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PERSONNAGES
GOYA.
L'EMPEREUR NAPOLÉON Ier.
CARLOS IV, roi d'Espagne.
JOSEPH, roi d'Espagne.
GODOY, duc de l'Àlcudia.
LE COMTE D'ARANDA, ministre d'État.
LE COMTE DE LAFOREST. ambassadeur deFrance àMadrid.
LE CHEVALIER D'OCARIZ, envoyé d'Espagne à Paris,
ANTONIO DE BRUGADA. peintre, ami de Goya.
MARIANO. neveu dé Goya.
AGUSTIN, domestique du palais.
LE COLONEL MARBOT.
LE MAJORDOME DU PALAIS.
COSTILLARES, i
j tOTer°S-
,
ROMERO, -
POSTILLONS.
GRENADIERS.
UN CURÉ.
MARIA LUISA, reine d'Espagne.
LA DUCHESSE D'ALBE.
LA DUCHESSE DE BENAVENTE.
MARIA DE LA LUZ., petite négresse de la duchesse d'Albe.
i34>r;'— :;- ::::-^'-^QOYA
.- PREMIER ACTE
SCÈNE I :-.'v.;;:
,
7ft7i7 7.777'777-
Ù.^!<^^o^':'^::Sli\îxéÀf.^^^eùt- se porte Goya? Vien-
:^a7fc-il?7777v6;C ..-.
::7;:AGifôTïN.;:;-^Mv désGoya^e sent beaucoup mieux. Il
Sm^â; chargé de; dirèjà:;m.(^ièu|le duc que le désir de mon-
Ysieuf;' lèSducTravail ::ètitierement guéri et qu'il viendra
-sans f^teJàn.bal:dé :çe ;Soirv: v'
7: ;GODOY.:—-:-Merci," A^stin.; J'en suis bien aise... Ex-
-cûsëz-moi^fcheri;<^valier,vjeiyôudrais que cette fête que
l2¥^^WP-^^z^^T^^i&^'0^n^e (car quelle sera celle
':qui;vient?;,),;77 "7777''7
% V'OCARIZ./jfWOjoi.:,ï quelï&sëra-t-elle?
^i-GoboY. —T-tî;.:?;je: voudrais"que cette fête fût toute
joyèuséy sâ^^r^ré,".,.:Nôfeë;,.exçellent monarque n'a déjà
;:i^ê;;tfpp;:€ë 'sbuçis^trop ^'ïStijets d'inquiétude et, avec
sa ;grahde; finesse, avec son sens profond des affaires —
;
:
^tràp/meconmis!—-..ilvoitflë; danger universel de cette
révolution: frar^aise.:..;vMâis,H;ce soir, encore une fois, je
:/;Soeux;qu;iLy ;^
trê^ë pbur'Mij;pour la reine, pour tous,
èt7quê là fêtépsôit::»splèndiâe7. Or il n'y a pas de fête
splendide sans; ,Gôya7. Leriôhnais-tu?
-"OCARIZ. —':Nbn^Exce]l&c'e. Je vis si peu à Madrid!...
GODOY.
— Le roi Ta Sommé premier peintre de la
Chambre. C'est Tin.;gaiÇpïtfpî^n de talent. Il a peint des
cartons pour ndt^yin^ûfaG|ure de tapisseries, qui sont
d'une fantaisie, exquise j et.sa décoration de la Folie des
ducs d'Osuna7est une pure merveille... cela rappelle
Watteau. Mals].ii^0iitj'^a^;iin entrain endiablé, et nos
duchesses raffolent: de >!ûi77Âh voici nos premiers in-
!
GODOY.
— Quoi, chevalier?
OCARIZ.
— Cette tenue de voyage...
GODOY. — Cher Ocariz, allez en changer et revenez ; je
tiendrais beaucoup...
ï OCARIZ. — Votre Excellence voudra bien m'excuser,...
Ma présence dans cette fête ferait un pendant fâcheux
à celle du joyeux Goya. Et vis-à-vis. de :Sa Majesté et;-
de tout ce monde, j'aurais peine à feindre l'insouciance
et la gaieté...
-GODOY. —- Je comprends... Cher cheyâher, vous vous
êtes conduit en Espagnol, en homme. Vous savez mon
amitié. Comptez sur ma reconnaissance. Mais encore un ;:
:mot avant de nous séparer : pour lutter contre cette •
;
GODOY.
— Madame la duchesse, je n?y:ai:;pasinan-
qué... 7;7 ;,
L'ALBE. —Ah ! la Benavente... •-'-;'.:
(Entre la duchesse de Benavente. Godoy va
au-devant d'elle;.):;:/;;;77''
GODOY. — Madame la duchesse. (n:s'mçlinë.'Èaiséf::
mains.) ''',;; ''.'.
LA BENAVENTE. — Cher duc,... j'espère que vous
avez invité Romero?...
GODOY. — Madame la duchesse, je n'aurais eu îgàrde
de l'oublier... 7;'''.;.;
(Les deux duchesses vont aUrdé0ni:VUne de-
*
l'autre et s'embrassent}.) :
;- LÀTBENÀVENTE;
7-,/Ma,pauvre Cayetanà-: tu /deviens.9
de-phis en;plus « peuple »!... Il paraît que,,l'autre: jpur,
tu as; embrassé sur ; lès /deux joues un, affreux'càpùciri,
borgne.et boiteux, pajrcé .qtfii/ayait-;sàuvë:.ïin.''VèiÈLÙ;'';4uï'-:-
7§ë/;ndya|t.,.;-', 77,7777';;7./-;
' '
:'-/77;7::-77;,;/'77:'
144 GOYA
L'ALBE (sérieuse et rêveuse tout à coup). '—•/Oui,- c'est
vrai, et si c'était à refaire, je le referais...
LÀ BENAVENTE. —- Tu es folle ! Tu perds ta dignité !
L'ALBE. — Folle, peut-être, ô très sage, mais ma
dignité... la duchesse d'Albe ne la perd ni pour cela, ni
pour beaucoup plus... ....'„,..
LA BENAVENTE (vivement). — Enfin, tout cela n'em-
.
LA REINE.
— Et/hpus, -n'âvons-nous pàs; d'aimée? :
GODOY.
— Non,:,/Madame... •-' -7;- -,/
LA REINE. — Oh/!;.vEtmoije te répète, Manuèl7que '
.
(t) Mannequia.
GOYA 153
LE ROI (revenant, attiré par les éclats de rire de la
reine). — Marie-Louise qui rit?... Que se passe-t-il?
(Apercevant Goya.) Ah ! Goya ! (Remarquant le visage
courroucé du majordome.) Vous êtes bien rouge, monsieur
le majordome, que se passe-t-il?
LE MAJORDOME. — Il se passe que le majordome de
Votre Majesté est berné. Que votre Majesté veuille bien
considérer ce que S. E. M. de Goya porte sans ses bras...
GOYA.
— « Pélélé. »
LE ROI. — Où est le mal?
LE MAJORDOME (découragé).
— Alors que Votre Ma-
jesté veuille bien abaisser ses augustes regards jusque sûr
les mollets de S. E. M. de Goya...
(Peu à peu, pendant cette scène, la foule des invités
est entrée dans le premier salon, à la suite du
roi et fait cercle autour de Goya.)
LE ROI (indulgent et amusé). -- Abaissons nos au-
gustes regards...
(Sans se décontenancer, Goya tourne sur lui-même
et on aperçoit, dessiné à l'encre sur ses mollets
chaussés de bas blancs, la caricature du major-
dome. Tout le monde s'esclaffe, le roi le premier.)
GOYA.
— Vous reconnaissez?... Figurez-vous que M. le
majordome m'a enfermé, tout à l'heure, dans le corps
de garde, avec « Pélélé ». Et quand je suis seul, vous savez,
il faut que je dessine. Et voilà? N'est-ce pas ressem-
blant?...
(Goya continue à tourner sur lui-même, tendant la
jambe et finit par esquisser un pas de danse. Et,
comme pris d'une inspiration :)
GOYA.
— Oh ! M. le majordome va danser un fan*
dango ! Qui le danse avec lui... et avec moi?
L'ALBE (s'avançant, vivement). — Moi !
/ÏS47- '-/ 7 -..' '-/. ;SpïA.7:7'; ,7 7;7 7/
/7;:;to'-,MÀ7:<ÏRto^
/ assister :à:/céla 7777 .;'- 7-: -/ '777- ' /^/////.//g /,-//,
(Goya, câpres,; lavoir/jeté/ le;;mannëqum ûxq/Uàtre^
/•- ' ddtne^qùfidâiisWj
à la couverte-comme/, ddnsyl'eslaiiïpè'célèbre,,se/
/ 'metenposMondèdanse'fâeeàtë^
77.- 7 'La;jbulé'br'ie'u':Vorçliestreî:^
et'la. reine,prennent -place, 'dans Ydes faulmils/'
7 Chez celle-ci là gaïetëqÙlapaWfajti
-santé entrée .de Goy0faitsdï
/ ;: : vaise humeur habituelle quand elle a vu la duchesse
:/7LA:pucffissE7;77Bp;nspir,/MA (Révérence.)
7/7/7'/'7:7/77'"'7 ''//./;;7-:;Ï-:7/.,:'-''' (La reine sort.)
- GrOYA;
— Mourir 'jeune?; '... ';7; /77 77 ;,-'---'7'77/
L'ALBE.
— Oui; une gitane de Grënade71à, elle l'à-yu, 7
dans ma main...
GOYA (protestant). Quelle bêtise ! Nous voguons en
—
pleine illusion!... ï ;
•
.
n'avaient que des idées, très vagues sur la Hongrie
et sur le. peuple slovaque, les .conditions de leur
vie publique, leur histoire,, les problèmes territoriaux.
ethniques, les problèmes des communications qui les
concernaient,, les sources- statistiques y relatives,, e.tc?
Toujours est-il que les cartes géographiques, tout
comme les textes, renfermentdes .contre-vérités, inexac-
titudes et erreurs fondamentales et. qu'en outre, bien sou-
vent, les assertions et indications se contredisent les unes
les autres, »
Mais à quelles inexactitudes, à quelles erreurs fonda-,
mentales l'auteur de cette étude parue à Budapest à là
Société de la., Nouvelle. Revue de Hongrie, fait-il donc allu-
sion?
Ouvrons, ppur y trouver une réponse présentée, par
le docteur Etienne Czako aux éditions « Danubia» deBu^
dapest, la brochure intitulée La vérité sur les délibérations,
préliminaires du Traité de Trianon,
Cette étude est, commelaprécédente, basée sur une,:
trouvaille, faite par son auteur en Amérique à la biblio-
thèque de l'École de Droit/de l'Université Harvard à
Cambridge, II s'agit d'un ouvrage en vingt-deux volumes
de M. Hunier-Miller,. intitulée :: My diary at the. Çonfe-r
renée of Paris with documents. Grâce à des. notes, sténo-,
graphiées réunies sous forme de journal, Hunter-Miller,
quroccupait. alors un.poste très en. vue au.Ministère des:
Affaires étrangères ;de,.Washingtoni et quiv&t en;Fran;ce/;
comme membre de 1! « Expert Comittee » américain
NUAGES SUR L'EUROPE CENTRALE .
165
dès le ÏQ novembre Ïp8, ëclàrré d'une lumière pàrtiCil>
lièfëmerit saisissante Tëttsëmblë dès discussions qui
aboutirent au traité de Trianon. Un jour —le 5 fé-
vrier 1919, à 15 heuïes, âû Quai d'Orsay, pour Btre très
précis ±— là question des frontières entre la Hongrie et
la 'République tchèque •fut abordée, et MM. Ï3ënès et
IKràriiâfz furent admis dàriëla sâllê. L'auteur delà bro-
chure note ici que le délégué, delà Hongrie né fut jamais
àdffiis/vânx séances, rii àééttè bccasibn-là rii aux « négo-
ciations » ultérieures au cours desquelles on délibéra
toujours saris entendrele .délégué de la Hongrie.
M.-Bèhès, Ce j oufTa, retraça rhistbiréde la Slovaquie;
qui, dit-il, fit partie à ùriè époque reculée du grand État
tchécoslovaque,-db'nt là population eût de tout tënîpS des
sentiments tchèques. M. Benès parla de « langue corri-
munè ,», d' « affinités mpfàlës » et de. -« liens ëpristitûes
par les conditions religieuses identiques »,
Or, noté le docteur Étiëririè Czakb eri réponse à ces
affirmations sténographiées, par David Hunter^Milier, « Ces
allégations de M. Bëriès sont,, à maints points-de vue,
absolument contraires à la vérité historique ». «En réa-
lité, souligne-t-il, la Slovaquie n'a jamais été uij. pays
défini et elle n'a jamais'-fait partie de l'État « tchécoslo-
vaque » pour la simple fâïsori qu'un tel Ëtat.ri'a jairiais
existe :. Il n'est pas vrai rioriplùs que les Slovaques dési-
raient s'unir aux Tchèques. Seuls quelques panslâvistès
renégats ëxpririiërerit un tel désir, inais lé peuple Irii-
riiêmé ri'â jamais été consulté. Il n'y a aucririe/commu-
..
«
frères » du, Troisième Reich, A qui corinait la force ëx-
pansive du national-socialisme, cette situation apparaît
dans toute sa .tragique gravité. D'autant plus que la
minorité allemande elle-même se livré à un puissant
travail de propagande aussi bien sur le plan parlemen-
taire que surle plan extrapariementaire.:
Aussi est-ce avec raison que M. Kroftà, ministre des
Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, a pu dire: «Une
des tâches les plus importantes qui s'impose à Ceux qui
dirigent les affaires de la République est, d'obtenir que
la présence d'un si grand nombre de citoyens allemands
ne constitue pas, pour l'État, un danger où une cause dé
faiblesse.» 7
Une fois de plus Hitler et son infernale machiné de
propagande sont passéspar là et ont semé l'irrédentisme
dans une population allemande que le dynamisme du
régime national-socialiste attire comme mi maléfique
aimant.
.
7 RENÉ HOMBOURGER.
_
POURSIJJTE;:
(ROMAN)
(Suite
II
D'un petit doigt prudent, Maryan atténua l'éclat trop
vif du rouge de ses lèvres. Elle éclaircit ensuite le rose de
;,ses,jbueset regretta qu'il fût trop tard pour enlever le
sbupcbii.de bleu avec lequel .ëlle:l:s'était'briibré les pau-
pières. Mais cela aurait été tout un démaquillage et /Mi- ,
;;eh^âes-êr7p^ lë::sOuK::d'ùri :.
^ént'd'orageqlii hésité/èftcbrë à. révëmer,.pâr/ùn:ëclat, '/:
/tPutùhmprifcCT^ voix; quêThbmnie
commence à:,dxtoier-Urie/ïbrpië quasi matérielle et/pal-/ ;
-pâble/à/sa pensées/Ses/vib/ralibris. corre .'. /
(Suite)
; n^s
Jëari/ètjéconxpte^^ »
.
/
Qn/se précipite sur lé.pbrit pour apercevoir l'île étrange,
Aritësure qu'on approche, on'sent mieux l'impression de.
.désplation, de grandeur et de beauté qui s'en dégage. Uri
imtnënse glacier, le Béerênberg qui « montre son auguste
tête/Manche;» au-dessus: des nuages, semble en défëridrë;
l'approche. Ppurtant,'on met un canot à la mer et malgré
le/ressac,, on parvient-à-débarquer à la baie de Màfy/
-Miiss/i/longeant la côté jusqu'aux sept récifs,/Dora en/
tête, sur une/immense; plage/de sable non daris laquelle
pri.enfonce jusqu'à mi-jairibê, et couverte de bois flotté,
((bayant l'aspect gigantesques dé ossements. » De. quelle
.Norvège viennent ces/épaves?;"La jeune feinmcëçrit 7/
7;«-Parfois les longues!^ de lave nous permettaient;,
dé nous tenir en équihprè. Un cirque de hautes iriontagnes,
.neigeuses entourait une plâmelugubre. Nous nous sommes..
prpïnenés pendant trpis/lïëures, dans le vent, féroce, urié;:
,
-tourmente dé neige, et là figure labourée de milliers, de
coups d'épingles glacées; n'en pouvant plus de fatigue;
/rnàis si enthousiasmés que nous, puisions des forces dans
/nôtre enthousiasme; ». // ;/ 7 7 ';"'
; Jean écrit de son côté; le 18 juillet : « Nous arrivons de
Jàri Màyên, parfaitement; comme on revient de' Monaco
et/c'est même là que j'ai eu mes trente-cinq ans. » Rose-
Marine.;y a flté-Ie 14 juillet avec son grand pavois et le
pàvillori autrichiéri en tête de niât. .; ..... 7
;
encore àrilénùiséés par lé peintre !
; / -
Dans çê milieu trop raffirié, sa personnalité/fait senr-
rsàtibri. Il suffit qu'il "paraisse pour qu'on, croie voir
s'ouvrir, des- fenêtfés. sur-le large. Ah! ce n'est.paslùi
.
des pêcheurs de morues auxpoignets entaillés par le suroît; ;
et par le sel, les doris chavirant: dans la brume; L'homme//
.des Sables revoit sans cesse la misère deS: ghettos et dès
/.gourbis au soleil cruel de l'Afrique./ Celui-là .sorigësaux / .
;/ pëpùislédëbût/âé/ce,très/jëune:siècle,;qùatre,'graridés;
expéditions étaient/ parties ;â Tassaut du pplé Sud; ou/
'
:
Drygâlski, à bord/du Sauss^Tallëmànde ;;W/7S. Bruee,:à
bPrd'delà ScôMa;i'ëçbssâise;ët/©ttoNôrdenskjblâ;à:bord/
del'Ë^arc^ç,là,sùedbise,..': 7,;;/ ' ,;/;7;,://"-/.';"; 7
/ La/France était"restée en dehors 'de- cette tentative;;
d'exploratiori, qui était en même temps une.'compétition-,
iriterriâtionàle. ;/-:/7- : '"7-,/; -777//' '7-'7/'-
'- Citaient ; eèpe^^ qui7fe/prémîërs,7
-avaient été à la déçouyërté decës régions. 7; : / ;
7.7
/-. I/.-4-iglë, dé Bouvet, reconnut les preririërés terres/
;
antarctiques en;3:^8,,et tréntè-ciriq ans plus tard Ker-/
guèlen-TrérriàféçK avec' les « .flûtes », lé Grp%//Yentre,.etla/
.Êof^e,/découvrit lès/zues^qùr-portént :sbri;;#^ :
7-/;/;
Cent ans aptes/Bouvet; Du/mont d'Urvillé; découvrait
les terres Lbuis-P}iih^pê,./jomville, Adélie-ët Çiary. Pèr-
squrièn'avait repris ses traces./:./;" -7:// 7 7 7,
:
à Votre disposition. /;
y 7^/Rien n'est changé/depuis dimanche, rieri n'est plus
avancé." -7//7';7,:'
/Ala/fin de janviér/Charcpt,s'est mis en rapport avec-
l'explorateur belge Gerlache, qui avait hiverné avec la
Belgiça/âaxis l-Àntactique;|rois ans de suite. :(i897; 1898,
ÏS99). Il,venait, de,déciderde faire construrié ùri navire
en: bois/Capable d'affrpnterlës glaces et de l'essayer dans.
: une première expédition au/riord de l'Islande;
/;Il-.-.avait' étudié les plansde son ami Bôyn, difeCteur
du:journal le Yacht,.etrésolude confier la construction
;
aux chantiers de SaintTMâlp.: ."
.711 s'agiss,ait-dé mettre à/not, en cinq mois, un/trois^.
mâts goélette d'une résistance à toute épreuve, habitable
pour ..delbngs moisefTppurvu-d'unlaboratoire.' 7.7 '
,/Le père Gauthier y;mit toute son âme. Toutes les pièces;
..
entrant dans sa construction étaient de qualité trois fois
-supérieure à ce qu'exigèaitle bureau Veritas7:'la/coque;
ét^:reriforcée;au niyeau delà flottaison par des:ferrots
transversaux.. L'étrave était garnie d'une armature eri
bronze, qui fut renforcée par des ferrures en-Y.. Un souf-
flage; était destiné à protégerlà coque contre lé choc dés
glacés. L'hélice pouvait: au; besoin être remontée dans un,
puits.Pbur éviterlà/formâtibri de glaces sur.lës parois :
,
intérieures un feutrage de/deux centimètres garnissait lé
ïvaigrage.;,; /7/'777;: .:7 7:,. :77 7.7
';'- :Malheurèusemênt;.bn dut économiser
sur l'achat de la;
202 /: 77":7; "''"'/ W 'fâ^NB'EïiANCAlâ; ;.;;-..-;-;' y; /-;»<:
'
:
blanpyierit accostetàu/bà^siri du Roi dans le port-du
•Havre. Il vient d'effectuer sa première traversée,: aîa
sbrtir.des chantiers dé Sàint-Malo, et son équipage (1)
est/tout fier de naviguer sur/un navire dont tous lès;jour-
.Uaux-ont parlé. Surleùrs/ihaillots s'étale le nom/déjà
éomiu :1e Français. ' 7,
un Français !
ï-Et/Chârçof, a travers la longue-vue. déehifte 7:ë«»fe/
2Ï2:: / '/UN.GRAND FRÀNÇAIS7
bmime:lJné heure, plus tard, il reçoit la visité 'd'un élë-
gant, capitaine ci-devant officier/de câyàleriéqui a opté
pourla vie d'aventure,.entram^tïàveelmto
côrripatriote. Ce soir-là-le Champagne coula à .flots, dans
les coupes du Francais!
; Et le 24 janvier 1504; on appareille pour ,.le;Sud.. C'est ;
le vrai départ cette fois. Charcot rassemble l'équipage et.
lui tient ce petit discours :
.
-/^ Mes garçons, à partir dé maintenant, je Vous: pré-
viens que si vous ybus conduisez mal, ça sera de la lâcheté
de/votre part, car je n'ai pas de::moyen de vous punir y
je rie peux pas vous mettre aux fers, vous savez qu'il n'y
en a pas à bord et l'équipage est trop réduit/pour cela.;
Je nepeux pas-vous priver de vôtre quart déyiri,. vous/en
aurez besoin pour votre santé, je né peux pas yoUste--
trancher sur vos gagés,, vous yqusen fichez. Je m'adresse;:
donc simplement,à votre conscience, et je compte: que.
vous ferez votre devoir, un peu, par affection pour moi,
beaucoup pour lamission dont nous nous sommes.chargés; /
en n'oubliantjamais que vous tenez entre vos mains l'hon-
neur de votre pays.
'Jean Charcot, dont nous avons déjà;pu/âpprécierTës
qualités d'écrivain maritime, a- raconté luiririême /en
détails son expédition: dàns!.u.n/:ouvxage.iifltji^iJë/;:.4.0^''
du -pôle Sud (1). Nous ne pouvons que résumer ici Ces/
vingt-deux mois de succès et d'épreuves et -suivre, à tra-
vers ces épisodes, l'évolution de: ses, pensées. ;7/ '
Avec son extrême sensibilité, il éprouve auplùs haut
point la solennité:de l'heure. « C'est une/nouvelle,page/de
mâ'yiequë je tourne lentement:et gravement, et j eue: puis,
déchiffrer la suivante dans le grand calme dé/cette nuit;
dans la pénombre des hautes/falaises/des.Terres riiagejr
.
laniqués. » 77 7 -
Songe-t-il, avec un sourire, "au romari qu'il composait,
cristallin de/laglacequ^
presque Chaud ».'; /: ",-' 77// /'77
/Le;jeu de « carambolage »/ayëç;leSjglaoens;,cbfitrnerice7/
Charcot découvre que pour ce genre de'navigation;il faut;
/être installé aussi haut que possible etgrimpesur la vergue;/:
du, yolânt... Bientôt, il/y installera, uri nid de corbeau' enJ
ipilë- De là, on,;,distingue:,mieûx;les- chenaux/ libres;,les;/
points faibles de la glace. ; ; ;-7
; Des baleinoptêres passent autour du petit navire blanc;
..sans y prêter attention, vision; digrie des/temps préhis7"
/toriques. /; .-. ;-.-•.' .//'';:"-/'--7/
7 Des îles surgissent aux/profils dentelés comme-des7;
.
;
7Qntênte quelques randbnriées à skis —simple entrai-/
/nemêrit et distràctipri/ppjir l'équipage ; lès chutes/pror/
Tiquent une franche: ;gâiètë. Mardi-gras;-sâhs7crepes!/
/Hachirialement, onenlèveles feuilles du calendrier...
--Le ;X;9 février, .oit appareille pour l'île /Wierickey et Te
'chëhal/dê Roosehï' Lës:/terreS, ici, ont encore des/npriis,- .
«
droite toute ! » Montent d'angoissé où le corps tout
entier-se contracté en faisant Cbrrûrie rëffprt,.du mouyê-
.ment/que je voudrais; voir faire au batëaû,'Un instant*
,
;
;;«;Jë me mëts7à, côté de lui;, et jê/prërite:de/rémps;*pi-
-tempsla barre pourle .laisser/profiter; de là plus/exqûisë
/jouissance, mettre.'ses marris:;dàns'sés/pq^
//nuit et dans la tempête, dans la riéigé et/dans là;bruméy.
7:7 7/77;/;I;:'H0Mfi|;/:BU/«;Pj^QUÔt/:||àS?7»7/:777:;2IQ/
EN ,Â1LËMA:CSNE;-:-7: ,'::.:'
-7::
(Suite)
LE NOUVEAU /PAGANISME
./Dans les deux articles précédents nous ayons essayé
d'esquisser. les luttes entré l'Etat, riàtionàirsocialiste, et
lesTÉglises allemandes, cathbHqùe et protestante./Nbus
-
(1.) Of, son « Essai sur l'inégalité des faces humaines,?'.{18^3^1855). ...
. _
;".;': ;- '•iSs/CONRMil-S REHGIEUX.ÈN/AliEMAeNE' 221
cliques en yertu;/dës/qualités supérieures de/leûr. /sarig,
7,, L'tirigifoé'Msîorjqùë;/ là /constitution de '/mouvements ,
inspirés; pârces dpcttinés, rie remonte en général pas; au
/delà de/là. guerre. Tous,ces groupements nouveaux/ sont
;hés dans;!'inquiétude religieuse des années de/guerre: et
d'après-guerre;- 7/,
' '.Dans l'écroulement général/de la défaite, .devant le
/Néant, resté, à la place •dël'édifi.cé sipiritûel'èt.-sp.çâal'qpë/'
T'bn avait,habité jusquélà^it fallait croire ou désespérer-
/—•croiréà n'importe-qubiys'accrocher à quelque chose,
dàyoir une/foi.., 7,77/77
y Pour des raisons auxquelles nous avons /fait allùsiori
:•
r
une; «conception du monde », une valeur/;» .suprême
«devant laqûëhe/fcws les Allènlaiids puissént/s'incliriery / :
:,
'«L'historié du monde est l'histoire /dès races; » Ceci;
est/la condamnation d'une pàrt:de Tiriduadûalisme/:qtii
détruit l'organisme et la corrimuriaûtë; "dé Tûriivérsa-
lisme d'autre part qui postûlé'/unè « humanité'» inexis-
tante, (2). L'histoire est la lutteyëternellé entré:, le enfis-:,
:
esseritieUëment libre et soumise à Yhonneur seul (i), sans -
/lequel iljt'y a pas <& liberté. A:cette valeur suprêîriè de/
XYLionnewr. nordique,,."le christianisme opposé 171 moUr, la
'\Ç^'iïey'^'i^d3^^à.%^]''êMiy^ffxe pas les deux termes);
NC Or, .dès l'instant ou l'amour ou la compassion prédo-,,
/,miiient,; commeneent/;là7dissomtion des races et dés.
/peuples et celle de là -culture... » (147.) Devant cette ;
/.constatation T'hoUme/nordique devra choisir entre :
: « Amour, humilité, renoncement, suj étion;.et; honneur,
.
tiariisme. /-.//y;:
« Un homme ou un mouvement qui"veulent assurer/:
là victoire totale de ces, valeurs (de la race), ont le droit
.
tiaMsînë/authèntique;/Confia
matibri; de fe :
nétté/dû 'yëritàblë"
problème : christianisme -pu pâgâtiisme. ",;-////,
;;MÛ'aiê/iiiiïionjdé^Qcia^ chrétiennesoM/irre".
;Concilidblés{p, 59). ../.-;; :•/:.'
;;/Thèse 18 ; « Lé croyarit«n%st pas un serviteur dé Dieu
/-niais/ lërhàîtré dé là'divinité en lui-même. » «.L'homme,'
; /héroïque n'attend, pas le: sàlut de la grâce, mais procure
i
peuple qui retourne au- sang; et au splet qûi-à pleinêment-
réalisé le. danger riipridial dé/là, jùlyerié. internationale;::;
ne peut plus permettre une religion; qui: fait sa Bible des/
/Écritures sacràmentàles juives...» (p.74,) T>onc : «;Sép;ay;
.irons-nous de Rome etde Jérusalem»,(p., ..74.) 7; 7;/7
7 Thèse 22 : Les symboles du,mouyemeut.sont «-le typé,'
.héroïco-viril pu le « héros/nordique dé la lumière,,» -7
(thèse 23) et le type de la femme-maternelle ». -^ Ces \
symboles doivent être partout si;, l'Église. aUerilaride;-
.veut être une Église du peuple basée sûr les lois/delà:4
vie». (Thèse 24.J
(1) c Le Sauveur ne peut pas.avoir été Juif, il doit avoir été aryen, i /
Axthur.DiNTER : « Jésus était-il juif? 1 A.sa suite M. GOEBBELs/déclare-
dans soniroman Michael : « Le Christ né peut pas/aypir été juif. Je n'ai:;
pas besoin de le prouver scientifiquement, s 7:7'7 7:
7/7;:77Zi£s,;6§fe '%&?/
- 7" /.
7 -fflais' Combien/plus gravé' est lé/dangër qûé/rëpréséritë :
.:;;;,..,-.-, ,;-
^
,;/,//;. ;$.- % ,-•-;. .
-,;...-;;.. ;;•.•;-;;-;.
CONRAD dGNÉ, 7 t
e;HR:Q:^N/ï©;^/;E;S
E N;M mm M U E Xi P G SI TIO É
7; UNE ASSEZ"PAUVRE AUDACE//;./ ,-....
y VOYAGE:-AU,P. T...N..7.7 ;/ /
Dansl'aile du nouveau Trpçadéro, consacrée, pendant
;i'Exppgition; a l'u^rimërié, airix livres .et aux lettres, on
à-dressé, comme dès écrans qui interposent de grandes
figures; spirituelles entre le mpiide et le/visiteur, des
tableaux, et des graphiques qiuvprétendent:résûmef, dans
leur essence, l'oeuvre et la vie d'un écrivain.
,
7 Seuls, y sont :répréserités des romanciers^ des,poètes,
des critiques-dû dernier siècle et de çelui-çi;: ViCtpr Hugo,
Zola,;Sâinte^euVé;.MaTuiçeBàrrèsf;A^ fronce.,:..
/Certes; leur: proximité et l'impudence/ rorriâùtique,
dont ils furent plus PU moins atteints, laissent au comment
.tateur;;toutë:/liberté: de. cprifondré leurs imyaûX;et leur
existence. .7
.Il n'eût pas: été/mauvais,/cependant, -Tr p'eûtrCe";été
:
-
rêsppridant à raffluence: ou à'la rareté/.des sources, à
TuniyersaHté; ou; àl'mdiyidualité des oeuyrës;Tà variété
des résultats obterius eût présenté quelque intérêt. .
,*
-Des pputrèîlés retenues pàr.dès.piliêfs7Dës bâches .:,,
C'éSt, au Centre Rûïâl, qû'Ë ïàût[àllêr voir Ce Pavillon dès: ;
Tëriips Nouveaux-.
Pàrtpût, des sentences sont peintes. Presque aussi
,,
belles, bien eritëûdu; que celles que notre Apollon vient
d'hïsérifè. aux ïroritpns du Tfbcàdérp. Ah! ces Tèrrips:
Nouveaux ! Si nous en CroyonsTà porte « è'ëstîeila science/
sévère de l'ùrbànisnlë,-.-. porteur (sic) dû riïàlheur dés
villes et dès caïripàghës, Ou porteur ^- demain — dés
joies essentielles/». Je Vous sëns.déjài'riiprëssibnné;.
Un «gràttë'Cièl cartésien. » dressé aussitôt sa silhouette
photographique çt vous apprenez que « Depuis èëùt:
âriS Tarchitecture est entrée â nouveau dans là vie;»
Affirmation, doublement démentie, d'àffiëûrs;ûh peu plus
bâëi par dés Tour Eiffel que des enfants dé riëûf et-dix
ans; bût coloriées, mais qui déflérit lès Ibis/du fil àplPriib/
et, un peu plrislbifi; par Ce jugement: historique 7« Lé
dix-nëûvièïnê Siècle n'a pas construit pour lés hbmmès ;
il â Construit pour l'argent » -, .•_,,
/Deux Curieuses offerisives se dessinent dans Ce P. T. N.,
riéçéssitéës, sans douté, par l'évidence dés faits qui
risquent, dé plus en plus, d'ouvrir les "fevS. mêmes: dû-
e Peuple » auquel le pàvillori est dédié tPiit entier « pour
çPrn'prëridrè, juger; revendiquer »...
La première offensive est cpridûitë coritre le dix-
riëûvièriiê siècle, bourgeois, égôïstëi Capitaliste et qui
m.âhitiènt pàf « paradoxe, là notion romaine dé prbjpriétê,/
rés'tëe idèritiq'Ué a ellè^mêmêi dans sa racine juridique,
presque inchangée dans son ûSàge »... Gè diX-rieûvièmè/
EN/MARGE DE L EXPOSITION 237
/siècle contre lequel, -riptrpvtetiiipS se révolte, justement,
;.pàrcë /qu'il est le /fils de-là, révolution et le père de nos
:
socialismës, du conmtûni|me au Front populaire.
; Donc, une vertueu.se/;réprobation de l'argent s'étale
/sûr ces panneaux depar'tbn, qui doit véritablement faire,
/pleurer de joie et de;rërionnaissânçe ces grands et philan-
thropes ministres que.nous a légués Stayisky : « Les
valeurs de l'homme :seront subordonnées aux valeurs
/humaines. La seule voie: possible est l'enthousiasme.
/Tout,est présent, dans le inonde ; hommes, dévouement
; et. outillage, il. suffit d'un souffle d'amour terrassant l'ar-
-gent;9:Pâr;parenthèse,:^él:;éehappé de Tel-Aviv ou du
CâuCàse.a pu rédiger Ces/inscriptions, qui rivalisent avec
,T'antique? - .. /
7 Certes, nous ayons mieux que l'argent : « Le génie
humain a créé des machines pour soulager sa peine :
ce qui fut pêrriris, autrefois, .{*?c0utez bien) aux rois et
/aux princes seulement, peut, devenir aujourd'hui le bien
-detous. Nos esclaves, çefpst les machines. »
'"' L'autre pfferisive ès%/dirigée vers l'avenir, marche
-héroïque sur laquelle;souffle un vent d'allégresse, à l'imi-
tation de la Russie, voire/de l'Italie ou de l'Allemagne.
Ici, l'urbanisme est «"lyrique.», Et les plans sont « le
monument ratipnnel.et lyrique dressé au centre des con-
/tingences ». (Refrain ; quel'échappé de Tel-Aviv ou du Cau-
;casë,,l) /;. "///'
Alors Tivresse nous, emporte, à travers sables et toiles
;—«nous, nous autres ;.une biologie, une psychologie, » —
jusqu'à ce rpgnpn dc/teispeint, où s'étend une tache de
couleur .sombre {sans 4bùte un nuage, dû au talent de
.M. Lùrçat), qui porte-en'exergue ces paroles : « UNE NOU-
VELLE ÈRE Â COMMENCÉ. — UNE ÈRE DE SOLIDARITÉ, »
/Plus >,lpin, une tablë,/;sûr ;làquelle une pancarte, bêlas,
interdit de: s'asseoir, parle: à yps yeux : « La journée so-
laire/de yingt-quàtre heures est la raison même de toutes
/lés/,entreprises urbariistiqués (sic). La journée harmo-
nieuse ou la journée <dë|ieiente.. a
/ Tout/rie s'éclaire-t-^;pas? Il suffit de suivre, dè§ lors,
.les/dessins et les phoit/ompntages qui illustrent les « propres
sociaux,»,.nous.éon^reribns :
-
238 / ' :"';,
7 /. .;.;
7fiHftoNï8^S/7/ 7'/7/,7-,/ 7 ,7'77/7"'
710 « Au moyen âgé; malgrélès triisèrës: etlës/gUefirês
,continuelles, le peuple organise, pàrfbis/ayec le epncbuts :
7 JEAN BAUDRY.
L'HiSTÔIRE
ANTOINE HADENGUE. 7 7
-,
On essaie de nous Hypnotiser sûr la formUledes « trois
;/gfândés démocfâties »>ïpr, :qii'y a-t-il de Commuti éritfè
/Ces^^trbis/démbcrâtiës? LësÉtats-Unis rious offrent là coiri-
;
binâisôri d'une dictàtûréi réhipprâiré il est vrai .(puisque
/Tes, pouvoirs dû président riê/pëUvënt excéder huit ails;;
/ îriàis/M., ifëbôsëvëlt chàrigerà: pëùt-êtrè même Cela), avec,
yïë cbritfôle dû le veto d'une Cour suprême (que M. fiqoser
:
:yélt est d'âillëûrs en train de pas mal molester), L'Ângley
/jtéErë/ëst à la fbis/urië/riioriàphie de droit divin, et Un
parlementarisme aristocratique dont le prestige de là
couronne,et une longue/tradition de respectabilité pré-
yyiënriërit les excès., ou les,abus. Seule là France, ttiO-:
./nàrçhié /cbristitutionnélje:. sans monarque, vieux pays
/Cbupé dé sa tradition,7a cessé d'être gouvernée .depuis/
/spixantê: arispâr ûri/hpinmé' OU par des hommes, bu par/
; des principes, et rié l'ést/plùs que par un mythe, celui du
/progrès à.gàùchè ; seule, parrûi ses deux « grandes scëur'sj),
/elle est abandonnée bu's'âbaridprine sans irièsùre ni frein;
/àlàijjàrinié dû:Nbmhré7ètmérite bien plus d'être appelée/
ùfié dëritâgpgié qu'une démbcr'àtie.
/.Ëti .face des « trois/grandes », ou « face aux Trois.
-GràndéM, Cbmirie,.dirait lé.jbùrnâl Cité plus haut,.,voici/
;vd'àutré part, les « trois/gfàrids », ies États totalitaires'/;
;:|îtaïïë, l'AlléJriàgne,7Ïà:Rûssie, ou plutôtTU.7R. S. S,/
/(car TU, R. S. S. n'estpâslâ Russie). Nos mintarits rioùs;
/vè^Hqûërôrit-ils par quëTsiflgûlier tour de pâssê-passélè *;
: jùsqû'à.son.
lementaire jusqu'à là Conception du salut public! Mais,
7M,;Flaridiri n'est ici, hélas! .quele symbole d'une France
.
//qui ye.croit encorë/;à Tavant-garde, et. qui n-est que ;
POSITION D'ATTENTE
Lr Après quatre |purs. d^mterruptipn à l'occasion des.;
:
:
,,i '
c'est de là que jaillira la prospérité que tous nous appe-.. ;;;
Ions de nos voeux, prospérité dont, les plus avisés sauront. ;;/
bénéficier. /^' '[tM;]
Le rôle de la Bpurse est de faire ces découvertes et ces ;'?;;;/
discriminations. Ne doutons pas .qu'elle s'en préoccupe et. ::/
qu'aumoment jugé opportun ehë'saura y.participer. A'V*"-
/C'est pourquoi, il convient delà sùrveillfir;attentive-/';;:-:
menti: Sans abandonner encore les tactiques satisfai-;,;:/;
santés-du passé, tactiques qui demeurent'^yalablescomrae <
en témoigne la fermeté des valeurs de/Mines d'or,, le;0,/;-
^?V-.;.-"^;v."\::-:.vjiv-":^^..-.t-iiA.--;:'VïiS>'l^i^?â^iq^a^..:v;:-^:/^irs
" ;;:=- ';'V,255/
%S:/j;-
;:*ÀJÙS,^.TYPbÔSAEHm;PI^Nj';8,'BOEGARANCIÈRE.;-^1937;50342.