– l'affirmation des pays nouvellement indépendants renforce le panarabisme
(définition p 148 : idéologie et mouvement politique qui vise à unir au sein d'une même nation tous les pays de langue arabe) voir document 4 p 149 : liens Egypte / Algérie – Le président égyptien Nasser (1954-1970) est un des leaders du panarabisme. Il s'affirme politiquement notamment lors de la crise de Suez en 1956. p 150 : la crise de Suez Nasser nationalise le canal de Suez pour en reprendre le contrôle. Visionner la vidéo ci-dessous pour voir la réaction de la France, du Royaume-Uni et d'Israël : https://www.lumni.fr/video/la-crise-du-canal-de-suez vous pouvez même regarder une petite vue du Canal de Suez : https://www.youtube.com/watch?v=evkg4qWbYtY une petite bande-annonce pour ceux qui n'auraient pas encore vu le film (pas un film historique au sens propre mais le contexte est réel, l'Egypte de 1955) : https://www.youtube.com/watch?v=KSnoKZuKUgU – 1967 : la guerre des Six-Jours (p 151) Dans les années 60, l’Union soviétique encouragea et appuya les développements militaires dans les nations arabes qui entouraient Israël. L’armée israélienne fit de même, notamment en mettant l’accent sur le développement d’une puissante force blindée et d’une aviation à toute épreuve. L’armée et le gouvernement israéliens interprétaient la montée en puissance des pays arabes comme une menace sérieuse, d’autant que les services de renseignements attestaient tous d’une autre imminente offensive contre l’État hébreu. En conséquence, Israël, le 5 juin 1967, lança une attaque préventive contre l’aviation égyptienne (voir doc 1 p 151). Au cours des deux journées suivantes, les forces israéliennes décimèrent les troupes égyptiennes, capturèrent la Bande de Gaza et à nouveau la péninsule du Sinaï. L’assistance fournie à l’Égypte par le Liban, la Jordanie, la Syrie et l’Irak s’avéra inefficace, car Israël avait pris soin d’éliminer rapidement les armées de l’air de ses ennemis. Lorsque Gaza et le Sinaï furent sécurisés, Israël tourna son attention vers la Jordanie et la Syrie. Au cours des quatre derniers jours dans ce qui sera appelé plus tard la Guerre des Six Jours, Israël s’empara de la Cisjordanie, du plateau du Golan et des secteurs de Jérusalem autrefois sous contrôle arabe. Malgré ses succès, Israël se retrouva vite condamné par la communauté internationale après sa Guerre des Six Jours (doc 2 p 151). L’Union soviétique ne cacha pas son appui renouvelé aux nations arabes défaites. À leur tour, les nations arabes réitérèrent leur appui à la résistance palestinienne, notamment à l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) alors dirigée par Yasser Arafat.