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pour satisfaire leurs activités. On obtiendra ainsi des appartements, des bureaux,
des salles,...etc.
–fonction isolation : contre le froid et le chaud, le bruit, l’humidité, l’incendie.
–fonction circulation : il faut assurer un volume important de circulation pour les
personnes, les énergies et les déchets plan de situation, Le plan de masse, Les dessins
d’ensemble, Les dessins d’exécution.
.–fonction ensoleillement : éclairage naturel.
–fonction esthétique : cette fonction influera sur l’environnement.
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Chapitre 1. Thermique
Chaleur et température
La température et la chaleur sont deux termes différents. Il fait fait chaud lorsque la
température est élevée, il fait froid lorsque la température est basse. Les deux
concepts sont reliés à l'énergie thermique.
En effet, l'énergie thermique dépend de la température qu'il fait, alors que la chaleur
représente un transfert d'énergie thermique entre deux milieux.
Ainsi, la température est la sensation du chaud ou du froid. La température mesure
le degré d'agitation des particules (atomes ou molécules): plus les molécules d'un
objet sont agitées, plus la température de cet objet est élevée alors que moins elles
bougent, plus la température de cet objet est basse.
Tous les objets sont constitués de molécules et d’atomes. Les molécules et les atomes
s’agitent extrêmement rapidement à l’intérieur de l’objet. Ces mouvements
d’agitation sont appelés agitation thermique. Ainsi, plus l'agitation est importante et
plus la température d'une substance est élevée alors qu'elle est faible lorsque
l'agitation est réduite
Quelques températures
Noyau du Soleil = 14 millions C ;
Foudre = 29 727 C ;
Surface du Soleil = 5 800C ;
Vaporisation de l'eau = 100 C ;
Plus haute température sur Terre = 58 C ;
Corps humain = 37C ;
Solidification de l'eau = 0C ;
Plus basse température sur Terre = -89C ;
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Zéro absolu = -273.15C. A cette température les atomes ne bougent plus. Il n'est,
théoriquement, pas possible de descendre en dessous.
La température peut être mesurée par une échelle :
Celcius : 0° correspond à la température de fusion de la glace 32°F
Kelvin : correspond à -273,15K ( zéro absolu)
La chaleur est un transfert d'énergie thermique d'un objet à un autre lorsqu’il y a
une différence de température entre les deux objets.
Le transfert d'énergie thermique entre les deux objets mène à un changement de
température des deux objets. L’objet initialement chaud devient plus froid et l’objet
initialement froid devient plus chaud. Le transfert thermique s’arrête lorsque les
deux objets ont la même la température.
Ainsi, le transfert de chaleur a lieu de l’objet ayant la température la plus élevée
vers l’objet ayant la température la plus basse.
En conclusion :
Les échanges thermiques sont des phénomènes de transfert d’énergie sous forme
de chaleur ;
La chaleur est due à une différence de température ( gradient de température)
On parle d’un transfert thermique pour décrire un échange de chaleur lié à une
différence de température.
1w.h=3600J 1kw.h=3600 kJ
Chaleur spécifique ou chaleur massique est la quantité de chaleur nécessaire pour
augmenter d’un degré l’unité de masse d’une substance.
C= Q/ T où T : accroissement de température
unité : J/kg.K
Pour chauffer une masse m d’un matériau de chaleur spécifique C d’un
accroissement de température T, il faut une quantité de chaleur
Q= m.C. T
Une quantité de chaleur Q d’exprime en Joules
d’utres unités : 1 calorie : 1cal=4,18 Joules, la thermie : 1th=4 180kJ
Chaleur volumique
En architecture, on utilise : Q= .V. C. T où m = .V
avec : . C : la chaleur volumique qui indique la quantité de chaleur absorbée ou
fournie par 1 m3 de matériaux dont la température varie de 1°C. Unité KJ/m3 °C
La science qui permet d’étudier l’écoulement de la chaleur et ses relations avec le
travail s’appelle la thermodynamique.
1ère loi : est principe de l’énergie
l’énergie ne peut être créée ou détriute mais seulement convertie d’une forme à une
autre forme
U= Q+ W
2ère loi : est principe de l’énergie
Le transfert de chaleur a lieu du chaud au froid.
Phénomène de l’échange de chaleur dans le bâtiment
-Flux : le passage d’un certain nombre de choses pendant un temps d’un endroit à
un autre endroit.
-Flux de chaleur : quantité de chaleur de passage au travers d’un 1 m2 de paroi
pendant une seconde.
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Unité : W
-Densité de flux de chaleur est le flux de chaleur par unité de surface
Unité: W/m2
3 Modes de transfert de chaleur
La chaleur passe naturellement des zones chaudes aux zones froides par trois
mécanismes ou modes.
-conduction : Le transfert par conduction est un échange d'énergie avec contact de
deux zones quand il existe un gradient de température au sein d'un système. La
transmission se fait par la variation progressive de la température des zones chaudes
vers les zones froides.
La chaleur traverse les parois de la face la plus chaude vers la face la plus froide de
nos bâtiments par la conduction c.à.d. par échauffement de la matière contenant dans
les parois par contact solide.
La vitesse de progression du flux de chaleur à travers un corps dépend de l'aptitude
de ses molécules et de ses électrons à recevoir et à transmettre la chaleur. Cette
aptitude s’appelle la conductivité thermique. Un échange de chaleur lié à une e
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Surface isotherme
Une paroi dont les surfaces S1, S2, S3…Sn groupant les points ayant la même
température forme une surface isotherme.
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Champs thermiques
est l’ensemble des lignes de flux de chaleur et des surfaces isothermes ;
Régime permanent lorsque les champs thermiques est stable dans le temps. La
température en un point donné du conducteur dépend seulement de sa position.
Loi de Fourier
Le transfert de chaleur par conduction s'appuie sur la loi de Fourier. Cette loi relie
la densité de puissance (unité Wm-2) et le gradient local de température.
Exemple
Un mur d’une usine industrielle est construit de brique ayant une épaisseur de 0,5 m
et une conductivité thermique de 1,7 w/m.K. Ce mur est soumis à une température
extérieure de 283 K et une température intérieure de 297 K. Calculez
1) la densité du flux de chaleur.
2) le flux de chaleur traversant le mur de brique sachant que la hauteur du mur est
de 3 m et la largeur est de 4 m?
Corrigé
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unité m2 K/W
unité : (W.m-2)
Flux thermique Φ
unité : (W)
Ecart de température Δθ
Température
Résistance thermique
unité : m2.K/W
On désignera par :
Rs : la résistance à l’échange thermique d’une couche d’air dans des châssis équipés
de plusieurs couches de vitrage.
Rg : la résistance à l’échange thermique d’une couche d’air dans un mur dont d ≤
300 mm.
Ru : la résistance à l’échange thermique d’une couche d’air dans un mur dont d >
300 mm.
R : l’inverse du flux thermique échangé, dans un état stationnaire, entre le côté
chaud et le cote froid de la couche d’air, par convection, rayonnement et conduction.
La résistance à l’échange thermique est :
-l’inverse du coefficient d’échange thermique (h);
-Fonction du sens du flux thermique;
-Fonction du déplacement d’air contre le mur.
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unité : W/m2.K
Coefficient de transmission thermique U d’un mur composé de plusieurs
couches de matériaux
Soit le mur suivant composé de plusieurs couches de matériaux
perpendiculairement au flux de chaleur. Trouvons le coefficient de transmission
thermique U
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où
RT : la résistance thermique totale en W
1/hsi = Rsi : la résistance à l’échange de chaleur du côté sec en (m² • K) / W
1/hse = Rse : la résistance à l’échange de chaleur du côté humide
ce qui revient à écrire :
ou encore
Remarque
Pour les parois situées entre les couches d’air on utilise les différentes des résistances
tiennent compte du sens du flux de chaleur :
à l’horizontale : Rsi = 0,13 (m² • K) / W ou Rse = 0,04 (m² • K) /w ;
à la verticale vers le haut 0,10 m² • K) / W ou à la verticale vers le bas (0,17 (m² •
K) / W ) ainsi que d’une coulisse ventilée ou non ventilée comme illustré à la figure
suivante.
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Les valeurs R des matériaux non homogènes représentées par Ru sont dans des
tableaux suivant :
23
24
unité :W
25
avec
or
La convection
La convection est définie comme :
1. l'échange de chaleur entre une surface et un fluide mobile à son contact,
2. le déplacement de chaleur au sein d'un fluide par le mouvement d'ensemble de ses
molécules d'un point à un autre.
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Dans le processus de convection, la chaleur se déplace des zones chaudes vers les
zones froides. La quantité de chaleur ainsi transmise est proportionnelle à la
différence de température entre paroi et fluide.
Deux types de convections :
Libre : de l’eau chaude laissée à l’air libre, l’air en contact avec l’eau chaude
s’échauffe ou se refroidit, ce qui crée un flux d’air qui transporte de la chaleur.
Forcée : refroidissement d'une tasse de liquide chaud en soufflant dessus, échange
de chaleur dans des radiateurs à circulation d'eau : le déplacement des particules est
contrôlé par une action mécanique.
Loi de Newton ou loi fondamentale de la convection
Lorsqu’un fluide à une température f se déplace au contact d’une paroi solide à une
température différente p, le flux de chaleur unitaire ou densité de flux thermique
est proportionnel à l’écart de température entre celle du fluide f et celle du solide
p .
Unité :
-Le flux thermique qui passe de la paroi au fluide le long d’une surface S est :
Pour faciliter l’expression des résultats de convection, on introduit des nombres sans
dimension dont les trois principaux sont :
- Le nombre de Nûsselt :
Nu = hc x L/
où hc : coefficient de convection, L longueur caractéristique de la surface et
coefficient. thermique de conduction.
- Le nombre de Prandt :
Pr = C x n /
où C : chaleur massique et n viscosité dynamique.
- Le nombre de Reynolds :
Re = Vx l x r / n
où V : vitesse du fluide et r masse volumique du fluide.
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corps gris (surface couverte de noir), d’autres sont fortement réfléchissants (plaque
d’aluminium finement polie), d’autre fortement transparents (verre).
1: L’émissivité est un coefficient sans unité qui vaut 1 pour un corps noir et qui est
compris entre 0 et 1 selon l’état de surface du matériau.
S1 La surface du corps placé à l'intérieur de l'enceinte.
: Constante de Stefan-Boltzmann (5,6703 10-8 W.m-2.K-4)
Loi de Stefan –Boltzmann
Elle concerne l’ensemble des radiations l de zéro à l’infini, d’une surface d’un corps
noir dans l’ensemble du demi espace qui surmonte cette surface.
Corps noir : La puissance émise par unité de surface M° est :
unité : W/m2
où T température du corps, : coefficient de Stefan = 5.675 x10-8 , unité :
W/(m2°K4)
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Coefficient de rayonnement
avec
Les ponts thermiques sont responsables des pertes de chaleur dans le bâtiment, ils
refroidissent les cloisons et augmentent l'humidité à l’intérieur du logement ; des
sensations de chaud et de froid. Ces ruptures dans l’isolation de votre maison
transforment votre logement en une passoire thermique.
3 types de ponts thermiques
Les ponts thermiques structurels ou ponctuels sont liés à la mauvaise technique
d’installation d’un isolant thermique lors de l’isolation intérieur ou extérieur du
bâtiment. La paroi est en effet constituée de plusieurs éléments assemblés par
collage, vissage ou assemblage mécanique et c’est la technique d'assemblage qui
peut être à l'origine de ponts thermiques.
Plusieurs types de ponts thermiques structurels peuvent être identifiés au niveau de
la structure des fenêtres ou des portes ;
l’enveloppe du bâtiment, par exemple des brèches causées par le perçage (vis, clous,
fixations) à travers une partie de l’isolation ;
structures fixées à l’extérieur du bâtiment (câbles ou antennes de téléphone, etc.).
-Les ponts thermiques linéaires ou ponts thermiques 2D sont dans le cas d’ une
mauvaise liaison entre 2 parois. Deux matériaux ayant des propriétés thermiques
différentes se rejoignent dans une transition linéaire. Les ponts thermiques linéaires
sont les plus courants.
Les ponts thermiques linéaires peuvent se former entre :
Un plancher bas (dalle) et un mur extérieur ;
Un plancher bas (dalle) et un mur de refend (mur porteur) ;
Un mur de refend et un mur extérieur ;
Un plancher intermédiaire (ou balcon) et un mur extérieur ;
Un plancher haut (ou toit terrasse) et un mur extérieur ;
Une liaison entre deux murs extérieurs (angle sortant ou rentrant).
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unité : W/m2.K
-Les déperditions thermiques à travers une paroi de surface S, pour un écart
de température , sont définies en Watts par:
exemple
-Ponts thermiques linéiques :...au niveau des jonctions entre éléments différents.
k : coefficient de transmission linéique en (W.m-1.K-1)
ℓ : longueur des liaisons (m)
-Ponts thermiques ponctuels
χ : coefficient de transmission ponctuel (W.K-1)
Φ =Φ1 + Φ2
Φ’ = Φ + Φp =Φ1 + Φ2 + Φp
U1.S1.Δθ + U2.S2.Δθ + (ψ.ℓ + χ). Δθ = U’.S.Δθ
U1.S1 + U2.S2 + (ψ.ℓ + χ) = U’.S
Le coefficient de transmission thermique global des figures ci-dessus est :
Exercice1
Les liaisons ont une longueur totale ℓ = 38 m et un coefficient de transmission
linéique
ψ = 0,4 W.m-1.K-1, les ponts thermiques ponctuels sont égaux à χ = 1,7 W.K-1.
Calculer le flux thermique Φp perdu par les ponts et le flux thermique perdu Φ par
la façade de deux façons différentes.
Calculer le flux perdu (Φair) pour ce renouvellement (ρair = 1,293 kg.m-3 et cair =
1000 J.kg-1.K-1). En déduire le flux thermique perdu Φ ’’ pour l’ensemble du local.
Corrigé
Φm + Φv + Φp + Φa = Φ’ + Φa = Φ’’ (flux perdu pour l’ensemble du local)
Unité : W.m-3.K-1
exercice3
En considérant les données des exercices 1 et 2, Calculer le coefficient G pour ce
local, après avoir calculé Gfaçade et Gair., En déduire le flux thermique perdu Φ’’
pour l’ensemble du local., Quelle est la puissance de chauffage du local., en déduire
l’énergie dépensée pendant 24 h en kWh.
Condensation
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VP est l’ensemble des espaces que l’on considère comme protégés thermiquement,
et chauffés ou non directement ou indirectement. Le volume protégé englobe au
moins les espaces chauffés du bâtiment mais aussi tous les espaces non chauffés
présents à l’intérieur de l’enveloppe (isolée) du bâtiment.
Un espace attenant non chauffe (EANC)
(EANC) est un local d’usage courant non chauffé, situé au-dessus du niveau du sol,
et qui est contigu, d’une part, à l’environnement extérieur et, d’autre part, au volume
protégé du bâtiment.
Coefficient de transfert de chaleur H
Le coefficient de transfert de chaleur H d’un bâtiment indique la quantité de chaleur
transférée entre l’environnement intérieur et l’environnement extérieur par
unité de temps et par degré d’écart de température, soit directement soit a travers un
autre environnement dont l’espace chauffe du bâtiment est séparé par les parois qui
le renferment
où
HT : le coefficient de transfert de chaleur total pour le transfert de chaleur par
transmission entre l’espace chauffé du bâtiment et l’environnement extérieur ou à
travers des environnements dont les espaces chauffes sont séparés par les parois qui
le renferment.
HV: le coefficient de transfert de chaleur net pour le transfert de chaleur par
ventilation entre l’espace chauffé du bâtiment et l’air de ventilation amené de
l’extérieur ou évacue vers l’extérieur.
Unité : (W/K)
où :
HT : le coefficient de transfert de chaleur total par transmission d’un bâtiment;
HD : le coefficient de transfert de chaleur direct par transmission à travers tous les
locaux qui séparent directement l’espace chauffé de l’environnement extérieur;
Hg : le coefficient de transfert de chaleur total par transmission entre l’espace
chauffé et l’environnement extérieur à travers le sol et à travers des espaces non
chauffés (EANC) en contact avec le sol;
HU : le coefficient de transfert de chaleur total par transmission entre l’espace
chauffé et l’environnement extérieur à travers des espaces attenants non chauffés ;
HA : le coefficient de transfert de chaleur par transmission entre l’espace chauffé et
un bâtiment contigu.
Coefficient de transfert direct de chaleur (HD) par transmission de l’espace
chauffé d’un bâtiment vers l’environnement extérieur
Pour les planchers inférieurs non enterrés du VP, qui reposent directement sur le sol
ou qui sont situés au-dessus d’espaces non chauffés (ventiles ou non – vides
sanitaires), l’expression de Hg comprend:
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Unité en s
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53
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55
56
(
1.2.5. L'intensité acoustique.
L’intensité acoustique I est l’énergie véhiculée par l’onde par unité de surface.
La création d’ondes sonores se fait à partir d’une source qui libère une certaine
quantité d’énergie.
Ramenée à l’unité de temps, cette énergie nous donne la puissance W de la source,
exprimée en Watt.
Les ondes acoustiques qui en résultent ont une surface qui augmente en s’éloignant
de la source
1.2.7. Le bruit
1.3.2. Transmission
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– les bruits aériens extérieurs, anciennement nommés bruit routiers (bruit du trafic
ferroviaire…).
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Les bruits solidiens ou bruits d’impacts Les bruits solidiens se transmettent par la
mise en vibration des parois et structures. ils peuvent aussi être nommés bruits de
chocs ou bruits d’impacts. ils concernent les bruits de pas, de chute d’objet…
Les bruits d’équipements : Les bruits d’équipements peuvent se transmettre à la
fois via l’air ambiant et via une mise en vibrations (des parois, de l’équipement…).
Les bruits d’équipements concernent les ascenseurs, les conduits de ventilations, les
réseaux hydrauliques.
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bruits normalisés
représentés par
62
rebondissent sur les parois alentours et reviennent aux oreilles de l'auditeur avec de
nombreux décalages temporels aléatoires.
Isolation et correction acoustique
L’isolation acoustique qui vise à se protéger des bruits émanant de l’extérieur du
local considéré.
Correction acoustique : elle est l’ensemble des procédés mis en oeuvre pour
obtenir une qualité acoustique déterminée :
- qualité d’écoute dans une salle de spectrale, de conférence, d’enseignement...
- diminuer le niveau sonore dans un hall d’entrée, atelier, bureau...
- créer une acoustique spécifique dans une salle de sport, restaurant...
Les qualités acoustiques d’une salle sont fonction de sa forme (architecture, reliefs,
de son volume (écho important dans les grandes salles) et de la nature de ses parois.
Forme et volume sont généralement donnés, c’est sur les caractéristiques de
réflexion ou d’absorption des matériaux qui constituent les parois que l’on peut
estimer l’intensité sonore perçue et l’adapter à l’utilisation de la salle.
Ainsi, la correction acoustique est utilisée pour améliorer le confort acoustique à
l’intérieur d’un local.
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Réverbération
Si on émet un son bref (claquement des mains...) dans un local vide aux parois lisses
et réfléchissantes, on constate que ce son persiste quelques secondes tout en
décroissant régulièrement avant de devenir inaudible, après avoir subi de
nombreuses réflexions.
Si les parois réfléchissaient toute l’énergie perçue et si l’air transmettait sans
affaiblissement l’onde sonore, le temps de réverbération serait infini. Cette durée de
réverbération croît avec le volume du local, diminue lorsque la valeur d’absorption
des surfaces du local augmente ainsi que celle du mobilier.
Conséquences de la réverbération: écho et intelligibilité de la parole
il existe des indices acoustiques pour caractériser chaque type de bruit selon son
origine. on distinguera ensuite les indices de mesures en laboratoire (pour les
éléments, produits ou systèmes) des indices de mesures in situ (pour les locaux).
Caractériser les bruits aériens.
1) L’évaluation des produits en laboratoire : l’indice d’affaiblissement
acoustique pondéré Rw
,
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indice d’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,A,tr pour les bruits de trafi
c à l’émission (bruit aérien extérieur, isolement de façade…)
70
sous principalement, bien que la mesure puisse être réalisée dans n’importe quelle
pièce adjacente à la pièce d’émission.
Plus la valeur de L’n,T,W est faible plus l’isolement contre le bruit de choc est
performant.
Les bruits d’équipements
L’évaluation des équipements en laboratoire on détermine en laboratoire le
niveau de puissance acoustique Lw). il permet d’évaluer des équipements comme les
climatisations, les bouches de ventilation, les chaudières... Plus la valeur de Lw en
dB(A) est élevée plus l’équipement est bruyant.
L’évaluation des équipements in-situ : le niveau de pression acoustique
standardisé LnAT
Le niveau de pression acoustique standardisé LnAt en db(a) caractérise le bruit dans
un local lorsqu’un équipement est actif. il sert par exemple à caractériser les gaines
techniques. Plus la valeur de LnAT en dB(A) est faible le bruit de l’équipement
dans le local est faible.
72
Le calcul est souvent réalisé pour une première approche à l’aide des coefficients
d’absorption acoustique pondérés αw. L’aire d’absorption équivalente (A(f)) est
utilisée pour déterminer par le calcul le temps de réverbération d’un local T grâce
à la formule de Sabine.
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Exercice
On désire calculer l’aire d’absorption équivalente A d’une pièce.
Elle possède les dimensions suivantes : L = 6,0 m ; ℓ = 5,0 m ; h = 3,0 m.
Elle comporte une baie vitrée de surface 10 m2 et deux portes de surface 2 m2
chacune. Les sons émis sont étudiés à la fréquence de 1000 Hz.
Les coefficients d’absorption des matériaux revêtant les surfaces de cette pièce à la
fréquence de 1000 Hz sont :
Durée de réverbération
Temps mis par un son pour que son intensité sonore soit divisée par 106 ou que
son niveau d’intensité sonore soit abaissé de 60 dB après que la source ait cessé
d’émettre. (il varie avec la fréquence, il est donc mesuré par bande d’octave ou par
tiers d’octave)
Local sonore (réverbérant) : le temps de réverbération est relativement important.
(Local vide à parois lisses, l’absorption du bruit par les parois est faible)
Local sourd (muet) : le temps de réverbération est faible.
(Local possédant des parois aussi absorbantes que possible : moquette, des rideaux,
du tissu mural... et du mobilier)
Exercice
On donne pour un local rectangulaire, L = 6 m ; ℓ = 3 m et h = 2 m :
• Résonateurs : ils sont réalisés à l’aide de plaques perforées placées contre un mur
avec un vide rempli en général de
fibres minérales.
A la fréquence de résonance l’absorption est maximale.
• En général les matériaux utilisés sont une combinaison de 2 ou 3 types :
- rideau épais : matériaux poreux et diaphragmes.
- plaque perforée avec laine de verre : elle travaille selon les 3 types.
Champ acoustique direct et Champ acoustique réverbéré
Alors que le niveau acoustique diminue quand on s’éloigne d’une source sonore dans
un espace libre, le niveau à partir d’une certaine distance ne diminue plus dans une
pièce réverbérante car la diminution du niveau direct est compensée par la
réverbération.
L’intensité du champ acoustique direct est :
où
Nw : niveau de puissance de la source
A : aire d’absorption équivalente du local
R : distance à la source
Q : directivité de la source
Remarque
Exercice
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Une source sonore de puissance Pa = 10-1 W, est placée dans une pièce dont l’aire
d’absorption A est égale à 800 m2.
Cette source émet uniformément dans tout l’espace. On considère le champ direct et
le champ réverbéré émis par cette source.
1) A quelle distance de la source a-t-on ID = IR ? Calculer à cette distance l’intensité
sonore totale et le niveau d’intensité sonore correspondant.
2) Calculer en un point situé à 12,6 m de la source sonore :
a- le niveau d’intensité sonore direct.
b- le niveau d’intensité sonore réverbéré.
c- le niveau d’intensité sonore total
Isolement acoustique
7 Coefficient de transmission t
L’isolement acoustique est la diminution de l’intensité acoustique entre les deux
ambiances. Il concerne la propagation des ondes sonores entre deux ambiances
séparées par une paroi.
Lorsqu’une onde sonore atteint une paroi, celle-ci vibre et émet un son de même
fréquence que la source sonore, ensuite il y a transmission du son qui dépend de
l’énergie de l’onde incidente et de la nature de la paroi.
Le coefficient de transmission de la paroi est désigné par t ou τ.
82
exemple : mur enduit en blocs de béton (20 cm) : Rroutier=53 dB et Rrose=59 dB)
1) Calculer l’indice d’affaiblissement R des parois dont les coefficients de
transmission t sont
respectivement : 10-1 ; 10-2 ; 10-3...
Que peut-on en conclure ?
R dépend dela masse surfacique σ de la paroi et de la fréquence f du son
tel que :
exercices
1.Déterminer l’épaisseur e du verre à employer dans la construction d’une paroi
vitrée, sachant que celle-ci doit offrir un affaiblissement sonore de 28 dB(A) à la
fréquence f = 520 Hz. (ρverre = 2500 kg.m-3)
2. a- Que vaut l’affaiblissement acoustique d’un sol en béton plein de masse
volumique ρ = 2300 kg.m-3 et d’épaisseur e = 11 cm à la fréquence f = 400 Hz.
3. L’affaiblissement sonore R d’une cloison de masse surfacique σ est donné par les
formules suivantes :
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Les parois simples sont constituées d’un seul matériau, leurs performances
acoustiques varient selon la nature et la masse surfacique de ce dernier. Selon une
loi expérimentale dite « loi de masse », leur indice d’affaiblissement acoustique (R)
varie avec la fréquence.
85
simple
La fréquence critique est la fréquence à laquelle la paroi présente l’affaiblissement
acoustique le plus faible. Au-delà de cette fréquence l’indice d’affaiblissement croit
de façon linéaire. La fréquence critique doit être en dessous de 100 Hz pour que la
paroi soit performante acoustiquement. Cette fréquence peut être abaissée en
augmentant l’épaisseur de la paroi simple.
Pour optimiser la performance acoustique des parois, on double les parois. Elles sont
constituées de deux parois simples séparées par un vide d’air ou un isolant, et
présentent de bien meilleures performance acoustique que les parois simples
d’épaisseurs équivalentes.
Dans le cas de parois doubles, on observe que l’indice R est plus faible à la
fréquence de résonance du système. La fréquence de résonnance dépend de la
masse épaisseur et nature des éléments (matériaux et lame d’air/gaz) constituants la
paroi. Chaque paroi double présente donc une fréquence de résonnance qui lui est
propre. Au-delà de cette fréquence, l’affaiblissement acoustique augmente de façon
linéaire jusqu’aux fréquences critiques des parois simples qui la compose.
Pour que la double paroi présente une bonne performance acoustique sa fréquence
de résonnance doit se situer en dessous de 100 Hz. On peut déplacer la fréquence de
résonnance d’une paroi double en augmentant le vide entre les parements, la masse
des parements ou en modifiant la nature de l’isolant.
87
88
La réverbération
La réverbération est un phénomène acoustique qui traduit la persistance d'un
son dans un espace clos lorsque sa source a cessé d'émettre. Il s’agit des
réflexions perçues dès que la source de bruit s'arrête.
La réverbération est donc un son de nombreuses réflexions décroissantes qui
rebondissent sur le son initial. En effet, Les ondes rebondissent sur les parois
alentours et reviennent aux oreilles de l'auditeur avec de nombreux décalages
temporels aléatoires.
En mettant un matériau absorbant sur la paroi, on augmente la partie d'énergie
absorbée au détriment de l'énergie réfléchie. Sa structure poreuse laisse pénétrer
l'énergie et la disperse dans son épaisseur avant de la convertir en chaleur.
90
d’où
91
au laboratoire, on mesure :
Pour les fréquences critiques fc1 et fc2 des deux parois, mais il y a une atténuation
de ΔR à la fréquence fc1 du fait de la présence de la deuxième paroi et vice-versa
pour la première paroi.
De plus comme les doubles parois ont chacune une faible épaisseur, fc1 et fc2 ont
des valeurs telles que R ayant une valeur élevée, peut supporter une diminution.
Mais aussi les éléments d’une double paroi séparés par une lame d’air ou d’argon)
se comportent comme un système oscillant, avec un phénomène de résonance et une
fréquence de résonance fr qui entraîne une perte d’affaiblissement.
- f < fr : la double paroi se comporte comme une paroi simple de masse surfacique
σ1 + σ2., R augmente de 6 dB(A) par octave.
- f = fr : bonne transmission de l’énergie à travers la double paroi, isolation
acoustique mauvaise.
- f > fr : la double paroi est plus performante qu’une simple paroi de même masse
surfacique, R augmente de 18 dB(A) par octave.
Il faut faire en sorte que fr soit la plus faible possible, de façon que dans les bandes
sensibles on se trouve dans la zone f > fr.
Exercice
En pratique fr ≈ 80 Hz.
Si les masses surfaciques sont faibles, d doit être grande.
double vitrage e1 = 6 mm et e2 = 8 mm, ρverre = 2500 kg.m-3
Si les masses surfaciques sont grandes, d doit être petite.
deux parois de maçonnerie (briques creuses) σ1 = 95 kg.m-2 et σ2 = 50 kg.m-2
1) Après avoir calculé σ1 et σ2 pour chaque vitre, calculer d pour le double vitrage.
2) Calculer d pour les deux parois de maçonnerie, quelle conclusion tirez-vous ?
Isolement acoustique d’une paroi discontinue
Elle est constituée de plusieurs parois simple(s) et composite(s).
Exemples : - façade avec mur et vitrage.
94
Exercices
1.Soient deux locaux séparés par une paroi légère discontinue composée :
- d’une cloison de surface 8 m2 et d’indice d’affaiblissement sonore Rc = 30 dB(A)
- d’une porte de surface 2 m2 et d’indice d’affaiblissement Rp = 20 dB(A).
- Calculer les coefficients de transmission de la cloison et de la porte.
-Calculer le coefficient de transmission moyen de la paroi.
a- Calculer l’indice d’affaiblissement moyen de la paroi.
b- En déduire la valeur de la diminution de l’indice d’affaiblissement de la cloison.
- Calculer l’isolement brut pour chaque local sachant que les aires d’absorption
équivalente sont respectivement 5 m2 pour le local 1 et 15 m2 pour le local 2.
-En réalité il y a un espace sous la porte (« vide ») de 0,02 m2 (Sp = 1,98 m2).
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La lumière visible est située entre 400nm et 700nm de la Longueur d’ondes 1nm =
10-9 m
Rayonnement solaire
Le rayonnement solaire est l’énergie du rayonnement solaire à la limite de
l’atmosphère: 1353 W/m2
L’énergie à la surface du soleil : 66 Million de W/m2
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Sources d’éclairage:
Naturelle : rayonnement solaire.
Artificielle: •Energie électrique : Charbon, pétrole, nucléaire, hydroélectrique
Types d’éclairage:
Directe : La lumière reçu par la surface (ou plan de travail) n’est pas réfléchie.
Indirect : Avant d’arriver à destination, la lumière percute des obstacles.
Mixte = Directe + indirecte
Grandeurs photométriques
-flux lumineux
Le flux lumineux Φ d’une source est
l’évaluation, selon la sensibilité de l’oeil, de la quantité de lumière rayonnée dans
tout l’espace de cette source par unité de temps. Il s’exprime en lumen (lm)
-Eclairement
100
L’éclairement (E) d’une surface est le rapport du flux lumineux reçu à l’aire de
L’angle solide (Ω) d’un cône est le rapport de la surface (S) découpée sur une surface
sphérique (ayant son centre au sommet de ce cône) au carré du rayon de la sphère.
Il s’exprime en stéradians (sr)
Ω = S / r² (sr)
1 candela = 1 lumen/stéradian
-Luminence
définit la brillance d’une source lumineuse telle qu’elle est perçue par l’oeil humain.
Elle s’exprime en cd/m2. Elle décrit l’effet de la lumière sur l’œil.
Exemple
102
où
Eint = Eclairement horizontal à l’intérieur du local ( plan de travail)
103
-Facteurs lumineux : Ils caractérisent la part du flux lumineux par rapport au flux
incident
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