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U.H.2.C.- F.S.T.M. - Départ. Génie électrique Prof : A.

SAHEL
FI : GET – LST GT - Module : TDS & TN Chapitre : Les Signaux Aléatoires et Bruits

Signaux aléatoires et bruit

Travaux Dirigés
Série n°3

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TD n°1
Signaux aléatoires et bruit

Exercice 1 : Somme et Produit de deux signaux aléatoires stationnaires au second ordre


On considère deux processus aléatoires stationnaires au second ordre :

X(t,), Y(t,),   Expérience , tels que les VA : X(t) et Y(t) parcourent .

1- Pour chaque épreuve i, on associe aux deux signaux aléatoires :

x(t , i ) = xi (t ), y (t , i ) = yi (t ), le signal aléatoire : z i (t ) = xi (t ) + yi (t )

Etudier la stationnarité de la VA z(t) lorsque :


a- X(t) et Y(t) sont deux VA indépendantes ;
b- Y(t)= K X(t).
2- Mêmes questions lorsque le SA zi(t) est défini par : z i (t ) = xi (t )  yi (t )

Exercice 2 : Signal sinusoïdal aléatoire

On considère le Processus aléatoire X(t,) tel que pour chaque épreuve  de l’expérience , le signal
aléatoire obtenu est de la forme :

x(t ,  ) = A cos  2 f 0t +  ( )

où A et f0 sont des constantes réelles positives. La phase  obtenue dépend de la réalisation


considérée et la variable aléatoire  a une densité de probabilité p () uniforme sur [0 , 2 [.
1- Cas d’un grand nombre d’épreuves, t fixé.
Déterminer :

- L’espérance mathématique E  x(t ) ,


- La fonction d’autocorrélation statistique : Cxx ( ) = E  x(t )  x (t −  ) 
2- Cas d’une seule épreuve, parcours du domaine temporel.
Déterminer et comparer aux résultats précédents :

- la moyenne temporelle  x(t )  ,


- La fonction d’autocorrélation : Cxx ( ) = x(t )  x (t −  )  .

Exercice 3 : Puissance d’un bruit blanc filtré passe-bande


N0
Soit x (t ) un bruit blanc stationnaire de densité spectrale S x ( f ) = attaquant le système suivant :
2

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 1 pour f   f − f , f + f 

où H1 ( f ) =   0 2 0 2  et H 2 ( f ) = e j 2Tf
0 sinon

3-1- Déterminer x2 (t ) en fonction de x1 (t )

3-2- Déterminer Py (T ) la puissance du signal y (t ) en fonction de la fonction d’autocorrélation de


x1 (t ) , puis en fonction de N 0 , f et T .

3-3- En supposant que f 0 f et en remarquant que Py (T ) a la forme d’un signal modulé en


amplitude, tracer Py (T ) .

Exercice 4 : signal bruité et détection synchrone du signal utile


Un signal périodique sinusoïdal d’amplitude 1 Volt de fréquence 30Hz est noyé dans un bruit de
puissance totale égale à 4V2 que l’on considérera comme blanc dans la bande de fréquence [10 Hz,
100 Hz] dont la DSP (densité spectrale de puissance) SB(f) vaut B à l’intérieur de cette bande et est
nulle en dehors.

L’ensemble est appliqué à l’entrée x1 d’un multiplicateur (figure 4) délivrant en sortie y(t) = (x1(t) 
x2(t)) /10.

y(t)
cos(0t) + b(t)
V0

2cos(0t)
+

L’entrée x2 reçoit une sinusoïde synchrone du signal recherché et en phase avec lui et qui a pour
amplitude 2 volts.

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4-1- tracer le spectre de puissance bilatéral du signal d’entrée. On calculera la valeur de B en utilisant
la formule liant puissance et DSP du bruit.

4-2- Donner l’expression de y(t) ? Le signal y(t) à la sortie de ce multiplicateur a un spectre


comportant des raies et un fond continu. Représenter d’abord les raies de ce spectre (spectre de
puissance bilatéral) et leur amplitude.

4-3- En utilisant la fonction d’auto-corrélation Cy() de y(t) en fonction de Cb() fonction d’auto-
corrélation du bruit, en déduire le spectre Sy(f) (bilatéral) de puissance du signal y(t) que l’on
dessinera en précisant bien les amplitudes et fréquences.

4-4- La sortie y(t) est filtrée par un passe bas de constante de temps  =10 secondes. Le résultat du
filtrage est appliqué à l’entrée d’un enregistreur qui trace sur papier un trait fluctuant autour d’un
niveau continu Vo.
Calculer ce niveau continu V0 et l’écart quadratique moyen des fluctuations de part et d’autre.

Exercice 5 : amélioration du rapport signal sur bruit par détection synchrone


Un signal sinusoïdal s(t ) de fréquence 500Hz et d’amplitude a=100mV est noyé dans un bruit b(t )
que l’on peut considérer comme un bruit blanc filtré par un filtre passe-bas idéal de fréquence de
coupure 1kHz. Sa puissance totale est de 10V².
5-1- Représenter le spectre de puissance bilatéral de ce signal bruité x(t ) = s(t ) + b(t ) en précisant
fréquences et densité spectrale de puissance (DSP).

5-2- Quel est en dB le rapport signal sur bruit de x ?

figure 1-A

Passe-bande centré sur 500 Hz

R1
1/10
C1

figure 1-B

5-
3- Pour sortir le signal du bruit on utilise un filtre passe bande idéal (figure 1-A) de fréquence
centrale 500Hz et de largeur de bande 10Hz (soit 500  5Hz). Représenter le spectre de puissance
du signal y (t ) à la sortie du filtre et le rapport signal bruit obtenu.

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5-4- Pour tenter d’améliorer les choses on effectue une détection synchrone (figure 1-B) en
multipliant le signal x(t ) par une référence d’amplitude 1V en phase avec le signal s(t ) . Le
multiplicateur effectue l’opération p(t ) = x(t )  r (t ) 10 . Le signal p(t ) à la sortie de ce
multiplicateur a un spectre comportant des raies et un fond continu.

Représenter d’abord les raies de ce spectre (spectre de puissance bilatéral) et leur amplitude.

Calculer la fonction d’auto-corrélation C p ( ) de p(t ) p en fonction de a et C b ( ) fonction d’auto-


corrélation du bruit.

En déduire le spectre S p ( f ) ( bilatéral ) de puissance du signal p(t ) que l’on dessinera en précisant
bien les amplitudes et fréquences.

5-5- Le signal p(t ) est filtré par un filtre intégrateur R1C1 de constante de temps 10 secondes. Soit q(t ) le
signal final. Représenter le spectre de puissance de q(t ) ,
Quel est maintenant le rapport signal sur bruit en dB en précisant bien ce qu’est à ce niveau le signal.

Exercice 6 : Identification d’un processus à l’aide d’un bruit blanc)


Un domaine important de l’automatique est l’identification de processus, c’est-à-dire la
détermination de la réponse impulsionnelle ou de la fonction de transfert d’un système de
convolution. Ce système étant supposé accessible que par sa sollicitation en entrée et le signal
émis en sortie, l’identification consiste à injecter en entrée un signal permettant d’en déduire
ensuite par mesure du signal de sortie la réponse impulsionnelle.

La méthode la plus directe est basée sur le fait que l’impulsion de Dirac est l’élément neutre de la
convolution et, par conséquent, si le signal d’entrée est une impulsion de Dirac, le signal de sortie
est directement la réponse impulsionnelle. Cette méthode présente l’inconvénient d’avoir à faire
une approximation imparfaite de l’impulsion de Dirac (impulsion d’amplitude infinie et de durée
nulle). En effet ce signal d’entrée ne doit pas endommager le système à analyser ; aussi le générateur
d’impulsions fournit une impulsion d’amplitude limitée et de durée courte mais non nulle.

Pour éliminer ce problème, l’identification peut être réalisée en utilisant un corrélateur et un


générateur de bruit blanc selon le montage présenté sur la figure.

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Calculer le signal obtenu à la sortie du corrélateur en fonction de la réponse impulsionnelle


cherchée h(t).

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