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A.

RENOVATION URBAINE

1. Définitions :

Avant de définir la rénovation urbaine commençons per définir la rénovation.


La rénovation désigne les opérations par lesquelles un bâtiment ou l'un de ses éléments voit sa
condition améliorée, par l'utilisation de matériaux neufs, modernes en remplacement des
parties endommagées ou obsolètes. Il s'agit rarement d'une construction neuve après
démolition totale mais plutôt d’une démolition partielle. Cette démolition fait différer la
rénovation de la restauration, remise en l'état initial, et de la réhabilitation, qui a pour but de
rouvrir un lieu fermé, ou ouvert mais pas aux normes les plus récentes. Une rénovation fait
parfois partie d'un plan de reconversion ou de restructuration.

Au sens premier, la rénovation urbaine consiste en une reconstruction de nouveaux bâtiments,


de quartiers, voire des villes entières dans le cadre d’opérations d’urbanisme, après
destruction de l’existant. Le terme ne doit donc pas être confondu avec celui de réhabilitation
qui est le fait de rénover sans détruire. La rénovation dans le bâtiment, c’est améliorer la
qualité de la construction, réduire sa consommation et ses dépenses en matière d'énergie.

La rénovation dans le bâtiment est l'acte de rénover un bâti ou un équipement ancien ou


existant afin de lui donner des caractéristiques techniques, réglementaires et esthétiques de
meilleure qualité. Lorsque la rénovation est poussée en termes de travaux techniques et
réglementaires, nous pouvons alors parler plus de réhabilitation, cependant la frontière entre
ces termes est proche.

La rénovation thermique peut à la fois s’envisager sur le bâti avec des opérations d’isolation
thermique et d’étanchéité du bâti. Elle peut également s’opérer au niveau de l’amélioration du
remplacement des équipements techniques existants ainsi que de l’adjonction d’énergies
renouvelables et les systèmes de régulation et de programmation.

Lors d’une rénovation, la reconstruction peut se faire selon des plans et une architecture qui
peuvent être radicalement différents de la situation antérieure.

Une rénovation bien pensée et bien conduite peut considérablement améliorer l'efficience
énergétique d'un bâtiment, le rendre positif en énergie, et éventuellement intégrer une
dimension biodiversité/puits de carbone et adaptation au changement climatique. Mais elle est
aussi source de flux de matériaux, d'énergie, d'eau et de déchets pouvant être plus ou moins
bien gérés.

2. Les étapes d’une rénovation urbaine

a) Élaboration du projet
Cette phase d’élaboration du projet s’étale en général sur plusieurs années. Elle est pilotée par
la collectivité territoriale qui travaille en collaboration avec les différents maîtres d’ouvrage et
en lien permanent avec les services de l’État.

b) Intervention sur l’urbain.


Le projet, qui vise à transformer durablement le quartier c’est-à-dire le désenclavement du
quartier, diversification du logement et des fonctions, clarification des espaces public/privé,
mise à niveau du parc immobilier, repose sur une intervention lourde sur l’urbain, qui passe
en général par :
o La démolition de logements pour cause de vétusté ou pour une meilleure organisation
urbaine
o La reconstitution des logements sociaux démolis
o La réhabilitation et à la résidentialisation de logements locatifs sociaux
o L’amélioration des espaces urbains et à la création de voies délimitant des îlots
o Le développement des équipements publics (livraison d’écoles, de crèches...)
o La création ou la rénovation d’équipements commerciaux, sociaux et culturels

c) Les fondamentaux du projet


o La reconstitution totale) de l’offre locative sociale démolie
o La diversification de l’offre de logements sur le quartier
o La dimension sociale : la qualité du relogement
o La concertation
o L’amélioration rapide de la gestion urbaine de proximité
o La contribution du projet à l’insertion par l’économique
o L’intégration du développement durable à la démarche de projet
o La cohérence avec la politique de la ville et le contrat urbain de cohésion sociale
o La cohérence avec le projet économique

d) L’implication financière des partenaires

Des opérations citées précédemment ainsi qu’au financement de l’ingénierie nécessaire à la


mise en œuvre et à la conduite des projets. L’attribution de cette subvention est régie par le
règlement général et le règlement comptable et financier d’une organisation définie.

Cette participation financière est modulée en fonction de l’utilité même du projet pour la
rénovation urbaine du quartier. Le montant de cette aide est aussi conditionné à l’effort de la
collectivité locale et des autres partenaires financiers, et modulé en fonction de la situation
financière de ceux-ci.

e) La validation du projet

La délégation territoriale dans le département assure l’instruction du projet, qui donnera lieu à
la signature d’une convention pluriannuelle
Une fois le dossier finalisé, le délégué territorial donne alors son avis qui porte notamment sur
:

§ La cohérence et la pertinence du projet proposé


§ Les actions d’accompagnement du projet
§ Le caractère opérationnel du programme
§ Le plan de financement
§ La durabilité de la transformation du quartier
§ Le dossier comporte notamment un descriptif de l’ensemble des opérations
(calendrier, maîtrise d’ouvrage, plans de financement prévus...).
B. LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION MODERNES EN RDC

Quelques matériaux innovants qui dévoilent les contours du bâtiment du futur

o Le bois transparent
o La fibre de carbone
o SensiTiles
o Le béton auto-cicatrisant
o L’aérogel
o Le Richlite
o Le granit liquide
o Le béton flexible
o La toile de béton
o L’aluminium transparent
o Le bois laminé
o L’hydrocéramique
o Flexicomb
o La peinture ultra-blanche
o Le revêtement de bio-charbon
o Les barres d’armature en chanvre

Leur but est de résoudre les problèmes du passé


Lorsque des fissures apparaissent dans du ciment, le problème est beaucoup plus grave que ce
que la plupart des gens pensent. Et il ne s’agit pas seulement d’une question esthétique, bien
que cela soit certainement important. Le problème est structurel : l’eau va s’infiltrer dans la
fissure et commencer à saper le béton et les armatures nécessaires à une résistance optimale.
Dans un environnement aux températures instables, ce problème est exacerbé par l’effet du
gel et du dégel. L’eau dans la fissure se dilate pendant les hivers glacials, repoussant chaque
côté de la fissure un peu plus loin. Puis, lorsque la glace dégèle au printemps, l’eau s’infiltre
plus profondément dans le ciment, creusant la fissure et minant l’intégrité structurelle du
bâtiment.

Et si le béton pouvait se guérir lui-même ? Ou l’asphalte, ou même le métal ? Il serait possible


d’économiser des milliards rien qu’en réparations et en travaux de restauration, sans parler de
la réduction des dommages causés à l’environnement par le remplacement des matériaux
endommagés.

Certains nouveaux matériaux de construction ne seront adaptés que pour des cas très
spécifiques, mais d’autres ont le potentiel d’être utilisés à une échelle beaucoup plus large.
Les bâtiments aux structures traditionnelles en briques et en béton appartiendront
progressivement au passé, car désormais, nous avons besoin de bâtiments écologiques,
efficaces sur le plan énergétique, durables et légers, qui soient à la fois beaux et très
fonctionnels.

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