Guide Pratique Du Montage de Costumes

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Un guide pratique pour

Costume
Montage
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Un guide pratique pour

Costume
Montage
Lara Flecker
Publié en association avec le Victoria & Albert Museum
Amsterdam • Boston • Heidelberg • Londres • New York • Oxford

Paris • San Diego • San Francisco • Singapour • Sydney • Tokyo
ButterworthHeinemann est une marque d'Elsevier
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Linacre House, Jordan Hill, Oxford OX2 8DP, RoyaumeUni
30 Corporate Drive, Suite 400, Burlington, MA 01803, ÉtatsUnis
Première édition 2007
Copyright © 2007, Conseil d'administration du Victoria and Albert Museum. Publié par Elsevier Ltd. Tous droits réservés
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Données de catalogage avant publication de la British Library

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Données de catalogage avant publication de la Bibliothèque du Congrès

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ISBN13 : 9780750668309
ISBN10 : 075066830X
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Imprimé et relié en Italie 07 08 09

10 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
À ma grandmère
Hilda Firth

CONTENU
AVANTPROPOS ix
REMERCIEMENTS xi
INTRODUCTION xiii
CHAPITRE 1 : QUESTIONS DE MANIPULATION, D'HABILLEMENT ET DE CONSERVATION 2
Manipulation des costumes 3
Saleté et plis 8
Matériaux couramment utilisés pour le montage des costumes 9
Problèmes fondamentaux de conservation des costumes exposés 12
Un bref aperçu de l'emballage du costume pour le transport 13
CHAPITRE 2 PRISE DE MOTIFS ET FABRICATION DE TOILETTES 16
Évaluer quelles parties d'un costume copier 17
Recherche préparatoire 18
Une brève introduction à la découpe de motifs historiques 18
Prendre les mesures de base d'un costume 21
Méthode toile précise (convient aux robes fragiles) 26
Méthode toile rapide (adaptée aux vêtements plus robustes) 37
CHAPITRE 3 SÉLECTION ET MODIFICATION DES MANNEQUINS

ET PORTEVÊTEMENTS 40
Mannequins et porterobes 41
Faire réaliser une figurine personnalisée pour un costume 42
Choisir une figurine non personnalisée 45
Adaptation des torses avant le rembourrage 46
Couvrir les personnages avec du tissu 57
CHAPITRE 4 REMBOURRER LE TORSE 74
Les techniques d'application d'un rembourrage sur un torse 76
Créer des formes de corps historiques féminines 80
Créer des formes de corps masculins historiques 95
CHAPITRE 5 CONCEPTION ET RÉALISATION DES SUPPORTS 102
Supports de manchon 103
vii
viii TABLE DES MATIÈRES
Supports de jambes 113
Techniques de réalisation de supports de jupe 118
Créer des silhouettes de jupes d'époque 134

CHAPITRE 6 DÉPANNAGE 162
Coussinets supplémentaires 163
Supports de collier 170
Costumes avec attaches manquantes ou endommagées 175
Articles de costumes manquants et reproductions

fréquemment nécessaires 186
CHAPITRE 7 MÉTHODES ALTERNATIVES DE MONTAGE DES COSTUMES 200
Supports de costumes plats 201
Supports Perspex® 207
Chiffres de bougran 209
Figurines Plastazote® ou Ethafoam® 217
ANNEXE TECHNIQUES DE COUTURE DE BASE 225

BIBLIOGRAPHIE 249
LISTE DES FOURNISSEURS 251
INDICE 257
AVANTPROPOS
De tous les médias artistiques, la tenue vestimentaire est le plus difficile à afficher. Les peintures et gravures
plates, ainsi que les formes tridimensionnelles telles que la sculpture, la céramique et la ferronnerie se déplacent
facilement du magasin à la vitrine, avec l'ajout d'un cadre ou d'un socle. Dans l’ensemble, la tenue vestimentaire
manque d’une telle structure rigide. Il est généralement stocké à plat dans des tiroirs ou des armoires, mais doit
être traduit sous une forme tridimensionnelle lorsqu'il est exposé. Une telle conversion opère, en un sens, à
l’inverse de la pratique de la couture et de la couture. Les vêtements sont conçus pour s'adapter à une taille
définie par une personne ou un secteur particulier. En créant des vêtements, nous essayons de recréer le corps
pour lequel un vêtement a été conçu à l'origine, un défi aggravé par l'évolution des idéaux en matière de silhouette
à la mode à travers l'histoire. Ce processus nécessite des mannequins au style approprié, des bases
soigneusement façonnées, une bonne compréhension de l’histoire de la mode et un certain degré de compétence.
Les objectifs du montage vestimentaire sont à la fois esthétiques et protecteurs. Non seulement le vêtement doit
être présenté avec précision et sous son meilleur jour, mais il doit également être entièrement soutenu, sans
contrainte sur les coutures ou le tissu, et protégé de tout contact avec les mécanismes du mannequin.
Ce livre offre d'excellents conseils sur la préparation des mannequins, leur modification pour s'adapter à des
formes et tailles particulières de vêtements, et sur la fabrication d'une gamme de supports pour les manches, les
pantalons et diverses dimensions de jupes. Les modèles sont précis mais simples à utiliser et les conseils sur les
matériaux facilement disponibles sont sensibles à la fois aux exigences de conservation et aux restrictions
budgétaires. Toutes les orientations sont applicables à la fois à la tenue vestimentaire historique et à la mode
contemporaine ; l'adaptabilité des instructions à l'infinie variété vestimentaire est un autre des atouts majeurs de
l'ouvrage. Ayant suivi un certain nombre de modèles cijoints afin de monter des robes dans les collections du
V&A pour la nouvelle exposition Fashion Gallery, je peux attester de leur facilité, de leur côté pratique et de leurs
résultats réussis, malgré mes compétences très limitées en couture. Un guide pratique sur le montage de
costumes est une lecture essentielle pour tous ceux qui travaillent avec des vêtements dans les collections de
musées, ainsi que pour les étudiants en histoire du costume et en muséologie. Il constitue la « baguette
magique » essentielle pour transformer un objet mou dans un tiroir en un vêtement élégant, resplendissant dans
la forme sculpturale voulue par son créateur et son porteur original.
SUSAN NORD
Conservateur de la mode des XVIIe et XVIIIe siècles
Musée Victoria & Alfred
ix

REMERCIEMENTS
Je voudrais remercier les personnes suivantes : en premier lieu Frances Hartog, qui a
généreusement consacré des heures de travail à la lecture et à l'amélioration du texte et Susan
North qui a aimablement rédigé l'avantpropos et fourni de précieux conseils sur la tenue
vestimentaire du XVIIIe siècle. Je voudrais également remercier tous les membres de la
Conservation au V&A qui m'ont apporté tant de conseils et de soutien, en particulier Sandra Smith,
Lynda Hillyer, Marion Kite, ElizabethAnne Haldane, Albertina Cogram, Susana Hunter, Cynthea
Dowling et Boris Pretzel. . Je tiens également à remercier tous les commissaires du secteur
Mobilier Textile et Mode que j'ai eu le
J'ai eu l'avantage de travailler avec moi ces dernières années et en particulier avec Lucy Johnston
pour ses conseils avisés sur la tenue vestimentaire du XIXe siècle.
Je suis très reconnaissant aux personnes du département photographique qui ont aidé avec les
images de ce livre, en particulier à Richard Davis pour avoir pris la photo de couverture, à Sarah
Hodges pour avoir travaillé avec moi sur certaines photos du corset, à Peter Kelleher pour avoir
fourni tant de photos. photos et pour son assistance technique et James Stevenson également
pour son support technique.
Je suis également redevable à plusieurs autres collègues du V&A, dont Christopher Breward,
Sue Prichard, Anna Fletcher, Robert Lambeth, Richard Ashbridge et Nicola Breen.
De plus, je voudrais exprimer ma gratitude à Janet Wood qui a partagé avec moi son expérience
de montage au cours des quelques années où nous avons travaillé ensemble dans les palais
royaux historiques. Également à la Wimbledon School of Art pour avoir autorisé l'utilisation de la
technique de Michael Pope pour la construction d'un panier de cour.
Je voudrais également remercier Joanne Hackett, Beth Szuhay et Patricia Ewer pour avoir fourni
des informations sur les matériaux et les fournisseurs aux ÉtatsUnis.
Mes remerciements vont également à tous ceux qui ont participé à la production de ce livre, en
particulier Stephani Havard, Mary Butler, Charlotte Dawes, Aparna Shankar et ceux de HL Studio's,
ainsi qu'à Zenzie Tinker, Edwina Ehrman et Catherine McLean pour avoir révisé la proposition de
ce livre.
Enfin, je voudrais remercier ma famille pour tout son soutien et son aide et en particulier Dom
Browne pour avoir dessiné des diagrammes et corrigé l'orthographe, etc. et Mary Flecker pour sa
relecture méticuleuse. Mes remerciements vont également à Pat Cuttforth pour toute son aide et
ses encouragements ainsi qu'à Lauren Child et Carrie Browne.
xi

INTRODUCTION
Le style et la mode vestimentaire suscitent un grand intérêt depuis des siècles. Au cours des
dernières années, la présentation de costumes historiques et contemporains dans les musées,
galeries et expositions est devenue de plus en plus populaire. En conséquence, la nécessité de
présenter les costumes d'une manière acceptable pour les restaurateurs, les historiens et le grand
public est devenue essentielle. Cela signifie que chaque fois qu’un costume est exposé, il doit être
entièrement soutenu, historiquement précis et visuellement attrayant.
Contrairement à de nombreux objets exposés dans les musées et les galeries, les costumes
nécessitent généralement un travail considérable pour être préparés à l'exposition. Même les
vêtements contemporains nécessitent souvent une attention supplémentaire et la quantité et la
complexité du travail ont tendance à augmenter pour les vêtements d’époque. Bien que les supports
tels que les mannequins et les portevêtements puissent être achetés facilement, ils ont rarement
la bonne taille et la bonne forme pour un costume historique et devront souvent être adaptés pour
s'adapter. Les fondations sont également essentielles, non seulement comme substitut aux cadres
historiques tels que les paniers et les crinolines, mais aussi comme fondation de soutien, contrôlant
la forme et la disposition des pantalons, des jupes et des manches.
L’importance du montage de costumes est souvent sousestimée par ceux qui ne connaissent
pas le sujet. Cependant, des vêtements mal préparés peuvent gâcher une exposition et mettre en
danger les textiles fragiles. Ceci est bien illustré en comparant les deux images d'une robe en
mousseline des années 1830 avant et après son montage pour l'exposition présentée dans les
figures 0.1 et 0.2. Bien que le vêtement soit habillé sur la même silhouette dans les deux images,
les images ne pourraient pas être plus différentes. Dans la première, la robe n’est pas ajustée au
torse, elle n’a pas de définition historique, tandis que la fine mousseline dont elle est confectionnée
n’est pas soutenue et est vulnérable aux dommages. Dans la deuxième image, la robe a été
considérablement améliorée.
La transformation a été réalisée en utilisant une série de techniques pour créer une forme du corps
et des fondements qui soutiennent la robe, lui donnent la silhouette historique correcte et la mettent
en valeur sous son meilleur jour.
Préparer un costume comme celuici peut être une perspective intimidante pour quelqu'un qui ne
connaît pas les techniques de montage, mais, comme tout métier, c'est quelque chose qui peut
être enseigné et appris. Malheureusement, le manque de formations et le manque d'informations
sur ce sujet font que beaucoup sont amenés à exposer des costumes sans aucun conseil ni
assistance. L'objectif de cette
xiii
xiv INTRODUCTION
Figure 0.1
Robe en mousseline
avec ourlet brodé.
C. 1830. Britannique ou
français. T.51–1934
Habillezvous avant que des

travaux aient été effectués
pour le préparer à
l'exposition.
Graphique 0.2
La même robe que
cidessus après avoir été
préparé pour être exposé.

INTRODUCTION XV
Le livre est de fournir un guide pratique et complet sur le montage des costumes qui comblera
cette lacune. Utilisant des techniques développées au Victoria and Albert Museum (V&A), A
Practical Guide to Costume Mounting se veut utile à toutes les personnes impliquées dans ce
domaine, y compris celles ayant peu d'expérience en couture.
Abritant l'une des plus belles collections de robes au monde, le V&A reflète l'intérêt croissant
pour la mode, en présentant des costumes dans ses galeries et dans de nombreuses expositions,
ainsi qu'en prêtant à un grand nombre d'institutions nationales et internationales. Afin de répondre
à ces exigences, la nécessité de monter un costume rapidement et économiquement tout en
maintenant un niveau élevé est devenue de plus en plus importante et bon nombre des méthodes
recommandées ici ont été développées en réponse à ce besoin.
Les sujets abordés dans le livre couvrent les domaines de montage des costumes les plus
couramment requis, depuis la manipulation et l'habillage jusqu'au rembourrage du corps et aux
techniques de fabrication des toiles et des supports. Il est important de préciser ici, cependant,
que les méthodes de montage des costumes varient considérablement à travers le monde et que
les techniques détaillées dans ce livre ne sont que quelquesunes des nombreuses approches possibles.
Chaque processus est décomposé en une série d'étapes simples utilisant une combinaison
de textes et de diagrammes. Pour illustrer ces points, un certain nombre de photographies sont
utilisées, illustrant des exemples pertinents de costumes montés du V&A. Une annexe de base
en couture est également incluse pour le bénéfice de ceux qui ont une expérience limitée en
couture, fournissant toutes les techniques de couture nécessaires pour exécuter les instructions.
Bien que les noms anglais des matériaux aient été systématiquement mentionnés dans le livre,
un tableau de conversion anglaisaméricain peut être trouvé dans le premier chapitre, pour
faciliter la traduction de ces termes. Le mot costume est utilisé partout comme une expression
générale, destinée à englober toutes les variétés de vêtements, plutôt que de désigner des
vêtements de théâtre.
Un guide pratique sur le montage de costumes s'adresse à un large éventail de personnes
ayant des expériences variées, notamment des restaurateurs, des conservateurs, des créateurs
et designers de costumes de théâtre et de cinéma, des concepteurs d'expositions et des
membres de l'industrie de la mode. Bien que centrées sur les costumes à partir du XVIIIe siècle,
ces techniques de montage peuvent être adaptées pour des vêtements d'époques antérieures.
Comme il est impossible d'inclure tous les problèmes d'affichage potentiels susceptibles d'être
rencontrés, la même approche flexible doit être adoptée pour toutes les instructions du livre, en
les modifiant et en les altérant si nécessaire pour les adapter à des projets de montage spécifiques.
Pour la sécurité des costumes euxmêmes et de ceux qui y travaillent, il est essentiel de suivre
les précautions de santé et de sécurité lors de la mise en œuvre des techniques de montage
proposées.
Cette publication a été conçue comme un ouvrage de référence pratique et peut être utilisée
de différentes manières. Ceux qui ont plus d'expérience peuvent s'y plonger si nécessaire pour
résoudre des problèmes d'affichage individuels, tandis que les débutants peuvent l'utiliser comme
manuel, les guidant à travers tous les processus de montage fondamentaux.
du début à la fin.
2
1
Manutention,
S'habiller et
Conservation
Problèmes
questions de vation pertinentes à l'exposition de costumes historiques et est pour le

Ce chapitre est unede
bénéfice introduction de peu
ceux qui ont based’expérience
à la manipulation,
dans ceà l'habillage
domaine. et à la conservation.
Les costumes manipulés ou montés de manière inappropriée sont vulnérables à
dommages, surtout s’ils sont déjà anciens et dégradés. Des tenues d'un plus
une date récente peut également être fragile et pour cette raison, un niveau élevé de prudence doit être
maintenu à tout moment et doit être appliqué à chaque vêtement, quoi qu’il arrive
son âge ou sa valeur. Pour réduire les risques, une connaissance des bonnes pratiques de manutention
et une compréhension des principes de base de l'affichage est essentielle.
Manipulation des costumes
Précautions de base
Il existe un certain nombre de précautions de base qui doivent toujours être observées lors de la
manipulation d'un costume. Avant de déballer une tenue du rangement, une grande table
suffisamment pour recevoir le vêtement doit être préparé. S'assurer que la surface est propre, bien
éclairée et exempte d'éclats ou recouverte d'une feuille de Melinex®. Mains
doivent être lavés et le maquillage et les bijoux épais doivent être enlevés. Pour éviter les accidents,
les stylos et les ciseaux ne doivent pas être utilisés ou laissés à proximité du costume.
Figure 1.1
Robe en soie violette coupée en biais, conçue par Jeanne Lanvin. 1930. Français. T.3401965.
Monté sur un porterobe moderne fabriqué par Proportion London.
Ce costume a tourné pendant près de trois ans en Amérique du Nord et au Japon et a été
exposé dans sept lieux successifs. Durant le transport, le costume est resté sur le
porterobe, avec housses supplémentaires et rembourrage pour la protection.
3
4 UN GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE DE COSTUMES
Gants
Bien qu'il soit de bonne pratique d'éviter de toucher un costume, il n'est pas possible de monter une
tenue pour l'exposer sans une certaine manipulation. Pour minimiser tout dommage potentiel, des
gants doivent être portés autant que possible pour éviter que les huiles naturelles présentes sur la peau
n'entrent en contact avec le textile. Ceci est particulièrement important lorsque l'on travaille sur des
vêtements comportant des composants métalliques, car les composés sécrétés par la peau provoquent
le ternissement et la corrosion.
Les gants en latex bien ajustés sont les plus appropriés, car ils ne restreignent pas la dextérité tout en
permettant une certaine sensation de sensation. Il n’y a également aucun risque qu’ils s’accrochent ou
s’accrochent au textile. Cependant, lors de la manipulation du costume, il est également important
d’être réaliste quant à l’utilisation des gants. Par exemple, pour des procédures complexes utilisant les
mains découvertes, le risque pour le vêtement peut être moindre que l'exécution du même processus
avec des gants. Dans ce cas, il faut se laver soigneusement les mains avant de toucher l’objet.
Examiner le costume à la recherche de signes de détérioration
Avant d'essayer de préparer un costume pour l'exposition, il est important d'examiner soigneusement
le vêtement pour détecter tout signe de dégradation et de faiblesse. La plupart des costumes historiques
ont subi des dommages, mais les tenues modernes sont également sensibles et doivent être vérifiées
avec le même soin. Pour effectuer un examen complet, il faut examiner l’état structurel d’un costume
ainsi que l’état général du textile. Cela impliquera une inspection approfondie des coutures, de la
doublure, des attaches et du tissu du vêtement. Les costumes doivent être retournés au cours du
processus, afin de pouvoir être inspectés tant sur le devant que sur le dos. L’intérieur des costumes
doit également être scruté, en accordant une attention particulière à l’état de la doublure. Les signes
de détérioration peuvent inclure l'un des éléments suivants : fissures dans le tissu, perte de fibres,
matériaux dégradés tels que des élastiques et des zones de vaisselle périssables, coutures ouvertes,
attaches faibles et manquantes et dommages causés par la moisissure et les insectes. Il convient
toujours de demander conseil à un restaurateur de textiles avant de monter un textile endommagé et la
conservation essentielle doit être effectuée à l'avance pour garantir la sécurité du costume lors de son
exposition.
Déplacer un costume plat
Le processus de transport d’un costume d’un endroit à un autre doit toujours être soigneusement
réfléchi avant de l’exécuter. Même sur de très courtes distances, l'itinéraire doit être planifié et tous les
obstacles dégagés. Assurezvous qu’il y a suffisamment de personnes sur place pour effectuer le
processus en toute sécurité.
Les costumes peuvent être portés de différentes manières et, à moins qu'ils ne soient assez petits,
ils doivent généralement être portés par deux personnes. L'une des méthodes les plus sûres disponibles
QUESTIONS DE MANUTENTION, D'HABILLAGE ET DE CONSERVATION 5
est de transporter le costume enveloppé dans une bâche propre. Tenue par une personne à
chaque extrémité, la toile protège non seulement le costume pendant le transfert, mais peut
également être utilisée pour le soulever et le soutenir. De la même manière, les costumes
peuvent également être transportés d'un endroit à un autre sur une planche rigide. Lorsque vous
utilisez ce système, assurezvous que la planche sélectionnée peut passer à travers les portes
concernées sans être inclinée. Les costumes moins volumineux peuvent être pliés et placés dans
des boîtes ou des plateaux et dans certains cas portés par une seule personne. Aussi court que
soit le trajet, tous les plis doivent être soutenus et rembourrés avec des rouleaux de papier. Les
vêtements robustes peuvent être transportés sur un cintre ; enveloppez le costume dans un
mouchoir ou une toile propre et assurezvous que la tenue est bien fixée sur le cintre. Les jupes
longues doivent être soutenues par un bras.
Habiller un costume sur une silhouette
Bien que les costumes soient en danger lors de toutes les préparations de l'exposition, ils sont
probablement les plus vulnérables lorsqu'ils sont habillés sur une silhouette. Il est donc essentiel
de réaliser ce processus de la manière la plus sûre et la plus contrôlée possible. Avant de
commencer les opérations, assurezvous que la figurine, le poteau et le support sont propres et
exempts de poussière en les essuyant avec un chiffon sec. Sélectionnez une zone de sol
suffisamment grande pour accueillir le costume et avec suffisamment d'espace supplémentaire
autour pour permettre l'accès de tous les côtés. Couvrez le sol avec du papier de soie ou une
bâche propre et placez la figurine dessus. Étudiez la conception du costume et élaborez une
stratégie d'habillage, en calculant le nombre de personnes nécessaires pour effectuer le
processus en toute sécurité. Il est important d’évaluer cela avec précision, car utiliser trop de
personnes peut être aussi potentiellement nocif pour le costume que d’en utiliser trop peu.
En moyenne, deux commodes sont généralement nécessaires, même si trois peuvent être
nécessaires pour des vêtements plus grands ou plus complexes. Assurezvous que toutes les
parties impliquées sont clairement informées de la stratégie d'habillage et savent quelles seront
leurs responsabilités tout au long de la procédure.
Corsages et vestes : Comme les manches ont tendance à être la partie la plus compliquée à
monter d'un corsage ou d'une veste, la façon dont elles sont habillées dépendra du type de bras
avec lesquels la silhouette est construite. Ceuxci ont tendance à se diviser en trois types
différents : figurines avec bras solides amovibles, figurines avec bras articulés non détachables
et figurines avec supports de manches souples cousus.
Quels que soient les types d'armes utilisés, deux personnes doivent toujours être employées
pour habiller un corsage ou une veste sur la silhouette. Travaillant en étroite collaboration,
chaque habilleur doit prendre en charge un côté du costume, en se concentrant sur l'habillage
en toute sécurité de la manche concernée. Ce niveau de coordination est essentiel, d'autant plus
que les doublures de manches sont souvent fragiles.
Lorsque vous travaillez avec des figurines aux bras solides et amovibles, préparez le torse en
retirant l'un des bras et en le posant sur le côté. Passez délicatement la manche appropriée du
costume sur le bras restant, jusqu'à ce qu'elle soit entièrement recouverte.
Enfilez le bras déconnecté dans la deuxième manche et passez doucement le vêtement autour de
la figurine jusqu'à ce que la fixation du bras soit alignée avec la douille. Insérez le bras en position,
en prenant soin de ne coincer aucun tissu.
Les personnages dont les bras articulés ne peuvent pas être détachés doivent être traités de la
manière suivante. Pour préparer le torse aux vêtements avec ouvertures sur le devant, les deux
bras doivent être tendus et tordus vers l'arrière, jusqu'à ce qu'ils soient parallèles l'un à l'autre et
pointant directement vers l'arrière. Les habilleuses travaillant en synchronisation, les deux manches
du costume remontent doucement les bras du personnage simultanément. Pour mettre
complètement le costume en position, poussez à nouveau les bras vers l'avant et passez le
costume sur les épaules et autour de la silhouette. Ce processus doit être inversé lors de l’habillage
de vêtements dotés d’ouvertures au dos.
Habiller les personnages avec des supports de manches souples est peutêtre la méthode la plus
simple de toutes et la plus respectueuse du costume. Cousus à la figurine et constitués de tissu
rembourré, les bras de cette variété peuvent être écrasés, comprimés et manipulés dans toutes les
directions sans perdre leur forme ni tomber. Les manches du costume peuvent soit être habillées
simultanément en utilisant la même méthode que celle décrite pour les bras articulés, soit être
enfilées dans les manches une à la fois. N'ayez pas peur de malmener le bras dans une position
qui pourrait
facilite l'habillage du costume.
Jupes : Les jupes sont généralement simples à monter et doivent être portées sur une silhouette
à deux. Avec une personne soutenant la taille du vêtement et la seconde gérant l'ourlet, la jupe est
doucement tirée sur le haut de la silhouette et descendue jusqu'à la taille.
Parfois, les jupes sont trop étroites pour s'adapter au buste d'un mannequin.
Dans ce cas, une technique d'habillage différente doit être utilisée et le costume doit être posé sur
la silhouette de bas en haut. Dans la mesure du possible, le haut du torse doit être entièrement
retiré des jambes ou des fixations des poteaux avant de commencer. La partie supérieure de la
figurine étant manquante, la jupe peut être facilement glissée sur les jambes ou le poteau et
maintenue en position par la première habilleuse.
La deuxième commode doit remplacer le torse et la jupe peut ensuite être doucement remontée
vers le haut du corps et fixée autour de la taille.
Robes : Comme les robes combinent une jupe, un corsage et généralement des manches en un
seul vêtement, elles ont tendance à être les costumes les plus grands et les plus difficiles à monter.
Sauf complications supplémentaires, l’habillage doit à nouveau être effectué par deux personnes.
En utilisant les mêmes méthodes que celles déjà décrites, le processus de montage d'une robe sur
une silhouette peut être décomposé en deux étapes, en se concentrant d'abord sur la jupe puis sur
le corsage et les manches. Par exemple, avec une habilleuse soutenant le corsage du costume,
l'ourlet de la jupe doit être doucement posé sur le haut de la silhouette par la deuxième habilleuse.
Une fois la jupe mise en place, le corsage et les manches du vêtement peuvent être positionnés,
en utilisant les mêmes méthodes d'habillage déjà décrites.
pour corsages
et des vestes.
Pantalon : Selon le type de silhouette, le pantalon peut être habillé par deux personnes de
deux manières différentes. La première méthode peut être utilisée pour ceux montés sur un
torse et un poteau. Avant de commencer, le torse doit être retiré du poteau et mis de côté. Avec
une commode soutenant la taille du pantalon, la deuxième commode guide une jambe le long
du poteau. Si le bâton est décentré, assurezvous que la bonne jambe de pantalon est
sélectionnée pour correspondre à la fixation sur le torse. La première habilleuse soutenant
toujours le vêtement à partir de la taille, la deuxième habilleuse peut rattacher le torse au
poteau. Une fois en place, le pantalon peut ensuite être doucement remonté jusqu'au corps et
fixé autour de la taille.
La deuxième méthode d'habillage peut être utilisée pour les mannequins avec jambes. Avant
de commencer, les pieds (et dans certains cas la figurine entière) doivent être retirés de la
fixation de base ou du robinet. Le haut des jambes est ensuite posé sur un plateau et maintenu
fermement en position par la commode 1. Le pantalon est placé sur une planche plate ou un
chariot par la commode 2 et maintenu horizontalement devant les pieds du personnage, à
hauteur des jambes. Une fois le costume entièrement soutenu de cette manière, le pantalon
peut ensuite être doucement passé sur les pieds de la silhouette et sur les jambes. La figurine
peut ensuite être remise à la verticale et fixée sur sa base.
Costume monté protecteur
Une fois le montage d'un costume terminé, il convient de veiller à protéger le vêtement en
attendant son exposition. Les costumes peuvent être placés sur des draps propres et recouverts
d'une couche de papier de soie pour les protéger de la poussière, de l'abrasion et, dans une
certaine mesure, de la lumière. Pour offrir une meilleure protection contre la lumière, les
figurines doivent être recouvertes d'une couche supplémentaire de tissu serré ou de Tyvek®.
Pour identifier le costume, apposez une étiquette clairement identifiée sur l'extérieur du revêtement.
Personnages habillés en mouvement
Déplacer les costumes déjà montés sur une figurine est généralement inévitable lors de la
préparation du costume à exposer. Quelle que soit la distance à parcourir, les mêmes procédures
de transport doivent toujours être appliquées. Comme pour le déplacement d'un costume plat,
l'itinéraire doit être planifié et tous les obstacles dégagés. Le nombre de personnes requis peut
également varier, mais en règle générale deux ou trois suffiront. Les figurines peuvent être
déplacées à l'aide d'un assortiment de différents chariots à roues et patins. Si vous n'avez pas
accès à l'un de ceuxci, un patin très simple peut être créé à partir d'un morceau solide de
carton plat ou de correx, avec une boucle de ruban adhésif attachée. Placée sur cet engin, une
silhouette habillée peut être tirée sur de courtes distances.
Avant de commencer, retirez tous les accessoires instables et les parties non fixées de la
figurine comme les chapeaux et les têtes. Le déplacement d'un personnage habillé peut être
divisé en deux étapes distinctes. La première consiste à soulever et à retirer le costume du
chariot ou du patin et la seconde implique le processus proprement dit de transport du costume
jusqu'à sa destination. Le levage d'un costume monté nécessite au minimum deux personnes,
une pour équilibrer et soutenir le cou de la figurine et une pour supporter le poids de l'ensemble
en le soulevant depuis la base. Si le costume comporte une traîne, une troisième personne
devra s'en occuper. N'essayez jamais de saisir la silhouette par la taille.
La deuxième étape du transport de la figurine habillée peut nécessiter trois personnes, une
pour tirer le chariot ou le patin, une pour stabiliser la figurine et si nécessaire une troisième
pour ouvrir les portes. Avant de vous déplacer, assurezvous que la figurine est centrée sur le
chariot et protégez les trains et les ourlets des jupes avec du papier de soie ou des toiles anti
poussière. Comme pour le levage, la silhouette doit être stabilisée à partir du cou plutôt
qu'autour de la taille et des précautions particulières doivent être prises lors du franchissement
de bosses ou de rampes. Afin de surveiller de près la stabilité de la silhouette, il est
généralement préférable de transporter le costume découvert, bien que les jupes puissent
rester enveloppées dans une couche protectrice de tissu si nécessaire.
Saleté et plis
Comme les costumes historiques sont souvent tachés et ont souvent été stockés pendant des
décennies dans des conditions loin d'être idéales, la saleté et les plis sont un problème courant
lors de la préparation des vêtements à exposer. Malheureusement, faire face à ces difficultés
n’est jamais simple et il faut toujours demander conseil à un restaurateur de textiles. L’utilisation
de techniques de nettoyage standard sur des costumes historiques peut causer des dommages
irréversibles à divers matériaux. Bien que dans certains cas, il soit possible de laver un
costume, il s'agit d'un traitement de conservation complexe qui ne doit pas être entrepris sans
une enquête approfondie et la supervision d'un spécialiste. Il est parfois possible d'utiliser des
traitements de nettoyage de nature moins invasive, comme enlever la poussière de surface
d'un vêtement avec une brosse douce et un aspirateur à faible aspiration. Lors de ce processus,
l'aspirateur ne doit pas être appliqué directement sur le costume, mais tenu à une courte
distance, tandis que la brosse sert à déloger la saleté du costume et à la diriger vers la buse.
Des techniques peuvent également être utilisées pour masquer l’apparence de la saleté, par
exemple en plaçant soigneusement une tenue dans une vitrine. Les costumes peuvent être
disposés de manière à ce que les zones souillées soient moins visibles et l'éclairage utilisé
pour minimiser l'impact visuel des taches.
Traiter des textiles très froissés est tout aussi compliqué. Comme pour le nettoyage, les
méthodes standards ne conviennent pas aux costumes d’époque. Par exemple, repasser des
tissus anciens et fragiles peut être extrêmement préjudiciable. Même s’il n’y a pas de blessure
visible immédiate, la base d’un fer à repasser est très chaude, même au réglage le plus bas.
Cela endommagera les fibres affaiblies, ce qui accélérera la dégradation du
vêtement. L'utilisation de la vapeur requiert également une grande prudence car l'introduction de
la chaleur et l'humidité sur un textile sale ne sont pas souhaitables. Encore une fois, les conseils devraient être
obtenu auprès d'un restaurateur de textiles avant d'essayer de lisser les plis à l'aide
cette méthode. En tant que technique non invasive utile, les costumes présentant des plis importants
doit être monté bien avant l'affichage, car des plis peuvent parfois se former.
abandonnent naturellement avec le temps.
Matériaux couramment utilisés pour le montage des costumes
Le montage des costumes à exposer implique l'utilisation d'une variété de matériaux différents,
dont certains seront en contact direct avec le vêtement. Utiliser des produits d'un
une qualité inappropriée peut nuire au costume, en particulier pour ceux
installée
dans des étuis scellés, exposés à long terme. Il est donc important de s'assurer que les matériaux
utilisés pour le montage sont chimiquement inertes et sans danger pour une utilisation avec des textiles.
(voir le tableau cidessous).
L’un des moyens les plus fiables de vérifier l’adéquation de différents produits
est de les faire tester par un spécialiste de la conservation. Malheureusement ceci
le processus peut être à la fois coûteux et long. Par conséquent, tout essai
de matériaux doit être budgétisé dès le début dans un programme d'exposition.
les résultats soient d’une quelconque utilité. Pour minimiser le besoin de tests, de nombreux matériaux
d'une qualité appropriée peuvent être facilement achetés auprès de spécialistes de la conservation
Fournisseurs. Toutefois, les tissus ne sont généralement disponibles que chez des
fabricants et des revendeurs standards et doivent être sélectionnés avec un certain soin.
Par exemple, les tissus thermocollants traités avec des adhésifs sont à éviter.
Liste du matériel utile utilisé pour le montage du costume
Nom commercial britannique Nom commercial américain Description Stocké par
Tissu sans Papier de soie sans acide Papier de soie adapté à une utilisation avec Fournisseurs de
acide sans tampon sans tampon des textiles. Peut être acheté en feuilles ou en conservation
papier rouleau.
Tissu d'araignée Fibre d'abaca non Tissu doux et semitransparent, adapté à une Fournisseurs de
non tamponné tamponnée utilisation avec des textiles. Peut être acheté en conservation
feuilles ou en rouleau.
Conseil du musée Conseil du musée Carte sans acide de qualité conservation, Fournisseurs de
fabriquée à partir de chiffon 100 % coton. conservation
Disponible dans une gamme de poids
différents.
Reemay® Reemay® Fibre 100 % polyester filée. Disponible dans une Fournisseurs de
variété de poids et peut être utilisé comme conservation
alternative à la carte.
Le Reemay® est facile à coudre, ce qui en
fait un matériau particulièrement utile.
A continué
10 UN GUIDE PRATIQUE POUR LE MONTAGE DE COSTUMES
Plastazote® Moins couramment Une mousse de polyéthylène inerte utilisée Spécialiste et

disponible aux ÉtatsUnis. pour le montage et l'emballage. conservation
Ethafoam® peut être Fournisseurs
utilisé comme substitut
Non disponible au Ethafoam®? Une mousse de polyéthylène inerte et légère, Conservation

RoyaumeUni. utilisée pour le montage et l'emballage. Fournisseurs
Plastazote® peut Ce produit est particulièrement facile à sculpter.
être utilisé comme substitut
Hexlite® Aluminium Panneau léger constitué d'une structure en Spécialiste et

(Aluminium Planche en nid nid d'abeille en aluminium prise en sandwich conservation
Planche en nid d'abeille entre des feuilles de fibre de verre en résine. Fournisseurs
d'abeille)
Archives Melinex® Mylar® d'archives/ Un film transparent chimiquement stable. Fournisseurs

(Film de polyester) Mélinex® Disponible dans une grande variété de poids. spécialisés et de
(Film de polyester) Poids limités également parfois disponibles conservation
dans une finition opaque.
Ouate de polyester Ouate de polyester Rembourrage artisanal standard en 100 % polyester, Conservation et tissu
disponible en différents poids. standard
Utilisez des variétés liées thermiquement Fournisseurs
plutôt que liées par pulvérisation de résine.
Tyvek® Tyvek® Un tissu en polyéthylène filélié, résistant à Fournisseurs de

l'eau, qui peut être utilisé sans danger avec les conservation
textiles. Lorsqu'il est utilisé en contact direct avec
un textile, le côté lisse du Tyvek® doit être
placé contre l'objet.
Calicot Mousseline Un tissu en coton à armure toile écru polyvalent. Fournisseurs de

Généralement disponible dans un certain tissus standards
nombre de poids allant du léger au lourd.
Canard en coton Canard en coton Tissu en coton épais, particulièrement Fournisseurs de

utile pour réaliser des souscouches robustes. tissus standards
Pelouse de coton Pelouse de coton Tissu en coton léger, tissé fin et de bonne qualité. Fournisseurs de
tissus standards
Mousseline Toile à fromage Tissu en coton tissé ample. Fournisseurs de

tissus standards
Coton Feuilles de coton Un tissu de poids moyen composé à 100 % de Fournisseurs de

Feuille coton. Souvent disponible dans des largeurs tissus standards
particulièrement larges.
Poly coton Coton/Polyester Un tissu de poids moyen bon marché fabriqué à Fournisseurs de
partir d'un mélange de coton et de polyester. tissus standards
QUESTIONS DE MANUTENTION, D'HABLEMENT ET DE CONSERVATION 11
Maillot de coton Jersey de coton Tissu en coton tricoté, avec différents degrés Fournisseurs de
d'élasticité naturelle. tissus standards
Collants Collants Collants standards en nylon. En général, des tailles Magasins de vêtements
plus grandes doivent être sélectionnées à des fins standards

de montage.
Habotaï en soie Habutae en soie Tissu en soie finement tissé et lisse, Fournisseurs de
généralement disponible en trois grammages tissus standards
différents. Le plus couramment utilisé pour le
montage de costumes est un poids moyen.
Filet en nylon Filet en nylon Tissu en maille de nylon utile pour les Fournisseurs de
fondations. Disponible dans de nombreux tissus standards
poids, de la couture standard aux variétés lourdes
utilisées pour la fabrication de tutu. Il est utile
de stocker trois poids différents.
Filet de qualité Filet de qualité Filet de qualité fine fabriqué à 100 % en nylon et Duchés
conservation conservation utilisé dans la conservation des textiles.
Domette Semblable à la flanelle Un tissu en coton doux généralement Fournisseurs de

de coton utilisé comme entoilage. tissus standards
Bosse Semblable au coton épais Un tissu en coton épais, généralement en flanelle ou en feutre Fournisseurs de
poly, utilisé comme doublure. tissus standards
Toile de lin Toile de lin Tissu en lin peu coûteux et tissé en vrac. Tissu et revêtement
Nécessite un minimum de trois lavages en machine à standard
chaud pour enlever tous les pansements. Fournisseurs
Bougran Bougran Un tissu en coton ou en lin imprégné d'un ensimage Fournisseurs de

à base d'amidon. chapellerie
ou peuvent être
fabriqués en interne
Ruban en coton Ruban en coton Ruban en coton bon marché, disponible dans une Fournisseurs de
à armure toile à armure toile variété de largeurs. conservation
(bande indienne) et de mercerie standard
Ruban Ruban sergé de Un ruban à chevrons 100 % coton. Fournisseurs de

sergé de coton coton tissus d'ameublement
et de mercerie
standard
Rigilène® Créateurs de robes Désossage flexible en polyester généralement fourni Mercerie/

(Couturiers Baleine en dans une variété de largeurs. La taille la plus notion standard
Désossage polyester fréquemment utilisée pour le montage de costumes Fournisseurs
en polyester) est de 12 mm.
Aciers (Désossage Aciers (Désossage Une ossature métallique solide Fournisseurs spécialisés et
métallique) métallique) généralement recouverte d'une enveloppe quelques mercerie/
tissée. Utilisé dans l'industrie du théâtre et de la fournisseurs de notions
mode pour les grandes fondations.
A continué
Velcro® Velcro® Extrêmement solide et considérée comme la plus Fournisseurs de

(Fermeture (Fermeture sûre de toutes les attaches autoagrippantes. conservation et de
autoagrippante) autoagrippante) Principalement fabriqué en nylon, mais des stocks mercerie standard
limités sont désormais également fabriqués à 100
% en polyester. Disponible dans une variété de
largeurs, avec support autocollant ou cousu.
Fil de pêche Fil de pêche Fil de nylon robuste utile pour sécuriser les accessoires, Quincaillerie ou
etc. Disponible dans une variété de poids. magasin de pêche
Epingles Epingles Épingles très fines à tige longue. Ces épingles doivent Fournisseurs
entomologiques ou insectes entomologiques ou insectes être nettoyées avant utilisation en passant et de taxidermie
retirant un morceau de Plastazote® ou en les
trempant dans un bain d'acétone.
PVA d'archives PVA d'archives Un adhésif soluble dans l’eau Fournisseurs de

adapté à une utilisation avec des textiles. conservation
Colle thermofusible Colle thermofusible Adhésif adapté à une utilisation avec Fournisseurs de
d'archives Plastazote® et Ethafoam®. conservation
Amidon de blé Amidon de blé Une poudre d'amidon de blé qui peut être utilisée Fournisseurs de produits
pour mélanger une pâte d'amidon lorsqu'elle est de conservation et de
ajoutée à de l'eau. L'amidon attire les produits chimiques

moisissures et les poissons d'argent et ne doit être
utilisé que dans un environnement sec et
stable.
Généralement, le coton, le polyester et la soie non teints conviennent tous. Par mesure de précaution, ces
les tissus doivent être lavés pour éliminer les pansements et les impuretés. Les détergents commerciaux ne sont pas utilisés
dans ce processus et les tissus doivent être lavés en machine exclusivement à l'eau, en utilisant un cycle chaud long.
Problèmes fondamentaux de conservation des costumes
à l'écran
Exposer un costume historique peut également le mettre en danger. Pour réduire le risque, il est important de
être conscient des problèmes fondamentaux de conservation liés à cette situation. Pour le bénéfice de ceux qui sont
moins familier avec cette pratique, la section suivante expose certaines des préoccupations les plus fondamentales
relatif à l'exposition de costumes.
Fatigue à long terme : les costumes exposés pendant de longues périodes peuvent souffrir d'une fatigue à long terme.
fatigue, entraînant la détérioration globale du vêtement. Pour éviter cela, l'état d'un tel
les costumes doivent être régulièrement surveillés et, si nécessaire, alternés ou retirés de l’exposition. Le
les risques de tension et de fatigue augmenteront évidemment si les vêtements sont déjà fragiles et endommagés et cela doit être
pris en compte lors de la sélection des objets. Les contraintes supplémentaires causées par la manipulation et le montage des
les costumes fragiles doivent également être pris en compte et ceux qui sont particulièrement vulnérables
ne doivent pas être sélectionnés pour être exposés.
Niveaux de lumière : La lumière endommage les textiles, qu'ils soient teints ou non, provoquant une
décoloration et une dégradation photochimique. Une surexposition entraînant une détérioration peut
survenir en quelques jours. Les effets de la lumière peuvent être réduits mais non éliminés et certaines
précautions doivent être prises pour protéger les costumes exposés. Par exemple, l'exposition peut être
limitée et les niveaux de lux maintenus à un niveau bas, un maximum de 50 lux étant suggéré pour les
objets de musée. L’extrémité la plus nocive du spectre lumineux, l’ultraviolet, doit également être entièrement
exclue des zones d’affichage.
Les colorants utilisés dans certains textiles historiques sont particulièrement sensibles, comme les premiers
colorants à l'aniline. Les costumes présentant ces couleurs ou des couleurs sensibles similaires doivent
être exclus de l'exposition ou exposés pendant de courtes périodes uniquement, même dans un
environnement bien réglementé.
Affichage ouvert : Ce mode d'affichage est actuellement de plus en plus à la mode. L’un des inconvénients
de cette pratique est la quantité excessive de poussière qui peut s’accumuler sur les vêtements en peu de
temps. Passer l’aspirateur fréquemment est dommageable et prend également beaucoup de temps. La
présentation des costumes dans des étuis est donc fortement recommandée, notamment pour les vêtements
fragiles.
Toucher : Les dommages pouvant être causés à un costume par des personnes qui le touchent sont
énormes, allant de fortes salissures à des dommages structurels.
Un vêtement exposé en plein air, à portée de main des gens, sera irrésistible pour le grand public. Des
mesures doivent être prises pour garantir que les costumes soient placés hors de portée, avec des barrières
appropriées en place et, si possible, du matériel de surveillance et du personnel de garde.
Costume posé au sol : Pour les costumes avec de longues traînes, jupes ou capes qui s'étendent
jusqu'au sol, une couche barrière doit être utilisée pour protéger le textile et l'isoler du sol. Melinex® est le
mieux adapté à cette fonction car
il est transparent et offre une certaine protection ainsi qu'une surface résiliente et lisse sur laquelle reposer
le vêtement. Bien que cela ne soit pas idéal, un tissu sans acide peut être remplacé si Melinex® n'est pas
disponible. Pour découper la couche barrière à la bonne forme et à la bonne taille, positionnez un morceau
de Melinex® sur le sol de la zone d'exposition avant d'installer la figurine. Une fois en place, disposez
l'ourlet du costume audessus de la barrière. L'excédent de Melinex® est ensuite coupé en repoussant
doucement l'ourlet du textile de quelques centimètres et en le coupant à la bonne taille. Comme des ciseaux
sont utilisés pour ce processus, une extrême prudence est requise. Une fois la coupe terminée, remettez
l'ourlet dans sa position d'origine, en chevauchant légèrement le bord de la barrière pour la cacher à la vue.
Un bref aperçu de l’emballage du costume pour le transport
L'emballage des objets pour le transport fait partie intégrante d'une exposition itinérante ou d'un prêt. Les
costumes sont vulnérables pendant le voyage et afin de se déplacer et de se transférer
de la manière la plus sûre possible, il est essentiel qu'ils soient emballés avec du matériel
adapté et un support approprié. Cette section décrit brièvement certaines des principales
méthodes d'emballage.
Emballage du costume à plat : Il existe différentes manières d'emballer le costume pour le
transport. Dans la plupart des cas, les tenues sont retirées de leurs supports et emballées à
plat dans des plateaux, des caisses et des boîtes et rembourrées avec des matériaux
appropriés pour éviter qu'elles ne bougent ou ne se froissent. Dans la mesure du possible, les
costumes doivent être emballés dépliés et les plateaux et boîtes choisis sont suffisamment
grands pour contenir toute la longueur du vêtement. Si cela n’est pas possible, les plis doivent
être soigneusement rembourrés pour éviter les froissements. Il convient également de prendre
en compte la manière dont les costumes seront introduits et retirés du conteneur. Ce
processus peut souvent être simplifié en plaçant le vêtement sur une feuille de matériau
d'emballage tel qu'un papier de soie ou une toile antipoussière. En le tenant à chaque
extrémité, le costume peut être soulevé et déplacé selon les besoins, sans aucune manipulation
supplémentaire. Si plusieurs objets sont placés dans un plateau, le plus lourd et le plus
robuste doit être installé en premier et chaque objet doit être séparé par une couche d'emballage.
Lors de la préparation d’un costume plat pour le transport, différents matériaux d’emballage
peuvent être utilisés. Les caisses et les plateaux peuvent être doublés de mousse
polyuréthane1 et de Plastazote® pour l'isolation et l'absorption des chocs. Les matériaux
d'emballage en vrac peuvent prendre la forme de papier de soie sans acide ou de ouate de
polyester façonnés selon différentes formes de support. Le tissu peut être soit roulé en
saucisses, qui peuvent être utilisées pour soutenir les plis du costume, soit froissé en bouffées
légères remplies d'air, utiles pour amortir et combler les vides. La ouate de polyester peut
également être roulée pour créer des saucisses plus robustes. De plus, il peut être utilisé en
couches plates, soit découpé dans des formes spécifiques et inséré à l'intérieur des vêtements
pour le soutien, soit laissé sous forme de housses rembourrées non façonnées utilisées pour
protéger l'extérieur d'un vêtement. Lors de l'utilisation de ouate de polyester pour l'emballage,
celleci doit toujours être recouverte d'une couche isolante de tissu ou de tissu, pour protéger le textile des fibres lâch
Emballage des costumes montés : Une méthode alternative à l'emballage à plat consiste à
transporter les costumes prêts à l'emploi sur les figurines. Cette pratique est beaucoup moins
courante, mais est particulièrement utile pour les costumes difficiles à monter et qui seront
mis en danger par des manipulations répétées. Les costumes ainsi emballés ont l'avantage
d'être déjà bien soutenus par le dessous par des supports fabriqués sur mesure.
Cependant, pour le transport, cela ne sera pas suffisant et un emballage supplémentaire sera
nécessaire pour protéger l'extérieur du costume et limiter tout mouvement.
Afin de protéger le vêtement, les costumes fabriqués dans des tissus vulnérables doivent être
recouverts d'un sac mortuaire en soie lisse. Ceuxci sont dotés d'une ouverture à une
extrémité, permettant aux sacs d'être facilement déposés sur le cou des personnages et de les tirer.
1La mousse de polyuréthane ne convient pas comme matériau d'emballage si les costumes doivent rester dans les
plateaux pendant plus de trois mois.
sur les costumes. Les textiles fortement perlés ou décorés nécessitent des
soutien et protection, sous la forme de vêtements extérieurs rembourrés spécialement conçus.
Ceuxci sont fabriqués en ouate recouverte de soie et attachés autour du
zones sensibles avec des rubans adhésifs. Les bras du personnage peuvent être immobilisés avec
des bandes de coton pour empêcher tout mouvement et les sangles et les fermetures éclair doivent également être sécurisées
à la figure avec des liens supplémentaires. Comme dernière précaution, la tenue et

le support doit être recouvert d’un sac Tyvek® sur mesure . Pour protéger les costumes
avec des trains ou des jupes traînantes, une base en carton ou Reemay® peut être cousue au
fond du sac, avec une circonférence suffisamment grande pour accueillir le
ourlet du vêtement.
Toutes les figurines ne sont pas adaptées à ce type d'emballage et seules les plus robustes
Devrait être utilisé. Par exemple, les mannequins dotés de fixations à un seul robinet sont moins susceptibles
pour résister aux vibrations et aux secousses constantes provoquées par le transport. Tenter d'utiliser des
modèles de ce type peut entraîner des figures cassées ou effondrées. Torses
montés sur des poteaux avec des bases solides sont beaucoup plus adaptés, mais pour garantir
leur sécurité, toutes les fixations doivent être vérifiées pour la stabilité et la solidité et serrées
dans leur mesure maximale. Les figurines de ce type peuvent être sécurisées dans des caisses, en utilisant
raccords de cou et de base constitués de blocs de mousse et de bâtons de bois.
Instructions d'emballage : Quelle que soit la méthode utilisée, un ensemble d'instructions d'emballage doit
être préparé pour chaque vêtement transporté. Ceuxci sont utilisés pour aider
au déballage et au réemballage d'une tenue. Étant donné que cette tâche nécessite souvent du personnel
différent, il est important de s’assurer que les instructions sont simples et faciles à comprendre. Utiliser des
images numériques pour
aider à expliquer le processus d'emballage est un moyen particulièrement efficace de clarifier
instructions et réduisant les longues descriptions écrites ou dessinées à la main
des diagrammes.
Emballage des costumes pour les prêts multisites : l'importance d'un bon emballage
les pratiques deviennent de plus en plus importantes pour les costumes voyageant sur plusieurs sites
prêts. Dans cette situation, les vêtements peuvent être emballés et transportés vers un certain nombre de
de sites, souvent par un personnel différent. Dans ces caslà, la conception de l’emballage doit être
particulièrement soigneusement planifiée, afin de créer un système robuste, logique et simple, facilement
réutilisé dans chaque lieu.
La ouate de polyester recouverte de tissu est particulièrement adaptée comme matériau d'emballage car
contrairement au papier de soie, elle ne peut pas être écrasée et durera de longues périodes.
temps. Pour garantir qu'aucun emballage ne soit perdu ou mélangé pendant la visite, chaque
Le composant doit être étiqueté à la fois pour identifier à quel objet il appartient et
comment il est utilisé.
Vérification de l'état : Pour surveiller l'état des objets pendant le transport,

les costumes doivent être soigneusement vérifiés pour déceler tout dommage avant l'emballage et lorsqu'ils
sont déballés. Les vêtements doivent être soigneusement inspectés à l'intérieur
et dehors et toute modification de leur état marquée sur un document d'accompagnement
16
2
Prendre des motifs
et créer des toiles
décrire une version d'essai approximative d'un vêtement. Fabriqué à partir de matériaux bon marché
Le mot «tissu,
toile »il est
est utilisé
utilisé dans toute l'industrie
pour expérimenter et de la mode
tester et du costume
des modèles pour désigner
avant de
confectionner une tenue finale. Dans le monde du montage de costumes, tout fonctionne
à l’envers car le vêtement final existe déjà. Une toile, dans ce contexte, est utilisée pour
décrire une copie d'un costume et a de la valeur de différentes manières. C’est par
exemple l’un des rares objets d’un musée pouvant être manipulé et examiné par le
grand public. En outre, les modèles de toile peuvent constituer une ressource d'archives
intéressante pour les historiens du costume et peuvent également être utiles aux restaurateurs de textiles.
lorsque vous travaillez sur des vêtements endommagés.
Cependant, les toiles sont principalement utilisées pour aider à la préparation des
costumes à exposer. En utilisant une toile comme substitut, la manipulation d'un costume
lors du montage peut être réduite au minimum. L'accès à une toile peut grandement
faciliter la sélection et l'adaptation d'une silhouette, la sculpture d'un mannequin
personnalisé et la création de supports, de fondations et de répliques de vêtements sur
mesure. Pour cette raison, il est très important de comprendre comment prendre un motif
à partir d’un costume original. Ce chapitre explore deux techniques de copie différentes
qui peuvent être utilisées pour fabriquer des toiles. La méthode Accurate Toile est lente,
méticuleuse et très précise, tandis que la méthode Quick Toile est moins précise mais
extrêmement rapide. Les deux systèmes ont leur place et peuvent être utilisés pour
s'adapter à différentes situations de montage.
Évaluer quelles parties d'un costume copier
Lors de la création d’une toile, il est souvent inutile de réaliser une copie complète
d’un costume. L’un des meilleurs moyens de simplifier le processus est d’analyser
à quoi servira la toile et d’omettre toute partie ou détail d’un costume qui n’y
contribuera pas. Dans de nombreux cas, il peut être possible de réduire les
composants d'une toile à rien de plus qu'une copie du corsage sans manches, ni jupe ni pantalon.
Figure 2.1
Corsage en satin à décor entaillé. 16301635. Britanique. 1721900. Monté avec une réplique de
stomacal sur une figurine en fibre de verre fabriquée par H&H Sculptors Ltd et rembourrée pour s'adapter.
17
18 GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE DE COSTUMES
La détermination des parties d'un costume à reproduire dépendra de l'utilisation de la

toile ainsi que de l'état et de la conception du vêtement original. Pour prendre des décisions,
les costumes doivent être décomposés en parties distinctes, telles que la jupe, le corsage,
les manches et le pantalon. L’état et les problèmes croissants de chaque zone doivent
ensuite être évalués individuellement pour déterminer si une copie est nécessaire ou non.
Les exigences pour chaque costume sont probablement différentes, mais il existe quelques
critères communs qui peuvent être utilement appliqués à la plupart des exemples :
(a) Une toile doit être confectionnée pour les parties d'un costume qui sont fragiles ou vulnérables
aux dommages causés par la
manipulation. (b) Lorsqu'une partie d'un vêtement est confectionnée avec une doublure
intérieure structurelle, les couches extérieures devraient être exclues et une toile
constituée uniquement de l'intérieur. (c) La reproduction de toute garniture ou décoration
appliquée est généralement inutile. (d) Faire des copies exactes de vêtements coupés en biais est pratiquement impossible et
ne devrait pas être tenté.
Recherche préparatoire
Avant d’essayer de réaliser un quelconque motif pour une toile, il est essentiel d’effectuer
au préalable quelques recherches en matière de découpe de motifs. Ceci est particulièrement
important pour les costumes historiques, où la connaissance des conventions de coupe de
l'époque donnera un aperçu précieux d'un costume avant même qu'il ne soit examiné. Cette
préparation réduira considérablement le temps nécessaire pour étudier un vêtement et
comprendre sa construction. La recherche devrait se concentrer sur la forme, la coupe et le
grain des pièces individuelles du patron. Plutôt que d'essayer de trouver du matériel
authentique, il existe un certain nombre d'excellents livres de découpage dans lesquels les
modèles historiques ont été réduits en diagrammes clairs et faciles à comprendre (voir
Bibliographie). Pour ceux qui n’ont aucune expérience en matière de découpe de patrons,
il peut être nécessaire de lire la section suivante afin d’apprendre à interpréter ces schémas
de patrons.
Une brève introduction à la coupe de patrons historiques (pour le bénéfice de ceux qui ont
une expérience limitée en couture ou en coupe de patrons)
Réaliser une toile à partir d'un vêtement déjà existant, c'est comme dessiner un patron à
l'envers. Pour comprendre comment les patrons de toile sont produits, il est important
d’examiner le processus de découpe du patron dans le bon sens avant d’essayer de le faire
à l’envers. Il existe deux méthodes courantes de découpe de motifs. Une approche consiste
à dessiner un motif avec un crayon et une règle sur une feuille de papier plate. La seconde
consiste à utiliser un porterobe comme base et à créer un motif tridimensionnel en drapant
et en épinglant du tissu autour de celuici. Ces deux techniques sont utilisées lors de la fabrication
PRISE DE MOTIFS ET RÉALISATION DE TOILES 19
toiles de costume existant. Par exemple, le dessin à plat est étroitement lié à la méthode de
fabrication de toiles précises, tandis que le système de toile rapide emprunte largement à la
découpe sur support. Reconnaître les relations entre ces deux méthodes de coupe est
fondamental pour comprendre le fonctionnement des modèles. Cette relation explique clairement
comment un morceau de tissu plat peut être façonné pour s'adapter aux courbes tridimensionnelles
d'un corps et vice versa. Il illustre également comment les diagrammes de modèles dans les
livres de découpage doivent être lus et interprétés.
Pour ceux qui sont nouveaux dans ce sujet, il existe deux conventions de coupe de base qu'il
est important de connaître. Il est habituel, lors de la conception et de la coupe de vêtements, de
rédiger seulement la moitié d’un motif, car celuici peut ensuite être inversé et dupliqué pour la
seconde moitié. À moins qu'une caractéristique de conception rende un costume asymétrique,
les diagrammes de motifs dans les ouvrages de référence sont présentés de la même manière et
sont dessinés de la ligne centrale devant jusqu'au centre du dos sous forme de demimotifs uniquement.
La deuxième convention concerne la pratique importante consistant à marquer les lignes de
grain sur les modèles. Ces lignes correspondent au sens du fil du tissu et indiquent comment une
pièce du patron doit être positionnée. Le sens du grain est l'endroit où un morceau de tissu est le
plus résistant et le moins extensible. Il monte et descend le tissu, parallèlement à la lisière. S'il n'y
a pas de lisière indiquant le grain, on peut généralement l'identifier en regardant attentivement la
surface du tissu et en observant comment les fibres sont tissées. Le fil droit suit les fils de chaîne
(la ligne de trame traverse le tissu de lisière en lisière). La ligne de grain est généralement
marquée individuellement sur les pièces de patrons de couture du commerce, mais dans les livres
de patrons, elle est souvent indiquée par le bord vertical de la page.
La manière dont un diagramme est dessiné doit indiquer clairement où passe le fil droit. Par
exemple, si un motif est tourné selon un angle, cela montre qu'il est coupé en biais. La
compréhension du fil droit est fondamentale pour toute découpe de patron et confection de toile
et il est essentiel de pouvoir l'identifier à la fois dans les schémas de référence et sur le costume
luimême.
L’un des moyens les plus simples d’observer les relations entre un motif plat et un motif
tridimensionnel est d’observer un bloc de corsage féminin. Le bloc de mots est utilisé pour décrire
un motif ajusté de base qui peut être adapté pour créer un certain nombre de styles et de designs
différents. Le bloc corsage féminin est composé de deux morceaux de tissu façonnés pour
s'adapter à la silhouette de la manière la plus simple possible. Les panneaux avant et arrière du
bloc sont joints le long des coutures latérales et des épaules, tandis que quatre pinces sont
utilisées pour aider à mouler le bloc pour qu'il s'ajuste parfaitement autour du corps. La ligne
droite du grain monte et descend directement sur la ligne centrale avant et centrale arrière.
En comparant l’image du motif en bloc sur le porterobe au diagramme plat du motif, il est clair
comment l’un est lié à l’autre. Tous les corsages, historiques ou contemporains, peuvent être
considérés comme une adaptation de ce motif de base et interprétés de la même manière. Les
coutures et les pinces peuvent être déplacées et remodelées, les panneaux avant et arrière
peuvent être divisés en pièces séparées, le cou et la taille.
Figure 2.2 Le bloc de corsage de base sur un porterobe. (a) Vue Figure 2.3 Le bloc de corsage de base sous forme de modèle
de face. plat. (a) Vue de face.
Figure 2.2 Figure 2.3

(b) Vue arrière. (b) Vue arrière.
peuvent différer considérablement, mais les conventions sont essentiellement les mêmes. Ce
Un exemple simple illustre la relation entre la plupart des vêtements tridimensionnels et un motif plat.
D'autres parties du costume fonctionnent de la même manière. Patrons de jupes,
les pantalons et les manches peuvent tous être déconstruits en formes plates et droites.
du grain continue d’être utilisé pour orienter chaque panneau.
Prendre les mesures de base d'un costume
Que vous fabriquiez ou non une toile, les dimensions précises d'un costume sont
constamment requis tout au long du processus de montage. Mesurer un costume est
pas nécessairement aussi simple qu'il y paraît et pour cette raison, cela vaut la peine
passant en revue certains des problèmes techniques qui s'y rapportent.
Afin de mesurer le costume, il doit être posé sur une surface propre avec
accès à une bonne lumière. Pour obtenir la lecture la plus précise, les mesures doivent
être pris au moins deux fois, si possible, à l'aide d'un ruban à mesurer étroit (environ
1 cm de large). À titre indicatif ; des mesures verticales peuvent être prises à partir du
à l'extérieur d'un costume, tandis que les mesures de circonférence doivent être prises à partir de
l'intérieur, là où le vêtement est le plus petit. Travailler à l'intérieur d'un

le costume peut être gênant et pour le rendre plus facile, les dimensions de la circonférence peuvent
être décomposé en moitiés ou en quarts, mesuré individuellement puis ajouté

ensemble. Dans la mesure du possible, les mesures de circonférence doivent être complétées par une
référence de position (c'estàdire l'endroit où la mesure a été prise).
par rapport à la taille). Une attention particulière doit également être portée aux fixations,
en s'assurant que les mesures n'incluent pas de chevauchement de boutons ou de patte de boutonnage
ouvertures. Enfin, lorsque l'on travaille avec des vêtements historiques, il est toujours conseillé de
mesurez les deux moitiés d’un costume, car elles sont souvent inégales.
Le tableau cidessous montre quelles mesures sont nécessaires. Il est peu probable que
tout ce qui figure sur la liste sera requis. Les mesures les plus couramment utilisées sont
marqués en rouge et, si possible, ceuxci doivent toujours être pris.
Relier les mesures d'un vêtement à une silhouette
Des mesures Localisation sur une figure Localisation sur un costume Position de référence
1. Autour de la taille La taille est généralement la partie la Généralement facilement reconnaissable

plus étroite de la silhouette, entre grâce à la forme des coutures et
les hanches et le buste. La mesure des pinces ou à la position des ceintures.
est prise sur tout le tour de Lorsqu'il s'agit de jupes ou de pantalons
taille. séparés du corsage, il est
important de prendre les
mesures de taille pour les deux.
Les jupes/pantalons ont
généralement une ceinture
qui facilite la prise de cette mesure.
A continué
2. Autour du buste ou Cette mesure est prise sur toute la Le niveau du buste peut être situé à l'extrémité Mesurez la
de la poitrine partie du buste ou de la poitrine, la plus éloignée des pinces buste. S'il position de référence
sous les bras et dans le dos, en n'y a pas de pinces, la mesure doit être de la ligne du buste à
gardant le ruban à mesurer aussi prise juste en dessous de l'emmanchure. la taille.
plat que possible.
3. Autour du costume féminin Cette mesure est prise directement Localiser le niveau de la cage thoracique Mesurez la position de
de la cage sous la poitrine, autour du corps sur un costume peut être difficile. référence de la
thoracique uniquement et dans le dos, en gardant le Si ce n'est pas clair, la mesure doit être cage thoracique à la taille.
ruban à mesurer aussi plat que prise environ 7 à 9 cm en dessous de la
possible. ligne du buste.
4. Buste point à point Les points de poitrine sur une Cette mesure est la distance entre chaque La position de référence
silhouette correspondent point de buste. Sur un costume, ces depuis la ligne du
costume généralement aux points se trouvent à l'extrémité la plus buste jusqu'à la taille devrait
féminin uniquement mamelons et sont les endroits éloignée des pinces du buste ou de la déjà avoir été prise.
précis où chaque sein est au mise en forme des coutures. Si les
maximum. La dimension point à points de poitrine ne sont pas
point est prise en mesurant évidents, l’estimation de cette mesure
la distance entre les n’est pas importante. Cependant, à titre
mamelons. indicatif, la distance point à point d'une
femme moyenne sans corset est d'environ
20 cm.
5. Épaule pointée vers Il s'agit de la distance entre le point de l'épaule et le côté de la taille. La pointe de l'épaule est
le côté de la taille située à l'extrémité la plus éloignée avec la tête de la manche. Si le costume est
de l'épaule et la sépare du haut du sans manches et qu’il n’y a pas de point
bras. d’épaule évident, sa position doit être
estimée. Pour ce faire, simulez l'extension
des coutures de côté et d'épaule avec deux
règles. Le point d’épaule se trouve à
l’intersection des règles.
6. De la nuque à la Il s'agit de la distance entre la taille centrale et le dos, sauf si le costume est coupé de
taille la nuque au décolleté haut. Si doit être estimé. Pour ce faire, sans savoir où se trouve la
nuque et l'épaule pointée sur le côté, drapez un ruban à mesurer pour mesurer la
taille et ajoutez autour du cou 3 à 4 cm/3,5 à 4,5 cm.
figure et laissezla tomber

naturellement. La nuque se trouve
là où le bord inférieur du ruban à
mesurer repose sur le centre de la
nuque.
Clé : Costume féminin/ Costume masculin

7. Sur le devant Il s'agit d'une mesure à plat prise Cette mesure est prise en ligne droite sur Mesurez la position de
sur le devant de la silhouette, au le devant du costume, de couture référence à partir du
dessus du buste. d’emmanchure à couture niveau de la dimension
Les bras doivent être laissés d’emmanchure. La mesure doit être transversale du devant
pendre naturellement et la prise à environ 14 à 15 cm du point de jusqu'au point de l'épaule
mesure doit être prise à partir du l'épaule. ou à la taille.
pli de chaque bras, à environ
14 à 15 cm de la pointe de
l'épaule.
8. Dans le dos Il s'agit d'une mesure à plat prise Cette mesure est prise en ligne droite sur Mesurez la position de
sur le dos de la figurine, en le dos du costume, de couture référence depuis le
utilisant la même position et la d'emmanchure à couture d'emmanchure, en niveau de la dimension
même méthode que sur le utilisant la même position et la même transversale du dos
devant. méthode que pour le devant. jusqu'au point de l'épaule
ou à la taille.
9. Longueur de Cette mesure est prise le long du Cette mesure est prise le long du haut de
l'épaule haut de l'épaule du l’épaule du vêtement.
personnage, du côté du cou Comme l'encolure ou l'emmanchure peut
jusqu'à la pointe de l'épaule. être coupée, la longueur des épaules d'un
costume est souvent différente de celle
d'une silhouette assortie.
10. Encolure Cette mesure est prise du point le plus bas

avant de l'encolure devant jusqu'au niveau de
jusqu'à la taille la taille.
11. Encolure Cette mesure est prise du point le plus bas

arrière du décolleté dos jusqu'au niveau de la
jusqu'à la taille taille.
12. Longueur Cette mesure est prise avec le bras Si la manche est droite, simulez un coude
du bras/ légèrement fléchi. Mesurez en la disposant légèrement pliée sur la
manche à partir du point de l'épaule, table. La mesure doit être prise à partir
autour de la pointe du coude du point tête/épaule de la manche, autour
jusqu'au poignet. de la pointe du coude jusqu'au poignet.
13. Autour du Cette mesure doit être prise autour Cette mesure doit être prise autour du poignet
poignet/manchette du poignet. ou de l’ourlet de la manche.
14. Autour des Cette mesure est prise autour du Estimez où le biceps d'un bras serait positionné Mesurez une position de
biceps biceps d'une silhouette à son à l'intérieur de la manche du costume et référence depuis la tête
point le plus large. prenez la mesure à partir de ce point. de la manche jusqu'au
niveau du biceps.
15. Autour de Cette mesure est prise autour de Estimez où l'avantbras serait positionné à Mesurer une position de
l'avantbras l’avantbras d’une silhouette à l'intérieur de la manche et prenez la référence à partir de la tête
son point le plus large. mesure à partir de ce point. de la manche jusqu'au
niveau de l'avantbras.
A continué
16. Autour de la hanche Cette mesure est prise. Localiser visuellement le niveau de la silhouette au niveau Mesurez la position de
de l'os de la hanche sur un costume n'est pas le niveau de l'os de la hanche. Si référence du niveau
possible. Dans ce cas, l'endroit incertain où la mesure de l'os de la hanche de l'os de la hanche à
doit être prise se situe environ 8 cm/10 cm en dessous de 8 cm/10 cm en dessous taille.
de la ligne de la taille.
de la taille.
17. Autour du Cette mesure est prise autour de Bien que le bas soit le point le plus gros du Mesurez la position de
bas la silhouette au niveau de la bas du torse, il est encore parfois difficile référence du niveau
partie la plus grasse du bas. à localiser sur un costume. Si tel est le cas, des fesses jusqu'à la taille.
On le trouve généralement à la mesure doit être prise environ 20 cm/
environ 20 cm/23 cm sous la ligne 23 cm en dessous de la ligne de taille.
de la taille.
18. Longueur avant Cette mesure est prise à partir du Cette mesure est prise à partir de la taille
de la jupe/jambe centre de la taille avant de la centrale avant du costume jusqu’à
silhouette jusqu'au sol. l’ourlet.
19. Longueur latérale Cette mesure est prise depuis la Cette mesure est prise depuis la taille
de la jupe/jambe taille latérale de la silhouette latérale du costume jusqu'à l'ourlet.
jusqu'au sol.
20. Longueur dos de Cette mesure est prise du centre Cette mesure est prise à partir de la taille
la jupe/jambe de la taille arrière jusqu'au sol. centrale arrière du costume
à l'ourlet et devrait inclure toute extension
de jupe ou traîne.
21. Entrejambe Cette mesure est prise de Cette mesure est prise de l'entrejambe
(pantalon l'entrejambe jusqu'au sol à l'intérieur jusqu'à l'ourlet à l'intérieur de la jambe.
uniquement) de la jambe.
22. Autour de Le cas échéant, cette mesure peut être prise autour de l'ourlet de la jupe ou de la
l'ourlet de cheville de la jambe du pantalon. d'un costume. Si le costume comprend une traîne, la
la jupe/jambe mesure autour de l'ourlet peut être trompeuse.
Pour le mesurer avec plus de précision, posez

le ruban à mesurer horizontalement sur le
train plutôt que sur le bord extérieur.
23. Taille à taille Cette mesure est prise entre les Sur les pantalons uniquement, cette Mesurez une position de
via jambes, du milieu devant au centre mesure est prise à partir du centre de la référence depuis le niveau
l’entrejambe arrière de la taille. taille avant, en passant par l'entrejambe et de l'entrejambe jusqu'à
en remontant jusqu'au milieu de la la taille.
taille arrière.
24. Autour de Cette mesure est prise autour de la Pour les pantalons uniquement, estimez l'endroit Mesurez une position de
la cuisse cuisse d'une silhouette à son point le où la cuisse serait positionnée à référence du niveau de
plus large. l'intérieur de la jambe du costume et prenez la cuisse jusqu'à la
la mesure à partir de ce point. taille.

9
9
7
5
7
5 14 4 2
2 12
14 4
3
12 3
15
1
1
15 16
13
16
13 23
17
17 19
24
19
18
18
21
22
Figure 2.4 Relier les mesures d'un vêtement à une figure. (a)
Devant de la figure. (b) Devant du costume.
8
8
2
2 3
14 6 6
3
1
1
15 16
16
23
13
17
17
24
20
20
22
(c) Dos de la figure. (d) Dos du costume.
25
Conversion des mesures d'un costume en taille de figurine
L’une des principales raisons de prendre les mesures d’un costume est de déterminer la taille sur
laquelle il doit être monté. Il est parfaitement possible de traduire les mesures d'un costume sur
une silhouette, sans essayer le vêtement, à condition d'avoir la longueur estimée de la nuque
jusqu'à la taille. Avoir cette mesure signifie qu'il est possible de localiser où tombera la taille d'un
vêtement lorsqu'il sera porté sur la silhouette. Si vous ne parvenez pas à l’établir, toutes les autres
comparaisons statistiques perdront leur sens et vous ne pourrez pas procéder à une évaluation
précise.
Même si vous trouvez une silhouette dont les mesures de buste et de taille sont identiques à celles
du costume, cela ne signifie pas qu'elle vous ira. S'il y a des différences entre les mesures
respectives de la nuque à la taille, le buste et la taille seront déséquilibrés et les dimensions ne
correspondront plus, empêchant le costume de se fixer.
La nuque jusqu'à la taille du costume historique a tendance à varier considérablement et pour
cette raison, il faut toujours faire preuve de prudence lors de la traduction des mesures. Si vous
avez un accès direct à la silhouette, utilisez le tour de la nuque jusqu'à la taille du costume pour
juger où se situera la taille du vêtement. Marquez la taille avec une ligne d'épingles ou un morceau
d'élastique ou de ruban adhésif noué autour de la silhouette. Toutes les positions de référence
peuvent alors être prises à partir de cette ligne et le niveau du buste, de la cage thoracique, de l'os
de la hanche et toutes les autres mesures de circonférence établis.
Un autre facteur important à prendre en compte lors de la conversion des mesures du costume
en taille de la silhouette est la tolérance à l'aisance. Pour qu'un costume s'adapte confortablement
à un mannequin sans être soumis à des contraintes, les mesures de circonférence d'un costume
doivent être d'au moins 1 à 2 cm plus grandes que la silhouette. Si vous avez un doute sur la taille,
choisissez toujours une figurine plus petite, car il est beaucoup plus facile d'augmenter les
dimensions d'un torse avec un rembourrage que de le réduire.
Méthode de toile précise
En raison des contraintes de manipulation du costume historique, créer un modèle précis pour une
toile peut être un processus exigeant et long. C’est pour cette raison que les toiles sont souvent
considérées comme un luxe inabordable. Heureusement, pour la majorité des costumes il n’est pas
nécessaire d’en faire un duplicata avec cette précision. Dans certains cas, cependant, cela est
essentiel et un temps réaliste doit être prévu au budget pour permettre le processus. La raison la
plus courante de fabriquer une toile est de protéger les costumes fragiles de la manipulation
pendant le processus de montage. Avec l'accès à une toile précise, il est possible de sculpter une
figure et de réaliser un ensemble complet de bases pour un costume sans toucher une seule fois à
l'original. De cette façon, le costume n'est habillé sur le mannequin que lorsque tout est entièrement
préparé et que le rembourrage et les sousvêtements sont en place.
Deux techniques peuvent être utilisées pour créer un modèle précis d’un costume historique. La
première consiste à prendre un grand nombre de mesures minutieuses et
Figure 2.5
Toile des années 1630 coupée
corsage (voir p. 16 pour
le costume original).
Une toile précise
(réalisé par Anne
Kwaspen), habillé
le chiffre avant tout
les travaux avaient été effectués
dehors pour le préparer

afficher.
Figure 2.6
Toile habillée sur le
chiffre après avoir été
préparé pour être exposé.
En raison de la fragilité de
le costume, une toile
précise a été réalisée et
utilisé pour aider à
rembourrage du
figure et fabrication
des fondements et
Stomacher a répondu.
utilisezles pour dessiner un motif plat avec un crayon et du papier. La seconde consiste à tracer le
costume en posant du papier de soie sur des panneaux individuels et en dessinant autour des formes.
Utilisées isolément, aucune de ces techniques n’est idéale ; le premier, parce que cela prend beaucoup
de temps et le second, parce qu'il est généralement inexact. Pour accélérer le processus, tout en
conservant le plus de précision possible, la meilleure façon d'aborder un motif de toile est d'utiliser les
deux méthodes ensemble. De cette façon, le traçage des tissus fournira une idée approximative de la
forme du motif, tandis que les mesures pourront être utilisées pour l'ajuster et l'affiner à la bonne taille.
Avant de commencer le travail, le costume doit être mentalement divisé en sections appropriées,
telles que : corsage, jupe/pantalon et manches. Le costume étant posé à plat sur une surface propre et
bien éclairée, ces sections du vêtement doivent ensuite être subdivisées le long des lignes de couture,
en panneaux individuels, étudiées avec soin et la recherche de modèles correspondante effectuée. Une
fois le costume préparé de cette manière, des mesures détaillées et des tracés sur papier de soie
peuvent être pris sur chaque panneau et utilisés simultanément pour créer un motif précis du costume.
Comme les costumes historiques sont souvent inégaux, un motif en toile doit être réalisé sur les deux
moitiés du vêtement. Une fois le patron entièrement rédigé, la toile peut être confectionnée à l’aide d’un
tissu approprié, bon marché et robuste.
Reportezvous à l'annexe sur la couture pour obtenir des conseils.
Conseils utiles
Si vous n'êtes pas familier avec l'utilisation de modèles de costumes historiques, voici quelques conseils
utiles qui peuvent être utilisés pour vous aider à mener à bien les processus impliqués en toute sécurité.
Conseils de mesure
(a) Dans la mesure du possible, toutes les mesures doivent être prises depuis l'intérieur du
vêtement, à moins que cela ne nuise au costume.
(b) Pour obtenir la lecture la plus précise, les mesures doivent être prises au moins deux fois. Si
possible, utilisez un mètre ruban étroit (environ 1 cm de large). (c) Si une mesure est difficile à
atteindre, est très courbée ou est compliquée par
froncez les plis ou les plis, abandonnez le ruban à mesurer et utilisez plutôt une longueur de fil
épais. Ce sera beaucoup plus facile à manipuler. Pour vous assurer que le fil ne cède pas,
vaporisez et repassez avec un fer à repasser avant utilisation. Faites un nœud à une extrémité
et mesurez à partir de ce point. Marquez la fin de la mesure avec une épingle insérée
dans le fil. Retirez le fil du costume et mesurezle avec une règle.
Conseils pour
le traçage (a) Du papier de soie ordinaire peut être utilisé pour tracer les panneaux, mais si
possible, utilisez un tissu en forme d'araignée doux car il est plus transparent et se moule mieux au
tissu.
(b) Les tracés des tissus peuvent être effectués soit depuis l'intérieur, soit depuis l'extérieur du
vêtement. Le choix doit être fait selon le moindre des deux
nocif pour le costume.
(c) Maintenez le papier de soie autour de l'objet à l'aide de poids en verre.

Alternativement, des épingles de couture peuvent être utilisées pour fixer le tissu en épinglant
dans un rembourrage saillant ou dans une toile antipoussière placée sous le
costume. Si possible, ne pas épingler dans le textile luimême. Si cela est inévitable,
utilisez uniquement les épingles les plus fines (les épingles entomologiques sont idéales) et fixez le
tissu en place avec la pointe de l'un d'eux glissée dans une couture.
(d) S'il est difficile de voir le fil droit à travers le papier de soie, posez un
longueur de fil sur le costume dans le sens du grain avant
positionnement du tissu. Pour vous assurer que le fil est droit, vaporisez et appuyez sur
avec un fer à repasser avant utilisation.
Créer un motif de toile précis pour un corsage
Comme le corsage ou le corps d'un costume est généralement constitué de matériaux plus complexes,
panneaux en forme, faire un motif de toile pour cette partie d'un vêtement a tendance à être
le plus long. Les techniques décrites dans les instructions suivantes peuvent également être
utilisées pour dessiner des modèles de toile pour d'autres parties d'un costume.
NB Les instructions de mesure et de traçage décrites dans le tableau cidessous
doivent être effectués simultanément.
Faire une toile de corsage précise
Mesure Tracé
1. Sélectionnez un panneau du corsage et positionnezle de manière à ce qu'il soit aussi lisse que possible. Gardez à l'esprit que tout n'est pas
les panneaux du corsage peuvent être rendus plats. Utilisez de la ouate de polyester recouverte de papier de soie pour rembourrer et soutenir
domaines qui le nécessitent.
2. Dessinez un schéma approximatif du panneau. Toutes les mesures devront ensuite être notées sur ce plan
tout au long du processus de rédaction.
3. Étudiez le panneau pour vérifier l'angle et 3. Découpez un morceau de tissu suffisamment grand pour
direction de la ligne droite du grain. Si la ligne de grain n'est pas chevaucher le panneau. À l’aide d’une règle et d’un crayon, tracez
claire, utilisez des ouvrages de référence sur la découpe de une ligne et marquez la ligne droite du grain.
modèles pour faciliter l'analyse.
4. Mesurez le périmètre extérieur du panneau, 4. Posez le mouchoir sur le panneau en faisant correspondre le
en prenant les dimensions individuelles de chaque bord et ligne tracer un trait au crayon jusqu'au sens du fil du tissu.
de couture qui le définit. À l'aide d'un crayon doux, tracez le périmètre du panneau en
prenant soin de ne pas déchirer ou percer le tissu. Supprimez
le traçage du costume.
A continué
Mesure Tracé
5. Comparez la taille du motif en tissu aux mesures prises sur le costume. Cela fournira
une idée approximative de son exactitude. Vous constaterez probablement qu'il y a quelques incohérences.
6. Sélectionnez un point facile à identifier sur le bord supérieur 6. Reproduisez la ligne de quadrillage sur le motif de tissu en
ou inférieur du panneau. À l'aide d'une longueur de fil localisant le même endroit facile à identifier et tracez une
de boutonnière, tracez un quadrillage vertical sur le ligne verticale à partir de ce point. La ligne doit être parallèle
panneau, à partir du point sélectionné. Le fil doit suivre à la ligne droite du grain marquée.
le grain du tissu et rester aussi droit que possible.
NB Ces deux techniques de mesure et de traçage
Redressez le fil avant utilisation, en appuyant avec peuvent être réalisées dans l'ordre inverse.
un fer à repasser.
7. Prenez des mesures minutieuses à partir des lignes de quadrillage sur le panneau et du motif de tissu et comparez les résultats.
En cas d'inexactitudes, apportez des modifications au tissu. Toutes les mesures prises à partir du costume
doit également être noté sur le diagramme, car les distances peuvent devoir être réajustées à mesure que le modèle se développe.
11
Périmètre
10.6 des mesures
3.5
3.11
19,8
Ligne de quadrillage convertie en
aider à établir
courbe de l'emmanchure
13.1
17.3
32.4
2ème ligne de grille 5

15.1
33.2
Coulée de la ligne de quadrillage
aider
établir le
19.2 couture diagonale

neetva
egaltlniread ègrag
riu
ina
o e 1
q
d
sil
Pointer sur le
panneau qui est
Figure 2.7
facile à identifier
7.5
Veste brodée, 16001620. Britanique. T.106
2003. Utiliser des longueurs de fil pour marquer le Figure 2.8
costume avec des lignes de quadrillage afin d'esquisser un Utilisation des lignes de quadrillage et des mesures pour
modèle pour une toile précise. ajustez le motif du papier.
Mesure Tracé
8. Sélectionnez un nouveau point facile à identifier 8. Répliquez cette deuxième ligne de quadrillage sur le tissu
et tracez une deuxième ligne de quadrillage en utilisant un motif de la même manière que le premier. Assurezvous que la
morceau de fil séparé. Celuici doit s'étendre horizontalement ligne est exactement perpendiculaire à la ligne droite du grain
sur la première ligne, perpendiculairement à la ligne marquée.
droite du fil. NB Ces deux techniques de mesure et de traçage
peut être effectué dans l’ordre inverse.
9. En utilisant la nouvelle ligne de quadrillage de la même manière que la première, prenez une série de nouvelles mesures et comparez
et transfert sur le motif tissulaire. Lorsque de nouveaux ajustements sont effectués, croisez tous les points associés
pour vous assurer que les mesures correspondent toujours.
10. Continuez à ajouter de nouvelles lignes jusqu'à ce qu'une grille suffisante soit constituée. Le nombre de lignes nécessaires sera
dépendent de la complexité de la forme. Par exemple, un panneau avec des bords incurvés nécessitera plus
qu'un panneau à côtés droits. Au fur et à mesure que des modifications sont apportées au modèle, continuez à vérifier et
révisez tous les points connexes jusqu’à ce que chaque mesure soit adaptée. De cette façon, le motif de la toile évolue. Si tu
sont incapables de faire fonctionner les mesures sur le motif des tissus, tracez de nouvelles lignes de quadrillage aux points pertinents
pour aider à résoudre les erreurs.
Incorporer des pinces et des soufflets dans un motif de toile
Prendre un patron à partir d'un costume construit avec des pinces peut être difficile,
surtout si la taille de la fléchette est cachée derrière une doublure intérieure. La technique
cidessous explique une manière simple d'utiliser le traçage sur papier de soie pour
déterminez la taille et la position d'une fléchette et dessinezla dans le motif. Le même
Le système peut être utilisé pour les costumes avec soufflets insérés.
NB Les instructions de mesure et de traçage décrites dans le tableau cidessous doivent
être effectués simultanément.
Fléchettes et soufflets
Mesure Tracé
1. Rembourrez le volume créé par la fléchette, par le dessous, avec de la ouate recouverte de tissu.
2. Étudiez le panneau pour vérifier l'angle et la direction du fil 2. Découpez un morceau de tissu suffisamment grand pour
droit des deux côtés de la fléchette. chevaucher le panneau. Marquez sur une série de lignes de
grain de crayon à des intervalles de 3 à 4 cm.
A continué
Mesure Tracé
3. Mesurez la longueur de la ligne de fléchette. 3. Divisez mentalement le panneau en deux le long de la ligne de
fléchette et sélectionnez un côté. Appelez ce côté A.
Posez le tissu sur le panneau, en faisant correspondre le grain

lignes sur le côté A. En continuant à travailler sur ce côté,
tracez la moitié du bord extérieur du panneau sur le
tissu (voir Figure 2.9(a)). Tracez la ligne du
fléchette, marquant la pointe la plus éloignée avec un repère d'équilibre.
4. Si la pince est visible, mesurez la largeur à son point le plus 4. Retirez le tissu du costume et coupez le long de la ligne de la
large. S'il est caché par la doublure, il peut être possible fléchette jusqu'à la pointe la plus éloignée.
d'avoir une idée approximative de sa taille en appuyant Une fois la ligne de fléchette coupée, le motif de tissu peut
doucement sur la pince et en la palpant à travers le tissu. être repositionné sur le panneau, exactement au même
endroit que précédemment.
À moitié tracé
modèle
Lignes de grains
Face A
Supprimer le motif
du costume
et coupez le long du
ligne de fléchette
Ombrage indiquant un vêtement en dessous
Graphique 2.9(a)
Étape 1.
5. Si la largeur de la fléchette est connue, superposez la

tissu de cette quantité, en glissant le côté B sur le côté A
(voir Figure 2.9(b)). Si la taille de la fléchette est
inconnu, superposez le tissu en utilisant la ligne droite de
céréales comme guide. Lorsque les lignes de grain du
tissu et du tissu du côté B correspondent, la pince a la
bonne taille. (Pour les costumes à soufflets,
ouvrez la fente vers le haut au lieu
de la chevaucher.)
Mesure Tracé
6. Fixez le tissu superposé avec une épingle et tracez la ligne
de la pince sur la face B. Tracez le contour des bords restants
du panneau afin que le motif soit complet.
Graphique 2.9(b)
Étape 2.
Pleinement
tracé
modèle
Face A
Face B
Côté superposé
B sur le côté A pour
former la fléchette
7. Vérifiez et ajustez le motif à l'aide du système de grille ordinaire. S'il y a plus d'une fléchette dans le
panneau, répétez le processus pour chaque fléchette, en faisant évoluer le motif du tissu en plusieurs étapes.
Graphique 2.9(c)
Modèle terminé.
Face B Face A
Figure 2.10
Une robe à dos sac et un jupon en soie chinoise peinte avec une réplique de stomacal. années 1760. Britanique. T.1151953.
Monté sur un porterobe moderne fabriqué par Proportion London et rembourré pour s'adapter. Comme la robe était si fragile, une
toile précise a été réalisée pour faciliter la conservation, le rembourrage de la silhouette et la construction d'une réplique du mal
de ventre.
Réaliser une toile précise de manches et de pantalons
Bien que les motifs puissent être repris sur les manches et les pantalons de la même manière que
le corsage, les formes étroites et cylindriques de ces appendices font qu'ils
doit être traité légèrement différemment. Par exemple, tous les calques sur papier de soie
doit être prélevé de l'extérieur du vêtement et des panneaux individuels qui
Le maquillage d'une manche ou d'une jambe de pantalon doit être travaillé simultanément. Sécurisé
le papier de soie en place en épinglant les morceaux ensemble le long des lignes de couture
jusqu'à ce que tous les panneaux de la manche ou de la jambe du pantalon soient entièrement recouverts.
Établir les dimensions intérieures d’une manche ou d’une jambe de pantalon peut être difficile
car l'accès est limité. Pour vous aider, des mesures peuvent être prises en insérant
une bande de Melinex® enroulée dans la manche ou la jambe du pantalon et en la relâchant doucement
jusqu'à ce qu'il remplisse la forme. Le Melinex® peut ensuite être soigneusement retiré et
mesuré à l'extérieur du costume. Du papier ou du carton peuvent être utilisés à la place de Melinex®,
mais il n'est pas aussi efficace.
NB Les instructions de mesure et de traçage décrites dans le tableau cidessous
doivent être effectués simultanément.
Manches et pantalons
Mesure Tracé
1. Préparez la manche ou la jambe du pantalon en la rembourrant avec un mouchoir. Pour faciliter l'accès tout autour, soulevez doucement
c'est à environ un pouce de la table. Pour ce faire, soutenezle avec des rouleaux de mouchoirs ou suspendezle par le haut.
à l'aide d'une écharpe en ruban de coton.
2. En utilisant les lignes de couture comme guide, divisez la manche/jambe du pantalon en panneaux et dessinez un schéma approximatif de
chaque partie. Les manches sont souvent constituées d’un seul panneau, un seul schéma sera donc nécessaire.
3. Étudiez chaque panneau pour vérifier l'angle et la direction 3. Découpez des morceaux de tissu suffisamment grands pour chevaucher
du fil droit. chaque panneau. À l’aide d’une règle et d’un crayon, tracez une ligne
Si la ligne du grain n'est pas claire, utilisez des sur chacun et marquez comme étant la ligne droite du fil.
ouvrages de référence sur la découpe de modèles
pour faciliter l'analyse.
4. Mesurez les coutures de chaque panneau et de tous les 4. Posez le papier de soie sur les panneaux en faisant correspondre les
autres bords supérieur et inférieur. lignes de grain. Joignez les pièces du patron avec des épingles, en
suivant la ligne des coutures. À l'aide d'un crayon doux, tracez les
coutures et les bords sur le papier de soie et retirezle du costume. Il est
souvent plus facile de limiter les tissus au niveau des aisselles
ou au point d'entrejambe et dessinez la tête de manche/le haut du

pantalon à partir des mesures uniquement.
A continué
Mesure Tracé
5. Comparez la taille du motif en tissu aux mesures prises sur le costume. Cela fournira
une idée approximative de son exactitude. Vous constaterez probablement qu'il y a quelques incohérences.
6. En utilisant la même technique de grille que celle utilisée pour les corsages, comparez et ajustez le motif jusqu'à ce qu'il ait la bonne
taille et la bonne forme. Si le motif en tissu ne comprend pas la tête de manche ou le haut du pantalon, prolongez les lignes de
quadrillage audelà du niveau des aisselles ou des béquilles et tracez le haut du motif en utilisant uniquement les mesures.
Papier de soie Une écharpe en ruban utilisée

pour relever la jambe du pantalon
Rouleaux de mouchoirs
Épingler les tissus

ensemble le long des
coutures du pantalon
Figure 2.11
Prise d'un patron en papier de soie d'une jambe de pantalon.
Faire une toile précise d'une jupe

Contrairement à toutes les autres parties d'un costume, un motif en toile pour une jupe doit être dessiné
sans l'aide de calques sur papier de soie. Les modèles de jupes ont tendance à être découpés en lignes
droites avec des formes de panneaux simples et peuvent être dessinés plus simplement sous forme de
motif plat. Comme la coupe des modèles de jupes historiques reflète souvent les conventions de coupe
de chaque période, les ouvrages de référence doivent toujours être consultés avant de commencer le travail.
Mesurer et dessiner un patron à plat pour une jupe
1. Sélectionnez un panneau de la jupe et dessinezen un schéma. Vérifier l'angle

et la direction du fil droit du grain.
2. Établissez les dimensions du périmètre extérieur du panneau en mesurant les joints et tous
les autres bords.
3. A partir de ces mesures, dessinez un motif à plat du panneau de jupe sur un
feuille de papier séparée, à l’aide d’un crayon et d’une longue règle. Marque sur le droit du
grain.
4. En utilisant la même technique de grille que celle utilisée pour les corsages, coulez
quelques fils verticaux et horizontaux pour vérifier la taille et la forme du panneau ainsi
que la courbe de l'ourlet et de la taille.
5. Reproduisez les lignes de la grille sur le motif plat, comparez et ajustez les mesures
pour les adapter.
Méthode Toile Rapide
En raison des contraintes de temps et d’argent, réaliser des toiles précises n’est souvent
pas viable. Néanmoins, pour minimiser les manipulations potentiellement dangereuses, des
toiles sont encore fréquemment nécessaires pour faciliter l'adaptation des figures et la
réalisation des soubassements. Pour cette raison, une méthode de toile rapide a été
développée comme alternative aux processus plus lents décrits dans la section précédente.
Avec ce type de toile, l'accent est mis sur la rapidité et une copie d'un corsage peut être
réalisée en moins d'une heure. Inévitablement, la vitesse a un coût et ces toiles sont moins
précises que des copies réalisées de manière plus minutieuse.
La méthode Quick Toile est basée sur la technique de mode consistant à découper un
motif sur support, c'estàdire en utilisant un support de robe comme base pour créer un
motif tridimensionnel en drapant et en épinglant du tissu autour de celuici. Dans ce cas,
cependant, le costume est habillé sur une silhouette avant le début du travail et le motif est
repris pardessus le haut du costume. Plutôt que du tissu, le motif est réalisé en papier de
soie à la fois facile à déchirer et semitransparent. Le tissu araignée est particulièrement
adapté à ce travail car il est plus doux et plus malléable que les autres types de tissus. Un
porterobe ou un mannequin doit être sélectionné comme base temporaire pour le costume.
Si vous avez le choix de la taille, prenez les mesures de base du costume (p. 21) et
sélectionnez une silhouette aux dimensions appropriées. Si nécessaire, le costume monté
peut être soutenu et rempli de coussinets temporaires faits de papier de soie ou de ouate
recouverte de tissu. Si aucune figurine n'est disponible, posez le costume sur une surface
propre et bien éclairée et réalisez un corps temporaire en rembourrant le corsage avec du
tissu et de la ouate. Bien que le costume soit beaucoup moins facile à travailler de cette
manière, l'accès peut être facilité en calant le corsage sur des rouleaux de tissu. Cette
technique peut également être très utile lors de la confection de toiles de costumes fragiles.
Figure 2.12
Robe de soirée conçue
de Pierre Balmain.
1957. Français. T.511974.
Patron en papier de soie
étant repris le
haut du costume,
en utilisant la toile rapide
méthode.
Une fois le costume préparé, le motif de la toile peut être moulé sur le
haut. Différents degrés de précision sont possibles. Pour obtenir une copie plus exacte, un mouchoir
Le motif doit être coupé et ajusté sur chaque panneau du corsage et les lignes de couture et de
grain doivent être soigneusement assorties. Toutefois, si le temps est très court, une toile ultra
rapide peut être créée, en contournant ces détails. De gros morceaux de tissu peuvent être
remplacés par des panneaux individuels et façonnés pour s'adapter au costume à l'aide de pinces,
de plis et de coutures arbitraires. Le moule fini n'a aucune valeur constructive, mais
cela prend la moitié du temps et suffit à donner une indication raisonnable de la taille et
forme du costume. Il est important de se rappeler lors de l'utilisation de cette méthode,
que, aussi précise soitelle, la toile sera toujours légèrement plus grande que l'originale
costume.
Faire une toile rapide d'un corsage

1. Coupez un morceau de tissu suffisamment grand pour chevaucher le panneau central du corsage avant. À l’aide d’une règle et d’un
crayon, tracez une ligne et marquez la ligne droite du grain.
2. Posez le tissu sur le panneau en faisant correspondre le trait de crayon au fil droit du fil. N'épinglez pas le papier sur le costume,
mais maintenezle légèrement en place en l'épinglant au cou de la figurine. (Un petit morceau de ruban de masquage à faible
adhérence peut être remplacé lorsque vous travaillez sur une figure solide.)
3. Répétez le même processus pour les panneaux au centre du dos.
4. Coupez le tissu pour les panneaux latéraux. Marquez le fil droit et positionnez chaque pièce sur le corsage, en faisant correspondre
les lignes de fil. Pour les maintenir en place, joignezles aux panneaux milieu devant et milieu dos à l'aide d'épingles, en
suivant grossièrement la ligne des coutures. Les fléchettes doivent être incorporées, en utilisant la même technique que celle
utilisée dans la méthode de la toile précise (voir p. 31).
5. Assemblez les pièces du patron devant et dos le long de l'épaule avec des épingles.
6. Coupez grossièrement les coutures du motif en arrachant une partie de l'excédent. Passez autour du cou et des bras en déchirant le
tissu en courtes languettes. N'utilisez pas de ciseaux pour aucune de ces opérations.
7. Améliorez la forme et la précision du motif en traçant chaque ligne de couture, en repositionnant les épingles et en resserrant le
tissu jusqu'à ce qu'il s'adapte parfaitement au costume. Faites attention à ne pas épingler le textile et assurezvous que les lignes
de grain du motif et du costume sont toujours cohérentes les unes avec les autres.
8. À l'aide d'un crayon doux, tracez l'ouverture du cou, les emmanchures, l'ourlet et les coutures sur le motif en tissu.
Retirez le motif du costume en vous assurant que chaque panneau est étiqueté avant de le détacher.
9. Égalisez le motif si nécessaire et ajoutez des marques d'équilibre aux coutures.
10. Utilisez le patron de tissu pour réaliser une toile en tissu (voir annexe Couture). Alternativement, si le temps presse
En appuyant, les pièces du patron peuvent être cousues ou épinglées ensemble telles quelles et utilisées comme toile de papier.
Patrons de toile rapides pour manches, pantalons et jupes

Si des toiles rapides sont nécessaires pour les manches, les pantalons et les jupes, posez le costume sur une surface propre et bien
éclairée et dessinez les motifs pendant que le vêtement est à plat. En adoptant une approche beaucoup moins méticuleuse,
composez les patrons en utilisant les mêmes techniques de base décrites dans la section Toile précise (p. 35).
40
3
Sélection et
Modification
Mannequins et
Porterobes
habillé. Bien que chaque costume soit différent, il existe un certain nombre de
Avant de monter
facteurs un costume,
communs il faut
qui doivent êtrechoisir une figurinelors
pris en considération pour
de que
cette la tenue soit
sélection.
Ceuxci incluent des éléments tels que la conception et la durée de l'exposition, les exigences
individuelles du vêtement, la composition des personnages, l'inclusion d'accessoires dans
l'exposition et le besoin éventuel de jambes, de bras et de têtes. La vaste gamme de
mannequins et de stands de vêtements disponibles permet de répondre à la plupart des
exigences de l'exposition. Le prix des figurines peut également varier énormément et c'est
pour cette raison que l'argent est souvent le principal facteur d'influence lors du choix des
figurines pour les costumes. Bien qu'il soit possible pour les expositions disposant de gros
budgets de produire des figures coûteuses et sur mesure en fibre de verre ou en cire pour
des costumes individuels, cela constitue généralement une exception. Pour les expositions
avec des budgets plus petits, des figurines modernes moins chères, de taille standard,
peuvent être achetées, tandis que d'anciens mannequins et des présentoirs de vêtements
d'occasion peuvent être réutilisés pour des projets aux ressources limitées. Dans les deux
cas, les torses peuvent être modifiés et adaptés au costume et peuvent être améliorés avec
de nouvelles housses en tissu ou de la peinture. Ce chapitre traite de certaines des
questions générales entourant la sélection des mannequins, y compris les modifications
structurelles de base et des conseils sur la façon de recouvrir/récupérer les figurines en tissu.
Mannequins et porterobes
Les figurines se déclinent dans une vaste gamme de formes, de styles, de tailles, de
finitions, de matériaux et de prix et savoir comment faire le meilleur choix peut être compliqué.
Figure 3.1
Robe de soirée noire conçue par Christian Dior, portée par Dame Margot Fonteyn. 1955.
Français. T.1181974.
Monté sur un porterobe en papier mâché par Proportion London.
Afin de monter le costume, la figurine a dû être découpée pour réduire ses dimensions et recouverte
d'un tissu d'exposition non extensible.
41
En particulier, les préoccupations en matière de conservation concernant les matériaux à partir desquels les
figurines sont fabriquées ne sont pas claires. Il est donc difficile de donner des indications précises sur ce sujet.
Il ne fait aucun doute que certains matériaux conviennent moins que d’autres à une utilisation avec
textiles. Par exemple, ceux fabriqués à partir de mousses d'uréthane et de polyuréthane haute densité doivent
être évités, car ils sont connus pour se décomposer rapidement et émettre des produits chimiques réactifs
qui endommagent les costumes. Les figurines fabriquées à partir de fibre de verre, de Plastazote®/Ethafoam®,
de bougran et de cire sont généralement considérées comme relativement sûres. Gardez toutefois à l’esprit
que les substances utilisées dans la fabrication des figurines peuvent varier, ce qui rend impossible de garantir
la stabilité d’un matériau.
Idéalement, tous les matériaux devraient être régulièrement testés et analysés avant utilisation et des
recherches à jour devraient être effectuées afin de se tenir au courant de tout développement scientifique
dans ce domaine. Si la mauvaise qualité d'une figurine suscite des inquiétudes particulières, des films
barrières tels que Moistop® et Marvelseal® peuvent être utilisés pour la recouvrir. Toutefois, cette précaution
est inutile si le sceau est percé par des épingles ou des aiguilles.
Des préoccupations similaires s'appliquent aux finitions de surface telles que la peinture qui est couramment
utilisée pour recouvrir l'extérieur des mannequins. On pense que les émulsions à base d’eau ou les peintures
cellulosiques sont plus sûres que celles à base de solvants, mais encore une fois, on ne peut pas s’y fier sans
tests. Pour améliorer la sécurité de toute finition de surface, il convient de prévoir un certain temps pour que
la figurine dégage des gaz. Pour réaliser ce processus, placez la figurine dans un espace bien ventilé, à
température ambiante, pendant au moins trois à quatre semaines.
Comme on peut le constater, sélectionner une figurine en fonction des mérites des matériaux avec lesquels
elle est fabriquée n'est pas simple, et ce n'est pas non plus le seul facteur à prendre en compte. Les sélections
doivent être faites en pesant tous les avantages et inconvénients relatifs de la figure proposée par rapport aux
circonstances individuelles de l'exposition et des costumes. Inévitablement, la conception et le budget d'une
exposition auront une influence sur de telles décisions, mais il convient également de prendre en compte la
stabilité structurelle, l'adaptabilité, l'attrait esthétique de la figurine, l'état physique du costume et les conditions
d'exposition, y compris la durée. les vêtements sont exposés et s'ils sont dans un étui ou en exposition
ouverte. Il est peu probable qu'il soit possible de trouver le chiffre idéal offrant des solutions parfaites à toutes
ces exigences et un compromis doit généralement être trouvé. L'utilisation de stands vestimentaires en papier
mâché dans de nombreux musées et maisons historiques du RoyaumeUni en est un bon exemple.
Bien qu'elles ne soient pas fabriquées à partir de matériaux idéaux, ces figurines sont souvent choisies car les
avantages de leur polyvalence, de leur adaptabilité et de leur support physique robuste, associés à leur prix
abordable, compensent considérablement leurs inconvénients. L'adoption de ce type d'attitude flexible et
polyvalente à l'égard de la sélection des chiffres est recommandée comme étant la manière la plus pratique
de traiter cette question.
Faire réaliser une figurine personnalisée pour un costume
Si vous avez la chance de pouvoir employer un sculpteur pour réaliser vos figurines sur mesure, ne sous
estimez pas le temps que cela prendra. Avoir une silhouette
SÉLECTIONNER ET MODIFIER DES MANNEQUINS ET DES PORTEVÊTEMENTS 43
construit pour s'adapter exactement à un costume peut être un processus lent et méticuleux et
impliquera probablement beaucoup de contribution de votre part ainsi que celle du sculpteur. En
règle générale, deux ou trois essayages sont nécessaires avant d'obtenir un bon ajustement et il est
important de laisser suffisamment de temps pour le processus. Selon la façon dont le sculpteur
aime travailler, il sera probablement nécessaire de commencer le processus en fournissant une liste
de mesures du costume (voir p. 21) et quelques informations historiques sur sa forme et sa date.
Les essayages sont généralement un effort de collaboration entre le sculpteur, le conservateur, le
restaurateur et peutêtre même un designer, travaillant tous ensemble pour essayer de créer la
meilleure forme, l'ajustement et le meilleur support pour le costume. Des notes et des photographies
doivent être prises lors d'un essayage afin de garder une trace des modifications à effectuer. Si le
torse est sculpté dans un matériau dur comme la fibre de verre, il est recommandé de le rendre
légèrement plus petit que nécessaire.
Cela permettra à la figurine d'être recouverte d'une couche de rembourrage qui fournira un support
plus doux et plus charnu pour le costume.
Lors du montage d'un vêtement particulièrement fragile, une toile ou une copie précise peut être
nécessaire pour les essayages (voir chapitre 2). Celuici peut alors se substituer au costume,
réduisant considérablement la manipulation de l'objet. Durant les étapes intermédiaires, l'évolution
du chiffre peut être assez approximative. Sortis directement d'un atelier de sculpteur, les mannequins
à moitié fabriqués sont souvent sales, avec des bords inachevés, voire parfois même irréguliers.
Dans ces circonstances, avoir une toile est idéal, mais comme le temps et l'argent manquent
généralement, cela n'est pas souvent possible et le costume luimême doit être utilisé pour les
essayages. Afin de protéger le costume dans de tels moments, certaines précautions doivent être
prises. Tout d’abord, la figurine doit être soigneusement essuyée avec un chiffon sec pour éliminer
toute poussière de surface. Deuxièmement, la figurine doit être recouverte d'une couche de tissu
avant que le costume ne soit essayé. Pour des raisons évidentes, le tissu doit être aussi ajusté que
possible. Utilisez un vêtement extensible, comme un Tshirt moulant, des collants ou une housse en
jersey préalablement confectionnée (voir p. 57).
Bien que l'ajustement du torse soit la partie la plus importante du processus, les membres et la
tête peuvent également être spécialement sculptés. L'un des avantages est que des poses plus
animées peuvent être intégrées aux personnages, pertinentes pour la conception de l'exposition et
adaptées au costume. Malheureusement, tout ajout de ce type risque d’être coûteux et les coûts
peuvent augmenter rapidement.
Les membres sont généralement divisés en parties individuelles et peuvent être utilisés dans
n'importe quelle combinaison. Par exemple, les bras peuvent être sculptés comme des membres
sur toute la longueur avec des mains fixes ou détachables, ils peuvent être coupés à moitié ou aux
trois quarts pour s'adapter aux manches d'un vêtement ou ils peuvent être réduits à rien de plus
qu'une épaule. De la même manière, les jambes peuvent être coupées à n'importe quelle longueur,
ou complètement éliminées et remplacées par un poteau. Si des membres doivent être inclus, il est
également essentiel de considérer la manière dont le costume sera habillé sur la figurine une fois
terminé. Par exemple, habiller un corsage ajusté sur une silhouette à deux bras fixes est
généralement impossible et au moins un bras doit être détachable (voir p. 5).
Mettre des costumes historiques sur des mannequins avec des costumes inadaptés ou mal planifiés
les jointures peuvent mettre le costume en danger. Heureusement, il existe toute une gamme de
fixations différentes qui peuvent être utilisées dans des combinaisons créatives pour surmonter ces difficultés.
Chaque costume aura ses propres problèmes d'habillage et vous devrez travailler avec le sculpteur
pour créer la meilleure solution dans chaque cas, en vous assurant que les jointures disgracieuses de
la figurine sont dissimulées par le costume.
Il est important de se rappeler que le fait d’avoir une silhouette sculptée pour s’adapter à un costume
particulier ne l’empêchera pas d’être réutilisable pour d’autres vêtements. Comme les figurines
personnalisées coûtent cher, il est toujours utile de réfléchir à la manière dont elles pourraient être
recyclées pour de futures expositions. Les sculpteurs peuvent y contribuer et disposent souvent
d'inventions et de systèmes ingénieux qui peuvent contribuer à rendre une figure plus polyvalente.
C'est une bonne idée de discuter de ces possibilités à un stade précoce afin qu'elles puissent être
prises en compte tout au long du processus de sculpture. Si l'argent est limité, il est également possible
de minimiser les dépenses liées à la figure en réduisant la quantité de travail effectué par le sculpteur.
Supprimez tout ce qui est inutile. Par exemple; les membres sculptés peuvent être remplacés par des
supports souples pour les manches et les pantalons (p. 103).
Il pourrait également être possible de faire des compromis sur le prix en achetant des figurines prêtes
à l'emploi fabriquées à partir d'anciens moules ou modèles. Ceuxci peuvent ensuite être rembourrés
exactement à l’aide d’une ouate de polyester (voir chapitre 4).
Figure 3.2
Pourpoint en tissu vermeil.
16501665.
Britanique. T.912003.
Costume monté sur une
figurine personnalisée en
fibre de verre réalisée par
H&H Sculptors Ltd.
Choisir une figurine non personnalisée
En raison de contraintes budgétaires, le luxe de se faire sculpter un torse sur mesure
il n'est souvent pas possible d'ajuster un costume et il faut trouver des solutions moins coûteuses.
Heureusement, la disponibilité de mannequins et de porterobes prêts à l'emploi permet
il est possible d'exposer un costume pour un prix moins exorbitant. Sachez cependant que
les coûts de certaines figures peuvent encore être étonnamment élevés. Les prix varient considérablement
et le choix sera inévitablement limité par le budget d'affichage. A part l'argent,
les figurines prêtes à l'emploi peuvent être trouvées dans une grande variété de formes, de tailles, de matériaux et
se termine. Les décisions doivent être prises en collaboration avec les conservateurs, les designers
et les restaurateurs. Le chiffre choisi doit tenir compte à la fois de la conception et
les questions de conservation, en prenant en considération des éléments tels que : l’individu
besoins du costume, des matériaux à partir desquels la figurine est fabriquée, des
la durée pendant laquelle l'objet sera exposé ainsi que le style et le ton général de l'exposition. Lors de la
sélection des mannequins, il est également important de prendre en compte
le temps nécessaire à la fabrication et à la livraison. Cela peut parfois
prendre des mois plutôt que des semaines et si un travail supplémentaire est nécessaire pour adapter les chiffres
après l'achat, il est essentiel que les décisions soient prises tôt.
Déterminer la taille à commander pour un costume est évidemment très important et un ensemble de
mesures de base du vêtement doit être fourni et utilisé pour
établissezle (p. 21). Assurezvous que le tour de la nuque à la taille est inclus
et soyez prêt à appeler les fabricants pour demander cette dimension si elle n'est pas fournie dans le catalogue.
La plupart des figurines prêtes à l'emploi sont fabriquées selon des tailles standard et des formes modernes.
Bien que ceuxci conviennent parfaitement aux expositions de vêtements contemporains, les utiliser pour
exposer des costumes historiques est moins
satisfaisant. Non seulement il est peu probable qu’une silhouette moderne ait la bonne taille pour un costume
historique, mais elle aura également une forme inappropriée. Mannequins prêts à l'emploi
doivent donc être soigneusement adaptés et modifiés avant de pouvoir être utilisés comme
montures pour costumes historiques. C'est pour cette raison qu'il faut toujours choisir un chiffre
qui est nettement plus petit que le vêtement. Dans certains cas, trouver un corps qui
est suffisamment petit peut être problématique et il peut être nécessaire de sélectionner une figurine de taille
enfant pour un costume d'adulte.
Si les têtes, les jambes et les bras doivent être inclus dans le mannequin, faites attention
il faut tenir compte de la façon dont la tenue sera habillée. Comme pour les figurines faites sur mesure, les
membres peuvent être articulés ou décomposés de différentes manières pour faciliter l'habillage et un
assortiment de fixations est généralement disponible.
Les costumes sont les plus vulnérables lorsqu'ils sont habillés et lorsqu'ils utilisent des vêtements supplémentaires.
les parties du corps peuvent exercer une pression supplémentaire sur un vêtement et compliquer ce processus.
Il est donc important de vérifier la manière dont les membres sont assemblés et leur
adéquation à chaque costume. N'oubliez pas que les supports souples pour les manches et les pantalons
peuvent être utilisés à la place de bras et de jambes solides et sont souvent plus faciles à manipuler
lors du montage (voir chapitre 5).

Comme il existe de très nombreux types de mannequins différents sur le marché, il est
impossible de donner des détails précis sur tous ceux disponibles. Chaque costume et chaque
présentoir auront des exigences différentes et l'adéquation de chaque style de mannequin variera
en conséquence. L’une des figures les plus utilisées est le porterobe en papier mâché recouvert
de tissu. Bien que l’utilisation de présentoirs à costumes pour exposer des costumes puisse
sembler plutôt banale, ils présentent plusieurs avantages. Ils sont généralement bon marché et les
figurines sont disponibles dans une large gamme de tailles, des petits enfants aux grands adultes.
Certains fabricants produisent même des figurines façonnées selon des formes historiques. Les
porterobes sont fixés à un poteau central qui peut être réglé à n'importe quelle hauteur pour
s'adapter à différentes longueurs de costumes et fournit une base stable.
Des bras, des têtes et même des jambes peuvent également être ajoutés si nécessaire. Moyennant
un coût supplémentaire, certains fabricants sont également prêts à recouvrir les figurines d'un tissu
de qualité supérieure de votre choix. Mieux encore, ces chiffres sont faciles à adapter. Cela les
rend particulièrement adaptés à une utilisation avec des costumes historiques. La housse en tissu
fournit une base prête à l'emploi sur laquelle le rembourrage peut être cousu, tandis que le corps
en papier mâché crée une coque résistante qui peut être découpée à la main ou à la scie sauteuse.
La polyvalence de ces figurines les rend également particulièrement adaptées à une réutilisation
dans d'autres projets de montage. Les porterobes peuvent donc être recyclés à plusieurs reprises,
ce qui en fait un choix très rentable.
Adapter les torses avant le rembourrage
Pourquoi un torse peut nécessiter une adaptation avant le rembourrage
Lorsque vous utilisez une figurine qui doit être modifiée pour l'adapter à un costume, il peut être
nécessaire d'effectuer quelques travaux structurels de base avant de se lancer dans un
rembourrage plus sculptural. Cela peut prendre la forme de réduire une figure pour la rendre plus
petite ou d’ajouter des pièces solides pour l’agrandir. Comme chaque costume et mannequin est
différent, il est impossible de donner des exemples autres que les modifications les plus courantes.
Les méthodes décrites ici doivent être considérées comme quelque chose qui peut être développé
et adapté aux cas individuels.
Réduire une silhouette pour la rendre plus petite
Lorsque vous utilisez des mannequins et des portevêtements contemporains comme supports
pour des costumes historiques, vous risquez de rencontrer un certain nombre de difficultés. L’une
des plus courantes consiste à trouver des figurines suffisamment petites pour être utilisées comme
montures pour des vêtements d’époque. Bien que la taille des vêtements varie évidemment, cela
peut poser un problème particulier pour les costumes féminins du XIXe et du début du XXe siècle,
où les épaules, la taille et les diaphragmes des vêtements sont souvent très petits. Des difficultés
similaires peuvent également être rencontrées lors de la recherche de figures masculines
suffisamment étroites pour des vestes et des gilets des XVIIIe et XIXe siècles. Résoudre
Figure 3.3
Robe « Reine de
Saba », Vive La Cocotte,
conçue et prêtée par
Vivienne Westwood.
A/W 1995. Porté par
Linda Evangelista et
Demi Moore. Monté sur
un porterobe en
papier mâché fabriqué
par Proportion London.
La silhouette était
rendue invisible en la
coupant audessous du
niveau du décolleté
du corsage.
Figure 3.4
Couper la partie
supérieure du cou de la
figurine le long de la ligne marquée.
Face à ces problèmes, il est parfois possible de réduire les figures, de les réduire en taille et de les
rendre suffisamment petites pour être utilisées. L’une des façons les plus courantes de procéder
consiste à couper les côtés du torse, du haut de l’épaule jusqu’à la taille. Cela diminuera la circonférence
globale du haut du corps et en particulier la largeur des épaules. De la même manière, la circonférence
du bas du torse peut être réduite en coupant les côtés des hanches. Des parties spécifiques du corps
telles que le cou, le buste ou les membres peuvent également être tranchées si nécessaire.
Un autre domaine qui nécessite fréquemment une attention particulière est le bord inférieur de la figure.
Par exemple; lors du montage de corsets, corsages ou vestes, indépendamment des jupes et des
pantalons, la partie inférieure du torse peut encore être visible sous l'ourlet du vêtement. Pour remédier
à cela, le bas de la figure peut être rogné afin qu'il ne soit plus visible. Ce faisant, il faut veiller à ne pas
exposer les fixations internes.
Tous les mannequins ne sont pas adaptés à ce type d'adaptations et cela dépendra inévitablement
de la composition de la figurine et de la manière dont elle est construite. Il peut être nécessaire de faire
appel à une personne possédant plus d'expérience technique et d'équipement. Comme des outils de
coupe tranchants seront nécessaires, des précautions de santé et de sécurité doivent être prises.
L’une des figures les plus simples à adapter est le porterobe recouvert de tissu et de papier mâché.
Ceuxci sont à la fois robustes et relativement faciles à couper et de grandes zones du torse peuvent
être coupées sans affaiblir la forme. Par exemple, la zone du cou d'un porterobe peut être entièrement
découpée, supprimant ainsi toutes les parties visibles de la silhouette audessus de la ligne du costume.
Les porterobes doivent être préparés en coupant les coutures ouvertes et en retirant la housse en
tissu pour révéler la coque en carton située en dessous. Soyez prêt à retirer les agrafes et les punaises.
Les couvertures supérieures extensibles sont plus faciles à manipuler et doivent être défaites à partir
du bas de la figure et tirées vers le haut pour exposer la forme brute. Marquez toutes les lignes de
coupe avec un crayon et utilisez une main ou une scie sauteuse pour effectuer la modification.
Comme les porterobes sont creux, une fois qu’une zone a été découpée, cela créera probablement
une cavité ouverte. Ces espaces peuvent soit être bloqués avec des cales de Plastazote® sculptées,
recouvertes d'une couche serrée de tissu et agrafées en place, soit laissées comme un vide. Si
l'intérieur de la figurine est visible, il peut être lissé avec du papier de verre et fini avec une peinture ou
un tissu de couleur appropriée.
Construire, allonger et remodeler les épaules
Lors du montage d'un costume historique, certaines des modifications structurelles les plus
régulièrement nécessaires concernent les épaules du personnage. La réduction de la largeur des
épaules a déjà été abordée dans la section cidessus, mais il peut également être nécessaire d'allonger
les épaules, d'augmenter leur hauteur ou de modifier leur angle.
Comme les épaules supportent une grande partie du poids d'un costume, il est essentiel que toutes les
modifications soient aussi solides que possible. Par exemple, construire une épaule avec des couches
La ouate de polyester douce n'est souvent pas assez ferme et des techniques plus robustes
doivent être utilisées.
Extension des épaules
Bien qu’il puisse sembler peu probable que les épaules de personnages modernes aient
besoin d’être allongées pour un vêtement historique, cette technique est plus fréquemment
utilisée qu’on pourrait s’y attendre. En particulier, il peut être utilisé pour adapter des
figurines de taille enfant à des montures adaptées aux costumes d'adultes.
Faire des épaules allongées
1. Essayez le costume sur la figurine et calculez de combien chaque épaule doit être allongée. Mesurez
toute la longueur de l'épaule, du cou au point de l'épaule, y compris l'extension. Appelons
cette mesure A.
2. Retirez le costume et mesurez la largeur de l'aisselle de la figurine à son point le plus large. En
prenant cette mesure comme diamètre, tracez un cercle sur un morceau de carton de musée de
poids moyen, à l'aide d'un compas.
3. Découpez le cercle de la carte avec des ciseaux et calculez sa circonférence en
enrouler un ruban à mesurer autour du bord extérieur du disque. Divisez la mesure de la
circonférence en deux. Il s'agit de la mesure B.
4. À l'aide des mesures A et B, dessinez un rectangle sur un deuxième morceau de papier.

tableau de musée, avec un crayon et une règle. Marquez les extrémités du cou et des épaules
comme N et P et découpez la forme avec des ciseaux.
5. Posez le rectangle sur un morceau de calicot et découpezle tout autour en laissant des tours d'environ
4 cm de tous les côtés. Fixez le calicot au carton en cousant près des bords à travers les
deux couches. Cela peut être fait à la main ou avec une machine à coudre.
6. Pliez le calicot sur les côtés marqués N et P et fixezle avec un deuxième
ligne de couture. Le calicot recouvrant les autres faces doit être laissé à vif, plat et déplié.
7. Avec le côté tissu vers le haut, pliez le rectangle recouvert en forme de courbe et placezle sur
l'épaule de la figurine, en faisant correspondre N au côté du cou. Le côté P doit s’étendre audelà
du point d’épaule d’origine de la figure. Lissez les bords bruts du calicot plat et cousez fermement
en place à l'aide du point à chevrons.
8. Posez le disque sur un morceau de calicot et coupez tout autour en laissant des tours de
environ 2 cm tout autour. Cousez le calicot au disque de la même manière que le rectangle.
Pliez les 2 cm en tournant autour de la carte et fixez avec une deuxième ligne de couture.
9. Utilisez le disque comme bouchon pour remplir l'extrémité ouverte du nouvel épaulement.
Cousezle au point de surjet là où il repose contre le rectangle et le côté de la figure, en laissant
une petite ouverture sur un côté.
A continué
10. Pour rendre les extensions d'épaule aussi rigides que possible, insérez de petites
des morceaux de ouate de polyester dans les ouvertures pour combler le vide derrière.
Continuez ainsi jusqu'à ce que l'espace soit bien rempli et que les extensions en
carton soient entièrement prises en charge.
11. Répétez le processus pour la deuxième épaule.
12. Finissez les épaules en recouvrant chacune d'elles d'une fine couche de polyester
ouate.
Figure 3.5
Construction
d'une épaule étendue.
UN
N
P.
B Rectangle en carton recouvert de calicot 4 cm
Point de surjet
Disque
Remplissez le vide
avec de la ouate de polyester
Augmentation de la hauteur des épaules
L’augmentation de la hauteur de l’épaule est peutêtre la plus courante de toutes les modifications
structurelles. Ceci peut être réalisé de différentes manières et tant que le résultat final est solide et solide, la
manière dont il est réalisé n'a pas d'importance.
Une technique simple consiste à utiliser des bandes de Plastazote®/Ethafoam®, coupées à la largeur et à la
longueur des épaules. Sélectionnez du Plastazote® d'une épaisseur appropriée et ancrezle sur le haut des
épaules en étirant une longueur de tissu sur les bandes et en cousant fermement à la silhouette. Le
Plastazote® devra être lissé avec une ou deux couches de ouate polyester. Si vous n'avez pas accès au
Plastazote®/Ethafoam®, la méthode suivante, similaire à celle utilisée pour l'extension des épaules, peut être
utilisée à la place.
Augmenter la hauteur des épaules avec du calicot, du carton musée

et de la ouate de polyester
1. Calculez le montant dont les épaules doivent être construites, divisezle en deux.
et appelons cette mesure H.
2. En suivant les instructions utilisées pour étendre les épaules, découpez un disque en carton
musée et recouvrezle de calicot.
3. En continuant à utiliser les mêmes instructions, dessinez un rectangle sur un deuxième
morceau de carton de musée et marquez les extrémités du cou et de l'épaule comme N et
P. Marquez les deux côtés restants comme S. Découpez la forme avec des ciseaux, mais ne le
faites pas. couverture en calicot.
4. À l’aide d’une règle, tracez une ligne au centre de la carte, du côté N au côté P.
S Graphique 3.6(a)
Étape 1.
P. N
B
UN
5. Découpez un morceau de calicot considérablement plus grand que le rectangle et pliezle en

deux sur sa longueur. Exécutez une ligne d'épingles ou de pointages parallèlement au bord
plié, à une distance égale à la mesure H, créant ainsi un repli.
6. Dépliez le calicot en laissant les éléments épinglés ensemble et posezle à plat sur une table,
face vers le bas. Posez le rectangle de la carte sur le calicot en faisant correspondre le trait de
crayon à la ligne du repli et maintenezle en place avec quelques épingles.
7. Fixez le calicot au rectangle en cousant les deux épaisseurs le long des côtés marqués S, à
environ 0,5 cm du bord de la carte.
8. Coupez le calicot pour qu'il se chevauche d'au moins 4 cm de tous les côtés.
calicot Graphique 3.6(b)

S
Étape 2.
H
N
P.
Ligne de
couture
S rectangle de fixation au calicot
4 cm
A continué
9. Libérez le repli en retirant les épingles du calicot. Le tissu entre les lignes de point sera désormais
plus grand que la carte en dessous.
10. Avec le côté tissu vers le haut, pliez le rectangle recouvert en forme de courbe et placezle sur
l'épaule de la figurine, en faisant correspondre N au côté du cou.
Lissez les bords bruts du calicot plat sur les côtés S et piquez fermement à la silhouette.
11. Pliez sous le bord brut du calicot le long du côté N et épinglez ou cousez au
cou du personnage.
12. Du côté P, insérez des petits morceaux de ouate de polyester pour remplir le calicot lâche.
Continuez ainsi jusqu'à ce que l'espace soit bien rempli, en gardant le rembourrage aussi
lisse et uniforme que possible.
13. Rabattez le bord en calicot brut du côté P sur le rembourrage et pliezle en deux pour qu'il soit
bien ajusté.
14. Utilisez le disque recouvert comme bouchon pour l'insérer sur l'extrémité P. Épinglez sur la figure et
fixer avec un point de surjet.
Graphique 3.6(c)
Étape 3.
Bord brut plissé sur le
rembourrage
N
P.
S
Disque
15. Répétez le processus pour la deuxième épaule.

16. Terminez les deux épaules en recouvrant chacune d'elles d'une fine couche de ouate de polyester.
Changer l'angle de l'épaule
Modifier l'angle de l'épaule est parfois nécessaire lors du montage de costumes

historiques sur des personnages. En particulier, les vêtements du XIXe siècle
nécessitent souvent des modifications de cette nature pour créer l'épaule inclinée
exagérée de l'époque victorienne. De la même manière, une silhouette aux épaules
inclinées devra peutêtre être remodelée dans la direction opposée pour s'adapter
à un vêtement coupé plus carrément. Le plus simple pour réaliser ces retouches est
de découper des rectangles de ouate de polyester, à la largeur de l'épaule, en les roulant et en
les coudre fermement en saucisses. Selon l'importance de la transformation,

composez une dizaine de ces saucisses. Ils peuvent ensuite être utilisés comme
éléments de base pour remodeler l’épaule. Cousezles en couches sur la silhouette,
en les construisant et en les effilant si nécessaire. Terminez la nouvelle ligne d'épaule
en lissant avec une ou deux couches de ouate polyester.
Figure 3.7
Robe de jour en mousseline blanche, décorée de mousseline bouffante et de coutures en laine colorée. 18181820. Anglais. T.551934.
Monté sur un porterobe moderne fabriqué par Proportion London, rembourré pour s'adapter. La silhouette a été réduite pour
réduire ses dimensions et les épaules remodelées en ligne inclinée.
Figure 3.8
Modification de l'angle
des épaules avec des
Rouleaux de ouate polyester
rouleaux de ouate de polyester.
Faire des cous
Le cou peut être une partie importante d’une silhouette. En plus d'améliorer l'apparence
esthétique d'un torse, cela peut également aider le costume à bien s'asseoir et offrir
un soutien aux cols et aux décolletés hauts. Heureusement, même sans tête, la
plupart des mannequins et des porterobes sont généralement construits avec un cou.
Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que le cou sera d'une taille adaptée
au costume ou qu'il sera incliné et placé dans la bonne position. Un cou mal
dimensionné ou mal placé peut empêcher un costume d'épouser la silhouette et pour
cette raison, il est parfois nécessaire d'en confectionner un nouveau.
Faire un nouveau cou pour une silhouette n'est pas difficile. Selon les circonstances,
il peut soit être réalisé pardessus un col existant, soit être utilisé pour remplacer celui
qui a été retiré. Il est important d'obtenir la forme et les proportions correctes d'un
nouveau cou, sinon cela peut paraître peu naturel et nuire au résultat final.
l'apparence du costume. Le cou de la plupart des mannequins est façonné de manière
à être plus étroit en haut qu'en bas et placé sur la silhouette selon un léger angle vers
l'avant. C'est une bonne idée de prendre quelques mesures du cou à partir d'autres
figures pour aider à évaluer la taille requise.
Découper un patron pour un cou
1. Estimez les dimensions du nouveau cou. Vous aurez besoin de la hauteur du

cou au milieu devant et la circonférence du cou à sa base. A titre indicatif, la
hauteur d'un cou est généralement comprise entre 4 et 7 cm. La circonférence
du cou d'une femme = 30 à 35 cm/du cou d'un homme = 35 à 40 cm.
2. A l'aide de ces deux mesures, tracez un rectangle sur un morceau de tissu

papier, avec un crayon et une règle. Ne découpez pas le rectangle mais laissez un
une marge d'au moins 4 cm tout autour. Marquez les deux coins supérieurs
du rectangle comme C et les coins inférieurs comme B.
3. Pliez le rectangle en deux dans le sens de la longueur ; de sorte que les coins supérieurs marqués C et
les coins inférieurs marqués B se chevauchent exactement. Où est la ligne de crayon supérieure
rencontre la ligne de pliage, étiquetez ce point F et la ligne du bas le point N.
4. À partir de F, mesurez 3 cm le long de la ligne de pliage et étiquetez ce R. Faites de même à partir de
N et étiquetez ce T.
5. Dessinez une courbe lisse de C à R et de B à T (voir Figure 3.8(a)).

6. Retournez le mouchoir plié et tracez les courbes de l'autre côté.
du motif.
7. Dépliez le papier de soie et découpez le motif le long des nouvelles lignes.
8. Pour trouver l'angle correct pour la ligne centrale arrière du motif, enroulez le
tissu dans un cylindre, en faisant correspondre le point B avec le point B. À l'aide du doigt et
pouce comme pivot, maintenez ces points ensemble tout en chevauchant le haut de
le motif jusqu'à ce qu'il forme une ligne régulière. Le tissu superposé devrait créer
Ancienne
un triangle et un nouveau point X doivent être faits exactement à michemin entre

point C et point C. Vous trouverez peutêtre plus facile d'épingler le chevauchement en place pendant que
pliable
vous mesurez et marquez cela. Tracez le point X jusqu'à l'autre côté, donc
qu'il soit marqué aux deux extrémités du motif (voir Figure 3.8(b)).
ligne
9. Déroulez le motif et marquez les nouvelles lignes centrales du dos en joignant X et B.

Coupez l'excédent de tissu avec des ciseaux. Voilà le modèle terminé.
Graphique 3.9
C F C
X X
R.
B N B
Papier de soie T
(a) Modèle de cou.
Même une ligne formée

en haut du motif
Chevauchement
CxC _
l'arrière du
modèle à trouver
point x Tissu pivotant
entre les doigts
et le pouce
(b) Déterminer l'angle de la ligne arrière centrale.

Réaliser un nouveau col à partir du

patron Une fois le patron rédigé, il peut être utilisé pour réaliser le col. Avant de
commencer le travail, vérifiez la taille et les proportions en enroulant le motif en tissu
en un cylindre et en l'essayant sur la silhouette.
Faire un nouveau cou

1. En utilisant le motif en tissu comme modèle, découpez la forme du cou dans une planche
de musée de poids moyen.
2. Posez la forme du cou sur un morceau de calicot et coupez tout autour en laissant
des tours d'environ 3 cm de tous les côtés.
3. Fixez le calicot à la forme du cou en cousant les deux épaisseurs près du bord de la carte.
Cela peut être fait à la main ou avec une machine à coudre.
4. En laissant le bord inférieur du tissu brut et déplié, enroulez fermement le reste du calicot
autour de la forme du cou et cousez à travers toutes les couches pour le maintenir en
place. Encore une fois, cela peut être fait à la main ou à la machine.
5. Coupez le bord inférieur déplié du calicot en languettes d'environ
2 cm de large.
6. Pliez le cou en cylindre et cousez fermement les extrémités ensemble.

Si nécessaire, vous pouvez renforcer cette couture avec une étroite bande de carton
ou de Reemay, placée derrière la jonction et cousue à la main fermement en place. Pour
faciliter la couture, percez des trous dans la bande de carton en la passant sous une
machine à coudre sans fil.
7. Positionnez soigneusement le cou sur le torse et épinglezle en place. À l'aide d'une aiguille
courbée, fixez le cou à la silhouette en cousant fermement à travers les languettes à
l'aide d'un point à chevrons serré.
Figure Calicot
3.10 Faire un cou.
Conseil du musée
Couvrir les personnages avec du tissu
La possibilité de recouvrir une figurine de tissu est un outil essentiel pour l'adapter à l'exposition.
Même s'il n'est pas requis comme finition visible, il peut toujours être utilisé discrètement sous la
ligne du costume. Le tissu présente de nombreux avantages ; il est doux, il existe dans une grande
variété de qualités et de couleurs et il est relativement facile à manipuler. Construit dans des
couvercles bien ajustés, il a un certain nombre d’utilisations précieuses. Par exemple; les couvertures
en tissu peuvent être utilisées pour dissimuler des surfaces anciennes, sales ou endommagées,
pour unifier des figures assorties et pour se fondre dans les conceptions et les couleurs de
l'exposition. Plus important encore, la possibilité de recouvrir une figurine de tissu permet d'utiliser
un rembourrage lors du processus de montage. Une couche de matériau est utilisée pour isoler le
rembourrage fibreux du costume, dissimuler son aspect inesthétique et consolider et raffermir la
forme. Pour les figurines solides avec une surface non cousable, une housse en tissu est encore
plus importante car elle peut être utilisée comme base sur laquelle un rembourrage peut être
appliqué. Dans ce cas, la figure nécessiterait deux couches de tissu, une pour recouvrir la surface
dure et une seconde pour recouvrir le rembourrage.
Utiliser un tissu extensible pour couvrir une silhouette
Utiliser un tissu extensible pour couvrir une silhouette est rapide et bien plus facile à utiliser qu'un
tissu non extensible. Les housses extensibles peuvent être divisées en deux catégories différentes :
une couverture supérieure, utilisée pour embellir ou modifier l'apparence esthétique de la silhouette,
et une couverture inférieure cachée sous le costume et utilisée principalement pour isoler le
rembourrage du vêtement. Un troisième couvercle de fondation peut également être utilisé pour les
figurines avec des surfaces dures telles que la fibre de verre. Ces couvertures sont utilisées comme
couche préliminaire, fournissant quelque chose de doux auquel un rembourrage peut être attaché.
Il existe de nombreux types de tissus extensibles et le choix dépendra du type de housse réalisée.
L’un des plus couramment utilisés est le simple jersey de coton. Cela présente l’avantage d’être bon
marché, durable, facile à manipuler et adapté comme matériau de conservation. Le seul inconvénient
est son aspect sobre, plutôt banal, et c'est pour cette raison qu'il est plus fréquemment utilisé pour
les souscouvertures que pour les couvertures supérieures. Une alternative qui peut également être
utilisée pour réaliser des sousvêtements rapides est le tissu tubulaire extensible dont sont faits les
collants pour femmes. Cependant, les collants ne sont pas aussi robustes que le jersey de coton et
sont moins adaptés à une exposition à long terme. Pour les revêtements supérieurs, une variété
toujours croissante de tissus extensibles est disponible sur le marché. Ceuxci ont tendance à être
constitués de mélanges de différents matériaux, dont le Lycra. Idéalement, tous les tissus utilisés
sur une figurine devraient être testés par un scientifique en conservation et au moins lavés avant
utilisation.
Quel que soit le type de couverture requis, le secret du succès est de la rendre aussi étanche que
possible. La plupart des housses extensibles peuvent être fabriquées à partir de deux morceaux de
tissu, un pour le devant et un pour le dos, et assemblés par des coutures latérales.
Le cou et même la tête peuvent être inclus dans la housse en continuant les coutures
des épaules sur les côtés du cou et audelà. Soyez prêt à traiter le tissu avec force, en
l'étirant et en le tirant jusqu'à ce qu'il soit bien ajusté et qu'il n'y ait ni plis ni plis. Tous
les tissus doivent être appliqués dans le sens de l'étirement autour de la silhouette,
plutôt que de haut en bas sur toute la longueur.
Réalisation de dessus et dessous de couverture en tissu extensible

1. Découpez grossièrement deux rectangles de tissu en prenant les mesures suivantes : (a) La
longueur du torse du haut vers le bas +15 cm pour la couture
allocation.
(b) La circonférence de la figure à son point le plus large, divisée en
moitié +15 cm pour la marge de couture.
2. Pliez les deux panneaux de tissu en deux sur leur longueur, en suivant le sens du fil.
doubler. Marquez le pli avec des épingles ou du punaise. Ces deux lignes doivent correspondre
à l’axe central avant et central arrière du torse et aideront à garder le tissu droit.
3. Avec le côté droit vers l'extérieur, sélectionnez un morceau de tissu et maintenezle contre
l'avant du torse de manière à ce qu'il chevauche le haut et le bas. Faites correspondre la ligne
de grain à l'axe central avant de la figurine à l'œil nu et épinglezla en place à partir du cou
vers le bas. Utilisez plusieurs épingles et tendez le tissu pendant que vous travaillez en tirant
vers le bas depuis l'ourlet. Répétez pour le dos.
4. Lissez doucement et étirez le tissu en l'éloignant du centre, épinglez les pièces du devant et du
dos ensemble au niveau des épaules.
5. Descendez jusqu'à la taille du torse et répétez le même processus en épinglant
les panneaux avant et arrière ensemble de chaque côté.
6. Répétez l’opération pour le bas des hanches et la base du torse. Gardez un œil sur le grain du
tissu lors de cette opération et assurezvous qu'il est droit.
7. Commencez à façonner le reste de la housse en épinglant le tissu entre ces huit points
d'ancrage. Commencez par le haut de la figure ; épinglez les deux côtés du cou, le long
du haut des épaules et sur les côtés du corps. Gardez les deux coutures aussi symétriques
que possible.
8. Coupez une partie de l'excédent de tissu en laissant une marge de couture minimale
de 5 cm.
9. Une fois les lignes de couture préalablement épinglées et coupées, le
La housse peut être étirée pour s'adapter plus étroitement. Commencez par le haut et
descendez les lignes d'épingles, en pinçant le tissu et en réépinglant au fur et à mesure.
Plus la couverture est serrée, plus le travail est difficile. Vous devrez probablement repasser
les coutures deux ou trois fois avant qu'elles ne soient suffisamment fermes.
10. Cousez la housse à la machine ou à la main en suivant les instructions sur
p. 69. Gardez à l’esprit qu’une finition plus professionnelle sera obtenue à l’aide d’une
machine et ceci est particulièrement important lors de la fabrication de couvertures supérieures.
11. Si le couvercle a été retiré, remettezle sur la figure, côté droit vers l'extérieur et
tirez dans la bonne position. Terminez l'ourlet en surjetant, en agrafant ou en clouant le tissu
autour du bas de la figurine. Alternativement, si vous
avoir accès à une machine à coudre l'ourlet peut être replié, cousu
un canal et enfilé avec un cordon de serrage.
12. Terminez l'ouverture du col avec un couvercle en carton recouvert en suivant les
instructions à la p. 71. Alternativement, une souscouverture peut être réduite
juste en dessous du décolleté du costume, exposant la surface originale du
la figure. Avant de faire cela, marquez la ligne de coupe avec du pointage et fixez en
chevrons la couverture jusqu'à la figure juste en dessous. Le tissu peut ensuite être coupé
le plus près possible de la couture.
13. Une fois le couvercle positionné sur la figurine et fixé en place,
les coutures peuvent être repassées une dernière fois avec un fer à repasser. Cela peut être fait en utilisant
le fer verticalement, ou si vous préférez, la figurine peut être posée horizontalement.
Figure 3.11
Couvrant une figure avec
tissu extensible.
Utiliser des collants pour couvrir les silhouettes
L’utilisation de collants en nylon pour créer une souscouche ou une couverture de fondation pour une
silhouette présente un avantage majeur : la rapidité. Pour utiliser les collants, coupez le soufflet de l'entrejambe,
coupez les jambes et tirez la partie restante du collant sur la silhouette. La Coupe
le gousset crée un trou de cou parfait et les ouvertures de jambe coupées deviennent
emmanchures. Sauf si les collants sont très grands ou la silhouette petite, deux paires de collants
Il faudra probablement couvrir un torse, un pour couvrir le haut du corps et un pour couvrir le bas. Utiliser
des collants de cette manière présente d’autres avantages. La nature du
Le tissu crée une souscouche particulièrement fine qui peut être étirée sur presque
n'importe quelle forme sans couture requise. Cependant, il existe également des inconvénients.
Par exemple, selon l'épaisseur du collant, le tissu peut s'échelonner.

L'extrême élasticité du tissu signifie également qu'il ne peut pas être aussi tendu que le jersey
de coton, ce qui en fait une couverture beaucoup moins ferme.
Lors de l'achat de collants, choisissez une teinte aussi proche que possible de la couleur de
la silhouette. Les collants d'un denier fin sont évidemment moins adaptés que les variétés plus
lourdes car ils sont plus susceptibles de s'échelonner. Il convient également de vérifier que les
collants ont un soufflet à l'entrejambe, car tous les styles n'en sont pas équipés.
Une fois en place sur la figure, les couvertures étanches peuvent être traitées de la même
manière qu'une souscouverture et découpées si nécessaire. Cousez toujours les collants à
chevrons à la silhouette avant de les couper. Les jambes des collants peuvent également être utilisées.
Certains monteurs de costumes préfèrent les bourrer de ouate, les rattachent à la figurine et les
utilisent comme supports de manches. Ils peuvent également être découpés et utilisés pour
recouvrir de petites zones isolées de rembourrage. La meilleure façon de les utiliser est peut
être de transformer les jambes en tubes de tissu plus larges. Ceuxci peuvent également être
utilisés comme couvertures de figurines, avec l'avantage supplémentaire d'être longs. En utilisant
trois pattes ou plus, coupez les pieds et ouvrez chaque jambe en coupant toute la longueur. À
l’aide d’un point zigzag étroit, cousez les jambes ensemble sur les côtés pour former un tube
complet. La marge de couture peut ensuite être coupée près du zigzag et le tube retourné à
l'endroit avant de tirer sur une figurine. Une fois en place, les couvretubes de ce type devront
être joints en haut par une couture d'épaule.
Couvrir les personnages avec une surface dure
La technique de fabrication de couvertures extensibles est particulièrement importante pour les

figurines à surfaces solides comme la fibre de verre. Sans housse en tissu, il est difficile de fixer
le rembourrage et les souscouches, car il n'y a rien à coudre. Pour cette raison, les figurines en
fibre de verre doivent être recouvertes d'une couche de base de tissu extensible avant de
pouvoir appliquer un rembourrage. Il est particulièrement important que cette couverture de
fondation soit aussi étanche et immobile que possible, car tous les rembourrages et fondations
y seront fixés.
Pour recouvrir une figurine d'un fond de tissu suivez les mêmes instructions que celles pour
la confection d'un dessus ou d'un dessous p. 58. La méthode est presque exactement la même,
sauf que tendre du tissu autour d'une surface glissante en fibre de verre peut être plus délicat.
La difficulté réside dans le démarrage du processus, mais une fois lancé, la couverture peut être
posée comme déjà décrit. Préparez le tissu pour la housse en suivant les instructions 1 et 2.
Comme vous ne pourrez pas épingler le tissu sur la figurine, fixezle plutôt en utilisant la méthode
suivante. Fixez les panneaux avant et arrière ensemble à une extrémité avec quelques épingles.
Suspendez le bord épinglé au haut du cou ou de la tête de manière à ce que le tissu tombe de
chaque côté de la figurine. Pour fixer davantage le tissu, saisissez le bord inférieur des deux
panneaux et étirezles jusqu'à ce qu'ils puissent être épinglés ensemble entre les jambes de la
figurine ou sous la base. La fondationcouverture peut alors être constituée suivant
Figure 3.12
Costume de Giselle,
Acte 1, porté par Alicia
Markova. 1946. Britannique.
S.6571983.
Monté sur une figurine
en fibre de verre réalisée par
H&H Sculpteurs Ltée.
Figure préparée avec un
couverture de fondation serrée
en jersey de coton
et rembourré pour s'adapter.
Une souscouverture réalisée
des collants était utilisé pour

scellez le rembourrage. Le
les fondations et les sous
couvertures étaient alors
cousus ensemble et
ramené à
exposer l'original
surface de la
mannequin.
suivez les instructions restantes, en vous assurant que la ligne du grain reste droite
tout au long du processus. Pour garantir que le couvercle reste aussi serré que
possible, le couvercle de fondation doit être cousu à la main sur place sur la figurine
plutôt que de l'enlever et de l'usiner.
Comme la couverture de fondation est structurelle et ne doit pas être vue, le processus
final consiste à la dissimuler. Si le torse doit être recouvert d'une couche de finition de tissu
d'affichage, la fondation peut être laissée telle quelle, car le revêtement supérieur la cachera.
depuis
voir. Alternativement, la fondation et le rembourrage peuvent être scellés avec

une souscouverture et les couches coupées pour exposer la surface originale de
la figure en dessous (voir les instructions cidessous). Ce faisant, laissez toujours
toute coupe à la fin. Il est également important de bien ajuster le couvrefond de
teint autour du cou, même s'il sera ensuite découpé. Cela améliore l'ajustement
de la housse et aide à l'empêcher de glisser et de s'affaisser lorsque le tissu est enfin posé.
réduire.
Utiliser des collants comme couvrefond de teint est également possible, mais gardez à
l'esprit qu'ils ne seront pas aussi robustes et ajustés qu'un collant en jersey de coton. Selon
le costume, cela peut être problématique car il est difficile de tendre suffisamment les
collants pour éviter qu'ils ne glissent et ne bougent sur la silhouette. Le jersey de coton,
quant à lui, peut être serré dans un ajustement très serré, agrippant suffisamment la
silhouette pour maintenir sa position. Certains monteurs de costumes préfèrent utiliser deux paires de collants,
Couper les fondations et les souscouvertures pour exposer la surface

originale d'une figure
1. Confectionnez un couvrefond de teint, ajusté autour du cou du personnage.
2. Essayez le costume sur la silhouette pour établir le décolleté et marquezle avec des points de
pointage.
3. Retirez le costume et appliquez un rembourrage sur la figurine si nécessaire.
4. Constituez une souscouverture et étendezla sur le dessus du rembourrage.
5. Cousez les deux couvertures ensemble juste en dessous de la ligne de cou marquée, à l'aide d'un petit
point de chevrons serré.
6. En coupant le plus près possible du point à chevrons, coupez les deux couvertures, exposant ainsi
la zone du cou de la figurine en dessous.
7. Le tissu recouvrant les emmanchures et les fixations doit être coupé en utilisant la même technique.
Figure 3.13
Petit point de chevrons serré
Découpage des couvertures
arrière pour exposer la
surface originale de la figure.
Ligne d'amure marquant Couper les deux

le décolleté du costume couches de tissu
les uns sur les autres, en bourrant de la ouate de polyester entre les couches pour rembourrer la
silhouette.
Couvrir les personnages en tissus non extensibles
Malheureusement, l'utilisation de tissus extensibles comme matériau de revêtement n'est pas

toujours une option et un tissu tissé peut être choisi à la place. Bien que couvrir une silhouette
avec quelque chose de non extensible ne soit pas aussi rapide et facile, cela reste une alternative viable.
Le secret pour travailler ce type de tissu est de l'utiliser uniquement pour recouvrir les parties
visibles de la silhouette, c'estàdire la poitrine et le cou. Pour toute zone à couvrir et cachée sous
la ligne du costume, une souscouverture extensible peut être utilisée (voir p. 57). Limiter ainsi les
zones à couvrir rendra le processus de travail avec des tissus non extensibles beaucoup plus
simple. Cela réduit également la quantité de tissu d’affichage potentiellement coûteux requise.
Couvrir un torse avec un tissu non extensible équivaut à recouvrir un meuble rembourré.
L'objectif est d'amener le tissu à un ajustement aussi serré que possible, ce qui nécessite une
manipulation forte et énergique. Pour vous faciliter le travail, coupez le tissu en biais. Cela lui
donnera plus d'élasticité, facilitant un ajustement plus serré. Si le tissu a
un grain très visible, cela peut ne pas être possible. Par exemple, l’épais tissu flammé de soie
grège peut sembler étrange lorsqu’il est appliqué sur un torse sous un angle. Les tissus abattus
et ceux avec des nuques ou des motifs épais peuvent avoir des problèmes similaires. Si tel est le
cas, coupez le tissu avec le fil droit qui monte et descend sur la figurine et soyez prêt à utiliser un
peu de force brute supplémentaire pour mettre la housse en forme. Si vous travaillez sur une
figurine en fibre de verre, réalisez d'abord une couverture de fondation (voir p. 60).
Cela fournira une base de tissu ferme sur laquelle la couche supérieure pourra être cousue.
Bien que les exigences pour chaque costume individuel varient, les trois modèles de modèles
de base suivants peuvent être utilisés pour s'adapter à la plupart des exemples de
costume masculin et féminin.
Réaliser une couverture d'empiècement basique
1. Essayez le costume sur la figurine. Avec une aiguille courbée et du fil

fixez une ligne sur le torse marquant la forme du décolleté. Retirez le costume.
2. Découpez un carré ou un rectangle dans le tissu de présentation choisi, suffisamment grand pour
couvrir la zone de l'empiècement avant, avec un minimum de 15 cm de marge de couture.
Cette pièce peut être coupée en biais ou en ligne droite.
3. Pliez le tissu en deux sur toute sa longueur et marquez le pli avec des épingles ou
virer de bord. Cette ligne doit correspondre à l’axe central avant du torse et aidera à maintenir
le tissu droit.
4. Mesurez environ 10 cm le long de la ligne d'amure à partir du bord supérieur du tissu et marquez
avec une épingle. Avec le côté droit vers l'extérieur, maintenez le tissu jusqu'à la silhouette
en faisant correspondre cette marque à la base du cou et fixezle avec une épingle.
Descendez la ligne d'amure à partir de ce point, en épinglant le tissu à la figurine et en le
gardant aussi droit que possible. Tendez légèrement le tissu pendant que vous travaillez en
tirant sur l'ourlet.
5. Étirez le tissu sur la silhouette vers chaque épaule et épinglezle.
lieu.
6. Lissez le tissu sur le reste de la poitrine et fixezle avec
plus d'épingles.
7. Ajustez l'empiècement avant autour du cou en coupant la ligne d'amure centrale juste audessus
de la première épingle. Passez le tissu autour du cou, en le clipsant si nécessaire, en prenant
soin de ne pas couper trop profondément.
8. Répétez tout le processus pour l'empiècement arrière en suivant les instructions 2 à 7.

9. Joignez les empiècements devant et dos le long du haut des épaules en les épinglant
étroitement ensemble.
Figure 3.14
Couvercle d'arcade de base.
10. Coupez tout tissu superflu en veillant à ce que la housse chevauche l'encolure
cousue de la figurine d'au moins 4 cm.
11. Machinez ou cousez l’empiècement à la main (p. 69).
12. Si le couvercle a été retiré, revenez à la figure, en l'étirant et en l'épinglant en
position. A l'aide d'une aiguille courbée, placez des chevrons autour de l'ourlet et
de l'encolure de l'empiècement pour le fixer à la silhouette.
13. Complétez l'empiècement avec un disque de cou et de cou recouvert (p. 54 et 71).
14. Une fois la housse positionnée sur la figurine et fixée en place, les coutures peuvent subir
une dernière pression avec un fer à repasser. Cela peut être fait en utilisant le fer
verticalement ou, si vous préférez, la figurine peut être posée horizontalement.
Une couverture de joug basique
Cette housse est facile à réaliser et peut être utilisée sous des costumes à manches.
Selon le décolleté de la tenue, l'empiècement peut être découpé en « V », en échancré ou en
carré. Même si le costume a un décolleté très bas au milieu du devant ou au milieu du dos, vous
pouvez toujours utiliser cette méthode en coupant l'empiècement plus profondément dans ces derniers.
zones.
Réalisation d'un cache empiècement basique avec des disques d'emmanchures
1. Essayez le costume sur la figurine. Avec une aiguille courbée et du fil,

Fixez une ligne sur le torse marquant la forme des ouvertures du décolleté et des emmanchures.
Comme les vêtements sans manches sont souvent légèrement ouverts, assurezvous que la ligne
d'amure entoure ce qui est visible à travers le trou de la manche plutôt que le trou de la manche
luimême. Retirez le costume de la figurine.
2. Confectionnez un empiècement de base en suivant les instructions précédentes.
3. Créez un patron en papier pour les disques en posant un morceau de tissu contre la figurine et en
traçant la ligne punaise de l'emmanchure. Retirez le mouchoir et prolongez le motif en ajoutant
au minimum 3 cm tout autour.
4. En utilisant ce modèle, découpez deux disques de tissu. Terminez les bords bruts en surverrouillant,
en zigzagant ou en crantant.
5. Épinglez les disques sur la figurine en vous assurant que la ligne de pointage se chevauche.
Gardez les disques aussi lisses et plats que possible, en les réépinglant et en les étirant pour
atténuer les plis.
6. Mettez le tissu en chevrons en place.
Figure 3.15
Couverture d'empiècement
de base avec disques d'emmanchure.
Joug de base
Disque d'emmanchure
Cache empiècement basique avec disques d'emmanchures
Cette méthode peut être utilisée pour les costumes sans manches, mais ne convient que pour les vêtements comportant des
bretelles ou des coutures d'épaule d'au moins 3 à 5 cm de large.
Ce modèle est composé d'une couverture de joug de base (comme décrit cidessus) avec deux
disques de tissu supplémentaires cousus sur les côtés de la figurine, remplissant les ouvertures
des emmanchures. Les bords de l'empiècement et des disques sont cachés sous les bretelles de
la tenue, donnant l'impression que la silhouette est entièrement recouverte.
Fabriquer une housse ajustée pour le haut du torse
1. Essayez le costume sur la figurine. Avec une aiguille courbée et un point d'arrêt
une ligne sur le torse marquant la forme du décolleté. Il n’est pas nécessaire d’inclure les sangles.
Retirez le costume de la figurine.
2. Préparez la housse en découpant cinq carrés/rectangles de tissu,
suffisamment grand pour chevaucher le devant de la figurine, les côtés et les deux demidos.
Chaque pièce doit comporter au minimum 15 cm de marge de couture. Ces pièces peuvent être
coupées en biais ou en ligne droite.
3. Pliez chaque morceau de tissu en deux sur toute sa longueur et marquez le pli avec des épingles ou du
pointage. Ces lignes doivent correspondre à l’axe vertical de la figure et aideront à maintenir le
tissu droit.
4. En gardant la ligne d'amure monter et descendre le corps, épinglez le panneau avant sur la figurine en
suivant les mêmes instructions que celles utilisées pour l'empiècement de base.
Utilisez les instructions 4 à 7 pour effectuer ce processus.
5. Épinglez les deux panneaux arrière sur la figurine afin qu'ils se chevauchent d'au moins 3 cm au milieu
du dos. Les lignes d'amure doivent être parallèles à l'axe central du dos de la figure. Lissez les
deux morceaux de tissu sur la zone arrière et fixezles avec plus d'épingles.
6. Joignez les panneaux avant et arrière le long du haut de l'épaule en les épinglant étroitement
ensemble.
7. Épinglez les panneaux latéraux sur la figurine, en continuant à faire correspondre les lignes d'amure à
l'axe vertical. Assurezvous que le tissu de chaque panneau dépasse le niveau de l'épaule pour laisser
une marge de couture. Lissez le tissu sur les côtés de la figurine et fixezle avec plus d'épingles.
8. Pour ajuster le couvercle à la figurine, commencez à épingler les panneaux ensemble, créant ainsi
coutures. Les panneaux avant et latéraux doivent être joints à partir de la pointe des épaules et suivre
une courbe douce sur le haut du buste et descendre vers la taille. Les panneaux arrière et latéraux
sont assemblés de la même manière à partir de la pointe des épaules. Terminez le processus en
joignant les deux panneaux arrière centraux dans une couture verticale droite.
A continué
9. Coupez l'excédent de tissu et repassez sur chaque couture, en ajustant et en resserrant le

broches jusqu'à ce que le couvercle soit ajusté le plus étroitement possible.
Vue de face Vue arrière

Figure 3.16
Couvercle installé.
Joindre les panneaux Joindre les panneaux

avant et latéraux dans arrière en ligne droite
Lignes d'amure
une courbe douce sur le couture
buste
10. Cousez la housse à la machine ou à la main, en laissant la couture centrale du dos

ouverte et inachevée (p. 69).
11. Si le couvercle a été retiré, remettezle sur la figure en l'étirant et
en l'épinglant en position.
12. Terminez la couture centrale du dos en épinglant et en cousant un bord brut à plat sur la
silhouette. Le deuxième bord doit être plié et cousu audessus du premier, en gardant
la couture serrée, droite et centrale.
13. À l'aide d'une aiguille courbée, placez des chevrons autour du cou et de l'ourlet du
couvercle pour le fixer à la figurine.
14. Complétez la pochette avec un disque de cou et de cou recouvert (p. 54 et 71).
15. Une fois la housse positionnée sur la figurine et fixée en place, les coutures
peuvent subir une dernière pression avec un fer à repasser. Cela peut être fait
en utilisant le fer verticalement ou, si vous préférez, la figurine peut être posée
horizontalement.
Housse ajustée pour le haut du torse
Ce modèle convient aux vêtements sans bretelles ou à fines bretelles. Pour des costumes
comme ceuxci, il n'y a nulle part où cacher les bords bruts d'un empiècement ou de disques
d'emmanchures, donc la moitié supérieure du torse doit être entièrement couverte. En
conséquence, ce modèle est plus compliqué et prend plus de temps à
faire. Au lieu d'utiliser deux morceaux de tissu, la housse est composée de cinq : un pour le
devant, deux pour le dos et deux couvrant les côtés. Un panneau supplémentaire est parfois
nécessaire pour les personnages à buste important. Ceci peut être réalisé en divisant la pièce
avant en deux et en ajoutant une couture centrale sur le devant. Lors de la confection d’une
housse ajustée, il est important de garder les coutures aussi symétriques que possible. Jugez
en à l’œil nu et ne perdez pas de temps à essayer de mesurer des distances exactes car les
chiffres sont notoirement inégaux.
Finir le cou
En plus de la silhouette, le cou devra également être recouvert de tissu. Si vous savez couper
et coudre, vous pouvez le faire en étirant un col en biais autour du cou et en le cousant à la
couverture du torse avec une couture incurvée. Le col en biais doit être réuni au milieu du dos
par une couture droite.
Si vous êtes moins à l'aise en couture, vous pouvez réaliser un col en carton musée à la
place, en suivant les instructions p. 54. Les cols de ce type peuvent être recouverts séparément
de tissu d'exposition, puis posés sur le moignon existant, cachant ainsi les bords bruts de la
couverture en dessous. Pour ce faire, maquillez le col et recouvrezle de calicot comme
indiqué p. 54. Pliez le bord inférieur du calicot ainsi que les autres côtés et cousez en place.
Une deuxième couverture de tissu d'affichage approprié doit être tendue sur le dessus du
calicot. En laissant les deux extrémités inachevées, pliez le tissu autour de la forme et
chevronnez les bords bruts jusqu'au calicot sur la nuque. Pliez le carton en cylindre et cousez
fermement les extrémités ensemble, en renforçant si nécessaire. Pour finir le
Housses extensibles et non extensibles cousues à la machine

Tissus extensibles Tissus non extensibles
1. Avec la couverture toujours épinglée sur la figure, marquez les lignes de points sur l'envers du tissu. Pour ce faire, séparez les coutures épinglées
et marquez entre les surplus de couture à l'aide d'un crayon doux ou d'une craie.
Assurezvous que le crayon impressionne les deux panneaux et ajoutez des marques d'équilibre pendant que vous travaillez. Plus vous
utiliserez de repères d'équilibre, plus il sera facile de faire correspondre les coutures (voir Figure 3.16).
2. Marquez le recto de la couverture avec une punaise de tailleur, pour la distinguer du verso. Ceci est important car une fois le couvercle
retiré de la figurine, il peut être difficile de savoir lequel est lequel.
3. Retirez la housse de la figurine en détachant toutes les coutures et disposez les pièces à plat dessus.
une table.
4. Avec les côtés endroit contre endroit, réépinglez la couverture le long des lignes de couture, en faisant correspondre l'équilibre.
Des marques.
A continué
Tissus extensibles Tissus non extensibles
5. Cousez les coutures ensemble à l’aide d’un petit point 5. Cousez les coutures ensemble à l'aide d'un
zigzag ou overlock. petit point droit.
6. Repassez les coutures avec un fer à repasser pour éliminer les petits plis.
7. À l’aide d’une petite paire de ciseaux bien aiguisés, 7. À l'aide d'une petite paire de ciseaux bien aiguisés, coupez
coupez la marge de couture à 2 à 3 mm de la la valeur de couture à 1 cm de la ligne de point. Appuyez
ligne de point. Repassez les coutures vers l’arrière sur les coutures pour les ouvrir à l'aide d'un jambon ou
et fixezles à la main. Cela empêchera les d'une mitaine à repasser.
coutures de se tordre lorsque la housse est tirée
sur la figurine et pourra être retirée une fois en
place.
8. Terminez l'ourlet de la couverture avec du crantage

cisaille, zigzag ou surjet. Ne finis pas
le bord du cou, mais laissez les languettes coupées
cru et intact.
Punaise de tailleur marquant le

devant de la couverture
Marque d'équilibre
Marquage entre le
Marge de couture
Figure 3.17
Marquage des lignes de points sur une couverture pour la couture à la machine.
Présentez le tissu au centre du dos, pliez soigneusement un bord brut et cousez dessus.
le dessus de l'autre. Déposez le cou fini sur la figurine en vous assurant que
tous les bords inachevés sont masqués. Fixer en place à l'aide d'une échelle ou d'un point glissant
et une aiguille courbée.
Couture à la main des housses extensibles et non extensibles
1. En laissant la couverture épinglée à la figurine, collez les coutures ensemble à l'aide de petits
points de suture et un fil épais.
2. Coupez les coutures avec des bords décalés. La marge de couture arrière (côté du
couture la plus proche du dos de la figurine) doit être coupée aussi près du point d'arrêt
points de suture possibles. La marge de couture devant (côté de la couture le plus proche du
devant la figure) doit être coupé à environ 1/2 cm.
3. En travaillant sur une couture à la fois, poussez la valeur de couture avant de 1/2 cm par
dessus la valeur de couture arrière afin qu'elle soit entièrement recouverte. Pli
sous le bord brut et faites un point coulé en place. Lors de la création de fonds de teint/
souscouvertures extensibles ou de zones de couture qui seront cachées sous la ligne de
le costume, ne perdez pas de temps à plier le bord, mais simplement à chevrons le
bord brut à plat.
4. Retirez les points de pointage et appuyez légèrement en passant un fer chaud dessus.
les coutures sur la figurine.
Figure 3.18
Couture des couvertures par

Dos de la figurine
main.
Maille coulée
Coutures coupées
avec décalé
bords
Petit
virer de bord
des points de suture
Coudre les couvertures ensemble
En règle générale, utiliser une machine à coudre pour coudre ensemble les coutures des housses extensibles et
non extensibles est plus efficace que la couture à la main.
Les coutures cousues ensemble à la machine sont plus nettes, plus solides, plus rapides et permettent d'obtenir un
finition plus professionnelle. Cependant, si vous n'avez pas accès à une machine ou
vous préférez coudre à la main, c'est également possible. Les instructions suivantes détaillent les différentes
méthodes de couture à la machine et à la main qui peuvent être utilisées.
pour confectionner des couvertures de figurines.

Fabriquer des disques à cou couvert
1. Prenez un motif du haut du cou en épinglant un morceau de tissu dessus.

et en traçant la forme ovale ou circulaire. Marque au milieu devant et au milieu dos.
2. Retirez le motif de tissu et égalisez l'ovale/cercle. Rejoignez le centre

marques avant et centre arrière avec une règle.
3. Transférez les marquages sur un morceau de carton de musée et découpez la forme.
4. Posez la carte sur un morceau de ouate de polyester et découpez tout autour en laissant un
chevauchement d'environ 1 cm. Assurezvous que la ligne de crayon centrale avant et centrale
arrière est visible.
5. Avec une aiguille et du fil, fixez la ouate en place en attrapant des points à travers la ouate d'un
côté à l'autre au dos de la carte. Travaillez tout autour du cercle en tirant fermement sur le fil
pour que la ouate soit bien ajustée.
6. Posez la forme rembourrée sur un morceau de tissu supérieur en faisant correspondre le grain du
tissu à la ligne centrale du devant et au milieu du dos. Pliez le tissu autour de la forme et
cousez au point de surjet sur la ouate.
7. Positionnez le disque sur le dessus du cou avec le grain allant du centre avant au centre
arrière. Fixez en place à l’aide d’une échelle ou d’un point coulé et d’une aiguille
courbée. Utilisez un fil solide et tirez sur chaque point aussi serré que possible.
Figure 3.19
Fabrication de disques à Maintenir la

col couvert. ouate en place
avec de longs CB
points d'arrêt
Point de surjet
Ouate de
polyester FC
Tissu supérieur
Figure 3.20
Robe de soirée conçue par Hubert de Givenchy. 1955. Français. T.2231974. Monté sur un porterobe moderne fabriqué par
Proportion London. Pour maintenir la robe sans bretelles en position, la figurine a été soigneusement rembourrée, puis recouverte
dans une housse en calicot non extensible et ajustée, pour cacher le rembourrage et correspondre aux autres figurines de l'exposition.
74
4
Rembourrer le
Le rso
C'est un fait bienchangé

considérablement connu quedeslacent
au cours taille et laannées.
dernières forme Il ydu corps humain ont
a plusieurs
des éléments qui peuvent avoir contribué à ces évolutions, comme l’alimentation, la santé et
l’exercice. Pour les hommes, ce type d’influences sociologiques sont probablement les principales
causes de telles altérations, mais pour les femmes, l’utilisation de sousvêtements et en particulier de
corsets a joué un rôle bien plus important dans l’évolution de la silhouette féminine.
Bien qu'il y ait quelques controverses quant à la date d'introduction des corsets, les premiers qui ont
un rapport avec le montage de costumes remontent au XVIe siècle. Même si à cette époque les
corsets étaient connus comme « une paire de corps » et étaient de construction assez simple, l'objectif
fondamental était le même : modeler le corps féminin selon la forme à la mode du moment. À partir de
cette période, des variantes de ce sousvêtement structurel ont été portées jusqu’au XXe siècle.
De nos jours, la plupart des vêtements sont fabriqués selon des tailles standard, mais même les
robes contemporaines montées sur des mannequins modernes de dimensions équivalentes peuvent
nécessiter des ajustements pour améliorer leur ajustement. Pour les vêtements féminins, datant
d'avant 1960, les silhouettes modernes ont généralement une forme inadaptée et cette disparité
s'accroît considérablement pour les vêtements des XVIIIe et XIXe siècles.
Par conséquent, lorsqu’on utilise des mannequins contemporains comme supports pour des costumes
historiques, les personnages doivent être adaptés à la silhouette correcte de l’époque. Cela peut être
fait en appliquant des couches de rembourrage sur un torse et en le sculptant efficacement pour lui
donner la forme correcte.
Les pages suivantes présenteront les techniques de rembourrage de base nécessaires pour
convertir et adapter les torses modernes. Le chapitre examinera ensuite plus en détail l'évolution
chronologique des formes du corps humain, expliquant comment le rembourrage peut être utilisé pour
créer différentes silhouettes.
Figure 4.1
Corset crème. Années 18201830. Britanique. T.571948.
Monté sur une figurine moderne en polystyrène, considérablement découpée et rembourrée pour
s'adapter au vêtement.
75
L’usage de la corseterie ayant imposé des changements si dramatiques à la figure

féminine, une attention particulière sera portée à ce sujet. Ce chapitre explorera comment
les corsets ont affecté le corps au cours de différentes périodes de l'histoire et la meilleure
façon de rembourrer les torses contemporains pour créer ces formes. Bien que se
concentrant sur l'adaptation de figures modernes, les mêmes principes peuvent être
appliqués à la plupart des supports d'exposition, quel que soit le type de support utilisé. Par exemple
même
lors de l'achat d'une figurine prête à l'emploi, de la sculpture d'une forme en Plastazote®/
Ethofoam® , de la collaboration avec un fabricant de montures en Perspex® ou de la
fabrication d'un mannequin personnalisé, il est tout aussi important de comprendre le
type de corset qui aurait été porté sous un costume et comment cela aurait affecté le corps.
Les techniques d'application d'un rembourrage sur un torse
1. Essayer le costume sur la figurine Après

avoir sélectionné une figurine d'une taille et d'un style appropriés, la première étape consiste
à essayer le costume. N'oubliez pas qu'il est essentiel de choisir un torse considérablement
plus petit que le costume, afin de laisser de la place pour développer une nouvelle silhouette.
Les instructions sur les techniques d’habillage se trouvent à la p. 5. Dans certains
cas, le vêtement peut être trop fragile pour tenter un essai préliminaire sur un torse
non rembourré. Si tel est le cas, une toile ou une copie précise doit être réalisée et
remplacée par l'original (voir chapitre 2).
2. Prise des mesures Une
fois le costume habillé sur la figurine, prenez du recul et examinezle attentivement
sous tous les côtés. Sans support pour soutenir la jupe, le pantalon ou les manches et
avec un torse qui ne s'ajuste pas, le costume ne sera pas à son meilleur. Comme il est
dangereux d'enfiler et d'enlever un vêtement à plusieurs reprises sur un mannequin, il
est important de recueillir autant d'informations sur ses exigences de montage lorsqu'il
est sur la figurine. Pour éviter des ajustements inutiles à l'avenir, des mesures et des
notes détaillées doivent être prises et bien que ce chapitre traite spécifiquement du
torse, cellesci doivent également inclure des spécifications pour les fondations.
L’un des moyens les plus simples d’enregistrer des données consiste à dessiner
un simple schéma recto et verso de la figurine et du costume sur lequel les
dimensions peuvent être marquées (voir Figure 4.2). Utilisez un point de référence
fixe pour prendre les mesures, comme le haut du cou. A cette étape, il est également
utile de réaliser un corsage rapide du costume, ce qui contribuera à réduire la
manipulation de l'objet lors du processus de rembourrage (voir p. 37). Construire
une toile rapide, aussi grossière soitelle, peut être particulièrement utile lorsqu'il
s'agit de textiles fragiles ou de vêtements difficiles à habiller. Cela peut également être un outil précieux p
REMBOURRAGE DU TORSE 77
Longueur
Figure 4.2
12 cm d'épaule Schéma simple d'un
18 cm
Sur le devant
costume sur la figure avec
36 cm 32 cm et le dos
30 cm dimensions utiles.
18 cm 61 cm 64 cm
50 cm Buste point 52 cm
43 cm à point 45 cm
17 cm
Niveau
de taille
7 cm 7 cm
Niveau de
18 cm hanche
18 cm
Niveau
du fond
les débutants, qui trouveront le rembourrage d'un torse moins intimidant s'ils peuvent évaluer leurs progrès avec
des essayages répétés de toile.
3. Estimation du rembourrage Une
fois les mesures de base prises, il est possible de réfléchir à la quantité et à l'emplacement du rembourrage
requis par la figure. La manière dont un torse est rembourré pour s'adapter à un costume sera déterminée non
seulement par la taille du vêtement, mais aussi par la forme à la mode de l'époque à laquelle il appartient.
Les techniques permettant de créer différentes formes de corps historiques peuvent être trouvées plus loin dans
Figure 4.3
7
12 15 Diagramme ombré
22 30 pour indiquer le
ressiabA
27
remplissage requis de la figure.
26 26
efnT
lim
erueeirlé a dci
5
18 +7
18
17
14 +8
17 +6
16
19
14
1 couche de rembourrage
2 couches de rembourrage
3 couches de rembourrage
le chapitre. Pour réduire au minimum les essayages de costumes, il est essentiel de

rassembler et d'enregistrer des informations détaillées sur la quantité, le positionnement
et la forme du rembourrage requis. En utilisant les mêmes diagrammes que précédemment,
ombrez les zones où un rembourrage est nécessaire. Pour vous assurer que le
rembourrage sera correctement orienté, prenez des mesures supplémentaires. Par
exemple, si le dos du costume doit être rempli, marquez à quelle distance du haut du cou
le rembourrage doit être appliqué. Il est également important d’évaluer la taille et la forme
de chaque zone de rembourrage. Pour ce faire, étudiez la construction du costume. La
ligne des coutures et la forme des panneaux du corsage indiquent généralement la forme
et la taille des pièces de rembourrage. Une fois cette phase réalisée, le costume peut
être retiré de la figurine.
4. Application de ouate de polyester sur une
figurine Le matériau le plus couramment recommandé pour le rembourrage lors de la
préparation des figurines à exposer est la ouate de polyester thermoliée. Ce produit est
bon marché, facile à trouver et peut être acheté dans une variété d’épaisseurs ou de
poids différents. Les meilleurs résultats ont tendance à être obtenus avec une qualité plus fine (environ
Figure 4.4
Comment appliquer de la ouate

de polyester sur une figurine.
(un)
Couper la ouate selon la forme.
(c)
Épinglez et cousez la ouate en place.
(b)
Plumez les bords en tirant la ouate entre le doigt et

le pouce.
REMBOURRER LE TORSE 79
1,5 cm d'épaisseur), car il est plus facile à contrôler et à manipuler. La ouate de polyester étant très
fibreuse, un masque antipoussière doit être porté lorsque l'on travaille avec ce matériau et tout costume
à proximité doit être protégé par des couches de papier de soie.
ou une feuille de poussière.
L’utilisation de la ouate pour adapter une figure est similaire au processus de sculpture avec de l’argile.
En gardant le rembourrage aussi lisse et ferme que possible, l'objectif est de renforcer le torse en
appliquant des couches de ouate jusqu'à ce qu'il ait exactement la bonne forme et la bonne taille pour
s'adapter au costume. La quantité de ouate nécessaire dépend du costume individuel. Dans certains
cas, très peu de choses seront utilisées, tandis que dans d'autres, la figurine entière devra peutêtre être
recouverte de plusieurs couches de rembourrage.
Plutôt que d'essayer d'enrouler de grandes quantités de ouate autour d'une figurine, le rembourrage
doit être coupé et appliqué en morceaux plus petits. Pour faciliter ce processus, il est utile de diviser
mentalement la silhouette en sections distinctes, en coupant le torse en deux au niveau de la taille et en
traitant individuellement le devant, le dos et les côtés audessus de la taille, et le ventre, les hanches et
les fesses en dessous. De plus, le buste, les épaules et le cou peuvent être traités comme des zones
distinctes. En référence aux schémas et mesures relevés précédemment, chaque pièce de ouate est
découpée individuellement sur mesure. Lorsque vous travaillez sur le buste ou sur les côtés du corps où
un rembourrage en double est nécessaire, coupez une pièce sur mesure et utilisezla comme modèle
pour la seconde. De cette façon, la forme du corps sera conservée aussi uniforme que possible.
Avant de fixer le rembourrage en place, les bords de chaque pièce doivent être taquinés et effilés afin
qu'il puisse être appliqué en douceur sur la figurine, en évitant les joints visibles. Une fois cela fait,
épinglez le rembourrage sur la figurine en l'étirant légèrement pour le maintenir tendu et ferme et cousez
le solidement en place à l'aide d'une aiguille courbée et d'un gros point à chevrons. En répétant cette
technique, d'autres morceaux de rembourrage peuvent être appliqués jusqu'à ce que la figurine ait la
bonne taille et la bonne forme pour le
costume.
5. Essayages du costume
Une fois le rembourrage terminé, il est généralement nécessaire d'essayer le costume sur la figurine pour
vérifier qu'il a la bonne forme avant de continuer. Pour éviter que la ouate fibreuse ne pénètre sur le
vêtement, le rembourrage doit être isolé par une couverture temporaire en papier de soie, en toile
d'araignée ou en tissu. Utiliser du tissu extensible pour ce travail est simple et rapide. Les collants sont
généralement le meilleur choix, car le matériau dans lequel ils sont fabriqués épousera la silhouette, sans
nécessiter de mise en forme supplémentaire. Plutôt que d'utiliser le tronc du collant, il est souvent plus
facile de construire un tube plus long composé de trois paires de jambes ou plus, fendues et cousues
ensemble (p. 59). Si nécessaire, une extrémité du tube peut être cousue pour créer des épaules, laissant
un espace pour le cou. Fabriquer un de ces tubes et le garder à portée de main à cet effet permettra de
gagner du temps à l'avenir, car il pourra être réutilisé à plusieurs reprises pour d'autres essayages de
costumes.
6. Finir la figurine
Une fois le rembourrage vérifié et les modifications ou ajouts finaux effectués, la figurine
peut être finie avec une housse en tissu permanente (voir chapitre 3).
Créer des formes de corps historiques féminines
Introduction à la silhouette corsetée
Lors de la préparation d’une tenue historique à exposer, on estime parfois nécessaire

d’utiliser des répliques de corsets pour créer une forme corporelle appropriée.
Cependant, sans expérience en matière de coupe de patrons, fabriquer un corset
menstruel bien ajusté pour une personne vivante n'est pas simple. Inverser le processus
et tenter d’en construire un pour qu’il s’adapte à un costume déjà existant est encore
plus compliqué. De plus, la structure fortement osseuse d'un corset peut constituer une
base dure et antipathique pour un costume, en particulier ceux exposés à long terme.
Compte tenu de ces problèmes, l’utilisation de ces sousvêtements pour le montage de
projets n’est pas recommandée. Au lieu de cela, la forme d'une silhouette corsetée doit
être créée et évoluée à l'aide d'un rembourrage, qui fournit un support doux mais ferme
sur lequel le costume peut reposer.
La gamme de formes corporelles créées par la corseterie du XVIIIe au XXe siècle est
diversifiée et il est essentiel d'adapter la bonne silhouette d'époque au costume.
Rembourrer une figurine avec de la ouate de polyester pour qu'elle s'adapte à un
vêtement ne suffira pas, car il est possible de le faire sans parvenir à créer la silhouette
correcte. Afin de réussir à rembourrer le torse d'une femme, il est important de
comprendre ce qui arrive physiquement à une silhouette humaine lorsqu'elle porte un
corset d'une date particulière. Pour cette raison, il est toujours conseillé de se préparer
au préalable en étudiant des images de référence pertinentes telles que des portraits,
des gravures de mode, des schémas de coupe de patrons historiques et des livres de
sousvêtements, afin de s'assurer que vous connaissez bien la forme du corps de l'époque.
La section suivante examine le développement chronologique des corsets et démontre
les techniques générales d'adaptation de figures modernes à l'aide de rembourrage,
pour créer différentes silhouettes historiques. Comme chaque costume varie en forme et
en taille, la quantité de rembourrage nécessaire sera évidemment différente. Les
diagrammes et les instructions doivent donc être utilisés à titre indicatif plutôt que comme
description exacte des endroits où un rembourrage est requis. Les mêmes principes
peuvent être utilement appliqués à tout projet de montage impliquant une figure féminine
corsetée, qu'il s'agisse de travailler avec du rembourrage ou d'autres matériaux.
Une brève histoire des séjours du XVIIIe siècle
Au cours des années 1700, les corsets étaient connus sous le nom de « baleines ». Bien qu'il y ait
eu quelques variations et évolutions dans la forme et le style de ce sousvêtement, le
les séjours n'ont pas radicalement changé durant cette période. Aux fins du costume
montage, la silhouette de base du corps reste assez constante jusqu'aux dix dernières
années du siècle. Les haubans étaient de construction rigide, renforcés par des os de baleine
et fabriqué à partir de tissus tels que le coton et le lin. En dessous du niveau de la taille,
les baleines étaient fendues en languettes, libérant la chair et empêchant le vêtement de
creuser dans le corps.
La fonction des baleines était de modeler la silhouette en forme de
cône inversé, incorporant une longue ligne avant centrale droite qui se terminait en
un point bien en dessous du niveau de la taille. Les baleines rehaussent efficacement la position du
buste, limitant la forme naturelle, en l'aplatissant et en le déplaçant.
vers le haut. Dans les années 1750, plusieurs os incurvés avaient été ajoutés à l'avant du
des baleines aident à contrôler la poitrine et à la comprimer en une ligne courbée lisse. Le
le dos du vêtement était coupé haut, gardant la silhouette rigide et droite. Ce
a contribué à ramener les épaules en arrière, ce qui a poussé le buste vers l'avant.
La taille a été resserrée sur les côtés, réduisant la largeur et la faisant apparaître
plus petit. La netteté de la taille était encore soulignée par le port de
paniers exagérés, arceaux latéraux et coussinets de hanches. Cette silhouette basique et ferme
la structure a été maintenue pendant les deux premiers tiers du siècle. Avec l'abandon des cerceaux
latéraux à la mode dans les années 1770, des changements ont également commencé à être
apportés au corsage. Les haubans sont devenus moins rigides et ont une forme légèrement plus fluide
développé. Au cours des années 1780, la pointe centrale du corsage remontait jusqu'au niveau
naturel de la taille et une plus grande importance était accordée au buste. Au milieu des années
1790, la taille était devenue une forme d'inspiration néoclassique.
La ligne Empire et les séjours plus légers ont été portés. Ceuxci étaient généralement moins
densément osseux, avec un dos particulièrement étroit et suffisamment de structure pour soulever et
contrôler le buste.
Les techniques d'application du rembourrage pour créer un XVIIIe siècle

forme du corps
Sans l'utilisation de sousvêtements structurés, la forme naturelle de la femme

la figure est ovale. Des séjours du XVIIIe siècle modifient le corps en repoussant les
côtés du haut du torse vers l’intérieur. Comme un ballon, une fois les côtés pressés
plus rapprochés, l'avant et l'arrière commenceront à s'étendre, changeant le corps
d'une forme ovale à une forme cylindrique. Pour transformer une silhouette moderne en ce corset
silhouette, le rembourrage doit être principalement appliqué sur le devant de la silhouette, laissant
les côtés audessus de la taille relativement nus. Un peu de rembourrage devrait également être
Figure 4.5 (un)
Création d'une figure du À l'aide d'épingles ou de punaises,

XVIIIe siècle avec marquez les dimensions clés
rembourrage. sur la silhouette, telles que le
niveau du buste et de la taille
et la mesure point à point.
(b)
Commencez le travail du
buste en établissant les points
buste à l'aide de deux petits
cercles de ouate d'environ 6 cm
de diamètre. Plumez le
ouate et épingle en place.
Avant de coudre
complètement, gonflez les pointes
en les bourrant de chutes de
ouate.
(c)
Commencez à construire le
buste avec des cercles de ouate
gradués, positionnés audessus
des points du buste. Pour
réduire la proéminence de la
poitrine d'origine,
n'appliquez aucun rembourrage
sur cette zone tant qu'elle n'a pas
été nivelée. Aplatissez la
définition du buste en
appliquant un plus grand
morceau de ouate sur la
poitrine, en laissant la moitié supérieure des seins découverte.
82
(d)
Construisez les hanches latérales

de la silhouette en dessous du niveau
de la taille.
(C'est)
Travail sur le devant du
figure, en la construisant pour

correspondre au buste. Mouler le
torse en forme cylindrique en

appliquant le rembourrage
en morceaux gradués.
Pour reproduire la ligne droite des
baleines du XVIIIe siècle, un
rembourrage peut être
appliqué en longues pièces qui
recouvrent la silhouette audessus
et en dessous de la taille. Un
rembourrage peut également
être nécessaire pour lisser la ligne du
silhouette des épaules au buste.
(F)
Redressez la ligne du dos avec

du rembourrage en
commençant par remplir le bas du
dos. Appliquez davantage de
ouate en morceaux plus gros et
classés pour créer une forme
cylindrique.
83
Figure 4.6
XVIIIe siècle
restes en rose pâle
lin. 17801790.
Monté sur un moderne
porterobe avant
rembourrage.
Graphique 4.7
Reste monté sur la

même figurine après
rembourrage.
ajouté au dos pour redresser la ligne verticale de la figure et aider à créer la forme cylindrique
caractéristique. L'emplacement et la forme d'origine du buste doivent être radicalement
modifiés. Les pointes de la poitrine sont relevées et rapprochées et le devant de la poitrine est
considérablement rempli, donnant l'impression que les épaules sont repoussées en arrière. Un
rembourrage doit également être appliqué sous le niveau de la taille pour gonfler les hanches,
là où les languettes des baleines permettaient au surplus de chair de se gonfler.
Une brève histoire des corsets du XIXe siècle
L'évolution de la corseterie au cours des années 1800 a été beaucoup plus diversifiée qu'au
siècle précédent et, par conséquent, les modifications de la silhouette féminine se produisent
plus fréquemment. Les premières années ont été marquées par les robes taille haute
distinctives qui étaient devenues à la mode à la fin du XVIIIe siècle et, à cette époque, des
baleines légères étaient couramment portées pour contrôler la silhouette.
Le tour de taille a continué à augmenter, atteignant son apogée en 1815, puis descendant
progressivement après cette date. Dans les années 1820, des soufflets triangulaires
supplémentaires ont été insérés dans le haut des corsets, de chaque côté du buste central,
permettant ainsi de développer une forme de buste plus ronde et plus séparée. Pour s'adapter
à l'ampleur des hanches, des soufflets furent également ajoutés au bas du corset, remplaçant
les pattes du XVIIIe siècle. Au cours de la seconde moitié des années 1820, la taille revient à
son niveau naturel et les corsets deviennent plus structurés, l'accent étant mis sur une taille
fine et une silhouette plus courbée. Cette forme du corps, si typique du XIXe siècle, était
assistée par des soufflets aux hanches et au buste, qui permettaient à la silhouette de gonfler
audessus et audessous d'une taille de plus en plus pincée.
Ce profil à la mode continue de se développer tout au long des années 1830 et 1840.
La corseterie a été améliorée par l'invention des œillets métalliques en 1823, qui ont permis
de lacer les vêtements plus étroitement et plus efficacement, forçant les silhouettes des
femmes à prendre des formes plus exagérées. Une légère baisse du niveau de la taille au
cours des années 1840 donne une certaine variété à cette période. Dans les années 1850, les
dimensions des jupes étaient devenues si énormes que la taille de la silhouette ne pouvait
manquer de paraître petite en comparaison. En conséquence, des corsets plus courts et moins
substantiels ont été adoptés et le laçage serré a pu se détendre dans une certaine mesure. La
taille, qui était revenue à son niveau naturel dans les années 1850, se déplaça à nouveau au
début de la décennie suivante, s'élevant légèrement audessus de la taille. Au cours des
années 1870, cette proportion a de nouveau diminué pour s'adapter aux corsages plus longs et ajustés qui arrivaient.
à la mode en ce moment.
En 1875, le corsage en cuirasse était devenu à la mode et les robes étaient coupées pour
épouser la silhouette jusqu'aux hanches. Pour créer une base appropriée pour ces vêtements,
les corsets ont été soigneusement coupés et sont redevenus
plus long et plus lourd. Vers 1873, le busc cuillère a été introduit, s'incurvant jusqu'à la taille et s'étendant
sur le bas de l'abdomen, formant une rondeur arrondie à l'avant du torse. Cette forme corporelle a
perduré pendant la majeure partie des années 1880.
L'agitation étant écartée, la dernière décennie du siècle est marquée par une altération de la silhouette
générale. Le torse féminin perd désormais une partie de ses courbes et les corsets sont coupés avec un
devant droit. Un accent particulier a été mis sur une taille fine et pour obtenir cet effet, les sousvêtements
ont été plus étroitement lacés que jamais.
Les techniques d'application du rembourrage pour créer des formes corporelles du XIXe siècle
La construction générale des corsets à partir du XIXe siècle tend à se concentrer sur la réduction de la
taille. Cela augmente à son tour le gonflement des hanches et du buste, créant une silhouette bien plus
voluptueuse que celle du siècle précédent. Afin de garder la taille aussi étroite que possible, lors de
l'adaptation d'une silhouette, le rembourrage doit être appliqué principalement sur l'avant et l'arrière du
torse, laissant la taille latérale relativement libre. Comme au siècle précédent, le niveau du buste est
surélevé, mais sa forme est très différente. Plutôt que de le confiner avec des os lourds, l'introduction de
goussets ou la mise en forme de chaque côté de la poitrine centrale donne à la poitrine une marge
d'expansion. Les points de poitrine sont donc positionnés plus espacés et le rembourrage est utilisé pour
créer une forme définie de manière plus indépendante. La construction de corsets sur les hanches agit
de la même manière et un rembourrage doit être utilisé dans cette zone pour créer une forme lisse et
arrondie.
Avec l’introduction des corsets sans bretelles au début du siècle, la ligne des épaules à la mode est
devenue plus inclinée. Si nécessaire, un rembourrage peut être utilisé pour adapter cette partie de la
figure (voir p. 52).
Années 18001820 : Les tailles hautes de la ligne Empire ont tendance à ajouter de la confusion à
cette période de transition. Empruntant au siècle précédent, les costumes sont souvent étonnamment
coupés dans le dos, avec un buste plein et arrondi. La circonférence du diaphragme peut également
être minuscule, ce qui rend difficile la recherche de figures modernes suffisamment petites pour être
utilisées avec ces costumes. Utiliser plutôt le torse d'un enfant est souvent une solution pratique, car
cela combinera un dos étroit et un petit diaphragme. Le rembourrage doit être concentré sur le devant
de la silhouette, plutôt que sur le dos ou les côtés, créant ainsi un buste haut et bien défini.
Années 18201850 : La silhouette tout en courbes de cette période devient de plus en plus exagérée
à mesure que la taille est plus étroitement lacée et que la mise en forme des hanches et du buste dans
des corsets se développe (voir Figure 4.1). Selon la date du costume, le rembourrage devra refléter
cette évolution. La petite taille créée par ces corsets signifie souvent que les silhouettes modernes sont
trop grandes pour être utilisées comme montures.
Malheureusement, les torses d'enfants ne conviennent pas non plus, car les tours de taille sont comme
Graphique 4.8
Corset en satin crème
réalisé par Edwin Izod

avec une cuillère et
fermeture par fente et bouton.
1887. Britannique.
T.2651960.
Monté sur une coupe
duvet de polystyrène
figure, avant le rembourrage.
Graphique 4.9
Corset monté
sur la même figure

après rembourrage.
Figure 4.10 (un)
Création d'une À l'aide d'épingles ou de punaises,

figure des années 1820 à marquez les dimensions clés sur
1850 avec rembourrage. la silhouette, telles que le niveau du buste
et de la taille et la mesure point à point.
(b)
Commencez le travail du buste en

établissant les points buste à l'aide de
deux petits cercles de ouate
d'environ 6 cm de diamètre. Retirez la
ouate et épinglezla en place.
Avant de coudre complètement,

gonflez les pointes en les bourrant de
chutes de ouate.
(c)
Commencez à construire le buste

avec des cercles de ouate gradués,
positionnés audessus des points du
buste. Pour réduire la proéminence
de la poitrine d'origine, n'appliquez
aucun rembourrage sur cette zone avant
qu'elle n'ait été
stabilisée. Développez le buste dans une

forme bien définie, en vous rappelant
que le buste central et les soufflets des
corsets du XIXe siècle séparaient les seins
et leur permettaient
une plus grande plénitude.

Coupez la ouate en morceaux ovales
pour donner à la silhouette supérieure
une silhouette plus triangulaire de la
ligne du buste à la taille.
88
(d)
Construisez les hanches latérales de

la silhouette en dessous du niveau de
la taille. Un rembourrage doit également
être ajouté sur les côtés supérieurs
du torse, en évitant si possible la taille.
(C'est)
Travail sur le devant du
figure, en la construisant si
nécessaire. Appliquez la ouate en
morceaux gradués pour créer une forme
plus cylindrique. Un rembourrage peut
également être nécessaire pour lisser la
ligne de la silhouette des épaules
au buste.
(F)
Utilisez un rembourrage pour renforcer

le dos si nécessaire, en vous concentrant
en particulier sur la création
d'un fond plus rond et plus rebondi.
89
sage généralement trop gros. Pour cette raison, il peut être nécessaire de découper les figurines
avant de pouvoir les façonner avec un rembourrage ou d'acheter un torse auprès d'un fournisseur
spécialisé. Voir la figure 4.10 pour les instructions de rembourrage.
Années 1850 et 1860 : La même forme générale du corps persiste, mais comme les corsets
deviennent moins serrés au cours des années 1850, les costumes de cette période ont tendance à
être légèrement plus grands. Pour cette raison, utiliser des figurines modernes comme montures
peut être moins problématique, même s'il y a toujours des exceptions. Lors de la préparation des torses avec
Figure 4.11
Application d'un
rembourrage à la
zone située sous la taille
avant afin de développer
la forme arrondie
distinctive créée par le busc cuillère.
rembourrage, il est important de rappeler que le niveau de la taille doit être légèrement relevé pour
les vêtements du début des années 1860 au début des années 1870.
Années 1870 et 1880 : Avec le corsage en cuirasse en vogue au début des années 1870, la
coupe ajustée des robes de l'épaule à la hanche met davantage l'accent sur la forme du corps en
dessous du niveau de la taille. L'invention du busk cuillère a joué un grand rôle dans le moulage de
l'avant du bas du torse, plongeant dans la taille et sur le bas de l'abdomen, créant un ventre arrondi
distinctif. Comme la forme des hanches, des fesses et du ventre sera visible sous le costume, il
faudra prendre autant de soin à rembourrer la partie inférieure du torse que la partie supérieure (voir
figures 4.8, 4.9 et 4.11).
Années 1890 : Dans les années 1890, le devant du corset était devenu plus droit et le ventre
arrondi créé par le busc cuillère incurvé avait disparu. Un rembourrage doit être utilisé pour souligner
le buste et les hanches, en gardant la taille aussi petite que possible pour refléter les corsets
étroitement lacés portés à cette époque.
Une brève histoire des corsets du XXe siècle
Le début du XXe siècle a vu l’arrivée de l’un des sousvêtements les plus célèbres jamais
inventés. Le corset courbé en S étroitement lacé a obtenu sa forme en maintenant un
devant central rigide et droit, qui à son tour poussait les hanches et les fesses vers
l'arrière et le buste vers l'avant. Les corsets ont commencé à être coupés en dessous de
la poitrine, laissant la poitrine relativement peu soutenue et permettant au niveau de la
poitrine de baisser. Atteignant son apogée vers 1905, le corset commença alors à perdre
un peu de sa sévérité et une forme moins extrême commença à se développer.
Vers la fin de la première décennie, une silhouette droite et élancée est devenue la
silhouette acceptée. Pour permettre d'obtenir cette forme tubulaire, les corsets ont été
considérablement allongés, s'étendant très bas sur la silhouette pour lisser la ligne des hanches.
La taille légèrement relevée, devenue à la mode vers 1909, mettait davantage l'accent
sur le buste, nécessitant plus de maintien pour cette partie du corps. Ceci a été réalisé
en utilisant un corsage buste ou un soutiengorge. Ce vêtement a ensuite continué à se
développer tout au long du XXe siècle.
Pendant la Première Guerre mondiale, les corsets sont devenus plus courts, moins
osseux et plus confortables à porter. Le soutiengorge continue à servir de support
jusqu'au début des années 1920, lorsqu'il assume la nouvelle fonction d'aplatir le buste.
Initialement encore portés en combinaison avec un corset droit qui allait de la taille aux
hanches, ces deux vêtements furent rapidement combinés en un seul appelé corselette,
contribuant ainsi à créer la silhouette plate et garçonne à la mode à l'époque. En 1928, la
silhouette féminine réapparut et des courbes plus naturelles étaient devenues à la mode.
Le soutiengorge séparait désormais les seins et servait à nouveau de support plutôt que
de vêtement aplati. Les nouveaux progrès dans les matériaux élastiques ont permis à la
silhouette d'être maintenue en place en douceur par des sousvêtements plutôt que d'être
définie par des baleines et des laçages lourds.
La frugalité des années de guerre n’a en rien fait progresser le développement des
sousvêtements. En 1942, les matériaux étaient difficiles à obtenir et le programme
d'utilité avait été introduit, mettant effectivement un terme à toute nouvelle innovation.
Alors que le rationnement se poursuivait pendant plusieurs années après la fin de la
guerre, les sousvêtements ont continué à être fabriqués comme avant. En 1947, le
nouveau look de Christian Dior annonçait le changement et, une fois les restrictions
levées, l'évolution des vêtements de base pouvait être utilisée pour contribuer à façonner
la nouvelle silhouette. Les petites tailles, les hanches larges et le buste bien défini et
pointu sont devenus à la mode. Les tailles étaient contrôlées par des sousvêtements
bien ajustés tels que des gaines et le buste relevé et accentué par des soutiensgorge
spécialement conçus. Le buste et les hanches étaient parfois rembourrés pour aider à
créer la forme correcte. Dans les années 1960, le sablier avait fait son temps. Le buste
est devenu moins visible et une forme plus naturelle a évolué. Les bas de corps, fabriqués
à partir du Lycra artificiel nouvellement inventé, étaient souvent portés, offrant au corps
un soutien lisse, confortable et d'apparence naturelle. L'arrivée de la minijupe au milieu des années soixante a favorisé une
Figure 4.12 (un)
Création d'une figure en forme de S Commencez le travail sur le buste en

des années 1900 avec rembourrage. développant une monosein prononcée en
appliquant de longs rectangles arrondis de
ouate sur la poitrine. N'oubliez pas que le niveau
du buste est souvent positionné assez bas.
(b)
Développez la ligne droite du devant de la

silhouette en découpant des formes triangulaires
dans de la ouate et en les positionnant du buste
saillant jusqu'en dessous de la taille.
Un rembourrage doit également être utilisé pour
lisser la grande étendue de poitrine audessus
du buste. Construisez les hanches latérales de la
silhouette en dessous du niveau de la taille, en
vous assurant que la majorité du rembourrage
est concentrée sur la moitié arrière des
hanches plutôt que sur l'avant.
(c)
Travaillez le dos de la figurine en

développant un bas proéminent.
Un rembourrage doit également être appliqué
sur la partie supérieure du torse, développant
une ligne plus courbée des épaules à la taille et
sur le bas.
approche minimaliste des sousvêtements. Les ceintures et les corsets étaient généralement
des soutiensgorge et des slips de plus en plus séparés étaient portés. Cette attitude envers
Les sousvêtements ont été reportés dans les années 1970 et se sont poursuivis jusqu'à
Aujourd'hui.
Les techniques d'application du rembourrage pour créer des formes corporelles du

XXe siècle
Il n'est pas possible de généraliser sur la forme du corps au cours de ce siècle car
les changements dans le style et l’utilisation des sousvêtements étaient si extrêmes. Au lieu de cela, la silhouette
ette de la figurine doit être cassée Figure 4.13
dans les décennies pertinentes et Adaptation d'un système moderne

buste avec rembourrage
traités individuellement.
pour créer un aplati
Années 1900 : Le tristement célèbre corset courbé en S
Coffre des années 1920.
créé une figure qui ne ressemble à rien de ce que

l'avait précédé. Pour adapter un torse
avec succès, le rembourrage doit être
appliqué principalement sur le buste, les hanches
et en bas. Commencez par le haut
corps, en utilisant un rembourrage pour développer un
prononcé monosein. Comme ceci

une partie du chiffre était relativement infondée.
porté par le corset, le niveau du Figure 4.14
le buste est généralement positionné assez bas. Utilisation du remplissage pour déposer
le niveau du buste.
Une fois le coffre construit,
le rembourrage peut être appliqué sur le devant de
la figure formant une ligne droite qui
s'incline de la poitrine saillante vers
la taille et audelà. Gardez la taille
aussi petit que possible avec n'importe quel rembourrage Niveau de buste d'origine
appliqué sur le devant et le dos de la figurine

plutôt que sur les côtés.
Enfin, les hanches et le bas du
le chiffre peut être construit. Le rembourrage devrait
être concentré sur la moitié arrière de
le hanches, créant une forme
lisse et rebondie à partir d'une hanche
à l'autre, par l'arrière.
Figure 4.15 Années 1920 : comme costumes de cette
Corset noir en nylon et période sont relativement inadaptées,

rayonne, fabriqué par Edith l'attention est généralement concentrée sur
Corsetière. années 1950.
Britanique. T.1372000. l'aspect aplati du buste. Cela peut être fait
Corset monté sur en remplissant simplement la zone vide
un porterobe moderne
entre les deux seins avec
fabriqué par Proportion
London et rembourré
pour s'adapter au vêtement. rembourrage. Une dernière couche est
appliquée sur la poitrine pour adoucir toute
définition restante. Si la silhouette est
particulièrement bien dotée, il peut être
nécessaire de couper une partie du buste
avant de l'adapter avec un rembourrage.
Années
1930 et 1940 : sousvêtements
portés sous les vêtements de ces deux

décennies ont contribué à une
silhouette de forme naturelle. Les soutiensgorge
étaient couramment portés pour soutenir le buste
Figure 4.16
Création d'une figure des années 1950 avec rembourrage.
(un)
Pour créer un buste

pointu, découpez
Cousez ensemble
deux morceaux de
ouate de forme ovale.
Coupez une pince Découper Coudre les
triangulaire de chaque des triangles ouvertures ensemble pour
créer une forme de
côté du point central et
buste
cousez les lignes coupées ensemble.
(b) (c)
Positionnez les Construisez les hanches

coussinets de buste latérales de la silhouette
en forme sur la silhouette, en dessous du niveau de
en atténuant les bords et la taille.

en les épinglant en place.
Avant de coudre
complètement,
rembourrez avec des
chutes de ouate.
Construisez le devant de
la figurine si nécessaire,
en appliquant la ouate en
morceaux gradués pour créer une forme plus cylindrique.
94
(d) (C'est)
Appliquer un rembourrage sur le Travail au dos du

zone sous le devant figure se concentrant sur
taille pour développer un peu le développement d’un important
ventre arrondi. fond arrondi.
et bien que ceuxci fonctionnaient à peu près de la même manière qu'aujourd'hui, le

la ligne de buste de vêtements de cette période est souvent positionnée plus bas qu’elle ne l’est aujourd’hui.
C'est pour cette raison que les figurines préparées pour les costumes des années 1930 et 1940
ont souvent besoin de simples adaptations du buste pour baisser le niveau des seins. Rembourrage
peut être utilisé pour remodeler cette partie du corps, en se fondant naturellement avec la silhouette
originale.
Années 1950 : Pour créer la forme distinctive du corps en sablier des années 1950, un modèle moderne
torse volonté un
nécessitent généralement un remodelage considérable. Avec la taille aussi petite
que possible, le rembourrage est concentré
sur le buste, les hanches et les fesses. De plus, un rembourrage sera souvent nécessaire pour
créer un petit ventre, généralement créé par la taille pincée.
Bien que le niveau du buste ne soit généralement pas différent de celui des modernes
silhouette, la forme des seins devra évoluer vers une forme plus prononcée et
pointes coniques. Ceci peut être simplement réalisé en façonnant le rembourrage avant l'application (voir
Figure 4.16(a)).
Créer des formes de corps historiques masculines
Introduction à la figure masculine
Il ne fait aucun doute que monter des tenues masculines pour les exposer est généralement moins
compliqué que de préparer des costumes féminins. Non seulement les fondements
nécessaires pour soutenir les vêtements masculins sont moins diversifiés, mais les formes du corps des hommes sont
également sujet à beaucoup moins de variations. Cette différence majeure entre les chiffres de
hommes et femmes est inévitablement causée par l'habitude de porter des corsets ou des baleines,
qui contrôlait et façonnait artificiellement la silhouette des femmes pendant plusieurs centaines
années. Bien qu’il soit prouvé que les hommes portaient également périodiquement des corsets,
cette pratique n’était pas universelle et leur corps n’était en grande partie pas limité par les sous
vêtements de base. Malgré cela, certains changements se sont produits dans le physique masculin,
mais ceuxci sont probablement davantage liés à l'évolution naturelle, à l'alimentation, à l'emploi et à
l'exercice. En général, le costume masculin des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècles a tendance à
être à plus petite échelle que le costume moderne. En particulier, la poitrine et les épaules ne sont
pas aussi larges et la mesure du dos est souvent plus petite. Pour cette raison, utiliser des
personnages modernes comme montures pour un costume historique masculin n’est pas
nécessairement simple. Cependant, les chiffres peuvent généralement être adaptés pour tenir
compte de ces différences et cette section proposera quelques suggestions qui peuvent faciliter ces
modifications.
Une brève histoire du costume masculin
Au cours des trois cents dernières années, le costume masculin s’est développé assez lentement.
Les changements sont généralement subtils et retracer l’évolution chronologique a tendance à être
beaucoup moins précis que suivre l’évolution de la mode vestimentaire féminine.
Au début du XVIIIe siècle, les vêtements pour hommes conservaient la même coupe et le même
style qu'à la fin du siècle précédent. La tenue masculine était principalement composée d'un manteau,
d'un gilet et d'une culotte. Ces vêtements étaient devenus à la mode vers 1660 et, bien qu'initialement
coupés de manière très ample, ils devinrent rapidement plus ajustés. À cette époque, les manteaux
étaient généralement portés ouverts pour laisser apparaître le gilet et la chemise. Vers 1690, un
changement plus visible dans la tenue vestimentaire masculine se développait. Le corps du manteau
est devenu plus serré tandis que les jupes des manteaux et des gilets ont augmenté en ampleur,
créant un effet de ligne « A ». Au cours des décennies suivantes, les jupes ont continué à se
développer, reflétant dans une certaine mesure la mode des robes féminines à larges cerceaux et
paniers. Pour créer une forme plus ample, les jupes des manteaux étaient plissées sur les côtés et
rigidifiées ou rembourrées. Les culottes étaient coupées pour s'ajuster audessus du genou, mais
étaient presque invisibles sous les vêtements supérieurs.
La mode des manteaux à jupes larges continue de se développer, atteignant son apogée vers le
milieu des années 1740. Cela marque le début d’une nouvelle phase vestimentaire masculine.
Désormais, la largeur des jupes des manteaux diminue progressivement et continue de se rétrécir
tout au long de la seconde moitié du siècle. Les plis sur les côtés se sont déplacés vers l'arrière et
les bords avant des manteaux ont commencé à être découpés en une ligne arquée audacieuse. Le
gilet a évolué lentement, montant jusqu'à micuisse dans les années 1750, le haut de la cuisse dans
les années 1770 et juste en dessous du niveau de la taille dans les années 1780. Les modifications
apportées à la culotte n'ont eu lieu que plus tard. Pendant la majeure partie du siècle, ce vêtement a
continué à être confectionné de la même manière, avec des jambes assez ajustées, une taille basse
sur le devant, un dos haut et un bas ample.
Cependant, au cours de la dernière décennie du siècle, les culottes étaient coupées dans des styles
plus longs et plus ajustés et des pantalons étaient portés.
Figure 4.17
Manteau en laine brune.
années 1830. Britanique.
T.181918.
Monté sur un porterobe
moderne en papier
mâché fabriqué
par Proportion London.
Figure coupée en forme de
« V » sous le niveau de
l'ourlet avant de la veste.
Un rembourrage a été
appliqué à l'avant et à
l'arrière de la silhouette
pour créer un bon
ajustement et utilisé
pour remodeler les
épaules en une ligne inclinée.
Tout au long de la seconde moitié du siècle, la silhouette masculine à la mode a continué à évoluer vers une
silhouette plus fine et plus naturelle. Les vêtements pour hommes sont devenus plus simples et plus clairs, exposant
davantage la silhouette. À la fin du siècle, la jupe originale du manteau avait été réduite à un peu plus qu'une queue.
Au cours du XIXe siècle, les évolutions du costume masculin ont été particulièrement subtiles, ce qui rend
difficile la datation des costumes de cette période. L'accent a été mis sur la qualité de la couture et les couleurs
vives et la décoration du siècle précédent ont été remplacées par des nuances plus sobres. Au cours des premières
années du nouveau siècle, la mode masculine dominante était celle des culottes ou pantalons serrés, portés avec
des fracs bien ajustés. Au milieu des années 1820, les pantalons, introduits au début du siècle, étaient régulièrement
portés. Ces vêtements étaient maintenus en ligne droite et douce par une sangle placée sous le pied. Dans le même
temps, une poitrine arrondie prononcée est devenue à la mode et les devants des manteaux et des gilets étaient
souvent rembourrés pour créer une forme plus ample. La pente de l’épaule masculine est également devenue plus
exagérée.
Dans la seconde moitié du siècle, la mode en matière de tenues de soirée était celle des vêtements ajustés tels
que les redingotes et les jaquettes. La veste de détente a été présentée comme un vêtement moins ajusté pouvant
être utilisé pour des vêtements de jour informels. Dans les années 1860, ce costume était devenu trois pièces,
composé d'un gilet, d'un pantalon et d'une veste en tissu assorti. Dans le même temps, un certain nombre de
nouveaux styles sont apparus, spécialement conçus pour les vêtements de sport. Certaines d’entre elles se sont
infiltrées dans les vêtements à la mode, contribuant ainsi à développer un style plus décontracté.
Au début du XXe siècle, la réputation de la redingote décline et la jaquette est de plus en plus portée. Le costume
de détente était également bien établi et gagnait rapidement en popularité et, au milieu des années 1920, ce
costume était devenu la tenue masculine la plus couramment portée. Inspirés par le prince Édouard, les vêtements
pour hommes étaient plus confortables au cours de cette décennie. Des cols de chemise souples et des pantalons
plus larges étaient portés et les pulls tricotés devenaient à la mode.
Dans les années 1930, les costumes avaient développé un style de coupe carrée, avec des épaules rembourrées
plus larges et des hanches étroites.

Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, les vêtements pour hommes ont été contraints de s'adapter aux
limitations imposées par le rationnement et le système de services publics. Les vêtements ont été simplifiés et la
quantité de tissu réduite autant que possible, réduisant ainsi les plis et interdisant les revers inutiles. Une fois
libérées de ces contraintes, les avancées de la mode masculine pourraient à nouveau se développer. Ironiquement,
dans les années 1950, cela incluait le style nouveau mais rétrospectif du Teddy Boy qui empruntait à la fois son
nom et son look long et étroit à la période édouardienne. Dans les années 1960, les créateurs de mode avaient
commencé à moderniser la coupe et le style des costumes pour hommes et les vêtements pour hommes avaient
développé les mêmes caractéristiques d'évolution rapide que les vêtements pour femmes.
Figure 4.18
Costume marron à
fines rayures, conçu
par Radford Jones. 1937.
En raison du petit
dimensions du
veste et pantalon, cette
tenue a été montée
sur une robe taille enfant
support et rembourré
pour s'adapter.
« Les techniques de montage des vêtements masculins »
Recherche
Avant de commencer les travaux, des recherches doivent être effectuées pour déterminer la manière
dont le costume aurait été porté et sa coupe générale. Par exemple, il est nécessaire d'identifier dans
quelle mesure les gilets et les vestes de la période concernée étaient ajustés à la silhouette et comment
ils auraient été attachés, le cas échéant. L'emplacement des boutons n'éclairera pas nécessairement
ce point car ils étaient parfois utilisés à des fins décoratives plutôt que fonctionnelles, en particulier
dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Si une tenue comporte des jambières, la recherche doit
également établir la position correcte de la culotte, du pantalon ou du pantalon par rapport au reste de
la combinaison.
Adapter les personnages aux vêtements

historiques Les mannequins de forme contemporaine sont souvent trop larges au niveau des épaules,
de la poitrine et du dos pour les vêtements masculins historiques. Par exemple, la forme à la mode de
l’homme au XVIIIe siècle était à l’inverse de ce qu’elle est aujourd’hui, privilégiant des épaules étroites
et des hanches plus larges. Pour résoudre ce problème, les figurines peuvent être raccourcies, réduisant
ainsi la largeur du haut du torse (voir p. 46). Alternativement, la figurine d'un enfant peut être
sélectionnée et construite avec un rembourrage pour s'adapter au costume. Étonnamment, la position
du cou sur les personnages modernes peut également causer des difficultés, empêchant les vestes et
gilets d'époque de s'asseoir correctement sur les épaules. Des ajustements mineurs à l'aide d'un
rembourrage peuvent souvent résoudre ce problème, mais dans des cas extrêmes, il peut être
nécessaire de couper le cou et d'en appliquer un nouveau dans une position plus adaptée (voir p. 54).
Une fois la silhouette sélectionnée et toutes les adaptations structurelles nécessaires effectuées, un
rembourrage peut être appliqué sur le torse pour développer une forme corporelle adaptée.
Comme le poids des vestes et des gilets est souvent concentré sur les épaules, une couche de ouate
de polyester doit être appliquée sur cette zone pour créer un coussin moelleux sur lequel reposer le
vêtement. Pour de nombreux costumes historiques, les épaules du personnage devront également être
remodelées, afin de modifier le cadre carré du torse moderne en une ligne plus inclinée (voir p. 52).
Pour conserver une silhouette élancée, la majorité du rembourrage doit généralement être appliquée
sur l'avant et l'arrière du torse plutôt que sur les côtés. Utilisez des images historiques pertinentes pour
vous assurer que la zone de la poitrine prend la forme appropriée pour la période. Il convient également
de prêter attention à l'arrière du torse, en particulier à la moitié supérieure, qui nécessite souvent un
rembourrage supplémentaire pour créer un ajustement plus fluide. Pour les manteaux du XVIIIe siècle
montés comme vêtements uniques, une certaine quantité de rembourrage doit également être appliquée
au bas de la figurine pour simuler la culotte ample qui aurait été portée en dessous.
Si le port des jambes fait partie d'une tenue, la taille de la taille sera cruciale.
Le rembourrage peut être utilisé pour modifier les dimensions du corps afin qu'il s'adapte exactement et
soutenir la ceinture d'une culotte ou d'un pantalon, en leur donnant un point de fixation et en les ancrant
dans la bonne position.
Coussinets
supplémentaires Comme le costume masculin se compose souvent de plusieurs couches de vêtements,
tels que des gilets et des vestes, portés les uns sur les autres, l'utilisation de coussinets supplémentaires
supplémentaires peut s'avérer utile lors du montage de ces costumes. Les coussinets amples sont
constitués de coussins indépendants qui peuvent être glissés entre deux parties distinctes d'une
combinaison, pour lisser les zones à problèmes et améliorer l'aspect fini du vêtement supérieur (voir p.
165).
Couvremanches et doublures de costumes
Lors du montage de costumes masculins, il est parfois nécessaire d'habiller les manches d'un vêtement
pardessus un autre. Cela peut souvent se produire avec les tenues du début du XVIIIe siècle, car à
cette époque, les gilets portés sous les vestes étaient confectionnés avec des manches longues. Le
frottement provoqué par le glissement d'une manche sur une autre peut entraîner des dommages aux
deux et rend toujours le montage difficile, soumettant les costumes à une pression supplémentaire.
Pour faciliter l'habillage et minimiser tout risque, une paire de couvremanches peut être utilisée pour
séparer les deux vêtements (voir p. 112).
Pour les costumes particulièrement fragiles ou ceux comportant de grosses perles, broderies ou fils
métalliques, il peut également être nécessaire de réaliser une doublure de costume pour isoler le corps
d'un vêtement de l'autre. Le moyen le plus simple d'y parvenir est d'habiller le bas du vêtement sur la
silhouette et d'en tirer un patron, en utilisant la méthode de la toile rapide p. 37. Une fois le patron
réalisé, la doublure du costume peut être confectionnée dans un tissu glissant tel qu'un habotai en soie.
Pour vous assurer que la doublure ne sera pas visible, coupez ou repliez toutes les parties du tissu qui
peuvent être visibles lorsque le vêtement supérieur est en place.
102
5
Concevoir et
Fabrication
Fondements
f rembourrer un torse pour lui donner la forme correcte est une partie essentielle du montage du costume,
je les fondements sont tout aussi cruciaux. Tout comme la forme du torse soutient
et définit le corsage d'un costume, les fondements du support et
définir tout le reste, principalement les jupes, les pantalons et les manches. Ce chapitre
aborde la production de fondations, en fournissant des méthodes simples pour
créer toutes formes et tailles de supports, depuis ceux pour le costume contemporain,
aux formes historiques les plus extrêmes.
Supports de manchon
L'importance de soutenir les manches d'un vêtement ne doit pas être sousestimée lors de la
préparation du costume à exposer. Des manches mal ajustées,
un montage imprécis ou inadéquat ne mettra pas seulement le costume à rude épreuve
mais cela gâchera également son apparence. En règle générale, si un vêtement est confectionné avec
manches, alors une sorte de support, en forme de bras, doit être réalisé
pour les soutenir. Même les manches des vestes de tailleur robustes et modernes sont souvent
plus belle avec quelque chose à l'intérieur. Pour certains costumes, ce sont les accoudoirs
qui définira et contrôlera la forme, le style et la longueur des manches. Un exemple en est les manches
froncées coupées en biais, populaires au début du XIXe siècle.
siècle. Montés sans le support de bonne taille, ces manchons pendent
comme deux morceaux de tissu informes et allongés, rendant le costume absurde
(voir la figure 0.1 dans l'introduction).
Les costumes montés sur des mannequins dotés de bras solides peuvent ne pas avoir besoin
d'épinglages, car les bras fourniront un soutien suffisant pour les manches. Garder à
Gardez toutefois à l'esprit que des bras solides n'auront pas nécessairement la bonne taille ou la bonne forme pour
Figure 5.1
Corsage et jupe en soie verte. Vers 1865. Britanique. T.4331976. Monté sur un torse victorien en fibre de verre prêt
à l'emploi fabriqué par H&H Sculptors Ltd et rembourré pour s'adapter au
costume. Les fondements comprennent des supports de manches souples et une armature en crinoline avec des
volants en filet supplémentaires et un jupon supérieur.
103
Figure 5.2 Figure 5.3
Supports de manchons fixés à une figure avec filet supplémentaire Robe à imprimé floral. 18351840. Britanique. T.321940.
volants recouverts de habotai de soie. Torse réalisé par H&H Monté sur le torse illustré à la figure 5.2 avec le
Sculptors Ltd, personnalisé pour s'adapter au costume avec un manchons entièrement soutenus par les soubassements.
rembourrage supplémentaire. Les supports de jupe supplémentaires comprennent un jupon tube, un filet
volants et jupon supérieur.
CONCEPTION ET RÉALISATION DE SUPPORTS 105
un costume historique et les essayages peuvent ne pas convenir. Dans de tels cas, les membres
doivent être retirés et remplacés par des manchons sur mesure.
Il existe différentes manières de fabriquer des supports de manchons. Il s'agit notamment de
méthodes telles que rouler le polyester en forme de bras, remplir les jambes des collants de
rembourrage, sculpter du Plastazote® et enrouler de la ouate autour du fil d'armature. Quelle
que soit la technique utilisée, il existe un certain nombre de problèmes communs à tous les
supports de manchons qui méritent d'être mentionnés. Par exemple, les supports doivent
toujours être construits avec une légère courbure au niveau du coude. Ceux qui sont droits,
sans définition des coudes, ont tendance à paraître peu naturels et ne feront rien pour améliorer
l’apparence des manches. Il est également important d’éviter de surcharger ou de rendre les
supports trop grands, car cela semble tout aussi peu attrayant et peut endommager le costume.
Il vaut mieux être prudent et réaliser des supports de manchons légèrement plus fins que ce
qui semble nécessaire. Il faut également réfléchir à la manière dont les supports seront fixés à
la figurine et à la manière dont ils seront insérés dans les manches du costume.
Le support de manche décrit dans ce chapitre est construit de la même manière qu'une
peluche. La forme du support est découpée dans du tissu à l'aide d'un patron en papier, la
forme est cousue et enfin rembourrée de ouate de polyester.
Réaliser un support de cette manière présente de nombreux avantages. Avant tout, il crée un
bras doux mais robuste avec une forme naturelle qui peut être fermement cousu à la silhouette
et manipulé dans toutes les directions. Cela facilite l'habillage et réduit la tension sur le costume.
Les supports de ce type peuvent également être personnalisés pour s'adapter à n'importe quelle
taille de manche et, grâce à l'utilisation d'un motif, il est facile de réaliser un bras droit et un bras
gauche identiques. Enfin, cette méthode crée des supports de manchons résistants à l'usure et
réutilisables pour de nombreux projets de montage.
Adaptation d'un patron pour un support de manche
Une fois le motif agrandi, il peut être utilisé tel quel ou personnalisé pour s'adapter à un costume
individuel. Pour adapter le patron, vous devrez prendre les mesures suivantes :
Du costume (a) La longueur de la manche depuis la pointe de l'épaule jusqu'au poignet,

moins 1,5 cm.
(b) La circonférence intérieure du brassard. Cette mesure est
particulièrement importante si vous montez un costume avec
des poignets ajustés. Si les manches ont un large revers non
ajusté, utilisez la mesure du poignet du
Du modèle patron. (c) La longueur du motif de la tête à la ligne du
poignet. (d) La largeur de la ligne du poignet.
Afin de construire un support de manche à la bonne taille pour le costume, il faut comparer
les mesures de la manche et du patron et adapter le patron en conséquence. Pour ce faire,
commencez par comparer la mesure (a) à la mesure (c) dans la liste cidessus. Le motif peut
être modifié pour être correct
Grain
Grain
droit
droit
Figure 5.4
Modèles de supports de manchons mâles et femelles.
Pince d'épaule Pince d'épaule
Point arrière
Point arrière Point avant
Point avant
Fléchette au coude
Fléchette au coude
Disque de poignet
Disque de poignet
Échelle = 5 cm
W r est la ligne
Ligne de point
Wr est la ligne
(a) Modèle de support de manche masculin. (b) Modèle de support de manche féminine.
longueur en soulevant ou en prolongeant la ligne du poignet. Par exemple, si la manche du costume est 4 cm plus
courte que le patron, relevez la ligne du poignet sur le patron de 4 cm. Dessinez la nouvelle ligne du poignet avec
un crayon et une règle. De la même manière, le patron peut être étendu pour accueillir des manches plus longues,
lorsque tel est le cas, vous devrez également étendre les côtés du patron pour les assortir.
Une fois la longueur du motif établie, comparez la mesure (b) à la mesure (d) et modifiez le motif en augmentant
ou en diminuant la largeur de la ligne du poignet. Pour conserver la symétrie du motif, les ajustements doivent être
effectués uniformément des deux côtés et clairement marqués avec un crayon. De nouvelles lignes de points sont
tracées reliant la ligne de poignet modifiée aux points avant et arrière des aisselles. Pour compléter le patron,
montez ou baissez le niveau de la pince du coude proportionnellement aux retouches et ajoutez une marge de
couture. Lors du montage d'un costume qui nécessite un support de manche entièrement ajusté (c'estàdire une
manche froncée coupée en biais), il peut être nécessaire de faire des comparaisons de largeur supplémentaires et
des modifications du motif. Ce faisant, les lignes de points peuvent devenir courbées et il est important de s'assurer
qu'elles restent de même longueur. Ce patron peut également être adapté pour réaliser des supports pour costumes
à manches courtes, en réduisant considérablement la longueur.
Redimensionner le disque du poignet
Si la largeur du support de manche a été modifiée, le motif du disque de poignet devra également être redessiné. Il
est souvent judicieux de reporter les réglages du disque jusqu'à ce que les supports de manchons aient été réalisés
et qu'un ajustement ait eu lieu pour finaliser leur longueur. La façon la plus simple de dessiner un disque de poignet
est d'utiliser une boussole. Mesurez la circonférence extérieure du support de manche au niveau du poignet et
divisez ce chiffre par 3,14 (). Pour régler la boussole sur le rayon correct, divisez ce nombre en deux et tracez un
Piil peut être préférable dans certains cas d'adapter
cercle. Les poignets humains n'étant pas réellement circulaires,
le disque en ovale ; par exemple, les poignets étroits des manteaux d'hommes du XVIIIe siècle sont souvent mieux
adaptés à cette forme.
Réalisation de supports de manchons
L'alimentation des supports le long des manches d'un costume peut être gênante, mettant le vêtement à rude
épreuve pendant l'habillage. Pour faciliter ce processus, les supports doivent être fabriqués dans un tissu glissant
pour encourager les bras à glisser le long des manches.
Le habotai en soie est particulièrement adapté et peut être monté sur des tissus en coton plus fermes comme le
calicot ou le polycoton pour le rendre plus robuste. Pour masquer les supports, il est conseillé de sélectionner une
couleur de tissu qui correspond à peu près à l'intérieur de la manche.

Réalisation de supports de manchons
1. En utilisant le patron comme gabarit, découpez un support de manche droite et gauche.

Si nécessaire, retournez les soies fines sur une couche de coton pour les rendre plus
robuste (voir Annexe Couture).
2. Marquez le périmètre du motif et les pinces sur le tissu à l'aide d'une molette.
Fil tracez la ligne du poignet, afin qu'elle soit visible sur le devant du tissu.
3. Avec endroit contre endroit, cousez les pinces aux épaules et aux coudes.
4. Finir la tête des supports de manchons avec des cisailles à cranter, du surjet ou
zigzag. Laisser les extrémités des poignets inachevées en cas de modifications.
5. Endroit endroit contre endroit, pliez chaque manche en deux sur la longueur et
faites correspondre les lignes de points. Épinglez et cousez ces coutures en place.
6. Coupez la valeur de couture et repassez les coutures.
Graphique 5.5(a) Point d'épaule
Réalisation d'un support de manche.

Pince à l'épaule
Tête de
manche
terminée
Pince au coude
Ligne de point
7. Retourner les supports de manchons dans le bon sens et les rembourrer de ouate de polyester.
Cela peut être fait avec des chutes, mais une bien meilleure finition est obtenue en utilisant de gros
morceaux de ouate découpés en forme. Utilisez l'un des supports non remplis comme
gabarit, en le posant sur la ouate, face vers le haut et en découpant autour
en laissant un surplus de 1 cm sur tous les côtés. Selon l'épaisseur de la ouate,
découpez encore deux ou trois morceaux. Posez les pièces les unes sur les autres
et attachezles sans serrer avec de gros points de pointage. Avec l'aisselle
couture vers le haut, insérez le rembourrage dans la tête de l'un des supports comme
aussi loin que cela ira. Pour faciliter cela, repliez les bords du rembourrage. Depuis
l'extrémité poignet du support, saisissez la ouate et tirezla vers le bas.
bras jusqu'à ce qu'il soit complètement rempli. Répétez ce processus pour le deuxième support.
8. Façonner la ouate en tête du support de manche de la manière suivante :
à l’aide de ciseaux, coupez tout excès de rembourrage autour du haut du support.
Pliez le tissu pour qu'il ne gêne pas et continuez à couper et à sculpter.
l'ouate jusqu'à ce qu'elle prenne la forme d'un coin inversé (voir Figure 5.5b).
Assurezvous qu'il y a suffisamment de coupe sous les bras. Ce qui est essentiel,
car cela permettra aux supports de manches de pendre à plat sur les côtés de la figurine,
les empêchant de dépasser anormalement une fois attachés.
Point d'épaule Graphique 5.5(b)

W ajoutant coupé en forme Façonner la ouate à
de coin inversé la tête de la manche
soutien.
Tissu plié
9. Pour terminer l'autre extrémité, coupez tout excédent de ouate et pliez le tissu.
le long de la ligne du poignet marquée d'un fil traçant. Pour vérifier la longueur, c'est
correct, épinglez les supports sur la figurine et essayez le costume. S'assurer
que toutes les épingles pointent vers l’intérieur afin que le costume ne puisse pas s’accrocher.
10. Découpez le disque de poignet dans du carton de musée de poids moyen ou du Reemay®
et recouvrir avec le tissu de support. Pour ce faire, posez le disque sur un morceau de
tissu et coupez tout autour en laissant environ 2 cm de surplus. Avec un
aiguille et fil, fixezle en l'attrapant d'un côté à l'autre,
en tirant sur le fil jusqu'à ce que le tissu s'adapte parfaitement autour du disque.
11. Cousez le disque jusqu'à l'extrémité du support de manche.
Tissu plié le long Graphique 5.5(c)

de la ligne du
poignet marqué Application du disque de poignet
d'un traçage de fil jusqu'au bout de la manche
soutien.
Trimme
dw ajout
Le disque est couvert
A continué
12. Pour fixer les supports de manches, faites un point à chevrons sur les épaules de la figurine
à l'aide d'une aiguille courbée. Cousez uniquement autour de la tête du
support, laissant le dessous pendre librement. Si vous attachez la manche
supports à une figurine en fibre de verre, recouvrent le torse d'une couche de tissu extensible
d'abord pour qu'il y ait quelque chose à quoi les attacher. Alternativement, des bandes de coton
peuvent être enroulés autour de la figurine comme un harnais et des supports y sont fixés.
Graphique 5.5(d)
Bras en point à
Fixation de la manche chevrons pour
supports à la figure. former la figure,

laissant le
dessous pendre librement.
Volants en filet de soutien
Les manches coupées avec des bouffées, des cloches, des évêques ou des volants exagérés peuvent
nécessiter un soutien supplémentaire. A l'origine, les pochettes, comme les gigots géants des années 1830, étaient
souvent renforcé par des coussinets en forme de coussin, remplis de duvet. Aujourd'hui, historique
les costumiers sont plus susceptibles d'utiliser des volants en filet comme base et cette technique peut
également être utilisée lors du montage des costumes à exposer. Utiliser Internet aide à
garde les manches légères et aérées et est plus subtile que la manche rembourrée
tampons. Plus important encore, la nature insignifiante du matériel signifie qu'il
peut être écrasé et passé à travers des emmanchures étroites avec une relative facilité, reprenant sa forme
une fois relâché. Les volants en filet sont utilisés conjointement avec la manche
supports et une paire de ceuxci doivent être préparés pour le costume, avant de commencer
travailler sur les volants.
Pour réaliser un volant en filet pour une manche, vous aurez besoin des mesures suivantes :
(a) La longueur approximative de la bouffée ou du volant.

(b) La circonférence approximative de la bouffée ou du volant au maximum,
moins 1020 cm.
En utilisant les mesures (a) et (b) du dessus, découpez deux rectangles de filet en nylon
léger. Rassemblez le filet et cousezle à la main sur le support de la manche pour créer
une bouffée ou un volant qui reflète l'emplacement et les dimensions de ceux de la
manche. Cela variera en fonction du costume. Par exemple, les supports réalisés pour les
manches bouffantes ou gigot doivent être froncés aussi bien en haut qu'en bas du rectangle
de filet. Le filet froncé doit ensuite être disposé autour du support de manche, reflétant la
position de la bouffée sur le costume, et être cousu fermement en place à travers les
fronces du haut et du bas. Les supports réalisés pour les manches à volants ou volants
nécessiteront un froncement et une fixation à une seule extrémité, mais encore une fois, il
faudra veiller à fixer le filet au support de manche dans la bonne position.
Pour éviter que le costume ne s'accroche ou ne s'accroche aux bords bruts du filet, une
couche de soie fine ou de coton est appliquée sur le dessus. Le tissu supérieur est coupé
légèrement plus grand que le filet, froncé et appliqué de la même manière.
Terminez tous les bords bruts avec du crantage, du zigzag ou du surjet, en vous assurant
que le tissu chevauche les bords du filet. Alternativement, le tissu peut être monté sur le
filet et les deux couches rassemblées en une seule.
Pour soutenir des tissus transparents tels que les volants en dentelle que l'on trouve sur
les manches des robes du XVIIIe siècle, un filet de qualité conservation devrait idéalement
être remplacé par des variétés plus standards. Ce matériau est si fin qu'il est presque
invisible et ses bords peuvent être laissés bruts sans risque d'accrochage. Bien que souple
et peu substantiel, une fois rassemblé, il peut souvent fournir suffisamment de soutien pour
des volants légers.
Figure 5.6
Trois exemples de
différentes manières
d'appliquer un filet froncé sur
un support de manchon.
Couvremanches à enfiler utilisés pour isoler une sousmanche d'une manche supérieure
Parfois, une tenue est composée de deux vêtements et il est nécessaire d’habiller les manches d’un
costume par rapport à un autre. Lors du montage de costumes modernes, cela ne pose généralement pas
de problème, mais pour ceux qui sont vieux et fragiles, cela peut constituer un problème sérieux. La friction
causée par le glissement d'une manche sur une autre peut entraîner des dommages aux deux et rend
toujours le montage difficile et lent, soumettant les costumes à une pression supplémentaire.
Pour faciliter l'habillage et minimiser tout risque, une paire de couvremanches en soie fine peut être
utilisée pour séparer les deux vêtements l'un de l'autre. La surface lisse de la soie permet à la manche
supérieure de glisser sur la manche inférieure, évitant ainsi tout dommage causé par frottement ou
abrasion. Ces housses peuvent être réalisées en utilisant le même patron conçu pour les supports de
manchons. Adaptez le patron à une taille appropriée comme décrit, en prenant les mesures à partir des
manches du sousvêtement et en vous assurant qu'un minimum de 2 cm d'aisance est inclus dans le
patron. Les couvremanches doivent être fabriqués à partir d'un habotai en soie de poids moyen et terminés
au niveau de la tête et des poignets avec du crantage, du surjet ou du zigzag.
Une fois la couche inférieure de la tenue montée sur la figurine, les couvremanches en soie peuvent
être doucement mis en place pardessus. Si nécessaire, une longueur de ruban adhésif peut être attachée
à la tête de chaque couvremanche et attachée ensemble sur le dos de la figurine, les empêchant de
glisser. Pour éviter que les housses ne remontent lors de l'habillage du deuxième costume, fixezles
temporairement au bas des supports de manches en passant un fil d'un côté à l'autre et en faisant un
nœud. Celuici peut facilement être retiré une fois le pansement terminé. Une fois les couvremanches en
place, le costume extérieur peut ensuite être habillé sur la figurine.
Supports de poignets ajustés
Pour les costumes aux poignets bien ajustés, il est essentiel de créer des supports de manches de la bonne
taille pour que le vêtement puisse s'attacher. Cela peut parfois poser un problème lors de la réutilisation
d'anciens supports de manchons, car même si ceuxci peuvent facilement être réduits, il est moins évident
de savoir comment les agrandir. Pour résoudre ce problème, une technique simple peut être employée,
consistant à utiliser des rouleaux de ouate de polyester découpés à la circonférence du poignet et
recouverts de tissu. Les rouleaux rembourrés sont cousus solidement autour du bas du support de manche,
agrandissant efficacement
la circonférence du poignet et fournissant un support souple pour le brassard du

costume à boutonner.
Supports de jambe
Des supports de jambes sont nécessaires pour les vêtements tels que les pantalons, les culottes, les
pantalons et les shorts, qui sont exposés sur des personnages qui n'ont pas de jambes préexistantes.
Dans ces cas, un simple support peut être réalisé et utilisé pour remplir le pantalon, de la même
manière qu'un support de manche est réalisé pour une silhouette sans bras. Bien que les supports
de jambes ne soient pas aussi essentiels à l'apparence générale et à la sécurité du costume que les
supports de bras, ils améliorent considérablement l'apparence d'un pantalon vide et empêchent cette
partie d'une tenue de s'effondrer et de paraître anormalement bidimensionnelle. Pour certains
vêtements, l’utilisation de reposejambes est indispensable. Par exemple, les costumes coupés avec
des poignets ajustés aux genoux ou aux chevilles, des fusées éclairantes ou des bouffantes froncées
nécessitent souvent une structure interne pour contrôler leur longueur.
Certaines figurines conviennent mieux que d'autres comme montures de pantalons. Par exemple,
les costumes montés sur des mannequins pleine longueur avec des jambes fabriquées n'auront pas
besoin de supports de pantalons. Il convient toutefois de rappeler que porter un costume fragile à
des personnages aux jambes rigides peut exercer une pression accrue sur le vêtement.
Dans certains cas, il peut être préférable d’opter pour une figurine qui n’inclut pas les membres
inférieurs et de construire à la place une paire de supports de jambes plus flexibles. Malheureusement,
tous les types de figurines ne conviennent pas comme monture de pantalon. Certaines figures
(particulièrement féminines) sont construites avec un bas du corps trop long pour l'entrejambe du
pantalon et empêchera le vêtement d'être remonté jusqu'à la taille.
Pour éviter cela, prenez toujours une mesure taille à taille via la mesure de l'entrejambe aussi bien
sur la silhouette que sur le costume (voir p. 24). Si le torse mesure plus que le costume, sélectionnez
un autre mannequin ou préparezvous à réduire la silhouette (voir p. 46).
Un autre problème courant lors du montage d'un pantalon est causé par les figurines avec fixations
de poteaux centraux. Bien qu'ils soient parfaits pour les tenues comprenant des robes, des jupes ou
des tuniques, ils ne conviennent pas aux pantalons, car le bâton ne tombera pas confortablement
sur l'une ou l'autre des jambes du pantalon. Si les jambes du vêtement sont coupées très larges, il
est parfois possible d'enfiler une tige centrale sur un côté, mais le résultat est généralement
inesthétique et peut mettre le costume en danger. Couper des trous dans les coutures d’entrejambe
d’un costume historique pour faire place à un mât central n’est pas une chose à envisager. Pour
pallier à ce problème, plusieurs solutions sont possibles. Le plus simple est d'acheter des figurines
comportant une fixation latérale pour le pantalon. Ce type de fixation est décentré et permettra au
bâton de tomber confortablement sur une jambe du pantalon. Alternativement, une figure peut parfois
être adaptée en déplaçant la fixation d'origine et en la positionnant sur un côté.
D'autres possibilités incluent des figurines suspendues au mur, au plafond ou à un

Figure 5.7
Tenue de ski en
gabardine composée
d'une veste et d'une
culotte. années 1920.
Britanique. T.241 1989.
Tenue montée sur un porte
robe fabriqué par Proportion
London et rembourrée pour s'adapter.
Cuissardes,
contrôlées par des
reposejambes en calicot
et Rigilene®, renforcées
au bas par des anneaux
de baleines supplémentaires.
debout, sans utiliser de poteau. Lorsque vous utilisez l'un de ces éléments, assurezvous que les autres
certaines parties de la tenue ne seront pas mises en danger par des fixations positionnées à différents endroits.
Fabriquer des supports de jambes
Comme pour tous les systèmes de montage de costumes, il existe probablement de nombreuses façons différentes
de fabriquer des supports de jambes. Les méthodes décrites ici sont basées sur
construction de tubes cylindriques simples suspendus au fond
de la figurine et inséré dans les jambes du pantalon. La méthode 1 utilise
Méthode 1 : Supports de jambes fabriqués à la main Méthode 2 : Supports de jambes réalisés à l'aide d'une machine à coudre
1. Pour calculer les dimensions du support de jambe, essayez le costume sur la figurine, sélectionnez une jambe de pantalon et travaillez
déterminer les dimensions suivantes :
(a) Mesurez la circonférence intérieure de la jambe du pantalon à son point le plus étroit et soustrayez un minimum de 2,5 cm.
(b) Mesurez la longueur du pantalon depuis le bas de la silhouette jusqu'à l'ourlet de la jambe du pantalon et
soustraire 2 cm.
2. À l'aide de ces mesures, dessinez un rectangle sur un morceau 2. À l'aide de ces mesures, dessinez un rectangle sur un morceau
de carton de musée de poids moyen ou de Reemay®. de calicot épais avec un crayon et une règle.
Si vous utilisez Melinex®, il est plus facile de réaliser un
motif de tissu et de l'utiliser comme modèle.
3. Marquez le haut du rectangle comme « haut » et le bas comme « cheville ». Pour donner au support une forme plus réaliste, élargissez
la ligne supérieure du rectangle proportionnellement à la circonférence de la jambe du pantalon à ce stade. Assurezvous que le
la ligne est étendue uniformément des deux côtés. Redessinez les lignes de points en reliant la nouvelle ligne supérieure à la cheville.
Courbe en haut et en bas du motif (voir la figure 5.8(a) pour obtenir des conseils).
étendu étendu
1 cm
Haut
Avec ligne
supérieure rv ed
Ligne de point
Ligne de point
b
Cheville ligne de
0,5 cm
cheville courbée
un
Graphique 5.8(a)
Dessiner la forme du support de jambe.
4. Dessinez un chevauchement de 6 à 8 cm sur l'extérieur de 4. Découpez le rectangle en laissant 2 cm de marge de couture sur
une ligne de couture et découpez le rectangle terminé. tous les côtés. Utilisezle comme modèle pour le match retour.
Utilisezle comme modèle pour le match retour.
A continué
5. Pour faciliter la couture des reposejambes, appliquez un 5. Marquez les lignes osseuses sur le tissu, en partant du bas vers le
longueur de ruban de coton à l'intérieur des deux lignes de point. haut, en reflétant la courbe de la ligne de la cheville.
Machine ou couture à la main les bandes fermement en place. Les os doivent être espacés d’environ 15 à 20 cm et doivent inclure la
Ceci n'est pas nécessaire lors de la fabrication de supports ligne ou l’ourlet de la cheville.
de jambes en Melinex®.
Haut
Haut
coutureRuba
Marge
de coton
de Ligne de point
est
Ov
la
p
1520 cm
Ligne de point
Lignes osseuses
Ruban
coton
de
cm
2
Cheville Cheville
Ligne de point
Graphique 5.8(b) Graphique 5.8(c)
Application de ruban de coton sur un support de jambe. Marquer les lignes osseuses sur le tissu.
6. Pliez chaque support de jambe en un cylindre et faites correspondre 6. Endroit endroit contre endroit, épinglez et cousez le point
les lignes de couture. Utilisez des trombones en haut et en bas lignes ensemble. Coupez et repassez la couture pour l'ouvrir et terminez
pour maintenir le chevauchement en place. Cousez le le haut et le bas avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du zigzag.
cylindre en chevrons ou en fouet en le cousant dans le
ruban de coton, à l'aide d'une aiguille courbée.
Les supports Melinex® doivent uniquement être fixés en
haut et en bas. Pour ce faire, passez un fil dans les deux
épaisseurs de Melinex®, à l'aide d'une aiguille courbe et nouez
les extrémités libres.
7. Avec le tissu à l'envers, suivez les lignes marquées et appliquez des

anneaux de Rigilene® directement sur le calicot, à l'aide d'un large point
zigzag machine. Superposez les extrémités des baleines au niveau de la
couture d'environ 6 cm.
NB Assurezvous que la courbe naturelle des baleines correspond à
la courbe du support de jambe fini.
Comme le support est actuellement dans le mauvais sens, cela
signifie que le désossage doit être appliqué avec la courbe courbée
dans le sens inverse.
8. Tournez le support de jambe dans le bon sens avec les os vers l'intérieur.
Le support doit prendre une forme tubulaire ferme.
9. Épinglez temporairement des languettes de ruban de coton sur le dessus des cylindres et utilisezles pour fixer les supports de jambes aux supports.
chiffre. Ajustez les bandes jusqu'à ce que les jambes pendent dans la bonne position et au bon angle. Les côtés du
La silhouette doit s'insérer en douceur dans la ligne extérieure du support de jambe aussi naturellement que possible.
10. Une fois le positionnement établi, les bandes doivent être cousues en place et les épingles retirées.
Graphique 5.8(d)
Fixation des supports de jambes au bas d'une

figurine avec des languettes de ruban de coton.
carton de musée de poids moyen, Reemay® ou Melinex® et est utile pour ceux qui préfèrent coudre à la
main. La méthode 2 nécessite une machine à coudre et utilise une combinaison de calicot et de
désossage Rigilene®.
Montage de jambières avec poignets ajustés aux genoux ou aux chevilles
Certaines variétés de culottes et de pantalons sont dotés de poignets ajustés boutonnés, bouclés, zippés,
élastiqués ou noués à la cheville ou au genou. Dans ces caslà, il est parfois nécessaire de renforcer le
support de jambe à ce stade, ce qui donne une forme plus solide à l'ourlet du vêtement. Ceci est
particulièrement important pour les culottes ou les pantalons qui auraient normalement été portés
légèrement remontés sur la jambe, créant un effet blousant. Dans ce cas, la silhouette du vêtement
dépend des supports qui maintiennent les jambes du pantalon à la bonne hauteur.
Il existe plusieurs manières de renforcer l’ourlet d’un support de jambe. Les supports Calico peuvent
être fortifiés avec des anneaux supplémentaires de Rigilene®, tandis que ceux
fabriqués à partir de carton musée ou de Reemay® peuvent être renforcés avec des bandes
supplémentaires du même matériau ou bouchés avec un disque de Plastazote®. Melinex® ne convient
pas aux supports de jambes spécialisés de ce type et ne doit pas être utilisé. Si le costume exige un
ajustement particulièrement serré, la circonférence de l'ourlet du support de jambe doit être légèrement
plus petite que celle du costume et rembourrée d'une fine couche de ouate de polyester recouverte de
tissu. Cela donnera au revers de la jambe du pantalon quelque chose de doux à saisir. Pour les culottes
particulièrement courtes, il peut y avoir un risque que la base soit visible. Lorsque c'est le cas, le bas du
support de jambe peut être fini avec un disque en carton, cachant l'intérieur de la vue. Le disque doit être
recouvert d'un tissu de couleur appropriée et cousu en place, exactement de la même manière qu'un
disque de poignet est fabriqué pour finir le bas d'un support de manche (voir p. 109).
Volants en filet pour porter des jambes non standard
Bien que la coupe des jambes ait tendance à être plus conventionnelle et moins variable que la coupe
des manches, il existe toujours des exceptions qui nécessiteront une attention particulière. Par exemple,
certains costumes de théâtre les plus flamboyants peuvent nécessiter une aide supplémentaire. Les
volants en filet peuvent être utilisés pour créer un soutien supplémentaire pour les pantalons extrêmement
amples ou évasés exagérément. Le filet peut être coupé et froncé pour créer une variété de formes
différentes et personnalisé pour s'adapter sous des costumes individuels. En utilisant les supports de
jambes comme base, les volants sont cousus exactement de la même manière que les filets sont
appliqués aux supports de manches (voir p. 110).
Pour les pantalons qui nécessitent des ajouts de ce type, il est utile de construire le support intérieur de
la jambe en tissu ou en Reemay® plutôt qu'en carton ou en Melinex®, car cela fournira une surface qui
pourra être cousue facilement. Comme pour les supports de manches, le filet doit être recouvert d'une
couche protectrice de soie froncée ou de coton léger.
Techniques de fabrication de supports de jupe
De tous les éléments vestimentaires, la partie la plus susceptible de changer au cours des trois cents
dernières années est peutêtre la jupe. La diversité des tailles et des silhouettes varie considérablement
tout au long des XVIIIe, XIXe et XXe siècles et continue de le faire sur les podiums aujourd'hui. Cette
évolution constante des formes des jupes joue un rôle majeur dans la définition de l’histoire de la mode,
et des changements significatifs peuvent parfois être observés même au cours d’une seule décennie.
Dans le passé, la forme de la jupe était créée par les bases portées en dessous. Comme très peu de
costumes survivent avec ces supports intacts, il incombe au monteur de costumes de fournir des
substituts appropriés lors de la préparation des vêtements à exposer. Créer des fondations appropriées
pour une jupe d'époque est non seulement vital pour son interprétation historique et son aspect esthétique,
mais aussi pour
à la sécurité de l'ensemble de la tenue. Les jupes mal montées ou insuffisamment montées

sont vulnérables aux dommages. Par exemple, les tissus peuvent se froisser et se fatiguer,
paraître affaiblis et les corsages cousus aux jupes peuvent être soumis à des contraintes
inutiles. Pour ces raisons, il est essentiel de créer un support dont la forme et la taille sont
précises, qui conservera son profil au fil du temps et qui soit constitué de quelque chose à la
fois doux et de soutien.
Comme pour toutes les techniques de montage de costumes, il existe de nombreuses façons
différentes de réaliser des supports de jupe. Certains monteurs de costumes préfèrent employer
des méthodes historiques, en utilisant des matériaux et des motifs authentiques pour produire
des jupons et des sousvêtements en facsimilé. Constituer un stock de ceuxci peut être utile
car ils durent de nombreuses années et peuvent être réutilisés pour différents projets de
montage. Certaines collections de costumes disposent déjà d’une bonne quantité de bases
dans lesquelles on peut puiser en cas de besoin. Pour ceux qui ne le font pas, des méthodes
alternatives peuvent être préférables, car la fabrication de répliques de jupons et de supports
peut prendre beaucoup de temps et nécessiter une certaine expertise en matière de couture et
de coupe de patrons. Des méthodes plus rapides, utilisant des matériaux plus contemporains,
peuvent être empruntées aux costumiers travaillant dans l’industrie du théâtre et du cinéma. La
série de livres de Jean Hunnisett, « Costume d'époque pour scène et écran », est une source
d'informations précieuse, donnant des instructions détaillées de découpe et de fabrication de
fondements modernes mais de forme historique.
Même avec des livres comme ceuxci, construire des bases pour des jupes peut être
intimidant pour celles qui sont moins à l'aise en couture, et la perspective de s'attaquer à
certaines des formes les plus extrêmes, telles que les crinolines du XIXe siècle ou les paniers
de cour du XVIIIe siècle, peut être intimidante. L’approche à l’envers en matière de confection
de jupons qu’un monteur de costumes est obligé d’adopter n’aide pas à cela. Créer les bases
d'un costume déjà existant est beaucoup moins simple que d'entreprendre le travail dans l'autre
sens. Historiquement, les fondations auraient été construites en premier et une fois terminées,
la robe ou la jupe aurait été coupée pour s'ajuster pardessus. Cependant, lors du montage
d'un costume pour l'exposition, tout est inversé et le processus consistant à fabriquer des sous
vêtements de la taille et de la forme correctes pour tenir sous une jupe peut s'avérer difficile.
Pour résoudre ce problème, la méthode décrite dans ce chapitre permet de développer les
supports de jupe en plusieurs étapes. Utilisant des techniques simples, il se concentre sur
l’évolution de la forme et de la taille de la base en appliquant des couches de filet froncé sur un
simple jupon ou un cadre tubulaire. De cette façon, la silhouette peut être développée
progressivement et affinée pour obtenir une forme et un ajustement précis.
Prise de mesures pour le support de jupe
La première étape pour créer un support de jupe consiste à mesurer le costume. Cela peut être
fait avec la jupe à plat sur une table ou habillée sur la silhouette. Si le vêtement est
suffisamment robuste, cette dernière méthode est la meilleure à adopter, car elle offre également une
opportunité de voir la jupe comme un objet en trois dimensions et une chance de commencer
planifier les fondements. Si le costume est très fragile, une toile devra être
fabriqué et utilisé à la place de l’original (voir chapitre 2). Lors de la prise de mesures, un schéma simple
du devant et du dos de la jupe doit être dessiné de manière à ce que
toutes les dimensions peuvent être clairement enregistrées. Pour démarrer le processus, vous aurez besoin du
mesures suivantes :
• Autour de l'intérieur de la taille • Longueur dos de la jupe

• Autour des hanches, le cas • Longueur latérale de la jupe
échéant • Autour du bas, le cas échéant • Autour de l'ourlet
• Longueur avant de la jupe • Toute autre note pertinente
Estimation de la taille et de la forme du support de jupe
Une fois les mesures prises, on peut considérer la forme

et la taille du support. Il faut consacrer du temps à la recherche des silhouettes de jupes
de la période concernée. Livres avec des images de gravures de mode, des portraits, des dessins
et les photographies donneront généralement une indication claire de ce à quoi s'attendre.
Des ouvrages de référence tels que Corsets et Crinolines de Norah Waugh fournissent également
quelques informations précieuses sur la construction, la forme et les dimensions de
fondements historiques. Avec le costume toujours habillé sur la figurine, commencez
évaluant approximativement la taille du soutien nécessaire. La partie la plus large du sousépinglage est
généralement située en bas et cette dimension peut être approximativement
constaté en mesurant l’ourlet de la jupe. Gardez à l'esprit que certaines jupes
sont conçus pour tomber sur la structure sousjacente en plis et faire à nouveau référence
les images doivent être référencées. Lorsque vous travaillez sur un costume avec une traîne, veillez à ne
pas inclure son périmètre extérieur dans la circonférence de l'ourlet, car cela
vous donne une mesure inexacte. Il est parfois utile de poser une longue bande
mesurez autour du pied de la figurine en simulation de la taille finie du
jupe. Pour les jupes plus petites, des bandes de carton ou de Melinex® peuvent être collées ensemble, pliées
en anneau et essayé sous l'ourlet de la jupe. Cela aidera à évaluer le visuel
dimensions requises.
Une fois la circonférence inférieure approximative établie, le reste de la fondation peut être planifié. En
gardant cette mesure à l’esprit comme proportion de base, commencez à estimer le reste du support.
Rendre continu
références à des images, remontez lentement la jupe à des distances d'environ
20 à 30 cm, en notant tout changement de silhouette à ces niveaux. La façade, les côtés
et l'arrière de la jupe doivent tous être considérés individuellement comme le profil de ces
les points sont souvent différents. Par exemple, les côtés de la jupe peuvent être assez volumineux,
le dos encore plus plein, tandis que le devant est relativement plat. Des indices supplémentaires qui peuvent
être utilisé pour aider à déterminer la forme du support peut être trouvé dans la longueur de
la jupe. L’étude de la montée et de la descente de la ligne d’ourlet peut être informative. Par
exemple, si l'ourlet plonge vers le sol, cela peut indiquer qu'une plus grande plénitude plus
haut du support est nécessaire pour niveler la ligne. Cependant, toutes les jupes ne sont pas
conçues pour être égales autour de l'ourlet et il faut veiller à ne pas confondre les variations
délibérées avec celles causées par un manque de maintien.
Pendant que le costume est sur la figurine, rassemblez autant d'informations que possible
et notez toutes les mesures estimées et les notes sur le diagramme. Assurezvous d'orienter
toutes les dimensions de circonférence avec des mesures de longueur supplémentaires,
pour identifier leur position. Par exemple, si l'ampleur sur les côtés de la jupe gonfle vers
l'extérieur à un certain point, marquez à quelle distance de la taille cela doit se produire.
Le jupon tube basique
Ce jupon peut être utilisé pour des formes de jupes plus petites qui ne nécessitent pas de
bases importantes. Le but d'un jupon tube est de fournir un support simple et une base solide
sur laquelle des volants en filet peuvent être attachés si nécessaire.
Les supports de ce type sont particulièrement importants pour les mannequins et les figurines
réalisés sans jambes, car les jupes ont tendance à s'effondrer dans le vide créé par ces
membres manquants. Les jupons tube sont si simples qu’ils peuvent être confectionnés en
moins d’une demiheure. Ils sont constitués d'un seul rectangle de tissu, cousu en cylindre
avec une couture centrale au dos et renforcé par des anneaux de baleines en polyester
appliqués directement sur le tissu. Pour réduire l'encombrement au niveau de la taille et
éliminer le besoin de modeler la jupe avec des pinces, des coutures latérales et des pattes
de boutonnage, le tube calicot est conçu pour épouser la silhouette autour de la partie la plus grosse du corps.
Confectionner le jupon tube basique
1. Calculez les mesures suivantes :

(A) La circonférence de la figure autour de la partie la plus large du
bas (environ 20 cm sous la taille). Lors de la prise de cette mesure,
marquez la position exacte sur la figure avec des épingles ou une ligne
de pointage.
(B) La longueur du jupon. Cela peut être établi en mesurant la taille
jusqu'à l'ourlet de la jupe et en soustrayant un minimum de 20 cm
selon l'endroit d'où la mesure de la circonférence a été prise. Il convient
de soustraire 3 à 5 cm supplémentaires pour garantir que le
jupon ne soit pas visible sous l'ourlet du costume.
A continué
2. À l'aide de ces deux mesures, dessinez un rectangle/carré sur un morceau de calicot épais ou
de canard en coton, avec un crayon et une règle.
3. Ajoutez une marge de couture supplémentaire de 2 cm sur tous les côtés et découpez la
forme. Chaque côté doit être étiqueté selon le cas avec (A) ou (B).
4. Finissez les deux côtés (A) avec des ciseaux à cranter, en surjetant ou en zigzag. Marquezen un
couture
comme haut du jupon et un comme bas.
5. À l'aide d'un crayon et d'une règle, tracez les lignes osseuses sur le calicot du côté (B) à (B). Le
nombre d'os dépend du soutien dont le jupon a besoin : en général, trois ou quatre
Marge
rangées suffisent, espacées d'environ 15 à 20 cm. Travaillez de bas en haut et incluez
l’ourlet comme une ligne osseuse.
Graphique 5.9(a) Mesure A

Dessiner le patron du
jupon tube de base.
Un haut
de
B B
1520 cm La mesure
Lignes osseuses B
Un fond
Inclure l'ourlet comme ligne osseuse
6. Avec les côtés endroit contre endroit, faites correspondre le côté (B) avec (B) et épinglez et cousez le
couture centrale dos. Coupez et appuyez sur la couture pour l'ouvrir.
7. En gardant le tube à l'envers, appliquez des anneaux de désossage Rigilene® sur le calicot, en
utilisant les lignes de crayon précédemment marquées comme guide. Cousez les baleines
directement sur le tissu, à l'aide d'un large point zigzag machine.
Superposez les extrémités sur la couture centrale du dos sur environ 10 cm.
NB Assurezvous que la courbe naturelle du baleines corresponde à la courbe du jupon fini.
Comme le tube est actuellement à l'envers, cela signifie que le désossage doit être appliqué
avec la courbe courbée dans le sens inverse.
8. Retournez le jupon dans le bon sens, avec les os à l'intérieur.

Le jupon doit prendre une forme tubulaire.
9. Enfilez le jupon sur la tête de la figurine et tirezle en position,
faire correspondre le haut du tube aux épingles ou à la ligne de pointage. Fixez le jupon en
place à l’aide d’un point à chevrons et d’une aiguille courbée.
Graphique 5.9(b)
Attacher la base
jupon tube au
chiffre.
20 cm
Baleine appliquée à
l'intérieur du jupon
bas. Pour créer un support plus fin, le tube peut également être conçu pour s'adapter
en dessous du bas où la figure est plus étroite. Si possible, les jupons tube sont
fixé à la figurine par des coutures. Pour les figurines avec des finitions sans tissu, ce n'est pas le cas.
possible et le tube doit être fabriqué légèrement différemment. Dans ce cas, la longueur
du jupon est prolongé jusqu'au niveau des hanches du personnage et tout excédent
tissu plissé pour s'adapter parfaitement au torse et maintenir le vêtement en place.
Le jupon tube plissé
Ce jupon est conçu pour être utilisé avec des formes de jupes moyennes nécessitant plus
support étendu et est fabriqué presque de la même manière que le tube de base. Contrairement à
le tube de base, le tube plissé est coupé avec une circonférence beaucoup plus grande et
une fois confectionné, l'excédent de tissu est ajusté autour de la figurine en le pliant en plis.
Selon la date du costume, le tissu doit être plissé de telle manière
de manière à ce qu'il commence à former la bonne silhouette. Par exemple, les jupons
conçue pour les jupes plus amples à l'arrière et sur les côtés, elle doit imiter cette forme en étant
fortement plissée dans ces zones et en restant lisse sur le devant.
Des bandes peuvent également être attachées à l'intérieur du tube et nouées autour
des jambes ou du poteau central de la figurine pour aider à tirer la base dans la
bonne position.
Malheureusement, cette méthode de support est moins adaptée aux jupes
particulièrement grandes, comme certaines crinolines du XIXe siècle, et il faudra peut
être construire un cadre de fondation plus
robuste (voir p. 148). Pour les jupes aux
Figure 5.10
dimensions moins extrêmes, le plissé
Robe en lin bleu avec
nœud à pois. 1915.
moderne fabriqué par
Proportion London et
rembourré pour s'adapter.
Jupe soutenue par un
jupon tube plissé en calicot
et baleines Rigilene®.
Confectionner un jupon tube plissé

1. Avant de commencer à travailler sur le tube plissé, établissez la position dans laquelle le
jupon sera attaché à la figurine. Pour que la taille ne soit pas trop volumineuse, le
jupon doit être appliqué sur la silhouette à au moins 10 cm en dessous de la taille.
Marquezle avec une ligne d'épingles ou de punaises.
2. Le jupon tube plissé peut être réalisé exactement de la même manière que le
jupon tube de base, en suivant les instructions 1 à 8 (p. 121). La seule différence réside
dans les mesures. Cellesci sont calculées de la manière suivante : (A) Estimer
la circonférence de la jupe et soustraire un minimum de
15 cm pour permettre une couche de filet. Vous devrez peutêtre coudre le tissu
ensemble pour le rendre suffisamment large. N'oubliez pas que la taille maximale
d'un jupon tube est de 1,5 à 2 m.
(B) Calculez la longueur du jupon. Ceci peut être établi par

mesurer la taille jusqu'au bas de la jupe et soustraire un minimum de 10 cm
de la longueur, selon l'endroit où le jupon doit être positionné sur la silhouette.
Il convient de soustraire 3 à 5 cm supplémentaires pour garantir que le
jupon ne soit pas visible sous l'ourlet du costume.
3. Une fois le jupon confectionné, le tube est déposé sur la tête du personnage et épinglé
en position au milieu devant et au milieu dos. En faisant correspondre le haut du tube
aux épingles ou à la ligne de pointage, pliez tout excédent de tissu en plis, de sorte
que le tube s'adapte parfaitement à la silhouette et que les chevrons soient en place.
Gardez les plis aussi symétriques que possible, en jugeant cela à l'œil nu. Pour
aider à créer la bonne silhouette, le plissé doit refléter la forme de la jupe, c'està
dire que le jupon doit être plissé plus fortement dans les zones qui nécessitent
plus de volume et appliqué à plat sur la silhouette dans les zones moins prononcées.
Figure 5.11
Ajustement d'un jupon
tube plissé à la figurine.
Plisser le
haut du jupon 10 cm
Baleine
appliquée à
un jupon tube peut être utilisé, avec des couches supplémentaires de volants en filet appliquées pour donner
du volume à la forme.
Gardez à l’esprit que les baleines en polyester ne sont pas assez solides pour conserver leur forme audelà
d’une certaine longueur et s’effondreront si elles sont trop étendues. A titre indicatif, la circonférence maximale
qu'un jupon peut réaliser est d'environ 1,5 m.
Cependant, cette taille peut être augmentée jusqu'à plus de 2 m si le désossage est appliqué en double couche
plutôt qu'en simple. Pour créer une résistance maximale, la deuxième couche
Le désossage doit être appliqué avec la courbe naturelle allant dans le sens opposé
direction vers le premier.
Supports de jupe Melinex®
Bien que les jupons tube en tissu conviennent comme base de base pour la plupart des
costumes, il y a toujours quelques exceptions. Par exemple, les jupes en tissus transparents
nécessitent souvent une base invisible afin de maintenir l'intégrité du style. Les jupes crayon
bien ajustées conviennent également mieux aux fonds de teint plus glissants, tandis qu'un
maintien lisse et ferme sur toute la surface est essentiel pour les jupes en tricot extensible,
afin d'éviter qu'elles ne s'accrochent de manière disgracieuse.
à la base des porterobes ou des torses.
Pour accueillir ces vêtements, une simple souscouche en Melinex® d'archives peut être
utilisée à la place du jupon tube en tissu. Disponible dans de nombreux grammages différents,
Melinex® est un film polyester inerte, transparent et lisse, ce qui en fait un matériau parfait
pour ce travail. Le seul inconvénient est sa finition brillante, qui peut transparaître à travers
des vêtements fabriqués dans des tissus plus fins. Ce n'est pas un problème si la tenue est
exposée dans un écrin vitré plutôt qu'en exposition ouverte, car l'éclat sera interprété comme
un reflet sur la surface du verre. Certains types de Melinex® sont fabriqués avec une finition
mate qui peut être plus adaptée aux costumes transparents. Cependant, ceuxci ont tendance
à être fabriqués avec des poids moins robustes et un échantillon doit être obtenu avant l’achat.
Réalisation d'un support de jupe Melinex®
1. Déterminez à quel niveau le tube Melinex® sera fixé à la figurine et marquezle avec
une ligne d'épingles ou de punaises. Ce sera généralement au moins 20 cm en
dessous de la taille.
2. Calculez la distance entre la taille et la ligne marquée et appelez cela
mesure X.
3. Sélectionnez un poids de Melinex® adapté au travail et découpez un
rectangle/carré aux dimensions suivantes.
(A) La circonférence de la figure autour de la ligne marquée plus un chevauchement
d'environ 15 cm.
(B) La longueur du support. Cela peut être calculé en mesurant la jupe de la taille à
l'ourlet et en soustrayant la mesure X. 3 à 5 cm supplémentaires doivent être
soustraits pour garantir que le jupon n'est pas visible sous l'ourlet du costume.
4. Enroulez le Melinex® autour de la figurine au niveau marqué et faitesle chevaucher

au milieu du dos.
5. En fonction de la jupe, la forme du support peut être ajustée en inclinant le chevauchement
dans différentes directions. Par exemple, incliner le chevauchement vers le haut
rendra le tube plus étroit au niveau de l'ourlet et vice versa. N'essayez pas de
maintenir les lignes supérieure et inférieure du Melinex® égales, car cela ne sera pas possible.
6. Une fois l'angle correct établi, fixez le Melinex® au support.

figure avec des épingles. Pour les mannequins dotés d'une surface solide, utilisez plutôt des languettes
temporaires de ruban de masquage à faible adhérence. Maintenez le chevauchement en position en
haut et en bas avec des trombones.
7. À l'aide d'une paire de ciseaux bien aiguisés, coupez le haut et le bas du Melinex®
tube pour égaliser ces lignes. Pour ce faire, vous devrez temporairement retirer certaines
épingles ou du ruban de masquage.
8. À l'aide d'un chevron ou d'un point de surjet, fixez le haut du tube au
figure, avec une aiguille courbée et un fil solide. Cela peut être un travail difficile et un dé à
coudre peut être nécessaire. Pour les mannequins dotés d'une surface solide, le support peut
être fixé de manière plus permanente avec du fil de pêche. Pour ce faire, attachez fermement
une longueur de ligne ou du ruban de coton autour de la taille de la silhouette comme ancre. En
enfilant une aiguille courbée avec plus de fil de pêche, travaillez autour du corps en suspendant le
Melinex® à la taille avec de longs points.
9. Retirez toutes les épingles ou le ruban de masquage de la figurine.
10. Fixez le Melinex® superposé à l'ourlet du tube. Pour ce faire, passez un fil dans les deux épaisseurs
de Melinex®, à l'aide d'une aiguille courbe et nouez les extrémités libres.
11. Pour compléter le support, arrondissez tous les coins exposés du Melinex® car ils seront
coupants et pourraient s'accrocher au costume.
Dos Figure 5.12
Réalisation d'un support

de jupe Melinex® .
Tube Mélinex®
Coupez l'ourlet
inégal et le haut
du support
Pour réaliser le support, un rectangle/carré de Melinex® aux proportions appropriées est enroulé autour
de la figurine et fixé par des coutures. Pour les mannequins dotés de surfaces solides et sans couture, les
supports doivent être fixés à l'aide de longueurs de fil de pêche invisible suspendues à la taille. Le
Melinex® se positionne sur la silhouette en fonction de la forme de la jupe. Par exemple, pour les
vêtements plus amples, le haut du tube doit être situé autour de la partie la plus large du bas, mais pour
les jupes crayon bien ajustées, il faudra le placer plus bas, là où le corps est plus étroit. Si nécessaire, le
tube Melinex® peut être davantage façonné en inclinant le chevauchement en haut du support, de sorte
qu'il devienne plus large ou plus mince vers l'ourlet.
Développement de supports de jupe à l'aide d'un filet en nylon
Même si l'ourlet du costume sera partiellement défini et soutenu par un jupon tube, la partie supérieure du
support sera encore relativement peu développée.
Celuici peut être rempli à l'aide d'un filet en nylon. De la même manière que le rembourrage est utilisé
pour sculpter la forme et la taille d'un torse, le filet peut être utilisé pour créer la silhouette du support de
jupe. En rassemblant le filet en volants et en les appliquant en couches sur la silhouette inférieure et le
jupon tube, une variété infinie de formes et de tailles peut être créée. La quantité et l'emplacement des
volants en filet varieront évidemment en fonction de la taille et de la forme du costume. Par exemple, un
simple costume à jupe droite nécessitera très peu de fioritures, alors qu'une jupe du milieu du XIXe siècle
peut en nécessiter plusieurs.
Le filet en nylon présente plusieurs avantages : il est bon marché, facile à obtenir et simple à utiliser.
Comme il s'agit d'un tissu qui ne s'effiloche pas, les bords bruts et les coutures peuvent rester bruts, ce
qui permet de travailler rapidement. Le filet est disponible dans une variété de poids différents.
À titre indicatif, les filets plus rigides de type tutu sont plus adaptés à une utilisation comme sous les
volants, créant ainsi la forme réelle du support. Des filets légers doivent être utilisés comme couches
supérieures, pour adoucir et consolider la silhouette.
Le filet peut être rassemblé en volants suffisamment larges et longs pour envelopper toute la silhouette
de la taille au sol, ou en bandes plus courtes et plus étroites, qui peuvent être appliquées individuellement
pour construire des zones spécifiques. Ne perdez pas de temps à être trop minutieux dans la découpe et
la confection des volants. L'accent est mis sur la vitesse plutôt que sur la précision et des mesures
approximatives seront suffisantes. Si possible, la méthode de rassemblement rapide, décrite dans l'annexe
couture (p. 243), doit être utilisée, en particulier lorsque vous travaillez avec des filets plus rigides. Cette
méthode réduira de moitié le temps qu'il faudrait normalement pour rassembler les volants de manière
conventionnelle et accélérera considérablement le processus.
En alternative au filet, la ouate de polyester peut parfois être découpée en longueurs, rassemblée à la
main et appliquée sur le support de la même manière. C'est un moyen utile de gonfler les formes de jupes
larges, mais s'il est trop utilisé, il peut rendre le support très lourd.
En général, il est préférable de l'utiliser en combinaison avec le filet plutôt que comme substitut.
complètement
Confectionner des fioritures en filet
1. Calculez les dimensions du volant de la manière suivante.

(A) Tenez un ruban à mesurer jusqu'à la figurine et le jupon tube et environ
estimez la longueur de chaque volant à l’œil nu. La longueur d'un volant en filet peut
varient de quelques centimètres à plus d'un mètre, selon la façon dont
le soutien doit être renforcé.
(B) Enroulez un ruban à mesurer autour de la zone où le volant sera appliqué
et notez cette mesure. La largeur de coupe du filet doit être considérablement plus
large, car le filet sera tiré en fronces.
L'encombrement du volant est créé à la fois par le nombre de fronces et
le poids du filet utilisé. Utilisez le tableau suivant comme guide approximatif pour
aider à juger de la largeur du filet requis pour chaque volant.
Poids du filet Multiplier par la largeur finie du volant

Filet de tutu rigide 2 à 4 fois
Filet de poids moyen 4 à 6 fois
Filet léger standard 6 à 8 fois
2. À l'aide du filet de poids approprié, découpez le volant selon

mesures (A) et (B). Si nécessaire, cousez ensemble plusieurs morceaux de
filet pour rendre la bande suffisamment grande. Pour ce faire, faites chevaucher le bord de
une pièce avec une autre et en cousant les deux couches sur une machine.
3. Rassemblez le filet sur la machine à l'aide du ramasseur rapide ou du tirefil.
méthodes (voir Annexe Couture). Ce processus sera beaucoup plus rapide si vous utilisez
la méthode de ramassage rapide, en particulier lorsque vous travaillez avec des filets
plus lourds.
4. Épinglez le volant en filet sur la figurine ou le jupon tube, en vous assurant que toutes les épingles
sont pointés vers l’intérieur.
Une fois les volants réalisés, ils sont épinglés au support de jupe et
figure dans les positions appropriées, en gardant la forme aussi symétrique que possible.
Vérifier les dimensions de la sousconstruction par rapport aux mesures prises
à partir du costume et des tailles de support estimées enregistrées sur votre schéma.
Évaluez la forme à l'oeil nu, en vous référant à des images pertinentes de vêtements similaires
de la même période. Pour faire plus simple, recouvrez le support de jupe d'un haut
jupon. La silhouette globale deviendra beaucoup plus claire une fois que cela aura été
fait et il sera plus facile de repérer les zones qui nécessitent des travaux supplémentaires.
Avant de coudre les volants, essayez le costume pardessus la jupe.
soutien. Assurezvous que toutes les épingles pointent vers l'intérieur et que les filets sont recouverts d'un
haut jupon. Si des modifications sont nécessaires, enregistrez toutes les nouvelles mesures et notes
sur le schéma, alors que le costume est encore sur la figurine. Une fois la forme
vérifiés, les volants peuvent être cousus à la machine ou à la main et toutes les épingles retirées.
Faire une basque

1. Mesurez la taille de la silhouette et divisezla par 3,14 (). Appelle ça Pi
mesure (A).
2. À l’aide d’un calicot épais ou d’un canard en coton, découpez un morceau de tissu d’environ 40 ×
80 cm. Pour les grandes figurines, un plus grand morceau de tissu peut être nécessaire.
3. Pliez le tissu en deux pour former un carré.
4. Posez le tissu à plat sur une table, avec le pli sur le côté droit. En utilisant le coin supérieur droit
du tissu comme point central, réglez une boussole sur la mesure (A) et tracez un quart de
cercle sur le tissu.
5. A l'aide d'un crayon, tracez une deuxième courbe, à 20 cm de la première. Si la
la boussole ne s'étire pas assez loin, travaillez le long de la courbe d'origine à l'aide d'une règle
pour mesurer la distance entre les deux.
6. En gardant le tissu plié en deux, découpez la forme basque le long des deux
lignes courbes.
Graphique 5.13(a) UN
20 cm
Marquage de la basque
sur le tissu plié.
Pli
7. Épinglez la basque à la taille de la figurine avec le pli descendant le long du
centre avant. Enroulez le reste de la basque autour de la moitié de la taille de la figurine, du
centre devant au centre dos.
8. Façonnez la basque pour qu'elle s'adapte aux hanches en pinçant une pince à l'envers sur le côté
de l'empiècement et en la fixant avec des épingles. Dans certains cas, il peut être plus simple
de mouler la basque avec deux pinces, une plus proche de l'avant et une plus proche de l'arrière.
Graphique 5.13(b)
Façonner la basque avec

une fléchette inversée.
FC
9. Retirez la basque de la figurine.

10. Avec le tissu toujours plié en double, utilisez une molette pour marquer la fléchette.
des deux côtés de la basque.
11. Retirez les épingles et dépliez le tissu. Si nécessaire, les fléchettes peuvent être
dessiné plus clairement à l'aide d'une craie de tailleur ou d'un crayon.
12. Si une basque plus robuste est nécessaire, replacez le demicercle sur une seconde
morceau de tissu en veillant à ce que la forme de la pince soit toujours visible.
13. Cousez les pinces ensemble. Coupez l'excédent et repassez avec un fer à repasser.
14. Terminez tous les bords bruts avec du surjet, du zigzag ou du crantage.
15. Pour compléter la basque, une patte de base peut être ajoutée, en cousant une longueur
de ruban de coton sur un côté de l'ouverture centrale du dos. Ce n'est pas toujours
nécessaire car la basque finie est souvent suffisamment grande pour se chevaucher au niveau
centre arrière.
16. Pour faciliter l’application des volants en filet, une série de lignes directrices peuvent être
dessiné sur l'envers du tissu, suivant la forme incurvée du
basque. Les lignes directrices doivent être espacées d’environ 5 cm.
Transférez ces marques sur le devant de la basque avec une machine
traçage du fil. Cela contribuera également à renforcer le basque.
17. Appliquez des filets sur la basque selon les besoins, en suivant les mêmes instructions que
celles décrites précédemment (p. 128).
Graphique 5.13(c)
Une basque terminée

avec volants en filet attachés.
Basque
Volants
nets appliqués
aux couches
basques
Figure 5.14
Robe de soirée conçue par
Hubert de Givenchy.
1965. Français. T.3451997.
Monté sur un moderne
porterobe fabriqué par
Proportion London.
jupon tube et des filets
froncés, recouverte d'un
simple jupon haut pour
protéger la jupe.
Jupons basques
Ce type de jupon constitue un système alternatif pour construire des supports en filet pour
les jupes et les robes. Dans ce cas, une base en tissu séparée est placée autour de la
taille et des hanches de la silhouette et utilisée comme base sur laquelle des couches de
filet peuvent être appliquées. Une fois le jupon confectionné, il peut être habillé et
déshabillé de la silhouette en une seule étape facile. De ce fait, de tels supports sont
particulièrement utiles pour les vêtements nécessitant des souscouches réutilisables.
Fabriqué à partir d'une couche de tissu épais comme un calicot épais ou un canard en coton, la basque, ou
Confectionner le jupon haut
1. Avec le support net sur la figure, calculez les dimensions du jupon en

de la manière
suivante : (A) Pour déterminer la longueur du jupon, prenez une mesure depuis la taille
de la silhouette jusqu'à juste en dessous de l'ourlet du filet à son point le plus
long. Ajoutez un minimum de 6 cm pour les retournements.
(B) Pour calculer la largeur du jupon, prenez une mesure approximative de la

circonférence du jupon en filet à son point le plus large. Pour plus d'ampleur, ajoutez
au minimum 50 cm.
2. Découpez le tissu en utilisant ces mesures. Afin de faire le
jupon suffisamment large, vous devrez probablement coudre ensemble deux ou
plusieurs morceaux de tissu. Une fois cousues, ouvrez les coutures et terminez avec des
ciseaux à cranter, du surjet, du zigzag ou laissez les bords de lisière intacts.
3. Étalez le tissu et sélectionnez un bord long pour constituer le haut du jupon.
Pliez la soie en deux le long de ce bord et marquez le point central avec une épingle ou
une punaise de tailleur. Dépliez le tissu et nettoyez le bord brut avec des ciseaux à
cranter, du surjet ou du zigzag.
4. En travaillant avec l'envers du tissu vers le haut, commencez par une extrémité et posez une
ligne de points froncés à la machine à environ 2 cm du bord fini. Verrouillez le point
central marqué par usinage inverse sur quelques points, puis continuez à rassembler
jusqu'à ce que l'extrémité du jupon soit atteinte.
5. Pliez le bord supérieur le long de la ligne de fronces et repassez avec un fer à repasser.
Pour maintenir le pli en place et contrôler les fronces, une deuxième ligne de
points de froncement doit être cousue à travers les deux couches de tissu, à un pied de
largeur du bord plié. N'oubliez pas de verrouiller à nouveau le point central et de
vous assurer que les points sont posés dans la même direction que la première ligne, sinon
les fronces ne remonteront pas.
Bord supérieur soigné Point central verrouillé Graphique 5.15(a)
Appliquer des points de

2 cm
fronces sur le haut du jupon.
UN Rassembler les points
B
Envers du tissu
6. Retirez le jupon de la machine et épinglez solidement le point central marqué au centre

de la taille avant de la figurine. En travaillant d'un côté à la fois, remontez le bord froncé
de la moitié du jupon jusqu'à ce qu'il s'adapte exactement à la taille centrale arrière de
la silhouette. Épinglez en place. Répétez le processus pour l'autre côté du jupon, en
le faisant se chevaucher au centre du dos pour vous assurer qu'il n'y a pas d'espace.
A continué
Graphique 5.15(b)
Remonter les fronces pour

ajuster le jupon autour
de la taille de la silhouette.
7. Retirez le jupon de la figurine et fixez les fronces avec une ligne de zigzag machine. Si
nécessaire, le dos ouvert du jupon peut être joint par une couture centrale au dos. Ce
faisant, veillez à laisser une ouverture d'au moins 16 cm en haut du jupon afin que le
vêtement puisse être enfilé sur la silhouette.
8. Remettez le jupon sur la figurine et marquez l'ourlet de manière à ce qu'il chevauche le bord
inférieur du support en filet. Terminez l'ourlet en suivant les instructions de l'Annexe Couture
(p. 240).
9. À l'aide d'une aiguille courbée, cousez le jupon à chevrons directement sur la silhouette.
ou appliquez des bandes de coton et attachezles en position.
L'empiècement de hanche est coupé en forme semicirculaire et ajusté au corps. Des couches
de filet froncé sont ensuite appliquées sur la basque, selon les besoins, en utilisant les mêmes
techniques que cidessus. Si nécessaire, le jupon supérieur de protection peut également être
attaché à la basque, combinant toutes les couches du sousvêtement en un seul vêtement.
Hauts jupons
Une fois la silhouette construite avec des filets, le maintien de la jupe doit être terminé par
un jupon haut. Cela protégera le costume des bords bruts du filet et fournira une couche
douce et lisse sur laquelle la jupe pourra s'asseoir. Selon le tissu du costume, le jupon
supérieur peut être confectionné à partir de différents matériaux. Il est important que le tissu
soit léger, facile à froncer et ait une surface lisse. Le habotai en soie de poids moyen est l'un
des meilleurs matériaux à utiliser pour ce travail, car il est peu coûteux et fournit une barrière
efficace entre le filet et le costume et une surface glissante sur laquelle la jupe peut glisser.
Alternativement, une fine pelouse de coton peut être utilisée.
Créer des silhouettes de jupes d’époque
Bien qu’il ne soit pas nécessaire d’utiliser des méthodes de support authentiques lors du
montage d’un costume destiné à être exposé, une connaissance de base des fondements
historiques est essentielle lors de la création de remplacements modernes. En observant
l'évolution chronologique de la jupe, il est possible d'avoir une idée plus claire de la variation
des fondements. Les pages suivantes examineront spécifiquement l'histoire des formes de
jupes et indiqueront comment créer des supports appropriés en utilisant les méthodes de
base décrites dans la section précédente. Une variété de techniques supplémentaires seront
également introduites pour vous aider à gérer les silhouettes les plus extrêmes.
Une brève histoire des formes de jupes du XVIIIe siècle
Les paniers ou cerceaux exagérés portés sous les jupes au XVIIIe siècle sont si
caractéristiques de leur époque que les vêtements de cette période peuvent être facilement
identifiés, même par ceux qui connaissent moins bien l'histoire vestimentaire.
Bien que les extrêmes de ce style soient une image familière de l’époque, l’évolution de la
jupe au cours de ce siècle est ponctuée de nombreux changements qu’il est important de
connaître.
Les premières modifications apportées à la silhouette de la jupe ont été en partie inspirées
par les nouvelles soies, velours et brocarts disponibles en France, qui pourraient être mieux
mis en valeur s'ils étaient répartis sur une plus grande surface. Initialement, les jupes étaient
soutenues par des jupons et des coussinets et ce n'est qu'en 1710 que le premier jupon
structuré du siècle fut introduit. Cela prenait la forme d'un grand vêtement en forme de dôme
ou de cloche, soutenu par des os de baleine. Dans les années 1740, la silhouette avait
changé, s'aplatissant à l'avant et à l'arrière et s'étendant audelà des hanches, pour créer la
forme d'arceau ou de panier si symbolique de cette période. Tout au long de cette période,
les cerceaux ont continué à se développer, dans certains cas dans une mesure absurde.
Les jupes et les montures étaient façonnées en une silhouette carrée en forme de boîte ou
en forme d'éventail, qui s'évasait du haut de la jupe pour former un ourlet encore plus large.
Figure 5.16
Robe ouverte en coton
imprimé, recouverte de
taches dorées. années 1780.
Anglais. T.2171992.
moderne fabriqué par
Proportion London et
rembourré pour s'adapter.
Robe montée sur une
fausse réplique devant
d'un jupon du XVIIIe siècle.
Dans les années 1750, la taille des jupes avait commencé à diminuer et des cerceaux de poche
étaient portés à des fins informelles. Ces supports étaient constitués de structures distinctes, comme
deux demiseaux portés sur les hanches et maintenus ensemble par une bande de taille commune.
Cette silhouette moins extrême a persisté pendant encore vingt ou trente ans, bien que les plus
grands paniers des décennies précédentes aient continué à être portés pour les occasions formelles
et judiciaires. Les cerceaux de poche furent finalement remplacés à la fin des années 1770 par des
coussinets de hanches et de fesses (fausses croupes), fabriqués en tissu bourré de laine, de crin
de cheval ou de liège. Ces coussinets ont été portés tout au long des années 1780, créant une
forme arrondie à la jupe. Au milieu des années 1790, un changement plus radical s’était produit. La
taille féminine a augmenté de façon spectaculaire, modifiant la silhouette en une ligne classique. À
cette époque, les jupes deviennent plus droites et moins volumineuses avec seulement une petite
agitation ou un coussinet pour les fesses utilisé pour remplir la courbe de la colonne vertébrale et
empêcher les jupes de reposer sur l'arrière du porteur.
Costume de montage du XVIIIe siècle
Les formes exagérées des costumes du XVIIIe siècle peuvent souvent rendre les
jupes de cette période difficiles à monter. Les conseils suivants peuvent être utilisés et
adapté pour aider à la confection de supports pour les costumes de ce siècle.
Conseils de montage pour les jupes des années 1730 à 1770 : Bien que les jupons tube
en calicot et Rigilene® ne soient pas assez solides pour créer les très grands paniers de
cour parfois requis pour cette période, ils peuvent être un support utile pour les costumes
avec des cerceaux latéraux moins exagérés. Des jupons tubulaires doivent être utilisés
pour contrôler l'ourlet du costume et toujours utilisés en combinaison avec des coussinets
de hanche ou des anneaux de poche. En utilisant les instructions de la p. 123, un grand
jupon tube plissé peut être confectionné. Pour créer l'ourlet en forme de losange requis
pour les jupes de cette période, ajustez le tube à la silhouette en plissant le tissu
uniquement sur les côtés. Des liens en ruban de coton peuvent être fixés à l'intérieur du
jupon, de chaque côté du centre devant et du milieu dos et utilisés pour rassembler la
base, formant ainsi une forme ovale. Des coussinets de hanche, ou plus généralement des
anneaux de poche, peuvent être utilisés pour définir la forme supérieure de la jupe et des
couches de filet de nylon froncé appliquées sur le dessus pour consolider et lisser la
silhouette globale. Pour souligner la forme, les filets doivent être froncés plus fortement sur
les côtés qu'à l'arrière ou à l'avant. Si nécessaire, les côtés du support peuvent être
agrandis avec des volants supplémentaires en filet rigide. Enfin l'ensemble du support est recouvert d'un haut jupon.
Conseils de montage pour les jupes de la fin des années 1770 à 1790 : lors du montage
de costumes de cette période, un jupon tube plissé peut être utilisé comme base pour la
jupe (voir p. 123). Réalisez le tube aussi large que nécessaire et ajustezle à la silhouette
en plissant les côtés et le dos du jupon en laissant le devant plat. Pour éviter que le tube
ne pousse vers l'avant, il peut être nécessaire d'appliquer des bandes de coton à l'intérieur
du devant du jupon, en les utilisant pour tirer le support vers l'arrière. Des rubans peuvent
être attachés autour du poteau ou des jambes de la figurine. Un coussinet de taille
appropriée doit être utilisé pour définir le haut de la jupe et des couches de filet de nylon
froncé sont appliquées sur le dessus pour consolider et lisser la silhouette globale.
Faire un modèle pour les coussinets de hanche
En utilisant la figure 5.16 comme guide, les modèles peuvent être dessinés à main levée ou
rédigés à partir de mesures en suivant les instructions suivantes. Les dimensions indiquées
entre parenthèses peuvent être utilisées à titre indicatif.
1. Enroulez un ruban à mesurer autour de la hanche latérale de la silhouette et estimez

longueur du bord intérieur du coussin. Divisez ce chiffre en deux et appelez cette mesure
X (9 cm).
2. Étudiez le costume et estimez la profondeur requise du coussin. Pour vous aider dans
ce processus, utilisez des bouffées de tissu temporaires pour construire les côtés du
costume. Ajoutez 6 cm à cette dimension et appelez cette mesure Y (16 cm).
A continué
3. Prenez un morceau de papier de soie et pliezle en deux en laissant le pli courir.

verticalement sur le côté gauche.
4. En utilisant la mesure Y comme verticale et X comme horizontale, dessinez un
rectangle sur le tissu, en traitant le pli comme un seul bord.
5. Depuis le haut du rectangle, mesurez 6 cm le long de la ligne de pliage et marquez
ce A. Carré en face de ce point pour faciliter le dessin de la courbe.
6. En vous référant à la Figure 5.16 à titre indicatif, marquez une courbe lisse de A à B.
7. En utilisant à nouveau la mesure X, mesurez cette distance le long de la courbe
ligne à partir de A et marquez C. Il est plus facile d'utiliser un ruban à mesurer flexible plutôt que
qu'un dirigeant.
8. En vous référant à la figure 5.16, tracez une courbe lisse de C à D passant par
le bord extérieur du rectangle.
9. Ajoutez une marge de couture de 2 cm et retournez le papier de soie. Tracez le
forme du tampon sur l'autre côté. Le mouchoir peut maintenant être déplié et
utilisé comme modèle complet.
Figure 5.17
X B
Modèle pour les coussinets de hanche.
X
nt
m C'est
sr
C'est
dans
un
M C'est
UN
Pli
ET
Échelle = 2,5 cm
Faire un patron pour un coussinet de fesses
En utilisant la Figure 5.17 comme guide, les motifs peuvent être soit dessinés à main levée, soit rédigés.
à partir des mesures en suivant les instructions suivantes. Les dimensions incluses
entre parenthèses peut être utilisé comme guide approximatif.
1. Enroulez un ruban à mesurer autour de l'arrière de la silhouette, de l'os de la hanche à la hanche.

os et estimez la longueur du bord intérieur du coussinet. Divisez ceci
chiffre par 4 et appelle cette mesure X (10,5 cm).
2. Étudiez le costume et estimez la profondeur requise du tampon au
centre arrière. Pour faciliter ce processus, utilisez des bouffées de tissu temporaires pour construire
à l'arrière du costume. Ajoutez 14 cm à cette dimension et appelez cela

mesure Y (24 cm).
3. Prenez un morceau de papier de soie de taille appropriée et pliezle en deux avec le
pli descendant verticalement sur le côté gauche.
4. En utilisant la mesure Y comme verticale et X comme horizontale, dessinez un
rectangle sur le papier de soie, en traitant le pli comme un bord.
5. Depuis le haut du rectangle, mesurez 14 cm le long de la ligne de pliage et
marquez ce A. Carré en face de ce point pour faciliter le dessin du
courbe et s'étend sur environ 6 cm audelà du bord du rectangle.
Appelons ce point W.
6. En vous référant à la figure 5.17 à titre indicatif, marquez une courbe lisse de A à B.
7. Multipliez la mesure X par deux et mesurez cette distance le long du
ligne courbe à partir de A et marquez C (21 cm). Il est plus facile d’utiliser un mètre ruban
flexible plutôt qu’une règle. Dans certains cas, vous devrez peutêtre prolonger la
ligne audessus du haut du rectangle.
8. En vous référant à la figure 5.17, tracez une courbe douce allant du passage de C à D.
en passant par W.

forme du tampon sur l'autre côté. Le tissu peut maintenant être déplié et utilisé comme
motif complet.
Figure 5.18
Échelle = 2,5 cm
X Modèle pour les coussinets postérieurs.
B
C
Pli
tn X
C'est
m
ET
r C'est
s
dans
un
2X m
C'est
6 cm
DANS
UN
A continué
Fabriquer des coussinets pour les hanches et les fesses
1. À l'aide d'un calicot épais ou d'un canard en coton, découpez deux couches de tissu
en utilisant le patron comme modèle et en veillant à ce qu'une marge de couture de 2 cm ait été
ajoutée sur tous les côtés. Les tampons peuvent être coupés soit en biais, soit dans le sens du grain.
2. Marquez la ligne de point sur l'une des pièces à l'aide d'une molette (voir Couture).
Annexe p. 235).
3. Placez endroit contre endroit les deux morceaux de tissu exactement l'un sur l'autre.
l'autre et fixezle avec des épingles.
4. Cousez à la machine les deux pièces ensemble le long de la ligne de point marquée. Laissez une
ouverture d'environ 4 cm sur la courbe intérieure, à travers laquelle le coussin peut être mis en sac
et rempli.
5. Réduisez la valeur de couture à environ 1/2 cm de tous les côtés.
Pour minimiser les retournements volumineux au niveau des points, coupez autant de surplus de
couture que possible dans ces zones sans couper les coutures.
6. Retirez le coussin en le tirant à travers l'ouverture. Utilisez une pointe émoussée, comme une aiguille à
tricoter, pour faire ressortir les extrémités, en prenant soin de ne pas percer.
7. À l'aide de fragments de ouate de polyester, rembourrez le coussin jusqu'à ce qu'il soit ferme.
8. Fermez l'ouverture du coussin avec des points coulés.
9. Cousez le coussin directement sur la figurine ou appliquez des bandes de coton et attachezles.
la taille. Il est important de ne pas les placer trop haut. Les coussinets doivent généralement être
placés un peu en dessous du niveau de la taille.
Conseils de montage pour les jupes du milieu des années 1790 à 1900 : Pour les
costumes à taille haute, un jupon tube plus mince peut être utilisé comme base. Celuici doit
être fixé au niveau de la taille relevée et plissé principalement dans le dos.
Pour plus de détails, voir l'Empireline du XIXe siècle (p. 146).
Cerceaux de poche simplifiés
1. À l'aide d'un gros calicot ou d'un canard en coton, découpez un rectangle de tissu
environ 44 × 76 cm avec 2 cm supplémentaires de marge de couture sur tous les côtés. Ces
dimensions peuvent être utilisées pour constituer un cerceau de poche de base, mais les tailles
peuvent être modifiées si nécessaire pour s'adapter à différents costumes.
2. Finissez les longs bords supérieur et inférieur avec des ciseaux à cranter, du surjet ou
zigzag, en coupant la marge de couture.
3. Avec le tissu à l'envers, tracez deux lignes parallèles à 14 cm des bords gauche et droit. Étiquetez ces
lignes X et Y.
4. Marquez les lignes osseuses entre la ligne X et la ligne Y sur l'envers du tissu. Les lignes doivent être
espacées de 13 cm, en travaillant de bas en haut (voir la Figure 5.18 pour obtenir des
conseils).
5. Pliez le tissu en deux, endroit contre endroit, et cousez les deux fils bruts.
bords ensemble en laissant une marge de couture de 2 cm. Coupez la couture et appuyez pour
l'ouvrir avec un fer à repasser.
6. Pliez le tissu sur la ligne X et la ligne Y et fixez chaque pli avec quelques épingles.
7. Pour aider à définir la forme du cerceau de poche, fixez de manière permanente le
plis en cousant chacun d'entre eux, à environ 1/2 cm du bord.
8. En utilisant la ligne X et la ligne Y comme points de départ et d'arrivée, appliquez des demianneaux de
Désossage Rigilene® directement sur le tissu, à l'aide d'un point zigzag machine et
en suivant les lignes d'os marquées. La zone étroite de 24 cm entre la ligne X et la
ligne Y doit être laissée exempte de baleines. Assurezvous que la courbe naturelle
des os correspond à la courbe du cerceau de poche fini.
Comme le support est actuellement dans le mauvais sens, cela signifie que le
désossage doit être appliqué avec la courbe courbée dans le sens inverse. Pour
rendre le cerceau de poche plus robuste, une double couche de Rigilene® peut être
utilisée si nécessaire. Pour éviter que le cerceau ne se déforme, cousez les baleines
ensemble avant de les appliquer sur le tissu. Ce faisant, assurezvous que la
courbe naturelle des deux bandes va dans la même direction.
9. Appliquez un dernier demianneau de désossage au bas du cerceau de poche.
10. Retournez le tissu dans le bon sens et laissez le support reprendre sa forme, la couture
descendant au milieu du dos.
11. En gardant la couture positionnée au milieu dos, aplatissez le haut du
tube en cousant le devant et le dos ensemble.
12. Terminez le cerceau de poche en plissant le haut sur environ 15 à 20 cm.
Pour ce faire, marquez le point central le long du haut du tissu et pliez uniformément
de chaque côté en effectuant 2 à 3 plis (voir Figure 5.19).
13. Répétez tout le processus pour le deuxième cerceau de poche.
Échelle = 5 cm Figure 5.19

Modèle pour cerceaux
de poche simplifiés.
12 cm 12 cm
Ligne
18 cm
Y
Lignes osseuses
44 cm
13 cm
engiX
L
13 cm
76 cm
A continué
14. Cousez les cerceaux directement sur la figurine ou appliquezles sur des rubans de coton et attachezles.
autour de la taille. Lors de la fixation, assurezvous que les arceaux sont positionnés au bon niveau.
Figure 5.20
Plissage du haut d'un
cerceau de poche et
l'attacher à une figurine.
Aplatir le dessus
du tube par
Pliez le coudre le
haut du tube avant et arrière
ensemble
CB
engxil
engteil
erutuoC
Réalisation de supports supplémentaires pour jupes du XVIIIe siècle
Coussinets pour hanches et fesses : Des coussinets de ce type étaient utilisés au début et à la fin de
du XVIIIe siècle pour donner la forme à la mode aux hanches et aux fesses.
Bien que moins précis sur le plan historique, les tampons peuvent également être un outil utile lors du montage
de costumes en dehors de ces dates. Les coussinets de hanche en particulier peuvent être utilisés à la place de,
ou en combinaison avec des cerceaux de poche ou des petits cadres, pour ajuster la forme de
la base ou donner plus de ressort aux hanches si nécessaire.
Construits à partir d'une double couche de tissu tel que le calicot et rembourrés de ouate de polyester, les
coussinets de hanches et de fesses peuvent être fabriqués à n'importe quelle taille.
1 Crédité à Michael Pope, Wimbledon School of Art.

Fabriquer un panier de court
Rédaction du patron et réalisation du moule

1. Pour estimer la taille du cadre nécessaire, posez le costume sur une grande table et prenez les
mesures suivantes. Gardez à l'esprit que le cadre doit toujours être plus petit que les dimensions
de la jupe : (a) La largeur du costume d'un côté à l'autre au niveau de la
taille. (b) La profondeur du costume d'avant en arrière. Pour vous aider
Pour mesurer, utilisez des bouffées et des rouleaux de tissu temporaires pour construire
les côtés de la jupe.
2. À l’aide de ces deux mesures, dessinez un rectangle sur une grande feuille de papier.
3. Divisez le rectangle en deux dans le sens de la longueur et marquez sur l'axe milieu devant et milieu
dos.
4. Un deuxième axe doit être marqué sur le rectangle adjacent au premier. Cette ligne doit être
positionnée 2 cm plus près du bord avant du rectangle que du bord arrière (voir Figure 5.20).
Étiquetez cette ligne X et Y.
5. Tracez sur les lignes H–I et P–S équidistantes de chaque côté du devant central et
axe central arrière. La distance entre ces deux lignes doit être égale à la largeur des hanches de
la silhouette à leur point le plus large, plus 2 cm pour
facilité.
6. Depuis les côtés du rectangle, mesurez environ 20 cm et marquez

sur la ligne M – N et la ligne O – Q.
7. Sélectionnez un morceau de bois plat suffisamment grand pour accueillir le rectangle.
gle et étalez le patron en papier dessus.
8. En utilisant le motif comme guide, enfoncez des clous dans le bois aux points M, H, P, O, Y, Q, S, I,
N et X. N'enfoncez pas les clous trop profondément, mais laissezles bien dépasser. audessus de
la surface du bois.
MH P CB Ô Graphique 5.21
Modèle pour un tribunal
20 cm Largeur des hanches et aisance 20 cm panier.
X ET
NI S FC Q
A continué
Construction du cadre 1. À
l'aide d'aciers d'environ 1,5 cm de large, posez les fondations du cadre de la manière suivante.
Enroulez trois fois un long morceau d'acier autour de l'intérieur des clous pour créer une base
solide. Coupez l'acier à la longueur appropriée en le pliant en deux et en appuyant avec une
paire de pinces jusqu'à ce que le métal se casse. Fixez les extrémités libres en les liant fermement
avec du ruban de coton.
2. Coupez quatre longueurs égales d'acier d'environ 70 cm de long. Pliez les aciers en cerceaux et
appliquezles sur la fondation de M à N, H à I, P à S et O à Q (voir Figure 5.21). Rentrez les
extrémités coupées entre les aciers de fondation et attachezles fermement en place avec du
ruban de coton.
3. Un cinquième et un sixième os doivent être appliqués de la même manière de X et Y jusqu'au sommet
du cerceau. À l’aide de ruban de coton, attachez fermement les aciers là où ils se croisent.
4. Selon la largeur et la hauteur du support, appliquez un ou deux

des longueurs d'acier autour de la charpente, entre le haut des arceaux et la fondation, afin de
renforcer la structure. À l’aide de ruban de coton, attachez fermement ces aciers là où ils
traversent les entretoises verticales.
5. En utilisant la figure 5.21 comme guide, deux aciers finaux doivent être appliqués selon un angle
pour renforcer les extrémités du cadre.
6. Pour aider à maintenir la forme de la monture, appliquez des bandes de cils dessus depuis l'avant.
retourner. Les rubans doivent être éloignés de la zone centrale et appliqués sur l'acier de fondation
de M à N, H à I, P à S et O à Q.
7. Retirez le cadre des clous et de la base en bois.
Figure 5.22 Espace entre les cerceaux

suffisamment large pour la silhouette
Construction d'un cadre
de panier de court.
ET
P.
Utilisez du ruban de coton

pour attacher les aciers en
place là où ils se croisent
M
je
Bandes de coton attachées

sur le cadre
Suspendre le cadre à la taille

1. Réalisez une ceinture en enroulant une longueur de ruban sergé solide (environ
environ 2 cm de large) autour de la taille de la figurine. Superposezles d'au moins 4 cm en
positionnant la jonction à michemin entre le milieu devant et la taille latérale de la figurine.
Épinglez solidement le ruban ensemble.
2. Glissez le cadre sur le cou de la figurine et positionnezle au bon niveau.
Demandez à quelqu'un de maintenir le cadre en place tout en le fixant à la ceinture.
3. Coupez une longueur de large ruban sergé ou de sangle (environ 5 cm de large) et appliquezle
de la manière suivante. Enroulez le ruban autour du bas du cadre et passezle derrière la ceinture
au milieu du dos. Superposez le ruban et les épingles ensemble pour qu'il forme une boucle.
Épinglez le ruban autour de la ceinture et des aciers horizontaux, créant ainsi des canaux.
4. Répétez le même processus au centre devant.

5. En utilisant la même technique, un ruban de largeur plus étroite doit être utilisé pour fixer les
côtés du cadre. Pour aider à maintenir ces rubans en place, cousezles autour des aciers
croisés en haut du cadre.
6. Retirez le cadre de la figurine avec la ceinture attachée. Sécurisez tout
les bandes avec les coutures et retirez toutes les épingles.
7. Lorsque vous habillez le cadre sur la figurine, la bande de taille peut être fixée
avec des points, une fermeture à crochet et barre ou Velcro®.
À la fin du XVIIIe siècle, un coussinet plus petit était utilisé pour remplir le dos de la robe. Ce
coussin peut être constitué d’une simple forme carrée ou incurvée et fixé juste en dessous de
la taille surélevée. Alternativement, un long volant en filet peut être utilisé pour créer le même
effet et soutiendra le dos de la jupe de la taille au sol.
Cerceaux de poche : Historiquement, les cerceaux de poche ont été utilisés vers le milieu du
XVIIIe siècle jusqu'en 1775, mais ils peuvent également être utilisés comme support lors du
montage de vêtements de taille moyenne datant du début du siècle. Des modèles tirés de
cerceaux de poche originaux peuvent être trouvés dans Period Costume for Stage & Screen
de Jean Hunnisett et Corsets and Crinolines de Norah Waugh.
Alternativement, la méthode simplifiée cidessous peut être utilisée pour créer une paire de
cerceaux de poche rapide et facile.
Grands paniers pour costumes de cour et jupes allongées : bien que le cerceau du XVIIIe
siècle ait atteint son apogée vers le milieu du siècle, les jupes avec d'énormes cerceaux
latéraux ont continué à être portées à la cour jusqu'à la Révolution en France et jusque dans
les années 1820. En Angleterre.
Certains exemples de ces grandes jupes de cour sont si énormes que les cerceaux de poche
sont totalement inadaptés comme moyen de maintien. Au lieu de cela, une armature solide
doit être construite et utilisée sous la jupe pour créer une silhouette et une silhouette appropriées.
sousstructure adéquate. La technique décrite ici est simple

manière de créer un cadre robuste en acier à crinoline et a été développé pour une
utilisation au théâtre1.
Une brève histoire des formes de jupes au XIXe siècle
La taille haute, devenue à la mode à la fin des années 1700, marque le début du XIXe
siècle avec un style vestimentaire particulièrement distinctif. En conservant cette forme,
les premières années du siècle se caractérisent par une taille qui ne cesse de s'élever
jusqu'à atteindre son apogée vers 1815. Tout en conservant une certaine décence, les
soubassements de cette période sont moins volumineux que les précédents. Les robes,
souvent constituées de mousselines et de gazes transparentes, étaient coupées avec des
jupes relativement droites, nécessitant peu de maintien pour définir leur forme, hormis un
petit coussinet porté dans le creux du dos. À partir de 1815, la silhouette de la jupe
commença à s'étoffer et l'ourlet prit une forme de cloche plus sphérique.
Au milieu des années 1820, la taille haute avait baissé tandis que les jupes continuaient
à augmenter progressivement en taille. Le nombre de sousvêtements portés sous les
jupes se multipliait inévitablement pour soutenir leur forme gonflée. Tout au long des
années 1830 et 1840, l’expansion de la jupe s’est poursuivie, la circonférence de l’ourlet
augmentant régulièrement. Un plus grand coussinet ou une agitation était utilisé à cette
époque pour remplir le dos de la jupe, tandis que de nombreuses couches de jupons
amidonnés et raidis étaient désormais portées pour créer la silhouette correcte. À la fin
des années 1830, un jupon plus résistant, appelé crinoline, était utilisé. Ce sousvêtement
tire son nom du mot français crin ou crin de cheval avec lequel le jupon était renforcé et ne
doit pas être confondu avec la structure en crinoline introduite quelques années plus tard.
Le tour de taille, qui avait temporairement baissé dans les années 1840, remonte dans
les années 1850. À cette époque, les jupes étaient devenues si grandes que le nombre
de jupons portés pour produire la forme était très encombrant. En 1856, la crinoline en
cage a été introduite pour résoudre ce problème. Fabriquée à partir d'une série de cerceaux
à ressorts en acier suspendus à des rubans, la crinoline réussit à libérer les femmes de
leurs jupons précédents, offrant ainsi un soutien ferme à la jupe. La forme de la jupe a
rapidement commencé à évoluer vers une silhouette légèrement plus élégante, s'aplatissant
sur le devant et s'étendant à l'arrière. Ce biais vers l’arrière de la figure semble se
développer tout au long de la décennie, culminant à sa fin dans la première ère de
l’agitation. Avec l'abandon de la crinoline, la forme de l'agitation était en partie dérivée du
bouclage et du drapé du surplus de tissu laissé par les jupes plus grandes. Le niveau de
la taille était également relevé à cette époque et le tour de taille porté assez haut. Pour
créer une silhouette mouvementée, les jupes étaient souvent soutenues par des armatures
basées sur la structure d'une demicrinoline et constituées de tissu renforcé de baleines
ou d'aciers. Des coussinets étaient également utilisés, remplis de paille, de coton ou de
plumes. Plus tard, au début des années 1870, lorsque les jupes étaient plus étroites, les
coussinets étaient portés seuls, avant d'être temporairement abandonnés pour faire place
à la nouvelle forme élancée de 1874.
Cette nouvelle mode marque un changement radical dans la silhouette féminine et

de courte durée. À cette époque, les formes des jupes étaient étroitement moulées sur les hanches et
maintenu à plat et rétréci sur le devant et les côtés. Le dossier était également ajusté, souvent
avec une traîne supplémentaire attachée à la jupe et positionnée parfois aussi bas
comme au niveau des genoux. Les trains étaient soutenus par des couches de volants attachés à l'arrière
d'un jupon ajusté. En 1882, l’agitation commença à revenir, devenant plus exagérée qu’auparavant.
Positionné légèrement plus bas que précédemment, il projetait
presque horizontalement à partir de la taille arrière de la silhouette. Le devant plus plat du
la jupe a survécu, contribuant à exalter l'extrémité de l'agitation derrière, qui
était également plus étroit que son incarnation précédente. Atteignant son zénith vers
Au milieu des années 1880, l’ampleur de l’agitation commença à diminuer et disparut complètement
au début de la décennie suivante. Les jupes devenaient désormais relativement déstructurées et
étaient soutenues par des jupons à godets raidis avec
volants et froncés au milieu du dos pour plus d'ampleur.
Costume de montage du XIXème siècle
Les formes des jupes du XIXe siècle sont les plus extrêmes et les plus variées des trois siècles et,
par conséquent, les vêtements de cette période peuvent être
Figure 5.23
Spencer et sa robe
en taffetas.
1807810. Britanique.
T.601962. Monté sur
une petite robe taille enfant
support, rembourré pour s'adapter
avec manchon supplémentaire
les soutiens.
long, étroit, tube
jupon ajusté au
figure sous le buste
doubler.
difficile à monter. Les conseils suivants peuvent être utilisés pour faciliter la réalisation des fondations afin de
soutenir et de définir la grande variété de formes de jupes.
Conseils de montage pour les jupes des années 1790 à 1820 : Bien que les jupes de la ligne Empire de
cette période soient beaucoup plus fines que celles des décennies suivantes, elles nécessitent toujours un soutien.
Une base de base, constituée d'un jupon tubulaire allongé, peut être utilisée comme base pour les jupes de ce
type. Le jupon doit être considérablement allongé et fixé à la silhouette juste en dessous du niveau de la taille
haute. Pour les jupes plus droites, les dimensions du tube doivent être adaptées à la circonférence du bas de
la figurine à son point le plus large. Tout excédent de tissu est ensuite plissé à l'arrière de la figurine, laissant
le devant et les côtés lisses. Des tubes avec une plus grande circonférence peuvent être utilisés pour des
jupes plus amples et des couches supplémentaires de filet utilisées sur le dessus si nécessaire. Pour maintenir
le devant du tube droit et éviter qu'il ne pousse vers l'avant, il peut être nécessaire d'appliquer des bandes de
coton à l'intérieur du devant du jupon, en les utilisant pour tirer le support vers l'arrière. Les bandes peuvent
être attachées autour du poteau ou des jambes de la figurine. De plus, un petit coussin ou une longueur de
filet froncé sera nécessaire pour soutenir l'intégralité des jupes au niveau du
centre arrière.
Tous les supports doivent être recouverts d'un jupon supérieur (p. 132). Ceuxci doivent être allongés,
froncés plus fortement dans le dos et appliqués sur la silhouette au niveau de la taille relevée. Il est important
de noter que de nombreuses robes de cette période sont fabriquées à partir de matériaux semitransparents
tels que la mousseline et nécessiteront une sousrobe pleine longueur faite sur mesure pour s'adapter en
dessous. Dans ce cas, un jupon haut ne sera pas nécessaire car la sousrobe sera suffisante.
Les instructions pour confectionner des sousvêtements se trouvent au chapitre 6.
Conseils de montage pour les jupes de 1825 à 1850 : Bien que la taille des jupes continue d'augmenter au
cours de cette période, une technique similaire peut être appliquée partout pour créer des supports appropriés.
En utilisant un jupon tube plissé et des couches de filet, la silhouette du support peut être évoluée et affinée
pour répondre aux exigences individuelles de chaque costume. En fonction des dimensions de la jupe, la
circonférence du jupon tube peut être augmentée au maximum.
Pour les costumes plus grands ou plus lourds, le tube peut être renforcé en appliquant des doubles couches
de baleines en polyester. Le haut du jupon est plissé assez uniformément autour de la silhouette et appliqué
bien en dessous du niveau de la taille.
La forme du support supérieur peut être développée avec des couches de filet soit appliquées directement
sur la figurine et le tube, soit fixées à une basque séparée (voir p. 129).
Les filets doivent généralement être plus fortement rassemblés vers l'arrière de la silhouette pour créer une
plus grande plénitude dans cette zone. Un coussinet fessier peut également être utilisé pour rehausser le dos
de la jupe. Il peut s'agir d'une simple saucisse en ouate roulée recouverte de tissu, ou d'un petit coussinet pour
les fesses en suivant les instructions de la section sur le XVIIIe siècle (p. 137).
Conseils de montage pour les jupes des années 18501860, La crinoline cage : Bien que la crinoline cage
n'ait été introduite qu'en 1856, les jupes sont généralement si grandes
tout au long de cette période, il est souvent conseillé d'utiliser des cadres plus solides en acier.
Il est cependant possible de créer de grands supports de jupe en utilisant la technique du
jupon tubulaire et du filet froncé utilisée au cours des deux décennies précédentes, mais la
quantité de volants en filet nécessaire pour constituer les supports peut être si considérable
qu'un cadre de crinoline peut être plus simple.
Il existe plusieurs manières d’utiliser les aciers pour fabriquer des supports de crinoline.
Historiquement, des anneaux d'acier étaient suspendus à une série de rubans s'étendant
depuis une ceinture ou étaient insérés dans des jupons en tissu soigneusement coupés. Des
modèles et des techniques spécifiques pour fabriquer des crinolines à l'aide de ces deux
systèmes peuvent être trouvés dans Period Costume for Stage & Screen de Jean Hunnisett
et Corsets and Crinolines de Norah Waugh. Certains monteurs de costumes préfèrent simplifier le système
Fabriquer un cadre de crinoline
Rédaction du patron 1.
Pour réaliser le patron du jupon, vous aurez besoin des éléments suivants
des mesures:
(a) Le tour de taille de la silhouette divisé par 4. (b) La longueur
centrale devant du costume, de la taille à l'ourlet, moins 5 cm.
2. Pliez un grand morceau de papier de soie en deux et marquez la mesure (b)
sur le pli. Carré en haut et en bas.
3. Divisez la mesure (a) en deux et marquez sur la ligne supérieure. La longueur de
la ligne du bas doit mesurer environ 33 cm de long.
Graphique 5.24
une ÷ 2
Patron pour une crinoline
0,75 cm
cadre.
Échelle = 5 cm
Pli
Lignes osseuses
3 cm
33 cm
A continué
4. Joignez ces deux points avec une longue règle en diagonale.

5. Pour créer un ourlet et une taille incurvés, relevez le coin inférieur droit du motif de 3
cm et dessinez une courbe douce (voir la Figure 5.23 pour obtenir des conseils).
La ligne droite en haut du motif doit être modifiée de la même manière, en élevant le
coin droit de 0,75 cm.
6. Divisez la mesure (b) par 6 et marquez 5 lignes osseuses équidistantes sur le
motif. Ces lignes doivent refléter la forme incurvée de l'ourlet.

motif jusqu'à l'autre côté. Le tissu peut maintenant être déplié et utilisé comme
motif complet.
Confection du jupon en tissu 1.

Dans un calicot épais ou un canard en coton, découpez trois panneaux en
utilisant le patron comme gabarit. Assurezvous qu'une marge de couture
de 2 cm a été prévue sur tous les côtés et que les lignes d'os sont marquées sur
chaque pièce.
2. Cousez les trois panneaux ensemble en laissant le jupon ouvert dans le dos.
Coupez et ouvrez les coutures.
3. Finissez les quatre côtés du jupon avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du
zigzag. Pour rendre le périmètre du vêtement plus robuste, repliez les bords finis
et surpiquez pour les maintenir en place.
4. A l'aide d'une machine en zigzag, cousez les rabats de la marge de couture
et des retournements de bord. Cela facilitera le processus d'enfilage des aciers, en
évitant qu'ils ne se coincent sous les poches lâches du tissu.
5. En utilisant les lignes osseuses comme guide, appliquez des boyaux à l'intérieur du
jupon en ruban de coton sergé. Utilisez une largeur de ruban plus grande que les
aciers. Les rubans doivent être cousus en place avec une ligne de couture parallèle,
en laissant un espace suffisamment grand pour insérer l'acier. Assurezvous que le
canal est légèrement plus large que l'acier afin qu'il puisse être enfilé confortablement
dans le boîtier, mais suffisamment fermement pour éviter qu'il ne se torde. Une
dernière gaine de ruban adhésif doit être appliquée sur l'ourlet du jupon.
6. Pour fixer la crinoline autour de la taille de la figurine, appliquez des liens sur le haut.
du jupon en ruban de coton.
Préparation et filetage des aciers 1. A

l'aide d'aciers d'environ 1 cm de large, coupez 6 longueurs aux dimensions suivantes.
Les aciers peuvent être coupés en les pliant en deux et en les pressant ensemble
avec une pince jusqu'à ce que
le métal
s'enclenche : Os 1
= 315 cm Os 2 =
285 cm Os 3 =
240 cm Os 4 = 190
cm Os 5 = 150 cm Os 6 = 115 cm
2. Avant de l'insérer dans le jupon, chaque longueur de baleine doit être recouverte d'un revêtement
extérieur. Pour ce faire, utilisez deux longueurs de ruban de coton d'une largeur
appropriée et cousez ensemble pour former une enveloppe étroite. Enfilez les aciers dans le
boîtier et cousez les extrémités pour empêcher les aciers de bouger. Laissez une languette
de ruban adhésif souple aux deux extrémités et terminez les bords bruts.
3. Enfilez les aciers dans les logements du jupon avec le plus grand dans l'ourlet.
Tirez jusqu'à ce qu'une quantité égale d'acier soit exposée à chaque extrémité.
4. Une fois que tous les aciers ont été enfilés, fixez chacun dans un anneau en les chevauchant
à l'arrière et en les liant avec un morceau de ruban adhésif (voir Figure 5.24).
Selon la taille du cadre souhaité, les aciers peuvent se chevaucher plus ou moins. Pour créer
un cadre plus petit, superposez les aciers en les enroulant autour de l'extérieur et de
l'intérieur du jupon. Fixezle en place avec quelques points passés à travers les languettes
de ruban souple à chaque extrémité des aciers.
5. Pour éviter que les cadres plus grands ne s'affaissent au centre du dos, une longueur de
du ruban de coton peut être fixé à la ceinture et enroulé simplement autour de chaque
anneau d'acier, en le soulevant et en le maintenant dans la bonne position.
NB Des cadres de crinoline plus grands peuvent également être réalisés en utilisant cette
technique. Assurezvous que les aciers sont augmentés proportionnellement aux mesures
indiquées cidessus et que l'ourlet du jupon est également élargi. Pour renforcer le cadre, ajoutez
au moins un anneau d'acier supplémentaire.
Figure 5.25
Fabrication d'un cadre

de crinoline.
Canaux pour aciers

fabriqués à partir de
ruban adhésif et cousus
à l'intérieur du jupon
Aciers
superposés au
centre en anneaux
Machine à zigzag
aplatir la valeur
de couture à
en confectionnant un jupon en calicot froncé non façonné avec un cordon de serrage à la taille. Les
canaux de bande sont cousus au jupon et les aciers insérés à travers une ouverture centrale au dos.
La taille et la forme du support peuvent être modifiées en superposant les aciers et en rassemblant le
calicot dans les zones nécessitant une plus grande ampleur. Ce système peut bien fonctionner, même
si l'insertion et la manipulation des aciers peuvent être difficiles et prendre plus de temps que prévu.
La méthode décrite ici est un système simplifié, utilisant une combinaison de techniques pour créer
une crinoline réutilisable, rapide à réaliser et facile à adapter à différentes tailles (voir image en
couverture). Il peut également servir de base à des jupes plus grandes d’autres époques. La crinoline
est constituée d'un
Graphique 5.26
Dolman en velours.
Vers 1885. Britanique. T.299
1983. Monté sur un
porterobe moderne
London et rembourré pour
s'adapter.
Fondation d'agitation
créé en utilisant une
combinaison d'un cadre et
tampon appliqué sur le
dessus d’un jupon tube
plissé.
Fabriquer un tapis d'agitation
1. Redimensionnez le motif (Figure 5.26) et adaptezle si nécessaire.

dimensions.
2. En utilisant le patron comme modèle, découpez deux panneaux de tissu dans un calicot ou un
polycoton de poids moyen, en ajoutant une marge de couture de 2 cm de tous les côtés.
Il est préférable de le faire avec le tissu en biais.
3. En travaillant avec un seul morceau de tissu, marquez les lignes de points à l'aide
une roue de traçage.
4. Marquez les deux lignes de point du milieu jusqu'à l'avant du tissu,
avec traçage du fil à la main ou à la machine.
5. Placez endroit contre endroit les deux morceaux de tissu exactement l'un sur l'autre et fixezles
avec des épingles.
6. Cousez les deux morceaux de tissu ensemble autour du périmètre du coussin,
en laissant trois petites ouvertures comme indiqué sur le patron.
7. Coupez la valeur de couture sur environ 1/2 cm de tous les côtés. Minimisez les retournements
volumineux dans les coins en coupant autant de surplus de couture que possible sans couper
les coutures. Pour faciliter le tissu lors du retournement, coupez dans les courbes.
8. Sortez le tampon en le tirant à travers l'une des ouvertures. Utilisez un blunt

pointe, comme une aiguille à tricoter, pour faire ressortir les extrémités, en prenant soin de ne pas
percer.
9. Une fois le tissu dégonflé, cousez les deux couches de tissu ensemble le long du
les lignes de traçage des fils.
10. À l'aide des ouvertures séparées, remplissez les trois sections individuelles du coussin.
avec des fragments de ouate de polyester, jusqu'à ce que chacun soit ferme.
11. Fermez les ouvertures avec des points coulés.
12. Pour plus de portance, un coussinet supplémentaire peut être fabriqué séparément et fixé avec
quelques points de suture au bas du coussinet du milieu.
13. Appliquez des bandes de coton sur l'agitation comme liens ou cousez le tampon directement sur le
chiffre.
Figure 5.27
Échelle = 5 cm Modèle pour un bloc animé.
ouverture
ouverture
ouverture
ouverture
Coussinet
supplémentaire
fixé au bas du
coussinet central.
A continué
Faire un cadre d'agitation

1. En utilisant les mesures de la Figure 5.27, dessinez le motif du cadre sur du papier de soie.
Les mesures peuvent être ajustées si nécessaire pour créer des cadres plus petits ou
plus grands.
2. À l'aide d'un morceau plié de calicot épais ou de coton canard, positionnez le motif de tissu
sur le dessus du tissu en faisant correspondre la ligne Y au pli. Maintenez avec des
épingles et découpez la forme en ajoutant des surplus de couture de 2 cm sur tous les côtés.
3. Marquez le motif sur le tissu à l'aide d'une molette (voir Couture).
Annexe p. 235). Assurezvous que toutes les lignes de points et d'os sont incluses ainsi
que la ligne X. Retirez le tissu et dépliez le tissu.
4. Pliez le tissu sur les deux lignes marquées X et fixezle avec des épingles.
5. Pour aider à définir la forme du cadre, fixez définitivement les deux plis en cousant chacun
d'eux, à environ 1/2 cm du bord.
6. Terminez le haut et le bas du cadre avec des ciseaux à cranter,
surjet ou zigzag.
7. Avec les côtés endroit contre endroit, cousez les deux bords bruts au milieu du dos.
couture. Coupez la couture et appuyez pour l'ouvrir avec un fer à repasser.
8. En utilisant les deux lignes de pliage marquées X comme point de départ et d'arrivée, appliquez
demianneaux de polyester désossés directement sur le tissu. Utilisez un point zigzag
large à la machine et suivez les lignes osseuses marquées. Assurezvous que la courbe
naturelle du désossage correspond à la courbe de l'agitation finie. Comme le support
est actuellement dans le mauvais sens, cela signifie que le désossage doit être
appliqué avec la courbe courbée dans le sens inverse. Faire
Graphique 5.28
24 cm Échelle = 5 cm
Modèle pour une agitation
7,5 cm
cadre.
3 cm
16 cm
Cadre agitation
découpé au pli
13 cm
ligne
14 cm
Pli
Ligne osseuse
Y
91 cm Ligne
X
15 cm
16 cm
17 cm
5 cm
38 cm 16
54 cm
Le cadre de l'agitation étant plus robuste, une double couche de Rigilene® peut être utilisée
si nécessaire. Pour éviter que le cadre ne se déforme, cousez les baleines ensemble avant de
les appliquer sur le tissu. Ce faisant, assurezvous que la courbe naturelle des deux
bandes va dans la même direction.
9. Appliquez un dernier demianneau de baleines sur l'ourlet du cadre.
10. Tricoter deux rangées de points de froncement le long du haut de l'agitation, entre
les lignes de pliage marquées X.
11. Retournez le tissu dans le bon sens et laissez l'agitation prendre forme avec la couture qui
descend au centre du dos.
12. À l'aide des points préparés, tirez le tissu du devant en fronces entre
les lignes de pliage marquées X, jusqu'à ce qu'elles correspondent à la largeur du dos. Fixez les
fronces en cousant le devant et le dos ensemble.
13. Appliquez des bandes de coton sur l'agitation comme liens ou cousez le cadre directement sur le
chiffre.
Figure 5.29
Création d'un cadre à agitation.
Jupon
Baleines
en polyester tube
cousues à
l'intérieur de l'agitation
Jupon en tissu taille trois quart, laissé ouvert dans le dos. Des enveloppes sont
cousues à l'intérieur du vêtement dans lesquelles des longueurs d'acier graduées
sont enfilées, laissant les extrémités des aciers exposées à l'arrière. Pour créer un
cadre sphérique, les extrémités des aciers sont liées ensemble en anneaux. Le
dos ouvert du jupon permet d'ajuster facilement le support en superposant plus ou
moins les aciers, évitant ainsi toute manipulation osseuse difficile. Pour empêcher
l'avant du cadre de pousser vers l'avant, des bandes de coton doivent être appliquées
Graphique 5.30
Fabriquer un train
soutien.
Lignes franches Terminez tous les bords

avec des ciseaux
à cranter ,
ov est loc king
ou zigzag Volants en filet
Tissu épais
Tube
jupon
Tissu
fondation
(un) (b)
Fondation en tissu. Fixation d'un support de train.
à l'intérieur du devant du jupon et utilisé pour tirer le cadre vers l'arrière. Le
des rubans peuvent être fixés autour du poteau ou des jambes de la figurine.
Des filets froncés et un jupon haut doivent toujours être utilisés en combinaison avec
le cadre à crinoline. Les filets ne sont pas seulement un moyen utile de constituer
ajustant la forme du support, mais protégera également le costume des
aciers. Au fil du temps, des dommages peuvent être causés aux jupes historiques reposant directement sur
audessus de ces bandes de métal aux bords tranchants.
Conseils de montage des jupes à bustes : Supports pour les deux périodes de bustes
ont été historiquement créés en utilisant une variété de cadres et de pads différents. Encore une fois,
des modèles peuvent être trouvés dans Period Costume for Stage & Screen de Jean Hunnisett et
Corsets et crinolines par Norah Waugh. Inclus ici est un modèle pour un basique
un coussin d'agitation et une méthode simple pour créer un cadre d'agitation plus structuré. Le
deux techniques peuvent être adaptées en taille pour des costumes individuels et fonctionnent souvent
bien utilisé ensemble comme seul. Des jupons tubulaires doivent être utilisés pour
Rédaction du patron du jupon
Patron pour le jupon devant Patron pour le jupon dos
1. Pour dessiner le patron, vous aurez besoin des mesures suivantes :

(a) La circonférence de la silhouette située à environ 8 à 10 cm sous la taille, divisée par 4.
(b) La longueur du jupon. Cela peut être calculé en mesurant la longueur de la jupe centrale devant à partir de la taille.
jusqu'à l'ourlet et en soustrayant 8 à 10 cm selon l'endroit d'où la mesure de la circonférence a été prise.
Il convient de soustraire 3 à 5 cm supplémentaires pour garantir que le jupon ne soit pas visible sous l'ourlet du costume.
latérale
Patron pour le jupon devant Patron pour le jupon dos
Coutur
2. En vous référant à la figure 5.30 pour vous guider, tracez une ligne droite sur le côté gauche d'un grand morceau de papier de soie.
3. À l'aide d'un ruban à mesurer, marquez la mesure (b) sur cette ligne, en étiquetant le haut comme X et le bas Y.
4. Sur le motif du devant, les lignes X et Y constituent la ligne 4. Sur le motif du dos, les lignes X et Y sont le côté de
centrale du devant du jupon et doivent être le jupon et doit être marqué comme étant le droit du grain.
marquées comme le pli.
5. Carré en face du point X et du point Y.
6. À l'aide d'un ruban à mesurer, marquez la mesure (a) le long de la ligne supérieure à partir du point X et étiquetez ce P.
droit
7. L'ourlet du motif devant doit être 7. L'ourlet du motif du dos doit mesurer entre 85 et 100 cm.
entre 40 et 50 cm. Marquez cette distance le long de la Marquez cette distance le long de la ligne du bas à partir du
ligne du bas à partir du point Y et étiquetezla Q. point Y et étiquetezla Q.
8. Joignez le point P et le point Q par une ligne droite.
9. Prolongez cette ligne 1 cm audelà du point P et étiquetez ce M. Joignez M et X avec une courbe lisse, en vous référant à la Figure 5.30.
à titre indicatif.
10. À partir du point M, utilisez un ruban à mesurer pour marquer la mesure (b) sur la ligne diagonale et étiquetez ce N. Joignez les points
sur
N et Y avec une courbe lisse, en vous référant à la Figure 5.30 à titre indicatif.
12. Ajoutez une marge de couture de 2 cm à l'extérieur du motif.

11. À partir du point M, mesurez environ 15 cm et marquez l'ouverture
centrale du dos.
13. En regardant la forme du costume, évaluez le nombre et les dimensions des volants en filet nécessaires pour soutenir le
ourlet du vêtement. Une fois cela établi, marquez les lignes de volants sur le motif. Ceuxci devraient suivre
fil
le
la courbe de l'ourlet et peut être utilisé comme guide lors de l'application des volants sur le jupon.
un
M un M
X X
P. P.
Pli
Échelle = 5 cm Échelle = 5 cm
Ouverture CB
Jupon devant
Coupez 1 panneau sur
pli
couture
Ligne
CB
de
b
Couture latérale
Jupon dos
b
b b Couper 2 panneaux
l lin Frill
n
que C'est
N
Xunmple
C'est
volant
compter s'il vous plaît
C'est
C'est
ET Q ET Q
50 cm 100 cm
Figure 5.31
Modèles de jupons devant et dos (années 1890 à 1909).
157
Faire le jupon
1. À l'aide d'un calicot de poids moyen à épais, pliez le tissu en deux et positionnez la pièce du patron
sur le dessus, en faisant correspondre les lignes X et Y au pli. Épinglez le motif en place et
découpez le panneau avant du jupon.
2. La pièce du patron du dos doit être posée sur le calicot plié,
en faisant correspondre les lignes X et Y au fil droit du fil, mais en vous assurant que la marge de
couture est incluse. Si le motif est trop grand pour tenir sur le tissu, dépliez le calicot et découpez
les deux panneaux arrière individuellement.
3. À l'aide d'une roue à tracer, marquez les lignes de points, les lignes d'ourlet et de volants sur le
calicot (voir Annexe Couture p. 235).
4. Marquez les lignes de volants jusqu'au devant du tissu, à la main ou
traçage du fil à la machine.
5. Endroit endroit contre endroit, cousez les deux panneaux arrière ensemble le long de la ligne de
couture diagonale, en n'oubliant pas de laisser une ouverture au milieu du dos d'environ
15 cm. Terminez la couture avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du zigzag et appuyez pour
l'ouvrir.
6. Avec les côtés endroit contre endroit, cousez les panneaux avant et arrière ensemble le long du
les coutures latérales. Terminez les coutures avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du zigzag et
appuyez pour ouvrir.
7. Coupez et finissez la taille et l'ourlet du jupon à l'aide de ciseaux à cranter, de surjet ou de zigzag.
Pour renforcer la taille, pliez le bord supérieur et fixezle avec une ligne de surpiqûres.
8. Pour ajouter du volume à la partie inférieure du jupon, préparez le

volants en filet, selon la méthode du ramassage rapide (voir annexe p. 243). Cousez les volants
à l'ourlet du jupon, en utilisant les lignes précédemment marquées comme guide.
Figure 5.32
Jupon terminé avec volants

en filet
cijoint.
9. Pour protéger le costume des bords bruts du filet, recouvrez les volants avec
une couche de tissu froncé tel que le habotai en soie.
10. Enfilez le jupon sur la silhouette et placezle 8 à 10 cm en dessous du niveau de la
taille. Fermez l'ouverture centrale du dos au point de surjet et, si nécessaire,
cousez le jupon à chevrons sur la silhouette à l'aide d'une aiguille courbe.
soutiennent le reste de la jupe et toujours utilisés en combinaison avec des coussinets et des
cadres. Une couche de filet froncé et de jupon supérieur doit être appliquée sur le dessus de
l'ensemble du support, contribuant ainsi à consolider et lisser la silhouette.
Conseils de montage pour les jupes de 1875 à 1882, supports de train : Bien que les jupes
relativement étroites des robes de cette période ne nécessitent pas de supports ou de cadres de
grande taille, les longues traînes de cette époque nécessitent souvent une attention supplémentaire.
Cela peut être fait simplement en découpant une longue forme de fondation triangulaire en calicot
ou en coton épais, de la longueur et de la largeur du train (voir Figure 5.29(a)).
Des rangées de volants en filet gradués peuvent ensuite être appliquées sur les fondations,
s'étendant jusqu'au sol si nécessaire. Une fois le support constitué, les volants en filet doivent
être recouverts d'une couche de tissu froncé, tel que du habotai en soie, pour protéger le costume
de tout bord tranchant. Le support de traîne doit être utilisé en combinaison avec un jupon tube
et fixé pardessus à un niveau approprié au costume. Dans certains cas, ce montant sera
étonnamment bas.
Conseils de montage pour les jupes des années 1890 à 1909, jupon de soutien : les jupes de
cette période étaient relativement peu structurées par rapport aux modes précédentes du XIXe
siècle et avaient tendance à être soutenues par des jupons à godets, renforcés par des volants
et des volants. La souscouche décrite ici peut être adaptée et utilisée comme jupon de soutien
sous la plupart des jupes de cette période. En utilisant le motif comme forme de base, des volants
en filet de différentes tailles et quantités peuvent être ajoutés à l'ourlet du jupon pour créer une
base personnalisée selon les exigences de chaque costume. Le jupon est découpé en trois
panneaux, un pour le devant et deux pour le dos. Pour éviter l'encombrement et simplifier le motif,
le sousvêtement est positionné bien en dessous de la taille et doit être utilisé en combinaison
avec un jupon tube.
Une brève histoire des formes de jupes du XXe siècle
La plupart des grands changements de cette période se sont concentrés dans la première moitié
du siècle. Entre 1900 et 1908, lorsque le corset en S était à la mode, les jupes étaient coupées
pour épouser la silhouette assez près, s'évasant sous le genou. En 1906, le niveau de la taille fut
modifié par l'introduction de la jupe corselette,
qui s'ajustait étroitement autour de la taille de la silhouette, s'élevant de plusieurs centimètres audessus
sa ligne naturelle. Les jupons de cette époque reflétaient le style des jupes, avec
volants et volants supplémentaires pour le soutien. Alors que les nouvelles jupes slim s'imposaient
du monde à la mode en 1910, les jupons de ce type étaient écartés.
Des vêtements tels que la jupe entravée poussaient ce style à de tels extrêmes qu'il devenait parfois
difficile pour les femmes de marcher. Naturellement, les difficultés pratiques d’une telle
une silhouette étroite signifiait qu'il ne pouvait pas durer longtemps et une fois la Première Guerre mondiale
La guerre a commencé, les ourlets ont augmenté pour atteindre une largeur plus réaliste.
La guerre terminée, la silhouette bien connue des années 1920 se développe.

La silhouette garçonne plate à la mode était vêtue de simples jupes droites, avec des ourlets montants et
des tailles basses non ajustées. À la fin de la décennie,
cette forme cédait déjà la place au profil plus naturellement courbé de
les années 1930. Inspirées par la nouvelle technique de coupe en biais, les jupes
s'accrochait maintenant aux hanches de la silhouette, tombant en longs et gracieux plis aux pieds. En
revanche, les jupes des années 40 étaient bien plus économiques.
Ce changement a été généré par la Seconde Guerre mondiale et l'introduction du
programme de services publics en 1941, qui gardait un contrôle strict sur la quantité de temps et
l'argent dépensé en vêtements. En conséquence, les jupes étaient coupées droites ou froncées en
des plis peu généreux, avec des lignes d'ourlet économiques qui arrivaient juste en dessous du genou.
Alors que le rationnement se poursuivait pendant quelques années après 1945, les modes simples des
années de guerre ne pouvaient pas être immédiatement rompues et ce n'est qu'à la fin de la décennie
qu'un style plus extravagant, inspiré du nouveau look de Christian Dior, commença à faire effet. Cette
nouvelle silhouette privilégiait les hanches exagérées, les tailles fines et une jupe à la fois plus ample et
plus longue. Dans les années 1950, les jupes étaient souvent soutenues par des jupons fabriqués à partir
de couches de filet de nylon froncé,
similaire aux techniques utilisées pour le montage des costumes. En 1957, la silhouette plus ample avait
cédé la place à des jupes plus fines ou à des formes en forme de « A », qui se sont poursuivies
dans les années 1960. En 1965, la longueur des ourlets avait considérablement augmenté pour atteindre le premier
minijupes. Ce nouveau style était si court que très peu de choses pouvaient être portées en dessous,
rendant les slips et les jupons superflus. A la fin de la décennie, la vogue pour
les minijupes étaient passées et les vêtements jusqu'au sol étaient devenus à la mode. À partir de là
Les lignes d'ourlet et les formes des jupes fluctuaient constamment, correspondant aux changements plus
rapides et aux modes plus diversifiées que nous connaissons aujourd'hui.
Costume de montage du XXème siècle
Même si le XXe siècle a connu des changements radicaux, les jupes

de cette période ont tendance à être plus faciles à monter que ceux des deux précédentes
Cent ans. Selon la taille et le style du costume, la plupart des jupes peuvent
être soutenu de manière satisfaisante à l’aide d’une combinaison d’un jupon tubulaire et d’un filet
fioritures. Voici quelques lignes directrices et conseils généraux qui peuvent être utilisés pour
aide lors de la préparation des jupes du XXe siècle à exposer.
Conseils de montage pour les jupes des années 1900 à 1909 : Les costumes de cette période
peuvent être soutenus par le même type de jupon utilisé à la fin du XIXe siècle et utilisé en
combinaison avec un jupon tube. La quantité et la position des volants en filet doivent être
appliquées au jupon en fonction de la forme du costume individuel.
Conseils de montage pour les jupes des années 1910 à 1915 : Lors du montage des jupes
étroites de cette période, il peut être nécessaire d'utiliser un support qui se rétrécit au niveau de l'ourlet.
Par exemple, bon nombre des robes plissées distinctives confectionnées par Mariano Fortuny
semblent souvent plus avantageuses si elles sont montées sur une base de forme conique
inversée. La coupe droite du jupon tube peut facilement être adaptée en cousant un certain
nombre de longues pinces autour de l'ourlet du support avant d'appliquer les baleines en polyester
(4 pinces suffisent généralement). Pour aider le costume à pendre en douceur, il est souvent
judicieux de placer le tube en calicot sur une couche de tissu glissant tel que le habotai en soie.
Les supports Melinex® peuvent également être utilisés pour
Figure 5.33
Deux jupons confectionnés

pour être portés sous une
robe de soirée à paillettes
coupées en biais de Coco
Chanel et une robe de soirée
en satin coupée en biais
de Madeleine Vionnet. Les
parties supérieures des
personnages étaient
recouvertes à la main, tandis que les jupes étaient
fabriqué séparément
et cousu à la taille de
les figures.
162
6
Turb leshooting
été abordé dans les chapitres précédents, un certain nombre d'autres problèmes souvent
Bien que lasurgir
plupart
lorsdes
de aspects essentiels
la préparation des du montageà des
vêtements costumes
exposer. aient déjà
Ces accrocs été
supplémentaires
sont généralement associés à des articles plus anciens dont des parties du costume sont
faibles, endommagées, déformées ou même manquantes. Cependant, les costumes
modernes peuvent également poser le même genre de difficultés. Les problèmes peuvent
varier en ampleur, depuis des problèmes assez importants, comme des pièces manquantes
dans une tenue, jusqu'à de petits ajustements, dont la nécessité ne devient évidente qu'une
fois le costume monté. Même si les problèmes plus importants prédomineront inévitablement,
il ne faut pas sousestimer l’importance de s’attaquer aux problèmes plus mineurs. Par
exemple, les derniers ajustements et touches de finition appliqués à un costume avant qu'il
ne soit exposé peuvent faire une énorme différence dans son apparence finale et un peu
plus de temps doit toujours être prévu pour ces améliorations.
Ce chapitre traite de certains problèmes et ajustements qui peuvent être nécessaires
lors du montage d'un costume sur une figurine. Le nombre de problèmes pouvant
survenir est probablement illimité et ce livre ne traite que de ceux qui surviennent le
plus fréquemment. Les méthodes et techniques décrites ici doivent être traitées
comme des exemples approximatifs et doivent être adaptées et développées pour
répondre aux difficultés de montage individuelles.
Coussinets supplémentaires
Bien que la mise en forme d'un torse avec un rembourrage souple soit traitée en détail au chapitre
4, il est parfois nécessaire d'attacher des pièces de rembourrage supplémentaires à une figurine
comme étape finale. Ces coussinets peuvent être utilisés pour combler les rides résiduelles, définir
des formes de corsage inhabituelles, ajouter de la plénitude finale au buste, lisser les dépressions
peu attrayantes causées par les tissus déformés et les os déformés et aider à empêcher les jupes
et les corsages sans bretelles de glisser le long de la silhouette. Tous les costumes ne nécessitent
pas ce type de travail et les raisons d'utiliser des coussinets supplémentaires peuvent varier considérablement.
Figure 6.1
Robe en mousseline avec ourlet brodé. C. 1830. Britannique ou français. T.511934. Monté sur un
torse en fibre de verre fabriqué par H&H Sculptors Ltd et rembourré pour s'adapter.
Robe en mousseline de cisaillement montée sur le dessus d'une sousrobe sur mesure et
de supports de soutien supplémentaires.
163
Par exemple, des coussinets peuvent être utilisés pour traiter les zones à problèmes de
figurines déjà fortement façonnées avec de la ouate de polyester, tout en fournissant
également un outil utile pour affiner les mannequins qui ne nécessitent aucune autre modification.
Les serviettes supplémentaires peuvent être préparées et utilisées de trois manières
différentes. La méthode la plus simple consiste à coudre des morceaux de rembourrage isolés
directement sur la figurine, en les recouvrant ensuite de tissu. Alternativement, des morceaux
de rembourrage recouverts peuvent être confectionnés individuellement et glissés à l’intérieur
du costume pendant l’habillage. Une technique moins courante consiste à façonner la ouate
selon des formes plus spécifiques en la rigidifiant avec du carton musée ou du Reemay®.
Ces coussinets renforcés peuvent être fixés directement sur la figurine ou insérés librement à
l'intérieur du costume. La taille et la forme des coussinets diffèrent en fonction du problème
de montage individuel et peuvent varier de petits morceaux de rembourrage de quelques
centimètres de large à de grandes sections de ouate coupées pour couvrir tout le devant du torse.
Appliquer des coussinets supplémentaires directement sur la figurine
Bien qu'il soit important de ne jamais trop remplir un costume, des tampons de ce type peuvent
être facilement utilisés pour lisser bon nombre des rides et des plis les plus simples. Comme
le rembourrage est cousu directement sur le torse, cette technique est la plus adaptée pour
une utilisation sur des figurines avec une finition en tissu. Les mannequins à surfaces solides
devront être recouverts d'une couche préliminaire de tissu extensible avant de pouvoir
appliquer les coussinets (voir p. 57). Pour établir la forme et la taille exactes du rembourrage,
habillez le costume sur la figurine et prenez un patron en papier de soie de la zone à problème.
Celuici peut ensuite servir de gabarit pour découper un morceau de ouate de polyester aux
dimensions adaptées. Pour une finition lisse, adoucissez les bords du rembourrage.
Positionnezle soigneusement sur la figurine et mettez le point à chevrons en place en utilisant
la même technique décrite au chapitre 4 (p. 78). Une fois fixé, le rembourrage doit être
recouvert d'une couche de tissu extensible pour isoler les fibres de l'objet. Avec des pièces
de rembourrage individuelles comme cellesci, il n'est pas nécessaire de couvrir tout le torse,
mais seulement la zone où la ouate a été appliquée.
Les instructions suivantes expliquent ce processus.
Revêtement de zones isolées de rembourrage en tissu extensible
1. Étirez un morceau de jersey de coton sur la zone rembourrée et fixezle au

figure avec quelques épingles.
2. Pour défroisser tous les plis et bien ajuster le tissu sur le rembourrage, travailler autour de la forme
en étirant et en épinglant le maillot sur la silhouette jusqu'à ce que le rembourrage soit
complètement ceinturé d'épingles. Le tissu doit recouvrir le rembourrage d'au moins 2 cm de
tous les côtés.
DÉPANNAGE 165
3. En travaillant à l'intérieur des épingles, fixez le maillot de manière permanente au

figure avec un petit point de chevrons.
4. Retirez les épingles et coupez l'excédent de tissu avec une paire de petits ciseaux
pointus. Pour éviter que les bords ne s'enroulent et ne s'effilochent, étirez et
éloignez le maillot du chevron pendant que vous travaillez et coupez le plus
près possible de la ligne de point.
Figure 6.2
Recouvrement de zones
isolées de rembourrage avec du tissu.
Jersey
Ouate
Coussinets lâches
Comme leur nom l'indique, les coussinets en vrac sont constitués individuellement de morceaux de rembourrage non
attachés qui peuvent être glissés à l'intérieur d'un costume pour aider à lisser les zones problématiques. Les coussinets
de ce type sont fabriqués à partir de morceaux façonnés de ouate de polyester recouverts des deux côtés d'une
couche de tissu isolant lisse, tel que le habotai de soie.
Des tampons amovibles peuvent être utilisés pour résoudre un certain nombre de problèmes de montage différents.
En particulier, ils sont d’une grande valeur pour habiller des tenues composées de plusieurs vêtements. Par exemple,
une veste portée pardessus une robe peut parfois nécessiter plus de rembourrage que la taille et la forme de la robe
ne le permettent. Dans ce cas, des coussinets amples peuvent être confectionnés et glissés à l’intérieur de la veste
pardessus la robe. Si nécessaire, des coussinets peuvent être partiellement attachés à la figurine pour aider à les
maintenir en place.
Il existe de nombreuses autres utilisations pour lesquelles des tampons amovibles peuvent être utilisés. Le plus
souvent, ils peuvent être utilisés pour compléter le buste de costumes ajustés.
Constitués par paire assortie, les coussinets de poitrine peuvent généralement être glissés à l'intérieur de la zone des
bonnets pendant que le vêtement est habillé sur la silhouette. Pour les aider à disparaître, des coussinets de poitrine
doit toujours être recouvert d’un tissu assorti à la couleur de la tenue. À

faciliter l'accès, la fermeture du vêtement doit rester ouverte jusqu'à ce que les coussinets
ont été insérés. Une fois en place, le costume doit être attaché pardessus
et les coussinets lâches seront maintenus en place par la pression du costume contre le
chiffre. Des tampons libres peuvent également être utilisés pour aider à lisser les creux et les indentations laides.
et les plis causés par des tissus déformés et des os déformés ou endommagés.
Fabriquer des tampons lâches
1. Une fois le costume habillé sur la figurine, réalisez un patron pour le coussin ample.
Pour ce faire, placez un morceau de papier de soie contre le costume là où il y a du surplus.
Un support est nécessaire et, à l'aide d'un crayon doux, tracez la forme du
zone problématique.
2. Retirez le tissu de la figurine et égalisez le motif si nécessaire.
3. Sélectionnez une ouate de polyester d'une épaisseur adaptée et utilisez le motif comme motif.
modèle pour découper le bloc. Si des patins droits et gauches identiques sont requis,
utilisez le motif pour découper une forme supplémentaire.
4. Estompez les bords du rembourrage en utilisant la même technique décrite
dans. 78.
5. Avec le coussin à plat sur une table, posez un morceau de tissu, tel qu'un habotai en soie, dessus.
le dessus de la ouate et épinglezle en place.
6. Retournez le tampon et coupez le tissu autour de la forme afin qu'il se chevauche.
le rembourrage d'environ 1 cm de tous les côtés.
7. Placez le rembourrage entre une deuxième couche de tissu et épinglezle en position.
Ce faisant, assurezvous que les broches traversent bien le rembourrage et
s'accrocher au tissu de l'autre côté.
Graphique 6.3
Bord en plumes Première
couche de tissu
1 cm
W ajoutant
Première
couche de tissu Deuxième couche
de tissu Ligne de couture
supplémentaire, nécessaire
uniquement si vous finissez les
bords bruts avec des ciseaux à cranter
(a) Étape 1. (b) Étape 2.

DÉPANNAGE 167
8. Retournez le pad et retirez les broches d'origine.

9. En utilisant le bord coupé comme guide, cousez une ligne de couture à environ 2 à 3 cm du
périmètre du coussin, en passant à travers toutes les épaisseurs. Cela peut être fait à la main
ou à la machine.
10. Coupez tout excédent de tissu et finissez les bords bruts avec du surjet ou du zigzag. Si vous
utilisez des ciseaux à cranter, travaillez une ligne de couture supplémentaire juste à
l'intérieur de la ligne de coupe.
Coussinets renforcés
Les coussinets raidis sont moins couramment requis que les deux types précédents. Cependant, lorsque
cela est approprié, ils peuvent être utilisés avec beaucoup d’efficacité. Renforcé avec une couche de
carton musée léger ou Reemay®, des tampons de plus de précision et
Graphique 6.4
Corsage et jupe
fait d'eau
soie. Vers 1858. Britanique.
un porterobe moderne

London et rembourré pour
s'adapter.
Pour aider l'arrière du corsage
à reposer doucement sur
la jupe, un coussinet
raidi en Reemay® et
renforcé par des
baleines a été inséré dans le
dos du costume.
Une fois la jupe en place
été monté, le coussin a été

positionné sur le dessus et
cousu au
figure pour le maintenir

en place, avant d'habiller le
corsage.
une structure peut être créée. Comme pour les coussinets libres, les supports de ce type peuvent être
glissé à l'intérieur du costume sous forme de formes non attachées, ou peut être attaché davantage
solidement à la figurine avec des coutures.
Cette technique convient aux tenues comportant des zones déroutantes de surplus de tissu, comme
comme de la plénitude autour des omoplates ou des costumes aux dessins exagérés qui
nécessitent un soutien plus spécialisé qu’un corps arrondi ordinaire ne peut en fournir. Pour
par exemple, certains des corsages plissés et froncés des années 1840 et 1850
sont parfois découpés dans des formes si inhabituelles qu'ils nécessitent une aide supplémentaire
pour aider à former la bonne silhouette. Des coussinets renforcés peuvent être utilisés pour faciliter
ces problèmes de manière contrôlée et structurée. Cette technique peut également être utilisée
pour aider à donner aux silhouettes une apparence plus corsetée ou pour créer un aspect ferme et aplati
support pour le devant ou le dos des corsages ajustés.
Fabriquer des coussinets raidis
1. Avec le costume habillé sur la figurine, réalisez un patron pour la personne raidie.
tampon. Pour ce faire, placez un morceau de papier de soie contre le costume à l'endroit où
un support supplémentaire est nécessaire et, à l'aide d'un crayon doux, tracez la forme du
zone problématique.
2. Retirez le tissu de la figurine et égalisez le motif si nécessaire.
3. En utilisant le motif comme modèle, découpez la forme du tampon dans un morceau de papier.
carton de musée de poids moyen ou Reemay®. Si plaquettes droite et gauche identiques
sont nécessaires, utilisez le motif pour découper une forme supplémentaire.
4. Posez la forme sur un morceau de ouate de polyester et maintenezla avec un
quelques épingles. Découpez tout autour en laissant 2 cm de ouate sur tous les côtés.
5. Fixez la ouate à la forme en cousant à travers les deux épaisseurs, à 1 cm de
le bord de la carte. Cela doit être fait en utilisant un point de pointage lâche à la main.
Graphique 6.5 Forme en Reem ay ou ® tissu

en carton de musée
W ajoutant
bords à
plumes
(a) Étape 1. (b) Étape 2. (c) Étape 3.

DÉPANNAGE 169
6. Aplatissez les bords de la ouate jusqu'à la ligne d'amure. Coupez autour du

forme de carte, en coupant tout excédent.
7. Recouvrez la ouate d'une couche de tissu isolante. Pliez le tissu jusqu'à l'arrière de la forme
rembourrée et cousez au point de surjet jusqu'au bord de la carte.
NB Si le verso du coussinet raidi touche une partie du costume, le verso de la carte doit
également être recouvert de tissu.
8. Ces coussinets peuvent être glissés à l'intérieur du costume sous forme de coussinets libres ou
être fixés à la figurine avec des points de suture.
Utiliser des coussinets pour empêcher les jupes et les corsages sans bretelles de glisser
Il devrait rarement être nécessaire d'empêcher les jupes ou les corsages sans bretelles de glisser le
long d'une silhouette. Dans la majorité des cas, si la taille, les hanches et le buste sont rembourrés à
la bonne taille, les costumes s'attacheront confortablement autour du torse et maintiendront leur
position sans difficulté. Il y a cependant toujours des exceptions à la règle et, dans certains cas, des
supports supplémentaires peuvent être nécessaires pour aider les vêtements présentant des
problèmes d'habillage spécifiques. Ces problèmes peuvent varier en nature, mais sont le plus
souvent causés par des incohérences déconcertantes entre les tours de taille des jupes et des
corsages. Par exemple, la ceinture d’une jupe est parfois inexplicablement plus grande que les
dimensions de la taille de son corsage assorti. Les tenues du XIXe siècle souffrent le plus souvent
de ces écarts, ce qui complique le processus de montage. Comme de nombreux corsages sont
conçus pour se fixer sur le haut des jupes, la taille de la silhouette doit rester petite et des méthodes
de soutien alternatives doivent être trouvées pour maintenir la jupe en place.
Il existe plusieurs techniques possibles décrites dans d'autres sections de ce chapitre, qui peuvent
être utilisées pour résoudre cette situation. Il s'agit notamment de soutenir la jupe avec des bretelles
(p. 178) ou de chevaucher la ceinture (p. 180). L’utilisation d’une combinaison de différentes
méthodes constitue souvent la meilleure solution. Des améliorations peuvent également être
apportées en appliquant des coussinets aux hanches et aux fesses sur la silhouette pour aider à
supporter le poids de la jupe. Selon le style du costume, les coussinets peuvent être fabriqués dans
différentes tailles en suivant les instructions à la p. 137. Il faut toujours veiller à réduire la taille des
coussinets au minimum, sinon la silhouette de la tenue sera gâchée. Pour cette raison, les coussinets
de hanches et de fesses ne conviennent pas aux costumes avec des jupes fines. Cependant, en
réduisant considérablement la taille des patins, le système peut toujours être utilisé pour soutenir
des jupes présentant des problèmes moins importants.
Plutôt que d'utiliser des coussinets de hanche profilés, des rouleaux étroits de rembourrage
recouvert peuvent être appliqués autour du torse, juste en dessous de la taille. Cela fournit une
petite étagère invisible sur laquelle la jupe peut s'accrocher et est souvent juste suffisante pour
maintenir le vêtement en place. Cette technique peut également servir de support pour les corsages
et les robes sans bretelles. Des rouleaux similaires de ouate recouverte peuvent être appliqués autour du diaphragme
de la silhouette ou juste en dessous du dos du corsage, en ajoutant une couche supplémentaire de

ouate douce pour que le vêtement puisse s'agripper et s'attacher.
Supports de collier
Bien que les cols soient plus décoratifs que structurels et puissent sembler un élément insignifiant
d'une tenue, ils jouent un rôle visuel important et ne doivent pas être négligés lors du montage d'un
costume à exposer. Utilisés pour finir l'encolure d'un vêtement, les cols sont non seulement très
visibles, mais sont également vulnérables aux dommages et, avec le temps, s'aplatissent,
s'affaissent, s'effondrent ou se plissent. Pour corriger ces défauts visuels, des supports peuvent
être utilisés pour contribuer à redonner la forme et l'ensemble du collier à son état d'origine. Bien
que tous les costumes confectionnés avec un col n'aient pas besoin de supports supplémentaires,
ce n'est pas rare, et prendre le temps de ranger cette partie d'un vêtement peut considérablement
améliorer son apparence générale. Même les cols de tenues très récentes et actuelles peuvent
parfois bénéficier de supports supplémentaires lorsqu'ils sont préparés pour un affichage statique.
Les cols peuvent être coupés de différentes manières pour créer différents effets de mode.
Comme toujours, les supports doivent être fabriqués sur mesure pour répondre à des problèmes
individuels, mais malgré de grandes différences de styles, les difficultés fondamentales liées aux
colliers ont tendance à être assez uniformes et peuvent être traitées de manière similaire. Les
colliers et leurs supports peuvent être grossièrement divisés en deux catégories distinctes : ceux
qui se lèvent et ceux qui se replient. Les instructions suivantes fournissent une méthode de base
pour résoudre les problèmes de montage de chacun de ces groupes. Les techniques décrites
doivent être adaptées et développées selon les besoins.
Supports pour colliers rabattables
Il existe un certain nombre de problèmes différents qui surviennent fréquemment lors du montage
de costumes à col rabattable. Les cols les plus simples à corriger sont ceux qui sont trop pressés
le long du pli, donnant à l'encolure une qualité anormalement tranchante. Cela peut généralement
être amélioré avec un simple rouleau de ouate de polyester recouvert de tissu et pressé à l'intérieur
du col pour atténuer le pli dur. Dans d’autres cas, la courbe intérieure du pied de col peut perdre sa
ligne douce et se déformer et se déformer. Les problèmes de ce type sont généralement mieux
résolus avec un support plus structuré. Une bande similaire au collier de chien d'un vicaire peut
être constituée d'un matériau raidi, tel qu'un carton de musée ou Reemay® et insérée entre le pied
de collier et le rabat. Les rabats de collier peuvent également avoir leur part de problèmes, devenant
tombants, écrasés ou même bosselés. Une telle perte de définition peut être ravivée à l'aide d'un
autre support rigidifié, cette fois découpé pour s'adapter sous les rabats du col. Cette fondation peut
être utilisée seule ou en combinaison avec un support en bande. Lors de la fabrication de l'un ou
l'autre, il convient de veiller à ce qu'ils ne soient pas visibles une fois insérés et qu'ils soient
généralement recouverts.
dans un tissu assorti à la couleur du costume.

DÉPANNAGE 171
Réaliser un support de groupe
1. Pour réaliser le patron d'un support de bande vous aurez besoin des mesures suivantes :
a) La circonférence du pied de col moins un minimum de 2,5 cm.

(b) La hauteur du pied de col moins environ 1 cm.
2. À l’aide de ces deux mesures, dessinez un rectangle sur un morceau de papier de soie.
3. Découpez le motif en tissu et testez sa forme en l'enroulant autour du
collier. Pour améliorer l'ajustement du bracelet, il peut être nécessaire, dans certains cas, de
ajustez le motif rectangulaire dans une forme incurvée. Pour ce faire, divisez le
rectangle en six parties égales sur la largeur, en marquant le motif avec
cinq lignes parallèles. En laissant la ligne centrale intacte, réduisez le reste
quatre lignes avec une paire de ciseaux, en prenant soin de ne pas couper complètement les sections.
Superposez les pièces en haut d'environ 0,5 cm et épinglez ou collezles.
endroit pour créer la forme incurvée. Pour les colliers nécessitant une taille plus exagérée
courbe, chevauchez les lignes de plus de 0,5 cm.
0,5 cm
Graphique 6.6(a)
Ajustement du motif de
bande rectangulaire à un
b forme incurvée.
un
4. Essayez à nouveau le motif pour la taille contre le col. Assurezvous que le

le groupe ne sera pas visible depuis le devant du costume. Si le motif est trop
grand, réduisez sa longueur.
5. Utilisez le motif fini comme modèle et découpez la bande en largeur moyenne.
planche de musée de poids ou Reemay®.
6. Couvrez les deux côtés de la bande d'une couche de tissu d'une couleur appropriée.
Pour ce faire, posez la forme sur le tissu et coupez tout autour en laissant des retournements.
de 2 cm de tous côtés. Enroulez fermement le tissu autour des bords du
soutenir et fixer en place en cousant à travers toutes les couches avec un
fil de discussion. Cela peut être fait à la main ou à la machine. Couvrir l'autre côté
du support dans une deuxième couche de tissu, en repliant les bords bruts sous et
coutures glissantes en place.
Deuxième couche de tissu Points glissants Graphique 6.6(b)
Couvrir le col
bande en tissu.
Première couche de tissu
7. Une fois le support de bande réalisé, pliez la forme dans un sens approprié.
courbezle et insérezle soigneusement sous le col et vers le haut dans le pli.
A continué
Réalisation d'un support pour rabats de col
1. Posez un morceau de tissu sur la moitié du rabat du col et, à l'aide d'un crayon doux, tracez
soigneusement la forme. Il suffit de prendre un motif de la zone du col qui nécessite un
soutien, par exemple l'arrière du col ne sera généralement pas inclus.
2. Retirez le motif du costume et égalisezle si nécessaire. Le motif peut être utilisé

aussi bien pour le côté droit que pour le côté gauche du col.
3. Pour que le support ne soit pas visible une fois positionné sous le col, réduisez les dimensions
du motif d'au minimum 0,5 cm sur tous les côtés.
4. Découpez le motif et essayezle pour déterminer la taille sous les deux côtés du col. Assurez
vous qu'il ne dépasse pas du rabat du col et qu'il soit suffisamment en retrait pour être
invisible de face. Si le modèle est trop grand, réduisez la taille du motif. Répétez ce
processus jusqu'à ce que le motif ait une taille et une forme appropriées.
5. En utilisant le motif comme modèle, découpez deux formes dans un carton de musée de
poids moyen ou du Reemay®. Ceuxci peuvent être utilisés comme supports pour les
moitiés droite et gauche du collier.
6. À l’aide d’un tissu assorti à la couleur du costume, recouvrez les deux côtés des supports
d’une couche de tissu. Pour ce faire, suivez les mêmes instructions que celles décrites
pour les supports de bande.
7. Une fois les supports de col terminés, c'est une bonne idée de les relier entre eux avec un
morceau de ruban de coton. Coupez le ruban à une longueur appropriée et fixez les
extrémités à l'arrière de chaque forme recouverte. Les supports peuvent ensuite être
insérés sous les rabats du col avec le ruban accroché autour de la nuque. Cela aidera à
éviter qu’ils ne glissent hors de leur position pendant l’affichage.
Figure 6.7 Ruban de coton
Support de rabat de collier.
Points glissants
DÉPANNAGE 173
Figure 6.8
Reconstitution d'une tenue de production conçue et portée par Alexandre Rodchenko. 1922.
T402005.
Col défini et lissé par un support de col montant, inséré à l'intérieur du col du vêtement.
Supports pour cols montants
Bien que les colliers montants soient moins susceptibles de nécessiter des supports
supplémentaires, ils peuvent se déformer ou se déformer lors du stockage. Lorsqu'ils sont habillés
sur des mannequins, ces défauts deviennent souvent plus prononcés et peuvent gâcher l'apparence de la tenue.
Pour faire face à cette difficulté, le collier peut être soutenu par une bande rigidifiée similaire à celle
utilisée pour les colliers rabattables. Dans ce cas, cependant, la bande est réalisée aux dimensions
exactes du col intérieur, assemblée en un cylindre complet et insérée à l'intérieur du col du
vêtement. Comme il n’existe aucun moyen de cacher le bracelet, il est probable qu’il soit
partiellement visible. Pour cette raison, le support doit ressembler le plus possible à l’intérieur du
collier. Cela peut être fait en recouvrant soigneusement le support d'un tissu assorti à la couleur
du costume.
Réaliser un support pour un col montant

1. Pour réaliser le patron d'un support de col montant vous aurez besoin du
mesures suivantes : (a) La
circonférence intérieure complète du pied de col en haut et
bas.
(b) La hauteur du pied de col moins environ 0,5 à 1 cm.
2. Dessinez un rectangle avec ces deux mesures sur un morceau de papier de soie.
3. Si le haut du pied de col est plus étroit que le bas, il sera nécessaire d'ajuster le motif
à côtés droits pour lui donner une forme incurvée. Pour ce faire, divisez la différence
entre la circonférence supérieure et inférieure du pied de col par 4 et appelez cette
mesure X. Divisez le motif rectangulaire en six parties égales le long de la largeur,
en marquant sur cinq lignes parallèles. En laissant la ligne centrale intacte, coupez
les quatre lignes restantes avec une paire de ciseaux, en prenant soin de ne pas
couper complètement les sections. Superposez les pièces en haut en mesurant X
et épinglez ou collez en place pour créer la forme incurvée (voir diagramme 6.6(a)).
4. Ajoutez un chevauchement de 2 cm à une extrémité du rectangle et découpez le motif.
5. Enroulez le motif en cylindre et essayezle pour déterminer la taille à l'intérieur du col montant.
La ligne centrale du dos peut se chevaucher pour créer le meilleur ajustement.
6. Utilisez le motif fini comme modèle et découpez le support en un sens.
carton de musée de poids moyen ou Reemay®.
7. Couvrez les deux côtés du support de col d'une couche de tissu assortie à la couleur
du costume. Pour ce faire, posez la forme sur le tissu et coupez tout autour en
laissant des retournements de 2 cm sur tous les côtés. Enroulez fermement le tissu
autour des bords du support et fixezle en cousant toutes les couches avec un fil
assorti. Cela peut être fait à la main ou à la machine. Recouvrez l'autre côté du
support d'une deuxième couche de tissu, en repliant les bords bruts en dessous et
en cousant en place. Assurezvous que l'intérieur du cylindre est aussi soigné que
possible car il sera visible de l'extérieur du costume.
8. Complétez la bande en cousant les extrémités du rectangle ensemble et
formant un cylindre.
9. Une fois le support réalisé, insérez délicatement à l'intérieur du col montant.
Figure 6.9 Lors du

recouvrement, veiller à ce
Support de col montant. que l'intérieur du support
soit le plus soigné possible
Support de collier
174
DÉPANNAGE 175
Colliers de dressage
Il s’agit d’une technique utile qui peut être utilisée avec des cols de toutes formes, tailles et styles
pour aider à remodeler le col des vêtements. Même si elle n’est pas infaillible, cette méthode peut
souvent améliorer considérablement l’apparence d’un collier et vaut toujours la peine d’être
essayée. Essentiellement, il s’agit d’un moyen de recycler les colliers qui ont pris de mauvaises
habitudes et de les apprendre à se comporter comme ils ont été conçus à l’origine.
Contrairement aux méthodes précédentes, cette technique ne nécessite qu'un support temporaire
qui est retiré du col une fois le costume exposé.
Il est donc particulièrement utile pour les costumes où le temps est limité ou lorsque les supports
plus structurés sont trop visibles pour être utilisés. En utilisant des morceaux de tissu doux comme
rembourrage, le collier peut être moulé pour lui donner une meilleure forme, puis laissé s'acclimater.
Un minimum de trois à quatre jours est généralement nécessaire pour ce processus. Pour donner
à la formation au collier toutes ses chances de succès, le tissu doit être laissé en place jusqu'à ce
que le costume soit installé dans le présentoir et retiré seulement au dernier moment possible.
Avec un peu de chance, le collier nouvellement posé conservera sa forme même après le retrait
du support.
Des bandes de coton peuvent également être utilisées pour faciliter les techniques de formation.
Par exemple, un costume qui a perdu son col peut parfois être confectionné pour donner l'impression
qu'il est confectionné. Attachez délicatement un morceau de ruban de coton autour du cou du
costume pour maintenir le col dans la bonne position. Encore une fois, il faut laisser la tenue
s'acclimater le plus longtemps possible. Lorsque le ruban est finalement retiré, le collier doit rester
en place sans aucune aide supplémentaire.
Costumes avec attaches manquantes ou endommagées
Les costumes peuvent être fermés de différentes manières à l'aide de crochets, de boutons, de
liens, de cordons, de laçage, d'épingles et, plus récemment, de fermetures éclair. Ces fixations
sont un élément essentiel d'un vêtement, en particulier lors de la préparation des tenues à exposer.
Malheureusement, les attaches sont souvent perdues et endommagées, laissant au monteur de
costumes la tâche difficile de fixer un vêtement autour d'une figurine sans aucun moyen de le fixer.
La manière la plus évidente de résoudre le problème consiste à remplacer ces fixations.

Malheureusement, cela n’est pas toujours possible, notamment lorsqu’il s’agit de costumes anciens
et fragiles. Parfois, des fils résiduels, des empreintes ou même des taches de rouille sur un
vêtement permettent de savoir où et quelles étaient les fixations, et dans ces cas, il est parfois
possible de remplacer les attaches perdues par des imitations modernes appropriées. Cependant,
cela tend à être l'exception plutôt que la règle, et pour la plupart des tenues, remplacer les attaches
n'est pas si simple. Par exemple, les costumes sont souvent trop fragiles pour supporter l'application
de nouvelles fixations, tandis que dans d'autres cas, il n'y a souvent rien qui indique comment un
costume a été fixé à l'origine, ce qui rend impossible la sélection de reproductions appropriées.
Ce manque de preuves peut s'expliquer par l'utilisation d'épingles, qui étaient souvent utilisées
pour fixer les vêtements au XVIIIe et au début du XIXe siècle, au lieu des formes d'attaches plus
permanentes que nous connaissons aujourd'hui.
Bien que cette méthode puisse être historiquement correcte, elle n’est pas nécessairement
adaptée au montage d’un costume. Enfoncer des épingles dans des textiles fragiles et cassants
peut provoquer des dommages, en particulier si la fixation est soumise à des contraintes. Les
costumes ainsi fixés risquent également d'être déchirés lorsqu'ils sont déshabillés, car les
épingles sont souvent difficiles à voir et peuvent facilement passer inaperçues. S’il n’y a pas
d’alternative possible, il convient d’utiliser des épingles entomologiques fines plutôt que celles
d’une variété ordinaire de couture. La position de toutes les épingles doit être bien documentée,
afin que le costume puisse être déshabillé en toute sécurité à la fin d'une exposition.
Cependant, avant de recourir à des épingles, il convient d’explorer d’autres méthodes pour
voir s’il est possible de trouver un moyen plus sûr de sécuriser un costume. La section suivante
présente un certain nombre de techniques différentes qui peuvent être utilisées pour aider à
résoudre les problèmes de fixation. Les méthodes vont des astuces simples et inoffensives aux
systèmes impliquant des traitements de couture plus invasifs. Pour garantir la sécurité du
costume, ces dernières techniques ne doivent jamais être mises en œuvre sans obtenir au
préalable les conseils et les conseils d'un restaurateur et conservateur de textiles.
Costumes d'entraînement avec bandes
Lors du montage de costumes avec des attaches manquantes, il est parfois possible de donner
l'impression qu'un vêtement a été confectionné, même si rien de structurel ne le maintient
ensemble. Il s’agit de l’une des techniques les plus simples et particulièrement intéressante, car
elle évite la nécessité d’utiliser des méthodes plus invasives.
Pour mettre ce processus en pratique, des bandes temporaires sont fixées autour des rabats et
des pattes ouverts d'un costume et laissées jusqu'à ce que le vêtement ait été entraîné à rester
fermé. Une fois les bandes retirées, le costume doit rester en place sans aucune aide
supplémentaire. Cette technique ne convient que pour des fixations sans tension. Par exemple,
la ceinture des jupes ou des pantalons ne peut pas être fixée de cette manière. Les bandes de
formation peuvent également être utilisées pour résoudre d'autres problèmes de montage de
costumes, tels que le contrôle des plis indisciplinés, l'amadouage des supports de manches
souples pour qu'ils pendent uniformément et toute autre petite correction qui peut être appropriée.
Lorsque vous utilisez cette technique, des morceaux de ruban de coton sont délicatement
enroulés autour de la zone nécessitant une attention particulière et fixés en les attachant ou en
les épinglant ensemble. Faites attention en faisant cela à ce qu'aucune autre partie du costume
ne soit écrasée ou désordonnée par les bandes. Pour que l'entraînement ait le temps de faire
effet et que le costume s'acclimate à sa nouvelle disposition, les bandes doivent être laissées en
place pendant au moins trois à quatre jours et dans certains cas plus longtemps. Si possible, les
bandes doivent rester en place jusqu'à ce que le costume soit installé dans l'exposition et être
retirées seulement au dernier moment possible.
DÉPANNAGE 177
Figure 6.10
Corsage en satin avec
décoration entaillée.
163035. Britanique.
1721900. Monté sur une
figurine en fibre de
verre fabriquée par
H & H Sculptors Ltd et
rembourrée pour s'adapter.
Pour que l'ouverture du
corsage reste dans la
bonne position sans
utiliser d'attaches ou
d'épingles, des bandes
de coton ont été fixées
autour du costume et
laissées pendant plusieurs
semaines pour
s'acclimater.
Solutions de fixation utilisant des techniques cousues
Même s'il est rarement approprié d'utiliser la couture seule comme moyen de confectionner
un costume, il est parfois nécessaire de l'utiliser dans le cadre d'une technique de fixation.
Voici quelques exemples de différentes méthodes qui nécessitent des traitements de
couture invasifs afin de résoudre le problème des fixations manquantes. Lors de l'utilisation
de l'une de ces techniques, il convient toujours de demander conseil à un conservateur et,
si possible, de confier le travail à un restaurateur de textiles. Tous les traitements doivent
être exécutés avec le costume à plat sur une table, dans un environnement contrôlé et
jamais habillé sur la silhouette.
Supports Velcro® : Le Velcro® a une double fonction et peut être utilisé non seulement
comme moyen d'attacher un vêtement ensemble, mais aussi pour fixer le costume à la
silhouette. C'est pour cette raison que le Velcro® est un moyen particulièrement utile pour
sécuriser les ceintures des jupes et des pantalons épais, où une simple fermeture telle
qu'un bouton ou un crochet serait trop sollicitée. Pour mettre en œuvre cette technique,
une bande de Velcro® souple doit être cousue à l'intérieur de la ceinture1 et un
1Pour éviter les accrocs pendant le stockage, du Velcro® doux doit être appliqué uniquement sur les costumes.
couche de Velcro® dur appliquée autour de la taille du torse. Le vêtement peut ensuite être
habillé sur la silhouette et soigneusement positionné de manière à ce que les couches de Velcro®
soient jointes et que le poids du costume soit réparti uniformément. Cette technique peut
également être utilisée avec succès comme support supplémentaire pour des costumes à
ceinture faible ou pour des corsages fragiles chargés de jupes d'un volume et d'un poids inadaptés.
Bretelles : L'application de simples bretelles en ruban adhésif sur la ceinture d'un costume
peut être un moyen efficace de maintenir une jupe ou un pantalon en place lorsque les attaches
manquent. Comme avec le Velcro®, les bretelles peuvent également être utilisées comme
support supplémentaire pour des costumes ou des robes avec des jupes particulièrement lourdes,
mais gardez à l'esprit que le poids ne sera pas réparti aussi uniformément avec cette technique.
Les bretelles peuvent être fabriquées très simplement à partir de deux longueurs égales de ruban
de coton cousues de chaque côté de la ceinture centrale avant et centrale arrière. Si possible,
les bretelles doivent être croisées dans le dos pour éviter tout risque qu'elles glissent des épaules
de la silhouette. C'est une bonne idée de sélectionner des variétés de ruban adhésif plus larges
pour ce travail afin de répartir le poids du vêtement sur une plus grande surface.
Dans certains cas, des attaches pour bretelles peuvent déjà être trouvées sur les ceintures
des pantalons et des culottes. Généralement, ceuxci prennent la forme de boutons et, même si
les bretelles d'origine sont généralement perdues, les boutons peuvent toujours être utilisés pour
fixer des supports de ruban de remplacement, ce qui permet d'éviter complètement de coudre
dans le vêtement. Pour fixer les bretelles en ruban, une boutonnière doit être coupée à l'extrémité
des rubans pour correspondre aux boutons de la ceinture du vêtement. Pour renforcer la fente,
c'est une bonne idée d'utiliser deux couches de ruban adhésif et de renforcer le trou à l'aide d'un
point zigzag machine ou d'un point de boutonnière à la main.
Fermetures cousues sur patte : Cette méthode convient aux costumes nécessitant un moyen
de fixation plus robuste. En particulier, il est utile pour les corsages ou les vestes bien ajustés
sans chevauchement existant ou avec une patte intégrée pour les fixations à attacher. Pour
contourner ce problème, de fausses pattes en tissu assorti à la couleur du costume peuvent être
fixées à l'intérieur de l'ouverture du vêtement, des deux côtés. Une patte est fixée au ras du bord
de l'ouverture, tandis que l'autre est positionnée en la dépassant de quelques centimètres. Des
attaches, telles que des crochets ou des boutonspression, peuvent ensuite être appliquées sur
les fausses pattes, limitant ainsi les coutures lourdes dans le vêtement luimême.
La plupart des types de fixations n'étant pas plates, elles peuvent parfois créer un effet
légèrement grumeleux, peu conforme à l'époque. Par exemple, l’ouverture centrale sur le devant
d’un corsage fermé des années 1780 n’est pas améliorée par le reflet visible et les bosses des
crochets et des œillets modernes. Pour garder la jonction aussi lisse et uniforme que possible,
une méthode alternative peut être utilisée appelée « technique de la patte fendue ». Dans ce
cas, une fausse patte de boutonnage, réalisée dans un tissu de couleur assortie, est cousue des
deux côtés de l'ouverture, de manière à ce qu'une extension puisse s'insérer dans l'autre,
réunissant ainsi les deux moitiés du vêtement pour former une jonction soignée. Avec le costume
sur la figurine, une ligne d'épingles ou de punaises peut être glissée entre les joints, fixant
fermement la patte de boutonnage.
DÉPANNAGE 179
Confection de fausses pattes

1. En sélectionnant un tissu qui correspond à la couleur du costume, découpez deux
rectangles en utilisant les mesures suivantes :
(a) La longueur de l’ouverture du costume plus une marge de couture de 4 cm.
(b) La largeur de la patte finie multipliée par 2, plus une couture
marge de 4 cm. (La largeur de la patte peut varier selon le
exigences du costume. Une largeur moyenne est de 2,5 cm.)
2. Pliez le bord supérieur et inférieur des deux bandes de tissu de manière à ce que la longueur
de chacun est légèrement plus petit que l’ouverture du costume. appuie sur le
plier avec un fer à repasser.
3. Pliez les deux bandes en deux sur toute leur longueur et repassez à nouveau avec un fer à repasser.
4. Fixez le pli avec une ligne de couture.
5. Finissez le bord brut de chaque patte avec des ciseaux à cranter, du surjet ou
zigzag.
6. Fixez les fausses pattes à l'intérieur de l'ouverture du costume, à l'aide d'un
point courant. Positionnezle si nécessaire, en évitant les zones faibles et fragiles. Voir
cidessous pour la méthode de la patte fendue.
7. Fixez les attaches choisies aux pattes. Ce faisant, évitez de coudre dans le vêtement.
Repliez les bords Graphique 6.11

supérieur et inférieur et
repassez au fer à repasser.
Pliage sécurisé
avec une ligne
de couture soignée
un
Finition du bord
b brut
A continué
Technique de patte fendue

1 Confectionnez deux fausses pattes comme cidessus, sur une largeur de 2,5 à 3 cm.
2. La patte de boutonnage (a) doit être cousue dans le vêtement de manière à dépasser
l'ouverture d'environ 1 cm. La ligne de couture doit être en retrait du bord du costume d'au moins 1,5 cm.
3. La patte de boutonnage (b) doit être positionnée de manière à ce qu'elle dépasse également de 1 cm au
delà de l'ouverture du vêtement. Dans ce cas, cependant, la patte de boutonnage peut être cousue le
plus près possible du bord du vêtement.
4. Pour attacher le costume, insérez la patte (b) à l'intérieur de la patte (a) à l'endroit où se trouve le point.
la ligne a été reculée d’au moins 1,5 cm (voir schéma). Le costume devrait maintenant s’assembler
parfaitement le long de l’ouverture.
5. Fixez les pattes imbriquées avec des épingles ou des points de pointage à l'aide d'une aiguille courbée.
Les épingles et les aiguilles peuvent être glissées avec précaution entre les jointures du costume,
sans risquer de les toucher, et poussées dans les pattes qui se chevauchent en dessous. Lorsque
vous utilisez des points de pointage, utilisez un fil double et nouez les deux extrémités en un nœud, en
plaçant les fils lâches hors de vue derrière les pattes. Cela permettra de retirer facilement le
pointage lors du déshabillage du costume.
Figure 6.12 1 cm 1 cm
Technique de
patte fendue. 1,5 cm
Intérieur Intérieur
du costume du costume
Patte de boutonnage Patte B

un
Ligne de Ligne de
couture couture
fixant la fixant la
patte au costume patte au costume
Réduire la taille des ceintures à l'aide des attaches existantes
Comme nous l'avons mentionné plus tôt dans ce chapitre, il n'est pas rare de tomber
sur des jupes dont la ceinture est inexplicablement trop large pour passer sous le
corsage de l'ensemble. Certaines méthodes pour résoudre ce problème ont déjà été
décrites, comme le maintien des jupes avec des coussinets aux hanches et aux fesses.
DÉPANNAGE 181
(p. 169) ou la fixation d'un appareil orthodontique (p. 178). La technique suivante propose
une autre façon de surmonter cette difficulté, en faisant chevaucher la ceinture de la jupe, en
réduisant sa circonférence totale et en la rendant suffisamment petite pour s'adapter
sous le corsage.
Bien que cela semble simple, chevaucher la taille d'une jupe n'est pas simple, car les
attaches du vêtement ne seront pas positionnées pour permettre cet ajustement. Comme il
faut éviter de déplacer ou d'appliquer de nouvelles fixations, cette technique a été développée
pour maintenir la jupe superposée en position sans altérer les fixations. Cela peut être fait
en fixant les attaches originales de la jupe à des imitations d'une taille et d'un style appropriés,
qui sont cousues directement sur la silhouette. Le positionnement des nouvelles attaches
sur la taille du torse peut être soigneusement ajusté afin que le vêtement se chevauche
exactement dans la bonne mesure.
Malheureusement, cette méthode entraînera un léger déséquilibre du niveau de la ceinture.

Pour éviter ces inégalités, une technique légèrement différente peut être mise en œuvre, en
utilisant un morceau de ruban de coton et en fixant une extrémité à la taille de la silhouette.
Le ruban peut ensuite être passé confortablement autour de la ceinture de la jupe, aidant
ainsi à maintenir le vêtement dans sa position superposée. Des fixations homologues
appropriées sont cousues sur le ruban afin que les attaches originales de la jupe puissent
être accrochées ou boutonnées en place et que le costume soit fermement fixé autour de la
taille de la figurine.
Bien que beaucoup moins susceptibles d’être nécessaires, ces méthodes peuvent
également être utilisées avec succès pour agrandir la ceinture de vêtements trop petits. Dans
ce cas, un insert de tissu assorti au costume peut être nécessaire pour combler tout espace
visible créé par l'extension.
Superposition d'une jupe à l'aide d'un ruban de coton et de fermetures homologues
1. À l'aide d'un ruban de coton d'une largeur similaire à la ceinture de la jupe, coupez une longueur de
ruban suffisamment longue pour faire le tour de l'extérieur de la taille au moins 1,5 fois. Si
nécessaire, les bandes peuvent être renforcées en cousant deux couches ensemble.
2. À l'aide d'une aiguille courbée, cousez fermement une extrémité du ruban à la figure a.
courte distance à partir de l'endroit où commencera le dessous de la jupe. Si vous travaillez sur un
mannequin avec une surface solide, fixez le ruban en l'attachant fermement autour de la taille.
3. Avec une épingle, marquez sur le ruban l'emplacement où se trouve la fixation du

une jupe sousrecouverte se produit.
A continué
4. En fonction du type de fixation utilisé, sélectionnez une fixation équivalente qui

correspondra à peu près à la taille de l’original. Par exemple, si un œil en métal a été
utilisé, sélectionnez un crochet qui s'y insérera et appliquezle sur la face inférieure du
ruban adhésif. Si un bouton a été utilisé, une boutonnière doit être fendue dans le ruban et
renforcé par un point de boutonnière à la main.
5. Une fois la première fermeture de la jupe sécurisée, passez le reste du
ruban adhésif autour de la ceinture de la jupe pour la garder lisse et serrée.
Superposez la jupe autant que nécessaire et marquez à nouveau la position sur
le ruban où se produit la deuxième fixation.
6. Appliquez une contrefixation dans la position appropriée, en vous assurant
qu'il est cousu à l'extérieur du ruban. La fixation d'origine sur le
la jupe peut maintenant être fixée au ruban.
7. Coupez l'extrémité libre du ruban de 5 à 10 cm audelà du chevauchement du
jupe. Pour le maintenir en place, appliquez une fixation finale de votre choix à l'extrémité
et fixezle au ruban adhésif situé en dessous.
Graphique 6.13
Contrepartie
du montage appliqué
au dessous de la
Ruban bande
Fixation de
de coton l'extrémité libre
2ème fixation Ruban cousu à
du ruban avec 5 à 10 cm
la silhouette
des attaches
Réalisation et remplacement du laçage manquant
Utiliser le laçage comme moyen d'attacher un vêtement est une technique qui a été utilisée
pendant plusieurs centaines d'années. Le montage d'un costume avec ce type de fixation est
généralement assez simple, car les trous des œillets ont tendance à être mieux placés que
fixations appliquées telles que crochets et barres. Dans certains exemples, l'original
les cordons et les rubans de laçage survivent et peuvent être utilisés pour attacher le costume. Dans
Cependant, sur les vêtements plus anciens, le laçage est souvent manquant ou trop faible et fragile
pour être utilisé et il est nécessaire de le remplacer par une réplique moderne.
DÉPANNAGE 183
Le laçage des costumes peut être divisé en deux catégories différentes : le laçage visible
et le laçage caché. Cette dernière variété est utilisée uniquement comme fixation structurelle
et est généralement dissimulée par d'autres parties du costume, comme un stomacker.
Dans de tels cas, l'apparence du laçage n'a évidemment pas d'importance et des
remplacements assez rudimentaires peuvent être utilisés. Par exemple, un laçage standard
blanc ou noir peut être acheté en longueurs variables auprès d'un mercier et utilisé comme
substitut. Alternativement, un ruban de coton étroit ou un passepoil peut être utilisé avec le
même succès. Pour faciliter l'enfilage du laçage dans les trous des œillets, attachez les
extrémités du ruban ou du cordon avec un morceau de ruban de masquage à faible
adhérence. Une fois le costume lacé, il faudra retirer le masking tape en coupant les
extrémités.
Pour les costumes où le laçage est visible, celuici n'est pas seulement utilisé comme
fixation structurelle, mais aussi comme finition décorative. L'aspect du laçage dans ce cas
est important et il faut veiller à utiliser des tissus convenablement colorés et texturés pour
effectuer les remplacements. Selon le costume, le laçage peut être réalisé à partir de
différents matériaux. Par exemple, le laçage en coton peut être acheté chez un mercier et
teint sur mesure pour correspondre à l'objet. Dans d'autres cas, des longueurs de ruban
fin ou de ruban de lin peuvent être utilisées et soit teintes dans une teinte appropriée, soit
achetées prêtes à être colorées. Si nécessaire, les rubans peuvent être rétrécis en les
pliant en deux et en cousant les deux bords avec un petit point droit machine. Lors de
l'exécution de ce processus, prenez le temps de plier le ruban exactement au centre et de
le repasser à plat avant de le coudre. Les extrémités doivent être finies en liant étroitement
avec une longueur de fil de couleur assortie. Le laçage peut également être réalisé avec
succès en tordant ensemble deux longueurs de fils de la manière traditionnelle.
Une autre façon de fabriquer un laçage de remplacement consiste à le fabriquer en tissu.
Pour ce travail, sélectionnez une matière adaptée à la couleur et à la texture du costume,
en évitant les tissus épais ou volumineux. Une longue bande peut être coupée, pliée en
deux, cousue dans un canal et retournée dans le bon sens. Malheureusement, il est
généralement nécessaire de couper ce type de laçage en biais, sinon l'étroitesse du canal
empêchera le tissu de se retourner. Pour réduire l'élasticité, le canal doit être créé avec
deux lignes de couture parallèles, plutôt qu'avec le pli.
Avant de commencer le travail, il est conseillé de faire un essai sur un morceau de tissu,
pour s'assurer que les dimensions sont correctes et que le laçage se déroulera en toute
sécurité.
Faire du laçage en tissu
1. À l'aide d'un tissu d'une couleur et d'une texture appropriées, découpez une bande de
biais en prenant les mesures suivantes :
(a) La largeur du laçage fini multipliée par 2, plus la marge de couture.
d'environ 8 cm.
(b) La longueur requise du laçage (toujours surestimer cette mesure).

Pour que la bande soit suffisamment longue, il peut être nécessaire de coudre des
longueurs de tissu ensemble. Ce faisant, joignez toujours les bandes avec une couture
en diagonale afin que la couture s'étende le long du fil droit. Coupez et repassez
les coutures à plat.
2. Avec les côtés endroit contre endroit, pliez la bande en deux sur toute sa longueur et fixezla.
avec des épingles.
3. Avec des marges de couture d'environ 2 cm de chaque côté, cousez un canal dans le tissu
plié, sur la largeur du laçage terminé. La couture doit être réalisée sur une machine en
utilisant un point droit court.
4. Réduisez les deux surplus de couture à quelques millimètres.
5. Pour retourner le laçage, enfilez une grosse aiguille avec un long fil double et fixezla à une
extrémité. Faites passer l'aiguille vers l'arrière dans le canal, pour éviter tout accrochage,
jusqu'à ce qu'elle tombe de l'extrémité. Continuez à tirer sur le fil, en ramenant le canal à
travers luimême jusqu'à ce qu'il soit complètement déplié. Démarrer ce processus peut
être délicat, mais une fois lancé, le reste du rouleau suivra facilement.
6. Pour réduire l'élasticité du rouleau, presser ou passer à la vapeur le laçage tout en

l'étirant.
Conseils pour lacer un costume
Fixer un vêtement avec un laçage est une opération simple pour toute personne
expérimentée dans le maniement du costume historique. Cependant, pour ceux qui
n'ont jamais lacé un vêtement, cette pratique peut être légèrement déroutante et il
convient de souligner quelques conventions historiques et conseils pratiques qui peuvent
rendre ce travail plus simple.
En règle générale, les œillets des costumes des XVIIIe, XIXe et XXe siècles sont
positionnés légèrement différemment. Par exemple, les œillets des vêtements des XIXe
et XXe siècles ont tendance à être placés exactement à l’opposé les uns des autres,
alors qu’auparavant, les œillets étaient disposés en alternance. Pour cette raison, les
méthodes de laçage des costumes de différents siècles peuvent varier, même si les
principes fondamentaux restent généralement les mêmes.
Les costumes des XIXe et XXe siècles peuvent être attachés en utilisant les deux
extrémités du laçage et en travaillant de bas en haut. Le laçage doit être tiré à travers
les deux œillets inférieurs avec une longueur égale de chaque côté. Chaque extrémité
du laçage est ensuite passée dans le trou en diagonale opposée, de l'intérieur vers
l'extérieur. Ce motif se poursuit tout au long du costume et est fixé en haut avec un
nœud. Le laçage peut être resserré par étapes. Remontez le costume progressivement
en accrochant un doigt de chaque côté des lacets croisés et rapprochez doucement les
deux côtés du costume. Si nécessaire, le nœud en haut peut être dissimulé en le
rentrant à l’intérieur du dos du costume.
DÉPANNAGE 185
Le costume du XVIIIe siècle est généralement fixé à l'aide d'une seule extrémité du
laçage, en spirale d'un côté à l'autre, à travers les œillets alternés. Comme pour les
costumes du XIXe siècle, le laçage doit généralement être effectué de bas en haut.
Cependant, pour démarrer le processus, c'est une bonne idée d'enfiler l'extrémité
redondante à travers l'œillet le plus haut, en laissant pendre quelques centimètres. Passez
l'autre extrémité jusqu'à l'œillet inférieur et commencez le processus de laçage.
Lorsque le haut du costume est atteint, le laçage peut être fixé en attachant les deux
extrémités ensemble par un nœud. Si nécessaire, cela peut être dissimulé en rentrant à
l’intérieur du dos du costume.
Attacher les ceintures avec la méthode du fil invisible
Fixer des ceintures autour de la taille d'un costume monté peut parfois être une tâche
difficile et frustrante. Afin d'éviter qu'il ne glisse, l'ouvrant doit être noué avec un nœud
raisonnablement serré. Malheureusement, attacher une ceinture de cette manière
provoquera non seulement de graves plis sur le tissu, mais peut également paraître peu
attrayant et grumeleux.
La technique suivante fournit un moyen simple de fixer une ceinture avec un lien simple
et décontracté, sans utiliser de nœud et sans risquer que le tissu ne se détache.
Cela se fait en enroulant la ceinture autour de la taille du personnage avec l'ajout d'une
longueur de fil posée en dessous. Ensemble, la ceinture et le fil sont ensuite attachés en
un seul lien et le tissu reste gracieusement suspendu. Les deux extrémités du fil se
prolongent autour de la taille du personnage jusqu'au dos, fixées dans un double nœud
et cachées sous la ceinture. De cette façon, l'ouvrant est fermement maintenu en position
par le fil. Cette méthode peut également être utilisée efficacement comme première étape
pour nouer un arc.
Sécuriser les ceintures et les attaches avec un fil invisible
1. Sélectionnez un fil d'une couleur assortie à l'ouvrant et coupez une longueur d'environ
environ trois fois la circonférence de la taille.
2. Étalez le châssis face vers le bas sur une surface plane et posez le fil en une longue
ligne lisse dessus.
3. Ramassez la ceinture et le fil ensemble, enroulezles autour de la taille de la silhouette
et nouezles en une seule cravate. Assurezvous que le fil est caché autant que
possible sous le châssis.
4. En laissant le tissu pendant, passez les deux extrémités du fil de l'autre côté de la figurine et
nouez fermement en faisant un double nœud. Rentrez les extrémités libres hors de vue
sous le châssis.
NB Ce processus est plus facile à réaliser à deux.
A continué
Figure 6.14
Attacher une ceinture
avec un fil invisible.
Attachez les fils à

l'arrière du
costume et cachez
les sous la ceinture.
Les fils doivent être

cachés sous le
châssis plutôt
que sur le dessus
Articles de costume manquants et fréquemment nécessaires

Reproductions
L’une des conséquences inévitables du travail avec des costumes historiques est que les
tenues sont souvent incomplètes. Étant donné que les vêtements peuvent avoir deux ou
trois cents ans, il est tout à fait naturel que certaines pertes se produisent ; en fait, dans de
nombreux cas, il est remarquable qu’autant de choses survivent. Les parties manquantes
d'un costume peuvent inclure de petits objets, tels que des garnitures décoratives, jusqu'à
des articles plus importants, tels que des jupons et des jupes. Dans certains cas, il peut
être possible de remplacer les pièces perdues par des reproductions spécialement
réalisées. Bien que cela puisse souvent améliorer l’apparence d’une tenue, ce n’est pas
nécessairement la bonne solution. L'utilisation de répliques d'imitation dans les expositions
de vêtements historiques est un domaine controversé. Les opinions sur ce sujet varient en
fonction des politiques des différentes institutions, des opinions individuelles des
conservateurs ou des designers ainsi que du budget et du style de l'exposition. Parfois,
cependant, le besoin d’un article de remplacement est inévitable afin de donner un sens à
une tenue et d’éviter qu’elle ne soit historiquement trompeuse ou inexacte. Cette section
examine les quelques exemples de répliques qui sont essentielles aux costumes lorsqu'ils sont montés pour être
Bien qu’il soit impossible de parer à toutes les éventualités, un certain nombre d’éléments clés
sont fréquemment perdus et doivent être remplacés. Il s'agit notamment de ceintures et
d'écharpes, de sousrobes pour costumes transparents et de jupes stomacales et jupons du
XVIIIe siècle. Les reproductions nécessitant des compétences plus professionnelles en matière
de coupe et de couture devraient être confiées à des costumiers spécialisés dans les costumes historiques.
Pour les éléments plus simples, les instructions cidessous peuvent être utilisées pour vous aider à
créer des remplacements appropriés. Quel que soit l'élément requis, toute œuvre proposée doit être
discutée en profondeur avec un conservateur ou un historien des costumes.
DÉPANNAGE 187
L’une des difficultés courantes lors de la réalisation de reproductions de costumes historiques

authentiques est de trouver les tissus appropriés. Non seulement la couleur mais aussi la texture
doivent être assorties et, comme les tissus disponibles aujourd'hui sont souvent différents de ceux
tissés dans le passé, cela peut poser problème. Une teinture spécialisée est régulièrement nécessaire
pour assortir les couleurs, tandis que des techniques beaucoup plus complexes sont nécessaires pour
reproduire des tissus à motifs ou brodés. Pour éviter une main d'œuvre et des dépenses excessives,
les designers et les conservateurs choisissent souvent d'utiliser des tissus unis et de couleur neutre,
plutôt que de tenter de reproduire des motifs et des textures complexes. Tout en préservant l'intégrité
de l'effet global et de la forme de la tenue, cette approche présente l'avantage supplémentaire d'être
facilement reconnue comme une réplique, ne laissant aucun doute aux spectateurs sur ce qu'ils
regardent.
Ceintures et écharpes répliques
Étant donné que les ceintures et les écharpes sont généralement des éléments détachables d’une
tenue, elles se séparent souvent et se perdent. Dans de nombreux cas, les ceintures et les écharpes
sont purement décoratives et leur remplacement peut ne pas être nécessaire, car le vêtement peut
parfaitement être exposé sans. Cependant, pour certains costumes, la ceinture ou l'écharpe peut avoir
une fonction beaucoup plus importante. Par exemple, ils peuvent être utilisés pour couvrir les joints
disgracieux entre les jupes et les corsages ou pour cacher des ceintures grossièrement confectionnées,
dont la vue peut gâcher l'apparence d'une tenue et donner une fausse impression au public. Dans
d’autres cas, les ceintures et les écharpes peuvent jouer un rôle structurel important en contrôlant la
taille d’un vêtement, créant ainsi la silhouette historique correcte. Dans ces situations, une réplique de
ceinture ou d’écharpe doit être réalisée. Les instructions suivantes peuvent être utilisées comme guide
de base.
Fabriquer une ceinture simple
1. Pour réaliser le patron d'une ceinture, vous aurez besoin des mesures suivantes : (a) La longueur de la
ceinture, c'est à dire la circonférence de la taille extérieure de
le costume.
(b) La largeur de la ceinture. Si le costume a une ceinture évidente, la ceinture doit être coupée à la
même taille. S'il n'y a pas de ceinture et que vous n'êtes pas sûr de cette dimension, découpez
des échantillons de bandes de papier de soie de différentes largeurs et placezles contre le
costume pour évaluer la bonne proportion.
2. À l'aide de ces deux mesures, dessinez le long motif de ceinture rectangulaire.

sur un morceau de papier de soie.
3. Ajoutez 2 à 4 cm supplémentaires à une extrémité du motif. Ceci sera utilisé comme un
chevauchement, auquel des attaches de ceinture peuvent être fixées.
4. La ceinture est composée de trois couches. La pièce intérieure donne forme et substance au groupe et doit
être constituée de quelque chose de robuste, comme une bosse, une domette lourde, du
Reemay® ou même un panneau de musée léger si rien d'autre n'est disponible. Une fois le tissu
approprié sélectionné, utilisez le motif comme modèle et découpez la bande intérieure.
5. En utilisant une pelouse fine, du coton léger ou du polycoton comme couche intermédiaire,
découpez une bande de tissu en utilisant les mesures suivantes :
(a) La longueur de la ceinture plus 4 cm.
(b) Deux fois la largeur de la ceinture, plus 4 cm.
6. Repassez le tissu à plat et posez la bande intérieure exactement au centre de la bande.
afin qu'il se chevauche uniformément de tous les côtés. Fixez avec des épingles, en gardant le
tissu aussi lisse que possible.
7. Cousez les deux épaisseurs ensemble, en restant près du bord de la bande intérieure.
Cela peut être fait à la main ou à la machine.
Graphique 6.15
b 2×b+
Bande de ceinture intérieure
4 cm
2 cm 2 cm
une + 2–4 cm
Couche intermédiaire de tissu
(a) Étape 1.
8. En utilisant un tissu de finition approprié comme couche supérieure, découpez une bande
mêmes dimensions que la couche intermédiaire.
9. Posez le morceau de tissu supérieur sur la couche intermédiaire, en le recouvrant exactement et
fixer avec des épingles. Assurezvous que le tissu est aussi lisse que possible.
10. Attachez les deux couches de tissu l'une à l'autre en les cousant ensemble
autour de l'extérieur de la bande intérieure. Cela doit être fait à quelques millimètres
du bord. Désormais, les deux couches supérieures de

le tissu doit être traité comme un seul.
Couche supérieure de tissu
Couche intermédiaire de tissu
Coudre les deux couches de tissu

ensemble autour de l'extérieur de
la bande intérieure
(b) Étape 2.
DÉPANNAGE 189
11. Placez la ceinture face vers le bas sur une table. Pliez soigneusement les bords bruts des deux côtés.
extrémités et chevrons plats jusqu'à la bande intérieure.
12. En utilisant la même technique, pliez le bord brut d'un côté de la ceinture
et chevrons plats jusqu'à la bande intérieure.
13. Avant de terminer le deuxième côté, nettoyez le bord brut en repliant
2 cm et en pressant avec un fer à repasser. Enroulez ce bord autour de la bande intérieure,
en chevauchant le premier côté et en point coulé en place. Toutes les coutures à chevrons
doit maintenant être caché de la vue et l’intérieur de la ceinture soigneusement fini.
Bord brut replié et pressé
Haut de tissu
(c) Étape 3.
14. Avec le costume habillé sur la silhouette, enroulez la ceinture autour de la taille
et marquez la position des fixations avec des épingles. Pour les fixations invisibles, utilisez
crochets et barres ou boutonspression.
Ceintures
Fabriquer une ceinture est plus rapide et moins compliqué que la construction d'une ceinture.
Pour éviter des ourlets fastidieux, la méthode la plus simple consiste à confectionner l'ouvrant
avec une double couche de tissu. Ces deux épaisseurs peuvent être cousues ensemble sur un
machine puis emballée comme une housse de couette, produisant une ceinture soigneusement
fini de tous côtés.
Figure 6.16
Robe en laine rayée
conçue par Claire
McCardell avec réplique
de ceinture. 1955. Américain.
T.771978. Monté sur un
porterobe moderne
London.
Réalisation d'une ceinture selon la technique de l'ensachage
1. En gardant à l'esprit que les châssis peuvent être coupés dans le sens du fil ou en biais, découpez
deux longueurs de tissu en utilisant les mesures suivantes : (a) La longueur du châssis. Il
s'agit de la circonférence de la taille extérieure du costume, plus suffisamment de longueur
supplémentaire pour faire un nœud ou un nœud.
Incluez 4 cm supplémentaires pour la marge de couture et soyez prêt à coudre des longueurs
de tissu ensemble pour rendre la ceinture suffisamment longue. (b) La
largeur du châssis plus 4 cm pour la marge de couture. En cas de doute sur cette dimension,
découpez des échantillons de ceintures grossières faites de chutes de tissu et placezles
contre le costume pour évaluer la proportion correcte.
2. Placez endroit contre endroit les deux morceaux de tissu exactement l'un sur l'autre.
l'autre et fixezle avec des épingles.
DÉPANNAGE 191
3. Avec une marge de couture de 2 cm sur tous les côtés, cousez les deux pièces de tissu
ensemble sur une machine à coudre, en gardant les coutures aussi droites et régulières que
possible. Laissez une ouverture d'environ 6 cm au centre d'une longue couture à travers
laquelle le châssis peut être mis en sac.
4. Renforcez les quatre coins du châssis en cousant une deuxième ligne de couture pardessus la
première. Commencez la couture à environ 2 cm de chaque coin et continuez jusqu'à ce
que 2 cm supplémentaires soient atteints de l'autre côté.
5. Réduisez la valeur de couture sur environ 1 cm de tous les côtés. À

Pour minimiser l'encombrement, coupez la marge de couture aux quatre coins aussi près que
possible de la couture.
6. Appuyez sur le châssis avec un fer à repasser pour lisser les points.
7. Sortez le châssis en le tirant à travers l'ouverture laissée dans la couture, jusqu'à ce qu'il soit dans
le bon sens. Utilisez une pointe émoussée, comme une aiguille à tricoter, pour faire ressortir
les quatre coins, en prenant soin de ne pas percer.
8. Appuyez sur les coutures du châssis avec un fer à repasser pour qu'elles se plient parfaitement.
la ligne de point. Prenez le temps de faire cela, en roulant la couture entre le doigt et le pouce
avant de l'aplatir.
9. Fermez l'ouverture du châssis avec des points coulés invisibles.
10. La ceinture peut maintenant être nouée autour de la taille du costume (voir
instructions à la p.185).
un Figure 6.17
Fabrication d'une réplique de châssis.

Ouverture de 6 cm
2 cm
1 cm
Coins renforcés Coupez le coin pour

réduire l'encombrement
Sousrobes répliques pour costumes transparents
Bien que l’utilisation de tissus transparents dans les vêtements à la mode puisse être
considérée comme un développement assez moderne, des matériaux semitransparents ont
également été utilisés dans des périodes antérieures de l’histoire. Par exemple, des
mousselines et des gazes légères et diaphanes étaient régulièrement utilisées pour les robes
des femmes à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Contrairement à l'utilisation provocatrice de tels tissus
aujourd'hui, les costumes historiques faits de matériaux translucides n'étaient jamais portés sans plusieurs
couches de sousvêtements, comme des jupons, des chemises et des combinaisons.
Malheureusement, ces vêtements sont rarement conservés et les robes de la ligne Empire
de cette période survivent généralement seuls. Comme ce serait extrêmement trompeur
pour exposer un tel vêtement sans rien en dessous, il est indispensable qu'une réplique
la sousrobe est faite d'une taille et d'un style appropriés.
Fabriquer un jupon qui s'adapte exactement à un costume déjà existant peut sembler une tâche ardue.
Afin de créer un sousvêtement exactement à la
bonnes dimensions, un motif individuel doit être tiré de la robe originale.
Si une toile précise a déjà été réalisée à partir du costume, la construction d'un
la sousrobe est simple, car le motif de la toile peut simplement être réutilisé. Cependant, comme c'est
rarement le cas et que le temps presse, un modèle doit être établi.
évolué en utilisant un système alternatif. La façon la plus simple de procéder consiste à utiliser le
méthode de toile rapide décrite p. 37. Il s’agit d’une technique de rédaction qui
permet de créer un motif tridimensionnel sur le corsage d'un costume
alors qu'il est habillé sur une figurine. Comme expliqué au chapitre 2, différents degrés de précision peuvent
être obtenus avec cette méthode. Dans ce cas, il faut veiller à créer un motif aussi précis que possible. Le
patron de la jupe doit également être dessiné en suivant les instructions de ce chapitre, tandis que les
manches peuvent être
constitués de supports de bras souples individuels, plutôt que d'essayer de fabriquer et
adapter ce qui peut parfois être la partie la plus compliquée d'un costume (voir p. 103).
Choisir un tissu adapté à ce type de sousrobe n'est pas toujours simple et il convient de demander
conseil à un conservateur. En règle générale,
les sousvêtements portés sous des mousselines et des gazes doivent être faits d'un tissu
avec une surface glissante, comme une soie ou un tissage satiné. La mousseline en particulier a
une qualité collante qui rend difficile l'habillage sur des tissus mats. Comme la couleur
de la sousrobe sera également visible, il faudra faire attention à son choix.
Historiquement, des combinaisons aux tons pastel étaient souvent portées sous les robes de la ligne Empire,
brillant à travers comme une toile de fond teintée. Cependant, il est inhabituel qu'une preuve
pour survivre en indiquant la couleur de ces feuillets et des décisions doivent être prises
en consultation avec un conservateur ou un historien du costume.
Utiliser des tons neutres, comme le crème ou l’ivoire, est souvent une option plus simple. Même avec
ces couleurs, il faut quand même faire attention, car les mousselines d'époque sont souvent tachées et
sale et la teinte de la sousrobe peut jouer un grand rôle dans l'amélioration ou
exagérant ce problème. Par exemple le blanc pur peut faire apparaître les mousselines
plus sales qu'ils ne le sont, tandis que les crèmes et les jaunes pâles rendent généralement moins la saleté
perceptible. Même si plus d'un sousvêtement aurait été porté
sous une robe en mousseline pour la rendre respectable, il ne devrait pas être nécessaire de reproduire
toutes ces différentes couches. Pour éviter de devoir confectionner de nombreux jupons
et les chemises, les soies fines et les satins doivent être doublés sur du coton plus robuste
tissus pour créer une sousrobe unique d'une finition plus opaque. Pour créer une silhouette adaptée, les
sousvêtements en résille et en calicot peuvent être confectionnés séparément.
et appliqué sur la silhouette sous la sousrobe (voir chapitre 5).
DÉPANNAGE 193
Figure 6.18
Sousrobe en habotai
de soie doublée de
coton. Ce
Le vêtement a été fait sur
mesure pour s'adapter à la
robe en mousseline
transparente des années
1830 que l'on peut voir à la p.
162. Le motif a été réalisé
selon la « méthode de la toile rapide ».
Réaliser le corsage d'une sousrobe

1. En utilisant la méthode de toile rapide p. 37, des morceaux de tissu sont posés sur le dessus de
chaque panneau de corsage individuel et les lignes de couture et de grain sont soigneusement
assorties pour créer un motif aussi précis que possible.
2. Une fois le patron du corsage pris et les coutures marquées avec un crayon doux, retirez le tissu du
costume. Égalisez le motif comme
nécessaire.
3. Vérifiez la taille du motif en le comparant aux mesures intérieures correspondantes.
éléments tirés du costume. Comme le motif est susceptible d'être légèrement plus grand, ajustez
les lignes de points pour qu'elles correspondent aux mesures.
4. Pour garantir que le jupon ne soit pas visible audessus du cou du
costume, redessinez le décolleté en le coupant d'environ 0,5 cm sur tout le tour.
5. Ajoutez des marques d'équilibre au motif et utilisezles pour constituer le corsage du

sousrobe, en suivant les instructions de l'annexe couture (p. 234). Si le tissu est trop fin, recouvrez
chaque panneau d'une couche de coton et composezle en un seul.
6. Pour éviter d'utiliser des fermetures volumineuses et pour garder la sousrobe aussi lisse que
possible, l'ouverture du corsage peut être cousue pour fermer.
Confectionner la jupe pour une sousrobe
1. Mesurez la jupe du costume et dessinez le patron de la sousrobe.

en utilisant la méthode p. 36.
2. Ajoutez 5 à 8 cm supplémentaires au bas du motif et n'essayez pas
pour marquer l'ourlet exact.
3. Utilisez le patron pour confectionner la jupe de la sousrobe en suivant les instructions
de l'annexe couture.
4. Rassemblez ou plissez la jupe selon le cas et joignezla au corsage avec une taille.
couture, créant un vêtement.
5. Ne finissez pas l'ourlet de la sousrobe avant de l'essayer sous la
costume. Avec les deux vêtements habillés sur la silhouette, marquez l'ourlet de
le costume sur la sousrobe en suivant les instructions de l'annexe couture (p. 239).
Réaliser les manches d'une sousrobe
Sans expérience préalable, rédaction de patrons de manches et essayage

les insérer dans les emmanchures des vêtements peut être un processus difficile. Pour éviter
cela, il est possible de réaliser à la place une paire de supports de manchons souples, en utilisant le
instructions à la p. 103. C'est beaucoup plus rapide et plus facile, et tant que la manche
les supports sont réalisés dans le même tissu que la sousrobe, la jonction
entre les deux ne sera pas visible. Cette méthode tue essentiellement deux oiseaux avec
une pierre, en créant le manchon et en réalisant un bras de soutien en un
seul processus.
Réplique stomacal
En tant que petite partie détachée d'un costume du XVIIIe siècle, les estomacs sont
souvent absent des robes survivant de cette période. Ces petits accessoires de forme
triangulaire servaient à remplir la partie avant d'un corsage laissé exposé par
robes ouvertes, cachant le corset de la vue. Même si les estomacs pourraient être très
ornés et décoratifs, leur fonction était très pratique et ce serait
Il est trompeur d'afficher une robe de ce type sans une.
Construire un stomacher est simple et peut être réalisé avec succès
à partir d'un morceau façonné de carton musée ou de Reemay®, rigidifié avec du polyester
désossage et recouvert d'une couche de rembourrage fin et de tissu. Peutêtre le plus
La partie problématique du travail consiste à trouver un tissu qui correspondra au costume.
La reproduction de brocarts tissés ou de tissus brodés complexes est extrêmement
difficile et il est généralement plus facile de sélectionner un matériau uni qui correspond à
la texture de fond et à la couleur de la robe.
DÉPANNAGE 195
Fabriquer une réplique de Stomacher
1. Pour déterminer les dimensions et la forme du stomacker, quelques recherches sont

nécessaires. Il convient d'obtenir des conseils auprès d'un conservateur ou d'un historien
du costume et des ouvrages de référence pertinents décrivant des portraits de cette période sont utiles.
Avec la robe sur la figurine, découpez un exemple de forme de ventre en papier de soie et
essayezle avec le costume. Cela aidera à évaluer ses proportions. Portez une attention
particulière à la longueur du patron et assurezvous qu'il soit positionné au bon niveau de la
poitrine. Éloignezvous du costume pour avoir une vue plus claire. Le sommet du stomacker
n'est pas toujours droit, mais peut être coupé selon une courbe convexe ou concave. Ajustez
le modèle, en apportant les modifications et en reformulant si nécessaire. Ce n'est que
lorsque vous êtes satisfait de la forme et de la taille du modèle que vous devez continuer.
2. En utilisant le motif de tissu comme modèle, découpez le ventre en un morceau de

carton de musée de poids moyen ou Reemay®.
3. Pour renforcer le stomacker, cousez des bandes de désossage en polyester directement à
l'arrière de la forme, à l'aide d'un point zigzag machine. Avant de commencer, marquez les
lignes des os sur la carte à intervalles réguliers. Les os doivent être appliqués verticalement
et horizontalement. Selon la taille du stomacal, deux ou trois courses dans les deux sens
suffisent généralement. Lors de l'application des bandes horizontales, utilisez la courbure
naturelle des os pour aider à façonner le ventre en une courbe douce. Les os verticaux
doivent être aplatis avant d'être cousus, en appuyant avec un fer à repasser.
Figure 6.19
Baleine
cousue
directement à l'arrière du ventre
(a) Étape 1.
4. Couvrir le dos de la carte et les désosser d'une couche de calicot. Pour ce faire, posez le
stomacker sur un morceau de calicot et coupez tout autour en laissant des tours d'environ
2 cm de tous les côtés. Fixez le calicot au carton en cousant les deux couches près du
bord de la carte. Coupez l'excédent de tissu autour de la forme, sans laisser de retournements.
A continué
Calicot
2 cm
Devant du
stomacal
Coudre le
calicot au
stomacal
(b) Étape 2.
5. Retournez le stomacker et recouvrez le devant d'une fine couche de polyester.

ouate. Fixez la ouate avec des épingles et laissez 1 cm tourner sur tout
côtés. Pliez la ouate sur le bord du carton et du chevron pour
le calicot sur le dos.
6. A l'aide d'un tissu de couleur et de texture appropriées, recouvrez la ouate d'un
dernière couche de tissu d'affichage. Fixez le tissu avec des épingles, en le gardant aussi lisse
que possible avec le grain courant verticalement de haut en bas du stomacher.
Rosez les bords bruts en laissant un retournement de 2 cm sur tous les côtés. Repliez le tissu
le bord de la forme et le chevron jusqu'au calicot au dos. Pour adapter le
tissu doucement autour de la pointe du ventre, coupez de petites fentes dans le
tourner et chevaucher si nécessaire.
W ajoutant
Arrière
du stomacal
Tissu supérieur
(c) Étape 3.
7. À l'aide de points coulés, fixez le ventre directement à la figurine, en cousant

des deux côtés. Laissez la pointe du stomacher détachée pour que la jupe
peut être glissé en dessous. Alternativement, des bandes peuvent être fixées à l'arrière de
le stomacal et attaché autour de la figurine pour la maintenir en position.
DÉPANNAGE 197
Réplique de jupons du XVIIIe siècle
Un autre élément vestimentaire du XVIIIe siècle qui se perd fréquemment est le jupon.
Cette partie du costume ne doit pas être confondue avec les sousvêtements, car
les jupons de cette période étaient souvent conçus pour être vus. De la même manière que
le stomacker était utilisé pour remplir la partie supérieure exposée d'une robe ouverte, des jupons
étaient utilisés pour remplir la zone située sous la taille avant. Afficher une robe avec ça
une partie de la tenue manquante serait à la fois historiquement inexacte et trompeuse
et une réplique doit être utilisée à sa place. Les jupons de cette époque étaient souvent
fabriqué à partir de tissus assortis à la robe et décorés de passementeries
ou matelassé dans des motifs complexes. Comme pour les répliques de stomacals, trouver ou créer
un tissu qui correspond exactement à une robe est très difficile. Encore une fois, c'est généralement
plus facile de sélectionner un tissu uni qui correspond à la texture et à la couleur du fond
du costume.
Tout au long du XVIIIe siècle, la forme du jupon et le

la mesure dans laquelle on peut le voir varie selon la mode de l'époque. Pour
exemple, vers la fin du siècle, lorsque la polonaise était en vogue
vogue, les robes étaient souvent bouclées dans le dos et le jupon était visible partout.
le chemin autour. Méthodes pour réaliser des reproductions plus complètes telles que
car ceuxci sont décrits en détail dans Costume d'époque pour scène et écran de Jean
Hunnisett et peut nécessiter une certaine expertise en couture et en coupe.
Dans quelques cas
il peut être nécessaire de confier le travail à un costumier professionnel. Pour

des répliques de jupons qui ne sont que partiellement exposées, mais une technique simplifiée peut
être utilisée. Plutôt que de confectionner une jupe complète, un faux jupon
la façade peut être réalisée et utilisée pour remplir la zone non couverte.
Pour protéger la blouse des armatures structurées et des bases cerclées, un

un simple jupon froncé doit être confectionné en premier et fixé autour du
taille du personnage (voir p. 132). Le devant du faux jupon peut alors être positionné
sur ceci. Couper avec un chevauchement généreux ; la réplique est faite pour couvrir la zone
exposé par la robe ouverte. Le haut du faux devant est plissé sur un simple
bande de taille en coton et l'ourlet peut être relevé selon les besoins. La réplique est
fixé en nouant la bande de taille autour de la silhouette et, si nécessaire, de gros points de pointage
peuvent être utilisés pour fixer les deux côtés du faux devant aux sousvêtements. Avec la robe
portée pardessus, ces bords ne seront pas visibles et le faux devant apparaîtra comme une réplique
crédible d'une robe de soirée.
Réalisation d'une fausse réplique de devant d'un jupon du XVIIIe siècle

1. Avec les bases appropriées fixées à la figurine, confectionnez un jupon haut froncé
simple en suivant les instructions de la p. 132.
2. Une fois ceci en place sur la figure, coupez un morceau de tissu rectangulaire en utilisant les
dimensions suivantes : (a)
La largeur de la zone exposée, plus un minimum de 15 cm pour le chevauchement.
Gardez à l’esprit que certains styles de jupons nécessitent des plis plus généreux et une
plus grande apparence d’ampleur. Pour ce type de répliques, il faut prévoir une
aisance supplémentaire dans la largeur du tissu.
(b) La longueur du jupon de la taille au sol, plus 13 à 15 cm pour les retournements
et la mise en forme de la taille.
3. Finissez les deux faces du tissu avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du zigzag.
Graphique 6.20 Point central
Fini
bord latéral
b Faux jupon devant
un
(a) Découper le devant du faux jupon.
4. Sélectionnez une extrémité du tissu et pliezla en deux pour trouver le centre. Épinglez ceci
pointez vers le centre du devant de la silhouette, 8 à 10 cm audessus de la taille.

5. En descendant l'axe avant central, utilisez plusieurs broches supplémentaires pour fixer le
devant du tissu à la silhouette et sousjupon. Gardez l'ourlet assez droit, en lissant le tissu
sur la zone exposée. Intégrez toute facilité supplémentaire incluse pour des jupons plus
volumineux.
6. Sans tenir compte de l'excédent de tissu audessus de la taille, pliez le faux
jupon au niveau de la taille, en fixant chaque pli avec une épingle. Commencez toujours à
plier à partir du centre du devant et travaillez vers l'extérieur, en faisant correspondre le
plus possible les plis de chaque côté. Dans certains cas, il peut ne pas être nécessaire de
plier toute la largeur du tissu et tout excédent peut être replié ou coupé. La disposition des
plis variera en fonction de l'ampleur et du style requis du jupon et doit être
soigneusement étudiée avant de commencer le travail. Des jupons avec une taille
profilée et un point central sur le devant peuvent également être créés en utilisant cette
méthode. En fonction de l'étendue de la mise en forme, commencez à plisser quelques
centimètres sous la taille, en remontant progressivement vers les côtés de la silhouette.
DÉPANNAGE 199
7. Coupez une longueur de ruban d'environ 2 cm de large et suffisamment longue pour nouer
autour de la taille de la silhouette. En faisant correspondre le milieu du ruban au centre
du devant du faux jupon, enroulez le ruban doucement autour du
à l'extérieur des plis au niveau de la taille et nouez un nœud dans le dos. Pour
ceintures en forme, pliez le centre du ruban en pointe et fixezle
sous la taille, en positionnant le ruban dans une ligne courbe appropriée.
8. Travaillez autour de la taille, en fixant fermement chaque pli au ruban avec une épingle.
En même temps, retirez toutes les épingles précédemment positionnées des plis,
libérant le faux jupon de la figurine.
9. Relevez l'ourlet du faux jupon selon les besoins et fixezle avec des épingles.
10. Retirez le faux jupon de la figurine et coupez l'excédent de tissu.
à la taille, afin que rien ne soit visible audessus du haut du ruban. Utiliser deux
rangées de coutures, fixez le tissu au ruban en fixant fermement les plis
position. Si nécessaire, les bords bruts du jupon peuvent être finis par
pris en sandwich entre une deuxième longueur de ruban de coton.
11. Finissez l'ourlet du jupon en utilisant un point coulé à la main plutôt qu'à la machine
surpiqûres.
12. Remettez le faux jupon sur la figurine et attachezle autour du
taille. Si nécessaire, les côtés peuvent être fixés au jupon supérieur froncé,
en utilisant de gros points de pointage et une aiguille courbe.
FC Coupez le tissu
excédentaire et FC
8 à 10 cm
cousez les plis sur
le ruban adhésif.
Ruban de coton
Faux jupon devant
Faux jupon devant
Pin up ourlet
(b) Plissage du devant (c) Fixation des plis à un ruban de coton.

du faux jupon.
200
7
Alternative
Méthodes pour
Montage
Déguisements
et les porterobes ne sont pas les seuls supports pouvant être utilisés
pour l'exposition de costumes. Bien que ce livre traite principalement des techniques
Mannequins liées à cellesci, il existe un certain nombre de méthodes de montage alternatives
qui peuvent également être utilisées. Par exemple, les costumes peuvent être exposés à plat sur
des planches, suspendus à des poteaux et des cintres ou soutenus par des supports en Perspex®.
Ces types de techniques d’exposition peuvent être utilisés pour diverses raisons et leur
utilisation dépendra à la fois du costume et de l’exposition. Par exemple, certains styles
de vêtements sont tout simplement mieux adaptés à un support plat, tandis qu'à d'autres
occasions, la conception de l'écran et le budget peuvent dicter une approche de montage
moins conventionnelle. Dans certains cas, de tels supports alternatifs peuvent également
constituer une solution pratique pour les costumes jugés trop faibles pour être portés
sur des figurines conventionnelles.
Ce chapitre couvre également quelques techniques supplémentaires pour construire et
personnaliser des figurines adaptées à un vêtement. Au lieu d'acheter des mannequins prêts
à l'emploi auprès de fabricants ou de commander des mannequins coûteux à un sculpteur,
les torses faits maison peuvent être fabriqués à partir de matériaux tels que le bougran et le bougran.
Plastazote®/Ethafoam®. La possibilité de développer des figures de cette manière constitue un outil

d'affichage particulièrement utile, offrant des solutions de montage polyvalentes et moins coûteuses.
Supports de costumes plats
Comme alternative aux supports tridimensionnels plus conventionnels, les techniques utilisées
pour monter les costumes à plat constituent un outil de présentation utile. Les vêtements ainsi
préparés présentent plusieurs avantages ; ils peuvent être glissés dans des espaces étroits,
Figure 7.1
Bas de corps en nylon noir de Marks and Spencer. 1973. Britannique. T.541986. Affiché sur une
monture en bougran. Corset en satin rose, conçu par Agent Provocateur. 1995. Britannique.
T.122002. Affiché sur un support en bougran avec support intérieur en Perspex®. Soutiengorge et
pantalon Rigby et Peller. 2004. Britannique. T.2592004. Affiché sur un support Perspex®.
201
utilisé comme arrièreplan intéressant pour d'autres objets et parfois même sécurisé
sur un mur comme un tableau.
Le montage à plat peut être grossièrement divisé en deux catégories différentes ; déguisements
qui sont suspendus et des costumes qui sont attachés aux planches. Les techniques suspendues ont tendance à
être plus populaires et sont particulièrement adaptées aux vêtements.
avec des textiles audacieux et intéressants, où le tissu est plus important que la construction et la forme de l'objet.
Les costumes peuvent être suspendus à un
nombre de mécanismes différents tels que des poteaux, des cintres et des barres en T. Affichage
les costumes sur les planches ont tendance à être moins courants et sont principalement utilisés pour les costumes
d'une extrême fragilité qui ne peut être manifestée en toute sécurité d'une autre manière. À la fois
ces différentes catégories, un accompagnement supplémentaire est généralement nécessaire pour aider à définir
et contrôler la forme du vêtement. Des supports Perspex® plus complexes peuvent également être utilisés pour
faciliter ces techniques de montage et nécessiteront également
rembourrage supplémentaire. Par conséquent, en se préparant à exposer les costumes de cette manière,
peut impliquer plus de travail qu’on pourrait le supposer.
Suspendre le costume aux poteaux, cintres et barres en T
Utiliser des poteaux et des cintres comme supports pour les costumes peut être une solution simple et efficace.
méthode d'affichage. Avant de commencer les travaux, il est important de sélectionner le bon
structure du costume. Par exemple, des poteaux et des barres en T doivent être utilisés pour
les costumes confectionnés sans façonner les épaules, comme les tuniques asiatiques et
des kimonos. Ces vêtements ont tendance à être coupés très simplement en ligne droite à partir du cou.
ouverture aux poignets des manches et peut être suspendu à un poteau horizontal avec le
manches entièrement déployées, pour un effet dramatique. Les poteaux peuvent varier du Perspex® minimaliste
des tiges suspendues par le haut aux lourdes barres en T sur des bases métalliques. Quel que soit le style
choisi, il faut veiller à établir comment le vêtement sera habillé
le pôle. Par exemple, certaines barres en T sont construites avec des bras rétractables
il est plus facile de monter le vêtement.
Les supports de poteaux ne sont pas toujours adaptés et ne peuvent pas être utilisés pour des costumes avec
épaules formées et manches montées. Cela inclut la plupart des vêtements occidentaux et pour
ces vêtements, un support de cintre incliné doit être utilisé à la place. Manches en
cette instance est généralement laissée pendre naturellement. Même s'il est possible de
utilisez des supports standards pour l'affichage, des versions plus sophistiquées peuvent être commandées auprès
de fabricants de supports spécialisés. Par exemple, en utilisant des matériaux tels que
Les cintres Perspex® peuvent être transformés en supports discrets et suspendus
discrètement des fils.
Pour aider à contrôler et définir la forme, la plupart des costumes suspendus nécessiteront
un support intérieur. Pour déterminer si cela est nécessaire, simulez un projet temporaire.
monter à l’aide d’un cintre ou d’une longueur de poteau. Si le vêtement est soumis à des contraintes,
pend de travers, tombe dans des plis peu attrayants ou semble mou et informe, un
un soutien intérieur est nécessaire.

METHODES ALTERNATIVES DE MONTAGE DES COSTUMES 203
Les supports pour costumes suspendus doivent être construits pour s'adapter exactement
à l'intérieur du vêtement. Fabriqué à partir de Reemay® ou de carton de musée de poids
moyen, l'intérieur doit être coupé en deux morceaux, un pour soutenir l'arrière du costume
et l'autre pour le devant. Ces deux pièces sont cousues ensemble le long des épaules,
créant une grande forme qui se rabat sur le poteau ou le cintre, éliminant ainsi la pression
sur le costume. Alternativement, pour les vêtements présentés sur des arceaux avec une
ligne d'épaule droite, le support peut être coupé d'une seule pièce et plié en deux.
Ces fondations doivent être étendues pour inclure les manchons. Pour les costumes
suspendus à des cintres, les supports de manches (si nécessaire) doivent être coupés
séparément et fixés à l'intérieur avec des languettes Velcro®. Si le support est visible au
®
niveau de l'ouverture du cou d'un costume, la peut être coupé et caché
carte ou vue Reemay, ou laissé intact et recouvert d'un tissu de couleur neutre.
Bien que ce style de support plat convienne à la plupart des costumes suspendus, il
existe quelques exceptions à la règle. Par exemple, un corsage tout en courbes ajusté peut
paraître complètement informe s'il est affiché de cette manière et peut nécessiter un
intérieur plus tridimensionnel. Ceci peut être réalisé en appliquant un rembourrage sur un
support plat ou en construisant un support en bougran ou en Plastazote®/Ethafoam®.
Réalisation de supports plats pour costume suspendu
1. Posez le costume face visible sur une table et disposezle tel qu'il apparaîtra lorsque
suspendu. N'oubliez pas que les manches des costumes exposés sur les mâts doivent être
complètement déployées, tandis que celles sur les cintres pendent vers le bas.
2. Posez un grand morceau de papier de soie sur le costume et tracez un trait de crayon doux
autour du vêtement. Pour ceux qui nécessitent un maintien dissimulé, marquez sur la forme
du décolleté devant (si le décolleté dos est coupé plus bas que le devant, marquezle à la
place).
3. Retirez le tissu du costume et égalisez le motif si nécessaire.
4. Pour vous assurer que le support s'adapte confortablement à l'intérieur du costume, travaillez
autour du motif tissulaire, réduisant ainsi ses dimensions globales. La quantité de réduction
du motif dépendra de la taille du costume à l'intérieur par rapport à l'extérieur. Prenez quelques
mesures intérieures et extérieures pour vous aider à établir cette quantité et ajoutez
toujours quelques millimètres supplémentaires pour plus de facilité. La longueur des manches
et l'ourlet du support devront également être réduits d'au moins 1 cm, tandis que pour les
costumes nécessitant un support dissimulé, l'encolure du patron devra être coupée en arrière
d'au moins 0,5 cm sur tous les côtés.
5. En utilisant le motif comme modèle, découpez une seule pièce de support dans du carton de
musée de poids moyen ou du Reemay®. Pour les vêtements plus grands, vous devrez peut
être assembler des longueurs de tissu pour obtenir une pièce suffisamment grande.
Pour les supports dissimulés, la forme du décolleté devant doit également être découpée.
6. Insérez le support à l'intérieur du costume pour vous assurer qu'il est bien ajusté et effectuez
les modifications nécessaires.
A continué
7. En utilisant le support modifié comme modèle, dessinez une deuxième forme sur un
morceau de carton de musée ou Reemay®. Ajoutez une marge de couture de 2 cm au
niveau de la ligne d'épaule et découpez la silhouette.
8. Couvrir l'extérieur des deux pièces de support d'une couche de tissu pour isoler
les du vêtement. L'utilisation d'un tissu glissant, tel que le habotai en soie, aidera le support
à glisser en place lors de son positionnement à l'intérieur du costume.
Coupez le tissu de revêtement plus grand que le support et enroulezle autour du bord de la
carte/Reemay® en le cousant en place à la main ou à la machine.
9. Cousez les supports ensemble le long des épaules en les faisant se chevaucher de 2 cm.
Cela peut être fait à la main ou sur une machine à coudre.
10. À l'aide d'un tissu assorti à la couleur de l'intérieur du costume, attachez
tous les bords du support qui pourraient être visibles lors de l'affichage. Le tissu peut être
coupé en bandes d'environ 8 cm, repassé en deux et fixé sur les bords concernés à l'aide
de chevrons ou d'un simple point de pointage. Si vous attachez l'encolure, coupez le tissu en
biais pour s'adapter à la courbe. Pour les vêtements exposés sur des bâtons, veillez à ce que
les bandes appliquées aux poignets du support soient coupées plus larges et
remontent bien à l'intérieur des manches, car cette zone est souvent visible. Pour les
supports non dissimulés, la zone visible du cou doit être recouverte d'une couche lisse d'un
tissu de couleur appropriée.
11. Une fois terminé, insérez le support à l'intérieur du costume en posant le
vêtement à plat sur une table. Préparez le support en repliant les éventuelles manches
allongées. Mettez le support en place de bas en haut. Les manches peuvent ensuite être
soigneusement dépliées et insérées dans les emmanchures. Pour les costumes
exposés sur cintres, les supports de manches doivent être confectionnés séparément,
glissés le long des manches du costume individuellement et fixés au support au niveau de
l'épaule avec des languettes Velcro®.
Figure 7.2 Cousez les supports Bordure d'encolure coupée

ensemble le long de l'épaule en biais
Fabrication d'un support
plat pour costume affiché
sur une barre en T.
Col découpé
Reliure plus large pour un
s'étendant jusqu'à support
l'intérieur
dissimulé
des manches Prise en charge couverte par
Tissu isolant
Présentation des costumes à plat sur des planches
Le montage à plat sur des tableaux n'est pas une manière idéale d'exposer des objets en trois dimensions,
mais il peut parfois s'avérer une technique d'exposition utile et nécessaire.
En particulier, les costumes fragiles et trop fragiles pour être exposés autrement peuvent être montés à
plat sur des planches en dernier recours. Lors de la mise en œuvre de cette technique, un support
rembourré doit être réalisé dans le cadre du processus. Cela aidera non seulement à définir la forme du
vêtement et à lui donner plus de profondeur, mais pourra également être utilisé comme moyen de fixer
le textile à la planche. Pour éviter de coudre dans le costume, le bord du support est fixé à la planche,
maintenant le vêtement en place. Si des coutures supplémentaires sont nécessaires sur le costume, ce
travail doit toujours être effectué par un restaurateur de textiles.
Les supports de ce type doivent être fabriqués avec un noyau interne de Reemay® ou de carton de
musée de poids moyen pour fournir une forme plus solide et plus stable. Les deux faces de la carte sont
ensuite recouvertes d'une ouate de polyester suivie d'une couche de tissu isolant. Pour le rendre moins
visible, le support peut être recouvert ou relié d'un tissu assorti à la couleur de l'intérieur du costume.
Selon la fragilité du textile, les planches peuvent être exposées sous différents angles, du plat au vertical.
Quelque chose à michemin entre ces deux extrêmes constitue généralement un compromis sûr.
Figure 7.3
Robe de soirée conçue par

Madame Paquin.
1925. Français.
T.501948. Monté
à plat sur une planche avec un
support intérieur rembourré.

Réalisation de supports rembourrés pour

costumes montés sur planches
1. Avant de commencer le travail, étudiez attentivement le costume et décidez comment l'intérieur

le support sera fixé à la planche une fois celleci réalisée. Dans certains cas
il peut être nécessaire d'étendre le support audelà du cou ou de l'ourlet, afin
qu'il peut être fixé en position sans risque de couture à travers le
dessous du costume.
2. Créez un motif pour le noyau interne en utilisant les numéros 1 à 6 des instructions pour
supports de costumes suspendus. Assurezvous que le motif est étendu au niveau
cou et ourlet si nécessaire. De plus, le montant par lequel le
Le motif devra être réduit et doit être augmenté pour s'adapter aux couches
supplémentaires de rembourrage doux.
3. Une fois l'âme intérieure du Reemay® ou du panneau musée découpée, recouvrez les
deux faces du support d'une couche de ouate de polyester.
Pour ce faire, posez le premier morceau de rembourrage sur la forme et fixezle avec un
quelques épingles, en la gardant aussi tendue que possible, sans déformer la carte.
Coupez la ouate autour de la forme et faites un point de surjet jusqu'au bord de la
noyau interne. Posez un deuxième morceau de rembourrage sur le côté découvert et
fixer avec des épingles. Découpez autour du support en laissant un tour de 1 cm. Pliez
la ouate sur les bords du noyau interne et mettez les chevrons en place.
Figure 7.4
Création d'un intérieur

support rembourré pour un
costume monté à plat
sur une planche.
Deuxième couche de
tissu de revêtement
Première couche de
cousu au point glissé
bord du support tissu de revêtement
Deuxième couche
de ouate
Première couche de
ouate
cousu à
le bord du
soutien
4. Couvrez les deux côtés du support rembourré d'une couche de tissu isolant, tel que
du habotai en soie. Pour les supports qui dépassent le cou ou l'ourlet, il est
généralement préférable d'utiliser un tissu assorti à la couleur de la planche, tandis
que pour ceux qui ne le font pas, une couleur assortie à l'intérieur du costume est
préférable. Pour recouvrir le support, posez un morceau du tissu choisi sur une face
et fixezle avec des épingles. Découpez autour de la forme en laissant un
retournement d'environ 2,5 cm de tous les côtés. Repliez l'excédent sur le pourtour
du support et chevrons en place. Posez un deuxième morceau de tissu sur le côté
découvert et fixezle avec des épingles. Découpez autour de la forme en
laissant des tours d'environ 1 cm. Pour terminer, retournez sous le bord brut et
glissez la maille en place.
5. Une fois terminé, glissez le support rembourré à l'intérieur du costume et fixezle.
au tableau avec des points coulés invisibles.
Plexiglas ® Supports
Les supports en Perspex® sont souvent utilisés dans les présentations de costumes comme
supports alternatifs pour les vêtements et accessoires. Le Perspex® est un matériau populaire
car il présente plusieurs avantages. Il est solide, inerte et peut être coupé ou manipulé sous
différentes formes et tailles. L'une de ses caractéristiques les plus recherchées est sa
transparence et elle peut être utilisée efficacement pour créer des supports discrets, permettant
la meilleure vue possible de l'objet. Les supports Perspex® ont tendance à être fabriqués sur
mesure pour s'adapter à des éléments individuels et pour cette raison, ils peuvent prendre du temps et être coûteux.
Certains musées et collections ont la chance de disposer en interne d’une expertise technique
appropriée, permettant de développer des montures en interne. Pour ceux qui ne bénéficient
pas de cet avantage, les travaux de cette nature peuvent être confiés à des entreprises et à des
ateliers spécialisés.
Faire construire un support en Perspex® sur mesure pour soutenir un objet est un processus
similaire à celui de faire sculpter une figurine personnalisée pour s'adapter à un costume. Le
support doit être conçu et développé en collaboration entre le créateur de montures, le
restaurateur, le conservateur et le concepteur. En fonction de la complexité du support, un
certain nombre d'essayages peuvent être nécessaires et une assistance pratique avec le
vêtement doit toujours être disponible à ces momentslà. Comme les créateurs de montures se
spécialisent rarement dans les costumes, il est important de fournir toute information pertinente
et tout matériel de référence qui aidera au projet, comme une explication claire de la silhouette
requise. Pour certains costumes, il peut être nécessaire de confectionner une toile qui pourra se
substituer au vêtement lors des essayages (voir chapitre 2).
Cela réduira la manipulation de l'objet et donnera au fabricant de montures
quelque chose auquel on peut continuellement faire référence tout en travaillant sur le support.
Outre une toile, il existe un certain nombre d'autres éléments qui peuvent également être utiles
pour monter les créateurs lorsqu'ils travaillent avec du Perspex®. Par exemple, lors de la réalisation
de supports plats, un gabarit en papier d'un vêtement sera souvent nécessaire, tandis que pour
des montages tridimensionnels, un torse de taille appropriée peut être utilisé pour mouler le Perspex®.
autour.
Le Perspex® est un matériau dur et il peut être nécessaire de rembourrer les parties cachées
d'un support avec de la ouate de polyester recouverte de tissu pour protéger un vêtement ou
contribuer à créer une forme plus ample et plus volumineuse. La combinaison d'autres techniques
de montage de costumes avec des supports Perspex® peut souvent bien fonctionner et il est
important d'être aussi créatif que possible lors du développement d'idées. Par exemple, des
supports de manchons souples, des volants en filet, des souscouches en tissu et des structures
en carton ou Reemay® peuvent tous être utilisés en combinaison avec du Perspex® ainsi qu'avec
du rembourrage. Tout ajout de cette nature doit être discuté en profondeur avec le fabricant de
montures à un stade précoce et de petits trous percés à travers le Perspex® pour faciliter toute
couture. Lors de la construction de supports, il est parfois nécessaire de visser des morceaux de
Perspex® ensemble ; dans ce cas, assurezvous que les vis métalliques sont correctement
enfoncées et ne peuvent pas s'accrocher à l'objet.
Figure 7.5 Un
buste en bougran réalisé pour
aider un fabricant de montures
à construire un support
complexe en Perspex® pour
un soutiengorge. Ce support
de soutiengorge invisible est
visible en utilisation p. 200.

Chiffres de bougran
Utiliser du bougran pour créer des figurines peut être une technique extrêmement utile lors de
la préparation d’un costume à exposer. Le Buckram est essentiellement un produit à base de
tissu et présente de nombreux avantages. Il est léger, solide, rigide, facile à couper et peut être
cousu avec une aiguille et du fil. Il est également peu coûteux et même si le temps de
construction doit être pris en compte, il est particulièrement intéressant pour les expositions à
petit budget. Le bougran est un matériau facile à utiliser et si polyvalent qu’il peut être façonné
dans des formes qui s’adapteront à des costumes de toutes dimensions. Comme les figurines
réalisées dans ce matériau sont creuses et peuvent être découpées à volonté, ce procédé est
également particulièrement adapté à la réalisation de supports de costumes dissimulés. Cette
façon de présenter les vêtements est devenue de plus en plus populaire et est particulièrement
utile pour monter des articles plus petits tels que des corsets et des sousvêtements extensibles.
Le bougran est un tissu en coton ou en lin imprégné d'un ensimage à base d'amidon, qui
joue à la fois le rôle de raidisseur et de colle. Lorsqu'il est mouillé, le matériau devient collant et
facile à manipuler et lorsqu'il est sec, il durcit pour former une coque rigide.
Le bougran étant principalement utilisé dans l’industrie de la fabrication de chapeaux, il peut
être acheté auprès de fournisseurs de chapellerie. Malheureusement, le bougran manufacturé
est souvent traité avec des adhésifs supplémentaires, ce qui peut le rendre moins stable
chimiquement et par conséquent impropre à une exposition à long terme. Heureusement, le
bougran est relativement simple à produire, à partir de morceaux de tissu de coton ou de lin
lavés, trempés dans une pâte d'eau et de poudre d'amidon de blé. Fabriquer du bougran de
cette manière garantit non seulement la qualité des matériaux, mais crée également une forme
particulièrement collante et flexible, souvent plus facile à travailler que les variétés manufacturées.
Avant de couler une monture en bougran, il faut préparer un moule d'une taille et d'une forme
appropriées. Pour cela, il est nécessaire d’avoir accès à au moins une petite figurine fabriquée
pouvant servir de base. Pour les vêtements modernes, il peut être possible d'utiliser la figure de
base telle quelle, mais pour les costumes historiques, une certaine adaptation de la forme sera
généralement nécessaire. En utilisant des couches de ouate de polyester, la silhouette de base
peut être façonnée pour s'adapter à des vêtements individuels et évoluer vers la silhouette
historique correcte. Les figurines de base doivent toujours être faites plusieurs centimètres plus
petites que le costume, pour permettre qu'une couche de rembourrage et de tissu recouvre la
coque en bougran. Une fois que la forme correcte a été créée ou même si aucun remodelage
n'a été nécessaire, la figurine de base est recouverte d'une couche serrée de film alimentaire
pour fournir une barrière antiadhésive entre le bougran gluant et
le moule.
Quel que soit le type de bougran utilisé, la technique d’application de base est la même. Le
matériau est découpé en bandes, trempé dans de l'eau ou de la pâte d'amidon selon le cas et
appliqué sur le moule en morceaux qui se chevauchent. La technique est très similaire au
processus de travail du papier mâché et plusieurs couches de bougran doivent être appliquées
pour rendre le support suffisamment solide. Une fois la
le matériau est complètement sec, la forme nouvellement coulée peut être retirée du moule,
coupé sur mesure et recouvert d'une couche de ouate de polyester et de tissu. À
Pour terminer le processus, une base et une fixation de poteau peuvent être fixées à l'intérieur du coffrage
prêt à être exposé. Alternativement, les figurines peuvent être préparées avec des fixations de suspension
appropriées et suspendues par le haut.
Préparation du moule
1. Sélectionnez une figurine plus petite que le costume fini et complétezla comme
requis, en utilisant de la ouate de polyester et les instructions du chapitre 4. Comme le
le rembourrage n'est que temporaire, il peut être fixé avec des épingles plutôt qu'avec des coutures.
Lisser la ouate en la recouvrant d'une couche de collants en nylon ou en coton
Jersey. Pour laisser de l'espace pour une couche douce de rembourrage et de tissu sur
la coque en bougran, assurezvous que le moule fini mesure au moins 3 cm.
plus petit que l'intérieur du costume.
2. Découpez une bande de carton fin d'environ 4 cm de large et appliquezla sur le

centrer l’arrière du moule, du col à la base. La bande peut être maintenue en place
avec du ruban de masquage. Cela servira à protéger la figurine lors de la découpe du
bougran du moule.
3. Pour obtenir une surface antiadhésive, recouvrez le moule d'une couche de film alimentaire,
en gardant la forme aussi lisse que possible. Pour ce faire, enveloppez le plastique
autour de la figure en une seule pièce continue.
Fabriquer et utiliser le bougran Utiliser du bougran de chapellerie prêt

à l'emploi
1. En utilisant la recette de la p. 212 mélanger une pâte 1. Achetez du bougran prêt à l'emploi
composé de poudre d'amidon de blé et d'eau. auprès d'un fournisseur de chapellerie.
2. Préparez le tissu en coton ou en lin en le 2. Préparez le bougran en le coupant en

découpant en bandes d'environ 10 × 30 cm. lanières d'environ 10 × 30 cm.
Si possible, utilisez un tissu au
tissage lâche car cela
rendra le formulaire fini plus facile
à coudre. Le canevas de lin bon marché est
un tissu particulièrement adapté à ce travail.
3. En portant des gants de protection, plongez un 3. Plongez le bougran déjà

morceau de tissu dans la pâte d'amidon. imprégné dans de l’eau tiède
C'est plus facile à faire lorsque la pâte est pour le ramollir.
encore chaude. Retirez tout excès d'amidon

entre les doigts et le pouce et appliquez
le tissu directement sur le moule en
lissant tous les plis.
Fabriquer et utiliser le bougran Utiliser du bougran de chapellerie

prêt à l'emploi
Si nécessaire, la pâte peut être diluée avec un

peu d'eau tiède. (Pour obtenir des
instructions sur la préparation de la pâte
d'amidon, voir la recette à la p. 212.)
4. En utilisant la même technique, appliquez d'autres morceaux de bougran sur le moule,

se chevauchant dans une formation entrecroisée pour rendre la structure aussi solide que
possible. Si le support doit être coupé, assurezvous que les bandes de bougran
chevaucher la ligne de coupe d'au moins 5 cm.
5. Une fois que le moule est entièrement recouvert d'une couche de bougran, laissez
laissezle sécher avant d'appliquer une deuxième couche. En fonction de la température,
les temps de séchage peuvent prendre plusieurs heures, mais peuvent être accélérés à l’aide
de radiateurs.
6. Répétez le processus en appliquant une deuxième et une troisième couche, permettant au bougran
sécher entre les applications.
Figure 7.6 La
première étape de fabrication

une monture en bougran, utilisant
bandes de toile de lin
trempé dans de l'amidon de blé
coller et appliquer sur un
personnage couvert de colle
film.
Recette de pâte d'amidon
■ Ajouter la poudre d'amidon de blé et l'eau dans une casserole dans un rapport d'une partie
poudre pour quatre parties d'eau. La quantité de pâte nécessaire dépendra de la taille du support
en bougran, mais pour un chiffre standard, il faudra environ 1,5 à 2 litres. Ne préparez pas trop
de pâte d'amidon à la fois, car elle est plus lisse et plus facile à utiliser si elle est fraîchement
préparée pour chaque couche de bougran. ■ Placez la casserole sur feu doux à moyen et portez
lentement le mélange à ébullition en remuant constamment. Le liquide blanc va s’épaissir et devenir
plus translucide.
■ Tout en remuant, laissez mijoter le mélange jusqu'à ce qu'il épaississe et devienne un bouillon glutineux.
nous coller. Cela prendra environ 10 minutes. Pour vérifier s'il est prêt, versezen une petite
quantité dans une assiette et laissez refroidir. Trempez un doigt dans la pâte et testez entre le
doigt et le pouce. Si la fécule est collante et extensible, la pâte est prête. ■ Retirez la casserole
du feu et ajoutez un peu d'eau froide
pour refroidir. Une fois qu'il est sécuritaire de le manipuler, utilisezle immédiatement.
Supports dissimulés et marquage des lignes de coupe sur le support en bougran
Les supports dissimulés sont réalisés en découpant les zones du support visibles audessus et en
dessous de la ligne du costume. Dans la plupart des cas, il s'agira des parties du support qui
apparaissent audessus du décolleté. Pour les vêtements sans manches, les emmanchures devront
également être coupées, tandis que pour les articles tels que les corsets, les corsages et les vestes,
la partie inférieure du torse devra également être coupée pour correspondre à la ligne de l'ourlet.
Afin de couper une monture, les zones à supprimer doivent être clairement dessinées sur le
bougran. Cela doit être fait pendant que le modèle est encore sur le moule. Une fois le bougran
complètement séché, recouvrezle d’une couche de tissu protecteur et essayez le costume.
L'encolure du vêtement et toute autre ouverture ou bord pertinent sont ensuite marqués sur le
bougran en suivant les instructions suivantes.
Marquage des lignes de coupe
1. Une fois que le bougran est complètement sec, utilisez une paire de ciseaux pour couper les
coins ou bords tranchants et assurezvous que la forme est aussi lisse que possible.
2. Couvrez le bougran d'une couche de papier de soie, en l'ajustant parfaitement autour de la
figurine, en utilisant des plis et des pinces si nécessaire. Fixez le revêtement avec quelques
points de pointage si nécessaire. (Le tissu fin et doux en forme d'araignée est plus facile à utiliser
que le papier de soie standard.)
3. Habillez le costume pardessus la couche de tissu et assurezvous qu'il repose symétriquement
sur la silhouette.
4. Avant de marquer les lignes de coupe, le bougran doit être découvert et le

bords du costume protégés. Pour ce faire, déchirez le mouchoir et pliezle
revenez sur tous les bords du costume, révélant le bougran en dessous.
N'utilisez pas de ciseaux pour ce processus mais déchirez le tissu à la main.
5. Le décolleté et toutes les autres parties appropriées du costume peuvent maintenant être
marqué à l’aide d’un crayon doux ou d’une craie de tailleur. Cela peut également être fait en
pointant des points pris dans le bougran avec une aiguille incurvée.
6. Pendant que le costume est en place sur la figurine, l'ajustement général peut également être
évalué. Tout rembourrage supplémentaire qui pourrait être nécessaire doit être noté
sur un schéma.
7. Retirez le costume et les mouchoirs de la figurine et égalisez le niveau marqué.
lignes sur le formulaire bougran si nécessaire.
8. Pour garantir que le support sera correctement dissimulé une fois le costume monté, toutes les
lignes doivent être redessinées à un minimum de 0,5 cm à l'intérieur des marquages originaux.
Utilisez un ruban à mesurer et dessinez sur les nouvelles lignes de coupe
aussi uniformément que possible avec un crayon doux.
Moule Figure 7.7
Marquage des lignes de coupe

sur une monture en bougran.
Casting de bougran
Papier de soie
Costume
Retirer le bougran du moule
1. Pour démouler le moule, le bougran doit être fendu le long du

centrer le dos de haut en bas. Avant de découper, marquez la ligne avec un crayon et
assurezvous qu'elle chevauche la bande de protection en carton. Coupez le bougran
à l’aide d’un couteau bien aiguisé ou d’un scalpel.
2. Une fois le bougran entièrement coupé, séparez les deux côtés, en élargissant l'ouverture
jusqu'à ce que le support puisse être retiré du moule. Cela peut nécessiter une
manipulation assez brutale, mais le bougran doit être suffisamment solide pour résister
à cela et reprendre sa forme.
3. Une fois le bougran démoulé, le support peut être découpé à la taille désirée.
taille à l’aide d’un scalpel ou d’un cutter. En prenant les précautions de sécurité appropriées,
coupez le long des lignes préalablement marquées et recadrez le support pour lui donner la
forme correcte.
4. L'ouverture centrale arrière du support peut être refixée en appliquant
petites bandes de bougran collant sur la ligne de coupe. Pour faciliter cela, nouez
un morceau de ruban de coton autour de la taille de la figurine pour maintenir
les deux bords ensemble et appliquez les morceaux de bougran à l'intérieur
du support. Laissez le bougran sécher avant de retirer le ruban de coton. Pour une
résistance accrue, appliquez une dernière couche de bandes de bougran sur la ligne
de coupe à l’extérieur du support. Alternativement, l’ouverture centrale du dos peut
être maintenue ensemble par des coutures, à l’aide d’une aiguille solide et d’un fil
de polyester épais et ciré.
Application des fixations de poteau ou de suspension
Les fixations de poteaux ou de suspension doivent toujours être fixées avant de terminer l'extérieur du
bougran. Cela garantira que toute méthode de fixation utilisée pour fixer les fixations sera cachée à la
vue et entièrement recouverte d'une couche protectrice de ouate de polyester.
Pour suspendre une figurine, de petits anneaux métalliques ou des barres à crochets pour pantalons
peuvent être fixés à l'intérieur de la forme en bougran et utilisés comme attache pour la ligne de pêche.
Ces attaches de suspension doivent être cousues à la silhouette, à l’aide d’une aiguille solide et d’un fil
de polyester épais et ciré. Un dé à coudre sera également nécessaire pour faciliter ce processus. Pour
garantir une résistance maximale, chaque point doit traverser entièrement la coque en bougran. Un
minimum de quatre anneaux ou barres doivent être utilisés pour suspendre une monture et il faut veiller
à les positionner de manière à ce qu'ils ne soient pas visibles une fois la figurine exposée.
L'installation d'une figurine en bougran avec une fixation de poteau est moins simple et peut
nécessiter l'aide d'une personne ayant plus d'expérience technique et d'équipement.
Pour réaliser ce travail, le coffrage bougran doit être équipé d'une plaque intérieure,
Figure 7.8
Fixation d'une plaque
intérieure dans la
Monture bougran base d'un support en bougran.
Plaque intérieure
Fixation par brassard et vis
Environ 8 cm
Angles déchirés à
travers le bougran
positionné au minimum à 8 cm audessus du bas de la figurine. De préférence, la plaque

doit être réalisée en Hexlite® (panneau en nid d'abeille en aluminium) qui est non
seulement solide et inerte, mais aussi particulièrement léger. Alternativement, le
contreplaqué peut être utilisé, bien que ce ne soit pas idéal car il est plus lourd et
beaucoup moins stable chimiquement. Avant de découper la plaque, réalisez un gabarit
en carton et assurezvous qu'il rentre à l'intérieur de la figurine. En vous servant de ce
motif, découpez la plaque et marquez le point central. Pour permettre au poteau de
s'insérer à l'intérieur de la figurine, percez un trou au centre de la plaque, suffisamment
large pour qu'il puisse passer. Placez un brassard et une vis de fixation sur ce trou et
vissez ou rivetez en place. Des poteaux métalliques solides ainsi que des fixations de
manchettes et de vis peuvent être achetés auprès des fabricants de mannequins et de
porterobes. Une fois la plaque ainsi préparée, elle peut être fixée à l'intérieur de la figure,
par clouage ou rivetage à travers la coque en bougran, depuis l'extérieur. Lors de
l'utilisation d'Hexlite®, ce processus est simplifié en fixant deux angles sous la plaque à
l'avant et à l'arrière. Les angles sont ensuite rivetés à travers le bougran, maintenant la plaque fermement en position.
Finition des supports en bougran
Pour compléter le support, le bougran est recouvert d'une couche de ouate de polyester
et de tissu. Les instructions suivantes s'appliquent spécifiquement aux figurines qui ont
été découpées pour être utilisées comme supports dissimulés, mais les mêmes techniques
peuvent être utilisées pour les figurines avec cou. Pour des montures comme cellesci, le
haut du torse en bougran devra être fini avec un disque de cou (p. 71).
Finition d'un support en bougran dissimulé

1. Pour lisser la surface du support et fournir un support souple au
costume, le bougran est recouvert d'une couche de ouate de polyester. Ne pas
essayez d'envelopper le torse dans un seul morceau de ouate, mais appliquezle en deux ou
plus de pièces, en coupant les fléchettes là où c'est nécessaire pour assurer un ajustement parfait. Si nécessaire,
la ouate peut être fixée au bougran en attrapant un fil à travers le

couche supérieure, à l’aide d’une aiguille courbée.
2. Pour adoucir les bords tranchants du support, pliez la ouate dessus et

fixezle en place avec un petit point de surjet, en coupant tout excédent.
3. En suivant les instructions du chapitre 3 (p. 57), isolez le rembourrage du
costume en le recouvrant d'une couche de tissu extensible. Finissez les bords dans le
de la même manière que la ouate, en pliant le tissu sur le haut et le bas de
la monture et les coutures fouettées en place.
4. Pour garantir que le support soit aussi discret que possible, le bord supérieur du
le support doit être recouvert d'un tissu correspondant à la couleur et à la texture du
le costume. Celuici doit s'étendre vers le bas à l'intérieur du support, pour laisser entrevoir le
l'intérieur est souvent visible à travers les emmanchures ou les décolletés. Pour faire ça,
préparez une bande de tissu adaptée, coupée en biais. Le groupe devrait être long
assez pour envelopper la figurine et assez large pour couvrir toutes les parties de
le support intérieur visible de l'extérieur, plus les retournements.
5. Nettoyez un bord de la bande en pliant le dessous et en cousant sur le dessus.
à l'extérieur de la figure autour du bord supérieur. Retournez le bracelet pardessus
le support et la goupille vers l’intérieur. Chevrons le bord inférieur en place,
en utilisant une aiguille courbée pour attraper le tissu sur le bougran. Rejoignez le groupe en
Graphique 7.9(a) Reliure Couture glissante du

coupée en biais
bord plié de la bande à
Relier le bord supérieur de l'extérieur du support
une monture en bougran avec
une bande de tissu découpée
le biais.
Bou ck bélier
recouvert
d'une couche
d'ouate et de tissu tendu
chevauchant les deux extrémités et repliant sous le bord brut visible. Position
cette couture là où elle est la moins visible lorsque la figurine est exposée.
6. Pour les costumes à bretelles étroites, il est généralement plus facile de fabriquer des bretelles séparées.
supports et les ajouter dans une étape finale. Les supports de sangle peuvent être fabriqués à partir de
des longueurs de fil ou de Rigilene®, recouvertes d'un tissu de couleur appropriée.
Lors de l'utilisation de Rigilene®, renforcer le support en cousant une double couche
ensemble, avec la courbe naturelle du désossage allant dans des directions opposées. Coupez les
supports de sangle à une longueur appropriée avant de les recouvrir et
fixer à l'extérieur de la figurine avec des coutures. Si nécessaire, les sangles de
le costume peut être noué ou lié aux supports avec un fil invisible.
7. Le cas échéant, des éléments de base, tels que des jupons et des bras souples
supports, peuvent être ajoutés au support bougran de la même manière qu'ils
sont appliquées aux figures standards (voir chapitre 5).
Supports de sangle Graphique 7.9(b)

en baleines
de polyester Exemple de bougran
recouvert de tissu
montage avec sangle
des supports et un tube
jupon.
Monture
Buck Ram
Jupon
tube
Plastazote® _ ou figurines Ethafoam®
La pratique de sculpter de l'Ethafoam® pour créer une figure est une technique qui a été
largement développé aux USA. Comme ce sujet a déjà été bien publié, il
Il n’est pas nécessaire de répéter le travail des autres. La méthode décrite ici est une
manière extrêmement simplifiée d'utiliser du Plastazote® ou de l'Ethafoam® pour créer un torse.
Figure 7.10
Corset en soie du XIXe
siècle. 1864. Britannique.
une figurine de base en
Plastazote®/ Ethafoam®
et rembourré de ouate de
polyester pour s'adapter au
costume.
Plutôt que de sculpter une figure tridimensionnelle dans ce matériau, une forme de corps plate
de base est découpée et utilisée comme noyau interne. Une ouate de polyester est ensuite
appliquée sur cette forme, développant la forme plate en un torse tridimensionnel.
Pour faciliter la découpe du matériau, le noyau interne est constitué de trois couches séparées
de Plastazote® ou d'Ethafoam® d'environ 2,5 à 3 cm de profondeur. Une fois découpés, ceuxci
peuvent être fixés ensemble avec de la colle thermofusible, créant ainsi une silhouette plus
profonde. Pour réduire la quantité de rembourrage nécessaire et donner à la silhouette plate une
forme plus tridimensionnelle, deux pièces supplémentaires sont ajoutées à l'avant et à l'arrière.
Une fois complétée, cette forme de base peut être recouverte d'une couche de tissu extensible
et de ouate de polyester utilisée pour constituer une silhouette adaptée. Étant donné que des
couteaux sont utilisés avec cette technique, les problèmes de santé et de sécurité doivent être
pris en compte et toutes les précautions pertinentes doivent être prises.
MÉTHODES ALTERNATIVES DE MONTAGE DES COSTUMES 219
Rédaction du modèle pour le noyau interne

1. La forme et les dimensions du noyau interne peuvent varier considérablement et dépendront
évidemment de la taille du costume. Le diagramme inclus ici peut être utilisé comme
guide de base et une fois rembourré, il produira un torse avec approximativement les
mesures suivantes : taille 52 cm, buste 80 cm et bas 80 cm. Les dimensions indiquées
sur le schéma peuvent être adaptées selon les besoins pour créer une figurine plus grande
ou plus petite. Gardez à l'esprit que les mesures verticales ne seront pas altérées par le
rembourrage, tandis que les mesures horizontales (ou circonférences) seront
considérablement augmentées. La seule exception à cette règle concerne les
épaules. Afin de garder cette partie de la silhouette aussi solide que possible, les
épaules doivent être coupées légèrement plus étroites que la largeur finie requise.
2. Une fois les dimensions du noyau interne établies, dessinez le

motif sur un morceau de papier de soie. Pour conserver la forme symétrique, pliez le
tissu en deux et, en utilisant celleci comme ligne centrale, dessinez un seul côté du
motif. Retournez le papier de soie et tracez la forme pour créer la seconde moitié du
motif.
3. En utilisant le diagramme comme guide, marquez le panneau intérieur sur le motif.
Celuici doit refléter exactement la forme du noyau interne et est positionné à environ
1,5 cm à l'intérieur du bord extérieur.
4. Enfin, une douille de poteau central doit être marquée au bas du
modèle. Étant donné que la taille des pôles peut varier, le diamètre du pôle concerné doit
être mesuré, réduit d'environ 2 mm et utilisé comme largeur de la douille. La longueur de la
douille peut également varier, mais pour assurer la stabilité de la figurine, il faut prévoir un
minimum de 20 cm.
5. Il peut être nécessaire de retracer plusieurs versions de ce motif, car le papier de soie est
souvent endommagé lors du marquage du motif sur le matériau.
Échelle = 5 cm Figure 7.11

7 Modèle pour
4 une figurine Plastazote®/
12,5
5 Ethafoam® .
31
17
26 31
50
66
15
2.5
27
20
12
27
Marquage et découpe du Plastazote®/Ethafoam®

1. Choisissez une feuille de Plastazote®/Ethafoam® d'une profondeur d'environ
2,5 à 3 cm. Posez le motif de tissu sur le tissu en le maintenant en place.
avec quelques épingles.
2. Marquez le motif sur la surface du Plastazote® à l'aide d'une molette traceuse.

Ne marquez pas l'arbre du poteau, mais assurezvous que le panneau intérieur et
les lignes du motif extérieur sont transférées. Déplacez le motif et répétez ceci
processus, marquant une deuxième forme identique à la première. Étiquetezles
pièces 1 et 2.
3. Déplacez à nouveau le motif et marquez une troisième forme. Cette fois le pôle
l'arbre doit être marqué, mais la forme du panneau intérieur peut être omise. Étiquette
cette pièce 3.
4. Pour clarifier le marquage, parcourez toutes les lignes de traçage des roues avec un
stylo marqueur permanent.
5. Avec une planche à découper positionnée sous le Plastazote®, découpez les morceaux 1, 2
et 3, en utilisant un grand couteau de bricolage ou de cuisine. De plus, découpez et retirez
l'arbre polaire marqué sur la pièce 3.
6. A l'aide d'une feuille de Plastazote® d'une profondeur d'environ 1,5 cm, marquez
et découpez deux panneaux intérieurs en suivant la ligne intérieure du motif.
Étiquetez ces pièces F et B.
Préparation et assemblage du noyau interne

1. Avant de coller le noyau interne ensemble, les bords de chaque pièce doivent être
chevronné pour aider à créer une forme plus arrondie. Commencez à travailler sur les pièces 1 et
2, en coupant soigneusement les bords des coins sur une surface de chaque forme. Utilisez le
ligne intérieure du panneau comme guide, en inclinant le chevron à partir de cette ligne et en le découpant
à travers environ la moitié de l’épaisseur du Plastazote® (voir Figure 7.12(a)).
Graphique 7.12(a)
Utiliser un couteau pour

chevronner les bords de Ligne de
panneau intérieure
pièces 1 et 2.
Inclinez le
couteau,
coupant la
1,5 moitié de
l'épaisseur du
Plastaz ote ®
2, 5 à 3 cm
1,5
Graphique 7.12(b)
Utiliser un couteau pour chevronner

Inclinez le couteau
en coupant sur les bords des panneaux F
toute et B.
l'épaisseur du
Plastaz ote ®
1,5
1,5 cm
Laissez le bas du Plastazote® intact, mais coupez les coins du

le cou. La pièce 3 n'aura pas besoin d'être façonnée, mais les panneaux F et B devraient également être
taillé. Pour ces deux pièces, le chevron doit être incliné pour inclure le
toute l'épaisseur du Plastazote®, (voir Figure 7.12(b)) tandis que la zone
sur les épaules devrait être taillé davantage, graduant le chevron sur une étendue plus large.
2. Assemblez le noyau interne en collant les pièces 1, 2 et 3 ensemble avec du thermofusible.

colle. Assurezvous que la pièce 3 soit positionnée au milieu, avec le chevron
bords des pièces 1 et 2 tournés vers l’extérieur.
3. Collez les panneaux F et B sur les pièces 1 et 2 en vous assurant qu'ils sont bien
placé uniformément.
4. Une fois sec, le noyau interne peut être positionné sur un poteau et posé en le glissant.
le poteau vers le haut de l'arbre central.
Graphique 7.12(c)
Noyau intérieur terminé.
Panneau B
Panneau F
Pièce 1
Pièce 2
Pièce 3
Chevron
bords
Rembourrage du noyau interne
1. Avant de pouvoir appliquer le rembourrage, l'âme intérieure doit être recouverte d'une couche
de jersey de coton (voir p. 57). Pour vous assurer que le maillot est aussi serré et ferme
que possible, cousez les coutures latérales à la main plutôt que de retirer le maillot pour
l'usiner. Fixez l'ourlet de la housse en cousant le devant et le dos ensemble sous la base
du noyau interne, en laissant un espace pour le poteau.
2. Une fois l'âme intérieure recouverte, la ouate de polyester peut être appliquée en utilisant les
mêmes techniques décrites au chapitre 4 (p. 78). Avant de commencer le travail, utilisez
des épingles pour marquer le niveau du buste, de la taille et des fesses sur le noyau
interne. Comme la forme de la figure est essentiellement construite à partir de zéro, une plus
grande quantité de rembourrage sera nécessaire et les diagrammes cidessous peuvent
être utilisés pour vous aider dans ce processus. Pour développer des formes corporelles
historiques particulières, voir les sections pertinentes du chapitre 4.
3. Une fois que la figurine a été rembourrée pour obtenir la forme et la taille correctes, un cou peut
être construit à partir de carton de musée et de calicot, en suivant les instructions de la p.
54. Bien que le noyau interne soit découpé selon une forme de cou basique, il devrait être
utilisé comme support plutôt que comme cou luimême. Une fois le nouveau col réalisé,
positionnezle sur le moignon Plastazote® en veillant à ce qu'il soit incliné vers l'avant.
Lisser la forme en la recouvrant d'une fine couche de ouate polyester.
4. Complétez la figurine avec un revêtement supérieur en tissu (voir p. 57) et terminez par un
disque de cou (p. 71).
Figure 7.13
Rembourrage d'une figurine Plastazote®/Ethafoam® .
(un) (b)
Utiliser des épingles Rembourrage
pour marquer le niveau de du devant du
le buste, la taille chiffre.
et le bas.
(c) (d)
Rembourrage du Rembourrage du dos

côté de la figurine. de la figurine.

annexe
Couture de base
Techn iques
Ce chapitre s'adresse à ceux qui ont une expérience limitée en couture, couvrant toutes les
techniques de couture nécessaires aux projets de ce livre.
Les méthodes restent simples, ce qui les rend faciles à apprendre et à utiliser.
Trousse utile
Outils de coupe
Ciseaux/ciseaux de couture Utilisé pour couper les tissus de couture. Pour éviter que les lames ne s'émoussent, ces ciseaux doivent
être réservés uniquement à une utilisation avec du tissu.
Ciseaux à cranter Utilisé pour nettoyer les bords bruts du tissu. Les lames dentelées ne sont pas faciles à aiguiser
et pour éviter qu'elles ne s'émoussent, les ciseaux doivent être réservés uniquement à une utilisation
avec du tissu.
Ciseaux à broder Petites cisailles pointues utilisées pour des coupes et des coupes plus complexes.
Ciseaux artisanaux Utilisé pour couper du papier, du carton, du filet en nylon, de la ouate de polyester, etc.
Scalpel et lames Utilisé pour couper du carton, du Reemay®, du bougran, etc.
Grand couteau de cuisine Utilisé pour couper du Plastazote®/ Ethafoam®.
Outils de mesure
Ruban à mesurer pour couturière Indispensable pour travailler avec un costume. Un mètre ruban étroit (environ 1 cm de large) est
particulièrement recommandé. S’ils ne sont pas disponibles, les rubans à mesurer standard peuvent être
coupés ou coupés en deux.
Ruban à mesurer en acier Utile pour mesurer des distances plus longues telles que la hauteur des mannequins.
Règles Règles de longueur standard utilisées pour dessiner des motifs, etc.
L'indicateur Utilisé pour dessiner des motifs plus grands.
Équerre en L ou équerre de tailleur Pas indispensable, mais un outil utile pour dessiner des motifs.
Boussole Nécessaire pour rédiger certains modèles.
A continué
225
Outils de marquage
Craie de tailleur Utilisé pour marquer des motifs sur du tissu. Peut être acheté dans une variété de distributeurs
différents.
Crayon Utilisé pour marquer des motifs sur du tissu.
Roue de traçage Utilisé pour marquer des motifs sur du tissu. Les roues de traçage sont conçues pour fonctionner
en combinaison avec du papier carbone. Cependant, pour éviter un éventuel décalage sur les textiles
d'origine, le papier carbone ne doit pas être utilisé à des fins de montage de costumes.
Les tissus peuvent être marqués uniquement avec des empreintes. Disponible dans différents
styles, une roue à crampons donne généralement les meilleurs résultats.
Morceau de carton épais Ceci peut être utilisé en combinaison avec la roue de traçage et contribuera à améliorer la clarté des
marquages en retrait. Le carton doit être placé sous le tissu, pour fournir une surface plus douce
sur laquelle la roue peut s'appuyer.
Outils manuels
Épingles à tête en verre coloré Particulièrement utile lorsque vous travaillez avec de la ouate de polyester, car les épingles restent
visibles et risquent moins de rester dans le rembourrage.
Épingles de couture Peut être utilisé avec tous les projets de couture. Les variétés plus longues et plus fines telles que les robes de mariée
ou les épingles en dentelle sont généralement meilleures.
Épingles entomologiques Des épingles particulièrement fines qui peuvent occasionnellement être utilisées pour un costume
original. Les épingles sont disponibles en différentes épaisseurs et doivent toujours être
nettoyées avant utilisation (p. 12).
Aiguilles Une variété d’aiguilles à coudre à la main et courbées.
Dé Utilisé pour protéger le majeur lors de la couture à la main.
Pince à épiler Utile pour enlever les points de pointage, enfiler les aiguilles d'une machine, enlever les petits
morceaux de peluches d'un costume et une variété d'autres utilisations.
Spatule de sculpteur fin Un outil pratique qui peut être utilisé pour faciliter les derniers ajustements et ajustements lors du montage
d'un costume.
Fils de base – Fil 100% polyester, poids

N° 70, utilisé pour le rassemblement à la
machine et la couture lourde à la main.
– Fil 100% polyester, poids Noir, blanc et neutre.
N° : 120, utilisé pour la couture à la machine
standard et à la main.
– Fil de boutonnière épais 100%
polyester, N° : 30.
TECHNIQUES DE BASE DE COUTURE 227
Machines et accessoires
Machine à coudre Une machine à coudre de base suffit parfaitement pour réaliser les techniques de ce livre. Les deux seuls
points essentiels sont le point droit et le point zigzag.
Accessoires pour machines à coudre
– Pied à usage général – Ce pied s’adaptera aussi bien au point droit qu’au zigzag.
– Aiguilles pour machines – Selon le type de machine, un stock de machine domestique ou industrielle
des aiguilles seront nécessaires. Généralement, les tailles n° 70 et 80 sont les plus utiles. Les aiguilles des
machines doivent être changées régulièrement.
– Bobines de rechange – Garder un certain nombre de canettes alimentées avec les fils les plus fréquemment utilisés permet
d'économiser du temps et du gaspillage.
– Manuel de la machine à coudre – Celuici contiendra des informations vitales sur l’utilisation de la machine, y compris la méthode
d’enfilage, les réglages et l’entretien des points, etc.
Surjeteuse (ou surjeteuse) Il ne s'agit pas d'un équipement indispensable et toutes les techniques de ce livre peuvent être réalisées
sans surjet. Cependant, ces machines sont extrêmement utiles et peuvent réduire considérablement le
temps de fabrication.
Accessoires surjeteuse
– Aiguilles – Un stock d’aiguilles machine sera nécessaire.
– Lames de rechange – Les lames de coupe s’émousseront avec le temps et devront être remplacées
périodiquement.
– Fil de surjet – Du fil de surjet bon marché et fin peut être acheté sur de grands cônes.
– Pincettes – Utilisé pour aider à l’enfilage.
– Manuel de la surjeteuse – Celuici contiendra des informations vitales sur l’utilisation de la surjeteuse, y compris la méthode d’enfilage
de la machine, les réglages des points, le changement des lames et des aiguilles et l’entretien de la
machine, etc.
Fer à vapeur Utilisé pour presser les tissus et les coutures, etc.
Accessoires en fer
Planche a repasser – Une planche à repasser domestique standard suffit.
– Planche à manches – Conçu pour presser les parties étroites d'un vêtement, comme une manche, qui ne rentrent pas sur une planche
à repasser standard.
– Jambon de tailleur – Conçu pour faciliter le pressage des coutures courbes.
– En appuyant sur le milieu – Un tapis à repasser, conçu pour être porté à une main. Utile pour presser de petites zones d'un vêtement
qui ne peuvent pas être soutenues sur une planche à repasser ou une planche à manches.
– Nettoyant pour fer et chiffons – Indispensable pour nettoyer la plaque du fer.

Utilisation et entretien des machines à coudre
Même si cela peut prendre un certain temps pour s'habituer à l'utilisation d'une machine à coudre
machine, ils sont généralement très simples et conviviaux. Maintenir
un niveau de couture élevé, changez fréquemment les aiguilles et assurezvous que le
la canette et la bobine supérieure sont enfilées correctement, à l'aide d'un fil assorti.
Les difficultés de couture sont généralement causées par des problèmes superficiels
tension ou aiguilles et peut être ajusté rapidement. Avoir accès à la machine
Le manuel rendra cela plus facile. Pour maintenir les machines en bon état de fonctionnement, faites
assurezvous qu'ils sont régulièrement nettoyés et entretenus. Les machines plus anciennes nécessiteront également
graissage.
Dépannage des problèmes de la machine
Problèmes fréquents Causes possibles
Sauter des points L'aiguille n'est peutêtre pas positionnée assez haut ou
doit être remplacée.
Fil cassant et lignes de points L’aiguille est peutêtre insérée dans le mauvais sens
froncées ou doit être remplacée. La tension de la bobine supérieure
ou de la canette est peutêtre trop forte.
Défilage de l'aiguille L’aiguille peut être insérée dans le mauvais sens.
Boucles se formant sur l'envers du La machine n'est peutêtre pas enfilée correctement.
tissu La tension de la bobine supérieure est peutêtre trop faible ou la tension
de la canette est peutêtre trop forte.
Boucles se formant sur la face La machine n'est peutêtre pas enfilée correctement.
supérieure du tissu La tension de la bobine supérieure est peutêtre trop forte ou la tension
de la canette est peutêtre trop faible.
Points de main utiles
Point courant : Le point à la main le plus simple, formé en tissant l'aiguille dans
et hors du tissu dans une direction. La taille du point peut varier selon
à la tâche à accomplir, d'environ 2 à 8 mm.
Point de froncement : C'est la même chose qu'un point courant, mais il est utilisé pour tirer le tissu.
en rassemblements. Utilisez un fil solide et assurezvous qu'une extrémité est bien nouée
au tissu et l’autre extrémité laissée libre. Une fois la ligne de point courante tracée
travaillé, tirez le tissu en fronces en tirant sur l'extrémité libre et en poussant le
tissu dans la direction opposée.
Figure A.1
Point courant.
Pointage ou faufilage : Il s'agit d'un gros point courant, utilisé temporairement pour maintenir
couches de tissu ou lignes de couture ensemble. Chaque point mesure environ 1 à 2 cm de long
et espacées de 1 à 2 cm. Le pointage doit être retiré une fois que le tissu a été
cousu en permanence.
Pointage à plat : terme appliqué au point de pointage temporaire utilisé pour sécuriser
placez deux morceaux de tissu plats ensemble lorsque vous recouvrez une couche avec une autre. Ce
Ce type de pointage doit être effectué à plat sur une table.
Punaises de tailleur : il s'agit d'une manière traditionnelle de marquer un motif sur du tissu et
peut être utile pour les matériaux délicats qui pourraient être défigurés par d’autres techniques. Avec le
mouchoir toujours épinglé au tissu, repliez le motif le long du
lignes de couture et utiliser comme guide. A l'aide d'un double fil, tricotez une ligne de course
cousez le long du bord plié en laissant une grande boucle entre chaque point. Pour séparer les deux
épaisseurs, retirez le motif et séparez doucement le tissu, en coupant les punaises entre les deux et en
laissant des marques de fil sur chaque pièce. Tailleur
les punaises peuvent également être cousues directement à travers un motif en tissu, mais afin de les retirer
le papier, les boucles supérieures du fil doivent être coupées, ainsi que les punaises
entre les couches de tissu.
Figure A.2
Punaises de tailleur.
Traçage du fil : à l'aide d'un point courant, il s'agit d'une méthode simple pour transférer
marquages de motifs essentiels de l'envers vers l'endroit du tissu.
Point arrière : C'est l'un des points à la main les plus solides et peut être utilisé comme
Alternative au point droit machine. Sur le devant, les coutures forment un joli
ligne continue sans espaces, tandis qu'au dos, les points se chevauchent. Passe le
aiguillez à travers le tissu, de l’arrière vers l’avant. Faire un petit point à l'envers
et poussez l'aiguille vers le haut à travers le tissu pour qu'elle ressorte à environ
3 mm en avant du point précédent. Répétez ce processus, en insérant toujours le
aiguille jusqu’à la fin du dernier point.
Figure A.3
Point arrière.
Point piquant : Il s’agit d’une variante du point arrière, formant un point presque invisible
depuis l’avant du tissu. Effectuez les mêmes instructions pour le point arrière, mais réduisez
la taille de chaque point arrière à la largeur d'une piqûre d'épingle.
Un effet moins robuste, mais similaire, peut être créé en utilisant un point courant.
Graphique A.4
Piquer le point.
Point de fouet : Un simple point diagonal, généralement utilisé pour joindre deux bords ensemble.
Figure A.5
Point de surjet.
Point glissant : Il s’agit d’un point invisible utilisé pour fixer un bord plié et peut également être
utilisé pour faire un ourlet. Faites glisser l'aiguille à travers le bord du pli.
Attrapez un petit point à travers le soustissu et repassez l'aiguille dans le pli, en glissant sur environ
3 à 8 mm. Répétez le processus. Pour éviter que les points n'apparaissent sur le côté droit du tissu
lors de la fixation d'un ourlet, assurezvous que l'aiguille ne ramasse que quelques fibres du sous
tissu.
Figure A.6
Point glissant.
Point d'échelle ou point de dessin : Ceci peut être utilisé comme une variante du point coulé et
constitue un moyen utile de sécuriser les plis sous tension. En travaillant sur l'endroit du tissu, des
points alternés sont pris dans les plis. Tirez sur le fil et commencez chaque nouveau point
parallèlement à la fin du dernier (voir Figure A.7).
Point à chevrons : Ce point est utilisé pour coudre un bord brut et le maintenir à plat. Le point se
tricote toujours de gauche à droite. Situés à environ 0,6 cm du bord du tissu supérieur, des points
arrière alternés sont réalisés sur le bord brut, créant un effet de point de croix (voir Figure A.8).
Figure A.7
Point d'échelle.
Figure A.8
Point à chevrons.
Point de feston : Ce point étant généralement utilisé comme finition de bordure décorative, il est
pas souvent requis pour le montage des costumes. Avec le bord du tissu vers
vous, le point doit être tricoté de gauche à droite. Après avoir ancré le fil,
poussez l'aiguille à travers le tissu vers vous, à environ 0,6 cm de
le bord. Enroulez le fil sous la pointe de l'aiguille et tirez bien.
Graphique A.9
Point de feston.
Point de boutonnière : Ceci est utilisé pour renforcer les bords bruts des trous de boutonnière
ou d’œillet, les empêchant ainsi de s’effilocher. Avant de commencer, fixez le fil sur l'envers du
tissu et passez l'aiguille dans l'œillet ou la boutonnière.
Tricoter le premier point en poussant l'aiguille vers le bas à travers le tissu à environ 3 mm du
bord coupé et vers le haut à travers le trou. Avant de passer, enroulez le fil autour de la pointe
de l'aiguille, dans le sens dans lequel vous travaillez. Passez l'aiguille à travers le tissu, formant
un petit nœud qui doit être positionné le long du haut du bord coupé. Répétez ce processus en
gardant les points assez rapprochés.
Figure A.10
Point de boutonnière.
Boucles travaillées : elles peuvent être utilisées comme alternative aux boutonnières et aux
œillets et barres métalliques pour crochets. À l'aide du fil de boutonnière, réalisez deux ou trois
points longs dans le vêtement, la longueur et la position souhaitées de la boucle ou de la barre
et fixez les extrémités. Pour renforcer les points longs, travaillez une ligne de point de feston
dessus pour créer une fixation solide.
Points de machine utiles
Point droit : Il s'agit du point machine le plus important et le plus fréquemment utilisé. Il peut
être utilisé pour coudre des coutures ensemble, etc. La longueur du point peut généralement
varier en fonction des besoins, mais une longueur de point standard est de 2,5 à 3 mm.
Point de froncement : les fronces à la machine sont créées à l'aide d'un point droit réglé sur
la longueur de point la plus longue. Laissez au moins une extrémité de la ligne de point avec
des extrémités libres et dessinez le tissu en fronces en tirant sur le fil de canette. Pour éviter
que cela ne se casse, un fil plus épais peut être utilisé et la tension de la bobine supérieure est relâchée.
Surpiqûres : Bien que les surpiqûres en couture puissent être décoratives, pour les besoins
de ce livre, elles sont très fonctionnelles et utilisées pour sécuriser les ourlets pliés, le col et la
taille, etc. La surpiqûre est fondamentalement un point droit utilisé pour qu'il soit visible sur le
côté droit du tissu.
Traçage du fil à la machine : Il s'agit d'une méthode simple pour transférer les marquages
essentiels du motif de l'envers vers l'endroit du tissu, à l'aide d'un point droit.
Zigzag : Il s'agit d'un point utile, le plus souvent utilisé pour nettoyer les bords bruts ou pour
appliquer des baleines en polyester sur le tissu. La taille et la longueur du point peuvent
généralement varier en fonction des besoins.
Point de overlock extensible : Ce point n'est pas indispensable aux techniques de ce livre et
peut être remplacé par un petit point zigzag. De nombreuses machines à coudre proposent un
point de surjet, particulièrement utile pour les tissus extensibles.
Lors de la couture de matériaux de ce type, le point de surjet doit être programmé sur un réglage
légèrement étroit. Une fois la couture terminée, coupez tout excédent de tissu près de la ligne de
point, en laissant une petite couture soignée.
Point inversé : la plupart des machines disposent d'un mécanisme qui permet d'orienter le point.
tion à inverser. L'utilisation du point inversé est un moyen simple de sécuriser les fils au début et à
la fin d'une couture pour éviter qu'ils ne se défont.
Créer et utiliser des modèles
Bien que créer des patrons en papier puisse sembler intimidant pour quelqu'un ayant peu
d'expérience en couture, pour les besoins du montage de costumes, ils peuvent rester très simples.
Les motifs peuvent être réalisés à partir de n’importe quel type de papier, mais l’utilisation d’un
papier de soie semitransparent est généralement la meilleure option. Utilisez un crayon bien
aiguisé, en utilisant des règles si nécessaire et étiquetez clairement les pièces du patron, afin
qu'elles puissent être facilement identifiées, en écrivant sur toutes notes ou instructions supplémentaires.
Marquage des lignes de points et des marges de couture : Bien que les modèles de couture
standard incluent généralement des marges de couture, ils n'ont pas toujours des lignes de points
clairement définies. Lorsque vous rédigez le vôtre, les lignes de points et les surplus de couture
doivent toujours être dessinés sur le motif sous la forme de deux marquages distincts. Avoir des
lignes de points clairement définies rendra non seulement le motif plus simple à dessiner, mais
sera également plus précis et plus facile à utiliser. Les lignes de points doivent être marquées sur
le tissu avec une ligne continue ou pointillée. Une fois le panneau dessiné, une marge de couture
d'environ 2 cm peut être ajoutée sur le pourtour. Complétez le motif en découpant le panneau de
tissu le long de cette ligne extérieure. Pour les pièces centrales devant et parfois centrales derrière,
le motif peut souvent être dessiné sous la forme d'un demipanneau, avec une ligne droite
descendant sur un côté, pour indiquer l'axe central. Pour dupliquer la seconde moitié du motif lors
de la découpe, faites correspondre cette ligne au pli du tissu et découpez le panneau en un seul.
Marquez clairement cette ligne sur le patron avec les mots « COUPE SUR PLI » et n'y ajoutez pas
de marge de couture.
Marquage au fil du fil : Afin de positionner correctement le motif sur le tissu, toutes les pièces
doivent être marquées au fil du fil. Sur les tissus, le grain droit est la partie la plus résistante du
tissu et s'étend de haut en bas,
parallèlement aux lisières. Il peut être représenté sur un motif par une seule ligne droite tracée
sur chaque panneau de papier.
Vérification de la longueur des lignes de point : lorsque deux panneaux distincts seront
cousus ensemble dans une couture, vérifiez toujours que la longueur des lignes de point
correspond. Cela peut être fait en mesurant avec un ruban à mesurer ou en superposant une
pièce du patron semitransparente avec une autre et en testant visiblement si les lignes
pertinentes se marient. Là où les lignes de points courbes divergent, utilisez la pointe d'un
crayon pour maintenir les deux motifs ensemble, en faisant pivoter la pièce supérieure sur la
partie inférieure afin que les lignes de points restent exactement l'une sur l'autre. Pour les
coutures très courbées, ce processus devra peutêtre être effectué plusieurs fois.
Marques d'équilibre : les marques d'équilibre sont utilisées pour aider à faire correspondre
les coutures lors de leur couture ensemble et faciliteront grandement la construction d'un
vêtement. Ils peuvent être représentés sur un motif sous la forme d'un point ou d'un tiret sur la
ligne de point. Lorsque vous incorporez ces marqueurs utiles dans un motif, sélectionnez une
ligne de point et dessinez sur les repères d'équilibre (un ou deux suffisent généralement).
Transférez ces marques sur la pièce de patron correspondante en mesurant la ligne de point
correspondante avec un ruban à mesurer ou en posant la deuxième pièce de patron sur le
dessus de la première et en traçant les points d'équilibre à travers. Là où les lignes de points
courbes divergent, utilisez la pointe d'un crayon pour maintenir les deux motifs ensemble, en
faisant pivoter la pièce supérieure sur la partie inférieure afin que les lignes de points restent
exactement l'une sur l'autre. Pour les coutures très courbées, ce processus devra peutêtre être effectué plusieurs fois.
Utiliser un patron pour découper le tissu : Il est d'usage lors de la réalisation d'un patron de
ne dessiner que la moitié des panneaux requis, car ceuxci peuvent généralement être inversés
et dupliqués pour la seconde moitié du patron. Pour accélérer le processus de découpe, il est
courant de disposer les panneaux de tissu sur une double couche de tissu, découpant ainsi
toutes les pièces du vêtement simultanément. Préparez le tissu en le pliant en deux, en faisant
correspondre les lisières aux lisières et en l'étalant sur une surface plane.
Positionnez les pièces du patron sur le tissu plié, en faisant correspondre le fil droit marqué à la
ligne des lisières. Maintenez les pièces du patron en place avec des épingles et coupez le long
du bord extérieur du tissu. Pour les pièces centrales devant et parfois centrales derrière, le motif
est souvent dessiné comme un demipanneau avec une ligne droite descendant sur un côté
pour indiquer l'axe central. Pour dupliquer la seconde moitié du motif lors de la découpe, faites
correspondre cette ligne au pli du tissu et découpez le panneau en un seul. Dans certains cas,
les pièces du patron peuvent être trop larges pour tenir sur du tissu doublé. Lorsque cela se
produit, dépliez le tissu et découpez les panneaux individuellement ou pliez le tissu dans l'autre
sens.
Marquage des motifs sur le tissu : Il est indispensable de reporter les lignes de points sur le
tissu et cela peut se faire de plusieurs manières différentes. La méthode la plus simple consiste
à utiliser une roue de traçage. Cet outil est conçu pour fonctionner en combinaison avec du
papier carbone, cependant, pour éviter un éventuel décalage sur les textiles d'origine, ce
matériau ne doit pas être utilisé à des fins de montage de costumes. Les tissus peuvent être
marqués uniquement avec des empreintes. À l'aide d'un outil à pointes, faites rouler la roue
les lignes de point, en appuyant fermement sur les dents à travers le motif et dans le
tissu, créant une série de bosses. La clarté de ces marquages sera améliorée
en plaçant un morceau de carton sous le tissu. Les marquages des roues doivent être
visible sur les panneaux avant et arrière. Assurezvous que toutes les lignes de points,
les marques d'équilibre, les fléchettes et tout autre point de construction sont marqués sur le
tissu avant de retirer le motif. Si nécessaire, les lignes pourront être clarifiées une fois que
le motif est supprimé en passant en revue les empreintes avec un crayon léger ou un crayon de tailleur
craie. Assurezvous que toutes les marques sont tracées sur l'envers du tissu.
Figure A.11
Tissu plié
Fabrication et utilisation
motifs.
Marquer la
ligne de point
Motif en
papier
de soie m
emeêgM
â
ntiioaerrD
d
g
Points
épurouilC
ps
d’équilibre
2 cm
Ligne de point
Marge de couture
Coupe en biais : Couper un vêtement en biais donnera au tissu une plus grande
élasticité et peut créer des effets intéressants. Cependant, en utilisant cette technique,
est moins simple que de travailler le tissu dans le sens du fil et
ne doit être utilisé pour le montage de costumes que lorsque cela est absolument nécessaire. Modèle
les pièces doivent être positionnées en diagonale sur le tissu, avec leur axe vertical
courant à 45° par rapport à la ligne droite du grain. Pour faciliter ce processus, c'est une bonne idée
pour trouver et marquer l'angle de cette ligne avant de tracer le motif. L'un des
La façon la plus simple de procéder consiste à plier le tissu en diagonale et à appuyer

légèrement avec un fer à repasser pour créer un pli léger mais visible. Alternativement, la
ligne de pliage peut être marquée avec des épingles ou une ligne de pointage. Pour créer
un pli avec un angle précis, faites correspondre le bord horizontal en haut du tissu avec
l'une des lisières verticales. Cette technique est particulièrement utile lors de la découpe de
longs rubans de biais pour la reliure.
Coutures
Les lignes de points doivent toujours être épinglées ou clouées ensemble avant la couture.
Commencez le processus en épinglant le haut et le bas des lignes de point ensemble et en
faisant correspondre les marques d'équilibre ou les encoches entre les deux. Le reste des lignes
de points peut ensuite être épinglé entre ces points d’ancrage. Les épingles doivent être
positionnées exactement sur les lignes de point, en veillant à ce que les lignes de chaque
panneau correspondent. Pour ce faire, continuez à vérifier le côté éloigné de la couture pour vous
assurer que les épingles sont correctement placées. Assurezvous que les épingles sont
positionnées avec les pointes éloignées de vous lorsque vous cousez. De cette façon, ils resteront
dans le tissu le plus longtemps possible et pourront être facilement retirés. Une fois préparées,
les coutures peuvent être cousues. Lorsque vous utilisez une machine, utilisez un point droit de
longueur standard (2,5 à 3 mm) et cousez le long des lignes de point marquées, en retirant les
épingles lorsque vous les atteignez. Pour éviter que les points ne se défont, faites un point inverse au début et à la fin de chaque couture.
Finition des bords bruts

Ciseaux à cranter : L'utilisation de ciseaux à cranter est le moyen le plus simple de finir un
bord brut pour éviter qu'il ne s'effiloche. Utilisez les ciseaux pour couper le tissu, en laissant
un bord en zigzag soigneusement coupé. Cette technique ne convient pas à tous les
matériaux, notamment ceux qui sont trop sujets à l'effilochage.
Figure A.12
Finition d'un bord brut
avec un zigzag machine.
Surjet : L'utilisation d'une surjeteuse est un moyen rapide et efficace de finir les bords bruts
car le tissu est coupé et cousu en un seul processus. Les surplus de couture peuvent être
ouverts et finis individuellement ou surjetés ensemble.
Zigzag : Le zigzag à la machine peut être utilisé comme finition efficace pour les bords
bruts, bien que cela prenne un peu plus de temps que les deux méthodes précédentes.
Lorsque vous utilisez le zigzag comme technique de finition, positionnez la ligne de point de
manière à ce qu'elle soit placée à partir du bord brut. Une fois terminé, l'excédent de tissu
peut être coupé aussi près que possible de la couture zigzag. Les surplus de couture peuvent
être ouverts et finis individuellement ou cousus ensemble et coupés en un seul.
Repassage
Bien que la plupart des supports et des fondations décrits dans ce livre soient cachés sous le
costume, l'utilisation d'un fer à repasser lors de la couture facilitera la construction et
améliorera l'apparence finie du vêtement. Avant le pressage, les surplus de couture doivent
être coupés et finis avec des ciseaux à cranter, en zigzag ou en surjet et les coutures
incurvées doivent être clipsées. Lorsque vous repassez les coutures, travaillez sur l'envers du
vêtement et commencez par passer un fer à repasser le long de la ligne de couture pour lisser
les plis. La valeur de couture peut ensuite être repassée sur un côté ou ouverte par pression.
Une fois la valeur de couture aplatie comme souhaité, retournez le vêtement dans le bon
sens et repassez la couture par l'avant. Pour aider avec les courbes ou les parties
particulièrement étroites d'un vêtement, telles que les manches, un jambon, un gant de
repassage ou une planche à manches peuvent être nécessaires.
Fléchettes
Une pince est un pli de tissu en forme de coin, pincé et cousu pour aider à mouler un vêtement
pour l'adapter au corps. Se rétrécissant en pointe, les fléchettes peuvent être à simple ou
double extrémité. Par exemple, ceux utilisés pour réduire la taille d'un jupon seront
Figure A.13
Couture d'une pince.
avoir la forme d'un triangle inversé, large en haut, se rétrécissant jusqu'à un point plus
profond dans le vêtement. Une fléchette utilisée pour créer le coude dans un support de
manche sera en forme de losange, large au milieu et se rétrécissant en pointes aux deux extrémités.
Coudre une fléchette : épinglez ou clouez toujours les fléchettes ensemble avant de
coudre. Lorsque vous utilisez des épingles, assurezvous qu'elles sont positionnées avec
les pointes éloignées de vous lorsque vous cousez. Pour les pinces triangulaires, commencez
toujours par l’extrémité la plus large et cousez jusqu’à la pointe. Pour que l'extrémité de la
pince soit la plus lisse possible, ne terminez pas par un point inverse, mais continuez à
usiner le tissu en créant une courte queue de fil tissé d'environ 2 cm de long. Retirez le tissu
de la machine en laissant la queue intacte car cela empêchera la fléchette de se défaire.
Fléchettes à repasser : Les fléchettes peuvent être repassées de plusieurs manières différentes. Pour ceux
fabriqués dans des tissus plus fins, les pinces peuvent soit être poussées d'un côté (généralement vers
l'arrière du vêtement) et repassées à plat, soit repassées de manière à ce que la moitié de la pince soit sur un côté.
côté de la ligne de point et la moitié de l’autre. Pour réduire l'essentiel de ceux fabriqués en
Pour les tissus plus épais, la pince peut être coupée jusqu'au pli, en s'arrêtant à environ 1/2
cm de la pointe et les bords peuvent être ouverts.
Techniques d'ourlet
Marquage d'un ourlet avec une règle : Dans le cadre du montage d'un costume, les
jupons et les sousvêtements seront généralement invisibles sous le costume et ne
nécessiteront pas d'essayage particulier pour établir un ourlet exact. Au lieu de cela, l'ourlet
peut être marqué à l'aide de la méthode de la règle. Placez le jupon ou le sousvêtement
sur la silhouette et, à l'aide d'une épingle, marquez dessus la mesure de la taille à l'ourlet
du costume. Relevez l'épingle d'au moins 2,5 cm pour être sûr que le jupon sera plus court
que le costume. Placez une règle verticalement sur le sol et mesurez jusqu'à ce niveau. En
utilisant cette mesure, continuez autour du jupon en marquant l'ourlet avec plus d'épingles.
Ce processus est généralement plus facile lorsque la figurine est placée sur une table.
Marquage d'un ourlet d'un costume : Dans certains cas, l'ourlet d'un sousvêtement doit
correspondre plus exactement à celui du costume (par exemple, jupons visibles confectionnés
pour des jupes en tissus transparents). Pour ce faire, un montage spécialisé sera nécessaire.
Placez le jupon sur la figurine avec le costume positionné pardessus. À l'aide d'épingles de
couture ou d'une punaise, marquez l'ourlet du costume sur le jupon. Si des épingles sont
utilisées, assurezvous que toutes les pointes pointues sont dirigées vers l’intérieur afin que
le costume ne risque pas de s’y accrocher. Les ourlets des costumes historiques sont
souvent déformés ou déformés et la ligne marquée doit refléter exactement ces écarts.
Une fois terminé, retirez le costume et le jupon de la figurine. Pour vous assurer que le
jupon ne descendra pas sous le bas du costume, marquez une deuxième ligne d'épingles
ou de points d'arrêt 1 à 2 cm audessus de la première et remontez l'ourlet le long de cette ligne.
Méthode rapide pour finir un ourlet : Avec la souscouche ou le jupon, le

à l'envers, repliez l'ourlet le long de la ligne d'épingles préalablement marquée ou
clouer et presser avec un fer à repasser. En laissant un retournement d'environ 1 cm, coupez
et terminez le bord brut avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du zigzag. Fonctionnement
sur l'envers du tissu, fixer le pli avec un trait de surpiqûre,
à environ 0,5 cm du bord. Appuyez sur l'ourlet fini avec un fer à repasser.
Figure A.14
Méthode rapide pour
finir un ourlet.
À l'intérieur du costume e
À l'intérieur du costume e
0,5 cm
1 cm
Pliez le long de la
Coutures supérieures
ligne marquée
et repassez
Pattes
Les pattes de boutonnage sont des fentes ou des ouvertures insérées dans un vêtement ajusté, comme
la taille d'un jupon ou d'une jupe, le rendant suffisamment large pour habiller ou enlever une silhouette.
Il existe de nombreuses techniques différentes pour réaliser des pattes de boutonnage, mais
aux fins du montage des costumes, elles peuvent rester aussi simples que possible. Quand
créer une patte de boutonnage, assurezvous qu'elle est suffisamment longue pour permettre au vêtement d'être
habillezle facilement et placezle toujours là où il sera le moins visible, comme au milieu du dos ou sur
les côtés. Des attaches classiques telles que des crochets, des barres et des boutonspression peuvent
être utilisées pour fermer l'ouverture, mais dans la plupart des cas, une fermeture plus lisse et plus plate
la finition est créée en cousant la patte de boutonnage fermée une fois le vêtement enfilé
la figure.
Réaliser une ouverture de patte dans une couture : La manière la plus simple de créer une patte
est de laisser une partie d'une couture décousue. Par exemple, lors de la confection d'un jupon, la
couture peut être terminée à 15 cm du haut de la couture centrale dos, créant ainsi une ouverture
naturelle. Pour donner à la patte un souspatte plus caractéristique, clipsez
dans la valeur de couture au bas de l'ouverture. Finir les bords bruts
avec des ciseaux à cranter, du surjet ou du zigzag et pliez un côté le long de la ligne de point
d'origine, en fixant le pli avec une surpiqûre. Laissez l’autre côté se rabattre naturellement, créant
ainsi un souschevauchement. Pour sécuriser le bas de la patte de boutonnage, surpiquez toutes
les épaisseurs en maintenant la marge de couture dans cette position.
Surpiqûres Figure A.15

sécurisant le pli
Réalisation d'une
ouverture de patte dans une couture.
Intérieur du vêtement
Marge de couture coupée
Ligne de couture
Patte de boutonnage simple : Dans certains cas, il est nécessaire de créer une ouverture dans un
morceau de tissu sans couture. Pour ce faire, marquez la fente sur l'envers du tissu avec une craie
de tailleur ou un crayon. A l'aide d'un petit point droit,
machine sur un côté de la ligne de fente marquée, à une distance d'environ
3 mm. Au bas de la fente, laissez l'aiguille dans le tissu, relâchez le pied presseur et faites pivoter
le tissu de 90°. Travaillez quelques points au bas de la fente avant de faire pivoter le tissu une fois
de plus et de recoudre jusqu'au bout.
côté. Coupez la ligne de fente à l'aide d'une paire de ciseaux à cranter. Pliez le dentelé
bords vers l’intérieur du vêtement et cousez en place à la main ou à la machine (voir Figure A.16).
Figure A.16
Intérieur du
Faire une fente simple vêtement
Intérieur du
patte.
vêtement
Ligne de point
Fente
avec des
ciseaux cranteurs
Fente marquée
Techniques de collecte
Les fronces sont une série de petits plis ou replis réalisés dans un vêtement pour réduire sa largeur
totale à une dimension plus étroite. Les rassemblements peuvent être aussi complets ou aussi clairsemés que
nécessaire et dépendra de la largeur du tissu non froncé par rapport à
la largeur finie requise.
Méthode de tirage au fil : Il s'agit de la technique de rassemblement la plus élémentaire et elle est obtenue
en tirant le tissu vers le haut sur des lignes de couture à la main ou à la machine. Que ce soit à
la main ou à la machine, deux lignes de couture parallèles, espacées d'environ 1/2 cm, doivent
être utilisées. Cela réduira la tension exercée sur le fil lorsque
remonter le tissu et aider à garder les fronces droites. Si vous utilisez une machine pour
ce travail, assurezvous toujours que les deux lignes de couture sont travaillées dans le même
direction et du même côté du tissu. Lorsque vous travaillez avec de grandes quantités de tissu
ou de filet, c'est une bonne idée de laisser les fils lâches à chaque extrémité, afin
que les fronces peuvent être relevées des deux côtés. Pour aider à dresser les rassemblements
uniformément, marquez le centre du tissu avec une épingle et verrouillez les points de froncement
à ce stade par couture inversée. Une fois le tissu remonté, nouez le
extrémités des fils pour éviter que les fronces ne se défont. Pour sécuriser davantage les fronces,
cousezles avec un petit zigzag ou un point arrière à la main.
Méthode de collecte rapide : Cette technique ne peut être réalisée que sur une machine
et est particulièrement utile lors de la fabrication de volants constitués de filets plus lourds. Dans
Dans ce cas, l'aspect fini du volant n'a pas d'importance et c'est plus
une approche approximative et prête peut être adoptée pour la collecte. Pour mettre en œuvre cette méthode,
réglez la machine à coudre sur un point droit standard. En commençant à une extrémité, utilisez le
pointe d'une paire de ciseaux pour pousser le filet en petits plis sous le pied de
la machine, en les cousant au fur et à mesure. Continuez à rassembler le filet
de cette façon jusqu'à ce que vous ayez atteint l'extrémité. Retirez le filet de la machine
et vérifiez sa largeur. Si le volant est trop long, remettezle dans la machine et répétez
le processus, en rassemblant autant ou aussi peu que nécessaire. Rappelezvous que le
L'accent de cette méthode est mis sur la rapidité plutôt que sur la précision.
Méthode du cordon de serrage : En alternative aux deux méthodes précédentes, le tour de taille
Les jupons ou les sousvêtements peuvent être rassemblés à l'aide d'un cordon. C'est fait
en créant une simple rigole dans le haut du vêtement et en enfilant une longueur
de ruban adhésif ou de cordon à travers. Pour créer le canal, nettoyez d'abord le bord brut à
le haut du jupon aux ciseaux à cranter, en surjet ou en zigzag. Pliez dans le
bord fini d'environ 1,5 à 2,5 cm et maintenezle en place avec des épingles. Sécurisé
le pli avec une ligne de surpiqûre positionnée le plus près possible du bord supérieur. Tricoter une deuxième
ligne de couture en dessous de la première, en veillant à ce que la distance
les séparer est légèrement plus large que la largeur du cordon. Pour les jupes sans
patte de boutonnage, une petite fente dans une couture doit être ouverte pour permettre au cordon de serrage d'être
inséré. Lorsque vous enfilez le cordon dans le canal, attachez une sécurité
épinglezla à une extrémité et faitesla passer entre les deux lignes de couture. Une fois complètement en
position, le cordon de serrage peut être utilisé pour tirer la taille du jupon en fronces.
Figure A.17
Rassembler le haut
d'une jupe à l'aide
de la méthode du cordon.
Ouverture dans la couture

Techniques de plissage
Les plis sont essentiellement une série de plis ou de replis pris dans le tissu et maintenus
en place par des coutures. Aux fins du montage des costumes, ils sont principalement
traités comme une alternative aux fronces et utilisés pour façonner et réduire le tissu
autour du haut d'un jupon ou du dessous. En comparaison, l’utilisation de plis pour ce
travail créera une finition plus plate et plus lisse et, dans certains cas, peut être plus rapide.
Répartir les plis autour d'une ceinture : Bien que les techniques de plissage utilisées
en couture aient tendance à être très exactes, dans le contexte du montage de
costumes, les plis peuvent généralement être disposés à l'œil nu. En fonction de la
quantité de tissu impliquée, les plis peuvent être pincés pour former des plis de n'importe
quelle taille et espacés selon les besoins. Pour garder chaque côté aussi symétrique
que possible, coupez en deux et en quatre le haut du jupon et marquez chaque point
avec une épingle. Habillez le jupon sur le mannequin, en fixant les points centraux
devant et centraux arrière à la position appropriée sur la taille de la silhouette. Les
quarts de points doivent être fixés à la taille latérale. Le jupon étant ainsi ancré, pliez
l'excédent de tissu entre ces quatre points en créant le même nombre de plis de chaque côté.
Figure Plis de couteau : Ces plis sont utilisés

A.18 Différents plis. le plus fréquemment et sont formés en
pinçant le tissu en plis et en les
aplatissant sur un côté. Les plis de
couteau peuvent être poussés dans les
deux sens, mais sont généralement
disposés de manière à ce que les plis pointent vers l'arrière.
Cela signifie que les plis de chaque côté
d’un jupon doivent s’étendre depuis le
centre du devant dans des directions
opposées.
Plis inversés : ils sont formés par

deux plis en forme de couteau se
faisant face, les plis se rejoignant
exactement au centre.
Plis creux : ils sont formés par

deux plis de couteau opposés l'un à
l'autre, le pli inférieur se rejoignant
exactement au centre.
Désossage
Le désossage est un terme général qui décrit le matériau utilisé pour rigidifier les vêtements tels
que les corsages et les supports de jupes structurés. Initialement fabriqué à partir d'os de
baleine, il est désormais fabriqué à partir de matériaux synthétiques, comme le polyester. Une
variété robuste fabriquée à partir de bandes d'acier flexibles est également disponible.
Application de baleines en polyester directement sur le tissu : Le Rigilene® ou baleines en
polyester est le type de renfort le plus simple à utiliser, car il peut être cousu directement sur le
tissu. Appliquez le désossage sur le tissu en cousant à travers les deux couches, à l'aide d'un
point zigzag machine. Lorsque vous utilisez du Rigilene® pour rigidifier des souscouches
cylindriques, appliquez toujours les baleines à l'intérieur du vêtement et faites chevaucher les
extrémités d'environ 10 cm. Comme le Rigilene® est souvent stocké sous forme de bobine
serrée, il est généralement courbé. Assurezvous que cette courbe correspond à la courbe du
sousjacent fini. Si nécessaire, le Rigilene® peut également être pressé au fer à repasser pour
l'aplatir, mais attention à ne pas faire fondre le polyester.
Canaux ou boîtiers de désossage : pour fixer un désossage sans couture tel que des aciers à
une souscouche, un boîtier ou un canal doit être créé à travers lequel l'acier peut être enfilé. Les
enveloppes peuvent être fabriquées à partir de sergé ou de ruban de coton, appliqué à l'intérieur
de la souscouche. Positionnez le ruban comme il convient et fixezle au tissu avec deux lignes
de couture parallèles, créant ainsi un canal. Assurezvous que le canal est légèrement plus large
que la largeur de l'acier, afin qu'il puisse être enfilé confortablement dans le boîtier, mais
suffisamment fermement pour éviter qu'il ne se torde. Une ouverture doit être laissée dans le
boîtier à travers laquelle l'acier peut être inséré, bien que cela ne soit pas nécessaire lors de la
fabrication du cadre de crinoline décrit au chapitre 5. Pour faciliter l'enfilage d'un acier, les
extrémités pointues peuvent être temporairement recouvertes de des petits morceaux de ruban
de masquage, pour éviter qu'ils ne s'accrochent au ruban.
Figure A.19
Réalisation de canaux ou
de boîtiers pour le désossage.
Ruban adhésif Acier ou désossage
Vêtement
Support ou montage d'un tissu sur un autre
Il s'agit d'un moyen utile de rigidifier un tissu léger ou transparent et s'obtient en montant
une couche de matériau sur une autre. Contrairement à la doublure d'un vêtement, qui est
généralement confectionnée indépendamment et insérée ultérieurement, les articles
rigidifiés grâce à cette technique doivent être doublés avant la couture des coutures.
N'importe quel tissu peut être rigidifié en utilisant cette méthode. Les tissus robustes, tels
que les cotons unis, sont généralement sélectionnés comme support. Découpez un
ensemble de pièces du patron dans les tissus de dessus et de support choisis, en vous
assurant que le fil droit est correctement positionné sur tous les panneaux. À l'aide d'une
molette de traçage, marquez les lignes de points, etc. sur le tissu de support uniquement
et retirez le motif du tissu. Avec le tissu à plat sur la table, montez chaque panneau du
tissu supérieur sur un support correspondant et lissez les plis. Épinglez les deux pièces
ensemble sur le pourtour et retournez le tissu. À l'aide d'une aiguille et d'un fil, tracez une
ligne de points plats le long du bord extérieur de chaque ligne de point et retirez les
épingles. Les deux morceaux de tissu distincts peuvent désormais être traités comme un seul.

Bibliographie
Livres de modèles
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Autres lectures utiles

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Projet de recherche de maîtrise non publié, RCA/V&A Conservation, Londres.
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textiles. Commission des musées et galeries, Londres. ISBN0 948630 95 7.
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Palais, Londres.
Liste des fournisseurs
Fournisseurs britanniques Fournisseurs américains
Fournisseurs de tissus et mercerie/articles de mercerie
Whaleyes (Bradford) Ltd. Tissus Baer

Cour Harris 515 E. Marché
Grand Horton Louisville
Bradford KY 40202
West Yorkshire BD7 4EQ Tél. : Tél : 8007697778
01274 576718 www.baerfabrics.com
www.whaleysbradford.ltd.uk
Testfabrics, Inc.
MacCulloch et Wallis 415 Avenue Delaware
2526 rue Dering Boîte postale 26
Londres W1S 1AT Pittston Ouest
Tél : 020 76290311 PA18643
www.maccullochwallis.co.uk Tél : 5706030432
www.testfabrics.com
Wolfin Textiles Limitée
359, chemin Uxbridge Soies thaïlandaises
Fin de la trappe 252, rue d'État
Middlesex HA5 4JN Les grands

Tél : 020 84289911 CA 94022
www.wolfintextiles.co.uk Tél : 6509483426
8007227455
Textiles d'intérieur de rues
www.thaisilks.com
Maison Fredrick
Voie des ouragans Richard le fil

Parc d'activités de Wickford 8320, avenue Melrose
Essex PE11 8YB
Hollywood Ouest
Tél : 01268 766677 CA 90069
www.streets.co.uk Tél : 8004734997
www.richardthethread.com
Pongés (spécialistes de la soie)
2830 place Hoxton
Londres N1 6NN
Tél : 020 77399130
www.pongees.co.uk
251
252 LISTE DES FOURNISSEURS
Fournisseurs de tissus et de mercerie/articles de mercerie—suite
John Heathcoat et Cie Ltée.

(Filet en nylon)
Westex
Tiverton
Devon EX16 5LL
Tél : 01884 244238/254949

www.heathcoat.co.uk
Jacob Cowen et Fils Ltée

(ouate de polyester)
Moulin d'Ellers
Dalston
Carlisle,
Cumbrie, CA5 7QJ

Tél : 01228 710205
www.jacobcowen.com
Fournisseurs de conservation
Équipement de préservation limité Parlé

Route des Vinces 20 Ouest, 20e rue
insulter 5ème étage
Norfolk IP22 4HQ New York

Tél : 01379 647400 New York 10011
www.preservationequipment.com Tél : 2122190770
www.talasnyc.com
Conservation par conception limitée
Travaux de soins du temps Produits universitaires, Inc.
5 Singer Way 517, rue Principale
Woburn Road Ind. Boîte postale 101
Kempston Holyoké
Bedford MK42 7AW Tél. : ET 010410101
01234 853555 Tél. : 8006281912
www.conservationbydesign.co.uk www.universityproducts.com
Atlantis Europe Ltd Gaylord Bros.

(Produits en papier) Boîte postale 4901
79 Rangée du Plombier Syracuse
Londres E1 1EQ New York 132214901
Tél : 020 73778855 Tél : 8004486160

www.atlantisart.co.uk www.gaylord.com
Fournisseurs de conservation—suite
Société des services des musées

385, promenade Bridgepoint
Sud de SaintPaul
Minnesota
Minnesota 550752466
Tél : 6514508954
8006721107
www.museumservicescorporation.com
Archivart (Produits en papier)

40, promenade Eisenhower
Paramus
NJ 07652
Tél : 8008048428
www.archivart.com
Filet de conservation
Dukeries Textiles & Fancy Goods Ltd. Dukeries Textiles & Fancy Goods Ltd.
Maison Spencia Maison Spencia
15A, route de Melbourne 15A, route de Melbourne
Bridgford Ouest Bridgford Ouest

Nottingham NG2 5DJ Nottingham NG2 5DJ
Tél : 0115 9816330 Tél : 0115 9816330
Épingles entomologiques
Watkins et Doncaster Approvisionnement biologique en Caroline

Boîte postale 5 2700, chemin York
Cranbrook Burlington
Kent TN18 5EZ NC 27215
Tél : 01580 753133 Tél : 8002227112
www.watdon.com www.carolina.com
Aciers et désossage
Devine et Cie Ltd. Un ours
57a Avenue Brightwell 3163, rue Adeline

Westcliffsurmer Berkeley
Essex SS0 9EB CA 94703
Tél : 01702 352500 Tél : 5108437178
www.lacis.com
MacCulloch et Wallis
2526 rue Dering Fournisseurs de fabrication de

Londres W1S 1AT corsets DC
Tél : 020 76290311 Enterprises PO Box 15743
www.maccullochwallis.co.uk crême Philadelphia
PA19103
Tél : 2154138259
www.corsetmaking.com
Richard le fil
8320, avenue Melrose
Hollywood Ouest
CA 90069
Tél : 8004734997
www.richardthethread.com
Plastazote®/ Ethafoam®
Ramplas Ltd. Produits universitaires, Inc.

84 Birmingham Road 517, rue Principale
Dudley Boîte postale 101
DY1 4RJ Holyoké

Tél. : 01384 453160 ET 010410101
Tél : 8006281912
www.universityproducts.com
Parlé
20 Ouest, 20e rue , 5e
étage
New York,
New York 10011
Tél : 2122190770
www.talasnyc.com
Plastazote®/ Ethafoam®—suite
Gaylord Bros.
Boîte postale 4901
Syracuse
New York 132214901
Tél : 8004486160
www.gaylord.com
Melinex®/Mylar®
Convertisseurs de polyester Ltée. Parlé
Polymex House 20 Ouest, 20e rue , 5e
4953 Glengall Road étage

Londres SE15 6NF New York,
Tél : 020 77409740 New York 10011
www.polyesterconverters.co.uk Tél : 2122190770
www.talasnyc.com
Gaylord Bros.
Boîte postale 4901
Syracuse
New York 132214901
Tél : 8004486160
www.gaylord.com
Panneau nid d'abeille Hexlite®/aluminium
Bonders de résine technique Ltd Société des services des musées

12, chemin Clifton 385, promenade Bridgepoint
Huntingdon Sud de SaintPaul
Cambridgeshire Minnesota
PE29 7FR Minnesota 550752466
Tél : 01480 52381 Tél : 6514508954

www.trbonders.co.uk 8006721107
www.museumservicescorporation.com
Archivart (Produits en papier)

40, promenade Eisenhower
Paramus
NJ 07652
Tél : 8008048428
www.archivart.com
Porterobes et mannequins
Proportion Londres Siegel et Stockman

9 rue Dallington 126, 25e rue ouest
Londres EC1V OLN Rezdechaussée
Tél : 020 72501798 New York
www.proportionlondon.com New York 10001
Tél : 2123660575
H&H Sculpteurs Ltée
www.siegelstockman.com
Unité 2
Cour de Sherwood Figurines du musée Dorfman, Inc.
Londres SE13 7SD 6224, avenue Holabird
Tél : 020 82971474 Baltimore
MD 21224
Studio de gemmes
Tél : 4102843248
Unité 2
8006344873
Le centre des glands
www.museumfigures.com
3034, chemin Gorst
Londres NW10 6LE Adel Rootstein Inc.
Tél : 01923 855858 205 Ouest, 19e rue
www.gemsstudio.com New York

New York 10011
Adel Rootstein Ltd.
Tél : 2126452020
Maison Shawfield
www.rootstein.com
Rue Shawfield
Londres SW3 4BB Mannequins de l'Institut du Costume de Kyoto
Tél : 020 73511247 Wacoal Corp.
www.rootstein.com 103, Shichijo Goshonouchi
Minamimachi
Mannequins de l'Institut du Costume de Kyoto
Shimogyoku
Wacoal Corp.
Kyoto 6008864
103, Shichijo Goshonouchi
Japon
Minamimachi
Tél. : +81(0)753219221
Shimogyoku
www.kci.or.jp
Kyoto 6008864
Japon
Tél. : +81(0)753219221
www.kci.or.jp
Indice
UN Costume de montage plat sur planches, 202,
Support en bougran caché, 209, 216
Abaca fibre, 9 205
Toile précise, 17, 26, 27, 2931, 35, 36, 43, 192 Supports cachés, 203, 209, 212, 215, 216 Costume d'emballage plat, 13 ans
Modèle plat, 19, 28, 37
Papier de soie sans acide, 9 Vérification de l'état, 15 Supports plats, 203, 208
Dans le dos, 23 Filet de qualité conservation, 11, 111 Cols rabattables, 170173
Devant, 23 Corsets, 75, 80, 86, 87, 94, 209, 211, 212
Panneau nid d'abeille en aluminium, 10 g

Armes, 43, 45, 103, 202 Essayages de costumes, 79
Doublures de costumes, 100 Techniques de récolte, 242
Canard en coton, 10 Ceinture, 91
B Gants, 4
Jersey de coton, 11, 57, 61, 62, 164, 210,
Envers un tissu sur un autre, 247 222 Jupon à godets, 146, 156
Pelouse de coton, 10 Goussets, 31, 85
Ensaché, 140, 189, 191 Draps en coton, 10

Marques d'équilibre, 235, 237 Jersey en coton, 11 H
Basque, 148 Ruban de coton, 11, 177
Points à la main, 228233 point
Jupons basques, 129131 Coton/Polyester, 10
arrière, 230 point de
Ceintures, 186189 Couvrir les personnages de tissu, 5773
feston, 232 point de
Biais, 19, 63, 159, 183, 216, 236 Crinoline, 119, 123, 145, 146, 148–151
boutonnière, 233 points de
Coupe en biais, 18
pointage plats, 229
Robes coupées en biais, 3, 160, 161 Entrejambe, 24, 113
point de froncement, 228, 242
Corsage, 19, 29, 39, 211 Cuirasse, 85, 90
point de chevrons, 231, 232 point
Bloc corsage, 19, 20 Figurine sur mesure, 42, 76, 207
d'échelle ou point de dessin, 231, 232, 257 point
Désossage, 246 Découpe sur stand, 19, 37
de piqûre,
Boyaux de désossage, 150, 151, 246
230 point de course,
En bas, 24 D
228, 230 point coulé, 231 point
Bien, 91, 93, 201, 203
Fléchettes, 19, 31, 238, 239 de bâti ou
Appareils orthodontiques, 169, 178
Dolman, 152 faufilage, 229 punaises de
Brassière, 91
Domette, 11, 187 tailleur, 229 traçage de
Culottes, 113, 117
Cordon de serrage, 148, 243 fil, 230 point de surjet,
Bougran, 11, 42, 201, 203, 208
Porterobe, 46–48 231 boucles
Chiffres bougran, 201, 203, 208217
Épingles de couture, 226 travaillées, 233
Bosse, 11, 187
Poussière, 8, 13 Cintres, 202, 203
Coussinets pour les fesses, 135, 137140,
Têtes, 43, 45, 46
145, 148, 169
Techniques d'ourlet, 231, 233, 239, 240
Buste, 22, 208 ET
Coussinets de poitrine, 165 Formes du corps du XVIIIe siècle, 81.

Hexlite®, 10, 215
Points de buste, 5, 22, 82, 88 Jupe du XVIIIe siècle, 135145
Coussinets de hanche, 81, 135140, 169
Agitation, 146, 152
Ligne Empire, 81, 87, 137, 146, 192
Empiècement de hanche, 129
Cadre d'agitation, 154, 155
Épingles entomologiques, 12, 29,
Cerceaux, 81, 135
Coussin d'agitation, 152, 153 176, 226
Colle thermofusible, 12, 218, 221
Agitations, 152155
Oeillet, 85, 182, 184
Fil pour boutonnières, 226
je
F
C Repassage, 8, 227, 238
Fixations, 175–186, 240
Gant de repassage, 227, 238
Calico, 10 Figurines en fibre de verre, 41, 43, 44, 60, 61
Toile à fromage, 10 Finition des bords bruts, 237
Figurines à taille enfant, 45, 86, 98, 99, 147 Ligne de pêche, 12, 127, 214 J.
Supports de collier, 170175 Supports de costumes plats, 201208 Vestes, 46, 98, 165, 211
257
258 INDEX
L Ô Marge de couture, 234
Laçage, 182185 Dégagements gazeux, 42

Selvage, 19, 235
Appuijambes, 113118 Affichage ouvert, 13 Machine à coudre, 227, 228
Jambes, 43, 45, 113 Surjeteuse, 227 Point d'épaule, 22
Jambes de collants, 60, 105 Surjetage, 238 Épaules, 4853, 81, 86, 98, 202, 219
Niveaux de lumière, 12 Signes de détérioration, 4

Toile de lin, 11, 210, 211 Habotai en soie, 11, 104, 193
P. Patin, 7
Fatigue à long terme, 12
Tampons libres, 100, 165167 Instructions d'emballage, 15 Supports de jupe, 118–134
Costume de salon, 98 Costume monté sur emballage, 14 Jupes, 6, 21, 36, 39, 169, 178 jupes
Niveaux de lux, 12 Rembourrage, 75101 entravées, 159 jupes

Tampons, 163175 tricotées, 126 minijupes,
Finitions de peinture, 42 160 jupes étroites,
M
Panier, 81, 119, 135, 136, 142–145 159, 160 jupes crayon, 125,
Points de machine, 233, 234 point Collants, 11 126
de froncement, 233, 242 traçage Découpe de patrons, 1821 ans Planche à manches, 227, 238
de fil machine, 234 désossage en Supports Perspex® , 76, 201, 202, 207 Couvremanches, 100, 112
polyester, 234 point inverse, Ciseaux à cranter, 225, 237 Supports de manchons, 5, 6, 60, 103–112, 176,
234 point droit, 233 Patte de boutonnage, 178180, 240 194, 204, 208
tissus extensibles, 234 patte de boutonnage dans une Vêtements sans manches, 65, 66, 211
point de surjet extensible, couture, 241 patte de boutonnage simple, 241 Manches, 6, 35, 100, 192, 194, 202, 203
234 surpiqûre, 233 zigzag, 234, 238 Chiffres Plastazote® ou Ethafoam® , 10, 42, 76, 201, manches évêque, 110
203, 217223, 225 manches gigot, 110
Jupon tube plissé, 123–125 manches bouffantes, 110
Faire un motif, 234 Techniques de plissage poignets de manches, 105, 107,
Formes du corps masculin, 95101 plis creux, 245 plis 112 volants de manches 110
Robe masculine, 95 inversés, 245 plis au coussinets de manches, 110
Mariano Fortuny, 160 ans couteau, 244 Feuillets, 160, 161, 192
Motifs de marquage sur le tissu, 235 Créoles de poche, 135, 136, 140142 Technique de patte fendue, 178
Marvelseal®, 42 Fixations de poteaux, 113, 214, 215, 219, 221 Tissu d'araignée, 9, 37
Essais de matériaux, 9 Polonais, 46, 202, 214, 219, 221 Robinet, 7, 15
Costume de mesure, 2126, 119, 120 Polycoton, 10 Bus cuillère, 85, 87, 90
Mélinex®, 10, 126 Ouate de polyester, 10 Cols montants, 173, 174
Supports de jupe Melinex® , 125–128, 160 Baleine polyester/Rigilene®, 11, 124, 234, 246 Séjours, 80, 81, 84, 85
Moistop®, 42 Aciers, 11, 142, 144, 146, 148150, 246
Montage d'un tissu sur un autre, Ouate de polyester, 10, 78, 79, 226 Coussinets renforcés, 167169
247 Mousses de polyuréthane, 14, 42 Lignes de points, 234, 235, 237
Prêts multisites, 15 PVA (archives), 12 Coutures, 237
Planche de musée, 9 Estomac, 183, 194
Mousseline, 10, 145, 163, 191, 192 Droit de grain, 19, 234, 235
Mylar®, 10 Q
Supports de sangle, 217
Toile rapide, 17, 37–39, 76, 192, 193 Bodys sans bretelles, 169, 170
Méthode de collecte rapide, 128, 129, 158, 243 Tissu extensible, 57–63, 79, 164, 234
N
Fixations de suspension, 214, 215
Nuque, 22 ans
De la nuque à la taille, 22, 26, 45 R.
T
Cou, 68, 71, 98, 221 Reemay®, 9
Disques de cou, 72 Réplique de jupons du XVIIIe siècle, 197199 Craie de tailleur, 226
Cous, 5456 Jambon de tailleur, 227, 238
Volants en filet, 103, 104, 110, 111, 118, 129, 131, Reproductions/répliques, 186198 Mètre ruban, 21, 28, 225
208, 243 Cage thoracique, 7, 11, 22 Barres en T, 202, 204
Formes du corps du XIXe siècle, Rigilène®, 11, 246 Fils, 226
86 Rouleau, 184 Collants, 11, 57, 61, 62, 210
Corsets du XIXe siècle, 85 Toiles, 17–39, 119, 207
Jupe du XIXe siècle, 145159 Jupons hauts, 128, 129, 132134
S
Figurine non sur mesure, 45 Roue de traçage, 226, 235
Tissus non extensibles, 6370 Ceintures, 185, 186, 189191 Supports de train, 155, 156
Filet en nylon, 11, 110, 128 Coude en S, 90, 93, 159 Colliers de dressage, 175
Filet en nylon, 11 Ciseaux, 225, 243 Costumes d'entraînement, 176
INDEX 259
Transports, 3, 5, 7, 8, 1315 DANS DANS
Pantalons, 7, 35, 96, 98, 113, 114, 117, Sousrobes, 147, 160, 163, 186, 191, Taille, 21
118, 178 193 Ceintures, 169, 177, 178, 180182, 187,
Jupon tube, 121–123, 146, 147, Fondements, 103161 244
160, 217 Utiliser un modèle, 235 Gilets, 46, 96, 98, 100
Formes corporelles du XXe siècle, 9195 Quelque chose, 42
Corsets du XXe siècle, 90, 91 Personnages de cire, 41, 42

Jupe du XXe siècle, 159161
DANS
Os de baleine, 135, 146, 246

Ruban sergé, 11, 145, 150 Velcro® (fermeture auto Amidon de blé, 12, 209, 211, 212
Tyvek®, 10 agrippante), 12, 177

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Première édition 2007

Données de catalogage avant publication de la British Library

Données de catalogage avant publication de la Bibliothèque du Congrès

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Imprimé et relié en Italie 07 08 09

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CHAPITRE 1 : QUESTIONS DE MANIPULATION, D'HABILLEMENT ET DE CONSERVATION 2

Manipulation des costumes 3

Matériaux couramment utilisés pour le montage des costumes 9

Problèmes fondamentaux de conservation des costumes exposés 12

Un bref aperçu de l'emballage du costume pour le transport 13

CHAPITRE 2 PRISE DE MOTIFS ET FABRICATION DE TOILETTES 16

Évaluer quelles parties d'un costume copier 17

Une brève introduction à la découpe de motifs historiques 18

Prendre les mesures de base d'un costume 21

Méthode toile précise (convient aux robes fragiles) 26

Méthode toile rapide (adaptée aux vêtements plus robustes) 37

CHAPITRE 3 SÉLECTION ET MODIFICATION DES MANNEQUINS

Faire réaliser une figurine personnalisée pour un costume 42

Choisir une figurine non personnalisée 45

Adaptation des torses avant le rembourrage 46

Couvrir les personnages avec du tissu 57

CHAPITRE 4 REMBOURRER LE TORSE 74

Les techniques d'application d'un rembourrage sur un torse 76

Créer des formes de corps historiques féminines 80

Créer des formes de corps masculins historiques 95

CHAPITRE 5 CONCEPTION ET RÉALISATION DES SUPPORTS 102

Supports de manchon 103

viii TABLE DES MATIÈRES

Supports de jambes 113

Techniques de réalisation de supports de jupe 118

Créer des silhouettes de jupes d'époque 134

Coussinets supplémentaires 163

Supports de collier 170

Costumes avec attaches manquantes ou endommagées 175

Articles de costumes manquants et reproductions

Supports Perspex® 207

Chiffres de bougran 209

Figurines Plastazote® ou Ethafoam® 217

ANNEXE TECHNIQUES DE COUTURE DE BASE 225

la forme sculpturale voulue par son créateur et son porteur original.

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Habillez­vous avant que des

préparé pour être exposé.

questions de vation pertinentes à l'exposition de costumes historiques et est pour le

Manipulation des costumes

4 UN GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE DE COSTUMES

Examiner le costume à la recherche de signes de détérioration

Déplacer un costume plat

QUESTIONS DE MANUTENTION, D'HABILLAGE ET DE CONSERVATION 5

Habiller un costume sur une silhouette

6 UN GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE DE COSTUMES

QUESTIONS DE MANUTENTION, D'HABILLAGE ET DE CONSERVATION 7

Costume monté protecteur

Personnages habillés en mouvement

8 UN GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE DE COSTUMES

QUESTIONS DE MANUTENTION, D'HABILLAGE ET DE CONSERVATION 9

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Habillezvous avant que des

Tyvek® Tyvek® Un tissu en polyéthylène filélié, résistant à Fournisseurs de

figure et laissezla tomber

Reportezvous à l'annexe sur la couture pour obtenir des conseils.