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L’incroyable histoire de Serigne


Babacar Sy le premier Khalife Général
de l’Histoire du Sénégal
Par Lamine MBAYE 25/03/2018 à 22:41

Serigne Babacar SY : Il était une fois,


à Saint-Louis …
Par une nuit à Saint-Louis, alors qu’il
était dans une chambre en
compagnie de Ibnou Araby Ly, un
saint de la confrérie Khadrya, Serigne
Babacar fut en proie à des
convulsions intenses, au point
d’inquiéter son ami. Après avoir
retrouvé ses esprits, il se con!a à
Ibnou Araby Ly : «Le Tout Puissant
vient de me faire connaître les 100
noms qui renvoient à Ses attributs. Il
m’a demandé d’en choisir Un et j’ai
choisi le nom de Baacitou.» Lorsque
son interlocuteur lui demanda la
signi!cation du nom, Serigne Babacar
lui répondit ceci : «Mon rayonnement
sur le monde visible sera plus vif
aussi longtemps que je serai dans le
monde intelligible.» 58 ans après son
rappel à Dieu, Serigne Babacar Sy
(Rta) est plus que jamais logé dans
les cœurs et esprits de plusieurs
générations de !dèles de la confrérie
Tidjane. A l’occasion du Gamou 2015,
qui marque l’anniversaire de la
naissance du Prophète Mouhammad
(Psl), L’Obs a fait une incursion dans
l’existence de cet être au destin
exceptionnel qu’est Khalifa Ababacar
Sy. Le 1er Khalife de El Hadji Malick
Sy.

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Serigne Babacar SY : Il était une fois, à Saint-Louis


«Je m’appelle Babacar»

Le mystère qui entoure la dimension ésotérique


de Serigne Babacar Sy fut levé par deux (02)
lieutenants de El Hadji Malick Sy qu’il avait chargé
de faire des retraites divinatoires sur ce qu’il
adviendrait de son union avec Rokhaya Ndiaye.
Après avoir effectué la mission qui leur était
assignée, le moment était venu d’en décliner les
contours. Serigne Malick Sarr fut le premier à
communiquer les résultats de sa retraite à El
Hadji Malick Sy.

«J’ai pu observer une chaîne aux maillons dorés,


qui relient le ventre d’une jeune !lle au ciel. Il m’a
été donné de savoir que la !lle en question est
une certaine Rokhaya Ndiaye, mais aussi que la
chaîne symbolise son enfant, qui aura pour nom
Ababacar», lui con!a-t-il.

A sa suite, Amadou Barro Ndiéguène lui


rapportera ce qu’il avait observé : «J’ai vu une
jeune !lle du nom de Rokhaya Ndiaye. Elle aura un
!ls dont l’érudition et l’estime qu’il a auprès du
Seigneur seront d’une grandeur telle qu’on leur
trouvera des éléments de comparaison avec les
vôtres. Il faudra cependant que vous fassiez
certaines prières pour la garder aussi longtemps
que vous voudrez, car même étant dans les liens
du mariage, elle ne manquera pas de faire l’objet
de convoitises de personnes de toutes les races
et de tous les horizons.»

Bien qu’ayant mesuré la portée des informations


qui lui avaient été fournies et loin de s’extasier
comme le feraient certaines personnes, El Hadji
Malick Sy adopta cette lucidité propre aux grands
hommes, jusqu’à ce que Serigne Babacar naquit,
une matinée de l’an 1885, au moment où il
terminait son fameux «Taïssir». Ce jour-là, Maodo
reçut la visite d’un vieil ami, El Hadji Malick
Wilane, qui habitait la localité de Médina Ndiol.

Après les salutations d’usage, El Hadji Malick lui


annonça la nouvelle de la naissance de Serigne
Babacar et lui recommanda d’entrer dans la
chambre pour bénir le nouveau-né. Il ne !t pas
trois pas que ce dernier se leva brusquement pour
décliner son identité : «Je m’appelle Babacar.»

A l’image des Prophètes Mouhammad (Psl) et


Issa, qui ont parlé bien avant d’avoir vécu sept
jours, Serigne Babacar a accédé au grade de
«Fardiya», qui renvoie au verset de la sourate
«Yaasine» dans laquelle Dieu dit : «Quand Il veut
que quelque chose soit, il Lui su"t tout
simplement de dire sois, pour qu’elle soit.»

Khalifa Ababacar et le manteau de


lumière descendu du ciel

Le jeune Ababacar n’a pas grandi comme les


enfants de son âge. Pas de temps pour les
activités ludiques de son âge. Lui, préférait
s’abreuver à la source de la connaissance. Il n’a
non plus jamais accepté que ses compagnons
posent leurs mains sur ses épaules. Il ne tenait
jamais de propos désobligeants.

Un jour, un homme qui était venu voir son père se


plaignit de ses sautillements : «Qu’il est turbulent
votre enfant !» Serigne Babacar se tourna vers lui
et réagit : «J’ai coupé le cordon qui te liait à la voie
tidjane.» Surpris et assommé par de tels propos, il
!xa El Hadji Malick pour chercher un rempart
après avoir promené partout son regard.
Ce dernier lui !t cette recommandation : «Il faut
t’excuser avant qu’il ne soit trop tard, car je
connais Ababacar.» Ayant réalisé que l’enfant qui
venait de lui parler n’était pas comme les autres, il
ne se le !t pas dire deux fois. A l’âge de la
scolarisation, il fut d’abord con!é à un marabout
appelé Serigne Malick Sarr, premier grand disciple
de Seydi El Hadji Malick Sy et père de Serigne
Mounirou Sarr.

Il avait le privilège d’être l’homme de con!ance


chargé de veiller sur sa famille lors de son
pèlerinage à La Mecque. Il était également son
gendre, car il avait pour épouse Sokhna
Fatoumata Sy, !lle aînée de El Hadji Malick Sy.
Puis ce fut au tour de son oncle, El Hadji Mor
Khoudia Sy, établi à Mbirkilane de prendre la
relève. Il lui apprit l’écriture et les différentes
matières de lecture du Saint Coran, dont le
«Tajwid et le Warsh».

Très vite, Ababacar se distingua par ses facultés


exceptionnelles de mémorisation du Saint Coran,
son intelligence, sa !nesse d’esprit, sa belle voix
et ses prédispositions mystiques. On raconte
qu’un jour, au moment où il était plongé dans ses
retraites, El Hadji Malick vit venir ses deux !ls,
Serigne Babacar et Sidy Ahmed.

Ce dernier pleurait à chaudes larmes. Lorsqu’il lui


demanda pourquoi il était dans cet état, Sidy
Ahmed lui donna cette réponse : «Lorsque
Babacar et moi étions dans la brousse, j’ai vu
venir du ciel des anges qui l’ont recouvert d’un
manteau de lumière et ils ne l’ont pas fait pour
moi.» Seydi Ababacar commença à Tivaouane,
sous la surveillance de Seydi El Hadji Malick Sy, à
recevoir ce qu’on pourrait appeler une éducation
de l’âme.

La retraite de 1111 jours et la


rencontre avec Cheikh Ahmed Tidiane
Chérif

Son éducation achevée, Seydi Ababacar se !xa


d’abord à Ru!sque, sur ordre de El Hadji Malick,
qui y comptait de nombreux !dèles. Serigne
Babacar y avait pour mission de représenter son
père, d’enseigner le Saint Coran, le Droit
musulman et les principes de la confrérie. Aux
uns, il transmettait le «wird» et bénissait les
autres.

Il y reprit également sa vie mystique, caractérisée


par de longues retraites en brousse et dans sa
chambre. Ses déplacements le menèrent aussi à
Joal, où il accrut le nombre de sérères ayant
embrassé la religion sous la direction de son
père. C’est également à Ru!sque que Serigne
Babacar Sy a effectué sa fameuse retraite
spirituelle de mille cent onze (1111) jours à l’issue
de laquelle il !t la rencontre de son maître, Cheikh
Ahmed Tidiane Chérif,mieux
fonctionne en chair
avecet en os.
l'appli

Serigne Babacar Sy était aussi viscéralement


Télécharger
attaché à la ville de Saint-Louis. Il avait l’habitude
de dire à haute et intelligible voix : «Je préfère un
camion rempli de !dèles en provenance de Saint-
Louis vers Tivaouane que 100 camions venant
d’autres localités à destination de Tivaouane.»
Seydi Ababacar Sy est dépeint comme un
taciturne qui ne s’intéressait qu’aux questions qui
le concernaient directement ou ayant trait à
l’Islam et à la confrérie. Quelque prolixe que fut
son interlocuteur, il s’en tenait toujours à la
formule : «Que Dieu te bénisse (Tabaraka
Allahou).»

L’Accession au Khalifat

Son père alité, Serigne Babacar dû se rendre à son


chevet. Arrivé à Tivaouane en 1922, Seydi
Ababacar Sy trouva son père alité. Ce dernier lui
con!a en substance : «Il n’y a pas de repos ici-
bas. Dieu t’accompagnera aussi longtemps que tu
feras preuve de courage. Il semble que la tâche
d’exercer le Khalifat te revient, puisqu’après moi,
tu dois accomplir cette mission. J’espère bien
que tu pourras l’assumer, car depuis ta tendre
jeunesse, j’ai remarqué en toi trois qualités : le
souci permanent de parfaire tes connaissances,
ton attachement à la religion et un profond
respect, assimilable à une crainte, à mon endroit.
Tout ce que je regrette, c’est ta probité trop
marquée vis-à-vis des autres et mon intime
conviction est qu’on ne saurait jamais guider les
gens en ayant cette attitude.»

Aussitôt après le rappel à Dieu de son père,


intervenu le 27 juin 1922, certaines personnalités
de la cité religieuse !rent appel à Serigne
Babacar, qui les trouva à la mosquée. «Il faut que
quelqu’un succède à ton père et nous estimons
que tu n’es pas la personne la mieux indiquée en
présence des compagnons de ton père et de tes
oncles ici présents», lui dirent-ils.

Les sages de Tivaouane soutenaient, à juste


raison, l’argument selon lequel, la confrérie n’est
pas un patrimoine familial, en rappelant la chaîne
de transmission de Cheikh Ahmed Tidiane à El
Hadji Malick et que même

Mouhamed Ghali, successeur du fondateur de la


confrérie, n’avait aucun lien de parenté avec lui,
dont les petits-!ls n’ont un quelconque droit à
faire valoir pour le Khalifat.

En guise de réponse, Serigne Babacar leur


apporta cette mise au point : «Vos suggestions
sont trop tardives, les tenants de la confrérie ont
fait de moi le successeur de El Hadji Malick Sy, 7
ans avant sa mort. Et même si j’étais issu de
Lamine Fandène (dignitaire et propriétaire terrien
sérère demeurant à Fandène, une localité située
dans la région de Thiès), je serais le Khalife, car
c’est un décret divin irréversible devant lequel la
nature humaine est impuissante.»

Poursuivant son propos, il se !t plus intransigeant


: «En réalité, il n’y a que deux (02) chaises
disponibles présentement. Celle du Khalifat et
celle du disciple. Pour la première, j’y suis déjà
assis. Pour la deuxième, vous feriez mieux de
vous y asseoir, de gré, avant que je ne vous y
fasse asseoir de force.»

Les beignets de maman Astou Kâne

Qui craint Dieu est craint par les êtres. A-t-on


l’habitude de dire. Serigne Babacar Sy est le
symbole vivant de cette vérité, par les actes de foi
qu’il a posés durant son existence. Les 2
anecdotes suivantes le démontrent aisément.
Généralement, les relations grands-pères et leurs
petits-!ls sont empreintes d’un amour réciproque.
Celles qui existaient entre Serigne Babacar Sy et
ses petits-!ls ne faisaient pas exception à la
règle.

Comme l’atteste le fait suivant : à l’image des


dames d’un certain âge qui sont la plupart du
temps enclines à avoir une occupation pour se
dégourdir et retarder la phase tant redoutée de la
vieillesse, Sokhna Astou Kane consacrait une
partie de son temps à la vente de beignets, très
prisés par les enfants du quartier.

L’Observateur

#Khalife #SerigneBabacarSy
#SeydiElHadjiMalickSy #Tivaouane

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9 commentaire

Coumba Ndiaye
25-03-18 à 23 h 32 min

Mon KHALIFA Ababacar a moi Saul n a pas d


eagle c est le meilleur.Lahilaha ilalah.

Répondre

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Ibrahima seydi
25-02-22 à 13 h 34 min

Non sama serigne c pour moi tout seul


Wa lahi
Des que tu as dit k il était pour toi seule mes
larmes ont commencer à couler
Fils soar mâcha la

Répondre

THIOBANE El Hadji Sanor


26-03-18 à 1 h 29 min

Masha Allah amna solo

Répondre

Harouna Sambou
26-03-18 à 8 h 00 min

Talla naniou talla fayal

Répondre

Omar Seck
26-03-18 à 9 h 23 min

Terminez le recit

Répondre

Mouhamed Adama
25-03-19 à 1 h 04 min

Masha Allah wallae ndeysann Yallah


Khamnakoo

Répondre

PAPA NDIAYE
05-06-20 à 0 h 22 min

KEN DOU SERIGNE BABACAR SY RTA

Répondre

Hawa pene
20-10-20 à 6 h 44 min

Machallah yalna yallah yokkou léram thi


mouhamed aleyhi salatou
wassalam

Répondre

Salbe kane
29-09-21 à 1 h 54 min

Khalifa Ababacar je suis plus qu’ému Yalla


Naniou Yalla tasse thie sa barque mame

Répondre

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