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TOMEI.
BENJAMIN DUPRAT,
Ll&ilAlRh Dl: JJINSTITGTII Di; LA SOCIÉTÉ ASIiTIQDL DE LONDHM,
PARIS.
LE TCHEOULI
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HBMSnE DE L'ACABRHtR DES I3SCRIPTI0SS ET BELLES-LETTRES
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ULNDDE DH SOCnBTH
TOME 1
PARIS,
IMPRIME PAR AUTORISATION DU GOUVERNEMENT
A L'IMPRIMERIE NATIONALE.
M DCCC Lï.
AVERTISSEMENT.
«
livres classiques qui forment la base de l'ancienne his-
« toire chinoise, les premiers habitants de la Chine étaient
•
des peuplades sauvages, et chasseurs, au milieu desquels
« s'avança entre le xxx" et le xxvn' siècle avant notre ère,
« une
colonie d'étrangers, venant du nord-ouest. Cette co-
« lonie est généralement désignée dans les textes, sous le
«
d'analogie avec celles des planteurs qui vont défricher
les forêts de l'Amérique septentrionale; si ce n'est qu'elles
•« s'exécutèrent avec plus d'ensemble, par des tribus en-
« tières, distinctes les unes des autres, au lieu d'être con-
duites par des individus isolés.' D'abord le chef souve-
« rain ou empereur, de cette association, fut choisi par
«l'élection générale; et cela se continua ainsi, jusqu'au
« xxne siècle avant notre ère. A cette époque, la souverai-
» neté fut attribuée à la famille des Hia, dont le chef,
nommé lu, s'était distingué en dirigeant avec habileté,
«
de grands travaux de desséchement. Alors commence-
« rent les premières entreprises de cultures régulières,
«
substituées au pacage des bestiaux. Peu à peu chaque
"famille s'augmenta, s'étendit sur le territoire qu'elle
» s'était approprié, et devint une grande tribu distincte
celle des Hébreux, comme les clans de l'Ecosse.
« comme
«
La famille des Hia régna près de cinq cents ans, et fut
«détrônée par une autre famille, celle des Chang, qui
«
continua l'occupation progressive du territoire. Sous cette
« seconde dynastie, la famille ou tribu des Tcheou, forma
« un nouveau centre
de civilisation, à l'ouest des autres,
« dans la vallée de la grande rivière Weï, qui, après un
«
long cours, dirigé vers l'est, rejoint le fleuve Jaune aux
environs du 34' parallèle. Elle y fonda un nouveau
« royaume, qui fut progressivement agrandi par ses con-
« quêtes sur les peuples barbares, et fortifié par ses al-
liances avec eux. Au xni" siècle avant notre ère, des
« dissensions commencèrent à s'élever, entre la famille
a des Tcheou et la famille souveraine, celle des Chang.
Elles se prolongèrent jusqu'à la seconde moitié du
« xii" siècle. Alors, le chef des Tcheou, Won-wang se-
« condé par d'autres chefs de tribus chinoises et barbares,
"vainquit Chéousin, le chef des Cliang, et fut investi du
« pouvoir souverain, qui se trouva ainsi transporté dans
sa famille.» L'association des tribus chinoises fut alors
reconstituée sur de nouvelles bases. C'est ce code nouveau
d'institutions politiques, qui est exposé dans le Tcheou-Ii
comme l'exprime son nom même, rites, ou règlements des
Tcheou.
La rédaction de ces règlements est attribuée, par une
tradition constante, à Tcheou-kong, frère de Wou-wang,
le chef de la nouvelle dynastie. La mémoire de ces deux
hommes s'est perpétuée dans les annales de la Chine, ac-
compagnée d'une immense vénération. Longtemps après
que les liens politiques et sociaux qu'ils avaient établis,
furent brisés, par l'ambition des chefs des autres tribus,
qui se rendirent plus tard indépendants du pouvoir cen-
tral, Confucius, Meng-tseu, tous les historiens, tous les
philosophes, les ont représentés comme les modèles des
princes et ils ont constamment rappelé le souvenir de
leurs institutions aux souverains postérieurs, comme avant
donné la plus grande somme possible, d'ordre, de paix, etL
de bien-être aux populations qui vivaient sous leur gou-
vernement. Aujourd'hui, après trois mille ans, la plupart
des offices administratifs établis dans le Tcheou-Ii, sub-
sistent encore, avec les seuls changements de dénomina-
tion ou d attributions, qui sont devenus nécessaires pour
continuer de les rendre applicables à un empire devenu
beaucoup plus vaste, ainsi qu'à une société dans laquelle
les conditions de la propriété et l'état des personnes ont
été modifiés par le temps. La dynastie étrangère qui règne
maintenant sur la Chine, a introduit autour d'elle l'ac-
compagnement habituel des cours orientales, le faste, le
despotisme, la servilité; mais, à l'exemple des premiers
conquérants mongols, elle a changé le moins possible
l'ancien mécanisme de l'administration du peuple, et le
système séculaire de l'immobilité au dedans, de l'isole-
ment au dehors. Lorsque, depuis cent cinquante ans, les
souverains de l'Europe se sont avisés d'envoyer des ambas-
sadeurs à la cour de Péking, pour lier des relations de
commerce, et montrer la civilisation de l'Occident à ces
barbares, on s'est fort étonné du singulier accueil que le
gouvernement chinois leur a fait. Des mandarins sont
chargés de les recevoir à leur entrée dans l'empire; ils les
conduisent, avec force compliments, à la résidence im-
périale, dans une continuelle surveillance, par journées
d'étapes, sans leur permettre le moindre contact avec le
peuple, ni le moindre écart de la ligne tracée. Arrivés à
Péking, on les tient honorablement au secret, eux et leur
suite, pendant le peu de semaines qu'on les y laisse sé-
journer. Après de difficultueuses négociations, pour régler
les conditions du cérémonial auquel ils doivent se sou-
mettre, on leur accorde une audience de réception;
quelques jours plus tard, une audience de congé; puis
on leur signifie poliment l'ordre de départ, et l'obligation
immédiate de se remettre en route, pour sortir de l'em-
pire, sous les mêmes conditions honorifiques d'entourage
et de surveillance rigoureuse. Tout cela n'est point d'in-
vention moderne. C'est un rite; le rite même qui est établi
depuis trois mille ans dans le Tcheou-li. Car on y voit
déjà l'institution d'officiers spéciaux appelés agents de la
rencontre,, pour aller au-devant des visiteurs étrangers; et
d'autres appelés entoureurs, pour les entourer effective-
ment et les surveiller pendant le voyage, aller et retour.
Quand on lit, dans le tome XI des Lettres édifiantes le
récit des deux audiences accordées, en 1727, par l'empe-
reur Young-tchin, à l'ambassadeur de Portugal, Don Me-
tello de Souza on y trouve toutes les formes rituelles
prescrites dans le Tcheou-Ii. A la première, l'audience
de réception, l'empereur lui fait dire d'abord, par ses
interprètes Vous avez eu beaucoup à souffrir, dans un
«
si long voyage. Comment vous portez-vous?» C'est le rite
de la consolation. A la seconde, l'audience de congé, l'em-
pereur lui offre le vin de cérémonie, dans une coupe d'or,
avec ces paroles «Buvez tout, si vous pouvez; sinon,
usez-en à votre satisfaction.C'est encore un rite du
Tcheou-li; c'est la formule d'invitation que le souverain
adresse aux princes feudataires, quand il leur offre un
repas de cour (kiv. xliii, fol. 12). La conservation si mi-
nutieusement fidèle de formes, de règlements, d'institu-
tions civiles, politiques, administratives, qui remontent
à une antiquité si éloignée, est un phénomène moral tel-
lement remarquable, qu'il suifirait déjà pour donner le
plus haut intérêt historique à la traduction du livre qui
les renferme; mais cet intérêt devient bien plus grand
encore, quand on y étudie ces institutions antiques, dans
leur application immédiate à la société primitive, qu'elles
ont servi à organiser et à régler pour un si long temps.
Aucune nation occidentale ne nous a laissé un docu-
ment pareil. La Bible seule s'en rapproche, par les nom-
breux souvenirs de faits, de lois,. d'asages antiques qu'elle
nous retrace; mais, dans sa sublimité religieuse, elle pré-
sente un tableau historique plus étendu et moins détaillé.
Le traité de Codinus sur les offices de la cour de Constan-
tinople, le recueil intitulé Notitia dignitatum utriusque im-
perii Orientis et Occidentis, le livre de Constantin Porphy-
rogénète sur les cérémonies de la cour byzantine, oflrent
bien quelques traits analogues pour une époque incompa-
rablement plus moderne; mais, dans les deux premiers,
les offices sont plutôt énumérés par leurs titres que mis
en action et l'on n'y voit aucunement leurs rapports avec
la condition générale du peuple. L'ouvrage de Constantin
nous montre les dignitaires de l'empire occupant certaines
places, certains rangs, ou remplissant certaines fonctions
dans plusieurs grandes solennités; mais ils figurent seu-
lement comme partie du cortége; et l'écrivain couronné
veut plutôt vous montrer dans quel ordre ils accompagnent
sa personne, qu'il ne songe à spécifier les particularités
de leurs charges individuelles, ou le rôle qu'ils remplissent
dans l'ensemble du mécanisme administratif et militaire.
Ces spécifications, si importantes pour nous, ne peuvent
qu'être inférées de ces données disjointes, au moyen d'un
travail de restitution très-difficile, qui exige beaucoup
d'érudition et de critique, sans qu'on puisse éviter qu'il
ne laisse encore beaucoup de résultats incomplets et de
points douteux.
Dans le Tcheou-li, au contraire, il n'y a aucun nuage
de ce genre. Tous les rouages politiques et administra-
tifs y sont exposés avec une entière évidence, tant leurs
spécialités propres, que leurs rapports d'action. Tous les
offices qui concourent an mécanisme général du gouver-
nement, depuis celui du souverain, jusqu'à celui du der-
nier magistrat du peuple, y sont individuellementdécrits,
réglés, fixés, jusque dans les moindres particularités de
leurs attributions et de leurs devoirs. C'est ce qui donne
à ce livre une si grande importance historique, et le rend
si instructif pour nous, quand nous le reportons à son
temps, ainsi qu'à l'état social qu'il a eu pour but d'or-
donner. Le traducteur a tracé lui-même, dans son intro-
duction le plan de cette étude rétrospective. Les maté-
riaux en sont répartis dans son texte, suivant l'ordre na-
turel de succession, et de mutuelle dépendance, que la
raison politique leur assignait. Il suffit de les rapprocher,
de les grouper ensemble, pour voir le système complett
d'organisation qu'ils forment; système dont la concep-
tion, l'application réellement effectuée, et le souvenir
conservé avec une invariable reconnaissance, offrent à
nos idées européennes, le phénomène moral peut-être le
plus étrange que l'histoire nous ait jamais révélé. On en
va juger; car ce travail de raccordement était si facile que
j'ai essayé de le faire. Tous les éléments du tableau que
je vais tracer sont textuellement tirés du Tcheou-li. Je les
ai seulement disposés dans l'ordre qui m'a paru le plus
favorable, pour que l'on pût bien saisir leur ensemble,
et leurs rapports.
L'empire des Tcheou est partagé en royaumes, gouver-
nés par des princes, feudataires d'un souverain unique.
Celui-ci règne sur tous. Lui seul constitue les royaumes,
détermine leurs emplacements, les limites de leurs ter-
ritoires, la localité dans laquelle leur capitale doit être
érigée1. Il désigne et installe leurs chefs, littéralement
leurs pasteurs'1., les astreint aux formes de gouvernement
qu'il a établies pour son propre royaume3; et en fait res-
pecter la constante exécution par des agents spéciaux. Il
constate leur soumission par des visites périodiques qu'il
en exige; et les révoque, les dépose, ou les réprime,
même par la force des armes, s'ils contreviennent à ses
lois4. Le feudataire déposé cesse d'être. On lui dresse un
autel funèbre, comme s'il était mort5. Tous leurs rap-
ports avec lui, et entre eux, sont réglés par des rites reli-
gieux dont nul ne peut s'écarter, pas même l'empereur.
Ces rites sont tellement spécifiés; ils fixent si minutieuse-
ment les actes de la vie publique, ceux de la vie privée,
même les vêtements, les paroles et les postures, dans les
relations officielles de tous les ordres de l'État, qu'ils sem-
blent avoir eu pour but de fonder l'immutabilité du gou-
vernement, sur l'immutabilité physique et morale des
individus, en leur rendant toute spontanéité impossible.
1 Ibii. fol. 7,
Voilà l'intention qui domine dans toute cette organi-
sation.
Au-dessous de l'empereur et des princes, à une grande
distance, est la masse du peuple travailleur: comprenant1
les individus mâles adonnés à la culture des grains; au-
dessous, par ordre, les jardiniers, les bûcherons, les
pâtres; les artisans qui transforment les matières brutes;
les marchands à domicile fixe; ceux qui se déplacent pour
faire le commerce intérieur; plus bas les femmes légiti-
mes s'occupant à travailler la soie et le chanvre; les
femmes de second rang ou servantes, et les serviteurs,
quelquefois achetés au marché public comme esclaves,
lesquels s'occupent à préparer les aliments; enfin, les in-
dividus sans profession fixe, qui louent leurs bras. On
voit que cette classification même, est graduée d'après les
conditions de stabilité relative. L'organisation administra-
tive à laquelle on astreint cette population, les enseigne-
ments pratiques qu'on lui donne, les soins que l'on prend
pour régler ses travaux, pour assurer sa subsistance,
montrent évidemment qu'on l'initie à un état de société
fixe, dont les habitudes lui sont nouvelles. On la classe en
groupes de différents ordres, auxquels on prescrit divers
degrés de relations, et de devoirs. Le moindre comprend
cinq familles. La portion de beaucoup la plus nombreuse
du peuple, est attachée à la culture de îa terre, non
comme propriétaire, mais comme tenancier du prince,
sous la condition d'une redevance en nature, proportion-
née à la fertilité du sol, mais toujours restreinte à une
Tous les détails qui suivent sont exposés dans ics sept premiers
kiven qui spécifient tous les offices ressortissant au grand administra-
teur général.
2 L'Étal de la France, donèe. 160,9, p. 298, 1 vol. in-8°, par Tra-
3
î1 1 1
Messieurs,
C'est un devoir déjà bien triste que celui qui nous appelle
à rendre les derniers honneursà un confrère qui, mùr pour la
tombe, a donné à la science tous les fruits qu'elle était en
droit d'exiger. Plus douloureux est le devoir que nous impose
la mort d'un jeune érudit, qui nous est ravi avant le temps, et
qui emporte avec lui les espérances de ces belles moissons pro-
mises à ses laborieux travaux. Ma destinée fut d'assister et d'ap-
plaudir, comme professeur, aux brillants succès de collège de
M. Éd. Biot, de couronner par mon suffrage, comme académi-
cien, ses savantes investigations, et je viens aujourd'hui, comme
son ancien, déplorer sa fin précoce et inattendue. Il est cruel,
ponr ceux d'entre nous qui ouvrent avec tant de difficultés les
champs inexplorés de l'Orient, de voir tomber ceux sur lesquels
ils comptaient avec orgueil pour être les rares continuateurs et
les plus chers héritiers de leurs études. Telle est la douleur de
notre confrère M. Stanislas Julien, dont la haute intelligence
et l'exquise sagacité avaient pris plaisir à développer dans
M. Éd. Biot un élève digne de ses soins. Par lui un merveilleux
et difficile instrument, la langue chinoise, avait été placé dans
les mains de notre jeune confrère, qui s'en était habilement
servi pour seconder les recherches del'astronomie, de l'histoire,
de la géographie, de la morale. Que de choses inconnues
M. Éd. Biot nous a révélées de ce pays, où l'antiquité a toujours
pour nous le charme de ïa nouveauté, où il n'y a de passager
que la vie de l'homme, où tout subsiste avec tant de constance
et de perpétuité, qu'il semble que la Providence l'ait placé aux
contins de l'Orient pour être le contraste de notre mobile Occi-
dent! M. Éd. Biot découvrait, dans les anciens livres du peuple
chinois, les observations astronomiques et météorologiques
qui peuvent servir à la science moderne il étudiait et suivait
les mouvements de ces populations lointaines, qui ont dû, à
diverses époques, peser sur notre Occident; il retrouvait les
traces de ces villes détruites par les tourmentes physiques ou
politiques il portait la lumière dans les mystérieux récits de
l'histoire chinoise, et montrait surtout comment la stabilité
des empires se fonde surl'organisation del'instruction publique.
L'Académie des inscriptions et belles-lettres, pour se consoler
de la perte qu'elle fait, peut bien jeter quelques fleurs sur cette
tombe entr'ouverte
Manibus date lilia plenis.
AVIS ESSENTIEL.
FFN.
INTRODUCTION.
{LCE A ~ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES,
croc
Comme il n'y a pas de marque de temps, CoUie a traduit:n Hn\e
13enn writteu on books or bambu. a Mais je crois, avec
le verbe doit ctrc an ,)resctit
le pouvoir administratif et la propriété territoriale.
Je n'ai pas pu connaître, dit-il, tous les détails des
a
impôts et des offices institués par la dynastie Tcheou,
Kparce que les registres officiels, où ils étaient écrits,
~ont été détruits par les princes feudataires, comme
<;
incommodes a leur pouvoir, lorsqu'ils se rendirent
n
indépendants de l'autorité souveraine. Néanmoins,
M en
voici le résumé, tel que je l'ai appris. » Vient en-
suite un exposé de la classification des dignités, et des
principaux offices, à commencer par la dignité im-
périale, lequel est généralement conforme à ce qu'on
voit dans le ?'<teon-& Ce passage, comme celui du
Tc/ion~-yo~ prouve donc, que la dynastie Tcheou
avait réuni ses règlements administratifs dans un re-
cueil spécial; et il nous apprend en outre que des co-
pies en avaient été envoyées dans les royaumes feu-
dataires. Quant à la destruction complète de ces copies
pendant la dissolution du système fédéral, on doit
observer que Meng-tseu voyagea peu, et qu'il ne
visita que les royaumes situés dans le nord-est de la
Chine. Il est donc très-possible que, de son temps, et
sans qu'il le sût, le texte du recueil oiliciel existât à la
cour des derniers empereurs Tcheou; ou encore, que
des copies fussent enfouies dans les archives de quelques
royaumes, tels que ceux de Thsi, de Thsou, de Thsin,
qui, d'après le témoignage de Meng tseu et de Ssé-ma-
thsien, avaient leurs chroniques régulières, rédigées
par des historiens spéciaux. Ces deux passages ne sont
pas cités par les rédacteurs de l'édition impériale. Ces
savants chinois ont sans doute jugé inutile de les men-
tionner, parce que l'existence d'un recueil spécial des
règlements administratifs, sous la dynastie Tcheou,
leur a paru un fait incontestable. Toutes ies grandes
dynasties qui ont régné sur la Chine depuis notre ère,
ont eu, en effet, des recueils de ce genre, pour leurs
règlements particuliers.
Lorsque l'héritier des princes de Thsin, le grand
conquérant Thsin-chi-hoang-ti, eut réuni toute la Chine
sous sa domination souveraine, il voulut détruire le
souvenir des institutions de la dynastie Tcheou, que les
lettrés opposaient à ses innovations. L'an 3 13avant
l'ère chrétienne, il condamna au feu tous les anciens
livres et recueils historiques, à l'exception des annales
de ses ancêtres. Les maisons furent fouillées par ses sa-
tellites, et les audacieux qui tentèrent de conserver les
livres proscrits furent mis& mort. Cependant le zèle
des lettrés sauva quelques exemplaires qui se retrou-
vèrent plus tard; et cette réapparition n'a rien de sur-
prenant, si l'on se rappelle que ces anciens livres, écrits
avant la découverte du papier et de l'encre, qui date en
Chine de la fin du ma siècle avant notre ère, étaient for-
més de planchettes en bambou, sur lesquelles on gra-
vait les caractères avec un poinçon. Ces planchettes,
liées ensemble, pouvaient se conserver longtemps,
même dans la terre, et il n'est pas étonnant que l'on
ait pu retrouver ainsi à diverses époques, en Chine, des
ouvrages qui passaient pour perdus. Thsin-chi hoang
mourut deux ans après son édit, fan tt. La biblio-
thèque impériale, qu'il avait respectée, fut dévastée
pendantles troubles qui amenèrent la ruine desa courte
dynastie mais la persécution s'arrêta là. Le décret de
proscription fut annulé, l'an19avant J. C., par
Hoei-ti de la dynastie Han, qui s'éleva sur les débris dp
celle de Thsin. Alors le goût de la littérature ancienne
se ranima, en même temps que les adeptes de l'école
de Confucius reprenaient de 1 iniluence sur les anaues
politiques. D'après la section de la littérature savante.
annexée à l'histoire des Han occidentaux, K plusieurs
princes feudataires, sous Hiao-wen-ti ( t o-15 6 avant
«J- C.) se plurent à rechercher les anciens livres. Un
n musicien, attaché à la maison de Wen, prince de
cWe'i, lui fit hommage d'un ancien écrit sur la mu-
«sique, qui fut ensuite reconnu pour un fragment
u du 7'e~eott K, OM T'c/:eoa-/MHtt!t; ces deux noms, comme
uje l'ai dit, désignent le même ouvrage. Cet écrit était
o l'article du supérieur de la musique, compris dans
«
mander au prix de mille pièces d'or, et ne put se la
«procurer. Alors il prit un autre document ancien,
«le .Sttto-hm~-M, ou Mémoire sur l'examen des ou-
«vriers; et il le joignit au manuscrit qui lui avait été
«
offert. Il complétaainsilessix sections, et fit hommage
«de l'ouvrage entier à l'empereur. Tou-tseu-tchun.
« de Kcou-chi, canton du Ho-nan, travailla à le re-
svoir sous les ordres de Lieou-bin. On se servit de ce
l'enseignement. Plus tard, Ma-tchong fit
« texte pour
t
«Tchong-chi, ayant pour petit nom Tchong (Tching-
«tchong, le commentateur ) le préposé aux an-
aciennes délibérations, Wel-tse-tchong; l'assistant im-
apënai, Kia-king-pe (nommé autrement Kia-kouei);
« le gouverneur de Nan-Mun, Ma-11-tchang (autrement
t<
déplacements de caractères, & la fin de la décadence
« des Tcheou, comme celui du ~oac~H et d'autres an-
f< ciens ouvrages. Dans les intervalles de ces passages,
K
d'administration qu'il renferme n'étaient pas suscep-
'< tibles d'application pratique. Je pense que cette opi-
tnion est inexacte. Le~AeoM~tjrejprésente les insti~
tutions administratives des trois premières races im-
« pénales._Au temps de ces trois premières races, ces~
<( institutions purent être mises en pratique, non-seule-
a ment par la sagesse d'un Tcheou-kong, mais même
a par des intelligences ordinaires. Plus tard, elles n'ont
« pas pu l'être. Non-seulement Wang-mang et Wang-
engan-chi, échouèrent dans leurs tentatives, malgré
e leurs mensonges et leur perversité. Des hommes de
talent et de mérite n'ont pas mieux réussi à les réta-
a Mir. Ceci tient à la différence qui existe entre le gou-
vemement fédéral des anciens temps'et le gouverne-
ment centrai des temps modernes'. Sous les trois
premières races, l'empire était entièrement composé
« de principautés, de fiefs, et d'apanages héréditaires.
dans les cinq autres. Les lettrés qui ont eu cette idée,
n'ont réussi qu'à tronquer les cinq premières sec-
«
tiens du THteott- K; et les lambeaux qu'ils ont réunis
usent tout à fait insuffisants pour représenter les di-
vers onices qui constituaient ce sixième ministère. Le
« texte régulier qui nous est parvenu, cite les noms
a de plusieurs services spéciaux, tels que ceux du
n maître des ouvriers constructeurs, des ouvriers en
K bois précieux, et autres, qui
ne peuvent être attri-
n bues à aucun des cinq premiers départements ad-
aministratifs. Donc, il y avait séparément la section
du sixième ministère et l'on ne peut douter que
cette section ne soit perdue. »
Les mêmes éditeurs disent encore < Parmi tous
les commentaires composés sur les traités des an-
n ciens rites,le plus considérable est celui que
«Tching-khang-tching a rédigé, sous la dynastie Han.
a Mais il est entaché de fautes qui ne sont pas petites.
« Ainsi, lorsque Wang-ngan-chi, sous la dynastie Soung,
< prétenditjustiner ses funestes règlements par quelques
« passages du yc~eoa-H, il s'appuya principalement sur
« tes interprétationsdonnées par Tching-khang-tching. n
.|.c.l^
(,WsUn,«,f,,«.WJ,«slck.u.n\.Vl«l!>dl-l«l,l,«
Lnn·
TCHEOU-Li,
RITES DES TCHEOU,
OtI PLUS EX4CTEME1IT
TCHEOU-KOUÀN,
OFFICES INSTITUÉS MK LES TCHEOU.
LIVRE PREMIER.
)Votj, – Les nomîjreB placés àlaquelle
îa marge correspondent aux foiios de l'édition impériale
la traduction été faite
3ur a
t. ]
le plan de la capitale et des campagnes1. Il ctée les minis-
tères ot sépare leurs fonctions2, de manière à former le
centre administratif du peuple3. 3.
Il institue le ministre du ciel grand admim3trate1.11
(Tchouny -tsai ).
I! lui enjoint de se mettre à la tète de
ses subordonnés et de prendre en main l'administration
générale de l'état pour aider l'empereur à régulariser les
royaumes et principautés5.5.
la
tives du royaume, depuis ld capitale ju&qu'A frontière. Ce sens,
donné par les éditeurs, est 3e plus vraisemblable. Le comm. Il et
Wang-ngan-chi disent que le souverain fi\e les positions de la salle des
ancêtres, du lieu consacré aux génies de la terre et des céréales, du
palais impérial et du marché publie. Ces détails se rapportent mieux
à la phrase suivante.
Comm. C. Koué, royaume désigne ici lit capitale, la ville centrale.
IV, campagnes, désigne le territoireà l'extérieur de cette ville.
5 Comm. të. ïl détermine les six départements administratifs, et
Dix eunuques.
Trente femmes aux vins.
Trois cents condamnés3.
ployés au mot hommes j dans les dénominations des employés aux ser-
vices suivants.
Comm. B. 1K* Yen répond actuellement à T5 Hoan, eunuque,
gardien des appartements secrets.
Comm. C. Les femmes aux vins sont chefs de dizaines, par rapport
5EIWII.C ULS EMPLOYÉS AUX EX1RA1TS ( Ibj ibd-IIN),
21 Cinq eunuques.
Quinze femmes aux liqueurs1.
Cent cinquante condamnés.
52 Un eunuque.
Dix femmes aux paniers.
Vingt condamnés,
Un eunuque.
Vingt hacheuses ou femmes aux hachis.
Quarante condamnés
Deux eunuques.
Vingt femmes au sel.
Quarante condamnés.
Uu eunuque.
Dix femmes aux toiles pour couvrir.
Vingt condamnés.
les perles, les armes et autres objets de prix. Le magasin dont il est
le chef est appelé spécialement mwjasm du jade, parce que le jade, est
la première des matières précieuses
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardes-magasins.
Deux écrivains.
Huit ouvriers 5.
Huit marchands.
Quatre aides.
Quarante suivants.
Deux écrivains.
Huit suivants.
t(goriEi; sansde
celui îles concubiucs impériales, parce qùon reçoit dans ces d?u\
uombi-t; le. l'ouïmes qui uni le la vertu.
ud
SERVICE DU DlIinCTfc.UK Dr.1 HABILLEMENTSA L'INTËRIEUlï (flEISùÈ-FO1)
Un eunuque.
Deux femmes de la maison impériale Niu-yu.
Huit condamnés.
Deux eunuques.
Huit concubines impériales (Nm-yu).
Quatre-vingts ouvrières.
Trente condamnées.
dl coullit,1. (iiiatsai).
si.Rvicr. Dr r/ASSOuiivsruK
Quatre gradués de troisième classe.
Un écrivain.
Quatre suivants
LIVRE IL
l
GIUND ADMINISTK YTTGF. Cl/VKI'.U
six constitu-
tions- de l'administration du royaume impérial3, pour ai-
der le souverain à gouverner tous les royaumes.
Chaque ministère a un chef ou président, deu\ \ice-présideiUs
ut quatre contrôleurs généraux. Les noms de ces grands officiers sont
accompagnés, en tête de ieurs articles, du mot JfnF Tchi, charge de.
que pour
Cette expression honorifique ïiest employée eux, et ne se lit
pas en tête des articles de leurs inférieurs, les chefs des divers sei-
i
vices. J'ai placé comme équivalent le mnt fonctionnaire au commence-
ment de ia première phrase.
1 Comm. B. et D. Ces six constitutions
Jffl, Tien, sont les grands
règlements des six départements ministériels. Le grand administra-
leur les réunit et les met en Mgupnr. Elles sont citées aussi à l'article
grand annaliste liv uni.
J Observation des éditeurs Le caractère HpH Pamj, désigne ici le
to^auiïiu impérial, k la fin de h pljtase, il est (oint ,iu caraclî'iL1
établit
i Premièrement, la constitution du gouvernement. C'est
par elle qu'on forme le canevas administratif de tous
les royaumes que l'on dirige les officiers de tout grade,
que l'on fait le réseau ( c'est-a-dire les subdivisions) des
peuples4.
Secondement, la constitution de l'enseignement (moral
et politique). C'est par elle que fou consolide tous les
royaumes, que l'on instruit les officiers de tout grade, que
l'on civilise les peuples5.
Troisièmement, la constitution des rites. C'est par elle
que l'on unit tous les royaumes, que l'on met en accord
parfait les cent officiers que l'on établit la concorde parmi
les peuples0. e.
Quatrièmement, la constitution du commandement.
c'estparelle quel'on pacifie tous les royaumes; quel'on met
à leur rang les cent officiers (dans les expéditionsmilitaires)
Le
ministère des châtiments (Ihng-pou).
2 C'est le règlement constitutif du sixème ministère, appelé actuel-
lement ministère des travaux publics terme
-ffi Ssé
éditeurs,
qui signifie une opération, un travail, indique, suivant les
que les opérations exécutées sur le sol par ce sixième ministère sont
la base des opérations dirigées par les cinq antres.
3 Ceux-ci sont appelés ydl Fa. Chacun de ces règlements se sub-
divise en plusieurs autres, comme on le verra aux articles suivants du
sous-administrateur et de l'aidc-administrateurgénéral ce qui indique
que le terme
vt Fa représente ici des collections de règlements
Dans les huit phrases suivantes, J;H Pan/ que j'ai traduit poi l'élu!
ici, en général les cinq titres des princes feudataires et les trois ciasses
des officiers administratifs.
11 Comm. C. Quand il y a des officier» qui se conduisent bien, alors
on les confirme dans leur rang.
7 Littéralementleur
7 Littéralement leur on leurComm.Lieoit-jou
bonlieur. Coiiiin. Licori-,joufis sontcoupables
Ils sont co,Lpal)lc~
qui
ut condamnés à mourir, on leur faut grâce de la mort. C'est la le
leur est accordé.
les officiersdes
Le trcsoi des rites dit ..tuLrelois le ptuipic choisissait lui même
divisions lemtoriales,e( siu sa présenla-
lifm, ils étaient nommés par la coin
Cinquième principe, piotégcr ceux qui servent bien
l'Klat.
Sixième principe honorer les diverses illustra
lionst.
19 Septième principe, connaître les oiEciers secondaires
(qui se sont bien conduits).
Huitième principe pratiquer les rites des étran-
gers a.
Par les neuf professions ou classes de travail, il règle
les divers travaux des peuples.
20 Première classe les cultivateurs des trois genres. Ils
produisent les neuf espèces de grains3.3.
les pierres, les bois, les métaux, les peaux, les piuines.
Cette classe comprend des individus vendus sur les marchés.
Voyez livre \iv, l'article du Tchi-jùi. Les substances comestibles dési-
gnent les fruits et les racines que l'on mange
7 Comm. A. Ceux-ci étaient,
comme actuellement (sous les Han)
des travailleurs à gage,à salaire.
Comm. B. Le milieu du royaume, ïlj H* Piinj-lc/iomii;, d<;
1 Coin m.
B. rpjjl&2iP(u\g-hien. Ces
terres étaient à quatre
cents h de la capitale, à la même distance que les petits apanages
[Smo-tou). – Gomm, Y-fa. D'après l'article du Tsai-ssé, livre a.tï, ces
dépendances doivent être identifiées avec les domaines appelés Sian-
iou, petits apanages, lesquels étaient affeelés à l'entretien des mi-
nistres Kmg, et .t celui des parents éloignés des fils et frère? du
souverain.
5 Comm. B. ±11 £ï[| Pany-iou. Ces teires étaient à cinq cents
II de la capitale, à la même distance que les grands
apanages (Ta-
tou). – Cumm. Y-fo. D'après Parti cl e fia Tsai-ssè, ces terres étaient
situées sur les frontières du royaume et formaient les apanages affec-
tés à l'entretien des grands conseillers, Koung, et à celui des parents
rapprochés des fils et frères du souverain.
Éditeuis. Chaque apanage Ton, chaque domaine affecté Km devait
payer un tribut, qui était réglé par le grand directeur des multitudes,
ministre de la terre. Voyez livre i\,
B Comm. Wang-ngan-cln. La population des montagnes et des lacs
acquiuait la taxe légale avec les produits de ces localités.
Comm. Y-Jo. Ainsi, les mineurs payaient la taxe en or, étain, jade,
pierres et ïruitièr&a semblables. Les chercheurs de cornes payaient en
dents, en cornes et autres objets semblables qu'ils recueillaient.
Comm. Wang-rujan-cki. Ce sont les objets qui restent sur ceux
qui sont employés au service de l'État. En principe, ils appartiennent
à TÉtat. On les réunit de nouveau pour les lui rendre. C'est par cette
raison qu'ils sont classés parmi les taxes ou impôts.
3 Comm. IVct-hao. D'après les dépenses administratives, calcu-
Dansprovinces,
douze le Choa-ktjt9,
en dehors les
sédaient la terre à titre hér~dita~re.
eliap. t!n domaine Impo-iat. sont d'après
dou?.e nio Ici, les eliefs de~
alouze provmces, en dehors <M domatne impérial. lcn, d'nlmè5 le,
12
Deuxièmement tes anciens ou supérieurs~. Ils agissentt
sur le peuple par leur dignité~.
Troisièmement les instructeurs Ils agissent sur le
peuple par la sagesse.
Quatrièmement les lettrés Ils agissent sur le peuple
par la bonne voie.
t3 Cinquièmement l'ancêtre. Il agit sur le peuple le par
~~n~ de la parenté 15.
'Comm.B.t-Tp~tdesi~npi~softicierssecood~resquircstftent
dans les villes et bourgs.
Comm. B. ~y cftft, les anus, (téstgnent les hommes du même
le terre. dit
<.airede terre (~~), lesquels se )~UBi5Bent ensemble pour travailler
V °YC7
SfOH. Éditeurs. Le
Trc-ssé-(on, livre lx
texte cite spéclatement cc genre de loca-
lité qui offre beaucoup de ressources, où la population est nombreuse.
llmdique que la bonté du terram est un lien puissant pour nmrlec, es
)'ommes.
Comm. B L'année des Tctieou commençatt au solstice d'hiver
Comm. C. Ce terme général embrasse tes diverses sortes de t'c-
ments mentionnés plus haut.
'<tn~et. Ce noindestgneunpassa~e entre deux tonrs~tapo)kIc
dupataisimnët-iai,nommée tapette d~Faisi](Glose du conimP'
~tfffj~ signifie rfpresentat)r)n,L)ii)c-.iu.f~e/s~n]f!etiant,~tf've.
inspecteurs. Il crée leurs trois grands mMM~ Il met en
fonctions leurs cinq préfets ilplace leurs ofuciers ordi-
naires. Il établit leurs ofuciers subalternes
sure que les opérations se présentent. On verra, livre nt, foL 17. cc
que désignent les huit règles d'opération. Pa-tclùn,q.
Comm. B. Le sacrifice aux cinq Tt ou souverains du ciel com-
prend les cérémonies faites dans les quatre banlieues et dans le Pa-
villon ou Temple central, ~t~-itMt~. Un de ces souverains préside Ji
chaque banlieue et tous président au ~t~-hf'
Comm. C. Les cinq Ti président aux quatre côtes du ciel et au
milieu. Le .:souverain bleu est à l'Orient. Le souverain rouge est au
Midi. Le souverain blanc est d l'Occident. Le souverain noir est au
J~ûfd. Chacun a sa division représentée par une banlieue. Le souve-
rain jaune, qui est au centre, préside aussi à la division du midi.
Comparez avec le livre du ministère du ciel, T'A~t-~oat.tM, livre xi du
&e-&–Tchou-bi dit Dan&lcTc~fou~t, le seigneur supjrémedu
ciel (C/ttt~-tt) est appelé seuletnent le bHJgncuiL' ou bouvciam ~t. Les
cinq TtpruMdcnt au~ citiq parties du cn-'I.
déterminée, il s~ met à la tête des ouiciers qui fonction-
nent dans la cérémonie etiaitl'auguration sur le jour du
sacrifice. ImmédiaLeluent il commande les puriîjcations~.
56 Et à l'époque où commence la cérémonie~, il préside
au lavage, au nettoyage des sacrés et des ustensiles du
~H<;r~cc.
57 Et quand on introduit l'oQrande du sacrifice, il sert
d'assistant au souverain pour immoler la victime3.
Et le jour du sacrince, il dirige en second les opéra-
tions qui se rapportent au jade, aux étofïes précieuses,
au vase pour le vin aromatisé Lorsque l'on sacrifie aux
grands esprits supérieurs, il agit encore de même 5.
Les
Comm. B. Il t'.tit llelloyer~ layer purificatioas
sont prescrites pendant dix jours. Elles sont moins sévères les sept
premiers jours, et plus sévères les trois derniers. Le grand adminis-
trateur se met à la tête du cortége composé du ministre des rites, du
grand augure et de leurs subordonnés. Il assiste à l'auguration, et
dès qu'elle est acromplie, il ordonne aux officÎers de commencer à se
purifier.
Suivant ia glose, l'époque determmée désigne le soir qui précède le
jour du sacrifice. L'auguration a donc lieu 1e onzième jour avant le
sacrifice.
= Comm. B et D. Le comiu. B dit que ces opérations s'effectuent le
le e
.1<1(10, parce qu'ils dans
Comm. C. Le texte. menttonnc ici les bancs de jade, le vase de
SOlit pal:'J
le uiel et la ietre.
les cérémonies où fun
ladmimstratton générale
Comm. B. L'audience de se tient en
dehors de la porte du palais intérieur, dite la grande porte ( ~oft-men).
C'est l'audience des grandes décisions administratives, où l'on statue
sur les affaires difficiles. L'empereur les examine. Le 'ra-t~fn l'aide à
rendre sa décision.
Comm. B. Ttn~-feAMO ce sont les audiences qui ont lipu pendant
les toarn~es de l'empereur.
Comm. B. Les grandes affaires sont décidées par le souverain.
Quant aux petites affaires, ïe grand administrateur les décide par tm-
mêmE.
HVREtn-
''UUS-\DMl]'i'STHAfËURC;ENLRALS'40-'r.4î.
Le
baisse ou élève le taux de leur rétribution alimentaire.
Comm. C. A la fin de rarmee, les officiers présentent les comptes
gcnet-anx et registres.
Comm. Srao-tsar aide le l'a-isau à recevoir le~
t'endementa de comptes annuels.
3 C~est le sens qu'a ici le caractère ~t' d'après ~e comm. B.
Comm. Tchire-t'o-(r.any. Le Saao-Lsaa les. entend les uns après les
autres, couiormement à leur rang.
Comm. Te~Jnn~. Ce paragraphe et les cinq suivants présentent
des développements qui se rapportent aux huit rcglement.s d~u'drc
(Fa~ étahlis par le Tir-tsaï. Le 1'a~l.ç(u surveille l'application générale
de ces règlements. Le ~!«f-~tt dinge les débits
Comm. B. Ainst- Ics cuibinicis d!' ~\teiHiLn et de )'mteiieLU.
s
Deuxièmement, le ministère de la terre. Les officiers
qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils s'occu-
pent de renseignement officiel. Pour les services d'ordre
supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les
services d'ordre inférieur, ils agissent par eux-mêmes in-
dIvidueUement.
Troisièmement, le ministère du printemps. Les officiers
qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils s'oc-
cupent des rites officiels. Pour les services d'ordre supé-
rieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services
d'ordre inférieur, ils agissent par eux-mêmes individuel-
lement.
Quatrièmement, le ministère de ]'été. Les officiers qui
en dépendent sont au nombre de soixante. Ils s'occupent
du commandement officiel ou pouvoir exécutif. Pour les
services d'ordre supérieur, ih obéissent a }eurs chefs spé-
ciaux. Pour les services d'ordre inférieur, ils agissent par
eux-mêmes individuellement.
Cinquièmement, le ministère de l'automne. Les oHi-
ciers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils
s'occupent des punitions officielles. Pour les services d'ordre
supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les
services d ordre inférieur, ils agissent par eux-mêmes in-
dividuellement.
roiEcier de la tuerie s'occupent des aliments destines à l'empereur a~ec
i'mtcndant des mets ou maître d'hôtel qui est leur chef. Ils se con-
certent avec lui.
` Comm. B. Ainsi, les hommes dn palais s'occnpent des apparte-
lis
ments, et chacun d'eux fait son service séparément. Alors, dit la
nlose, Ce n'est point un Service d'ordre supérieur. Ils ne peuvent con-
sulter un font lenr trmanl par eaa-mêmes.
<t
Sixièmement, te ministère de l'hiver. Les omciers qui
en dépendent sont au nombre de soixante. Ils s'occupent
des travaux officiels. Pour les services d'ordre supérieur,
ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services
d'ordre inférieur, ils agissent par eux-mêmes individuel-
lement~ 1.
m
ofliciers à tous les ministères. H compte en nombre rond.
T'chr> gouverner, régir. Ce caractère désigne ici les règle-
ments spéciaux
qui déterminent tes attributions de chaque minis-
tère. ït correspond au caractère HH Tlen employé à l'article du grand
administrateur générai Ta-b~.
Comm.
B. ~Kë ~oa~ correspond à ~Vya<t,
penser, conserver,
établir, constituer. S'il arrive des visiteurs de premier ou de second
*ang, on fournit ce qui leur est nécessaire. Voyez p) us haut. foi. 5~
j8. article du TH~ff;
Co}nm. C. Fftj c'est pftctucf.
les populations, pou) produire les cent objets ~JccMa)re&
aux populations'.
13 Par les six connexions ou services communs des fonc-
tionnaires supérieurs2,réunie les diverses branches du
gouvernemenL de l'Etat.
l't Le premier est le service commun des sacrifices3.
Le deuxième est le service commun de la réception des
visiteurs du premier et deuxième rang4.
.bies. Parmi les six services communs, tl n'est point parlé des grandes
réunions des feudatairest la cour. Elles sont comprises implicttCtnt'nt
dans les réceptions des visiteurs.
Note des éditeurs. Les grands officiers n'agissent pas ensemble pom
réunir les taxes ou pour accorder des exemptions; mais ils pardctpem
tons ces genres de services. Ainsi ]c Siao-ssé-tou et les prët'Rtsdps
<)
la po-
Note des éditeurs. St les préfets perçoivent l'impôt sur des individus
qui en sont exempts, ou exemptent de l'impôt des individus qui doi-
vent le payer, ii y a des plaintes, des rectamati&ns. Les officiers qui
statuent sur ces plaintes doivent s'éclairer par les registres des groupes
de cinq.
Comm. A. -H j~tejt CeMc expression désigne les regis-
mBcrih
tres ou sont les officiers, )e~ soldats, les armes et les instru-
ments de guerre Ains', on lit:< ï'arnci!e des ~out~tH ils comptent (~)
leurs hommes, ils jnspectent (/tten) leurs armes et leurs instruments
Le même commeotaire cite encore un passage extrait du Koue-~u, sec-
tion des discours du zoyaume le On.
r, Comm. A. Le fonetionoaire qui entend tes contestatuons teurtto-
r13les les décide par les registres de la poptiiatioii et par les cartes ou
plans des localités. Voyez l'article du .S~-fo~, où sont mentionnés
le registre de la population intpn~urc et les cartes du territoire im-
périal.
Comm. A. J~n C/tM<nff) dcsig'10 les puets, f~ ~j
désigne le contrat écrit. Le fonctnonnanre qUI jugc la conte~-
tat)on sur le pn~ rend sa décision d~pr~Hla lettre du contrat. Ce!ui-c~
étaiit écrit en double, comme nnfhquE le caractère ~J Chaque
partje contractante avait ainsi son tttre.
Voye~ .m~si )'artic~ du prcft't d'audience, 7'c~tan-~c~ i~rc \vi.
4
~t~ appoiniemunts et aoA rangs, (Tap)'ès [esntcseL o[
donnances~.1.
ils
ïogues dans l'ancienne manière de parler, et ne se distinguent pas
nettement. Voici ce qu'on pent présumer cet~in'd. Les C~tHt-~
SI' rapportaient au' liuaison. faites entre les i'cndaicntla la
ti"audc difficile; 11 n'était pas nécessaire que le recevant et le don.
nant conservassent tous deux un Litre cent. entre leurs mains- Ain&i,
rintendant desviiia livrait, a\cc un C/tun~t. a ceux qui avatent drott
~u \in impérial Les titres de garantie, J'cA[-<stj étaient employés pour
ies ventes et achats. A l'aide de ces titrer, fau~nre n'était pas longue
A examiner: chacun devait prendre sou double; il n'était pas besoin
il
dea comptes
registres généraux. Les comptes mensuels ?e nomment
r'(to; les comptes annuels se nomment Ho~. Voyez l'article du Tjttt~/otf.
~otc du comm. ~<n~-cAt-~tft<f/-L/tO! rout- chacune de ces huit
ilya d(,5 pièces écrUes. l,e,9 1 cgi¡'¡lIes des groupes de C1Dfl
S3 En examinant les six contrôtes des fonctionnaires, il
décompose ou il anahse en détnii l'administration des di-
vers officiers1.
Ces szx coj~rd~A c')t&rasxent
Premièrement, l'intégrité et la docilité".2.
M Deuxièmement l'intégrité et fa capacité.
Troisièmement, l'intégrité et la vigilance sur soi-même.
Quatrièmement,i'intégrité et la rectitude dp conduite.
Cinquièmement, l'intégrité et lobservation des lois3.
Sixièmement, t'intëgrité et le discernement~.
S5 Par les règlements spéciaux. il s'occupe de prescrire et
préparer tout ce quise rapporte aux sacrifices, aux grandes
réunions à la cour, dans les quatre saisons de cannée, et
aux réceptionsdes visiteurs. Quandyaune réunion d'ar-
mée, une cordée de grande chasse, un service funèbre
familles, les registres de l'inspection et du compte, les registres de la
population et les plans, les registres des actrs et ordonnances, les
re~istres des comptes mensuels et annuels 1 étaient usités pour les
actes faits au nom de :l'autoritE\. Les titres de garantie, les contrats
partagés, étaient usités pour les actes particuliers. Les reçus écrits
Clou-ki) étaient employés duns l'un et l'antre ras.
Éditeurs. Les fonctionnaires supérieurs adressent à l'empereur
ieurs rapports sur la gestion des diScrents ofnciers. Le .Stan-~saï les
examine et les juge en détail par les six contrôles
Commentaire TeAt-Ann~. L'intégrité est la. qualité indispensable des
onicters. Toutes les autres ne méritent pas d'être considérées, s'il n'y a
pas intégrité.
Comm. B. 'y- ~'tt~ c'est oLserverIes lois, ne pas faire d'eneur.
officiers aient du
les
qii'ils
Connu. ll~auyyv-tclu. actes publics 1 011 désire que les
ne fassent point de confusion.
(~on']m~P.Il prcbct'it en qui doit être ta't. Il prépare ce fjui doit
~tre fbnrni.–Le te\)f n'ctnptnic q~tf uenxmn~pom r'~rnu'r !<~ton<
(pour l'empereur), une famine, il agit encore de même.
Pour ces sept sortes de grandes opérations otncielle~ il
ordonne que les fonctionnaires supérieurs produisent ou
coniuluniqucnt les ressources aiïectées à leur charge. II
règle l'extension de leurs faveurs (les exemptions de ser-
vices qu'ils accordent). II entend et juge les discussions
litigieuses relatives à leur gestion.
M En général, dans les sacrifices, il aide pour présenter
le jade, les objets précieux, le vase; il aide pour offrir
les libations~.e.
En général, dans les réceptions des visiteurs étrangers,
il aide à l'accomplissement des libations. Il aide lorsque
le ~oM~ertîtN. reçoit le vnse, lorsque le ~oHfC7'aïn reçoit les
objets précieux
de
Iiande du viu, faite par feu~pereur dans la cérémonie dn labou-
t'~ge, par le grand supëneur des rites dans les sacrifices aux grands
esprits
Comm. C. Les visitcurh ctrangers desjgnent les princes fendahuies
,lui menncM en visite u la cour..lprès Id pi e-
"T~rc )'onna)!L~ d~tomtna~f. )'ctnpfi'['n[' accompli [e~ iommht~ n-
3U
Aux grandes funérailles, il reçoit la mission de placer
les objels précieux dans la bouche du mort et de présen-
ter le linceul. Aux époques de famine, il reçoit la mis-
sion de donner les étoffes de soie et de jade aux visiteurs
secourus parla coa;'
31 A la fin de chaque lune conformément à l'ordre des
rangs assignés au~ fonctionnaires supérieurs, i! reçoit les
rapports sommaires de tous les oJIiciers. II aide également
le grand administrateur à recevoir les rendements de
compte annuels °.
A la fin de l'année, il ordonne aux officiers de présen-
ter le compte général de leurs opérations.
3S Au commencement de l'année reyttHerc II se met a
tête de tous les officiers du miDistèrc de l'administra-
tuelles envers le visiteur Tour à tour, ils font des bbatloos, ets']n\'itenL
à boire Les objets prec]eu\ désignent. les tablettes, les étoË'es pré-
cienses, qui sont offertes alors ù l'enipereur dans la salle des ancêtres.
Voyez le détail du cérémonial à l'article du T'a.tn~fTtj livre xx\vin-
1 Voyez les mêmes détails l'article du Ta.-tsai. Je ilinme.
en deux
la phrase du tC\te j conformément à re'Cplication du commentaire B.
2 Comm. C. Yao, urgence. ~ignifie le résumé mensuel. A la
fin de chaque lune, les den, Stao-Isat ordonnent au"L officiers de pré-
senter le résumé de leurs registres. Lorsqu'ils les reçoivent, ils placent
en avant les officiers de premier ordre, en arriere les officiers Me su-
coud ordre- Les comptes annnels sont appelés lloeï, coHection réu-
ilion 1~
3 Selon le comm. B. le commencement de i'annëe. Tc~ny-M!~
désigne ici la première lune de Faûncc des ~ti~ cest-à-Jire la lune
très-sévères. Les punitions de l'intérieur sacré sont plus fortes que les
punitions ordinaires.
Comm. H. L'audience de l'administration générale se tient en de-
hors de la porte du palais réservé (~oM-m~ft). Le chef des gradués
place les fonctionnaires selon leur grade,. Voy. livre xaxt. L'aide ad-
ministrateur examine sil ne commet pas qnelqne irrégularité.
Comm. 7~. n y a trois sortes d'audiences impériales f<mdtf'nLC
du repas de plaisir (yen), l'audience de l'administratIOn générnle
purte du cvar te
(tc/n), l'audience extérieure (ï~fn]. Les cinq portes du palais sont ap-
pelées la porte du iambour (~o-mcjt), la porte du trésor (Fo<e<t),
la porte du faisan (Tt~t-nK~, la porte des réponses {yn~-men),
alipelle cette dernière Pz-men,
la porte de la constellation du filet; on rappelle aussi Hou-men, la
porle du ligt'e.Lesgiardes aurhences tmp~tiHitth se tiennent 01 dcbot''s
et en dedans de cette porte.
l.u
telles
matërie] employé pour les divers scrvK'cs.
Conun. D. Hs ont néCBS8Hinmenl un reystre g(;JH~1'lIl, pOlir serm
de preuveils s'occupent donc des <lue hoe.
et reçus.
Comm. D. Toules les affaires de sermce doivent Ctll' con:llgul:c'"
par écrit sur des registres. Les écrivains attachés d cluuluo service fonl
ces écritures, et aident ainsi les opérations de i'udmuustrahon.
Comm. B et glose pxpïicfttive. Les aides sont des hommes ca-
paMcs qui deviennent chefs de dizaine on dizeniers; ils doivent régit''
rt
les
l'ordre intérieur de chaque service, .urvci3ler l'actj"jté dos den-
mcrs officieni xppelén SllIV<IIlf'
Comm D I..es ¡;mdcs-maga~ms, les dtde~, 1('1:> sm-
pour examiner la gestion des cent officiers supérieurs''l,
et des prep<MM aux districts territoriaux eL aux do-
maines tt~c~ it i'e;ttre~<;): cles c~ar~es~. Il calcule l'en-
trée et la sortie des produits qu'ils dépensent. En géné-
ra), ceux qui perdent ces produits ou qui en font un
usage irrégulier, ceux qui dissimulent les produits mal
dépensés ou qui font de fausses écritures~, les punit il
d'après les peines officielles, après avoir averti le grand
administrateur (Te&OHttg-T~at). Ceux qui ont usé avec
ïuenagement des produits, qui ont de l'excédant sur ces
produits, qui les ont conservés en bon état~, les ~'c- il
compense.
Id
D'après les règlements des proportions il s'occupe
des préparatifs et prescriptions qui concernent les sacri-
fices, ainsi que des offrandes et des aliments présentés
J~r~ ces cere/MTUt~ Il accompagne le grand administra-
teur et assiste au lavage et nettoyage des vases.
f2 En général, dans toutes les cérémonies ritueHes, il aide
v ants, sont désignés,à l'arllclE' du Tn-tsm, io3. 52, par le nom général
d'oniciers subalternes.
Cette e'\presslon. comnu on fa vuci. l'arhclp du Ta-t.wai, d~Rlg11f'
les ofîidera sup6rie<]r'< attachés fi ta ccnu
Comm. B.
Je suis le commentaire de ~Ht~f~'t [~t.
Je suis commentaire de JJo-~ao-s~t.
Voyez plus haut l'article du Ta-~Mj livre il, foi. ~3.
D'après le commentaire B, et ~a glose e~piicatj~e, tes oËrandes
désignent les viandes hachées et ass~sonHees; les aiimunts des~ncnt
Ic riz ai)\
reur, ~rillé,
dignitaires,
les gateam de ~rams. Cesobjets
an représentant ancctredansles
objets sont. destinés d l'empe-
céré-
reur, aux (lignitaires, an représentant (lu grducl nncélre dans les C'ére-
momes célrbrees en t'honncLn <lc.s tUicctrc~.
les sous-administrateurs et examine avec eux les disposi-
tions qui cf)ttcgr;Mn< les olliciers supérieurs
En général, lorsque les princes feudataires font les vi-
sites des quatre saisons; lorsclu'ils se reunissent )a cour j
en grande assemblée; lorsqu'il arrive des visiteurs de pre-
mier ou de second rang, conformément au règlement du
rite des victimes, il s'occupe des fournitures qui leur sontt
attribuées, telles que le rite des victimes, les provisions
de vivres sur leur route, les offrandes de mets délicats,
les repas où ils boivent et mangent, tes cadeaux précieux.
Il s'occupe des dispositions et des quantités numériques'
tt y
En général, quand il <t un service de consolations
officielles, il s'occupe de le régler. Il s'occupe aussi des
objets précieux, vases on ustensiles destinés aux func-
raiUes en gênerai, de tout ce qui est fourni
Dans les grandes et petites fmiéraiHes il s'occupe de~.
Comm C
Comm B. Le règlement du rite des wetnnes comt>rend la détw
le.boeuf, lele
pelle une victime complète ~o.
ce
mmation des quantités proliortioiinées an rang du dignttav'e et de,
époques où elles sont livrées. Les trois victimes de premier ordre sont
pore, qui fbrment que l'un ap-
Les grains offerts sftTit les non<
sortes de grains. Les formalités (lue le texte indique ici sommairement,
sont détaillées aux articles des of~oers nommer 7'<t-~tn~n et Te/tajt~-
l~e, qui cn sont spécialement chargés. Voye~ livres aYxvm, xaxn
Comm. B. L'empereur adresse des consolations aux princes leu-
dataircs, aux grands onieiers, fju) ont perdu Icuij pL)rcms. Il envoie.
n cette occasion, des étofles et dntrc~ objets destnici, d la ccrémunie,
le tinceuil, le morceau de jade (lui se place dans la 6ouchc du mort,
les eheva na qui conduisent le char fhnèhre.
Comm. B. Les grandes funérailles désignent les funérailles 'te
l'empereur, de l'mipermrK'c, du prince herbier. Les petites funeratit''s
instructions qui concernent les petits otticiers~.Itse met
à la tête des chefs de service et les dirige. Aux funéraires
des trois grands conseillers, des six ministres, il se joint
au directeur des funérailles se
met à la tcte des omciers
qui sont de service et les dirige. Aux funérailles des pré-
fets, il ordonne à ses officiers secondaires ou gradués in-
férieurs de se mettre a la tête de ceux qui sont de service
et de les diriger.
ii
A ]a fin de l'année~, ordonne aux divers fonction-
naires de préparer les rendements de compte annuels. A
la fin de chaque lune, il leur ordonne de préparer les
rendements de compte mensuels. A la fin de chaque dé-
cade, il leur ordonne de préparer les états journaliers, et
à l'aide de ces pièces, il examine leur gestion. Ceux. qui,
dans leur gestion, ne se conforment pas aux. époques dé-
ii
terminées~. il les signale au grand administrateur et lep
punit.
1(>
Au commencement de l'année, il appelle l'attention
des officiers sur les règlements administratifs. 11 ordonne
de régulariser les services spéciaux de l'Intérieur du pa-
lais. Il inscrit ceux qui sont capables et ceux qui se con-
de
Comm. B. La fin de l'aunée dési~ne In dCuHè,I'e lune de 1'luw·t
des 'l'ekeoa,la lune qm lxécirlr le ,d~II('f' d'llI\cr.
T'onr les comptr.
1'1
duiscuL bien. Il les signaleà ses supérieurs ( le grand ad-
miuistrateur et le sous-administrateur générai )'.
LIVRE IV.
tO~)~T~TDrPAr,~(hOt,G-~CrfJ~(;)
¡
11est chargé du commandement préventif, du contrôle
et des défenses, dans ie parais du souverain
il
A divers instants~ inspecte les résidences d'oÛïcicrs
Comm. rchtM~u/e.
4 Comm. B. Les oificiers de rintÉrieur du palais désignent l'inten-
dant des mets, C~c~oH. le chef du magasin du jade,7H~/Mt~fadminis-
trateur du palais intérieur ~Ve~M~ et autres. Il compare le nombre
d'hommes qu'ils ont sous leurs ordres; il inscrit le noms des hommes
sur des registres.
Exemples tirés du l'Y-7sueJ, du T.sn-tclmursn, rln l i-kr.. On lit dans
ce dernier ouvrage., chapitre ~ert-M)ftn~-c/n-~t. a Si le prince a un
commandement hors des frontières, le fils du deusivme rang, et les
parents impériaux qm ne sont pas occupés, veinent à la défense du
palais.
Note des éditeurs. En temps de pai.s; le service est fait alternati-
vement par les uns et par les autres. S'il arrive un événement extraor-
dinaire, alors on vient en masse occuper les postes ou corps de garde.
Comm. A. Il défend ([u'ils entrent ou sortent sans se conformer
aux heures prescrites pour leur service.
t. 5
couades de 'Ux hommes, et leur enseigne les bons prin-
cipes, les sciences utiles
A la fin de chaque lune, il fait la somme de leurs ta-
rions alimentaires. A la fin de l'année, il fait le compte
général de leur conduite~. 2.
0 En genéra.1, quand il y a un grand service d'urgence
requis pour Fêtât 3, il ordonne, dans les résidences d'offi-
ciers, les corps de garde et logementsmili~ires du palais
Comm. B. Il réunît par groupes les guerriers d'cHtc et les cadc)~
(~oyej. fol. S), pour qu'~s agtsscnt et apprennent en ordre, pour qu'its
s'eACitent., se guidcnt entre oui et se conforment aux ï'hgfpments de~
postes ou corps de garde.
Comm. A. -,JE~ 7fto~ la bonne voie. )cs bons principes, deaigm'
les principes par lesquels les anciens souverains dirigeaient lepeuple
Y', désignf les si~ scieacps, (pu ~nt les rites, la musique,
dit
au feu, livre xxx.
1 Comm. B. Il s'agit des sacririces. Les domestiques du palais nrrê-
du palais pour rassembler les guerriers d'éUte, les cadets, par es-
couades, et leur apprendre à s'exercer entre eux. Quand il n'y a pas
de service spécialement requis, il peut les employer à la garde du
pabis impérial. Quand il a un service d'urgence, ils sont comman-
dés par le prince héritier.
Comm. B. Les hommes qui gardent le palais impérial doivent
etre aux. quatre angles, au\ quatre postes intérieurs. ~~j* Thsé, dé-
signeles postes où ils se tiennent. ~S* CAe~ designeies logements où
ils s'apprêtent et se lavent.
Comm D. Le commandant, du palais fait, à divers instants, la visite
des postes et logements, pour constater le nombre des hommes pré-
sents, et écrire leurs noms; mais la répartition des hommes dans les
postes est faite par le préfet du palais.
& Comm. B. Ce terme désigne les guerriers d'élite et cadets du pa-
lais impérial. S'il y a une grande prise d'armes, pour repousser une
invasion, quelquefois on en choisit un certain nombre qui doivent
marcher contre l'ennemi. Le comm. D ajoute aux guerriers d'ë!it.e et
Ú Comm. Les
cadets les fils des dignitaires élevés à l'ccote impériale, qui sont alors
conduits par le Tchou-tsea au prince ]léritier. (Livre liU.)
rations en vin, en grain, en aliments,
sont réparties par mois et par jour. Les rangs et grades sont répartis,
à la fin de l'année, selon le mérite et la conduite des individus.
Éditeurs. Les états ainsi dressés servent au rendement de compte du
commandant du palais. La fin de l'année est l'époque où les chefs des
six ministères règlent les promotions et destitutions, distribuent les
m·compensrscl les ch.nimenls
~2 Aux époques déterminées, il leur distribue les habille-
ments simples, les habillements de peau1.Il s'occupe de
les punir et de les récompenser.
les et
\ingt vases assignés au préfet supérieur. Le chapitre du rë~cment
mtÉrieur, cité plus haut, énumùre trente et un objets qui sont les
salaisona de boeuf, les petits oiseaux, les cailles, les cigales, le prodeert
(les abeilles (le miel) ,les lui entrent
d~icats.
dans la composition des plats
Comm. B. Littéralement choses prccicuhes. Ce sont les cochons
de lait rôtis, les brebis rôties, la graisse de foie et autres plats de choix.
Comm. B. Les conserves désignent les substances marinées et
vinaigrées. Pour le grand repas du souverain, les employés aux ha-
chis, ~~Htj préparent soixante pots remplis de hachis de viandes
ou d'herbes marinées. Les employés au vinaigre, N~'H!~ prepat'pnt
soivante pots remplis Lie diverses sortes de conserves au vinaigre. Voye;r,
ces articles, ticrf v.
Comni. B. Un repas complet 'm l'on mange des viandes de v'c-
tunes et des végétaux, s'appeuc &ttt. Le grand repas (tri sou-
bassin Tsou. deux paniers en 6ambou, deux vases en hois. Ici 1 H Y Il une
terrine pour le bœuf, une pour le mouton, une pour le porc, une
pour le poisson, une pour la viande sèche, une pour les intestins des
animaux, une pour la peau, une pour le poisson frais, une pour les
intestins des poissons, en tout neuf premières terrines. Il y a trois
secondes terrines pour le bœuf. Je mouton, le porc bouillis, ce qui fait
douze en tout. Chaque pièce principale a aussi un bassin Tsou, ce qui
fait neuf bassins. Le contenu des secondes terrines se compose de
mets délicats, qui sont dans des vases de bois.
Voyez le chapitre du ~.t~f~ intitulé ~~ajt~-tc~ règlement impé-
rial, et l'article du grand directeur de la musique dans ie Tc/tëoK-K,
livre x~iï-
2. D'après le comm. B, cette expression, l'offrande, indique que
l'intendant des mets découpe les parties délicates des animaux servis
à l'empereur. Suivant les rites, dit ce commentaire, quand on mange
et boit, on sacrifie. Les génies ont les prémisses du repas. La giose
observe que les animaux offerts sont découpés différemment dans les
sacrifices et dans les repas. Le comm.B dit, parrespect pour l'empereur,
que rint.GDdant. des mots opère selon le mode usité dans les sacrifices.
Les repas des anciens, dit TcAo~~ étaient des sacrifices. Celui qui
mangeait des grains devait penser au premier laboureur. Celui qui
mangeait des légumes, devait penser au premier jardinier.
3 Comm. C. L'cnlèvement des divers o])jets se fait comme dans les
sacriGces.
Je suis ici le commentaire ~t~t~t, qui remplace dans le
20
Il n'y a pas de repas complet quand il y a un grand
service funèbre, une grande famine, une grande épidé-
mie. De même, il n'y a pas de repas complet, s'il y a des
calamités dans le ciel*ou sur la terre", si l'état éprouve
un grand malheur
21 Quand l'empereur prend ses second et troisième repas,
l'intendant des mets ou maître d'hôtel présente les mets.
H aide à l'accomplissement du sacnncc~.S.
le visite, l'intendant des mets le cnpplépour offrir le vasc duvin att viw-
'cur, et accomplit am~t le rite de rhotc envers J'otrauger; car le princr
24 En général, il s'occupe de la répartition de toutes les
viandes cuites et de toutes les viandes sèches~.Hreçoit
et convertit en mets les pièces provenant des sacrifices et
envoyées à l'empereur pour attirer le bonheur sur lui Il
fait de même quant aux pièces offertes par ceux qui de-
mandent à le voir~.
A la fin de l'année, il fait son rendement de compte
général. Seulement, il ne fait pas de compte général
pour les mets de l'empereur, de l'impératrice et du prince
héritier~.
8.
doit garder son rang \ts-à-ns de son convive. Les éditeurs observent
que le rite est plus sévère dans les grands banquets offerts aux digni-
taires. Alors l'empereur et l'Impératrice doivent offrir eux-mêmes le
vase du vin, et si l'Impératrice ne parait pas d la cérémonie, elle est
suppléée par le ministre des rites.
Comm. R. H dirigR les préparatifs de leurs repas, mais il ne prc-
sente pas im-même les mets comme au~ repas de l'empereur. La
illème cuisine sert ponr préparer les aliments de l'enipercur, de i'im-
pératrice et du prince héritier, comme i1 est dit dans le L[-
s ~o!t désigne les viandes sccLes, coupées en petits morceaux, et
spécialement, suivant le comm. C, celles qui sont épicées.
Comm. B. Quand les officiers sacrifient, ils envoient d Fempe-
reur on morceau fie la victime, pour aUuer le boaliCtii'suc sa per-
sonne, Tchi f'a. On voit, par une citation du 'l'so-tclanueu, que cet llsage
est réciproque entre le prince et l'officier.
Comm. A. On offre alors des agneaux, des oies, des faisans.
Le comm. B dit, conformément à la lettre du texte, que ces
grands personnages ne sont pas limités daus leur consommation. Les
éditeurs restreignent cette conclusion ~Le rendement de compte gc-
nëral que prépare l'intendant des mets, consent, disent-ils, le re~\e
de tout ce qui a été consomifuc diu~ le palais. En retranchant la cou-
sommation des officiers, et autres individus, on peut donc conn:utrc
h fjuantitr des mets prepat'cs pom' l'empereur, hmpcratnce et If
UFriCiËI~DHLATDERIb(f~O-jj'~)
u
2 Comm. B. Les six animaux domest.iques Tcho, sont les six es-
pbcesdevichmes consacrées, te cheval, le bœuf, le mouton, le porc, le
chien et le coq ou la poule. Quand on commence à les élever, à les nourrir,
an les appelle Tcho. Quand on veut s'en quandi3ssont honsd
être mangés, on les appelle ~t~ ~e~vtc~mes. Lccomm.AditmLes~ix
quadrupèdes sont les grands cerfs comparés aux butÏtes), les cerfs
ou daims, les ours, les porcs sauvages ou sangliers, les petits daims ou
3ntdopes, les lièvres. Les six oiseaux sont l'oie sauvage, la caine, je
rale? le faisan, la tourterelle, le pigeon. Plus loin, le texte emploie le
même caractère ~urt~ pour désigner les six espèces onertes aux visi-
Leurs étrangers. ElIcs comprennent l'agneau, le cochon de lait, le
\ea)t, le fiton, !e faisan, l'ote sauvage. Le caractère S~uft. désigne alors
0) gén~t'a! les qu~dt'npedcb ou oisca't\ f]'-u n'oilt pas encore engendré.
ou solcnmtés sacrées- Ils fournissent les diverses pièces
délicates que Fon sert à la cérémonie des funérailles
enfin le gibier offert aux visiteurs étrangers des deux
ordres.
as En général, quand ils commandent l'offrande en gi-
bier, ils donnent cet ordre, conformément au règlement
5.
29 Ils font de même pour rentrée et la sortie de cette
offrandeIl.
En général, voici comment se compose Fonrandc des
animaux 7.
Au printemps, on prend des agneaux et de jeunes
porcs. On les accommode avec la graisse de bœufs.
1 Comm.. B. Tels que les poissons du Kiay-tcheoa, les crabe.. oa
homards du T~sn~oa.
Comm. B. C'est le sacrifice de la cérémonie funbbrc, le sacrifice
dtt jour de la sépulture, ou le repas offert aux parents, après jentBr-
lement.
Comm. B. Lorsque les visiteurs arrivent, les officiers de la tue-
rin donnent aux chasseurs 1a note écrite des pièces requises; ils se
sRrveut de cette même note pour vérifier le nombre et la nature de
ces pièces, quand eiles sont li~,rées par les chasseurs, et quand elJe~
sont offertes aux visiteurs. Le nombre des pièces ainsi offertes est pro-
n~rtionne au rang du 'uMteui\ comme on le voit à l'article du 'Tc~KJt~
ké, livre xx?~x.
Comm. C. L'entrée, c'est la livraison des animaux faite par les
nhasseurs aux officiers de la tuerie. La sortie, c'est la livraison faite
parceux-ciaux officiers qui accompagnent les pièces offertes jusqtiatix
logements des visiteurs
Comm. D- Les mets de ia table des anciens empereurs étaient
réglés scion les contenances des quatre saisons.
b Comm. A. parfum de graisse. c'est ~a graisse de.
boeuf. Comm. TYmty-n~an-chi.Le bœuf est l'animal consacré à félement
de la terre. On fortifie aïusi celui du ho~ qrn pr~)dH au printemps.
JO En été, on prend de la viande séchel, du poisson sec.
On les accommode avec la graisse de chien.
J~ii automne, on prend du veau, du faon de biche.
On les accommode avec la graisse de poulet
En hiver, on prend du poisson frais, des oies sanvages.
On les accommode avec la graisse de mouton 3.
39 A la fin de l'année, ils préparent leur rendement de
compte général. Les pièces accommodées pour l'empereur
et l'impératrice, seules, ne sont pas soumises à un compte
générale
La
viandes se corrompent. Alors on compose l'ordinaire impérial de
substances sèches. Comm. P~H~ ~cm-c/n Le chien est l'animal con-
sacré à l'élément du métal. L'élément du feu domine ¡:;u été.
Comm. poule est l'animal consacréà rélêment
du bois. L'élément du métal domine en automne.
Comm. B. Ils séparent le dos les côtes, les épaules, les jambes
Ils coupent les chairs par tranches, et les font cuire. Suivantla ~losc,
un compte ouze parties pour te mouton, je porc. Les cent saveur~ dé-
signent les mets délicats. Cent est un nombre collectif.
Comm. B. Ils prennent dans les marmites pour remplir les ter-
tines. Ils prennent dans les terrines pour remplir les bassins.
Prem!eremeot,Lesterrinesdispose a 1 occident disposéesà deuxplaces.
Premièrement, on les dispose à l'occident des marmites. Ensuite, on
les dispose au pied de l'escalier impériaLes bassins sont placés t
l'occident des terrines.
7 Comm. Bel C. Avant le moment où on sert :le dîner, Ils ChOlS)S~
sent toujours ce qui doit être présenté parmi les cent vingt mets déli-
cats, parmi les cent vingt pots oe conserves. Ainsi, tous ces pots
ne sont pas vides en une seule matinée, ou à uu seul repas du
matin.
Comm. B. ïl~ séparent cc qm est rance et de mauvais goût. Les
Siunhueuj mugit pendant la nuit, sa chair a une
odeur de bois pourri.
Si un mouton a sa laine longue et feutrée, sa chair a
une odeur dehouc.
Si un chien a les cuisses rouges et court avec tTiquIë-
Lude, sa chair a une odeur de viande gâtée.
Si un oiseau perd ses couleurs eL chante d'une voix
rauque, sa chair a une odeur fétide 2.
`.
seït tendes petits grains, comme des étoiles.
Comta. B. Suivait un autre, Poen est ici pour T~S* Poen,
cicatrice, La marque se trouve sur tes jambes de devant.
ancêtres, ils coupent et cuisent les pièces qui doivent être
offertes.
36 Ils font de même lorsqu'il y a une collation où l'on
boit, où l'on mange
En général, ils préparent les mets délicats, les viandes
saiées ou assaisonnées, les bouillons, les viandes hachées
et desséchées, les viandes non desséchées, les os et les
poissons qui doivent être servis à l'empereur7.
:t7
En général, tous les bons mets que l'empereur donne
en gratification, sont préparés par les cuisiniers s.
CUISEGKS [PF.KC.JÎn).
préfet du palais.
Comm. frVang-yiuj-tien. Ces distributions sont faites pour récom-
penser les officiers et les soldats.
5 Comm. C et B. Les petites funérailles désignent les
funérailles des
princesses impériales et des autres femmes de l'empereur. Un sacri-
fice, un repas, ont lieu à cette occasion.
Éditeurs. Il y a également des terrine, et bassins apprêtés pour le
repas des grandes funérailles. Le texten'en fait pas mention à l'ar-
ticle de l'intendant des mets et à celui des cuisiniers de l'intérieur,
parce qu'ildécrit spécialement le service régulier de ces
officiers.
Éditeurs. Ils dirigent l'opération de la cuisson; ils règlent sa durée
6.
Quand il y a un sacrifice, ils préparent les grands jus
de viande et les bouillons assaisonnés1. Quand on reçoit
des visiteurs étrangers, ils opèrent de même.
41
Il se met à la tête de ses subordonnés et préside au labou-
rage, au sarclage du champ de l'empereur, qui est cultivé
par corvées. Il fait rentrer les produits de ce champ dans la
saison, pour fournir les grains destinés à être offerts3.
42 Lorsqu'il y a des sacrifices, il fournit les plantes odo-
et son activité scion la nature des mets. C'est le cuisinier qui examine
la bonté des diverses sortes de mets
Comrn. A et C. Les jus de viande sont offerts sans assaisonne-
ment dans les vases en terre; les bouillons relevés par du sel, des
lierbes, sont, offerts dans les terrines de second ordre.
Comm. N(jao-¥i-knu,ng Les grands jus de viande sont ainsi appelés,
parce qu'ils sont extraits de la chair du bœuf, qui est la victime de
premier ordre.
2 Comm. B, dans le tableau général, livre i, fol. 16. L'extériem
de la banlieue est appelé -rai Thun. Cet officier est le chef de tons
les officiers deà campagnes.
3 Comm.B. L'empereur, au premier moisdu printemps, laboure eu
personne le champ sacré qui est cultivé par corvées. Le fils du ciel
(l'empereur) fait trois sillons. Les trois grands conseillers en font
cinq-, les ministres et feudataïre^ en font neuf. Les hommes du com-
mun achèvent les mille mesures de terre [meau). Ces détails se trou-
vent dans le quatrième discours du Tc}ieou-iu> première partie du
Koue-iu, et dans le chapitre Youe-lmg du Li-hû Les hommes du com-
mun sont les trois cents suivants de H n tendant du domaine privé
L'empereur laboure le premier» et ordonne ensuite aux hommes du
commun d'achever la préparation du terrain.-H paraît évident que
dans ce passage du Konc-iu, le premier mois du printemps désigne la
première lune de l'année des Htdj qui se trouvait dans le mois de îâ-
riférantes et les herbes pour envelopper 4 il fournit les
fruits et les courges de la campagne qui sont offerts dans
ces solennités
5.
43 Lorsqu'il y a une cérémonie funèbre, il est substitué
à l'empereur pour prendre la responsabilité des failles et
malheurs 6.
vrier. On ne pouvait pas lahourer an solstice d'hiver, commencement
de l'année des Tcheou
Comm. C. Les mille mesures de terre, labourées par le fils du ciel,
sont dans la banlieue du midi. Le fils du ciel conduit trois fois la
charrue; il témoigne ainsi son respect pour les esprits et génies. Il est
aussi le premier laboureur de l'empire. Eu été, le froment, en au-
tomne ,1e riz, sont rentrés, a l'époque de leur maturité, dans les greniers
consacrés aux génies.– Ce même commentateur dit dans le tableau
général du premier ministère, livre i, fol. iG «Le champ sacré de
l'empereur est dans le territoire Thvm, qui est au dehors de la banlieue.
De là vient le nom de Thien-ssè^ préposé au territoire Thlen. Cet offi-
cier, qui s'occupe spécialement des travaux de la terre, ne dépend ce-
pendant pas du ministère de la terre; il est placé ici immédiatement
après le cuiseur, parce qu'il fournit les grains destinés à la nourriture
de l'empereur, ainsi que le bois qui est brûlé dans sa cuisine. Il dé-
pend donc de la maison impériale.
4 Suivant le comm. 15 et la glose explicative» le texte désigne ainsi
les graines et plantes qui sont alors offertes. Les premières sont brûlées
dans les sacrifices de la salle des ancêtres, pour répandre une bonne
odeur; les secondes servent pour envelopper les pièces des victimes,
et clarifier le vin dans les sacrifices offerts aux génies de l'intérieur et
de l'extérieur.
5 Comm. B. La campagne désigne le territoire hors banlieue.
dans le Lirki, aux chasses des quatre saisons, après que l'empereur,
les grands dignitaires, les préfets, ont achevé de tuer, on laisse le
peuple agirà son gré; on ie laisse chasser le gibier. On ne défend pas
aux montagnards, aux habitants des lacs, de prendre le gibier. Ainsi,
les officiers des cornes, à l'époque convenable, présentent les dents,
les cornes, les oa et autres débris trouvés par les cultivateuides mon-
tagnes et des lacs. La direction des chasses de l'empereur et des digni-
taires appartient au grand commandant des chevaux, ou ministre de
la guerre; mais les preneurs d'animaux ou chasseurs impériaux ont la
direction des chasses faites par les hommes du peuple. Oa doit entendre
de même la phrase de l'article suivant, où il est dit que les pêcheurs
impériaux dirigent tous ceux qui pêchent ils dirigent les pèches faites
par les hommes du peuple.
2 Comm. C. Il y a cinq époques dans l'année pour prendre le pois-
Coi»m. Les
livrer aux industries accessoires. On imposa donc celles-ci pour arrêter
leur développemcm.
tortues des espèces Pic cl Koaeij les
poissons, frayent en été. Les huîtres frayent, en été et en automne. Le
preneur de tortues /'vitclos époques où chaque espèce fMye. La tortue
KoupÏ est spécialement emplnyiV pour la divination, nu remploie ni
51 En généra] ils sontchargés d'extraire du fond de i'eau
dans toute L'étendue du royaume3.
LIVRE V.
1
11 est chargé de la direction générale des médecins. Il
rassemble les médicaments énergiques 3 employés dans
l'art de guérir.
2 Toutes les personnes de l'administration du royaume44
qui ont des maladies ordinaires, des maladies de la tête.
des blessures viennent à lui. Alors il ordonne aux diffo"-
portions.
Éditeurs. Les mets de la table impériale sont préparés régulière-
En général. pour la préparation régulière des aliments
^égéLaui, il considère la saison du printemps. Pour ta pré-
paration des jus ou sauces, il considère la saison de l'été.
Pour la préparation des assaisonnements,il considère la
saison de l'automne. Pour la préparation des boissons il
considère la saison de l'hiver1.
1.
ment par l'intendant des mets; le médecin pour les aliments consi-
la
dère ce qui convient aux saisons ainsi qu'à constitution de l'em-
pereur.
Comm. B. Les aliments végétaux doivent être tièdes. Les jus ou
sauces doivent ctre chauds. Les assaisonnements doivent être frais. Les
boissons doivent être froides.
Comm. Pfruntj-jiuj-licn. Les cinq espèces de céréaïes forment 3a base
principale des aliments végétaux. Donc ceux-ci doivent avoir une cha-
leur tempérée. Les jus ou sauces servent de liaison entre les aliments.
Donc ils doivent ctre chauds. Les assaisonnements servent à rclc/er
le goût. Donc ils doivent être frais. Les boissons sont spécialement
utiles pour dissiper la soif. Donc elles doivent être froides.
3 Comm. B. et C. On ajoute pour chaque espèce la sa\ eur qui con-
En
Il yades maladies particulières dans les quatre saisons.
Au printemps, il y a des migraines, des malaises de tête.
En été, il y a des ulcères, des gaies. En automne, il y a
des fièvres, des hiver, il y a des toux,
des maladies ou la respiration s'élèvei catharres, étouffe-
ra euts asthmatiques). j.
s Ils soignent et traitent ces maladies par les cinq saveurs,
peuple, parce que l'empereur et les grands officiers sont soignés par le
supérieur des médecins. Les deux espèces de maladies> Tïi et Ping,
saut distinguées par le lnui-yu..
par les cinq espèces de grains, par les cinq substances mé-
dicinales'.
1.
I. ~` i
cins actuels les prépar^qCJabs un vase ^aViculier eu terre jaune. Ils
7
~l t ~1 J
/1
13 En général, quand ils appliquent les médicaments, ils
fortifient les os par le principe acide; ils fortifient les nerfs
par le principe piquant; ils fortifient le pouls par le prin-
cipe salé; ils fortifient la respiration par le principe amer;
ils fortifient. les chairs par le principe doux; ils fortifient
les orifices du corps par le principe onctueux'. 1.
l'i Tous ceux qui ont des ulcères reçoivent leurs médiea
men ts 2.
MÉDECINS T>LS ANJMAUV [CSEOU-Y s).
il, Ils sont chargés de guérir les maladies simples et aussi
les ulcères ou maladies suppurantes des animaux.
En général, pour guérir les maladies simples des ani-
maux ils les arrosent et les font marcher, en les modé-
placent dans ce vase du fiel de pierre [Cki-tkan) du cinabre, du soufre,
de la pierre d'aimant, cl une pierre vénéneuse, appelée Yu; ils chauf-
fent ce mélange trois jours et trois nuits. Quand la vapeur s'éiëve, ils la
reçoivent arec un petit balai de plumes de coq; ils en humectent la
partie souffrante. La mauvaise chair, les os fendus, sortent alors en
tièrement. Iis nettoient, corrodent, et ensuite ils fortifient les chairs
conservées. An lieu de On-hif les cinq émanations, il faut lire Oa-lw^
lescinq
sortes de grains.
Toutes les matières employées au traitement sont comptées par cinq,
pour indiquer leur rapport avec les cinq éléments.
1 Voyez fol. 4 et 8, les noms des substances qui correspondent ù ces
b\\ principes.
a Suivant le comm. Mao-yng-loang ? le traitement des ulcères est
désigné ici par le seul caractère Yo, substances médicinales, ou médi-
caments simples parce que leur application est la plu& importante des
quatre opérations mentionnées, fol. 12. x.
Comm. Wtmq-ywj-lien. Les gens du royaume qui ont des ulcères,
viennent ou ne viennent pas auprès des médecins qui traitent ces a(-
frclions. Tous peuvent recevoir leurs médicaments. Le compte des
rant, afin de seconder l'énergie vitale. Ils examinent les
symptômes qui se produisent et les soignent l,.
7
II fait tic même, à l'égard de tous ceux qui font le vin
oflîciel L.
Hdistingue les cinq sortes <lc vins sacrés, qui sont ap-
11
pelés vin surnageant, vin doux, vin qui se clarifie, vin
substantiel, vin reposé-.
des trois vins cités plus bas, et du vin aromatisé des aux
Le comm. C et Kong-yng-ta observent que les cinq X/isi diffèrent
odeurs. Ces ivois vins, disent-ils, ont de l'ai orne, et sont destinés't
19 II distingue la qualité fies trois vins, nommés vin d'af-
faire, vin âge, vin clair3.
10 Il distingue la nature des quatre sortes de boissons ap-
pelées la liqueur claire, la liqueur de santé, l'extrait d'in-
fusion, l'eau de gruau'1.
Il règle leurs proportions diiférentes, pour préparer le
service des quatre boissons et des trois vins destinés à
l'empereur. Il règ3e de même les proportions des boissons
et du vin pour l'impératrice et le prince héritier5.
2) En générai, lorsqu'il y a un sacrifice, il prépare dV
être bus par des homci-es; les cinq au contraire, désignent des
\ms sans arôme, employés pour les libations des sacrifices.
donc traduit Tksi par vin sacré.
– J'ai
pure du vin doua. La seconde liqueur est faite avec l'eau de riz ler-
mentée elle est un peu plus claire que le vin doux. La troïsjfeinc ost
extraite du riz mariné. La dernière est extraite du millet, comme on
le voit dans le chapitre Nei-tsédu Liku Selon les éditeurs, ces boissons
servent pour se nncer la bouche, après que l'on a mangé.
5 Cofflm. B. Le texte fait ici une distinctionparce que l'intendant
du vin ne doit pas préparer lui-même le vin et les boissons que l'on
destine à l'impératrice et au prince hérilier.
Éditeurs. Le la\lc ne cite pas ici les cinq produits de fa fermenta-
non, appelés Tksij parce qit'îJs> sont destinés aiu sacrifices, et ne sont
pas compris dans les boissons ordinaires.
près le règlement les cinq vins sacrés et les trois vins
pour remplir les huit vases bon1. Il y a trois suppléants
aux grands sacrifices, deux suppléants aux sacrifices se-
condaires, un suppléant aux petits sacrifices. Pour tous, on
doit puiser un nombre de fois déterminé. S'il n'y a pas
de suppléants pour le vin sacré et le vin qui est bu, il y
a pour ces deux espèces de vins la mesure des ustensiles
employés2. 2.
r.omm.
des vins.
ils
B. Ce sont les vieux officiers qui ont droit à îa tour-
niture régulière du ^in, commeil est dit au chapitre Wung-tchi du
Li-U.
rieur. Les employés an vin ne sont pas d'un rang assez éle\ û pour pril
pereur, savoir: J'eau, l'extrait d'infu&ion le vin doux, le
liquide froid, la liqueur de santé, l'eau de gruau. Ils les
portent dans le magasin aux vins 5.
29 Ils préparent les proportions de ces boissons officielle-
ment allouées aux visiteurs étrangers. Ils préparent les
proportions officiellement présentées par les trois femmes
légitimes de l'empereur aux visiteurs étrangers ils pré-
parent le vin doux clair, les marcs d'eau de santé et d'eau
de gruau, et ils les présentent0.6.
senter le vin dans ces solennités. Ils accompagnent l'ollicier qui doit
les présenter. Ils accompagnent de même l'officier supérieur qui pré-
sente le vin fourni au visiteur étranger. – Voyez les articles du Ta-Iânu-
jiii et du Tclumg-liéi livre wxviii ix\JX.
5 On re1rou\R ici trois noms de liquides déjà cités, fol. 20. Suivant
est appelée Tsî. Le riz est appelé blanc. Le millet est appelé noir. On
bat le sel et on le façonne en figure de tigre. C'est ce que le texte ap-
pelle le sel façonné en figure. Le Tcliun-thsieou cite le sel en figure
(Voyez le Tsa-tchauen.3 trentième année de Hl-kowiti).
Comm. B, JjIHt Hottf c'est le poisson- frais et coupé en grands mor"
1Jfi*
ccaux. Le poisson salé est desséché dans des caves. Il vient du pays
des fleuves Riang et Iloei. L'autre espèce est du poisson séché par
tr-inclios, l\ vient de la piovincc voisine de la mer Orientale-
Ji Les paniers de l'offrande des aliments sont remplis
avec des jujubes des châtaignes des pêches des abricoli
secs, de petites châtaignes.
35 Les paniers supplémentaires sont remplis avec des châ-
taignes d'eau, des fruits de la plante kien, des abricots,
de la viande sèche, puis encore avec des châtaignes d'eau,
des fruits de la plante kien des abricots, de la viande
sèclie 2.
3G
;7G Les paniers aux mets délicats sont remplis avec des
boulettes de riz cuit, avec des gâteaux de farine de 3. riz
37 En général, loisqu'il y a un sacrifice ils préparent
les paniers qui contiennent les mets principaux et acces-
soires 4.
1 Comm. B. houer-chi* c'est l'offrande des pièces cuites pour le sacri-
lice. Comm, C. Quand on a présenté les victimes, on les fait cuire.
Alors l'impératrice présente ces cinq paniers avant qae l'on offre les
viandes cuites.
2 Comm. B. Lorsque le riïpiébenlant de l'ancêtre a mangé, l'inipé-
et des vieillards, (les guerriers d'élite et des cadets; les paniers pour le
service des commandants d'armée, pour les fournitures régulières.
7 Comm. C. Ces terrines sont présentées avec les paniers, aux quatre
services qui ont lieu, quand on sacrifie dans la salle des ancêtres, et qui
ont été expliqués dans l'article précédent. Pour chaque service, le
nombre des terrines est égal à celui des paniers.
Comm. B. Tcliang-pen? c'est la racine de Tchantj-poa (galanga).
On la coupe par bouts de quatre pouces, et on en fait une marinade.
La texte cite ensuite trois préparations désignées par le caractère
S&
M.. Ce sont aussi des marinades Hui. Ceux qui font ces préparations
30 Les terrines de l'offrande des aliments sont remplies
avec des mauves conûtes des hachis d'huître de l'espèce
lou, du bœuf coupé en tranches, des hachis d'huîtres
rondes et blanches, des huîtres de l'espèce la plus grande,
des œufs de fourmis en pâté, des côtelettes de cochon de
lait, du poisson haché1.
Les terrines supplémentaires sont remplies avec des
plantes confites de l'espèce khin, du lièvre haché en pâté,
des pieds de jonc pris au fond de l'eau, du jus de viande
mariné, des pousses marinées de petit roseau, de l'oie
hachée en pâté, des pousses tendres de bambou mari-
nées, du poisson haché en pâté2. 2.
40 Les terrines aux mets délicats sont remplies avec des
pâtés liquides, formés de riz et de graisse3, avec des pâ-
tés solides, formés de riz et de viande4.
doivent d'abord couper et sécher leurs viandes. Ensuite ils leshachent;
ils les mettent avec du sel et de la farine de millet Liant/ ils les
arrosent avec du bon vin. Ha les placent dans un pot, et, au bout de
centjours, la préparation est achevée. Tlisiny, c'est la grande moutarde
Moën-t hsing ?
– Mao, plante potagère, autrement Fmi-tsaï.
Comm. A. Les pâtés avec des os sont appelés Ni; les pâtés sans
os sont appelés Haï.
Comm. B TÔ Pc, caresser avec ia main doit être remplacé
Jl£v -Podes côtelettes.
par
2 Comm. B. Khin, mauves du pays deThsou [Hou-Kouang). – On
prend l'espèce de jonc appelée P'ou, lorsqu'elle commence à pousser
au fond de l'eau. P'ou, Acorus calamus, suivant Rémusat.
3 Comm. B. D'après le chapitre Neï-tsê du Li-ki, on prend du riz à
vin; on enlève son écorce et on le lave. On hache menu de la graisse
de loup. On la mélange avec le riz à vin, et on en fait un pâté liquide.
Comm. B. D'aprfescemêmechapitre Neî-Uè, Onprenddela viande
de bœuf, de mouton, de porc, en parties égales. On les coupe menu;
il En général, lorsqu'il y a un sacrifice, ils préparent les
terrines, qui sont remplies avec des mets principaux et
des mets accessoires. Ils font de même lorsqu'il y a une
réception de visiteur étranger, une cérémonie funèbre. Ils
préparent les mets délicats du service intérieur pour l'em-
pereur, l'impératrice, le prince héritier.
Pour le repas complet de l'empereur, ils préparent
soixante pots de hachis, et les remplissent avec les cinq
sortes de marinades, les sept pâtés de hachis, les sept
conserves végétales, les trois pâtés de venaison6.5.
les terres salées, celui qui s'obtient par ï'é\aporation de Feau de mer.
ou de l'eau des puits. lis ont donc des fonctions plus étendues que les
officiers précédents.
Le
û Tomm. B et C. Le sel en poudre s'c\trait de l'eau par évapo-
ration. Le sel acre est le sel brut, qui se recueille sur les bords de la
mer.
5 Gomm. sel en figure est aussi employé pour
les sacrifices, comme on l'a vu fol. 34.
fi Suivant le comm. B, c'est le sel cristallisé le sel gemme.
7 Comm. C. Les huit vases sacrés isun contiennent les cinq es-
pèces de vins appelés Tlui, et les trois espèces de vins qui se boivent.-
Voyez pour ces vases et les six autres, l'article du Ssé-tsun-i.
Comm. D. Les toiles à tissu grossier sont blanches et sans couleur.
Les toiles peintes ont un tissu plus fin. Les eipressions employées par
le le\te se complMenl donc l'une par l'ruifre.
i. S
Toutes les servie tics employées poui l'empereur sou*
brodées en blanc et noir l.
si
5'~ Ils sont chargés de préparer les rideaux et le ciel de la
tente, les draperies et le dais de l'alcôve intérieure,les
cordons de soie qui les attachent 3.
élèvent i'autel en terre battue. lis amassent de la terre et font les pe-
tits murs qui forment l'enceinte de l'autel.
Comm. A. Kï-mai. On forme, avec des lances, la porte de l'enceinte.
Il ya, dans le texte Jjsfô fo» épines ou jujubier épineux, qui sert
à faire des haies. Ici ce caractère a le sens de
j§J^ Kï lance trois
qui
sont des préposés secondaires. Il n'est placé sur le corps que par une
faveur de l'empereur. -Comm. C. Le texte nomme ici les trois con-
seillers auliques, San-kouiig, et ne cite ni les princes feudataires.
Ilcoui'm les vice-conseillers, Kou. A l'article suivant, il nomme les
princes feudataires qui sont de même rang que les conseillers anli-
ques, et cite aussi les vice conseillers. Ainsi le texte cite deux lois le?
Hignitaûcsquj sont de piemier rang, fil une lois les autres
PRÉPOSÉS AU PLACEMENT DE LA TESTE ( TCI/ANG-TSh).
56
Lorsque l'empereur salue le soleil au matin, quand
il sacrifie aux cinq souverains célestes, alors ils déploient
la grande tente intérieure ou la petite tente intérieure.
Ils dressent le dais à double épaisseur, le lit à double
LIVRE VI.
1
Il est chargé de distinguer les neuf tributs, les neuf
taxes, les neuf professions ou genres de travaux, afinde
recevoir la livraison des matières et valeurs précieuses,
qui en proviennent. Il répartit les matières précieuses de
première classe, dans le magasin où l'on reçoit ce qui doit
être conservé. Il répartit les matières précieuses de
deuxième classe, dans le magasin où l'on reçoit ce qui
doit être employé 5.
des objets usuels où il entre de l'or, du jade. Ainsi les expressions cm-
ployées par le texte sont synonymes.
1 Comm. B. Le texte distingue les trois cent soixante officiers su
des roseaux, des joncs dont on fait des nattes, des coquilles d'huîtres,
des plautes funéraires des pièces de bois. La plupart de ces objets pro-
viennent des montagnes et des ïacb,
0 Voyez rémunération de ces différentes taxes et les explications sur
11
En général, il reçoit et classe les matières utiles, pro-
venant des taxes3. A la fin de l'année, alors il prend les
entrées et sorties des matières précieuses de toute nature,
et en fait le compte général.
il est plus petit, pour pouvoir tenir dans la bouche du défunt. Le tette
ne mentionne pas le jade offert au\ parents du mort, lejade du repas.
Comm. A. J\& Fo, c'est la cérémonie où on appelle l'âme. Le
mort pst revêtu des vêtements qu'ilportait pendant sa vie. Ou appelle
fume de l'empereur dans la grande salïe des ancêtres et jusque dans
les quatre banlieues de la capitale.
9 Comm. B. Kio-tchin> l'oreiller à angles supporte la tête du
mort.
10 Comm. A. Kio-ssé, la spatule angulaire à sept angles. Suivant le
l't Il a soin des habillements que l'empereur revêt, quand
il se repose dans ses appartements des nattes simples,
du bois de lit, de tous les vases d'impureté qui sont des-
tinés à son usage 2.
Si l'empereur réunit les princes feudataires pour une
convention avec serment, il prépare le bassin orné de
perles, le plat orné de jade3.
10 En général, tout ce qui est offert à l'empereur, en or,
en jade, en armes et objets usuels, en tissus dessinés
(teints et brodés) objets confectionnés avec des matières
précieuses de qualité supérieure, il le reçoit et le con-
serve.
16
CI
En général, lorsque l'empereur fait des cadeaux d'agré-
ment, il prépare les objets précieux, donnés en présent.
rite funéraire des gradues on se sert de cette spatule pour soutenir les
dents (In mort. Alors on peut placer l'objet qui doit remplir sa tanche.
l Comm. B. Ce sont les vêtements de dessous, les vêtements longs,
ies vêtements pour dormir, en toile, en soie de première qualité. L'em-
pereur les met pour se reposer.
Comm. D. Il s'agit ici des habits que l'empereur porte dans ses ap-
partements intérieurs, et non des habits de cérémonie. Ils sont con-
fies au chef du magasin du jade et non au préposé des habillements
Ssè-jo.
Comm. A Les vases pour la propreté du corps, les vases pour
uriner.
3 Comm. B. Les anciens recevaient le sang de la victime dans un
bassin, et plaçaient les grains offerts sur un plat. Lorsqu'il y avait une
réunion des princes feudataires, il était d'usage de couper l'oreille
d'un bccuf. On recevait le sang et on s'en frottait les lèvres,en signe
d'alliance. Le bassin, orné de perles, contenait l'oreille. Il était tenu
à
par le représentant de l'ancêtre qui présidait 3a cérémonie.
Comm. C. Dans les sacrifices réguliers on offrait du millet des Acu\
ciir.r do M\r.i\siN intérieur (nli-fo(j).
Il est chargé de recevoir les matières précieuses des
deux classes, provenant des neuf sortes de tributs, des
ueuf sortes de taxes, des neuf sortes de travauxles
armes de bonne qualité, les objets mobiliers de bonne
qualité5, pour subvenir aux dépenses générales de l'État °.
17 En général, tous les objets précieux provenant des
quatre parties de Fempire et offerts par les grands digni-
taires, l'or, le jade, les dents (d'éléphants) les peaux, les
armes, les objets mobiliers, tout ce qui est de première
qualité en matières précieuses, entrent dans le magasin
de ce fonctionnaire.
13 En général, quand des officiers délégués se rendent
dans les quatre parties de l'empire, il prépare les objets
qu'ils doivent recevoir et les présente7.
Comm. B. Au Heu de
'jSk Tsi, présent, subvention de
11 route, il
faut lire peut-être "jgp Tsé, valeurs, richesses. Quelques-uns pensent
de les
~asins. tl e\amine, d'une part, tesquan~i~s desumti~rcs entrées, et,
quantités des macères sorucs, avec rantuyisatujn dn
/'<n-ifo;[~ ainsi que les quantités employées par les outcicrs. H les
compare tontes ensemble.
Cumn). U. 11 e\amine ce quieste dans les magasins et l'enregistre
lvec
t~cs oùjets ltenvent être trllnSpOl'h~'i il a'antres services.
7 Couun. (L Cct ol1ieicl' le précutulcnt. Leurs oluin.u-
lions sont simultanées et destinées .t cuntu~o h's opcratiou', de t'iu)c~.
.1-
le~brancbcs~dtniilistratue.s.
~<rm!t'ou)cilf~fl'~en~i;c5'iji<'("nt\~e)nee'n!~)~t[~
M Eu général, tout ce qui est accordé comme gratifica-
tiou ou en présent par les personnages supérieurs (l'em-
pereur et le grand administrateur), il le livre par ordre
de classementet avec le concours du chargé des étoffés
précieuses.
A l'époque des rendements de comptes généraux, il
aide à contrôler ces comptes, d'après les mesures régle-
mentaires et proportionnelles 2.
38
A la fin de l'année, alors, il présente ie compte géné-
ral de ses sorties. En général, lorsque l'on établit les
comptes généraux de l'État, il aide le c~f~~es comptes ge
!:e;'a!M; à les revoir d'après les mesures réglementaires
et proportionnelles.
les
es
Comai. A et B. Il donne aux officIers de petits oiseux tels que les
moineaux que prennent les faucons. Ces oiseau\. changent
de forme. pendant l'autoiuile, el reprennent leur prcmiire forme au
printcmps. On les Ietix ~hoques. VOYC1 l'artiele du
iHeticr, livre
1 Comm. A et B. Gcs Itabrllmuents eont lleslm~s i être lWI.lt~ 1'.11
ifs nn'nistLrca et par le, prcrets- Ils sou! t'~its -)vec des poan\ de )<
nai'd,<tcdaini,t''u!)peuj)htheon])unusqucic5pr<'t'cdcnth.
qui forme le but. Pour tous ces bu~s, il place la pièce
centrale".
`'.
du
de tigre, tluatrc-illgl-Ji\. ores, putn le but à peau d'ours, soiaante et
dix, pour les buts à peau\ de léopard etdf cfrf,cmqu;ujLe.–Vo\e~ le
mémoire bm'Ie tir de l'aie p~sxdc pur te chef de district, datis IcJ~.
Voyez aussi, 1.1Section Trhrca-li, lihun-Loruj-1w,
45
Lorsqu'il y a une grande cérémonie funèbre, il ap-
prête l'hai)it de Iburrure o~c~ ~cm~ere~r mort, et pare
le char couvert de peau, sur lequel on porie la f/c~mr
o~f; ~K~ ee~e cere~o~
40 C'est lui qui est chargé <Tapprcter toutes les peaux em-
ployées pour un usage officiel. A la fin de tannée. il fait
son rendement de compte général. Les fourrures que
porte l'empereur, ainsi que les peaux employées pour son
service particulier, seules, ne sont pas soumises à un
compte genéraL
ruÈrosL Aux r~AC~ (rc~i~tWjf).
l'article des 7'~m~ (n\lo texte dounc les dimensions des buts et de la
partie centrale appelle Ko. D'après le connu. B, ce nom est dé-
rivé de celui d7un petit oiseau appelé Yen-l;o, et dont )otir est difficile.
<~ehu qui ratteint au vol passe pour un Iiabiie tireur. Ce nom se pro-
LIVRE VIL
t,t l~, re c'-posrl~~ Ie~
le~ re-
dn palai,
OffiCIC1"S
de 1'empereur.
:ÜlaC'h's1.
la p:ulic
~DMÏNÏSTRA.TEtJRnEL'I'iTmfEUR~T~tj'].
lon les Chinois, tous les phénomènes physiques sont produits par la
prédominance alternative de deux principes actif et passif ou autre-
ment mîtle et femelle. Comm. B. Les rites du principe passif sont
ceux de la femme. Comm. G. Les sjx pavilions désignent ici l'im-
pératrice, que le 1 édartcur dn It'\Lt' !l'ose pas appeler par son nom.
neuf troupes (les co~cH~~e~ impériales. Il ordonne à chaque
troupe d'obéir à son chef, pour confectionner les dcu?L
sortes d'ouvrages~.
Il règle leurs habillements. Il restreint le luxe de leur
parure. 11 examine leurs ouvrages.
FI
Lorsque l'impératricefait la libation etTonrandc dans un
~rand sacrifice, il lui sert d'assistant. Il l'aide également,
lorsqu'elle prend le vase consacré orné de plerrerifs~.
7
Il aide au service accompli par les neuf femmes dans
les cérémonies 2.
Toutes les fois qu'il y a ofïrandc de libations et présenta-
tion du vase consacré, orné de pierreries, pour un visiteur
étranger, il aide à l'accomplissement de ces formalités~.
S
Il règle le cérémonial relatif au~ personnes qui visitent
l'impératrice~.`.
t<<
Ils enlèvent la table aux victimes, placée pour Fim-
pératrices.
Si l'impératrice a des commissions agréables pour les
quatre parties de l'empire, alors ils vont comme délégués
par elle. Si elle a des ordres agréables pour des ministres,
des préfets, ils font encore de même9.
f Ils sont chargés des commissions de l'empereur rela-
s Comm. B. Ils la guident aussi dans sa marche.
Comm. B. Pin: ilstransmettent les paroles del'impératrice,
si elle a des demandes à faire.
Comm. B. Le texte emploie ici trois expressions différentes, sui-
vant le rang des personnes auxquelles s'adressent les avertissements
des petits officiers.
Même observation dans le comm. l3~angyng-tien.
S D'après la glose du comm. B,
'l'son désigne une table basse
sur laquelle on étalait les pièces des victimes découpées et cuites.
Cette table ainsi gal'nie était placée avecvase qui contenait le vin.
an moment où rempercur et ensuite l'impératrice invitaient le repré-
sentant de l'ancêtreà boire. -On peut voir aussi la figure du Ï\o<tj
reproduite livre XLVt, fol. 32 de l'édition impériale, d'après te com-
mentaire de Tcltou-hi.
Comm. B et C. L'impératrice adresse des compliments et des
présents aux princes et princesses qui sont parents de l'empereur.
Elle peut aussi avoir des rapports accidentels avec les ministres du
royaume impérial. C'est ce qne le tc\~c dusigne par ordre a~6a])!c.
tives aux femmes. Ils sont chargés des ordres de l'empe-
reur relatifs aux femmes 1.
CONCIERGE (ffOE[V-7/)
11 est chargé de maintenir les défenses relatives à 1~
porte du milieu du palais impérial.
18
Les habits de deuil, les objets tristes ou relatifs aux
funérailles; les habillements de dessous, tels que les cui-
rasses, les armes des malfaiteurs, les vêtements bizarres
les hommes étranges, tels que ~5~0~$~ les idiots, n'entrent
point dans le palais~.3.
19
En général, il surveille la sortie et Feutrée des per-
sonnes de l'Intérieur, du mobilier Impérial, des visiteurs
étrangers, s'il n'y a pas de conducteur spécial~.
1 Comm. B. Ils sont chargés d'amener les femmes qu; doivent
venir près de l'empereur. –Us transmettent les ordres de Fempereui
pour les confections d'habillements, (l'ouvrâmes en soie et en chanvre
qu~il demande.
Comm. B. La porte du milieu est intermédiaire entre les portes
extérieures et intérieures. Telle est maintenant fa porte à lucarne ou
.Kme-ntcn.du palais (Dict.de Conçalves). Tc/tn~-M~-non~ dit: n y
avait cinq portes au palais impéria), à i'e\tÉneur était. la porte Haute
(Kao-men); la deuxième était la porte du Faisan (J'Lf-men~ la troisième
était la porte des Magasins ( ~oH-men) la quatrième était la porte des
Réponses (l'ny-men~la cinquième était la grande Porte (Zotî-nîCft).
que l'ou appelait aussi la porte du Filet céleste ( Pi-mfn). Quelques-
uns disent que la porte du Faisan était la troisième on celle du milieu.
(Voyez la figure placée en tête du livre i")
Comm. B. Les habits de deuil sont ceux qui sont appelés Tsouf
et TVe dans les chapitres K~M-~ et Ton-~o~ du Zt-A~. On interdit
rentrée au palais des cuirasses portées sous les vêtements, des armes
ou instruments qui servent aux malfaiteurs. Différents passages du
Txo-tc~oMK confirment les interprétations du commentaire.
A l'heure wnhM, il ouvre et {crmc~.
Toutes les fois que des hommes titrés ou des iemmc~
titrées, tant de l'extérieur que de l'intérieur, entrent ou
sortent, il leur fait de la placer
:!0 ït est chargé de balayer l'emplacement de la porte
Lorsque l'on offre un grand sacrifice, lorsque l'on cc-
tebrcun service funèbre, il place les torches de la porte;
il arrête les curieux à la porte du palais, à la porte de la
salle des Ancêtres. Lorsqu'il y a des réceptions de visi-
teurs étrangers, il fait encore de ïnemc~.
offre à des visiteurs étrangers un grand repas dans la salle des Ancê-
tres ou une collation dans ses appartements particuliers.
Dans le tableau général du ministère, livre i, fol. 35, il est dit
qu'il y a quatre conciergeschaque porte du palais et des parcs ou
lieux de plaisance. Le texte expose ici les fonctions des concierges de
la porte principale du palais; les autres ont des devoirs analogues.
Voyez la note ajoutée à ce nom, livre i* M. 36.
JVtK-~onn~. Cette expression désigne, suivant le comm. ~Mft~n~-
tien, les femmes du peuple nttacliées au service du palais, et selon le
comm. B, les femmes condamnées qui. sont dans le palais. Les édi-
teurs rejettent ce dernier sens; en effet, le texte les classe immédiate-
ment au-dessous des concubines impériales, TVm~H; donc, ce sont
des femmes qui n'ont pas de rang et qui font le service jntérjeur~
comme les femmes appelées ~n~-j~i ou ToMj~, personnes du palais
dans les annales des J!~[t~. Elles portaient les paniers remplis de
grains et de fruits, les préparations au vinaigre, etc.
s Comm. B. Cette expression désigne le ministre du printemps ou
grand supérieur des cérémonies sacrées les grands oniciers du pat.s
réserve, et aussi lesouiciers jLttacucs:'u\ vingt sept femmes du tt'ci"
siemp rang (C~n!!).
22 Ils sont chargés des défenses relatives aux femmes de
t'intérieur~.
4.
Toutes les fois que des femmes de l'intérieur font au
dehors des visites de condoléance, alors ils les condui-
sent et vont avec elles. Ils se placent devant elles, et les
avertissent de les imiter~.
CONCUBIÏiEStMP~[HA[.ES[jV7r-Yfy~}.
¡.
~i.)
sième rang sont alors déléguées pour porter les présents, Editeurs.
Elles sont envoyées auprès des personnes que l'Impératrice ne visite
pas clie-mêmc. Le ie~te ne nomme pas les conseillers et vice-con-
seillers, à la mort desquels on envoie aussi des consolations.
Ce sont celles qui sont appelées ~a~ou~ femmes d'attente, dans
le chapitre du Zj~tj intitulé rites du mariage, I/oc~. (Comm. B,
Uvrel~, ioL
Comm. B. Elles empêchent les jalousies entre les femmes de
rang supérieur, lorsque l'empereur ne passe pas la nuit auprès de
('impératrice.
Comm. B. Elles les aident M diriger, à placer les femmes du
peuple attachées au pubis.
Comm. C. Elles foui celle ftpëia.tion au-dessous de la fenêtre d't
A l'enterrement de l'impératrice, elles tiennent les
éventails qui décorent le cercueil
32
Elles accompagnent les femmes du troisième ordre
(C~OHJ pour porter des consolations aux funérailles des
ministres et des préfets G.
Commentaires C et B.
Comm. D et éditeurs. L'impératrice a des fonctions réglées dans
les cérémonies où elle paraît. Ainsi elle prLsente et enlf.ve les of-
frandes dans les sacrifices; elle présente les végétaux el fait l'invila-
tion.1 bDirc dans les réceptions de visiteurs étrangers. Les femmes
ctiargées des écritures écrivent les règlements consacrés pour toutes
les Jcmarches de rimpt~ratrice. L'administrateur de fintérieur s'en
sert pour instruire l'impératrice.
1 Comm. B. Les règlements originaux sont entre les mains de
Comm. B. C'est-à-dire le compte des objets qui sont dans les six
pa\il)ona de l'impératrice, tels que les objets qui sont distribuas, les
matières précieuses, le riz, le grain.
Comm. B. Ce sont les ordres de l'impératrice.
Comm. Ï3. C'est ainsi que les grands annalistes accompagnent
~empereur aua grandes assemblées des princes, aux grandes audien-
ces. ils écrivent, la manière dont it doit accomplir le cérémonial et
donner les présents. Ils prennent cette écriture pour instruire Fpm-
pereur. Voyez l'article du 7'H-~e, livre \\vj. Ici, les femmes annalistes
prennent de même le règlement qu'eHes ont écrit d'avance, et accom-
pagnent ~impératrice.
Comm. A. Les femmes de l'intérieur désignent les concubines
impériales (~Vtit.-fu]. Le dernier membre de phrase désigne la soie, le
cbanvre, propres aux travaux des femmes.
Note des éditeurs. Les femmes de tout rang désignent ici tes
femmes qui travaillent la soie et le chanvre comme on le lit
livre tr, fol. s~ et qui habitent dans les quatre banlieues, comme il
est dit livre \u, fol. 3y, à l'article du préposé aux habitations. Elles
travaillent au dehors et sont ainsi séparées des concubines, qui tra-
vaillent dans le palais. Le commentaire B nous paraît comprendre à
tort, dans cette dénomination, les neuf femmes du deuxième rang,
les vingt-sept du troisième. Celles-ci commandent et ne sont pas sou-
mises au Tfcn;/btt-/fonnf/.Cet oflicier exerce ici les mêmes fonctions que
notre chef actuel du travail des tissus (~s~c/tt-~o).
tout rang, et quand l'automne est arrivée il présente
leurs ouvrages achevés. Il distingue ce qui est grossier et
ce qui est soigné. I! examine les dimensions petites ou
grandes. Il estime la valeur vénale. Il écrit et marque
chaque nature d'objet
H prépare ainsi les objets destinés à l'usage de l'empe-
36
reur et de l'impératrice2. Il les dépose dans le magasin
de l'intérieur
Comm. A. Il examme et sépare les étoffes et les toilrs; il compare
leurs dimensions.
Comm. B. Lorsque les objets ne sont pas régulicrement faits, il
doit estimer en numéraire le travail qu'ils représentent; il doit indi-
quer si telle pièce vaut mille ou deux mille pièces de monnaie.-
Note des éditeurs Le texte ne nomme pas ici les femmes de finté-
rieur, parce que les produits de leurs travaux sont présentés par l'ad-
ministrateur de rintericur, A'c~-f~.
Comm. ~yco Ceci désigne los habillements dest~a~'iaut six
pavillons, ainsi que les objets donnés par 1'empereur et l'impératrice.
3
Éditeurs: II ne faut pas croire, comme l'indique la glose du com-
mentaire E, que ces objets restent dans le magasin de l'intérieur, jus-
qu'àce que l'empereur et l'impératrice en aient besoin. Le chef du.
magasin intérieur reçoit les matières provenant des ueuf sortes de
taxes, des neuf sortes de travaux, des neuf sortes de tributs; il ne
fournit pas directement les habillements destinés à l'empereur et à
l'impératrice. En général, la soie, le fil, les toiles, les étoffes sont
emmagasinés par le chef du magasin intérieur. Celles de ces matières
qui sont travaillées par les femmes de l'intérieur servent a l'usage per-
sonnel de l'empereur et de l'impératrice. Celles qui sont travaillées
par les ouvrières de rexterieur sont employées pour les besoins de
l'État. Les habillements ordinaires de l'empereur concernent le chef
du magasin au jade. Ainsi, on donne les matières au tailleur; le
tailleur fait les habits et les porte ensuite au magasin dnjade. Les ha-
bits de cérémonie sont remis aux chefs des habits, tant pour l'exté-
rieur que pour !'intcricur.
)'tnCt,tE))t()Lï.AhOmL~~î!(TJ~Y-;SAE].
Il est charge de recevoir les soies en fil. Il distingue
chaque espèce. Il la marque de son prix marchand~.
37 Il est préposé a l'emmagasinage et à la sortie de ia soie.
Il attend la saison convenable pour la travailler5.
Il distribue la soie en fil aux ouvrières de l'extérieur et
de Finténeur. A toutes, il donne les espèces de soie con-
venables pour leurs ouvrages
G.
disent-ils, reçoit tes p!cces de gt'cs ouvrage pour subvenir aux dé-
penses publiques des ottjciers. QuanL aux beaux ouvrages, L<an(/-
~OM~ eest le directeur du travail des femmes, Tt'ej~/ott-Autu)~, qui les
reçoit pour subvenir aux besoins du service de l'empereur et de
l'impératrice.
Selon tes Éditeurs, cette correction n'est pas nécessaire On peut
entendre que, dans la répartition des pièces travaillées, apportées au
directeur du travail des femmes, le directeur de la soie reçoit les belles
pièces en soie, tandis que le directeur du chanvre reçoit les pièces
grossières, c'est-â-dire les toiles.
Comm. B. et C. Ces étoffes désignent les diverses parties du
costume impérial et les scrviettes (lui sont employées dans la cérémo
nie.
Comm. B. Les broderies sont faites en bleu et en rouje
Comm, F'. Tels que les Lapis, rtdeaax, paravents, etc.
mH)jCimKDmcHA!<Vtih(TM'A-.t7J.
chanvre~'iClt SSC~ ne
Selon le commentaire C. !cs deux (tn'pctenrs de la soie et du
s uccuPrnt pas de
pour l'empereur, pour fimpi'rairice
e qni f'~t employé
TAI~ï.LUM ( FOt7A'C-JJJv).
char funèbre2.
50 Eu gênerai, il s'occupe de tout le travail de la cou-
ture à l'intérieur du palais3.
TR1XTDMER (J~J/A').
Il est chargé de teindre les fils et les étoiles de soie
4.
Voici en général comment il fait les teintures au prin-
temps il fait bouillir et sécher au soleil
Éditeurs Dans le tableau généra du premier ministre, livre i~,
cet ofï!ce comprend deux eunuques, huit concubines impériales qua-
tre-vingts ouvrières dû penple et trente femmes condamnées. Les eu-
nuques ont seulement la direction générale des ouvrières du peuple
et des femmes condamnées, pour qni elles obéissent aux ordres de dé-
tail donnés par les concubines impériales. Suivant le commEnta!re
B, ils aident les concubines impériales pour la confection des habille-
ments de l'empereur et de l'impératrice; ils agissent par eux-mêmes
pour la confection des autres habillements.
VoyM dans le Li-ki les deux chapitres intitulés grand n~moire sur
les funérailles ~ft~-ja-M, et des objets qui servent aux ,rites Zt-~c.
3 Éditeurs On voit que le tailleur ne ~'occupe pas seulement de la
confection des habillements.
Comm. J~teott~. Dans le travail de la teinture, les étoffes de pre-
mière qualité se font en teignant d'abord les fils et tissant ensuite!
les étoffes de seconde qualité sont faites en tissant d'abord pt teignant
ensuite.
Comm. B. Il fait bouillu les pièces giosstcrcs dans le bam de
Pendant l'étc, il teint en rouge foncé, en bleu foncée
5t Pendant l'automne, il teint avec les cinq couleurs'.
Eu hiver, il présenLe les produits de son travail.
En général, il s'occupe de tout ce qui concerne la
teinture
cnnr Db; jûAtH.iEns (ruL~c~f~)
~)
CORDOMtER (~f)-J~A).
fets, selon les habillements que portent ces fonctionnaires, ainsi que
pour les neuf princesses ou femmes impériales du deuxième rang et
pour les femmes de vice-conseillers. Les femmes impériaies du troi-
sième rang et les femmes titrées à plusieurs brevets ont leurs souliers
ordinaires eu couleur noire; les concubines impériales, les gradués et
leurs femmes ont la même couleur pour leurs souliers d'étiquette.
Voyez l'article du supérieur des cérémonies sacrées, livre x~jn. –Les
souliers négligés sont sans ornement, comme les souliers simples, sans
couleur, que porte l'empereur en certaines occasions.
Note des éditeurs Les souliers d'étiquette sont ceux que les ofR-
ciers portent au moment de leur installation; ensuite, tous prennent
des souliers de travail c'est pour cela que le texte indique ces deux
sortes de souliers.
5 Comm. B. et glose. Chaque espèce de soulier correspond à la
Cc
SEIGNEMENT OFFÏCÏEL.
Ct)EMBECOMMDtiE(MO).
SHHVÏCE&CSMArfHESDESDAXSLs(trOt/
s)'RVtccnEsr~TM't(~o-~).
f) Six gradués de troisième djsse.
Un garde-magasin.
Deux aides.
Soixante suivants.
SCRVtCEDl;SBOU\'ïm5(~JËOÎ-).
<.E!)ttCEO]:sr~enAM!.ECM('!<fMX'fi-fft\
1,
DU rno~rscreua (rno-cor').
]t Un préfet de troisième ordre.
Deux gradués de deuxième classe.
Deux gardes-magasins.
Deux écrivains.
Six aides.
Soixante suivants.
~nvtREM;J.'OFFtCÏERMS'~RM(j)S~V~-c~7).
~RVtC~DcrRL'<ôinïJ~ARGfU.('rHf~
Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardes-magasins.
Huit écrivains.
Douze aides.
Cent vingt suivants.
iS
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième ctassp.
Deux gardes-magasins.
Quatre écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SE&ViCt;DES'fHt:SO]UËHaD~LAMON]')A'E(TM~Ot/EA'-FO<~
Comm. B. Ces officiers avaient les mêmes fonctions que nos ins-
pecteurs actuels des portes des villes. Ils présidaient aux doure portes
livre
de la ville impëriide~ ~queUe avait quatre côtés, et à chaque côtë~,
trois portes. VOYCI. l'article du XI.lIl, foL 23.
SEHV1CE DES PROPOSES AUX HARmnP.ES {S&KOU~v).
Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardes-magasins.
Quatre écrivains.
Huit aides.
Quatre-vingts suivants.
A chaque barrière, il y a deux gradués de troisième
classe, un garde-magasin, deux écrivains, quatre suivants.
SEUVICE DES OFFICIERS DKS TEBKI.fe AFI £CTLU> AUX OfFlChS (à^G-j/rt),
29
Achaque grandemonlagne, quatre graduésde deuxième
classe, huit gradués de troisième classe, deux gardes-.
magasins, quatre écrivains, huit aides, quatre-vingts sui-
vants.
A chaque montagne moyenne, six gradués de troi-
vants.
sième classe, deux écrivains, six aides, soixante sui-
2 Comm. B et glose. Ils ôtent les herbes c'est un travail qui doit
précéder le transport du fumier et les semailles dans les terres.
3 Comm. C. Ils sont préposés
aux semences dans les terrains mon-
dés régulièrement. Ils dirigent ce genre de culture.
4 Comm. B. Les officiers de
ce service peuvent expliquer les qualités
et les défauts des terres parcourues par l'empereur.
s Comm. B. Ceux-ci exposent la nature des travaux habituels, dans
les pays traversés par l'empereur, ainsi que les faits des anciens temps.
A chaque petite montagne, deux gradués de troisième
classe, un écrivain vingt suivants.
`~
de troisième classe; deux gardes-magasins; quatre écri-
vains huit aides; quatre-vingt suivants.
Pour chaque étang ou marais desséché de grandeur
Huit eunuques.
LIVRE IX.
i. i3
Aùio, par Gaubil.
J^g Wn-, l'enceinte du sacrifice, comprend l'autel terre placé
en
an centre, et les murs en terre élevés sur ses quatre côtés. – On peut
voir la ligure donnée par Tchou-li, livre i.t.v de l'édition impériale.
4 Comm. B. Ces arbres furent successivement le piu, le cyprès,
Tsao, dans cette phrase est /&£$ Slang le chêne. De là ment le nom
couleur noire.
de Tsao appliqué à la
Comm. B. Les espèces à petites écailles désignent les poissons,
r`.
lcsdragons(erocodiles?). Auïieude l«|3? Kao, gras, il faut lire j||g-
Kao, enveloppe, ce qui indique les plantes aquatiques K°w>. et Lien
(nénufâr). '/JET Tstn, est interprété Yf*l Joun,
par gras.
a Comna,
B- Les espèces ailées désignent des faisans de diverses
espèces. Les cspèees h fruits charnus se rapportent aux cerisiers, aux
pruniers.
5 Comm. B. Tortucsde deux espèces; elles habitent dans l'eau et
tes punitions différentes et dit Le peuple est uni dans le juste milieu.
Ainsi c'est par les châtiments que Ton instruit les hommes à garder le
juste milieu.
8 Comm. B. Dans les malheur^, dans les dangers, on doit avoir
compassion les uns des autres. Quand les hommes sont charitables,
ils ne sont pas indolents, paresseux.
Comm. l~ona~-lou. Il y a des engagements qui se contractent dans
12 Neuvième enseignement Par les mesures, on enseigne
la modération. Alors le peuple connaît ce qui est suffi-
santl.
Dixième enseignement Par les occupations hérédi-
taires, on enseigne ce que chacun peut faire. Alors le
peuple ne change pas de profession2.
2.
Onzième enseignement Par le mérite, on règle les
nominations aux offices administratifs. Alors le peuple
pratique soigneusement la vertu.
Douzième enseignement Par les actions méritoires,
on règle les redevances des offices. Alors le peuple estime
les bons services envers l'État3.
13 Par le règlement des convenances territoriales, il dis-
tingue les dénominations et les espèces particulières aux
douze territoires, pour comparer ensemble les popula-
rappoit au soleil,il j
gnomon central a la mesure régulière; ce pays est près de l'orient pai
a benuroup de îenl Le gnomon de l'occident,
lii Alors, toutes choses étant ainsi en ordre pariai!, on
constitue le royaume du souverain. Il (le directeur des
à Iîi moitié de l'horloge du jour, marque l'ombre du matin, quand
l'ombre du gnomon central a la mesure régulière; ce pays est près de
l'occident par rapport au soleil il y a beaucoup de brume.
Comm. A. La longueur de la tablette des mesures est un pied cinq
dixièmes. Au jour du solstice d'été, on établit un gnomon [Piuo)
de huit pieds. Là où son ombre est d'accord avec la dimension de la
tablette, on dit que c'est le milieu de la terre. C'est le pays d'Yang-
tching, dans le district actuel de Yng-tchouen [Ho-nan}. – Ce com-
mentaire explique ensuite, comme la glose précédente, le sud,le nord,
l'orient et i'occident du soleil; mais son texte me paraît contenir des
fautes qu'ilest inutile de discuter ici.
Comm. Wang-yurtchi (du temps des Soung) Quand un constitue
on fait
un royaume, on mesure l'ombre du soleil; cette opération au
solstice d'été et non au solstice d'hiver car l'ombre du solstice d'hiver
est treize pieds trois dixièmes, et dépasse la dimension de la tablette
des mesures, tandis que l'ombre du solstice d'été est un pied cinq
dixièmes, et s'accorde avec la dimension de cette tablette. C'est donc au
solstice d'été que l'on établit le gnomon pour la déterminer. Note
des éditeurs. La tablette des mesures sertà observer l'ombre du soleil.
Au milieu de la terre (à la capitale impériale), l'ombre du solstice
d'été est longue d'un pied cinq dixièmes; on règlc, d'après elle la di-
mension de la tablette. On ne fait pas d'abord une tablette d'un pied cinq
dixièmes, pour attendre que l'ombre s'accorde avec cette dimension.
Remarque générale des éditeurs. La tablette des mesures sert à ob-
temr l'ombre du soleil. C'est avec elle que l'on distingue les équinoxes
et les solstices, qu'on détermine les quatre côtés du monde. En obser-
vant les ombres les plus longues et les pins courtes, on connaît les
deuv solstices; en observant les ombres moyennes entre les deux sols-
tices, on connaît les deux équinoxes; en observant la direction de
l'ombre du soleil levant et du soleil couchant, aux deux cqumoies, on
connaît l'orient et l'occident; en déterminant l'ombre du milieu du
jour, on connaît le sud et le nord. Ainsi les équinoxes et les solstices,
Ics quatre côtés du monde, se détcmiineut a\cc la (ablette des nic-
multitudes) détermine son étendue en formant un carré
de mille IL H fixe ses limites par des levées et des plan-
tations1.
sures. Quant au milieu de la terre, il y en a deux il y a le milieu de
la forme, il y a le milieu climatérique. Qiuintà la forme, le ciel en-
veloppe la terre comme la coquille de l'œuf euveloppe le jaune; tous
deux sont ronds; conséquemment, le milieu de la terre est aussi le
milieu du ciel. Seulement, au milieu de la ligne rouge (l'équateur
des cartes chinoises), aux deux équinoxes, le gnomon, à l'heure de
midi, ne marque pas d'ombre. Quant au milieu eiimatéiïque ou climat
moyen, les principes du repos et du mouvement, les cinq éléments
ou planètes doivent s'unir et s'accorder ensemble; alors, c'est le mi-
lieu. Ceci se reconnaît dans l'ouvrage intitulé Tckeoa-peï. Au-dessous
des deux pôles le jour et la nuit sont excessifs; ces pays sont très-froids.
An-dessous de la ligne rouge, le jour et la nuit sont toujours égaux
ces pays sont très-chauds. Le royaume du milieu ( la Chine) est au
nord de la ligne rouge; le chaud et le froid, la température tiède et
fraîche y forment un cercle régulier; il n'y a rien d'excessif. Lo-y [Lo-
yang du Ho-nart) est le milieu de ce milieu. Comme ce lieu possède ta
moyenne climatérique du ciel et de la terre, on dit que c'est le milieu
de la terre.
On voit que les éditeurs modernes s'efforcent de justifier le nom
de milieu de terre, attribué par le texte à la capitale des ïcheou. Les
Chinois ont toujours prétendu que la capitale de leur empire était pla-
cée au milieu de la terre. Les Persans modernes ont la même préten-
tion pour la capitale de la Perse.
1 Comm. B. On plante des arbres
sur les bords des canaux pour
mdiquer, protéger, défendre et fortifier.
Editeurs On trace
un carré ayant milleli de côté. Il comprend
de Lputes montagnes, de grandes collines. Sur ces points ou ne peut
établir des canaux; on fait seulement des levées aux limites, et on
plante des arbres pour qu'on les reconnaisse. Letexte ditde même plus
loin qu'on fait des levées et canau\ (Foang-heon) pour la détermination
des limites des royaumes feudataires, des apanages et domaines. Les li-
mites des royaumes son! irrégirîih'cs, plut ou moins forges ou étroite*
22 En général, quand on constitue un royaume, une
principauté, par la tablette des mesures on mesure son
territoire et on détermine le pays qu'il embrasse'.
23 Pour le territoire du feudataire Koung, les limites sont
un carré de cinq cents H de côté. Ce qui produit sa nour-
riture est la moitié2.2.
Tantôt on peut y faire des canaux, tantôt on peut seulement y former
des levées.
1 Connu. I-fo. Lorsque l'on mesure un territoire, on se sert de la
tablette des mesures pour déterminer l'ombre du soleil, pour fixer
les positions de l'orient, de l'occident, du sud, du nord. Ensuite l'on
détermine les limites de son étendue plus ou moins grande.- Éditeurs:
Quand le souverain constitue un royaume feudatairc, il doit avoir égard
à la grandeur et configuration des montagnes et cours d'eau, à la dispo-
sition des chemins pour établir la ville principale et fixer les quatre
frontières; il se sert de la tablette des mesures pour régler la position
de la ville principale. Ensuite on détermine retendue du tenitoire.
2 Comm. A, Le Koung, ou prince feudataire de premier rang, a,
30
Ainsi, il divise la direction des devoirs relatifs à la
terre; il établit la garde de la terre; il détermine le tri-
but de la terre; et répartit les diverses sortes de travaux,
pour faire le règlement général de la terre et attendre
les ordres supérieurs*.
trons dans notre maison.» – Voyez, pour la division des terres, l'ar-
ticle du sous-directeur des multitudes Siao-ssé-tou.
3 Comm. A. Les terres sans changement sont ensemencées annuelle-
les accomplir.
34 Par les six principes de conservation et de tranquillité,
il alimente (entretient) la population.
Premier principe aimer ses enfants.
35 Second principe nourrir les vieillards 6.
Troisième principe secourir les abandonnés (les or-
phelins et les veufs sans enfants).
Quatrième principe avoir compassion des pauvres.
Cinquième principe être indulgent pour les cas de
maladie7.
Sixième principe consolider la richesse du peuples.
30 Par les six coutumes primitives, il consolide l'état de
la population9.
9.
0 Comm. B. Ceux de soixante et dix ans sont nourris par leur districti
ceux de cinquante ans reçoivent des secours extraordinaires en grains.
7 Comm. B. et glose. Ainsi maintenant, du temps des Han ceux
qui ne peuvent servir TEtat, parce qu'ils sont malades, ne sont pas
comptés comme soldats; ceux qui peuvent servir l'État quoique souf-
frants, ne sont pas astreints aux services pénibles, ne font que la
moitié du service obligé.
8 Comm. B. En égalisant lestaxes, en ne faisant pas de perception
arbitraire.
Comm. B. Primitif équivaut à ancien.-Comm. Wcl-ldao Les
coutumes primitives sont le principe, la racine des coutumes rituelles.
10 Note des éditeurs à la lin de cet article Quand il y a la salle des
ancêtres el les chambres à coucher, alors le peuple se fi-se dans le
lieu qu'il habite et ne cherche pas à le quitter.
11 Ccmm. B Cpuï qui ont le même ancêtre se (approchent les nus
des autres, pendant leur vie et après leur mort.
r. iill
Troisième coutume unir intimement les frères, aînés
et les frères cadets.
3, Quatrième coutume unir intimement les instructeurs
et les lettrés1.
Cinquième coutume unir intimement les disciples et
les amis2.
Sixième coutume rendre uniformes les habille-
ments 3.
i'! Au premier jour de la première lune, il commence
à réunir les principes précédents de la bonne administration
Puis il propage l'enseignement officiel dans les royaumes
et principautés, dans les apanages et domaines affectés 4. Il
suspend les tableaux de l'enseignement général dans le lieu
consacré pour leur exposition. 11 ordonne que le peuple
examine les tableaux de l'enseignement. Après dix jours
il les rassemble5. Il propage les règlements de l'enseigne-
ment officiel dans les royaumes et principautés, dans
les apanages et domaines affectés. Il ordonne à chaque ti-
les
pour que les princes feudataircs inslruisent leurs administrés. TI le
répand dans les apanages et domaines affectés, pour que les grands
îninistiTs qui i'ii jouissent inslrimeiU leuib administrés
tulaire de principauté ou de domaine d'instruire le peuple
qu'il administre.
D'après le règlement général qu'il établit, cinq fa
milles forment un groupe, Pi- Il ordonne que ces familles
se protègent mutuellement. Cinq groupes forment une
section, Liu. Il ordonne que les familles de la section se
reçoivent les unes les autres en cas de malheurs particuliers.
Quatre sections Lia font. une commune, Tso. Il ordonne
que les familles de la commune se rendent mutuellement
les devoirs funèbres. Cinq communes font un canton,
Tang. Il ordonne que les familles du canton se secourent
mutuellement en cm de malheurs publics. Cinq cantons
forment un arrondissement Teheou. Il ordonne que les
familles de l'arrondissement s'assistent mutuellement
pour les objets nécessaires aux cérémonies. Cinq arrondisse-
ments forment un district, Riang. II ordonne que les
familles du district honorent ensemble leurs hommes de
mériteIl.
jÔ cs* ici pour T^iv ^> dix, comme <i la fin de l'arlicle
du premier ministre Ta-tsat, livre fol. 46. Voje? à ce passage
la situation du lieu Sictng-weî, ou les règlements sont evposés en
publie.
6 Comm. B. On voit ici comment le directeur des multitudes excite
le peuple à se bien conduire. Ses ordres sont exécutés par les officiers
qui dirigent sous lui les districts, arrondissements, cantons, com-
munes, sections et groupes de familles
Le Pi ou groupe est de cinq familles.
Le Lut ou la section est de vingt-cinq familles.
Le Tso on la commune est de cent familles.
Le Tchcou ou l'arrondissement en contient deux mille cinq cents.
Le Hïamj ou le district en contient dotuc mille cinq cents.
i4.
42 Il distribue les douze genres d'occupations dans les
royaumes et principautés, dans les apanages et domaines
affectés. Il ordonne que l'on inscrive les hommes du
peuple conformément à ces douze genres d'occupations1.
Premier genre d'occupation semer et récolter les
grains.
.3 Second planter et semer les arbres
Troisième travailler les bois.
Quatrièmeagglomérer, multiplier (les animaux).
Cinquième façonner les matières.
Sixième mettre en circulation les valeurs ou den-
rées.
Septième transformer les matières.
Huitième rassembler les objets utiles.
Neuvième produire ( aider à produire ) les objets
utiles.
4.t Dixième étudier les sciences3.
Onzième exercer les professions héréditaires
1 Comm. B. Le directeur des multitudes classe la population sur les
registres, par nature de travail. Ceux qui peuvent semer sont inscrits
sur le registre des trois genres d'agriculteurs. Ceux qui peuvent plan-
ter, sont inscrits sur le registre des jardiniers. – Voyei les neuf divi-
sions du peuple par nature de travail, à l'article du premier ministre,
grand administrateur, livre n.
Comm. C. Les divers genres de travaux sont d'abord classés par le
premier ministre, et ensuite répartis par le deuxième ministre, chef
des officiers préposés au peuple.
Comm. A. Élever les arbres dans les jardins, les vergers.
5 C'est-à-dire les rites, la musique, le calcul, l'écriture, l'art de
tirer des flèches, l'art de conduire les chars. Il faut j joindre l'étude
de la sagesse ou de la bonne voie d'après le comm. A-
4 Éditeurs Ceci se rapporte .t la sorcellerie, a la.médecine, à la
Douzième accomplir le service d'obéissance 5.
^i Par les trois genres démérites6,que constatent les chefs
des districts intérieurs, il instruit les hommes du peuple;
il les reçoit comme ses hôtes, et les élève en grade.
Le
hôtes, en accomplissant avec eux îa cérémonie où l'on hoit le vin. Puis
il présente à l'empereur son rapport ou leurs noms sont inscrits.
Comm. texte place le mot fliangf district intérieur,-
«G Premier genre de mérite les six vertus, qui sont le
savoir, l'humanité, la sagesse, la justice, la fidélité envers
le prince, l'union.
Second genre de mérite les six actions louables, qui
sont la piété filiale, l'affection entre frères, l'amitié envers
les parents des neuf degrés, les bonnes relations avec les
alliés du côté de la mère et de la femme, la fidélité envers
les amis, la charité.
Troisième genre de mérite les six sortes de sciences,
qui sont les rites des cérémonies, la musique, l'art de tirer
des flèches, l'art de conduire un char, l'écriture, le calcul.
kl Par les huit punitions altribuées aux chefs des districts
intérieurs, il examine les hommes du peuples- i.
Première punition pour le manque de piété filiale2.
Seconde punition pour le manque d'amitié envers les
parents des neuf degrés.
Troisième punition pour manque de bonnes relations
avec les alliés du côté de la mère et de la femme.
48 Quatrième punition pour manque de respect envers
les supérieurs.
Cinquième punition pour manque de fidélité envers
les amis.
la première punition.
dixième puniliou poui manque do cliurilc.
Septième punition pour avoir débile des faussetés*
Huitième punition pour avoir excité des troubles parmi
le peuple'4.
F.
/i»
-à
Par les cinq rites, il prévient les erreurs du peuple cl
lui enseigne le juste milieu. Par les si_\ espèces de mu-
sique, il prévient les excès tles passions du peuple et lui
enseigne la concorde5.
En général s'il yydes gens du peuple qui ne se
conforment, pas à l'enseignement officiel et qui aient
des affaires criminelles ou litigieuses, il entend et jugu
ces affaires conjointement avec les officiers de radmi-
nistratïon territoriale fi. S'il y a des individus passibles
3 Comm. li. Pour avoir répandu des bruits mensongers et tionipé
la multitude
4 Comm. 13. En changeant lis noms des officiels et des choses,
y
quand il
(Comm. B.)
a une invasion ennemie, ou quand l'empereur meurt.
éloigner les mauvais esprits, offerts dans les communes Tso, Les cé-
rémonies indiquées ensuite dans le texte sont celles où le chef de dis-
trict boit le vin sacré avec ses invités, où le chef de commune mange
les grains offerts. Les règlements des funérailles se rapportent au
règlement par lequel les hommes d7iiiie même commune se doivent la
sépulture. Voyez livre ix, foî. 3g.
Éditeurs: Le sous-directeur des multitudes est chargé d'établir les
règlements relatifs au travail de la population, comme le sous-admi-
nistrateur général du premier ministère établit les punitions relatives
au palais impérial. Il enseigne ce qui est permis et défendu dans l'ac-
complissement des sacrifices, des solennités où Ton boit, où l'on
mange, enfin des funérailles; il fait aussi connaître au peuple les
rites et usages consacrés, de manière à augmenter la production et
régulariser la vente; il enseigne comment on doit diminuer les taxes,
exempter des corvées. Il fait ainsi que le peuple honore la fidélité et
l'humanité, de manière qu'iloublie ses peines et lutte contre les dif-
ficultés.
3 Comin. C. Les chars désignent ici les chars de guerre et les
grands chars ou charrettes. -^f Lien désigne un chariot tiré par des
note au
hommes. Voyez plus loin la fol. 33.
3 Comm. fflang-yng-tien. L'enseignement administratif se rapporte
les
homme;l'armée, ces cinq hommes font une escouade Ou. Cinq
groupes Pi font une section Liu à farinée les cinq escouades for-
ment un peloton Liant/, et ainsi divisions élémcn-
s I!égalise les terres de manière à distinguer leur popu-
lation et connaître entièrement le nombre de leurs habi-
tants. Dans les terrains de première qualité, une famille
se compose de sept individus (mâles et femelles), sur
lesquels Lrois sont en état de servir l'État ou corvéables.
Dans les terres de qualité moyenne, une famille se com-
pose de six individus, et sur deux familles, cinq individus
sonten état de servir l'État ou corvéables. Dans les terres
de qualité inférieure, une famille se compose de cinq
individus, et, par famille, deux individus sont capables de
servir l'État ou corvéables. En général, quand on fait
une levée pour un service collectif, on ne dépasse point
taires de l'armée correspondent aux divisions élémentaires de la popu-
lation. Cinq arrondissements Tcheou font un district Hiang. A l'armée,
cinq régiments Chi font un corps d'armée Kiun.
Tclioa-hi pense comme ic comm. C que les six corps d'armée sont
principalement formés d'hommes des six districts intérieurs, quoique
les si\ districts extérieurs fournissent aussi leurs contingents pour le
service militaire. Ceux-ci sont convoqués par les grands officiera des
districts eitérieuri Sout-jin, livre \y, et doivent être organisés de même.
Mais le sous-directeur des multitudes dirige seulement les hommes
des six districts intérieurs, selon les éditeurs.
Comm. Tchhuj-ngo. La formation des groupes de soldats qui com-
posent fannéc devrait être attribuée au ministre do la guerre, grand
commandant des chevaux; cependant le sous-dircctcnr des multitudes
en est chargé. En effet, si le service n'était pas prépare d'avance, on ne
pourrait pas aeoir des soldats convenables. Si le directeur des multi-
tudes dinstruisail pas les hommes, s'ils ne se réunissaient pas suivant
un ordre réglé d'avance le grand commandant des chevaux pour-
rait-il employer les troupes, des le jour où il désirerait les réunir^
Éditeurs H doit y avoir des hommes chargés d'indiquer la pro-
portion (le la (axe, selon que l'année est bonne ou mauvaise, et de
it^Ut les jours et instants où se fait la perception. Cette opération
un homme par famille Les hommes excédants sontL
les supplémentairesseulement pour les grandes chasses
i. i5J
léresse le royaume, il convoque les hommes du peuple.
Quand il y a un grand sujet d'alarme1dans le rojaume,
il convoque les jeunes cadets a.
]> H mesure les terres îi divise leurs champs et laudes en
terres à puits commun (Tsiny), et terres de pacage (Mo 3),
Neuf lois de cultivateurs forment,un groupe à puits com-
mun (Tsing); quatre Tsukj forment une section (1); quatre
sections Y forment un Khieou (colline); quatre Khieou
A, -JX* Tsing
désigne les plaines basses,
et jfyf ÎJ/o désigne
comm.
le bas des collines, les bords des rivières; mais, comme le disent les
coram. B et Tchi-hwg, dans ta même localité, il y avait des terres à
puits Tiing et des lerrse a pacage Mo, divisées également eu neuf lots.
Les premières étaient les terres bans jachère; les autres étaient les
terres qui n'étaient cultivées que tous les deux ans ou tous les trois
ans. L'expression collective 1 ûngino ne désigne donc pas des localité.1,
différentes.
Editeurs. Ceci indique que le sous-directeur des multitudes dis-
tingue entre les terres celles qui conviennent à la culture, celles qui
conviennent au pacage, les terres jaunes et blanches qui conviennent
au blé, les terres grasses et humides qui conviennent an riz. Ainsi,
d'une part, les professions des agriculteurs, pâtres, jardiniers, bû-
cherons sont réglées par l'administrateur générai ou premier ministre
(T&-tsai), réparties par te grand directeur des multitudes et surveil-
lée par le préposé aux habitations Lin-sié; d'autre part,les travaux qui
conviennent aux diffère ntes terres sont réglés par le sous-directeur des
multitudes, classés par le Tsaï-ssè, égalisés par le Tou-hnw.
b Kong-fou. D'après le comm. B et l'historien des Han, Pan-hou,
taire.
11Cet ordre est transmis aux préposés des baraques ï e-ha-chi et
aux officicrs des gratifications ï'-jï/i. Voyez ces articles.
5 Comm. B et C. Les grandes armées sont commandées par l'em-
pour les petites armées- Lorsqu'on forme une grande armée, le grand
directeur commande aux troupes d'hommes, en général, et non pas
seulement au* hommes des six districts intérieurs. Le sous-directeur
des multitudes et les chefs de district n'agissent que sur la population
de ces six districts.
Comm. n. H y a alors des hommes de corvée pour placer le cer-
cueil dans la salle des Ancêtres, tenir les cordons du cercueil jusqu 1
la fosse, déposer le cercueil dans la fosse, rejeter la terre extraite.
Comm. Wang-yntj-tien. Ces opérations sont effectuées sous la direc-
tion spéciale du sous-directeur des multitudes.
7 Comm. C H ne va pas lui-même sur les lieux il donne les me-
sures écrites dans le règlement.
Le groupe élémentaire de cinq familles, livre ix fol. 3g.
g Éditeurs et comm. C. II examine les comptes de gestion, les
(ju'aule
Comm. 15. Chaque oflicici depuis \p cbel d'.urondissci tient |us-
cinq fou\ cxaniinc et juge les eonleslalions de ses ad-
Conlormément au règlement des classes du royaume
(les neuf classes de la population 1), il constate à l'époque
convenable les variations du nombre des hommes et des
femmes; il distingue les individus qui sont vieux et ceux
qui sont jeunes, les personnes de qualiLé et les gens de
basse condition, ceux qui sont débiles et infirmes, les che-
vaux, les boeufs et autres objets; il distingue les individus
capables de servir FÉtat, et les individus susceptibles de
diminution ou d'exemption 2. Il s'occupe des règlements
de surveillance et des défenses légales qui se rapportent
directeur dcsmu1titude~. ( Voyez fol. ].) L'un et l'autre cIe ces dcuafonc-
tionnaires sont chargés d'inspecter les hommes et les femmes, de
distinguer les déEaiis relatifs à la perception de la taxe et aux cxcmp
tions ou diminutions. Le sous-directeur s'occupe en général des do-
maines qui font partie du territoire de la capitale et des quatre ban-
lieues les chefs de districts intérieurs s'occupent séparément des six
districts intérieurs. Les chefs des districts extérieurs s'occupent séparé-
ment des six districts extérieurs. Les chefs des dépendancesdu royaume
(TTK'n-~E) s'occupent des domamcs auectës aux fils du souverain et aux
grands offices.
~y ~~e~ choses, objets, dés.)guc ics dfapeau\, armes et instru-
aux habitants des districts; il juge leurs contestations liti-
gieuses.
30
Quand il y a une grande corvée~, il vient à ta tête des
hommes réunis en troupe; il a leur commandement su-
périeur. Quand la corvée est finie, alors il reçoit le relevé
des hommes de corvée envoyés par arrondissement et par
village, pour examiner l'état comparatif dressé par le
ministre des travaux publics, et vériner le travail de la
corvée
~i-,
A diverses époques de l'année, il parcourt les villes et
les campagnes et secourt les misères du peuple; confor-
.1
tteq
Comm. fi et glose. Les habits de fète scnent pour les sacrrfices
offerts par les chefs Jet. cetions, dc'i arroncli'1Scmcnl"i.
car le c11Cf de cinq feux ne sacrifie pas. Les liabits de tristesse servent
pour accompagner les enterremenis. Les chefs de groupe de cinq Ie.l'.
surveillent confccbon de ces deux sortes d'hallillements. Les vases
fonds et carrés, les marmites qui servent dans los sacrifices sont !;itts
sous la direction duc!)ef ~B vingt-cinq feux. On emploie dans les cHre-
monies tunbbres les bassines qui sont rosées soûb le corps, les plats
en bois, les 5UPPOlts du cercuetl. Les cliel> des communes de cent
feux president à leur confection. Les Ijommes du peuple sont en rap-
port mutuel pour ces trois sortes d'ohjets. Ou emploie au tir de l'Mc
les ares, les tli ches, ICH carquois. qm sontconfectionnés sous la d,rec-
tion des chefs (le canton. Ii y a par arrondissement cinq cantons, et
Je chef d'arrondissement \ient tour à tour, dans chacun ~p ces cantons.
accomplir la solennité du tir de l'arc. On emploie au\ réception~
ttonorinques les vases consacrés ct les instrument de musique qui
sont confectionnés sous la direction des chefs d'arrondissement. Il y a
par district cinq arrondi.sscm~tits; le préfet de district choisit tour <1
LIVRE XI.
~milles.
Comm. B. Le district intérieur comprend douze mille cinq cents
Le pied légat des Tcheou avait environ vingt centimètres. Sept pie(!s
de cette époque faisaient donc un mètre quarante centimètres; si\pite<jb
fatsaientunmètrc vingt centimDtres. En notre, il est dit, livre XL, fol. z6,
que la taille de rhomnie adulte est de huit pieds (im~~re 60 centi-
mètres). D'après le comm. C, les tailles ici ment.ioa[i6es corrospon-
à
dent l'âge de ~ingt ans et A l'âge de quinze ans. Les individus qui ont
atteint ces tailles sont requis pour construire les canaux, les routes,
tirer les bateaux, les chariots, Les hommes de cinquante ans ne sui-
vent pas les grandes chasses, n'acco~pagnent pas aux sacrifices; les
hommes de soixante ans sont exemptes des expéditions mihtaires
D'après le chapitre du règlement impérial, 5' du tous les
hommes de soixante ans étalent exemples de cc dermer service, 5an;~
distinction du centre du royaume et des campagnes extérieures.
Comm. ~o~n~-foH. Le te~te cite la taille, parce qu'on exempte cent
qui sont trop petits. Comm. Tchèa-chin Le service des corvées
étant plus pénible autour de ]a capitale, les hommes y étaient np-
pelés plus tard et en étaient exemptés pins tôt.
Comm. A. Les memhres de la famille impériale et les fonction-
naires étaient exemptes alors comme actuellement. Les \ieiiiards dési-
gnent les hommes de quatre-vingts d quatrc-vingt-d!\ ans. Les ma-
lades ne peuvent travailler.
éditeurs. An!refoi&, )ess!ï nlin~trcsK'i~ otitipnt iesgcnôrau\. <tf
voie; il fait la promotion des hommes de mérite et de ca-
pacité~. L~ancien de disttict~et le préfet de district se
mettent à la tête de leurs otRciers. Avec un nombre plus
ou moins grand de leurs administrés, ils reçoivent les
hommes de mérite et de capacité, suivant les rites consa-
crés~. Le jour suivant, l'ancien de district avec le préfet
de district et tous les officiers réunis présentent à l'empe-
reur la liste écrite des hommes de mérite et de capacité.
L'empereur ia reçoit en saluant; il la remet au chef du
magasin céleste; l'annaliste de l'ïntérieur en prend un
doubler6.
f)
Le préfet revient; il fait la cérémonie du tir de l'arc
dans le district et consulte la multitude sur cinq choses.
l'armée. Les six -K~ du TcA~ott-~ouft~ ou tableau des officiers des
Tc~oH~ sont aussi réellement les préfets des districts antérieurs, parce
que la population des districts intérieurs formait l'élément prmcipal
de l'armée.
3 Comm B. Les hommes de mérite sont les hommes vertueux,
les hommes capables sont ceux qui possèdent les sciences, qui sui-
vent la bonne voie.
Les anciens des districts, ~att~cto~ sont les trois grands con-
seillers auliques &.oM)t~. (Voyez ce nom dans le tableau des officiers
du ministère de !a terre, livre vin, fol. 3.)
Comm. B. Ils exécutent avec cm. la céremonte de réception où le
chef de district boit le vin sacré. Voyez Je Li-bè au chapitre de cette
cérémonie. Le nombre des assistants n'est pas hmitc.
Cumm. B. Le chef du magasin céleste est chargé de conserver ie
objets précieux de la salle des Ancêtres. (Voyez l'article du T7tMn.~oK,
livre \x.) L'annaliste de lmtcrla)ir cupie la liste, parce qu'ildoi
éclairer l'empereur pour la distr.tbutiou des emplois et des appointe-
ments. (Voyez l'article du ~t-~jCj livre ~xvt. )
Comm. C. D'après le J-~et ic ~.[- le lieu où se fait cette cé-
r~mome estapj" ~c'~j la saHc~ on appelle ~;cou 'ïtn (L gymnase~,
Il v,
j~.
savoir iunion, la résignation, l'arrangcmcnt de la peau,
la contenance régulière, la danse de figure'.
9 C'est ce qu'on appelle ordonner au peuple de faire la
promotion des hommes de mérite, et les déléguer pour
être les chefs supérieurs à l'extérieur. C'est ce qu'on ~)-
pe~e ordonner au peuple de faire la promotion des
hommes de capacité, et les déléguer pour le gouverner à
Fintérieur~.
2,
cents familles..
avance les fonctionnaires.
2 Comm. A. Un cantnn Tnnq, comprend cinq cents feu: ou cinq
i
-Ce que les hommes decommune radient, ce sont les su. sciences
usuelîes. (V&yc~ livre mëmefoho.)
Cotntn. B. L~Ï P~'t est ici pour ~p ~o~~ les esprits qui
nuisent aux hommes et aux antmaux-'–On fait dans cette cérémonie
un autel en terre, comme dans je sacrifice collectif offert par le chef
de canton.
Éditeurs. Le chef de commune ne pratique pas le rite régnüer de
la cérémonie où l'on boit Je vin et qui est accomplie par le préfet de
<t<strict, par les chef5 (rai'j'~Hd~semcj~ ft de canton. La commune
27 Prenant les tableaux réglementaires du classement of-
Gciei~t se met a la tête des officiers des quatre sections
de sa commune~, et, à certaines époques, ou de temps à
autre, il rassemble le peuple;\érHle et note la quantité
plus ou moins grande des hommes et des femmes com-
pris dans sa commune; il distingue les personnes de qua-
iité et les gens de basse condition, ceux qui sont vieux,
ceux qui sont jeunes, ceux qui sont infirmes et débiles,
qui ser\ir FEtat, ainsi
ceux peuvent que le nombre et les
espèces des six animaux domestiques, des chars et des
chariots à bras'fi,
ripas de gymnase ou lieu d'exercice mi cette a~rémonie puisse se
faire. Le cLe~ de commune est un fonctionnaire inférieur. Quand il
sacrifie aux esprits malf:usants, lui et ses sobordannés s'invitent mu-
tuellement à lnoire.
comm. dit
Ï~fË PoR signifie proprement inviterboire, et. à ce sujet le
Autrefois leshommes du peuple ne pou-
vaient pas se réunir pour boire, sans uiie cjrcom(.aucc particulière.
Quand Wen-Li des Han accorda au peuple cinq jours pour se réunir
et boire ensemble, T(t-poHj forigine de cette autorisation fut. vraisem-
blablement le sacnficc mentionné dans le Tf/ccoH-
Comm. Tc/it~-n~o. Ce sont les tal)Icau\ de classement que ic
sous-directeur des multitudes distribue dans les six districts inférieurs.
Comm. C. H administre quatre sections formant vingt groupet
de famillesles officiers du chef de commune sont donc ies chefs de
section et de groupe.
Éditeurs. I! rassembfe le peuple à certaines époques, afin de
distinguer séparément ce'iï qui sont disponibles pour les armées, les
chasses, les tournées, les corvées. Les chefs de section font un pre-
mier choix qui est vér!Ëë par le chef de commune. Les noniLres
d'hommes et Je femmes sont dtuerents suivant les terrains; ils sont
Inspectés s6parément pour les quatre sections et forment ensemble
le nombre total des habitants de ia cammune. Ceci fa: rit rOmpCDSf'
m Cinq familles font un groupe (Pt), dix familles font
une association (Lien ) cinq hommes font une escouade
de cinq (Ott);dix hommes font une association (Lien);
quatre sections de vingt-cinq familles [L~'n] font une com-
mune (~o); huit sections semblables, ou deux com-
ninnes, font une association (7~). Le chef de commune
recommande aux associés de se soutenir mutuellement,
de se recevoir mutuellement, de participer ensemble aux
peines et châtiments, aux éloges et récompenses, à l'effet
de recevoir les prescriptions ofRcieiles d'exécuter les ser-
vices requis par l'État, d'enterrer mutuellement leurs
morts
30 Si Fon fait agir le peuple pour une convocation d'armée,
une chasse, une tournée impériale, une grande corvée.
ensemble les quantités plus ou moins grandes pour fO~lTnir le con-
tïngent requis.
Comm. C. Les fairulles fixées dans les localités sont ainsi asso-
ccées entre ellcs pour leurs devoirs envers l'État comme les soldats
sont associés entre eux pour le service de l'armée. Elles se soutiennent
mutueUEmeù)., de sorte qu~tn'y a pas de faute. S'il y a un accident
dans une habitation, cUes se confient mutuellement leurs effets.
Comm. Lt-c/to-/jfto. Par ces associations des groupes, l'ordre se
trouroe maintenu. S'il y a un liomme non vertueux, il est e'CpuIsé par
tous les autres.
Les éditeurs comparent ce mode de groupement avec celui du sous-
dnrecteur des multitudes qui réunit les hommes par cinei et par cent
pour les corvées et autres services, hvrc x, fol. 5. Les communes étant
associées deux a deux, quand il y a des hommes requis pour rartuée,
un chef de commune les commande; un autre reste et garde les deux
communes. Le premier instruit Ics soldats; le second instruit les
hommes qui restent chez eux.
Ma-touan-lin dit dans sa premiers section, livre ï n Ce système
d'association fut reproduit sous les YVt~î, (lui groupèrent de même les
alors chaque chef de commune rassemble les groupes
de cinq hommes, ses compagnies de cent hommes2; il
examine leurs armes et outils; avec le tambour, la clo-
il
chette, le drapeau, le guidon vient à leur tête 3; il est
chargé de les diriger, de leur faire observer les défenses,
et de les punir.
31
A la fin de l'année, il dresse le compte général de sa
gestion et présente son rapport au c~e/' de canton.
LIVRE XH.
2 Toutes les fois que l'on fixe les limites d'un royaume,
ces officiers établissent les murs du Heu consacré à ses
génies de la terre et des céréales. Ils font les levées en
terre sur ses quatre frontières ils
opèrent de même pour
établir les limites des fiefs et apanages ou domaines affec-
tés à l'entretien des charges administratives 3-
l Comm. C. En dehors de l'autel, il y a les murs disposés en en-
ceinte. Le texte ne nomme pas l'autel, mais la mention de l'enceinte
extérieure renferme ce qui est à l'intérieur. Les quatre côtés extérieurs
du royaume impérial ont cinq cents Pour chaque côté, on établit
la frontii:re ou limite. Sur ces limites, on fait un canal la terre qui
en est exiraite est disposée à rc\térieuE' et forme une levée. EUe est
plantée d'arbres et forme ainsi une défense.
Comm. B. Il y avait alors sur les frontières du ro)aume impérial des
levées en terre, comme il y en a sur nos frontières actuel! Le texte
nomme seulement le génie de la terre; il sous-entend ie génie des cé-
réales, parce que ces deux génies sont invoqués danale même sacrifice.
Éditeurs. Voyez l'article du sous-supérieur des cérémonies sacrées
(.S~to-~ottf~e), o~ il est dit que ce fonctionnaire détermine les places
affectées aux esprits du royaume. A droite, est la place consacrée aux
génies de la terre et des céréales à gauche est la salle des Ancêtres.
Voyez aussi l'article des r~a<[<n, livre XMJi.
Comm. B. Quand on investit un prince feudataire, on établit les
limites de son royaume. Comm. C. Le chapitre lu-l.ourd du Cleou-bing
mentionne à l'article du .Sm-fe~ËOu les terres des cinq couleurs envoyées
en tribut. D'âpres le commentaire de Xof~-n~Mf[-~onc, l'empereur em-
ploie les terres des cinq couleurs pour 1'autel 01\ il sacrifie au génie de
ia terre. Quand il crée des princes feudataires, il coupe à chacun la
terre de la couleur du pays qui lui est concédé, et la lui donne, en lui
ordonnant de s'en servir pour l'autel ou H sacrifiera au génie de ia
terre.
(!on)m. ~F<t~)t~-tfc;t. Les oitieie~ des ~\ées opèrent sous le.~
3 Ils dirigent les opérations relatives aux sacrifices qui
sont offerts aux génies de la terreet des cérëates~.
Lorsqu'il y des sacrifices ils préparent les bœufs qui
servent de victimes; ils posent entre leurs cornes les mor-
ceaux de bois qui les empêchent de frapper; ils placent
la corde qui passe par leur nez et sert à les conduire; ils
présentent l'eau qui sert <t les laver, le bois qui sert à
cuire leurs chairs; ils chantent et dansent quand on
amène la victime, et quand on ilambe ses poils~. 5.
4
Lorsqu'il y a une cérémonie funèbre, une réception de
13
Tous les danseurs de la campagne sont instruits par
eux
Dans tous les petits sacrifices, ils ne font pas exécu-
ter de danser.
P~THES fMO-J~A').
ses ordres les officiers des tambours et les maîtres des danses., pour
instruire le peuple.
1 Comm. C. lis enseignent ces différentes danses aux hommes de
la campagne; ils les exécutent avec eux dans les sacrifices offerts aux
montagnes et riviéres, et autres cérémonies.
Chaque danse est désignée par le nom de l'objet que tiennent les
danseurs. Ainsi, dans les deux premières, ils tiennent des armes, des
bagueH.es à touffes de soie (voye? la note du fol. Q]; dans les deux
autres, i~ tiennent, d'après le comm. B, des baguettes qui portent des
touffes de plumes blanches ou de plumes aux cinq couleurs. On exé-
cute des danses particulières pour demander la fin de la sécheresse.-
On peut consulter, pour rarraa~emcnt. de ces plumes, les figures jointes
à l'édition impériale du Te~o~-it.kiven xt.vïl, ibi. 62-EHcsdmcrcnt
un peu de celles qui accompagnent la traduction du Choa-kiny, par
Gaubil, page 327.7
BOtJVÏEES (A~Or;-J)';V).
pour être nourrie séparément. Quand on offre des sa-ei'iUces hors des
époques régulières, tels que ceux des tournées impériales et lessacrf-
fices conjul'atoires, la victime n'est pas attachéeà part. Alors les pâtres
ne fouruissent pas seulentent la victime H~ la conduisent eux-mernt's
au lieu du sacrifice.
Éditeurs. Ces anm)an\ sont ~p~cmtfment destine*! a )'u~as:e (le
rEtut.
qui sont immolés, les bœufs qui sont demandés. Us
les donnent aux officiers spéciaux et les nourrissent
d'herbes1.
19 Toutes les fois qu'on reçoit a la cour des visitenrs étran-
gers, ils fournissent les bœufs pour l'offrande des vic-
times, pour les provisions et mets offerts à ces visiteurs.
Lorsque l'empereur offre un banquet, un repas d'agré-
ment, ou tire de l'arc avec des visiteurs, ils fournissent
les bœufs pour les mets principaux et accessoires. Lors-
que l'on rassemble un corps d'armée, ils fournissent les
bœufs destinés à la nourriture des troupes. Lorsqu'il y a
des cérémonies funèbres, ils fournissent les hœufs qui
sont sacrifiés en l'honneur des personnages défunts.
20 Toutes les fois qu'il y a une grande assemblée de feu-
dataires, une réunion d'armée, une escorte de tournée
les
aeên).
les
Comm. ~Fano-yn~-ttm Les otïiciers spéciaux désignent les pâtres
enmaisseurb
Voyez ces articles.
préposés aux portes (Ssé-
hNGKAISSEDttS (rOJ/OCjVC-Jf~').
des
dans les Prestations de serment, ceux qui sont offerts aux usprits des
rivières, en dehors des grands sacrifices réguliers.
'2 Comm. C. et D. Alors les victimes ne sout pas engr..¡issécs pen-
dant trois lunes que1quefoi"i on ne les engraisse que -pendant dixjours.
Les eugraisseurs chargent les préposés aux portes de les nourrir.
On
disent- R~e est amplement grasse et bien portante.u
lit dans le c1Japitre du Li-li intitulé Tsey, arites des
~acri~ces,"que le prince, au commencement et au milieu de ia lune,
¡elpue-
Inspecte 1 Lli-même l'étiii des victimes. Peut-être, l'examen des victimes,
le texte, se rapporte il cette inspection. L'engraisseur
.signale le hon état (les victimes, indique qu'elles n'ont pas de défaut.
faur ie Chi «grand,peut-être, il faut lire j' Chi fi tuer à coups
de n~che~.M Ces deux caractères ont ie même son, et ia iautc parait
,)s- pTonHbic, en rem~~u-m). que le prince, avat]t délirer, 'tt
Lachp L) 'ictinf au pi)irt. et doit aidé ctj\' p.n t'fn~r~ut,
PHKPOSLAt]T!\AVA)L(r~)/SE~.
J.
sont possédés et taLour~s par les fils de ces officiers. La glose dit
D'après Je Li-ki, ies fils des gradués ne peuvent se dispenser de cul-
dver la terre les uis des préfets ( Ttt~oH) sont dispeasës de cette obli-
gation. Les éditeurs réfutent le comm. B qui remplace '~f* Ssé
srsduésHpar
~ï".S~, désignation généréedes magistrats exercice.
en
Enfin, le comm.H'o~c/tt~ lit, au lieu de -~+~ Ssé, E'o't~
Comm. C. Les marais et les bois sont fortement taxés, parce qu'ils
donnent des produits naturels, qui ne résultent pas du travail de
l'homme.
Editeurs. L'emplacement des maisons n'est pas taxé, parce qu'il
a
n'y pas là de terrain vide qui puisse être ensemencé ou planté; les
enclos et terrains de dégagement peuvent être ensemencés et plantés,
mais l'espace qu'ils occupent est restreint et exige un fort travail on
diminue donc leur taxe.
La perception du rlmcrnc du produit a été le taux moyen des tioi*
A\ En général terrain de l'habita Lion n'e^t pas> nlunté et
si Je
berné2,ily a, pour ce délit, la monnaie du terrain occupé 3.
Si le champ du cultivateur n'est pas cultivé, on exige pour-
ce délit, une quantité de grains égale à la taxe d'uiu1 mai-
son de trois familles-. Quant aux hommes du peuple qui
38
En générai, voici comment il classe les travaux du
peuple. Il impose aux agriculteurs îo travail du labou-
les produits des taxes. Comm. Wcl-kisa Les fonctions de cet officier,
qui règle les taves, comprennent la perception de ces taxes et le
perfectionnement des travailleurs.
3 Cet officier est spécialement chargé de constater les nombres
pi
grand administra Leur.
Ici, comme dans l'article précédent, j'ai Iraduit, par le mot imposer,
le caractère est appliqué successivement aux terres et aux
hommes.
1
Editeurs et comm. C, Les individus bans profession sont les indi-
vidus intermédiaires cités à l'artit le du grand administrateur [Ta-tsai]
LIVRE XIII.
1
II s'occupe du territoire correspondant aux lieux ha-
bités de la banlieue, à l'extérieur de la banlieue, aux do-
Éditeurs. On peut inférer de ce
3 passage que les préposés aux habi-
tations règlent, pour la population des six districts intérieurs comme
pour celle de la capitale, les rites des sacrifices et du deuil les me-
sures des habillements. Ti n'y avait pas de différence, à cet égard, ni
pour les familles, ni pour les districts intérieurs.
Comm. Wang-yng-tien. Ceci s'applique à toutes les professions,
puisque, sous les anciens empereurs, tous les hommes, y compris les
gradués, artisans, marchands, recevaient des terres.-On frappait
d'amende, comme il est dit h l'article précédent, fol. 34 le revenu
de ceux qui ne pratiquaient pas l'agriculture; on diminuait en outre
le rite de ceux qui ne pouvaient remplir tous les devoirs proscrits.
Éditeurs. Les détails présentés par Mmij-Ueii, sur l'administration
des empereurs et les obligations des gens du peuple, sont compris,
en abrégé, dans ce seul passage du texte. Ainsi, celui qui n'élève pas
de bestiaux, ne remplit pas le devoir du pitre; celui qui ne laboure
pas, ne remplit pas le devoir de l'agriculteur. Tous ces individus ne
remplissentpasles obligations qui leur sont imposées.En conséquence
il leur est défendu de pratiquer les rites attribués aux hommes de leur
classe; on veut les faire rougir et les ramenerkla bonne conduite.
1 Comm. B. Les oHii'icrs <\o cfisenice étendent leur contrôle sur
inainos, fiefs et apanages, aux royaumes feudatnires; il
distingue le nombre des hommes et femmes mariés, des
individus du peuple en général, les quantités des terres
cultivées et des terres en friche, ainsi que l'inventaire des
six espèces d'animaux domestiques, chars, et chariots à
bras1.
1.
2 Comm. Tf'atifj Le
pour distinguer les familles et les individus.
sous-dircctem des multitudes onta'O
înand contrôle; alorsil reçoit les rôles de comparaison. Le prépoet.
le
S'il doit y avoir un ordre de convocation pour un rassem-
blement d'armée une réunion des princes feudataires, une
escorte de grande chasse, alors il reçoit ses instructions du
commandant des chevaux (ministre de la guerre) pour
faire agir ses tioupes d'hommes, ainsi que les chevaux,
bœufs, chars et chariots à bras 3; il réunit les hommes
ci. les chars par escouade de cinq, par compagnie de
cent; il ordonne que tous leb groupes ainsi formés ap-
prêtent leurs drapeaux, tambours, armes et instruments
de lonle espèce; il \ient, à leur tète, au heu du rende:
vous'1'.
4-.
->e les
neur des banlieues, ils sont appelés e « ciimpagne » Dans ces distriols
/Jt nu caillons de cinq cent5! familles Amsî l'expression
Les approusiounemeuLs des dépendances et apanages
pour les cas de calamité publique, de disette1.
10 En général, lorsque des visiteurs étrangers se rendent
à la cour, lorsqu'il y a une grande assemblée des princes
feudataires, une réunion d'année, une grande corvée,
ils sont chargés des approvisionnements dispusés sur les
routes parcourues2. En général sur les routes du royaume
et des campagnes extérieures il y a, tous les dix li, une
loge ou haraque; dans cette loge, on trouve à boire et à
manger. Tous les trente lit il y a une auberge, à ce point,
est une maison de route, et, dans cette maison, il y a une
certaine quantité de provisions. Tous les cinquante li, il
y a un marché ou une place devente; dans ce marché, il
y a une hôtellerie pour attendre, et dans cette hôtellerie,
il y a une grande quantité de provisions3.
3.
du texte désigne iet> six districts extérieurs; elle comprend les do-
maines impcnau\ Roang-y, qui sontdans le territoire hors banlieue.
Éditeurs. Les
voyageurs désignent les oNiciersqm sortent du royaume
pour pnrtei des présents ou pour une mission officielle.
Comm. C, Le territoire des dépendances est à quatre centsh de
la capitale; le lerritoire des apanages est à cinq cents lu Il y a, en
outre, trois cents li. le territoire des domaines affectés Kias qui n'est
."1
ÉfrAUSKtlIlS {kWjY-JÎi\).
).
INSTRUCTEUR [SSÉ-CIIl).
16
juste5.
3
Il est chargé de signaler à l'empereur ce qui est bon et
Le
Le Ssé-clu enseigne ces jeunes élèves les règles des relations
entre le prince et le sujet, le ptVc et le fils, les hommes âgés et les
jeunes gens. Voyez le chapitre Weti-wang-chi-tsea du Li-ki.
Comm. prince héritier fait partie des élèves
de l'Étal [Jioue-lsea) nommés aux. articles du Ssé-clu, du Pao-chi, du
grand directeur de la musique et des maîtres de musique;mais il
n'est pas compris parmi les étudiants [Ilio-ssc) nommés aux articles
des grands et petits aides, livre x\u. Cens -ci sont enregistrés pour
être piésentéb à l'officier 7c/iok-(«puj et font office de danseurs dans
les cérémonies.
2 Connu. Trlwu-hi. La vertu de la perfection c'est une intention
j)urc, un ciriii droit, la bonne voie, c'ehl lit concordance des pré-
20
Il enseigne les trois pratiques5.
La première est la pratique de la piété filiale; par elle
on aime son père et sa mère.
21 La seconde est la pratique de l'amitié par elle on
honore ceuv qui soûl sages et distingués0. ü
25
En général, lorsque l'empereur se déplace pour un sa-
doit avoir de la déférence pour ceux qui suivent les mêmes études et
sont les pli,âgés.
1 Comm. B. La porte du Tigre { Hnu-men) est la porte des grands
et des hauts dignitaires qui n'ont pas encore, des places administratives.
Ils sont dans récole de la cour, et emploient leurs loisirs à étudier les
devoirs qu'ils devront remplir.
Éditeurs, Ceux qu'instruisent les deux officiers Ssê-chl et Ptw-chi
l'instructeur et le protecteur, n'ont pas encore le bonnet viril;ils
:1
sont de même âge que le prince héritier et étudient avec lui, ainsi,
crifice, une réception de visiteur étranger, une assemblée
des princes feudataires, une cérémonie funèbre une ex-
pédition militaire, il l'accompagne.
Lorsque l'empereur statue sur les affaires adminis-
tratives, dans ses tournées l'instructeur fait encore de
même.
26 II ordonne à ses subordonnés5 de se mettre à la tête des
gardes inférieurs composés d'hommes des quatre nations
FROTECTEim {PAO-Cïii).
aîné; il est surveillé par ses voisins, puni par ses officiers. Ce sont les
rites qui l'arrêtent, qui le sauvent du mal.
3 Comm. B.
4 Éditeurs. Le prévôt de justice dépouille le coupable de
son bonnet
et de ses ornements. Il écrit sa faute sur uue pancarte, et l'applique
sur son dos. La belle pierre Kia-chi est une pierre veinée, placée à
gauche de la porte de la salle de l'audience extérieure (livre xxxv).
Elle est sous la surveillance des prévôts de l'audience impériale, qui
font asseoir le coupable sur cette pierre pour l'humilier [livre x\avït
fol.19-21). 11 est ensuite condamné aux travaux publics.
5 Comm. B. Les fautes graves et les égarements approchent des
seoir sur la pierre Kiat parce que leur délit a déjà été mis en évidence;
on ne les punit pas encore de l'un des cinq grands supplices.
Éditeurs. Les trois réprimandes sont suivies de la punition par la
bastonnade. Là s'arrête l'action de l'officier sauveur, ou Ssé-kieou. La
peine de la rouuifestatioti publique, l'envoi à la prison sont dans les
attributions du ministre des châtiments, et sont cités ici seulement à
la fin pour montrer la punition complète des coupables.
11 Comm. B. Il prend la tablette à drapeau, précédemment men-
tionnée aux articles des chefs de canton, de commune.
Comm. Tching-ngo. Eu temps ordinaire, les chefs des districts inté-
rieurs Hiang-ssé font leurs tournées et secourent les hommes affamés
et misérables, sans se munir de tablette. Ici il s'agit de cas extraordi-
naires. Le sauveur est délégué pour aller inspecter les souffrances du
peuple, pour lui allouer des secours de circonstance. Il prend donc la
tablettedrapeau pour inspirer de la confiance dans sa mission. Il ras-
sure le peuple effrayé.
7 Comm.
B. âHi: W«iij les inimitiés, les contestations des hommes
entre eux.
ou tuent des hommes, il règle l'affaire avec le peuple
il fait de même quand des quadrupèdes, des oiseaux bles-
sent ou tuent des hommes'2.
38 En général, voici comment il accorde les difficultés
Le coupable d'inimitié envers son père est expulsé au delà
des mers; le coupable d'inimitié envers son frère est ex-
pulsé au delà de mille Ii; le coupable d'inimitié envers
ses oncles ou ses cousins germains ne peut pas habiter
le même royaume qu'eux3.
31 L'inimitié contre un chef officiel est assimilée à l'ini-
mitié contre un père; l'inimitié contre un professeur ou
ancien est assimilée à l'inimitié contre un frère; l'inimitié
contre un ami principal est assimilée à l'inimitié contre
les oncles et cousins germains*.
Comm. A. Tl concilie les parties il règle l'affaire avec les gens de
la localilé.
2 Éditeurs. Par exemple, quand il des chevaux qui ruent, des
ya
bœufs qui donnent des coups de corne, des chiens hargneux qui
blessent des hommes.
3 Comm. C. L'éloiguement du coupable est proportionné au degré
Tchmg-feou de ne pas se plaindre. Doù Ton peut inférer qu'il n'y a pas
nécessairement dans ce cas émigration dans un royaume différent.
1 Comm. B. Il écrit les petits noms et noms de famille de ceux qui
entre la terre et le ciel. Le Y-king dit: Trois pour le ciel, deux pour
la terre ce sont les nombres fondamentaux. Citation du Kia-yu. (en-
tretiens familiers de Confncius) Ngaî-kouiig interrogea Koung-lseu
(Confucius) et lui dit: J'ai entendu dire que, d'après les rites, l'homme
prend femme à trente ans, la femme prend un mari à vingt ans. Pour-
quoi ne se marieraient-ils pas plus Lard1Koung-lscu répondit L'âge fix(-
poque ou on détermine son nom régulier, il inscrit l'an-
née, le mois, le jour, le nom3; il ordonne que l'homme
à trente ans prenne femme, que la fille à vingt ans soit
mariée4.
Si un homme épouse une femme déjà mariée et reçoit
ses enfants, l'officier des mariages ies enregistre5.
5.
ainsi par les rites est un maximum qu'on ne peut dépasser. L'homme
prend le bonnet virilà vingt ans; il a les conditions nécessaires pour
devenir père. La fiîJc à quinze ans prend l'aiguille de tête; elle a les
conditions nécessaires pour être donnée à un homme. Alors, ils se
marient de leur propre volonté.
Éditeurs. Le nouveau
5 mara adopte les enfants de l'autre homme,
on les enregistre pour éviter qu'iln'y ait après lui des réclamations,
des contestations.
° Voyez ce qui est dit dans l'ancien calendrier Ihu-siao-tching pour
la même époque de l'année, Journal asiatique, i8/io.
7 Note des éditeurs. Les trente-sept caractères de ce passage ont
l /1to
I/I</Ii, ,Inlll,
ittf Mf/liJt
i't'l, <Ft <>•& -tt/ll/t/l < /<i /< rtffW.fi /Wt/A'tt <t
Mif/Ï A I t/S >f'/> f/> f'wfft/fSr I il /Si ff/*iff/ À if/t/I/It/ t/ /f /'if/ /l >t//ftf' I
UM/t £/ 1{(-
!rull"rr"ll, lr.rrrr,
ft/ Jtf/t/l /{ i'i t/ft /(/ tf/i/ff/ i/i /'î/ftrf /li'flfttfflt I i if ti/1 ft tl/ft fit 1 fit I 'fi! r t'fft
fflttfft' t/u//M r/t tl /«'rWi nV// rt//tft d> i t//f/f/\ f't
/t /t t6 tft/i/ft i /< "v •
tt>tf/t'Mi t'/tf/i/'f tttt i\ /j//t tfi <fa/<St' tWMf* t/t' /st'/f/rr/tJi
i/t tl/tA f f/ ft/t />t t S
,rrr,rrl,irrr..G fet//i'f(* •nïrtt/f rn.rrn",Gr,.ir, iftf< r,
/tWÂMH
LIVRE XIV.
1 Comm. B. Les personnes qui n'ont pas été mariées durant leur vie
sont transportées, après leur mort, pour être réunies ensemble dans
la même place. ^jj& désigne les personnes de dix-neuf ans auplus qui
meurent avant d'être mariées- Ces deux sortes de personnes n'ont pas
eu de relations conformes aux rites durant leur vie. Les unir après la
mort, ce serait troubler Tordre de la société.
a§P /v& Kia-chang signifie proprement épouser
une jeune fille
après sa
mort. Ceci se dit du fiancé d'une jeune fille qui meurt avant
dh-neuf ans. Voyez le Dictionnaire de Morrison, au caractère Jty£k
lien con-
3 Comm. B. Lorsqu'un royaume est détruit, on supprime le
cussions secrètesilest clair qu'ilne doit pas les divulguer. Si les Hmics
commises ne sont peint pardonnables, il adresse les coupables aux
prévôts de justice, (lui les punUscut. Ceuï-ci dépendent du iniuîslrc
des châtiments (Sje'-licou).
des poids et mesures, ainsi que des défenses et ordres qui
concernent le marché1.J.
2 Il divise le terrain en emplacements pour les stations
des surveillants et pour les groupes de boutiques; il trace
le plan du marché2.
Il distingue les diverses sortes de denrées en disposant
les groupes de boutiques, et régularise ainsi le marché3. 3.
Par ses règlements administratifs, il empêche l'avilis-
sement des denrées; il égalise ainsi les opérations commer-
ciales4.
3 Par les opérations des marchands ambulants et rési-
dants, il accumule les denrées et fait circuler les valeurs
monétaires5. {}
dent pas, alors on achète ces denrées en bloc si les hommes du peuple
n'ont pas de denrées, on leur en vend à crédit.
Comm. Wang-yng-ûen. En amassant et prêtant tour à tour, le gou-
vernement et le peuple sont en relation mutuelleainsi ou rend la
vente uniforme.
lîditcur^. Quanti !c «ijinerncuicnt maintient If système de l'achat
5 Le grand marché se tient dans l'après-midi ce sont les
gens du peuple qui y sont les plus nombreux. Le marché
du matin se tient le matin; ce sont les marchands rési-
dants et ambulants qui y sont les plus nombreux. Le
marché du soir se tient le soir; ce sont les revendeurs et
revendeuses qui y sont les plus nombreux'. 1.
taché à un manche long de douze pieds sur lequel on grave les me-
sures c'est pour cela que le texte dit «le fouet-mesure Les aides
gardent les portes et surveillent les fraudes et contraventions.
Comm. C. Ce sont les prévôts des aides et autres officiers dépen-
dant du prévôt du marché.
et rectifient, disposent la vente. On dresse le drapeau au
pavillon du chef, siége de la direction du marché 5; le pré-
vôt du marché s'y tient et décide les affaires de grande
administration (les affaires principales), les grandes con-
testations. Les prévôts des aides et les prévôts des mar-
chands se tiennent dans les pavillons auxiliaires; ils déci-
dent les affaires de petite administration (les affaires de
détail), les petites contestations.
7 En général, tous ceux qui se réunissent dans le mar-
ché6, ceux qui font circuler la monnaie7, ceux qui véri-
fient les poids et mesures, ceux qui punissent les tapa-
geurs, sont chacun placés sur leur terrain spécial8. 8
3 Comm. Si
acheter en bloc les denrées qui ne se vendent pas; atoiï> les marchands
livrent leurs denrées et reçoivent de la monnaie. Ceux qui achètent
de l'administration livrent de la monnaie et reçoivent des denrées.
l'ordre n'était pas établi dans le marché,
si la foule se portait sur un seul point, tout y serait confondu; le pré-
vôt du marché ne pourrait suffire eu un jour à régler les discussions.
Comm. B. Ceux qui ont trouvé des objets perdus ont ordre de
les réunir dans des places spéciales, ce qui facilite leur recherche.
10 Suivant le coram. B,
•§££^i« signifie ici qu'on les confisque
au
En général, voici comment il gouverne le mouvement
des denrées, bestiaux des si-, espèces, raretés et objets de
prix dans le marché il fait eu sorte qu'il y ait de ce quL-
manque;ilil s'occupe d'augmenter ce qui est utile, de sup-
primer ce qui est nuisible ou de mauvaise qualité, de
diminuer ce qui surabonde'.1.
10 Il fait circuler les denrées et marchandises; avec les
tablettes marquées du sceau légal, il les fait sortir, il les
fait entrer 2.
Si î'Etat éprouve une grande calamité, s'ilsurvientune
famine, une épidémie, ou s'il y a un grand service fu-
tive dans le marché de la capitale; les officiers titrés désignent les pré-
fets^et les princes du sang qui ont un droit analogue dans le marché
des villes de leurs apanages. Le marché est la place publique l'où on
fait du commerce et [où l'on applique les châtiments. Le prince n'y -)'
que l'on vend sont les esclaves mâles et femelles. Jfa -B, Tchin-y
saisons. – Vojez
désigne les objets consommés dans les quatre l'article
du Chen-fon dans le Tclteou-h, le chapitre M^ang-tchi du Li-li, et le
Dictionnaire Tchin-tseu-tkongf cité par celui de Khang-hi.
Éditeurs. Les prix des denrées sont réglés par les prévôts des mar-
chands l'officier des garanties ( Tcki-jm) s'occupe spécialement des
conventions faites en double on Tchi-lsi; c'est ce que le texte appfllo
Pour tout ce qui est acheté ou vendu, il y a un titre de
garantie ou un titre partage1; les premiers se font pour
les grands achats; les seconds se font pour les petits achats.
10 Il est chargé d'examiner les billets écrits pour les affaires
commerciales-. 2.
JÏ rend semblables les poids et mesures; il rend uni-
formes les longueurs et largeurs des étoffes. Il les examine
en faisant sa tournée; s'ily des contrevenants aux dé-
a
fenses, il les note et les punit3.
ici Tchitig*parfaire, régulariser». Deux hommes font ensemble un
échange; ils présentent la convention faite en double à l'officier des
garanties; alors l'affaire est complète et on ne peut changer. S'il a
tromperie, un procès s'engage sur la convention; chaque partie a ses
pièces qui sont la base du jugement.
Autrefois,H n'y avait pas d'esclaves [Nou-pei). Cependant on lit dans
YY-k'mg « nourrit des serviteurs et des femmes du deuxième rang
on servantes. On lit dans le Ckou-king a Des serviteurs, des femmes
du second rang, ou servantes, se sauvent, s'enfuient,Dans les neuf
classes de la population citées à l'article du Ta-lsai, on trouve celle
des serviteurs et femmes du second rang qui réunissent les objets de
consommation usuelle. Ces serviteurs et femmes du deuxième rang
peuvent être aussi appelés des esclaves. Suivant nous, c'étaient les
fils et filles des voleurs. En dehors des condamnés qui pilaient le
riz, quelques-uns étaient donnés aux ofliciers; ainsi il y en avait dans
les maisons des préfets et gradués. On lit aussi dans le Li-ki
"Quand on achète une femme et qu'on ne sait pas le nom de sd fa-
mille, on le cherche par la divination. » Toutes ces citations expliquent
comment le texte parle ici des hommes vendus dans le marché. Ii de-
vait se trouver des individus ainsi vendus, parmi les serviteurs et ser-
vantes nourris dans les maisons des officiers.
Comm. B. 'jKï Tclù,
^|| 'Vsi, ce sont les titres ou conventions
contractants.
que gardent les Les grandes affaires sont les ventes
d'hommes, de bœufs, de chevaux; le* petites affaires sont les ventes
En général, quant aux jugements sur les conventions
eL promesses, il est accordé dix jours pour la capitale,
vingt jours pour la banlieue, trente jours pour la campa-
gne (territoire des districts extérieurs et des domaines
affectés aux offices moyens), trois lunes pour le territoire
des apanages, un an pour les royaumes feudataires. Les
conventions présentées dans le délai fixé donnent lieu à
a
jugement; hors du délai fixé, il n'y pas de jugement.
livrées comme ou le voit à t'article du Siao tsai, livre ni, fol. 20.-
Ccs billets avaient la forme d'une double planchette écrite avec une
gravure sur le côté.
1 Comm. B et glose. La largeur légale des étoffes est de deux pieds
Comm. B. Ainsi, ceux (lui font des amas de grains les vendent
clicr, quand il survient de longues pluies; ceux qui amassent tin bois
h cercueil le vendent cher, s'il j a a une épidémie ils profitent de la ca-
lamité générale pour augmenter la misère du peuple.
3 Comm. B. Telles que les prémices des grains et fruits que l'on
offre dans la salle des Ancêtres aux quatre» saisons. Voyez le chapitre
du Règlement mensuel { Yoné-hay) dans le Lï-kî. -Le
prévôt des
marchands empêche qu'on n'élève leur prix dans les années ordi-
naires.
3 Comm. Waiig-ywj-Uen. S'il y a un déficit accidentel dans les ap-
1NSP1XÏXUH5 [SSÉ-Kl)
4 Comm. C. Les prévôts des aides font connaître les peines et dé-
fenses relatives aux fraudes et falsifications; les préposés aux violences
font connaître les défenses relatives aux rixes, disputes violences,
désordres.
Les Ssé-pao sont les commissaires de police du marché.
c Éditeurs. Les mauvais hommes complotent en secret de voler
dans le marché; les aides et surveillants les surprennent et les arrê-
tent. Quand il y a des disputes, des rixes, le désordre est manifeste;
si on ne peut l'empêcher, on arrête les délinquants.
fi Comm. B. Ceux qui, dans leurs habillements, leur manière de
s Éditeurs. Il s'agit ici des petits vols de détail qui sont punis de
la bastonnade. Les individus qui commettent des vols importants sont
livres aux prévôts de justice qui dépendent du ministère des cliâii-
nients
MDES [$ 11)
S
4
Chaque aide est chargé de la surveillance des groupes
de boutiques qu'il gouverne. 11 prend le fouet-mesure <H
surveille ce qui est devant lui1; il fait observer les défenses
relatives à l'entrée et à la sortie, aux instants où les gens
doivent s'asseoir ou se leverilarrête ceux qui ne sont
pas réguliers dans leur conduite2. 2.
Comm. B, Comparez cette phrase avec celle qui s>e lit à l'article
du prévôt du marché foî. 6. Quand on entre au marché les aides ont
ia garde des portes; quand on est entré, ils surveillent toutce qui est
devant eux.
2 Comm. B. Il y a, pour les trois marchés de la journée, des ins-
des funérailles; cette faculté est accordée au peuple parce que ce sont
des actes importants dans la vie ordinaire.
Comm. j~MOH~. Pour les ~ëteSt les sacrifices de réjouissance, on
n'abandonne pas ses occupations; cousëquemment, on peut nayerdaMs
une dizaine de jours. Pour les cérémonies Junèbrea, on abandonne
ses occupations; la tolérance va jusque trois iunes, afin que rache-
tcur puisse se mettre on règle après les funérailles.
Éditeurs. On se demandequoi se rapportent ces prêts, après
ceux de la phrase précédente. Si l'on pense que l'on prête icï des ob-
jets qui ne proviennent pas d'un cncombren)cutdcmarc!idnJiaes,ils
ne seraient pas utiles des familles de cultivateurs, d'artisans. S'il
s'agit de prêts Gtits au' l11arc\landit d qui l'un permet de bW élicier sur
)a vente, alors celte vente se rapporterait au\ objets rassembles par le
(resorinr de la monnaie; mais ces objets étaient destines à subvenir
aux besoins des cérémonies, et n'étaient délivrés que sur des bons des
officiers pour é\1ler qu'on n'cri fit commerce. S'il s'agit de prêts en
I1lunéra1rc les anciens souvexoius cronsidéraient le commerce seule.
ment pour le rattacner )'agriCtuHu'e,ja'n~s ils n'e~ricbisb.ucut des
!mH'cbimd~ pum !auc ru secret dcb bcucftcc&. C'est ru~ur~at~ur Wnn~
31 Il s'occupe de tous les objets d'usage pour les cérémo-
nies oulcieiles, qui sont reçus et fournis 1.
A la fin de l'année, il fait le compte général des sorties
et entrées de son trésor; il fait. entrer ce qui reste au ~e
pôt du chargé des e~o~s et objets ~rccteua;~
il
Tc/tontt~ que les victimes des sacrifices faits à la bâte ne sont pas
placées dans une étable spéciale; alors les surveillants des portes sont
Connu. Liitie
chargés de les nourrir.
le.. icsséb et les d fiu i,catn-
En général, lorsque l'on offre des sacrifices aux porter
de la capitale, dans les diverses saisonb de l'année, ils re-
çoivent les restes de ces sacrifices'.
l,
'.3 Si des visiteurs étrangers viennent. des quatre régions
de l'empire, ils avérassent l'empereur de leur arrivée~.
LIVRE XV.
ont une déclaration sans permis, ceux qui n'ont ni permis, ni décla-
ration, ne peuvent circuler dans l'empire.
Éditeurs. Dans l'intérieur des frontières du
royaume, les familles
émigrantes et ceux qui transportaient les denrées devaient avoir des
permis de circulation. Ceux qui sortaient pour peu de temps (de leur
domicile) n'en avaient pas besoin.
Comm. TcAîny~oH-~ttn~. D'après le système administratif des
Tcbeou, ceux qui n'avaient pas de permis ou passe-port ne pouvaient
circuler dans l'empire. Cette mesure empêchait les réunion~ accrûtes
des préfets, les conférences illicites des gradués et attachait le peuple
à la terre. A l'époque de la décadence des Tcheou, les royaumes se
rendirent indépendants. Les princes Imposèrent au peuple les charges
qui leur convinrent sans en demander l'autorisation. En effet, l'inspec-
tion des officiers impériaux ne s'étendait pas sur les pays situés hors
du royaume impérial. Sous fempereur Wen-ti des Han, il y eut aussi
des défenses contre la sortie des barrières. A cette époque, des faus-
saires, des fourbes se servaient de simples déclarations pour aller lever,
dans les royaumes et provinces, des contributions de grains, de mon-
naie. Nul n'osait leur demander qui ils étaient et pourquoi ils agis-
saient ainsi. On reconnut alors l'excellence du système par lequel les
anciens souverains retenaient le peuple dans le devoir.
Comm. B. La campagne désignel'extirieur de la banlieue, ce qui
comprend les territoires des domaines anectës Tien, .Stto~ Hien, Tvu,
situes de deux cents à cinq centsli de la capitale.–Comm.~fo<iM<j'-toH.
Ces différents domaines obéissentà leurs chefs spéciaux et sont hors
des attributions spéciales des 5o~m. Mais les règlements gënÉraux
qui leur sont appliqués pour domicilier le peuple, distribuer les
champs cultivables, administrer les terres, proviennentde ces grands
oineicrs.
Éditeurs. L'officier iSoH~) s'occupe spécialement des six districts
dtssement (~c~). Cinq arrondissctnenblbnt un district
extérieur (iSouï). Toutes ces divisions ont un territoire
déterminé. Il fait sur leurs limites des canaux et des plan-
tations
J Il ordonnf que chaque chef de ces divisions terri-
toriales s'occupe d'administrer sa division et d'y appliquer
les peines et défenses, qu'à diverses époques de l'année,
il inspecte ses administrés, leur donne des champs et
terres en friche, examine leurs armes et instruments,
leur apprenne à semer, à récoltera
extérieurs Sont, et. des domaines de l'État liomagy. Les apanages prin-
ciers et les domaines affectés Tutt-~m sont administres séparément par
des fbnct.ionnaircs spéciaux, sous le contrôle général du préposa aux
dépendances mais l'action du .Sout-~m s'étend sur tout le royaume im-
pcriai pour le tracé des canaux et rigoles.
~fj!n, dans cet article, signifie alternativement rigole et district
extérieur.
Comm. li. Le .Swuyv opère ici comme le .Swo-asé-tou, livre x.
fol. jà.Les districts eüéneurs aont divisés comme les districts mté-
t'teurs, le nombre des familles est le même dans les nos et dans les
autres. Les contingents fbuims par les districts extérieurs, pour les ex-
péditÍons militaires et les conées, sont les mêmes que ceux des dis-
tricts intérieurs H donc idpnttt6 dans l'organisation des distrlet&
intérieurs (IliaJ!Y) et des districts extérraurs (Sont).
Éditeurs. Ainsi, dans la section des vivres et du commerce, annexée
nominations de i<
au\. annales des Han, on trouve pour les divisions du territoire les dé-
~o~T* T(,~EO~, jusqu'àcelle de l'~tttK~
leur donfe encore des terres. C'est ainsi qu'on donne des terres en sup-
plément, pour les jeunes gens non mariés qui ont fâge de corvéable
(~").J.
Comm. B. )j~ est pour ~t). a
percevoir la taxe.
Editeurs. Le système d'cotisation'tbti parte directeur [letmul-
de terres arables et cent mesures de terres vagues. Le
cultivateur excédant a la même proportion de terres
vagues. En terrain de troisième classe, le lot du chef
de famille comprend une habitation, cent mesure:, de
terres arables et deux cents mesures de terres vagues. Le
cultivateur excédant a la même proportion de terres
vagues.
s Voici comment il règle la disposition générale de la
campagne. Entre les lots de chaque cultivateur, il y a
une rigole. Sur le bord de la rigole, il y a un sentier. Au-
tour de chaque dizaine de lots, il y a un conduit d'eau. Sur
le bord de ce conduit, il y a une communication. Autour
de chaque centaine de lots, il y a un petit canal. Sur le
bord de ce canal, il y a une chaussée. Autour de chaque
millier de lots, il y a un canal. Sur le bord de ce canal, il
y a un chemin. Autour du terrain occupé par dix mille
lots, il y a une rivière ou un cours d'eau. Sur le bord de
titudes est appliqué aux districts extérieurs comme aux districts inté-
rieurs.
Comm. B. Tc~tËftj l'habitation comprend cinq meautcs
de terre ou ~Mcott~ comme il est dit au premier chapitre de -fue/t</
~CM. On plante des mûriers, on sème du chanvre sur cet emplace
ment.
Comm. ~[Coa-MM~. C'est-à-dire la même proportion de terres
vagues. DansMen~e~le cultivateur excédant reçoit vingt-cinq me-
sures ou Meou.
Éditeurs. La répartition des terres ddns les districts intérieurs est
mdiquée au livre n sans mention du cultivateur excédant. Dans ces
districts iutéfiGnrs, il n'y a pas de terre vague parmi les terres de
première classe. Comme elles sont voisines des villes, les hommes et
les bestiaux y sont nombreux; on a aiscmeHt du fumier.
cette rivière il y a'une route'. Ainsi est établie la circu-
lation dans le royaume impérial.
i3S A:diverses époques de l'année, il inscrit le nombre
plus ou moins grand des hommes et des femmes qu'il
gouverne,ainsi que les animaux domestiques des six es-
pèces les chars et les chariots à bras. Il distingue les indi-
vidus qui sont âgés et ceux qui sont jeunes, ceux qui sont
débiles ou infirmes, ainsi que ceux qui ont des exemptions
ou diminutions de service. Il s'aide de cette révision géné-
Comm- B. Les rigoles, conduits petits et grands canaux, sont
établis pour conduire les eaux dans les rivières ou cours d'eau. Les
rigoles ont deux pieds en largeur et profondeur. Les conduits ont
des dimensions doubles de celles des rigoles. Les petits canaux ont
des dimensions doubles de celles des conduits. Les canaux ont en lar-
geur et profondeur seize pieds. Les sentiers, communications, chmts-
sées, chemins, routes sont établis pour :la circulation des piétons et
des chars dans le royaume. Le sentier est assez large pour un chenal,
un bœuf. La communication est assez large pour une charrette. La
chaussée a la largeur de la traverse antérieure d'un char à quatre
chevaux. Le chemin a deux largeurs de traverse semblable. La grande
route en a trois. Diu lots forment le terrain de deu"" voisina~cs. Cent
lots forment le terrain d'un village. Mille lots ïbrmont. le terrain de
deux cantons. Dix mille lots forment le terrain de quatre arrondisse-
ments. On dispose le plan du terrain total d'après les champs placés
au midi. Ainsi, l'élément de Division étant le lot de terre attribue au
chef de famille, en tête de dfs'Iots on fait un conduit transversal. Dix
conduits correspondent à cent lots de terre. Sur leur limite, on trace
un petit canal dirigé du sud au. nord. À la limite méridionale de dix
petits canaux ainsi tracés, on fait un canal transversal. On groupe
ainsi neuf canaux, et, sur leurs quatre limites, on établit un grand
cours d'eau en dehors.
Comm. M~Mfjf~-tE~-nëfL.L~'5 rigoles et conduits, les t.entters et petites
communications, sont e\ecutës par les forces de la population locale.
Lespfu<s canaux on~df~ chaussées Lc<' c~na).t\ ont dps c)}cmhis. Ce
raie pour répartir les professions et activer les travaux,
pour régler les tributs et ta\e& pour régler tes convoca-
tions des armées et grandes chasses, pour lever les con-
tingents des corvées~.
)t Si Fou iait dans la campagne une levée pour une cor-
vée, alors il ordonne a chaque officier de venir à la têle
des hommes qu'il gouverne. H les convoque avec ~e grand
étendard des districts extérieurs, et punit ceux qui ne se
conforment pas à rordre~. 5.
sont des opérations qui doivent être décidées par Jes hommes de haute
position et exécutées par une réunion de forces. Enfin, les routes c).
cours d'eau principaux exigent un grand travaiL Ce sont des opérations
qui ne pem eut être accomplies par la population d'nn seul district. H
faut y consacrer les réserves des trésors de r~tat et transporter des
hommes sur les lieux. Elles sont compnses dans les grandes corvées,
à ~arhcte du quatrième ministre, livre \M\.
Ëditeurs. Cette dernière phrase indique que la même disposition
des rigoles et canaux, sentiers l't chemins est reproduite depuis la
banliene jusqu'aux territoires des dépendances et des frontières.
Ye, la campagne désigne, par rapportà la banlieue, le territoire hors
hantiene qui comprend les six districts extérieurs. Mais cette expres-
sion, employée seule en tête de ce paragraphe, peut comprendre
aussi les districts intérieur. et la han1iene comme livre '\1, fol. 2, ie
l'article du préfet de district intérieur.
~Comm. B. Les professions désignent les neuf professions réglées
par le grand administrateur, lure Il les tributs et taxes sont les
neuf tributs et les neuf tapes du livre.
Éditeurs. Les corvées (Tc/Mt~n) désignent les corvées pour
transporter les produits de l'impôt, creuser des canaux, bâtir les
murs des villes. Le texte cite séparément les comocations pour Ic-~
expéditions militaires, les grandes chasses. Les ml'111<'S eonting(,l1h
servent, a ces opérations diucrcntes.
''Connt n n s'npitif) trunc e\pé<tturtn untt(a)'c. d'une p'~nd'.
t5 Lorsqu'il y a uu sacrifice offert au nom de l'État, il pré-
sente les victimes de la campagne. Il règle les devoirs des
gens de la campagne'.
1G S'il arrive des visiteurs étrangers, il ordonne de dispo-
ser les chemins de la campagne et les approvisionne-
ments~.2.
Lorsqu'il y a un grand service funèbre, il se met à la
tête des hommes de corvée fournis par les six districts
extérieurs, li les conduit an ministre de la terre; il les com-
mande. Quand on fait l'enterrement, il dirige et place
le
respondance d'action est signalée par le commentaire dans le tableau
général du deuxième miniature. Quant à ce (lui est dit plus haut, au
fol. R, opère alors (omme graD(1 ingénieur f(1l'ritorial. Lr
les porteurs des six cordons du cercueil. Quand on des-
cend le cercueil en terre, il dispose les hommes de
corvée~.
15 En généra), pour toutes les opérations officielles. il fait
marcher les hommes de corvée fournis par la campagne.
Quand il fait agir les gens de la campagne pour une expé-
dition armée, une grande chasse, il vient à la tête des
contingents. Il est chargé de les commander et de les
maintenir dans le devoir4.
système des voies et canaux dont il est chargé doit s'appliquer aussu
aux districts intérieurs.
1 Éditeurs. Le texte mentionne spécialement les sacrifices faits au
nom de
l'État, les sacrifices officiels, pour les distinguer des sacrifices
ordinaires oSerts par les officiers, préposés aux subdivisions des dis-
tricts extérieurs. Les victimes comprennent les quadrupèdes et les
oiseaux élevéspar les pâtres et nourrisseurs. Les gens de la campagne
ou des districts extérieurs doivent envoyer leurs offrandes.
Comm. B. On approvisionne alors tes loges, hôtelleries, marchés
hur la route que doivent suivre les visiteurs utrangers.–Editeurs. Le
~OMt~/M donne ses ordres au\ F~'m, aux Ye-Jm-cht. Voyez ces ar-
ticles.
3 Comm. B. Les cordons ~y* Fo servent à lever le cercueil quand
ou l'emporte dans la salle des Ancêtres et quand on le dépose dans ia
fosse. Diaprés ce qui est dit, livre ïx, fol. 53, le ministre de la terre
dirige le cortége aux funérailles de l'empereur. Les six districts inté-
rieurs fournissent les hommes qui tirent les six cordons du char fu-
uebre. Les six distrieta extérieurs fournissent les hommes qui tiennent
tes cordons du cercueil lorsqu'on le place sur le char et lorsqu~ou le
dépose en terre. Ils fournissent aussi les hommes qui creusent la
fosse.
~Éditeurs, n a été dit, fol que le ~Sout~m ordonne aux chefs
des arrondissements extérieurs et autres officiers de conduire leurs
contingents au centre du district c\t~nrut'. Ici, le .~ottf-~H se met Iiii-
CUEFSCBD)STMCtSË.\TLMECBs(f.Of;ME).
pour leur ta\e des mith~rfs du ~enro de~ o~ des ptumt.~ LH po~u!a"
courir. Il examine les approvisionnements qui leur sont
destinés~.
1.
Le
des districts extérieurs et des domaines de l'état, Kauny-i. Les produits
provenant des autres domaines, Km, Ruu, lIien, Pou, sont perçus par
les chefs des dépendances du royaume (M~ft-~t'].
l Comm. grand officier des districts eA.térieurs,
Soaï~ia, donne des orilres pour les 8pprovisionnements. Le chef de
districts extérieurs fait sa tournée pour les inspecter.
2 Comm. B. Celui qui donne ce premier ordre est le T<t- ou
réunit les autres pour les instruire de leurs devoirs spéciaux, depuis
Ic chef d'arrondissement jusqu'au chef de voisinage (Lm-~cAan~).
Éditeurs. Les préfets des districts extérieurs examinent les o~ciet's
qm dépendent immédiatement d'eux. Ils punissent ceux qui ont com-
mis de petites fautes ils destituent ceux qui ont commis de grandes
fautes. A l'époque du grand contrôie, ils mettent en évidence ceux qui
se sont longtemps distingués par leur application, et les signalent à
l'autorité supérieure. Les oujciprs qui administrent les domaines de
réf~t ne peuvent être esammés de la même manière.
° Cette eapression n'est pas expliquée d'une manière satisfaisante. Le
LIVRE XVI.
PHbPU5bSAC~.QL'AKT[TLS(J./t-SJ')
de (~)
collecteurs réunissent dans les districts extérieurs leb quan-
fruits nt autres objets. Leur nom (}{.l'l\1r dcq quantités yn'ile
1 énnis'ienl.
pourvoient les voyageurs ordinaires avec les approvision
nements du territoire hors banlieue (TtC):)'.J.
11 En général, avec les approvisionnements des autres ter
ritoires~ ils subviennent aux distributions et gratDica-
tïons~.
3.
D'après le règleinen). des proportions, ils préparent le
bois de chauffage, le bois de construction, qui sont em-
ployés dans les sacrifices. S'il arrive des visiteurs étrangers,
ils préparent le fourrage et le bois de chauffage qui leur
sont nécessaires. S'il y a une cérémonie funèbre, ils pré-
parent les bois de chauffage et de construction pour cette
cérémonie~. S'il Ya une réunion d'armée, ils préparent
~<M, servent pour établir les tentes, comme on ie voit a l'article des
Tchun3-fsé.
5 Comm. B. Pour les armées, il y a aussi des matières de gros usage
qui servent de complément aux. grains et que l'on donne aux chevaux-,
aux bceuts.
Comm. B. Les provisions de la campagne désignent le fourrage
et le bois de chauffage, réunis dans les stations et lieux où l'on s'ar-
rête. Si on établitun poste de garde, ils preparetit les armes des sol-
dats qui y sont placés. Ils préparent les produits utiles dos parcs et
ciôtures.
Éditeurs. Toute la dernière pbrase
sc rapporte .;lUX dispositions
prises pour le passage des troupes. Le bois et le fourrage sont préparés
auxlieuzoûclles stationnentet rasscmb1és à l'extérieur. 011 fourniL les
armes des postes de garde. Le dernier membre de pïirmie désigne le
bambou et le bois, les joncs et roseaux, les poissons, et tortues qui se
trouvent dans les parcs. Ils sont aussi libres pour les troupes. Le texte
les appelle produits des parcs de la campagne, pour les distinguer des
bestial livrés par les hommes des parcs, Ycott~Mi. Voyez cet article
plus bas.
Connu. C. Il s'agit ici des princes feudataires qui secondent avec
des troupes les expéditions militaires commandées par l'empereur.
Comm. B. Puisqu'ils s'arrêtent dans c~s lieux, on doityy préparer ce
qut est ncecssaitc peur les bœu< ef les ehcvau\
territorialeIls égalisent ainsi l'administration, les tra-
vaux, les tributs des diverses terres
15 Ils harmonisent dans les royaumes feudataires. ainsi
que dans leurs apanages et dépendances, les ordres ad-
ministratifs, les punitions et déienses, les réductions et
exemptions. Suivant la qualité bonne ou mauvaise des
terres. Ils font le règlement proportionnel pour les rites
et coutumes, les cérémonies funèbres, les sacrifices, et ils
le mettent en pratique. Ils s'occupent des ordres et dé-
fenses qui s'y rapportent 3.
les semences dans ie~us ainsi extrait., et on les sème dans les termite
des neuf espèces. Alors on peut connaître ce qui convient:àl'essence
productive de chaque terre et en séparer ce qui est mauvais. C'est ce
que le texte appeUe l'art de transformer les terres. S'il s'agissait de
fumer les champs, comment pourrait-on fumer les terres des neuf
espèces, avec le fumier de grand cerf, de cerf ordinaire, de renard,
de blaireau, que l'on peut avoir
Comm. jffu-~ftt)- On brûle le chaDYrc, et on pn fait des cendres
dont on se sert pour purifier les semences.
Comm. C. Le chapitre Y~ott~ du C/tou-~n~ mentionne neuf
espèces de terres dont les dÉnominations ne se rapportent pas à celles
que présente ici le texto du Tc~con-h. Ceci tient à ce que le chapitre
~-Ao~ft~ attribue une seule espèce de terre à chacune des neuf grandes
divisions de l'empire, pour les distinguer entre elles. Les neuf espèces
de terres qui sont ici mentIOnnées ne se rapportent pas à une seule do
ces grandes divisions. Ce sontles Tieuf espèces de terres qui peuvent se
rencontrer partout.
Comm. ~Fattn-Y~q-hcn. Dans les plaines, le sol est élevé; l'eau
est à une certaine profondeur; la terre est tertile. Elle convient aa~
différents millets, aux plantes potagères, au froment. C'est seulement
près de Feau qu'ily des terres basses. On doit apprendre au peuple
a
j les ensemencer en tes inondant. Comme il n~t pas encore ~nit.u''
ce ~cnrc de travail un établit dos onicicrs '-peciau). pour le diriger.
Ils rassemblent tes eaux au moyen d'un réservoit. Ils
arrêtent les eaux par un barrage".Ils les mettent en mou-
vement par le conduit supérieur. Ils les répartissent par
les rigoles. lis les font séjourner par des séparations ou
saignées entre les billons.Ils lesfont écouler par le conduit
inférieur
)S En allant dans l'eau, ils enlèvent les vieilles tiges des
plantes coupées. Ils préparent le champ
Pour ensemencer les étangs, ils détruisent par l'eau
les herbes, en été, et ils les coupent, les arrachent~. 7.
I¿ CornU]. A. On lit
dans la chromque du Tclmn-Llureou (Tso-tcluouere)
25~ année de 5mtt~on~ t'On prépare remplacement du barrage. On
trace en rond le réservoir où s'amassent les eaux. M
6' lune, en été, lorsque viennent les grandes pluies, détruire par les
eatnles plantes qui ont poussé depuis la récolte.En automne, les eaux
se dessèchent. Alors on coupe ces plantes. L'année suivante, on ense-
mence le terrain.
Éditeurs. Le texte parle ici de la méthode pour changerle terrain
des étangs en terres cultivables. Dans ce terrain, les herbes sont abon-
dantes les racines adhérent au sol, et quoiqdon ait coupé les herbes,
elles renaissent encore très-facilement. Aux jours de l'~te, quand il y
a beaucoup d'eau et que la surface est moite, on détruit les racines
par ]aforce de l'eau. Ensuite on les coupe et on les ramasse. Alors les
herbes ne peuvent repousser et on peut semer.
Le comm. A explique cette expression par riz, froment; mais le
comm. ?'c/t!r/nftfjf observe que le blén'est pas uuc plante convenable
pour l'eau. Ainsi, le texte désigne seulement ie riz.
Comm.I'e-cb.i. Les grands officiers des districts extérieurs établissent
les canaux et conduits d~eau. Hs propagent ainsi l'emploi utile de Feau
ou les irrigations. Les officiers des herbes s'occupent de raméHora-
tion des terres et distinguent les fumiers qui conviennent aux divers
terrains. Les officiers des semences en terrain inondé, s occupent d'en-
scmcnecr les terres basses. Ils complètent l'emploi utile de la terre;
ils achèvent de rendre les terres cultivables.
2 Comm. B. Ces officiers s'occupent spécialement de la culture du
riz qui a besoin d'eau.
Comm. T'r~tjf-~e-noH~ (A). 1~ rcumssftit les objets relatifs t~
signaler à~empereur les travaux convenablebchaque
paysIlexplique les inconvénients des divers pays5, pour
distinguer leurs produits. H explique comment ces pro-
duits se forment, pour indiquer ce qui doit être demandé
de chaque pays
22 Lorsque l'empereur fait une tournée d'inspection il se
tient près du char impérial
LnCTEÏ7R DEMONSTHA.TJ.UR(sOt.'A'R-H/~v).
34
reur ne demande pas un objet hors de saison ou qui ne se trouve pas
dans un pays.
les laiLs .mciens~.11 est charge d'exposer ce qui depla~
dans les diifereuLes régions, pour l'avertir de ne pas lc~
mécontenter, pour qu'il connaisse les coutumes loches
2.) Lorsque l'empereur iaiL une tournée d'inspection, il
tient près du char irupënai S
~Sl'LCT~U~D~(..OU)~D'EAL(f~or~A~).
S!) Ils sont préposés à l'inspection des dÉt'ecses relatives
aux cours d'eau et aux étangs. Ils régularisent le service
de leurs gardes et les font reposer par intervalles. Ils
saisissent les contrevenants aux défenses; ils les punissent
clé châtiments et d'amendes
S'il y a un sacrince, une réception de visiteurs étran-
gers, ils livrent les offrandes provenant des cours d'ean~.
3,
~SME~~MDES~~M~
S9 Ils sont chargés de l'administration des lacs et étangs
dépendent pas des inspecteurs des montagnes, mais des olliciers de
cet article qui sont appelés inspecteurs des forêts.
Comm. B. La saison pour la coupe des bois eat, comme on i'.t
vu, le milieu de l'hiver ou de r6i.c. On ne coupe le bot& que pendant
un nombre de jours déterminé. C'est ce que dCsigne ce termeie ré-
glement.
Comm. C. Les lacs ou étants sont ums avec les cours d'eau. lis
sontclone compris dans ie département des inspecteurs des cours d'eau.
Ainsi, dans le chapitre Yu-I<un~ du G'houo-l my, il est dit que la rivière
de Thsi en dcborda.nt forme ie lac Yong
Éditeurs. Che a ici le sens de détendre, mettre pn repos.
Les gardes tantôt sont de service et tantôt se reposent. On les change
par intervalles; le travail et le repos sont ainsi égalisns.
Comm. B. Ce sont les objets dont. on remplit les paniers, les ter-
rines, tels que des poissons, des huîtres ~'o~ez les articles des employés
4tux paniers el aux l~achis, livre v,
Suivant ]e [-omm. P~fif/f~-c/n, !f"~ )ns~ccteut' dcs cours fl'CHn
du royaume. Us établissent les réserves et défenses (lui s'\
rapportent. Ils enjoignent aux hommes de ces localités de
garder leurs produits precieu\. A certaines époques, IL
les livrent au magasin du jade. Ils divisent le surplus
entre les hommes du peuple
30 S'il y a. un sacrifice, une réception de visiteurs étran-
gers, ils livrent les offrandes provenant des étangs
S'il y a une cérenjonie funèbre, ils livrent les objets
lie service, confectionnés avec des joncs de dinerentes
espèces
S'il y a une grande chasse impériale alors ils net-
toient de plantes gênantes la lande des étangs où l'on
doit se réunir. Quand on finit la chasse, ils plantent
leur drapeau d'Inspecteur pour rassemMer att~our d'eaa;
le gibier
dépendent des Inspecteurs des étangs, cités plus bas, comme lesiiispec-
teurs des forêts dépendent des inspecteurs des montagnes.
Comm. B. Ce qui esL livré au magasm du jade se compose de
peau\ cornes, perles, coquilles. Les hommes livrent la quantité
due pour la ta:\eensuite lis penvent prendre le surplus pour
leur propre usage, Ii y a aussi des époques déterminées pour recueillir
ces matières Vo~ezie c)Mp. ~«~-tc~tf du ~î-~t.
Editeurs. Les préposés aux semences en terrain monde partagent
entre les hommes du peuple ies parties des étangs qui peuvent être
ensemencées. Les autres étangs sont sous la garde des omciers de cet
article.
Comm. B. Ce sont tes pLmte~ aquatiques qui se placent dans les
paniers et terrines
Comm R. On nut avec ccs plantes des nattes pour préserver le
cercueil.
J (:onvu. 13. C'est ainsi qu'on ht il farl1cJc des inspectcnrs des mon
chaque animal. Ici les inspecteurs des étangs rassemblent le gibier tué
et le classent par espèce. Ils ont un drapeau spécial, comme signe de
leurs fonctions. On y peint des oiseaux d'eau, comme on peint un ours
ou un tigre sur celui des inspecteurs des montagnes.
Éditeurs. Les officiers de ces quatre articles opèrent la perception
de la taxe sur les forêts et les étangs, à l'intérieur du royaume im-
périal. Cette taxe est acquittée en produits de la localité, comme cela
est réglé ponr les six districts intérieurs par le préposé aux habitations.
Liu-$&é, livre xn.
1 Comin. B. Ce sont les parcs de chasse sous les Han.
3 Comm. C. Les officiers des tiaces suivent la trace du gibier. Ils
connaissent le heu où se tient le gibier, où il a son gîte habituel. Ils
font alors de ce lieu, un parc clos. Ils disposent, àl'entour, des haies
avec des arbres: ils ordonnent au* hommes de la localité de garder
cette enceinte réservée.
Éditeurs. Il y avait des terrains consacrés aux chasses de l'empe-
reur. Ce sont les parcs indiqués dans différents passages du Chi-lm<j
et du Tso-tckcuen. On y rassemblait du gibier de terre et d'cau. On
pouvait y passer les troupes en revue. On établissait des réserves et
défenses et on partageait le menu bois et les herbes de ces enceintes
avec ceux qui les gardaient.
3 Connu. Tt C'est-à-dire la désignation du temps et du lieu.
Comm. Les
et rhinocéros, Ccu\ de petite dimension proviennent des grands cerfs
mi, et des cerfs urdinaiies.
cultivateurs des înonlagncs et marais
obtiennent do riz, (lit millet plus difficilement que ceux (les plaines
Ils fournissent donc des dents, des corne; des os, objets nécessaires
aux artisans.
Éditeurs. La taxe ici designee est la taie sur les terres. Les cul-
tivateurs des montagnes et marais sont, en principe, passibles de la
i.txc. S'ils r>nl ama^t' des (lents, des cornes, clos os. il* les livipnt au\
C t'I(,7f.li Ut.S 1'LW I.J (1 1 L-.IL1
).
pe tUi.
5 Cet officier agit comme TolScier des cornes. Il reçoit les plumer
en place des grains dus parles cultivateurs des montagnes et des étangs
s Comm. B. L'ancien dictionnaire Eul-ya désigne ces diverses
tiré
fl Comm. B. Aiant de descendre le cercueil, on garnit le fond du
caveau avec des coquilles d'huîtres, pour le préserver de l'humidité.
G'est-àdire, suivant la glose, on y répand rie la poudre de coquille*
hong.
du Tw-fcfwueii deuxif'nic1 année de Tch'wq-
orrTCIMlS DLS l'ARCS {inOU-JTi\),
Le
nies, Ils ne font qu'avertir le sou\crain et le grand administrateur gé-
néral, et leur indiquent si les grams emmagasines suffisent ou ne suf-
fisent pas pour les dépenses de l'État.
Comm. système de l'impôt, sous les Tclieou,
naît i'avdulïige de régler les quantité;? des dépenses de l'État, d'a-
où il y en a. Ils avertissent le souverain de réduire les dé-
penses de
FÉtat 1
5
ti*>
ils sont chargés de régulariser le service alimentaire
dans le palais. Ils répartissent les grains destinés à ce ser-
vice, entre ceux qui doivent les garder. Suivant le règlo
ment ofliciel ils s'occupent de leur entrée et sortie 2.
Lorsqu'on offre un sacrifice ils livrent les vases carrés,
les vases ronds. Ils les remplissent et les rangent 3.
7"(,/in, prendre. lis prennent ces grains pour la> donner à l'officier du
battage. Les grains des grands sacrifices &onl récoltés dans te champ
que laboure l'empereur ei conserves dans le magasio des esprits. On
ne les emploie, pas pour des usages inférieurs.
Éditeurs, D'aprèb
une explication du Tso-tcliouence que l'on en-
tend ici par les grains réunis ou tiansposés, pourrait désigner, selon
quelques-uns, le mélange des anciens grains avec les nou\ea«\ qui
se mettent au-dessus, soit par moitié soit en plus petite quantité.
1 Traduisez de même ce nom et voyei la note livre \ni, fol. 34.
Coram. B. Ils comptent les quantités de grains destinés à la con-
sommation. Ils les distribuent au commandant du palais impérial
( Koiiny-ickifKj) à l'administrateur du palais intérieur (iVeï-(swî),
pour
«jiif1 ceux-ci les gardent et les partagent. Le riz est livré par les offi-
ciers des greniers. Si ceu\-ci ont un déficit, les officiers des logements
tomplent les quantités qui doivent leur être restituées.
Connu. PVatuj-yng-tien, Ils reçoivent des officiers des greniers alors
ils ont un compte d'entrée. Ils livrent au préfet du palais, à l'admi-
nistrateur de Tinlérieuralors ils ont un compte de sortie. Ils font ce»
opérations, d'après les règles posées par le grand administrateur gé-
néral {Ta-tsai),
3 Comm. B et glose. Ils déposent dans les vases ronds les unïlett.
des deux espèces Cho et Tsi, ils placent dans les vases carrés le riz et
le millet Liant/. – E\actcment3 Fou désigne une forme de vase carré
à re\l(»rienr et lond<ï l'intérieur; Kouci désigne une autre forme df
vuse, rond à i'e\lérieur et cm ré n l'iiilérieui
S'il arrive des visiteurs étrangers, ils agissent encore
de même. Ils livrent la fourniture rituelle de ces visiteurs,
le riz chargé sui les chars, le riz place dans les paniers, le
fourrage et le blé4.
40r, S'il y a une cérémonie funèbre, ils livrent le riz cuit
qui est placé dans la houche du mort, et les grains grillés
fjm sont déposée près de son corps 5.
Ils suspendent les grains de semence dans la saison de
du millet Luvuf un
milïel Tsi. Pour un préfet, on ajoute aux deuv espèces précédentes
prince, on d joule enroie dcu\ paniers de
l'année où on les récolte, pour préparer les grains que
l'impératrice présente au printemps 1.
Ils s'occupent de l'entrée et de la sortie du riz et du
millet. Ils distinguent leurs espèces 2.
A la fin de l'année, ils dressent le compte général de
leur gestion 3.
vent.
Comm. A. Au printemps, l'empereur doit labourer dans le champ
sacré. Alors l'impératrice présente les grains de semence. Voyez l'ar-
ticle de l'administrateur de l'intérieur, Nei-tiaî* livre vu.
2 Comm. B. Parmi les neuf sortes de grains, il y a les six espèces
Comm. Les
ejers des dépôts, T sang -j in, sont préposés aux dépôts des grains per-
çus comme taxe dans les différentes divisions territoriales.
préposés aux habitations. Liasse per-
çoivent le grain de la taxe des quatre banlieues. Les chefs des districts
extérieurs, Soui-ssé, les cbefs des dépendances, Ilien-ssè, perçoivent
ïei grains de la taxe des terres extérieures. Toutes ces quantités de
grains sont livrées nua. officiers des dépôts. Voyez les articles des Lia-
sse j Sout-ssé, Hicn-ssé.
D
Comoi. Tching-ngo. Ces dépenses consistent dans les distributions
gratifîciilious, allocations attribuées aux offices administratifs.
6 Conmi, 8. Ceci se rapporte aux approvisionnements placés sur les
pour leur de
dans in texte, de marches sur les roules et chemins. Les sacrifices se
font dans là banlieue voisine. Conséqneminont il n'est pas besoin,
provisions placccs sur les routes.
Comm. Tching-Li.Les ofïicicrs des greniers et des dépôts, Lin-jnt
Tsang-jiHj s'occupent de l'entrée et de la sortie des grains; îuais le
texte ne dit pas que ces deux ordres d'officiers présentent des comptes
généraux. Si l'on se reportel'article du chei'des comptes généraux,
Ssè-kncï, livrp, vi, on y lit que cet officier détemime les pioduits utiles
dit territoire, d'après le ^glemcnt des neuf taxes, qu'ils'occupe des
recettes et dépenses qui concernent les officiers de la cour, des ban-
lieues et, terres du peuple, apanages et dépendances, qu'en général
il conserve les doubles des mandats, registres et plans, pour contrô-
ler la gestion des divers officiers et>érifier leurs comptes. De îii on
peut i nférer que 3 es comptes des préposés aux greniers et aux dépôlc
publics sont examinés par le chef des comptes généraux.
ùû ils visitent les terreb; ils examinent let. semences. Ils
constatent le produit bon ou mauvais de Tannée, pour en
déduire le règlement de ta perception û.
M Ils sont chatgés d'égaliser la consommation générale
du peuple 3. Ils secourent ses besoins: ils régularisent son
bien-être °.
régler les écritures des audiences. Comme ils ne peuvent pas retour-
ner chez eu\ j pour prendre leurs repas, on leur fournit des aliments.
9 Comm. B et glose. L'empereur a trois salles d'audience. L'une
est daiis la partie postérieure du palais oi!i sont les chambres à cou-
cher, Zou-tsin. Le teite ne la mentionne pas ici, parce que ce n'est pas
une salle d'audience ordinaire.. La seconde est la salle d'audience de
en
l'administration générale. Elle est en dehors de la grande porte, Lou-
men, et placée sous l'inspection du grand prévôt de justice. La troi-
sième est la salle d'audience de dehors de la porte dit
oï Lorsque l'on offre des repas aux vieil LareU et orphelins,
aux guerriers d'élite etaux cadett, ils
fournissent les grains
de ces. repa& a.
Ils sont chargés de nourrir les chiens destinés au\ sa-
cri lices.
UVRE XVII.
MIMà'IERE, APPELÉ DU
D'OFFICIERS QLI DEPENDENT DU TUOlSIFMr
PIUIVTEVPS OD DES HITES.
5
Un gradué de troisième classe.
10u
Toutes les fcuiine&, de l'intérieur qui ont un appointe-
menl
soears du souverain.
Comm. C. Les honorables de l'intérieur et de 1 extérieur assistent
i'impéntrtce dans les sacrifices En conséquence, elles sont classée*
dans dp.uv services distincts.
Quatre écrivains.
Douze aides.
Cent vingt suivants.
20
Quatre gradués de troisième classe.
Danseurs en nombre indéterminé
Deux gardes-magasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
1 Comm. B. Ils soufflent dans ces flûtes pour jouer les airs des
chants populaires.
2 Comm. B. Ti-kiii désigne la chaussure que portent les danseurs
des quatre pays étrangers. De là, le nom des officiers préposes à ces
danseurs. D'après le chapitre Kliio-U, du ÏÂ-ki, c'est une chaussure
sans courroie. Le comm. A dit que c'est la chaussure des préfets qui
quittent le royaume et sont en deuil.
fÈfi" Yong désigne
s Comm. B. une action d'éclat. Quand il y a
d'éclat, on
un action fond des objets usuels; on en fait des pièces sur
lesquelles on grave la mention de cette action. Ainsi, dans le Tchurb-
thsieou, de Tso-Vhieou-ming, il est dit, à la dix-neuvième année de
Siaug-kong, que l'on fondit les armes prises sur l'armée de Thsi, que
Huit aides.
Quatre-vingts suivants.
l'on en fit des cloches et que l'on y grava les bcau\ faits de l'armée
de Lou.
Comm. \-fo. Cet usage remonte au\ victoires de Wen-wang et de
Won-ivang. On conservait dans le magasin céîeste les objets précieux
pris sur l'ennemi, comme témoignage des hauts fdits des anciens sou-
verains. Les pièces gardées par les officiers de cet article pouvaient
servir d'ornements aux instruments de musique.
4 Comm. C. Ces officiers sont chargée des objets que tiennent les
–
danseurs. On frappait sur un bouclier, dans la danse avec le bou-
clier. C'était la danse de Wou-tvang, citée dans le Chou-Jung. De même,
la danse avec la flûte était la danse de "YVen-vyang, citée dans le Chi.
Jsing
[SANO-TCUO]
tours pour examiner la position des astres dans le ciel. Ils relèvent du
grand annaliste qui a, parmi ses attributions, l'examen de l'état du
ciel. Voyez le chapitre des règlements mensuels [Youc-hny) dans le
Li-ki.
1 Comm. B. C'cst une charge héréditaire, comme la précédente,
grand administrateur, Ta-isai* des huit moyens d'action sur les of-
ficiers de l'administration. Ses fonctions sont d'un ordre élevé, et
le corps d'officiers attaches à son service est considérable.
Comm. Sim-tchi'lumif Ces annalistes dépendent du grand siipé
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardes-magasins.
Huit écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES ANNALISTES D£ L'CYIXniEtïR ( HM f-SSÙ )
31
Huit gradués de deuxième classe.
Le
(Éditeurs).),
4 Comm. B. On compte pour ce service cent vingt écrivains, parce
qu'il faut beaucoup d'hommes pour aider aux écritures.
Comm chapitre Tchcou-itmian dans le Choti-
Seize gradués de troisième classe.
Cent vingt écrivains.
Quatre gardes-magasins.
Quatre aides.
Quarante suivants.
Ling3 mentionne les Yn-ssé; c'étaient alors des officiers de second rang,
des gradués. Cette charge prit de l'extension à l'époque des guerres
civiles (5oo-3oo avant J. C). On lit souvent dans les textes de ce temps
que les pétitions ont été présentées aux grands Yu-ssd du souverain.
Sous lesllan, les Ya-ssé furent des préfets et eurent le même rang
que les Chiug-siang on vice-présidents des ministères.
1 Comm. B et glose. La décoration des chars comprend le jade,
l'ivoire, l'or ou métal précieu* le cuir, qui servent pour les orner.-
Le Km-lchè est le chef des employés aux chars, désignés dans les ar-
ticles suivants.
Éditeurs. Les chars sont construits
par les ouvriers spéciaux, qui
font les caisses, les roues, les timons et qui dépendent du sixième mi-
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardes-magasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
LIVRE XVIII.
1
Ce fonctionnaire est chargé d'instituer, dans le royaume
des tertres ou autels en terre. On sacrifie aux n\ière& et aux lacs sur les
puits. Ainsi on lit dans le Li-ki «On sacrifie au\ esprits des quatre ré~
gions sur les quatre autels en terre, et sur le^ quatre puits La victime
10 En ouvrant et découpant la victime. on sacrilie aux
quatre régions, aux cent objets'.1.
On rend hommage aux anciens souverains par la liba-
tion faite au moment de l'introduction solennelle delà vic-
time. On leur rend hommage par l'offrande des grains 2.
12 On rend hommage aux anciens souverains dans le prin-
ïemps, par le sacrifice Tsé, dans l'été par le sacrifice Yo,
dans l'automne par le sacrifice Tchang, dans l'hiver par
le sacrifice Tching 3.
cérémonies de ce genre.
r' Comni.B. Les proches parents du souverain ou du prince on tle vête-
ment complet Les parents éloignés ont la piiee placéedans la boucLe etie
linceul. – Ils'agiticidesobjetsqueleprinceenvoiepour les funérailles.
Le comm. Tchou-h distingue les deux expressions At* Ssé et
seconde
IVana. La première désigne l'instant de la mort. La s'emploie
en parlant de la personne enterrée.
e Comm. B. Hoantj, littéralement famine, désigne iri les circons-
royaume de Soung ayant été inondé, Tchoang roi de Lou envoya des
hommes consoler le roi de Soung. Ces envoyés dirent: Le ciel a fait
des pluies lorrenliellcs il a nui à vos récoltes. Comment ne vous
adresserait-on pas des consolations3
du
Comm. B. On fait ainsi qu'ils s'aiment mutuellement. Les hommes
dupeuplc, comme lesprinces, doivcnllous nourrrrl'meul et les parents.
pi Imire le vin aver: eU:i. Yoyea le dlè.1pitl'c Li-lif.
2<; Par le rite du bonnet viril et du mariage, on complète,
on unit d'affection t'homme et la femme s.
37 Par le rite du tir de Farc avec l'étranger, on établit des
relations amicales avec les anciens compagnons, les ao-
cîensatius~.7.
Par le rite des banquets eL collations, on établit des re-
lations amicales avec les visiteurs étrangers des quatre par-
ties de rempire~. S
ait
collation qui était jointe à la cérémonie du tir de l'arc.
dans
<t.roccident, ctait commandé pin'Tc~Ho-Loug. Ainsi ])! avait: iesdcnx
chefs Pa de l'orient et de l'occident. Voyez aussi le chapitre ~ny-
G'hou-IEiny
On trome les Ëgures de ces tabIftLes à la hn de !'éd.ïtion ImpeDaIe
du 7'c/fFun- Ces usures unt été ajoutées ponr e\p!iquer le texte.
° Comm. B. On pdcjfie les quatre régions avec cette Eabtcttp. Lcnoiïi
.T7
Avec des oiseaux, il fait les six pièces de bienvfnne~,
pour classer les officierb.
w y
Quandil uu grand sujet, de tristesse po~ir le royaume
(uit malheur public), aloisitoiTre un sacrifice coïtecLifau
Seigneur suprême et attx quatre objets éteignes
~U Quand te sou-veraiu accorde une grande investiture,
esprits supéricUl's.le
Conam. B. 11 prépare la cercïnoniee\traordinaire,pourinvoquertes
le scjgncur suprême,, désigne ici lcs cmq
souverains du ciel (Ou--h). &?txxf)~j!es quatre objets éloignes, designon).
les Clllq monts sacrés, les quaLre monts protecteurs situes aux fron-
hères, les quatre grands lacs. Le mot YYnn,rl indique qu'on re-
gardc la montagne ou le lac, et qu'on élèvedans sa direction i~autd sur
lequel on sacrifie.
Comm. D. Le mot
e Liu, mullitudc, indique qu'on oirre un
aacriucc aux esprits réunis.
Le cutnm. C réfute le comn]. A qui tht que les quatre objCLs éloignes
[~t~tfE~] sont le soleil, la hme, les étoiles ou planètes, eL la mer. On
~o~ dans la chromque du rc~m-on que les rtviërEs ICtEtng, Han,
Sout eLTchang étaient les ~Fftt~ du royaume dcTifSou. D'après le dict.
Ë!)~~ le mont ~fffft~ était le ~F<[Ji~ du royaume de Tlisi. 11 est dit
dans le Ghou-J,ury que l'on fuit ta a·rémonie Tlrnnpour les 1l1ontagnc'i
et rrvieres. Il n'e~t donc pas question dcb esprits céleste-' dans cette
uu 1 de r;~L'l'mon If>
alors il invoque, en premier Heu, jr~ufoK, te génie de
la terre
répartit les diverses sortes de sacrifices attribués aux
Il
,'panages et domaines affectés, aux districts intertems et
extérieurs, aux royaumes et principautés~.
2.
suivantes ont
Comm.
ce
il fut considéré comme régal du génie de la terre, et les générations
~c~
génie par le nom nfHcna-lon.
toti. On iiL dans le chapitre Tt~onp du C~aJn~(/ que
le district de. LSm t~re en tribut des terres des cinq couleurs. Confucius
dit dans son c~ica~on L'empereur donne rtnvestit.ure des terres aux
cinq couleurs, Il offre le sacrifice au génie de la terre il institue les
princes fendataireg. Alors il donne à chacun la terre de la couleur de
son nef; il enjoint s-u nouveau prince de consacrer un liau pour sacri-
fier au génie de la terre.
Comnt.B. 11 dlat.ingue]cssuci'tticeb qui conviennent à chaque di-
vision territoriale et leurs rites.
Comm. C. Les princes feudataircs ne peuvent sacrifier au ciel età la
terre considérés en général. Ils ont seulement le droit de sacrifier aux
génies de leur territoire et des céréales, de sacrifier dans la salle des
Ancêtres, et d'offrir les cinq sacrifices réguliers de l'année.
Comm. Kanyan~. Tna, Ria désignent les domaines affectés à l'entre-
tien des cliarges administratives et des frtres du souverain. ZftCtn~ dé-
~i~neles si~ districts inlérieurs. Y désigne ies St\ districts extérieurs.
el lesapanages Ko~f~
LIVRE XIX.
3 Comm. B. les
convocations d'armée, des réceptious d'étrangers, enËD des ma-
riages.
,ictumes et. les vases des sacrifices. qui
varient suhant le rang de celui qui sacrifie. Ainsi il faut être au moins
préfet du royaume Impérial pour sacrifier un bûeuf- Les graduer du
royaume impérial sacrifient uue chèvre ou un mouLon, de même que
les préfets des royaumes feudataires. Les gradues de ces mêmes
royaumes sacriuent une truie. Quant atn. vases, il y a quatre vases
Totn' pour uue cheyrc, et deux seulement pour une truie. Il y a ponr
un gradué dem. vases TëOM et trois vases T~OM; pour un préfet., quatre
Teon et cinq Tson; pour les princes fendatairns, six Teou et sept %'sou.
pour ~empereur, huit 'fcfft et neuf Tx(~.
Jldistingue leb deux séries de gauche et de droite,
pour placer les tablettes honorifiques dans les salles des
Ancêtres
a Il distingue les prescriptions reiatrves aux cinq costumes
en l'honneur d'un personnage défunt. Les six vases sacrés T~a~ sont
lit
corrige par ~T, sacriuce d'invocation.
AuUeu
de ~M. le tnêine
gâteau. D'autres proposent de lire, pour le premier ca-
ractere,~f~, pronostics,
ou circonstaoces heureuses et malheu-
reuses pour le second,
î~j sacrifice dans lequel on offre le sang
d'un oiseau. –Suivant )a gtose, H faut se reporter ici aucommentn!re
de l'article du grand prévôt de justice, ~ye-c/n, livre xxxv, ou on ht.
Pour les victimes à poil, on dit. y.) j égorger la victime. Pour les
victimes à plumes, on dit: ~Ttjj oErir le sang de foiseau. –
J'ai
suivi cette dernière interprétation qui me semble la meilleure. Le
commcntaire I-jo conservet~tT,sacrifice d'imocatton. qui si-
gnifie pendant d'oreille, doit être certainement remplacé par f~J-t.
Éditeurs. Il ordonne anx engraisseurs (fe/iOMt~~nj de les nourrir
d'herbes. Les fonctiounaires (TcAt~~) fleaignent les cinq ministres
et leurs subordonnés. Voyû~ l'article précédent où le sous-supérieur
des ccremouics sacrées livre les VtCttniPbauxcuiq ministres, et leur
enjoint de les présenter ensemble. Le &c~t s'occupe des mêmes dé-
tails.
Comm. B. So~ désigne le hoir qui procède le jour o~ l'on
par le sort sur le jour alors on rait abstinence. Il y a sept jours d'abs-
tinence libre, et trois jours d'abstinence rigoureuse. Le soir qui pré-
cède la divination, ie &e-e7t[ se réunit avec les augures et ceux qui
fonctionnent dans le sacrifice, et le matin du jour suivant est te conx-
mencement du jeune.
Comm. C. I) ordonne, il indique comment tes oiRcters doivent
aiderla divination, Et pratiquer !e rite d'abstinence.
Comm. ~ffft~-n~an.-cA!. Le sous-supérieur des cérémonies sacrées
annonce à l'empereur que les vases sont prépares. Le maître des sa-
crifices fait ïa même annonce, par rapport au sous-supérieur des céré-
monies.
Cumm. B et glose. Les grains sont placés dans des vases couverts-
On ne sait pas ce que contiennent ces vases. Donc on doit les montrer,
les mettre en évidence.
Editeurs et
comm. A. On pile les plantes aromatiques pour déve-
lopper leur odeur. On les fait bouillir pour développer leur saveur.
On fait ainsi le vin odorant qui sert pour les libations. Ces opérations
sont exécutées par le maître des sacrifices, réuni à l'oflicier des plantes
aromatiques.
Comm. B. Le sous-supérieur des cérémonies sacrées s'occupe
des petits rites des saenuces. Le maure des sacriuces exécute tes
Lorsque les rites du sacrifice ~ont accomplis, il an-
nonce que la cérémonie est terminée.
Lorsqu'il y a une grande réception de visiteurs étran-
gers,il surveille la disposition des bancs et des nattes, la
préparation des plantes qu'on pile, qu'on fait bouillir. Il
seconde le fonctionnaire qui fait les libations, et qui ac-
compagne
33 Lorsque ies dignitaires viennent aux grandes réunions
du printemps e~ de l'automne, il est leur aide introduc-
teur II prépare et dispose l'ofÏrande rituelle des paniers
et des cruches.
Le
-Comm. C. Ce sacrifice est mentionné a l'article du commandant
des chevaux Ssé-mu, livre Sxm, lorsqu"il fait la grande revue au mi-
lieu de rbiver.
Comm. Chi-hirey dit On fait le sacrifice Loni,
le sacrifice ~Uft. Le Lt-At dit On fait le sacrifice Tï~ sur le ter-
rain que l'armée doit attaquer. Ce caractère désigne, comme celui du
texte le sacrifice militaire.On enjoint alli.. officiers de dresser un signal
en avant de l'armée. Le maître des sacrifices &c-t~n failles dispositions.
Le TAif;ft-~).o oflicier des prières pour les chasses, s'occupe des prières
et des invocations. Ensuite on fait prêter serment à la multitude et on
commence la chasse. Autreibis~ lorsqu'on devait augurer, on sacrifiait
au premier devin. Lorsqu'on devait employer des chevaux, un sacrifiait
à l'ancêtre des chevaux. Lorsqu'on devait employer le feu, on sacri-
fiait à l'esprit du feu. De même, avant, de mettre en mouvement l'ar-
mée on la chasse, on faisaIt le sacrifice Bla à finventeur de l'art
militaire.
2 Cumm. R. Autrefois lorsqoe l'on commençailles labour: on ar-
qui labourent les marajs d~arraclier les herbes, de couper les arbres.
Comm. Y-fo. L'essai Te~a~ est la solennité où l'on goûte les
grains. D'après le résultat de cet essai, ou augure sur les travaux agn-
coles. On fait en sorte que les Lommes sacbcnt tous le résultat de
l'inauguration, et travaillent activement au sarclage.
3 Comm. B. Quand on fait la chasse d'automne, on commence a
devoirs. Les fils naturels n'ont aucun devoir à remplir. Les fils aî-
n~s et légitimes doivent saluer leb étrangers et venir à leur ren-
contre.
Editeurs. Le directeur des funérailles (Tc/tt-Mn~) prépare les rites
Funèbres du royaume, surveille leurs prescriptions et régularise leur
exécution. Ceci est identique pour les différents ordresd'ol$ciers. Mais
les funérailles des ministres et des préfets sont différentes de celles
des gradués. Alors le maître des sacrifices aide les fils de ces out-
ciers supérieurs à accomplir les détails prescrits pour le service fu-
ncbre.
3 Comm. i~att~fte~ et éditeurs. Dans les grandes solennités
officielles, le ~tt-fsu~e ou grand supérieur des cérémonies sacrées,
préside à la solennité. Le sous-supérieur l'aide et le maît-re des sacri-
fices aide le sous-supérieur. Il le remplace quelquefois, lorsque celui-
ci est absent par indisposition. Dans les petites solennités, le sous-
supérieur agit comme le grand supérieur, et il est encore aidé par le
maître des sacrifices.
Éditeurs. S'il militaire, l'un des sous-supérieurs
y a une expédition
marche avec l'armée. L'autre peut être retenn par un enterrement,
LIVRE XX.
1
)) est chargé des vases qui servent aux libations 4.
Lorsque l'on doit faire des libations dans les sacrifices
e). aux réceptions de visiteurs étrangers, il effectue le
mélange des plantes 3'o et du vin odorant. H en remplit
les vases sacrés 1 et les dispose en placer5.
une maladie. Alors, pour les sacrifices réguliers, les réceptions des
visiteurs à la cour, il faut nécessairement l'aide du maître des sacn-
fices. bi l'empereur est indisposé, le grand supérieur des cérctnoaie~
sacrées le remplace dans les sacrifices et se fait aider par le sous-
supérieur. Le maître des sacrifices doit, suppléer celui-ci dans ses fonc-
tions
Ktrt, même son. Ce caractère désigne ici les paroles de bon augure
prononcées par celui qui Ieprésente le défunt ou 1'ancèlrc. L'ofllcier
des ptantesaroniahqu.ps reçoit Ïevase, à la sortie de t\'mpcf'p).tt', comme
l'aide Hd'~mis~t~eur reçoit le grain dans les corbeilles.
Comm. C. Ceci a lien danb Je~ sacrifices la salle des Ancêtres.
Éditeurs. Le sens dc cc passage n'a pas encore été nettement e\-
ptique. On pnn) sni\re l'interprétation du commeotaire E; mais il
est douteux que ro[~f[cr des plantes aromatiques prenne part aux
libations. Le représentant de l'ancêtre, quand on a sacrin~, quand
il a goûté te vin et reçu les offrandes élève le vase pour adresser la
parole à l'empereur. Le use oi1 l'empereur a bu peut n'être pas épuise.
Alors roiÏ!ocr des plantes aromatiques et celui des mesures boivent
ie reste.
Comm.DD Le mélange fait par l'officier des plantes aromatiques,
est employé pour les libations. Il ne faut pas le confondre avec le vin
de millet noir, qui est préparé pour le moment où l'on fait l'invitation
à boire, et où l'on présente les offrandes au représentant de rancctre.
-Le vase qui le contient, est couvert d'une toile, comme les huit vases
cités a l'article des ~t-j~j, livre v
Suivant le commentateur .~fM-~m~j ic caractère t~ fc~n~
désigne une plante aromatique. On la pile, on la cuit avec deFeau,
par lui-même u
on y joint la plante Vo~ et le mélange des deux extraits est appelé
TcA~. Mais R'o)~<t dit Le \in extrait du millet noir s'appelle
~t Tc/ffH'/j sans qu'ilso!t combiné avpc !'e\trait de
Lor~quci'on iait )e sacnlice ou des grandes prières,
aux portes Je c~a~ il su sert d'une courge coupée a
tatige~.
3.
que les cérémonies ont heu tantôt le matin, tantôt le soir. Ainsian
printemps, le matin, on saeriJGc au soleil; en automne, ie soir, on
sacriEe falune.
Comm. A et B. Les sacrinces ici mentionnés sont ceux de ia salle
des Ancêtres. Les autres cérémoniessont celles des invocations adicssëcs
aux esprits. On arrose de sang la salle des Ancêtres, et les objet~qui
s'y trouvent, tels que les tambonrs, les cuirasses, les armes. La salle
des Ancêtres est arrosée de sang de mouton. La partie voisine de la
porte est arrosée avec du sang de coq.
Comm. B. Jl règle le heu ou ils do~cat être placés daus les cé-
rèmocies. Ainsi, d'après le chap. ~.t~'mt du ~t-Atj le vm noir, c'cst-tL-
dil'e J'cau, estùans la maison; le vin douxet nouveau est à laporte, ,file.
Eu puisaut le vin, on le sépare de sa lie. H montre comment on doit
puiser séparément dans chaque vase. On emploiedes liquides dtuërents
pour les sacrifices des quatre saisons on place, dans les wses les
t\tra!ts de la plante F~ le vin doux, les trois sortes de vins destinées
a <~re bues, et les espèces de vins appelées T~t~ qui sont employées
)H<
Engénéral, aux sacrifices inlei tnédiaires entre ceux des
quatre saisons, tels que le sacrifice de ia méditation ré-
trospective ( ~'c/tOMf-) et le sacrifice de la visite à la
cour( Tc/t<xo-~ttun/ ) ii se sert, pour tes libations, des vases
1 dits vase du tigre et vase du grand singe. Tous deux ont
lan f-2ueïdu Li-Li, c'était un vase employé par i'empercur lu. Le grand
vase T~KH est usité depuis le temps de Chun.
Comm. B. ZffKt ou tfoet désigne une espèce de singe qui a le nez
relevé et la queue longue. Le dictionn. ËM~tt dit que c'est un grand
singe. Le vasc Clean-Iouï est ciselé et peint. fI y a sur ce vase une fi-
gure de nuage placé au-dessus d'une montagne.
Éditeurs. Le comm. est exact. Le grand sacrifice quinquennal
remonte au premier ancêtre aucune cérémonie ne descend plus pro-
fondément dans l'antiquité. De là lui vient, duns le texte, le nom de
cérémonie de, la méditation rétrospective, Tc~oîtt-~H~. Lorsque les
tablettes de différentes salles ou de salles détruites sont introduites
dans le grand temple des Ancêtres, cette opération renferme l'idée de
visite d la cour. Conséquemment, le sacrifice triennal où se fait cette
reunion des tablettes sacrées, est identique aveccérémonie de la
visite à la cour Tc/MM-httUt~ citée dans le texte.
Comm. B. Le vieux texte a été corrigé dans ce passage. On a lu
au lieu de
~§, '5
et au lieu de – D'après la place
des vins cités dansle chapitre Zt-~t, du l.t-~ t~tt~-t~t désigne le
vin qui s'éciaircit. Le texte explique les opui'titioa& successives pour la
clarification. On unit au \in de millet noir les plantes aromatiques
qu'on a fait bouLHir. On le clarifie ensuite, eu le mêlant avec le vin
qui s~éclaircit. Le vin doux Gbt très-trouble. On le mêle a\ec du ~In clair
pour le rendre plus liquide. On le coule à travers des pailles, pour
recueillir la lie. On mêle le vin qui s'éclaircit, avec du vin clair, pour
le clarifier tout a idit..
-Le caractère 7hcft, offrir, est explique de diverses m.niiefcs
par les commentateurs. ~an~-ng;m-chi dit qu'on pi~scnLc, ~)Ff~ le
enfin, le transvasement et la préparation de tous les
vins1.
21 Quand il y a un grand service funèbre, il examine soi-
gneusement les vases des libations du sacrifice offert au
défunt2.
22 Il fait de même quand on offre le grand sacrifice col-
lectif3.
3.
premier mélange sans ôter la lie avec de la paille. H ajoute qu'où laiL
cette opération pour le vin doux, mais sans le mêler avec du vin
clair.
1 Comm. B. Ceci désigne les trois vins qui se boivent ordinaire-
ment, et qui sont nommésà l'article de l'inteudant des vins, livre v,
fol.19.
a C'est ia cérémonie dans laquelle l'officier des plantes aromatiques
(fol. 3, même livre) présente les vases des libations. Ces vases sont
examinés par l'officier des vases Tsun et 7. Tel est le sens du caractère
>J2* Tsuiij suivant le
comm. B. Cet officier fait ensuite enlever les
vases,
et, selon les éditeurs, il examine ceux qui sont conservés pour
être enterrés, ainsi qu'il est dit au fol. 3, à l'article de l'officier des
plantes aromatiques.
Comm. B. /flï* Liu, désigne le sacrifice collectif offertà l'occa-
sion d'une calamité publique, d'un grand sujet d'inquiétude pour le
royaume. L'officier des vases examine leur état et les dispose en
place.
Comm. B. Ces objets ont des dimensions, des formes, les cou-
23 En général dans les grandes réunions du printemps
et de l'automne, dans les grands banquets, dans les céré-
monies où l'on tire de l'arc, où un royaume est concédé
en fief, où un grand dignitaire est nommé, il dispose le
paravent brodé en noir et blanc, à la place que doit oc-
cuper l'empereur 5.
qui le reçoit. Alors, on place aussi ces deu\ nattes à l'orient et ïi l'occi-
dent du dedans de la porte. Ce sont les nattes sur lesquelles il s'as-
soit.
Comm. D. Pour l'empereur, la natte tin personnage qui invite et
celle des sacrifices ordinaires, sont semblables. Pour les princes feuda-
taires, elles sont différentes. En ellet, l'empereur seul est très-hono-
rable et peut s'asseoir sur une natte semblable à celle des esprits su-
périeurs.
1 Comm. B. Les visiteurs de haut
rang sont les princes qui vien-
nent rendre hommage, les ministres et les préfets des royaumes fcu-
daires qui viennent en information.
Éditeurs. Dans les visites en corps, l'empereur se place en avant du
paravent, la face au midi, pour recevoir. Dans les banquets et colla-
tions, on suit le rite de l'hôte et de l'étranger. Ainsi dans les visites
ordinaires, la natte dû visiteur, qui est l'étranger, est placée au midi,
en avant de la fenctre. Le prince estd la place de l'hôte, au haut des
marches de l1 escalier.
5 Comm. B. Il s'agit ici des réunions pour les grandes chasses des
gauche. Pour les génies, les bancs d'appui sont à droite. D'après cette
règle, quand nn prince feudataire sacrifie, le banc d'appui est à
cercueilon se sert de joncs durs garnis d'une lisière
en couleui mêlée de lilanc et de noir. Pour les princes
fcucliitairos, il y a des lisières en tissu mêlé. Pour chaque
natte qui couvre le cercueil, il y a un banc d'appui.
29 En généra], dans les cérémonies de réjouissance, ou
change le banc d'appui. Dans les cérémonies tristes, on
conserve le même banc d'appui 9.
1 Comm. B. C'est le on
Miste rc°lc, qu'iln'y ait des inexactitudes dans l'examen des chcls de
service, dans le jugement dit grand aclmimstrateui.
premier mois du printemps.
s Comm. G. Tics cérémonies de réjouissance désignent les sacrifices
réguliers des quatre saisons, et les sacrifices des réunions qui ont lieu
la troisième et la cinquième années. Les cérémonies tristes désignent
les funérailles de l'empereur et de l'impératrice, le sacrifice offert pu
1
Les
des cérémonies sacrées, on appelle ces mêmes astérismes Ssé-tchong
appointements sont proportionnées aux produits de la
terre. On sacrifie à ces deux astérismes, à l'entrée del'Iincr.
>
ll'emperelir.est pour
prême ou des monts protecteurs, est long d'un pied-Il est attribué à
'empereur. – -rfsÉk est pour >}«! cordons. ~,ÿl'
Sr* 1'seeou
fTt Tsâ, contour, garniture; chaque tour faïl un Tsicou.
Tsieoii a le sens de
tic
le
fcudaiaîres et salue le soleil, en dehors do la porte orientale. Jl y a ici
une différence avec le passage suivant ou il est dit que l'empeicur
Koucl rond pour sacrifier an soleil et à la lune.
Les commentateurs varient sur le sens de Tchin, qui signifie la
toute puissance, la pacification, et qui est aussi le nom donné aux
quatre monts protecteurs des fi on litres Dans les planches ajoutées
par Tchou-hi on voit sur le Kouei de ce num quatre amas Je roches
qui figurent des montagnes,
3 Dans les figures données par Tchou-hi le premier de ces Koueï est
un peu recourbé parle haut, et on voit sur cette tablette tleui colonnes,
emblème du palais, Sin, qui signifie proprement sïnccrHc, est lu ici
Chuit corps, pour le nom du deuxième Kou.eï. On voit sur celui-ci un
homme ayant la tête droite, comme indice de puissance. Kong signifie
corps. Le Kouci de ce nom olîVe une figure d'homme un peu courbée
pour indiquer Ja soumission. La tablette suivante porte une figure
de céréale analogue au riz, et la dernière la figure de joncs aquatitlues.
Toutes deux étaient rondes, et leurs emblèmes représentaient la fer-
tilité, l'abondance, que les princes feudatnires du4° et 5*rang devaientt
procurer au peuple.
4 Comm. B. Les trois couleurs sont le rouj* le blanc, \p bien. Les
le
visites de circonsldnee, Hoci, les visites collectives, Tong.
s Voyez le dictionnaire de Kbang-M pour les deux tablettes Tclioucn
Ils figurent deux piudb opposés. Voici la figure donnée par Tchou-
hi kiv. \r.v, iol. (i8, édit. impériale.
le
cvlraordînaires au\ monts et aux lacs sacrés.
3 Comm. A. Lu tête du Kouei est travaillée en forme d'ustensile pour
3 Comm. B. Selon le
Gonim. A. Cette pièce est travaillée en forme de dent. Les cïenU,
sont l'emblème de la guerre. £ a couséquence le demi-Kouei denté sert
pour les levées de troupes. Ainsi sous, lesllan, on se servait des ta-
blettes au tigre de cuivre, Tliong-hou-jou pour lever des troupes.
dûtmèlie de Cette pièce élait
d'un pied. D'après l'article des ouvriers eu jade ( dixième section
du Tchwu-hj kiv. xlii), sa mesure élalt un pied et trois diiièmes
de pied. Selon quelques-uns, cette pièce n'était pas ronde, comme
la tablette ordinaire Pi. Sa largeur était de •– de pied. Sa longueur
d'étalon
était d'un pied. -Elle était ovale et servait pour mesurer ie&
longueurs.
Comm. Lieou-y. Par le Pi- jeu on fixe les mesures alors le pied et
le dixième de pied ne peuvent varier. Par le Tsou-Uong tablette à
cordon de soie, on fixe les poids. Alors on ne peut confondre le poids
des objets.
3 Comm. B. Il ajoute ces pièces après qu'on a fait le grand ense-
aliment du mort.
Comm. C. L'empereur, les princes et les officiers se uourrisseut
dans ces occasions des différentes sortes de grains. Ils se servent en
même temps de jade et de riz.- Cette explication paraît singulière.
Le comm G cite Je chap. Tan-kong du Li-hï dans lequel il est dit. Pour
le repas funèbre, on se sert de vu. et de coquines.
3 Comm. B. C'est la pièce de jade qui soutient les dernières dents
des tablettes; et aussi des objets précieux, tels que des rouleaux
d'étoffe.
Comm C. Quand le cercueil est dans la terre, on donne des
rouleaux de soieries noires et rouges. Aux funérailles de l'em-
pereur, on ajoute du jade a ces présents. En rapprochant ce passage
de l'article du chef du magasin de jade, on voit que celui-ci sur-
veille la confection de la pièce de jade destinée au mort, et que
le conservateur des Ublcltci la prépare ou la livre pour l'opuration
fiôfmitive.
40 En gémirai tous les objets en jade qui sortent du ma-
gasin sont préparés et présentes par cet officier5.
5.
l if E' E:I~4~
FIN DU PREMIER VOLUME.
TABLE
TOME 'PREMIER
ARTICLES CONTENUS T}ANS LE
générale
mier ministlre appelé ministère du ciel ou de l'ad-
ministration
ministère. 1
58
Liviil u Ta-isai, grand administrateur général, clef du pre-
mier 20
Livre iii. Siao-baï, sous-administrateur général. das
commandant palais
Tstn-foR, aide-administrateur général
dupaîais
mets.
Livre iv, du 64
Koung-pc, préfet 68
tuerie..
Cken-fou, intendant des
l'intérieur
Pao-jiiij, officiers de la
70
76
cuïseurs
Neï-hiang, cuisiniers de
l'extérieur
PVaï-hiangcuisiniers de
79
81
Peng-jîn,
privé
Tkieussdf proposé au territoire hors banlieue.-In-
pêcheurs
tendant du domaine
83
84
Livisb
î'ii-jin
tortue
'Clicou-jiiij preneurs d'animaux, on chasseurs.
Pié-jin, preneurs de
St-jui; officiera des pièces sèches ou
Y'Ssé, supérieur des médecins
dessécheurs. qi
86
88
go
92
Chi-y} aliments.
simples
médecins pour les
Yuges
y3
ulcères
'l'si-y, médecins de-, maladies 0,5
Yiuty-yt médecins, des
Cheou-jj médecins des
vins09
animaui.
vins
Thsicoii-tching inLendant des
extraits
Ihsipoii-nn, employés aux
97
gS
ioi
glacière
sel
Tsutng-jîn employés aux 1 0/1
Ping-jia, employés à la io5
paniers
Piev-jtHj, employés aux 107
hachis.
FTaî-jtn, employés aux pâtés de
Hi-yûiy employés au
Yen-jîn employés au
vinaigre. 10g
111
repos.
rdiantj-cliéj préposés aux stations de
tente
ii55
du jade
fa-fou, chef du magasin
1166
1 1H
121
is4
rinlérïenr
Nei-joiij chef du magasin de 127
l'extérieur
généraux
l'Vaï-fou, chef du magasin de
écritures
Ssc-hoei chef des comptes
1 38
eunuques
concierge.
Hoen-jîiif
162 i5o
rang--
Ssc~jîu,
Tmltrieur.
Net-chon* jeunes de
Kieon-pin, les neuf princesses nu femmes du second
rang
Ghi-jou, femmes du troisième
i53
i5,5
i5b
rYia-iu, concubiucs impériales. i56
prières. r5,
lliu-tcho, femmes chargées des
t~iSEb.
-1
nlru-ssé, femmes annalistes ou chargées des écritures. u 58
Tiere-rou-kouny, directeur du travail des femmes. 5g
1'rcn-ssé, directeur de la soie en fil r6n
1'iert-si, directeur du chanvrc. 163
1'ei-ssd fo, directeur des habillements pour l'intérieur. J~[<L
tailleur..
Jfn~m~teint.nrier.]66
joailliers.
]65
To~-cht,chef des 67
cordonniers.
X<n ~ut~
Hia-tsai, assortisseur des couleurs.
LIVRE vm. Tableau des services J'officiers qui dépendent du
168
169
de i'enseignement olûciel.
deuxième ministére, appelé, minist~redela terreuu
commune.
7'a~-fc~.tft~~ chef de
d'arrondissement. '47
250
section.
Tso-clei, chef de
Liu-sru, assistants de
groupe.
J't-teAfm~~ anciens ou supérieurs de
254
257
259
Lmns au. Fuuny,îa, oliiciers des levées aux IronLi~res. 261
danses.
J~'o~'t'ft~oiEciersdestamhoars. 26~.
JM't~utj.pâtres.269
Wou-sse, maîtres des 268
A'ieou jïa,bouviers.
engraisseurs. 7
Tchouny~ân,
travail. J
273
périaL.
Tsai-ssé, préposé au 275
Liu·ssé, préposé aux habitations 280
LiVRE xIII. Hien-ssé, préposé aux dépendances du royaume im-
a83
Y~în, officiers des gratifications 286
1. 32
Kiun-jîn> égaliseurs.. 289 Pages
Ssé-chij
Pao-clù,
instructeur
protecteur 391
296
Ssè-kien, chargé des remontrances ou censour 300
Ssê-ïîieou, chargé de secourir ou sauveur
conciliateur.
3o2
marché
5o3
3o6
3og
garantie..
'Vcheïi-jîn., officiers des
aides.
Tchi-jin, officiers des titres de
boutiques. 3i7
3 19
aides marchands
Sin-sséf prévôts des $20
Kou-ssc? prévôts des
Ssé-pao, préposés aux
Ssê-Idj inspecteurs violences 3a
322z
3î3
t
Six, 324
chefi» de houtiques .325
portes
Ssè-lchancj
ports monnate.
Thsioacn-fou., trésorier de la 32b
Ssv-mêat préposés aux
Ssé-h-ouân, préposés aux barrières.
Tchantj-tsié, préposés au\ tablettes du sceau ou passe-
3sS
33o
333
Livnc \v. Souï-jùi, grands officiers des districts extérieurs. 336
Soai ssé, chefs de districts extérieurs. 346
extérieur
Sauï-ta-fau., préfets de district
extérieur
34g
cent,
351
352
feux 35i
359
Tsûa-lckang* chefs de village, ou de
feux
Li-tsaî, administrateur de lia m pan ou de vingt-cinq
terres.
1'ou-hcun, démonstrateur des
Souny-hiua, lecteur démonstrateur.
Pages.
366
368
36g
inspecteurs
forêts.
Cltan-yu, inspecteurs des
d'eau.
L:ït-~H~~inspcctenrs des
montagnes. 370
373
traces. 76t~.
374
376
cornes.
Koun9~în, officier des métaux
piumes.
KM-ji'~j,ofGcierdes
377
378
préposé Xo.
fM-~m, officier des
'Tc/mn~o, préposé aux plantes textiles
teinture. 380
aux plantes de
379
379
Tou.
rc~t~-tfïn.~prëposéaucharbon. 381
huîtres.
parcs. plante
7'c~ttn~-fott~ préposé à la
Tchang-tchen, préposé aux
KeoH-~tHjoHiciers des
rc~aHq-j't~jjardiniers.f~d.
greviers.
Ihid.
38.
383
~ut-~tn,ofBcicrsdes
Cleé~in, ofGciers de la maison.
dépûts.3~0
384
388
manque.
Tsaay jia, n(liciers des
Ssé-lo, préposés aux appointements. L'article
semences.
battage.
Ssd-kia, préposés aux
392
lbid.
grains.
Tclzoua9 jr"n, officier du 39iL
ritea.
r<M-~m, cuiseur des 395
Kao jin, officiers des rations de récompense. l6id.
crées.
LtV)!L~vtt. Tableau des services d'officiers qui dépendent du
troisième ministère, appelé mmistère du printemps
ou des 396
Lmnsxvm 7<i-fsoHn~-p~~ grand supérieur des cérémonies sa-
!tr8
Ltvns xca. Siao-tsony-pd, sous-supérieur des cérémonies sa-
crées 441
Ssé-chi, maître des sacrifices. ~5~.
Yo. Pages
coqs.
Ki-jînt officier deb
odorant.
Livre \x. Yo-jin, officier des plantes aromatiques
Tchang-jin, officier du vin
céleste 4S0
6
"y
PI_\ DE LA TABLE DU TOME. PK^MtïERr^* jf
fà
LE TCHEOL-LÏ,
ou
TOME II.
BENJAMIN DUPRAT,
UIÎIUIRI. 1)C L'INSTITUT 1/1 Dh LA SOrj£TL ASlATlQDL DL l.OSDRKS,
PARIS.
LE TCHEOU-LI
ou
TOME II.
r
PARIS,
IMPRIME PAU AUIOIUSATIOIN DU GOUVEMKSIENl'
A L'IMPRIMERIE NATIONALE.
M DCCC LU.
TCHEOU-LI,
f
IIITES DES TCIIEOU,
Pt,n" "Xi\.C'f"'U"vr
TCHEOU-KOUÀÏN,
OFFICES INSTITUÉS PAS LES TCHEOU.
LIVRE XXI.
i
Nota – Les uomiires places la imrgc correspondent an\ iohosdo leditiou miiieiiale
mr laquelle la traduction a été fnilp.
M eu-noir ne conviennent
poè pour les visites de condoléauee. La toile
noire qui gai ml le chapeau est. comme celle qui se porte dans le deuil
de trois mois. Les habillements rori pendants .ont appelés Si Sié et
21 L'habillementde deuil est, pour la mort du souverain
céleste, le vêtement Tckan-som, pour la mort de l'impéra-
trice (mère ou femme de l'empereur), le vêtement Thsé-
tsoui 3.
23 L'empereur, i la mort de l'un des trois conseillers ou des
six ministres, prend l'habillement de deuil Si; à la mort
d'un prince feudataire, il prend le vêtement de deuil Ssé;
s
TV. Les princes l'eudataires les ministres et les préfets prennent égale-
ment l'habit Si pour les visites de condoléauce. D'après le Sai\cf-fo-
stao-feî, ou petit mémoire sur les costumes de deuil lorsque les princes
feudataires font des visites de condoléance,ils doiventavoir Je chapeau
de cuir et le vêtement Si. L'empereur prend également le vêlement Si,
Éditeurs. D'après ce dernier passage l'empereur doit prendre aussi,
pour ses visites, le chapeau de cuir que l'on entoure d'une toile noire.
Quelquefois ou le remplace par un chapeau de toile sans apprêt. On
ne duit pas y joindre la plaque supérieure qui fait partie du bonnet de
cérémonie, et qui porte les pendants.
3 Comm, IVarnj-tchUchantf. D'après le chapitre du Lï-ki, intitulé
lIoÊii-j, rites du mariage, l'empereur est l'instituteur des hommes.-
il remplit le devoir du père l'impératrice est l'institutrice des iemmes
elle remplit le devoir de la mère. En conséquence, l'habillement de
deuil pour la mort de l'empereur, est le 'I cliân-hoai, comme pour la
mort d'un pèie l'habillement de deuil pour la mort de l'impératrice,
est le Tksèsotiïj comme pour lamort d'une mère.
Editeurs. Les habillements de deuil cités
par le texte sont ceux que
doivent prendre les princes liudalaires ainsi que les conseillers, les
ministres, les pré (bis et les gradués du royaume impéridL Le souverain
céleste, ou l'empereur, est leur prim c. Le deuil du prince est tomtne
celui du pèie.Les officiers et dignitaires poiieut donc le vêtement
Tchâii-Lsaai. L'impératrice a le raug de petit prince. Sou deuil est d'un
degré au-dessous de celui du prince. Les ofliciers et digmlaîres portent
douc le vêtement Tksè-l&ouisans terme û\o poiu prendie le bàlon de
deuil. Le prince gai de le deuil trois uns par iappt>n 1 nuie, <H c!c
mémo iuu--i troi^ ans, rchitivemcn) à sa Icmiiic,
à la mort d'un préfet, d'un gradué, il prend le vêlement
de deuil Ye. Sa coiffure, avec ces divers vêtements, est le
chapeau garni d'uue toile noire'.
25 S'il survient une grande épidémie, une grande famine,
un gra nd désastre il porte dos vêtements blancs
Les habillements du Koang, prince feudataire de
premier rang, sont comme ceux (le l'empereur3, à partir
de l'habillement décore*de dragons. Les habillements des
princes feudataires de deuxième et troisième rang, Fleou
et Pé, sont comme ceux du Kouug, à partir de l'habille-
ment brodé de faisans. Les habillements des princes feu-
dataires du quatrième et du cinquième rang, Tseu et
liér,sà lalamilicimpéxiale.-Comm.
liéesà la famille impériale. – Comm.Tching-ngo.Elles assistentl'impé-
Ellesassistent
ratrice, lorsque celle-ci présente les offrandes. Alors les officiers
1
de l'article actuel les dirigent.
Comm. C. L'impératricedoitaiderl'empeieurà recevoir lesvisi-
teurs. Alors les officiers de cet article l'aident et mettent à la tête
des femmes impériales qui l'accompagnent.
4 On lit dans le grand mémoire sur les funérailles (chap. du ii-
les petites victimes, et les trois offrandes après le repas, forment ^of-
frande directe. Ensuite, ilya le service supplémentaire. Suivant le
rite de l'empereur, quand le représentant de l'ancêtre a mangé, l'im-
pératrice fait eucoie l'offrande c'est le service supplementaire. Les
vases supplémentaires ici indiqués, son! cens qui ont été cités aux
articles des employés au\ hachis et aux paniers. Voyez les articles
Haï-jln, Tsien-jin.
Editeurs. Les Net-tsong présentent; ainsi l'impératrice ne présente
pas elle-même. 11 y a diminution d'un degré dans le rite.
7 Glose du eouim. B. Les honorables de l'extérieur, Wm-tsong^ assis-
reur ou le prince. Voyez ce qui est dit à l'article précèdent des CA[-
/o[t et à celui des ~«t-~ony.
Comm. C. Ceci se rapporte à ta mort d'un prmcf. feudataire qn)
est venu en visite à la cour, et meurt dans le royaume impérial. Alors
l'empereur prend le vêtement de deuil Ssé.
1 Comm. C. Limperatrice visite tes princes fcudataircs qui vien-
t3
Les princes fendataires sont placés en avant, à gauche
cimetière.
!iya une fautc dans le tette Au heu de M*f] "(~ ii tant lue
~1/ comme dans le tableau des officiers, ti~re \v)),etdans
lf~ f~plicalions dp~ co)n!Ttent.U)'e'
fonctionnaires. D'après les rites funéraires du royaume
il surveille ce qui est défendu et permis; il règle les dé-
tails du service dans ces cérémonies~.2.
52 Eu géuéral, lorsqu'un omcier du royaume part avec un
ordre du souverain pour offrir des présents funéraires, il
avertit et aide la personne qui remplit le rôle de l'hotc
dans la cérémonie~. 3.
En général, lorsqu'il y a un sacrifice funèbre relatif
aux ibnctionnaires, il indique les noms houorinques des
offrandes qui ~otuc~~<'<rc pr~e~M. II règle les rites de
la cérémonie~.
En général, tout ce que les olliciers publics présentent
dans les cérémonies funèbres est réglé par le directeur des
Le comm. B dit que, du temps des Han on n'ava~ plus qu'une
partie des recueils officiels qui contenaient les anciens rites i'unéraircp.
Comm. B. C'est a-dire l'exécutfon des trois parties du service lu-
nèbre,ditesfunéraUle?ensevelissement, enterrement du corps.
Éditeurs. Les funérailles des princes feudataires, ici eneutionoées,
sont celles des grinces qui viennentà la cour et meurent dans le
royaume imprriai. Les rites funéraires du royaume désignent des
règlements officiels qui déterminaient le rite des funérailles pour
les familles des ministres et des autres olliciers.
Comm. B. L'o~cicr, vient offrir, de la part de l'empereur, les ob-
jets précieux qui se mettent dans la bouche et le cercueil du mort.
les cordons du cercueil. Cet officier part du royaume impérial avec
l'ordre du souverain.
Éditeurs. On voit à l'article de l'aide administrateur ?'&at-/o<t, 3" livre,
~section, du ~'c/ieo~ que ce fonctionnaire dirige, avec le directeur
des funérailles, le servire funèbre des grands conseillers et des minis-
tres, et qu'U ctt~r~e ses subordonnés de diriger les funérailles des
préfets. Ainsi, c'est le directeur des funéraiUes, 'fc~t-~ax~, qui sp
met en mouvement pour les gradués et autres oIÏictcrs inférieurs. S.
des oUiciety dot\cnt assister à un serv)Cf funèbre, a~e~ unordrf' du
imn'f'aiMt'!). U activa leur service dansexécution de ces
cérémonies~.
LIVRE XXII.
les caractères par te son c'est lire à haute von 5o)Nt~. t Hf~ c'est par-
bon, et l'usage des tuyaux de cuivre pour mesurer les tons, n'a tontau
pluse?kisteque sous tes Han. Le premier ton est le JZoan~ tcAofi~ qui est
produit par un tuyau de de pied. Les autres tons sont produits par
des tuyaux, de longueur décroissante. Voyez le mémoire d'Amiot sur la
musique des Chinois. On doit observer que, depuis longtemps, la
série complhtc de ces tons parfaits et imparfaits a cessé d'être hahi-
tuellement employée. Les Chinois ne se servent, dans leur mélodie mn-
sicale, que de ciuqttot~ appelées h.oHH~~ Hf~ fc~etK'to~ C~<x~, les-
quelles correspondent dans notre gamme à~t~ re, Hf~ la, sol. Les
notes ait et si produisent des intervalles de demi-ton qu'ils suppriment
généralement. Voyez le premier volume de l'Histoire de la musique,
par Adrien de La Page, chapitre des Modes chinois.
On lit dans le chapitre C~n-~en[ CAoH-~ut~) Lorsque ron frappe
en mesuœ sur la pierre, tous les animaux sont disposés à la danse;
tous les hommes sont d'accord.
Comm. B. Ils appliquentchaque sorte de sacrifice la mélodie
de l'une des six races impériales. Comm. C. ns appliquent la mé-
lodie ancienne ou moderne, suivant l'ordre des esprits qui sont ho-
norés- Le te\ip ropete les noms spéciaux des sacrifices offerts aux
esprits de l'ordre terrestre, anx esprits de l'ordre humain, aux esprits
de l'ordre céleste, comme à farticle du grand supérieur des céré-
monies sacrées, liv. xviu.
D'âpre le comnr. 13, le ton ~n~n~-fc~oM~, fa. premier des tons
t.) On joue avec l'instrument sur le deuxième lon parfait
(t isf on chante sur ]e sixième ton imparfait yn~-tcAoK~
50ldlè7e
rI
ut. la
7jr(im~t.s].
STcAon~ftM.tiidtBM
S
l~ d~ù-
V
ut diéze
.oH'M-~ft.-rc.
n~n-)-r<<<]t~f.
i ng-tchong, mi.
n a
Les éditeurs expliquent que la mélodie, dans les sa criuces aux es-
prits de l'ordre terrestre, a pour .base la série des tons imparfaits. La
tene préside à l'acbèvement, à la perfection des choses. On emploie
donc dans les sacrifices de cette nature, le dernier des tous impar-
faits yn~OH~ et on part du deuxième ton partait.
Comm. B. Les quatre objets éloignes désignent, en général, les
cinq monts sacrés, les quatre montagnes des frontières, les quatre
lacs sacrés. On y joint aussi les esprits des quatre étoiles appelées
&e-<e~o~tQ, préposé au milieu, -Ssp-nMf~ proposé à l'ordre suprême,
~n~-c~ maître du vent, ftt c/n~ maître de la pluie.
Comm. B. Le ton Hf'tf-tcAn~ est aussi appelé L:fi.e/K)n~. C'est
le quatrième ton tniparfait, u)[ )e )<ultlèu)c dans l'éclielle de douze.
On joue avec l'instrument sut le cinquième ton parfait
7<!e, on chante sur le troisième ton imparfait .Sifto~a':1;
on exécute )j danse 7'ff /tOM, pour les sacrICces offerts
à l'ancienne mère2.
tf.
CI On joue avec l'instrument sur le .sixième ton parfait
M~oac~te; on chante sur le deuxième ton imparfait ~t'a-
~cAonj; on exécute la danse TaiiMft, pour les sacrIEces
offerts au premier ancêtre~.
17 En général, on règle les six sortes de musique paries
cinq notes ou intonations on les développe par les huit
espèces de sons\
18 En généra!. voici comtnent on emploie les six sortes de
musique['. H iaut. un seul changement de mélodie pour
Les mots &on~ kto, tc~e, m~ désignent ici ce que nous appelons
la tonique, la tierce, la quinte, la sixte. Voyez, à la page suivante,
ce que dit le comm. B. On trouve des combinaisons analogues appli-
quées aux J~t~ dans le mémoire d'Âmiot.
Le texte indique que le ton varie dans tes trois genres de sacrifices,
selon le rang des esprits. M. Vincent, qui m'a expliqué ce passage, a
découvert un rituel néo-païen du xv* siècle,- qui prescrit de même dp
chanter sur des tons différents les hymnes adressés aux dieux supérieurs
et Inférieufs. Voyez le n" ~6 du journal Z/~Mhfttt~ s" section, 18~2.
Comm. B. Le lia roMM-~of~ est identique avec le Htt ~fN-tc~onc.
sol dièze.-Le bambou solitaire est le bambou qui croit seul. Le bam-
bou rejeton, i~Mtt-fc~M~est le produitd'un tronc ou d'une branche.–
3.
j.t Voici co~Mte~ ~rM~d f~~c~eur f~ w~ji~uf agit dans
toutesles circonstances où l'on fait de la musique. Lorsqu'on
doit offrir un grand sacrifice, il suspend la veille les ins-
trument' et aussitôt it les examine d'après le son1.
Lorsque rempereur entre dans la salle ~~Mc~fs~et
lorsqu'il en sort, alors il ordonne de jouer l'air Wang-hia.
Lorsque le représentant de l'ancêtre entre et lorsqu'il
Le bambou du Nord est celui qui pousse au nord des montagnes.-
ruuen-110 est un nom de mOIltagne comme Lon~-men et liiore~-sun~
A la fin de l'alinéa. il y a une fautf dans le texte. Au lien de ~'M'orf
~moj il faut Tn-c~tto
Comm. C. Pour honoierte ciel, on choisit un lieu élevé. Ainsi l'on
~écute la cërRTnoBie au-dessus de la terre. Pour honorer la terre, on
choisit un lieu bas. Ainsi l'on exécute )a cérémonie ait milieu d'un lac
ou d'un étang. ybm?K-ff)[r j la cotitue ronde, désigne le lien de la
banlieue ot'< l'on sacrifip.
Comm. B. Dans la gamme dérivée de ~oHtt~ fa, le ton /fto~ )a, est
trouble; les tons Tc~c etEn, ut, rc, sont ciairs. (C'est-à-dire, la tierce
est dissonante; la quinte et la sixte sont consonantes.).0n n'emploie
nas C~ft~f/~ sot, dans la musique des sacrifices, parce que cette not.e
est dure, et que les sacrifices ne comportent que des tons liants et dou\.
Éditeurs. Le texte a indiqué plus haut le classement des diNercntcs
mélodies pour les trois sortes de sacrifices. JI a parlé de la combinai-
son des différents tons parfaits et imparfaits. Ici, il décritl'emploi
des différents tons, notes, instruments, qui conviennent aux trois
sortes de sacrifices. Sur les huit sortes de sons produits par les huit
matières premières, le texte n'en nomme que trois, le son des tam-
bours et tambourins, celui de la Bute, et celui de la harpe combinée
avec le chant. On doit comprendre qu'ilnomme seulement les genres
de sons les plus remarquables. -Le nombre des changements d'airs
est plus considérable ici que dans le paragraphe précédent, parce que
l'on invoque successivement tous les esprits de chaque ordre.
Suivant le comm. B, fol. x4, ce long passage est la suite du para-
graphe précèdent où les maitres de musique marquent la mesure et
sort, alors il ordonne de jouer l'air Ssé-hia. Lorsque ta
victime entre et lorsqu'e!tesort, alors il ordonne de jouer
l'air 1'chao.hia3.
J.'f Il se met à la tête des lits de l'État et danse avec eux".
Quand il y a un grand banquet, on ne fait pas entrer de
victime. Les autres parties du rite s'exécutent comme dans
les sacrifices
ô.
exécutent des airs consacrés, pou< appeler les esprits, Ici, le texte dé-
crit les combinaisons des mélodies ou des musiques qui se font pen-
dant le sacrifice même. Le ton ~ta-fc~o~ est produit par l'influence
des astérismes Fang et ~utqui forment le temple sacré du souverain n
céleste. Le ton Zm-feAony est produit par l'influence de l'astérisme
~Mft-e~ej, qui représente l'esprit de la terre. Le ton ~fH~-fc~ON~ est
produit par rinHuence des astérisrnes ~ftMj F~et~ qui forment dans le
ciel la salle des Ancêtres. Ces tons deviennent ainsi la note primordiale
Xofm~ ou autrement la tonique, suivant le genre de sacrifice. Les autres
fontles notes Kio, Tché, Yu ( tierce, quinte, sixte). Hssesuccèdenttour
à tour, et ont ainsi le rôle alternatif de tons producteurs et de tons pro-
duits. En suivant le système des mélodies, TcAot~n produttAFom~-
tchon~ au-dessus; Hvau9-tchoa~ produit Litt-icliatig au-dessvus; Lin-
fc~o~ produit Tct-~o au-dessus; 7'tt-~c produit JV<t~tM au-dessous. ~Vaft-
lia produit Xo~-st au-dessus, etc. C'est ainsi que fon arrive au\ tons
qui représentent le palais du Ciel et la salle des Ancêtres.– Ces fx-
nitcatiuns sont discutées par les éditeurs fol. a6.
Comm. B. Il les essaye; il écoute leurs sons et les dispose en
ordre, pour savoir s'ils sont bien d'accord.
Comm. C. La même opération a lieu pour les petits sacrifices.
Comm. C.
Comm. B. Les trois H~f désignent des airs musicaux et ~but parhc
tics neuf IIia, citÉsàl'arttde du maître des cloches. Ceat à cet offi-
cier que le grand directeur de la muhique trausmet ses ordres.
Editeurs, JI leur fait exécuter les six sortes de danses consacrées.
Co~mn. B. H est ici question du rite des banquets o~ft& aux Y)-
~'tt'urs étrangers. Alors il ny a pac de victime jn~enée dans le lieu du
.1`J Quand il y a un grand tir de Farc, il fait jouer l'air
Wang-hia à l'entrée et à la sortie de l'empereur. Quand
l'empereur tire, il fait jouer l'air T~oa~u 1.
H enseigne aux dignitaires qui prennent part à cette
cérémonie, comment ils doivent se mouvoir en cadence
avec l'arc et la flèche2.
Quand l'empereur a un grand couvert, on fait les trois
invitations. Pour chacune d'elles, il ordonne de jouer de
la cloche et du tambour3.
3 Lorsque l'armée commandée par l'empereur fait la
grande offrande dans la salle des Ancêtres, alors il or-
donne de jouer l'air du triomphe~.
festin, et l'on ne joue pas l'air Tc~ao-httt. On joue, d'ailleurs, l'air
M~tK~tM à rentrée et à la sortie de l'empereur on joue l'air &hïa
à t'entrée et à la sortie des visiteurs étrangers.
Comm. B. Tseott-~u désigne ie notn~un air musical. Voyez l'ode
Tso-~cAtm~~ deuxième chapitre, premier livre du C/n-~tn~. Lorsque
rempereur tire de l'arc, il règle ses mouvements sur l'air Tseau-yu.
Comm. B et C. ~on, danser, a ici ïe sens d'avancer, reculer en
mesure. Lorsque les princes feudataires viennent à la cour et qu~U y
a un tir de Farc, le graud directeur de la musique leur apprend les
mouvements qu'Us doivent exécuter en cadence, suivant le rite de ia
cérémonie, comment ils doivent se diviser en trois couples pour rece-
voir l'arc et la uAcbe, comment, dans chaque couple, cnaqne tireur
alterne avec son compagnon pour prendre farc, serrer une Hechc
sous son bras etc.
Comm. B. Le grand couvert a lieu le premier jour de la lune et
à la moitié de la lune. L'instant du repas est indiqué au son de la mu-
sique. On engage, on invite l'empereur à manger. Voyez le chapitre
Jtt-~tM dans le Z~t ~t.
Comm. C. Les repas ordinaucsdo l'empereur sont de 'Hcmc annon
ces par le ~on de la musique. Seulement, alors le grand directeur dr
la musique np fait pn'. frappci in f')nc))f ni )p tnmhottr.
Lorsqu'il survient une éclipse de soleil ou de lune, un
éboulement aux quatre monts Tchin ou aux cinq monts
yb un prodige, un événement extraordinaire ou désas-
treux~. lorsqu'un prince feudataire meurt, il ordonne d'é-
loigoer la musique
37 Lorsqu'il y a une grande épidémie, une grande cala-
mité, un grand désastre~, lorsqu'un grand oflicier meurt,
en générai. dans toutes les circonstances où il y a une
~-1
En général, quand il y a un service funèbre, il dis-
pose les instruments de musique, et aussitôt il se met à
la tête des oiliciers de la musique. H fait encore de même,
quand on exécute régulièrement les lamentations~.
En généra!, il est chargé de diriger tous les officiers
de la musique. H juge les discussions relatives à leur ser-
vice
GHANDS ÀtDES (r~Jf/).
m!f're reprise, ils se réunissent avec tes groupes formés par les tireurs
du peuple. A ia dernière reprise, on fait Stmuhauëment de la mn-
sique. A chaque tour, les tireurs se meuvent tous en cadence avec farc
et ]a flèche.
Comm. B. L'expression ftt (/effcr~, comprend la grande armée
cotumandee par empereur eu personne et la petite armée com-
mandée par un général. Quand une armée est victorieuse, elle
iait hommage de sa victoire dans la salle des Ancêtres. Avant son
arrivée, le chef de la musique instruit les musiciens aveugles. Quand
on entre dans la salle des Ancêtres, il leur sert de conducteur.
Comm. B. Il range à leurs places les officiers delà musique. Il y
a aussi des instruments de musique pour accompagner les lamenta-
tions.~–D~apr~s la glose, on place tes instruments devant le caveau
funéraire, et lorsqu'on y descend ie corps, les lamentations s'exécutent
dans l'ordre prescrit.
Comm. C. JI s'agit ici de tous les services funèbres, grands oupe-
hts.
Comm. C.Cc terme désigne tous les officiers compris entre tes
grande aides, Ta-~t~ et le préposa au houclier (iSst~.HN).
d'étude a FeSetde régler la présentation des élèvessup
plémentaires (Tc&OM'&eu)~. 2.
j0 Il les rè~ie par les cinq notes, Kong (fa), Chany (so! ),
Kio ( la), Tche (ut) lu (ré) H tes développe par les sons
on
C. Fonr~, Ya, Sony, sont des noms de chanta notés. Ainsi
trouve dans le C~t'M~, d'abprd le Kotf~on~ tes chants des mœur'i
nationales, ensuite ~tto~ct et Tf~'f~ les chants officiels de )a cour,
.Sof~/j les chants funéraires. Entre ces trois sortes de chants, il y aiJ
les chants variés, Fou, ~t. ~n'y. Le texte comprend tous ces chants
sonstadesiguati'.m des six sortes decbants.
Comm. B. Les six vertus sont mentionnées à l'article du grand
directeur de la musique(T~-M~yo). Lantusiqne doitles inspirer aux
hommes. Ces vertus sont la juste modération. Fumon, le respect,
ta concorde, la niétc filiale, i'atnitie.
Comm. C. Les élevés doivent principaiement s'exercer à la pratique
Le grand instructeur souille dans tes tuyaux des ~tu, pour marquer
tfs tons musicaux; il apprend aux élèves à mettre ces tons d'accord.
L'accord des tous parfaits et imparfait!; i'orme les airs.
Comm. A. Cenx qui chantent sont dans la salle de la cérémonie.
–On fa!) monter les ebauteuts .)U haut de la salie. Ou place an bas h
m.trumentsà vent
'20 Quand il y a un grand tir de l'arc, il se met à la tête
des musiciens aveugles, et chante tes diverses reprises des
airs du tir5.
21 Quand il y a une grande réunion de troupes com-
mandée par l'empereur, il prend les tuyaux des tons màles
et femelles, pour déterminer la note tonique de l'armée
et annoncer ainsi le bon ou mauvais succès~. 6.
Lorsqu'il y a un grand service funèbre, il se met. à la
tête des musiciens aveugles et prépare l'éloge funèbre 7. Il
compose l'inscription du cercueil ou Fépitapbe.
2<~
Ils sont chargés de jouer sur les petits tambour;.
à manche, les instruments TcAo et ~H, riustrucicn)
~MMen, les instruments à plusieurs tuyaux, n~oa~t et Siao,
et de chanter en s'accompagnant, sut' les instrutncnts d
cordes
Comm. A. Ces chants sont faits pour corriger les dclauts dupDHCB.
Comm. B. La généalogie consacrée désigne la généalogie de rem
pereur, les origines des familles des princes et d'gnitaires. Le sous-
annahsie..Sn~-Mf, est spéciaiementchargé d'étabUr les généalogies
des précédents empejcurs e~ de raconter leurs vertus, en formant te~
deux séries d'aïeux de !a droite et de la gauche. Les aveugles sont spé-
ciatementchatgës de réciter les odesou chants populaires, et en même
temps, ils chantent l'histoire des familles impériales, pour diriger U'
prince dans la bonne voie.
Éditeurs. Les chants deb ncut vertus ont été c'té& a l'article du
grand directeur de la musique; c'était dci~ticiennc musique. Les si\
chants, ici mentionnés comme à l'article du grand tUh~ructPu)', ctaicnL
de la musique moderne.
Comtn. B. Quand on place le~jeu\ de pierres sonores, cou~ utu
sont à l'orient sont appelés ~ttq~ mot dérivé de .S~t< naissance. Cen\
oui sont à ('occident sont appelés Song et quelquefois Ïof~j mot qui n
le sens démérite, action mpritoire.L~rœ~testle côté de la naissance,
<
~p la croissance; t'ocoden) f"'t )p 'tf i'acb~~fmfnt, de raccotnpits-
places convenables les instruments de musique. Ils font
de même quand il y a un grand sacrifice coHectif'.
.m Lorsqu'il y a une réception de visiteurs étrangers, un
tir de l'arc, alors ils font résonner leurs cloches et tam-
bours'. Lorsqu'on sonne l'alarme pour :)f:e défaite, lors-
qu'il y a des actions de grâces à rendre pour une victoire,
ils font encore de ménic~.
ftEGULATECR DES TONS FEMELLES (TJEJV-TMOt~VC)~.
g.
`'
il est chargé d'enseigner la manière de toucher les
~t~ de toucher les jeux de cloches attachés ensemble 2.
17 Il enseigne la manière de toucher les cloches et les King,
pour exécuter la musique à sons mêlés, la musique de
récréation
'8 En générai, dans les sacriuces, il joue de la musique
niélée~.
parties, est en rapport numérique avec la longueur du ~ottfK~f~tony.
Le poids de la cloche est réglé par les limites des sons corrects.
Tchou-hi dit Les dimensions numériques sont comme celles de~
tuyaux qui donnent les dinérents tons primitifs, ~oaH~hoHf/,7<!t<
ff/ton~, etc. Quaut in ia fugularitc du poids, oi] considëie par exemple
que la matière des pierres sonores est ferme ou tendre, pure ou im-
ya
pure, et qu'il des sons légers ou graves, des sons hauts ou bas. En
Conséquence on se sert encore des douze sons pour régulariser le poids.
On polit, on use au bunn ifs épaisseurs- On obi'ent amsi le juste
)empérampnt derinstrument, comm~ il est dit
t'ar)if!e des ouvrier"
quiibntlpsKîH~jUvtf\m,iot.3o.
Comm. B et glose 11 t-'agit ict des jft~trumeuts de~à anciens
.if
Ils ont dans leurs attributions le tambour en terre et la
Hùtc du pays de Pin6.
Au milieu du printemps, le jour, ils frappent le tam-
sa
du
bour Mt terre et jouent le chant de Pin pour saluer Far-
Comm B. La danse ici indiquée est celle de Wen-waag. dans la-
quelle le danseur tient une plume à la main et joue de la n&te. –
Voyez le chap. Li-kc, et l'ode Aien-Ai du Clu-
~[~. D'après la figure qui se trouve dans}ei!v.Lvn, fol. 62del'ëdi-
lion impériale, la plume était fixée s~r un manche; ce qm ne sac-
corde pas avec l'explication donnée par le comm. B, au sujet de la
même danse, livre xji, fol. 12.
Comm. C. L'enseignementdu maître de la flûte correspond avec les
petites danses enseignées par le maître de la musique.
C'est-à-dire seulement la plume et la flûte de même que le maître
des orgues et le maitre des cloches disposent les instruments auxquels
ils sont respectivementpréposés.
Même observation qu'à la fin de Fat'ttcle du maître dc~ cloche,
Po~ Po-M~. !1 offre la flûtf et la plume, en présent d'adieu, au prince
défunt.
Comm. ToM-f.~M-~ehuM. Ce tambour est un cylmdre eu terre cuite
dont les deux faces sont garnies de peau. C'est le tambour le plus
ancien
Le pays de Pia élatt la patrie de le famille desTcheou. li ét~it Si-
tué dan<~ l'an'ondissement de Fong-tsm~g (Chensi).
Comm. B. C'est )c chant du royaume de Pin, qui commence par
rivée de la chaleur. Au milieu de Fautomne, la nuit, ils
font encore de même pour saluer l'arrivée du froid
M Lorsque, au nom de l'État, on demande une année heu
r~H~ à l'ancien de la culture ils jouent sur la flûte le
second chant de J~t- Ils frappent le tambour en terre
pour réjouir le grand ofncier de la culture ( 7'~tCK~MK) 2.
Lorsque, au nom de l'État, on offre le sacrifice Tsa, à
/a /~tJe ~MHcc, alors ils jouent sur la flûte le troisième
chant de Pm. Ils frappent le taulhour en terre pour enga-
ger an repos les vieinards~.
!I-I
Ils sont chargés de la musique des quatre peuples étran-
gers, ainsi que de ieurs airs et chants
Lorsqu'il y a un sacrifice ils jouent les airs de flûte et
les chants qui conviennent à cette cérémonie. Lorsque
y a collation de réjouissance, ils font de même
CONSERVATEUR [JM PihCES DL Mt<RIYE (T~JV-YONG-K~j}.
sans qu'il y ait une véritable cassure. Quand on brûle Técai] le de la tor-
tue et que les traits de fissure sont très-minces, ils ressemblent aux
stries du jade. Les fêlures des poteries sont comparativement plus
grandes. Les fissures de plaines offrent de grands morceaux déta-
chés, ou de grandes coupures.
1Comm. C. Les fissures de la tortue présentent cinq configura-
tions principales, correspondantes aux cinq éléments. Chaque forme
principale se subdivise en vingt-quatre formes secondaires, ce qui fait
en tout cent vingt formesde fissures. A chacune de ces centvingt formes,
correspondent dix réponses, ce qui fait mille deux cents réponses
D'après l'explication donnée par les éditeurs, chaque fêlure ou fis
sure produite par le feu est divisée en trois segments appelés tête,
milieu, et queue. On examine ces trois portions de traits, et on recon-
naît si elles ont l'une ou l'autre des cinq formes correspondantes aux
cinq éléments, et désignées par cinq noms différents dans le langage
divinatoire. Voyez fol. 22.Ces cinq noms, combinés IroisA trois, font
vingt-cinq combinaisons commençant par chaque nom, ou vingt-
quatre, en retranchant la combinaison qui ne consent que le même
nom et qui offre une fêlure droite sans accident Pour les cinq noms
des formes différentes, il y a donc, en tout, cent vingt combinaisons
ou configurations des fissures.
Comme il s'agit ici de livres divinatoire» il résulte du texte que
chaque livre a cent vingt articles contenant doute cents oracles.
2 Comm. B. Le texte cite ici les livres sur les combinaisons
dent et du nord. Les si\ espèces sont groupées par couples. Les tortues
de l'orient et du midi sont dans Tordre du principe mâle. Les tortues
de l'occident et du nord sont dans l'ordre du principe femelle.
Comm. B. Chacune des six espèces de tortues est placée dans une
maison séparée. Il reçoit les tortues en automne, lorsque tontes choses
sontà l'état parfait. Il fait travailler les écailles de tortues au prin-
temps, lorsqu'elles sont sûehes et se séparent sans être endommagées.
3 Comm B. On tue une victime pour frotter la tortue de son sang,
et lui donner un caractère divin. Le premier des augures est celui qui
d commencéA augurer par
ia plante Clu et par la tortue. Le diction-
naire Cki-pen dit C'est "Wou-hien qui a institue la divination par la
plante Chl. Quantà la divination par la tortue, on ne sait pas le nom
de son inventeur. (Wou-hien est un ancien astronome qui passe pour
avoir fait le premier catalogue des étoiles au xi m* siècle avant notre
ère). Le commencement du printemps est la lune Kien-yn dans le ca-
lendrier des Hia (vers février). Dans le chapitre des règlements men-
suels, 3'OMC ~n~ du Li-kr, il est dit qu'à la première lune de rhiner
on enduit de sang l'écaillé de la tortue. C'est la première lune de l'hi-
ver des Tcheou (fin de septembre).
Comm. B.-Comm. C. On augure sur le lieu et l'époque de l'cti-
terrement
1 Comm. B. Suivant le rite dc, funérailles des gradués, les faajot1!
20 Toutes les fois qu'on fait inauguration ii chauffe Yô-
caille avec un feu clair l. Aussitôt il souffle sur l'outil
pointu qui sert à l'opération 2. D le donne au maître d'au-
guration, et aussitôt il assiste cet officier.
DEVINS [TCHEK-JIiX).
* Comm. C. Tout ce qui est dit ici et plus bas se rapporte à l'augu-
ration par la tortue. Le texte mentionne, en même temps, la divination
par la plante Chit parce qu'en général on fait ce genre de divination
avant d'augurer par la tortue.
5 Comm. A et glose. Toutes ces expressions se rapportent aux di-
s Le comm. B prétend que le caractère A\k IVou, qui entre dan <;
ces neuf noms et qui siguifie sorcier, doit ctrfi remplacé par Pancienno
forme du caractère yTK Glu 3 deviner parla piaule Chi, telle qu'elle ie
bonheur et le malheur ( les présages heureux et malheu-
reux )
25
Dans toutes les grandes affaires d'État, d'abord on fait
ta divination par la plante Chi; ensuite, l'on augure par
la tortue4.
20
Au commencement du printemps, le même officier fait
l'inspection des plantes divinatoires En général, pour
toutes les affaires d'État qui exigent la divination, il pré-
pare les plantes divinatoires.
vers est un arc blanc qui s'étend sur le ciel; l'arrangement indique
des nuages disposés symétriquement près du soleil.
D'après le comm. B, l'ascension des vapeurs, indique l'arc-en-ciei
comme on le voit dans le Chi-hiny le sujet de méditation indique des
vapeurs qui forment une figure et. donnent à penser.
3 Comin B. Quand les hommes voient un phénomène extraordi-
Au coaiijienceiiieiit.de l'année, il procède à ses opéra-
ralion*. A la fin de l'année, il les analyse4.
LIVRE XXV.
d'époque fixe. L'attaque désigne la cérémonie oii l'on frappe les tam-
bours et les armes, pour secourir le soleil éclipse. L'allocution est
le blâme adressé au* esprits. C'est ainsi qu'on adresse des reproches
auï génies de la terre et des céréales, quaud on les déplace, ou autre-
ment, quand on change une capitale.
Éditeurs. Les formules des six prières citées
3
en tête de cet article
sont ordinairement employées dans les sacrifices. Ici, le grand invo-
cateur varie les formules d'invocations, suivant la cérémonie, Chang-
hia, le haut et le bas», désigne les intelligences célestes et les esprits
terrestres. Tsin-lieou, les parents et alliés, désigne les personnes des
six degrés de parenté, leb plus proches. Ce qui est loin et près
comprend les quatre objets éloignés, les cinq sacrifices annuels.
Comm. Tching-nga. Ceci désigne les formules pour régler l'oracle
de la tortue.
s Comm. Toii-tseu-tchun. et Mao-yn$-lowiq. C'est amsi
que Wou-wang
avertit le ciel auguste et fesprit de la terre, dans le chap. Won-tcliincj
du Ckou-hirttj et qne Tcheou-kong s'adresse au* trois anciens princes
Thaï-wang, PVang-lij IVen-wang, dans le chapitre Kin-teng du meme
livre.
6 Comm. A. Invocations adressées collectivement à
au ciel la terre,
aux génies de la terre et des céréales, ainsi qu'aux ancêtres.
7 Comm. B, Formules des serments et alliances, dans les grandes
• 3Comm. B.
4 Connu. B. Ce salut était le salut de tristesse, sous la dynastie
des Yn.
Comm. B. C'est le salut pour le deuil de trois ans.
Comm. B. Au lieu de Pao éloge, lisez 5K P°-o* rendre. C'est le
deuxième salut, le salut que l'on rend.
7 Comm. B. C'est le salut que l'on fait à un envoyé. Le salut
19
Ils s'occupent du service des prières dans les petits sa-
crîfices'J. Ils sont chargés des invocations et dénomina-
tions usitées dans les sacrifices agréables^ de conjuration,
d'imploration et de remercîment, pour demander du bon-
qui sont usités dans les sacrifices. On doit observer que les noms ho-
norifiques du ciel et de la terre ne peuvent être employés par les
princes feudataires, parce qu'ils ne sacrifient pas à ces deux êtres su-
périeurs.
Comm. D. Il distribue pour chaque division territoriale les noms
usités dans les sacrifices qui les concernent.
4 Éditeurs. Dans les grands sacrifices, 1p çrand invocateur exécute
heur, profiter de l'année abondante appeler les pluies
régulières des baisons, calmer, apaiser le vent et la sé-
cheresse7, les guerre. et les calamités, éloigner les délits
et les épidémies.
20 Dans les grands sacrifices, ils vont au-devant des of-
frandes en grains que l'on apporte; ils vont au-devant de
la personne qui représente l'ancêtre et la reconduisent; ils
lui versent de l'eau pour laver ses mains s.
21
Ils aident le représentant de l'ancêtre à faire son sa-
crifice9.
Ils aident à disposer et à enlever les offrandes présentées
aux esprits la.
22 Dans toutes les cérémonies, ils assistent le grand invo-
cateur11.1.
et aux lacs, aux quatre régions, aux cent objets créés. Les petits sa-
crifices de l'intérieur sont les sept sacrifices qui se foudans le palais
intérieur. Les petites funérailles comprennent les funérailles de l'im-
pératrice et des personnes de la cour au-dessous d'elle. Les petites as-
semblées ont lieu lorsque les princes feudataires envoient des officiers
en consultation générale. L'empereur délègue alors un ministre, un
préfet, pour accomplir avec eux le rite des assemblées. Les petites
réunions de troupes sont celles où l'empereur ne marche pas en per-
sonne, où il délègue un ministre ou un préfet de district intérieur,
et le charge de diriger l'expédition.
6 D'après le comm. B, ils excitent les hommes qui tirent en avant
les six cordons du char funèkrë'ijiïs^rëconimandent la prévoyance, la
"A
précautionà ceux qui sont près du char,' etajui tiennent les cordon*»
'<y
l~I~~11i1``.
de côté.
Il.
II. 7
26 Quand on enlève le ceicueil extérieur, ils ordonnent Je
l'ouvrir
Lorsqu'on se reunil dam la salle des Ancêtres'1, ils
conduisent le cercueil ils font aussi les libations fu-
nèbres.
2'; Lorsque le défunt est déclaré ancêtre, ils ornent le
cercueil et le déposent sur (le char funèbre ); aussitôt ils
le conduisent3.
2S Quand on se rend à la sépulture, ils conduisent le cer-
cueil ils le font sortir du palais. Ils se suppléent, l'un
l'autre, pour cette opération
Quand on est arrivée au caveau funéraire, ils des-
cendent le cercueil du char; ils enlèvent les ornements; ils
font cette même opération dans les petites funérailles 3,
tances difficiles.
s Comm. C. Le cérémonial est gradué, proportionnellement au
7-
Il répand les libations dans la &alle de l'autêLre. 11 fait
de même dans la salle consacrée au père x.
33 Quand l'empereur dirige une grande chasse, il fait
apporter le gibier dans l'enceinte du préposé à la loca-
lité et il distingue les différentes espècesQuand on ar-
rive à la banlieue, il fait l'offrande du gibier aux es-
prits. Il répand les libations dans les salles consacrées à
l'ancêtre et au père; et il réunit le gibier (prélevé pour
l'empereur) 3.
Il est chargé des prières et invocations spéciales qu'on
adresse (aux esprits) pour le cheval et pour les victimes
(qu'on immole) 4.
descendent dan» la terre, son âme remonte au ciel. Les esprits et les
hommes sont en relation, comme le ciel et la terre. On engage donc
les esprits à descendre.
Comm. B. /jj* est pour |3E. C'est une erreur de son.
distingue
Le comm. C ici deux sortes de cérémonies, les sacrifices
analogues aux quatre premiers dit fol 2 dans lesquels on invoque
ies esprits, en les observantde loin; et les deux dernières cérémo-
nies du Col. •! dans lesquelles on fait venir les esprits pour les répri-
mander,
Comm. Tcliiiuj-n<jo.11 n'y a pas de côté déterminé pour la venue
îles esprits. Ainsi, on ies appelle tout autour du lieu où l'on sacrifie.
7 Comm. 11. L'hiver est la fin de l'année; on accomplit alors ce rite
conjuratoire, quand il n'y a pas de bons présages, quand il y a eu
des mauvais songes. Les sorciers commencent îeurs opérations, à par-
tir de la salle principale de la maison; ils s'entretiennent avec les
esprits, el se tournent successivement\ers les différents côtés de l'ho-
rïson. – Voyez l'article des devins des songes, qui offrent des présents
aux mauvais songes, livre xxn\ fol. 29.
'/ff 04if |iour ypV* Sl|tva'^ 'p <omm. H.
SORCILIUCS (tVlil-lVOU).
LIVRE XXVI.
foï. 25) est chargé d'exciter et de retenir ceux qui tiennent les cordons
du cercueil; le grand annaliste le surveille, en prenant le règlement
qui indique la disposition des porteurs de cordons, en avant, en arrière,
et par côlé (Comm. I-Jo).
9 Comm. B. i§ Kien, renvoi, désigne l'instant où l'on offre le
grand sacrifice Tiendans ie vestibule de la salle des Ancêtres, Là se
Tous les détails des funérailles sont soumis à sou exa-
men.
10 Quand il y a un petit service funèbre donne le
nom honorifique du défunt2.
il
Lorsqu'on exécute le tir de l'arc, apprête le but cen-
tral il dispose le calcul des nombres^; il prend le règle-
ment de cette solennité.
SOUS-ANNàLlSTDS ( SIAO-SSÉ).
loge funèbre.
3 Suivant une explication donnée par le comm. B, ces nombres
18
Il s'occupe des étoiles du ciel, pour conserver le sou-
venir des mouvements et changements des planètes, du
nuages et les vapeurs. S'ils sont bleus, il y aura des insectes nuisibles;
%'ils sont blancs il y aura des funérailles; s'ils sont rouges, il y aura la
guerre, la famine s'ils sont noirs, il y aura de l'eau; s'ils sont jaunes,
il y aura abondance. Citation du Tso-tchouen., 5° année de Hi-koun».
Suivant le comm. B, on observe spécialement les nuages voisindu
snieil. %m\ Wé,& le sens de pS Ssèj couleur.
Suivantle comm. D, dans l'expression Tfl^? jgf? Twi-smng Ism
cVsi la foi me.
m`
•i \c sens de vapeur. Siuntf
S.
de la terre. 11 détermine les pronostics extraordinaires, qui
résultent de leur désaccord
26 Il s'occupe en général de ces cinq sortes de phénomènes
pour avertir le souverain de venir à l'aide du gouverne-
ment, et pour vérifier l'ordre des cérémonies convenables
à la circonstance'2.
2.
fol. 1 2.
4 Comm. B. Ce sont les six constitution:, Tien, les huit règlements
Fa, les huit statuts Thé, cités à l'article du Ta-lsai ou grand adminis-
trateur général livre it
Comm. D. L'annaliste de l'inlérieur prend part à l'examen de
pièces avec le Ta-Uaî, le Ssc-lioeï.
fi Suivant les éditeurs, l'expression de la première phrase, .Sm-sji'-
a
aident le grand administrateur, pour vériuer s'il n'y pas quelque
H
vice de rédaction. On voit que le premier ministre est aidé par dc~
officiers dépendants du troisième ministère. Ïi est aidé par le grand
annaliste, pour la rédaction ou ('exposition des grands r~gletueata cons-
titutifs de l'état. Les secrétaires iaipériaut étudient les principes
et la forme de ces reniements. Ils écr!vent tous les décrets de l'em-
pereur.
Comni. C. Les secrétaires impériaux écDvcnt les règlements dé-
finitifs et les ordonnances de circonstance, qui émanent de t'empcreur
(ou du premier ministre) aun de les délivrer à tous les officiers dt*
l'extérieur ou de rintérieur, qui ont des fonctions d'administratton su-
périeure.
Comni. B. Quand l'empereur prend une dcctsion de circons-
tance, il faut la régulariser par un écrit. Les secrétaires impc
riaux aident pour sa rédaction, comme aujounnJtlÎ (du lemps des
Han), les secrétaires d'6tat., CAM~-c~fH~ préparent le teute ecntJes
ordonnances.
Editeurs. Les règlements et ordonnances qui concernent les cinq
ministères sont promulgués par les chefs supérieurs de ces ministères,
et écrits par les écrivains de chaque divi810n ministerielle. Les or-
donnances d'administration supérieure, seules, doivent être données
par le souverain, et sont transmises au~ ministères et aux princes. Les
r~ les écrivent; c'est-à-dire que la rédaction est exécutée, sous leur
surveillance, par tes écrivains attachésa leur service.–Voyez le tableau
général des oIEcters du troisième ministère, iivrexvti, fol. 3i. 1.
Coujui. ?'t:~fH/-fu/o. Ou connaît amsi les places vacantes.
En examjnant les attributions des cinq lonetionuaires, appelas ici
annalistes, ou écrivains, ou secrétaires, ou voit que le grand
annaliste ei Je sous-aunali,ic sont char~es des archmes de la courOlHle,
LIVRE XXV1L
DËCORATEUHMSLHAttsf~T'C~)
C'est celui des neuf étendards où sont pemts le soleil et fa iune. \o~e/
le
l'article du Ssé-icluau!1. Le mot `~R lchaeu, senl, est CMI)IOye
Tchanl~, selli, duei-
employe fluel-
qu efois
quefois pour
n~' lit,
pour /p% ~tj drapeau
Comm. B. Pour le second char, les extrémités des pièces princi
pales sont garnies d'or. Les chevaux n'ont pas d'ornementdetPte, mais
leurs courroies de poitrail(martingales) sont garnies d'or. Les sangles,
les glands qui pendent sous le cou des cncyau\, sont revêtus de soieries
aux cinq couleurs. Le 7u-ki, grand drapeau, est ceh" des neuf dr.
peaux ou étendards, sur lequel on peInt deux dragons réunis.-Les
personnes de la familie impériale désignent les fils et frères de l'em-
pereur qui reçoivent une principauté de premier ordre.
Comm. C. Les souverains de la dynastie Tcheou accordaient les'
premiers honneurs aux membres de leur famille. En conséquence.
ceux-ci poutaient être gratinés du char d'or, lorsqu'ils se rendaient
dans les principautés dont ils recevaient t'inveatiture; mais lis ne pon
raient obtenir de se servir du ch.ir de jade. Ce s:enrc de ch.tr ptiut ré-
serve pour les sacrifices otTei~ pdr l'empereur
qui ne sont pas de ia race impériale, ior~qu'elles sont in-
vesties d'une principauté
Le quatrième est le char de cuir. Il a des rênes mé-
langées de noir et de blanc. Les glands sous le c«H, ornés
de cordons de soie, sont à cinq garnitures. Ou y dresse
le grand drapeau blanc. Ce char sert pour les prises
d'armes, et aussi pour les investitures des quatre postes
militaires
<J Le cinquième est le char de bois. I! a des sangles en
cuir noir, des glands sous le ccH~ couleur de cygne. On y
dresse le grand drapeau à queue de bœuf. Il sert pour
Comm. B. Les eUrpmit~s des pièces sont garnies d'ivoire. !I n'y a
pas de courroies de poitrail ou martingales; les rênes sont seulement
ornëeA de rouge foncé. Les sangles et les gtands des renés sont revêtus
deaoieriea aux cinq coHÏeurs.Le grand drapeau rouge couleur de chair,
est celui des neuf drapeaux, ~ulost.~brtnëd~tuc ptÈcedc sof';fru']eseuïf
<M)u)eur.–Voyez l'article du ~c~n~.–Les personnes de famille
différente, J'eny~ désignent l'oncle ntatft'net, le gendre, les ~roche~
alliés de l'empereur.
Comm. B. Les trois chars précédents sont recouverts de cuir, et
ensuite ornés avec du jade, de l'or, de n~oirc. Le quatrième char n'.i
pas d'ornemetith. On l'appelle simplement le char de cuir. On ~u<.
les rênes av!.c des pièces de cuir noir et blanc, en mélangeant te;.
couleur:), c'es~ ce qu'indique le mot: ~OMft~.qut signifie ici blanc
noir. Au lieu de ~j~~ ~Mû lisez Ï'MO. On orne, avec des eut
et
dons de soie, les glands des rênes ainsi que les sangles, que le texte
supprime pour abréger. Le grand drapeau blanc était l'étendard de la
~amHïe de ~R ou CAa"<~ comme le grand drapeau rouge était celui
de jd famille Tcheou. Les quatre postes militaires désignent les posi-
tions occupées par les princes feudataires sur tes frontières des
quatre côtés de l'empire. Ces positions sont comprises dans le jMc't-
/f), ou district des étrangers, mentionné par te chapitre ~o~, du
<~DM-t~.
les chasses, et aussi pour les investitures accordées dans
les royaumes étrangers~.
?
L'impératrice a cinq grands chars. Le premierest le char
au~. plumes de faisan appareillées le devant des orne-
tnents de tcte des chevaux est garni d'eLotte de soie rouge.
Le second est le char aux plumes de faisan serrées le de-
\ant des rênes est garni (retone de soie variée. Le troi-
sième est le char du repos, le devant des ciselures est garni
d'étoiïe de soie couleur de plume de canard sauvage~.
Tous ces chars ont des rideaux et un dais 5.
3 Comm. B. Ce cinquième char u'Cht pas garni de cuir il est sim-
plement vernissé. An lieu de Qtj TstM, en avant, lisez Tsien,
M'~
noir -foncé.
ptumes de couleur Les sangler sont en cuir noir- Les
glands sont en cuir blanc. Ces divers objets sont à cinq garniture,,
comme au quatri~me char, pour représenter les cinq brevets des
princes de quatrième et cinquième ordre, Tseu, A~MR.
Les chefs des peuples étrangers, qui reçoivent 1 investiture, ont le
droit d'avoir des chars semblables, comme les princes des districts
éloignés du centre, ont 1 usage des chars de cuir.
Comm. B. Tc~ort~-fî désigne des plumes de faisan, disposées par
pa~es pour faire ombrage des deux côtés. 1~-tt désigne des
plumes du même oiseau, serrécs l'une contre l'autre. Lé- micit
5igniËe le devant des rênes qui est orné de soie On décore, avec
de la soie, les ciselures du troisième char; mais le cmr de ce char
n'est pas mélange de blanc et noir.-Le nom de char du repos, ~aR-
~c/fCj signine proprement char où l'on est assis. D~apr~s le chapitre des
petits rites, KAto-h, du Lf-A'~ les femmes sont toujours assises dans les
chars; les deux protniGrs chars ont les noms des é~'entaits dont ils sont
garnis.–SuivantT~H~-M~-non~te dernier oiseau Homme par le texte
est le canard saunage, Fo-t. On prend, comme type, ia couleur bieu-
verdâtre de ses plumes, eti'ptoue est fabriquée sur ce modèle. On en
<ecou\rc tes rênes et les anneau\ du mors ~natntenautcomme autrefois.
Comm. B. l'ai?fl,dé.%igne les rideaux du char, .ppdrs Nyao-
10 Le quatrième est ie char aux plumes de faisan. La face
des coquines sur les rênes est garnie de cordons de soie. Ce
char a une capote1.
Le cinquième est le char tiré par des hotnmes. Ses
traits sont des cordons de soie 11 porte un éventail et un
dais en plumes a.
U L'empereur a cinq chars de deuil. Le premier est le
char de bois H est abrité avec des nattes de joncs. Il a le
tapis en peau de chien, et les fourreaux de lance en queue
quadrupède.
Jen
place des nattes en joncs minces, pour faire abri. On les vernisse;
on en fait des espèces est pour Iioua;jen, nom d'un
L'empereur monte sur ce ehur, pour ie grand sacri-
fice offert, après la deuxi~me année du deuil.
Comm. B. Celui-ci est le char noir. Les éventail sont formes
d'une natte vernissée. Otian est le nom d'une espèce de chien, dont
I.i peau est noire, avec une nuance de ro!~e. L'empereur monte sur
ce char, pour le sacriEce qui est offert vingt-sept mois après la mort
des parents.
3 D'après l'explication des comm. A et B, les
Doms des deux pre-
miers chars, f~a~c~M~ ~'a maf~ désignent des liens en soie peinte,
qui enveloppaient les mo\eu\ de ces chars. Le char noir est revêtu
de cuir, et vernissé en noir. Le char d'enterrement, TcAcH-fch~j est
vernissé, mais aon garni de cuir Le dernier char a la forme d'une
caisse carrée, et pent contenir les outils de tra~an. On rappelle ici
char de travail, parce que les hommes du peuple sont occupés aux
travaux de force. Ils n'ont pas de chars particuliers pour le temps de
leur deuil.
]6 En général tous les chars de bonne construction ou de
construction inférieure, qui ne sont pas classés dans une
série déterminée. ne sont pas destinés a un service régulier*.
Toutes les sorties des chars hors du dépdt centra et
toutes leurs entrées, sont, à la Un de l'année, réunies par
le décorateur des chars dans un rapport général 5.
Il omet dans ce rapport tous les chars donnés 6.
Quand il y a des chars détériorés, il livre les pièces
qui peuvent encore servir~, au chargé des étoffes et ma-
tières de prix.
n Quand il y a un grand service funèbre, il décore le
char qui porte la victime offerte. Aussitôt il le dispose; il
le met en mouvement s.
pereur monte sur un char, et le conservateur des chars le suit avec ies
autres, pour faire honneur au chef de l'état.
Comm. B. Tons les chars que cite ic< le texte, sont des chars de
combat. Le premier, JonJ-loa, est le char spécial de guerre que l'em-
perçu!' monte à l'armée. Le deuxième, XoHftt~oft~ est !e char sur )e-
quet on se place en travers. Le troi&ième, K~He-~OH~ est ie char qui
~T~
sert pour suppléer en cas de besoin. Dans le quatrième nom,
PtMff.
t~
estI'&anjvaIeTitdeËS. J'fM.couYrir.C'estifcharouroncom
bat couvert. Le dernier est le char léger, ou char rapide, dont on se
sert pour charger l'ennemi, pour engager le combat.
Comm. C. Le char de guerre est le même que le grand char de
cuir, cité l'article du JÏ'tn~cA~. Les valets des chars n'étant que des
aides ou~ assistants, Tsou, c'est encore le Kin-tché ou décorateur des
chars, qui est préposé en titre au& cinq chars de combat cités dans cet
article.
Comm. B L'empereur monte sur Fun des cinq chars qu'us Ibur-
uissent. Les quatre autres suivent. Dans ses tournées d'inspection,
ainsi que dans les rénnions de chars et d'hommes armés, l'empereur
monte sur le char de guerre, Jon~oM.
Comm. B. Ce terme générât indique que le char, qui porte la vic-
i'tnm, peut ptre indt~pjemment l'un au l'autre des C!nq chars cites
B't
Lorsqu'il y a un grand tir de l'arc, ils préparent les trois
cadres4,
rRtpOS~<L'ÉTEtiMK['(M~-Tf;JU)t<;).
les attache au haut de la hampe des guidons qui n'ont pas de pièce de
soie not.t.antc. On voit les figures du ees aidons et des autres dra-
peaux, kiven XLVm de i'etH~on impériale, fol. 7 au M.
3 Comm. B. La grande revue se fait au milieu de l'hiver. Elle est
dirigée par le ministre de la guerre, commandant. des chevaux [&<~
m&). Le grand éteodard, aUribue à l'empereur, <cprcbent& les deu~
lumières du ciel, le soleil et la lune. Sur le premier drapeau, at-
tribué aux princes feudataires ou grands dignitaires, un des dra-
gons figure la montée on i'arrivéc à la cour, et l'autre figure la des-
cente ou le retour dans ja pt'iucipautë. L'un monte, i'auUe descend
-Les &"m~ ou gt'dnds conseillers sont compris ici atee tes prinera
fcudatHifcs.
domaine extérieur Hien ou Pi, on dresse le drapeau à la
tortue et au serpent, Tchao. Le char du chemin porte le
guidon à plumes entières, .Soat' Le char de promenade
porte le guidon à plumes coupées, f~tng
30 Sur chacun deces drapeaux, on peint, ou l'on brode sa fi-
gure caractéristique Pour chaque chef d'otSce à la cour,
on figure le titre de l'ollice. Pour chaque arrondissement
ou village, on figure le nom. Pour chaque domaine affecté,
on figure la dénomination honorifique du personnage qui
en jouit'7.
reur pour les grandes chasses, et pour les tournées sur les irontiërcs.
C'est le char en bois.-Les plumes entières, ou coupées, qui forment
les guidons de ces chars, ont les cinq couleurs; et figurent l'ordre, ïa
vertu. Dans tes grandes revues, î'CtBpercur monte sur le char de
guerre; ondresse le grand étendard. Les chars de jade et d'or no
sortent pas
L'ancien comm. /'oH-he[t-[tmareu'p~ace Ho~j peindre, pal
'J3?l CAoHj écrire. Le comm. 7c~H~o rejette cette correction, et
dit que le caractère Hou peut s'employer ici pour la représentation des
noms et des offices sur les drapeaux.
Comm. B. On plante, au~ piaces déterminées, les drapeau qm
portent les noms et désignations. Chaque ollicier qui tient < ):' cour,
prcnd son rir,¡peau, et se tient d la placc,lui lm en manltl¡;c
ger, il fait encore de même 1. Il établit la porte des dra-
peaux 2.
32 Lorsqu'il y a un grand service funèbre, il prépare la
bannière de l'inscription (la bannière sur laquelle on ins-
cril le nom de l'empereur <K~) 3.
Il dresse les drapeaux des chars disposés en ordre.
Quand on procède à l'enterrement, il agit encore de
même
Quand il y a un rassemblement d'armée, il dresse les
drapeaux et guidons pour classer les contingents. Quand on
convoque le peuple, il plante le drapeau, puis il le baisse.
Il fait de même, lorsqu'il y a de grandes chasses 5.5.
n est préposé aux rites des sacrifices offerts dans les apa-
nages. Par les divers sacrifices de ces apanages, il attire la
prospérité sur le royaume 8.
35 Il régularise les rites dans les apanages, ainsi que les
habillements 9.
Comm. B. ïl élevé d'abord le drapeau pour appeler le peuple. Le
peuple arrive; il baisse le drapeau et punit ceux qui viennent ensuite.
Comm. C. Quand le ministre de la guerre, commandant des che-
vaux, convoque le peuple, le préposé aux étendards dresse le dra-
J~~ ~t,
peau.- Le texte emploie ici le caractère nom spécial des
drapeaux des districts, qui doivent correspondre aux régiments de
l'armée.
Comm. B et C. C'est le drapeau que prend à la main celui qui
louche le but.– Voyez l'article du P'o-~o-c~.–Dans Ict grands tirs
d'arc, il y n trois buts chacun a son drapeau pour ceux qui touchent.
Quand un tir de l'arc avait lieu par simple récréation, ou pour fêter un
étranger, on préparait ce drapeau, comme pour la cérémonie du grand
tir.
Comm. B et C. Il reçoit les vieux drapeaux. Il donne des dra-
peaux neufs. Ce changement se fait aux quatre saisons.
Comm. B. Les apanages, situés aux frontières du royaume, et af-
fectés à l'entretien des parents et alliés de l'empereur, des conseillers
auliques et des ministres, ont des sacrifices particuliers offerts aux gé-
nies de leurs montagnes et rivières; ils ont aussi des sacnuces généraux
en l'honneur des princes inconnus qui ont précédé Fo-hi. L empereur
donne les victimes immolées dans ces sacrifices.
° Suivant le comm. B, le terme
H~ Fo, habillement, a un sens
S'il y a une incursion de brigands, d'ennemis,il gante
les enceintes consacrées aux différents esprits
Si le royaume a un grand sujet d'inquiétude, alors il
ordonne d'exécuter les prières et les sacrifices cJre~A aux
esprits. Lorsque les sacrifices de remerciment sont ter-
minés, il fait la réponse a l'ordre intpériai, au centre du
royaume
LIVRE XXVIII.
1
Seul,le souverain constitue les royaumes. H détermine
les quatre côtés et fixe ies positions principales. t) trace
ie plan de ia capitale et des campagnes. Il crée les mi-
nistères et sépare leurs fonctions, de manière à former le
centre administratif du peuple.
inQuence et leur nature. Ces astres s'élèvent et s'abaissent, paraissent
et disparaissent, s'en vont et reviennent. Chaque esprit des trois ordres
céleste, humain et terrestre, correspond avec les figures célestes. L'é-
t ode de ces trois éiements céfestes peut donc servir à représenter leur
situation, à les distinguer.
Comm. B. Le ciel et i'homme représentent le principe mâle.
qui commence à s'élever au solstice d'hiver. La terre et les choses
créées, représentent le principe femelle qai commence à i,'ê)ever an
solstice d'été. Les sacrifices qui s'offrent a ces deux époques, établissent
l'accord avec les esprits, par rapport aux hommes et aux clioses.
JI institue le ministre- de l'été, commandant des che-
vaux2. Il lui enjoint de se mettre à la tête de ses subor-
donnés, et de s'occuper du commandement officiel ou
pouvoir exécutif, pour aider le souverain à pacifier les
royaumes et principautés 3.
ÈfAT-MAJOR DU MINISTERE DU POUVOIR EtECCTtF.
M
Huit gradués de deuxième classe,
Quatre écnval'i~.
Seize aides.
Cent soixante suivants
au feu allumé pour les usages particuliers, tels que td cuisine, le tra-
vail des matiëres.–Comm. C. Cet ofEcier dirige le peuple pcuri'u&ag
<]u fen.
Comm. B. KoH~ travaux de défense, en général, désigne ici spé-
cialement ceux de la capitale. Les travaux de défense exécutes danb
tes campagnes sont attribués à rof&cier suivant, et se nomment Ilien,
dangers, points difficiles.
Comm. B. R~ten désigne les frontières du royaume impérial et des
principautés teudataires, les limites des apanages annexés aax prin-
cipautés, des terrains affectés, arrondissements et cantons.
Comm. B et éditeurs. Ces officiers vont au-devant des visiteurs
Seize gradués de troisième classe.
Six écrivains.
Cent vingt suivants.
SERV)CEDLL'OrPlCIE!tQUt~RtGt;),).VAS~\)'.AU(~/7?-0~-<tf~.
Six gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Douze suivants.
!<
Un gradué de troisième classe.
Quatre suivants.
SERVtCEDEL'Ét.EVEUR(7'C~~G-HYO°).
ver ies oiseaux privés, c'eat-à-dire les oies et les canards, suivant
iagiose.
Éditeurs. Le&ec~tjouchefdesgradués, distingue le mérite des
ouicuTs avec le ~m<t, ou commandant des chevaux. Ji classe les su-
jets, et les emploie ensuite, d'après cet examen. L'oHicier du tir de
l'arc, C/te-~n, examine le mérite relatif des dignitaires supérieurs,
tels que tes conseillers et ~ice coDseiiters, les ministres et préfets. Le
cherdes gradués, .S~cht, examine le mérite des &e ou gradués. Il a
donc les mêmes fonctions que roiEcier du tir de i'ai~ et, comme il
a beaucoup d'occupation, il a sous lui un nombre considérable de gra-
dués de deuxième et troisième classe.
Ii semble que ce chef des gradués, dépendant du ministre de la
guerre, devrait s'occuper spécialement des gradués miïitaires. Voyez
l'articie du livre xxxi, où ses fonctions sont décrites.
Comm. B Cet otucier suneiHe tes fils des dignitaires et officiers
Vingt suivante.
SMttvïCËDtJCHEFDEDROtTb~AA'E-yA'Otf~.
supérieurs, qui sont ctevés dans le palais impérial aux irais de t'éta).
Les fils aînés de ces officiers sont désignés par le nom de fils de
l'état, Koué-tseu. Le nom de J'c&oK-tsff~ littéralement les fils, s'ap-
plique spécialement aux autres fils d'officiers, qui sont les supplednts
des premiers.
Comm. C. Le Ssé-yeou règle le tour de service des individus qui
&oat placés à droite sur les chars impériaux. Ainsi, il y a des préfets
de troisième ordre, à la droite du char de jade et du char d'or; il y a
des gradués de première cïahse, à la droite du char d'ivoire.
Comm. B. Le terme VecH désigne des guerriers vigoureux qui se
placent à la droite du char impérial. Ils portent des tances et des bou-
cliers pour défendre rempfrcur.
Comni. B. Ce sont Jfs hontmcs d'ct)tc qui servent <te gardes A
rcmpfrem'.
SMVtCE DES COtiRMRS ES TROnp); (ut-FtfV-CBf').
Deux gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DES XESOt.ATEOMi DE LA COSyENMOE DU COSTUME.
( T~B-ji'O C~< ').
IS Huit gradués de troisième classe.
Quatre suivants.
SERVICE DES MSFECTEOM DE B~&fOX (f~~C~7J~e-C~7').
Quatre agents appelés J~OMart~oa, littéralement in-
sensés.
SERVICE DES ASSISTANTS IMPÉRIAUX (M)').¡.
f Grand assistant, Ta-po.
Deux préfets de troisième ordre.
Éditeurs. Ceux-ci prennent des lances et des boucliers légers, et
courent eu avant et en arrière du char impériat. Leurs places sont he
réditaires, comme celles des officiers suivants.
Éditeurs. Le &e~b~ qui dépend du troisième ministère, est chargé
en général des Habillements de l'empereur. Les officiers de cet article
rëgjent rusage et la convenance de ces habillements. Ainsi le souve-
rain prend des costumes spéciaux pour monter en char. H s'hahille
différemment, selon le vent, la pluie, le froid, le chaud.
Suivant le comm. B, les deux premiers caractères de ce titre doi-
vent être remplacés par deux autres qui ont le sens de considérer, ex-
pulser, et Il faudrait traduire expulseurs des choses redoutables. Mai,
cette correction n~est pas adoptée par les éditeurs. Ces officiers fout dc.~
purifications pour chasser les maladies, et se servent des armes propre,
A cet cfïot. C'est
ce qui les fait classer dans le ministère de la gnerre
t! n'y a pas d'explication sur le second nom, ~!MH~/CM. E)aieMt-<f d''s
I~us de cour, comme cite? ies Occidenlaw'
PETrrsSEMrrEnns(f.Y.tO-T<:HM).
net de
Comm B.
cérémonie,
f .,L.f ~efi~ désigne la seconde coiffure,
ShMfCt; DES EMPLOtES AUX BOIS SECS (POOf~ FAIRE DES AKC<
DM FLtoUEs) (~«-Jfjy').
.SEM!CËDËSCHE~SDHPA(~Aen[.VO-NA'}
LIVRE XXIX.
Comm. B. Les apanages, Tou, sont attribués aux fils et aux frères
de l'empereur, ainsi qn'anx trois grands conseillers, San-koung. Le mt-
nistre de la guerre a la haute inspection des forces mHiiairea, fournies
par ces apanages.
pereur à maintenir dans l'ordre les royaumes et princi-
pautés.
Voici ces nfH/*r~
On détermine le royaume impérial; on fixe les limites
des royautnes~a~t~ïr~ afin de régulariser les royaumes
et principautés~.°.
2 On établit ies diverses étiquettes; on distingue les divers
rangs, afin de classer les royaumes et principautés
On avance les hommes habiles; on élève les hommes
de mérite, afin d'exciter les royaumes et principautés~.
vre xxxvin, rarticie du 'Ta-M~~f'n, qni distingue, par les neuf éti-
quettes, les titres des princes feudataires et les ordres des officiers.
U distingue les cinq titres de princes, Ron~ JTëou, Pé, Nan, Ï~H;
les quatre ordres d'officiers ~OM, Ta~/OH, Ssé, c'est-à-dire, les
vice-conseillers au-dessous des ~ott~, les ministres, les préfets, les
gradués.
Éditeurs. Le classement des étiquettes et des rangs est régie, en
premier lieu, par le grand supérieur des cérémonies sacrées, et ap-
pliqué par les officiers appelés Ta-lei~cg jére, Siao hin f jîa, Ssé y. Le
grand commandant des chevaux, s'occupe aussi du classement des
rangs, parce que le rappel aux rites consacrée est la base des puni-
tions exécutées par la voie des armes.
6 Comm. B. On excite dans ces royaumes le sentiment de l'amour
du devoir, de la tendance au bien.
3 On constitue les pasteurs des peuples; on établit les ins-
pecteurs, afin de lier ensemble les royaumes et princi-
pautés1.
On organise les corps d'armée on s'enquiert des pres-
criptions militaires, afin de régulariser les royaumes et
principautés
On répartit les tributs 3; on divise les services',afin
de proportionner les obligations des royaumes et princi-
pautés.
4 On compare, on calcule la population des districts 5,
afin d'employer <'fM!~H<:Hen!fn< les royaumes et princi-
pautés~.
Itoug, l'attaque ouverte se fait eu plein )our, au son des tambours €t des
cloches, pour annoncer avec éclat la faute du mauvais prince.
1 D'après le comm. B.
-J;~ TV~tj autel, doit être lu j~ TchcNj
tous les insignes des ministres et sont désignés par le nom de la porte
où ils plantent leur drapeau. Autrefois les généraux étaient chefs de
camp aux portes de la capitale. Le prince de Lou avait le poste du mi
lieu la porte orientale. Le prince de Soung avait la porte des arbres
Tlioung, le commandement de droite. En cas d'é\énement extraordi-
chaque chef des campagnes, par le nom du domaine pu-
blic qu'il administre9. Les cent officiers supérieurs10 ont,
chacun séparément, la représentation de leur service;
on règle ainsi le service de nuit à l'armée". Tout le reste
se fait suivant l'ordre adopté pour les manœuvres des ba-
taillons.
il) Aussitôt il fait la chasse d'été, selon les règles de la
première chassel2. Quand les chars sont arrêtés, on offre
le gibier pour célébrer le sacrifice Yo dans la salle des
Ancêtres13.
2~) Au milieu de l'automie, il enseigne l'art de faire la
uaire, les points importants à dcfcndrc étaient les portes. Les mi-
nistres avaient ordre d'agir rotnoie généraux, et de garder les portes
de la capitale. C'est ce qu'indique le texte.
Comm. B. Ceci désigne les officiers préposés audifférentes sec-
tions du territoire extérieur, depuis les arrondissements, Hien, jus-
qu'aux chefs de cinq feux, JÀn-îckanrj.
7 Connu. B. Ceci désigne les officiers qui jouissent des terrains af-
publics, Kontf-y.
10 Comm. B. Ce sont les officiers des six ministères qui accompa-
gnent l'empereur. On inscrit, sur le registre, les fonctions de l'officier,
son nom propre et celui de 6a famille.
11 Comm. B. On inspecte, pendant la nuit, les baraques en paille et
en herbes, où les hommes sont logés. On distingue les sections, les fonc-
tions, pour qu'il n'y ait pas de désordre dans les logements.
Comm. D. La chasse d'été a pour but d'empêcher les dévastations
des animaux sauvages.
13 Comm. B. et glose. Les chars s'arrêtent, ef-les hommes à pied s'ar-
rifie ce qui a été fait déjà au printemps. -Tous les drapeaux ici
mentionnés, ont été déjà cités à l'article du Ssé-tchang, préposé aux
étendards. On place ces drapeaux, soit sur les chars, soit devant l'of-
ficier. Ainsi l'expression ïlnA Tsaî, porter, a un sens général.
tendue il fait apporter le gibier pour sacrifier aux diverses
régions
5.
Au milieu de l'hiver, il enseigne comment se fait la
grande inspection. Avant l'epoque fixée les officiers main-
tiennent dans le devoir les masses d'hommes, et les exer-
cent à l'art de combattre
19 Les inspecteurs des parcsnettoient l'emplacement sur
yu), qui font arracher les broussailles et les plantes sauvages. Voyez
leur article, livre xvi.
lequel se fait la chasse ou la revue. Ils disposent un signal
de ralliement, à cent Pou (de six pieds); c'est le premier
signal. Ils disposent ensuite trois signaux de ralliement, en
les plaçant chacun à cinquante Pou. Au jour de la grande
chasse, le commandant des chevaux dresse le drapeau, au
milieu du dernier espace de ralliement'. Tous les officiers
avec les drapeaux, les guidons, les tambours, les clo-
chettes à battant ou sans battant, les cymbales, se met-
tent chacun à la tête de leurs hommes et arrivent au
rendez-vous. Leur exactitude est constatée. Le comman-
dant des chevaux baisse le drapeau et punit ceux qui ar-
rivent ensuite.
JO JI range les guerriers des chars et les soldats à pied,
suivant l'ordre de bataille. Tous sont assis ou accroupis.
Les officiers écoutent l'instruction du général, en avant
des rangs, On égorge la victime2, pour procéder à l'ins-
pection des rangs à droite età gauche s. Le commandantdes
1
Éditeurs. Dans les terrains difficiles, l'ordie de la marche est
réglé en établissant d'abordles files de fantassins, et en plaçantes chars
dans les intervalles où le terrain est plat. Dans les terrains unis, l'ordre
est réglé par les files de chars
2 Comm. B. Voyez l'article des cochers de chasse, Thieii-po.
chasseurs, comme il est dit dans le Chi-king, part. I, ch. xv, ode i.
5 Comm. B et
Wang-yng-tien. Ceux qui ont atteint
un animal re-
çoivent l'oreille gauche, en trophée de chasse, comme à l'armée, le
vainqueur coupe l'oreille droite du prisonnier Voyez le Cld-hing^
part. IV, ch. il, ode 3.
chars, les soldats à pied poussent tous un cri. Les soldats
s'arrêtent et présentent le gibier. On fait le régal du gibier
dans la banlieue. En entrant dans la capitale on fait
l'offrande du gibier, pour accomplir le sacrifice d'hiver,
Tching
311 S'il y a une expédition, il fait la grande réunion des
corps d'armée pour mettre en pratique les ordres et dé-
fenses1, pour secourir les malheureux, attaquer les cou-
pables.
40 S'il y a une grande expédition dirigée par l'empe-
reur, il s'occupe des ordres et défenses qui la con-
cernent. Il se tient auprès du grand augure. H se met
à la tête des officiers spécialement chargés des cérémo-
nies faites à cette occasion. 11 se tient auprès de l'officier
–
l'insigne du commandement. L'année a remporté la victoire-
Éditeurs. Chaque corps d'armée son chef qui dirige les bataillons.
a
Le commandant des chevaux esl seul en avant; ce qui prouve qu'il
n'est pas le général d'un corps particulier.
Comm. Tdunij-ssé-noiu). llff je> désigne le bonnet et l'habit de
battue,
deuil. Lorsqu'une armée est on suit le rite des funérailles.
Le ministre remet les tablettes sacrées dans la salle des Ancêtres, et
dans le lieu consacré au génie de la terre.
5 Comm. B. Lorsque l'armée est battue l'empereur adresse des
consolations aux gardes et soldats du palais qui sont morts. Il récom-
pense ceux qui ont reçu des blessures. Le ministre de la guerre trans-
met les consolations et les récompenses. Les cadets, Choatsea,dési-
gnent les fils des ministres et des préfets qui suivent l'armée.
Comm. Tching-ngo. Sai-chou-tsea désigneles guerriers qui gardent
le palais impérial. – Voyez, livre iv, l'article du préfet du palais,
Koung-tchùig.
6 Comm. B. Il s'agit de la fondation d'une ville. Comme c'est un
LIVRE XXX.
cnts sur Téteodard impérial. \près leur mort, ils ont droit à une pait
dans le sacrifice Tching, offert en hiver, aux anciens souverains. Voyez
sur cet usage, le chapitre Pan-ketig du Chmi-Vtny. Sous les Han, on
sacrifiait aux officiers bien méritants, dans la salle des Ancêtre^.
Éditeurs L'annalistf rie l'inf'rieui (A'fi-w'Ji-ie wvi) est chargé
H s'occupe du règlement administratif des terres don-
nées en récompense1. 1.
MESCHEDR [J.IAUG-jIn)
SOU5-Î.EIWANT {siAO-Tf>Eu).
1 Comm, B. Au lieu de JH. Kvla lises ]MM Eul, offrir V oiseau dé-
pouillé au lieu de Tnft il faut peut-être y\\ Khi. couper la
victime- Ces deux caractères indiquent tous deux fopération où l'on
frotte de sang les objets consacrés aux rites. Le premier se rapporte
aux victimes emplumées, le second aux victimes à poil. Cette opération
se fait quand on consacre les sailes et emplacements, destinés à l'ac-
complissement des sacrifices. – La cérémonie du frottement de sang
est mentionnéeà l'arliclc du grand justicier, Ssé-chi, section du cin-
quième ministère, avec les deux caractères yl\ {jjH-
Le commentateur Wang-ja-tcki propose un autre sens. Au lieu de
JfL il lit fi[l i¥t > détruire arrêter, comme à l'article du sous-invo-
cateur, Siao-tcho, qui arrête les mal lieurs et3 esguerres.il conserve TjJ/f
»
implorer le bonheur, el dit que le Sîao-tseu fait des prières, comme Its
Siao-tcho, Cette uilerprétation et rapportée par les éditeurs, mais
comme douteuse.
a Comm. B. •î's* Tcliin, désigne le sacrifice aux rivières. D'après
ïe dictionnaire EuLya, j|j^ Kon, signifie déchirer, ouvrir la victime.
D'après les comm. D, il paraît qu'on plonge un renard dans la ri-
vière à laquelle on sacrifie, – Le texte indique ensuite les cérémonies
où l'on implore i'assjslancc des esprits surnaturels.
14 Lorsque l'on sacrifie il aide à présenter les vases remplis
des chairs des victimes. Il les reçoit et les enlève5.
5,
n. i3
îc Si l'on reçoit des visiteurs étrangers, il fournit le mou-
lon, selon la règle t.
Dans toutes les cérémonies où l'on immerge, où l'on
déchire, où l'on attend, soit le bonheur, soit le malheur,
où l'on frotte de sang, où l'on asperge2,présente le
mouton qui doit servir de victime J.
17 Si les pàtres n'ont pas de victime prête, alors il reçoit
de la monnaie du commandant des chevaux, ministre de la
(jixeire. FI ordonne à ses marchandeurs 4 d'acheter des vic-
times et les fournit.
que le* officiers préposés aux points et passages difficiles. Ils reçoivent
l'ordre du Tchang-lwu.
Comm. B. Les échanges d'armes et du matériel de service, se fontt
entre les postes. Chaque officier subvient aivx besoins de son collègue.
Éditeurs. Le préposé
aux fortifications, exécute ainsi ce qui est dit à
l'article de l'égaliseur, Kiun-jin. Il établit l'échange de service entre les
différents postes. Il est en relation avec le commandant des forces mi-
litaires. H a soin que les officiers de l'intérieur, piennent des passes
pour se rendre sur les frontières
7 Comm. C. Le préposé aux fortifications établit le règlement des
CIBCELANTB ( BOAN-JIN )
daires qui lui obéissent; par leur intermédiaire, il surveille ies gardes
impériaux et les soldats d'élite; il inspecte leur exactitude à garder.
1 Comm. B. Ils prennent des dispositions contre les brigands. Ils
placent en vedette des soldats d'élite, lesquels forment les cent vingt
suivants attachés à leurs ordres. Le tableau général des officiers men-
tionne, pour ce service, six préposés secondaires de première classe, et
douze préposés secondaires de troisième classe. Les six chefs prépa-
rent le chemin des visiteurs qui se rendent à la cour, et quelquefois
suivent l'armée. Les douze préposés secondaires sont répartis par trois
pour chacun des quatre côtés du royaume.
3 Comm. C. Lorsque le prince d'un royaume a une grande affaire,
il ne peut prendre un parti de lui-même. La décision doit être prise
dans le royaume du souverain. Comm. B. J-t
^vj£i Fiuiif- tclu
proprement affaire do pays, affaire d'État, désigne ici ceux qui vien-
nent d'ur. pays, comme chargés d'affaire. officielles, dans le Jio-
tchouen, à la 2iE année de Siang-kong.
1 Comm. B. Ils exaltent les sentiments de ceux qui doivent com-
Jouis et de léopard. Le cadre qui les entoure, sert à couvrir celui qui
proclame les vainqueurs les tireurs qm ont touché. Ce même cadre est
appelé fa, vide, dans le/-ft, auxarticlesdugrand tir etdu tir de district.
Le premier nom vient de ce que le corps de celui qui proclame les
vainqueurs, est entièrement compris dans ce cadre. Le second nom
vient de ce que les flèches vont jusqu'à ce cadre et ne le dépassent pas.
Il est \ide de flèches. Voyez l'article rln Tché-po, livre wvn.–
Quand il y a deux buts, ils sont faits en peau d'ours et de léopard.
4 Comm. B. Les différentes reprises sont indiquées par la
mu-
sique.
Comm. Ngao-isouan. Dans le chapitre du tir du district, fliany-che
(J-a), il ya cinq termes pour le chant et cinq temps ou roulements
de tambour. Les trois premiers sont d'abord pour entendre. Entre les
deu\ autres, on s'apprête à tirer la flèche. Ceci correspond aux cinq
temps d'indication, aux deux temps de précision, notés dans le texte
pour les ministres, les préfets. Le nombre de ces indications de mon-
vement, est plus grand au tir de l'empereur, au tir des princes.
Suivant le comm. B, ||* Tcliing, désigne, dans le texte, le nombre
des couleurs du but. Les éditeurs le réfutent, et démontrent que le
but au\ ciml couleuis, mentionnéà l'article du Tsi-jm^nc peut se rap-
les trois buts avec la mesure de six pieds, qui porte une
figure de chat sauvage (Li-pou).
.V) Quand le souverain tire, alors l'officier du tir ordonne
aux assistants de s'éloigner du but et de se placer en ar-
rière. Il annonce au souverain la direction suivie par les
flèches. Quand h souverain a fini, il ordonne de prendre
les flèches 2.
Quand on sacrifie au but, il règle la position de celui
qui reçoit Voffrande 3.
porter qu'au tir entre l'hôte et l'étranger, tandis qu'il s'agit ici du grand
tir officiel!, célébré avec le concours du peuple.
Comm. Ngao-isouaii. On gravait et Fon peignait sur cette mesure,
une figure de chat sauvage pour la faire reconnaître; de là son nom
de Li-pou.
Comm. B. Ce sont les trois buts mentionnésà l'article du S$é-
khieou. La distance des buts était mesurée avec l'arc, dont la moindre
longueur était de six pieds. Selon la règle du grand tir, le grand but
était à quatre-vingt-dix pas. Le but d'union San, étaita soixante et dix.
Le but à la peau de chacal, hanétait à cinquantc. Le premier de ces
buts était celui de la peau d'ours. Le second réunissait le premier et
le dernier; c'était le but à peau de léopard.
a Comm. Tcliing-ssé-noatf. L'officier du tir ordonne premièrement
comm. B dit que ce caractère désigne ici les geais, et autres oiseaux
nuisibles.
7 Comm. B. Le sacrifice Tcha a lieu à la 12e lune Il est adressé à
tous les objets de la création.
Les deux derniers caractères sont expliqués d'une manière peu sa-
tisfaisante. Selon le comm. Kin-li-siou.cn, le Lo-clù avertit le prince par
ces deux emblèmes, le JU.et&tï'habit court. Il lm rappelle ainsi que celui
qui aime la chasse et les femmes, perd son royaume, Le comm. Tching-
hjo dit de même: L'emblème du filet réprime le goût de la chasse;
l'emblème de f habit court réprime le goût des femmes.
Comm. B. Ce sont les oiseaux qui commencentà sortir de leur
cachette d'hiver. Tel est maintenant le chardonneret, dans la province
dn midi, A cette époque, Tépervier se transforme en ramier, on en
tourterelle. Ces oiseaux rajeunissent, etils conviennent ainsi pour rani-
mer la force vitale des \ieiliards.
11 Conjm, C. Voyez l'article daSsé'kieoUj ou préposé aux fourrures. H
r4,
ÉLEVEUR [TCIIANG-HIO).
LIVRE XXXI.
1
Il est chargé du registre qui comprend tous les officiers
secondaires, afin de diriger leur règlement spécial. Cha-
y est dit qu'au milieu de l'automne, cet officier présente les belles
fourrures, et qu'alors le souverain distribue, comme ici, les espèces
em plumées. Ainsi, cette distribution a lieu deux fois par an.
Comm. B. Ces oiseaux sont des oies, des canards, et autres oiseaux
d'espècesanalogues.
2 Comm. B. Ce sont ceux dont les œufs peuvent être offerts. Il
y a peut-être une distinction à faire, entre ces oiseaux, et ceux qui
passent pour provenir d'une transformation.
3 Comm. B. Ceci désigne des oies sauvages, des espèces venant du
dehors; et non des oies ou canards domestiques qui sont élevés dans
les habitations.
4 Comm. B. Ceci désigne les faisans, les cailles, les perdrix.
que année, il élève ou abaisse le chiffre de leur diminu-
tion ou augmentation 5; il distingue leur âge et leur de-
gré d'illustration. Il connaît complétement le nombre de
royaumes, apanages, et domaines affectés aux charges, aux
arrondissements,et aux cantons 6 le nombre des ministres,
préfets, gradués, officiers subalternes ou cadets, afin de
régler, par ses avertissements la direction supérieure at-
tribuée au souverain.
3 D'après la vertu des gradués il fait son rapport sur les
emplois. D'après les actions méritoires il fait son rapport
sur les appointements. D'après la capacité, il fait son rap-
port sur la destination de service. D'après la longueur du
service. il détermine les rations de vivresLes gratifica-
5 Comm. B. D'après les belles actions et les fautes, on règle les
promotions et les destitutions. L'officier de cet article note en outre
les morts et les retraites.
6 Le nombre des officiers doit être proportionné au nombre des
divisions territoriales. Comm. B et glose. Le texte cite les a ri on
dissemeuth Ifien et les cantons Pi, qui dépendent des districts exté-
rieurs; et il sous-entend les arrondissements et cantons des districts
intérieurs.
Editeurs. L'expression Kian-lckiii, les nombreux oûiciers ou les of-
ficiers secondaires, désigne, dans la première phrase du texte, les
gradués –p* de tout ordre. Au-dessus, commencent les grands offi-
ciers, ou officiers supérieurs, à partir des préfets. Quant aux officierss
des royaumes et principautés l'empereur doit connaître leur nombre
pour exercer sa surveillance sur les mutations qui ont lieu parmi eux.
Bj£
Voyez la note que j'ai jointe à la fin de cet article. J'ai traduit
y^ Choa-tsea.
par officiers subalternes ou cadets. Voyez ce qui est
dit sur cette dénomination, a l'article du Tchang-houj, le préposé aux
forùïiciilions, et à celui du Kouiig-péj le préfet du palais.
7 €omm. B. On fournit les vivres par lune et non en une scutc
tions seules n'ont pas de proportion ordinaire (elles dé-
pendent du souveraine. J.
4 Il règle les positions, à l'audience impériale. Il distingue
les places, suivant le rang des personnes'2. L'empereur fait
face au midi. Les conseillers auliques ont le visage au
nord, et sont à l'orient de l'empereur. Les vice-conseillers
ont le visage à l'orient, et sont au nord de l'empereur. Les
ministres, les préfets, ont le visage à l'occident, et sont au
nord de l'empereur. Les gradués civils qui ont ce titre à
cause de leur parenté avec le souverain, les gradués mi-
litaires du corps des Tigres, sont à droite de la porte du
char. Ils ont le visage au midi, et sont à l'orient de l'empe-
reur. Les grands assistants, les grands officiers de droite,
les officiers qui suivent les grands assistants, sont à gauche
de la porte du Char. Ils ont la figure au midi et sontà l'oc
cident de l'empereur 3.
préfets et les ministres, qui sont les aides dusouverain dans ces mêmes
cérémonies. Le chef des gradués ne s'occupe que des gradués qui sont
sous ses ordres.
7 Comm. B. Voyez l'article du kiny-Joix, où il est dit S'il y a des
troubles, des infractions aux rites, on envoie des gradués. Ils sont les
aides des préfets, délégués ordinaires de l'empereur dans ces circons-
tances.
Comm. B. Ceci indique le sacrifice offert au défunt, la cérémonie
de l'ensevelissement.
9 Comm. B.
jR? P', littéralement asoutenir avec la main», dé-
signe les cordons avec lesquels on soutient le cercueil lorsque le char
est en marclie.
garder, il leur enjoint de pleurer sans quitter leur
poste.
Si le royaume a un grand sajet d'alarme, alors il con-
voque les gradués, et leur distribue les postes qu'ils doivent
garder'.1,
15 Dans tous les royaumes et principautés, tous les trois
ans, le chef de gradués examine la gestion des gradues et
règle le mouvement de leurs emplois, de leurs traite
nients
la surveillance des actus de tous les gradués. Je crots qu'ü dirige et snr-
veille spécialement les gradués militaires 5~c~ qui gardent le palais
de danger.
des
– Ltu-tsou-iien dit. Âutrcîois le prince héritier eticbfils
dignitaires étudiaient ensemble. S'il avait danger, le prince héri-
y
tier devait se mettre ïa tête des autres enfants, et rester danslepalais.
Tandis que les pères portaient les armesî'exterieur, les fils aidaient
iepnnce héritier à déiendre rmt~rieur.
l Comm. B. Les fils de l'État dépendent du prince héritier. Qno'-
qu'il y ait service militaire, le commandant des chevaux ne les enrégi-
mente pas comme contingent militaire. Comm. C. Ils ne sont éga-
lement soumis à aucune corvée.
Comm. B et glose. Les chairs des victimes sont extraites de la.
marmite en métal pour être apportées et disposées dans le lieu du s&-
crince. Un homme puise les chairs dans la marmite. Un autre se tient
à l'occident de la marmite, tait face au nord, et dépose tes chairs dans
les vases. – Le Te~oK-~n préside à ce transvasement.
Comm. /fofM~-tOR. Le grand aide (f'a-MM) tient le registre des
gradués d étude, pour présenter les tUs d'officiers. Qnand on fait de la
musique pour un sacrifice, oB appelle les gradués d'étudfau son du
tambour. Alors le Tchou-tscu les dispose pour la danse.
Éditeurs. Cette désignation générale contpipnd les fils aîués des
de l'Étal, ies fils de l'État y assistent comme aides-ama-
teurs II leur recommande de s'exercer à la vertu d'étu-
dier la bonne voie. Au printemps, il les réunit dans le
collége. En automne, il les réunit au tir darc~,pour exa-
miner leur degré d'instruction, pour régler leur ordre
d'avancement relatif
mée, ils portent des cuirassés. Danstes cérémonies de la cour, ils u'ont
que leurs habits ordinaires.
Comm. B. C'est la règle générale pour tous les guerriers ou gra-
t~-u~s m.ilitaires. La plante ~o fournit des toiles grossières.
NtCCLAri:URSDESHAMTs(T~M-FO-CHf).
les attache, deux deux, et de chaque côté, ils sont tenus par trois
hommes, pris parmi les huit gradués de 3~ classe qui composent les
/t~/o-cM.
Éditeurs. Les grands assistants 7~-pOj sont chargés des habits que
porte rcmpcreur dans les sacrifices, et les réceptions de visiteura. Les
petits serviteurs, .Smo-~m., sont chargés de ses habits de plaisir. Les
régulateurs des habits interviennent encore pour régler la convenance
du costume, suivant l'heure, le lieu, la saison. Le costume du prince
feudataire doit être analogue à celui de l'empereur. Sa décoration doit
être proportionnée au rang du prince, comme le nombre d'hommes
qui tiennent les pendants de son drapeau.
tf~PtiCTECR f)E RLHtON OU PKESEM'tTECR t)!f;VEr..sn. j'f~A'f:MKG-Ct/f).
39
Ils sont chargés de recevoir l'ordre du souverain pour
la personne qui préside au sacrificeUs avertissent de
leurs devoirs, les officiers qui fonctionnent dans le sacri-
fice. Us surveillent les préparatifs des cent officiers de la
cour. Quand on a sacrifié, ils se mettent à la tête des olli-
ciers ordinaires qui ont pris part la
cérémonie, et ren-
dent compte de lcur mission. Sur l'ordre de l'empereur,
ils les récompensent; ils punissent ceux qui n'ont pas été
respectueux.
l Comm. C. Quand l'empereur se prépare faire !'offraMje an ff-
presentant de l'esprit, ou au visiteur [fu'H reçoit, il !ata d'abord ses
mains, pulsiïil nettoie la couper enfin, H fait l'invitation de boire.
Comm. B. Ceci se rapporte aux occasions dans lesquelles l'empe-
reur ne peut iui-meme sacrifier. Alors il détegue un dignitaire pour le
femplacer. Les assistants des sacrifices apportent l'ordre, et surveil-
lent ~présentation des victimes.
Lorsqu'il y a un grand service funèbre, lis rappelcnt
&omjcra~t dans les petites salles des Ancêtres 3.
En général, lorsqu'on offre des sacrifices, dans les
lieux où l'empereur n'est pas présent, ils donnent leb vic-
times de ces cérémonies. Ils font de même pour les do-
maines et apanages, uSectés aux officiers de l'État
t0 Lorsque, dans un sacrifice, ou envoie au prince le
morceau de faveur, ils l'examinent et le reçoivent 5,
ASSISTANTS-VALETS (~f-i'o)
LIVRE XXXU.
MAITRE DU BOK~nT(~~Y-C~).
1
II est chargé des cinq Liares de Fenipercur. Toutes on),
le dessus du bonnet en couleur noire, Fintérieur du bon-
net en couleur rouge, la plaque qui penche en avant, le
nœud d'attache
Suivant le comm. B, la grande ~aUe postérieure désigne l'annexe
de la salle consacrée an fondateur du nom, ou premier ancêtre. Les
petites, sont les annexes des autres salles consacrées aux ancêtres.
Suivant les éditeurs, le texte indique encore la salle du Cbni'. Zon-<n~
eties petits appartements. L'assortisseur des couleurs, ~[ft-~fu, appelle
le défunt dans la salle du grand aieul. Les serviteurs des sacrifices le
rappellent aussi dans les petites salles des a~icctfcs. On ne rappelle pas
famé dans les &aHeij annexes.
Je trBdutS~& Mien, par tiare, pourdistinguer des autresbonnets,
de grande
<'ette coiffure étiqucttc-
~jj,
Comm. B.
posée s~r le bonnet et ornée de pendants. 'r
Ï~ft~ c'est le déchus du bonnet; c'est
mentonnière.
la piaqur-
Nieou, le nœnd, c'est
le point du bonnet où s'attache la i'31e se H\e sur l'ai-
guille de tête, qui traverse le bonnet par un trou disposé à cet effet.
Comm. C. Autrefots, la pièce de toile était c~.)mrOSl;(' de il'eu1p
Il y a la ganse de tour, aux cinq couleurs et à douze
pendants complets. Tous ces pendants portent douze
pierres de jade au-\ cinq couleurs~. Il y a l'aiguille de tète
en jade; et le cordon de soie rouge, pour re~u'r bonnet
sous le menton.
Pour le bonnet de cérémonie que porte le prince 5, il y
a la ganse à neuf pendants complets, les ornements en jade
séries de quatre-vingts fils. On teignait le dessus en noir, le dessous
en rouge. Ainsi se trouvaient teints les dessus et dessous du bonnet et
de l'habit.
Comm. Tc/tM~o. M y avait six grands costumes de l'empereur, et
seulement cinq tiares; parce que la même tiare servait, pour le grand
habit de fourrure, et pour l'habit brodé de dragons.
Comm. B. La plaque supérieure de la tiare porte douze pendants,
en avant et en arrière. Ces pendants sont fixés sur deux ganses aux
cinq couleurs; et composés, comme elies, de fils aux cinq couleurs. Les
pierres de jade sont écartées entre elles d'un dixième de pied.
Il s'agit ici spécialement de la tiare qui se porte avec l'habit de cé-
rémonie, brodé en dragons. H y a, de chaque côté, douze pendants
douze pierres de jade; ce qui fait ~8 pierres de jade en tout. La tiare
qui correspond à i'habit brodé en faisans, a, des deux côtés, neuf pen
dants ce qui fait 216pierres de jade. La tiare qui se porte avec l'habit
brillant et fin 7'~oHt~a, des deu\ côtés, sept pendants; cequi fait68
pierres. La tiare correspondant à rliabit mince Ili, a cinq pendants de
chaque côté, ce qui fait tao pierres. Enfin, la tiare qui correspond A
l'habit bleu-noirâtre, a, de chaque côté, trois pendants, ce qui fait ay
pierres de jade. Voyez la figure de la tiare de cérémonie ~ff)j kiv.
~5de l'édition impériale.
Comm. 7'c/toft-Ai. L'habit de l'empereur brode en latsans, et 1 habit
du grand conseiller, prince de premier ordre, brodé eu dragons, ont
également des bonnets à neuf pendants. Mais les pendants de l'em-
pereur portent dou~e pierres, les pendants dit prince n'eu portent que
de
neuf. C'est là leur diITérence.
.fai traduit i~i l7lien par cérémonie,
de seconde qualité, à trois couleurs Le surplus est comme
pour la tiare impériale~. La ganse et les pendants sont
comptets3. Il y a les breloques d'orciite en jade. Il y a
i'àiguitte de tète en jade-
c Le bonnet impérial en peau est garni, sur chaque cou-
ture, de jade aux cinq couleurs. L'arrière du bonnet qui
pose sur la n~Ke, est fait en ivoire; l'aiguille de tête est
pn jade~.
CI
Le bonnet impérial pour le deuil ou le bonnet à gar-
niture de deuil est le bonnet ordinaire que l'on entoure
d'une pièce de toile grossière.
Quant aux coiffures des prioces feudataires, des vice-
conseillers, des ministres, des préfets, le maître du bon-
Ils sont chargés des cinq armes, des cinq boucliers. lis
distinguent leur espèce et leur ordre, pour subvenir au
service de l'armée
].! Il est chargé du règlement des six arcs, des quatre ar-
cinquante pas de six pieds. On tire avec l'arc trupénat, sur le grand
but qui est le plus distant. On tire aussi de près, sur les uiseau\ et les
animaux. Alors on se sert d'arcs faiblcs On lire sur le but iiileriné-
diaire, avec tegrand arc et l'arc de 7 &fmy. Le but intermédiaire, est le
butpeau d ours. Le grand but est celui de la peau de tigre
Ceux quiapprennent à tirer, ont des arcs de moyenne force. Ensuite
ils tirent aiternativement, avec des arcs forts et faibles
Comm. B. Voyez le C/tO~-Mny, chapitre de l'ordre transmisd Wen-
A~ou. On donne alors des arcs qui aientla moyenne portée.
Comm. B. Chacun des arcs a un carquois et fent Sèches. Ce
nombre est cité dans le cb. ~~t-/tëOH-feht-n![tt~ du CAoa'/Hn~. Il s'ap-
plique à l'arc rouge. Dans ie Gn-<tnt~, section des chants funèbres du
royaume de Lou, il est parlé des bottes dcueches, qui sont composées
de cinquante flèches, suivant le comm. de .Mm.
Comm.B. Ceux qui attaquent les remparts, comme ceux qui se
défendent dans une place, sont pressés et rapprochés l'un contre lau-
tre. H leur faut donc des arbalètes faibles, pour tirer vite. Ceux qui
combattent en char, ou sur un terrain découvert, avancent et reculent
n. tu
taillantes, servent pour le tir à corde. Les flèches regtitières,
les flèches à pied lourd, servent pour le tir i'alL à loisir
18 Neuf arcs de l'empereur, réunis ensemble, font t(
cercle complet. Sept arcs de prince, réunis ensemble,
font le cercle complet. Cinq arcs de préfet, réunis en
semble, font le cercle complet. Trois arcs de gradués, réu-
nis ensemble font le cercle complet Les arcs coHrbes en
fbrtne de crochet, sont appelés mauvais arcs 3.
i i,,
Le char d'apparat est le cha) d'or que monte lempercm, pom .illet
r4~l{'brel' un saclirice, ou pour le5 grandes lécept.Ion.
monte. re
Coinm. B. Qu.ind on u <tHc)u le', ehcv.u)\, ava'tt que t'Ctnpereur
AW n nn lit d.ms In· rie" pf'lll.. (lu
vaux et monte sur ie char pour l'accompagner, suivant
i étiquette prescrite pour le char d'apparat.
31 H indique à l'empereur la posture qu'il doit avoir sur
le char Si l'empereur salue, il descend et se place en
avant des chevaux. Si l'empereur descend, il 1 accom-
pagne avec le dais qui abrite sa tète.
GO~[)bCiEUU~LCM~~C'Afl'AH4'r[T;Mt-o).
Comm. B. H faut ajouter au char de jade, les quatre autres cbms <;
de i empereur.
Comm. B. Il marche au pas, de, la gl"tludc chambre il coucher
jusqu'àlaporte du Char, fi court, de la porte du Char, la porte de la
correspondance y~ff-me~. Le texte distingue ici deux sortes de son-
nettes appelées .LoMcM et ~Oj comme on le voit dans le commentaire
sur le Clu-7 arey de Wei, où Il est dit Quand les chevana se lllCUVCllt.
les sonnettes jLoHan sonnent, ensuite Ic& sonnettes No répondent aux
sonnettes Loruuu. D'après cela, les premières étaient d la ttlto des clic-
~au~, tes secondes étaient en arrière. Jolies rt'gtent la marche quand il
nypas de musique.
Comm. B et C. A la cet, les conducteurs, les g.-trdes de droite
portent leurs habits ordinaires. Mais, quand ils sontt'armée, ils ~c
revêtent d'ttahifs de cuir: ils urenneiitic ttonnct de cuu'.–-ftyadou/e
chars supplémentaires.
J~diteur5. Ceci lieu lusdu y
a y nue gl.U1dc clnasse, une assem-
blée de princes, à l'extérieur du royaume; ci dans toutes les cucons-
fances ou l'emprceur curt de son royaume.
~Su)vat)tircomm.R.i!'fatttot)t<'ndtcteK~)cnipntdct<tu'.)c~
Lorsqu'ontlieu les visites solennelles des prince:; feu
dataires dans les quatre saisons de l'année, lorsqu'un ban-
quet est offert, il monte sur le char d'or. Quant au règle-
ment d étiquette, appliqué à ces cérémonies, les distances
pour aller au-devant en char, pour reconduire en char,
sont proportionnées au rang du visiteur l,
chars de guerre. Mats ceci n'est pas adopté par ies éditeurs. Ils rap-
pellent que l'offieier désigné dans l'et ¡¡rtieJc,le conducteur du char de
guerre, est posté sur te char deempereur, c~ ne pent ainsi s'occuper
des autres. Suivant eux, la phrase du texte correspond à celle deravant-
dernier ardcie, où il est dit que ie garde de droite du cliar de route.
règle la posture du souverain sur le cbdr. A l'armée, c'est le garde de
droite du char de guerre, qui s'occupe du même soin, et de tout ce
qui est reiatUau char. Aiars le conducteur s'en occupe aussi.
Contm.B. Quand l'empereur luonte en charpoui aller au-devaut
du est
d'un visiteur, ou pour le reconduire, 1~ nombre des pas qui le sopareu)
réglé suivant le rang de celtii-ci. Ainsi l'on compte: pom
un ~.rince de t"' rang, go pas destx pteds, pour un prmce de ou o"
[ HfOM ou Pé), 70 pas', pour un prince de A* ou 5" (~Vm ou ~fM), 5u
pds. Ce sont les nondjres indiques dans l~artfelc du ~raud ~oya~eut
'Pa-Irur.Sin.TOyei cet article.
Selon }e comm. C, cet Gnonc~ t'funpren'1 aussi les attces el n'-
nues dd[)'' l']nter)Euj [lu pala)''
LONDUCTECh Bt/ 6ff/tR DR CHASSR (?'~fK;V Pf)
H est chargé de conduire le char de chasse, lorsque
l'empereur chasse, ou lorsqu'il visite les domaines exté-
rieurs
tS II est chargé de la direction supérieure des chars sup-
plémentaires. 11 place les chars, pour rabattre et arrêta
le gibier
II enjoint aux chasseurs qui atteignent une pièce, de
dresser le drapeau sur leurs chars. Lorsque les chasseurs
offrent leur gibier, il en iaiL la comparaison.
En général, dans les chasses, l'empereur fait prendre à
ses chevaux un trot contenu; le prince modère les siens;
le préfet laisse les siens courir
dit
d'ivoire, ceux qui sont irienlioiiiiés à i'article des conducteurs de routc
?'ao-~o. Les seconds sont les chars supplémentaires des chars de
guerre et du char de chasse. Les derniers sont les chars pour faire
partir et arrêter, cités à i'artlcle précédent. que
les chars de mission sont ceux que montent les délègues impériaux, ce
qui semble plus naturel.
Comm. B. Us montent, ils exercent les chevaux des six espèces
Voye/ l'article de l'estimateur de chevaux, ~a-~c/itj et des oSiciers
chargés de dresser les cheeaux, Tso-Fiia.
Comm. B. Il distingue, choisit, élevé les chevaux des six espèces.
Comm B. La premIère série comprend les menteurs chevaux,
ceux qui ressemblentà leurs mères, Ce sont eux qui tirent le char de
jade. Les chevaux des quatre séries suivantes, tirent les quatre autres
chars de l'empereur Les chevau\ faibles font le service de l'intérieur
l'empereur; illes élève et les réunit en quadrilles (groupes
de quatre) CTu'ft~. Par quadrille de chevaux, il y a un pré-
posé à quatre garçons d'écurie (7tt). Trois quadrilles font
une écurie(T~ao). Par chaque écurie, il y a un écuyer
(Tso-ma). Trois écuries font un service d'attache dechevaux
Hi. Par chaque service d'attache, il y a un aide-cocher
(~H~/uft). Six services d'attache font un quartier d'écurie
(Xt'eot:). Par quartier, il y a un aide conducteur (Po fou). Six
quartiers d'écurie font un haras complet( TcAm~-Jttao).H
y a un haras de droite, et un haras de gauche. Pour le
haras de chevaux faibles, on triple le nombre affecté au
haras de bons chevaux. Par couple de chevaux faibles, il
y a un garçon d'écurie. Par huit couples, il y a un pré-
posé. Huit préposés ont à leur tête un écuyer (Tso ma).
Huit officiers de ce dernier titre ont à leur tête un aide-
conducteur, /tt/bn.
aides cochers9
49 Lors qu'il v a un grand sacrifice, lorsqu'ont lieu les
visites du printemps etdeFautomne, à la cour, les grandes
~sseuiMées des feudataires, il assortit le pelage des che-
vaux et les répartit~.
0.
Il équipe les chevaux donnés en présent. Il prend le
bâton et les accompagne
Lorsque des visiteurs étrangers viennent à la cour, il
reçoit les chevaux offerts en présent par ces visiteurs.
M Quand il y a un grand service funèbre, il prépare le
Comme lis ruent et mordent, on ne peut les atteler aux chars. Aior~
an les cLâh'c.
Comm. B. A~c~ désigne ie premier homme qui ait monté A
cheval. Le C~ le nomme ~mn~-Mc.
Comm. B. II chojsit et forme les cochers.
Comm. A. ila T~oa, c'est le génie qui nuit aux chevaux.
Voyez plus haut rarticle des aides-cochers, lu-fou, qui conduisent
les chars supplémentaires et les chars ;? escorte. Les éditeurs espn
quent comment les tjdes-cochers occupent ies places vacantes des con-
ducteurs de route et de chasse, puis celles de conducteurs dm char
'd'apparat, qui leur donne le rang de pi éfet du troisième ordre.
~O H barmonise la couleur des chevaux attelés aux chars. H les donne
de missions officielles.
Quand il y a une réunion d'armée, il assortit les che-
vaux et les distribue.
Il classe les appointements des aides-cochers, ainsi que
les rations des officiers compris dans le service de sa
charge
prennent les chefs des stalles d'écurie, outre les subalternes ordi-
naires, tels que gardes-magasms, écrivains.
Comm. B et ~tt~-y~-tH'n Les six mouvements des chevaux, se
divisent ainsi marcher, s'arrêter, avancer, reculer, courir, courir
très-vite (trotter et galoper)
Les V~f-ma instruisent les chevaux, sous 1a surveillance de l'ins-
pecteur des haras, Ils agissent en second, comme aides.
Comm. B. On doit égaliser le travail et le repos des chevaux qu'on
emploie. On doit considérer leur degré de force.
CotUEû. B. De la seconde à la huitième lune, les chevaux sont au
pâturage. De la huitième lune à la seconde de l'année suivante, ils
sont dans les écuries. Il y a, dans les heux de pâturage, des han-
gars pour abriter les chevaux.–Suivant le comm. B. Tchn~ gou-
verner, s'applique à l'opération que l'on fait subir aux chevaux mâles.
Les T~ft nMt étant des gradues de troisième classe, obéissent aux
fn~im on aides-cochers, qui sont des gradues de deuxième riasse.
Comm. B. Ils accélèrent leur pas pour mettre en évidence la ma-
ladie. Une fois qu'ils savent le point où la maladie réside, ils la traitent.
'7'
les maladies des chevaux, par les médicaments. H reçoit
de l'iuspecteur des haras, les matières qn'ii emploie 1.
;.i Si un cheval meurt, il enjoint aux marchandeurs2 de
le vendre (vendre le cadavre). Il remet le prix de la vente
a l'inspecteur des haras.
signifie on
semble douteux Le f~fto~~est l'inspecteur des haras, comme ptec~
proh.lblpment «u',1 choiv.
~OKt; Un cheval haut de sept pieds au moins, est ap-
pelé Z.<:t. Un cheval haut de six pieds au moins est appelé
simplement Ma (c'est-à-dire cheval)
PALEtRLN!r.RS (~f7-J~.v).
LIVRE XXXI11.
1
Ils sont charges des cartes de i'empire; et, au moyen de
ces cartes, ils s'occupent des terres de l'empire lis dis-
Comme ils sont accoutumés n couper des herbes pour les chevaux. ils
sont parfaitement propres à ce travail.
1 Comm. B. L'empereur donne des chevaux
aux visiteurs étrangers.
Aux i'unéraiHes de l'empereur, quand on enveloppe sou corps dans ia
salle du grand Ancêtre, on présente les chevaux ornés de rubansleur
bride. On les introduit dans la sulle. -Ces cbe\au\ paraissent être
ceux qui conduiseni les chars du convol, et ils sont distincts de celui
que l'on sacrifie.
Comm. B. J7~-mtt. C'est le cheval porté sur le char, funèbre
comme victime. -Glose. Le convoi de i'empereur a neui cbars, les-
queis portent les victimes (jm II}) sont offertes au sacrUice d'adieu,
et qui sont déposées dans sa tombe. Des hommes les tiennent pour les
amener dans la salle des Aacetres.
Comm. B. Ces cartes étaient, comme les cartes de rempirc drcs
sées par le ~r-~on~j ou ministre des travaux p)tbtic' sous les Han.
tinguent les arrondissements et cantons de ses royaumes
et principautés; les populations désignées par les noms
des quatre l, des huit Mftn, des sept Mm, des neuf Afe,
des cinq Jo: des six ï~' ainsi que la quantité et Fim-
portance des matières de valeur~, des neuf espèces de
grains, des six especes d'animaux domestiques qui se
trouvent dans les divers pays. Ils connaissent compléte-
ment ce qui leur profite, ce qui leur nuit
2 Et ils distinguent les royaumes compris dans les neuf
grandes provinces de l'empire. Es font que ces royaumes
aient des travaux et des avantages sembtabies~.
m
les territoires des royaumes, et répandre sur ces royaumes les bienfait:.
de l'enseignement moral et politique. Les agents territoriaux s'oc-
cupent A Ja fois des pny& places en dehors de la Chine (ie royaume
central) etils qui eniste dans ces pays. J~e quatrivme nu
nistre développe i'or~anisaLion adminiuistrativc des neuf frontières, it
doit se régler bur les cartes de ces payù. Les agents ter"ton.)u\ qu~
le~ dre~sent, I;onl lotir placés 'i01l6 'ia direc1101!.
Le sud-est de l'empire est appelé Yany-tcheou^.
Son mont gardien est appelé Hoei-ki °.
et
changea le système établi par Vu; elle réunit la province Sin à la pro-
vince Thsingt la province Liang à la province Yong. Elle partagea ia
province Ki ou Ki-tcheotipour en faire i es deu\ provinces Yeou et Ping*
Le sud-est fut appelé Yany-tcheoiij on province YaiiQ. Le sud direct fut
appelé l'on n'établit pas de province spéciale au sud-
ouest, qui fut compris dans la province Yong, Yong-tcheou. Ensuite le
milieu du fleuve Jaune fut appelé Yu-tclieou. Ces trois provinces com-
posèrent fa première division Tao. L'orient direct, fut appelé Thsintj-
tcheou. L'orient du fleuve Jaune [Ho-tong)3fut appelé en.-tche.au. L'oc-
cident direct, fut appelé Yong-tclicou. Ces trois provinces formerentJa
deuxième division. Enfin le nord-est fut appelé eon-tc heou. Le pays
an dedans du fleuve Jaune [Ho-nel) c'est-à-dire le pays entre le cours
supérieur venant de l'ouest et le cours inft'ncnr allant au nord-est, fut
appelé Ki-lvkeua. Le nord direct fut appelé Pmg-tcheoa. Ces trois pro-
vinces formèrent la troisième division. Selon ie système établi par les
travaux d'Yu pour diriger les eaui, les régions Kt, Yen, Thsmg, Stn
formaient une division, Tao. Les régiong Yangt Kïng, Yu, Liang,
Yong formaient la seconde division. La première division commen-
çait donc à partir des pays les plus bas, ce qui diffère du système
adopté par lu dynastie Tcheou.
Comm, l-Jo. Dans le chapitre Yn-kontj du Gfwu-hiiig .,tei ang-tcheotc
est limité à l'orient par la mer, au nord par le fleuve Hoaï. La dynas-
tie Yn comprit le Hoai dans le Sin-tckeoa, et le Yang-lciieon fut alors
borné au pays situé au sud du Iivtng. La dynastie Tcheou rétablit de
nouveau la limite d!Yut et comprit le lïoaï dans le 1 ang-tcheou. Ceci se
rapporte à la délimitation des provinces, Tcheou. Dans le dictionnaire
ftul-ya, on présume que cette délimilation est celle dedynastie Yn.
Connu. H. "4j|g Tiliw désigne les monlagnes renommées qui pio-
4
Son grand lac est appelé Kiu-KhiuK 1.
C,
Ses rivières sont les trois Kiang2.
z.
logent la vertu d'un pays. Kouai-ki est dans l'est de Chan-jn ( 'fliao-hiny-
fou, Tche-kîang). Ou lit dans le livre des Hia (deuxième livre du
Ssè-kï) « Ya. réunit les princes au midi du limitail il examina leurs
mérites et mourut. Il fut enterré dans ce lieu, qui reçut le nom Je
Hoei-h, mot composé de Hoei (vulgo) réunir, et de Ki, examiner,
supputer. » ^L^ Ki a le sens de "gT
D'après Je dictionnaire de Khang-hi, 'ichin a le sens de garder, pu-
server. La montagne principale est considérée comme la gardienne du
district. Ainsi, r on lit au chapitre CUan-iien du Ciiau-kmtj C/itin or-
donna que les montagnes renommées des neuf provinces, seraient les
et
gardiennes Tclan de ces provinces. – Tchinse prend aussi pour un
poste militaire, poste de garde.
Comm. B. Ce lac est au midi du pay, de Ou.
Comm. Y-fo et Wang-Kkiiiif. En comparant ce que disent les comm.
du Chou-kuifj Kong-ynij-la, ainsi que ce qui est dit
dans la section géographique des Uant on voil que ce lac. Kiu-kkin est
le lac Tchia-isé àn'Ckoit'iâng; appelé actuellement Ckai-hou, le grand
lac, et situéà iô Li au sud-ouest de Soa-tdwoa (Kianij-nan).
z Comm. Houng-tou. Selon Wei-ichao, les trois Kiaïuj ilé'sij'ueiil le
Comm. B. Ce sont des lieux où les eaux sont retenues par des
digues, et peuvent servir aux irrigations du pays.
Éditeurs. Trois commentateurs pensent
que les deux caractères,
Oa, cinq, Hou lac, désignent ici le grand lac Thaï-hoii du Sou-tcheou.
Suivant quelques-uns, ce nom On-hai, dérive de la mesure de son pé-
rimètre, qui embrasse 5oo Li. Suivant d'autres, ce lac a cinq noms
différents dans les localités qui le bordent. Mais si ces explications
étaient admises, il y aurait répétition dans ie texte qui a déjà nommé
le lac Kiu-lih.iv. ou Tkai*kou. Yu-fan compte dans le Yang-icheoii les
lacs Hi, Tckao* Che et Kaueï. Il les ajoute au lac Thaï-koa pour avoir
les cinq lacs
'J Comm. B. Des oiseaux, tels que le paon, le cormoran, la cigogne;
jou, auteur du temps des Hatij dit qu'il formait un carré de huità
neuf cents Li. C'était un assemblage d'étangs, et de marais, aitués entre
le Han et le Kiaiigj, vers le point où ces neuves se réunissent. Les des-
Chen-si.
r'Comm. B. Ce lac est dans l'arrondissement de Tchong-meou, dé-
partement de Khaï-fonij-fou,et à l'ouest de cette ville, suivant les An-
nales des liait.
Ses rivières sont Yong et Lo ô.
15 Ses réservoirs d'irrigation sont Po et Tcha 6.
17 Son commerce consiste en bois de bambou 7, en ver-
nis, en soie, en chanvre. Sa population a la propor-
tion de deux honmes pour trois femmes. Les animaux
qui prospèrent, sur son terrain, sont les six espèces de bes-
tiaux. Les cultures qui lui conviennent, sont les cinq es-
pèces de semencesM.
t5t; L'orient direct de l'empire, est appelé Thsing-tcheou.
comprennent les deux millets Chou et Tsi, le b!é, le riz et les plantes
potagères.
C'est le mont 1 du Chan-long où est la source de la rivière du
mémeuom
même '1:
nom Yn*-
Selon le comm. B, c'est le lac Mimj-tou cité au chapitre Yu-kong.
Ce lac est dans le district de Souï-yang [Koueï-té-foa). Selon /b, c'est
le lacMeng-iclum, au nord-ouest deYu-tclung département de Koiieî-te-
fou. Ce dernier nom est cité dans le Tchun-thiteon comme désignant le
grand lac du pays de Soung [Koucï-ic-fou] Ainsi Ming-tou el Menq-
tchou sont les noms d'un même lac.
1 Dans le chapitre Yu-hong du Ckou-hing,
ces deux rivières dépen-
dent du Siti-tcheou.
* Comm- C. La rivière Chou vient de Tong-houan, qui dépend du
YêiWc/icou.
3 Le Tho était un bras (hi fleuve Jaune qui se dirigeait vers i'est, tan-
dis que le cours principal Hoang-ho allait au nord-est. Suivant les édi-
teurs, le Tho partait d'une montagne de l'arroo dissera ent de Tsi-
j'ouen. II disparaissait sous terre, et reparaissait par intervalles. Son
cours exact est indiqué dans la dissertation sur le cours ancien du
fleuve Jaune, intitulée Yu-ïtong-hm-tchi. J'ai analysé ce travail dans
mon mémoire sur le même sujet, Journal asiatiques i843.
9 Comm. B. Au lieu de Lin-wein^ &$£' ''se/- Louï-yong jjpi J^lt
Yoa/~aFest
1e lac
Lvui désigne le
Lauî Loaî-hia cite
iae Louï-leia cité dans le
1e chapitre Ya-kong.
Yu.-koar~. Yorq esl
une rivière qni en sort. On lit au même chapitre: le Yong et le Tsou
coulèrent ensemble.- II n'y a ni dans le chapitre Yu-kong, ni dans
ia section géographique des Annales des Han, aucun lac ou cours d'eau
qui soit appelé Lia-weï.
Le lac Louï-kia élait an nord de Louï-kieti, département de Pn-
tcheou, C'est le lac Low-tn1 du département actuel de Tfisao'icheon.
les six espèces de bestiaux. Les cultures qui lui convien-
nent sont les quatre espèces de semences 1.
le
tement de Khiny-yany. Cette ville est appelée Hoai-tè ou Kouci-lé id
dans les Annales de Ilan. La rivière Weï prend sa source à Wm-youen
à l'ouest du Clicn-H.
0 Comm. I-fa. Ici comme dans le cliap. YuAtom] a l'article du
inol pierres désigne des pierres précieuses analogues
au jade.
Son mont gardien est appelé Y-wou-liu
Son grand lac est appelé IIi-yang s.
3a Ses rivières sont le grand fleuve Ho et la rivière
Tho*.
39 Ses réservoirs d'irrigation sont les rivières Tsé et
Cfa'10.
40 Son commerce consiste en poisson et en sel. Sa popu-
lation a la proportion d'un homme pour trois femmes.
Les animaux qui prospèrent sur son terrain, sont les quatre
espèces principales de bestiaux11. Les cultures qui lui
conviennent, sont les trois espèces principales de se-
mences 32.
1 Comm. B. et I-fo. Cette montagne est dans le Liao-tong, arron-
dissement de IVou-liu, section géographique des Annales des Han.
Elle est au nord de l'arrondissement de Kouang-ning, départe-
ment actuel de Kln-tcheou.
8 Comm. B, et I-fo. Ce lac est quaranteli au nord-est de la ville de
C'ebt, comme on Yavu plus haut le pays compj is entre les cours
supérieur et inférieur du fleuve Jaune. Il forme un triangle dont le
sommet est situé h rembouchure le la nucre Wei, datia le Heure
Jaune.
C'est le mont Ho situé dans l'arrondissement de Ho-tcheon, dé
partement de Pywj-yano-fou [Chaii-si). On î'appelle aussi le grand
mont de Ho, nu encore, le grand m.o?U sacié Thal-jo.
3 Comm. B. On ne sait pas oit était rc lac Yang-yu, L'ancien dic-
46
4fi Ses rivières sont le IJou-to et le Keou-y 9.
4~ Ses réservoirs d'irrigation sont le Lai et le Y'
49 Son commerce consiste en toile ci en soie11. Sa popu-
lation a la proportion de deux hommes pour trois femmes.
L es animaux qui prospèrent sur ce terrain, sont les cinq
GO
Ils s'occupent de la science de l'instrument des uiesuieâ
( Ton-kouei] pour déterminer l'ombre du soleil, mesurer
la terre, indiquer les lieux habitables, et constituer les
royaumes et principautés, les villes et les cantons 5.
Par là, ils distinguent les règles des convenances de
chaque terroir, et de son amélioration G- Ils communiquent
ces données à ceux qui administrent les terres 7.
fait passer les denrées vendables, avec des tablettesà colonnes. Les
marchands étrangers circulent avec ces tablettes.
Comm. Tclûnxj-i, Les Hoaî-fang-chi attirent les étrangers par des
paroles amicales. Ainsi l'empereur Han-wou-ti délégua Tchang-kien
pour lui faire un rapport sur le régime social des pays occidentaux.
En effet, il y a des peuples étrangers qui désirent la protection du
gouvernement impérial. Les Hoaï-fang-clû secondent ce désir, comme
les Siao-liing-jùi veijlent aux besoins des princes feudataires.
6 Comm. B et D. Ils entretiennent les étrangers pendant leur allée
Ils font circuler ses valeurs commerciales'.
Ils égalisent ses Instruments de compte. Ils rendent
uniformes ses mesures de longueur et de capacité
Ils éloignent les querelles, les haines. Ils rendent sem-
blables la bonté, la vertus.
et venue. Ils préparent ce qui leur est utile. Ih régularisent leur ha-
bitation. Ils se conforment à leurs goûts.
6 Comm. B. Ainsi, lorsque Yu, l'ancien empereur, eut dirigé le cours
sion des royaumes, citée dans le Li-ki. Ils rectifient les coupures îrrë-
gulières, les empiétements des terres les unes sur les autres.
Coïiim. B Y\*it c'est ?£& T.sin, aimer.
Connu. B, Tels sont la soie et le chanvre du mont TVuti les arbres
Tiwnnfj du mont I cités dans le chapitre ïti-koug
Connu B. Ce qui nuit à f homme, désigne le» aunuuu\ et uistctcs
nuisibles.
11 Coiiim. C. Les maîtres des montagnes, et les ofliciers des articles
suivants, s'occupent au loin des montagnes, rivières, plaines hautes et
basses, qui se trouvent, dans les royaumes feudataires, hors du domaine
impérial Ils eu font extraire les produits destinés à la famille de l'em-
pereur. – Éditeurs. Les montagnes à noms spéciauv, les grands lacs,
ne peuvent pas être divisés. Ces officiels répartissent donc entre les
loyaumes, les montagnes, bois, rivières, lacs de second ordre, et
ils veillent à ce qu'on livre en tribut, les matières prrcieuses et raies
qui by trouver!.
quatre parties de l'empire. Ils distinguent les noms et les
productions des collines et des hauteurs des bords des
rivières et des plaines basses, des plateaux ou des plaines
hautes, et des plaines humides ou marais, où l'on peut
constituer des royaumes, fonder des villes.
HECTTFl GATE j
UllS KOVANG-Jm)
LIVRE XXXIV.
OU DES CHÂTIMENTS.
1
Seul le souverain constitue lus royaumes. Il détermine
les quatre côtés et fixe les positions principales. Il trace le
plan de la capitale et des campagnes. Il crée les minis-
tères et sépare leurs fonctions, de manière à former le
centre administratif du peuple.
1 Les domaines, Kia, sont affectés à l'entretien des charges de
ministres et de préfets. Les Kia-ssé-nta sont les commandants mili-
taires de ces domaines. Ainsi, dans le Tso-lckouen* on lit à la vingt-
cinquième année de Tctiao-kong que les commandants militaires du
seigneur C/io-sim, se révoltèrent. Cho-sun dit Les officiers de mon
domaine, Xia.
2 Éditeurs- En temps de pai^, ils s'occupent de diriger et d'ins-
truire. Ils suivent, à cet égard, les règlements officiels. S'il y a service
de guerre, ils obéiasenl aux commandants militaires du royaume,
comme les Toussé ma.
Il institue le ministère de l'hiver, préposé aux bri-
gands. Iî lui enjoint de se mettre à la tête de ses subor-
donnés et de s'occuper des prohibitions et défenses offi-
cielles3, pour aider le souverain à châtier les royaumes
H les principautés.
on disait
–r Ssë. Sous les Hia, on disait Ta-li, grand recteur, c'est
le Ta-ssé-lccou des Tcheou. Le royaume de l'empereur et ceux des
princes feudataires, ayant la meme organisation, le royaume de Lou
avait un Ssé-keou.ou préposé aui brigands.
Le caractère -4- qui désigne déjà les graduasou préposés infé-
rieurs aux préfets, a donc un nouveau sens dans celte 5' seclion.
Prévôts de justice des districts intérieurs, Hiangssé*.
Huit gradués de première classe.
Seize gradués de deuxième classe.
Officiers ordinaires.
Trente-deux gradués de troisième classe.
Six gardes-magasins.
Douze écrivains.
Douze aides.
Cent vingt suivants.
SERVICE DES prevots DE justice DES DISTRICTS exterieurs
(souï-ssé1).
11
Trente-deux gradués de deuxième classe.
Huit gardes-magasins.
Seize écrivains.
Seize aides.
Comm. B. Ces officiers sont préposés anx prisons des six districts
intérieurs.
a Comm. C. Ces officiers sont préposés aux prisons des six districts
extérieurs, comme les Hiang-ssè sont préposes aux prisons des six dis-
tricts intérieurs. Ils sont de moindre rang que les Hiang-ssê, mais
aussi plus nomhreux, parce qu'ils sont plus éloignés de la personne
impériale.
s Comm. B. Ces officiers sont préposés aux prisons du territoire
des dépendances ( Hien), situé entre 3oo et 4oo li de la capitale.
Cent soixante suivants.
châtiments.
direction supérieure des Le prévot en chef et les autres
prévôts, les appliquent. Les préposés aux châtiments tiennent les écri-
tures des cinq sortes de châtiments pour les faire concorder avec les
délits du peuple.
1 Comm. B. L'exécution n'a lieu qu'après les trois aveux de i'ac-
eusé.
Suivant le Comm. R. -*£*| Yo a ici le sens d'Yo-cho, restreindre,
retenir. Suivant Je texte de l'article, cet oflicier s'occupe des enga-
gements qui lient les royaumes et les peuples. II empêche qu'on
ne viole les engagements.
5 Comm. B. Dans les solennités de ce genre, il annonce à un
leurs.
3 Comm. Li-JQU-m et Hoang-iou. Le chien est la victime, offerte par
esclavage.
Comm. C. Autrefois, les grands coupables subissaient une peine
pour le royaume impérial. Ils font spécialement lenr rapport sur les
hommes blessés, le sang répandu. En général, les affaires litigieuse;*
sont jugées par les administrateurs de chaque division territo-
riale. Lorsqu'elles entraînent un châtiment elles reviennent aux
grands prévôts. Le préveneur des meurtres et blessures,juge les
petites affaires criminelles, et renvoie les affaires graves aux grands
prévôts.
1 Comm. C. Ces officiers empochent aussi les hommes du peuple de
cr.eiHent les plantes qui flottent, telles que les lentilles d'eau.
6 Comm. B et C. Ils surveillent ceux qui sont éveillés la nuit. Ils
la garde des chemins et des terres ont des gardes de nuit, des gardes
des faubourgs. Les préposés aux «veillés, ne manquent pas de les avertir
desdéfenses qu'ils doivent maintenir.
|fcj^ Ttuu, lisei "7JK£ Ti,
Comm. B. Au lieu de nettoyer. Quel-
expliquent caractère u3î TcftoK,ôter, enlever,j/g
ques-uns ce par
Lanq, proprement lo»ps signifie îles ordures qui se trouvent sur les
chemins.
2 Comm, B. Il commande aux gardes de nuit.
Éditeurs. Il dispose pendant le jour les filets les pièges nt prend
les animaux féroces, lorsque ceux-ci sortent la nuit. C'est ce qu'indi-
que le nom de cei officier.
Chou, iHaiithrc "^a Tcfcwi.Cf
E3fc
Comm. B et C. 4« lieu de
Quatre suivants.
service ne comprend qu'un seul officier qui s'occupe des livres relatifs
an* vers, et détermine les règles pour se préserver de ces animaux.
Comro. B. Khiong désigne en général les trous ou creux, où se
retirent les animaux qui se cachent. Cet officier donne les règles à
suivre, pour prendre ces animaux; et. comme le précédent, il dis-
tinguoles chasseurs.
Comm. D. Cet officier détruit les oiseaux de proie qu'il faut atta-
querpar les ailes. De lit vient son nom.
7 Comm. B. Pour arracher les arbres, il faut d'abord les couper, les
fendre.
s Dans le chapitre Youe-Ung dn Li-ki on lit
et On brûle les plantes
coupées. Ensuite on arrose,h
Éditeurs Ces officiers transmettent la méthode pour détruire les
SERVICE DE L'ABATTEUR DE NIDS { TCUE- TS1O )
Un gradué de troisième classe.
Deux suivants.
Comm. B. Cet officier est préposé au tir sur les oiseaux de mau-
vais augure, pour que le centre du royaume soit aussi pur que Tinté-
rieur du palais.
Les officiers de ces diverses charges, depuis le préposé aux aides,
doivent expulser les animaux malfaisants des lieux où se trouve l'em-
pereur.
6 Comm. B. Ce bâillon a la forme des bâtonnets qui servent pour
prendre les aliments. On le place en travers de la bouche comme un
mors et on le garnît de cordons qui s'attachent sur la nuque. Ce bâil-
ion est mis dans la bouche des soldats envoyés pour une expédition se-
crète.
7 Comm. B. 'fï" "eT ^l est' *e nom honorifique d'un ancien
souverain, qui institua, le premier, le sacrifice final de Tannée pour
faire reposer tout ce qui est viens. Les empereurs postérieurs ont désigné
par son nom une charge spéciale, en mémoire de son ancienne vertu.
Voyez le Li-ln de Tal
Comm. JVang-yu-tclii. Parmi les offices dépendant du cinquième
ministère, le tiers environ est accompagné du caractère /5* Chi, qui
désigne la famille, l'hérédité. Ces affaires se rapportent à des opéra-
tions minutieuses dont les détails s'oublient facilement. On ne pourrait
se les rappeler, si leur exécution n'était pas confiée à des familles.
8 Comm. C. Ces quatre services sont réunis dans un seul article,
SERVICE DES SOU5-VOYAGEORS {siAO-HIItG-jtlt).
2tJ
Quatre gradués de deuxième classe.
~7
Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Un garde-magasin.
Tjgî. lloan. Le
avec ce même nom premier dépend du quatrième mi-
nistère, et s'occupe de réunir les troupes. Le second dépend du cin-
quième ministère, et s'occupe d'environner les visiteurs étrangerspour
leur servir de garde.
2 Comm. B. C'est le nom général de ceux qui comprennent le lan-
en donnant
à-y^ 5m le sens de« attendants aidescomme lesaides-
subalternes
Sia, officiers de chaque service. Quelques- uns lisent
SS" savants.
«JiB.»
Comm
C. Ils disposent les ûctimes et le cérémonial pour la ré-
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
29
Huit gradués de deuxième classe.
Deux gardes-magasins.
Quatre écrivains.
Trente-deux suivants.
VMM.
'G· 'P.
ception des visiteurs de tout ordre. 5§T Ké est pour ^1» 5fe*
Comm. l-jo. Les Ya-ssé, prévois qui vont au-devant, sout chargés
des aflaires criminelles des quatre régions de l'empire. Delà leur vient
le nom de prévôts. Les officiers de l'article actuel vont au-devant des
visiteurs donc on les appelle agents qui vont au-devant.
Éditeurs. On compte le même nombre d'oûîciera titulaires dans
ce service et dans celui des Ya-ssé. Mais ceux-ci ont sous eux un
nombre double d' officiers subalternes, à cause du grand nombre d'af-
faires qu'ils embrassent.
2 Comm. Tching-ngo. Ces officiers font des tournées, pour recon-
naître les obstacles qui peuvent contrarier l'action des princes feuda-
taires.
Éditeurs. Les SiaO'hing-jîn ou sous-voyageurs distingnent les cinq
objets et font sur chacun des écritures particulières, pour rendre ré-
SERVICE DES AGENTS INSPECTEURS DES QUATRE REGIONS
(TCifAXG-TSAÏ'SSÉ-FAXG).
).
ponse au souverain. Ils font leur tournée dans les royaumes feudataires
et examinent. Les Tchang-hao sont toujours en tournée pour recueillir
des données, sur les usages, sur l'administration sur le bien et le mal,
l'obéissance et la rébellion, etc. Puis, quand le Siao-hing-jm sort, il
peut faire une enquête complète, voir l'affaire en gros et en détail- –
En effet, les Siao-lung-jîn. ne sont que quatre. Deux, à poste fixe, Soc-
cupent des affaires de l'intérieur. Deux autres, annuellement, vont en
tournée; et ils ne peuvent séjourner plus de dix jours dans les royaumes
qu'ils visitent.
3 Comm. C. Les officiers de ces deux services inspectent les affaires
des royaumes feudataires, ainsi que les denrées et les matières précieuses
qu'ils fournissent à la cour. Ces deux articles manquent dans le texte.
On ne peut donc en dire davantage snr ces services.
11Comm. B. Ces officiers sont des prtvôts de l'empereur [Wan<j-ssê).
Ils sont délégués pour présider à l'administration des apanages cl des
U 20
Quatre gradués de troisième classe.
Un garde-magasin.
Deux écrivains.
Huit cadets de famille, Chou-tseu.
Vingt suivants.
LIVRE XXXV.
pecl riU't n'nr. Cette correction ne paraît pas nduplei1 par les éditeurs.
5 Dans la prison centrale, Youen-tou, il réunit et instruit
les hommes démoralisés, on épuisés par le vice1.
G En général, il place tous les malfaiteurs dans la pri-
son centrale, et leur répartit les travaux obligatoires. Il
les humilie par la peine de la manifestation publique 2.
Ceux qui peuvent être corrigés retournent dans le
royaume du milieu (dans leurs arrondissements et can-
tons). Pendant trois ans, ils ne sont pas classés parmi la
population3. Ceux qui ne peuvent être corrigés et qui
sortent illicilement de la prison sont mis à mort.
7 Par la présence des deux parties agissantes il empêche
a Pour les délits de première classe, on relâche après trois ans. Pour
les délits de deuxième classe, on relâche après deux ans. Pour les dé-
lits de troisième classe, on relâche après un an. n
Comm. B et Wang-ngan-chi. Pendant trois ans, on ne classe pas
les libérés suivant leur âge, parmi le reste de 1a population. Aprèsce
délai, ils reprennent rang dans le classemen t.
Selon Waiuj-nyan-cliî il y a d'abord trois blâmes adressés aux
hommes désordonné?» ensuite trois punitions; enfin il y a l emprison-
nement.
les discussions litigieuses du peuple. Chacun des adver-
saires apporte à l'audience le faisceau de flèches. Ensuite
il les j uge5.
Par les deux doubles de l'acte, il empêche l'emprison-
nement des hommes du peuple 6. Chacun des adversaires
apporte trente livres d~orou de métal~.Trois jours après
cet apport, il les convoqueà l'audience. Ensuite il les
juges.
9 Par la belle pierre, ~M cAt~, il rectine les hommes
démoralisés.
ralité est solidaire entre les groupes de cinq familles, tandis qu'ici
la garantie du travail est répartie entre les mille cinq cents habitants
d'un même arrondissement. La garantie de moralité s'applique aux
fautes accidentelles, aux vices qui ne sont pas encore formés. Cinq fa-
mIHes peuvent exercer entre elles ce genre de surveillance. Mais,
nement,individussont complètes, teur méchancetéet aciicvce. ïls
nement, leurs fautes sont complètes, leur méchanceté est achevée. Ils
peuvent chercher 1 s'enfuir, et ne pas se repentir. Leur surveillance
ne peut être confiée a de simples cultivateurs. On ordonne donc aux
officiers de garantir leur tra~aU. Les chefs des communes et des vil-
lages sont chargés de les battre, delescbâtier.Usea sont responsables;
et, si le libéré ne se corrige pas, ils le battent, le fouettent. A la
fin de la garantie, s'ilest mcorrigIMe, il peuvent le renvoyer au chef
d'arrondissement, et l'expulser de la commune.
Comm. B. C'est une pierre ronge; on les y f~it asseoir, pour leur
apprendre à montrer un ctc~r rouge (un cccur ~tnc~), eta ne pas re-
courir au mensonge pour invoquer l'assistance de l'administration.
-4 Comm. C. On ne demande pas 8'ils demeurent dans le royaume
impérial ou au dehors.
Comm. B. Les individus sans appui, sont t'cm quin'ont pas do
frt'res les indlv:it:ln" isolés sont ceux qui n'ont ai l'ils IIi lietits-lils.
Comm. Tt. Le mot (ttftorufxupo~trc dc~i~nc )ci l'mpcrfnr rt [fs
5L nttn~trcs. L\p~psston t/[f' ft~mf~~f~s dt'-hi~'te les prmccs rcu-
12 An jour heureux de la première lune, il commence la
concordance des lois pénales, et ies publie dans les royaumes
et principautés, arrondissements et cantons suspend Il
les tableaux des lois pénales, au lieu consacré pour leur
exposition~. Il ordonne au peuple d'examiner le tableau
des peines. Après dix jours, il )cs rassemble.
Lorsqu'on fait la grande cérémonie du serment, entre
les princes et l'empereur, il s'approche de l'écrit qui re-
produit les serments prononces, et le dépose au trésor cé-
leste3. Le grand annaliste, l'annaliste de l'intérieur, le
chef des comptes généraux ainsi que les six chefs supé-
rieurs des ministères, reçoivent tous le double de cet
écrit. et le conservent en dépôt.
)X Il régularise, par les constitutions ofucieHes, les af-
faires criminelles qui concernent les princes feudataires.
H décide, par les règlements d'ordre officiels, tes affaires
dataires ainsi que les préfets qui administrent tes districts intérieurs et
extérieurs du royaume impérial.
Comm. ~o~fHt~H. Le prévôt mentionne dans ce passage est le
prévot de l'aurlience impériale, Tclzao-sse.On lit, à l'article le cet olTi-
cier droite est la pierre couleur de poumon par laquelle il con-
<tA
et les chefs d'arrondissement ont 1:1 face au nord, parce qU'lIs sontà la
tête du peuple. Les officiers des divers services, sont à l'orient et d Fuc-
cident du prince.
Mème comm. On aide l'intention du souverain avec les opinions
de la masse. On examine les diverses opinions, et on les soumet au
souverain dont lesentiment doit prévaloir.
Comm. B. Pi a icUe sens de ~JY Touan décider. Voyez,
sortes
pour les cinq de punitions, l'article précédent.
Comm. Waag-lchi-tchan~. La grandeuT'de la peine est proportionnée
à la gravité du déiit.–Le juge espère qu'il y aura encore quelque
cause de grâce. Pendant dixjours, il s'occupe activement d'examiner
de nouveau rauaire, de chercher des éclaircissements.
Éditeurs.
Comm. B. Ceci dés)gne les dignitaires, les officiers supérieurs e~
leurs femmes.
Obs. de l'éditeur. Le prince d'un royaume ne comparaît pas de-
vant le juge pour affaire criminelle; il délègue un préfet qui le rem-
place. Sa un préfet est sousie coup d'une accusation crimineile, il ne
comparait, pas non plus. Il doit se faire remplacer par un de ses pro-
ches, comme son fils, son frère.
Comm. B. On lit dans le L! ehap. ~w~-c~t-~CM On les
punit en secret, et loin des regards du public. Par U, on veut d'une
cherche les sentiments réels des individus accusés. Ces
moyens d'investigation sont
Premièrement, l'examen des paroles 1.
bahon du prtuce, pour les délits des officiers qui avaient un ruban de
soie noire leur sceau,1 c7est-à-dire pour les officiers supérieurs. Les
chefs d'arrondissements (Aica-linrdl avaient droit à six cents d~cupies
boisseaux de g,uins et suspendaient leur sceau de cuivre à un ruban
de soie noire. Sous les Tcheou, la classe des officiers supérieurs
commençait au grade de préfet.
Comm. B. Ceci désigne des individus qm ne sont. pas officiers,
telsqueles descendants des trois anciens souverains vénérables et ceux
des princes des deux premières races, Elia et Chanr~.
Comm. C. Les sept premières délibérations sont attribuées aux
princes feudataires, comme à l'empereur. La dernière est aHrrnuéc
seulement au souverain.
Comm. ~tn~ft~M~t. Les individus qui ont droit à ces huit déli-
bérations, ne sont pas seulement ceux qui sont attachés H la personne
impériale. Ceua qui sont attacbés aux apanages, annexes du royaume,
si par malheur, ils sont coupables, ont aussi droit à délibération. Ils
peuvent être graciés, ou avoir une diminution de peine.
Le comm. B explique tjt~1 Thsé
par
Teltti, tuer. Suivant la
glose, les trois opérations S-nn-thsc, qui se retrouvent à l'article du
propose aux condamnations, ~c-<~ej ont lieu également pour fappli-
cation des cinq grands supplices principaux décrits dans le chapitre
Liu-lùn~ du Cleoa-lrin~. Le texte les désigne, collectivement, par le nom
dc la pejne la plus gl'ave.
Connu. R. t~ Tc~o~dt'stgnel'intbt'mation det'altan'c.eequtcons-
la grâce et, d'aprcs ce que ie peuple dit, il applique les
peines supérieures ou les peines inférieures
Lorsqu'on fait le grand contrôle général, il inscrit le
dénombrement du peuple, en commentant l'enregistre-
~teft< des t/t~tu/~H~~ à partir de la pousse des dents Il le
remet au chef du trésor céleste. L~annaliste de l'intérieur,
le chef des comptes généraux, le grand administrateur.
en ont des doubles, et s'en servent pour régler les dé-
penses de l'Utat.
la victime tuée.
Comm. J~MOH~. La première opération se rapporte au nettoyage
du corps de la victime- La seconde se rapporte à sa cuisson. Il rem-
plit également d'eau la marmite sans pieds, où les chairs doivent
bouillir.
Comm. C. Il est dit, plus bas, que le prévôt-chef éloigne les Im-
portuns du palais impérial, lorsqu'un prince vient en visite. Le sous-
préposé aux brigands remplit la même fonction, quand il y a,-à i'inté-
ricur du palais, un banquet dans la salle des Ancêtres, ou une collation
dans les appartements particuliers. Il chasse aussi les importuns, aux
funérailles de l'impératrice ou du prince héritier, lorsque l'empereur
se rend à la salle des Ancêtres.
Comm. B. Une réunion de troupes non commandée par l'empe-
reur en personne.
Éditeurs. C'est la victime offerte au génie du lieu où campe l'ar-
mée.
cielles, il ordonne à ses subordonnésd'éloigner les im-
portuns'°.
M A la première lune d'hiver, lorsque l'on sacrifie l'é- :)
Ces
sorte que les individus de toutes les familles les aperçoivent..et se tour-
lien[. vers l'ordre impérial.
Comm. cinq motll'8 rI':nc.rlI55CmclJl corrcs-
Deuxièmement, les déclarations qui sont usitées dans
ie& grandes assemblées des dignitaires
Troisièmement, les défenses qui sont usitées dans les
corvées des chasses impériales
Quatrièmement,les informations qui sont usitées dans
la capitale.
Cinquièmement, les publications qui sont usitées dans
les domaines ou les villes, et dans les arrondissements~. 9,
nement, et statue sur tes procès. Quand l'arrêt est rendu, le pr6vôt-che<'
le communique aux prévôts ordinaires.
Comm. C. Les huit 7'c~ littéralement tes huit achèvements, ou
conclusions- Ce sont les décisions rendues sur les affaires, par les oS)-
ciers des prisons, ils compl~teut ainsi fapplication de toutes les Jois
pénales.-On doit les distinguer des huit achèvements, citésà l'a'tjcle
du ~[[tO-tMH.
Éditeurs. Autrefois les affaires d'emprisonnement étaient dans le
livre des châtiments. Eu outre,ily avait la méthode pariaite,Tc~[~/f[j
qui était maintenue par les prévôts de justice. Ainsi, dans le 3~o-
c~MMte~, il est ordonnéà l'annaliste de l'extérieur, de s'occuper des
mauvais officiers, et d'interroger le chef de la coalition.
Les huitachèvements, forment la méthode complète pour arrétertes
désordres.
Comm.B. TcJeo doit se lire comme M-1 Tcleo, et s entendre
AS
5
Il ordonne de transférer les populations, de faire cir-
culer les denrées, d'inspecter les postes de surveillance,
de diminuer les peines~.3.
îG
En général, sur toutes les affaires criminelles relatives
à des objets de valeur, il statue d'après les titres de re-
connaissance et les contrats d'engagement~. `F.
etc.
tippuycc de citations du Tso-fcAoHen.
Suivant tes éditeurs. La violation des délenses militaires, Fan-c/tt-
/;tttj s'applique aux délits signalés dans le cliap..Fct-c~t., quatrième
partie du CAou- ouïegénéral défend H ses soldats de marauder,
de franchir les murs du camp, de voler des chevaux, des boeufs, de
déhancher des esclaves,
Éditeurs. Les subordonnés du prévôt-chef, sont les autres prévôts
de justice qui, en tout temps, sont spécialement chargés des auaires
criminelles. Le prévôt-chef tes réunit pour publier les défenses, et les
consulte quaud H faut appliquer tes châtiments.
LIVRE XXXVI.
qtiil
de district ne s'occupe de ce dénombrement, que par rapport aux
donne.
Éditeurs. Toutes les affaires litigieuses des districts intérieurs,
qui ne donnent pas lieu à une peine corporeHe, sont jugées par les
chefs dc district intérieur, liv. 10. Les affaires qui entraînent une
peine, ainsi que celles ou il n'y a pas de peine corporelle pour le pre-
!nier accusé, mais pour les individus qui se sont joints A lui, sont ju-
~ea par le prévôt de distrift..
Comm. B. Il dilfél'encie, sépareleurs écritures; il faitune instruc-
Lion spéciale sur les affaires capitales, Dix jours après la remise de son.
rapport, il opère, suivant la règle de ses fonctions, et traite l'affairea
l'audience e~lérieurc,
Comm. Hoang4ou. Le mini'sire des châtiments, juge en personne rl
l'audience extérieure. Le prévôt de district intérieur, étant préposé
aux prisons, transfert, amenéles prisonniers à l'audience. Donc il est
le promoteur du jugement. J'ai adopté cette interprétation.
Éditeur. Le prévôt de district fait l'instruction séparée des affaires
capitales.
Comm. C. s'agit ici ile. l'audience générale où sont réunis tous
les officiers de justice j ce que l'on peut appeler la cour suprême.
AimÚ on lit dans le chapilre Lia hin~ du Clvou-Tring Le grand instruc-
tenr (C/x) juge les cinq sortes d'&ccusatious.H craint d'aller trop loin
chef de justice reçoit l'arrêt Au jour convenu, il in-
flige la peine de mort Il
expose le corps pendant tfois
jours5.
<
Si l'on désire faire grâce, alors l'empereur intervient au
jour fixé, pour le prononcé de l'arrêt
Dans les grands sacrifices et aux grands services fu-
nèbres, dans les grandes réunions d'armée et aux grandes
réceptions de visiteurs étrangers, chaque prévôt de dis-
trict inférieur, s'occupc de la police de son districtBse
en agissant d" après ses propres lumières. Il réunit tous les officiers de
justice criminelle pour juger ensemble.
Comm. M~tn.y-H~ttn.-cAt. Ainsi, le préposa aux châtiments applique
le règlement des cinq supplices. Le préposé au\- exécutions capitales,
applique le règlement des trois modes d'exécution, des trois adoucis-
sements, des trois sortes de pardon. Par ce concours de tous tes olli-
ciers de justice, 1~ loi est appliquée conformément à la nature du délit.
Comm. H. C'est l'arrêt que le sous-préposé aux brigands dépose
au trésor céleste.
Comm. B. Dans ces deux phrases, c'est le prévôt de district qui
agit.
'Í Lorsque le prévôt-chef a reçn la sentence le
prévôt de district
choisit le jour de l'exécution. Ce jour étant arrive, il assiste lui-même
à l'etécutiou, car le prévôt-chef n'a pas le loisir d'y venir.
Comm. A. On lit. dans le Ztm~ Le corps est exposé dans la
place du marché. On lit dans le commentaire du Tchun-thsieon, Li
vingt-deuxiéme année de Sian~ kons: Les hommes du pays de Tlisoti
tuèrent Lmg-ietTseu-nan dans le palais. Après trois jours, Khe-tsi
demanda les corps.
° Comm. B. L'empereur vient, en personne, le jour où la sentence
doit être rendue par le ministre du châtiment.
Comm. C. Les grands sacrifices sont ceux qui sont offerts au ciel,
et dans les quatre banlieues. Aux funérailles de l'empereur, le pré-
<nt fait la police sur la route que suit le convoi. Quand l'empereur
met à la tête de ses subordonnés surveille le chemin
du cer~e et chasse les importuns.
5 Si un grand conseiller aulique (San-kong) a une mis-
sion oliicielle, alors, pour lui faire honneur, le prévôt de
district intérieur, marche en avant de 1m et écarte les Im-
portuns. Aux funérailles d'un grand conseiller aulique, il
agit encore de même 2.
6
En général, s'il y a quelque grande solennité dans le
royaume alors il punit d'un châtiment sévère les con-
trevenants à l'ordre supérieur
PRÉVÔTS DE JUSTICE DES DISTmCTS CXTÉHIEDHS [~Ot/J-M~].
J.
entre cent, et deux cents lé, de distance de ia capitale. Les prévôts de ces
districts, président t't la surveillance des prisons, dans les quatre han-
neues. Les prisons des six districts extérieurs sont, en effet, dans les
quatre banlieues.Hya douze prévôts de district extérieur. V, le tableau
général.On compte ces deux prévôts de ce titre par district extérieur
Éditeurs. Bien que ces fonctionnaires s'occupent des affaires crimi-
nelles, relatives aux districts extérieurs; ils ont leur poste administratif
dans les banlieues de la capitale. La banlieue éloignée, qui est comprise
dans lcs six districts intérieurs, est voisine des districts extérieurs.
Ainsi les prévôts des districts extérieurs, sont assez près de ces districts
pour transmettre leurs avis au peuple; et assez près de la capitale pour
y porter aisément les auaires compliquées.
Comm. B. L'olneier qui préside à l'exécution, est le prévôt de
un conseiller aulique d'intervenir, au jour fixé, pour le
prononcé de l'arrêt
S'il y a une grande solennité officielle, où l'on réunit.
les masses d'hommes 2, alors chaque prévôt s'occupe de
la police de son district extérieur. H se met à la tête de
ses subordonnes. et chasse les importuns "t avant f~it per-
sonnage principal de la solennité.
Si l'un des six ministres (King) a une mission officielle,
alors, pour lui faire honneur, le prévôt de district exté-
rieur marche en avant de lui, et écarte les importuns.
Aux funérailles d'un ministre, il agit encore de même3.
En général, s'il y a quelque grande solennité dans les
banlieues, il punit d'un châtiment sévère les contreve-
nants à l'ordre supérieur~.4.
districts Intérieurs; les ministres sont délègues pour les six districts
extérieurs.
Comm. Ju~ao. Les prévôts de districts extérieurs doivent précéder
les conseillers auliques envoyés hors du royaume, puisqu'ils précèdent
les ministres.
Suivant le Comm. C, il s'agit ici des circonstances où la popula-
tion des six districts extérieurs, doit fournir son contingent pour les
grandes e~péditions militairC's, les grandes chasses impériales.
Comm. B. On appelle Yé, campagnes, le territoire compris entre
deux cents et trois cents li de ~«mee~ de la capitale (20 a 3o lieues~.
On appelle 7?MK le territoire compris entre trois cents et quatre cents
EuSn, on appelle T'cH le territoire compris entre quatre cents et cinq
cents li. Parmi les terres de ces trois classes de territoire, celles qui ne.
sont pas ullectces a rcntreticn des fils et frères du souverain, ou des
conseillers autiques~ ministres, préfets, font partie du domsinc public;
et elles ont le nom de HtM. Leurs prisons sont placées sous la direction
du prévôt de jf~fn. Yé désignant t'extérieur des banlieues, cette dcno-
mination est appliquée ici in tous ces terrains, Les Irrisons des terrains
sur son règlement légal, pour discuter tes affaires crimi-
nelles. Quand les débats de l'affaire sont terminés, le
prévôt chef de justice, reçoit l'arrêt. Au jour convenu, on
(le prévôt de N~n) inflige la peine de mortChacun
deux se rend dans son territoire du dehors, et expose le
corps du supplicié durant trois jours. Si l'on désire faire
grâce, alors l'empereur ordonne à l'un des six ministres,
d'intervenir au jour fixé pour le prononcé de Fanêt~.
JI S'il y a un grand service de corvée officielle, où l'on
réunit les masses d'hommes, alors chaque prévôt de Hien
s'occupe de la police de son territoire spécial~.3.
punit.
grandes solennités ofliCteHes, PM/ty~ott-ta-M~.
Comm. C. 'S'il y a une réunion d'armee sur son territoire du
dehors, et qu'il y ait des contrevenantsl'ordre o~ciel, alors il les
ils
relatives aut trois classes de domaines publics. Quant au, prévôts de
exurcent, distance, leur surveillance sur les prisons des
terrains ancctcs, 7'OM !<[a, parce que ces terrains onl des prévôts
à l'audience~. Tous les prévôts de justice, tous les prépo-
sés aux châtiments, y assistent ensemble. Chacun d'eux se
fonde sur son règlement spécial, pour discuter les anaires
criminelles.
14 Lorsque les débats de l'affaire sont terminés, le prévôt
chef de justice, reçoit l'arrêt. Il écrit la sentence rendue
pour infliger la peine de mort 2 ainsi que le nom de celui
qui a jugé l'affaire 3.
15
En général, lorsqu'une grande solennité réunit des
masses d'hommes, dans les apanages et domaines afÏectés,
chaque prévôt de région s'occupe de la police de sa ré-
gion 41.
suit pas l'afaire, alors celui qui a écrit peut se faire justice par lui-
même en tuant l'individu qui le menace.
Huit mois pour les garçons, sept mois pour les filles, comme il a
a
été dit dans les deux articles, livre xxxv, fol. 6.
Comm. C. Ze centre <ht royaume désigne les six districts intérieurs,
et la ville, la capitale. Les apanages et MftftM~ désignent les trois sortes
de territoires affectés à l'entretien des olHces. La banlieue, désigne la
partie des six districts intérieurs, qui se trouve dans les quatre I)an-
lieues. Les campagnes c~rjCMr~ désignent les six districts extérieurs
elles quatre espèces de domaines publics. L'ensemble forme le royaume
impérial.
5 Voyez la note du commentaire à l'article du sous-ministre des châ-
timents, ou sous-préposé aux brigands, &ao-&Mu~ livre xx\v,
fol. 26.
Comm. T~/b. Chaque année, le sous-préposé aux brigands sacriRe à
1 astrequi préside au peuple (a du lion). II présente ies nombres ordinaires
on agit sans autorisaÛon, quand on :oiOrt ou qne l'on entre duna le pu-
lais du prince, contre la règle, et que l'on prononce des paroles de
mauvais augure. la peine est la manlue sur la figure. Pour les brigands,
les voleursles usurpa leurS de champs, la peine est la mort." Ici le
texte iadi<pie deux jïiHIe cinq cents detits. Mais lt: livre des peines des
Tcheou est perdu. Les peines de la dynastie Hia, comprenaient den~
cents grands supplices, on condamnatiotis à mort, trois cents ampu-
tations des pieds, cinq cents reclusions an palais, mille amputations
de nez, uu. marques noires sur le visage. Voyez le chapitre ~tM-/ttf)t/.
Sous les Tcheou, ces usages changèrent. Ainsi le nombre des condam-
nations aux supplices, varie suivant les gÉnérations.
Comm. B. Il indique ce qui convient et ne convient pas à ia cir-
constance. Ainsi, sous les Han, on consulte le règlement pnMIé par
les hommes savants en lois pénales.
Éditeurs. ~t~ FeoH, indulgence, désigne l'cxii. Ainsi, dans le
est joint~1~ Lieon, l'exil.
terme
CAon-~tfi~j ce Voyez l'article
châtiments, iS~o-js~eot)~
du sous-ministre des liv. XXXV, fol. 25. ponr
supérieurs; secondement, l'interrogation des officiers in-
férieurs troisièmement, l'interrogation du peuple~. 1.
les trois enquêtes relatives aux exécutions capitales, c'est a-dire à i'appii
cation des cinq supplices.-J'ai employé ici le terme général de cas,
comme pouvant à peu près s'appliqucr aux différentes sortes d'mibf-
mations énoncées par~e texte.
Editeurs. Lorsque fon peut douter de la réalité du délit, lorsque
les opinions des prévôts de justice et dut chef des exécutions capitales,
ne sont pas nettes, alors il y a enquête de révision. Suivant la plu-
part des lettrés, il faut, pour la condamnation, l'unanimité des offi-
ciers supérieurs et inférienrs, et du peuple. Cela n'est point exact. On
consultesuccessivementlepeuple, ainsi que les officiers supérieurs et
intérieurs; et, de là, on tire une conclusion. On suit, tantôt l'opinion
du grand nombre, tantôt celle du petit nombre. L'unanimité n'est pas
nécessaire, comme on te voit par ia suite du texte. Les trois consulla-
tions ainsi faites, ont pour effet de réduire la peine.
Comm. B. Exemple du premier cas on veut se venger de A, on
voit D; on croit que c'est A, et on le tue. Exemple du deuxième
On lève une hache pour couper (du bois); et, involontairement, l'on
atteint un homme. Exemple du troisième On est séparé par un
rideau mince, et oubliant qu'il y a quelqu'un derrière, on lance contre
lui une arme ou une flèche. Dans ces trois cas, il n'y a pas de
contravention, commise en connaissance de cause.
Comm. A. Ainsi sous les Han, les individus qui Il'ont pas atteint
huitana,ou qui ont dépassé quatre-vingts ans, ne peuvent être condam-
nés juridiquement que ioisqu'ds ont tué de leurs propres mains.
36 Par ces trois sortes d'informations juridiques, le chef
des exécutions capitales cherche les sentiments du peuple.
Il détermine l'arrêt du peuple; et il classe les délits, dontt
le châtiment doit être d'ordre supérieur, ou inférieur.
Ensuite il applique la peine de mort 5.
JHj frotter
f lisez de sang, comme dans plusieurs articles
précédents. Le conservateur des titres tue un coq, ainsi qu'ilest dit
an ehap. Tsa-ki du Li-ki, il prend son sang, et en frotte la porte,
pour consacrer son opération.
8 Comm. B. Ainsi, il
y eut un grand désordre, lorsque les princes
<îeOu et de Thsou usurpèrent 3e titre suprême; lorsque Wen-kong de
Thsin demanda à faire un chemin couvert pour la tombe de son an-
cêtre. -Ces sortes de clieimns n'étaient que pour les tomber
des empereurs. Les six ministres ont reçu des doubles de renga-
gement Ils se réunissent, parce que le délit est grave.
Comm. B. Lorsqu'ily une prestation de serment pour une ron-
a
vention, ou un hommage de fidélité, on écrit les termes du serment
sur une tablette. On tue une victime; on reçoit son sang, et Ton enterre
son corps. On place au-dessus récrit, et on le recouvre de terre. C'ost
ce que Ton appelle Tsaï-ciwn l'écrit qui contient. Voyez. îa cérémonie
S'il y a défaut d'accord, entre les royaumes et princi-
pautés, les princes sont assemblés à la cour. Alors, le pré-
posé aux serments, prépare le texte du titre qui est con-
sacré par serment, ainsi que les formalités rituelles de
cette cérémonie. Tournant son visage au nord, il annonce
la prestation de serment aux esprits lumineux'. Quanti
elle est terminée, alors il fait des doubles du titre écrit2.
2.
42 Lorsque l'on fait prêter le serment solennel aux peu-
ples rebelles à l'ordre supérieur, ou lorsqu'on fait prêter
le serment ordinaire à des hommes qui n'ont pas été fi-
dèles, il agit encore de même3.
43 Toutes les fois qu'il y a une convention écrite entre
des hommes du peuple, le double est conservé par le pré-
posé aux serments solennels4.
acquitter leur amende. Alors elles payent en valeur précieuse Ho, c'est-
à-dire en monnaie.
& Comm. B. Ce nom désigue l'or battu en Idines. On ne sait quel
était TusagR de ces planches d'or, dans les cérémonies que mentionne
le texte.
6 Comm. B. Il préside aux règles pour recevoir ces objets. On se
sert de métal et de pierres, pour faire des massues, des armes destinées
à la défense des remparts.
7 Comm. A. Ces expressions, Jin-khi, instruments de service, Ho-
yeou objets de valeur, désignent les armes, les instruments dont les bri-
gands, les voleurs se servent pour nuire aux hommes, ainsi que les
objets qu'ils ont dérobés. Ces armes et ces objets sont remisà l'officier
préposé aux armes, comme, maintenant, sous les Han.j les armes des
brigands et lg$ choses volées sont, après la condamnation des coupa-
bles, confisqués par les officiers des arrondissements.
8 Comm. A. Le texte désigne ici les individus jugés pour vol ou bri-
LIVRE XXXVII.
mauvaise qualité.
Comme C. On dislingue trois espèces de chiens H y a, i° le chien
de chasse; 2e le chien de garde, ou chien aboyant. On examine s'ils
sont bons ou mauvais. Il y a troisièmement, le chien qui est mangé.
On examine s'ilest gras ou maigre.
7 Comm. Tching-ngo. Ils les détiennent
en prison. Ils les instruisent
pardes travaux pénibles.
mentsde tête Ils leur infligent la peine de la manifes-
tation publique2. Ils leur imposent un service obligatoire,
et ainsi ils les détiennent, les instruiscnt. Parmi ceux qui
peuvent, être corrigés, les criminels de première classe
sont graciés ou relâchés, après trois ans; les criminels de
deuxième classe sont relâchés après deux ans; les crimi-
nels de troisième classe sont relâchés, après un an. Ceux
qui ne peuvent être corrigés, et qui sortent de la prison
sont mis à mort. Tous les criminels, quoiqu'ils sortent de
la prison, ne sont pas classés parmi la population pendant
trois ans.
En généra] les individus condamnés à un supplice, et
détenus dans la prison centrale, conservent leur corps in-
tact. Les individus condamnés à une amende et détenus
dans la prison centrale, conservent leur intact
3.
nomme seulement les voleurs et brigands, parce que ce sont eux qu'il
est le plus important de surveiller.
5 Comm. B. Cette expression générale désigne les prisonniers qui
<»
Ils sont chargés du règlement des cinq espèces de con-
damnés aux services ignominieuxIls distinguent les
objets qui leur sont propres (leurs habits et instruments);
ils s'occupent de leur conduite, et les dirigent.
Ils se mettent à la tête de leurs hommes et
ils pour-
suivent les .voleurs et brigands. Ils exécutent les travaux
ignominieux de la capitale, ou du centre du royaume. Ils
réunissent les objets à l'usage des cent officiers supérieurs.
En général, ils font tout le service des prisons, et des ar-
restations.
10 Lorsqu'il y a une cérémonie officielle, telles qu'un sa-
îl est dit qu'il visite les postes,et qu'ilinflige une punition infamante
à ceux qui contreviennent à l'ordre supérieur. Les exécutions, les pu-
nitions infamantes, maintiennent la discipline dans l'armée, et dans
les grandes chasses
Le texte explique les différentes destinations des individus, qui
ont subi un des quatre supplices inférieurs à la peine de mort.
1 Suivant les éditeurs, ces derniers, sont les condamnés qui ne se
CRIVTNEL5 CONDAMNÉS A
DES TRAVAUX IGNOMIMEDY ( TSO VÏ-LI )
1
Éditeurs. H est dit dans le commentaire du tableau général des
officiers, que les criminels condamnés, désignés dans cet article, sont
les fils des voleurs. Ce sont des gens de mauvaise espèce, et dont la
parenté fait injure. On ne peut donc leur confier la garde du palais,
et des stations impériales. Ainsi, les quatorze caractères de ce passage
doivent être transposés à la fin de l'article des condamnés du midi,
deuxième article suivant. Voyez, pour plus d'éclaircissement, l'article
du Ssé-U.
s Comm. D. Le directeur des hara% a dans son service quatre-vingts
suivants.Lorsque ceux-ci ne suffisent pas pour le travail, il les fait aider
parles condamnés dumidi,qui ne sont pas nommés à sonartïcle, parce
qu'ils n'ont pas d'occupation iiie. Les individus mentionnés dans
cet article, et dans les trois suivants, sont des prisonniers de guerre.
1 Lorsque l'empereur est en tournée, et qu'il fait station, ils gar-
dent son pavillon.
Voyez à l'article de l'éleveur, Tckany-kio liv- *xx, les mômes ex-
pressions.
L'officier préposé à la maison du fils de l'empereur,
prend des condamnés, pour son service5.
des oiseaux et. des quadrupèdes. Le texte ne nomme ici que les quadru-
14 Quant à ceux qui gardent le palais impérial et font ob-
server les règlements de police, leur service est semblable
à celui des condamnés du midi.
dictionnaire Eli 1- ,Y(I, Je» peuples étrangers voisins des quatre frontières
de l'enipire.
tragent. En général, pour tous les cas où il y a un homme
blessé, ceux qui voient le sang et ne le déclarent pas,
ceux qui retiennent les individus menés en prison, ceux
qui empêchent les explications devant la justice, sont dé-
noncés et punis par ses soins
ignoble et désagréable, elle doit être exécutée par les criminels con-
damnés. Alors ces criminels sortent de la prison pour ce serviceet y y
reutrent après. –Suivant le comm. Waiig-ing uen, le texte désigne ici
spécialement les femmes condamnées, qui font le service des babille-
ments dans la partie postérieure du palais
1 Comm. B. lis ont soin qu'il n'y ait point d'obstacle, ou d'empê-
chement, sur les routes et les chemins Les frontières du royaume im-
périal sontà 5oo li de la capitale.
3 Comm. D. A chaque 3o h, il y a une auberge, une maison
I ion de repos.
Comm. A. S'il y a des malveillants qui observent, et qui guettent
mutent sur certains points des voies de circulation ils les
font aller en ordre 4.
auprès des étrangers, ils les châtient, fis ne permettent pas qu'on vule
les étrangers.
Comm. B. Il y a des passages difficiles pour la circulation des
chars et des bateaux. Ceux qui les tra\ersent, doivent suivre l'ordre
5
prescrit.
Coinm. ï'Vang-UKj-hen.Ceuxqui ont des passes, ne doivent pas
faire oncombrement. Ceux qui ont un office, ne doivent pas négliger
leur devoir. Les olliciers de cet article, veîlloot à ce qu'ils puisseutcon-
linuer leur chemin.
6 Comm. C. Lorsqu'il y a une tournée d'inspection une expédition
dirigée par l'empereur une grande chasse, un sacrifice dans ia ban-
lieue, il faut préparer, nettoyer les chemins. Les préposés aux bara
ques des campagnes, surveillent, à ce sujet, les hommes du peuple. –
Ce texte parie plus bas du nettoyage des routes, pour les expéditions
commandées par l'empereur. II s'agit donc ici principalement des coi-
teges pour des sacrifices, des cérémonies
5 Comm B. Ils empêchent les vols, i'insubouli nation des mau-
PRLPOsis AUX PIQÛllES DES INSECTES [tSW-CHi).
Voyez l'article des Sonî-jm. – 'Le préposé aux digues, surveille les
inondations, et les dégâts causés par les animaux.
5 Comm. B. On creuse la terre, on fait des fossés pour arrêter les
animaux. Ceux qui les traversent, y tombent. Quand la terre est dure,
quand le fossé est peu profond, on place des piéges au milieu. Au com-
mencement dç l'automne, on comble less fossés, on supprime les
piéges. Car l'automne est le temps où l'on récolte, où ion fauche
Les hommes pourraient tomber dans ces embûchesj et se, blesser.
Cette explication doit se rapporter à l'automne des Tchccuj qui corres-
pondait à notre été.
6 Comm. B et Tching-ssé-nong. On ne peut pas faire, de son propre
gré, des parcs à bestiaux sur les montagnes. Il est défendu de jeter
dans les étangs des substances qui nuisent aux poissons et an\ coquil-
lages.
Les éditeurs ne sont pas satisfaits de ces e&piicdtions, <pùis ont con-
servée1).
I'HÙPOM; ACX PLANTES FLOTTANTES [ptKG'CHl).
sidérables, s'ils ne sont pas hors de saison. On boit du vin aux réu-
nions solennelles qui ont Heu dans les chefs-lieux de districts, et aux
réjouissances des noces, comme il est dit dans le Cltou-hing, au
chapitre Thsieou-kuo instruction sur le vin. Le Ping-chi enjoint aux
gens de peuple de boire peu de vin.
3 Comm. B. Il fait en sorte que les flots débordés arrivent promp-
~27
Ils sont charges de recevoir, avec le miroir, Fou-sout, le
fen brillant, qui vient du soleil; de recevoir avec le miroir
simple, l'eau brillante, qui vient de la lune Us
font ces
opérations pour fournir le riz brillant, les torches bril-
lantes des sacrifices, pour fournir l'eau brillante ù.
En général, dans toutes les grandes solennités officielles,
ils disposent les grandes torches placées hors des portes, et
les torches de la salle où se fait la cérémonie.
'23
Au milieu du printemps, ils prennent la clochette à
battant de bois, et ils annoncent les défenses relatives au
feu, dans le centre du royaume (dans la capitale). Lors-
y
qu'il a une réunion de troupes ils annoncent de même
les défenses relatives au feu 7.
des maisons. On indique alors les places où l'on peut se servir duil
29 S'il y a une exécution à l'intérieur de la maisonalors
il fait la fosse à manifestation publique. (II inscrit le juge-
ment sur lafosse^.}
Comm. B. Ils vont en avant de ccu\ qui sont réunis pour prêter
le serment. Les officiers lisent la formule du serment. Aiors, l*e\pur-
gateur proclame les peines, pour tenir en respect ceux qui s'enga-
gent. La cérémonie du sermentlieu, quand on fait sortir une armée;
aussi, lorsque Ton se prépare à sacrifier.
Comm. B. Tout ceci se rapporte aux serments prêtés par les co-
chers, et par les guerriers de droite qui accompagnent les chefs sur îcw
c7îflr> lorsqu'une armée entre eu campagne. Voyez dans le Clwu-lurig ?
le chapitre intitulé Kan-chi, ou Proclamation dans le pays de Kan.
Comm. C. 4a^Po> désigne ici le Tu-jw, au grand domestique, qui
monte sur le char de l'empereur. Voyez l'article de cet officier, \h.
ayxï. – Les hommes de droite, sont des guerriers vigoureux, qui sont
à la droite du cliar. – Les cocher? dirigent le char, avec l'empereur.
Éditeurs. Le texte expose la cérémonie du serment prêté par far-
mée. Si l'empereur est présent, il esl général en chef. En sonabsence,
l'armée est commandée par un ministre. Le général en chef estplacé
aumilieu de l'armée au-dessous du tamhour (qu'il irappe pour signal).
Le coclieï est à sa gauche. Deux hommes sont à sa droite. Telle est la
règle du charquatre che\au\. Voyez, le chapitre Kan-chi, du Chon-
'2 Quand le serment est prêté par le grand annaliste du
royaume, ils disent. Le contrevenant est mis à mort.
Quand le serment est prêté
par le sous-annaliste, ils
disent Le contrevenant est puni de la marque sur la fi-
gure1.
J,
ainsi que ceux qui sont nourris par l'État. Il examine s'ils
sont actifs à poursuivre les voleurs, et les récompense ou
les punit 3.
33 Il défend de marcher trop vite, d'aller en courant aeec
des armes et des cuirasses, de presser ses che\aux dans la
capitale4.
king. Les préfets sont alors les chefs des divisions. Geuvci elles chels
de bataillon de compagnie, etc. doivent faire un rapport clair et précis
sur leurs services. S'ils ne le font pas, ils sont punis du fouet.
Voyez les articles du grand annaliste, Tassé et du sous-annaliste
Siaa-ssê. Le premier accompagne l'empereur à l'année, prend les
temps du ciel, et monte sur le même char que le chef de la musique.
Le second aide le grand annaliste à l'armée. Les éditeurs trouvent que
les fautes dont ces officiers peuvent se rendre coupables à l'armée ne
peuvent pas mériter les peines ici indiquées. Ils nrcmmenl que ce
passage a été ajouté par Lieou-yn, qui a le premier revu le texte da
Tcheou-li.
2 Ce sont les gardes de nuit. Les sentinelles chinoises frappent sur
( Tcnou-cm )
cuisEcn (d'Heiioes)
35 Il est charge d'expulser les animaux venimeux. Il les
éloigne, par des paroles conjuratoires. II les attaque par
des plantes excellentes, ou douces de vertus spéciales2,
qu'il fait cuire pour cette opération.
Tous ceux qui chassent les animaux (venimeux) sont
dirigés et classés par lui 3-
(Dans cet article, et les suivants, le mot Tchonq, qui se traduit habi-
tuellement par vers, est prisavec le sens générique d'animal, et il y a les
mêmes applications, que l'on donne au mot vermine* dans notre langage
populaire.)
PRÉPOSÉ ADX TANIÈRES [BIOVE-CHï).
).
37
Hs sont chargés de l'abatage des arbres, de la destruc-
tion des plantes sauvages, du défrichement des forêts et
des côtes boiséess.
Au solstice d'été, ils ordonnent de couper les arbres
du midi, et de les traiter par le feu. Au solstice d'hiver, ils
ceux trahis mangent; on les engage amsi à sorhr. Les éditeurs pensent,
au contraire, qu'on brûle des substances qui déplaisentà ces animaux,
la fumée les force à sortir.
5 Ceci doit désigner les dents, les ongles, qui sont travaillés comme
i\oire.
b Comm. B. Ce sont les oiseaux du genre de l'épervier, deJTaigïe
7 Comm. B. On place, dans le filet, des objets que l'oiseau mange,
tels qu'une perdrix, une caille-, alors on saisit ses pattes, quand elles
sont prises dans les mailles, et ou Je fait trébucher.
Comm. B. Bg /o, désigne proprement le pied des montagnes,
les terrains en pente. – Comm. C Hs coupent les pianiesVaiU'aço?
qui se trouvent sur le lieu où ils font abattre des arbres.
Éditeurs. Les officiers de cet article, font abattre ies arbres, et ceux
de Tarticle suivant, font couper les plantes sauvages. Les uns et les
autres out la haute surveillance des parcs et des enclos. Quant aux
forêts et aux côtes boisées, qui sont dans le royaume impérial, on \ent
les transformer en terres à grains.
25.
ordonnent de couper les arbres du nord, et de les traiter
par l'eau1.
38 Lorsque l'on veut transformer leur substance, alors,
au printemps et en automne, ils alternent l'application
de l'eau et du feu 2.
En général, ils sont chargés de diriger tous ceux qui
abattent des arbres 3.
SARCLEURS DES PLANTES ou D'BERBËS [TBl-CBj).
30 lis sont chargés de détruire les mauvaises plantes. Au
printemps, elles commencent à pousser; alors ils détruisent
les nouvelles pousses. Au solstice d'été, ils les coupent. En
automne, elles sont en graine; alors ils les recoupent. Au
solstice d'hiver, il les hersent 4.
Comm. B. Les arbres qui croissent au midi des montagnes, sont
soumis à l'influence du principe actif; ceux qui croissent au nord, sonl
soumis àl 'influence du principe inerte. On brûle la souche des pre-
miers, on humecte la souche des seconds. On empêche leurs rejetons
de pousser. Littéralement, il y a dans le texte, les arbres du principe
actif, Yang-mou; les arbres du principe inerte, \n-mou..
Comm. C.Le solstice d'été, est l'époque où nait le principe durepos.
Les arbres du midi le reçoivent, et leur mouvement commence.Le sols-
tice d'hiver est l'époque où naît ïe principe du mouvement. Les arbres
du nord le reçoivent, et leur pousse commence. On doit choisir la saison
convenablepour abattre les uns et les autres. – Vo^ ez l'article des insectes
de montagnes, Ghan-yu. Ces époques pour la coupe des bois, paraissent
se rapporter au mouvement de la sève au printemps et en automne.
s Comm. C. Ce que l'on traite par le feu en été, on le mouille en au-
tomne ce que l'on traite parî'eau en hiver, un le brûle au printemps. Alors
le sol prend les qualités du bon terrain.- – Éditeurs.On détruit ainsi toutes
les repousses de mauvaises plantes, et le terrain peut être ensemencé.
''Comm. B. Us font observer les époques prescrites pour Tabatage
des diverses espèces d'arbres.
Comm. Tçhiny-ngo. Le texte explique ici la méthode pour détruire
Lorsqu'on veuttransformer leur substance, ils les chan-
gent par l'eau et le feu. En général ils sont chargés de
diriger tous ceux qui détruisent des plantes 5.
AIÏATTKCR DES NIDS [THI-TSO-CIII).
40 11 est chargé de jeter en bas les nids des oiseaux de
malheur6.
11 écrit sur des tablettes les noms des dix jours. des douze
heures, des douze lunes, des douze années, des vingt-huit
astérismes7.Il les suspend au-dessus des nids; puis il ôte
ces nids 8.
DESTRUCTEUR ( TSIENCUI ) ).
41 11 est chargé d'expulser les insectes analogues aux tei-
les mauvaises plantes. Quand on les a sarclées au printemps, la racine
reste et doit pousser des rejetons. Au solstice d'été le principe mâle ou
du mouvement, ayant la plus grande force, ces rejetons mûrissent. On
les coupe alors, mais on ne peut les détruire complétement. Quand
les graines sont formées, on recoupe encore. Au solstice d'hiver, le
principe femelle ou du repos, étant dans sa plus grande force, les
plantes sont gelées. Alors on les retourne avec ïa herse; on renverse
leurs racines, de sorte qu'elles ne puissent plus germer au printemps.
5 Comm. B. lis brûlent avec le feu les plantes coupées, puis ils les
L,\rilÀCTEClï-E\POaGATBUI\( TCU1-P0-CUÎ )
II est chargé d'expulser les insectes, cachés dans les mu-
railles et les maisons. Il les attaque par le résidu des
huîtres brûlées. Il les infecte par le jus des cendres3.3.
1 Comm. B.IL chasse les animauiqui mangent les effets des hommes.
aquatiques'.
II est chargé d'expulser les vers (Tchong)
Il les chasse avec le tambour en terre cuite. Il leur jette
des pierres brûlantes8.
s.
Lorsqu'on veut tuer les mauvais esprits de Veau alors
il prend une branche d'orme mâle illa perce en travers
avec une dent tPéléphant, et la plonge dans l'eau. Alors les
cupe des animaux qui nuisent au corps des hommes. Le destructeur de
l'article actuel, s'occupe des bêtes qui nuisent aux objets inanimés.
3 Comm. B. Il chasse les insectes, vers à pieds j et les vers sans pieds
<hi palais impérial, des collège? des écoles. De même, on les empêche
de crier près des lieux où_se réunissent les princes feudataires, où s'ar-
rêtent les troupes rassemblées pour une expédition, une chasse.
7 Comm, B. Tel est le Hou-yê,
ou petit renard d'eau, qui se trouve
dans les pays du midi. Tl prend du sable dans sa bouche et le lance aux
hommes. Alors ceux-ci meurent.
s Glose ducommentaireB. Les pierres brûlantes produisentdu bruit
:*n atteignant l'eau. Alors le. vers fchony, s'effrayent et s'éloignenl
esprits meurent. Le gouffre où ils sont, devient une col-
line
1 Le commentaire B dit que les esprits de l'eau ont une fausse forme
I
de dragon. $M est remplacé par /jïgj' et interprété par ^Jj TSB>
Kou-yn, sorte d'orme. On perce le bois, et l'on fiche en travers une
d'éléphant, de manière ù former le caractère
dent
Suivant les éditeurs, tout ce passage est une addition vicieuse (}v
hieoa-yn.
1 C'est-à-dire dans Je centre du royaume, ou dans la capitale, suivant
le commentaire B.
Comm. C. Dans les villes, dans les lieux où il y a beaucoup
d'hommes, d ne convient pas qu'il y ait des oiseaux de malheur. Donc
on les éloigne. Voyez, sur le nom de cet officier de police, la note
du commentaire B, au tableau des officiers, livre x\xiv, fol. 22. a.
3 Comm. B. Ces oiseaux,
ces animaux viennent la nuit et poussent
des cris effrayants. Tels sont les cris du renard du loup. – Éditeurs.
On les éloigne de la capitale; on ne les empêche pas de crier dans les
bois, sur les montagnes.
Comm. D. L'arc et les (lèches servent à secourir le soleil et la lune
dans leurs éclipses. Suivant le commentaire B, quand le soleil est
éclipsé, on décoche des flèches sur la lune qui l'éclipsé; de même, on
décoche des flèches sur le soleil, quand il éclipse la lune. On se sert de
ces armes, qui atteignent les objets à grande portée.
PROPOSÉ AU B&ïLLON ( HIEN-MEI-CHI
).
~5
Il est chargé de surveiller les cris tumultueux 5.
Lorsqu'il y a un grand sacrifice, célébré au nom du
royaume, il ordonne d'empêcher qu'on ne crie tumul-
tueusement6.
Dans les réunions de troupes, dans les grandes chasses
il ordonne de mettre les bâillons'.
7.
Il défend de crier, d'appelerà haute voix, de faire
des exclamations, de se lamenter dans la capitale. Il dé-
4 Comm. B. Si le bruit entendu ne provient ni d'un oiseau, ni d'un
quadrupède, on l'attribue à un esprit. Ainsi, quelquefois, on entend
du bruit dans la grande salle des Ancêtres. L'arc ici mentionné est
rare qui sert à secounr la lune. Les flèches serpentantes, Wang-chi,
servent à secourir le soleil. On secourt la lune avec des flèches de l'es-
pèce Keng. – Voyez l'article des faiseurs de Uèchcs, Ché-jîn, section
KiuiO'kon<f-kij livre iLii du Tcleeon-Ii.
Suivant les éditeurs ce passage est encore une addition de
Lieouyn. Ils remarquent, en outre, qu'on prépare les armes pour
secourir le soleil ou la lune, mais qu'où ne peut tirer des (lèches sur
ces astres.
5Comm.li. II surveille les cris confus, le bruit des vois qui troublent
ceux qui parlent à l'audience impériale.
Comm. B. Il donne cet ordre aux officiers qui présidentilla céré-
monie. Ainsi, lorsqu'ilya un sacrifice dans la banlieue, ou recom-
mande le silence a ceux qui forment le cortège,ceux qui passent
sur le chemin.
Comm. C. Dans les grands sacrifices, il se borned empêcher
qu'on ne crie. Mais à l'armée, dans les grandes chasses les pas-
sions des hommes se mêlent, se froissent ensemble. On ne peut les
arrêter par de simples prescriptions. On place des bâillons dans la
bouche des soldats. Alors ils remplissent leur devoir sans tumulte,
sans cris. (Relativement ces bâillons, voyez la note du commen-
taire B, livre xki\, fol. 36, page 180.)
fend d'aller on chantant, en pleurant, sur les chemins
de la capitale
1
Il est chargé des rites relatifs aux grands visiteurs
étrangers de premier et de second ordre, afin de témoi-
gner de la bienveillance aux princes feudataires 5.
2
L'empereur reçoit les princes feudataires en audience gé-
nérale, aux quatre saisons de Vannée. A l'audience du prin-
temps, il trace le plan des affaires de l'empire; à l'au-
dience d'automne, il examine la gestion des royaumes et
des principautés; à l'audience d'été, il dispose les délibéra-
tions relatives à l'empire; à l'audience d'hiver, il accorde
ensemble les méditations des princes feudataires, sur le
gouvernement
6.
cette année. De cette manière, les visites de toos les princes s'accoiu-
piissent régulièrcment.
Comm. B. Les réunions de circonstance, n'ont pas lieu à des
époques fixes. Si un prince feudataire n'obéit pas, l'empereur doit
marcher contre lui pour le châtier. Il ordonne d'élever un autel en
terre, à l'extérieur du royaume. Il réunit les princes feudataires,et met
en vigueur l'application officielle des défenses consacrées; ou autre-
ment, il applique le règlement des neuf genres d'attaques, mention-
nées à l'article du ministre de la guerre, grand commandant des che-
vaux, Tassé~ma, liv. xxi\, fol. 6.
Tous les douze ans, l'empereur fait sa tournée d'inspection générale.
6\l ne la fait pas, il réunit les princes feudataires en assemblée collec-
tif e, Yn-iong. Les princes des si\ zones de dépendance, viennent à cette
assemblée.L'empereur ordonne aussi d'élever un autel en terre, à l'ex-
térieur duroyaume; il assemble les princes feudataires, et ordonnance
leur administration; ou, autrement, il renouvelle les neuf règles fon-
damentales de leur gouvernement. Voyez t'article du grand com.
mandant des chevaux, Ta-ssé-ma, liv. xxix, fol. 1.
Comm. B. Ces deux sortes d'actes solennels, se rapportent aux cir-
constances où l'empereur reçoit les officiers délégués par des princes
feudataires. Les visites pour information, n'ont point d'époque fixe. Si
^empereur accomplit une grande cérémonie, les princes feudataires
envoient des préfets prendre des informations. L'empereur reçoit
ces délégu&, sui\ant le rite. Il les instruit du rite et les envoie. C'est
s On interroge, à une année d'intervalle, pour éclairer
les intentions des princes feudataires. On leur donne la
chair des victimes, pour unir leur prospérité « celle de
l'empereur. On leur adresse des présents et des félicitations,
pour exécuter les réjouissances qui ont lieu à leur cour.
On leur porte la cérémonie du sacrifice conjuraloire, pourr
secourir leur infortune 3.
10 Par les neuf sortes d'étiquettes le grand voyageur
(Ta-hing-jtn) distingue les titres d'investiture des princes
ainsi qu'il se concilie l'affection des princes. Les visites pour écouter
ensemble, Yn-tiao, se rapportent aux années où la première zone de
dépendance, a ses audiences, savoir la première, la sixième, la on-
zième années. Alors les princes des cinq autres zones, envoient un de
leurs ministres pour s'informer du rite, et venir écouter. L'empereur
le reçoit suivant le rite; il l'instruit de tout ce qui concerne les défenses
et le gouvernement. C'est ainsi qu'il détourne les princes feudataires de
mal agir.
3 Comm. B.Les quatre opérations mentionnées dans ce passage, sont
attribuées aux officiers délégués par l'empereur auprès des princes feu-
dataires. Pour la première, voyez plus bas, fol. a 5, le passage où
le texte expose les diverses sortes d'enquêtes faites auprès des princes
toutes les années impaires.
Comm. Wang -ing- tien. Par les interrogations, on fait concorder
les intentions des princes avec celles de l'empereur. On distribue
la chair des victimes offertes, dans la salle des Ancêtres, aux princes
du sang impérial et aux personnages de race différente qui ont bien
mérité de TÉtat. On indique ainsi qu'ils partagent le bonheur de
^'empereur. On porte des présents aux princes, à l'occasion d'un ma-
riage, ou quand leurs fils prennent le bonnet viril. Le sacrifice conju-
ratoire correspond aux cinq actes de tristesse, citésà l'article du mi-
nistre des cérémonies sacrées, et par lesquels on compatit aux maux
des royaumes.
Comm. Y-fo. Le grand voyageur, Ta-hing-jin* est spécialement
leudalaires et classe les charges des officiers. Par elles, il
rend uniformes les rites des royaumes et des principautés.
Il traite les visiteurs étrangerssuivant leur rang.
n Voicile rite du prince de premier rang, Kong supérieur.
Il (le prince) prend latablette honorifique à colonnes, qui a
neuf dixièmes de pied la natte ou le plateau à garniture
de soie2, qui a neuf dixièmes de pied; le costume à neuf
hroderiescorrespondant au bonnet de cérémonie. Il
dresse l'étendard à neuf pendants. Il a, pour ses chevaux,
des sangles et des rubans de bride, aux neuf degrés de
perfection. Il a neuf attelages de chars supplémentaires,
charge de l'exécution de ces diverses opérations, envers les princes
fcudataires.
Conim. B. Les neuf sortes d'étiquettes correspondent aux cinq
titres des plinces feudataires, Kong, Heou, Pér Tseu, A'dn, et aux
quatre ordres des offices administratifs, Kou, Khing, Ta-fou* Ssé, ou
vice- conseiller, ministre, préfet, gradué. Les royaumes des princes de
premier rang, Kong, ont seuls les quatre ordres d'offices; les autres
lovaumes n'ont que trois ordres d'offices.
Éditeurs. Ce passage correspond à ce qui est dit à l'article du Tien-
miiMj conservateur des brevets d'investiture,
liv. \xi JbL a. Ce fonction-
naire règle le rite attribué aux princes feudataires dans leurs royaumes.
Le grand voyageur, Tarhing-jwj règle spécialement le rite attribué
aux visiteurs étrangers lorsqu'lis viennent à la cour impériale.
Comm. B. -^fq 3:^ Tsao-tsie* désigne une planche, revêtue de
couleurs.
peau aux cinq Ainsi le mot Tsie désigne ici l'objet sur lequel
on pose les pierres de jade que l'on offre. Glose. D'après le mé-
moire sur le rite des visites d'information, les princes des trois pre-
miers degrés, Kong Reou, Pé3 ont trois couleurs, le rouge, le Manc,
le bleu; les princes d'ordre inférieur, Tsen et Ndns ont deux couleurs,
le rouge et le vert. Le commentaire B dit ici cûitj couleurs, parce qu'ilü
réunit ensemble les trois couleurs des grands feudataires et les deux
couleurs des petits fendalaires.
neuf aides ou assistantsneuf victimes complètes, selon
le cérémonial 5*
12
Lorsqu'ilvient prendre place à l'audience impériale, il
doit y avoir une distance de quatre-vingt-dix mesures de
six pieds, entre le prince visiteur, et l'empereur qui le
reçoit6.Le prince se tient debout, contre l'extrémité de
l'essieu de son char Cinq personnes sont déléguées
pour sa réception 8.
15 Quand le prince a fait, dans la salle des Ancêtres, les
trois offrandes d'objets précieux, l'empereur accomplit le
v Voyez, pour les diverses tablettes bonorifiques tenues par les princes
siteur. Alors celui-ci lui rend son invitation. L'impératrice ne fait pas
de libations, comme pour un prince de ier rang.
1 Comm. B. Les broderies de ce costume, commencent aux dessios
d'aromates.
3 Comm. B. Le nombre des chars supplémentaires et des aides à
vriers de la roui
sixième carré, le carré formé à cinq cents h, est appelé dé-
pendance de haute importance Yao-Jo. Pour cette zone, il
y a, en six ans, une visite à V empereur. Son tribut consiste
en objets de valeur 1.
J'ang-chit Jiv. xxxin, foï. 52 on distingue trois zones eu dehors des neuf
grandes divisions de l'empire, savoir la zone des étrangers voisini, la
zone d'occupation armée, enfin la zone d'eneciute, f-fo Tchm-ju Ftin-
fo. Tci le tex(e les réunit m un*1 seule fonc.
royaumes des princes feudataires, consistent dans l'infor-
mation générale. faite la première année; la vérification
générale, faite la troisième année; l'examen générai, fait
la cinquième année
20 La septième année, on réunit les interprètes. Ils com
parent les langages; ils font concorder les formules de
conversation. La neuvième année, on réunit les aveugles
ou musiciens, et les annalistes. Ils comparent les carac-
tères de l'écriture, ils déterminent, les sons de la pronon-
ciation.
savants, au lieu de Les ~tan~tt: sont ceux qui sont habiles parmi
les interprètes.-Si le langage des peuples ne s'entend pas de F un à
Vautre, leurs désirs ne peuvent être semblables.
T~-nHft~ désigne le système des six manières de s'exprimer, e'est-a-
dire, d'après les éditeurs, les formules pour s'adresspr aux six ordres
de dignitaires, depuis le prince. Les aveugles sont les prépoés de la
musique.(Voyez IIv.xnt, fbL 26.) Les annalistes sont tes grands et
petits annalistes. (Voyez liv. MTt. fol. i et n. )
Chon-min~ désigne les caract~rcs de fvcritnre. Autrefois le caractère
~M~ s'employait dans ce sens. Ou lit, dans le rite des visites à la
cour «Les cent noms
t~t sont
au premier rang. A l'examen de
la scpficmc année, on convoque les savants interprètes. A rexamen de
ïa neuvième année, on convoque les chefs de la mnaiqnc et tes anna-
listes. Tous se réunissent dans le palais de l'empereur. Il les exerce
et les instruit.n
Comm. B. Ce sont les règlements fondamentaux, jt~ et 'Ï'~c~ ex-
posés à l'article du grand administrateur général, T<t-~H~ ou premier
ministre, et qui servent à diriger l'administration des royaumes. Voyez
liv. ir, fol. 9. note du comm. B.-Le texte emploie ici une suite d'ex-
pressions synonymes, pour Indiquer qu'on met en ordre les mesures
et les règlements d'administration.
Comm T'o. Les tablettes de tout gcnrp sont r\aminées par lu sous-
positions à t'a~vtf~, régularise leur classement d'ordre,
harmonise leur rite. Il les reçoit, et les introduit auprès
du souverain
29 Lorsqu'il y a un grand service funèbre, alors il en-
seigne, il indique, les rites attribues aux princes feuda-
taires
S'il y a une grande affaire dans l'une des quatre régions
de FelUpIrc~,alors il reçoitles présents apportés par les
princes feudataires; il entend leur rapport 6.
SOUS-VOYACECS. (A'~O-M~VG-J/fv).
leur respect. Le grand voyageur reçoit ces présents, les remet dans le
trésor, et avertit :l'empereur. Le rite des informatious dit: « S'il y a une
occasion de parler, alors on présente des rouleanx de soie, selon le rite
des oirrandesCe texte se rapporte spécialement, au~ avertissements
que se donnent entre eux les princes feudataires. Ou en conclut, <a'
tiori, que le même usage existe, pour les avis apportés à renjpereur.
l Comm. B. On appelle interrogation, une petite information pour
laquelle on déïëgue un préfet et non pas un ministre. – j~ T~ a ici
pdr les six zones de dépendance, et qui correspond aux neuf livrai-
sons ou fournitures mentionnées à l'article du premier ministre, ou
grand administrateur, ï'tt<~Hj voyez Uv. ïi, fol. 2y.C'est le tribut
atmueï. tt est apporté au printemps, )ûts')Uf les princes ont reru du
peuple, la taxe de l'année précédente.
Comm. B et C. Les résumes des anmres examinées, sont présenter
–
misèrf publique. Voyez encore l'article du supérieur des cérémonies
sacrées, livre xvni, foi. 1.2
Comm. B et A. Au lieu de ~~t ~o., lisez ~tf~i 7mo a récompenses
militaires".–Si un royaumea soutenu une guerre d'invasion, il faut
réparer ses pertes. Alors, on enjoint aux royaumes voisins de réunir
des objets de consommation pour les lai donner. Voyez l'article dn
grand supérieur des cérémonies sacrées, liv. xvm, fol. 6, et un pas
sage du T'e/ttt~tMH. cinquième année de Ttn~on~ orl il est dit:
qu'on fournit des grains à la capitale du royaume de Tsai, assiégée
l'année précédente par l'armée de, `psou.
Comm. D. Tels sont les présents adressés, dans ces occasions
par le grand supérieur des cérémonies sacrées. Ce rite s'applique aux
familles alliées, et aux familles non alliée, à l'enipereur. -On envoie
des présents aux princes, pour les mariages, pour leb prises de bonnet
viril.
Comm. B. Une inondation, un incendie.
Comm. D. On appelle auairc ce qui se prépare. On appelle sujet
gnement morale et politique, leur obéissance ou leur in-
subordination, relativement aux peines et aux défenses.
42 Il écrit sur un registre ceux qui résistent par irréflexion.
ceux qui font des actes violents, qui excitent des dé-
sordres ceux qui font de mauvaises actions, ceux qui
contreviennent de rechef à i'ordre supérieur 5.
Il cent sur un registre, les épidémies, les calamités et
tes disettes, les cas d'Indigence, de misère générale.
Il écrit sur un registre, ceux qui sont en paix et en joie,
qui sont unis et affectueux, qui sont dans une situation
stable et tranquille.
H distingue et différencie, pour chaque royaume, ces
cinq sujets d'investigation. H fait son rapport au souve-
rain et celui ci acquiert ainsi la connaissance complète de
toutes tes affaires extraordinaires qui surviennent dans
l'empire °.
sur son char, comme s~il voulait raccompagner au loin. Le prince hôte
fait trois allocutions en retour, salue deux fois, et le reconduit. Les posi-
tions des princes, quand ils descendeut de char, sont réglées d'après
leurrang.-Voyezl'article du grand voyaéenr. d.a première allocution,
est faite pour complimenter le visiteur sur sa démarche.
5 Comm. B. On délègue un préfet, pour donuEr au visiteur sou bôtet-
lerie. On lui fait alors des présents, qui sont encore offerts par le prince
hôte en personne.
Comm. Tchiny-regv. Le visiteur entre dans fhôtellerie désignée, et
prend son repas du soir. Comm. D. IJ y a, pour offrir ce repas,
trois allocutions, sa1nt, acceptation, réception par les officiers réunis,
Cotum. B. Au lieu de
=T~f jPfn~ l'étranger, ~§
il faut lire /~M,
le vm arotua-
recevoir suivant l'étiquette, c~est-à-dire offrir u Fetranger
tisé. Ce ieraie supplique aux réceptions entre é~anx. La même particu-
larité du cérémonial, se dit en général J])==- I.t accomplir le rite,
quand c'est un supérieur qui reçoit nn inférieur.
char, et le reconduit. Trois fois, il le prie; trois fois, il
s'avance vers lui; deux fois, il le salue. Le prince visiteur
retourne trois fois en arrière, et fait trois allocutions6. Il
lui annonce qu'il veut l'éviter par poHtMM
12 Successivement, on offre les comestibles au visiteur; on
lui rend la tablette honorifique; on lui of&e le banquet;
on lui offre les présents on le reconduit dans la banlieue.
Toutes ces formalités s'accomplissent, suivant le rite d'éti-
quette adopté pour la prise de l'objet précieux s.
13 Le rite des salutations d'honneur que doit faire le prince
14
Lorsque le visiteur devient à son tour prince hôte j toute
la cérémonie s'ellèctue suivant le rite du chef de royaume
supérieur, r~fc plus haut 2.
Les princes feudataires de second, troisième, qua-
trième et cinquième rang, sont réciproquement visiteurs
étrangers, à l'égard les uns des autres, ou se rendent mu-
tuellement visite entre eux. Alors, chacun d'eux accomplit
envers son égal, le rite qui lui est propre, en suivant le
cércmomai institué pour les princes de premier rang 3.
inviter et céder le pas-, est ie même que pour les princes de premier
rang.
Comm. B. Ils sont dcïéguës par leur prince, pour prendre les in-
formations auprès d'un autre prince, son égal.
Comm. B. Le visiteur délégué, reçoit les présents dans le vesti
bule du palais. Il ne monte pas dans la salle comme le prince de pre-
mier rang. D'après la glose, les olliciers des princes de dnu~m~
et de troisième raug, ne reçoivent pas de présents, mais seulement des
approvisionnements.
Comm. D. Le cérémonial des officiers, est inférieur de deux. degrés
à celui de leur prince; en conséquence ils n'ont que trois approvision-
nements. -Le ministre d~nn grand royaume, a le même rang que le
prince d'un petit royaume. Ainsi, le nombre des approvisionnements
qui lui sont dus, est )e même que celui qui est attribué, aux princes
de quatrième et de cinquième rang. Les uns et les autres, ont droit à
des rouleaux de soieries. Après les trois allocutions, ils les reçoivent,
sans qu'il y ait Interrogation sur leur santé, ce qui rend leur cërémoniat
inférieur à celui des princes de deuxième rang.
° Comm. Y-Jo. Pour le prince de premier rang, il y a la première
et la seconde consolation. Ensuite, le prince hôte fait la troisième,
dans la banlieue voisine, avec la réception de réunion. Pour rofncior
de prince de premier rang, ou envoie un préfet à la banlieue pour ac-
le rite de l'hospitalité, envers le délégué, le cérémonial est
comme au commencement. Quand le délégué se redrc,
le visiteur le salue et le recondutt
16 L'oure de l'hôtellerie se fait aussi, en suivant le céré-
monial du commencement, ou de la première formalité
accomplie, envers le visiteur2. 2.
Pour la prise de l'objet précieux, ou de la tablette ho-
norifique, il y a simplement la réception dirigée par des
officiers; il y a trois allocutions. Quand le prince hôte
rencontre le visiteur et le salue, celui-ci se retire ponr ~~r
ce salut par politesse. Alors le prince lui fait trois invi tations3.
A chaque porte traversée, se tient un assistant. Quand le
prince et le visiteur arrivent à la salle des Ancêtres, l'as-
en le reconduisant.
cier le prince, qui s'est abaissé à lui faire une visite om-
cielle
Le jour suivant, le visiteur salue, en remercîment des
faveurs qui lui ont été officiellement accordées. Aussitôt
il se met en marche; il a le même nombre d'approvision-
nements qu'à son entrée sur le territoire 5.
~2 Tous les officiers des princes de deuxième, troisième,
quatrième, cinquième ordres, sont réciproquement, visi-
teurs étrangers les uns à l'égard des autres; et ils se ren-
dent mutuellement les devoirs de l'hospitalité, confor-
mémentl'office qu'ils occupent dans leurs royaumes*Le
cérémonial est le même que le précédent
En général, pour tous les visiteurs de première ou de
seconde classe, qui viennent des quatre régions de l'em-
pire, le rite spécial et le cérémonial, les allocutions et
l'ordre officiel, les livraisons de vivres et de victimes, les
offrandes et les présents, sont proportionnés à la dignité
Comm. Thao-lei. Le prince a son habillement de cour, et se tient
hors de la porte extérieure de l'hôtellerie, où est l'étranger. II regarde
l'orient et s7approche de la cbambre placée à l'occident de la porte.
L'étranger n'ose ni lui parler, ni le voir. il se retire pour l'éviter.
Comm. B. Au départ, comme à l'arrivée, il a droit à trois appro-
visionnements, ou dépôts de provisions.
Éditeurs. Lorsque l'étranger va partir, il fait un salut,
pour remer-
cier de toutes les faveurs qui lui ont été accordées.
° Comm. B. Ceci désigne les ministres, préfets et gradués.
rémonial, sont semblables a celles qui ont été décrites pour le délégué
du prince de premier rang
de ces visiteurs, en graduant par deux !e; nombres fixés
par l'étiquette 1.
;!) Le rite doit être le même, pour aller au-devant de l'é-
tranger et pour le reconduire2.
Lorsque des princes feudataires se trouvent ensemble,
chacun indique le rang de sa principauté, et fait une of-
frande correspondante à ce rang. D'après la valeur de cette
offrande, on règle le rite qui lui est attribué.
En général, selon le cérémonial des réceptions, réglé
par le grand voyageur, on ne doit pas se tourner vers le
levant. On ne doit pas se tourner vers le couchant. On ne
doit pas regarder du côté où regarde son hôte. On ne doit
pas non plus tourner le dos à l'étranger~.
Comm. B. Cet ordre est transmis par les préposés aux baraques
des campagnes, qui commandent directement anx hommes voisins de
–
la statton. Voyez livre xxxvu,~oL t8.
Comm. ~~Oft~-ïn~-ttfn. Le ministre de la terre, est. chargé de s'in-
téresser aux visiteurs étrangers de toute classe. Sous ses ordres, les
distributeurs de secours, surveillent les préparâtes pour leur
cher les desordres route.Le ministre deses ordres,lespréposes au\
cher les désordres et malversations. Sous ses ordres, les préposés au\
baraques et campagnes, font la police pour la garde des étrangers. En
outre, le grand voyageur reçoit les visiteurs de première classe, aux
quatre portes de la capitale. L'officier entoureur, s'occupe simultané-
ment de ces deux genres de service
Voyez les explications données sur ce nom par le commentaire B,
dans le tableau général des officiers du cinquième ministère,
livre xxx[v,M. 26 de Fëdition impériale queje traduis. On lit ici ~S
~Q~ y;mH. H
y a évidemment une faute d'Impression. et~aut nr~
le caractère ~J~ ~S
au lieu du caractère
présente au souverain, les soieries qui lui sont données en
présent, les allocutions qu'il fait., et l'ordre supérieur il
reçoit de l'empereur, les interprètes remplissent les fonc-.
fions d'officiers receveurs, et d'officiers assistants
28 Lorsqu'il y a un grand service funèbre d'une altesse im-
périaJe~, ils enseignent, ils indiquent iG rite spécial des
visiteurs de deuxième classe, envoyés par les royaumes.
Ils régularisent leurs positions, pendant Jaceieuionie~. 3.
i
princes feudataires; et les services inférieurs sont attribués
successivement aux ministres, aux préfets, aux gradués
de première classe, enfin aux cadets
reur, doivent être toutà fait purs. Aiusi, J'empereur ne peut goûter de
la chair d'une victime femelle en état de gestation. Elle est impure, et
ne peut être offerte, dans les sacrinces au Seigneur suprême.
5 Comm. ~Fftft~-nty-t. Lorsque Jes trois grands conseillers de la
conr impériale (Sâirkaun,y), sortent des limites du royaume impérial,
ils ont rang de prince de premier ordre. Dans le même cas, les mi-
nistres de l'empereur, ont rang de prince de second et troisième ordre.
Les préfets, ont rang de prince de quatrième et cinquième ordre. Les
gradaés de première classe, et les ministres des royaumes feudataires,
sont les uns et les autres décores de trois brevets. Ainsi, ils sont traités
suivant le même rite. Les cadets de la cour impériale, sont favorisés
comme visiteurs, et traités suivant le rite des préfets du royaume.
Éditeurs. Beaucoup de savants lettrés n'adoptent pas l'explication du
commentaire, et pensent que les formalités ici décrites, se rapportent,
non point à une simple tournée, mais à une visite solenneUe faite par
l'empereur, ài'un des monts sacrés où il réunit les princes.Cependant,
il est naturel, que, dansles tournées impériales, les princes fassent leur~
.i~ Voici le rite spécial des princes feudataires
Pour le prince de premier rang, il a cinq approvi-
sionnements, tt chacun desquels il voit servir devant lui
le repas du soir, il voit conduire devant lui les victimes~.
33 H y a trois interrogations, à chacune ftesqueites le prince
visiteur a de la viande sèche. Les nombreux aides du
prince, l'officier voyageur, l'administrateur, l'annaliste,
ont tous une part de victime
préparatifs de réception, puisqu'ils ne pas vers <luels royaumes
rempereur se dirigera. On lit dans la prennere partie du .KcHtMftque,
lorsque le délégué d'un prince voisin, traverse un autre royaume en
visiteur, tous les ofliciers de ce royaume doivent venir avec les objets
nécessaires:; u plus forte raison, les mêmes dispositions s'appliquent
aux tournées importâtes
Comm. C. Dans les alinéas suivant, ii &ai~i des visites que
princes feudataires, se font entre eu,. Le texte expose d'abord le rite
accompli par le chef du royaume, envers son visiteur; et cusuu.c, le
rite accompli parla princesse, ou la femme du prince, qui report. Dans
cet article de l'agent desuisiteurs, il n'e:t pas mention du cérémonial,
relatif aux visites des princes à l'empereur Ce c(''rcmoniat doit se dé-
grand voyx5eur et
L'agent des visiteurs, est de
duire de ce qui est dit ici; ou plutôt, on doit hc reporterr~rtjcte dn
celui du clle!' d'étiquette, où il n été déta.illt'
placé
officiers, et s'occupe du cérémonial de second ordre.
ces grands
etre mangées sans boire On les place en dehors des piliers de la salle,
en quatre Tangues, rurient ctaroccideut.–Les dix terrines remplies
de grains, sont divisées commeUsuit~siv au haut de la salle, dem à
l'orient, dcu\. di'occident:. Les quarante vases en terre, remplis de sau-
mures et de végétaux confits, sont de même séparés en trois groupes:
seize au haut de la salle, douze à rortent.douxeà l'occident. Les bassins
qui contiennent I&sbouiUons de viande de bœuf, de mouton, sont di-
visés en trois groupes: dix-huit au hdut de ia salle, dt~ à FortenL, dix
à l'occident. Leur nombre régulier est de tmdte-liuit. Les quarante am-
phares qui contiennent le vin, sont placées comme les vases en terre
remplis de saumures. Les dou~c marmites, sont remplies de viandes
cuites et assaisonnées. Les neuf qui forment la ration régulière, et les
trois supph~mcntau'cs, sont pïacces en avant de l'e~caiier occidental.
Les dou/c vases ()u! contieunpnt le mdfct. son) divises en trois gioupes
cruel. Toutes ces pièces du service sont disposées dans
l'ordre régulier.
36 La grande fourniture de comestibles, o~cr~ au prince
de premier ordre, est composée de neuf groupes des vic-
times Les pièces des victimes mortes, sont disposées
comme au repas du soir. On amène les quatre groupes de
victimes vivantes. Il y a cent vingt vases remplis de riz. 11
yacentvin~t pots, de saumures en viandes, ou de végétaux
confits'. Tout est disposé régulièrement. Le riz, porté
sur des chars, est placé en face des victimes vivantes,
huit au haut de la salle, deux à l'occident, deuxà l'orient. Le texte
les réunit dans un seule phrase, parce que les marmites et les vases à
millet, forment la partie principale du repas.
victime, il fautUre~~ viande crue.
Comm. B. Aaiieu de
Les deux caractères ont le même son, ~)t~. < désigne ici les mar-
mites pleines de pièces crues. Le texte emploie ce caractère plus bas,
pourdésigner les vingt-sept marmites de pièces crues, offertes au prince
de deuxième ordre. Quand le cérémonial est complet, il y a parmi
les marmites oflertes, un certain nombre qui contiennent dit poisson.
Les trente-sia marmites de pièces crues, attribuées au prince de pre-
mier rang, représentent les quatre victimes ou groupes de vieLlmes,
offertes en viande non cuite. Voyez ce que dit le comm. B, sur le
terme ~no Iiv. xxxviit. loi i ï.
Comm. B. Quand les deux princes se sont vus ensemble, on offre
à l'étranger la fourniture de comestibles, suivant le -,rand cérémonial,
le
(lui réunit rite des approvisionnements leoutre,repas du soir.
et
On sert de la chair vivante, crue, et cuite; et, en outre, beaucoup de
mets différents. Les pièces des victimes mortes, sont disposées comme
au repas du soir. De même, on prépare et on assaisonne une seule vic-
time. On place à l'occident ces pièces préparées et les viandes crues
se placent à forient. Les animaux vivants sont placés à l'occident de
la porte, suivant le rite prescrit pour les approvisionnements. Le ri~
Par victime, il y a dix chars; et chaque char contientune
mesure Ping, plus cinq mesures So (2~0 boisseaux). Le
blé, porté sur des chars, est placé en face des victimes
mortes. Par victime, il y a dix chars, et chaque char con-
tient trois mesures Tcha {1200 poignées). Les herbes cou-
pées, le bois coupé, sont en quantité double de la quan-
tité de blé. Tout est disposé régulièrement
5'?-1 On oifre ;L l'étranger, par jour, quatre-vingt dix paires
d'oiseaux vivant en société et, au milieu de son séjour,
font un Ho. Seize Tcou, font une mesure So. Dix mesures 5o~ font un
Ping, pour le vin.-Pour le riz, par chaque char d'un jP["~ il y a en
sus cinq mesures So; ce qui fait vingt-quatre mesures Ho. En effet, on
a seize Ho plus huit Ho, soit vingt-quatre Ho, uti deux cent quarante
1'MM.– On lit encore, dans ce même rituel Quatre Pm~ font un SM,
dix J~M font un ï~oft~; dix T~c" font un Tcha. Pour le blé, il y a, par
chaque char, trois Tcha, qui équivalent à trente T~on~.–Ainsi, pour le
riz et le blé, tes deux termes Kiu, ~*tn~~ expriment des mesures diffé-
rentes. Le Put~ de blé ne représente qu'une poignée de grain.
Tontes ces quantités sont placées de l'orient à l'occident, en dehors
de la porte. Le riz estForient, le blé est à l'occident. Les herbes
coupées, correspondent au blé. Le menu bois correspond au riz.
Comm. B. Ce sont des oiseaux, tels que les faisans, les oies qui
un assortiment de mets, préparés avec la chair des trois
victimes principales (bœuf, mouton et porc 1).
On lui olfre trois repa& complets; ou il boit et mange;
trois repas incomplets on il mange seulement; trois ser-
vices de rafraîchissements. Si Je prince bote ne pe~t faire
en personne l'invitation à boire. alors il envoie des pré-
sents à l'étranger 2.
Tous les aides du prince visiteur, l'oincier voyageur,
l'administrateur, l'annalisteont le repas du soir et îe~
fournitures de comestibles. On détermine, d'après leran~
de leur office, la disposilion et la quantité des victimes
offertes. Le premier aide seul, a ro~f'an~ des oiseaux~. l,.
.~9
Lorsque la princesse accomplit le rite de l'hospitalité
envers le visiteur, il y a huit amphores, huit vases en
terre; huitpaniers, un assortimentdes trois victimes prin-
cipales, accommodées~.Quand elle offre le repas com-
plet, il y a un assortiment des trois victimes principales.
vont en troupe, et demeurent ensemhle On leb compte par paires.-
il me semble qnc le caractère Jt ujourn estffe ).rop danstë~tc.
Glose du comm. B. Au milieu du séjour de i'étrauger, avant son
départ, on lui fait un nouvel assortiment de cOll1ùstiblcs, pour mon-
trer qu'on s'occupe toujours de lui
Comm. B. Siquc!que circonstance retient le prince hôte, alors il
envoie des l}résents.pour le repas complet, il enVOle le présent
qui accompagne l'invititioli à boire, Pour le repas incomplet, il en-
voie le présent qui accompagne l'invitation à manger.
3 Comm. H. Ce sont les officiers qui forment J'cscort.c du visitcut.
siteur étranger. Elle lut fait ourii' ie ~11, suivant le rite spécial de
l'hospitalité. Alors, les vases en terre qui contiennent les conserves.
les paniers qui contiennent les grains, sont places à l'orient dcia porte.
Les amphores pleines de \in, sont placées près du mur oriental.
Comm. B. Toutes ces formalités sont accomplies an nom de ia
princesse, par un préfet de troisième ordre. C'est le rang de fadminis-
traleur de l'intérieur,iequetreprésente l'impératrice vis-a-vis
des visiteurs qui viennent t la cour impériale. Ainsi, dans ce cas, le
délègue d'une princesse, ne peu!, être d'un rang plus élevé.
7 Comm. B. Les mimstres aident ]e prince hôte,fêter l'étranger.
la saHe, dix
àde3'occident, devxàààl'orient.
forient. Douze
à l'occident. de saumures,
vases Douze de auauhaut
bassins sont haut
de la salle, dix il l'orient, dix Ii j'occident. Douze bassins de bouillons,
sont au haut de la salle, huit à l'occident, huit 4 l'orient. Chaque
groupe de victimes est divisé en remplitlesmanièrepremières neuf
marmites.-La chair assaisonnée, remplit les neuf premières mar-
mites; et il y a trois marmites de suppléments.
M)
Pour les princes de quatrième et de cinquième ordre,
il y a trois approvisionnements, à chacun desquels le vi-
siteur voit servir, devant lui, le repas du soir, et voit ame-
ner les victimes. Il n'y a qu'une interrogation, avec offre
de viande sèche. Le repas du soir est composé de trois
groupes de victimes. H y a vingt-quatre plats de friandises,
six terrines remplies de grains, vingt-quatre vases en terre
pleins de Mantur~, dix-huit bassins de bouillons de viande,
vingt-quatre amphores pleines de vin, douze marmites à
viande cuite, douze vases ronds pleins de millet, dix-huit
marmites à viande crue. Tout est disposé réguHerement t.
La grande fourniture de comestibles est composée de cinq
groupes de victimes. Les pièces des victimes mortes, sont
disposées comme au repas du soir. On amène deux groupes
de victimes. Il ya quatre-vingts vases remplis de riz il y a
quatre-vingts pots, de saumures en viandes, ou de végétaux
confits. Tout est disposé régulièrement. 11 y a vingt chars
de riz, et trente chars de hié les herbes coupées, les bois
coupés sont en quantité double de la quantité de blé. Tout
est disposé régulièrement. Le visiteur a, par jour, cin-
quantepaires d'oiseauxvivanten société; un repas complet,
où il boit et mange un repas incomplet, où il mange seule-
ment un service de rafraîchissement. Tous les aides, of-
ficier voyageur, administrateur, annaliste, ont le repas du
Comm. B. Deux terrines, sont au haut de la salle, et deux de chaque
côte, à l'occident et à l'orient. Douze vases à saumure, sont au haut de
la salle, six de chaque côté, à t'occident et à t'orient Dix bassins de
bouillons sont au haut de la salle, et quatre de chaque côté, à l'occi-
dent et à l'orient. Comme précédemment, les marmites à viande
cuite, contiennent la chair d'un groupe de victimes. Les marmites à
viande crue, contiennent la chair (les autres groupes.
Mil', et la grande fournitutede comestibles. On régfeic
rile à cet égard, d'après le rang de leur oSIcc. Seul, le
premier aide, a l'offrande des oiseaux. Lorsque la princesse
accomplit le rite de l'hospitalité envers le visiteur, il y a
six amphores, six vases en terre, six paniers. Elle onre les
mets assaisonnes, en imitant la présentation du repas com-
pletLorsque le prince, en personne, est visité par les
ministres, tous lui offrent du boeuf assaisonne.
u Lorsqu'un officier d'un prince feudataire, ayant rang
de ministre, de préfet, ou de gradué, devient visiteur de
royaume, ou visite un autre prince, comme messager
d'État, il est traité suivant le rite adopté pour ces mêmes
ofEciers. lorsqu'ils aident leur prince dans ses visites
42 En général, le rite pour iat'éception des visiteurs étran-
gers, est réduit, lorsque le royaume visité est nouvelle-
ment constitué; lorsqu'il est afnigé par la misère et la di-
sette, ou par une épidémie meurtrière lorsqu'il a éprouvé
un désastre,une calamité~:lorsque le prince de ce royaume
est dans les campagnes, au dehors de sa capitale 4.
Si le visiteur étranger meurt, alors le prince qui est son
nages et domaines
grandes affaires ne peuvent pas être présentées par ces
préfets d'audience 5.
1 Comm. B et
C. Les saisons sont froides ou chaudes, les émanations
sont tantôt actives, tantôt molles. Ainsi, les ouvriers qni font les arcs,
travaillent la corne au printemps et lesnerfs en été; en automne ils
réunissent les trois sortes de matières qui entrent dans la confection
des arcs; en hiver, ils en font l'assemblage.
s Au midi du Kiang, il y a des oranges douces au nord du Kiang, il
y a des oranges aigres. Les arbres qui les produisent sont de la même
espèce; mais la qualité du fruit change, lorsqu'on transplante l'oran-
ger au nord dela rivière Hoaï.
3 La rivière Hoai coule, entre les 33e et 34* degrés de latitude boréale.
La rivière Thsi cpt dans le Chan-tong, entre les 36e et 37" degrés. La
rivière Wcn est vers le 36° degré.
deux tranchants du pays de Ou et de Youe. Si l'on s'éloi-
gne de ces pays, on ne peut faire rien de bon, en ce genre
d'Armes^. C'est encore l'effet d'une émanation de la terre.
On estime les cornes du pays de Yen, le bois dur du
pays de King5, les bois de flèches du pays de Fen-hou5,
le métal et l'airain du pays de Ou et de Youe. C'est ce que
l'on entend par bonté de la matière première.
11
Le Ciel a ses saisons, pour produire et pour détruire.
Les arbres, les plantes, ont leurs saisons pour naitre et
pour mourir. Les pierres ont leurs saisons où elles se dé-
composent. Les eaux ont leurs saisons où elles gèlent,
et aussi leurs saisons où elles coulent. C'est ce que l'on
entend par saison du Ciel.
En général, le travail du bois comprend sept genres
d'opérations; le travail du métal en comprend six. Le tra-
vail des peaux en comprend cinq; l'application des cou-
léurs, ou la peinture, en comprend cinq; le raclage et
polissage, en comprend cinq; le modelage en argile en
comprend deux.
4 Le pays de Tching formait une principauté feudataire, établie par
l'empereur Siownivang des Tcheou, dansleterritoire actuel àeSi-ngan-
foa. Lepays de Soung comprenait les environsdeKouei-te-fou (Honan).
La pays de Lou était au sud du Chan-tong. Le pays de Ou et celui
de Youe, comprenaient le TcLe-kiang et une partie du Kiang-nan.
5 Le pays de Yen comprenait le nord du pe-tchi-li. Le pays de King
Le pied qui sert ici de mesure est celui des Tcheou, qui était
long d'environ 20 centimètres.
Comm. Yang-kho. Le cadre qui forme 3e fond de la caisse, a quatre
pieds sur toutes ses faces. Le caractère Ij&t Tchin peut donc s'appli-
composent.
quer aux quatre pièces de bois qui le Mais les hauteurs ci-
tées plus loin, sont mesurées à partir de la traverse d'arrière.
8 Comm. B. "T?" Ko» désigne les lances disposées sur les côtés du
incline,
char. On les et on ne compte pour leur hauteur que la quan-
tité dont la pointe s'élève au-dessus du fond du char, ou au-dessus de
ia traverse d'arrière. Ces lances ont une pointe en fer. Voyez leur
ligure livre iLi. D'après les nombres donnés dans le texte, leur inclinai-
son, sur le fond du char, devait êtreà peu près 3?° sexag.
quatre pieds au-dC3sus de la pique1; c'est le troisième
nombre proportionnel.
Le bâton de combat, est long de douze pieds. Il est élevé
de quatre pieds au-dessus de l'homme c'estle quatrième
nombre proportionnel.
La hallebarde, ou lance de char2, a seize pieds. Elle est
élevée de quatre pieds au-dessus de la lance sans fer; c'est
le cinquième nombre proportionnel.
17 La piqueavingt pieds. Elle est élevée de quatre pieds
au-dessus de la hallebarde; c'est le sixième nombre pro-
portionnel.
Ce sont les six nombres proportionnels du char4.
L'examen des chars est fondé sur le principe général,
que l'on doit commencer par ce qui s'appuie sur la terre.
Conséquemment l'examen des chars commence par les
roues.
]8 L'examen des chars est encore fondé sur deux autres
principes généraux c'est que l'on désire que l'assemblage
des pièces soit solide, et que le contact avec le sol soit li-
gers, de l'Est. Ces quatre sortes de lances, ou tle piques, garnissent les
côtés du char. La première espèce est fixée obliquement, pour arrêter
les ennemis qui voudraient monter sur les côtés du char. Les autres,
sont maniées par les guerriers que porte le char.
4 Éditeurs. Les cinq derniers nombres, ne sont pas calculés par rap-
port au char proprement dit. Mais ils expriment les hauteurs relatives
de l'homme, des lances, et des piques, qui sont sur le char. Ainsi les
six nombres se rapportent en réalité au char.
mité. Si l'assemblage n'est pas solide, on ne peut obtenir
une longue durée. Si le contact, avec le soi n'est pas res-
treint, on ne peut obtenir une grande vitesse5.
Si les roues sont trop hautes, alors l'homme ne peut
monter. Si les roues sont trop basses alors les chevaux se
fatiguent comme s'ils montaient toujours une côte 6.
w
~) En conséquence, les roues du char de guerre, ont (en
diamètre) six pieds six dixièmes; les roues du char de
chasse, ont six pieds trois dixièmes; les roues du char
principal, ont six pieds six dixièmes'.
Avec des roues de six pieds six dixièmes, le bout de
l'essieu est élevé de trois pieds trois dixièmes au-dessus <3n
sol. Ajoutez l'épaisseur du cadre, et celle duplancher du char:
on a quatre pieds. L'homme étant grand de huit pieds;
8 Comm. B.
flJjpÊ Tdwou c'est le cuir qui garnit le
moyeu par
dehors. S'il est posé à la hâte, les angles du bois se voient, sur les
bouts. Le moyeu est à huit pans à l'extérieur
Jo.
Alors, quand même la roue est usée, elle n'est pas de-
jetée1, ou elle ne prend pas de torsion.
25 Une règle générale pour le débitage du moyeu, c'est
que l'on doit marquer, au compas,le côté du nord et le
côté du midi
26 Le côté du midi a un tissu serré et il est dur. Le côté
du nord a un tissu lâche, et il est mou. Conséquemment
on fortifie par le feu le côté du nord et on l'harmonise
avec le côté du midi. Alors, quand même le moyeu est
usé, il n'offre pas d'irrégularités3.3.
Si le moyeu est mince et long, il y a compression entre
les rais. S'il est gros et court, il y a défaut de solidité4.
|
du moyeu, a pour diamètre, de ip A, ou Tü plus de
de pied, en somme op»853. Le petit vide, ou l'évidage extérieur
pied, en
somme op, à 2 7 Lapremière dimension est trop forte. Il semble qu'il y
a erreur, et qu'il faut lire, dans le texte, on 6 deux parts, au lieu
d'une part. Alors le diamètre du grand trou sera de i1' ou •– plus
de pied en somme op,64. (Cette dernièreproportion laisse en effet,
autour de l'ouverture, une épaisseur de bois plus grande, qui est néces-
saire à la solidité du moyeu.) Le même commentateur pense que l'on
revêtait intérieurement les deux ouvertures du moyeu d'un anneau en
métal, ayant y^- de pied d'épaisseur, ce qui équivaut à 2omiD, puisque
Tcheou
li! pied des contenait 2OO1"1". Cela aurait donc formé ce que
nous appelons la boîte de l'essieu. Mais le texte ne mentionne pas cette
pièce. H ne dit pas non plus expressément si l'essieu était fait en bois,
ou en métal. Toutefois, l'une et l'autre particularité, peuvent s'en con-
clure. En effet, d'après ce qui est dit plus loin, foi. 58, le bout co-
nique de l'essieu qui entre dans le moyeu, et que l'on appellela fusée,
a pour grand diamètre op,44. C'est précisément la grande ouverture
or,6i diminuée de ov,2 ce qui suppose un anneau intérieur épais de
serrés ensemble. La garniture de cuir doit s'appliquer for-
Lement sur le contour du moyeu
31
Quand on a frotté le cuir, si sa couleur est bleu-blan-
châtre, on dit que le moyeu est bien fait 41,
-– de pied. En outre, aux fohos 53-56, on voit que les fusées sont
faites, par les ouvriers qui font les timons; sur quoi le comment. 3,
ajoute qu'elles doivent ctre dures, solides, et sans nœuds. Donc elles
étaient en bois. Enfin, le commentaire B mentionne aussi des clavettes,
fixées extérieurement aux deux bouts des fusées, pour empêcher les
roues de sortir des moyeux; ce qui est en effet indispensable, quand
les roues sont libres autour de l'essieu.
1 Comm. TcJio-king. Pour que le moyen ne se détériore pas, ni ne
..colle.»
Comm. C. Ilors de la partie qui entre dans le moyeu (le tenon), le
rais a 3P. On l'amincit vers la jante, sur une longueur de ir. Cela le
rend gros en haut, mince en bas. Alors, la boue ne peut s'y attacher.
3 Comm. C. Us doivent surnager de la même quantité. Il ne faut
terre sur une large surface. Alors, bien que ses côtés soient attaqués
pas
par les pierres, il n'y a d'usure dans les trous qui sont au centre
de l'assemblage.
arbreComm. C.Cette la jante des roues se faisait en courbant un
arbre tout entier. Cette opération s'exécutait au moyen du feu.
En conséquence, on examine la roue par le compas
« branches mobiles, pour reconnaître si elle est circu-
laire '
On examine la roue par la règle d'équerre, pour recon-
naître si elle a du gauche2.
2.
os On l'examine par la suspension, pour reconnaître si
les rais sont droitsJ.
On l'examine par l'eau, pour reconnaître si les deux
roues du même char plongent également4.
On mesure, avec du gros millet, la contenance des deux
roues, pour reconnaître si elle est pareille
5.
ni
est placé sur elle et on la fait tourner; s'iln'y a haut ni bas, si elle
coïncide exactement avec le Kîu-'keou, elle n'a pas d'inflexion de gau-
chissement. On reconnaît ainsi l'égalité du corps de la roue.
(D'après celle explication, le Kiu-hcou doit être une sorte d'équerre
dont une branche s'applique sur la roue, l'autre étant tenue droite sur
son centre. En faisant tourner la roue, on reconnaît si elle est plane.)
Comm. B. Chaque roue a trente rais qui doivent se correspondre;
de sorte que celui qui est en haut soit en droite ligne avec celui qui
est en bas. On suspend la roue avec une corde, en attachant celle-ci
successivementà tous les points de son contour. Si les rais, pris deux
à deux, coïncident avec la direction de la corde, les trous et les rais
sont en droite ligne.
i Comm. C. On plonge les deux roues du char dans l'eau. On
examine si elles entrent également dans l'eau, sur tout leur con-
tour.
Comm. Tcking-tigo. Plus haut, on a vérifié le poids des rais, en les
En conséquence, ceux qui sont capables de faire le*,
épreuves précédentes du compas et de la règle, de l'eau
et de la suspension de la contenance et du poids, sont
appelés ouvriers royaux7.
Les ouvriers des roues font les dais placés sur les chars9.
La hampe de la tige du dais, a trois dixièmes de pied,
en contour.
ÏO La colonne, ou partie inférieure de la tige, a le double,
ou six dixièmes de pied en contour9. °.
On se conforme au contour de la colonne, pour faire la
largeur (le diamètre) du chapeau d'assemblage Ce cha-
peau est donc large de six dixièmes de pied.
faisant flotter sur l'eau. Maintenant les roues du char sont ache-
vées. On les fait entrer dans l'eau pour reconnaître si elles sont
égales.
5 Comm. B et glose. Le gram du millet Chou, est net et lisse. On
s'en sert pour mesurer la contenance des deux roues, pour les jauger.
u Comm. B. Selon le poids dos roues, la traction est plus ou moins
8 Coinm. Lin-hi-yc. Le dais est construit par îes ouvriers des roues,
parce qu'il a de l'analogie avec la roue par sa forme ronde. Suivant le
connu. C, cette analogie consiste dans le grand nombre de pièces qui
forment le dais, comme la roue, La roue a trente rayons. Le dais est
composé de \ingt-huit arcs.
La tige qui porte le dais, en divisée en cieux parties qui s'emboîtent
ensemble. La partie supérieure, est appelée par le texte Ta-tcitang. La
partie inférieure est appelée Thing, ou Yng.
° ^L? Pou. Le comm. A dit, que c'est le boisseau du dais. La glose
explique qu'il est percé de trous sur ses quatre faces, et que les arcs du
dais s'élèvent vers lui. Les arcs sont donc fixés sur son contour.
Le chapeau, y compris la hampe supérieure, est long de
deux pieds1.
Ili
A1 Pour la longueur de la colonne, prenez le double de
cette dimension, en faisant quatre pieds avec deux
Le Tsan, ou dixième de pied, étant divisé en dix par-
ties, une de ces parties est appelée Meï.
42 Le chapeau dépasse le dais de une de ces parties3, ou
de un centième de pied.
Les trous carrés, où s'emboîtentles arcs du dais, ont en
largeur quatre de ces parties. Au-dessus du trou, il y a
deux parties. Au-dessous du trou, il y a quatre parties4.
43 Chaque trou est profond de deux dixièmes de pied et
demi. Le bas du trou, est droit, sur deux centièmes de
1 D'après les comm. ei C, le même caractère ^fkPoïi, désigne
ici la hampe supérieure de la tige qui entre dans le chapeau d'assem-
blage.Celui-ci étant épais de un dixième de pied, la partie de la hampe
qui n'yentre pas est longue de un pied neuf dixièmes. Le tout ensemble
fait deux pieds.
s Comm. B. La colonne est longue de huit pieds. Ajoutez les deux
piedsdelahampesupéricure-,le dais est élevé de dix pieds, etdroit sur
le char. Voyez la fin de l'article. L'homme placé sur le char, a huit
pieds de haut. La courbure des arcs du dais, est de deux pieds. Ainsi
le dais ne gêne pas les yeux de l'homme.
Les quatre derniers caractères de cette phrase signifient littérale-
ment « les quatre pieds deux»semble qu'il y a quelquc lacune. J'ai
traduit conformément à l'explication du commentaire B.
3
Éditeurs. C'est la saillie du chapeau d'assemblage où n'entre pas
la hampe.
1 Coinm. B. Ainsi l'épaisseur du chapeau est de iO centièmes, ou un
dhième de pied.
Comm. C. On laisse deux parties au-dessus du trou, et quatre en
dessous, pour donner de la force au bas de Tare,
D'après ce que disent ces deux commentaires,il yune faute d'im-
pied. Le commencement (le haut) n'a qu'une seule partie,
ou un centième de pied 5.
16
On demande que le dessus de l'arc soit élevé, et que sa
courbure soit basse. Si le dessus est élevé et si la courbure
est basse, alors l'arc rejette l'eau rapidement et la gout-
tière est éloignée de la personne qui est sous le dais5.
Si le dais était trop haut, il serait difficile de faire des
portes où le char pût passer. Si le dais était trop bas, il
gênerait les yeux de la personne qui est au-dessous. Par ces
deux motif, le dais est haut de dix pieds3.
ment le dais.
5 Ces ouvriers font spécialement les caisses de char. Le texte dit
qu'ils font des chars, parce que les caisses forment la partie principale.
La largeur du char est la largeur de la caisse.
6 Comm.C. Leur dimension commune est six pieds et six dixièmes.
ou à ip,i.
1 Le contour de celle-ci est donc les deux tiers du contour de la
traverse d'arrière, ou op,733.
retranche une partie pour faire le contour des pièces du
châssis de correspondance, ou châssis d'avant'.
52
Quand on travaille les différentes pièces, ce qui est rond
doit être conforme au compas ce qui est carré doit être
conforme à l'équerre; ce qui est vertical doit être con-
forme à la corde de suspension; ce qui est horizontal doit
être conforme au niveau de l'eau. Les pièces droites,
doivent être comme la partie vitale ( le tronc de l'arbre)
les pièces de liaison, doivent être comme la partie com-
plémentaire [les branches de l'arbre) s.
Quand on pose les pièces, les grandes ne doivent pas
être mêlées avec les petites. Si les grandes portent sur les
petites,'elles brisent celles-ci par leur pression. Si les
grandes tirent les petites, elles les cassent net9.
53 Pour le char d'enterrement, on demande d'être restreint
contrent parfois des côtes à monter, celui qui mène doit conduire avec
soin, et se pencher (peser) sur le timon. Sinon, le char, par derrière,
soulève le timon en l'air, et les cordes qui passent entre le cou et le
poitrail du bœuf l'étranglent.
x Comm. C. Le texte recommence ici à parler du timon des charï.
à quatre chevaux.
Comm. B. Trop d'inflexion nuit à la force du timon; les chevaux
s'appuient sur lui et le brisent. Si le timon est presque droit, il pèse
»ur le dos des chevaux
mande que le bois soit de droit fil, et non coupé de travers4.
Si l'on avance, le timon doit agir avec les chevaux. Si
l'on recule, le timon doit agir avec l'homme5.
t'J
Alors, quand on va au galop pendant un jour entier,
celui qui est à la gauche du char, n'est pas fatigué6.
Quand on parcourt des milliers de Li, les chevaux n'hé-
sitent pas, ne se découragent pas'.
Quand le cocher conduit durant une année entière, le
bas de son habillement n'est pas usé8.
06 Cela résulte de l'accord du timon, avec les mouvements
des chevaux et du cocker9.
Il excite, il élèvelaforce deschevaux. Quandla force des
chevaux est épuisée, le timon peut encore aller de l'avant10.
quelle les jougs sont attachés. Ceux-ci portent sur le cou des chevaux.
Entre eux et la barre, il y a une distance égale à op,7. Quand les che-
vaux s'arrêtent, le timon s'arrête. Cependant,par l'impulsion des roues,
il y a encore une force qui pousse en avant.
Comm. B. Dans le char de guerre, la place où Fon salue est pro-
fonde de ip,4 environ. On la vernit jusqu'àsept dixièmes de pied de
l'avant du cadre. Le timon est revêtu de colle et de nerfs de bœuf.
3 Comm. B. Le soleil et la lune sont en conjonction, tous les trente
jours. C'est ce qui fait dire qu'ils sont représentés parles trente rayons
des roues.
Comm. I'Jo. La caisse du char et le cadre inférieur, sont tous deux
carrés; mais le cadre ctanL le plus bas, c'est lui qui représente la
terre. Les roues et le dais sont également circulaires, mais, le dais
étant Je plus haut, c'est lui qui représente le ciel.
3 Le ciel est divisé, par les Chinois, en vingt- huit secteurs partant
du pôle de l'équateur. Ces vingt-huit secteurs contiennent toutes les
constellations, sauf celles qui sont voisines du pôle et qui forment le
palais du milieu.
Comm. B. Voyez pour cet étendard et les suivants, l'article
du Ssè-tcliatig liv. \xvn, fol. nk et suiv.
On dresse un étendard sur le char. Celui desprinces feudataires
TCIIKOI-Ll Lra-e XI p,,r46$
d.
Cf~RDKS TCHEOU
CFTARDKS ,wH.c: SON
TCHEOU AVEC uA~s,
SON DAIS,
D APRES LLDINOD CHINOISE,
C8
L'étendard à t'oiseau, a sept languettes. Il représente
l'astérîsme nommé Feu de la Caille, Clinn-ho 5.
C9 L'étendard à l'ours a six languettes. Il représente l'asté-
risme nommé l'Attaquant, F«°.
L'étendard à la tortue et au serpent, a quatre languettes.
Il représente Tastérisnie nommé le Palais, Yng-tchi*1.
Les drapeaux garnis d'arc, à flèches serpentantes, re-
présentent l'astérisme nommé l'Arc, HouS.
porte l'image fie deux dragons réunis ensemble. Le Grand feu ( Ta-ho)
désigne l'astérisme du Cœur, Sin.centre de l'habitation du dragon bleu.
De lui dépend Taslérisme de la Queue [Oueï) qui a neuf étoiles.
Sin est déterminé par Antares,du Scorpion. Oueï est la queue
du Scorpion.
5 Comm. B. Cet étendard porte l'image de l'oiseau sacré Fony-hoang
et de l'épervier. C'est celui qui est dressé sur les chars des chefs d'ar-
rondissements intérieurs. – Chun-lio désigne i'astérisineZieoii.leSauie
de l'habitation de l'oiseau rouge. De lui dépend la constellation Siag
qui a sept étoiles. – Lieon est déterminé par S de l'Hydre. Sing com-
prend le cœur de l'Hydre k, et des étoiles voisines.
e Comm. B. Cet étendard portel'image d'un ours et d'un tigre. C'est
–
celui qui est dressé sur les chars des chefs d'apanages. L'aslérisme
Fa dépend de f habitation du tigre blanc. Il se joint à l'astérisme Tsan,
ce qui fait six étoiles.
Tsanr quadrilatère d'Orion, doit désigner ici le Baudrier. Fa est
formé des étoiles de l'Épée, dans cette même constellation.
3 Comm. B. Cet étendard est dressé sur les chars des chefs du do-
1
Les batteurs, Tcho-chi, manient les alliages à propot-
tion inférieure. Les fondeurs, Yè-chi, manient les alliages
à proportion supérieure1.Les ouvriers, dits, canards sau-
vages, Fou-chi, font les instruments sonores. Les ouvriers,
de l'Arc céleste Hou-chi y è% et autres du grand Chien. On
peint des flèches serpentantes, emblème des étoiles extraordinaires
qui traversent le ciel en serpentant.
Comm. C. Hou-tsing, littéralement «arc et étendard,n» désigne ici
l'arc eu bois qui tend les franges un languettes des divers étendards
Les flèches serpentantes sont peintes au-dessous de ces arcs.
Suivant les Éditeurs, cette disposition n'a lieu qu'à l'armée. On peint
ces arcs et ces flèches, pour représenter le châtiment céleste.- Les
quatre étendardsqui ont été décrits plus haut, sont dressés en temps de
paix. Ainsi le texte signale à part, les étendards garnis d'arcs. Ainsi le
grand étendard blanc n'est pas indiqué séparément dans l'article du
Ssé-lchang, ou préposé aux étendards, tandis qu'ilest mentionné sépa-
rément a l'article du garnisseur de chars, Kin-hiiij parce qu'il estréservé
pour les solennités faites à l'armée. On ne peut admettre, comme
le ferait le comm. B, qu'on peigne des flèches serpentantes sur le
grand étendard impérial, et sur tes étendards aux dragons, dans les
réceptions de visiteurs à la cour. Quelle pourrait être alors la signifi-
cation de semblables emblèmes ?
Comm. B. et D. Les batteurs font les couteaux pour écrire sur les
planchettes de bois. Ils emploient un alliage composé de trois parties
en métal (cuivre), et de deux parties d'étain. C'est la proportion infé-
rieure qui sert pour les grands couteaux, les pointes des flèches de
guerre, les miroirs métalliques. – Les fondeurs font les lances et des
piques. Us partagent leur métal en quatre parts, et l'étain fait une part.
L'alliage contient donc seulement un quart d'étain. C'est la proportion
supérieure, on l'alliage supérieur.
dits, bois de châtaignier, Li-chi, font les mesures de capa-
cité. Les petits forgeurs, Touân-chi, font les instruments
aratoires. Les ouvriers, dits, bois de pêcher, Thao-chi, font
les épées-2
lljaa six proportions pour l'emploi du métal3.
3 Quand on divise le métal en six parts, et que l'étain
remplaceune de ces parts, on a la proportion des cloches et
des marmites. Quand on divise le métal en cinq parts, et
a Les ouvriers qui font les épées sont appelés bois de pêcher, parce
que l'on chasse l'ennemi avec fépée, comme on chasse les mauvais
esprits avec le bois de pêcher. Voyez le Dictionnaire de Basile an ca-
ractère yOjv Tliao. Les ouvriers dits canards sauvages, font les grandes
et les petites cloches. Les ouvriers appelés, hois de châtaignier, font tous
les vases métalliques, ou mesures de capacité. (C'est ainsi que, dans
le langage populaire de nos ateliers d'imprimerie, les compositeurs
en lettres sont appelés singes, les pressiers, ours. Dans la charpente,
ceux qui tracent les lignes d'épurés, sontappelésijâc7teiza;. Atrois mille
ans de distance, les mots sont autres, l'usage est pareil.)
s Comm. Tchin-ngo. ^pfy Thsi a ici le sens de partage dose ou pro-
portion.
Éditeurs. Le chapitre Yu-kong du Ckou-hing nomme trois sortes de
métal, savoir: l'or, l'argent, le cuivre; et il ne cite pas le 1er. L'Iûsto-
rien des Han occidentaux, Pan-kou dit II y a trois sortes de métal kitty
le métal jaune, le métal blanc, le métal rouge. Ce dernier est le cui-
vre. On doit employer le cuivre pour les instruments de musique, et
pour les mesures de capacité. Les six proportions ici mentionnées, se
rapportentà des objets fondus. Ainsi les haches, les lances, les glaives,
les couteaux pour écrire, les pointes des flèches, sont faits en cuivre.
Le Tso-tchouen parle d'armes fondues, qui étaient en cuivre. Il men-
tionne aussi des épées de fer, en usage dans le royaume de Thsaa.
Ainsi, avant la dynastie Tcheou, on faisait certainement des armes,
des instruments, en fer. Les générations suivantes les trouvèrent com-
modes, et l'emploi du fer prit de l'extension. – On devait fondre le
que l'étain remplace une de ces parts, on a la proportion
des grandes et petites haches. Quand on divise en quatre
parts le métal, et que l'étain remplace une de ces parts,
on a la proportion des lances et des piques. Quand on
divise le métal, en trois parts, et que l'étain remplace une
part, on a la proportion des grands couteaux ou épées.
Quand on divise le métal en cinq parts, et que Tétain rem-
place une part, on a la proportion des couteaux à écrire,
des pointes de flèches. Quand on divise le métal et rétain
par moitié, on a la proportion des miroirs métalliques 1.
cuivre avec leplomb. Le fer était forgé comme l'acier. Dans les six
proportions ou combinaisons, mentionnées ici, le métal est combiné
jfeS Si. Ce
avec i'étain nom désignait aussi autrefois le plomb.
proportions
1 Les de la matière non métallique (l'étain),combinée
dans l'alliage, sont donc -|, |, £,i,7,
Suivant le comm. C, les trois premières proportions, forment les
alliages à proportion supérieure. Les trois derniers forment les alliages
à proportion inférieure, en considérant les proportions du métal qui
entre dans l'alliage. Pour les miroirs métalliques, voyez l'article du
préposé à la lumière du feu, Ssé-hionen-chi t liv. axxvii ibî. 27.
2 Telle est l'explication du comm. B. pour le caractère h|J Sio.
premier,
La glose ajoute: Sous la dynastie Thsitt, Mong-tim, le fit des
pinceaux. Sous la dynastie Han, Tsax-lun, le premier, fit du papier.
Autrefois, on n'avait encore ni papier, ni pinceau. On gravait les ca-
ractères avec des couteaux courbes et pointus. Sous la dynastie ifait,
quoique l'on eût du papier et des pinceaux, on se servait encore, comme
précédemment, de couteaux pour écrire. C'était la méthode antique.
3 Comm. C. et D. Ces couteaux sont courbes. On
en réunit six en
cercle. Chacun d'eux ayant un pied de long, le cercle ainsi fermé a
6 On demande qu'ils soient constamment, comme s'ils
étaient neufs; et qu'ils ne s'émoussent pas.
Alors, même quand ils sont complètement usés, ils, ne
sont pas mauvais 4.
Les fondeurs, Yê-chi, font les flèches meurtrières5.
6 Le tranchant est long de un dixième de pied. Le con-
tour a aussi un dixième de pied. La tige qui entre dans le
carquois, a dix fois cette longueur. Le poids de la flèche
est de trois Fan(\
6.
l'article du Préposé aux arcs et flèches, Ssé-hong-chi, Uv. xxxn, foi. i3.
La proportion de métaî qui entre dans leur composition, est différente
de celle des lances et des piques. Elle est semblable à celle des couteaux
de l'article précédent. On peut donc présumer qu'il y a eu une trans-
position.
Editeurs. Ceci ferait supposer que les mêmes ouvriers ne peuvent
employer qu'une seule proportion de métal, ce qui est inadmissible-
Les flèches de chasse ou de guerre, et les lances, les piques, sont des
armes qui peuvent être faites par les mêmes ouvriers.
6 Fan désigne une mesure de poids dont les dimensions ne sont pas
connues (Glose).
Éditeurs. La pointe de la flèche est longue de deux dixièmes de
pied. Elle est large au milieu et effilée à la tête. Elle a la forme d'un
carré à pans inclinés. Le tranchant est long d'un dixième de pied, et la
base a aussi la même longueur. Le texte indique seulementla longueur
du tranchant. 11 donne le contour de l'extrémité. D'après la figure, la
pointe a laforme d'une double pyramide à base carrée.' – Kiven vuvtu
fol. 3't r., édit. impérittle.
Les javelots sont larges de deux dixièmes de pied. Le
dedans du fanon, a deux fois cette dimension. Le fanon l'a
trois fois: la lame a quatre fois cette dimension a.
7 Si le fanon a trop d'avantage (est trop ouvert), alors
il ne pénètre pas dans les chairs; s'il a trop de courbure,
alors il n'élargit pas la blessure 2 s'il est trop long en de-
dans, alors il diminue l'avant du javelot; s'il est trop court
en dedans, alors il n'y a pas de rapidité 3.
<}
Par ce motif, la partie avantageuse du fanon et la par-
tie en crochet, sont toutes deux larges en dehors4. 4.
Voici la figure de ces javelols, Mv. xf.vii, fol. (îo v, édit. impériale.
sorte de javelot est quelquefois appelée Ki-mingt coq chantant pai ce que
la courbure du fanon ressemble à un coq qui chante (glose de Kia)
Le dedans dit fanon est large de op/j; le fanon est long de op*6. La
lame est longue de op,S.
2 Comm. B. La partie principale du javelot, est le fanon. S'il est
trop oblique ou trop ouvert, il n'entre pas dans le corps frappé. S'il
est trop courbé H ne fait pas une large blessure. Le fanon doit avoir
la pointe en travers de la hampe, et imiter l'inclinaison de la pierre
taillée appelée King. C'est-à-direil doit former un angle obtus avec Li
hampe.
3 Comm. B. L'avant du javelot, est la lame placée en avant. Le
dedans du fanon doit avoir oF,4, et la lame op,8. Si le fanon est plus
long, il empiète sur la longueur de la lame. Celle-ci devient trop
courte, et son effet se confond avec celui du fanon. Si le dedans du
fanon est trop court, la lame est trop longue et ne peut entrer rapide-
^nent dans le corps.
1 Comm. R. et glose. L'avantage désigne le hdiit du fanon. Le cro-
le Le poids est de trois Lie
5.
La lance est large de undixième et demi de pied 6. Le
dedans a trois fois cette dimension; le fanon l'a quatre fois;
la lame a cinq fois cette dimension. La partie avantageuse,
et la partie recourbée sont en équerre avec le piquant. Le
poids est trois Lie'.
chet désigne le bas du fanon. Tous deux ont le dehors large. Le dehors
de l'avantage, c'est le dedans du fanon. Le dehors du crochet, c esi
le dehors du fanon. Ainsi le fanon est élargi sur toute sa surface en
haut et en bas.
Dans cf passage, et dans les suivants, l'avantage, est la partie droite,
le crochet est la partie courbe.
5 Comm. B- Selon le dictionnaire Choue-wen Lie dort être expliqué
par Hoan, six onces. Ainsi le poids indiqué par le texte serait dîx-uuii
onces. Maintenant, dans le pays de Tong-tsaïj on entend par Hoan, dix
Kiuti de grande demi-once. Cela porte le Hoan à six onces plus |
|
d'once. Carla grande demi-once est d'once, et la petite demi-once
esti d'once. D'après cela, le poids indique équivaudrait à une livre et
quatre onces, ou vingt onces. (La livre chinoise se divise en 16onces )
Ce poids doit comprendre toute farmature de la lance, la lame et
le fanon.
5 Comm. B C'est la iance ou pique à trois pointes, qui est en usage
d'un anneau, et c'est par là qu'on suspend la cloche. Il est orné de fi-
gures de reptiles. Du temps des Han, les anneaux des cloches ont des
figures d'ours accroupis, de dragons roulés, ce qui n'est pas régulier
Comm. Tching-ngo,
jisp Kan a ici le sens de consolidation.
6 Comm. B. Les ceintures, séparent les quatre parties de !a cloche.
Il y en a quatre. Les boutons, Meï> sont les mamelons de la cloche. Il
y en a neuf par chaqne ceinture. Cela fait trente-six pour chacune des
faces de la cloche.
Suivant le comm. Tchi-kingf le nom de hing, brillant, est donné
aus boutons de la cloche,à couse de leur ressemblance avec les étoiles
brillantes.
7 Comm. B. Cette place est dans l'intérieur du tambour. Elle est
(1 B.
Le caractère~: du texte, est rancienaeIormede~~L[~châtaigQier.
Les mesures de capacité ont les mêmes proportions de
métal, que les cloches et les marmites. Mais, comme elles forment une
classe spéciale en grandeur, elles sont faites par des ouvriers spéciaux.
1 Éditeurs. Le métal (cuivre), et i'étain, diucrent naturellement
par leur dureté, par leur facilité à fondre, et aussi par le terrain du-
quel on les lirait. Tantôt, après une ou deux chauffes, ia matière
pure est mise en évidence; tantôt il faut trois chauffes pour en séparer
le sédiment étranger. A chaque chautïe, la substance et la couleur
changent. On doit continuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de réduction
sensihie. Alors on s'arrête.
La matière des cloches et des marmites, est aussi soumise à ia doublee
fusion.
Comm. B Ils les divisent en les pesant. Hs les régularisent en
les Cassant et ils mesurent les quantités avant de les verser dans lc
1
Fou Elle est profonde d'un pied. Elle a un pied carré à
l'intérieur, et est ronde à l'extérieur. Elle contient un
Fou ( 64 Ching). Le derrière (ie dessous) a un dixième de
pied, et contient un ~eos (~C~M~). Les oreilles ont trois
dixièmes de pied. Chacune contient un Ching.
25 Cette mesure de capacité, pèse un XtMn de 30 livres.
mouic.–-Editeurs. Ils cnaunent d'abord le métal et l'étain séparément,
jusqu'àce qu'ilu'yait plus de réduction. Alors ils pèsent les quantités
de chacun d'eux, et les réunissent pour tes fondre. S'ils les chaulaient
ensemble pour les purifier, le métal et l'étain se réduiraient Inëga-
leutent, et l'on ne pourrait les partager selon les proportions requises.
Le métal étant lourd, a peu de volume. L'étant, étant léger, a beau-
coup de volume. On égalise leur quantité. Ensuite on mesure les
dimensions exactes de l'objet que l'on veut fondre, et l'on réunit les
quantités de métal et d'étain pour faire ce modèle. On les fond en-
semble et on les verse dans ie moule.
Comm. B. Ce vase P'oftj est nomme d'après sa contenance. Quatre
Ching (dixième du boisseau) font un ~eoM. Quatre ?'cott font un Kîu.
Quatre Kiu font une mesure Fou.Cette mesure représente six boisseaux
et quatre dixièmes, ou~ de boisseau.Dix Fou font une mesure 7'c~on~
contenant 6j. boisseaux.
D'après le texte, sa figure est carrée à l'intérieur et ronde à l'exté-
rieur. Ceci se rapporte aux Ie\res.
Le derriîirH du vase, étant retourné, contient un rcun de quatre
C~tH~. Chaque oreille, ou anse, placée sur son contour, contient un
C~cn~~ en la retournant. (Ces appendices latéraux étaient donc creux.)
Ainsi la forme du vase est calculée de manièreà donner les trois
mesures Fou, Teou, Ching.
(Cette ancienne mesure Fou, n'est pas figurée dans les planches
annexées à l'édition impériale du Tcheou-li. On ne peut donc pas sa-
voir précisément, comment étaient faits tes appendices latéraux, qui
&ont appelés oreilles, dans le texte.)
Comm. C. Ils mesurent le métal fondu qui entre dans le moule
pour faire le vase Fou. Le modeleaïes dimensions du texte. U est <u
Son ton musical correspond au ton XoMH~ (/(t) de FécheHe
musicale Hoany <ctong (Voyez liv. xx)l, fol. et suiv.) n
99 C'est la mesure exacte, mais on ne l'emploie pas pour
la taxp~.
3.
Elle porte l'inscription suivante Ceci est le résultat des
t méditations et des recherches d'un prince de haute vertu.
t Son exactitude est au degré suprême. Quand cette bonne
rondi à l'extérieur, c'est-à-dire àromerture supérieure. On lui donne
de l'épaisseur, pour former les lèvres.
Cette mesure est sous la garde des préposés aux marchés, qui l'em-
ploient pour contrôler et régulariser les mesures usitées dans tes bou-
tiques. Ce n'est pas une mesure d'usage courant.
Suivant. les éditeurs, la mesure Fou de cet article, est celle qui est
7~
citée àl'article des officiers des greniers, pour mesurer les quan-
tités de grains consomméesjourne!)ement par chaque homme, dans les
années plus ou moins abondantes. En mesures actuelles (&Vj~ siècle),
elle représente environ de boisseau. Voyez l'article des J~tn~tft,
commentaire.
liv. xvï, fol. A3, texte et
Le derrière (dessous) du vase étant profond de un dixième de pied,
s~iiavait en surface un pied carré, sa contenance serait ~j de 6~ CAttty
Teou,
ou 6 Ching et Puisque le texte dit qu'elle est d'un qui vaut
quatre Ching, le derrière du vase est rétréci par en haut sur les angles,
et ie fond extérieur n'apas nn pied carré.
C'est le ton que rend ce vase métallique, quand on le frappe.
3 Comm. L~e. C'est un étalon avec lequel on reçoit la quantité
juste et rien de plus. On ne l'emploie que quand on perçoit la taxe en
nature de grains. Il està la disposition des officiers publics, pour juger
les contestations du peuple; mais lorsque l'on perçoit la taxe, on se
sert de mesures semblables en bois.
Éditeurs. Le texte parle ici de la mesure fondue, en métal, qui est
conservée par le prévôt du marché. Parmi le peuple, et dans les petits
marchés des petites villes, on se sert de mesures en bois pour égaliser
-les quantités reçues. Si on les fondait en mctal, elles seraient trop
lourdes, et trop difficiles à transporter.
"mesure fut faite, il la fit connaître aux royaumes des
« quatre
régions. Constamment, il enseigna son utilité à ses
descendants. Ce vaseestia mesure régu]lErementusitée'. t.
.)0
En général, quand on apprête la matière fondue, pour
la couler dans le moule, le métal étant combiné avec l'é-
tain, la vapeur de couleur noire et sale se dissipe. La cou-
leur Manc-jannâtre lui succède. La vapeur de cette couleur
se dissipe, et le blanc-bleuâtre paraît après elle. La vapeur
de cette troisième couleur se dissipe, et est remplacée par
la vapeur bleue. Ensuite on peut couler la matière2.
–
l'homme. Alors la cuirasse s'adapte exactement au corps. Commen-
taire B. D'abord, on fait la forme de celui qui doit porter la cuirasse.
Ensuite on coupe la largeur et la longeur des pièces.
D'après le comm. A et les éditeurs, CAfmy-!m, l'assemblage supé-
rieur, et Hia-liu, l'assemblage inférieur, désignent les deux parties de ta
cuirasse au dessus et au-dessous des reins. L'une et l'autre compren-
nent, suivant les cuirasses, sept, six ou cinq pièces (comm. C.).).
La partie supérieure s'étend des épaules aux reins. La partie
Inférieure s'étend des reins aux genoux, comme le montre la fi-
gure de la cuirasse, kiven XLVIII, fol. 21 de l'édition impériale. En-
semble elles doivent correspondre au contour de la taille, mesurée
aux reins.
Le travail à l'aiguille doit être fait avec soin; et la grosseur du fil
doit être proportionnée à l'épaisseur du cuir.
Comm. Lin-hi-ye. La face de la peau qui touche la cbair de t'ani-
mai, présente des irrégularités qu'ilfaut enlever.
35 Si, en regardant les trous percés, on trouve qu'ils sont
petits, alors le cuir est ferme
Si, en regardant le dedans, on trouve qu'il est uni,
alors la matière a été bien préparée.
Si en regardant les coutures, on trouve qu'elles sont
droites, alors les pièces sont bien ajustées.
Si la cuirasse s'adapte au fourreau dans lequel on l'en-
ferme, alors elle joint parfaitement.
Si, en la dressant, elle a de l'ampleur, alors elle a de
l'éclat s.
30
S'il n'y a pas de grimace dans les coutures. quand on
la revêt, alors elle change de forme, en suivant les mou-
vements da corps.
~X~AfE~V DU TRAVAIL DES PEAUSSIERS P~o-7~ ( ).
En regardant de loin les peaux, on veut qu'elles aient
la blancheur du jus de la plante Ton'.
s.
Comm. C. Ce passage correspond avec le précèdent non prend
la cuirasse dans le fourreau, et on la dresse.
5 Comm. Tching-ngo. Si le cuir est ferme, les trous percés à ['ai-
des cuirasses, seront petits; mais le fil qui les traverse peut encore
se voir. Quand une cuirasse a été longtemps portée, le cuir s'amin-
cit. Si la couture a été bien laite, alors lu trace du fil est cachée et
disparaît.
ment, et un côté qui cède trop vite. Si un côté cède trop
lentement, tandis que l'autre cède trop vite, alors quand
on emploiera cette peau, nécessairement elle se déchi-
rera d'abord du côté qui cède trop vite. Si le déchirement
commence du côté qui cède trop vite, de large, elle de-
viendra étroite 6.
39 Ensuite on piie les peaux et on les roule. Si elles ne
vont pas de travers, alors elles sont régulièrement épaisses
et minces
Ensuite on regarde la pellicule superficielle; si elle est
mince, la peau est de bonne qualité 8.
Enfin, on examine les fils des coutures. S ils sont ca-
chés dans la peau, alors quand celle-ci sera usée, il n'y
aura pas de mouvement dans la couture
FABRICANTS DE TAMBOURS {ytW-JfTv).
LIVRE XLII.
1
Le travail des brodeurs en couleur2, consiste i combi-
ner les cinq couleurs~.1.
VA~ftERS (At)E'~A'G-J/~).
Icapiumcs dans la couleur rouge. Ensuite, on les plonge deux fois dans
la couleur noire. Enfin, ia troisième teintnres'obtient, en plongeant
Jeux&ia encore dans la couleur noue.
Éditeurs. Ainsi on emploie d'abord seulement la couleur rouge,
Ensuite on y ajoute une autre couleur. La teinture des plumes se
f~tit comme celle des étoffes. Quand on assortit les plumes, livre vu,
fol. 60, note, on n'emploie pas Je procédé de la teinture. Du reste, ou
prend des plumes blanches et on les teint. On dispose leurs couleurs.
8 Comm. Muo yera-fainr~. Ces ouvriers préparent les soies que tcignent
Ils tavent leur soie en fil, avec
de l'eau épurée'.Apres
sept jours, ils la suspendent à un pied de terre et la
sèchent au soleil.
Le jour, ils la sèchent au soleil. La nuit, ils la placent
dans un puits, Cette opération dure sept jours et sept
nuits. C'est ce qu'on appelle la cuisson à l'eau, de la soie
en fil2.
10 Pour apprêter les étoffes de soie, ils font boniUir dans
l'eau, des cendres faites avec le bois de l'arbre Li-en. Avec
cette eau, c~r~c, ils mouillent, ils humectent les ctofles
de soie 3.
Ils en remplissent tes vases où elles trempent. Ils tes ar-
rosent de poudre d'huître (d'écailles d'hnitres calcinées)
Hslaisscntcette poudrese clarifier, et ils retirentlespièces
pour tes sécher, ils les secouent, puis ils les trempent et
tes sèchent. lls les imprègnent de poudre de chaux, et les
les teinturiers. Si ce premier travail n'était pas fait, les couleurs n'au-
raient pas de prise sur la C'est pour cette raison que les cuiseurs
de soie, sont joints ici aux ouvriers qui posent les couleurs.
Comm. B. CAa~. Ceci désigne i~eau dont un ft chassé la va-
qui a bouilli,
peur de l'eau et s'est clarifiée, comme on clarifie le vin.
Ed~enrs. Ils les suspendent dans un puits. Ils les approchent de
successif, lasoie
l'eau froide. lis les
se nettoie
exposent deàses chaleur duet
la impuretés, prend
soleil. l'ëclat.
dece traitement
par
successif, ln soie se nettoie de ses impuretés, et prend de i'éciat.
J Comm. B. Ils humectent ils amollissent les étoffes, avec l'eau
passage expose fa dernière opération que l'on fait subir aux pièces de
&oie, comme à la soie en fil. Le texte répète ici les mêmes expressions
a
qu'il employées fol. g.
Comm.B. Ces tablettes sont les insignes des dignités, ou des investi-
tures, que confère l'empereur. Quand le prince investi vient à la cour,
il la prend à la"main. Quand il reste dans sa principauté, il la con-
serve. La tablette circulaire à figure de grains, est attribuée aux 7'~en,
ou princes de t~uatrimne rang. La tablette circulaire, à plantes aqua-
ti~ues, est attribuée anx /Vfm~ ou princes de cinquième rang. Le texte
n'en fait pas mention. U a donc une iacune. La tablette au corps droit
~on~ a dixièmes de pied. Dans rancien texte, on ~sait qu'eUe avait
5 dixièmes de pied, mesure de la tablette attribuée aux prince'! de
quatrième et cinquième rang. Le comm. Toît-~H-feAn~ a rectiué ce
chiffre, en faisant observer qu'ilindiquait peut-être une altération et
une lacune.
Voici la figure de cette pièce kiv. \LV, fol. ~9 r.
sert dans les sacrifices adressés au ciel., dans les grands sacrIHees de
réunion qui sont offerts au Seigneur suprême.
Voici la figure, kiven \LY, fol. 66 r.
deux
Les éditeurs comparent ce passée avec passai savant?, et
dixièmes. 11 sert à déterminer le point où vient Je soleil
et à mesurer la terre °.
20 Le Koueï des libations (Kouan-koueï) a un pied et deux
dixièmes. Il a une partie creuse, en forme de bassin. B
sert pour les sacrifices offerts dans la salle des Ancêtres
5.
Le Koueïrond ( youen-toae:'] a neuf dixièmes de pied.
H porte un cordon de soie. Il sert pour régulariser la
vertu 6.
pays de Thsi,
Comm. C. Ce ~'oHgt est appelé grand,à cause de sa longueur. L'em-
pereur le fixe sur lui, entre Fhabit et la ceinture.
Voici sa figure, Uven xi.v, foi. ~'y r.
SCULPTEURS (TMO-J/~v).
court, que dans les précédentes, pour ane longueur de ~an~p t~ttfc.
D'après l'article du ~e-Ao/t~-c~ le caractère CAn~ doit. Être ici
('ore plus court, plus petit, que celui des flùches, dont est
~gal des deux coté~ du point de ~ttmo?t. Ainsi le fer de la pointe, est en-
<eque cet article distingue les noms de toutes les flèches, tandis que
1e mémoire sur le travail des ouvriers, déC1'lt spécialement les règles de,
leur fabrication.
Comm. B. La harnpc de la flèche est longue de trois pieds. On
l\nl1Jncit un pied à l'avant, pour recevoir la pointe. -La partie garnie
Je plumes, a six dixièmes de pied.
~~isscur des anciennes Hèches.
On ne sait pas quelle étuit t'
Voici la figure (trop particulièrede !a<1ccbc', kivcn \i.~ï!i, tôt. 3~.
mtnctle, qui embrasse la corde. On serre fortement le corps
de la fourchette, sur la hampe, en posant les plumes 2.
On divise en trois Femplumage, pour établir le tran-
chant3. Alors le vent, quand même il serait vif, ne pourra
effaroucher la flèche (la faire osciller).
Le tranchant est long de un dixième de pied Son con-
tour est de un dixième de pied. Le fer de la flèche, a dix
fois cette mesure, et pèse trois Fan 5.
sont les porcs, dont la graisse est moins ferme que celle des bœufs, des
moutons. Les animaux nus, désignent le tigre, le léopard et autres ani-
maux semblables, qui ont des poils courts. Cette même expression se lit
Ai'articledu T'ft-M~.foH,liv.jx, foLy; et dans le chap.Vottë ~H~du ~.<At.
Comm. T'c~tn~. C'est-à-dire qu'on sculpte leurs figures comme
ornementa des châssis.
Comm. B. Les tortues de l'espèce ~ottf~.
rieur osseux~, ceux qui vont droit devant euxceux qui
marchent obliquement', ceux qui vont à la files, ceux
qui marchent en se contournant", ceux qui font du bruit
avec le cou~°, ceux qui font du bruit avec la bouche".
ceux qui font du bruit avec leurs cotes~, ceux qui font
du bruit avec leurs ailes", ceux qui font du bruit avec
les cuisses ceux qui font du bruit avec la poitrine
tous ces animaux sont employés, sous la dénomination gé-
nérale de petits insectes, pourles sculptures d'ornement~.
2 Les animaux qui ont les lèvres épaisses et la bouche
étroite, des yeux saillants, des oreilles courtes, la poi-
trine large et l'arrière affilé, le corps grand et le col court,
sont appelés animaux nus, ou à poils courts. Ordinaire-
Les figures de ces trois sortes de vases, se voient au kiven ~LYr~ (le
l'édition impériale, fol. 5o, 52, et 56. Mais les formes, et les capacités
relatives, qu'on leur attribue, ne semblent pas en rapport avec leur
destination. Ils sont représentés différemment dans d'autres commen-
taires. On peut donc craindre que ces figures, ne soient des œuvres
d'imagination.
D'après le comnt. B, au lieu de ,y Kon, pour le secomi vase, il
~p~ TeoKj
faut lire Tcht. Au lieu de ~Ï vase de quatre dixièmes de
boisseau, il faut lire ~t-~ T&Hjboisseau.–Enefîet,ditlagtose,un
dixième de boisseau fait le premier vase Tsio. Deux dixièmes font le
vase Ko~; trois dixièmes font le vase Tchi; quatre dixièmes font un
vase Kio; cinq font un vase San. Ces contenances étaient les mêmes
sous les Tc~oM. – D'après la En du passage, roHre de retranger fait
un dixième de boisseau. Si les trois invitations du maître qui reçoit,
osaient; six dixièmes de boisseau, cela ferait, en total, sept dixièmes,
tandis que le vase T~ou ne contient que quatre dixièmes. En lisant Tc/n
au lieu de Kou, pour le deuxième vase, on aurait un total de neuf
dixièmes, plus un dixième, ce qui fait dix dixièmes ou un boisseau.
Comm.B.LcvascTeon rrî contenantquatredixieniesdeboisseau,
.J.L. ~}~* TcoH~ boisseau.
cette quantité ne peut sufire; et l'on doit lire
Comm. B. On met le vase de niveau en face de la bouche. Si te
vin ne se vide pas entièrement, le vase est trop profond.
Éditeurs. Puisque les ouvriers en bois pr~cieu.~ ont un chef, les ou-
Les ouvriers en bois précieux, font les buts pour le tir
de l'arc. Ces buts sont carrés en largeur et en hauteur.
Ils divisent ia largeur en trois parties, et le centre de
visée, fait (comprend) une partiel
'J
Les deux bandes supérieures, avec ie corps du but, font
trois parties. Les deux bandes inférieures, forment la
moitié de ces trois parties5.
Les cordes de suspension, tendues en haut et en bas,
du but, font trois parties. Ln corps étant large de dix pieds, chaque
pièce a aussi dix pieds; ce qui fait en tout trente pieds. Les deux
pièces inférieures sont moitié des deux autres, parce qu'clles sont plu~
près de terre, et que les deux piquets qui portent le but, sont inclinés
en dehors.-Cette explication confond ensemble, le corps et le mi-
lieu du but.– Le corps, est la toile tendue au-dessus du milieu.
Le comm. E, qui est adopté par les éditeurs, distingue ces deux par-
ties, et dit que les deux &t/t sont les languettes, qui excédent de chaque
côté le corps du but. Le Li-ki dit, dans le chapitre du tir de l'arc pat
le chef de district. Il On double le milieu du but pour faire le corps
du but. On double le corps pour faire les languettes de gauche et de
droite. Celle d'en bas est moitié de celle d'en haut. D'après cela, pour
le but impérial, le milieu ayant t8 pieds, le corps en a 36. Chaque
languette d'en haut a donc 36 pieds, ce qui faut, pour les deux, 72,
complétant les ll'ois parties indiquées dans le texte. En continuant de
suivre le texte, et faisant la somme de ces trois parties, on a 36 plus
~2 ou 108, dont la moitié est. 5~. Retranchant le corps du but, c'est-
à dire 36, il reste 18, ce qui donne g pour chaquelangnette inférieure.
Ce même corps du but 36, étant ôté de la somme des languettes supé-
rieures 72 it reste 36, d'où )8 pour chaque Jaquette supérieure. Cela
fait le double des languettes inferieureH, comme le veut le
Comm. A et B. De chaque côté, le hut est soutenu par nn piquet
iîichnc en dehors. Les languettes, ou pièces détone cousues au corps du
but, sont percées de trous, dans lesquels passe la corde appelée corde des
mailles. Elle forme des anneaux que traversent les cordes supérieures
et inférieures, attachées aux piquets pour suspendre le but. Celles-ci
sortent de huit pieds en dehors des languettes, de chaque côte. Huit
pieds(i"60) est la longueur qu'cmbrasscDt les brascteadusd'un homme.
Voye? l'article du préposa aux fourrures,MneoHj tiv. vt fol. ~2. z.
10
Lorsqu'on tend le but aux cinq couleurs", alors les chefs
des royaumes éloignés se réunissent àla cour impériale~. 5.
la hampe qu'on saisit avec la main. Toutes les hampes ont huit angles.
On les enlève dans la partie que l'on tient dans la main. Pour les
armescrochet, on incline (en cône) les côtés de celte partie. Pour
les armesà piquant, on la,faitentièrement ronde.
3 Comm. Iî. Le texte dit ici, armes frappantes, au lieu d'armefa à
crochet. Les bâtons n ont pas de tranchant. Ils sont de mêire force en
haut et en bas. lis doivent se manier vivement. La pique, doit avoir la
hampe lourde. Alors elle frappe droit. La force de l'arme à crochet,
est en arrière. C'est en arrière qu'on la tire. La force de l'arme
piquante, est en avant, c'est en avant qu'on la pousse. De là résulte le
poids de la partie saisie avec les mains.
GosiQi. B et glose. Les hampes étant à huit pans, on arrondit la
partie que fon saisit avec les mains.
Comm. C. Le bâton de combat, est long de douze pieds. On prend
le cinquième de cette longueur ou deux pieds, quatre dixièmes, pour
la prise en main, et ou l'arrondit.
5 Comm. B. '%=? Ts in désigne le pied des lances et des piques qui
est lai* en cuivre. Comm. B. La partie du bâton de combat que l'on
En général, quand on l'ait la piijue courte (Thsieou..
meou], on divise en trois parts, sa longueur. Deux part..
sont en avant. Une part est en arrière, c'est celle que l'on
arrondit1.
1.
prend avec les mains, a aussi un pied en cuivre, pour s'appuyer sur
laterre. La tête, est le bout supérieur qui est aminci et arrondi,
comme le bout inférieur garni du pied en enivre.
Éditeurs. La poignée, a deux pieds et quatre dixièmes, mais on
ne connaît pas les dimensions de son contour. Le contour du pied, ou
bout inférieur du bâton, est les deux tiers de la poignée. Le contour de
la tête, ou du bout supérieur, est 3 es quatre cinquièmes de celui du pied.
1 Comm.IÎ.La pique longue, Y-mcou,aia même forme que la pique
courte, Thsieott-maïu.
Éditeurs. Le bâton est une arme pour frapper. La poignée est
courte. On le saisit par le bas, et l'on frappe aisément. La pique est
une arme pour piquer. Elle est longue de vingt pieds. Dès qu'on la
soulève, elle peut piquer.
a Comm. I-fo. Le piquant désigne la tête de la pique. Elle est armée
la pose en travers sur les genoux, on prend une de ses extrémités avec
la main, et on la secoue pour voir si elle est solide.
1 Cumin. B. Ceci désigne les cinq sortes d'armes éaumérées au com-
soit pour un prince feudataire, on élève des piquets aux quatre angles
et l'on y suspend la corde d'aplomb. On examineau moyen de l'eau, leur
différence de hauteur. Quand cette détermination est achevée, on fixe
la position des édifices, et l'on aplanit le terrain.
Coiuxu. C. Quand on veut établir une capitale ou une ville, il faut
premièrement niveler la terre, au moyen de l'eau. Aux quatre angles,
on élevé quatre poteaux (carrés). On suspend une corde aux quatre
faces de chaque poteau pour le rendre droit (vertical). Cette opération
faite, un s'éloigne à distance; et, par la méthode du niveau d'ean on
observe de loin les poteaux. Ou détermine la dilférencc de leurs hau-
teurs, et par là on connaît les différences de hauteur du terrain. En-
suite on aplanit ce qui est haut, on élève ce qui est bas, et le sol est
aplani régulièrement.
Remarque. Dans la méthode actuelle du nivellement par l'eau, on
se sert d'un petit pilier ou support, muni d'un pied a bon extrémité
inférieure, de sorte qu'il peut s'adapter à la forme régulière ou irrégu-
hère du terrain. A l'extrémité supérieure, on place horizontalement un
canal en bois, laug de deux à trois pieds. Du canal en bois, jusqu'au pied
du support, laïianteur totale est de quatre pieds ( i"\bo environ). C'est
Ki nst ruraent spécialement employé pour le »ivpllement par l'eau. Lors-
20 Ils dressent le poteau, avec la corde pendante. Ils oh-
servent au moyen de l'ombre 1.
En faisant un cercle, ils examinent l'ombre du soleil
levant, et l'ombre du soleil couchant2.
Le jour, ils réunissent les ombres du milieu de dîfie-
T
drcPupTe
Marche- CM~~
jr i*pia/fic.
a- ..n, rilarrans
Maisons
b
duPeupTe
J'allai s§,"§ Jïïwsatis
d'fu~uc`~ dcPrplo
'3
salle des Ancêtres. Dans le royaume de jLoh, dit-il, la salle des Ancêtres
portait ce nom, et les princes de Lon y sacrifiaient des bœufs blancs,
suivant le rite des premiers empereurs Tchcou. – D'après l'éditeur,
les détails suivants que donne le texte, ne peuvent convenir à la salle
des Ancêtres. Selon lui, on doit reconnaître dans le Chi-cki, la salle
appelée Mutg-t'ang sous les Tdwout et consacréeà l'accomplissement
de diverses solennités. D'après le rite des Tcheou, l'empereur sacrifiait
au seigneur suprême, dans je Minfj-t'ang. Comme il sacrifiait en même
temps à Wcn-wwiq, on a pu prendre le Ming-t'ang pour la salle con-
sacrée à fVcn-wang et lui donner le nom de Chi-chi, maison des Gé-
nérations. D'autres disent que ie Ming-t'ang des Tcheou, étaitainsi ap-
pelé Chi-chi, sous les Ilia.
D'après la figure, kiven xlv, fol 16, la salle Tany était une plate-
forme sur laquelle se trouvaient cinq pavillons, le plus grand au centre,
et les autres au quatre angles. Cette plate-forme avait trois escaliers
sur sa façade, et chaque maison avait un escalier situé du même côté.
1 Comm. B. Le dessus de la salle contenait cinq maisons, qui figu-
murs qui forment les maisons, y compris l'espace occupé par la cour.
Comm. C. Le texte a donné d'une manière abrégée, les mesures
n. 36
Mire en longueur de nulles. 'L'intérieur des palais, se me-
sure en Tsin de huit pieds. Les campagnes se mesurcnl
en P'ou de six pieds. Les chemins se mesurent, dans le
sens de leur largeur, en voies de chars1.
1.
champs.
Connu. Ithui-yiuiq-tav II a cinq espaces de canaux pour l'iiriga-
champs
y
lion dos Tous sont faits par les ou\ fiers constructeurs.
double, Jaige de deux pieds, et profonde de deux pieilb.
C'est ce que l'on appelle une rigole1.
Neuf lots de cultivateur, l'ont un Tsiny, ou puits central.
Le conduit d'eau, entre les Tsing, estde quatre pied*
et profond de quatre pieds. C'est ce que l'on appelle un
conduit, Keoa. Un carré de dix li, fait un Tching ou achè-
vemeut. Le conduit inteiieur du Tckiny, est large de huit
pieds et profond de huit pieds. C'est ce que l'on appelle
un petit canal, Ilioué. Un carré de cent li, fait un Tkong,
ou une analogie. Le conduit intérieur dn Thong est large
de seize pieds et profond de seize pieds. C'est ce que l'on
appelle un canal moyen Kouei. Ceux-ci seulement, abou-
Comm. t>. Autrefois le travail de la terre s'exécutait avec un ins-
trument formé d'une seule pièce de métal. Deux hommes travaillaient
ensemble. On faisait ainsi un sillon dont le dos était appelé levée,
Fa. La Lèche actuelle (sons les llan) est composée de deux parties,
la tête et la branche, faites avec deux pièces de métal. Elle ressemble
à l'ancienne bcclieà double fer. Le champ désigna ici un lot de cent me-
sures MeoUf travaillé par un cultivateur. La rigole étaitun petit canal
creusé entre les lots des cultivateurs, et bordé d'un sentier. (100 iiieon
des Tcheou comprenaient trèj>-appro\iraativement trois hectares et
demi»
Comm. G Jjfcj Ssè désigne proprement la pièce de métal qui fait
bêche,
ta tête de ia et qui est large de de pied. Le côté de la bêche
une Si
sur lequel il se fixe a la même largeur. Chaque homme travaille avec
la terre est trés-irnprégnée tVhuinkUlé ils se réunissent
pour creuser le sillon profond d'nn pied. La terre relevée sur le bord
du sillon, est appelée la levée,
Voyez plus loin, page 575, la figure de t'ancienne bêche.
Deux coups de fer font. une Margeur d'un piwl,sULiin demi-pied de pio-
i'ondeur. La terre rejetée sur les côtéb fait un bombement d'un demi-
pied de sorte que la profondeur totale, du rebord au fond du sillon,
°st un piei1
lissent au,\ grands cours d'eau, Tchouen. Cliacan de ces
canaux porte un nom spécial2.
nr* D'après la constitution générale de la terre tlui forme
le dessous du ciel, il doit y avoir un cours d'eau, entre
9 Cottitn. B. Un est un h carre* (environ 3o hectares ~). Trois
lots de cultivateur, font un domicile Ono et, dans un Tsing il y a trois
domiciles (()familles). Un carré ayant 10 Li de côté, fait un Iciutuj. Unc
carré ayant ioo li tie côté fait un Thony. [La longueur actuelle du h,
est estimée du degré terrestre, ou 555"' . Ou présume qu'elle Ir
itait plus petite, sous les Tcheou.)
Comm. C Les sillons sont tracés en droite du sud au nord.
Les rigoles sont tracées en travers, ou perpendiculairementaux sillons.
Les conduits sont alignés parallèlement aux sillons. Les petits ctmairx
sont tn.iiisversL*s aux sillons, comme les rigoles. Les canaux moyens
sont dans le sens des sillons, et les cours d'eau ou grands canaux qui
reçoivent toutes les eaux leur sont perpendiculaires.
Éditeurs. Il a semble au\ anciens lettrés, que le système des canauv
d'irrigation, e\posé ici, n'est pas semblablecelui i[ui a été mentionné
an livre ,\?, dans l'article du t^iand officier des districts t:\lcrieurs Soiu-
jtji, fol. 8. Tl a été dit aloisque, par ceat lots de cultivateurs, il y a un
petit canal Uioue, et que, par mille lots, il y a un canal KoucL Si l'on
compare ce, passage avec le texte actuel, il laut remarquer que le carré
TckïiKj, comprenant ceut Vsintf ou neuf cents lots, a certainement Luit
petits canauv dits Ilioae. Arcsténcnr, est le premier canal [l'entourage,
il
est le premier grand canal ou cours d'eau qui fait En
Kuuei. De même, le carré suivant, comprenant iooo Iz cariés ou nenf
mille lots, a certainement huit canau\ moyens, Kouei, A l*c\térieur,
YhEl' Keou. Ce
et nnn aux petits conduits d'eau tracés entre les champs
caractère a ici un sens général. r·rrr rrr.
J Comm. B. On diminue la
Pour les grandes digues, la réduction du couronnement
ment de la base, dépassent la proportion ordinaire.
et
fermer. » II entend que l'eau épaissit les levées par des dépôts de vase.
partie supérieure, le couronnement.
des
font avec de la terre extraite de sou lit et relevt'e sur les barils.
Éditeurs. 11 a des hommes forts, il a dos hommes faibles II )
y y 3
d
dans le travail portions aisées et des portions difli-
ciles. Quand on mesure par li, un emploie plus d'un homme. On
comptetravail de plusieurs jours. On peu! mesurer r.c qu'a produit
lo travail de plusieurs hommes.
Quand on mesure par jour, on compte ie travail par nombre de jours.
Quand ou mesure par !(j on répjrlit les travailleurs sur retendue d'un
/( C'est ainsi qu'on règle i*e\ccution du travail ,tu long et en travers.
grandes divisions, la tête, le ventre, les jambes. Ces trois divisions font
Elle ne s'accorde pas aveele texte, pour la longueur des trois par-
ties, et ressemble à notre sarcloir plutôt qu'ànotre bêche.
0 Je rétablis l'ordre du texte, en suivant le comm. B. La mesure ici
riots, qui vont dans les plaines. Le texte donne, plus bas, les dimen-
sions du moyen des chars en bois de cyprès, qui vont dans les mon-
sont larges de trois dixièmes de pied, et leur épaisseur
est le tiers de leur largeur5.
Le cercle de la jante, a trois fois trois manches6.
Pour les chariots qui vont dans les terres plates, on
demande des moyeux courts. Pour les chariots qui vont
dans les montagnes, on demande des moyeux longs. Le
moyeu court, donne de la facilité pour la traction. Le
moyeu long, donne de 3a stabilité7.
9
Pour les chariots qui vont dans les terres plates, on
double la jante. Pour les chariots qui vont dans les mon-
Le texte ne dit pas ici le nombre des rais, pour les roues des chariots
tirés par des bœufs; mais on le conclut de l'épaisseur assignée à cha-
que rais, savoir un dixième de pied, en la comparant au contour du
moyeu, qui est de 4ET5. En effet, l'espace occupé par les trous d'emboî-
tage doit faire lesde ce contour, ou – de pied. La somme des inter-
valles pleins entre les trous, doit faire le {, ou j£. Donc il y a 3o rais.
(Cette conclusion ne vaut, qûen admettant comme certain, le rap-
port d'où, on la dérive; et elle semble, en soi, fort douteuse.)
6 Comm. A.
H^ Kh.in. Le canal, désigne ici le contour de la jante,
autrement appelée la garniture, ou le filet.
Comm. B. Le contour de la jante étant 9 manches, on 27* son dia-
mètre est 3 manches, ou gp. Cela comprend la somme des longueurs
de deux rais opposés, plus l'épaisseur de la portion vide du moyeu, à
î*emboîtage. Donc, la longueur exacte de chaque rais, est un peu
moindre qu'un manche et demi. Mais on ne compte pas la portion
correspondante au vide du moyeu, pour abréger.
7 Comm. B. Les terres platea ont de la boue. On craint que le
h. 37
Lagnes, on incline la jante. La jante double donne de l'ai-
sance. La jante inclinée donne de la solidité1.
On divise, en six parties, la hauteur de la roue. Une
de ces parties fait le pourtour du cordon de la jaule2.
10 Pour le chariot en bois de cyprès (le chariot de mon-
tagne), le moyeu est long d'un manche de cognée. Son
contour a deux manches. Les rais ont un manche. Le
cercle de la jante, a trois fois deux manches. On divise en
cinq parties, la hauteur de la roue. Une de ces parties f ait
le pourtour du cordon de la jante3.
Pour un grand chariot, la roue est haute de trois
manches de cognée. Le débord de l'emboîtage, aun dixième
moyeu ne sort trop stable, trop lent on trop lourd. Les montagnes
offrent des dangers, des précipices. On craint que le moyeu ne soit
trop mobile, trop prompt à agir.
1 Comm. Tching-ssê^iong, Quand on dispose la jante, on répète sa
1
Son contour a 6 pieds. Les rais ont 3 pieds. Le cercle de la jante a 8
pieds. La hauteur ou le diamètre de la roue est de G pieds. Le est
ip,2 c'est le tour du cordon de la jante.
Comm. C. Le char en bois de cyprès devant allei dans les mon-
tagnes, on calcule la iongneur du moyeu, la hauteur de la roue, de
manière, qu'il ait tir la stabihtë
de pied. La caisse du chariot a deux manches, plus deux
tiers de manche'.
11
Pour l'espèce de chariot, appelé chariot-mouton, Yang-
kiu, la caisse a deux manches plus un tiers de manche5. 5.
comm. B, identifie le -r
caractère Yang avec le caractère jÊg*
Ebon
doux.Ceci est fondé surcomposition des caractères :^fe. Chena a bon
dons,»;=Fr Met, «beau,n JË|> Ï, «jusle.D quidériventdu caractère
dp. Yang, «mouton.» ne s'agit point d'un chariot tiré par des
Il
moutons. La glose dit qu'ilétait employé à l'intérieur du palaiscomme
le chariot appelé Ting-tchang-kiut sous les Han. C'était un char pour
transporter des objets mobiliers, et non pas destiné à être monté par
les employés du palais. Sa caisse était plus petite d'un pied que
celle du grand chariot. Le texte ne donne pas les dimensions de ses
autres parties. Il était donc, du reste, semblable au grand chariot.
0 Comm. B. La caisse de ce chariot a six pieds de long. On a vu
foi. 10 que la roue est haute de manches, ou 6". Cela fait une réduc-
tion d'un tiers sur la roue du grand chariot, qui est haute de 3 man-
ches, ou qp. Une réduction semblable doit être appliquée à l'épais-
seur du rais, dans ^emboîtage, laquelle, pour ce chariot, est seule-
mentf de dixième de pied.
37.
Pour faire les brancards de tous ces chariots, on prend
Irois fois la hauteur des roues'.
1.
Otez-en trois pieds, moitié de lacaisse, reste neuf pieds pour la quan-
tité dont le brancard est en avant de la caisse.
3 In? Tchê le
a sens de Bjïtf Tché, se
a traces de roue. s pro-
nonce Nge, et désigne le joug ou demi-collier, placé sur le cou du bœuf
attelé aux brancards.
Les éditeurs remarquent que, la longueur du joug qui réunit
les deux brancards est la mesure de la largeur du chariot. Celle-ci est
donc de six pieds, comme la voie entre, les roues, qui a six pieds suîvaut
la lettre du texte. Il n'y aurait donc rien en dehors; et le point où la
jante pose sur la terre devrait être rigoureusement dans l'alignement
du brancard situé du même côté, Cette disposition ne peut être admise
à
ponr que la roue tourne bien plus forte raison lorsqu'il ya un
«i.\ième de pied, de dûboid, lequel réduit encore l'intervalle des dcm
moyeux. Donc il faut lire dans le texte liuit pieds, au lieu de six pieds,
pour la largeur de la voie.
Cette correction paraît juste. Seulement les éditeurs supposent que
le joug n'a pas de courbure, on que sa longueur est mesurée horizon-
talement.
Comm. B Ils reçoivent le bois en laver. Ils reçoivent la corne en
automne. Ils attachent la soie; ils appliquent le vernis en été. Voye7
J'article des préposés aux montagnes Clian-yu, liv. \vi, foi. 23.
Comm. B, Chacun de ces six objets a son utilité spéciale dans Id
fabrication des aies. -Donc on les combine ensemble. Gomm- D.
Les arcs sont entourés de soie, et vernissés.
pour faire le corps de l'arc. La première est le bois de
l'arbre l'che. La seconde est le bois de l'arbre ï'"1. Après
eux, le mûrier sauvage, l'oranger ù petites oranges, le
coignassier, le bois d'épine, enfin le bambou 2.
Quand on examine le bois choisi, on demande que ia
pièce soit de couleur rouge-noirâtre, et qu'elle rende un
son clair, comme ceux qui dérivent du principe actif. Si
la couleur est rouge-noirâtre, la pièce approche du cœur
de l'arbre. Si elle rend un son clair, elle est éloignée de
la racine3.
18 'Quand on taille le bois qui entre dans la confection des
arcs, on emploie les pièces à courbure naturelle pour le
bois n'était pas refendu de droit fil, il perdrait sa force (son ressort),
et la flèche lancée par l'arc ne blesserait pas.
e Comm. D. Les cornes sont comme les plantes. Au printemps, elles
sont faibles et naissantes. En automne, elles ont acquis toute leur crois-
sance. Elles sont pleines à l'intérieur.
3J&
Comm. A, ;KÇ Tehm, «contourné,» doit être lu comme
Tchiu. «saisir, lier. » – m? Tsé est pour *S
"w Tsé,tmêler ensemble. »
M
boeufs
Les cornes des vieu\ se courbent, et n'ont pins de brillant,
ou sont tachetées Voyez le dictionnaire de Khang-hi, au carac-
tère
Les longues maladies détériorent le dedans des cornes.
Un bœuf amaigri n'a pas les cornes lisses.
Les cornes doivent être blanches, bleues, avoir la
pointe grande et développée2.
20 La racine de la corne, est voisine de la cervelle3. Elle est
animée par la force vitale. Donc elle est molle et flexible.
Puisqu'elle est naturellement molle, on demande qu'elle
ait de la vigueur. Cette vigueur est indiquée par la cou-
leur Hanche4.
Dans l'ajustement, le milieu de la corne, correspond tou-
jours à la partie del'arc appelée Weï, le creux, l'anfractuo-
sité b. Cette partie de la corne, est nécessairement courbe.
Puisqu'elle est naturellement courbe on demande qu'elle
ait de la solidité. Cette solidité est indiquée par la couleur
bleue.
1 Comm. B et C. Quand un bœuf est longtemps malade, le dedans
delà corae.se gâte. Tel est le sens de^jjP jEÎ TcMn-lsié. L'a-
maigrissement, est le résultat d'un état de souffrance prolongé.
a Comm. B et glose. La racine de la corne doit être blanche. Le
milieu doit être bleu. Le bout doit être grand. Ce qui n'a lieu que
pour'un bœuf bien portant.
Éditeurs. La corne du jeune bœuf est droite. On peut s'en servir,
quoique l'extrémité soit flexible et la racine sans force. La corne du
vieux bœuf est contournée et tachetée. Quoique le milieu soit fort, la
racine et l'extrémité ne sont pas souples il y a détérioration à l'inté-
rieur et le dehors n'est pas lisse. Les trois parties de la corne ont donc
perdu leur vigueur primitive.
>S? Comm. B. -^|| estpour |jjM Nao, • cervelle. » –
estpour
.mHJ
«chaleur vivifiante, chaleur naturelle.»
W
*V4 Comm. C. La racine de la corne est tendre et Hexible. On de-
mande qu'elle
prenne la forme courbe qu'elle se double pour avoir
de la vigueur.
21 La pointe de la corne, est éloignée de la cervelle, et
n'est point animée par la force vitale. Donc elle est fra-
gile. Puisqu'elle est naturellement fragile, on demande
qu'elle ait de la souplesse. Cette souplesse est indiquée par
la grandeur de la pointee.
Si la corne est longue de deux pieds cinq dixièmes,
si les trois couleurs y sont régulièrement disposées, on
dit que cette corne vaut un bœuf7.7.
22 Quand on examine les colles fortes, on demande d'a-
bord que la colle forte soit de couleur rouge et tachetée.
Si elle est tachetée, elle pénètre dans les défectuosités et
les imbibe. Elle lie et arrondit les parties anguleuses8.
La colle de cerf est bleu-blanchàtre. La colle de che-
Éditeurs. La force s'élève à partir de la racine. Ainsi les cornes des
jeunesbœufs ne sont pas encore courbes. Leur racine n'est pas blanche.
5 Comm. B.
£^?- Wtia a crainte,» est Lai fVeï, dignité,
pour a h
porte
Lisez plutôt |jS Wei, aie creux,» comme le la figure donnée
par l'éd. King-hiax, qui est rapportée dans notre planche, sous le n° 2.
6 Comm. B. La pointe est agrandie et développée, par la force vi-
T/
mal frappe vivement. Lorsque l'on fait un arc avec ces
mêmes nerfs, comment sa force pourrait-elle différer de
celle de l'animal 3 ?p
On demande que le nerf soit très-usé ( fatigué par le
battage)4.
Comm. B. Toutes ces colles se font. en cuisant les peaux des ani-
meaux désignés par le texte. Quelquefois on les fait avec la corne.
Ainsi, dit la glose, actuellement, la colle de cerf se fait seulement
avec la corne de cet animal. Toutes les autres coiles, se font en cuisant
les peaux.
HflU Ni adhérer. lisent 5§*7Î
2 Comm. B. ou Tchi – Quelques-uns
Ni pâte, colle.
les Comm. B et glose.Quandles nerfssont déliés, ils s'appliquent
les uns sur les autres comme des feuillets de bambou, dans les an-
ciens livres. Tel est le sens de ytèk Kien. – Selon le comm. D, ce
caractère signifie ici délié et droit. Pour les petits nerfs on estime la
forme déliée et longue. Pour les grands nerfs on estime la forme ra-
massée et lisse. L'animal qui a ces nerfs frappe vivement. L'arc fait
avec ces mêmes nerfs, aura la même qualité (Editeurs.)
On demande que le vernis soit Lrès-clair5.
On demande que la soie brille, conune la soie plongée
dans l'eau.
2t Quand ces six matières différentes sont de bonne qua-
lité, on peut ensuite faire du bon.
En général, pour faire des arcs, on taille le bois en
hiver, on trempe la corne au printemps, on travaille les
nerfs en été. En automne, on réunit les trois autres ma-
tières0. Le froid consolide la forme de l'arc. La gelée fend
le lissé du vernis'.
1.
frappe. On veut qu'il use sa force, qu'il mûrisse, pour pouvoir être
employé.
5 Éditeurs. Le vernis clair peut réfléchir les objets, comme un miroir.
29
En général, quand on applique la corne sur le contour
intérieur de la tige, sa longueur doit être proportionnée à
la courbure de Tare4.
1 Gotnm. B et C. On relie transversalement la tige de farc, avec de
la soie, et de la colle. Quand toute la tige est exactement enveloppée,
la doublure de l'arc est parfaite. Quand on ne garnit pas toute le sur-
face de la tige, on égalise le nombre et la distance des tours de cor-
dons de soie, sur les deux moitiés, d partir du centre.
s Comm. C. On égalise îes parties épaisses et minces de la tige en
coupant convenablement, le bois dont elle est formée. On étend la colle
uniformément.
8 Comm. B-Si la tige n'est pas égale (sans jarrets), alors les bandes
tendre cette phrase. On lui a donné ici le sens qui a paru le moins
invraisemblable.
5 Le commentaire B ne fait presque que répéter le texte, sans i'ê-
claircir.
B. ^j?J, doit être là, comme Hou, Sf qui le
0 Comm. a sens de
lentement. – jointure,
lent, qui agit Si l'intérieur de la entre la corne
Il. 38
Tout arc étant composé de six matières, c'est spéciale-
ment la tige ligneuse qui fait sa force. Quand on bande
l'arc, il cède comme l'eau qui coule1.
C'est l'amplitude de son inflexion, dans le tir, qui fait
sa limite; qui détermine la limite de distance, comprise enire
son sommet et la corde tirée. Quand on tire les arcs, cette
limite de distance, pour tous, est trois pieds2 (elle se trouve
ainsi, égale à la longueur des flèches).
34
C'est la corne qui soutient l'arc. On demande qu'elle
cède, et ne résiste pas à la corde. Alors quand on tire l'arc,
il fait l'anneau; quand on le lâche, il ne perd pas sa fi-
gure d'anneau3. 3.
la soie, le vernis, font corps avec la tige de l'arc, qui est l'élément
fondamental, et elles la renforcent. Alors l'arc ne se bande, ni trop
aisément, ni trop difficilement.
s Comm. B. On place l'are dans la forme pour le dresser. On règle
sa configuration, c'est-à-dire son degré de courbure. Quand on le
bande, la corde est à un pied du sommet de l'arc. Quand on le tire,
elle est encore à deux pieds aa. delà de sa première position(par con-
séquentà trois pieds du sommet de l'arc, comme le texte le dit). Ceci
se rapporte aux grands arcs. -Voyez l'article des préposés aux arcs et
aux Uickes, Sse-kong-cbi liv. yxxii, foi. 14. Pour Varc impérial,
étant détendu, il a un demi-pied de flèche. Étant tendu, il gagne un
du travail est bonne, si la saison a été observée, (l'ensem-
ble de ces trois conditions) s'appelle triple égalité. Si la
corne ne prédomine pas sur la tige de l'arc si la tige ne
prédomine pas sur le nerf, (l'ensemble de ces trois condi-
tions) s'appelle aussi triple égalité. Quand on mesure la
force de l'arc, il y a aussi la triple égalité4. La réunion de
ces trois égalités, est'appelée l'harmonie des neuf condi-
tions.
36 Dans l'arc qui réunit les neuf conditions, la corne est
égalisée avec la tige. Le nerf, troisième (élément principal)
est proportionné (aux deux précédents). Avec trois lie de
colle, trois tchi de soie, trois yu de vernis, un ouvrier su-
périeur a du reste, un ouvrier inférieur n'a pas assez5.
pied et demi (la corde est donc alors à deux pieds du sommet). L'arc
de l'espèce Kia étant détendu, a un pied et demi de flècheil est
donc alors plus courbe que l'arc impérial). Il gagne un demi-pied de
plus étant bandé ( la[[corde arrive ainsi, à deux pieds du sommet
comme dans le précédent). Quelle que soit l'inflexion des arcs dé-
tendus ou tendus, leur courbure finale, dans le tir, doit atteindre trois
pieds, mesure des ffèches employées pour tons les ares.-Suivant
les éditeurs, les deux derniers caractères Tchong-san, foi. 34, signifient
que la flèche, le demi-arc, la demi-corde forment un tout parfait.
3 Connu. B. L'expression Fou-hien, résister à la corde, signifie être
roide,injl£xihl£. Si la corne est telle, l'arc bandé, ne se courberait pas
eu forme d'anneau, quand on tire la corde pour lancer la flèche. Si au
contraire quand on tire la corde, il se courbe en forme d'anneau il ne
présente, pour sa manœuvre, ni trop de difficulté, ni trop d'aisance.
4 La signification précise de ces diverses conditions, et le moyen
ÉCLAIRCISSEMENTS
SUR L'ARTICLE RELATIF AUX OUVRIERS EN ARCS
( Ti'OPA'v),
AVEC UMrI.tCATION DE LA PLANCHE Cf-ANN~E.
d'y découvrir.
le plus mécaniquement vraisemblable, qu'il nous parut possible
J. B. B.
'rCH 1:: OU-I.I
\t\ ~~y
AMT€~ES~ONTENUS DANS t~E TOME
TABLE
Ms
DEUXIÈME.
Page..
préposé aux
iSse~/bj costumes.
LivRE xxt. rMft'mm~~ conaervateur des titres ou breveta
133
CAeoH-titto~ garde des tahieEtes funéraires de ta &-
fuaëratiles.
2o
s4
aides.
25
LtVRE xxiï. Ta-ss,,yo, grand directeur de]a musique.
Yo-chi, chef on maître de la
Ta-~Hj grands
musique. 27
Ji
~5
~Mo-~n~petLtsaides.
LiVREXtin.Tfi-cA~grand instructeur. ji
~o
Xoa-nton~jiïmsicietisaveagies- 53
T't-~ftc~ clairvoyants.
musiciens 54
7'tB~oMy, régulateur &meiles.
des tons
X<n~-M~~ maître des pierres sonores JSH~ 55
58
tortues.
J~fm-e/ti, maître d'auguration 7~ft
Tchen-jin, devins.
$ouaijéa, préposé aux
Chi.
Tchoai-chi, préposé aux bois de Tchouf.
~tfto-te~Oj
invocateur.
C~t-htn.~observateurdesphënomëme&d'envablasement. 84
LivnE xxY. '~[-fc~Oj grand
sc-us-Invocateurs.
85
9~
ûinéraiHes.
~sn~-te~Oj invocateurs des
chasses.
T~tfn-tc~o., invocateurs des
conventions. g
97
g
sorciers.
TsûK-teAu, invocatenrs des
sorciers.io3
Sséacaa, chef des
101
io2
~ta-wott,sorcières.
JV<~u'OK~
'4" 10~.
server.
LIVRE XXVI. Ta-ssé, grand annaliste, Ibid.
Siao-mé, sou~nnaliste. 110
Foung-aiang-chi, chargé de monter à la tour et dob-
ma
Pao-tchnru~-chi, chargé de préserver et d'éclaircir. 113
l'intérieur.
Nei-ssé, annaliste de
l'extérieur. m6
~'aM~ annaliste de
lu-ssé, secrétaires impériaux.
Ltvasxx·n.Kin-tcké, décorateur des chars. iiQ
120
122
chars.
Tien-lou, conservateur ou régulateur des 131r
Tche-po, valets de chars 32
domaines Tou.
Ssé-tchany, préposé aux
aHectes.<
étendards.33
Tûtt-~oH~fft~ chargé des cérémonies sacrées dans les
nffectés
gia-tsong-jîn, chargé des cérémonies sacrées dans les
domaines
137
t3S
LïVREXXVtlî.TaMeau des services d'otHciers qui dépendent. du
p.
exécutif.
quatrième ministèJ'e~ appelé ministère de l'été,
ou du pouvoir
LIVRE XXIX. Tafssé-ma, grand commandant des chevaux
i&o
162
Siao-ssé-ma, sons-comm&ndant des chevaux. t85
Rinn-ssc~ma, commandant des chevaux par corps
d''armée(man~Hf).
Yu-ssd-ma, commandant des chevaux des chars
186
(manque) J&
Hing-ssé-mn, commandant des chevaux en marche
(manque)
Ljv~E xxx. ~&[KR~ préposé aux actions
J~-tch~ estimateur des
d'éclat.
chevaux.
J&[d.
Ibid.
88
ZM7t~mj,mesureur. t~o
I~R~M~ officier du mouton.
~Mo-bett~sous-servantoupetitotEcjerdescerémoaies. 191
fortifications.
Tchang-koa, préposé am
&ten, prépose aux obstacles. 196
t gS
'Te&fm~-&ttM., charge desconûns ou irontiëres (ma~He). 100
Jfottn~&t~attendants.t. zoo
Hoan-jîn, circu1ants Ibid.
eau.
~te-Aott-c~~ officier qui érige le vase à
archer.
201
d'animaux.
Che jîn,. officier du tir d'arc
ou grand "2
Fo-pa-chi, dompter
C~e-nMp-c&tj tireur d'oiseam.
Lo-cki, préposé aux filets à prendre les oiseaux. 211a
20~
210
dignitaires.
'Tc~oH-fjfeM,attaché aux Ë!s de
2*2a
Ibid.
a tS
Sadyoa,chefdedroite.
~ott~c&t, rapides comme tigres.
troupe.
221
222
Linfen-chi, coureurs en
habits.
Tsie-fo-chi, régulateurs des
aaâ
22~.
universel.
fL
sacnËces.
Tsi-po, assistants des
lu-po, domestiques particuliers de l'empereur
a3o
aSi
Lt-po~assistants-valets.
bonnets.
LIVRE xxxït. Ptm-c&t~ maître dea
~33
aS~
la-fou,aides-cochers.
Thiea po, conducteur du char de
haras.
lhao-~în, directeur des
253
254
Ibid.
écuyers
H~oH-mf!, chevaux.
pacage.
sorciers de
~f~Me~ chefs de
~ML
259
260
chevaux.
paleti-eaiers.
~OH~tHj officiers des troupes de
palefreniers.
VH-s~ chefs
Ju~tf~
261
263
~ttt.
LiVBEXxxin. Tchifang-chi, agents de direction des régions. s63
Tot~an~-c~,préposésau mesurage des régions. 279
Hoaë fàny-chi, agents de venue des régions 280
gious.
Ho fang-chi, agent5 d'union des régions.
Hiun f'uay-uhi, agents d'explication des régions.281
Hiny J'any-chi, agents de la configuration des ré-
282
Ibid.
d'eau.a83
plaiues.
TcAoucM- maîtres des cours
Pages.
~outt~~Mj rectincatcurs.
Youen-ssé, maîtres des
maie.7&tJ.
T'~an~Ht~ teneurs en
Ibid.
:8~
nages princiers.
Fou-ssé ma, commandants des cheveu-. dans les apa-
ya-M~
o.
LIVRE xxxvi. ~an~-M~ prëvôts de justice dea districts mtérteurs. 335
Sonà-ssé, prévôts de justice des districts extérieurs338
~tett-~j prévôts de justice des dépendances. 3~.1
Fany-ssé, prévôts de région.
prévôts-préventifs.
peuple.
T'chao-ssA, prévôts d'audience,
~-tHM, prëpos~s an
343
345
347
353
Ssé-hing, préposés aux supplices 354
.*M~-t~M~ chef des exécutions capitales. 355
&~o~ préposé aux engagementa. 35-~
chien.
~K~ préposé aux malfaitcnrs
Ltvnexxxpm.Khiouen jvr,officier du
36i
363
364
Tc~tan~MOM~ geôliers.
.'M~'ouen~ préposés à la prison
exécuteur.
centrale. 365
36y
minieux.
Tc~Oj,
Ssé-li, préposés aux condamnés à des travaux igno-
minieux.
T~Ht- criminels condamnés à des travaux igno-
368
3~o
3~1 J.
nord-est.7&
général.
jM~-î~cocdamnésdu
Pov'hien, pubücateur
3~3
374
préposé à l'empêchement des blessures. Ibid.
Ki.-pa.hi, préposé à r empêchement des violences. 375
Ye-liu-chi, préposés aux baraques et aux campagnes. 376
insectes.
yort~ c&[~préposé aux digues.
Tsu-chi, préposé aux piqûres des
préposé éveillés.
38o
Ibid.
à la lumière du feu. 38
aux
Ssé-hiouen-chi, préposés 1
Tiao-lany-chi, expurgateurs des impuretés. 38~
Sieu-liu-chi, surveillant des portes de quartier.
l'obseurité.
llin9-chi, préposé
384
385
maux venimeux.
'e~ou-c~t,cuisem' d'herbes, expurgateur des ani-
tact~res.7~.
HMtM-cMj préposé aux
386
arbres.
plumassier.
Chi-chi, prépoaé aux ailes ou 387
nids.
Tse-chi, arracheurs des
plantes.
Thi-chi, sarcleurs des mauvaises
Thi-tso-chi, abatteur des
?'sxn-cht.destructeur.nMJ.
ibid.
388
389
bâmon.
Thingchi, préposé à l'intérieur du palais
Hien-meï-chi, préposé au
vieillard.
y-~At-e~t, officier de l'illustre
39"
SgS
3~4
SMo-htn~fnj
voyageur.
LivHE x&xvni.I<ift~!ftj grand
sous-voyageur.
SgS
4io
LivRE xxxix. &~j chef d'étiquette ou de cérémonial. Aï8
Hiuy-fou, aides-voyageurs 433
Hoan:i£n,entoureura. 434
Siang-siu, interprètes.
étrangers.
Tchany-kd, agents des visiteurs
~35
438
rc~M~a, agents
Tcharty-kiao, agents
dela rencontre.
d'union..4.
~c~aR~a~ agents-inspecteurs (mft~He)
4.
re/Mn~-Ao~'MMj agents des denrées et matières pré-
PagM.
449
1452
454
(mangue).
ïoii-M~, prévôts dejustice des apaitages (manque). Ï6t~.
~.[a-~s~, prévôts de justice des domaines affectés
Ibid.
Sixième ministère appelé ministère de Hnver ou mi-
nistère des travaux publics.
LïvuE
de,
(Cette aixidme eectiona été perdue, et remplacée. par le
tt.. GéDeratitës.
tnng-ke ou mémome eur ouvrÍcrs.)
Kk{1a-
chars.
4.5G
fabriquent les roues de chars. 466
~.ttn~n~ ouvriers qui.
Yujîa, ouvriers qui fabriquent les caisses de chars. 479
Tc~oH-tn., ouvriers qui fabriquent les timons de
batteura.
~82
rondeurs.
L1VRh XI.I Généralités sur le travail du métal 49°
TeAo-eM~ 493
ye-c~[., 493
(mangaej.
Yunjïn, fabricants de tambours.
Weï jia, corroyeurs
5mi
5eG
couleur.
Xhieou~ia, fourreurs (manrlue)
Ln'RB \Ln. ~fott-Aoet~ brodeurs en
Ibid.
~tf/.
Tchany-chi,
&MMït</jt'tt, vanniers
~at~-c~t'~ cuisears de
Yujih,ouvriersenjade. 5tg
soie.
assemhleurs.4"
(mon~ttc). 5.6
5t~
Ibid.
Pa~x
Kiny.
Tsieyîn, tailleurs de Aèches (manque)
Tiaosculpteurs (maaque)
Sèches.
530
Ibid.
potiers.
Kiny jin, fabricants de T6id.
CA~t~fabricants de 53a
T~o-~M,
fttn~tn~m'ouleurs. 53?
velots.précieux. 538
LivnE XLtti. T~~ft, ouvriers en bois 5~o
J~oH~tnj fabricants de hampes pour les piques etja-
5~8
~t~X
ciliter ~inteIligencE de rar~cie prëc~dent. 601
FIN CE
DP~ LA TABLE ~ÛME D~!AÈME.
AVIS AU RELIEUR.
1° Tome I, livre
i. Disposition dea cinq parties du palais im-
portai des Tcheou. En tête du livre jj tome
page 1, ~e déployant vers la gauche du lectear.
2° Tome I, livre xtv. Disposition du marché public. Tome /j
page 309, se f~~ya~MM la gauche du lecteur.
3° Tome il, livre xxxin. Carte géographique, représentant
les neuf provinces de l'Empire des Tcheou.
Tome Il, page 263, se déployant vers la ~anc~e
JK lecteur.
Tome 11, livre Char des Tcheou avec son dais. Tome 11,
XL.
page ~SSj se déployant vers la <o~e da lecteur.
5' Tome 11. Grande planche représentantdes arcs. yome~ à
?M~Ht du volume, après la page et avant la
table des ma~~Sj en se c~~cyont vers la droite
du lecteur.