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Thème du sujet :
Le Déctroit de corfou
2)- OPINION INDIVIDUELLE DE MM. BASDEVANT, ALVAREZ, WINIARSKI, ZORICIC, DE VISSCHER BADAWI PACHA ET KRYLOV ….
- entre:
- et:
d’irrecevabilité de l'Albanie, fut l'objet d'un arrêt, en date du 25 mars 1948, par
lequel la Cour s'est déclarée compétente. Le même jour, les deux parties conclurent
se porte sur que l’Albanie est responsable des explosions ,et doit être des
réparations à donner . Puis l’autre se connu sur que la Royaume-Uni viole le droit
international par les actions de sa marine dans les eaux albanaises , en premier lieu
,le jour ou se sont produits les explosions , et le second lieu les 12 et 13 novembre
II)- la violation du droit international par la Royaume-Unis à travers par les actions
de sa marine dans les eaux albanaises ;
Tout d’abord , selon l’arrêt de 09 avril 1949 qui a été porter sur le fond . la Cour,
sur la première question, conclut par 11 voix contre 5 , que l'Albanie était
responsable. Sur la seconde question, elle conclut par 14 voix contre 2, que le
-deux autres furent blessés. Un incident était déjà survenu dans ces eaux le 15
mai 19416 : une batterie albanaise avait tiré dans la direction de deux croiseurs
le passage innocent des navires dans un détroit est reconnu par le droit
compétence pour fixer le montant des réparations, mais qu'elle n'était pas en
des représentants britanniques, la Cour fit savoir que, aux fins de pouvoir
vérifier les chiffres et estimations produits par le Royaume-Uni, elle avait décidé
soulevées.
Cependant, même dans la procédure par défaut la Cour est tenue de s'assurer
indemnités dues pour les décès survenus dans le personnel naval et pour les
j’aimerais bien à réintroduit cet partie par l’une des opinion concerne
bonne foi. L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi. J'estime
absolue, peut causer parfois des troubles et même des conflits qui menacent
la pais
qui menacent la pais Les heurts de droits et d'intérêts sont des causes de
droit d'interdire le passage innocent par les détroits en temps de paix et que,
autorisation spéciale.
Je doute que cet argument soit bien fondé. En tout cas, en 1946,,, il n'y avait
aucune règle précise en cette matière. La pratique des Etats était tellement
variée que l'on ne pouvait y voir la preuve de l'existence d'une telle norme. La
doctrine, elle aussi, était complètement divisée. Rien n'était donc sûr. La
Grande-Bretagne pouvait invoquer de bonnes raisons pour justifier sa position
juridique, mais l'Albanie pouvait, elle aussi, invoquer des raisons suffisantes
pour justifier sa position juridique sauf naturellement l'argument présenté dans
la communication de l'état-major albanais du 17 mai 1946 concernant tous les
navires étrangers, même les navires de commerce.
La situation en droit, lors de l'incident du 22 octobre 1946, était donc tout
cas pareil il faut appliquer par analogie la règle générale de droit in Dubio
Pro Reo .
Deux critères à savoir liées au passage des navires britanniques le 22
octobre; critères subjectif (intention) et un critère objectif(les modalités du
passage), en expliquant les actions de la marine britannique ;
en premier critère ,nous nous retrouvons ici en présence d’un indice grave ,’est
le refus d’un ordre XCU qui réglait le passage des quatre navires britannique;
déclarée par la Grande-Bretagne en raison de sécurité , ce qui a permet en
plein force du droit de tirer des conclusions de ce refus .il n’y avait aucun
raison de cacher un but était tout a fait légitime devant la cour , Donc peut
être ce refus est un indice contre la Grande-Bretagne , et il pourrait justifier
La présomption ou la conclusion que la Grande-Bretagne avait, le 22 octobre,
que j'ai indiquée aux pages 120 et 121 : présomption de la conduite légale d’un
Etat. Cette présomption est forte ; elle ne peut pas être anéantie par un seul
Cour
du droit de passage.
Conclusion
Il pouvait apparaître aux autorités de l'Albanie et à sa population comme
une démonstration de force. Mais même si on admet cela, le passage du 22
octobre reste dépourvu du caractère de passage offensif qui constituerait une
violation de la souveraineté albanaise, en l'absence de preuve judiciaire d’une
intention offensive. Comme, selon moi, la requête du Gouvernement
britannique est irrégulière et que le Gouvernement albanais ne lui a en rien
conféré validité par un consentement exprès ou tacite, j'estime que la Cour n’est
pas actuellement compétente pour connaître du fond et que l'exception
préliminaire aurait dû être admise.