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Promo : 2019_2022.
REBUBLIQUE ALGERIENNE DEMOGRATIQUE ET POPULAIRE
Thème :
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Encadré par :
Promo : 2019_2022.
Remerciement :
Je ne saurais terminer ce travail sans présenter mes vifs et sincères remerciement :
Tout d’abord, mes sincères remerciements sont adressés à mon encadreur Dr.
ZITOUNI Brahim, Je tiens à lui exprimer ma profonde gratitude pour avoir
encadré cette thèse.
Je tiens à exprimer mes respects les plus distingués ainsi que ma gratitude à Mr
TOUATI responsable de service ophtalmologue de l’EPSP Bordj Bou Arreridj et
l’infermière Mme Ben Fredj et Mr Boubaaya pour leur conseil judicieux.
J’apprécie aussi tous leurs efforts pour m’aider à préparer l’avenir.
Enfin, je remercie mes amis qui ont toujours été là pour moi. Leur soutien
inconditionnel et leurs encouragements ont été d’une grande aide.
Merci.
Dédicace :
Merci.
Table des matières :
• Introduction………………………………………………………………...................01
• Problématique………………………………………………………….......................02
• Hypothèse…………………………………………………….....................................03
• Objectifs……………………………………………………………………................04
• Liste de figure…………………………………………………………………...........05
• Liste d’abréviation……………………………………………………………............06
• Discussion................................................................................................................51- 52
• Conclusion.....................................................................................................................53
• Bibliographie............................................................................................................54-55
• Annexe.
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Introduction
La vision est le plus important des cinq organes de sens dont la nature a doté l’homme.
Outre son importance capitale dans l’exécution des tâches les plus élémentaires de la vie
courante, la vision nous permet de profiter de la beauté et des couleurs du monde, de voir les
êtres qui nous sont chers [1].
Le vice de réfraction se définit comme une formation inadéquate de l’image d’un objet sur
la rétine. C’est le système optique de l’œil qui est en cause. Comme tous les instruments
optiques, l’œil fonctionne sur le principe de la réfraction. Tous les rayons lumineux qui le
traversent changent de direction. Ils sont déviés par la cornée, le cristallin avant de converger
vers la rétine en situation normale. Dans le cas contraire, l’œil présente un défaut de vision
appelé vice de réfraction ou amétropie [2].
La presbytie est une amétropie dynamique qui résulte de la perte progressive du pouvoir
accommodatif de l'œil atteint [3]. La presbytie va induire un handicap visuel important en vision
de près chez le sujet emmétrope ou emmétropisé. Il est alors indispensable d’adjoindre une
addition à la vision de loin du sujet presbyte. Les verres correcteurs prescrits, qu’ils soient
progressifs ou bifocaux restent difficilement accessibles pour la grande majorité des patients
dans notre milieu. Du reste, il n'est pas rare de voir des patients avec des verres progressifs
prescrits avant l'âge de 40 ans alors même que l'emmétropisation effective n'est pas obtenue.
Murphy et al situe l'âge moyen de début de la presbytie à 40ans chez le sujet emmétrope [4].
Une chose est sure : nous devenons tous presbyties aux alentours de 44 ans. Ce
vieillissement du cristallin inéluctable se manifeste de façon insidieuse. Peu à peu nous sommes
obligés d’éloigner les pages des livres ou des journaux pour mieux en distinguer les caractères.
La pénombre ne nous permet plus de voir nettement de près. Et puis un jour nous nous
surprenons à emprunter les lunettes d’un ami pour déchiffrer un horaire ou un menu de
restaurent [5].
Dans ce cadre et dans le cadre de notre soutenance en optique lunetier de santé public à
l’institut national de formation supérieur paramédical d’ALGER. Afin de pouvoir améliorer la
prise en charge de la presbytie dans notre milieu, nous avons voulu déterminer de façon
objective la valeur de presbytie chez le sujet amétropie.
Dans un premier temps, nous allons rappeler les nécessités théoriques de la presbytie dans
la partie théorique qui englobe quatre chapitres, dans laquelle nous allons consacrer le premier
chapitre à présenter les amétropies, le deuxième chapitre qui exposera la presbytie, le troisième
qui servira à informer l’accommodation, quant au quatrième portera sur l’adaptation et
compensation de la presbytie. Suivi directement par la partie pratique, on finira par une
conclusion où nous préciserons les limites de notre modeste étude et nos perspectives.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Problématique :
Les presbytes d’aujourd’hui ne sont pas identiques aux presbytes de la génération de nos
parents ou grands-parents. De nos jours, ils sont habitués à exiger que leur adaptateur réponde
à leurs besoins visuels en leur offrant la dernière technologie ainsi que toutes les nouveautés.
Durant notre stage pratique à l’Etablissement Public de Santé de Proximité de Bordj Bou
Arreridj nous avons remarqué qu’un grand nombre de patients souffrent de la presbytie.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Hypothèse :
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
OBJECTIFS :
• Objectif Général :
• Objectif Spécifique :
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Liste de figures :
Figure 01 : Œil myope (en haut), œil myope corrigé par une lentille divergente (en bas).
Figure 02 : Œil hypermétrope (en haut), Œil hypermétrope corrigé par une lentille convergente
(en bas).
Figure 06 : En vision de près, sur l’œil domine, l’image est située sur la rétine, sur l’œil
dominant elle est délocalisée.
Figure 07 : Classification des lentilles rigides en fonction de leur design, de la localisation des
zones optiques et de leur mode de fonctionnement. VLC, vision de loin centrale ; VPC, vision
de près centrale.
Figure 08 : Différents designs de lentilles segmentées.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Liste d’abréviation :
D : dioptrie.
OD : œil droit.
OG : œil gauche.
PR : punctum remotum.
VL : vision de loin.
VP : vision de près.
AV : acuité visuel.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
PARTIE 01 : VOLET
THEORIQUE.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Chapitre I :
Les amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Figure 01 : Œil myope (en haut), œil myope corrigé par une lentille divergente (en bas).[8]
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
- Céphalées.
- Signe de la fente : le plissement de la fente palpébrale pour mieux voir ou carrément la fermeture
d’un œil.
B.2.1- Définition :
L’hypermétropie est une amétropie sphérique dans laquelle les rayons lumineux parallèles
venant de l’infini se croiseraient en arrière de la rétine. Quand un hypermétrope fixe un objet
éloigne, l’image se projette en arrière de la rétine. Il fournit un effort visuel de mise au point
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
appelé accommodation qui déplace l’image sur la rétine :la vision devient nette. C’est cet effort
d’accommodation qui est à la base des symptômes subjectifs de l’hypermétrope.
Figure02 : Œil hypermétrope (en haut), œil hypermétrope corrigé par une lentille convergente (en bas).
[10]
Elle peut être due soit à une anomalie de la courbure d’un dioptre oculaire, soit à une
modification de l’indice de réfraction d’un milieu transparent de l’œil. Au niveau de la cornée on
peut avoir une insuffisance de courbure cornéenne congénitale (cornea plana) ; acquise
(traumatisme, chirurgie). Au niveau du cristallin on peut avoir une absence du cristallin suite à
une chirurgie de la cataracte ou à une luxation.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
- Elle est dite moyenne si elle est comprise entre (+2) et (+5) D.
B.3.1- Définition :
L’astigmatisme est une amétropie non sphérique dans laquelle l’image d’un objet au lieu d’être
ponctuelle sur la rétine se décompose en deux droits appelées focales ou méridiens.
Les deux droites peuvent être perpendiculaires : c’est l’astigmatisme régulier. Elles peuvent être
non perpendiculaires : c’est l’astigmatisme irrégulier.
L’astigmatisme fait suite à une irrégularité de la cornée et/ou du cristallin qui n’a plus sa
sphéricité, ce qui fait que les rayons ne convergent pas en un trait.
La cornée possède normalement une courbure légèrement arrondie comme un ballon de football
mais dans la plupart des astigmatismes cette courbure est déformée et prend une forme ovalaire
comme un ballon de rugby.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Selon l’orientation des méridiens, un astigmatisme régulier peut être direct, inverse, ou oblique :
L’astigmatisme est direct lorsque le méridien le moins convergent (le grand axe) est horizontal
ou proche de l’horizontal.
➢ Il est dit inverse lorsque le méridien le moins convergent est vertical ou proche de la
verticale.
➢ Il dit oblique lorsque le méridien le moins convergent est oblique.
Selon la puissance des deux méridiens, un astigmatisme régulier peut être composé, simple, ou
mixte :
➢ Un astigmatisme est composé lorsque les deux méridiens principaux d’un œil astigmate
sont soit myopes ou hypermétropes. S’ils sont myopes, il s’agit d’un astigmatisme
myopique composé. S’ils sont hypermétropes, il s’agit d’un astigmatisme
hypermétropique composé.
➢ Un astigmatisme est simple lorsqu’un des méridiens principaux d’un œil astigmate est
emmétrope. Si un méridien principal est emmétrope et l’autre est myope, il s’agit
d’astigmatisme myopique simple. Si un méridien principal est emmétrope et l’autre
hypermétrope, il s’agit d’astigmatisme hypermétropique simple.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
➢ Un astigmatisme est mixte quand un des méridiens principaux est myope et l’autre est
hypermétrope.
- Vision floue de près comme de loin avec brouillage sélectif des lignes verticales ou horizontales
ou obliques.
- Asthénopie.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
B.4- Presbytie :
B.4.1- Définition : [14]
La presbytie est définie par la perte de la fonction accommodative de l’œil. La mise au point
pour la lecture ou la vision nette d’objets situés près de l’œil (ex :40 cm) n’est plus suffisante à
partir de la quarantaine.
Un patient non presbyte (typiquement âgé de moins de 43 ans) bien corrigé de loin
accommode pour voir de près : le cristallin « bombe » suffisamment et l’augmentation de la
puissance optique de l’œil permet de former une image nette sur la rétine d’un objet proche.
Ceci est analogue à la fonction d’autofocus des appareils photos, qui font la mise au point en
fonction de la distance du plan qui devra être net sur le cliché. Chez le presbyte, l’amplitude de
l’accommodation se réduit progressivement : car le cristallin et son enveloppe perdent de leur
souplesse. Malgré la contraction du muscle ciliaire destinée à faire bomber le cristallin, celui-ci
ne se déforme pas assez. Ainsi, l’autofocus de l’œil (assuré par le cristallin) devient de moins
en moins efficace.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Chapitre II :
La presbytie.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Chapitre II : La presbytie.
A- Définition : [16]
La presbytie (du grec vieillard) ne doit pas être considérée comme une amétropie, puisqu’elle
est physiologique. En pratique, on considère que la presbytie apparait à partir du moment où la
diminution du pouvoir d’accommodation entraine des difficultés, des troubles fonctionnels en
vision de près à condition que le sujet soit parfaitement compensé en VL. Si en moyenne elle
apparait en Europe entre 40 et 45 ans, il est difficile de prédire avec exactitude le moment de son
apparition.
La presbytie survient de manière bilatérale, progressive et symétrique.
La diminution de l’amplitude d’accommodation suit une courbe quasi linéaire. Par conséquent,
on peut établir un tableau de l’addition moyenne attendue en fonction de l’âge du patient.
Age 40 - 44 – 48 48 - 52 52 - 56 56 et plus
(années) 44
Adition 1.00 1.25-1.50 1.50-2.00 2.00-2.50 2.50-3.00
(D)
Tab.1 : Addition du presbyte en fonction de l’âge.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Le premier symptôme ressenti par le patient presbyte demeure bien connu des opticiens. Il se
plaint de devoir reculer inexorablement de ses yeux son plan de travail, ce qui aboutit en général
à la remarque suivante :
'' mes bras ne sont plus assez longes''.
C.2- Les symptômes de la presbytie avancée :
Lorsque la presbytie est relativement avancée, la fatigue visuelle n’existe plus au niveau
accommodatif puisque l’effort tend à s’annuler. Cependant, le patient peut rencontrer des
problèmes d’ordre binoculaire.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Les méthodes qui suivent ne mesurent pas précisément l’amplitude d’accommodation restante.
La détermination de la valeur de l’addition repose donc plus sur le comportement du presbyte
devant un test que sur la mesure réelle de la fonction accommodative défaillante.
- Fondée sur des valeurs moyennes, la méthode “statistique” : est très approximative. Elle
consiste à choisir une valeur d’addition dans une table de correspondance âge-addition, puis à
l’essayer au patient. Cependant, les valeurs d'addition varient considérablement selon la table
utilisée et d'un patient à l'autre.
- La méthode “empirique” risque de surestimer l’addition : Elle consiste à essayer des
additions croissantes, par quart de dioptrie (voire demi-dioptrie !), jusqu’à obtenir la lecture
confortable des plus petits caractères du test de lecture. Inconvénient : en l’absence habituelle de
critère précisant quand interrompre l’introduction des puissances convexes (que le patient
apprécie pour leur effet grossissant), on risque de surestimer l’addition.
- La méthode des “cylindres croisés fixes” : est très prisée des anglo-saxons. Elle consiste à
introduire binoculairement une formule de cylindre croisé + 0,25 D (– 0,50 à 90°) et à présenter
au patient, à 40 cm par exemple, une croix composée de traits horizontaux et verticaux. Ne
pouvant accommoder sur le test, le patient presbyte perçoit plus nettement les lignes horizontales
que les lignes verticales. L’introduction progressive de puissances convexes par quart de dioptrie
permet d’obtenir l’égalité de noirceur des traits horizontaux et verticaux. En pratique, on introduit
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
des verres convexes jusqu’à obtenir la préférence pour les lignes verticales et on retient pour
valeur de l’addition à prescrire la puissance donnant la meilleure égalité entre les horizontales et
les verticales. Cette méthode, difficilement praticable avec la lunette d’essai, nécessite un
réfracteur. Elle a l’avantage de ne pas faire appel à la lecture du patient, mais l’inconvénient
d’être réalisée dans des conditions de vision relativement artificielles et peu stimulantes, voire
inhibitrices, pour l’accommodation.
- Prudence avec la méthode du “rouge-vert” : Comme la méthode des cylindres croisés fixes,
la méthode du rouge-vert, ou méthode de Freeman, permet d’évaluer la mise au point en vision
rapprochée et de déterminer directement la valeur de l’addition. Elle exploite l’aberration
chromatique de l’œil : le presbyte regardant un test rouge-vert à 40 cm perçoit naturellement
mieux les caractères sur fond vert. L’introduction progressive de puissance convexe par quart de
dioptrie permet d’obtenir l’égalité rouge-vert et la valeur de l’addition. La variabilité de réaction
d’un patient à l’autre, l’évolution de l’aberration chromatique avec l’âge et la stimulation
différente de l’accommodation par le rouge et le vert imposent de toujours utiliser cette méthode
avec prudence.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Chapitre III :
L’accommodation.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
- Accommodation externe :
Lors de l’accommodation, le cristallin subit des changements de forme et accessoirement de
position, cela représente l’accommodation externe. Celle-ci constitue les 2/3 de l’accommodation
totale. La contraction du corps ciliaire engendre une augmentation de la courbure antérieure du
cristallin ; accessoirement, la pression que l’iris en myosis exerce sur le cristallin accentue encore
sa courbure antérieure. Dans une moindre mesure, l’augmentation inégale des courbures, plus
importante pour la courbure antérieure, déplace le centre optique du cristallin vers l’avant, ce qui
intensifie l’effet optique de celui-ci. De plus, en se contractant, le corps ciliaire dont le point fixe
est l’éperon scléral, se déplace légèrement vers l’avant. Le cristallin est entraîné avec lui vers
l’avant, augmentant encore son effet optique. Secondairement, à cause du relâchement de la
zonule, le cristallin subit l’effet de la pesanteur et se déplace très légèrement vers le bas, mais
sans que cela ait une répercussion optique.
- Accommodation interne :
L’accommodation interne représente environ 1/3 de l’accommodation totale et traduit des
modifications internes du cristallin lors de l’accommodation. La puissance réfractive du cristallin
est également augmentée par la modification de son indice global de réfraction.
Cette augmentation de l’indice de réfraction est due au glissement centripète des fibres
cristalliniennes, principalement celles du cortex antérieur, plus réfringentes. Ainsi l’équateur du
cristallin se trouve dans une position plus antérieure que celui de son noyau.
L’augmentation de l’indice de réfraction s’ajoute à l’effet, déjà mentionné, de la translation
antérieure du centre optique du cristallin, due à l’allongement vers l’avant de son diamètre antéro-
postérieur.
- Désaccommodation :
La désaccommodation correspond anatomiquement aux phénomènes inverses. Elle se fait par
le relâchement du muscle ciliaire, le recul de celui-ci sous l’effet de la tension élastique de son
attache postérieure, la membrane élastique, la mise sous tension des fibres zonulaires,
l’aplatissement et le recul du cristallin ainsi que le glissement vers la périphérie des fibres
cristalliniennes. Le pouvoir dioptrique du cristallin en est alors diminué.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
pour fixer un objet à l’infini. Le parcours accommodatif d’un œil est la distance qui sépare le
point le plus éloigné vu sans accommoder (punctum remotum) du point le plus proche vu en
accommodant au maximum (punctum proximum), cette distance s’exprime en mètres ;
transposée en dioptries, elle devient l’amplitude d’accommodation.
Le phénomène d’accommodation est rapide (4,6 par seconde dès l’enfance), précise, et peut
se maintenir de manière prolongée. Son temps de latence est court (0,36s) et indépendant de
l’amplitude requise. Lors de la mise en jeu de la syncinésie accommodation, convergence,
myosis dans le regard de près, le temps de l’accommodation est supérieur au temps pupillaire
(0,26s à 0,30s), lui-même supérieur au temps des mouvements de vergence (0,12 s). Plus la
luminosité et le contraste sont optimaux. Plus l’accommodation est précise, plus ils diminuent
plus son temps de latence augmente. A l’extrême, la nuit l’ajustement peut prendre plus de
10s : c’est la presbytie nocturne. (Pointer 1995b et 1995c), trouve une auraient besoin d’une
addition plus importante.
Millodot, en 1993, ne trouve pas de différences mais constate une différence de distance de
lecture (34,5 cm pour les hommes, 33,2 cm pour les femmes) ; cette différence de distance de
lecture est selon lui liée à la taille globale du sujet. Classiquement, la distance de lecture d’un
individu est la distance de la pointe de son coude à l’extrémité de ses doigts. D’après McBrien
et Millodot, en 1986, les myopes auraient un pouvoir accommodatif supérieur aux
emmétropes et hypermétropes.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
virtuel et est placé en arrière de l’œil ; en effet l’hypermétrope accommode en permanence pour
voir net.
Le parcours accommodatif : La distance entre le punctum remotum et le punctum proximum
représente le parcours accommodatif et est exprimé en mètres. L’inverse de cette valeur représente
le pouvoir accommodatif ou l’amplitude d’accommodation.
Le pouvoir accommodatif, ou l’amplitude d’accommodation : correspond à la différence entre
l’accommodation maximale et l’accommodation minimale. Il s’exprime en dioptries et se mesure
par la détermination du punctum proximum d’accommodation en vision monoculaire et, en cas
d’amétropie, avec le port de la correction optique totale.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Chapitre IV :
Adaptation et compensation
de presbytie.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
vision sur un périmètre relativement étendu. C’est pour cela que les verres de proximité s’adressent
aux personnes qui souffrent de presbytie et qui souhaitent profiter d’un meilleur confort pour une
distance appelée la Vision Intermédiaire.
Figure 06 : En vision de près, sur l’œil domine, l’image est située sur
la rétine, sur l’œil dominant elle est délocalisée.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
stabilisation et, souvent, une troncature, tous deux inconfortables. En position primaire, le regard
droit devant, le sujet regarde à travers la zone optique de loin ; dans le regard vers le bas, la lentille
droit devant, le sujet regarde à travers la zone optique de loin ; dans le regard vers le bas, la lentille
subit une translation sur la cornée et le sujet regarde à travers la zone optique de près. Chacune des
deux zones optiques juxtaposées est sphérique et la qualité des deux visions est celle de surface
sphérique. Au niveau de la zone de transition, les centres optiques sont confondus pour éviter des
sauts d’images. La zone optique inferieure peut prendre toute sorte de forme : segment horizontal,
croissant, triangle. Une zone supplémentaire peut être ajoutée pour la vision intermédiaire, sous la
forme d’un segment horizontal intercale entre la zone optique de vision de loin et la zone optique
de vision de près, ou d’un triangle asphérique centrale dont la pointe jouxte le centre géométrique
de la lentille. La vision alternée ne se limite pas aux lentilles segmentées et les géométries
concentriques annulaires à vision de loin centrale (VLC) fonctionnent également selon le même
mode. Même si la lentille tourne sous l’effet du clignement, dans le regard en bas la zone
périphérique de près se trouve face à la pupille. Ces lentilles n’ont donc pas besoin de système de
stabilisation et sont plus confortables. La vision alternée demeure à ce jour le domaine des LRPG.
Nombreuses ont été les tentatives de fabrication en matériaux souples, sans grand succès parce
que trop stables sur la cornée. Cependant, l’arrivée des silicone hydrogels au modulus de rigidité
plus élevé relance l’idée d’une lentille souple multifocale a translation.
b) Vision simultanée :
Principe :
Fonde sur la discrimination cérébrale, il consiste à placer devant l’œil un système optique
comportant plusieurs distances focales qui contribuent simultanément à la formation des images.
Ces zones de distances focales différentes sont présentées en même temps face à la pupille, de telle
sorte que plusieurs images sont produites simultanément sur la rétine : l’une nette, produite par la
focale utile, et les autres floues causées par les autres focales. L’exemple caractéristique est celui
de la mouche place sur la vitre. L’œil fixe la mouche et le cerveau perçoit en même temps, en
arrière-plan, le paysage. A l’inverse, si l’œil fixe le paysage au loin, le cerveau perçoit
concomitamment la mouche dans son champ de vision. Il est généralement admis que le cerveau,
après une période d’apprentissage initiale, effectue un « tri » qui permet d’éliminer les images
délocalisées « parasites ».
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
La zone optique de vision de loin est au centre, de petite taille (0,75 à 1,5 mm inférieur au
diamètre pupillaire), ce qui permet à la zone de vision de près d’être présente dans le champ visuel
pupillaire.
Localisation de l’addition :
L’addition peut être placée sur la face interne, sur la face externe ou sur les deux à la fois.
B.3.1.2- Lentilles bifocales concentriques annulaires :
Les lentilles bifocales concentriques annulaires sont toute sa vision de loin centrale fonctionnent
en mode alterne. Ce qui les différencie est la localisation de l’addition.
B.3.1.3-Lentilles asphériques progressives :
− Zone optique de vision de loin centrale :
Cette zone optique peut être sphérique ou elliptique, entourée d’une couronne d’addition asphérique
ou hyperbolique. La taille de la zone optique est variable et difficile à définir. La notion de zone
optique sous-entend une zone sur laquelle est défini un seul Ro. Lorsque la zone centrale est
asphérique, on parle « d’équivalent de zone optique ». Selon la taille de la zone optique centrale, de
la localisation de l’addition, l’un des deux modes de fonctionnement va prédominer.
Trois groupes de lentilles peuvent être individualises : addition sur la face interne, addition sur la face
externe et addition repartie sur les deux faces.
− Zone optique de vision de près centrale :
Lentilles de première génération, elles sont entièrement asphériques sur la face externe. Le mode
de fonctionnement est simultané et pupillo-dependant. Il nécessite un bon centrage et une faible
mobilité. La pupille sélectionne la zone centrale de près. Elles sont à privilégier lorsque les besoins
en vision de près sont élevés. Plusieurs sphéricités sont proposées pour moduler les additions. La
face interne, Sphero-asphérique, est libre. Associer une géométrie torique interne a cette face
permet de stabiliser la lentille pour les cornées astigmates de plus de 40 centièmes.
B.3.1.4- Lentilles rigides multifocales segmentées :
Ce type de géométrie a translation est le design le plus ancien et le plus dessine par de nombreux
professionnels depuis près de soixante-dix ans.
Caractéristiques :
Le design est le plus souvent bifocal, plus rarement trifocale. Deux plages symétriques se
succèdent verticalement à la manière d’un verre à double foyer et fonctionnent en mode alterne :
en haut la vision de loin, en bas celle de près et, parfois, intercalée entre les deux, une vision
intermédiaire. Les différentes zones optiques sont bien différenciées et vont alterner face à la
pupille grâce à un mouvement de translation. Leur bon fonctionnement dépend de plusieurs
33
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
paramètres. Ce qui les distingue les unes des autres est la forme du segment inférieur de vision de
près. Le segment inférieur de vision de près peut être totalement segmente, surmonte par une ou
deux lignes de jonction horizontale et linéaire, selon que la lentille est bi- ou trifocale. Il peut être
en forme de croissant. Lentille monobloc, elle translate doucement sans le moindre saut d’image.
Si la lentille tourne, la forme en croissant du segment suit le bord inferieur de la pupille, et même
pour une rotation jusqu’a 30°aucune fluctuation ou baisse de vision de près ne surviennent,
contrairement à ce qui se passe pour d’autres designs. Une troncature est rarement utile (Rakow,
2003 ; Callina, 2006). Le segment inférieur de vision de près peut présenter un design original
(Presbylite) avec une zone optique sphérique pour la vision de loin, un segment en forme de
croissant encoche au centre. Surplombant l’encoche, une petite zone asphérique triangulaire
procure une vision intermédiaire.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
– la répartition des différentes surfaces optiques. Le diamètre de la pupille joue un rôle déterminant
dans leur fonctionnement en sélectionnant les rayons qui la traversent. Les différentes lentilles
sont classées ci-après en fonction de cette pupillo-dependance.
B.3.2.2- Lentilles souples multifocales vision alternée :
Les lentilles souples multifocales à vision alternée sont très peu répandues, parce qu’elles
nécessitent une translation sur la cornée incompatible avec la faible mobilité des lentilles souples.
L’apport du silicone hydrogel, dont le modulus de rigidité est plus élevé, fait entrevoir de nouvelles
perspectives. Deux lentilles existent dans le monde. La lentille Triton translating bifocal soft
contact lens (Gelflex) est la seule lentille disponible sur le marché américain et approuvée par la
FDA. Elle est bifocale, sans vision intermédiaire. Sa géométrie peut être torique. Sa multifocalté
est sur la face interne, avec troncature et biprisme pour sa stabilité et son positionnement (Ezekiel,
2002). Le diamètre est de 14,5 mm a 15 mm, ce qui permet d'équiper les patients dont la paupière
inferieure est à distance du limbe. Le diamètre vertical est reparti de 11,4 mm a 13,9 mm par pas
de 0,5 mm. Deux traits de repères sont situés à 3 h et 9 h. L’addition est positionnée a 1 mm sous
le centre géométrique (Rakow, 2003). Si la lentille translate correctement, la vision est
satisfaisante. La surépaisseur inferieure est une cause d’inconfort (Gasson, 2003). La Bio Royal
(Procornea), autre lentille souple bifocale a translation, a sa périphérie asphérique, permettant une
translation facile entre la vision de loin et la vision de près. Sur la face externe, une zone en
croissant située en périphérie du segment de près est alignée avec la paupière inferieure et permet
une translation dans le regard en bas. Elle dispose d’un prisme ballast et d’une stabilisation
dynamique.
B.4 – lentille d’orthokératologie :
L’orthokeratologie est une nouvelle voie utilisant les lentilles de contact permettant de répondre
aux exigences des presbytes. A ce jour, aucune lentille multifocale n’est commercialisée
permettant de réaliser ce type de traitement : la monovision demeure la seule approche. De
nombreuses recherches sont en cours (Tokoro, 2007). Il va être possible de remodeler des cornées
avec des lentilles, d'orthokeratologie, comme il est possible de réaliser des presbyLASIK en
chirurgie réfractive.
35
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
36
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
PARTIE 02 : VOLET
PRATIQUE.
38
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
2-I-1-Lieu de l’étude :
L’étude s’est déroulée a eu lieu dans le service ophtalmologie de EPSP (Etablissement Public
de Santé de Proximité) de Bordj Bou Arreridj secteur « D ».
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Ces patients ont malgré tout effectué un interrogatoire ciblé et des tests préliminaires pour
vérifier qu’ils remplissaient bien tous les critères d’inclusions :
➢ L’âge : Entre 40 et 60 ans, tous presbyties et présentant les différentes amétropies
associées.
➢ Antécédents : Au préalable, on a vérifié que les volontaires étaient souffrant a
antécédents oculaire.
− Les lunettes d’essai, avec une boite de verres d’essais complète. Elles sont préférées à une
tête de réfracteur car elles sont beaucoup moins massives et stimulent donc moins
l’accommodation que celle-ci lorsque le patient s’installe derrière. De plus les lunettes
d’essai paraissent plus facilement adaptables à tous types de morphologie et de tailles de
visage pour obtenir un bon centrage des verres.
− On utilise également un écran LCD Luneau® placé à 5 m du patient pour l’affichage des
optotypes.
Ce type d’écran LCD donne un meilleur contraste à éclairage ambiant qu’une échelle
d’acuité murale, rétroéclairée ou encore rétro-projetée. Il est donc nécessaire d’utiliser ce
matériel pour ce type de réfraction qui doit se réaliser le plus proche possible des conditions
réelles de vie, c’est-à-dire avec une luminosité ambiante suffisante.
De plus ce genre d’appareil permet de calibrer exactement la taille des optotypes en
fonction de la distance précise d’affichage, et nous permet de choisir le type d’échelle voulu,
qui sera donc logarithmique dans ce cas-ci.
L’échelle logarithmique est logiquement choisie pour sa précision et sa linéarité, que ce
soit pour les hautes ou les basses acuités, essentielle pour l’établissement des données
statistiques.
L’affichage des optotypes peut se faire par groupes de 3 lignes d’acuité croissante pour que
le patient se focalise sur la ligne d’acuité maximale déchiffrée, sans le faire forcer, ce qui
40
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
pourrait stimuler son accommodation. Entre chaque œil on l’écran LCD permet de présenter
une multitude de combinaisons d’optotypes différentes pour éviter la mémorisation.
41
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
3. Avant d’entamer toute réfraction subjective, on réalise une première mesure à l’auto-
réfractomètre automatique fixe afin d’obtenir un premier profil réfractif du patient.
4. Les acuités visuelles brutes (sans correction) sont d’abord recueillis, de loin comme de près,
en monoculaire et en binoculaire. Ces données sont ensuite comparées au ticket du
réfractomètre automatique afin d’orienter l’examen de la réfraction subjective.
5. On utilise premièrement les lunettes d’essai au patient pour corriger la vision de loin à l’aide
d’un brouillage.
6. On fait ensuite passer pour corriger la vision de près qui détermine l’addition à l’aide d’une
méthode statistique.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Masculin 23 33.82%
Féminin 45 66.18%
Total 68 100,0%
Commentaire :
Dans notre étude on remarque que la majorité des patients a consulté sont des féminins a
représenté 66.18% dans notre échantillon.
43
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Commentaire :
Dans notre étude on remarque que la majorité des patients a âge [46 à 50] ans a représenté
39.71% dans notre échantillon.
44
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Effective Pourcentage
Emmétrope 24 35,29%
Amétropie 44 64,71%
Total 68 100%
PRÉVALENCE DE L'AMÉTROPIE.
Emmetrope
Amétrope
Commentaire :
Dans notre étude on remarque que l’amétropie a représenté 64,71% et l’emmétrope a
représenté 35,29%.
45
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Myopie 3 6,81%
Hypermétropie 5 11,37%
Astigmatisme 12 27,27%
myopique
Astigmatisme Astigmatisme 36 11 81,82% 25,00%
hypermétropique
Astigmatisme 13 29,55%
mixte
Total 44 100%
0%
Astig
Astig
myopique
mixte
Astig
hypermétropiqu
e…
Commentaire :
46
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Cataracte 12 17.65%
Ptérigion 02 2.94%
Amétropie 44 64.71%
RAS 10 14.70%
Total 68 100%
RAS Cataracte
Ptérigion
Amétropie
Commentaire :
Dans notre étude on remarque que les amétropies représentaient 64,71 % des pathologies
retrouvées.
47
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Nom : Khraif F.
Age : 52 ans.
Ticket auto-réfractomètre :
OD : 08/10.
OG : 09/10.
Correction optique :
OD : 10/10.
OG : 10/10.
48
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Age : 52 ans.
Ticket auto-réfractomètre :
OD : 07/10.
OG : 08/10.
Correction optique :
Age : 52 ans.
49
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Ticket auto-réfractomètre :
OD : 09/10.
OG : 08/10.
Correction optique :
Age : 52 ans.
Interrogatoire : RAS.
Acuité visuelle :
50
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Discussion :
Les études statistiques ont permis de mettre en évidence des variations de la part latente de la
presbytie (ou de la surcorrection des amétropies) au cours de l’examen, en fonction de la méthode
de réfraction utilisée. Même si par souci de reproductibilité les examens ont à chaque fois été
effectués par la même personne, avec le même matériel et dans les mêmes conditions, il serait
intéressant de poursuivre ce protocole sur un nombre plus grand et afin de fiabiliser au maximum
les résultats et les conclusions obtenus.
Comme on s’y attendait, c’est la réfraction objective sous cycloplégique qui donne les résultats
les plus convexes. En toute logique, en inhibant l’accommodation, le Mydriticum permet d’obtenir
la COT ou du moins le résultat qui s’en approche le plus. Sur l’échantillon étudié, En ce qui
concerne la presbytie, il ne varie pas beaucoup et quelle que soit la méthode on retrouve en
moyenne les mêmes résultats à peu de choses près.
Nous observons sur cette échantillon une majorité de presbytie qui représente des féminins.
Toutes les presbyties « s’améliorent » avec la correction optique de l’amétropie. Il n’y a plus de
signes fonctionnels, le confort est donc nettement amélioré avec la correction optique.
Nous constatons dans notre étude une majorité des patients presbytie sont des amétropies et la
majorité des amétropies sont des astigmatismes en retrouvant les deux graphiques décrits dans
l’étude.
Notamment, les amétropies représentent 64,71 % des pathologies associées sur le troisième
graphique montre une pathologie retrouvée.
De toutes considérations, nous nous choisissions 4 patients qui sont adressés au service
ophtalmologie pour cette étude :
Cas N°1 : D’après les résultats du patient, nous avons remarqué que la femme était presbytie
myopie trop faible (inférieure à 2 D) voir floue de loin en monoculaire à acuité OD : 08/10 et OG :
09/10 sans correction, malgré donne +2 l’addition pour elle ne compense pas suffisamment la
presbytie parce qu’elle voir bien de près.
Cas N°2 : Après les résultats, nous remarqué que le patient avait une presbytie hypermétropie
à AVsc OD 07/10 et OG : 08/10, l’addition de près s’ajoute à la correction de loin : en vertu de
cette addition, les verres sont particulièrement « grossissants », surtout dans leur partie inférieure.
51
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Cas N°3 : D’après le résultat de patient presbytie astigmatique on remarque qu’après l’utilisation
la méthode subjective et s’ajoute l’addition de près à la correction de loin le patient voir bien le
près et loin.
Cas N°4 : Dans notre étude le patient avait une presbytie emmétrope en binoculaire 10/10.
Au terme de cette analyse, nos résultats rejoignent ceux de tableau de l’addition en fonction de
l’âge, qui a retrouvé tous les cas on va donner +2 de l’addition à âge 52. La valeur de la presbytie
se change et elle dépend de cas du patient, par exemple pour un même âge avec une addition y'a
ceux qui puisse voir très bien avec et ceux qui ne peuvent rien voir avec cette correction et c'est
parceque la myopie et l'hypermétropie ont une influence sur la correction de la presbytie. Alors
que pour certains la vision de loin était justement excellente juste avant la survenue de la
presbytie.
Nous constatons que la presbytie présente dans notre étude n'est pas responsable de l'apparition
d’amétropie associée, notamment la presbytie et persiste ensuite malgré une correction optique
de base.
52
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Conclusion :
En conclusion, La presbytie, qui touche toutes personnes généralement après 44 ans reste une
amétropie plus complexe à corriger que les amétropies simples qui sont la myopie,
l’hypermétropie et l'astigmatisme, que cela se fasse avec des lentilles de contact, lunettes ou
chirurgie réfractive, appelée presbylasik. Ainsi nous avons pu établir que la presbytie joue un
rôle important tant pour les personnes âgées. Sur cet échantillon, pour des sujets la réfraction
subjective binoculaire apparaît comme une méthode de réfraction possédant de nombreux
avantages. C’est une méthode rapide, qui ne présente pas l’inconvénient de l’instillation de
gouttes de mydriaticum et qui, même si elle ne permet pas d’obtenir la COT, limite de manière
efficace la part latente de la presbytie (ou la surcorrection amétropie).
Pour tous ces cas, on a observé que nous pouvons noter que la presbytie présente dans notre
étude ne sont pas responsables d’apparence d’amétropie associée surtout la presbytie persiste
alors malgré l’indispensable correction optique. Nous constant donc bien l’importance de
déterminer l’addition ainsi que de mesurer l’acuité.
En résumé, ce travail était axé sur la relation entre la presbytie et les amétropies et Comprendre
l’intérêt des connaissances théoriques sur la correction optique.
Ce stage nous a permis d’approfondir nos connaissances sur cette profession noble, nous
avons appris beaucoup de choses, nous avons pu mettre en pratique nos connaissances théoriques
acquises durant notre formation et nous sommes confortées aussi aux difficultés du monde de
travail.
53
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
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refractive/chirurgie-de-la-presbytie/
55
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Annexes
L’impact de la presbytie sur les différentes amétropies.
Boite d’essai