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Chevilles de fixation
Le Guide d’Agrément Technique Européen (ATE) relatif aux « Chevilles métalliques pour béton » définit les bases
de l’évaluation des chevilles de fixation pour emploi dans du béton fissuré et dans du béton non fissuré ou pour
emploi dans du béton non fissuré seulement. Il se décompose ainsi :
1re partie : Généralités sur les chevilles de fixation
2e partie : Chevilles à expansion par vissage à couple contrôlé
3e partie : Chevilles à verrouillage de forme
4e partie : Chevilles à expansion par déformation contrôlée
5e partie : Chevilles à scellement
6e partie : Chevilles pour usage multiple, pour applications non structurales
Dans le présent Guide, les auxiliaires sont utilisés comme suit conformément aux « Règles de rédaction et de
présentation des normes européennes (Règles PNE ) » [7] :
Le présent Guide définit un ensemble d’exigences relatives aux chevilles de fixation, ainsi que les
critères auxquels celles-ci doivent répondre pour bénéficier d’un Agrément. Les recommandations qui y
sont également intégrées ont pour but de faciliter la compréhension de ces deux éléments essentiels,
ainsi que celle des méthodes d’évaluation et d’essai utilisées dans l’instruction des demandes. Y sont
traitées, en outre, certaines questions d’ordre plus général, notamment les informations requises par
les différents intervenants et le contrôle de qualité.
La démarche générale d’évaluation adoptée dans le présent Guide est basée à la fois sur les connais-
sances et l’expérience acquises à ce jour concernant le comportement des chevilles de fixation, et
sur la réalisation d’essais. Dans cette démarche, les essais sont nécessaires pour apprécier l’aptitude
à l’emploi des chevilles.
Les chevilles de fixation et leurs caractéristiques d’aptitude à l’emploi intéressent plusieurs interve-
nants, notamment les fabricants, les ingénieurs de projet et de bureau d’études, les entreprises du
bâtiment et les installateurs d’équipements. Le comportement en œuvre dépend de nombreux facteurs,
notamment de la conception de la cheville, du béton du support, de la qualité de la mise en œuvre,
du type de sollicitation, etc.
L’influence individuelle et collective de ces différents facteurs n’est pas suffisamment connue
actuellement pour que l’on puisse procéder, par voie purement théorique, à la détermination du compor-
tement des ancrages soumis aux divers types de sollicitations. Il est donc nécessaire de réaliser des
essais permettant d’apprécier, de manière sûre, l’influence de ces facteurs sur la capacité de charge et
la stabilité à long terme des ancrages.
Toute procédure de vérification de la sécurité de pose d’un type de cheville particulier devrait tenir compte des
écarts, par rapport à la procédure de mise en œuvre spécifiée par le fabricant, qui peuvent se produire sur le
chantier. Les écarts qui n’auront pas de conséquences significatives sur le comportement des chevilles peuvent
être ignorés dans le programme d’essais.
Toutefois, les erreurs graves ne sont pas couvertes par ce Guide et il convient de les éviter par une bonne
formation des installateurs et une surveillance sur le chantier. Ces erreurs graves comprennent, par exemple :
– l’utilisation d’un foret d’un diamètre erroné (par exemple + 1 mm) ou dont les tolérances relatives
au bord de coupe sont hors de la plage spécifiée dans le présent Guide ;
– l’utilisation d’un système de perçage incorrect, par exemple dans le cas de chevilles à verrouillage
de forme ;
– l’utilisation de mauvais outils ;
– l’absence d’opération de nettoyage du trou lorsque cela est spécifié par le fabricant ;
– la mise en place de la cheville de telle manière que l’élément à fixer ne puisse être installé sans
manipulations importantes (par exemple, la cheville n’est pas à fleur de la surface du béton dans les cas où
cela est spécifié) ;
– la frappe d’une cheville qui devrait être mise en place par rotation (par exemple, tige de chevilles
à scellement).
b) il convient que les chevilles ne soient pas trop sensibles aux écarts par rapport aux propriétés du
matériau de base :
– du fait que la résistance réelle du béton d’une structure risque d’être supérieure à la valeur de calcul, les
chevilles doivent fonctionner correctement dans toutes les classes de résistance de béton couvertes par
le présent Guide, même si la résistance caractéristique donnée dans l’Agrément Technique Européen est
limitée à la classe de résistance la plus basse ;
– les chevilles évaluées pour leur emploi dans du béton fissuré sont soumises à des essais dans des
supports en béton caractérisés par une largeur de fissure de 0,3 mm et 0,5 mm. Selon l’Eurocode
n° 2 [1], la largeur de fissure acceptable dans des structures en béton armé est limitée à wk = 0,3 mm
(wk = fractile 95 % de toutes les fissures se produisant dans une structure) sous une charge quasi
permanente. Toutefois, lorsque l’on charge la structure jusqu’à la charge admissible de service, qui est
supérieure à la charge quasi permanente, la largeur de la fissure peut dépasser w = 0,3 mm. En général,
ces larges fissures ne sont ouvertes que pendant un court instant ; c’est pourquoi elles n’ont pas de
conséquences négatives sur la durabilité de la structure, mais elles risquent d’avoir une influence sur
la relation entre charge et déplacement des chevilles. Cette situation est prise en compte lorsque l’on
procède à des essais sur des fissures d’une largeur de 0,5 mm ;
Les chevilles peuvent être mises en place dans des fissures se propageant dans une direction (fissures
unidirectionnelles) ou à la jonction de fissures en croix. Selon les études menées jusqu’à présent,
la largeur des fissures en croix est égale à environ 50 % de la largeur des fissures se propageant
dans une seule direction. Pour ce qui est des chevilles couvertes par ce Guide, on a comparé leur
comportement en présence de fissures unidirectionnelles et de fissures en croix : les résultats
Dans les essais d’aptitude à l’emploi, certains des facteurs ayant de l’influence sont combinés, et l’on
vérifie le comportement de la cheville dans une combinaison de conditions défavorables. Ces combinaisons
sont telles que l’on peut s’attendre à des résultats défavorables : par exemple, aptitude à l’emploi dans
du béton de haute résistance, en forant le trou avec des forets d’un diamètre à la limite de la gamme spécifiée
et avec une largeur de fissure w = 0,5 mm. La combinaison de conditions défavorables permet de réduire le
programme d’essais.
Dans les essais d’aptitude à l’emploi, on accepte qu’il puisse y avoir une réduction bien définie mais
limitée de la capacité de la cheville par rapport aux résultats des essais pour conditions d’emploi
admissibles. Cette réduction est justifiée par le fait que les conditions adverses décrites ci-dessus de a) à c)
peuvent se présenter moins souvent que des conditions normales. En dépit de la charge de rupture de cheville
plus faible, la probabilité de ruine sera donc en général presque constante. Le comportement de la cheville
pouvant être sensible aux variations de la procédure de pose, le coefficient de sécurité de mise en œuvre d’une
cheville est modulé en fonction des résultats des essais de sécurité de mise en œuvre.
Les essais pour conditions d’emploi admissibles du produit sont inclus pour que l’on puisse en déduire
des données de conception se rapportant aux caractéristiques de comportement de la cheville. Ils sont
censés reproduire les conditions prévues dans la pratique courante de chantier, à savoir que les chevilles
sont dimensionnées selon les méthodes de l’Annexe C et mises en œuvre conformément aux instructions
de pose écrites du fabricant. La gamme d’essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles se limite à confirmer
que le comportement de la cheville évaluée entre dans le cadre de ceux nécessaires pour l’expérience actuelle
(voir 3.2.1). Dans le cas contraire, il est nécessaire de procéder au programme d’essais complet indiqué en
Annexe B pour l’Option appropriée. L’une des trois méthodes de conception (voir Annexe C) est employée
en complément des résultats d’essais afin de fournir des renseignements complets sur la conception
des ancrages.
Les paramètres suivants sont pris en compte dans le cadre du processus d’évaluation :
a) la résistance caractéristique des chevilles devrait être basée sur la résistance moyenne du béton fcm de la
classe de résistance spécifiée. Toutefois, la résistance réelle du béton dans une structure peut être inférieure à
la valeur mesurée sur des cubes ou des cylindres témoins. Cette éventualité apparaît dans l’Eurocode n˚2 [1],
dans la détermination de calcul de la résistance du béton. C’est pourquoi la résistance caractéristique d’une
cheville est évaluée en fonction de la résistance à la compression caractéristique du béton fck ;
L’organisme d’agrément responsable peut tenir compte, dans l’appréciation, d’autres informations
pertinentes fournies par le fabricant, telles que des résultats d’essais, ce qui peut conduire à une
réduction du programme d’essais requis par l’organisme d’agrément (voir § 5.1.3).
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
[4] ISO 3506 (1979-05). Éléments de fixation en acier inoxydable résistant à la corrosion ;
spécifications.
[7] Internal Regulations CEN/CENELEC Part 3 : Rules for the drafting and presentation of European
Standards (PNE-Rules) Edition 1991-09.
[8] ENV 206 (1990-03). Béton - Performances, production, mise en œuvre et critères de conformité.
[9] ISO 6783 (1982). Coarse aggregates for concrete - determination of particle density and water
absorption - hydrostatic balance method.
[12] NF E 66-079 (1993-07). Forets pour bâtiment, à rotation et percussion à plaquettes en métal dur
(carbures métalliques). Dimensions.
[13] ISO 273 (1979-06). Éléments de fixation ; trous de passage pour boulons et vis.
Section 1 : Introduction
1 Remarques préliminaires pour les produits et les usages concernés, établis dans le cadre
d’un mandat donné par la Commission, après consultation du
Comité Permanent de la Construction de la CE.
Approbation du document Avis du Comité Permanent La satisfaction aux critères d’un guide ATE (examens, essais
par la CE de la Construction et méthodes d’évaluation) ne peut conduire à la présomption
7-8/10/1997 Lettre d’aptitude à l’emploi qu’au travers de cette évaluation au cas
de la CE du 29/101997 par cas.
Approbation du document ne s’applique pas Les produits qui ne sont pas du domaine d’un Guide ATE
par l’AELE à ce guide peuvent être pris en considération, le cas échéant, dans le
cadre de la procédure d’agrément sans Guide conformé-
Le présent document est publié par les États membres ment à l’article 9.2 de la Directive Produits de Construction.
dans leur langue officielle ou dans les langues précisées à
Les exigences qui figurent dans les Guides ATE sont
l’article 11/3 de la Directive Produits de Construction.
exposées en termes d’objectifs et d’actions correspondantes
à prendre en compte. Les guides ATE précisent des valeurs
et des caractéristiques ; la conformité avec ces valeurs et
1.2 Statut des guides ATE
caractéristiques permet de supposer que les exigences
établies sont satisfaites, chaque fois que l’état actuel de la
1.2.1 Un ATE correspond à l’un des deux types technique l’autorise. Les Guides peuvent indiquer d’autres
de spécifications techniques possibilité*r démontrer que les exigences sont satisfaites.
Les exigences et méthodes d’évaluation applicables à tous dans ces trous par expansion, par verrouillage de forme
les types de chevilles sont définies dans la présente partie ou par scellement, comme décrit ci-dessous et illustré à
du Guide. Les autres parties du Guide font apparaître des la figure 2.2.
procédures d’évaluation et des exigences supplémentaires
et/ou différentes, ainsi que des précisions sur le nombre Les chevilles à expansion sont ancrées dans des trous
d’essais à réaliser pour chaque type de cheville. Elles sont à préforés par expansion en force. Un effort de traction
utiliser en liaison avec la 1re partie. appliqué à la cheville est transmis au béton par frottement et
par un certain effet de crantage entre un manchon expansé
Les annexes suivantes font partie intégrante du présent et le béton.
Guide :
Annexe A : Précisions sur les essais On distingue deux types d’expansion :
Annexe B : Précisions sur les essais relatifs aux conditions 1. l’expansion par vissage à couple contrôlé (figure 2.2a), et
d’emploi admissibles 2. l’expansion par déformation contrôlée (figures 2.2c1 et
Annexe C : Méthodes de conception-calcul des ancrages 2.2c2 ) .
Le présent Guide traite de l’évaluation de chevilles métal- Avec les chevilles à expansion par serrage à couple contrôlé,
liques rapportées dans du béton de masse volumique l’expansion est réalisée par l’application d’un couple de
courante, dans des emplois devant satisfaire aux Exigences serrage sur la vis ou sur l’écrou ; l’intensité d’ancrage est
Essentielles 1 et 4 de la Directive Produits de Construction contrôlée au moyen de ce couple de serrage.
(voir paragraphes 4.1.1.1 et 4.4), et pour la réalisation Avec les chevilles à expansion par déformation contrôlée,
d’ancrages dont la ruine compromettrait la stabilité l’expansion est, en général, obtenue par frappe sur un
des ouvrages, mettrait en danger la vie humaine et/ou manchon ou un cône. Dans la figure 2.2c1 , la douille est
entraînerait de graves conséquences économiques. expansée par poussage d’un cône ; l’intensité d’ancrage
L’élément à fixer peut être ancré dans le support soit par un est contrôlée par la longueur de la course du cône. Dans
système isostatique (un ou deux appuis), soit par un système la figure 2.2c2 , un manchon est poussé par frappe sur un
hyperstatique (plus de deux appuis) (voir figure 2.1). élément d’expansion ; l’intensité d’ancrage est contrôlée par
la longueur de la course du manchon sur l’élément d’expansion.
La Partie 6 « Chevilles pour systèmes légers » concerne
également d’autres types de bétons. Les chevilles à verrouillage de forme sont ancrées, pour
l’essentiel, par un clavage mécanique assuré par le découpage
d’une chambre dans le béton. Le découpage peut être réalisé
2.1 Chevilles de fixation par l’introduction par frappe ou par rotation du manchon de la
cheville dans un trou à chambre (figure 2.2b1 ), ou en forçant
2.1.1 Types et principes de fonctionnement le manchon de la cheville sur une butée évasée, dans un
Le présent Guide s’applique aux chevilles de fixation en acier trou cylindrique. Dans ce dernier cas, le béton est découpé
placées dans des trous préforés dans le béton et ancrées plutôt que comprimé (figure 2.2b2 ).
Les chevilles à scellement (figure 2.2d) sont ancrées dans réduite à 30 mm. Ces restrictions demandées doivent être
des trous préforés par collage des éléments métalliques sur clairement précisées dans le Guide d’ATE. En ce qui
la surface du trou par l’intermédiaire d’un mortier (mortier de concerne les chevilles pour usage multiple, pour applications
résines, par exemple). Les efforts de traction sont transmis non structurales, se reporter à la Partie 6.
au béton par l’intermédiaire des contraintes d’adhérence
Le présent Guide ne s’applique aux chevilles avec filetage
entre les éléments métalliques et le mortier, et entre le
intérieur que si elles ont une longueur filetée d’au moins
mortier et la face en béton du trou foré.
d + 5 mm après prise en compte des tolérances
Pour ce qui est des chevilles dont les types, tailles et éventuelles.
conditions d’utilisation ne sont pas expressément
mentionnés dans les sections et parties suivantes, le
présent Guide fournira des informations utiles, au regard 2.2 Béton
notamment d’exigences fonctionnelles importantes, mais
il ne devra être appliqué qu’après un examen détaillé de la 2.2.1 Matériaux
validité et de la pertinence des procédures établies. Le présent Guide s’applique à l’utilisation de chevilles de
fixation dans du béton de masse volumique courante dont la
2.1.2 Matériaux constitutifs classe de résistance est comprise entre C20/25 et C50/60
inclus, conformément à l’ENV 206 ; pour les exceptions,
Le présent Guide s’applique aux chevilles de fixation dont se référer à la Partie 6.
tous les éléments métalliques directement ancrés dans le
béton et conçus pour transmettre les charges appliquées Le présent Guide ne s’applique pas aux ancrages réalisés
sont soit en acier au carbone, soit en acier inoxydable, soit dans des chapes ou dalles dont les caractéristiques peuvent
en fonte malléable. Les chevilles peuvent comprendre un ne pas correspondre à celles du béton et/ou présenter une
matériau non porteur, comme par exemple des éléments en résistance très faible.
plastique, destinés à empêcher une rotation.
2.2.2 Corps en béton
Dans le cas de chevilles à scellement, les éléments
métalliques incorporés peuvent être soit en acier au carbone, Le présent Guide s’applique aux ancrages réalisés dans
soit en acier inoxydable, et le mortier peut être constitué des corps en béton dont l’épaisseur minimale est h ≥ 2 hef,
essentiellement de résine, de ciment ou d’une combinaison avec h ≥ 100 mm au moins. Pour ce qui est des chevilles à
des deux servant de liant. scellement, voir la Partie 5. Pour les chevilles destinées à
des systèmes légers, se référer à la Partie 6.
3.1.1.4 Emploi prévu (DI 1.3.4) ou qu’ils génèrent dans les conditions d’usage prévues
(ouvrages ou parties d’ouvrages), ou dans les conditions
Rôle(s) que le produit est destiné à jouer pour satisfaire les d’emploi prévues (produits).
exigences essentielles.
Dans la mesure où cela est possible, les caractéristiques de
(NB : cette définition ne couvre que l’emploi prévu qui relève produits, ou groupes de produits, devraient être décrites en
de la DPC.) termes de comportement mesurables dans les spécifica-
tions techniques et les Guides pour ATE. Les méthodes de
3.1.1.5 Exécution (format ETAG) calcul, de mesure, d’essai (le cas échéant), d’évaluation de
Ce mot est utilisé dans le présent document pour couvrir l’expérience de chantier et de vérification, ainsi que les
tous les types de techniques d’incorporation telles que la critères de conformité doivent être donnés soit dans
mise en œuvre, l’assemblage, l’incorporation, etc. les spécifications techniques applicables, soit dans des
références citées dans de telles spécifications.
3.1.1.6 Système (indications EOTA/TB)
3.1.2.5 Actions (sur des ouvrages ou
Désigne la partie des ouvrages réalisée par : parties d’ouvrages) (DI 1.3.6)
− combinaison particulière d’un ensemble de produits Conditions d’emploi des ouvrages qui peuvent avoir une
définis, et influence sur la conformité des ouvrages avec les exigences
− méthodes de conception particulières pour le système, essentielles de la Directive, et qui sont le fait d’agents
et (ou) mécaniques, chimiques, biologiques, thermiques ou
− procédures d’exécution particulières. électromécaniques agissant sur les ouvrages ou sur des
parties d’ouvrages.
Les interactions entre divers produits dans le cadre d’un
3.1.2 Performances ouvrage sont considérées comme des « actions ».
3.1.2.1 Aptitude à l’emploi prévu (de produits) 3.1.2.6 Classes ou niveaux (pour les exigences
(DPC 2.1) essentielles et pour les caractéristiques de
Cette expression signifie que les produits ont des caracté- comportement des produits associés) (DI 1.2.1)
ristiques telles que les ouvrages dans lesquels ils doivent Classement des caractéristiques de comportement
être incorporés, assemblés, appliqués ou installés, peuvent, de produits exprimées sous la forme d’une gamme de
s’ils sont correctement conçus et réalisés, satisfaire aux niveaux d’exigences des ouvrages, déterminé dans les DI
exigences essentielles. (Documents Interprétatifs) ou conformément à la procédure
(NB : cette définition ne couvre que l’aptitude prévue pour prévue à l’article 20.2a de la DPC.
un emploi prévu, pour autant que cet emploi relève de la
Directive Produits de Construction.)
3.1.3 Format-ETAG
3.1.2.2 Aptitudes à l’usage (d’ouvrages)
3.1.3.1 Exigences (pour les ouvrages) (format ETAG 4)
Désigne l’aptitude des ouvrages à remplir la fonction prévue
Expression et application, plus détaillées et en termes appli-
et, notamment, à satisfaire les exigences essentielles
cables à l’objet du présent Guide, des exigences pertinentes
correspondant à cette fonction.
de la DPC (données sous forme concrète dans les DI et
Les produits doivent convenir aux ouvrages de construction spécifiées par ailleurs dans le mandat) pour des ouvrages
qui (en totalité et en partie) correspondent à l’emploi prévu, ou des parties d’ouvrages, en tenant compte de la durabilité
sous réserve d’une maintenance normale, pour une durée et de l’aptitude à l’usage des ouvrages.
de vie économiquement raisonnable. Les exigences portent
généralement sur des actions qui sont prévisibles (DPC, 3.1.3.2 Méthodes de vérification (de produits)
Annexe 1, préambule). (format ETAG 5)
3.1.2.3 Exigences Essentielles (pour les ouvrages) Il s’agit de méthodes de vérification utilisées pour déterminer
les caractéristiques des produits par rapport aux exigences
Ce sont les exigences applicables aux ouvrages, qui peuvent sur les ouvrages (calculs, essais, connaissances techniques,
avoir une influence sur les caractéristiques techniques d’un évaluation de l’expérience de chantier, etc.).
produit et qui sont définies dans les objectifs de la DPC,
Annexe 1 (DPC, article 3.1). Ces méthodes de vérification ne se rapportent qu’à
l’évaluation de l’aptitude à l’emploi et au jugement que
3.1.2.4 Performances (des ouvrages, parties l’on porte sur celle-ci. Les méthodes de vérification pour
des conceptions particulières d’ouvrages sont appelées ici
d’ouvrages ou produits) (DI 1.3.7)
« essais de projet », pour l’identification de produits « essais
Expression quantitative (valeur, qualité, classe ou niveau) d’identification », pour la surveillance de la réalisation des
du comportement des ouvrages, parties d’ouvrages ou ouvrages ou celle d’ouvrages réalisés « essais de surveillance »
de produits, pour une action à laquelle ils sont soumis et pour l’attestation de conformité « essais AC ».
3.1.3.3 Spécifications (pour des produits) compatible avec le respect par les ouvrages des exigences
(format ETAG 6) essentielles.
Transposition des exigences dans des termes précis et
mesurables (dans la mesure du possible et proportionnel- 3.1.5 Conformité
lement à l’importance du risque) ou qualitatifs, concernant
les produits et leur emploi prévu. Lorsque ces spécifications 3.1.5.1 Attestation de conformité (des produits)
sont observées, on estime qu’elles répondent aux exigences
Dispositions et procédures exposées dans la DPC et établies
d’aptitude à l’emploi des produits concernés. Des spéci-
conformément à la Directive, visant à garantir qu’avec une
fications peuvent être également formulées en ce qui
probabilité acceptable, les performances spécifiées des
concerne la vérification de conceptions particulières, pour
produits sont respectées tout au long de la production.
l’identification des produits, la surveillance de la réalisation
des ouvrages ou celle des ouvrages réalisés et pour
l’attestation de conformité, le cas échéant.
3.1.5.2 Identification (d’un produit)
Caractéristiques d’un produit et méthodes pour les vérifier,
permettant de comparer un produit donné à celui qui est
3.1.4 Durée de vie décrit dans la spécification technique.
Figure 3.1 - Cheville en place Figure 3.2 - Élément en béton, distance entre axes
et distance à un bord libre des chevilles
3.2.5 Charges/efforts
F = effort en général ;
N = effort normal (+N = effort de traction) ;
V = effort de cisaillement ;
NRk,VRk = résistance caractéristique de la cheville
(fractile 5 % des résultats) sous effort de
traction ou de cisaillement, selon le cas.
3.2.6 Essais
Corps = élément en béton dans lequel la cheville est
d’épreuve essayée
Fissure uni- = fissure se propageant dans une seule direction,
directionnelle suivant une largeur quasi constante sur la
profondeur du corps
FtRu = charge de rupture dans un essai
t
F Ru,m = charge de rupture moyenne dans une série
d’essais
FtRk = fractile 5 % des charges de rupture dans
une série d’essais
n = nombre d’essais dans une série d’essais
v = coefficient de variation
w = augmentation de la largeur de fissure pendant
l’application d’une charge et largeur de fissure
au moment de la mise en place de la che-
ville
(N,V ) = déplacement (mouvement) de la cheville à la
surface du béton mesurée par rapport à la
surface du béton en direction de l’effort
(traction, cisaillement) à l’extérieur de la zone
de rupture
Le déplacement comprend les déformations
de l’acier et du béton, ainsi qu’un glissement
éventuel de la cheville.
Tableau 4.1 - Correspondance entre les ER (Exigences essentielles) et les caractéristiques des chevilles
Ce Guide repose sur l’hypothèse que la durée de vie 4.1.2 Aptitude à l’emploi
estimée de la cheville pour l’utilisation prévue est au moins
de cinquante ans. Toutes les spécifications et méthodes 4.1.2.1 Mise en œuvre correcte
d’évaluation de chevilles doivent prendre en compte cette
hypothèse de durée de vie. La mise en œuvre des chevilles doit pouvoir être réalisée
simplement dans des conditions de chantier normales,
Les indications relatives à la durée de vie d’une cheville ne à l’aide de l’outillage spécifié par le fabricant, sans risque
peuvent pas être interprétées comme une garantie donnée d’endommagement susceptible d’en amoindrir l’aptitude
par le fabricant (ou par l’organisme d’agrément) mais ne à l’emploi. Cette mise en œuvre doit pouvoir se faire à
doivent être considérées que comme un moyen pour choisir température ambiante normale (entre – 5 °C et + 40 °C).
les chevilles qui conviennent à la durée de vie économique-
ment raisonnable attendue des ouvrages (DI 5.2.2). Il doit être possible de contrôler et de vérifier la bonne mise
en œuvre des chevilles.
Sauf en cas de fourniture d’outillage spécifique par le
4.1 Résistance mécanique et stabilité fabricant, la mise en œuvre des chevilles doit pouvoir être
(ER 1) réalisée raisonnablement facilement à l’aide des outils dont
on dispose normalement sur chantier.
4.1.3.2 Déplacements
La valeur des déplacements doit, tant à court qu’à long
terme, rester dans les limites établies par le concepteur en
fonction de l’emploi prévu.
(c) assemblages avec prépositionnement sans appui sur le béton 4.1.4 Durabilité
(montage déporté)
Les caractéristiques des chevilles ne doivent pas changer
pendant la durée de vie utile ; en conséquence, les
Figure 4.1 - Types d’assemblage propriétés mécaniques dont dépendent l’aptitude à l’emploi
et le comportement sous charge des chevilles (par exemple,
matériau, revêtement) ne doivent pas être amoindries par
Si le fabricant souhaite que d’autres types d’assem- l’effet des conditions physico-chimiques ambiantes comme
blage soient évalués, comme illustrés à la figure 4.1 (c), la corrosion et la dégradation provoquées par l’environne-
par exemple, il peut s’avérer nécessaire de procéder ment (par exemple, alcalinité, humidité, pollution).
à des essais supplémentaires.
Les pièces des chevilles destinées à glisser l’une sur l’autre
pendant l’assemblage (par exemple, écrou sur filetage
4.1.2.7 Sollicitations dues à des chocs mineurs ou cône sur manchon, respectivement) ou pendant
Un ancrage doit être en mesure de résister à des chocs l’utilisation (par exemple, cône sur manchon) ne doivent pas
mineurs pouvant survenir sur la cheville et l’élément fixé, être exposées au grippage afin que leur comportement ne
dans des conditions d’emploi normales, sans endommager soit pas affecté lorsque les chevilles sont chargées jusqu’à
la cheville, ni altérer sa capacité de charge. rupture.
Le présent Guide ne traite pas d’efforts de choc considérables,
tels que ceux auxquels sont exposées les chevilles
destinées à la fixation de dispositifs anti-chute. 4.2 Sécurité en cas d’incendie (ER 2)
Ne s’applique pas au présent Guide.
4.1.3 Conditions d’emploi admissibles
Les conditions d’emploi prises en compte dans le cadre 4.3 Hygiène, santé et environnement
d’une appréciation dépendent, dans une certaine mesure, (ER 3)
des options retenues par le demandeur. La mesure dans
laquelle la satisfaction aux exigences est à vérifier dans Ne s’applique pas au présent Guide. Pour les chevilles à
l’appréciation dépendra de l’option retenue. scellement, se référer à la Partie 5.
4.4 Sécurité d’utilisation (ER 4) On suppose qu’à chaque taille de goujon ne correspond qu’une
seule profondeur d’ancrage. Si des goujons doivent être installés
Si on utilise des chevilles dans des applications où la avec deux profondeurs d’ancrage, d’une manière générale, les
sécurité d’utilisation intervient, par exemple fixation de essais doivent être pratiqués sur les deux profondeurs. Dans
parties d’ouvrage non porteuses et rupture provoquant la des cas particuliers, par exemple en cas de rupture du métal,
chute d’éléments, on utilise les critères valables pour ER 1. on peut diminuer le nombre des essais.
Tableau 5.1 - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles pour béton fissuré et pour béton non fissuré
Critères Méthode
Largeur de
fissure d’essai
But de l’essai Béton Comportement Charge à la définie
w (mm) sous charge/ rupture requis à l’Annexe A
déplacement (3)
Fonctionnement dans du
3 C20/25 0.5 6.1.1.1. ≥ 0.8 5.2.1
béton de faible résistance
Fonctionnement dans du
4 C50/60 0.5 6.1.1.1. ≥ 0.8 5.2.1
béton de haute résistance
Fonctionnement 6.1.1.1. et
6 C20/25 0 1.0 (5) 5.6
sous charges pulsatoires 6.1.1.2. (b)
Tableau 5.2 - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles pour béton non fissuré seulement
Critères
Méthode d’essai
But de l’essai Béton Comportement définie
Charge à la rup- à l’Annexe A
sous charge/
ture requis (3)
déplacement
Fonctionnement 6.1.1.1. et
4 C20/25 1.0 (5) 5.5
sous charges pulsatoires 6.1.1.2. (a)
− le type de cheville (à expansion, à verrouillage de forme, − On détermine à la fois les valeurs de distance entre axes
à scellement, etc.) ; scr et smin et de distance à un bord libre ccr et cmin (options 1
à 4 pour le béton fissuré et options 7 à 10 pour le béton
− la conception et les matériaux constitutifs de la cheville non fissuré). Pour la conception des ancrages, cette mé-
(profondeur d’ancrage, diamètre du trou foré, section des thode permet une interpolation de la résistance caracté-
éléments en acier, résistance des matériaux constitutifs, ristique en fonction des distances entre axes et aux bords
etc.) ; libres, selon les méthodes de conception-calcul ;
− la direction de l’effort appliqué à la cheville (traction,
ou bien :
traction oblique, cisaillement) ;
− les distances entre axes scr et aux bords libres ccr sont
− l’état du support en béton (fissuré, non fissuré) ;
déterminées par le demandeur. Ces valeurs ne peuvent
− la classe de résistance du béton ; être réduites (options 5 et 6 pour le béton fissuré et
− la disposition des chevilles dans le corps en béton options 11 et 12 pour le béton non fissuré).
(distance entre axes, distance à un bord libre, etc). À titre d’exemple, les essais requis pour l’option 1 sont
Les modes de ruine jouent un rôle important dans récapitulés au tableau 5.4. Cette option demande le
la détermination des conditions d’emploi admissibles. programme d’essais le plus important. Pour d’autres options,
En effet, comme le précise l’Annexe C, les coefficients certains de ces essais ne sont pas nécessaires. Pour plus de
partiels de sécurité à appliquer seront fonction du mode clarté, les informations relatives aux conditions d’essai et
de ruine. au nombre d’essais requis pour les différentes options sont
données à l’Annexe B.
L’étendue du programme d’essais dépendra de ce que
demandera le fabricant dans la gamme de conditions Les méthodes d’essai sont décrites à l’Annexe A.
d’emploi à évaluer pour chaque type de cheville. Le nombre d’essais peut être réduit si le comportement de
En général, le demandeur choisira l’une des options la cheville concorde avec l’expérience actuelle.
disponibles définies au tableau 5.3 en fonction des Si l’on dispose d’informations pré-existantes fournies
conditions d’emploi suivantes : par le fabricant et si le compte-rendu d’essais correspondant
− la cheville est destinée au béton fissuré et au béton non comporte tous les renseignements pertinents, l’Organisme
fissuré (options 1 à 6) ; d’Agrément peut réduire le nombre des essais indiqués
ou bien : à l’Annexe B, en se basant sur ces informations
pré-existantes. Toutefois, elles ne peuvent être prises
− la cheville est destinée au béton non fissuré seulement
en compte dans l’évaluation que si les résultats
(options 7 à 12) ;
correspondent aux résultats d’essais ou à l’expérience
− la résistance caractéristique est indiquée comme étant du laboratoire d’essais.
fonction de la résistance du béton (options 1, 3, 5 pour
le béton fissuré et options 7, 9, 11 pour le béton non fis- Les essais nécessaires à l’évaluation des conditions
suré). Les essais sont réalisés en utilisant un béton de d’emploi admissibles sont basés sur les méthodes
classe C20/25 et un béton de classe C50/60 ; de conception de l’Annexe C. C’est pourquoi le choix
de la méthode de conception est une condition requise
ou bien : pour l’évaluation et le jugement portant sur les chevilles.
− l’influence de la résistance du béton sur la résistance La relation entre les différentes options d’évaluation et la
caractéristique n’est pas prise en compte. Dans ce cas, méthode de conception-calcul est indiquée au tableau 5.3.
tous les essais sont réalisés avec un béton C20/25, et La référence à une méthode de conception différente
les essais avec un béton classe C50/60 ne sont pas nécessite de reconsidérer les essais requis. Les séries
nécessaires. Ainsi, une seule résistance caractéristique d’essais figurant en grisé dans le tableau 5.4 ne sont
est valable pour toutes les classes de résistance ≥ C20/25 pas nécessaires si la méthode de conception-calcul de
(options 2, 4, 6 pour le béton fissuré et options 8, 10, l’Annexe C est utilisée.
12 pour le béton non fissuré).
− la résistance caractéristique est indiquée comme étant
fonction de la direction de l’effort (options 1 et 2 pour le
béton fissuré et options 7 et 8 pour le béton non fissuré) ;
FRk en
Non Méthode de
Fissuré C20/25 Valeur fonction
Option fissuré C20/25 à conception-
et non seule- unique de la ccr scr cmin smin
N° seule- C50/60 calcul suivant
fissuré ment de FRk direc-
ment l’Annexe C
tion
1 x x x x x x x
A
2 x x x x x x x
3 x x x x x x x
B
4 x x x x x x x
5 x x x x x
C
6 x x x x x
7 x x x x x x x
A
8 x x x x x x x
9 x x x x x x x
B
10 x x x x x x x
11 x x x x x
C
12 x x x x x
Largeur Méthode
Classe Épais-
de d’essai
de résis- Direction seur de No-
But des essais fissure Distances Remarques décrite à
tance de l’effort l’élément tas
(w) l’Annexe
du béton h
(mm) A
1 Résistance caracté- C 20/25 0 N -
2 ristique sous effort de C 50/60 0 N s > scr,N Essai de (4)
traction, sans influence ≥ hmin chevilles 5.2.1
3 des distances entre C 20/25 0,3 N c > ccr,N unitaires -
4 axes et à un bord libre C 50/60 0,3 N (4)
5 Résistance caracté- C 20/25 0 V (7)
ristique sous effort
6 C 50/60 0 V (4)
de cisaillement, sans
7 C 20/25 0,3 V 5.3.1 -
influence des distan-
ces entre axes et à un
8 bord libre C 50/60 0,3 V (4)
s > scr,N Essai de
9 Résistance caracté- C 20/25 0 45° chevilles -
c > ccr,N unitaires
10 ristique sous effort C 50/60 0 45° (4)
combiné de traction et ≥ hmin
de cisaillement, 30° 5.4
11 C 20/25 0,3 -
sans influence des 60°
distances entre axes et 30°
12 à un bord libre C 50/60 0,3 (4)
60°
Distance entre axes
pour la résistance s1 = s2 = scr,N Groupe de
13 C 20/25 0 N 5.2.2 -
caractéristique c > ccr,N 4 chevilles
en traction
Distance à un bord Essai de
libre pour la résistance s > scr,sp chevilles
14 C 20/25 0 N = hmin 5.2.1 -
caractéristique c1 = c2 = ccr,sp unitaires
en traction en angle
Tableau 5.4 (suite) - Essais de détermination des conditions d’emploi admissibles (option 1)
Largeur Méthode
Classe Épais-
de d’essai
de résis- Direction seur de No-
But des essais fissure Distances Remarques décrite à
tance de l’effort l’élément tas
(w) l’Annexe
du béton h
(mm) A
Résistance caractéris- ( 5)
tique en cisaillement s = scr,N Groupe de
15 dans un béton non C 20/25 0 V (6)
c ≥ ccr,N 4 chevilles
fissuré pour rupture
par effet de levier 5.3.3
c1 pour Groupe de
Distance entre axes et (2)
rupture béton 2 chevilles
à un bord libre corres-
dans un
19 pondant à la résistance C 20/25 0 V 5.3.2 (3)
c2 ≥ ccr,V angle, charge-
caractéristique en
ment dans la
cisaillement s ≥ scr,V direction C1
Groupe de
2 chevilles
Distance entre axes s = smin dans un
20 et à un bord libre C 20/25 0 (1) = hmin 5.9 -
c = cmin angle, charge-
minimale
ment dans la
direction C1
La série d’essais en ombre grise figurant au tableau 5.4 ne sera pas nécessaire si le modèle de conception-calcul de l’Annexe C est utilisé.
1. Couple de serrage accru par incréments de 0,2 T inst.
2. La valeur de c1 doit être choisie de façon à provoquer la rupture du béton près d’un bord de préférence à une rupture de l’acier ou à une rupture par effet de
levier.
3. Ces essais ne seront pas nécessaires si les résultats des essais prévus au Tableau 5.4, ligne 16, concordent avec l’expérience actuelle (cf. Annexe B).
4. Ces essais ne seront pas nécessaires si, dans les essais utilisant un béton de résistance C20/25, la ruine est provoquée par la rupture de l’acier.
5. En cas de rupture de l’acier, la distance entre axes peut être réduite (voir précisions à l’Annexe A, paragraphe 5.3.3).
6. Si différents types de chevilles d’une seule dimension sont disponibles, la cheville la plus rigide ayant la plus forte résistance d’acier, doit être choisie.
7. Les essais selon la ligne 5 ne sont exigés que si la cheville a une section suffisamment réduite dans le sens de la longueur, ou si le manchon d’une cheville
de type manchon devrait être pris en considération, ou dans le cas de pièces à filetage intérieur.
5.1.4 Essais de vérification de durabilité (par exemple, usines de désulfurisation ou tunnels routiers
dans lesquels sont répandus des produits de déverglaçage),
La corrosion, la dégradation du revêtement ou le grippage des dispositions particulières doivent être prises, y compris
de parties mobiles (par exemple, cône et manchon) peuvent pour les essais, en prenant en compte les conditions
avoir une influence sur le comportement des chevilles. On d’environnement et l’expérience disponible ;
doit donc prendre en considération les éléments suivants :
b) Revêtement
a) Corrosion
On doit faire la preuve de la durabilité du revêtement qui
Il n’est exigé aucune condition particulière d’essai si l’on garantit l’aptitude à l’emploi et la pérennité de résistance
respecte les conditions indiquées au paragraphe 6.1.3. des chevilles.
Si les chevilles doivent être utilisées dans des conditions
particulièrement agressives, comme l’immersion perma- Ce Guide ne donne aucune condition particulière d’essai
nente ou par intermittence dans l’eau de mer ou dans une pour vérifier la durabilité du revêtement, car ces essais
zone soumise aux embruns marins, l’atmosphère chlorée dépendent du type de revêtement. Il convient à l’organisme
des piscines intérieures ou une pollution chimique extrême d’agrément de décider des essais appropriés.
On doit tenir compte des conditions d’environnement Les critères suivants doivent être appréciés :
suivantes lorsque l’on évalue la durabilité des revêtements :
a) Fractile 5 % des charges de rupture
• conditions intérieures sèches :
Le fractile 5 % des charges de rupture mesurées dans
− alcalinité élevée (pH ≥ 13,2), une série d’essais doit être calculé à l’aide de méthodes
− plage de température – 5 °C à + 40 °C, statistiques pour un niveau de confiance de 90 %. À défaut
• autres conditions ambiantes : de vérification précise, il faut, en général, supposer une loi
normale et un écart type de la population inconnu.
− alcalinité élevée (pH ≥ 13,2),
− plage de température – 40 °C à + 80 °C, F5 % = F(1 - ks . v) (6.0)
− eau de condensation, par exemple :
− chlorures, n = 5 essais : ks = 3,40
− anhydride sulfureux,
n = 10 essais : ks = 2,57
− oxyde d’azote,
− ammoniac. b) Conversion des charges de rupture pour tenir compte
Il est inutile de soumettre à des essais les revêtements de la résistance du béton et de l’acier
de zinc (électrozingués ou galvanisés à chaud) s’ils sont Dans certains cas, il peut s’avérer nécessaire de convertir
utilisés en intérieur sec ; les résultats d’une série d’essais pour établir une corrélation
avec une résistance de béton autre que celle du corps
c) Grippage d’épreuve (par exemple dans la comparaison des résultats
Il n’est donné aucune condition particulière d’essai d’essais pulsatoires avec les résultats d’essais sous traction
pour démontrer la conformité avec les exigences statique réalisés sur un corps d’épreuve différent). Dans ce
du paragraphe 4.1.4 car elles dépendent des mesures cas, il y a lieu de tenir compte du mode de ruine.
spécifiques prises pour empêcher le grippage et doivent Dans le cas de rupture du béton, cette conversion doit être
donc faire l’objet d’une décision prise par l’organisme réalisée à l’aide de l’Équation (6.0a)
d’agrément responsable.
FRu (fc) = FtRu . (fc / fc,test)0,5 (6.0a)
où :
5.2 Sécurité en cas d’incendie (ER2)
FRU (fc) = charge de rupture à la résistance à la compression
Ne s’applique pas au présent Guide. Les ancrages du béton fc.
concernant la résistance au feu peuvent être déterminés
selon le Rapport Technique 020 « Évaluation des ancrages Dans le cas de rupture par extraction-glissement, il y a lieu
dans le béton concernant la résistance au feu ». de déterminer l’influence de la résistance du béton sur la
charge de rupture. À défaut d’informations plus précises, on
peut se servir de l’équation (6.0 a) comme approximation.
5.3 Hygiène, santé et environnement En cas de rupture de l’acier, la charge de rupture doit être
(ER3) rapportée à la résistance nominale de l’acier à l’aide de
l’équation (6.0 b)
Ne s’applique pas au présent Guide. Pour les chevilles à
scellement, se référer à la Partie 5. fuk
FRu (fuk) = FRtu . (6.0b)
fu,test
où :
FRU (fuk) = charge de rupture pour la résistance nominale à
la rupture de l’acier.
6 Évaluation et jugement
de l’aptitude à l’emploi des chevilles 6.1 Évaluation et jugement relatifs
au paragraphe 4.1 (Résistance
mécanique et stabilité)
6.0 Généralités
Le présent chapitre fournit, en termes précis et mesu-
6.1.1 Aptitude à l’emploi
rables (dans la mesure du possible et en fonction de L’Agrément d’une cheville ne peut être obtenu que si les
l’importance du risque), ou en termes qualitatifs, les critères relatifs aux essais d’aptitude à l’emploi sont
exigences de performance à respecter (chapitre 4) concer- remplis dans tous les résultats d’essai. Pour répondre à ces
nant les produits et leur usage prévu. Il s’appuie sur exigences, il peut s’avérer nécessaire, dans certains cas, de
les méthodes de vérification (chapitre 5). réduire la résistance caractéristique devant être spécifiée
dans l’ATE [voir 6.1.2.2.1(b)].
6.1.1.1 Critères valables pour tous les essais D’une manière générale, lorsque les exigences de
l’équation (6.1) ne sont pas satisfaites lors d’un essai,
Tous les essais énumérés aux lignes 1 à 6 des la résistance caractéristique qui doit être indiquée dans
tableaux 5.1 ou 5.2, respectivement, doivent répondre aux l’ATE doit être diminuée [cf. 6.1.2.2.1(b)]. On peut ignorer
critères suivants : cette diminution si, dans une série individuelle d’es-
a) Les courbes de charge/déplacement doivent faire sais, un essai au maximum fait apparaître une courbe de
apparaître une croissance continue (voir figure 6.1). charge/déplacement présentant un palier court en deçà de
Aucune réduction de charge et/ou de partie horizontale la valeur déterminée par l’équation (6.1), sous réserve que
ou quasi horizontale de la courbe provoquée par un toutes les conditions suivantes soient satisfaites :
glissement non contrôlé de la cheville n’est acceptable − l’écart n’est pas substantiel ;
jusqu’à une charge de :
− l’écart peut être justifié comme n’étant pas caractéris-
N1 = 0,7 NRU(essais dans du béton fissuré) (6.1a) tique du comportement de la cheville mais est dû à un
N1 = 0,8 NRU (essais dans du béton non fissuré) (6.1b) défaut de la cheville soumise à essai, de la procédure
d’essai, etc. ;
où :
− le comportement de la cheville répond au critère lors
NRU est la charge maximale pour l’essai unitaire. d’une série supplémentaire de dix essais.
b) La dispersion des courbes de charge/déplacement
La définition de glissement non contrôlé est donnée dans doit être limitée de façon à empêcher une diminution
les parties suivantes de ce Guide. importante de la charge de rupture d’un groupe de
chevilles. Si l’on ne procède pas à une analyse détaillée
destinée à démontrer la conformité avec cette exigence,
on peut considérer qu’il y a conformité si, dans chacune
des séries d’essais, le coefficient de variation de dépla-
cement de la cheville sous une charge correspondant à
0,5 = FtRU,m (FtRU,m = charge de rupture moyenne dans
cette série d’essais) est inférieur à 40 %. Dans cette
évaluation, on peut négliger l’influence des différentes
forces de précontraintes résiduelles sur le déplacement
pour F = 0.5 FtRU,m.
Cela peut se faire par le décalage parallèle de toutes les
courbes de charge/déplacement vers le point de force de
précontrainte résiduelle le plus bas (cf. figure 6.2).
Il n’est pas nécessaire de respecter le coefficient de
Figure 6.1 - Exigences pour la courbe de charge/déplacement
variation de déplacement des courbes d’une série
d’essais si, dans cette série d’essais, tous les déplacements à
une charge de 0,5 FRu,m sont ≤ 0,4 mm.
c) Dans chaque série d’essais, le coefficient de variation de - 1000 ≤ 3 mm ; un essai est autorisé jusqu’à 4 mm ;
la charge ultime doit être inférieur à v = 20 %. - > 20 essais : 20 ≤ 2 mm ; 5 % des essais sont autorisés
d) Le facteur selon l’équation (6.2a, b) doit être supérieur jusqu’à 3 mm ;
à la valeur donnée dans les tableaux 5.1 ou 5.2, - 1000 ≤ 3 mm ; 5 % des essais sont autorisés jusqu’à
respectivement. 4 mm.
NtRu,m
= valeur inférieure de (6.2a)
NrRu,m
et :
NtRk
(6.2b)
NrRk
où :
NtRu,m ; NtRK = valeur moyenne ou fractile 5 %, respective-
ment, des charges ultimes dans une série
d’essais.
NrRU,m ; NrRK = valeur moyenne ou fractile 5 %, respective-
ment, de la charge ultime de référence pour
la résistance du béton présente dans la
Figure 6.3 - Critères relatifs aux résultats des essais
série d’essais évaluée pour du béton fissuré
avec variation d’ouverture des fissures
(chevilles soumises à des essais dans du
béton fissuré) ou pour du béton non fissuré
(chevilles soumises à des essais dans du b) Essais avec charge pulsatoire
béton non fissuré), respectivement. L’augmentation des déplacements pendant le cycle d’essai
doit se stabiliser de façon à indiquer qu’une rupture est
L’équation (6.2b) se base sur une série d’essais avec un
peu susceptible de se produire après quelques cycles
nombre comparable de résultats d’essais dans les deux séries.
supplémentaires.
Si le nombre d’essais dans les deux séries est très différent,
l’équation (6.2b) n’est alors pas nécessaire si le coefficient de
variation des séries d’essais est inférieur ou égal au coefficient c) Essais de longue durée
de variation de la série d’essais de référence. L’augmentation du déplacement doit diminuer avec le temps
d’une manière qui indique qu’une rupture est peu susceptible
Si les chevilles correspondent à l’expérience actuelle
de se produire.
(cf. Annexe B), la charge ultime de référence est la valeur
escomptée pour la rupture par arrachement d’un cône de béton.
d) Essais de couple de serrage
On trouve dans l’Annexe B les équations utilisées pour
le calcul de NrRU,m et NrRK. Le fractile 95 % de la force de traction générée dans les
essais de couple de serrage pour un moment T = 1,3 Tinst
Si la cheville ne correspond pas à l’expérience actuelle, (selon la même méthode de calcul que pour l’équation 6.0a)
NrRU,m et NrRK sont dérivés des essais pratiqués dans doit être inférieur à la limite élastique nominale (As . f yk)
des conditions normales, selon le paragraphe 5.1.3, sur du boulon ou de la vis. Après l’essai, il devrait être possible
des chevilles isolées, sans influence de la distance à un bord de dévisser la fixation.
libre et de la distance entre axes, chargées en traction.
Si les critères pour la valeur requise de (cf. tableau 5.1 ou
6.1.2 Conditions d’emploi admissibles
5.2, respectivement) ne sont pas satisfaits lors d’une série
d’essais, il faut alors diminuer la résistance caractéristique
[cf. § 6.1.2.2.1(b)].
6.1.2.1 Critères
Les critères suivants doivent être appréciés :
6.1.1.2 Critères valables pour des essais spécifiques a) Dans tous les essais de traction, on doit se conformer
Les critères suivants doivent être appréciés : aux exigences relatives au comportement de
charge/déplacement, données dans le paragraphe 6.1.1.1a).
a) Essais avec variation d’ouverture des fissures
b) La dispersion des courbes de charge/déplacement doit
D’une manière générale, lors de chaque essai, le taux être limitée ; pour les chevilles destinées à du béton
d’augmentation de déplacement des chevilles, rapporté sur fissuré et du béton non fissuré, la pente des courbes
une échelle semi-logarithmique (cf. figure 6.3), devrait soit de charge/déplacement ne doit pas être trop différente
diminuer, soit être presque constant : les critères de dépla- dans du béton non fissuré et dans du béton fissuré, afin
cement admissible après 20 (20) et 1000 (1000) cycles d’empêcher une diminution significative de la charge
d’ouverture de fissures sont déterminés en fonction du de rupture de groupes de chevilles. À défaut d’analyse
nombre d’essais comme suit : détaillée, ces exigences peuvent être considérées comme
- de 5 à 9 essais : 20 ≤ 2 mm et 1000 ≤ 3 mm ; étant satisfaites si, dans chaque série d’essais, le coefficient
- de 10 à 20 essais : 20 ≤ 2 mm ; un essai est autorisé de variation des déplacements pour une charge F = 0,5FtRu,m
jusqu’à 3 mm ; n’est pas supérieur à 25 %, et pour les chevilles destinées
à du béton fissuré et du béton non fissuré, le rapport du NRk (C 20/25) = résistance caractéristique pour la classe de
module sécant moyen entre la charge maximale et résistance de béton C20/25
le point d’origine dans du béton fissuré et du béton non
L’évaluation de NRk doit se faire selon a) et b) de ce chapitre.
fissuré n’est pas supérieur à environ 3.
c) La valeur moyenne des coefficients de variation des L’équation (6.3) doit être évaluée pour des essais dans du
charges ultimes doit être inférieure à v = 15 % pour toutes béton fissuré et dans du béton non fissuré. La valeur la plus
les séries d’essais de chevilles soumises à des charges basse est déterminante.
de traction, lorsque la rupture est provoquée par la rupture Pour les fixations dans du béton non fissuré, la charge
ou le fendage du béton ou par extraction-glissement. caractéristique retenue pour le béton fissuré peut être
multipliée par le facteur ucr.
6.1.2.2 Évaluation des conditions d’emploi
Pour une rupture par cône de béton et des chevilles
admissibles selon l’expérience actuelle (cf. Annexe B), on a ucr = 1,4
Le texte qui suit est applicable à l’option 1. On peut évaluer (cf. Annexe C). Dans tous les autres cas, ucr est donné par
les autres options de la même manière en prenant en l’équation (6.4).
compte les indications données dans l’Annexe B. NRK (béton non fissuré)
ψucr =
NRK (béton fissuré) (6.4)
6.1.2.2.1 Résistance caractéristique
d’une cheville isolée où :
D’une manière générale, les équations d’interaction données req. valeur requise de d’après le tableau 5.1 ou
dans l’Annexe B sont applicables. Si les charges de rupture tableau 5.2, respectivement.
mesurées dans les essais d’interaction sont inférieures aux Si les exigences relatives au comportement, au dépla-
valeurs calculées d’après les équations, on devra évaluer cement et à la charge ultime ne sont pas satisfaites, c’est
une équation d’interaction modifiée, ayant la même forme alors le cas qui donne la valeur la plus faible de NRk qui est
générale, de façon à pouvoir prédire le fractile 5 % des résultats déterminant.
des essais combinés de traction et de cisaillement.
6.1.2.2.2 Coefficient partiel de sécurité
b) Réduction de la résistance caractéristique
en traction Le coefficient partiel de sécurité (cf. Annexe C) doit être
évalué à partir des résultats des essais de sécurité de
La résistance caractéristique en traction doit être réduite
mise en œuvre selon les lignes 1 et 2 du tableau 5.1 et du
si certaines exigences ne sont pas satisfaites comme
tableau 5.2, respectivement. Les valeurs de req. ,
il est décrit dans ce qui suit :
valables pour les différents coefficients partiels de sécurité
1. Comportement de charge/déplacement, charges de trac- , sont données dans le tableau 6.1. Les essais qui donnent
tion. la valeur la plus élevée pour sont déterminants.
Si les exigences relatives au comportement de
charge/déplacement selon le paragraphe 6.1.1.1(a) Tableau 6.1 - Valeurs de req. dans les essais de sécurité de mise en
œuvre
ne sont pas satisfaites par les essais de traction
conformes au paragraphe 5.1.2 et (ou) 5.1.3, la résistance Coefficient partiel req. pour les essais, selon
caractéristique indiquée dans l’ATE devra alors être de sécurité 2 les Tableaux 5.1 ou 5.2 respectivement
diminuée comme il est indiqué ci-après :
Ligne 1 Ligne 2
A1
NRk = NRK,0. (6.5) 1,0 ≥ 0,95 ≥ 0,85
req. A1
où : 1,2 ≥ 0,8 ≥ 0,7
1,4 ≥ 0,7 ≥ 0,6
NRk = résistance caractéristique figurant dans l’ATE
NRk,0 = résistance caractéristique selon 6.1.2.2.1(a)
1 = rapport N1/Nu le plus bas de tous les essais 6.1.2.2.3 Distance entre axes scr,N et distance à un bord
libre c cr,N pour une charge de traction (rupture
N1 = charge pour laquelle se produit un glissement
par arrachement d’un cône de béton)
non contrôlé de la cheville (cf. figure 6.1)
La distance entre axes scr,N est déduite des résultats des
NtRU = charge de rupture pour cet essai
essais de traction sur des groupes de quatre chevilles
req. = 0,7 essai dans du béton fissuré avec s1 = s2 = scr,N (cf. tableau 5.4, ligne 13). La charge de
1
rupture moyenne du groupe doit être approximativement
= 0,8 essai dans du béton non fissuré équivalente à 4 fois la valeur pour une cheville, sans influence
2. Essais avec variation d’ouverture des fissures, essais de la distance à un bord libre et de la distance entre axes
avec charge pulsatoire et essais de longue durée. pour la même résistance de béton. Pour des raisons de
Si, lors des essais avec variation d’ouverture des fissures, statistique, la charge de rupture moyenne d’un groupe de
avec charge pulsatoire et essais de longue durée, les quatre chevilles sera généralement inférieure à quatre fois
exigences relatives au comportement au déplacement la charge moyenne de quatre chevilles isolées. Cette réduc-
ne sont pas satisfaites (cf. § 6.1.1.2), la résistance tion peut être de l’ordre d’environ 10 %. Si cette condition
caractéristique doit alors être réduite et les essais répé- n’est pas satisfaite, les essais doivent alors être répétés
tés jusqu’à ce que les exigences soient satisfaites. avec une distance entre axes supérieure. Si les chevilles
correspondent à l’expérience actuelle pour rupture par
3. Charge ultime dans les essais d’aptitude à l’emploi.
arrachement d’un cône de béton telle que définie dans
Si les exigences relatives à la charge ultime dans les l’Annexe B, les essais avec groupes de quatre chevilles sous
essais d’aptitude à l’emploi [cf. § 6.1.1.1(b)] d’après le charge de traction pour la détermination de scr,N = 3 hef ne
tableau 5.1, lignes 3 à 6 ou le tableau 5.2, lignes 3 à 6 sont pas nécessaires.
respectivement, ne sont pas satisfaites dans une ou
plusieurs séries d’essais, on doit alors diminuer la résis- La distance aux bords libres ccr,N doit être prise égale à 0,5 scr,N.
tance caractéristique comme il est indiqué ci-dessous :
A
NRk = NRK,0. (6.6)
req. A
6.1.2.2.4 Distance aux bords libres c cr,sp et distance 6.1.2.2.6 Résistance caractéristique en cisaillement,
entre axes scr,sp pour une charge de traction distance entre axes scr,V et distance à un bord
(rupture par fendage) libre c cr,V pour une charge de cisaillement
près d’un bord libre (rupture du béton en bord
La distance aux bords libres ccr,sp est évaluée à partir des
de dalle)
résultats des essais de traction sur des chevilles isolées en
angle (c1 = c2 = ccr,sp) (cf. tableau 5.4, ligne 14). La charge de Si les résultats des essais menés sur des chevilles isolées
rupture moyenne lors d’essais sur des chevilles en angle doit près d’un bord libre (c2 ≥ 1.5 c1, h ≥ 1.5 c1) soumis à
être approximativement la même que pour une cheville sans une charge de cisaillement vers le bord (cf. tableau 5.4,
influence de la distance aux bords libres et de la distance lignes 16 et 17) sont conformes à l’expérience actuelle
entre axes, pour une même résistance de béton. Si cette (cf. Annexe B), la résistance caractéristique est alors calculée
condition n’est pas satisfaite, les essais doivent être répétés selon l’Annexe C avec ccr,V = 1.5 c1 et scr,V = 3 c1 (c1 = distance
avec une plus grande distance aux bords libres. aux bords libres dans la direction de la charge).
La distance entre axes scr,sp doit être prise égale à 2 ccr,sp. Si les résultats d’essais mentionnés ci-dessus ne sont
pas conformes à l’expérience actuelle, la résistance
Si la distance aux bords libres ccr,sp. est inférieure ou égale
caractéristique en cisaillement pour les différentes classes
à ccr,N, le calcul de la résistance au fendage peut alors être
de résistance de béton doit alors être évaluée d’après
ignoré lors de la conception des ancrages (cf. Annexe C).
les résultats des essais selon le tableau 5.4, lignes 16
et 17 (béton non fissuré) et ligne 18 (béton fissuré),
6.1.2.2.5 Résistance caractéristique en cisaillement en
respectivement, à partir de l’équation (6.0a). Pour le
cas de rupture par effet de levier
béton non fissuré, les résultats d’essais dans du béton de
Si les résultats des essais conduits sur des groupes résistance faible et élevée doivent être évalués ensemble.
de chevilles d’une même dimension (cf. tableau 5.4, La distance entre axes scr,V = 2 ccr,V sera déduite des
ligne 15) sont conformes à l’expérience actuelle résultats des essais menés sur des groupes de deux chevilles
(cf. Annexe B), la résistance caractéristique est alors en angle (c2 = ccr,V , s = 2 ccr,V, h ≥ 1,5 c1) (cf. tableau 5.4,
calculée d’après l’Annexe C. Sinon, la valeur k (cf. Annexe C) ligne 19) soumises à une charge de cisaillement vers le bord.
doit être évaluée à partir des résultats des essais décrits La charge de rupture moyenne du groupe doit être approxi-
à l’Annexe A, § 5.3.3, selon l’équation (6.7). mativement égale à deux fois la valeur correspondant à une
cheville isolée pour des conditions par ailleurs égales, mais
VtRk
k= (6.7) sans influence de la distance à un bord libre et de la distance
NRk entre axes (cf. résultats des essais selon le tableau 5.4,
où : lignes 16 et 17). Si cette condition n’est pas satisfaite, les
essais doivent être répétés avec des valeurs plus importantes
NRk = capacité de traction calculée du groupe de
pour la distance entre axes et la distance à un bord libre.
chevilles.
Si l’on accepte l’expérience actuelle, NRk est
donné par l’équation (6.7a). 6.1.2.2.7 Distance minimale entre axes smin et distance
minimale à un bord libre cmin
1,5 0,5 (s+3hef)2
NRk = 10hef . fc,test (6.7a) La distance minimale entre axes smin et la distance
9h2ef minimale à un bord libre cmin doivent être évaluées à partir
des résultats des essais de mise en place de groupes de
Si la valeur de k n’est pas significativement influencée par deux chevilles (c = cmin, s = smin) (cf. tableau 5.4, ligne 20). Le
la dimension de la cheville, une seule valeur de k doit alors fractile 5 % des couples de serrage, T 5 % calculé selon (6.0a)
être affectée à toutes les dimensions de chevilles : celle pour lequel on a observé une microfissure au niveau d’une
qui correspond à la limite inférieure des résultats d’essais. cheville du groupe, doit satisfaire l’équation (6.8)
Cela est également valable pour certaines gammes de
T5% ≥ inst . req.Tinst(fc,test /fck)0,5 (6.8)
dimensions de chevilles. Si la valeur k augmente de manière
significative avec la dimension de la cheville, différentes On prendra les valeurs suivantes pour inst :
valeurs de k pourront alors être utilisées pour chaque a) la dispersion des coefficients de frottement qui déter-
dimension de cheville d’essai. minent la valeur des forces de fendage pour le moment
Si dans les essais avec la distance entre axes la plus petite de serrage requis ou recommandé, respectivement, est
autorisée, une rupture de l’acier se produit et si k, selon contrôlée au cours de la production par comparaison avec
l’équation (6.7a), est inférieur à : les valeurs correspondantes des chevilles utilisées dans
les essais d’agrément ;
1,0 pour hef < 60 mm ou
inst = 1,3 ancrages dans du béton fissuré
2,0 pour hef ≥ 60 mm,
= 1,7 ancrages dans du béton non fissuré
la résistance caractéristique d’arrachement par effet de
levier peut être calculée selon l’Annexe C.
= 2,1 ancrages dans du béton non fissuré Pour des chevilles à utiliser uniquement dans du béton non
fissuré, les déplacements à long terme sous charge de
Les forces de fendage pour le moment de serrage requis traction, N , doivent être calculés à partir des résultats
ou recommandé, respectivement, dépendent de la force d’essais avec charge pulsatoire et d’essais de longue durée
de précontrainte générée pendant le serrage et du rapport (cf. tableau 5.2, lignes 5 et 6) selon l’équation (6.11).
entre la force de fendage et la force de précontrainte. Ces
Dm2
deux forces peuvent être mesurées dans le cadre d’essais DNd = (6.11)
appropriés (cf. Annexe A). 2,0
où :
6.1.2.2.8 Comportement au déplacement m2 déplacement moyen lors des essais sous
Au minimum, les déplacements sous charge de traction et charges pulsatoires après 10 5 cycles de charge
de cisaillement, à court et à long termes, doivent être donnés ou des essais sous charges de longue durée
dans l’ATE pour une charge F correspondant approximative- au terme des essais (cf. Annexe A), respec-
ment à la valeur selon l’équation (6.9). tivement. La valeur la plus importante est
déterminante.
FRK
F = (6.9) On peut admettre que les déplacements dûs au cisaillement
GF . GM
à long terme V sont approximativement égaux à 1,5 fois
la valeur V0.
FRk = résistance caractéristique selon le paragraphe
6.1.2.2.1. La charge pour laquelle se produit le premier glissement
ne peut, sauf dans des cas particuliers, être assurée à long
F = 1,4 terme du fait de l’influence du retrait et du fluage du béton,
de la formation de fissures, etc.
M = coefficient partiel de sécurité du matériau selon
l’Annexe C pour le mode de rupture correspondant.
Les déplacements sous charge de traction et de cisaille- 6.1.3 Évaluation de la durabilité
ment à court terme (N0 et V0) sont évalués à partir des
a) Corrosion
essais pratiqués sur des chevilles isolées, sans influence
de la distance à un bord libre et de la distance entre axes Les procédures d’évaluation/essai à mettre en œuvre
selon le tableau 5.4, lignes 1 à 8. La valeur déduite doit eu égard à la résistance à la corrosion dépendront des
correspondre approximativement au fractile 95 % pour spécifications sur les chevilles en fonction de leur emploi.
un niveau de confiance de 90 %. Il n’est pas nécessaire de fournir des preuves que la
corrosion ne se produira pas si les chevilles sont protégées
Les déplacements de traction et de cisaillement à court contre la corrosion de pièces en acier, comme il est indiqué
terme N0 et V0 dépendent de la classe de résistance du ci-dessous :
béton et de l’état du béton (non fissuré, fissuré). Toutefois,
d’une manière générale, il suffit de donner une seule valeur - chevilles à utiliser dans des structures exposées à des
respectivement pour le déplacement dû à la traction et au conditions atmosphériques extérieures ou en intérieur, à
cisaillement ; elle est à choisir telle qu’elle corresponde à la une humidité permanente :
situation et qu’elle soit valable pour toutes les classes de Les parties métalliques des chevilles doivent être
résistance de béton, qu’il s’agisse de béton fissuré ou de faites d’un acier inoxydable de résistance à la corrosion
béton non fissuré. appropriée. La résistance à la corrosion de l’acier
inoxydable compatible avec les divers environnements
Sous charge de cisaillement, les déplacements peuvent
d’emploi (marin, industriel, etc.) devra être conforme
augmenter sous l’effet d’un vide entre l’élément à fixer et la
aux règlements existants. L’acier de qualité A4 selon
cheville. L’influence de ce vide est prise en compte lors de
l’ISO 3506 [4] ou équivalent peut être utilisé, dans des
la conception-calcul (cf. Annexe C).
ambiances intérieures ou d’autres conditions ambiantes,
A défaut d’autre information, on peut calculer N comme il s’il n’existe aucun élément agressif particulier.
est indiqué ci-après.
Toutefois, en présence de conditions particulièrement
Pour des chevilles pour béton non fissuré et pour béton agressives, comme l’immersion permanente ou
fis-suré, ou bien pour béton non fissuré seulement, les intermittente dans l’eau de mer ou l’exposition aux
déplacements à long terme sous charge de traction, N , embruns, l’atmosphère chlorée des piscines inté-
doivent être calculés à partir des résultats d’essais de rieures ou une atmosphère lourdement chargée en
variation d’ouverture des fissures (cf. tableau 5.1, ligne 5), pollution chimique (par exemple, dans les usines de
selon l’équation (6.10). désulfuration ou dans les tunnels routiers,
lorsqu’on utilise des matériaux de déverglaçage), exposées dans l’ATE, il faut définir leurs spécifications et
la résistance à la corrosion doit faire l’objet d’une caractéristiques pertinentes, qui peuvent avoir une influence
attention particulière. Selon l’expérience actuelle, sur leur fonctionnement, leur comportement et leur durabilité.
d’une manière générale, les types d’acier inoxydable
Les essais d’identification servent à vérifier les caractéris-
mentionnés ci-dessus n’offriront pas une résistance
tiques des chevilles, y compris les dimensions, les matériaux
à la corrosion suffisante dans de telles conditions
constitutifs, la protection anticorrosion et le marquage des
agressives.
chevilles et des divers composants.
- chevilles destinées à un emploi dans des structures
exposées à une ambiance intérieure sèche : En outre, les essais d’identification aident à constituer une
base de contrôle de qualité de la production.
D’une manière générale, aucune protection particulière
contre la corrosion n’est nécessaire pour les pièces Pendant les essais sur les matériaux constitutifs des
en acier, puisque l’on considère comme suffisants les éléments, il faut déterminer les propriétés suivantes :
revêtements appliqués pour empêcher la corrosion résistance à la traction, limite élastique, allongement à la
pendant le stockage, avant utilisation, afin d’assurer rupture, dureté. Il faut comparer les valeurs mesurées aux
un fonctionnement correct (par exemple, revêtement valeurs minimales ou aux classes de résistance indiquées
de zinc d’une épaisseur minimale de 5 microns). dans les normes ISO ou dans les normes européennes.
Les pièces en fonte malléable par exemple, Il faut également vérifier les méthodes de fabrication
de type B32-12 et W40 05 selon l’ISO 5922:1981 [5] des composants (par exemple, formage à froid, trempe,
ne demandent, en général, aucune protection. durcissement). Pour ce qui est des essais de vis, goujons,
Lorsqu’une forme de protection (matériau ou écrous et cônes filetés en acier au carbone, on peut se
revêtement), autre que celle mentionnée ci-dessus, référer à la norme ISO 898, 1re et 2e parties [3]. Pour les
est spécifiée, il faudra fournir des preuves à l’appui essais de vis en acier inoxydable, on pourra se référer à la
de l’efficacité de la protection dans les conditions norme ISO 3506 [4]. Pour les composants écrouis, il faut
d’emploi définies, en prenant en compte l’agressivité déterminer la dureté de surface et la profondeur durcie. Les
de ces conditions. essais de dureté doivent être réalisés soit selon la méthode
Brinell, soit selon la méthode Vickers. Lorsque c’est
Si une cheville nécessite l’utilisation de différents
possible, il convient de fournir la certification de matériau
métaux, ces derniers devront être compatibles
selon la norme de matériau correspondante.
entre eux du point de vue électrolytique. Dans des
ambiances intérieures sèches, l’acier au carbone est Le cas échéant, on mesurera l’état de surface, par exemple
compatible avec la fonte coulée malléable. rugosité de surface, type et épaisseur des revêtements
protecteurs.
b) Revêtements
Il faut également vérifier les caractéristiques telles qu’elles
L’évaluation de la durabilité du revêtement dépend du type ont été précisées dans les spécifications du fabricant en
de revêtement et des conditions d’utilisation prévues (c’est- vue du contrôle de production (voir § 8.2.1), et comme
à-dire, ambiance intérieure ou extérieure sèche). susmentionné, au moyen de la norme ISO, des méthodes
c) Grippage d’essai normalisées européennes ou de méthodes
reconnues, citées par le fabricant et approuvées par
L’évaluation du risque de grippage de chevilles en acier l’organisme d’agrément.
inoxydable repose sur la prise en compte de la qualité et de
la finition de surface de l’acier utilisé par rapport à l’expé- Chaque fois que cela est possible, on procèdera à des véri-
rience existante sur le grippage dans des cas appropriés. fications sur les composants finis. Si les dimensions ou
d’autres facteurs empêchent de procéder à un essai selon
une norme reconnue, par exemple caractéristiques de
6.2 Sécurité en cas d’incendie (ER2) traction lorsque le rapport requis de la longueur au diamètre
n’existe pas dans le composant fini, les essais devraient
Ne s’applique pas au présent Guide. Les ancrages alors être réalisés sur le composant fini, si possible, afin
concernant la résistance au feu peuvent être déterminés d’obtenir des résultats dans un but comparatif. Lorsque
selon le Rapport Technique 020 « Évaluation des ancrages cela n’est pas possible, les essais devraient être menés sur
dans le béton concernant la résistance au feu ». le matériau brut ; toutefois, il convient de noter que lorsque
le processus de fabrication modifie les caractéristiques du
matériau, tout changement apporté à ce processus risque
6.3 Hygiène, santé et environnement d’invalider les résultats d’essais.
(ER3) Il faut recenser tout écart entre les échantillons et les
Ne s’applique pas au présent Guide. Pour les chevilles à spécifications sur les plans du fabricant et prendre les
scellement, se référer à la partie 5. mesures appropriées pour assurer la conformité avant de
soumettre les chevilles à des essais.
6.7 Identification des chevilles Il faut prélever un nombre minimal de chaque composant
(par exemple, écrous, vis, rondelles, manchons, composants
Pour garantir que les échantillons de chevilles utilisés pour en matière plastique de moindre importance vis-à-vis de
l’évaluation initiale (cf. 5) sont conformes aux spécifications la capacité de charge, ainsi que forets particuliers et outils
de pose, si nécessaire), en fonction de facteurs tels que aux armatures ou aux supports, dans du béton fissuré
le processus de production et la taille des bacs. Les ou non fissuré, etc), on suppose de plus que la position
dimensions doivent être mesurées et vérifiées par rapport aux des chevilles doit être indiquée avec précision sur les
plans fournis par le fabricant. Les tolérances spécifiées pour plans.
tous les composants doivent être respectées et les dimensions
de ces éléments doivent être conformes aux normes ISO ou
européennes correspondantes, le cas échéant. 7.2 Recommandations relatives
Il faut évaluer les résultats obtenus pour s’assurer qu’ils à l’emballage, au transport
correspondent aux spécifications du fabricant. et au stockage
Uniquement dans des cas particuliers, par exemple pour
les chevilles à scellement, il sera nécessaire de prévoir des
recommandations spéciales portant sur le transport et le
stockage. Dans ce cas, l’organisme d’agrément devra, dans
7 Hypothèses selon lesquelles doit l’ATE, attirer l’attention sur toute précaution nécessaire.
être évaluée l’aptitude à l’emploi
7.3 Mise en place des chevilles
La capacité de charge et la fiabilité des ancrages sont très
7.0 Généralités sensibles à la manière de poser les chevilles. Les instructions
Ce chapitre expose les conditions préalables relatives à la de mise en œuvre du fabricant constituent, par conséquent,
conception, réalisation, maintenance et réparation, dont une part déterminante de l’évaluation d’aptitude à l’emploi
la satisfaction est supposée assurée dans l’évaluation des chevilles.
d’aptitude à l’emploi conduite conformément au Guide Le présent Guide prend en compte un degré raisonnable
(uniquement lorsque c’est nécessaire et dans la mesure où d’imperfection lié à la mise en œuvre, et c’est pourquoi
elles ont une influence sur l’évaluation ou les produits). des méthodes de contrôle sur site après mise en œuvre ne
seront, en général, pas nécessaires. Cela suppose, toutefois,
que des erreurs grossières sur site seront évitées grâce
7.1 Méthodes de conception-calcul à des instructions et à un entraînement convenable des
des ancrages poseurs, ainsi qu’un contrôle sur chantier.
L’évaluation de la cheville doit être effectuée en supposant Les instructions de mise en œuvre doivent, en règle
que l’une des méthodes de conception indiquées en générale, comprendre les informations suivantes :
Annexe C est employée. Toutefois, si une autre méthode de
− avant de mettre en place une cheville, il faut procéder à
conception devait être proposée, l’organisme d’agrément
des vérifications pour s’assurer que la classe de résistance
aurait l’obligation de porter un jugement sur celle-ci, ainsi
du béton n’est pas inférieure à celle pour laquelle sont
que sur la pertinence de l’évaluation, en particulier sur la
applicables les charges caractéristiques ;
pertinence des essais à réaliser.
− le béton doit être parfaitement compacté et ne comporter,
D’une façon générale, on supposera que la conception et par exemple, aucun vide ;
le dimensionnement des ancrages reposent sur des
− les trous doivent être forés perpendiculairement à la
considérations techniques, concernant en particulier :
surface, sauf indication contraire précisée dans les
− la préparation de plans et de notes de calcul vérifiables en instructions du fabricant ;
vue de déterminer l’état du béton (fissuré ou non fissuré)
− il convient d’utiliser, en principe, des forets pour mar-
dans la zone d’ancrage, les charges à transmettre et leur
teaux en métal dur conformes à des normes ISO ou à des
transmission aux supports de la structure ;
Normes Nationales. On trouve sur de nombreux forets
− la vérification de la transmission directe des charges dans le des marques qui indiquent que ces exigences ont été
béton selon l’Annexe C, en utilisant l’une des méthodes de respectées. Si les forets n’ont pas de marque de
conception et les coefficients partiels de sécurité indiqués ; conformité, il convient de prouver qu’ils conviennent à
− la prise en considération non seulement des charges l’utilisation prévue ;
directes, mais aussi des charges supplémentaires − tous les forets spéciaux (par exemple, forets à butée ou
importantes dues à des entraves à la déformation intrin- forets de carottage diamantés) à utiliser conformément
sèque (par exemple, de retrait) ou extrinsèque (par exem- aux directives de mise en œuvre du fabricant doivent
ple, due aux variations de température) dans la cheville, être conformes aux spécifications annoncées par leur
dans l’élément à fixer ou dans le béton. Il convient éga- fabricant. Cette conformité doit être prouvée par le contrôle
lement de vérifier la distribution des charges dans ces de fabrication en usine des forets ;
structures et dans ces assemblages.
− les trous doivent être débarrassés de la poussière de forage ;
Étant donné que la mise en œuvre des chevilles dans le − les chevilles doivent être mises en place en s’assurant
béton peut avoir une grande importance pour leur compor- que la profondeur d’ancrage n’est pas inférieure à la
tement (par exemple, position de la cheville par rapport valeur spécifiée. La distance à un bord libre et la distance
Ces produits proviennent à la fois de grandes et de petites Ces renseignements doivent initialement être préparés ou
entreprises. Le volume des produits varie très largement au recueillis par l’organisme d’agrément et, le cas échéant, être
sein d’une gamme de dimensions, et la variété des procédés approuvés par le fabricant. On trouvera, ci-dessous, quelques
de fabrication induit d’autres différences. C’est pourquoi un indications sur le type de renseignements demandés :
plan précis ne peut être mis en place qu’au cas par cas. 1. ATE
En général, il n’est pas normalement nécessaire d’effectuer Voir le chapitre 4 du présent Guide.
des essais sur des chevilles mises en place dans du béton. La nature de toute information complémentaire (éventuelle-
Les méthodes indirectes devraient s’avérer suffisantes, par ment confidentielle) doit être déclarée dans l’ATE ;
exemple contrôle des matières premières, des procédés de
fabrication et des propriétés des composants.
2. Procédés fondamentaux de fabrication chevilles en acier non inoxydable). La catégorie peut être
Le procédé fondamental de fabrication doit être suffisam- incluse dans l’identité de la cheville ;
ment détaillé pour servir de base pour les méthodes de − pour les chevilles faisant saillie au-dessus de la surface
contrôle de la production en usine proposées. du béton, profondeur minimale d’ancrage ou épaisseur
Les chevilles sont normalement fabriquées au moyen de maximale admissible de l’élément à fixer ;
techniques traditionnelles de travail du métal. Il convient de − si une cheville est conçue pour être utilisée avec plusieurs
mettre en évidence tout procédé ou traitement critique des profondeurs d’ancrage tout en conservant le même
éléments susceptible d’affecter leur performance ; diamètre de filetage, on doit pouvoir discerner, après la
mise en place de la cheville, les profondeurs d’ancrage
3. Spécifications relatives aux produits
disponibles et utilisées.
et aux matériaux
Les spécifications relatives aux produits et aux matériaux En outre, le symbole « CE » peut être apposé sur la
seront exigées pour les différents composants et toute cheville.
pièce achetée à l’extérieur telle que : écrous, rondelles. Les fiches de conditionnement ou de livraison accompagnant
Ces spécifications peuvent s’exprimer sous la forme de : les produits devront contenir le marquage de conformité
− dessins détaillés (y compris tolérances de fabrication), CE qui sera composé du symbole CE accompagné des
informations suivantes :
− spécifications relatives aux matières premières,
1. Nom ou marque d’identification du fabricant et de l’usi-
− références aux normes et classements nationaux,
ne
européens et/ou internationaux,
• Si la marque est utilisée sous la responsabilité d’un
− fiches de données du fabricant, par exemple sur les matières
agent implanté dans l’Union européenne, l’agent,
premières, ne faisant pas l’objet d’une norme en vigueur,
ainsi que le fabricant, doivent être identifiés.
par exemple revêtements pour maîtrise du frottement ;
• Si la cheville est fabriquée en plusieurs étapes, dans
4. Plan d’essais des usines différentes, elle doit porter la marque du
Le fabricant et l’organisme d’agrément délivrant l’ATE dernier responsable de la fabrication ;
doivent convenir d’un plan d’essais (DPC Annexe III 1b). 2. Indications pour identifier la caractérisation des chevilles.
Ce plan d’essais est nécessaire pour garantir que la Elles comprendront :
spécification relative au produit reste inchangée. − l’identité des chevilles (appellation commerciale), le
La validité du type et de la fréquence des contrôles/essais numéro de l’État membre, l’organisme d’agrément et
effectués lors de la production et sur le produit final doit le numéro d’ATE,
être considérée en fonction du procédé de fabrication. Cela − les catégories (catégories d’emploi et option,
comprend les contrôles effectués lors de la fabrication sur catégories de durabilité),
les propriétés ne pouvant être vérifiées à un stade ultérieur,
− pour les chevilles faisant saillie au-dessus de la surface
et les contrôles sur le produit final. Il s’agira normalement :
du béton, la profondeur minimale d’ancrage ou
− des propriétés du matériau, par exemple la résistance à la l’épaisseur maximale admissible de l’élément à fixer,
traction, la dureté, l’état de surface,
Pour l’indication « pour actions statiques ou quasi-
− de la détermination des dimensions des éléments
statiques seulement », voir l’ATE article II.1 ;
constitutifs,
− de l’épaisseur du revêtement, 3. les deux derniers chiffres de l’année au cours de laquelle
le marquage a été apposé ;
− de la vérification du bon assemblage ;
Les matériaux ou composants achetés à l’extérieur fournis 4. le symbole d’identification de l’organisme notifié concerné :
sans certificats garantissant leurs propriétés doivent faire le numéro de l’État membre et le numéro ou symbole
l’objet de contrôles/essais par le fabricant avant acceptation. attribué à l’organisme notifié ;
Le tableau 8.1 indique comment le plan d’essais satisfait aux 5. Le Certificat de Conformité CE :
exigences du mandat portant sur l’évaluation de conformité. le numéro du Certificat de Conformité CE doit être indiqué.
Toutes les données de mise en œuvre doivent figurer
clairement sur le conditionnement et/ou sur une fiche jointe,
8.4 Marque de conformité CE - en utilisant de préférence des illustrations.
Informations
On doit fournir au minimum les informations suivantes :
Avant leur mise en place, toutes les chevilles doivent être − diamètre du foret (dcut) ;
facilement identifiables et doivent porter les mentions
suivantes : − diamètre du filetage (d) ;
− nom ou marque d’identification du fabricant ; − épaisseur maximale de l’élément à fixer (max t fix) ;
− identité des chevilles (appellation commerciale) ; − profondeur d’ancrage réelle minimale (hef) ;
− catégorie (catégories d’emploi, de durabilité, par exemple, − profondeur minimale du trou (ho) ;
une marque supplémentaire doit être apposée sur les − serrage nécessaire (par exemple, couple de serrage
chevilles en acier inoxydable pour les distinguer des imposé ou couple maximal recommandé) (Tinst) ;
Note :
Bien que le mandat puisse indiquer une évaluation effectuée par un organisme agréé ou par le fabricant, dans le cas d’un ATE, ils peuvent prendre
l’information auprès de l’organisme délivrant l’ATE.
Tout échantillonnage doit s’effectuer sans prise en compte de la qualité et doit être clairement identifié.
L’organisme d’agrément et le fabricant doivent convenir des procédures d’échantillonnage comprenant les méthodes d’enregistrement.
Les résultats énoncés dans les rapports d’essais doivent se présenter sous une forme permettant une comparaison directe avec les renseignements
figurant dans l’ATE ou une documentation annexée.
CHEVILLES À EXPANSION
PAR VISSAGE À COUPLE CONTRÔLÉ
- RÉVISION NOVEMBRE 2006 -
Remarques préliminaires ............................. 43
Cette partie définit un certain nombre d’exigences, de critères et de données d’essais complémentaires à
la 1re partie, qui s’appliquent uniquement aux chevilles de fixation à expansion par vissage à couple contrôlé.
La numérotation des paragraphes est la même que dans la 1re partie.
Lorsqu’un paragraphe donné n’y est pas mentionné, il y a lieu d’appliquer, sans modification, le texte
correspondant de la 1re partie.
Tableau 5.1 - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles de fixation à expansion par vissage pour béton fissuré et non fissuré
Nombre minimal
d’essais pour
Critères
Largeur la dimension de Remar- Méthode
de Couple cheville (1) ques d’essai
fissure appli-
But de l’essai Béton Foret s i m i l compor- charge définie à
w (mm) qué
tement ultime l’Annexe
T/Tinst
charge/ req (3) A
déplace-
ment
1 Sécurité de mise C 50/60 0.3 dcut,m 0,5 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (4) (5), (6) 5.2.1
en œuvre
2
(a) intensité d’ancrage 1.0/0.5
C20/25 0.3 dcut,m 5 5 - - - ≥ 0.7 (4) (2), (6) 5.8
(b) contact avec (7)
l’armature
Partie 1,
3 Fonctionnement 6.1.1.1
1.0/0.5
dans béton de faible C20/25 0.5 dcut,max 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (5), (6) 5.2.1
(7)
résistance
4 Fonctionnement
1.0/0.5
dans béton de haute C 50/60 0.5 dcut,min 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (5), (6) 5.2.1
(7)
résistance
5 Fonctionnement avec Partie 1,
1.0/0.5
variations d’ouverture C20/25 0.1-0.3 dcut,max 5 5 5 5 5 6.1.1.1 et ≥ 0.9 (5), (6) 5.5
(7)
des fissures 6.1.1.2 (a)
6 Fonctionnement sous Partie 1,
1.0/0.5
charges pulsatoires C20/25 0 dcut,m - - 3 - - 6.1.1.1 et ≥ 1.0 (8) 5.6
(7)
6.1.1.2 (b)
7 Couple de serrage
C 50/60 0 dcut,m ≥ 1.3 5 5 5 5 5 - (9) (10) 5.10
maximal
Tableau 5.2 - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles de fixation à expansion par vissage pour béton non fissuré seulement
Nombre minimal
d’essais pour
Critères Remarques Méthode
Couple la dimension de
cheville (1) d’essai
But de l’essai Béton Foret appliqué
définie à
T/Tinst s i m i l comporte- charge l’Annexe A
ment charge/ ultime
déplacement req (3)
Sécurité de mise
1 en œuvre C20/25 dcut,m 0,5 5 - 5 - 5 ≥ 0.8 (4) (6), (8) 5.2.1
(a) intensité d’ancrage
Partie 1,
Fonctionnement 6.1.1.1
7
2 dans béton de faible C20/25 dcut,max 1.0/0.5 ( ) 5 - 5 - 5 ≥ 0.8 (6), (8) 5.2.1
résistance
Fonctionnement
3 dans béton de haute C 50/60 dcut,min 1.0/0.5 (7) 5 - 5 - 5 ≥ 1.0 (6), (8) 5.2.1
résistance
C20/25 3 Partie 1,
Fonctionnement sous
4 dcut,m 1.0/0.5 (7) - - - - 6.1.1.1 et ≥ 1.0 (8) 5.6
charges pulsatoires C 50/60 3 6.1.1.2 (b)
Couple de serrage
5 C 50/60 dcut,m ≥ 1.3 5 5 5 5 5 - (9) (10) 5.10
maximal
a) Comportement effort/déplacement
6.7 Identification de la cheville
Un glissement non contrôlé de la cheville se produit si le
manchon d’expansion bouge dans le trou de forage. On Outre les essais mentionnés dans la 1re partie, il y a lieu de
peut reconnaître cette condition par une réduction de l’effort mesurer la rugosité de la surface du cône et de la surface
et/ou un palier horizontal ou quasi horizontal dans la courbe intérieure du manchon. De plus, si le cône et/ou le manchon
effort/déplacement (cf. 1re partie, Figure 6.1). En cas de ont un revêtement, celui-ci doit être identifié et son
doute sur le comportement de la cheville, les déplacements épaisseur mesurée. Les valeurs obtenues doivent être
du manchon d’expansion par rapport à sa position dans le comparées aux spécifications (cf. 1re partie, paragraphe 6.7).
trou de forage doivent être enregistrés à l’aide d’un moyen
8 Évaluation de conformité
Cette partie définit un certain nombre d’exigences, de critères et de données d’essais complémentaires
à la 1re partie, qui s’appliquent uniquement aux chevilles à verrouillage de forme. La numérotation
des paragraphes est la même que dans la 1re partie. Lorsqu’un paragraphe donné n’y est pas mentionné, il y a lieu
d’appliquer, sans modification, le texte correspondant de la 1re partie.
2 Domaine d’application (ou une combinaison de ces deux actions). Le béton est,
majoritairement, découpé plutôt que comprimé.
On doit pouvoir facilement vérifier l’expansion dans
2.1 Chevilles de fixation la chambre après la mise en place de la cheville grâce,
par exemple, à un repère sur la cheville.
2.1.1 Types et principes de fonctionnement On distingue les types suivants de mise en place.
Les chevilles à verrouillage de forme se caractérisent par
un blocage mécanique obtenu grâce au découpage d’une 2.1.1.1 Mises en place par déplacement contrôlé
chambre dans le béton. Avec les chevilles représentées aux Figures 2.1, 2.2, 2.4
Ce découpage peut être obtenu par : et 2.5, les trous cylindriques devraient être réalisés avec
un foret à butée pour assurer la profondeur correcte.
− introduction du manchon de la cheville par frappe ou par
rotation (ou une combinaison de ces deux actions) dans a) Chambre forée avant la mise en place de la cheville
une chambre évidée par forage ;
Les Figures 2.1 à 2.3 représentent les différents types
− forçage du manchon de la cheville sur une butée évasée de mise en place de chevilles :
dans un trou cylindrique, soit par frappe, soit par rotation
Figure 2.1 - Mise en place de la cheville par frappe du manchon Figure 2.2 - Mise en place de la cheville par frappe de l’élément
en appui sur le côned’expansion (cône) en appui sur le manchon de la cheville
Figure 2.3 - Mise en place de la cheville par tirage du cône dans le manchon, selon une course d’expansion définie engendrée par la rotation de l’écrou.
On peut utiliser pour cette opération un outil de pose spécial
Figure 2.6 - Mise en place d’une cheville par forçage des éléments
d’expansion contre la chambre par application d’un couple de serrage
défini
Figure 2.7 - Mise en place d’une cheville par tirage du cône dans le man-
chon de la cheville par application d’un couple de serrage défini
Tableau 5.1 - Essais d’aptitude à l’emploi de chevilles à verrouillage de forme pour béton fissuré et non fissuré
Foret
ou couronne
diamantée dcut
Nombre minimal
d’essais pour
Critères
la dimension de Méthode
Largeur cheville (1) d’essai
de Remar-
But de l’essai Béton définie à
fissure ques
l’Annexe
w (mm)
A
2. Mise en place par vissage − Diamètre du foret pour un trou cylindrique d0 : dcut, max
Pour ce qui concerne les chevilles à verrouillage de forme − Diamètre du foret pour évider d1 : dcut, max
et dcut, min
qui sont mises en place par serrage conformément (chevilles selon Figure 2.6 seulement)
aux Figures 2.6 et 2.7, les conditions d’essai portant
− Couple de serrage, T = 0,5 Tinst
sur la sécurité de la mise en place sont définies
comme suit : − Résistance du béton C 20/25 et C 50/60.
CHEVILLES À EXPANSION
PAR DÉFORMATION CONTRÔLÉE
- RÉVISION NOVEMBRE 2006 -
PARTIE 4 : CHEVILLES
À EXPANSION PAR
DÉFORMATION CONTRÔLÉE ..................... 59
6 Évaluation et jugement
de l’aptitude à l’emploi des chevilles ... 68
6.1 Évaluation et jugement relatifs
au paragraphe 4.1 (résistance
mécanique et stabilité) ................... 68
5.1.2.2 Essais de pose Lors de l’essai de pose, l’expansion de mise en œuvre est
obtenue par le dispositif à chocs. Lors d’essais de pose avec
Les essais de pose sont réalisés avec un minimum de utilisation d’une machine, cette expansion doit être réalisée
5 chevilles de chaque dimension, dans du béton de classe sur la base d’une moyenne après un temps de pose de
de résistance C 50/60, au moyen d’un foret avec diamètre 10 secondes maximum.
de bord de coupe dcut,m sur la face coffrée d’un élément
de béton non fissuré. Avant expansion, les chevilles sont Lors de l’essai de pose, l’expansion de référence est
disposées conformément aux instructions écrites de mise obtenue par le dispositif à chocs. Lors d’essais de pose
en œuvre fournies par le fabricant. avec utilisation d’une machine, cette expansion doit être
réalisée sur la base d’une moyenne après un temps de pose
L’expansion des chevilles est obtenue au moyen d’un appareil de 15 secondes au maximum.
à chocs (par exemple, correspondant généralement à la
norme DIN 18127, édition de novembre 1997, ou BS 1377 :
Partie 4 : 1990), de forme structurelle B et C (voir Figure 5.0).
5.1.2.3 Précisions sur les essais d’aptitude à l’emploi
L’appareil à chocs est maintenu perpendiculairement à la Les tableaux 5.1 et 5.2 donnent des précisions relatives
cheville et à l’outil de pose. La masse tombante de l’appareil aux essais d’aptitude à l’emploi.
à chocs provoque l’expansion par frappe sur l’outil de pose.
Il convient que l’appareil à chocs, l’outil de pose et la cheville L’expansion totale s’obtient en posant la cheville confor-
soient alignés afin d’éviter toute perte d’énergie due à un mément aux instructions écrites de mise en œuvre fournies
frottement supplémentaire, en raccourcissant, par exemple, par le fabricant ; par exemple pour les chevilles à expansion
le dispositif de pose en dehors du béton et/ou en utilisant par poussage d’un cône (fig. 2.1 (a)), l’épaulement de l’outil
un dispositif spécial destiné à maintenir l’outil de pose dans de pose est amené au ras de la surface du manchon ; pour
l’axe de la cheville. les chevilles à expansion par poussage d’une tige (fig. 2.1 (b)),
le clou d’expansion est enfoncé jusqu’à la surface du goujon
Avant la première frappe, et au moins après la série fileté ; pour les chevilles à expansion par poussage d’un
de frappes indiquée dans le tableau 5.0, lignes 5 et 6, manchon (fig. 2.1 (c)), le manchon est amené au ras de
l’expansion de la cheville doit être mesurée. la surface du béton ; pour les chevilles à expansion par
poussage d’un manchon « version avec goujon fileté »
Cette opération doit se faire en mesurant la distance entre
(fig. 2.1 (d)), le repère est amené au ras de la surface
l’extrémité extérieure du manchon et la surface du cône ou
du béton.
du clou, respectivement, pour les chevilles correspondant
aux Figures 2.1 (a) à 2.1 (c). En ce qui concerne les Si l’expansion de référence et/ou l’expansion de mise en
chevilles de la Figure 2.1 (d), il est possible de mesurer le œuvre évaluées lors des essais de pose s’avèrent être
déplacement du goujon fileté par rapport à la surface du inférieures à l’expansion totale, ce sont ces valeurs qui
béton, ou bien la distance du repère sur la cheville par doivent être utilisées pour les essais d’aptitude à l’emploi.
rapport à la surface du béton. L’expansion appliquée dans les différentes séries d’essais
est repérée dans la colonne « Expansion appliquée » des
L’expansion de mise en œuvre est définie comme étant
tableaux 5.1 et 5.2.
l’expansion moyenne obtenue lors des essais de pose en
appliquant le nombre de frappes indiqué dans le tableau 5.0, L’expansion de référence et/ou de mise en œuvre peut
ligne 6. s’obtenir comme suit :
L’expansion de référence est définie comme étant l’expansion L’expansion des chevilles en butée représentées à la fig. 2.1 (a)
moyenne obtenue lors des essais de pose en appliquant le peut être obtenue en raccourcissant l’outil de pose de
nombre de frappes indiqué dans le tableau 5.0, ligne 5. manière telle que, lorsque cet outil de pose repose sur le
manchon, la distance entre le cône et l’extrémité extérieure
Si, dans ses instructions écrites de mise en œuvre,
du manchon requise pour l’expansion de mise en œuvre ou
un fabricant recommande l’emploi d’une machine, il faut
de référence respectivement est assurée.
alors prouver que les expansions de mise en œuvre et
de référence obtenues lors de l’essai de pose par machine Pour les chevilles à goujon fileté représentées sur la fig. 2.1 (b),
sont au moins égales à l’expansion correspondante de l’essai la longueur du clou d’expansion peut être raccourcie de
de pose par appareil à chocs conforme à la figure 5.0. manière à respecter la course du clou d’expansion requise
pour l’expansion de mise en œuvre ou de référence respec-
Les essais de pose à la machine doivent s’effectuer avec
tivement, lorsque le clou d’expansion est amené au ras
un minimum de 5 chevilles de chaque dimension, dans du
de l’extrémité extérieure du manchon.
béton de classe de résistance C 50/60, au moyen d’un foret
de diamètre de bord de coupe dcut,m sur la face coffrée d’un Pour les chevilles représentées à la figure 2.1 (c) et (d),
élément de béton non fissuré. La pose doit être réalisée à la la valeur moyenne de l’expansion réelle des essais figurant
machine verticalement, vers le haut, en utilisant la plus faible aux tableaux 5.1 et 5.2, ligne 1, doit être égale à l’expansion
énergie possible dans la gamme des énergies de machines de mise en œuvre évaluée selon le paragraphe 5.1.2.2, et
précisées dans les instructions de mise en œuvre du la valeur moyenne de l’expansion réelle des essais
fabricant. Il y a lieu de s’assurer que la machine est selon les tableaux 5.1 et 5.2, lignes 2 à 6, doit être égale
maintenue dans l’axe de la cheville. L’expansion doit à l’expansion de référence évaluée conformément au
être mesurée avant le premier coup et à l’issue de 10 et paragraphe 5.1.2.2.
15 secondes maximum de temps de pose.
Tableau 5.1 - Essais d’aptitude à l’emploi pour chevilles à expansion par déformation contrôlée pour béton fissuré et non fissuré
Critères
Nombre minimal Méthode
Largeur d’essais pour comporte- Re- d’essai
Expansion la dimension ment charge
But de l’essai Béton de fissure Foret mar- définie à
appliquée de cheville (1) charge/ ultime
w (mm) ques l’Annexe
déplace- req. (3) A
ment
s i m i l
0 Essai de pose C 50/60 0 dcut,m 5 5 5 5 5 5.1.2.2
1 Sécurité
de mise en expansion
œuvre C 20/25 0.3 dcut,m de mise en 5 5 5 5 5 ≥ 0,8 (4) (5), (6) 5.2.1
(a) intensité œuvre (7)
d’ancrage
2 expansion
(b) contact
C 20/25 0.3 dcut,m de référence 5 5 5 5 - ≥ 0,7 (4) (2), (6) 5.8
avec l’armature
(7)
3 Fonctionne-
ment dans expansion
Partie 1,
béton C 20/25 0.5 dcut,max de référence 5 5 5 5 5 ≥ 0,8 (5), (6) 5.2.1
6.1.1.1
de faible (7)
résistance
4 Fonctionne-
ment dans expansion
béton de C 50/60 0.5 dcut,min de référence 5 5 5 5 5 ≥ 0,8 (5), (6) 5.2.1
haute (7)
résistance
5 Fonctionne-
ment avec expansion Partie 1,
variations C 20/25 0.1 - 0.3 dcut,max de référence 5 5 5 5 5 6.1.1.1 et ≥ 0,9 (5), (6) 5.5
d’ouverture (7) 6.1.1.2 (a)
des fissures
6 Fonctionne-
expansion Partie 1,
ment sous
C 20/25 0 dcut,m de référence - - 3 - - 6.1.1.1 et ≥ 1,0 (8) 5.6
charges
(7) 6.1.1.2 (b)
pulsatoires
7 expansion
Couple de ser-
C 50/60 0 dcut,m de référence 5 5 5 5 5 - (9 ) (10) 5.10
rage maximal
T ≥ 1.3 Tinst (11)
8 Frappes en frappes
C 20/25 0.5 dcut,m 5 5 5 5 5 ≥ 0,8
excès en excès (12)
Tableau 5.2 - Essais d’aptitude à l’emploi pour chevilles à expansion par déformation contrôlée pour béton non fissuré seulement
Critères
Nombre minimal Méthode
d’essais pour comporte- d’essai
Expansion la dimension ment charge Remar-
But de l’essai Béton Foret définie à
appliquée de cheville (1) charge/ ultime ques
l’Annexe
déplace- req. (3) A
ment
s i m i l
0 Essai de pose C 50/60 dcut,m 5 5 5 5 5 5.1.2.2
1 Sécurité de
expansion de
mise en œuvre
C 20/25 dcut,m mise en 5 - 5 - 5 ≥ 0,8 (4) (6), (8) 5.2.1
(a) intensité
œuvre (7)
d’ancrage
2 Fonctionne-
ment dans expansion
Partie 1,
béton C 20/25 dcut,max de référence 5 - 5 - 5 ≥ 0,8 (6), (8) 5.2.1
6.1.1.1
de faible résis- (7)
tance
3 Fonctionne-
expansion
ment dans
C 50/60 dcut,min de référence 5 - 5 - 5 ≥ 1,0 (6), (8) 5.2.1
béton de haute
(7)
résistance
4 Fonctionne-
C 20/25 expansion Partie 1,
ment sous 3
dcut,m de référence - - - - 6.1.1.1 et ≥ 1,0 (8) 5.6
charges C 50/60 3
(7) 6.1.1.2 (b)
pulsatoires
5 expansion
Couple de ser-
C 50/60 dcut,m de référence 5 5 5 5 5 - (9 ) (10) 5.10
rage maximal
T ≥ 1.3 Tinst (11)
6 Frappes en frappes
C 20/25 dcut,m 5 5 5 5 5 ≥ 0,8
excès en excès (12)
5.1.3 Essais de détermination des conditions tion de la charge reprise par la cheville sur un intervalle de
d’emploi admissibles déplacement assez court, comme indiqué à la Figure 6.1 (a)
(4) et (5), ce qui ne peut pas être assimilé à un glissement
Les conditions d’essai sont spécifiées dans la partie 1, 5.1.3 non contrôlé.
et dans l’Annexe B. Elles sont résumées au tableau 5.4 de la
partie 1. Ce tableau 5.4 s’applique aux chevilles pour béton La charge ultime correspond à la charge maximale enregistrée
fissuré et non fissuré selon l’option 1. lors de l’essai indépendamment du déplacement.
Le glissement non contrôlé d’une cheville survient dans
L’ensemble des essais est réalisé en positionnant les
des conditions de frottement de glissement, lorsqu’une
chevilles conformément aux instructions écrites de mise en
augmentation de la charge ne résulte que d’imperfections
œuvre fournies par le fabricant.
au niveau du trou de forage (par exemple, changement de
diamètre sur sa longueur, trou excentré sur sa longueur).
Ce phénomène peut être constaté lorsque l’extension de
6 Évaluation et jugement de la courbe charge/déplacement coupe l’axe de déplacement
aux déplacements ≥ 0 (voir figure 6.1 (b)). La charge N1
l’aptitude à l’emploi des chevilles selon la partie 1, 6.1.1.1 (a) est définie par la branche horizontale
de la courbe charge/déplacement.
L’extension d’une ligne courbe étant parfois difficile à tracer,
6.1 Évaluation et jugement relatifs il est possible de recourir à la simplification suivante.
au paragraphe 4.1 (Résistance Un glissement non contrôlé se reconnaît lorsque la courbe
mécanique et stabilité) charge/déplacement descend en dessous de la ligne de
connexion reliant la charge de pointe (charge ultime) et le
point zéro, en n’importe quelle zone (voir figure 6.1 (c)).
6.1.1 Aptitude à l’emploi
La charge N1 selon la partie 1, 6.1.1.1 (a) peut se définir
6.1.1.1 Critères valables pour tous les essais comme étant le point d’intersection le plus bas entre la
droite et la courbe charge/déplacement.
a) Comportement charge/déplacement
Dans les résultats comparatifs d’évaluations selon les
Dans le cas des chevilles à expansion par déformation fig. 6.1 (b) et 6.1 (c), le type donné en 6.1 (b) est déterminant.
contrôlée, le manchon peut glisser dans le trou. Les
différences de frottement statique et de frottement de
c) Dans chaque série d’essais, le coefficient de variation
glissement peuvent entraîner des variations au niveau
de la charge ultime doit être inférieur à v = 30 %.
de la courbe charge/déplacement, comme indiqué à la
Figure 6.1 (a) (2) et (5). De plus, dans le cas du béton fissuré, Pour un coefficient de variation des charges maximales
après avoir surmonté la résistance au frottement, la charge 15 % ≤ v ≤ 30 %, un coefficient partiel de sécurité
de traction est transférée par blocage mécanique de la supplémentaire doit être précisé dans l’ATE.
cheville expansée, ce qui réduit sensiblement la rigidité
3 = 1 + [v (%) - 15] 0.03
de la cheville. On peut également assister à une réduc-
définition de N1 selon
la Partie 1, 6.1.1.1 (a)
prolongement de la courbe
δ déplacement δ
déplacement δ
6.1.1.2 Critères valables pour des essais spécifiques 7 Hypothèses selon lesquelles doit
d) Essais de couple de serrage
être évaluée l’aptitude à l’emploi
En complément des exigences de la partie 1, 6.1.1.2 (d)
avec des chevilles du type représenté à la Figure 2.1 (c), il
faut justifier que la vis n’est pas en contact avec le cône en 7.3 Mise en place des chevilles
appliquant un couple de serrage T = 1,3 Tinst et en utilisant
la plus longue vis. Dans le cas des chevilles à expansion par déformation
contrôlée, l’aptitude à l’emploi et les conditions d’emploi
admissibles dépendent, dans une large mesure, de
6.1.2 Conditions d’emploi admissibles l’expansion propre du manchon.
6.1.2.1 Critères Les instructions de mise en œuvre publiées par le fabricant
a) Dans tous les essais de traction, les exigences relatives doivent préciser les modalités d’obtention et de vérification
au comportement charge/déplacement et aux charges de d’une expansion correcte. Par exemple, pour des chevilles
rupture doivent correspondre aux exigences spécifiées à expansion par poussage d’un cône (chevilles en butée),
dans la partie 1, 6.1.1.1 (a) et dans la partie 4, 6.1.1.1 (a). un outil de pose peut être fourni pour garantir l’expansion
précise de la cheville. Après mise en œuvre, l’outil de pose
peut également servir à contrôler la bonne mise en place de
la cheville.
CHEVILLES À SCELLEMENT
Cette partie définit un certain nombre d’exigences, de critères et de données d’essai complémentaires
de la 1re Partie qui s’appliquent uniquement aux chevilles à scellement et qui peuvent remplacer
les dispositions de la 1re Partie. La numérotation des paragraphes est la même que celle de la 1re partie.
Lorsqu’un paragraphe donné n’y est pas mentionné, il y a lieu d’appliquer, sans modification, le texte
correspondant de la 1re.
partie
ancrée
capsule de verre
ou à enveloppe
molle
hef
hef
h ≥ 100 mm.
L’épaisseur minimale d’un élément dépend des paramètres 3 Terminologie
d’application et est donnée par la formule :
h = hef + Δh ≥ 100 mm 3.2 Terminologie et abréviations
Les valeurs données pour Δh en (a) et (b) sont valables pour particulières
les trous forés à l’aide d’un marteau électrique ou au foret à
diamant. Dans le cas de forage à l’air comprimé, ces valeurs
doivent être évaluées par des essais. 3.2.1 Généralités (termes supplémentaires)
Figure 5.1 - Exemple d’un montage d’essai de traction pour essais non confinés
load cell
Cellule de charge
load cylinder
Cylindre de charge
Capteur de déplacement
displacement transduce
support
Support
socket
Douille
Plaque
steel d'acier
plate
Élément d'essai
concrete en béton
test member
do Bonded
Cheville à Anchor
scellement
do mm
Figure 5.2 - Exemple d’un montage d’essai de traction pour essais confinés
5.1 Méthodes relatives au § 4.1 la note (6) du tableau 5.1 et la note (4) du tableau 5.2). Les
essais de référence doivent être effectués dans du béton
(résistance mécanique et stabilité) non fissuré (béton fissuré, Δw = 0,3 mm), si leurs résultats
doivent être comparés aux résultats d’essais dans du béton
5.1.1 Généralités non fissuré (béton fissuré).
Le fabricant de la cheville à scellement doit spécifier Il faut effectuer au moins cinq essais de référence dans
les parties ancrées à utiliser. Pour obtenir une rupture du chaque série. Si le coefficient de variation des charges
scellement ou du béton dans les essais, il peut s’avérer de rupture est > 15 %, il faut alors augmenter le nombre
nécessaire d’utiliser des pièces ancrées de plus grande d’essais de référence.
résistance que celle spécifiée. Si l’on utilise des pièces
Si le fabricant présente une demande concernant des pièces
ancrées de plus grande résistance, le fonctionnement de
ancrées de chevilles à scellement qui sont identiques, sur le
la cheville ne doit être influencé en aucune manière. Cette
plan géométrique, mais sont fabriquées dans un matériau
condition est remplie si la géométrie de la pièce ancrée en
différent, tous les essais doivent alors être effectués avec
acier de plus haute résistance est identique à celle de la
un seul matériau. Pour l’autre matériau, seuls les essais
pièce ancrée spécifiée.
de couple, conformément à la partie 1, tableau 5.1 ou 5.2,
Pour évaluer un système de cheville à scellement, ligne 7, doivent être effectués ; si la pièce ancrée présente une
l’ensemble du programme d’essai doit être exécuté en section réduite sur sa longueur, des essais de cisaillement
utilisant le nombre minimal suivant de lots de béton doivent être effectués conformément à la partie 1, tableau 5.4,
différents: lignes 5 et 6 ou lignes 7 et 8 pour l’évaluation de la
résistance caractéristique au cisaillement.
Évaluation pour C 20/25 :
- sur au moins 3 lots différents, si le béton provient de Si l’agrément doit concerner plus d’une technique de forage,
différents fournisseurs ; tous les essais doivent alors être effectués avec toutes les
techniques de forage.
- sur au moins 4 lots différents, si le béton provient du
même fournisseur.
5.1.2 Essais d’aptitude à l’emploi
Évaluation pour C 50/60 :
- sur au moins 2 lots différents, si le béton provient du Les types d’essais, les conditions d’essais, le nombre
même fournisseur ou de fournisseurs différents. d’essais requis et les critères appliqués aux résultats sont
donnés dans le tableau 5.1 (chevilles pour emploi dans du
Si les lots de béton proviennent du même fournisseur, il faut béton fissuré et non fissuré) et dans le tableau 5.2 (chevilles
s’assurer que chaque lot est fabriqué à partir de livraisons pour emploi dans du béton non fissuré seulement). Des
différentes soit de ciment, soit de granulats. informations détaillées sur les essais spéciaux sont données
Les essais de traction de référence (R) doivent être dans les chapitres qui suivent les tableaux.
effectués car ils sont nécessaires pour évaluer les résultats Dans tous les essais d’aptitude à l’emploi, le trou doit être
des essais d’aptitude à l’emploi et pour tenir compte de foré avec un foret dcut,m. D’une manière générale, un couple
l’influence de certains paramètres sur la résistance à la ne doit pas être appliqué à la cheville. C’est uniquement
traction des chevilles à scellement. Ils doivent être effectués pour les essais de couple que les chevilles sont soumises à
dans chaque lot. Tous les essais de référence doivent être un couple de serrage jusqu’à rupture.
réalisés comme suit :
Les essais d’aptitude à l’emploi doivent être effectués à la
− dans du béton sec ; profondeur demandée par le fabricant. Si le fabricant présente
− à température ambiante normale (T = + 21 °C ± 3 °C) ; une demande pour une cheville à scellement avec plusieurs
profondeurs d’ancrage comprises entre 8 d ≤ hef ≤ 12 d,
− mise en œuvre de la cheville conformément aux instruc- les essais de sécurité de mise en œuvre conformément à
tions écrites du fabricant ; la ligne 1, tableau 5.1 ou 5.2, doivent être effectués à la
− essais confinés : ils doivent être effectués avec environ profondeur maximale d’ancrage demandée par le fabricant ;
la même durée de prise que pour les essais d’aptitude les autres essais d’aptitude doivent être conduits avec la
à l’emploi correspondants ou les essais de conditions valeur moyenne comprise entre la profondeur d’enfonce-
d’emploi admissibles. ment minimale et la profondeur maximale requise.
Tableau 5.1 - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à scellement pour béton fissuré et pour béton non fissuré
Nombre minimal
d’essais
par dimension Critères
de cheville Observa-
Largeur Procédure
Re- tions
de (1) d’essais
But de l’essai Béton mar-
fissure d’aptitude Essai
s i m i l compor- requis ques
Δw (mm) à l’emploi réf. R (5)
tement (2 )
charge/
déplace-
ment
1 Sécurité de mise 5 - 5 - 5
≥ 0,8(8) (3) 5.1.2.1 (a) C20/25
en œuvre - R - R - R
(a) béton sec 5 - 5 - 5
≥ 0,75(8) (3) 5.1.2.1 (b) C20/25
(b) béton humide R - R - R
C 20/25 0
(c) mise en œuvre dans 5 - 5 - 5
trou inondé ≥ 0,75(8) (3) 5.1.2.1 (c) C20/25
R - R - R
(d) technique de mélange
- - 5 - - 6.1.1.1
(a) à (c) ≥ 0,8(8) (3) 5.1.2.1 (d) C20/25
- - R - -
3 Fonctionnement dans
5 - 5 - 5 Δw = 0,3
du béton de faible C 20/25 0,5 ≥ 0,8 (3) 5.1.2.2
R - R - R C20/25
résistance
4 Fonctionnement dans
5 - 5 - 5 ≥ 0,8 w = 0,3
du béton de haute C 50/60 0,5 (3) 5.1.2.2
R - R - R ou ≥ 1,0 C50/60 (6)
résistance
5 Fonctionnement avec 6.1.1.1 et (4)
5 5 5 5 5 Δw = 0,3
variation d’ouverture C 20/25 0,1-0,3 Partie 1 ≥ 0,9 5.1.2.3
R - R - R (7) C20/25 (7)
des fissures 6.1.1.2 (a)
6 Fonctionnement sous - - 5 - - 6.1.1.1(a)
C 20/25 0 ≥ 0,9 (3) 5.1.2.5 C20/25
charges de longue durée - - R - - à (c), (e)
7 Couple de serrage Partie 1,
C 50/60 0 5 5 5 5 5 - 5.1.2.6 -
maximal 6.1.1.2 (d)
8 Fonctionnement sous - - 5 - - 6.1.1.1(a)
C 20/25 0 ≥ 0,9 (3) 5.1.2.7 C20/25
conditions de gel/dégel - - R - - à (c), (f)
9 Effets des directions - - 5 - - 6.1.1.1
C 20/25 0 ≥ 0,9 (3) 5.1.2.8 C20/25
de mise en œuvre - - R - - (a) à (c)
Tableau 5.2 - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à scellement pour béton non fissuré seulement
Nombre minimal
d’essais
par taille Critères
Largeur de cheville Procédure Observa-
Re- tions
de d’essais
But de l’essai Béton (1) mar-
fissure d’aptitude Essai
ques
Δw (mm) s i m i l charge/ requis à l’emploi réf. R (5)
comport. (2)
déplace-
ment
1 Sécurité de mise 5 - 5 - 5
≥ 0,8(8) (3) 5.1.2.1 (a) C20/25
en œuvre - R - R - R
(a) béton sec 5 - 5 - 5
≥ 0,75(8) (3) 5.1.2.1 (b) C20/25
(b) béton humide R - R - R
C 20/25 0
(c) mise en œuvre dans 5 - 5 - 5
trou inondé 6.1.1.1 ≥ 0,75(8) (3) 5.1.2.1 (c) C20/25
R - R - R
(d) technique de mélange (a) à (c)
- - 5 - -
≥ 0,8(8) (3) 5.1.2.1 (d) C20/25
- - R - -
4 Fonctionnement dans (3)
5 - 5 - 5
du béton de haute C 50/60 0 ≥ 1,0 5.1.2.2 -
- - - - - (4)
résistance
5 Fonctionnement sous 6.1.1.1 et
- - 5 - -
charges pulsatoires C 20/25 0 Partie 1 ≥ 1,0 (3) 5.1.2.4 C20/25
- - R - -
6.1.1.2 (b)
6 Fonctionnement sous - - 5 - - 6.1.1.1(a)
C 20/25 0 ≥ 0,9 (3) 5.1.2.5 C20/25
charges de longue durée - - R - - à (c), (e)
7 Couple de serrage Partie 1,
C 50/60 0 5 5 5 5 5 - 5.1.2.6 -
maximal 6.1.1.2 (d)
8 Fonctionnement sous - - 5 - - 6.1.1.1(a)
C 20/25 0 ≥ 0,9 (3) 5.1.2.7 C20/25
conditions de gel/dégel - - R - - à (c), (f)
9 Effets des directions - - 5 - - 6.1.1.1
C 20/25 0 ≥ 0,9 (3) 5.1.2.8 C20/25
de mise en œuvre - - R - - (a) à (c)
5.1.2.1 Essais de sécurité de mise en œuvre 5.1.2.1 (a) Effets des techniques de nettoyage
Essais de traction confinés dans du béton non fissuré sur les supports secs
C 20/25. Essais dans du béton sec
Les conditions d’essai qui suivent sont définies dans le Forer verticalement jusqu’à la profondeur prescrite par le
cas de forage du trou au moyen d’un marteau-perforateur fabricant.
électrique. D’une manière générale, ces conditions sont
également valables pour d’autres techniques de forage. Nettoyer le trou avec la pompe manuelle et la brosse
Certaines modifications des essais de sécurité de mise fournies par le fabricant en pratiquant deux opérations de
en œuvre pourraient toutefois s’avérer nécessaires ; soufflage et une opération de brossage dans l’ordre prescrit
elles doivent faire l’objet d’un accord avec les Organismes dans les instructions de mise en œuvre du fabricant. Cette
d’Agrément. procédure d’essai n’est valable que si les instructions de
mise en œuvre du fabricant spécifient le nettoyage du trou
en procédant à au moins quatre opérations de soufflage et
deux opérations de brossage. Si ces instructions spécifient
un nombre moindre, les exigences ci-dessus (2 opérations capsule ou d’injecter du matériau de scellement n’élimine
de soufflage + 1 opération de brossage) doivent alors être pas correctement l’eau, et une procédure correcte doit être
réduites proportionnellement et le nombre d’opérations décrite pour éliminer l’eau complètement.
de soufflage/brossage doit être ramené au nombre entier
directement inférieur. En conséquence, lorsque les 5.1.2.1 (d) Effets de la technique de mélange
instructions d’installations du fabricant recommandent Il n’est exigé de procéder à des essais que pour les types
deux opérations de soufflage et une opération de bros- de chevilles dont la technique de mélange est contrôlée par
sage, les essais d’aptitude à l’emploi doivent être effectués l’installateur ; de telles techniques comprennent :
sans l’opération de brossage.
a) le mélange des composants jusqu’à ce que le matériau
Si les instructions de mise en œuvre du fabricant ne dans son ensemble change de couleur ;
comportent pas d’instructions précises pour le nettoyage
des trous, les essais doivent alors être conduits sans b) le mélange avec les équipements recommandés pendant
nettoyage du trou. une durée prescrite ;
Poser la partie ancrée conformément aux instructions c) le mélange répété autant de fois que spécifié.
d’installation du fabricant. Des essais doivent être effectués sur des mélanges incom-
plets ; on réduira alors la procédure spécifiée de 25 %.
5.1.2.1 (b) Effets des techniques de nettoyage du trou
sur les supports mouillés Par exemple, dans le cas de a), les essais sont effectués
après un mélange pendant 75 % de la durée nécessaire pour
Les opérations de nettoyage du trou et d’installation doivent obtenir une couleur homogène de l’ensemble du matériau.
être conformes au § 5.1.2.1 (a). Toutefois, le béton dans la
zone d’ancrage doit être saturé en eau lorsque l’on fore le Ces essais ne sont pas requis pour les chevilles à
trou et il doit être nettoyé avant de mettre en œuvre la partie scellement de type « capsule » car les effets du mélange
ancrée. sur le comportement de la cheville sont déjà couverts
par les autres essais d’aptitude à l’emploi.
La procédure suivante peut être appliquée pour assurer la
saturation en eau du béton dans la zone d’ancrage : 5.1.2.1 (e) Effets des tolérances de forage
1. un trou ayant un diamètre approximatif de 0,5 × d0 D’après l’expérience, les tolérances des forets pour le
(d0 = diamètre du trou de forage de la cheville testée) forage de trous cylindriques n’affectent pas de manière
est foré dans le support en béton à la profondeur défavorable les performances des chevilles à scellement ;
recommandée ; en conséquence, ces essais ne sont pas exigés.
2. le trou est rempli d’eau et reste inondé pendant huit
jours jusqu’à ce que l’eau s’infiltre dans le béton sur une 5.1.2.1 (f) Effets de la variation de volume
distance compirse entre 1,5d et 2d de l’axe du trou ; du matériau de scellement
3. l’eau est chassée du trou ; Aucun essai requis.
4. le trou définitif est foré au diamètre recommandé d0.
5.1.2.2 Fonctionnement dans du béton à faible
Nettoyer le trou comme il est indiqué pour le béton sec (C20/25) ou à haute résistance (C50/60)
(5.1.2.1(a)) et installer la partie ancrée conformément aux
instructions de mise en œuvre du fabricant. En principe, les essais doivent être effectués conformément
à l’Annexe A, mais comme des essais confinés.
Si l’on utilise des méthodes autres que celles décrites
ci-dessus, il faut montrer par des méthodes appropriées
5.1.2.3 Fonctionnement avec variation d’ouverture
que le béton dans la zone d’ancrage est saturé en eau.
des fissures.
5.1.2.1 (c) Effets des techniques de nettoyage du trou Les essais doivent être effectués conformément à l’Annexe A,
sur un trou inondé § 5.5, toutefois, la charge de traction constante Np doit être
Les essais sont effectués dans du béton qui est saturé en calculée à partir de l’équation (5.4).
eau dans la zone d’ancrage. Pour obtenir du béton saturé 0.9 NRk,p 1 1 1
en eau dans la zone d’ancrage, il faut appliquer la procédure
Np = GMc A2 A3 A4 (5.4)
du § 5.1.2.1(b). Après avoir nettoyé le trou conformément
au § 5.1.2.1(a), remplir celui-ci d’eau. Sans retirer l’eau du NRk,p = résistance caractéristique en cas de rupture par
trou, mettre en place le matériau de scellement et insérer extraction donnée dans l’ATE pour du béton
la partie ancrée comme il est décrit dans les instructions de fissuré C20/25
mise en œuvre du fabricant.
Mc = coefficient partiel de sécurité donné dans l’ATE
Ces essais ne sont pas requis pour des chevilles pour
lesquelles les instructions de mise en œuvre du fabricant 2 = rapport selon l’équation (6.15), essais à la tempé-
indiquent que l’eau doit être complètement éliminée avant rature maximale à long terme ≤ 1,0
la pose de la cheville. Les instructions de mise en œuvre 3 = rapport selon l’équation (6.16), essais à la tempé-
doivent préciser clairement que le simple fait d’insérer une rature maximale à court terme ≤ 1,0
4 = rapport selon l’équation (6.22), essais de vérifica- l’effet du jour, de la nuit et des saisons mais la température
tion de la durabilité de l’adhésif ≤ 1,0 ambiante requise pour l’essai doit être une moyenne
pendant la période d’essai. La fréquence de surveillance
L’essai de traction après variation d’ouverture des fissures
des déplacements doit être choisie afin de démontrer les
doit être réalisé sous forme d’essai confiné.
caractéristiques de la cheville. Les déplacements étant
plus importants lors des premiers stades, la fréquence doit
5.1.2.4 Fonctionnement sous charges pulsatoires
être élevée initialement, puis réduite avec le temps. À titre
Les essais doivent être effectués dans du béton non fissuré d’exemple, le régime suivant est acceptable :
C 20/25 conformément à l’Annexe A, § 5.6, mais sous forme
- pendant la première heure : toutes les 10 minutes ;
d’essais confinés. La charge maximale Nmax sur la cheville
doit être calculée au moyen de l’équation (5.5). - pendant les six heures suivantes : toutes les heures ;
1.1 NRk,p 1 1 1 - pendant les dix jours suivants : tous les jours ;
Nmax = (5.5)
GMc A2 A3 A4 - puis : tous les 5 à 10 jours.
NRk,p = résistance caractéristique en cas de rupture par Pour vérifier la capacité de charge résiduelle après l’essai
extraction donnée dans l’ATE pour du béton non sous charges de longue durée, supprimer la charge imposée
fissuré C20/25 à la cheville et effectuer un essai de traction confiné.
Mc = coefficient partiel de sécurité donné dans l’ATE (b) Essais à la température maximale à long terme
2 = rapport selon l’équation (6.15), essais à la tempé- Ces essais ne sont pas nécessaires pour la plage de tempé-
rature maximale à long terme ≤ 1,0 rature (a), voir le § 4.1.1.2 (- 40 °C à + 40 °C), car l’effet de
3 = rapport selon l’équation (6.16), essais à la tempé- la température maximale à long terme (+ 24 °C) est vérifié
rature maximale à court terme ≤ 1,0 pour une température ambiante normale.
4 = rapport selon l’équation (6.22), essais de vérifica- Il est recommandé d’effectuer les essais sur des éléments
tion de la durabilité de l’adhésif ≤ 1,0 en béton provenant du même lot que ceux utilisés pour les
essais selon le § 5.1.3.1(a).
5.1.2.5 Fonctionnement sous charges Poser les chevilles à la température ambiante normale.
de longue durée Imposer aux chevilles une charge Nsust selon l’équation
(5.6b):
Les essais doivent être effectués dans du béton non fissuré
C 20/25, à la température ambiante normale et à la tempéra- 1.1 NRk,p 1 1
Nsust = (5.6b)
ture maximale à long terme. GMc A3 A4
(a) Essais à la température ambiante normale
NRk,p = résistance caractéristique pour rupture par extrac-
Mettre en place les chevilles à la température ambiante tion donnée dans l’ATE pour du béton non fissuré
normale. C20/25
Imposer aux chevilles une charge Nsust selon l’équation
Mc = coefficient partiel de sécurité donné dans l’ATE
(5.6a) :
1.1 NRk,p 1 1 1 3 = rapport selon l’équation (6.16), essais à la tempé-
rature maximale à court terme ≤ 1,0
Nsust = GMc A2 A3 A4 (5.6a)
4 = rapport selon l’équation (6.22), essais de vérifica-
NRk,p = résistance caractéristique en cas de rupture par tion de la durabilité de l’adhésif ≤ 1,0
extraction donnée dans l’ATE pour du béton non
Augmenter la température de la chambre d’essai jusqu’à
fissuré C20/25
obtention de la température maximale à long terme à la
Mc = coefficient de sécurité partiel donné dans l’ATE cadence d’environ 20 °C par heure.
2 = rapport selon l’équation (6.15), essais à la tempé- Maintenir la charge Nsust et maintenir la température
rature maximale à long terme ≤ 1,0 maximale à long terme. Pendant la durée des essais, la
variation autorisée de la température de la chambre d’essai
3 = rapport selon l’équation (6.16), essais à la tempé-
et la fréquence de surveillance des déplacements 5.1.2.5(a)
rature maximale à court terme ≤ 1,0
s’appliquent.
4 = rapport selon l’équation (6.22), essais de vérifica-
Pour vérifier la capacité de charge résiduelle après l’essai
tion de la durabilité de l’adhésif ≤ 1,0
sous charges de longue durée, annuler la charge imposée
Maintenir la charge à Nsust et la température à la tempéra- aux chevilles et effectuer un essai de traction confiné à la
ture ambiante normale, puis mesurer les déplacements température maximale à long terme.
jusqu’à ce qu’ils apparaissent comme stabilisés, mais au
moins pendant trois mois (dans des cas particuliers justifiés, 5.1.2.6 Essais de couple de serrage maximal
l’Organisme d’Agrément peut autoriser une durée plus Essais conformes à l’Annexe A, 5.10.
courte pour l’essai sous charges de longue durée). Les
températures de la pièce peuvent varier de ± 3K sous
5.1.2.7 Fonctionnement sous conditions de gel/dégel L’expérience courante en matière de chevilles à scellement
est valable uniquement pour les chevilles ayant une profon-
Les essais sont effectués dans du béton non fissuré C 50/60 deur d’ancrage comprise entre 8 d ≤ hef ≤ 12 d.
résistant aux cycles de gel/dégel conformément à la norme
ENV 206. Généralement, en utilisant comme élément Les essais doivent être effectués à la profondeur precrite
d’essai un cube de côté compris entre 200 mm et 300 mm par le fabricant. Si le fabricant fait une demande pour des
ou entre 15d et 25d, le fendage du béton devrait être évité. chevilles à scellement avec plusieurs profondeurs d’ancrage
comprises entre 8 d ≤ hef ≤ 12 d, les essais de détermination
Couvrir la surface supérieure de l’élément d’essai par une des conditions d’emploi admissibles doivent être effectués
couche d’eau « du robinet » de 12 mm, les autres surfaces avec la profondeur d’ancrage requise minimale.
exposées doivent être étanchéifiées pour empêcher
l’évaporation de l’eau. Pour tous les essais de détermination des conditions
d’emploi admissibles portant sur la résistance à la
Imposer aux chevilles une charge de Nsust selon traction, les essais de traction de référence (R) doivent
l’équation (5.7) : être effectués sur la même dalle ou avec le même lot
(voir § 5.1.1), avec une cheville de dimension moyenne
NRk,p
Nsust = (5.7) (voir note 1 tableaux 5.1 et 5.2). Les essais de référence
(GMc Gf) dans du béton fissuré doivent être effectués avec une
largeur de fissure de 0,3 mm.
NRk,p = résistance caractéristique en cas de rupture par
extraction donnée dans l’ATE pour du béton non 5.1.3.1 Influence de la température
fissuré C50/60
sur les résistances caractéristiques
Mc = coefficient partiel de sécurité donné dans l’ATE
Les essais, conformément aux § 5.1.3.1(a) à 5.1.3.1(c)
f = coefficient partiel de sécurité pour actions = 1.4 devraient être effectués dans du béton provenant du même lot.
Les déplacements doivent être mesurés pendant les cycles Plage de température
de température. b) Température maximale à court terme jusqu’à + 80 °C :
Au terme de 50 cycles, effectuer un essai de traction confiné Les essais sont effectués à la température maximale à court
à la température ambiante normale. terme à + 80 °C et à la température maximale à long terme
à environ + 50 °C.
5.1.2.8 Effets des directions de mise en œuvre
Plage de température
Les effets des directions de mise en œuvre devraient être
mis en évidence par des essais ou des recherches appro- c) À la demande du fabricant.
priés. Si les conditions du § 6.1.1.2(g) sont satisfaites, il Les essais sont effectués à la température maximale à court
n’est pas utile d’effectuer d’autres essais. Toutefois, pour terme et à la température maximale à long terme spéci-
des mises en œuvre aériennes critiques, il est nécessaire fiées par le fabricant dans les limites de 0,6 fois à 1,0 fois la
d’effectuer des essais de traction sauf si les instructions température maximale à court terme et à une température
d’installation du fabricant excluent l’emploi aérien. comprise entre ± 21 °C et la température maximale à court
terme avec un incrément inférieur ou égal à 20 K.
5.1.3 Essais de détermination des conditions Les essais sont effectués dans du béton non fissuré
d’emploi admissibles C 20/25. Ils peuvent être effectués sur des dalles ou,
lorsque le volume de la chambre de chauffage est restreint,
Les conditions d’essais sont données dans la partie 1, au
dans des cubes. Le fendage du béton devrait être évité
§ 5.1.3 et dans l’Annexe B. Elles sont récapitulées dans
par le confinement (dimensions, armatures ou pression
le tableau 5.4 de la partie 1. Le tableau 5.4 s’applique aux
transversale).
chevilles pour béton fissuré et non fissuré conformément à
l’option 1. En plus de la partie 1, § 5.1.3 et de l’Annexe B, des Dimension de la cheville : M12 (ou la plus petite dimension
essais doivent être effectués conformément aux § 5.1.3.1, dans la gamme si la plus petite dimension est supérieure
5.1.3.2 et 5.1.4. à M12).
EN ISO 6988, la concentration théorique d’anhydride Sur la base de ces informations, il pourrait être établi un
sulfureux doit être de 0,67 % en début de cycle. Cette protocole d’évaluation du produit, en ce qui concerne cette
concentration théorique correspond à 2 dm3 de SO2 pour substance, à la demande d’un fabricant, avec la participation
une chambre d’essai de 300 dm3. Il faut effectuer au moins de l’Organisme d’Agrément qui a soulevé le problème.
80 cycles.
2) Diviser la rigidité de la tangente par un coefficient de Nu,adh = charge à la perte d’adhérence comme définie
1,5. ci-dessus
3) Tracer une ligne traversant le point 0/0 avec la NRk,p = résistance caractéristique pour la rupture par
rigidité calculée au point 2) ci-dessus. extraction donnée dans l’ATE pour la classe
4) Le point d’intersection de cette ligne et de la courbe de résistance du béton et pour l’état du béton
de charge-déplacement mesurée donne la charge (fissuré, non fissuré) correspondant à l’essai
Nu,adh où se produit la perte d’adhérence ; voir la d’aptitude évalué
figure 6.1b).
4 = 1,3
En cas de pic sur la courbe de charge-déplacement vers la
Mc = coefficient partiel de sécurité donné dans l’ATE.
gauche de cette ligne supérieur à la charge à l’intersection,
la valeur Nu,adh est alors prise comme pic de charge ; voir La valeur minimale de 1 pour tous les essais d’aptitude à
la figure 6.1c). l’emploi est décisive. Si elle est inférieure à 1,0, la résistance
caractéristique NRk,p doit alors être réduite conformément au
Si l’on obtient une courbe de charge-déplacement très
§ 6.1.2.2.1(b).
rigide au début (0,3 ≤ 0,05 mm), le tracé de la ligne pour le
calcul peut alors être déplacé jusqu’au point (0,3 Nu/0,3) ; Il n’est pas nécessaire d’évaluer la charge à la perte
voir la figure 6.1d). d’adhérence lorsque la rupture se produit entre le mortier
et la partie ancrée sur toute la profondeur d’ancrage
Pour tous les essais d’aptitude à l’emploi, le facteur 1 doit
(voir définition du glissement non contrôlé). Dans ce cas,
être calculé selon l’équation (6.12) :
le coefficient 1 doit être pris égal à 1,0.
Nu,adh GMc
1 = (6.12)
NRk,p G4
(b) Les critères de dispersion des courbes de (g) Effets des directions de mise en œuvre
charge-déplacement donnés dans le § 6.1.1.1 (b) de la
Lorsque la mise en œuvre est faite conformément aux
partie 1 sont applicables.
instructions de mise en œuvre du fabricant pour la direction
(c) Dans chaque série d’essai, le coefficient de variation des concernée, l’intervalle entre la cheville et la paroi du trou
charges ultimes doit être inférieur à v = 30 %. doit être complètement rempli de mortier et il ne doit pas
y avoir de perte de matériau de scellement du trou après
(d) Au lieu de l’équation (6.2) du § 6.1.1.1(d) de la partie 1, on
réglage de la cheville et nettoyage de la surface. La partie
doit utiliser l’équation suivante pour calculer la valeur :
ancrée ne devrait pas se déplacer de manière significative
pendant la prise.
Tt,iu,m Tt,iu,5%
;
= min Tr,iu,m Tr,iu,5% (6.13) Pour les essais en vue d’une installation aérienne, les condi-
tions des § 6.1.1.1a) à 6.1.1.1c) et 6.1.1.1d) avec = 0,9
r,iu,m ; (t,iu,5% = moyenne (fractile 5 %) de la contrainte doivent être satisfaites.
d’adhérence lors des essais d’aptitude
effectués sur la dalle i
6.1.2 Conditions d’emploi admissibles
r,iu,m ; (r,iu,5% = moyenne (fractile 5 %) de la contrainte
d’adhérence lors de l’essai de 6.1.2.1 Critères
référence correspondant effectué sur
la même dalle i ou sur le même lot Critères valables pour tous les essais de traction
Pour chaque essai, l’adhérence est calculée selon (a) Au lieu de considérer les exigences relatives aux courbes
l’équation (6.17). de charge/déplacement du § 6.1.2.1(a) de la partie 1 par
rapport au glissement non contrôlé, le facteur 1 doit être
Il n’est pas nécessaire de comparer les valeurs caractéristi- calculé selon l’équation (6.12). La valeur minimale de 1
ques de l’équation (6.13) si les conditions spécifiées dans le de tous les essais est décisive.
§ 6.1.1.1(d) de la partie 1 sont satisfaites ou si le coefficient Si la valeur 1 est inférieure à 1,0, la résistance caracté-
de variation des valeurs de résistance ultime du scellement ristique NRk,p doit être diminuée selon le § 6.1.2.2.1(b).
est < 15 % dans les deux séries d’essais.
(b) Les critères relatifs au comportement charge/déplace-
Note : Les résultats des essais de fonctionnement sous ment du § 6.1.2.1(b) de la partie 1 sont applicables.
charge de longue durée à la température maximale à long
terme conformément au § 5.1.2.5(b) doivent être comparés (c) Dans chaque série d’essais, le coefficient de variation
à ceux de l’essai correspondant à la température maximale à des charges ultimes doit être inférieur à v = 20 %.
long terme selon le § 5.1.3.1 a). Critères supplémentaires valables pour des essais
spécifiques
6.1.1.2 Critères supplémentaires valables
(d) Essais à température maximale à long terme
pour des essais spécifiques
À partir des charges de rupture mesurées lors des essais
(e) Essais sous charge de longue durée
effectués à la température maximale à long terme, le facteur
Les déplacements mesurés lors des essais doivent être 2 doit être calculé selon l’équation (6.15).
extrapolés selon l’équation (6.14) (méthode de Findley)
jusqu’à 50 ans (essais à température ambiante normale) Nmlt Nmlt
2 = min u,m
; u,5% (6.15)
ou 10 ans (essais à température maximale à long terme) Nu,m Nru,5%
r
(e) Essais à température maximale à court terme avec une longue durée de prise lors des essais pour les condi-
tions d’emploi admissibles. La « longue durée de prise »
À partir des charges de rupture mesurées lors des essais
est la durée de prise maximale normalement utilisée lors
effectués à température maximale à court terme, le facteur
des essais de conditions d’emploi admissibles (24 heures
3 doit être calculé selon l’équation (6.16).
pour les résines, 14 jours pour les mortiers cimentaires).
Nmst ; Nmst Il est inutile de comparer la fractile 5 % des charges de
3 = min
u,m u,5%
(6.16) rupture si les conditions du § 6.1.1.1(d) de la partie 1 sont
0,8 Nmlt
u,m 0,8 Nmlt
u,5% satisfaites ou si le coefficient de variation des charges de
rupture est < 15 % dans les deux séries d’essais.
u,m ; (N u,5%)
Nmst = moyenne (fractile 5 %) des charges de
mst
Si cette condition n’est pas satisfaite, la durée de prise
rupture des essais effectués à tempéra- minimale à température ambiante normale doit être alors
ture maximale à court terme augmentée et les essais correspondants doivent être
répétés ou alors, la résistance caractéristique donnée dans
u,m ; (N u,5% )
Nmlt mlt
= moyenne (fractile 5 %) des charges de l’ATE pour une rupture par extraction est réduite comme
rupture des essais effectués à tempé- indiqué au § 6.1.2.2.1(b).
rature maximale à long terme. Pour
la plage de température a), selon le 6.1.2.2 Évaluation des conditions d’emploi
§ 4.1.1.2, on peut prendre les résultats admissibles
des essais effectués à température
ambiante normale. 6.1.2.2.1 Résistance caractéristique d’une cheville isolée
Il n’est pas nécessaire de comparer la fractile 5 % des (a) Généralités
charges de rupture de l’équation (6.16) si les conditions du
§ 6.1.1.1(d) de la partie 1 sont remplies ou si le coefficient de Le § 6.1.2.2.1(a) de la partie 1 s’applique. En outre, pour
variation des charges de rupture est < 15 % dans les deux évaluer la résistance caractéristique en traction NRk en cas
séries d’essais. de rupture du cône de béton et de rupture par extraction
(NRk,c = NRk,p), les dispositions suivantes sont applicables :
Si la valeur 3 est inférieure à 1,0, la résistance caractéris-
tique NRk,p doit alors être diminuée selon le § 6.1.2.2.1(b). - à partir des résultats des essais de traction pour les
conditions d’emploi admissibles la contrainte d’adhérence
(f) Essais à température minimale de mise en œuvre pour chaque essai est calculée selon l’équation (6.17) :
Les charges de rupture moyennes et le fractile 5 % des Niu (C20/25)
charges de rupture mesurées dans les essais effectués à iRu = (6.17)
d . hef
la température minimale de mise en œuvre avec la durée
de prise minimale correspondante doivent être au moins Ri u = contrainte d’adhérence d’un essai de
égales aux valeurs correspondantes mesurées lors des traction avec un diamètre d dans la dalle i
essais effectués à température ambiante normale et avec ou le lot i
la durée de prise minimale correspondante. Ces exigences
Niu (C20/25) = pic de charge d’un essai de traction avec un
s’appliquent également aux essais pour d’autres tempé-
diamètre d dans la dalle i ou le lot i converti
ratures de mise en œuvre et pour les durées de prise
pour du béton C20/25 selon le § 6.0(b).
minimales correspondantes.
d = diamètre de la partie ancrée
Il n’est pas nécessaire de comparer la fractile 5 % des
charges de rupture si les conditions du § 6.1.1.1(d) de la hef = profondeur ancrage
partie 1 sont satisfaites ou si le coefficient de variation
- Pour tenir compte de l’influence des différents paramètres
des charges de rupture est < 15 % dans les deux séries
du béton sur la charge de rupture, les valeurs d’adhérence
d’essais.
iRu selon l’équation (6.17) doivent être converties par
Si ces conditions ne sont pas satisfaites, il faut alors l’équation (6.18) en utilisant les résultats des essais de
augmenter la durée de prise minimale à la température référence :
minimale de mise en œuvre et les essais à la température
de mise en œuvre minimale doivent être répétés jusqu’à ce min trRu,m,øm
Ru = iRu (6.18)
que ces conditions soient satisfaites. Cela s’applique égale- r,iRu,m,øm
ment aux essais effectués sous d’autres températures de
mise en œuvre et pour d’autres durées de prise minimales. Ru = contrainte d’adhérence à la température
ambiante normale
(g) Essais à température ambiante normale et avec la
Ri u = contrainte d’adhérence selon l’équation (6.17)
durée de prise minimale correspondante
min r
Ru,m,øm
= valeur minimale des contraintes d’adhé-
Les charges de rupture moyennes et le fractile 5 % des rences moyennes de toutes les séries
charges de rupture mesurés lors des essais effectués à d’essais de référence (essais d’aptitude à
température ambiante normale et avec la durée de prise l’emploi et essais de conditions d’emploi
minimale correspondante doivent être au moins égales à admissibles avec une cheville de diamètre
0,9 fois les valeurs mesurées lors des essais de référence moyen)
r,iRu,m,øm = contrainte d’adhérence moyenne de l’essai NRk,p = NRk,c de tous les diamètres de cheville doit alors
de référence avec une cheville de diamètre être réduite dans les mêmes proportions.
moyen effectué dans la même dalle i ou le
(3) Charge ultime pour les essais d’aptitude à l’emploi
même lot i que ceux utilisés pour les essais
de traction pour les conditions d’emploi Si la valeur de la charge ultime des essais d’aptitude
admissibles ; (voir § 6.1.1.1(d), équation (6.13)) pour les essais selon le
tableau 5.1, lignes 1 à 6 et 8 et 9 ou tableau 5.2, lignes 1
- à partir des valeurs de Ru selon l’équation (6.18), à 6 et 8 et 9 respectivement, est inférieure à la valeur
la contrainte d’adhérence caractéristique Rk doit être requise selon le tableau 5.1 ou 5.2 respectivement dans
évaluée selon le § 6.1.2.2.1 de la partie 1. D’une manière une série d’essais, la résistance de traction caractéristique
générale, on doit supposer une valeur constante Rk NRk,p = NRk,c doit alors être réduite selon l’équation
valable pour tous les diamètres de chevilles. Si les (6.20).
données des essais montrent que les contraintes
d’adhérences varient de manière définissable réguliè- (4) Charge ultime lors des essais à température augmentée
rement (et non pas aléatoire) par rapport au diamètre Si les exigences relatives aux charges ultimes dans
de la cheville, les valeurs de Rk peuvent alors être éva- l’essai à température augmentée (voir § 6.1.2.1(d) et
luées en tant que fonctions continues du diamètre de 6.1.2.1(e)) ne sont pas satisfaites, la résistance de traction
la cheville. De plus, une fonction ayant au plus un caractéristique pour NRk,p = NRk,c doit être réduite selon
extremum est possible si tous les résultats démontrent l’équation (6.20).
le comportement de ce produit ; La méthode ci-dessus part de l’hypothèse qu’une
- la résistance caractéristique en traction pour la rupture résistance caractéristique constante NRk est utilisée
par cône de béton et la rupture par extraction est calculée jusqu’à la température à long terme maximale. A la
selon l’équation (6.19) en utilisant la contrainte demande du fabricant, l’influence de la température sur
d’adhérence caractéristique Rk décrite ci-dessus : NRk peut être donnée dans l’ATE. Toutefois, le programme
4 = valeur selon l’équation (6.22) min um(stored) = contrainte d’adhérence moyenne minimale
(essais de vérification de la durabilité de des tranches stockées dans différents
l’adhésif) ≤ 1,0 milieux
um,dry = contrainte d’adhérence moyenne des essais
6.1.2.2.2 Coefficient partiel de sécurité 2 et 3
comparatifs sur des tranches stockées dans
Le coefficient partiel de sécurité 2 est évalué à partir des des conditions normales
résultats des essais d’aptitude à l’emploi selon la ligne 1 du
Si la valeur 4 est inférieure à 1,0, la résistance caractéris-
tableau 5.1 ou du tableau 5.2 respectivement et selon le
tique NRk,p doit alors être diminuée selon le § 6.1.2.2.1(b).
tableau 6.1.
Tableau 6.1 – Valeurs de requis dans les essais de sécurité de mise en
La contrainte d’adhérence mesurée lors des essais sur
œuvre pour les chevilles à scellement tranches doit être calculée selon l’équation (6.23)
- résistance à la traction ;
7 Hypothèses selon lesquelles doit
- résistance à la flexion ;
- résistance à la compression ; être évaluée l’aptitude à l’emploi
- temps ouvert ;
- réactivité (gel ou temps de prise) (la réactivité peut 7.1 Méthodes de conception des ancrages
être testée avec une formule normalisée ; pas
nécessairement celle spécifiée pour la cheville à Pour la méthode de conception des ancrages faisant appel
scellement). à des chevilles à scellement, la méthode de conception
En outre, les essais suivants sont nécessaires. A, B ou C de l’Annexe C, selon l’option choisie, peut être
utilisée.
Résines et durcisseurs traités par mécanisme de
polyaddition. L’expérience actuelle en matière de chevilles à scellement
est valable uniquement pour les chevilles dont la profondeur
Résine époxydes : d’ancrage hef est comprise entre 8 d et 12 d dans du béton
- indice époxyde (équivalent) ; non fissuré. Pour les chevilles qui n’entrent pas dans cette
- équivalent amine. catégorie, selon l’Annexe B, le programme d’essai complet
doit être effectué.
Polyuréthanes :
L’expérience actuelle en matière de distances entre axes et
- équivalent hydroxyle ; aux bords libres pour assurer la résistance caractéristique
- équivalent isocyanate. aux charges de traction d’une cheville à scellement est la
Résines et durcisseurs traités par polymérisation suivante :
Polyester non saturé, vinylester (époxyméthacrylates) scr,N ≥ 2 hef
et vinylesteruréthanes (uréthaneméthacrylates) :
ccr,N ≥ 1 hef
- teneur du durcisseur (catalyseur) en péroxyde.
h ≥ 2 hef
Méthylméthacrylates (MMA) :
- teneur du durcisseur en péroxyde. Pour une épaisseur d’élément de béton h ≥ 2 hef, la rupture
par fendage ne se produira pas et il n’est pas nécessaire de
Produit de charge : procéder à un contrôle à cet effet.
- spécification du matériau de charge (par exemple,
Si l’épaisseur minimale de l’élément est inférieure à 2 hef,
testé par densité) y compris le type ;
la résistance caractéristique de la cheville doit être évaluée
- spécification de la forme du produit de charge (par à partir des essais sur des chevilles isolées en angle et
exemple, fibres, billes, etc.) ; pour l’épaisseur choisie de l’élément (Partie 1, tableau 5.4,
- analyse de granulométrie. ligne 14). Cette résistance caractéristique est valable pour
une épaisseur h de l’élément en béton comprise entre hmin
2 Agents de scellement inorganiques et 2 hef.
- spécification des matériaux par analyse chimique ; Les modifications suivantes figurant dans le § 5.2.2 de
- préparation du liant actif ; l’Annexe C pour la résistance aux charges de traction
devraient être prises en compte :
- analyse de granulométrie ;
- densité ; - au lieu d’utiliser l’équation (5.2a) de l’Annexe C donnant la
résistance caractéristique en cas de rupture par cône de
- extrait sec ;
béton N0Rk, NRk doit être déterminé à partir de l’équation
- temps de prise ; 6.20 (§ 6.1.2.2.1(b)). ;
- essais de retrait et de gonflement ;
- le facteur ucr,N (Annexe C, § 5.2.2.4 f) doit être établi à
- résistance au cintrage et à la compression à 7 et partir des essais correspondants. Sinon, cette valeur est
28 jours ; prise comme ucr,N = 1,0 et différentes valeurs de NRk pour
- perte au feu et teneur en cendres. du béton fissuré et non fissuré sont utilisées pour N0Rk,c.
7.2 Recommandations relatives Si des tableaux sont utilisés pour indiquer des plages de
températures et de temps, elles doivent être complètes de
au conditionnement, au transport façon à ce que les temps soient indiqués précisément pour
et au stockage toutes les températures dans la plage appropriée. En voici
Toute condition particulière de transport devrait être énoncée un exemple :
dans les documents d’accompagnement.
Température ambiante
Temps de prise (minutes)
Toute condition particulière de stockage doit être énoncée de mise en œuvre en °C
sur le conditionnement, y compris : 5 - 15 120 min
- plage de température de stockage ; 16 - 25 60 min
9 Contenu de l’ATE
Outre les exigences du § 9.1.3 de la partie 1 :
9.1.3 De plus, les différents emplois prévus en fonction
des conditions de mise en œuvre et (ou) de service
doivent être donnés dans l’ATE.
PARTIE 5-1 : RAPPORT TECHNIQUE 4.2.2.1 Distribution des charges de cisaillement .... 106
4.2.2.2 Distribution des charges de cisaillement .... 108
POUR LA CONCEPTION DES CHEVILLES
4.2.2.3 Charges de cisaillement sans effet
À SCELLEMENT de levier ...............................................................110
4.2.2.4 Charges de cisaillement avec effet
de levier ...............................................................110
Introduction ................................................................ 99
5 État limite ultime ...............................................112
1 Domaine d’application ........................................ 99
5.1 Généralités ..........................................................112
1.1 Type de chevilles, groupes de chevilles
et nombre de chevilles ........................................ 99 5.2 Méthode de conception......................................112
1.2 Support en béton ............................................... 100 5.2.1 Généralités ........................................................112
1.3 Type et direction de l’effort ............................... 100 5.2.2 Résistance aux charges de traction .................112
1.4 Classification des conséquences 5.2.2.1 Preuves demandées ......................................112
d’une rupture...................................................... 100 5.2.2.2 Rupture de l’acier...........................................112
2 Terminologie et Symboles ................................ 100 5.2.2.3 Rupture combinée par extraction /
glissement et cône de béton ..............................112
2.1 Indices ................................................................. 100
5.2.2.5 Rupture par fendage due à la mise
2.2 Actions et résistances .........................................101
en place de la cheville ........................................113
2.3 Béton et acier ......................................................101
5.2.2.6 Rupture par fendage au chargement
2.4 Valeurs caractéristiques des chevilles de la cheville .......................................................113
(voir Figure 2.1) ...................................................101
5.2.3 Résistance aux charges de cisaillement .........114
3 Principes de conception-calcul 5.2.3.1 Preuves demandées ......................................114
et de sécurité ...................................................... 102
5.2.3.2 Rupture de l’acier...........................................114
3.1 Généralités ......................................................... 102
5.2.3.3 Rupture du béton par effet de levier ...........114
3.2 État limite ultime ................................................ 103
5.2.3.4 Rupture du béton en bord de dalle ..............114
3.2.1 Résistance de calcul ........................................ 103
5.2.4 Résistance à des charges combinées
3.2.2 Coefficients partiels de sécurité de traction et de cisaillement ............................ 120
pour les résistances ........................................... 103
6 État limite de service ........................................ 121
3.2.2.1 Rupture par cône de béton, rupture
par fendage, rupture par extraction / 6.1 Déplacements..................................................... 121
glissement, rupture par effet de levier 6.2 Charge de cisaillement avec changement
et rupture béton en bord de dalle..................... 103 de signe .............................................................. 121
3.2.2.2 Rupture de l’acier.......................................... 103
7 Autres preuves pour garantir la résistance
3.3 État limite de service ......................................... 103 caractéristique de l’élément en béton ............ 121
4 Analyse statique ................................................ 103 7.1 Généralités ......................................................... 121
4.1 Béton non fissuré et béton fissuré ................... 103 7.2 Résistance au cisaillement des supports
en béton .............................................................. 121
4.2 Charges agissant sur les chevilles..................... 104
7.3 Résistance aux forces de fendage ................... 122
4.2.1 Charges de traction ......................................... 104
4.2.2 Charges de cisaillement .................................. 106
sp = fendage
2.4 Valeurs caractéristiques des
u = ultime
chevilles (voir Figure 2.1)
y = limite élastique
a = distance entre axes de chevilles exté-
rieures de groupes adjacents ou entre chevilles
2.2 Actions et résistances isolées
F = force en général (force résultante) a1 = distance entre axes de chevilles extérieures
de groupes adjacents ou entre chevilles isolées
N = force normale (positive : force de traction, dans la direction 1
négative : force de compression)
a2 = distance entre axes de chevilles extérieures
V = force de cisaillement de groupes adjacents ou entre chevilles isolées
M = couple dans la direction 2
b = largeur du support en béton
= adhérence
c = distance aux bords libres
FSk (N Sk ; VSk ; MSk ; MT,Sk) = valeur caractéristique d’ac-
tions agissant respectivement sur c1 = distance aux bords libres dans la direction 1 ;
une cheville isolée ou sur la pièce en présence d’ancrages proches d’un bord subis-
à fixer par un groupe de chevilles sant une charge de cisaillement, c1 est la distance
(effort normal, effort de cisaille- aux bords libres dans la direction de la charge de
ment, effort de flexion, couple de cisaillement (voir Figure 2.1b et Figure 5.7)
torsion) c2 = distance aux bords libres dans la direction 2 ;
FSd (N Sd ; VSd ; MSd , MT,Sd) = valeur de calcul des actions la direction 2 est perpendiculaire à la direction 1
ccr,Np = distance à un bord libre garantissant la trans-
NhSd ( h
VSd ) = valeur de calcul de l’effort
de traction (effort de cisaillement) mission de la résistance à la traction caractéristique
agissant sur la cheville la plus solli- d’une cheville isolée, sans effet de distance entre
citée d’un groupe de chevilles, axes et à un bord libre en cas de rupture par
calculée d’après l’équation (4.2) extraction / glissement
Direction 1 et 2
Figure 2.1 Support en béton, distance entre axes de chevilles et distance aux bords libres
Rd = Rk /M (3.2) Pour les chevilles selon l’expérience actuelle, les coeffi -
cients partiels de sécurité Ms sont déterminés en fonction
Rk = résistance caractéristique d’une cheville
du type de charge à partir de :
isolée ou un groupe de cheville
Charge de traction :
M = coefficient partiel de sécurité pour les
matériaux 1,2
γ Ms = ≥ 1,4 (3.3a)
fyk /fuk
3.2 État limite ultime Charge de cisaillement de la cheville avec et sans effet
de levier :
Pour les coefficients partiels de sécurité Msp et Mp on peut R = sollicitations dans le béton dues à des blocages
prendre la valeur retenue pour Mc . de déformation intrinsèques imposées (par exemple,
retrait du béton) ou de déformation extrinsèques impo-
3.2.2.2 Rupture de l’acier sées (par exemple, dues à un déplacement du support
On trouvera dans l’ATE correspondant les coefficients ou à des variations de température). À défaut d‘ana-
partiels de sécurité Ms pour la rupture de l’acier. lyse détaillée, on devrait alors prendre l’hypothèse
R = 3N/mm2, conformément à l‘Eurocode EC 2 [1]
a) Excentricité dans une seule direction, toutes les chevilles sont soumises à un effort de traction
Zone
comprimée
b) Excentricité dans une seule direction, seule une partie des chevilles du groupe sont soumises à un effort de traction
Axe neutre
c) Excentricité dans deux directions, seule une partie des chevilles du groupe sont soumises à un effort de traction
Figure 4.2 – Exemples de répartition des charges quand toutes les chevilles reprennent des charges de cisaillement
Figure 4.3 – Exemples de répartition des charges quand seules les chevilles les plus défavorables reprennent
des charges de cisaillement
Figure 4.4 – Exemples de répartition des charges pour un ancrage avec trou oblongs
V Sd
V Sd / 3
V Sd / 4
V Sd
V Sd / 4
V Sd,h /4 V Sd,h /4
V Sd,v /4 V Sd,v /4
V Sd,h
V Sd,h /4 V Sd,h /4
V anchor
V anchor
s1
T Sd
V anchor
s2
V anchor
Vanchor =
TSd
Ip
[
⋅ ( s1 / 2) 2 + ( s2 / 2) 2 ] 0 .5
avec: I p = moment radial d’inertie (ici: Ip = s1 + s2 )
2 2
Figure 4.6 – Distribution des charges de cisaillement quand toutes les chevilles reprennent les charges de cisaillement
(rupture acier et effet de levier)
V Sd /2
Bord
a) Groupe de 2 chevilles avec cisaillement parallèle au bord
V V = VSd ⋅ cos αV
V Sd
αV
V V /2
Charges à ne pas considérer
V H/4
Bord
b) Groupe de 4 chevilles avec cisaillement incliné
Figure 4.7 – Distribution des charges de cisaillement quand seules les chevilles les plus défavorables reprennent
les charges de cisaillement (rupture béton en bord de dalle)
Dans le cas de rupture béton en bord de dalle quand seules a) L’élément à fixer doit être en métal et, dans la zone
les chevilles les plus défavorables reprennent des charges de l’ancrage, il doit être fixé directement dans le béton
de cisaillement, la partie de la charge agissant perpendicu- sans couche intermédiaire ou avec une couche de ragréage
lairement au bord est reprise que par les chevilles les plus (résistance à la compression 30 N/mm2) d’une
défavorables (chevilles près des bords) alors que les parties épaisseur ≤ d/2.
de la charge agissant parallèlement au bord sont, pour des
b) L’élément à fixer doit être en contact avec la cheville sur
raisons d’équilibre, également distribuées sur toutes les
toute son épaisseur.
chevilles du groupe.
4.2.2.3 Charges de cisaillement sans effet de levier 4.2.2.4 Charges de cisaillement avec effet de levier
Si les conditions a) et b) du § 4.2.2.3 ne sont pas satis-
On peut supposer que des charges de cisaillement agissant
faites, on calcule l’effet de levier d’après l’équation (4.2)
sur des chevilles n’induisent pas un effet de levier si les
(voir figure 4.8)
deux conditions suivantes sont satisfaites :
l = a3 + e1 (4.2)
avec
e1 = distance entre la charge de cisaillement et la
surface du béton
a3 = 0,5 d
a3 = 0 si une rondelle et un écrou sont directement fixés
à la surface du béton (voir figure 4.8b)
d = diamètre nominal du goujon ou diamètre du
filetage (voir figure 4.8a)
D’après l’équation (3.1), il y a lieu de montrer que la valeur de a) On obtient la valeur initiale de la résistance caractéristique
calcul de l’action est égale ou inférieure à la valeur de calcul en cas de rupture combinée par extraction / glissement et
de la résistance. Les valeurs caractéristiques de la cheville cône de béton par application de la formule suivante :
à utiliser pour le calcul de la résistance à l’état limite ultime
p = π × d × hef × τ Rk
0 [N] (5.2a)
NRk,
sont données dans l’ATE correspondant.
Rk [N/mm2]; hef et d [mm]
La distance entre axes, la distance à un bord libre, ainsi que
l’épaisseur du support en béton ne doivent pas rester en Rk, adhérence caractéristique, fonction de la classe de
deçà des valeurs minimales indiquées. béton, valeur pour les applications en béton fissuré (Rk,cr) et
pour les applications en béton non fissuré (Rk,ucr ) dans l‘ATE
La distance entre axes de chevilles extérieures de groupes
correspondant.
adjacents ou la distance à des chevilles isolées doit être
respectivement a > scr,N. b) L‘effet géométrique de la distance entre axes et de la dis-
tance à un bord libre sur la résistance caractéristique est
Avec
0.5
s cr,Np = 20 ⋅ d ⋅ (τ 7,5 )
Rk, ucr
≤ 3 ⋅ h ef [mm] (5.2c)
avec Rk,ucr pour C20/25 [N/mm²]; d [mm]
scr,Np
c cr,Np = [mm] (5.2d)
2
Note : Les valeurs selon les équations (5.2c) et (5.2d)
sont valables pour béton fissure et non fissuré.
0
Figure 5.1 – Cône de béton théorique et base A p,N du cône de béton d’une cheville isolée
a)a)Cheville
individual anchor
isolée at d’un
au bord the edge of en
support concrete
béton member
b)Groupe
b) group of
de two anchors
2 chevilles en at the
rive edge
d’un of concrete
support en bétonmember
Figure 5.2 – Exemples de bases réelles Ap,N de cônes de béton schématisés pour différentes configurations de chevilles
dans le cas d’une charge de traction axiale
c) Le coefficient s,Np tient compte de la perturbation de la faut introduire la plus petite distance à un bord libre, c,
distribution des sollicitations dans le béton due aux bords dans l’équation (5.2e).
du support en béton. Pour des ancrages avec plusieurs
distances aux bords libres (par exemple, ancrage dans un c
Ψs,Np = 0,7 + 0,3 ≤1 (5.2e)
angle du support en béton ou dans un support étroit), il c cr,Np
1
Ψec,Np = ≤1 (5.2h)
1 + 2eN /scr,Np
hef
Ψre,Np = 0.5 + ≤1 (5.2i)
200
hef [mm]
Si la zone de l‘ancrage comporte des armatures espacées
d’au moins 150 mm (diamètre quelconque) ou des arma-
tures de diamètre ≤ 10 mm espacées d’au moins 100 mm,
on peut appliquer un coefficient d‘écaillement de surface
re,Np = 1,0 quelle que soit la profondeur de l’ancrage.
Figure 5.3 – Exemples d‘ancrages dans des éléments en béton où h’ef, s’cr,Np et c’cr,Np peuvent être utilisés
0 A c,N
NRk, c = NRk, c ∗ ∗ Ψs,N ∗ Ψre,N ∗ Ψec,N [N] (5.3)
A 0c,N
Les différents facteurs de l’équation (5.3) pour des chevilles
conformes à l’expérience actuelle sont indiqués ci-après :
a) On obtient la valeur initiale de la résistance caractéristique
d’une cheville mise en place dans du béton fissuré ou non
fissuré par application de la formule suivante :
0 1.5
NRk, c = k1 . fck,cube . h ef [N] (5.3a)
2
fck,cube [N/mm ]; hef [mm]
k1 = 7,2 pour les applications en béton fissuré
k1 = 10,1 pour les applications en béton non fissuré
b) L’effet géométrique de la distance entre axes et de la dis-
tance à un bord libre sur la résistance caractéristique est
prise en compte par la valeur A c,N / A 0c,N , où
Figure 5.4a – Cône de béton théorique et base A 0c,N du cône de béton d’une cheville isolée
Figure 5.4b – Exemples de bases réelles Ac,N de cônes de béton schématisés pour différentes configurations de chevilles
dans le cas d’une charge de traction axiale
c) Le coefficient s,N tient compte de la perturbation de la 5.2.2.6 Rupture par fendage au chargement de la
distribution des sollicitations dans le béton due aux bords cheville
du support en béton. Pour des ancrages avec plusieurs
distances aux bords libres (par exemple, ancrage dans un Pour la rupture par fendage, les valeurs de scr,sp et ccr,sp sont
angle du support en béton ou dans un support étroit), il données dans l’ATE correspondant en fonction de la profon-
faut introduire la plus petite distance à un bord libre, c, deur d’ancrage.
dans l’équation (5.3c). a) On peut admettre que la rupture par fendage ne se pro-
c duira pas si la distance aux bords libres dans toutes les
Ψs,N = 0,7 + 0,3 ≤1 (5.3c) directions vérifie c 1,2 ccr,sp et si la hauteur du support
c cr,N vérifie h 2 hmin.
d) Le facteur d‘écaillement de surface, re,N, tient compte de
l’effet d’une armature. b) On peut ignorer le calcul de la résistance de fendage carac-
téristique lorsque l‘on utilise des chevilles pour béton fis-
hef suré si les deux conditions suivantes sont satisfaites :
Ψre,N = 0.5 + ≤1 (5.3d)
200 - présence d‘une armature qui limite la largeur de la fis-
hef [mm] sure à wk ~ 0,3 mm, compte tenu des forces de fen-
Si la zone de l‘ancrage comporte des armatures espacées dage selon 7.3 ;
d’au moins 150 mm (diamètre quelconque) ou des arma- - la résistance caractéristique à la rupture par cône de
tures de diamètre ≤ 10 mm espacées d’au moins 100 mm, béton et à la rupture par extraction-glissement est cal-
on peut appliquer un coefficient d‘écaillement de surface culée pour du béton fissuré.
re,N = 1,0 quelle que soit la profondeur de l’ancrage.
Si les conditions a) ou b) ne sont pas satisfaites, la résis-
e) Le facteur ec,N = 1,0 tient compte d‘un effet de groupe tance caractéristique d’une cheville isolée ou d’un groupe
lorsque différentes charges de traction agissent sur les de chevilles, en cas de rupture par fendage, devrait être
chevilles unitaires d‘un groupe. calculée selon l’équation (5.4).
1 0 A c,N
Ψec,N = ≤1 (5.3e) NRk, sp = NRk, c∗ ∗ Ψs,N ∗ Ψre,N ∗ Ψec,N ∗ Ψh,sp [N] (5.4)
1 + 2eN /s cr,N A 0c,N
eN = excentricité de la charge de traction résul- 0
avec NRk, c , s,N, re,N, ec,N selon les équations (5.3a)
tante agissant sur les chevilles soumises à traction (cf. 4.2.1).
En présence d’une excentricité dans les deux directions, le à (5.3e) et A c,N A 0c,N comme définies dans le
facteur ec,N doit être déterminé séparément pour chaque paragraphe 5.2.2.4 b) ; les valeurs ccr,N et scr,N
direction et le produit des deux facteurs doit être introduit devraient toutefois être remplacées par ccr,sp et
dans l‘équation (5.2). scr,sp.
c s Avec
h'ef = max × hef ou h'ef = max × hef
c cr,N scr,N 2/3
est introduite dans l‘équation (5.3a) et (5.3d) et pour la déter- 1 ≤ Ψh,sp ≤
2 hef
hmin
( ) (5.4b)
mination de A 0c,N
et Ac,N, conformément aux figures 5.3 et Si la distance à un bord libre d’une cheville est inférieure à
5.4, ainsi que dans les équations (5.3b), (5.3c) et (5.3e), les la valeur ccr,sp, il faudrait alors prévoir une armature longitudi-
valeurs nale le long du bord du support.
s’cr,N = 3 h’ef
c’cr,N = 0,5 s’cr,N
sont introduites pour scr,N ou ccr,N
5.2.2.5 Rupture par fendage due à la mise en place
de la cheville
On évite la rupture par fendage pendant la mise en place de
la cheville en respectant les valeurs minimales de distance
à un bord libre cmin, de distance entre axes smin , d‘épaisseur
du support hmin et d‘armatures telles qu‘elles sont données
dans l‘ATE correspondant.
α M ⋅ MRk, s
VRk ,s = [N] (5.6)
l
où : M = voir paragraphe 4.2.2.4
= bras de levier selon l‘équation (4.2)
0
MRk,s = MRk, s (1 - NSd/NRd,s) [Nm] (5.6a)
NRd,s = NRk,s /Ms
NRk,s ;Ms à prendre dans l’ATE correspondant
0
MRk, s = résistance en flexion caractéristique
d’une cheville isolée
0
La résistance en flexion caractéristique MRk, s est donnée
dans l’ATE correspondant.
0
La valeur de MRk, s pour des chevilles conformes à l’expé-
rience actuelle est calculée selon l’équation (5.6b).
0
MRk, s = 1,2. Wel . fuk [Nm] (5.6b)
5.2.3.3 Rupture du béton par effet de levier
Les ancrages réalisés avec des chevilles courtes et rigides
peuvent périr par rupture du béton engendrée du côté
oppose à la direction de la charge par effet de levier de la
cheville (voir figure 5.5). La résistance caractéristique corres-
pondante VRk,cp peut être calculée selon l‘équation (5.7).
Figure 5.4 – Rupture du béton par effet de levier du côté opposé à la direction de la charge
V1 =T / s V 2 = -T / s
Figure 5.5a – Groupe de chevilles chargées avec un moment ; les charges de cisaillement agissant
sur chaque cheville individuelles se neutralisent
Dans les cas où les composantes horizontale ou verticale Lors du calcul de la résistance de la cheville la plus défavo-
des charges de cisaillement sur les chevilles n’ont pas la rable, les influences des distances au bord ainsi que celles
même direction dans le groupe, la vérification de la rupture des entraxes doivent être considérées. Un exemple de calcul
par effet de levier pour le groupe est remplacée par la vérifi - de A c,N est donné en figure 5.5b.
cation de la rupture par effet de levier pour la cheville la plus
défavorable du groupe.
Figure 5.5b – Exemples de calcul de bases réelles Ac,N de cônes de béton schématisés
5.2.3.4 Rupture du béton en bord de dalle dnom;/ f;c1 [mm]; fck,cube [N/mm2]
= 4,5 c 12 (5.8d)
A c,V = zone réelle du cône de béton de l’ancrage
sur la surface latérale du béton. Elle est limitée par un recou-
vrement de cônes de béton de chevilles adjacentes (s ≤ 3c1)
ainsi que par les bords parallèles à la direction supposée de
la charge (c2 ≤ 1,5c1) et par l’épaisseur du support en béton
(h ≤ 1,5c1). La figure 5.7 donne des exemples de calcul de
A c,V.
0
Pour le calcul de A c, V et A c,V, hypothèse est faite que les
charges de cisaillement sont perpendiculaires au bord de
béton.
Figure 5.6 – Cône de béton schématisé et base A 0c, V du cône de béton pour une cheville isolée
Figure 5.7 – Exemples de bases réelles de cônes de béton schématisés pour différentes dispositions de chevilles
sous charges de cisaillement
1/ 2
Ψ h, V = ( 1,5c
h
)1 ≥1 (5.8f)
e) Le facteur ,V tient compte de l’angle V entre la charge
appliquée, VSd, et la direction perpendiculaire au bord libre
du support en béton (voir figure 4.7c).
1
Ψα , V = 2
≥1
sin α V
2
(cos α ,V ) + ( 2,5 ) (5.8g)
La valeur maximale V à insérer dans l’équation (5.8g) est
limitée à 90°.
Dans le cas où V > 90°, hypothèse est faite que seule la
composante de la force de cisaillement agissant parallèle-
ment au bord agit sur la cheville. La composante agissant
dans la direction contraire peut être négligée pour la vérifica-
tion de la rupture du béton en bord de dalle. Des exemples
de groupes de chevilles chargés par MTd, VSd ou les deux
sont donnés en figure 5.8 et figure 5.9.
Action
C
Charge sur le
groupe pour le
calcul
b) Groupe de chevilles au bord avec un cisaillement VSd avec un angle 90 < α V < 180°
Action
eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Figure 5.8 – Exemples de groupes de chevilles au bord avec une force de cisaillement ou un moment de torsion
Action
Charge sur le
groupe pour le
calcul
VSd eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Action
VSd eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Figure 5.9 – Exemples de groupes de chevilles au bord avec une force de cisaillement ou un moment de torsion
f) Le facteur ec,V tient compte d’un effet de groupe lorsque 5.2.4 Résistance à des charges combinées de
différentes charges de cisaillement agissent sur chaque traction et de cisaillement
cheville d’un groupe.
Les équations suivantes (voir figure 5.11) doivent être
1 satisfaites pour des charges combinées de traction et de
Ψ ec, V = ≤1
1+(2e V
3c 1) (5.8h) cisaillement :
N < 1 (5.9a)
eV = excentricité de la charge de cisaillement
résultante agissant sur les chevilles (cf. 4.2.2). V < 1 (5.9b)
g) Le facteur re,V tient compte du type de renforcement uti- N + V < 1,2 (5.9c)
lisé dans du béton fissuré.
où N (V ) est le rapport entre l’action de calcul et la résis-
re,V = 1,0 Pour ancrages dans du béton non fissuré tance de calcul pour une charge de traction (cisaillement).
ou fissuré sans renforcement de bord
Dans l’équation (5.9), on doit retenir la valeur la plus impor-
re,V = 1,2 Pour ancrages dans du béton fissuré avec tante de N et V pour les différents modes de ruine (voir
armatures de bord rectilignes (Ø ≥ 12 mm) paragraphes 5.2.2.1 et 5.2.3.1).
re,V = 1,4 Pour ancrages dans du béton
fissuré avec armatures de bord et étriers rapprochés
(a 100 mm)
h) Pour les ancrages placés dans un coin, les résistances
des deux côtés doivent être calculées, la plus petite étant
décisive.
i) Cas particuliers
Pour des ancrages mis en place dans un support étroit et
mince en béton avec c2,max 1,5 c1 (c2,max = la plus grande des
deux distances aux bords libres parallèles à la direction de la
charge) et h 1,5 c1 (voir figure 5.10) le calcul selon l’équa-
tion (5.8) conduit à des résultats du côté de la sécurité.
On obtient des résultats plus précis si dans les équations
(5.8a) à (5.8f ), ainsi que dans la détermination des bases
A 0c, V et A c,V selon les figures 5.6 et 5.7, la distance aux
bords libres c1 est remplacée par la valeur de c’1, cette
dernière étant la plus grande des deux valeurs c2,max /1,5 et
h/1,5 respectivement, ou s2,max /3 dans le cas d’un groupe de Figure 5.12 – Diagramme d‘interaction pour des charges com-
binées de traction et de cisaillement
chevilles.
D’une manière générale, les équations (5.9a) à (5.9c)
donnent des résultats conservatoires. L’équation (5.10)
donne des résultats plus précis.
(N) + (V ) < 1 (5.10)
où :
N, V voir équations (5.9)
a = 2,0 si NRd et VRd sont déterminés par la rupture de
l’acier
a = 1,5 pour tous les autres modes de ruine.
6 État limite de service Si la distance à un bord libre d’une cheville est inférieure à la
distance caractéristique à un bord libre ccr,N, respectivement,
il faut prévoir une armature longitudinale d’un diamètre au
moins égal à 6Ø sur le bord de l’élément, dans la zone de
6.1 Déplacements profondeur d’ancrage.
On relèvera dans l’ATE le déplacement caractéristique de En cas de dalles et de poutres constituées d’éléments
la cheville soumise à des charges définies de traction et de préfabriqués et de béton de remplissage coulé sur place, les
cisaillement. On peut supposer que les déplacements sont charges des chevilles peuvent être transmises dans le béton
une fonction linéaire de la charge appliquée. En cas de charge préfabriqué uniquement si le béton préfabriqué est raccordé
combinée de traction et de cisaillement, il faudrait ajouter, au béton coulé sur place par une armature de couture. Si
géométriquement, les déplacements pour les composantes cette armature de couture entre le béton préfabriqué et le
traction et cisaillement de la charge résultante. béton coulé sur place est absente, les chevilles doivent être
En cas de charges de cisaillement, l’influence du trou de ancrées sur une profondeur hef dans le béton de remplis-
passage dans l’élément à fixer sur le déplacement escompté sage. Sinon, seules les charges de plafonds suspendus ou
de l’ensemble de l’ancrage doit être pris en compte. d’ouvrages similaires avec une charge pouvant atteindre
1,0 kN/m2 peuvent être ancrées dans le béton préfabriqué.
des méthodes de conception-calcul décrites dans le présent Les charges des chevilles sont équilibrées par une armature
document. en boucle enserrant l’armature traction et ancrée du côté
opposé du support en béton. Sa distance à une cheville
La transmission des charges des chevilles aux supports de
isolée ou aux chevilles les plus à l’extérieur d’un groupe
l’élément en béton doit être démontrée pour l’état limite
devrait être inférieure à hef.
ultime et pour l’état limite de service. À cet effet, il faut
procéder aux vérifications normales en prenant bien en Si sous les actions caractéristiques, la force de traction résul-
compte les actions introduites par les chevilles. Pour ces tante, NSk, des fixations soumises à des tractions est égale à
vérifications, il conviendrait de prendre en compte les indi- NSk > 60kN, soit la profondeur d‘ancrage des chevilles devrait
cations supplémentaires données dans les paragraphes 7.2 alors être de hef > 0,8h, soit une armature en boucle selon le
et 7.3. paragraphe c) ci-dessus devrait être prévue.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent
ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006
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caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - art. L 122-4 et
L 122-5 et Code Pénal art. 425).
© CSTB 2009
Chevilles métalliques pour béton Partie 5-1-2
1 Domaine d’application
1.1 Généralités
Ce rapport technique s’applique aux scellements d’arma-
tures rapportées dans du béton non carbonaté à la condi-
tion expresse que la méthode de calcul des scellements
d’armatures rapportées soit conforme à EC2. Le système de
scellement d’armatures rapportées comprend un matériau
liant et une barre d’armatures droite scellée possédant des
propriétés selon l’annexe C de EC2 ; pour les barres d’arma-
tures, les classes B et C sont recommandées. Le matériau
liant peut être fait à partir de mortier synthétique, de mortier
au ciment ou un mélange des deux comprenant des addi-
tions et/ou des aditifs.
La résistance au feu des scellements d’armatures rappor-
tées n’est pas traitée dans ce rapport technique.
La fatigue, le chargement dynamique ou sismique sur des
scellements d’armatures rapportées n’est pas traité dans ce
rapport technique.
lv
l0
lv = lb,d (l1)
≥ 10 ds
al
Figure 1.1 – Recouvrement d’armatures pour la liaison force de traction
de dalles et poutres
lv enveloppe de Med/z + Ned
≥ lb,min
N,M,V As,L ; ds,L
2 Méthode de vérification
2.1 Principes
Le programme d’essais requis pour les scellements d’arma-
tures rapportées est décrit dans le tableau 2.1.
Tous les essais des lignes 1 à 7 doivent être effectués
comme des essais de traction confinés (voir ETAG 001 Partie
5, figure 5.2). Les dimensions des corps d’épreuve doivent
être choisies de manière à éviter la rupture par fendage du
béton.
Les essais sont réalisés dans du béton non fissuré C 20/25
et C 50/60, avec des barres d’armatures possédant des
propriétés selon l’annexe C de EC2, avec fyk ≥ 500 N/mm2 et
une hauteur de verrou fR entre 0,05 et 0,10.
Pour tous les essais, les trous sont forés avec un diamètre
dcut,m, selon les spécifications du fabricant. En principe, les
trous sont nettoyés selon les instructions de pose du fabri-
cant, avec le dispositif de nettoyage spécifié par le fabri-
cant. À l’exception des essais d’aptitude à l’emploi selon les
lignes 3 et 4. Le matériau liant et les barres d’armatures sont
installés selon les instructions de pose du fabricant, avec
l’équipement fourni par le fabricant.
L’installation dans un trou inondé n’est pas traitée dans ce
rapport technique.
Les essais doivent être effectués en utilisant chaque
méthode de forage préconisée par le fabricant. Toutefois, si
les essais sont faits en utilisant un perforateur à percussion
électrique, les résultats des essais peuvent également être
utilisés pour un perforateur pneumatique.
12mm 10ds 5
Contrainte d’adhérence dans du béton
1 C20/25 25mm 10ds 5 (4) voir 3.3.2 2.2
C20/25
dmax 10ds 5
Contrainte d’adhérence dans du béton
2 C50/60 dmax 7ds 5 voir 3.3.2 2.3
C50/60
Sécurité de mise en œuvre : dmax ≥ 0,8
3 C20/25 10ds 5 2.4
béton sec (5) (6)
Sécurité de mise en œuvre : dmax ≥ 0,75
4 C20/25 10ds 5 2.5
béton humide (5) (6)
Fonctionnement sous
5 C20/25 12mm 10ds 5 ≥ 0,9 2.6
charges de longue durée
Fonctionnement sous C50/60
6 12mm 7ds 5 ≥ 0.,9 2.7
conditions de gel/dégel (7)
7 Effet des directions de mise en œuvre C20/25 dmax 10ds 5 ≥ 0,9 2.8
Installation à la profondeur
8 C20/25 dmax lv max 5 voir 3.2.3 2.9
d’ancrage maximale
9 Injection correcte dmax lv max 5 voir 3.2.4 2.10
10 Vérification de la durabilité du mortier (8) C20/25 12mm 10ds 3 x 10 voir 3.3.3 2.11
Résistance à la corrosion des barres
11 C20/25 12mm 70mm 3 voir 3.3.4.3 3.3.4.2
d’armatures (10)
Remarques pour le tableau 2.1 Nettoyez le trou avec dispositif de nettoyage fourni par le
(1) Tous les essais sont réalisés dans du béton non fabricant, en effectuant deux opérations de soufflage, à la
fissuré pompe manuelle ou l’air comprimé, et une opération de
brossage. Le type de soufflage et l’ordre dans lequel est
(2) diam. : diamètre de la barre d’armatures; dmax : diamètre effectué le brossage/soufflage doivent être ceux prescrits
maximal de la barre d’armatures spécifié par le fabri- dans les instructions de pose du fabricant. Cette procé-
cant ; long. : longueur d’ancrage de la barre d’arma- dure d’essai est uniquement valable si les instructions de
tures dans le béton pose du fabricant spécifient que le nettoyage du trou doit
(3) voir 3.3.1 être effectué avec au moins quatre opérations de souf-
flage et deux de brossage. Si les instructions spécifient
(4) Les essais ne sont nécessaires que si les des exigences moindres, alors les opérations ci-dessus (2
essais selon les lignes 3 et 4 sont réalisés avec soufflages + 1 brossage) doivent être diminuées en propor-
ds = 25 mm < dmax tion et le nombre de soufflages/brossages doit être réduit à
(5) Les essais doivent être réalisés avec ds = 25mm si des l’entier inférieur. Si les instructions de montage du fabricant
essais de comparaison selon la ligne 1 sont effectués recommandent deux opérations de soufflage et une opéra-
avec ds = 25 mm au lieu de dmax tion de brossage, les essais de sécurité de mise en œuvre
doivent être réalisés sans brossage et avec seulement une
(6) La valeur de requis ne doit pas être modifiée, car la
opération de soufflage.
notion de coefficient partiel de sécurité 2 n’existe pas
dans EC2 Si les instructions de pose du fabricant ne fournissent aucune
précision pour le nettoyage du trou, les essais peuvent être
(7) Les résultats des essais doivent être normalisés à un réalisés sans nettoyer le trou.
béton C20/25 en utilisant un coefficient, reflétant l’in-
fluence de la résistance du béton ou de la contrainte Placez le liant et la barre d’armature en suivant les instructions
d’adhérence, établi sur la base des essais selon les de pose du fabricant avec l’équipement fourni par celui-ci.
lignes 1 et 2
(8) Ces essais ne sont pas nécessaires pour des mortiers 2.5 Essais de sécurité de mise en
à base ciment uniquement
œuvre dans le béton humide
(9) 10 ds et 7 ds doivent être réduits en cas de rupture de Les essais doivent être réalisés dans du béton C 20/25 avec
l’acier. L’objectif de ces essais est de déterminer la une longueur d’ancrage de la barre de 10ds ; le diamètre de
contrainte d’adhérence la barre doit être choisi en conformité avec les notes 4 et 5
(10) La résistance à la corrosion n’a pas être démontrée du tableau 2.1.
si l’on utilise des barres d’armatures rapportées dans Le nettoyage du trou et l’installation doit être réalisé selon
des ouvrages situé dans un environnement sec, selon 2.4. Toutefois, le béton dans la zone d’ancrage doit être
les classes d’exposition X0 et XC1 de EC2. De même, saturé d’eau lorsque le trou est foré, nettoyé et la barre
aucune preuve n’est nécessaire si seules des barres installée (voir ETAG 001 Partie 5, 5.1.2.1 (b)).
d’armatures résistantes à la corrosion sont spécifiées
pour toutes les applications; voir 3.3.4.1
2.6 Fonctionnement sous charges de
2.2 Essais de détermination de la longue durée et influence de la
contrainte d’adhérence dans du température
La performance des scellements d’armatures rapportées
béton C 20/25 ne doit pas être affectée négativement par des variations
Les essais doivent être réalisés dans des conditions de températures, de courtes durées dans les limites des
normales, dans du béton C 20/25 avec une longueur d’an- températures de service ou par des variations de tempé-
crage de la barre de 10ds. rature de longues durées à la température maximale à long
terme. Pour les scellements d’armatures rapportées, la
plage de température de service, (a) ou (b) selon section 5,
2.3 Essais de détermination de la 4.1.1.2, est spécifiée par le fabricant.
contrainte d’adhérence dans du Plage (a) : Tmax = 40 °C Essais à la
béton C 50/60 température maximale à long terme (T = 20 °C)
Les essais doivent être réalisés dans des conditions Plage (b) : Tmax = 80 °C Essais à la
normales, dans du béton C 50/60 avec une longueur d’an- température maximale à court terme (T = 50 °C)
crage de la barre de 7ds. Cette procédure d’essais est issue de l’ETAG 001
Partie 5, 5.1.2.5 ; avec une longueur d’ancrage de barre de
10ds et un diamètre de barre de 12 mm.
2.4 Essais de sécurité de mise en Installez la barre d’ancrage à la température ambiante.
œuvre dans du béton sec Pour les deux options, la charge de longue durée Nsust
Les essais doivent être réalisés dans du béton C 20/25 avec doit être
t
une longueur d’ancrage de la barre de 10ds; le diamètre de Nsust. = 0.55 • f bm,( line1) • π • d • lv • (fc,test/fck)0,5 (2.1)
la barre doit être choisi en conformité avec les notes 4 et
5 du tableau 2.1. La procédure suivante de nettoyage du
trou (voir ETAG 001 Partie 5, 5.1.2.1 (a)) doit être appliquée
pendant les essais.
t
f bm 2.9 Installation à la profondeur
,( line1) = contrainte d’adhérence moyenne dans du
béton C20/25 selon l’équation (3.3) d’ancrage maximale
≤ 10 N/mm2 Ce test permet de vérifier si une barre d’armatures avec
la profondeur d’ancrage maximale peut être installée
fc,test = résistance à la compression du béton du corps correctement avec les outils d’installation préconisés dans
d’épreuve les instructions de pose. Les essais sont réalisés avec
fck = résistance à la compression caractéristique du béton le diamètre de barre maximal et la profondeur d’ancrage
C20/25 maximale demandée par le fabricant. Si d’importants
Pour la plage de température (a), maintenir la charge à Nsust efforts de fendage sont produits pendant l’installation
et la température à la température ambiante normale (T = (p. ex. avec les systèmes de type capsule où la barre d’an-
20 °C), puis mesurez les déplacements jusqu’à ce qu’ils crage est enfoncée au marteau), les essais doivent être
apparaissent comme stabilisés, mais au moins pendant réalisés avec un enrobage de béton minimal. Le béton, la
trois mois. Les modalités d’essais sont issues de l’ETAG 001 barre et le mortier sont maintenus à la température ambiante
Partie 5, 5.1.2.5. maximale d’installation spécifiée par le fabricant. La barre
Pour la plage de température (b), augmentez la tempéra- d’ancrage est installée suivant les instructions du fabricant.
ture de la chambre d’essai à 50 °C à la cadence d’environ Les essais doivent être effectués pour chaque outil d’injec-
20 °C par heure. Maintenir la charge à Nsust et maintenir la tion spécifié par le fabricant.
température à 50 °C puis mesurez les déplacements jusqu’à
ce qu’ils apparaissent comme stabilisés, mais au moins 2.10 Injection correcte
pendant trois mois. Les modalités d’essais sont issues de
l’ETAG 001 Partie 5, 5.1.2.5. Ce test permet de vérifier si l’injection du mortier peut être
réalisée proprement sans bullage. Les essais d’injection
Pour vérifier la capacité de charge résiduelle après l’essai sont effectués à la température d’installation la plus basse,
sous charge de longue durée, annuler la charge sur la barre dans des tubes acryliques d’un diamètre intérieur proche du
d’ancrage et effectuez un essai de traction confiné à la diamètre de forage. Les essais sont réalisés avec le diamètre
température maximale à long terme. de barre maximal et la profondeur d’ancrage maximale
demandée par le fabricant. Pendant l’injection du mortier, le
2.7 Fonctionnement sous conditions de tube doit être recouvert de manière à ce que l’opérateur ne
voie pas le flux de mortier injecté. Après injection du tube à
gel/dégel la profondeur requise, la barre est installée.
Les essais sont effectués dans du béton non fissuré C 50/60
résistant aux cycles de gel/dégel, conformément à l’ETAG
001 Partie 5, 5.1.2.7, avec une longueur d’ancrage de la 2.11 Vérification de la durabilité du
barre de 7ds et un diamètre de barre de 12 mm. mortier (mortier avec résine ;
La charge constante Nsust pour cet essai doit être déterminée y compris les systèmes hybrides)
conformément à l’équation suivante (2.2).
t Pour vérifier la résistance chimique du mortier (mortier conte-
Nsust. = 0.4 • f bm,( line2) • π • d • lv • (fc,test/fck)0,5 nant de la résine) pour scellements d’armatures rapportées,
(2.2) il est nécessaire d’effectuer des essais dits « essais de tran-
t
f bm ,( line2) = contrainte d’adhérence moyenne dans du ches » selon l’ETAG 001 Partie 5, 5.1.4 pour les mortiers
béton C50/60 selon l’équation (3.3) contenant de la résine.
≤ 18 N/mm2 Les essais sont réalisés avec des barres de diamètre 12
fc,test = résistance à la compression du béton du corps mm et une profondeur d’encastrement de 10 ds; les essais
d’épreuve peuvent aussi se faire avec une tige filetée.
fck = résistance à la compression caractéristique du béton Au moins 10 essais doivent être réalisés pour chaque expo-
pour C50/60 sition environnementale et pour les échantillons témoins ; les
résultats où l’on obtient une rupture par fendage doivent être
Pour vérifier la capacité de charge résiduelle après l’essai
supprimés.
sous conditions de gel/dégel, annulez la charge sur la barre
d’ancrage et effectuez un essai de traction confiné à la
température ambiante normale.
3 Évaluation et jugement de
2.8 Effet des directions de mise l’aptitude à l’emploi d’un ancrage
en œuvre
Si les instructions de pose du fabricant autorisent toutes
les directions d’installation, alors les essais de traction sont 3.1 Généralités
nécessaires avec l’ancrage installé verticalement vers le D’une manière générale, il doit être prouvé par les essais
haut. Si le fabricant autorise seulement les directions hori- indiqués dans le tableau 2.1 que les scellements d’arma-
zontales et verticales vers le bas, les essais d’installation tures rapportées peuvent atteindre les mêmes valeurs de
doivent être réalisés avec l’ancrage installé horizontale- contrainte ultime d’adhérence, avec le même facteur de
ment. sécurité, que les barres d’armatures coulées en place selon
Les essais doivent être réalisés avec le diamètre de barre EC 2. EC 2 n’impose aucun test mais les valeurs pour fbd
maximal, avec une longueur d’ancrage de 10ds. sont définies. Elles sont données dans le tableau 3.1. Ces
valeurs sont valables pour les conditions extrêmes ; un
enrobage de béton minimal, un espacement minimal et un
renforcement transversal minimal. Les essais sont effectués 3.2.2 Fonctionnement sous conditions
avec une barre d’armatures seule, avec un enrobage de de gel/dégel
béton important, car l’influence du confinement du béton sur
la contrainte d’adhérence est presque la même que ce soit Pendant les essais de gel/dégel, le taux d’augmentation
pour les barres coulées en place et celles rapportées. du déplacement doit diminuer avec le nombre croissant de
cycle de gel/dégel, jusqu’à une valeur pratiquement égale
Le tableau 3.1 donne la comparaison suivante : quelle à zéro.
req
contrainte d’adhérence f bm obtenue dans les essais
selon le tableau 2.1 et évaluée selon ce chapitre, doit être Dans les essais de traction, après les conditions de gel/
obtenue pour montrer l’équivalence avec les valeurs dégel, la contrainte d’adhérence moyenne doit être déter-
req minée et la valeur de req. prise en compte selon 3.3.
fbd. f bm est basé sur grand nombre d’essais avec des
armatures coulées en place selon la procédure d’essais du
tableau 2.1, ligne 1 et 2, et en utilisant une composition de 3.2.3 Installation à la profondeur
béton selon l’ETAG 001, Partie 1, Annexe A. d’encastrement maximale
La barre d’armature doit pouvoir être installée correctement
Tableau 3.1 – Contrainte d’adhérence requise (la profondeur d’ancrage est atteinte et le mortier ressort du
trou).
Béton Valeurs de calcul pour la contrainte
Classe de contrainte ultime d’adhérence requise
résistance d’adhérence, selon EC2, pour scellements 3.2.4 Injection correcte
(1) lorsque les conditions d’armatures rapportées Le mortier doit remplir complètement l’espace entre la barre
d’adhérence sont bonnes req d’armature et le tube sur toute la longueur d’ancrage. De
fbd (N/mm2) (2) f bm (N/mm2) petites bulles sont généralement inévitables ; toutefois, la
C12/15 1,6 7,1 dimension et le nombre de ces bulles doivent être tels qu’ils
n’affectent pas négativement le durcissement et la contrainte
C16/20 2,0 8,6 d’adhérence du mortier ainsi que la résistance à la corro-
C20/25 2,3 10,0 sion. L’enfoncement de la barre d’armature dans le mortier
frais, immédiatement après sa mise en place, et l’ajustement
C25/30 2,7 11,6
de sa position doivent être vérifiés ; un enfoncement signifi-
C30/37 3,0 13,1 catif de la barre d’armature ne doit pas arriver.
C35/45 3,4 14,5
C40/50 3,7 15,9 3.3 Évaluation
C45/55 4,0 17,2
C50/60 4,3 18,4 3.3.1 Calcul de la contrainte d’adhérence
Remarques pour le tableau 3.1 a) À partir des résultats des essais de traction (tableau 2.1,
(1) Les écarts possibles entre fbd et les classes de résistance du lignes 1 à 7) la contrainte d’adhérence moyenne est
béton sont décrits dans 3.3.2. calculée selon l’équation (3.1).
(2) fbd = 2.251 2 fctd (selon EC2) 0,4
avec fctd = ct fctk,0,05 / c t N 0,08
f bm
u,m
= (3.1)
ct = 1 d lv fR
c = 1.5
1 = 1,0 (conditions d’adhérence bonnes) avec :
t
2 = 1,0 (pour ≤ 32 mm) f bm = contrainte d’adhérence moyenne dans la série
d’essai
Nu,m = valeur moyenne des charges de rupture Nu(fc) dans
3.2 Critères valables pour tous la série d’essai
les essais d = diamètre de la barre d’armature
lv = longueur d’ancrage de la barre dans le béton
3.2.1 Généralités fR = hauteur des verrous des armatures testées
Le coefficient de variation des charges ultimes dans les Nu(fc) = charge de rupture (pic de charge) d’un essai indi-
essais selon au tableau 2.1, ligne 1 à 7, doit être ≤ 15 %. viduel converti pour du béton C20/25 (essais tableau 2.1,
ligne 1, 3, 4, 5, 6, 7) ou C50/60 (essais tableau 2.1, ligne 2)
3.2.1 Fonctionnement sous charges selon ETAG 001, Partie 1, équation (6.0a). Pour les essais
selon tableau 2.1 ligne 6 voir remarque (7) du tableau 2.1.
de longue durée et influence
de la température Remarque :
Pendant les essais sous charges de longue durée, l’aug- Si le pic de charge est atteint pour un déplacement ≤1, on
mentation des déplacements doit se stabiliser et le critère utilise le pic de charge comme charge de rupture.
pour les essais sous charges de longue durée selon l’ETAG Si le pic de charge est atteint pour un déplacement >1,
001 Partie 5, 6.1.1.2 doit être rempli. on utilise la charge à 1 T comme charge de rupture.
Pour les essais de traction, après la mise sous charge de
longue durée, la contrainte d’adhérence moyenne doit être
déterminée et la valeur de req. prise en compte selon 3.3.
Calcul de 1 (10 N/mm2 pour C20/25 et 18,4 N/mm2 pour C50/60) alors le
scellement d’armature rapporté peut être conçu en utilisant
ds (mm) 1 (mm)
les différentes valeurs des valeurs de calcul de la contrainte
< 25 1,5 ultime d’adhérence, fbd pour les barres d’armatures selon
25 à 40 2,0 EC2, pour toutes les classes de résistance de béton. Un
exemple est illustré à la figure 3.1.
> 40 3,0
Si la contrainte d’adhérence requise pour du béton C20/25
b) La valeur des essais du tableau 2.1, lignes 3 à 7 doit et/ou C50/80 n’est pas atteinte, alors il est nécessaire de
être calculée de la manière suivante : prendre en considération les limites suivantes, (b), pour l’uti-
lisation des valeurs de calcul de la contrainte ultime d’ad-
t t
α = f bm ,(line3, 4,5,6, 7 ) / f bm, (line1) hérence :
(3.2)
avec :
t
f bm ,(line3, 4,5,6, 7 ) = contrainte d’adhérence dans les séries
d’essais correspondantes du tableau 2.1, ligne 3,4,5,6 ou 7
calculée selon l’équation (3.1)
t
f bm , (line1) = contrainte d’adhérence dans la série d’essais
correspondant au tableau 2.1, ligne 1 calculée selon l’équa-
tion (3.1)
Le calcul de selon l’équation (3.2) doit être effectué avec
les résultats des essais effectués avec le même diamètre.
c) La contrainte d’adhérence pour l’évaluation des scelle-
ments d’armatures rapportées doit être calculée selon
l’équation (3.3 et 3.4).
C 20 / 25 t α α4
f bm = f bm ,(line1) • min • min (3.3)
reqα reqα 4
C 50 / 60 t α α4
f bm = f bm ,(line2) • min • min (3.4)
reqα reqα 4
avec :
C 20 / 25 C 50 / 60
f bm ; f bm = contrainte d’adhérence moyenne pour
l’évaluation de la contrainte d’adhérence de calcul des scel-
lements d’armatures rapportées dans du béton C20/25 et
C50/60
t t
f bm , (line1) ; f bm ,(line 2) = contrainte d’adhérence moyenne
dans les séries d’essais correspondantes du tableau 2.1,
ligne 1 ou 2 calculée selon l’équation (3.1)
α
min = ratio minimum obtenu lors des essais du
reqα tableau 2.1, lignes 3 à 7
= ≤ 1,0
= valeur selon l’équation (3.2)
req = valeur requise de selon tableau 2.1
α4
min = ratio minimal obtenu lors des essais pour
reqα 4 vérifier la durabilité, voir 3.3.3.1
= ≤ 1,0
(b) Conception avec écarts par rapport à EC2 Exemple B, voir figure 3.3
Si la contrainte d’adhérence requise pour du béton C20/25 L’exemple B montre la détermination de la valeur de calcul
et/ou C50/60 n’est pas atteinte, alors il est nécessaire de de la contrainte ultime d’adhérence pour un scellement d’ar-
suivre la procédure suivante : mature rapporté où les contraintes d’adhérence moyennes
C 20 / 25 C 50 / 60 n’atteignent pas la contrainte requise
f bm et f bm
• Tirez une ligne droite entre les contraintes d’adhérence pour le béton C20/25 et C50/60.
moyennes f C 20 / 25 et f C 50 / 60
bm bm
• Dessinez une courbe en escalier sous cette ligne avec les
valeurs de EC2 pour les différentes classes de béton, de
manière à ce que cette courbe ne dépasse pas la ligne
droite.
• Les valeurs de la courbe en escalier donnent les valeurs
de calcul de la contrainte ultime d’adhérence pour les
scellements d’armatures rapportées pour les différentes
classes de béton. Ces valeurs calculées doivent être indi-
quées dans l’ATE correspondant, dans un tableau corres-
pondant aux différentes classes de béton.
Pour détermination de la courbe en escalier il est également
possible d’utiliser une ligne bi ou tri-linéaire au lieu d’une
C 20 / 25 et C 50 / 60
ligne droite entre f bm f bm s’il y a d’autres résul-
tats d’essais de détermination de la contrainte d’adhérence,
évalués de la même manière que f bm C 20 / 25 avec des classes
de béton intermédiaires.
Exemple A, voir figure 3.2
L’exemple A montre la détermination de la valeur de calcul
de la contrainte ultime d’adhérence pour un scellement
d’armature rapporté où la contrainte d’adhérence moyenne
C 50 / 60
f bm n’atteint pas la contrainte d’adhérence requise
pour le béton C50/60.
Figure 3.2 – Exemple A ; Méthode de détermination lorsque la contrainte d’adhérence n’atteint pas
la contrainte d’adhérence requise pour le béton C50/60
Figure 3.3 – Exemple B ; Méthode de détermination lorsque les contraintes d’adhérence n’atteignent pas
les contraintes d’adhérence requises pour les bétons C20/25 et C50/60
3.3.3 Vérification de la durabilité du mortier même résistance à la corrosion que les barres coulées
en place.
3.3.3.1 Mortier contenant de la résine
(y compris systèmes hybrides) 3.3.4.2 Essais
Les essais sur tranches de béton permettent de vérifier Le corps d’épreuve est réalisé en béton C20/25. La compo-
que les contraintes d’adhérence obtenues sur des tranches sition et la conservation sont réalisés conformément à l’ETAG
de béton conservées dans un milieu alcalin et un milieu 001, Annexe A, avec les modifications suivantes.
atmosphérique sulfureux sont au moins équivalentes à la – Le rapport eau/ciment est limité à 0.60.
contrainte d’adhérence obtenues sur des tranches de béton
conservées dans des conditions normales. Pour vérifier – Des chlorures sont ajoutés La composition du béton
de manière à ce que le taux de chlorure dans le béton
cette condition, le facteur 4 doit être calculé selon l’équa-
(exprimé en proportion massique d’ions de chlorure dans
tion (3.5), voir ETAG 001 Partie 5, 6.1.3.
le ciment) soit 0,20 % pour la catégorie 1 et 0.40 % pour
Le facteur 4 doit être égal à 1.0 pour les essais dans un la catégorie 2
milieu alcalin, et être égal à 0.9 pour les essais en atmos-
phère sulfureuse. Si la valeur 4 est inférieure aux valeurs Les dimensions des corps d’épreuve sont soit des cubes
requises, les contraintes d’adhérence doivent être réduite de 150 mm x 150 mm x 150 mm soit des prismes ayant
selon 3.3.1, équation (3.3 et 3.4). une section transversale de 150 x 150 mm et une longueur
arbitraire. L’âge du prisme en béton lors du scellement des
um ( stored) armatures rapportées doit être d’au moins 21 jours. Les
4 = ≥ req4 (3.5) surfaces carbonatées doivent être éliminées. Un minimum
um ,dry de 3 barres d’armature ayant un diamètre nominal de
12 mm doit être utilisé. Elles doivent être nettoyées de manière
req4 = 1,0 essais en milieu alcalin à assurer qu’il n’y ait aucune contamination des armatures
= 0,9 essais en atmosphère sulfureuse par d’autres matériaux. Une méthode recommandée est de
um(stored) = contrainte d’adhérence moyenne les dégraisser avec de l’éthanol. Elles doivent être débar-
obtenue dans des tranches de béton rassées des copeaux d’usinage ou autres contaminants en
conservées dans un milieu alcalin utilisant les méthodes de nettoyage recommandées par le
ou une atmosphère sulfureuse fabricant des barres d’armature.
um,dry = contrainte d’adhérence moyenne Le montage des barres d’armature dans le béton est
obtenue dans des tranches de béton fait suivant les instructions de pose du fabricant pour
de référence conservées dans des ce diamètre. La profondeur d’ancrage est de 70 mm
conditions normales (± 3 mm) et la distance aux bords libres est de 75 mm. Dans
le cas des prismes, l’espacement entre les barres doit être
La contrainte d’adhérence dans les tranches de béton doit d’au moins 50 mm. La barre est positionnée de telle manière
être calculée selon l’équation (3.6) qu’elle repose sur le fond du trou foré. La partie supérieure
du corps d’épreuve en béton, dans la zone de l’armature
Nu rapportée, est recouvert d’une résine époxy afin d’empê-
τu = (3.6)
π ⋅ d ⋅ h sl cher la carbonatation.
Lorsque le mortier a fait prise, le corps d’épreuve en béton
Nu = charge maximale mesurée
est immergé dans un bac contenant de l’eau du robinet arti-
d = diamètre de la barre scellée ficielle (200 mg de sulfate de sodium et 200 mg de bicarbo-
hsl = épaisseur de la tranche, valeurs mesurées nate de sodium dissous dans 1 litre d’eau distillée). À l’aide
de cales en plastique, le corps d’épreuve en béton est main-
3.3.3.2 Mortier contenant du ciment tenu à au moins 1 cm au-dessus du fond du bac. Le niveau
(mortier à basé du ciment seulement) d’eau doit être 10 mm au-dessus de l’extrémité inférieure de
La durabilité du liant hydraulique doit être démontrée. la barre d’armature mise en place. Pour un corps d’épreuve
en béton de 150 mm de côté, le niveau d’eau doit donc être
90 mm au-dessus de la face inférieur de corps d’épreuve
3.3.4 Résistance à la corrosion des barres d’ar- en béton. Chaque armature est reliée à une cathode de
matures résistance de 100 ohms (classe de précision ± 1 %). Les
cathodes ont une forme en L et sont en acier inoxydable (EN
3.3.4.1 Généralités 10088 1.4404, 1.4435 ou 1.4539). Elles sont positionnées
Les barres d’armatures coulées en place dans du béton non directement sur le fond du bac. La surface des cathodes
carbonaté avec un taux de chlorure limité selon EN 206-1 en contact avec l’eau doit être d’au moins 100 cm2. Préa-
sont protégées par l’alcalinité du béton, qui développe une lablement à l’essai, les cathodes sont dégraissées avec de
couche passive sur la surface de l’acier, tout au long de l’éthanol et nettoyées en les exposant pendant 10 minutes
l’enrobage en béton. dans une solution d’acide nitrique à 5% et en les rinçant
ensuite à l’eau distillée. Les cathodes doivent être conser-
La résistance à la corrosion n’a pas à être démontrée si l’on
vées dans de l’eau du robinet artificielle pendant au moins
utilise des barres d’armatures installées ultérieurement dans
2 semaines avant d’effectuer les essais. Le courant entre la
des ouvrages exposés à un environnement sec, selon les
barre d’armature et la cathode est déterminé en mesurant la
classes d’exposition X0 et XC1 de EC2. De même, aucune
chute de tension dans la résistance avec un microvoltmètre
justification n’est nécessaire si seules des barres d’arma-
ayant une résolution de 100 nV et une résistance d’entrée
tures résistantes à la corrosion sont spécifiées pour toutes
d’au moins 10 Mohms (p.ex. Keithley M2001).
les applications.
De plus, le potentiel de corrosion de chaque armature est
– Dans tous les autres cas, il faut démontrer, par les essais
mesuré à l’aide d’un voltmètre ayant une résistance d’entrée
suivants, que les scellements d’armature rapportée ont la
directs ou des recouvrements de joint peut être négligée si rité de EC2. La probabilité d’imprécisions dans l’installation
les conditions suivantes peuvent être démontrées : est sensiblement réduite avec un installateur bien formé et
a) Une plus grande résistance des scellements d’armatures une surveillance sur site. Pour cette raison on admet qu’un
rapportées dans du béton non fissuré que celle requise meilleur niveau de formation de l’installateur et une meilleure
dans 3.3 par exemple, fbm > 15 N/mm2 dans C20/25. surveillance sur site, que ceux prévus dans la Partie 5, sont
nécessaires pour s’assurer que les instructions de pose du
b) Une plus faible influence des fissures sur la contrainte fabricant soient parfaitement observées. Les critères indi-
d’adhérence des scellements d’armatures rapportées quant qu’un installateur peut être considéré comme suffi-
que celle admise plus haut, p.ex. un facteur de réduc- samment formé et les conditions pour la surveillance sur site
tion dans du béton fissuré de 0,75 au lieu de 0,5. dépendent des états membres dans lesquels l’installation
c) une combinaison des deux a) et b) par exemple une est réalisée.
contrainte d’adhérence de 13 N/mm2 avec un facteur de
réduction de 0,6
Les valeurs données dans ces exemples sont utilisées pour 5 Contenu de l’ATE
justifier l’usage de la longueur d’ancrage minimale. Si ces
valeurs ne sont pas atteintes, la longueur d’ancrage mini- En principe l’ETAG 001, Partie 1 et Partie 5, 7.3 s’appliquent.
male doit être augmentée d’un facteur qui peut être inter- De plus, il convient d’indiquer les points suivants dans ATE
polé linéairement entre 1,0 et 1,5, par incréments de 0,1. :
• Usage prévu (voir les figures 1.1 à 1.5)
4.3 Recommandations pour • Tableau des valeurs de calcul de la contrainte ultime d’ad-
hérence pour les différentes classes de béton
l’emballage, le transport
• Toutes restrictions par rapport à EC2 (voir 4.2)
et le stockage
• Préparations des surfaces de joints
Les recommandations pour l’emballage, le transport
et le stockage doivent être prises dans l’ETAG 001, • Recommandations pour l’emballage, le transport et le
Partie 5, 7.2. stockage
• Plage de température pendant la durée de vie
4.4 Préparations des surfaces a) jusqu’à 40 °C
de joints b) jusqu’à 80 °C
La surface du joint entre le nouveau béton et le béton exis- • Diamètres minimaux et maximaux des barres d’armatures
tant doit être préparée (rugosité, adhérence) selon l’usage • Instructions de pose :
prévu conformément à L’EC2.
Dans le cas d’une jonction réalisée entre un nouveau béton - Technique de forage et équipement
et un béton existant pour lequel la surface est carbonatée, la - Technique de nettoyage et équipement
couche supérieure doit être enlevée dans la zone du scelle- - Technique de mélange et équipement
ment d’armatures rapportées (diamètre ds + 60mm) avant le
scellement de la nouvelle armature. - Équipement d’injection avec profondeur d’ancrage
maximale correspondante
- Instructions de pose complètes et directions de mise
4.5 Installation des barres montées ulté- en œuvre
rieurement - Température minimale et maximale du béton et du
L’installation des scellements d’armatures rapportées doit mortier pendant l’installation et le temps de prise
se faire selon les instructions de pose du fabricant. correspondant (habituellement de 0 °C à +40 °C)
L’installation des scellements d’armatures rapportées doit • Exigences concernant la formation des installateurs et les
se faire par un installateur formé et sous surveillance sur conditions de surveillance sur site.
site. Les critères indiquant qu’un installateur peut être consi-
déré comme suffisamment formé et les conditions pour la Il est de la responsabilité du fabricant de s’assurer que les
surveillance sur site dépendent des états membres dans informations concernant ces conditions particulières soient
lesquels l’installation est réalisée. accessibles aux personnes qui en ont besoin.
Le forage, le nettoyage du trou et le montage doivent se
faire uniquement avec l’équipement spécifié par le fabri-
cant. Il faut s’assurer que cet équipement est disponible sur
site et utilisé.
Remarque : Dans les essais de sécurité de mise en œuvre,
la sensibilité des scellements d’armatures rapportées aux
imprécisions de montage est vérifiée. Une réduction de
la contrainte d’adhérence jusqu’à 25 % est autorisée, en
comparaison à une installation faite selon les instructions
de pose du fabricant. Pour les chevilles à scellement, cette
réduction est prise en compte par un coefficient partiel de
sécurité supplémentaire 2. Cette augmentation du coeffi-
cient de sécurité n’est pas conforme au concept de sécu-
Cette partie définit un certain nombre d’exigences, de critères et de données d’essais pour chevilles
métalliques pour usage multiple dans le béton, pour applications non structurales. La numérotation
des paragraphes est la même que dans la 1re partie. Lorsqu’un paragraphe donné n’y est pas mentionné, il y a lieu
d’appliquer, sans modification, le texte correspondant de la 1re partie.
2 Domaine d’application
2.0 Généralités
Le présent Guide traite de l’évaluation de chevilles
métalliques rapportées pour usage multiple dans du béton
de masse volumique courante, pour applications non
structurales.
Pour l’utilisation de ces chevilles de fixation, les exigences
relatives à la sécurité d’utilisation telles qu’identifiées dans
l’Exigence essentielle N° 4 (ER 4) de la DPC doivent être
satisfaites. Une défaillance de l’élément à fixer mettrait Figure 2.3 - Exemple de dalles alvéolées précontraintes
immédiatement en danger la vie humaine.
Ces chevilles doivent être utilisées pour fixations multiples, 2.2 Béton
voir 2.6.
2.2.1 Matériaux
2.1 Chevilles Le présent Guide s’applique à l’utilisation de chevilles de
fixation dans du béton de masse volumique courante dont la
2.1.1 Types et principes de fonctionnement classe de résistance est comprise entre C 12/15 et C 50/60
inclus, conformément à l’EN 206-1:2000-12 (8).
Le présent Guide s’applique aux chevilles métalliques
placées dans des trous préforés selon les principes de Le présent Guide ne s’applique pas aux ancrages réalisés
fonctionnement suivants : dans des chapes ou dalles dont les caractéristiques peuvent
ne pas correspondre à celles du béton et/ou présenter une
- chevilles à expansion par vissage à couple contrôlé ; résistance très faible.
- chevilles à expansion par déformation contrôlée ;
- chevilles à verrouillage de forme ; 2.2.2 Éléments en béton
Tableau 5.1a - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à expansion par vissage à couple contrôlé pour usage multiple
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre minimum
d’essais par dimen- Critères
Largeur Méthode
sion de cheville (1)
de d’essai
fissure s i m i l comporte- charge à Remar-
But des essais Béton Foret décrite à
ment sous la rupture ques
Δw l’Annexe
charge/ req. α (2) A
(mm)
déplace-
ment
1 Sécurité de mise en
oeuvre – intensité C 50/60 0.2 dcut,m 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (3) (4) 5.2.1
d’ancrage
3 Fonctionnement dans
du béton de faible C 20/25(5) 0.35 dcut,max 5 5 5 5 5 6.1.1.1 ≥ 0.75 5.2.1
résistance
4 Fonctionnement dans
du béton de haute C 50/60 0.35 dcut,min 5 5 5 5 5 ≥ 0.75 5.2.1
résistance
6 6.1.1.1 et
Fonctionnement sous
C 20/25(5) 0 dcut,m - - 3 - - Partie 1 ≥ 1.0 (6) 5.6
charges pulsatoires
6.1.1.2(b)
Notes relatives au Tableau 5.1a :
(1) Dimension des chevilles: s = la plus petite, i = intermédiaire, m = moyenne, l = la plus grande
(2) Pour , voir partie 1, équation (6.2).
(3) Valable pour 2 = 1,2 ; pour d’autres valeurs de 2, voir partie 1, 6.1.2.2.2.
(4) Mise en place de la cheville avec couple de serrage Tinst = 0,5 req. Tinst conformément à la partie 2, tableau 5.1.
(5) S’il y a une application pour ancrage en béton C 12/15, des essais sont requis dans du béton de résistance à la compression fcm ≤ 20 MPa (mesurée sur des
cylindres) ou fcm ≤ 25 MPa (mesurée sur des cubes).
(6) Si les chevilles diffèrent du point de vue de leur géométrie, du frottement entre le cône et le manchon et du frottement entre le manchon et le béton, il faut
également essayer d’autres dimensions.
Tableau 5.1b - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à expansion par déformation contrôlée pour usage multiple
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre minimum
d’essais par dimen- Critères
Largeur Méthode
sion de cheville (1)
de d’essai
fissure s i m i l comporte- charge à Remar-
But des essais Béton Foret décrite à
ment sous la rupture ques
Δw l’Annexe
charge/ req. α (2) A
(mm)
déplace-
ment
0 Essai de pose C 50/60 0 dcut,m 5 5 5 5 5 (3)
1 Sécurité de mise en
oeuvre – intensité C 20/25(4) 0.2 dcut,m 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (5) (6) 5.2.1
d’ancrage
3 Fonctionnement dans
du béton de faible C 20/25(4) 0.35 dcut,max 5 5 5 5 5 6.1.1.1 ≥ 0.75 (7) 5.2.1
résistance
4 Fonctionneemnt dans
du béton de haute C 50/60 0.35 dcut,min 5 5 5 5 5 ≥ 0.75 (7) 5.2.1
résistance
6 6.1.1.1 et
Fonctionnement sous
C 20/25(4) 0 dcut,m - - 3 - - Partie 1 ≥ 1.0 (7), (8) 5.6
charges pulsatoires
6.1.1.2(b)
(1) Dimension des chevilles: s = la plus petite, i = intermédiaire, m = moyenne, l = la plus grande
(2) Pour , voir partie 1, équation (6.2).
(3) Essais de pose conformément à la partie 4, tableau 5.0.
(4) S’il y a une application pour ancrage en béton C 12/15, des essais sont requis dans du béton de résistance à la compression fcm ≤ 20 MPa
(mesurée sur des cylindres) ou fcm ≤ 25 MPa (mesurée sur des cubes).
(5) Valable pour 2 = 1.2 ; pour d’autres valeurs de 2, voir partie 1, 6.1.2.2.2.
(6) Essais effectués avec l’expansion de mise en œuvre déterminée par les essais de pose.
(7) Essais effectués avec l’expansion de référence déterminée par les essais de pose.
(8) Si les chevilles diffèrent du point de vue de leur géométrie, il faut également essayer d’autres dimensions.
Tableau 5.1c - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à verrouillage de forme pour usage multiple
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre minimum
d’essais par dimen- Critères
Largeur Méthode
sion de cheville (1)
de d’essai
fissure s i m i l comporte- charge à Remar-
But des essais Béton Foret décrite à
ment sous la rupture ques
Δw l’Annexe
charge/ req. α (2) A
(mm)
déplace-
ment
1 Sécurité de mise en
oeuvre – intensité C 20/25(3) 0.2 (4) 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (5) (4) 5.2.1
d’ancrage
3 Fonctionnement dans
du béton de faible C 20/25(3) 0.35 dcut,max 5 5 5 5 5 6.1.1.1 ≥ 0.75 5.2.1
résistance
4 Fonctionneemnt dans
du béton de haute C 50/60 0.35 dcut,min 5 5 5 5 5 ≥ 0.75 5.2.1
résistance
6 6.1.1.1 et
Fonctionnement sous
C 20/25(3) 0 dcut,m - - 3 - - Partie 1 ≥ 1.0 (6) 5.6
charges pulsatoires
6.1.1.2(b)
Notes relatives au Tableau 5.1c :
(1) Dimension des chevilles: s = la plus petite, i = intermédiaire, m = moyenne, l = la plus grande
(2) Pour , voir partie 1, équation (6.2).
(3) S’il y a une application pour ancrage en C 12/15, des essais sont requis dans du béton de résistance à la compression fcm ≤ 20 MPa
(mesurée sur des cylindres) ou fcm ≤ 25 MPa (mesurée sur des cubes).
(4) Conditions d’essais conformément à la partie 3, 5.1.2 b.
(5) Valable pour 2 = 1.2 ; pour d’autres valeurs de 2, voir partie 1, 6.1.2.2.2.
(6) Si les chevilles diffèrent du point de vue de leur géométrie, il faut également essayer d’autres dimensions.
Tableau 5.1d - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à scellement pour usage multiple
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre minimum
d’essais par dimen- Critères
Largeur Méthode
sion de cheville (1)
de d’essai
fissure s i m i l comporte- charge à Remar-
But des essais Béton Foret décrite
ment sous la rupture ques
Δw dans la
charge/ req. α (2) Partie 5
(mm)
déplace-
ment
1 Sécurité de mise en 5.1.2.1
C 20/25(3) 0 dcut,m 5 - 5 - 5 ≥ 0.8 (4) (5)
oeuvre (5) (a) à (d)
3 Fonctionnement dans
du béton de faible C 20/25(3) 0.35 dcut,m 5 - 5 - 5 6.1.1.1 ≥ 0.75 5.1.2.2
résistance
4 Fonctionnement dans
du béton de haute C 50/60 0.35 dcut,m 5 - 5 - 5 ≥ 0.75 5.1.2.2
résistance
6 6.1.1.1 et
Fonctionnement sous
C 20/25(3) 0 dcut,m - - 5 - - Partie 1 ≥ 1.0 5.1.2.4
charges pulsatoires
6.1.1.2(b)
7 Fonctionnement sous 6.1.1.1 et
charges de longue C 20/25(3) 0 dcut,m - - 5 - - Partie 5 ≥ 0.9 5.1.2.5
durée 6.1.1.1(e)
8 Fonctionnement 6.1.1.1 et
sous conditions C 20/25(3) 0 dcut,m - - 5 - - Partie 5 ≥ 0.9 5.1.2.7
de gel/dégel 6.1.1.1(f)
9 6.1.1.1 et
Effets des directions
C 20/25(3) 0 dcut,m - - 5 - - Partie 5 ≥ 0.9 5.1.2.8
de mise en oeuvre
6.1.1.1(g)
Notes relatives au Tableau 5.1d :
(1) Dimension des chevilles: s = la plus petite, i = intermédiaire, m = moyenne, l = la plus grande
(2) Pour , voir partie 5, équation (6.13).
(3) S’il y a une application pour ancrage en C 12/15, des essais sont requis dans du béton de résistance à la compression fcm ≤ 20 MPa
(mesurée sur des cylindres) ou fcm ≤ 25 MPa (mesurée sur des cubes).
(4) Valable pour 2 = 1,2 ; pour d’autres valeurs de 2, voir partie 5, 6.1.2.2.2, tableau 6.1.
(5) Essais conformément à la partie 5, tableau 5.1 pour les différentes applications.
Tableau 5.1e - Essais d’aptitude à l’emploi des chevilles à expansion à charge contrôlée
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre minimum
d’essais par dimen- Critères
Largeur Méthode
sion de cheville (1)
de d’essai
fissure s i m i l comporte- charge à Remar-
But des essais Béton Foret décrite à
ment sous la rupture ques
Δw l’Annexe
charge/ req. α (2) A
(mm)
déplace-
ment
Sécurité de mise en
1 œuvre – intensité C 50/60 0.2 dcut,m 5 5 5 5 5 ≥ 0.8 (3) (4) 5.2.1
d’ancrage
Fonctionnement dans
3 du béton de faible C 20/25(5) 0.35 dcut,max 5 5 5 5 5 6.1.1.1 ≥ 0.75 5.2.1
résistance
Fonctionnement dans
4 du béton de haute C 50/60 0.35 dcut,min 5 5 5 5 5 ≥ 0.75 5.2.1
résistance
6.1.1.1 et
Fonctionnement sous
6 C 20/25(5) 0 dcut,m - - 3 - - Partie 1 ≥ 1.0 (6) 5.6
charges pulsatoires
6.1.1.2(b)
Notes relatives au Tableau 5.1e :
(1) Dimension des chevilles: s = la plus petite, i = intermédiaire, m = moyenne, l = la plus grande
(2) Pour , voir partie 1, équation (6.2).
(3) Valable pour 2 = 1,2 ; pour d’autres valeurs de 2, voir partie 1, 6.1.2.2.2.
(4) Mise en place de la cheville avec 50 % de la charge donnée dans les instructions de pose du fabricant.
(5) S’il y a une application pour ancrage en C 12/15, des essais sont requis dans du béton de résistance à la compression fcm ≤ 20 MPa
(mesurée sur des cylindres) ou fcm ≤ 25 MPa (mesurée sur des cubes).
(6) Si les chevilles diffèrent du point de vue de leur géométrie, du frottement entre le cône et le manchon et du frottement entre le manchon et le béton,
il faut également essayer d’autres dimensions.
(b) Il n’y a pas d’exigences relatives à la dispersion des cour- de fixation à une valeur ≤ n3 (kN) jusqu’à laquelle la résistance
bes de charge/déplacement. et la rigidité de l’élément à fixer sont remplies, on s’assure
que le transfert de charge, en cas de glissement excessif ou
(c) et (d) La partie 1, 6.1.1.1 (c) et (d) s’applique.
de rupture d’une cheville de fixation, n’a pas besoin d’être
pris en compte dans la conception de la pièce à fixer.
6.1.2 Conditions d’emploi admissibles Cette définition est donnée par les États membres selon
6.1.2.1 Critères l’annexe 1.
La partie 1, 7.1 s’applique. Pour les chevilles à scellement,
(a) L’exigence relative aux courbes de charge-déplacement la partie 5, 7.1 s’applique.
de la partie 1, 6.1.1.1 (a) s’applique. Cependant, une
réduction de charge et/ou de partie horizontale ou quasi
horizontale de la courbe provoquée par un glissement 7.2 Recommendations relatives
non contrôlé de la cheville n’est pas acceptable jusqu’à à l’emballage, au transport
une charge de :
N1 = 0,4 NRu au lieu de 0,7 NRu selon l’équation (6.1a) et au stockage
La partie 1, 7.2 s’applique. Pour les chevilles à scellement,
(b) Il n’y a pas d’exigences relatives à la dispersion des la partie 5, 7.2 s’applique.
courbes de charge/déplacement.
(c) La partie 1, 6.1.2.1 (c) s’applique. 7.3 Mise en place des chevilles
6.1.2.2.1 Résistance caractéristique d’une cheville isolée La partie 1, 7.3 s’applique. Pour les chevilles à scellement,
la partie 5, 7.3 s’applique.
La partie 1, 6.1.2.2.1 s’applique.
De plus, les chevilles de fixation ne doivent pas être mises
Pour les applications dans du béton C12/15, les résistances en place dans des éléments précontraints sans tenir compte
caractéristiques doivent être dérivées des essais de du risque éventuel de dommage au niveau de la structure,
conditions d’emploi admissibles dans du béton C20/25 dû à leur mise en place, particulièrement dans des zones où
en tenant compte de la relation habituelle de √w. sont appliquées des forces de précontraintes.
Les résistances caractéristiques arrondies données dans En l’absence de réglementation nationale, il est recom-
la partie 1, paragraphe (a), Généralités sont complétées mandé que la distance entre le côté du trou foré et la partie
comme suit : FRk [kN] = 0,75 / 0,9 / 1,2 / 1,5 / 2,0 / 2,5. extérieure de l’armature précontrainte soit au minimum de
Tous les autres points des paragraphes (a) et (b) restent 50 mm ; il convient d’utiliser un appareil approprié (tel qu’un
valides. détecteur d’armature) pour déterminer l’emplacement de
l’armature précontrainte dans la structure.
9 Contenu de l’ATE
L’ATE doit comprendre une déclaration selon laquelle la
cheville de fixation ne peut être utilisée que si, dans les
spécifications relatives à la conception et à la mise en place
de l’élément à fixer, le glissement excessif ou la rupture
d’une cheville de fixation n’aura pas pour conséquence
d’enfreindre sensiblement les exigences relatives à la
fixation à l’état limite de service et l’état limite ultime.
En plus de la partie 1, 9 et de la partie 5, 9, il convient
de faire figurer la définition d’usage multiple au sein
des États membres à l’annexe informative de l’ATE.
La version actuelle de l’annexe informative est disponible
sur le site Web de l’EOTA : http://www.eota.be/.
Royaume-Uni L’usage de chevilles de fixation multiple peut être assuré par des exigences relatives au nombre n1
de points de fixation pour fixer la pièce et au nombre n2 de chevilles par point de fixation. De plus,
en limitant l’action FSd sur un point de fixation à une valeur ≤ n3 (kN), les exigences de résistance et
de rigidité de l’élément à fixer sont respectées et le transfert de charge en cas de glissement excessif
ou de rupture d’une cheville de fixation n’a pas besoin d’être pris en compte dans la conception
de la pièce à fixer.
Soit : A n1 ≥ 4 ; n2 ≥ 1 et n3 ≤ 10.0 kN
soit : B n1 ≥ 1 ; n2 ≥ 4 et n3 ≤ 40.0 kN.
Exemples :
Les exemples types comprennent : la tuyauterie, les canalisations et les chemins de câbles. Cet
usage peut être considéré comme approprié pour des applications telles que : rayonnages, rampes et
balustrades. Cette définition couvre également des applications pour lesquelles les points de fixation
sont disposés au-dessus d’une superficie telle que plafonds suspendus et façades légères. Cet usage n’est
pas prévu pour des panneaux de bardage lourds tels que bardage préfabriqué ou en pierre naturelle.
ANNEXE A
Précisions sur les essais
100
Si ce n’est pas fait dans certains cas, la résistance à la
90
80 compression du béton peut être convertie comme suit :
76
70
1 f
60 C 20/25 : fcyl = (2.1a)
56 60 1,25 cube 150
50
fuseau admissible 42 1
40 C 50/60 : fcyl = f (2.1b)
32 36 1,20 cube 150
30
(% masse)
jours, il y a lieu de tester les éprouvettes à un moment Pour les essais avec chevilles en contact avec l’armature
offrant la meilleure représentativité de la résistance du béton (cf. § 5.8), l’éprouvette doit être armée de ronds lisses
au moment des essais de chevilles, par exemple en général (diamètre de rond = 25 mm, écartement ≥ 150 mm).
au début et à la fin des essais. Le recouvrement de béton doit correspondre à la valeur
hef - ø/2 (c’est-à-dire que la profondeur d’ancrage effective
La résistance du béton, à un âge précis, doit être mesurée
est au même niveau de profondeur que l’axe du rond).
sur 3 éprouvettes au minimum ; la valeur moyenne est
déterminante. b) Essais dans du béton non fissuré
Si, lors du dépouillement des résultats d’essais, il existe un En général, les essais sont réalisés sur corps d’épreuve non
doute quant à la représentativité des éprouvettes, il y a lieu armés. Uniquement pour les essais réalisés conformément
de procéder au prélèvement d’au moins trois carottes d’un au paragraphe 5.9, on peut doter le corps d’épreuve d’une
diamètre de 100 mm ou 150 mm dans les corps d’épreuve, armature de rive. L’armature de rive utilisée pour les essais
à l’extérieur des zones où le béton est détérioré au cours des doit être spécifiée dans l’ATE en tant qu’exigence minimale.
essais, et de les soumettre à des essais de compression. Les aciers doivent être droits et être disposés avec un
Les carottes doivent être découpées à une hauteur équiva- recouvrement de béton de 15 mm de chaque côté.
lente à leur diamètre, et les surfaces d’application des efforts
Dans le cas où le corps d’épreuve comporte une armature
de compression doivent être rectifiées. La résistance à la
en vue de faciliter sa manutention ou pour la répartition des
compression mesurée sur ces carottes peut être convertie
charges transmises par le dispositif d’essai, cette armature
en résistance des cubes par l’équation (2.1e) :
doit être placée de manière à ne pas influencer la capacité
fc,cube 200 = 0,95 fc,cube 150 = fc,carotte 100 = fc,carotte150 (2.1e) de charge des chevilles essayées. Cette exigence est
remplie si l’armature se situe en dehors de la zone des
cônes de béton d’angle au sommet 120°.
2.5 Dimensions des corps d’épreuve
Pour les essais avec chevilles en contact avec l’armature, les
Les corps d’épreuve doivent être conformes aux spécifica- exigences relatives aux corps d’épreuve définies à l’alinéa
tions et dimensions suivantes. (a) ci-dessus sont applicables.
a) Essais dans du béton fissuré L’épaisseur des corps d’épreuve doit, en général,
Les essais sont réalisés sur des corps d’épreuve avec correspondre à l’épaisseur minimale de l’élément appliquée
fissures unidirectionnelles ; la largeur de la fissure doit être à par le fabricant qui sera spécifiée dans l’ATE (généralement
peu près constante sur toute l’épaisseur du corps d’épreuve. h = 2 hef, mais au moins de 100 mm). Pour ce qui est des
Celle-ci doit être de h ≥ 2 hef, mais au moins de 100 mm. chevilles à scellement, se reporter au chapitre 5, et pour les
Pour ce qui est des chevilles à scellement, voir le chapitre 5, chevilles pour systèmes légers, se référer au chapitre 6.
et se référer au chapitre 6 pour ce qui est des chevilles
L’épaisseur de l’élément ne peut être supérieure que pour
pour systèmes légers. Pour contrôler la fissuration, on
les essais de traction, de cisaillement et essais combinés
peut incorporer au corps d’épreuve ce que l’on appelle des
traction et cisaillement sur chevilles isolées sans effets de
« générateurs de fissures », à condition que ceux-ci ne soient
distances entre axes et aux bords, les essais de traction
pas situés à proximité de la zone d’ancrage. On trouve, en
sur groupes de quatre chevilles, les essais de cisaillement
Figure 2.2, un exemple de corps d’épreuve.
destinés à mesurer la charge de rupture par effet de bras de
levier et les essais de cisaillement sur chevilles isolées et
groupes de chevilles en rive (options 1, 2, 7 et 8 seulement,
cf. 1re partie, tableau 5.4, lignes 16 à 19).
Pour tous les essais, l’effort doit être appliqué à la cheville Les Figures 4.3a et 4.3b représentent un exemple de
par un élément à fixer représentatif des conditions dispositif pour essai de cisaillement. Étant donné la présence
rencontrées dans la pratique. d’un bras de levier entre la charge appliquée et la réac-
Dans les essais relatifs aux chevilles isolées sans influence tion d’appui, le corps d’épreuve est soumis à un moment
des distances aux bords et entre axes, la distance entre de flexion qu’il faut équilibrer par des forces de réaction
axes et les distances aux bords libres doivent être suffisam- supplémentaires placées suffisamment loin de la cheville.
ment grandes pour ne pas entraver la formation d’un cône Dans les essais de traction et de cisaillement combinés
d’arrachement dans le béton d’angle au sommet 120°. (cf. § 5.4), l’axe de l’effort doit passer par le point
Pendant les essais de traction (cf. § 5.2), l’effort doit être d’intersection de l’axe de la cheville avec la surface du
appliqué axialement sur la cheville. À cette fin, il y a lieu béton. La direction de l’effort doit rester constante pendant
d’insérer des rotules entre le dispositif d’application de toute la durée de l’essai. De tous les autres points de vue,
l’effort et la cheville. Le diamètre du trou de passage dans la il y a lieu d’observer les conditions données pour les essais
pièce de fixation doit correspondre aux valeurs données au de traction et de cisaillement.
tableau 4.1. Ces valeurs correspondent approximativement Dans les essais de longue durée (cf. § 5.7), l’effort permanent
aux trous « moyens » selon l’ISO 273 [13] et l’Eurocode n° 3 peut être appliqué par un vérin hydraulique, par des ressorts
[14]. On trouve, en Figure 4.1, un exemple de dispositif pour ou par un poids mort appliqué, par exemple, à l’aide d’un
essai de traction. bras de levier.
Dans les essais de cisaillement (cf. § 5.3), l’effort doit être
appliqué parallèlement à la surface du béton. Pour l’essai Tableau 4.1 - Diamètre des trous de passage dans la pièce de fixation
des différentes dimensions de chevilles, on peut se servir
Diamètre
d’une éclisse avec des bagues interchangeables (cf. fig. 4.2). extérieur
Les bagues doivent être en acier trempé et leurs arêtes 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 27 30
d ou dnom
arrondies (0,4 mm) à l’endroit où elles entrent en contact (mm)
avec la cheville. En général, la hauteur des bagues doit
Diamètre
être approximativement égale au diamètre extérieur de la df du trou
cheville. Le diamètre intérieur de la bague doit correspondre de passage
aux dimensions données au tableau 4.1. Afin de diminuer le dans la 7 9 12 14 16 18 20 22 24 26 30 33
frottement, des feuilles de glissement lisses (par exemple pièce
en PTFE) d’une épaisseur maximale de 2 mm doivent être de fixation
placées entre l’éclisse avec bague et le corps d’épreuve. (mm)
Puis, la cheville est soumise à un effort, la largeur de fissure 5.2.2 Groupe de quatre chevilles
étant :
Les essais sont réalisés dans du béton non fissuré.
a) soit maintenue à une largeur constante, par exemple Les chevilles d’un groupe de quatre chevilles doivent être
au moyen d’un servomécanisme ; liées par un élément rigide. L’effort de traction doit être
appliqué au centre de l’élément. Le raccordement entre la
b) soit limitée à une largeur proche de sa valeur initiale,
pièce de fixation et le vérin de chargement doit être articulé
au moyen d’une armature et d’une cale d’épaisseur
pour permettre un déplacement différentiel de la cheville.
appropriées.
La valeur moyenne des déplacements du groupe de
Dans les deux cas, la largeur de fissure sur la face opposée
chevilles par rapport à la surface du béton à une distance
à celle au travers de laquelle passe la cheville doit rester
supérieure ou égale à 1,5 hef des chevilles d’extrémité doit
proche de la valeur spécifiée.
être mesurée, par exemple à l’aide de capteurs mesurant le
L’effort doit croître de manière que la charge maximale se déplacement des angles de la platine.
produise après 1 à 3 minutes d’essai. Il y a lieu d’enregistrer
l’effort et le déplacement, soit de façon continue,
5.2.3 Groupe de deux chevilles
soit à raison d’environ 100 points de mesure au moins.
Les essais peuvent être réalisés avec un contrôle en charge Dans certains cas, des essais de traction sur groupes
ou en déplacement. En cas de contrôle en déplacement, de deux chevilles proches d’un bord sont nécessaires
l’essai doit être poursuivi jusqu’au moins 75 % de la charge (voir 2e partie, paragraphe 5.1.3). Les essais sont réalisés
maximale à mesurer (pour permettre la chute de la courbe dans du béton non fissuré. Les deux chevilles sont
effort/déplacement). implantées parallèlement au bord du corps d’épreuve à une
distance entre axes s = smin et une distance à un bord libre
c = cmin. La procédure d’essai est celle indiquée au
5.2 Essai de traction paragraphe 5.2.2.
ANNEXE B
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi ad-
missibles
ANNEXE B
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi ad-
missibles
− l’expérience actuelle concernant le comporte-ment sous La charge de rupture caractéristique peut se calculer en se
charge des chevilles ; référant à fuk au lieu de fu,test dans l’équation (2.2).
Ccr,sp = 2,0.hef pour chevilles à verrouillage de forme (2.7a) La charge de rupture moyenne dans du béton fissuré
C20/25 à C50/60 est donnée par l’équation (2.15). En raison
Ccr,sp = 3,0.hef pour chevilles à expansion par vissage (2.7b)
de l’expérience limitée, on prend en compte un facteur de
Scr,sp = 2 . Ccr,sp (2.8) réduction de 0,7 par rapport à l’équation (2.14), en calculant
NRu,m selon l’équation (2.4).
Dans le béton fissuré, on admet que le fendage du béton
n’est pas le mode de rupture déterminant si l’épaisseur de VRu,m = k . NRu,m v = 15 % (2.15)
la fissure est limitée par l’armature à Wk ≈ 0,3 mm. où :
k = 1,0 pour hef < 60 mm
2.3 Charge de cisaillement
k = 2,0 pour hef ≥ 60 mm
2.3.1 Rupture de l’acier NRu,m voir l’équation (2.4)
La charge de rupture moyenne est donnée par l’équation Les distances entre axes et à un bord libre données au
(2.9a) et s’applique au béton fissuré et non fissuré C20/25 paragraphe 2.2.2 sont applicables. Si de plus petites
à C50/60. distances entre axes et aux bords libres sont choisies pour
VRu,m = 0,6 . As . fu,test (2.9a) l’essai, les facteurs d’influence Ac,N / A0c,N et s,N sur NRu,m
doivent être pris en compte conformément à la méthode de
La charge de rupture caractéristique peut se calculer par conception A de l’Annexe C, paragraphe 5.2.2.3(b) et (c).
l’équation (2.9b).
VRk = 0,5 . As . fu,test (2.9b) 2.4 Charge combinée de traction
et de cisaillement
2.3.2 Rupture du béton en bord de dalle
La charge de rupture moyenne dans du béton non fissuré 2.4.1 Rupture de l’acier
C20/25 à C50/60 est donnée par l’équation (2.10).
La charge de rupture moyenne est donnée par l’équation
VRu,m = 0,90 d0,5 0,2 0,5 1,5 V = 17 % (2.10) (2.16) applicable au béton fissuré et non fissuré C20/25 à
nom (lf / dnom) fc,test c 1
C50/60.
La charge de rupture moyenne dans du béton fissuré C20/25
à C50/60 est donnée par l’équation (2.11). En raison de (Ns / NRu,m)2,0 + (Vs / VRu,m)2,0 ≥ 1,0 (2.16)
l’expérience limitée, on prend un facteur de réduction de
où :
0,7 par rapport à l’équation (2.10).
0,2 0,5 1,5 Ns = composante de traction de la charge appliquée
VRu,m = 0,63 d0,5
nom (lf / dnom) fc,test c 1 V = 17 % (2.11)
Vs = composante de cisaillement de la charge appliquée
Les équations (2.10) et (2.11) sont valables pour une hauteur
de support en béton h ≥ 1,5 c1. NRu,m selon l’équation (2.2)
La distance entre axes nécessaire au transfert d’une charge VRu,m selon l’équation (2.9)
selon l’équation (2.10) ou (2.11) dans du béton fissuré ou non
fissuré C20/25 à C50/60 peut être considérée comme étant :
2.4.2 Autres modes de rupture
Scr,V = 3 . c1 (2.12)
La charge de rupture moyenne est donnée par l’équation
La distance à un bord perpendiculaire à la direction de (2.17) applicable au béton fissuré et non fissuré C20/25 à
la charge nécessaire au transfert d’une charge selon C50/60.
l’équation (2.10) ou (2.11), dans du béton fissuré ou non
(Ns / NRu,m)1,5 + (Vs / VRu,m)1,5 ≥ 1,0 (2.17)
fissuré C20/25 à C50/60 peut être considérée comme étant :
où :
Ccr,V = 1,5 . c1 (2.13)
Ns = composante de traction de la charge appliquée
Les distances entre axes s et aux bords libres c1 et c2 ne
devraient pas être inférieures à la valeur minimale afin Vs = composante de cisaillement de la charge appliquée
d’éviter le fendage du support en béton lors de la mise en
NRu,m, VRu,m valeur minimale des charges de rupture
place de la cheville.
moyennes pour les différents modes de rupture
sous charges de traction ou de cisaillement
2.3.3 Rupture du béton par effet de levier
L’approche simplifiée suivante peut également être utilisée
La charge de rupture moyenne dans du béton non fissuré pour calculer la charge de rupture moyenne sous charge
C20/25 à C50/60 est donnée par l’équation (2.14) : combinée de traction et de cisaillement dans du béton
fissuré et non fissuré C20/25 à C50/60 (l’équation n’est
VRu,m = k . NRu,m v = 15 % (2.14)
pas valable pour des charges purement de traction ou de
où : cisaillement).
k = 1,0 pour hef ≤ 60 mm (Ns / NRu,m) + (Vs / VRu,m) ≥ 1,2 (2.18)
k = 2,0 pour hef ≥ 60 mm
NRu,m voir l’équation (2.3)
Les tableaux qui suivent définissent le programme d’essais En ce qui concerne la réduction du nombre d’essais,
requis pour déterminer les conditions admissibles d’emploi, les pourcentages sont indiqués dans les notas 1 à 5 et 7 à 10
pour les options 1 à 12, dans les cas où il n’existe pas des tableaux d’options n° 1 à 12 donnés ci-après.
d’information s’y rapportant, ce qui ne permet pas une Les Tableaux présentés en fin de document définissent
réduction du nombre d’essais. le programme d’essais réduit requis pour déterminer les
C’est au demandeur de décider de l’option choisie. conditions admissibles d’emploi, pour les options 1 à 12, si
le modèle de conception-calcul de l’annexe C est utilisé.
Les tableaux s’appliquent en particulier aux cas suivants :
– nouvelles chevilles qui, d’après leur fabricant, offrent un
comportement sensiblement meilleur que les chevilles
3.3 Précisions sur les différentes options
auxquelles s’applique l’expérience actuelle ; en particu- Le nombre d’essais requis pour les différentes options est
lier si, pour la rupture du béton, on vise des charges de donné dans les tableaux d’option ci-après. Les options 1 à
rupture plus élevées que celles dérivées des équations 6 portent sur les chevilles pour béton fissuré et non fissuré,
s’y rapportant, alors, il faut également déterminer les va- les options 7 à 12 sur les chevilles pour béton non fissuré
leurs correspondantes pour la distance à un bord libre ccr seulement. Par conséquent, le programme d’essais relatif
et la distance entre axes scr ; aux options 1 à 6 comprend un certain nombre d’essais
supplémentaires dans du béton fissuré.
– la rupture des chevilles se produit suivant un mode
de ruine pour lequel il n’existe qu’une expérience limitée L’option 12 constitue le programme d’essais le plus court,
(par exemple, rupture par extraction-glissement). Dans ce l’option 1 le programme le plus important. Ainsi, on trouvera
cas, on peut réduire les valeurs de ccr et scr par rapport en premier lieu des précisions sur les options 12 à 7, puis sur
aux valeurs indiquées aux paragraphes 2.2 et 2.3, pour les options 6 à 1.
les options 3 à 6 et 9 à 12.
Les Tableaux présentés en fin de document définissent
le programme d’essais réduit pour les options 1 à 12, si le
3.2 Programme d’essais réduit modèle de conception-calcul de l’Annexe C est utilisé.
résistance du béton, dans du béton non fissuré. La distance Choix du demandeur, évaluation et conception
entre axes scr,N et la distance à un bord libre ccr,N sont voir l’option 8
applicables aux résistances caractéristiques de la cheville
sous effort de traction, ainsi que sous effort de cisaillement Les distances entre axes scr, smin et les distances à un bord
avec rupture par effet de levier. La résistance caractéristique libre ccr et cmin évaluées pour C20/25 sont valables pour toutes
au cisaillement pour les chevilles proches d’un bord les classes de résistance du béton C20/25 à C50/60.
est évaluée en fonction de la distance à un bord libre c1.
La distance entre axes scr,V et la distance à un ■ Options 6 à 1
bord libre c2cr,V pour l’effort de cisaillement et le mode
de rupture du béton sont déterminées par des essais. Les options offertes pour les chevilles destinées au béton
non fissuré seulement sont également disponibles pour les
smin et cmin sont également déterminés pour tous les modes chevilles destinées au béton fissuré et non fissuré. Dans ce
de rupture et pour une charge caractéristique réduite. dernier cas, des essais supplémentaires sont nécessaires
avec chevilles isolées sous effort de traction, de cisaillement
Choix du demandeur et effort combiné traction et cisaillement, pour déduire la
scr,N et ccr,N pour la charge de traction, scr,V et ccr,V pour la charge de rupture caractéristique correspondante dans le
charge de cisaillement, smin et cmin béton fissuré.
Les essais effectués dans un béton fissuré sous effort
Évaluation combiné de traction et de cisaillement doivent être réalisés
sous des angles de 30° et 60° pour justifier le diagramme
Calcul de la résistance caractéristique pour toutes les
d’interaction.
directions d’application de l’effort, à partir des résultats
de l’essai indiqué à la ligne 1, paragraphe 6.1.2.2.1 de la Les distances entre axes et à un bord libre évaluées pour le
1re partie. La distance entre axes scr,N et la distance à un béton non fissuré s’appliquent également au béton fissuré.
bord libre ccr,N sont évaluées selon le paragraphe 6.1.2.2.3
Les notas suivants sont utilisés dans les tableaux.
de la 1re partie. La résistance caractéristique pour effort
de cisaillement près d’un bord c1 et la distance entre axes Nota 1
scr,V et distance à un bord libre ccr,V sont évaluées selon le
On peut ne pas effectuer ces essais, à condition d’apporter
paragraphe 6.1.2.2.4 de la 1re partie. Les résultats de
la justification que l’exigence définie au paragraphe 6.1.2.2.5
l’essai indiqué à la ligne 5 doivent répondre aux conditions
de la 1re partie est satisfaite.
énoncées au paragraphe 6.1.2.2.5 de la 1re partie. De même,
les équations d’interaction doivent être évaluées. Nota 2
Le coefficient partiel de sécurité 2 doit être évalué selon le Le nombre d’essais peut être réduit de moitié si le compor-
paragraphe 6.1.2.2.2 de la 1re partie. tement de la cheville correspond à l’expérience actuelle
(cf. chapitre 3.2).
Conception
Nota 3
Les chevilles essayées selon cette option doivent être
calculées suivant la méthode A, Annexe C. Le nombre d’essais peut être réduit de moitié si les charges
de rupture par arrachement d’un cône de béton correspon-
dent à l’expérience actuelle relative aux chevilles isolées
■ Option 7 sans effets de distances entre axes et à un bord libre, et si
Objectif la distance à un bord libre choisie correspond à celle donnée
par l’équation (2.6).
Détermination de différentes charges caractéristiques pour
différentes directions d’application de l’effort et différents Nota 4
modes de ruine valables pour les classes de résistance Si les charges de rupture par arrachement d’un cône
C20/25 à C50/60, dans du béton non fissuré. de béton pour des chevilles isolées sans effets de
La distance entre axes scr,N et la distance à un bord libre distances entre axes et à un bord libre correspondent à
ccr,N sont applicables aux résistances caractéristiques de l’expérience actuelle, et si l’espacement caractéristique choisi
la cheville sous effort de traction, ainsi que sous effort de correspond à la valeur donnée par l’équation (2.5), seuls les
cisaillement avec rupture par effet de levier. La résistance essais sur la dimension « s » sont alors exigés.
caractéristique au cisaillement pour les chevilles proches Nota 5
d’un bord est évaluée en fonction de la distance à un bord
libre c1. La distance entre axes scr,V et la distance à un bord On peut ne pas effectuer ces essais à condition d’apporter
libre ccr,V pour effort de cisaillement et mode de rupture par la justification que les charges de rupture sont égales ou
béton sont déterminées par des essais. supérieures à celles obtenues sous d’autres directions de
chargement.
smin et cmin sont également déterminés pour tous les modes
de rupture et pour une charge caractéristique réduite. Nota 6
La valeur de c1 doit être choisie de façon que la ruine soit
provoquée par la rupture du béton.
Nota 7
On peut ne pas effectuer ces essais, si les essais avec
chevilles isolées près d’un bord avec effort de cisaillement
dans la direction du bord montrent que la charge de rupture
de la cheville peut être prévue en utilisant l’équation (2.10),
compte tenu, le cas échéant, de certains facteurs d’influence
supplémentaires (par exemple, l’épaisseur de l’élément en
béton selon la méthode de conception A, de l’Annexe C,
paragraphe 5.2.3.3).
Les valeurs pour les distances entre axes scr,V et ccr,V doivent
être tirées des équations (2.12) et (2.13).Nota 8
On peut ne pas effectuer ces essais si, lors des essais dans
des supports en béton C20/25, la ruine est causée par la
rupture de l’acier.
Nota 9
On peut ne pas effectuer ces essais si les résultats d’essai
avec chevilles isolées implantées dans un béton non fissuré
sont prévisibles selon l’équation (2.10), compte tenu, le
cas échéant, de l’influence de l’épaisseur de l’élément en
béton selon la méthode de conception A de l’Annexe C,
paragraphe 5.2.3.3. Un facteur de réduction de 0,7 peut être
admis comme allant dans le sens de la sécurité pour la prise
en compte de la fissuration du béton.
Nota 10
Si l’expérience actuelle est acceptée (voir paragraphe 2.3.3),
seuls des essais sur une seule dimension de cheville sont
nécessaires. La profondeur d’ancrage de cette dimension
de cheville devrait s’approcher de 60 mm au minimum.
Si différents types de chevilles d’une seule dimension
sont disponibles, la cheville la plus rigide ayant la plus haute
résistance d’acier doit être choisie.
L’espacement doit être égal à s = scr,N. Toutefois, s’il se
produit une rupture de l’acier, l’espacement peut alors
être réduit à la valeur la plus grande qui assure une rupture
du béton par effet de levier. Dans ce cas, l’influence de
l’espacement sur la charge de rupture peut être calculée à
l’aide du facteur Ac,N / A0c,N selon la méthode de conception A
de l’Annexe C.
Nota 11
L’épaisseur du support doit être égale à la valeur minimale
indiquée dans l’ATE.
Nota 12
L’épaisseur du support peut être supérieure à la valeur
minimale indiquée dans l’ATE.
Nota 13
Cette série d’essais comportant un minimum de 5 essais
par dimension n’est exigée que si la cheville a une section
considérablement réduite dans le sens de sa longueur, ou le
manchon d’une cheville de type manchon doit être pris en
considération, ou dans le cas de pièces à filetage intérieur.
Nota 14
5 essais par dimension suffisent si un modèle est prévu
pour la rupture par fendage pour toutes les dimensions de
cheville utilisée.
e-Cahiers du CSTB
pression du béton
Notes 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12
s 6 10 10 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
Dimension i 6 10 10 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
1
de la cheville m 6 10 10 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
i 6 10 10 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
l 6 10 10 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr,N
Notes 4,12 10,12
s 5 5
Dimension i 5 5
2
de la cheville m 5 5
i 5 5
l - -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
- 181 -
Notes 3,11 2, 6, 12 2,6,8,12 2,6,9,12
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
s 8 8 8 8
Dimension i 8 8 8 8
3
de la cheville m 8 8 8 8
i 8 8 8 8
l 8 8 8 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1, c2 = ccr,V, s = 2 ccr,V
Notes 6,7,12
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
l 10
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,12 2,12 2,12 2,12 2,12 2,12
s 6 10 10 10 10 5 5
Dimension i 6 10 10 10 10 5 5
1
de la cheville m 6 10 10 10 10 5 5
i 6 10 10 10 10 5 5
l 6 10 10 10 10 5 5
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr,N
Notes 4,12 10,12
s 5 5
Dimension i 5 5
2
de la cheville m 5 5
i 5 5
l - -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
Notes 3,11 2, 6, 12 2,6,9,12
- 182 -
s 8 8 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8 8 8
3
de la cheville m 8 8 8
i 8 8 8
l 8 8 8
Spacing and edge distance, tests with double fastenings parallel to the edge, c1, c2 = ccr,V, s = 2 ccr,V
Notes 6,7,12
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 5,12 5,8,12 5,12 5,8,12 5,12 5,8,12 5,12 5,8,12
s 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
Dimension i 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
1
de la cheville m 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
i 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
l 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
- 183 -
Notes 3,11
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
s 8
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1 = c2 = ccr, s = scr
Notes 2,11 2,5,8,11
s 8 8
Dimension i 8 8
4
de la cheville m 8 8
i 8 8
l 8 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,12 5,12 5,12 5,12 5,12
s 6 10 10 10 5 5
Dimension i 6 10 10 10 5 5
1
de la cheville m 6 10 10 10 5 5
i 6 10 10 10 5 5
l 6 10 10 10 5 5
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
Notes 3,11
- 184 -
s 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Spacing and edge distance, tests with double fastenings parallel to the edge, c1 = c2 = ccr, s = ccr
Notes 2,11
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
l 10
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 5,12 5,8,12 5,12 5,8,12 5,12 5,8,12 5,12 5,8,12
s 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
Dimension i 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
1
de la cheville m 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
i 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
l 6 10 10 10 10 10 10 10 5 5 5 5
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
Notes 3,11
- 185 -
s 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1 = c2 = ccr, s = scr
Notes 2,11 2,5,8,11
s 8 8
Dimension i 8 8
4
de la cheville m 8 8
i 8 8
l 8 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 1,11
s 10
Dimension i 10
5 10
de la cheville m
i 10
10
Annexe B
e-Cahiers du CSTB
Classe de résistance à la com-
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,12 5,12 5,12 5,12 5,12
s 6 10 10 10 5 5
Dimension i 6 10 10 10 5 5
1
de la cheville m 6 10 10 10 5 5
i 6 10 10 10 5 5
l 6 10 10 10 5 5
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
Notes 3,11
- 186 -
s 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Spacing and edge distance, tests with double fastenings parallel to the edge, c1 = c2=ccr, s = scr
Notes 2,11
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 1,11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
l 10
Annexe B
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12 2,12 2,8,12
s 6 10 10 10 10 10
Dimension i 6 10 10 10 10 10
1
de la cheville m 6 10 10 10 10 10
i 6 10 10 10 10 10
l 6 10 10 10 10 10
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr,N
Notes 4,12 10,12
s 5 5
Dimension i 5 5
2
de la cheville m 5 5
i 5 5
l - -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
Notes 3,11 2,6,12 2,6,8,12
- 187 -
s 8 8 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8 8 8
3
de la cheville m 8 8 8
i 8 8 8
l 8 8 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1, c2 = ccr,V, s = 2 ccr,V
Notes 6,7,12
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
l 10
Annexe B
e-Cahiers du CSTB
Classe de résistance à la com-
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,12 2,12
s 6 10 10
Dimension i 6 10 10
1
de la cheville m 6 10 10
i 6 10 10
l 6 10 10
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr,N
Notes 4,12 10,12
s 5 5
Dimension i 5 5
2
de la cheville m 5 5
i 5 5
l - -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
- 188 -
Notes 3,11 2,6,12
s 8 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8 8
3
de la cheville m 8 8
i 8 8
l 8 8
Spacing and edge distance, tests with double fastenings parallel to the edge, c1, c2 = ccr,V, s = 2 ccr;V
Notes 6,7,12
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
l 10
Charge de rupture de chevilles isolées, sans influence des distances entre axes et aux bords libres
Effort combiné traction et cisaillement
Direction de l’effort Traction Cisaillement
45° 30° 60°
État de l’élement en béton Non fissuré Fissuré Non fissuré Fissuré Non fissuré Fissuré Fissuré
e-Cahiers du CSTB
Classe de résistance à la com-
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 2,8,12 5,12 5,8,12
s 6 10 10 10
Dimension i 6 10 10 10
1
de la cheville m 6 10 10 10
i 6 10 10 10
l 6 10 10 10
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
- 189 -
Notes 3,11
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
s 8
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1 = c2 = ccr, s = scr
Notes 2,11 2,5,8,11
s 8 8
Dimension i 8 8
4
de la cheville m 8 8
i 8 8
l 8 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
l 10
e-Cahiers du CSTB
Classe de résistance à la com-
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 2,12 5,12
s 6 10
Dimension i 6 10
1
de la cheville m 6 10
i 6 10
l 6 10
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
- 190 -
Notes 3,11
s 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Spacing and edge distance, tests with double fastenings parallel to the edge, c1 = c2 =ccr, s = scr
Notes 2,11
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
l
Annexe B
10
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
compression du béton
Notes 2,12 2,8,12 5,12 5,8,12
s 6 10 10 10
Dimension i 6 10 10 10
1
de la cheville m 6 10 10 10
i 6 10 10 10
l 6 10 10 10
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
Notes 3,11
- 191 -
s 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1 = c2 = ccr, s = scr
Notes 2,11 2,5,8,11
s 8 8
Dimension i 8 8
4
de la cheville m 8 8
i 8 8
l 8 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = scr, c1 = ccr dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 1,11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
l
Annexe B
10
e-Cahiers du CSTB
Classe de résistance à la
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
compression du béton
Notes 2,12 5,12
s 6 10
Dimension i 6 10
1
de la cheville m 6 10
i 6 10
l 6 10
Distance entre axes, essais avec groupe de quatre chevilles sans effets de bords, s1 = s2 = scr
Notes 4,12
s 5
Dimension i 5
2
de la cheville m 5
i 5
l -
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr
- 192 -
Notes 3,11
s 8
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Dimension i 8
3
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes et distance à un bord libre, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, c1 = c2 = ccr, s = scr
Notes 2,11
s 8
Dimension i 8
4
de la cheville m 8
i 8
l 8
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essai avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = scr, c1 = ccr dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 1,11
s 10
Dimension i 10
5
de la cheville m 10
i 10
Annexe B
l 10
Charge de rupture de chevilles isolées, sans influence des distances entre axes et aux bords libres
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 12 8,12 12 12 12,13
s 5 5 5 5 5
Dimension i 5 5 5 5 5
1
de la cheville m 5 5 5 5 5
i 5 5 5 5 5
l 5 5 5 5 5
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
Notes 11
s 4
Dimension i 4
3
de la cheville m 4
i 4
l 4
- 193 -
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essais avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11,14
s 5
Dimension i 5
5
de la cheville m 5
i 5
l 5
Annexe B
Charge de rupture de chevilles isolées, sans influence des distances entre axes et aux bords libres
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 12 12 12,13
s 5 5 5
Dimension i 5 5 5
1
de la cheville m 5 5 5
i 5 5 5
l 5 5 5
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
Notes 11
s 4
Dimension i 4
3
de la cheville m 4
i 4
- 194 -
l
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essais avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11,14
s 5
Dimension i 5
5
de la cheville m 5
i 5
l 5
Annexe B
Charge de rupture de chevilles isolées, sans influence des distances entre axes et aux bords libres
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 12 8,12 12,13
s 5 5 5
Dimension i 5 5 5
1
de la cheville m 5 5 5
i 5 5 5
l 5 5 5
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
Notes 11
s 4
Dimension i 4
3
de la cheville m 4
i 4
l 4
- 195 -
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essais avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11,14
s 5
Dimension i 5
5
de la cheville m 5
i 5
l 5
Annexe B
Charge de rupture de chevilles isolées, sans influence des distances entre axes et aux bords libres
e-Cahiers du CSTB
C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60 C 20/25 C 50/60
pression du béton
Notes 12 12,13
s 5 5
Dimension i 5 5
1
de la cheville m 5 5
i 5 5
l 5 5
Distance à un bord libre, essais avec chevilles isolées sans effets des distances entre axes, essais de traction avec c1 = c2 = ccr,N, essais de cisaillement avec c1, c2 ≥ ccr,V
Notes 11
s 4
Dimension i 4
3
de la cheville m 4
i 4
- 196 -
l
Précisions sur les essais relatifs aux conditions d’emploi admissibles
Distance entre axes minimale et distance à un bord libre minimale, essais avec groupe de deux chevilles parallèles au bord, s = smin, c1 = cmin dans C20/25 (en général,
application de la charge par couple de serrage). Dimension de la cheville : s = petite ; i = intermédiaire ; m = moyenne ; i = intermédiaire ; l = grande
Notes 11,14
s 5
Dimension i 5
5
de la cheville m 5
i 5
l 5
Annexe B
ANNEXE C
Méthodes de conception-calcul des ancrages
Amendé en octobre 2001
2e amendement novembre 2006
3e amendement février 2008
Introduction .................................................. 199 6 État limite de service .........................217
6.1 Déplacements ................................217
6.2 Charge de cisaillement
ANNEXE C : MÉTHODES avec changement de signe ............217
DE CONCEPTION-CALCUL
7 Autres preuves pour garantir
DES ANCRAGES ......................................... 197
la résistance caractéristique
de l’élément en béton ........................217
1 Domaine d’application........................201 7.1 Généralités .....................................217
1.1 Type de chevilles, groupes 7.2 Résistance au cisaillement
de chevilles et nombre des supports en béton ....................218
de chevilles.....................................201 7.3 Résistance aux forces
1.2 Support en béton ............................202 de fendage ....................................219
1.3 Type et direction de l’effort .............202
1.4 Classification des conséquences
d’une rupture ..................................202
3 Principes de conception-calcul
et de sécurité .......................................204
3.1 Généralités .....................................204
3.2 État limite ultime .............................204
3.3 État limite de service ......................205
Les présentes méthodes ont été établies pour être utilisées pour la conception et le calcul d’ancrages, compte
dûment tenu des principes de sécurité et de conception dans le domaine d’application des Agréments Techniques
Européens (ATE) pour chevilles de fixation.
Les méthodes de conception-calcul présentées en annexe C se fondent sur l’hypothèse que les essais requis
pour l’appréciation des conditions d’emploi admissibles précisées dans la Partie 1 et dans les parties suivantes ont
été réalisés. C’est pourquoi l’annexe C est une condition préalable à l’évaluation et au jugement des chevilles. La
référence à d’autres méthodes de conception-calcul nécessitera un réexamen des essais requis.
Les ATE ne donnent les valeurs caractéristiques que pour les différentes chevilles approuvées. La conception-
calcul des ancrages (par exemple, disposition des chevilles dans un groupe de chevilles, effets des bords ou des
angles du support en béton sur la résistance caractéristique) doit se faire conformément aux méthodes décrites
dans les chapitres 3 à 5, en tenant compte des valeurs caractéristiques correspondantes des chevilles.
Le chapitre 7 fournit des preuves supplémentaires pour s’assurer de la résistance caractéristique du support en
béton, qui sont valables pour tous les systèmes de chevilles.
Les méthodes de conception-calcul sont valables pour tous les types de chevilles. Toutefois, les équations qui
figurent dans les paragraphes suivants ne sont valables que pour des chevilles conformes à l’expérience actuelle
(voir annexe B). Si les valeurs de résistance caractéristique, de distances entre axes, de distances à un bord libre
et les coefficients partiels de sécurité diffèrent entre les méthodes de conception et l’ATE, c’est la valeur indiquée
dans l’ATE qui est à retenir. À défaut d’un règlement national, on peut utiliser les coefficients partiels de sécurité
donnés dans le présent document.
- toutes directions de charges, si les chevilles sont situées loin des bords (c ≥ 10 hef et ≥ 60 d)
- charge de traction uniquement, si les chevilles sont situées près d’un bord (c < 10 hef et < 60 d)
- charge de cisaillement, si les chevilles sont situées près d’un bord (c < 10 hef et < 60 d)
FSd (NSd ; VSd ; MSd , MT,Sd) = valeur de calcul des actions isolée, sans effet de distance entre axes et à un bord libre
en cas de rupture par cône de béton (méthode de concep-
NhSd (VSd
h
) = valeur de calcul de l’effort de traction (effort tion A)
de cisaillement) agissant sur la cheville la plus sollicitée
d’un groupe de chevilles, calculée d’après l’équation (4.2) ccr,sp = distance à un bord libre garantissant la transmission
de la résistance à la traction caractéristique d’une cheville
isolée, sans effet de distance entre axes et au bord libre
g g
NSd (VSd ) = valeur de calcul de la somme (résultante) des en cas de rupture par fendage (méthode de conception A)
efforts de traction (cisaillement) agissant sur les chevilles cmin = distance à un bord libre minimale admissible
subissant des contraintes de traction (cisaillement) d’un
groupe, calculée d’après l’équation 4. d = diamètre du boulon de la cheville ou diamètre du filetage
FRk (NRk ; VRk) = valeur caractéristique de la résistance d’une dnom = diamètre extérieur de la cheville
cheville isolée ou d’un groupe de chevilles, respective- d0 = diamètre du trou foré
ment (effort normal, effort de cisaillement.
h = épaisseur du support en béton
FRd (NRd ; VRd) = valeur de calcul des résistances
hef = profondeur d’ancrage effective
fck,cube = résistance caractéristique du béton à la compres- lf = longueur effective de la cheville sous charge de cisaille-
sion, mesurée sur des cubes de 150 mm d’arête (valeur ment. Pour des chevilles de section transversale uniforme
pour la classe de résistance de béton selon la norme sur leur longueur, la valeur de hef doit être utilisée com-
ENV 206 [8]) me profondeur d’ancrage effective ; pour des chevilles
ayant plusieurs manchons et qui présentent des gorges
fyk = limite élastique caractéristique de l’acier (valeur nomi- de rétrécissement, par exemple, seule la longueur de la
nale) surface du béton au rétrécissement correspondant est
fuk = résistance caractéristique ultime en traction de l’acier déterminante.
(valeur nominale) s = distance entre axes de chevilles dans un groupe
As = section résistante de l’acier s1 = distance entre axes de chevilles dans un groupe dans
Wel = module de rigidité élastique calculé d’après la section la direction 1
résistante de l’acier (
πd3pour section circulaire de dia-
s2 = distance entre axes de chevilles dans un groupe dans
la direction 2
mètre d) 32
scr = distance entre axes de chevilles garantissant la trans-
mission de la résistance caractéristique unitaire de cha-
2.4 Valeurs caractéristiques des che- cune des chevilles (méthodes de conception B et C)
villes (voir figure 2.1) scr,N = distance entre axes de chevilles garantissant la trans-
a = distance entre axes de chevilles extérieures de groupes mission de la résistance à la traction caractéristique uni-
adjacents ou entre chevilles isolées taire d’une cheville isolée sans influence de distance en-
tre axes et à un bord libre, en cas de rupture par cône de
a1 = distance entre axes de chevilles extérieures de groupes béton (méthode de conception A)
adjacents ou entre chevilles isolées dans la direction 1
scr,sp = distance entre axes de chevilles garantissant la trans-
a2 = distance entre axes de chevilles extérieures de groupes mission de la résistance à la traction caractéristique uni-
adjacents ou entre chevilles isolées dans la direction 2 taire d’une cheville isolée sans influence de distance en-
b = largeur du support en béton tre axes et à un bord libre en cas de rupture par fendage
(méthode de conception A)
c = distance aux bords libres
smin = distance entre axes minimale admissible
c1 = distance aux bords libres dans la direction 1 ; en pré-
sence d’ancrages proches d’un bord subissant une charge
de cisaillement, c1 est la distance aux bords libres dans
la direction de la charge de cisaillement (voir figure 2.1b
et figure 5.7)
c2 = distance aux bords libres dans la direction 2 ; la direc-
tion 2 est perpendiculaire à la direction 1
ccr = distance à un bord libre garantissant la transmission de
la résistance caractéristique (méthodes de conception B
et C)
ccr,N = distance à un bord libre garantissant la transmission
de la résistance à la traction caractéristique d’une cheville
Direction 1 et 2
Figure 2.1 - Support en béton, distance entre axes de chevilles et distance aux bords libres
2 = 1,0 pour les systèmes à haute sécurité de mise en œu- On peut, dans des cas particuliers, partir de l’hypothèse
vre d’un béton non fissuré si, dans chaque cas, on prouve
que dans les conditions d’utilisation, la cheville, sur toute
= 1,2 pour les systèmes à sécurité de mise en œuvre nor- la profondeur de son ancrage, est mise en place dans du
male béton non fissuré. À défaut d’autres directives, les disposi-
tions suivantes peuvent être prises.
= 1,4 pour les systèmes à sécurité de mise en œuvre fai-
ble mais cependant acceptable Pour des ancrages soumis à une charge résultante Fsk 60 kN, on
peut partir de l‘hypothèse d‘un béton non fissuré si l‘équa-
Charge de cisaillement (rupture par effet de levier et rupture
tion (4.1) est vérifiée :
béton en bord de dalle)
L + R (4.1)
2 = 1,0
L = sollicitations dans le béton induites par des charges ex-
Pour les coefficients partiels de sécurité Msp et Mp on peut
ternes, y compris les charges des chevilles
prendre la valeur retenue pour Mc
R = sollicitations dans le béton dues à des blocages de
3.2.2.2 Rupture de l’acier déformation intrinsèques imposées (par exemple, retrait
On trouvera dans l’ATE correspondent les coefficients du béton) ou de déformation extrinsèques imposées (par
partiels de sécurité Ms pour la rupture de l’acier. exemple, dues à un déplacement du support ou à des va-
riations de température). À défaut d‘analyse détaillée, on
Pour les chevilles selon l’expérience actuelle, les coeffi - devrait alors prendre l‘hypothèse R = 3N/mm2, conformé-
cients partiels de sécurité Ms sont déterminés en fonction ment à l‘Eurocode EC 2 [1]
du type de charge à partir de :
Les sollicitations L et R sont calculées en supposant que
Charge de traction : le béton n‘est pas fissuré (état 1). Pour des supports plans
1,2 en béton qui transmettent des charges dans deux directions
Ms 1,4 (par exemple, dalles, murs), l‘équation (4.1) doit être satis-
fyk /f uk
(3.3a) faite pour les deux directions.
Charge de cisaillement de la cheville avec et sans effet de
levier : 4.2 Charges agissant sur les chevilles
1,0 Dans l’analyse statique, les charges et les couples agissant
Ms 1,25 sur l’élément à fixer sont donnés. Pour la conception de l’an-
f yk /fuk
fuk800 N/mm (3.3b) crage, il faut calculer les charges qui agissent sur chaque
Et cheville en prenant en compte les coefficients partiels de
sécurité pour les actions conformément au § 3.1 à l’état
fyk / fuk limite ultime et conformément au § 3.3 à l’état limite de
Ms = 1,5 fuk800 N/mm (3.3c) service.
a) La platine d‘ancrage ne se déforme pas sous les actions de calcul. Pour garantir la validité de cette hypothèse, la platine
d‘ancrage doit être suffisamment rigide.
b) Toutes les chevilles présentent la même rigidité et cette rigidité correspond au module d‘élasticité de l‘acier. Le module d‘élas-
ticité du béton est donné dans la référence [1]. À titre de simplification, on peut considérer que : Ec = 30 000 N/mm2.
c) Dans la zone de compression sous l‘élément à fixer, les chevilles ne contribuent pas à la transmission des forces normales
(cf. figure 4.1b).
Si dans certains cas, la platine d’ancrage n’est pas suffisamment rigide, il y a lieu de tenir compte de la flexibilité de cette
platine d’ancrage lors du calcul des charges agissant sur les chevilles.
Dans le cas de groupes de chevilles présentant des niveaux différents de forces de traction Nsi agissant sur chaque cheville
g
d‘un groupe, on peut calculer l‘excentricité eN de la force de traction NS du groupe (cf. figure 4.1), pour obtenir une évaluation
plus précise de la résistance du groupe de chevilles.
a) Excentricité dans une seule direction, toutes les chevilles sont soumises à un effort de traction
Zone
comprimée
b) Excentricité dans une seule direction, seule une partie des chevilles du groupe sont soumises à un effort de traction
Axe neutre
c) Excentricité dans deux directions, seule une partie des chevilles du groupe sont soumises à un effort de traction
g
Figure 4.1 – Exemple d’ancrages soumis à une charge de traction excentrique NS
Figure 4.2 – Exemples de répartition des charges quand toutes les chevilles reprennent
des charges de cisaillement
Figure 4.3 – Exemples de répartition des charges quand seules les chevilles les plus défavorables reprennent des charges de cisaillement
Figure 4.4 – Exemples de répartition des charges pour un ancrage avec trous oblongs
VSd
VSd / 3
VSd / 4
VSd
VSd / 4
VSd,h /4 VSd,h /4
VSd,v /4 VSd,v /4
VSd,h
VSd,h /4 VSd,h /4
Vanchor
Vanchor
s1
TSd
Vanchor
s2
Vanchor
Vanchor
TSd
Ip
(s1 / 2)2 (s2 / 2)2 0 ,5
avec: Ip = moment radial d’inertie (ici: Ip = s1 + s2 )
2 2
Figure 4.6 – Distribution des charges de cisaillement quand toutes les chevilles reprennent les charges de cisaillement (rupture acier et effet de levier)
VSd/2
Bord
a) Groupe de 2 chevilles avec cisaillement parallèle au bord
VV = VSd ⋅ cos αV
VSd
αV
VV/2
Charges à ne pas considérer
VH/4
Bord
b) Groupe de 4 chevilles avec cisaillement incliné
Figure 4.7 – Distribution des charges de cisaillement quand seules les chevilles les plus défavorables reprennent les charges de cisaillement
(rupture béton en bord de dalle)
Dans le cas de rupture béton en bord de dalle quand seules 4.2.2.3 Charges de cisaillement sans effet de levier
les chevilles les plus défavorables reprennent des charges
de cisaillement, la partie de la charge agissant perpendicu- On peut supposer que des charges de cisaillement agissant
lairement au bord est reprise que par les chevilles les plus sur des chevilles n’induisent pas un effet de levier si les
défavorables (chevilles près des bords) alors que les parties deux conditions suivantes sont satisfaites :
de la charge agissant parallèlement au bord sont, pour des a) L’élément à fixer doit être en métal et, dans la zone de
raisons d’équilibre, également distribuées sur toutes les l’ancrage, il doit être fixé directement dans le béton sans
chevilles du groupe. couche intermédiaire ou avec une couche de ragréage (ré-
sistance à la compression ≥ 30 N/mm2) d’une épaisseur ≤ d/2.
b) L’élément à fixer doit être en contact avec la cheville sur Le moment de calcul agissant sur la cheville est calculé
toute son épaisseur. selon l’équation (4.3)
4.2.2.4 Charges de cisaillement avec effet de levier MSd = VSd .
l
αM
Si les conditions a) et b) du § 4.2.2.3 ne sont pas satisfaites, (4.3)
on calcule l’effet de levier d’après l’équation (4.2) (voir
La valeur M dépend du degré d‘encastrement de la cheville
figure 4.8).
sur le côté de l‘élément à fixer de l‘application en question,
= a3 + e1 (4.2) et doit être jugée d‘après les règles de l‘art de l‘ingénieur.
5.1 Généralités
On dispose de trois méthodes différentes de conception
d’ancrages à l’état limite ultime. Le tableau 5.1 présente la
correspondance entre les trois méthodes de conception et
les essais à exécuter pour des conditions admissibles d’em-
ploi. La méthode de conception A est décrite au paragraphe 5.2,
les méthodes simplifiées B et C sont traitées dans les para-
graphes 5.3 et 5.4. La méthode de conception à appliquer
est donnée dans l’ATE correspondant.
D’après l’équation (3.1), il y a lieu de montrer que la valeur de
calcul de l’action est égale ou inférieure à la valeur de calcul
de la résistance. Les valeurs caractéristiques de la cheville
à utiliser pour le calcul de la résistance à l’état limite ultime
sont données dans l’ATE correspondant.
La distance entre axes, la distance à un bord libre, ainsi que
l’épaisseur du support en béton ne doivent pas rester en
deçà des valeurs minimales indiquées.
La distance entre axes de chevilles extérieures de groupes
adjacents ou la distance à des chevilles isolées doit être
respectivement a > scr,N (méthode de conception A) ou scr
(méthodes de conception B et C).
Méthode de Béton fissuré Béton non fissuré Résistance caractéristique pour Essais selon l’Annexe
conception et non fissuré uniquement B option
C20/25 seulement C20/25 à C50/60
A x x 1
x x 2
x x 7
x x 8
B x x 3
x x 4
x x 9
x x 10
C x x 5
x x 6
x x 11
x x 12
5.2.1 Généralités
Dans la méthode de conception A, il faut démontrer que
l’équation (3.1) est résolue pour toutes les directions de
charge (traction, cisaillement), ainsi que pour tous les modes
de ruine (rupture de l’acier, rupture par extraction/glis-
sement, rupture par cône de béton, rupture par fendage,
rupture du béton en bord de dalle et rupture du béton par
effet de levier).
Dans le cas d’une charge combinée de traction et de cisaille-
ment (charge oblique), la condition d’interaction selon le
paragraphe 5.2.4 doit être respectée.
Pour les options 2 et 8 (voir partie 1 du tableau 5.3),
fck,cube = 25 N/mm2 doit être introduite dans les équations
(5.2a) et (5.7a).
A c,N 0
0
NRk,c = NRk, c ∗ ∗ Ψs,N ∗ Ψre,N ∗ Ψec,N [N] Figure 5.1 – Cône de béton théorique et base A c,N du cône de béton
A 0c,N d’une cheville isolée
(5.2)
Les différents facteurs de l’équation (5.2) pour des chevilles
conformes à l’expérience actuelle sont indiqués ci-après :
a) On obtient la valeur initiale de la résistance caractéristique
d’une cheville mise en place dans du béton fissuré ou non
fissuré par application de la formule suivante :
0 1.5
NRk, c = k 1 . fck,cube . h ef
(5.2a)
2
fck,cube [N/mm ] ; hef [mm]
k1 = 7,2 pour les applications en béton fissuré
k1 = 10,1 pour les applications en béton non fissuré
b) L’effet géométrique de la distance entre axes et de la dis-
tance à un bord libre sur la résistance caractéristique est
prise en compte par la valeur A c,N / A 0c,N , où
Figure 5.2 – Exemples de bases réelles Ac,N de cônes de béton schématisés pour différentes configurations de chevilles dans le cas
d’une charge de traction axiale
c
Ψs,N 0,7 0,3 1
c cr,N
(5.2c)
d) Le facteur d‘écaillement de surface, re,N , tient compte de Figure 5.3 – Exemples d’ancrages dans des éléments en béton où h’ef ,
l’effet d’une armature. s’cr,N et c’cr,N peuvent être utilisés
hef 5.2.2.5 Rupture par fendage due à la mise en place
Ψre,N 0,5 1
200 de la cheville
(5.2d)
hef [mm] On évite la rupture par fendage pendant la mise en place de
la cheville en respectant les valeurs minimales de distance
Si la zone de l‘ancrage comporte des armatures espacées à un bord libre cmin, de distance entre axes smin, d‘épaisseur
d’au moins 150 mm (diamètre quelconque) ou des arma- du support hmin et d‘armatures telles qu‘elles sont données
tures de diamètre ≤ 10 mm espacées d’au moins 100 mm, dans l‘ATE correspondant.
on peut appliquer un coefficient d‘écaillement de surface
re,N = 1,0 quelle que soit la profondeur de l’ancrage. 5.2.2.6 Rupture par fendage au chargement de la
cheville
e) Le facteur ec,N tient compte d‘un effet de groupe lorsque
différentes charges de traction agissent sur les chevilles Pour la rupture par fendage, les valeurs de scr,sp et ccr,sp sont
unitaires d‘un groupe. données dans l’ATE correspondant.
valeurs
s’cr,N = 3 h’ef
où :
h = épaisseur réelle du support en béton
hmin = épaisseur du support pour laquelle ccr,sp a été
évaluée;
≤ 2hef
Si la distance à un bord libre d’une cheville est inférieure à la
valeur ccr,sp , il faudrait alors prévoir une armature longitudi-
nale le long du bord du support.
( )
NRk,p et NRk,c selon les paragraphes 5.2.2.3 et 5.2.2.4 4 déter-
0
MRk,s = MRk, s 1 − NSd / NRd, s [Nm] (5.5a) minés pour les chevilles soumises à un cisaillement.
NRd,s = NRk,s /Ms
NRd,s = NRk,s ;Ms à prendre dans l’ATE correspondant
V1 = T / s V2 = -T / s
Figure 5.5 – Groupe de chevilles chargés avec un moment ; les charges de cisaillement agissant sur chaque cheville individuelles se neutralisent
, ,
, ,
,
Figure 5.6 – Exemples de calcul de bases réelles Ac,N de cônes de béton schématisés
0 ,1
0.2
d nom
(5.7c)
c 1
b) L’effet géométrique de l’espacement, ainsi que autres dis-
tances aux bords libres et l’effet de l’épaisseur du support
en béton sur la charge caractéristique est pris en compte
par le rapport Ac,V/ A 0c, V où :
= 4,5 c 12 (5.7d)
Ac,V = zone réelle du cône de béton de l’ancrage sur la
surface latérale du béton. Elle est limitée par un recouvre-
ment de cônes de béton de chevilles adjacentes (s ≤ 3c1)
ainsi que par les bords parallèles à la direction supposée de
la charge (c2 ≤ 1,5c1) et par l’épaisseur du support en béton
(h ≤ 1,5c1). La figure 5.6 donne des exemples de calcul de
Ac,V.
0
Pour le calcul de A c, V et Ac,V , hypothèse est faite que les
charges de cisaillement sont perpendiculaires au bord de
béton.
1,5c1 A c,V
c2 1,5c1
h A c,V
1,5c1 s2 1,5c1
h A c,V
1,5c1 s2 c2
Figure 5.8 – Exemples de bases réelles de cônes de béton schématisés pour différentes dispositions de chevilles sous charges de cisaillement
1/2
1,5c1
h, V 1 (5.7f)
h
e) Le facteur ,V tient compte de l’angle V entre la charge
appliquée, VSd, et la direction perpendiculaire au bord libre
du support en béton (voir figure 5.7b).
1
Ψα , V = ≥1
( )
2
sin α V
(cos α ,V ) + 2
(5.7g)
2,5
La valeur maximale V à insérer dans l’équation (5.7g) est
limitée à 90°.
Dans le cas où V > 90°, hypothèse est faite que seule la
composante de la force de cisaillement agissant parallèle-
ment au bord agit sur la cheville. La composante agissant
dans la direction contraire peut être négligée pour la vérifica-
tion de la rupture du béton en bord de dalle. Des exemples
de groupes de chevilles chargés par MTd , VSd ou les deux
sont donnés en figure 5.9 et figure 5.10.
Action
Charge sur le
groupe pour le
calcul
VSd eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Action
VSd eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Figure 5.9 – Exemples de groupes de chevillles au bord avec une force de cisaillement ou un moment de torsion
Action
Charge sur le
groupe pour le
calcul
VSd eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Action
VSd eV
Charge sur le
groupe pour le
calcul
Figure 5.10 – Exemples de groupes de chevillles au bord avec une force de cisaillement ou un moment de torsion
f) Le facteur ec,V tient compte d’un effet de groupe lorsque 5.2.4 Résistance à des charges combinées de
différentes charges de cisaillement agissent sur chaque traction et de cisaillement
cheville d’un groupe.
Les équations suivantes (voir figure 5.12) doivent être
1 satisfaites pour des charges combinées de traction et de
Ψ ec, V = ≤1
2e cisaillement :
1+ V
3c 1
(5.7h) N ≤ 1 (5.8a)
eV = excentricité de la charge de cisaillement résultante agis- V ≤ 1 (5.8b)
sant sur les chevilles (cf. 4.2.2).
N + V ≤ 1,2 (5.8c)
g) Le facteur re,V tient compte du type de renforcement uti-
lise dans du béton fissuré. où N (V ) est le rapport entre l’action de calcul et la résis-
tance de calcul pour une charge de traction (cisaillement).
re,V = 1,0 Pour ancrages dans du béton non fissuré ou
fissuré sans renforcement de bord Dans l’équation (5.8), on doit retenir la valeur la plus impor-
tante de N et V pour les différents modes de ruine (voir
re,V = 1,2 Pour ancrages dans du béton fissuré avec arma- paragraphes 5.2.2.1 et 5.2.3.1).
tures de bord rectilignes (Ø ≥ 12mm)
re,V = 1,4 Pour ancrages dans du béton fissuré
avec armatures de bord et étriers rapprochés
(a ≤ 100 mm)
h) Pour les ancrages placés dans un coin, les résistances
des deux côtés doivent être calculés, la plus petite étant
décisive.
i) Cas particuliers
Pour des ancrages mis en place dans un support
étroit et mince en béton avec c2,max ≤ 1.5c1
(c2,max = la plus grande des deux distances aux
bords libres parallèles à la direction de la charge) et
h ≤ 1.5 c1 (voir figure 5.11) le calcul selon l’équation (5.7)
conduit à des résultats du côté de la sécurité.
On obtient des résultats plus précis si dans les équations
(5.7a) à (5.7f ), ainsi que dans la détermination des bases
Figure 5.12 – Diagramme d’interaction pour des charges combinées de
A 0c, V et Ac,V selon les figures 5.7 et 5.8, la distance aux
traction et de cisaillement
bords libres c1 est remplacée par la valeur de c’1, cette
dernière étant la plus grande des deux valeurs c2,max /1,5 et D’une manière générale, les équations (5.8a) à (5.8c)
h/1,5 respectivement, ou s2,max /3 dans le cas d’un groupe de donnent des résultats conservatoires. L’équation (5.9)
cheville. donne des résultats plus précis.
(N) + (V ) ≤ 1 (5.9)
où :
c2,2
l’acier
a = 1,5 pour tous les autres modes de ruine.
c1
et
5.3 Méthode de conception-calcul B
V La méthode de conception B repose sur une approche
h < 1,5c1 simplifiée selon laquelle la valeur de calcul de la résistance
h
Valeur calculée de la force de Espacement entre chevilles indi- NSκ Justification par calcul de la force
cisaillement de l’élément en béton, viduelles et groupes de chevilles de cisaillement provenant des
compte tenu des charges d’ancrage [kN] charges de chevilles
a ≥ scr,N(1) (scr)(2)
≤ 30 Non obligatoire
et
a ≥ 200. NSk
≤ 60 Obligatoire:
1. Méthode de conception A
2. Méthodes de conception B et C
7.3 Résistance aux forces de fendage FSp,k = 1,5 NSk chevilles à expansion par vissage à couple
contrôlé (partie 2)
D’une manière générale, les forces de fendage provoquées
par des chevilles devraient être prises en compte lors de = 1,0 NSk chevilles à verrouillage de forme (partie 3)
la conception des supports en béton. Cette précaution
peut être jugée comme superflue si l’une des conditions = 2,0 NSk chevilles à déformation contrôlée (partie 4)
suivantes est satisfaite :
a) La zone de transfert de charge se trouve dans la zone de
compression du support en béton.
b) La composante de traction NSk des charges caractéristi-
ques agissant sur l‘ancrage (cheville isolée ou groupe de
chevilles) est inférieure à 10 kN.
c) La composante de traction NSk n‘est pas supérieure à
30 kN. En outre, pour la fixation dans des dalles et des
murs, un renforcement d’armature dans les deux direc-
tions est en place dans la zone d’ancrage. La section des
armatures transversales devrait être égale à au moins
60 % de la section des armatures longitudinales requise
pour les actions dues aux charges sur les chevilles.
Si la charge de traction caractéristique agissant sur l’ancrage
est NSk ≥ 30 kN et si les chevilles se trouvent dans la zone de
traction du support en béton, les forces de fendage doivent
être équilibrées par une armature. À titre de première indi-
cation pour les chevilles conformes à l‘expérience actuelle,
le rapport entre la force de fendage, FSp,k et la charge de
traction caractéristique NSk ou NRd (chevilles à déformation
contrôlée), respectivement, peut être considéré comme :