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ROYALE DE L’AIR
1 Introduction 2
1
TABLE DES MATIÈRES
5.3.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.3.2 Déformations planes dans une direction quelconque (traité en TD) . . . . . . . 35
5.3.3 Déformation et direction principale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.3.4 Cercle de Mohr des déformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Introduction
La Résistance des Matériaux (RDM) ou encore la mécanique des corps déformables est la science
du dimensionnement. Elle est issue la mécanique des milieux continus, mais avec un formalisme ma-
thématique simplifié. Elle fait appel aux concepts d’équilibre des corps de la mécanique statique, aux
concepts de déplacement de la cinématique et aux propriétés des matériaux étudiés afin d’évaluer es
dimensions des pièces structurales.
La RDM permet la conception d’une pièce mécanique, d’un ouvrage d’art ou de tout autre objet uti-
litaire. La première démarche est de proposer les formes adéquates répondant à la fonction demandée
et ensuite déterminer les quantités de matière nécessaires et suffisantes pour réaliser ces formes sans
qu’il y ait endommagement de l’objet en fonctionnement. Ce dimensionnement fait appel à des calculs
prévisionnels sur le comportement de l’objet en service en tenant compte des meilleures conditions de
sécurité, d’économie et d’esthétique.
La démarche consiste à montrer que les systèmes étudiés sont en équilibre et que les forces internes
ou de cohésion ne dépassent pas des valeurs admissibles et ne produisent pas des déformations non
tolérables
Les premiers développements mathématiques de la résistance des matériaux ont été publiés en 1534
par Galilée (1564-1642). A la fin du 17 siècle, Hooke et Mariotte découvraient simultanément en An-
gleterre et en France la relation entre contraintes et déformations en élasticité. Un peu plutard, en
1680, Mariotte publia les mêmes lois que Galilée sur la flexion des poutres et expliqua la différence
entre fibres tendues et fibres comprimées. En 1807, Young (1773-1829) introduisit la notion de module
d’élasticité.
Figure 1.1 –
Après les travaux de Charles Augustin Coulomb, Henri Navier, Augustin-Louis Cauchy, entre autres,
au milieu du XIXeme siècle, la résistance des matériaux est créée en tant que science appliquée. Son
développement rapide, dû aux travaux des ingénieurs du XX eme siècle, a conduit à l’élaboration de
nombreuses méthodes de calcul analytique utilisées aujourd’hui dans les bureaux d’étude. L’arrivée des
ordinateurs a rendu possible l’exploitation de méthodes numériques pour la résolution des problèmes
liés aux structures complexes (assemblages de poutres-plaques).
3
A l’heure actuelle, les recherches en Rdm sont orientées vers l’étude :
Une liaison mécanique entre deux pièces (ou deux groupes de pièces) est un dispositif qui permet
à ces deux pièces d’avoir l’une par rapport une certaine liberté de mouvement. Elle permet également
la transmission de certains efforts. La modélisation des liaisons permet :
— l’étude rigoureuse de l’équilibre du solide,
— le dimensionnement des organes mécaniques participant à la liaison.
5
2.2. ETUDE DES LIAISONS PARFAITES
Figure 2.1 –
Paramétrage
Le repère local R(A, e~x , e~y , e~z ) n’a pas de position particulière. Dans le cas où la surface de contact
(S) est plane, on choisit A au centre de cette surface et (A, e~x ) est perpendiculaire à (S).
Paramétrage
Le paramétrage de la liaison 1-2 est défini par l’angle α
Figure 2.4 –
Paramétrage
On définit le repère R1 (A, e~x1 , e~y1 , e~z1 ) lié à 1 tel que AB
~ = x1 e~x
Le paramétrage de la liaison 1-2 est définit par le seul paramètre x1 .
Figure 2.5 –
Figure 2.6 –
Paramétrage
p
Les deux paramètres α et x1 sont liés par la relation : x1 = 2π α où p est le pas.
Figure 2.7 –
Figure 2.8 –
Paramétrage
R1 = (B, x~1 , y~1 , z~1 ) est lié à 1 tel que ~x = x~1 et AB
~ = x1 ~x . Les deux paramètres α et x1 sont
indépendants.
Figure 2.9 –
centre A.
Figure 2.10 –
Figure 2.11 –
Figure 2.12 –
Figure 2.13 –
Figure 2.14 –
Figure 2.15 –
~ = AP~ ∧ F~
M (U nitéN.m)
12
3.2. ACTIONS MÉCANIQUES DANS LES LIAISONS ENTRE SOLIDES
( )
~ = P F~i
R
{τs }A = i
~ A = P AP~i ∧ F~i
M i
X
LA
{τs }A = Y MA
Z
NA
x,~
(~ y ,~
z)
dW = df~i (1 → 2).dy ~y = 0
Figure 3.1 – A un degré de liberté en translation, correspond une composante nulle de la résultante
du torseur associé à l’action mécanique transmissible par la liaison.
df~i (1 → 2)) est perpendiculaire au plan tangent commun en Pi , dans ce cas df~i (1 → 2))
est sécant avec l’axe de rotation (A, ~x) ce qui implique que :
h i
~ Ax
M df~i (1 → 2) =0
Figure 3.2 – A un degré de liberté en rotation correspond une composante nulle du moment résultant
en A du torseur associé à l’action mécanique transmissible par la liaison.
Le T.A.M.T. comporte cinq inconnues de liaison, on écrit alors NS = 5 (NS nombre d’inconnues
statiques)
Un solide soumis à des actions mécaniques conserve sa forme propre à l’aide de la présence de
forces internes de cohésion (actions intermoléculaires). L’étude de ces efforts de cohésion autour d’un
point introduit la notion importante de contrainte.
Figure 4.1 – •
16
4.1. CONTRAINTE AUTOUR D’UN POINT
~ ∆F~ dF~
(M, ~n) = lim = (4.1)
X
∆S→0 ∆S dS
dS la surface élémentaire autour du point M orientée par sa normale sortante ~n et dF~ l’effort de
cohésion élémentaire de (E2) sur (E1).
En général, on décompose ~ (M, ~n) en deux composantes :
P
• contrainte tangentielle ~
τ : la projection de ~ (M, ~n) sur le plan de la facette ~n.
P
Cette contrainte agit dans le plan de la facette, on l’appelle aussi contrainte de cisaillement.
~
(M, ~n) = σ~n + τ ~t (4.2)
X
~
σ = ~n. (M, ~n) (4.3)
X
et
~
τ = ~t. (M, ~n) (4.4)
X
Remarque
Le théorème des actions réciproque de la statique permet d’écrire :
~ ~
dF~ (E2 → E1 ) = (M, ~n) ∗ dS dF~ (E1 → E2 ) = (M, −~n) ∗ dS (4.5)
X X
et
On déduit :
~ ~
(M, −~n) = − (M, ~n) (4.6)
X X
1N
Unité : Dans le système international [ ] = [F ] ∗ [L]−2 = [P a] 1P a =
P
m2
R ~
~ = RR Σ(M, ~n)dS
s
Comme dl1 , dl2 et dl3 tendent vers zéro, on peut écrire au niveau de la face i(i = 1, 2, 3) de
centre Mi :
~
X
(Mi , ~ni ) = ~ (M, ~ni )
X
(4.8)
On néglige les variations de contraintes entre Mi et M. Il s’ensuit :
~
X
(Mi , −~ni ) = − ~ (M, ~ni )
X
(4.9)
Les éléments de réduction du torseur des forces de cohésion s’écrivent dans cette face :
Figure 4.2 –
i=1 i0 =1
i=1
i=1
3 3
[M~Mi − M~Mi0 ] ∧ Σ(M,
~ ~ni )dSi = Mi~Mi ∧ Σ(M,
~ n~i )dSi = ~0 (4.15)
0
X X
i=1 i=1
M1~0 M1 ∧ Σ(M,
~ n~1 )dS1 + M2~0 M2 ∧ Σ(M,
~ n~2 )dS2 + M3~0 M3 ∧ Σ(M,
~ n~3 )dS3 = ~0 (4.16)
n~1 ∧ M1~0 M1 = ~0
n~1 ∧ M2~0 M2 = n~1 ∧ dl2 n~2 = dl2 n~3 ⇒ dl2~n3 . ~ (M, ~n2 )dS2 − dl3~n2 . ~ (M, ~n3 )dS3 = ~0
X X
~
X
(M, ~n2 ).~n3 = ~ (M, ~n3 ).~n2
X
(4.19)
Enoncé du théorème
En tout point M d’un solide, les deux facettes perpendiculaires 1 et 2 définies par les normales
sortantes n1 et n2 , les contraintes tangentielles vérifient :
~
X
(M, ~n2 ).~n1 = ~ (M, ~n1 ).~n2
X
(4.20)
τ12 = τ21
Figure 4.3 –
Considérons un solide dans un repère orthonormé fixe R(O, ~x, ~y , ~z) et soit R0 (M, ~x, ~y , ~z) le
repère lié au point M du solide. Les trois vecteurs ~x, ~y , ~z définissent autour de ce point trois
facettes perpendiculaires.
Définissant les contraintes sur ces trois facettes par projection sur les trois axes ~x, ~y , ~z.
Figure 4.4 –
σxx = ~ (M, ~x).~x τxy = ~ (M, ~x).~y τxz = ~ (M, ~x).~z (4.21)
X X X
~
Sur une facette quelconque de normale extérieure ~n , l’état de contrainte est donnée par Σ(M, ~n)
~ ~
tel que : [Σ(M~n)] = [Σ(M )][~n] (Ecriture matricielle)
σxx τxy τxz
~
[Σ(M )] = τyx σyy τyz
(4.23)
τzx τzy σzz
L’équation [4 − 23] définit la matrice de contrainte en M dans R0 (M, ~x, ~y , ~z). C’est une ma-
trice 3x3 symétrique à coefficient réels. Il existe donc un repère orthonormé dans lequel la
Rp (M, X, ~
~ matrice [Σ(M
~ Y~ , Z) )] est diagonalisable et s’écrit :
σX 0 0
[Σ(M )] = 0 σY
~ 0 (4.24)
0 0 σZ
Les directions X,
~ vecY, Z ~ et les facettes qui leur sont perpendiculaires définissent respectivement
les directions et les facettes principales.
4.2.2 Expression de la contrainte sur une facette donnée dans le cas de l’élasticité
plane
L’élasticité plane traite tous les problèmes où la déformation est proportionnelle à la contrainte.
Dans le cas d’un problème plan, l’étude des contraintes se limite à un plan généralement per-
pendiculaire à une direction principale.
Figure 4.5 –
L’équation (4.31) donne les deux directions principales ϕ et ϕ + π2 . Les contraintes principales
sont données par les équations :
q
σX = σx +σy
+ (σx − σy )2 + 4τxy
1 2
2 2
q (4.32)
σY = σx +σy
(σx − σy )2 + 4τxy
1
− 2
2 2
Calcul des contraintes principales à partir des contraintes normales et tangentielles sur
deux facettes perpendiculaires quelconques.
Nous avons déjà résolue ce problème. Les directions principales sont définies par ϕ1 tel que
tg(2ϕ) = σ2τ xy
x −σy
,Les contraintes principales correspondantes :
q
σX = σx +σy
+ (σx − σy )2 + 4τxy
1 2
2 2
q
σY = σx +σy
(σx − σy )2 + 4τxy
1
− 2
2 2
Figure 4.6 –
~ = τxy = 2τxy
~ , OS)
tg(OP σx −σy = tg2ϕ1 (4.33)
2
σx − σy
1q
s
σx − σy 2
q
2 2
R= OP + P S = ( ) + τxy
2 = (σx − σy )2 + 4τxy
2 (4.34)
2 2
Soit AB le diamètre du cercle de Mohr pris sur l’axe (M, σ), on remarque que :
q
MA = σx +σy
2
+ 1
2
(σx − σy )2 + 4τxy = σX
q (4.35)
MB = σx +σy
(σx − σy )2 + 4τxy = σY
1
−
2 2
Figure 4.7 –
Remarque
Pour faciliter la détermination graphique des directions principales il suffit de remarquer que :
~ ,BS
~
(BP ~ = (BP
~ , BS)
2
= ϕ1 la direction principale Xest obtenue en traçant la parallèle à BS ~
passant par M .
Construction de Mohr
Dans le plan (M, ~σ , ~t) on reporte sur l’axe (M, ~σ ) : M A = σX , M B = σY et M O = σx +σy
2
Figure 4.8 –
La parallèle à ~n et qui passe par B coupe le cercle de Mohr en C. Soit H la projection de C sur
(M, ~σ ).
(OH,
~ OC) ~ = 2ϕ et on a les cordonnées du point C dans le plan (M, ~σ , ~t) :
σx −σy
M H = M O + OH = σx +σy
+
2 2
cos2ϕ
(4.38)
σx −σy
HC =
2
sin2ϕ
Le point C n’est pas le point représentatif
n de la facette de normale ~n mais plutôt le point C 0
(symétrique du point C) tel que : M H = σn HC 0 = τnt et on a (OA, ~ OC~ 0 ) = −2ϕ
Remarque
τnt est maximale quand HC = ±R et on a |τnt |max = | σX −σ 2
Y
| cette condition est vérifiée pour
ϕ = ± 2 Nous avons montré que les contraintes en un point M sur les facettes perpendiculaires
π
à un plan principal de normale Z ~ sont représenté par le cercle de Mohr dont les intersections
avec l’axe (M, ~σ ) sont σX et σY . Dans le cas des facettes perpendiculaires à un plan principal
de normale X,~ les intersections du cercle de Mohr avec l’axe (M, ~σ ) sont σY et σZ . De même
dans le cas des facettes perpendiculaires à un plan principal de normale Y~ , les intersections
du cercle de Mohr avec l’axe (M, ~σ ) sont σZ et σX . D’où la construction du tricercle de Mohr
(Figure 4-10).
Figure 4.9 –
Exemples d’application
Etat de contrainte uniaxiale suivant X ~
Il est défini dans le repère R1 (M, X, Y , Z) par la matrice
~ ~ ~
σ 0 0
[Σ(M )] = 0 0 0
0 0 0
σ > 0 traction et σ < 0 compression.
Figure 4.10 –
0 τ 0
hX i
(M ) = τ 0 0
0 0 0
D’après les expressions (4.32) :σx = τ et σy = −τ .
Dans le repère R1 (M, X, ~ tel que (~x, X)
~ Y~ , Z) ~ =π :
4
τ 0 0
hX i
(M ) = 0 −τ 0
0 0 0
Le cercle de Mohr associé est donné par la figure 4-12.
Figure 4.11 –
σ 0 0
hX i
(M ) = 0 σ 0
0 0 σ
Toute facette ~n est face principale. Il résulte que les cercles de Mohr se réduisent à un point.
Figure 4.12 –
Formulaire
~
— On définit la contrainte au point M sur la facette ~n par le vecteur Σ(M, ~n) :
~ ∆F~ dF~
Σ(M, ~n) = lim =
∆S→0 ∆S dS
~
— En général, on écrit sous la forme Σ(M, ~n) :
~
Σ(M, ~n) = σ~n + τ ~t
(contrainte normale) :
~
σ = ~n.Σ(M, ~n)
(contrainte tangentielle) :
~
τ = ~t.Σ(M, ~n)
~t est le vecteur unitaire de la direction de ~τ .
Théorème de Cauchy :
En tout point M d’un solide, les contraintes tangentielles dans deux facettes perpendiculaires
1 et 2 de normales respectivesn~1 et n~2 , vérifient :
~
Σ(M, ~
n~2 ).n~1 = Σ(M, n~1 ).n~2
ou encore
τ12 = τ21
de contrainte spatiale
Sur une facette quelconque de normale extérieure ~n, l’état de contrainte est donnée par
~
Σ(M, ~n) tel que :
~
[Σ(M, ~
~n)] = [Σ(M )][~n]
(Ecriture matricielle)
hX i σxx τyx τxz
(M ) = τxy σyy τzy
τxz τyz σzz
σx 0 0
hX i
(M ) = 0 σy 0
0 0 σz
Les directions X, ~ les facettes qui leur sont perpendiculaires définissent respectivement
~ Y~ , Zet
les directions et les facettes principales.
Les directions principales sont données par :
2τxy
tan 2φ =
σx − σy
Elasticité plane
En élasticité plane, le vecteur contrainte sur la facette de normale ~n est donné par :
σx −σy
σn = σx +σy
+ + τxy sin2φ
hX i 2 2
cos2φ
(M ) =
τnt = − σx −σ
2
y
sin2φ + τxy cos2φ
Les contraintes σn et τnt sur une facette quelconque de sa normale ~n, sont définies à partir
des contraintes principales par :
q
σX = σx +σy
+ 1
(σx − σy )2 + 4τxy
2
2 2
q
σY = σx +σy
− 1
(σx − σy )2 + 4τxy
2
2 2
Cercle de Mohr
Un état plan de contrainte peut être décrit dans un plan (~σ , ~τ ) sous la forme d’un cercle de
Mohr. Si une facette est définie par un angle f par rapport à la facette de référence, son point
représentatif sur le cercle de Mohr fait un angle direct -2f par rapport au point représentatif de
cette même facette de référence.
Figure 5.1 –
u(x, y, z)
−−−→0
MM = v(x, y, z) (5.1)
w(x, y, z)
u, v et w sont des fonctions continues du déplacement.
29
5.2. ÉTAT DE DÉFORMATION EN UN POINT
Figure 5.2 –
Figure 5.3 –
Figure 5.4 –
∂u ∂u ∂u
u + du u + du ∂x ∂y ∂z
u dx
−−→0
N N v + dv = v + dv = + (5.6)
v
dy
∂v ∂v ∂v
∂x
∂y ∂z
w + dw w + dw
w
dz
R0 (o,~x,~y ,~z)
∂w ∂w ∂w
∂x ∂y ∂z
| {z }
[N ]
ou ∂u ∂u ∂u
∂x ∂y ∂z
[N ]t = ∂v ∂v ∂v
(5.9)
∂x ∂y ∂z
∂w ∂w ∂w
∂x ∂y ∂z
0 0 − 12 ( ∂x
∂v
− ∂y )
∂u 1 ∂u
2 ( ∂z ∂x )
∂w
−
ωz ωy
1 ∂v 1 ∂w
0 2 ( ∂x + ∂y ) 0 − 2 ( ∂y − ∂z )
∂u ∂v
ωz
−ωx
[ω] =
=
(5.11)
1 ∂u 1 ∂w
0
( + ∂x ) 2 ( ∂y ∂z ) 0
−ωy ∂w ∂v
ωx −
2 ∂z
Finalement :
u + du
u
dx
dx
−−→0
N N v + dv = + [ω] dy + [ε] dy (5.12)
v
w + dw
R0 (o,~x,~y ,~z)
w dz dz
si
u + du
u
−−→0 −−−→0
[ω] = [ε] = [0] v + dv = NN = MM
v
⇒
w + dw
w
Figure 5.5 –
du ω − dz − ωz dy
y
ω
x
dx
= ωz dx − ωx − dz =
⇒ dv
ωy
∧ dy
dw ωx dy − ωy dx ωz dz
| {z }
Rotation
Figure 5.6 –
0 εxy 0
0
dx
0 0
−−−→0 εyx
N1 N1 = 0 =
εxy dx
0 0 0
0 0
0 εxy 0
0
ε dy
xy
0 0
−−−→0 εyx
N2 N2 = = 0
dy
0 0 0
0 0
Figure 5.7 –
−−−→ −−−→
de εxy dans la direction y ⇒ diminution de l’angle (M N1 , M N2 ) ⇒ rotation
relative autour du point M (figure 5-7) et on a 2εxy = 2εyx = π2 −α On introduit
alors la mesure de la distorsion :
2εxy = 2εyx = γxy = γyx , 2εxz = 2εzx = γxz = γzx , 2εyz = 2εzy = γyz = γzy
En résumé l’état de déformation pure d’un solide en un point M est complète-
ment déterminée pars le repère R0 (o, ~x, ~y , ~z) la connaissance des six quantités
(εx , εy , εz , γxy , γxz , γyz ) ou (εx , εy , εz , γxy , γxz , γyz )
| {z }
a −−−−−−−→ a(1 + εX )
Allongement
b −−−−−−−→ b(1 + εY )
Allongement
V −−−−−−−→ V 0
Déf ormation
c −−−−−−−→ c(1 + εZ )
Allongement
V 0 −V
V = (1 + εX )(1 + εY )(1 + εZ ) − 1 (5.13)
V 0 −V
V = ε| X + ε{zY + εZ} = εx + εy + εz ←
| {z }
R1 (M,X,
~ Y~ ,Z)
~ Ro (M,~x,~y ,~z)
Figure 5.8 –
ε εxy 0
u(x, y, z) x
−−−→0
[ε] = 0
M M v(x, y, z) ⇒ εyx
εy
0 0 0 0
Ro (M,~x,~y ,~z)
Soit un solide en état de déformation plane autour d’un point M par rapport
au repère Ro (M, ~x, ~y , ~z) et R(M, ~n, ~t, ~z) tel que ϕ = (~x, ~n) On montre :
εx +εy εx −εy
εn = + + εxy sin(2ϕ)
2 2 cos(2ϕ)
(5.14)
εx −εy
= + εxy cos(2ϕ)
γnt
2 sin(2ϕ)
2
Figure 5.9 –
Pour que la direction (M, ~n) soit principale il faut que la distorsion γnt = 0
ce qui entraine d’après (5.14) : tgϕ1 = ε2ε xy
x −εy
= εxγ−ε
xy
y
⇒ 2 directions perpen-
diculaires ϕ1 et ϕ1 + 2 . De même on peut déduire les déformations principales :
π
εx +εy
εX = + + 12 (εx − εy )2 + 4ε2xy
q
2
(5.15)
εx +εy
εY = + − 12 (εx − εy )2 + 4ε2xy
q
2
Figure 5.10 –
Formulaire récapitulatif
−−−→
— Vecteur déplacement M M 0
u(x, y, z)
−−−→0
M M v(x, y, z)
u + du
u
dx
dx
−−→0
N N v + dv = + [ω] dy + [ε] dy
v
w + dw
R0 (o,~x,~y ,~z)
w dz dz
1 ∂u 1 ∂u
2 ( ∂y + ∂x ) 2 ( ∂z +
∂x )
∂u ∂v ∂w
ε εxy εxz
x ∂x
1 ∂u 1 ∂v
2 ( ∂y + ∂x ) ( + )
∂v ∂v ∂w
εyx εy εyz
[ε] = = ∂y 2 ∂z ∂y
1 ∂u 1 ∂v
( + ∂x ) 2 ( ∂z + ∂y )
εzx
εzy εz ∂w ∂w ∂w
2 ∂z ∂z
0 0 − 12 ( ∂x
∂v
− ∂y )
∂u 1 ∂u
2 ( ∂z ∂x )
∂w
−
ωz ωy
1 ∂v 1 ∂w
0 2 ( ∂x + ∂y ) 0 − 2 ( ∂y − ∂z )
∂u ∂v
ωz
−ωx
[ω] =
=
Dé-
1 ∂u 1 ∂w
0
( + ∂x ) 2 ( ∂y ∂z ) 0
−ωy ∂w ∂v
ωx −
2 ∂z
ε εxy 0
u(x, y, z) x
−−−→0
[ε] = 0 Avec εx , εy et εyx
M M v(x, y, z) ⇒ εyx
εy
0 0 0 0
Ro (M,~x,~y ,~z)
dépendent pas de z
— Déformation sur une facette quelconque
εx +εy εx −εy
εn = + + εxy sin(2ϕ)
2 2 cos(2ϕ)
εx −εy
= + εxy cos(2ϕ)
γnt
2 sin(2ϕ)
2
q
εY = εx +εy
+ − 12 (εx − εy )2 + 4ε2xy
2