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1991 724.

427 f

Le guide de
maintenance
Entretien et rénovation des constructions, bâtiment

Office fédéral des questions conjonctur


PI- Le guide de maintenance
BAT

Le guide de maintenance

Programme d’Impulsions PI-BAT – Entretien et rénovation des constructions


Office fédéral des questions conjoncturelles
Le guide de maintenance PI-
BAT
Ce guide, élaboré dans le cadre du Programme
d’Impulsions «Entretien et rénovation des
bâtiments» s’adresse en premier lieu aux
propriétaires, concierges et gérants techniques
qui s’occupent de bâtiments petits et moyens.

L’élaboration de ce guide a été préparée par


un groupe de travail composé des personnes
suivantes:

Ernest Bornand, Lausanne


Charly Cornu, Le Mont-sur-Lausanne
J ean-Louis Genre, Lausanne
Gilbert Hirt, Sion
Andreas Schmid, Dommartin
(coordinateur du groupe de travail)

Les personnes suivantes ont collaboré à la


rédaction de certains chapitres:

Chapitre 2.1
François Iselin, Lausanne
Chapitre 2.3
Georges Krebs, Genève
Charles Roy, Lausanne

Chapitre 2.4
Denis Bettems, Lausanne
Illustrations
Claude J eanneret,
Lausanne Grégoire Bardet,
Lausanne

Mise en page et photocomposition

Consortium DAC / City-Comp SA, Lausanne et


Morges

Copyright © Office fédéral des questions conjonc-


turelles, 3003 Berne, mai 1991.
Reproduction d'extraits autorisée avec indication
de la source.
Diffusion: Office central fédéral des imprimés et du
matériel, 3000 Berne.

Form. 724.4 f 6.91 2000


PI- Le guide de maintenance
BAT

Avant-propos

D’une durée totale de 6 ans (1990-1995), le


pro- gramme d’action «Construction et énergie» Chaque participant à un cours, ou autre
se com- pose des trois Programmes d’Impulsions manifesta- tion du programme, reçoit une
suivants: publication spécia- lement élaborée à cet effet.
Toutes ces publications peuvent également être
PI-BAT – entretien et rénovation des obtenues en s’adressant directement à l’Office
constructions RAVEL – utilisation rationnelle de central fédéral des imprimés et du matériel à
l’électricité PACER – énergies renouvelables Berne (OCFIM, 3003 Berne).

Ces trois Programmes d’Impulsions sont réalisés Compétences


en étroite collaboration avec l’économie privée,
les écoles et la Confédération. Leur but est de Afin de maîtriser cet ambitieux programme de
favoriser une croissance économique for- mation, il a été fait appel à des spécialistes
qualitative. Dans ce sens ils doivent conduire à des divers domaines concernés; ceux-ci
une plus faible utilisa- tion des matières appartiennent au secteur privé, aux écoles, ou
premières et de l’énergie, avec pour corollaire aux associations professionnelles. Ces
un plus large recours au savoir-faire et à la spécialistes sont épaulés par une commission qui
matière grise. comprend des représentants des associations,
des écoles et des branches pro- fessionnelles
Le programme PI-BAT répond à la nécessité qu’il concernées.
y a d’entretenir correctement les constructions
de tous types. Aujourd’hui une partie toujours Ce sont également les associations profession-
plus grande des bâtiments et des équipements nelles qui prennent en charge l’organisation des
de génie civil souffrent de défauts techniques et cours et des autres activités proposées. Pour la
fonctionnels en raison de leur vieillissement ainsi pré- paration de ces activités une direction de
que de l’évo- lution des besoins et des projet a été mise en place, elle se compose de
sollicitations. Si l’on veut conserver la valeur de MM. Reto LANG, Andreas BOUVARD, Niklaus
ces ouvrages, il y a lieu de les rénover, et pour KOHLER, Gus- tave MARCHAND, Ernst MEIER,
ce faire on ne peut s’appuyer sur l’empirisme. Dieter SCHMID, Rolf SAEGESSER, Hannes WUEST,
Le Programme d’Impulsions PI- BAT ne se limite et Eric MOSI- MANN de l’OFQC. Une très large
pas aux aspects techniques et d’organisation, il part des activités est confiée à des groupes de
s’étend également au cadre juri- dique, qui travail.
jusqu’ici était essentiellement tourné vers les
constructions neuves. Le programme couvre
ainsi les trois domaines suivants: bâtiments, génie Documentation
civil et problèmes apparentés à la rénovation.
Le présent guide présente une démarche
systéma- tique pour la maintenance de
Si l’on veut conserver les qualités techniques et bâtiments petits à moyens, à usage d'habitation
architectoniques de nos bâtiments et si l’on
sou- haite préserver des quartiers, voire des essentiellement.
villages, des connaissances nouvelles doivent
être apportées aux nombreuses personnes Dans sa première partie, le guide développe
concernées: proprié- taires, autorités, d'abord quelques aspects d'ordre technique,
concepteurs, entrepreneurs et col- laborateurs de légal et fiscal en rapport avec la problématique
tous niveaux. de la maintenance. Il donne ensuite un
inventaire des principaux désordres que l'on peut
constater dans les bâtiments.
Cours, manifestations, publications, vidéos,
etc. Le carnet d'entretien annexé au présent guide
constitue un moyen auxiliaire pour la gestion,
Les objectifs de PI-BAT seront poursuivis par cas par cas, de l'entretien des bâtiments.
l’infor- mation, la formation et le
perfectionnement des fournisseurs et des Pour terminer nous tenons à remercier toutes
demandeurs de prestations dans le domaine de les personnes qui ont contribué à la réalisation
la rénovation. Le transfert de connaissances est de la présente publication.
axé sur la pratique quotidienne; basé
essentiellement sur des manuels et des cours, il
comprend également d’autres types de manifes- Septembre 1991 Dr H. Kneubuehler
tations. Le bulletin «Construction et énergie», Directeur adjoint de
qui paraît deux ou trois fois l’an, fournit des l’Office fédéral des
détails sur toutes ces activités. questions conjoncturelles
PI- Le guide de maintenance
BAT
PI- Le guide de maintenance
BAT

Table des matières

Page

1. Introduction 7
1.1 Généralités 7
1.2 Le guide de maintenance 9

2. Différents aspects de la maintenance 11


2.1 La maintenance des bâtiments 13
2.2 Dossiers d’exploitation du bâtiment 23
2.3 Exigences légales et réglementaires en matière d’entretien des
bâtiments et de leurs installations 29
2.4 La maintenance du bâtiment sous l’angle juridique 39
2.5 Fiscalité 47
2.6 Bibliographie 53

3. Défauts et diagnostic 55

4. Eléments de construction et maintenance 139

5. Moyens auxiliaires: listes aide-mémoire et


journal de gestion 173

Annexe: Le carnet d’entretien


PI- 1. Introduction
BAT

1. Introduction

1.1 Généralités La maintenance des bâtiments

Chaque bâtiment est soumis à un processus de


dégradation physique qu’il s’agit de ralentir
En quelques années, la situation du marché de la autant que possible. Selon l’importance des
construction s’est considérablement modifiée: la travaux à réa- liser et suivant les objectifs fixés
part des constructions neuves est en nette par le propriétaire de l’immeuble, les mesures
diminu- tion, phénomène accentué encore par d’entretien et de réno- vation à prendre
les augmen- tations successives des taux impliquent des interventions plus ou moins
hypothécaires que nous avons connues l’année importantes, passant de la réfection simple à
passée. En contrepar- tie, l’importance qu’on des rénovations lourdes.
accorde à l’entretien des immeubles et aux
rénovations est en évolution constante.
On distingue ainsi les travaux de maintenance
cou- rantes dont le but est la sauvegarde de la
Outre les problèmes sur le marché des capitaux capa- cité fonctionnelle minimale de la
mentionnés ci-dessus, diverses autres raisons construction, des travaux de modernisation et de
par- ticipent à ce processus: transformation qui cherchent à adapter
l’immeuble aux exigences modernes réalisant
– diminution constante des terrains ainsi une réappréciation de la valeur d’usage
constructibles; initiale.
– augmentation du coût des terrains et du coût
de la construction; Dans la pratique, on peut trouver une multitude
de solutions intermédiaires. Les besoins et
– obligations légales toujours plus importantes activités pour lesquels un bâtiment est conçu
pouvant quelquefois décourager les sont en constante évolution et il est normal
opérations lourdes de démolition- qu’on profite des travaux d’entretien courants
reconstruction au profit d’interventions plus pour adapter le bâtiment à ces exigences
«douces»; nouvelles découlant des mentalités, habitudes
– attachement du citoyen au patrimoine ou modes, mais aussi de directives techniques
existant qu’il a parfois de la peine à voir ou légales.
disparaître.
C’est pourquoi nous préférons au terme
«entretien» la notion plus large de maintenance
En tant qu’investissement , les opérations (= maintenir en état). On peut définir de façon
immo- bilières étaient généralement considérées générale la «mainte- nance» par l’ensemble des
comme des investissements à long terme. Une tâches qui assurent au fil du temps l’adéquation
tendance à la spéculation, entachant la d’un bâtiment aux activi- tés abritées pour
crédibilité de certains milieux immobiliers, lesquelles il a été conçu. La main- tenance
privilégiait au contraire l’inves- tissement à court sauvegarde la valeur d’usage; elle regrou- pe
terme, négligeant en même temps les travaux nettoyage, entretien, réparation et rénovation.
d’entretien élémentaires que chaque bâtiment
devrait recevoir. Même si cette tendance n’était
peut-être pas généralisée, on en revient là aussi
à des opérations plus «équilibrées» donnant la Qui décide des travaux à réaliser?
priorité à des échéances à moyen et long terme.
La maintenance d’un bâtiment dépend bien sûr
d’un processus de décision influencé par la natu-
Pour la gestion immobilière , cette évolution re et l’organisation du maître de l’ouvrage (institu-
n’est pas sans conséquences. L’importance tion, propriétaire particulier, hoirie, etc.),
grandissante de l’entretien et de la rénovation ne l’impor- tance des travaux envisagés, des
provoque pas seulement un surcroît de travail, exigences réglementaires éventuelles (mise à
mais exige des connaissances supplémentaires l’enquête publi- que, etc.), des considérations
et des méthodes de gestion efficaces. Il ne s’agit socio-économiques (répercussions sur les loyers,
plus pour le gérant d’appliquer simplement une défalcations fiscales, etc.).
gestion d’urgence cas par cas, mais de réaliser
des travaux et d’investir en fonction d’objectifs En règle générale, les gérances ont un droit
précis: préserver au mieux la capacité d’enga- gement financier sans consulter le
fonctionnelle d’un bâtiment et sauvegarder, voir propriétaire qui dépasse rarement quelques
augmenter sa valeur d’usage, donc sa valeur milliers de francs par cas. Il ne peut donc s’agir
immobilière. que de travaux d’entretien certes nécessaires,
PI- 1. Introduction
BAT de faible importance.
mais

7
1. Introduction
PI-BAT

Ce découpage très marqué des décisions, prises


les unes après les autres sans beaucoup de Le concierge assure la maintenance courante
coordina- tion, incite à une gestion coup par des parties communes de l’immeuble et de ses
coup. Une vision d’ensemble est toutefois abords. En tant qu’homme de terrain, il dispose
indispensable pour réali- ser des travaux en général d’une excellente connaissance du
cohérents et conformes aux objec- tifs fixés. Par bâtiment et il joue un rôle important de contrôle
son rôle central, le gérant peut assurer cette et de surveillance des différentes parties de la
cohérence. construction et des instal- lations.

Dans ce domaine également se fait sentir la Dans certains cas, le propriétaire fera intervenir
néces- sité de disposer d’un outil de travail qui des mandataires spécialisés. Il peut s’agir d’un
permette de coordonner les différentes conseil pour résoudre un problème ponctuel, ou
interventions et d’assurer une maintenance d’une éva- luation globale en vue d’une
efficace des bâtiments. intervention sur l’ensemble du bâtiment. On
peut situer le rôle de ces mandataires,
architectes ou ingénieurs, à la limi- te entre les
opérations de maintenance courantes et les
opérations de rénovation.
Qui réalise les travaux de maintenance?

La maintenance d’un bâtiment est prise en charge L’entreprise mandatée intervient soit sur
en premier lieu par le propriétaire ou ses demande, de cas en cas, soit à intervalles
représen- tants, qui mandatent des maîtres d’état réguliers par obli- gation réglementaire (par
pour l’exé- cution de travaux précis. Mais exemple le ramoneur) ou contractuelle (contrat
d’autres acteurs inter- viennent dans ce d’entretien ou de service).
processus, ainsi que le montre la figure 2.
Dans tous les cas, le gérant ou la personne à
l’inté- rieur de la gérance qui s’occupe de
Des tâches courantes d’entretien à l’intérieur du l’intendance technique, joue un rôle charnière
logement sont exécutées par le locataire lui-
même. Outre les travaux de nettoyage usuels, il a dans ce processus de la maintenance. Les
l’obliga- tion, conformément à son bail, de informations sur des dégâts ou défauts que les
procéder à la réparation de petits défauts, tel par locataires, le concierge ou les maîtres d’état
exemple le rem- placement des sangles de peuvent constater dans le bâtiment, seront
stores, des toiles de tente de balcon, des joints transmis à la gérance qui décidera, si nécessaire
de robinetterie, etc. Surtout, il doit informer le en commun accord avec le propriétaire, des
propriétaire ou la gérance de tout dégât qu’il suites qu’elle entend donner. Cette position
pourrait constater à l’intérieur ou à l’exté- rieur centrale permet d’assurer le regroupement des
de son logement. informations et la coordination des mesures de
maintenance.

Valeur d'usage (qualité)

Réappréciation
Transformation
Etat initial
Rénovation
Modernisation
Niveau initial

Sauvegarde valeur d'usage


Réhabilitation
Sauvegarde capacité fonctionnelle minimale

Entretien

Dégradation sans entretien Sauvegarde de la valeur

Dégradation avec entretien

Durée (Années)

Processus chronologiques des mesures d'entretien, de réhabilitation et de rénovation des constructions


(source: P. Merminod – Méthode MER)
8
PI-BAT
1. Introduction

1.2 Le guide de maintenance Le guide de maintenance peut représenter cet


outil de travail qui doit jouer à la fois un rôle
d’aide- mémoire et d’information technique pour
Objectifs et démarche celui qui s’occupe principalement des tâches de
maintenan- ce, et de journal de gestion dans
Le guide de maintenance s’inscrit dans une lequel seront ins- crits tous les renseignements
logique globale de la gestion d’immeubles; en relatifs aux dégrada- tions constatées et aux
principe, il est utilisé dès l’achèvement d’une réfections effectuées.
construction neuve, il commence avec le contrôle
des travaux de garantie. C’est un chaînon entre Les aide-mémoire sont présentés sous deux
la construction neuve et les opérations de formes différentes: une première liste «Défauts et
rénovation importantes. Il garantit un diagnos- tic» indique, à partir des observations
regroupement des informations per- mettant au faites sur le bâtiment, les diagnostics probables,
personnel technique et administratif d’une les mesures correctives et préventives. L’intention
gérance, ou au propriétaire lui-même, de est de sensi- biliser le chargé de maintenance
déterminer des mesures de maintenance aux origines diverses d’un défaut, pour qu’il
préven- tives et non seulement correctives, de intervienne lui- même, ou pour qu’il fasse appel
dresser un budget y relatif et de prévoir au bon spécialiste.
l’approche d’échéances de réhabilitation ou de
rénovation. Une deuxième liste «Eléments de construction
et maintenance» mentionne par élément les
contrôles et interventions à effectuer, leur
Les principaux buts de ce guide peuvent être périodicité ainsi que l’intervenant (expert,
résu- més comme suit:
entreprise concierge, usa- ger, etc.).
– assurer la maintenance d’un bâtiment pour
éviter sa dégradation;
Cette deuxième liste est également publiée
– améliorer la connaissance du bâtiment et de sous une forme synoptique; elle sert
son état; essentiellement au propriétaire, concierge ou
– améliorer dans une certaine mesure les gérant lors de ses visites périodiques et
connais- sances techniques des chargés systématiques des bâtiments.
d’entretien et gui- der leur démarche;
Le journal de gestion propose de regrouper
– transmettre des connaissances sur des pour chaque intervention la mention du défaut et
questions en relation avec la maintenance; l’origi- ne du message, la décision du gérant, les
– faciliter la gestion financière et la travaux effectués et leur coût. Par sa nature
planification des interventions de même, il évo- luera au fur et à mesure de
maintenance, permettre une gestion l’exécution de travaux de maintenance. Il
prévisionnelle par bâtiment; permettra de tirer des bilans intermédiaires,
– disposer de bases régulièrement mises à jour notamment sur l’évolution des frais, et de
permettant de préparer des décisions à planifier des interventions à moyen terme, de
moyen terme sur d’éventuels travaux de plus grande envergure, en fonction des
rénovation. observa- tions qui y seront enregistrées.

Cet objectif sera mieux atteint par les Le double usage de cahier technique et de journal
compléments suivants: de gestion que présente le guide de
maintenance est essentiel. Il permet à la fois de
– l’informatisation du journal de gestion de la faire un constat complet et compétent des
maintenance; défauts constatés, de gérer les budgets réservés
– la mise sur pied d’une organisation reconnue aux travaux de mainte- nance courante et de
de la maintenance permettant des statistiques planifier les travaux de maintenance préventive
signi- ficatives. ou corrective.

Dans un chapitre préliminaire, ce guide donne


un certain nombre d’informations sur des sujets
Démarche détaillée en relation avec la maintenance des bâtiments.
Les questions abordées touchent la technique de
Afin d’assurer le suivi dans le domaine de la mise en œuvre et la durée de vie des éléments de
main- tenance d’un bâtiment, il est utile de cons- truction, les documents nécessaires pour
procéder à des visites et contrôles systématiques une orga- nisation efficace de la maintenance, les
et périodiques. Ces visites peuvent être d’autant exigences légales et réglementaires en matière
plus profitables que celui qui les effectue de mainte- nance, les dispositions contractuelles
dispose des connais- sances techniques et la fiscalité.
nécessaires pour apprécier à leur juste valeur les
dégradations et défauts constatés. En outre, il est
utile de regrouper et d’organiser les
renseignements recueillis afin qu’ils puissent Bâtiments visés et utilisateurs du guide
servir de base de décision pour des travaux de
mainte- nance immédiats ou futurs. Pour des questions pratiques, il est nécessaire
de limiter ce guide à un certain type de bâtiment et à définir un utilisateur potentiel.

9
1. Introduction
PI-BAT

Les bâtiments visés par ce guide sont des


bâtiments
Qui? Quoi? Où?
«ordinaires», petits et moyens, comprenant
surtout des logements, accessoirement des
surfaces com- merciales et des bureaux. Locataires • nettoyage logements, y.c. parties
• entretien courant, extérieures privées;
selon bail
Des bâtiments avec un degré de technicité • informer des dégâts extérieur, immeuble
élevé (hôpitaux, constructions industrielles, etc.) constatés ou des et logement
ou des ensembles importants sont exclus de risques de dégâts
cette démarche. Les problèmes de maintenance
que posent ces bâtiments sont trop complexes Concierge • nettoyage et extérieur et
pour figurer dans ce guide qui tient à garder un • entretien courant, immeubles (parties
selon cahier des communes)
caractère assez général. charges
• contrôle et logements
surveillance (sur demande)
Le carnet s’adresse à des utilisateurs divers. En • informer des dégâts
pre- mier lieu, il est destiné à des gérances constatés
d’immeubles, plus particulièrement aux
• contrôle et
personnes s’occupant de la gestion technique. Gérant
Propriétaire
extérieur,
immeuble,
surveillance
Ces personnes jouent le rôle de pivots: elles • mandats d'exécution logements
recueillent les informations concer- nant • mandats d'étude
d’éventuels dégâts, demandent des offres aux
Maîtres • nettoyage extérieur,
maîtres d’état, font approuver les travaux par le d'état • entretien courant immeuble,
pro- priétaire et commandent aux entreprises • petits travaux logements
l’exécu- tion des travaux de maintenance. En de rénovation
• informer des dégâts
raison du nombre important d’immeubles dont constatés
ils s’occu- pent, ils peuvent donner une
impulsion détermi- nante à cette démarche et à
Architecte • analyse sommaire extérieur,
la mise en pratique de ce carnet. Ingénieur • analyse détaillée immeuble,
Expert • étude des mesures logements
à prendre
Le concierge peut être une aide utile et souvent • coordination de
indispensable dans l’application du guide; c’est lui l'exécution des
qui est au contact le plus direct avec un travaux de
rénovation complets
bâtiment particulier et ses utilisateurs (locataires, ou partiels
coproprié- taires); il dispose d’un maximum de
renseigne- ments sur les défauts et dégradations
éventuels. Qui intervient dans la maintenance?

Dans le cas de bâtiment occupé par leur


propriétai- re, celui-ci peut parfaitement
appliquer lui-même les dispositions du guide de
maintenance.
10
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT

2. Différents aspects de la maintenance

Page

2.1 La maintenance des bâtiments 13


2.1.1 Définitions 13
2.1.2 Prévoir et préparer l'entretien des bâtiments dès leur conception 14
2.1.3 L'organisation de la maintenance 20

2.2 Dossiers d'exploitation du bâtiment 23


2.2.1 Structure et enveloppe du bâtiment 23
2.2.2 Installations techniques des bâtiments 24

2.3 Exigences légales et réglementaires en matière d'entretien


des bâtiments et de leurs installations 29
2.3.1 Exigences concernant la structure et l'enveloppe des bâtiments 30
2.3.2 Prévention des incendies 32
2.3.3 Exigences concernant les installations électriques de courant fort 33
2.3.4 Exigences concernant les installations de chauffage, ventilation et sanitaire 35

2.4 La maintenance du bâtiment sous l'angle juridique 39


2.4.1 Garantie, rénovation, maintenance 39
2.4.2 La propriété par étages 42
2.4.3 Le bail à loyer 42

2.5 Fiscalité 47
2.5.1 Quelques notions importantes 47
2.5.2 Législations cantonales et fédérales 47

2.6 Bibliographie 53

11
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
2.1 La maintenance des qualité. Les intervalles de remise en état sont
bâtiments beau- coup plus importants que les intervalles
d’entretien courant. Certaines mesures sont à la
fois des mesures d’entretien courant et des
2.1.1 Définitions mesures de remise en état.

Les définitions suivantes se réfèrent à la


Recom- mandation SIA 169, édition de 1987, Renouvellement
«Maintenance des ouvrages de génie civil». Elles
sont légèrement adaptées aux conditions Modification de la construction ou des
spécifiques des bâtiments. installations par le renforcement ou le
remplacement de tout ou partie d’éléments de la
construction, consécutive à la modification des
Gestion besoins, à des défauts ou dégâts survenus à la
construction ou à des obligations légales ou
Ensemble de mesures et d’activités permettant réglementaires. Des mesures de renou-
une utilisation conforme d’un bâtiment et son vellement créent en règle générale une
exploita- tion appropriée, notamment dans le but améliora- tion du niveau de qualité et une
de mainte- nir sa valeur existante. augmentation de la valeur existante.

Assainissement: mesures d’ordre constructif


Maintenance desti- nées à remédier à des défauts de
construction ou de fonctionnement, sans
Ensemble des mesures permettant de intervention profonde dans la structure du
constater, d’apprécier et de conserver l’état d’un bâtiment.
ouvrage.
Transformation: modification de la construction
La maintenance comprend l’ensemble des actions consécutive à des besoins différents, sans
de surveillance, d’entretien et de agrandir le volume construit.
renouvellement survenant pendant la durée
d’utilisation d’un bâti- ment. Restauration: rétablissement d’un état antérieur
de la construction; la restauration s’applique
sur- tout aux bâtiments inventoriés ou protégés.
Surveillance
Dans le cadre de ce guide, ce sont
Constatation et appréciation de l’état de principalement les mesures de surveillance et
l’ouvrage, détermination des conséquences sur d’entretien qui nous intéressent.
l’entretien et le renouvellement.

Surveillance continue: constatation de l’aptitude


au service de l’ouvrage au moyen de contrôles
fré- quents ou continus.

Surveillance périodique: constatation et


apprécia- tion de l’état et de l’aptitude au service
de l’ouvrage au moyen d’inspections
ponctuelles, à intervalles définis.

Entretien

Mesures propres à conserver et à rétablir l’état


exigé de l’ouvrage (ou de son état initial). En
règle générale, il s’agit de mesures destinées à
maintenir la valeur existante. L’entretien peut
être planifié (préventif) ou correctif (dépannage
et réparation).

Entretien courant: mesures propres à conserver


l’état exigé de l’ouvrage en vue de son aptitude
au service. L’entretien courant peut s’effectuer
de façon permanente, périodiquement ou en tant
que dépannage.

Remise en état: mesures propres à rétablir


l’état exigé de l’ouvrage, sans amélioration du
niveau de
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT 13
2. Différents aspects de la maintenance
PI-BAT

2.1.2 Prévoir et préparer l’entretien


des bâtiments dès leur – adresse du fabricant ou fournisseur des
carre- lages, des serrures, etc.
conception
Contrôle préventif: il s’agit de contrôler les élé-
ments sensibles du bâtiment, avant leur mise
La dégradation progressive des éléments de en œuvre, avec la collaboration des spécialistes
construction est inévitable concernés.
Il n’existe pas de matériaux ou d’installations Conception adéquate: ce contrôle permet de
inusables. Dans la construction, leur cor- riger d’éventuelles erreurs quant aux
dégradation est d’autant plus prévisible: performances de durabilité des éléments et de
– qu’on exige que les bâtiments aient une prévenir ainsi des dégradations anormales et ou
longue durabilité; des entretiens inutiles. Voici les principes
– que les matériaux sont fortement sollicités par généraux qui devraient être respectés à ce sujet.
les intempéries et l’occupation;
– qu’ils sont construits en grande partie avec
des matériaux traditionnels;
– que chaque bâtiment est différent: il n’y a pas
de série.

Ce qui distingue entre autres le bâtiment et les


ouvrages d’art des autres produits industriels
c’est que son entretien est plus difficile à prévoir.

La durabilité peut être déterminée en grande


partie dès la conception

Le concepteur qui fixe avec attention les trois


dimensions de l’espace architectural a tendance
à négliger sa quatrième dimension: le
comportement du bâtiment dans le temps. Et
ceci pour plusieurs raisons:
– les futurs frais d’entretien n’entrent pas dans
le budget de construction;
– le concepteur doit rarement engager sa
respon- sabilité à long terme;
– vu sa complexité, l’ampleur de l’entretien est
dif- ficilement prévisible.

Il est possible de réduire et de faciliter


l’entretien

Si l’entretien ne peut être évité, il peut être


consi- dérablement réduit et facilité. Pour cela
il faut prendre des mesures préventives dès la
conception et lors de la remise de l’ouvrage.

Informations à l’utilisateur: il s’agit de mettre à


disposition de l’utilisateur tous les documents
per- mettant de localiser, même après quelques
décen- nies, les éléments qui devront
probablement être entretenus ou remplacés. Il
serait aussi souhaitable que l’architecte dispense
sous forme écrite des conseils d’entretien
spécifiques à l’ouvrage.

Par exemple:
– plans permettant de retrouver une
canalisation cachée;
– détails constructifs montrant le système de fixa-
tion des panneaux de façade;

14
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

Quelques principes généraux de prévention

Bien que ces principes soient appliqués


intuitive- ment lors de l’élaboration du projet, il
n’est pas inutile de les rappeler:

1) Choisir les matériaux aussi en fonction de


leur durabilité. Le choix des matériaux doit
répondre aux performances qu’on en attend.
Parmi ces performances est inclue la durabilité,
c’est-à- dire l’aptitude du matériau à remplir
durablement les fonctions pour lesquelles il a été
choisi. La dura- bilité optimale d’un matériau
n’est pas nécessaire- ment la plus longue. Elle
doit être appropriée à l’usage du matériau.

Si les éléments assurant la stabilité de l’ouvrage


et la sécurité des personnes doivent avoir une
durabil- ité illimitée, par contre les éléments
dont la défaillance ne présente pas de risques
peuvent avoir des durabilités réduites. Ceci
d’autant plus si leur remplacement est aisé et
peu coûteux.

2) Choisir une durabilité illimitée pour les élé-


ments assurant la sécurité des personnes. Des
matériaux de longue durabilité sont requis pour
les éléments dont la chute d’une performance
pourrait entraîner des désordres graves au
bâtiment ou menacer la sécurité de leurs
occupants: il est risqué de suspendre des
éléments de façade à des attaches éphémères,
tout comme de négliger la durabilité des
barrières de sécurité.

3) Choisir une durabilité réduite pour les maté-


riaux précocement obsolètes. Tel matériau dont
on peut prévoir l’obsolescence, c’est-à-dire son
vieillissement fonctionnel à court terme, doit avoir
une durabilité limitée: il est inutile de poser une
moquette très résistante et chère lorsqu’on
peut prévoir qu’elle sera remplacée rapidement
pour des raisons d’aspect ou de goût.

4) Prévoir une durabilité élevée pour les pro-


tections inaccessibles de la construction.
Lorsque l’entretien ou le remplacement
d’éléments
est difficile ou coûteux, ceux-ci devront avoir une
durabilité prolongée:
– si la durabilité des tuiles facilement
remplaçables peut être limitée, il serait faux de
poser une étan- chéité à bon marché sous une
toiture jardin ou contre un cuvelage
inaccessible;
– les drains enfouis sous des aménagements
exté- rieurs et plusieurs mètres de terre
doivent pou- voir fonctionner durablement et
sans interven- tion.
15
2. Différents aspects de la maintenance
PI-BAT

5) Renforcer ou doubler les protections inac-


cessibles. Lorsque la durabilité des matériaux
assurant la protection de l’ouvrage ou la
sécurité des occupants ne peut être garantie, il
convient de les surdimensionner ou de les
dédoubler:
– si une étanchéité monocouche n’est pas suffi-
samment fiable, poser une étanchéité multi-
couche;
– si une toiture risque de fuir, poser une sous-
cou- verture;
– la pose d’une couche d’étanchéité coupe-vent
double avantageusement une barrière de
vapeur qui pourrait s’avérer défectueuse.

6) Prévoir un support plus durable que son


revêtement. Eviter de poser des revêtements
adhérents sur un support dont la durabilité est
moindre, car, en cas de défaillance du support,
le revêtement devra être détruit:
– s’assurer que l’isolation périphérique qui
suppor- te un enduit est plus durable que
celui-ci;
– les carrelages et planchers doivent être posés
sur des chapes flottantes durables, résistantes
aux déformations et à la fissuration.

7) Prévoir le remplacement des matériaux à


durabilité limitée. Envisager la dépose, l’élimina-
tion et le remplacement des matériaux à
durabilité limitée. S’assurer que leur
remplacement sera aisé, si possible sans
échafaudages, avec des engins de levage et des
outils courants et un minimum de gêne pour les
occupants.

8) Prévoir la fourniture des matériaux à rem-


placer. Constituer une réserve de produits pour
le remplacement partiel des éléments dégradés:
– réserves de carrelages, verres isolants spéciaux,
papiers peints, tuiles, peintures spéciales entre-
posés dans un local ad hoc. Tâcher d’utiliser
des produits standards, les fournisseurs
peuvent dis- paraître à court terme et le «sur-
mesure» coûte très cher. Cela évitera par
exemple de refaire tout un carrelage faute de
retrouver quelques car- reaux.

9) Rendre possible la surveillance des élé-


ments sensibles. Permettre une surveillance
visuelle fréquente des éléments critiques dont une
durabilité illimitée ne peut être absolument garan-
tie:
– c’est le cas par exemple des pattes de
scellement, des armatures de liaison de pièces
en béton et des structures métalliques
sensibles à la corrosion. Dans le même ordre
d’idée, la surveillance des toitures plates sera
d’autant plus aisée et réguliè- re qu’on en aura
facilité l’accès.

16
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

10) Faciliter l’accès aux éléments à nettoyer,


entretenir ou remplacer. Rendre ces éléments
accessibles pour l’entretien ou le remplacement:
– la protection contre la corrosion des
structures métalliques est en général
éphémère. Pour refaire ces protections, il faut
pouvoir atteindre toutes les surfaces des
structures. A noter que c’est souvent dans les
parties confinées et inaccessibles que les
protections se dégradent le plus rapidement;
– certains points particuliers des canalisations
doi- vent être également accessibles pour
déboucher des siphons ou remplacer des
joints. Pour ce faire, prévoir des portillons
amovibles ou ouvrants comme on en prévoit
dans les caissons de stores, par exemple
– prévoir des voies d’accès et les sécurités
corres- pondantes pour atteindre facilement
les chemi- nées, les commandes électriques de
lanterneaux;
– faciliter le nettoyage souvent fréquent des vi-
trages sur leurs faces extérieures, intérieures
et internes.

11) Choisir des revêtements et des disposi-


tions favorables à l’entretien. Choisir des maté-
riaux de revêtement à l’entretien aisé, un arrange-
ment et une mise en œuvre conséquents:
– préférer les revêtements de sol non poreux,
les plinthes à gorges arrondies plutôt que
droites, éviter les recoins inaccessibles aux
engins ou outils de nettoyage.

12) Favoriser l’autolavage et l’auto-entretien.


En d’autres termes, ne pas aggraver ni multiplier
les problèmes d’entretien:
– la pluie peut aussi bien salir les façades et les
vitrages que les laver. Utiliser des revêtements
de façade autonettoyants, prévoir des gouttes
pen- dantes et des pentes suffisantes afin
d’éviter l’accumulation de poussières et de
suies. Cela est valable pour les tablettes de
fenêtre et surtout pour les vitrages inclinés
recouvrant les auvents, verrières et vérandas;
– prévoir des dispositifs d’extraction des
vapeurs grasses et des polluants domestiques
tels que les vapeurs de cuisson et les fumées
de tabac. Ces dispositifs permettent
également d’évacuer la vapeur d’eau en excès
et d’éviter ainsi le déve- loppement de
moisissures ou le décollement de papiers
peints;
– réduire les apports de poussières et autres
saletés extérieures en soignant
l’aménagement des accès et en installant des
grilles et des tapis brosses.
17
2. Différents aspects de la maintenance PI-
BAT

Durabilité moyenne de quelques éléments


de construction

Ouvrages extérieurs
Estimation de la durabilité probable en années
5 10 20 30 40 50 60 70 80 100
Ouvrages souterrains
Abris de protection civile
Ouvrages souterrains
Murs extérieurs
Mortiers hydrauliques
Enduits synthétiques
Idem sur isolation périphérique
Bardages en fibres-ciment
Idem en acier ou aluminium
Idem en bois
J oints d'étancheité au
mastic Bandes d'étanchéité
Façades en béton
Couverture
Tuiles terre cuite ou ciment
Etanchéité plate multicouche
Idem synthétique
Plaques de fibres-
ciment Tôles de cuivre
Tôle d'acier zingué
Coupoles synthétiques
Ferblanterie
Tôle de cuivre
Tôle d'acier zingué
Tôle d'aluminium
Tôle d'acier au chrome
Fenêtres et portes extérieures
En bois résineux
En chêne ou bois dur
En bois-métal
En acier
En matière synthétique
Portails en métal
Serrurerie
Grilles et balustrades
Ferrements portes et fenêtres
Protection solaire extérieure
Volets et stores en bois
Volets à rouleaux en métal
Stores à paquet métal léger
Stores en toile
Peintures extérieures
A l'huile sur enduits
Minérale sur enduits
Sur béton
Sur bois exposé
Sur bois protégé

18
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT

Durabilité moyenne de quelques éléments


de construction

Ouvrages intérieurs
Estimation de la durabilité probable en années
Enduits au plâtre
5 10 20 30 40 50 60 70 80 100
Sur plafonds de salles de séjour
Idem pour bains et cuisines
Idem sur murs
Serrurie métallique
Portes intérieures en métal
Serrurerie intérieure
Menuiserie
Portes, résineux ou bois dur
Armoires murales, rayonnage
Revêtements en bois
Escaliers en résineux
Escaliers en bois dur
Revêtements de sol
Chapes au ciment sur dalle
Matière plastique et linoléum
Moquettes textiles ou tapis
Pierre naturelle ou artificielle
Carrelage céramique, klinker
Parquet en lame de résineux
Parquet en hêtre et en chêne
Revêtements de parois
Papier, textile et synthétique
Pierre naturelle ou artificielle
Carrelage céramique
Bois
Revêtements de plafonds
Métal, plâtre, bois, fibreux
Peintures intérieures
A base de chaux, dispersion
Dispersion, locaux humides
Dispersion, salle d'habitation
A l'huile sur radiateurs
Peinture sur boiseries
Peinture sur sol
Sources:

Aménagements extérieurs
Durée de dévalorisation,
Plantations, haies Office des constructions
Clôtures en bois fédérales, 1981. La durée
Clôtures métalliques de dévalorisation est «le
nombre minimal d'an-
Murs nées pendant lequel
Dallages l'ouvrage n'appellera
normalement ni répa-
Routes et places ration importante, ni
Route sans revêtement remplacement».
Chaussée revêtue d'enrobé
Chaussée revêtue de béton Durée de vie des
Pavés sur lit de sable éléments de construction
Schaeppi-Grundstücke,
Pavés sur chape de béton Zurich.

19
2. Différents aspects de la maintenance 20

2.1.3 L’organisation de la
maintenance

La maintenance dans le secteur immobilier est


per- cue comme une tâche toujours plus
importante. Son coût augmente rapidement,
d’une part en rai- son du vieillissement général
du parc immobilier, d’autre part en raison de la
qualité des constructions réalisées depuis les
années 1950 ou encore de tech- nologies
nouvelles dont le comportement au
vieillissement était mal connu et qui s’avèrent
moins performantes, de ce point de vue, que les
constructeurs espéraient initialement.

L’organisation de la maintenance, et les moyens


que l’on veut consacrer à cette tâche,
deviennent ainsi des questions essentielles que
les proprié- taires et gérants doivent se poser
aujourd’hui.

Quels sont les différents niveaux d’interven-


tion possibles pour la maintenance des bâti-
ments?

On atteint des situations presque idéales en


matière de maintenance dans certaines
branches: l’exploitation commerciale des
compagnies aérien- nes par exemple exige des
marges de risque très faible, aussi bien pour
garantir la sécurité et le confort des passagers
que pour éviter au maximum d’immobiliser les
avions au sol. Dans ce cas, une maintenance au
coût très élevé se justifie pleine- ment.

Les pannes ou dégradations que peut subir un


bâti- ment, représentent en général un risque
immédiat beaucoup moins élevé. Les différents
niveaux d’intervention énumérés ci-dessous
peuvent s’appliquer à sa maintenance, en tout ou
en partie, selon les objectifs fixés par le
propriétaire et la com- plexité de l’ouvrage
– l’entretien de routine périodique; ces travaux
devraient s’effectuer automatiquement, sans
contrôle ou surveillance préalable, par
exemple tondre le gazon, changer les
ampoules, lnettoyer les sols, les vitres, etc.;
– l’entretien programmé s’applique principale-
ment aux installations techniques des
bâtiments; il s’agit d’une surveillance régulière,
comprenant si nécessaire une remise en état
ou un remplace- ment de certaines parties de
l’installation;
– la surveillance systématique et périodique des
éléments de construction sélectionnés en
fonc- tion de leur valeur d’usage est réalisée
dans un but préventif; elle s’applique aussi
bien à l’enve- loppe, qu’au second œuvre et
aux installations du bâtiment.
– l’entretien correctif est effectué après dé-
faillance d’un élément de la construction,
pannes ou défauts souvent communiqués par
un locatai- re. Le coût de ces travaux de
dépannage, réalisés
PI-BAT être justifié de conclure un contrat de service
ou de

séparément et sur appel, est élevé. Il serait


plus économique de regrouper certaines
interventions par corps de métier, pour
autant que l’urgence ne commande pas une
intervention immédiate.
– l’entretien minimal ne prend en
considération que les dispositions légales
indispensables pour permettre la mise en
location d’un bâtiment. Le propriétaire de
ces immeubles prépare souvent un
changement radical, soit une démolition-
reconstruction, soit un changement
d’affectation et/ou une rénovation totale.

Parmi ces différents niveaux d’intervention,


l’entre- tien programmé et la surveillance
systématique des bâtiments s’inscrivent dans
une logique de mainte- nance préventive qui
nécessite une bonne gestion et un personnel
qualifié. Le coût supplémentaire que
provoquent ces tâches, se retrouve à moyen
terme par une réduction générale du coût de
la maintenance, une diminution du nombre
des pannes et en fin de compte une qualité de
service et une valeur d’usage supérieure.

Malgré ces avantages, l’entretien correctif est


aujourd’hui encore la méthode la plus
pratiquée dans les milieux immobiliers.

Comment réaliser la maintenance préventive


de son bâtiment?

Le propriétaire d’un immeuble dispose de


différents moyens pour assurer la maintenance
préventive.

En premier lieu, il s’agit de réunir une


documen- tation générale du bâtiment. La
recherche et le regroupement, si nécessaire
la constitution des dossiers d’exploitation du
bâtiment (voir chapitre 2.2) font partie de cette
documentation.

Les visites périodiques et systématiques , par


exemple à l’aide du carnet d’entretien joint au
pré- sent guide, permettent une surveillance
régulière des composants du bâtiment, et
notamment ceux en voie de vieillissement et
qui touchent à la fin de leur durée d’existence.

Ces visites peuvent être réalisées par le


propriétaire lui-même ou par son
représentant (gérant tech- nique), selon le cas
par le concierge d’un immeuble.

Périodiquement, tous les cinq ou dix ans par


exemple, un professionnel de la construction
devrait être associé à cette démarche, afin de
pro- céder à un diagnostic compétent,
permettant d’évaluer l’état de santé des
composants du bâti- ment et selon le cas, de
proposer des mesures d’amélioration
partielles ou une opération de re-
nouvellement globale.

Pour certains composants du bâtiment, il peut


PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
maintenance . C’est le cas notamment des
parties du bâtiment, dont une défectuosité – le remplacement de pièces et de
pourrait créer des problèmes d’utilisation des composants, les produits utilisés;
locaux, un risque pour la sécurité et le confort – les rapports détaillés à fournir au maître de
des habitants ou un risque de dégradation de la l’ouvrage;
structure du bâtiment lui-même. – la responsabilité de l’entreprise mandatée et
les obligations du maître de l’ouvrage;
– les conditions financières, notamment les
Domaines d’application et contenu des pres- tations et les pièces de rechange
contrats de maintenance comprises dans le montant forfaitaire ou
faisant partie d’un devis et d’une facturation
Les contrats de service et de maintenance sont séparé;
avantageux à condition que les tâches définies – la durée du contrat, les conditions de
dans le contrat soient exécutées conformément modifica- tion ou de résiliation de celui-ci;
au cahier de charge. Il appartient au concierge, – l’arbitrage en cas de litige, le for juridique.
au gérant ou au propriétaire lui-même, de
superviser les visites périodiques et la réalisation Le type de contrat de maintenance à établir
des travaux d’entretien convenus. dépend notamment du risque que présente une
défaillance de l’élément de construction sur
Ces contrats s’appliquent en premier lieu aux ins- lequel porte le contrat, ainsi que celui que le
tallations techniques des bâtiments: maître de l’ouvrage est prêt à assumer lui-même.
– entretien de la chaudière et réglage du brûleur; Du personnel qualifié engagé de façon
permanente et qui s’occupe pro-
– contrôle, entretien et réglage des installations fessionnellement de la maintenance d’un
de ventilation et de climatisation;
immeu- ble, peut en bien de cas remplacer des
– contrôle et entretien des installations de contrats de maintenance coûteux. Il est bien
traite- ment d’eau; évident que cette solution n’est envisageable
– contrôle de fonctionnement des installations que s’il s’agit d’un maître de l’ouvrage qui
et équipements de sécurité; s’occupe de la gestion d’un parc immobilier
– contrôle et entretien des ascenseurs; important.
– contrôle et entretien d’équipements automa-
tiques: portes de garages, portes d’entrée
auto- matiques, etc.;
– contrôle, nettoyage et vidage des
canalisations, fosses de décantation,
séparateurs, etc.

En ce qui concerne la structure et l’enveloppe


des bâtiments, l’établissement de contrats de
main- tenance se limite en général à la toiture:
des infil- trations d’eau peuvent en effet
présenter des risques pour la structure du
bâtiment (charpente, dalles, murs, etc.) et
entraîner des frais importants pour la remise en
état des locaux adjacents.

Des contrats d’entretien peuvent également être


conclus pour l’entretien périodiques des
aména- gements extérieurs : tonte du gazon,
taille des arbres et arbustes, ramassage des
feuilles mortes, etc.

Lors de la conclusion d’un contrat de


maintenance, il est important de définir avec
précision son conte- nu, notamment les
éléments suivants:
– l’objet ou les composants, sur lesquels porte
le contrat;
– les prestations à fournir par l’entreprise
manda- tée, soit:
– les fréquences et les conditions de contrôle,
les conditions d’intervention en cas
d’urgence;
– la liste détaillée des opérations de contrôle,
de réglage, de nettoyage;
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT 21
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
2.2 Dossiers d’exploitation du 2.2.1 Structure et enveloppe du
bâtiment bâtiment
Une documentation complète comprend
normale- ment un descriptif général du bâtiment
Généralités qui permet de localiser et d’identifier ses
composants, ainsi qu’un cahier d’instructions qui
donne les informa- tions et directives relatives à
Pour organiser de façon rationnelle la gestion la surveillance et à l’entretien de certaines
d’un bâtiment et en particulier sa maintenance,
parties de la construction. Elle sera donc
une documentation générale du bâtiment est
composée des pièces et des infor- mations
requise pour servir de base aux tâches de mise
suivantes:
en service, de surveillance, de planification et
exécution des mesures de maintenance, cas – dossier de mise à l’enquête publique
échéant aux opéra- tions de renouvellement. comprenant plans et formulaires nécessaires;
Cette documentation peut être plus ou moins permis de cons- truire, permis d’habiter et/ou
exhaustive et détaillée selon la complexité de d’exploiter, autori- sations spéciales;
l’ouvrage et de ses installations. – plan de situation avec toutes les indications
rela- tives à la parcelle, aux raccordements
aux par- celles et bâtiments voisins, aux accès
Dans le cas de constructions neuves ou suite à routiers et piétons, aux réseaux d’évacuation
des travaux de rénovation importants, le (canalisations d’eaux claires et d’eaux usées)
mandataire est tenu, selon le règlement SIA 102 et aux réseaux d’alimentations (eau, gaz,
concernant les prestations et honoraires des électricité, téléphone, chauffage urbain, TV,
architectes, de remettre au mandant les etc.);
documents nécessaires à l’exploitation et à
l’entretien de l’ouvrage (phase finale des – plans de construction à l’échelle 1/50 avec
prestations d’architecte, paragraphe 4.5.2 Dossier indica- tion de la composition des éléments de
de l’ouvrage terminé ). construc- tion et des matériaux utilisés;
– plans des détails importants;
Des documents analogues sont demandés aux – soumissions et contrats d’entreprises, procès-
ingénieurs civils et aux ingénieurs spécialisés verbaux de réception, durées de garanties,
dans les installations du bâtiment. listes des entreprises;
– procès-verbaux d’essai de matériaux, rapports
géologiques;
Ces documents ne sont pas toujours
disponibles dans le cas de bâtiments existants, – dossier photographique des différentes étapes
soit qu’ils soient perdus ou qu’ils n’aient pas été du chantier, notamment d’éléments ou de
transmis lors d’une transaction ou d’un compo- sants cachés après l’achèvement des
changement de gérant, soit qu’ils n’aient travaux, etc.;
jamais été remis au mandant. Et même si un tel – dossiers d’instructions particulières des parties
dossier existe, il ne correspond pas de la construction qui nécessitent une
nécessairement à l’état actuel de la construction surveillan- ce ou un entretien périodique.
qui a pu subir diverses interventions au cours Exemple: contrôle et entretien périodiques du
des ans (transformations, agrandissement, etc.), réseau de canalisa- tion. Le guide de
sans que les plans et autres documents maintenance, en particulier les listes d’aide-
nécessaires à l’exploitation et à l’entretien du mémoire pour le contrôle périodique des
bâtiment aient été mis à jour. éléments de la construction, peut également
faire partie du dossier d’instructions.
Dans ces cas, la documentation générale devra Cette documentation, en particulier les plans de
être établie ou complétée, sur commande du construction, sont à réviser en fonction des
maître de l’ouvrage. L’approche d’une échéance modifi- cations éventuelles intervenues en
de décision sur l’avenir d’un bâtiment, cours de tra- vaux; cette mise à jour des
concernant par exemple des travaux de documents restera une tâche permanente et doit
réhabilitation ou de rénovation, peut constituer se poursuivre au fur et à mesure des adaptations,
une occasion qui justifie la dépense nécessaire améliorations ou modifi- cations qui seront
pour l’établissement d’un tel dossier. apportées au bâtiment au cours de son
utilisation.
Les chapitres suivants traitent séparément les
documents nécessaires à la maintenance de la
structure, de l’enveloppe et ceux des installations
techniques du bâtiment. Cette séparation répond
à la spécificité des deux domaines, les
installations techniques nécessitant en règle
générale, en plus des dossiers techniques
d’exécution, des instruc- tions de conduite et
de maintien en état particu- lières.
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT

23
2. Différents aspects de la maintenance 24

2.2.2 Installations techniques des


bâtiments

Dossiers d’exploitation

Définition

Ces dossiers regroupent tous les documents tou-


chant à l’exploitation technique d’un bâtiment
et ses installations. Ils doivent aider l’exploitant
ou l’usager, non seulement dans la conduite et
l’entre- tien des équipements, mais aussi lors de
réparation et de transformation éventuelle. Ils
comprennent:

• La documentation technique:
plans d’exécution
schémas électriques
notices des
appareils
répertoire des fournisseurs et fabricants
description du fonctionnement
procès-verbaux de mise en
service instructions de conduite
instructions de maintien en état

• La documentation contractuelle:
garanties des entreprises et
fournisseurs contrats de maintenance
prescriptions et contrôles obligatoires
• La documentation chronologique:
les journaux d’intervention par partie d’installa-
tion ou spécialité.

Ces dossiers seront d’autant plus complets et


struc- turés que les équipements sont
complexes.

Documentation technique

Plans d’exécution

Ces plans doivent permettre de localiser et de


recenser tous les conduits, tuyaux, appareils,
organes, auxiliaires, qu’ils soient de première
im- portance ou accessoires. Ils servent à
retrouver tous les appareils à contrôler ou à
entretenir et peuvent être d’une grande utilité lors
de l’établissement d’un diagnostic en cas de
défaut.

Dans le cas d’une adaptation des équipements à


de nouvelles exigences, ils favoriseront l’étude
des modifications utilisant au mieux le matériel
et les dispositions existantes.

Les plans d’exécution comprennent:


– les plans d’implantation et de montage. Pour
chaque fluide, les équipements apparents et
cachés sont représentés sur les plans du
bâtiment (terrain, sous-sol, étages) avec la
mention des fluides, des types et dimensions
des conduits, des embranchements, des
appareils, organes, détec- teurs et
accessoires, la désignation claire des
PI-BAT etc.;

modèles et la numérotation des


raccordements électriques;
– les plans de centrale. Ils complètent à une
échelle appropriée les plans d’implantation
et de mon- tage;
– les plans de coordination. Dans les gaines
tech- niques ou les nappes de conduits, ils
définissent l’emplacement de chaque fluide,
y compris les réserves de place affectées;
– les passages spéciaux. Ils complètent les
plans de coordination dans les croisements,
les cloisons coupe-feu, les traversées
bétonnées, etc.

Les plans de fabrication d’une gaine de


ventilation ou d’un collecteur-distributeur ne
sont pas nécess- aires. L’information souhaitée
est fonctionnelle. A ce titre, la mention et la
position des sondes de régulation ou des
clapets d’équilibrage sont des indications
précieuses, surtout s’il faut démonter un faux
plafond pour y accéder. La section des tuyaux
et les longueurs (dessins à l’échelle)
permettent de recalculer des distributions
modifiées.

Schémas électriques
Les schémas électriques représentent tous les
appareils électriques du bâtiment avec leurs
connexions, force, commandes, mesures et
signa- lisations. Ils doivent permettre à
l’homme du métier de localiser chaque
appareil, chaque câble et chaque connexion
pour corriger une erreur éven- tuelle,
dépanner, échanger des appareils ou modi-
fier les installations.

Les connexions et câbles peuvent être


directement étiquetés en clair. Dans les
tableaux d’électrorégu- lation notamment, les
borniers sont codés. Dans ce cas, un
répertoire des bornes doit être joint aux
schémas pour expliquer le codage, pour
mention- ner la correspondance entre bornes,
désignation codée du câble, désignation en
clair et pour préciser le type de câble.

Les appareils électriques multiples ou peu


connus sont à étiqueter pour assurer une
correspondance fiable entre schéma et
installation.

Les schémas électriques sont à regrouper par


partie d’installation formant une unité
fonctionnelle ou logique.

Les installations électriques comprennent,


par exemple:
– l’alimentation générale de l’immeuble et
les distributions principales;
– les distributions d’étage avec les comptages
des appartements et autres utilisateurs;
– les installations de logement avec l’éclairage,
les prises, la cuisson, la réfrigération, le
lavage;
– les services communs avec les éclairages
exté- rieurs et communs, la buanderie, les
caves, les ascenseurs, les locaux techniques,
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

– l’électrorégulation (force et automatisme des


ins- tallations techniques); – schéma mazout, de la citerne au brûleur;
– l’antenne et les signaux radio et vidéo; – schéma du gaz, de l’introduction au brûleur;
– le téléphone; – schéma du chauffage central, avec la
production, la distribution primaire, les
– la détection incendie; secteurs de départ, les distributions ou les
– les surveillances diverses avec téléalarme ou batteries de traitement d’air;
télé- transmission.
– schémas d’eau glacée, d’eau de
refroidissement, de récupération, de fluide
frigorigène avec les productions de froid;
Notices des appareils – schéma de l’eau chaude sanitaire, avec
l’alimen- tation en eau froide, l’échangeur, le
Il s’agit de rassembler la documentation ballon, la cir- culation, les thermostats, etc.;
technique de tous les appareils et composants,
– schéma d’eau froide, avec le comptage, la
que ce soient des imprimés originaux ou des nour- rice et les secteurs,
photocopies:
– schémas aérauliques, traitement d’air,
– modes d’emploi; distribu- tions, appareils terminaux.
– instructions de montage, de raccordement, de
mise en service, de réglage; Les grandeurs fonctionnelles nominales de-
– instructions de contrôle et d’entretien; vraient figurer sur les schémas de principe:
débits, puissances, températures, pressions
– fiches techniques de performances et différentielles, vitesses, ainsi que les positions
caractéris- tiques;
théoriques ou de mise en service des organes
– prospectus, catalogue. d’équilibrage.

Ces informations sont particulièrement utiles Une description en clair doit accompagner le
dix ans ou plus après la mise en service pour schéma de principe pour décrire les
vérifier le fonctionnement d’un appareil, en fonctionne- ments normaux, les automatismes,
changer le régla- ge, le remonter et le mettre en les séquences particulières de démarrage, régime
service après révi- sion, le dépanner et réduit, danger de gel, arrêt estival, alarme feu,
l’entretenir ou retrouver quelque chose désenfumage, les priorités et dérogations, les
d’équivalent lorsque l’appareil dé- fectueux n’est commandes ma- nuelles, etc.
plus sur le marché.

Procès-verbaux de mise en service


Répertoire des fournisseurs et fabricants Les documents transcrivent les valeurs et
perfor- mances réelles observées ou mesurées
Pour faciliter à long terme l’approvisionnement lors de la mise en service. D’une part, ils
en pièces de rechange ou la recherche du démontrent que les installations ont été
spécialiste d’un composant original, il est utile vérifiées et, d’autre part, ils illustrent un
de mentionner pour chaque appareil ou fonctionnement concret. Ce sont par exemple:
composant:
– le procès-verbal de mise en service du
– l’entrepreneur ou installateur; brûleur mentionnant les tests de sécurité, la
– le fournisseur ou vendeur; qualité de la combustion et les pertes par les
fumées;
– le fabricant si possible.
– les performances de la distribution
hydraulique du chauffage avec les débits d’eau
Plusieurs adresses permettent de se réapprovi- des branches, les pressions différentielles
sionner au cas où un fournisseur venait à
dispa- raître. typiques, la position des clapets d’équilibrage;
– les performances des distributions aérauliques
avec le débit mesuré des bouches d’air, les
débits traités, les niveaux de bruit, la vitesse
Description des fonctionnements d’air dans les locaux, la position des clapets
d’équilibrage;
Si les plans d’exécution, les schémas électriques – le procès-verbal de réglage des disjoncteurs
et les notices des appareils représentent de protection thermique par la liste des
l’ouvrage dans son aspect matériel, il faut aussi appareils avec leur courant nominal et le visa
en décrire le fonctionnement général, surtout de l’électri- cien qui a procédé au réglage;
celui des équipe- ments de climatisation.
– le réglage de mise en service du traitement
d’eau, mentionnant la dureté de l’eau
Les schémas de principe renoncent à la localisa- mélangée (adou- cissement partiel).
tion géographique exhaustive pour exprimer
glo- balement les circuits fonctionnels avec
seulement les composants qui en influencent le Instructions de conduite
comporte- ment:
Conduire, c’est faire fonctionner les installations
de manière à satisfaire les usagers. C’est
enclencher,

25
2. Différents aspects de la maintenance 26

déclencher, ajuster les consignes et les pro-


grammes pour satisfaire au plus juste les
utilisa- teurs tout en évitant les prestations
excessives (sur- chauffe) ou non perçues
(aération ou éclairage artificiel de locaux
inoccupés).

Les instructions de conduite qui accompagnent


d’habitude les descriptions de fonctionnement
per- mettent à l’exploitant les opérations
suivantes:
– choisir les séquences et régimes appropriés;
– repérer les fonctionnements mal adaptés aux
prestations perçues et corriger les prestations
délivrées en ajustant les automatismes et
pro- grammes;
– repérer les fonctionnements anormaux pour
entretenir, dépanner ou réparer.

Instructions de maintien en état

Maintenir en état consiste à assurer la


disponibilité des services et prestations délivrées
par les équi- pements. Les instructions de
maintenance se réfè- rent aux notices des
appareils pour le détail et aux instructions
établies par l’entreprise pour l’installa- tion dans
son ensemble.

Elles comprennent:
– les nettoyages systématiques ou conditionnels;
– les entretiens préventifs éventuels (vidange,
régé- nérations);
– les vérifications, précisant l’objet, la grandeur
à vérifier, le critère ou la valeur critique;
– les interventions conditionnelles correspon-
dantes;
– les pannes et défauts courants, avec les
répara- tions à entreprendre;
– les programmes ou rythmes des contrôles et
des interventions systématiques;
– la liste du matériel d’entretien qu’il est
recom- mandé de stocker.

Etablir la documentation technique

Quand l’obtenir?

Les documents techniques d’exploitation sont


nor- malement remis au maître de l’ouvrage
après la mise en service avec l’avis
d’achèvement. Ces documents faisant partie
intégrante de l’ouvrage sont alors contrôlés
pendant la vérification com- mune préalable à la
réception (démarche SIA 118). Dans ce sens, un
dossier d’exploitation incomplet peut constituer
un défaut majeur pouvant motiver le refus d’un
prononcé de réception.

Qui l’établit?

Cette documentation technique est établie en


prin- cipe par les entrepreneurs.
PI-BAT

Lorsque l’auteur du projet est un mandataire,


celui- ci est responsable du fonctionnement de
l’assem- blage des composants et des
performances de l’ensemble. A ce titre, il doit
établir les schémas de principe d’ensemble, la
description des fonctionne- ments et des
performances générales, ainsi que les
instructions de conduite et d’entretien
correspon- dantes.

Mise à jour

Ces documents représentent l’ouvrage matériel


tel qu’il est. Il est impératif que ces documents
soient mis à jour, donc révisés en fin de
chantier, annotés, complétés ou reconstitués
lors de retouches ou de transformations.

Documentation contractuelle

Garantie des entreprises et fournisseurs

Au début de l’exploitation, la part de la


maintenance couvrant les pannes, les défauts
de matériel ou de fonctionnement est couverte
par les garanties des entreprises et des
fournisseurs éventuellement. Pour une
gestion efficace, il est utile que l’exploitant ou
le gérant technique soit clairement informé
des garanties en cours.

Les durées de garantie d’entreprise sont


habituel- lement de 5 ans dès la réception. Il
peut y avoir un report d’échéance sur des
objets particuliers, suite à un défaut majeur.
Dans un délai de 2 ans dès la réception, le
maître de l’ouvrage peut aviser en tout temps
l’entreprise d’un défaut éventuel et peut
demander une vérification finale (SIA 118).

Les documents utiles à cette gestion des garanties


sont:
– les procès-verbaux de réception, avec la liste
des défauts et des retouches;
– la correspondance traitant de la correction
de ces défauts et retouches;
– la description contractuelle des
ouvrages, éventuellement.

Contrats de maintenance

Il est important que l’exploitant ou l’usager


soit clai- rement informé des contrats de
maintenance pas- sés avec des entreprises:
– Quels sont les équipements concernés?
– Qui appeler en cas de défaut?
– Que couvre le forfait?
– Qu’est-ce qui est facturable en sus?
– Quels sont les contrôles et interventions
conve- nus?
– Que doit vérifier l’exploitant?
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
Prescriptions et contrôles obligatoires

Les laboratoires cantonaux, les ramoneurs, les


ser- vices de détection incendie, le contrôle des
réci- pients sous pression et autres inspections
de sécu- rité des choses et des personnes
interviennent selon leurs obligations
réglementaires. Ils remet- tent instructions,
procès-verbaux de mise en servi- ce et rapports
de contrôle.

Documentation chronologique

Les journaux d’intervention

Pour chaque centrale technique ou équipement


principal, un journal permet de noter et de
dater dans l’ordre toutes les interventions:
– enclenchement, déclenchement;
– correction d’une consigne;
– contrôles personnels ou externes;
– nettoyages, entretien, révisions;
– transformations;
– dépannages;
– livraisons;
– heures de fonctionnement;
– consommations, etc.

Ces journaux expriment le fonctionnement réel


d’une installation, son taux d’utilisation, ses
ano- malies systématiques. Ils permettent
d’adapter les interventions aux nécessités, de
concevoir des équipements ajustés lors de
rénovations ou de modifications.

Ils sont établis par l’exploitant.

27
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
2.3 Exigences légales et D’autres lois plus anciennes traitent des
réglementaires en matière problèmes d’hygiène et de sécurité. Ces lois
sont déjà bien
d’entretien des bâtiments
«rodées» et ne posent guère de problèmes
et leurs installations d’appli- cation.

Enfin, les votations fédérales du 23 septembre


Généralités 1990 concernant l’article constitutionnel sur
l’énergie et le moratoire sur les centrales
La multiplicité des lois et règlements tant nucléaires auront également des conséquences
fédéraux que cantonaux, ainsi que leurs pour le propriétaire.
règlements locaux d’application, rend très difficile
un inventaire com- plet. Nous nous bornerons Compte tenu des circonstances décrites ci-dessus,
dans ce chapitre à citer celles ayant des la gestion de la maintenance devra se limiter
conséquences importantes pour le propriétaire aux contrôles et mesures strictement
d’un bâtiment. nécessaires
du point de vue légal.
La prise de conscience du dommage subi par
l’envi- ronnement s’est traduite par une série Il conviendra toutefois par le journal de gestion
de lois et ordonnances fédérales et cantonales, de réunir un d’informations techniques per-
en particulier par l’inscription dans la mettant de prendre des décisions judicieuses
Constitution fédérale de l’article 24.7 du 6 juin en vue d’une opération de rénovation.
1971 qui stipule: «La Confé- dération légifère sur
la protection de l’homme et de son milieu naturel
contre les atteintes nuisibles ou incommodantes. Protection de l’air
En particulier elle combat la pol- lution de l’air et
le bruit». Cet article chapeaute toute une série de Base légale: Loi fédérale sur la protection de
lois et ordonnances récentes dont cer- taines l’environnement du 7.10.1983 (LPE)
sont encore en préparation, d’autres, bien que
récentes, déjà en révision. Cette loi définit la stratégie de lutte contre les
émis- sions polluantes et les immissions
Actuellement, le terrain est mouvant et il faut polluantes. C’est elle qui permet aux autorités
s’attendre dans les années à venir à de d’agir en ce qui concer- ne l’obligation d’assainir
nombreuses modifications dues aux nécessités les installations. Cette loi a engendré
politiques du moment, à la conjoncture l’Ordonnance sur la protection de l’air du
économique, à l’avance- ment de la recherche et 16.12.1983 qui a pour but de protéger l’homme,
aux possibilités de la tech- nologie. les animaux et les plantes, leurs biotopes et
biocénèses, ainsi que le sol des pollutions atmo-
Cette incertitude se répercute sur les propriétaires sphériques nuisibles ou incommodantes.
et les gestionnaires d’immeubles ou de parc
immo- bilier qui ne savent plus si les décisions Elle fixe la limitation des émissions (1) et
concernant l’entretien ou les rénovations des permet aux autorités de décider des exigences
bâtiments prises aujourd’hui seront valables à plus sévères pour les émissions quand les
plus long terme. La situation se complique sur le immis- sions (2) sont dépassées. Cet article peut
terrain, car l’applica- tion des lois et avoir des conséquences importantes pour le
ordonnances fédérales est à la char- ge des propriétaire d’un immeuble. Le remplacement
cantons ou communes qui l’appliquent de façon anticipé d’une chaudière pourrait être exigé par
plus ou moins rigoureuse. exemple dans une ville où la densité du trafic est
telle que les immis- sions d’oxyde d’azote
En outre, certains cantons ont édicté des lois dépassent les seuils admis. Des mesures
can- tonales sur l’environnement ou des seraient alors prises, dirigées contre le trafic et
règlements d’application transitoires de la Loi les installations de chauffage qui pourtant
fédérale sur la protection de l’environnement. respectent les valeurs d’émissions fixées par les
Ainsi Berne avec sa loi sur l’énergie, Zurich avec lois et ordonnances fédérales.
des normes particuliè- rement sévères en ce qui
concerne les émissions d’oxyde d’azote, ou Bâle,
en avance dans le domai- ne du décompte
Définitions
individuel des frais du chauffage, font office de
pionniers et permettent ainsi de «tes- ter» des Emissions
lois à échelle réduite. Substances polluantes contenues dans les gaz d’échappe-
ment des installations fixes (par exemple cheminée) ou
Certains cantons ont concentré les pouvoirs de mobiles (par exemple tuyaux d’échappement des voitures).
déci- sion dans un département de
Immissions
l’environnement, d’autres ont réparti cette
Valeurs de la concentration des substances polluantes conte-
autorité dans des départe- ments existants. Ces
nue dans l’air. Ces valeurs sont mesurées en différents lieux
activités sont parfois coor- données par un
délégué à l’environnement. On le voit, la répartis sur l’ensemble du territoire national.
situation juridique est assez confuse. Les valeurs mesurées sont souvent publiées dans la presse
locale.
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT 29
2. Différents aspects de la maintenance 30

Protection contre le bruit

De la LPE découle également l’Ordonnance sur


la protection contre le bruit du 15.12.1986.

Cette loi définit la stratégie de lutte contre les


émis- sions et les immissions bruyantes. Elle fixe
de façon préventive les valeurs limites d’émission
et le seuil d’immission, déterminant le bruit
maximum accep- table. Cette ordonnance touche
les propriétaires sur deux points:
– elle oblige les propriétaires d’installations
bruyantes à limiter les émissions vers
l’extérieur des bâtiments en fonction deszones
de sensibilité au bruit. Sont concernées les
installations de chauffage, de ventilation et de
production de froid, etc.;
– elle impose une insonorisation contre des bruits
extérieurs pour les bâtiments neufs. Des lois
can- onales vont parfois au-delà des exigences
fédé- rales. L’obligation d’insonoriser les
bâtiments anciens contre des bruits extérieurs
existe déjà dans certains cantons: à Genève,
par exemple, il est prévu le remplacement des
fenêtres non conformes dans un délai de 20
ans.

Cette mesure, outre son incidence sur le coût


des loyers, aura pour effet pervers de rendre les
bâti- ments trop étanches avec pour
conséquence un risque d’insalubrité dû au
renouvellement insuffi- sant de l’air.

Protection des eaux


Base légale: Loi fédérale sur la protection des
eaux contre la pollution du 8.10.1971

Cette loi donne les moyens de réglementer le


déver- sement des eaux usées, le stockage dans
les eaux ou à proximité de celles-ci, de toute
substance soli- de, liquide ou gazeuse risquant
d’altérer les eaux.

Elle prévoit également un plan d’assainissement


pour les déversements ou entreposages polluants
existants et impose la création de différentes
zones de protection.

De cette loi découle l’Ordonnance sur la protec-


tion des eaux contre les liquides pouvant les
altérer.

Cette ordonnance constitue la base légale


imposant des prescriptions sur l’entreposage des
hydrocar- bures. Elle concerne tous les
propriétaires d’instal- lations de chauffage au
mazout. Elle fixe notam- ment la périodicité des
révisions de citernes. Des directives et
instructions pratiques complètent cette
ordonnance.

Sécurité des choses et des personnes


La Suisse a une longue tradition en ce domaine
et les lois traitant ces problèmes sont
nombreuses. Le
PI-BAT

gestionnaire portera son attention notamment


sur les lois, ordonnance et règlements
suivants:
– Loi fédérale sur les assurances accidents
(LAA) du 20.3.1981;
– Loi fédérale sur le travail dans l’industrie,
l’artisa- nat et le commerce du 13.3.1964;
– Loi et ordonnances sur les denrées
alimentaires;
– Loi sur le commerce des toxiques;
– L’Ordonnance pour la prévention des
accidents liés à l’aménagement de fouille et
d’excavations ou à l’exécution de travaux
analogues (du 13.9.1963);
– La Loi fédérale sur les installations
électriques à courant fort et faible;
– L’Ordonnance sur le rejet d’eau résiduaire
(du 8.12.1975);
– Recommandation pour l’évacuation des
conden- sats provenant des chaudières à
condensation (mars 1988);
– Prescriptions cantonales sur la police du feu;
– Prescriptions cantonales sur les constructions;
– Directives des Etablissements cantonaux
d’assu- rance contre l’incendie (AEAI);
– Directives de la Société suisse de l’industrie
du gaz et des eaux (SSIGE);
– Directives de la Caisse nationale suisse
d’assu- rance en cas d’accident (CNA);
– Directives de l’Association suisse de contrôle
des installations sous pression (ASCP);
– Directives de l’Association suisse des
électriciens (ASE);
– Les directives des différents fabriquants et
four- nisseurs concernant la sécurité des
personnes et des choses.

2.3.1 Exigences concernant la


structure et l’enveloppe des
bâtiments

En matière d’entretien de la structure et de


l’enve- loppe des bâtiments, le législateur s’est
préoccupé essentiellement de considérations
touchant à la sécurité des personnes et des
choses. Ces disposi- tions figurent en général
dans les lois et règlements cantonaux et
communaux régissant le domaine de la
construction ainsi que dans les prescriptions
can- tonales de la police du feu.

Dans le cas de locaux qui abritent des activités


pro- fessionnelles, les exigences de
l’Inspection fédérale et cantonale du travail et
de la Caisse nationale suisse d’assurance en
cas d’accidents peuvent éga- lement entrer en
considération.

En ce qui concerne la législation fédérale, il


faut éga- lement mentionner l’ordonnance sur
la protection
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

contre le bruit (cf. Généralités). Comme nous en


avons déjà parlé, l’obligation de protéger les Plus que la maintenance proprement dite, ces
bâti- ments existants contre le bruit extérieur deux articles définissent les mesures
aura des conséquences sur l’enveloppe des exceptionnelles que les autorités peuvent prendre
bâtiments, notamment par l’obligation de à l’encontre de cons- tructions présentant un
remplacer les fenê- tres existantes par des danger pour la sécurité du public ou un manque
nouvelles fenêtres insonori- sées. de salubrité pour les habi- tants.

Le règlement d’application de la LATC donne


L’exemple de la législation cantonale vaudoise quelques précisions supplémentaires, sans pour
en matière de construction et d’aménagement du
autant élargir les notions déjà développées dans
ter- ritoire et celui de la commune de Lausanne
le cadre de la loi:
nous permettront d’analyser les obligations
d’entretien qui y figurent. Les problèmes relatifs
à la protection contre le feu seront abordés dans Art. 20 Solidité des constructions
le chapitre 2.3.2. Cet article précise l’application des normes de
résis- tance de la SIA ou d’autres associations
profes- sionnelles, à défaut de prescriptions
contraires, pour la conception et le
La législation applicable dans le canton de dimensionnement des élé- ments d’ouvrages.
Vaud et dans la commune de Lausanne
Art. 24 Aménagement et entretien des
Bases légales: bâtiments Cet article traite de l’obligation:
– Loi cantonale sur l’aménagement du territoire – d’aménager et d’entretenir les bâtiments,
et les constructions et règlements ouvrages, installations et leurs abords de
d’application y relatifs; façon qu’ils ne présentent aucun danger pour
– Règlement sur les constructions de la Ville de les usa- gers
Lau- sanne. – d’aménager les accès réservés aux véhicules
de façon à garantir une visibilité suffisante
Les dispositions de la Loi cantonale sur l’amé- – d’équiper les escaliers d’une main courante
nagement du territoire et les constructions – d’équiper les ouvertures donnant dans le vide
(LATC) traitent de la solidité, de la sécurité et de (fenêtres, balcons, escaliers et terrasses) de
la salubrité des constructions (art. 89 à 92 de la pro- tections.
LATC), en particulier de la qualité du site (art.
89), des normes de construction (art. 90), de
Art. 25 à 35 Salubrité des constructions
l’assainisse- ment et de la protection du sol (art.
Ce chapitre précise les règles applicables pour
91), de la conso- lidation et démolition qu’un local soit jugé salubre: volume des
d’ouvrages (art. 92) et de l’ins- pection des pièces, hauteur des locaux, éclairage et
bâtiments (art. 93). aération des locaux, ventilation des locaux
sanitaires et des cui- sines, etc. C’est notamment
Ce sont les articles 92 et 93 qui touchent de en fonction de ces pres- criptions qu’une
façon spécifique le domaine de la maintenance autorité peut déclarer des locaux insalubres et
des bâti- ments. retirer le permis d’habiter.

Art. 92
La municipalité ordonne la consolidation, le cas
échéant la démolition, de tout ouvrage menaçant
ruine ou présentant un danger pour le public ou
les habitants.

(...) En cas d’urgence ou si les travaux ordonnés ne


sont pas exécutés dans le délai imparti, la munici- Recommandation SIA 358 (1978)
palité les fait exécuter aux frais du propriétaire.
Balustrades, parapets et allèges, mains courantes:
pour prévenir les chutes, la recommandation SIA 358 définit
la hauteur des dispositifs de protection à appliquer aux esca-
Art. 93 liers et aux ouvertures donnant sur le vide.
La municipalité fait procéder à des inspections des
bâtiments chaque fois qu’elle le juge nécessaire, Mains courantes à placer le long des escaliers et rampes:
ainsi que sur demande motivée des propriétaires, hauteur 80 à 90 cm à partir du sol fini.
des locataires ou des médecins notamment (...)
Balustrades, parapets, allèges:
Lorsqu’un bâtiment est reconnu insalubre ou dan- – hauteur du dispositif de protection = 90 cm pour une hau-
gereux et que le propriétaire ne prend aucune teur du vide jusqu'à 12 mètres (4 étages normaux);
mesure pour y remédier dans le délai qui lui est – hauteur du dispositif de protection = 110 cm pour une hau-
imparti, la municipalité en ordonne l’évacuation et teur du vide supérieure à 12 mètres.
retire le permis d’habiter.
31
2. Différents aspects de la maintenance 32

Dans les articles 47 et 54, le règlement


d’application donne finalement des précisions
quant à l’obliga- tion d’entretenir au moins une
fois par an les installations de climatisation et de
ventilation, les brûleurs des installations de
chauffage et les géné- rateurs d’eau chaude,
dont le détartrage est obligatoire tous les quatre
ans. (Voir aussi le cha- pitre sur les obligations
d’entretenir les installa- tions).

Le Règlement sur les constructions de la ville


de Lausanne n’est pas beaucoup plus explicite.
Comme la loi cantonale et son règlement
d’appli- cation, il traite essentiellement du
danger que peut représenter une construction
pour les occupants ou pour le public (art. 34, 38
et 61) et des mesures que les autorités peuvent
imposer au propriétaire pour l’éviter.

Dans l’article 32 cependant, une notion supplé-


mentaire est avancée, traitant de l’esthétique
des constructions:

Art. 32
Les bâtiments, façades, murs et clôtures doivent
être entretenus en bon état et présenter un aspect
convenable (...)

La plupart des dispositions mentionnées ci-dessus


s’appliquent aux constructions neuves. Dans le
domaine touchant la structure et l’enveloppe
des bâtiments, ces obligations sont conçues
comme des mesures préventives pour assurer la
solidité et la salubrité au moment de leur
réalisation. En ce qui concerne les bâtiments
existants, le souci principal du législateur est
d’éviter que le manque d’entretien ne présente
un danger pour le public ou les occupants. Le
domaine de la maintenance propre- ment dite
est laissé à l’appréciation personnelle du
propriétaire.

2.3.2 Prévention des incendies


Les exigences relatives à la protection contre le
feu sont en principe régies par la législation
cantonale.

Bases légales applicables dans le canton de Vaud:


– Loi sur la prévention des incendies et
règlement d’application;
– Règlement concernant les sur la prévention
des incendies.

Les règlements d’application se réfèrent en


général aux différentes normes techniques en
vigueur, notamment les directives de la police
du feu de l’Association des Etablissements
cantonaux d’assu- rance contre l’incendie.

Ces directives s’appliquent également aux


cons- tructions et installations existantes qui
présentent
PI-BAT

des risques importants, et qui doivent être


mises en conformité avec ces prescriptions.

Les autres constructions et installations


doivent être adaptées aux prescriptions en
vigueur lorsqu’elles font l’objet d’un
agrandissement, de modifications ou d’un
changement d’affectation, pour autant que
cela puisse être raisonnablement exigé.

Principes généraux de la prévention du feu

La prévention du feu est réglementée par des


prin- cipes généraux de prudence lors de
l’utilisation de la chaleur, de la lumière et
d’autres formes d’éner- gie. Les dispositions
générales de l’Association des établissements
cantonaux d’assurance contre l’incendie
définissent les principales règles.

Quelques conseils:
– garder les voies d’évacuation libres de tout
maté- riel qui pourrait y être déposé;
– fermer les accès aux galetas et aux caves à clé;
– ne pas fumer dans les galetas et caves;
– garder les locaux techniques (chaufferie,
machi- nerie d’ascenseur, etc.) fermés à clé;
– attention aux barbecues sur les balcons: lors
de l’allumage, le feu peut être transmis à des
parties combustibles de la façade (par
exemple, dans des bâtiments utilisant
certains types d’isolation péri- phérique), etc.

Périodicité des contrôles des installations


de sécurité

Paratonnerre:
Contrôle après la pose et tous les dix ans, ou
après chaque coup de foudre, par un expert.
Contrôle de toutes les parties visibles et
mesure des résistances de terre.

Eclairage de secours:
Contrôle par l’exploitant de chaque appareil,
tous les trois mois, en coupant le courant du
secteur.

Poste incendie à alimentation axiale:


Contrôle visuel tous les trois mois par
l’exploitant. Une fois par année, mettre le
système sous pression, dérouler le tuyau et
contrôler son état, faire couler l’eau et
vidanger le tuyau.

Evacuateurs de fumée et de chaleur:


Contrôle une fois par année (si possible en
hiver) par une manœuvre de l’installation.
Contrôle de la signalisation de l’emplacement
et de l’accessibilité du système de commande.

Extincteurs portatifs:
Contrôle de l’accessibilité, de l’état apparent et
du plombage tous les trois mois par le
propriétaire. Recharges et révision tous les
trois ans avec ins- cription des dates sur
l’extincteur.
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

Installations d’extinction automatiques à eau


(sprinkler): 2.3.3 Exigences concernant les
Le propriétaire de l’installation doit désigner un installations électriques de
«responsable sprinkler» qui doit tenir un carnet courant fort
des contrôles suivants:

Toutes les semaines: Généralités


– pression à l’amont et à l’aval de la soupape
de contrôle; Les installations électriques peuvent en tout
– position des vannes (plombs de sécurité); temps présenter des dangers pour les
– essais de l’alarme interne (cloche). personnes et les choses et provoquer des
perturbations:
Tous les mois: – électrocution pour les personnes;
– libre jeu des vannes; – incendie ou explosion pour les choses;
– vérification de l’alarme feu externe (118). – perturbations sur ses propres installations ou
sur les installations des tiers. (Chutes de
Dans le canton de Vaud, une fois par année un tension ou pointes de courant pouvant altérer
contrôle général de l’installation et du réseau le bon fonc- tionnement d’installations
d’eau extérieur est effectué et pris en charge par utilisant des circuits électroniques tels que
l’Etablis- sement cantonal d’assurance incendie. l’informatique et la trans- mission de signaux
La qualité des contrôles effectués par le radiotélévision).
«responsable sprink- ler» et son degré de
formation est vérifié. Les dangers ne sont pas visibles et peuvent se
mani- fester à l’usage à n’importe quel moment.
Détection incendie:
Contrôle au moins une fois par trimestre par une Pour garantir la sécurité et prévenir les dangers,
entreprise spécialisée. les installations électriques sont soumises à une
Travaux de maintenance une fois par an (contrat régle- mentation.
de maintenance).
Les bases légales de cette réglementation sont:
– la Loi fédérale du 24 juin 1902 sur les
Ramonage obligatoire installations électriques à courant faible ou fort;
– l’Ordonnance du Conseil fédéral du 7 juillet
Dans le canton de Vaud, l’arrêté du 28 septembre 1933 sur les installations à courant fort;
1990 fixe les fréquences et le tarif des frais du
ramo- nage obligatoire. – l’Ordonnance du Conseil fédéral du 24 juin
1987 sur les matériels électriques (OMBT);
Combustible solide: – l’Ordonnance du Conseil fédéral du 6
septembre 1989 sur les installations
Calorifères ou cheminées de salon de électriques à basse tension (OIBT);
– moins de 20 kW: une fois par an;
– les prescriptions fédérales de l’ASE (Association
– de 20 à 70 kW: deux fois par an; suisses des électriciens).
– au-dessus de 70 kW et fonctionnant toute
l’année: trois fois par an.
Ces prescriptions sont établies par une commission
regroupant principalement:
Combustible liquide:
– les producteurs d’électricité;
– installations de moins de 20 kW, installations à
basse température, ou installations jusqu’à 70 – les distributeurs;
kW ne fonctionnant que pendant la période de – les fabricants de matériels et d’appareils;
chauf- fage: une fois par an; – les installateurs électriciens;
– installations jusqu’à 70 kW fonctionnant toute – les CFF – PTT;
l’année ou installations au-dessus de 70 kW ne – les assurances (CNA + Incendie).
fonctionnant que pendant la période de
chauffa- ge: deux fois par an; Il existe, en outre, d’autres ordonnances fédérales
– installations de plus de 70 kW fonctionnant concernant des installations électriques particu-
toute l’année: trois fois par an. lières.

Combustible gazeux:
– ramonage une fois par an pour toutes les Principes
instal- lations.
Sécurité OIBT art. 5.1
Les installations électriques doivent être
établies, entretenues et contrôlées selon les
règles tech- niques reconnues. Elles ne doivent
mettre en dan- ger ni les personnes ni les
choses lorsque leur exploitation et leur
utilisation sont conformes et, si
33
2. Différents aspects de la maintenance
PI-BAT

possible aussi, lorsque les règles sont enfreintes


de manière prévisible, ou en cas de d) la protection par
dérangement que l’on peut raisonnablement séparation;
envisager. e) la très basse tension.

Lutte contre les perturbations OIBT art. 6.1 c) le couplage de protections FI ou FU;
Les installations électriques doivent, sous réserve
de difficultés extraordinaires, être établies et
entre- tenues de façon à ne pas perturber 34
exagérément l’utilisation correcte d’autres
installations à basse tension, de matériels
électriques et d’installations à courant faible.

Obligation de l’exploitant OIBT art. 7


L’exploitant d’une installation (propriétaire,
fermier, locataire, etc.) est tenu de veiller à ce
que celle-ci réponde aux exigences de sécurité
et d’éliminer sans délai ses défauts.

Autorisations pour travaux d’installation

Autorisation générale d’installer OIBT art. 8


Celui qui veut établir, modifier ou entretenir des
ins- tallations et celui qui veut y raccorder à
demeure ou par prise des matériels électriques
fixes ou les débrancher, modifier ou entretenir
leurs raccorde- ments, doit obtenir une
autorisation de l’entreprise astreinte au contrôle
(distributeur).

Conditions OIBT art. 9


Etre au bénéfice de la qualification de
«personnes de métier» (maîtrise fédérale ou
ingénieur électri- cien) et offrir toute garantie
qu’elles se conforment aux prescriptions de la
présente ordonnance.

Sécurité

Principe PIE 23.210.1


Les installations doivent être disposées et
exécu- tées de telle sorte qu’aucun courant de
contact dangereux ne puisse s’établir (le courant
de contact est le courant qui pourrait traverser le
corps humain si celui-ci était soumis à une
tension). Pour les organes à manœuvrer cette
condition doit être remplie même en cas de
défaut de l’isolation fonc- tionnelle.

Conditions PIE 23.210.2


Cette exigence est considérée comme satisfaite si
l’une des conditions suivantes est réalisée:
a) courant de contact à 50 Hz ne pouvant pas
dépas- ser 0,5 mA;
b) tension de défaut ne pouvant pas excéder 50
V;
c) tension de défaut supérieure à 50 V ne
pouvant se maintenir pendant plus de 5
secondes.

Mesures de protection PIE 23.220.1


Pour satisfaire à ces exigences, les mesures de
pro- tection suivantes entrent en ligne de
compte:
a) la surisolation ou emplacement isolant;
b) la mise au neutre ou la mise à la terre directe;
Installations PIE 12.200.4
Domaine d’application des prescriptions sur les
ins- tallations électriques (PIE)
Les prescriptions doivent être appliquées
intégrale- ment:
a) aux installations nouvelles;
b) aux installations qui ne présentent plus
une sécurité suffisante pour les personnes
et les choses;
c) aux installations à transformer entièrement;
d) aux installations à compléter, à transformer
par- tiellement, à réviser ou à réparer.

Devoir d’annonce PIE


17.000.1 Avant de commencer les travaux,
l’installateur chargé d’établir une nouvelle
installation, de com- pléter ou de modifier une
installation existante, est tenu de l’annoncer
au moyen d’un avis d’installa- tion au
distributeur d’électricité astreint au contrôle.

Contrôle interne final OIBT Art. 24.1


+ 2 A l’achèvement des travaux, l’installateur
doit pro- céder à un contrôle final et consigner
dans un rap- port le résultat des mesures
d’isolement, des dis- positifs et des appareils
de protection. Ce contrôle doit être exécuté par
une personne de métier ou par un contrôleur
breveté, et signé. Il sera adressé au
distributeur avec l’avis d’achèvement.

Contrôle initial OIBT Art.


31.1 (Installations nouvelles)
Ce contrôle doit être exécuté par le distributeur,
au plus tard dans l’année suivant la mise en
service.

Contrôles périodiques OIBT Art.


34.1 Le distributeur d’électricité a l’obligation
de contrô- ler à intervalles réguliers les
installations qu’il ali- mente. Les périodicités
de ces contrôles sont:

Chaque année:
– les locaux présentant des dangers d’explosion;
– sur les chantiers (installations provisoires).

Au moins tous les cinq ans:


– les locaux à risques d’incendie, de
corrosion, locaux de réunion, magasins,
locaux industriels ou grand artisanat, etc.

Au moins tous les dix ans:


– les locaux à usage artisanal;
– les exploitations agricole;
– les cafés, restaurants, hôtels.

Au moins tous les vingt ans:


– les autres locaux;
– les locaux domestiques, les habitations.
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

Rapport de contrôle OIBT art. 35.1 +


2 L’organe de contrôle établit un rapport sur prescriptions locales mais au moins une fois
chaque inspection. Il y mentionne les défauts par an.
constatés. – Les chaudières à gaz avec brûleur incorporé
Le rapport de contrôle est remis à l’exploitant feront l’objet d’un contrat d’entretien conclu
de l’installation. avec le fournisseur, ou encore avec le service
de gaz local. Les prescriptions d’entretien des
fournis- seurs sont à respecter impérativement.
Suppression des défauts OIBT art. 36.1 +
4 En cas de défauts constatés, l’organe de
contrôle impartit à l’exploitant un délai de trois Brûleurs à air pulsé
mois pour faire supprimer ou éliminer – Test de contrôle des fumées imposé par la
l’installation défectueu- se. légis- lation. La fréquence de ces tests est
variable selon les cantons. Ces tests officiels
En cas de danger imminent et important pour sont effec- tués par les maîtres ramoneurs ou
les personnes et les choses, l’organe de contrôle par les services cantonaux responsables de
fait immédiatement supprimer l’alimentation de l’environnement. Si le test ne répond pas aux
la par- tie d’installation présentant ce danger. conditions minimum prévues par la loi,
l’installation doit être remise en état dans un
délai de 10 jours si la pollution est importante.
Conclusions Le délai ordinaire d’assainis- sement est de 5
ans.
Afin de prévenir tout risque d’accident des per-
sonnes et des choses et éviter les conséquences Des délais plus longs, de 10 ans au plus,
qui en résultent, il est indispensable et peuvent être fixés pour des émissions ne
important d’entretenir régulièrement toutes les dépassant que de peu les valeurs limites.
installations électriques.
Indépendamment de ces contrôles officiels, il
est conseillé de conclure un contrat d’entretien
annuel avec le fournisseur du brûleur. Ce
contrat prévoit généralement les dépannages et
2.3.4 Exigences concernant les parfois les pièces de rechange.
installations de chauffage,
ventilation et sanitaire Citernes
– Révision aux fréquences indiquées par l’Ordon-
nance fédérale sur la protection des eaux contre
Les opérations de maintenance décrites ci- les liquides pouvant les altérer.
dessous ont été voulues par le législateur.
Certaines lois ou ordonnances précisent la – Selon cette ordonnance, la fréquence des
fréquence de contrôle d’autres opérations de révi- sions est fixée en fonction de la zone de
maintenance, notamment celles liées aux risque de pollution et de l’état des installations.
domaine de l’hygiène et de la sécurité, quand La fréquen- ce sera annuelle pour les
bien même le législateur ne les a pas toujours installations non conformes mais faisant l’objet
spécifiées. d’une dérogation. Elle sera de 5, 7 ou 10 ans,
selon la zone de risque pour les installations
conformes.
Chauffage
Détecteurs de fuites de mazout
Chaufferie – Contrôle annuel obligatoire.
– Vérification annuelle du fonctionnement des
ventilations hautes et basses du local. Détecteurs de fuites de gaz
(Particuliè- rement pour les chaufferies à gaz,
compte tenu du danger d’explosion). – Contrôle annuel obligatoire.
– Vérification de l’étanchéité de l’écoulement de Protection cathodique des citernes enterrées
la chaufferie au mazout lors de chaque
passage du surveillant (instruction à donner au – Fréquence des contrôles identique aux fré-
person- nel de service). quences exigées pour les citernes.

Cheminées Décompte individuel des frais de chauffage et


– Fréquence du ramonage selon les d’eau chaude
prescriptions locales. – L’arrêté fédéral sur l’énergie (AE du 14.12.1990)
impose le décompte individuel des frais de
– Ce travail est effectué par le maître ramoneur
dans le cadre de sa tournée. chauf- fage pour les immeubles neufs. Un
délai de 7 ans est accordé pour l’équipement
Chaudières des bâtiments existants dans la mesure où la
technique et l’exploitation le permettent et où
– Fréquence du ramonage ou décrassage selon il n’en résulte pas des coûts disproportionnés.
les
35
2. Différents aspects de la maintenance rempla- cés.

– Le relevé et l’entretien des compteurs ou 36


réparti- teurs sont annuels. Pour les compteurs
d’eau, la révision ou l’échange dépend de la
dureté de l’eau, en principe ils sont à
remplacer tous les 5 à 15 ans.

Ventilation

– Il n’existe en ce domaine que peu de lois ou


règle- ments imposant un entretien régulier.
Dans le règlement d’application de la Loi
cantonale sur l’aménagement du territoire et
les constructions du canton de Vaud, par
exemple, l’entretien des installations de
climatisation et de ventilation est obligatoire.
Cet entretien est une condition sine qua non du
bon fonctionnement de ces installa- tions et un
gage d’hygiène et de sécurité.
– Le nettoyage des soupapes d’aspiration dans
les locaux sanitaires et les cuisines est en
principe à la charge des locataires, mais il
conviendra lors du nettoyage général des
gaines de les faire net- toyer par l’entreprise
chargée de ce travail. Un rééquilibrage de
l’installation sera nécessaire.
– L’entretien des ventilateurs individuels collectés
dans une gaine commune est en principe à la
charge des locataires, mais l’expérience a
démon- tré que cet entretien n’est pas
régulièrement effectué. Il y aurait lieu de
prévoir dans le bail une clause imposant cet
entretien. Un contrat sera conclu avec une
entreprise spécialisée et les frais portés à la
charge des locataires.

Extraction simple
– Contrôle mensuel des horloges et mise à
l’heure des passages heure d’été – heure
d’hiver.
– Chaque année: démontage et nettoyage des
ventilateurs d’extraction.
– Tous les 10 ans: nettoyage des gaines par une
entreprise spécialisée (ce nettoyage est
indispen- sable pour les ventilations
d’extraction des cui- sines; la graisse
accumulée dans les gaines pré- sente un
certain danger d’incendie et favorise le
développement de colonies d’insectes nuisibles
(blattes, cafards, fourmis).

Installation de pulsion d’air

Filtres
– La fréquence de nettoyage dépend de la qua-
lité de l’air prélevé. Selon la position de la
prise d’air frais et le nombre d’heures de
marche de l’installation, cette fréquence
pourra varier de 2 semaines à 6 mois.
L’observation de l’encras- sement ou, si le
monobloc est bien équipé, la perte de charge
mesurée par un manomètre dif- férentiel,
permettra de définir avec plus de préci- sion la
fréquence des nettoyages. Certains filtres
peuvent être lavés, d’autres doivent être
PI-BAT

– Filtres à graisse des cuisines de restaurant :


nettoyage par le personnel de cuisine une
fois par semaine.

Ventilateurs
– Nettoyage annuel et changement éventuel
des courroies.
– Graissage des paliers selon les prescriptions
des fournisseurs.

Humidificateur à pulvérisation d’eau


– Vidange trimestrielle du bac, détartrage
des buses si nécessaire et contrôle de
l’alimentation et de l’évacuation de l’eau.

Humidificateur à vapeur
– Contrôle trimestriel (plus ou moins selon les
ins- tallations) du cylindre de production de
vapeur, échange ou nettoyage si nécessaire.
Contrôle de l’alimentation en eau et de
l’écoulement.

Batterie de chauffe
– Contrôle annuel et nettoyage à la vapeur si
nécessaire.

Registres motorisés
– Contrôle annuel et nettoyage.

Prises d’air
– Nettoyage annuel. Fréquence plus importante
si la prise d’air est située dans un lieu
pouvant rece- voir des détritus végétaux ou
autres.

Régulation
– Contrôle annuel des fonctions de la
régulation selon le schéma de principe.
Vérifier soigneuse- ment la fonction antigel.
(Risque de gel de la bat- terie.)

Récupérateurs de chaleur
– Contrôle annuel de l’encrassement et
nettoyage éventuel.

Sanitaire

Les travaux d’entretien de ces installations


doivent être en principe faits par des
entreprises conces- sionnaires, des services
des eaux ou du gaz. L’entre- tien des
compteurs de gaz et d’eau incombe aux
entreprises de distribution.

Eau froide
– La qualité de l’eau est garantie par le
distributeur local. Aucun entretien particulier
n’est nécessaire réglementairement. Si l’on
a des doutes sur la qualité de l’eau (par
exemple eau rouge, goût douteux,
turbidité, etc.), une analyse doit être faite.
Les services d’hygiène locaux et les distri-
buteurs d’eau donnent des précisions à ce
sujet.
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
Surpresseur contenant les silicates.
– Si la pression est insuffisante, un surpresseur
est parfois nécessaire. Selon la contenance de
son réservoir et la pression de service,
l’installation est soumise au contrôle prévu
par l’ASCP. Un contrat d’entretien doit être
envisagé. Il fixe la périodicité des inspections
obligatoires et la liste des opérations de
maintenance à effectuer.

Eau chaude
– Aucune législation n’impose un entretien.
Toute- fois, le chauffage de l’eau provoque une
modifi- cation de sa structure cristalline et les
sels miné- raux contenus dans l’eau
s’incrustent sous forme de tartre sur la
tuyauterie et les réservoirs. La tem- pérature
de l’eau doit être suffisamment basse pour
éviter ces incrustations et suffisamment éle-
vée pour éviter la prolifération de la bactérie
«legionella» qui provoque des infections
pulmo- naires. Dans l’attente d’une législation
plus préci- se, on se bornera à éviter la
stagnation de l’eau et à éviter une distribution
à des températures infé- rieures à 55° C.

Chauffe-eau
– Nettoyage et détartrage en principe tous les
2 ans. Le canton de Vaud impose un détartrage
des générateurs d’eau chaude tous les 4 ans. La
fréquence des nettoyages dépend toutefois de
la qualité de l’eau (dureté, PH), de sa
température et de la construction du
bouilleur. La fréquence vraiment nécessaire
sera déterminée d’après les observations faites
lors du premier nettoyage. Ces observations
donneront des indications pré- cieuses sur le
comportement de l’installation et sur son
éventuel entartrage, des mesures parti-
culières devront être prises si l’on observe un
entartrage ou une corrosion anormale. Un
traite- ment ou conditionnement de l’eau sera
peut-être à envisager si l’on veut préserver
l’installation. La législation sur les denrées
alimentaires et les toxiques doit être observée.
Le choix d’un traite- ment correct dépend
essentiellement de la quali- té des eaux. Une
analyse de l’eau sera indispen- sable à la prise
de décision.

Protection cathodique (anodes)


– Les anodes au magnésium doivent être
contrô- lées et éventuellement changées lors
de la révi- sion du bouilleur. Les protections
cathodiques avec alimentation sont à contrôler
chaque année. Généralement un contrat est
conclu avec le four- nisseur, dans ce cas,
l’entretien du chauffe-eau est assuré par la
même entreprise.

Traitement ou conditionnement d’eau


– Si l’eau est traitée au moyen de silicates (seul
pro- duit d’adjonction admis pour les eaux
potables) un contrat d’entretien doit être
conclu avec une entreprise spécialisée. La
fréquence des pas- sages varie selon le
soutirage d’eau et la contenance du bidon
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
–BAT
Les adoucisseurs d’eau sont également
soumis à un entretien par une entreprise
spécialisée. La fréquence de cet entretien
dépend du sou-
tirage d’eau.
– Les traitements magnétiques de l’eau ne
néces- sitent généralement pas de contrat
d’entretien.

37
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
2.4 La maintenance du – 108 article 1.6
bâtiment sous l’angle – 118 articles 157 à 180
juridique
Le contrat signé par les parties.

Remarque préliminaire Questions particulières

Code des obligations ou normes SIA? Il existe


Dans la mesure où il présente, en un espace très des différences très importantes entre ces deux
res- treint, les grandes lignes de plusieurs types de textes. Dans la mesure où les normes
institutions importantes, ce texte n’a pas la SIA à caractère juridique ne reprennent pas les
prétention d’être exhaustif. Pour un exposé plus disposit- ions correspondantes du Code des
complet, il convient de consulter les ouvrages obligations, elles constituent des règles
cités en bibliographie. Enfin, vu la complexité contractuelles qui n’ont aucune portée tant que
croissante des règles expo- sées, le recours à un les parties ne les ont pas acceptées comme
homme de loi constitue sou- vent une précaution partie intégrante de leur contrat.
judicieuse.
Le délai de garantie défini dans le Code des
Les questions abordées sont regroupées dans les obligations est de cinq ans à compter de la
trois chapitres suivants: réception de l’ouvrage immobilier (art. 371 al. 2
2.4.1 Garantie, rénovation, maintenance CO). Selon le Tribunal fédéral, toutefois, les
2.4.2 La propriété par étages travaux de ravalement de façade sont, sauf
2.4.3 Le bail à loyer convention contrai- re, garantis durant une
année seulement.
Une bibliographie succincte concernant ces
ques- tions figure dans le chapitre 2.6. Le maître de l’ouvrage doit vérifier la chose
livrée sans délai, sauf à perdre la garantie du
chef des défauts qu’il aurait pu constater à cette
occasion. Il doit signaler immédiatement les
défauts qu’il a découverts, soit au moment de la
2.4.1 Garantie, rénovation, vérification, soit par la suite (défauts cachés). S’il
maintenance ne le fait pas, il perd définitivement le droit à la
garantie pour ces défauts (art. 367 et 370 CO).
Garantie des travaux de construction
Le défaut établi, le maître de l’ouvrage peut
exiger, à son choix, la réfection de l’ouvrage ou
Situation envisagée la réduction du prix. Dans les cas graves, il peut
obtenir la résolution du contrat. En outre, quelle
Le maître de l’ouvrage invoque des malfaçons que soit la solution choisie, il peut obtenir, si
imputables à l’entrepreneur et/ou à la direction l’entrepreneur est en faute, l’indemnisation des
des travaux (architecte, ingénieur). dommages consécu- tifs au défaut.

Qualification juridique et normes applicables Le délai de garantie défini dans la norme SIA
118 est en règle générale de cinq ans à compter
de la vérification de l’ouvrage, à laquelle
Les relations entre maître d’ouvrage et entrepre- assistent entrepreneur et maître de l’ouvrage.
neur relèvent du contrat d’entreprise.
Cette vérification doit avoir lieu dans le mois qui
suit l’avis d’achèvement des travaux.
Les relations entre maître d’ouvrage et ingénieur
ou architecte sont appréciées à la fois au
regard du mandat (direction des travaux, Contrairement au système légal, le maître de
surveillance du chantier) et du contrat l’ouvrage peut signaler en tout temps les
d’entreprise (plans). défauts constatés durant les deux premières
années («délai de garantie SIA»). Passé ce délai,
il est déchu du droit de se prévaloir des défauts
Ces rapports sont notamment régis par les apparents qui n’auraient pas été signalés.
normes suivantes:
Quant aux défauts cachés, qui surgissent durant
les trois années sui- vantes, ils doivent être
Code des obligations :
signalés immédiatement pour pouvoir être
– articles 367 à 371 (entreprise) couverts par la garantie.
– article 398 (mandat)

Normes SIA: Le maître doit exiger au préalable la correction du


défaut constaté. Si la réfection n’intervient pas
– 102 article 1.6 dans le délai imparti, il peut exiger, à son choix,
– 103 article 1.6 la réfec- tion par un tiers aux frais de
l’entrepreneur, la réduc- tion du prix ou, dans les
cas graves, la résolution du
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT 39
2. Différents aspects de la maintenance
PI-BAT

contrat. La réparation des dommages


consécutifs aux défauts est réservée. En particulier, les règles suivantes sont applicables:
– articles 216 à 221 du Code des obligations;
Responsabilité de l’architecte et de l’ingé- – le contrat signé par les parties devant notaire.
nieur: en tant qu’elle est dirigée contre
l’architecte ou l’ingénieur, l’action du maître à
raison des défauts de l’ouvrage se prescrit par Questions particulières
cinq ans à compter de la réception.
L’action en garantie se prescrit par cinq ans à
La responsabilité de l’architecte et de l’ingénieur compter du transfert de propriété (art. 219 al 3
est généralement subordonnée à une faute CO).
profession- nelle, de sorte que ces auxiliaires du
maître peuvent échapper au devoir de réparer le L’acheteur doit vérifier la chose et signaler
dommage en prou- vant l’absence de faute. immé- diatement les défauts éventuels. S’il
Experts et tribunaux ont cependant tendance à omet de le faire, il perd la garantie pour les vices
objectiver la violation des règles de l’art, de sorte qu’il aurait pu constater. De même, il doit, sous
que les architectes et ingé- nieurs se trouvent peine de déchéan- ce, signaler immédiatement
placés dans une position très semblable à celle les défauts cachés, qui surviennent par la suite
des entrepreneurs. (art. 201 CO, par le renvoi de l’art. 221 CO).

Ces règles sont valables sauf stipulations


Conseils contrac- tuelles contraires (très fréquentes).

Avis des défauts: dans la mesure du possible, et Cession des droits: pour les constructions ré-
cela même si la norme SIA 118 s’applique au centes, le vendeur cède souvent à l’acheteur les
contrat, il convient de signaler immédiatement droits qu’il pourrait détenir, à raison des défauts
l’existence d’un défaut à toutes les personnes de l’ouvrage, contre les architectes, ingénieurs
concernées (entrepreneurs, architecte, ingénieur). et entrepreneurs qui ont participé aux travaux.
La description du défaut doit être faite avec
précision. Enfin, le maître de l’ouvrage prendra Cette cession présente des dangers pour
soin d’impartir au(x) responsables(s) un délai l’acheteur lorsqu’elle est exclusive, c’est-à-dire
pour pro- céder à la réfection. lorsqu’elle coïncide avec une exonération de la
garantie à char- ge du vendeur. En effet, la
Prescription: l’inaction peut-être fatale. A l’éché- solvabilité des débiteurs cédés peut-être
ance du délai de cinq ans, la garantie tombe, douteuse. En outre, la cession n’est valable que
même pour les défauts signalés à temps. pour l’action en réfection et l’action en paiement
des dommages consécutifs au défaut.
Lorsque la prescription guette, le maître
prendra soin de l’interrompre, au besoin par un Conseils
comman- dement de payer. Si nécessaire, il
consultera un homme de loi.
Les contrats de vente immobilière dérogent fré-
quemment aux règles légales sur la garantie, qui
Règles contractuelles: les contrats dérogent est souvent modifiée, restreinte, voire même
sou- vent au Code des obligations ou à la norme suppri- mée.
SIA 118. Ils doivent donc être attentivement
relus avant signature et au besoin renégociés.
Ces questions doivent être négociées avant la
signature du contrat.
En outre, dans la mesure où le contrat
règlemente la plupart du temps la garantie, il
convient de s’y référer lorsque survient un De même, l’acheteur prudent s’assurera que les
arti- sans et entrepreneurs qui ont collaboré aux
défaut. travaux ont été payés et exigera au besoin des
garanties. Cette précaution vaut pour les
bâtiments en cours de construction ou achevés
depuis moins de trois mois.
Garantie du vendeur
Avis des défauts et prescription:
Situation envisagée
Voir les remarques formulées sous «Garantie
des travaux de constructions».
L’acheteur d’un bien immobilier invoque des
défauts de la chose vendue.
Travaux de rénovation
Qualification juridique et règles applicables
Situation envisagée
Ces questions sont régies par le contrat de
vente immobilière. Le propriétaire entreprend la transformation ou la
rénovation d’un bâtiment existant et s’adresse à
un
40
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

architecte et/ou un ingénieur et/ou un ou


plusieurs entrepreneurs. dence est-elle particulièrement stricte lorsqu’elle
apprécie la survenance de circonstances
extraordi- naires, les juges estimant que
l’entrepreneur doit tenir compte des risques
Qualification juridique et réglementation
usuels lorsqu’il offre, à un prix forfaitaire,
applicable
l’exécution de travaux sur un objet existant.
Qu’il porte sur la construction, la démolition ou
la transformation du bâtiment, le contrat entre Quant aux devis approximatifs, la marge usuelle
maître d’ouvrage et entrepreneur est un contrat est de 10%. Au-delà, le maître peut exiger une
d’entre- prise, régi par les règles qui s’appliquent réduction convenable du prix des travaux. Il est
aux bâti- ments neufs. même en droit de les interrompre s’ils ne sont
pas achevés. Ne sont pas compris dans la marge
de tolérance les frais supplémentaires
Les relations entre maître d’ouvrage et ingé- consécutifs à une modification de commande ou
nieurs/architectes relèvent du contrat d’entreprise
(relevés, plans, projets) et du contrat de mandat à une faute du maître ou de ses représentants.
(direction des travaux).

La nature du contrat d’expertise est controversée.


Selon le professeur Tercier, il s’agit d’un contrat Devis
d’entreprise, l’expert garantissant les résultats de
son analyse et répondant, en cas de faute, des
dom- mages consécutifs aux inexactitudes de
d’architecte/d’ingénieu
son rap- port.
r: le maître de- mande
La réglementation suivante est applicable: souvent à l’architecte
– Code des obligations articles 363 à 379 et 398.
– Normes SIA 102, 103, 108, 118.
et/ou à l’ingénieur une
– Contrat. estimation du coût
Questions particulières probable des travaux à
Garantie des défauts/responsabilités: voir les
remarques formulées sous «Garantie des
réaliser.
travaux de construction».
L’architecte et l’ingénieur sont responsables des
dépassements excessifs du devis qu’ils ont
En ce qui concerne la rémunération de l’entre- établis. Ils bénéficient également d’une marge de
preneur , le Code des obligations distingue: tolérance, qui peut aller jusqu’à 25% selon la
– le devis approximatif (art. 375), qui ne doit jurisprudence (voir aussi les art. 1.6 et 4.2.5 SIA
pas être dépassé dans une mesure excessive; 102; 1.6 et 3.7 SIA
– le forfait (art. 373), qui doit être tenu sauf 103; 4.2.2 SIA 108).
modifi- cation de commande ou survenances
de circons- tances exceptionnelles, impossibles Lorsque le devis est dépassé au-delà de la marge
à prévoir ou exclues par les prévisions des de tolérance, à laquelle sont ajoutées les
parties, qui empê- chent ou rendent difficile à modifications de commandes, l’architecte et/ou
l’excès l’exécution de l’ouvrage. l’ingénieur doi- vent indemniser le dommage
subi par le maître. Le calcul de ce dommage est
La norme SIA 118 fait une distinction analogue délicat parce que le maître bénéficie, en fait,
entre: d’une prestation dont la valeur est plus élevée
que prévu. D’aucuns propo- sent de diviser le
– le contrat à prix indicatif (= devis approximatif); dépassement par deux, de sorte que l’architecte,
– les prix fermes (unitaire, global et forfaitaire), respectivement l’ingénieur, en sup- porte la
qui doivent être tenus, sauf modification de moitié. Ce mode de calcul ne satisfait cepen-
com- mande ou circonstances extraordinaires dant personne. Dans les faits, le dommage est
au sens des articles 59 à 61 SIA 118. En outre, sou- vent évalué de manière empirique, sur la
les prix uni- taires et globaux sont susceptibles base, notamment, du surcroît de charges que
de variation en fonction des hausses sur doit sup- porter le maître de l’ouvrage.
salaires et matériaux.

Déjà difficile dans les travaux de construction, Conseils


la gestion des coûts, est particulièrement délicate
lors- qu’il s’agit de transformations. Aussi la
jurispru- Contrat, avis des défauts, prescription: voir les
remarques sous «Garantie des travaux de cons-
truction».
Dégâts causés aux ouvrages voisins: dans la
mesure où les travaux de transformation créent
un risque pour les ouvrages voisins (travaux en
sous- œuvre notamment), le maître de
l’ouvrage devrait conclure une assurance
responsabilité civile.

Dépassement des coûts: le maître de l’ouvrage


doit s’attendre à des surprises. Aussi son
budget doit-il être suffisamment large. En outre,
la pruden- ce veut qu’il s’adresse à des
hommes de l’art expé- rimentés et à des
entreprises sérieuses.

For: pour éviter de devoir, le cas échéant,


mener des procès en plusieurs endroits, le
maître devrait

41
2. Différents aspects de la maintenance prestations.

systématiquement convenir, avec ses 42


partenaires, d’une clause de prorogation de for
au lieu de situa- tion de l’ouvrage.

Travaux de maintenance

Situation envisagée

Le propriétaire avisé maintient son bâtiment en


bon état. Il s’agit d’ailleurs d’une obligation légale
impo- sée par l’article 58 CO (responsabilité du
pro- priétaire d’ouvrage) ainsi que par la loi
fédérale sur la protection des eaux contre la
pollution par exemple (entretien de citerne à
mazout). Voir également le chapitre 2.3.

Parfois, le propriétaire confie à une entreprise


spé- cialisée le soin d’exécuter, contre
rémunération, des travaux de maintenance
périodique.

Qualification juridique et réglementation


applicable

Le contrat de maintenance ou d’entretien pério-


dique n’est pas spécialement réglé par la loi. Il
pré- sente des similitudes avec le contrat
d’entreprise, mais s’en distingue par la durée.
Aussi est-il sou- vent qualifié de contrat
innommé, apprécié par le juge de cas en cas au
vu de ce qu’ont convenu les parties, de son
expérience générale et des règles du contrat
d’entreprise.

Le contrat de conciergerie est en règle générale


un contrat mixte qui combine des éléments du
travail et du bail. Lorsque le concierge paie un
loyer, le contrat de bail est jugé prépondérant.
Dans le cas contraire, c’est le contrat de travail.
La distinction est importante dans la mesure où
ces contrats relèvent généralement de tribunaux
différents.

La réglementation suivante est applicable:

Entreprise art. 363 et suivants CO


Bail art. 253 et suivants CO (révisés en
1990)
Travail art. 319 et suivants CO

Remarque particulière

Le contrat de maintenance est souvent présenté


comme une alternative à la garantie. Cette
manière de procéder n’est pas correcte. La
garantie supplée aux défauts qui sont
normalement à charge du ven- deur ou de
l’entrepreneur. Quant à la maintenance, elle
remplace le devoir du propriétaire de conserver
la chose en bon état. Dès lors, le propriétaire
qui renonce à la garantie au profit de la
maintenance paie deux fois les mêmes
PI-BAT

Une gestion immobilière sérieuse devrait


impliquer une maintenance qui complète la
garantie tant que dure celle-ci et qui prend le
relais à l’expiration de cette dernière.

Conseil

Dans la mesure où le contrat de maintenance


(ou d’entretien périodique) n’est pas
spécifiquement règlementé par le code et où
la jurisprudence fait cruellement défaut, il
convient de vouer un soin par- ticulier à la
rédaction du contrat, qui fixera avec pré-
cision:
– les prestations à fournir (matériaux et/ou
main d’œuvre);
– la périodicité et le devoir
d’intervention d’urgence;
– la responsabilité de l’entreprise de maintenance;
– la résiliation et la fin du contrat.

2.4.2 La propriété par étages


Remarques préliminaires

La propriété par étages est une forme de


copro- priété sur un immeuble, dans laquelle
chaque copropriétaire a «le droit exclusif
d’utiliser et d’amé- nager intérieurement des
parties déterminées d’un bâtiment» (art. 712 a
al. 1 CC).

Elle peut porter sur les appartements d’un seul


bâti- ment (propriété par étages verticale).
Les unités d’étages peuvent également être
des bâtiments dis- tincts, généralement
contigus, situés sur le terrain en copropriété
(propriété par étages horizontale).

Seuls peuvent faire l’objet du droit de


jouissance exclusif les étages ou parties
d’étages qui, consti- tués en appartements,
locaux commerciaux ou autres, forment un
tout disposant d’un accès propre (art. 712 b
CC).

Le droit exclusif ne peut porter:


– ni sur le terrain,
– ni sur les parties importantes pour
l’existence, la disposition et la solidité du
bâtiment ou des autres étages;
– ni sur les éléments qui déterminent l’aspect
exté- rieur du bâtiment.

L’acte constitutif, qui délimite les étages,


indique chacune des parts en pour-cent ou
pour-mille de la valeur du bien-fonds (art. 712
e CC). Cette indication permet en particulier de
répartir les charges de la propriété par étages.

Les rapports entre copropriétaires sont en


particu- lier régis par les règles suivantes:
– Code civil art. 712 a à t et 647;
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

– acte constitutif;
Travaux nécessaires: les travaux d’entretien, de
– règlement de propriété par étages. réparation et de réfection exigés par le maintien
de la valeur et de l’utilité de la chose, sont
décidés à la majorité. L’acte constitutif ou le
Propriété par étages et garantie des règlement peut pré- voir un autre système. Pour
défauts faire ordonner l’exécu- tion de travaux
nécessaires refusés par les autres, chaque
Il appartient au propriétaire d’étage d’agir contre propriétaire peut saisir le juge (art. 647 al. 2 ch.
la personne tenue à garantie, quelle que soit la 1 et 647 c CC).
partie affectée d’un défaut. La communauté des
proprié- taires d’étages n’a en effet pas de droit
propre à la garantie, même pour les défauts Travaux utiles: il faut la majorité des
touchant les par- ties communes. propriétaires représentant, leurs parts réunies,
plus de la moitié de la chose, pour décider
l’exécution de travaux de réfection ou de
Pour assurer une gestion rationnelle de la transformation destinés à augmen- ter la valeur
garantie, les copropriétaires devraient céder à la
commu- nauté les actions qu’ils détiennent de la chose ou son utilité (art. 647 d CC). Cette
contre le ven- deur, les entrepreneurs, l’architecte règle peut être modifiée dans le règlement ou
ou l’ingénieur, avec mandat pour cette dernière, l’acte constitutif.
d’agir, le cas échéant en justice, contre les
responsables des défauts affectant les parties Travaux somptuaires: les travaux destinés à
communes. embellir la chose, à en améliorer l’aspect ou à
en rendre l’usage plus aisé doivent faire l’objet
d’une décision unanime des copropriétaires, sauf
régle- mentation contraire (art. 647 e CC).
Transformations et rénovation
Sauf convention contraire figurant dans l’acte
Travaux entrepris par un copropriétaire constitutif ou dans le règlement, les frais et
charges provenant du financement des travaux
sur les parties communes sont répartis entre les
Le copropriétaire a un droit de jouissance
exclusif sur son unité d’étage. Il peut donc pro- priétaires d’étages proportionnellement à la
l’aménager et la transformer librement pour valeur de leurs parts (art. 712 h al. 1 CC). Ce
autant qu’il ne restreigne pas l’exercice du droit principe com- porte trois exceptions:
des autres copro- priétaires, qu’il n’endommage – si certaines parties du bâtiment, certains
pas les parties com- munes et ne modifie pas ouvrages ou installations ne servent que très
l’aspect extérieur du bâti- ment. peu ou pas du tout à l’un ou l’autre des
coproprié- taires, il en est tenu compte dans la
Ainsi, il peut, en principe, faire enlever un répartition des frais (art. 712 h al. 3 CC).
galanda- ge. Par contre, il ne peut pas toucher – si un copropriétaire fait des aménagements
aux murs porteurs sans l’accord des autres extra- ordinaires qui augmentent les primes
copropriétaires. d’assuran- ce du bâtiment, la majoration des
primes peut être mise à sa charge (art. 712 m
Le copropriétaire assume seul les frais liés à la ch. 6).
trans- formation de son unité d’étage.
– lorsque des modifications entraîneraient pour
un copropriétaire des dépenses qui ne
sauraient lui être imposées, notamment parce
Travaux sur les parties communes qu’elles sont disproportionnées à la valeur de
sa part, elles ne peuvent être exécutées sans
Les dispositions suivantes sont notamment son consentement que si les autres
appli- cables: copropriétaires se chargent de sa part des
– art. 712 g CC frais, en tant qu’elle dépasse le mon- tant qui
– art. 647 c à e CC peut lui être demandé (art. 647 d al. 3 CC).
– acte constitutif
La communauté des propriétaires d’étages peut
– règlement de propriété par étages actionner en justice le copropriétaire qui ne paie
pas ses charges. En garantie de ses droits, elle
La loi distingue quatre hypothèses quant aux peut requérir l’inscription d’une hypothèque
déci- sions à prendre pour la réalisation de légale sur la part du récalcitrant. Elle peut
travaux sur les parties communes: également faire saisir les meubles et objets
mobiliers qui garnissent l’unité d’étage (art. 712
Travaux urgents: chaque copropriétaire peut j et k CC).
prendre les mesures urgentes requises pour
pré- server la chose d’un dommage imminent
Pour assurer le financement des grosses
ou s’aggravant. Ce droit ne peut pas être répara- tions, la communauté peut décider la
supprimé ou limité (art. 647 al. 2 CC). constitution d’un fonds de rénovation, alimenté
par des contri- butions périodiques versées par
les copropriétaires proportionnellement à la
valeur de leur part (art. 712 m ch. 5 CC).

43
2. Différents aspects de la maintenance
PI-BAT

Entretien
Dès lors, est défectueuse la chose qui est, ou
devient impropre à l’usage pour lequel elle a été
L’unité d’étage louée, sans que le locataire soit responsable de
cet état de fait.
Chaque copropriétaire est tenu d’entretenir ses
locaux de manière à maintenir l’état et l’aspect
irré- prochables du bâtiment.
Devoirs du locataire

Outre l’obligation d’user de la chose avec le


Les parties communes soin nécessaire, de manière à prévenir les
dommages, le locataire doit:
Cette question est généralement précisée dans
le règlement de propriété par étages. – signaler immédiatement au bailleur les
défauts auxquels il n’est pas tenu de remédier
lui-même (art. 257 g CO);
A défaut de réglementation contraire, chaque
copropriétaire a qualité pour faire les actes – tolérer les travaux destinés à remédier aux
d’admi- nistration courante, au nombre desquels défauts de la chose, ainsi qu’à prévenir ou
les petites réparations d’entretien, sans avoir à réparer les dommages (art. 257 h al. 1 CO);
consulter les autres copropriétaires (art. 647 a – autoriser le bailleur à inspecter la chose dans
CC). Pour le sur- plus – réparations plus la mesure où cette visite est nécessaire à
importantes – on renvoie au chiffre 3.2.2 ci- l’entretien du bâtiment ou à la correction de
dessus. défauts (art. 257 h al. 2 CO).

Conseils pratiques Droits du locataire

La propriété par étages est une source de plus Au début du contrat: si la chose est délivrée
en plus fréquente de litiges. Dans ce contexte, avec des défauts qui excluent ou entravent
il est indispensable de régler avec précision les considé- rablement l’usage pour lequel elle a
droits et obligations de chacun. été louée, le locataire peut refuser d’en prendre
possession et résilier le contrat (art. 258 al. 2
La création d’un fonds de rénovation, qui n’est CO). S’il accepte la chose malgré tout, il doit
pas imposée par la loi, est une précaution procéder comme si le défaut était apparu en
indispen- sable, qui évitera de gros problèmes cours de contrat.
lorsque se profileront des travaux de réfection
importants. En cours de contrat, le locataire peut exiger du
bailleur:
– la remise en état de la chose (art. 259 b
CO). A défaut de remise en état dans un délai
conve- nable, il est en droit de résilier le
2.4.3 Le bail à loyer contrat avec effet immédiat (cas graves) ou de
faire procéder aux corrections par un tiers,
Remarque préliminaire aux frais du bailleur (défauts moins
importants);
Les règles suivantes sont notamment applicables: – une réduction proportionnelle du loyer , à
– articles 253 à 274 CO, modifiés le 15 partir du moment où le bailleur a eu
décembre 1989. Ces dispositions sont en connaissance du défaut, jusqu’à l’élimination
vigueur depuis le 1er juillet 1990; de ce dernier (art. 259 c CO);
– ordonnance du Conseil fédéral sur le bail à – des dommages et intérêts (art. 259 e CO), qui
loyer et le bail à ferme d’habitations et de seront alloués, en cas de faute du bailleur,
locaux com- merciaux, du 9 mai 1990; pour compenser le préjudice consécutif au
défaut.
– contrat de bail;
– règles et usages locatifs. En outre, il est en droit de consigner le loyer
lorsque le bailleur n’effectue pas la réparation
dans un délai raisonnable (art. 259 g CO).

Défauts de la chose louée


Entretien de la chose louée
Définition du défaut
Travaux à charge du locataire
Selon l’article 256 al. 1 CO, le bailleur est tenu
de délivrer la chose dans un état approprié à
l’usage pour lequel elle a été louée et de la Le locataire doit user de la chose avec le soin
nécessaire (art. 257 f CO). Il est tenu de réparer
maintenir en cet état. à ses frais les dégâts qu’il a commis ou qui ont
été causés par des personnes ou animaux dont
44 il répond (usure anormale ou excessive).
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
Il doit remédier à ses frais aux défauts qui
peuvent être éliminés par de menus travaux de
nettoyage ou de réparation indispensables à
l’entretien normal de la chose louée (art. 259
CO).

Travaux à charge du bailleur

Le bailleur est tenu d’entretenir la chose à ses


frais, de manière à ce qu’elle demeure propre à
l’usage pour lequel elle a été louée (art. 256 al. 1
CO). A ce titre, il fait exécuter les réparations et
interventions qui, par leur ampleur, excèdent les
menus travaux à la charge du locataire. S’il omet
de le faire, la chose est affectée d’un défaut dont
le locataire peut exiger la correction (voir ci-
dessus ch. 3.3).

Les charges d’entretien s’ajoutent aux autres frais


du bailleur pour déterminer le rendement
admis- sible au sens de l’article 269 CO.

Rénovation et modification de la chose


Les travaux de transformation réalisés par le
bailleur (art. 260 CO) sont qualifiés de
rénovations, lorsque le bailleur améliore la
chose. On parle en revanche de modifications
lorsque le bailleur restreint l’usage de la chose
louée.

Le bailleur n’a le droit de modifier ou rénover la


chose en cours de bail que si deux conditions
sont réunies:
– les travaux peuvent raisonnablement être
imposés au locataire;
– le bail n’a pas été résilié.

Lors de l’exécution de tels travaux, le bailleur doit


tenir compte des intérêts du locataire. Ce
dernier peut prétendre à une déduction de
loyer proportionnée à la restriction d’usage qu’il
subit.

Travaux de transformation réalisés par le


locataire (art. 260 a CO: pour rénover ou
modifier lui-même la chose, le locataire doit
obtenir le consentement écrit du bailleur. A
défaut d’un tel consentement, il peut être tenu
de remettre la chose en état en fin de bail.

Lorsque le bailleur a consenti aux travaux, il ne


peut plus exiger l’enlèvement en fin de bail, sauf
accord écrit contraire.

Le locataire a droit à une indemnité si, à la fin


du bail, ses travaux représentent une plus-
value considérable.
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT 45
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
2.5 Fiscalité Les frais de chauffage et d’eau chaude sont des
frais d’exploitation qui en règle générale ne
sont pas déductible fiscalement.

Généralités Frais d’administration


Rétribution du gérant et du concierge, ports,
Les dépenses que le propriétaire consent pour télé- phones, frais d’annonces, frais de
la maintenance de son immeuble, se répercutent poursuite et de procès liés à la mise en location
bien sûr sur le revenu provenant de la fortune de l’immeuble, etc.
immobilière. A ce titre, elles doivent pouvoir
être déduites fiscalement. Dépenses apportant une plus-value
Les dépenses apportant une plus-value sont réali-
Les administrations fiscales cantonales font sées pour des travaux d’amélioration de l’im-
généralement la distinction entre les frais meuble. Ces travaux dépassent le cadre des
nécessaires pour maintenir un immeuble dans travaux d’entretien ou de remise en état d’un
le même état et les dépenses entraînant une immeuble. Il peut s’agir de travaux de
augmentation de la valeur de l’immeuble. Selon construction, d’agrandis- sement, de rénovation
le cas, ces frais sont déductibles ou non. ou de transformation. En général ces dépenses
ne peuvent pas être portées en déduction du
Ces règles trouvent des applications revenu locatif.
particulières d’un canton à l’autre. Elles seront
traitées de façon détaillées dans le chapitre 2.5.2. Dans certains cas, les investissements consentis
pour des travaux tendant à économiser
l’énergie sont déductibles totalement ou
partiellement.
2.5.1 Quelques notions importantes

Valeur locative 2.5.2 Législation


On entend par valeur locative d’un immeuble le
revenu que celui-ci procure à son propriétaire, Impôt fédéral direct
soit directement par l’encaissement de loyers
ou de fermages, soit indirectement par la Voir en particulier:
jouissance de son habitation. Dans les deux – Arrêté concernant l’impôt fédéral direct;
cas, ce revenu est imposable.
– Notice du 20.04.1978 et circulaire N°1 du
17.08.1978 sur les mesures fiscales
Frais d’entretien permettant d’encourager les économies
Les frais d’entretien sont les dépenses d’énergie.
consenties par le propriétaire pour des travaux
servant au maintien en l’état de l’immeuble, Le contribuable a le choix entre la déduction
pour compenser l’usure normale due à l’usage forfaitaire ou la déduction des frais d’entretien
de l’immeuble et à l’écoulement du temps. Ces effectifs. Les conditions d’application cantonales
frais sont en général déductibles du revenu sont prises en considération.
locatif.
Déduction forfaitaire: pour les cantons dans
Les frais d’entretien consentis dans les cinq ans lesquels le contribuable est lié au mode de
qui suivent l’acquisition d’un immeuble sont déduction qu’il a choisi, la déduction forfaitaire
considérés en principe comme des dépenses est de 15% du montant brut des loyers ou de la
apportant une plus-value et ne sont donc pas valeur locative des bâtiments dont l’âge est de
déductibles, sauf si l’immeuble a été acquis par 10 ans au maximum, de 25% pour les bâtiments
voie successorale. Des applications particulières plus anciens.
existent cependant d’un canton à l’autre.
Le contribuable ne peut changer de mode de
déduction que s’il peut prouver que la
Frais d’exploitation
déduction forfaitaire n’est pas suffisante à long
Font partie des frais d’exploitation les primes terme.
d’assurances des choses (assurance contre
l’incendie, les dégâts d’eau, les bris de glace,
assurance couvrant la responsabilité civile Pour les cantons dans lesquels le contribuable
assumée en qualité de propriétaire, etc.), les peut, à chaque période, choisir entre la
contributions périodiques liées à la propriété déduction forfaitaire et la déduction des frais
foncière (taxes d’eau, taxes d’enlèvement des effectifs, la déduction est de 1/10 du montant
ordures ménagères, l’éclairage et l’entretien des brut des loyers ou de la valeur locative pour les
rues, etc.), les dépenses pour l’éclairage des bâtiments vieux de 10 ans au plus, de 1/6 du
parties communes, les frais d’ascenseurs, etc. montant brut pour les bâtiments plus anciens.

Une autre réglementation à forfait peut être


appliq- uée, d’entente avec l’administration
fiscale canto- nale. Par exemple, une déduction
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
forfaitaires’élevant à 2% de la valeur être admise.
imposable du bâtiment en vue de l’IFD peut

47
2. Différents aspects de la maintenance titre que les frais d’entretien.

48
Par les frais effectifs d’entretien (ou de répara-
tion), on doit comprendre toutes les dépenses
nécessaires pour maintenir dans le même état
un immeuble. Certains frais permettant
d’économiser l’énergie sont également pris en
considération dans le calcul des frais effectifs
d’entretien, conformé- ment à la notice du
20.04.1978 y relative. Ils peuvent se rajouter aux
déductions forfaitaires.

Frais d’exploitation et d’administration : ces


frais sont déductibles, pour autant que le
proprié- taire ne se fait pas rembourser par les
locataires.

Pour les frais administratifs, une déduction


forfai- taire de 2% des recettes locatives peut
être admise.

Fond de rénovation: dans le cas de propriété par


étage, la part des frais de réparation afférents
aux parties de l’immeuble en copropriété, ainsi
que la part des frais administratifs et les
versements au fonds de renouvellement,
peuvent être déduites fiscalement, en plus des
frais d’entretien pour la propriété personnelle.

Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-


meuble: les travaux réalisés suite à l’acquisition
d’un immeuble, ou suite à un héritage, ne
peuvent pas être déduits à titre de frais
d’entretien.

Canton de Berne

Voir en particulier:
– Ordonnance concernant la défalcation des
frais d’entretien, d’exploitation et de gérance
d’im- meubles (OFI);
– Notice concernant les immeubles – Frais
immobiliers (NT 15 –1991/92).

Le contribuable a le choix entre la déduction


forfaitaire ou la déduction des frais d’entretien
effectifs, sauf pour les immeubles qui font partie
de la fortune commerciale (seuls les frais effectifs
sont déductibles). Le choix s’applique à chaque
immeuble pris séparément et reste valable pour
une période de taxation de deux ans.

A l’exception de la taxe immobilière, la


déduction forfaitaire comprend les frais
d’entretien, d’exploitation et de gérance. Elle
est de 10% du rendement brut immobilier si le
bâtiment datait de dix ans au maximum au
début de la période de taxation, de 20% si le
bâtiment est plus ancien.

Frais effectifs d’entretien: sont considérés


comme frais d’entretien les frais de réparations,
de remise en état et de remplacement, pour
autant qu’ils ne provoquent pas une
augmentation de la valeur de l’immeuble. Font
exception les travaux réalisés dans le but
d’économiser l’énergie dont le coût peut être
déduit partiellement ou totalement au même
PI-BAT

Un tableau détaillé (NT15) indique au


contribuable la répartition entre les frais
considérés comme entretien (déductibles) et
les frais d’investissement non déductibles. Il
fournit également les renseignements sur les
cas particuliers, soit les travaux réalisés
pendant les cinq premières années dès
l’acquisition d’un immeuble et les déductions
possibles pour des travaux qui permettent
d’économiser l’énergie.

Frais d’exploitation et d’administration


(frais de gérance): ces frais sont déductibles
pour autant qu’ils ne sont pas facturés à part
aux locataires. Les frais de gérance ne doivent
être prouvés que si la déduction revendiquée
dépasse 2% du rendement brut immobilier.
Ne sont pas déductibles: les primes
d’assurance mobilières, les contributions
uniques (taxes de raccordement etc.), les
frais de chauffage et d’eau chaude, des
indemnités de gérance lorsque ce travail est
effectué par le propriétaire lui-même.

Fonds de rénovation: les versements


effectués dans des fonds de rénovation ou de
réparations de propriétés par étage, lorsque
ces affectations ne servent à couvrir que les
frais d’entretien d’installations communes,
sont déductibles comme frais d’entretien.

Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-


meuble: les travaux entrepris dans les cinq
ans dès l’acquisition d’un immeuble sont en
principe consi- dérés comme entraînant une
augmentation de la valeur et ne sont donc pas
déductibles. Les excep- tions figurent dans le
tableau de la notice NT 15.

Canton de Fribourg

Voir en particulier:
– Instructions sur la manière de remplir la
déclara- tion d’impôt des personnes
physiques 1991/92;
– Notice spéciale pour la déduction des frais
effectifs des immeubles de janvier 1991.

La déduction des frais d’immeubles peut


s’opérer au choix du contribuable, soit de
manière forfaitaire, soit selon les frais
effectifs. Le passage du système des frais
effectifs au régime forfaitaire est interdit,
l’inverse n’est admis qu’une seule fois. Le
contribuable qui possède plusieurs
immeubles privés doit adopter le même
système de déduction pour l’ensemble de ses
immeubles.

Déduction forfaitaire: pour des immeubles


non agricoles la déduction forfaitaire
correspond au 15% du rendement brut total
des immeubles construits avant le
31.12.1980, au 25% pour les immeubles
construits antérieurement.

Par frais effectifs d’entretien , on entend


d’une part les dépenses courantes
d’entretien d’un bâtiment, d’autre part les
frais de remise en état
PI-BAT
2. Différents aspects de la maintenance

d’un immeuble comprenant le remplacement à


valeur égale d’éléments défectueux. Frais effectifs d’entretien: les déductions
autorisées à titre de frais d’entretien sont les
frais nécessaires pour la conservation et
Les déductions fiscales peuvent s’opérer selon un l’entretien des biens du contribuable. En
tableau détaillé qui distingue les frais
d’investissements apportant une plus-value aux revanche, toutes les dépenses entraînant une
immeubles (non déductibles), les frais effectifs augmentation de la valeur de l’immeuble, ou
d’entretien (déductibles), les frais d’économie constituant une amélioration, ne sont pas
d’énergie (déductibles généralement à raison de déductibles du revenu.
50% des frais d’investissement apportant une
plus- value) et les autres frais, non déductibles. Les dépenses admissibles au titre de frais
d’entretien visant à économiser l’énergie sont
déductibles pour 50% au maximum, le solde
Les frais d’exploitation et d’administration devant être considéré comme plus-value de
sont également déductibles lors de la déduction
des frais effectifs d’entretien, selon un tableau l’immeuble (voir instruction N° 112).
détaillé annexé aux instructions.
Ces dépenses sont également admises en
déduc- tion de la valeur locative pour un
Fonds de rénovation: dans le cas de propriétés immeuble occupé, mais ne peuvent lui être
par étage, les versements au fonds de
supérieures. Par consé- quent, elles pourront
rénovation de la communauté sont déductibles
être réparties sur quatre ans.
dans la mesure où le règlement interne interdit
toute autre affectation en dehors des frais
courants de réparation et de maintien des Fonds de rénovation: voir remarque sous
constructions. Si par la suite on effectue des «déduction forfaitaire».
prélèvements sur ce fonds pour financer des
travaux d’entretien, aucune nouvelle déduction Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-
meuble: aucune déduction n’est possible pour
ne sera admise.
des frais de remise en état d’un immeuble
nouvellement acquis, pendant cinq années civiles
Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im- à compter du début de l’année civile suivant la
meuble: les frais pour la remise en état d’un
immeuble sont considérés comme frais date de réquisition d’inscription au Registre
d’investissement et ne sont pas déductibles, foncier.
sauf les frais de réparation pour des dommages
survenus depuis son acquisition.
Canton du Jura

Voir en particulier:
Canton de Genève – Ordonnance relative à la déduction des frais
d’entretien d’immeubles;
Voir en particulier: – Formule intercalaire 4 (1991) sur le
– Loi générale sur les contributions publiques rendement immobilier.
(LCP);
– Instructions N° 122 traitant des mesures fiscales Pour les immeubles privés la déduction des
permettant d’encourager les économies frais d’entretien peut s’opérer soit selon les frais
d’énergie. effectifs, soit par une déduction forfaitaire. Le
choix entre les deux méthodes est libre pour
Une déduction des frais effectifs d’entretien chaque période fiscale et pour chaque
n’est possible que pour les immeubles locatifs, immeuble.
soit des bâtiments comprenant plus de deux
appartements, et pour les villas ou appartements La déduction forfaitaire comprend l’ensemble
en propriété par étages loués. Dans ces cas, des frais d’entretien, d’exploitation et
une déduction forfaitaire n’est pas possible. d’administration, ainsi que les primes
d’assurances, à l’exception de la taxe
Pour les biens immobiliers, villas ou immobilière communale. Elle correspond au
appartements en propriété par étages occupés 1/10 du rendement brut ou de la valeur locative
par le propriétaire, il est tenu compte d’une si l’immeuble date de dix ans au maximum au
déduction forfaitaire pour les frais d’entretien début de l’année fiscale ou au 1/6 si le bâtiment
dans la détermination de la valeur locative nette. date de plus de dix ans.
Cette valeur est de 3% de l’estimation fiscale
effectuée par la commission d’experts et Frais effectifs d’entretien: sont considérés
constitue le revenu net imposable. Dans cette comme frais d’entretien les dépenses pour l’élimi-
estimation (et seulement pour ce calcul), la valeur nation des dommages (réparations), pour les
des terrains prise en considération ne doit pas travaux de remise en état, pour les rénovations et
excéder le cinquième de la valeur des bâtiments nouvelles installations qui servent au
et autres constructions. remplacement d’éléments déjà existants et les
frais d’entretien des aménagements extérieurs
fixes.
Le formulaire intercalaire 4 donne la liste des
dépenses déductibles ainsi que les parts
considé-

49
2. Différents aspects de la maintenance 50

rées comme entretien (déductible) et amélioration


(non déductible) de travaux de rénovation.

Les dépenses consenties pour des mesures


d’éco- nomie d’énergie sont intégralement
déductibles au titre de frais effectifs d’entretien
s’il s’agit de travaux d’isolation thermique de
bâtiments existants, à raison d’un tiers de leur
coût pour les installations (pompe à chaleur,
énergie solaire, etc.)

Frais d’exploitation et d’administration (frais


de gérance): ces frais sont déductibles lors du
calcul des frais effectifs d’entretien. Le montant
des frais de gérance qu’aurait eus le propriétaire
foncier s’il avait chargé un tiers de cette tâche
n’est pas déductible; il ne doit être prouvé que
s’il excède 2% du rendement locatif brut ou de la
valeur locative.

Fonds de rénovation: les contributions versées


par les copropriétaires aux travaux d’entretien
des propriétés par étages sont déductibles
comme frais effectifs.

Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-


meuble: à l’exception de la taxe immobilière
communale, seule la déduction forfaitaire est
accordée dans les 5 ans qui suivent
l’acquisition d’un immeuble.

Font exception à cette règle les frais effectifs


consentis par une communauté héréditaire, les
dépenses consenties pour des mesures
d’économie d’énergie et les frais résultant de la
réparation de dommages imprévisibles, mais
non ceux résultants de l’usure normale.

Canton de Neuchâtel

Voir en particulier:
– Directives sur la manière de remplir les
impôts des personnes physiques, période
1991
– Règlement d’exécution de la Loi sur les
contributions directes du 09.06.1964.

Le contribuable a le choix entre la déduction


forfai- taire et la déduction des frais effectifs
d’entretien de son immeuble. Il doit se tenir au
système de déduction qui a été choisi pendant
un laps de temps de 5 ans au moins et pour
l’ensemble de ses immeubles, y compris celui
qu’il habite lui-même.

Pour les contribuables qui tiennent des livres


ou sont astreints à en tenir, seule la déduction
des frais effectifs est autorisée.

La déduction forfaitaire des frais d’entretien


d’immeubles s’élève à 15% du rendement brut
immobilier, mais au maximum à fr. 7200.– par an
pour les immeubles de moins de 10 ans d’âge,
à 25%, mais au maximum à fr. 12’000.– par an
pour les immeubles plus anciens.
PI-BAT

Ces montants peuvent être augmentés du 50%


des frais de réparation importantes dépassant
cinq fois la déduction forfaitaire annuelle et
du tiers des dépenses consenties pour des
travaux visant à économiser l’énergie. Dans
ces cas, les autorités fiscales peuvent exiger
des pièces justificatives.

Ne sont pas compris dans la déduction forfaitaire:


– la taxe foncière;
– les frais de gérance et de conciergerie
effectivement payés, sauf dans le cas des
appartements en propriété par étage.

Frais effectifs d’entretien: les frais de


réparation et de rénovation effectifs sont
déductibles au titre de frais d’entretien, pour
autant qu’ils n’augmentent pas la valeur de
l’immeuble. Le contribuable doit fournir une
liste détaillée accompagnée de pièces
justificatives datées.

Les dépenses consenties pour des travaux


visant à économiser l’énergie peuvent être
déduites en tant que frais d’entretien, à
raison d’un tiers au maximum.

Les frais d’exploitation et d’administration


sont déductibles. Elles comprennent la taxe
foncière communale, les primes d’assurance
des choses et les autres frais s’ils sont à la
charge du propriétaire d’un immeuble.

Fonds de rénovation: dans le cas des


propriétés par étage, les versements
éventuels effectués au fond de rénovation
sont compris dans la déduction forfaitaire,
ainsi que les frais de gérance et de
conciergerie éventuels.

Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-


meuble : les travaux entrepris au cours des
cinq ans qui suivent l’acquisition d’un
immeuble ne sont pas déductibles dans la
mesure où ils augmentent la valeur qu’avait
l’immeuble à ce moment-là.

Ils sont considérés comme un complément au


prix d’achat. La déduction des frais de
réparation pour des dommages subis depuis
l’acquisition de l’immeuble est réservée.

Canton du Valais

Voir en particulier:
– Loi du 10 mars 1976 et son
– Règlement d’application du 25 août 1976.

La déduction des frais d’entretien est


possible de manière forfaitaire ou en fonction
des frais effectifs.

Seuls les frais effectifs sont admis lorsqu’il


s’agit d’un immeuble commercial ou lorsque
la valeur fiscale des bâtiments dépasse un
million de francs.
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
Le passage du forfait à la déduction effective
peut être demandé en début de chaque période soit les frais effectifs d’entretien et d’administration.
fiscale. Une fois adopté le système des frais
effectifs, le passage de ce système à celui des Dans ce cas, il doit joindre à sa déclaration
frais forfaitaires n’est plus possible. d’impôt un état détaillé mentionnant la nature
des frais et leur montant. Le choix d’une
La déduction forfaitaire est possible pour des méthode ou d’une autre est absolument libre
bâtiments dont la valeur fiscale ne dépasse pas pour chaque nouvelle période de taxation.
un million de francs. Elle ne peut pas être
supérieure à 1,5% de la valeur fiscale de La déduction forfaitaire comprend les frais
l’immeuble. d’entretien et d’administration de l’immeuble. Il
est généralement admis sans justification une
déduction correspondant au sixième du
Frais effectifs de maintenance: ces frais rendement brut des immeubles.
comprennent les dépenses engagées par un
contribuable pour les travaux de réparations et de
rénovation de son immeuble; ne sont toutefois Frais effectifs d’entretien d’immeubles: ils
comprennent les frais de réparation et de
admis que les frais qui n’apportent pas de
rénovation, en tant qu’ils n’augmentent pas la
plus- value à l’immeuble, selon la méthode
valeur de l’immeuble.
développée en matière d’impôt fédéral direct.
Le coût des travaux tendant à économiser
Pour des bâtiments mis en chantier depuis au l’énergie est partiellement déductible au titre de
moins 10 ans, l’intégralité du coût des travaux frais d’entretien des immeubles. Le pourcentage
favorisant les économies d’énergie peut être admis est défini dans un tableau détaillé (voir
déduite en tant que frais d’entretien, même notice 21006).
s’ils constituent des plus-values d’immeubles,
et ceci aussi bien dans le cas de la déduction Frais d’exploitation et d’administration: ils
forfaitaire que dans le cas de la déduction des sont déductibles fiscalement. Seuls les frais
frais effectifs. Pour le remplacement de effectifs d’administration sont déductibles. Le
machines et appareils qui permettent une propriétaire ne peut pas déduire d’indemnité
diminution notable de la consommation pour le travail qu’il aurait effectué lui-même.
d’énergie, cette règle s’applique à l’ensemble
des bâtiments. Fonds de rénovation: dans le cas des propriétés
par étages, la part attribuée à la provision pour
Frais d’exploitation et d’administration : sont grosses réparations (fonds de rénovation) n’est
notamment déductibles les primes d’assurances pas déductible. Seuls les frais effectifs sont
des choses, les contributions d’incinération des admis en déduction.
ordures ménagères et d’épuration des eaux, la
rétribution du concierge, les dépenses pour Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-
ports, téléphones, annonces, etc. meuble: les travaux réalisés peu après
l’acquisition d’un immeuble sont considérés sur
Fonds de rénovation : les versements effectués le plan fiscal comme un complément du prix
par les copropriétaires au fonds de rénovation d’achat qui sert à améliorer la valeur que le
sont déductibles. Il sont compris dans la bien avait lors de son acquisition. Ils ne sont
déduction forfaitaire. donc pas déductibles fiscalement.

Période de 5 ans dès l’acquisition d’un im-


meuble : les frais pour les travaux d’entretien
intervenant dans les 5 ans dès l’acquisition
d’un immeuble ne sont pas déductibles
fiscalement.

Canton de Vaud

Voir en particulier:
– Instructions générales sur la manière de
remplir la déclaration d’impôt des personnes
physiques, période 1991/92;
– Directives concernant la déduction, au titre de
frais d’entretien des immeubles, du coût des
travaux tendant à économiser l’énergie
(notice 21006).

Le contribuable peut déduire au titre de frais


d’entretien d’immeubles soit un montant
51
forfaitaire,
PI- 2. Différents aspects de la maintenance
BAT
2.6 Bibliographie Publications en rapport avec l’entretien et
l’amélioration de la structure et de l’enveloppe
des bâtiments
La bibliographie ci-après constitue un choix limité
d’ouvrages devant permettre d’élargir ou • Guide pour l’amélioration thermique des
d’approfondir la question de la maintenance, bâtiments
voire de l’amélioration des bâtiments.
N° de commande 724.503 f

Ouvrages d’ordre général en rapport avec la • Recueil de fiches techniques pour


maintenance des bâtiments l’amélioration de l’enveloppe
N° de commande 724.504 f
• La pratique des contrats de maintenance dans
les immeubles
• Assainissement et rénovation des
P. Guignard constructions N° de commande 724.808 f
Ed. du Moniteur 1982
• Organisation de la maintenance des bâtiments Ouvrages en rapport avec l’entretien et
C.E.P. (contrôle + prévention) 1986 l’exploitation des installations techniques

• Gestion + entretien des immeubles • Guide «Exploitation et entretien des


d’habitation Ed. Eyrolles 1978 installations»
N° de commande 724.508 f
• Recommandation pour l’entretien des toitures
et terrasses non accessibles
• Recueil de fiches techniques pour
EPEBAT – CSTB 1982 l'amélioration des installations
N° de commande 724.505 f
• Maintenance du parc immobilier
Guide d’entretien préventif
• Mise en service et réception des installations
Ministère de l’éducation nationale STEN du bâtiment
N° de commande 724.613 f
• Unterhalt und Erneuerung von Altwohnungen
Schweizerischer Verband für Wohnungswesen
(SVW), Bucheggstrasse 107, Zürich • L’électricien et les installations du
bâtiment N° de commande 724.614 f
• Guide Veritas du bâtiment • Equilibrage hydraulique des chauffages
Tome 2, Réhabilitation / maintenance centraux N° de commande 724.620 f
Editions du Moniteur – Paris 1989
• Dimensionnement et remplacement de
• Manuel Mer – Méthode d’évaluation rapide chaudières
des coûts de remise en état de l’habitat
N° de commande 724.000 f
P. Merminod et J. Vicari – Bulletin du logement
28 – Berne 1984/1989

Dans le domaine des installations électriques,


Manuels pratiques et carnets d’entretien les ordonnances et prescriptions suivantes sont
• Guide pratique pour l’entretien d’un applicables:
immeuble ANAH – Paris
– Loi fédérale du 24 juin 1902 sur les
• Entretenir sa maison installations électriques à faible et à fort
Edition l’Assurance française – Paris 1988 courant
(LIE)
• Carnet d’entretien des – Ordonnance du Conseil fédéral du 7 juillet 1933
bâtiments Bruxelles – 1984 sur l’établissement, l’exploitation et l’entretien
des installations électriques à courant fort
Publications des Programmes d’Impulsions de – Ordonnance du Conseil fédéral du 24 juin
l’Office fédéral des questions conjoncturelles: 1987 sur les matériels électriques à basse
«Amélioration thermique des bâtiments» et tension (OMBT)
«Instal- lations du bâtiment» et du Programme – Ordonnance du Conseil fédéral du 6 septembre
d’Impul- sions en faveur du bois. La liste 1989 sur les installations électriques à basse
complète des publi- cations éditées dans le cadre ten- sion
des deux programmes peut être demandée (OIBT)
auprès de cet office. Les commandes sont à
– Prescriptions de l’Association Suisse des Electri-
adresser à l’Office central fédéral des imprimés ciens sur les installations électriques intérieures
et du matériel, 3000 Berne. (PIE)

53
2. Différents aspects de la maintenance
PI-BAT

Ouvrages en rapport avec les questions juridiques


abordées dans le chapitre 2.4

Garantie, rénovation, maintenance

• Mise en service et réception des installations


techniques du bâtiment, Berne, 1985, Office
fédéral des questions conjoncturelles

• Denis Bettems, La garantie des défauts dans


la construction, Lausanne, 1982

• Peter Gauch, Der Werkvertrag, Zürich, 1985

• Pierre Tercier, La partie spéciale du Code des


obligations, Zurich, 1988

• Pierre Cavin, La vente, l’échange, la donation,


Fribourg, 1978

• Pierre Tercier, La rénovation et la réparation


des immeubles, séminaire du droit de la
construction, Fribourg, 1991

La propriété par étages

• Paul-Henri Steinauer, Les droits réels, tome I,


Berne, 1985

Le bail à loyer

• David Lachat et J acques Micheli, Le nouveau


droit du bail, Lausanne, 1990

• Guide du propriétaire, édité par la Chambre


vaudoise immobilière

54
PI-BAT 3. Défauts et diagnostic

3. Défauts et diagnostic

l’observation in situ.
Généralités

Comme il l’a été dit dans l’introduction, un des


objectifs de ce présent guide est d’encourager
les responsables de la maintenance à mieux
connaître leur bâtiment et, dans une certaine
mesure, à contribuer à leur transmettre des
connaissances techniques dans le domaine de
la construction et des installations s’y
rapportant.

Il n’est ni possible ni souhaitable dans un tel


cadre d’élaborer un ouvrage technique de
référence recensant tous les défauts et les
dégâts qui peuvent apparaître dans un bâtiment.
Notre ambition, dans ce chapitre, serait plutôt
de proposer des ouvertures aux personnes
responsables de la maintenance, à savoir les
cadres techniques des gérances, les concierges
et les propriétaires eux- mêmes. Et nous
espérons qu’ils regarderont leur bâtiment d’un
œil différent, qu’ils s’interrogeront sur des
phénomènes inhabituels ou sur les défauts qu’ils
ont considérés de prime abord comme
irrémédiables ou faisant partie de l’usure
normale.

Ce guide ne s’adresse pas à des professionnels


du bâtiment. Il ne veut pas non plus donner des
recettes faciles qui permettent à quiconque de
bricoler soi-même pour réparer des dégâts. La
tâche principale du gérant, du concierge ou du
propriétaire, consiste à exercer une surveillance
permanente et des contrôles périodiques. Ce sont
les professionnels du bâtiment qui peuvent
établir un diagnostic définitif et procéder aux
travaux de réfection nécessaires.

Les listes «Défauts et diagnostic» que nous


avons établies partent de l’observation de
défauts ou de dégâts constatés sur des
bâtiments et indiquent leurs causes possibles.
Suivent les actions correc- tives ou préventives
qu’il s’agit d’engager pour réparer ou prévenir
ces dégâts. Les deux colonnes du centre se
réfèrent au code des frais par élément (CFE)
élaborée par le CRB dans le cadre de la clas-
sification des frais de construction par élément.
Elles n’ont qu’une importance secondaire pour
le propriétaire, mais donneront aux
professionnels avertis une entrée facile pour le
calcul du coût des mesures d’entretien ou de
rénovation.

Les illustrations qui accompagnent ces listes


pour- suivent le même objectif: permettre aux
non-pro- fessionnels d’identifier et de localiser
les problèmes soulevés, définir dans une certaine
mesure une ter- minologie commune, stimuler
Les listes sont regroupées par lieu, sauf en ce
qui concerne les installations de chauffage, de
ventilation, sanitaires et d’électricité qui, pour
des raisons pratiques, sont regroupées par
métier.

Ce regroupement suit le principe de la visite


systématique développée plus en détail dans
le chapitre suivant. Ces visites commencent
par les espaces extérieurs et les abords du
bâtiment, soit les aménagements extérieurs et
les façades (parois extérieures du rez-de-
chaussée et des étages supérieurs); elles se
poursuivent par la visite des sous-sol, des
circulations et locaux communs (entrée, hall,
couloirs, cage d’escaliers, ascenseurs), des
combles et de la toiture (charpente, couverture,
locaux techniques) et se terminent par les
logements et équipements privatifs: ouvertures
et balcons , revêtements de parois, plafonds et
sol , ainsi que menuiserie .

Le chapitre se termine par les listes pour les


installations électriques , les installations de
chauffage , les installations de ventilation et
les installations sanitaires .

55
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives Murs en éléments de talus

Dégâts causés par Exécution de Avertir les auteurs S'informer sur des
des travaux voisins: travaux sur le des dégâts constatés travaux projetés; 1
défoncement de sur- domaine pu- blic, et exiger leur
faces en dur ou sur des par- celles répara- tion 2
Etablissement de
plan- tées; voisines ou constats préalables 3
ravinement par bâtiments contigus: et pose de
l'eau de surface; vibrations, tasse- témoins
apparition de fis- ments, eau de surfa-
sures dans les bâti- ce ou souterraine, Surveiller l'apparit-
ments ou sur des canalisations ion de dégâts et
ouvrages extérieurs; bouchées, etc. leur évolution
etc.

Murs de soutène- Pression d'eau par T2 Murs à Expertise par Eviter des
ment ou de le terrain, drainage l'extérieur un ingénieur charges
délimita- tion en in- suffisant ou civil excessives
pierre: absent
faux-aplomb, fis- Création d'un Eviter la présence
sures, éboulements Sollicitations méca- drainage des arbres à racines
partiels niques, ébranle- profondes à proximi-
ments (par ex. par Abattage d'arbres té de murs de soutè-
la circulation des dangereux nement
voi- tures) 4

Présence de racines

Descellement Clôture de mur latérale


Couvertines de T2 Murs à Réfection des cou- Surveiller l'appari-
murs déplacées ou l'extérieur vertines et tion de fissures, de Clôture de couronnement
abî- mées remplace- ment flaques d'eau stag- Remplissage de terre végétale et plantation
éventuel nante ou d'autres Fondation hors gel
possibilités d'infiltra-
tions

Murs en béton Qualité du béton T2 Murs à Expertise par Surveillance réguliè-


armé: fers dégarnis l'extérieur ingénieur civil re de l'évolution du
et cor- rodés, taches Enrobage des fers phénomène
de rouille, insuffisant Réfection par
éclatement de béton spécialiste
Carbonatation
57
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
58

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives Séparateur d’huile
code
Murs en éléments Tassement T2 Murs à Expertise par Contrôle réguliers
de talus: l'extérieur ingénieur civil
éléments déplacés Charges excessives Utilisation
ou abîmés Elimination de appropriée
Présence de plan- tations
dangereuses
racines
3
Canalisations: Fosses ou sépara- T3 Canalisa- Vidage des fosses Contrôle et 1
odeurs d'égouts teurs non vidés tions et séparateurs entretien des joints
inodores et siphons
Refoulements J oints inodores ou Curage des
siphons à sec canalisa- tions, Evacuation des 2
Mauvais nettoyage des hydrocarbures et Chambre de séparation
écoulements chambres des boues Chambre à boue
Zone d’huile
Nettoyage des
regards, cunettes
et sacs coupe-vent

Canalisations Débouchage des Contrôle TV des


bouchées canalisations canalisations

Arbres agressifs: Abattage d'arbres Syphon de cour


Queue de dangereux
renard
1
Couvercles de Usure accidentelle T3 Canalisa- Remplacement des Réglementer l'accès
chambres ou re- tions couvercles et grilles des véhicules à
gards cassés ou Vandalisme certaines zones 2
manquants E3 Saut-de-loup
Charges non Couvercles ou
Idem pour grilles respectées grilles
caillebotis de verrouillables, sauf J oint inodore
saut- de-loup, etc. dans le cas de sortie Ramasse-boue amovible
de secours

Surfaces vertes: Arrivées d'eau T4 Surfaces Détournement des Curage des


ravinement extérieure vertes arrivées d'eau drainages et fossés

Pente des talus Stabilisation des Inspection après


talus de fortes pluies
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Gazon et prés: Croissance normale T4 Surfaces Tonte du gazon


croissance excessive selon les saisons vertes env. vingt fois / an

Tontes / Fauchage des prés


fauchage trop 2 à 3 fois / an
espacées
Dosage et type Utilisation appro-
d'engrais priée des engrais

Croissance Sécheresse T4 Surfaces Passage au Arrosage si autorisé


insuffisante, gazon vertes scarifica- teur et
jaune, parties Sol inadapté aérateur
usées ou abîmées Utilisation appro-
Dosage et type Apports d'amende- priée des engrais
d'engrais ments ou d'engrais,
terreautage, sablage
Resemis partiel
ou total

Apparition de Manque d'entretien T4 Surfaces Traitement au


mau- vaises vertes désherbant
herbes né- fastes: sélectif
trèfles, ru- mex,
plantain

Feuilles mortes Phénomène saison- T4 Surfaces Nettoyage selon Ramassage des


nier ou accidentel vertes besoins feuilles mortes
Débris divers

Toiture engazonnée: Sol tassé, terre mal T4 Surfaces Ameublement, Apport


dépérissement de adaptée vertes apport de d'engrais,
tout ou partie des sable arrosage suivi
plantes
Changer les plantes

Stagnation d'eau Ecoulement bouché, T3 Canalisa- Modification des Contrôle régulier


sur le terrain queue de renard tions drainages et des drainages et
écoulements écoule- ments
59
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
PI-BAT

3
4
5
6
7
Plaque de recouvrement
8
Terre végétale, 50 cm
Tourbe9
Feutre fibre de verre
Gravier, 25 cm
Mortier de protection
Etanchéité multicouche
Isolation thermique
Barrière de vapeur
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
60

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives Protection des pieds d’arbres

Arbres à grand Croissance naturelle T4 Plantations Abattage d'arbres Inspection annuelle


développement malades, en août/septembre
dangereux ou en
Arbres d'alignement surnombre après Taille d'équilibre ou
inspection éclaircissement
Gêne aux bâtiments,
feuilles mortes dans Tailles tous les 1-2
les chéneaux et ans
saut- de-loup,
frottement, ombre et
humidité
Branches sèches Dégâts consécutifs à Enlèvement Contrôle et mise en
ou cassées, des intempéries, immédiat de place éventuelle
déborde- ment de maladies ou branches sèches ou des haubans et
branches sur le vandalisme cassées ou gênantes attaches
domaine public

Pied d'arbre dans Perforation et Arrosage selon Protection invisible


surfaces de apport d'engrais nécessité et
roulage, cour, fumure suivie
gravier:
sol dur, formation
d'une croûte

Arbustes: Croissance normale T4 Plantations Ameublissement Arrosage et traite-


sol dur, formation ou manque superficiel avec ment antiparasitaire
d'une croûte, d'entretien apport d'engrais et et désherbant selon
mauvaises herbes enlèvement des nécessité
mauvaises herbes

Croissance Transplantation Taille en mars ou


excessive éventuelle ou après la floraison
enlèvement printanière ou selon
les espèces

Plantes fragiles Contrôle et mise en


place éventuelle des
Plantes malades ou Remplacement de tuteurs et attaches
sèches plantes malades ou
Protection apparente
sèches
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Haies: Croissance normale T4 Plantations Ameublissement Arrosage «de


sol dur, formation ou manque superficiel avec fond» en périodes
d'une croûte, d'entretien apport d'engrais sèches prolongées
mauvaises herbes et enlèvement des
mauvaises herbes

Croissance Tailles en été, à la


excessive ci- saille ou au
sécateur (laurelles)

Plantes malades ou Remplacement de la


sèches haie tout ou partie

Plantes Croissance normale T4 Plantations Ameublissement Sarclage et enlève-


tapissantes et ou manque sur 15 cm en ment des
vivaces: d'entretien mars- avril avec mauvaises herbes 3
sol dur, apport d'engrais; fois / an
mauvaises herbes
Déserbant spécifique
en hiver
Croissance Croissance normale En mars: fauchage
excessive ou manque des talus selon
d'entretien né- cessité
spécifique des
espèces
Plantes malades ou Remaniement des Arrosage et
sèches plates bandes traite- ment
tous les 4 ans insecticide selon
avec incorporation nécessité,
de fumier bovin élimination des
plantes malades

Plantes en bac ou Sécheresse ou excès T4 Plantations Changer végétaux Arrosage,


jardinière: d'humidité ou substrat fumure deux fois
dépérissement par an
Contrôle des
drainages
61
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
62

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code
Surfaces en dur: Croissance normale T5 Surfaces en Traitement avec
apparition de dur her- bicide au
mau- vaises printemps
herbes sur
chemins pavés ou
gravelés

Surfaces gravelées Intempéries T5 Surfaces en Egalisation avec ap- Correction du


ravinées dur port éventuel de terrain pour éviter
gra- villons les ruis- selements
d'eau de surface

Tassements de Erosion T5 Surfaces en Réfection complète Contrôle régulier


pa- vés ou dur ou partielle, béton-
dallettes, Défauts d'exécution nage des bordures
effondrement de
bordures

Mauvais écoule- Tassement T5 Surfaces en Correction des


ments d'eau,flaques dur pentes d'écoulement
d'eau résiduelle

Nids de poule Mauvais entretien T5 Surfaces en Remblayage et Limitation de


ou utilisation dur ré- fection du l'accès à certains
inappropriée revête- ment véhicules

Surfaces sales, Usure normale T5 Surfaces en Nettoyage/balayage


feuilles mortes, dur régulier, enlèvement
neige et glace des feuilles mortes,
déneigement, salage
ou gravillonnage

Clôtures: Pourriture de la T6 Clôtures Scellement ou rem- Vérification régulière


montant arrachés partie enterrée, placement des
ou descellés usure accidentelle, mon- tants
vandalisme
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Treillis ou lames Usure normale ou T6 Clôtures Remplacement des Vérification régulière
manquants ou accidentelle, parties abîmées
défectueux vandalisme

Peinture abîmée Usure normale Décapage et Peinture d'entretien


peintu- re neuve

Portails grincent ou Usure normale, Renforcement ou Réglage et lubrifica-


ferment mal tassement des correction des tion des ferrements
montants montants

Installations: Accident ou T7 Installations Remplacement des


luminaires cassés vandalisme électriques parties
endommagées

Eclairage défectueux Alimentation ou Réparation des Remplacement des


am- poule lignes électriques ampoules
défectueuses

Arrosage extérieur Conduites percées T7 Installations Remplacement des Couper l'eau et


coupé ou fuite par la corrosion d'arrosage conduites purger les
ou le gel défectueuses conduites avant les
périodes de gel
J oints défectueux
Remplacement du
joint du robinet

Equipements exté- Usure normale, T8 Equipements Remplacements des Contrôle régulier,


rieurs: accidentelle ou et engins parties lubrification des
bancs et engins de vandalisme défectueuses parties mobiles
jeux abîmés ou hors
d'usage Utilisation
appropriée
63
3. Défauts et diagnostic AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
64

PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic PAROIS EXTÉRIEURES
PI-BAT
Causes Eléments Actions Actions
Constats code appellation
possibles correctives préventives

Murs bombés, faux Tassements, chaîna- E4 Parois Expertise par Surveillance de


aplombs ge insuffisants, extérieures ingénieur civil l'évolution des
tirants coupés phé- nomènes

4
Murs fissurés Fissure statique E4 Parois Expertise par Surveillance de
traversante ou non extérieures ingénieur civil l'évolution des 1
fis- sures: pose 2
Dilatation thermique Réfection des de té- moins 3
fissures pour 5
Fissure de retrait éviter la 6
pénétration
d'humidité 7
8
Surfaces sales Pollution E4 Parois Nettoyage et
atmosphérique extérieures ravale- ment des
façades
Dépôt provenant Modifications Erreur de conception
d'autres éléments constructives lors de 9
de construction travaux important

Graffiti Nettoyage Peinture anti-graffiti


10
Salissures par Nettoyage Treillis ou filets
des animaux de protection 11

Taches d'humidité Infiltrations d'eau E4 Parois Réfection des élé- Contrôle de la cou-
extérieures ments défectueux verture, des
ferblan- teries et Corbeau
des écoule- ments Corniche
Idem de toiture et de Linteau
Ecoulement d'eaux E1 Descente
pluviales bouché d'eau balcons Embrasure
ou inétanche pluviale Tablette
Allège
Cordon
Fuites d'eau I4 Conduites Idem Balustrade
d'eau Console
Saut-de-loup
Remontées d'humi- Voir «Eléments Semelle de fondation
dité en sous-sol»
65
PAROIS EXTÉRIEURES
66

3. Défauts et diagnostic
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives
Joint souple
J oints souples: E4 Parois Contrôle périodique 2
extérieure s Nettoyage et rem- des joints pendant
1
Décollement des Mauvaise adhérence placement des la période froide: fe-
bords (primer) joints défectueux; nêtres, tablettes,
ne ja- mais peindre élé- ments
Fissuration en Dessèchement les joints! préfabriqués, etc.
surface

3
Effritement ou éro- Qualité du E4 Parois Nettoyage des
sion de joints au mortier Pollution extérieures joints et
mortier atmosphérique regarnissage

Envahissement Mauvaise surveillan- E4 Parois Taille ou Eviter les plantes


des façades par ce de la croissance extérieures arrachage de grimpantes qui
des plantes des plantes plantes trop en- incrustent les
grimpantes vahissantes racines dans le
crépi
Contrôle de la
venti- lation de
façades avec
éléments de
bardage Profil de mousse 2
Couche de séparation tendre (laine minérale)
1
Ciment à élasticité permanente. Largeur du joint selon déplacement et dila
Façades avec éléments en béton apparent Joint de dilatation néoprène

Eclats de béton Qualité du béton ou E4 Parois Expertise, réfection Surveillance réguliè-


enrobage des fers extérieures par spécialiste re de l'évolution du
Fers dégarnis insuffisants phénomène

Taches de corrosion Pollution


atmosphérique

Carbonatation
3. Défauts et diagnostic PAROIS EXTÉRIEURES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Traitement de Rayonnement UV Réfection du traite- Appliquer un


surface abîmé ment de surface traite- ment de
Intempéries (peinture, lavis, surface (bouche-
etc.) pores) au béton
Conditions d'appli- apparent à
cation insuffisantes l'extérieur

Façades avec éléments en pierre naturelle

Réfection, év. Contrôle et


Corniches et Erosion et/ou pollu- E4 Parois rem- placement nettoya- ge des
chaînages abîmés tion atmosphérique extérieures des élé- ments écoulements
abîmés
Réfection des
Stagnation d'eau orifices et surfaces
sur éléments en d'écoulement
saillie

Façades avec éléments crépis

Assainir le pied Contrôle des drai-


Crépi décollé Au pied des E4 Parois des façades, voir nages et de l'eau de
ou cloquage façades: remontée extérieures «Elé- ments en ruissellement en
d'humidité sous-sol» sur- face vers la
façade, contrôle des
planta- tions

Réfection après ex- Contrôle des joints


Manque pertise par spécialis- constructifs et des
d'adhérence te, réfection des points de pénétra-
joints tion par d'autres
Infiltration d'eau élé- ments de
ou condensation construc- tion, voir
et dégradation par aussi
l'action du gel «Taches d'humidité»
67
3. Défauts et diagnostic PAROIS EXTÉRIEURES
PI-BAT

Fissuration durevêtementde
surface,pénétrationd’eauet éclatement dû au gel
PAROIS EXTÉRIEURES
68

3. Défauts et diagnostic
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives Parement extérieur ventilé

Crépi fissuré Fissure de retrait E4 Parois Vérifier la nature Surveillance


ou de dilatation extérieures des fissures de l'évolution
des fissures
Colmater les
fissures pour éviter Eviter les teintes
des infiltrations foncées pour le
d'eau crépi extérieur 1

Faïençage du crépi Composition et E4 Parois Contrôle visuel


conditions extérieures régulier
d'exécution du crépi 2

Peinture abîmée Rayonnement UV, E4 Parois Renouvellement de


situation exposée extérieures la couche d'impré-
gnation, peinture, 3
enduit pelliculaire
étanche

Façades avec parties en briques apparentes

Efflorescences Infiltrations d'eau E4 Parois Expertise par Contrôle des


extérieures spécialiste ferblanteries
Décollement partiel Qualité des
de briques briques ou des Contrôle des
joints entrées et sorties Orifice d’aération
d'aération du mur Fer de liaison entre mur porteur et parement extérieur
Aération insuffisante Vide ventilé
ou inexistante entre Contrôle générale
parement extérieur à la fin de l'hiver
et isolation
Remontées Voir «Eléments
d'humidité en sous-sol»
3. Défauts et diagnostic PAROIS EXTÉRIEURES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Façades avec éléments de bardage

Eléments de Sollicitations E4 Parois Remplacement ou Contrôles visuels


bardage de façade mécaniques extérieures remise en place périodiques
abîmés, déplacés d'éléments
ou manquants Corrosion ou défectueux Contrôle des
descellements des entrées et sorties
fixations d'aération

Contrôle des
joints entre
éléments

Corrosion de bar- Qualité du E4 Parois Expertise par Surveillance de


dages métalliques thermolaquage extérieures spécialiste l'évolution du
phénomène
Courants vagabonds

Peinture abîmée de Rayonnements UV, E4 Parois Réfection de la Peinture ou


bardages en bois situation exposée extérieures peinture ou vernissage régulier,
remplacement de surtout des parties
partie trop les plus exposées
abîmées

Ferblanteries corro- Sollicitations méca- E4 Parois Remplacement de Contrôle régulier


dées ou manquantes niques, pollution extérieures parties
détériorées ou
manquantes
69
3. Défauts et diagnostic PAROIS EXTÉRIEURES
PI-BAT

Isolation mal posée:


Interruption de la ventilation, éventuellement pénétration de l’humidité.

Bonne exécution:
Une ventilation correcte est assurée.
PAROIS EXTÉRIEURES
70

3. Défauts et diagnostic
PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic ÉLÉMENTS ET LOCAUX
EN SOUS-SOL
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives
Aération hivernale des locaux en sous-sol
Murs fissurés Affaissement des D2 Fondations Expertise par Contrôle de l'évolu-
fondations suite à ingé- nieur civil tion des fissures,
des tassements, E3 Parois exté- év. pose de 1 2345 6
éro- rieures et témoins
sion, variation de la
nappe souterraine E6 intérieures

Présence de racines Eviter les plantes à


racines profondes à
proximité des parois
extérieures

Corrosion Voir «Humidité E2 Eléments Brossage/décapage Surveillance des


ambiante» métalliques et peinture points de Evacuation vers l’extérieur de la vapeur du séchoir
rouilles Porte assurant un passage de l’air
Introduction d’air sec extérieur
E3 Ferrements Manipulation des Renforcement de l’isolation
des éléments portes et volets blin- Aération faible mais traversante et permanente en saison froide
d'abri dés, lubrification des Evacuation de l’air humide vers l’extérieur
ferrements

Présence de Elimination des


produits corrosifs produits corrosifs

Ventilation des vides sanitaires


Humidité ambiante Dégagement interne E3 Parois Ventilation perma-
d'humidité et venti- extérieures nente en hiver,
lation insuffisante ponctuelle en été 1 2 3
Odeurs de E6 et
moisissures intérieures
Ev. éliminer des
plantes déposées
pendant l'hiver

Enclencher la venti-
lation des abris 1/2 Conduit d’aération hors d’eau
h par jour (horloge)
Renforcer l’isolation thermique si le sol est trop froid
Grille d’aération propre et dégagée
Séchoir à linge, Ventilation de la
déshumidificateur buanderie pendant
et après la lessive
71
3. Défauts et diagnostic ÉLÉMENTS ET LOCAUX
72

EN SOUS-SOL
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives Parois extérieures enterrées

D0 Vide sani- Nettoyage, év. Contrôle périodique


taire réfection du vide et des grilles d'aération
des grilles
d'aération 1
2
D3 Drainages Curage, év. réfection Contrôle périodique

3
Eléments humides Nappe souterraine D2 Fondations Curage/réfection des Contrôle des drai-
sous pression et dalle de drainages nages, descentes 4
Salpêtre sol d'eau de toitures,
ca- nalisations 5
Drainages complé-
Crépis défectueux mentaires 6
Coloration noir- Réfection de 7
verdâtres l'étanchéité 8
9
Eaux souterraines E3 Parois voir« Nappe Voir «Nappe
ou de surface (ruis- extérieures souterraine» souter- raine»
sellement) enterrées
Modification des
Canalisations d'eau aménagements Empierrement
claire ou drainages extérieurs Crépi
bouchés ou Remblais
interrompus Réfection de Plaque filtrante
conduites défec- Etanchéité
Conduites d'eau tueuses Natte non-tissée
défectueuses Chemise de drainage
Banquette et gorge
E3 Sauts de Débouchage du Nettoyage régulier Drainage
loup fond et des du fond
écoule- ments

Etanchéité E3 Parois exté- Expertise par Voir «Humidité


défectueuse rieures et spécia- liste ambiante»
E6 intérieures

Condensation I4 Conduites Isolation des con-


d'eau froide duites d'eau froide
3. Défauts et diagnostic ÉLÉMENTS ET LOCAUX
EN SOUS-SOL
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Formation de Condensation ou E3 Parois exté- Expertise par


glace sur infiltrations d'eau rieures spécia- liste
l'intérieure des enterrées
parois

Infiltrations d'eau Voir «Eléments E0 Dalle sur Réfection de l'étan-


humides» sous-sol chéité des dalles et
murs enterrés, des
E3 Parois exté- raccords aux
rieures en- écoule- ments,
terrées lanterneaux, etc.

Sous-sol inondé Canalisations bou- D3 Canalisa- Curage /


chées ou sous-di- tions réfection des
mensionnées canalisations

Odeurs d'égout Fosse, siphons D3 Canalisa- Vidage fosses Contrôle des si-
et joints mal tions et décanteurs phons et joints in-
entre- tenus odores

Evacuation des
hydrocarbures et
des boues

Traces d'animaux D0 Vide sani- Obturation des Surveillance


taire entrées possibles

D3 Canalisa- Désinfection
tions

Champignons Humidité D2 Fondations Consulter un Voir «Humidité


spécialiste ambiante»

Obscurité E3 Parois exté-


rieures et Désinfection
E6 intérieures
73
3. Défauts et diagnostic ÉLÉMENTS ET LOCAUX
EN SOUS-SOL
PI-BAT

Attention: les matériaux de remblayage ne doivent pas abîmer l’étanchéité et le drainage des murs de sous-sol.
3. Défauts et diagnostic ELÉMENTS ET LOCAUX
74

EN SOUS-SOL
PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic CIRCULATIONS
ET LOCAUX COMMUNS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives
Cylindre de porte
Porte d'entrée: Porte déformée E5 Fenêtres et Réfection ou Réglage et lubrifica-
Ferme difficilement portes exté- rempla- cement de tion des ferrements
la porte 1 2
Ferrements mal ré- rieures
glés

J oints mal posés ou Remplacement des


manquants joints

Ferme-porte déréglé Usure E5 Fenêtres et Réglage ou rempla- Lubrification


ou défectueux portes cement du ferme-
Réglage extérieures porte

Cylindre de sûreté Usure E5 Fenêtres et Réglage du cylindre Lubrification Partie fixe


ou fermeture portes Partie mobile
élec- trique extérieures
défectueux
Ferme-porte automatique
Défaut électrique I0 Installations Remplacement du
de courant cylindre
fort
Réparation de
l'ins- tallation
électrique

Peinture ou vernis Usure normale E5 Fenêtres et Lessivage, év.


écaillé ou abîmé portes décapage et
peinture

Boîtes à lettre Vandalisme M6 Encastrés Remplacement de


dété- riorées ou boîtes détériorées
non conformes Voir normes PTT ou non 1
conformes

Sonnettes ou inter- Défaut électrique I1 Installations Réparation de


phones défectueux de télécom- l'installation
munication

1. Plaquette coulissante donnant accès aux instructions de réglage


75
3. Défauts et diagnostic CIRCULATIONS
76

ET LOCAUX COMMUNS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code Conception des balustrades d’escaliers selon recommandation

Escaliers: Sollicitations méca- E0 Escaliers En cas de


Descellement de niques: descelle- ment:
marches usure normale ou consulter un
accidentelle ingénieur

Dégradation des Garnissage


joints entre des joints
marches entre les
marches
Réfection du nez Eviter d'appuyer
Nez de marche creu- de marche ou pose des charges
sés ou cassés d'un éléments de lourdes, p. ex. lors
protection de déména-
gements

Barrière non Réglementation M2 Eléments de Modification des


confor- me aux communale protection barrières ou pose
normes de sécurité de filets de
protection

Descellement des Sollicitations M2 Eléments de Scellement des Contrôle périodique


montants de la mécaniques protection montants et main- des fixations
bar- rière courantes

Peinture abîmée Usure normale M2 Eléments de Lessivage, év.


protection décapage et
peinture

Ascenseur non Réglementation I6 Installations Adaptation des ins- Contrat d'entretien


conforme aux de transport tallation conformé- obligatoire
normes de sécurité ment aux normes
de sécurité

Sol entrée: Usure normale M3 Revêtements Remplacement du Nettoyage régulier


Paillasson sale de sol paillasson
ou manquant Vol ou

vandalisme
3. Défauts et diagnostic CIRCULATIONS
ET LOCAUX COMMUNS
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Sol détérioré Usure normale ou M3 Revêtements Remplacement par- Nettoyage et


accidentelle de sol tiel ou total traite- ment
approprié
Nettoyage par
entre- prise
spécialisée

Murs: Usure normale ou M4 Revêtements Lessivage et


Sales ou abîmés accidentelle de parois peinture

Graffiti Application d'une


peinture anti-
graffiti

Plafond ou Usure normale M5 Revêtements Lessivage et


paillasse sale de plafond peinture

Eléments de faux- Usure normale ou M5 Revêtements Remplacement Contrôle des fixa-


plafonds abîmés ou accidentelle de plafond d'éléments défec- tions
manquants tueux
Vandalisme

Eclairage des circu- Minuterie déréglée I0 Installations Renforcement de Réglage de la


lations communes de courant l'installation des minu- terie
insuffisant Puissance fort lu- minaires
insuffisante
Remplacement des Nettoyage des
Ampoules cassées ampoules globes

Eclairage de secours I0 Installations Contrôle de fonc-


de courant tionnement
fort régulier, év. contrat
d'entre- tien

Défense incendie: I1 Installations


exutoire de sécurité
lance-incendie
extincteurs
77
3. Défauts et diagnostic CIRCULATIONS
PI-BAT ET LOCAUX COMMUNS
3. Défauts et diagnostic CIRCULATIONS
78

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic TOIT EN PENTE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives
Charpente en bois
Pièces de charpente Tassements E1 Charpente Réfection et renfor- Modifications éven-
déplacées ou cement de la char- tuelles par per-
coupées Modifications pente après sonnes
incompétentes experti- se compétentes 7

Assemblages Pourriture ou Remplacement de Contrôle et sur- 1


défectueux entre attaque par pièces défectueuses, veillance réguliers,
pièces de charpente les insectes traitement curatif traitement 6 8
préventif 4
2 9
Corrosion Décapage et 3
peinture 5

Charpente sale, Mauvais entretien E1 Charpente Nettoyage de la Nettoyage préventif 10


toiles d'araignées charpente

Taches d'eau sur Couverture ou E1 Couverture, Révision de la cou- Contrôle et révision Moises
Poteau
pièces de charpente ferblanterie ferblanterie verture et réguliers
ou lambris, ou sur inétanche réfection des Semelle
le sol des combles ferblanteries Bras ou contre-fiche
abîmées Voligeage
Chevêtre
Pièces de Infiltrations d'eau E1 Charpente Remplacement des Contrôle et Panne faîtière
charpente ou pièces révision réguliers Panne intermédiaire
lambris attaqués Condensation défectueuses de la couverture Panne sablière
par la pourriture Chevron
Ventilation Réfection de la Lors de l'isolation
Apparition de insuffisante couverture ul- térieure de la
moisissures ou de toiture: assurer une
champignons Modification de la ventila- tion
conception de cons- suffisante sur et
truction de la sous la sous-couver-
toiture ture, exécution irré-
prochable de la bar-
rière de vapeur et de
l'étanchéité à l'air

Traces de Attaque par E1 Charpente Traitement curatif Traitement préventif


sciure, trous les insectes en surface ou par
d'insectes injec- tion, après
expertise par
79
3. Défauts et diagnostic TOIT EN PENTE
80

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives
Aération des combles et de la toiture
Traces d'animaux Mauvaise obstruc- E1 Charpente/ Obturation des Prévoir des tôles
(bruits, plumes, tion des orifices couverture entrées perforées ou des 1 2 3
excréments) d'aération possibles. treillis aux entrées
et sorties d'air
Désinfection prévues pour la
ventilation de la
toiture

Corrosion de pièces Humidité E1 Charpente Décapage et Contrôle et sur-


de charpente ou peinture veillance réguliers
d'assemblage métal- Couche de
lique protection Remplacement de
insuffisante pièces trop Eviter l’évacuation de la vapeur dans les combles
détériorées Aération des combles
Aération de la couverture

Traces d'eau aux Ferblanteries corro- E1 Ferblanterie Remplacement de Contrôle et


emplacements de dées, percées ou garniture de surveillance
ta- batières, manquantes ferblan- terie et de réguliers
antennes, potelets, tabatières
conduits de fumée Tabatières cassées défectueuses Fermer les
ou de ventila- tion ou ouvertes tabatières lors de
risques de pluies

Souches fissurées, I2 Conduits de Recrépissage des


solin ou crépis fumée souches de
défectueux cheminées 1234

Conduits fissurés, Tassements ou I2 Conduits de Remplacement Vérification de la


év. traces de gou- autres problèmes fumée ou tubage du qualité du conduit,
dron ou statiques conduit de fumée notamment lors du
d'humidité remplacement de
Infiltrations d'eau la chaudière

Dégâts dus à la
foudre
Pare-vapeur et étanchéité à l’air
Condensation Panneau isolant ventilé
Chevron
Sous-couverture
3. Défauts et diagnostic TOIT EN PENTE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Eléments de ferblan- Usure normale ou E1 Ferblanterie Remplacement de Contrôle et


terie percés ou cor- protection insuffi- pièces révision réguliers
rodés sante contre la défectueuses
cor- rosion
Barres à
neige
déplacés

Chéneaux ou des- Fixations ou scelle- E1 Ferblanterie Resceller les fixa- Contrôle et révision
centes d'eau dislo- ments défectueux tions, remettre réguliers
qués ou manquants en état les
emboîte- ments

Taches d'eau Descentes d'eau ou E1 Ferblanterie Remplacement de Contrôle et net-


sur larmier, chéneaux obstrués, pièces défectueuses toyages réguliers
façade mouillée percés, disloqués, ou sous-dimension- des chéneaux et
sous- nées des- centes d'eau
dimensionnés,
débordement des Vérification des
chéneaux pentes

Eviter de planter
des arbres trop
proches des
bâtiments

Débordement du Sacs obstrués D3 Canalisa- Nettoyage régulier


sac coupe-vent tions du sac coupe-vent

Faîtières ou arrêtiers Intempéries E1 Couverture Remplacement ou Contrôle et


descellés fixation des élé- révision réguliers
Coups de ments cassés,
Tuiles ou vent dépla- cés ou
ardoises cassées importants manquants
ou manquantes
Sollicitations méca-
niques (circulation)
Gel, neige
81
8
56
3

10 9 11 3. Défauts et diagnostic TOIT EN PENTE


PI-BAT
12
13

Croupe
Arêtier
Virevent
Souche de cheminée
Lucarne
Tabatière
Faîte
Noue
Larmier
Barre à neige
Chéneau
Dauphin
Sac d’eau pluviale
3. Défauts et diagnostic TOIT EN PENTE
82

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Couronnement de Sollicitations méca- I2 Conduit de Rescellement ou Contrôle et


cheminées cassé ou niques fumée remplacement révision réguliers
déplacé du
Foudre couronnement

Crépi ou solin au Humidité, gel E4 Crépissage Remplacement du Contrôle et


mortier fissuré ou solin révision réguliers
cassé Qualité du

mortier

Surfaces de Pièces de charpente E1 Charpente/ Expertise par Vérification visuelle


toitures ou faîtes défectueuses couverture un spécialiste régulière
irréguliers
(ondulations) Remplacement de
pièces abîmées

Couverture sale ou Entretien insuffisant E1 Couverture Nettoyage de la Contrôle et


envahie par de la couverture révision préventifs
mousse ou de la vé-
gétation Elimination de la
végétation trop
envahissante
3. Défauts et diagnostic TOIT PLAT
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Couche de protec- Intempéries E1 Couche de Remplacement ou Visites de
tion: dallettes cas- protection remise en état contrôle
sées, déplacées ou Manipulation des dallettes régulières
manquantes accidentelle

Couche de protec- Intempéries E1 Couche de Ratissage, égalisa- Visites de


tion: gravier accu- protection tion et nettoyage contrôle
mulé ou Mauvaise du gravier régulières
manquant manipulation

Effet de succion du Pose de dallettes


vent dans les bords
ou les angles

Fixation du gravier
dans les bords

Gravier sale Pollution E1 Couche de Remplacement du


atmosphérique protection gravier

Feuilles mortes, Transport de Enlèvement des Eviter la plantation


détritus feuilles et détritus feuilles mortes et d'arbres trop
par le vent d'éventuels détritus proche des
bâtiments

Apparition de Transport de graines E1 Couverture Enlèvement des Visites de


végé- tation, par le vent, humidité mousses et plantes contrôle
mousses dès leur apparition régulières

Flaques d'eau Ecoulements E1 Couverture Dégagement de Visites de


après périodes de obstrués bouches d'écoule- contrôle
pluie ment obstruées régulières

Mauvais réglage des Modification des


pentes d'écoulement pentes
83
1234

3. Défauts et diagnostic TOIT PLAT


567
PI-BAT

Arrêt gravier perforé


Chéneau encaissé
Couche de protection en gravier
Etanchéité
Isolation
Barrière vapeur
Chape de pente
3. Défauts et diagnosti TOIT PLAT
84

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives Raccord aux naissances

Dégorgeoirs Accumulation de E1 Naissances Dégagement des Visites de


obstrués dé- chets ou de dégorgeoirs contrôle
gravier par la force régulières
du vent

Crapaudines ou Intempérie E1 Naissances Remplacement ou Visites de


grilles cassées, man- remise en place des contrôle
quantes ou dépla- Accident pièces déplacées régulières
cées ou manquantes

Ferblanteries per- Usure normale ou E1 Ferblanterie Remplacement Visites de


cées ou protection insuffi- partiel ou contrôle
corrodées sante contre la complet régulières
cor- rosion Seuil de porte-fenêtre
Réfection de la
peinture

Ferblanteries décol- Dilatation E1 Ferblanterie Fixations complé- Visites de


lées ou ondulées, mentaires, agrafage contrôle
bandes de rive sou- Sollicitations de parties régulières
levés mécaniques dégrafées ou
soulevées, remi- se
Bandes d'agrafes en place de
dégrafées couvre-joints

Création de joints
de dilatation
complé- mentaires

J oints de Oiseaux E1 Ferblanterie Remplacement du Visites de


dilatation arrachés joint de dilatation contrôle 1
régulières

Remontées Rayonnement UV E1 Etanchéité Recollement des Visites de


d'étan- chéités parties décollées, contrôles
craquelées, Dilatation pontage des fis- régulières
fissurées ou sures, remplacement 1. Hauteur minimum du seuil depuis l’étanchéité: 12 cm
décol- lées de parties trop dété-
riorées
3. Défauts et diagnostic TOIT PLAT
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Crépis ou solin Qualité du E4 Crépissage Piquage et Visites de
de conduits de recrépissage contrôle
fumée ou murs mortier Humidité, régulières
adjacents fissurés
ou cassés gel

Couronnement de Sollicitations I2 Conduits de Rescellement ou Visites de


conduits ou de murs mécaniques fumée remplacement du contrôle
déplacés ou cassés couronnement régulières
Foudre

Appuis ponctuels Support insuffisant E1 Etanchéité Réfections d'appuis Contrôle des appuis
détériorés ou pour l'importance de insuffisants, év. dé- de bacs à fleurs,
renfoncés la charge pose des couches éléments techniques
de protection et installés en toiture,
d'isola- tion et etc.
contrôle de
l'étanchéité

Fixations ponc- Dilatation E1 Etanchéité Réfection de Visites de


tuelles descellées, l'étanchéité contrôle
étanchéité fissurée Sollicitations régulières
mécaniques M2 Eléments de Rescellement des
protection éléments descellés
85
1

3. Défauts et diagnostic TOIT PLAT


PI-BAT

1. Bande de serrage et solin


3. Défauts et diagnostic TOIT EN PENTE ET TOIT PLAT
86

PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET
PI-BAT
PROLONGEMENTS EXTÉRIEURS
Causes Eléments Actions Actions
Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Balcons

Corrosion des élé- Infiltrations et E0 Balcons Réfection de Contrôle des


ments métalliques stag- nation d'eau l'étan- chéité des parties les plus
(poutrelles, piliers, balcons exposées
corbeaux, Couche de protec- M2 Eléments de
barrières et garde- tion insuffisante protection Décapage et Nettoyage/peinture
corps) peintu- re de périodique
parties métal-
liques rouillées
Remplacement des Contrôle et
éléments détériorés nettoya- ge des
écoulements de
balcon

Descellement d'élé- Sollicitations E4 Parois Dépose et Contrôles réguliers


ments décoratifs et mécaniques extérieures rescelle- ment des
de protection éléments

Corrosion M2 Eléments de Remplacement total


protection ou partiel

Toile de tente abî- Intempéries E5 Toile de Remplacement du Remonter les


mée ou manquante tente store stores avant des
Manque d'entretien orages ou vents
ou utilisation inap- violents
propriée

Manœuvre difficile Mécanisme rouillé E5 Toile de Réparation du méca- Lubrification et ma-


ou impossible de ou défectueux tente nisme nœuvres régulières
la toile de tente
Dérouiller

Commande élec- I0 Installations Remplacement


trique défectueuse de courant ou réparation du
fort mo- teur
87
allèges de fenêtres

3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET

parapets de balcon
3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET
88

PI-BAT
PROLONGEMENTS EXTÉRIEURS
Causes Eléments Actions Actions
Constats possibles appellation correctives préventives
code
Bacs à fleurs: Sollicitations E0 Balcons Rescellement des Prudence lors de
descellements mécaniques bacs la manipulation
de la terre

Traces d'eau sur les Débordement ou Nettoyage du


bacs étanchéité trop- plein,
insuffisante réfection de
l'étanchéité
Trop-plein bouché

Plantes sèches Soins inappropriés Soins appropriés

Jardins privatifs Voir fiches


«Aména- gements
extérieurs»

Ouvertures et fermetures

Manœuvres des Fenêtre déformée E5 Fenêtres et Remplacement de Contrôle et


fe- nêtres difficiles portes la fenêtre réglage des
extérieures fenêtres
Infiltration d'eau Ferrements déréglés Lubrification des
par les fenêtres ferrements
Cadre pourri

Infiltrations d'air par Idem ci-dessus E5 Fenêtres et Remplacement des Contrôle des
les fenêtres portes joints ferrements et des
J oints extérieures joints d'étanchéité
d'étanchéité mal Remplacement de
posés, défec- la fenêtre
tueux

Mastic des Dessèchement et E5 Fenêtres et Contrôle et rempla-


fenêtres fissuré ou désagrégation portes cement si nécessaire
cassé extérieures
5
1
6
2
3
4 3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET

7
8
9
10

Retombée
Embrasure extérieur
Tableau
Embrasure intérieur
Arrière couverte
Couverte
Rejingot
Tablette
Goutte pendante
Allège ou contre-cœur
3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET
PI-BAT PROLONGEMENTS EXTÉRIEURS
Causes Eléments Actions Actions
Constats code appellation
possibles correctives préventives

Pourriture du cadre Infiltrations d'eau E5 Fenêtres et Réfection du joint Contrôle des joints
de fenêtre ou du entre cadre et ma- portes entre maçonnerie et extérieurs et de
ren- voi d'eau çonnerie extérieures fenêtre l'état de la peinture
extérieur
Protection extérieure Remplacement du Nettoyage et
insuffisante renvoi d'eau ou peintu- re régulière
de toute la des fe- nêtres en
fenêtre bois et en acier
Mastic défectueux
Ponçage/décapage
Condensation de la fenêtre et Ne jamais peindre
peinture neuve l'extérieur de la fe-
nêtre avec une pein-
ture trop étanche,
ou sans renforcer la
protection
intérieure!

Eau de condensation Simple vitrage E5 Fenêtres et Remplacement d'un Contrôle et nettoya-


sur l'intérieur de la portes simple vitrage par ge des gorges et
vitre ou entre les Etanchéité insuffi- extérieures un verre isolant ou ori- fices
vitres sante entre vitrage complément par un d'évacuation de
intérieur et extérieur survitrage l'eau de condensa-
tion
Profil périphérique Remplacement du Bien visser les
défectueux d'un verre isolant deux parties d'un
vi- trage isolant double vitrage

Peinture écaillée Usure normale par E5 Fenêtres et Ponçage/décapage Contrôle et lessivage


ou usée les UV et les portes et peinture neuve régulier
intem- péries extérieures

Barres d'appui des- Sollicitations M2 Eléments de Rescellement des Contrôle régulier


cellées mécaniques protection barres d'appui

Barres d'appui Corrosion Ponçage, anti-rouille Contrôle régulier et


rouillées et peinture retouches des
points de rouille
89
5

1
2
6 8 3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET

4 7

Meneau
Tringle de store
Petits bois
Cadre fixe (dormant)
Caisson de store
Traverses
Ouvrant (vantail)
Imposte
Renvoi d’eau
3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET
90

PI-BAT
PROLONGEMENTS EXTÉRIEURS
Causes Eléments Actions Actions
Constats possibles appellation correctives préventives
code Coupe de détail sur fenêtre

Lames de stores Sollicitations méca- E5 Stores et Remplacement du


cassées, pliées ou niques, mauvaise volets store ou remise
manquantes utilisation ou en état partielle
vanda- lisme

Infiltration d'air Conception erronée M6 Stores et Etanchement et


par les caissons, volets iso- lation des
traces de joints du caisson
condensation
Modification de la
conception lors de
travaux importants

Manœuvre des Manivelle manque E5 Stores et Réparation des Lubrification des


stores difficile ou mécanisme volets mécanismes et mécanismes
ou impossible défectueux des sangles

Sangle cassée Contrôle des sangles


Entretien des portes et des fenêtres
Caisson obstrué Nettoyage du
caisson Nettoyage
Tous les 6 mois ou à la
de la menuiserie et demande
Volets difficile ou Déformation E5 Contrevents Remplacement ou Lessivage et de la vitrerie
impossible à fermer réfection du volet peinture
Vérification et lubrification des
réguliers pièces soumises au frottement 1 fois par an

Pourriture, notam- Contrôle des fixa- Réglage des pièces soumises


Tous les 3 ans
ment aux fixations tions et des gonds au frottement

des ferrements Contrôle des pièces de


rotation, de guidage et de 1 fois par an
fonctionnement

Nettoyage des gorges 1 fois par an


Pourriture partielle Protection du E5 Contrevents Remplacement ou Lessivage et
ou complète des volet insuffisante réfection du volet peintu- re réguliers Débouchage des trous
1 fois par an
volets d'évacua- tion de l'eau de
condensation

Réfection des lasures ou vernis Tous les 2 ans

Peinture de stores et Entretien insuffisant E5 Stores, Ponçage/décapage Lessivage et Réfection des peintures Tous les 4 ans
volets écaillée ou volets et et peinture neuve pein- tures
Remplacement d'une vitre Eventuellement
usée contrevents réguliers
Contrôle des solins de mastic
1 fois par an
3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET
PI-BAT PROLONGEMENTS EXTÉRIEURS
Notes personnelles
91
3. Défauts et diagnostic OUVERTURES ET
92

PI-BAT
PROLONGEMENTS EXTÉRIEURS

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
PI-BAT
PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Parois

Support fissuré ou Problèmes statiques E4 Parois exté- Expertise par Contrôle de l'évolu-
murs bombés rieures et ingé- nieur civil tion des fissures,
E6 intérieures év. pose de
témoins

Support humide Condensation E4 Parois exté- Expertise par Ventilation suffisante


rieures et spécia- liste des locaux
Taches ou surfaces E6 intérieures
noires (humidité et Amélioration Eviter l'apport d'hu-
moisissures), M6 Caissons de ther- mique midité interne
surtout dans les stores exces- sive (plantes,
angles des pièces, Infiltrations d'eau Elimination des re- humi- dificateurs,
autour des montées et des lessives, etc.)
caissons de stores, Remontées capil- infil- trations
etc. laires

Support irrégulier Rhabillages ou en- M4 Revêtements Piquage partiel ou


duits antérieurs de paroi complet du support
sommaires, décolle- et enduisage
ment du support

Décollement de ta- Humidité par infiltra- E4 Parois exté- Voir «Support


pisserie ou tions ou condensa- rieures et humi- de»
peinture écaillée tion E6 intérieures

M4 Revêtement
de paroi

Dépôts sales, Usure normale M4 Revêtements Lessivage, peinture Nettoyage et/ou


jaunis- sements de paroi remplacement du
Fumée (cigarettes) filtre de la hotte
de cuisine
Dépôts de graisse I3 Installations Ventilation méca-
de nique des locaux
ventilation
93
2 3 4

1
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,

Plinthe
Porte de chambre
Armoire encastrée
Embrasure de fenêtre
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
94

PI-BAT
PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats possibles code appellation correctives préventives

Peintures et Usure normale M4 Revêtements Lessivage et Nettoyage/dépous-


tapisse- ries de paroi peintu- re neuve ou siérage
défraîchies rempla- cement de
la tapis- serie

Faïences cassées, Usure normale ou M4 Revêtements Remplacement des Contrôle périodique


joints effrités accidentelle de paroi faïences cassées,
grattage et regarnis-
sage des joints

J oints souples fissu- Usure normale M4 Revêtements Contrôle et


rés ou incomplets de paroi rempla- cement
périodique des
joints souples

Moisissures sur Mauvaise ventilation I3 Installations Ventilation méca-


joints et faïences du local de nique ou naturelle
ventilation

Humidité fréquente I4 Installations Remplacement des


(p. ex. autour des sanitaires joints de robinet
robinets ou
pommes de douche) M Faïences Nettoyage des
faïences

Plafonds – Faux-plafonds

Plafond fissuré ou Mouvements de soli- M5 Plafonds Démolition et Isolation thermique


affaissé localement vages réfec- tion du plancher des
partielle ou combles
Décollement du sup- complète ou nou-
port veau faux-plafond
sous l'ancien
Dilatation Toilage et enduisage
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,

Evacuation à l’extérieur de la vapeur d’eau et des polluants domestiques


Fenêtre sans joints ou légèrement entrebâillée
Porte fermée après le bain
Extraction mécanique dans le caisson de store
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
PI-BAT PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Eléments de Supports défectueux M5 Plafonds Remplacement ou
faux- plafonds remise en place
déplacés ou Vandalisme des éléments
manquants

Taches d'humidité Infiltrations d'eau M5 Plafonds Détection des infil-


depuis l'extérieur trations et
ou inondation dans réfection des
appartement voisin plafonds, voir
«Plafond affaissé»

Taches ou surfaces Condensation M5 Plafonds Expertise par Ventilation suffisante


noires (humidités et spécia- liste des locaux
moisissures), surtout Ventilation des
dans les angles des lo- caux Amélioration Eviter l'apport d'hu-
pièces et vers les insuffisante ther- mique des midité interne
caissons de stores murs et caissons exces- sive (plantes,
humi- dificateurs,
lessives, etc.)

Peinture écaillée Humidité, vieillisse- M5 Plafonds Lessivage/décapage


ou cloquée ment et nouvelle peinture

Peinture défraîchie Usure normale

Dépôts sales, Usure normale M5 Plafonds Lessivage et Nettoyage et/ou


jaunis- sement peintu- re remplacement du
Fumée filtre de la hotte
de cuisine
Dépôts de graisse I3 Installations Ventilation méca-
de nique des locaux
ventilation

Sols

Support du sol Affaissement de E0 Dalles, Expertise par


incliné la structure solivages ingé- nieur civil
95
123 4

3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,

Tringle de suspension
Barre portante
Barre transversale
Panneau de faux-plafond
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
96

PI-BAT
PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats possibles appellation correctives préventives
code
Support affaissé Désagrégation de la M3 Chapes, Expertise par
ou effrité chape faux-plan- spécia- liste
localement cher
Sous-plancher ou Réfection/remplace-
lambourdage pourri ment complet ou
ou attaqué partiel de la couche
de support Traitement des taches sur parquet encaustiqué

Parquet: Usure normale ou M3 Parquet Ponçage et Parquets vitrifiés:


usure superficielle accidentelle vitrifica- tion nettoyage au
chiffon humide
Taches Parquets encausti-
qués:
nettoyage des
taches à la laine
d'acier et encausti-
quage

Parquet rayé Dégât accidentel M3 Parquet Ponçage et Protéger les pieds


vitrification des meubles par
des coupelles

Parquet décollé Qualité de colle ou M3 Parquet Remplacement des


du support parties décollées

Lames ouvertes ou Affaissement M3 Parquet Remplacement des


abîmées du support parties abîmées, év.
pose d'un filipo
Dégât accidentel
Taches Traitement

Sols coulés ou Usure normale ou M3 Sol coulé Nettoyage, év. pon- Nettoyage régulier à
peints: accidentelle çage du sol, l'eau
Usure superficielle applica- tion d'une
nouvelle couche
Taches d'usure
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
PI-BAT PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats code appellation
possibles correctives préventives
Traitement des taches sur carreaux de terre cuite naturelle
Pierres naturelles: Usure normale ou M3 Sol en pierre Polissage par un Nettoyage régulier,
sol dépoli aux lieux accidentelle naturelle spécialiste év. avec un
de passage produit cirant ou
hydrofuge
Taches Nettoyage immédiat

Carrelage: Usure normale ou M3 Carrelage Nettoyage selon Grès cérame vitrifié:


Usure superficielle accidentelle nature des taches nettoyage au
et salissures et type chiffon humide
Taches et salissures de carrelage avec év. du savon
locales noir.
Terre cuite: traite-
ment préventif
(bouche-pores)
Carreaux émaillés:
nettoyage au chiffon
humide Taches Traitement

Carreaux cassés ou Dégât accidentel M3 Carrelage Remplacement des


manquants carreaux cassés

Affaissement local Voir "Support M3 Carrelage Réfection locale


affaissé"

Effritement des Qualité du mortier M3 Carrelage Regarnissage des Utilisation de pro-


joints joints duits de
Nettoyage nettoyages
inapproprié appropriés

Usure de l'émail Qualité du M3 Carrelage Remplacement du


carrelage
carrelage Usure

normale de
Colle néoprène, Benzène,
Carreaux terres Remontée M3 Carrelage Assainissement du Attendre le séchage peinture glycérophtalique ou grattage de la
cuites: d'humidité fond du support avant vinylique surface,
trichloréthylène, K2R
97

fuel domestique
taches de salpêtre d'appliquer un
Chloroforme,
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
98

PI-BAT
PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats possibles code appellation correctives préventives Traitement des taches sur revêtements textiles

Revêtement textile: Usure normale ou M3 Revêtement Shampooing Nettoyage régulier Taches de Traitement
salissures générales accidentelle textile à l'aspirateur Café, thé, vin, bière, Tamponner un mélange d'eau,
taches alimentaires, de détergent et de vinaigre
Remplacement de vomissures, urine, d'al- cool blanc, rincer à l'eau
la moquette médicaments froide, éponger

Diluer à l'eau tiède (eau froide


pour le sang) un détergent aux
Œufs, lait chocolat, sang
Taches et Dégâts accidentels M3 Revêtement Nettoyage selon enzymes; laisser agir et rincer
salissures locales textile nature des au bout d'un quart d'heure

taches Après grattage, tamponner avec


Peinture, vernis, colle du trichloréthylène

Marques provenant Usure M3 Revêtement Protéger les pieds Chewing-gum


Le durcir avec un glaçon
de meubles ou ob- textile des meubles par et gratter

jets lourds des coupelles Après avoir raclé le plus gros,


Bougie appliquer un papier absorbant et
repasser au fer tiède

Décollement par Qualité de la colle M3 Revêtement Remplacement com- Application de trichloréthylène;


si encore nécessaire,
plaques ou par textile plet ou partiel du re- Encre, stylo-bille tamponner avec de l'eau
ban- de Préparation du vêtement additionnée de détergent et de
support vinaigre blanc

Assainissement du
Humidité montante fond Traitement des taches sur revêtements synthétiques

Taches de Traitement
Revêtements Usure normale ou M3 Revêtement Nettoyage au chiffon
synthé- tique: accidentelle synthétique humide et Tache fraîche: nettoyer avec de
l'eau additionnée d'un
usure ou salissure application d'une Café, jus de détergent ammoniacal
fruit, vin,
superficielle mince couche de moutarde, bière, Tache ancienne: gratter d'abord
la tache avec un tampon en
cire en émulsion citron
plas- tique
Taches Nettoyage selon Nettoyer à l'acide oxalique (sels
na- ture des taches Stylo à bille, d'oseille); rincer à l'eau puis frot-
bleu de méthylène ter à l'alcool

Encre liquide Nettoyer avec un détergent


Décollement par Idem «Revêtement M3 Revêtement du commerce
plaques ou par textile» synthétique Diluer la tache à l'eau froide.
bandes Sang, urine,
excréments
Nettoyer ensuite soit avec un
détergent, soit au vinaigre
blanc

Teinture d'iode Nettoyer à l'hyposulfite


de soude dilué

Frotter au tampon plastique


Peinture légèrement imbibé de white-spi-
rit. Attention aux joints
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
PI-BAT PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats code appellation
possibles correctives préventives
Traitement des taches sur revêtement en caoutchouc
Revêtement en Usure normale ou M3 Revêtement Nettoyage au
caoutchouc: accidentelle caoutchouc chiffon humide et
usure ou application d'une
salissure cire en émulsion
superficielle
Taches Nettoyage selon
nature des taches

Décollement par Voir «Revêtement M3 Revêtement


plaques ou par textile» caoutchouc
bandes

Linoléum: Usure normale ou M3 Revêtement Encaustiquage avant


Usure ou accidentelle linoleum sa mise en service
salissure Nettoyage au
superficielle chiffon humide et
Nettoyage selon application d'une
Taches nature des taches cire en émulsion

Décollement par Voir «Revêtement M3 Revêtement


plaques ou par textile» linoleum
bandes

Plinthes: Mur humide M3 Plinthes Remplacement


Taches Traitement

Décollement de complet ou
plinthes en Colle inappropriée partiel
matière
synthétique ou Mauvaise prépara-
textile tion du support

Plinthes dévissées Rhabillage du mur


et repose des
plinthes
Peintures abîmées Usure normale ou Lessivage/ponçage Utiliser les outils et
accidentelle et nouvelle peinture machines de net-
toyage avec
précau- tion
99
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
100

PI-BAT
PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats possibles code appellation correctives préventives

Plinthes pourries Mur humide E4 Parois exté- Assainissement du


rieures et mur et remplace-
E6 intérieures ment des plinthes
M3 Plinthes

Menuiserie intérieure

Portes d'armoires et Problèmes statiques, M1 Portes Expertise par Réglage des


de communication tassement intérieures spécialiste ferrements
déformées,
fermeture difficile M6 Encastrés Réfection ou rempla-
ou impossible cement des portes
déformées

Panneaux de Dilatation M1 Portes Collage d'un filipo


portes et boiseries intérieures
fissurés Déformation M4 Revêtement
de parois

M6 Encastrés

Boiseries pourries Infiltration ou M4 Revêtement Remplacement des


remontées d'eau de parois boiseries après as-
sainissement du mur
Condensation M6 Encastrés

Ferrements mal fixés Sollicitations M1 Portes Remplacement ou


ou manquants mécaniques intérieures réparation
M6 Encastrés
1 3

3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,


2 4

5 6

Panneau de porte
Poignée et serrure
Embrasure
Gonds
Seuil
Cadre de porte
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
PI-BAT PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES
Causes Eléments Actions Actions
Constats code appellation
possibles correctives préventives

Ferrements et ser- Usure normale ou M1 Portes inté- Lubrification et


rures difficiles à accidentelle rieures réglage
ma- nœuvrer
M6 Encastrés

Seuil mal fixé Sollicitations M1 Portes Fixation mécanique Contrôle régulier


mécaniques intérieures ou collage du seuil

Seuil usé Remplacement du


seuil

Peinture écaillée, Humidité M1 Portes Ponçage/décapage


cloquée, rayée Usure accidentelle intérieures et peinture neuve
M6 Encastrés

Peinture défraîchie Usure normale M1 Portes Lessivage et


intérieures peinture

M6 Encastrés
101
3. Défauts et diagnostic LOCAUX PRIVÉS: PAROIS,
102

PI-BAT
PLAFONDS, SOLS, MENUISERIES

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Electrisation Défaut d'isolement I0 Installations Prendre immédiate- Veiller au bon état


des installations ou de courant ment toutes les des installations et
des appareils,suite à fort me- sures des appareils, par
un accident nécessaires pour un entretien régulier
mécanique, à éviter tout contact et en faisant réparer
l'humidité, à fortuit sans délais tout
l'empoussièrement dommage constaté
ou au vieillissement Mettre hors circuit
des installations ou l'installation concer- Abonnements d'en-
des appareils née en enlevant les tretien éventuels Le danger est constitué par l’intensité du courant qui traverse le corps hu
fusibles, en déclen- pour certaines Station de transformation
chant les disjonc- instal- lations et Récepteur électrique, p. ex. un moteur
teurs de canalisation appareils Electrisation en touchant deux conducteurs polaires (court-circuit)
Electrisation quand le courant de contact traverse le corps et la terre pou
Supprimer toutes Supprimer toutes
les installations et les installations non
appareils défectueux conformes et pré-
et procéder aux sentant des dangers
réparations sans pour les personnes
délai et les choses

Contrôles pério-
diques obligatoires
du distributeur en
application de l'art.
34 de l'OIBT
(ordon- nance sur
les instal- lations
électriques à basse Le courant de contact I dépend, naturellement, de la tension U et de la rés
tension du 6 La résistance est, quant à elle, influencée par beaucoup de facteurs: poin
septembre 1989)

Risques d'incendie Défaut d'isolement I0 Installations Supprimer toutes Faire supprimer


ou d'explosion des installations de courant les installations ou toutes les
ou des appareils fort ap- pareils non con- installa- tions ou
formes ou défec- appareils
tueux douteux
Mauvaise étanchéité
aux poussières ou Contrôles pério-
aux gaz diques obligatoires
du distributeur
selon OIBT
103
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
104

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code
Eclairage

Cage d'escalier, Source lumineuse I0 Eclairage lo- Remplacement: Echange périodique


voies de circulation défectueuse caux com- – ampoules
et d'accès: panne muns – tubes
lo- cale – starters
– selfs

Cage d'escalier, Fusible fondu ou I0 Electricité lo- Remplacement


voies de circulation dis- joncteur de caux com- Réarmement
et d'accès: panne canalisa- tion muns Remplacement du starter d’un tube fluorescent.
gé- nérale déclenché
Contrôle ou Contrôle des pous-
Minuterie rempla- cement soirs éventuellement
défectueu- se bloqué

Horloge mal réglée Réglage éventuel ou Contrôle


ou défectueuse remplacement

Sonde crépusculaire
ou de présence mal
réglée ou défectueu-
se

Court-circuit perma- Dépannage


nent

Rupture du Dépannage
circuit dans les Remplacement de
lignes ou poussoir défectueux,
appareils de de minuterie, horlo-
com- mande ge, etc.

Eclairage de secours Accumulateur dé- I0 Eclairage de Essai après avoir dé-


indépendant généra- chargé par manque secours clenché le réseau
lisé: ne fonctionne d'alimentation du normal
plus secteur
Minuterie de l’éclairage de cage d’escalier
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Fusible fondu ou Remplacement
dis- joncteur de Réarmement
canalisa- tion
déclenché
Panne dans le ta- Dépannage Contrôles pério-
bleau d'éclairage diques par
de secours: abonne- ment
contacteur, transfo,
redresseur,
accumulateur

Eclairage de Manque l'alimenta- I0 Eclairage de Dépannage Contrôles pério-


secours autonome tion pour la secours diques par
en panne: (éclairage recharge de abonne- ment
ponctuel) l'accumulateur
Luminaire défec- Remplacement
tueux

Prises pour Fusible fondu ou I0 Electricité Remplacement


entretien et service dis- joncteur de locaux Réarmement
immeuble ne canalisa- tion communs
fonctionnent pas déclenché
Court-circuit perma- Dépannage
nent Remplacement éven-
tuel de l'appareillage

Force – production de chaleur

Chauffe-eau élec- Fusible fondu I4 Chauffe-eau Remplacement Détartrage


trique en panne électrique
Mauvais fonctionne- Remplacement
ment du thermostat

Rupture du corps de Remplacement


chauffe

Télécommande en
105

panne Dépannage
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Eclairage de secours: vérifier le branchement de la prise

Couleurs conventionnelles des conducteurs électriques courant fort:


Conducteur de protection (terre) PEjaune-vert Conducteur neutreNbleu clair
(anciennement jaune)
Conducteurs phasesL1 (R)noir L2 (S)rouge
L3 (T)blanc
Autres couleurs:
Les lignes commandées monophasées, les commandes et signalisa- tions.
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
106

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code
Chauffage électrique Fusible fondu ou I2 Chauffage Remplacement
en panne dis- joncteur de électrique Réarmement
canalisa- tion
déclenché
Mauvais fonctionne- Remplacement
ment des thermo-
stats

Rupture du corps de Remplacement


chauffe

Chauffage à mazout Fusible alimentation I2 Chauffage à Remplacement


en panne fondu ou mazout
disjoncteur de Réarmement
canalisation dé- Disjoncteurs de canalisation
clenché

Pompe de Disjoncteur I2 Pompe de Réarmement


circula- tion thermique circulation
chauffage en déclenché chauffage
panne Remplacement Contrôle
Moteur grillé

Régulation chauffa- Sondes extérieures I2 Régulation Contrôle Contrôle


ge inefficace et de départs chauffage puis dépannage
défec- tueux

Centrale de régula- Contrôle


tion en panne ou puis dépannage
dé- réglée

Pompe de circula- Fusible fondu ou I4 Pompe de Remplacement


tion eau chaude dis- joncteur circulation Réarmement
en panne thermique eau chaude
déclenché Disjoncteur thermique
Moteur grillé Remplacement
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Rubans chauffants Fusible fondu ou I4 Circulation Remplacement Contrôle


pour circulation eau dis- joncteur de eau chaude Réarmement
chaude inefficace canalisa- tion sanitaire
déclenché
Disjoncteur de pro- Réarmement Contrôle
tection à courant
de défaut Remplacement
déclenché ou
défectueux
Ruban chauffant dé- Remplacement
fectueux

Brûleur à gaz en Fusible fondu ou I2 Brûleur Remplacement


panne dis- joncteur de chauffage Réarmement
canalisa- tion
déclenché
Thermostats, vannes, Localisation du dé- Contrôle
sonde défectueux faut et remplace-
ments éventuels

Câbles chauffants de Fusible fondu ou E1 Dégivrage Remplacement Contrôle


toiture, de chéneaux dis- joncteur de chéneaux Réarmement
et de rampes canalisa- tion
d'accès en panne déclenché
Réarmement Contrôle
Disjoncteur de pro-
tection FI
déclenché ou
défectueux
Mauvais fonctionne- Diagnostic et rem-
ment des thermo- placement éventuels
stats et des sondes

Rupture des Remplacement


corps de chauffe
107
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Disjoncteur de protection FI
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
108

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code
Force-motrice

Ascenseurs en Fusible fondu I6 Ascenseur Remplacement Contrôles obliga-


panne toires périodiques –
Autres causes Intervention du abonnement d'entre-
spé- cialiste tien

Ventilation en panne Fusible alimentation I3 Ventilation Remplacement


fondu ou
disjoncteur Réarmement
thermique du mo-
teur déclenché
Disjoncteurs thermiques de moteurs
Moteur grillé Remplacement Contrôles pério-
Rebobinage diques, graissages,
nettoyages

Ventilation inefficace Organe de com- Localisation du dé- Contrôles pério-


mandes en panne: faut et remplace- diques par
clapets, ments éventuels abonne- ments
thermostats,
vannes, courroies
ventilateurs, régula-
tion

Climatisation en Fusible alimentation I3 Climatisa- Remplacement


panne fondu ou tion
disjoncteur Réarmement
thermique du mo-
teur déclenché
Moteur grillé Remplacement Contrôles pério-
Rebobinage diques par
abonne- ments

Climatisation Organes de com- Localisation du dé- Contrôles pério-


inefficace mandes en panne: faut et remplace- diques par
clapets, ments éventuels abonne- ments
thermostats,
vannes, régulation,
pressostats
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Pompe de Fusible fondu ou dis- I4 Pompe de Remplacement Contrôles


relevage en panne joncteur thermique relevage Réarmement périodiques
du moteur déclen-
ché

Organes de com- Vérification des Contrôles


mandes défectueux: commandes, cor- périodiques
contacts de com- dons, poires, etc.
mandes des niveaux Remplacements
éventuels

Porte de garage et Fusible alimentation I6 Parking Remplacement Contrôle


silo à voiture en fondu ou disjoncteur intérieur
pan- ne thermique du mo- Réarmement
teur déclenché

Moteur grillé Remplacement

Antenne Radio-TV Fusible alimentation I1 Installation Remplacement Contrôle


en panne de l'ampli fondu radio/ TV

Ampli défectueux Réparation ou rem-


placement

Antenne défectueu- Réparation ou éven-


se due aux éléments tuels remplacements
atmosphériques ou
accidentels

Perturbations de ré- Installations privées Recherche du Circulaire de la


ception Radio-TV par exécutées par des pertur- bateur et gérance
antenne personnes non faire élimi- ner les
qua- lifiées défauts

Perturbations de ré- Mauvaise transmi- Constater si les


ception Radio-TV par ssion temporaire des per- turbation
téléréseau signaux du téléré- persistent et aviser
seau le distribu- teur
téléréseau
109
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Légende: Ferraillage des fondations en béton comme électrode de terre


Ligne d’amenée Conducteur spécial posé dans les fondations en béton comme électrode de terre
Ligne de terre de mise au neutre: Réseau de distribution de gaz:
Electrode de terre selon variantes a, b, c ou dde distribution de gaz métallique et ininterrompu
Réseau
3 Liaisons équipotentielles: Pontage du compteur à gaz
3.1 Conducteur principal
d’équipotentialité 8 Coupe-surintensité général
Réseau de distribution d’eau: Installation de protection contre la foudre:
Réseau de distribution d’eau métallique
Electrode
et ininterrompu
de terre pour installation de protection contre la foudre, voir 2.1
4.3 Pontage du compteur d’eau, desConduites
vannes, etc.
de chauffage
Eléments porteurs de la construction métallique
5 Lignedeterre isolée Lignes de terre des PTT
aboutissant au réseau de
distribution d’eau métallique et ininterrompu ou à une électrode de terre séparée
6 Electrode de terre de fondations:
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
110

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives
Installations de paratonnerre
Installations privées Recherche du pertur- Circulaire de la gé-
exécutées par des bateur et faire rance
personnes non éliminer les défauts
qualifiées

Paratonnerre et mise Accident mécanique E1 Paratonnerre Contrôle visuel


à la terre de l'anten- ou destruction par , mise à terre
ne de radio télévi- la corrosion ou effet
sion: d'électrolyse
Equipotentia Rétablir sans délai Mesures et contrôle
Interruption de I0 lité la continuité du de l'électrode de
ligne de protection, circuit ter- re par contrôles
mau- vais état des pé- riodiques ou
élec- trodes lors de travaux en
toiture
I1 Interventions de
spé- cialistes
Chéneau
Installations spéciales

Mauvais fonctionne- Diverses Installations Contrôles


ment de: de télécom-
munications
Téléphone Abonnements
Interphone d'entretien
Portier vidéo

Informatique

Détection vol, Eviter tout


détec- tion feu, bricolage et
détection fuites de installations
gaz, détec- tion de d'amateurs Dauphin
niveaux, dé- tection Paratonnerre: vérifier les liaisons avec les éléments de ferblanterie et la
mazout (contrôle
citerne)
Transmission d'alarme Abonnement
d'entretien
Télégestion d'instal-
lations d'immeubles
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
PI-BAT

Notes personnelles
111
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
112

PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Radiateur froid Chauffage automati- I2 Automatis- Automatisme nor-


quement arrêté par me mal, vérifier
temps doux de nuit évent. les
ou en fin de consignes
semaine
Chauffage non remis Mettre le Instruire le concierge
en service chauffage en
service
Vanne thermosta- Automatisme nor-
tique fermée, mal
local assez chaud

Panne de courant Patienter


électrique

I2 Hydraulique
Vannes fermées Ouvrir les vannes Ne pas oublier

Vannes by-pass ou- Fermer les by-pass Eviter


vertes selon instructions l’improvisation
d’exploitation

Vanne thermosta- Démonter le bulbe Lubrifier la tige de


tique bloquée et débloquer la tige pointeau (huile de
de pointeau avec si- licone)
une pince

Air dans les Purger Faire traiter


circuits l’eau (voir
hydrauliques gargouillis)

Chauffage par le Tuyaux bouchés 12 Hydraulique Faire déboucher Nettoyage très


sol inopérant par un spécialiste soi- gné des
anciennes
installations lors
d’une transforma-
tion et traitement
d’eau
113

Vanne thermostatique

en haut: bulbe monté. La rotation du volant change la consigne de ce régu


en bas: bulbe démonté montrant la tige de pointeau.
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
114

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code Equilibrage hydraulique du radiateur:
Fermer complètement la vanne du radiateur pour l'ouvrir de 1/4 ou 1/8 de tour. La température d
Pas de chauffage Manque d’eau (rien I2 Hydraulique Remplir en obser- Vérifier la pression
ne sort par la vant le d’eau avant la
purge) manomètre saison de chauffe
indicateur de rem-
plissage
Voir «Manque Contrôler le
d’eau répété» vase
d’expansion
Vanne ou Fermer puis ouvrir Faire traiter
raccord bouché complètement l’eau (voir
l’or- gane bouché gargouillis)

Faire démonter le
radiateur et nettoyer
ou remplacer
l’orga- ne bouché
par le chauffagiste

Circulateur en panne (Voir ci-après)


I2 Combustible
Brûleur en panne et brûleur (Voir ci-après)

Local trop chaud Chauffage trop I2 Hydraulique Diminuer le débit Equilibrer


puissant d’eau traversant
les corps de
chauffe de ce local

Local trop froid Débit d’eau Fermer les locaux Equilibrer


insuffisant trop chauffés pour
éviter les vols
d’eau

Bâtiment trop froid Défaut de I2 Automatis- Ajuster les consignes Contrôler, instruire
ou trop chaud régulation centrale me du régulateur de le concierge
(beau- coup de tem- pérature de
fenêtres ouvertes en départ
hiver!) Sonde de tempéra- Régulation du chauffage
ture défectueuse Faire réparer par
ou débranchée le règleur ou
l'électricien
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Dépôt trop froid Aérochauffeur en Vérifier l’alimenta- Instruire l’exploitant,


panne tion et la commande tester le fonctionne-
des ventilateurs ment avant l’hiver.
Veiller au danger
de gel risqué par
de telles pannes

L’aérochauffeur I2 Hydraulique Vérifier la produc-


tourne mais ne tion de chaleur. Eta-
chauffe pas blir la circulation
d’eau de chauffage :
ouvrir les vannes
d’arrêt, purger, véri-
fier le circulateur et
la vanne motorisée
du secteur des
aéro- chauffeurs

Le chauffage par Fermer portes, fe- Réparer les défauts


aé- rochauffeurs nêtres, lanternaux, d’isolation ther-
n’est pas suffisant nettoyer l’aérochauf- mique du local
feur si l’échangeur (points de
est encrassé condensa- tion sur
les parois
extérieures)

Gargouillis Air de dégazage I2 Hydraulique Purger, faire


de l’eau neuve installer des
purgeurs auto-
matiques par le
chauffagiste
Production de gaz Faire traiter l’eau Traiter l’eau au
par corrosion active par un spécialiste : remplissage : après
si la production de vi- danger, rincer nettoyage, rinçage,
gaz dure au-delà de évent. lessiver, remplir avec
3 mois après le débouer par adjonction d’additifs
remplissage vibrations ou dé-
montage, remplir
avec adjonction
d’additifs
115
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Purgeur d’air de radiateur

Purgeur d’air automatique


3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
116

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Corrosion par restes Faire traiter par un Exclure l’antigel


d’antigel spécialiste pour neu- pour les chauffages
traliser avant de trai- provisoires. Appli-
ter l’eau quer une concentra-
tion supérieure à
30% avec test
annuel
d’acidité (pH) dans
les installations avec
protection antigel
permanente

Collier de suspension avec fourreau de caoutchouc


Bruit, craquements Dilatation, contrac- I2 Hydraulique Essayer de lubrifier Concevoir des fixa-
tion des avec du talc les tra- tions adéquates.
tuyauteries versées de mur ou Po- ser des
des dalles et les coquilles d’isolation
fixa- tions aux tra- versées
maçonnées
Faire stabiliser les Vérifier la stabilité
vannes de des automatismes
régulation qui lors de la mise en
pendulent par le service
«régleur»

Bruit des Vitesse d’eau trop I2 Hydraulique Provisoirement, ou- Ne pas surdimen-
radiateurs, élevée dans les vrir ou fermer la sionner les
chuintements, vannes et étrangle- vanne thermosta- circula- teurs
sifflements ments tique

Faire équilibrer le Veiller à une


ré- seau concep- tion
hydraulique, hydraulique
commuter en vitesse correcte, équilibrer
inférieure le circula- la distribution lors
teur multivitesse, de la mise en
changer les circula- service
teurs trop puissants
Faire installer par
le chauffagiste un
by- pass de Circulateur de chauffage
décharge
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Manques d’eau Vase d’expansion I2 Hydraulique Faire réparer ou Contrôler la pression
répétés défectueux (la pres- remplacer le vase de remplissage
sion monte immé- d’expansion par le
diatement lors du chauffagiste
remplissage, de
l’eau s’échappe par
la soupape de
sécu- rité)

Pression d'expan- Faire ajuster par Ajuster à la mise


sion incorrecte le chauffagiste en service

Fuite à la Rinçer par Ne pas toucher!


soupape de ouverture complète,
sécurité faire répa- rer ou
remplacer par le
chauffagiste
Fuites d’eau par des Resserrer les Contrôler les
joints ou des presse- étoupes, traces de fuites et
presse- étoupes faire répa- rer ou réparer sans délai
remplacer les
organes défectueux
Fuites d’eau Rechercher les fuites Resserrer les rac-
dans et faire réparer cords humides, pré-
l’installation venir la corrosion
en veillant à ne pas
mouiller les
calorifu- geages et
tuyaute- ries

Évaporation (vase Ajouter de l’eau Contrôler


d’expansion ouvert)

Panne des Panne de courant I0 Electricité Patienter


circulateurs

Alimentation élec- Voir électricité


trique coupée
117
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Soupape de sécurité
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
118

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives
Déblocage du circulateur
Alimentation élec- I2 Automatis- Enclencher Moins de
trique déclenchée me distrac- tion!

Automatisme n’en- Vérifier la consigne, Instruire le concierge


clenche pas forcer l’enclenche-
ment et faire
interve- nir le
régleur

Grippage en I2 Hydraulique Débouer la roue Enclencher automa-


début de saison en débloquant le tiquement ou ma-
rotor avec un nuellement 2 min.
tournevis depuis par semaine en de-
le palier hors de la période
de chauffage

Grippage en Essayer de déblo- Interpréter les


cours de saison quer, faire bruits suspects
remplacer le
circulateur par le
chauffagiste
Déclenchement pé- Équilibrer pour ré- Équilibrer les ré-
riodique du disjonc- duire le débit seaux lors de la
teur de protection pompé mise en service Après avoir retiré le bouchon de purge/indicateur du sens de rotation (appa
thermique (gros cir-
culateur ou pompe)

Panne du brûleur Panne de courant I0 Electricité Patienter


à mazout

Alimentation
électrique coupée

Alimentation élec- I2 Automatis- Enclencher,


trique déclenchée me recon- necter les
ou débranchée prises

Automatisme Vérifier le Instruire le concierge


n’enclenche pas program- me
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Thermostat de Faire contrôler


sécu- rité surchauffe par un régleur, ne
chau- dière pas forcer la
déclenché marche

Citerne vide I2 Combustible Commander du ma- Contrôler


et brûleur zout

Filtre à mazout bou- Nettoyer ou Vider, débouer la


ché rempla- cer ci- terne en cas de
bou- chage répété
du filtre

Vanne de citerne fer- L’ouvrir en


mée relevant le levier

Pompe nourrice Vérifier alimentation


en panne et commande élec-
trique, état de la
pompe

Bulles d’air dans le Quittancer le Arrêter le brûleur


mazout après brûleur pour le pendant la
livrai- son ou relancer plu- sieurs livraison du mazout
révision fois et 1/4h ensuite

Bulles d’air dans Resserrer les rac- Réaliser les


le mazout cords, faire changer conduites entière-
les conduites in- ment en métal
étanches ou
vieillies
Cellule photoélec- Nettoyer et Entretenir le
trique encrassée quittan- cer le brûleur, contrôler la
brûleur combus- tion

Grippage Faire réviser ou Entretien du brûleur.


rem- placer par le Interpréter un bruit
spécia- liste brûleur suspect
119
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Filtre à mazout

Brûleur à mazout avec poussoir de signalisation de défaut et de quittance


3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
120

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Chaudière pleine Ramoner la Eviter poussière et


de suie chaudiè- re, faire poils d’animaux
dépanner ou régler dans la chaufferie,
le brûleur, fai- re ne pas fermer
ramoner la chemi- l’aéra- tion de la
née si nécessaire chaufferie
Défaut d’allumage Faire dépanner par
(le brûleur démarre le spécialiste
et s’arrête après brûleur
quelques secondes,
sans flamme)

Le brûleur ne Quittancer, attendre


démar- re pas bien quelques minutes
qu’il soit alimenté en et quittancer à nou-
électrici- té veau. Sans réaction,
faire dépanner

Brûleur à gaz Interruption de Patienter ou


(parti- cularités) l’ali- mentation par commu- ter sur
le distributeur de combustion
gaz «mazout»

Eau de I4 Sanitaire Faire purger par le


condensation dans distributeur de
les conduites de gaz gaz

Allumage défec- I2 Combustible En cas d’allumage Entretien périodique


tueux et brûleur automatique, faire
réviser par le
spécia- liste
brûleur.
Vérifier la veilleuse

Manque débit I2 Hydraulique Voir «Panne


d’eau à travers la circulateur»
chaudière
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

La cheminée coule Condensation des I2 Conduit de Entrouvrir de quel- Canal de


fumées fumée ques cm le clapet cheminée isolé
d’explosion et le
caler pour «aérer la
cheminée». En cas de
reflux de fumée, faire
rénover la cheminée

Pluies intenses Drainer le fond de


cheminée si néces-
saire

La cheminée Canal ancien I2 Conduit de Essayer d’aérer par Rénover la chemi-


goudronne muré non isolé fumée le clapet née,
d’explosion remplacement ou
tubage

Bruit de chaudière Ponts phoniques I2 Conduit de Raccorder sans point Prévoir un canal de
par la cheminée entre canaux de fu- fumée dur traînasse et cheminée avec un
mée et maçonnerie che- minée. boisseau isolé
Intercaler un élasti- quement du
silencieux à la sortie man- teau et
de la chaudière monté sans point
dur

Odeur de fumée Retombées de gaz I2 Conduit de Assurer un Prévoir un


de combustion fumée échappe- ment par échappe- ment
jet vertical des vertical, éviter de
fumées surdimensionner le
canal des fumées

Réhausser la souche

La cheminée à feu Clapet de fumée I2 Conduit de Ouvrir le clapet de


ouvert fume fermé fumée fumée (le refermer
lorsqu’il n’y a plus
de feu pour limiter
l’aération par tirage)
121
1
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

2
3

7
5

1. Espace ventilé pour l’évacuation de l’air vicié de la chaufferie


2 Distanceur
Conduit de fumée métallique
Isolation thermique
Entourage incombustible, min. 10 cm
Porte de ramonage
Entrée d’air vicié de la chaufferie
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
122

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Elle fume par Temps chaud et I2 Conduit de Amorcer le tirage


certains temps humide fumée par un feu de
papier journal, le
canal qui s’échauffe
améliore le tirage

Vents rabattants Essayer une cape Prévoir une hauteur


inductrice. Installer de souche accordée
un ventilateur de à la hauteur des
fumée. Renoncer au toits et des zones
feu de turbulences

Elle fume si l’on Les ouvrants à Fermer la hotte de Préférer un fourneau


ferme la fenêtre joint étanche ne cuisine, arrêter si à portes au foyer
laissent pas possible les grand ouvert
infiltrer assez d’air aspirations d’air
des WC et chambre
de bain, ouvrir les
portes intérieures

Entrouvrir une Prévoir une entrée


fenêtre sur la d’air extérieur
façade appropriée pour alimenter le
selon le vent foyer

Elle fume Canal de fumée Réduire l’ouverture Concevoir


presque toujours trop petit ou trop du foyer, correctement
court pour remplacer le feu
l’ouverture du foyer ouvert par un
fourneau
Le fourneau fume Pas assez de tirage Ouvrir le clapet
de fumée

Ramoner les Eviter de minimiser


tuyaux de fourneau le diamètre des
tuyaux , limiter
coudes et
longueurs
horizontales
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PI-BAT

Notes personnelles
123
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
124

PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Pas de débit d'air Ventilateur en panne I3 Traitement Voir ci-après


d'air

Clapet de I3 Distributions Ouvrir et Repérer la position


bouche d'air verrouiller en après équilibrage et
fermé position verrouiller
d'équilibrage
Hotte de cuisine Tirer la hotte ou Informer
fermée la casquette
(déflecteur) pour
ouvrir le conduit Soupapes d’évacuation
d'aspiration
I3 Traitement
Clapets d'air Vérifier le mécanis- Tester le
principaux d'air me d'entraînement, fonctionnement,
fermés le servomoteur, les entretenir
paliers, resserrer les
tiges de transmis-
sion

Clapet coupe-feu Décoincer, vérifier


fermé la commande Tester les
mouvements

Alarme feu I3 Automatisme Normal

Arrêt nocturne Automatisme nor-


mal, programme Informer
à ajuster
éventuelle- ment

Faible débit d'air Bouches d'air I3 Distributions Nettoyer, déboucher Nettoyer


encrassées Remplacement des filtres à graisse

Hotte de cuisine Laver ou Faciliter l'entretien


encrassée remplacer le filtre et informer
l'utilisateur Nettoyer
le filtre 1 à 2 fois
125

par mois
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
126

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Filtres à air Nettoyer ou Observer l'état des


encras- sés remplacer filtres, leur perte
de pression,
instruire
l'exploitant.
Stocker des filtres
de réserve
Fuites Etancher les
conduits d'air

Réparer les man-


chettes souples
fis- surées

Vols d'air Freiner les Equilibrer les


utilisateurs débits d'air lors de
gourmands, la mise en service
rééquilibrer Eviter d'improviser
des équilibrages

Clapet d’équilibrage avec manchette souple


I3 Automatis- Normal en heures Instruire le concierge
Le ventilateur d'ex-
traction générale me creuses, vérifier les
tourne à petite consignes de l'horlo-
vites- se ge-programme

Ventilateur en panne Panne de courant I0 Electricité Patienter

Alimentation Voir électricité


électrique coupée

Alimentation élec- I3 Automatis- Enclencher Instruire le concierge


trique déclenchée me

L'automatisme Vérifier le program- Instruire le concierge


n'enclenche pas me, remettre
l'horlo- ge à l'heure
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Déclenchement pé- Equilibrer pour Instruire l'exploitant,


riodique du disjonc- corri- ger les vérifier les travaux
teur de protection surdébits d'air,
thermique du mo- refermer les
teur par surcharge portillons de visite,
reposer les pan-
neaux démontés

I0 Electricité Faire vérifier le ré-


glage du disjoncteur
par un électricien

Grippage d'une par- I3 Traitement Réparer, Interpréter les


tie tournante, d'air remplacer les bruits suspects,
ruptu- re pièces et paliers éviter de surtendre
défectueux les courroies

Courroie cassée La remplacer, régler Vérifier périodique-


la tension, vérifier ment l'état et la
l'alignement tension de la cour-
roie, disposer d'une
courroie de
remplacement

Bruit du ventilateur, Transmission de vi- I3 Traitement Remplacer les Tester le bruit lors
ronflement brations d'air sup- port de la mise en
élastiques dé- service
fectueux

Rotors ou roues Faire réparer, Vérifier l'équilibrage


déséquilibrés chan- ger ou à la mise en
resserrer les roues service, interpréter
défectueuses, év. ces bruits comme
rééquilibrer précurseurs d'une
panne
Paliers défectueux Remplacer les Interpréter les
roule- ments bruits suspects
127
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
PI-BAT

Ventilateur de toiture
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
128

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code
Transmission du I3 Distribution Diminuer la vitesse Prévoir des
bruit du d'air du ventilateur par amortis- seurs
ventilateur par les changement de la phoniques vers les
gaines d'air transmission (–20% ventilateurs ou les
de vitesse ou de bouches d'air
dé- bit)

Filtre du ventilo- I3 Appareils Nettoyer, changer Entretenir régulière-


convecteur encrassé terminaux le filtre ment

Bruit d'air, Vitesse d'air I3 Distribution Equilibrer la Vérifier lors de


chuintement, excessi- ve aux distribu- tion la mise en
sifflement bouches d'air ou aéraulique. service Ventilo-convecteur avec panneau de protection démonté
aux étrangle- ments Réduire la vitesse
d'équilibrage ou de du ventilateur
réglage

Installer des Vérifier lors de la


Transmission du Le bruit passe où bouches d'air ou mise en service si
bruit des voisins l'air passe: effet des conduits la conception est
«té- léphone» par assurant un effet appropriée
les conduits d'air amortisseur
phonique

Installer un pot re- Isoler le conduit


Ecoulements d'eau à Condensat (dans cueillant ce d'air traversant des
une bouche d'air une salle de conden- sat et le zones non chauffées
bains), provenant conduisant à
de l'air humide l'égout à travers un
évacué par tirage siphon à flotteur
naturel Installer un
Réparer le chapeau chapeau pare-pluie
Eau de pluie pare-pluie ou en efficace
renforcer l'efficacité,
déboucher l'écoule-
ment du chapeau
bi- cônique

Chapeau parapluie
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Monobloc de traite- Filtres défectueux I3 Traitement Faire nettoyer soi- Instruire l'exploitant.
ment d'air encrassé d'air gneusement les ap- Contrôler et
pareils pour retrou- changer
ver les régulièrement les
performances filtres d'air.
thermiques et aérau- Attention aux
liques et assurer déchi- rures, aux
l'hygiène de l'air. cadres mal fixés ou
Remplacer les filtres in- étanches
et les fixer ferme-
ment
Toux, fatigue, Eau stagnante, Vidanger les humidi- Mettre hors
pneu- monie algues, calcaire, ficateurs, brosser, service
moisissures, déve- laver à la vapeur l'humidificateur en
loppement de pour désinfecter été, nettoyer à
germes pathogènes fond 2 fois par an

Allergies Additifs excessifs Respecter les Instruire l'exploitant.


dosages Préférer des désin-
fections physiques
à celles chimiques

La climatisation Ecouter les plaintes, Former l'exploitant,


n'est pas toujours légitimes, exiger lors de la
satisfaisante pour identifier le ré- ception des
dé- faut, intervenir équipe- ments un
dans son domaine dossier
de compétence d'exploitation com-
avant d'appeler les plet et explicite
spécia- listes
129
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
PI-BAT

Humidificateur d’une installation de ventilation


3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS DE VENTILATION
130

PI-BAT

Notes personnelles
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats code appellation
possibles correctives préventives

Pas d'eau Alimentation coupée Patienter


par le distributeur

Vanne d'arrêt I4 Introduction Ouvrir Instruire le concierge


fermée

Pas d'eau d'arrosage Installation hors I4 Distribution Normal en hiver, Remettre en


service, vidangée par protection service au
antigel printemps

Peu d'eau Filtre principal I4 Introduction Vidanger, rincer Surveillance


encrassé ou remplacer ce bisannuelle
filtre
Peu d'eau, Détendeur défec- Faire réviser les
pression instable tueux ou entartré ap- pareils
d'introduc- tion

Baisse de Patienter,
pression du s'informer ou
réseau (visible sur informer le
l'arrosage) distributeur Introduction d’eau

I4 Distribution
Conduites entartrées Faire détartrer Détartrer avant le De droite à gauche:
par une bouchage complet; Réseau
entreprise traiter l'eau
Arrosage
spécialisée éventuellement
Filtre
Réducteur de pression
I4 Appareils Départ eau froide
Robinet bouché Démonter, nettoyer,
terminaux changer le joint- Départ chauffe-eau avec soupape de sûreté
pastille

Bec brise-jet bouché Nettoyer, détartrer Contrôler


ou remplacer

Filtre de robinet Débrancher le Installer un filtre


bou- ché (lave-linge, tuyau souple et principal d'entrée
lave- vaisselle, nettoyer le filtre
chasse d'eau)
131
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
132

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Pas d'eau chaude Chauffage en I2 Chauffage Dépanner le


panne, brûleur, chauffage
pompes de charge
ou automatisme

Thermostat de I4 Appareils Ajuster la Instruire le concierge


chauffe-eau déréglé centraux consigne, le
ou défectueux remplacer

Corps de chauffe Le faire tester et Détartrer


électrique détruit remplacer, détartrer régulièrement
le chauffe-eau

Pas assez d'eau Température d'eau I2 Chauffage Corriger les Instruire l'exploitant
chaude aux heures de chauffage trop consignes
de pointe basse

Chauffe-eau trop I4 Appareils Augmenter év. la Installer un chauffe-


petit centraux température de eau plus puissant
l'eau chaude potable ou de plus grande
(ce qui accélère capacité
l'entar- trage).
Coordonner Thermostat de sécurité
d'éventuels souti-
rages professionnels
Registre de chauffe Nettoyer, détartrer, Contrôler la tempé-
ou échangeur réviser rature de l'eau
entartré chau- de. Baisser
év. la température
de l'eau chauffante.
Traiter l'eau potable
par additifs ou
adou- cissage
partiel
Chauffe-eau entartré Détartrer Détartrer tous les 2-
5 ans si la qualité
de l'eau le requiert.
Contrôler tous les
10 ans
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives Qu'est-ce que cette flaque?
code
L'eau chaude coule Circulation d'eau I4 Distribution Ouvrir les vannes,
froide trop long- chaude potable dépanner le circula-
temps défectueuse teur d'eau chaude
sanitaire, équilibrer
la circulation d'eau
chaude, détartrer
év., vérifier le fonc- Lait Couleur blanche
tionnement du
ruban chauffant

L'eau froide est Raccordement d'un I4 Appareils N'ouvrir que l'eau Préinstaller les robi-
chaude! L'eau appareil (lave-linge) terminaux froide pour éviter nets adéquats dans
chaude est froide! sur le bec de que les eaux les cuisines et
sortie d'une chaudes et froides chambres de bain
batterie ne communiquent
mélangeuse par le bec et circu-
lent l'une dans
Couleur jaune, odeurs caracté-
Mazout, huile
l'autre ristiques

Couleur artificielle bleue ou


Eau glycolée (circuits d'eau verte, liquide légèrement gras
gla- cée / de refroidissement)
Eau rouillée Zingage des I4 Distribution Faire analyser l'eau Approprier le maté- et visqueux, goût très doux
conduites galvani- pour établir un riau des tuyauteries.
Eau usée Odeur nauséabonde
sées partiellement diag- nostic précis, Concevoir en limi-
détruit traiter l'eau ou tant le surdimen- J us de poubelle Odeur nauséabonde
rénover sionnement et la
Eau froide de boisson (ou eau Tuyau froid d'acier galvanisé,
stagnation froide potable) de cuivre gainé ou de
plastique

Corrosion en général Idem Tenir compte Tuyau chaud d'acier


d'ap- Eau chaude de boisson galvanisé isolé, de cuivre
gainé ou de plastique
provisionnements
variables: source, Eau de chauffage
Tuyau chaud en hiver, calorifu-
nappe phréatique, gé, d'acier noir ou de
plastique
lac
Gouttelettes sur une surface
Eau de condensation froide (mur, tuyau, fenêtre)
Eau agressive par I4 Appareils Faire régler l'adou- Assurer une sur-
adoucissage excessif centraux cisseur veillance mensuelle Eau du sol
Infiltration par des fissures
dans la maçonnerie
au moins
Gouttes au plafond: toiture
iné- tanche
Taches murales d'humidité:
façade inétanche
Traces d'eau sur les tablettes
133

Eau de pluie (par temps et contrecœurs: fenêtres


plu- vieux !)
inétan- ches
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
134

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles appellation correctives préventives
code
Le robinet n'est J oint usé, joint abî- I4 Appareils Fermer l'avant-robi- Modérer l'usage de
plus étanche mé par un déchet terminaux net d'arrêt ou la sa force, rincer les
dis- tribution tuyauterie neuves,
générale, démonter filtrer à l'entrée
la tête du robinet
pour chan- ger le
joint-pastille
Mécanisme usé ou Réviser ou Détartrer et graisser
grippé remplacer le les mécanismes durs
robinet
Le robinet fuit au- J oint usé Resserrer le
tour de la tige du presse- étoupe,
vo- lant faire réviser la tête

Le corps de Gel Remplacer la Vidanger en cas de


vanne est fissuré robinetterie, vérifier danger de gel ou
les tuyauteries fermer portes et
fenêtres!

La chasse d'eau Flotteur déréglé ou Régler ou remplacer Réglage de la chasse d’eau


des WC coule sans défectueux, joint de
arrêt la bonde
défectueux L’écrou sur la tige entraînée par le flotteur règle le niveau de remplissage
La douche nous La pomme est Détartrer dans
per- ce la peau entartrée un bain de
vinaigre,
dégager les
trous avec une
épingle

Ecoulement trop Siphon bouché I4 Evacuations Démonter, nettoyer Eviter cheveux et


et remonter en épingles Raccordement des lave-vaisselle
lent
veillant au joint

Déboucher avec Idem


une ventouse
(baignoire, douche)

Essayer en dernier
ressort un
adjuvent chimique
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats
possibles appellation correctives préventives
code
Colonne de chute Faire tringler les Prévoir des pentes
bouchée écoulements par suffisantes, limiter
un spécialiste les coudes,
respecter les règles
de l'art

Odeurs Siphon vidé I4 Evacuations Déboucher év. Etablir une aération


nauséabondes l'aération des des descentes
descentes d'eau d'eau usée

Siphon asséché Remplir le siphon

Couvercle de regard Contrôler et


ou de fosse faire refaire le
inétanche joint

Reflux d'air Remplir la garde Prévoir des garde-


prove- nant des d'eau des grilles d'eau sur les grilles
conduites d'eau siphoïdes, des sacs de sol et les des-
usée à coupe-vent centes d'eau
pluviale
Odeur d'humidité, Trop d'humidité Augmenter Remplacer le
moisissures murales dans l'air de la l'aération, ouvrir chauffage par
buan- derie les impostes un sécheur d'air

Les tuyaux Condensations sur Faire calorifuger Calorifuger les


condensent les descentes d'eau ces tuyaux tuyaux neufs
pluviales
intérieures

Bruits de robinets, Trop de pression I4 Introduction Ajuster la Régler le réducteur


sifflements réduction de
pression, réviser
ou remplacer
Réducteur de Réviser ou
pression remplacer
défectueux
I4 Appareils
Soutirage de lave- terminaux Prévoir des prises
linge ou de lave- d'eau adéquates
vaisselle mobiles dans les cuisines et
135

chambres de bain
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
PI-BAT

Syphon de lavabo: l’eau contenue dans le syphon empêche les remontées de mauvaises odeurs
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
136

PI-BAT

Causes Eléments Actions Actions


Constats possibles code appellation correctives préventives

Coups de bélier Chasses d'eau Fermer calmement Remplacer par


sans réservoir le robinet des chasses d'eau
à réservoir
Robinetterie à levier Refermer calmement

Réducteur de I4 Introduction Le réviser ou le


pression rem- placer
défectueux
Arrosage à I4 Distribution Refermer lentement
haute pression

Bruit d'écoulement Isolation phonique I4 Evacuations Isoler phoniquement Dévier en deux fois
des colonnes de par manteau de 45° plutôt que rac-
chute insuffisante plomb, enrober de corder perpendicu-
béton, changer les lairement, prévoir
coudes par des dé- une tuyauterie
viations partielles en lour- de, en fonte
tuyaux lourds par exemple

Les chéneaux Ecoulements Nettoyer, curer Contrôler en


débordent bouchés autom- ne (feuilles
mortes) et au
printemps
(mousse)
Chéneaux Nettoyer Contrôler annuelle-
encombrés ment au printemps

La toiture se Ecoulements gelés Dépanner les Les tester avant


remplit d'eau par pluie succédant câbles chauffant chaque hiver. Par
à un temps très des naissances mesure de sécurité,
froid prévoir des sur-
verses à travers les
acrotères.

Pas d'eau à la lance Tuyau débranché, Raccorder le Plomber la vanne


du poste incendie robinet fermé ou tuyau, ouvrir les centrale en
bloqué, vanne vannes position ouverte.
centrale fermée Vérifier mensuelle-
ment les postes
incendie Poste incendie avec lance, extincteur aéromousse et bouteille d’air comprim
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
PI-BAT

Notes personnelles
137
3. Défauts et diagnostic INSTALLATIONS SANITAIRES
138

PI-BAT

Notes personnelles
PI-BAT 4. Eléments de construction et maintenance

4. Eléments de construction et
maintenance

Généralités Un défaut d’entretien risque d’avoir des


conséquences fâcheuses non seulement sur un
composant, mais aussi sur ceux qui lui sont liés
Contrairement au chapitre précédant qui et qui appartiennent à la même chaîne. Pour
privilégie l’observation d’un bâtiment et de ses exemple, le contrôle régulier d’une toiture
abords immédiats, par le constat des dégâts et (nettoyage de la mousse, remplacement des
défauts possibles, cette partie du guide tuiles cassées, remaniage, etc.), maintient une
répertorie de façon systématique les mesures de bonne étanchéité de la couverture. Et lorsque l’on
maintenance nécessaires pour chaque élément constate la présence de taches d’infiltrations sur
de construction. En outre, on trouve dans ces un plafond, les dégâts infligés aux combles et à
listes des informations complémentaires quant à la charpente peuvent déjà être très importants.
la périodicité des contrôles à effectuer ainsi
qu’aux personnes qui interviennent pour Autre exemple: l’obstruction des naissances
réaliser ces contrôles et les travaux de d’eaux pluviales par des feuilles ou d’autres
maintenance correspondants. matériaux peut entraîner leur débordement et
provoquer des infiltrations dans le mur de
Ces listes comprennent les éléments de façade. Selon le rythme des intempéries, ces
construction et composants essentiels d’un infiltrations successives peuvent engendrer un
immeuble à usage d’habitation. Ils sont classés décollement de l’enduit et mettre en danger la
selon une logique de visite du bâtiment: structure propre de la façade.
– (1) Visite des espaces extérieurs et des façades
– (2) Visite des sous–sols
Comment utiliser ces listes?
– (3) Visite des circulations et parties communes
– (4) Visite des combles et de la toiture Compte tenu de la complexité d’un bâtiment, la
– (5) Visite des logements et équipements compétence de la personne qui va assurer les
visites d’entretien, doit être adaptée aux divers
privatifs composants qu’elle va devoir observer et
contrôler.
En ce qui concerne les installations (électricité,
chauffage, ventilation, sanitaire), elles sont
citées pour mémoire dans le sommaire des lieux Dans les listes «Eléments de construction et
maintenance», ce niveau de compétence et
de visite, puis regroupées en fin de chapitre:
estimé dans la colonne «Intervenant» qui suit
– (6) Installations électriques celle des
– (7) Installations de chauffage «Périodicités» des contrôles à prévoir.
– (8) Installations de ventilation
Cet intervenant exécutera la réparation
– (9) Installations sanitaires élémentaire et l’entretien préventif simple,
indiqué dans la colonne «Action à prévoir», ou
Les composants de ces installations sont des alertera le professionnel, sur commande
points spécifiques dont l’entretien et le contrôle expresse du maître de l’ouvrage ou dans le
doivent être confiés à des professionnels par le cadre d’un contrat de maintenance.
biais de contrats de service ou de maintenance
par exemple. Dans ces cas, le rôle du concierge
ou du propriétaire lui-même se limite à prévenir A propos de la périodicité des interventions,
notons qu’elle est fonction autant de la nature
leur intervention après observation de certains des composants de l’immeuble et des
signes d’alerte. installations que du rythme des saisons,
particulièrement pour les canalisations
L’objectif de ce chapitre est de permettre des extérieures, toiture, façades, etc.
visites périodiques réalisées de façon
systématique, au cours desquelles on procédera
Les listes «Eléments de construction et
à l’observation des points spécifiques et des maintenan- ce» sont complétées par des listes
composants essentiels répertoriés dans ces «Aide-mémoire» qui reprennent la même
listes. Le contrôle de ces composants est structure de façon abrégées. Elles constituent le
nécessaire pour garantir la pérennité d’autres carnet d’entretien (voir chapitre suivant et
composants et par là celle du bâtiment dans sa annexe) qui permet aux responsables d’un
totalité. Ce n’est que par un entretien régulier immeuble d’effectuer périodiquement les visites
qu’une installation par exemple pourra conserver de contrôles et d’y consigner ses appréciations
un niveau de prestation optimal durant toute la sur l’état des différents éléments de construction.
durée de son existence (chauffage, ventilation,
ascenseur, réseaux de distribution, etc.).
139
4. Eléments de construction et maintenance
PI-BAT

Le parcours de visite du bâtiment et les observations à effectuer


suivant les éléments du Code des Frais par Eléments

3 5
3

1 1
3

2 2

1 Visite des espaces extérieurs, les abords du bâtiment, les façades


Le terrain
T2 Aménagements extérieurs : ouvrages
T3 Conduites d'alimentation et d'évacuation (dans la parcelle)
T4 Surfaces vertes
T5 Surfaces dures
T6 Clôtures et similaires
T7 Installations électriques, eau courante

Les façades et la structure


E3 Parois extérieures : sous-sols
E4 Parois extérieures : R d C et étages supérieurs

140
PI-BAT
4. Eléments de construction et maintenance

2 Visite des sous-sols


Les équipements collectifs, locaux techniques, installations, réseaux
Chauffage et eau chaude collectifs, ventilation
I2 Installations de chauffage
I3 Installations de ventilation et de conditionnement d'air
I4 Installations pour l'eau et l'écoulement des eaux usées
M1 Cloisons de séparation portes intérieures

Garage, caves, abris PC


E5 Fenêtres et portes extérieures
E6 Parois intérieures (gros oeuvre)
M1 Cloisons de séparation portes intérieures
M2 Eléments de protection

3 Visite des circulations et parties communes


Entrée, hall, couloirs, escaliers, ascenseur
E0 Escaliers
E2 Piliers
E5 Fenêtres et portes extérieures
E6 Parois intérieures (gros oeuvre)
I6 Installations de transport

Gaines techniques, colonnes montantes, colonnes de chute


I0 Installations électriques de courant fort
I4 Installations pour l'eau et l'écoulement des eaux usées

4 Visite des combles et de la toiture


Charpente, couverture
E1 Toiture plate et toiture en pente

Ouvrages en toiture : machinerie ascenseur, locaux techniques, etc...


E4 Parois extérieures : R d C et étages supérieurs
I3 Installations de ventilation et de conditionnement d'air
I6 Installations de transport

Antennes réceptrices
I1 Installations de télécommunication et de sécurité

5 Visite des logements et équipements privatifs


Locaux : sols, murs, plafonds, portes, fenêtres
M1 Cloisons de séparation portes intérieures
M2 Eléments de protection
M3 Revêtements de sol
M4 Revêtements de paroi
M5 Faux-plafonds
M7 Cuisines
E5 Fenêtres et portes extérieures

Les prolongements du logement : balcons, loggias


E0 Dalles et balcons
E4 Parois extérieures : R d C et étages supérieurs

Installations privatives
I0 Installations électriques de courant fort
I1 Installations de télécommunication et de sécurité
I2 Installations de chauffage
I3 Installations de ventilation et de conditionnement d'air

141
4. Elément de construction et maintenance – (1) Visite des espaces extérieurs, les abords des bâtiments, les
142

façades
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

T3 Conduites d'alimentation Vérifier la propreté des regards et sacs. 6 mois Concierge Nettoyage des feuilles, de la boue ou de Concierge
et d'évacuation Usager divers débris. Usager

Vérifier la propreté (étancheité) et le 6 mois Concierge Nettoyage du support de couvercle. Concierge


bon état des couvercles des regards. Usager Remplacement si présence de Usager
fissures.

Vérifier la bonne étanchéité des 6 mois Concierge Reprise de l'étanchéité ou remplacement Maçon
regards et sacs : absence de fissures, Usager de l'élément.
contrôle de l'absence de tassements.

Vérifier le bon état et la non 6 mois Concierge Curage des conduites. Spécialiste
obstruction des conduites Usager
d'évacuation à l'égout. (constatation
de mauvaises odeurs ou de
refoulements)

T4 Espaces verts Vérifier le bon écoulement des eaux et 6 mois Concierge Améliorer le drainage du sol (surfaces Maçon
l'absence de zones de stagnation. Usager vertes) ou corriger la mise en pente des
sols (surfaces dures).

T5 Surfaces dures Vérifier la bonne hauteur des trottoirs. 1 an Concierge Procéder à la remise à niveau des sols Maçon
Usager par décapages des matériaux apportés.

T4 Pelouses Vérifier le bon aspect des pelouses : 6 mois Concierge Concierge


- hauteur de coupe. (en période Usager - tonte Usager
- absence de mousses. végétative) - scarification Jardinier
- absence d'herbe jaunie. - traitement

Végétation Vérifier le bon aspect des plantations : 6 mois Concierge Concierge


- forme (notamment pour celles (1 an pour Usager - taille de structure et d'entretien Usager
proches du bâtiment : branches la taille) Jardinier
pouvant gêner le bon écoulement des
gouttières. - traitement
- absence de maladies.
4. Elément de construction et maintenance – (1) Visite des espaces extérieurs, les abords des bâtiments, les
façades
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

T6 Clôtures
- métalliques Vérifier l'absence de corrosion sur les 1 an Concierge Traitement anti-corrosion et peinture. Peintre
piquets, la bonne tension des fils de fer Usager Reprise des scellements, réfections Maçon
raidisseurs, le bon état du grillage. partielles du mur, réfection des
Vérifier le bon état du mur bahut : enduits.
- absence de tassement et fissurations.
- bon scellement des piquets.

- bois Vérifer l'absence de moisissures, 1 an Concierge Application de produits fongicides et Spécialiste


de trous d'insectes. Usager insecticides. Usager

T6 Portails Vérifier le bon fonctionnement du 1 an Concierge Lubrification et graissage. Concierge


portail ainsi que des serrures. Usager Rechercher l'origine des désordres, Usager
Vérifier l'absence de tassements ajuster ou réparer. Serrurier
des montants. Maçon
Vérifier l'absence de corrosion (métal). Traitement anti-corrosion et peinture. Peintre
Vérifer l'absence de moisissures, de
trous d'insectes (bois).

T7 Installation électrique Vérifier le bon état des installations à variable Concierge Remplacement des éléments Electricien
la suite de violentes intempéries Usager endommagés. Usager
(orages, tempêtes, etc...).

T7 Installation d'arrosage Vérifier l'absence de fuites sur les 1 an Concierge Vidange de l'installation en hiver. Concierge
canalisations fixes, notamment aprés les Usager Usager
périodes de gel.
143
4. Elément de construction et maintenance – (1) Visite des espaces extérieurs, les abords des bâtiments, les
144

façades
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E4 Corps de mur, parement


- Béton apparent Vérifier l'absence d'éclatement du 1 an Concierge Dégagement des ferraillages, Maçon
béton et de découvrement des Usager traitement anti-rouille et réfection.
ferraillages. Traitement de la carbonatation par
Vérifier l'absence de traces de spécialiste.
rouille. Vérifier l'absence de
carbonatation.

- Enduit ou crépi Vérifier l'absence de faïençage, de 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Expert
fissures ou de signes de décollement Usager pour diagnostiquer et réparer. Maçon
de l'enduit (son creux). Notamment
sous les appuis des fenêtres dont il
faut vérifier la bonne inclinaison pour
le bon écoulement des eaux de pluie.

- Béton peint Vérifier l'absence de cloques, d'écaillage 1 an Concierge Grattage, réfection partielle ou Peintre
de la peinture. Usager totale de la peinture.

- Pierre ou brique Vérifier l'absence de creusement des 1 an Concierge Rejointoiement, remplacements Maçon
joints et l'absence d'épaufrures du Usager partiels d'éléments.
matériau.

- Pan de bois Vérifier le bon état des bois : 1 an Concierge Sondage des bois, réfection Expert
- bonne résistance Usager partielle ou remplacement. Maçon
- absence d'affaissements Application de produits fongicides et Peintre
- absence de moisissure et de insecticides.
trous d'insectes.
Vérifier la bonne tenue
des remplissages.

- Bardages métalliques Vérifier l'absence de corrosion et le bon 1 an Concierge - Traitement anti-corrosion. Spécialiste
positionnement des éléments. Usager -Repositionnement ou remplacement
d'éléments.
4. Elément de construction et maintenance – (1) Visite des espaces extérieurs, les abords des bâtiments, les
façades
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E4 Corps de mur, parement


- Bardages bois Vérifier l'absence de moisissures, 1 an Concierge - Traitement du bois. Peintre
le bon état de la protection. Usager - Réfection de la peinture ou du vernis.

E4 Soubassement Vérifier l'absence de remontée capillaire, 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Expert
Tout type de de mousses. Usager pour diagnostiquer et remédier. Maçon
façade

E3 Sauts de loup Vérifier la propreté des grilles et la non 6 mois Concierge Nettoyage des feuilles ou de divers Concierge
obstruction des écoulements d'eau. Usager débris. Usager

Recouvrement des Vérifier l'absence de corrosion et le 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Ferblantier
bandeaux et bon état des recouvrements, la Usager pour diagnostiquer et remédier.
corniches dilatation doit être assurée.

Balcons et loggias Vérifier le bon état des corbeaux sur les 1 an Concierge Sondage, consolidation.
immeubles anciens (avant guerre). Usager - réfection partielle ou remplacement. Maçon
- Pierre : absence de fissures. - traitement anti-rouille, réfection de la Peintre
- Métal : absence de corrosion. peinture.

Pour l'ensemble des balcons et


loggias voir Locaux privatifs E0.
145
4. Elément de construction et maintenance – (2) Visite des sous-
146

sols
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E6 Parois intérieures Vérifier l'absence de remontée capillaire, 6 mois Concierge Rechercher l'origine des désordres et Maçon
d'humidité et de traces de salpêtre. Usager remédier. Expert

E0 Sols Vérifier l'absence d'humidité au sol. 6 mois Concierge Rechercher l'origine des désordres et Maçon
Usager remédier. Expert

E0 Plancher du rez en béton Vérifier l'absence de corrosion sur les 6 mois Concierge Procéder à un traitement anti rouille. Peintre
poutrelles métalliques ainsi que Usager
l'absence d'éclatements du béton armé. Dégagement des ferraillages, Maçon
traitement anti-rouille et réfection.

E0 Plancher du rez en bois Vérifier l'absence de moisissure et 6 mois Concierge Application de produits fongicides et Peintre
de trous d'insectes. Usager insecticides. Usager
S'assurer de la bonne résistance Intervention d'un spécialiste Maçon
des poutres ainsi que de l'absence pour diagnostiquer et remédier. Expert
d'affaissements.

E3 Soupiraux Vérifier la bonne ventilation des 6 mois Concierge Nettoyer ou dégager les soupiraux. Concierge
sous-sols et la non obstruction Usager Usager
des soupiraux.

Pour la bonne hygiène des sous- 6 mois Concierge Nettoyage et dératisation. Concierge
sols en général s'assurer de Usager Rechercher les passages possibles Usager
l'absence de détritus et de l'absence permettant aux rongeurs de penétrer Spécialiste
de rongeurs et les obstruer.
(identifiés par la présence de déjections).

E3 Abris PC Suivre les indication de la PC.

E5 Guichets Voir Locaux privatifs E5 371 Fenêtres 1 an Concierge


bois. Usager
4. Elément de construction et maintenance – (2) Visite des sous-
sols
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

M2 Porte de garage Vérifier le bon fonctionnement et 1 an Concierge Intervention d'un menuisier pour : Menuisier
la facilité de manipulation. Usager - mise en jeu
Vérifier le bon aspect du revêtement. - réparations éventuelles.

Cylindre, serrure Voir Circulations et parties - réfection peinture ou vernis Peintre


communes M2 Porte d'entrée.
147
4. Elément de construction et maintenance – (3) Visite des circulations et parties
148

communes
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

M2 Porte d'entrée Vérifier l'état général de la peinture : 1 an Concierge Lessivage Usager


- écaillage et usure normale Réfection de la peinture. Peintre
- traces de salissures

Cylindre, serrure Vérifier le bon enclenchement de la 1 an Concierge Lubrification légère. Concierge


serrure et la facilité de Réparation si problème important. Serrurier
fonctionnement de la clé.
Vérifier l'absence de grincement de la
porte et la bonne fixation des fiches.

M1 Portes d'accés aux Vérifier l'état général de la peinture : 1 an Concierge Lessivage. Concierge
sous-sols et - écaillage et usure normale Réfection de la peinture. Peintre
combles - traces de salissures
Vérifier le bon fonctionnement et le Mise en jeu ou Menuisier
bon ajustement des battues.
réfection.
E5 Voir Locaux privatifs E5.
Fenêtres tous matériaux
M4 Vérifier l'état général des revêtements 6 mois Concierge
M5 Revêtements de muraux : (variable)
parois Plafonds - traces de chocs Peintre
(y compris sous faces - déprédations par vandalisme Concierge
des paillasses) Intervention d'un
E0 peintre. Nettoyage.
Escalier et paliers
M3 Revêtement de sol Vérifier l'absence de fissures et 1 an Concierge Carreleur
- Carrelage de décollement de carreaux.
Vérifier le bon aspect des joints et Réfection partielle des parties de
la bonne planéité des sols, absence sol endommagées.
de points pouvant accrocher les
pieds.
4. Elément de construction et maintenance – (3) Visite des circulations et parties
communes
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

- Sols plastiques et Vérifier l'absence de cloques 1 an Concierge Retendre si possible ou remplacer. Peintre
similaires du revêtement.

M2 Rampe Vérifier la qualité des scellements, la 1 an Concierge Réparation ou réfection immédiate. Maçon
bonne rigidité et la bonne hauteur
de sécurité.
Vérifier l'absence de corrosion ( 1 an Concierge Décapage, traitement et réfection de la Peintre
métal). Vérifier le bon aspect de la peinture ou du vernis.
peinture ou du vernis (bois).

I0 Eclairage Vérifier le bon fonctionnement de la 1 an Concierge Intervention d'un électricien. Electricien


minuterie, de l'éclairage de secours et le
bon état de la lustrerie.

I6 Ascenseur Vérifier le bon fonctionnement et suivant Concierge Intervention de l'installateur ou Spécialiste


la tenue du contrat d'entretien. contrat du titulaire du contrat d'entretien.
149
4. Elément de construction et maintenance – (4) Visite des combles et de la
150

toiture
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E1 Couverture tuiles Vérifier l'étanchéité de la couverture. 1 an Concierge Grattages des mousses afin d'éviter Couvreur
Couverture ardoises - éclatements dus au gel Usager le soulèvement des tuiles.
- absence de mousses
- compacité du matériau
- tuiles cassées Remaniage partiel de la couverture. Couvreur

Vérifier si les barres à neige ne sont 1 an Concierge Traitement, remplacement des fixations. Couvreur
pas corrodées, vérifier leurs fixations. Usager

Vérifier la ventilation de la couverture. 6 mois Concierge Nettoyage des grilles de chatières. Concierge
Usager Usager

E1 Chéneaux Vérification de la propreté et du 6 mois Concierge Nettoyage des feuilles, des débris Concierge
bon écoulement des eaux. Usager de tuiles. Usager

Vérification des pentes, des 6 mois Concierge Mises à niveau, remplacement des Ferblantier
fixations, des déformations, de la Usager fixations, remplacements partiels
dilatation, vérifier l'absence de de chéneaux.
percements.
E1 Tuyaux descente EP 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Ferblantier
Vérification des emboitements et de Usager pour diagnostiquer et remédier.
la tenue des fixations. 1 an Nettoyage, repositionnement. Ferblantier
Vérification du raccordement
du dauphin au sac.
E1 Garnitures 1 an Concierge Traitement, intervention d'un spécialiste Ferblantier
Vérifier l'absence de corrosion, Usager pour diagnostiquer, réfection.
vérification des recouvrements et de
leur dilatation qui doit être assurée.
E1 Tabatières 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Ferblantier
Lucarnes Vérification des traces Usager pour diagnostiquer et remédier.
d'infiltration possibles sur les
relevés et les recouvrements.
Vérification de la fixation des habillages.
4. Elément de construction et maintenance – (4) Visite des combles et de la
toiture
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E1 Tabatières Vérification des vitrages. 1 an Concierge Réfection des masticages,remplacement Vitrier


Lucarnes Usager de vitrages si nécessaire.

I2 Souches Vérification de l'absence de 1 an Concierge Réfection des enduits, réfection Maçon


fissures ou d'éclatement. Usager partielle ou totale des souches.
Vérification des Réfection des garnitures. Ferblantier
garnitures. (voir
garnitures)
I1 Antennes 1 an Concierge Remplacement des fixations, traitement. Electricien
Paratonnerre Vérification de la tenue des fixations. Usager
Vérifier l'absence de corrosion.
E1 Charpente bois 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Charpentier
Vérifier l'absence Usager pour diagnostiquer et remédier.
d'affaissements, de traces d'eau
E1 Préservation du bois d'infiltration. 1 an Concierge Application de produits insecticides Spécialiste
Usager et fongicides. Concierge
Vérification de l'absence d'insectes Usager
: trous, cônes de sciures.
Vérification de l'absence de moisissures.
151
4. Elément de construction et maintenance – (4) Visite des combles et de la
152

toiture
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E1 Protection de l'étanchéité Vérifier l'absence de mousses et le 1 an Concierge Rattissage et remise à niveau Concierge
bon niveau du gravier. Usager des graviers. Usager
Dégagement des relevés d'étanchéité Couvreur
et des naissances d'eau pluviales.

E1 Etanchéité (y compris Vérifier l'absence de cloques dues au 1 an Concierge Réfection partielle ou totale Couvreur
les relevés) décollement, de craquelures ou de Usager de l'étanchéité.
déchirures.

E1 Ferblanterie, garniture Vérifier la bonne fixation des relevés, 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Ferblantier
la dilatation doit être assurée. Usager pour diagnostiquer et remédier.
Véfification du bon état des joints.

E1 J oints de dilatation Vérifier la protection et le 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Ferblantier


recouvrement des joints (voir si Usager pour diagnostiquer et remédier.
présence de fuites au plafond).

E1 Ecoulements pluviaux Vérifier la propreté des naissances. 1 an Concierge Nettoyage des grilles, des Concierge
Contrôle des raccords entre la Usager naissances (feuilles mortes, Usager
plaque de collage et l'étanchéité. graviers).

I2 Souches Vérification de l'absence de 1 an Concierge Maçon


fissures ou d'éclatement. Usager Réfection des enduits, réfection
Vérification des partielle ou totale des souches. Ferblantier
garnitures. (voir Réfection des garnitures.
garnitures)
I1 Antennes 1 an Concierge Electricien
Paratonnerre Vérification de la tenue des fixations. Usager Remplacement des fixations, traitement.
Vérifier l'absence de corrosion.
La conductibilité au sol doit être assurée.
4. Elément de construction et maintenance – (4) Visite des combles et de la
toiture
PI-BAT
153
4. Elément de construction et maintenance – (5) Visite des logements et équipements
154

privatifs
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E5 Fenêtres bois, métal, PVC Vérifier la facilité de fonctionnement . 1 an Concierge Procéder au : Menuisier
Usager - réglage et mise en jeu
- contrôle et remplacement éventuel
de ferrements
- remplacement éventuel de l'ouvrant

Vérifier l'étanchéité à l'eau et à l'air. 1 an Concierge Procéder à : Menuisier


Usager - mise en jeu
- mise en place ou remplacement
de joints

Vérifier le bon fonctionnement de 1 an Concierge Lubrification des fiches, paumelles Usager


la quincaillerie. Usager et ferrements spéciaux. Serrurier

Vérifier le bon état de la pièce d'appui : 1 an Concierge Déboucher les trous d'évacuation. Usager
- absence de pourriture (bois) Usager Remplacement éventuel de la pièce Menuisier
- trous d'évacuation dégagés d'appui.

E5 Fenêtres en métal Vérifier l'absence de corrosion surtout 1 an Concierge Intervention d'un peintre. Peintre
sur la piéce d'appui. Usager

E5 Fenêtres tous matériaux Vérifier le bon état du masticage et 1 an Concierge Réfection des masticages,remplacement Vitrier
la tenue des vitrages. Usager de vitrages si nécessaire.
Vérifier la propreté des grilles de ventila- 1 an Usager Nettoyage et dépoussiérage. Usager
tion.
Vérifier l'état général de la peinture :
- partie intérieure : salissures 1 an Usager Lessivage. Usager
- partie extérieure : écaillage et 1 an Concierge Réfection de la peinture. Peintre
usure normale par les intempéries. Usager
4. Elément de construction et maintenance – (5) Visite des logements et équipements
privatifs
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E5 Volets et stores Vérifier la qualité de l'occultation, de la 1 an Concierge Procéder à : Menuisier


protection et le bon fonctionnement. Usager - mise en jeu
- réparations éventuelles

Vérifier l'état général de la peinture : 1 an Concierge Réfection de la peinture. Peintre


- écaillage et usure normale par Usager
les intempéries.

M2 Barres d'appui et Vérifier la qualité des scellements et 1 an Concierge Réparation ou réfection immédiate. Maçon
garde-corps métalliques la bonne hauteur de sécurité. Usager
Vérifier l'absence de corrosion. 1 an Traitement, réfection de la peinture. Peintre

E0 Balcons et loggias Voir Barres d'appui et garde-corps.


Vérifier le bon état du revêtement de 1 an Concierge Réfection partielle ou totale du sol. Maçon
sol, le bon écoulement du siphon de Usager
sol ou des exutoires ( voir Toiture plate Nettoyage des exutoires et du Usager
E1 Ecoulements pluviaux).
siphon.

M1 Portes de communication Vérifier l'état général de la peinture : 1 an Concierge Lessivage Usager


- écaillage et usure normale Usager Réfection de la Peintre
- traces de sallissures
Vérifier la bonne planéité et le bon
fonc- tionnement, s'assurer de la 1 an Concierge peinture. Mise en jeu. Menuisier
présence de vide d'air sous la porte, Usager
nécessaire à la bonne ventilation du
logement (lors de pose d'un nouveau
revêtement de sol).

M2 Porte palière ou Vérifier l'état général de la peinture : 1 an Concierge Lessivage. Usager


porte d'entrée - écaillage et usure normale Usager Réfection de la peinture. Peintre
- traces de sallissures
155
4. Elément de construction et maintenance – (5) Visite des logements et équipements
156

privatifs
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

M2 Cylindre, serrure Vérifier le bon enclenchement de la 1 an Concierge Lubrification légère. Usager


serrure et la facilité de Usager Réparation ou remplacement Serrurier
fonctionnement de la clé. si problème important.
Vérifier l'absence de grincement de la
porte et la bonne fixation des fiches.

M4 Revêtements de parois Vérifier l'absence de traces d'humidité 1 an Concierge Veiller à laisser un vide entre les Usager
ou de moisissures ou de salpêtre Usager meubles et les parois de façade
notamment derriére les meubles et surtout celles orientées au nord.
sur les parois froides.
Vérifier l'absence de décollement des Intervention d'un spécialiste pour Maçon
revêtements muraux, de cloques sur diagnostiquer l'origine du Peintre
les peintures et de désagrégation des problème.
plâtres.

M3 Revêtement de
sol Carrelage Vérifier l'absence de fissures, 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Maçon
de décollement de carreaux. Usager pour diagnostiquer ou pour
Vérifier le bon aspect des joints. réparer.

Sols plastiques et Vérifier l'absence de cloques 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Peintre
similaires du revêtement. Usager pour remédier ou pour
remplacer.

Parquets Vérifier l'absence de décollement des 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Parqueteur
lames notamment au niveau des ponts Usager pour diagnostiquer ou pour
thermiques (portes fenêtres). réparer.

Plinthes Vérifier l'absence de décollement et 1 an Concierge Refixation, remplacement partiel ou total. Maçon
leur bonne fixation. Usager Parqueteur
4. Elément de construction et maintenance – (5) Visite des logements et équipements
privatifs
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

M5 Plafonds Vérifier l'absence de fissures, de 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste pour Expert
taches d' humidité, d'écaillage de la Usager diagnostiquer l'origine des taches.
peinture. Réfection de la peinture. Peintre

Faux-plafonds Vérifier la bonne fixation des éléments. 1 an Concierge Intervention d'un spécialiste Peintre
Usager pour remédier. Maçon

M7 Appareils de cuisines Suivre les indications données par suivant Usager Intervention d'un réparateur en cas de Spécialiste
les manuels d'utilisation. manuel panne.
157
4. Elément de construction et maintenance – (6) Installations
158

électriques
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

E6 Local du tableau Vérifier la propreté et l'absence Fréquente Concierge Eviter de laisser déposer des objets Concierge
général immeuble d'objets étrangers à l'affectation du encombrants (poussettes, bicyclettes,
local. réserves de carreaux, etc...). Au besoin
l'interdire par un panneau. Dans ce
cas fermer le local à clé.

M1 Porte d'accés au Contrôler que le local soit fermé à clé si Fréquente Concierge Vérification. Concierge
local tableau l'accés n'est pas autorisé.

Plaques d'avertissement Contrôler leur existence et leur bon état. Fréquente Concierge Prévoir une fixation solide, Concierge
de dangers difficilement démontable sans l'aide
d'outils.

I0 Tableau général immeuble Contrôle visuel général : Fréquente Concierge Signaler toute anomalie ou Concierge
- plaques de protection en place défectuosité et faire intervenir
- bon état des têtes de fusible l'électricien sans délai.
- couvercles d'appareils Electricien
Remplacer les matériels et appareils
défectueux.

Vérifier le stock de réserve des fusibles. Fréquente Concierge Renouveler le stock aprés intervention. Concierge
Vérifier que les schémas, l'étiquetage Fréquente Concierge Signaler l'absence ou la mauvaise
ou la liste de désignation des appareils disposition des schémas.
existent. Compléter et modifier les schémas Electricien
aprés chaque nouvelle installation ou
modification.

Fermeture des éléments de Aprés chaque Electricien Remplacement, remise en état. Electricien
protection (plaques, couvercles) intervention

I0 Luminaires intérieurs Vérifier si les ampoules, les tubes et Variable Concierge Renouveler les sources de Concierge
T7 et extérieurs starters sont en état de fonctionnement. lumière défectueuses.
Vérifier les diffuseurs.
4. Elément de construction et maintenance – (6) Installations
électriques
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I0 Interrupteurs, boutons Vérifier le bon fonctionnement et le Fréquente Concierge Remplacement des couvercles et des Electricien
poussoirs, prises de bon état. plaques de recouvrement,
courant remplacement des appareils
défectueux.
I0 Minuterie d'éclairage Essai des poussoirs de commande Fréquente Concierge Electricien
et contrôle de la temporisation. Remplacement.

I0 Horloge de Vérifier l'heure et les programmes 6 mois Concierge Electricien


d'enclenchement et de déclenchement. Remise à l'heure et réglage des
programmes selon les actions
commande Changement des horaires été-hiver. 6 mois Electricien désirées. Electricien

Remise à l'heure,
I0 Vérifier le bon fonctionnement. 6 mois Concierge remplacement éventuel. Electricien

I0 Couper l'alimentation du réseau 3 mois Concierge Remplacement éventuel. Electricien


Cellule photo-électrique normal et vérifier le fonctionnement ou Spécialiste
des luminaires de secours. Electricien Vérification trimestrielle par
Eclairage de secours abonnement d'entretien.
I2 Contrôler si les lampes de pannes Fréquente Concierge Remplacement des agrégats défectueux. Concierge
I3 sont allumées. Electricien
Contrôler si les disjoncteurs Fréquente Concierge - Réarmer les disjoncteurs
M2 Moteurs de pompe, thermiques sont déclenchés. - Si le déclenchement persiste, Electricien
I6 circulateurs, ventilateurs, faire appel à l'électricien
compresseurs, - Contrôle de l'intensité de courant Electricien
porte de absorbé Spécialiste
garage, -Eventuellement remplacement du
élévateurs Essais de divers Variable Concierge moteur Electricien
asservissements manuels et ou
automatiques. Electricien Remplacer les éléments défectueux :
relais, contacteurs, boutons poussoirs,
fin de course
159

Contrôler les organes de signalisation


(ampoules), remplacer éventuellement.
4. Elément de construction et maintenance – (6) Installations
160

électriques
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I Disjoncteurs de protection Essais manuels 6 mois Concierge Remplacement en cas de défectuosité. Electricien
FI Electricien

1 Sonneries, interphones Contrôler les fonctions. Régulière Usager Dépannage et remplacement Electricien
si nécessaire.

I Antenne TV immeuble Contrôler les fonctions. Régulière Usager Dépannage et remplacement Electricien
si nécessaire (ampli-prises).

1 Télé-réseau Contrôler les fonctions. Régulière Usager Dépannage sur les circuits de Radio-
distribution de l'immeuble ou électricien
contrôle des signaux à la boîte Distributeur
I d'entrée immeuble.

Paratonnerre Contrôle visuel, mesures. 1 an Concierge Réparer les ruptures de liaison. Electricien
1 Couvreur Spécialiste
Electricien

I Ensemble des Contrôles périodiques obligatoires du 1 an Distributeur Suppression des défauts et remise Electricien
installations à courant fort distributeur selon l'ordonnance fédérale 5 ans en état suite au rapport du service
OIBT du 26.09.1989. 10 ans de contrôle.
1 20 ans

I1

I0
4. Elément de construction et maintenance – (6) Installations
électriques
PI-BAT
161
4. Elément de construction et maintenance – (7) Installations de
162

chauffage
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I2 Citernes, protection Inspection réglementaire. 1 à 10 ans Inspecteur Révision réglementaire par une entre- Spécialiste
cathodique des prise agréée. Adaptation des installations
citernes aux exigences réglementaires.

I2 Détecteur de fuites Vérification du fonctionnement. 1 an Spécialiste Test de détection et de téléalarme Spécialiste


de mazout ou de gaz effectués par un spécialiste sous
contrat de maintenance.

I2 Pompe nourrice de Vérification du fonctionnement, 6 mois Exploitant Révision en cas d'anomalie. Spécialiste
mazout contrôle de l'étanchéité, bruit.

I2 Local citerne Vérification de la propreté, du bon 6 mois Concierge Evacuation des objets déposés, Concierge
ordre, de l'absence de fuites (à nettoyage. Appel du spécialiste
distinguer d'une éclaboussure). citerne ou des pompiers en cas de Pompiers
risque de pollution des eaux ou du
sol.
Vérifier les réserves avant la
I2 Niveau du combustible 6 mois à1 an Concierge Commande du remplissage. Fournisseur

panne. Contrôle réglementaire des


I2 Brûleur 6 mois à1 an Ramoneur En cas de défaut, révision du brûleur Spécialiste
Chaudière à gaz Inspecteur dans les 10 jours ou remplacement de Chauffagiste
fumées.
avec brûleur la production de chaleur non
incorporé conforme dans les délais
réglementaires.

1 an Concierge Révision annuelle du brûleur par Spécialiste


Vérifier l'application du contrat un spécialiste sous contrat
de maintenance du brûleur. d'entretien.

Observer : 1 mois Concierge Appel du spécialiste brûleur en Spécialiste


- couleur de la flamme (non fuligineuse) cas d'anomalie.
- parois de la chambre de
combustion (dépots noirs en traces
seulement) Ecouter le bruit du
brûleur.
4. Elément de construction et maintenance – (7) Installations de
chauffage
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I2 Brûleur Mesurer la température des fumées pour 1 à 3 mois Exploitant Ramonage selon les fréquences Ramoneur
Chaudière à gaz prévoir le ramonage d'une chaudière éventuel- lement prescrites. Au moins 1
avec brûleur encrassée (grosses installations). fois / an.
incorporé Avec production d'eau chaude : 2 fois
/an.

I2 Cheminée Vérifier l'absence de coulures, liées à la 6 mois Concierge Voir "Défauts et


condensation ou aux fortes pluies.
Appliquer les presciptions 6 mois Concierge diagnostics". Ramonage. Ramoneur
réglementaires liées au ramonage.

I2 Chaufferie Vérifier la bonne aération du local, en 1 an Exploitant Respect des conditions requises. Exploitant
particulier en cas de chauffage au gaz.

Etanchéité au mazout des écoulements à chaque Concierge Suppression des écoulements éventuels. Concierge
de sol. passage

J ournal du chauffage Tenue à jour du journal de l'installation : à chaque Concierge Exigence d'un rapport de visite à Intervenant
transcription de toute plainte, correction passage chaque intervention de spécialiste.
de consigne et autres interventions,
avec remarques éventuelles.

Quantité d'eau de Vérifier la pression de remplissage 1 mois Concierge Remplissage complémentaire. En cas de Concierge
chauffage ou le niveau du vase d'expansion. remplissages répétés (3mois), recherche
de la fuite éventuelle, appel du chauffa-
giste pour un contrôle ou une révision
du système d'expansion.

Qualité de l'eau Analyse chimique par un laboratoire : Rinçage et traitement de l'eau en cas Spécialiste
de chauffage - avec un chauffage par le sol. 2 ans Spécialiste d'anomalie.
-avec une distribution hydraulique sans 5 ans Spécialiste
matière plastique.
163

Test intermédiaire d'acidité (PH) avec 1 an Exploitant


un réactif liquide coloré.
4. Elément de construction et maintenance – (7) Installations de
164

chauffage
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I2 Circulateurs et pompes Démarrage lors de la remise en 1 an Concierge Déblocage selon notices du fournisseur Concierge
service du chauffage. ou commande du dépannage. Chauffagiste
Contrôle de bruits ou vibrations. 1 mois Concierge Appel du chauffagiste en cas d'anomalie. Chauffagiste

Robinetterie Vérifier la position qui doit être correcte 1 an Concierge Ouverture et fermeture complète des Concierge
lors de la remise en service du vannes une fois par an pour les
chauffage. débloquer et détartrer.
1 mois Concierge Serrage des presse-étoupe des raccords Concierge
Vérifier l'absence de fuites et non étanches.
autres dégats sur l'installation. Echange des organes défectueux. Chauffagiste

Compteurs de chaleur Relevé mensuel, comparaison avec 1 mois Exploitant Vérification de la vraisemblance Exploitant
d'eau chaude, de gaz, les périodes précédentes et les autres des mesures, repérage des défauts
de mazout, d'heures comptages. de comptage.
Révision des compteurs ou des installa- Spécialiste
tions en cas de désordres ou Chauffagiste
Décompte individuel Selon les dispositions réglementaires incertitudes. Application soutenue des Exploitant
des frais de chauffage observation critique de la mesures d'exploitation visant à
(DIFC) vraisemblan- ce des valeurs relevées. rationnaliser l'utilisation d'énergie,
contrôle continu des consommations
globales.

I2 Automatisme Mise à l'heure des horloges, choix 2 mois Concierge Conduite des installations.
du régime été-hiver, réduction
nocturne.

Concordance des températures et des 1 mois Concierge Instructions au concierge. Spécialiste


consignes.

Observation des lampes témoin 1 à 4 sem. Concierge Interprétation, réenclenchement Concierge


du tableau d'électrorégulation. éventuel des disjoncteurs, appel du
spécialiste brûleur, chauffagiste ,
régulation, etc..., pour réparer.
4. Elément de construction et maintenance – (7) Installations de
chauffage
PI-BAT
165
4. Elément de construction et maintenance – (8) Installations de
166

ventilation
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I3 Extraction d'air vicié Vérifier l'état des bouches d'air. 3 mois Usager Nettoyage annuel des soupapes bain- Usager
WC des ventilateurs d'extraction
individuels.

Vérifier l'état des hottes de cuisine. Fréquente Usager Nettoyage bimensuel du filtre Usager
des hottes de cuisine.

Etat des ventilateurs 6 mois Concierge Démontage, nettoyage annuel Ventiliste


d'extraction générale. des ventilateurs d'extraction.

Vérifier l'état des gaines 1 an Concierge Nettoyage décénal des gaines et des Spécialiste
d'extraction générale, apparition bouches d'air par entreprise spécialisée.
d'insectes. Rééquilibrage des débits d'air. Ventiliste

I3 Filtres (traitement Contrôler l'état d'encrassement par 1 mois Exploitant Remplacement ou nettoyage des Exploitant
d'air, manomètre différentiel ou observation filtres, en principe une fois par an. Spécialiste
ventiloconvecteur) visuelle (voir instructions
d'exploitation).

I3 Ventilateurs Contrôler la propreté. 3 mois Exploitant Nettoyage annuel. Exploitant

Contrôler la tension et le bon état des 1 mois Exploitant Réglage ou remplacement, procéder au Spécialiste
courroies. graissage des paliers selon instruction.

Vérifier l'absence de bruit anormal, 1 à 4 sem. Exploitant Révision des organes défectueux. Ventiliste
de vibrations, d'odeurs de surchauffe
(moteur, paliers, courroies).

I3 Humidificateurs à Contrôler la propreté, l'absence d'odeur 1 à 2 sem. Exploitant Nettoyage trimestriel au moins: vidange, Spécialiste
pulvérisation d'eau et d'entartrage. détartrage des buses, tester le
fonctionnement, l'approvisionnement en
eau, la déconcentration.
4. Elément de construction et maintenance – (8) Installations de
ventilation
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I Désinfection UV de Contrôle des témoins lumineux, de 1 mois Exploitant Nettoyage, remplacement de la Exploitant
l'humidificateur à la propreté, du compteur d'heure. lampe usée, test selon instructions. Spécialiste
eau
3 Contrôler l'état du cylindre, 1 mois Exploitant Nettoyage ou échange si Exploitant
Humidificateur à vapeur l'alimentation en eau et l'écoulement. nécessaire, test de fonctionnement. Spécialiste

I Contrôle de la propreté. 1 an Exploitant Nettoyage à la vapeur si nécessaire, Spécialiste


Batterie de chauffage Vérifier l'absence de fuites d'eau ou de Spécialiste vérification des filtres. Réparation en Ventiliste
ou de refroidissement fréon. cas de fuites
3
Contrôler le fonctionnement. 3 à 12 mois Spécialiste Nettoyage annuel. Spécialiste
Registres motorisés
I Contrôler l'état et la 1 mois Exploitant Nettoyage annuel ou en cas de Exploitant
Prises d'air nécessité (feuilles mortes, poussière de
propreté. chantier).
3 extérieur 1 an Spécialiste Spécialiste
1 mois Exploitant Nettoyage. Spécialiste
Vérifier l'absence d'encrassement. Test annuel de
Récupérateurs de chaleur Vérifier le fonctionnement des
I3 modèles rotatifs. 1 an Exploitant
Spécialiste fonctionnement. Réparation
I3 Contrôler l'état général, la propreté,
Monoblocs l'étanchéité, la fermeture des portes, les
fixations, la peinture, les racordements des défauts.
I3 hydrauliques et électriques, les
amortisseurs de vibration. 6 mois Exploitant Exploitant
Ventiliste
Contrôler la bonne étanchéité à l'air,
I3 Conduits d'air, gaines, l'état général, l'absence de vibrations à toute Exploitant Exploitant
manchettes souples, ou de sifflements. occasion Correction des désordres. Ventiliste
portillons, fixation, Ecouter les plaintes des usagers,
isolation observation des portes dures ou
167

sifflant "comme avec du vent". Dépannage d'un ventilateur ou


d'un clapet d'air.
4. Elément de construction et maintenance – (8) Installations de
ventilation
PI-BAT
I3
4. Elément de construction et maintenance – (8) Installations de
168

ventilation
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I2 Automatismes Mise à l'heure des horloges. 2 mois Exploitant Dépannage éventuel par l'entreprise de Spécialiste
régulation.
Contrôle des consignes, des séquences 1 à 3 mois Exploitant Ajustage des consignes selon Exploitant
automatiques, des grandeurs réglées, les instructions de conduite.
du confort. Contrôle du Dépannage ou réparation.
fonctionnement selon les dossiers
d'exploitation.
Tableau 1 an Exploitant Réparation des
d'électrorégulation Vérifier l'état général, la fermeture des 1 à 4 sem. Exploitant désordres. Dépannage ou
portes, les lampes témoins, les réparation.
indicateurs, les interrupteurs. 1 an Spécialiste
Test ou observation des Réparation ou échange si nécessaire.
appareils particuliers.
Production de froid Selon les Exploitant Spécialiste
Interventions convenues avec tâches Entretien, tests de fonctionnement,
l'entreprise de maintenance mandatée. ajustage des automatismes, mises en
et hors services au cours des saisons.
I2 Abri PC
Contrôles et tests réglementaires.
I3 J ournal d'exploitation A chaque Exploitant Intervenant
Tenue à jour des journeaux visite Exigence d'un rapport de visite à chaque
d'installation, avec transcription des intervention d'un spécialiste.
plaintes, des contrôles, des ajustages de
consignes, des interventions de
maintenance, des observations et
remarques.
4. Elément de construction et maintenance – (8) Installations de
ventilation
PI-BAT
169
4. Elément de construction et maintenance – (9) Installations
170

sanitaires
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I4 Introduction d'eau froide Contrôle de la qualité de l'eau. Régulière Concierge Purge, rinçage du filtre d'entrée 2 fois / Concierge
an. En cas de mauvaise qualité de l'eau,
avis au distributeur.

Surpresseur Suivre les directives réglementaires Spécialiste


de l'ASCP (Association de Contrôle Inspecteur
des Installations sous Pression)

Chauffe-eau, ballon Noter l'état d'entratrage au premier 2 à 10 ans Spécialiste Détartrage au début tous les 2 ans. Chauffagiste.
détartrage afin de fixer la périodicité Exploitant Analyse de l'eau, traitement éventuel. Laboratoire
des interventions. Contrôle des
marques de corrosion éventuelle.

Anodes de Vérifier l'état des anodes de magnésium. 1 an Spécialiste Remplacement lors du Spécialiste
protection Test de la protection cathodique à détartrage. Révision si
cathodique alimentation électrique (contrat de nécessaire.
maintenance avec le fournisseur)

Traitement d'eau Vérifier le fonctionnement des 1 à 3 mois Exploitant Approvisionnement en silicates. Spécialiste
par addition de appareils de dosage automatique.
silicates

Adoucisseurs Vérifier la dureté des eaux adoucies 1 mois Exploitant Approvisionnement en sels. Exploitant
et mélangées par réactif liquide
coloré. Test des automatismes. 6 mois à 1 Spécialiste Révision et réglage. Spécialiste
an

I4 Robinetterie Fuite non permanente des soupapes 6 mois Concierge Remplacement des joints défectueux. Exploitant
de sûreté du chauffe-eau. Révision des robinets défectueux. Spécialiste
Révision des soupapes de sécurité.

Grilles de sol Présence d'odeurs douteuses. Régulière Concierge Remplissage d'eau des siphons asséchés. Concierge
4. Elément de construction et maintenance – (9) Installations
sanitaires
PI-BAT

Elément à contrôler
CFE Désignation Contrôle à prévoir Périodicité Intervenant Action à prévoir Intervenant

I4 Automatisme Mise à l'heure des horloges , 3 à 6 mois Concierge Remplacement des appareils défectueux. Spécialiste
programme de circulation d'eau chaude.
Observer les consignes de température
de l'eau chaude.

I4 Câbles chauffants Avant l'hiver, tester les câbles 1 an Exploitant Révision. Electricien
électriques chauffants des chénaux et naissances :
automatisme, intensité du courant,
isolation (pas de disjonction
intempestives ).

Postes incendies Contrôler la présence et l'état du 1 mois Concierge Remise en état si nécessaire. Fournisseur
matériel, ainsi que la disponibilité Ouverture de la vanne Concierge
de l'eau sous pression. centrale.
171
PI-BAT 5. Moyens auxiliaires: listes «Aide-mémoire» et journal de gestion

5. Moyens auxiliaires: listes aide-mémoire


et journal de gestion

Généralités
5.1 Le dossier technique
Ce chapitre poursuit deux objectifs:
premièrement, il veut rendre attentif à une Le dossier technique est composé de
démarche systématique de contrôle et de l’ensemble des documents du descriptif
surveillance des bâtiments permettant d’éviter technique du bâtiment. Le chapitre 2.2 traite de
de trop grosses surprises, aussi bien d’ordre manière détaillée des dossiers d’exploitation
technique que financier, dans le domaine de la nécessaires, aussi bien dans le domaine de la
maintenance des bâtiments; deuxièmement, il structure et de l’enveloppe que dans celui des
propose de faciliter le travail de gestion pour le installations techniques du bâtiment.
propriétaire et le gérant par le regroupement de
toutes les interventions de maintenance qui sont
réalisées dans un immeuble. Listes «Aide-mémoire»

Ces deux objectifs correspondent aux deux volets En plus de ces documents, les listes aide-
techniques et administratifs dont est composé mémoire réunies dans le carnet d’entretien
la gestion de la maintenance d’un bâtiment. Pour seront d’un apport précieux pour structurer la
les deux cas, le présent guide propose des visite périodique du bâtiment. Elles seront
moyens auxiliaires simples, sous forme de remplies par la personne responsable d’un
fiches aide- mémoire et d’un journal de gestion immeuble au moins une fois par année, plus
réunis dans le carnet d’entretien (voir annexe). souvent pour certains éléments de la
construction, selon l’indication de périodicité
figurant dans ces fiches.
Outre ces moyens auxiliaires, ce chapitre dresse
un inventaire des différents éléments faisant
normale- ment partie d’un dossier technique et Ci-dessous l'exemple d'un aide-mémoire avec
les observation de la personne qui effectue la
administratif. visite systématique.

173
5. Moyens auxiliaires: listes «Aide-mémoire» et journal de gestion
PI-BAT

Les observations faites lors de la visite du


bâtiment seront reportées sur les listes «Aide- Eléments faisant partie d’un dossier tech-
mémoire» selon les quatre critères d’appréciation nique d’un bâtiment
suivants: Code 1: bon état
Code 2: à surveiller Le dossier technique d’un bâtiment comprend
Code 3: à l’ensemble des dossiers d’exploitation d’un bâti-
intervenir Code 4: ment décrits dans le chapitre 2.2. Selon la
urgence complexité de l’ouvrage, ces dossiers seront
plus ou moins complets. Il devrait comprendre
Les appréciations sur l’état d’entretien des au moins les éléments suivants:
diffé- rents éléments de construction qui sont – les plans de construction ou les plans de
consignées dans ces fiches, et la possibilité de relevé du bâtiment, à l’échelle 1/50 avec si
pouvoir observer leur évolution sur une période possible l’indication de la composition des
de cinq ans, permettent de disposer d’une vision éléments de construction et les détails
d’ensemble et dans la durée de l’état d’entretien importants;
d’un immeuble. – les plans de construction ou les plans de
relevé des installations techniques, les
La visite systématique permet une mise à jour schémas électriques;
périodique des connaissances de l’état d’un
bâtiment. Elle est effectuée par le responsable – les descriptifs des travaux et les descriptifs
de fonctionnement des installations, les
technique de la gérance ou le propriétaire lui-
procès- verbaux de réception, les délais de
même, accompagné si possible par le concierge.
garantie;
A ce niveau, elle débouche sur des travaux
d’entretien courant et de petites réparations. Des – les instructions de service et de maintenance,
interventions importantes ne devraient jamais les notices des appareils avec référence du
être entreprises sans prendre l’avis d’un fournisseur;
mandataire spécialisé dans les travaux de – le dossier photographique avant, après et en
réhabilitation ou de rénovation. cours de travaux;
– les journaux ou fiches de contrôle particuliers;
Afin de prévenir toute décision ou intervention
erronée, il est conseillé de réaliser cette visite – les aide-mémoire de surveillance et de
périodiquement, par exemple tous les cinq ans, contrôle périodique des éléments de
par un professionnel compétent. construction, réunis dans le carnet d’entretien.
174
PI-BAT
5. Moyens auxiliaires: listes «Aide-mémoire» et journal de gestion

5.2 Le dossier administratif Structuration d’un dossier administratif

Le dossier administratif comporte l’ensemble Un dossier administratif comporte normalement


des informations relatifs à la gestion financière et au moins les éléments suivants:
tech- nique d’un immeuble.
– Instances communales, cantonales et
fédérales: dossier de mise à l’enquête, permis
Journal de gestion de construire, d’habiter, d’exploiter;
Afin d’éviter une trop grande dispersion des infor- – Servitudes/conventions: plan de situation, état
mations, notamment dans le domaine des des servitudes, conventions;
travaux réalisés, il est proposé de reporter
l’ensemble des interventions du domaine de la – Titres de propriété: acte de vente, cédules
maintenance d’un bâtiment dans un journal de hypothécaires;
gestion qui fait partie intégrante du carnet – Fiscalité: estimations fiscales, déclarations et
d’entretien. Ce journal chronologique indique de décomptes;
façon succincte toutes les étapes d’une – Assurances: polices et décomptes
intervention de maintenance, depuis le constat d’assurances de dégâts d’eau, bris de glace,
d’un dégât jusqu’à sa réparation. On y trouve la ECA, RC propriétaire, vol, etc.;
source de renseignement, la nature et le lieu du
dégât, la décision de réaliser la réparation, – Gérance: convention de gérance;
l’entreprise mandatée et le coût de l’intervention. – Locataires et concierge: baux, contrat de
conciergerie;
Grâce à ce « J ournal» de l’immeuble, nous
aurons une image réelle de l’état d’entretien du – Entreprises et mandataires: documents
bâtiment et nous pourrons suivre son évolution contractuels, factures des travaux réalisés;
depuis sa construction ou sa réhabilitation, tout – J ournal de gestion qui fait partie intégrante du
au long de son existence. carnet d’entretien, enregistrant toutes les me-
sures de maintenance réalisées;
Dans une deuxième étape, il est prévue
d’informa- tiser ce journal. Par un système – Comptabilité générale, état locatif.
simple de codifica- tion, il devrait être possible
d’effectuer des regrou- pements d’informations, Ci-dessous, l'exemple d'une page du journal de
selon la nature des travaux exécutés par ges- tion avec l'indication des travaux de
exemple, les entreprises man- datées, les maintenance réalisés.
appartements concernés, etc.

175

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