Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mathématiques 1
CPGE M.P. Meknès
Résumé 1
Suites numériques convergentes
1. Si A possède un maximum alors sup( A) = max( A).
2. Si A possède un minimum alors inf( A) = min( A).
Borne supérieure et borne inférieure Prop.
Déf. Majorant / minorant Soit A une partie non vide de R, M et m deux réels.
(i) M = sup( A) ⇐⇒ M est un majorant de
On dit qu’une partie non vide A de R est : A et ∀ε > 0, ∃ x ∈ A : M − ε < x 6 M.
◦ majorée si : ∃ M ∈ R a 6 M, ∀ a ∈ A. M est appelé
(ii) m = inf( A) ⇐⇒ m est un minorant de
alors un majorant de A ;
A et ∀ε > 0, ∃ x ∈ A : m 6 x < m + ε.
◦ minorée si : ∃m ∈ R / m 6 a, ∀ a ∈ A. m est appelé
alors un minorant de A.
◦ bornée lorsque elle est, à la fois, majorée et minorée. Prop. Caractérisation séquentielle
Soit A une partie non vide de R et M et m deux réels.
(i) M = sup( A) ⇐⇒ M est un majorant de A et M
La partie A est bornée si et seulement s’il existe k > 0 tel que : est limite d’une suite d’éléments de A .
∀ x ∈ A : | x| < k. (ii) m = inf( A) ⇐⇒ m est un minorant de A et m
est limite d’une suite d’éléments de A .
Déf. Maximum / minimum
On dit qu’une partie A de R admet un :
◦ maximum ou plus grand élément lorsqu’il existe Prop. Axiome de la borne supérieure/inférieure
M ∈ A tel que : ∀ a ∈ A , a 6 M. M est alors appelé
le maximum de A et on note M = max( A) ; (i) Toute partie non vide de R majorée (dans R) ad-
◦ minimum ou plus petit élément lorsqu’il existe met une borne supérieure.
m ∈ A tel que : ∀ a ∈ A , m 6 a. m est alors ap- (ii) Toute partie non vide de R minorée (dans R)
pelé le minimum de A et on note m = min( A). admet une borne inférieure.
(
M est un majorant de A
M = max A ⇐⇒
M∈A
( Convergence et ordre
m est un minorant de A
m = min A ⇐⇒
m∈A Déf. Propriété vraie à partir d’un certain rang
Soit u = (un )n , une suite réelle. On dit que la suite
Prop. A retenir par ♥
u vérifie une propriété P(n) à partir d’un certain rang
(entre nous APCR) s’il existe un rang n0 à partir du-
(i) Toute partie non vide de Z majorée admet un
quel la propriété P(n) est toujours vérifiée.
maximum.
(ii) Toute partie non vide de Z minorée admet un
minimum.
Déf. Voisinages dans R
On appelle voisinage de a ∈ R toute partie de R
Déf. Borne supérieure / inférieure
contenant un intervalle de la forme :
On dit qu’une partie A de R admet une : • ] a − ε, a + ε[ ,ou de la forme ] a − ε, a[∪] a, a +
◦ borne supérieure lorsque l’ensemble des majorants ε[ ,si a ∈ R avec ε > 0.
de A admet un minimum S. • ]α, +∞[ si a = +∞ avec α > 0 .
On note alors S = sup( A) ;
• ]−∞, −α [ si a = −∞ avec α > 0 .
◦ borne inférieure lorsque l’ensemble des minorants
de A admet un maximum S.
On note alors S = inf( A). Dans la suite V ( a) désigne l’ensemble des voisinages de a
ou un voisinage de a.
M.P Résumé 1 - Suites numériques 2
Prop.
Prop. En Pratique
Soit (un )n une suite réelle.
→ Si (un )n est de Cauchy alors elle est bornée. Soit (un )n>0 et (vn )n>0 deux suites non-nulles à par-
→ (un )n est de Cauchy si et seulement si elle est tir d’un certain rang. On obtient, pour ces suites, les
convergente. caractérisations suivantes
:
un
• un = O(vn ) ⇐⇒ est une suite bornée .
v n n>0
un
• un = o(vn ) ⇐⇒ lim = 0.
n→+∞ vn
un
• un ∼ vn ⇐⇒ lim = 1.
n→+∞ vn
Suites récurrentes
Thm. Caractérisation séquentielle de la limite ◦ un = O(1) signifie exactement (un )n est une suite bornée .
Soient f une fonction de D ⊆ R dans R , b ∈ D ◦ un = o(1) signifie exactement (un )n est une suite conver-
, ` ∈ R et (bn )n une suite d’éléments de D : gente vers 0.
• lim bn = b et lim f ( x) = ` =⇒ lim f (bn ) = `. ◦ un = O(vn ) ⇐⇒ un = vn O(1).
n→+∞ x→b n→+∞
◦ un = o(vn ) ⇐⇒ un = vn o(1).
• lim f ( x) = ` ssi pour toute suite ( xn )n d’éléments
x→b ◦ Une suite convergente (vers 0 ou 1 par exemple) étant né-
de D , si lim xn = b alors lim f ( xn ) = `. cessairement bornée, on a :
n→+∞ n→+∞
• On suppose que b ∈ D, alors f est continue en b si
(un = o(vn ) ou un ∼ vn ) =⇒ (un = O(vn ))
et seulement si pour toute suite ( xn )n d’éléments de
D , si lim xn = b alors lim f ( xn ) = f (b).
n→+∞ n→+∞ Prop. Exemples de référence
Ce dernier résultat est faux si α 6= constante : • On appelle suite à termes complexes toute application
1 1 u : I ⊆ N → C. On prend I = N (sans perte de généra-
Par exemple, 1 + ∼ 1, mais pas (1 + )n ∼ 1n = 1 car
n n lité), u = (un ).
1 n
lim(1 + ) = e 6= 1. • Soit (un )n ∈ CN . On pose : un = xn + iyn , avec xn , yn ∈ R.
n
Il est interdit de sommer des équivalents ou de les compo- • xn = Re(un ) ; ( xn )n la partie réelle de (un )n .
ser par une fonction : • yn = Im(un ) ; ( yn )n la partie imaginaire de (un )n .
On a : (n2 + n) ∼ n2 et −n2 ∼ −n2 + 1, mais il est faux
• un = xn − iyn ,(un )n suite conjuguée de (un )n .
que (n2 + n − n2 = n) ∼ (1 = n2 − n2 + 1) et faux que q
2 2
en +n ∼ en . • |un | = x2n + y2n , (|un |)n suite module de (un )n .
La seule règle applicable pour la somme d’équivalents est : • (un )n ∈ CN est bornée si et seulement si (|un |)n est bornée
Si un ∼ αan et vn ∼ βan avec α + β 6= 0 ( constantes) alors si et seulement si
(un + vn ) ∼ (α + β) an . ∃ M > 0, ∀n ∈ N, |un | 6 M.
Equivalents usuels : Si u = (un )n∈N est une suite de limite → Les notions : suite minorée/majorée/monotone n’ont au-
nulle , alors : cun sens dans le cas complexe.
sin(un ) ∼ un et sinh(un ) ∼ un → Les notions : suite extraite,périodique, vraie A.P.C.R,
tan(un ) ∼ un et tanh(un ) ∼ un suites arithmétiques, géométriques, arithmético-
u2n géométriques..... sont les mêmes que dans le cas réel.
cos(un ) ∼ 1 et (cos(un ) − 1) ∼ −
2
u2 Déf. Convergence
cosh(un ) ∼ 1 et (cosh(un ) − 1) ∼ + n
2
arcsin(un ) ∼ un et Argsh(un ) ∼ un On dit qu’une suite complexe (un )n converge vers
arctan(un ) ∼ un et Argth(un ) ∼ un ` ∈ C Si lim |un − `| = 0 . Dans ce cas ` est unique
n→+∞
eun ∼ 1 et (eun − 1) ∼ un appelée limite de (un )n . On note : ` = lim un ou
ln(1 + un ) ∼ un n→+∞
√ √ un un −→ `
1 + un ∼ 1 et ( 1 + un − 1) ∼
2
(1 + un )α ∼ 1 et [(1 + un )α − 1] ∼ αun si α = Cte
Thm. Théorème de Césaro et lemme de l’escalier On ne peut définir ici la notion de limite infinie.