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Les écoulements thermiques et transfert de chaleur dans les couches fluides ont attiré
une attention considérable pour réduire la consommation en énergie et de diminuer les
besoins en équipements industriels, et en raison de leur pertinence pour une variété
d'applications d'ingénierie telles que les capteurs d'énergie solaire, la croissance
cristalline réacteurs, murs multicouches et double vitrage, la climatisation, les
échangeurs de chaleur, refroidissement des instruments électroniques, isolation des
bâtiments……etc.). Elle reste donc l’un des thèmes dominants de la recherche dont le
but est l’amélioration des performances des équipements thermiques. En revanche,
cette classe de flux peut être employée comme modèle théorique pour l'étude de
certaines natures hydrodynamiques fondamentales telles que l’instabilité, bifurcation
et comportements chaotiques des systèmes d'écoulement non linéaires.
Pour résoudre les problèmes de transfert thermique, on doit recourir à des méthodes
numériques dans le cas où on ne peut pas les résoudre analytiquement. Parmi ces
méthodes les plus utilisées, on peut citer les différences finies, éléments finis,
volumes finis…etc.
Le Transfert de chaleur :
Lorsque deux systèmes sont à des températures différentes, le système le plus chaud
cédé de la chaleur au plus froid. Il y a un échange thermique ou encore transfert
thermique entre ces deux systèmes. Cette situation se rencontre dans de nombreuses
situations industrielles (moteurs thermiques ou même électriques, centrales
électriques au fuel au gaz, etc..., électronique) ou domestique (chauffage de l’habitat).
Un transfert d’énergie donne lieu à un flux de chaleur qui correspond à un
déplacement de l’énergie du plus chaud vers le plus froid. Il existe trois modes
essentiels de transferts de chaleur (la conduction, le rayonnement et la convection).
La conduction :
φ⃗ =−grad T ⃗ *
Rayonnement :
φ= h (Tp - Tf) Où
TP=température de la paroi
TF=Température du fluide.
La convection naturelle :
La convection libre (ou naturelle) se distingue de la convection forcée en ceci que le
mouvement du fluide n’est pas dû à un apport externe d’énergie mécanique, mais
qu’il trouve sa source au sein même du fluide, sous l’effet conjugué de gradients de
masse volumique et d’un champ de pesanteur. Les variations de masse volumique
sont généralement dues à des gradients de température, encore que des forces
d’accélération (dans les centrifugeuses) ou de Coriolis (dans les transferts
atmosphériques), ou encore des gradients de concentration (dans les mélanges),
puissent jouer le même rôle. Nous ne mentionnerons par la suite que les phénomènes
ayant une origine thermique. Les écoulements de convection libre se répartissent en
quatre grandes catégories : panaches lorsqu’il n’y a pas de parois à proximité,
convection libre externe en présence d’une paroi, convection libre interne dans des
espaces confinés comportant une entrée et une sortie distinctes, et enfin convection
libre dans des enceintes closes ou partiellement ouvertes.
La convection forcée :
La convection forcée est une méthode de transfert de chaleur dans laquelle des
moyens externes influencent le mouvement du fluide. Là, des sources externes telles
que le pompage, les ventilateurs, les dispositifs d'aspiration, etc. sont utiles pour
générer le mouvement du fluide. Cette méthode est très précieuse car elle peut
transférer efficacement la chaleur d'un objet chauffé. Certains exemples courants de
ce mécanisme comprennent la climatisation, les turbines à vapeur, etc.et comme
exemple on a chauffages électriques avec soufflerie.
La convection mixte :
Dans l’étude de la convection forcée, on ne parle pas sur les effets de la gravité. En
convection naturelle, on ne s’est intéressé qu’à eux. Il existe pourtant un grand
nombre de situations intermédiaires où les mécanismes de la convection forcée et de
la convection libre coexistent avec des ordres de grandeur comparables : nous
sommes là dans le véritable cas général de la convection, que l’on a préféré baptiser
plus élégamment "convection mixte". Parmi les exemples de cette mixité, on peut
citer : les écoulements lents en canalisations (comme dans les radiateurs à eau) ou le
long d’une paroi, les jets anisothermes (chauffage ou climatisation des locaux,
panaches de fumée, …), les écoulements atmosphériques et les courants marins.
La figure suivante présente les trois modes de transfert de chaleur pour un composant
électronique
L’écoulement transitoire est une condition de dynamique des fluides dans laquelle la
vitesse et la pression d’un écoulement de fluide changent au fil du temps en raison de
changements dans l’état du système. Ces changements peuvent être causés par le
démarrage ou l’arrêt d’une pompe, l’ouverture ou la fermeture de vannes, Ainsi
lorsque le nombre de Reynolds augmente, la stabilité du régime laminaire peut ne plus
être assurée. On se trouve alors dans une phase dite de transition de régime.
Régime turbulent :
Est un mouvement d'un fluide dont la vitesse réelle est supérieure à la vitesse limite
pour des conditions déterminées.
Depuis plusieurs années, l’écoulement dans les cavités de différentes formes (carré, le
rectangle, géométrie cylindrique), fait l’objet de nombreuses études numériques et
expérimentales. Le but étant de pouvoir maîtrisé les transferts de chaleur .Ces
dernières ont montré que le régime d’écoulement dans ces cavités d’air fermées est
conditionné par plusieurs paramètres qui sont essentiellement l’écart de températures
entre les deux parois chaude et froide, les dimensions de la cavité.
Dans une cavité fermée où la masse de fluide emprisonné est constante, tout
mouvement local se répercutera de façon plus ou moins marquée sur l’ensemble du
domaine fluide. En convection naturelle, un tel mouvement sera généré par des
gradients de température, et il pourra donner naissance à une circulation du fluide
contenu dans l’enceinte.
En effet, pour de faibles écarts de températures entre parois actives, l’écoulement est
laminaire. L’écart de températures étant le moteur de la convection naturelle, une
augmentation au-delà d’une certaine valeur critique va créer des instabilités qui
entraînent la transition de l’écoulement vers des régimes instationnaires, chaotiques,
voire même turbulents.