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Licence d’Éducation (LE)
Spécialité Enseignement Primaire
MODULE 4 : SCIENCES 1
** Élément de module : Géologie **
Ce cours est dédié aux étudiants de la filière universitaire d’éducation primaire. L’objectif étant de
leur procurer des notions générales en géologie, notamment, sur laa structure de l’univers, la
géodynamique interne et externe de la Terre.
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d. Erosion marine............................................................................................................................... 20
VI.4. Transport des particules sédimentaires ........................................................................................ 20
a. Transport par gravité.................................................................................................................... 20
b. Transport par le vent .................................................................................................................... 22
c. Transport par la glace ................................................................................................................... 22
d. Transport par l’eau ....................................................................................................................... 22
VI.5. Processus de sédimentation ......................................................................................................... 23
a. Sédimentation ................................................................................................................................ 23
VII. Introduction à l’hydrologie - Cycle de l’eau........................................................................................ 24
VII.1. Cycle de l’eau .............................................................................................................................. 24
a. Action du soleil ............................................................................................................................... 24
b. Action du vent ................................................................................................................................ 24
c. Le ruissellement et l’Infiltration .................................................................................................. 24
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I. INTRODUCTION AUX SCIENCES DE LA TERRE
Les Sciences de la Terre et de l’Univers regroupent les sciences dont l'objet est l'étude de la Terre
(lithosphère, hydrosphère et atmosphère) et de son environnement spatial en tant que planète.
La Géologie étudie aussi la Lune, les planètes et leurs satellites naturels, les astéroïdes, les météorites
et les comètes. On parle plus généralement des Sciences de la Terre et de l'Univers.On distingue deux
grandes branches des disciplines des sciences de la Terre:
- La géodynamique interne qui étudie les processus internes de la planète aboutissant à la
formation des océans et des chaînes de montagnes.
- La géodynamique externe qui étudie l'évolution dynamique de la surface de la Planète. Elle
s’intéresse aux paysages résultant des processus d'érosion et de sédimentation, sous l’influence
de l’eau, de la glace et du vent.
Le cycle géologique (Figure 1) englobe l’ensemble de phénomènes internesd’orogenèse et
externesd’érosion et sédimentation. Sa durée se mesure en millions d’années.
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II. STRUCTURE DE L’UNIVERS
L’univers est l’ensemble de tout ce qui existe.
Les unités de distance usuelles dans l’univers:
- L’année lumière (al): distance parcourue en 1an par la lumière : 1 al = 9,461 . 1012 km
- L’unité astronomique (UA): distance Terre
Terre-Soleil: 1 UA = 149.597.870,7 km ≈ 150.000.000 km
- Le parsec (pc): 1 pc = 206.265 UA = 3,26 al ≈ 3,1.1013 km
Dansl’univers, on peut distinguer des objets célestes comme lles Galaxies, Nébuleuses et Étoiles.
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La photosphère : Couche brillante observée.
La chromosphère: couche transparente de très faible densité, invisible en plein jour.
La couronne: la couche supérieure et irrégulière, constituée de particules éjectées, subissant
l'influence du champ magnétique.
Une planète est un corps céleste qui :a)est en orbite autour du Soleil,b)a une forme hydrostatique
d'équilibre (≈ ronde), c)a dégagé le voisinage autour de son orbite.
Une planète naine est un corps céleste qui:a)est en orbite autour du Soleil,b)a une forme
hydrostatique d'équilibre (≈ ronde), c) n’a pas dégagé le voisinage autour de son orbite,d)n'est pas
un satellite.
La Ceinture principale d’astéroïdes compte plusieurs centaines de milliers d'objets dits
astéroïdes, composé de roches et de métaux, dont la taille varie entre quelques cm à plusieurs km,
et qui tourne autour du soleil.
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La ceinture de Kuiper est située aux frontières du Système solaire, au au-delà
delà de Neptune. Elle
contient des centaines de milliers de corps glacés dépassant 100 km de diamètres et plusieurs
milliards de comètes. Pluton est une planète naine de cette cceinture.
Le nuage d'Oort estune sphère formée de comètes gelées, qui entoure le système solaire à gra grande
distance 20000 à 100000 UA.
L’héliopause est la frontière entre le système solaire et l'espace interstellaire (au
(au-delà de 120 UA).
L'héliosphère est unee zone en forme de bulle allongée dans l'espace, générée par les vents solaires
qui repoussent les particules provenant de l’extérieur du système solaire.
Le plan de l'écliptique est le plan de l'orbite terrestre. Ceux des autres planètes du Système solair
solaire
sont légèrement inclinés par rapport au plan de l'écliptique.
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Nouvelle lune - Premier Quartier - Pleine Lune - Dernier Quartier
- Les éclipses
Les éclipses de Lune se produisent lorsque le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés dans cet ordre
à la pleine Lune. Les éclipses de Soleil se produisent lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont
alignés dans cet ordre à la nouvelle Lune.
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III.5. Structure interne de la terre
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IV.3. Arguments paléoclimatiques : Les anciennes glaciations
En Afrique et en Amérique du Sud, on a trouvé des traces de gglaciation
laciation très anciennes qui
correspondent à l'usure des roches suite au déplacem
déplacementent des glaciers.
glaciers Le sens de l'usure
permet de reconstituer le trajet des glaciers.La réunion des continents, que propose
Wegener, explique la répartition de ces zones qui rés
résultent
ultent d’une même glaciation.
Conclusion
Les continents actuels constituaient autrefois un seul sup
supercontinent « Pangée » (≈240MA).
Par la suite, ce dernier s’est fragmenté en blocs qui ont dérivé les uns des autres ((≈200MA :
Trias). Cette théorie, bien qu’elle soit appuyée par des arguments tangibles, a été rejetée par
une bonne partie de la communauté scientifique. En effet, Wegener n’a pas pu fournir une
cause acceptable de cette dérive. À noter que la structure interne de la Terre était, à cette
époque, encore mal connue pour avancer une interprétation plausible de la dérive des
continents.Par la suite,
te, cette théorie a constitué la base pour l’élaboration d’une nouvelle
théorie « la tectonique des plaques ».
V. Théorie de la tectonique des plaques
La théorie de la tectonique des plaques s’intéresse à l’étude du mouvement des plaques
lithosphériques permettant d’expliquer les grands phénomènes géologiques internes
(séismes, volcans, et les déformations tectoniques). D’après cette théorie, lla partie
supérieure de la Terre (la croûte terrestre et la partie rigide du manteau supérieur) est
constituée de plaques lithosphériques rigides qui semblent flotter sur des matériaux
plastiques asthénosphériques.
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V.1. Les plaques tectoniques
On distingue sept plaques majeures : Pacifique, Eurasiatique, Africaine, Nord-américaine,
Nord
Sud-américaine,
américaine, Australienne et Antarctiq
Antarctique.D’autre part, unene cinquantaine de plaques
mineures peuvent être répertoriées : Nazca, Philippine, Inde, Arabie, Cocos, Caraïbe…
Les déplacements des plaques lithosphériques, de quelques cm/an dans des directions
différentes, engendrent la formation de frontières convergentes, divergentes ou
transformantes.Au niveau de ces frontière
frontièress se produisent de nombreux phénomènes
phé
géologiques tels que les séismes, les volcans et l’orogenèse.
V.2. Les limites des plaques
a. Les limites divergentes
Ce sont des frontières à partir desquelles il ya un éloignement de deux plaques l'une de
l'autre. Elles correspondent à des rides océaniques ou des dorsales océaniques.
océaniques Les
dorsales désignent des chaînes sous
sous-marines
marines rencontrées dans tous les bassins océaniques
océan et
localisées à la limite de deux plaques lithosphériques divergentes (dorsale
dorsale médio-atlantique,
médio
la dorsale est-pacifique…). L'axe de la dorsale est le lieu de fo formation
rmation d'une croûte
océanique formée de basaltes issus de la fusion partielle des roche
rochess du manteau profond.
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b. Les limites convergentes
- Zones de Subduction
Les frontières convergentes : Ce sont des frontières où il ya rapprochement de deux plaques
l'une de l'autre, compensant ainsi l’excès de masse produit par l'expansion océanique en
d'autres zones du globe. Trois types de frontière de plaques convergentes eexistent :
Des zones de Subduction. Il s’agit des zones où une plaque lithosphérique plonge sous une
autre. On distingue deux types de subductions :
Subduction Océanique
Océanique-continentale
continentale (zones de marges actives).
C’est un phénomène qui correspond à la converg
convergence
ence entre une plaque océanique et une
plaque continentale. Dans ce type de subduction, la plaque océanique plus dense s'enfonce
sous la plaque continentale. Exemple: La chaîne des Andes de l‘Amérique du Sud qui
résulte de la subduction de la plaque pacifi
pacifique
que et de Nazca à l’Ouest sous la plaque
américaine à l’Est.
Subduction océanique
océanique-océanique
océanique (zones d’arcs insulaires).
Elle résulte de la convergence entre deux plaques océaniques. Dans ce genre de subduction,
une des deux plaques océaniques (la plus densdense)
e) s'enfonce sous l'autre. Exemple: Îles du
Japon, de philippines…
- Zones de collision
Il s’agit d’une zone où deux plaques se confrontent. C'est le cas notamment de la chaîne de
l’Himalaya,
Himalaya, à la frontière entre la plaque indo
indo-australienne
australienne et la plaque eurasiatique.
Espace océanique se refermant au fur et à mesure du rapprochement de deux plaques
continentales engendrant la formation
ormation d’une chaîne de montagne de collision
collision.
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- Zones d’obduction
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plus ou moins violente modifiantl
modifiantles reliefs par des effets de différentes natures comme les
glissements de terrains, les cyclones, lles crues exceptionnelles, les tsunamis...
- Les agents atmosphériques (eau, air, vent, glace,…), transforment les roches à la
surface de la terre. Ces roches subissent donc, l’altération, l’érosion, le transport et
enfinn une sédimentation (dépôt).
- Après le dépôt des éléments transportés commence la diagenèse: phénomène de
consolidation du sédiment devenant dur.
L’ensemble de ces transformations constitue un cycle appelé cycle sédimentaire.
Les massifs montagneux se forment par la dynamique des plaques terrestres. Puis la
dynamique externe les détruit.
Cycle sédimentaire
VI.2. L’altération
L'altération est la destruction des roches (ignées, métamorphiques ou sédimentaires) par
désagrégation mécanique et décomposition chi chimique,
mique, voire biologique (gélifraction,
insolation, action des racines, de l'eau, du vent, etc…).
L'altération donne naissance à une grande variété de produits: sols, débris rocheux de
différentes tailles et éléments dissous.
Ex: Grès (Roche solide) Sable(Roche meuble)
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Les types d’altération :
Altération mécanique (physique) : sans changement de la composition chimique.
chimique
Altération chimique : avec modification de la composition chimique.
Altération biologique : sous l’action des formes de vie.
a. Altération mécanique
Il n y a pas de transformation à l’intérieur de la matière, mais un fractionnement en plus
petits éléments. La surface altérable devient plus importante.
b. Altération chimique
L'altération chimique agit sur les minéraux de la roche en les dissolvant complètement ou
partiellement. L'altération chimique agit de deux façons:
Certains minéraux comme l’halite (NaCl) ou la calc
calcite
ite (CaCO3) sont dissous totalement
et leurs ions sont évacués en solution.
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D'autres minéraux, comme les micas ou les feldspaths sont transformés en d'autres
espèces minérales (surtout en argiles), souvent de granulométrie plus fine et plus
facilement mobilisables
ilisables par l'érosion.
Types d’altération
Description
chimique
Phénomène souvent observé. Cela arrive lorsqu’une roche se dissout ou
Dissolution
se solubilise dans l’eau.
Il s’agit d’une réaction avec l’eau qui s’infiltre dans les roches. Cette
Hydratation
action s’accompagne toujours d’une augmentation de volume.
Le CO2 contenu dans l’eau s’attaque aux roches par réaction chimique
Hydrolyse ce qui laisse échapper des ions qui sont à leur tour rendus solubles dans
l’eau.
L’oxydation est une réaction avec l’air et l’eau qui entraîne une
Oxydation
dissociation des cristaux à l’intérieur de la roche.
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L’arène granitique est un mélange de sable (quartz très peu altérable) et d’argiles (altération
de biotite et de feldspaths).
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Action mécanique :
L'action des animaux est essentiellement mécanique (creusement de terriers) et concerne
les couches rocheuses peu consolidées.
Les racines qui s’insinuent dans les fissures élargissent les fentes et cassent la roche.
Creusement de terriers par les lapins Altération mécanique par les racines
VI.3. L’érosion
L’érosion est le processus de dégradation et de transformation du relief, et donc des roches.
Les reliefs montagneux sont peu à peu remplacés par des surfaces plus ou moins planes, de
faible altitude, appelées surface d’aplanissement.
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L'érosion en nappe
L’érosion hydrographique
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b. Erosion éolienne
Le vent est un agent d’érosion très actif particulièrement dans les régions désertiques où les
roches sont meubles.Les débris arrachés peuvent être accumulés et transportés à des milliers
de kilomètres (Les poussières du désert africain to tombent
mbent jusqu’en Europe et même en
Amérique).Le vent agit par son énergie cinétique (action de balayage ou de déflation) aux
effets dramatiques lorsque sa vitesse dépasse 100 km/h voire plus dans les tornades, et par
l’intermédiaire des particules qu’il tran
transporte
sporte (corrasion). On note plusieurs modes
d’érosion éolienne :
Déflation éolienne: balayage des particules par le vent
Lorsque le sol comporte des matériaux de taille variée, la
déflation élimine la fraction la plus fine, laissant sur
place un désert pavéé de cailloux
cailloux: reg.
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Situation géographique des principaux glaciers
L’action érosive du glacier se traduit par le détachement de fragments de glace, leur
déplacement le long des pentes et vallées qui arrachent et entraînent des blocs de roches.
d. Erosion marine
Il s’agit d’un processus naturel provoqué par de multiples
facteurs comme le vent, les vagues, les courants ou encore
le ruissellement de l'eau de pluie... Ce phénomène dépend
également des caractéristiques du lieu (sableux, rocheux…).
L’érosion du littoral se traduit par le recul du trait de côte,
soit, un déplacement vers l’intérieur des terres de la limite
entre le domaine maritime et continental suite à la perte de
matériauxx (sables, roches, sédiments).
VI.4. Transport des particules sédimentaires
- Les particules sédimentaires produites par les processus d'altération et d’érosion sont,
dans la plupart des cas, transportées de leur lieu de formation vers un bassin
d'accumulation (par ex : un lac ou un océan).
- Elles peuvent être re entraînées par l'effet d'un fluide: vent, eau, glace ou encore être
déplacées en masse sous l'action prédominante de la gravité.
- Le transport des sédiments s'effectue généralement en plusieurs phases (transport, dépôt,
transport, etc.) et les moteurs ddee transport: eau, vent, glace, gravité peuvent se succéder
dans le temps et/ou combiner leur action.
a. Transport par gravité
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Les sédiments ne sont pas transportés par le mouvement d'un fluide, mais en masse par
l'action de la gravité. Les fluides, principalement l'eau, sont souvent présents dans ce type de
transport, mais ils ne servent qu'à lubrifier le sédiment.Le déplacement en masse peut avoir
lieu aussi bien dans l'air que dans l'eau (milieu marin).On distingue les processus suivants
classés selon la présence croissante d'un fluide :
- la reptation (mouvement lent des sols selon la pente) ;
- les éboulements (chute libre de blocs à partir de reliefs escarpés) ;
- les glissements (déplacement d'une masse épaisse de roches ou de sédiments selon une
surface de rupture) ;
- les écoulements gravitaires (par exemple : coulées de boues, coulées de débris). Les
écoulements gravitaires transportent de grandes quantités de matériaux dans les fonds
océaniques (courants de turbidité).
Reptation
Le mouvement des débris d’érosion a
déplacé un gazoduc. Sa position initiale est
indiquée par une ligne blanche.
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b. Transport par le vent
Le transport par le vent s’effectue selon
trois modes :
Traction:: les particules grossières
(fraction de taille de plus qu’un mm de
diamètre) se déplacent par roulement ou
glissement à la surface du sol, sous
l’effet de la poussée du vent ou des
impacts des autres particules.
Saltation:: les particules moyennes
(sables fraction comprise entre 1µm et
1mm) se déplacent par bonds successifs.
Suspension:: les particules fines ou poussières (fraction de taille comprise entre 1,0 et
0,1µm) sont transportées en suspension dans l’air (loess), souvent sur de grandes distances.
c. Transport par la glace
La glace est très visqueuse, elle s'écoule à des
vitesses pouvant atteindre quelques dizaines de
mètres par an. Le matériel charrié par les glaciers
est très hétérogène (des blocs aux argiles).
Le glacier arrache des matériaux au substrat
rocheux; tout ce matériel est produit directement
par l'action de rabotage de la glace sur la roche
porte le nom général de moraine. Le retrait du
glacier laisse sur place tous ces dépôts qui
caractérisent les paysages glaciaires.
La distance de transport est de quelques dizaines
de km pour les glaciers de montagne, mais elle
peut dépasser la centaine de km pour les grands
systèmes glaciaires (glaciers du Groenland).
Des blocs métriques peuvent être transportés sur
des centaines de kilomètres
omètres de distance. Ils sont
abandonnés et constituent des « blocs erratiques »
caractéristiques du passage du glacier.
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- La charge de fond regroupe l'ensemble des grains transportés par traction et saltation. Ce
sont principalement les sables et les graviers.
- La charge en suspension est constituée uniquement des particules déplacées de cette
manière, généralement les silts et les argiles.
Transport en solution : Cet aspect du transport d’une rivière est souvent négligé ; pourtant
la quantité de matière transportée en solution est considérable ; En climat tempéré une
rivière de plaine transporte
nsporte plus de matière en solution qu’en suspension. Les éléments
chimiques transportés en solution sont de la silice, des carbonates dissous, du calcium,
des sulfates etc…
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VII. Introduction à l’hydrologie - Cycle de l’eau
VII.1. Cycle de l’eau
Le cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un modèle représentant le parcours entre les
grands réservoirs d'eau sous ses différentes formes liquide, solide ou de vapeur d'eau sur
Terre : les océans, l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les eaux souterraines et les
glaciers.Le « moteur » de ce ccycle
ycle est l'énergie solaire qui, en favorisant l'évaporation de
l'eau, entraîne tous les autres échanges.
Condensation
Energie solaire
Evaporation
Evapotranspiration
Ruissellement
a. Action du soleil
Sous l'effet de l'énergie solaire, l'eau des systèmes aquatiqu
aquatiques
es s'évapore dans l'atmosphère.
L'évaporation est plus importante au niveau des océans qu'à l'intérieur des terres: lacs,
rivières et fleuves.
Transpiration des végétaux
végétaux: Evapotranspiration
Les espèces végétales puisent l'eau dans le sol et la
rejettent sous la forme de vapeur d'eau. La transpiration
des plantes et l'évaporation du sol humide libèrent de
l'humidité (vapeur d’eau) qui s'élève dans l'atmosphère.
b. Action du vent
Le vent déplace
ace les nuages et les rassemble. Cela va donner lieu aux étapes suivantes:
Condensation et Précipitation
En s’élevant dans l'atmosphère, la vapeur d'eau se refroidit et se transforme en petites
gouttelettes. C’est la condensation. Sous l'effet de la gravité, l'eau retombe sur le sol sous
forme de pluie, de neige ou de grêle. C’est l’étape de précipitation.
c. Le ruissellement et l’Infiltration
Ruissellement : L'eau qui n'est pas absorbée par le sol, ruisselle le long des pentes jusqu'à se
déverser dans les rivières, les fleuves et les lacs. Elle sera ensuite transportée jusqu'aux mers
et océans. L'eau de pluie s'écoule
écoule selon la loi de la gravité et selon la nature du sous-sol.
Infiltration : L'eau de pluie pénètre dans les sols perméables et forme un véritable réservoir
d'eau dans le sous-sol.
sol. L'eau contenue dans ce réservoir (nappe d'eau ou nappe phréatique)
trouve
ve parfois un chemin naturel vers l'extérieur.
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