Claude Lemay 20168 Le sabbat qui sauve

Le sabbat qui sauve

Bonjour les bien-aimés du Seigneur.

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler d’un sujet le plus mal compris par l’Église
adventiste : le sabbat. Plus particulièrement du sabbat qui sauve, car notre église
enseigne que le sabbat est une marque salvatrice que les fidèles adorateurs
possèdent.

Vous connaissez sûrement très bien le texte d'Apocalypse 7:3 qui dit:

Apocalypse 7:3-4
3 … jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des
serviteurs de notre Dieu.
4 Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du
sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des
fils d’Israël.

Nous savons que ce sceau sur le front, c'est l'observation du sabbat dans toute
la vérité. Amen!

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire part de mes difficultés, au début de ma

conversion, quand j’ai commencé dans l’Église adventiste, à comprendre cette
vérité au sujet du sabbat. Dans ma recherche de la vérité, un texte de Paul
revenait toujours à mon esprit. Paul disait dans son épître aux Hébreux 4:9.

Hébreux 4:9
9 Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.

Au temps de Paul, le sabbat était considéré comme un monument inébranlable

des pratiques juives. Ce texte de Paul semble apporter une conception nouvelle
de la compréhension de cet important commandement. Comme si les élues de
Dieu exerçaient un sabbat différent des autres. Un sabbat qui sauve.

J’aimerais donc commencer ma réflexion par les débuts de ma fréquentation

avec l’Église adventiste du 7e jour. Le 4 novembre 1989, il s’est passé un
événement particulier à l’Église de Saint-Hubert. Savez-vous lequel? C’est la
date de mon baptême avec le pasteur Roland Geiser devant tout l’assemblé de

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l’église. J’avais invité des amis et des collègues de bureau pour souligner ma
nouvelle vie dans le Seigneur Jésus-Christ. J’entrais donc dans l’église
adventiste et j’apprenais toute l’importance de bien observer le sabbat. J’étais
fier d’appartenir à une communauté qui respectait la sainteté de ce saint jour qui
n’était pas le jour habituel du dimanche, mais le vrai bon jour, le samedi.

En suivant des cours de Bible, on m’avait appris que le sabbat apportait la santé.
On disait qu’il était important de respecter le sabbat, car ce repos hebdomadaire
était un principe de santé. On racontait qu’en France, on avait essayé d’instaurer
la semaine de 10 jours et que les chevaux, après 7 jours de labeur, ne voulaient
plus travailler; que c’était dans la nature des choses qu’il y ait un jour de repos
après 6 jours de labeur et que le rythme de 7 était institué par Dieu dans toute la
création; et que, si l’on enfreignait cette règle de repos, nous risquerions de
perdre la santé. J’étais donc heureux de savoir que je serais plus en santé en
observant le sabbat. Je me faisais un devoir de ne pas travailler et de prendre du
repos chaque samedi.

On m’avait aussi appris que c’était un temps privilégié pour la famille. On

racontait que les familles qui ne mettaient pas en pratique le repos du sabbat
avaient plus de chance de finir par un divorce, car ce moment privilégier
favorisait la communication entre les membres de la famille et cela créait de
l’harmonie. Par des activités comme un piquenique, une randonnée, un sport
familial ou une visite chez des amis, cela renforçait l’unité familiale et la
compréhension mutuelle. J’étais donc heureux de savoir que mon couple serait
plus soudé en observant le sabbat. Avec mon épouse nous prime l’habitude de
planifier des activités ensemble chaque samedi.

On m’avait aussi appris que c’était un temps privilégié pour l’Église. On disait
qu’il était important de se réunir à l’église le sabbat afin de renforcir et de
renouveler notre consécration à Dieu et de grandir ensemble entre frère et sœur
dans la foi. Donc, je me forçais chaque sabbat à venir à l’église pour ma
croissance spirituelle et je trouvais cela merveilleux. J’étais donc heureux
d’apprendre chaque semaine des choses nouvelles au sujet de mon Seigneur
Jésus-Christ pour la gloire de son nom.

J’étais donc heureux d’avoir toutes ces bénédictions: la santé, la famille, l’église,
en respectant le bon sabbat du samedi. Mais, après réflexion, je me suis dit:
« Quelle différence y a-t-il avec le dimanche? » Car, ceux qui respectent le
dimanche comme jour de repos ont aussi:
- un repos hebdomadaire qui apporte la santé,

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- un temps privilégié pour la famille et

- un temps de croissance spirituelle avec les membres de l’église.
Ils ont les mêmes bénédictions que nous avons en respectant le repos du
samedi. Alors, je me demandais: « Quelle différence y a-t-il pour le salut de mon
âme? »

Faisant part de mes réflexions à l’ancien de l’église, celui-ci me dit que le repos
du samedi était un sceau, une marque distinctive du peuple de Dieu que
n’avaient pas ceux qui se reposent le dimanche; et il me citait le verset du livre
d’Ézéchiel 20:20.

Ézéchiel 20:20
20 Sanctifiez mes sabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un
signe auquel on connaisse que je suis l’Éternel, votre Dieu.

À cette nouvelle compréhension, j’étais fier de porter cette marque distinctive

que seuls possédaient les vrais adorateurs. Je me sentais honoré de Dieu en
faisant partie de l’élite des élus. Comme une médaille que je portais à mon
veston, chaque sabbat je pouvais parader mon allégeance au Dieu créateur.

Après quelques semaines, il m’est venu la réflexion suivante: les juifs qui
respectent le repos du samedi ont-ils le sceau de Dieu?

Les Juifs

Vous savez que les juifs pratiquants respectent le sabbat beaucoup plus
méticuleusement que je peux le faire moi-même. Mais, ces juifs qui honorent le
bon sabbat et qui renient la divinité de Jésus, ont-ils cette marque distinctive des
élus de Dieu? Si le respect du repos du samedi était le sceau de Dieu, je ne
comprenais pas pourquoi ces juifs en faisaient partie sans avoir Jésus-Christ
comme Seigneur et Sauveur! Cela était un problème dans mon esprit.

Puis, il m’est venu une autre réflexion: les pasteurs qui officient le samedi ont-ils
le sceau de Dieu?

Les pasteurs

J’ai connu un pasteur qui donnait des conférences le vendredi soir dans une
salle loin de chez lui et il revenait à la maison tard dans la nuit. Il avait deux
églises. Le matin il prêchait dans une église qui célébrait parfois la Sainte Cène

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et sans prendre le temps de manger il partait en après-midi prêcher dans l’autre

église où il avait parfois des baptêmes. De plus, en fin de journée il faisait des
sorties missionnaires avec les jeunes de ces deux églises. Il terminait sa journée
complètement exténué. Il me disait que le sabbat était la journée de la semaine
la plus épuisante; et une chance qu’il avait le dimanche pour se reposer!

J’étais troublé à savoir si ce pasteur avait le sceau de Dieu qui est donné
seulement à ceux qui respectent le repos du sabbat. Je ne pouvais pas
concevoir qu’un pasteur aussi zélé n’irait pas au ciel, parce qu’il n’y avait aucun
repos dans son sabbat! L’histoire de ce pasteur me rendait encore plus perplexe
dans ma compréhension du sabbat qui sauve.

Par la suite, il m’est venu un autre problème avec les travailleurs médicaux.

Les travailleurs médicaux

Un sabbat, j’ai interrogé un diacre pour savoir si sa femme était malade, car elle
n’était pas présente à l’église. Il m’a répondu qu’elle était infirmière et qu’elle
devait travailler une fin de semaine sur deux. Je lui ai dit: « Elle travaille le
samedi! Mais c’est grave… elle va perdre son salut! » Il m’a fait comprendre que
les travailleurs médicaux pouvaient travailler le samedi sans enfreindre le 4e
commandement. Que Dieu permettait cela afin de sauver la vie des malades.
À ce moment, je comprenais mal pourquoi certaines personnes avaient perdu
leur emploi à cause du sabbat et d’autres bénéficiaient d’une clémence à cet
endroit! Comment quelqu’un qui travaille avec rémunération le samedi peut-il
avoir le sceau de Dieu? Cela provoquait des conflits dans ma compréhension du
sabbat qui sauve. Avoir su, j’aurais étudié pour devenir médecin!

Troublé par toutes ces réflexions, je suis retourné voir l’ancien de l’église, celui-ci
me dit que le repos du samedi avait une autre particularité importante: c’était un
temps béni par Dieu que n’a pas le dimanche. Le Saint-Esprit était plus présent
ce jour-là que tous les autres jours de la semaine. J’étais donc privilégié de ne
pas travailler ce jour-là; et il me citait le verset du livre de la Genèse 2:3.

Genèse 2:3
3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce
jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée en la
faisant.

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On me raconta l’histoire que le sabbat est comme une fête où tout le monde est
convié à venir célébrer la gloire de Dieu à un moment déterminé et que si l’on se
présente une journée plus tard, alors nous perdons toute la joie exprimée à cette
fête. Le sabbat était donc une journée spécifique de 24 heures où Dieu entrait
dans une relation plus intime avec son peuple. Je me faisais donc une joie
d’entrer dans cette journée spéciale avec Dieu. Comme quelqu’un qui reçoit une
carte d’invitation à une fête, je me sentais privilégié d’assister à cette célébration
et je me faisais un devoir d’être ponctuel pour ne pas attrister mon Seigneur qui
attendait ma présence. Je vérifiais donc l’horaire des couchers du soleil pour
commencer mon sabbat avec assiduité.

J’étais heureux de recevoir une plus grande puissance du Saint-Esprit chaque

fois qu’arrivait le sabbat, cette journée spécifique convoquée par Dieu. Mais,
après quelques semaines, il m’est venu la réflexion suivante: un astronaute, à
quel moment doit-il entrer dans le repos du sabbat pour avoir cette bénédiction
spéciale?

L’astronaute

Quand j’étais jeune, je désirais devenir un astronaute. Je savais que pour tenir
en orbite autour de la terre, un engin aérospatial devait faire près de 100 fois le
tour de la terre en une journée. Je me voyais donc dans l’espace faire plusieurs
fois le tour de la terre par jour sans savoir à quel moment je devais commencer
mon sabbat de 24 heures. Certains astronautes sont demeurés plus de 2 ans
dans l’espace! Comment connaître le moment exact où Dieu se repose le
sabbat, Lui qui habite quelque part dans l’univers, afin d’entrer avec Lui dans son
saint jour? Car Dieu nous invite à entrer dans son sabbat à Lui. Même si nous ne
sommes pas sur la terre, nous devrions être capables d’entrer dans son repos du
sabbat ! N’est-ce pas? Je voyais qu’il y avait quelque chose qui ne fonctionnait
pas avec ma conception du sabbat.

Pour résoudre ce conflit dans ma tête, je me disais que je prendrais le même

moment de 24 heures que la ville de Jérusalem avait sur terre à chaque sabbat.
Cela me permit d’avoir bonne conscience. Par la suite, il m’est venu une autre
réflexion avec le Pôle Nord.

Le pôle Nord

Au Pôle Nord, au solstice d’été, le Soleil reste constamment visible dans le ciel à
une hauteur d’à peu près 25° sans jamais se coucher pendant 6 mois; puis au

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solstice d’hiver, il se couche et il fait nuit pendant 6 autres mois. Alors, comment
font les Esquimaux pour observer le sabbat quand il n’y a pas de coucher du
soleil? Je me voyais dans un centre de recherche situé dans le cercle polaire,
afin d’analyser le climat, là où l’on peut voir le soleil de minuit. Je ne voyais pas
comment je pouvais honorer mon Seigneur en mettant en application son 4e
commandement en rapport au repos du sabbat à un endroit où il n’y a pas de
coucher du soleil! Je me consolais en me disant que je prendrais le même
moment du sabbat de 24 heures de la ville la plus proche de ma position. C’est-
à-dire, la ville d'Alert dans le territoire du Nunavut dans l’archipel arctique du
Grand Nord canadien. C’est la ville habitée la plus proche du cercle polaire.

Par la suite, il m’est venu une autre réflexion avec le décalage horaire.

Le décalage horaire

Nous avons établi 24 fuseaux horaires sur la planète représentant les 24 heures
d’une journée. Nous avons décrété que la journée débuterait au milieu de l’océan
pacifique à l’est du Japon.

Sur la terre, le sabbat débute donc vers 18 heures le vendredi soir à Tokyo.
Avec la rotation de la Terre, le sabbat débute 14 heures plus tard à Montréal et
22 heures plus tard à Honolulu. Quand ceux-ci entrent dans le sabbat, le sabbat
se termine à Tokyo. Je constatais que Dieu devait avoir une fête de sabbat de 2
jours afin d’accueillir dans sa bénédiction tous les gens de la terre, car les
humains ne commencent pas leur sabbat tous ensemble! Vraiment, quelque
chose n’allait pas avec ma conception du sabbat.

Aussi, je me voyais comme agent de bord dans un avion faisant la liaison Tokyo
vers Honolulu. Je partais le vendredi matin de Tokyo vers Honolulu. Avec un
temps de vol de 7 heures, j’arrivais à Honolulu le jeudi soir (car Honolulu a 22
heures de décalage horaire). Le lendemain matin (vendredi heure local), je
reprenais l’avion pour retourner à Tokyo où j’arrivais le samedi soir heure local.
En faisant ce trajet chaque semaine, je n’avais plus de jour de sabbat!
Quand Dieu bénissait les chrétiens de Tokyo le jour du sabbat, moi j’étais à
Honolulu. Et quand Dieu bénissait les chrétiens d’Honolulu, j’étais de retour à
Tokyo! Il était donc impossible d’avoir un jour de sabbat. J’ai vite compris que les
voyageurs ont un sérieux problème avec l’observation du sabbat.

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Aussi, pendant un sabbat, si je m’élevais dans les airs en ballon dirigeable sans
me déplacer, en laissant la terre tourner sous mes pieds, je pouvais vivre un
sabbat de 48 heures! N’est-ce pas bizarre?

Il y a un endroit encore plus inusité sur terre où les fuseaux horaires créent un
drôle de problème. Les îles Diomède sont une étrangeté dans le monde.

Les îles Diomèdes

À cet endroit, les États-Unis et la Russie sont à moins de 4 km l'un de l'autre, et

à un jour de différence. Cela se situe dans le détroit de Béring, séparant
l'Amérique de l'Asie orientale. La Grande Diomède et la Petite Diomède sont
séparées par un détroit de 3.7 km qui est gelé une grande partie de l'année. Le
plus drôle, c’est que la frontière entre la Russie et les É.-U. passe entre ces deux
îles, de même que la ligne internationale de changement de date. Ainsi, la Petite
Diomède regarde sa grande soeur avec un jour de décalage. C’est comme, si
dans une maison, le sabbat avait débuté dans le salon et qu'il commençait 24
heures plus tard dans la cuisine. Nous aurions qu'à nous déplacer pour vivre un
sabbat de 48 heures ou faire le déplacement inverse pour ne pas connaître de
samedi. Je crois qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas avec notre
compréhension traditionnelle du sabbat.

J’aimerais vous raconter une autre histoire intéressante à propos de la réparation

d’un ordinateur.

Les ordinateurs

Un jour, un vendredi après-midi, j’étais à mon travail avec un sérieux problème

en rapport à l’ordinateur central de mon employeur. Je décidais donc de
communiquer avec le fabricant pour trouver une solution. Après un moment
d’attente, un spécialiste me rappelle afin de me donner du support. Au bout
d’une heure d’échange téléphonique, je lui ai demandé où il se trouvait. Il m’a
répondu qu’il demeurait à New Delhi en Inde. J’étais mal à l’aise, car il était dans
son jour de sabbat et je le faisais travailler!

Aujourd’hui, grâce aux moyens de communication, où que nous soyons dans le

monde, toute la planète est vue comme une seule grande famille. Je crois qu’il
serait bien que toute la planète observe le sabbat au même moment, car
actuellement il n’y a pas une seule seconde où toute l’humanité observe le
sabbat du samedi en même temps.

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Je crois que nous avons un sérieux problème avec notre conception du sabbat et
qu’il serait bien de changer de perspective, afin de voir le sabbat avec les yeux
de Dieu en Lui demandant comment nous devons nous reposer dans son saint
jour! Il serait bien de regarder le sabbat sous un autre angle. Après toutes ces
réflexions, je me suis rappelé le texte de Paul qui disait:

Hébreux 4:9
9 Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.

Paul parle de repos. Nous devons entrer dans le repos de l’Éternel. De quel
repos s’agit-il ? Quand Dieu parle de repos, il parle de quoi? Prenons un texte
qui nous aidera à comprendre.

Matthieu 11:28-30
28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je
vous donnerai du repos.
29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car
je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos
pour vos âmes.
30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

Quel est ce lourd fardeau dont Jésus parle ici? Nous sommes fatigués et
chargés de quoi? Chargé de faire toutes sortes de choses pour avoir la vie
éternelle! Ce fardeau est le fardeau de nos propres oeuvres de justice. Nous
nous inventons toutes sortes de choses pour plaire à Dieu et nous croyons qu’en
faisant ces choses nous irons au paradis. Jésus nous décharge de tout cela. Il
nous demande d’accepter son fardeau à Lui. Et son fardeau à Lui c’est de nous
reposer dans ses oeuvres; de nous abandonner à Lui. Quand nous mourrons à
nous-mêmes, nous entrons dans son repos. C’est cela le repos dans lequel Dieu
nous invite à entrer. C’est cela le repos du sabbat!

Vous savez qu’il y a deux types de saluts.

- Un salut selon nos oeuvres, qui ne sauve pas.
- Un salut en Jésus-Christ, qui nous sauve.

Il y a donc aussi deux types de repos.

- Un repos physique et charnel, qui ne sauve pas.
- Un repos spirituel dans l’esprit, qui nous sauve.

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Nous devons comprendre le sabbat dans une meilleure compréhension de

l’Évangile. Nos propres oeuvres, aussi nombreuses et parfaites qu’elles soient,
ne pourront jamais nous sauver du péché. Le sabbat de l’Éternel n’est pas un
repos mérité à cause de la fatigue de nos bonnes oeuvres! La bonne
compréhension de l’Évangile, c’est que nous sommes sauvés en Jésus-Christ,
dans ses oeuvres à Lui. Jésus nous donne la rédemption complète. Nous
n’avons plus de soucis à nous faire. Nous n’avons qu'à nous reposer dans
l’accomplissement de ce qu’il a réalisé pour nous. C’est cela le repos qui sauve.
La conception d’un Évangile selon nos oeuvres apporte une compréhension du
sabbat qui n’a pas de sens. Mais, la conception d’un Évangile selon les oeuvres
de Christ apporte une compréhension juste du sabbat. Quelle compréhension
avons-nous de l’Évangile?

Le repos que Dieu nous demande d’entrer avec Lui le septième jour, c’est la
mort permanente de notre ego. Et ce n’est pas une question de lieu et de temps,
c’est une question d’ici et maintenant!

Hébreux 4:7-11
7 Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd’hui - … :
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas
vos cœurs.
8 Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas
après cela d’un autre jour.
9 Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.
10 Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses
oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
11 Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos.

Quand une personne entend la voix de Dieu et ouvre son cœur au Saint-Esprit
en s’abandonnant dans le repos du salut en Jésus-Christ, alors il est sauvé.
Tous ceux qui se reposent dans ce repos de sabbat réservé au peuple de Dieu
reçoivent le sceau du Dieu vivant! Qu’ils soient juifs, pasteurs, médecin,
astronaute, au Pôle Nord ou même en décalage horaire, ils ont tous le sceau
d’approbation de Dieu! Voilà le vrai repos de sabbat qui sauve!

Mais, vous allez me dire, ce n’est pas ce qu’on m’a enseigné. Alors, lisons
ensemble le texte du 4e commandement.

Exode 20:10-11

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10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton

Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta
fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni
l'étranger qui est dans tes portes.
11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer,
et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième
jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a
sanctifié.

Qui s’est reposé le 7e jour? C’est Dieu et non l’homme! Adam n’avait pas à se
reposer de quoi que ce soit, car il venait tout juste d’être créé.

En lui présentant toute la création qu’Il venait de créer, Dieu a invité Adam à
entrer dans le repos des oeuvres divines. C’est cela le concept du repos du
sabbat. Et aujourd’hui, Dieu nous invite à entrer dans le repos de ses œuvres à
Lui! Ses oeuvres de création et de rédemption. Mais, pour nous rappeler ce
concept de repos dans les oeuvres de Dieu, Dieu nous demande de réserver le
septième jour de la semaine afin de commémorer ce repos. Cette
commémoration c’est bien, mais le plus important c’est d’entrer dans le repos qui
sauve!

Comme témoignage de notre alliance avec notre Dieu créateur, il est bien
d’honorer le sabbat, le bon jour du samedi, mais cela ne nous sauve en rien.

Entrer dans le repos du sabbat, c’est de nous abandonner dès maintenant dans
l’amour de notre Seigneur Jésus-Christ et de conserver cette position d’abandon,
tous les jours de notre vie. Il est important que nous ayons la bonne
compréhension du sabbat du 4e commandement, afin d’entrer dans le repos de
Dieu et d’obtenir le sceau d’approbation des fidèles adorateurs. C’est ma prière,

Amen !

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