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Arithmétique
T HÉORÈME I.1.1
Pour tous entiers naturels a, b et c , on a :
(1) aÉa La relation É est réflexive.
(2) si (a É b) et (b É a), alors a = b La relation É est antisymétrique.
(3) si (a É b) et (b É c), alors (a É c) La relation É est transitive.
Remarques
1. Une relation binaire à la fois réflexive, antisymétrique et transitive est une relation d’ordre.
2. Deux entiers naturels a et b sont toujours comparables, c’est-à-dire on a toujours (a É b) ou
(b É a), on dit que É dans N est une relation d’ordre total.
3. Une relation d’ordre partiel est une relation d’ordre non total. Par exemple ⊂ sur P(N) est
une relation d’ordre partiel.
Exemples
1. Le plus petit élément de N est 0.
2. Le plus petit élément de l’ensemble {2n + 7|n ∈ N} est 7.
I.1.2 L’ensemble Z
Z désigne l’ensemble des entiers relatifs et Z⋆ l’ensemble des entiers relatifs non nuls.
On a : Z = {. . . ; n − 1 ; n ; . . .; −2 ; −1 ; 0 ; 1 ; 2 ; . . .} et Z⋆ = Z \ {0}.
Vocabulaire Pour résumer ses propriétés, on dit que (Z, +) est un groupe.
Plus généralement, un ensemble muni d’une loi de composition interne est un groupe lorsque :
– la loi est associative ;
– l’ensemble possède un élément neutre pour cette loi ;
– tout élément de cet ensemble admet un « symétrique » dans cet ensemble.
Remarque Soit I l’ensemble des isométries du plan. (I, ◦) est un groupe ; en effet :
– la composée de deux isométries est une isométrie ;
– la composée des isométries est associative ;
– l’application identique (élément neutre pour o) est une isométrie ;
– la réciproque d’une isométrie est une isométrie.