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DM1 •

I Loi d’Arrhénius et énergie d’activation


1 d[A′i ] 1 d[Ai ]
Soit la réaction α1 A1 +α2 A2 → α1′ A′1 +α2′ A′2 dont la vitesse de réaction v = ′ =−
αi dt αi dt
s’écrit : v = k.[A1 ]q1 [A2 ]q2 (➜ Cf Cours de Cinétique chimique).
k s’appelle la constante de vitesse de la réaction.
Elle est reliée à la température par la loi d’Arrhénius :

  
 A : facteur de fréquence (même unité que k)
Ea 
T : température (en K)
k = A.exp − avec
RT 
 R : constante des gaz parfaits (8, 314 J.K.mol−1 )
Ea : énergie d’activation de la réaction (J.mol−1 )

 
1 1
1) En déduire ln k = f ; décrire la courbe correspondante en prenant comme abscisse.
T T
2) Écrire la loi d’Arrhénius sous la forme suivante (appelé « forme différentielle »bien que mettant
d ln k
en jeu une dérivée) : = ...
dT
3) Sur un petit domaine de température (de largeur ∆T ≤ 50 K), Ea peut être supposée
constante.
Si on note ki = k(Ti ) la constante devitesse  de réaction à la température Ti sur le domaine
k1
de température considéré, exprimer ln en fonction de Ea , R et des températures T1 et T2
k2
correspondantes.

II Déviation due à un prisme isocèle (1)

DM1 • IC/Opt.
Un morceau de verre taillé sous la forme d’un xxx
xxx
xxx
prisme de section triangle rectangle isocèle a sa xxx
xxx
xxx xxxx
base argentée. Un rayon incident arrive en I sur le xxx
i' A xxxx
xxx xxxx
xxxxxxxxxx
xxx xxxx
morceau de verre avec un angle d’incidence i, se xxxxxxxxxx
xxx xxxx
xxxxxxxxxx
xxx xxxxi
xxxxxxxxxx
xxx xxxx
réfléchit sur sa base en J avec un angle γ et ressort xxxxxxxxxx
xxx xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxx
K xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx xxxx
en K avec un angle i′ . xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
γxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
I
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
1) Démontrer que i = i′ . xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
• Conseil : recopier le schéma et y faire apparaître xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
B xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
l’angle de réfraction r en I et l’angle d’incidence r′ J C x
x
x
en K. x

2) Calculer en fonction de i la déviation D due au morceau de verre.


• Conseil : décomposer la déviation en la somme des déviation en I, pus en J, puis en K :
D = DI + DJ + DK .
Variations élémentaires — Lois de Descartes 2012-2013

III Déviation due à un prisme isocèle (2)


Rq : tous les angles seront considérés positifs et exprimés en degrés.

Le prisme de la figure ci-contre a un indice de


réfraction de 1, 55.
Le rayon incident arrive parallèlement à la 45°
base d’un prisme de section rectangle isocèle.
I
On appelle i l’angle d’incidence au point I.
On appelle r l’angle de réfraction au point I.

On appelle r′ l’angle d’incidence au point J. J θ


On appelle j l’angle de réfraction au point J. 45°

1) Placer les angles i, r, r′ et j sur le schéma.


2) Quelle est la valeur de l’angle i ?
3) En déduire la valeur de l’angle r.
4) Déduire de la question précédente la valeur de l’angle r′ ?
5) Déduire de la question précédente la valeur de l’angle j ?
6) Exprimer (littéralement puis numériquement) la déviation DI au point I.
7) Exprimer (littéralement puis numériquement) la déviation DJ au point J.
8) En déduire (littéralement puis numériquement) la déviation totale D.
9) Quelle est la valeur de l’angle d’incidence critique rC
′ au point J ? quel phénomène est lié à

et angle ? À quelles valeurs de r correspond-il ?



DM1 • IC/Opt.

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2012-2013 Variations élémentaires — Lois de Descartes

I Loi d’Arrhénius et énergie d’activation


 
Ea Ea
1) Puisque k = A. exp − , on a : ln k = ln A −
RT RT
 
1 ln k
La courbe représentative de la fonction ln k = f
T Ea
a ln A
(puisqu’on peut l’écrire sous la forme ln k = + b) est une R
T
droite
Ea
- de coefficient directeur (pente) a = − 1
R T
- et d’ordonnée à l’origine b = ln A

d ln k Ea
2) Soit : =
dT RT 2

Ea 
ln k1 = ln A −   
RT1
 Ea 1 1
3) ⇒ ln k1 − ln k2 = − . −
Ea  R T1 T2
ln k2 = ln A − 

RT2
   
k1 Ea 1 1 Ea T 1 − T 2
Soit : ln = . − = .
k2 R T2 T 1 R T1 T 2

II Déviation due à un prisme isocèle (1)


1) • Dioptre air/verre en I : loi de la réfraction :
sin i = n. sin r ,
1

Dioptre verre/air en K : n. sin r′ = sin i′ ,


2 DK xxx
xxx
xxx
xxx
• Loi de la réflexion en K : l’angle du rayon incident est xxx
i'xxx
xxx A
xxx
xxxxxxxxxxx
xxx
xxx
xxx
égal à l’angle du rayon réfléchi. xxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxx
π  π  π xxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxx
xxx i
• Triangle IJC : π = −r + −γ + xxxxxxxxxxx
Kxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxx
xxx
2 xxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxx
 π 2   π4  π xxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxx

DM1 • IC/Opt.
r'
xxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxx
xxxxxx
xxxxxxxxx
xxx
Et dans le triangle BKJ : π = − r′ + −γ + xxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxr
xxxxxx
xxxxxxxxx
xxxxxx
xxxxxxxxx
2 2 4 γ γ I
x
xxxxxxxxx
xxxxxx
x
xxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxxxxx
π x
xxxxxxxxx
xxxxxx

 r = − γ (⋆) 45˚ DJ x
xxxxxxxxx
xxxxxx
x
xxxxxxxxx
xxxxxx 45˚
x
xxxxxxxxx
xxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx
• On en déduit : 4 B x
 r′ = π − γ (⋆⋆) Jx
x ID C
x
x
4
′ ,1 ′
⇒ r=r −
→ i=i
,
2

2) Par définition de la déviation d’un rayon lumineux :


(⋆) π
D = DI + DJ + DK = (i − r) + (π − 2γ) + (i′ − r′ ) = π + 2i − 2r − 2γ −−→ D= + 2i
2

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Variations élémentaires — Lois de Descartes 2012-2013

III Déviation due à un prisme isocèle (2)


1)

45°
1
i I
r r' DI
r'
J j θ
45° n DJ

2) i = 45◦

3) Loi de Snell-Descartes pour la réfraction au point I :


1. sin i = n. sin r
 
1
⇒ r = arcsin √ = 27, 1◦ (27, 14◦ )
2.n

4) On a i = r + r′ donc : r′ = i − r = 17, 9◦ (17, 86◦ )

5) Loi de Snell-Descartes pour la réfraction au point J :


n. sin r′ = 1. sin j

⇒ j = arcsin(n. sin r′ ) = arcsin(1, 55. sin(17, 9◦ )) = 28, 4◦ (28, 38◦ )

6) Par définition : DI = i − r = 17, 9◦ (17, 86◦ )


DM1 • IC/Opt.

7) Par définition : DJ = j − r′ = 10, 5◦ (10, 52◦ )

8) La déviation totale est D = DI + DJ = (i − r) + (j − r′ )

soit : D = j = 28, 4◦ (28, 38◦ )

9) Il y a réflexion totale pour r′ > rC


 
1
avec ′
rC = arcsin = 40, 2◦ (40, 18◦ )
n

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DM2 • Fibre Optique
1. Atténuation dans la fibre
Les pertes par transmission (notées X) sont exprimées en dB.km−1 . On rappelle que XdB =
P2
10 log , avec P1 puissance optique à l’entrée de la fibre et P2 puissance optique au bout d’un
P1
kilomètre de parcours. Vers 1970, l’atténuation était de 10 dB.km−1 . Actuellement, on arrive à
0, 005 dB.km−1 . Dans les deux cas, exprimer en % les pertes au bout d’un km.
2. Profil d’indice
Une fibre optique est généralement constituée d’un cœur de rayon a dont
n2
l’indice n varie avec la distance r à l’axe, et d’une gaine d’indice constant
n2 . On suppose que : n(r)
a
O
n2 (r) = n21 (1 − 2∆.( ar )α ) pour r < a b
n2 (r) = n22 pour a < r < b
n21 − n22
avec n2 < n1 , α constante positive, b rayon extérieur de la gaine et ∆ = .
2n21
Dans la pratique, n1 et n2 ont des valeurs très voisines et ∆ est très petit, en général ∆ ≈ 10−2 .
→ Représenter n = f (r) pour α = 1 , α = 2 et α infini.
3. Fibre à saut d’indice
On envisage le cas d’une fibre à saut d’indice (α infini) 1 .
a) Le plan d’incidence d’un rayon SI se propageant dans l’air et
r
tombant sur la fibre est le plan du schéma ci-contre.
air gaine
→ Montrer que si θi reste inférieur à un angle θa , un rayon peut
n=1
être guidé dans le cœur. coeur z
O
On appelle ouverture numérique (O.N.) la quantité sin θa .
qi I
→ Exprimer l’O.N. en fonction de n1 et ∆.
Application numérique :
Calculer l’O.N. pour ∆ = 10−2 et n1 = 1, 5.

DM2 • Opt.
b) Une impulsion lumineuse arrive à t = 0 , au point O (r = 0) sous la forme d’un faisceau
conique convergent, de demi-angle au sommet θi (θi < θa ). Pour une fibre de longueur l , calculer
l’élargissement temporel ∆t de cette impulsion à la sortie de la fibre.
Exprimer ∆t en fonction de l , n1 , c et θi .
A.N : Calculer ∆t pour l = 10 km, θi = 8◦ et n1 = 1, 5. On prendra c = 3.108 m.s−1 .
c) Soit un faisceau conique convergent à l’entrée d’une seconde fibre à saut d’indice. Ce faisceau
a pour demi-angle au sommet l’angle θa′ correspondant à l’O.N. de la seconde fibre.
→ Exprimer ∆t′ en fonction de l , n1 , n2 et c.
Application numérique : Calculer la nouvelle O.N. et ∆t′ pour l = 1 km, n1 = 1, 456 et n2 =
1, 410 (fibre silice/silicone).
d) On envoie à l’entrée de la fibre de la question précédente des impulsions très brèves de durée
δT avec une période T (on suppose que δT ≪ T ).
→ Quelle est la valeur minimale de T pour que les impulsions soient séparées à la sortie de la
fibre ?
e) En transmission numérique, on exprime le résultat en nombre maximum d’éléments binaires
(présence ou absence d’impulsion = bit) qu’on peut transmettre par seconde. Que vaut le débit
en b.s−1 (bits par seconde) des fibres étudiées ?
Les comparer aux standard téléphone Numéris (64 kb/s), au standard télévision (100 M b/s) ou
à une ligne « ADSL » classique qui permet un transfert de 512 M o par seconde (soit plus de
4.109 b/s).
1. Utiliser les lois de Descartes et un soupçon de géométrie.
Optique géométrique — Fibre optique 2012-2013

Solution
  
P2 P2 X P2 X
1) X(dB) = 10 log ⇔ log = ⇔ = 10 10
P1 P1 10 P1
• En 1970 : X = −10 dB.km−1
P2
→ donc le pourcentage de pertes au bout d’une km est : = 0, 1 = 10%
P1
• « Aujourd’hui » : X = −0, 005 dB.km−1
P2
→ donc le pourcentage de pertes au bout d’une km est : ≃ 0, 999 = 99, 9%
P1

2)
• Pour a < r < b : n(r) = n2
• Pour r < a : 
h  r α i1/2 1   r α    r α 
n(r) = n1 . 1 − 2.∆. ≃ n1 . 1 + . −2.∆. ⇒ n(r) ≃ n1 . 1 − ∆.
a ↑ 2 a a
(1 + x)β
DL1 car∆ ≪ 1
≃ 1 + β.x r α
lorsque x ≪ 1 donc 2.∆. ≪1
a

α=1 Profil linéaire α=2 Profil parabolique α= Profil à saut d'indice

oo
n n n
n1 n1 n1

n2 n2 n2

r r r
a b a b a b

3.a) r
Pour que le rayon soit b
n2 A
guidé dans le « cœur » a
DM2 • Opt.

de la fibre, il faut qu’il n=1 n1


θA
subisse des réflexions to- z
tales aux points A, B, C O
θ0
... I P θB
Pour cela, il faut que θA θi
(= θB = θC = . . .) véri- S B
fie :
 
n2 n2
sin θA ≥ soit : θA ≥ arcsin
n1 n1
π
• De plus, comme le triangle IP A est rectangle en P , on a : θ0 = − θA
2
Pour qu’il y ait guidage du rayon (i.e. réflexion totale en A) il faut donc :
 
π n2
θ0 ≤ − arcsin ,
1
2 n1
• De plus, comme il y a réfraction en I : n. sin θi = n1 . sin θ0 , 2
•, 1 et ,
2 donnent :
  
π n2
sin θi = n1 sin .θ0 ≤ n1 . sin − arcsin
2 n1
  
n2
≤ n1 . cos arcsin
n1

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2012-2013 Optique géométrique — Fibre optique

Donc : s   
2 n2
sin θi ≤ n1 . 1 − sin arcsin
n1
s 2
√ n21 − n22

n2
≤ n1 . 1− = n1 . 2.∆ avec : ∆ =
n1 2n21

D’où : O.N. = n1 . 2.∆ = sin θa = 0, 21
On en déduit : θa = arcsin(sin θa ) = arcsin(O.N.), soit θa ≃ 12◦

Cl : Si θi > θa alors il n’y a pas guidage optique.

3.a)
r
b
n2 A
a
n1
θi
(1) O θ0
P z
θi

(2)
B
Impulsion en O
sous forme d'un ∆t
faisceau conique
t convergent t
t=0 t1 t2
date d'entrée des date de sortie date de sortie
rayons (1) et (2) du rayon (1) du rayon (2)

• Le rayon (1) arrive sous incidence nulle dans la fibre de longueur l ; il parcourt une longueur l
c l l
à la vitesse v = . La durée de parcours de la fibre est t1 = = n1 .
n1 v c
• Tout autre rayon (θ 6= 0) met une durée plus longue car sa trajectoire est brisée et non plus
rectiligne.

DM2 • Opt.
Le rayon qui met le plus de temps à traverser la fibre est celui qui arrive sous l’incidence maximale
θ = θi .
Il apparaît sur le schéma que lorsque (1) parcourt la distance OP (l), (2) parcourt la distance
OA (L = OA + AB + BC + . . .).
OP l OA l
D’où : = ⇔ L= .l =
OA L OP cos θ0
L n1 l t1
D’où la durée du trajet (2) : t2 = = . =
v c cos θ0 cos θ0
• D’où l’élargissement temporel de l’impulsion à la sortie de la fibre :
 
n1 .l 1
∆t = t2 − t1 = . −1 avec : 1. sin θi = n1 . sin θ0
c cos θ0
!
n1 .l 1
= . p −1
c 1 − (sin θ0 )2
 
 
n1 .l  1  −7
Cl : ∆t = . s − 1
 = 2, 17.10 s
c   
sin θi
2 
1−
n1

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Optique géométrique — Fibre optique 2012-2013

3.c) Dans le cas de la seconde fibre « attaquée » par un cône de lumière de demi-angle au sommet
θa′ , l’élargissement temporel s’écrit :
 


   
′ n1 .l  1  n1 .l 1
∆t = . s  − 1 = c . √1 − 2.∆ − 1
 car : sin θa′ = n1 . 2.∆
c  

sin θa′ 2 
1−
n1
n22
 
n1 .l n1
= . −1 car : 1 − 2.∆ =
c n2 n21
 
′n1 .l n1
→ ∆t = . −1
c n2
A.N. : avec n1 = 1, 456 ; n2 = 1, 410 ; l = 1 km on a :

O.N. = n1 . 2.∆ = 0, 36 = sin θa′ ⇒ θa′ = 21, 3◦

et ∆t′ = 1, 58.10−7 s

3.d) Si une impulsion dure δT à l’entrée de la fibre optique, elle dure δT + ∆t′ à la sortie de
cette fibre.
Pour qu’en sortie deux impulsions soient séparées, il faut que δT + ∆t′ < T
Comme δT ≪ T , cela revient à imposer : ∆t′ < T soit : T > 158 ns

3.e) Puisque T > ∆t ou ∆t′ , on a une fréquence d’impulsions de valeur :


1 1 1
f= < ou
T ∆t ∆t′
• Pour la première fibre, on obtient un débit maximal de :

1
f= = 4, 6.106 bits/s
∆t
DM2 • Opt.

• Pour la seconde fibre :


1
f′ = = 6, 3.106 bits/s
∆t′
• Soit des des débits supérieurs à celui du standard du téléphone Numéris mais inférieur à celui
de la Télévision ou d’une ligne ADSL. Pour remédier à cette limite due à l’élargissement des
impulsions, on fabrique des fibres à gradient d’indice (dans lesquelles n1 = n(r) varie avec r).

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DM3 • Déviation par une goutte d’eau et arc-en-ciel
[CCP 2005, PC — http ://ccp.scei-concours.fr]

[C20/16 ; P2/573]

Lorsque le Soleil illumine un rideau de pluie, on peut admettre que chaque goutte d’eau se
comporte comme une sphère réceptionnant un faisceau de rayons parallèles entre eux. On re-
cherche les conditions pour que la lumière émergente, issue d’une goutte d’eau, se présente sous
forme d’un faisceau de lumière parallèle (c’est à cette condition que l’intensité lumineuse sera
maximale, donc observable pour l’œil). Pour cela on fait intervenir l’angle de déviation D de la
lumière à travers la goutte d’eau, mesuré entre le rayon émergent et le rayon incident. Cet angle
de déviation D est une fonction de l’angle d’incidence i.
On admettra que la condition de parallélisme des rayons émergents se traduit mathématique-
dD
ment par = 0.
di
1) Rappeler les lois de Descartes pour la réfraction d’un rayon lumineux passant de l’air (milieu
dr
d’indice unité) vers un milieu d’indice n. Exprimer la dérivée exclusivement en fonction de
di
l’indice n et du sinus de l’angle d’incidence.
2) Une goutte d’eau quelconque, représentée par une
sphère de centre O et de rayon R, est atteinte par la
lumière solaire sous des incidences variables, comprises
entre 0◦ et 90◦ .
Son indice, pour une radiation donnée, sera noté n tandis
que celui de l’air sera pris égal à l’unité.
Répondre aux questions ci- après pour chacun des trois
cas suivants :
- lumière directement transmise (figure 1)

DM3 • Opt.
- lumière transmise après une
réflexion partielle à l’intérieur de
la goutte (figure 2) ;

- lumière transmise après deux


réflexions à l’intérieur de la goutte
(figure 3).

a) Exprimer en fonction de l’angle d’incidence i ou de l’angle de réfraction r, tous les angles


marqués de lettres grecques.
b) En déduire l’angle de déviation D propre à chaque cas, en fonction de i et de r.
c) Rechercher ensuite, si elle existe, une condition d’émergence d’un faisceau parallèle, exprimée
par une relation entre le sinus de l’angle d’incidence et l’indice n de l’eau.
3) Le Soleil étant supposé très bas sur l’horizon, normal au dos d’un observateur, montrer que
celui-ci ne pourra observer la lumière transmise que si la goutte d’eau se trouve sur deux cônes
d’axes confondus avec la direction solaire et de demi-angles au sommet θ2 et θ3 .
→ Exprimer ces deux angles en fonction de D2 et D3 .
4) Les angles θ2 et θ3 dépendant de l’indice n de l’eau, on observe un phénomène d’irisation dû
au fait que cet indice évolue en fonction de la longueur d’onde.
Optique géométrique — Goutte d’eau et arc-en-ciel 2012-2013

→ Calculer ces angles θ2 et θ3 pour le rouge et le violet, sachant que pour le rouge l’indice vaut
nR = 1, 3317 tandis que pour le violet il est égal à nV = 1, 3448.

5) En admettant que l’observateur se trouve face à un rideau de pluie, dessiner la figure qui
apparaı̂t dans son plan d’observation en notant la position respective des rouges et des violets.

Solution

1) • Lois de Descartes pour la réfraction :

1 le rayon réfracté est dans le plan d’incidence


,
2 1. sin i = n. sin r
,

• En différentiant cette expression (pour une radiation monochro-


dr 1 cos i
matique, n = n(λ) étant fixé) : cos i.di = n. cos r.dr, soit : =
di n cos r

En utilisant la loi de la réfraction :  s
1 − sin2 i

sin i = n. sin r
 dr
→ =
et la relation trigonométrique : 
 di n2 − sin2 i
2 2
sin a + cos a = 1

2) Figure 1
a) Pour la lumière directement transmise, il apparaı̂t
que le triangle OIJ est isocèle, et que par conséquent, les
angles à la base sont égaux : α = r .
En appliquant la loi de Snell-Descartes en J, on obtient
n. sin α = sin β.
Or α = r et sin i = n. sin r. Donc : β = i .
DM3 • Opt.

b) En I, le rayon lumineux subit une réfraction ; il subit


donc une déviation DI = i − r.
En J il subit également une réfraction : DJ = β − α.
Or α = r et β = i.
La déviation totale est : D1 = DI + DJ = i − r + i − r. Soit : D1 = 2(i − r)
dD2 dr
c) En différentiant cette expression : dD1 = 2di − 2dr, soit : =2−2 .
di di
dD1 dr
La condition d’émergence d’un faisceau parallèle est : = 0, soit : =1
s di di
dr 1 − sin2 i
Par ailleurs, d’après 1) : = .
di n2 − sin2 i
On doit donc avoir : n2 − sin2 i = 1 − sin2 i, soit : n2 = 1 ⇔ n = 1 .
4
Cette solution n’a pas d’intérêt physique car l’indice de l’eau n ≃ n’est en réalité pas le même
3
que celui de l’air ! Il n’est donc pas possible d’observer un faisceau parallèle recherché dans les
conditions de la figure 1.

2) Figure 2
a) Pour la lumière réfléchie une fois à l’intérieur de la goutte, on trouve que et α = r car le
triangle OIJ est isocèle. La loi de la réflexion appliquée en J donne β = α = r .
Le triangle OJK étant isocèle également : γ = β = r .

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2012-2013 Optique géométrique — Goutte d’eau et arc-en-ciel

Enfin, la loi de la réfraction appliquée en K donne n. sin γ =


sin δ, avec γ = r et n. sin r = sin i, il vient δ = i .
b) Dans le cas où le rayon lumineux subit une réflexion à
l’intérieur de la goutte, il subit :
- en I une réfraction qui le dévie de DI = i − r.
- En J il subit une réflexion, ce qui provoque une déviation
DJ = π − 2α = π − 2r.
- Il subit enfin en K une réfraction, ce qui provoque une dernière
déviation DK = δ − γ = i − r.
La déviation totale est : D2 = DI + DJ + DK .
Soit : D2 = π + 2i − 4r
dD2 dr
c) En différentiant cette expression : dD2 = 2di − 4dr, soit : =2−4 .
di di
dD2 dr 1
La condition d’émergence d’un faisceau parallèle est : = 0, soit : =
s di di 2
2
dr 1 − sin i
Par ailleurs, d’après 1) : = .
di n2 − sin2 i
4 − n2
On doit donc avoir : n2 − sin2 i = 4(1 − sin2 i), soit : sin2 i = .
3

2) Figure 3
a) Pour la lumière réfléchie deux fois dans la goutte, on a tou-
jours OIJ isocèle qui donne α = r .
La loi de la réflexion en J donne β = α = r . Le triangle OJK
étant isocèle, on a γ = β = r .
La loi de la réflexion en K donne δ = γ = r. Le triangle OKL
étant isocèle : ϕ = δ = r .
Enfin, la loi de la réfraction en L donne n. sin ϕ = sin ξ.
Comme ϕ = r et que n. sin r = sin i, on a : ξ = i
b) Dans le cas où le rayon lumineux subit deux réflexions à
l’intérieur de la goutte, il subit :

DM3 • Opt.
- en I une réfraction qui provoque une première déviation DI = i − r,
- puis en J une réflexion, qui provoque une deuxième déviation DJ = π − 2α = π − 2r,
- puis en K une autre réflexion, qui provoque une troisième déviation DK = π − 2γ = π − 2r,
- et enfin en L une réfraction qui provoque une dernière déviation DL = ξ − ϕ = i − r.
→ La déviation totale est : D3 = DI + DJ + DK + DL . Soit : D3 = 2π + 2i − 6r
dD3 dr
c) En différentiant cette expression : dD3 = 2di − 6dr, soit : =2−6 .
di di
dD3 dr 1
La condition d’émergence d’un faisceau parallèle est : = 0, soit : =
s di di 3
2
dr 1 − sin i
Par ailleurs, d’après 1) : = .
di n2 − sin2 i
9 − n2
On doit donc avoir : n2 − sin2 i = 9(1 − sin2 i), soit : sin2 i = .
8

3) • L’observateur regarde vers l’horizon, dans la direction du rideau de pluie qui provoque
le phénomène de déviation de la lumière incidente du Soleil. Il observe des maxima d’intensité
lumineuse pour les deux configurations calculées à la question précédente.
Toutes les gouttes susceptibles de donner l’angle d’observation adéquat sont situées sur un cône
de sommet l’œil de l’observateur, d’axe la direction incidente du Soleil, et d’angle au sommet
θ2 pour l’observation de l’arc primaire (correspondant à une incidence i2 sur la goutte). On a
donc : θ2 = π − D2

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Optique géométrique — Goutte d’eau et arc-en-ciel 2012-2013

• On obtient le même phénomène pour l’arc secondaire,


mais cette fois-ci, l’angle θ3 d’observation est donné par
θ3 = D 3 − π

4) On a :
4 − n2 9 − n2
sin2 i2 = sin2 i3 =
3 8
n. sin r2 = sin i2 n. sin r3 = sin i3
D2 = π + 2i2 − 4r2 D3 = 2π + 2i3 − 6r3
θ2 = π − D2 θ3 = D3 − π

Angles (◦ ) i2 r2 D2 θ2 i3 r3 D3 θ3
Violet 58, 73 39, 46 139, 62 40, 38 71, 46 44, 83 233, 94 53, 94
Rouge 59, 48 40, 31 137, 72 42, 28 71, 88 45, 54 230, 52 50, 52

Un observateur situé face au rideau de pluie verra ici


deux arcs-en-ciel :
- l’arc primaire allant du violet au rouge en partant de
l’intérieur,
- et l’arc secondaire, plus grand, et moins intense (puis-
qu’une partie de la lumière a déjà été dispersée dans la
formation de l’arc primaire) allant du rouge au violet.
DM3 • Opt.

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DM4 • Prisme [Banque PT 2010 (A) — http ://www.banquept.fr ]

On considère un prisme d’angle A = 60◦ constitué d’un


verre d’indice n. On appelle déviation (notée D) l’angle
entre le rayon transmis par le prisme et le rayon incident.

Figure 1 – Déviation d’un rayon lumineux par un prisme.

A.I - Étude de la déviation d’un rayon lumineux


 
A.I.1 Rappeler, en précisant bien ce que sont les différentes grandeurs sur un schéma, les lois
de Snell-Descartes pour la réflexion et pour la réfraction.
A.I.2 On notera i et i′ les angles d’incidence à l’entrée et à la sortie du prisme, ainsi que r et r′
les angles des rayons réfractés à l’intérieur du prisme respectivement côté entrée et côté sortie.

La convention de signe est trigonométrique pour A, i, et r, et horaire pour


i′ , r′ et D.
 
A.I.2.1
 Quelles sont, pour un rayon incident situé dans le plan perpendiculaire à l’arête du
prisme, les relations entre angles d’incidence et angles de réfraction ?
Montrer que ′
  A=r+r.

A.I.2.2 Établir la relation : D = i + i − A
Pour une valeur donnée de l’indice n, la déviation D est en fait seulement fonction de i. Lorsque
i varie, la déviation D présente une valeur minimale, notée Dm dans la suite.

DM4 • Opt.
 

A.I.3 Montrer qu’au minimum de déviation les angles i et i sont égaux.
   
  A Dm + A
A.I.4 Établir la relation n. sin 2 = sin 2
. En déduire une méthode expérimentale
pour mesurer l’indice d’un matériau.
En déduire une méthode expérimentale pour mesurer l’indice d’un matériau.

A.II - Influence de la longueur d’onde


Le prisme est fabriqué dans un matériau dont l’indice est donné en fonction de la longueur
d’onde λ dans le vide (exprimée en nanomètre) dans le tableau suivant.

λ (nm) 404, 6 435, 8 486, 1 508, 6 546, 1 578, 0 643, 8 706, 5


N 1, 590 1, 581 1, 572 1, 568 1, 564 1, 561 1, 556 1, 552
Variations de l’indice du matériau en fonction de la longueur d’onde.
 
A.II.1
 Loi de variation de l’indice avec la longueur d’onde
En utilisant les couples de valeurs (n, λ) du tableau 1, montrer que l’indice n du matériau peut
se mettre sous la forme :
b
n=a+ 2
λ
Optique géométrique — Prisme [Banque PT 2010] 2012-2013

Calculer les valeurs de a et b pour λ exprimée en nanomètre.


 
A.II.2
 Le minimum de déviation défini à la question I.3) est-il fonction de la longueur d’onde ?

Dans toute la suite (...), on suppose que l’on éclaire le prisme avec un
angle d’incidence i égal à la valeur, notée i0 , correspondant au minimum
de déviation pour une valeur de la longueur d’onde dans le vide égale à
λ0 = 578, 0 nm.
 
A.II.3 Calculer numériquement cet angle i0 .
  di′
A.II.4 Montrer que dans ces conditions, la dispersion angulaire

obéit à la relation :
 
A
sin
di′ 2 dn
= 2. .
dλ cos i0 dλ
Pour cela on pourra différentier les différentes relations obtenues aux questions A.I.2.1) et
A.I.2.2), l’angle d’incidence étant constant et égal à i0 .
A.II.5 Montage d’étude
Le prisme est placé dans le montage représenté Fi-
gure 2. Ce montage comprend :
- un collimateur composé d’un objectif convergent
O1 assimilable à une lentille mince convergente de
distance focale image f ′ et d’une fente F perpendi-
culaire au plan de la figure, de largeur l, et centrée
au foyer objet de O1
- un objectif O2 identique à O1 , dans le plan focal
image duquel on peut donc observer le spectre de la
Figure 2 – Montage d’étude spectrale.
source qui éclaire la fente F .
 

A.II.5.1 Expliquer le principe de fonctionnement du montage.

A.II.5.2 On éclaire la fente F par une lumière monochromatique de longueur d’onde λ =
578, 0 nm ; l’axe du collimateur fait avec la normale à la face d’entrée du prisme l’angle i0
calculé à la question A.II.3).
DM4 • Opt.

Déterminer la position du centre de l’image de la fente F par l’ensemble du dispositif.


di′
Sachant que = −1 lorsque le prisme est réglé au minimum de déviation, déterminer, en
di
fonction de la largeur l de la fente source F , la largeur de cette image, toujours lorsque λ =
578, 0 nm.

Dans la suite, on considèrera, pour simplifier, que cette largeur ne dépend


pas de la longueur d’onde.
 
A.II.5.3 La source éclairant la fente F contient maintenant deux longueurs d’onde voisines,
λ1 = 577, 0 nm et λ1 = 579, 0 nm.
Le prisme étant réglé au minimum de déviation pour la longueur d’onde λ0 = 578, 0 nm,
déterminer et calculer les positions des centres des images
 de F correspondant à ces deux lon-
A
sin
di′ 2 dn
gueurs d’onde ; on utilisera la relation = 2. . .
dλ cos i0 dλ
La fente F ayant une largeur de 1000 nm, comment doit-on choisir la focale image f ′ de O1 et
de O2 pour que les deux images soient juste séparées ?
Application ′
  numérique : calculer la valeur limite de la focale f .
A.II.5.4 La source éclairant la fente F est maintenant une source de lumière blanche.
Qu’observe-t-on
  sur l’écran ? On précisera bien la répartition des différentes longueurs d’ondes.
A.II.5.5 Ce montage permet la visualisation des spectres ; quel autre montage peut-on utiliser ?

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2012-2013 Optique géométrique — Prisme [Banque PT 2010]

Solution

A.I - Étude de la déviation d’un rayon lumineux


 
A.I.1 Lois de Snell-Descartes : i1 i'1
- Les rayons incident, réfléchi et réfracté sont dans un même plan,
le plan d’incidence.
n1
- Loi pour la réflexion : i1 = i′1
- Loi pour la réfraction : n1 . sin i1 = n2 . sin i2 n2

A.I.2 Énoncé : « La convention de signe est trigonométrique pour


A, i et r, et horaire pour i′ , r′ et D » i2
+

A D'I
D
D
J i' DI J
i I i I r' i'
r' r' DJ
r r i

K
air 1 n verre 1 air

 
▲ Orientation
6= de celle choisie
A.I.2.1  Rq : On note qu’avec les conventions choisies, tous les angles représentés sur le
en cours pour i′ , schéma de l’énoncé sont (
positifs.
r ′ et D !
à la face d’entrée : sin i = n. sin r ,1
• Loi pour la réfraction
′ ′
à la face de sortie : n. sin r = sin i , 2
π  π 
• La somme des angles du triangle AIJ vaut π : π = A+ −r + − r′ soit : A = r + r′ ,
3
2 2
 
′ ′ ′ ′
A.I.2.2 La déviation est la somme des déviations : D = DI +DJ avec DI > 0 et DJ = i −r > 0

DM4 • Opt.
(orientation horaire des angles)
Puisque DI′ (convention horaire pour la face de sortie) est de signe opposé à DI (convention
trigonométrique de la face d’entrée) : DI′ = −DI = i − r > 0

On en déduit, en utilisant ,
3 : D =i+i −A ,
4

 

A.I.3 On note i l’angle d’émergence associé à D
l’angle d’incidence i. D0
Si on prend comme angle d’incidence l’angle
d’émergence initial i′ , le nouvel angle d’émergence D1,2
sera i par principe du retour inverse de la lumière. Dm
Si la déviation passe par un minimum lorsque i varie
(c’est-à-dire lorsqu’on fait tourner le prisme par rap-
i
port à la lumière incidente), on peut tracer l’allure de i i π /2
i i
0 1 m 2
D = i + i′ − A en fonction de i (figure ci-contre).
Ainsi, sur ce tracé, (i = i1 , i′ = i2 ) et (i = i2 , i′ = i1 ) correspondent à la même déviation
D = D1,2 .
Une parallèle à l’axe des i d’équation D = D1,2 coupe donc la courbe D = D(i) en deux points
dont les abscisses représentent les deux incidences i1 et i2 pour lesquelles la déviation a la même
valeur.
On en déduit que i = i′ = im lorsque la déviation est minimale puisqu’alors la parallèle à l’axe
des i d’équation D = Dm est tangente à la courbe (i1 = i2 = im ).

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Optique géométrique — Prisme [Banque PT 2010] 2012-2013
 
A.I.4 ′
 Puisque i = i = im lorsque la déviation est

minimale :


les relations ,1 et , 2 donnent : r = r ′ = rm




Dm + A
    

,
2 A Dm + A
la relation ,4 s’écrit : im = −−−−−→ n. sin = sin
2 
 2 2

A


la relation ,
3 s’écrit : rm =



2
• Méthode expérimentale pour mesurer n : La mesure du minimum de déviation pour une
couleur (λ) permet donc de déterminer l’indice du matériau pour cette dernière (n(λ)) avec la
formule :  
Dm,λ + A
sin
2
n(λ) =  
A
sin
2

A.II - Influence de la longueur d’onde


 
A.II.1  On effectue une régression
linéaire avec les valeurs
 du tableau pour
la fonction n = f λ12
9 102
On obtient : n ≃ 1, 534 + avec un
λ2
coefficient R2 = 0, 998 .
Comme R2 > 0, 95, l’indice suit bien une
b
loi du type n = a + 2
λ
avec a = 1, 534 et b = 9 102 nm2
 
A.II.2 Le minimum de déviation Dm dépend de l’indice n, donc de la longueur d’onde λ.
Énoncé : « Dans toute la suite de cette partie A (...) on éclaire le prisme
DM4 • Opt.

avec un angle d’incidence i0 , correspondant au minimum de déviation pour


une valeur de la longueur d’onde dans le vide égale à λ0 = 578, 0 nm. »
 
A.II.3 D’après ce qui précède :
9 102

A.II.1 ⇒ n(λ0 ) = 1, 534 + ⇒ n 0 = n(λ 0 ) = 1, 561 

(578, 0)2 



Dm (λ0 ) + A

,4 ⇒ i0 = im (λ0 ) = ⇒ i0 = 51, 3◦
 2 

A


,/
1 , ⇒ sin i0 = n(λ0 ). sin ⇒ sin i0 = 0, 7804

2 
2

 
A.II.4 On rassemble les quatre relations fondamentales pour le prisme qu’on différentie en
gardant à l’esprit que i = i0 = Cte et que n dépend de λ ici considérée variable (on travaille avec
une lumière incidente  polychromatique),
 mais restant proche de λ0 (λ = λ0 + dλ) :
,1 sin i0 = n. sin r  
 0 = sin r.dn + n. cos r.dr ,
5
, n. sin r′ = sin i′ sin r′ .dn + n. cos r′ .dr′ = cos i′ .di′ ,
 
2 6
−→
,3 A = r + r′ 
  0 = dr + dr′
 ,
7
,4 ′
D = i0 + i − A
 
dD = di ′ ,
8
 ′
di′ di di′ dn
On s’intéresse à la « dispersion angulaire » c’est-à-dire à = . évalué en λ0 .
dλ dλ λ0 dn dλ
di′ sin r′ cos r′ dr′
La relation ,
6 permet d’exprimer = + n. .
dn cos i′ cos i′ dn
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dr sin r
La relation ,
5 permet d’exprimer =−
dn n. cos r
dr ′ sin r
soit, puisque dr′ = dr (cf. ,)
7 : =
dn n. cos r
di′ sin r′ cos r′ sin r
La nouvelle relation ,
6 devient : = + n. .
dn cos i′ cos i′ n. cos r
En réduisant au même dénominateur et en tenant compte de , 3 :

di′ sin r′ . cos r + cos r′ . sin r sin(r + r′ ) sin A


= = p = r
dn cos i′ . cos r cos i′ . 1 − sin2 r sin2 i0
cos i′ . 1−
n2

de λ0 ; donc : n = n(λ0 ) = n0 et i′ = i′ (λ0 ) = i′m0 = im0 = i0


Le calcul est effectué autour 
A
Comme enfin sin i0 = n0 . sin (cf. A.II.3 ), on obtient :
2
 
A
    
A A
2. sin .cos    sin
di′ sin(A) 2  2 di′ di′ 2 dn
= =  ⇒ = = 2. .
 
s
dn 2
sin i0
s dλ dλ λ0 cos i0 dλ


2 A
cos i0 . 1 − cos i0 . 1 − sin
n0  2

A.II.5 Montage d’étude

Fente (L1) Prisme


Lampe
(L2)
blanche Ecran

R Spectre
V coloré
Condenseur B

 

DM4 • Opt.
A.II.5.1 La lentille L1 permet d’éclairer le prisme par un faisceau de lumière. Le prisme dévie
chaque longueur d’onde de manière différente. La lentille L2 focalise chaque couleur en un point
différent de l’écran qui se trouve dans son plan focal.
 
A.II.5.2
 Comme on travaille dans cette question en lumière monchromatique (λ0 ) et que « l’axe
du collimateur fait avec la normale à la face d’entrée du prisme l’angle i0 », le dispositif est dans
le cas du minimum de déviation pour la longueur d’onde λ0 considérée. On en déduit donc que
le centre de la figure, qui se trouve sur l’axe optique de la lentille L2 , fait un angle i′0 = i0 avec
la normale à la face de sortie.
Puisque x
′ Direction
di = −di x1 i'1

⇒ ∆i = ∆i ∆i ∆i ∆i' ∆i'
l O1 O2 L
∆i
⇒ 2. tan Direction Direction
2 i0
x2
i'0
s’écrit de deux f' f'
façons :
l L
= ′ soit, puisque f1′ = f2′ = f ′ : L = l ; la taille de l’image est identique à celle de la fente
f1′ f2
 
A.II.5.3 • La longueur d’onde λ1 = 577, 0 nm = λ0 + ∆λ1 ≃ λ0 + dλ1 ne va pas être observée
dans la direction i′0 (intersection de l’écran et de l’axe optique de la lentille L2 ) mais sous l’angle
i′1 = i′0 + ∆i′1 correspondant à l’abscisse x1 = f ′ . tan(∆i′1 )

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Optique géométrique — Prisme [Banque PT 2010] 2012-2013
 
dn
Tout revient à calculer puisque dλ1 = −1 nm est connue et que :
dλ λ0
 
A
2. sin  
′ 2 dn
di1 = . .dλ1
cos i0 dλ λ0
 
b dn b
Or, on a établi que n = a+ 2 donc : = −2. = −94, 27.103 m−1 = −94, 27.10−6 nm−1
λ dλ λ0 λ30
sin(30◦ )
D’où : ∆i′1 ≃ di′1 = 2 × × (−94, 27.103 ) × (−10−9 ) = 150, 8.10−6 rad
cos(51, 3◦ )
Ce qui correspond à une position x1 ≃ f ′ .di′1
• La position pour la longueur d’onde λ2 = 579, 0 nm = λ0 + dλ2 (avec dλ2 = −dλ1 = +1 nm)
est symétrique par rapport à l’axe optique : x2 ≃ −f ′ .di′1
Pour que les deux images soient séparées, il faut que la distance entre les centres des deux fentes
images soit supérieure à deux fois la demi-largeur de la fente, soit

1 000.10−9 m
x1 − x2 > l ⇔ 2.f ′ .di′1 > l ⇔ f ′ > ⇔ f ′ > 3, 32 mm
2 × 150, 8.10−6
 
A.II.5.4
 Si λ ր, la relation simplifiée de Cauchy conduit à n qui ց. Alors :
,
1
−−−−→ r ր Puisque λRouge > λBleu
,
3 On en déduit que le rouge est le moins dévié,
−−−−→ r′ ց donc sera vers le haut de l’écran (orienté vers l’arête du prisme),
,
2
−−−−→ i′ ց alors que le violet (et le bleu) sera plus dévié en direction de la base du
,
4
−−−−→ D ց prisme.
 
A.II.5.5
 Un goniomètre est un autre montage qui permet d’observer les spectres.
DM4 • Opt.

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DM5 • Miroirs sphériques et lentilles minces

I Télescope à deux miroirs sphériques


Soient deux miroirs concaves (M1 ) (de sommet S1 , de centre C1 ) et (M2 ) (de sommet S2 , de
centre C2 ) de même axe optique.
On cherche à obtenir la formation de l’image d’une xxxx
xxxx
xxxx
xx
xx
étoile par ce système de deux miroirs dans le plan xx
xxx
xx
de front passant par S1 . xxx
xxx
xx xx
xx xxx
On note R1 le rayon algébrique du miroir (M1 ). xx
xx
xx
xx
xxx xxx
L’étoile est vue sous le diamètre angulaire ǫ. xx
x
xx
x
(D)
xx x
S
xx 2 S1 xxx
xx xx
xx xx x
1) On souhaite que l’image finale A2 B2 soit trois fois xxx
xxxx
xx
xx
xxxx
plus grande que l’image intermédiaire A1 B1 (Quel xxx
xx
xx
doit alors être le signe du grandissement transversal xxx
xx
Gt2 du miroir (M2 ) pour l’objet A1 B1 ?) xxx
xxx
xxx
x

→ Déterminer la position (S2 S1 ) et le rayon algébrique (R2 ) du miroir (M2 ) en fonction de R1


pour avoir une telle image finale.
2) Représenter sur la feuille de papier millimétrée fournie les rayons lumineux issus de l’étoiles
et leur chemin dans le télescope donnant l’image A2 B2 si R1 = S1 C1 = −16 cm.

II Télescope équivalent à une lentille mince


On réalise un système optique constitué par l’association de deux miroirs sphériques (M1 )
(concave, de sommet S1 centre C1 ) et (M2 ) (convexe, sommet S2 , centre C2 ) de même axe
optique principal, disposés comme ci-contre.
Le miroir est percé en son sommet S1 d’un petit trou
permettant à la lumière de passer mais ne modifiant

DM5 • Opt.
pas ses propriétés. (M2)
xxx
xxx (M )
xxx
xxx 1
Les distances focales f1 et f2 des deux miroirs (M1 ) xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
et (M2 ) sont telles que f1 = −3 m et f2 = −2 m. xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx 2
xxx
S S 1xxx
xxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1) On note d = S2 S1 . xxx xxx
xxx
xxx xxx (∆)
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
Déterminer d pour que tout rayon incident parallèle xxx xxx
xxx xxx
xxx xxx
à l’axe optique et réfléchi par les deux miroirs passe xxx xxx
xxx
xxx
par S1 . Vérifier le calcul par un graphique à l’échelle xxx
xxx
de 2 cm (ou 2 carreaux) pour 1 m.
Dans la suite, on conserve cette valeur de d.
2) Déterminer la position des foyer objet et image (F et F ′ ) de ce système.
3) Vérifier que ce système optique est équivalent à une lentille mince dont on donnera les
caractéristiques (distance focale, position du centre).

III Microscope et profondeur de champ


Un microscope peut être modélisé par deux lentilles minces convergentes (L1 ) et (L2 ) alignées
sur le même axe optique.
(L1 ) modélise l’objectif et possède une distance focale image f1′ = 5, 00 mm.
(L2 ) modélise l’oculaire et possède une distance focale image f2′ = 40, 00 mm.
Optique géométrique — Miroirs sphériques, lentilles, télescopes 2012-2013

La distance ∆ (appelée « intervalle optique ») entre le foyer image F1′ de (L1 ), et le foyer objet
F2 de (L2 ) vaut ∆ = 145, 000 mm.
On rappelle que la distance minimale de vision distincte d’un œil normal vaut dm = 25 cm.
C’est la plus petite distance entre l’œil et un objet pour laquelle on peut voir l’objet net (limite
d’accommodation).
D’autre part, un œil normal voit net sans accommoder si l’objet est à l’infini.
On observe au microscope un petit objet AB, A étant placé sur l’axe optique et AB perpendi-
culaire à l’axe optique. L’œil est placé sur l’axe optique après l’oculaire.
On s’intéresse dans cet exercice à la position l’objet par rapport à l’objectif.

1) On note (O1 A)PR la position de A par rapport à O1 pour que l’œil observe AB à travers le
microscope sans accommoder.
Donner l’expression littérale (en fonction de f1′ et ∆) et faire l’application numérique.

2) On considère deux rayons lumineux parallèles émergeant du microscope par (L2 ).


Dessiner leur trajet à travers le microscope et trouver ainsi graphiquement la position de AB.
• On prendra soin de faire apparaître sur la figure les points particuliers des deux lentilles ainsi
que l’image intermédiaire A1 B1 de l’objet AB par la lentille (L1 ).
• Pour le dessin, prendre f1′ = 2, 0 cm, f2′ = 4, 0 cm et ∆ = 6, 0 cm et des rayons émergents peu
inclinés par rapport à l’axe optique.

♦ Définition : Le profondeur de champ ou latitude de mise au point désigne la


distance qui sépare les positions extrêmes de l’objet telles que l’image se trouve dans
la zone de vision distincte de l’œil – c’est-à-dire entre le punctum proximum (PP) et
le punctum remotum (PR) de l’œil.

3) On suppose pour cette question qu’un œil normal est placé en F2′ .
Calculer la profondeur de champ l de ce microscope. Commenter.
DM5 • Opt.

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2012-2013 Optique géométrique — Miroirs sphériques, lentilles, télescopes

Corrigé

I Télescope à deux miroirs sphériques


1) Pour que le miroir concave (M2 ) fasse de A1 B1 une image réelle agrandie, il faut que A1 soit
A2 B2
entre le foyer F2 et le centre C2 . Alors Gt2 = = −3 < 0.
A1 B1
L’axe du télescope étant dirigé vers une étoile, donc vers un objet à l’infini on a à vérifier les
deux relations suivantes :
M1 M2 1 1 2 2
• D∞ −−→ F1 = D1 −−→ D2 = S1 soit : + = = (1)
S2 S1 S2 F1 S2 C2 R2
A2 B2 S2 S1
• Gt2 = = −3 soit : Gt2 = − (2).
A1 B1 S2 F1
3
On déduit de (2) → S2 S1 = 3 S2 F1 = 3 (S2 S1 +S1 F1 ), ce qui conduit à : S2 S1 = − R1 >0
4
(car R1 = S1 C1 < 0).
3
Alors, de (1), on déduit : R2 = − R1 > 0.
8
2)
Image finale A2B2 M1
Image intermédiaire A1B1
dans le plan focal de M1 B2
B

A1
M2
C1 F2 C2 S1
S2
F1
D

B1

DM5 • Opt.
A
A2

II Télescope équivalent à une lentille mince


1) Schéma de fonctionnement :
(M1 ) (M2 )
A∞ −−−−−−→ F1 −−−−−−→ S1 = F ′

La relation de conjugaison avec origine au sommet pour le miroir (M2 ) s’écrit :


1 1 1 1 1 1
+ = ′ ⇔ + ′ = ′ ⇔ d2 + (f1′ − 2f2′ ).d − f1′ .f2′ = 0
S2 S1 S2 F1 f2 d d + f1 f2

Rq : on pouvait utiliser la relation de conjugaison avec origine au(x) foyer(s) :


2 2
F2 S1 .F2 F1 = −f2′ ⇔ (F2 S2 + S2 S1 ).(F2 S2 + S2 S1 + S1 F1 ) = −f2′

Soit :
2
(−f2′ + d).(−f2′ + d+′1 ) = −f2′ ⇔ d2 + (f1′ − 2f2′ ).d − f1′ .f2′ = 0

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Optique géométrique — Miroirs sphériques, lentilles, télescopes 2012-2013

Soit, puisque f1′ = −3 m et f2′ = −2m, d = S2 S1 est solution de : d2 + d − 6 = 0


Le discriminant du polynôme est : ∆ = 25 ; le polynôme admet une seule racine positive (et donc

−1 + ∆
physiquement acceptable) : d = =2m
2

xxx (M1)
xxx
xxx
xxx
A (π2) xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
(M2) xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
C1 F2 F1 xxx
xxx xxx
xxxS1
xxx
xxx xxx
xxx
xxx xxx
C2 xxx
xxx S2 xxx
xxxF' (∆)
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx

2) Le foyer image a été défini à la question précédente (F = S1 ). Quant au foyer objet :


(M1 ) (M2 )
F −−−−−−→ F2 −−−−−−→ A′∞
(M1) xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
(M ) 2 xxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx xx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
C F F
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 2 1 S
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx 1
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
A=F C 2 x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x S xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx ( )

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx 2 xxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
DM5 • Opt.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
O xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
B
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx B'
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xx xxx
(π) xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
La relation de conjugaison avec origine au sommet pour le miroir (M1 ) s’écrit : xxx

1 1 1 1 1 1 1 1 1
+ = ′ ⇔ + = ′ ⇔ = ′ −
S1 F2 S1 F f1 S1 S2 + S2 F2 S1 F f1 S1 F f1 −d + f2′

f1′ .(d − f2′ )


Soit : S1 F = = −12 m
d − f2′ + f1′

3) Sur le graphe précédent, on vérifie qu’un objet O placé en C1 = C2 est sa propre image par
le système {M1 ; M2 }. Il s’agit donc du centre optique du système :
(M1 ) (M2 )
O = C1 −−−−−−→ C1 = C2 −−−−−−→ C2 = O

On vérifie que O est au milieu de [F, F ′ ]


Cl : Le système est équivalent à une lentille sphérique de centre optique O = C1 = C2 , de foyers
F et F ′ , et de focale f ′ = OF ′ = C1 S1 = 6 m

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2012-2013 Optique géométrique — Miroirs sphériques, lentilles, télescopes

III Microscope et profondeur de champ


1) Schéma de fonctionnement :
(L1 ) (L2 )
AB −−−−−→ A1 B1 = F2 B1 −−−−−→ A′∞ B∞

L’image A′ B ′ est à l’infini (virtuelle) pour une observation à l’infini (sans accommodation donc).
On en déduit que l’objet intermédiaire A1 B1 est dans le plan focal objet de la lentille oculaire
(L2 ). Soit A1 F2 .
Par conséquent, la lentille objectif (L2 ) conjugue les points A et F2 .
On applique la relation de Newton, en introduisant ∆ = F1′ F2 :

2 f1′ 2
F1′ F2 .F1 A = −f1′ ⇒ F1 A = −

Comme F1 A = F1 O1 + O1 A, on en déduit, puisque la position de AB correspond à une image
finale A′∞ B∞
′ observée au punctum remotum d’un œil « normal » :

f′
 
(O1 A)PR = −f1′ . 1 + 1 = −5, 17 mm

2) x
x
x
x
(L1) xxx (L2)xxx
x x
x '
(πx1) (π2) x
x x
x x
x x ∆ x x
x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
x x x x
x x x x
x x x x
x x x x
B x x x x
x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x 1 O F'
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 A =Fxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 2
x
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
A Fxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
x
x O
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
2 ( )
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ∆
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x B'
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xx xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x B xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x 1 xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxxx
3) Schéma de fonctionnement :

DM5 • Opt.
(L1 ) (L2 )
A −−−−−→ A1 −−−−−→ A′ (avec A′ au punctum proximum de l’œil)
• La relation de Newton appliquée à la lentille (L2 ), pour un œil placé au foyer image F2′ :

2 f2′ 2 f2′ 2
F2′ A′ .F2 A1 = −f2′ ⇒ F2 A1 = − =
F2′ A′ dm

La relation de Newton appliquée à la lentille (L1 ) : F1′ A1 .F1 A = −f1′ 2


f′2
Comme : F1′ A1 = F1′ F2 + F2 A1 = ∆ + 2
dm
f1′ 2
la relation de Newton devient : F1 A = −
f′2
∆+ 2
dm
• Comme F1 A = F1 O1 + O1 A, on en déduit, puisque la position de AB correspond à une image
finale A′ B ′ observée au punctum proximum d’un œil « normal » :
!
f ′ .d
1 m
(O1 A)PP = −f1′ . 1 + = −5, 16 mm
∆.dm + f2′ 2

• D’où la latitude de mise au point : l = (O1 A)PP − (O1 A)PP = 7, 4.10−3 mm = 7, 7 µm


Commentaire : la mise au point nécessite l’utilisation une vis micrométrique.

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DM6 • Latitude de mise au point
L1 L2
Sur le schéma, la distance D est fixe ; le
(E)
réglage du système est réalisé en jouant sur B
la distance d.
O1 O2 A' (D)
Données : f1′ = 4 cm et f2′ = −6 cm. A

L L
1
On note : AB −→ 2
A1 B1 −→ A′ B ′ .
d

1. Questions préléminaires (cours) : D

Où doit se trouver un objet pour qu’une lentille divergente (de centre O2 , de foyer objet F2 , de
foyer image F2′ ) en donne une image réelle ? et dans ce cas, l’image réelle se trouve-t-elle avant
ou après l’objet ? Quelle est alors la nature de l’objet pour la lentille divergente ?

2. Mise au point à l’infini


2.a) Les sytème est réglé de façon à ce que les objets à l’infini donnent une image nette sur
l’écran. Quel est nécessairement le signe de D − f1′ pour que ceci soit possible ?
2.b) Lorsque cette condition est réalisée, quelle est la valeur de d, notée d∞ , correspondant à
ce réglage ?
Pour répondre à cette question, il faudra montrer que d∞ vérifie l’équation du second degré
suivante :
 
1
q
2 ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
d∞ + (f1 − D) d∞ − f2 (f1 − D) = 0 Rép : d∞ = D − f1 + (D − f1 ) (D − f1 − 4f2 )
2

2.c) Si D = 5 cm, que vaut d∞ ?


→ Faire un schéma du système et construire l’image d’un objet AB à l’infini vu sous l’angle α,
pour D = 5 cm.
d∞ f1′
2.d) Établir que la taille de l’image vérifie la relation A′ B ′ = −α ′ .

DM6 • Opt.
f1 + d ∞ − D

3. Modification du système
3.a) Lorsque l’on veut mettre au point sur un objet à distance finie, dans quel sens faut-il
déplacer la lentille divergente ?
3.b) On souhaite réaliser un système tel que d∞ corresponde à la valeur D.
→ Quelle est la longueur D = d∞ à donner au système dans ce cas ?
Indication : deux lentilles minces (de vergences V1 et V2 ) se comportent, si elles sont accolées,
comme une lentille unique de vergence égale à la somme des deux vergences.

4. Latitude de mise au point


4.a) Dans le cas précédent (D = 12 cm), indiquer la profondeur de mise au point du système,
c’est-à-dire le domaine des positions de l’objet AB susceptibles de donner une image nette sur
l’écran lorsqu’on donne à d une valeur adaptée.
4.b) Avec D = 12 cm et d = O2 A′ = +6 cm, faire une construction soignée à l’échelle 1
permettant de déterminer la position de A à partir de A′ .
Retrouver le résultat par le calcul (donner les valeurs de O2 A1 et de O1 A).
Optique géométrique — Latitude de mise au point 2012-2013

Solution

1. Questions préliminaires (cours) :


Pour qu’une lentille divergente donne une image réelle d’un objet, il faut que cet objet se
trouve entre le foyer objet (F2 ) et le centre optique (O2 ). Dans ce cas, l’image réelle se
trouve-t-elle après l’objet.
→ L’objet est donc un objet virtuel pour la lentille divergente.

2. Mise au point à l’infini


L L
2.a) AB −→ 1
A1 B1 −→ 2
A′ B ′ .
′ ′
L’image A B doit être réelle puisqu’elle est recueillie sur une écran.
Il faut donc, d’après la question I.0) que les points O2 , A1 et A′ soient dans cet ordre sur l’axe.
De plus, si A est à l’infini, alors A1 = F1′ . On a donc : O1 A1 = f1′ ≤ D, soit : D − f1′ ≥ 0 .
1 1 1
2.b) La relation de Descartes pour L2 s’écrit (A1 = F1′ ) : − = ,
O2 A′ O2 F1′ f2′
avec, dans ce cas : O2 A′ ≡ d∞ , et O2 F1′ = f1′ − D + d∞ ,
soit : d2∞ + (f1′ − D) d∞ − f2′ (f1′ − D) = 0
Le discriminant de cette équation du second degré est :
∆ = (f1′ − D)2 + 4f2′ (f1′ − D) = (D − f1′ ) (D − f1′ − 4f2′ )
et ∆ > 0 car D − f1′ ≥ 0 et f2′ < 0.
L1 L2
(E)
Il y a donc deux solutions dont une seule est
positive, la seule acceptable : B
a O1 O2 A1=F'1 A'
(D)
 
1
q
d∞ = D − f1′ + (D − f1′ ) (D − f1′ − 4f2′ ) B1
2 B'

2.c) Si D = 5 cm, alors d∞ = 3 cm . d


L’image A1 B1 est dans le plan focal image de D
DM6 • Opt.

L1 .
Comme un rayon passant par O2 n’est pas
dévié, on a O2 , B1 et B ′ alignés.
2.d) D’après le schéma, dans les conditions
de Gauss :
O2 A′
A1 B1 = −αf1′ et A′ B ′ = − A1 B1 .
O2 F1′
d∞ f1′
D’où : A′ B ′ = −α ′
f1 + d ∞ − D

3. Modification du système
3.a) Dans cette question, l’objet AB est
à une distance finie de L1 . Pour que L1
fasse de l’objet réel AB une image A1 B1
réelle, il faut que l’objet soit avant le foyer
objet F1 ; et dans ce cas, l’image A1 B1 est
après le foyer image F1′ .
Cette image A1 B1 est objet virtuel pour
L2 qui, dans le cas précédent, conjuguait
A1 = F1′ avec A′ .

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2012-2013 Optique géométrique — Latitude de mise au point

Maintenant que A1 est après F1′ , il faut rapprocher L2 de A1 (donc de l’écran) pour à nouveau
conjuguer A1 avec un point image A′ sur l’écran immobile.
Il faut donc diminuer la distance d : d < d∞ .
3.b) Si d∞ = D, cela signifie que les deux lentilles sont accolées pour conjuguer un point à
l’infini A∞ avec un point A′ sur l’écran. Deux lentilles minces accolées étant équivalentes à une
seule lentille mince, l’écran matérialise alors le plan focal image de cette lentille équivalente.
Donc : d∞ = D = feq ′ = 1 = 1 1
avec V1 = ′ et V2 = ′
1
Veq V1 + V2 f1 f2

f f2 ′
soit : d∞ = D = ′ 1 ′ = 12 cm
f1 + f2

4. Latitude de mise au point


4.a) Profondeur de mise au point du système : elle est associée aux positions limites de la lentille
L2 :
• le cas limite d = D correspond à la question précédente : l’objet A est à linfini.
• dans le cas limite où d = 0, A1 B1 est confondu avec A′ B ′ car O2 = A1 = A′ .
1 1 1
La formule de conjugaison de L1 : − = ′ conduit à
O1 A1 O1 A f1

1 1 1 1
O1 A = f2′ = −6 cm (car = = ′ + ′)
O1 A1 D f1 f2

Cl : la plage de mise au point est donc de l’infini à 6 cm en avant de L1 .


4.b)
• Avec D = 12 cm et d = O2 A′ = +6 cm, on a :
1 1 1
− = ′ ⇒ O2 A1 = 3 cm .
O2 A′ O2 A1 f2
• On en déduit que O1 A1 = O1 O2 + O2 A1 = D − d + O2 A1 = 9 cm.
1 1 1
− = ′ ⇒ O1 A = −7, 2 cm .
O1 A1 O1 A f1

DM6 • Opt.

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DM6 • Méthode de Bessel et atomistique

I Méthode de Bessel
La méthode de Bessel permet de mesurer de la distance focale image d’une
lentille convergente L.

Une lentille sphérique mince convergente, notée L, est utilisée dans le cadre de l’approximation
de Gauss. Elle est caractérisée par son centre optique O et par sa distance focale image f ′ = OF ′ .
Grâce à cette lentille, on projette sur un écran l’image nette A′ B ′ d’un objet réel lumineux AB.

Objet et écran sont fixes (et donc distants d’une distance D constante et positive) sur un banc
optique et orthogonaux à l’axe.
On pose OA = x (variable négative !).
1) Exprimer, en fonction de x et D, la quantité algébrique OA′ .
2) À l’aide de la formule de conjugaison de Descartes, établir une relation entre x, D et f ′ ,
relation qui se présente sous la forme d’une équation du second degré en x.

DM6 • O/SM
3) Montrer qu’en-dessous d’une valeur Dmin de D, il n’existe plus de valeur de x physiquement
acceptable, correspondant à une image nette sur l’écran.
Déterminer, en fonction de f ′ , la distance minimale Dmin .
4) Pour D ≥ Dmin , il existe deux positions O1 et O2 de la lentille L pour lesquelles on observe
une image nette de l’objet sur l’écran.
On pose x1 = O1 A, x2 = O2 A (avec 0 > x1 > x2 ) et d = O1 O2 .
Exprimer, en fonction de D et f ′ , chacune des deux solutions x1 et x2 . Où se trouvent O1 et O2
vis-à-vis du milieu de AA′ ?
5) Représenter les deux constructions géométriques de A′1 B1′ et A′2 B2′ , images de AB correspon-
dantes aux deux positions O1 et O2 de la lentille. On fera les deux construction l’une au-dessous
de l’autre en prenant soin de garder les mêmes dimensions pour D, AB et f ′ . Que peut-on dire
du grandissement transversal dans chacun des cas ?
6) Calculer le produit des grandissements transversaux Gt1 et Gt2 correspondant aux deux
positions possibles de la lentille. Que remarque-t-on (exprimer pour cela Gt1 .Gt2 ) ?
7) Déterminer, en fonction de D et d la distance focale image f ′ .
8) Application numérique : D = 1, 00 m ; x1 = 0, 275 m ; x2 = 0, 725 m.
Calculer la distance focale image f ′ .
9) Retour sur le cas D = Dmin . Pourquoi parle-t-on de montage « 4f » ? Faire le schéma corres-
pondant.
Optique géométrique — Méthodes de Bessel | Chimie — Atomistique 2012-2013

II Famille des halogènes


La famille des halogènes constitue la 17ème colonne de la classification périodique.
1) Indiquer le nombre d’électrons de valence des atomes d’halogène.
2) Indiquer la configuration électronique dans son état fondamental de l’atome de chlore,
deuxième élément de la famille des halogènes.
3) Indiquer les valeurs possibles des 4 nombres quantiques qui caractérisent l’électron célibataire
de l’atome de chlore.
4) Définir l’électronégativité. Attribuer à chaque atome d’halogène ( 9 F , 53 I, Cl, 35 Br) son
électronégativité (échelle de Pauling) : 3,0 ; 4,0 ; 2,5 ; 2,8. Justifier votre réponse.

Solution

I Méthode de Bessel
1) Puisque D = AO + OA′ = OA′ − OA, on a : OA′ = D + x
1 1 1
2) La relation de conjugaison de Descartes − = devient :
OA′ OA f′
1 1 1
− = ′ ⇔ x2 + D.x + f ′ D = 0 (⋆)
D+x x f

3) Les racines de ce polynômes doivent être réelles pour avoir une signification physique (x
notant une distance algébrique).
Le discriminant de ce polynôme doit donc être positif :

∆ = D2 − 4.Df ′ = D(D − 4f ′ ) > 0 ⇔ D > 4f ′ ⇔ Dmin = 4f ′

Retenir : Pour observer, avec une lentille convergente, une image réelle à
DM7 • Opt.

partir d’un objet réel, il est obligatoire d’imposer une distance entre l’objet
et l’écran telle que : D > 4f ′ .

4) Les racines réelles du polynôme (⋆) sont :


 √ √ p
 −b + ∆ −D + ∆ −D + D.(D − 4f ′ )
 O 1 A = x1 = « » = → x1 =


2a 2 2

√ √ p
−b − ∆ −D − ∆ −D − D.(D − 4f ′ )


 O 2 A = x2 = « » = → x2 =


2a 2 2
On en déduit que O1 et O2 sont symétriques l’un de l’autre par rapport au milieu de AA′ .

5) Les deux constructions possibles sont représentées ci-contre.


L’image A′1 B1′ est réelle, renversée et agrandie par rapport à l’objet AB (|Gt1 | > 1). Quant à
l’image A′2 B2′ , elle est réelle, renversée et réduite (|Gt2 | < 1).
Cf. Figures page suivante.

6) Plus précisément : √ 
A′ B ′ O1 A′ D + x1 −D + ∆
Gt 1 = 1 1 = = = √



AB O1 A x1 D+ ∆
 1
√ → Gt1 .Gt2 = 1 → Gt 1 =

A B ′ O2 A′ D + x2 D+ ∆  Gt 2
Gt 2 = 2 2 = = = √


x2

AB O2 A −D + ∆

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2012-2013 Optique géométrique — Méthodes de Bessel | Chimie — Atomistique

7) De la connaissance de x1 et x2 on en déduit la distance d = O1 O2 séparant les deux positions


de la lentille qui conduisent à deux images réelles A′1 B1′ et A′2 B2′ à la distance D de l’objet AB :

d = O1 O2 = O1 A + AO2 = x1 − x2 ⇒ soit : d = ∆

Comme d2 = D2 − 4Df ′ , la distance focale image f ′ de L s’exprime en fonction des seules


distances d et D :
D 2 − d2
f′ =
4D

DM7 • Opt.
8) A.N. : f ′ = 0, 199 m = 19, 9 cm
D
9) dans le cas où D = 4f ′ , ∆ = 0 (cf. 3)). Alors x1 = x2 = − = −2f ′ .
2 ′
C’est la situation où la lentille est dans le plan médiateur de [A, A ]
D
Alors : O1 = O2 , A′1 B1′ = A′2 B2′ , Gt1 = Gt2 = −1, et f ′ =
4
Dans ce cas : AF = F O = OF ′ = F ′ A′ = f ′ : on parle de montage « 4f »

B (L)

O F' A'
A F ∆

B'
f' f' f' f'

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Optique géométrique — Méthodes de Bessel | Chimie — Atomistique 2012-2013

II Famille des halogènes [CCP MP 2009]

1) La famille des halogènes correspond à l’avant-dernière colonne du tableau périodique, elle


précède la famille des gaz nobles. Les halogènes ont une configuration de valence ns2 np5 soit 7
électrons de valence.
2) Le chlore étant le deuxième élément de la famille des halogènes, sa couche de valence est la
couche n = 3, les couches de cœur étant remplies. On en déduit la configuration électronique du
chlore dans son état fondamental :

Cl : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5

• Rq : Noter que l’énoncé ne donne pas le numéro atomique du chlore. Voilà


pourquoi il est bon de connaître les trois premières lignes de la classification
. périodique ! Si ce n’est pas le cas, il faut au moins se rappeler que la colonne des
halogènes commence à la deuxième période, le premier étant le fluor pour n = 2
et donc n = 3 pour le chlore.

3) Il reste un électron célibataire dans un des orbitales atomiques 3p du chlore puisque :


- une sous-couche np contient 3 O.A., chacune pouvant accueillir 2 électrons au maximum
- et que le chlore possède 5 électrons sur la sous-couche 3p

3p5 ↑↓ ↑↓ ↑

Les nombres quantiques principal et secondaire sont donc fixés à n = 3 et l = 1. L’électron


célibataire peut prendre toutes les valeurs possibles de ml , soit entre −1 et 1 et les valeurs de
spin +1/2 et −1/2. Donc si on écrit le quadruplet de nombres quantiques (n, l, ml , ms ) les valeurs
possibles sont :
     
1 1 1
3, 1, −1, − 3, 1, 0, − 3, 1, 1, −
2 2 2
     
1 1 1
3, 1, −1, 3, 1, 0, 3, 1, 1,
2 2 2
DM7 • Opt.

4) L’électronégativité est l’aptitude d’un atome à attirer vers lui les électrons d’une liaison.
L’électronégativité augmente lorsqu’on parcourt une colonne du tableau périodique de bas en
haut. On peut ainsi attribuer l’électronégativité de chaque halogène en fonction de sa place dans
la colonne :
F : 4, 0
Cl : 3, 0
Br : 2, 8
I : 2, 5

• Rq : Comme l’électronégativité augmente de gauche à droite sur une ligne


.
du tableau périodique, les halogènes sont les éléments les plus électronégatifs.

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DM8 • Réseaux linéaires en régime continu

I Application du diviseur de tension


A B
R R
1) Déterminer UBM en fonction de UAM . UAM UBM 2R 2R
E 2R
2) Déterminer UAM puis UBM en fonction de E.

M M

II Simplification d’un réseau dipolaire


A
Soit un réseau dipolaire ci-contre branché sur
I
une résistance R. 1 kΩ
2 kΩ 4 kΩ
1) Déterminer le générateur de Norton
équivalent au réseau dipolaire entre A et B. 10 V R U
2) En déduire le générateur de Thévenin cor-
1 kΩ
respondant. 5 mA 4V 10 V
3) En déduire le courant I qui traverse R et
la tension U aux bornes de R = 4 kΩ.
B

III Alimentation d’un moteur


On dispose de six générateurs identiques (E = 6 V, r = 1 Ω), d’une résistance R pouvant varier

DM8 • Elec.
entre 0 et 1 000 Ω et d’un moteur dont on supposera le fonctionnement linéaire, modélisé par
une force contre-électromotrice (f.c.é.m.) de 15 V et de résistance interne 5 Ω (La f.c.é.m. d’un
moteur s’opposant toujours à l’intensité i positive qui le traverse).
Les six générateurs sont montés dans le circuit de la manière suivante :
1) Établir le générateur de E E
Thévenin équivalent au réseau di- r r
polaire entre A etB qui alimente E E
le moteur. r r
2) En déduire l’expression de l’in- E E
tensité i qui alimente le moteur en r r R
fonction de E, E ′ , r et R.
B A i
Montrer que i > 0 quelle que soit M
la valeur de R, c’est-à-dire que le {E',5r}
moteur peut tourner.
3) On prend maintenant R = 10 Ω. Déterminer :
a) la puissance Pu transformée par le moteur (puissance récupérable par l’utilisateur du moteur)
b) la puissance totale PJ dissipée par effet Joule
c) et la puissance totale Pg fournie par les générateurs
4) En effectuant un bilan de puissances, montrer que la conservation de l’énergie est satisfaite.
Électrocinétique 2012-2013

Corrigé

I Application du diviseur de tension


1) Par application du diviseur de ten-
A B
sion sur le schéma équivalent ,
1 : R R

R UAM E UAM 2R UBM 2R 2R


UBM = .UAM ⇒ UBM = 2R//2R=R
R+R 2
M M
2) Par application du diviseur de ten-
sion sur le schéma équivalent ,
2 : 1 B 2
A A
R R R
R
UAM = .E UAM 2R UBM R UAM R
R+R E E
2R//2R=R
E E
⇒ UAM = et UBM = M 2R M M
2 4

II Simplification d’un réseau dipolaire


A A

I I
1 kΩ 1 kΩ
2 kΩ 4 kΩ 2 kΩ 4 kΩ
10 V R U 10 V R U

1 kΩ 5V
5 mA 4V 10 V 4V 10 V
1 kΩ

B B
A A
I I
2 kΩ 2 kΩ 4 kΩ 2 kΩ 2 kΩ 4 kΩ
R U
DM8 • Elec.

R U
2,5 7,5 4,5
15 V 2 mA mA
mA mA

B B
A 1 A 2 A
I I I
1 kΩ 4 kΩ 800 Ω 800 Ω

12 R U 12 R U R U
mA mA 9,6 V

B B B

1) Générateur de Norton équivalent : ηN = 12 mA et Réq = 800 Ω


2) Générateur de Thévenin équivalent : ETh = ηN .Réq = 9, 6 V et Réq = 800 Ω
3) On peut déterminer I :
Réq
- par application du diviseur de courant dans le schéma , 1 : I = .ηN = 2 mA
R + Réq
- par application de la loi des mailles dans le schéma ,
2 :

ETh
ETh − Réq .I − R.I = 0 ⇒ I= = 2 mA
Réq + R

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2012-2013 Électrocinétique

III Alimentation d’un moteur


1) Cf. schémas équivalents ci-
contre. E E
r r
11r
ETh = E et Réq = +R E E
6 r r
2) Loi des mailles dans le circuit E E
r r R
équivalent final :
  B A i
11r 5r
− + R .i+3E−E ′ −5r.i = 0 E'
6
r r
Soit :
η
η
3E − E′ η= E
i= r
41r r
+R η
6
E
Comme 3E − E ′ = 3 V > 0, on a : η r
r
i > 0 et le moteur tourne quelle η
que soit la valeur de R. r R

3) Avec les valeurs numériques, B A i


5r
on a : i = 178 mA E'
r r
3.a) Pu = E ′ .i = 2, 673 W 3 2 E
r
3.b) PJ = PJM + PJgénés 3η 2η
Soit : R
 
41r B A
PJ = + R .i2 = 0, 535 W i
6 5r
E'
3.c) E E E

DM8 • Elec.
Pg = ETh .i = 3E.i = 3, 208 W r
r r
3 2
4) On vérifie que : R
B A i
Pg = PJ + Pu 5r
E'
La puissance fournie par les 11r
+R
générateurs au circuit est égale 6 3E
à la somme de la puissance
consommée par effet Joule dans les
résistances et de la puissance uti- B A i
5r
lisée par le moteur (convertie en E'
puissance mécanique).

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DM9 • Régime continu (2)

I Ligne électrique d’un trolley [d’après Oral BCPST]

La ligne électrique d’un trolley 1 est alimenté par une source de tension E = 750 V . Le trolley
(assimilé à un dipôle résistif R) est connecté à la ligne par deux perche de résistance r = 0, 10 Ω
chacune.
La puissance électrique reçue par le seul trolley est P = 200 kW .
1) Modélisation : Faire un schéma du circuit électrique équivalent.
E P
2) Montrer que I vérifie l’équation I 2 − I+ =0
2r 2r
3) Calculer l’intensité du courant I dans la ligne (on choisira la plus petite valeur compatible).

4) Calculer la tension aux bornes d’une des deux perches.

5) Calculer la puissance Pp perdue par effet Joule dans les perches. Conclure.

II Circuit linéaire en régime continu

Dans le montage ci-contre, on cherche à expri- N


R
mer, par différentes méthodes, l’intensité i du I
courant traversant dans la résistance R entre R R
M et N en fonction des E1 , E2 , η et R. R η R U
E1 E2
1) Première méthode : Théorème de super-
position :
M
Dans cette question, on utilisera quand cela est possible des ponts diviseurs de tension ou de

DM9 • Élec
courant.
1.a) Lorsque E2 et η sont éteints : représenter le nouveau montage et déterminer l’expression
I1 de I.
1.b) Lorsque E1 et η sont éteints : représenter le nouveau montage et déterminer l’expression
I2 de I.
1.c) Lorsque E1 et E2 sont éteints : représenter le nouveau montage et déterminer l’expression
I3 de I.
1.d) Donner finalement l’expression de i.

2) Deuxième méthode : Théorème de Millman :


Exprimer la différence de potentiel UN M = VN − VM , et en déduire l’expression de I.

3) Troisième méthode : Transformations Thévenin/Norton :


a) Procéder par transformations successives « générateur de Thévenin ↔ générateur de Norton »,
et aboutir à un montage simplifié faisant apparaître un générateur de Norton dont on précisera
le courant électromoteur équivalent ηeq et la résitsance interne équivalente Req .
b) Déduire de ce schéma équivalent l’intensité I.

4) Application Numérique : Calculer I avec E1 = 20 V , E2 = 5 V , η = 30 mA et R = 1 kΩ.

1. Un trolley est un dispositif composé d’une ou de plusieurs perches fixée(s) au véhicule et d’un organe mobile
de contact, servant à transmettre le courant d’un câble conducteur (caténaire) au moteur d’un véhicule.
Électrocinétique — Régime continu 2012-2013

Solution

I Ligne électrique d’un trolley [d’après Oral BCPST]

1) I
A r F
perche
R trolley E
2) Le trolley reçoit une puissance : P = UAB .I = RI 2 ,
1
perche
(convention récepteur) B r C
La loi des mailles donne : E − RI − 2rI = 0 ,
2
E − 2rI
Comme on ne connaît pas R, il faut l’éliminer par substitution à partir de ,
2 : R= ,
3
I
,
3 E − 2rI 2 E P
1 −
, −−→ P = .I ⇔ I 2 − I + =0
I 2r 2r

3) I est solution de l’équation du second degré : I 2 − 3750.I + 106 = 0


c
Le discriminant de cette équation « » étant positif (∆ = « b2 − 4a.c » = 1, 006.107 > 0),
a √
−b ± ∆
l’équation admet deux racines réelles positives : r1/2 =
2a
Comme l’énoncé
√ précise que I
√ correspond à la plus petite valeur possible, on a :
−b − ∆ 3750 − 103
I=« »= , soit : I = 289 A ≃ 290 A
2a 2
4) La tension aux bornes d’une des deux perches est UDA = UBC = r.I = 29, 9 V ≃ 29 V

5) La puissance Pp perdue par effet Joule dans les perches est donc :
Pp = UDA .I + UBC .I = 2rI 2 = 16, 70 kW .
On constate que l’essentiel de la puissance fournie par le générateur sert à alimenter le trolley,
la puissance reçue par les perches représentant moins de 10% de la puissance consommée par le
trolley.
DM9 • Élec.

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2012-2013 Électrocinétique — Régime continu

II Circuit linéaire en régime continu


R
R 2R.
1) On pose : Req = 2R// = 2 = 2R
2 R 5
2R +
2
a
N N
1.a)
Diviseur de courant : I1 I1
Req E1 2R R
I1 = . E1
Req + R 2R R R 2R R R R
2R
E1 E1
I1 =
7R
M M
2R // R = 2R
2 5
b
1.b) N N
Diviseur de courant : I2 I2
Req E2 2R R
I2 = − . E2
Req + R R R R 2R R R R
R
2 E2 E2
I2 = −
7 R
M M
2R // R = 2R
c 2 5
1.c) N N
Diviseur de courant : I1 I3
Req 2R R
I3 = .η
Req + R
R η R
2R η R
5
2
I3 = η
7

DM9 • Élec.
M M

E1 − 2E2 2η
1.d) Théorème de superposition : I = I1 + I2 + I3 soit : I = +
7R 7

2) On choisit M comme masse. N


→ « VM = 0 ». R
I
Le théorème de Millman appliqué au nœud N R R
s’écrit : R η R U
VM
  + E1 VM
 − E2 VM
  VM

+ + + +η E1 E2
VN = 2R R R R
1 1 1 1
+ + +
2R R R R M

E1 − 2E2 + 2Rη E1 − 2E2 2η


On en déduit u = VN − 
VM
= = R.I, soit : I = +
7 7R 7

3)
3.a) Cf. ci-après.
3.b) Un diviseur de courant sur le schéma final permet d’écrire :
2R    
Req 5 E1 E2 2 E1 − 2E2
I= .ηeq = . η+ − = . η+
Re + R 2R 2R R 7 2R
+R
5
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Électrocinétique — Régime continu 2012-2013

E1 − 2E2 2η
→ d’où : I = +
7R 7

N N
R
I E2 I
R R 2R R
R
R η R U R η R U
E1
E1 E2 2R

M M
N I N I avec :

E1 E2 Req = 2R
2R // R η+ − R U Req ηeq R U
2 2R R 5
E1 E2
M M ηeq =η+ −
2R R

4) A.N. : I = 10 mA
DM9 • Élec.

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DM10 • Régime continu (3)

I Y a-t-il surchauffe ? [d’après CCP PC 11]

Un expérimentateur a câblé le montage des-


R1 V R2
siné ci-contre. Au point commun aux trois
résistances apparaı̂t un potentiel V défini par + _
rapport à la masse.
E R E
_
1) Exprimer, en fonction des données +
littérales de l’énoncé (R1 , R2 , R0 , V et E), M
xxxxxx
xxxxxx
la puissance Joule dissipée : xxxxxx
- dans la résistance R0
- dans la résistance R1
- dans la résistance R2
En déduire PJ la puissance Joule totale dissipée par le réseau.
dPJ
2) Exprimer .
dV
Quelle relation le potentiel V devrait-il respecter pour que la puissance PJ soit minimale ?
3) Comparer cette relation avec celle que l’on obtiendrait en écrivant la loi des nœuds en termes
de potentiels au point commun aux trois résistances.
4) Les résistances (R0 = 10 Ω, R1 = 680 Ω et R2 = 56 Ω) sont choisies dans un lot standard ne
pouvant supporter une dissipation supérieure au demi-watt.
Déterminer s’il existe un risque de surchauffe pour l’une des résistances sachant que E = 15 V .

II Deux dipôles linéaires actifs

DM10 • Élec

Rq : comme dans tout exercice d’électrocinétique, faire attention à la convention (récepteur ou


générateur) avant d’appliquer la loi d’Ohm pour relier tension au borne du conducteur ohmique,
intensité qui le traverse et résistance.
1) Figure 1 :
1.a) Donner la relation entre i1 , i′1 et i′′1 .
1.b) En déduire l’expression de i1 en fonction de u1 , E1 , R1 et R1′ .
Rq : noter qu’on retrouve directement ce résultat en appliquant la loi des nœuds en termes de
potentiels à la borne A (ou B).
1.c) En déduire la résistance interne Réq1 et la forcé électromotrice ETh1 du générateur de
Thévenin équivalent au dipôle D1 .
1.d) Tracer la caractéristique statique u1 = f (i1 ) du dipôle D1 .
Données : E1 = 5 V ; R1 = 1 kΩ ; R1′ = 500 Ω.
Électrocinétique — Régime continu 2011-2012

2) Figure 2 :
2.a) Donner la relation entre i2 , η2 et i′2 .
2.b) En déduire l’expression de i2 en fonction de u2 , η2 , R2 et R2′ .
2.c) En déduire la résistance interne Réq2 et la forcé électromotrice Eéq2 du générateur de
Thévenin équivalent au dipôle D2 .
3) Les deux dipôles sont branchés l’un sur l’autre.
3.a) Exprimer i2 en fonction de i1 . Exprimer u2 en fonction de u1 .
3.b) Déterminer le point de fonctionnement {i1 ; u1 }. Avant les applications numériques, on
exprimera i1 en fonction des résistances internes et des forces électromotrices des modélisations
de Thévenin des deux dipôles.
Données : η2 = 10 mA ; R2 = 1, 5 kΩ ; R2′ = 1 kΩ.
3.d) Retrouver ce point de fonctionnement en traçant la caractéristique statique u2 = f (i1 ) du
dipôle D2 sur la courbe déjà tracée en 1.d).
Rép : i1 = −2, 94 mA et u1 = 2, 65 V .

III Modélisation de Thévenin


1) Donner le générateur de Thévenin équivalent
au circuit ci-contre entre A et B.
Conseil : avant d’effectuer des associations ou des
transformations, simplifier le réseau en supprimant
le(s) dipôle(s) ou la(les) branche(s) inutile(s) du
point de vue du circuit extérieur aux bornes A et B.

R
Rép : Réq = et ETh = e + Rη.
2
2) On ferme le réseau en ajoutant une résistance R entre les bornes A et B. Déterminer le
potentiel du point A si on fixe B comme masse :
2.a) En utilisant la modélisation de la question précédente.
2.b) En revenant au câblage de l’énoncé et en appliquant directement le théorème de Millman
au point A.
DM8 • Élec.

2
Rép : VA = (e + Rη)
3

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2011-2012 Électrocinétique — Régime continu

Solution

I Y a-t-il surchauffe ? [d’après CCP PC 11]


U2
1) Un conducteur ohmique de résistance R soumis à une tension U dissipe une puissance :
R
Alors, la puissance Joule dissipée :
V2
- dans la résistance R0 : P0 =
R0
(V − E)2
- dans la résistance R1 : P1 =
R1
(V + E)2
- dans la résistance R2 : P2 =
R2
V 2 (V − E)2 (V + E)2
On en déduit la puissance totale dissipée dans le réseau : PJ = + +
R0 R1 R2
2) Lorsque cette puissance est extrémale en fonction de V :
dPJ V (V − E) (V + E)
=2 +2 +2 =0 (⋆)
dV R0 R1 R2
d2 P J 2 2 2
La dérivée seconde de la puissance en fonction de V est : = + + >0
dV 2 R0 R1 R2
Donc : l’extremum est un minimum. Il en résulte que cette puissance est minimale lorsque V est
lié par la relation :
 
1 1 1 E E
(⋆) ⇒ + + .V = − (⋆⋆)
R0 R1 R2 R1 R2

3) La loi des nœuds en termes de potentiels au point commun aux trois résistances s’écrit :
− V + E − V − V − E
 
VM
 VM
 VM
 1 1 1 E E
+ + =0 ⇔ + + .V = −
R1 R0 R2 R0 R1 R2 R1 R2
Cl : La relation que doit vérifier le potentiel V pour minimiser la puissance dissipée coı̈ncide

DM8 • Élec.
avec celle imposée par la loi des nœuds.
4) Avec les valeurs de l’énoncé, on peut calculer le potentiel V :
E.(R2 R0 − R1 R0 )
(⋆⋆) ⇒ V = = −2, 1 V
R2 R0 + R1 R0 + R2 R1
On peut alors calculer les puissances dissipées par les conducteurs ohmiques :

V2 (V − E)2 (V + E)2
P0 = = 0, 42 W P1 = = 0, 43 W P2 = = 3, 0 W
R0 R1 R2
Cl : la résistance R2 est susceptible de surchauffer puisque P2 > 0, 5 W .

II Modélisation de Thévenin
1) • Un courant électromoteur impose l’intensité dans la branche où il se trouve : la résistance
R en série avec η est inutile du point de vue des courants dans cette branche ainsi que du reste
du circuit (la d.d.p. pouvant être quelconque aux bornes d’un c.é.m. idéal).
• Une force électromotrice impose la tension à ses bornes, donc tut dipôle monté en parallèle
(entre les mêmes bornes) est inutile du point de vue de la tension entre ces bornes. Ici, on eut
supprimer la résistance R et le c.é.m. η en parallèle avec e.
Cl : Un schéma équivalent au schéma de l’énoncé est donc : cf. Ex-E2.4 corrigé en TD

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Électrocinétique — Régime continu 2011-2012

2) 2.a) Diviseur de tension (masse au point B) :

R 2
VA = UAB = .ETh ⇒ VA = .(e + Rη)
R 3
R+
2
2.b) En revenant au câblage de l’énoncé et en appliquant directement le théorème de Millman
au point A (masse au point B) :

VB +e V VC 2e
η+η+ + +
B
+ 2η 2
VA = R R R = R ⇒ VA = .(e + Rη)
1 1 1 3 3
+ +
R R R R
DM8 • Élec.

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Ex-CC2.16 Ex.CC3.12

Ex-CC3.13
DM12 • Cinétique formelle

I Loi de variation de la pression


Soit la réaction en phase gazeuse :
3
AsH3(g) −→ As(g + H2(g)
2
Cette réaction est du premier ordre et on l’étudie à température constante (notée T ).
Partant de AsH3 seul dans un récipient de volume constant (noté V ), la pression totale dans le
récipient (notée P ) est passée de 784, 8 mmHg (à t=0) à 878, 5 mmHg au bout de 3 heures.
Rq : on considérera que 760 mmHg correspondent à une pression de 105 P a (1 bar) et on
supposera les gaz parfaits (comme toujours en chimie).
1) Déterminer la loi de variation de la pression totale dans l’enceinte en fonction du temps.
2) Calculer le temps de demi-réaction.
Conseil : voir ERCC(3) pour comprendre comment démarrer un tel exercice.

II Détermination d’ordre d’une loi de vitesse


On étudie la cinétique de recombinaison en phase gazeuse des atomes d’iode en présence d’argon :

2I + Ar −→ I2 + Ar

On réalise cinq expériences à température constante en faisant varier les concentrations initiales
[I]0 et [Ar]0 .  
d[I2 ]
On mesure, pour chaque expérience, la vitesse initiale : vi =
dt 0

DM12 •
Expérience [I]0 (mol.L−1 ) [Ar]0 (mol.L−1 ) vi (mol.L−1 .s−1 )
1 10−5 10−3 8, 20.10−4
2 2.10−5 10−3 3, 28.10−3
3 4.10−5 10−3 1, 31.10−2
CC2
4 10−5 2.10−3 1, 64.10−3
5 10−5 4.10−3 3, 28.10−3

1) Déterminer l’ordre partiel par rapport à chacun des réactif.


2) Calculer la constante de vitesse de la réaction. Préciser son unité.

III Réduction des ions Co3+ [PT 04]

On étudie la vitesse de la réaction redox, d’équation bilan :

Co3+ + F e2+ → Co2+ + F e3+

Pour ce faire, on mélange, à 25◦ C, des volumes égaux de solutions de Co3+ et F e2+ de concen-
tration initiale : [Co3+ ]0 = [F e2+ ]0 = 5.10−4 mol.L−1 .
Cinétique chimique 2012-2013

1) On suit, en fonction du temps, la variation de la concentration en F e2+ . Les résultats obtenus


sont les suivants :

t (s) 20 40 60 80 100 120


104 .[F e2+ ] (mol.L−1 ) 2, 78 1, 92 1, 47 1, 19 1, 00 0, 86

À l’aide d’une régression linéaire, montrer que que ces résultats sont en accord avec une réaction
d’ordres partiels égaux à 1, par rapport aux ions F e2+ et aux ions Co3+ , et déterminer la
constante de vitesse k.

2) La même expérience est réalisée à différents pH et on s’aperçoit que la constante de vitesse


k dépend en fait de l’acidité du milieu. Les résultats obtenus sont les suivants :

[H + ] (mol.L−1 ) 1, 00 0, 80 0, 67 0, 50 0, 40 0, 30 0, 25
k (L.mol−1 .s−1 ) 60 80 90 115 138 175 208

β
À l’aide d’une régression linéaire, montrer que k varie selon une loi du type : k = α + .
[H + ]
Déterminer les paramètres α et β.

3) Pour justifier la variation de k, on propose un modèle où deux mécanismes interviennent


simultanément :

Mécanisme (a) Co3+ + F e2+ −−→ Co2+ + F e3+ constante de vitesse k0



pré-équilibre rapide,
Mécanisme (b) (1) Co3+ + H2 O ↽
−−

−− CoOH 2+ + H +
constante d’équilibre K1

étape lente,
(2) CoOH 2+ + F e2+ −−→ F e3+ + CoOH +
constante de vitesse k2

étape rapide,
(3) CoOH + + H + −−→ Co2+ + H2 O
constante de vitesse k3
CC2

3.a) Exprimer la constante d’équilibre K1 d’abord en fonction des activités des composés qui
interviennent dans l’équilibre (1), puis en fonction de leurs seules concentrations (exprimées en
DM12 •

mol.L−1 ) et de la concentration normale C ◦ = 1 mol.L−1 .

3.b) Exprimer vf (F e3+ ), la vitesse de formation des ions F e3+ , à partir des mécanismes (a) et
(b) et montrer que le modèle proposé rend bien compte des résultats expérimentaux.

3.c) Donner l’expression des constantes de vitesse k0 et k2 en fonction de α, β et K1 et C ◦ .


Déterminer leurs valeurs numériques, sachant que K1 = 5, 4.10−3 .

IV Hydrolyse du chlorure de tertiobutyle


• Rappels : En solution assez diluée, on peut montrer que la conductivité d’une solution
s’exprime en fonction des concentrations des diverses espèces chargées contenues dans cette
solution :

X  σ s’exprime en S.m−1
σ= λ0i .[Ai ] où [Ai ] s’exprime en mol.m−3
 0
i λi s’exprime en S.m2 .mol−1

On appelle λ0i la conductivité molaire limite de l’ion Ai présent en solution.

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2012-2013 Cinétique chimique

• On étudie par conductimétrie la cinétique de l’hydrolyse du chlorure de tertiobutyle (noté tBuCl)


dont les produits sont le tertiobutanol (tBuOH) et l’acide chlorhydrique (évidemment dissocié en
solution aqueuse) :
k
(CH3 )3 -C-Cl + 2H2 O −−−→ (CH3 )3 -C-OH + H3 O+ + Cl−

Rq : on néglige la conductivité initiale du solvant due aux impuretés ioniques, à l’autoprotolyse


de l’eau. . .
• L’enregistrement de la conductivité au cours du temps conduit à la courbe expérimentale
suivante visualisée sous Regressi :

Cette courbe permet la détermination graphique :


- de la conductivité asymptotique (et maximale) : σ∞ = 22 mS.m−1
σ∞
- du temps de demi-réaction : σ1/2 = = 11 mS.m−1 à t = t1/2 = 42 s (curseur en mode
2

DM12 •
réticule).
t (s) 20 40 70 100 150 200 250
On donne : −1
σ (mS.m ) 6, 2 10, 7 15, 1 17, 8 20, 2 21, 2 21, 7

1) Déterminer l’expression de [tBuOH] en fonction du temps en supposant la cinétique d’ordre


1 par rapport à tBuCl (constante de vitesse : k).
CC2
Pour ce faire, commencer par effectuer un bilan de quantité de matière (en termes de concen-
trations et d’avancement volumique).
 
σ∞ − σ
2) Exprimer ln en fonction du temps, σ∞ étant la conductivité lorsque la réaction,
σ∞
supposée totale, est terminée.

3) Aidé de ces mesures, vérifier que l’ordre de la réaction est bien 1 ; en déduire la constante de
vitesse k.

4) Quelle est alors l’expression littérale du temps de demi-réaction ? Application numérique et


comparaison avec la donnée expérimentale.

5) Les mesures on été faites à la température T = 295 K. Une autre série de mesure à la
température T ′ = 304 K conduit à une constante de vitesse k ′ = 0, 050 s−1 . En supposant que
la constante de vitesse de la réaction suit la loi d’Arrhénius, en déduire l’ordre de grandeur de
l’énergie d’activation correspondante.

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Cinétique chimique 2012-2013

Solution

I Loi de variation de la pression


1) • Pour établir P (t) il faut :
- relier les concentrations avec le temps t
- relier les concentrations avec les pressions.
• Le tableau d’avancement s’écrit, en terme de quantité de matière :

3
AsH3(g) −→ As(g) + H n(gaz)
2 2(g)
ti n0 0 0 n0
3 3
tf n0 − ξ ξ ξ n0 + ξ
2 2

• On travaille à volume et à température constants, ce qui signifie que la pression est propor-
tionnelle à la quantité de matière des gaz :
n(g) RT
P = = C(g) RT
V

• Comme V = Cte, on peut donc écrire le tableau d’avancement, en terme de concentration


(mol.L−1 ) :

3 
P0 = C0 .RT
AsH3(g) −→ As(g) + H C(gaz)
2 2(g)



P = C(g) .RT

ti C0 0 0 C0 −→  
 3
3 3 = C0 + x .RT


tf C0 − x x x C0 + x

2
2 2

d[AsH3 ] d[As]
• Si la réaction est d’ordre 1, on peut écrire que la vitesse de la réaction v = − =
dt dt
CC2

s’écrit v = k.[AsH3 ]
x t
dx dx dx
Z Z
soit : v = = k.(C0 − x) ⇒ = k.dt ⇒ = k.dt
DM12 •

dt C0 − x 0 C0 − x 0
On a donc :
 
 x  
C0 1
− ln(C0 − x) = k.t ⇔ ln = k.t (⋆) ⇔ ln  x  = k.t
 
0 C0 − x 1−
C0
C(g) .RT
 
P C 3 x x 2 P
Comme = = =1− . ⇒ = . 1−
P0 C0 .RT C0 2 C0 C0 3 P0
Soit :
 
P0    
 RT 3P0 5 3
ln  
 = k.t ⇒ ln = k.t ⇔ P = P0 . − . exp(−k.t)
 P0 2 P  5P0 − 2P 2 2
− . 1−
RT 3 P0

2) On déduit k de l’expression précédente en prenant :


t = 3 h, P0 = 784, 8 mmHg et P = 878, 5 mmHg :
 
1 3 × 784, 8
k = ×ln ⇒ k = 2, 76.10−2 h−1 = 4, 6.10−4 min−1 = 7, 7.10−6 s−1
3 5 × 784, 8 − 2 × 878, 5
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2012-2013 Cinétique chimique

On peut trouver le temps de demi-réaction à partir de la relation (⋆) :


 
 C0  ln 2
ln  = k.τ1/2 ⇒ τ1/2 = = 25, 1 h
C0  k
2

II Détermination d’ordre d’une loi de vitesse


1) • La vitesse mesurée correspond bien à la vitesse de la réaction puisque :
 
1 d[I] 1 d[Ar] 1 d[I2 ] 1 dAr] d[I2 ] d[I2 ]
v= = = = ⇒ v= ⇒ vi =
−2 dt −1 dt +1 dt 1 dt dt dt 0
• Si la réaction admet initialement un ordre par rapport aux deux réactifs, la vitesse initiale de
la réaction s’écrit :
vi = k.[I]p0 .[Ar]q0 ⇒ ln(vi ) = ln(k) + p. ln([I]0 ) + q. ln([Ar]0 )
• On peut choisir dans le tableau les mesure des vitesses initiales où la concentration d’un réactif
varie alors que les autres sont constantes : on utilise alors la méthode différentielle : exprimer
ln v en fonction du ln de la seule concentration qui varie.
• Soient les 3 mesures avec [I]0 = 10−5 mol.L−1 = Cte :
On peut alors écrire :
vi = k.[I]p0 .[Ar]q0 = k ′ .[Ar]q0 ⇒
ln(vi ) = ln(k ′ ) + q. ln([Ar]0 ) avec : ln(k ′ ) = ln(k) + p. ln([I]0 )

 y = ln(vi )
De la forme : y = a.x + b avec x = ln([Ar]0 )
a = q, et b = ln(k ′ )

On procède donc à un régression linéaire de la relation ln(vi ) = f (ln([Ar]0 )) :


On obtient bien une droite puisque que le cœfficient de
Expérience ln([Ar]0 ) ln vi
1 −6, 908 −7, 106 corrélation vaut R2 = 1 .
4 −6, 215 6, 413 On trouve une pente a = q = 1
5 −5, 5211111 −5, 720 et une ordonnée à l’origine b = ln(k ′ ) = −0, 198 .

DM12 •
Cl : L’ordre partiel par rapport à Ar vaut 1
• Soient les 3 mesures avec [Ar]0 = 10−3 mol.L−1 = Cte :
On peut alors écrire :

vi = k.[I]p0 .[Ar]q0 = k ′′ .[I]p0 ⇒


ln(vi ) = ln(k ′′ ) + p. ln([I]0 ) avec : ln(k ′′ ) = ln(k) + q. ln([Ar]0 ) CC2

 y = ln(vi )
De la forme : y = a.x + b avec x = ln([I]0 )
a = p, et b = ln(k ′′ )

On procède donc à un régression linéaire de la relation ln(vi ) = f (ln([I]0 )) :


On obtient bien une droite puisque que le cœfficient de
Expérience ln([I]0 ) ln vi
corrélation vaut R2 = 1 .
1 −11, 513 −7, 106
On trouve une pente a = p ≃ 2 (1,9989)
2 −10, 820 5, 720
3 −10, 127 −4, 335 et une ordonnée à l’origine b = ln(k ′′ ) = 15, 907 .

Cl : L’ordre partiel par rapport à I vaut 2 ⇒ On a donc : vi = k.[I]20 .[Ar]


2) En utilisant une des deux ordonnées à l’origine, on déduit k :

 k ′ = k.[I0 ]2 avec : [I]0 = 10−5 mol.L−1 ⇒ k = 8, 2.109 mol−2 .L2 .s−1
 k ′′ = k.[Ar ] avec : [Ar] = 10−3 mol.L−1 ⇒
0 0 k = 8, 1.109 mol−2 .L2 .s−1

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Cinétique chimique 2012-2013

III Réduction des ions Co3+ [PT 04]

1) Réaction bilan : Co3+ + F e2+ → Co2+ + F e3+


Pour une réaction où les ordres partiels en Co3+ et F e2+ sont 1, on a la loi de vitesse :

v = k.[Co3+ ].[F e2+ ]

Comme [Co3+ ]0 = [F e2+ ]0 = C0 = 5.10−4 mol.L−1 , les réactifs sont introduits en proportions
stœchiométriques. Ils restent donc en proportions stœchiométriques au cours de la réaction et
on a, à chaque instant, en introduisant l’avancement volumique de la réaction :

[Co3+ ]t = [F e2+ ]t = C = C0 − x

On fait un tableau d’avancement (en termes de concentration) :

Co3+ + F e2+ −−→ Co2+ + F e3+


t=0 C0 C0 0 0
t C0 − x C0 − x x x

d[F e2+ ]
On a donc v = − = k.[Co3+ ].[F e2+ ], soit :
dt
[F e2+ ]t t
d[F e2+ ] d[F e2+ ] d[F e2+ ]
Z Z
− = k.[F e2+ ]2 ⇔ − = k.dt ⇒ − = k.dt
dt [F e2+ ]2 [F e2+ ]0 [F e2+ ]2 0

1 1
Soit : = k.t +
[F e2+ ] C0
1
Pour vérifier la cinétique d’ordre 2, on représente en fonction du temps. On doit avoir
[F e2+ ]
1
une droite de pente k et d’ordonnée à l’origine = 2.103 L.mol−1 .
C0
On utilise le tableau de données :
CC2

t (s) 20 40 60 80 100 120


104 .[F e2+ ] (mol.L−1 ) 2, 78 1, 92 1, 47 1, 19 1, 00 0, 86
DM12 •

1
(L.mol−1 ) 3 597 5 208 6 802 8 403 10 000 11 628
[F e2+ ]

Une régression linéaire confirme l’hypothèse puisqu’on


trouve :
- un coefficient de régression linéaire R2 = 0, 999992 ≃ 1
(la courbe est bien une droite)
1
- une ordonné à l’origine en accord avec
C0
On en déduit : k ≃ 80, 2 L.mol−1 .s−1

1
2) Il faut montrer que k est une fonction affine de . On utilise le tableau :
H+

k (L.mol−1 .s−1 ) 60 80 90 115 138 175 208


+ −1
[H ] (mol.L ) 1, 00 0, 80 0, 67 0, 50 0, 40 0, 30 0, 25
1
(L.mol−1 ) 1 1, 25 1, 49 2 2, 5 3, 33 4
[H + ]

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2012-2013 Cinétique chimique

Une régression linéaire confirme l’hypothèse puisqu’on


trouve un coefficient de régression linéaire R2 = 0, 997 ≃ 1.
On a bien :
β
k =α+
[H + ]

avec α = 17, 5 L.mol−1 .s−1 et β = 47, 7 s−1


[Ai ]
a(CoOH 2+ ).a(H + ) [CoOH 2+ ].[H + ] 
pour un soluté : a(Ai ) = ◦
3.a) On a : K1 = = car C
a(Co3+ ).a(H2 O) [Co3+ ].C ◦  pour le solvant : a(H O) = 1
2

3.b) Les mécanismes (a) et (b) étant simultanés, la vitesse d’apparition des ions F e3+ est :

d[F e3+ ]
vf (F e3+ ) = = va + v2 = k0 .[Co3+ ].[F e2+ ] + k2 .[CoOH 2+ ].[F e2+ ]
dt

K1 .C ◦ .[Co3+ ]
 
3+ k2 .K1 .C ◦
2+
Soit, puisque [CoOH ] = : vf (F e ) = k0 + .[Co3+ ].[F e2+ ]
[H + ] [H + ]
Comme la vitesse de formation de F e3+ est aussi la vitesse de la réaction étudié, le modèle pro-
 
3+ β
posé rend compte des résultats expérimentaux : vf (F e ) = v = α + .[Co3+ ].[F e2+ ]
[H + ]

β
3.c) Par identification : k0 = α = 17, 5 L.mol−1 .s−1 et k2 = ≃ 8 830 L.mol−1 .s−1
K1 .C ◦

IV Hydrolyse du chlorure de tertiobutyle


1) Tableau d’avancement :
(CH3 )3 -C-Cl + 2H2 O −−−→ (CH3 )3 -C-OH + H3 O+ + Cl−
t=0 C0 excès 0 ≃0 0

DM12 •
t C0 − x excès x x x
t∞ 0 excès C0 C0 C0
Si la cinétique est d’ordre 1 par rapport à tBuCl : v = k.[tBuCl]
1 d[tBuCl]
Lien entre v et vf (tBuCl) : v= .
−1 dt
CC2
d[tBuCl]
On en déduit l’éq. différentielle : − = k.[tBuCl]
dt
d[tBuCl]
Soit, en séparant les variables : = −k.dt
[tBuCl]
Z C0 −x Z t
d[tBuCl]
On intègre entre l’instant 0 et t : = −k. dt
C0 [tBuCl] 0
 
C0 − x
On en déduit : ln = −k.t (⋆) Soit : x = [tBuOH] = C0 .(1 − e−kt )
C0

2) Il y a deux espèces chargées : H3 O+ et Cl− (on néglige les ions HO− issus de l’autoprotolyse
de l’eau)
On a donc : σ = λ0H3 O+ .x + λ0Cl− .x = (λ0H3 O+ + λ0Cl− ).x Soit : σ∞ = (λ0H3 O+ + λ0Cl− ).C0
     
σ∞ − σ C0 − x (⋆) σ∞ − σ
On en déduit : ln = ln −−−−→ ln = −k.t (⋆⋆)
σ∞ C0 σ∞

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Cinétique chimique 2012-2013

Rq : On a donc : σ = σ∞ .(1 − e−kt ) et (⋆⋆) correspond à une droite passant par l’origine et de
pente négative :
 
σ∞ − σ
y = a.x + b avec y = ln , x = t, a = −k et b = 0
σ∞

3)  
σ∞ − σ
on trace ln en fonction du temps.
σ∞
La régression linéaire fournissant un coefficient de
régression R2 = 0, 9992, on obtient bien une droite :
- de pente a = −k ≃ −0, 017 s−1
- et passant par l’origine b = 0 ≃ 0, 031
Cl : La première modélisation permet de vérifier
que la cinétique est celle d’une réaction du premier
ordre.
On en déduit : k ≃ 0, 017 s−1 (unités !)
ln 2 ln 2
4) Comme la cinétique est d’ordre 1 : t1/2 = = ≃ 42 s
k 0.0165
5) On écrit la loi d’Arrhénius pour chacun des deux cas et on évalue Ea :
   
Ea Ea

k = A. exp − 
 exp −  ′
RT  k′ RT ′ T.T ′ k
  ⇒ =   ⇔ Ea = R. ′ . ln
Ea k Ea T −T k
exp −


k = A. exp − 

RT ′ RT
 
295 × 304 0, 0500
Soit : Ea = 8, 314 × × ln ⇒ Ea ≃ 90 kJ.mol−1 (unités !)
304 − 295 0, 0165
CC2
DM12 •

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DM13 • Mécanismes réactionnels

I Décomposition thermique du DMSO [CCP PC 06]

Le DMSO (ou diméthylsulfoxyde (CH3 )2 SO) est un solvant organique. À haute température
(340◦ C), le DMSO subit une réaction de décomposition thermique dont on écrit l’équation bilan
sous la forme :
DMSO −−→ produits de décomposition

Pour décrire cette réaction de décomposition thermique, le schéma réactionnel suivant a été
proposé :
k
DMSO −−1→ • CH
3 + SO• CH3 (1)
k2
3 + DMSO −−→ CH4 + (2)
• CH • CH
2 SOCH3
k3
• CH SOCH
2 3 −−→ • CH
3 + CH2 SO (3)
• CH +• CH SOCH k4
3 2 3 −−→ C2 H5 SOCH3 (4)

1) Reconnaı̂tre les différentes étapes de ce mécanisme en chaı̂ne.

2) Indiquer l’équation-bilan de la réaction de décomposition du DMSO (il s’agit d’un bilan


majeur, donc on néglige les sous-produits éventuellement formés et on ne tient compte que de
la phase de propagation pour l’établir).

3) La vitesse v de la réaction est définie comme la vitesse de formation du méthane. Exprimer


cette vitesse à partir du mécanisme.

4) En appliquant l’approximation des états quasi-stationnaires aux intermédiaires réactionnels


k1 .[DMSO]
porteurs de chaı̂ne, montrer que : [• CH2 SOCH3 ] =
2k4 .[• CH3 ]
5) En négligeant la vitesse de la réaction de rupture devant celle des étapes de propagation,

DM13 •
exprimer v.

6) La réaction admet-elle un ordre ? Si oui, préciser lequel et exprimer son énergie d’activation
Ea en fonction des énergies d’activation Eai des actes élémentaires du mécanisme réactionnel.
CC3

II Mécanisme de décomposition du chlorure de sulfuryle


Le chlorure de sulfuryle SO2 Cl2 peut se décomposer en phase gazeuse selon la réaction bilan :

SO2 Cl2(g) −→ SO2(g) + Cl2(g)

On a proposé, pour cette réaction, le mécanisme réactionnel suivant :


 k


 SO2 Cl2 −−−1−→ • SO2 Cl + Cl• (1)
 • SO Cl − k2
−−−→ SO2 + Cl • (2)

2
k3


 Cl + SO2 Cl2 −−−−→ Cl2 + SO2 Cl
• • (3)
k4

SO2 Cl + Cl −−−−→ SO2 + Cl2 (4)
 • •

1) Montrer qu’il s’agit d’une réaction en chaı̂ne en identifiant les différentes phases du mécanisme.
2) Identifier les intermédiaires réactionnels et donner leur charge. En déduire leur nature.
Mécanismes réactionnels 2012-2013

3) En résolvant le mécanisme dans le cadre de l’AEQS, établir que la réaction de décomposition


de SO2 Cl2 est une réaction d’ordre 1. Exprimer la constante de vitesse k en fonction des
différentes constantes ki du mécanisme.
4) On suppose que les vitesses des actes élémentaires de la phase de propagation sont très
grande devant les vitesse de la phase de terminaison ou d’initiation (approximation des « longues
chaînes »).
→ Comparer alors v1 et v3 .
→ Donner alors l’expression simplifiée de v et donc de k dans le cadre de cette approximation.
• Les actes élémentaires suivent tous la loi d’Arrhénius. On note Eai l’énergie d’activation de
l’acte élémentaire (i).
5) Montrer que, dans l’approximation des longues chaînes, la constante de vitesse de la réac-
tion de décomposition du chlorure de sulfuryle suit la loi d’Arrhénuis, et exprimer son énergie
d’activation Ea comme combinaison linéaire des différentes Eai du mécanisme.

III Synthèse de l’eau [d’après Centrale MP 08]

On se propose d’étudier la réaction de formation de l’eau vapeur à partir des gaz selon la réaction :
2H2(g) + O2(g) −

↽⇀
−− 2H2 O(g)
Aux basses pressions, l’explosion d’un mélange stoechiométrique est bien décrite par un méca-
nisme simplifié proposé par Hinshelwood (prix Nobel en 1956) :
• Étape d’initiation entre les molécules de dihydrogène et la paroi (notée P ) :
k
H2 + P −−−1−→ 2H • + P (1)
• Étape de propagation :
k
H • + O2 −−−2−→ HO• + O (2)
k3
O + H2 −−−−→ HO• + H • (3)
k4
HO• + H2 −−−−→ H2 O + H • (4)
• Étape de rupture en présence de la paroi :
CC3

k
H• + P −−−5−→ fixation sur la paroi (5)
k6
DM13 •

HO• + P −−−−→ fixation sur la paroi (6)


Rque : Attention ! la paroi (P ) n’est pas une molécule ou un atome ; elle n’intervient évidemment
pas dans la loi de van’t Hoff d’un acte élémentaire.
1) Pourquoi O est-il un intemédiaire réactionnel ?
En déduire que v2 = v3 .
2) Établir l’approximation des états quasi-stationnaires pour H • .
En déduire [H • ] en fonction de k1 , k4 , k5 , [H2 ] et [HO• ]
3) Établir l’approximation des états quasi-stationnaires pour HO• .
En déduire [HO• ] en fonction de k1 , k2 , k4 , k5 , k6 , [H2 ] et [O2 ]
4) Montrer que dans le modèle d’Hinshelwood la vitesse de formation de l’eau, définie par :
d[H2 O]
v=
dt
se met sous la forme :
α.[H2 ]n .[O2 ]m
v=
β + γ[H2 ] − δ[H2 ][O2 ]
Déterminer les entiers n et m, ainsi que les expressions des coefficients α, β, γ et δ en fonction
des constantes de vitesse ki , i variant de 1 à 6.

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2012-2013 Mécanismes réactionnels

Solution

I Décomposition thermique du DMSO [CCP PC 06]

1)
k
DMSO −−1→ • CH
3 + SO• CH3 (1) Phase d’initiation
k2
• CH
3 + DMSO −−→ CH4 + • CH
2 SOCH3 (2) Phase de propagation
k3
• CH SOCH
2 3 −−→ • CH
3 + CH2 SO (3)
k4
• CH +• CH SOCH
3 2 3 −−→ C2 H5 SOCH3 (4) Phase de rupture

2) (2)+(3) donne l’équation-bilan : DMSO −−→ CH4 + CH2 SO

d[CH4 ]
3) v = = v2 = k2 .[• CH3 ].[DMSO]
dt
4) Les intermédiaires réactionnels porteurs de chaînes sont les radicaux qui apparaissent dans
la phase de propagation. Le principe de Bodenstein donne :

d[• CH3 ]  ⇒ v1 = 2.v4
= v1 − v2 + v3 − v4 ≃ 0 (a) 
dt


d[• CH2 SOCH3 ] 
= v2 − v3 − v4 ≃ 0 (b) 
 k1 .[DMSO] = 2k4 .[• CH3 ].[• CH2 SOCH3 ]
dt
k1 .[DMSO]
Soit : [• CH2 SOCH3 ] = (⋆)
2k4 .[• CH3 ]

5) Lorsque la vitesse de la réaction de rupture est négligée, la relation (b) devient :

v2 − v3 − 4 =0 ⇔
v v2 = v3 ⇔ k2 .[• CH3 ].[DMSO] = k3 .[• CH2 SOCH3 ]

k2 .[• CH3 ].[DMSO]


Soit : [• CH2 SOCH3 ] = (⋆⋆)
k3
r

DM13 •
k1 .[DMSO]
(⋆) k2 .[• CH3 ].[DMSO] k1 .k3
−−−→ = ⇒ [ CH3 ] =

(⋆⋆) 2k4 .[• CH3 ] k3 2k2 .k4
En reprenant l’expression de la vitesse établie en 3) :
r
k1 .k2 .k3
v= .[DMSO]
2k4
CC3

1
6) La réaction est d’ordre 1 et Ea = .(Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4 )
2

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Mécanismes réactionnels 2012-2013

II Mécanisme de décomposition du chlorure de sulfuryle


1) Le mécanisme proposé est celui d’une réaction en chaîne dont :
- (1) est la phase d’initiation (ou phase d’amorçage) : formation des premiers intermédiaire
réactionnels (porteurs de chaîne) — ici deux radicaux libres ;
- (2) et (3) est la phase de propagation : les porteurs de chaînes sont consommés puis régénérés
tour à tour en séquence fermée ;
- (4) est la phase de terminaison (ou phase de rupture) : les deux IR se recombinent en deux
molécules stables.
2) Cl• désigne un atome de chlore, celui-ci possédant 7 électrons de valence donc un électron
célibataire. Donc Cl• est neutre. Par conservation de la charge dans l’étape (1), on en déduit
immédiatement que • SO2 Cl est neutre également.
Cl : Cl• et • SO2 Cl sont neutres : ce sont des radicaux libres
3) • Vitesse de la réaction complexe :
d[SO2 Cl2 ]
v=− = v1 + v3 ⇔ v = k1 [SO2 Cl2 ] + k3 [Cl• ][SO2 Cl2 ] , ⋆
dt
d[Cl• ]

 AEQS pour Cl• :
 = v1 + v2 − v3 − v4 , a
• dt
 AEQS pour • SO Cl : d[ SO2 Cl] = v − v + v − v ,
 •
2 1 2 3 4 b
dt
(
,a −, b 2v2 − 2v3 = 0 ⇒ v2 = v3 ⇔ k2 [• SO2 Cl] = k3 [Cl• ][SO2 Cl2 ] , c

,a +, b 2v1 − 2v4 = 0 ⇒ v1 = v4 ⇔ k1 [SO2 Cl2 ] = k4 [• SO2 Cl][Cl• ] , d
k 3 ,d  k 3 
•,c → [• SO2 Cl] = [Cl ][SO2 Cl2 ] −−→ k1

2
[SO Cl2 ] = k4 . [Cl ]

2
[SO Cl2 ].[Cl• ]
r k 2 k 2
k1 k2
⇔ [Cl ] =
• ,
e
k3 k4
r !
k1 .k2 .k3
• En utilisant ,e pour simplifier , ⋆ on obtient : v = v 1 + v 3 = k1 + [SO2 Cl2 ]
k4

• Comme la vitesse est de la forme v = k.[SO2 Cl2 ] , on conclut que la réaction est d’ordre 1,
r
k1 .k2 .k3
CC3

de constante de vitesse k = k1 +
k4
4) L’énoncé nous dit que dans le cadre de l’approximation des « longues chaînes » la vitesse
DM13 •

d’initiation est négligeable devant les vitesse des actes élémentaires de la phase de propagation
r r
k1 .k2 .k3 k1 .k2 .k3
— donc : v1 ≪ v3 . On en déduit : v = v1 + v3 ≈ v3 = .[SO2 Cl2 ] et k ≈
k4 k4
5) D’après l’énoncé, tous lesactes élémentaires suivent la loi d’Arrhenius.
Eai
Donc : ki = Ai exp − (où les énergies d’activation sont en fait des énergies molaires
RT
d’activation, par exemple en kJ.mol−1 ).
r r  
k1 .k2 .k3 A1 .A2 .A3 Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4
Donc : k = = . exp −
k4 A4 2RT
La réaction globale suit donc la loi d’Arrhénius puisque sa constante de vitesse s’écrit sous la
Ea 1
forme : k = A.e− RT avec, par identification avec ce qui précède : Ea = (Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4 )
2

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2012-2013 Mécanismes réactionnels

III Synthèse de l’eau [d’après Centrale MP 08]

1) O n’intervient pas dans l’équation bilan et possède deux électrons célibataires : il s’agit donc
d’un intermédiaire réactionnel (radical libre).
L’application des états quasi-stationnaire pour O donne :

d[O]
= v2 − v3 ≃ 0 ⇒ v2 = v3 ,
1
dt

d[H • ] ,
1
2) L’AEQS pour H • : = 2v1 − v2 + v3 + v4 − v5 ≃ 0 −−→ 2v1 + v4 − v5 = 0
dt
2k1 [H2 ] + k4 [HO• ][H2 ]
Soit : [H • ] = ,
2
k5

d[HO• ]
3) L’AEQS pour HO• : = v2 + v3 − v4 − v6 ≃ 0
dt
,
1
−−→ 2v2 − v4 − v6 = 0 ⇔ 2k2 [H • ][O2 ] − k4 [HO• ][H2 ] − k6 [HO• ] = 0
 
,2 2k1 [H2 ] + k4 [HO• ][H2 ]
−−→ 2k2 [O2 ] − k4 [HO• ][H2 ] − k6 [HO• ] = 0
k5
4k1 k2 [H2 ][O2 ]
⇒ [HO• ] = ,
3
k5 k6 + k4 k5 [H2 ] − 2k2 k4 [H2 ][O2 ]
d[H2 O]
4) Comme v = = v4 = k4 [HO• ][H2 ]
dt
On a, d’après ,
3 :

4k1 k2 k4 [H2 ]2 [O2 ] α.[H2 ]n .[O2 ]m


v= =
k5 k6 + k4 k5 [H2 ] − 2k2 k4 [H2 ][O2 ] β + γ[H2 ] − δ[H2 ][O2 ]

Avec donc :

n=1 m=1 α = 4k1 k2 k4 β = k5 k6 γ = k4 k5 δ = 2k2 k4

DM13 •
CC3

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DM14 • RCL série en RSF et puissance

I Facteur de qualité
Un circuit (R, L, C) série est soumis à une tension alter-
native sinusoı̈dale définie par : u(t) = U0 sin ωt. R
A
On étudie le régime d’oscillations sinusoı̈dales forcées, à la
pulsation ω.
1) La pulsation ω étant fixée, déterminer la puissance u(t) L
moyenne < P > dissipée par ce circuit par effet Joule.
2) Pour quelle valeur ω o de ω cette puissance est-elle
C
B
maximale ? A quel phénomène physique correspond cette
valeur ω o ?
3) Déterminer les limites ω min et ω max de l’intervalle de pulsation sur lequel < P > est au
moins égal à la moitié de sa valeur maximale P0 .
ω0
En déduire l’expression du facteur Q = en fonction de L, R et ω o .
ωmax − ωmin
Pour L et C fixés, comment Q varie-t-il avec R ?
Quel est l’intérêt d’un circuit possédant un facteur Q élevé ?
En déduire une justification de la dénomination : « facteur de qualité » du circuit.
4) Exprimer, en fonction de L, R et U0 , l’énergie électromagnétique moyenne < E0 > stockée,
pour la pulsation ω o , dans la bobine ou le condensateur (vérifier que c’est la même).
En déduire une relation entre Q, ω o , < Eo > et < Po >. Retrouve-t-on, du point de vue énergé-
tique, l’intérêt d’un circuit à Q élevé ?

II Puissance et Régime sinusoı̈dal forcé



1) Un dipôle est alimenté en régime sinusoïdal forcé par une tension u(t) = U 2 cos(2πf t) avec

DM14 • E4
U = 220 V et f = 50 Hz. √
L’intensité du courant qui le parcourt est alors i(t) = I 2 cos(2πf t + ϕ).
1.a) En fonction de U , I et ϕ, donner les expressions de :
α) l’impédance complexe Z et de son module Z (on notera j le nombre imaginaire pur tel que
j 2 = −1) ;
β) la puissance électrique moyenne Pe absorbée par le dipôle.
U2
1.b) En déduire l’expression Pe = 2 R, R étant la résistance électrique du dipôle.
Z
2) Un fusible de 16 A protège une ligne électrique
{(A, B)/(A′ , B ′ )} alimentant en régime sinusoïdal forcé, sous A Fusible B
une tension efficace U = 220 V et une fréquence f = 50 Hz,
un dipôle D assimilable à une bobine d’inductance L =
u D
30.10−3 H en série avec un dipôle ohmique de résistance R
(fig. ci-contre).
A’ B’
L’intensité efficace maximale admissible dans la ligne est
Imax = 16 A.
Ce dipôle absorbe une puissance électrique moyenne Pe = 2 500 W .
La ligne {(A, B)/(A′ , B ′ )} se comporte comme un dipôle purement ohmique de résistance élec-
trique totale R0 = 1, 2 Ω, fusible compris.
2.a) Calculer les deux valeurs possible R1 et R2 de la résistance R du dipôle D.
2.b) Pour chaque valeur R1 et R2 , calculer l’intensité efficace I1 et I2 dans le dipôle D.
Circuit RLC série et Puissance en RSF 2012-2013

2.c) Déterminer la seule valeur de R possible compte tenu de la présence du fusible.


2.d) En déduire l’intensité efficace I0 du courant électrique circulant dans la ligne {(A, B)/(A′ , B ′ )}
et la puissance moyenne P0 dissipée par effet Joule dans cette ligne.

3) On ajoute, en parallèle sur le dipôle D, un condensateur A B


Fusible
de capacité C = 130, 4.10−6 F .
3.a) calculer les intensités efficaces :
C D u
α) ID dans le dipôle D ;
β) IC dans le condensateur ;
A’ B’
γ) I0′ dans la ligne.
3.b) Déterminer la puissance P0′ dissipée par effet Joule dans la ligne.
3.c) Comparer P0′ et P0 . Conclure sur l’intérêt de ce condensateur.

Rép : 2.a) R1 = 7, 5 Ω et R2 = 11, 9 Ω ; 2.b) I1 = 18, 5 A et I2 = 14, 5 A ; 2.d) P0 =< PJ >=


2 750 Ω ; 3.a) ID = 14, 5 A ; IC = 9, 0 A ; I0′ = 11, 4 A ; 3.b) P0′ = 2 654 W .
DM14 • E4

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2012-2013 Circuit RLC série et Puissance en RSF

Solution
√ √
1) u(t) = U 2 cos(2πf t), U = 220 V et f = 5 Hz ; i(t) = I0 2 cos(2πf t + ϕ).

U U 2 U
1.a.α) U = ZI → Z = = √ → Z = e−jϕ
I I0 2e jϕ I0
1.a.β) √ √ 1
< P >=< u(t)i(t) >=< U 2 cos(2πf t)I 2 cos(2πf t+ϕ) >= 2U I0 < (cos(4πf t+ϕ)+cos ϕ) >
2
→ Pe =< P >= U I0 cos ϕ
U Re (Z) R U2
1.b) Pe = U I0 cos ϕ ; I = ; cos ϕ = cos(arg (Z)) = ≡ → Pe = 2 R .
Z Z Z Z

2) Pe = 2 500 W et L = 30 mH. D
U2 U 2R A R0 B
De plus : Pe = 2 R = 2 .
Z R + L2 ω 2

2.a) D’où : Pe R 2 − U 2 R + L 2 ω 2 Pe = 0
jLω
U
Polynôme de degré 2 de discriminant :
∆ = « b2 − 4ac » = U 4 − 4L2 ω 2 Pe2 R
A' I0
On vérifie que ∆ ≃ 121, 9.106 V 4 > 0 B'
Ce
 qui signifie que√le polynôme admet
√ deux solutions réelles :
−b − ∆ 2
U − ∆

 .R1 = «
 »= → R1 ≃ 7, 5 Ω
2a√ 2P√
e
 −b + ∆ U2 + ∆
 R2 = «
 »= → R2 ≃ 11, 9 Ω
2a 2Pe
U U
2.b) I0 = =√ → deux intensités possibles :
Z R 2 + L2 ω 2
Si R = R1 , I0 = I1 ≃ 18, 3 A et si R = R2 , I0 = I2 ≃ 14, 5 A
2.c/d) Puisque le fusible impose I0 < 16 A : R = R2 ≃ 11, 9 Ω et I0 = I2 ≃ 14, 5 A .
1 2
D’où : P0 =< PJ >= Rtot Im = (R0 + R)I02 = 2 750 W
2
1
(R + jLω)

DM14 • E4
jCω R + jLω
3) Z e = =
1 1 − LCω 2 + jRCω
+ R + jLω D
B ID
 1jCω A R0
 jCω I C

 IC
U = (R + jLω)I jLω

 D U
 ′
Z eI 0 1
De plus : C = 130, 4 µF et R = R2 ≃ 11, 9 Ω jCω R
A' I0'
B'
U
3.a.α) → ID =| I D |= √ ≃ 14, 5 A Ze
R 2 + L2 ω 2
3.a.β) → IC =| I C |= CωU ≃ 9, 0 A
p
′ ′ U (1 − LCω 2 )2 + (RCω)2
3.a.γ) → I0 =| I 0 |= = ≃ 11, 4 A
Ze R 2 + L2 ω 2
3.b) P0′ =< PJ′ > est la puissance dissipée par effet Joule dans la ligne au niveau de la
résistance R0 parcourue par l’intensité efficace I0′ et de la résistance R = R2 parcourue par
2
l’intensité efficace ID . D’où : P0′ = R0 I0′2 + R2 ID ≃ 2 654 W
3.c) P0′ < P0 : l’ajout du condensateur permet de faire baisser les pertes par effets Joule
en faisant diminuer l’intensité efficace dans la ligne(I0′ < I0 ).

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Circuit RLC série et Puissance en RSF 2012-2013

I Facteur de qualité
1) Soit i = I0 . sin(ωt+ϕ) l’intensité circulant à travers le circuit RLC série soumis (en convention
récepteur) à la tension u(t) = U0 . sin(ωt).
I0 est l’amplitude du courant i(t) et ϕ = ϕi − ϕu son déphasage i par rapport à la tension u(t).


 u = U .ejωt avec : U = U0


En notations complexes : i = I.ejωt   avec : I = I0 .e

 1 I0 j(ϕi −ϕu )

 U = Z.I = R + j Lω −
 avec : Z = Z.ejϕ = .e
Cω U0
La puissance moyenne reçue, en régime sinusoïdal, par un dipôle d’impédance complexe Z, soumis
R
à la tension u(t) et parcouru par i(t) (en convention récepteur) est, sachant que cos ϕ = et
Z
I0 = Z.I0 :
< P > =< i(t).u(t) >=< iA→B uAB >=< I0 .U0 cos (ωt + ϕi ). cos (ωt + ϕu ) >
I0 .U0
= [< cos (ϕu − ϕi ) > + < cos (2ωt + ϕi + ϕu ) > ]
2 | {z } | {z }
constante 0 car moy. temp. d’une fonction sinusoïdale

U0 .I0 1 U2 R U2 R
→ < P >= cos ϕ = .R.I02 = 0 . 2 = 0 .  
2 2 2 Z 2
2
1 2
R + Lω −

 2
1 1
2) < P > est maximale lorsque Lω − s’annule, c’est-à-dire lorsque ω = ω0 = √ .
Cω LC
U02
Alors : < P > (max) = P0 =
2R
Dit autrement, < P >= 21 .R.I02 est maximale lorsque :
U0 U0
I0 = Im (ω) = =s
Z  
1 2
2
R + Lω −

U0
passe par sa valeur maximale I0 (max) = Im (ω0 ) = .
DM14 • E4

R
Cl : Il y a résonance en puissance (moyenne) lorsqu’il y a résonance en intensité dans le
circuit RLC série qui se comporte alors comme une résistance pure.
3) On recherche la bande passante en puissance (moyenne), c’est-à-dire les valeurs ωc des pulsa-
< P > (max)
tions de coupure qui sont les pulsations ω du générateur telles que : < P > (ω) =
2
U02 P0
Or, comme < P > (max) = P0 = : < P > (ω) =  2
2R Lω 1
1+ −
R RCω
Dès lors :

< P > (max) P0 P0 Lω 1


< P > (ω) = ⇔  2 = ⇔ − = ±1
2 Lω 1 2 R RCω
1+ −
R RCω
R 1 R2 4
Soit : ω 2 ∓ .ω − = 0 polynôme de discriminant : ∆ = 2 +
L LC L LC
En ne retenant que les racines réelles (les seules physiquement acceptables) :
√ √
R ∆ R ∆
ωmax = + + ωmin = − +
2L 2 2L 2

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2012-2013 Circuit RLC série et Puissance en RSF
R
Comme ωmax − ωmin = , on en déduit :
L
r
ω0 Lω0 1 1 L
Q= = = = .
ωmax − ωmin R RCω0 R C

Cl : Lorsque R ց, alors Q ր
Intérêt d’un circuit possédant un facteur de qualité élevé : réaliser un filtre (passe-bande) très
sélectif, puisque plus Q est élevé et plus la bande passante (en puissance/en courant) est réduite.
Par ailleurs, plus le facteur de qualité est élevé, pour L et C fixées, plus la puissance maximale
U2 U 2 .Q
est élevée puisque P0 = 0 = 0
2R 2.Lω0
4) L’énergie électromagnétique moyenne stockée dans la bobine ou le condensateur est :
1 1
< E >=< EL > + < EC >=< .L.i2 > + < .C.u2C >
2 2
2
I02 2 sin2 (ωt + ϕ ) >= UCm
avec : < i2 >=< I02 . sin2 (ωt + ϕ) >= et < u2C >=< UCm C
2 2
I I0
Comme UCm = = :
jCω Cω

1 1 I02
< E >=< EL > + < EC >= .L.I02 +
4 4 C.ω 2
U0
Soit, pour la pulsation ω0 (imposée par l’énoncé à cette question), puisque I0 (ω0 ) = (résonance
R
en courant) :

1 L.U 2 1 U 2Q 1 1 U02 1 U 2Q
< E0 >= < EL > = . 20 = . 0 et < E0 >= < EC > = 2 . 2 = . 0
4 R 4 Rω0 4 C.ω0 R 4 Rω0

U02
Donc, puisque P0 = :
2R

DM14 • E4
1 U 2Q Q
< E0 >= . 0 = .P0
4 Rω0 2ω0
Cl : Plus le circuit a un facteur de qualité élevé, et plus l’énergie électromagnétique moyenne
stockée (pour la pulsation ω0 ) est élevée puisque, lorsque L et C sont fixées :
Q U02
< E0 >= .P0 = .Q2 ր lorsque Q ր
2ω0 2Lω02

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DM15 • Mélange d’acides et dosages

I Dosage pH-métrique
On veut réaliser le dosage pH-métrique d’un mélange d’acide fort, l’acide chlorhydrique, de
concentration C1 et d’acide éthanoı̈que (Ka = 10−4,8 ≃ 1, 6.10−5 ) de concentration C2 par une
solution de soude de concentration CB = 0, 100 mol.L−1 .
On prélève V0 = 25, 0 mL du mélange et on ajoute V0 = 25, 0 mL d’eau distillée dans un becher
de 150mL.

1) Quelles sont les deux réactions qui ont lieu au cours de cette expérience.
Calculer leur constante d’équilibre et justifier qu’on peut les utiliser pour un titrage des acides
par la soude.
Justifier que le titrage de l’acide chlorhydrique est séparé du titrage de l’acide éthanoı̈que. Lequel
a lieu en premier ?
La figure suivante donne la courbe obtenue à l’issue du dosage.

DM15 • SA1

2) Écrire les relations aux équivalences et en déduire les concentrations C1 et C2 .


3) Comment retrouver le pKa de l’acide éthanoı̈que à partir de la courbe de titrage ?
4) D’après la courbe, quelle est la valeur du pH au début du dosage ? Connaissant désormais
C1 et C2 , retrouver par le calcul cette valeur.

II Dosage conductimétrique
Une autre méthode expérimentale permettant de réaliser ce dosage est la conductimétrie.
On dose le mélange d’acide chlorhydrique de concentration C1 et d’acide éthanoı̈que de concen-
tration C2 précédent par une solution de soude à CB = 0, 100 mol.L−1 .
Trois approches du dosage d’un mélange acides [ENSTIM 10] 2012-2013

On prélève V0 = 25, 0 mL du mélange et on ajoute V0′ = 175, 0 mL d’eau distillée dans un becher
de 250 mL. La conductivité de la solution en fonction du volume de titrant est représentée sur
la courbe de la figure suivante :

5) Déterminer les volumes équivalents VE1 et VE2 par cette méthode et en déduire les concen-
trations C1 et C2 obtenues.
6) En vous appuyant sur les conductivités ioniques molaires limites proposées, justifier le signe
et les variations des pentes des différentes parties de la courbe de dosage.
7) Quel est l’intérêt d’ajouter un volume V0′ important d’eau distillée pour réaliser ce dosage.
DM15 • SA1

8) Quels avantages apporte la conductimétrie par rapport à la pH-métrie ? (précision, nombre


de points de mesure, . . .).

On donne les conductivités ioniques molaires limites suivantes :

ion H3 O+ HO− Cl− Na+ CH3 COO−


◦ 2 −1
λ (mS · m · mol ) 35, 0 19, 9 5, 01 7, 63 4, 09

III Méthode de Gran


L’une des difficultés pour obtenir avec précision les concentrations des acides est la détermination
précise des volumes équivalents. Le premier saut de pH n’est pas très important ici, le premier
volume équivalent est donc assez approximatif.
Pour augmenter la précision du dosage on peut linéariser la courbe de pH par la méthode de
Gran.
9) Grâce à un tableau d’avancement de la première réaction de dosage avant l’équivalence,
déterminer la concentration en ion H3 O+ pour un volume de soude ajouté 0 < V < VE1 .
10) Montrer que si l’on trace (2 V0 + V ) · 10−pH en fonction de V on obtient une droite qui
coupe l’axe des abscisses au volume équivalent : V = VE1 .
Que représente le coefficient directeur de cette droite ?

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2012-2013 Trois approches du dosage d’un mélange acides [ENSTIM 10]

11) On a tracé (2 V0 + V ) · 10−pH = f (V ) sur la courbe suivante.


Déterminer le volume équivalent et recalculer la concentration C1 obtenue.

12) En utilisant un tableau d’avancement de la deuxième réaction de dosage, déterminer pour


VE1 < V < VE2 la concentration en ion H3 O+ de la solution.
13) On note V ′ = V − VE1 . Montrer que la courbe V ′ · 10−pH en fonction de V ′ est une droite
qui coupe l’axe des abscisses en V ′ = VE2 − VE1 .
14) Sur la figure 3, on a représenté 104 · V ′ · 10−pH en fonction de V ′ .
Déterminer VE2 et recalculer la valeur de C2 correspondante.

DM15 • SA1

15) Quel est l’avantage de la méthode de Gran par rapport à la méthode classique utilisant la
courbe du pH en fonction du volume de titrant ?
16) Peut-on déterminer le Ka de l’acide éthanoı̈que à partir de la figure ci-dessus ?
Si oui, préciser la méthode et donner le résultat obtenu. Cohérence du résultat ?

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Trois approches du dosage d’un mélange acides [ENSTIM 10] 2012-2013

Solution
1) Préalablement au titrage, l’acide chlorhydrique est un acide fort donc entièrement dissocié :
on peut considérer qu’il s’agit d’ion oxonium à la concentration C1 .
Notons AH la formule chimique de l’acide éthanoı̈que (CH3 COOH).
Les équations des réactions de titrage sont donc :

1
,
1 H3 O+ +HO− −

↽⇀
−− 2H2 O avec : K1 = = 1014 > 103
Ke
Ka
,
2 AH +HO− −

↽⇀
−− H2 O +A− avec : K2 = = 1014−4,8 = 109,2 > 103
Ke

Les valeurs des constantes d’équilibre sont élevées : les réactions sont quantitatives et ont peu
les utiliser pour un titrage des acides par la soude.
Comme K1 > 103 .K2 , la réaction , 1 aura lieu avant la réaction , 2 : on titre d’abord l’acide
chlorhydrique puis l’acide éthanoı̈que.

2) . . . Ce qui est mis en évidence parles deux sauts de pH.


• À la 1ère équivalence (V = VE1 ), les réactifs sont introduits dans les proportions stœchiométriques
de la réaction , 1 :

n0 (H3 O+ ) n(HO− )éq1 CB .VE1


= ⇔ C1 .V0 = CB .VE1 ⇒ C1 = = 0, 040 mol.L−1
ν(H3 O+ ) ν(HO− ) V0

• À la 2nde équivalence (V = VE2 ), les réactifs sont introduits dans les proportions stœ-
2 mais il faut tenir compte de la soude versée à la 1ère équivalence :
chiométriques de la réaction ,,
n0 (AH) n(HO− )éq2 − n(HO− )éq1
= ⇔ C2 .V0 = CB .(VE2 − VE1 )
ν(AH) ν(HO− )

CB .(VE2 − VE1 )
⇒ C2 = = 0, 070 mol.L−1
V0

3) À la seconde demi-équivalence, seule la moitié de la soude nécessaire pour neutraliser AH a


DM15 • SA1

été versée, donc [AH] = [A− ] et


 − 
[A
 ]
pH = pKa + log  = pKa
 [AH]

VE2 − VE1 VE2 + VE1
Rq : Le volume de soude versé vaut alors : V = VE1 + = = 18, 8 mL
2 2
4) On lit pH ≃ 1, 7
Cette valeur étant supérieure à 6,5, on peut négliger les ions H3 O+ issus de l’autoprotolyse de
l’eau. La présence des ions H3 O+ est due à la seule dissociation des acides indroduits en solution.
On remarque que cette valeur est inférieure à
pKa −1 = 3, 8 : l’acide éthanoı̈que est donc très CH3COOH CH3COO-
majoritaire, il n’a quasiment pas été dissocié.
1,7
Par conséquent, le pH est seulement dû à la 2,8 4,8 3,8 pH
dissociation totale de l’acide chlorhydrique qui pKa
pHsol
est un acide fort :
n(HCl)introduits C1 .V0 C1
[H3 O+ ] = = = = 0, 020 mol.L−1
Vtotal 2V0 2
⇒ − log[H3 O+ ] = − log(2.10−2 ) = − log(2) − log(10−2 ) ≃ −0, 3 + 2 = 1, 7
Soit : pH ≃ 1, 7

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2012-2013 Trois approches du dosage d’un mélange acides [ENSTIM 10]

5) En dehors des zones proches des équivalences, les variations de la conductivité peuvent être
modélisées par des segments de droite, car la dilution de la solution dans le bécher est négligeable
au cours du dosage (voir 7)). Les points d’équivalence sont situés aux intersections deux à deux
des segments de droite tracés.
On obtient : VE1 = 10, 0 mL et VE2 = 27, 6 mL
Les expressions des concentrations établies précédemment sont toujours valables :

CB .VE1 CB .(VE2 − VE1 )


C1 = = 0, 040 mol.L−1 et C2 = = 0, 070 mol0.L−1
V0 V0

1 se réalise, donc les ions H3 O+ présents dans le bécher


6) • Avant la 1ère équivalence, la réaction ,

sont consommés avec les HO de la soude versé. L’ajout de soude se traduit aussi par un ajout
d’ions Na+ qui ne sont pas consommés. Donc la variation de conductivité est proportionnelle à
la différence λ◦Na+ − λ◦H3 O+ = −27, 37 mS.m2 .mol−1 < 0

• Entre la 1ère et la 2nde équivalence, la réaction ,


2 se réalise, donc AH est consommé par HO−

pour former A dont la concentration augmente dans le bécher. L’ajout de soude se traduit
aussi par un ajout d’ions Na+ qui ne sont pas consommés. Donc la variation de conductivité est
proportionnelle à la somme λ◦Na+ + λ◦A− = 11, 72 mS.m2 .mol−1 > 0

• Après la 2nde équivalence, la soude est ajoutée en excès donc les concentrations en ions
Na+ et HO− augmentent. Donc la variation de conductivité est proportionnelle à la somme
λ◦Na+ + λ◦HO− = 27, 53 mS.m2 .mol−1 > 0
Qualitativement, ces prévisions sont conformes aux mesures expérimentales.

7) L’ajout d’un grand volume d’eau V0′ dans le bécher préalablement au dosage permet de faire
en sorte que le volume de solution dans le bécher ne varie que de façon négligeable par ajout de
soude : Vtotal = V0′ + V0 + V ≃= V0 + V0′ car V0 + V0′ ≫ V .
Dans ce cas, la conductivité n’a pas besoin d’être corrigée de la dilution pour que la modélisation
par segments de droite soit possible.

8) • Dans cet exemple, la conductimétrie permet une grande précision pour le repérage des

DM15 • SA1
deux équivalences, au contraire de la pH-métrie pour laquelle le premier saut de pH n’est pas
très marqué.
• De plus, la conductimétrie, grâce à une modélisation par des segments de droite, nécessite un
petit nombre de points de mesure, au contraire de la pH-métrie, qui nécessite un resserrage des
points de mesure autour des équivalences pour avoir un joli tracé.

9) Tableau d’avancement pour 0 < V < VE1 :

,
1 H3 O+ + HO− −→ 2H2 O K1
n(H3 O+ )restants
ti C 1 V0 CB .V solv. ⇒ [H3 O+ ] =
Vtotal
tf C 1 V0 − C B V ǫ solv.

C 1 V0 − C B V
Soit : [H3 O+ ] =
2V0 + V

10) ⇒ f (V ) = (2V0 + V ).[H3 O+ ] = C1 V0 − CB V = b + a.V


• La fonction f (V ) est donc affine, ce qui se traduit graphiquement par une droite moyenne à
partir des points de mesure, dont le coefficient directeur est égale à a = −CB .
• De plus, quand V = VE1 , on a f (VE1 ) = C1 V0 − CB VE1 = 0
Cl : donc la droite moyenne coupe l’axe des abscisses quand V = VE1 , c’est-à-dire à la 1ère
équivalence.

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Trois approches du dosage d’un mélange acides [ENSTIM 10] 2012-2013

CB .VE1
11) On lit : VE1 = 10, 2 mL ⇒ C1 = = 0, 0408 mol.L−1
V0

12) Avant la 2nde équivalence, HO− est le réactif limitant de la réaction ,


2 que l’on considère
quantitative.
Soit le tableau d’avancement, en tenant compte de la quantité de HO− introduite pour la 1ère
équivalence :

,
2 AH + HO− −→ A− + H2 O K2
ti C 2 V0 CB .(V − VE1 ) 0 solv.
tf C2 V0 − CB (V − VE1 ) ǫ CB (V − VE1 ) solv.

[A− ][H3 O+ ] n(A− )[H3 O+ ] CB (V − VE1 )


Comme : Ka = = = .[H3 O+ ]
[AH] n(AH) C2 V0 − CB (V − VE1 )
C2 V0 − CB (V − VE1 )
On en déduit : [H3 O+ ] = .Ka
CB (V − VE1 )

13) Avec V ′ = V − VE1 , la relation devient :

C2 V0 − CB .V ′ Ka
[H3 O+ ] = .Ka ⇒ g(V ′ ) = V ′ .[H3 O+ ] = .(C2 V0 − CB .V ′ ) = b′ + a′ .V
CB .V ′ CB

• La fonction g(V ′ ) est donc affine, ce qui se traduit graphiquement par une droite moyenne à
partir des points de mesure, dont le coefficient directeur est égale à a′ = −Ka .
Ka
• De plus, quand V ′ = VE2 − VE1 , on a g(VE2 − VE1 ) = (C2 V0 − CB (VE2 − VE1 )) = 0
CB
Cl : donc la droite moyenne coupe l’axe des abscisses quand V = VE2 , c’est-à-dire à la 2nde
équivalence.

14) On lit, à la 2nde équivalence : V ′ = 17, 7 mL


⇒ VE2 = 27, 9 mL
DM15 • SA1

CB .(VE2 − VE1 ) CB .V ′
⇒ C2 = = = 0, 0708 mol.L−1
V0 V0

15) Pour la méthode de Gran, verser la solution titrante avant (et jusqu’à) l’équivalence suffit
à déterminer précisément le point d’équivalence.
La méthode classique nécessite de relever aussi le pH après l’équivalence pour déterminer précisément
la position du point d’inflexion.
Ka .C2 V0
16) Sur la figure, l’ordonnée à l’origine est égale à b′ = . . . mais elle n’est pas lisible
CB
sur le graphe.
En revanche, la pente de la droite moyenne est égale à a′ = −Ka !
Graphiquement, avec deux points relevés sur la droite moyenne pour calculer l’opposé de la
pente :
1, 5.10−4 − 0
|a′ | = Ka = = 1, 9.10−5 ⇒ Ka ≃ 1, 9.10−5 = 10−4,7
10 − 17, 7
→ La valeur obtenue est conforme à celle donnée dans l’énoncé.

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DM16 • Comportement Routier d’une Automobile
Origine de l’épreuve : Concours EIA 1999 [ATS et TSI]

I Modèle simplifié de la suspension


La suspension d’une automobile est habituellement assurée
par quatre systèmes identiques indépendants montés entre automobile
le châssis du véhicule et chaque arbre de roue, et constitués
chacun :
- d’un ressort métallique hélicoı̈dal de constante de raideur
k et de longueur à vide L0 ; C
- d’un amortisseur tubulaire à piston à huile fixé pa-
rallèlement au ressort, exerçant une force résistante de k a
frottement visqueux de coefficient d’amortissement a. L
On suppose que la masse M du châssis est également z
répartie entre les quatre systèmes. Donc une suspension
n’agit que sur le quart de la masse totale du châssis.
Les pneus, de rayon extérieur R, sont considérés comme A
entièrement rigides et n’interviennent pas dans l’étude. ez
Tous les déplacements verticaux seront comptés
algébriquement vers le haut (− → xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
ez est le vecteur uni- xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
taire vertical).
1) Le véhicule étant immobile, sans freins, sur un sol horizontal, quelle est la longueur Le des
ressorts au repos et la garde au sol z0 du véhicule correspondante ?
2) Lors d’un essai dynamique à vide, le châssis est abaissé d’une hauteur h, puis brusquement
libéré sans vitesse initiale.

DM16 • M5
2.a) Établir l’équation différentielle de la position verticale z(t) du châssis par rapport au sol
sous la forme :
z̈ + α ż + β z = δ (E)
α, β et δ étant des constantes que l’on exprimera en fonction de a, k, M et z0 .
2.b) On usine l’amortisseur de manière à obtenir un retour à la position d’équilibre final le plus
bref possible.
Quelle doit être alors la valeur de α en fonction de β ?
En déduire celle de a en fonction de M et k.
2.c)
r Déterminer alors l’expression complète de la solution z(t) en fonction de z0 , h et ω0 =
k
2 .
M
z0
2.d) Tracer avec soin le graphe z(t). (On prendra pour échelle z0 = 1 ; h = ; ω0 = 1).
4
3) On effectue de nouveau le même essai (c’est-à-dire avec les mêmes conditions initiales), mais
cette fois on fait un essai en charge nominale : le véhicule contient quatre masses identiques
m également réparties sur les quatre systèmes {ressort-amortisseur}.
À cause de cette masse m au niveau de chaque suspension, la garde au sol n’est plus z0 mais z0′ .
De même la longueur correspondante du ressort n’est plus Le mais L′e .
3.a) Établir la nouvelle équation différentielle vérifiée par z(t), et l’écrire sous la forme :
z̈ + α′ ż + β ′ z = δ ′ (E ′ )
Comportement routier d’une automobile 2012-2013

en exprimant les nouvelles constantes α′ , β ′ et δ ′ en fonction de a, k, M , m et z0′ .


3.b) Montrer que, dans ces conditions, le véhicule oscille.
3.c) Déterminer l’expression de la (pseudo-)période T des oscillations autour de la position
d’équilibre final en fonction de k, M et m.
π
3.d) On souhaite obtenir T = s pour M = 1 000 kg et m = 100 kg. En déduire la valeur de
3
k puis de a.

Indications et réponses partielles


Mg
1) Le = L0 − .
4k
α β δ 4 √
2.a) = = = . – 2.b) a = kM . – 2.c) z(t) = z0 − h(1 + ω0 t) exp(−ω0 t).
a k k z0 M
α′ β′ δ′ 4 π M + 4m
3.a) = = = . – 3.c) T = √ . – 3.d) k = 44 100 N.m−1 .
a k k z0′ M + 4m 2 km

II Étude de la réponse harmonique


1) On étudie maintenant le comportement sur une route difficile du véhicule avec ses quatre
passagers de masse m chacun (soit une masse m et le quart de la masse M du châssis pour
chaque suspension).
z0′ = s0 note toujours la garde au sol du châssis chargé par 4m sur un sol horizontal.

1.a) On modélise la route rectiligne dans la direc-


tion x par un sol ondulé sinusoı̈dalement autour de
la côte de référence horizontale 0 suivant la rela-
tion :
e(x) = em cos(γ x) k a
L
Quelle est la distance λ entre deux bosses exprimée
en fonction de γ ? s
Quelle est la pulsation ω des oscillations verticales
DM16 • M5

imposées aux roues si le véhicule roule sur cette


route à une vitesse constante V ?
ez
1.b) On repère maintenant le châssis par sa posi-
tion s(t) par rapport à la côte de référence 0 liée au e x
référentiel terrestre supposé galiléen. 0

Exprimer, selon − →
ez , la force de frottement due à l’amortisseur en fonction de a, ṡ et ė.
Montrer que l’équation différentielle vérifiée par s(t) du châssis est de la forme :

s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f + δ ′ (⋆)

où f est une fonction du temps que l’on exprimera en fonction de e et de ė.
2) On étudie le régime forcé permanent.
2.a) Quelle est la signification de cette expression ?
2.b) On utilise les notations complexes : e = em ejωt et s = S ejωt , s étant la solution de
l’équation :
s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f .
Expliquer pourquoi on ne tient pas compte du terme δ ′ dans (⋆) pour étudier les oscillations du
châssis autour de sa position d’équilibre s0 .
Exprimer l’amplitude complexe S des oscillations du châssis en fonction de em , ω, α′ et β ′ .
Puis, l’écrire sous la forme :

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2012-2013 Comportement routier d’une automobile


1+j
Q
S = em

1 − Ω2 + j
Q

ω
où Ω ≡ est la pulsation réduite, ω0′ et Q étant les constantes que l’on exprimera en fonction
ω0′
de α′ et β ′ , puis de a, k, M et m.
2.c) En déduire l’amplitude S des oscillations en fonction de Ω et Q. Que vaut-elle si Ω = 1 ?
2.d) Montrer que S atteint un maximum Sm pour une pulsation réduite Ωm que l’on déterminera
s
Sm 1
en fonction de Q, et démontrer que = .
em 1 − Ω4m

Sm
2.e) Calculer Q, Ωm et .
em
2.f) Tracer avec soin le graphe (ou l’allure du graphe si la question précédente n’a pas été faite)
S
donnant en fonction de Ω dans la plage 0 ≤ Ω ≤ 10.
em
2.g) Calculer la pulsation propre ω0′ . En déduire la distance λm entre les ondulations du sol pro-
voquant la résonance des oscillations du châssis si le véhicule roule à une vitesse V de 90 km.h−1 .
Comment réagit le châssis sur des déformations plus rapprochées passées à la même vitesse ?

Indications et réponses partielles



1.a) λ = ; ω = γV – 1.b) f (t) = α′ ė(t) + β ′ e(t)
γ r r

√ ′ 4k M + 4m
2.b) ω0 = β = ;Q=
M + 4m 4M sr
 2
S 2
2.d) Poser u ≡ Ω2 et dériver par rapport à u . . . → Ωm = Q 1+ 2 −1
em Q

DM16 • M5
III Analogie électrique
1) Le comportement du véhicule peut être simulé par un circuit électrique. On se propose, ici,
d’étudier celui qui représente au mieux la réponse harmonique du véhicule sur route dégradée
du II.
R L C
1.a) Rappeler les équations différentielles re- i(t) i(t) i(t)
liant le courant u(t) et l’intensité i(t) dans
chacun des trois dipôles ci-dessous. u(t) u(t) u(t)

1.b) En déduire les relations entre leurs amplitudes complexes U et I en régime sinusoı̈dal de
pulsation ω imposée.

I1 R
2) Le circuit ci-contre est alimenté par
I
un générateur de tension parfait délivrant
une tension sinusoı̈dale ue de pulsation ω. Ue Us
I2 C
2.a) Déterminer l’impédance équivalente L
Z de ce circuit.
xxxxxxxx
xxxxxxxx xxxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxxx xxxxxxxx

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Comportement routier d’une automobile 2012-2013

2.b) Quelles grandeurs d’entrée Ge et de sortie Gs doivent être choisies pour obtenir une fonction
de transfert harmonique équivalente à la question II.2.b), c’est-à-dire telles que :
Ω ω
1+j où Ω ≡ est la pulsation réduite, ω0 une pulsation propre et Q
Gs Q
= ω0
Ge Ω un rapport caractéristique dont on déterminera les expressions
1 − Ω2 + j
Q en fonction de R, L et C.
3) Pour préciser l’analogie électrique au modèle mécanique, il faut établir l’équivalence des
M
paramètres mécanique m + , k, a et électriques R, L, C.
4
3.a) Quelle est la puissance moyenne dissipée dans la résistance R en fonction de l’amplitude
Ue , de R, L, C et ω ?
3.b) On note Ve l’amplitude de la vitesse ė verticale de la roue dans III.2) due à la déformation
sinusoı̈dale de la route, et Vs celle de la vitesse ṡ du châssis. On donne également l’expression de
la puissance moyenne dissipée par frottement dans l’amortisseur en fonction de a, k, M et m :

1 ω4
< Pf >= aVe2 ′
2 (β − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2

En comparant les expressions des deux puissances moyennes, ainsi que celles des deux fonctions
M
de transfert II.2.b) et III.2.b), trouver les équivalents électriques de a, k, m + et Vs .
4
Indications et réponses partielles
R − RCLω 2 + jLω
2.a) Z = – 2.b) Diviseur de tension entre U s et U e . → d’où le résultat,
jCω (R + jLω)
1 R
avec ω0 = √ ;Q= .
LC Lω 0
1 1 UR2 1 L2 C 2 ω 4
3.a) < PJ >= RI12 = = ... = 2
2 ω 2 Ue .
2 2 R 2R L
(1 − LCω 2 )2 +
R2

Solution
DM16 • M5

I Modèle simplifié de la suspension


1) À l’équilibre, la tension du ressort d’une des quatre suspensions compense le quart du poids
du châssis (le châssis n’est soumis a aucun frottement visqueux puisque la vitesse relative d’un
amortisseur est nulle à l’équilibre) :



→ → P
− Mg
0 = T + ⇒ selon−

ez : 0 = −k(Le − L0 ) − (1)
4 4

Mg Mg
Soit : Le = L0 − et z0 = Le + R = L0 − +R .
4k 4k
2.a) En appliquant le principe fondamental de la dynamique au quart du châssis associé à une
suspension :


M −−−−−−→ − → P −

achassis/R = T + + F frot
4 4

→ −

avec −
a−−−−−→ →
− −
→ −

chassis/R = z̈ ez (mouvement vertical), T = −k(L − L0 ) ez et F frot = −a (żC − żA ) ez =

− →
− −

−a ż e = −a ż e . Soit, en projection selon e :
C z z z

M Mg
z̈ = −k(L − L0 ) − − a ż (2)
4 4
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2012-2013 Comportement routier d’une automobile
M
Soit, en faisant (2) − (1) : z̈ = −k(L − Le ) − a ż = −k(z − z0 ) − a ż ; d’où :
4
4a 4k 4k
z̈ + α ż + β z = δ (E) avec α= β= δ= z0
M M M
2.b) Pour que le retour à la position d’équilibre soit le plus rapide possible, il faut qu’il corres-
ponde à un régime libre critique.
Le régime critique est obtenu lorsque le discriminant de l’équation caractéristique associé à
l’équation différentielle (E) est nul :
p 16 a2 4k √
δ = α2 − 4β = 0 ⇐⇒ α=2 β ⇐⇒ 2
=4 ⇐⇒ a= kM
M M
2.c) La solution z(t) de (E) se décompose en une solution particulière de l’équation avec second
membre (zP ) et de la solution générale de l’équation homogène (zG (t)).
• zP = z0 .
• L’équation caractéristique de (E) (r2 + α r + β = 0) admet, pour le régime critique, une racine
double : r
α 2a k
r=− =− = −2 ≡ −ω0
2 M M
Alors, zG (t) = (A + Bt) e−ω0 t .
• Ainsi : z(t) = zG (t) + zP = (A + Bt) e−ω0 t + z0 .
Les constante d’intégration se déduisent des conditions initiales :
◦ z(t = 0) = z0 − h = A + z0 ⇒ A = −h ;
◦ ż(t = 0) = 0 = −Aω0 + B ⇒ B = Aω0 = −hω0 .

z(t) = z0 − h (1 + ω0 t) e−ω0 t

2.d) z(t) = z0 − h (1 + ω0 t) e−ω0 t ⇒ ż(t) = hω02 t e−ω0 t > 0 ⇒ z̈(t) = hω0 (1 − ω0 t) e−ω0 t .
1.2
Ainsi, z(t) est une fonction croissante dont la courbe
1

DM16 • M5
admet :
◦ une tangente horizontale en t = 0 (car ż(0) = 0), 0.8
◦ un point d’inflexion M 1 pour z̈(t1 ) = 0, soit z0.6
1 2h
M1 t 1 = , z1 = z0 − ,
ω0 e 0.4
◦ une asymptote horizontale d’équation z = z0
0.2
(retour à l’équilibre).
0 0.5 1 1.5 t 2 2.5 3 3.5

3.a) La nouvelle équation traduisant l’équilibre du véhicule en charge nominale est :


(M + 4m) g
0 = −k(L′e − L0 ) − (1’)
4
(en introduisant la nouvelle longueur à l’équilibre L′e du ressort correspondant à la nouvelle
garde au sol z0′ du châssis chargé par 4m).
Tandis que l’équation du mouvement du châssis chargé selon −→ez devient :
(M + 4m) (M + 4m) g
z̈ = −k(L − L0 ) − − a ż (2’)
4 4
Soit, en faisant (2’) − (1’), avec L − L′e = z − z0′ :

4a 4k 4k
z̈ + α′ ż + β ′ z = δ ′ (E ′ ) avec α′ = β′ = δ′ = z′
M + 4m M + 4m M + 4m 0
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Comportement routier d’une automobile 2012-2013

3.b)√ Le discriminant de l’équation caractéristique associée à (E ′ ) est (en se souvenant que


a = kM !) :
 2
′ ′2 ′ 4a 4k 16a2 − 16k (M + 4m) 64 km
∆ = α − 4β = −4 = =− <0
M + 4m M + 4m (M + 4m)2 (M + 4m)2

Ceci correspond à des racines complexes de l’équation caractéristiques, donc à une solution
pseudo-périodique de (E ′ ), c’est-à-dire à une oscillation sinusoı̈dale amortie exponentiellement.
3.c) Pour déterminer la pseudo-période, il faut déterminer la pseudo-pulsation qui est la partie
imaginaire commune aux deux racines r1/2 de l’équation caractéristique :
p
α′ |∆′ | α′
r1/2 =− ±j = − ± jω
2 2 2

2π 4 km
Soit : ω≡ = . Donc :
T M + 4m

π M + 4m
T = √
2 km

π M + 4m π
3.d) On veut T = √ = s, soit :
2 km 3

9 (M + 4m)2 √
k= = 44 100 N.m−1 et donc : a= kM = 6 600 kg.s−1
4 m

II Étude de la réponse harmonique


Remarquons que sur le schéma et dans l’énoncé, la côte z par rapport à l’horizontale est désormais
notée s !
1) Comportement sur une route difficile du véhicule chargé.
DM16 • M5


1.a) • la période spatiale (‘distance entre deux bosses’) correspond à γλ = 2π → λ=
γ
• Le véhicule roule selon (Ox) à la vitesse V = cte, donc, (avec un choix judicieux de l’origine
des temps), x = V t et e(x) peut s’écrire explicitement en fonction du temps t :

V
e(t) = em cos(γx) = em cos(γV t) = em cos(ωt) ⇒ ω = γV = 2π
λ

λ 2π
Ce qui se retrouve en écrivant que la durée de parcours entre deux bosses est T = = .
V ω
1.b) • La force de frottement exercée par l’amortisseur sur le châssis est proportionnelle à la


différence de vitesse de ses extrémités : F frot = −a (żC − żA ) −

ez = −a (ṡ − ė) −

ez .


Donc, selon ez : Ffrot = −a (ṡ − ė)
• L’équation traduisant l’équilibre du véhicule en charge nominale est toujours :

(M + 4m) g
0 = −k(L′e − L0 ) − (1′′ )
4

Tandis que l’équation du mouvement du châssis chargé selon −



ez devient :

(M + 4m) (M + 4m) g
s̈ = −k(L − L0 ) − − a (ṡ − ė) (2′′ )
4 4
6 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI
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Soit, en faisant (2′′ ) − (1′′ ), avec L − L′e = s − e − z0′ :

4a 4k 4k
s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f + δ ′ (⋆) avec α′ = β′ = δ′ = z′
M + 4m M + 4m M + 4m 0

et f = α′ ė + β ′ e
2) Régime forcé permanent.
2.a) Le régime forcé permanent est le régime des oscillations sinusoı̈dales de pulsation ω imposées
au système une fois que le régime transitoire a disparu.
Il correspond à la solution particulière de l’équation différentielle. Il est de forme sinusoı̈dale et
de pulsation ω.
2.b) • On cherche à résoudre, en notation complexes (e = em ejωt et s = S ejωt ), l’équation :

s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f .

• On ne tient pas compte du terme δ ′ dans (⋆) parce que seules les oscillations du châssis nous
intéresse ; or δ ′ n’intervient que par l’ajout d’une constante (z0′ = s0 ) dans la solution particulière.
(Négliger δ ′ revient, finalement, à translater le repère à la position d’équilibre s0 .)
• En complexes, il vient : S (β ′ − ω 2 + jωα′ ) = em (β ′ + jωα′ ), soit :

1+j
β ′ + jωα′ Q
S = em ′ qui peut s’écrire : S = em
β − ω 2 + jωα′ Ω
1 − Ω2 + j
Q
r r
ω p 4k ω′ M + 4m
avec : Ω= ′ ω0′ = β ′ = Q = 0′ =
ω0 M + 4m α 4M
v
u
u Ω2
u 1+ 2
u Q p
2.c) Donc : S = |S| = em u 2 . Et lorsque Ω = 1, S(Ω=1) = em 1 + Q2 .
t Ω
(1 − Ω2 )2 + 2
Q
u

DM16 • M5
 2 1+ 2
S Q
2.d) • On pose u = Ω2 et on dérive g(u) = = u par rapport à u :
em 2
(1 − u) + 2
Q
dg 1 2
= ... → cette dérivée s’annule pour : u + u − 1 = 0.
du 2Q2
Or, ce polynôme n’a qu’une seule racine positive (u > 0 !) qui est :

r  sr
2 1 1
um =Q 1+ − 1 =⇒ Ωm = Q 1+ −1
2Q2 2Q2

Ωm est la pulsation réduite de résonance correspondant à une résonance des oscillations du


châssis roulant sur la route ondulée.
um
  1+ 2
Sm 2 Q 1 2
• = u , avec, par définition de um : u + um − 1 = 0
em (1 − um )2 + 2
m 2Q2 m
Q
um 2 − 2um
Soit : 2 = . Donc :
Q um
  2 − um
Sm 2 um 2 − um 2 − um
= = =
em 1 − u m 2
um (1 − um ) + 2 (1 − um ) (1 − um )(um − u2m + 2)
(1 − um )2 + 2
um
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Comportement routier d’une automobile 2012-2013

 2 s
Sm 2 − um 1 Sm 1
Soit : = = ⇒ =
em (1 − um )(2 − um )(1 + um ) 1 − u2m em 1 − Ω4m
Sm
2.e) AN : Q = 0, 59 Ωm = 0, 75 = 1, 2 .
em
Sm
Rq : Situation où le facteur de qualité est faible, pour avoir une faible acuité à la résonance .
em

2.f) Cf. graphe ci-contre. 1.4

2.g) • Valeur de la pulsation propre du système : 1.2

r r 1
4k 44 100
ω0′ = =2 = 11, 2 rad.s−1 0.8
M + 4m 1 400 0.6

0.4
• Pour être à la résonance, il faut que
0.2
ω = ωm = Ωm ω0′ = 0, 75ω0′ = 8, 4 rad.s−1
0 2 4 Omega 6 8 10


Or, λ = V T = V , donc, la distance λm entre les ondulations du sol qui commande la
ω
résonance des oscillations du châssis si le véhicule roule à vitesse V constante est :
2π 2π
λm = V =V = 18, 7 m
ωm 0, 75ω0′
• Si les déformations sont plus rapprochées, λ < λm , soit ω > ωm ; on sort donc de la zone de
S Sm
résonance et les oscillations de la route sont alors mieux absorbées par le véhicule : < .
em em

III Analogie électrique


1.a) En convention récepteur :
diL dq duC
DM16 • M5

uR = R i R uL = L iC = =C
dt dt dt
1.b) Aux trois relations précédentes correspondent les relations entre amplitudes complexes (en
posant i = I ejωt et u = U ejωt ) :
1
U R = R IR U L = jLω I L I
UC =
jCω C
jLRω 1
2.a) L’impédance du circuit est : Z = Z R //Z L + Z C = + .
R + jLω jCω
R − RCLω 2 + jLω
Z=
jCω (R + jLω)
2.b) Diviseur de tension entre U s et U e :


Us Z R + jLω 1+j
= C = = R
Ue Z R − RCLω 2 + jLω Lω
1 − CLω 2 + j
R

1+j r r
Us Q ω 1 R C
Soit : = avec : Ω= ω0 = Q= =R
Ue Ω ω0 LC Lω0 L
1 − Ω2 + j
Q

8 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI


2012-2013 Comportement routier d’une automobile

3.a) La puissance dissipée par effet Joule est en moyenne :  


L2 ω 2
Z T 1+ C 2ω2
1 1 1 UR2 1 L2 ω 2 1 L2 ω 2 R2
< PJ >= Ri2 dt = RI12 = = 2 2 I 2
= 2 2
2
2 ω 2 Ue
T 0 2 2 R 2R L ω 2R L ω L
1+ 1+ (1 − LCω 2 )2 +
R2 R2 R2
1 L2 C 2 ω 4
< PJ >= 2 2 Ue2
2R L ω
(1 − LCω 2 )2 +
R2
3.b) La puissance dissipée par frottement visqueux dans l’amortisseur est en moyenne :
Z Z
1 T − → 1 T
< Pf >= | F frot  (ṡ − ė) −

ez |dt = a (ṡ − ė)2 dt = a < (ṡ − ė)2 >.
T 0 T 0
Pour calculer (ṡ − ė), il faut prendre la partie réelle de (ṡ − ė), avec, d’après II.2.b) :

β ′ + jωα′ β ′ + jωα′
s=e et donc : ṡ = ė
β ′ − ω 2 + jωα′ β ′ − ω 2 + jωα′
ω2 ω 2 (β ′ − ω 2 − jωα′ )
ce qui donne : ṡ − ė = ė = ė .
β ′ − ω 2 + jωα′ (β ′ − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2
Ve ω 2
Et donc : Re(ṡ − ė) = ṡ − ė = ((β ′ − ω 2 ) cos ωt + α′ ω sin ωt).
(β ′ − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2
Alors : < Pf >= a < (ṡ − ė)2 >, ce qui donne :
Ve2 ω 4 2 2 2 ′
< Pf >= ′ 2 2

′ 2 2 2 ((β − ω ) | < cos{z ωt >} +α 2 ω 2 |< sin{z
2
ωt >}
((β − ω ) + α ω )
1 1
2 2
+2(β ′ − ω 2 )α′ ω < cos(ωt) sin(ωt) >).
| {z }
0
 2
m + M/4
ω4
1 ω4 1 k
Finalement : < Pf >= aVe2 ′ = aVe2  
2 (β − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2 2 m + M/4 2 2 a2 2
1− ω + 2ω

DM16 • M5
k k
3.c) la comparaison des deux expressions des puissances moyennes dissipées par le système
mécanique en suspension et le circuit électrique permet d’identifier les équivalences électroméca-
niques suivantes :

1 1 M
a ←→ k ←→ m+ ←→ C Vs ←→ Us
R L 4
s U
Rq : Pour la dernière analogie, comparer avec s .
e Ue

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DM17 • Révisions électrocinétique / mécanique

I Véhicule sur une route ondulée [ENSTIM 2006]

• Le véhicule étudié est modélisé par un parallélépipède rectangle, de centre de gravité G et


de masse M , reposant sur une roue par l’intermédiaire de la suspension dont l’axe OG reste
toujours vertical. L’ensemble est animé d’une vitesse horizontale − →v =→ −v →

ex .
La suspension est modélisée par un ressort de constante de raideur k = 1, 0.105 N.m−1 (de
longueur à vide l0 ) et un amortisseur fluide de constante d’amortissement h = 4, 0.103 u.S.I.
La masse de l’ensemble est M = 1000 kg.

z
v = v ex
G
G zG
zG,éq

(k,l0) h
(k,l0) h
Route
ondulée
ez O
O zO
zO,éq e Niveau moyen
C ex de la route x
L

DM17 •
La position verticale du véhicule est repérée par zG dans le référentiel terrestre galiléen. L’ori-
gine du référentiel est prise sur la ligne moyenne des déformations du sol. On note zO la cote du
centre de la roue (de rayon R) par rapport au niveau moyen de la route.
L’amortissement entre M et la roue introduit
 une 
force de frottement fluide, exercée par l’amor-

→ dzG dzO − →
tisseur sur M , qui s’écrit : F = −h. − ez E4/E5/M5
dt dt
• Dans les première questions la route est parfaitement horizontale (figure de gauche).
La route ne présente aucune ondulation et le véhicule n’a aucun mouvement vertical.
1) Déterminer la position zG,éq de G lorsque le véhicule est au repos.
• Suite à une impulsion soudaine, le véhicule acquiert un mouvement d’oscillations verticales.
On cherche dans cette question à établir l’équation différentielle caractéristique du mouvement
par une méthode énergétique.
Le mouvement étudié est celui de l’écart par rapport à la position d’équilibre : z = zG − zG,éq .
Les énergies potentielles seront exprimées en fonction de z et à une constante additive près.
2) Établir l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du véhicule assimilé à un point
matériel de masse M placé en G.

3) Établir l’expression de l’énergie potentielle élastique de ce même système


4) Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à la masse M placée en G et en déduire l’équation
différentielle en z caractéristique du mouvement.
Révisions Électrocinétique / Mécanique 2012-2013

5) Dessiner, qualitativement, les allures envisageables de la fonction z(t). (la résolution de


l’équation différentielle n’est pas demandée).
• Le véhicule se déplace maintenant à vitesse horizontale constante v sur un sol ondulé (figure
de droite). L’ondulation est assimilée à une sinusoı̈de de période spatiale L et d’amplitude A.
zO peut alors s’écrire zO = R + A. cos(ωt) = zO,éq + e(t).
Le mouvement étudié est toujours l’écart par rapport à la position d’équilibre : z = zG − zG,éq .
Pour les applications numériques, on prendra L = 1 m et A = 10 cm.
6) Quelle est l’unité de h ?
7) Exprimer ω en fonction de v et L. Vérifier l’homogénéité du résultat.
8) En appliquant le principe fondamental de la dynamique à la masse M dans le référentiel
terrestre supposé galiléen, établir l’équation différentielle en z régissant le mouvement.
• On recherche la solution z(t) de cette équation différentielle sous une forme sinusoı̈dale z(t) =
Zm cos(ωt + ϕ). On pose z = Z.ejωt , réponse complexe du véhicule à l’excitation sinusoı̈dale
e(t) = z O − R = A.ejwt .
ω
1+j
Z ω1
9) Montrer que : = en exprimant ω0 , ω1 et Q en fonction de k, h et M .
A ω2 ω
1− 2 +j
ω0 Qω0
10) Calculer numériquement ω0 , ω1 et Q.
|Z|
11) Donner l’expression du module en fonction de ω0 , ω1 et Q.
|A|

II Facteur de Puissance [ENAC 2002]

Un générateur de tension idéal délivrant une force


i3 A i1
électromotrice sinusoı̈dale de valeur efficace E = 380 V
et de fréquence f = 50 Hz alimente un circuit constitué
E4/E5/M5

par une lampe à incandescence de résistance R = 38 Ω r


connectée en parallèle à un moteur M que l’on peut e(t) R
schématiser par une bobine et un résistor associés en série
(cf. figure ci-contre). L
Les courants i1 , i2 , i3 sont caractérisés par : i2
DM17 •

- leurs déphasages respectifs ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 par rapport à la


tension e(t) B
- leurs intensités efficaces respectives I1 , I2 et I3
- leurs amplitudes complexes respectives I 1 , I 2 , I 3 .

Rq : on rappelle que le module z d’un nombre complexe z peut s’écrire : z = z.z ∗
1) Comment s’écrit la loi d’Ohm aux bornes de la lampe à incandescence ?
En déduire la valeur de ϕ2 ainsi que l’expression de I2 en fonction de E et R.
2) Comment s’écrit, en notations complexes, la loi des nœuds en A ? En déduire l’expression de
I3 en fonction de I1 et I2 .
p
A) I3 = I12 + I22 + 2I1 I2 cos ϕ1 B) I3 = I1 + I2
√ p
C) I3 = I1 + I2 + 2 I1 I2 cos ϕ1 D) I3 = I12 + I22 − 2I1 I2 cos ϕ3

3) En déduire l’expression de cos ϕ1 en fonction de I1 , I3 , E et R.


On mesure I1 = 6 A et I3 = 15 A : quelle est la valeur numérique de cos ϕ1 ?
4) Calculer la puissance moyenne PM , sur une période, absorbée par le moteur.

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2012-2013 Révisions Électrocinétique / Mécanique

A) PM = 2 302 W B) PM = 1 691 W C) PM = 3 953 W D) PM = 1 943 W

5) En déduire la résistance interne r du résistor de la modélisation du moteur.


6) En déduire l’inductance L de la bobine de la modélisation du moteur.
7) Calculer la puissance moyenne Pg , sur une période, fournie par le générateur.
A) Pg = 5 491 W B) Pg = 2 307 W C) Pg = 1 553 W D) Pg = 755 W

8) Calculer la facteur de puissance cos ϕ3 de l’installation.


A) cos ϕ3 = 0, 8781 B) cos ϕ3 = 0, 9633 C) cos ϕ3 = 0, 9880 D) cos ϕ3 = 0, 9375

9) On désire modifier le facteur de puissance de l’installation.


√ Pour cela, on branche un conden-
sateur aux bornes du moteur. On appelle i4 = I4 2 cos(ωt + ϕ4 ) l’intensité qui le parcourt.
Comment s’écrit la loi d’Ohm généralisée (i.e. en notation complexe) aux bornes du condensa-
teur ?
En déduire la valeur de ϕ4 ainsi que l’expression de I4 en fonction de E, C et ω.
10) Calculer la valeur de sa capacité C pour que le nouveau facteur de puissance de l’installation
cos ϕ′3 soit égal à l’unité.
A) C = 43, 5 µF B) C = 25, 1 µF C) C = 12, 4 µF D) C = 33, 7 µF

III Filtre du premier ordre


On alimente le circuit du schéma par une tension si- is=0
R1
nusoı̈dale ue (t) = Uem cos(ωt).
La tension de sortie s’écrit us = Usm cos(ωt + ϕ).
e=ue(t) R2 s=us(t)
1) De quel type de filtre s’agit-il ? (Justifier votre C

DM17 •
réponse par des considérations simples sur le compor-
tement asymptotique du filtre) xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx

2) Déterminer la fonction de transfert H de ce filtre.


H0
Montrer qu’elle peut se mettre sous la forme : H = ω
1+j E4/E5/M5
ω0
Exprimer H0 et ω0 en fonction de R1 , R2 et C.
3) Que deviennent ces deux expressions dans le cas où R2 = R1 ?

Pour la suite on donne : Uem = 6 V , R1 = R2 = 680 Ω et C = 4, 7 µF . On rappelle que


log 2 ≃ 0, 3
4) Tracer le diagramme de Bode asymptotique et réel de la réponse en gain en décibels
ω
GdB = f (log(x)) (où x note la pulsation réduite x = ).
ω0
On prendra soin auparavant :
- de fournir les équations des trois courbes : courbe de réponse en gain en décibel (GdB ), asymp-
tote basses fréquences (GdB (ABF)) et asymptote hautes fréquences (GdB (AHF))
- de préciser la valeur du gain en décibels lorsque ω = ω0
5) Tracer le diagramme de Bode asymptotique et réel de la réponse en phase ϕ = f (log(x)).
On prendra soin auparavant :
- de fournir les équations des trois courbes : courbe de réponse en phase (ϕ), asymptote basses

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Révisions Électrocinétique / Mécanique 2012-2013

fréquences (ϕ(ABF)) et asymptote hautes fréquences (ϕ(AHF))


- de préciser la valeur de la phase lorsque ω = ω0
6) Quelle est la bande passante de ce filtre ? AN : calculer la pulsation de coupure correspon-
dante.
7) Sachant que la tension d’entrée a une fréquence f = 10 kHz et une amplitude Uem = 6 V ,
déterminer l’atténuation (gain) en décibels de ce filtre. En déduire l’amplitude de la tension de
sortie.
8) Si une composante continue E = 6 V est ajoutée à ue (t), quelle sera la tension de sortie s(t)
associée à la nouvelle tension d’entrée e(t) = ue (t) + E ?

Solution

I Véhicule sur une route ondulée [ENSTIM 2006]

1) On étudie le véhicule, assimilé à un point matériel {G, M } dans le référentiel terrestre


considéré galiléen. Il est soumis :
- à son poids : M − →g = −M g − →
ez


- à la force de rappel du ressort : Fr = −k.(l − l0 ) −

ez = −k.(zG − zO − l0 ) →

ez

→ −

- à la force de frottement fluide : F = −h.(żG − z˙O ) ez

→ →

Lorsque le véhicule est au repos, le PFD s’écrit : 0 = M − →
g − k.(zG,éq − zO,éq − l0 ) →

ez + 0 ,
1
Mg
On en déduit : zG,éq = l0 + R − 2 (car zO,éq = R)
,
k
2) Pour établir l’énergie potentielle de pesanteur (à une constante près), on cherche à écrire le
travail élémentaire du poids sous la forme de l’opposé de la différentielle de l’énergie potentielle
de pesanteur :
−−→
δW (M − →g ) = M− →
g  dCG = −M g − →
ez  d(zG −

ez ) = −dM gzG = −dEpg ⇒ Ep,g = M gzG + Cte
Donc : Ep,g = M gz + K , 3 (car zG = z + zG,éq )
E4/E5/M5

3) Pour établir l’énergie potentielle élastique (à une constante près), on cherche à écrire le
travail élémentaire de la force de rappel du ressort sous la forme de l’opposé de la différentielle
de l’énergie potentielle élastique :  
−→ −
→ −−→ −
→ −
→ 1 2
δW (Fr ) = Fr  dCG = −k.(zG − zO,éq − l0 ) ez  d(zG ez ) = −d k.(zG − zO,éq − l0 ) = −dEp,él
2
DM17 •

Mg 2
 
1 2 ′ 1
Donc : Ep,él = k.(zG − zO,éq − l0 ) + K — soit, d’après , 2 : Ep,él = k. z − + K′ , 4
2 2 k

4) Le ThmEk s’écrit, entre t et t + dt :



→ −

dEk = δW (M −

g ) + δW (Fr ) + δW ( F )

Soit, par dérivation temporelle :




dEk −dEpg −dEpélas δW ( F )
= + +
dt dt dt dt
−−→ !

− → −−→
− dCG → dzG −
et puisque δW ( F ) = F  dCG et que =− v→ −
G = v ex +

ez , on a, d’après ,
3 et ,
4 :
dt dt
R

 !
Mg 2 dzG Z  dzG
  
d 1 −d(M gz) d 1 dzO,éq
2
M żG = − k. z − − h.( − Z
 ).
dt 2 dt dt 2 k dt Z
 dt Z dt

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2012-2013 Révisions Électrocinétique / Mécanique

Soit, avec ż = żG (non nul puisqu’il y a mouvement) :


 
1 1 Mg

.M.2.z.z̈ = −M g Ȧ
z − .k.  Ȧ
2. z. z − Ȧ ż
− h.z.
2 2 k

h k
Donc : z̈ + .ż + .z = 0
M M
Rq : Si l’énoncé n’avait pas été aussi directif, on aurait pu retrouver ce résultat par application
directe du théorème de la puissance mécanique à la masse m :

dEm dEk dEp dEk dEpg dEpélas →


− →
= PNC ⇔ + = P (−

F)
⇔ + + = F −
vG
dt dt dt dt dt dt

5) ➜ Cf Cours M4 et courbes déjà rencontrées en E3


[F ] M.L.T −2
6) [h] = = = M.T −1 donc : u(h) = kg.s−1
[v] L.T −1

7) Par définition de la pulsation : ω = où T est la période temporelle du mouvement.
T
La vitesse étant constante, elle est définie par le rapport entre une distance et le temps corres-
dx L 2π.v
pondant : v = = . D’où : ω =
dt T L
8) Le PFD s’écrit : M −a→ −
→ −
→ −
→ 5
G = M g − k.(zG − zO − l0 ) ez − h.(żG − z˙O ) ez ,
En projetant , 5 −, 1 : M z̈ = −k.(zG − zG,éq − (zO − zO,éq )) − h.(żG − żO )
Comme żG = ż puisque z = zG −zG,éq , l’équation devient : M z̈ = −k.(z−(zO −zO,éq ))−h.(ż−żO )
Comme zO = R + A cos(ωt) = zO,éq + e(t) :
h k k h ω0 ω0
z̈ + .ż + .z = .e + .ė ⇔ z̈ + .ż + ω02 .z = ω02 .e + .ė
M M M M Q Q
9) Cette équation devient, en régime sinusoı̈dal et en notation complexe :
ω0 ω
    ω02 + j ω 1+j
ω0 ω0 Z Q Qω0
ω02 − ω 2 + j ω .Z = A. ω02 + j ω ⇔ = =

DM17 •
Q Q A ω 0 ω 2 ω
ω02 − ω 2 + j ω 1− 2 +j
Q ω0 Qω0
ω
1+j r √
Z ω1 k kM k
On en déduit : = 2 avec ω0 = Q= ω1 = Qω0 =
A ω ω M h h
1− 2 +j
ω0 Qω0 E4/E5/M5

10) ω0 = 10 rad.s−1 Q = 2, 5 ω1 = 25 rad.s−1


s
ω2
1+
Z ω12
11) = s
A ω2
2 
ω 2

1− 2 +
ω0 Qω0

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Révisions Électrocinétique / Mécanique 2012-2013

II Facteur de Puissance [ENAC 2002]

1) Loi d’Ohm aux bornes de la résistance R :



E 2 √ E
e(t) = R.i2 (t) ⇔ i2 (t) = cos(ωt) = I2 2 cos(ωt + ϕ2 ) avec I2 = et ϕ2 = 0
R R

2) Loi des nœuds en A : I 3 = I 1 + I 2 avec I 1 = I1 .ejϕ1 et I 2 = I2 (puisque ϕ2 = 0).


On en déduit : I32 = I 3 .I ∗3 = (I1 .ejϕ1 + I2 ).(I1 .e−jϕ1 + I2 ) = I12 + I22 + I1 I2 (ejϕ1 + e−jϕ1 )
q
soit : I3 = I12 + I22 + 2I1 I2 cos ϕ1 Rép. A)

I32 − I12 − I22 E R2 (I31 − I12 ) − E 2


3) D’où : cos ϕ1 = soit, puisque I2 = : cos ϕ1 = ≃ 0, 7417
2I1 I2 R 2R.I1 .E
4) En régime sinusoı̈dal, la puissance moyenne reçue par le moteur soumis à la tension e
(d’amplitude complexe E = Em ) et parcouru par l’intensité i1 (d’amplitude complexe I 1 =
1
I1m .ejϕ1 ) s’écrit : PM = Em I1m cos ϕ1
2
Donc, en faisant apparaı̂tre les grandeurs efficaces : PM = E.I1 . cos ϕ1 = 1 691 W Rép. B)
E E
5) L’impédance complexe du moteur : Z 1 = r + jLω = = .e−jϕ1 = Z1 cos ϕ1 − jZ1 sin ϕ1
I1 I1
r E
On a donc : cos ϕ1 = avec Z1 =
Z1 I1
Dès lors PM = E.I1 . cos ϕ1 s’écrit également : PM = I12 .Z1 . cos ϕ1 = r.I12
PM E
D’où : r = 2 ≃ 47 Ω Rq : On pouvait écrire : r = Z1 cos ϕ1 = cos ϕ1 ≃ 47 Ω
I1 I1
s
√ E 1 E2
6) Comme par ailleurs : Z1 = r2 + L2 ω 2 = , on en déduit : L = − r2 ≃ 135 mH
I1 2πf I12

E2
7) Puissance moyenne reçue par la résistance R : PR = E.I2 . cos ϕ2 = E.I2 = = 3 800 W .
E4/E5/M5

R
D’où la puissance moyenne fournie par le générateur : Pg = PM + Pg = 5 491 Ω Rép. A)

Pg
8) Puisque Pg = E.I3 . cos ϕ3 on en déduit : cos ϕ3 = = 0, 9633 Rép. B)
E.I3
DM17 •

I4
9) La loi d’Ohm généralisée aux bornes du condensateur : E =
jCω
π π
Soit I4 .ejϕ4 = jCωE = CEω.ej 2 . Donc : ϕ4 = et I4 = CEω
2
π
10) La nouvelle loi des nœuds en A s’écrit : I 3 = I 1 + I 2 + I 4 ⇔ I3 .jϕ3 = I1 .ejϕ1 + I2 + I4 .e1 2

Imposer un facteur de puissance cos ϕ′3 = 1 revient à imposer ϕ′3 = 0.


La loi des nœuds s’écrit alors : I3 = I1 cos ϕ1 + I2 + j(I1 sin ϕ1 + I4 ) ⇒ I1 sin ϕ1 + I4 = 0
I4 CEω
Cette dernière relation nous donne le signe de sin ϕ1 puisque sin ϕ1 = − = − <0
I1 I1
Comme cospϕ1 est déjà connu (cf. 3)), on en déduit la valeur de sin ϕ1 :
sin ϕ1 = − 1 − cos2 ϕ1 ≃ −0, 6707
I1 sin ϕ1
Enfin, on obtient la capacité cherchée : C = − ≃ 33, 7 µF Rép. D)
E.2π.f

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2012-2013 Révisions Électrocinétique / Mécanique

III Filtre du premier ordre


1) Une condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert à basses fréquences et comme
un fil à hautes fréquences : on en déduit qu’il s’agit d’un filtre passe-bas.
is=0
R1
à Basses
Fréquences R2 u (t)
e=ue(t) R2 s= s
R1 + R2
is=0
R1
xxxxxxx
xxxxxxx
e=ue(t) R2 s=us(t)
is=0
C R1

xxxxxxx e=ue(t) R2 s=0


xxxxxxx
xxxxxxx

à Hautes
Fréquences xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx

2) L’impédance complexe équivalente de la résistance R2 en parallèle avec la capacité C s’écrit :


1
R2 .
jCω R2
Z= =
1 1 + jR2 Cω
1+
jCω
La fonction de transfert s’obtient facilement à partir du diviseur de tension :
R2
Z us 1+jR2 Cω R2
us = ue ⇔ H = = R
=
R1 + Z ue R1 + 1+jR Cω2 R1 + R2 + jR1 R2 Cω
2

R2
R1 +R2 H0 R2 R1 + R2
Donc : H = Soit : H = ω avec H0 = R + R et ω0 = R R C
1+ j RR11+R
R2
2
Cω 1+j 1 2 1 2
ω0

DM17 •
1 2
3) lorsque R1 = R2 : H0 = et ω0 =
2 R1 C

ω H0
4) En introduisant la pulsation réduite x = :H=
ω0 1 + jx
H0 E4/E5/M5
soit : H = √ et donc : GdB = 20 log H = 20 log H0 − 10 log(1 + x2 )
1 + x2
- Asymptote BF : ω ≪ ω0 ⇔ x ≪ 1 : GdB (ABF) = 20 log H0 = −20 log 2 ≃ −6, 0 dB
L’ABF est une droite horizontale de valeur −6, 0 dB.
- Asymptote HF : ω ≫ ω0 ⇔ x ≫ 1 :
GdB (AHF) = 20 log H0 − 20 log x
L’AHF est une droite de pente −20 dB/déc et d’ordonnée
à l’origine −6, 0 dB.
- Pour ω = ω0 , on a x = 1 et donc :
GdB = 20 log H0 − 10 log 2 = −30 log 2 ≃ −9, 0 dB

H0
5) Comme : H = = Hejϕ , on a ϕ = arg (H) = arg (H0 ) − arg (1 + jx)
1 + jx
Donc : ϕ = − arctan x
- Asymptote BF : ω ≪ ω0 ⇔ x ≪ 1 : ϕ(ABF) = 0◦

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Révisions Électrocinétique / Mécanique 2012-2013

- Asymptote HF : ω ≫ ω0 ⇔ x ≫ 1 :
π
ϕ(AHF) = − = −90◦
2
- Pour ω = ω0 , on a x = 1 et donc :
π
ϕ = − arctan 1 = − = −45◦
4
6) Le filtre étant un filtre passe bas, Hmax = H(ω = 0) = H0
donc, la bande passante est [0, ωc ] avec la pulsation de coupure ωc telle que :
 H H0
max
 √2 = √2


2
H(ωc ) = ⇔ x2c = 1 ⇔ ωc = ω0 = = 626 rad.s−1

 H 0 R 1 C
 p
1 + x2c
7) Pour f = 10 kHz, ω = 2πf ≃ 62, 8 kHz, x ≃ 100, 4 soit :
GdB = 20 log H0 − 10 log(1 + x2 ) ≃ −46, 0 dB
 
Usm (ω) Usm (ω) GdB
Comme GdB = 20 log H = 20 log ⇔ = 10 20
Uem Uem
on en déduit : Usm ≃ 10−2,6 Uem ≃ 5.10−3 × 6 = 0, 03 V ≪ Uem
8) Le filtre étant linéaire, pour obtenir la tension de sortie s associée à e, il suffit de sommer la
tension de sortie us précédemment calculée et la tension de sortie S calculée pour une tension
d’entrée constante E :
e = ue + E −→ s = us + S
Dans le cas du régime continu, le condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert et la
R2 E
composante continue de la tension de sortie est (cf. 1)) : S = H0 .E = .E = =3V
R1 + R2 2
La tension de sortie est donc : s(t) = Usm cos(ωt + ϕ) + S ≃ S = 3V car Usm ≪ S
Rq : Le filtre passe-bas coupe la composante sinusoı̈dale ue de fréquence f = 10 kHz de la
ωc
tension d’entrée e(t) car f ≫ fc = ≃ 100 Hz

E4/E5/M5
DM17 •

8 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI


ri
20L2-20t3 Exercices
- Equilibres I PTSI
de complexation
(-E:-T:o] Réactionsde complexation lc7,6el lc?7,.1s1
On considèreles ions complexessuivants, dont on donne les log B; (en notant Ya- I'ion éthylenedi-
a.rninetétraacétate):
a) [BaY]2-: locÊ : 7,r ;
b) [ZnY]'z-: logP'= lg,3;
.) [F"Y'- :IogB' :14,3i
d) [Cu(CN)n]'z- : logPa- 27,3i
e) [Fe(CN)u]3-los& :31. .
:
1) Quels sont les couplesaccepteur de liga.nds/ donneur de ligands corresponda.nt?
2) TÏarer les diagrarnmesde prédominancesgradué en pY: - log[Ya-] des especesrelatives
aux couples a), b) et c).
3) Écrire les équations et déterminer les constantesd'équilibre des réactions entre :
a) Fe2+et [BaY]2-;
b) Ba2+ er lZnY)z- i
a) Fe2+et [ZnYl2-.
a) Écrire l'équation de Ia réaction entre les ions he:cacyanoferrate
(lll) [Fe(CN)u]3-et Cu2+et
déterminer la constarrtede réaction.

(E EA]Iô.I ComplexationscomÉtirives de I'ion fer (lll) 1cr;,'nt


L'ion fer (lll) donne avecles ions sulfate SOI- un ion complexe [Fe(SOa)- de consta,nteglobale
de formation p2 telle que \ogfu :7,4; il donne avec les ions cyanure-CN- un ion complexe
hexacoordiné[Fe(CN)6]3-de constanteglobatede formation ft telle que logft:31.
On considèrerme solution de sulfate de fer (lll) de concentrationc:2,O.1O-2 md.L-t dzns
laquelleoa a dissousdu sulfate de sodium à la concentratiot C :4,0.10-2 mol.L-r.
1) Montrer que }a solution .S ainsi obtenue contient les ions fer (lll) essentiellementsous forme
d'ion complexe- Quelle est Laconcentration de ce complore dqns la solution ?
2) À 100,0 rntr de la solution S précédente,on ajoute sa,nsvariation de volume 6, 0.10-3 mole
de cJranurede sodium.
a) Écrire l'équation-bilan de la réaction qui se produit et déterminer sa constante.
b) Faire un premier bilan.
c) Quelles sont les réactions alors envisageables? Conclure et déterminer la composition de la
solution à l'equilibre.
Pistes:
l) Déterminer la formule du sutfate de fer (lll), puis orprimer la concsltration spportee des ions sulfate
et ftr (lll) qui en résdtent eo fonction de la conceutration c de l,a solution de sulfate de fer illt).
Tbnir cornpte du fait qu'il y a deux soucee d'ion sullatæ pour déterminer leur concentratiou apportee.
Deduir€ de La valeur de la ooDstant€ de réactiot le carôctè,requatttitatif ou oou de la râction et utiliser
I'expression de la consta,ntede réâctio! pour déterniner lee inconnueo.
2) Ræchercùer,parmi les espères effectivem@t ;mÉt€Dt€s,les acceptÆurset les donoeurs de ligands ou
d'entités centrales, puis oprîer c.ommeprécédemment.

Gx$Àm Compétition entre deux cations tc2Ê.,1621


À tOOrn.l d'une solutioncontenantleeioDsBa2+,Co2+et Hg?+en concentration0,0b mol.L-r,
on â,joute progressivementune solution de NaYa (sel tétrasodique de I'acide ethylènedia,rnine
tétraacétique). On négligera les efiets de dilution &u collrs de ces ajouts.
Données pour Ba\z- : pKd, :7,7 ; CnY2- : pK4" :16,3 ; Hg\z- : pK6" :21,9
1) Dans quel ordre se formeront les complexes?
2) Indiquer les valeurs dæ concentrationsen cation et anion aprèsajout de 5.10-3, puis 10.10-3
et puis 15.10-3 moles de réactifs comple;rant.

jpqadri@gmail.com http | / / atelierprepa. over-blog . con/ 1.5


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DM19 • Atome de Thomson
En 1904, le physicien anglais Joseph John Thomson (1856-1940)
proposa de présenter l’atome d’hydrogène par un nuage sphérique de
centre O, de rayon R et de charge +e uniformément répartie. À
l’intérieur de cette sphère, fixe dans le référentiel du laboratoire, se
déplace librement un électron de masse m ponctuelle et de charge −e.
Le référentiel du laboratoire Rg (O, →

ex , →

ey , −

ez ) est assimilé un référentiel
galiléen.
En l’absence de toute action extérieure, l’électron M est soumis à une
unique force d’origine électrostatique qui tend à attirer vers le point

− −−→ 1 e2
O : F = −k OM avec k = .
4πǫ0 R3
Cette force se comporte comme une force de rappel élastique due à un ressort de raideur k et
de longueur à vide nulle, dont l’autre extrémité serait fixée en O.
À l’instant t = 0, une perturbation écarte légèrement l’électron de sa position d’équilibre avec
−−→ −−−→
les conditions initiales : OM (t = 0) = OM0 = r0 − →
ex et −

v (t = O) = − →
v0 = v0 →

ey .
Données :
1
m = 9, 11.10−31 kg ; e = 1, 6.10−19 C ; = 9.109 uSI
4πǫ0
Vitesse de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s−1 .
Equation d’une ellipse en coordonnées cartésiennes avec origine en O, d’axes de symétrie Ox et
x2 y 2
Oy : 2 + 2 = 1.
a b
1) Montrer qu’il y a conservation du moment cinétique en O de l’électron et déterminer sa
valeur en fonction de r0 , v0 et m.
En déduire que son mouvement reste confiné dans le plan (Oxy).
Rq : La position de M est donc repérée dans les bases (−

ex , −

ey ) et (−

er , →

eθ ) avec comme vecteurs
−−→ −
→ −
→ −−→ −
→ p

DM19 • M6
positions respectifs : OM = xe + y e et OM = r e (pour r = x + y 2 ≤ R).
x y r
2

2) Exprimer la pulsation ω0 du mouvement de M en fonction de ǫ0 , e, m et R. Calculer la


valeur de R pour laquelle la pulsation ω0 correspond à la fréquence ν0 d’une des raies du spectre
de Lyman de l’atome d’hydrogène (λ0 = 121, 8 nm).
3) Déterminer les expressions de x(t) et y(t). Montrer que la trajectoire du point M est une
ellipse (ellipse de Hooke) dont vous préciserez les longueurs a et b des demi axes.
4) À quelles condition cette trajectoire est-elle circulaire ? Que se passe-t-il si v0 = 0 ?
5) L’électron accéléré perd de l’énergie par rayonnement. Pour tenir compte de ce phénomène,
une force supplémentaire de freinage est introduite. Elle a la forme d’une force de frottement de


type visqueux : f = −h− →v , où h, cœfficient de freinage, est positif.
Quelle est l’évolution du moment cinétique en O de l’électron au cours du temps ?
Dire qualitativement ce que sera le mouvement de l’électron pour de faibles amortissements.
Commenter quant à la stabilité de l’atome.

Solution
• Système étudié : {M, m, −e}, électron dans le référentiel terrestre supposé galiléen Rg .
• Bilan des forces : le poids et l’interaction électrostatique exercée par le proton (O). Le poids

→ −
→ −−→ 1 e2
étant négligeable devant cette dernière force, on a : F ext = F = −k OM avec k = .
4πǫ0 R3
Atome de Thomson 2012-2013

→ − → −−→ −→ − →
• Cette force est centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .

1) • Le théorème du moment cinétique pour M appliqué en O point fixe du référentiel galiléen


Rg :

− !
d L O/Rg (M ) −
→ − → −
→ −
→ −−→ −−→
= MO ( F ) = 0 ⇔ L O/Rg (M ) = OM × m− →
v M/Rg = Cste
dt
/Rg
• Le moment cinétique étant un vecteur constant, ce vecteur se calcule en considérant un instant
−−→
particulier pour lequel on connaı̂t les expressions du vecteur position OM et de la vitesse →

v M/Rg .

− −−−→ −
→ −
→ −
→ →

C’est le cas à t = 0 : L (M ) = OM × m v = r e × mv e = mr v e
O/Rg 0 0 0 x 0 y 0 0 z

→ −−→
D’où : L O/Rg (M ) = Cste = mr0 v0 − →
ez

− −−→ −
• Comme ∀t L O/Rg (M ) ⊥ T = (OM , → v M/Rg ), on en déduit que la trajectoire (constituée
par l’ensemble des points M contenus dans les plans T ) est tout le temps orthogonale à une


direction constante qui celle de L O/Rg ; en l’occurence, −

ez .
➜ Donc, la trajectoire de M est contenue dans le plan (Oxy).

2) Le Principe Fondamental de la Dynamique appliqué à l’électron donne :


−−→ −−→

− →
− d2 OM −−→ d2 OM −−→ →−
m a M/Rg = F , ce qui s’écrit aussi : m 2
= −k OM ⇔ 2
+ ω02 OM = 0 (⋆)
s dt dt
k 1 e2
avec : ω02 = , soit : ω0 = .
m 4πǫ0 mR3
1/3
λ20 e2

c
• Si on impose ω0 = 2πν0 = 2π , on en déduit que : R =
λ0 16π 3 ǫ0 mc2
 2 1/3
λ0 1 e2
Pour l’A.N., il suffit d’écrire R sous la forme : R = = 100 pm
4π 2 4πǫ0 mc2
Rq : Ce résultat est cohérent avec la longueur caractéristique de la dimension d’un atome.

3) • La solution générale vectorielle de l’équation du mouvement (⋆) est :


DM19 • M6

−−→ −→ −

OM = A cos(ω0 t) + B sin(ω0 t)

On en déduit l’expression générale de la vitesse de l’électron :



→ −
→ −

v M/Rg = −ω0 A sin(ω0 t) + ω0 B cos(ω0 t)

• Ces deux expressions générales doivent vérifier les deux conditions initiales :
−−→ →
− −

OM (t = 0) = A = r0 −→
ex et − →v M/Rg (t = 0) = ω0 B = v0 − →
ey , soit :
(
−−→ v0 x(t) = r0 cos(ω0 t)
OM = r0 cos(ω0 t)−

ex + sin(ω0 t)−

ey ⇔ v0
ω0 y(t) = sin(ω0 t)
ω0
• Comme cos2 (ω0 t) + sin2 (ω0 t) = 1 on en déduit l’équation de la trajectoire :
x2 y 2 v0
2
+ 2 = 1 , avec : a = r0 et b =
a b ω0
➜ La trajectoire est une ellipse de centre O, de demi-grand axe a selon Ox et de demi-petit axe
b selon Oy.

4) • Pour que la trajectoire a priori elliptique soit circulaire, il faut que a = b, soit : v0 = r0 ω0 .
v0
• Lorsque la vitesse initiale de l’électron est nulle : b = = 0.
ω0
Cl : L’ellipse s’assimile à un segment 2a : le mouvement est rectiligne selon Ox entre l’abscisse
a et l’abscisse −a (on retrouve l’oscillateur harmonique à une dimension).

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2012-2013 Atome de Thomson

Rq : On remarque l’importance des conditions initiales dues à la perturbation à t = 0, elles


vont fixer la nature de la trajectoire de l’électron dans l’atome.

5) • Il faut prendre en compte une force de freinage dont il faut calculer le moment en O :

→ −
− → −−→ −→ −−→ h −−→ h→−
MO ( f ) = OM × f = OM × (−h−

v ) = − OM × m−

v = − L O/Rg (M )
m m
Dès lors, le théorème
! du moment cinétique s’écrit :


d L O/Rg (M ) −
→ − → −→ − → → h−
− →
= MO ( F ) + MO ( f ) = 0 − L O/Rg (M )
dt m
/Rg

− ! t
d L M/O h−→ −
→ −
→ −
→ −
+ L M/O = 0 → L M/O (t) = L M/O (0)e τ
dt m
/Rg

→ m
Cl : Le moment cinétique de l’électron en O tend vers 0 avec une constante de temps τ= .
h
• Le P.F.D. pour l’électron s’écrit désormais :
−−→ −−→ −−→ −−→
d2 OM −−→ dOM d2 OM ω0 dOM −−→ →−
m 2
= −k OM − h ⇔ 2
+ + ω02 OM = 0
dt dt dt Q dt
r
k mω0
avec ω0 = et Q =
m h
➜ On reconnaı̂t l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique (spatial) amorti : le rayon
vecteur r = OM tend vers 0.

Cl : Même si l’amortissement (qui traduit le rayonnement de l’électron) est faible, l’électron va


se diriger inexorablement vers le centre O en tourbillonnant dans une trajectoire elliptique d’aire
de plus en plus faible.

Rq : L’atome tel que l’a décrit ici Thomson ne peut pas être stable. Niels Bohr crée en 1913 un
autre modèle d’atome pour rendre compte de la stabilité atomique : les orbites des électrons sont
alors quantifiées. ce fut le dernier modèle obéissant à la physique classique avant l’avènement de

DM19 • M6
la physique quantique.

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DM20 • Atome de Bohr

En 1913, le physicien danois Niels Bohr (1885-1962) imagine un


modèle « planétaire » de l’atome afin d’expliquer les raies émises
par des atomes d’hydrogène excités. Ce modèle, aujourd’hui ob-
solète, ne permit pas d’expliquer les spectres des autres atomes.
Une nouvelle physique fut nécessaire : la physique quantique.

Dans le modèle de Bohr, l’atome d’hydrogène est un système à


deux corps ponctuels constitué d’un noyau, le proton de masse
mp et charge électrique +e, et d’un électron M , de masse me et
de charge −e.
La masse du proton étant près de 2 000 fois celle de l’électron,
le proton est considéré comme fixe dans le référentiel d’étude
supposé galiléen Rg (O, −

ex , −

ey , →

ez ) – où l’origine O correspond au
noyau de l’atome.
Données : h = 6, 626.10−34 J.s ; ǫ0 = 8, 84.10−12 C 2 .N −1 .m−2 ;
c = 3.108 m.s−1 ; me = 9, 1.10−31 kg ; e = 1, 6.10−19 C. Bohr [c. 1922]
• Premier postulat de Bohr : L’électron se déplace uniquement sur certaines orbites circulaires
appelés états stationnaires.
Ce mouvement peut être décrit par la physique classique.
D’après Bohr, l’électron a un mouvement circulaire de rayon r et de vitesse v autour de O.
Le champ de pesanteur est négligeable à l’échelle atomique et l’électron n’est soumis qu’à la

→ e2 − →
force d’interaction électrostatique : F = − er .
4πǫ0 r2
1) Montrer que le mouvement circulaire de l’électron autour du noyau est uniforme et exprimer
v 2 en fonction de r, e, me et ǫ0 .
2) Exprimer l’énergie cinétique Ek (r), l’énergie potentielle d’interaction électrostatique Ep (r) et

DM20 • M6/7
l’énergie (mécanique) E(r) de l’électron : E(r) = Ek (r) + Ep (r).
• Deuxième postulat de Bohr d’après une idée de Planck : L’électron accéléré par le proton
ne peut pas rayonner de façon continue, mais doit attendre de passer d’une orbite permise n
à une autre orbite d’énergie inférieure m pour émettre brutalement un rayonnement sous la
forme d’un photon d’énergie : hνn→m = En − Em (avec n > m).
En et Em sont les énergies des deux états n et m, h s’appelle la constante de Planck et νn→m
est la fréquence du rayonnement correspondant à la transition n → m.
• Pour quantifier l’énergie de l’électron, Bohr ajouta un troisième postulat ou condition de
quantification : les seules trajectoires circulaires permises sont celles pour lesquelles le moment
cinétique orbital est un multiple entier de la constante de Planck réduite ~ :
h
LO (M ) = n~ = n .

3) Déterminer la vitesse v de l’électron en fonction de r, me , h et du nombre quantique principal
n (n entier ≥ 1).
4) Les trajectoires stables de l’électron sont des cercles de rayons r quantifiés par n tel que :
r = n 2 r0 .
Calculer (en pm) le rayon de Bohr noté r0 .
E0
5) En déduire l’énergie totale de l’électron quantifiée sous la forme : En = − 2 .
n
6) En supposant l’électron dans son état fondamental (n = 1), calculer sa vitesse v0 et l’énergie
d’ionisation de l’atome (l’exprimer en eV : 1 eV = 1, 6.10−19 J).
L’électron est-il relativiste ?
Atome de Bohr 2012-2013

7) Déterminer l’expression littérale de la constante de Rydberg RH relative à l’atome d’hy-


drogène et calculer sa valeur
 sachant que :
1 νn→m 1 1
= = RH 2
− 2 (avec n > m et c la vitesse de la lumière dans le vide).
λn→m c m n

Solution
• Système étudié : {M, m, −e}, électron dans le référentiel terrestre supposé galiléen Rg .
• Bilan des forces : le poids et l’interaction électrostatique exercée par le proton (O).

→ →
− −e2 → −
Le poids étant négligeable devant cette dernière force, on a : F ext = F = er
4πǫ0 r2

→ −−→ − → − →
• Cette force est centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .

1) • Le Principe Fondamental de la Dynamique appliqué à l’électron donne :


−e2 −
me −

a M/Rg = →
er
4πǫ0 r2
• La base adaptée à une trajectoire circulaire (r = Cste) et plane est la base polaire (→ −
er , →

eθ ).
2
v − dv →
L’accélération de l’électron dans cette base est : − →a M/Rg = −rθ̇2 −→ eθ = − →
er + rθ̈→
− er + −

r dt
2
v → dv − 2
−e −
Le P.F.D. s’écrit donc : − − er + →
eθ = →
er , soit :
r dt 4πǫ0 r2
dv
֒→ En projection selon − →
eθ : = 0 ⇔ v = rθ̇ = Cste : l’électron a un mouvement circulaire
dt
uniforme autour du noyau.
v2 −e2 e
֒→ En projection selon − →
er : − = 2
⇔ v=√ ,1
r 4πǫ0 r 4πǫ0 me r
2) • L’énergie cinétique de l’électron dans Rg est :

1 e2
Ek (M ) = mv 2 = = Ek (r)
2 8πǫ0 r
• Pour déterminer l’énergie potentielle électrostatique, il faut revenir au travail élémentaire fourni
DM20 • M6/7



par la force électrostatique F :

− → −−→
− e2 − → −
→ −
→ e2
δW ( F ) = F  dOM = − e r  (dr e r + rdθ e θ ) = − dr = −dEp (r)
4πǫ0 r2 4πǫ0 r2
e2
D’où : Ep (r) = − + Cste, soit, en prenant Ep (r → ∞) = 0 :
4πǫ0 r
e2
Ep (r) = − = −2Ek (r)
4πǫ0 r
• L’énergie totale de l’électron est donc :

Ep (r) e2
E(r) = Ek (r) + Ep (r) = −Ek (r) = =− (⋆)
2 8πǫ0 r
3) • L’expression du moment cinétique de l’électron dans Rg évalué en O est :

− −−→
L O/Rg (M ) = OM × me − →v = r−→
er × me v −

eθ = me rv −

ez
h
• Or, ce moment cinétique est quantifié, d’expression : LO (M ) = me rv = n ,

h
d’où la vitesse de l’électron : v=n ,
2
2πme r
e h
4) ,
1 et ,
2 permettent d’écrire : v=√ =n
4πǫ0 me r 2πme r
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2012-2013 Atome de Bohr

• Cette équation permet d’établir les rayons des trajectoires circulaires stables de l’électron
autour du noyau :
ǫ0 h2
r = n2 ≡ n 2 r0 ,
3
πme e2
• On en déduit la rayon de Bohr qui correspond à la trajectoire de l’électron dans son état
fondamental n = 1 :
r ǫ0 h2
r0 = = = 53 pm
n2 πme e2

,
3 e2 e2 1 πme e2
5) (⋆) −−→ E(r) = − =−
8πǫ0 r 8πǫ0 n2 ǫ0 h2
Ainsi :
E0 me e4
E(r) = − avec E0 = ,
4
n2 8ǫ20 h2

6) • Lorsque l’électron est dans son état fondamental, c’est-à-dire dans son état de plus basse
énergie (n = 1) correspondant à l’orbite la plus proche du noyau : E(r) = −E0 = −13, 6 eV
• Définition : L’énergie d’ionisation d’un atome est l’énergie minimale à fournir à un atome
gazeux X(g) dans son état fondamental pour lui arracher un électron.
∆E +
Elle correspond au processus : X(g) −−−− ion
−→ X(g) + e−
(g) .
Cette définition appliquée à l’atome d’hydrogène :
+E +
H(g) −−−−−ion
−−−→ H(g) + e−
(g)
|{z} | {z }
État initial : n = 1 État final :n→∞

D’où : Eion = E(n → ∞) − E(n = 1) = E0 = 13, 6 eV


• dans l’état fondamental, la vitesse de l’électron est, d’après ,
2 et ,
4 :

h
v0 = = 2, 2.106 m.s−1
2πme r0

DM20 • M6/7
v
• Cette vitesse reste éloignée de la vitesse de la lumière dans le vide ( < 0, 1) : l’électron n’est
c
pas relativiste.

7) Pour déterminer la constante de Rydberg, écrivons l’énergie de l’électron dans les deux
niveaux quantiques n et m considérés :
E0
• Niveau supérieur n : En = − 2
::::::::::::::::::::
n
E0
• Niveau inférieur m < n : Em = − 2 < En
::::::::::::::::::::::::
m
• Lorsque l’atome dans le niveau d’énergie supérieur n se désexcite en passant dans le niveau
d’énergie inférieur m, il libère un photon d’énergie hνn→m telle que :
 
1 1 c
hνn→m = En − Em = E0 2
− 2 ≡h
m n λn→m
   
1 E0 1 1 1 1
Ainsi, le nombre d’onde de ce photon est : = − ≡ RH −
λn→m c m2 n2 m2 n2
D’où :
E0 me e4
RH = = 2 2 = 1, 09.107 m−1
c 8ǫ0 h c
Rq : Le succès de la théorie de Bohr vient de la coı̈ncidence entre les valeurs expérimentales de
la constante de Rydberg et la valeur calculée.

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DM21 • Satellite géostationnaire
Le mouvement des satellites artificiels de la Terre est étudié dans le référentiel géocentriqueRG
supposé galiléen. Ce référentiel a pour origine le centre O et ses axes sont orientés dans la
direction de trois étoiles éloignées fixes. Dans le référentiel géocentrique, la Terre tourne autour
de son axe avec une période de révolution T et une vitesse angulaire Ω.
On désignera par MT et RT respectivement la masse et le rayon de la Terre. G est la constante
de gravitation universelle.
Données : T = 86 164 s ; MT = 5, 98.1024 kg ; RT = 6 370 km ; G = 6, 67.10−11 N.m2 .kg −2 .
Un satellite artificiel M de masse m est en orbite circulaire de rayon r autour de la Terre. Les
frottements dus à l’atmosphère sur le satellite sont négligés.
1) Montrer qu’un satellite artificiel en orbite circulaire autour de la Terre a nécessairement une
trajectoire plane contenant le centre O de la Terre.

Méthode : Étude systématique d’un problème de mécanique : cas de mouvement à force centrale.
• Définir le système étudié.
• Choisir le référentiel d’étude.
• Bilan des forces appliquées au système.
֒→ Le système est-il conservatif ?
Dit autrement, les forces appliquées au système dérivent-elles d’énergies potentielles ? Lesquelles ?
֒→ Le mouvement est-il à force centrale conservative ?
Auquel cas, l’étude d’un tel mouvement est systématique :
◦ Établir la conservation du moment cinétique : montrer que le mouvement a lieu dans un plan fixé
par les conditions initiales sur la position et la vitesse du système, et obéit à la loi des aires.
◦ Établir la conservation de l’énergie mécanique.

2) Démontrer que le mouvement du satellite autour de la Terre est uniforme et exprimer


littéralement sa vitesse v0 . On exprimera d’abord v0 en fonction de G, MT et r, puis en fonction
de g0 , RT et r, où g0 désigne l’intensité du champ de pesanteur à la surface de la Terre.
Le satellite SPOT (Satellite sPécialisé dans l’Observation de la Terre) est en orbite circulaire à

DM21 • M7
l’altitude h = 832 km au-dessus de la Terre. Calculer numériquement la vitesse v0 de SPOT sur
son orbite.

Méthode : • Préciser le nombre de degrés de liberté du problème
• Détermination des équations du mouvement (par projection du PFD dans une base adaptée)
→ Le théorème du moment cinétique ayant été utilisé en 1) , on peut utiliser le cacactère vectoriel du
Principe Fondamental de la Dynamique.
→ Les coordonnées polaires dans le plan de la trajectoire sont adaptées au mouvement à force centrale.
L’origine Oest au centre de force.

Rappels : ◦ Grandeurs cinématiques dans le cas général en base polaire dans un référentiel R :
 
−−→
OM = r− →
e r

−v M/R = ṙ−
→e + rθ̇−
r

e θ


a = (r̈ − rθ̇2 )−
M/R

e + (rθ̈ + 2ṙθ̇)−
r

e θ
◦ Pour une trajectoire circulaire, les expressions précédente se simplifient en posant r = Cste :
−−→
OM = r− →
er →

v M/R = rθ̇− →eθ a M/R = −rθ̇2 −

− →
er + rθ̈−


◦ Puisque le problème s’intéresse à la vitesse v = rθ̇ du satellite, il est plus judicieux d’écrire :
−−→ v 2 → dv −
OM = r− →
er →

v M/R = rθ̇− →
eθ = v −→
eθ →

a M/R = − − er + →

r dt

3) L’origine de l’énergie potentielle gravitationnelle est choisie nulle à l’infini. Exprimer l’énergie
mécanique Em du satellite autour de la Terre en fonction de G, MT , r et m. Quel est l’effet des
forces de frottements de l’atmosphère sur le rayon de la trajectoire et sur la vitesse du satellite ?

Méthode : Établir (ou revenir sur) la conservation de l’énergie mécanique en appliquant le Théorème
de l’énergie mécanique.
Satellite géostationnaire 2012-2013

4) Exprimer l’énergie mécanique m du satellite immobile à la surface de la Terre en un point de


latitude λ en fonction de G, MT , m, RT , λ et de la période T de rotation de la Terre autour de
l’axe Sud-Nord.
Pourquoi lance-t-on préférentiellement les satellites depuis les régions de basse latitude (Kourou
en Guyane française : latitude 5◦ Nord ; Cap Canaveral en Floride : latitude 28◦ Nord). Les
lance-t-on plutôt vers l’Est ou vers l’Ouest ?

Méthode : Le satellite est immobile sur la surface de la Terre
mais en rotation dans le référentiel géocentrique RG .
Attention : Ce référentiel ne tourne pas avec la Terre dans W
le référentiel de Copernic, car ses axes sont orientés vers des N
étoiles éloignées fixes. C’est la Terre qui tourne autour de l’axe
des pôles (SN ) dans RG . H
orbite hors du
La vitesse du satellite fixe au sol M est donc la vitesse d’un plan de l'équateur
point de la surface de la Terre confondu avec lui (un point
coı̈ncident) en rotation autour de l’axe (SN ). l
O
֒→ La trajectoire du satellite est donc circulaire de rayon R =
HM qui s’exprime en fonction de RT et de λ, dans le plan orbite dans le
M
passant par H parallèle au plan de l’Équateur. plan de l'équateur
֒→ Il faut donc écrire la vitesse de M en coordonnées polaires
(cf. Rappels en 3) ), avec origine en H, en faisant apparaı̂tre
S
Ω = θ̇ qui est la vitesse angulaire de la Terre autour de son axe.
◦ La vitesse angulaire est associée à la période de révolution par
quelle relation ?
Un satellite artificiel de la Terre est géostationnaire s’il est immobile dans le référentiel ter-
restre : son orbite est circulaire, il survole constamment le même point de la surface de la Terre.
Le satellite Telecom de masse ms = 1 t est en orbite circulaire dans le plan de l’équateur. Il
est géostationnaire .

5) Peut-on placer un satellite géostationnaire en orbite en dehors du plan de l’équateur ?

6) Calculer l’altitude hG (ou distance au sol), la vitesse vG et l’énergie mécanique EmG du


satellite Telecom sur son orbite géostationnaire. Tous les satellites géostationnaires doivent-ils
avoir la même masse ?
DM21 • M7


Méthode : Utiliser la Troisième loi de Kepler : loi propre aux trajectoires circulaires ou elliptiques
d’astres tournant autour du même centre de force et dont l’interaction mutuelle est négligée.
→ L’appliquer ici au cas de satellites en orbite autour de la Terre.
◦ Cette loi est indépendante de la masse m du satellite. Elle dépend de a, rayon de la trajectoire circulaire
ou demi-grand axe de la trajectoire elliptique.
◦ Elle dépend aussi de MT , masse de la Terre associée au centre de force O. La Terre est cici supposée
à symétrie sphérique : cema signifie que la répartition de sa masse ne dépend que de r. Dans ce cas, la
Terre se comporte comme un point matériel situé en O auquel on associe la masse totale MT .

7) Comparer les termes EmG , EkG et EpG d’un satellite géostationnaire avec les termes corres-
pondants Em0 , Ek0 et Ep0 du satellite immobile à la surface de la Terre dans le plan de l’équateur.

Solution
1) • Système étudié : {M, m}, satellite de la Terre étudié le référentiel géocentrique supposé
galiléen RG .
• Bilan des forces : la seule force appliqué à M est la force gravitationnelle :

→ −
→ MT m → MT m −−→
F ext = F = −G 2 − er = −G 3 OM
r r
• Cette force est conservative, dérivant de l’énergie potentielle gravitationnelle :
MT m
Ep,grav = −G (en choisissant l’origine de l’énergie potentielle pour r → ∞).
r
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2012-2013 Satellite géostationnaire

→ −−→ − → − →
• Cette force est également centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .
֒→ le théorème du moment cinétique appliqué en O dans RG conduit donc à :

− !
d L O/RG (M ) −
→ −
→ −
→ −−→
= MO ( F ) = O ⇔ L O/RG (M ) = Cste
dt
RG

→ −−→ →
• Comme ∀t L O/Rg (M ) ⊥ T = (OM , − v M/Rg ), on en déduit que la trajectoire (constituée
par l’ensemble des points M contenus dans les plans T ) est tout le temps orthogonale à une


direction constante qui celle de L O/Rg – qu’on peut librement choisir selon →−ez .
Dès lors, la trajectoire de M est contenue dans le plan (Oxy).

2) • Pour le point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel géocentrique, le


Principe Fondamental de la Dynamique s’écrit :

→ MT m →
m−→a M/RG = F ⇔ m(−rθ̇2 − →
er + rθ̈−

eθ ) = −G 2 − er , soit :
r
 2

2 → v = v0 = ctse Mouvement circulaire uniforme
 −m v = −G MT m ,

1 ,

r
r r2 ⇔ GMT
 dv , 1 → v0 =
 m =0 ,
2 
r
dt
• À la surface de la Terre, si l’on assimile le champ de pesanteur au champ gravitationnel :
MT m
mg0 ≈ G 2 , d’où : GMT ≈ g0 RT2 .
RT
r r
g0 g0
Alors : v0 = RT = RT = 7, 44 km.s−1
r RT + h
3) • Le satellite n’étant soumis qu’à une force conservative, le Théorème de l’énergie mécanique
s’écrit :
dEm = δWN C = 0 ⇔ Em = Cste
Or :
1 1 1 MT m 1
Ek = mv 2 = cste = mv02 = G ⇔ Ek = cste = − Ep,grav
2 2 2 r 2

DM21 • M7
D’où :
1 MT m
Em = Ek + Ep,grav = −Ek = − G
2 r
• Lorsque des forces de frottements (forces non conservatives qui s’opposent au mouvement)
apparaissent, le Théorème de la puissance mécanique s’écrit :
dEm −
→ →
= PN C/RG = f  −
v M/RG < 0
dt
Alors, l’énergie mécanique diminue au cours du temps : le rayon de la trajectoire sera de plus
en plus faible (r ց) et le mouvement tourbillonnaire autour du centre de force se fera avec une
vitesse. . . de plus en plus grande (v ր) !

4) • Lorsque le satellite est posé sur la Terre en un point de latitude λ, son énergie mécanique
dans le référentiel géocentrique se compose :
◦ de l’énergie cinétique d’un point matériel M en rotation de rayon ρ = RT cos λ autour de l’axe
1 2 1
des pôles à la vitesse angulaire Ω : Ek = mvM/R = m(ρΩ)2 , soit :
2 G 2
 2
1 2π
Ek = m RT cos λ
2 T
◦ de l’énergie potentielle gravitationnelle qui est inversement proportionnelle à la distance dui
MT m
satellite au centre de force (r = OM = RT dans ce cas) : Ep,grav = −G
RT
Qadri J.-Ph. | PTSI http://atelierprepa.over-blog.com/ 3
Satellite géostationnaire 2012-2013

→ D’où :
 2
1 2π MT m
Em = E0 = m RT cos λ −G
2 T RT

• On constate que cette énergie mécanique est maximale lorsque λ = 0, c’est-à-dire sur l’Équateur.
Puisque le terme d’énergie potentielle est indépendant de la latitude (on suppose la Terre par-
faitement sphérique), cela veut dire qu’à l’énergie mécanique maximale correspond une énergie
cinétique maximale dans le référentiel géocentrique due à la rotation de la Terre :
 2
rotation 1 2π
Ek,max = m RT
2 T
Or, pour lancer le satellite, il faut lui fournir un supplément d’énergie cinétique dans le référentiel
géocentrique. Ce supplément sera d’autant plus faible que l’énergie cinétique du satellite est déjà
importante – ce qui est le cas lorsqu’on est à l’Équateur.
Mais pour bénéficier de cette énergie cinétique maximale à l’Équateur dû à la rotation de la
Terre, il faut bien entendu envoyer le satellite dans le sens de rotation de la Terre, c’est-à-dire
vers l’Est.

• vsol (λ = 0) = RT = 0, 46 km.s−1 .
T
5) Le plan de la trajectoire circulaire du satellite M doit contenir le centre de force O (cf. 1 ).
Pour qu’un satellite géostationnaire soit toujours au-dessus d’un même point de la surface ter-
restre, il est impératif que le plan de sa trajectoire circulaire soit orthogonale à l’axe des pôles.
Cl : tous les satellites géostationnaires sont contenus dans le plan de l’Équateur.

6) • Un satellite géostationnaire doit tourner dans le plan de l’équateur (cf. 5 ) sur un cercle
de rayon rG avec la même vitesse angulaire Ω que la Terre (de manière à être en permanence

au-dessus du même point de la surface de le Terre) : vG = rG Ω = rG .
Tr
GMT
• Comme, par ailleurs, cette vitesse s’écrit également (cf. 2 ) : vG = , on en déduit la
rG
troisième loi de Képler :
r
T2 4π 2
DM21 • M7

GMT 2π
vG = = rG ⇔ 3 =
rG T rG GMT
• Sachant que rG = RT + hG , on en déduit l’altitude d’un satellite géostationnaire :
 2 1/3
T GMT
rG = = 42 170 km ⇔ hG = rG − RT = 35 800 km
4π 2
• La vitesse de rotation du satellite géostationnaire est :

vG = rG Ω = (RT + hG ) = 3, 07 km.s−1
T
ces résultat son indépendant de la masse du satellite géostationnaire considéré.
On retiendra que l’altitude de l’orbite 7) Ces grandeurs sont à comparer avec
géostationnaire est ∼ 36 000 km. les termes d’énergie cinétique de rotation et
d’énergie potentielle gravitationnelle du satel-
• L’énergie mécanique du satellite TELECOM lite immobile à la surface de la Terre :
dans le référentiel géocentrique est :  2
1 2π MT m
Em0 = m RT − G
1 2 MT m 2 T RT
EmG = mvG −G = −4, 7.109 J | {z } | {z }
|2 {z } | {z rG
} 0,1.109 J 62,6.109 J
4,7.109 J 9,4.109 J
Em0 = −62, 5.109 J

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DM22 • Filtres passifs et actifs
 
Ex-.1 Filtre On considère le filtre suivant 5) Dans toute la suite de l’exercice, on fera
τ2
(tension de sortie vs1 ) : l’hypothèse que τ1 ≫ . Le gain en décibel du
a
filtre sera noté GdB (ω) et ϕ le déphasage entre
la tension de sortie et la tension d’entrée.
Donner une valeur (ou une expression) ap-
prochée du gain en décibel et du déphasage
1 a
dans l’intervalle de pulsation ω ≪ ≪ :
τ1 τ2
1 GdB (ω) ≈ 0 et ϕ ≈ 0
,
π
2 GdB (ω) ≈ −20 log(a) et ϕ ≈
,
2
3 GdB (ω) ≈ −20 log(a) et ϕ ≈ 0
,
4 GdB (ω) ≈ 20 log(a) et ϕ ≈ −π
,

6) Donner une valeur (ou une expression) ap-


prochée du gain en décibel et du déphasage
1 a
dans l’intervalle de pulsation ≪ω≪ :
τ1 τ2
1) Prévoir le comportement haute et basse ,1 GdB (ω) ≈ 0 et ϕ ≈ 0
fréquence de ce filtre. De quelle famille de filtre ,2 GdB (ω) ≈ 20 log(ωτ1 )−20 log(a) et ϕ ≈
est-il voisin ? π
1 Filtre passe-bas
, 2
,3 GdB (ω) ≈ 20 log(ωτ2 )+20 log(a) et ϕ ≈
2 Filtre passe-haut
, π
3 Filtre passe-bande
, 2
4 Filtre réjecteur de bande.
, ,4 GdB (ω) ≈ 20 log(ωτ1 )−20 log(a) et ϕ ≈
0
2) On exprime la fonction de transfert
V s1 7) Donner une valeur (ou une expression) ap-
H 1 (jω) = sous la forme : H 1 (jω) =

DM22 • E5
Ve prochée du gain en décibel et du déphasage
1 + jτ1 ω 1 a
dans l’intervalle de pulsation ≪ ≪ω :
a + jτ2 ω τ1 τ2
L’expression de a est : τ2
R4 R3 ,1 GdB (ω) ≈ −20 log et ϕ ≈ 0
,1 a=1+ ,2 a=1+ τ1
R2 R1 ,2 GdB (ω) ≈ −20 log(a) et ϕ ≈ 0
R1 + R 2 + R3 R2 ,3 GdB (ω) ≈ −20 log(ωτ2 ) et ϕ ≈ 0
,3 a= ,4 a=1+
R4 R4 ,4 GdB (ω) ≈ −20 log(ωτ2 ) et ϕ ≈ −π
3) L’expression de τ1 est :
,1 τ1 = (R1 + R2 + R3 ) C
8) Exprimer la relation entre la fonction de
,2 τ1 = (R1 + R2 + R3 + R4 ) C
V
,3 τ1 = (R2 + R4 ) C transfert H 2 (jω) = s2 et H 1 (jω) en fonction
Ve
,4 τ1 = (R1 + R2 ) C des valeurs des éléments du circuit.

4) L’expression de τ2 est : R2 R4 H 2 (jω) + R1 R3


1 H 1 (jω) =
,
R2 (R1 + R3 ) R2 R4 + R3 R4 + R2 R3 + R1 R4
1 τ 2 = R3 C
, ,2 τ2 = C
 R1 + R2 + R3  2 H 1 (jω) = H 2 (jω)
,
(R1 + R3 ) R2 R3
3 τ 2 = R1 + R2 + R3 +
, C 3 H 1 (jω) =
, H (jω)
R4 R4 + R 3 2
R2 (R1 + R3 ) R2 R4 H 2 (jω) + R3 R4
4 τ2 =
, + R4 C 4 H 1 (jω) =
,
R1 + R2 + R3 R2 R4 + R3 R4 + R2 R3
Filtres passifs et actifs 2012-2013
 
Ex-.2 Filtre à structure de Rauch [d’après Mo-
rellet/Grossart, p. 258]
On réalise un filtre à l’aide du montage suivant. R C1
L’amplificateur opérationnel est supposé idéal et B _
en régime linéaire. R R i-=0
A
ε=0 S
1) En déterminant la tension de sortie du filtre à e(t) C2 i+=0
+ vs
basses et hautes fréquences, déterminer la nature M
xxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxx
xxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxx
de ce filtre. xxxxxxx xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx

2) En utilisant le théorème de Millman en A et B, établir l’expression de la fonction de transfert


H0
H du montage que l’on mettra sous la forme : H =  2 en déterminant H0
jω jω
1 + 2m +
ω0 ω0
ainsi que les expressions de ω0 et m en fonction de R, C1 et C2 .
ω0 1
On souhaite obtenir une fréquence f0 = = 5 Hz et un facteur d’amortissement m = √ .
2π 2
On choisit R = 470 Ω.
3) Calculer les valeurs des capacités C1 et C2 .
4) Pour les valeurs numériques précédentes, tracer le diagramme de Bode asymptotique (gain
et phase) ainsi que l’allure des courbes réelles.
ω
On utilisera comme variable la pulsation réduite x = .
ω0
 
Ex-.3
 Filtre actif (Ecole de l’Air 2004)
Le montage amplificateur ci-contre comporte
un amplificateur opérationnel idéal idéal en
régime linéaire. La tension e(t) est sinusoı̈dale.
On utilisera la notation complexe.

1) Exprimer l’amplitude complexe du poten-


tiel VB en fonction de celle du potentiel en S.
2) Exprimer l’amplitude complexe du poten-
DM22 • E5

tiel VA en A en fonction de celles des potentiel


1
en E et S, des admittances Y i = et de α.
Zi
VS
mc3) En déduire la fonction de transfert H = (où E est l’amplitude complexe de la force
E
électromotrice e(t) et V S celle de la tension de sortie vs ) en fonction des admittances Y i et de
α.
1
4) On pose Y 1 = Y 3 = et Y 2 = Y 4 = jCω.
R A
Montrer que H peut s’écrire sous la forme : H(jω) =
ω ω2
1 + 2jm − 2
ω0 ω 0
Donner les expressions de A, m et ω0 .
V Y1
Réponse partielle : H = S =  
E Y 3 + Y4 1
(Y 1 + Y 2 + Y 3 ) −Y3 −Y2
Y3 1+α
5) À quelle condition a-t-on amplification du signal ?
6) Tracer l’allure du diagramme de Bode (pour le gain) des trois courbes correspondant aux
cas suivants : m = 0, 1, m = 0, 707 et m = 1.
Solution Ex1
1) ,;
2 2) ,;
4 3) ,;
1 4) ,;
3 5) ,;
3 6) ,;
2 7) ,;
1 8) ,
4 : Appliquer Millman en A.

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2012-2013 Filtres passifs et actifs

Solution Ex2
1) • Puisqu’un condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert à basses fréquences
1
( → ∞ si ω → 0), alors VA = VB car parcourue par i− = 0.

Comme B est une masse virtuelle (pour un AO idéal : VB = VE− = VE+ = VM = 0), on en
déduit que VA = 0.
E−VA VS −VA VB −VA
La loi des nœuds en termes de potentiels en A donne : + + + 0 = 0,
R R R
d’où : V S = −E ⇔ vS (t) = −e(t) ⇔ H(ω = 0) = −1 .
1
• Puisqu’un condensateur se comporte comme un interrupteur fermé à hautes fréquences ( →

0 si ω → ∞), on a vs (t) = uBM = 0 ⇔ H(ω → ∞) = 0 .
• Cl : Le filtre se comporte comme un filtre passe-bas.
2) • Le théorème de Millman appliqué au nœud A donne :
E VB V
+ + S + jC2 ωV M E+VB +VS
VA = R R R ⇒VA = ,
1
3 3 + jRC2 ω
+ jC2ω
R
• Le théorème de Millman appliqué au nœud B donne :
VA
+ jC1 ωV S + 0 V + jRC1 ωV S
VB = R ⇒VB = A ,2
1 1 + jRC1 ω
+ jC1ω
R
• Comme B est une masse virtuelle (cf 1), on a V B = 0 et , 1 et ,2 conduisent à la relation :
E+VS
+ jRC1 ωV S = 0 ⇔ E + V S + (3 + jRC1 ω)jRC1 ωV S = 0
3 + jRC2 ω
V −1
֒→ H = S = (⋆)
E 1 + 3RC1 (jω) + R2 C1 C2 (jω)2
• Par comparaison avec la forme canonique d’un filtre passe-bas d’ordre 2, on obtient :

H0  H0 = −1

H=  2 ⇒
r
1 3 3 C1
jω jω  ω0 = √ m = RC1 ω0 =
1 + 2m + R C1 C2 2 2 C2

ω0 ω0

DM22 • E5
3) • De ce qui précède on tire deux relations liant
r C1 et C2 :
1 1 3 C1 C1 4
ω0 = √ ⇔ C1 C2 = 2 2 , 3 et m = ⇔ = m2 ,. 4
R C1 C2 R ω0 2 C2 C2 9
m 9 3
• On en tire : C1 = = 32 µF et C2 = 2
C1 = = 144 µF
3Rπf0 4m 4mRπf0
4) • La fonction de transfert peut s’écrire :
H0 j ω
H= = = Hejϕ en posant x = .
1 − x2 + j2mx 2mx + j(x2 − 1) ω0
  
1 π 1 1
• On en déduit : H = p et ϕ = − arctan x−
(x2 − 1)2 + 4m2 x2 2 2m x
 2 
π x −1
car ϕ = arg H = arg j − arg [2mx + j(x2 − 1)] = − arctan
2 2mx
• La gain en décibels est : GdB (ω) = 20 log H = −10 log[(x2 − 1)2 + 4m2 x2 ]

• Asymptote basses fréquences : pour ω ≪ ω0 ⇔ x ≪ 1, on a : H (AHF) = −1


GdB → GdB (ABF ) = 0 dB et ϕ → ϕ(0) = π
On en déduit que pour x ≪ 1, la courbe de réponse en gain en décibels présente une asymp-
tote horizontale de valeur 0 dB et que la courbe de réponse en phase présente une asymptote
horizontale de valeur 180◦ .

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Filtres passifs et actifs 2012-2013
−1 1
• Asymptote hautes fréquences : pour ω ≫ ω0 ⇔ x ≫ 1, on a : H (ABF) = = 2
−x2 x
GdB → GdB (AHF ) = −40 log x dB et ϕ → ϕ(∞) = 0
On en déduit que pour x ≫ 1, la courbe de réponse en gain en décibels présente une asymptote
de pente −40 dB/dc passant par l’origine et que la courbe de réponse en phase présente une
asymptote horizontale de valeur 0◦ .
−jH0 1
• Pour ω = ω0 ⇔ x = 1, on a H = = j√ .
2m 2
1
D’où GdB (ω0 ) = 20 log √ = −3, 0 dB et ϕ = 90◦ .
2
Rq : le fait que GdB (ω0 ) − GdB (max) = −3, 0 dB indique que ω0 représente la pulsation de
coupure du filtre.

40
3
20
y 2.5
–1 –0.5 0.5 1 1.5 2
0 2

–20 1.5

–40 1

–60 0.5

–80 0
–2 –1 1 2
y

(a) GdB (log(x)) (b) ϕ(log(x))

Solution Ex3
1) Pour un A.O. idéal en régime linéaire, V B = V + = V − = V C . Alors, la Loi des nœuds en
termes de potentiels en C donne :
VM −VC V −VC VS
DM22 • E5

+ S +0=0 soit : V B = V C = ,.
1
r αr 1+α

2) La L.N.T.P. appliquée au point A s’écrit :


E−VA VS −VA VB −VA
+ + = 0 ⇔ (Y 1 + Y 2 + Y 3 ) V A = Y 1 E + Y 2 V S + Y 3 V B
Z1 Z2 Z3
 
Y3
Y 1E + Y 2 + VS
1+α
Soit, grâce à ,
1 : VA = ,2
Y1+Y2+Y3

3) Comme i+ = 0, la L.N.T.P. appliquée en B s’écrit :


VA−VB V −VB Y +Y4 ,
1 Y +Y4 VS
+ M +0=0⇔VA = 3 V B −−−→ V A = 3 ,
3
Z3 Z4 Y3 Y3 1+α
 
Y3
Y 1E + Y 2 + VS
,3 Y3+Y4 VS 1+α
,2 −
−−→ =
Y3 1+α Y1+Y2+Y3
V Y1
֒→ H= S =  ,
4
E Y3+Y4 1
(Y 1 + Y 2 + Y 3 ) −Y3 −Y2
Y3 1+α

1
4) En utilisant Y 1 = Y 3 = et Y 2 = Y 4 = jCω, la fonction de transfert devient :
R
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2012-2013 Filtres passifs et actifs

VS 1+α
H= =
E 1 + j(2 − α)RCω − R2 C 2 ω 2
A
qu’on peut écrire sous la forme : H(jω) = ,
5
ω ω2
1 + 2jm − 2
ω0 ω0
α 1
en posant A=1+α , m=1− et ω0 = .
2 RC
5) La forme canonique de la fonction de transfert est celle d’un filtre passe-bas.
Mais un filtre passe-bas donc le facteur d’amortissement est paramétré par la valeur de α qui,
sur un certain intervalle, permet au module H(ω) de la fonction de transfert de passer par un
maximum.
A A
En effet H(ω) = |H(jω)| = s =p ,
ω2 2 ω 2 f (X)
(1 − 2 ) + 4m2 2
ω0 ω0
ω2
en posant f (X) ≡ (1 − X)2 + 4m2 X = X 2 + 2(2m2 − 1)X + 1 et X ≡ 2 .
ω0
H(ω) passe par un maximum (Hmax ) lorsque f (X) passe par un minimum, c’est-à-dire lorsque,
pour ω = ωm :
df
(Xm ) = 2Xm + 2(2m2 − 1) = 0 ⇔ Xm = 1 − 2m2 > 0
dX
p 1
֒→ ωm = ω0 1 − 2m2 < ω0 avec : 0 < m < √
2
1
Dans ce cas (m < √ ), le filtre se comporte comme un amplificateur de tension.
2
6) • La courbe de réponse en gain revient à tracer l’évolution du gain en décibels :
ω
GdB = 20 log H en fonction de log x = log :
ω0

GdB = 20 log A − 10 log((1 − x2 )2 + 4m2 x2 )

• Les asymptotes à basses fréquences et à hautes fréquences à cette courbes de réponses en gain

DM22 • E5
ont les équations suivantes :
ω ≪ ω0 GdB −→ GdB (ABF ) = 20 log A : droite horizontale passant par (0, 20 log A).
ω ≫ ω0 GdB −→ GdB (ABF ) = 20 log A − 40 log x : droite de pente −40 dB/dec passant
par (0, 20 log A).

20 10

10 –1 –0.8 –0.6 –0.4 –0.2 0.2 0.4 y 0.6 0.8 1


–1 –0.8 –0.6 –0.4 –0.2 0.2 0.4 y 0.6 0.8 1 0

–10
–10
–20
–20

–30 –30

–40 –40

(c) GdB pour m = 0, 1, m = 0, 707 et m = 1 (d) GdB −20 log A pour m = 0, 1, m = 0, 707 et m = 1

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