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7211 Tsahal au coeur d'Israël.indd 2 11.09.18 09:43
TSAHAL
AU CŒUR D’ISRAËL
TSAHAL
AU CŒUR D’ISRAËL
Histoire et sociologie
d’une cohésion entre armée
et nation
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3. RAZOUX, 2008.
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La construction de l’appareil
défensif : l’ère des milices
(1903-1947)
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Le mouvement kibboutzim
L’installation et la naissance des kibboutzim en Palestine
est le fruit de l’idéologie sioniste très présente au début
du siècle. Le mouvement est né de la volonté d’un parti
politique d’influence socialiste populiste, proche de l’anar-
chisme de Tolstoï : Hapoël Hatzaïr, le « Jeune Travailleur »,
fondé en 1905. Il défend un socialisme agricole et coopéra-
tif, ainsi qu’un processus d’autoprolétarisation volontaire
par le culte du travail manuel : le Meshev. Du fait de leur
origine, les kibboutzim (ou kvoutza lors des premières
années) sont des espaces sécularisés : le travail est maître,
la communauté est tout, et il n’y a pas de synagogue. Bien
que de mouvance socialiste, le mouvement rejette le travail
industriel du prolétariat, car son but est de regénérer le
peuple juif et cette renaissance ne peut se faire qu’au sein
d’une société rurale. La mise en place de l’industrie au sein
des kibboutzim n’aura lieu que dans les années 19404.
Le parti Hapoël Hatzaïr est le premier mais pas le seul
parti sioniste-socialiste ayant influencé la création des
kibboutzim. Poale Zion, les « Travailleurs de Sion », est
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8. Anita SHAPIRA, The Rise and Fall of the Labor Movement (Hahalicha
al Kav Ha’ofek), Tel Aviv, Am Oved, 1988.
9. KESSEL, 1965.
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Fondation et fonctionnement
Suite à la réussite mitigée de leur milice, les fondateurs
de la Bar-Guiora se réunissent le 12 avril 1909 à Me’sha
pour dissoudre celle-ci et créer une nouvelle milice qui
ne se contentera pas de protéger quelques communautés
mais l’ensemble des terres juives. Ils fondent l’Hashomer, la
« Sentinelle ». Pour armer et équiper ses gardes – les shomrim
– et assurer l’organisation de la milice, ses dirigeants choi-
sissent d’utiliser l’argent du kibboutz de Sejera11. À la façon
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15. HANNE, 2017, p. 308s ; James BARR, Une ligne dans le sable. Le
conflit franco-britannique qui façonna le Moyen-Orient, Paris, Perrin-
Ministère de la Défense, 2017.
16. Joshua TEITELBAUM, The Rise and Fall of the Hashimite Kingdom
of Arabia, NYU Press, 2001.
17. Noureddine SEOUDI, La formation de l’Orient Arabe contemporain
(1916-1939), au miroir de la Revue des deux Mondes, Paris, L’Harmattan,
2005.
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20. www.zionism-israel.com.
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36. Jacob MARKOVITZKY, The Etzel Lexicon, Tel Aviv, The Ministry
of Defense Publishing, 2005.
37. DINUR, 1972.
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De Metulla au Néguev,
Du désert à la plaine,
Tous nos jeunes défendent la patrie,
Jusqu’à ce que nous ramenions la paix.
42. Oz ALMOG, The Sabra :The Creation of the New Jew, University of
California Press, 2000.
43. ALLON, 1970.
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46. «Yehuda Amichai was for generations the most prominent poet in
Israel, and one of the leading figures in world poetry since the mid-
1960s », The Times, Londres, octobre 2000.
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2. BARNAVI, 1988.
3. Aviva HALAMISH, The Exodus affair. Holocaust survivors and the
struggle for Palestine, New York, Syracuse University Press, 1998, p. 68.
4. Haganah Museum, Tel Aviv.
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5. GELBER, 2006.
6. KARSH, 2002.
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7. GELBER, 2006.
8. PAPPE, 2000, p. 80.
9. MORRIS, 2003a, p. 16.
10. Yehuda SLUTSKY, L’introduction générale du plan Daleth, Sefer
Toldot Hahaganah (Histoire de la Haganah), 3-48, Tel Aviv, Zionist
Library, 1972.
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Le siège de Jérusalem
Les forces arabes prennent rapidement pour cible la
ville de Jérusalem, isolée en plein territoire arabe. Le neveu
du grand Mufti de Jérusalem, Abd al-Qadir al-Husseini,
revenu d’Égypte en décembre 1947, prend la tête de l’
« Armée du saint Jihâd » (Jaysh al-Jihad al-Muqaddis11),
pour encercler Jérusalem. L’homme est rapidement rejoint
par d’autres groupes armés, montant ses effectifs à plus
d’un millier d’hommes. Il s’agit de la première opération
d’envergure des forces arabes du mandat, qui cherchent
à détruire les convois blindés de la Haganah ravitaillant
la cité sainte. Aucun des transports ne parvient plus en
ville. En janvier 1948, les Arabes passent à l’offensive en
attaquant le kibboutz de Kfar Etzion12. Les kibboutznikim
parviennent à résister au prix de lourdes pertes, mais la
Haganah doit abandonner Kfar Etzion, les renforts étant
tombés dans une embuscade.
Pour briser le siège de Jérusalem, la Haganah lance
l’opération Nahshon le 2 avril 1948, en engageant deux
brigades, soit 1 500 hommes13. L’objectif est de prendre le
contrôle des villages arabes situés sur la route de Jérusalem
pour couper al-Husseini de ses avant-postes. Les troupes
du Palmach prennent le village de Qastel dans la nuit du
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La déclaration d’indépendance
Le 14 mai 1948, le mandat britannique sur la Palestine
prend fin 23. Le jour même, à 16 heures, David Ben
Gourion déclare l’indépendance de l’État d’Israël dans le
22. Cité dans ses Mémoires, 4, Tel Aviv, 1971, p. 2 97-299 et 330-331.
23. C’est à partir de cette date que le territoire juif est appelé « Israël »,
alors que les organisations juives avaient pour habitude d’utiliser le terme
« Palestine ». Les Arabes de la région s’appelaient « Arabes » et nullement
« Palestiniens ». Les Britanniques préféraient l’expression « Mandat
britannique de Palestine ». Après 1948, le mot « Palestine » devient
l’apanage des organisations arabes, puis de l’OLP, créée en 1964. La
terminologie a donc changé de camp. En désignant l’ancien mandat
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29. Boutros DIB, Histoire du Liban, Paris, Éditions Philippe Rey, 2006.
30. KESSEL, 1965.
31. MORRIS, 2008, p. 242.
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3. La victoire d’Israël
La trêve du 11 juin 1948 et l’unification de Tsahal
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36. Yoram PERI, Between battles and ballots. Israeli military in politics,
Cambridge University Press, 1983.
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45. Ahron BREGMAN, Israel’s Wars. A History Since 1947, New York,
Routledge, 2002, p. 24.
46. GRESH-VIDAL, 1994, p. 194.
47. Op. cit., p. 191.
48. BARNAVI, 1988, p. 199.
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60. Yossi Klein HALEVI, Like Dreamers. The Story of the Israeli
Paratroopers who reunited Jerusalem and divided a Nation, New-York,
Harper, 2013, p. 43.
61. « The roots of Ariel Sharon’s legacy », Al-Ahram, 26 Janvier 2006.
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64. Yadin ROMAN, «The Lure of The Trail », Eretz, 96, novembre-
décembre 2004.
65. Benny MORRIS, Israel’s Border Wars, 1949-1956. Arab Infiltration,
Israeli Retaliation, and the Countdown to the Suez War, Oxford University
Press, 1993, p. 310.
66. Ariel SHARON, David CHANOFF, Warrior. The Autobiography of
Ariel Sharon, Toronto, Simon & Schuster, 2001, p. 112.
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74. Richard M. BENNET, Elite Forces, the world’s most formidable secret
armies, Londres, Virgin, 2003.
75. ENCEL, 2005.
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80. Le Rafi est un parti de gauche israélien fondé par Ben Gourion
après avoir quitté le Mapaï, suite à des divisions internes au sein du
parti.
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6. Israel security and her international position before and after the Sinaï
Campaign, State of Israel, Government Yearbook, n°5720, Jérusalem,
1960, p. 22.
7. Moshe DAYAN, Story of my Life, Tel Aviv, William Morrow, 1976.
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8. DIECKHOFF, 1985.
9. HANNE, 2017, p. 386s.
10. Maxime RODINSON dans Les temps modernes, 235 bis, juin 1967.
11. Paul GUICHONNET, Claude RAFFESTIN, Géographie des
frontières, Paris, Presses universitaires de France, 1974, p. 76-77.
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12. On relève près de 750 000 réfugiés palestiniens après 1948, puis
500 000 après 1967. Ils représentent en 2012 plus de 5, 2 millions
de personnes (cf. United Nations Relief and Works Agency for Palestine
Refugees in the Near East).
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L’aveuglement travailliste
Sadate, le nouveau président égyptien, est méprisé
des Occidentaux, Henri Kissinger le qualifiant même
d’« imbécile, un clown, un bouffon19. » Sadate se veut en
rupture avec Nasser : il refuse les « trois non », se dit prêt à
négocier avec Israël et expulse l’ensemble des conseillers
militaires soviétiques en 1972. Son objectif est d’effacer
l’image d’une Égypte vaincue, pro-soviétique, et de récu-
pérer le Sinaï coûte que coûte, soit par la guerre, soit par
la diplomatie. Il apprend des erreurs de son prédécesseur
et modernise l’armée avec l’achat de batteries SAM pour
contrer l’aviation israélienne, ainsi que des missiles anti-
chars filoguidés Sagger. Sadate prépare son armée pour
attaquer le canal de Suez, s’allie avec la président syrien
Hafez al-Assad pour mener une guerre sur deux fronts,
mais se garde bien de dévoiler son jeu à Israël, contraire-
ment à Nasser qui avait provoqué la guerre par sa politique
agressive.
La préparation militaire égyptienne est facilitée par
l’aveuglement des élites israéliennes. L’état-major semble
incapable de tirer des leçons de l’échec de la guerre
d’usure menée par Nasser, le seul conflit perdu par Israël.
Tsahal reste retranchée sur les 200 km de la Ligne Bar-
Lev, et réduit même la présence de ses troupes dans les
fortins, qu’Israël juge imprenables. Responsables poli-
tiques et militaires sont engourdis par l’immobilisme et
le mythe d’invincibilité de Tsahal. Le gouvernement de
Golda Meir et les milieux kibboutznikim, comme Moshé
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choquée, se sent trahie par ses élites qui n’ont pas su pré-
voir l’offensive. L’état-major, dirigé par le général Elazar,
se rend compte qu’il est impossible de mener cette guerre
sur deux fronts simultanément. Golda Meir fait appel à
l’aide américaine pour remplacer les véhicules et matériels
perdus pendant les premiers jours de la guerre. Mais l’in-
terruption de l’offensive égyptienne renverse la situation et
Israël peut redéployer ses forces sur la défense du Golan.
La brigade blindée Barak parvient à contenir l’attaque
syrienne dans la Vallée des Larmes, le temps de l’arrivée
des renforts24.
La contre-offensive israélienne
Du 6 au 13 octobre, l’armée israélienne se concentre
essentiellement sur le Golan. Tsahal dispose d’un système
de réserve bien rodé et, dès le 7 octobre, les premières
brigades de renforts arrivent sur les théâtres d’opération.
Le 10, l’offensive syrienne est contenue ; décision est prise
de contre-attaquer sans attendre. En trois jours, Tsahal
repousse les Syriens et installe ses positions à 40 km de
Damas le 14 octobre. Sadate décide de secourir son allié en
lançant une grande offensive le long du canal de Suez avec
toutes ses réserves. Les Égyptiens se heurtent aux divisions
blindées israéliennes qui se sont rapidement déployées et
anéantissent les chars ennemis. Les combats continuent
sous un déluge d’artillerie. Israël bascule ses efforts sur
le Sinaï. La division d’Ariel Sharon profite d’une brèche
d’un kilomètre de large dans la défense égyptienne et
atteint le canal avant de le traverser pour encercler l’armée
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3. Un nouvel esprit
Un travaillisme recomposé
En avril 1974, le travaillisme israélien est parcouru
par le départ de deux figures historiques et le déclin du
Mapaï : Yitzhak Rabin et Shimon Pérès remplacent Golda
Meir et Moshé Dayan ; Yigal Allon devient Ministre des
Affaires étrangères. Le gouvernement hérite des difficul-
tés liées à l’échec de 1973, et constate l’éloignement des
États-Unis. À l’inverse, les ennemis d’Israël soudent leurs
rangs lors du sommet arabe de Rabat en octobre 1974 :
l’OLP est reconnue comme le seul représentant légitime
des Palestiniens, et devient même membre observateur
des Nations Unies. Israël fait figure désormais de cible
privilégiée des mouvements tiers-mondistes, des leaders
marxistes comme le dictateur ougandais Amin Dada.
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3. Op.cit., p. 105.
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31. « L’eau potable pour tous grâce à une invention militaire isra
élienne ? », La tribune juive, 25 janvier 2014.
32. « Israël juste derrière la Silicon Valley pour l’innovation », Le
Parisien, 14 juin 2016.
33. SENOR-SINGER, 2011, p. 47.
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La formation technologique
Tsahal travaille aussi avec les lycées publics pour
repérer et orienter les meilleurs éléments. Ceux-ci sont
sélectionnés pour intégrer les unités de combat les plus
prestigieuses et, à leur sortie de l’armée, rejoindre des
écoles comme le Technion, la meilleure école d’Israël. Ces
recrues doivent présenter une aptitude au commandement
– qui serait innée d’après l’armée israélienne –, des capaci-
tés physiques hors normes, de très bons résultats scolaires,
surtout en sciences35. Tsahal participe ainsi directement
34. « 10 arabes Israéliens parmi d’autres qui font la fierté d’Israël », Cool
Israël, 7 août 2015.
35. SENOR-SINGER, 2011, p. 251-252.
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37. Jonathan MARK, «Talpiot : The IDF’s Best And Brightest », The
times of Israel, 9 février 2016.
38. Yaakov LAPPIN, « Elite Military Intelligence cadets complete
training », The Jerusalem post, 11 novembre 2013.
39. Marine MILLER, « A Haïfa, le Technion attire toujours plus
d’étudiants français », Le Monde, 12 septembre 2016.
40. «Technion et Tsahal : un planeur médical pour intervenir sur les
théâtres d’opérations », Israël science info, 8 décembre 2016.
41. Seth FRANTZMAN, « Les cyber combattants de Tsahal », The
Jerusalem Post, 25 juin 2017.
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La femme combattante
En 2017, 54 % des femmes (contre 70 % des hommes)
effectuent leur service militaire ; elles représentent 34 %
des effectifs de Tsahal. L’égalité entre hommes et femmes
n’est donc pas totalement acquise dans l’armée israé-
lienne, même si 90 % des postes sont ouverts aux femmes.
52. «The Influence of IAF’s First Female Pilot », Israeli Air Force, 19
mai 2013.
53. Mitch GINSBURG, « Quand 38 soldates brisent le plafond de
verre », The times of Israel, 29 décembre 2014.
54. « Aviatrices de combat. 38 femmes sont pilotes dans Tsahal », Israel
valley, 5 août 2017.
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55. « Les femmes de Tsahal, des soldats comme les autres », tsahal.fr.
56. TEVET-WIESEL, 2016.
57. Amos HAREL, « Rate of female israeli soldiers serving in combat
role doubled in four years », Haaretz, 23 octobre 2016.
58. Judith SUDILOVSKY, « Une bataille difficile », The Jerusalem post,
1er novembre 2015.
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73. Hana ROSENFELD, Being Israli. The IDF as a Mechanism for the
Assimilation of Ethiopian Immigrants, Thèse, San Diego, University of
California, 28 mars 2016, p. 6.
74. Or KASHTI, « Netanyahu Promises New Approach to Help
Ethiopian Community », Haaretz, 5 mai 2015.
75. DIECKHOFF, 2008, p. 169.
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Les Druzes
Les Druzes sont une communauté musulmane issue
du chiisme, fondée au XIe siècle. Après avoir fui l’Égypte
en raison des persécutions califales, ils se sont installés
dans les territoires montagneux du sud du Liban, du sud
de la Syrie et de la Galilée. Ils sont actuellement environ
1,5 million d’individus répartis sur quatre pays (Syrie,
Liban, Israël, Jordanie), vivant en vase clos, très attachés à
leurs traditions. Sur le territoire national – en Galilée – se
trouvent seize villages habités uniquement par des Druzes,
lesquels se mélangent peu au reste de la population. Quatre
autres villages sur le plateau du Golan ont prêté allégeance
à la Syrie, sont fidèles au régime de Bachar al-Assad et se
revendiquent Syriens. Les 25 000 Druzes du Golan ont
majoritairement refusé la citoyenneté israélienne lors de
l’annexion du Golan par l’État hébreu en 1981 et sont
donc en marge de la société96.
Après 1918, pendant le mandat britannique, les Druzes
n’ont pris parti ni pour le nationalisme arabe, ni pour le
mouvement sioniste. En effet, des dissensions entre les
grandes familles druzes paralysaient tout engagement
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1. Tsahal et le Hezbollah
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Le Hezbollah2
Le Hezbollah (« parti de Dieu ») fut créé en juin 1982
dans la foulée de l’intervention israélienne au Liban
comme le fer de lance de la résistance à l’occupation
israélienne du Sud-Liban3. D’inspiration chiite, nourri
par la Révolution islamique iranienne, cette milice devint
rapidement un acteur incontournable de la scène politique
libanaise, recrutant parmi les populations pauvres du Sud-
Liban. Le Hezbollah, qui refusa toute négociation, engagea
le combat contre les forces de Tsahal et leurs supplétifs
libanais de l’ALS.
De 1982 à 1985, la milice s’associa au mouvement
chiite Amal et à d’autres forces émanant de partis de
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30. Crispian BALMER, «War will not resolve Gaza problem : Israeli
official », Reuters, 17 octobre 2012.
31. « Gaza : William Hague warns that ground invasion would damage
Israel », The Telegraph, 18 novembre 2012.
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39. Ibid.
40. BOUSSOIS, 2014.
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Une population
qui doute de son armée ?
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3. ENCEL, 2005.
4. EL ZEIN-NOTTEAU-DRAVET, 2013, p. 209-210.
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5. RAZOUX, 2013.
6. Michel GOYA, « Fureur et stupeur. Les enseignements psycho
logiques de la guerre entre Israël et le Hezbollah », Politique étrangère, 4,
2008, p. 843-855.
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9. COHEN, 2014b.
10. Communiqué du Porte-parole de la Maison blanche, 3 août 2014.
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La doctrine éthique
En tant qu’armée de défense nationale, Tsahal cherche
d’abord à protéger les siens, c’est pour cela que l’armée
est économe en hommes et multiplie les capteurs et outils
technologiques en appui de ses troupes et sur les frontières.
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3. La question religieuse
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dans les années 1970, c’est dire que le dispositif n’a long-
temps pas eu beaucoup de succès40.
Après la Guerre des Six Jours, une nouvelle forme de
sionisme religieux a émergé. Fondamentalement nationa-
liste, il est opposé à toute concession territoriale vis-à-vis
des Arabes et défend le Grand Israël décrit dans la Bible,
c’est-à-dire le royaume de Salomon. Ses membres ont
commencé à s’engager massivement après les accords
d’Oslo de 1993. En effet, ces derniers marquaient le pre-
mier pas vers la paix et la création de deux États indépen-
dants. À terme, les colonies israéliennes implantées sur les
territoires palestiniens auraient été fermées, ou auraient
dû accepter la domination politique arabe, évolution qui
radicalisa politiquement une partie des religieux sionistes41.
En 2008-2009, le général Ariel Sharon, alors Premier
ministre, pourtant farouche défenseur des colonies,
annonça le retrait des troupes de Gaza et la fermeture des
implantations juives. Cette décision fut accueillie positive-
ment par la majorité de l’opinion publique, mais déclen-
cha le courroux des rabbins qui refusèrent de céder42.
Finalement, malgré les craintes des autorités, la fermeture
des colonies de Gaza se passa sans violences excessives43.
Les autorités religieuses étaient elles-mêmes divisées sur la
position à adopter et sur la méthode à suivre44.
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Un acteur national,
militaire et politique
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5. ENCEL, 2005.
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6. HALEVI, 2017.
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Yitzhak Shamir 1983-1984 Moshe Arens Membre du Lehi, chef des opérations du Stern
Yitzhak Rabin
Shimon Pérès 1984-1986 Yitzhak Rabin Néant
Yitzhak Shamir 1986-1992 Yitzhak Rabin Supra
Moshe Arens
TSAHAL AU CŒUR D’ISRAËL
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Bibliographie
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236
Introduction............................................................... 9
Première partie :
La construction de l’appareil défensif :
l’ère des milices (1903-1947)
Seconde partie :
Les débuts de Tsahal (1947-1967)
237
Troisième partie :
La chute du modèle kibboutzim (1967-1977)
Quatrième partie :
Tsahal comme force intégratrice
Cinquième partie :
Le système défensif d’Israël
dans le nouveau Moyen-Orient
238
Sixième partie :
Une population qui doute de son armée ?
Conclusion :
Un acteur national, militaire et politique
Annexes
Bibliographie............................................................. 231
Index......................................................................... 241
239
B Egypte, 25
Eretz Israël, 24
Balfour, Déclaration, 26
Bardelas, 150 G
Bar-Guiora, 21, 22, 23
Begin, Menahem, 120, 215 Galilée, 23, 27
Ben Gourion, Daviv, 126,
127, 130, 145, 213, 215 H
Breaking the Silence, 209, 221 Haganah, 23, 82, 136, 165
Ha Roeh, 23
C Hashomer, 21, 22, 23, 25, 26,
Caracal, 149, 150, 222 27, 125
Chaytor, Edward (Sir), 26 He-Halutz, 27
Check Point Software Herev, 167
Technologies, 142 Herzl, Theodor, 15
Chen, 145
241
K
P
Kfar Giladi, 23
Paix en Galilée, 130, 172
Kyriat Shmona, 28
Palestine, 24, 25, 27
Palmach, 163
L Pasha, Cemal, 25
Légion Juive, 27 plan Prawer, 163
Portugali, Mendel, 22
M Poutine, Vladimir, 156
Maklef, Mordechai, 82 S
Maoz, Samuel, 221
Meir, Golda, 113 Sadate, 115, 120
Samarie, 23
N Schmidt, Eric, 140
Sejera, 21, 23
Nacht, Marius, 142 Sharon, Ariel, 118, 176, 183,
Nahal, 130, 131 217
Nations Unies, 65, 187 Shohat, Yisrael, 22
Netafim, 139 Shomrim, 22, 23
Netanyahou, Benjamin, 155, Shoueib, 168
168, 216
242
T Y
243