Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TD DE NOUVELLE MICROECONOMIE
Théorie de jeux
La discipline de théorie de jeu nécessite de base solide en économie, en mathématique, en
statistique etc… en termes littérale, c’est l’ensemble de décisions prise par un agent économique
en interaction des décisions des autres joueurs. Selon le dictionnaire des termes économiques,
la théorie des jeux est un domaine des mathématiques qui s'intéresse aux interactions
stratégiques des agents (appelés « joueurs »).
Les fondements mathématiques de la théorie moderne des jeux sont décrits autour des années
1920 par Ernst Zermelo dans l'article Über eine Anwendung der Mengenlehre auf die Theorie
des Schachspiels, et par Émile Borel dans l'article « La théorie du jeu et les équations intégrales
à noyau symétrique ». Ces idées sont ensuite développées par Oskar Morgenstern et John von
Neumann en 1944 dans leur ouvrage Theory of Games and Economic Behavior qui est
considéré comme le fondement de la théorie des jeux moderne.
Jeu
C’est une action qui s’effectue dans une discipline. En mathématique, le jeu est réalisé dans la
discipline de théorie de jeu. En théorie de jeu on distingue plusieurs catégories de jeux à savoir :
Jeux coopératifs, jeux non coopératifs, jeux à somme nulle et jeux à somme non nulle.
Stratégie
C’est l’issue de jeu par laquelle un joueur s’appuie pour jouer. Elle est régie par les gains
(bénéfices ou payoff). C’est également un ensemble d'actions coordonnées, d'opérations
habiles, de manœuvres en vue d'atteindre un but précis.
Stratégie dominante
Une stratégie est dite dominante lorsqu’elle bat toutes les autres stratégies. Pour le joueur, soit
deux stratégies A et B envisageables par un joueur dans un jeu à information parfaite
donné. B domine faiblement A si le paiement associé à B est supérieur ou égal à celui associé
à A pour toute stratégie de l'adversaire et qu'il existe en outre une stratégie de l'adversaire telle
que le paiement associé à B soit strictement supérieur à celui associé à A pour cette stratégie.
Si pour toute stratégie de l'adversaire, le paiement associé à B est strictement supérieur à celui
associé à A alors on dit que B domine strictement A.
• B est strictement dominante si elle domine strictement toutes les autres stratégies
possibles.
• B est faiblement dominante si elle domine faiblement toutes les autres stratégies
possibles.
Jeu à information complète
On dit qu'un jeu est à information complète si chaque joueur connaît lors de la prise de
décision :
Les jeux en information incomplète sont des situations où l'une des conditions n'est pas vérifiée.
Ce peut être parce qu'une des motivations d'un acteur est cachée (domaine important pour
l'application de la théorie des jeux à l'économie).
On parle de jeu à information parfaite dans le cas de jeu sous forme extensive, où chaque joueur
a une connaissance parfaite de toute l'histoire du jeu.
Un jeu à information incomplète est aussi à information imparfaite. Les jeux à information
complète peuvent être à information imparfaite soit du fait de la simultanéité des choix des
joueurs, soit lorsque des événements aléatoires sont cachés à certains joueurs.
On parle de common knowledge pour caractériser la situation dans laquelle l’agent 1 sait que
l’agent 2 sera rationnel, que l’agent 2 sait que l’agent 1 sera rationnel, mais au degré suivant,
que l’agent 1 sait aussi que l’agent 2 sait qu’il sera rationnel, et ainsi de suite, jusqu’à l’infini.
Cette idée de rationalité étendue, le common knowledge, est intrinsèquement liée au concept
d’équilibre de Nash : les agents seront rationnels sous l’hypothèse qu’ils savent que les autres
le seront aussi, que ceux-ci le sauront et sauront qu’ils le savent. Cette hypothèse est forte, et
donc critiquable, mais dans certains contextes, peut apparaître comme plutôt naturelle. Ainsi,
aux échecs, comme dans la plupart des jeux de société, on joue son meilleur coup sous
l’hypothèse que l’adversaire jouera lui-même le meilleur.
Théorème folklorique (théorie des jeux) - Folk theorem (game theory) ...
Un théorème populaire dit que, dans la version infiniment répétée du jeu, à condition que les
joueurs soient suffisamment patients, il existe un équilibre de Nash tel que les deux joueurs
coopèrent sur le chemin de l'équilibre.
Exercice 1
E1
𝐽2
1 2 3
A 3* ; 3 1 ; 0* 0* ; 3*
𝐽1
3* ; 3 0* ; 0* 3** ; 2**
B
C 4;1 2** ; 2** 2 ; 0*
1. Eliminons les stratégies strictement dominées. Nous rappelons que le joueur 1 compare
ses stratégies en colonne (exemple : 3, 3, 4 ; 3= 3 < 4) et le 2 deux en ligne (exemple,
3, 0, 3).
𝐽2
L R’
T a,b c,2
𝐽1
M 1,1 1,0
B 3,2 0,1
𝐽2
L R’
𝐽1
M 1,1 1,0
B 3,2 0,1
𝐽2
L R’
𝐽1
M 1,1 1,0
B 3,2 0,1
E3
Dans un tel cas de figure, le joueur B devrait accepter toute offre supérieure à zéro de la part du
joueur A, et le joueur A, anticipant la réponse du joueur B, devrait faire la plus petite offre
positive possible.
Construction du jeu. (𝑆 ∗, 1 − 𝑆)
Joueur 2
(0 ; 0)
𝑓 = (𝑥, 1 − 𝑥)
Offre
2. Si S = 100 dans ce cas le joueur 1 aura un comportement plus imposant sachant qui
détient le gain qui maximise le plus dans l’issue du jeu.
1. Jeux symétriques :
- Le jeu de Matching Pennies n’est pas symétrique
- Le jeu the Stag Hunt est symétrique
- Le jeu de coordination est symétrique.
2. Les équilibres de Nash.
Pour le premier jeu nous somme en stratégie mixte donc nous devons calculer les espérances
de gains de chaque joueur.
Joueur 1
𝐽2
E(F)= P(1) + (1-P) (-1) = P - 1 + P = 2P – 1
Face Pile E(P)= P(-1) + (1-P) (1) = -P + 1 - P = -2P + 1
1
Face (1*; -1) (-1 ; 1*) E(F)= E(P) 2P – 1 = -2P + 1 P*= 2
𝐽1 P q 1-p q
Joueur 2
Pile (-1 ; 1*) (1* ; -1) E(P)= q(-1) + (1-q) (1) = -q + 1 - q = -2q + 1
P 1-q 1-p 1-q
E(F)= q(1) + (1-q) (-1) = q - 1 + q = 2q – 1
1
E(F)= E(P) -2P + 1= 2P – 1 q*= 2
1 1
ENSM= (p*q*) = (2 ; 2)
Pour le dernier jeu l’équilibre de Nash est (effort, effort)= (1-e, 1-e)
𝐽2
U V
X
(4 ; 2) (3 ; 1)
𝐽1
Econométrie, théorie de jeux, macrodynamique, politique économique et
économie internationale. A partir du 28 jusqu’au 2 février. 697881782
La suite de la correction du td se fera en live : contacter le 697 88 17 82
Y
(2 ; 5) (9 ; 0)
𝐽2
Ne pas
investir investit
𝐽2
Face Pile
𝐽2
E F
A (0; 0) (4 ; 1)
𝐽1
B (1 ; 4) (3 ; 3)