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La cire et la volière
Théorie ventriculaire
La mémoire et le cortex
Théorie des vibrations
Phrénologie
Théorie du donneur
Antiquité
o Les 2 métaphores de Socrate: la cire et la volière
o Cire : la cire chaude était facile à empreigner, mais devenait facilement dure. La
cire froide elle était dure à marquer, mais la marque restait. On fait un peu
référence ici à la mémoire à court-terme (cire chaude) et la mémoire à long
terme (cire froide)
o Voliére : on enfermait les oiseaux (pigeons voyageurs) dans des boîtes. Les
oiseaux représentent en quelque sorte l’organisation de la mémoire (chaque
oiseau à sa boîte) et son organisation.
o
Moyen âge
o La théorie ventriculaire Hérophile (-350 av. JC)
Le liquide céphalorachidien serait là où on emmagasine les souvenirs
o Théorie des humeurs d’Hippocrate: Sang, Flegme Bile jaune, Bile noire (il y
aurait donc un équilibre entre les différents fluides du corps humain pour être
en santé)
Finger 1994 Origins of neuroscience p. 12-19
Renaissance
o André Vésale (1514-1564) et le cervelet
Il dessinait des schémas du corps humain et du cerveau
Selon lui, la mémoire était encodée dans le cervelet
o « La Fabrica » de Vésale
1664
o Thomas Willis (1621-1675) et le cortex cérébral
Selon lui, la mémoire serait plus encodée dans le cortex. L’intuition était
bonne, mais mal basée (selon lui, c’était ça parce que l’on se frotte la
tête quand on essaie de se souvenir)
1687 à 1902
o David Hartley (1705-1757) et la théorie des vibrations inspirée des travaux de Sir
Isaac Newton (1642-1727) (implication plus mécanisme cellulaire)
o
o On avait donc au début une stimulation externe qui venait activer les nerfs
sensoriels. Cette stimulation faisait vibrer les nerfs de la même façon que le
stimulus et cette vibration était par la suite envoyé au siège de l’âme (bien
pensé, mais la localisation n’est pas bonne avec les infos que l’on a aujourd’hui).
La répétition du stimulus faisait en sorte que le nerf apprenait et encodait le
stimulus
o Cette théorie inspire beaucoup de recherche pour mieux comprendre la
mémoire.
o Encore défendue 200 ans plus tard par Jacques Loeb (1859-1924)
19ème Siècle
o Phrénologie de Franz Joseph Gall (1758- 1828) et intuition systèmes de mémoire
multiples
La mémoire est compartimentée. Il y a prise en charge par différentes
structures du cerveau.
On mesurait le crâne (taille, creux, bosses)
Vient de l’idée où Gall avait un compagnon de classe qui était bon en
mathématique et qui avait les yeux exorbités (un meilleur cortex
préfrontal?!?)
o
o Gall a observé 400 crânes de personnes importantes pour concevoir cette
« carte »
o On voit que certaines fonctions semblent avoir un traitement plus unitaire (ex :
temps, couleur, forme) (ce qui ferait du sens)
o Cependant, cette représentation ne tient pas la route
Le crâne pis le cortex c’est pas du tout pareil
Méthode pas rigoureuse
Biais d’auto-confirmation
Difficile à déterminer au niveau scientifique
Théorie du donneur
Étape 1 : apprendre au verre de terre à aller vers la droite (donne choc électrique à
gauche)
Étape 2 : faire manger le premier verre de terre à un deuxième verre de terre
Étape 3 : le verre de terre va savoir qu’il ne doit pas aller à gauche parce qu’il a mangé
l’autre verre (il aurait une molécule de la mémoire)
Cette théorie est disparue dans les années 1970…
Eichenbaum & Cohen (2001) From conditioning to conscious recollection Oxford Psych Series p.
CONCEPTUALISATION MODERNE DE LA MÉMOIRE
Classification temporelle
Classification fonctionnelle
Classification qualitative
1ère Prémisse:
o La mémoire est une propriété fondamentale du cerveau
2ème Prémisse:
o La mémoire se manifeste de plusieurs façons différentes
3ème Prémisse:
o Les différentes formes de mémoire mettent en jeu des structures cérébrales
anatomiquement distinctes
4ème Prémisse:
o Des changements dans l’activité des neurones sont responsables de la mémoire
On Tuesday evening at 5:05, Henry Gustav Molaison — known worldwide only as H.M., to
protect his privacy — died of respiratory failure at a nursing home in Windsor Locks, Conn. His
death was confirmed by Suzanne Corkin, a neuroscientist at the MIT, who had worked closely
with him for decades. Henry Molaison was 82.
Par le passé, on avait été en mesure de localiser l’épilepsie ici chez certains patients. On
effectuait une lobotomie chez ces patients et ça semblait réduire les crises.
Le lobe temporal médian inclut l’hippocampe, le cortex parahippocampique, le cortex
Rhinal et perirhinal
Technique chirurgicale utilisée par Scoville et localisation des 8 cm de tissus qu’il
prévoyait aspirer chez H.M. dans le lobe temporal médian des deux hémisphères,
incluant l’hippocampe et le gyrus parahippocampique (de l’avant vers l’arrière de façon
bilatérale)
On soulevait le lobe frontal pour avoir accès au LTM.
Amnésie persistante avec trucs pour compenser (il était capable de déduire des choses)
Souvenirs d’événements post-op touchés ainsi que ceux des 2 années précédant
l’opération (et non 6 mois…) (souvenirs d’enfances non touchés)
Sa mère dénote une amélioration, mais dans les observations, ça reste pareil.
Épreuve où le patient doit tracer une étoile sans sa vue directe. Donc on la voit juste
avec un miroir. On réalise le test 30 fois en 3 jours. (durable dans le temps)
Il y a tout de même un apprentissage (amélioration) dans ses résultats. Lui il ne s’en
rappelle pas, mais c’est comme si son corps le savait. Il y a apprentissage procédural.
On peut donc penser qu’il y a dissociation dans les 2 parce que la mémoire déclarative
de HM est sévèrement atteinte tandis que sa mémoire procédurale semble être correct.
Donc les deux fonctions devraient être prises par des structures du cerveau différentes.
Légende
o DNMS: Delayed Non Matching to Sample ou non appariement différé de
l’échantillon
o WGTA: Wisconsin General Test Apparatus
o Étude réalisée avec des singes
Les différentes étapes de l’expérience
o Étape 1: Présentation de l’échantillon (il apprend à le manipuler; tâche avec un
renforçateur)
o Étape 2: Intervalle de rétention (on cache la vue du singe)
o Étape 3: Test de reconnaissance entre l’échantillon et un nouveau stimulus
o Non-appariement : À la 3ème étape, le singe doit choisir le nouvel objet (il
reconnaît l’échantillon qui lui a été présenté à l’étape 1. Taux de réussite de
normalement 90%
Une fois que les singes ont appris la tâche, on crée des lésions chirurgicales à certains
endroits (hippocampe et amygdale)
Axe X : intervalle de rétention (le temps que l’on va cacher la vue du singe)
Pour les singes avec une lésion à l’hippocampe, on voit que les résultats sont moins
bons que les singes normaux, mais la différence n’est pas trop grande.
Pour les singes avec une lésion à l’hippocampe et à l’amygdale, on voit une baisse
drastique des résultats. Plus l’intervalle de rétention est augmenté, pire est le % de
réponse correct.
Donc, on peut peut-être supposer que pour une bonne réussite de la tâche, on doit
avoir la combinaison entre l’hippocampe et l’amygdale. Comme l’opération ne se fait
pas sans risque, y aurait-il une 3ème structure potentiellement impliquée dans cette tâche
qui serait lésé lors de l’opération?
Coupes coronales A, H et cortex rhinal
Si on utilise le processus chirurgical normal, pour venir faire une lésion, on n’a pas le
choix d’endommager d’une certaine façon le cortex rhinal.
Cortex rhinal : il occupe le 2/3 de la partie ventrale de l’amygdale et le 1/3 de la partie
ventrale de l’hippocampe. Donc, si on fait des lésions à l’hippocampe et à l’amygdale, on
perd le cortex rhinal au complet
On a tenté de faire des lésions à l’aide de l’acide iboténique (ce qui ne touche pas le
cortex rhinal). Puis, on a tenté de de voir si le cortex rhinal avait un rôle ou non dans les
troubles de mémoire.
On peut voir ci-dessus que les singes contrôle et les singes avec des lésions à
l’hippocampe et l’amygdale causé par l’acide iboténique ont à peu près les mêmes
résultats
Les singes avec juste une lésion au cortex rhinal (ajout sur le graphique…) ont des
résultats beaucoup moins bons que les singes contrôle et les singes avec des lésions à
l’hippocampe et l’amygdale causé par l’acide iboténique.
Ceci nous permet donc de dire que le cortex rhinal est une structure clé dans les
troubles de mémoire. On peut donc penser que cette structure était touché chez H.M.
Plan de cours
Sensoriel-perceptif
Réponse motrice
Temporel
Affectif
Spatial
o Données immédiates : représentent plus l’aspect court-terme
o Connaissances : représentent plus l’aspect long-terme
Attributs Sensoriels/Perceptifs
Attributs Sensoriels/Perceptifs
o
Durée du stimulus (court terme; retenir le temps que dure un stimulus)
o Structure impliquée : hippocampe
Si lésion : on va avoir un déficit du retient d’une durée d’une tâche (ex :
la limite de temps qu’on peut flatter Shooter sur le ventre avant de se
faire mordre)
o
Attributs Temporels
Ordre temporel des stimuli (retenir ce que j’ai fait dans l’ordre à long terme)
o Ex : la poutine week j’ai été à 3 restos dans cet ordre : ashton, mcdo, bellevue
o Structure impliquée : Cortex préfrontal médian
Si lésion : pas capable de se rappeler de l’ordre, mais peut se rappeler
de ce qui a été fait
Attributs Affectifs
o
Représentation expérience émotive (complexe; à long-terme)
o Structure impliquée : cortex orbitofrontal (inversion de contingences;
expérience désagréable devient agréable et vice versa)
o
À date, on peut faire un constat :
o Mémoire à long-terme : les structures impliquées sont plus des zones corticales
(ex : cortex prémoteur, cortex orbitofrontal)
o Mémoire court-terme : les structures impliquées sont plus des zones sous
corticales (ex : amygdale, hippocampe)
John O’Keefe (gauche) U College London
Lynn Nadel (droite) U Arizona
Carte cognitive: Représentation mentale et organisée de l’environnement physique sous
la forme d’une carte topographique marquée de repères spatiaux (comme un google
maps mental)
Chez les rats, on remarque que
o Lésions à l’hippocampe = Déficits dans grand nombre de tâches d’exploration et
d’apprentissage spatial (On arrive pas à se faire une carte mentale)
o Lésions à l’hippocampe = Performance intacte dans petit nombre de tâches non
spatiales
o Donc, l’hippocampe selon eux à un rôle exclusif dans le traitement spatial
Richard Morris U Edinburg
o On met le rat dans un bac d’eau qui a une plate-forme submergée. Le rat va
vouloir sortir de l’eau et va donc nager dans le bac et finir par trouver la
plateforme par hasard. Ensuite, le rat va mémoriser les indices visuels autour de
lui pour tenter de mémoriser l’emplacement de la plate-forme.
o Indices visuels distaux
o Plate-forme submergée : le rat ne peut pas la voir puisque l’eau est opaque
Apprentissage de place
Le rat finit par apprendre l’endroit de la plate-forme dû à son environnement.
Légende
o T1 à T5 = Trajectoires de nage correspondantes aux essais 1 à 5
o On voit que de T2 à T5 le rat connait l’endroit de la plate-forme.
Avec une lésion à l’hippocampe, le rat ne se souvient pas de l’emplacement de la plate-
forme et à chaque essai finit par la trouver par hasard.
Hippocampe et mémoire
o On a placé une électrode au niveau de l’hippocampe du rat sur une cellule
pyramidale
Cellule de place
o Neurone qui augmente sa fréquence de décharge (ex. 20 potentiels par sec
plutôt que 0.1/s) quand le rat se trouve dans un certain secteur de
l’environnement
Champ localisationnel d’une cellule de place (créé par l’hippocampe)
o Secteur de l’environnement où la cellule répond fortement (réponse
préférentiel)
Les cellules répondent différemment selon où le rat est dans son
environnement. (et les groupes de cellules répondent différement)
La carte ci-bas représente en couleur (le niveau d’activation de la
cellule) selon l’environnement (le carré est comme un genre de carte)
Rotation de l’environnement
Pour voir si les cellules sont oui ou non dépendantes de la perception des indices
visuels, on fait subir une expérience à des rats.
En premier, on met le rat dans une boite avec 3 indices visuels (bars jaunes) puis on
enregistre les endroits où les cellules réagissent de façon préférentiel (la genre de
montagne…)
Ensuite, on plonge le rat dans l’obscurité dans la même boîte. On voit que les cellules
réagissent à la même place, mais beaucoup moins.
Après, on réallume la lumière de la boite. Les cellules réagissent encore au même
endroit, mais de façon plus prononcé que la première fois.
Constats sur les cellules de place
Théorie relationnelle
Transitivité et symétrie
Informations traitées par les cellules hippocampiques
Rôle plus large de l’hippocampe
Ici, on dit plus que le rat ferait des associations avec les indices visuels et les
renforçateurs et non nécessairement une carte mentale de l’environnement. Ce serait
plus une forme de conditionnement classique.
Légende
o SI = Nourriture
On présente au rat une odeur A. Ensuite, on présente au rat deux odeurs. Une de ses
deux odeurs lui permettera d’obtenir de la nourriture, l’autre non. Et on reproduit
l’expérience avec plus d’un set.
Performance paires associées H = Sham
Groupe Sham : groupe contrôle (on simule une lésion en leur faisant subir une fausse
opération pour qu’ils aient vécu eux aussi le stress opératoire.)
Ici ça réfutait la théorie de Eichenbam puisque les résultats sont assez similaires.
Test de symétrie
Ici on reproduit la même expérience, mais le rat doit comprendre l’effet de symétrie.
(BC=CB; si BC me donne de la nourriture, CB m’en donne aussi)
Performance de symétrie H < Sham
Ici on obtient une grande différence entre les deux groupes. Cela appuie donc la théorie
de EIchenbaum. C’est comme si les rats avec une lésion à l’hippocampe n’arrivaient pas
à comprendre l’effet de symétrie.
Un peu comme le DNMS qu’on a vu avec les singes. Par contre, on présente les odeurs,
une à la suite de l’autre et le rat doit se fier à l’odeur précédente pour savoir s’il obtient
de la nourriture ou non.
Ici, si deux odeurs différentes se suivent, le rat obtient de la nourriture
3 variables rentrent donc en jeu : l’odeur, l’endroit du bocal où se situe l’odeur et la
règle d’appariment
Légende
o M: Match ou essais avec appariement
o NM: Non Match ou essais sans appariement
o P: Position du récipient
o O: Odeur
Cellules d’odeur : 11% des cellules mesurées (ce qui veut dire qu’on a aussi des cellules d’odeurs
dans l’hippocampe
Hippocampe et mémoire
U McGill
(1949 )« Neurons that fire together wire together »
o
o Qu’est-ce qui fait en sorte que l’on peut se remémorer une image sans y être
exposé? Pourquoi certaines images sont permanentes et d’autres non?
Théorie de l’assemblée cellulaire
o Mise en évidence de la PLT en 1973 chez des lapins anesthésiés
Méthode in vitro± 24 heures
o
o Tranche hippocampe d’un rat à ½ mm d’épaisseur
o On faisait réaliser à un rat un apprentissage de mémorisation. Ensuite on
découpe une partie de son hippocampe.
o On découvre que plus ou moins 24h après la coupe, il reste de l’activité
électrique dans l’hippocampe.
Légende
o PPSE: Potentiel post-synaptique excitateur
o PLT: Potentialisation à long terme
Deux types de récepteurs à glutamate:
o 1) AMPA qui sont perméables aux ions
o 2) NMDA qui sont bloqués par un ion magnésium
Pendant la PLT
Il va y avoir des changements dans le neurone qui va faire que ça va être des
changements plus durables
o Changement dans l’expression génétique (transcription adn)
o Le neurone va donc changer (plus épines dendritiques, change de taille…), mais
aussi envoyer des messages aux cellules autoir.
Ça prend de la synchronicité, de la répétition pour y arriver
Mais tout ça finit par renforcer les connexions à long terme
LTP observée dans l’hippocampe mais aussi dans l’amygdale et dans le néocortex
Méthodes qui bloquent la PLT bloquent aussi l’apprentissage et la mémoire
Méthodes qui diminuent la durée de vie de la PLT diminuent aussi la durée de la
mémorisation
On a aussi réussi à mesurer ça chez les humains même si la majorité des études sur la PLT a été
réalisé sur des animaux.
Lectures obligatoires
PLT
Lectures à faire
Les patients schizophrènes avec des symptômes positifs et négatifs montrent une
augmentation de l’activation significative dans le lobe pariétal inférieur gauche comparé
aux patients contrôles. Après une baisse des symptômes positifs dans un espace de 6 à 8
semaines, l’activation est de retour à la normale.
Les symptômes positifs sont donc associés avec une hyperactivation du cortex
somatosensoriel secondaire (lobe pariétal inférieur)
L’illusion de contrôle que ressente les patients peut être expliqué par une rétroaction
sensorimotrice mal atténuée.
SCHIZOPHRÉNIE
PLAN DE COURS
BREF HISTORIQUE
19e siècle : on commence à parler de la schizophrénie, mais le mot n’existe pas encore
Bénédict Morel (1809-1873)
o 1ère théorisation d’une démence à début précoce (adolescence) (on disait que
c’était un trouble neurodégénératif)
Émile Kraepelin (1856-1926) (psychiatre allemand)
o Dementia praecox (démence précoce) = pathologie évolutive caractérisée par
un dysfonctionnement majeur des processus cognitifs (démence) et survenant
en bas âge (précoce)
o Due à une auto-intoxication héréditaire par des substances sexuelles (très
freudien) accumulées dans l'organisme qui envahissent le cerveau et causent la
dégénérescence. Selon lui, c’était une fatalité.
Eugen Bleuler (1857-1939) (psychiatre suisse)
o Introduit le terme « Schizophrénie » (Schizo = « skhizein » = diviser; Phrénie = «
phrên » = esprit) (était beaucoup plus dans les sx de la maladie)
Division entre les constituants de l’esprit que sont les pensées, les
émotions et les comportements
o Importance des symptômes vs décours temporel
Les 4 « A » (les 4 sx les plus caractéristiques): Associations étranges
(pensée bizarre, idées délirantes), Affect plat (sx négatifs), Autisme
social (retrait social, isolement…) et Ambivalence (perplexité, pensée
opposée)
o États mentaux sont des exagérations de fonctions normales (définition proche
des sx positifs)
FACTEURS DE RISQUE
GÈNES DE SUSCEPTIBILITÉ
→ANOMALIES NEUROCHIMIQUES
VOIE MÉSOLIMBIQUE
Légende
o GLU: Glutamate
o DA: Dopamine
o VTA: Aire Tegmentale Ventrale
o Mesolimbic pathway: voie mésolimbique reliant le VTA et le noyau accumbens
dans le système limbique
1. Neurones GLU du Cx préfrontal (le glutamate excitateur vient stimuler l’interneurone)
2. Interneurones GABAergiques de VTA (l’interneurone libère GABA et inhibe la dopamine)
3. Neurones DA de la voie mésolimbique (pas de libération (ou très peu) de dopamine)
4. Nx accumbens du système limbique
SYMPTÔMES POSITIFS ET HYPERDOPAMINERGIE (dysfonction; libération excessive dans la voie)
Légende
o GLU: Glutamate
o DA: Dopamine
o VTA: Aire Tegmentale Ventrale
o Mesolimbic pathway: voie mésolimbique reliant le VTA et le noyau accumbens
dans le système limbique
1. Neurones GLU du Cx préfrontal (Mauvaise inhibition du glutamate; récepteurs NMDA
hypoactifs)
2. Interneurones GABAergiques de VTA (L’interneurone ne peut pas libérer assez de GABA;
pas d’inhibition de dopamine)
3. Neurones DA de la voie mésolimbique (libération excessive de dopamine)
4. Nx accumbens du système limbique
VOIE MÉSOCORTICALE
Légende
o PFC: Cx Préfrontal
o DL: Dorsal Latéral
o vm: ventral médian
o Mesocortical pathway: voie mésocorticale reliant le VTA et le néocortex
1. Neurones GLU du Cx préfrontal (le glutamate stimule les neurones dopaminergiques)
2. Neurones DA de la voie mésocorticale
3. DLPFC et vmPFC (la dopamine est relâché dans le cortex préfrontal)
Légende
o PFC: Cx Préfrontal
o DL: Dorsal Latéral
o vm: ventral médian
o Mesocortical pathway: voie mésocorticale reliant le VTA et le néocortex
1. Neurones GLU du Cx préfrontal (libération de glutamate normale, récepteur NMDA
hypoactif)
2. Neurones DA de la voie mésocorticale (Pas assez d’eaxitation des glutamates donc peu
de libération de dopamine)
3. DLPFC et vmPFC (peu ou pas de dopamine…)
PRINCIPAUX CONSTATS
GÈNES DE SUSCEPTIBILITÉ
o Les gènes pathogènes (virus, influenza, grippe…) auraient un possible influence
dans le développement
Complications obstétricales
o Complications pendant la grossesse (saignement, diabète, incompatibilité
rhésus, etc)
o Développement anormal du fœtus (petits poids, malformations)
o Malnutrition maternelle
o Complications à l’accouchement (césarienne d’urgence, hypoxie, etc.)
Ce sont tous des petits facteurs, mais ils peuvent tous affecter le développement du
cerveau et mettre la personne à risque de développer la maladie.
PANDÉMIES D’INFLUENZA: GRIPPE ESPAGNOLE (1918-1919)
En provenance de Chine, mais surnommée « grippe espagnole » car elle avait touché la
famille royale d’Espagne
Due à la souche H1N1 particulièrement virulente et contagieuse qui serait passée du
canard au porc puis à l’humain (grippe porcine)
De la Chine, le virus est devenu mortel à son entrée aux États-Unis et pandémique lors
de son passage vers l’Europe et ses colonies
A fait 1 milliard de malades et entre 30 et 100 millions de morts, soit plus de victimes
que la guerre 1914-1918
Taux de schizophrénie augmentés dans les régions les plus affectées par la grippe
Originaire de Chine
Due à la souche H2N2 qui serait passée du canard à l’humain (grippe aviaire)
De Hong Kong, est entrée aux États-Unis et à poursuivi sa propagation jusqu’au stade
pandémique
Estimation des décès entre 1 et 4 millions
En Europe, enfants nés entre février et avril 1958 (4ème à 6ème mois de gestation
durant la grippe) avaient une probabilité plus élevée de devenir schizophrènes
87% des nouveaux cas de schizophrénie en Finlande étaient des fœtus au 2ème
trimestre de gestation durant la grippe
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX : EFFETS TÉRATOGÈNES
Facteurs infectieux
o 50% des études rapportent une association positive entre l’exposition in utero à
l’influenza et la schizophrénie (ou autres virus similaires)
o Chez une cohorte de 12 094 en Californie, le risque est 7 fois plus élevé si
exposé durant le 1er trimestre de gestation; 3 fois plus élevé si exposé entre la
fin du 1er/début du 2ème trimestre
o Études tendent à montrer des risques plus élevés surtout lors du 2e trimestre de
grossesse (il y aurait un développement cérébral plus important)
Le deuxième semestre est clé dans la migration neuronale. On pense que les maladies
infectieuses joueraient négativement sur la migration neuronale.
MATIÈRE GRISE
Prise au cortex rhinal…
Désorganisation des couches laminaires (orientation des neurones)
Groupements neuronaux dans la couche II mal formés et désorganisés
Apparence tachetée de la couche III et plus
Plus petits neurones dans les couches II et III (mais le nombre de neurones est similaire)
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX : EFFETS TÉRATOGÈNES
Effet saisonnier
o ↗ des cas de Sz pour les personnes nées en hiver
o Pourrait être expliqué par des facteurs infectieux (le deuxième trimestre des
personnes nées à l’hiver tourne autour d’octobre, novembre et décembre qui
sont des périodes où il y a beaucoup d’infections (grippe, influenza…)
Stress pendant la grossesse
o Khashan et al., 2008 : Décès d’un proche de la mère pendant la grossesse
augmente les risques de près de 2 fois
o Pourrait être aussi la guerre ou un événement majeur (ex : la crise du verglas)
o Note: Dans le cerveau schizophrène, l’hypophyse est élargie et l’hippocampe est
atrophié Légende
Légende
o CRH: corticotropin-releasing hormone
o ACTH: hormone adénocorticotropique
Les dysfonctions de l’hippocampe touche aussi l’amygdale ce qui pourrait avoir un lien
avec les sx négatif (l’émoussement émotionnel)
o Note: Dans le cerveau schizophrène, l’hypophyse est élargie et l’hippocampe est
atrophié Légende
Légende
o CRH: corticotropin-releasing hormone
o ACTH: hormone adénocorticotropique
FACTEURS PSYCHOSOCIAUX
Abus de substances
o Cannabis la substance la + étudiée : augmente risques de 2 à 3 fois…
o On a déjà vu aussi que plus la première consommation est tôt, plus il y a de
risque)
Risque sous-estimé ?
Bannir le cannabis contribuerait à ↘ l’incidence de 8%...
DÉCLENCHEUR?
Le cannabis en est un… Le lien de causalité dans les études commence tranquillement à
apparaître
Étude de cohorte (hospitalisation suite à une psychose toxique
Le point zéro : la psychose toxique
Le cannabis est la substance dont la probabilité de développer un trouble psychotique
après la psychose toxique est la plus élevée
o Peut-être que les personnes ont déjà une sorte de vulnérabilité parce que les
psychoses toxiques au cannabis sont habituellement rares
Taux de conversation sur 8 ans d’une psychose induite vers un trouble psychotique
estimé à 46%
→GÉNOMIQUE
L’ADN se sépare d’abord à un endroit précis en fonction du rôle de la cellule pour que
l’information contenue sur le gène soit copiée
L’ARN polymérase se lie au promoteur du gène; étape favorisée par les facteurs de
transcription
TRANSCRIPTION GÉNÉTIQUE
ÉPIGÉNÉTIQUE
MÉTHYLATION DE L’ADN
Étude de jumeaux qui montre que le bagage épigénétique devient de plus en plus
différent au fil de la vie des jumeaux.
La montagne est comme le bagage génétique. Les chemins jaunes représentent les
différents environnements dans lesquels peuvent vivre des individus.
PRINCIPAUX CONSTATS
VENTRICULES LATÉRAUX
Dans 80% des études chez les patients schizophrènes, on relève qu’il y a élargissement
des ventricules latéraux (plus volumineux) que les personnes contrôles.
STRUCTURES VENTRICULAIRES
On remarque que c’est plutôt l’ensemble du système ventriculaire (pas juste les
ventricules latéraux) qui semblent être plus volumineux.
VENTRICULES ET SX (est-ce que l’élargissement des ventricules sont corrélés à certains types de
symptômes de la schizophrénie?)
Corrélation entre taille des ventricules et:
o Fonction cognitive: r = - 0.70 p < 0.01 (la seule donnée significative)
o Symptômes positifs: n.s.
o Symptômes négatifs: n.s.
o Aucun lien intéressant avec les sx positifs et négatifs
o Le seul constat : plus les ventricules sont élargis, moins le fonctionnement
cognitif est bon
On constate que les structures autour des ventricules sont atrophiées
La ∆ du volume cérébral total représente une ↘ de 4% de matière grise et de 2% de
matière blanche
Ces anomalies sont présentes dès le début de la maladie et sont stables dans le temps
THE RELATIONSHIP BETWEEN BRAIN STRUCTURE AND NEUROCOGNITION IN SCHIZOPHRENIA: A
SELECTIVE REVIEW
L’atrophie des structures va entraîner les déficits cognitifs (cortex préfrontal). Le volume
total du cerveau est diminué surtout dû à une perte de matière grise.
DÉFICITS COGNITIFS
DENSITÉ SYNAPTIQUE
Production de trop de connexions neuronales jusqu’à la puberté. Pour rendre le cerveau
plus efficient, il y aura émondage des connexions inutiles pendant la puberté.
Il y aurait anomalie dans la densité synaptique chez les schizophrènes
PRINCIPAUX CONSTATS
AVEC CE QUI A ÉTÉ PRÉSENTÉ JUSQU’À MAINTENANT, PENSEZ-VOUS QUE LES SYMPTÔMES
PSYCHOTIQUES APPARAISSENT SOUDAINEMENT OU PROGRESSIVEMENT ?
La maladie apparaît jamais de façon soudaine, elle est toujours progressive d’une
manière ou d’une autre.
Le diagnostic est souvent effectué dans la phase psychotique où les sx positifs sont
francs, mais il y a souvent une apparition progressive des sx avant ça (ça peut passer
sous le radar). Souvent, les signes apparaissent pendant le développement.
o Voilà la ligne du temps développementale de 50 individus avec schizophrénie.
On voit que certains signes sont apparus avant la schizophrénie elle-même
(surtout généralisé à la sphère fonctionnel)
Il existe donc un « développement » de la schizophrénie
Plusieurs sphères fonctionnelles (motricité, langage, cognition, affect, personnalité) sont
touchées, ce qui fait le lien avec les anomalies neurobiologiques retrouvées dans de
nombreuses régions cérébrales
MODÈLE NEURODÉVELOPPEMENTAL (grand résumé de ce qu’on a vu dans le cours…)