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A.HMAIRROU
Mécanique du solide
Mécanique du solide
Copyright © 2019 Abdellatif Hmairrou
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Table des matières
3 Torseur dynamique 32
3.1 Résultante dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2 Moment dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4 Lois de la dynamique dans un référentiel galiléen 33
4.1 Énoncé du principe fondamental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.2 Loi des actions réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.3 Théorème de la résultante cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.4 Théorème du moment cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5 Lois de la dynamique dans un référentiel non galiléen 35
5 Exercices et problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
A.HMAIRROU
Chapitre 1
•
z •
Mi (mi )
R
•
y •
x
•
•
X
m= mi (1.1)
i
dm
Avec ρ(M ) = , la densité volumique de masse (masse volumique) au point M , mesurée en (kg.m−3 ).
dτ
La masse totale est donnée par :
ZZZ
m= ρ(M )dτ (1.3)
(S)
A.HMAIRROU
6 Chapitre 1. Cinématique du solide et des solides en contact
dτ
R
y •
M
x
Dans le cas d’une réparation uniforme de la masse ρ = C te , la masse totale est donnée tout simplement par
m = ρV (1.4)
Il se peut dans certaines situations à se ramener à modéliser la distribution volumique de masse par des distribu-
tions surfacique et linéique, ainsi on introduit les densités surfacique et linéique
dm dm
σ= et λ=
dS d`
telles que : ZZ Z
m= σ(P )dS et m = λ(P )d`
(S) (S)
Le centre d’inertie d’un système matériel (S) est le point G défini par :
m Dans le cas d’un système discret
P −−→
−−→ mi OM i
iP
X −−→
OG = ou mi GM i (1.5)
i mi i
Remarques
— Si le système matériel admet un élément de symétrie (plan, axe ou centre), alors le centre d’inertie appartient
à cet élément de symétrie.
— Pour un ensemble de points matériels (Sk ) de masses respectives mk et de centre de masses respectives
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1 Répartition des masses 7
x
a O
Solution :
soit finalement
2m
σ=
πa2
M
•
r
θ x
a O
−−→
ZZ
mOG→
−
ey = OM σdS
(disque)
ZZ
mOG = r→
−
er .→
−
e y σdS
(disque)
Z a Z π
2
mOG = σ r2 dr sin θdθ = σ a3
0 0 3
A.HMAIRROU
8 Chapitre 1. Cinématique du solide et des solides en contact
J∆ = mHM 2 (1.8)
X
J∆ = mi Hi Mi2 (1.9)
i
Z
J∆ = HM 2 dm (1.10)
(S)
(∆)
H
•M
~e∆
A.HMAIRROU
1 Répartition des masses 9
x
a O
(∆G ) (∆)
M
•
H C
Π)
G•
(S)
Soit M un point du solide et (Π) le plan contenant le point M et qui est perpendiculaire à (∆G ).
Cherchons la relation reliant les deux moments
Z Z
J ∆G = M H 2 dm et J∆ = M C 2 dm
(S) (S)
A.HMAIRROU
10 Chapitre 1. Cinématique du solide et des solides en contact
−−→ −−→
Remarquons que HG.HC = 0, d’où
−−→ −−→
Z Z Z
J∆ = HM 2 dm + d2 dm + 2HC. GM dm
(S) (S) (S)
| {z }
→
−
=0
Système Tige (longueur ` , masse MT ) et disque (rayon a, masse MD ) constituants un système déformable. Les
deux systèmes ne sont pas solidaires.
y
( D)
θ
GD
•
GT
~eϕ
(T)
ϕ
• x
O
MT `2 MD a2
JOz (T) = et JOz ( D) = + MD `2 (H UYGENS -S CHTEINER) Soit
3 2
MT `2 MD a2
JOz = + + MD `2
3 2
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1 Répartition des masses 11
(∆) 1
J∆ = mR2
2
m Cylindre creux :
R J∆ = mR2
A.HMAIRROU
12 Chapitre 1. Cinématique du solide et des solides en contact
(∆) 2
J∆ = mR2
3
m Sphère pleine :
2
R J∆ = mR2
G• 5
2 Cinématique du solide
2.1 Définition d’un solide
B
•
Un système matériel (S) est dit solide, si les points constitu-
tifs restent à des distances constantes les uns des autres. Si A
et B deux points de (S), alors
−−→
AB = ||AB|| = C te ∀t •
A
Remarque
z B
•
R RS
O y
O0
x
•
A
Soient A et B deux points du solide (S) en mouvement dans le réferentiel R d’origine O. Au solide (S), on associe RS
d’origine (O0 : point fixe du solide).
A.HMAIRROU
2 Cinématique du solide 13
→
− →
−
Notons Ω = Ω (RS/R), qui est le vecteur de rotation instantanée du solide par rapport à R.
−−→
Appliquons au vecteur AB la formule de VARIGNON
−−→ −−→
dAB dAB →
− −−→
/R = /RS + Ω ∧ AB
dt dt
−−→
Comme A et B sont deux éléments du solide, AB est un vecteur constant de (S) :
−−→
dAB →
−
/RS = 0
dt
d’autre part
−−→ −−→ −→
dAB dOB dOA
/R = /R − /R = →
−
v (B/R) − →
−
v (A/R)
dt dt dt
Soit
→
− →
− −−→
v (B/R) = →
−
v (A/R) + Ω ∧ AB
Le mouvement d’un solide (S) dans le réferentiel R est entièrement caractérisé, à l’instant t, par la connaissance de la
→
−
vitesse de l’un de ses points (ex →
−
v (A/R)) et du vecteur rotation instantané Ω . Le champ des vitesses d’un solide possède
la structure d’un torseur : on définit ainsi, le torseur cinématique dont les éléments de réduction sont
→
−i
Tcinématique ≡ →−
h
v (A/R), Ω
Remarque
→
−
Il faut noter que Ω est une fonction du temps dans le cas général.
→
− −−→ −−→
Si on multiplie scalairement la relation →
−
v (B/R) = →
−
v (A/R) + Ω ∧ AB par AB, on obtient
−−→ → −−→ −
AB.−v (B/R) = AB.→v (A/R)
Cette relation traduit l’équiprojectivité des vitesses du solide : les vitesses en deux points quelconque A et B d’un solide
ont même projection sur la droite AB.
→
−
v (A)
H0
•
B
•
H
•
A →
−
• v (B)
Exemple
A.HMAIRROU
14 Chapitre 1. Cinématique du solide et des solides en contact
→
−
ω
C a
•
I
• x
O x
I et C deux point du cerceau, le point C est repéré par l’abscisse x, il effectue un mouvement de translation
suivant l’axe (Ox). La vitesse du point I du cerceau est donnée par
→
− −→
v (I/R) = →
−
v (C/R) + →
−
ω ∧ CI
→
− −→
ω ∧ CI = −ω →
−
e z ∧ −a→
−
e y = −aω →
−
ex
soit
→
−
v (I/R) = (ẋ − aω)→
−
ex
`
G
`
`
α
A
x
Considérons une échelle, assimilée à une barre de longueur 2` en contact à la fois avec le sol horizontal et un mur
−−→
vertical. La position de la barre est repérée par l’angle α entre l’axe Ox du réferentiel lié au sol et le vecteur OG, où
G est le milieu de la barre.
→
−
Déterminer l’expression du vecteur rotation Ω de la barre.
Solution :
−−→
Le vecteur AB s’écrit dans la base (→
−
e x, →
−
e y, →
−
e z) :
−−→
AB = 2` (− cos α→
−
e x + sin α→
−
e y)
d’où −−→
dAB −−→
= 2`α̇ (sin α→
−
e x + cos α→
−
e y ) = −α̇→
−
e z ∧ AB
dt
Soit
→
−
Ω = −α̇→
−
ez
A.HMAIRROU
3 Solide en contact ponctuel 15
Remarque
Le solide (S) en translation peut être modélisé par un point matériel ayant la masse totale du système
→
− →
− −−→
v (M/R) = Ω ∧ OM (1.12)
→
−
Pivotement N
(S1 )
→
−
Ωn
→
−
Ω
→
−
v g (S1 /S2 )
•
I (Π)
→
−
Ωt
(S2 )
Roulement Glissement
→
−
On définit aussi un plan (Π) tangent au contact en I, ainsi que la normale N à ce plan en I.
Le mouvement de (S1 ) par rapport à (S2 ), est entièrement caractérisé par la donnée de la vitesse de I1 et le vecteur rotation
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16 Chapitre 1. Cinématique du solide et des solides en contact
→
−
instantané Ω (S1 /S2 ). Ainsi, pour un point M ∈ (S1 ), le champ de vitesse s’écrit :
→
− →
− −−→
v (M/S2 ) = →−
v (I1 /S2 ) + Ω (S1 /S2 ) ∧ I1 M (1.13)
→
−
Le vecteur rotation Ω (S1 /S2 ) peut se décomposer en deux composantes :
→
−
— Composante tangentielle Ω t , qui appartient au plan de contact ;
→
−
— Composante normale Ω n , est perpendiculaire au plan de contact (Π).
Soit
→
− →
− →
−
Ω (S1 /S2 ) = Ω t + Ω n
Le mouvement relatif de (S1 ) par rapport à (S2 ) se décompose alors en trois mouvements : G LISSEMENT, ROULEMENT
et P IVOTEMENT
→
− →
− −−→ → − −−→
V (M/S2 ) = → −v (I1 /S2 ) + Ω t ∧ I1 M + Ω n ∧ I1 M (1.14)
| {z } | {z } | {z }
Glissement Roulement Pivotement
Soit
→
−
vg=→
−
v (I1 /S2 ) = →
−
v (I1 /R) − →
−
v (I2 /R) (1.16)
Remarques
→
−
ω
M
•
C
•
ϕ
z I
• • x
O x
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3 Solide en contact ponctuel 17
Soit →
−
v g = (ẋ − aϕ̇)→
−
e x . La condition de roulement sans glissement se traduit par
ẋ − aϕ̇ = 0
A.HMAIRROU
Chapitre 2
Considérons un solide (S) de masse m et de barycentre G, en mouvement dans le référentiel R d’origine O. On désigne
→
− →
−
par R∗ , le réferentiel barycentrique et par Ω = Ω (S/R) le vecteur rotation instantanée de (S) par rapport à R.
1 Résultante cinétique
1.1 Expression de la résultante cinétique dans R
La résultante cinétique (ou quantité de mouvement) →
−
p (S/R) du système (S) en mouvement dans le référentiel R est
donnée par
→
− mi →
−
X
p (S/R) = v (Mi /R) (2.1)
i
ou encore
Z
→
−
p (S/R) = →
−
v (M/R)dm (2.2)
(S)
Avec M élément du solide (S). La loi de distribution des vitesses entre M et G est :
→
− →
− −−→
v (M/R) = →
−
v (G/R) + Ω ∧ GM (2.3)
R −−→
Par définition de G, le terme (S)
GM dm est nul, ce qui se simplifie en
→
−
p (S/R) = m→
−
v (G/R) (2.5)
La résultante cinétique d’un système matériel (S) est la quantité de mouvement d’un point fictif placé en G, possédant la
masse totale du système.
Z
→
− →
− →
−
p (S/R∗ ) = v (M/R∗ )dm = m→
−
v (G/R∗ ) = 0 (2.6)
(S)
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20 Chapitre 2. Éléments cinétique du solide
GT
~eϕ
(T)
ϕ
• x
O
Solution :
1.
−−→ −−→ −−→
(MT + MD )OG = MT OGT + MD OGD
Soit
MT OGT + MD OGD 1 `
OG = = M T + MD `
MT + MD MT + MD 2
2.
→
−
p (S/R) = (MT + MD )→−
v (G/R)
−−→
dOG 1 `
Ainsi →
−
v (G/R) = /R = MT + MD ` ϕ̇~eϕ Soit
dt MT + MD 2
→
− MT
p (S/R) = + MD `ϕ̇~eϕ
2
2 Moment cinétique
Le moment cinétique en un point O, du solide (S) dans le réferentiel R est donné par :
→
− X −−→
LO (S/R) = mi OM i ∧ →
−
v (Mi /R) (2.7)
i
ou encore :
→
− −−→ →
Z
LO (S/R) = OM ∧ −
v (M/R)dm (2.8)
(S)
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3 Énergie cinétique 21
On remarque alors que le moment cinétique possède la structure d’un moment de torseur dont la résultante est la résultante
cinétique : on définit ainsi le torseur cinétique dont les éléments de réduction sont :
h→
−
Tcinétique ≡ LO (S/R), →
−
i
p (S/R)
Remarque
→
−
La résultante cinétique est nulle dans le réferentiel barycentrique →
−
p (S/R∗ ) = 0 , on a :
→
− →
−
LO (S/R∗ ) = LO0 (S/R∗ )
Le moment cinétique barycentrique est indépendant su point de calcul. On le nomme moment cinétique propre du
→
−
système matériel (S) et on le note L∗ (S)
→
− −−→ →
Z
LO (S/R) = OM ∧ −
v (M/R)dm (2.13)
(S)
−−→
Z
= OM ∧ (→
−
v (M/R∗ ) + →
−
v (G/R))dm (2.14)
(S)
Z
−−→ → −−→
Z
OM ∧ −
v (M/R∗ )dm + ∧→
−
= OM dm v (G/R) (2.15)
(S) (S)
| {z } | {z }
−
→ −
−→
L∗ (S) mOG
→
− −→ −−→ −
LO (S/R) = L∗ (S) + mOG ∧ →
v (G/R) (2.16)
3 Énergie cinétique
3.1 Définition
L’énergie cinétique du système matériel (S) dans le réferentiel R est donnée par :
X1
Ec (S/R) = mi →
−
v 2 (Mi /R) (2.17)
i
2
A.HMAIRROU
22 Chapitre 2. Éléments cinétique du solide
ou encore :
Z
1→−
Ec (S/R) = v 2 (M/R)dm (2.18)
(S) 2
→
− ∗ → − →
− →
−
R
∗
R
Le terme (S)
v (M/R ). v (G/R)dm = v (G/R). (S)
v (M/R )dm est nul par définition de G. Ainsi,
"Z # Z
−−→ −−→
Z
→
− d →
− →
−
GM dm = 0 =⇒ GM dm = v (M/R∗ )dm = 0
(S) dt (S) (S)
1 −2
Ec (S/R) = Ec∗ (S) + m→
v (G/R) (2.22)
2
1→−
Avec Ec∗ (S) = v 2 (M/R∗ )dm l’énergie cinétique barycentrique.
R
(S) 2
∆
→
−
Ω
H ~eθ
r M
•
~er
z
~ez
~ey
θ
~ex
(S)
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4 Solide en rotation autour d’un axe fixe 23
→
− −−→ →
Z
LO (S/R) = OM ∧ − v (M/R)dm (2.23)
(S)
→
− →
− −−→ → − −−→
v (M/R) = →
−
v (H/R) + Ω ∧ HM = Ω ∧ HM
Remarque
Ainsi :
→
− −−→ →
− −−→
Z
LO (S/R) = OM ∧ Ω ∧ OM dm
(S)
→
− −−→ −−→ → − −−→
Z
LO (S/R) = OH + HM ∧ Ω ∧ HM dm (2.24)
(S)
−−→ → − −−→ −−→ → − −−→
Z Z
= OH ∧ Ω ∧ HM dm + HM ∧ Ω ∧ HM dm (2.25)
(S) (S)
→
−
— Le premier terme de la somme précédente est perpendiculaire à Ω ; en effet :
→
− −−→
Ω ∧ HM = ω~ee ∧ →
−
r ~er = rω~eθ
−−→ →
− −−→ −−→
et donc OH ∧ ( Ω ∧ HM ) = z~ez ∧ rω~eθ = −ωzr~er = −ωOH HM . On notera ce terme sous la forme :
→
− −−→
Z
LO⊥ (S/R) = −ω OH HM dm
(S)
→
−
— Le second terme est parallèle à Ω ; en effet :
−−→ → − −−→ →
−
HM ∧ ( Ω ∧ HM ) = r2 ω~ez = HM 2 Ω
Avec J∆ = (S) HM 2 dm : est le moment d’inertie du solide par rapport à l’axe ∆, c’est une caractéristique de la
R
→
− →
− →
− −−→ →
−
Z
LO (S/R) = LO⊥ + LOk = −ω OH HM dm + J∆ Ω (2.26)
(S)
Le moment cinétique du solide (S) par rapport à l’axe de rotation ∆ est la projection sur ∆ du moment cinétique en O
→
−
L∆ (S/R) = LO (S/R).~ez = J∆ ω (2.27)
A.HMAIRROU
24 Chapitre 2. Éléments cinétique du solide
1→− −−→ →
Z
Ec (S/R) = Ω .(OM ∧ − v (M/R))dm (2.28)
(S) 2
1→− −−→ →
Z
= Ω. OM ∧ − v (M/R))dm (2.29)
2 (S)
1→− →−
= Ω . LO (S/R) (2.30)
2
Soit
1
Ec (S/R) = J∆ ω 2 (2.31)
2
GT
~eϕ
(T)
ϕ
• x
O
→
− →
− MT `
LO (T/R) = JOz (T) Ω (T/R) avec JOz (T) = soit :
3
→
− MT `
LO (T/R) = ϕ̇~ez
3
→
− →
− −−−→ −
LO ( D/R) = L∗O ( D) + MD OGD ∧ → v (GT /R) (2.32)
→
−
= JGT z Ω (D/(GT z)) + MD `~er ∧ `ϕ̇~eϕ (2.33)
MD 2
= a θ̇ + MD `2 ϕ̇ ~ez (2.34)
2
A.HMAIRROU
4 Solide en rotation autour d’un axe fixe 25
D’où finalement
→
− MT ` MD 2
LO (S/R) = ϕ̇ + a θ̇ + MD `2 ϕ̇ ~ez
3 2
2.
Ec (S/R) = Ec (T/R) + Ec ( D/R)
1 1 MT ` 2
Ec (T/R) = JOz ϕ̇2 = ϕ̇
2 2 3
et
1 MD a2 2 1
Ec ( D/R) = Ec∗ (T) + MD v 2 (GD /R) = θ̇ + MD `2 ϕ̇2
2 4 2
Soit
1 MT ` 2 MD a2 2 1
Ec (S/R) = ϕ̇ + θ̇ + MD `2 ϕ̇2
2 3 4 2
A.HMAIRROU
Chapitre 3
f~v dτ
M •
R
y
O Sd
Un élément de matière, de voulue dτ , autour d’un point M , est soumis à la force f~v dτ exercée par l’ensemble des autres
éléments de Sd et par des corps extérieurs à Sd .
Remarque
Si le référentiel d’étude n’est pas galiléen, f~v dτ contient aussi les forces d’inerties d’entrainement et de Coriolis.
n o
Le système de forces appliquées à Sd est donc représenté par l’ensemble de vecteurs M, f~v dτ
et le moment en O
−
→ −−→ ~
Z
MO = OM ∧ fv dτ
(Sd )
Les deux vecteurs définissent le torseur force ou le torseur des actions dynamiques ou encore celui des efforts dynamiques,
−
→
dont les éléments de réduction en O sont F~ et MO , soit
h − → i
Tf ≡ F~ , MO (3.1)
A.HMAIRROU
28 Chapitre 3. Dynamique des système matériels et du solide
1.4.2 Le couple
Le couple est un torseur pour lequel la résultante F~ est nulle ; il en résulte alors que le moment d’un couple est uniforme,
soit pour deux points A et A0
−
→ −
→ −
→
MA = MA0 = M (3.4)
La résultante F~ est : Z Z
F~ = ~g ρ(M )dτ = ~g ρ(M )dτ = m~g (3.6)
(S) (S)
Nous constatons que l’action mécanique extérieure, poids, possède toutes les propriétés d’un torseur particulier,
le glisseur, dont :
I la résultante est égale F~ = m~g ;
−
→
I le moment en G est nul : MG = ~0.
A.HMAIRROU
2 Actions de contact entre deux solides 29
→
−
→
− E ext
FN N (−q)
O
•
P (+q) →
−
FP
(∆)
A.HMAIRROU
30 Chapitre 3. Dynamique des système matériels et du solide
Par définition :
(S1 )
→
− →
−
R 2−→1 N
→
−
T •
I (Π)→
−
v g (S1 /S2 )
(S2 )
Glissement
−
→
Par la suite, on suppose que le contact est ponctuel, ce qui implique que MI = ~0, l’action de contact en les deux solides
→
−
se réduit seulement à la résultante R 2−→1 , c’est donc un glisseur.
Les lois de C OULOMB établis expérimentalement à la fin du XVIIIe siècle permettent de relier les paramètres cinéma-
tiques de contact (vitesse de glissement) aux paramètres dynamiques de contact (actions de contact)
→
−
m Cas du glissement : →
−
v g 6= 0
On constate expérimentalement que
→
− →
−
|| T || = fd || N ||
fd est le coefficient de frottement dynamique, grandeur sans dimension qui dépend de la nature et de l’état des
surfaces en contact.
→
− − − →
→ − →
−
On a de plus →−
v g ∧ T = 0 et → v g . T ≤ 0 : T est colinéaire et opposée à →
−
v g . Elle s’oppose au glissement.
→
− →
− → − →
−
La force R 2−→1 = T + N présente donc un angle ϕ = arctan(fd ) avec la normale N ; cette propriété est vraie
→
−
quelque soit la direction de →
−
v g en I, R 2−→1 se trouve sur l’arête d’un cône appelé cône de frottement
A.HMAIRROU
2 Actions de contact entre deux solides 31
→
− →
−
N R 2−→1
→
−
vg →
−
T
I
→
−
m Cas du non glissement : →
−
v g = 0 On constate que
→
− →
−
|| T || ≤ fs || N ||
fs est le coefficient de frottement statique, grandeur sans dimension qui dépend , comme fd , de la nature et de l’état
des surfaces en contact.
→
− →
− →
−
La force R 2−→1 = T + N est contenue à l’intérieur d’un cône de frottement de demi-angle au sommet : ϕ =
arctan(fs )
→
− →
−
N R 2−→1
→
−
T
I
Les coefficients fs et fd sont assez proches et en général on a fs > fd . Le Tableau ci-dessous donne quelques valeurs de
fs .
Remarque
→
− − →
→ − →
−
I Si f = 0, il n’ y a pas de fortement et T = 0 ; R 2−→1 = N est normale au plan de contact en I.
I En appelant →−n 2−→1 le vecteur unitaire normal au plan tangent orienté de (S2 ) vers (S1 ), alors le contact a
→
− →
−
toujours lieu si : →
−
n . N > 0 ; sinon ( →
2−→1
−
n . N = 0) le contact se rompt a .
2−→1
I L’utilisation des lois de Coulomb se fait en supposant à priori que le contact a lieu. Il faut vérifier si
→
−
l’hypothèse de départ (T = fd N dans le cas où il y a glissement ou →
−v g = 0 s’il n’ y a pas de glissement)
→
− →
en vérifiant ( T .−
v g ≤ 0 cas du glissement ) ou (T ≤ fs N cas su non glissement).
a. On distingue des liaisons unilatérales, dans lesquelles le contact entre les deux solides peut se rompre des liaisons bilatérales, dans
lesquelles le contact ne peut pas se rompre par construction
A.HMAIRROU
32 Chapitre 3. Dynamique des système matériels et du solide
3 Torseur dynamique
~ et →
On note le torseur dynamique, associé à un système S, Td , dont les éléments de réduction au point O sont S
−
DO (S/R),
soit h →
~ −
i
Td ≡ S, DO (S/R) (3.12)
La résultante dynamique d’un système matériel dans un référentiel R est égale à la résultante dynamique d’un point
matériel fictif situé au centre d’inertie G et affecté de la masse totale m du système dans R :
~ p(S/R)
d~
S(S/R) = m~aG = (3.16)
dt
Remarque
~ ∗ = ~0
Notons que dans le référentiel barycentrique R∗ , la résultante dynamique est évidemment nulle : S
→
− →
− →
−
DO (S/R∗ ) = DO0 (S/R∗ ) = D∗ (3.20)
A.HMAIRROU
4 Lois de la dynamique dans un référentiel galiléen 33
Soit
→
− →
−
DG (S/R) = D∗ (3.27)
Td = Tf,ext (3.28)
Cet énoncé, conduit à deux lois vectorielles indépendantes qui font l’objet des § 4.3 et 4.4
Dans un référentiel galiléen R, la résultante dynamique S~ d’un système matériel fermé (S) est égale à la résultante
~
Fext des actions mécaniques extérieures qui agissent sur (S).
La dérivée par rapport au temps de la résultante cinétique p~ d’un système matériel fermé (S) est égale à la
résultante F~ext des actions mécaniques extérieures qui agissent sur (S) :
p
~ = d~
S = F~ext (3.29)
dt
A.HMAIRROU
34 Chapitre 3. Dynamique des système matériels et du solide
soit
d
(m~vG ) = m~a(G) = F~ext (3.30)
dt
La signification de l’équation 3.30, est la suivante : Par rapport à un réferentiel galiléen, le mouvement du centre de masse
d’un système matériel (ou d’un solide) est identique à celui d’un point matériel fictif de masse la masse du système,
confondu à G et soumis à l’ensemble des forces extérieures exercées sur le système par l’extérieur. Sous cette forme, le
théorème de la résultante cinétique porte le nom du théorème de centre de masse.
Énoncé
→
−
Dans un référentiel galiléen R, la dérivée par rapport au temps du moment cinétique LO d’un système matériel
−
→
fermé (ou d’un solide), en un point O fixe de R, est égale au moment MO,ext en O des actions mécaniques
extérieures qui agissent sur (S) :
→
−
d LO −→ − →
= DO = MO,ext (3.31)
dt
(∆)
Soit un point O fixe dans R ; considérons un axe ∆ passant par
O, de vecteur unitaire ~e∆ , fixe dans R (figure 3.7 ). En projetant
z
le théorème du moment cinétique sur cet axe, nous obtenons le
théorème du moment cinétique par rapport à l’axe ∆ :
R ~e∆
dL∆
= M∆,ext (3.32)
dt y •
O
→
− −
→
en désignant par L∆ = LO .~e∆ et M∆,ext = MO,ext .~e∆ res- x
→
− −
→
pectivement les composantes de LO et de MO,ext sur l’axe ∆.
F IGURE 3.7: Le point O est fixe sur l’axe ∆.
Remarque
En un point N non fixe dans le réfrentiel galiléen R , on montre que le théorème du moment cinétique s’écrit :
→
−
d LN →
− −
→
= DN − ~v (N ) ∧ m~vG = MN,ext − ~v (N ) ∧ m~vG (3.33)
dt
Cette expression se simplifie si N se trouve au centre d’inertie G du système S, alors, bien que G puisse être
mobile dans R , nous avons :
→
−
d LG →
− −
→
= DG = MG,ext (3.34)
dt
On peut résumer que si R est galiléen, le théorème du moment cinétique s’applique au point G dans le référentiel ba-
rycentrique R∗ du système (S) comme en un point fixe d’un référentiel galiléen (bien que le référentiel R∗ ne soit pas
A.HMAIRROU
5 Lois de la dynamique dans un référentiel non galiléen 35
Ce résultat est extrêmement important, car, dans R∗ , G est fixe et, bien souvent, G est un centre de symétrie du système
→
−
(S). De ce fait, le calcul de L∗G et de sa dérivée est relativement aisé.
4.4.3 Solide en rotation autour d’un axe fixe
5 Lois de la dynamique dans un référentiel non galiléen
Dans le cas d’un réferentiel non galiléen R0 , le théorème de la résultante cinétique ou de centre de masse, pour un système
matériel ou un solide (S), de masse C et de centre d’inertie G, s’écrit :
Avec +F~ie = −m~ae (G) la force d’inertie d’entrainement et F~ic = −m~ac (G) la force d’inertie de Coriolis.
De la même manière, le théorème du moment cinétique en un point O0 , fixe dans R0 s’écrit :
→
− !
d LO0 −−−−→ −−−→ −−−→
= MO0 ,ext + MO0 ,ie + MO0 ,ic (3.39)
dt 0
/R
−
→ −−0−→
Z
Avec MO0 ,ie = − O M ∧ ~ae (M )dm est le moment des forces d’inertie d’entrainement en O0 ;
(S)
−
→ −−0−→
Z
MO0 ,ic = − O M ∧ ~ac (M )dm est le moment des forces d’inertie de Coriolis.
(S)
A.HMAIRROU
Chapitre 4
f~v dτ
M •
R
y
O Sd
On désigne par f~v,int dτ l’ensemble de forces intérieures, et par f~v,ext dτ l’ensemble de forces extérieures, s’exerçant sur
l’élément de matière de volume dτ
A.HMAIRROU
38 Chapitre 4. Énergétique du solide et des solides en contact
d’où ! !
−−0−→
Z Z Z
Pint = f~v,int .~v (M/R ) +
0
f~v,int 0
.~v (O /R) + O M ∧ f~v,int ~
.Ω(R0
/R) (4.6)
(Sd ) (Sd ) (Sd )
−
→ −−0−→
Z Z
F~int = f~v,int = ~0 et MO0 ,int = O M ∧ f~v,int = ~0 (4.7)
(Sd ) (Sd )
Il en résulte, que la puissance, et donc le travail, des forces intérieures à un système (Sd ) ne dépendent pas du référentiel
dans lequel on les calcule :
0
Pint = Pint (4.8)
Ce résultat incite à évaluer la puissance ou le travail des forces intérieures dans le référentiel où ils sont les plus simples à
étudier.
Pint = 0 (4.9)
Le solide (S)oconsidéré est soumis à un ensemble de forces extérieures au solide représentées par l’ensemble de vecteurs
n −
→
M, f~v,ext dτ formant un torseur Tf,ext , de résultante F~ext et de moment MA,ext en A. La puissance des efforts extérieurs
appliqués au solide dans le réferentiel R s’écrit :
Z
Pext/R = f~v,ext .~v (M/R)dτ (4.10)
(S)
Ainsi, le mouvement du solide est caractérisé par son torseur cinématique Tcinématique , dont les éléments de réduction en
→
−
A sont Ω (S/R) et →
−
v (A/R), O étant un point du solide, ainsi :
→
− →
− −−→
v (M/R) = →
−
v (A/R) + Ω ∧ AM (4.11)
soit :
→
− −−→
Z
f~v,ext . →−
Pext/R = v (A/R)dτ + Ω ∧ AM
(S)
!
−−→ ~ →
−
Z Z
=→
−
v (A/R). f~v,ext dτ + AM ∧ fv,ext dτ .Ω
(S) (S)
Il vient
−
→ →
−
Pext/R = →
−
v (A/R).F~ext + MA,ext . Ω (S/R) (4.12)
A.HMAIRROU
3 Puissance des actions de contact entre deux solides 39
Remarques
I Remarquons que la puissance des actions extérieures qui s’applique sur un solide n’est que le produit (ou
le comoment) des deux torseurs : le torseur cinématique Tcinématique et le torseur des actions mécaniques
extérieures Tf,ext au point A.
I Le produit de deux torseurs est indépendant du point A où on l’exprime. En effet, en un point B, nous
avons :
−
→ ~
Pext/R = ~v (B/R).F~ext + MB,ext .Ω(S/R) (4.13)
Ainsi, on a :
~ −−→ −
→ −
→ →
− −−→
~v (B/R) = ~v (A/R) + Ω(S/R) ∧ AB et MB,ext = MA,ext + F ext ∧ AB (4.14)
soit
~ −−→ −
→ →
− −−→ ~
Pext/R = ~v (A/R) + Ω(S/R) ∧ AB .F~ext + MA,ext + F ext ∧ AB .Ω(S/R) (4.15)
Soit finalement
−
→ ~ −
→ ~
Pext/R = ~v (B/R).F~ext + MB,ext .Ω(S/R) = ~v (A/R).F~ext + MA,ext .Ω(S/R) (4.16)
→
−
I Dans le cas particulier d’un glisseur : Pext/R = →
−
v (A/R). R .
→
− →
− →−
I Dans le cas d’un couple de moment Γ : Pext/R = Γ . Ω
Exercice d’application 4.1 — Calcul de la puissance des actions mécaniques pour un solide.
contenu...
(S1 )
→
− →
−
R 2−→1 N
→
−
T •
I (Π)→
−
v g (S1 /S2 )
(S2 )
Glissement
Considérons deux solides (S1 ) et (S2 ) en contact ponctuel en un point I, le point qui confond à l’instant t au point I1 ∈ S1
et au point I2 ∈ S2 . La puissance totale des actions de contact exercés entre les deux solides s’écrit :
→
− →
−
Pliaison = P1−→2 + P2−→1 = R 2−→1 .→
−
v (I1 /R) + R 1−→2 .→
−
v (I2 /R) (4.17)
A.HMAIRROU
40 Chapitre 4. Énergétique du solide et des solides en contact
→
− →
−
En tenant compte du principe de l’action et de réaction R 1−→2 = − R 2−→1 . Il vient :
→
− →
− →
−
Pliaison = R 2−→1 . (→
−
v (I1 /R) − →
−
v (I2 /R)) = R 2−→1 .→
−
v g = T 2−→1 .→
−
vg (4.18)
→
−
v g étant la vitesse de glissement du solide S1 sur S2 .
Remarque
→
−
P2−→1 = R 2−→1 .→
−
v (I1 /R) (4.19)
Remarque
(4.25)
F IGURE 4.3: Énergie potentielle
On a donc
de pesanteur.
Epg = mgzG + C te (4.26)
A.HMAIRROU
4 Énergie potentielle associée à une action mécanique 41
z
4.4 Énergie potentielle centrifuge
ω
~
−−→ −−→
Z
δWext = ω 2 HM .dOM dm
(S)
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Z
= ω 2 HM .dHM dm puisque dOM = d OH + HM = dHM
(S)
!
1 2 −−→2
Z
=d ω HM dm
(S) 2
1 Z −−→
= d ω2 HM 2 dm
2 (S)
| {z }
JOz
soit
1
δWext = −d − ω 2 JOz + C te (4.31)
2
A.HMAIRROU
42 Chapitre 4. Énergétique du solide et des solides en contact
1
Epc = − JOz ω 2 + C te (4.32)
2
1 2
Ep,int = k (x − x0 ) + C te (4.35)
2
B Les actions mécaniques de contact entre (P) et (C) définies par la résultante R ~ int et le moment −
→
ML,int en un
~ −
→
point L pour l’action de (P) et (C) et par −Rint et −ML,int pour l’action de (C) sur (P). Nous avons évidement
utilisé la loi des actions réciproques pour définir ces actions intérieures ; ces actions ne dérivent pas d’une
énergie potentielle.
Dans un réferentiel galiléen R, la somme des puissances extérieures et intérieures appliquées à un système maté-
A.HMAIRROU
5 Théorème de la puissance cinétique-Théorème de l’énergie cinétique 43
dEc
= Pext + Pint (4.36)
dt
Dans un réferentiel galiléen R, la variation de l’énergie cinétique entre deux instants t1 et t2 d’un système matériel
S, est égale à la somme des travaux des forces extérieures et intérieures appliquées au système matériel S
5.1.1 Cas particulier d’un solide en rotation autour d’un axe fixe
→
−
Supposons que l’on étudie le mouvement d’un solide S en rotation autour d’un axe fixe ∆ = (A, →
−
u ), on note Ω (S/R) =
ω~u le vecteur rotation instantané dans R, le théorème de la puissance cinétique s’écrit :
dEc →
− − −−→
= F ext .→
v (A/R) + MA .ω~u (4.38)
dt
Soit :
d 1
J∆ ω 2 = M∆ ω (4.39)
dt 2
5.1.2 Cas particulier d’un solide en rotation autour d’un axe de direction fixe
→
−
Dans le cas d’un solide en rotation autour d’un axe de direction fixe ∆ = (A, →
−
u )on note Ω (S/R) = ω~u le vecteur
rotation instantané dans R, le théorème de la puissance cinétique s’écrit :
d 1 → 1 →
− −
m−
v 2G + J∆ ω 2 = F ext .→
v (A/R) + M∆ ω (4.40)
dt 2 2
dEc0 0 0
= Pext + Pint + Pie0 (4.41)
dt
A.HMAIRROU
44 Chapitre 4. Énergétique du solide et des solides en contact
soit Pie∗ = 0, puisque la résultante cinétique p~∗ = ~v ∗ (M )dm = ~0 du système (S) est nulle dans R∗ .
R
(S)
Énoncé
Dans le référentiel barycentrique R∗ (qui, à priori, n’est pas galiléen), le théorème de l’énergie (ou de la puissance)
cinétique s’écrit comme dans le référentiel galiléen d’étude :
dEc∗ ∗ ∗
= Pext + Pint (4.44)
dt
où l’énergie mécanique Em d’un système (S) est la somme de son énergie cinétique Ec et de l’énergie potentielle
Ep intérieure et extérieure :
Em = Ec + Ep = Ec + Ep,int + Ep,ext (4.46)
dEm nc nc
= Pint + Pext (4.47)
dt
nc nc
Pint et Pext sont respectivement les puissances des actions intérieures et extérieures non conservatives.
Exercice d’application 4.2 — Rotation de deux disques reliés par un fil de torsion.
Le référentiel terrestre est supposé galiléen. Deux disques identiques homogènes, de centres respectifs A et B, et de
moment d’inertie J par rapport à deux axes sont suspendus à deux fils en un point fixe O ; ils peuvent osciller autour
de l’axe vertical (Oz) (Figure.5.24) : OA est un fil sans torsion de constante C.
A.HMAIRROU
7 Description de quelques liaisons classiques entre deux solides 45
z
~g
•O
fil sans
θ1 torsion
A•
fil avec
torsion
θ2
•
B
Les positions des deux disques sont repérées par les angles θ1 et θ2 , dont les disques ont tourné par rapport à leur
position d’équilibre.
1- Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble du système. En déduire l’énergie potentielle Ep du sys-
tème, puis une intégrale première du mouvement.
2- En dérivant l’équation de la question 1-, respectivement par rapport à θ1 , puis à θ2 , déterminer deux équations
différentielles du second ordre en θ1 et θ2 .
3- Donner une autre méthode pour retrouver les deux équations de la question 2-.
4- Déterminer θ1 et θ2 en fonction du temps sachant que les deux disques sont lâches sans vitesse initiale à partir des
positions θ1 = θ0 et θ2 = 0.
Nous nous proposons de donner quelques indications sur différentes liaisons simples entre deux solides (S1 ) et (S2 ) en
insistant plus particulièrement sur la liaison pivot qui permet ma rotation de (S1 ) autour d’un axe fixe de (S2 ).
Définition
Une liaison est dite parfaite, c’est-à-dire sans frottement, si la puissance totale des actions de contact (celles de
(S1 ) sur (S2 ) et celles de (S2 ) sur (S1 )) est nulle au cours du mouvement de (S1 ) et (S2 ).
Rappelons que cette puissance ne dépend pas du référentiel dans lequel on la calcule.
Pour simplifier l’exposé, nous nous plaçons dans le référentiel R(S2 ) lié à (S2 ) en faisant jouer à (S2 ) le role du support
sur lequel se déplace (S1 ). Notons que dans ce référentiel, les actions de contact de (S1 ) sur (S2 ) ne travaillent pas puisque
(S2 ) est fixe.
La puissance des actions mécaniques de contact de (S2 ) sur (S1 ) s’écrit avec des notations usuelles :
~ v (A(S )/R ) + −
Pcontact = R.~
→ ~ (S )/R
MA,contact .Ω (4.48)
1 (S2 ) 1 (S2 )
En désignant par A(S1 ) un point quelconque lié à (S1 ) et qui peut être en contact avec un point de (S2 ).
(S1 ) et (S2 ) ont entre eux une liaison rotule si le seul mouvement de (S1 ) par rapport à (S2 ) est un mouvement de rotation
autour d’un point A lié à (S2 ).
A.HMAIRROU
46 Chapitre 4. Énergétique du solide et des solides en contact
∆
~ (S )/(S )
Ω 1 2
(S1 ) A•
(S2 )
−
→
Soit un point A de l’axe de rotation ∆ et MA,contact le moment en A des actions de contact de (S2 ) sur (S1 ). La liaison pivot
−
→
(doc) est parfaite si la composante de MA,contact sur ∆ est nulle. Dans ces conditions, la puissance des actions mécaniques
de contact de (S2 ) sur (S1 ) est effectivement nulle.
−
→ ~ (S )/R −
→ ~ (S )/R
Pcontact = MA,contact .Ω 1 (S2 )
puisque MA,contact ⊥Ω 1 (S2 )
et ~v (A ∈ (S1 )/(S2 ))) = ~0 (4.50)
A.HMAIRROU
Chapitre 5
Exercices et problèmes
Ex-1 C HAMP DE VITESSES
On considère un hélicoptère (figure ci-dessous) se déplaçant à vitesse constante → −v = v~ex le long de l’axe (Ox) fixe dans
le référentiel R(O, ~ex , ~ey , ~ez ). Les trois pales de l’hélice ont une longueur R et tournent à la vitesse angulaire constante
ω = θ̇.
Exprimer dans la base (~ex , ~ey , ~ez ) la vitesse du point M situé à l’extrémité d’une pale (voir Figure 1). En déduire l’accé-
lération de M .
Rép :
→
−v (M/R) = v~ex + Rω~eθ ; →
−a (M/R) = −Rω 2~er
Ex-2 O SCILLATIONS D ’ UNE TIGE
A.HMAIRROU
48 Chapitre 5. Exercices et problèmes
~ey
~ez
•
~ex x A
•
O
•
θ
T
`
~eθ
B•
~er
On considère une tige T de longueur ` qui peut osciller dans le plan vertical (~ex , ~ey ) sachant que son point A peut se
déplacer librement selon l’axe (O; ~ex ), son abscisse est x. Le sol est représenté par le réferentiel R(O, ~ex , ~ey , ~ez ).
Déterminer la vitesse de B par rapport au sol. Déduire son accélération.
Rép :
→
−
v (B/R) = ẋ~ex + `θ̇~eθ ; →
−
a (B/R) = ẍ~ex − `θ̇2~er + `θ̈~eθ
Ex-3 M ISE EN ROTATION DE DEUX DISQUE COAXIAUX
Deux disques coaxiaux horizontaux ( D1 ) et (D2 ),sont mis en mouvement par le roulement sans glissement d’un disque
vertical (D), de centre C et rayon r.
( D tourne autour de son axe à la vitesse angulaire →
−
ω s = ωs ~u et son centre C décrit une trajectoire circulaire (Fig.5.3 ).
Une tige (T ), de longueur ` = HC, relie le point C à l’axe des deux disques horizontaux (axe du repère R(Hxyz) et
→
− →
− →
−
tourne à la vitesse angulaire Ω = Ω→ −
e z . On pose Ω 1 = Φ̇1~ez et Ω 2 = Φ̇2~ez
z →
−
Ω1
~ez
D1 O1 y
~ey
~ex
I1
•
H• T D
x C
•
D2 O2 →
−
u
→
−
ωs
I2
•
→
−
Ω2
Exprimer, en fonction de ωs , Ω, r et `, les vitesses angulaires Φ̇1 et Φ̇2 respectives des deux disques (D1 ) et ( D2 ). Com-
menter.
Rép :
rωs rωs
Φ̇1 = Ω − ; Φ̇2 = Ω +
` `
Ex-4 E NTRAINEMENT D ’ UN PLATEAU CIRCULAIRE
A.HMAIRROU
49
Un plateau circulaire P, de rayon R est mis en rotation autour de son axe, grâce à un système constitué d’une tige T,
de demi-longueur `, aux extrémités de laquelle sont articulés deux disques identiques D1 et D2 de rayon r. La tige est
perpendiculaire à l’axe de rotation et son centre est situé sur cet axe sous le plateau, à une distance r de P, de telle sorte
que D1 et D2 soient en contact avec P (Fig.5.4). Le plateau, la tige et les deux disques sont des solides homogènes. On
désigne par ψ̇ et θ̇, les vitesses de rotation de P et de T par rapport au réferentiel du laboratoire R = Oxyz et on appelle
φ̇1 et φ̇2 les vitesses de rotation de D1 et D2 par rapport à T.
z
ψ̇
I2
•
~ez P
O ~ey y
φ̇2 ~ex
I1
•
D2
• T D1
x H
•
→
−
u
θ̇
φ̇1
Oz
y
J
•
A.HMAIRROU
50 Chapitre 5. Exercices et problèmes
→
− 16 4
1. LO = mb2 α̇ + β̇ + 2(α̇ + β̇) cos(α − β) ~ez
3 3
2 8 2 2 2
2. Ec = mb α̇ + β̇ + 2α̇β̇ cos (α − β)
3 3
Ex-6 S PHÈRE SUR UN PROFIL CYLINDRIQUE
C
a•
I
~ez R
N
θ ~er
y
O
~eθ
Une sphère homogène de centre C se déplace sur un support cylindrique fixe dans le réferentiel R = (Oxyz), de rayon
R, de centre O. Elle a une masse m, un rayon a et un moment d’inertie par rapport à un axe passant par son centre
2
J = ma2 (Fig.5.6). Toutes les grandeurs cinétiques sont calculées dans le réferentiel R.
5
Rép :
1.→
−v (C) = (R + a)θ̇~eθ
→
− R+a
2. Ω = θ̇~ez
a
7
3.Ec = m(R + a)2 θ̇2
10
Ex-7 M OUVEMENT D ’ UNE ROUE : GLISSEMENT ET ROULEMENT
A.HMAIRROU
51
~ey
•M
G
• ~ex • θ
•
I
α x
Considérons une roue modélisée par un disque homogène D, de centre G, de rayon r, de masse m et de moment d’inertie
1
J = mr2 par rapport à l’axe (G; ~ez ), pouvant se déplacer sur le plan incliné (O; ~ex ) ; elle est lâchée à l’instant t = 0, à
2
partir d’un état de repos ; on suppose qu’elle reste dans le plan vertical (~ex , ~ey ) au cours de son mouvement. Le réferentiel
−−→
R(O; x, y, z) lié au sol est supposé galiléen. On repère la position angulaire de la roue à l’aide de l’angle θ = (~ex , GM ).
Le coefficient de frottement entre la roue et le sol est f . L’abscisse de G est noté x.
1. Étudier le mouvement de la roue en supposant qu’il y a roulement sans glissement ; déterminer la valeur limite de
l’angle α assurant le roulement sans glissement.
2. Étudier le mouvement de la roue en supposant qu’il y a glissement et roulement ; déterminer la valeur limite de l’angle
α assurant le glissement.
→
− 1 →
−
Rép : 1. T = − mg sin α~ex N = mg cos α~ey αl = arctan(3f )
3
2. de roulement avec glissement est : tan α > 3f
Condition
Ex-8 M ACHINE D ’ATWOOD
La machine d’Atwood est composé de deux solides S1 et S2 de masses m1 et m2 , suspendus à un fil de masse négli-
geable ; ce fil est enroulé autour d’une poulie homogène, de centre O, de masse m, de rayon R et de moment d’inertie
J par rapport à son axe ∆ = (O; ~ex ). La poulie P est mobile autour de l’axe ∆ grâce à une liaison pivot. Le réferentiel
d’étude est R(O; ~ex , ~ey , ~ez ). On suppose que le fil ne glisse pas sur la poulie.
A.HMAIRROU
52 Chapitre 5. Exercices et problèmes
J~ex
R
A ~ey O B
•
~ez
P
z1
z2
G1 •
S1
• G2
S2
1) Étude cinématique
• •
I J
• • x
O1 x O2
r r
ω ω
` `
Deux cylindres de rayon r, tournent en sens opposés à la vitesse angulaire ω autour de leur axes respectifs (O1 , z) et
(O2 , z) distants de 2`. Leur sens de rotation sont donnes sur la figure (ω > 0).
Les axes (O1 , z) et (O2 , z) sont fixes. Une planche indéformable, homogène de masse m, d’épaisseur négligeable est
placée sur les cylindres. Les coefficients de frottement dynamique aux points de contact I et J entre la planche et les
A.HMAIRROU
53
cylindres sont égaux à f . La planche est suffisamment longue pour être toujours en contact avec les cylindres en I et J
(Fig.5.8 ).
Soit O le milieu de [O1 , O2 ] et G le centre de gravité (milieu) de la planche. On note x l’abscisse de G dans le repère
R(O, x, y, z). Expérimentalement, on constate que la planche effectue des petites oscillations dans le plan horizontal.
→
− →
−
Soient R I = TI ~ex + NI ~ey et R I = TJ ~ex + NJ ~ey les forces de contact, respectives, des cylindres sur la planche en I et
en J . On supposera qu’à chaque instant : −rω < ẋ < rω.
1. Déterminer les vitesses de glissement en I et en J en fonction de ω , r et ẋ.
2. Quelles sont les forces extérieures sur la barre ? Justifier que TI = f NI et TJ = −f NJ . Faire un schéma représentant
toutes les forces extérieures et leur points d’application.
3. En utilisant le principe fondamental de la dynamique , déterminer l’équation différentielle du mouvement vérifiée par
x(t).
4. En déduire la période des oscillations de la barre.
Ex-10 P ENDULE ELLIPTIQUE
Un solide est constitué d’une tige T , homogène, de longueur `, de masse m, aux extrémités de laquelle sont fixées deux
masselottes A et B, de masses respectives mA et mB (Figure). L’extrémité A glisse sans frottements le long de l’axe
horizontal Ox d’un référentiel R(Oxyz) supposé Galiléen et la tige T évolue dans le plan xOy.
x
~g
A
O x
θ
B
Ex-11 P ETITES OSCILLATIONS D ’ UNE TIGE À L’ INTÉRIEUR SUR UN DEMI - CERCLE
1 2
Une tige homogène AB, de centre C, de longueur 2`, de moment d’inertie J = m` par rapport à un axe perpendicu-
3
2
laire à la tige et passant par C, glisse sans frottement à l’intérieur d’un demi-cercle de centre O et de rayon R = √ `.
3
Ce demi-cercle est situé dans le plan vertical (Oxy) d’un référentiel galiléen.
A.HMAIRROU
54 Chapitre 5. Exercices et problèmes
O y
•B
θ
•
C
A•
~g
−→ −−→
1. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, déterminer l’équation différentielle vérifiée par l’angle θ = (Ox, OC).
2. Calculer la période des petites oscillations de la tige autour de sa position d’équilibre.
Ex-5 S YSTÈME ARTICULÉ À UN DEGRÉ DE LIBERTÉ
On considère un système de tiges articulées T1 et T2 ( de masses négligeables,) , de deux masselottes identiques A et B
de même masse m et d’une troisième masselotte C de masse 2m (A, B et C sont alignés à chaque instant). L’ensemble,
déformable, caractérisé par l’angle θ variable que font les tiges avec l’axe de rotation, peut tourner symétriquement et
→
−
de façon parfaite autour de l’axe Oy à la vitesse angulaire uniforme Ω à l’aide d’un moteur (M) qui exerce un moment
−
→
d’action Mm = Mm~ey (Fig.5.10) On se place dans le référentiel tournant R non Galiléen.
fig
A.HMAIRROU
55
x
a O
x
a O
(∆G ) (∆)
M
•
H C
Π)
G•
(S)
A.HMAIRROU
56 Chapitre 5. Exercices et problèmes
y
( D)
θ
GD
•
GT
~eϕ
(T)
ϕ
• x
O
A.HMAIRROU
57
(∆) 1
J∆ = mR2
2
m Cylindre creux :
R J∆ = mR2
(∆) 2
J∆ = mR2
3
m Sphère pleine :
2
R J∆ = mR2
G• 5
A.HMAIRROU
58 Chapitre 5. Exercices et problèmes
→
−
ω
C a
•
I
• x
O x
`
G
`
`
α
A
x
Considérons une échelle, assimilée à une barre de longueur 2` en contact à la fois avec le sol horizontal et un mur
−−→
vertical. La position de la barre est repérée par l’angle α entre l’axe Ox du réferentiel lié au sol et le vecteur OG, où
G est le milieu de la barre.
→
−
Déterminer l’expression du vecteur rotation Ω de la barre.
→
−
ω
M
•
C
•
ϕ
z I
• • x
O x
A.HMAIRROU
59
GT
~eϕ
(T)
ϕ
• x
O
∆
→
−
Ω
H ~eθ
r M
•
~er
z
~ez
~ey
θ
~ex
(S)
A.HMAIRROU
60 Chapitre 5. Exercices et problèmes
y
( D)
θ
GD
•
GT
~eϕ
(T)
ϕ
• x
O
→
−
Pivotement N
(S1 )
→
−
Ωn
→
−
Ω
→
−
v g (S1 /S2 )
•
I (Π)
→
−
Ωt
(S2 )
Roulement Glissement
A.HMAIRROU
61
~e∆
~g
(∆)
→
−
→
− E ext
FN N (−q)
O
•
P (+q) →
−
FP
A.HMAIRROU
62 Chapitre 5. Exercices et problèmes
(S1 )
→
− →
−
R 2−→1 N
→
−
T •
I (Π)→
−
v g (S1 /S2 )
(S2 )
Glissement
→
− →
−
N R 2−→1
→
−
vg →
−
T
I
→
− →
−
N R 2−→1
→
−
T
I
A.HMAIRROU
63
(S1 )
→
− →
−
R 2−→1 N
→
−
T •
I (Π)→
−
v g (S1 /S2 )
(S2 )
Glissement
zG
•
G
R S
y
O
F IGURE 5.21: Le ressort spirale exerce sur la tige en rotation un couple de rappel élastique.
A.HMAIRROU
64 Chapitre 5. Exercices et problèmes
ω
~
H
•
M
S 0
y
R y
O
R0
x x0
A Z
• ~
F
(C) ~g
•O ~
−F
(P)
•
I• B
m~g
Z0
M~g
x
F IGURE 5.23: Le système (S) est constitué d’un plateau (P) et d’un disque (C).
Exercice d’application 5.7 — Rotation de deux disques reliés par un fil de torsion.
Le référentiel terrestre est supposé galiléen. Deux disques identiques homogènes, de centres respectifs A et B, et de
moment d’inertie J par rapport à deux axes sont suspendus à deux fils en un point fixe O ; ils peuvent osciller autour
de l’axe vertical (Oz) (Figure.5.24) : OA est un fil sans torsion de constante C.
z
~g
•O
fil sans
θ1 torsion
A•
fil avec
torsion
θ2
•
B
Les positions des deux disques sont repérées par les angles θ1 et θ2 , dont les disques ont tourné par rapport à leur
position d’équilibre.
1- Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble du système. En déduire l’énergie potentielle Ep du sys-
tème, puis une intégrale première du mouvement.
2- En dérivant l’équation de la question 1-, respectivement par rapport à θ1 , puis à θ2 , déterminer deux équations
différentielles du second ordre en θ1 et θ2 .
3- Donner une autre méthode pour retrouver les deux équations de la question 2-.
A.HMAIRROU
65
4- Déterminer θ1 et θ2 en fonction du temps sachant que les deux disques sont lâches sans vitesse initiale à partir des
positions θ1 = θ0 et θ2 = 0.
A.HMAIRROU