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Thème du sujet :

Le Déctroit de corfou

Etudiant: Noureddine aiache


Tables des références

1)- Affaire du détroit de Corfou (exception préliminaire ) Arrêt du 25 mars 1948 ….

2)- OPINION INDIVIDUELLE DE MM. BASDEVANT, ALVAREZ, WINIARSKI, ZORICIC, DE VISSCHER BADAWI PACHA ET KRYLOV ….

3)- L‘arrêt du 9 Avril 1949 ….

4)-OPINION INDIVIDUELLE DE M. ALEJANDRO ALVAREZ;

5)-OPINION DISSIDENTE DE 11. WINIARSKI ;

6)-OPINION DISSIDENTE DE BADAWI PACHA ;

7)- OPINION DISSIDENTE DE M. KRYLOV ;

8)- OPINION DISSIDENTE BE M. AZEVEDO ;

9)- OPINION DISSIDENTE BE M. AZEVEDO ;

10)-OPINION DISSIDENTE DU Dr B. ECER ; comprennent deux partie (de compremis) :

11)- Arrêt du 15 décembre 1949… (fixation du montant des réparations)

12)- OPINION DISSIDENTE DU D . B. ECER . JUGE « AD HOC » ;


le différend se déroulerait entre ;

Dans l'affaire du détroit de Corfou

- entre:

- le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,

- et:

- le Gouvernement de la République populaire d'Albanie,


Introduction
La cour international de justice a été instituée comme organe judiciaire
principal de l’organisation des Nations-Unies le 26 juin 1945. lorsque son statut a
été adopté à San Francisco en même temps que la charte de l’organisation, à
laquelle il est annexé et dont il fait partie intégrante. Le statut de la cour et
presque calqué sur celui qui régissait les travaux de sa devancière, la cour
permanente de justice internationale dont le pacte de la société des Nations

prévoyait la création mais qui n’est jamais devenu un organe de la S.D.N .


La suite

bien que la cour international de justice Jouisse de l’indépendance dont elle a


besoin pour remplir son rôle judiciaire et que ,conformément à son statut . Elle ait
son siège à la Haye, c’est-à-dire à une certaine distance du centre d’activité habituel
des autres organes principaux , son intégration au système des Nations-Unies est
soulignée dans la charte ,non seulement au chapitre XIV qui définit ses fonctions
contentieuses et consultatives , mais aussi au chapitre VI sous la mission de
règlement pacifique des différents . Dans l’article 33 mentionne en termes
généraux le règlement judiciaire et dont l'Article 36 « prescrit au Conseil de
sécurité de tenir compte du fait que, d'une manière générale, les différends
d'ordre juridique entre Etats devraient être soumis à la Cour ».
La suite

L’histoire a gardé chez-nous un exemple de ces différends , c’est le détroit de


Corfou…, Bien évidement cette appellation est portée comme une métaphore
géographique ,dont lequel un majeur événement international sous le
regard du droit international nouveaux. et qui se définit comme un détroit qui
sépare les côtes de l’Albanie et l'île grecque de Corfou. Celui-ci représente un point
stratégique puisqu'il est un passage entre la mer adriatique au nord à la mer
Ionienne au sud. Il est utilisé par le transport local pour l'Albanie et la Grèce vers
les ports de Saranda et Lgoumenista. Incimement il se réfère à trois événements
distincts qui ont eu lieu en 1946 dans le détroit de Corfou, et qui ont impliqué des
navires de la Royal Navy
Ces trois incidents sont considérés comme une manifestation précoce de la
guerre froide . Portant en considération , c’est l’Albanie socialiste ou Albanie
communiste était le régime politique en vigueur au sein d’eu , après la deuxième
guerre mondiale , jusqu’à la chute des régimes communistes en Europe .Fondée en
1944 sous le nom de gouvernement populaire d’Albanies , alors une
gouvernement provisoire , elle est rebaptisée république populaire d’Albanie en
1946 , avant d’adopter son nom définitif de « République populaire socialiste
d’Albanie » en 1976 ,non seulement le question du régime, mais aussi elle a
développé l’ensemble des traits amicales mutuelles , économiques , l’exemple du
Yougoslavie[…] jusqu’à la conférence de création de Cominform en septembre1947
La suite de l’historique

le parti communiste d’Albanie ,n’est même pas invité, étant représenté

par le partie communiste de Yougoslavie[…] généralement Dans les

années de l'immédiat après-guerre, le régime albanais est parcouru de

tensions : en 1946 et 1947, les « pro-Occidentaux », partisans d’une

ouverture à l'ouest, sont éliminés10. Une lutte se développe également

entre la tendance d'Enver Hoxha et celle de koçi Xoxe, proche du

régime yougoslave et fort de son rôle de chef de la police secrète. Fin

février-début mars 1948.

Expression figurative du détroit de Corfou se réfère à trois événement


distinct ;
La suite

d’abord , de faciliter l’intérêt de ce sujet on est devant une expression figurative


du détroit de Corfou se réfère à trois événement distinct ;
- le premier se reflète à 25 mars 1948
-le second se combe à 9 avril 1949
-et le troisième se déroule à 15 décembre 1949

effectivement, les incidents survenus le 22 octobre 1946 dans le détroit de Corfou :


deux contre-torpilleurs britanniques, ayant heurté des mines dans les eaux
albanaises, furent gravement avariés par les explosions qui se produisirent . Le
Royaume-Uni saisit d'abord le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui, par une
résolution du 9 avril 1947, recommanda aux deux Gouvernements de soumettre le
différend à la Cour
Avant le plan

Le Royaume-Uni déposa alors une requête, qui, à la suite d'une exception

d’irrecevabilité de l'Albanie, fut l'objet d'un arrêt, en date du 25 mars 1948, par

lequel la Cour s'est déclarée compétente. Le même jour, les deux parties conclurent

un compromis, invitant la Cour à se prononcer sur deux hypothèses :à savoir , l’une

se porte sur que l’Albanie est responsable des explosions ,et doit être des

réparations à donner . Puis l’autre se connu sur que la Royaume-Uni viole le droit

international par les actions de sa marine dans les eaux albanaises , en premier lieu

,le jour ou se sont produits les explosions , et le second lieu les 12 et 13 novembre

1946 ,lorsqu’il fut procédé au déminage du détroit ;


c’est pour cette manifestation de responsabilité pénale de chaque pays, on vas

traduit notre plan comme ainsi de suit ;

I) l’Albanie est responsable , et doit être des réparations à donner ;

A)- arrêt 09 avril 1949

b)- arrêt rendu le 15 décembre 1949

II)- la violation du droit international par la Royaume-Unis à travers par les actions
de sa marine dans les eaux albanaises ;

A)- le Droit de passage des navires par des détroits ;

B)- les actions de la marine Britannique ;


Le développement

Le régime juridique de tous les détroit est définit par les


conventions internationales correspondantes , le régime de détroit de
Corfou ,n’a pas reçu de réglementation juridique ,A cause de son
importance minime , le régime de ce détroit n’a pas attiré d’attention
particulière , il suffit de dire ,par exemple , que l’auteur Grec , JEAN
SPIROPOULOS , dans son manuel « Droit international public » (I933) ;
ne fait aucune mention du Détroit de Corfou ,
si le régime du détroit n’est pas défini par une convention multilatérale, il

appartient à l’Etat ou aux Etats riverains de faire cette réglementation .

Tout d’abord , selon l’arrêt de 09 avril 1949 qui a été porter sur le fond . la Cour,

sur la première question, conclut par 11 voix contre 5 , que l'Albanie était

responsable. Sur la seconde question, elle conclut par 14 voix contre 2, que le

Royaume-Uni n’a pas violé la souveraineté albanaise le 22 octobre, mais à

l'unanimité qu'il l'a violée les 12 et 13 novembre, cette dernière constatation,

d'ailleurs, constituant en elle-même une satisfaction appropriée.


Et selon le contenu du l’arrêt avril 1949 ;
Les faits sont les suivants: Le 22 octobre 1946, deux croiseurs et deux contre
-torpilleurs britanniques, venant du sud, s'engagèrent dans le détroit nord de
Corfou. Le chenal qu'ils suivaient et qui se trouvait dans les eaux albanaises
était considéré comme sûr : il avait été déminé en 1944 et vérifié en 1945.
Un des contre -torpilleurs, le Saumarez, arrivé à la hauteur de Saranda, heurta
une mine et fut gravement avarié. L'autre contre-torpilleur, le Volage, fut
envoyé à son aide et, alors qu'il le remorquait, heurta également une mine et
subit de sérieux dommages.
Quarante-cinq officiers et matelots britanniques moururent et quarante

-deux autres furent blessés. Un incident était déjà survenu dans ces eaux le 15

mai 19416 : une batterie albanaise avait tiré dans la direction de deux croiseurs

anglais. Le Gouvernement du Royaume-Uni avait protesté, en faisant valoir que

le passage innocent des navires dans un détroit est reconnu par le droit

international; le Gouvernement albanais avait répondu clue les navires

étrangers de guerre ou de commerce, ne pouvaient pénétrer dans ses eaux

territoriales sans en avoir reçu l'autorisation


Effectivement c’est au sein de l’avis juridique ou OPINION DISSIDENTE DE M.
WINIARSKI « La responsabilité d'un État pour crime politique commis sur la
personne des étrangers sur son territoire, ne se trouve engagée que si cet État a
négligé de prendre toutes les dispositions appropriées en vue de prévenir le
crime et en vue de la poursuite, de l'arrestation et du jugement du criminel.
Nécessairement portant sur l’ OPINION DISSIDENTE DU Dr B. ECER qui a affirmé
dans « le premier partie de compromis » Le compromis oblige la Cour à se
prononcer sur la responsabilité de l'Albanie selon le droit international , et ne l’a
pas chargée de décider si l'Albanie a commis ce crime. Ou, si elle a participé
comme complice à sa commission.
En somme , L’idée générale de l’arrêt 9 avril 1949 de la cour internationale de
justice concernait le fond du différend , puis , la cour bien évidement a conclu
que l’Albanie était responsable , selon le droit international , des explosions
qu’avaient été la conséquence ; elle n’a pas retenu l’hypothèse que; ni l’Albanie
elle-même aurait mouillé les mines , ni celle de la connivence de l’Albanie avec
un mouillage qui aurait pu être effectué, à la demande de l’Albanie , par la
marine de guerre Yougoslavie . Ici j’aimerais bien de mettre en cause les
disposition du deux rapports concernant « OPINIOK DISSIDENTE DE 31. KRYLOV»
de montrer le pourquoi L’Albanie est devenu responsable ...
En revanche, Dans le même arrêt, la Cour avait conclu qu'elle possédait

compétence pour fixer le montant des réparations, mais qu'elle n'était pas en

mesure de le faire immédiatement, certains éléments lui faisant défaut.

A l'audience publique du 17 novembre 1949, après avoir entendu les exposés

des représentants britanniques, la Cour fit savoir que, aux fins de pouvoir

vérifier les chiffres et estimations produits par le Royaume-Uni, elle avait décidé

de confier cet examen à des experts, vu la nature technique des questions

soulevées.
Cependant, même dans la procédure par défaut la Cour est tenue de s'assurer

que les conclusions de la partie demanderesse sont fondées en fait et en droit.

La Cour examine donc successivement les trois chefs de la demande britannique

: indemnité pour le remplacement du contre-torpilleur Saumarez, lequel fut une

perle totale à la suite des explosions survenues dans le détroit de Corfou;

indemnité à raison des dommages subis par le contre-torpilleur Volage; enfin,

indemnités dues pour les décès survenus dans le personnel naval et pour les

blessures infligées à ce personnel.


• En ce qui est des deux premiers chefs de la demande, la Cour constate que,
selon les experts désignés par elle, les chiffres énoncés par le Gouvernement
du Royaume-Uni pouvaient être considérés comme une évaluation raisonnable
et exacte des dommages subis. Quant à la demande d'indemnité du chef des
dommages subis par le personnel naval, la Cour estime que des preuves
documentaires suffisantes ont été produites à cet égard par le Gouvernement
du Royaume-Uni. Elle conclut donc en adjugeant au Royaume-Uni ses
conclusions et en condamnant l'Albanie à verser à celui-ci une somme totale
de 843 947 livres sterlin , à titre de réparations
Le second partie

j’aimerais bien à réintroduit cet partie par l’une des opinion concerne

M .Alejandro Alvarez professor of international law and a judge at the international

court of justice , théoriquement ; obligations selon les règles de la

bonne foi. L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi. J'estime

qu'en vertu du droit d'interdépendance sociale, cette condamnation de l'abus

du droit doit être transportée dans le droit international. Dans celui-ci, en

effet, l'exercice intégral d'un droit par un Etat, conséquence de sa souveraineté

absolue, peut causer parfois des troubles et même des conflits qui menacent
la pais
qui menacent la pais Les heurts de droits et d'intérêts sont des causes de

malaises sociaux et même de guerres.

Pratiquement , L'arrêt exprime l'opinion que l'État riverain ne possède pas le

droit d'interdire le passage innocent par les détroits en temps de paix et que,

par conséquent, l'Albanie, eu égard à des circonstances exceptionnelles dans le

Détroit Nord de Corfou, aurait été fondée à réglementer le passage de navires

de guerre par le Détroit sans toutefois l'interdire ni l'assujettir à une

autorisation spéciale.
Je doute que cet argument soit bien fondé. En tout cas, en 1946,,, il n'y avait
aucune règle précise en cette matière. La pratique des Etats était tellement
variée que l'on ne pouvait y voir la preuve de l'existence d'une telle norme. La
doctrine, elle aussi, était complètement divisée. Rien n'était donc sûr. La
Grande-Bretagne pouvait invoquer de bonnes raisons pour justifier sa position
juridique, mais l'Albanie pouvait, elle aussi, invoquer des raisons suffisantes
pour justifier sa position juridique sauf naturellement l'argument présenté dans
la communication de l'état-major albanais du 17 mai 1946 concernant tous les
navires étrangers, même les navires de commerce.
La situation en droit, lors de l'incident du 22 octobre 1946, était donc tout

à fait confuse en ce qui concerne le droit de passage. J'estime que dans un

cas pareil il faut appliquer par analogie la règle générale de droit in Dubio

Pro Reo .
Deux critères à savoir liées au passage des navires britanniques le 22
octobre; critères subjectif (intention) et un critère objectif(les modalités du
passage), en expliquant les actions de la marine britannique ;
en premier critère ,nous nous retrouvons ici en présence d’un indice grave ,’est
le refus d’un ordre XCU qui réglait le passage des quatre navires britannique;
déclarée par la Grande-Bretagne en raison de sécurité , ce qui a permet en
plein force du droit de tirer des conclusions de ce refus .il n’y avait aucun
raison de cacher un but était tout a fait légitime devant la cour , Donc peut
être ce refus est un indice contre la Grande-Bretagne , et il pourrait justifier
La présomption ou la conclusion que la Grande-Bretagne avait, le 22 octobre,

une autre intention que de faire l'expérience de son droit de passage.

Cependant, cette conclusion se heurte à la presumptio-juris du droit international

que j'ai indiquée aux pages 120 et 121 : présomption de la conduite légale d’un

Etat. Cette présomption est forte ; elle ne peut pas être anéantie par un seul

indice, tel que le refus de la Grande-Bretagne de communiquer l'ordre XCU à la

Cour

Quand au critère objectif , Je pense que le nombre de navires était excessif.


. La Grande-Bretagne pouvait faire un test avec un navire ou deux, mais

quatre navires de guerre donnaient au passage l'apparence d’une

démonstration navale, comportant un élément d'intimidation et même d'abus

du droit de passage.
Conclusion
Il pouvait apparaître aux autorités de l'Albanie et à sa population comme
une démonstration de force. Mais même si on admet cela, le passage du 22
octobre reste dépourvu du caractère de passage offensif qui constituerait une
violation de la souveraineté albanaise, en l'absence de preuve judiciaire d’une
intention offensive. Comme, selon moi, la requête du Gouvernement
britannique est irrégulière et que le Gouvernement albanais ne lui a en rien
conféré validité par un consentement exprès ou tacite, j'estime que la Cour n’est
pas actuellement compétente pour connaître du fond et que l'exception
préliminaire aurait dû être admise.

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