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I- Introduction
Cette conversion consiste généralement à modifier soit la forme d’onde, soit l’amplitude, soit
la fréquence.
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IV- TABLEAU RECAPITULATIF
Le tableau ci-après présente les principales fonctions de l’électronique de
puissance, les composants utilisés ainsi que quelques domaines d’utilisation.
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Chapitre 2 LES COMPOSANTS DE PUISSANCE
I- Les diodes
Ces temps de commutations constituent des inerties qui limitent les fréquences de
fonctionnement des diodes.
Les constructeurs proposent des diodes avec des temps de commutations très faibles
appelées diodes rapides qui peuvent fonctionner à des fréquences très élevées.
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II- LES TRANSISTORS
On dit que le transistor fonctionne en commutation lorsqu’il ne peut prendre
que deux états : saturé (fermé) ou bloqué (ouvert). Son point de fonctionnement dans
le plan i-v ne peut alors prendre que deux positions (contrairement au régime linéaire
où le point se déplace sur la droite de charge).
Exercice d’application
Ces temps de commutations constituent des inerties qui limitent les fréquences de
fonctionnement des transistors bipolaires.
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Cependant, il faut éviter la sursaturation pour ne pas rallonger la durée d’ouverture
- L’ouverture est d’autant plus rapide que la jonction base-émetteur est polarisée
négativement ou que le transistor conduit hors de la zone de sursaturation.
Exemple de solution : commande par une tension symétrique
II-1-3 Etude énergétique
a- Energie dissipée lors des commutations
Fermeture : Won = ∫Ton vceic dt
Ouverture : Woff = ∫Toff vceic dt
b- Circuit d’Aide à La commutation (CALC)
Lors des commutations, les contraintes subies par le transistor peuvent amener
son point de fonctionnement à sortir de la zone de sécurité (limites de
fonctionnement imposées par le constructeur) et peut ainsi entrainer à court
terme la destruction du transistor. D’où la nécessité de lui associer un circuit d’aide
à la commutation.
R1 D1
Exercice d’application.
Pour le montage proposé :
1- Dimensionner T et D
2- On suppose pour T : β = 50 : toff = 10μs : VBEsat = 0,7V ; Dimensionner RB et C
II-1-5 Transistor Darlington
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Il correspond à la mise en cascade de deux transistors. Cependant, ils existent
aussi en circuits intégrés.
Avantages : Forte amplification du courant, fermeture rapide
Inconvénient : ouverture lente
D D
G G
S S
Canal N Canal P
Avantages :
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III- LES THYRISTORS
III-1 Description et fonctionnement
Le blocage peut être naturel (cas des redresseurs et des gradateurs) ou obtenu par
commutation forcée (cas des hacheurs et des onduleurs).
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III-4 Choix des thyristors
Il doit au moins tenir compte de : Courant direct moyen, Courant direct maximal et de
la tension inverse maximale
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Chapitre 3 LES REDRESSEURS
I- GENERALITES
Ils permettent de convertir une tension alternative en une tension continue (en réalité en
une tension de valeur moyenne non nulle).
On distingue les redresseurs à diodes (ou non commandés) et les redresseurs à thyristors
(ou commandés). Ils peuvent être monophasés ou triphasés.
Les redresseurs à diodes délivrent une tension continue fixe alors que les redresseurs à
thyristors délivrent une tension continue réglable en fonction de l’angle d’amorçage des
thyristors.
On n’étudiera ici que les redresseurs triphasés (les redresseurs monophasés on déjà été
étudiés). Ils sont alimentés par un système triphasé équilibré de tensions :
Les diodes D1, D2 et D3 sont à cathodes communes (à chaque instant la diode qui conduit
est celle dont l’anode est au potentiel le plus élevé)
a/ Fonctionnement
- Pour π/6 < ϴ < 5π/6 , v1 est la plus grande tension : D1 conduit : VD1 = 0 et uc = v1
- Pour 5π/6 < ϴ < 9π/6 ,v2 est la plus grande,D2 conduit: VD2=0, uc = v1 : VD1 = v1- v2
- Pour 9π/6 <ϴ<13π/6,v3 est la plus grande,D3 conduit: VD3 = 0 ;uc = v1 et VD1 = v1-v3
b/Courbes : Représenter en synchronisme les grandeurs uc, vD1, iD1, iD2, iD3
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II-1 Montage PD3 à diodes
Les diodes D1, D2 et D3 sont à cathodes communes (à chaque instant la diode qui conduit
est celle dont l’anode est au potentiel le plus élevé)
Les diodes D’1, D’2 et D’3 sont à anodes communes (à chaque instant la diode qui conduit
est celle dont la cathode est au potentiel le moins élevé)
a/ Fonctionnement
- Pour π/6 < ϴ < π/2 , v1>v3>v2 D1 et D’2 conduisent : VD1 = 0 et uc = v1-v2
- Pour π/2 < ϴ <5 π/6 , v1>v2>v3 D1 et D’3 conduisent : VD1 = 0 et uc = v1-v3
- Pour 5π/6 < ϴ <7π/6 , v2>v1>v3 D2 et D’3 conduisent : uc = v2-v3 : VD1 = v1-v2
- Pour 7π/6 < ϴ <9π/6 , v2>v3>v1 D2 et D’1 conduisent : uc = v2-v1 : VD1 = v1-v2
- Pour 9π/6 < ϴ <11π/6 , v3>v2>v1 D3 et D’1 conduisent : uc = v3-v1 : VD1 = v1-v3
- Pour 7π/6 < ϴ <9π/6 , v3>v1>v2 D3 et D’2 conduisent : uc = v3-v2 : VD1 = v1-v3
b/Courbes : Représenter en synchronisme les grandeurs : uc, vD1, iD1, iD’1, is1
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III- LES REDRESSEURS A THYRISTORS MONOPHASES
A la différence des redresseurs à diodes, les redresseurs à thyristors(ou
commandés) permettent d’obtenir une tension continue réglable. Cette variation
est obtenue en faisant varier le retard à l’amorçage des thyristors.
1-1 Charge R
a/ Fonctionnement
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1-3 Charge L,R
2-1-1 Charge R
a/ Fonctionnement
-Pour ϕ < ϴ < π , Les thyristors TH1 et TH3 conduisent : vTH1 =vTH3= 0 et uc = v
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b/Courbes : Tracer en synchronisme : uc, vTH et ic
- Les thyristors TH1 et TH2 sont amorçables si et seulement si on a v > E. Et lorsqu’ils sont
amorcés, on a uc = v
- Les thyristors TH2 et TH4 sont amorçables si et seulement si on a -v > E. Et lorsqu’ils
sont amorcés, on a uc = -v
- Lorsqu’aucun thyristor ne conduit, on a ic = 0 et uc = E
Exercice :
Il s’agit généralement soit des bobines (L,R) ou des moteurs à courant continu (E,R,L).
- Si l’inductance est suffisante (L/R >10T) alors le courant ne s’annule jamais dans la
charge : on parle alors de régime ininterrompu ou continu. Et lorsque l’inductance est
très élevée, le courant dans la charge est supposée parfaitement lissé (ic = cte).
- Si l’inductance est faible, alors le courant s’annule par moment dans la charge : on
parle alors de régime de conduction interrompu ou discontinu.
a/ Régime ininterrompu
-Pour ϕ < ϴ < π+ϕ , Les thyristors TH1 et TH3 conduisent : vTH1 =vTH3= 0 et uc = v
-Pour π+ϕ < ϴ <2π +ϕ, Les thyristors TH2 et TH4 conduisent: vTH2 =vTH4= 0 → uc = -v et vTH1 = v
- Courbes : Tracer en synchronisme les grandeurs : uc, vTH1, ic, iTH1, iTH4 et is
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- Grandeurs caractéristiques : Montrer que l’on a;
Si ic = cte= Ic alors :
P = ucmoy.Ic = 2VmIccosϕ/π
b/ Régime interrompu
Les thyristors TH1 et TH3 se bloquent donc à ϴ = β avec π< ϴ < π+ϕ.
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III-2-2 Pont mixte (montage PD2 mixte)
2-2-1 Charge R
a/ Fonctionnement
b/Courbes : Tracer uc et ic
- Les thyristors TH1 et TH2 sont amorçables si et seulement si on a v > E. Et lorsqu’ils sont
amorcés, on a uc = v
- Les thyristors TH2 et TH4 sont amorçables si et seulement si on a -v > E. Et lorsqu’ils
sont amorcés, on a uc = -v
- Lorsqu’aucun thyristor ne conduit, on a ic = 0 et uc = E
Exercice :
a/ Tracer uc et ic
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b/ Déterminer l’angle ϴf de fin de conduction de TH1 et D2
c/ Déterminer l’expression de ucmoy en fonction de Vm, E, ϕ et ϴf.
2-2-3 Charges inductives
Il s’agit généralement soit des bobines (L,R) ou des moteurs à courant continu (E,R,L).
Suivant la valeur de l’inductance, on distingue deux régimes de conduction :
- Si l’inductance est suffisante (L/R >10T) alors le courant ne s’annule jamais dans la
charge : on parle alors de régime ininterrompu ou continu. Et lorsque l’inductance est
très élevée, le courant dans la charge est supposée parfaitement lissé.
- Si l’inductance est faible, alors le courant s’annule par moment dans la charge : on
parle alors de régime interrompu ou discontinu.
a/ Régime ininterrompu
-Pour ϕ < ϴ < π, TH1 et D2 conduisent : vTH1 =vD2= 0 et uc = v
-Pour π < ϴ < π +ϕ, TH1 et D1 conduisent (phase de roue libre) : vTH1 =vD1= 0 et uc = 0
-Pour π+ϕ < ϴ <2π, TH2 et D1 conduisent : vTH2 =vD1= 0 → uc = -v
-Pour 2π < ϴ < 2π +ϕ, TH2 et D2 conduisent (phase de roue libre) : vTH1 =vD1= 0 et uc = 0
- Courbes : Tracer uc, vTH1, ic, iTH1, iTH4 et is
- Grandeurs caractéristiques : Montrer que l’on a ;
* Tension moyenne : ucmoy = Vm (1 + cosϕ)/π
*Tension inverse maximale aux bornes d’un thyristor : VTHmax = Vm
Si ic = cte= Ic alors :
*courant moyen dans un thyristor : ITHmoy = Ic/2
*courant efficace dans un thyristor : ITHeff = Ic /√2
*courant efficace au secondaire : Iseff = Ic
Remarque :
La puissance absorbée par la charge est déterminée par : P = ucmoy.Ic = 2VmIccosϕ/π
Quelque soit 0 < ϕ <π, on a P > 0. Le pont mixte n’est donc pas réversible.
b/ Régime interrompu
-TH1 et D1 se bloquent donc à ϴ = β avec π< ϴ < π+ϕ.
-TH2 et D2 se bloquent donc à ϴ =π+β
Lorsqu’aucun composant ne conduit, on a ic =0 et donc uc = E pour une charge ERL ou uc = 0
pour une charge LR.
Exercice : Pour chacune des charges ERL et RL tracer uc et ic, puis déterminer l’expression de ucmoy
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IV- LES REDRESSEURS A THYRISTORS TRIPHASES
Tous les thyristors sont amorcés avec un retard angulaire ϕ compté par rapport à l’instant
d’amorçage naturel (càd l’instant auquel une diode à la place du thyristor commencerait
à conduire).
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IV-2 Montage PD3 tous thyristors
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Chapitre 4 LES HACHEURS
I- GENERALITES
1- Rôle
Le hacheur permet de convertir une tension continue fixe (batterie, sortie d’un redresseur)
en une tension continue réglable.
2- Domaines d’utilisation
- Alimentations à découpage
- Variateurs de vitesse des moteurs à courant continu
3- Principe
-L’interrupteur H peut être soit un transistor (bipolaire, MOS, IGBT,…) soit un thyristor
(thyristor standard, GTO,...).
Il est commandé à la fréquence f = 1/T et avec un rapport cyclique α (C'est-à-dire que: Pour
0≤t≤αT H est fermé et pour αT ≤t≤ T, H est ouvert).
La diode D placée lorsque la charge est inductive, est une diode de roue libre: Elle protège
l’interrupteur H contre les surtensions à l’ouverture en assurant la continuité du courant
dans la charge.
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II-1- REGIME ININTERROMPU (OU CONTINU)
Le courant ne s’annule jamais dans la charge. On supposera qu’il évolue entre une valeur
minimale Im et une valeur maximale IM : i(t=0) = Im et i( t = αT) = IM.
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III- HACHEUR PARALLELE (OU SURVOLTEUR)
On a : uHmoy = 1/T.∫Ucdt = (1 – α) Uc
Ce qui donne: Uc = U/ (1 – α)
Remarque : on a 0 < α < 1.Donc, Uc > U. C’est pourquoi le hacheur parallèle est appelé
hacheur survolteur ou élévateur de tension. D’où l’analogie faite avec le transformateur
élévateur de tension en alternatif.
Le montage associe un hacheur série (Hs et Ds) et un hacheur parallèle (Hp, Dp, Lp). Il permet
la commande du moteur dans deux quadrants (un moteur et un générateur).
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2- Hacheur réversible en tension : hacheur en H
Il permet de délivrer suivant la valeur du rapport cyclique une tension positive ou négative. Il
permet alors de commander un moteur dans deux quadrants en moteur (rotation dans les
deux sens).
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Chapitre 5 ONDULEURS
I- GENERALITES
La tension continue peut provenir d’une batterie, d’un redresseur, d’un panneau PV ou de
toute autre alimentation à courant continue.
Les interrupteurs utilisés dans le circuit de puissance peuvent être soit des transistors
(bipolaire, TEC, IGBT,…) soit des thyristors (SCR, GTO,…). On distingue plusieurs montages
onduleurs en monophasé et en triphasé
-Les alimentations de secours : UPS (ou ASI en français) utilisés dans les salles d’ordinateurs,
les hôpitaux, les centraux téléphoniques, les aéroports…
le fondamental u1f (harmonique de rang 1) est ce que l’on désire et les autres harmoniques de
rang supérieur à 1 sont non désirées.
Certaines commandes comme la MLI donnent les meilleurs résultats à cause de leur contenu
harmonique. En effet, elles permettent d’obtenir une tension ne comportant presque pas
d’harmonique de rang inférieur.
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II- ONDULEURS MONOPHASES
Commande :Pour 0≤t≤T/2 H1 est fermé, H2 ouvert et pour T/2 ≤t≤ T, H2 est fermé, H1 ouvert.
Analyse :
Tracer uc(t) et Montrer que sa valeur efficace est donnée par : uceff = U
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Exercice : Pour chaque étape déterminer l’expression de i(t), puis tracer u(t) et i(t).
2 / Commande décalée
Exercice : Déterminer pour chaque étape l’expression du courant i(t), puis tracer u(t) et i(t).
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IV- COMMANDE MLI (Modulation de la Largeur d’Impulsions)
Il existe plusieurs variantes.
En effet les amplitudes Ak des harmoniques sont fonctions des angles de commutation αi. Par
résolution d’équations du type Ak(αi) = 0, on détermine les valeurs des angles de commutation
adéquats.
Les signaux de commande des interrupteurs sont obtenus par comparaison d’un signal
modulant sinusoïdal de fréquence fm à une porteuse triangulaire de fréquence f p>>fm
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Chapitre 6 LES GRADATEURS
I- GENERALITES
Ils permettent d’obtenir à partir d’une tension alternative de valeur efficace fixe, une tension
alternative de valeur efficace réglable.
Les composants utilisés sont soit des triacs, soit deux thyristors montés en tête-bêche. La
variation de la tension est obtenue en faisant varier l’angle d’amorçage des thyristors ou des
triacs.
1-1 Charge R
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1-2 Charge inductive
La présence de la bobine prolonge la durée de conduction du thyristor. Or tant que TH1
conduit, VTH2 = -vTH1 < 0 et par conséquent lé thyristor TH2 ne peut être amorcé. Deux
cas sont alors à distinguer :
-TH1 se bloque avant l’amorçage de TH2 et le montage fonctionne normalement
-TH2 reçoit son impulsion pendant que TH1 conduit encore et peut donc pas conduire.
Soient β l’angle de fin de conduction de TH1 et Ф le déphasage tension courant de la
charge.
- Si β <π + ϕ soit pour Ф < ϕ alors le montage fonctionne normalement
- Si β > π + ϕ soit pour Ф > ϕ alors TH2 reçoit son impulsion alors qu’il polarisé
en inverse. TH2 ne conduit alors jamais et le montage fonctionne plutôt en
redresseur monoalternance.
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