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Votre amour inconditionnel et soutien permanent ont été toujours un grand secours. Ce travail est le
tien, le couronnement de toutes ces années de patience, de soutien et de compréhension. Vous nous
avez enseigné les règles de la bonne moralité, de l’honnêteté et de la bonne conduite. Vous êtes
l’exemple de douceur et d’amour incommensurable. Que Dieu maitre de l’univers t’accorde sa grâce
et garde longtemps près de nous. Maman je t’aime fort et c’est plus que de simples
mots.
Cher père, vous m’avez montré le chemin du travail, votre amour de l’éducation a toujours guidé
mes pas, votre sagesse et votre culture d’une famille unie resterons à jamais dans nos mémoires.
Votre amour particulier pour nous m’a illuminé le chemin du savoir.
Les mots simples ne suffiront pas pour vous dire merci , que Dieu vous rembourse au centuple tout
ce que vous avez eu à dépenser pour moi. Je vous aime mon papa.
REMERCIEMENTS
Le présent travail de fin de cycle fait preuve de nos compétences acquises après sept ans d’études
passées à l’Université Notre-Dame du Kasayi (UKA) ; ceci grâce à un enseignement de qualité qui a
été mis à notre disposition par les autorités académiques que nous remercions sincèrement.
Il nous sera impardonnable si nous ne rendons pas grâce, gloire et hommage au Seigneur Jésus-
Christ, lui qui nous assiste en toute circonstance et nous accorde sa grâce.
A mes maîtres et encadreurs de stage Dr JEAN JACQUES KALONGO, Docteur MASUNDA Fabrice,
Docteur MULUMBA, pour votre formation et conseils, merci .
A mon cher frère aîné GRACE MULUILA pour son soutien tant moral, spirituel, matériel que financier.
A mes oncles et tantes : André KANKU, Elie NTUMBA pour vos prières et conseils.
A mes frères et sœurs : Jonathan KAKOLE, Elisée BABALE, Shekinah TSHIKELE, Michel TSHIBADI, Joël
NDAYE, Fidel TSHIKUMBI.
A mon amie intime et de tout le temps MONIQUE TUPEMUNYI pour ton soutien tant moral que
spirituel.
Nous remercions également nos compagnons et camarades de lutte : Trésor MUKENGE, Merveil
MUTOMBO, Gédéon OMBA, Moïse MOLWILAWO, Junior JIBIKILAYI, Joël KALOMBA, Gorges KALUBI,
John KALAONDA, vous avez été pour moi plus que des frères.
Enfin, nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail, de loin
ou de près, qu’ils reçoivent l’expression de notre profonde gratitude.
Résumé
La schizophrénie est un trouble mental appartenant à la classe des
psychoses. Elle est caractérisée par des distorsions de la pensée, des
perceptions, des émotions, du langage, du sentiment de soi et du
comportement. La consommation de toxiques en général, et de cannabis
en particulier, est particulièrement importante chez les sujets souffrant de
schizophrénie.
Notre étude a porté sur les caractéristiques cliniques des patients
schizophrènes consommant les cannabis au Centre
Neuropsychopathologique de Kinshasa(CNPP) de Janvier 2021 à
Décembre 2022.
Ainsi nous avons mené une étude rétrospective et descriptive sur 103
cas retenus sur base
d'un échantillonnage non probabiliste de convenance. Les données
préexistantes du service ont servi pour la collecte.
L'analyse a été réalisée avec le logiciel SPSS version 22,0 et nous
avons trouvé comme résultats:
✍️La plupart des patients avaient fait les études secondaires et 42,7%
étaient des chômeurs .
✍️L'âge moyen de début de la maladie était de 19,2 ans et le début était
insiduex dans 69% des cas.
summary
The aim of this study was to determine the clinical characteristics of cannabis-
using schizophrenic patients hospitalized at the KINSHASA
Neuropsychopathological Center.
Analysis was carried out using SPSS version 22.0 software, with the following
results:
The prevalence of cannabis use over 24 months was 39% and the male sex was
the most represented at 98%.
✍️The most patients had completed secondary education and 42.7% were
unemployed.
✍️The mean age of onset was 19.2 years, with insiduex in 69% of cases.
✍️The majority of patients (53.4%) had a psychiatric history, often involving the
patient's brother or sister (20.4%), father or mother (17.5%).
✍️96.1% of patients were treated with medication, including haldol, artane and
largatil.
INTRODUCTION
Cette association fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus. En revanche, les
raisons qui motivent les patients souffrant de schizophrénie à consommer des
substances psychoactives (SPA), en l’occurrence le cannabis, continuent de nous
échapper. Subjectivement, les schizophrènes rapportent consommer ces
substances en vue de soulager leur mal être, de socialiser et d’apaiser leur
anxiété. Ces réponses subjectives militent volontiers en faveur de l’hypothèse de
l’automédication, à l’aide de laquelle on explique généralement la co-occurrence
schizophrénie – consommation de cannabis (4). Mais objectivement, si on les
compare aux schizophrènes abstinents, ceux consommant le cannabis ont un
profil sociosanitaire plus lourd (5).
Toutefois, ces hypothèses ne permettent pas à ce jour d’expliquer l’intensité de
l’association schizophrénie/consommation des cannabis de façon satisfaisante,
notamment sur le plan clinique.
Dans nos investigations sur la question, nous n’avons pas mis en évidence des
données sur le sujet de notre recherche en République Démocratique du Congo,
d’où une motivation supplémentaire d’essayer de décrire la question.
Ainsi, Vu la disponibilité des substances psychoactives, notamment du cannabis
à moindre coût, dans notre pays et l’importance de leur consommation chez les
patients schizophrènes, nous nous sommes décidé de mener cette étude.
Hypothèse de recherche
A. Organisation et fonctionnement
A part la Direction Générale, il existe des services centraux dirigés par les
directeurs chefs de service :
● Directeur administratif
● Directeur chef des services techniques
● Directeur chef des services des finances
● Directeur chef des services de nursing
● Représentant du comité de gestion de l’Université de Kinshasa.
• Département de psychiatrie et
• Département de neurologie.
A. Critère d’inclusions
B. Critères d’exclusion
L’étude que nous avions menée est de type rétrospectif et descriptif portant sur
une série de patients, hospitalisés au service psychiatrique du CNPP entre
janvier 2021 et Décembre 2022, dont le diagnostic de sortie fut schizophrénie
sur terrain de consommation des cannabis.
L’analyse statistique sera basée sur deux méthodes : Une analyse descriptive à
deux variables : Qualitative et quantitative.
Pour les variables quantitatives, nous allons utiliser les pourcentages et les
moyennes.
Les logiciels utilisés au cours de l’étude seront SPSS 22.0 et Excel. Le seuil de
significativité a été fixé à 5%.
SEXE
2%
98%
HOMMES FEMMES
Mode Effectif %
Insidieux 70 68
Brutal 33 32
total 103 10
Le début insidieux était le monde le plus fréquent soit 68% de cas
Déambulation 81 78,6
Déshabillage 48 46,6
Mange les ordures 37 36
Collectionnisme 70 68
Rires immotivés 42 41,6
Incurie 13 12,6
Barbouillage 31 30
Tentative de suicides 31 30
Nombre Effectif %
d’hospitalisations
1-2 14 13,6
3-5 43 41,7
6-10 26 25,6
11-16 20 19,4
Total 103 100
41,7 % des patients étaient déjà hospitalisés entre 3 et 5 fois , avec les extrêmes
de 1 et 13.
Tableau 9. Répartition des cas selon le contact
Contact effetif %
Facile 40 38,8
Familier 37 36
Difficile 16 15,5
Réservé 10 9,7
total 103 100
Le contact était facile chez 38,8% des patients, puis familier chez 36% des
patients
Tableau 10. Répartition des cas selon le flux verbal, l’activité gestuelle,
l’humeur et la psychomotricité
Intellect Effectif %
Trouble 99 96,1
d’attention
Idées délirantes 40 38,8
Hallucinations 38 36,9
Autocritique 31 30
Syndrome Effectif %
somatique
Anorexie/boulimie 57 55,3
Trouble de libido 38 36,9
insomnie 42 40,8
oui 55 53 ,4%
LIEN Effectif
Parent 18 17,5
Frère/Sœur 21 20,4
Oncle/tante 10 9,7
Non déterminé 1 1
Total 55
Non 48 46,6
Total 10 100%
Médicamenteuse 99 96,1
Psychothérapie 4 3,9
Total 10% 100 %
Antipsychotiques
Evolution Effectif %
Bonne 73 70,8
Mauvaise 30 29,2
Total 10% 100%
Fréquence Effectif %
Régulièrement 69 67%
Occasionnellement 34 33%
Total 103 100
67% des patients consommaient le cannabis de façon régulière
.
Chapitre III. DISCUSSION
Sexe
Schoeler T et Al [8] dans leur étude ont rapporté une prédominance masculine
dans 60% des cas. De même, Dervaux A et al [7] ont trouvé dans leur étude que
83,3% des patients schizophrènes avec abus ou dépendance au cannabis étaient
des hommes.
Statut matrimonial
Aussi, dans leur étude, Jaafari M et Al [27] ont trouvé que les célibataires étaient
les plus représentés.
Bien qu'il soit superficiel de déterminer lequel a précédé l'autre entre le célibat et
les psychoses, il a été constaté que les patients atteints de la schizophrénie
vivaient souvent seuls, n'étaient pas mariés [10].
Nous pouvons justifier cette situation par le fait que la Schizophrénie apparaît
dans la majorité des cas précocement( avant l’âge de mariage) mais également
par le manque des moyens chez beaucoup de patients Schizophrenes.
Niveau de scolarisation
Labisekin V et Al[9] ont également rapporté dans leur étude que 49,3% des
patients schizophrènes consommateurs de cannabis n’avaient pas d’activité
professionnelle.
La schizophrénie est une pathologie très invalidante qui amène souvent les
patients à être apragmatiques.
2. DONNEES CLINIQUES
Ce résultat est en bon accord avec ceux rapportés par Bouri S et Al[12] en 2020
au Maroc dans leur étude Portant sur les facteurs déterminants de la
consommation des cannabis chez les patients schizophrènes , selon laquelle
l’âge moyen de début de la maladie était de 24,4+/-7 ans .
Foti et Al[13], ont rapporté 22 ans comme l'âge d'apparition des troubles dans
leur étude basée sur la consommation de cannabis et l'évolution de la
schizophrénie.
Dans leur étude publiée en 2011 , Large et Al ont rapporté que la consommation
de cannabis était associée à une apparition plus précoce de la psychose[14].
Ce résultat rejoint celui de M.LASSINA [23] qui dans son étude a rapporté un
mode de début insidieux dans 66,8% des cas .
De même , Bouri S et Al[12] ont rapporté dans leur étude que 66,1% des
patients schizophrènes consommateurs des cannabis avaient un mode de début
insidieux.
Les motifs de consultation
De données du tableau 7, nous avons noté que les symptômes positifs étaient les
plus retrouvés dans 80,5% des cas et dans cette catégorie " les propos
incohérents " (63%) et" la logorrhée" (48,6%).
Ousmane DIN a aussi trouvé que les symptômes positifs constituaient les
principaux motifs de consultation (agressivité 47,3% et l'agitation 18,9) [15].
Franck N, explique le taux élevé des symptômes positifs par le fait que
naturellement dans la schizophrénie on retrouve plus les signes positifs [16]
Le nombre d'hospitalisations
D'après DIXON et Al,[19], dans leur étude, les patients schizophrènes qui
consomment les cannabis ont plus de rechutes psychotiques.
Le contact
De données du tableau 9, il ressort que les patients Schizophrènes
consommateurs des cannabis avaient un contact facile dans 38,8% des cas .
NDAMBO M[11] a rapporté dans son étude un contact facile dans 49% des cas.
Ce contact facile est liée aux effets euphoriques qu’entraîneraient les cannabis
chez ses consommateurs.
NDAMBO M[11] a rapporté dans son étude flux verbal augmenté dans 69% des
cas, une activité gestuelle augmentée dans 61% des cas, une humeur augmentée
dans 40% des cas et une psychomotricité réduite dans 42% des cas .
L’intellect
NDAMBO M[11], a rapporté 45% des cas d'hallucinations, 30% des délires
27% d'autocritique.
Ces signes ne sont rien d’autres que les manifestations positives retrouvées
naturellement dans la schizophrénie.
Les antécédents
De données du tableau 13, nous constatons que les patients ayant au moins un
antécédent psychiatrique hérédofamilial représentaient 43,4% des cas, et
concernant le lien avec le patient, il S'agissait soit du frère et/ou de sa sœur dans
20,4 % des cas , soit d'un ou de deux parents dans 17,5% des cas, soit 70,9% des
apparentés de premier degré.
De même , Ousmane DIN a trouvé que les sujets ayant les parents de premier
degré malades représentaient 55%[15].
Ce taux dans ces différentes études, s'accorde avec la théorie sur l'hypothèse
génétique dans la survenue de la schizophrénie sans constituer à elle seule la
cause.
La prise en charge
Des données des tableaux 14 et 15 il ressort que tous les patients ont bénéficié
d'une prise en charge médicamenteuse, et les molécules les plus utilisés étaient
haldol, largatil et artane.
Nous estimons que cela n'est pas réalisé par le fait que ces derniers ont un coût
élevé et ne sont pas très accessibles.
L’évolution
Partant du tableau 16, il ressort que L’évolution était bonne dans 70,8% de cas
tandis que 29,2% des patients avaient une mauvais évolution.
M.LASSINA [23]a rapporté une bonne évolution dans 82% des cas chez les
patients Schizophrènes consommateurs des cannabis.
Nous estimons que Le taux élevé de mauvaise évolution dans notre étude est
due au non usage des antipsychotiques de deuxième génération dans la prise en
charge.
Des données des tableaux 1 et 11, il ressort que 40,8 % des nos patients avaient
déjà consommé le cannabis pendant 6 à 10 ans , avec une moyenne de 10,4 et les
extrêmes de 1 à 30.
M.LASSINA [23] dans son étude a rapporté un 10,4 ans comme durée moyenne
de consommation des cannabis avec les extrêmes de 1 à 32 ans .
Fréquence de consommation
Des données du tableau 20, il ressort que 67% des patients consommaient le
cannabis de façon régulière.
Ce résultat est proche de celui de Jouko Miettunem et Al, qui dans leur étude ont
rapporté que 55,6% des patients consommaient le cannabis de façon régulière
[24].
CONCLUSION
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
1. Green B, Young R, Kavanagh D. Cannabis use and misuse prevalence among people with
psychosis. Br J Psychiatry. (2005) 187:306–13. doi: 10.1192/bjp.187.4.306
2. Mueser KT, Yarnold PR, Rosenberg SD, Swett Jr C, Miles KM, Hill D. Substance use
disorder in hospitalized severely mentally ill psychiatric patients: prevalence, correlates, and
subgroups. Schizophr Bull. (2000) 26:179–92. doi: 10.1093/oxfordjournals.schbul.a033438
Chez les patients schizophrénes au CHU POINT G., thèse 2022, p 57
3. Sevy S, Robinson DG, Holloway S, Alvir JM, Woerner MG, Bilder R, et al. Correlates of
substance misuse in patients with first-episode schizophrenia and schizoaffective disorder.
Acta Psychiatr Scand. (2001) 104:367–74. doi: 10.1111/j.1600-0447.200toxicomanie.
5. Mueser, K. T., Drake, R. E., & Wallach, M. A. (1998). Dual diagnosis: A review of
etiological theories. Addictive Behav, 23, 717-734.
8. T. Schoeler et al., « Poor medication adherence and risk of relapse associated with
continued cannabis use in patients with first-episode psychosis: a prospective analysis »,
Lancet Psychiatry, vol. 4, no 8, p. 627-633, août 2017.
10. M.-S. Ran et al., « Different outcomes of never-treated and treated patients with
schizophrenia: 14-year follow-up study in rural China », Br. J. Psychiatry, vol. 207, no 6, p.
495-500, déc. 2015.
13. ]S. Fish et al., « Interaction of schizophrenia and chronic cannabis use on reward
anticipation sensitivity », NPJ Schizophr., vol. 7, 2021.
14. M. Large, S. Sharma, M. T. Compton, T. Slade, et O. Nielssen, « Cannabis use and earlier
onset of psychosis: a systematic meta-analysis », Arch. Gen. Psychiatry, vol. 68, no 6, p.
555-561, juin 2011.
18. R. van Winkel et R. Kuepper, « Epidemiological, neurobiological, and genetic clues to the
mechanisms linking cannabis use to risk for nonaffective psychosis », Annu. Rev. Clin.
Psychol., vol. 10, p. 767-791, 2014.
19. L. Dixon, « Dual diagnosis of substance abuse in schizophrenia: prevalence and impact on
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1999.
analysis of the Association Between the Level of Cannabis Use and Risk of
[27] « Jaafari M. Enfance des patients schizophrènes: étude transversale auprès de 100s.
Memoire de fin de spécialité. Université Sidi Mohamed Ben Abdellah. 2018. » .