Vous êtes sur la page 1sur 30

CPGE - ECT

Schéma
Tribunal des conflits
Juge les conflits de compétence entre
les deux ordres

Ordre administratif Ordre judiciaire


Connaît des litiges relatifs : Connaît des litiges relevant :
- A l’organisation et au - Du droit privé
fonctionnement des services - Du droit pénal (répressif)
publics
- Aux contrats administratifs Pénal Privé

Conseil d’Etat Cour de cassation Cour de cassation


Juridictions (juridiction de Chambres civiles
de Chambre criminelle
cassation)
cassation

Juridictions Conseil
de Cour d’Etat (juge Cour d’appel
administrative Chambre des Cour Cour d’appel
jugement d’appel,
d’appel appels d’assises Chambres civiles
(Second matières
correctionnels d’appel
degré) réservées)

Juridictions Tribunal Conseil d’Etat Tribunal de Tribunal Conseil des


de administratif (juge Tribunal de Tribunal Cour grande d’instance prudhommes
jugement d’attribution simple police correctionnel d’assise instance
(Premier Cour des en dernier (contraventions (délits) s Tribunal de Tribunal de
degré) comptes ressort) proximité commerce

ASDIOU Abdelkarim 1
CPGE - ECT

Branches du droit :

Droit public Droit privé


Organisation et fonctionnement des
pouvoirs publics. Relations des personnes
Objet
Relations des pouvoirs publics avec les privées entre elles.
personnes privées.
Satisfaction des intérêts
But Satisfaction de l’intérêt général.
privés.
Caractère Impératif. Souvent supplétif.
Juridictions Juridictions de l’ordre
Juridictions de l’ordre administratif.
compétentes judiciaire.

Branches du droit privé Branches du droit public


Règles relatives aux
Règles déterminant
personnes, aux biens,
les faits
Droit civil à la famille, aux Droit pénal
répréhensibles et
contrats, à la
leurs sanctions.
responsabilité etc.
Règles relatives à la
Règles applicables à
Constitution, la
Droit commercial la profession Droit constitutionnel
forme de l’Etat, les
commerciale
pouvoirs publics.
Règles relatives à
l’organisation des
Règles régissant les collectivités
Droit du travail rapports employeurs Droit administratif publiques, services
privés et salariés publics, ainsi que
leurs rapports avec
les particuliers.
Règles régissant les
Droit de la Sécurité rapports assujettis et Règles relatives aux
Droit financier
sociale organismes de finances publiques.
Sécurité sociale.
Droit de la
propriété Mixte civil et
intellectuelle (dont commercial
industrielle)

ASDIOU Abdelkarim 2
CPGE - ECT

Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales


(en particulier articles 8, 9 et 10)
http://conventions.coe.int/Treaty/fr/treaties/html/005.htm

Article 8 – Droit au respect de la vie privée et familiale

1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa


correspondance.
2. Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour
autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui,
dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté
publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention
des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection
des droits et libertés d'autrui.

Article 9 – Liberté de pensée, de conscience et de religion

1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit


implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de
manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public
ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.
2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres
restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans
une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé
ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.

Article 10 – Liberté d'expression

1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion


et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le
présent article n'empêche pas les Etats de soumettre les entreprises de radiodiffusion,
de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations.
2. L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être
soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi,
qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité
nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la
prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la
réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations
confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire.

ASDIOU Abdelkarim 3
CPGE - ECT

Code civil

Article Mots-clés associés


Art. 2 Code civil : La loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a
Loi
point d’effet rétroactif
Art. 6 Code civil : On ne peut déroger, par des conventions
Contrats
particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public et les bonnes
mœurs.
Art. 9 Code civil : Chacun a droit au respect de sa vie privée.
Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage
subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres,
Vie privée
propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie
privée : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en
référé.
Art. 16 Code civil : La loi assure la primauté de la personne,
interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de Personne
l'être humain dès le commencement de sa vie.
Art. 16-1 Code civil : Chacun a droit au respect de son corps.
Le corps humain est inviolable.
Personne ; corps
Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire
l'objet d'un droit patrimonial.
Art. 16-5 Code civil : Les conventions ayant pour effet de conférer
une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses Personne ; corps
produits sont nulles.
Art. 16-7 Code civil : Toute convention portant sur la procréation Personne ; contrat ;
ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle. gestation pour autrui
Art. 102 Code civil : Le domicile de tout Français, quant à
l’exercice de ses droits civils, est au lieu où il a son principal Domicile
établissement.
Art. 112 Code civil : Lorsqu'une personne a cessé de paraître au
lieu de son domicile ou de sa résidence sans que l'on en ait eu de
nouvelles, le juge des tutelles peut, à la demande des parties Absence ; présomption
intéressées ou du ministère public, constater qu'il y a présomption
d'absence.
Art. 122 Code civil : Lorsqu'il se sera écoulé dix ans depuis le
jugement qui a constaté la présomption d'absence, (…) l'absence
pourra être déclarée par le tribunal de grande instance à la requête
de toute partie intéressée ou du ministère public.
Absence ; déclaration
Il en sera de même quand, à défaut d'une telle constatation, la
personne aura cessé de paraître au lieu de son domicile ou de sa
résidence, sans que l'on en ait eu de nouvelles depuis plus de vingt
ans.
Art. 128 Code civil : Le jugement déclaratif d'absence emporte, à
Absence ; jugement
partir de la transcription, tous les effets que le décès établi de
déclaratif ;
l'absent aurait eus. (…) Le conjoint de l'absent peut contracter un
conséquences
nouveau mariage.
Art. 132 Code civil : Le mariage de l'absent reste dissous, même si
Absence
le jugement déclaratif d'absence a été annulé.
Art. 144 Code civil : L'homme et la femme ne peuvent contracter Mariage ; âge légal

ASDIOU Abdelkarim 4
CPGE - ECT

mariage avant dix-huit ans révolus.


Art. 145 Code civil : Néanmoins, il est loisible au procureur de la
Mariage ; dispense
République du lieu de célébration du mariage d'accorder des
d’âge
dispenses d'âge pour des motifs graves.
Art. 216 Code civil : Chaque époux a la pleine capacité de droit ;
mais ses droits et pouvoirs peuvent être limités par l’effet du régime Mariage ; capacité
matrimonial.
Art. 223 Code civil : Chaque époux peut librement exercer une
profession, percevoir ses gains et salaires et en disposer après s'être Mariage ; revenus
acquitté des charges du mariage.
Art. 225 Code civil : Chacun des époux administre, oblige et aliène
Mariage ; biens
seul ses biens personnels.
Art. 413-1 Code civil : Le mineur est émancipé de plein droit par le Minorité ;
mariage. émancipation
Art. 413-2 Code civil : Le mineur, même non marié, pourra être
émancipé lorsqu'il aura atteint l'âge de seize ans révolus.
Après audition du mineur, cette émancipation sera prononcée, s'il y
a de justes motifs, par le juge des tutelles, à la demande des père et Minorité ;
mère ou de l'un d'eux. émancipation
Lorsque la demande sera présentée par un seul des parents, le juge
décidera, après avoir entendu l'autre, à moins que ce dernier soit
dans l'impossibilité de manifester sa volonté.
Art. 413-6 Code civil : Le mineur émancipé est capable, comme un
Minorité ;
majeur, de tous les actes de la vie civile.
émancipation ;
Il doit néanmoins, pour se marier ou se donner en adoption,
capacité
observer les mêmes règles que s'il n'était point émancipé.
Art. 413-8 Code civil : Le mineur émancipé ne peut être
Minorité ; incapacité
commerçant.
Art. 414 Code civil : La majorité est fixée à dix-huit ans
accomplis ; à cet âge, chacun est capable d'exercer les droits dont il Majorité ; capacité
a la jouissance.
Art. 414-1 Code civil : Pour faire un acte valable, il faut être sain
d'esprit. C'est à ceux qui agissent en nullité pour cette cause de Capacité ; acte
prouver l'existence d'un trouble mental au moment de l'acte.
Art. 414-3 Code civil : Celui qui a causé un dommage à autrui
Responsabilité ;
alors qu'il était sous l'empire d'un trouble mental n'en est pas moins
trouble mental
obligé à réparation.
Art. 415 Code civil : Les personnes majeures reçoivent la
protection de leur personne et de leurs biens que leur état ou leur
situation rend nécessaire selon les modalités prévues au présent
titre.
Cette protection est instaurée et assurée dans le respect des libertés
Protection des majeurs
individuelles, des droits fondamentaux et de la dignité de la
personne.
Elle a pour finalité l'intérêt de la personne protégée. Elle favorise,
dans la mesure du possible, l'autonomie de celle-ci.
Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.
Art. 1101 Code civil : Le contrat est une convention par laquelle
une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs Contrat
autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose.

ASDIOU Abdelkarim 5
CPGE - ECT

Art. 1108 Code civil : Quatre conditions sont essentielles pour la


validité d'une convention :
Le consentement de la partie qui s'oblige ;
Contrat ; validité
Sa capacité de contracter ;
Un objet certain qui forme la matière de l'engagement ;
Une cause licite dans l'obligation.
Art. 1109 Code civil : Il n'y a point de consentement valable si le
consentement n'a été donné que par erreur ou s'il a été extorqué par Contrat ; consentement
violence ou surpris par dol.
Art. 1110 Code civil : L'erreur n'est une cause de nullité de la
convention que lorsqu'elle tombe sur la substance même de la chose
qui en est l'objet.
Elle n'est point une cause de nullité lorsqu'elle ne tombe que sur la Contrat ; erreur
personne avec laquelle on a intention de contracter, à moins que la
considération de cette personne ne soit la cause principale de la
convention.
Article 1111 Code civil : La violence exercée contre celui qui a
contracté l'obligation est une cause de nullité, encore qu'elle ait été
Contrat ; violence
exercée par un tiers autre que celui au profit duquel la convention a
été faite.
Article 1112 Code civil : Il y a violence lorsqu'elle est de nature à
faire impression sur une personne raisonnable, et qu'elle peut lui
inspirer la crainte d'exposer sa personne ou sa fortune à un mal
Contrat ; violence
considérable et présent.
On a égard, en cette matière, à l'âge, au sexe et à la condition des
personnes.
Article 1113 Code civil : La violence est une cause de nullité du
contrat, non seulement lorsqu'elle a été exercée sur la partie
Contrat ; violence
contractante, mais encore lorsqu'elle l'a été sur son époux ou sur son
épouse, sur ses descendants ou ses ascendants.
Art. 1118 Code civil : La lésion ne vicie les conventions que dans
Contrat ; lésion
certains contrats ou à l'égard de certaines personnes (…)
Art. 1121 Code civil : On peut pareillement stipuler au profit d'un
tiers lorsque telle est la condition d'une stipulation que l'on fait pour
soi-même ou d'une donation que l'on fait à un autre. Celui qui a fait Contrat ; tiers
cette stipulation ne peut plus la révoquer si le tiers a déclaré vouloir
en profiter.
Art. 1123 Code civil : Toute personne peut contracter si elle n'en
Contrat ; capacité
est pas déclarée incapable par la loi.
Art. 1126 Code civil : Tout contrat a pour objet une chose qu'une
partie s'oblige à donner, ou qu'une partie s'oblige à faire ou à ne pas Contrat ; objet
faire.
Art. 1129 Code civil : Il faut que l'obligation ait pour objet une
chose au moins déterminée quant à son espèce.
Contrat ; objet
La quotité de la chose peut être incertaine, pourvu qu'elle puisse
être déterminée.
Art. 1131 Code civil : L'obligation sans cause, ou sur une fausse
Contrat ; cause
cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet.
Art. 1134 : Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi Contrat
à ceux qui les ont faites.

ASDIOU Abdelkarim 6
CPGE - ECT

Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel,


ou pour les causes que la loi autorise.
Elles doivent être exécutées de bonne foi.
Art. 1142 Code civil : Toute obligation de faire ou de ne pas faire
se résout en dommages et intérêts en cas d'inexécution de la part du Contrat ; inexécution
débiteur.
Art. 1144 Code civil : le créancier peut aussi, en cas d’inexécution,
être autorisé à faire exécuter lui-même l’obligation aux dépens du Contrat ; inexécution
débiteur.
Art. 1147 Code civil : Le débiteur est condamné, s'il y a lieu, au
paiement de dommages et intérêts, soit à raison de l'inexécution de
l'obligation, soit à raison du retard dans l'exécution, toutes les fois
Contrat ; inexécution
qu'il ne justifie pas que l'inexécution provient d'une cause étrangère
qui ne peut lui être imputée, encore qu'il n'y ait aucune mauvaise foi
de sa part.
Art. 1165 Code civil : Les conventions n'ont d'effet qu'entre les
parties contractantes ; elles ne nuisent point au tiers, et elles ne lui Contrat ; effets
profitent que dans le cas prévu par l'article 1121.
Art. 1184 Code civil : La condition résolutoire est toujours sous-
entendue dans les contrats synallagmatiques, pour le cas où l'une
des deux parties ne satisfera point à son engagement.
Dans ce cas, le contrat n'est point résolu de plein droit. La partie
envers laquelle l'engagement n'a point été exécuté, a le choix ou de Contrat ; résolution
forcer l'autre à l'exécution de la convention lorsqu'elle est possible,
ou d'en demander la résolution avec dommages et intérêts.
La résolution doit être demandée en justice, et il peut être accordé
au défendeur un délai selon les circonstances.
Art. 1315 Code civil : Celui qui réclame l'exécution d'une
obligation doit la prouver.
Obligation ; preuve
Réciproquement, celui qui se prétend libéré doit justifier le
paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation.
Art. 1316 Code civil : La preuve littérale, ou preuve par écrit,
résulte d'une suite de lettres, de caractères, de chiffres ou de tous
Preuve ; écrit
autres signes ou symboles dotés d'une signification intelligible,
quels que soient leur support et leurs modalités de transmission.
Art. 1316-1 Code civil : L’écrit sous forme électronique est admis
en preuve au même titre que l’écrit sur support papier, sous réserve
Ecrit électronique ;
que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu’il
preuve
soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir
l’intégrité.
Art. 1316-3 Code civil : L’écrit sur support électronique a la même Ecrit électronique ;
force probante que l’écrit sur support papier. preuve
Art. 1317 Code civil : L’acte authentique est celui qui a été reçu
par officiers publics ayant le droit d’instrumenter dans le lieu où
l’acte a été rédigé, et avec les solennités requises. Acte authentique
Il peut être dressé sur support électronique s’il est établi et conservé
dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.
Art. 1341 Code civil : Il doit être passé acte devant notaires ou Acte ; écrit
sous signatures privées de toutes choses excédant une somme ou
une valeur fixée par décret, même pour dépôts volontaires, et il

ASDIOU Abdelkarim 7
CPGE - ECT

n’est reçu aucune preuve par témoins contre et outre le contenu aux
actes, ni sur ce qui serait allégué avoir été dit avant, lors ou depuis
les actes, encore qu’il s’agisse d’une somme ou valeur moindre.
Le tout sans préjudice de ce qui est prescrit dans les lois relatives au
commerce.
Art. 1347 Code civil : Les règles ci-dessus reçoivent exception
lorsqu’il existe un commencement de preuve par écrit.
On appelle ainsi tout acte par écrit qui est émané de celui contre
lequel la demande est formée, ou de celui qu’il représente, et qui Acte ; preuve ;
rend vraisemblable le fait allégué. commencement de
Peuvent être considérées par le juge comme équivalant à un preuve par écrit
commencement de preuve par écrit les déclarations faites par une
partie lors de sa comparution personnelle, son refus de répondre ou
son absence à la comparution.
Art. 1348 Code civil : Les règles ci-dessus reçoivent encore
exception lorsque l’obligation est née d’un quasi-contrat, d’un délit
ou d’un quasi-délit, ou lorsque l’une des parties, soit n’a pas eu la
possibilité matérielle ou morale de se procurer une preuve littérale
Acte ; impossibilité
de l’acte juridique, soit a perdu le titre qui lui servait de preuve
matérielle ou morale ;
littérale, par suite d’un cas fortuit ou d’une force majeure.
cas fortuit ou force
Elles reçoivent aussi exception lorsqu’une partie ou le dépositaire
majeure ; copie
n’a pas conservé le titre original et présente une copie qui en est la
reproduction non seulement fidèle mais aussi durable. Est réputée
durable toute reproduction indélébile de l’original qui entraîne une
modification irréversible du support.
Art. 1382 Code civil : Tout fait quelconque de l’homme, qui cause
à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à Responsabilité
le réparer.
Article 1383 Code civil : Chacun est responsable du dommage
qu’il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa Responsabilité
négligence ou par son imprudence.
Art. 1384 Code civil : On est responsable non seulement du Responsabilité
dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui
qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des
choses que l’on a sous sa garde.
(…)
Le père et la mère, en tant qu’ils exercent l’autorité parentale, sont
solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants
mineurs habitant avec eux. (al. 4)
Les maîtres et les commettants, du dommage causé par leurs
domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont
employés (al. 5) ;
Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs élèves
et apprentis pendant le temps qu’ils sont sous leur surveillance. (al.
6)
La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les père et mère et
les artisans ne prouvent qu’ils n’ont pu empêcher le fait qui donne
lieu à cette responsabilité.
En ce qui concerne les instituteurs, les fautes, imprudences ou
négligences invoquées contre eux comme ayant causé le fait

ASDIOU Abdelkarim 8
CPGE - ECT

dommageable, devront être prouvées, conformément au droit


commun, par le demandeur, à l’instance.
Art. 1385 Code civil : Le propriétaire d’un animal, ou celui qui
s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du
Responsabilité
dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde,
soit qu’il fût égaré ou échappé.
Art. 1386 Code civil : Le propriétaire d’un bâtiment est
responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est arrivée Responsabilité
par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction.
Art. 1591 Code civil : Le prix de la vente doit être déterminé et
Contrat ; prix
désigné par les parties.
Art. 1674 Code civil : Si le vendeur a été lésé de plus de sept
douzièmes dans le prix d’un immeuble, il a le droit de demander la
rescision de la vente, quand même il aurait expressément renoncé Contrat ; lésion
dans le contrat à la faculté de demander cette rescision, et qu’il
aurait déclaré donner la plus-value.
Article 1832 : La société est instituée par deux ou plusieurs
personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise
commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice
Société
ou de profiter de l’économie qui pourrait en résulter. Elle peut être
instituée, dans les cas prévus par la loi, par l’acte de volonté d’une
seule personne. Les associés s’engagent à contribuer aux pertes

ASDIOU Abdelkarim 9
CPGE - ECT

Code de commerce

Article Mots-clés associés


10Art. L110-1 Code de commerce : La loi répute actes de
commerce :
1º Tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature,
soit après les avoir travaillés et mis en œuvre ;
2º Tout achat de biens immeubles aux fins de les revendre, à moins
que l’acquéreur n’ait agi en vue d’édifier un ou plusieurs bâtiments
et de les vendre en bloc ou par locaux ;
3º Toutes opérations d’intermédiaire pour l’achat, la souscription ou
la vente d’immeubles, de fonds de commerce, d’actions ou parts de
Actes de commerce
sociétés immobilières ;
4º Toute entreprise de location de meubles ;
5º Toute entreprise de manufactures, de commission, de transport
par terre ou par eau ;
6º Toute entreprise de fournitures, d’agence, bureaux d’affaires,
établissements de ventes à l’encan, de spectacles publics ;
7º Toute opération de change, banque et courtage ;
8º Toutes les opérations de banques publiques ;
9º Toutes obligations entre négociants, marchands et banquiers ;
10º Entre toutes personnes, les lettres de change.
Art. L110-2 Code de commerce : La loi répute pareillement actes
de commerce :
1º Toute entreprise de construction, et tous achats, ventes et
reventes de bâtiments pour la navigation intérieure et extérieure ;
2º Toutes expéditions maritimes ;
3º Tout achat et vente d’agrès, apparaux et avitaillements ;
Actes de commerce
4º Tout affrètement ou nolissement, emprunt ou prêt à la grosse ;
5º Toutes assurances et autres contrats concernant le commerce de
mer ;
6º Tous accords et conventions pour salaires et loyers d’équipages ;
7º Tous engagements de gens de mer pour le service de bâtiments
de commerce.
Art. L110-3 Code de commerce : A l’égard des commerçants, les
Actes de commerce ;
actes de commerce peuvent se prouver par tous moyens à moins
commerçants ; preuve
qu’il n’en soit autrement disposé par la loi.
Article L110-4 Code de commerce : Les obligations nées à
l’occasion de leur commerce entre commerçants ou entre Actes de commerce ;
commerçants et non-commerçants se prescrivent par dix ans si elles prescription
ne sont pas soumises à des prescriptions spéciales plus courtes. (…)
Art. L121-1 Code de commerce :
Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en Commerçant
font leur profession habituelle.
Art. L121-2 Code de commerce : Le mineur, même émancipé, ne Commerçant ;
peut être commerçant. minorité ; incapacité
Art. L121-3 Code de commerce : Le conjoint d’un commerçant
n’est réputé lui-même commerçant que s’il exerce une activité Commerçant ; conjoint
commerciale séparée de celle de son époux.

ASDIOU Abdelkarim 10
CPGE - ECT

Art. L123-12 Code de commerce : Toute personne physique ou


morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à
l'enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine
de son entreprise. Ces mouvements sont enregistrés
chronologiquement.
Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze Commerçant ;
mois, l'existence et la valeur des éléments actifs et passifs du comptabilité
patrimoine de l'entreprise.
Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu
des enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes
annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe,
qui forment un tout indissociable.
Art. L123-23 Code de commerce : La comptabilité régulièrement
tenue peut être admise en justice pour faire preuve entre
commerçants pour faits de commerce.
Si elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par
Commerçant ;
son auteur à son profit.
comptabilité ; preuve
La communication des documents comptables ne peut être
ordonnée en justice que dans les affaires de succession,
communauté, partage de société et en cas de redressement ou de
liquidation judiciaires.
Art. L210-1 Code de commerce : Le caractère commercial d'une
société est déterminé par sa forme ou par son objet.
Société ;
Sont commerciales à raison de leur forme et quel que soit leur objet,
commercialité ; forme
les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les
sociétés à responsabilité limitée et les sociétés par actions.
Art. L420-1 Code de commerce : Sont prohibées (…) lorsqu'elles
ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d'empêcher, de
restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché, les
actions concertées, conventions, ententes expresses ou tacites ou
coalitions, notamment lorsqu'elles tendent à :
1° Limiter l'accès au marché ou le libre exercice de la concurrence Pratiques
par d'autres entreprises ; anticoncurrentielles
2° Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en
favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ;
3° Limiter ou contrôler la production, les débouchés, les
investissements ou le progrès technique ;
4° Répartir les marchés ou les sources d'approvisionnement.
Art. L420-2 Code de commerce : Est prohibée, dans les Pratiques
conditions prévues à l'article L. 420-1, l'exploitation abusive par anticoncurrentielles
une entreprise ou un groupe d'entreprises d'une position dominante
sur le marché intérieur ou une partie substantielle de celui-ci. Ces
abus peuvent notamment consister en refus de vente, en ventes liées
ou en conditions de vente discriminatoires ainsi que dans la rupture
de relations commerciales établies, au seul motif que le partenaire
refuse de se soumettre à des conditions commerciales injustifiées.
Est en outre prohibée, dès lors qu'elle est susceptible d'affecter le
fonctionnement ou la structure de la concurrence, l'exploitation
abusive par une entreprise ou un groupe d'entreprises de l'état de
dépendance économique dans lequel se trouve à son égard une

ASDIOU Abdelkarim 11
CPGE - ECT

entreprise cliente ou fournisseur. Ces abus peuvent notamment


consister en refus de vente, en ventes liées, en pratiques
discriminatoires (…)
Art. L420-3 Code de commerce : Est nul tout engagement, Pratiques
convention ou clause contractuelle se rapportant à une pratique anticoncurrentielles ;
prohibée par les articles L. 420-1 et L. 420-2. contrat ; nullité
Art. L420-4 Code de commerce :
I.-Ne sont pas soumises aux dispositions des articles L. 420-1 et L.
420-2 les pratiques :
1° Qui résultent de l'application d'un texte législatif ou d'un texte
réglementaire pris pour son application ;
2° Dont les auteurs peuvent justifier qu'elles ont pour effet d'assurer
un progrès économique, y compris par la création ou le maintien
d'emplois, et qu'elles réservent aux utilisateurs une partie équitable
du profit qui en résulte, sans donner aux entreprises intéressées la
possibilité d'éliminer la concurrence pour une partie substantielle
Pratiques
des produits en cause. Ces pratiques qui peuvent consister à
anticoncurrentielles ;
organiser, pour les produits agricoles ou d'origine agricole, sous une
exceptions autorisées
même marque ou enseigne, les volumes et la qualité de production
ainsi que la politique commerciale, y compris en convenant d'un
prix de cession commun ne doivent imposer des restrictions à la
concurrence, que dans la mesure où elles sont indispensables pour
atteindre cet objectif de progrès.
II.-Certaines catégories d'accords ou certains accords, notamment
lorsqu'ils ont pour objet d'améliorer la gestion des entreprises
moyennes ou petites, peuvent être reconnus comme satisfaisant à
ces conditions par décret pris après avis conforme de l'Autorité de
la concurrence.
Art. L420-5 Code de commerce : Sont prohibées les offres de prix
ou pratiques de prix de vente aux consommateurs abusivement bas
par rapport aux coûts de production, de transformation et de
commercialisation, dès lors que ces offres ou pratiques ont pour
Pratiques
objet ou peuvent avoir pour effet d'éliminer d'un marché ou
anticoncurrentielles ;
d'empêcher d'accéder à un marché une entreprise ou l'un de ses
exceptions autorisées
produits.
Les coûts de commercialisation comportent également et
impérativement tous les frais résultant des obligations légales et
réglementaires liées à la sécurité des produits. (…)
Art. L430-1 à L430-10 Concentration
Art. L720-3 Code de commerce :
Les tribunaux de commerce connaissent :
1° Des contestations relatives aux engagements entre commerçants,
entre établissements de crédit ou entre eux ;
Tribunal de
2° De celles relatives aux sociétés commerciales ;
commerce ;
3° De celles relatives aux actes de commerce entre toutes
compétence
personnes.
Toutefois, les parties peuvent, au moment où elles contractent,
convenir de soumettre à l'arbitrage les contestations ci-dessus
énumérées.

ASDIOU Abdelkarim 12
CPGE - ECT

Code de la propriété intellectuelle (PI)

Article Mots-clés associés


13Art. L611-1 Code de la PI : Toute invention peut faire l'objet
Invention ; titre de
d'un titre de propriété industrielle délivré par le directeur de
propriété industrielle ;
l'Institut national de la propriété industrielle qui confère à son
droit
titulaire ou à ses ayants cause un droit exclusif d'exploitation. (…)
Art. L611-2 Code de la PI : Les titres de propriété industrielle
protégeant les inventions sont :
1° Les brevets d'invention, délivrés pour une durée de vingt ans à
compter du jour du dépôt de la demande ;
2° Les certificats d'utilité, délivrés pour une durée de six ans à
compter du jour du dépôt de la demande ; Protection ; brevets ;
3° Les certificats complémentaires de protection rattachés à un durée
brevet dans les conditions prévues à l'article L. 611-3, prenant effet
au terme légal du brevet auquel ils se rattachent pour une durée ne
pouvant excéder sept ans à compter de ce terme et dix-sept ans à
compter de la délivrance de l'autorisation de mise sur le marché
mentionnée à ce même article.
Art. L611-6 Code de la PI : Le droit au titre de propriété
industrielle mentionné à l'article L. 611-1 appartient à l'inventeur ou
à son ayant cause.
Droit ; dépôt
Si plusieurs personnes ont réalisé l'invention indépendamment l'une
de l'autre, le droit au titre de propriété industrielle appartient à celle
qui justifie de la date de dépôt la plus ancienne. (…)
Art. L611-7 Code de la PI : Si l'inventeur est un salarié, le droit au
titre de propriété industrielle, à défaut de stipulation contractuelle
plus favorable au salarié, est défini selon les dispositions ci-après :
1. Les inventions faites par le salarié dans l'exécution soit d'un
contrat de travail comportant une mission inventive qui correspond
à ses fonctions effectives, soit d'études et de recherches qui lui sont
explicitement confiées, appartiennent à l'employeur. Les conditions
dans lesquelles le salarié, auteur d'une telle invention, bénéficie
d'une rémunération supplémentaire sont déterminées par les
conventions collectives, les accords d'entreprise et les contrats
individuels de travail. (...)
2. Toutes les autres inventions appartiennent au salarié. Toutefois, Inventeur salarié
lorsqu'une invention est faite par un salarié soit dans le cours de
l'exécution de ses fonctions, soit dans le domaine des activités de
l'entreprise, soit par la connaissance ou l'utilisation des techniques
ou de moyens spécifiques à l'entreprise, ou de données procurées
par elle, l'employeur a le droit, dans des conditions et délais fixés
par décret en Conseil d'Etat, de se faire attribuer la propriété ou la
jouissance de tout ou partie des droits attachés au brevet protégeant
l'invention de son salarié.
Le salarié doit en obtenir un juste prix qui, à défaut d'accord entre
les parties, est fixé par la commission de conciliation instituée par
l'article L. 615-21 ou par le tribunal de grande instance (…)
Art. L611-10 Code de la PI : Inventions brevetables
1. Sont brevetables, dans tous les domaines technologiques, les

ASDIOU Abdelkarim 13
CPGE - ECT

inventions nouvelles impliquant une activité inventive et


susceptibles d'application industrielle.
2. Ne sont pas considérées comme des inventions au sens du
premier alinéa du présent article notamment :
a) Les découvertes ainsi que les théories scientifiques et les
méthodes mathématiques ;
b) Les créations esthétiques ;
c) Les plans, principes et méthodes dans l'exercice d'activités
intellectuelles, en matière de jeu ou dans le domaine des activités
économiques, ainsi que les programmes d'ordinateurs ;
d) Les présentations d'informations. (…)
Art. L611-11 Code de la PI : Une invention est considérée comme
nouvelle si elle n'est pas comprise dans l'état de la technique.
L'état de la technique est constitué par tout ce qui a été rendu
accessible au public avant la date de dépôt de la demande de brevet
par une description écrite ou orale, un usage ou tout autre moyen.
Invention nouvelle ;
Est également considéré comme compris dans l'état de la technique
état de la technique
le contenu de demandes de brevet français et de demandes de brevet
européen ou international désignant la France, telles qu'elles ont été
déposées, qui ont une date de dépôt antérieure à celle mentionnée
au second alinéa du présent article et qui n'ont été publiées qu'à
cette date ou qu'à une date postérieure. (…)
Art. L611-14 Code de la PI : Une invention est considérée comme
Invention ; action
impliquant une activité inventive si, pour un homme du métier, elle
inventive
ne découle pas d'une manière évidente de l'état de la technique.
Art. L611-15 Code de la PI : Une invention est considérée comme
Invention ; application
susceptible d'application industrielle si son objet peut être fabriqué
industrielle
ou utilisé dans tout genre d'industrie, y compris l'agriculture.
Art. L611-16 Code de la PI : Ne sont pas brevetables les méthodes
de traitement chirurgical ou thérapeutique du corps humain ou
animal et les méthodes de diagnostic appliquées au corps humain
Non brevetable
ou animal. Cette disposition ne s'applique pas aux produits,
notamment aux substances ou compositions, pour la mise en oeuvre
d'une de ces méthodes.
Art. L611-17 Code de la PI : Ne sont pas brevetables les
inventions dont l'exploitation commerciale serait contraire à la
dignité de la personne humaine, à l'ordre public ou aux bonnes
Non brevetable
moeurs, cette contrariété ne pouvant résulter du seul fait que cette
exploitation est interdite par une disposition législative ou
réglementaire.
Art. L611-18 Code de la PI : Le corps humain, aux différents Non brevetable
stades de sa constitution et de son développement, ainsi que la
simple découverte d'un de ses éléments, y compris la séquence
totale ou partielle d'un gène, ne peuvent constituer des inventions
brevetables.
Seule une invention constituant l'application technique d'une
fonction d'un élément du corps humain peut être protégée par
brevet. Cette protection ne couvre l'élément du corps humain que
dans la mesure nécessaire à la réalisation et à l'exploitation de cette
application particulière. Celle-ci doit être concrètement et

ASDIOU Abdelkarim 14
CPGE - ECT

précisément exposée dans la demande de brevet.


Ne sont notamment pas brevetables :
a) Les procédés de clonage des êtres humains ;
b) Les procédés de modification de l'identité génétique de l'être
humain ;
c) Les utilisations d'embryons humains à des fins industrielles ou
commerciales ;
d) Les séquences totales ou partielles d'un gène prises en tant que
telles.
Art. L611-19 Code de la PI : I. - Ne sont pas brevetables :
1° Les races animales ;
2° Les variétés végétales telles que définies à l'article 5 du
règlement (CE) n° 2100/94 du Conseil, du 27 juillet 1994, instituant
un régime de protection communautaire des obtentions végétales ;
3° Les procédés essentiellement biologiques pour l'obtention des
végétaux et des animaux ; sont considérés comme tels les procédés Non brevetable
qui font exclusivement appel à des phénomènes naturels comme le
croisement ou la sélection ;
4° Les procédés de modification de l'identité génétique des animaux
de nature à provoquer chez eux des souffrances sans utilité
médicale substantielle pour l'homme ou l'animal, ainsi que les
animaux issus de tels procédés.(…)
Art. L615-1 Code de la PI : Toute atteinte portée aux droits du
propriétaire du brevet, tels qu'ils sont définis aux articles L. 613-3 à
L. 613-6, constitue une contrefaçon.
La contrefaçon engage la responsabilité civile de son auteur.
Toutefois, l'offre, la mise dans le commerce, l'utilisation, la Contrefaçon ;
détention en vue de l'utilisation ou la mise dans le commerce d'un responsabilité civile
produit contrefaisant, lorsque ces faits sont commis par une autre
personne que le fabricant du produit contrefaisant, n'engagent la
responsabilité de leur auteur que si les faits ont été commis en
connaissance de cause.
Art. L615-3 Code de la PI : Toute personne ayant qualité pour agir
en contrefaçon peut saisir en référé la juridiction civile compétente
afin de voir ordonner, au besoin sous astreinte, à l'encontre du
prétendu contrefacteur ou des intermédiaires dont il utilise les
services, toute mesure destinée à prévenir une atteinte imminente
aux droits conférés par le titre ou à empêcher la poursuite d'actes
argués de contrefaçon. La juridiction civile compétente peut
Contrefaçon ;
également ordonner toutes mesures urgentes sur requête lorsque les
procédure civile
circonstances exigent que ces mesures ne soient pas prises
contradictoirement, notamment lorsque tout retard serait de nature à
causer un préjudice irréparable au demandeur. Saisie en référé ou
sur requête, la juridiction ne peut ordonner les mesures demandées
que si les éléments de preuve, raisonnablement accessibles au
demandeur, rendent vraisemblable qu'il est porté atteinte à ses
droits ou qu'une telle atteinte est imminente. (…)
Art. L615-5 Code de la PI : La contrefaçon peut être prouvée par
Contrefaçon ; preuve
tous moyens. (…)
Art. L615-12 Code de la PI : Quiconque se prévaut indûment de la Contrefaçon ;

ASDIOU Abdelkarim 15
CPGE - ECT

qualité de propriétaire d'un brevet ou d'une demande de brevet est


infraction pénale
puni d'une amende de 7 500 euros.
Art. L615-19 Code de la PI : Les actions en contrefaçon de brevet
sont de la compétence exclusive du tribunal de grande instance.
Contrefaçon ;
Toutes les actions mettant en jeu une contrefaçon de brevet et une
compétence TGI
question de concurrence déloyale connexe sont portées
exclusivement devant le tribunal de grande instance.
Art. L711-1 Code de la PI : La marque de fabrique, de commerce
ou de service est un signe susceptible de représentation graphique
servant à distinguer les produits ou services d'une personne
physique ou morale.
Peuvent notamment constituer un tel signe :
a) Les dénominations sous toutes les formes telles que : mots,
assemblages de mots, noms patronymiques et géographiques, Marque ; signe
pseudonymes, lettres, chiffres, sigles ; distinctif
b) Les signes sonores tels que : sons, phrases musicales ;
c) Les signes figuratifs tels que : dessins, étiquettes, cachets,
lisières, reliefs, hologrammes, logos, images de synthèse ; les
formes, notamment celles du produit ou de son conditionnement ou
celles caractérisant un service ; les dispositions, combinaisons ou
nuances de couleurs.
Art. L711-1 Code de la PI : La propriété de la marque s'acquiert
par l'enregistrement. La marque peut être acquise en copropriété. Marque ; protection ;
L'enregistrement produit ses effets à compter de la date de dépôt de durée
la demande pour une période de dix ans indéfiniment renouvelable.
Art. L713-1 Code de la PI : L'enregistrement de la marque confère
à son titulaire un droit de propriété sur cette marque pour les Marque ; droit
produits et services qu'il a désignés.
Art. L713-2 Code de la PI : Sont interdits, sauf autorisation du
propriétaire :
a) La reproduction, l'usage ou l'apposition d'une marque, même
avec l'adjonction de mots tels que : "formule, façon, système,
imitation, genre, méthode", ainsi que l'usage d'une marque Marque ; interdictions
reproduite, pour des produits ou services identiques à ceux désignés
dans l'enregistrement ;
b) La suppression ou la modification d'une marque régulièrement
apposée.
Art. L713-3 Code de la PI : Sont interdits, sauf autorisation du
propriétaire, s'il peut en résulter un risque de confusion dans l'esprit
du public :
a) La reproduction, l'usage ou l'apposition d'une marque, ainsi que
l'usage d'une marque reproduite, pour des produits ou services Marque ; interdictions
similaires à ceux désignés dans l'enregistrement ;
b) L'imitation d'une marque et l'usage d'une marque imitée, pour
des produits ou services identiques ou similaires à ceux désignés
dans l'enregistrement.
Art. L713-6 Code de la PI : L'enregistrement d'une marque ne fait Marque ; autorisation
pas obstacle à l'utilisation du même signe ou d'un signe similaire
comme :
a) Dénomination sociale, nom commercial ou enseigne, lorsque

ASDIOU Abdelkarim 16
CPGE - ECT

cette utilisation est soit antérieure à l'enregistrement, soit le fait d'un


tiers de bonne foi employant son nom patronymique ;
b) Référence nécessaire pour indiquer la destination d'un produit ou
d'un service, notamment en tant qu'accessoire ou pièce détachée, à
condition qu'il n'y ait pas de confusion dans leur origine.
Toutefois, si cette utilisation porte atteinte à ses droits, le titulaire
de l'enregistrement peut demander qu'elle soit limitée ou interdite.
Art. L716-1 Code de la PI : L'atteinte portée au droit du
propriétaire de la marque constitue une contrefaçon engageant la
responsabilité civile de son auteur. Constitue une atteinte aux droits Marque ; contrefaçon
de la marque la violation des interdictions prévues aux articles L.
713-2, L. 713-3 et L. 713-4.
Art. L716-3 Code de la PI : Les actions civiles et les demandes
relatives aux marques sont exclusivement portées devant les
tribunaux de grande instance, y compris lorsqu'elles portent à la fois Contrefaçon ; TGI
sur une question de marques et sur une question connexe de
concurrence déloyale.

ASDIOU Abdelkarim 17
CPGE - ECT

Code de la consommation

Article Mots-clés associés


18Art. L111-1 Code de la consommation : Tout professionnel
vendeur de biens ou prestataire de services doit, avant la conclusion Obligation
du contrat, mettre le consommateur en mesure de connaître les d’information ; charge
caractéristiques essentielles du bien ou du service. En cas de litige, de la preuve
il appartient au vendeur de prouver qu'il a exécuté cette obligation.
Art. L113-3 Code de la consommation ::
Tout vendeur de produit ou tout prestataire de services doit, par
voie de marquage, d'étiquetage, d'affichage ou par tout autre
procédé approprié, informer le consommateur sur les prix, les Obligation
limitations éventuelles de la responsabilité contractuelle et les d’information
conditions particulières de la vente, selon des modalités fixées par
arrêtés du ministre chargé de l'économie, après consultation du
Conseil national de la consommation.
Art. L120-1 Code de la consommation : Les pratiques
commerciales déloyales sont interdites. Une pratique commerciale
est déloyale lorsqu'elle est contraire aux exigences de la diligence
professionnelle et qu'elle altère, ou est susceptible d'altérer de
manière substantielle, le comportement économique du
consommateur normalement informé et raisonnablement attentif et
avisé, à l'égard d'un bien ou d'un service.
Pratiques
Le caractère déloyal d'une pratique commerciale visant une
commerciales
catégorie particulière de consommateurs ou un groupe de
déloyales
consommateurs vulnérables en raison d'une infirmité mentale ou
physique, de leur âge ou de leur crédulité s'apprécie au regard de la
capacité moyenne de discernement de la catégorie ou du groupe.
II.-Constituent, en particulier, des pratiques commerciales déloyales
les pratiques commerciales trompeuses définies aux articles L. 121-
1 et L. 121-1-1 et les pratiques commerciales agressives définies
aux articles L. 122-11 et L. 122-11-1.
Art. L121-1 Code de la consommation : I.-Une pratique
commerciale est trompeuse si elle est commise dans l'une des
circonstances suivantes :
1° Lorsqu'elle crée une confusion avec un autre bien ou service, une
marque, un nom commercial, ou un autre signe distinctif d'un
concurrent ;
2° Lorsqu'elle repose sur des allégations, indications ou
présentations fausses ou de nature à induire en erreur (…) Pratique commerciale
II.-Une pratique commerciale est également trompeuse si, compte trompeuse
tenu des limites propres au moyen de communication utilisé et des
circonstances qui l'entourent, elle omet, dissimule ou fournit de
façon inintelligible, ambiguë ou à contretemps une information
substantielle ou lorsqu'elle n'indique pas sa véritable intention
commerciale dès lors que celle-ci ne ressort pas déjà du contexte.
(…) III.-Le I est applicable aux pratiques qui visent les
professionnels.
Art. L121-8 Code de la consommation : Toute publicité qui met Publicité comparative
en comparaison des biens ou services en identifiant, implicitement

ASDIOU Abdelkarim 18
CPGE - ECT

ou explicitement, un concurrent ou des biens ou services offerts par


un concurrent n'est licite que si :
1° Elle n'est pas trompeuse ou de nature à induire en erreur ;
2° Elle porte sur des biens ou services répondant aux mêmes
besoins ou ayant le même objectif ;
3° Elle compare objectivement une ou plusieurs caractéristiques
essentielles, pertinentes, vérifiables et représentatives de ces biens
ou services, dont le prix peut faire partie. (…)
Art. L121-15-1 Code de la consommation : Les publicités, et
notamment les offres promotionnelles, telles que les rabais, les
primes ou les cadeaux, ainsi que les concours ou les jeux Publicité ;
promotionnels, adressés par courrier électronique, doivent pouvoir promotions ; courrier
être identifiés de manière claire et non équivoque dès leur réception électronique
par leur destinataire, ou en cas d'impossibilité technique, dans le
corps du message.
Art. L121-18 Code de la consommation : Sans préjudice des
informations prévues par les articles L. 111-1 et L. 113-3 ainsi que
de celles prévues pour l'application de l'article L. 214-1, l'offre de
contrat doit comporter les informations suivantes :
1° Le nom du vendeur du produit ou du prestataire de service, des
coordonnées téléphoniques permettant d'entrer effectivement en
contact avec lui , son adresse ou, s'il s'agit d'une personne morale,
son siège social et, si elle est différente, l'adresse de l'établissement
responsable de l'offre ;
2° Le cas échéant, les frais de livraison ;
3° Les modalités de paiement, de livraison ou d'exécution ;
4° L'existence d'un droit de rétractation et ses limites éventuelles
ou, dans le cas où ce droit ne s'applique pas, l'absence d'un droit de
rétractation ; Vente à distance ;
5° La durée de la validité de l'offre et du prix de celle-ci ; informations
6° Le coût de l'utilisation de la technique de communication à
distance utilisée lorsqu'il n'est pas calculé par référence au tarif de
base ;
7° Le cas échéant, la durée minimale du contrat proposé, lorsqu'il
porte sur la fourniture continue ou périodique d'un bien ou d'un
service.
Ces informations, dont le caractère commercial doit apparaître sans
équivoque, sont communiquées au consommateur de manière claire
et compréhensible, par tout moyen adapté à la technique de
communication à distance utilisée.
En cas de démarchage par téléphone ou par toute autre technique
assimilable, le professionnel doit indiquer explicitement au début de
la conversation son identité et le caractère commercial de l'appel.
Art. L121-20 Code de la consommation : Le consommateur Vente à distance ;
dispose d'un délai de sept jours francs pour exercer son droit de délai de rétractation
rétractation sans avoir à justifier de motifs ni à payer de pénalités, à
l'exception, le cas échéant, des frais de retour. Le consommateur
peut déroger à ce délai au cas où il ne pourrait se déplacer et où
simultanément il aurait besoin de faire appel à une prestation
immédiate et nécessaire à ses conditions d'existence. Dans ce cas, il

ASDIOU Abdelkarim 19
CPGE - ECT

continuerait à exercer son droit de rétractation sans avoir à justifier


de motifs ni à payer de pénalités.
Le délai mentionné à l'alinéa précédent court à compter de la
réception pour les biens ou de l'acceptation de l'offre pour les
prestations de services.
Art. L121-23 Code de la consommation : Les opérations visées à
l'article L. 121-21 doivent faire l'objet d'un contrat dont un
exemplaire doit être remis au client au moment de la conclusion de
ce contrat et comporter, à peine de nullité, les mentions suivantes :
1° Noms du fournisseur et du démarcheur ;
2° Adresse du fournisseur ;
3° Adresse du lieu de conclusion du contrat ;
4° Désignation précise de la nature et des caractéristiques des biens
offerts ou des services proposés ;
5° Conditions d'exécution du contrat, notamment les modalités et le Démarchage ;
délai de livraison des biens, ou d'exécution de la prestation de informations
services ;
6° Prix global à payer et modalités de paiement ; en cas de vente à
tempérament ou de vente à crédit, les formes exigées par la
réglementation sur la vente à crédit, ainsi que le taux nominal de
l'intérêt et le taux effectif global de l'intérêt déterminé dans les
conditions prévues à l'article L. 313-1 ;
7° Faculté de renonciation prévue à l'article L. 121-25, ainsi que les
conditions d'exercice de cette faculté et, de façon apparente, le texte
intégral des articles L. 121-23, L. 121-24, L. 121-25 et L. 121-26.
Art. L121-24 Code de la consommation : Le contrat visé à
l'article L. 121-23 doit comprendre un formulaire détachable destiné
à faciliter l'exercice de la faculté de renonciation dans les conditions
prévues à l'article L. 121-25. Un décret en Conseil d'Etat précisera
les mentions devant figurer sur ce formulaire. Démarchage ; contrat
Ce contrat ne peut comporter aucune clause attributive de
compétence.
Tous les exemplaires du contrat doivent être signés et datés de la
main même du client.
Art. L121-25 Code de la consommation : Dans les sept jours,
jours fériés compris, à compter de la commande ou de l'engagement
d'achat, le client a la faculté d'y renoncer par lettre recommandée
avec accusé de réception. Si ce délai expire normalement un
Démarchage ; délai de
samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, il est prorogé
rétractation
jusqu'au premier jour ouvrable suivant.
Toute clause du contrat par laquelle le client abandonne son droit de
renoncer à sa commande ou à son engagement d'achat est nulle et
non avenue.
Art. L121-35 Code de la consommation : Est interdite toute vente Ventes avec prime
ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou
offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant
droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime
consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à
ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.
Cette disposition ne s'applique pas aux menus objets ou services de

ASDIOU Abdelkarim 20
CPGE - ECT

faible valeur ni aux échantillons. (…)


Art. L121-36 Code de la consommation : Les opérations
publicitaires réalisées par voie d'écrit qui tendent à faire naître
l'espérance d'un gain attribué à chacun des participants, quelles que
soient les modalités de tirage au sort, ne peuvent être pratiquées que
Loterie publicitaire
si elles n'imposent aux participants aucune contrepartie financière
ni dépense sous quelque forme que ce soit.
Le bulletin de participation à ces opérations doit être distinct de tout
bon de commande de bien ou de service.
Art. L122-1 Code de la consommation : Il est interdit de refuser à
un consommateur la vente d'un produit ou la prestation d'un service,
sauf motif légitime, et de subordonner la vente d'un produit à l'achat Refus de vente ; vente
d'une quantité imposée ou à l'achat concomitant d'un autre produit liée
ou d'un autre service ainsi que de subordonner la prestation d'un
service à celle d'un autre service ou à l'achat d'un produit.
Art. L122-6 Code de la consommation : Sont interdits :
1° La vente pratiquée par le procédé dit " de la boule de neige " ou
tous autres procédés analogues consistant en particulier à offrir des
marchandises au public en lui faisant espérer l'obtention de ces
marchandises à titre gratuit ou contre remise d'une somme
inférieure à leur valeur réelle et en subordonnant les ventes au
placement de bons ou de tickets à des tiers ou à la collecte
d'adhésions ou inscriptions ;
2° Le fait de proposer à une personne de collecter des adhésions ou
de s'inscrire sur une liste en exigeant d'elle le versement d'une
contrepartie quelconque et en lui faisant espérer des gains financiers
résultant d'une progression du nombre de personnes recrutées ou
inscrites plutôt que de la vente, de la fourniture ou de la
consommation de biens ou services.
Vente à la boule de
Dans le cas de réseaux de vente constitués par recrutement en
neige
chaîne d'adhérents ou d'affiliés, il est interdit d'obtenir d'un adhérent
ou affilié du réseau le versement d'une somme correspondant à un
droit d'entrée ou à l'acquisition de matériels ou de services à
vocation pédagogique, de formation, de démonstration ou de vente
ou tout autre matériel ou service analogue, lorsque ce versement
conduit à un paiement ou à l'attribution d'un avantage bénéficiant à
un ou plusieurs adhérents ou affiliés du réseau.
En outre, il est interdit, dans ces mêmes réseaux, d'obtenir d'un
adhérent ou affilié l'acquisition d'un stock de marchandises
destinées à la revente, sans garantie de reprise du stock aux
conditions de l'achat, déduction faite éventuellement d'une somme
n'excédant pas 10 % du prix correspondant. Cette garantie de
reprise peut toutefois être limitée à une période d'un an après
l'achat.
Art. L122-8 Code de la consommation : Quiconque aura abusé de Abus de faiblesse
la faiblesse ou de l'ignorance d'une personne pour lui faire
souscrire, par le moyen de visites à domicile, des engagements au
comptant ou à crédit sous quelque forme que ce soit sera puni d'un
emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 9 000 euros ou de
l'une de ces deux peines seulement, lorsque les circonstances

ASDIOU Abdelkarim 21
CPGE - ECT

montrent que cette personne n'était pas en mesure d'apprécier la


portée des engagements qu'elle prenait ou de déceler les ruses ou
artifices déployés pour la convaincre à y souscrire, ou font
apparaître qu'elle a été soumise à une contrainte. (…)
Art. L122-9 Code de la consommation : Les dispositions de
l'article L. 122-8 sont applicables, dans les mêmes conditions, aux
engagements obtenus :
1° Soit à la suite d'un démarchage par téléphone ou télécopie ;
2° Soit à la suite d'une sollicitation personnalisée, sans que cette
sollicitation soit nécessairement nominative, à se rendre sur un lieu
de vente, effectuée à domicile et assortie de l'offre d'avantages
particuliers ;
Abus de faiblesse
3° Soit à l'occasion de réunions ou d'excursions organisées par
l'auteur de l'infraction ou à son profit ;
4° Soit lorsque la transaction a été faite dans des lieux non destinés
à la commercialisation du bien ou du service proposé ou dans le
cadre de foires ou de salons ;
5° Soit lorsque la transaction a été conclue dans une situation
d'urgence ayant mis la victime de l'infraction dans l'impossibilité de
consulter un ou plusieurs professionnels qualifiés, tiers ou contrat.
Art. L122-11 Code de la consommation : Une pratique
commerciale est agressive lorsque du fait de sollicitations répétées
et insistantes ou de l'usage d'une contrainte physique ou morale, et
compte tenu des circonstances qui l'entourent :
1° Elle altère ou est de nature à altérer de manière significative la
liberté de choix d'un consommateur ;
2° Elle vicie ou est de nature à vicier le consentement d'un
consommateur ;
3° Elle entrave l'exercice des droits contractuels d'un
consommateur.
II. - Afin de déterminer si une pratique commerciale recourt au
harcèlement, à la contrainte, y compris la force physique, ou à une
influence injustifiée, les éléments suivants sont pris en
Pratique commerciale
considération :
agressive
1° Le moment et l'endroit où la pratique est mise en œuvre, sa
nature et sa persistance ;
2° Le recours à la menace physique ou verbale ;
3° L'exploitation, en connaissance de cause, par le professionnel, de
tout malheur ou circonstance particulière d'une gravité propre à
altérer le jugement du consommateur, dans le but d'influencer la
décision du consommateur à l'égard du produit ;
4° Tout obstacle non contractuel important ou disproportionné
imposé par le professionnel lorsque le consommateur souhaite faire
valoir ses droits contractuels, et notamment celui de mettre fin au
contrat ou de changer de produit ou de fournisseur ;
5° Toute menace d'action alors que cette action n'est pas légalement
possible.
Art. L122-15 Code de la consommation : Lorsqu'une pratique Pratique commerciale
commerciale agressive aboutit à la conclusion d'un contrat, celui-ci agressive ; nullité du
est nul et de nul effet. contrat

ASDIOU Abdelkarim 22
CPGE - ECT

Art. L132-1 Code de la consommation : Dans les contrats conclus


entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont
abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au
détriment du non-professionnel ou du consommateur, un
déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au
contrat.
Un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de la commission
Clauses abusives
instituée à l'article L. 132-2, détermine une liste de clauses
présumées abusives ; en cas de litige concernant un contrat
comportant une telle clause, le professionnel doit apporter la preuve
du caractère non abusif de la clause litigieuse. (…)
Les clauses abusives sont réputées non écrites. (…)
Le contrat restera applicable dans toutes ses dispositions autres que
celles jugées abusives s'il peut subsister sans lesdites clauses.
Art. L132-2 Code de la consommation : La commission des
clauses abusives, placée auprès du ministre chargé de la
consommation, connaît des modèles de conventions habituellement
Clauses abusives ;
proposés par les professionnels à leurs contractants non
commission ; rôle
professionnels ou consommateurs. Elle est chargée de rechercher si
ces documents contiennent des clauses qui pourraient présenter un
caractère abusif.
Art. L132-3 Code de la consommation : Elle peut être saisie à cet
effet soit par le ministre chargé de la consommation, soit par les Clauses abusives ;
associations agréées de défense des consommateurs, soit par les commission ; saisine
professionnels intéressés. Elle peut également se saisir d'office.
Art. L213-1 Code de la consommation : Sera puni d'un
emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende de 37 500
euros au plus ou de l'une de ces deux peines seulement quiconque,
qu'il soit ou non partie au contrat, aura trompé ou tenté de tromper
le contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par
l'intermédiaire d'un tiers :
1° Soit sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la
composition ou la teneur en principes utiles de toutes Tromperie
marchandises ;
2° Soit sur la quantité des choses livrées ou sur leur identité par la
livraison d'une marchandise autre que la chose déterminée qui a fait
l'objet du contrat ;
3° Soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à l'utilisation
du produit, les contrôles effectués, les modes d'emploi ou les
précautions à prendre.
Art. L213-3 Code de la consommation : Seront punis des peines Falsification
portées par l'article L. 213-1 :
1° Ceux qui falsifieront des denrées servant à l'alimentation de
l'homme ou des animaux, des substances médicamenteuses, des
boissons et des produits agricoles ou naturels destinés à être
vendus ;
2° Ceux qui exposeront, mettront en vente ou vendront des denrées
servant à l'alimentation de l'homme ou des animaux, des boissons et
des produits agricoles ou naturels qu'ils sauront être falsifiés ou
corrompus ou toxiques ;

ASDIOU Abdelkarim 23
CPGE - ECT

3° Ceux qui exposeront, mettront en vente ou vendront des


substances médicamenteuses falsifiées ;
4° Ceux qui exposeront, mettront en vente ou vendront, connaissant
leur destination, des produits, objets ou appareils propres à effectuer
la falsification des denrées servant à l'alimentation de l'homme ou
des animaux, des boissons ou des produits agricoles ou naturels et
ceux qui auront provoqué à leur emploi par le moyen de brochures,
circulaires, prospectus, affiches, annonces ou instructions
quelconques.
Si la substance falsifiée ou corrompue ou si la substance
médicamenteuse falsifiée est nuisible à la santé de l'homme ou de
l'animal, l'emprisonnement sera de quatre ans et l'amende de 75 000
euros.
Ces peines seront applicables même au cas où la falsification
nuisible serait connue de l'acheteur ou du consommateur.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux fruits
frais et légumes frais, fermentés ou corrompus.
Art. L221-1 Code de la consommation : Les produits et les
services doivent, dans des conditions normales d'utilisation ou dans
d'autres conditions raisonnablement prévisibles par le Obligation de sécurité
professionnel, présenter la sécurité à laquelle on peut légitimement
s'attendre et ne pas porter atteinte à la santé des personnes. (…)
Art. L330-1 Code de la consommation : La situation de
surendettement des personnes physiques est caractérisée par
l'impossibilité manifeste pour le débiteur de bonne foi de faire face
à l'ensemble de ses dettes non professionnelles exigibles et à échoir.
L'impossibilité manifeste pour une personne physique de bonne foi
de faire face à l'engagement qu'elle a donné de cautionner ou
d'acquitter solidairement la dette d'un entrepreneur individuel ou
d'une société caractérise également une situation de surendettement.
Lorsque les ressources ou l'actif réalisable du débiteur le
permettent, des mesures de traitement peuvent être prescrites devant
la commission de surendettement des particuliers dans les Surendettement
conditions prévues aux articles L. 331-6, L. 331-7 et L. 331-7-1.
Lorsque le débiteur se trouve dans une situation irrémédiablement
compromise caractérisée par l'impossibilité manifeste de mettre en
oeuvre des mesures de traitement visées au deuxième alinéa, il peut
solliciter l'ouverture d'une procédure de rétablissement personnel
dans les conditions prévues au présent titre.
Le juge de l'exécution connaît de la procédure de traitement des
situations de surendettement devant la commission de
surendettement des particuliers et de la procédure de rétablissement
personnel.
Art. L421-1 Code de la consommation : Les associations
régulièrement déclarées ayant pour objet statutaire explicite la
Associations de
défense des intérêts des consommateurs peuvent, si elles ont été
consommateurs ;
agréées à cette fin, exercer les droits reconnus à la partie civile
action civile
relativement aux faits portant un préjudice direct ou indirect à
l'intérêt collectif des consommateurs.
Art. L421-1 Code de la consommation : Les associations de Associations de

ASDIOU Abdelkarim 24
CPGE - ECT

consommateurs mentionnées à l'article L. 421-1 et agissant dans les


conditions précisées à cet article peuvent demander à la juridiction
civile, statuant sur l'action civile, ou à la juridiction répressive,
consommateurs ;
statuant sur l'action civile, d'ordonner au défenseur ou au prévenu,
action civile
le cas échéant sous astreinte, toute mesure destinée à faire cesser
des agissements illicites ou à supprimer dans le contrat ou le type
de contrat proposé aux consommateurs une clause illicite.
Art. L421-1 Code de la consommation : Lorsque plusieurs
consommateurs, personnes physiques, identifiés ont subi des
préjudices individuels qui ont été causés par le fait d'un même
professionnel, et qui ont une origine commune, toute association
agréée et reconnue représentative sur le plan national en application
Associations de
des dispositions du titre Ier peut, si elle a été mandatée par au moins
consommateurs ;
deux des consommateurs concernés, agir en réparation devant toute
action conjointe
juridiction au nom de ces consommateurs.
Le mandat ne peut être sollicité par voie d'appel public télévisé ou
radiophonique, ni par voie d'affichage, de tract ou de lettre
personnalisée. Il doit être donné par écrit par chaque
consommateur.

ASDIOU Abdelkarim 25
CPGE - ECT

Code du travail

Article Mots-clés associés


Art. L1121-1 Code du travail : Nul ne peut apporter aux droits des
personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions Contrat de travail ;
qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni libertés
proportionnées au but recherché.
Art. L1132-1 Code du travail : Aucune personne ne peut être
écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à
une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être
sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire,
(…) en raison de son origine, de son sexe, de ses moeurs, de son
orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa Travail ;
grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance discrimination
ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une
nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités
syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son
apparence physique, de son nom de famille ou en raison de son état
de santé ou de son handicap.
Art. L1132-2 Code du travail : Aucun salarié ne peut être
sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire Travail ; grève ;
mentionnée à l'article L. 1132-1 en raison de l'exercice normal du discrimination
droit de grève.
Art. L1133-1 Code du travail : L'article L. 1132-1 ne fait pas
obstacle aux différences de traitement, lorsqu'elles répondent à une Travail ; différences
exigence professionnelle essentielle et déterminante et pour autant de traitement légitimes
que l'objectif soit légitime et l'exigence proportionnée
Art. L1133-2 Code du travail : Les différences de traitement
fondées sur l'âge ne constituent pas une discrimination lorsqu'elles
sont objectivement et raisonnablement justifiées par un but
Différences de
légitime, notamment par le souci de préserver la santé ou la sécurité
traitement légitimes ;
des travailleurs, de favoriser leur insertion professionnelle, d'assurer
âge
leur emploi, leur reclassement ou leur indemnisation en cas de perte
d'emploi, et lorsque les moyens de réaliser ce but sont nécessaires et
appropriés.
Art. L1133-3 Code du travail : Les différences de traitement
fondées sur l'inaptitude constatée par le médecin du travail en Différences de
raison de l'état de santé ou du handicap ne constituent pas une traitement légitimes ;
discrimination lorsqu'elles sont objectives, nécessaires et maladie, handicap
appropriées.
Art. L1142-1 Code du travail : Sous réserve des dispositions Egalité hommes-
particulières du présent code, nul ne peut : femmes
1° Mentionner ou faire mentionner dans une offre d'emploi le sexe
ou la situation de famille du candidat recherché. Cette interdiction
est applicable pour toute forme de publicité relative à une
embauche et quels que soient les caractères du contrat de travail
envisagé ;
2° Refuser d'embaucher une personne, prononcer une mutation,
résilier ou refuser de renouveler le contrat de travail d'un salarié en
considération du sexe, de la situation de famille ou de la grossesse

ASDIOU Abdelkarim 26
CPGE - ECT

sur la base de critères de choix différents selon le sexe, la situation


de famille ou la grossesse ;
3° Prendre en considération du sexe ou de la grossesse toute
mesure, notamment en matière de rémunération, de formation,
d'affectation, de qualification, de classification, de promotion
professionnelle ou de mutation.
Art. L1142-2 Code du travail : Lorsque l'appartenance à l'un ou
l'autre sexe répond à une exigence professionnelle essentielle et
Egalité hommes-
déterminante et pour autant que l'objectif soit légitime et l'exigence
femmes ; exceptions
proportionnée, les interdictions prévues à l'article L. 1142-1 ne sont
pas applicables.
Art. L1152-1 Code du travail : Aucun salarié ne doit subir les
agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou
pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible Harcèlement moral
de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé
physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Art. L1153-1 Code du travail : Les agissements de harcèlement
de toute personne dans le but d'obtenir des faveurs de nature Harcèlement sexuel
sexuelle à son profit ou au profit d'un tiers sont interdits.
27Art. L1221-1 Code du travail : Le contrat de travail est soumis
aux règles du droit commun. Il peut être établi selon les formes que Contrat de travail
les parties contractantes décident d'adopter.
Art. L1221-2 Code du travail : Le contrat de travail à durée
indéterminée est la forme normale et générale de la relation de CDI
travail.
Art. L1221-19 Code du travail : Le contrat de travail à durée
indéterminée peut comporter une période d'essai dont la durée
maximale est : CDI ; Période d’essai ;
1° Pour les ouvriers et les employés, de deux mois ; durée
2° Pour les agents de maîtrise et les techniciens, de trois mois ;
3° Pour les cadres, de quatre mois.
Art. L1221-20 Code du travail : La période d'essai permet à
l'employeur d'évaluer les compétences du salarié dans son travail, Période d’essai ;
notamment au regard de son expérience, et au salarié d'apprécier si objectif
les fonctions occupées lui conviennent.
Art. L1221-21 Code du travail : La période d'essai peut être
renouvelée une fois si un accord de branche étendu le prévoit. Cet
accord fixe les conditions et les durées de renouvellement.
La durée de la période d'essai, renouvellement compris, ne peut pas Période d’essai ;
dépasser : renouvellement
1° Quatre mois pour les ouvriers et employés ;
2° Six mois pour les agents de maîtrise et techniciens ;
3° Huit mois pour les cadres.
Art. L1221-22 Code du travail : Les durées des périodes d'essai Période d’essai ;
fixées par les articles L. 1221-19 et L. 1221-21 ont un caractère durées diverses
impératif, à l'exception :
- de durées plus longues fixées par les accords de branche conclus
avant la date de publication de la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008
portant modernisation du marché du travail ;
- de durées plus courtes fixées par des accords collectifs conclus

ASDIOU Abdelkarim 27
CPGE - ECT

après la date de publication de la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008


précitée ;
- de durées plus courtes fixées dans la lettre d'engagement ou le
contrat de travail.
Art. L1221-25 Code du travail : Lorsqu'il est mis fin, par
l'employeur, au contrat en cours ou au terme de la période d'essai
définie aux articles L. 1221-19 à L. 1221-24 ou à l'article L. 1242-
10 pour les contrats stipulant une période d'essai d'au moins une
semaine, le salarié est prévenu dans un délai qui ne peut être Rupture période
inférieur à : d’essai ; délai de
1° Vingt-quatre heures en deçà de huit jours de présence ; prévenance
2° Quarante-huit heures entre huit jours et un mois de présence ; (employeur)
3° Deux semaines après un mois de présence ;
4° Un mois après trois mois de présence.
La période d'essai, renouvellement inclus, ne peut être prolongée du
fait de la durée du délai de prévenance.
Art. L1221-26 Code du travail : Lorsqu'il est mis fin à la période
d'essai par le salarié, celui-ci respecte un délai de prévenance de Rupture période
quarante-huit heures. Ce délai est ramené à vingt-quatre heures si la d’essai ; délai de
durée de présence du salarié dans l'entreprise est inférieure à huit prévenance (salarié)
jours.
Art. L1222-6 Code du travail : Lorsque l'employeur envisage la
modification d'un élément essentiel du contrat de travail pour l'un
des motifs économiques énoncés à l'article L. 1233-3, il en fait la
proposition au salarié par lettre recommandée avec avis de
Modification du
réception.
contrat de travail
La lettre de notification informe le salarié qu'il dispose d'un mois à
compter de sa réception pour faire connaître son refus.
A défaut de réponse dans le délai d'un mois, le salarié est réputé
avoir accepté la modification proposée.
Art. L1224-1 Code du travail : S'il survient une modification dans
la situation juridique de l'employeur, notamment par succession, Contrat de travail ;
vente, fusion, transformation du fonds, mise en société, tous les modification
contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent employeur
entre le nouvel employeur et le personnel de l'entreprise.
Art. L1231-1 Code du travail : Le contrat de travail à durée
indéterminée peut être rompu à l'initiative de l'employeur ou du
salarié, ou d'un commun accord, dans les conditions prévues par les CDI ; rupture
dispositions du présent titre.
Ces dispositions ne sont pas applicables pendant la période d'essai.
Art. L1232-1 Code du travail : Tout licenciement pour motif
personnel est motivé dans les conditions définies par le présent Licenciement pour
chapitre. motif personnel
Il est justifié par une cause réelle et sérieuse.
Art. L1233-2 : Tout licenciement pour motif économique est
Licenciement pour
motivé dans les conditions définies par le présent chapitre.
motif économique
Il est justifié par une cause réelle et sérieuse.
Art. L1233-3 : Constitue un licenciement pour motif économique Licenciement pour
le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motif économique
motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une

ASDIOU Abdelkarim 28
CPGE - ECT

suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification,


refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de travail,
consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des
mutations technologiques.
Art. L1233-4 : Le licenciement pour motif économique d'un salarié
ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de formation et
d'adaptation ont été réalisés et que le reclassement de l'intéressé ne
peut être opéré dans l'entreprise ou dans les entreprises du groupe
auquel l'entreprise appartient. Licenciement pour
Le reclassement du salarié s'effectue sur un emploi relevant de la motif économique ;
même catégorie que celui qu'il occupe ou sur un emploi équivalent. reclassement
A défaut, et sous réserve de l'accord exprès du salarié, le
reclassement s'effectue sur un emploi d'une catégorie inférieure.
Les offres de reclassement proposées au salarié sont écrites et
précises.
Art. L1233-4 : Lorsque l'employeur procède à un licenciement
collectif pour motif économique et en l'absence de convention ou
accord collectif de travail applicable, il définit les critères retenus
pour fixer l'ordre des licenciements, après consultation du comité
d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel.
Ces critères prennent notamment en compte : Licenciement
1° Les charges de famille, en particulier celles des parents isolés ; collectif ; ordre des
2° L'ancienneté de service dans l'établissement ou l'entreprise ; licenciements
3° La situation des salariés qui présentent des caractéristiques
sociales rendant leur réinsertion professionnelle particulièrement
difficile, notamment celle des personnes handicapées et des salariés
âgés ;
4° Les qualités professionnelles appréciées par catégorie.
Art. L1233-20 : Le solde de tout compte, établi par l'employeur et
dont le salarié lui donne reçu, fait l'inventaire des sommes versées
au salarié lors de la rupture du contrat de travail. Rupture du contrat de
Le reçu pour solde de tout compte peut être dénoncé dans les six travail ; solde de tout
mois qui suivent sa signature, délai au-delà duquel il devient compte
libératoire pour l'employeur pour les sommes qui y sont
mentionnées.
Art. L1237-11 Code du travail : L'employeur et le salarié peuvent
convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de
travail qui les lie.
La rupture conventionnelle, exclusive du licenciement ou de la Rupture
démission, ne peut être imposée par l'une ou l'autre des parties. conventionnelle
Elle résulte d'une convention signée par les parties au contrat. Elle
est soumise aux dispositions de la présente section destinées à
garantir la liberté du consentement des parties.
Art. L1242-1 Code du travail : Un contrat de travail à durée
déterminée, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni
CDD ; cas de recours
pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité
normale et permanente de l'entreprise.
Art. L1242-7 Code du travail : Le contrat de travail à durée CDD ; terme
déterminée comporte un terme fixé avec précision dès sa
conclusion.

ASDIOU Abdelkarim 29
CPGE - ECT

Toutefois, le contrat peut ne pas comporter de terme précis lorsqu'il


est conclu dans l'un des cas suivants :
1° Remplacement d'un salarié absent ;
2° Remplacement d'un salarié dont le contrat de travail est suspendu
;
3° Dans l'attente de l'entrée en service effective d'un salarié recruté
par contrat à durée indéterminée ;
4° Emplois à caractère saisonnier ou pour lesquels, dans certains
secteurs d'activité définis par décret ou par voie de convention ou
d'accord collectif étendu, il est d'usage constant de ne pas recourir
au contrat de travail à durée indéterminée en raison de la nature de
l'activité exercée et du caractère par nature temporaire de ces
emplois ;
(…) Le contrat de travail à durée déterminée est alors conclu pour
une durée minimale. Il a pour terme la fin de l'absence de la
personne remplacée ou la réalisation de l'objet pour lequel il a été
conclu.
Art. L1242-10 Code du travail : Le contrat de travail à durée
déterminée peut comporter une période d'essai.
Sauf si des usages ou des stipulations conventionnelles prévoient
des durées moindres, cette période d'essai ne peut excéder une
durée calculée à raison d'un jour par semaine, dans la limite de deux CDD ; période d’essai
semaines lorsque la durée initialement prévue au contrat est au plus
égale à six mois et d'un mois dans les autres cas. Lorsque le contrat
ne comporte pas de terme précis, la période d'essai est calculée par
rapport à la durée minimale du contrat.
Art. L1242-12 Code du travail : Le contrat de travail à durée
déterminée est établi par écrit et comporte la définition précise de
CDD ; écrit
son motif. A défaut, il est réputé conclu pour une durée
indéterminée.
Art. L1251-14 Code du travail : Le contrat de mission peut
comporter une période d'essai dont la durée est fixée par convention
ou accord professionnel de branche étendu ou par convention ou
accord d'entreprise ou d'établissement.
A défaut de convention ou d'accord, cette durée ne peut excéder :
1° Deux jours si le contrat est conclu pour une durée inférieure ou CTT ; période d’essai
égale à un mois ;
2° Trois jours si le contrat est conclu pour une durée supérieure à un
mois et inférieure ou égale à deux mois ;
3° Cinq jours si le contrat est conclu pour une durée supérieure à
deux mois.
Art. L1411-1 Code du travail : Le conseil de prud'hommes règle
par voie de conciliation les différends qui peuvent s'élever à
l'occasion de tout contrat de travail soumis aux dispositions du Conseil de
présent code entre les employeurs, ou leurs représentants, et les prud’hommes
salariés qu'ils emploient.
Il juge les litiges lorsque la conciliation n'a pas abouti.

ASDIOU Abdelkarim 30

Vous aimerez peut-être aussi