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et de la Promotion du Travail
Direction de la Recherche et de l’Ingénierie de Formation
Manuel de cours
1ère Année
Filière :
Électricité
industrielle
3. CROQUIS................................................................................................................ 18
3.1 Lignes horizontales .............................................................................................................. 19
3.2 Lignes verticales .................................................................................................................. 19
3.3 Lignes obliques .................................................................................................................... 19
3.4 Lignes courbes ..................................................................................................................... 20
3.5 Formes géométriques .......................................................................................................... 20
6. PROJECTIONS ...................................................................................................... 32
6.1 Projection axonométrique ................................................................................................... 32
6.2 Projections obliques ............................................................................................................ 33
6.3 Projections isométriques ..................................................................................................... 34
2
6.4 Projections orthogonales .................................................................................................... 35
7. VUE ......................................................................................................................... 39
7.1 DENOMINATION DES VUES ................................................................................................ 40
7.2 POSITION DES VUES ........................................................................................................... 41
3
I.2. Symboles électroniques ...................................................................................................... 93
I.3. Symboles pneumatiques ..................................................................................................... 96
Les symboles des éléments de production et de distribution d’énergie. ...................... 96
Les symbols des differents distributeurs. ......................................................................... 97
Chaque distributeur est muni d’un moyen de commande et d’un moyen de rappel. ... 97
Les symbols des vérins ....................................................................................................... 98
Les symbols des elements de contrôle de débit : ............................................................ 99
Le symbol de la soupape de séquence réglable ............................................................... 99
Les symbols de manométre ................................................................................................ 99
Les symbols de clapet ....................................................................................................... 100
Soupape d’échappement rapide ....................................................................................... 100
Les symbols pour le transport et le conditionnement de l’air :..................................... 100
I.4. Symboles hydraulique ....................................................................................................... 101
Les symbols des pompes et des moteurs ....................................................................... 101
Les indications des orifices des distributeurs ................................................................ 101
I.5. Symboles mecaniques ....................................................................................................... 103
Vis d’assemblage ............................................................................................................... 103
Écrous.................................................................................................................................. 105
Rondelles............................................................................................................................. 105
Boulons ............................................................................................................................... 106
Goujons ............................................................................................................................... 106
Ressorts .............................................................................................................................. 107
Clavettes .............................................................................................................................. 107
Goupilles ............................................................................................................................. 108
Roulements ......................................................................................................................... 108
4
13.4 Détermination de la structure......................................................... Erreur ! Signet non défini.
13.5 Informatique de l’entreprise ........................................................... Erreur ! Signet non défini.
5
COMPETENCES-CIBLES ET OBJECTIFS OPERATIONNELS
Module 4 : Réalisation des croquis et des schémas
Code : TEI – 04
Durée : 75 heures
ENONCE DE LA COMPETENCE
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit Réalisation des croquis et des schémas,
Selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONTEXTE DE REALISATION
Individuellement
À partir :
- De Manuels De Référence ;
- Des Normes De L’AFNOR ;
- De manuels d’entretien et d’installation ;
- De manuels de référence ;
- Des normes de L’AFNOR ;
- De plans d’ensemble et de détail dans lesquels figureront des
symboles : de soudage, d’hydraulique, d’électrohydraulique, de
pneumatique, d’électropneumatique, d’électricité, d’usinage et
d’électronique.
À l’aide :
- D’instruments De Mesure;
- De Pièces Mécaniques Ou Electriques
- De croquis et des schémas.
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OBJECTIF OPÉRATIONNEL
CRITÈRES PARTICULIERS DE
ÉLEMENTS DE LA COMPETENCE
PERFORMANCE
A. Tracer des lignes et des formes Respect de la méthode de traçage
géométriques. Respect des formes géométriques.
Utilisation correcte des instruments de
B. Relever les dimensions et la forme d’une mesure
pièce sur une machine. Relevé exact des dimensions
Relevé exact de la forme
C. Dessiner à main levée des croquis d’une
Disposition correcte des vues;
pièce ou d’un ensemble mécanique :
Représentation correcte des éléments
• en projection orthogonale;
dans la vue de coupe
• en coupe (totale ou partielle).
Respect de l’échelle
7
CRITÈRES PARTICULIERS DE
ÉLEMENTS DE LA COMPETENCE
PERFORMANCE
• électropneumatiques;
• hydrauliques ;
• électrohydrauliques
8
Chapitre I
TRACAGE DE CROQUIS
9
1. INSTRUMENT DE DESSIN ET LEUR USAGE
1.2 Règles
Les dessinateurs utilisent des règles pour établir les mesures sur les plans, mais ne
s'en servent pas pour tracer des lignes.
1.3 LE TE
On emploie le té pour tracer des lignes horizontales et pour supporter les équerres
utilisées pour dessiner les lignes verticales ou inclinées.
10
1.4 Équerres
On utilise les équerres avec le té pour élever des perpendiculaires et tracer des angles.
Les équerres les plus en usage sont celles de : 60° - 30° et de 45°.
1.5 Gabarits
Pour épargner du temps, les dessinateurs utilisent souvent des gabarits pour tracer des
circonférences et des arcs de petites dimensions. On les utilise aussi pour tracer des carrées
standardisés, des hexagones, des triangles, des formes elliptiques, ainsi que des symboles
(en électricité, architecture etc.).
11
1.6 Pistolets
Les courbes irrégulières, c'est-à-dire celles dont le rayon n'est pas constant, se tracent
à l'aide de pistolets de formes et de grandeurs multiples.
1.7 Le Compas
Cet instrument sert à tracer les circonférences et les arcs de grandeurs différentes.
12
2. LES TYPES DE TRAITS
13
14
2.1 Largeur des traits
Trait fort HB 2H
Trait fin 3H 5H
Les traits fins servent à tracer les lignes d'attache, les lignes de cote, les hachures et
les lignes brisées, arêtes fictives.
Les traits très forts servent à l'identification des vues partielles et aux tracés de plan de
coupe simples.
Tous les traits forts d'un dessin doivent avoir la même épaisseur.
Les angles doivent être bien nets.
Figure 1.7
15
2.4 Traits interrompus
Toute ligne décrivait des détails CACHES doit toujours commencer et se
terminer par un tiret, qui touche les lignes entre lesquelles il est tracé.
Les tirets doivent se rencontrer aux angles.
Les arcs doivent débuter par des tirets aux points de tangence.
Figure 1.8
Figure 1.9
16
2.5 Lignes d'axe
Les traits mixtes fins servent à tracer les axes de pièces cylindriques, les axes
de symétrie et les centres. Ces lignes doivent se prolonger sur une courte distance à
l'extérieur du tracé de la pièce ou du détail auquel elles se rapportent.
Figure 1.10
- Le trait fin en zigzags pour les lignes brisées longues (figure B);
- Le trait fort pour les lignes brisées courtes (figure A);
- La ligne dentelée pour les pièces en bois (figure E);
- Les interruptions spéciales pour les pièces cylindriques permettent, dans certains cas ,
de remplacés les vues de bout (figure C).
17
Figure 1.11
3. CROQUIS
La technique de l'esquisse à main levée ou croquis est très utile. Le croquis se réalise
en utilisant des lignes. Il se trace à l'aide d'un crayon mou (HB, F ou H) sur une feuille de
papier ordinaire. La figure 1.12 indique la manière de tracer les lignes horizontales, verticales
et obliques.
Figure 1.12
18
TRACE DES LIGNES à main levée
Pour tracé des lignes, on doit toujours incliner le crayon dans la direction du trait. Le
crayon doit être bien posé A PLAT sur la feuille, incliné à 45°.
19
3.4 Lignes courbes
Pour faciliter le traçage des lignes courbes c'est préférable d'utiliser des points de
repérées qui seront reliés d'une seule trace.
Figure 1.13
20
Figure 1.14
Les objets étant formés de surfaces planes et courbes, les lignes qui servent à les
décrire seront donc des droites et des courbes.
Il ne faut pas tracer de longues lignes en un seul trait. Il est préférable d’établir des
points de repère que l'on peut ensuite joindre à l'aide de traits courts et légers.
Pour dessiner une ou plusieurs vues, il est préférable de tracer légèrement un carré ou
un rectangle proportionnel aux dimensions de l'objet. On y trace légèrement le contour de
l'objet et on complète les détails de la forme, figure 1.15.
Figure 1.15
21
La figure 1.16 présente deux méthodes pour tracer des circonférences.
Figure 1.
22
4. ECRITURE DES LETTRES ET DES CHIFFRES EN
BATON DROIT
23
d=0,10h
24
HAUTEUR NOMINALE D'ECRITURE
- La hauteur ( c ) des lettres minuscules est égale à 0,7 de la hauteur nominale (h). c=
0,7 h.
- La hauteur des chiffres est la même que la hauteur des majuscules correspondantes
(h).
ESPACEMENT
DISPOSITION
25
Figure 1.17
Mesurer les 3 dimensions avec une règle plate et noter les résultats :
Longueur L = mm
Hauteur H = mm
Épaisseur E = mm
5.1 PROPORTION
Fixer sur votre planche de dessin les 3 dimensions relevées et tracer légèrement un
parallélépipède qui encadrera la pièce proportionnelle aux dimensions de celle-là.
26
Figure 1.18
EXEMPLE :
Figure 1.19
27
Figure 1.20
Figure 1.21
28
- Reprendre la pièce ;
- Contrôler l’exactitude de votre dessin et sa clarté ;
- Corriger si cela est nécessaire ;
- Gommer légèrement votre dessin pour faire disparaître les traits inutiles et les traces
laissées par vos doigts ou votre matériel ;
- Repasser les arêtes apparentes en trait fort avec le crayon HB.
Analyser :
- les fonctions de la pièce (c’est à dire rechercher les usages de la pièce et
le rôle des différentes surfaces élémentaires qui composent la pièce) ;
- la forme de la pièce et les positions de ses surfaces élémentaires.
Figure 1.22
Dans notre exemple, 3 vues sont suffisantes pour définir comportement et sans
ambiguïté la pièce.
Les vues les plus représentatives et qui comportent le moins de parties cachées sont A,
B et C figure 1.23.
29
Figure 1.23
Exemple :
Figure 1.24
Figure 1.25
- Pour des pièces comportant un grand nombre de trous, on peut représenter leurs
positions à l’aide de symboles, au but de simplifier les tracés.
30
Figure 1.26
Exemple : - l’emploi d’une pièce normalisé (vis M 16-50, H etc.) pour éviter tout dessin.
31
6. PROJECTIONS
Principes
Une projection axonométrique est la vue d’un objet obtenue au moyen de projetantes
perpendiculaires au plan de projection. Elle présente une pièce mécanique en trois
dimensions. Les projections axonométriques peuvent être :
- obliques ou,
- isométriques.
Isométrique Oblique
Figure 1.27
Les surfaces du cube renfermant l’objet forment entre elles les angles , , .
32
Figure 1.28
Si les angles , , sont différents entre eux, la perspective est dite « trimétrique ».
Si deux quelconques des angles , , sont égaux entre eux, la perspective est dite
« dimétrique ».
EXEMPLE :
33
Figure 1.29
Figure 1.30
34
Figure 1.31
Figure 1.32
35
Les plans tracés en projection orthogonale donnent les dimensions réelles de la pièce
sur toutes ses faces. On les appelle VUES. Les vues occupent une position invariable par
rapport à la vue principale (dans l’exemple ci - dessous, la direction A).
Figure 1.33
L’observateur étant en face, la vue obtenue sera la vue de face. Les autres directions
d’observations forment avec la direction de la vue de face (A) et entre elles, des angles de
90°.
Figure 1.34
36
Les vues occupent une position invariable par rapport à la vue de face, qui est la plus
importante, et ils existent des correspondances entre les différentes vues.
Par exemple, la vue de droite ( C ) est toujours placée à gauche de la vue de face ( A )
et en correspondance horizontale avec elle.
Figure 1.35
Traits visibles :
- Un trait fort :
Sépare deux surfaces vues situées à des niveaux différents.
37
Figure 1.36
Figure 1.37
38
Arêtes fictives
Figure 1.38
Sépare deux surfaces cachées dont l’une au moins est inclinée (voir figure 1.36).
7. Vue
En pratique, une pièce doit être définie complètement et sans ambiguïté par un
nombre minimal de vues.
On choisit les vues les plus représentatives et qui comportent le moins de parties
cachées.
a) A éviter b) Recommandé
39
Figure 1.38
On doit choisir d'abord une vue principale que nous appelons vue de face. Soit A
cette vue, déterminée en regardant la pièce suivant la flèche A.
Les autres directions usuelles d'observation forment avec celle-ci et entre elles des
angles de 90° ou multiples de 90°.
C : - vue de gauche
D : - vue de droite
40
7.2 POSITION DES VUES
Figure 1.40
41
8. LES COUPES
Une coupe représente la section et la fraction de pièce située en arrière du plan sécant
(plan de coupe).
Les coupes sont des dessins précis rattachés à une partie ou à une pièce complète. Elle
permette d’améliorer la clarté et la lecture du dessin en remplacent les contours cachés des
pièces creuses (traits interrompus fins) par des contours vus (traits continus forts).
Lorsqu’une seule surface sécante passe à travers toute la pièce, on obtient une coupe
complète.
- le plan de coupe ;
- la vue en coupe.
42
Figure 1.41
Les coupes permettent de rendre apparents les détails cachés trop compliqués des pièces
creuses en remplaçant les contours cachés (traits interrompus fins) par des contours vus (traits
continues forts).
La méthode permet aussi d’illustrer les différents matériaux dans les dessins
d’assemblage.
43
Figure 1.42
On utilise la trace d’un plan de coupe pour indiquer sur une autre vue que celle de la
coupe, l’endroit exact où doit passer le plan sécant imaginaire. Chacun des plans de cette
surface sécante est représenté par un segment de droite en trait fort, terminé par deux flèches
orientées dans le sens d’observation.
Les traces de plan de coupe peuvent être omises si elles correspondent à une ligne d’axe.
Elles sont tracées au centre des vues d’objets de forme simple.
Une coupe peut être identifiée par des lettres de repérage correspondantes, inscrites aux
extrémités et on utilise les mêmes lettres au-dessus de la vue en coupe (voir figure 1.43).
44
Pour être représentées dans leur position exacte par rapport au centre, les trous, tout
comme les nervures, doivent s’aligner sur le plan de coupe.
Figure 1.43
DEMI – COUPE
Une demi coupe est la juxtaposition d’une demi vue extérieure et d’une demi coupe.
Figure 1.44
45
Figure 1.45
COUPE PARTIELLE
Si pour décrire une pièce ou un assemblage n’est pas nécessaire de dessiner une section
complète, on peut couper seulement une partie de la pièce et la séparer du reste de la vue
extérieure par une ligne brisée tracée à main levée.
Figure 1.46
COUPE LOCALE
Elle est utilisée pour montrer en trait fort un détail intéressant. La zone coupée est limitée
par un trait continu fin, tracé à main levée.
46
Figure 1.47
NERVURES EN COUPE
On ne coupe jamais une nervure par un plan parallèle à sa plus grande face. Ca permet
de différencier la coupe d’une pièce massive de celle d’une pièce nervurée de même section.
Figure 1.48
Les tiges pleines (arbre, boulons, chevilles, clavettes, etc.) dont l’axe coïncide avec un
plan de coupe, ne doivent pas être sectionnées.
47
RAYONS ET BRAS EN COUPE
OREILLES EN COUPE
Les oreilles ou les pattes, s’alignent sur le plan de coupe pour qu’on les dessine dans leur
position exacte par rapport à la pièce.
48
Figure 1.50
La vue auxiliaire d’une pièce est la projection de la partie oblique sur un plan auxiliaire. Le
plan auxiliaire est perpendiculaire à l’un des trois plans principaux de projections et oblique aux
deux autres.
49
Figure 1.51
En vue auxiliaire ou voit la projection d’une partie oblique en vraie grandeur et selon sa
forme réelle, tandis que sur un des plans ordinaires elle apparaît de formée.
Pour présenter la face oblique en vraie grandeur, on prend un plan auxiliaire A parallèle
à la face et perpendiculaire à PV.
En pratique, tous les plans, étant imaginaires, ne sont pas dessinés. Les vues de la
pièce apparaissent comme à la figure 1.52.
Vue auxiliaire
Élévation
Figure 1.52
50
9. Les hachures
Pour mettre en évidence la section d’une pièce, on utilise les hachures. Elles sont
tracées en traits fins parallèles, régulièrement espacés de 1,5 à 5 mm, inclinées de
préférence à 45° par rapport aux lignes principales du contour d’une pièce.
Figure 1.53
Figure 1.54
Les différentes parties de la même pièce, sont hachurées en section d’une même
manière.
Les différentes pièces en contact, sont distinguées par une inclinaison différente des
hachurés ( à 60° ou à 30°), voir figure 1.55.
51
Figure 1.55 - Symboles de hachures des matériaux
Sur les dessins ou utilise des hachures normalisées pour identifier et différencier les
principaux matériaux.
Les pièces adjacentes composant un ensemble doivent être hachurées angle droit en
section ou à un angle différent, soit 30° ou 60° toute section d’une pièce adjacente à deux
autres.
52
10. REALISATION D’UN CROQUIS
Ces formats se déduisent les uns des autres à partir de format AO (lire A zéro) de
surface 1 m², en subdivisant chaque fois par moitié le côté le plus grand.
Figure 1.56
53
Les formats s’emploient soit en longueur ou en largeur. Il faut choisir le format le plus
petit, compatible avec les dimensions de la pièce dessinée.
ECHELEES D’AGRANDISSEMENT
2 :1 2,5 :1 5 :1 10 :1 etc.
ECHELLES DE REDUCTION
Afin d’éviter les vues surabondantes (voir figure 1.57), on choisit les vues les plus
représentatives et celles qui comportent le moins de parties cachées (voir figure 1.58).
54
Figure 1.57
a) A éviter b) Recommandé
Figure 1.58
55
Figure 1.59
Figure 1.60
56
Pour décrire la troisième dimension d’un dessin on utilise une annotation, une courte
description ou un mot tel que : diamètre, hexagone, etc.
Ou utilise soit une vue d’élévation et une vue de plan, soit une vue d’élévation et une
vue de profil.
Il peut donc avoir trois directions, ce qui donne six vues possibles pour la pièce ( voir
figure 1.62).
57
Figure 1.62
Figure 1.63
58
11. ANNOTATIONS UTILISEES SUR CROQUIS ET
SCHEMAS
Les informations données par des repères qui identifient les zones de lecture et par
des notes particulières qui précisent les opérations d’usinage, sont des annotations.
ELEVATION
Figure 1.64
Pour simplifier la cotation d’un plan, on accepte des termes techniques comme
FRAISURE, FORET (pour perçage) CHAMBRAGE, LAMAGE, MOLETAGE, etc. On accepte
ces termes comme description d’un détail de la pièce à fabriquer.
59
Figure 1.65
60
Figure 1.66
61
Figure 1.67
Figure 1.68
Pour une surface à usiner, on utilise les signes illustrés dans la figure 1.69.
62
Figure 1.69
L’inscription des signes de façonnage se fait selon les indications de la figure 1.70.
Figure 1.70
S’il faut usiner toute la pièce, on omet les signes d’usinage que l’on remplace par la
note générale USINER PARTOUT.
63
Figure 1.71 – Cotation de l’indice de rugosité
Figure 1.72
64
LE TARAUDAGE
Pour représenter les filets des pièces filetées à l’intérieur ou contenant des trous
taraudés, on utilise les annotations suivantes : (voir figure 1.73).
12 Percer x 20 Profondeur
Simplifier en coupe
Figure 1.73
LE CHAMBRAGE
Le chambrage consiste à élargir suffisamment l’orifice d’un trou pour permettre d’y
noyer une pièce : tête de vis, écrou, etc.
LE LAMAGE
Le lamage consiste à aplanir et à équarrir une surface suffisante pour recevoir une
pièce : tête de vis ou de boulon, écrou ou rondelle, etc.
Le bossage on l’indique par une ligne de renvoi reliée à la surface à usiner, incluant
l’inscription LAME (voir figure 1.65-C).
LE MOLETAGE
Le moletage se représente par des hachures horizontales ou par des hachures en
forme de losange. Le tracé du moletage n’est pas nécessaire sur toute la surface, car il suffit
d’indiquer s’il est droit ou croisé.
65
Figure 1.74
RAINURES
Figure 1.75
66
FILETAGE
Un filetage est obtenu à partir d’un cylindre oui cône sur lequel on a exécuté une ou
plusieurs rainures hélicoïdales.
Caractéristiques :
- Diamètre d ou D ;
- Pas d=D.
Représentation et annotations figure 1.76.
Figure 1.76
67
12. DESSINER A MAIN LEVEE LE CROQUIS D’UNE PIECE
MECANIQUE EN PROJECTION ORTHOGONALE
Figure 1.77
Dans notre exemple, 3 vues sont suffisantes pour définir comportement et sans
ambiguïté la pièce.
Les vues les plus représentatives et qui comportent le moins de parties cachées sont A, B et
C figure 1.78.
68
Figure 1.78
Esquisse terminée
69
Figure 1.79
- ordre des traits : on commence par repasser les axes, puis les traits forts, ensuite les
traits interrompus courts, et pour terminer, les traits fins.
- ordre des lignes : on commence par repasser les arcs de cercle, puis les traits
horizontaux et verticaux, enfin les traits obliques dans un sens et dans l’autre sens.
Exemple :
70
a) Tracer un parallélépipède circonscrit
Le dessin en coupe d’une pièce mécanique, provient d’un plan de coupe tracé dans une
vue en projection orthogonale de cette même pièce. La coupe obtenue devient une vue
71
supplémentaire de la projection. Elle donne les dimensions et les annotations des formes
cachées dans les trois vues de cette projection.
Figure 1.81
72
13. LES COTATIONS
Les éléments utilisés pour les cotations sont illustrés dans la figure 1.82.
Figure 1.82
Pour inscrire les renseignements sur les plans, on utilise les lignes de cote, les lignes
d’attache, les flèches, les lignes de rallonge, les lignes de renvoi, les chiffres, les notes et les
lignes conventionnels.
73
Exécution graphique des cotes
Ce sont des traits fins continus terminés par une flèche dont la pointe rejoint la ligne
d’attache.
Les éléments d’une cote sont : les lignes d’attache, la lignes de cote, les
extrémités, la valeur de la cote et éventuellement s’il manque de la place, une
ligne de repère.
Figure 1.83
74
Pour coter il faut tracer :
Toutes les cotes sont en mm, mais n’inscrire pas « mm » après le chiffre.
Un diamètre Un rayon
Pour coter une entaille, inscrire les 2 cotes sur la vue où elles sont réunies.
75
Distance minimale au dessin : 8 mm.
Figure 1.87 – Comment placer la cote de l’entaille par rapport à celle du volume capable
Trop
OUVERTE
Trop
LONGUE
76
13.2 POSITION ET ORIENTATION DES COTES ET DES
ANNOTATIONS
Il existe deux modes d’orientation des côtes.
Figure 1.89
77
Figure 1.90
Figure 1.91
Figure 1.92
78
c) Cotation à cotes superposées - figure 1.93
Figure 1.93
Figure 1.94
79
Chapitre II
TRACAGE DE SCHEMAS
80
14. SYMBOLES UTILISES DANS LES PLANS
ELECTRIQUES
Un symbole peut- être défini comme la représentation graphique d'une idée, d'un
objet ou d'un matériau. Les symboles sont utilisés pour réduire la quantité d'information à
inscrire sur les plans. Ils servent à indiquer les divers types de matériaux utilisés, aussi bien
que la nature et l'emplacement des installations électriques et mécaniques du bâtiment,
telles que la plomberie, le chauffage, la climatisation, etc. L'utilisation des symboles a
comme avantage de rendre le plan plus clair et plus facile à lire.
Les symboles les plus couramment utilisés en électricité d'installation, vous sont
présentes ici.
Figure 1.1
81
- Modes de connexion des enroulements : ces symboles sont utilisés pour indiquer le
mode de connexion des enroulements polyphasés des machines ou des appareils.
Leur forme s’inspire de celle des diagrammes vectoriels de tension obtenus avec les
modes de connexion qui leur correspondent. Outre le symbole, certains modes sont
caractérisés par une lettre repère (figure 1.2).
Figure 1.2
82
Figure 1.3
83
Figure 1.5 - Organes électriques
84
Figure 1.7 - Organes mécaniques
85
Figure 1.8 – Contacts
86
Figure 1.9 - Appareillages mécaniques de connexion
87
Figure 1.11 - Fiches, prises et connecteurs
88
Figure 1.14 - Appareils de protection contre les surtensions
89
Figure 1.15 - Machines électriques
Figure 1.16
90
91
92
14.2 SYMBOLES ÉLECTRONIQUES
Figure 1.17
Figure 1.18
Figure 1.19
93
Thyristor
Figure 1.20
Condensateur
Figure 1.21
Triac
Diac
Figure 1.22
Figure 1.23
Optotriac
Figure 1.24
94
Amplificateur opérationnel
Figure 1.25
Figure 1.26
Figure 1.27
Circuit intégré
Figure 1.28
95
14.3 Symboles pneumatiques
96
LES SYMBOLS DES DIFFERENTS DISTRIBUTEURS.
Figure 1.29
Généralement les orifices sont identifiés par des lettres. Ainsi, selon la norme ISO
1219, les orifices d’un distributeur sont identifiés comme suit :
Chaque distributeur est muni d’un moyen de commande et d’un moyen de rappel.
Le ressort constitue fréquemment le moyen de rappel. Ce n’est toutefois pas la règle
générale, car selon leur emploi et leur localisation, les distributeurs peuvent être actionnés
des deux côtés de différentes manières.
97
Les symboles des vérins
98
LES SYMBOLS DES ELEMENTS DE CONTROLE DE DEBIT :
- Manomètre différentiel
- Manomètre
99
- Les symbols de clapet
- Conduite de travail
- Conduite de commande
- Croisement de lignes
- Source de pression
- Conduit électrique
100
14.4 SYMBOLES HYDRAULIQUE
Les sont identiques aux symbols pneumatiques avec quelques particularites.
La difference apparaît dans la partie d’indication du type du flux : pour les symboles
pneumatiques les triangles sont vides et pour les symboles hydrauliques sont noircis.
101
P: correspond à l’arrivée du flux d’huile au distributeur
102
14.5 SYMBOLES MÉCANIQUES
Il existe deux types d’assemblage : les permanents et les temporaires.
Pour assembler et maintenir différentes pièces mécaniques entre elles, on utilise les
organes de fixation filetés et non filetés.
Les organes filetés sont : les vis, les boulons et les tiges filetées.
Les organes non filetés sont : les rivets, les rondelles, les goupilles, les ressorts et les
anneaux d’arrêt.
Pour simplifier les dessins des pièces mécaniques détachées ou d’ensembles, on fait
appel à la représentation conventionnelle.
VIS D’ASSEMBLAGE
Une vis d’assemblage (voir figure 1.30) permet d’établir une liaison complète
démontable entre une pièce (1) percée d’un trou lisse et une pièce (2) percée d’un trou
taraudé au diamètre nominal de la vis.
103
Figure 1.31
104
ÉCROUS
Un écrou est un élément d’assemblage comportant un trou taraudé, qui se visse sur
toute pièce filetée à l’extérieur, en particulier une vis ou un goujon.
RONDELLES
Sont des pièces cylindriques comportant un trou qui sont généralement placées entre
l’écrou et la pièce à serrée. Elles augmentent la surface d’appui de l’écran, permettant
l’étanchéité et le freinage des vis et des écrous.
105
Figure 1.34 – Type des rondelles
BOULONS
GOUJONS
106
RESSORTS
CLAVETTES
Une clavette permet une liaison par obstacle, entre deux pièces en rotation. Entre les
deux pièces, un déplacement relatif axial lent est possible.
107
GOUPILLES
ROULEMENTS
108
15. DESSINS D’ASSEMBLAGE ET DE DETAILS
Les transmissions mécaniques ont pour fonction de transmettre un mouvement entre
deux ensembles mécaniques. Pour leur fabrication on les montre en projection orthogonale
sur des plans de détails.
Pour identifier les organes de transmission on les représente sur des dessins
d’ensemble en coupe ou en vue explosée.
Sur un dessin de vue en coupe on peut identifier des organes de transmission tels que
roulements, vis, poulies.
109
Figure 2.2 - Vue en coupe
Généralement on représente les organes de transmission par une vue en coupe sur un
plan.
110
16. ELEMENTS DU PLAN
Ainsi "1/9 " par exemple, indique qu'il s'agit de la feuille numéro 1 d'un cahier de plans
qui contient 9 pages.
111
Figure 3.1
16.2 LA LÉGENDE
(Figure 3.2)
Donne des renseignements sur :
Exemple : la légende relative aux circuits : figure 1.16 s’établis comme suit :
112
Figure 3.3 - Contenu de la légende
Légende :
F1 - Relais thermique
113
114
Figure 3.2 - Le cartouche et la légende
Légende:
Q1 - Sectionneur à fusibles
REMARQUES :
- Une légende comportant tous les symboles utilisés, doit toujours accompagner les plans
d'électricité.
- Chaque symbole doit être décrit de façon aussi précise que possible.
- Il est préférable de ne pas utiliser d'abréviations dans la légende afin d'éviter toute
confusion.
- Les symboles ainsi que le texte descriptif de la légende doivent être alignés.
115
- Les lignes de texte doivent être régulièrement espacées et l'ensemble des lettres
utilisées doit satisfaire les normes.
- La légende doit être identifiée.
116
17. PLANS ET SCHEMAS ELECTRIQUES
L'échelle d'un plan sert pour réduire le plan en éliminant la nécessité d'indiquer les
cotes ou les dimensions.
Les différentes échelles permettent de représenter un objet plus petit ou plus grand que
sa taille réelle, tout en conservant les proportions.
Unités de mesure
Parmi toutes les grandeurs régies par le Système International d'Unités (SI) ce sont les
mesures de longueur qui concernent le plus les plans.
117
1millimètre = 1 mm =0,001 m
1centimètre = 1 cm = 0,01 m = 10 mm
1 décimètre = 1 dm = 0,1 m
1 kilomètre = 1 km = 1000 m
L'unité de base employée pour indiquer des valeurs sur un dessin est le millimètre.
Par exemple, pour indiquer "200 mm" sur un dessin, on n'écrit que le nombre 200. Par
contre, si les valeurs numériques du dessin sont exprimées en centimètres ou mètres, leur
abréviation est alors spécifiée. Par exemple, sur un dessin on écrit 1 m pour indiquer une
longueur d’un mètre.
Pour désigner une échelle, on utilise par convention deux nombres séparés par un
deux - points. Le premier nombre de l'échelle se rapporte aux dimensions du plan, alors que
le deuxième se rapporte aux dimensions de l'objet réel.
Le même principe est appliqué aux autres échelles. L'échelle 1:1 indique la grandeur
réelle de l'objet.
Exemple: 1:100.
118
Principe d'utilisation de l'échelle d'un plan
Avec une règle, mesurer la distance d'un objet par rapport à un point de
référence connu = valeur mesurée;
Trouver le ratio de l'échelle;
Multiplier la valeur mesurée sur le plan par celle du ratio pour obtenir la
véritable grandeur = valeur réelle.
Exemple de calcul :
Les distances mesurées sur le plan d'architecture de la figure ci-dessous entre les
lampes S1 - S2 - S3 - S4 sont:
D1 = 2 cm entre S1 et S2;
D2 = 4 cm entre S2 et S3;
Sachant que l'échelle du plan est 1:100, déterminer les valeurs réelles de ces
distances.
a)
119
Figure 4.1
Solution:
PLAN D'ARCHITECTURE
Mode de representation
Ce mode de représentation se justifie toutes les fois que les dispositions architecturales
imposent aux installations des contraintes d'implantation des matériels et d'utilisation de
circuits. C'est le cas des installations électriques dans les locaux d'habitation, mais
également dans d'autres locaux, en particulier pour les installations d'éclairage, de chauffage
et de distribution de l'énergie électrique, en général.
120
PLAN D'INSTALLATION ELECTRIQUE
Une installation électrique est toujours complexe; elle comporte de nombreux appareils
ainsi que des nombreuses connexions; son dessin exact serait long et sa lecture très difficile.
On convient de le remplacer par un dessin simplifié plan ou schéma sur lequel les appareils
et les conducteurs sont représentés conventionnellement.
- des symboles représentant des installations, des machines, des appareils, etc.;
- des traits qui représentent des connexions électriques, des liaisons mécaniques ou
des conditions d'interdépendance entre les différents éléments ;
- des repères qui permettent d'identifier des appareils ou organes des appareils,
leurs bornes et les conducteurs qui aboutissent à ces bornes.
Les symboles, traits et repères sont définis par des Commissions d'Études
Électrotechniques internationales qui affectent à chacun d'eux une signification bien
déterminée. Ce procès est appelé normalisation. Les principales normes traitant des
schémas acceptés au Maroc, sont :
REPRESENTATION TOPOGRAPHIQUE
121
Figure 4.2
Nomenclature :
2 - interrupteur;
4 - lampe à incandescence.
SCHEMAS EXPLICATIFS
Les symboles des différents éléments d'une même installation ou d'un même appareil
sont séparés et disposés de manière que le tracé de chaque circuit puisse être facilement
suivi.
Des repères (chiffres ou lettres) placés sur chaque élément, permettent de reconnaître
l'appareil.
122
Figure 4.3 - Schéma explicatif, forme développée d'un montage simple allumage
2 - protection (fusible);
3 - commande (interrupteur);
4 - récepteur.
Les symboles sont disposés de façon que l'on puisse tracer facilement les symboles des
liaisons mécaniques entre différents éléments qui travaillent ensemble.
(schéma de principe)
123
Ces schémas peuvent être divisés en deux parties: (figure 4.4.)
124
Figure 4.4 - Schémas des circuits
- le circuit de commande (relais, bobines, etc.) traversé par de faibles intensités, doit
être représenté en trait fin.
SCHEMAS DE REALISATION
125
Figure 4.5 - Plan de détail
SCHEMAS GENERAUX
126
Types des schémas généraux :
127
Figure 4.8 - Schéma unifilaire
b) Forme multifilaire - exemple (figure 4.9.) Plan de détail correspondant à la figure 8. Ils
montrent la répartition des circuits suivant le tracé unifilaire, mais chaque conducteur est
représenté par un trait, indiquant les liaisons entre les récepteurs et l'ensemble des
appareils. Cette forme convient pour les schémas de réalisation.
128
Figure 4.9 - Schéma multifilaire
Ils montrent la répartition des circuits suivant le tracé unifilaire, mais chaque conducteur
est représenté par un trait, indiquant les liaisons entre les récepteurs et l'ensemble des
appareils. Cette forme convient pour les schémas de réalisation.
Exemple: figure 4.10 - Installation de deux prises de courant et d'une lampe à incandescence
commandée par un interrupteur.
129
Schéma développé : Exemple: fig.2 de la figure 4.10 répresente le raccordement d'une
prise de courant et branchement d'un circuit d'éclairage simple allumage.
Les branchements sont indépendants pour chaque fonction imposée; les circuits en
ligne droite permettent de suivre très facilement les connexions de chaque appareil.
Schéma général :
2) De réalisation
a) Sous forme unifilaire .Exemple, la fig.4 de la figure 4.10 représente une vue en
perspective d'une salle (plafond enlevé).L'emplacement exact de la canalisation et de
l'appareillage indique le tracé de la ligne électrique et les raccordements aux appareils. La
représentation d'un tel tracé n'est plus réalisable lorsqu'il s'agit de l'installation complète d'un
immeuble, les canalisations doivent être représentées sur un seul plan.
Possibilités envisagées :
Vue de face (fig. 5 de la figure 4.10) .L'installation est vue d'une façon
incomplète. Pour la représenter en grande partie, on est obligé de rabattre la
cloison sur le même plan (fig. 6 de la figure 4.10).
Vue de dessus (fig. 7 de la figure 4.10) Cette vue permet de suivre le trajet des
canalisations autour des murs et vers le milieu des pièces, mais ne permet pas
de distinguer les circuits qui descendent vers les appareils de commande ou
d'utilisation. Pour faire apparaître ces descentes il suffit de les rabattre à 90°
pour les dessiner sur le même plan (fig. 8 de la figure 4.10) - schéma général
complet de l'installation, sous forme unifilaire simplifiée.
3) Plan de plomberie
130