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Une précision : je n’ai choisi d’illustrer que les points qui me semblait pertinents. D’autres
trouverons peut-être d’autres angles d’attaque importants, je vous encourage à prendre le
temps de lire ces documents.
Une des raisons pour laquelle ces documents sont importants c’est que j’ai toujours
considéré que l’AFA était un peu le compliance officer de la France. Cela veut dire que leurs
approches et leurs défis ne sont pas étrangers aux nôtres qui faisons de la compliance en
interne ou en externe, en soutien des entreprises.
1er retour en arrière = rapport AFA 2019 :
- Rôle AFA dans l’ évaluation de la France (par les Nations Unies dans le cadre de la
Convention Merida et par le GRECO et phase préparatoire de l’évaluation de l’OCDE
prévue en 2021.
2ème retour en arrière = plan pluriannuel de lutte contre la corruption adopté en 2019 mais
qui a commencé à courir en 2020
- AXE 1= mieux connaître et détecter la corruption en optimisant l’exploitation des
données
- AXE 2 = Former et sensibiliser les agents publics
- AXE 3 = Agir
o Focus Ministères
o Focus grandes collectivités territoriales et leurs établissements
o Promotion de l’intégrité dans les évènements sportifs
o Soutenir les entreprises dans leur effort d’appropriation du standard
anticorruption français et les encourager à faire de la conformité
anticorruption un levier de compétitivité
o Mieux sanctionner les atteintes à la probité
- AXE 4 = Renforcer l’action int’le
Concernant les entreprises on note deux innovations dans le plan pluriannuel :
- Formation en lien avec les fédérations professionnelles, et
- Faciliter les conditions d’accès des entreprises françaises conformes au financement
et au crédit en promouvant le standard anticorruption français auprès des
investisseurs et des organismes de crédit publics et privés, nationaux comme
internationaux.
3ème retour en arrière : le diagnostic national sur la maturité des dispositifs anticorruption
dans les entreprises
Ok NOW le rapport annuel de l’AFA
1/ Overall
1. L’ensemble des activités de l’AFA a été affecté par le contexte sanitaire, qui l’a
amenée à adapter ses méthodes de travail et à aménager ses actions de contrôle,
tenant compte des répercussions de la crise sur les acteurs concernés.
3. Les activités de contrôle ont pour leur part évolué, afin d’appréhender des risques
plus conjoncturels ou plus sectoriels que ne l’avaient permis les contrôles menés
jusqu’alors (grands évènements sportifs auxquels l’AFA est associée).
2/ Allez on creuse
1. Dès le début, très intéressant de noter une évolution dans la façon dont l’AFA décrit
sa mission et ceci n’est pas neutre pour les entreprises et leurs compliance officers.
Dans le rapport de 2019, en ligne avec la décision officielle de création de l’AFA ,
l’AFA a pour mission d’aider les personnes de droit privé ou public à prévenir et
détecter les manquements au devoir de probité.
« L’assurance d’intégrité d’une entreprise constitue toujours un facteur de sécurisation pour ses partenaires commerciaux et
ne peut que les rassurer s’ils envisagent de contracter avec elle. À cet égard la conformité anticorruption est donc un acteur
de compétitivité et peut intéresser des entreprises qui, par leur taille, n’auraient aucune obligation de se conformer
à l’article 17 de la loi.
Dans cette perspective, le plan national pluriannuel de lutte contre la corruption consacre l’une de ses mesures aux
entreprises de toutes tailles pour les soutenir dans leur effort d’appropriation volontaire du référent iel français
anticorruption. Au-delà de la prévention et de la détection des risques de corruption, et à l’échelle d’une entreprise, les
mesures découlant de ces dispositifs peuvent également permettre des améliorations significatives des processus
internes et donc des gains d’efficience dans sa gouvernance et son organisation.