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BIELSA
ROMAIN LAPLANCHE
Avant-propos
« Pour former, créer et fédérer, Marcelo fait sans doute partie des
tout meilleurs entraîneurs au monde. » Fan de Marcelo Bielsa bien
avant qu’il fasse des miracles avec l’Athletic Bilbao, Gérard Lopez,
homme d’affaires luxembourgeois et nouveau propriétaire du Lille
Olympique Sporting Club depuis le 26 janvier 2017, avait déjà
rencontré l’entraîneur argentin. La première fois, c’était après l’un des
nombreux exploits basques cette saison-là (2011-2012) : l’élimination
de Manchester United en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Les
deux hommes parleront de tout et de rien avec la promesse de se
réunir autour d’un projet commun : relancer un club espagnol de
deuxième division. Quelques années plus tard, c’est en fait dans le
nord de la France que les deux hommes vont se retrouver avec pour
objectif de rendre ses lettres de noblesse au LOSC.
L’arrivée de Bielsa au domaine de Luchin, le centre d’entraînement
du club nordiste, est déterminante pour le projet « LOSC Unlimited »,
porté par un Gérard Lopez qui veut développer le club autour d’un
modèle économique et sportif tourné vers la mise en valeur de la
formation et de la post-formation avec le principe d’achat-revente.
Schématiquement, il faut former des joueurs de talent et négocier au
mieux leur vente au moment de leur départ. C’est bien ce challenge
qui motive Bielsa. Que ce soit au Newell’s, à l’Atlas, à Vélez, en
sélections (argentine et chilienne), à l’Athletic Bilbao ou à
l’Olympique de Marseille, l’Argentin a toujours voulu créer,
développer et transformer. Pour lui, gérer, c’est l’ennui. Façonner, c’est
exister.
Bielsa aime le défi, agir dans l’ombre des puissants pour mieux les
surprendre. À Barcelone, il entraîne l’Espanyol, pas le Barça
dominant. Il refuse le Real Madrid pour entraîner plus tard l’Athletic
Bilbao au détriment de l’Inter Milan. En Amérique du Sud, après
avoir pris en main la sélection de son pays, l’Argentine, il opte pour la
sélection chilienne, alors dans une profonde dérive footballistique et
morale. Et en France, il choisit l’OM, rival du puissant Paris Saint-
Germain sous pavillon qatari. Le Chili est bien devenu une référence
du football sud-américain, l’Athletic Bilbao a disputé une finale
européenne, l’OM a sous sa direction réveillé le championnat de
France.
Désormais, le LOSC dispose d’une structure axée autour du
triumvirat Marcelo Bielsa – Luis Campos – Marc Ingla. Un formateur
hors pair, un dénicheur de talents spécialiste de l’achat-revente et un
fin stratège. Difficile de ne pas voir le duo Campos-Bielsa faire des
ravages en Ligue 1 dès lors que l’ancien directeur technique de l’AS
Monaco permettra au second de profiter de talents du calibre des
Fabinho, Bernardo Silva, Thomas Lemar ou Tiémoué Bakayoko qui
ont explosé en Principauté.
Depuis l’officialisation de son arrivée au LOSC, Marcelo Bielsa n’a
pas pris une seconde de repos. Lors de rencontres préliminaires avec
Marc Ingla (le directeur général), il lui présente l’intégralité de son
travail. « Je crois qu’aucun entraîneur au monde ne fait ça. C’est par
cette documentation et son esprit analytique qu’il est si fort et si
intense », confessera le Catalan à la presse. Les trois hommes
discutent tous les jours. De joueurs, de profils, de postes, de
potentiels. Des équipes de scouts sont disséminées à travers le monde
(80 % sur le marché français, 20 % à l’étranger) dans l’objectif de
recruter « des joueurs très riches techniquement, avec du caractère, et
intelligents », dixit Bielsa.
Gérard Lopez connaît bien l’Argentin. Il l’apprécie pour le style de
jeu qu’il défend autant que pour son éthique. Sa décision de faire
confiance au natif de Rosario est également un choix humain,
conscient que, malgré les enjeux du football contemporain et la quête
immédiate de résultats, l’aspect émotionnel joue un rôle énorme dans
le football. Avant d’accepter la proposition du président Lopez, Bielsa
a interrogé le Luxembourgeois sur l’idiosyncrasie lilloise – il avait
opéré de la même façon à Bilbao en se renseignant auprès d’un
journaliste de Marca, le grand quotidien sportif madrilène. Personne
n’imagine alors à quel point Bielsa va changer le paradigme d’un club
avec une si forte identité. Sûrement parce que celui que l’on
surnomme allègrement « El Loco » est un être bien plus complexe à
définir.
CHAPITRE I
De l’OM au LOSC
Entraîner, sa vocation
Un processus méthodique
de décision avant de s’engager
Un football vertigineux
Quelles est la principale limite au style de jeu prôné par Marcelo Bielsa ?
Florent Toniutti : Son football est hyper-usant. Son marquage individuel
demande une attention de tous les instants. Tu ne peux pas te reposer sur un
partenaire devant toi qui tente, par exemple, de couper une ligne de passe. Tu ne
peux pas te permettre de lâcher le marquage. Tu es obligé d’être à fond dès que
l’équipe n’a plus la balle. C’est un rythme très compliqué à tenir pendant
90 minutes, et c’est la raison pour laquelle aucun autre entraîneur ne le fait à part
lui. La plupart des entraîneurs qui utilisent aujourd’hui le marquage individuel
l’exercent dans le cadre d’un marquage mixte entre un marquage individuel et un
marquage de zone. Dans le cadre d’un marquage de zone, le travail effectué par les
attaquants permet au reste de l’équipe – parce que les attaquants bloquent des
lignes de passe – de pouvoir gérer son positionnement en fonction de ce facteur et
pas uniquement en fonction de la position de l’adversaire qu’il faut suivre tout le
temps. Avec Bielsa, Marseille pressait toujours, donc l’attaquant devait toujours
sortir au pressing, ce qui obligeait les autres joueurs à suivre. C’est usant
physiquement et peut-être encore plus mentalement. D’autant qu’à l’entraînement,
nous sommes sur une approche analytique où on s’entraîne sur du onze contre zéro
et où on répète au décimètre près les sorties de balle en vue d’affronter
l’adversaire. Et ça, chaque semaine. C’est une approche hyper-totalitaire.
Selon vous, ses principes de jeu sont-ils désuets, trop rigides ou trop exigeants
pour que ses équipes puissent être performantes durablement ?
Par l’exemple, en club, on constate que ça ne dure jamais très longtemps. En
sélection, il a l’avantage de ne les avoir que sur un laps de temps réduit chaque
année et s’il arrive à faire rapidement passer ses idées, c’est quelque chose qui peut
fonctionner. Comme dans le cadre d’une grande compétition. Ça n’avait pas
fonctionné avec la sélection d’Argentine lors de la Coupe du monde 2002, mais cela
était dû à un manque d’efficacité devant le but. C’est aussi le problème de proposer
un jeu aussi tourné vers l’avant et autant à risques tant avec le ballon que sans.
Sans efficacité, tu es foutu. Parce que si tu te crées des occasions, tu vas en subir
également. Quand ton style de jeu est aussi offensif, tu es obligé d’être efficace.
L’approche en elle-même est risquée et présente d’énormes défauts pour le plus
haut niveau.
Quelle est son influence dans le football moderne, dans le champ tactique, et
quels en sont les marqueurs ?
L’influence se mesure en fonction de ceux qui se revendiquent de son football
ou qui le considèrent comme un modèle. On parle de Guardiola, Berizzo,
Pochettino, Sampaoli, Tata Martino, Gallardo… Énormément de coachs argentins
sont passés par lui, en l’ayant eu comme coach ou en ayant travaillé avec lui. Même
Simeone, alors que leurs styles n’ont pas grand-chose à voir, si ce n’est sur l’idée du
pressing et cette envie d’aller harceler l’adversaire dès qu’il ressort le ballon. Bielsa
a marqué beaucoup de clubs, de coachs et de sélections. À l’Athletic Bilbao, Ernesto
Valverde a repris son équipe sur laquelle il a bâti, sur le plan du pressing
notamment. Partout où il est passé, il a laissé une trace, une empreinte dans
l’histoire des clubs ou des sélections, même lorsque son passage fut très court. C’est
la marque des coachs différents. En termes de style de jeu, on peut regrouper
certains coachs. Rapprocher Guardiola et Sampaoli d’un côté, Ancelotti, Conte,
Allegri de l’autre, Simeone avec Mourinho. Mais Bielsa est unique. C’est ce qui lui
donne cette aura, mais qui explique aussi pourquoi il est si clivant.
CHAPITRE V
Épopées et exploits
Les relations n’ont pas toujours été simples entre Marcelo Bielsa et
les différentes institutions pour lesquelles il a travaillé. Sûrement
parce que sa passion du jeu et son travail quotidien ont toujours été
destinés en premier lieu aux supporters et à ses joueurs, ensuite à ses
employeurs. Certaines de ses décisions ont pu nuire à l’image de
l’institution s’il jugeait que les supporters ou les joueurs étaient floués
par une situation donnée. Et ça, il ne peut pas le supporter.
8 juin 1998, alors que Marcelo Bielsa vient de permettre à Vélez
Sarsfield de remporter officiellement le Clausura 1998 deux jours
plus tôt, le club de l’Espanyol Barcelone annonce l’arrivée de
l’Argentin. Le 10 juin, il signe un contrat d’une saison en faveur du
club catalan après avoir écouté chez lui, à Rosario, l’offre de son
président, Daniel Sánchez Llibre, et de son directeur général,
Fernando Molinos. Pendant la Coupe du monde en France, Bielsa
établit le programme de la présaison que ses adjoints, Luis María
Bonini et Claudio Vivas, doivent mettre en œuvre. Comme il l’a fait
jusqu’à présent, il met en place des séances d’entraînement
biquotidiennes (il a fait venir d’Argentine ses rubans pour diviser le
terrain en zones car le club n’en avait pas) et fait appel à un joueur
avec qui il a déjà travaillé, Martin Posse, son attaquant attitré du
Vélez champion. Par ailleurs, Bielsa se met d’accord avec le président
Sánchez Llibre pour ne pas considérer la Coupe Intertoto comme une
priorité absolue compte tenu des lourdes charges de travail qui
attendent les joueurs. Les principes de jeu sont rapidement assimilés,
la présaison se déroule sous les meilleurs auspices. Les joueurs
enchaînent les matchs amicaux de très bon niveau, mais un
événement imprévu va bouleverser l’ordre établi.
Après la Coupe du monde, l’Argentine est sans sélectionneur à la
suite du départ de Daniel Passarella. José Pékerman, jusque-là
responsable du secteur Jeunes, est désigné directeur général des
sélections nationales, par le président de la Fédération argentine de
football Julio Grondona, afin de les restructurer. Lors d’un voyage en
Espagne pour disputer un tournoi avec l’Albiceleste, Pékerman appelle
Bielsa et l’invite à dîner pour parler football. Bielsa accepte en
pensant à une simple rencontre amicale où Pékerman lui demandera
des vidéos de trois des quatre Argentins du groupe, Posse, Pochettino
et Esnáider. Que nenni. Il recevra une offre, celle de diriger
l’Albiceleste. « Le rêve de sa vie », avouera-t-il au président Sánchez
Llibre.
C’est le 15 août 1998, à l’hotêl Princesa Sofía à Barcelone, près du
Camp Nou, que Pékerman expose à Bielsa son projet et son choix de
faire de lui le prochain sélectionneur de l’Argentine. Sauf qu’en se
mettant d’accord avec Pékerman, l’entraîneur de l’Espanyol doit avant
tout mettre un terme à son aventure espagnole. Bielsa a ainsi
communiqué au président Sánchez Llibre qu’il avait reçu une offre de
sa sélection et qu’il pensait l’accepter. Néanmoins, l’Argentin aura
beaucoup de mal à faire valoir les termes de son contrat en dépit
d’une clause qui mentionne qu’il peut mettre fin à celui-ci s’il est
appelé par la sélection de son pays. Si le président Sánchez Llibre ne
s’oppose pas à son départ, c’est le conseil d’administration qui mettra
son veto à tout départ. Et notamment un homme, Fernando Molinos,
directeur général du club. Interviewé par le magazine So Foot en
septembre 2014, il expliquait pourquoi : « La clause ne disait pas
explicitement qu’on lui donnerait sa liberté au cas où la Fédération
argentine frapperait à sa porte ou presque. Tout ce que cette clause
disait, c’est que l’Espanyol étudierait cette éventualité au cas où elle
se présenterait. »
Malgré l’impatience de Bielsa devant la tournure des événements
et des tractations juridiques, il fait le choix de continuer de travailler
avec l’effectif jusqu’à ce que l’accord soit trouvé. Durant cette période,
l’Espanyol Barcelone parvient à battre la Juventus en amical, tout
juste finaliste de la Ligue des champions (1-0, but de Posse) avant
d’enchaîner par une victoire lors de la première journée de Liga aux
dépens de Tenerife (2-1). Il faudra attendre le surlendemain de cette
journée inaugurale pour que le cauchemar de Bielsa prenne fin avec
l’annonce officielle du président Sánchez Llibre de laisser la
possibilité à l’entraîneur argentin de négocier avec sa fédération.
Quelques jours plus tard, le 8 septembre 1998, la présentation
officielle a lieu aux côtés de Julio Grondona, Pékerman et Hugo
Tocalli. Bielsa est arrivé avec une heure d’avance, à 9 h 30, et
repartira sans déjeuner en Espagne, direction Barcelone pour
continuer de travailler. Conséquence de cette nouvelle configuration
où Bielsa doit se dédoubler pour guider l’Espanyol et la sélection – la
nuit, il confiera des tâches à ses collaborateurs –, le club catalan ne
gagnera plus sous ses ordres. Après une nouvelle défaite à l’extérieur
à Valladolid (1-2) le 18 octobre 1998, l’Espanyol est relégable (18e).
À la veille du derby catalan, alors que Bielsa avait l’occasion de
croiser la route du FC Barcelone de Louis Van Gaal, un de ses
entraîneurs modèles, les dirigeants préfèrent lui donner congé après
avoir nommé Miguel Brindisi à la tête du club.
Le « bielsisme »
4-2-1-3 3-3-1-3
4-3-3 3-4-3
4-3-1-2 3-4-1-2
4-2-4 3-3-4
4-2-2-2 3-3-2-2
Adaptation positionnelle pour faire face aux cinq systèmes de jeu composés d’une
défense à 4
vs 4-2-1-3 4-3-3
vs 4-3-3 4-2-1-3
vs 4-3-1-2 3-3-1-3
vs 4-2-4 3-4-3
vs 4-2-2-2 3-3-1-3
Adaptation positionnelle pour faire face aux cinq systèmes de jeu composés d’une
défense à 3
vs 3-3-1-3 4-3-1-2
vs 3-4-3 4-2-4
vs 3-4-1-2 3-3-2-2
vs 3-3-4 3-3-4
vs 3-3-2-2 3-4-1-2
6 oppositions répétées chacune deux fois suffisent pour passer en revue
les 10 systèmes reconnus
1 4-2-1-3 vs 4-3-3
2 4-3-1-2 vs 3-3-1-3
3 4-2-4 vs 3-4-3
4 4-2-2-2 vs 3-3-1-3
5 3-4-1-2 vs 3-3-2-2
6 3-3-4 vs 3-3-4
7 4-3-3 vs 4-2-1-3
8 3-3-1-3 vs 4-3-1-2
9 3-4-3 vs 4-2-4
10 3-3-1-3 vs 4-2-2-2
11 3-3-2-2 vs 3-4-1-2
12 3-3-4 vs 3-3-4
4-2-1-3 4-3-3
4-3-3 4-2-1-3
4-3-1-2 3-3-1-3
4-2-4 3-4-3
4-2-2-2 3-3-1-3
4. Le style de jeu
Éléments qui permettent de définir le style de jeu
Décider du choix des joueurs pour chaque poste en donnant la priorité aux
caractéristiques offensives sur les caractéristiques défensives sans occulter les exigences de
la fonction
Développer un jeu à travers les trois lignes de l’équipe (défense – milieu – attaque)
Intention de récupérer le ballon dès la perte et dans la zone où ce dernier a été perdu
5. Énumération et description
des situations de jeu rencontrées
et des actions utilisées pour
les résoudre
Aspects offensifs du jeu, actions liées à la Aspects défensifs du jeu, actions liées à
possession du ballon, à la création et à la récupération du ballon, à l’opposition
l’attaque et à la défense
Frappes Gardiens
Actions de jeu qui se déroulent dans Pressing sur la relance de l’équipe adverse
différentes zones du terrain
Ouvrages
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« Dimitri Payet : Le bon, le brut et le diamant », Vincent Garcia,
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« El hotel de Newell’s en Bella Vista ya tiene nombre », 23 février
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« Mascherano y un debut mayor al esperado », Juan Ignacio
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SFR Sport,
Interview de Rod Fanni : « Avec Bielsa, on devait connaître trois
postes par coeur », 10 avril 2017.
Sofoot.com,
Interview d’Arrigo Sacchi : « Le collectif est meilleur que
l’individu », Markus Kaufmann, 29 avril 2013.
Interview de Fernando Molinos : « Marcelo, il vous irradie de
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Interview de Paul Scholes : « Si j’avais été espagnol, je n’aurais
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Traduction de Raúl Vergara, « Johan Cruyff y el Chile de Marcelo
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EAN : 978-2-263-15377-8