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Burkina Faso

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Unité – Progrès – Justice

Programme de Renforcement
de la Formation Professionnelle

Support pédagogique modulaire de


formation professionnelle

Filière : Génie civil


Spécialité : Ferraillage
Module : 11 Travaux de ferraillage

Auteur: TSAI, Mou-Cheng


Table des matières
Chapter 1 Aperçu de l’ingénierie de ferraillage
1.1 Aperçu du ferraillage (barres d’armature) ..........................................................................1-1
1.2 Aperçu du béton armé ........................................................................................................1-1
Chapter 2 Ferraillage
2.1 Avant-propos ......................................................................................................................2-1
2.2 Matériau de ferraillage .......................................................................................................2-1
2.3 Construction du ferraillage .................................................................................................2-2
2.4 Plan standard de béton armé...............................................................................................2-3
Chapter 3 Exemple de ferraillage
3.1 Raccordement et liaison du ferraillage de poutre et de colonne.........................................3-1
3.2 Sécurité des constructions de ferraillage ............................................................................3-5
Chapter 4 Pratique de ferraillage
4.1 Exemple de ferraillage d’une poutre de fondation .............................................................3-1
4.2 Importance du ferraillage ...................................................................................................3-6
4.3 Importance du plan d’atelier de ferraillage ........................................................................3-8
4.4 Précautions pour élaborer des plans d’atelier de ferraillage.............................................3-10

Annexe
Chapitre 1 Aperçu de l’ingénierie de ferraillage
1.1 Aperçu du ferraillage (barres d’armature)
Il concerne la fabrication, l’approvisionnement, le façonnage, l’installation de barres
d’acier utilisées dans les structures en béton armé (BA) ou les revêtements routiers rigides. En
plus des informations détaillées sur le ferraillage indiquées sur les plans de conception,
l’entrepreneur doit effectuer les plans d’atelier du traitement, du façonnage et de l’installation
du ferraillage selon les plans de conception. À l’issue du façonnage et de l’installation du
ferraillage, le béton peut être coulé uniquement après inspection et approbation de l’ingénieur.
Pour les bâtiments, en plus des réglementations ci-dessus, il est également nécessaire
d’informer les autorités de construction de l’inspection et de l’approbation avant de couler le
béton. Les barres haute adhérence doivent être utilisées pour les renforcements de 9 mm et
plus. L’entrepreneur ne doit utiliser que les produits spécifiés, fabriqués par des constructeurs
de barres d’armature qualifiés. Les produits utilisés ne doivent contenir aucune contamination
radioactive, fissure, rouille ou autres défauts, et doivent être stockés correctement. Le tableau
1-1 présente la numérotation, les diamètres et les poids unitaires des barres en acier.

1.2 Aperçu du béton armé


La réaction d'hydratation se produit quand le ciment est mélangé à l'eau. La résistance du
mélange augmente avec son âge. La réaction d'hydratation rejette de la chaleur d'hydratation,
qui réchauffe le béton et cause une légère dilatation volumétrique. Avec la diminution
progressive de l'action d'hydratation, la température diminue également et le volume se
contracte. Le béton est caractérisé par une dilatation/un retrait thermique, une dilatation
humide et un retrait de dessiccation, une résistance élevée à la compression, une faible
résistance à la traction, une plasticité élevée avant le durcissement, etc. Le béton tend à se
fissurer en raison d'un rapport de retrait élevé ou lorsqu'il est soumis à une contrainte de
traction. Les barres en acier présentent une résistance élevée à la traction mais rouillent
facilement. Le béton armé est un matériau qui résiste à la compression du béton et sa nature
protectrice contre la corrosion des barres en acier ainsi que la résistance à la traction naturelle
des barres en acier. Cette résistance à la traction des aciers compense la résistance insuffisante
du béton à la traction et le béton protège les aciers contre la corrosion. Le béton armé est mis
en forme en utilisant un coffrage. La fermeté et stabilité du coffrage joue un rôle dans l'aspect
finale du béton durci.

1-1
Tableau 1-1 Nombre, taille et poids unitaire des barres en acier 5-1(utilisé à TAIWAN)
Nombre de barres en
Diamètre Poids par longueur unitaire (kg/m)
acier
Barres lisses
N° 2 6mm 0,222
Barres haute adhérence
N° 3 10mm 0,559
N° 4 13mm 0,994
N° 5 16mm 1,550
N° 6 19mm 2,240
N° 7 22mm 3,050
N° 8 25mm 3,980
N° 9 29mm 5,060
N° 10 32mm 6,410
N° 11 36mm 7,910
N° 12 39mm 9,570

Les barres en acier dans le béton armé sont enveloppées dans du béton extrêmement alcalin,
formant à la surface de la barre en acier une couche de film passif de 10-30 A de r-Fe2O3 qui est
intrinsèquement résistant à la rouille. Le béton constitue une barrière entre les barres en acier et les
solutions (eau ou humidité externes). Les ions qui font rouiller l’acier doivent entrer directement
dans l’acier par l’intermédiaire de la diffusion, de la pénétration à travers les pores ou des fissures
pour réaliser un circuit complet. Par conséquent, les causes de rouille des barres en acier peuvent
être réparties en 3 catégories :
1. Béton armé extrêmement perméable (mauvais effet d’étanchéité à l’eau) dû à une faible
épaisseur de l’enrobage facilitant la pénétration de substances nocives.
2. Les fissures accélèrent la rouille des barres d’acier.
3. La pénétration de substances nocives (telles que des ions de chlore) accélère les réactions
de corrosion.
Les 3 facteurs ci-dessus ont tendance à causer des réactions chimiques dans les barres en acier
et à les endommager, les faire rouiller et gonfler, réduire leur surface de section transversale,
augmentant donc indirectement leur déformation, élargissant les fissures dans le béton et causant de
plus un cercle vicieux qui abîme les barres en acier. Par conséquent, la corrosion des barres en acier
est liée à l’épaisseur de la couche de protection, la proportion eau-ciment et sa méthode de
durcissement. Les précautions suivantes doivent donc être prises lors de la construction :
1. Épaisseur suffisante de la couche de protection (enrobage).
2. Contrôle strict de la proportion eau-ciment.
3. Mise en œuvre exacte du durcissement.

1-2
Chapitre 2 Ferraillage
2.1 Avant-propos
Le béton armé est un matériau combiné, constitué de béton et de barres en acier. Ces deux
matériaux ont des propriétés différentes mais peuvent se combiner pour former un bon matériau de
construction car :
1. Ils se complètent mutuellement de sorte que les barres en acier supportent la charge de
traction et le béton supporte la charge de compression.
2. Ils présentent un coefficient de dilatation thermique similaire et le béton est un mauvais
conducteur thermique qui protège les barres en acier des attaques thermiques brusques.
3. Le béton nouvellement coulé est extrêmement alcalin (valeur de PH autour de 12-13), un
film passif de r- Fe2O3 est formé sur la surface des barres en acier qui empêche la
corrosion des barres en acier.
4. Après la prise du béton, les barres en acier sont fixées en position et maintiennent un
certain niveau de résistance structurelle.
Le béton armé est largement utilisé en raison de ses avantages : matériau à bas coût, une mise
en forme facile avec un coffrage, une bonne durabilité, une résistance élevée, une résistance au
séisme et une résistance au feu.
Les barres en acier sont le matériau essentiel dans les structures en béton armé. Les barres en
acier sont le squelette de la structure en béton armé. Ces dernières années, les barres en acier sont
remplacées par d’autres matériaux tels que les cadres en acier, les fils d’acier à haute tension, etc.
Cependant, les barres en acier sont toujours parmi les principaux matériaux structurels qui jouent un
rôle essentiel dans les structures en béton armé. Les tâches correspondantes de traitement et
d’installation des barres en acier qui commencent dès l’usine de fabrication, sur le site de
traitement, jusqu’au coulage du béton sont principalement effectuées manuellement avec une
utilisation réduite de machines. Les buts du traitement et de l’installation des barres en acier sont
d’installer le ferraillage dans la forme conçue à des positions correctes par l’intermédiaire de
procédures de découpage, de façonnage, de raccordement, de manutention, de levage, d’attache et
de fixation, afin que les éléments structurels respectifs puissent atteindre les comportements
structurels attendus. En général, l’opération de traitement et d’installation du ferraillage nécessite
l’utilisation de machines de construction telles qu’une découpeuse de barres en acier, une machine
de façonnage, de levage, de soudage, etc. L’installation du ferraillage a souvent lieu dans des
endroits en hauteur ou dans des excavations profondes, reliant étroitement et chevauchant des
opérations liées au coffrage, à la tuyauterie et aux pièces pré-encastrées.

2.2 Matériau de ferraillage


2.2.1 Spécifications des barres en acier
1. Des barres haute adhérence conformes à CNS560 doivent être utilisées, les barres en
acier trempées à l’eau (qui cassent et rouillent facilement) ne sont pas autorisées.
2. Vérifiez que la résistance à la traction soit de résistance moyenne (fy = 2800kgf/cm2).
Ou de haute résistance (fy = 4200kgf/cm2).
3. SD42W doit être utilisé pour un ferraillage soudé.
4. Barre haute adhérence pour un renforcement de 3# et au-dessus.

2-1
2.2.2 Inspection des barres en acier
1. Un certificat d’absence de contamination radioactive (conforme ou non au document
écrit) doit être fourni avec les barres en acier livrées.
2. À l’arrivée de chaque lot de barres en acier, une inspection doit être menée
conjointement avec les superviseurs pour échantillonner la quantité spécifiée par le
plan de conception et les spécifications.

2.2.3 Raccordement du ferraillage


1. Aboutage → Espace, emplacement
2. Aboutage à compression de gaz → Climat, qualité
3. Il existe 4 classes de connecteurs → SA, FA, A, B
4. Greffage de barre → testé la force d’ancrage par un test de traction

2.2.4 Désignation et appellation courante.


1. En général, les barres en acier sont désignées par le diamètre (D) ou (#) dans
les spécifications ou les instructions de construction. Par exemple, D32-8 (#10-8)
signifie 8 barres de 32 mm de diamètre, D10-5 (#3-5) signifie 5 barres de 10mm. Elles
peuvent également être représentées par 8-32∮ ou 5-10∮.
2. Dans le langage courant, les gens disent habituellement « -ième », par exemple une
barre d’armature #3 est une barre 3-ième de diamètre 3/8”. La conversion métrique est
9,53 mm, qui est ensuite arrondie à D10.
3. Les câbles pour la liaison des barres en acier sont #18 pour les barres D16 (#5) et les
plus grandes, #20 pour les barres plus petites que D16. Plus le nombre de câbles est
élevé, plus leur diamètre est petit.

2.3 Construction du ferraillage


2.3.1 Précautions de construction
1. Avant les travaux
(1) Rédaction et approbation du plan d’atelier.
(2) Vérifier que les barres en acier arrivant sur le site soient conformes aux
spécifications d’inspection.
(3) Vérifier que les outils de traitement des barres en acier soient conformes aux
exigences de conception (courbure, découpage).
(4) Le lieu de stockage doit être en hauteur pour empêcher la contamination.
2. Lors de la construction
(1) Bonne coordination avec le coffrage et les entrepreneurs d’eau et d’électricité.
(2) Le ferraillage doit être installé conformément au plan d’atelier et se conformer aux
spécifications de conception.
(3) Des précautions doivent être prises pour assurer une liaison solide, un espacement
homogène et une couche de protection adéquate.
(4) La longueur des barres conservées ainsi que le ferraillage aux ouvertures et aux
angles doit être conforme aux spécifications du plan.
3. Après la construction
(1) Enlever les barres restantes. Ne jamais les laisser sur l’échafaudage.
(2) Corriger et renforcer les parties qui sont proches avec les travaux d’eau et
d’électricité.
(3) Corrections apportées suite à l’inspection du superviseur.
(4) Coordonner pour maintenir la qualité du ferraillage quand le béton est coulé.

2.3.2 Traitement des barres en acier


Découpage → façonnage → Empilage → Déplacements mineurs et Levage.

2-2
2.3.3 Installation du ferraillage
1. Barres de colonne (poteau) :
Aboutage et chevauchement → Étriers → Entraits → Liaison par câble (tous les
endroits pour les principaux renforcements d’angle, tous les autres endroits pour le
reste).
2. Ferraillage des poutres :
Barres principales des poutres (chevauchement et ancrage) → Raccordement
poutre-colonne → Étriers de poutre → Barre d’armature d’élément de liaison →
Poutre à travers un trou dans le renforcement → Liaison doit être fixé à tous les autres
points).
3. Ferraillage de la dalle :
Couche inférieure (court en premier, long ensuite) → Couche supérieure (long en
premier, court ensuite) → Liaison par câble (chaque point pour l’espacement > 15cm,
tous les autres points pour l’espacement < 15cm) → Renforcement à l’ouverture et aux
angles.

2.3.4 Couche de protection du ferraillage


1. L’enrobage de la dalle (2cm en général) sera augmenté de 0,5cm de façon à ce que la
couche de protection globale soit conforme aux normes d’une “couche de protection
minimale de 2cm”.
2. Éviter un espacement excessif entre l’enrobage de façon à prévenir une déflexion
excessive des barres. L’espacement correct doit être comme suit
(1) Barre d’armature #3, espacement ≦ 60 cm.
(2) Barre d’armature #4, espacement ≦ 80 cm.
(3) Barre d’armature #5 et au-delà, espacement ≦ 100 cm.
3. La résistance à la compression de l’enrobage en béton doit être au moins égale à la
résistance du béton à couler. Une ratification et des tests préalables seront faits, de
façon à ce qu’il n’y ait pas d’écrasement au cours de la construction, ce qui aurait pour
conséquence l’absence de la moindre couche de protection.
4. Les blocs de socle longitudinaux doivent être de type avec un trou rond pour éviter les
chutes et par conséquent garantir l’épaisseur de la couche de protection.

2.4 Plan standard de béton armé


2.4.1 Différences entre les barres en acier structurelles ductiles et non ductiles :
1. Différente norme pour la longueur d’ancrage.
2. Différente longueur et position des recouvrements.
3. Différent agencement des étriers de colonne.
4. Différents crochets dans l’étrier de poutre et l’étrier de colonne.

2.4.2 Disposition des étriers


Avant la révision des structures en béton armé de structure ductile à structure non ductile en
1980, les spécifications techniques de Taïwan définissaient un espacement régulier des étriers de
colonne sur toute la longueur. Depuis la révision de 1981, les contraintes sismiques ont été
incorporées, et une concentration d’étriers plus importante est exigée pour les extrémités
inférieure et supérieure de la colonne soumises aux contraintes de cisaillement plus importantes.
Les spécifications sont indiquées sur les plans de conception. Cependant, les travailleurs ont
tendance à suivre les vieilles habitudes et les travaux sont faits en suivant les vieilles
réglementations d’avant le tremblement de terre du 21/09/2009. Des dommages pourraient résulter
d’encrages insuffisants en cas de tremblement de terre. Par conséquent, des précautions spéciales

2-3
doivent être prises lors de la supervision des constructions. Toujours se reporter aux indications
d’espacement des étriers sur les plans de conception et les normes en vigueur, de façon à ce que
les étriers soient correctement disposés.

2.4.3 Position des raccordements de recouvrement des barres en acier de colonne.


Dans le temps, les joints des barres de colonne étaient positionnés au-dessus des dalles pour
des raisons de commodité. Cependant, pour une structure ductile, ils seront positionnés selon les
spécifications du plan. Du fait que les vieilles habitudes ont la vie dure, beaucoup de mises en
œuvre suivent encore aujourd’hui l’ancienne méthode. Ils seront reliés comme indiqué sur les
schémas 2-1 et 2-2.

2.4.4 Raccordement fermé entre les barres de colonne d’angle avec étriers
Des fissures verticales importantes sont visibles sur de nombreux bâtiments en béton armé
après le tremblement de terre du 21/09, ce qui montre qu’elles sont dues à un raccordement
insuffisant entre les barres de colonne d’angle et les étriers. La plupart des mauvais raccordements
ont pour origine le déplacement de la barre principale résultant d’un raccordement par
recouvrement. Une meilleure solution pour reprendre la position initiale est d’effectuer un pliage
1:6 après le raccordement de la barre principale, voir les photos de la construction réelle (Fig.
2-3).

2-4
Zone de confinement
Les positions des aboutages des barres adjacentes

Étrier S≦(1/2) plus petite largeur


de la colonne
Si l’acier

seront en quinconce.
d’armature
nécessite un
aboutage

Zone de confinement
Aboutage des barres en
acier de colonne
Zone de confinement

Remarque
L’étendue de la zone de confinement dans
La pente de déflexion des barres de colonne sera inférieure à 1/6

chaque couche sera la plus grande des valeurs


La déflexion des barres de colonne sera positionnée dans la

suivantes.
1. Côté le plus long de la section de la colonne
2. 1/6 de la hauteur nette de l’étage
3. 45cm
profondeur de la poutre

Zone de confinement

Connecteur de barre de colonne


Connecteur

Fig. 2-1 coupe longitudinale d’une colonne

2-5
Haut de la barre de colonne pliée dans la
poutre avec un crochet standard à 90°

Si l’acier d’armature nécessite un aboutage

Plage autorisée d’aboutage de


barre de colonne.

Plan standard de raccordement des


barres de colonne

Légende des étriers de colonne


Remarques : Des crochets à 90° et 135°
des entraits adjacents auxiliaires seront
disposés en quinconce à la verticale. Les
crochets des étriers extérieurs seront
distribués alternativement aux 4 coins.

Fig. 2-2 Plan standard d’étrier

2-6
Fig. 2-3 Photo de pratique de modification de la barre de colonne principale

2-7
2.4.5 Étrier et entrait
Principales missions des étriers dans la colonne :
1. Supporter les charges de cisaillement
2. Contraindre le béton et améliorer sa capacité de déformation
3. Prévenir le flambage des barres principales compressées
Définition de l’entrait :
Une barre d’acier continue avec un crochet résistant aux chocs à une extrémité et un crochet
d’au moins 90° à l’autre extrémité, qui se prolonge linéairement pendant au moins 6 db après la
courbure. Chaque crochet doit s’enrouler autour d’une barre verticale principale. Les crochets
d’entrait adjacents sur la même barre principale auront les crochets à 90° et 135° disposés en
alternance.
La distance nette entre une barre principale sans renfort latéral et une barre principale avec
renfort latéral n’excédera pas 15cm. Dans une section transversale d’un élément, la hauteur de
l’entrait ou de l’étrier fermé des membres adjacents n’excédera pas 35cm (spécifications de
conception des bétons structurels, sections 15.5.4.3).
ρs = 0,45 [(Ag/Ac)-1] fc’/fy (voir l’article 422 des réglementations techniques des
bâtiments).
L’équation ci-dessus montre que la résistance de la quantité d’étriers spécifiée est destinée à
compenser la perte de résistance quand la couche de protection du béton s’écaille, de façon à
retarder l’écrasement de la colonne de béton, afin que les dommages soient lents et ductiles. Par
conséquent, la mesure de confinement des étriers n’augmente pas la capacité de charge finale de
la colonne. La fonction est similaire à celle d’un godet en acier rempli de sable pour supporter la
charge.

2.4.6 Longueur du crochet dans les étriers de colonne et de poutre


Dans les constructions générales actuelles, la longueur de jointement (Fig. 2-1) des étriers
dans les poutres et colonnes est le plus souvent insuffisante, ce qui influe sur l’intensité de la
contrainte de cisaillement dans les colonnes et les poutres en béton armé. Les plus mauvaises
conditions vont provoquer une fissure de l’élément à cause d’une adhérence insuffisante à la
jonction de l’étrier. Si l’on regarde les causes, c’est le résultat d’une connaissance insuffisante de
la part de l’ouvrier en charge du ferraillage des normes de longueur d’attache des crochets
d’étriers. La longueur d’attache des crochets d’étrier doit être choisie correctement comme
indiqué sur les schémas 2-2 d1 et d2. Elle est calculée à partir de la ligne reliant le centre de la
barre principale de la colonne ou de la poutre et le crochet à 90 degrés de l’étrier.

2-8
Diamètre de la barre en acier (mm) Diamètre minimum de pliage D

6,5cm

Crochet à 180° Crochet à 90°

Fig. 2-4 Crochet standard de barre principale

Crochet standard d’étrier Tableau 2

Diamètre de la barre en acier (mm) Diamètre minimum de pliage D

6,5cm 6,5cm
(Étrier de poutre et colonne)

Crochet à 90° Crochet à 135°

Fig. 2-5 Crochet standard d’étrier

2-9
Chapitre 3 Exemple de ferraillage
3.1 Raccordement et liaison du ferraillage de poutre et de colonne
Personne n’a jamais fait une chose pareille avant : nettoyer un lopin de terre et exposer une
barre d’acier érigée comme si c’était une œuvre d’art. Les gens se demandent : Qu’est-ce que c’est ?
A quoi ça sert ? La raison est vraiment simple.

Fig. 3-1 Exemple d’installation du ferraillage

Après l’inoubliable tremblement de terre du 21/09, les gens ont soudain pris conscience de la
force énorme de la nature et de la fragilité des bâtiments qui étaient à l’origine un nid douillet. Par
conséquent, nous retirons l’enveloppe et révélons la partie la plus importante qui constitue nos
maisons, les barres d’armature en acier. Cela permet non seulement de vous laisser voir les barres
d’armature, mais cela vous fait aussi comprendre la manière correcte de les relier. Quant à savoir
comment cela s’est transformé en œuvre d’art, à vrai dire, cela n’a jamais été notre intention. Ce
n’est que vers la fin des travaux que nous avons découvert qu’après avoir fait ce travail en y mettant
tout notre cœur, les barres d’acier froides devenaient si touchantes.
Le tremblement de terre du 21/09 est inoubliable, particulièrement pour nous. C’est pour cela
que nous avons fait cet essai : Une exposition sur la rue Cheng-Guo Nord, en espérant qu’ainsi, le
grand public puisse apprendre à connaître le professionnalisme de ce qu’on appelle le génie civil.
Après le tremblement de terre du 21/09, un grand nombre de maisons se sont effondrées à Nantou et
Chudong. On pense que la plupart des gens ne connaissent pas assez clairement les types
d’effondrement. Si les gens persistent à ignorer les révisons et améliorations des structures de
bâtiments et des ouvrages d’art, même après le tremblement de terre du 21/09, il est prévisible que
le prochain tremblement de terre aura les mêmes effets. Aujourd’hui, à l’exposition de la rue
Cheng-Guo Nord sur la sécurité des structures en béton armé, je vais essentiellement expliquer et
analyser les causes et conditions des effondrements des bâtiments en cas de tremblement de terre.
De manière générale, le tremblement de terre du 21/09 a révélé que les bâtiments à Taïwan ont
une résistance sismique insuffisante. Une résistance sismique insuffisante peut s’étudier en fonction
de 2 aspects : l’un est une conception inadaptée de la charge sismique, l’autre est une question de
construction et de supervision. Pour le premier, un savoir-faire professionnel approprié est
nécessaire pour la supervision. Pour le second, la supervision ne peut se faire qu’en ayant une
connaissance préalable de la construction combinée à des questions et réponses interactives. Je crois
que la meilleure façon d’améliorer la qualité de construction des bâtiments est par le biais de la
supervision de l’ensemble des citoyens. Quand le citoyen achète une maison avant sa construction,
s’il peut visiter le chantier de temps en temps, vérifié comment l’armature de ferraillage est érigée
et le béton coulé, et s’il peut poser des questions au professionnel du génie civil en cas de doute,
cela serait très utile pour améliorer la qualité de la construction.
Revenons à la question de la résistance sismique des bâtiments, quelle est la meilleure chose à
faire ? Tout d’abord, il doit être ductile. Pour que la structure du bâtiment supporte la charge
sismique, la ductilité est une prémisse. Dans le passé, il existait une méthode de conception appelée
Conception rigide ; c’est-à-dire que les bâtiments étaient conçus pour être rigides. Ce qui sera utile
pour les tremblements de terre d’intensité faible ou moyenne, mais en cas de tremblement de terre

3-1
important, le bâtiment s’effondre très rapidement. Une autre méthode consiste à concevoir des
bâtiments très souples. En fait, ce n’est pas non plus une bonne solution. Les gens à l’intérieur du
bâtiment ne se sentent pas très à l’aise.
En théorie, la façon la plus simple de concevoir un bâtiment est de le faire comme un bambou,
qui est ductile, pas trop souple et pas trop rigide. Pourquoi le bambou est-il ductile ? Parce qu’il y a
des joints dans le bambou. Ces joints confinent le bambou et donnent de la ductilité au bambou. Par
conséquent, pour la ductilité du bâtiment, les étriers ont une grande importance en plus des barres
principales. Quels sont les priorités de la construction des barres principales et des étriers ? Nous
allons commencer par les étriers. Nous faisons tous des étriers et nous savons tous comment les
faire : faire des crochets à 90° permet de rendre le travail plus rapide et plus facile. Cependant, en
cas de tremblement de terre, ils sont incapables de retenir la barre principale et la colonne éclate.

Fig. 3-2 Exemple du montage du ferraillage de la colonne

Par conséquent, cela devient un bambou sans joints. Les barres principales qui ne sont plus
reliées entre elles se détendent facilement quand elles sont soumises aux charges. Quand elles sont
détendues, les barres principales sont comme des chaînes, donc le béton s’effondre. Nous devons
donc construire un espace ductile, mais comment ? En fait, nous connaissons toute la réponse qui
consiste à mettre des crochets à 135° aux étriers. Le bâtiment peut devenir ductile si les crochets à
135° sont bien fixés. Un crochet à 135° est facile à dire, mais difficile à travailler. De nombreux
entrepreneurs sont incapables de les faire. Aujourd’hui, nous allons faire un joint bambou standard
et faire savoir aux gens que c’est vraiment facile.
Avant de parler des barres principales, nous allons examiner le comportement général des
colonnes. Une colonne entière est divisée en 3 zones. La première zone est une zone restreinte, qui
commence en haut de la longrine, jusqu’à environ 1/4 de la hauteur totale de la colonne. Il y a une
autre zone restreinte qui commence au niveau de la face inférieure de la poutre supérieure, jusqu’à
environ 1/4 de la hauteur totale de la colonne. La portion du milieu restante est la zone centrale (la
zone avec indication de zone de raccordement des barres de colonne). Une colonne supporte les
charges les plus importantes aux zones restreintes inférieure et supérieure. C’est pourquoi nous

3-2
voyons toujours des dégâts sur les colonnes au niveau de la tête ou du bas parce que ces zones
supportent les forces les plus importantes. Par conséquent, le montage d’étriers dans la zone
restreinte est le plus important. L’espacement des étriers dans cette zone est d’environ 10cm et il
s’agit du maximum.
Nous allons maintenant parler des barres principales, qui sont les barres d’acier principales
dans la colonne. Le point essentiel dans la construction de la barre principale est le raccordement.
Où et comment doit se faire le raccordement ? C’est très important et cela ne doit pas être négligé.
Comme nous le savons tous, la longueur des barres d’acier est limitée, il n’est pas possible qu’une
seule barre puisse s’étendre du 1er au 20ème étage, par conséquent, des raccordements sont
nécessaires. Nous espérons tous que les raccordements ne soient pas placés à des positions soumises
aux charges maximales. Par conséquent, la zone centrale est la position idéale pour les
raccordements des barres de colonne. Les raccordements dans les barres principales de colonne
seront placés en quinconce. Évitez de placer tous les raccordements sur un même niveau. Nous
voyons donc que la partie noire est en une pièce et est raccordée à l’étage suivant au-dessus ; celle
sur le côté (peinte en rouge) est raccordée à cet étage. En d’autres mots, une barre principale est
raccordée à l’étage 1, 3 et 5 ; l’autre à l’étage 2, 4 et 6.
Comment les barres sont-elles raccordées ? Vous vous demandez peut-être pourquoi il y a tant
de problèmes pour relier deux barres ensemble. Raccorder deux barres verticales peut se faire selon
2 scénarios. L’un consiste en un recouvrement latéral, ce qui est facile à faire mais induit 2
problèmes : premièrement, deux barres côte-à-côte gênent le crochet d’un étrier à 135 degrés et
oblige à reprendre l’ancienne méthode à 90 degrés ; deuxièmement, le raccordement côte-à-côte
réduit l’espacement entre les barres principales, ce qui provoque l’encrassement des agrégats lors du
coulage du béton, ce qui entraîne à son tour une distribution éparse du béton. Une deuxième
méthode est par raccordement avant/arrière. Un raccordement latéral a pour conséquence un
crochetage incomplet des étriers et à une distribution éparse du béton. Les raccordements
avant/arrière sont-ils sans problème ? Le raccordement avant/arrière résout le problème du coulage
du béton ainsi que le crochetage à 135 degrés des étriers, mais que se passe-t-il au niveau
supérieur ? La barre avant de départ est déplacée vers l’arrière au niveau suivant, ce qui se traduit
par un espace dans la section de barre entre l’étrier et la barre principale, si bien que la barre
principale n’est pas en contact avec l’étrier.
Si les deux méthodes ont chacune leurs propres problèmes, que pouvons-nous faire ? Une
démonstration pour trouver la bonne solution est présentée à l’exposition. Nous voyons qu’il y a
une portion orange en haut de la portion rouge, où la barre d’acier est pliée pour former un petit s.
Avec ce pliage en petit s, la barre principale est déplacée vers l’extérieur, et donc la section de
colonne effective est la même que celle de la partie inférieure. Si une solution existe, pourquoi
n’est-elle pas utilisée par tout le monde ? C’est simple : le prix. Faire la forme d’un petit“S” à
chaque barre est une tâche fastidieuse qui nécessite un positionnement préalable, une commande de
matériel et un usinage. Si le travail n’est pas fait avec exactitude, il ne sera pas possible d’obtenir un
travail de qualité.

3-3
Fig. 3-3 Exemple de ferraillage de colonne

Fig. 3-4 Exemple de ferraillage de colonne

3-4
3.2 Sécurité des constructions de ferraillage
Vérifier que les mesures de prévention des risques suivantes sont prises en compte avant,
durant et après l’opération de construction.
I. La chute est la première cause majeure de risque professionnel. Pour réduire les risques
de chute des travailleurs, des mesures préventives doivent être prises.
1. Pour le ferraillage de colonne en hauteur supérieur à 2 m, fournissez un plan de
travail avec un accès sécurisé et une barrière de protection. Tous les équipements
doivent être fermement fixés.
2. Pour le ferraillage de dalle, une barrière de protection doit être installée au niveau
des ouvertures de la dalle. S’il n’est pas possible d’installer une barrière de
protection, il faut utiliser un filin de sécurité avec une corde et une ceinture de
sécurité.

II. Est-ce que les outils électriques utilisés par les ouvriers sont sans danger ? Y-a-t-il des
risques d’électrocution dans l’environnement de travail ? Prendre des mesures de
protection contre l’électrocution :
1. Vérifier que le panneau de réception pour l’approvisionnement de la ligne de mise à
la terre à une résistance de terre ≦ 100mΩ.
2. Vérifier les panneaux de distribution électrique pour l’installation d’un disjoncteur
de courant de défaut haute vitesse (courant de détection à 30mA, temps de trajet
0,1s)
3. Vérifier les distances de sécurité sur le parcours de manipulation des barres d’acier
près des lignes électriques à haute tension. Les câbles électriques sur les voies
d’accès ou les zones de travail doivent être surélevés à une hauteur au-dessus de la
tête ou protégés.
4. Les barres d’acier doivent être rangées soigneusement et entreposées loin des lignes
électriques à haute tension.

III. Est-ce que vous savez que vous pouvez avoir une amende si vous embauchez un
conducteur de grue qui n’a pas de certificat de qualification ? Est-ce que vous savez
quelles sont les causes les plus courantes d’accidents dus à des chutes lors des opérations
de levage ? Veuillez prendre les précautions suivantes pour éviter de faire tomber des
objets.
1. Lorsque vous utilisez une grue ou un câble de passage pour manipuler les barres
d’acier, assurez-vous qu’elles sont solidement ligotées entre elles pour prévenir les
chutes.
2. Pour le levage des barres d’acier d’une longueur supérieure à 5m, assurez-vous que
les câbles ou les chaînes sont utilisés à des positions appropriées à chaque extrémité
pour ligoter les barres fermement.
3. Un contrôle de l’accès doit être effectué pour que les grues puissent entrer sur le
chantier. Vérifiez que le grutier et l’élingueur ont un certificat de qualification.
Vérifiez la présence de la languette antidérapante sur la manille et du système de
protection contre le sur-enroulement.
4. Vérifiez le palan et le câble en acier pour voir s’il n’y a pas de coupure, d’abrasion,
de déformation ou de torsion.

IV. Autres précautions :


1. Un contreventement latéral ou une corde de tirant sera utilisé pour les barres de
colonne excédant une longueur de 2m, pour la prévention de l’effondrement des
barres de colonne.
2. Les extrémités des barres seront recourbées ou recouvertes d’une protection pour
éviter que des personnes ne se blessent.

3-5
Fig. 3-5 Un ferraillage de colonne à une hauteur supérieure à 2m sera pourvu de moyens
d’accès sûrs et d’un plan de travail. Le plan de travail sera pourvu d’une barrière aux 4 côtés.

Fig. 3-6 Le plan de travail pour le montage du ferraillage doit être entièrement recouvert de
planche/et être borde d’une barrière protectrice.

3-6
Chapitre 4 Pratique de ferraillage
4.1 Exemple de ferraillage d’une poutre de fondation

Fig. 4-1 Plan standard d’un ferraillage de poutre de fondation

1. Plan standard de ferraillage : Indique principalement la position, le nombre, la longueur et


la quantité de barres d’acier nécessaires au raccordement, à l’extension et au ferraillage au
niveau des positions structurelles spécifiques. Le fig. 4-2 montre un ferraillage standard
de poutre d’une fondation continue.

Zone de Zone de Zone de Zone de Zone de Zone de


raccordement barre raccordement barre raccordement barre raccordement barre raccordement barre raccordement barre
couche supérieure couche supérieure couche supérieure couche supérieure couche supérieure couche supérieure

Zone de raccordement barre Zone de raccordement barre Zone de raccordement barre


couche inférieure couche inférieure couche inférieure
(Voir remarque) (Voir remarque) (Voir remarque)
Remarque : Aucun raccordement n’est autorisé si la travée est inférieure à la moitié de la travée adjacente.

Fig. 4-2 Montage standard du ferraillage d’une poutre de fondation.

4-1
Les travaux généraux peuvent être effectués tant que le dessin technique est disponible.
Cependant, du fait des limitations de la longueur des barres d’acier, il faut tenir compte des
positions de raccordement et des longueurs respectives des barres d’acier. Par conséquent, un plan
d’atelier est nécessaire pour faciliter le travail de ferraillage. Le schéma 4-3 montre le montage d’un
ferraillage de poutre.

Plan d’atelier de ferraillage de poutre


Étage : 2ème
Code : 1

Partie supérieure de
l’étrier (40)

Partie inférieure de
Remarque : l’étrier (144)
1. Le raccordement d’une barre principale doit être fait par chevauchement. Les raccordements de la couche supérieure
doivent être au centre de la travée de la colonne, ceux de la couche inférieure à l’intérieur de la colonne par 2 d (la
profondeur effective de la poutre).
2. Longueur de raccordement de la barre de traction principale supérieure 151cm (#6), longueur de raccordement de la
barre de traction principale inférieure 108cm (6).
3. La portion linéaire de l’extrémité d’un crochet standard de barre principale s’étend sur 22,8cm ; la longueur de l’arc
du crochet à 90° standard de barre principale est de 10,4cm.

Fig. 4-3 Montage standard du ferraillage d’une poutre

2. Un crochet standard de barre principale latérale est recouvert d’une couche de protection
de 8cm d’épaisseur.
3. Les couches de protection à gauche et à droite de l’étrier font 6,2cm d’épaisseur. Les
couches de protection en haut et en bas font 4cm d’épaisseur. Le premier étrier commence
à 5cm du bord de la colonne.

Une fois le plan d’atelier terminé, remplissez le tableau des quantités du dessin d’atelier du
ferraillage conformément aux codes, n°, article, forme, nombre de barres, longueur, espacement et
quantité indiqués sur le plan d’atelier, et calculez le poids requis du nombre de barres respectif. Le
tableau 1montre un tableau des quantités de plan d’atelier de ferraillage.

4-2
Tableau des quantités d’un plan d’atelier de ferraillage
Dénom Élément
ination Nombre de la
 2 Poutre Page : 1/1
de d’étages : structure
poste : :
Barre N° Poids Long- Espace- Remar-
Code N° Article Forme Quantité Poids
(#) unitaire ueur ment que
(#) (kg/m) (cm) (cm) (bar) (kg)
Barre
principale
1 CGGG2 6 2,250 876 — 3 59,2
couche
supérieure
Barre
principale
1 G2 6 2,250 278 — 3 18,8
couche
supérieure
Barre
principale
1 CGG1 6 2,250 508 — 3 34,3
couche
inférieure
Barre
principale
1 GG2 6 2,250 602 — 3 40,7
couche
inférieure
Étrier
CG1, G1, 10, 12,
1 supérieur 3 0,560 40 68 15,3
G2 20

CG1, G1, Étrier 10, 12,


1 3 0,560 144 68 54,9
G2 inférieur 20
Barre
3 4 5 6 7 8 9 10 Poids total (kg)
N° (#)
Poids
70,2 0,0 0,0 153,1 0,0 0,0 0,0 0,0 223,3
(kg)
Tableau 1

Fig. 4-4 Empilage de barres d’acier

4-3
Après avoir établi toutes les quantités de matériel, les numéros respectifs des barres d’acier
seront résumés pour faire une analyse des coupes des différents numéros, de façon à trouver une
stratégie d’approvisionnement optimale. Le tableau 2 montre les données de combinaison de coupe
optimale. Si l’analyse montre un coût inférieur avec une taille aléatoire des barres d’acier par
rapport à des barres d’acier de taille fixe, le plan de coupe qui en résulte peut être imprimé et remis
au ferrailleur pour faire la coupe. Le schéma 4-4 montre un empilage de barres d’acier Le schéma
4-5 montre le travail d’une barre par un ferrailleur.

N° 1 2 3 4 5 6 7 Longueur
Nombre de
de la
barres
Taille nécessaire 12,5 6,5 8,23 10,55 11,4 2,65 11,45 barre
nécessaires
fournie
Combinaison 13 0 0 0 45 0 0 0 45 11
Combinaison 14 0 0 32 0 0 32 0 32 11
Combinaison 16 0 0 0 0 0 0 21 21 12
Combinaison 18 0 0 0 0 43 0 0 43 12
Combinaison 28 0 46 0 0 0 0 0 23 13
Combinaison 29 78 0 0 0 0 0 0 78 13
Combinaison 44 0 32 32 0 0 0 0 32 15
Tableau 2

Lors du travail des barres d’acier, les ferrailleurs coupent les longueurs voulues et ensuite les
façonne en fonction du tableau des quantités pour les façonner aux formes voulues. Ensuite, les
barres respectives sont triées et ligotées comme indiqué sur le schéma 4-6. Un chariot ou un camion
avec une grue les transporte ensuite, les passe à la station de pesage et les amène sur le chantier. Le
ferraillage des fondations, des colonnes, des poutres, des dalles, des escaliers et des murs est alors
monté étage par étage. Le schéma 4-7 montre la manutention et le cerclage des barres d’acier. Le
schéma 4-8 montre le montage fini du ferraillage des fondations, des colonnes, des poutres, des
dalles, des murs et des escaliers.

Fig. 4-5 Travail des barres en acier

4-4
Fig. 4-6 Cerclage et montage du ferraillage

Ferraillage de la colonne Renfort de la dalle

Fig. 4-7 Ferraillage terminé

4-5
4.2 Importance du ferraillage
Cela fait longtemps que la construction est considérée comme une industrie motrice de
l’économie nationale. Au cours des dernières années, l’état général du marché de la construction
s’est dégradé. La plupart des entrepreneurs ont vu leurs profits diminuer, certaines entreprises en
difficulté ont fait faillite, les autres cherchent tous les moyens de réduire leurs frais pour survivre.
Les plus tenaces ont détourné leur contrôle du projet et ont cherché à réduire les dépenses
d’ingénierie en améliorant les technologies d’ingénierie, comme réduire les coûts via des méthodes
d’amélioration ou réduire les coûts de main d’œuvre par une utilisation massive de machines.
Même si les méthodes ci-dessus ont pu réduire effectivement les coûts de construction, il y aura
cependant des mutations de la phase de développement à celle de la mise en œuvre, et ce n’est pas
facile de parvenir à une amélioration en peu de temps.
Pour les coûts de production, un projet se compose principalement des coûts des matériaux et
de la main d’œuvre. Le tableau 3 montre un schéma du coût du travail, des matériaux et des
machines pour les différents étages. Le tableau montre un ratio de 1,1 à 3,0 dans les coûts des
matériaux par rapport aux coûts de la main d’œuvre. En plus de visualiser la planification des coûts
par corps de métier, on peut voir également que le point le plus cher dans la main d’œuvre est la
décoration (intérieur et murs extérieurs), comme indiqué dans le tableau 4. Cependant, la décoration
est principalement affectée par les spécifications de conception, parfois les mêmes exigences
peuvent se traduire par des différences excessives à cause de l’utilisation de différentes marques, il
est donc difficile d’avoir un contrôle efficace sur les coûts de l’ingénierie en réduisant de façon
stratégique les coûts de décoration.

Étage
Article 2 ou 3 Moins de De 6 à 9 De 10 à De 16 à De 18 à De 22 à
étages 5 étages étages 15 étages 17 étages 21 étages 25 étages
Proportion des
52 60 61 65 67 66 74
matériaux
Proportion des
47 38 35 32 29 32 24
salaires
Proportion des
1 2 4 3 4 2 2
machines
Tableau 3

4-6
Étage
Type de travail De 6 à De 10 à De 16 à De 18 à
2 ou 3 Moins de De 22 à
9 15 17 21
étages 5 étages 25 étages
étages étages étages étages
Pseudo-ingénierie 3,6 6,1 8,2 13,7 13,4 10,2 9,9
Ingénierie de la
24,3 28,5 29,3 29,0 30,8 38,5 28,1
structure
Ingénierie des murs
11,3 11,6 8,1 8,6 10,2 6,4 10,5
extérieurs
Ingénierie des murs
40,5 30,6 22,1 18,3 18,4 15,9 10,9
intérieurs
Ingénierie des portes et
8,2 6,9 5,3 4,9 2,3 3,3 5,3
des fenêtres
Ingénierie d’eau de
2,9 6,8 14,6 16,3 15,4 16,5 25,7
d’électricité
Taxes & ingénierie
9,1 9,5 12,4 9,1 9,1 9,2 9,6
générale
Remarque : unité en %
Tableau 4

La plupart des constructions et des ouvrages d’art à Taïwan ont une structure en béton armé.
Le tableau 5 montre l’historique de la superficie totale au sol des permis de construction de
bâtiment par an, la majorité sont des structures en béton armé, environ 70-90 %. Jusqu’à présent, les
structures en béton armé sont encore couramment utilisées.
Une structure en béton armé est principalement constituée de barres en acier, de béton et d’un
coffrage. Le tableau 5 et le tableau 6 présentent les relations entre l’utilisation de ces trois
matériaux. D’après les données ci-dessus, nous pouvons voir que le ferraillage représente entre
30-40 % des coûts totaux d’ingénierie. Les coûts des barres d’acier représentent environ 70-80 %
des travaux de ferraillage. Il est donc clair que la question la plus importante est le contrôle du coût
des barres d’acier. Le problème le plus fréquent en ce qui concerne les barres d’acier est
principalement le contrôle des chutes.

4-7
Étage
Travail De 10 à De 16 à De 18 à De 22 à
2 ou 3 Moins de De 6 à 9
15 17 21 25
étages 5 étages étages
étages étages étages étages
Max. 98,14 119,10 134,34 140,00 138,00 166,00 130,50
Ferraillage
Min. 46,10 48,10 59,23 80,00 67,10 69,40 130,50
kg/m2
Moyenne 69,67 79,97 82,52 104,49 102,32 117,99 130,50
Max. 0,64 0,83 0,75 0,78 0,61 1,30 0,70
Béton
Min. 0,38 0,37 0,52 0,52 0,45 0,54 0,70
m3/m2
Moyenne 0,51 0,55 0,58 0,61 0,53 0,75 0,70
Max. 4,10 6,71 4,62 5,11 3,93 5,10 3,21
Coffrage
Min. 3,00 2,93 1,00 1,00 2,38 2,72 3,21
m2/m2
Moyenne 3,53 4,19 3,88 3,80 3,04 4,04 3,21
Tableau 5

Bâtiment Surface totale de sol (m2) Béton (m3)


Barre en acier Barre en acier
Type Béton (m3) Coffrage (m2) Coffrage (m2)
(kg) (t)
Résidence 59 0,66 4,94 0,090 7,53
Appartement 42 0,54 5,36 0,076 9,89
Appartement 49 0,56 4,77 0,089 8,60
Hôtel 55 0,54 4,91 0,105 9,12
Bureau 64 0,67 4,36 0,095 9,52
Institut 74 0,66 4,20 0,114 6,38
Banque 74 0,82 5,58 0,091 6,89
École 58 0,58 4,15 0,105 7,53
Hôpital 58 0,63 4,46 0,092 7,14
Théâtre 72 0,74 4,65 0,103 6,43
Entrepôt 57 0,64 3,81 0,092 6,30
Réfrigérateur 77 0,79 4,35 0,096 5,55
Moyenne 62 0,62 4,53 0,090 7,37
Tableau 6

4.3 Importance du plan d’atelier de ferraillage


(I) Définition du ferraillage
Plan d’atelier : Un plan pour la construction permanente d’un ouvrage. Les plans sont faits par
l’entrepreneur sur la base des plans de conception (y compris le plan pré-conceptuel,le plan de
conception et les spécifications de construction) pour répondre aux besoins de construction,
analyser et clarifier les dimensions détaillées, les sections et les raccordements pas clairement
montrés dans les plans de conception, de façon à faciliter le travail et la précision ainsi que pour

4-8
atteindre les objectifs de conception.
La définition ci-dessus montre que les plans d’atelier sont principalement élaborés pour traiter
des procédures de construction réelles et fournir les bases afin que les ouvriers effectuent le travail
dans de bonnes conditions. Sinon, les ouvriers risquent de ne pas être capables d’effectuer les tâches
avec les plans de conception uniquement. Cela explique que la réalisation des plans d’atelier de
ferraillage est d’une grande importance pour réaliser la structure sans encombre.

(II) Importance du plan d’atelier de ferraillage


En général, la construction en béton concerne les activités de coulage, pour lesquelles seul le
plan de construction est nécessaire. Il n’y a pas besoin de plan d’atelier pour le béton. Quant au
coffrage, c’est la disposition constructive qui permet de mouler la forme du bâtiment. Aucune
spécification de matériel n’est donnée pour le coffrage. Sous réserve de supporter les charges de
béton et de ferraillage et d’être conforme aux normes de sécurité, le coffrage comprend la
conception de l’épaisseur des plaques de coffrage, l’espacement des contreventements, ainsi que les
matériaux et dimensions des accessoires pour supporter les charges potentielles, afin de garantir la
sécurité des procédures ultérieures de ferraillage et de coulage du béton. Par conséquence, même si
c’est une disposition constructive, l’élaboration d’un plan d’atelier pour le coffrage est toujours
nécessaire.
Les barres d’armature en acier sont l’un des deux matériaux principaux dans une structure en
béton armé. Les barres d’armature en acier ont pour objectif de supporter la contrainte de traction,
ainsi qu’une partie de la contrainte de compression dans la structure en béton armé. Puisque le plan
de conception ne contient que les codes, le nombre de barres d’acier ainsi que l’espacement
nécessaire pour les différentes parties structurelles, le plan ne donne aucune information sur la
construction. De ce fait, des barres d’acier d’une longueur supérieure à celle fournie sont
nécessaires. Prenons l’exemple d’un bâtiment qui a une hauteur de 36 mètres, avez-vous déjà vu des
barres de colonne d’une longueur de 36 mètres ? (La réponse est non.) Si une poutre continue
couvre 50m, avez-vous déjà vu des barres de poutre de 50m de long ? (Non, une fois de plus.)
Pourquoi les barres en acier ne sont-elles pas fournies dans ces grandes longueurs ? Ce n’est pas un
problème d’usine. Tant que l’usine a la capacité de le faire, elle peut produire des barres d’acier de
n’importe quelle longueur sans aucun problème. Les principaux problèmes sont relatifs au transport
des barres d’acier de cette longueur et à la route qui permet à de tels véhicules de circuler. Il est
important de savoir si ces véhicules peuvent prendre les virages, si le chantier peut recevoir des
barres de telles longueurs et si les ouvriers peuvent manipuler de telles longueurs. Cela explique
pourquoi les barres en acier sont livrées dans des longueurs limitées.
Afin de réaliser un ferraillage correctement, le plan d’atelier doit être élaboré en utilisant la
longueur prédéfinie des barres d’acier livrées en accord avec le plan de conception et le plan
standard de ferraillage. Il est donc facile de comprendre que sans des plans d’atelier appropriés, la
réalisation du ferraillage deviendrait extrêmement difficile. Le plan d’atelier est ainsi
indispensable.
Même si un ingénieur de chantier ou un ferrailleur expérimenté élabore les plans d’atelier
avant le montage du ferraillage, en tenant compte de sa propre expérience dans le montage de
ferraillage pendant de nombreuses années, les plans d’atelier élaborés par les ferrailleurs sont
principalement basés sur des expériences qu’ils ont appris par leur travail, dans un environnement
d’apprentissage non systématique, et de fait, leurs plans d’ateliers ne sont pas très soignés, sont
parfois durs à comprendre et diffèrent d’une personne à l’autre. Les schémas 13-15 montrent des
exemples de plans d’atelier vus sur le terrain. Le schéma 13 est un plan d’atelier d’un ferraillage de
colonne. Le schéma 14 est celui d’une poutre, le schéma 15 celui d’une dalle. Le schéma 16 montre
un tableau des quantités de barres d’acier nécessaires après compilation.
Les questions conceptuelles courantes dans les plans d’atelier élaborés par les ferrailleurs sont
les suivantes :
1. Savoir si la longueur de la barre de traction de chevauchement est la même que celle de la
barre d’extension. Quelle est la différence entre les deux ?

4-9
2. Il y a des longueurs de chevauchement de classe A et de classe B pour les raccordements
de barres d’acier, comment les distingue-t-on ?
3. Comment faire la distinction entre les barres de la couche supérieure, la longueur des
barres générales de chevauchement et la longueur d’extension des barres de traction.
4. Pourquoi les barres de colonne sont-elles reliées tous les deux étages, sont-elles reliées
aux bons endroits ?
5. Pour les raccordements des barres de colonne, quel est l’espacement des raccordements ?
6. Est-ce que les raccordements des barres de poutre de la couche inférieure et supérieure
sont correctement positionnés ? Est-ce que les raccordements des poutres de fondation
sont positionnés de la même façon que ceux des poutres des étages ordinaires ?
7. Quelle est l’épaisseur de la couche de protection des barres (enrobage) principales des
poutres latérales ?
8. Est-ce que l’étrier de poutre sera de type () fermé ou de type (U) ouvert, pourquoi ?
9. Est-ce que les barres d’une dalle peuvent se raccorder à une poutre ? Ont-elles besoin de
raccordements ? Ou seront-elles fournies avec des crochets standards ?
10. Les escaliers doivent-ils être renforcés ? Où et combien de niveaux ajouter ?
11. Est-ce qu’un plan d’atelier est requis pour le mur ? Est-ce que les raccordements doivent
être en quinconce ? Est-ce que les extrémités des barres horizontales sont ancrées de
façon linéaire ou en utilisant des crochets standards ?
12. Des crochets à 180° sont-ils nécessaires à l’extrémité des barres ?
13. Comment la longueur du crochet standard est-elle calculée, où commence la longueur de
pliage, quel est son point de départ ?
14. Quelles parties sont incluses dans le calcul de la longueur des étriers ?
Les questions ci-dessus sont des questions fréquemment posées par les ferrailleurs durant le
montage d’un ferraillage. Il est donc nécessaire de définir des procédures efficaces pour
l’élaboration des plans d’atelier de ferraillage.

4.4 Précautions pour élaborer des plans d’atelier de ferraillage


Les paragraphes suivants traitent respectivement des techniques de base pour l’élaboration des
plans d’atelier de ferraillage, des éléments des plans d’atelier de ferraillage, et des principes pour
faire des plans d’atelier de ferraillage.
(I) Techniques de base pour élaborer des plans d’atelier de ferraillage
Avant d’élaborer des plans d’atelier de ferraillage, vérifiez que les techniques nécessaires
sont acquises, ce qui inclut :
1. S’assurer que le plan de conception est parfaitement compris.
2. S’assurer que les symboles correspondants du plan de ferraillage sont parfaitement
compris.
3. S’assurer que les réglementations correspondantes du plan de ferraillage standard
pour le raccordement et la préhension des barres d’acier sont parfaitement comprises.
4. S’assurer que les procédures pour élaborer les plans d’atelier de ferraillage sont
parfaitement comprises.
Si toutes les conditions ci-dessus sont remplies, il est possible de commencer à élaborer
les plans d’atelier de ferraillage.

(II) Éléments du plan d’atelier de ferraillage


Les éléments des plans d’atelier de ferraillage des éléments structuraux respectifs sont les
suivants :
1. Fondation : Selon le type, il existe des fondations indépendantes, combinées,
continues ou sur radier. Le ferraillage se compose principalement des barres
primaires et secondaires de la dalle de fondation.
2. Colonne : Selon le type, il existe des colonnes carrées, rectangulaires, rondes et
polygonales. Le ferraillage est composé de barres principales, d’étriers et d’entraits.

4-10
3. Poutre : Selon le type, il existe des poutres rectangulaires et des poutres en I. Le
ferraillage se compose principalement des barres principales, des raidisseurs, des
barres (réseau) de côté et des étriers.
4. Dalle : Selon le type, il existe des dalles à double couche et double direction et des
dalles de zone de colonne. Le ferraillage se compose principalement des barres
primaires et secondaires de la dalle plate, les raidisseurs d’angle et autres raidisseurs.
5. Escaliers : Selon le type, il existe des escaliers avec dalle à plis et des escaliers
porte-à-faux. Le ferraillage se compose principalement des barres primaires et
secondaires, des raidisseurs de mur et des raidisseurs de dalle.
6. Mur : Selon le type, il y a des barres à une couche ou à douche. Le ferraillage se
compose principalement des barres primaires et secondaires de la face du mur
vertical et des barres d’ancrage.

(III) Principes pour élaborer des plans d’atelier de ferraillage


Les précautions pour l’élaboration des plans d’atelier de ferraillage sont décrites comme
suit :
1. La construction du bâtiment se fait normalement étage par étage (de bas en haut), par
conséquent, les plans d’atelier de ferraillage doivent être élaborés dans le même
ordre de bas en haut, le milieu de chaque étage étant la frontière des plans d’atelier
respectifs.
2. L’objectif de l’élaboration du plan d’atelier de ferraillage est de déterminer la
longueur, la quantité et les positions des raccordements ou des ancrages requis par les
éléments structurels respectifs au cours du montage du ferraillage.
3. Bien que le prix du ferraillage soit estimé en fonction du poids, la longueur
(principalement en cm) est toutefois utilisée lors de l’élaboration des plans d’atelier.
Lorsque le poids est requis, le poids total des barres d’acier d’un diamètre nominal
spécifique peut être déterminé en multipliant la longueur totale requise pour le poids
unitaire de ce nombre de barres. Les barres d’acier fabriquées par différents
fabricants peuvent différer légèrement au niveau du poids unitaire, par conséquent le
paiement des barres d’acier est calculé le plus souvent en fonction de la quantité
pesée.
4. L’ordre successif pour l’élaboration des plans d’atelier est : fondation, colonne,
poutre, dalle (escalier compris) et mur. Annexe

4-11
Annexe
Spécifications de construction du ferraillage
1. Généralité
1.1 Résumé du chapitre
Décrit les réglementations concernant les matériaux, les équipements, les découpages, les
façonnages, l’agencement, le montage, le raccordement et l’inspection des barres d’acier.

1.2 Portée du travail


1.2.1 Barre haute adhérence
1.2.2 Barre lisse
1.2.3 Connecteur de barre
1.2.4 Enrobage
1.2.5 Inspection de la radioactivité, barre d’acier
1.2.6 Protection cathodique
1.2.7 Terre

1.3 Chapitres correspondants


1.3.1 Chapitre 01330 – Soumission des données
1.3.2 Chapitre 01450 – Contrôle qualité
1.3.3 Chapitre 02751 – Revêtement en béton
1.3.4 Chapitre 03220 – Treillis soudés
1.3.5 Chapitre 03310 – Béton structurel
1.3.6 Chapitre 03410 – Éléments en béton préfabriqués

1.4 Critères relatifs


1.4.1 Normes nationales chinoises (Chinese National Standard ou CNS)
(1) CNS 560 A2006 Ferraillage du béton armé
(2) CNS 479 A3002 Inspection du ferraillage du béton armé
(3) CNS 2111 G2013 Essai de traction des métaux
(4) CNS 2112 G2014 Échantillons métalliques pour test de traction
(5) CNS 8279 G1019 Forme, dimensions, poids et tolérance des tiges d’acier droites
laminées à chaud et des tiges d’acier en rouleau.
1.4.2 Institut Américain du Béton (ACI)
(1) ACI 318M Spécifications de construction en béton armé
1.4.3 American Society for Testing Materials (ASTM)
(1) ASTM A36M Éléments structurels en acier
(2) ASTM A82 Câbles d’acier pour utilisation dans le béton
(3) ASTM A184 Treillis métallique haute adhérence pour utilisation dans le
béton
(4) ASTM A185 Câble d’acier lisse pour utilisation dans le béton
(5) ASTM A370 Méthode de test et définition des propriétés mécaniques des
produits en acier
(6) ASTM A615 Barres haute adhérence et barres lisses pour utilisation dans le
béton
(7) ASTM A706 Barres haute adhérence en alliage lisse pour utilisation dans le
béton
1.4.4 American Welding Society (AWS)
(1) AWS D1.4 Spécifications de soudage des barres d’acier structurelles
1.4.5 Concrete Reinforcing Steel Institute (CRSI)

Annexe - 1
(1) Conformément aux réglementations CRSI

1.5 Soumission des données


1.5.1 Plan de contrôle qualité
1.5.2 Plan de construction
1.5.3 Plan d’atelier pour la fabrication
Sauf indication contraire dans le plan de conception, les plans d’atelier pour le travail, le
montage et le raccordement des aciers d’armature doivent être soumis à l’ingénieur sur le
chantier en question pour ratification.
1.5.4 Informations fournisseur
(1) Certificat du fabricant des barres en acier
(2) Catalogue des produits du fabricant des barres en acier
1.5.5 Des échantillons (x2) seront soumis pour chaque matériau.
1.5.6 Compte-rendu du test sur la radioactivité des barres en acier.

1.6 Transport, stockage et manipulation


1.6.1 Transport
Les barres d’acier livrées sur le chantier seront ligotées comme spécifié par l’ingénieur de
chantier et étiquetées avec des données comprenant le nom du fabricant, le diamètre, la
résistance, la longueur, etc.
1.6.2 Stockage
Les barres d’acier seront stockées correctement pour éviter les taches d’huile ou de graisse,
la boue, la peinture ou que tout autre substance nocive nuisant à la qualité de la construction
ou à la fonction des barres d’acier ne provoque la formation de rouille, une flexion ou une
torsion pouvant réduire la force de serrage.

2. Produit
2.1 Matériau
2.1.1 Barres en acier
(1) Barre en acier haute adhérence: Conforme aux réglementations [CNS 560 A2006] :
Les barres en acier pour ferraillage du béton SD42W doivent être utilisées pour un
ferraillage soudé (Indiqué comme élément final de l’entrée).
(2) Barre en acier lisse : Conforme aux réglementations [CNS 8279 G1019] pour la
forme, la dimension, le poids et la tolérance des barres droites laminées à chaud et en
rouleau.
2.1.2 Les barres en acier haute adhérence doivent être utilisées pour des diamètres supérieurs à
10mm. Les barres lisses peuvent être utilisées pour des diamètres inférieurs à 8mm.
2.1.3 Si les barres d’acier sont fournies par l’entité, le fournisseur doit signaler toute
non-conformité du matériel requis par écrit à l’ingénieur sur le chantier, afin qu’il décide ou
non d’accepter, et pour la référence du calcul de quantité.
2.1.4 Pour les barres d’acier achetées par le fournisseur, les produits nouveaux en conformité
avec les spécifications seront utilisés. Des matériaux de longueur totale seront utilisés afin
d’éviter des raccordements inutiles.
2.1.5 Le fournisseur devra effectuer lui-même des tests de radioactivité sur les barres d’acier et
soumettre les résultats à l’ingénieur du chantier pour approbation avant utilisation. Pour des
barres d’acier produites au niveau national, le fabricant doit être en possession d’un
“Certificat d’inspection de radioactivité pour l’industrie sidérurgique” délivré par le Conseil
de l’énergie atomique. Pour les barres en acier importées, un compte-rendu de test de
radioactivité doit être soumis.
2.1.6 Le matériau de connecteur de barre doit être conforme à la réglementation contractuelle ou
approuvé avant utilisation.

Annexe - 2
Le matériau de connecteur de barre d’acier doit être conforme aux réglementations [ASTM
A576][JIS C3445][JIS G4051 S45C] ou approuvé par l’ingénieur de l’entité sur le chantier.
2.1.7 Liste des numéros de code, des unités de masse, des dimensions nominales des barres en
acier haute adhérence.
Code de Section
Diamètre
numérotation Masse unitaire transversale
Code de nominal Circonférenc
des barres en (W) nominale
numérotation (d) e nominale
acier haute (kg/m) (S)
(mm)
adhérence (cm2)
D10 3 0,560 9,53 0,7133 3,0
D13 4 0,994 12,7 1,267 4,0
D16 5 1,56 15,9 1,986 5,0
D19 6 2,25 19,1 2,865 6,0
D22 7 3,04 22,2 3,871 7,0
D25 8 3,98 25,4 5,067 8,0
D29 9 5,08 28,7 6,469 9,0
D32 10 6,39 32,2 8,143 10,1
D36 11 7,90 35,8 10,07 11,3
D39 12 9,57 39,4 12,19 12,4
D43 14 11,4 43,0 14,52 13,5
D50 16 15,5 50,2 19,79 15,8
D57 18 20,2 57,3 25,79 18,0
2.2 Contrôle de qualité effectué à l’usine
2.2.1 L’inspection à l’usine et le contrôle de qualité du fabricant de barre d’acier doit se
conformer aux spécifications ISO 9002 ou alors le produit doit se conformer aux
réglementations“Authenticity ㊣ Marking”.
2.2.2 Le test du connecteur des barres d’acier doit se conformer aux réglementations
contractuelles ou sinon la barre d’acier doit être approuvée pour être utilisée.
(1) Les connecteurs de barre d’acier doivent se conformer avec les réglementations [ACI
CODE 318 - 1995] et être approuvés par l’ingénieur de chantier. Ils doivent être testés
par un laboratoire accrédité par le CNLA pour leur résistance à la traction et à la
compression. Les résultats des tests de résistance à la traction et à la compression
doivent atteindre au minimum [1,25 fois] la résistance spécifiée.
(2) Les tests de matériau des barres d’acier raccordées doivent se conformer aux
réglementations [CNS 2111 G2013] de la méthode de résistance aux charges de
traction des matériaux métalliques et [CNS 2112 G2014] des échantillons pour les
tests de résistance aux charges de traction des matériaux métalliques. Le filetage des
barres d’acier raccordées doit être effectué avec soin. L’outil de filetage doit toujours
être tranchant afin de garantir un raccord efficace des raccords filetés.
(3) L’échantillonnage des connecteurs doit être effectué conformément à la
réglementation suivante pour différents types de connecteurs.
A. Essai de durabilité statique
Au moins [2] échantillons doivent être sélectionnés pour chaque numéro de
barre. Un échantillon supplémentaire doit être pris tous les [500] connecteurs.
B. Test de durabilité sous contrainte élevée répétée.

Annexe - 3
Un échantillonnage sera fait pour le nombre maximum de barres utilisées. Si le
nombre total de connecteurs est inférieur à [1 000], [1 échantillon] doit être fait,
ou alors l’entrepreneur peut présenter en guise de substitut un rapport de test
qualifié délivré par un institut de contrôle de moins de 3 ans. [1 échantillon] doit
être sélectionné pour chaque [1 000] connecteurs.
(4) L’échantillon de connecteur doit être fait avec le même matériau et la même méthode
que ceux utilisés sur le chantier de construction. Les critères de déformation des tests
respectifs sont une extension de 20mm à chaque extrémité du connecteur ou d’1/2
diamètre de la barre, on prend en compte le plus grand des deux.
(5) Test d’endurance statique : Se conforme avec la norme [CNS 2111 G2013]. La
contrainte de traction doit être exercée jusqu’à [95 %] de l’élasticité de la barre
d’acier, relâchée de [2 %] d’élasticité, et rechargée jusqu’à ce que l’échantillon casse.
Les propriétés doivent répondre aux critères suivants :
A. Résistance à la traction : Atteindre au moins [125 %] de l’élasticité de la barre
d’acier.
B. Raideur axiale : Charger jusqu’à [70 %] de l’élasticité de la barre d’acier, la
raideur axiale de la barre d’acier doit être supérieure au module d’élasticité.
Charger jusqu’à [95 %] de l’élasticité de la barre d’acier, la raideur axiale de la
barre d’acier doit être supérieure à [90 %] du module d’élasticité.
C. Glissement résiduel : Le glissement résiduel quand chargé à [95 %] de l’élasticité
de la barre d’acier et relâché de [2 %] de l’élasticité doit être inférieur à [0,3mm].
(6) Test de durabilité sous contrainte élevée répétée.
A. Testé par traction répétée à sens unique : définir [2 %] de l’élasticité de la barre
d’acier comme la limite inférieure et [95 %] de l’élasticité de la barre d’acier
comme la limite supérieure, faire un test de traction répétée [30 fois]. La pente de
la ligne reliant la déformation du [30ème] chargement et l’origine doit dépasser
[85 %] de la ligne reliant la déformation du premier chargement et l’origine.
B. Test de traction/compression répétée : Appliquer d’abord une traction à [95 %]
de l’élasticité de la barre d’acier, puis appliquer en sens inverse à [50 %] de
l’élasticité compressive, effectuer le cycle [20 fois]. Puis appliquer une traction
pour provoquer [2x] l’effort d’élasticité, en utilisant [50 %] de l’élasticité
compressive de la barre d’acier comme limite inférieure, répéter le cycle [4 fois].
La pente de la ligne reliant la déformation du [20ème] chargement et l’origine doit
dépasser [85 %] de la ligne reliant la déformation du premier chargement et
l’origine, avec un glissement se conformant aux réglementations suivantes :
a. Le glissement résiduel au 10ème cycle ne doit pas excéder un déplacement de
[0,2mm] ou [1/1 000] (d’effort d’élasticité).
b. Le glissement résiduel après 20 cycles de contraintes répétées + 4 cycles de
contraintes répétées ne doit pas dépasser [0,3mm] (déplacement) ou [50 %]
d’effort d’élasticité.
(7) Toute non-conformité au test de durabilité sous contrainte élevée répétée doit être
considérée comme une non-conformité de la totalité du lot de produits (y compris le
connecteur et le filetage de la barre d’acier). L’entrepreneur doit immédiatement
retirer le produit du chantier. Les produits revenant sur le chantier doivent être soumis
à l’échantillonnage de l’ingénieur pour de nouveaux tests.
(8) Pour toute non-conformité au test de durabilité statique, 2 échantillons
supplémentaires doivent être sélectionnés pour être re-testés. Si un seul des
échantillons re-testés échoue au test, le lot complet doit être considéré comme non
conforme. L’entrepreneur doit immédiatement retirer le produit du chantier. Les
produits revenant sur le chantier doivent être soumis à l’échantillonnage de l’ingénieur
pour de nouveaux tests.
(9) L’entrepreneur doit prendre en compte le temps nécessaire pour le test ou le second

Annexe - 4
test. Aucun retard sur la période de construction n’est autorisé à cause des tests.

3. Construction
3.1 Préparations
3.1.1 L’entrepreneur doit se coordonner avec les travaux d’encastrement des autres entrepreneurs
tels que les travaux d’eau, d’électricité, de climatisation, de lutte contre les incendies, etc.

3.2 Installation
3.2.1 L’installation sera faite selon les réglementations du [Concrete Reinforcing Steel Institute
(CRSI)]

3.3 Méthode de construction


3.3.1 Travail des barres en acier
(1) Enlever la rouille, l’huile, la boue, la peinture et les autres substances nocives de la
surface des barres d’acier avant de les travailler.
(2) Les raccordements seront positionnés à des endroits spécifiés par le plan de
conception ou selon les instructions de l’ingénieur ou là où il y a le moins de
contraintes, positionnés en quinconce afin d’éviter une concentration sur la même
section transversale. En principe, les raccords (joint de recouvrement) des barres
d’acier adjacentes ne doivent pas être sur une même section. Ils doivent être séparés
de [au moins 25D] ou comme spécifié par le plan de conception.
(3) S’il est nécessaire de substituer des barres d’acier à des barres de dimensions
différentes, il faut obtenir l’approbation préalable de l’ingénieur de chantier de
l’entité. La section totale de la section transversale de la barre de remplacement doit
être égale ou supérieure à celle de la conception originale.
(4) Toutes les barres d’acier doivent être façonnées à température normale. Il est interdit
de les chauffer quelques soit la façon, sauf approbation de l’ingénieur de chantier.
Lorsqu’il est autorisé, sans l’approbation de l’ingénieur de chantier, d’effectuer une
flexion chauffée, les barres doivent être chauffées correctement sans altérer le
matériau et sa résistance. La barre chauffée doit être refroidie naturellement à
température ambiante. Un brusque refroidissement avec de l’eau froide est interdit.
(5) La partie exposée d’une barre d’acier encastrée ne doit pas être pliée davantage sauf
avec l’approbation de l’ingénieur de chantier de l’entité. Si un pliage supplémentaire
est approuvé, des mesures doivent être prises pour ne pas endommager le béton.
3.3.2 Cerclage et montage du ferraillage
(1) Avant le cerclage et le montage du ferraillage, les substances nocives, notamment la
poussière, la boue, la rouille, l’huile, la peinture, etc., doivent être éliminées de la
surface des barres d’acier. Elles seront reliées et érigées fermement à des positions
selon les indications du plan de conception et du plan d’atelier sans desserrage.
Chaque intersection et chevauchement doit être fixé avec [des fils de fer recuit] pour
prévenir un déplacement lors du coulage du béton [En principe, du fil de fer recuit est
utilisé pour relier et fixer les barres d’acier].
(2) Excepté pour les pieux coulés sur le chantier et les parois moulées souterraines, le
cerclage du ferraillage ne se fera pas par soudage sauf approbation de l’ingénieur de
chantier de l’entité. Si l’espacement des intersections des barres d’acier est inférieur à
[20cm] et que le ferraillage ne risque pas de se déplacer, une liaison alternative peut
être utilisée après approbation de l’ingénieur de chantier de l’entité.
3.3.3 Raccordement des barres en acier
Le raccordement des barres d’acier doit se faire conformément aux régulations suivantes :
(1) Chevauchement
A. Sauf lorsque cela est indiqué sur le plan de conception ou approuvé par

Annexe - 5
l’ingénieur de chantier de l’entité, les barres d’acier ne doivent pas se chevaucher
de façon arbitraire.
B. La longueur du chevauchement des barres d’acier doit être déterminée en
fonction du diamètre de la barre, des spécifications du béton et du type d’effort
de la barre. La longueur de chevauchement doit être conforme aux spécifications
de l’ACI ou à d’autres spécifications appropriées sauf indication contraire dans
le plan de conception.
C. Si le chevauchement a pour conséquence une non-conformité de l’espacement
net des barres d’acier, un raccord soudé ou un connecteur peut être utilisé après
approbation de l’ingénieur de chantier de l’entité, pour raccorder des barres
d’acier dans une direction axiale.
(2) Soudage
A. Le soudage doit être effectué conformément aux réglementations de l’American
Welding Society [AWS D1.4]. Avant de commencer les travaux de construction,
le fournisseur doit prélever des échantillons des barres d’acier arrivant sur le
chantier et faire des échantillons de soudure dans les mêmes conditions de
construction pour les soumettre à un laboratoire CNLA approuvé par l’ingénieur
de chantier pour des tests de résistance à la traction et des tests de flexion. Le
résultat du test de traction doit atteindre au moins [1,25 fois] l’élasticité spécifiée
sur la barre d’acier.
B. L’ingénieur de chantier de l’entité peut demander au fournisseur de prendre des
échantillons d’une partie construite pour les tests mentionnés ci-dessus.
C. Les soudeurs qui font le soudage (y compris les points de soudure) doivent
posséder un certificat de qualification de soudeur.
(3) Exigences de construction des connecteurs (ils doivent être conformes aux
réglementations contractuelles ou être approuvés pour utilisation)
A. Toutes les barres doivent correspondre à l’utilisation des connecteurs, en tenant
compte des dimensions des connecteurs pour assurer un contact étroit, avant la
coupe effective.
B. La longueur de filetage de la barre d’acier et du connecteur ne doit pas être
inférieure à [40mm] ou doit se conformer au plan de conception.
C. Un calibre de filetage doit être préparé pour le filetage d’un manchon de
raccordement ou d’une barre d’acier pour inspecter l’angle conique, le pas de
filetage, la longueur du filetage, la profondeur de filetage, etc. Pour toute
non-conformité de l’aspect identifié par l’ingénieur de chantier de l’entité avec
une inspection visuelle, le connecteur ne doit pas être utilisé et doit être
remplacé.
D. Le connecteur doit être fileté avec une machine à fileter appropriée. Le filetage
doit être effectué en utilisant un fluide de coupage à base d’eau. Il est interdit
d’utiliser un fluide de coupage à base d’huile.
E. L’extrémité filetée du raccordement doit être soigneusement coupée sans
déformation, avec la surface de l’extrémité bien plane. Éviter l’adhésion de la
solution sur la barre d’acier haute adhérence autre que sur la partie filetée, sinon
la force de serrage du béton peut être réduite. Immédiatement après le filetage,
une extrémité de la barre d’acier doit être raccordée avec le connecteur, l’autre
extrémité doit être recouverte d’un manchon de protection pour éviter la collision
et la rouille.
F. Le connecteur doit être scellé avec un manchon de protection et une bague
d’étanchéité immédiatement après le traitement, pour empêcher la pénétration de
poussière, d’huile, de béton ou de fluide.
G. Chaque raccordement doit être propre, sec et disposé correctement à la bonne
position. Vérifiez que le raccord est en contact étroit, tout raccordement non

Annexe - 6
conforme doit être remplacé.
H. Les connecteurs des barres adjacentes doivent être séparés les uns des autres d’au
moins [60cm].
I. Les barres en acier ne doivent pas être coupées avec des cisailles ou par fusion.
Elles doivent être coupées en utilisant un banc de scie ou une meuleuse pour
conserver une extrémité plane.
J. Les connecteurs doivent être verrouillés fermement.
3.3.4 Couche de protection de la barre en acier
(1) L’épaisseur de la couche de protection de la barre d’acier, à savoir la distance nette
entre la face externe de la barre d’acier extérieure et la surface de béton, doit se
conformer aux spécifications du plan de conception. Si cela n’est pas spécifié sur le
plan de conception, le tableau suivant doit être utilisé à la place.

Dalle Mur Poutre Colonne Pied Butée Tunnel


(Dessus,
Description Épaisseur dessous et
Épaisseur
mm les deux mm mm mm mm
≦ 225mm > 225mm
côtés)
mm
Barre en acier
Structure en-dessous de 15 18 15 *40 40 40
n’étant pas 19∮
en contact
avec l’eau Barre en acier
de pluie au-dessus de 20 20 20 *40 40 40
22∮
Barre en acier
en-dessous de 40 40 40 40 40 40 40 40
Structure 16∮
sujette à
l’altération Barre en acier
au-dessus de 45 50 50 50 50 50 50 50
19∮
Structure en contact fréquent
65 65 65 75 65 75 75
avec l’eau ou la terre
Béton versé directement sur le
sol ou de la roche ou une
50 75 75 75 75 75 75 75
surface soumise à une solution
corrosive
Structure en contact avec
75 100 100 100 100 100 100 100
l’eau de mer
Structure soumise à
l’affouillement par le flux 150 150 150 150 150 150 150
d’eau
Remarque :
1. * La couche de béton de protection minimale pour la grille en acier est de 15mm.
2. Pour la couche de protection incendie des barres d’acier, la spécification la plus élevée doit être utilisée.
3. Pour la couche de protection de la barre d’acier de béton préfabriqué et précontraint, les réglementations
techniques de la construction ou les plans de conception correspondants doivent être référencés.

(2) Pour garantir l’épaisseur de la couche de protection sur les barres d’acier, des blocs de
support faits de mortier, de métal, de plastique ou d’autre matériau approuvé par
l’ingénieur de chantier de l’entité(cale à béton ou distancier) doivent être utilisés pour
séparer ou fixer le ferraillage dans la bonne position. Pour du béton exposé aux
intempéries après la fin de la construction, lesdits blocs de support se composent

Annexe - 7
d’une couche de matériau anticorrosion ou d’un matériau traité anticorrosion dans une
plage de [15mm] à partir de la surface de béton. La résistance du bloc de support doit
être au moins égale à celle du béton coulé.
(3) Les barres d’acier qui sortent à l’extérieur, conservées pour une expansion future,
doivent être protégées par du béton ou recouvertes par un autre matériau pour la
prévention contre la rouille. La méthode de protection doit être approuvée à l’avance
par l’ingénieur.
3.3.5 Mise à la terre et protection cathodique.
La mise à la terre et la protection cathodique du ferraillage des structures spécifiques
doivent être assurées conformément aux spécifications du plan de conception.

Annexe - 8
3.4 Inspection
3.4.1 Sauf spécification contractuelle contraire, les éléments d’inspection des matériaux
respectifs et des travaux de construction sont les suivants :
Exigences
Nom Élément Inspecté Bases standard Fréquence
spécifiées
Propriétés
[1 échantillon toutes les
physiques
Basé sur les 25 tonnes de barres du
(traction,
CNS 479 A3002 exigences de même diamètre. 1
élasticité, taux
conception échantillon pour le reste
Ferraillage

d’extension, test
inférieur à 25 t]
de flexibilité, etc.)
[1 échantillon toutes les
Propriétés
Basé sur les 25 tonnes de barres du
chimiques
CNS 479 A3002 exigences de même diamètre. 1
(phosphore et
conception échantillon pour le reste
soufre)
inférieur à 25 t]
1,25 fois la [1 pour chaque
Résistance à la
CODE ACI résistance de dimension]
traction
318-1995 renforcement [2 pour chaque
Tests
spécifiée. dimension]
Connecte 1,25 fois la [1 pour chaque
Résistance à la
ur (Utilisé CODE ACI résistance de dimension]
compression
conformé 318-1995 renforcement [2 pour chaque
Tests
ment au spécifiée. dimension]
contrat ou Au moins [2], 1
après Selon les
Essai de durabilité CODE ACI échantillon pour chaque
approbati spécifications du
statique 318-1995 [500] produits.
on) code

Prenez 1 échantillon si
Test de durabilité Selon les
CODE ACI inférieur à [1 000].
sous contrainte spécifications du
318-1995 Prenez 1 échantillon tous
élevée répétée. code
les [1 000].
3.4.2 Des tests de résistance à la traction et à la compression, ainsi qu’un contrôle de l’apparence
après raccordement avec le connecteur sont effectués pour garantir que la forme des
connecteurs est en conformité avec les réglementations et que les barres raccordées sont
alignées les unes aux autres. Les éléments non conformes seront retirés et raccordés à
nouveau sauf si l’ingénieur de chantier de l’entité approuve une autre modification ou
amélioration avec une méthode adéquate.
3.4.3 Si les tests échouent, le travail sera arrêté pour remplacer le matériau ou améliorer la
méthode. Le travail ne peut reprendre que lorsque les échantillons réussissent de nouveau le
test.
3.4.4 Une fois le montage du ferraillage fini, l’ingénieur de chantier de l’entité doit être notifié
pour qu’il inspecte les travaux et donne son approbation pour couler le béton. Il est
également nécessaire de signaler la construction à l’autorité locale pour inspection. Une fois
approuvée par l’ingénieur de chantier de l’entité, l’entrepreneur doit déposer une demande
immédiatement.

3.5 Tolérance
3.5.1 Les tolérances du traitement et de l’installation du ferraillage sont les suivantes :

Annexe - 9
(1) Les tolérances du traitement du ferraillage sont les suivantes :
Longueur de coupe : [±25mm]
Hauteur de la pliure à l’intérieur de la poutre : [+0, − 12mm]
Dimension totale de la nervure de i, de l’étrier horizontal, de l’étrier en spirale :
[± 12mm]
Autre pliage : [± 25mm]
(2) Tolérance pour le placement du ferraillage :
Couche de protection du béton : [± 6mm]
Espacement minimal des barres : [− 6mm]
Barres de la couche supérieure de dalle ou de poutre
Pour une profondeur d’élément ≦ 20cm : [± 6mm]
Pour une profondeur d’élément > 20cm et ≦ 60cm : [± 12mm]
Pour une profondeur d’élément > 60cm : [± 25mm]
Position horizontale à l’intérieur de la poutre ou de la colonne : [± 6mm]
Position longitudinale de l’élément à l’intérieur : [± 50mm]
(3) La position de la barre d’acier peut être déplacée si nécessaire pour éviter les
interférences avec d’autres barres d’acier, conduits ou objets encastrés. Tout
mouvement de la barre d’acier excédant son diamètre ou la tolérance ci-dessus doit
être rapporté à l’ingénieur du chantier de l’entité pour approbation.

4. Quantité et calcul du paiement


4.1 Calcul de la quantité
4.1.1 Le calcul de la quantité du ferraillage et du montage doit être effectué respectivement pour
les barres d’acier ayant différentes résistances à la traction énumérées dans la liste de prix
détaillée, en [tonne] ou [kg], conformément au plan de conception ou au plan d’atelier
approuvé par l’ingénieur de chantier de l’entité. Sauf indication contraire, le poids unitaire
des barres d’acier doit être conforme aux normes établies par le [CNS] ou le [Plan de
conception] ou les [Spécifications de construction].
4.1.2 Les barres d’acier requises pour les raccords sont comprises dans la quantité totale. Sauf
indication contraire, les barres d’acier dans la structure générale peuvent avoir un
raccordement si la longueur dépasse [14m]. La barre d’acier nécessaire pour le
raccordement doit être calculée en fonction de la quantité approuvée par l’ingénieur de
chantier de l’entité. La perte de matériau est comprise dans le calcul de la quantité et du
prix. L’augmentation de la quantité, du fait des barres d’acier de rechange, n’est pas
comprise dans le calcul des quantités.
4.1.3 Les connecteurs des barres en acier doivent être comptabilisés en [pièces] en fonction de la
mise en œuvre effective conformément à la réglementation contractuelle ou à l’approbation
de l’ingénieur de chantier de l’entité.

4.2 Calcul du paiement


4.2.1 Le calcul du paiement se fera en [tonne] ou [kg] respectivement pour les barres d’acier
ayant des résistances à la traction différentes énumérées dans la liste des prix détaillée. Le
prix de la barre d’acier comprend la main d’œuvre, les matériaux (y compris les pertes), les
machines, les équipements, l’énergie, le transport et les autres coûts nécessaires pour
accomplir la tâche. Les frais d’inspection sont calculés séparément. Les coûts
supplémentaires pour des barres d’acier de rechange seront supportés par l’entrepreneur.
4.2.2 Les connecteurs des barres d’acier doivent être utilisés conformément à la réglementation
ou aux approbations contractuelles spécifiques, pour les pièces de diamètres respectifs. Le
prix comprend la main d’œuvre, les matériaux, les machines, les équipements, l’énergie, le
transport et les autres coûts nécessaires pour accomplir la tâche.

Annexe - 10

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