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1 1
1) En déduire ln k = f ; décrire la courbe correspondante en prenant comme abscisse.
T T
2) Écrire la loi d’Arrhénius sous la forme suivante (appelé « forme différentielle »bien que mettant
d ln k
en jeu une dérivée) : = ...
dT
3) Sur un petit domaine de température (de largeur ∆T ≤ 50 K), Ea peut être supposée
constante.
Si on note ki = k(Ti ) la constante devitesse de réaction à la température Ti sur le domaine
k1
de température considéré, exprimer ln en fonction de Ea , R et des températures T1 et T2
k2
correspondantes.
DM1 • IC/Opt.
Un morceau de verre taillé sous la forme d’un xxx
xxx
xxx
prisme de section triangle rectangle isocèle a sa xxx
xxx
xxx xxxx
base argentée. Un rayon incident arrive en I sur le xxx
i' A xxxx
xxx xxxx
xxxxxxxxxx
xxx xxxx
morceau de verre avec un angle d’incidence i, se xxxxxxxxxx
xxx xxxx
xxxxxxxxxx
xxx xxxxi
xxxxxxxxxx
xxx xxxx
réfléchit sur sa base en J avec un angle γ et ressort xxxxxxxxxx
xxx xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxx
K xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx xxxx
en K avec un angle i′ . xxxxxxxxx xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxx
xxxx
xxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
γxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
I
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
1) Démontrer que i = i′ . xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
• Conseil : recopier le schéma et y faire apparaître xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxx
B xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
l’angle de réfraction r en I et l’angle d’incidence r′ J C x
x
x
en K. x
d ln k Ea
2) Soit : =
dT RT 2
Ea
ln k1 = ln A −
RT1
Ea 1 1
3) ⇒ ln k1 − ln k2 = − . −
Ea R T1 T2
ln k2 = ln A −
RT2
k1 Ea 1 1 Ea T 1 − T 2
Soit : ln = . − = .
k2 R T2 T 1 R T1 T 2
DM1 • IC/Opt.
r'
xxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxx
xxxxxx
xxxxxxxxx
xxx
Et dans le triangle BKJ : π = − r′ + −γ + xxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxr
xxxxxx
xxxxxxxxx
xxxxxx
xxxxxxxxx
2 2 4 γ γ I
x
xxxxxxxxx
xxxxxx
x
xxxxxxxxx xxxxxxxxx
xxxxxx
π x
xxxxxxxxx
xxxxxx
r = − γ (⋆) 45˚ DJ x
xxxxxxxxx
xxxxxx
x
xxxxxxxxx
xxxxxx 45˚
x
xxxxxxxxx
xxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx
• On en déduit : 4 B x
r′ = π − γ (⋆⋆) Jx
x ID C
x
x
4
′ ,1 ′
⇒ r=r −
→ i=i
,
2
45°
1
i I
r r' DI
r'
J j θ
45° n DJ
2) i = 45◦
1
avec ′
rC = arcsin = 40, 2◦ (40, 18◦ )
n
DM2 • Opt.
b) Une impulsion lumineuse arrive à t = 0 , au point O (r = 0) sous la forme d’un faisceau
conique convergent, de demi-angle au sommet θi (θi < θa ). Pour une fibre de longueur l , calculer
l’élargissement temporel ∆t de cette impulsion à la sortie de la fibre.
Exprimer ∆t en fonction de l , n1 , c et θi .
A.N : Calculer ∆t pour l = 10 km, θi = 8◦ et n1 = 1, 5. On prendra c = 3.108 m.s−1 .
c) Soit un faisceau conique convergent à l’entrée d’une seconde fibre à saut d’indice. Ce faisceau
a pour demi-angle au sommet l’angle θa′ correspondant à l’O.N. de la seconde fibre.
→ Exprimer ∆t′ en fonction de l , n1 , n2 et c.
Application numérique : Calculer la nouvelle O.N. et ∆t′ pour l = 1 km, n1 = 1, 456 et n2 =
1, 410 (fibre silice/silicone).
d) On envoie à l’entrée de la fibre de la question précédente des impulsions très brèves de durée
δT avec une période T (on suppose que δT ≪ T ).
→ Quelle est la valeur minimale de T pour que les impulsions soient séparées à la sortie de la
fibre ?
e) En transmission numérique, on exprime le résultat en nombre maximum d’éléments binaires
(présence ou absence d’impulsion = bit) qu’on peut transmettre par seconde. Que vaut le débit
en b.s−1 (bits par seconde) des fibres étudiées ?
Les comparer aux standard téléphone Numéris (64 kb/s), au standard télévision (100 M b/s) ou
à une ligne « ADSL » classique qui permet un transfert de 512 M o par seconde (soit plus de
4.109 b/s).
1. Utiliser les lois de Descartes et un soupçon de géométrie.
Optique géométrique — Fibre optique 2012-2013
Solution
P2 P2 X P2 X
1) X(dB) = 10 log ⇔ log = ⇔ = 10 10
P1 P1 10 P1
• En 1970 : X = −10 dB.km−1
P2
→ donc le pourcentage de pertes au bout d’une km est : = 0, 1 = 10%
P1
• « Aujourd’hui » : X = −0, 005 dB.km−1
P2
→ donc le pourcentage de pertes au bout d’une km est : ≃ 0, 999 = 99, 9%
P1
2)
• Pour a < r < b : n(r) = n2
• Pour r < a :
h r α i1/2 1 r α r α
n(r) = n1 . 1 − 2.∆. ≃ n1 . 1 + . −2.∆. ⇒ n(r) ≃ n1 . 1 − ∆.
a ↑ 2 a a
(1 + x)β
DL1 car∆ ≪ 1
≃ 1 + β.x r α
lorsque x ≪ 1 donc 2.∆. ≪1
a
oo
n n n
n1 n1 n1
n2 n2 n2
r r r
a b a b a b
3.a) r
Pour que le rayon soit b
n2 A
guidé dans le « cœur » a
DM2 • Opt.
Donc : s
2 n2
sin θi ≤ n1 . 1 − sin arcsin
n1
s 2
√ n21 − n22
n2
≤ n1 . 1− = n1 . 2.∆ avec : ∆ =
n1 2n21
√
D’où : O.N. = n1 . 2.∆ = sin θa = 0, 21
On en déduit : θa = arcsin(sin θa ) = arcsin(O.N.), soit θa ≃ 12◦
3.a)
r
b
n2 A
a
n1
θi
(1) O θ0
P z
θi
(2)
B
Impulsion en O
sous forme d'un ∆t
faisceau conique
t convergent t
t=0 t1 t2
date d'entrée des date de sortie date de sortie
rayons (1) et (2) du rayon (1) du rayon (2)
• Le rayon (1) arrive sous incidence nulle dans la fibre de longueur l ; il parcourt une longueur l
c l l
à la vitesse v = . La durée de parcours de la fibre est t1 = = n1 .
n1 v c
• Tout autre rayon (θ 6= 0) met une durée plus longue car sa trajectoire est brisée et non plus
rectiligne.
DM2 • Opt.
Le rayon qui met le plus de temps à traverser la fibre est celui qui arrive sous l’incidence maximale
θ = θi .
Il apparaît sur le schéma que lorsque (1) parcourt la distance OP (l), (2) parcourt la distance
OA (L = OA + AB + BC + . . .).
OP l OA l
D’où : = ⇔ L= .l =
OA L OP cos θ0
L n1 l t1
D’où la durée du trajet (2) : t2 = = . =
v c cos θ0 cos θ0
• D’où l’élargissement temporel de l’impulsion à la sortie de la fibre :
n1 .l 1
∆t = t2 − t1 = . −1 avec : 1. sin θi = n1 . sin θ0
c cos θ0
!
n1 .l 1
= . p −1
c 1 − (sin θ0 )2
n1 .l 1 −7
Cl : ∆t = . s − 1
= 2, 17.10 s
c
sin θi
2
1−
n1
3.c) Dans le cas de la seconde fibre « attaquée » par un cône de lumière de demi-angle au sommet
θa′ , l’élargissement temporel s’écrit :
√
′ n1 .l 1 n1 .l 1
∆t = . s − 1 = c . √1 − 2.∆ − 1
car : sin θa′ = n1 . 2.∆
c
sin θa′ 2
1−
n1
n22
n1 .l n1
= . −1 car : 1 − 2.∆ =
c n2 n21
′n1 .l n1
→ ∆t = . −1
c n2
A.N. : avec n1 = 1, 456 ; n2 = 1, 410 ; l = 1 km on a :
√
O.N. = n1 . 2.∆ = 0, 36 = sin θa′ ⇒ θa′ = 21, 3◦
et ∆t′ = 1, 58.10−7 s
3.d) Si une impulsion dure δT à l’entrée de la fibre optique, elle dure δT + ∆t′ à la sortie de
cette fibre.
Pour qu’en sortie deux impulsions soient séparées, il faut que δT + ∆t′ < T
Comme δT ≪ T , cela revient à imposer : ∆t′ < T soit : T > 158 ns
1
f= = 4, 6.106 bits/s
∆t
DM2 • Opt.
[C20/16 ; P2/573]
Lorsque le Soleil illumine un rideau de pluie, on peut admettre que chaque goutte d’eau se
comporte comme une sphère réceptionnant un faisceau de rayons parallèles entre eux. On re-
cherche les conditions pour que la lumière émergente, issue d’une goutte d’eau, se présente sous
forme d’un faisceau de lumière parallèle (c’est à cette condition que l’intensité lumineuse sera
maximale, donc observable pour l’œil). Pour cela on fait intervenir l’angle de déviation D de la
lumière à travers la goutte d’eau, mesuré entre le rayon émergent et le rayon incident. Cet angle
de déviation D est une fonction de l’angle d’incidence i.
On admettra que la condition de parallélisme des rayons émergents se traduit mathématique-
dD
ment par = 0.
di
1) Rappeler les lois de Descartes pour la réfraction d’un rayon lumineux passant de l’air (milieu
dr
d’indice unité) vers un milieu d’indice n. Exprimer la dérivée exclusivement en fonction de
di
l’indice n et du sinus de l’angle d’incidence.
2) Une goutte d’eau quelconque, représentée par une
sphère de centre O et de rayon R, est atteinte par la
lumière solaire sous des incidences variables, comprises
entre 0◦ et 90◦ .
Son indice, pour une radiation donnée, sera noté n tandis
que celui de l’air sera pris égal à l’unité.
Répondre aux questions ci- après pour chacun des trois
cas suivants :
- lumière directement transmise (figure 1)
DM3 • Opt.
- lumière transmise après une
réflexion partielle à l’intérieur de
la goutte (figure 2) ;
→ Calculer ces angles θ2 et θ3 pour le rouge et le violet, sachant que pour le rouge l’indice vaut
nR = 1, 3317 tandis que pour le violet il est égal à nV = 1, 3448.
5) En admettant que l’observateur se trouve face à un rideau de pluie, dessiner la figure qui
apparaı̂t dans son plan d’observation en notant la position respective des rouges et des violets.
Solution
2) Figure 1
a) Pour la lumière directement transmise, il apparaı̂t
que le triangle OIJ est isocèle, et que par conséquent, les
angles à la base sont égaux : α = r .
En appliquant la loi de Snell-Descartes en J, on obtient
n. sin α = sin β.
Or α = r et sin i = n. sin r. Donc : β = i .
DM3 • Opt.
2) Figure 2
a) Pour la lumière réfléchie une fois à l’intérieur de la goutte, on trouve que et α = r car le
triangle OIJ est isocèle. La loi de la réflexion appliquée en J donne β = α = r .
Le triangle OJK étant isocèle également : γ = β = r .
2) Figure 3
a) Pour la lumière réfléchie deux fois dans la goutte, on a tou-
jours OIJ isocèle qui donne α = r .
La loi de la réflexion en J donne β = α = r . Le triangle OJK
étant isocèle, on a γ = β = r .
La loi de la réflexion en K donne δ = γ = r. Le triangle OKL
étant isocèle : ϕ = δ = r .
Enfin, la loi de la réfraction en L donne n. sin ϕ = sin ξ.
Comme ϕ = r et que n. sin r = sin i, on a : ξ = i
b) Dans le cas où le rayon lumineux subit deux réflexions à
l’intérieur de la goutte, il subit :
DM3 • Opt.
- en I une réfraction qui provoque une première déviation DI = i − r,
- puis en J une réflexion, qui provoque une deuxième déviation DJ = π − 2α = π − 2r,
- puis en K une autre réflexion, qui provoque une troisième déviation DK = π − 2γ = π − 2r,
- et enfin en L une réfraction qui provoque une dernière déviation DL = ξ − ϕ = i − r.
→ La déviation totale est : D3 = DI + DJ + DK + DL . Soit : D3 = 2π + 2i − 6r
dD3 dr
c) En différentiant cette expression : dD3 = 2di − 6dr, soit : =2−6 .
di di
dD3 dr 1
La condition d’émergence d’un faisceau parallèle est : = 0, soit : =
s di di 3
2
dr 1 − sin i
Par ailleurs, d’après 1) : = .
di n2 − sin2 i
9 − n2
On doit donc avoir : n2 − sin2 i = 9(1 − sin2 i), soit : sin2 i = .
8
3) • L’observateur regarde vers l’horizon, dans la direction du rideau de pluie qui provoque
le phénomène de déviation de la lumière incidente du Soleil. Il observe des maxima d’intensité
lumineuse pour les deux configurations calculées à la question précédente.
Toutes les gouttes susceptibles de donner l’angle d’observation adéquat sont situées sur un cône
de sommet l’œil de l’observateur, d’axe la direction incidente du Soleil, et d’angle au sommet
θ2 pour l’observation de l’arc primaire (correspondant à une incidence i2 sur la goutte). On a
donc : θ2 = π − D2
4) On a :
4 − n2 9 − n2
sin2 i2 = sin2 i3 =
3 8
n. sin r2 = sin i2 n. sin r3 = sin i3
D2 = π + 2i2 − 4r2 D3 = 2π + 2i3 − 6r3
θ2 = π − D2 θ3 = D3 − π
Angles (◦ ) i2 r2 D2 θ2 i3 r3 D3 θ3
Violet 58, 73 39, 46 139, 62 40, 38 71, 46 44, 83 233, 94 53, 94
Rouge 59, 48 40, 31 137, 72 42, 28 71, 88 45, 54 230, 52 50, 52
DM4 • Opt.
′
A.I.3 Montrer qu’au minimum de déviation les angles i et i sont égaux.
A Dm + A
A.I.4 Établir la relation n. sin 2 = sin 2
. En déduire une méthode expérimentale
pour mesurer l’indice d’un matériau.
En déduire une méthode expérimentale pour mesurer l’indice d’un matériau.
Dans toute la suite (...), on suppose que l’on éclaire le prisme avec un
angle d’incidence i égal à la valeur, notée i0 , correspondant au minimum
de déviation pour une valeur de la longueur d’onde dans le vide égale à
λ0 = 578, 0 nm.
A.II.3 Calculer numériquement cet angle i0 .
di′
A.II.4 Montrer que dans ces conditions, la dispersion angulaire
dλ
obéit à la relation :
A
sin
di′ 2 dn
= 2. .
dλ cos i0 dλ
Pour cela on pourra différentier les différentes relations obtenues aux questions A.I.2.1) et
A.I.2.2), l’angle d’incidence étant constant et égal à i0 .
A.II.5 Montage d’étude
Le prisme est placé dans le montage représenté Fi-
gure 2. Ce montage comprend :
- un collimateur composé d’un objectif convergent
O1 assimilable à une lentille mince convergente de
distance focale image f ′ et d’une fente F perpendi-
culaire au plan de la figure, de largeur l, et centrée
au foyer objet de O1
- un objectif O2 identique à O1 , dans le plan focal
image duquel on peut donc observer le spectre de la
Figure 2 – Montage d’étude spectrale.
source qui éclaire la fente F .
A.II.5.1 Expliquer le principe de fonctionnement du montage.
A.II.5.2 On éclaire la fente F par une lumière monochromatique de longueur d’onde λ =
578, 0 nm ; l’axe du collimateur fait avec la normale à la face d’entrée du prisme l’angle i0
calculé à la question A.II.3).
DM4 • Opt.
Solution
A D'I
D
D
J i' DI J
i I i I r' i'
r' r' DJ
r r i
K
air 1 n verre 1 air
▲ Orientation
6= de celle choisie
A.I.2.1 Rq : On note qu’avec les conventions choisies, tous les angles représentés sur le
en cours pour i′ , schéma de l’énoncé sont (
positifs.
r ′ et D !
à la face d’entrée : sin i = n. sin r ,1
• Loi pour la réfraction
′ ′
à la face de sortie : n. sin r = sin i , 2
π π
• La somme des angles du triangle AIJ vaut π : π = A+ −r + − r′ soit : A = r + r′ ,
3
2 2
′ ′ ′ ′
A.I.2.2 La déviation est la somme des déviations : D = DI +DJ avec DI > 0 et DJ = i −r > 0
DM4 • Opt.
(orientation horaire des angles)
Puisque DI′ (convention horaire pour la face de sortie) est de signe opposé à DI (convention
trigonométrique de la face d’entrée) : DI′ = −DI = i − r > 0
′
On en déduit, en utilisant ,
3 : D =i+i −A ,
4
′
A.I.3 On note i l’angle d’émergence associé à D
l’angle d’incidence i. D0
Si on prend comme angle d’incidence l’angle
d’émergence initial i′ , le nouvel angle d’émergence D1,2
sera i par principe du retour inverse de la lumière. Dm
Si la déviation passe par un minimum lorsque i varie
(c’est-à-dire lorsqu’on fait tourner le prisme par rap-
i
port à la lumière incidente), on peut tracer l’allure de i i π /2
i i
0 1 m 2
D = i + i′ − A en fonction de i (figure ci-contre).
Ainsi, sur ce tracé, (i = i1 , i′ = i2 ) et (i = i2 , i′ = i1 ) correspondent à la même déviation
D = D1,2 .
Une parallèle à l’axe des i d’équation D = D1,2 coupe donc la courbe D = D(i) en deux points
dont les abscisses représentent les deux incidences i1 et i2 pour lesquelles la déviation a la même
valeur.
On en déduit que i = i′ = im lorsque la déviation est minimale puisqu’alors la parallèle à l’axe
des i d’équation D = Dm est tangente à la courbe (i1 = i2 = im ).
R Spectre
V coloré
Condenseur B
DM4 • Opt.
A.II.5.1 La lentille L1 permet d’éclairer le prisme par un faisceau de lumière. Le prisme dévie
chaque longueur d’onde de manière différente. La lentille L2 focalise chaque couleur en un point
différent de l’écran qui se trouve dans son plan focal.
A.II.5.2
Comme on travaille dans cette question en lumière monchromatique (λ0 ) et que « l’axe
du collimateur fait avec la normale à la face d’entrée du prisme l’angle i0 », le dispositif est dans
le cas du minimum de déviation pour la longueur d’onde λ0 considérée. On en déduit donc que
le centre de la figure, qui se trouve sur l’axe optique de la lentille L2 , fait un angle i′0 = i0 avec
la normale à la face de sortie.
Puisque x
′ Direction
di = −di x1 i'1
′
⇒ ∆i = ∆i ∆i ∆i ∆i' ∆i'
l O1 O2 L
∆i
⇒ 2. tan Direction Direction
2 i0
x2
i'0
s’écrit de deux f' f'
façons :
l L
= ′ soit, puisque f1′ = f2′ = f ′ : L = l ; la taille de l’image est identique à celle de la fente
f1′ f2
A.II.5.3 • La longueur d’onde λ1 = 577, 0 nm = λ0 + ∆λ1 ≃ λ0 + dλ1 ne va pas être observée
dans la direction i′0 (intersection de l’écran et de l’axe optique de la lentille L2 ) mais sous l’angle
i′1 = i′0 + ∆i′1 correspondant à l’abscisse x1 = f ′ . tan(∆i′1 )
1 000.10−9 m
x1 − x2 > l ⇔ 2.f ′ .di′1 > l ⇔ f ′ > ⇔ f ′ > 3, 32 mm
2 × 150, 8.10−6
A.II.5.4
Si λ ր, la relation simplifiée de Cauchy conduit à n qui ց. Alors :
,
1
−−−−→ r ր Puisque λRouge > λBleu
,
3 On en déduit que le rouge est le moins dévié,
−−−−→ r′ ց donc sera vers le haut de l’écran (orienté vers l’arête du prisme),
,
2
−−−−→ i′ ց alors que le violet (et le bleu) sera plus dévié en direction de la base du
,
4
−−−−→ D ց prisme.
A.II.5.5
Un goniomètre est un autre montage qui permet d’observer les spectres.
DM4 • Opt.
DM5 • Opt.
pas ses propriétés. (M2)
xxx
xxx (M )
xxx
xxx 1
Les distances focales f1 et f2 des deux miroirs (M1 ) xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
et (M2 ) sont telles que f1 = −3 m et f2 = −2 m. xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx 2
xxx
S S 1xxx
xxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1) On note d = S2 S1 . xxx xxx
xxx
xxx xxx (∆)
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
Déterminer d pour que tout rayon incident parallèle xxx xxx
xxx xxx
xxx xxx
à l’axe optique et réfléchi par les deux miroirs passe xxx xxx
xxx
xxx
par S1 . Vérifier le calcul par un graphique à l’échelle xxx
xxx
de 2 cm (ou 2 carreaux) pour 1 m.
Dans la suite, on conserve cette valeur de d.
2) Déterminer la position des foyer objet et image (F et F ′ ) de ce système.
3) Vérifier que ce système optique est équivalent à une lentille mince dont on donnera les
caractéristiques (distance focale, position du centre).
La distance ∆ (appelée « intervalle optique ») entre le foyer image F1′ de (L1 ), et le foyer objet
F2 de (L2 ) vaut ∆ = 145, 000 mm.
On rappelle que la distance minimale de vision distincte d’un œil normal vaut dm = 25 cm.
C’est la plus petite distance entre l’œil et un objet pour laquelle on peut voir l’objet net (limite
d’accommodation).
D’autre part, un œil normal voit net sans accommoder si l’objet est à l’infini.
On observe au microscope un petit objet AB, A étant placé sur l’axe optique et AB perpendi-
culaire à l’axe optique. L’œil est placé sur l’axe optique après l’oculaire.
On s’intéresse dans cet exercice à la position l’objet par rapport à l’objectif.
1) On note (O1 A)PR la position de A par rapport à O1 pour que l’œil observe AB à travers le
microscope sans accommoder.
Donner l’expression littérale (en fonction de f1′ et ∆) et faire l’application numérique.
3) On suppose pour cette question qu’un œil normal est placé en F2′ .
Calculer la profondeur de champ l de ce microscope. Commenter.
DM5 • Opt.
Corrigé
A1
M2
C1 F2 C2 S1
S2
F1
D
B1
DM5 • Opt.
A
A2
Soit :
2
(−f2′ + d).(−f2′ + d+′1 ) = −f2′ ⇔ d2 + (f1′ − 2f2′ ).d − f1′ .f2′ = 0
xxx (M1)
xxx
xxx
xxx
A (π2) xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
(M2) xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
C1 F2 F1 xxx
xxx xxx
xxxS1
xxx
xxx xxx
xxx
xxx xxx
C2 xxx
xxx S2 xxx
xxxF' (∆)
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
O xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
B
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx B'
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xx xxx
(π) xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx xxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
La relation de conjugaison avec origine au sommet pour le miroir (M1 ) s’écrit : xxx
1 1 1 1 1 1 1 1 1
+ = ′ ⇔ + = ′ ⇔ = ′ −
S1 F2 S1 F f1 S1 S2 + S2 F2 S1 F f1 S1 F f1 −d + f2′
3) Sur le graphe précédent, on vérifie qu’un objet O placé en C1 = C2 est sa propre image par
le système {M1 ; M2 }. Il s’agit donc du centre optique du système :
(M1 ) (M2 )
O = C1 −−−−−−→ C1 = C2 −−−−−−→ C2 = O
L’image A′ B ′ est à l’infini (virtuelle) pour une observation à l’infini (sans accommodation donc).
On en déduit que l’objet intermédiaire A1 B1 est dans le plan focal objet de la lentille oculaire
(L2 ). Soit A1 F2 .
Par conséquent, la lentille objectif (L2 ) conjugue les points A et F2 .
On applique la relation de Newton, en introduisant ∆ = F1′ F2 :
2 f1′ 2
F1′ F2 .F1 A = −f1′ ⇒ F1 A = −
∆
Comme F1 A = F1 O1 + O1 A, on en déduit, puisque la position de AB correspond à une image
finale A′∞ B∞
′ observée au punctum remotum d’un œil « normal » :
f′
(O1 A)PR = −f1′ . 1 + 1 = −5, 17 mm
∆
2) x
x
x
x
(L1) xxx (L2)xxx
x x
x '
(πx1) (π2) x
x x
x x
x x ∆ x x
x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
x x x x
x x x x
x x x x
x x x x
B x x x x
x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x 1 O F'
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 A =Fxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 2
x
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
A Fxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
x
x O
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
2 ( )
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ∆
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x x x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x B'
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xx xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x B xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x 1 xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
x xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxxx
3) Schéma de fonctionnement :
DM5 • Opt.
(L1 ) (L2 )
A −−−−−→ A1 −−−−−→ A′ (avec A′ au punctum proximum de l’œil)
• La relation de Newton appliquée à la lentille (L2 ), pour un œil placé au foyer image F2′ :
2 f2′ 2 f2′ 2
F2′ A′ .F2 A1 = −f2′ ⇒ F2 A1 = − =
F2′ A′ dm
L L
1
On note : AB −→ 2
A1 B1 −→ A′ B ′ .
d
Où doit se trouver un objet pour qu’une lentille divergente (de centre O2 , de foyer objet F2 , de
foyer image F2′ ) en donne une image réelle ? et dans ce cas, l’image réelle se trouve-t-elle avant
ou après l’objet ? Quelle est alors la nature de l’objet pour la lentille divergente ?
DM6 • Opt.
f1 + d ∞ − D
3. Modification du système
3.a) Lorsque l’on veut mettre au point sur un objet à distance finie, dans quel sens faut-il
déplacer la lentille divergente ?
3.b) On souhaite réaliser un système tel que d∞ corresponde à la valeur D.
→ Quelle est la longueur D = d∞ à donner au système dans ce cas ?
Indication : deux lentilles minces (de vergences V1 et V2 ) se comportent, si elles sont accolées,
comme une lentille unique de vergence égale à la somme des deux vergences.
Solution
L1 .
Comme un rayon passant par O2 n’est pas
dévié, on a O2 , B1 et B ′ alignés.
2.d) D’après le schéma, dans les conditions
de Gauss :
O2 A′
A1 B1 = −αf1′ et A′ B ′ = − A1 B1 .
O2 F1′
d∞ f1′
D’où : A′ B ′ = −α ′
f1 + d ∞ − D
3. Modification du système
3.a) Dans cette question, l’objet AB est
à une distance finie de L1 . Pour que L1
fasse de l’objet réel AB une image A1 B1
réelle, il faut que l’objet soit avant le foyer
objet F1 ; et dans ce cas, l’image A1 B1 est
après le foyer image F1′ .
Cette image A1 B1 est objet virtuel pour
L2 qui, dans le cas précédent, conjuguait
A1 = F1′ avec A′ .
Maintenant que A1 est après F1′ , il faut rapprocher L2 de A1 (donc de l’écran) pour à nouveau
conjuguer A1 avec un point image A′ sur l’écran immobile.
Il faut donc diminuer la distance d : d < d∞ .
3.b) Si d∞ = D, cela signifie que les deux lentilles sont accolées pour conjuguer un point à
l’infini A∞ avec un point A′ sur l’écran. Deux lentilles minces accolées étant équivalentes à une
seule lentille mince, l’écran matérialise alors le plan focal image de cette lentille équivalente.
Donc : d∞ = D = feq ′ = 1 = 1 1
avec V1 = ′ et V2 = ′
1
Veq V1 + V2 f1 f2
′
f f2 ′
soit : d∞ = D = ′ 1 ′ = 12 cm
f1 + f2
1 1 1 1
O1 A = f2′ = −6 cm (car = = ′ + ′)
O1 A1 D f1 f2
DM6 • Opt.
I Méthode de Bessel
La méthode de Bessel permet de mesurer de la distance focale image d’une
lentille convergente L.
Une lentille sphérique mince convergente, notée L, est utilisée dans le cadre de l’approximation
de Gauss. Elle est caractérisée par son centre optique O et par sa distance focale image f ′ = OF ′ .
Grâce à cette lentille, on projette sur un écran l’image nette A′ B ′ d’un objet réel lumineux AB.
Objet et écran sont fixes (et donc distants d’une distance D constante et positive) sur un banc
optique et orthogonaux à l’axe.
On pose OA = x (variable négative !).
1) Exprimer, en fonction de x et D, la quantité algébrique OA′ .
2) À l’aide de la formule de conjugaison de Descartes, établir une relation entre x, D et f ′ ,
relation qui se présente sous la forme d’une équation du second degré en x.
DM6 • O/SM
3) Montrer qu’en-dessous d’une valeur Dmin de D, il n’existe plus de valeur de x physiquement
acceptable, correspondant à une image nette sur l’écran.
Déterminer, en fonction de f ′ , la distance minimale Dmin .
4) Pour D ≥ Dmin , il existe deux positions O1 et O2 de la lentille L pour lesquelles on observe
une image nette de l’objet sur l’écran.
On pose x1 = O1 A, x2 = O2 A (avec 0 > x1 > x2 ) et d = O1 O2 .
Exprimer, en fonction de D et f ′ , chacune des deux solutions x1 et x2 . Où se trouvent O1 et O2
vis-à-vis du milieu de AA′ ?
5) Représenter les deux constructions géométriques de A′1 B1′ et A′2 B2′ , images de AB correspon-
dantes aux deux positions O1 et O2 de la lentille. On fera les deux construction l’une au-dessous
de l’autre en prenant soin de garder les mêmes dimensions pour D, AB et f ′ . Que peut-on dire
du grandissement transversal dans chacun des cas ?
6) Calculer le produit des grandissements transversaux Gt1 et Gt2 correspondant aux deux
positions possibles de la lentille. Que remarque-t-on (exprimer pour cela Gt1 .Gt2 ) ?
7) Déterminer, en fonction de D et d la distance focale image f ′ .
8) Application numérique : D = 1, 00 m ; x1 = 0, 275 m ; x2 = 0, 725 m.
Calculer la distance focale image f ′ .
9) Retour sur le cas D = Dmin . Pourquoi parle-t-on de montage « 4f » ? Faire le schéma corres-
pondant.
Optique géométrique — Méthodes de Bessel | Chimie — Atomistique 2012-2013
Solution
I Méthode de Bessel
1) Puisque D = AO + OA′ = OA′ − OA, on a : OA′ = D + x
1 1 1
2) La relation de conjugaison de Descartes − = devient :
OA′ OA f′
1 1 1
− = ′ ⇔ x2 + D.x + f ′ D = 0 (⋆)
D+x x f
3) Les racines de ce polynômes doivent être réelles pour avoir une signification physique (x
notant une distance algébrique).
Le discriminant de ce polynôme doit donc être positif :
Retenir : Pour observer, avec une lentille convergente, une image réelle à
DM7 • Opt.
partir d’un objet réel, il est obligatoire d’imposer une distance entre l’objet
et l’écran telle que : D > 4f ′ .
6) Plus précisément : √
A′ B ′ O1 A′ D + x1 −D + ∆
Gt 1 = 1 1 = = = √
AB O1 A x1 D+ ∆
1
√ → Gt1 .Gt2 = 1 → Gt 1 =
′
A B ′ O2 A′ D + x2 D+ ∆ Gt 2
Gt 2 = 2 2 = = = √
x2
AB O2 A −D + ∆
DM7 • Opt.
8) A.N. : f ′ = 0, 199 m = 19, 9 cm
D
9) dans le cas où D = 4f ′ , ∆ = 0 (cf. 3)). Alors x1 = x2 = − = −2f ′ .
2 ′
C’est la situation où la lentille est dans le plan médiateur de [A, A ]
D
Alors : O1 = O2 , A′1 B1′ = A′2 B2′ , Gt1 = Gt2 = −1, et f ′ =
4
Dans ce cas : AF = F O = OF ′ = F ′ A′ = f ′ : on parle de montage « 4f »
B (L)
O F' A'
A F ∆
B'
f' f' f' f'
3p5 ↑↓ ↑↓ ↑
4) L’électronégativité est l’aptitude d’un atome à attirer vers lui les électrons d’une liaison.
L’électronégativité augmente lorsqu’on parcourt une colonne du tableau périodique de bas en
haut. On peut ainsi attribuer l’électronégativité de chaque halogène en fonction de sa place dans
la colonne :
F : 4, 0
Cl : 3, 0
Br : 2, 8
I : 2, 5
M M
DM8 • Elec.
entre 0 et 1 000 Ω et d’un moteur dont on supposera le fonctionnement linéaire, modélisé par
une force contre-électromotrice (f.c.é.m.) de 15 V et de résistance interne 5 Ω (La f.c.é.m. d’un
moteur s’opposant toujours à l’intensité i positive qui le traverse).
Les six générateurs sont montés dans le circuit de la manière suivante :
1) Établir le générateur de E E
Thévenin équivalent au réseau di- r r
polaire entre A etB qui alimente E E
le moteur. r r
2) En déduire l’expression de l’in- E E
tensité i qui alimente le moteur en r r R
fonction de E, E ′ , r et R.
B A i
Montrer que i > 0 quelle que soit M
la valeur de R, c’est-à-dire que le {E',5r}
moteur peut tourner.
3) On prend maintenant R = 10 Ω. Déterminer :
a) la puissance Pu transformée par le moteur (puissance récupérable par l’utilisateur du moteur)
b) la puissance totale PJ dissipée par effet Joule
c) et la puissance totale Pg fournie par les générateurs
4) En effectuant un bilan de puissances, montrer que la conservation de l’énergie est satisfaite.
Électrocinétique 2012-2013
Corrigé
I I
1 kΩ 1 kΩ
2 kΩ 4 kΩ 2 kΩ 4 kΩ
10 V R U 10 V R U
1 kΩ 5V
5 mA 4V 10 V 4V 10 V
1 kΩ
B B
A A
I I
2 kΩ 2 kΩ 4 kΩ 2 kΩ 2 kΩ 4 kΩ
R U
DM8 • Elec.
R U
2,5 7,5 4,5
15 V 2 mA mA
mA mA
B B
A 1 A 2 A
I I I
1 kΩ 4 kΩ 800 Ω 800 Ω
12 R U 12 R U R U
mA mA 9,6 V
B B B
ETh
ETh − Réq .I − R.I = 0 ⇒ I= = 2 mA
Réq + R
DM8 • Elec.
Pg = ETh .i = 3E.i = 3, 208 W r
r r
3 2
4) On vérifie que : R
B A i
Pg = PJ + Pu 5r
E'
La puissance fournie par les 11r
+R
générateurs au circuit est égale 6 3E
à la somme de la puissance
consommée par effet Joule dans les
résistances et de la puissance uti- B A i
5r
lisée par le moteur (convertie en E'
puissance mécanique).
La ligne électrique d’un trolley 1 est alimenté par une source de tension E = 750 V . Le trolley
(assimilé à un dipôle résistif R) est connecté à la ligne par deux perche de résistance r = 0, 10 Ω
chacune.
La puissance électrique reçue par le seul trolley est P = 200 kW .
1) Modélisation : Faire un schéma du circuit électrique équivalent.
E P
2) Montrer que I vérifie l’équation I 2 − I+ =0
2r 2r
3) Calculer l’intensité du courant I dans la ligne (on choisira la plus petite valeur compatible).
5) Calculer la puissance Pp perdue par effet Joule dans les perches. Conclure.
DM9 • Élec
courant.
1.a) Lorsque E2 et η sont éteints : représenter le nouveau montage et déterminer l’expression
I1 de I.
1.b) Lorsque E1 et η sont éteints : représenter le nouveau montage et déterminer l’expression
I2 de I.
1.c) Lorsque E1 et E2 sont éteints : représenter le nouveau montage et déterminer l’expression
I3 de I.
1.d) Donner finalement l’expression de i.
1. Un trolley est un dispositif composé d’une ou de plusieurs perches fixée(s) au véhicule et d’un organe mobile
de contact, servant à transmettre le courant d’un câble conducteur (caténaire) au moteur d’un véhicule.
Électrocinétique — Régime continu 2012-2013
Solution
1) I
A r F
perche
R trolley E
2) Le trolley reçoit une puissance : P = UAB .I = RI 2 ,
1
perche
(convention récepteur) B r C
La loi des mailles donne : E − RI − 2rI = 0 ,
2
E − 2rI
Comme on ne connaît pas R, il faut l’éliminer par substitution à partir de ,
2 : R= ,
3
I
,
3 E − 2rI 2 E P
1 −
, −−→ P = .I ⇔ I 2 − I + =0
I 2r 2r
5) La puissance Pp perdue par effet Joule dans les perches est donc :
Pp = UDA .I + UBC .I = 2rI 2 = 16, 70 kW .
On constate que l’essentiel de la puissance fournie par le générateur sert à alimenter le trolley,
la puissance reçue par les perches représentant moins de 10% de la puissance consommée par le
trolley.
DM9 • Élec.
DM9 • Élec.
M M
E1 − 2E2 2η
1.d) Théorème de superposition : I = I1 + I2 + I3 soit : I = +
7R 7
3)
3.a) Cf. ci-après.
3.b) Un diviseur de courant sur le schéma final permet d’écrire :
2R
Req 5 E1 E2 2 E1 − 2E2
I= .ηeq = . η+ − = . η+
Re + R 2R 2R R 7 2R
+R
5
Qadri J.-Ph. | PTSI http://atelierprepa.over-blog.com/ 3
Électrocinétique — Régime continu 2012-2013
E1 − 2E2 2η
→ d’où : I = +
7R 7
N N
R
I E2 I
R R 2R R
R
R η R U R η R U
E1
E1 E2 2R
M M
N I N I avec :
E1 E2 Req = 2R
2R // R η+ − R U Req ηeq R U
2 2R R 5
E1 E2
M M ηeq =η+ −
2R R
4) A.N. : I = 10 mA
DM9 • Élec.
DM10 • Élec
2) Figure 2 :
2.a) Donner la relation entre i2 , η2 et i′2 .
2.b) En déduire l’expression de i2 en fonction de u2 , η2 , R2 et R2′ .
2.c) En déduire la résistance interne Réq2 et la forcé électromotrice Eéq2 du générateur de
Thévenin équivalent au dipôle D2 .
3) Les deux dipôles sont branchés l’un sur l’autre.
3.a) Exprimer i2 en fonction de i1 . Exprimer u2 en fonction de u1 .
3.b) Déterminer le point de fonctionnement {i1 ; u1 }. Avant les applications numériques, on
exprimera i1 en fonction des résistances internes et des forces électromotrices des modélisations
de Thévenin des deux dipôles.
Données : η2 = 10 mA ; R2 = 1, 5 kΩ ; R2′ = 1 kΩ.
3.d) Retrouver ce point de fonctionnement en traçant la caractéristique statique u2 = f (i1 ) du
dipôle D2 sur la courbe déjà tracée en 1.d).
Rép : i1 = −2, 94 mA et u1 = 2, 65 V .
R
Rép : Réq = et ETh = e + Rη.
2
2) On ferme le réseau en ajoutant une résistance R entre les bornes A et B. Déterminer le
potentiel du point A si on fixe B comme masse :
2.a) En utilisant la modélisation de la question précédente.
2.b) En revenant au câblage de l’énoncé et en appliquant directement le théorème de Millman
au point A.
DM8 • Élec.
2
Rép : VA = (e + Rη)
3
Solution
3) La loi des nœuds en termes de potentiels au point commun aux trois résistances s’écrit :
− V + E − V − V − E
VM
VM
VM
1 1 1 E E
+ + =0 ⇔ + + .V = −
R1 R0 R2 R0 R1 R2 R1 R2
Cl : La relation que doit vérifier le potentiel V pour minimiser la puissance dissipée coı̈ncide
DM8 • Élec.
avec celle imposée par la loi des nœuds.
4) Avec les valeurs de l’énoncé, on peut calculer le potentiel V :
E.(R2 R0 − R1 R0 )
(⋆⋆) ⇒ V = = −2, 1 V
R2 R0 + R1 R0 + R2 R1
On peut alors calculer les puissances dissipées par les conducteurs ohmiques :
V2 (V − E)2 (V + E)2
P0 = = 0, 42 W P1 = = 0, 43 W P2 = = 3, 0 W
R0 R1 R2
Cl : la résistance R2 est susceptible de surchauffer puisque P2 > 0, 5 W .
II Modélisation de Thévenin
1) • Un courant électromoteur impose l’intensité dans la branche où il se trouve : la résistance
R en série avec η est inutile du point de vue des courants dans cette branche ainsi que du reste
du circuit (la d.d.p. pouvant être quelconque aux bornes d’un c.é.m. idéal).
• Une force électromotrice impose la tension à ses bornes, donc tut dipôle monté en parallèle
(entre les mêmes bornes) est inutile du point de vue de la tension entre ces bornes. Ici, on eut
supprimer la résistance R et le c.é.m. η en parallèle avec e.
Cl : Un schéma équivalent au schéma de l’énoncé est donc : cf. Ex-E2.4 corrigé en TD
R 2
VA = UAB = .ETh ⇒ VA = .(e + Rη)
R 3
R+
2
2.b) En revenant au câblage de l’énoncé et en appliquant directement le théorème de Millman
au point A (masse au point B) :
VB +e V VC 2e
η+η+ + +
B
+ 2η 2
VA = R R R = R ⇒ VA = .(e + Rη)
1 1 1 3 3
+ +
R R R R
DM8 • Élec.
Ex-CC3.13
DM12 • Cinétique formelle
2I + Ar −→ I2 + Ar
On réalise cinq expériences à température constante en faisant varier les concentrations initiales
[I]0 et [Ar]0 .
d[I2 ]
On mesure, pour chaque expérience, la vitesse initiale : vi =
dt 0
DM12 •
Expérience [I]0 (mol.L−1 ) [Ar]0 (mol.L−1 ) vi (mol.L−1 .s−1 )
1 10−5 10−3 8, 20.10−4
2 2.10−5 10−3 3, 28.10−3
3 4.10−5 10−3 1, 31.10−2
CC2
4 10−5 2.10−3 1, 64.10−3
5 10−5 4.10−3 3, 28.10−3
Pour ce faire, on mélange, à 25◦ C, des volumes égaux de solutions de Co3+ et F e2+ de concen-
tration initiale : [Co3+ ]0 = [F e2+ ]0 = 5.10−4 mol.L−1 .
Cinétique chimique 2012-2013
À l’aide d’une régression linéaire, montrer que que ces résultats sont en accord avec une réaction
d’ordres partiels égaux à 1, par rapport aux ions F e2+ et aux ions Co3+ , et déterminer la
constante de vitesse k.
[H + ] (mol.L−1 ) 1, 00 0, 80 0, 67 0, 50 0, 40 0, 30 0, 25
k (L.mol−1 .s−1 ) 60 80 90 115 138 175 208
β
À l’aide d’une régression linéaire, montrer que k varie selon une loi du type : k = α + .
[H + ]
Déterminer les paramètres α et β.
3.a) Exprimer la constante d’équilibre K1 d’abord en fonction des activités des composés qui
interviennent dans l’équilibre (1), puis en fonction de leurs seules concentrations (exprimées en
DM12 •
3.b) Exprimer vf (F e3+ ), la vitesse de formation des ions F e3+ , à partir des mécanismes (a) et
(b) et montrer que le modèle proposé rend bien compte des résultats expérimentaux.
DM12 •
réticule).
t (s) 20 40 70 100 150 200 250
On donne : −1
σ (mS.m ) 6, 2 10, 7 15, 1 17, 8 20, 2 21, 2 21, 7
3) Aidé de ces mesures, vérifier que l’ordre de la réaction est bien 1 ; en déduire la constante de
vitesse k.
5) Les mesures on été faites à la température T = 295 K. Une autre série de mesure à la
température T ′ = 304 K conduit à une constante de vitesse k ′ = 0, 050 s−1 . En supposant que
la constante de vitesse de la réaction suit la loi d’Arrhénius, en déduire l’ordre de grandeur de
l’énergie d’activation correspondante.
Solution
3
AsH3(g) −→ As(g) + H n(gaz)
2 2(g)
ti n0 0 0 n0
3 3
tf n0 − ξ ξ ξ n0 + ξ
2 2
• On travaille à volume et à température constants, ce qui signifie que la pression est propor-
tionnelle à la quantité de matière des gaz :
n(g) RT
P = = C(g) RT
V
3
P0 = C0 .RT
AsH3(g) −→ As(g) + H C(gaz)
2 2(g)
P = C(g) .RT
ti C0 0 0 C0 −→
3
3 3 = C0 + x .RT
tf C0 − x x x C0 + x
2
2 2
d[AsH3 ] d[As]
• Si la réaction est d’ordre 1, on peut écrire que la vitesse de la réaction v = − =
dt dt
CC2
s’écrit v = k.[AsH3 ]
x t
dx dx dx
Z Z
soit : v = = k.(C0 − x) ⇒ = k.dt ⇒ = k.dt
DM12 •
dt C0 − x 0 C0 − x 0
On a donc :
x
C0 1
− ln(C0 − x) = k.t ⇔ ln = k.t (⋆) ⇔ ln x = k.t
0 C0 − x 1−
C0
C(g) .RT
P C 3 x x 2 P
Comme = = =1− . ⇒ = . 1−
P0 C0 .RT C0 2 C0 C0 3 P0
Soit :
P0
RT 3P0 5 3
ln
= k.t ⇒ ln = k.t ⇔ P = P0 . − . exp(−k.t)
P0 2 P 5P0 − 2P 2 2
− . 1−
RT 3 P0
DM12 •
Cl : L’ordre partiel par rapport à Ar vaut 1
• Soient les 3 mesures avec [Ar]0 = 10−3 mol.L−1 = Cte :
On peut alors écrire :
Comme [Co3+ ]0 = [F e2+ ]0 = C0 = 5.10−4 mol.L−1 , les réactifs sont introduits en proportions
stœchiométriques. Ils restent donc en proportions stœchiométriques au cours de la réaction et
on a, à chaque instant, en introduisant l’avancement volumique de la réaction :
[Co3+ ]t = [F e2+ ]t = C = C0 − x
d[F e2+ ]
On a donc v = − = k.[Co3+ ].[F e2+ ], soit :
dt
[F e2+ ]t t
d[F e2+ ] d[F e2+ ] d[F e2+ ]
Z Z
− = k.[F e2+ ]2 ⇔ − = k.dt ⇒ − = k.dt
dt [F e2+ ]2 [F e2+ ]0 [F e2+ ]2 0
1 1
Soit : = k.t +
[F e2+ ] C0
1
Pour vérifier la cinétique d’ordre 2, on représente en fonction du temps. On doit avoir
[F e2+ ]
1
une droite de pente k et d’ordonnée à l’origine = 2.103 L.mol−1 .
C0
On utilise le tableau de données :
CC2
1
(L.mol−1 ) 3 597 5 208 6 802 8 403 10 000 11 628
[F e2+ ]
1
2) Il faut montrer que k est une fonction affine de . On utilise le tableau :
H+
[Ai ]
a(CoOH 2+ ).a(H + ) [CoOH 2+ ].[H + ]
pour un soluté : a(Ai ) = ◦
3.a) On a : K1 = = car C
a(Co3+ ).a(H2 O) [Co3+ ].C ◦ pour le solvant : a(H O) = 1
2
3.b) Les mécanismes (a) et (b) étant simultanés, la vitesse d’apparition des ions F e3+ est :
d[F e3+ ]
vf (F e3+ ) = = va + v2 = k0 .[Co3+ ].[F e2+ ] + k2 .[CoOH 2+ ].[F e2+ ]
dt
K1 .C ◦ .[Co3+ ]
3+ k2 .K1 .C ◦
2+
Soit, puisque [CoOH ] = : vf (F e ) = k0 + .[Co3+ ].[F e2+ ]
[H + ] [H + ]
Comme la vitesse de formation de F e3+ est aussi la vitesse de la réaction étudié, le modèle pro-
3+ β
posé rend compte des résultats expérimentaux : vf (F e ) = v = α + .[Co3+ ].[F e2+ ]
[H + ]
β
3.c) Par identification : k0 = α = 17, 5 L.mol−1 .s−1 et k2 = ≃ 8 830 L.mol−1 .s−1
K1 .C ◦
DM12 •
t C0 − x excès x x x
t∞ 0 excès C0 C0 C0
Si la cinétique est d’ordre 1 par rapport à tBuCl : v = k.[tBuCl]
1 d[tBuCl]
Lien entre v et vf (tBuCl) : v= .
−1 dt
CC2
d[tBuCl]
On en déduit l’éq. différentielle : − = k.[tBuCl]
dt
d[tBuCl]
Soit, en séparant les variables : = −k.dt
[tBuCl]
Z C0 −x Z t
d[tBuCl]
On intègre entre l’instant 0 et t : = −k. dt
C0 [tBuCl] 0
C0 − x
On en déduit : ln = −k.t (⋆) Soit : x = [tBuOH] = C0 .(1 − e−kt )
C0
2) Il y a deux espèces chargées : H3 O+ et Cl− (on néglige les ions HO− issus de l’autoprotolyse
de l’eau)
On a donc : σ = λ0H3 O+ .x + λ0Cl− .x = (λ0H3 O+ + λ0Cl− ).x Soit : σ∞ = (λ0H3 O+ + λ0Cl− ).C0
σ∞ − σ C0 − x (⋆) σ∞ − σ
On en déduit : ln = ln −−−−→ ln = −k.t (⋆⋆)
σ∞ C0 σ∞
Rq : On a donc : σ = σ∞ .(1 − e−kt ) et (⋆⋆) correspond à une droite passant par l’origine et de
pente négative :
σ∞ − σ
y = a.x + b avec y = ln , x = t, a = −k et b = 0
σ∞
3)
σ∞ − σ
on trace ln en fonction du temps.
σ∞
La régression linéaire fournissant un coefficient de
régression R2 = 0, 9992, on obtient bien une droite :
- de pente a = −k ≃ −0, 017 s−1
- et passant par l’origine b = 0 ≃ 0, 031
Cl : La première modélisation permet de vérifier
que la cinétique est celle d’une réaction du premier
ordre.
On en déduit : k ≃ 0, 017 s−1 (unités !)
ln 2 ln 2
4) Comme la cinétique est d’ordre 1 : t1/2 = = ≃ 42 s
k 0.0165
5) On écrit la loi d’Arrhénius pour chacun des deux cas et on évalue Ea :
Ea Ea
k = A. exp −
exp − ′
RT k′ RT ′ T.T ′ k
⇒ = ⇔ Ea = R. ′ . ln
Ea k Ea T −T k
exp −
′
k = A. exp −
RT ′ RT
295 × 304 0, 0500
Soit : Ea = 8, 314 × × ln ⇒ Ea ≃ 90 kJ.mol−1 (unités !)
304 − 295 0, 0165
CC2
DM12 •
Le DMSO (ou diméthylsulfoxyde (CH3 )2 SO) est un solvant organique. À haute température
(340◦ C), le DMSO subit une réaction de décomposition thermique dont on écrit l’équation bilan
sous la forme :
DMSO −−→ produits de décomposition
Pour décrire cette réaction de décomposition thermique, le schéma réactionnel suivant a été
proposé :
k
DMSO −−1→ • CH
3 + SO• CH3 (1)
k2
3 + DMSO −−→ CH4 + (2)
• CH • CH
2 SOCH3
k3
• CH SOCH
2 3 −−→ • CH
3 + CH2 SO (3)
• CH +• CH SOCH k4
3 2 3 −−→ C2 H5 SOCH3 (4)
DM13 •
exprimer v.
6) La réaction admet-elle un ordre ? Si oui, préciser lequel et exprimer son énergie d’activation
Ea en fonction des énergies d’activation Eai des actes élémentaires du mécanisme réactionnel.
CC3
1) Montrer qu’il s’agit d’une réaction en chaı̂ne en identifiant les différentes phases du mécanisme.
2) Identifier les intermédiaires réactionnels et donner leur charge. En déduire leur nature.
Mécanismes réactionnels 2012-2013
On se propose d’étudier la réaction de formation de l’eau vapeur à partir des gaz selon la réaction :
2H2(g) + O2(g) −
−
↽⇀
−− 2H2 O(g)
Aux basses pressions, l’explosion d’un mélange stoechiométrique est bien décrite par un méca-
nisme simplifié proposé par Hinshelwood (prix Nobel en 1956) :
• Étape d’initiation entre les molécules de dihydrogène et la paroi (notée P ) :
k
H2 + P −−−1−→ 2H • + P (1)
• Étape de propagation :
k
H • + O2 −−−2−→ HO• + O (2)
k3
O + H2 −−−−→ HO• + H • (3)
k4
HO• + H2 −−−−→ H2 O + H • (4)
• Étape de rupture en présence de la paroi :
CC3
k
H• + P −−−5−→ fixation sur la paroi (5)
k6
DM13 •
Solution
1)
k
DMSO −−1→ • CH
3 + SO• CH3 (1) Phase d’initiation
k2
• CH
3 + DMSO −−→ CH4 + • CH
2 SOCH3 (2) Phase de propagation
k3
• CH SOCH
2 3 −−→ • CH
3 + CH2 SO (3)
k4
• CH +• CH SOCH
3 2 3 −−→ C2 H5 SOCH3 (4) Phase de rupture
d[CH4 ]
3) v = = v2 = k2 .[• CH3 ].[DMSO]
dt
4) Les intermédiaires réactionnels porteurs de chaînes sont les radicaux qui apparaissent dans
la phase de propagation. Le principe de Bodenstein donne :
d[• CH3 ] ⇒ v1 = 2.v4
= v1 − v2 + v3 − v4 ≃ 0 (a)
dt
⇔
d[• CH2 SOCH3 ]
= v2 − v3 − v4 ≃ 0 (b)
k1 .[DMSO] = 2k4 .[• CH3 ].[• CH2 SOCH3 ]
dt
k1 .[DMSO]
Soit : [• CH2 SOCH3 ] = (⋆)
2k4 .[• CH3 ]
v2 − v3 − 4 =0 ⇔
v v2 = v3 ⇔ k2 .[• CH3 ].[DMSO] = k3 .[• CH2 SOCH3 ]
DM13 •
k1 .[DMSO]
(⋆) k2 .[• CH3 ].[DMSO] k1 .k3
−−−→ = ⇒ [ CH3 ] =
•
(⋆⋆) 2k4 .[• CH3 ] k3 2k2 .k4
En reprenant l’expression de la vitesse établie en 3) :
r
k1 .k2 .k3
v= .[DMSO]
2k4
CC3
1
6) La réaction est d’ordre 1 et Ea = .(Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4 )
2
• Comme la vitesse est de la forme v = k.[SO2 Cl2 ] , on conclut que la réaction est d’ordre 1,
r
k1 .k2 .k3
CC3
de constante de vitesse k = k1 +
k4
4) L’énoncé nous dit que dans le cadre de l’approximation des « longues chaînes » la vitesse
DM13 •
d’initiation est négligeable devant les vitesse des actes élémentaires de la phase de propagation
r r
k1 .k2 .k3 k1 .k2 .k3
— donc : v1 ≪ v3 . On en déduit : v = v1 + v3 ≈ v3 = .[SO2 Cl2 ] et k ≈
k4 k4
5) D’après l’énoncé, tous lesactes élémentaires suivent la loi d’Arrhenius.
Eai
Donc : ki = Ai exp − (où les énergies d’activation sont en fait des énergies molaires
RT
d’activation, par exemple en kJ.mol−1 ).
r r
k1 .k2 .k3 A1 .A2 .A3 Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4
Donc : k = = . exp −
k4 A4 2RT
La réaction globale suit donc la loi d’Arrhénius puisque sa constante de vitesse s’écrit sous la
Ea 1
forme : k = A.e− RT avec, par identification avec ce qui précède : Ea = (Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4 )
2
1) O n’intervient pas dans l’équation bilan et possède deux électrons célibataires : il s’agit donc
d’un intermédiaire réactionnel (radical libre).
L’application des états quasi-stationnaire pour O donne :
d[O]
= v2 − v3 ≃ 0 ⇒ v2 = v3 ,
1
dt
d[H • ] ,
1
2) L’AEQS pour H • : = 2v1 − v2 + v3 + v4 − v5 ≃ 0 −−→ 2v1 + v4 − v5 = 0
dt
2k1 [H2 ] + k4 [HO• ][H2 ]
Soit : [H • ] = ,
2
k5
d[HO• ]
3) L’AEQS pour HO• : = v2 + v3 − v4 − v6 ≃ 0
dt
,
1
−−→ 2v2 − v4 − v6 = 0 ⇔ 2k2 [H • ][O2 ] − k4 [HO• ][H2 ] − k6 [HO• ] = 0
,2 2k1 [H2 ] + k4 [HO• ][H2 ]
−−→ 2k2 [O2 ] − k4 [HO• ][H2 ] − k6 [HO• ] = 0
k5
4k1 k2 [H2 ][O2 ]
⇒ [HO• ] = ,
3
k5 k6 + k4 k5 [H2 ] − 2k2 k4 [H2 ][O2 ]
d[H2 O]
4) Comme v = = v4 = k4 [HO• ][H2 ]
dt
On a, d’après ,
3 :
Avec donc :
DM13 •
CC3
I Facteur de qualité
Un circuit (R, L, C) série est soumis à une tension alter-
native sinusoı̈dale définie par : u(t) = U0 sin ωt. R
A
On étudie le régime d’oscillations sinusoı̈dales forcées, à la
pulsation ω.
1) La pulsation ω étant fixée, déterminer la puissance u(t) L
moyenne < P > dissipée par ce circuit par effet Joule.
2) Pour quelle valeur ω o de ω cette puissance est-elle
C
B
maximale ? A quel phénomène physique correspond cette
valeur ω o ?
3) Déterminer les limites ω min et ω max de l’intervalle de pulsation sur lequel < P > est au
moins égal à la moitié de sa valeur maximale P0 .
ω0
En déduire l’expression du facteur Q = en fonction de L, R et ω o .
ωmax − ωmin
Pour L et C fixés, comment Q varie-t-il avec R ?
Quel est l’intérêt d’un circuit possédant un facteur Q élevé ?
En déduire une justification de la dénomination : « facteur de qualité » du circuit.
4) Exprimer, en fonction de L, R et U0 , l’énergie électromagnétique moyenne < E0 > stockée,
pour la pulsation ω o , dans la bobine ou le condensateur (vérifier que c’est la même).
En déduire une relation entre Q, ω o , < Eo > et < Po >. Retrouve-t-on, du point de vue énergé-
tique, l’intérêt d’un circuit à Q élevé ?
DM14 • E4
U = 220 V et f = 50 Hz. √
L’intensité du courant qui le parcourt est alors i(t) = I 2 cos(2πf t + ϕ).
1.a) En fonction de U , I et ϕ, donner les expressions de :
α) l’impédance complexe Z et de son module Z (on notera j le nombre imaginaire pur tel que
j 2 = −1) ;
β) la puissance électrique moyenne Pe absorbée par le dipôle.
U2
1.b) En déduire l’expression Pe = 2 R, R étant la résistance électrique du dipôle.
Z
2) Un fusible de 16 A protège une ligne électrique
{(A, B)/(A′ , B ′ )} alimentant en régime sinusoïdal forcé, sous A Fusible B
une tension efficace U = 220 V et une fréquence f = 50 Hz,
un dipôle D assimilable à une bobine d’inductance L =
u D
30.10−3 H en série avec un dipôle ohmique de résistance R
(fig. ci-contre).
A’ B’
L’intensité efficace maximale admissible dans la ligne est
Imax = 16 A.
Ce dipôle absorbe une puissance électrique moyenne Pe = 2 500 W .
La ligne {(A, B)/(A′ , B ′ )} se comporte comme un dipôle purement ohmique de résistance élec-
trique totale R0 = 1, 2 Ω, fusible compris.
2.a) Calculer les deux valeurs possible R1 et R2 de la résistance R du dipôle D.
2.b) Pour chaque valeur R1 et R2 , calculer l’intensité efficace I1 et I2 dans le dipôle D.
Circuit RLC série et Puissance en RSF 2012-2013
Solution
√ √
1) u(t) = U 2 cos(2πf t), U = 220 V et f = 5 Hz ; i(t) = I0 2 cos(2πf t + ϕ).
√
U U 2 U
1.a.α) U = ZI → Z = = √ → Z = e−jϕ
I I0 2e jϕ I0
1.a.β) √ √ 1
< P >=< u(t)i(t) >=< U 2 cos(2πf t)I 2 cos(2πf t+ϕ) >= 2U I0 < (cos(4πf t+ϕ)+cos ϕ) >
2
→ Pe =< P >= U I0 cos ϕ
U Re (Z) R U2
1.b) Pe = U I0 cos ϕ ; I = ; cos ϕ = cos(arg (Z)) = ≡ → Pe = 2 R .
Z Z Z Z
2) Pe = 2 500 W et L = 30 mH. D
U2 U 2R A R0 B
De plus : Pe = 2 R = 2 .
Z R + L2 ω 2
2.a) D’où : Pe R 2 − U 2 R + L 2 ω 2 Pe = 0
jLω
U
Polynôme de degré 2 de discriminant :
∆ = « b2 − 4ac » = U 4 − 4L2 ω 2 Pe2 R
A' I0
On vérifie que ∆ ≃ 121, 9.106 V 4 > 0 B'
Ce
qui signifie que√le polynôme admet
√ deux solutions réelles :
−b − ∆ 2
U − ∆
.R1 = «
»= → R1 ≃ 7, 5 Ω
2a√ 2P√
e
−b + ∆ U2 + ∆
R2 = «
»= → R2 ≃ 11, 9 Ω
2a 2Pe
U U
2.b) I0 = =√ → deux intensités possibles :
Z R 2 + L2 ω 2
Si R = R1 , I0 = I1 ≃ 18, 3 A et si R = R2 , I0 = I2 ≃ 14, 5 A
2.c/d) Puisque le fusible impose I0 < 16 A : R = R2 ≃ 11, 9 Ω et I0 = I2 ≃ 14, 5 A .
1 2
D’où : P0 =< PJ >= Rtot Im = (R0 + R)I02 = 2 750 W
2
1
(R + jLω)
DM14 • E4
jCω R + jLω
3) Z e = =
1 1 − LCω 2 + jRCω
+ R + jLω D
B ID
1jCω A R0
jCω I C
IC
U = (R + jLω)I jLω
D U
′
Z eI 0 1
De plus : C = 130, 4 µF et R = R2 ≃ 11, 9 Ω jCω R
A' I0'
B'
U
3.a.α) → ID =| I D |= √ ≃ 14, 5 A Ze
R 2 + L2 ω 2
3.a.β) → IC =| I C |= CωU ≃ 9, 0 A
p
′ ′ U (1 − LCω 2 )2 + (RCω)2
3.a.γ) → I0 =| I 0 |= = ≃ 11, 4 A
Ze R 2 + L2 ω 2
3.b) P0′ =< PJ′ > est la puissance dissipée par effet Joule dans la ligne au niveau de la
résistance R0 parcourue par l’intensité efficace I0′ et de la résistance R = R2 parcourue par
2
l’intensité efficace ID . D’où : P0′ = R0 I0′2 + R2 ID ≃ 2 654 W
3.c) P0′ < P0 : l’ajout du condensateur permet de faire baisser les pertes par effets Joule
en faisant diminuer l’intensité efficace dans la ligne(I0′ < I0 ).
I Facteur de qualité
1) Soit i = I0 . sin(ωt+ϕ) l’intensité circulant à travers le circuit RLC série soumis (en convention
récepteur) à la tension u(t) = U0 . sin(ωt).
I0 est l’amplitude du courant i(t) et ϕ = ϕi − ϕu son déphasage i par rapport à la tension u(t).
u = U .ejωt avec : U = U0
En notations complexes : i = I.ejωt avec : I = I0 .e
jϕ
1 I0 j(ϕi −ϕu )
U = Z.I = R + j Lω −
avec : Z = Z.ejϕ = .e
Cω U0
La puissance moyenne reçue, en régime sinusoïdal, par un dipôle d’impédance complexe Z, soumis
R
à la tension u(t) et parcouru par i(t) (en convention récepteur) est, sachant que cos ϕ = et
Z
I0 = Z.I0 :
< P > =< i(t).u(t) >=< iA→B uAB >=< I0 .U0 cos (ωt + ϕi ). cos (ωt + ϕu ) >
I0 .U0
= [< cos (ϕu − ϕi ) > + < cos (2ωt + ϕi + ϕu ) > ]
2 | {z } | {z }
constante 0 car moy. temp. d’une fonction sinusoïdale
U0 .I0 1 U2 R U2 R
→ < P >= cos ϕ = .R.I02 = 0 . 2 = 0 .
2 2 2 Z 2
2
1 2
R + Lω −
Cω
2
1 1
2) < P > est maximale lorsque Lω − s’annule, c’est-à-dire lorsque ω = ω0 = √ .
Cω LC
U02
Alors : < P > (max) = P0 =
2R
Dit autrement, < P >= 21 .R.I02 est maximale lorsque :
U0 U0
I0 = Im (ω) = =s
Z
1 2
2
R + Lω −
Cω
U0
passe par sa valeur maximale I0 (max) = Im (ω0 ) = .
DM14 • E4
R
Cl : Il y a résonance en puissance (moyenne) lorsqu’il y a résonance en intensité dans le
circuit RLC série qui se comporte alors comme une résistance pure.
3) On recherche la bande passante en puissance (moyenne), c’est-à-dire les valeurs ωc des pulsa-
< P > (max)
tions de coupure qui sont les pulsations ω du générateur telles que : < P > (ω) =
2
U02 P0
Or, comme < P > (max) = P0 = : < P > (ω) = 2
2R Lω 1
1+ −
R RCω
Dès lors :
Cl : Lorsque R ց, alors Q ր
Intérêt d’un circuit possédant un facteur de qualité élevé : réaliser un filtre (passe-bande) très
sélectif, puisque plus Q est élevé et plus la bande passante (en puissance/en courant) est réduite.
Par ailleurs, plus le facteur de qualité est élevé, pour L et C fixées, plus la puissance maximale
U2 U 2 .Q
est élevée puisque P0 = 0 = 0
2R 2.Lω0
4) L’énergie électromagnétique moyenne stockée dans la bobine ou le condensateur est :
1 1
< E >=< EL > + < EC >=< .L.i2 > + < .C.u2C >
2 2
2
I02 2 sin2 (ωt + ϕ ) >= UCm
avec : < i2 >=< I02 . sin2 (ωt + ϕ) >= et < u2C >=< UCm C
2 2
I I0
Comme UCm = = :
jCω Cω
1 1 I02
< E >=< EL > + < EC >= .L.I02 +
4 4 C.ω 2
U0
Soit, pour la pulsation ω0 (imposée par l’énoncé à cette question), puisque I0 (ω0 ) = (résonance
R
en courant) :
1 L.U 2 1 U 2Q 1 1 U02 1 U 2Q
< E0 >= < EL > = . 20 = . 0 et < E0 >= < EC > = 2 . 2 = . 0
4 R 4 Rω0 4 C.ω0 R 4 Rω0
U02
Donc, puisque P0 = :
2R
DM14 • E4
1 U 2Q Q
< E0 >= . 0 = .P0
4 Rω0 2ω0
Cl : Plus le circuit a un facteur de qualité élevé, et plus l’énergie électromagnétique moyenne
stockée (pour la pulsation ω0 ) est élevée puisque, lorsque L et C sont fixées :
Q U02
< E0 >= .P0 = .Q2 ր lorsque Q ր
2ω0 2Lω02
I Dosage pH-métrique
On veut réaliser le dosage pH-métrique d’un mélange d’acide fort, l’acide chlorhydrique, de
concentration C1 et d’acide éthanoı̈que (Ka = 10−4,8 ≃ 1, 6.10−5 ) de concentration C2 par une
solution de soude de concentration CB = 0, 100 mol.L−1 .
On prélève V0 = 25, 0 mL du mélange et on ajoute V0 = 25, 0 mL d’eau distillée dans un becher
de 150mL.
1) Quelles sont les deux réactions qui ont lieu au cours de cette expérience.
Calculer leur constante d’équilibre et justifier qu’on peut les utiliser pour un titrage des acides
par la soude.
Justifier que le titrage de l’acide chlorhydrique est séparé du titrage de l’acide éthanoı̈que. Lequel
a lieu en premier ?
La figure suivante donne la courbe obtenue à l’issue du dosage.
DM15 • SA1
II Dosage conductimétrique
Une autre méthode expérimentale permettant de réaliser ce dosage est la conductimétrie.
On dose le mélange d’acide chlorhydrique de concentration C1 et d’acide éthanoı̈que de concen-
tration C2 précédent par une solution de soude à CB = 0, 100 mol.L−1 .
Trois approches du dosage d’un mélange acides [ENSTIM 10] 2012-2013
On prélève V0 = 25, 0 mL du mélange et on ajoute V0′ = 175, 0 mL d’eau distillée dans un becher
de 250 mL. La conductivité de la solution en fonction du volume de titrant est représentée sur
la courbe de la figure suivante :
5) Déterminer les volumes équivalents VE1 et VE2 par cette méthode et en déduire les concen-
trations C1 et C2 obtenues.
6) En vous appuyant sur les conductivités ioniques molaires limites proposées, justifier le signe
et les variations des pentes des différentes parties de la courbe de dosage.
7) Quel est l’intérêt d’ajouter un volume V0′ important d’eau distillée pour réaliser ce dosage.
DM15 • SA1
DM15 • SA1
15) Quel est l’avantage de la méthode de Gran par rapport à la méthode classique utilisant la
courbe du pH en fonction du volume de titrant ?
16) Peut-on déterminer le Ka de l’acide éthanoı̈que à partir de la figure ci-dessus ?
Si oui, préciser la méthode et donner le résultat obtenu. Cohérence du résultat ?
Solution
1) Préalablement au titrage, l’acide chlorhydrique est un acide fort donc entièrement dissocié :
on peut considérer qu’il s’agit d’ion oxonium à la concentration C1 .
Notons AH la formule chimique de l’acide éthanoı̈que (CH3 COOH).
Les équations des réactions de titrage sont donc :
1
,
1 H3 O+ +HO− −
−
↽⇀
−− 2H2 O avec : K1 = = 1014 > 103
Ke
Ka
,
2 AH +HO− −
−
↽⇀
−− H2 O +A− avec : K2 = = 1014−4,8 = 109,2 > 103
Ke
Les valeurs des constantes d’équilibre sont élevées : les réactions sont quantitatives et ont peu
les utiliser pour un titrage des acides par la soude.
Comme K1 > 103 .K2 , la réaction , 1 aura lieu avant la réaction , 2 : on titre d’abord l’acide
chlorhydrique puis l’acide éthanoı̈que.
• À la 2nde équivalence (V = VE2 ), les réactifs sont introduits dans les proportions stœ-
2 mais il faut tenir compte de la soude versée à la 1ère équivalence :
chiométriques de la réaction ,,
n0 (AH) n(HO− )éq2 − n(HO− )éq1
= ⇔ C2 .V0 = CB .(VE2 − VE1 )
ν(AH) ν(HO− )
CB .(VE2 − VE1 )
⇒ C2 = = 0, 070 mol.L−1
V0
5) En dehors des zones proches des équivalences, les variations de la conductivité peuvent être
modélisées par des segments de droite, car la dilution de la solution dans le bécher est négligeable
au cours du dosage (voir 7)). Les points d’équivalence sont situés aux intersections deux à deux
des segments de droite tracés.
On obtient : VE1 = 10, 0 mL et VE2 = 27, 6 mL
Les expressions des concentrations établies précédemment sont toujours valables :
• Après la 2nde équivalence, la soude est ajoutée en excès donc les concentrations en ions
Na+ et HO− augmentent. Donc la variation de conductivité est proportionnelle à la somme
λ◦Na+ + λ◦HO− = 27, 53 mS.m2 .mol−1 > 0
Qualitativement, ces prévisions sont conformes aux mesures expérimentales.
7) L’ajout d’un grand volume d’eau V0′ dans le bécher préalablement au dosage permet de faire
en sorte que le volume de solution dans le bécher ne varie que de façon négligeable par ajout de
soude : Vtotal = V0′ + V0 + V ≃= V0 + V0′ car V0 + V0′ ≫ V .
Dans ce cas, la conductivité n’a pas besoin d’être corrigée de la dilution pour que la modélisation
par segments de droite soit possible.
8) • Dans cet exemple, la conductimétrie permet une grande précision pour le repérage des
DM15 • SA1
deux équivalences, au contraire de la pH-métrie pour laquelle le premier saut de pH n’est pas
très marqué.
• De plus, la conductimétrie, grâce à une modélisation par des segments de droite, nécessite un
petit nombre de points de mesure, au contraire de la pH-métrie, qui nécessite un resserrage des
points de mesure autour des équivalences pour avoir un joli tracé.
,
1 H3 O+ + HO− −→ 2H2 O K1
n(H3 O+ )restants
ti C 1 V0 CB .V solv. ⇒ [H3 O+ ] =
Vtotal
tf C 1 V0 − C B V ǫ solv.
C 1 V0 − C B V
Soit : [H3 O+ ] =
2V0 + V
CB .VE1
11) On lit : VE1 = 10, 2 mL ⇒ C1 = = 0, 0408 mol.L−1
V0
,
2 AH + HO− −→ A− + H2 O K2
ti C 2 V0 CB .(V − VE1 ) 0 solv.
tf C2 V0 − CB (V − VE1 ) ǫ CB (V − VE1 ) solv.
C2 V0 − CB .V ′ Ka
[H3 O+ ] = .Ka ⇒ g(V ′ ) = V ′ .[H3 O+ ] = .(C2 V0 − CB .V ′ ) = b′ + a′ .V
CB .V ′ CB
• La fonction g(V ′ ) est donc affine, ce qui se traduit graphiquement par une droite moyenne à
partir des points de mesure, dont le coefficient directeur est égale à a′ = −Ka .
Ka
• De plus, quand V ′ = VE2 − VE1 , on a g(VE2 − VE1 ) = (C2 V0 − CB (VE2 − VE1 )) = 0
CB
Cl : donc la droite moyenne coupe l’axe des abscisses quand V = VE2 , c’est-à-dire à la 2nde
équivalence.
CB .(VE2 − VE1 ) CB .V ′
⇒ C2 = = = 0, 0708 mol.L−1
V0 V0
15) Pour la méthode de Gran, verser la solution titrante avant (et jusqu’à) l’équivalence suffit
à déterminer précisément le point d’équivalence.
La méthode classique nécessite de relever aussi le pH après l’équivalence pour déterminer précisément
la position du point d’inflexion.
Ka .C2 V0
16) Sur la figure, l’ordonnée à l’origine est égale à b′ = . . . mais elle n’est pas lisible
CB
sur le graphe.
En revanche, la pente de la droite moyenne est égale à a′ = −Ka !
Graphiquement, avec deux points relevés sur la droite moyenne pour calculer l’opposé de la
pente :
1, 5.10−4 − 0
|a′ | = Ka = = 1, 9.10−5 ⇒ Ka ≃ 1, 9.10−5 = 10−4,7
10 − 17, 7
→ La valeur obtenue est conforme à celle donnée dans l’énoncé.
DM16 • M5
2.a) Établir l’équation différentielle de la position verticale z(t) du châssis par rapport au sol
sous la forme :
z̈ + α ż + β z = δ (E)
α, β et δ étant des constantes que l’on exprimera en fonction de a, k, M et z0 .
2.b) On usine l’amortisseur de manière à obtenir un retour à la position d’équilibre final le plus
bref possible.
Quelle doit être alors la valeur de α en fonction de β ?
En déduire celle de a en fonction de M et k.
2.c)
r Déterminer alors l’expression complète de la solution z(t) en fonction de z0 , h et ω0 =
k
2 .
M
z0
2.d) Tracer avec soin le graphe z(t). (On prendra pour échelle z0 = 1 ; h = ; ω0 = 1).
4
3) On effectue de nouveau le même essai (c’est-à-dire avec les mêmes conditions initiales), mais
cette fois on fait un essai en charge nominale : le véhicule contient quatre masses identiques
m également réparties sur les quatre systèmes {ressort-amortisseur}.
À cause de cette masse m au niveau de chaque suspension, la garde au sol n’est plus z0 mais z0′ .
De même la longueur correspondante du ressort n’est plus Le mais L′e .
3.a) Établir la nouvelle équation différentielle vérifiée par z(t), et l’écrire sous la forme :
z̈ + α′ ż + β ′ z = δ ′ (E ′ )
Comportement routier d’une automobile 2012-2013
Exprimer, selon − →
ez , la force de frottement due à l’amortisseur en fonction de a, ṡ et ė.
Montrer que l’équation différentielle vérifiée par s(t) du châssis est de la forme :
s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f + δ ′ (⋆)
où f est une fonction du temps que l’on exprimera en fonction de e et de ė.
2) On étudie le régime forcé permanent.
2.a) Quelle est la signification de cette expression ?
2.b) On utilise les notations complexes : e = em ejωt et s = S ejωt , s étant la solution de
l’équation :
s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f .
Expliquer pourquoi on ne tient pas compte du terme δ ′ dans (⋆) pour étudier les oscillations du
châssis autour de sa position d’équilibre s0 .
Exprimer l’amplitude complexe S des oscillations du châssis en fonction de em , ω, α′ et β ′ .
Puis, l’écrire sous la forme :
Ω
1+j
Q
S = em
Ω
1 − Ω2 + j
Q
ω
où Ω ≡ est la pulsation réduite, ω0′ et Q étant les constantes que l’on exprimera en fonction
ω0′
de α′ et β ′ , puis de a, k, M et m.
2.c) En déduire l’amplitude S des oscillations en fonction de Ω et Q. Que vaut-elle si Ω = 1 ?
2.d) Montrer que S atteint un maximum Sm pour une pulsation réduite Ωm que l’on déterminera
s
Sm 1
en fonction de Q, et démontrer que = .
em 1 − Ω4m
Sm
2.e) Calculer Q, Ωm et .
em
2.f) Tracer avec soin le graphe (ou l’allure du graphe si la question précédente n’a pas été faite)
S
donnant en fonction de Ω dans la plage 0 ≤ Ω ≤ 10.
em
2.g) Calculer la pulsation propre ω0′ . En déduire la distance λm entre les ondulations du sol pro-
voquant la résonance des oscillations du châssis si le véhicule roule à une vitesse V de 90 km.h−1 .
Comment réagit le châssis sur des déformations plus rapprochées passées à la même vitesse ?
DM16 • M5
III Analogie électrique
1) Le comportement du véhicule peut être simulé par un circuit électrique. On se propose, ici,
d’étudier celui qui représente au mieux la réponse harmonique du véhicule sur route dégradée
du II.
R L C
1.a) Rappeler les équations différentielles re- i(t) i(t) i(t)
liant le courant u(t) et l’intensité i(t) dans
chacun des trois dipôles ci-dessous. u(t) u(t) u(t)
1.b) En déduire les relations entre leurs amplitudes complexes U et I en régime sinusoı̈dal de
pulsation ω imposée.
I1 R
2) Le circuit ci-contre est alimenté par
I
un générateur de tension parfait délivrant
une tension sinusoı̈dale ue de pulsation ω. Ue Us
I2 C
2.a) Déterminer l’impédance équivalente L
Z de ce circuit.
xxxxxxxx
xxxxxxxx xxxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxxx xxxxxxxx
2.b) Quelles grandeurs d’entrée Ge et de sortie Gs doivent être choisies pour obtenir une fonction
de transfert harmonique équivalente à la question II.2.b), c’est-à-dire telles que :
Ω ω
1+j où Ω ≡ est la pulsation réduite, ω0 une pulsation propre et Q
Gs Q
= ω0
Ge Ω un rapport caractéristique dont on déterminera les expressions
1 − Ω2 + j
Q en fonction de R, L et C.
3) Pour préciser l’analogie électrique au modèle mécanique, il faut établir l’équivalence des
M
paramètres mécanique m + , k, a et électriques R, L, C.
4
3.a) Quelle est la puissance moyenne dissipée dans la résistance R en fonction de l’amplitude
Ue , de R, L, C et ω ?
3.b) On note Ve l’amplitude de la vitesse ė verticale de la roue dans III.2) due à la déformation
sinusoı̈dale de la route, et Vs celle de la vitesse ṡ du châssis. On donne également l’expression de
la puissance moyenne dissipée par frottement dans l’amortisseur en fonction de a, k, M et m :
1 ω4
< Pf >= aVe2 ′
2 (β − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2
En comparant les expressions des deux puissances moyennes, ainsi que celles des deux fonctions
M
de transfert II.2.b) et III.2.b), trouver les équivalents électriques de a, k, m + et Vs .
4
Indications et réponses partielles
R − RCLω 2 + jLω
2.a) Z = – 2.b) Diviseur de tension entre U s et U e . → d’où le résultat,
jCω (R + jLω)
1 R
avec ω0 = √ ;Q= .
LC Lω 0
1 1 UR2 1 L2 C 2 ω 4
3.a) < PJ >= RI12 = = ... = 2
2 ω 2 Ue .
2 2 R 2R L
(1 − LCω 2 )2 +
R2
Solution
DM16 • M5
Mg Mg
Soit : Le = L0 − et z0 = Le + R = L0 − +R .
4k 4k
2.a) En appliquant le principe fondamental de la dynamique au quart du châssis associé à une
suspension :
−
→
M −−−−−−→ − → P −
→
achassis/R = T + + F frot
4 4
−
→ −
→
avec −
a−−−−−→ →
− −
→ −
→
chassis/R = z̈ ez (mouvement vertical), T = −k(L − L0 ) ez et F frot = −a (żC − żA ) ez =
→
− →
− −
→
−a ż e = −a ż e . Soit, en projection selon e :
C z z z
M Mg
z̈ = −k(L − L0 ) − − a ż (2)
4 4
4 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI
2012-2013 Comportement routier d’une automobile
M
Soit, en faisant (2) − (1) : z̈ = −k(L − Le ) − a ż = −k(z − z0 ) − a ż ; d’où :
4
4a 4k 4k
z̈ + α ż + β z = δ (E) avec α= β= δ= z0
M M M
2.b) Pour que le retour à la position d’équilibre soit le plus rapide possible, il faut qu’il corres-
ponde à un régime libre critique.
Le régime critique est obtenu lorsque le discriminant de l’équation caractéristique associé à
l’équation différentielle (E) est nul :
p 16 a2 4k √
δ = α2 − 4β = 0 ⇐⇒ α=2 β ⇐⇒ 2
=4 ⇐⇒ a= kM
M M
2.c) La solution z(t) de (E) se décompose en une solution particulière de l’équation avec second
membre (zP ) et de la solution générale de l’équation homogène (zG (t)).
• zP = z0 .
• L’équation caractéristique de (E) (r2 + α r + β = 0) admet, pour le régime critique, une racine
double : r
α 2a k
r=− =− = −2 ≡ −ω0
2 M M
Alors, zG (t) = (A + Bt) e−ω0 t .
• Ainsi : z(t) = zG (t) + zP = (A + Bt) e−ω0 t + z0 .
Les constante d’intégration se déduisent des conditions initiales :
◦ z(t = 0) = z0 − h = A + z0 ⇒ A = −h ;
◦ ż(t = 0) = 0 = −Aω0 + B ⇒ B = Aω0 = −hω0 .
z(t) = z0 − h (1 + ω0 t) e−ω0 t
2.d) z(t) = z0 − h (1 + ω0 t) e−ω0 t ⇒ ż(t) = hω02 t e−ω0 t > 0 ⇒ z̈(t) = hω0 (1 − ω0 t) e−ω0 t .
1.2
Ainsi, z(t) est une fonction croissante dont la courbe
1
DM16 • M5
admet :
◦ une tangente horizontale en t = 0 (car ż(0) = 0), 0.8
◦ un point d’inflexion M 1 pour z̈(t1 ) = 0, soit z0.6
1 2h
M1 t 1 = , z1 = z0 − ,
ω0 e 0.4
◦ une asymptote horizontale d’équation z = z0
0.2
(retour à l’équilibre).
0 0.5 1 1.5 t 2 2.5 3 3.5
4a 4k 4k
z̈ + α′ ż + β ′ z = δ ′ (E ′ ) avec α′ = β′ = δ′ = z′
M + 4m M + 4m M + 4m 0
Qadri J.-Ph. | PTSI http://atelierprepa.over-blog.com/ 5
Comportement routier d’une automobile 2012-2013
Ceci correspond à des racines complexes de l’équation caractéristiques, donc à une solution
pseudo-périodique de (E ′ ), c’est-à-dire à une oscillation sinusoı̈dale amortie exponentiellement.
3.c) Pour déterminer la pseudo-période, il faut déterminer la pseudo-pulsation qui est la partie
imaginaire commune aux deux racines r1/2 de l’équation caractéristique :
p
α′ |∆′ | α′
r1/2 =− ±j = − ± jω
2 2 2
√
2π 4 km
Soit : ω≡ = . Donc :
T M + 4m
π M + 4m
T = √
2 km
π M + 4m π
3.d) On veut T = √ = s, soit :
2 km 3
9 (M + 4m)2 √
k= = 44 100 N.m−1 et donc : a= kM = 6 600 kg.s−1
4 m
2π
1.a) • la période spatiale (‘distance entre deux bosses’) correspond à γλ = 2π → λ=
γ
• Le véhicule roule selon (Ox) à la vitesse V = cte, donc, (avec un choix judicieux de l’origine
des temps), x = V t et e(x) peut s’écrire explicitement en fonction du temps t :
V
e(t) = em cos(γx) = em cos(γV t) = em cos(ωt) ⇒ ω = γV = 2π
λ
λ 2π
Ce qui se retrouve en écrivant que la durée de parcours entre deux bosses est T = = .
V ω
1.b) • La force de frottement exercée par l’amortisseur sur le châssis est proportionnelle à la
−
→
différence de vitesse de ses extrémités : F frot = −a (żC − żA ) −
→
ez = −a (ṡ − ė) −
→
ez .
→
−
Donc, selon ez : Ffrot = −a (ṡ − ė)
• L’équation traduisant l’équilibre du véhicule en charge nominale est toujours :
(M + 4m) g
0 = −k(L′e − L0 ) − (1′′ )
4
(M + 4m) (M + 4m) g
s̈ = −k(L − L0 ) − − a (ṡ − ė) (2′′ )
4 4
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2012-2013 Comportement routier d’une automobile
4a 4k 4k
s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f + δ ′ (⋆) avec α′ = β′ = δ′ = z′
M + 4m M + 4m M + 4m 0
et f = α′ ė + β ′ e
2) Régime forcé permanent.
2.a) Le régime forcé permanent est le régime des oscillations sinusoı̈dales de pulsation ω imposées
au système une fois que le régime transitoire a disparu.
Il correspond à la solution particulière de l’équation différentielle. Il est de forme sinusoı̈dale et
de pulsation ω.
2.b) • On cherche à résoudre, en notation complexes (e = em ejωt et s = S ejωt ), l’équation :
s̈ + α′ ṡ + β ′ s = f .
• On ne tient pas compte du terme δ ′ dans (⋆) parce que seules les oscillations du châssis nous
intéresse ; or δ ′ n’intervient que par l’ajout d’une constante (z0′ = s0 ) dans la solution particulière.
(Négliger δ ′ revient, finalement, à translater le repère à la position d’équilibre s0 .)
• En complexes, il vient : S (β ′ − ω 2 + jωα′ ) = em (β ′ + jωα′ ), soit :
Ω
1+j
β ′ + jωα′ Q
S = em ′ qui peut s’écrire : S = em
β − ω 2 + jωα′ Ω
1 − Ω2 + j
Q
r r
ω p 4k ω′ M + 4m
avec : Ω= ′ ω0′ = β ′ = Q = 0′ =
ω0 M + 4m α 4M
v
u
u Ω2
u 1+ 2
u Q p
2.c) Donc : S = |S| = em u 2 . Et lorsque Ω = 1, S(Ω=1) = em 1 + Q2 .
t Ω
(1 − Ω2 )2 + 2
Q
u
DM16 • M5
2 1+ 2
S Q
2.d) • On pose u = Ω2 et on dérive g(u) = = u par rapport à u :
em 2
(1 − u) + 2
Q
dg 1 2
= ... → cette dérivée s’annule pour : u + u − 1 = 0.
du 2Q2
Or, ce polynôme n’a qu’une seule racine positive (u > 0 !) qui est :
r sr
2 1 1
um =Q 1+ − 1 =⇒ Ωm = Q 1+ −1
2Q2 2Q2
2 s
Sm 2 − um 1 Sm 1
Soit : = = ⇒ =
em (1 − um )(2 − um )(1 + um ) 1 − u2m em 1 − Ω4m
Sm
2.e) AN : Q = 0, 59 Ωm = 0, 75 = 1, 2 .
em
Sm
Rq : Situation où le facteur de qualité est faible, pour avoir une faible acuité à la résonance .
em
r r 1
4k 44 100
ω0′ = =2 = 11, 2 rad.s−1 0.8
M + 4m 1 400 0.6
0.4
• Pour être à la résonance, il faut que
0.2
ω = ωm = Ωm ω0′ = 0, 75ω0′ = 8, 4 rad.s−1
0 2 4 Omega 6 8 10
2π
Or, λ = V T = V , donc, la distance λm entre les ondulations du sol qui commande la
ω
résonance des oscillations du châssis si le véhicule roule à vitesse V constante est :
2π 2π
λm = V =V = 18, 7 m
ωm 0, 75ω0′
• Si les déformations sont plus rapprochées, λ < λm , soit ω > ωm ; on sort donc de la zone de
S Sm
résonance et les oscillations de la route sont alors mieux absorbées par le véhicule : < .
em em
uR = R i R uL = L iC = =C
dt dt dt
1.b) Aux trois relations précédentes correspondent les relations entre amplitudes complexes (en
posant i = I ejωt et u = U ejωt ) :
1
U R = R IR U L = jLω I L I
UC =
jCω C
jLRω 1
2.a) L’impédance du circuit est : Z = Z R //Z L + Z C = + .
R + jLω jCω
R − RCLω 2 + jLω
Z=
jCω (R + jLω)
2.b) Diviseur de tension entre U s et U e :
Lω
Us Z R + jLω 1+j
= C = = R
Ue Z R − RCLω 2 + jLω Lω
1 − CLω 2 + j
R
Ω
1+j r r
Us Q ω 1 R C
Soit : = avec : Ω= ω0 = Q= =R
Ue Ω ω0 LC Lω0 L
1 − Ω2 + j
Q
β ′ + jωα′ β ′ + jωα′
s=e et donc : ṡ = ė
β ′ − ω 2 + jωα′ β ′ − ω 2 + jωα′
ω2 ω 2 (β ′ − ω 2 − jωα′ )
ce qui donne : ṡ − ė = ė = ė .
β ′ − ω 2 + jωα′ (β ′ − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2
Ve ω 2
Et donc : Re(ṡ − ė) = ṡ − ė = ((β ′ − ω 2 ) cos ωt + α′ ω sin ωt).
(β ′ − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2
Alors : < Pf >= a < (ṡ − ė)2 >, ce qui donne :
Ve2 ω 4 2 2 2 ′
< Pf >= ′ 2 2
′
′ 2 2 2 ((β − ω ) | < cos{z ωt >} +α 2 ω 2 |< sin{z
2
ωt >}
((β − ω ) + α ω )
1 1
2 2
+2(β ′ − ω 2 )α′ ω < cos(ωt) sin(ωt) >).
| {z }
0
2
m + M/4
ω4
1 ω4 1 k
Finalement : < Pf >= aVe2 ′ = aVe2
2 (β − ω 2 )2 + α′ 2 ω 2 2 m + M/4 2 2 a2 2
1− ω + 2ω
DM16 • M5
k k
3.c) la comparaison des deux expressions des puissances moyennes dissipées par le système
mécanique en suspension et le circuit électrique permet d’identifier les équivalences électroméca-
niques suivantes :
1 1 M
a ←→ k ←→ m+ ←→ C Vs ←→ Us
R L 4
s U
Rq : Pour la dernière analogie, comparer avec s .
e Ue
z
v = v ex
G
G zG
zG,éq
(k,l0) h
(k,l0) h
Route
ondulée
ez O
O zO
zO,éq e Niveau moyen
C ex de la route x
L
DM17 •
La position verticale du véhicule est repérée par zG dans le référentiel terrestre galiléen. L’ori-
gine du référentiel est prise sur la ligne moyenne des déformations du sol. On note zO la cote du
centre de la roue (de rayon R) par rapport au niveau moyen de la route.
L’amortissement entre M et la roue introduit
une
force de frottement fluide, exercée par l’amor-
−
→ dzG dzO − →
tisseur sur M , qui s’écrit : F = −h. − ez E4/E5/M5
dt dt
• Dans les première questions la route est parfaitement horizontale (figure de gauche).
La route ne présente aucune ondulation et le véhicule n’a aucun mouvement vertical.
1) Déterminer la position zG,éq de G lorsque le véhicule est au repos.
• Suite à une impulsion soudaine, le véhicule acquiert un mouvement d’oscillations verticales.
On cherche dans cette question à établir l’équation différentielle caractéristique du mouvement
par une méthode énergétique.
Le mouvement étudié est celui de l’écart par rapport à la position d’équilibre : z = zG − zG,éq .
Les énergies potentielles seront exprimées en fonction de z et à une constante additive près.
2) Établir l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du véhicule assimilé à un point
matériel de masse M placé en G.
DM17 •
réponse par des considérations simples sur le compor-
tement asymptotique du filtre) xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx
Solution
3) Pour établir l’énergie potentielle élastique (à une constante près), on cherche à écrire le
travail élémentaire de la force de rappel du ressort sous la forme de l’opposé de la différentielle
de l’énergie potentielle élastique :
−→ −
→ −−→ −
→ −
→ 1 2
δW (Fr ) = Fr dCG = −k.(zG − zO,éq − l0 ) ez d(zG ez ) = −d k.(zG − zO,éq − l0 ) = −dEp,él
2
DM17 •
Mg 2
1 2 ′ 1
Donc : Ep,él = k.(zG − zO,éq − l0 ) + K — soit, d’après , 2 : Ep,él = k. z − + K′ , 4
2 2 k
!
Mg 2 dzG Z dzG
d 1 −d(M gz) d 1 dzO,éq
2
M żG = − k. z − − h.( − Z
).
dt 2 dt dt 2 k dt Z
dt Z dt
h k
Donc : z̈ + .ż + .z = 0
M M
Rq : Si l’énoncé n’avait pas été aussi directif, on aurait pu retrouver ce résultat par application
directe du théorème de la puissance mécanique à la masse m :
DM17 •
Q Q A ω 0 ω 2 ω
ω02 − ω 2 + j ω 1− 2 +j
Q ω0 Qω0
ω
1+j r √
Z ω1 k kM k
On en déduit : = 2 avec ω0 = Q= ω1 = Qω0 =
A ω ω M h h
1− 2 +j
ω0 Qω0 E4/E5/M5
E2
7) Puissance moyenne reçue par la résistance R : PR = E.I2 . cos ϕ2 = E.I2 = = 3 800 W .
E4/E5/M5
R
D’où la puissance moyenne fournie par le générateur : Pg = PM + Pg = 5 491 Ω Rép. A)
Pg
8) Puisque Pg = E.I3 . cos ϕ3 on en déduit : cos ϕ3 = = 0, 9633 Rép. B)
E.I3
DM17 •
I4
9) La loi d’Ohm généralisée aux bornes du condensateur : E =
jCω
π π
Soit I4 .ejϕ4 = jCωE = CEω.ej 2 . Donc : ϕ4 = et I4 = CEω
2
π
10) La nouvelle loi des nœuds en A s’écrit : I 3 = I 1 + I 2 + I 4 ⇔ I3 .jϕ3 = I1 .ejϕ1 + I2 + I4 .e1 2
′
à Hautes
Fréquences xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx
R2
R1 +R2 H0 R2 R1 + R2
Donc : H = Soit : H = ω avec H0 = R + R et ω0 = R R C
1+ j RR11+R
R2
2
Cω 1+j 1 2 1 2
ω0
DM17 •
1 2
3) lorsque R1 = R2 : H0 = et ω0 =
2 R1 C
ω H0
4) En introduisant la pulsation réduite x = :H=
ω0 1 + jx
H0 E4/E5/M5
soit : H = √ et donc : GdB = 20 log H = 20 log H0 − 10 log(1 + x2 )
1 + x2
- Asymptote BF : ω ≪ ω0 ⇔ x ≪ 1 : GdB (ABF) = 20 log H0 = −20 log 2 ≃ −6, 0 dB
L’ABF est une droite horizontale de valeur −6, 0 dB.
- Asymptote HF : ω ≫ ω0 ⇔ x ≫ 1 :
GdB (AHF) = 20 log H0 − 20 log x
L’AHF est une droite de pente −20 dB/déc et d’ordonnée
à l’origine −6, 0 dB.
- Pour ω = ω0 , on a x = 1 et donc :
GdB = 20 log H0 − 10 log 2 = −30 log 2 ≃ −9, 0 dB
H0
5) Comme : H = = Hejϕ , on a ϕ = arg (H) = arg (H0 ) − arg (1 + jx)
1 + jx
Donc : ϕ = − arctan x
- Asymptote BF : ω ≪ ω0 ⇔ x ≪ 1 : ϕ(ABF) = 0◦
- Asymptote HF : ω ≫ ω0 ⇔ x ≫ 1 :
π
ϕ(AHF) = − = −90◦
2
- Pour ω = ω0 , on a x = 1 et donc :
π
ϕ = − arctan 1 = − = −45◦
4
6) Le filtre étant un filtre passe bas, Hmax = H(ω = 0) = H0
donc, la bande passante est [0, ωc ] avec la pulsation de coupure ωc telle que :
H H0
max
√2 = √2
2
H(ωc ) = ⇔ x2c = 1 ⇔ ωc = ω0 = = 626 rad.s−1
H 0 R 1 C
p
1 + x2c
7) Pour f = 10 kHz, ω = 2πf ≃ 62, 8 kHz, x ≃ 100, 4 soit :
GdB = 20 log H0 − 10 log(1 + x2 ) ≃ −46, 0 dB
Usm (ω) Usm (ω) GdB
Comme GdB = 20 log H = 20 log ⇔ = 10 20
Uem Uem
on en déduit : Usm ≃ 10−2,6 Uem ≃ 5.10−3 × 6 = 0, 03 V ≪ Uem
8) Le filtre étant linéaire, pour obtenir la tension de sortie s associée à e, il suffit de sommer la
tension de sortie us précédemment calculée et la tension de sortie S calculée pour une tension
d’entrée constante E :
e = ue + E −→ s = us + S
Dans le cas du régime continu, le condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert et la
R2 E
composante continue de la tension de sortie est (cf. 1)) : S = H0 .E = .E = =3V
R1 + R2 2
La tension de sortie est donc : s(t) = Usm cos(ωt + ϕ) + S ≃ S = 3V car Usm ≪ S
Rq : Le filtre passe-bas coupe la composante sinusoı̈dale ue de fréquence f = 10 kHz de la
ωc
tension d’entrée e(t) car f ≫ fc = ≃ 100 Hz
2π
E4/E5/M5
DM17 •
o,r -
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û,3 T,5 qoa
"e{.,rr
r
.U U
DM19 • M6
positions respectifs : OM = xe + y e et OM = r e (pour r = x + y 2 ≤ R).
x y r
2
Solution
• Système étudié : {M, m, −e}, électron dans le référentiel terrestre supposé galiléen Rg .
• Bilan des forces : le poids et l’interaction électrostatique exercée par le proton (O). Le poids
−
→ −
→ −−→ 1 e2
étant négligeable devant cette dernière force, on a : F ext = F = −k OM avec k = .
4πǫ0 R3
Atome de Thomson 2012-2013
−
→ − → −−→ −→ − →
• Cette force est centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .
−−→ −→ −
→
OM = A cos(ω0 t) + B sin(ω0 t)
• Ces deux expressions générales doivent vérifier les deux conditions initiales :
−−→ →
− −
→
OM (t = 0) = A = r0 −→
ex et − →v M/Rg (t = 0) = ω0 B = v0 − →
ey , soit :
(
−−→ v0 x(t) = r0 cos(ω0 t)
OM = r0 cos(ω0 t)−
→
ex + sin(ω0 t)−
→
ey ⇔ v0
ω0 y(t) = sin(ω0 t)
ω0
• Comme cos2 (ω0 t) + sin2 (ω0 t) = 1 on en déduit l’équation de la trajectoire :
x2 y 2 v0
2
+ 2 = 1 , avec : a = r0 et b =
a b ω0
➜ La trajectoire est une ellipse de centre O, de demi-grand axe a selon Ox et de demi-petit axe
b selon Oy.
4) • Pour que la trajectoire a priori elliptique soit circulaire, il faut que a = b, soit : v0 = r0 ω0 .
v0
• Lorsque la vitesse initiale de l’électron est nulle : b = = 0.
ω0
Cl : L’ellipse s’assimile à un segment 2a : le mouvement est rectiligne selon Ox entre l’abscisse
a et l’abscisse −a (on retrouve l’oscillateur harmonique à une dimension).
5) • Il faut prendre en compte une force de freinage dont il faut calculer le moment en O :
→ −
− → −−→ −→ −−→ h −−→ h→−
MO ( f ) = OM × f = OM × (−h−
→
v ) = − OM × m−
→
v = − L O/Rg (M )
m m
Dès lors, le théorème
! du moment cinétique s’écrit :
→
−
d L O/Rg (M ) −
→ − → −→ − → → h−
− →
= MO ( F ) + MO ( f ) = 0 − L O/Rg (M )
dt m
/Rg
→
− ! t
d L M/O h−→ −
→ −
→ −
→ −
+ L M/O = 0 → L M/O (t) = L M/O (0)e τ
dt m
/Rg
−
→ m
Cl : Le moment cinétique de l’électron en O tend vers 0 avec une constante de temps τ= .
h
• Le P.F.D. pour l’électron s’écrit désormais :
−−→ −−→ −−→ −−→
d2 OM −−→ dOM d2 OM ω0 dOM −−→ →−
m 2
= −k OM − h ⇔ 2
+ + ω02 OM = 0
dt dt dt Q dt
r
k mω0
avec ω0 = et Q =
m h
➜ On reconnaı̂t l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique (spatial) amorti : le rayon
vecteur r = OM tend vers 0.
Rq : L’atome tel que l’a décrit ici Thomson ne peut pas être stable. Niels Bohr crée en 1913 un
autre modèle d’atome pour rendre compte de la stabilité atomique : les orbites des électrons sont
alors quantifiées. ce fut le dernier modèle obéissant à la physique classique avant l’avènement de
DM19 • M6
la physique quantique.
DM20 • M6/7
l’énergie (mécanique) E(r) de l’électron : E(r) = Ek (r) + Ep (r).
• Deuxième postulat de Bohr d’après une idée de Planck : L’électron accéléré par le proton
ne peut pas rayonner de façon continue, mais doit attendre de passer d’une orbite permise n
à une autre orbite d’énergie inférieure m pour émettre brutalement un rayonnement sous la
forme d’un photon d’énergie : hνn→m = En − Em (avec n > m).
En et Em sont les énergies des deux états n et m, h s’appelle la constante de Planck et νn→m
est la fréquence du rayonnement correspondant à la transition n → m.
• Pour quantifier l’énergie de l’électron, Bohr ajouta un troisième postulat ou condition de
quantification : les seules trajectoires circulaires permises sont celles pour lesquelles le moment
cinétique orbital est un multiple entier de la constante de Planck réduite ~ :
h
LO (M ) = n~ = n .
2π
3) Déterminer la vitesse v de l’électron en fonction de r, me , h et du nombre quantique principal
n (n entier ≥ 1).
4) Les trajectoires stables de l’électron sont des cercles de rayons r quantifiés par n tel que :
r = n 2 r0 .
Calculer (en pm) le rayon de Bohr noté r0 .
E0
5) En déduire l’énergie totale de l’électron quantifiée sous la forme : En = − 2 .
n
6) En supposant l’électron dans son état fondamental (n = 1), calculer sa vitesse v0 et l’énergie
d’ionisation de l’atome (l’exprimer en eV : 1 eV = 1, 6.10−19 J).
L’électron est-il relativiste ?
Atome de Bohr 2012-2013
Solution
• Système étudié : {M, m, −e}, électron dans le référentiel terrestre supposé galiléen Rg .
• Bilan des forces : le poids et l’interaction électrostatique exercée par le proton (O).
−
→ →
− −e2 → −
Le poids étant négligeable devant cette dernière force, on a : F ext = F = er
4πǫ0 r2
−
→ −−→ − → − →
• Cette force est centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .
1 e2
Ek (M ) = mv 2 = = Ek (r)
2 8πǫ0 r
• Pour déterminer l’énergie potentielle électrostatique, il faut revenir au travail élémentaire fourni
DM20 • M6/7
−
→
par la force électrostatique F :
→
− → −−→
− e2 − → −
→ −
→ e2
δW ( F ) = F dOM = − e r (dr e r + rdθ e θ ) = − dr = −dEp (r)
4πǫ0 r2 4πǫ0 r2
e2
D’où : Ep (r) = − + Cste, soit, en prenant Ep (r → ∞) = 0 :
4πǫ0 r
e2
Ep (r) = − = −2Ek (r)
4πǫ0 r
• L’énergie totale de l’électron est donc :
Ep (r) e2
E(r) = Ek (r) + Ep (r) = −Ek (r) = =− (⋆)
2 8πǫ0 r
3) • L’expression du moment cinétique de l’électron dans Rg évalué en O est :
→
− −−→
L O/Rg (M ) = OM × me − →v = r−→
er × me v −
→
eθ = me rv −
→
ez
h
• Or, ce moment cinétique est quantifié, d’expression : LO (M ) = me rv = n ,
2π
h
d’où la vitesse de l’électron : v=n ,
2
2πme r
e h
4) ,
1 et ,
2 permettent d’écrire : v=√ =n
4πǫ0 me r 2πme r
2 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI
2012-2013 Atome de Bohr
• Cette équation permet d’établir les rayons des trajectoires circulaires stables de l’électron
autour du noyau :
ǫ0 h2
r = n2 ≡ n 2 r0 ,
3
πme e2
• On en déduit la rayon de Bohr qui correspond à la trajectoire de l’électron dans son état
fondamental n = 1 :
r ǫ0 h2
r0 = = = 53 pm
n2 πme e2
,
3 e2 e2 1 πme e2
5) (⋆) −−→ E(r) = − =−
8πǫ0 r 8πǫ0 n2 ǫ0 h2
Ainsi :
E0 me e4
E(r) = − avec E0 = ,
4
n2 8ǫ20 h2
6) • Lorsque l’électron est dans son état fondamental, c’est-à-dire dans son état de plus basse
énergie (n = 1) correspondant à l’orbite la plus proche du noyau : E(r) = −E0 = −13, 6 eV
• Définition : L’énergie d’ionisation d’un atome est l’énergie minimale à fournir à un atome
gazeux X(g) dans son état fondamental pour lui arracher un électron.
∆E +
Elle correspond au processus : X(g) −−−− ion
−→ X(g) + e−
(g) .
Cette définition appliquée à l’atome d’hydrogène :
+E +
H(g) −−−−−ion
−−−→ H(g) + e−
(g)
|{z} | {z }
État initial : n = 1 État final :n→∞
h
v0 = = 2, 2.106 m.s−1
2πme r0
DM20 • M6/7
v
• Cette vitesse reste éloignée de la vitesse de la lumière dans le vide ( < 0, 1) : l’électron n’est
c
pas relativiste.
7) Pour déterminer la constante de Rydberg, écrivons l’énergie de l’électron dans les deux
niveaux quantiques n et m considérés :
E0
• Niveau supérieur n : En = − 2
::::::::::::::::::::
n
E0
• Niveau inférieur m < n : Em = − 2 < En
::::::::::::::::::::::::
m
• Lorsque l’atome dans le niveau d’énergie supérieur n se désexcite en passant dans le niveau
d’énergie inférieur m, il libère un photon d’énergie hνn→m telle que :
1 1 c
hνn→m = En − Em = E0 2
− 2 ≡h
m n λn→m
1 E0 1 1 1 1
Ainsi, le nombre d’onde de ce photon est : = − ≡ RH −
λn→m c m2 n2 m2 n2
D’où :
E0 me e4
RH = = 2 2 = 1, 09.107 m−1
c 8ǫ0 h c
Rq : Le succès de la théorie de Bohr vient de la coı̈ncidence entre les valeurs expérimentales de
la constante de Rydberg et la valeur calculée.
DM21 • M7
l’altitude h = 832 km au-dessus de la Terre. Calculer numériquement la vitesse v0 de SPOT sur
son orbite.
Méthode : • Préciser le nombre de degrés de liberté du problème
• Détermination des équations du mouvement (par projection du PFD dans une base adaptée)
→ Le théorème du moment cinétique ayant été utilisé en 1) , on peut utiliser le cacactère vectoriel du
Principe Fondamental de la Dynamique.
→ Les coordonnées polaires dans le plan de la trajectoire sont adaptées au mouvement à force centrale.
L’origine Oest au centre de force.
Rappels : ◦ Grandeurs cinématiques dans le cas général en base polaire dans un référentiel R :
−−→
OM = r− →
e r
→
−v M/R = ṙ−
→e + rθ̇−
r
→
e θ
→
−
a = (r̈ − rθ̇2 )−
M/R
→
e + (rθ̈ + 2ṙθ̇)−
r
→
e θ
◦ Pour une trajectoire circulaire, les expressions précédente se simplifient en posant r = Cste :
−−→
OM = r− →
er →
−
v M/R = rθ̇− →eθ a M/R = −rθ̇2 −
→
− →
er + rθ̈−
→
eθ
◦ Puisque le problème s’intéresse à la vitesse v = rθ̇ du satellite, il est plus judicieux d’écrire :
−−→ v 2 → dv −
OM = r− →
er →
−
v M/R = rθ̇− →
eθ = v −→
eθ →
−
a M/R = − − er + →
eθ
r dt
3) L’origine de l’énergie potentielle gravitationnelle est choisie nulle à l’infini. Exprimer l’énergie
mécanique Em du satellite autour de la Terre en fonction de G, MT , r et m. Quel est l’effet des
forces de frottements de l’atmosphère sur le rayon de la trajectoire et sur la vitesse du satellite ?
Méthode : Établir (ou revenir sur) la conservation de l’énergie mécanique en appliquant le Théorème
de l’énergie mécanique.
Satellite géostationnaire 2012-2013
Méthode : Utiliser la Troisième loi de Kepler : loi propre aux trajectoires circulaires ou elliptiques
d’astres tournant autour du même centre de force et dont l’interaction mutuelle est négligée.
→ L’appliquer ici au cas de satellites en orbite autour de la Terre.
◦ Cette loi est indépendante de la masse m du satellite. Elle dépend de a, rayon de la trajectoire circulaire
ou demi-grand axe de la trajectoire elliptique.
◦ Elle dépend aussi de MT , masse de la Terre associée au centre de force O. La Terre est cici supposée
à symétrie sphérique : cema signifie que la répartition de sa masse ne dépend que de r. Dans ce cas, la
Terre se comporte comme un point matériel situé en O auquel on associe la masse totale MT .
7) Comparer les termes EmG , EkG et EpG d’un satellite géostationnaire avec les termes corres-
pondants Em0 , Ek0 et Ep0 du satellite immobile à la surface de la Terre dans le plan de l’équateur.
Solution
1) • Système étudié : {M, m}, satellite de la Terre étudié le référentiel géocentrique supposé
galiléen RG .
• Bilan des forces : la seule force appliqué à M est la force gravitationnelle :
−
→ −
→ MT m → MT m −−→
F ext = F = −G 2 − er = −G 3 OM
r r
• Cette force est conservative, dérivant de l’énergie potentielle gravitationnelle :
MT m
Ep,grav = −G (en choisissant l’origine de l’énergie potentielle pour r → ∞).
r
2 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI
2012-2013 Satellite géostationnaire
−
→ −−→ − → − →
• Cette force est également centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .
֒→ le théorème du moment cinétique appliqué en O dans RG conduit donc à :
→
− !
d L O/RG (M ) −
→ −
→ −
→ −−→
= MO ( F ) = O ⇔ L O/RG (M ) = Cste
dt
RG
−
→ −−→ →
• Comme ∀t L O/Rg (M ) ⊥ T = (OM , − v M/Rg ), on en déduit que la trajectoire (constituée
par l’ensemble des points M contenus dans les plans T ) est tout le temps orthogonale à une
−
→
direction constante qui celle de L O/Rg – qu’on peut librement choisir selon →−ez .
Dès lors, la trajectoire de M est contenue dans le plan (Oxy).
DM21 • M7
D’où :
1 MT m
Em = Ek + Ep,grav = −Ek = − G
2 r
• Lorsque des forces de frottements (forces non conservatives qui s’opposent au mouvement)
apparaissent, le Théorème de la puissance mécanique s’écrit :
dEm −
→ →
= PN C/RG = f −
v M/RG < 0
dt
Alors, l’énergie mécanique diminue au cours du temps : le rayon de la trajectoire sera de plus
en plus faible (r ց) et le mouvement tourbillonnaire autour du centre de force se fera avec une
vitesse. . . de plus en plus grande (v ր) !
4) • Lorsque le satellite est posé sur la Terre en un point de latitude λ, son énergie mécanique
dans le référentiel géocentrique se compose :
◦ de l’énergie cinétique d’un point matériel M en rotation de rayon ρ = RT cos λ autour de l’axe
1 2 1
des pôles à la vitesse angulaire Ω : Ek = mvM/R = m(ρΩ)2 , soit :
2 G 2
2
1 2π
Ek = m RT cos λ
2 T
◦ de l’énergie potentielle gravitationnelle qui est inversement proportionnelle à la distance dui
MT m
satellite au centre de force (r = OM = RT dans ce cas) : Ep,grav = −G
RT
Qadri J.-Ph. | PTSI http://atelierprepa.over-blog.com/ 3
Satellite géostationnaire 2012-2013
→ D’où :
2
1 2π MT m
Em = E0 = m RT cos λ −G
2 T RT
• On constate que cette énergie mécanique est maximale lorsque λ = 0, c’est-à-dire sur l’Équateur.
Puisque le terme d’énergie potentielle est indépendant de la latitude (on suppose la Terre par-
faitement sphérique), cela veut dire qu’à l’énergie mécanique maximale correspond une énergie
cinétique maximale dans le référentiel géocentrique due à la rotation de la Terre :
2
rotation 1 2π
Ek,max = m RT
2 T
Or, pour lancer le satellite, il faut lui fournir un supplément d’énergie cinétique dans le référentiel
géocentrique. Ce supplément sera d’autant plus faible que l’énergie cinétique du satellite est déjà
importante – ce qui est le cas lorsqu’on est à l’Équateur.
Mais pour bénéficier de cette énergie cinétique maximale à l’Équateur dû à la rotation de la
Terre, il faut bien entendu envoyer le satellite dans le sens de rotation de la Terre, c’est-à-dire
vers l’Est.
2π
• vsol (λ = 0) = RT = 0, 46 km.s−1 .
T
5) Le plan de la trajectoire circulaire du satellite M doit contenir le centre de force O (cf. 1 ).
Pour qu’un satellite géostationnaire soit toujours au-dessus d’un même point de la surface ter-
restre, il est impératif que le plan de sa trajectoire circulaire soit orthogonale à l’axe des pôles.
Cl : tous les satellites géostationnaires sont contenus dans le plan de l’Équateur.
6) • Un satellite géostationnaire doit tourner dans le plan de l’équateur (cf. 5 ) sur un cercle
de rayon rG avec la même vitesse angulaire Ω que la Terre (de manière à être en permanence
2π
au-dessus du même point de la surface de le Terre) : vG = rG Ω = rG .
Tr
GMT
• Comme, par ailleurs, cette vitesse s’écrit également (cf. 2 ) : vG = , on en déduit la
rG
troisième loi de Képler :
r
T2 4π 2
DM21 • M7
GMT 2π
vG = = rG ⇔ 3 =
rG T rG GMT
• Sachant que rG = RT + hG , on en déduit l’altitude d’un satellite géostationnaire :
2 1/3
T GMT
rG = = 42 170 km ⇔ hG = rG − RT = 35 800 km
4π 2
• La vitesse de rotation du satellite géostationnaire est :
2π
vG = rG Ω = (RT + hG ) = 3, 07 km.s−1
T
ces résultat son indépendant de la masse du satellite géostationnaire considéré.
On retiendra que l’altitude de l’orbite 7) Ces grandeurs sont à comparer avec
géostationnaire est ∼ 36 000 km. les termes d’énergie cinétique de rotation et
d’énergie potentielle gravitationnelle du satel-
• L’énergie mécanique du satellite TELECOM lite immobile à la surface de la Terre :
dans le référentiel géocentrique est : 2
1 2π MT m
Em0 = m RT − G
1 2 MT m 2 T RT
EmG = mvG −G = −4, 7.109 J | {z } | {z }
|2 {z } | {z rG
} 0,1.109 J 62,6.109 J
4,7.109 J 9,4.109 J
Em0 = −62, 5.109 J
DM22 • E5
Ve prochée du gain en décibel et du déphasage
1 + jτ1 ω 1 a
dans l’intervalle de pulsation ≪ ≪ω :
a + jτ2 ω τ1 τ2
L’expression de a est : τ2
R4 R3 ,1 GdB (ω) ≈ −20 log et ϕ ≈ 0
,1 a=1+ ,2 a=1+ τ1
R2 R1 ,2 GdB (ω) ≈ −20 log(a) et ϕ ≈ 0
R1 + R 2 + R3 R2 ,3 GdB (ω) ≈ −20 log(ωτ2 ) et ϕ ≈ 0
,3 a= ,4 a=1+
R4 R4 ,4 GdB (ω) ≈ −20 log(ωτ2 ) et ϕ ≈ −π
3) L’expression de τ1 est :
,1 τ1 = (R1 + R2 + R3 ) C
8) Exprimer la relation entre la fonction de
,2 τ1 = (R1 + R2 + R3 + R4 ) C
V
,3 τ1 = (R2 + R4 ) C transfert H 2 (jω) = s2 et H 1 (jω) en fonction
Ve
,4 τ1 = (R1 + R2 ) C des valeurs des éléments du circuit.
Solution Ex2
1) • Puisqu’un condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert à basses fréquences
1
( → ∞ si ω → 0), alors VA = VB car parcourue par i− = 0.
Cω
Comme B est une masse virtuelle (pour un AO idéal : VB = VE− = VE+ = VM = 0), on en
déduit que VA = 0.
E−VA VS −VA VB −VA
La loi des nœuds en termes de potentiels en A donne : + + + 0 = 0,
R R R
d’où : V S = −E ⇔ vS (t) = −e(t) ⇔ H(ω = 0) = −1 .
1
• Puisqu’un condensateur se comporte comme un interrupteur fermé à hautes fréquences ( →
Cω
0 si ω → ∞), on a vs (t) = uBM = 0 ⇔ H(ω → ∞) = 0 .
• Cl : Le filtre se comporte comme un filtre passe-bas.
2) • Le théorème de Millman appliqué au nœud A donne :
E VB V
+ + S + jC2 ωV M E+VB +VS
VA = R R R ⇒VA = ,
1
3 3 + jRC2 ω
+ jC2ω
R
• Le théorème de Millman appliqué au nœud B donne :
VA
+ jC1 ωV S + 0 V + jRC1 ωV S
VB = R ⇒VB = A ,2
1 1 + jRC1 ω
+ jC1ω
R
• Comme B est une masse virtuelle (cf 1), on a V B = 0 et , 1 et ,2 conduisent à la relation :
E+VS
+ jRC1 ωV S = 0 ⇔ E + V S + (3 + jRC1 ω)jRC1 ωV S = 0
3 + jRC2 ω
V −1
֒→ H = S = (⋆)
E 1 + 3RC1 (jω) + R2 C1 C2 (jω)2
• Par comparaison avec la forme canonique d’un filtre passe-bas d’ordre 2, on obtient :
H0 H0 = −1
H= 2 ⇒
r
1 3 3 C1
jω jω ω0 = √ m = RC1 ω0 =
1 + 2m + R C1 C2 2 2 C2
ω0 ω0
DM22 • E5
3) • De ce qui précède on tire deux relations liant
r C1 et C2 :
1 1 3 C1 C1 4
ω0 = √ ⇔ C1 C2 = 2 2 , 3 et m = ⇔ = m2 ,. 4
R C1 C2 R ω0 2 C2 C2 9
m 9 3
• On en tire : C1 = = 32 µF et C2 = 2
C1 = = 144 µF
3Rπf0 4m 4mRπf0
4) • La fonction de transfert peut s’écrire :
H0 j ω
H= = = Hejϕ en posant x = .
1 − x2 + j2mx 2mx + j(x2 − 1) ω0
1 π 1 1
• On en déduit : H = p et ϕ = − arctan x−
(x2 − 1)2 + 4m2 x2 2 2m x
2
π x −1
car ϕ = arg H = arg j − arg [2mx + j(x2 − 1)] = − arctan
2 2mx
• La gain en décibels est : GdB (ω) = 20 log H = −10 log[(x2 − 1)2 + 4m2 x2 ]
40
3
20
y 2.5
–1 –0.5 0.5 1 1.5 2
0 2
–20 1.5
–40 1
–60 0.5
–80 0
–2 –1 1 2
y
Solution Ex3
1) Pour un A.O. idéal en régime linéaire, V B = V + = V − = V C . Alors, la Loi des nœuds en
termes de potentiels en C donne :
VM −VC V −VC VS
DM22 • E5
+ S +0=0 soit : V B = V C = ,.
1
r αr 1+α
1
4) En utilisant Y 1 = Y 3 = et Y 2 = Y 4 = jCω, la fonction de transfert devient :
R
4 http://atelierprepa.over-blog.com/ Qadri J.-Ph. | PTSI
2012-2013 Filtres passifs et actifs
VS 1+α
H= =
E 1 + j(2 − α)RCω − R2 C 2 ω 2
A
qu’on peut écrire sous la forme : H(jω) = ,
5
ω ω2
1 + 2jm − 2
ω0 ω0
α 1
en posant A=1+α , m=1− et ω0 = .
2 RC
5) La forme canonique de la fonction de transfert est celle d’un filtre passe-bas.
Mais un filtre passe-bas donc le facteur d’amortissement est paramétré par la valeur de α qui,
sur un certain intervalle, permet au module H(ω) de la fonction de transfert de passer par un
maximum.
A A
En effet H(ω) = |H(jω)| = s =p ,
ω2 2 ω 2 f (X)
(1 − 2 ) + 4m2 2
ω0 ω0
ω2
en posant f (X) ≡ (1 − X)2 + 4m2 X = X 2 + 2(2m2 − 1)X + 1 et X ≡ 2 .
ω0
H(ω) passe par un maximum (Hmax ) lorsque f (X) passe par un minimum, c’est-à-dire lorsque,
pour ω = ωm :
df
(Xm ) = 2Xm + 2(2m2 − 1) = 0 ⇔ Xm = 1 − 2m2 > 0
dX
p 1
֒→ ωm = ω0 1 − 2m2 < ω0 avec : 0 < m < √
2
1
Dans ce cas (m < √ ), le filtre se comporte comme un amplificateur de tension.
2
6) • La courbe de réponse en gain revient à tracer l’évolution du gain en décibels :
ω
GdB = 20 log H en fonction de log x = log :
ω0
• Les asymptotes à basses fréquences et à hautes fréquences à cette courbes de réponses en gain
DM22 • E5
ont les équations suivantes :
ω ≪ ω0 GdB −→ GdB (ABF ) = 20 log A : droite horizontale passant par (0, 20 log A).
ω ≫ ω0 GdB −→ GdB (ABF ) = 20 log A − 40 log x : droite de pente −40 dB/dec passant
par (0, 20 log A).
20 10
–10
–10
–20
–20
–30 –30
–40 –40
(c) GdB pour m = 0, 1, m = 0, 707 et m = 1 (d) GdB −20 log A pour m = 0, 1, m = 0, 707 et m = 1