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Remerciements

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre


profonde gratitude à notre cher professeur et encadrant
M.Chhiti Youness pour son suivi et pour son énorme
soutien, qu’il n’a cessé de nous prodiguer tout au long de
la période du projet. Nous tenons à remercier également
M.Salihi Mustapha pour le temps qu’il a consacré et pour
les précieuses informations qu’il nous a prodiguées avec
intérêt et compréhension. On adresse aussi nos vifs
remerciements aux membres des jurys pour avoir bien
voulu examiner et juger ce travail. nos remerciements vont
à tout le personnel qu’on a contacté durant la réalisation
du projet M.Ouakki Moussa et M .Noureddine auprès
desquelles on a trouvé l’accueil chaleureux, l’aide et
l’assistance dont on a besoin.

Enfin, nos remerciements à tous ceux qui ont contribué de


près ou de loin au bon déroulement de ce projet.
Chapitre I
Etude bibliographique et état de l’art
1. L’efficacité énergétique
L’efficacité énergétique désigne le rapport entre l’énergie produite par le système, nommée
énergie utile, et l’énergie totale consommée pour le faire fonctionner. Ce rapport permet ainsi
de déterminer le rendement énergétique d’une structure.
L’efficacité énergétique se divise en deux grandes catégories : l’efficacité énergétique active
et l’efficacité énergétique passive.
L’efficacité énergétique active vise à améliorer les systèmes techniques du bâtiment afin
d’augmenter leur rendement énergétique. Il s’agit alors d’installer des systèmes intelligents
capables de réguler et de contrôler la consommation électrique et énergétique des bâtiments,
afin d’éviter les consommations inutiles.
L’efficacité énergétique passive est axée sur l’enveloppe du bâtiment. En effet, il s’agit dans
ce cas d’isoler le bâtiment de sorte à former une enveloppe étanche à l’air afin de diminuer la
consommation énergétique. L’isolation peut être interne ou externe.
L’isolation par l’extérieur consiste à envelopper le bâtiment, de sorte à former un manteau
isolant thermique. Pour la rénovation, l’isolation par l’extérieur est privilégiée puisqu’elle
n’oblige pas les résidents à quitter la structure durant la période des travaux. Cependant, cette
méthode d’isolation est plus onéreuse.
L’isolation par l’intér00ieur vise à fixer les isolants sur la paroi interne des murs. Elle permet
de traiter efficacement les ponts thermiques, et les ruptures entre les murs et les fenêtres.

2. Thermique des bâtiments


L’isolation thermique est l’ensemble des techniques mises en œuvre pour limiter les transferts
de chaleur depuis un milieu chaud vers un milieu froid. C’est notamment via ces mouvements
de chaleur que les bâtiments se refroidissent en hiver et se réchauffent l’été .
Il existe trois grands modes de transmission de la chaleur, souvent couplés entre eux, pour
expliquer toutes les situations de transfert thermique :
 La conduction :
C’est un mode de transfert thermique qui s’effectue par une simple interaction de
molécules sans déplacement de matière. En présence d’une forte température, les
molécules présentes dans la zone la plus chaude vibrent et se heurtent vivement entre
elles. Elles transmettent alors leur énergie aux molécules voisines qui à leur tour
retransmettent cette énergie
 La convection :
On définit la convection comme un déplacement de chaleur au sein d'un fluide (eau,
air) via un déplacement d’ensemble de molécules d'un point à un autre. En effet,
quand un fluide est chauffé, il se dilate, devient plus léger et monte. Ce fluide est alors
remplacé par un fluide plus froid qui est à son tour réchauffé : une convection
naturelle se met alors en place. Si un apport extérieur permet d’accélérer cette
transmission de chaleur, on parle alors de convection forcée.
 Le rayonnement :
Ce processus de transmission d’énergie s’effectue via l’émission de rayonnements de
la part d’un corps ou d’un objet en direction de son environnement. Ce transfert
s’effectue entre deux surfaces séparées par de l’air ou du vide sans déplacement de
molécules. Le cas le plus concret est le rayonnement du soleil à la surface de la terre.
3. Bilan thermique d’une paroi
3.1 Le flux thermique ou flux de la chaleur φ
Le flux de chaleur φ est la quantité d’énergie ou de chaleur passant au travers une paroi.
Il s’exprime en W/m².

𝝋 = 𝛌/e × ∆𝑻
Avec λ la conductivité thermique ; ∆T l’écart de température et e l’épaisseur de la paroi

3.2 Caractéristiques de l’isolant :


Contrairement aux métaux, les isolants thermiques ne conduisent pas la chaleur mais lui
opposent une résistance. Et par conséquent, plus la résistance exercée par l’isolant est
importante, alors plus l’isolation thermique est efficace.
La performance thermique d’un isolant est liée à la conductivité thermique λ du matériau et la
résistance thermique R qui lui est associée.
La résistance thermique (R) s’exprime en m²K/W. Elle correspond au rapport de l’épaisseur
(en mètre) sur la conductivité thermique (W/mK) du matériau considéré. La résistance
thermique se définit comme la résistance aux flux de chaleur d’un matériau avec une
épaisseur associée, c’est pourquoi elle est nécessaire pour définir la performance énergétique.
Ainsi, plus la résistance thermique est forte, alors plus le matériau considéré est isolant et
donc performant. Un matériau est considéré comme isolant lorsque la résistance thermique
est supérieure à 0,5 m²K/W.
La conductivité thermique (λ) s’exprime en W/mK. Elle correspond à la capacité d’un isolant
thermique à ne pas laisser passer la chaleur, en d’autres termes, à la quantité de chaleur
pouvant être transférée par un matériau.
Ainsi, plus la conductivité thermique est faible, alors plus le matériau, à épaisseur égale, est
isolant. Un matériau est considéré comme isolant lorsque la conductivité thermique est
inférieure à 0,06 W/mk.

4. Généralités sur le stockage thermique et les matériaux à


changements de phase
4.1. Le stockage thermique sensible :
Le stockage thermique sensible est une méthode de stockage de chaleur qui utilise des
matériaux qui peuvent stocker de la chaleur sensible, c'est-à-dire de la chaleur qui peut être
ressentie ou mesurée directement, telle que la chaleur provenant de l'air ou de l'eau. Les
matériaux de stockage thermique sensible sont capables d'absorber de la chaleur lorsque la
température est élevée et de la restituer lorsque la température est basse.
Les matériaux de stockage thermique sensible les plus couramment utilisés sont les matériaux
de construction tels que la brique, le béton, la pierre et les plaques de plâtre. Ces matériaux
sont capables d'absorber de la chaleur pendant les périodes de surchauffe et de la restituer
lorsque la demande de chaleur est plus élevée.
Le stockage thermique sensible peut être utilisé pour réduire la charge de chauffage et de
climatisation dans les bâtiments, car il permet de stocker la chaleur excédentaire pendant les
périodes chaudes et de la restituer lorsque la demande est plus élevée. Cela peut entraîner des
économies d'énergie et des réductions de coûts pour les propriétaires et les occupants des
bâtiments.

4.2. Le stockage thermique latent :


Le stockage par chaleur latente est une solution de stockage thermique qui exploite la chaleur
latente d'un Matériau à Changement de Phase (MCP) pour absorber, stocker et restituer de
l'énergie thermique.
Lorsque le MCP est exposé à une source de chaleur, il absorbe la chaleur et passe de l'état
solide à l'état liquide (fusion), ce qui entraîne une absorption d'énergie appelée chaleur
latente. Lorsque la chaleur est nécessaire, le MCP est refroidi, il se solidifie, et lors de cette
solidification, il libère la chaleur latente qu'il avait emmagasinée. Ce processus de fusion et
de solidification permet de stocker et de libérer de grandes quantités d'énergie thermique de
manière efficace.
Pour faciliter le transfert de chaleur entre la source de chaleur et l'unité de stockage contenant
le MCP, un fluide caloporteur est utilisé. Le fluide caloporteur transporte la chaleur depuis la
source vers l'unité de stockage où le MCP est présent. Différentes technologies d'échange
thermique peuvent être utilisées, telles que des échangeurs de chaleur à tubes ailetés, des
échangeurs multi-tubes ou l'encapsulation du MCP lui-même.
L'utilisation d'un fluide caloporteur permet de séparer le MCP des processus de transfert de
chaleur et facilite la gestion des cycles de fusion et de solidification. Il est important de
concevoir un système efficace d'échange thermique pour optimiser le transfert de chaleur
entre le fluide caloporteur et le MCP.

Figure 1 : L’énergie thermique stockée est présentée sur le graphe température-énergie

Figure 2 : Profil de changement de phase pour le stockage par chaleur latente pour un
matériau poly cristallin

4.3. Historique des matériaux à changement de phase :


L'utilisation de MCP remonte à plusieurs décennies. Voici un bref historique des matériaux à
changement de phase :
Années 1950-1960 : Les premiers MCP ont été développés à des fins militaires, notamment
pour les combinaisons spatiales. Les MCP à base de cires organiques ont été utilisés pour
réguler la température corporelle des astronautes.
Années 1970-1980 : Les recherches sur les MCP se sont intensifiées avec l'objectif de les
utiliser dans des applications de stockage d'énergie. Des matériaux à base de sels
inorganiques tels que les hydrates métalliques ont été développés pour leurs températures de
transition élevées et leur grande capacité de stockage d'énergie.
Années 1990-2000 : Des avancées significatives ont été réalisées dans le domaine des MCP
organiques, notamment avec le développement de polymères à changement de phase (PCP).
Les PCP offrent des avantages tels qu'une meilleure stabilité chimique, une plus grande
flexibilité et une plus grande durabilité par rapport aux MCP inorganiques.
Années 2000-présent : La recherche sur les MCP s'est concentrée sur l'amélioration des
propriétés des matériaux existants et la découverte de nouveaux MCP plus performants. Des
efforts ont été déployés pour réduire les coûts de production, augmenter les températures de
transition, améliorer la durabilité et la réversibilité des matériaux.

4.4. L’intérêt et classification des matériaux à changement de phase


Dans le contexte de la gestion thermique des bâtiments, l'utilisation de MCP dans l'enveloppe
du bâtiment offre une grande inertie thermique. Lorsque les MCP passent de l'état solide à
l'état liquide, ils absorbent la chaleur excessive à l'intérieur du bâtiment, ce qui contribue à
maintenir une température stable et à réduire les fluctuations de température. De même,
lorsqu'ils passent de l'état liquide à l'état solide, ils libèrent la chaleur stockée, ce qui permet
de maintenir une température constante dans le bâtiment lorsque les conditions extérieures se
refroidissent.
Cette capacité à réguler la température intérieure du bâtiment de manière plus efficace peut
entraîner des économies d'énergie significatives. Les systèmes de chauffage et de
climatisation traditionnels peuvent être moins sollicités, car les MCP agissent comme un
tampon thermique, absorbant et libérant de la chaleur au besoin. Cela permet de réduire la
dépendance à l'égard des systèmes de chauffage et de climatisation, ce qui entraîne des
économies d'énergie et une meilleure efficacité énergétique globale du bâtiment.

Figure 3 : classification des matériaux a changement de phase.

5. Conclusion
Le stockage de la chaleur joue un rôle essentiel dans la gestion de l'énergie et la transition
vers des sources d'énergie renouvelables. Il offre une solution prometteuse pour atténuer les
variations de l'offre et de la demande, ainsi que pour maximiser l'efficacité énergétique dans
différents secteurs. Il présente de nombreux avantages, notamment en termes de flexibilité
énergétique, d'efficacité, d'applications diverses et d'impact environnemental positif. Son
développement continu est essentiel pour soutenir la transition énergétique et la construction
d'un avenir durable et résilient sur le plan énergétique.

CHAPITRE II
Partie expérimentale :
1. Introduction :
Dans le cadre de ce projet, la réalisation d’une partie expérimentale nous permet de
faire l’étude du comportement thermique des différents murs.
Dans cette étude, nous allons examiner l'efficacité énergétique de différents types de
murs de construction en déterminant la conductivité thermique des différents
matériaux utilisés et leurs résistances au transfert de chaleur.
La mesure de la conductivité thermique a pour but de classifier les murs selon la
meilleure configuration en termes d’isolation thermique.
2. Principe de l’expérience :
Durant cette expérience nous allons utiliser une maquette sous forme d’une chambre
carrée de dimension 50x50 cm, dont les murs latéraux sont remplaçables, des
thermocouples ; les uns sont placés à l’intérieure de la chambre témoin qui permettent
la détection de la température intérieure, et les autres sont placés de l’autre côté des
façades qui permettent la détection de la température extérieure le long de la
maquette. Cette dernière est chauffée de l’intérieure par une ampoule halogène de 100
W avec un capuchon de recouvrement, on suppose qu’on est dans un régime
stationnaire (l’équilibre est établi).
Voici une modélisation en 3d du chambre témoin utilisé durant cette expérience :

Figure 4 : chambre témoin en 3D

3. Démarche à suivre :
Premièrement, on mesure les températures des parois interne et externe
des murs ainsi que la température de l’air à l’intérieur de la maison et à
l’extérieur en utilisant des thermocouples de type k liés à un système
d’acquisition USB-2408, ce dernier possède 7 canaux numéroté de 0 à 8.
Pour éviter tout gradient de température le long de la hauteur de la
surface des parois, on place les thermocouples au centre des face

Figure 5 : système d’acquisition USB-2408


intérieures et extérieures de chaque mur ; un thermocouple sera à l’intérieure de la
chambre pour détecter la température interne et un autre à l’extérieure pour détecter la
température de l’air ambiante ; les mesures seront enregistrées par le système
d’acquisition en fonction du temps.

Description :
On réalise cinq expériences au total,
Le déroulement est appliqué à l’identique chaque fois.
Apres avoir placer les murs dans les fenêtres de la maquette, nous branchons l’ampoule et
démarrons le chronomètre simultanément. Ensuite lorsque l’équilibre est atteint ; c’est-à-
dire lorsque Tint est environ 50 °C ; nous débranchons l’ampoule, et nous enregistrons les
valeurs de différentes températures détectées sur différentes parois de la chambre témoin
par le système d’acquisition.
N.B : pour le mur de gypse+paille, on a utilisé environ 40% de gypse et 60% de la paille
dans la quatrième expérience.

1 2 3

 Les expériences :

4 5

Figure 6 : Maquette avec du Figure 7 : Maquette avec la


bois à différents épaisseurs laine de roche, polystyrène et Figure 8 : Maquette avec du
autour des parois le polyuréthane vitre et double vitrage
4. Etude théorique :
 Théorie :

Figure 11 : Transfert d’énergie thermique à travers un mur

Le flux thermique est donné par les expressions suivantes :

 Pour la transmission de chaleur paroi-air externe :

φ = h e . S. (T pe-T e)

Donc : ϕ = h e . ( T pe- T e) (1)

 Pour la conduction de la chaleur dans la paroi :

λ
φ = S. (T pi-T pe).
e
λ
Donc : ϕ = (T pi-T pe). (2)
e
ϕ.e
Alors : λ=
T pi −T pe
(ϕ= cte) donc d’après (1) , on déduit que :

he . e (T pe−T e )
λ=
T pi −T pe
e
Ainsi, la formule de la résistance thermique est : R= (3)
λ

5. Résultats expérimentaux :
Expérience Diamètre Tpe Tpi Te λ(W/ R
s Murs utilisés (m) (°C) (°C) Ti (°C) (°C) k.m) (K.m²/W)
41,16
Bois 3 0,03 27,338 35,76 8 26 0,012 0,8333333
41,16
1 Bois 2 0,02 29,192 37,316 8 26 0,062 0,3225806
41,16
Bois 1 0,01 29,1 36,047 8 26 0,107 0,2803738
53,09
Polystyrène 0,02 27,477 33,693 7 26 0,038 0,5263158
53,09 0,6060606
2 Polyuréthane 0,02 27,301 33,429 7 26 0,033 1
Laine de 53,09
roche 0,02 27,784 33,998 7 26 0,045 0,4444444
Verre 50,71
3 ordinaire 0,0035 29,52 31,441 3 26 0,051 0,0686275
Double 50,71
vitrage 0,023 27,321 33,51 3 26 0,039 0,5897436
47,95 -
4 Gypse 0,027 23,86 27,199 7 26 -0,138 0,1956522
Gypse + 47,95
paille 0,027 26,395 26,989 7 26 0,143 0,1888112
0,1458333
3
5 MCP 0,035 61,792 27,717 50,4 90,99 0,24
Tableau 1 : Résultats expérimentaux

6. Résultats :

On remarque que :
 Lorsque l’épaisseur augmente, la résistance thermique augmente également.
 Le polyuréthane a la conductivité thermique la plus faible parmi les trois matériaux
utilisés dans la troisième expérience, ce qui en fait le matériau isolant le plus
efficace sur le plan énergétique.
 La résistance thermique du mur en double vitrage est plus grande que celle du mur
en verre ordinaire, donc le double vitrage offre une meilleure efficacité énergétique
par rapport au verre ordinaire.
 Le mur avec 40% de gypse et 60% de paille aura une meilleure efficacité
énergétique que le mur de gypse seul.

En faisant une comparaison entre ces murs simples, on trouve que le polyuréthane est le
plus résistant.

 la MCP offre une amélioration significative de l'efficacité énergétique, L'air


emprisonné dans la mousse de cellulose agit comme un isolant, réduisant les transferts
de chaleur par conduction.

7. Conclusion
En conclusion, parmi les matériaux mentionnés, la laine de roche, le polystyrène,
le polyuréthane et la MCP sont généralement considérés comme des options plus
efficaces sur le plan énergétique en raison de leurs bonnes performances
d'isolation thermique. Le double vitrage offre également une amélioration
significative de l'efficacité énergétique pour les fenêtres. En revanche, le verre
ordinaire, le gypse et le gypse avec de la paille ont des performances d'isolation
thermique moins élevées.
CHAPITRE III
Simulation numérique
1. Introduction
La hausse des niveaux de consommation et de dépense énergétique dans le secteur du
bâtiment est un enjeu majeur pour les pouvoirs publics, qui cherchent à réduire la
consommation énergétique des bâtiments. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les
performances thermiques du bâtiment avec et sans isolation thermique, ainsi que de comparer
plusieurs isolants thermiques, tout en minimisant les besoins en chauffage et en climatisation
et en améliorant le confort des occupants.

2. Design Builder
DesignBuilder est un logiciel de modélisation énergétique et de simulation de bâtiments
utilisé par les professionnels de l'industrie de la construction pour concevoir, analyser et
optimiser les performances énergétiques des bâtiments. Il offre une interface conviviale et
puissante pour créer des modèles de bâtiments virtuels et évaluer leur consommation
énergétique, leur confort thermique, leur qualité de l'air intérieur et d'autres aspects clés.

3. Paramètres de simulation
Figure 12: Plan architectural du bâtiment

Figure 13 : Vue 3D du bâtiment


• Les fenêtres sont situées à 1 m par rapport au sol.
• La hauteur du bâtiment est de 3 m.
• La zone climatique : Kenitra
• L’orientation du bâtiment vers le sud.
• Les matériaux de construction :

Matériaux
de
Eléments de construction Conductivité Chaleur Densité
Epaisseur
constructio (De thermique spécifique (
(cm)
n l'extérieur (W /m K ) (J /kg K ) 3
kg /m ¿
vers
l'intérieur))
Murs Mortier 1.5 1.4 840 1760
extérieurs et Brick 15 0.35 840 1920
Cloisons Mortier 1.5 1.4 840 1760
Plancher Béton dense 10 2 1000 2450
Floor screed 5 0.41 840 1200
Ceramic
1.2 1.2 640 2500
floor tile
Roofing felt 1 0.7 1000 2100
Concrete
5 1.13 840 2100
Toiture slab
Hourdis 16 1.32 1000 1327
Mortier 1.5 1.4 840 1760
Tableau 2 : les matériaux de construction

4. Scénarios de simulation
 Scénario 1 : cas de sans isolation thermique
 Scénario 2 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Polyurethane foam’
entre le brique et mortier vers l’intérieur
 Scénario 3 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Fibre glass’ entre le
brique et
 mortier vers l’intérieur
 Scénario 4 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Extruded polystyrene’
entre le brique et mortier vers l’intérieur
 Scénario 5 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Expanded
polystyrene’ entre le brique et mortier vers l’intérieur
 Scénario 6 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Expanded
polystyrene’ entre le brique et mortier vers l’extérieur
5. Résultats
i) Scénario 1 : cas de sans isolation thermique

Figure 14 : l’énergie de chauffage et de refroidissement sans isolation thermique


ii) Scénario 2 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Polyurethane
foam’ entre le brique et mortier vers l’intérieur
Figure 15 : l’énergie de chauffage et de refroidissement avec isolant thermique
d’épaisseur
de 3 cm et de type ‘Polyurethane foam’ entre le brique et mortier vers l’intérieur
iii) Scénario 3 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Fibre glass’
entre le brique et mortier vers l’intérieur

Figure 16 : l’énergie de chauffage et de refroidissement avec isolant thermique


d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Fibre glass’ entre le brique et mortier vers
l’intérieur

iv) Scénario 4 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Extruded


polystyrene’ entre le brique et mortier vers l’intérieur
Figure 17: l’énergie de chauffage et de refroidissement avec isolant thermique
d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Extruded polystyrene’ entre le brique et mortier
vers l’intérieur
v) Scénario 5 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Expanded
polystyrene’ entre le brique et mortier vers l’intérieur

Figure 18: l’énergie de chauffage et de refroidissement avec isolant thermique


d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Expanded polystyrene’ entre le brique et mortier
vers l’intérieur
vi) Scénario 6 : avec isolant thermique d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Expanded
polystyrene’ entre le brique et mortier vers l’extérieur
Figure 19: l’énergie de chauffage et de refroidissement : avec isolant thermique
d’épaisseur de 3 cm et de type ‘Expanded polystyrene’ entre le brique et mortier
vers l’extérieur
6. Conclusion
 Le premier scénario a une mauvaise performance en termes de chauffage et de
refroidissement par rapport aux autres scénarios. Il y a une forte perte de chaleur
pendant le chauffage, ce qui nécessitera une consommation d'énergie plus élevée pour
maintenir une température confortable à l'intérieur. De plus, il y a une pénétration
facile de la chaleur extérieure pendant les périodes de refroidissement, ce qui
nécessitera également une consommation d'énergie supplémentaire pour le
refroidissement.
 L’isolation avec le polystyrène expansé entre le brique et mortier vers l’extérieur est
relativement plus efficace que celle vers l’intérieur
 La mousse de polyuréthane est le meilleur isolant thermique parmi les isolants utilisés

Résumé
L'isolation des bâtiments peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en
réduisant la consommation d'énergie et en améliorant l'efficacité énergétique des bâtiments.
Ce travail a visé à trouver des solutions pour améliorer la performance énergétique des
bâtiments en utilisant des solutions passives, et en particulier, en explorant l'utilisation des
matériaux à changement de phase (MCP) dans les parois des bâtiments et les comparer avec
les différents isolants thermiques . Deux études ont été menées : une première étude
expérimentale comparative a été réalisée sur différents matériaux à l'aide d'un banc d'essai
thermique , et une deuxième étude théorique qui est une simulation thermique dynamique
pour un bâtiment de type bureau situé à Kenitra en utilisant le logiciel Design Builder qui a
permis d’évaluer les performances thermiques du bâtiment avec et sans isolation thermique,
ainsi que comparer plusieurs isolants thermiques.
Les résultats ont montré que la résistance thermique des matériaux augmente avec
l’augmentation de l’épaisseur et que l'utilisation de matériaux à changement de phase (MCP)
dans les murs peut améliorer le confort thermique à l'intérieur des bâtiments en réduisant les
fluctuations de température grâce à leur capacité de stockage et de libération importante
d'énergie sous forme de chaleur latente lorsqu'ils passent d'un état solide à un état liquide, ce
qui permet de maintenir une température constante à l'intérieur du bâtiment.
Mots-clés : L’efficacité énergétique, Matériaux à changement de phase (MCP) , Chaleur
latente, Design Builder , La performance énergétique , Un isolant thermique

Abstract
Building insulation can help reduce greenhouse gas emissions by reducing energy
consumption and improving the energy efficiency of buildings. This work aimed to find
solutions to improve the energy performance of buildings using passive solutions, and in
particular, exploring the use of phase change materials (PCMs) in building walls and
comparing them to different thermal insulation materials. Two studies were conducted: a first
comparative experimental study was carried out on different materials using a thermal test
bench, and a second theoretical study which was a dynamic thermal simulation for an office
building located in Kenitra using Design Builder software to evaluate the thermal
performance of the building with and without thermal insulation, as well as to compare
several thermal insulation materials.
The results showed that the thermal resistance of materials increases with increasing
thickness and that the use of phase change materials (PCMs) in walls can improve thermal
comfort inside buildings by reducing temperature fluctuations through their significant
energy storage and release capacity in the form of latent heat when they change from a solid
to a liquid state, which helps maintain a constant temperature inside the building.

Keywords: Energy efficiency, Phase change materials (PCMs), Latent heat, Design Builder,
Energy performance, Thermal insulation.

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