Vous êtes sur la page 1sur 30

DÉDICACE

✍️A ma tendre et adorable maman Antoinette NGALULA:

Votre amour inconditionnel et soutien permanent ont été toujours un grand secours. Ce travail est le
tien, le couronnement de toutes ces années de patience, de soutien et de compréhension. Vous nous
avez enseigné les règles de la bonne moralité, de l’honnêteté et de la bonne conduite. Vous êtes
l’exemple de douceur et d’amour incommensurable. Que Dieu maitre de l’univers t’accorde sa grâce
et garde longtemps près de nous. Maman je t’aime fort et c’est plus que de simples

mots.

✍️À mon cher père FIDEL TSHIKUMBI :

Cher père, vous m’avez montré le chemin du travail, votre amour de l’éducation a toujours guidé
mes pas, votre sagesse et votre culture d’une famille unie resterons à jamais dans nos mémoires.
Votre amour particulier pour nous m’a illuminé le chemin du savoir.

Les mots simples ne suffiront pas pour vous dire merci , que Dieu vous rembourse au centuple tout
ce que vous avez eu à dépenser pour moi. Je vous aime mon papa.

REMERCIEMENTS

Le présent travail de fin de cycle fait preuve de nos compétences acquises après sept ans d’études
passées à l’Université Notre-Dame du Kasayi (UKA) ; ceci grâce à un enseignement de qualité qui a
été mis à notre disposition par les autorités académiques que nous remercions sincèrement.

Il nous sera impardonnable si nous ne rendons pas grâce, gloire et hommage au Seigneur Jésus-
Christ, lui qui nous assiste en toute circonstance et nous accorde sa grâce.

Ainsi, nos sincères remerciements s’adressent au Professeur Docteur Bernard BUKASA et à


l’Assistant Docteur Gregoire KAMANGA respectivement mes chers directeur et co-directeur , qui se
sont rendus disponibles pour nous encadrer dans la réalisation de cette œuvre scientifique en dépit
de leurs diverses occupations. Chers maîtres, Veuillez accepter notre reconnaissance.

A mes maîtres et encadreurs de stage Dr JEAN JACQUES KALONGO, Docteur MASUNDA Fabrice,
Docteur MULUMBA, pour votre formation et conseils, merci .

A mon cher frère aîné GRACE MULUILA pour son soutien tant moral, spirituel, matériel que financier.

A mes oncles et tantes : André KANKU, Elie NTUMBA pour vos prières et conseils.

A mes frères et sœurs : Jonathan KAKOLE, Elisée BABALE, Shekinah TSHIKELE, Michel TSHIBADI, Joël
NDAYE, Fidel TSHIKUMBI.

A mon amie intime et de tout le temps MONIQUE TUPEMUNYI pour ton soutien tant moral que
spirituel.
Nous remercions également nos compagnons et camarades de lutte : Trésor MUKENGE, Merveil
MUTOMBO, Gédéon OMBA, Moïse MOLWILAWO, Junior JIBIKILAYI, Joël KALOMBA, Gorges KALUBI,
John KALAONDA, vous avez été pour moi plus que des frères.

Enfin, nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail, de loin
ou de près, qu’ils reçoivent l’expression de notre profonde gratitude.

Résumé
La schizophrénie est un trouble mental appartenant à la classe des
psychoses. Elle est caractérisée par des distorsions de la pensée, des
perceptions, des émotions, du langage, du sentiment de soi et du
comportement. La consommation de toxiques en général, et de cannabis
en particulier, est particulièrement importante chez les sujets souffrant de
schizophrénie.
Notre étude a porté sur les caractéristiques cliniques des patients
schizophrènes consommant les cannabis au Centre
Neuropsychopathologique de Kinshasa(CNPP) de Janvier 2021 à
Décembre 2022.

Cette étude avait pour objectif de déterminer les caractéristiques


cliniques des patients schizophrènes consommant les cannabis
hospitalisés au Centre neuropsychopathologique de KINSHASA.

Ainsi nous avons mené une étude rétrospective et descriptive sur 103
cas retenus sur base
d'un échantillonnage non probabiliste de convenance. Les données
préexistantes du service ont servi pour la collecte.
L'analyse a été réalisée avec le logiciel SPSS version 22,0 et nous
avons trouvé comme résultats:

✍️La prévalence de la consommation de cannabis sur 24 mois était de


39% et le sexe masculin était le plus représenté à 98%.

✍️Quarante pourcents étaient des célibataires.

✍️La plupart des patients avaient fait les études secondaires et 42,7%
étaient des chômeurs .
✍️L'âge moyen de début de la maladie était de 19,2 ans et le début était
insiduex dans 69% des cas.

✍️Les patients présentaient souvent les symptômes positifs (80,5%).

✍️Le nombre moyen d'hospitalisations était de 5,8 fois .

✍️67% des patients consommaient le cannabis de façon régulière.

✍️Le contact était facile chez 38,8% des patients.

✍️65% des patients avaient un flux verbal augmenté.

✍️Chez la majorité des patients (53,4%) un antécédent psychiatrique était


retrouvé et avait concerné souvent le frère ou sœur du patients (20,4%)
le père ou la mère (17,5%) .

✍️96,1% des patients étaient pris en charge avec les médicaments et le


traitement était fait d'haldol, artane et largatil.

✍️L’évolution était bonne dans 70,8% de cas.

Il existe une forte comorbidité entre la Schizophrenie et la consommation


des cannabis et ces patients présentent un profil socio-sanitaire lourd.

summary

Schizophrenia is a mental disorder belonging to the class of psychoses. It is


characterized by distortions of thought, perception, emotion, language, sense
of self and behavior. Drug use in general, and cannabis use in particular, is
particularly high in subjects suffering from schizophrenia.
Our study focused on the clinical characteristics of schizophrenic patients using
cannabis at the Centre Neuropsychopathologique de Kinshasa. From January
2021 to December 2022.

The aim of this study was to determine the clinical characteristics of cannabis-
using schizophrenic patients hospitalized at the KINSHASA
Neuropsychopathological Center.

We conducted a retrospective, descriptive study of 103 cases selected on the


basis of

non-probabilistic convenience sampling. Pre-existing data from the department


were used for data collection.

Analysis was carried out using SPSS version 22.0 software, with the following
results:

The prevalence of cannabis use over 24 months was 39% and the male sex was
the most represented at 98%.

✍️Fourty percent were single.

✍️The most patients had completed secondary education and 42.7% were
unemployed.

✍️The mean age of onset was 19.2 years, with insiduex in 69% of cases.

✍️The patients often presented with positive symptoms (80.5%).

✍️The average number of hospitalizations was 5.8 times.

✍️67% of patients used cannabis on a regular basis.

✍️The contact was easy for 38.8% of patients


✍️65% of patients had an increased verbal flow.

✍️The majority of patients (53.4%) had a psychiatric history, often involving the
patient's brother or sister (20.4%), father or mother (17.5%).

✍️96.1% of patients were treated with medication, including haldol, artane and
largatil.

✍️The disease progressed well in 70.8% of cases.


There is a high degree of comorbidity between schizophrenia and cannabis use,
and these patients present a severe socio-sanitary profile.

INTRODUCTION

La consommation de toxiques en général, et de cannabis en particulier,


est particulièrement importante chez les sujets souffrant de schizophrénie. De
même, les diagnostics d’abus et de dépendance à la consommation de cannabis
sont plus élevés chez les sujets souffrant de schizophrénie qu’en population
générale, et ce dans tous les travaux épidémiologiques (1.,2,3)

Cette association fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus. En revanche, les
raisons qui motivent les patients souffrant de schizophrénie à consommer des
substances psychoactives (SPA), en l’occurrence le cannabis, continuent de nous
échapper. Subjectivement, les schizophrènes rapportent consommer ces
substances en vue de soulager leur mal être, de socialiser et d’apaiser leur
anxiété. Ces réponses subjectives militent volontiers en faveur de l’hypothèse de
l’automédication, à l’aide de laquelle on explique généralement la co-occurrence
schizophrénie – consommation de cannabis (4). Mais objectivement, si on les
compare aux schizophrènes abstinents, ceux consommant le cannabis ont un
profil sociosanitaire plus lourd (5).
Toutefois, ces hypothèses ne permettent pas à ce jour d’expliquer l’intensité de
l’association schizophrénie/consommation des cannabis de façon satisfaisante,
notamment sur le plan clinique.
Dans nos investigations sur la question, nous n’avons pas mis en évidence des
données sur le sujet de notre recherche en République Démocratique du Congo,
d’où une motivation supplémentaire d’essayer de décrire la question.
Ainsi, Vu la disponibilité des substances psychoactives, notamment du cannabis
à moindre coût, dans notre pays et l’importance de leur consommation chez les
patients schizophrènes, nous nous sommes décidé de mener cette étude.

Hypothèse de recherche

✓ Les patients schizophrènes consommateurs de cannabis présentent-ils une


symptomatologie plus manifeste comparé aux non consommateurs de cannabis ?

L’objectif principal était décrire les caractéristiques cliniques des patients


atteints de schizophrénie consommateurs de cannabis suivis dans le service de
psychiatrie du Centre Neuropsychopathologique de KINSHASA ( CNPP). Pour
atteindre cet objectif général, nous nous sommes proposés comme objectifs
spécifiques:
✓ Décrire les caractéristiques sociodémographiques de la population d’étude
✓ Décrire le profil clinique des patients schizophrènes inclus dans l’étude
✓la prévalence de la consommation du cannabis chez les patients schizophrènes
inclus dans l’étude.

Ce mémoire est structuré en 3 chapitres :

Le premier chapitre détaille la méthodologie utilisée pour la réalisation de


l’étude , le deuxième présente les résultats de l’étude menée sur les patients
schizophrènes consommateurs des cannabis suivis au CNPP et le troisième
discute les données obtenues à la lumière des références bibliographiques.
Chapitre I . MATERIELS et METHODES

I.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

Le centre Neuro-Psychopathologique est situé au Sud de la Ville de Kinshasa, à


25 Km du centre-ville, sur la colline de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) à
400m des Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK). Le CNPP est
géographiquement limité dans l’espace :

 Au nord, par la route de l’Université allant vers Kimwenza ;


 Au sud par l’Université de Kinshasa,
 A l’Est par le quartier Righini dans la commune de Lemba,
 A l’Ouest par le Centre Hospitalier du Mont-Amba et l’école de santé
publique.

Il est accessible à partir de la route menant vers Kimwenza au niveau l’Institut


Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa.

A. Organisation et fonctionnement

A.1. Cadre Administratif, Technique et Académique

Le CNPP dépend de la faculté de médecine de l’université de Kinshasa, il est


dirigé par un Professeur Médecin Directeur et Vice Doyen chargé des cliniques,
secondé par un Médecin Directeur Adjoint.

A part la Direction Générale, il existe des services centraux dirigés par les
directeurs chefs de service :

● Directeur administratif
● Directeur chef des services techniques
● Directeur chef des services des finances
● Directeur chef des services de nursing
● Représentant du comité de gestion de l’Université de Kinshasa.

A.2. Départements médicaux


Les prestations médicales s’effectuent dans deux départements médicaux, à
savoir :

• Département de psychiatrie et

• Département de neurologie.

Chaque département est dirigé par un professeur chef de département et est


structuré en deux divisions, soit la division administrative et la division des
soins.

I.2. POPULATION D’ETUDE

La population d’étude était constituée de tous les cas ayant consulté au


Département de Psychiatrie du CNPP durant la période de notre étude, d’où
nous avons tiré un échantillon exhaustif des cas de schizophrénie ayant remplis
les critères d’inclusion.

I.3. CRITERES DE SELECTION

A. Critère d’inclusions

Tous les patients avec diagnostic de schizophrénie sur terrain de consommation


des cannabis dans la période de notre étude.

B. Critères d’exclusion

 Tous les patients ne remplissant pas les critères d’inclusion ;


 Tous les patients ayant consultés dans la période de notre étude avec un
autre diagnostic que la schizophrénie sur terrain de consommation des
cannabis

I.4. MODE DE COLLECTE DES DONNEES


Les données ont été recueillies à partir des fiches de consultation et des registres
puis mises dans une fiche de collecte ou d’enquête. La saisie des données sur le
logiciel Excel puis transférées sur SPSS 22.0 pour analyse.

I.5 TYPE D’ETUDE

L’étude que nous avions menée est de type rétrospectif et descriptif portant sur
une série de patients, hospitalisés au service psychiatrique du CNPP entre
janvier 2021 et Décembre 2022, dont le diagnostic de sortie fut schizophrénie
sur terrain de consommation des cannabis.

I.6 ANALYSE STATISTIQUE

L’analyse statistique sera basée sur deux méthodes : Une analyse descriptive à
deux variables : Qualitative et quantitative.

Pour les variables qualitatives, nous allons utiliser des pourcentages.

Pour les variables quantitatives, nous allons utiliser les pourcentages et les
moyennes.

Les logiciels utilisés au cours de l’étude seront SPSS 22.0 et Excel. Le seuil de
significativité a été fixé à 5%.

Chapitre II. RÉSULTATS

II.1. LES DIFFERENTES MOYENNES

Tableau 1. Répartition des différentes moyennes


Variable Moyenne Minimum Maximum
Nombre 5.8 1 16
d'hospitalisations
Durée de 10,24 1 30
consommation des
cannabis
Age au début de 19,2 10 35
consommation des
cannabis
Age de début de la 26,49 13 45
maladie
De ce tableau il ressort que le nombre moyen d’hospitalisations était de 5,8 fois,
la durée moyenne de consommation de cannabis était de 10,24 ans, l’âge moyen
de début de consommation de cannabis était de 19,2 ans et l’âge moyen de début
de la maladie était de 36,49 ans.

II.2. DONNEES SOCIODEMOGRAPHIQUES

Figure 1. Répartition des cas selon le sexe

SEXE

2%

98%

HOMMES FEMMES

Le sexe masculin était le plus représenté avec 95 cas soit 98%

Tableau 2. Répartition des cas Selon le statut matrimonial


statut effectif %
Célibataire 43 41,7
Marié(e) 30 29,2
Divorcé(e) 25 24,3
Veuf(ce) 5 4,8
Total 103 100
Les célibataires étaient les plus représentés (40,8%)

Tableau 3. Répartition des cas Selon le niveau de scolarisation

Niveau de scolarisation effectif %


Non scolarisé 08 7,8
Primaire 33 32
Secondaire 62 60,2
Total 103 100
69,2 % des patients avaient un niveau d’études secondaire

Tableau 4. Répartition des cas Selon l’exercice d’une activité


professionnelle

Activité professionnelle Effectif %


Travaux manuels 32 31,1
Commerçant 18 17,5
Fonctionnaire 9 8,7
Aucune 44 42,7
31,1 % des patients exerçaient les travaux manuels tandis que 42,7% n’avaient
aucune activité.

II.3 . DONNEES CLINIQUES

Tableau 5. Répartition des cas Selon l’âge du patient au début de la maladie

Tranche d’âge (an) Effectif %


13- 19 18 17,4
20- 30 60 58,3
31- 45 25 24,3
Total 103 100
Beaucoup de patients ont débuté la maladie dans la tranche d’âge de 20-30 ans
soit 58,3% des cas avec les extrêmes de 13 et 45 ans

Tableau 6. Répartition des cas Selon le mode de début de la maladie

Mode Effectif %
Insidieux 70 68
Brutal 33 32
total 103 10
Le début insidieux était le monde le plus fréquent soit 68% de cas

Tableau 7. Répartition des cas Selon les motifs de consultation

Types Effectif Fréquence


Manifestations N %
Positifs 83 80,5
Agressivité 90 45,6
Agitation 20 19,4
Logorrhée 50 48,6
Prières incessantes 10 9,7
Propos incohérents 65 63
Négatifs 51 49,5
Fuite 9 8,7
Phobie sociale 2 2
Mutisme/mutacisme 31 30
Replis sur soi 27 26
Attitude figée 42 40,8
Désorganisation 37 36
Automutilation 17 26

Déambulation 81 78,6
Déshabillage 48 46,6
Mange les ordures 37 36
Collectionnisme 70 68
Rires immotivés 42 41,6
Incurie 13 12,6
Barbouillage 31 30
Tentative de suicides 31 30

Les patients présentaient souvent les symptômes positifs (80,5%) et il s'agissait


le plus souvent des propos incohérents (63%), logorrhée (48,6%) et agressivité
(45,6%)

Tableau 8. Répartition des cas Selon le nombre d'hospitalisations depuis


l’accès initial

Nombre Effectif %
d’hospitalisations
1-2 14 13,6
3-5 43 41,7
6-10 26 25,6
11-16 20 19,4
Total 103 100
41,7 % des patients étaient déjà hospitalisés entre 3 et 5 fois , avec les extrêmes
de 1 et 13.
Tableau 9. Répartition des cas selon le contact

Contact effetif %

Facile 40 38,8
Familier 37 36
Difficile 16 15,5
Réservé 10 9,7
total 103 100

Le contact était facile chez 38,8% des patients, puis familier chez 36% des
patients

Tableau 10. Répartition des cas selon le flux verbal, l’activité gestuelle,
l’humeur et la psychomotricité

Augmenté Réduit Instable Total

n(%) n(%) n(%) n(%)

Flux verbal 67(65) 25(24,3) 11(10,7) 103(100)


Activité gestuelle 67(65) 31(30) 5(5) 103(100)
Humeur 39(38) 35(34) 29(28) 103(100)
Psychomotricité 37(36) 51(49,5) 15(14,5) 103(100)
Il ressort de ce tableau que 65% des patients avaient un flux verbal augmenté,
65% avaient une activité gestuelle augmentée, 38% avaient une humeur
augmentée et 36% avaient une psychomotricité réduite.

Tableau 11. Répartition des cas Selon l’intellect

Intellect Effectif %

Trouble 99 96,1
d’attention
Idées délirantes 40 38,8
Hallucinations 38 36,9
Autocritique 31 30

96,1% des patients présentaient le trouble d’attention, 38,8% présentaient les


idées délirantes, 36,9% présentaient les hallucinations et 30% présentaient
l’autocritique.

Tableau 12 . Répartition des cas Selon le syndrome somatique

Syndrome Effectif %
somatique

Anorexie/boulimie 57 55,3
Trouble de libido 38 36,9
insomnie 42 40,8

55,3% des patients avaient l' anorexie/boulimie, 36,9% avaient un trouble de


libido et 40,8 % avaient un trouble de sommeil

Tableau 13. Répartition des cas selon les antécédents héredo-familiaux


Antécédent Effectif %

oui 55 53 ,4%

LIEN Effectif

Parent 18 17,5

Frère/Sœur 21 20,4

Oncle/tante 10 9,7

Cousin /Cousine 5 4,8

Non déterminé 1 1

Total 55

Non 48 46,6

Total 10 100%

Chez majorité des patients (53,4%) un antécédent psychiatrique est retrouvé et a


concerné souvent le frère ou sœur du patients (20,4%) le père ou la mère
(17,5%)

Tableau 14. Répartition des cas selon le type de prise en charge

Types Prise en charge effectif %

Médicamenteuse 99 96,1
Psychothérapie 4 3,9
Total 10% 100 %

96,1% des patients étaient pris en charge par les médicaments

Tableau 15. Répartition des cas selon les médicaments administrés

Classe Molécule Effectif %

Antipsychotiques

Haldol 103 100


Largatil 103 100
Risperidal 23 22,3
Anticholinergique artane 103

Dans 100% de cas le T3 il a fait d'haldol, artane et largatil

Tableau 16. Répartition des cas selon l’évolution après traitement

Evolution Effectif %

Bonne 73 70,8
Mauvaise 30 29,2
Total 10% 100%

L’évolution était bonne dans 70,8% de cas

II.4 . CONSOMMATION DES CANNABIS

Tableau 17. Répartition des cas Selon la prévalence de consommation des


cannabis

Nombre patients Patients consommant %


Schizophrènes les cannabis
264 103 39
La prévalence de la consommation du cannabis sur 24 mois était de 39%

Tableau 18. Répartition des cas Selon la durée de consommation du


cannabis

Durée (an) effectif %


1-5 9 8,7
6-10 42 40,8
11-15 30 29,1
16-20 ans 14 13,6
>20 ans 8 7,8
total 103 100
40,8% des patients avaient déjà consommé le cannabis pendant 5 à 10 ans, avec
les extrêmes de 1 et 30 ans
Tableau 19. Répartition des cas Selon l’âge de début de consommation

Age (an) Effectif %


10-15 40 38,8
16-20 31 30,1
21-30 21 20,4
30-35 11 10,7
Total 103 100
38,8% des patients avaient commencé la consommation de cannabis entre
l’âge de 10 à 15 ans, avec les extrêmes de 10 et 35 ans.

Tableau 20. Répartition des cas Selon la fréquence de consommation

Fréquence Effectif %
Régulièrement 69 67%
Occasionnellement 34 33%
Total 103 100
67% des patients consommaient le cannabis de façon régulière

.
Chapitre III. DISCUSSION

1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRPHIQUES DES PATIENTS

 Sexe

De données de la figure 1, il ressort que le sexe masculin était le plus représenté


avec 98 cas soit 95% .

Schoeler T et Al [8] dans leur étude ont rapporté une prédominance masculine
dans 60% des cas. De même, Dervaux A et al [7] ont trouvé dans leur étude que
83,3% des patients schizophrènes avec abus ou dépendance au cannabis étaient
des hommes.

Cette prédominance masculine est liée au fait que naturellement en Afrique , la


consommation de cannabis reste un phénomène largement masculin [6,7].

 Statut matrimonial

De données du tableau 3 il ressort que les patients Schizophrènes


consommateurs de cannabis étaient pour la plupart célibataires avec 43 cas soit
41,7%.

Ce résultat est superposable à celui de Lasebikan V et Al [9] qui ont rapporté


54,7% des célibataires dans leur étude réalisée en 2016 au Nigeria.

Aussi, dans leur étude, Jaafari M et Al [27] ont trouvé que les célibataires étaient
les plus représentés.

Bien qu'il soit superficiel de déterminer lequel a précédé l'autre entre le célibat et
les psychoses, il a été constaté que les patients atteints de la schizophrénie
vivaient souvent seuls, n'étaient pas mariés [10].
Nous pouvons justifier cette situation par le fait que la Schizophrénie apparaît
dans la majorité des cas précocement( avant l’âge de mariage) mais également
par le manque des moyens chez beaucoup de patients Schizophrenes.

 Niveau de scolarisation

De données du tableau 4 montre que 60,2,% des patients schizophrènes


consommateurs des cannabis avaient un niveau d’études secondaire et 30%
avaient fait seulement les études primaires.

Ce résultat se rapproche de celui de Lasebikan V et Al [9] qui ont rapporté


58,7% des patients ayant fait les études secondaires et 33% pour les études
secondaires.

Les patients Schizophrènes consommateurs des cannabis n’ont pas de niveaux


élevés en étude suite à l’ d'apparition précoce de la Schizophrénie et son
caractère invalidant ainsi qu’à certains troubles de mémoire dus à la
consommation des cannabis.

 Exercice d'une activité professionnelle

De données du tableau 5, il découle que 31,1 % des patients exerçaient les


travaux manuels tandis que 42,7% n’avaient aucune activité.

Labisekin V et Al[9] ont également rapporté dans leur étude que 49,3% des
patients schizophrènes consommateurs de cannabis n’avaient pas d’activité
professionnelle.

La schizophrénie est une pathologie très invalidante qui amène souvent les
patients à être apragmatiques.

En outre, Trois faits pourraient expliquer ce constat dans notre étude : La


symptomatologie qui éloigne le patient de la société (délire, agressivité, retrait,
etc.), le niveau d'études bas et le taux de chômage élevé dans notre milieu.

2. DONNEES CLINIQUES

 Age au début de la maladie


De données des tableaux 6 et 1, il ressort que la maladie a été diagnostiquée
dans la tranche d'âge de 20-30 ans dans la majorité des cas soit 58,3% des cas,
avec une moyenne de 26,49 et les extrêmes de 13 et 45.

Ce résultat est en bon accord avec ceux rapportés par Bouri S et Al[12] en 2020
au Maroc dans leur étude Portant sur les facteurs déterminants de la
consommation des cannabis chez les patients schizophrènes , selon laquelle
l’âge moyen de début de la maladie était de 24,4+/-7 ans .

Foti et Al[13], ont rapporté 22 ans comme l'âge d'apparition des troubles dans
leur étude basée sur la consommation de cannabis et l'évolution de la
schizophrénie.

Dans leur étude publiée en 2011 , Large et Al ont rapporté que la consommation
de cannabis était associée à une apparition plus précoce de la psychose[14].

Le paramètre d'âge inférieur au début de la schizophrénie pourrait être interprété


de deux manières : soit la consommation du cannabis déclenche les symptômes
de la schizophrénie chez les 'individus génétiquement prédisposés à la maladie,
soit l' apparition précoce des symptômes conduit les patients à consommer du
cannabis en automédication pour faire face à leur maladie.

 Le mode de début de la maladie

Des données du tableau 6 il ressort que 68% des patients schizophrènes


consommateurs des cannabis avaient un mode de début insidieux .

Ce résultat rejoint celui de M.LASSINA [23] qui dans son étude a rapporté un
mode de début insidieux dans 66,8% des cas .

De même , Bouri S et Al[12] ont rapporté dans leur étude que 66,1% des
patients schizophrènes consommateurs des cannabis avaient un mode de début
insidieux.
 Les motifs de consultation

De données du tableau 7, nous avons noté que les symptômes positifs étaient les
plus retrouvés dans 80,5% des cas et dans cette catégorie " les propos
incohérents " (63%) et" la logorrhée" (48,6%).

Ousmane DIN a aussi trouvé que les symptômes positifs constituaient les
principaux motifs de consultation (agressivité 47,3% et l'agitation 18,9) [15].

HALOUANI A. et col. estiment ces symptômes positifs souvent retrouvés


troublent généralement l'ordre public ce qui explique qu'ils sont les principaux
motifs de consultation et de demande d'hospitalisation.[15]

Franck N, explique le taux élevé des symptômes positifs par le fait que
naturellement dans la schizophrénie on retrouve plus les signes positifs [16]

 Le nombre d'hospitalisations

De données des tableaux 1 et 8, il ressort que 41,7% des patients


schizophrènes consommateurs des cannabis étaient déjà hospitalisés 3 à 5 fois ,
avec une moyenne de 5.8 et les extrêmes de 1 à 16 .

Ce résultat est superposable à celui rapporté dans l'étude de Bouri S et Al[12] en


2020 au Maroc, selon lequel la plus part des patients avaient 5 à 8
hospitalisations.

D'après DIXON et Al,[19], dans leur étude, les patients schizophrènes qui
consomment les cannabis ont plus de rechutes psychotiques.

Selon la méta-analyse de Koskinen J et al en 2010 [26] indépendamment du


stade de la maladie, les utilisateurs continus de cannabis présentaient une
augmentation plus importante des rechutes de psychose que les non-utilisateurs
et utilisateurs abandonnés, ainsi que des hospitalisations plus longues que les
non-utilisateurs. En revanche, l'arrêt du cannabis n'était pas associé à une
rechute. La méta-analyse a démontré des effets plus importants de la
consommation continue de cannabis que de l'arrêt de la consommation sur la
rechute et les des symptômes.

 Le contact
De données du tableau 9, il ressort que les patients Schizophrènes
consommateurs des cannabis avaient un contact facile dans 38,8% des cas .

NDAMBO M[11] a rapporté dans son étude un contact facile dans 49% des cas.

Ce contact facile est liée aux effets euphoriques qu’entraîneraient les cannabis
chez ses consommateurs.

 Les flux verbal, activité gestuelle, humeur et psychomotricité

De données du tableau 10, il ressort que les patients Schizophrènes


consommateurs des cannabis avaient un flux verbal augmenté dans 65% des cas,
une activité gestuelle augmentée dans 65% des cas, une humeur augmentée
dans 38% des cas et une psychomotricité réduite dans 49,5% des cas .

NDAMBO M[11] a rapporté dans son étude flux verbal augmenté dans 69% des
cas, une activité gestuelle augmentée dans 61% des cas, une humeur augmentée
dans 40% des cas et une psychomotricité réduite dans 42% des cas .

 L’intellect

De données du tableau 11 il ressort que 96,1% des patients présentaient le


trouble d’attention, 38,8% présentaient les idées délirantes, 36,9% présentaient
les hallucinations et 30% présentaient l’autocritique.

Dans l'étude de Dervaux A et Al[7], il a été rapporté que les patients


Schizophrenes consommateurs des cannabis faisaient les hallucinations dans
34% des cas, les idées délirantes dans 36% des cas et le trouble d'attention dans
70% % des cas.

NDAMBO M[11], a rapporté 45% des cas d'hallucinations, 30% des délires
27% d'autocritique.

Ces signes ne sont rien d’autres que les manifestations positives retrouvées
naturellement dans la schizophrénie.

 Les antécédents

De données du tableau 13, nous constatons que les patients ayant au moins un
antécédent psychiatrique hérédofamilial représentaient 43,4% des cas, et
concernant le lien avec le patient, il S'agissait soit du frère et/ou de sa sœur dans
20,4 % des cas , soit d'un ou de deux parents dans 17,5% des cas, soit 70,9% des
apparentés de premier degré.

Claire O. a noté que 62% des patients avaient au moins un antécédent


psychiatrique chez un apparenté de premier degré [17].

De même , Ousmane DIN a trouvé que les sujets ayant les parents de premier
degré malades représentaient 55%[15].

Ce taux dans ces différentes études, s'accorde avec la théorie sur l'hypothèse
génétique dans la survenue de la schizophrénie sans constituer à elle seule la
cause.

 La prise en charge

Des données des tableaux 14 et 15 il ressort que tous les patients ont bénéficié
d'une prise en charge médicamenteuse, et les molécules les plus utilisés étaient
haldol, largatil et artane.

Actuellement il est recommandé dans le traitement de la schizophrénie ,


d'utiliser les antipsychotiques de deuxième génération [25].

Nous estimons que cela n'est pas réalisé par le fait que ces derniers ont un coût
élevé et ne sont pas très accessibles.

 L’évolution

Partant du tableau 16, il ressort que L’évolution était bonne dans 70,8% de cas
tandis que 29,2% des patients avaient une mauvais évolution.

M.LASSINA [23]a rapporté une bonne évolution dans 82% des cas chez les
patients Schizophrènes consommateurs des cannabis.

Nous estimons que Le taux élevé de mauvaise évolution dans notre étude est
due au non usage des antipsychotiques de deuxième génération dans la prise en
charge.

3. CONSOMMATION DES CANNABIS

 La prévalence de consommation de cannabis chez les patients


Schizophrènes sur 24 mois
Des données du tableau 17, nous constatons que la notion de consommation au
cours de 24 derniers mois était retrouvée chez 103 patients sur 264 patients
souffrant de la schizophrénie, soit une fréquence de 39%. Coulibaly et al ont
rapporté une fréquence de 68,7% de consommation des cannabis [20].

La consommation de cannabis est reconnue par plusieurs auteurs comme facteur


de vulnérabilité de la schizophrénie [21,22].

Le taux élevé de consommation des cannabis se justifie par la facilité d'accès au


cannabis dans notre milieu.

10. La durée de consommation du cannabis

Des données des tableaux 1 et 11, il ressort que 40,8 % des nos patients avaient
déjà consommé le cannabis pendant 6 à 10 ans , avec une moyenne de 10,4 et les
extrêmes de 1 à 30.

M.LASSINA [23] dans son étude a rapporté un 10,4 ans comme durée moyenne
de consommation des cannabis avec les extrêmes de 1 à 32 ans .

 Age au début de la consommation des cannabis

Dans l'étude de Dervaux A et Al [7], la tranche d' âge de début de l'abus ou de la


dépendance au cannabis était comprise entre 17 et 22 ans.

Des données des tableaux 1 et 12, les schizophrènes qui consomment le


cannabis l'avaient débuté entre 10 et 15 ans, avec une moyenne de 19,2 ans et
les extrêmes de 10 et 35 ans .

La consommation précoce des cannabis est liée à l’accès facile et et au coût


moins élevé du cannabis dans notre milieu.

L'âge de début de consommation de cannabis semble fortement influencer


l'association cannabis/schizophrénie [18]. Une explication potentielle à cela est
que la consommation de cannabis a des effets plus importants sur le
développement du cerveau et c'est ce qui conduit à une association plus forte
avec de futures psychoses.

 Fréquence de consommation

Des données du tableau 20, il ressort que 67% des patients consommaient le
cannabis de façon régulière.
Ce résultat est proche de celui de Jouko Miettunem et Al, qui dans leur étude ont
rapporté que 55,6% des patients consommaient le cannabis de façon régulière
[24].

La consommation régulière se justifie par une dépendance qu'entraine les


cannabis chez ses consommateurs.

CONCLUSION

La Schizophrénie constitue un véritable problème de santé publique


mondiale par ses manifestations qui altèrent le développement
psychosocial et ses conséquences sur la vie du patient (scolarité,
condition professionnelle, …) et le cout qu'elle engendre pour la prise en
charge. Il existe dans notre milieu une forte comorbidité entre la
Schizophrénie et la consommation des cannabis vu la disponibilité et la
facilité d'accès à ces substances.

Dans notre série, les patients Schizophrènes consommateurs des


cannabis sont plus souvent les hommes que les femmes, sont
célibataires et sans profession.

Chez ces patients , la maladie débute souvent à l’âge jeune et le


nombre d’hospitalisations est très élevé.

Le tableau clinique que présentent les patients schizophrènes


consommant les cannabis à l'admission est essentiellement marqué par
des symptômes dit positifs (tels que l'agressivité et les propos
incohérents).

La prise en charge de ces patients dans notre milieu d’études était


essentiellement fait de neuroleptiques classiques ( haldol, artane,
largatil).

Cette étude prouve un profil socio-sanitaire lourd chez les patients


schizophrènes consommant les cannabis.

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

A la lumière de ce qui précède, il est nécessaire de formuler quelques


recommandations :
Au ministère de la santé :
✍️ De former et recycler les personnels soignants quel que soit l'échelon
pour permettre l'identification précoce de facteurs de risque et des
symptômes de la schizophrénie chez les patients consommant les cannabis
et donc une prise en charge précoce;

·✍️De subventionner les centres spécialisés pour alléger le cout de la prise


en charge des pathologies psychiatriques ;

·✍️De mettre en place de programme national pour la sensibilisation sur la


schizophrénie afin d'éviter la stigmatisation et permettre la détection
précoce des individus à haut risque pour un suivi adéquat.

✍️De mettre en place une loi interdisant la consommation des substances


psychoactives dans notre milieu.
A la faculté de médecine :

✍️Encourager les recherches en psychiatrie et particulièrement sur la


schizophrénie.
Au Centre Neuropsychopathologique de KINSHASA :

✍️D'améliorer la conservation des dossiers médicaux

✍️De s'investir dans l'établissement de dossiers complets et soigneux pour


faciliter la recherche

✍️D'aider les familles pour la compréhension de la schizophrénie pour


qu'elles apportent leur soutien, moral ou financier, aux malades
Aux familles

✍️ D'accompagner les patients dans leur prise en charge (soutien moral et


financier)

✍️D'aider les patients dans l'observance thérapeutique et de bannir toute


stigmatisation

✍️D'amener précocement à un centre spécialisé des personnes présentant


des signes en rapport avec les troubles mentaux et celles identifiées
comme à haut risque.
De sensibiliser leur entourage sur les méfaits de la consommation des
cannabis et de toutes les substances psychoactives.
Références bibliographiques

1. Green B, Young R, Kavanagh D. Cannabis use and misuse prevalence among people with
psychosis. Br J Psychiatry. (2005) 187:306–13. doi: 10.1192/bjp.187.4.306

2. Mueser KT, Yarnold PR, Rosenberg SD, Swett Jr C, Miles KM, Hill D. Substance use
disorder in hospitalized severely mentally ill psychiatric patients: prevalence, correlates, and
subgroups. Schizophr Bull. (2000) 26:179–92. doi: 10.1093/oxfordjournals.schbul.a033438
Chez les patients schizophrénes au CHU POINT G., thèse 2022, p 57

3. Sevy S, Robinson DG, Holloway S, Alvir JM, Woerner MG, Bilder R, et al. Correlates of
substance misuse in patients with first-episode schizophrenia and schizoaffective disorder.
Acta Psychiatr Scand. (2001) 104:367–74. doi: 10.1111/j.1600-0447.200toxicomanie.

4. Khantzian, E. J. (1985). The self-medication hypothesis of addictive disorders: Focus on


heroin and cocaine dependence. Am J Psychiatry, 142, 1259-1264.

5. Mueser, K. T., Drake, R. E., & Wallach, M. A. (1998). Dual diagnosis: A review of
etiological theories. Addictive Behav, 23, 717-734.

6. I. Lamarque et al., « Analyse du profil socio-démographique et clinique de patients


schizophrènes en fonction du traitement neuroleptique reçu », L’Encéphale, vol. 32, no 3, p.
369–376, 2006.

7. A. Dervaux et al., « Cannabis et schizophrénie: Données cliniques et socio-


démographiques. », Encéphale Rev. Psychiatr. Clin. Biol. Thérapeutique, 2003.

8. T. Schoeler et al., « Poor medication adherence and risk of relapse associated with
continued cannabis use in patients with first-episode psychosis: a prospective analysis »,
Lancet Psychiatry, vol. 4, no 8, p. 627-633, août 2017.

9. V. Lasebikan et O. O. Aremu, « Cannabis Use and Associated Harms among Schizophrenia


Patients in a Nigerian Clinical Setting: A Case–Control Study », Front. Psychiatry, vol. 7, p.
136, août 2016.

10. M.-S. Ran et al., « Different outcomes of never-treated and treated patients with
schizophrenia: 14-year follow-up study in rural China », Br. J. Psychiatry, vol. 207, no 6, p.
495-500, déc. 2015.

11. NDAMBO M, Fréquence et prise en charge de la schizophrénie à Lubumbashi »,2015


12. S. Bouri et al., « Determining factors for Cannabis use among Moroccans Schizophrenic
Patients: A cross sectional study », Avicenna J. Phytomedicine, vol. 10, no 1, p. 89-100, 2020.

13. ]S. Fish et al., « Interaction of schizophrenia and chronic cannabis use on reward
anticipation sensitivity », NPJ Schizophr., vol. 7, 2021.

14. M. Large, S. Sharma, M. T. Compton, T. Slade, et O. Nielssen, « Cannabis use and earlier
onset of psychosis: a systematic meta-analysis », Arch. Gen. Psychiatry, vol. 68, no 6, p.
555-561, juin 2011.

15. Ousmane DIN, »Approche épidémiologique de la Schizophrénie au service de psychiatrie


du CHU du Point G, » Inédit, thèse pour le diplôme d'état en médecine, Université du Mali,
2010.

16. FRANK N, La clinique de la schizophrénie, Elsevier Masson C- Psychiatrie 2013 ;10


(1) :1-16 [Article 37-282-A-20]

17. Claire OBACZ, Clinique des phases premorbides et prodromiques de la schizophrénie : à


propos de 50 cas, inédit, thèse pour l'obtention du grade de spécialiste en médecine,
Université Henry Poincaré, juillet 2010

18. R. van Winkel et R. Kuepper, « Epidemiological, neurobiological, and genetic clues to the
mechanisms linking cannabis use to risk for nonaffective psychosis », Annu. Rev. Clin.
Psychol., vol. 10, p. 767-791, 2014.

19. L. Dixon, « Dual diagnosis of substance abuse in schizophrenia: prevalence and impact on
outcomes », Schizophr. Res., vol. 35 Suppl, p. S93-100, mars

1999.

20. D. P. Coulibaly et al., « Descriptive study of cases of schizophrenia in the

Malian population », BMC Psychiatry, vol. 21, no 1, p. 413, août 2021.

21.S. P. Coulibaly et al., « [Hospital epidemiology of psychiatric disorders in

Mali] », Pan Afr. Med. J., vol. 41, p. 160, 2022.

22. M. Di Forti, C. M. Lewis, R. M. Murray, et E. Vassos, « Meta-

analysis of the Association Between the Level of Cannabis Use and Risk of

Psychosis », Schizophr. Bull., vol. 42, no 5, p. 1262-1269, sept. 2016.

23. Lassina D. « ETUDE DES EFFETS DE L’USAGE DU CANNABIS CHEZ LES


PATIENTS SCHIZOPHRÈNES AU CHU POINT G.thèse, 2022
24. Jouko Miettunen, Sari To¨rma¨ nen, Graham K. Murray"Association of cannabis use with
prodromal

symptoms of psychosis in adolescence"p471, 2008

25. Katja Cattapan-Ludewiga, StephanieKrebsa, Hanspeter Kunzc, René Bridleraa, Le


traitement médicamenteux de la schizophrénie , Forum Med Suisse 2012;12(9):189-193)

26. Koskinen, J. Löhönen, H. Koponen, M. Isohanni, et J. Miettunen, « Rate of Cannabis Use


Disorders in Clinical Samples of Patients With Schizophrenia: A Meta-analysis », Schizophr.
Bull., vol. 36, no 6, p. 1115-1130, nov. 2010.

[27] « Jaafari M. Enfance des patients schizophrènes: étude transversale auprès de 100s.
Memoire de fin de spécialité. Université Sidi Mohamed Ben Abdellah. 2018. » .

Vous aimerez peut-être aussi