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A S Syla & Amanda Dreems Magie DOrient T2 Un Sultan Pour Ennemi
A S Syla & Amanda Dreems Magie DOrient T2 Un Sultan Pour Ennemi
Levant les yeux sur son palais au loin, Haydar avait reporté
son attention sur la jeune femme endormie dans ses bras,
ses cils allongés avaient plongé son visage dans l'innocence
la plus pure et il avait profité de ce moment pour poser un
pouce sur ses lèvres rouge, en lissant du bout du doigt les
contours voluptueux. Arrivé après une bonne heure
de traversé qui aurait dû lui prendre une bonne dizaine de
minutes, Haydar avait retrouvé Amad devant les marches.
— Sa chambre prête ?
— Tout est prêt. Assura ce dernier en tenant les
jambes fragiles de la jeune femme de façon à ce qu'il puisse
descendre en soutenant sa tête.
Reposant délicatement son corps dans ses bras, il avait
gravi les marches rapidement, son corps frêle collé contre
lui était une sensation unique qu’il était ravi de reproduire
une seconde fois, sa beauté saisissant ne faisait que
s’accroître délicieusement, au fur et à mesure qu’elle
dormait.
— Où est Amina ?
— Dans sa chambre je suppose.
— Dit-lui de venir la déshabiller s'il te plaît.
Surpris d'entendre sa propre voix être un
murmure, Haydar avait froncé des sourcils, étonné par les
efforts dont il faisait preuve.
La déposant sur le lit en serrant les poings contre le
matelas, Haydar sentait la présence d'Amina prête à faire
ce qu'il venait d'ordonner. Tirant sur le nœud de sa
cape, Haydar avait emporté le tissu rouge avec lui en
s'éloignant dans le couloir.
Étirant son corps dans tous les sens, Séraphina avait ouvert
les yeux en croisant un rayon du soleil qui traversait un
rideau bordeaux. Se remémorant la veille, elle s'était
redressée en regardant autour d'elle. Frottant ses yeux
pour être sûre qu'elle ne rêvait pas, elle s'était levée pour
tourner sur elle-même et pour admirer la chambre en
poussant un souffle de stupéfaction.
Baissant ses yeux sur la robe blanche qu'elle portait, elle
avait marché jusqu'à la grande glace au contour d'or pour
se regarder. Serrant ses mains, elle se rappelait s'être
endormie sur l'étalon noir. Une boule au ventre, elle
cherchait des yeux sa valise pour réaliser qu'elle n'était pas
ouverte et que ce qu'elle portait ne lui appartenait pas.
Les joues en feu, elle avait tourné sa tête vers la porte en
écoutant les coups délicats à la porte.
— Entrez.
Penchant sa tête en espérant que ce soit tout sauf le sultan,
elle en fut soulagée quand une femme aux cheveux opaque
avait souri en entrant.
— Bonjour je suis Amina c'est moi qui vous ai déshabillé
hier soir.
Fermant les yeux, soulagée, Séraphina avait esquissé un
sourire gêné.
— Bonjour madame.
— Le sultan souhaite votre présence dans son bureau au
plus vite après votre déjeuner.
Décidément, il ne perdait pas temps.
Hochant de la tête, Séraphina avait soufflé une fois la
porte fermée. Le revoir lui déclenchait une tornade de
frissons les plus froids les uns que les autres, et pourtant
son corps tout entier s’embrasait d’un feu brûlant à son
contact.
<< Reprend toi enfin ! >> Se maugréa Séraphina.
EPILOGUE