Production D'e Ünergie e Ülectrique

Production d’énergie électrique
Ecole Supérieure Polytechnique (ESP)

Nouakchott, Mauritanie
Département Génie Electrique (DGE)

S3
Élément: GE33
B. Bilal/ESP, Nouakchott, Mauritanie/ boudy.bilal@esp.mr ; boudy_bilal@yahoo.fr

Credit 2
intitulé de l’élément du module CM: 7,5 h
TD: 7,5h
⚙Production d’énergie électrique (GE33) TP: 9h
Compétences visées
⚙Comprendre les enjeux en matière d'énergie et d'environnement
⚙Analyser différentes sources d'énergie (fossiles et renouvelables) et les modes de conversion

associés
⚙Comprendre les contraintes techniques et les principales recommandations en vue d’une
production énergétique optimale.
⚙Développer des solutions via la conception d’une infrastructure de conversion d’énergie
Parties du programme
⚙Contexte énergétique et environnement

⚙Ressources fossiles et renouvelables
⚙Centrales de production de l'énergie électrique à base de sources fossiles
⚙Centrales de production de l'énergie électrique à base sources renouvelables
Plan de cours
⚙ Etat de lieu de consommation d’énergie
⚙ Sources d’énergie, formes d’énergie et modes de
conversion
⚙ Combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon)
⚙ Conversion des sources classique en énergie
électrique (centrale classique)
⚙ Production d'énergie par aérogénérateurs
⚙ Production d'énergie à l’aide d’un GPV
Etat de consommation d’énergie dans le monde
Consommation mondiale en 2017

 13511,2 Mtep 15%
 Emission de 37,9 .109 Emission de CO2
tonnes de CO2
1 tep = 41,868 GJ
75% issue des
énergies fossiles
Source: statistical review of world energy, juin 2018

Consommation final en électricité dans le monde en 2018
22 315 TWh
4 % supérieur à celui de 2017.
La consommation ne
représente que 2 %
pour le secteur de
transport
Source. IEA
Distribution de la consommation finale en électricité par
continuant, 1974-2018
La consommation
totale en énergie
électrique
Et=22 315 TWh
Source IEA
Les émissions de CO2 dans le monde dues à la
consommation en électricité et en chaleur
Emissions totales
des CO2 en 2018
sont estimées à:
13978 MTCO2
Source IEA
Sources d’énergie: contient l’énergie, elles sont donc appelées réservoirs d’énergie.
Noyau terrestre
Sources d’énergie
Charbon
Pétrole
Vent
 Uranium
Aliments  Plutonium
Stocke de l’énergie
5 sous forme
Energie thermique
Gaz
Biomasse
Eau
Formes d’énergie
Energie potentiel+Énergie
cinétique
soleil
Stocke de l’énergie sous Stocke de l’énergie Stocke de l’énergie sous Stocke de l’énergie
forme 2 sous forme forme sous forme
1 3 4
Energie chimique Energie nucléaire Energie mécanique Energie radiative
Energie électrique : est une forme d’énergie qui n’est pas issue d’une sources
d’énergie primaire disponible dans la nature, elle est plutôt issue de la transformation de
l’une de forme de sources d’énergie
Equivalence des énergies
Sources classiques Energie primaire Energie secondaire
Pétrole, Gaz,
Charbon,
système de conversion
nucléaire,…)
(p. exple, production
d’électricité par une
Sources renouvelables centrale thermique à
disponibles charbon ou à pétrole)
(Éolien, solaire,
géothermique, Energie finale (livrée
Marine, Hydraulique, au consommateur)
biomasse,…)
Energie utile (dont dispose le
consommateur après la dernière
conversion à partir de ses propre
appareils)
Chaine de conversion des sources d’énergie en
électricité
La chaine de conversion se rassemble pour
pratiquement toutes les sources d’énergie.
Ee Eu
Energie 1 Convertisseur Energie 2
EU
Rg = Energie Généralement sous
Ee perdue
forme thermique et
mécanique
Conversion des sources classiques (pétrole, charbon, gaz) en énergie
électrique
⚙ Centrale à vapeur (Pétrole/charbon) Energie
⚙ Centrale à gaz (gaz naturel)
Electrique
Problème:
 émission de CO2 Perte Eu
 Disponible en quantité limités d'Energie
gaz Pétrole
Turbine à vapeur/gaz
Ee
Energie
mécanique
Charbon
Energie Perte
EU
Rg =
Chimique d'Energie Ee
Conversion des sources (nucléaire, géothermique et radiative) en
énergie électrique
⚙ Centrale nucléaire (fission et fusion nucléaire) EU Energie
⚙ Centrale solaire thermique (conversion Rg =
indirecte du RS en électricité)
Ee Electrique
⚙ Centrale Géothermique (conversion de la
chaleur contenue sous sol en électricité) Eu
Perte
0 émission des gaz
à effet de serre
d’énergie
Turbine à vapeur
Ee
Energie
mécanique
Energie thermique, Perte

radiatif et nucléaire d'Energie
Conversion de sources eau/vent en énergie électrique
Turbine à eau 0 émission des gaz
à effet de serre
Génératrice
Ee Eu
Energie
mécanique EE
Eau
Pm
PE
Vent EU
Rg = Génératrice
Ee Ee
Eu
Energie
mécanique EE
Energie
Mécanique
Turbine à vent Pm PE
Conversion des sources solaire en énergie électrique
Conversion de l’énergie radiative solaire: conversion directe de
rayonnement solaire en électricité via des cellule photovoltaïque
Soleil
Module solaire PV EU
Rg =
Ee
Ee
Energie Eu Energie
radiative Electrique
0 émission des gaz à

effet de serre issue de
Perte
fonctionnement d’énergie
Système solaire thermique à concentration
Pyrhéliomètre
Capteur cylindroparabolique
Le rayonnement solaire direct
normal est généralement
utilisé pour dimensionner de
systèmes à concertation du
rayonnement solaire
Tour solaire
heliostats
Cycle de puissance à vapeur

Conversion des sources classiques en

énergie électrique
Pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique (chaleur de
combustion) est l'énergie dégagée sous
forme de chaleur suite à une réaction de
combustion par le dioxygène.
Elle peut être exprimé en (kJ/l), (KJ/m3)
ou en coure en (kJ/kg). Dés fois on utilise
Pétrole Gaz Charbon Uranium
kWh au lieu du kJ, Pour exprimé
l’énergie.
L’unité tonne-équivalent-pétrole (tep) est

très utilisée dans l’industrie et l’économie.
1 tep = 41,868 GJ
Réserves mondiales au regard de la consommation de gaz naturel, de
pétrole, de charbon et de l’Uranium
Réserves
mondiales
d'énergie
Conversion des sources classiques en énergie
électrique
(nucléaires)
Génération
de chaleur
(géothermique)
Génération de
chaleur
chaleur (solaire
Génération de
concertation)
Central thermique vapeur

 Charbon
 Dérivé du pétrole,
Cycle de puissance à gaz : Cycle idéal de Brayton
Fonctionnement selon le cycle réel de Brayton : cycle ouvert
Fuel
Chambre de
combustion
CC
2
Wcp 3 Wtg
1
Compresseur
Turbine à gaz
4
Admission d’air à Patm
Evacuation dans
Cycle ouvert l’atmosphère à Patm, une

fois le travail produit.
Enthalpie:
L’enthalpie est une fonction d’état de la quantité d’énergie d’un système
thermodynamique. Elle comprend l’énergie interne du système, à laquelle
est ajouté le produit de la pression par le volume. Elle est donnée en
(kJ/mol ou en kJ/kg).
Entropie :
U  U B  U A  Q  W Entropie est une fonction d’état, mesurant le degré
W   PV   P VB  V A  de dispersion de l’énergie sous forme thermique,
U B  U A  Q  PVB  V A  chimique ou électrique).
U B  U A   Q  PVB  VA 
Rudolf Clausius a montré que, pour un cycle fermé:
U B  U A   Q  P VB  VA   dQ  Inegalité de Clausius:
 
 T 
0 = 0 pour un systems réversible
<0 pour un système irréversible
Q  hB  hA  h  dQ 
  T 0
 Système réversible
h  U  P V  dQ 
 
 T 
0 Système irréversible
Variation d’entropie des substances pures
La variation thermodynamique d’une substance sont généralement illustrées dans
un digramme comme celui indiqué ci-dessous (digramme T-S) :
Courbe de saturation
Point critique
Région de liquide Région de vapeur

comprimé surchauffé
T (K)
Région du
mélange S: l’entropie en A
Sf: entropie de liquide saturé
Sg entropie de vapeur saturé
Sfg=Sg-Sf
Sf Sg x : titre de vapeur dan le mélange
A
SA=Sf+x*Sfg
S (J/K)
Performance d’un système de
conversion d’énergie
L’analyse de performance du système est
basée essentiellement sur la détermination
du rendement thermique de l’installation.
Travailnet effectué Wnet

 
Chaleurréçu Qrec
Cycle de puissance à vapeur

Le cycle de puissance à vapeur peut être classé en
quatre catégories:
 Cycle théorique de Carnot Chaudière 2

Turbine
 Cycle idéal de Rankine 3
Condenseur
 Cycle de Rankine à surchauffe
( cycle de Hirn) 1 Pompe
4
 Cycle de Rankine à régénération
Figure : schéma d’une installation à vapeur

Cycle de Carnot
Le cycle de base d’une turbine à vapeur (cycle théorique comportant un changement
d’état) est un cycle qui se déroule totalement en vapeur humide. Ce cycle est appelé
cycle de Carnot. Adiabatique (détente et

Point critique
compression)
Entrainement de la
turbine par la vapeur Isotherme (échauffement
et refroidissement)
Récupération Chaudière 2 Turbine
de chaleur
Isobare
par le fluide 3
Condenseur
1
4
Evacuation de la
chaleur dans le
Pompage du
condenseur
fluide moteur Pompe
HP BP
HP: haute pression Travailnet effectué Wnet
BP Basse pression  
Chaleur réçue Qrec
Liquide saturé Vapeur saturée
Rendement énergétique
Wnet  Wtur  W pom  ( h2  h3 )  (h1  h4 )
Qrec Wtur
Energie reçu par le système Qrec  (h2  h1 ) Wpom
Energie rejetée par le système Qrej  (h3  h4 ) Qrej
(h2  h3 )  (h1  h4 ) (h  h ) Qrej

carnot   1 3 4  1
(h2  h1 ) (h2  h1 ) Qrec
Les énergies thermiques (fournie et évacuée) peuvent être calculés en

fonction de l’entropie par les équation suivantes:
Qrec  T1 ( S 2  S1 ) S1  S4 T3 Tmin
carnot 1 1
Qrej  T3 ( S3  S 4 ) Or S 2  S3 T1 Tmax
Critiques du cycle de Carnot :
Au niveau du chaudière : possibilité de surchauffer à température constante,
car les isobare et les isothermes coïncide dans une régions humide.
Au delà de la phase vapeur saturée, il n’est plus possible d’augmenter la
chaleur à température constante.
 il est difficile de comprimer de façon isentropique un mélange diphasique

(4liquid+vapeur→ 1liq) ;
 Condensation (3 → 4) incomplète (titre de vapeur 0 < x1 < 1 ) ;
 les ailettes de la turbine risquent d’être rapidement érodées par les
gouttelettes liquides qui apparaissent en grandes quantité lors de la
détente, de même, des Problèmes de corrosion peuvent apparaitre.
Cycle idéal de Rankine
Le cycle thermodynamique de Rankine se dérive du cycle de Carnot, et a été
établie pour répondre aux limites du cycle de Carnot. Les transformations
suivant sont réalisées :
T (K)
1-2 : Vaporisation du fluide à pression constante 1’ 2

(chaudière). 1
2-3 : Détente adiabatique ( entrainement de la

turbine)
4 3
3-4 : Condensation à pression constante de la
vapeur (condenseur)
S (J/K)
4-1 : Compression adiabatique du fluide liquide
( h2  h3 )  (h1  h4 )
(pompe d’alimentation)
 Rakine 
(h2  h1 )
Limite du cycle de Rankine
• Dans le cycle de Rankine, une partie de la détente s'effectue dans la zone humide, ce qui peut entrainer la
corrosion de la turbine.
Cycle idéal de Rankine avec surchauffeur (cycle de Hirn)
• Pour remédier à ce problème et augmenter le rendement du moteur thermique, on réalise
une surchauffe. Dans les installations industrielles, c'est le cycle de Rankine avec
surchauffe à pression constante (connu sous le nom du cycle de Hirn) qui est
réalisé.
• Ainsi, le cycle de Hirn est caractérisé par l'ajout d'un surchauffeur
Surchauffeur Ratio de l’énergie thermique ajouté à celle
Turbine reçu initialement
2 2’
T (K)
3 2 2’
Chaudière 1’
1
Condenseur
1 Pompe 3’
4 3
4
S (J/K)
Wnet Wtur  W pom (h2'  h3' )  (h1  h4 )

 Rankine    Rakine 
Qrec Qrec (h2 '  h1 )
Cycle idéal de Rankine avec surchaffeur (cycle de Hirn)
Le processus de pompage du fluide est supposé être adiabatique aux fins
d'analyse. Dans la pratique, ces processus ne sont pas exactement
adiabatique. L’enthalpie au point 1 peut être calculer comme suivant :
h  u  pv Or,
v  v1  v4
dh  du  pdv  vdp
h1  h4  v4 ( P1  P4 )
dh  Tds  pdv  pdv  vdp
dh  Tds  vdp W pom  v4 ( P1  P4 )
Cycle idéal de Rankine avec surchaffeur (cycle de Hirn)
Avantages de surchauffe
La surchauffe présente plusieurs intérêts :
 Elle augmente le travail récupérable par kg de fluide et diminue
donc les débits à mettre en jeu pour une puissance donnée.
 Elle retarde l’apparition de la vapeur d’eau humide au cours de la
détente. La vapeur étant plus sèche, le rendement de la turbine
est augmenté en diminuant les pertes dues à l’apparitions de
l’humidité.
 Elle améliore le rendement cyclique
Cycle de Hirn à resurchauffe
Le cycle à resurchauffe fonctionne de la même manière que le cycle
classique de Hirn avec la possibilité de resurchauffer la vapeur à la sortie de
la premier étage de la turbine.
4
Wtur  Wstage1  Wstage 2
3 T (K)
HP BP 2
etage1 etage2
2
1
Turbine 4
5
Chaudière Moins riche
Condenseur 3 en liquide
que 5’
1 6 5’ 5
Pompe
6
S (J/K)
Les deux étages de la turbine sont mécaniquement reliées.
NB: Le travail fourni est la somme des travaux effectués par les deux étages de la turbine
Le travail net effectué est donné par :

Wnet  Wtur  W pom  Wstage1  Wstage2  W pom 
Pour un débit massique mv d’une vapeur , les puissances sont données par :
Wstage1  mv h2  h3 
Wnet  mv h2  h3   h4  h5   h1  h6 
Wstag 2  mv h4  h5 
Wpom  mv h1  h6  QTotrec  Qrec1 Qres2  mv(h2 h1) (h4 h3)
Le rendement thermique
du cycle est alors:
Wnet (h2  h3 )  (h4  h5 )  (h1  h6 )
Hirn  
res
QTotrec (h2  h1 )  (h4  h3 )
Remarques
 En règle générale, on n’utilise pratiquement pas plus de deux étapes

pour le réchauffement.
 L’amélioration apportée par le réchauffage est d’environ la moitié de

celle résultant d'un réchauffage simple.
 Un nombre plus élevé d'étages de réchauffage produira plus de la

vapeur surchauffée ce qui correspond à plus de la vapeur
condensée, également. Cependant, Cela fait que la température
moyenne de rejet de chaleur augmente ce qui engendre une diminution
de l'efficacité du système.
Cycle de Hirn à soutirage (régénération)
Turbine
Le cycle de soutirage permet d’amélioré la 1 kg
performance du cycle de Hirn pour la 2
conversion d’énergie, en considérant la (1-y) kg

Chaudière (y) kg
même quantité de chaleur pour le cycle de 6 3
Hirn Classique.
La quantité de la vapeur soutirée est telle
Condenseur
que la sortie du mélangeur est un liquide 1 mélangeur
Pompe 2 5
saturée à température plus élevée. 7 Pompe 1
Liquide saturé 4
T 1 kg 2 Pour calculer y dans ce cycle:

1
1’ 1er principe sur le mélange
y kg
5 7 6
4
(1-y) kg
y  h6  (1  y )  h5  h7
3 S
Rendement de conversion
Wtur  (h2  h6 )  (1  y )(h6  h3 ) T (K)

1 kg 2
1
W pom  (1  y )(h5  h4 )  1  ( h1  h7 ) 1
’’ 7 y kg
6
5
(1-y) kg
Qrec  1  (h2  h1 ) 4 3 S (J/K)
Wnet  (h2  h6 )  (1  y )(h6  h3 )  (1  y )(h5  h4 )  1  (h1  h7 )
 Hirn 
(h2  h6 )  (1  y )(h6  h3 )  (1  y )(h5  h4 )  1 (h1  h7 )
sou
(h2  h1 )
Cycle de puissance à gaz

Cycle idéal de Brayton
Pour le besoins d’analyser le comportement
thermodynamique du système, les hypothèses Qrec
apport de chaleur
suivante sont faites:
• Le fluide moteur est constitué d’une masse 2

d’aire fixe (pas d’évolution d’admission ou Wcp 3
Wtg
d’échappement de gaz)
• Hypothèse d’air standard (chaleur massique de
l’air estimé à 25°C demeure constante).
• Toutes les évolutions sont réversibles 1 Compresseur Turbine à gaz
• Les phénomènes de combustions sont
4
représentés par un apport de chaleur de
l’extérieur
Qrej évacuation de chaleur
• Le cycle se termine en évacuant la chaleur à
l’extérieur (refroidissement)
Cycle fermé
Cycle de puissance à gaz : Cycle idéal de Brayton
La température maximal atteinte dans le cycle de Breyton
est bornée par les propriétés des aubes de la turbine.
3 P 2 3
T
2
4
1 1 4
S Diagramme T-S V Diagramme P-V

 1-2: compression isentropique,
 2-3: combustion : apport de chaleur à pression constante,
 3-4: détente isentropique
 4-1: condensation à pression constante.
Bilan d’énergie et calcul du rendement
Rendement du cycle idéal de Brayton
Travail du compresseur
Wcop  m1  (h2  h1 ) Wnet m1  (h3  h4 )  m1  (h2  h1 )

 Brayton  
Qrec m1  (h3  h2 )
Travail de la turbine
Wtg  m3  (h3  h4 ) (h4  h1 )

 Brayton  1 
(h3  h2 )
Pour un débit massique constant (T  T )
v  Brayton  1 4 1
m3=m1 h4  h1  C p  (T4  T1 ) (T3  T2 )
h3  h2  C p  (T3  T2 )
Travail net accompli
Wnet  Wtg  Wcop

NB: l’air est un gaz, on peut donc exprimer les
Wnet  m1  (h3  h4 )  (h2  h1 ) enthalpies en fonction de la température et de la
Chaleur reçue capacité calorifique du gaz: h=CpxT
Qrec  m1  (h3  h2 )
Bilan d’énergie et calcul du rendement
Rendement en fonction du rapport de compression (r)
Loi de Laplace : transformation adiabatique
Dans les condition suivantes  1
T2  1
• Pour les transformation isentropique
T2  P2  
   r  
T1  P1  Soit P2
T1
• Chaleur massique constante  1 r
T3  P2   P1 T3  1
• Air assimilé à un gaz parfait     r  
T4  P1  T4
T2 T3 T4 T3 T4  T1 T3  T2
  
T1 T4 T1 T2 T1 T2
 1
T4  T1 T1  P1  
NB. Ce rendement n’est valable que pour les   
cas simplificatrices dans les conditions T3  T2 T2  P2 
suivantes :
  1 
 
T1 P1     1
• Cycle idéal  Brayton  1   1  v   1
T2   1 
• Transformations isentropiques  P2  
 

r 
• Gaz parfait
Le rendement ne dépend que du rapport de compression et
de la nature du gaz γ (rapport des chaleurs massiques :
Cp/Cv)
Rendement du cycle en fonction du
rapport de compression
Gaz mono atomique (Argon)
 Plus le ratio est plus
important plus le Air
rendement augmente.
Pour un γ donné.
 Plus le γ est plus important

plus le rendement est plus
important. Le rapport de compression typique de
turbines a gaz est compris entre 5 et 20
Rendement isentropique des turbines et
compresseurs
Les phénomènes irréversibles des machines et dispositifs dégradent leurs
rendement.
1. Rendement isentropique des turbines
h P1 Il est définit comme étant le travail
réellement effectué rapporté au travail qui
1
h1
serait produit si la détente dans la turbine été
P2 isentropique:
a2
ha2
wa wa  h1  ha2
h2
2  Où,
s ws ws  h1  hs2
S1=S2 Sa2
P1: pression à l’entrée de la turbine NB: Grandes turbines Petites turbines
P2 : pression à la sortie de turbine
h1: enthalpie du fluide moteur l’entrée de la turbine
ha2: enthalpie du fluide moteur résultant de l’évolution réelle
  90 %   70 %
2. Rendement isentropique des compresseurs/pompes
Le rendement isentropique d’un compresseurs est définit comme étant le travail
requis (necessaire) pour comprimer de façons isentopique le gaz rapporter au
travail réels requis.
Pour le cas des compresseur
P2 (pression à la sortie du compresseur)
h ws ws  h2  h1
a2
c  Où,
ha2 wa
wa  h2a  h1
h2 2
NB: 80 %    90 %
Evolution réelle
Evolution
isentropique Pour le cas des pompes
h1
1 (état de l’amission) ws v  P2  P1 
s p  
S1=S2 Sa2 wa ha2  h1
D3EA, ESP, Nktt, Mauritanie 43
détente non-
Cycle réel de brayton isentropique
Rendement
Rendement isentropique de la
3
isentropique du turbine
T
compresseur Compression non-
isentropique
Travail réellement
fournie
Consommation 4a
isentropique 2s 2a wa
ws 4s T 
c  ws
wa
Consommatio 1 Diagramme T-S Travail théorique
n réelle fournie
S
Les évolutions 1-2a et 3-4a sont cratérisées par une augmentation de l’entropie, les
transformations sont donc non isentropiques ;
Pour le calcul du rendement, il faut prendre en compte la non idéalité du cycle de
Brayton.
Cycle de brayton à régénération
Afin d’améliorer le rendement du cycle de Turbine à gaz (en augmentant le travail fourni), on préchauffe
l’air avant l’entrée à la chambre de combustion, en réduisant la quantité du fuel utilisé au chambre de
combustion. L’énergie de régénération égal à h4-h2, si toute la chaleur du gaz d’échappement est
transmise à l’aire provenant du compresseur.
Régénérateur
Chaleur reçu au sein de la
T chambre de combustion
3
4’
Fuel
4 Chaleur reçu par
2 2’ CC régénération
Chambre de 3 2’ Régénérateur 4
combustion
2 Q
4’
Q épargnée
1 Compresseur Turbine à gaz
1 refroidissement
Air S Diagramme T-S

Turbine à régénération
Bilan énergétique et rendement
Efficacité de l’échangeur de régénération A noter que le travail net produit par unité de
débit, n’est pas modifié par l’utilisation de
h2'  h2
 régénération. Le rendement thermique du
h4  h2 cycle est :
La quantité de chaleur ajoutée durant la phase (h3  h4 )  (h2  h1 )

de combustion
 cyclereg 
(h3  h2 ' )
Qrec  m  h3  h2' 
La quantité de chaleur ajoutée durant la phase c p  (T3  T4 )  c p  (T2  T1 )

 cycle reg 
de combustion + la régénération c p  (T3  T2' )
Qrectot  m  h3  h2 
Qrectot  Qrec
Cycle de Brayton à resurchauffe
Afin de maximiser le travail fourni par le cycle simple de turbine à gaz, l’une des
options consiste à augmenter l’enthalpie du fluide entrant dans la turbine à gaz et
d’étendre sa détente jusqu’à la valeur d’enthalpie la plus basse possible.
Resurchauffe
Chambre de
Chambre de
combustion
combustion de
resurchauffe est
T 3
initiale nécessaire 5
3 4 5
2 CC RCC
4
C HPT LPT
4’ 6
1
Turbine haute Turbine basse 6 2 Sans la phase de
Air resurchauffe
Compresseur pression pression travail
(1234’)
ajouter
Généralement, la température de resurchauffe à l’état

1 refroidissement
5 est inferieure à celle obtenue à 3
Diagramme T-S S
Bilan énergétique et rendement
Wnet , ressur  Wtubhaut  Wturbass  Wcom
Wtubhaut  m  h3  h4 
Wtubbass  m  h5  h6  mh3  h4   h5  h6   h2  h1 
 ressur 
Wcom  m  h2  h1  m  h3  h2   m  h5  h4 
Wnet , ressur  mh3  h4   h5  h6   h2  h1 
Wnet, ressur  mcp T3  T4   T5  T6   T2  T1 
mc p T3  T4   T5  T6   T2  T1 

 ressur 
Qrecutot  Qrecu1  Qrecu 2 m  c p  T3  T2   T5  T4 
Qrecu tot  m  h3  h2   m  h5  h4 
Qrecutot  m  c p  T3  T2   T5  T4 

Turbine à gaz à resurchauffe avec régénération
Régénérateur Le gaz à la sortie de l’étage 2 (turbine 2) est
8 utilisé pour réchauffé l’aire d’alimentation de la
CC1. Ce phénomène de régénération permet de
3
CC RCC 7 réduire la quantité de chaleur nécessaire au sein
5 6
2 d la chambre de combustion 1, ainsi on augmente
4 le rendement.
C THP TBP
T 4
1
Air
Turbine à haute Q reçu 6
Compresseur pression (étage 1) Turbine à basse
pression (étage 2)
5
Travail net fournie 3
Wnet , tur  m  h6  h7   h4  h5   h2  h1 )  Q régénération 7
2
L’énergie thermique reçu 8
Qrec  m  h4  h3   h6  h5  Q épargnée
1
 ressu ,reg 
h6  h7   h4  h5   h2  h1 )  Diagramme T-S S
h4  h3   h6  h5 
Turbine à gaz : refroidissement intermédiaire,

résurchauffage intermédiaire et régénération
10 Régénérateur
Refroidisseur
Cette combinaison offre un travail net fournie 5

plus important, et un travail plus faibles
CC RCC 9
requis par le compresseur : d’où un
rendement plus élevé 7
8
4 6
T1 T2
C2 C1
1 3
2
Turbine à haute
Admission d’air Compresseur pression (étage 1) Turbine à basse
pression (étage 2)
Refroidisseur
Q ressurchauffe P2
Dans les conditions idéales de T 6 8

régénération (rendement de Q reçu (combustion)
régénération =100%): en ce
moment T5=T9 5 7
9
Q régénération
10
En se basant sur l'hypothèse d’aire 4 2 Q épargnée
(provenant de la
standard, l’analyse T1 1 régénération)
3
thermodynamique permet de :
refroidissement
S
 
Wnet  m h6  h7   h8  h9   h4  h3   h2  h1 
Qreçu  mh6  h5   h8  h7  
h6  h7   h8  h9   h4  h3   h2  h1 
h6  h5   h8  h7 
Production de l’énergie à l’aide

d’aérogénérateurs
Boudy BILAL/ESP, Nouakchott-Mauritnaie

Etat de lieu de l’utilisation des énergies renouvelables dans le monde
53
Progression des installations des Parcs éoliens de
2015 à 2020
Capacité installée en MW éolien dans certaines régions du monde
Conversion de l’énergie cinétique de vent en électricité
Vitesse de vent Arbre de Arbre rapide
transmission
principale
Génératrice
Multiplicateur
Transformateur
Turbine Ligne de transport
Énergie éolienne
Origine du vent
Pour produire de l’électricité à l’aide d’ aérogénérateur, la turbine éolienne à
besoin de force de vent assez suffisante pour la faire tournée, l’arbre mécanique
de la turbine passe son énergie mécanique à l’l'arbre rapide d’un générateur qui
produit de l’électricité.
Le vent provient essentiellement de

réchauffement sectorielle de la planète par
radiation solaire incident. Le gradient thermique
produit le gradient de pression qui déplace les
masses d’air.
C’est ce déplacement d’air qui défini le vent

Mesures et estimation du potentiel éolien d’un
site donné
Puisque la vitesse de vent est intermittente et distribuée de façon
inégale sur globe terrestre, il est alors nécessaire d’estimer le
potentiel éolien disponible.
Pour mieux exploiter l’énergie éolienne disponible dans le but de

produire l’électricité, il faut, nécessairement, mesurer des
paramètres (vitesse, direction, température humidité, pression,…)
sur le site en question et sur une période assez suffisante (5 ans au
mois de préférence).
Composants d’un système de mesures des paramètres météorologiques
éolienne
Sonde de
température
anémomètre baromètre et d’humidité
phyranomètre
girouette
alimentation
Module solaire PV
Unité de communication par GSM
Batterie
Collecte analyse et traitement des données

Capteurs et centrale d’acquisition des données
Girouette (pour mesurer
Anémomètre et la direction du vent)
girouette combinés: Régulateur solaire
Anémomètre (pour mesurer
pour mesure le Datalogger
la vitesse du vent)
vitesse et la
direction de vent
Enregistrement
des données
Mat de mesures
sur le quel est
installer les
capteurs Capteurs éoliens
météorologiques Batterie arrivée capteurs
Panneau solaire Boite électrique

pour alimenter le
 L’anémomètre permet de mesurer la vitesse du vent
système de
mesures  La girouette sert à mesurer la direction du vent
 L’enregistreur à pour but de stocker les données mesurées par les
capteurs par pas de temps bien déterminé (1 min, 5 min 10 min,
…)
Datalogger  La batterie sert à alimenter la centrale d’acquisition des données
en électricité, Cette batterie peut être chargée à l’aide d’un
module solaire photovoltaïque
Production d’énergie Electrique
Exemple de données collectées (site de Potou-Senegal)
Vitesse moyenne de vent (m/s)
0
2
4
6
8
10
12
14
1
110
219
328
437
546
655
764
873
982
1091
1200
Vm à 40 m
1309
1418
1527
1636
1745
1854
1963
2072
mois de janvier sur le site de Potou
2181
2290
2399
2508
Temps (10 m)
2617
Vm à 30 m
2726
2835
2944
3053
3162
3271
3380
3489
3598
3707
3816
3925
4034
Vm à 20 m
4143
4252
4361
Vitesse moyenne mesurée aux hauteurs 20, 30 et 40 m pour le
Caractérisation du potentiel éolien
Rose de vent
Vitesse moyenne de vent
P
v n i i
1 P P
vmoy i1
P
 vi  ni  vi fi
N i1
n i1
i
i1
Indique la direction d’où
provient le vent dominant
Densité de puissance
ρ est la masse volumique de l’air (kg/m3).
1 3 Généralement, ρ est prise égale à 1,225 kg/m3
dP   ρ  v moy Vmoy ets la vitesse moyenne donnée en (m/s)
2 dP densité de puissance en (W/m²)
Distribution de vent
Indice de turbulence
14
Distribution de Weibull A = 4.85 m/s
12 k = 2.77
σv
In 
V20 = 4.32 m/s
σ (m/s): écart type 10
v moy sur la vitesse de vent P20 = 72.42 W/m²
Frequence (%)
8
Coefficient de cisaillement
6
Distribution réelle
4
n V (m/s) vitesse de vent mesuré
v h à la hauteur h (m) k 1
  v k 
  V0 (m/s) vitesse de vent
k v
f(v)      exp      2
v0  h0  A A   A  
mesuré à la hauteur h0 (m) 0
0 2 4 6 8 10 12 14
Vitesse moyenne (m/s)
Outils de traitement des données de vent en vue d’estimer
le gisement éolien disponible
WindPRO
Matlab
Paramètres d’entrée :
vitesse de vent, direction, température, pression,…,
WasP
Analyse des qualité d’un potentiel éolien disponible
Numbre Classe du
correspondant au potentiel Densité de Densité de
classe du
potentiel puissance (W/m²) puissance (W/m²)
à 10 m à 30 m
1 Pauvre ≤ 100 ≤ 160
2 Marginal ≤ 150 ≤ 240
3 Moderé ≤ 200 ≤ 320
4 Bon ≤ 250 ≤ 400
5 Excellent ≤ 300 ≤ 480
6 Excellent ≤ 400 ≤ 640
7 Excellent ≤ 100 ≤ 1600
Technologique des éoliennes

Turbines éoliennes
On appelle une turbine éolienne, la partie de l’aérogenerateur qui
converti l’énergie cinétique de vent en énergie mécanique
disponible sur une arbre de transmission. L’élément permettant
cette conversion est appelé rotor.
Energie mécanique
Principe de l’aérodynamique
z
Plan de
rotation
Force portance
produisant le couple
Portance
Génératrice
Ф
Vers
réseau
x
Trainée
Lx et Dx contribueront à la
poussée axiale
Force trainée réduisant le couple

Vr
moyeu
Vers le réseau
Multiplicateur
génératrice
FT
Turbines éoliennes à axe vertical
Eolienne dont l’axe de rotation du rotor est vertical. De nombreuses
variantes ont été testées, dont beaucoup sans succès. Seules deux
structures sont parvenues au stade de l’industrialisation.
Rotor de Darrieus
Rotor de Savonius
Avantages :
 Le dispositif de génération électrique repose sur le sol, ne nécessitant donc
pas l'édification d'une tour.
 Une éolienne à axe vertical fonctionne quelle que soit la direction d'où
souffle le vent, permettant donc de s'affranchir d'un dispositif d'orientation
de la machine.
Inconvenant :
 Le fait qu'une telle éolienne soit érigée près du sol signifie que l’éolienne se
situe dans une zone peu favorable (vitesse de vent faible, turbulence due aux
accidents de terrain en amont de la machine,… ), ce qui réduit
significativement l'efficacité de la machine ;
 Principe de fonctionnement, basé sur des variations incessantes de charge
aérodynamique sur les pales, fait que ces éoliennes sont très exposées aux
problèmes d’ussure ;
 Pour des éoliennes de grande puissance, la surface occupée au sol par le
haubanage est très conséquente, ce qui implique un coût élevé.
Turbines éoliennes à axe horizontal
Une éolienne à axe horizontal, connue communément sous le nom éolienne à
hélices, est une machine d’axe de rotation horizontal, convertissant
l’énergie cinétique de vent en énergie mécanique. L’energie mecanique sert à
pomper de l’eau ou à produire de l’électricité.
Eolienne de grande
Eolienne de petite puissance
puissance (P>100 kW
(P<10 kW
Éolienne électrique (aérogénérateur) Éolienne de pompage

(éolienne mécanique)
3. Principe de fonctionnement d’un aérogénérateur
Rendement énergétique d’un

aérogénérateur
Limite de Betz Puissance mécanique

Pr disponible sur larbre
Direction de
vent
Puissance disponible ρ : masse volumique de l’air (1,225

1 3
kg/m3 au niveau de la mer).
Pd     v1  S
2
Pr max
Limite de Betz  0, 5926  C p
Pd
Courbe de puissance d’une éolienne
Intensité de la vitesse de vent
Pale
Direction
de vent
Nacelle
Pp : puissance électrique produite
Pd=dP*S Pn Courbe de puissance
Pp
Rg  Mât/tour
Pd
Fondation vd vc
vn
Exemple de courbe de puissance d’une éolienne
La courbe de puissance d’une éolienne représente la puissance à
la sortie de cette éolienne en fonction de la vitesse de vent.
700
600
Pproduite<=Pnominale
500 Puissance produite est proportionnelle
au cube de la vitesse du vent dans la
Puissance (kW)
plage de 4,52 m/s à 13,97 m/s)

400
300
Caractéristiques de l’aérogénérateur
200 Puissance nominal : 640 kW

Diamètre du Rotor : 44 m
Vitesse de démarrage :4,02 m/s
100 Vitesse de nominale : 14 m/s
Vitesse de démarrage Vitesse de Coupure : 22 m/s
Vitesse nominale
0
0
1
2
2,11
2,52
3,08
3,56
4,02
4,52
5,01
4,48
6,01
6,49
7,01
7,5
8,02
8,52
9,02
9,51
9,99
10,51
10,97
11,51
12
12,51
13,01
13,5
13,97
14,48
15,03
15,48
15,98
16,49
17,02
17,52
17,98
18,5
18,93
19,49
19,99
20,44
20,94
21,47
vitesse moyenne du vent (m/s) Vitesse de coupure
Rendement de l’aérogénérateur en fonction de la vitesse moyenne de vent
45% Caractéristiques de l’aérogénérateur

Rndement de l’éolienne (%)
Puissance nominal : 640 kW

40%
Diamètre du Rotor : 44 m
Vitesse de démarrage :4,02 m/s
35% Vitesse nominale : 14 m/s
Vitesse de Coupure : 22 m/s
30%
25%
20%
15%
10%
Le rendement maximal
5% correspond à la vitesse 7,5 m/s
0%
0
1
2
2,11
2,52
3,08
3,56
4,02
4,52
5,01
4,48
6,01
6,49
7,01
7,5
8,02
8,52
9,02
9,51
9,99
10,51
10,97
11,51
12
12,51
13,01
13,5
13,97
14,48
15,03
15,48
15,98
16,49
17,02
17,52
17,98
18,5
18,93
19,49
19,99
20,44
20,94
21,47
Vitesse moyenne du vent (m/s)
Estimation de la puissance à la sortie

d’un aérogénérateur
Méthode de calcule de l’énergie produite par un
aérogénérateur
Si nous disposons la courbe de puissance et la distribution de la
vitesse de vent sur une période donnée, nous pouvons calculer
l’énergie à la sortie de l’éolienne en utilisant l’expression suivante :
Ea  E i  PF i i
Ea : énergie annuelle à la sortie de l’aérogénérateur

Ei : énergie produite à la vitesse de vent vi
Pi : puissance moyenne à la sortie de l’éolienne pour
une vitesse vi
Fi : fréquence en (h) correspondant à la vitesse vi
Si on ne dispose que la puissance moyenne produite, l’énergie
moyenne (kWh/an) produite par l’éolienne est données par :
Pmoy  24  365,25
E moy 
1000
Facteur de capacité (d’utilisation) d’une éolienne
L’énergie effectivement produite par l’éolienne comparée à celle
produite s’elle fonctionnée à sa puissance nominal. Le facteur de P moy
capacité varie entre 0 et 100%. Généralement faibles (entre 10
Cf 
Pn
et 60%, selon la qualité du potentiel) pour des éoliennes de
grandes puissance (Pn>100 kW).
NB: Pour une application non raccordée au réseau, l’éolienne le

plus adaptée au site est celui qui possède le facteur de capacité et
l’énergie produite les plus élevés.
À titre d’exemple, nous pouvons utiliser la distributions des vitesses et la courbe
de puissance suivante pour déterminer l’énergie produite par l’aérogénérateur sur
le site e question.
 Vitesses les plus fréquente sont comprises entre

3 et 8 m/s)
 Vitesses 1 m/s et 2 m/s ne sont pas exploitables  Vitesse de démarrage : 3 m/s
(< à la vitesse de démarrage de l’éolienne  Vitesse nominale :15 m/s
 Vitesses supérieures à 8 m/s sont moins  Vitesse de coupure : 25 m/s
fréquentes, donc l’énergie correspondante est  Puissance nominale 305 kW
moins probable
Vitesse moyenne (m/s) Puissance (kW) Fréquence (h/an) Energie produite (kWh/an)
1 0 372 0
2 0 702 0
3 (vitesse de démarrage) 3.7 941 3481,7

4 10 1077 10770
5 21,6 1107 23911,2
6 38,3 1046 40061,8
7 62,4 920 57408
8 93,1 759,5 70709,45
9 132,6 592 78499,2
10 181,8 435 79083
11 230,5 303,5 69956,75
12 269,3 201,5 54263,95
13 290,5 127,5 37038,75
14 300 77,5 23250
15(vitesse nominale) 305 45 13725
16 305 25 7625
17 305 15 4575
18 305 7 2135
19 305 3 915
20 305 1,8 549
21 305 0,8 244
22 305 0,3 91,5
23 305 0,1 30,5
24 305 0 0
25 (vitesse de coupure) 305 0 0

Total 578 323,8
Energie produite et facteur d’utilisation des éoliennes du Parc
d’ARAFAT (mois d’avril 2016)
Parc éolien Dispositif Production(kWh) Dispon. (%) C. F. (%)

NOUAKCHOTT WT01 991 422 99.70 68,8
WT02 1 027 538 99.85 71,4
WT03 1 006 264 99.85 69,9
WT04 988 580 100.15 68,7
WT05 926 930 95.00 64,4
WT06 937 585 99.55 65,1
WT07 927 957 99.12 64,4
WT08 917 115 96.08 63,7
WT09 951 650 96.89 66,1
WT10 975 845 100.00 67,8
WT11 940 765 99.25 65,3
WT12 763 645 86.01 53,0
WT13 925 818 98.67 64,3
WT14 950 091 99.26 66,0
WT15 791 473 77.99 55,0
Total 14 022 678 96.52 64,9

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Production d’énergie électrique

Ecole Supérieure Polytechnique (ESP)

Département Génie Electrique (DGE)

B. Bilal/ESP, Nouakchott, Mauritanie/ boudy.bilal@esp.mr ; boudy_bilal@yahoo.fr

⚙Comprendre les enjeux en matière d'énergie et d'environnement

⚙Analyser différentes sources d'énergie (fossiles et renouvelables) et les modes de conversion

⚙Contexte énergétique et environnement

Consommation mondiale en 2017

Source: statistical review of world energy, juin 2018

Et=22 315 TWh

Energie thermique, Perte

0 émission des gaz à

Cycle de puissance à vapeur

Conversion des sources classiques en

L’unité tonne-équivalent-pétrole (tep) est

Central thermique vapeur

Cycle ouvert l’atmosphère à Patm, une

W   PV   P VB  V A  de dispersion de l’énergie sous forme thermique,

U B  U A  Q  PVB  V A  chimique ou électrique).

U B  U A   Q  P VB  VA   dQ  Inegalité de Clausius:

Région de liquide Région de vapeur

Travailnet effectué Wnet

Cycle de puissance à vapeur

 Cycle théorique de Carnot Chaudière 2

Figure : schéma d’une installation à vapeur

cycle de Carnot. Adiabatique (détente et

(h2  h3 )  (h1  h4 ) (h  h ) Qrej

Les énergies thermiques (fournie et évacuée) peuvent être calculés en

 il est difficile de comprimer de façon isentropique un mélange diphasique

1-2 : Vaporisation du fluide à pression constante 1’ 2

2-3 : Détente adiabatique ( entrainement de la

Wnet Wtur  W pom (h2'  h3' )  (h1  h4 )

Wpom  mv h1  h6  QTotrec  Qrec1 Qres2  mv(h2 h1) (h4 h3)

 En règle générale, on n’utilise pratiquement pas plus de deux étapes

 L’amélioration apportée par le réchauffage est d’environ la moitié de

 Un nombre plus élevé d'étages de réchauffage produira plus de la

Le cycle de soutirage permet d’amélioré la 1 kg

performance du cycle de Hirn pour la 2

conversion d’énergie, en considérant la (1-y) kg

T 1 kg 2 Pour calculer y dans ce cycle:

Wtur  (h2  h6 )  (1  y )(h6  h3 ) T (K)

Wnet  (h2  h6 )  (1  y )(h6  h3 )  (1  y )(h5  h4 )  1  (h1  h7 )

Cycle de puissance à gaz

• Le fluide moteur est constitué d’une masse 2

S Diagramme T-S V Diagramme P-V

Wcop  m1  (h2  h1 ) Wnet m1  (h3  h4 )  m1  (h2  h1 )

Wtg  m3  (h3  h4 ) (h4  h1 )

Wnet  Wtg  Wcop

 Plus le γ est plus important

Air S Diagramme T-S

La quantité de chaleur ajoutée durant la phase (h3  h4 )  (h2  h1 )

Qrec  m  h3  h2' 

La quantité de chaleur ajoutée durant la phase c p  (T3  T4 )  c p  (T2  T1 )

Généralement, la température de resurchauffe à l’état

Wnet , ressur  Wtubhaut  Wturbass  Wcom

Wnet , ressur  mh3  h4   h5  h6   h2  h1 

Wnet, ressur  mcp T3  T4   T5  T6   T2  T1 

mc p T3  T4   T5  T6   T2  T1 

Qrecu tot  m  h3  h2   m  h5  h4 

Qrecutot  m  c p  T3  T2   T5  T4 

Turbine à gaz : refroidissement intermédiaire,

Cette combinaison offre un travail net fournie 5

Dans les conditions idéales de T 6 8