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La vitesse est le pouvoir de parcourir un grand espace en peu de temps.

Dans
notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans
tous les domaines. Les voitures, de plus en plus puissantes, vont de plus en plus
vite. Ou encore la technologie, qui permet d’être de plus en plus rapide, nous
montre bien la présence de la vitesse dans notre société. Cette accélération de
la vie peut mener à une certaine régression. C’est un thème que nous allons
étudier depuis ce corpus qui est composé de 4 documents, le premier est une
affiche publicitaire de SNCF qui a été publiée en 2017. Le deuxième document
est un issu de la revue Sciences humaines publiée en juillet 2012, elle se
nomme « Ralentir, et la vitesse ! ». Le troisième document est un extrait de
Propos sur le bonheur, Edition Gallimard, 1928, intitulé « Vitesse ». Enfin, le
dernier document est un texte littéraire, c’est un extrait d’un roman
contemporain intitulé « Carénagede » de Sylvain Coher datant de 2012.
Afin d'étudier au mieux ce corpus, nous allons nous demander s’il vaut mieux
d’accélérer ou de ralentir ?
Parmi les solutions pour se déplacer qu'on pense quand on parle de la vitesse,
c’est le train. Le train fait partie des moyens de transport les plus anciens, en
effet, Alain l’a évoqué il y’a presque 100 ans (doc3), ce qui nous démontre que
l'homme a toujours voulu se déplacer en vitesse. Puis, nous avons amélioré ce
moyen de transport jusqu’à ce que nous ayons inventé le TGV « Train à grande
vitesse ». Le but de cette invention est de gagner du temps. Sur l’affiche du
(doc 1), le TGV est comparé à un avion de chasse tant sa vitesse est
exceptionnelle et le passager se transforme en pilote. Cette comparaison qui
met en avant l’extrême rapidité du TGV. Aussi, l’affiche nous indique que grâce
au TGV, nous avons la possibilité de faire des grands trajets en peu de temps,
comme par exemple, nous pouvons nous déplacer de Paris à Bordeaux qu’en 2
heures et quatre minutes, ce qui est extraordinaire. En outre, Alain mentionne
dans son texte que le quart d’heure gagné en train entre Paris et Le Havre, est
un réel progrès en 1928.
La vitesse est également une source de plaisir. Les deux roues sont aussi
des moyens de transport rapides qui nous permettent d’acquérir ce plaisir.
Comme la moto présente dans le texte littéraire (doc.4). En effet, le motard
a des sensations agréables lorsqu’il pilote sa moto. Ce plaisir est grisant
voire même sensuel. Le plaisir de se déplacer rapidement est
également observable chez les passagers du train. Alain (doc.3) décrit le
bien être du voyageur qui voit défiler le paysage rapidement. Ce
magnifique paysage est comparé à un voyage, un rêve, à un spectacle réel et
vivant.
Aller à toute vitesse a des dimensions négatives sur l’individu. Le motard dans
le (doc.4) peut rencontrer des dangers potentiels sur la route, comme par
exemple, un nid-de-poule, une plaque de verglas, une flaque de gasoil, une
plaque d’égout, le dénivelé d’une soudure entre deux pans de bitume ou un
objet perdu etc. Ces obstacles divers peuvent être fatals et ils peuvent
conduire à la mort malheureusement. Encore, la vitesse peut impacter mal sur
notre santé, comme elle est omniprésente dans nos vies, elle peut devenir une
obsession et elle peut nous mener à l’anxiété où même à la dépression. Cette
addiction à la vitesse est affirmée dans le (doc2) par le journaliste canadien Carl
Honoré « Notre amour de la vitesse, notre obsession d’en faire toujours plus en
moins en moins de temps se sont transformés en dépendance, en addiction,
mais aussi en une sorte d’idolâtrie ».
Nous pouvons donc conclure que la vitesse est une arme à double tranchant.
Elle a beaucoup de aspects positifs mais il faut savoir l’a géré et la maîtriser
pour pas qu’elle devient négative.

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