La musique est un art qui a marqué l’histoire et qui est pratiqué par tous les

humains de la planète. On naît tous musicien ! La musique est un acquis cérébral,

on ne devient pas seulement musicien par la pratique, le bébé naît musicien. Le
cerveau du bébé est programmé pour répondre aux sollicitations de toutes les
musiques du monde, ce n’est que par l’imprégnation de son environnement
familial, culturel et social qu’il définira une préférence ou des habilités particulières
pour telle ou telle forme d’esthétique musicale. Tous les êtres humains naissent
musiciens et en grandissant, chaque personne s'approprie des préférences
musicaux en fonction de l'environnement dans lequel elle a vécu.
Le corpus mis à notre disposition, qui comporte quatre extraits de genres variés
publiés de la fin du XXe siècle à nos jours, aborde l’industrie dans la musique et son
accessibilité aux personnes.
Ce corpus est composé de quatre documents, le premier est un conte tiré de « Sept
contes » publié par Michel Tournier en 2008. Le deuxième document est un issu de
la revue L’Homme et la société, publiée le 1997, par Larry Portis, intitulé « Musiques
populaires dans le monde capitaliste : vers une sociologie de l’authenticité ». Le
troisième document extrait d’un dossier intitulé «L’innovation en conflit : les
plateformes collaboratives de musique sur internet», proposé par la revue Hermès.
Enfin, le dernier document est une photo qui regroupe des choristes à l’église Saint
Vincent de Carcassonne, qui ont présenté « Le requiem Mozart », en décembre
2020.

Afin d'étudier au mieux ce corpus, nous allons nous demander dans une première
partie, si la musique peut être une source de rémunération, puis dans une
deuxième, si la musique est accessible à tout le monde.

La musique est une passion, mais en même temps, c’est une source de revenus pour
certaines personnes. Depuis l’Antiquité, il existe des artistes qui vivent grâce à la
musique, que ce soit en chantant ou en jouant des instruments. Michel Tournier
nous a raconté dans « Que ma joie demeure », le récit d’un jeune pianiste, Bidoche,
qui vie de son art en jouant dans un cirque. Plus le temps passe plus cette pratique
s’évolue. La numérisation a révolutionné le domaine de la musique. Maintenant la
musique rémunère l'artiste et d'autres acteurs qu ont attribué a composer cette
musique et à la diffuser. En effet, grâce l’informatique, il y a beaucoup de métiers
qui ont émergé, comme a mentionné Stéphan-Eloïse Gras dans son article
« L’explosion de l’informatique personnelle et des dispositifs d’écoute privés a
donné naissance à une génération d’artisans de la découpe et du détournement,
les DJ, VJ et autres techniciens du son et de l’image. Les technologies numériques
(par exemple, le time-stretching, la compression ou le pitch-shifting) … leur ont
permis de gérer la composition sonore avec plus de précision que n’importe quel
instrumentiste, en offrant une représentation visuelle (graphe, tables de mixage
stylisées…), et des possibilités quasi illimitées de génération du son ».

La musique permet d’identifier les traditions et elle se diffère d’une culture à

l’autre. En revanche, elle est accessible à toutes les personnes du monde quelle que
ce soit sa culture ou sa position dans la pyramide sociale. Larry Portis a mentionné
dans son article que dans la civilisation occidentale, il existe une musique populaire
et une musique pour les élites. Mais plus que cette distinction, les traditions et les
formes musicales contribuent à identifier les différences culturelles.
Afin d'accéder à la musique il existe plusieurs méthodes, il est mis en place des
plates-formes qui permettent aux artistes de diffuser leurs musiques et les
consommateurs peuvent accéder à cette musique d’une façon complètement
virtuelle, c’est-à-dire sans aucun contact entre l’artiste et l’auditeur.
Il existe aussi d'autres procédés pour que l'artiste diffuse son art à ses auditeurs, la
personne peut être directement face à l’artiste afin de profiter du moment. L’artiste
peut accueillir ses auditeurs dans un opéra ou un bar ou même dans la rue. Dans
document 4 nous avons une photo qui illustre la présence d'un groupe de choristes
à l’église Saint Vincent de Carcassonne, qui ont présenté « Le requiem Mozart », en
décembre 2020.
Il est important aussi d’évoquer que l'industrie musicale a beaucoup contribué
l’accessibilité de la musique, Stéphan-Eloïse Gras a mentionné dans son article « Le
principe d’industrialisation et de reproduction des œuvres musicales a fait émerger
un concept central, l’accessibilité, c’est-à-dire la possibilité d’une large réception
par les masses ».

En conclusion, la musique reste un élément très important dans la vie, c’est pour
ça qu’elle est parmi les sept arts mondial, donc elle doit être accessible à tout le
monde. Et il est essentiel pour qu'elle soit une source de rémunération pour l'artiste
afin que ce dernier soit encouragé pour créer et innover des meilleurs œuvres.