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ECGF 1ère année
Laboratoire de physique
TABLE DES MATIERES
1 Traitement des donnees ...................................................................................... 3
2 Mécanique ......................................................................................................... 11
2.1 Mouvement Rectiligne Uniforme ................................................................. 13
2.2 Chute Libre (MRUA) .................................................................................... 17
2.3 Raideur des ressorts ................................................................................... 21
2.4 Deuxième principe de Newton ..................................................................... 27
2.5 Moments de forces ...................................................................................... 31
3 Optique .............................................................................................................. 37
3.1 Ombre et pénombre .................................................................................... 39
3.2 Réflexion ..................................................................................................... 45
3.3 Réfraction .................................................................................................... 49
3.4 Lentilles ....................................................................................................... 55
3.5 L’œil............................................................................................................. 64
3.6 Les couleurs ................................................................................................ 76
1
2
1 TRAITEMENT DES DONNEES
3
4
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Traitement des données
Théorie 1, 2, 3 :
En physique, beaucoup de lois sont linéaires ou peuvent être réduites à une relation
linéaire. L’exploitation de résultats expérimentaux nécessite souvent l’emploi d’une
régression linéaire.
On peut ainsi valider ou invalider un modèle théorique à partir de mesures
expérimentales.
Après avoir pris plusieurs couples de mesures sur une même expérience
{(𝑥𝑥1 ; 𝑦𝑦1 ) ; (𝑥𝑥2 ; 𝑦𝑦2 ) ; (𝑥𝑥3 ; 𝑦𝑦3 ) ; … }, on cherche à trouver la droite qui passe « le mieux »
par tous les points obtenus expérimentalement. La régression linéaire nous permet de
trouver cette droite.
Mathématiquement, les droites sont représentées par des fonction du type
y = f(x) = ax + b, où a est la pente et b l’ordonnée à l’origine.
Comme expliqué précédemment, on cherche souvent une relation linéaire, soit du type
y = ax.
Le but est de trouver la valeur de la pente a.
Lors de l'établissement d'une équation de régression, il est important de savoir à quel
point la droite obtenue concorde avec les points mesurés. Le coefficient de corrélation
(R²) détermine à quel point l'équation de régression est adaptée pour décrire la
distribution des points.
Si le R² est nul, cela signifie que l'équation de la droite de régression détermine 0% de
la distribution des points. Cela signifie que le modèle mathématique utilisé n'explique
absolument pas la distribution des points.
Si le R² vaut 1, cela signifie que l'équation de la droite de régression est capable de
déterminer 100% de la distribution des points. Cela signifie que le modèle
mathématique utilisé, ainsi que les paramètres a et b calculés sont ceux qui
déterminent la distribution des points.
Cela se traduit de manière graphique selon la relation suivante : plus le coefficient de
détermination se rapproche de 0, plus le nuage de points est diffus autour de la droite
de régression. Au contraire, plus le R² tend vers 1, plus le nuage de points se
1 http://www.sosryko.fr/atelier/IPC3/IPC3_2009-2010.pdf
2 http://webapps.fundp.ac.be/biostats/biostat/modules/module20/page5.html
3 http://www.etienne-thibierge.fr/outils-phys_2019/op_reg-lin.pdf
5
rapproche de la droite de régression. Quand les points sont exactement alignés sur la
droite de régression, R²=1.
Ainsi, fixer un critère arbitraire sur le coefficient de corrélation afin de valider ou pas le
modèle n’est pas pertinent. En effet, la présence d’un point aberrant (souvent issu
d’une erreur de manipulation) peut diminuer considérablement la valeur de R2 même
si la loi reste vérifiée. Réciproquement, la valeur du coefficient de corrélation linéaire
peut demeurer très élevée en dépit d’une courbure nettement visible dans les
données. La seule façon valable de conclure à la validité d’une régression linéaire est
une représentation graphique.
Exemple :
On mesure la force de pesanteur en fonction de la masse et on obtient les résultats du

tableau et du graphique ci-dessous :
m [kg] FP [N] 1,20
0.00 0.00
0.01 0.10 1,00
0.02 0.20
0,80
0.03 0.76
0.04 0.40 0,60
0.05 0.50
0,40
0.06 0.59
0.07 0.69 0,20
0.08 0.79
0.09 0.89 0,00
0.10 0.99 0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12
Visiblement, la quatrième mesure ne répond pas au modèle ; il s’agit certainement

d’une erreur de mesure. Il convient donc d’éliminer cette mesure avant de faire la
régression linéaire. Sans cette mesure, on obtient alors le graphique et l’équation ci-
dessous :
1,20
1,00 y = 9,8674x + 0,0019

R² = 0,9999
0,80
0,60
0,40
0,20
0,00
0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12
6
Outils informatiques :
Pour réaliser des régressions linéaires, il existe une multitude de programmes ou

applications. Nous en présenterons ici deux : Excel et Desmos.
1. Excel : marche à suivre :
i. Commencer par entrer les données en entrant dans la première colonne les
valeurs « x », puis en deuxième colonne les valeurs « y ».
ii. Sélectionner les données.
iii. Aller sous « Insertion » et sélectionner « Graphique, Nuage de points », puis

sélectionner le premier type de graphique. Le graphique s’affiche.
iv. Cliquer sur un point de la série de données afin de la sélectionner, puis faire un
clic droit et sélectionner « Ajouter une courbe de tendance… ».
7
v. Un menu s’ouvre sur la droite de l’écran. Sélectionner « Linéaire », puis, plus

bas, cocher les cases « Afficher l’équation sur le graphique » et « Afficher le
coefficient de détermination (R2) sur le graphique ».
8
2. Desmos : marche à suivre :

i. Appuyer sur « + » et sélectionner « tableau ».
ii. Entrer vos mesures « x » et « y ». Les points apparaissent automatiquement

sur le graphique.
iii. Appuyer sur la deuxième ligne de commande et entrer « y1~mx1+b ». Les

valeurs de la pente, de l’ordonnée à l’origine et du coefficient de corrélation
s’affichent automatiquement. La droite s’affiche sur le graphique.
9
iv. Afin de voir s’il n’y a pas de points erronés, on peut changer les échelles des
axes en appuyant sur « Paramètres » : . On peut alors définir une nouvelle

échelles pour les axes.
10
2 MÉCANIQUE
11
12
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Mécanique : MRU
2.1 Mouvement Rectiligne Uniforme

But :
Déterminer la vitesse d’un chariot lors d’un mouvement rectiligne uniforme (MRU).
Théorie :
Un MRU est un mouvement en ligne droite à vitesse constante dont l’équation horaire
est donnée par : 𝑑𝑑⃗ = 𝑑𝑑
��⃗𝚤𝚤 + 𝑣𝑣⃗ ⋅ 𝑡𝑡,
où d est la position en [m], di la position initiale en [m], v la vitesse en [m/s] et t le temps
en [s].
Si l’objet part de l’origine, on a di = 0 m.
Matériel : boîte ME1/2/3
• Chariot automoteur • 2 pistes 50 cm

• Marqueur de temps • Mètre de 2m
• Bande enregistreuse • Alimentation 3…12 V CC/6V,
• 2 fils de connexion bleus, 10 A, 12V CA
50 cm • Ciseaux
Montage et réalisation :
• Couper environ 120 cm de

bande enregistreuse et la fixer à
son extrémité sur le petit
rouleau du chariot automoteur.
• Joindre les 2 parties de la piste.
• Placer le marqueur de temps à
l’extrémité de la piste.
Figure 1
• Insérer la bande enregistreuse derrière les deux taquets du marqueur de temps,

face lisse vers le haut.
• Placer le chariot sur la piste à côté du marqueur de temps et tendre la bande
enregistreuse. Celle-ci doit se trouver précisément dans l’axe de la piste.
• Brancher les fils de connexion entre l’alimentation (0 / 6V ~) et le marqueur de
temps.
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• Sélectionner la vitesse la plus basse sur le chariot (côté étroit du symbole).

• Enclencher l’alimentation.
• Faire démarrer le chariot.
• A la fin de la piste, arrêter le chariot et éteindre le marqueur de temps.
• Enlever la bande enregistreuse et l’identifier e inscrivant vmin.
• Répéter l’expérience en choisissant la vitesse la plus élevée sur le chariot.
Lecture des résultats :
• On commence par déterminer et marquer le point d’origine (t = 0 s, d = 0 m) : celui-

ci sera le 20ème point.
• A partir de ce point, marquer chaque 20ème point comme points de mesure (voir
figure 2).
• Mesurer la distance entre l’origine et chacun des points marqués avec le mètre.
• Compléter les tableaux ci-dessous.
• Le marqueur de temps inscrit un point toutes les 0,02 s. Ainsi entre, l’origine et le
premier point de mesure, il y a un temps de 0,4 s.
Figure 2
Vitesse minimale
Points de mesure t [s] d [m]
20
40
60
80
100
14
Vitesse maximale
Points de mesure t [s] d [m]
20
40
60
80
• Réaliser à l’aide d’Excel/Desmos un graphique représentant la distance (d en

mètres) en fonction du temps (t en secondes) et ajouter une courbe de tendance.
Afficher et noter l’équation de cette courbe ainsi que son coefficient de corrélation.
• Noter la formule obtenue et son coefficient de corrélation :
Formule : d =
Pente =
Coefficient de corrélation (R2) =
Questions :
• Quelle est la forme de la courbe obtenue ? Quel type de relation cela indique-t-il
entre la distance et le temps ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Que représente la pente ? Indiquer son unité.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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......................................................................................................................................
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Conclusion :
Résumer brièvement les résultats et dire s’ils vous semblent plausibles.
......................................................................................................................................
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......................................................................................................................................
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Laboratoire de physique ECGF 1ère année Mécanique : Chute libre
2.2 Chute Libre (MRUA)

But :
Analyser la chute d’un objet et déterminer l’accélération de pesanteur terrestre.
Théorie :
Une chute libre est un mouvement de chute où les frottements de l’air sont
négligeables. C’est un mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA).
Lorsqu’un objet est lâché (vitesse initiale nulle), la distance parcourue 𝑑𝑑 (en [m]) par
cet objet en un temps 𝑡𝑡 (en [s]) est donnée par la relation suivante :
1
𝑑𝑑 = ∙ 𝑔𝑔 ∙ 𝑡𝑡 2
2
où 𝑔𝑔 = 9,81 𝑚𝑚/𝑠𝑠 2 est l’accélération de pesanteur terrestre.
Ainsi 2𝑑𝑑 = 𝑔𝑔𝑡𝑡 2 (voir Expérience/analyse des résultats).
• Marqueur de temps • Alimentation 0…6 V~

• Bande enregistreuse • 2 fils de connexion, bleu, 10 A, 50 cm
• 1 porte-poids à fente et 2 poids de • Ruban adhésif
50 g • Ciseaux
• Mètre de 2m
• Couper environ 1 m de bande enregistreuse et fixer à une extrémité le porte-poids

avec le ruban adhésif.
• Poser les deux poids sur le porte-poids.
• Poser le marqueur de temps sur le côté de la table (cf. figure 1).
• Insérer la bande enregistreuse, partie lisse et blanche vers l’extérieur dans le
marqueur de temps.
• Tirer la bande enregistreuse en haut aussi loin que possible.
• Veiller à tenir la bande enregistreuse de manière aussi stable que possible : un
élève immobilise le marqueur de temps.
• Mettre le marqueur de temps en marche et laisser tomber la bande enregistreuse.
• Eteindre le marqueur de temps quand le porte-poids touche le sol.
17
Figure 1
• Marquer le premier point lisible sur la bande enregistreuse avec 0. A partir de ce

point on compte 8 points et l’on définit ce 8ème point comme 1, puis on compte 10
points (soit 2 points supplémentaires), le 10ème point s’appellera alors 2, le 12ème
point sera noté par le numéro 3, le 14ème point par le numéro 4 et le 16ème point
par le numéro 5 (cf. figure 2).
Figure 2
• Déterminer pour chaque numéro (1 à 5) la distance d et le temps correspondant t

(sachant que les points sont imprimés sur la bande enregistreuse à raison d’un
point toutes les 0,02 secondes).
• Compléter les tableaux de mesures avec le même nombre de chiffres significatifs
pour chaque mesure. Ne pas arrondir les valeurs mesurées.
18
Point de
t [s] d [m] t2 [s2] 2d [m]
mesure
0
Analyse des résultats :
• Réaliser à l’aide d’Excel/Desmos un graphique représentant le double de la

distance (2d en mètres) en fonction du carré du temps (t2 en secondes au carré)
et ajouter une courbe de tendance. Afficher l’équation de cette courbe ainsi que
son coefficient de corrélation.
2d [m]
t2 [s2]
Figure 3
• Noter la formule obtenue et son coefficient de corrélation :
Formule : 2𝑑𝑑 = 𝑔𝑔 ∙ 𝑡𝑡 2
Pente =
Questions :
entre la distance et le temps au carré ?
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......................................................................................................................................
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• Que représente la pente de la régression ? Indiquer son unité.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Comparer la valeur de « g » avec la valeur théorique et indiquer quelles sont les

sources d’erreur intervenant dans cette expérience (dues au matériel ou à vous-
même) ?
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......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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Conclusion :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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Laboratoire de physique ECGF 1ère année Mécanique : Raideur des ressorts
2.3 Raideur des ressorts

But :
Déterminer la raideur de deux ressorts.
Théorie :
Chaque ressort possède, dû à sa fabrication, une constante d’élasticité appelée

raideur. Celle-ci se note k est se mesure en [N/m].
Lorsqu’on suspend une masse à un ressort, celle-ci subit deux force d’égale intensité :
la force de pesanteur et la force de rappel du ressort qui tend à empêcher le ressort
de se déformer.
On a alors la relation :
𝐹𝐹𝑃𝑃 = 𝐹𝐹𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
Ainsi : 𝑚𝑚 ∙ 𝑔𝑔 = 𝑘𝑘 ∙ 𝑑𝑑
où d est l’allongement du ressort en [m].
Matériel : boîte ME1
• 2 pieds pour tige (pieds statifs variable)

• Tige support (stative) 60 cm
• Noix double
• Porte-poids 10 g
• 4 poids à fente 10 g
• Ressort fin (k = 20 N/m)
• Ressort large (k = 3 N/m)
• Cheville de support
• Mètre de 2 m
• Support pour tube
21
Montage :
Noix double
Cheville support
Tige support
Porte poids
Support pour tube
Pieds pour tiges
Figure 1
• Réaliser un support selon la figure 1 avec pieds variables, une tige de support et
une noix double. Fixer la cheville support dans la noix double et suspendre le
ressort.
• Fixer le support pour tube sur la tige support et fixer le mètre au centre du support.
• Dérouler le mètre de manière à ce que le 0 coïncide avec le bas du ressort.
22
Réalisation :
Mesurer les allongements du ressort pour les masses suspendues des tableaux ci-
dessous et compléter ces tableaux, un fois pour le ressort fin, une fois pour le ressort
large.
Remarque : la force de rappel équivaut au poids. Pour calculer
le poids, n'oubliez pas de prendre la masse en kg. On prendra
g = 9,81 m/s2 et on arrondira les résultats du poids à deux
décimales.
Tableau 1 : ressort fin

Force de pesanteur
masse [kg] allongement [cm] allongement [m] = force de rappel du
ressort [N]
0.00
0.03
0.06
0.09
0.12
0.15
0.18
0.21
Tableau 2 : ressort épais

Force de pesanteur
masse [kg] allongement [cm] allongement [m] = force de rappel du
ressort [N]
0.00
0.01
0.02
0.03
0.04
0.05
23

• Réaliser à l’aide d’Excel/Desmos un graphique représentant la force de rappel du
ressort (en [N]) en fonction de l’allongement (en [m]) et ajouter une courbe de
tendance. Afficher et noter l’équation de cette courbe ainsi que son coefficient de
corrélation.
Fressort [N]
d [m]
Figure 2
Ressort fin Ressort épais
Pente
Coefficient de corrélation (R2)
Questions :
• Quelle est la forme de la courbe obtenue ? Que représente la pente ? Indiquer son
unité.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Comparer les résultats aux valeurs des raideurs données dans la partie
« Matériel » et indiquer quelles sont les sources d’erreur intervenant cette
expérience (dues au matériel ou à vous-même) ?
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......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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24
Conclusion :
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..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
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..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
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26
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Mécanique : Deuxième principe de Newton
2.4 Deuxième principe de Newton

But :
Vérifier le deuxième principe Newton.
Théorie :
Le deuxième principe de Newton traduit le fait qu’il faut exercer une force sur un corps
pour modifier son mouvement. Ainsi, l’accélération 𝑎𝑎⃗ subie par le corps dépend de la
force 𝐹𝐹⃗ qui la provoque, mais aussi de la masse m de ce corps.
On a alors la relation : 𝐹𝐹⃗ = 𝑚𝑚 ∙ 𝑎𝑎⃗
• Chariot • Bande enregistreuse

• Cheville support • Fil
• Poids à fente, 50 g • Mètre de 2m
• Porte-poids, 1 g • Alimentation 3…12 V CC/6V,
• 4 poids à fente, 1 g 12V CA
• Poulie, d = 65 mm • 2 fils de connexion, bleu, 10 A, 50 cm
• Manche pour poulie • Ruban adhésif
• Marqueur de temps • Ciseaux
• Couper environ 80 cm de bande enregistreuse et la fixer à son extrémité sur le

chariot à l’aide de ruban adhésif.
• Fixer la cheville support sur le chariot et insérer le poids de 50 g. La masse totale
du chariot est alors de 100 g.
• Joindre les 2 parties de la piste.
• Fixer la poulie sur le manche et introduire la tige du manche dans le support prévu
à cet effet sur la piste.
• Placer le marqueur de temps à l’extrémité de la piste et brancher les fils de
connexion entre l’alimentation (0 / 6V ~).
• Insérer la bande enregistreuse derrière les deux taquets du marqueur de temps,
face lisse vers le haut.
27
• Le chariot est placé sur la piste à côté du marqueur de temps et tendre la bande
enregistreuse. Celle-ci doit se trouver dans l’axe de la piste.
• Couper environ 1 m de fil et attacher une extrémité au chariot et l’autre au porte-
poids de 1 g.
• Insérer un poids de 1 g sur le porte-poids qui a ainsi une masse totale de 2 g.
• Poser le chariot sur la piste à proximité du marqueur de temps et faire passer le fil
dans la poulie tout en maintenant le chariot immobile.
• Enclencher le marqueur de temps et lâcher le chariot.
• Quand le chariot est en bout de piste, éteindre le marqueur de temps, retirer la
bande enregistreuse et la repérer en inscrivant « 2 g ».
• Répéter l’expérience avec une masse totale de 3 g, 4 g et 5 g.
Figure 1
• Marquer le premier point lisible sur la bande enregistreuse. Il sera repéré comme
l’origine.
• Sur chacune des bandes, chercher un point de mesure à une distance d’environ
30 cm de l’origine (voir figure 2).
Figure 2
• Mesurer la distance entre l’origine et chacun des ponts choisis.

• Déterminer le temps, sachant que le temps entre deux points sur la bande
enregistreuse est de 0,02 s.
28
• Compléter le tableau ci-dessous.

2𝑑𝑑
o L’accélération se calcule avec : 𝑎𝑎 = 𝑡𝑡 2
.
o La force est la force de pesanteur de la masse suspendue : 𝐹𝐹 = 𝑚𝑚𝑚𝑚
m [kg] d [m] t [s] a [m/s2] F [N]
0,004
0.005
0.006
0.007
• Réaliser à l’aide d’Excel/Desmos un graphique représentant la force en fonction

de l’accélération et ajouter une courbe de tendance. Afficher et noter l’équation
de cette courbe ainsi que son coefficient de corrélation.
F [N]
a [m/s2]
Figure 3
Pente =
Questions :
entre la force et l’accélération ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
29
• Que représente la pente ? Indiquer son unité.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Comparer la valeur de la pente avec la masse du chariot et indiquer quelles sont

les sources d’erreur intervenant cette expérience (dues au matériel ou à vous-
même) ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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Conclusion :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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......................................................................................................................................
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Laboratoire de physique ECGF 1ère année Mécanique : Moments de force
2.5 Moments de forces

But :
Déterminer la condition d’équilibre d’un solide en rotation.
Théorie :
L’effet de la rotation d’une force est décrit par le moment de force, une grandeur
vectorielle, dont l’intensité s’exprime par :
𝑀𝑀 = 𝐹𝐹 ⋅ 𝑑𝑑⊥
où 𝑑𝑑⊥ est le bras de levier, la distance
entre le centre de rotation et la Centre de rotation
direction de la force (voir figure 1). Ce
bras de levier, si la force et la distance
𝑑𝑑⃗
d entre l'axe de rotation et le point
𝑑𝑑⊥
d'application de la force ne sont pas
perpendiculaire, se calcule de la 𝐹𝐹⃗
manière suivante : 𝛼𝛼
𝑑𝑑⊥ = 𝑑𝑑 ⋅ 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝛼𝛼
Figure 1
où α est l'angle aigu entre la direction de la force et la direction de la distance d.
Ainsi, le moment de force devient :
𝑀𝑀 = 𝐹𝐹 ⋅ 𝑑𝑑 ∙ 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
L'unité du moment de force est le N·m (Newton·mètre).
Expérience A :
• Pieds pour tige (2 pièces) • 4 poids à fente 10 g

• Noix • 3 poids à fente 50 g
• Tige 60 cm • Levier
• 2 porte-poids 10 g • Cheville de support
31
• Préparer les masses sur les deux

porte-poids.
• Placer la première masse à la
distance indiquée de l’axe de
rotation. Une graduation sur le
levier correspond à 2 cm.
• Placer la deuxième masse à la
distance appropriée de manière à
ce que le levier soit à l’équilibre et
relever cette distance.
Figure 2
m1 [kg] FP1 [N] d⊥1 [m] M1 [N∙m] m2 [kg] FP2 [N] d⊥2 [m] M2 [N∙m]
0.01 0.10 0.01
0.01 0.18 0.03
0.01 0.16 0.04
0.02 0.10 0.01
0.06 0.12 0.12
Comparer les valeurs des moments de force et en déduire la loi d’équilibre des solides
en rotation.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
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32
Expérience B :
• Pieds pour tige (2 pièces) • Levier

• Noix • Cheville de support
• Tige 60 cm • Dynamomètre 2
• 1 porte-poids 10 g • Cadran (annexe)
• Placer le centre du cadran angulaire en

perçant un trou au centre sur la graduation n°
10 du levier et un trou au niveau de la
graduation n° 6.
• Préparer les masses sur le porte-poids.
• Placer la première masse à la distance
indiquée de l’axe de rotation. Une
graduation sur le levier correspond à
2 cm.
• Placer le dynamomètre à l’extrémité du levier.
Figure 3
• Equilibrer le levier en tirant sur le dynamomètre à l’angle indiquer dans le tableau

ci-dessous et relever la force de traction.
m1 [kg] FP1 [N] d⊥1 [m] M1 [N∙m] α [°] FP2 [N] d2 [m] M2 [N∙m]
90
80
70
0.11 0.2 0.2
60
50
40
33
Comparer les valeurs des moments de force et vérifier si la loi d’équilibre des solides
en rotation est toujours valable.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Comment évolue la force si le bras de levier diminue et réciproquement ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Questions :
• Dans quel cas la brouette est-elle plus facile à déplacer ? Entourer la bonne
réponse.
cas 1 cas 2
Expliquez votre choix à l’aide des termes physiques adéquats.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Avec quel type d’écrou est-il plus facile de serrer l’écrou à la main ?
écrou à ailettes écrou ordinaire

Expliquez votre choix à l’aide des termes physique adéquats.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
34
Annexe :
35
36
3 OPTIQUE
37
38
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Optique : Ombre et pénombre
3.1 Ombre et pénombre

Expérience A :
But :
Déterminer les zones d’ombre et pénombre projetée par un objet opaque éclairé par
une ou deux sources lumineuses.
Théorie :
« La lumière est ce qui éclaire les objets et les rend visibles. La lumière est constituée
par des ondes électromagnétiques et sa vitesse de propagation dans le vide est
d’environ 3 · 108 m/s. On peut aussi la considérer comme un flux de particules
énergétiques dénuées de masse que l’on appelle photons » (d’après Larousse).
La lumière, représentée par des rayons lumineux RL (= droite suivant laquelle se
propage la lumière.), est l’agent physique capable de rendre les choses visibles.
Une source de lumière est un objet qui émet de la lumière. On distingue entre une
source de lumière directe ou primaire, qui produit elle-même la lumière et une source
de lumière indirecte ou secondaire, qui diffuse (= renvoie dans toutes les directions) la
lumière qui l’éclaire.
L’objet qui interagit avec la lumière peut être un corps opaque, transparent ou
translucide.
Un corps opaque est un corps imperméable à la lumière.
Un corps transparent est un corps perméable à la lumière. Il dévie régulièrement la
lumière qui le traverse.
On parle d’absorption lorsque la lumière est absorbée (gardée) par le corps opaque
qu’elle heurte.
Matériel : boîte OE1
• 2 boîtes lumineuses, halogènes • 2 alimentations 3…12 V CC/6V, 12V C

12V/20W • Bougie (à aller chercher chez le prof)
• 3 diaphragmes obturants • Feuilles annexes
39
• Introduire 3 diaphragmes obstruants dans la boîte lumineuse, en laissant l’ouverture

côté ampoule.
• Placer la boîte lumineuse et la bougie aux endroits prévus sur la feuille annexe 1.
• Brancher la boîte lumineuse sur l'alimentation.
• Dessiner les RL permettant d’indiquer la zone d’ombre.
• Compléter la phrase ci-dessous :
Lorsqu’une source ponctuelle éclaire un corps ……………………, une partie de l’écran
ne reçoit pas de lumière directe, il s’agit de ………………………………………………..
• Introduire 3 diaphragmes obstruants dans la deuxième boîte lumineuse, en laissant

l’ouverture côté ampoule.
• Placer les boîtes lumineuses et la bougie aux endroits prévus sur l’annexe 2.
• Brancher les boîtes lumineuses sur les alimentations.
• Dessiner les RL permettant d’indiquer les zones d’ombre et de pénombre. Indiquer
également ces différentes zones.
• Compléter les phrases ci-dessous :
Lorsque deux sources ponctuelles éclairent un corps, on distingue 3 types de zones :
o Les zones éclairées par les 2 sources est appelée
................................................................................................................
o Les zones éclairées par une seule source appelées
................................................................................................................
o La zone non-éclairée appelée ................................................................
40
Expérience B :
But :
Déterminer la relation mathématique entre la taille d’un objet, la taille de son ombre
sur un écran, la distance entre la source lumineuse et l’objet et la distance entre la
source et l’écran.
Matériel : boîtes OE1/2
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • 2 pieds réglables

• Plaque avec montant pour boîte • Ecran blanc
lumineuse • Support pour écran
• 3 diaphragmes obturants • Support pour objet
• 2 tiges (60 cm) • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V CA
• Echelle graduée pour banc optique • Bougie
Montage :
fig. 1
• Assembler les deux tiges et le pied réglable pour constituer le banc optique et installer la
règle graduée sur la tige frontale.
• Installer la plaque dotée d'un montant au-dessous de la boîte lumineuse ; ensuite, fixer
la boîte, côté ampoule, dans la partie gauche du pied.
• Placer les 3 diaphragmes obstruants aux autres ouvertures.
• Installer le support pour objet et l'écran (à l'aide du support) sur le banc optique.
Réalisation :
• Mesurer la taille de l'objet (d).
• Placer l’écran à la distance demandée de la source (L).
• Placer l’objet à la distance demandée de l’ampoule (l).
41
• Mesurer la taille de l’ombre sur l’écran (D) et compléter le tableau suivant :

l [cm] d [cm] L [cm] D [cm] l/L d/D
15
20
45
25
30
Conclusion (relation mathématique) :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Exercices :
1. Dessiner les zones d'ombre et de pénombre à l'intérieur de la boîte.
2. Dessiner les zones d'ombre et de pénombre à l'intérieur de la boîte.
3. Une sphère de 8 cm de rayon possède une ombre de 20 cm de diamètre si elle est

placée à un mètre de la source qui l’éclaire. A quelle distance se trouve l’écran où
est projetée l’ombre ?
42
bougie
Boîte lumineuse
Annexe 1
43
bougie
Annexe 2
44
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Optique : Réflexion
3.2 Réflexion
Expérience A :
But :
Déterminer la loi de la réflexion.
Théorie :
La réflexion est le brusque changement de direction subi par un rayon lumineux lorsqu’il
heurte une surface et est renvoyé dans une direction bien déterminée dans le milieu d’où il
vient.
On définit les notions suivantes (cf.
figure 1).
La normale à une surface est la direction
rr
perpendiculaire à cette surface.
normale
Le rayon incident ri est le rayon lumineux
qui arrive sur le miroir.
Le rayon réfléchi rr est le rayon lumineux αr
renvoyé par le miroir. ri αi
L’angle incident αi est l’angle entre le rayon

incident et la normale.
L’angle réfléchi αr est l’angle entre le rayon miroir
réfléchi et la normale.
Figure 1
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • Miroir plan

• 3 diaphragmes obturants • Disque optique
• 1 diaphragme à 1 fente • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V C
45
Montage :
• Placer le disque optique, poser avec précision le miroir plan sur la ligne verticale entre
les repères.
• Introduire le diaphragme à fente dans la boîte lumineuse, côté lentille, placer les 3
diaphragmes obstruants aux autres ouvertures et placer la boîte à environ 1 cm devant
le disque optique.
Figure 2
• Veiller à ce que dans tous les essais le faisceau lumineux venant de la boîte lumineuse
soit toujours correctement dirigé vers le centre du disque optique sur le modèle de corps
(fig. 2).
Réalisation :

• Vérifier que le faisceau lumineux soit dirigé correctement vers le centre du disque optique.
• Déplacer le disque jusqu'à ce que le faisceau lumineux coïncide avec l'angle incident
choisi (voir tableau ci-dessous)
• Mesurer l'angle réfléchi et compléter le tableau ci-dessous.
angle incident αi angle réfléchi αr

0°
10°
20°
30°
40°
Sur la base de vos résultats, essayer de formuler la loi de la réflexion :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
46
Expérience B :
But :
Déterminer la position de l’image (= reflet).
Théorie :
L’image réelle se forme au point de rencontre des rayons lumineux. A l’endroit où elle se
crée, elle peut être perçue sur un écran, une rétine, un film photographique, ...
L’image virtuelle se forme au point de rencontre hypothétique des rayons réfléchis par un
miroir / réfractés par une lentille. Une telle image ne peut être reçue par un écran, mais peut
être vue en se plaçant sur le trajet des rayons réfléchis / réfractés.
• Grand miroir plan • Feuille

• 3 épingles • Ruban adhésif
• Boîte en carton
• Fixer la feuille de papier sur le carton à l’aide de ruban adhésif.

• Placer le miroir sur la feuille (cf. fig. 3).
• Placer l’épingle principale à environ 7 cm du miroir.
• Se placer sur le côté et aligner les 2 épingles supplémentaires
avec l’image de l’épingle principal ; tracer la droite reliant les
2 clous supplémentaires.
• Répéter l’opération 3 fois. Figure 3
• Trouver le point de croisement des droites.

• Mesurer la distance entre le point ainsi obtenu et le miroir et comparer-la à la distance
entre le clou principal et le miroir.
Sur la base de vos résultats, essayer de formuler comment trouver la position exacte de
l’image :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
47
Exercice :
Construire l'image de l'oiseau et montrer que le chat peut voir l'oiseau en indiquant ri, rr et le
sens de ces rayons lumineux.
miroir
48
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Optique : Réfraction
3.3 Réfraction
Expérience A :
But :
Etablir la loi de la réfraction.
Théorie :
La réfraction est le brusque changement de direction lorsque la lumière passe d’un milieu
transparent dans un autre milieu transparent. Ce changement de direction est dû aux
différentes vitesses de propagation de la lumière dans les différents milieux traversés.
La vitesse de la lumière dans le vide ou dans l’air vaut : 𝑐𝑐 = 3.108 𝑚𝑚 ∕ 𝑠𝑠
𝑐𝑐
Dans les autres milieux, la vitesse est donnée par la relation : 𝑣𝑣 = 𝑁𝑁
où N est l’indice absolu de réfraction.

Cet indice indique de combien de fois la lumière est plus rapide dans le vide que dans le
milieu considéré.
La ligne de séparation entre les milieux est appelée interface
interface. On appelle normale la perpendiculaire à
ri
l’interface à l’endroit où le rayon incident arrive sur
αi
l’interface. L’angle incident αi est l’angle entre le normale
βr
rayon incident ri et la normale ; l’angle réfracté βr est
rr
l’angle entre le rayon réfracté rr et la normale (voir
figure 1).
Figure 1
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • Modèle de corps, semi-circulaire

• 3 diaphragmes obturants • Disque optique
• 1 diaphragme à 1 fente • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V C
49
Montage :
• Placer le disque optique, poser avec précision le

modèle de corps semi-circulaire (côté plein vers le
bas) sur la ligne verticale entre les repères.
• Introduire le diaphragme à fente dans la boîte
lumineuse, côté lentille, placer les 3 diaphragmes
obstruants aux autres ouvertures et placer la boîte à
environ 1 cm devant le disque optique.
Figure 2
• Veiller à ce que dans tous les essais le faisceau lumineux venant de la boîte
lumineuse soit toujours correctement dirigé vers le centre du disque optique sur le
modèle de corps (fig. 2).
Réalisation :

• Vérifier que le faisceau lumineux soit dirigé correctement vers le centre du disque
optique.
• Déplacer le disque jusqu'à ce que le faisceau lumineux coïncide avec l'angle
incident choisi (voir tableau ci-dessous)
• Mesurer l'angle réfracté et compléter le tableau ci-dessous.
Nair = 1 NPlexiglas =1,49
angle incident αi angle réfracté βr Nair ∙ sinαi NPlexiglas ∙ sinβr

0°
10°
20°
30°
40°
50°
Sur la base de vos résultats, essayer de formuler la loi de la réfraction :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
50
Expérience B :
But :
Etudier le comportement de faisceaux étroits lors du passage de la lumière du verre

dans l'air.
Théorie :
Lorsque l’indice de réfraction du premier milieu traversé par la lumière est supérieur à
l’indice du second milieu, le rayon réfracté s’éloigne de la normale. La réfraction ne
peut avoir lieu que jusqu’à un angle incident limite (αL) où l’angle réfracté vaut 90°. Au-
delà de αL, il y a une réflexion de la lumière, appelée réflexion totale.
• Réaliser le même montage que pour les

expériences A et B, mais placer la partie
circulaire du corps face à la boîte lumineuse.
On regardera ainsi la réfraction lors du passage
de la lumière du verre dans l'air.
• Régler le dispositif de manière à ce que le
faisceau lumineux arrive sur le centre du disque
optique (fig. 3)
Figure 3
• Tourner le disque optique aux valeurs d'angles demandées dans le tableau ci-
dessous et noter les observations (nombre et type de RL, couleurs, phénomènes
physiques, intensité des RL).
• Noter les observations dans le tableau ci-dessous.
51
angle incident αi angle réfracté βr observations
35°
40°
90°
45°
52
Remarques et conclusion :
• Résumer les différents résultats trouvés et dire s’ils sont plausibles.

• Dire si les résultats sont plausibles en allant chercher l’information théorique dans
votre formulaire.
• Expliquer les difficultés expérimentales rencontrées.
• Donner les sources d’erreur possibles (dues à vous-même ou à l’appareillage) et
donner des pistes pour améliorer la précision des mesures.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
53
54
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Optique : Lentilles
3.4 Lentilles
Expérience A :
But :
Identifier la trajectoire des 3 rayons principaux pour chaque type de lentilles.
Théorie :
Une lentille est un milieu transparent généralement en verre ou en Plexiglas, qui

influence la trajectoire d’un rayon lumineux.
Une lentille est convergente, si les rayons parallèles qui la traversent, se dirigent vers
un point. Elle est aussi appelée lentille à bords minces.
Une lentille est divergente, si les rayons parallèles qui la traversent sortent de telle
manière qu’on a l’impression qu’ils proviennent d’un même point. Elle est aussi
appelée lentille à bords épais.
Le centre optique O est le centre de la lentille.
L’axe principal est la droite perpendiculaire à la lentille et passant par le centre optique.
Le foyer F d’une lentille convergente est un point vers lequel convergent des rayons
lumineux parallèles après le passage par la lentille. Le foyer F d’une lentille divergente
est un point duquel semblent provenir des rayons lumineux parallèles après le passage
par la lentille. Chaque lentille possède deux foyers F et F’, qui se trouvent à la même
distance du centre optique de part et d’autre de la lentille.
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • Lentille plan-concave

• 3 diaphragmes obturants • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V C
• 1 diaphragme à 1 fente • Feuilles annexes
• Lentille plan-convexe fine
Montage :
• Placer la lentille plan-convexe fine à l’endroit indiqué sur la feuille annexe.

• Introduire le diaphragme à fente dans la boîte lumineuse, côté lentille, placer les 3
diaphragmes obstruants aux autres ouvertures.
55
Réalisation et observations : lentille plan convexe

• Placer le rayon lumineux parallèlement à l’axe principal ; dessiner ce rayon ainsi
que le rayon sortant de la lentille.
• Placer le rayon lumineux de manière à ce qu’il passe par le centre de la lentille ;
dessiner ce rayon ainsi que le rayon sortant de la lentille.
• Placer le rayon lumineux de manière à ce qu’il passe par le premier foyer (F) ;
o Un rayon parallèle à l’axe principal ressort de la lentille
................................................................................................................
o Un rayon passant par le centre optique ressort de la lentille
................................................................................................................
o Un rayon passant par le foyer ressort de la lentille
................................................................................................................
Réalisation et observations : lentille plan concave

• Placer le rayon lumineux parallèlement à l’axe principal ; dessiner ce rayon ainsi
que le rayon sortant de la lentille.
• Placer le rayon lumineux de manière à ce qu’il passe par le centre de la lentille ;
• Placer le rayon lumineux de manière à ce qu’il vise le deuxième foyer (F’) ; dessiner
ce rayon ainsi que le rayon sortant de la lentille.
o Un rayon parallèle à l’axe principal ressort de la lentille
................................................................................................................
56
o Un rayon passant par le centre optique ressort de la lentille
................................................................................................................
o Un rayon visant le foyer ressort de la lentille
................................................................................................................
57
Expérience B :
But :
Etablir la loi des lentilles
Théorie :
Chaque point de l'objet envoie une infinité de rayons lumineux en direction de la

lentille. Chacun de ces rayons est réfracté en traversant la lentille.
S'il existe une image réelle, elle se forme au point de rencontre des rayons réfractés.
S'il existe une image virtuelle, elle se forme au point de rencontre hypothétique du
prolongement des rayons réfractés.
Pour trouver des relations permettant de calculer la grandeur de l'image et sa position
par rapport à la lentille, il faut définir certaines grandeurs.
p : la distance entre l'objet et la lentille (= position de l'objet)
p' : la distance entre l'image et la lentille (= position de l'image)
g : la hauteur de l'objet (= grandeur de l'objet)
g' : la hauteur de l'image (= grandeur de l'image)
f : la distance entre le foyer F et la lentille (= distance focale)
Matériel : boîtes OE1/2
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • Lentille sur support, f = + 100 mm

• Plaque avec montant pour boîte • 2 pieds réglables
lumineuse • Ecran blanc
• 3 diaphragmes obturants • Support pour écran
• 2 tiges (60 cm) • Diaphragme en L
• Echelle graduée pour banc optique • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V CA
58
Montage :
fig. 1
• Assembler les deux tiges et le pied réglable pour constituer le banc optique et
installer la règle graduée sur la tige frontale.
• Installer la plaque dotée d'un montant au-dessous de la boîte lumineuse ; ensuite,
fixer la boîte dans la partie gauche du pied.
• Introduire le diaphragme en L dans la boîte lumineuse, côté ampoule, placer les 3
diaphragmes obstruants aux autres ouvertures.
• Installer la lentille et l'écran (à l'aide du support) sur le banc optique.
Réalisation :
• Mesurer la taille de l'objet (= diaphragme en L) (g).
• Placer la lentille à la distance demandée de l'objet (p) et déplacer l'écran jusqu'à ce
que l'image soit nette.
• Mesurer la distance lentille image (p') ainsi que la taille de l'image (g') et compléter
le tableau suivant :
59
Remarques:
• Toutes les grandeurs mesurées doivent être exprimée en mm !!!
• Noter vos résultats avec 4 chiffres après la virgule.
1 2 3 4 5 6 7 8 9
p' g' 1 1 1
p p' g g' f +
p g f p p'
180
200
220
240
• Comparer les résultats des colonnes 6 et 7. Que conclure ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Comparer les résultats des colonnes 8 et 9. Que conclure ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Remarques et conclusion :
• Indiquer quelles sont les sources d’erreur intervenant cette expérience (dues au
matériel ou à vous-même) ?
• Résumer brièvement les résultats et dire s’ils vous semblent plausibles.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
60
F’
O
Axe principal
F
Annexe 1
61
F’
O
Axe principal
F
Annexe 2
62
63
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Optique : Oeil
3.5 L’œil
Expérience A :
But :
Comprendre le fonctionnement d’un œil normal.
Théorie :
La partie « lentille » d’un œil est constituée de la cornée et du cristallin. Lors de la

vision d’objets éloignés le cristallin est au repos. Lors de la vision d’objet rapprochés,
le cristallin se courbe ; on parle alors d’accommodation.
• Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V CA • Cuvette remplie avec 2

• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W compartiments
• 3 diaphragmes obstruants • Becher rempli d’eau (1 dl)
• Diaphragme à 3/5 fentes • Feuille Annexe
Partie 1 : Vision d’objets éloignés
• Introduire les diaphragmes obstruants dans

la boîte lumineuse (BL) en laissant libre
l’ouverture côté lentille.
Côté lentille • Brancher la BL à l’alimentation (12V CC) et la
Côté lentille Eau
placer sur l’Annexe 1, comme sur la figure ci-
Eau
Cuvette
Cuvette contre.
• Remplir la cuvette d’un côté d’eau et placez-
la sur l’Annexe 1 (Cf. Fig. 1a).
Figure 1a
• Brancher l’alimentation sur le réseau et enclencher la lampe.

• Rajouter entre la BL et la cuvette le diaphragme à fentes.
• Observer la trajectoire des RL (parallèles, divergents …) et reporter les observations
sur la figure ci-dessous Fig. 1b.
64
Observations et conclusion :
Figure 1b
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Partie 2 : Vision d’objets proches sans accommodation
• Le matériel est le même que pour la

partie 1.
• Le dispositif est le même que pour la
partie 1, car l’œil n’accommode pas.
Figure 1c
• Retourner la boîte lumineuse et déplacez le diaphragme obstruant avant vers

l’arrière pour libérer le côté ampoule.
• Observer la trajectoire des RL et reportez vos observations sur la figure 1d.
Figure 1d
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
65
Partie 3 : Vision d’objets proches avec accommodation
• Le dispositif est le même que pour la partie 2.

• Rajouter de l’eau dans le deuxième compartiment de la cuvette pour augmenter la
courbure du dispositif et allumer la lampe et observez la trajectoire des RL.
• Reporter les observations sur la figure Fig. 1e.
Figure 1e
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Expérience B :
But :
Etudier la formation de l’image par un œil myope, la différence avec l’œil normal, la
« cause » du défaut de vision et la correction à apporter pour y remédier.
• Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V CA • Corps semi-circulaire

• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • Lentille convergente (plan-convexe)
• 3 diaphragmes obstruants • Lentille divergente (plan-concave)
• Diaphragme à 3/5 fentes • Feuille Annexe 2
66
On simule la cornée et le cristallin (au repos), trop convergents, par une lentille en
forme de demi-disque.
• Introduire le diaphragme à 3 fentes dans la BL côté lentille et obstruer les autres
ouvertures.
• Enclencher la BL et la placer de manière à obtenir des RL parallèles à l’axe principal.
Observations et conclusion
• Placer le corps semi circulaire sur

l’Annexe 2 (Cf. Fig. 2a).
• Noter les 3 RL sur la Fig. 2a.
L’image est-elle nette ? .............................
Figure 2a
• Poser la lentille convergente accolée

au corps semi-circulaire sur l’Annexe 2.
• Reportez les 3 RL sur la figure Fig. 2b.
Figure 2b
L’œil myope arrive-t-il à ramener l’image sur la rétine en accommodant ? (L’image se
forme au foyer F.) ......................................................................................................
......................................................................................................................................
• Elever la lentille convergente et placez
la lentille divergente ( lunettes) entre
la BL et le corps semi-circulaire.
• Ajuster la position de la lentille
divergente pour obtenir une image sur
la rétine. Figure 2c
• Reporter les 3 RL sur la figure Fig. 2c.

Quel est l’effet de la correction ? ...................................................................................
......................................................................................................................................
67
Partie 2 : Vision d’objets proches
Lorsqu’un objet est rapproché, les RL reçus par l’œil ne sont plus parallèles, mais
divergents.
• Le dispositif est le même que dans la partie 1.
• Enlever la lentille divergente du dispositif précédent et tourner la boîte lumineuse.
• Déplacer le diaphragme obstruant de l’avant vers l’arrière pour libérer le côté
ampoule et placer la BL sur la ligne (P).
• Tenir le diaphragme à 3 fentes entre la BL et le corps semi-circulaire. (Cf. Fig.2d).

• Enclencher la BL, observer les 3 RL
émis par l’ampoule et reporter vos
observations sur la Fig. 2d. Où se
forme l’image de l’ampoule de la BL ?
Figure 2d
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Si l’œil accommode, la courbure du cristallin
augmente. Rajouter la lentille convergente
qu’on accole au corps semi-circulaire comme
sur la Fig. 2e.
• Enclencher la BL et reporter vos observations
sur la Fig. 2e. Figure 2e
• Où se forme l’image de l’ampoule ? Quel est l’effet de la lentille convergente, c’est–

à-dire du cristallin qui accommode ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Comparaison : Œil normal – œil myope
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
68
Expérience C :
But :
Etudier la formation de l’image par un œil hypermétrope, la différence avec l’œil

normal, la « cause » du défaut de vision et la correction à apporter pour y remédier.
• Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V CA • Corps semi-circulaire

• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • 2 lentilles convergentes (plan-convexe)
• 3 diaphragmes obstruants • Lentille divergente (plan-concave)
• Diaphragme à 3/5 fentes • Feuille Annexe 3
On simule la cornée et le cristallin (au repos), trop peu convergent par une lentille
convergente. Le cristallin accommode l’objet est représenté par une deuxième lentille.
• Introduire le diaphragme à 3 fentes dans la BL côté lentille et obstruer les autres
ouvertures.
• Enclencher la BL et la placer de manière à obtenir des RL parallèles à l’axe principal.
• Placer une des lentilles convergentes sur

la feuille Annexe 3, à l’endroit de la cornée.
(Cf. Fig.3a).
• Compléter les RL sur la Fig.3a.
• L’image se forme-t-elle sur la rétine ?
Figure 3a
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
69
• Poser la 2ième lentille convergente accolée à

la première lentille.
• Reporter les 3 RL sur la Fig.3b.
• Où se trouve le foyer ?
Figure 3b
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• L’œil hypermétrope arrive-t-il à ramener l’image sur la rétine en accommodant ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Partie 2 : Vision d’objets proches
Lorsqu’un objet est rapproché, les RL reçus par l’œil ne sont plus parallèles, mais
divergents.
• Le dispositif est le même que dans la partie 1.
• Enlever la 2ème lentille convergente du dispositif précédent et tourner la boîte
lumineuse.
• Déplacer le diaphragme obstruant de l’avant vers l’arrière pour libérer le côté
ampoule et placer la BL sur la ligne (P).
• Tenir le diaphragme à 3 fentes entre la BL et la

1ère lentille convergente, sur la ligne traitillée.
• Enclencher la BL, reporter les 3 RL émis par
l’ampoule et les observations sur la Fig. 3c. Où se
forme l’image de l’ampoule de la BL ?
Figure 3c
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
70
• L’œil accommode, accolez la 2ème lentille

convergente, au corps semi-circulaire.
• Enclencher la BL et reporter les 3 RL sur la Fig.
3d.
Figure 3d
• Où se forme l’image de l’ampoule ? Quel est l’effet du cristallin (= lentille

convergente) qui accommode ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Rajouter le corps semi-circulaire qui simule les
lunettes entre le diaphragme à 3 fentes et les
lentilles convergentes. (Cf. Fig. 3e)
• Enclencher la BL et reporter les trois RL sur la
Fig. 3e. Figure 3e
• Où se forme l’image de l’ampoule ? Quel est l’effet du corps semi-circulaire

(=correction) ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
• Comparaison : Œil normal – œil hypermétrope :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
71
Annexe1
rétine
cornée et
cristallin (repos)
Laboratoire de physique ECGF 1ère année
Axe principal
cristallin (accommode)
position boîte Position 3 fentes
lumineuse
Optique : Oeil
72
Annexe 2 position boîte lumineuse
pour objet rapproché
rétine
Axe principal
P
cristallin
cornée et (accommode)
cristallin (repos)
Optique : Oeil
73
Annexe 3 :
rétine
cornée et cristallin
cristallin (repos) (accommode)
axe principal
diaphragme
3 fentes
position boîte lumineuse

Optique : Oeil
74
objet rapproché
75
Laboratoire de physique ECGF 1ère année Optique : Couleurs
3.6 Les couleurs

But :
Comprendre la vision des couleurs par l’œil, en étudiant expérimentalement la

dispersion de la lumière blanche, la synthèse additive des couleurs et la synthèse
soustractive des couleurs.
Théorie :
Les couleurs principales sont les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Les couleurs primaires
sont le rouge, le bleu et le vert à partir desquelles on forme les couleurs secondaires,
appelées cyan, magenta et jaune en superposant des faisceaux de couleurs primaires.
Expérience A : Dispersion de la lumière blanche par un prisme
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • Modèle de corps trapézoïdal

• 3 diaphragmes obturants • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V C
• 1 diaphragme à 1 fente • Feuille annexe
ampoule
• Placer le corps trapézoïdal à l’endroit prévu sur lentille
l’annexe.
(Sans l’enclencher !)
• Insérer les 3 diaphragmes obstruants dans la
boîte et la placer, côté ouvert vers le bas, sur
l’annexe, comme indiqué sur la figure 1.
• Obstruer une partie de l’ouverture (côté lentille)
à l’aide du diaphragme à fente et replier le coin de la feuille. Figure 1
• Enclencher la boîte lumineuse.

• Ajuster la position du faisceau afin de voir la partie violette du spectre et régler
l’ouverture afin que la lumière touche seulement la partie oblique du corps
trapézoïdal.
• Dessiner en couleurs les rayons lumineux sortant du corps trapézoïdal.
• Noter les couleurs observées en commençant par la couleur la plus déviée.
76
Expérience B : Addition des couleurs
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • 6 filtres (rouge, vert, bleu, cyan,

• 3 diaphragmes obturants magenta et jaune)
• 1 diaphragme à 1 fente large • Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V C
• 2 supports de miroir
Montage et réalisation:
• Tourner la feuille annexe et la plier en

deux de manière à former un écran.
• Introduire un support de miroir sur un côté
de la boîte lumineuse et tournez-là côté
ampoule vers la feuille.
• Placer le filtre rouge dans le support miroir. Figure 2
• Placer le filtre vert et le diaphragme à fente large dans l’ouverture côté ampoule.
• Boucher les deux autres ouvertures par les diaphragmes obstruants.
• Enclencher la boîte lumineuse et noter la couleur observée dans le tableau ci-
dessous.
• Répéter l’expérience pour les autres combinaisons de filtres, en ajoutant le
deuxième support pour miroir si nécessaire, mais ne jamais placer le filtre rouge
vers l’avant, avec le diaphragme à fente large.
Couleur des filtres Couleurs obtenues
Rouge et verte
Bleue et verte
Rouge et bleue
Rouge et magenta
Rouge et jaune
Rouge et cyan
Rouge, bleue et
verte
77
Evaluation des résultats et conclusions :
Noter la composition des couleurs suivantes :

Cyan = ...........................................................................................................................
Magenta = ....................................................................................................................
Jaune = .........................................................................................................................
Blanc = .........................................................................................................................
Que dire de l’addition d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Expérience C : Soustraction des couleurs
• Boîte lumineuse, halogène 12V/20W • 6 filtres (rouge, vert, bleu, cyan,

• 3 diaphragmes obturants magenta et jaune)
• Alimentation 3…12 V CC/6V, 12V C
• Utiliser la feuille annexe comme pour

l’expérience B.
• Fermer les deux ouvertures latérales de la
boîte lumineuse avec les obstruants.
• Placer le filtre jaune et le filtre magenta de
manière à ce qu’ils soient partiellement
superposés devant la boîte lumineuse. Figure 3
• Enclenchez la boîte lumineuse et noter la couleur observée dans le tableau ci-

dessous.
• Répéter l’expérience pour les autres combinaisons de filtres.
78
Couleur des filtres Couleurs obtenues
Vert et bleu
Bleu et magenta
Vert et magenta
Rouge et magenta
Cyan et magenta
Jaune et cyan
Jaune et magenta
Jaune, cyan et
magenta
Evaluation des résultats et conclusions :
Un filtre est un corps transparent qui :

......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Si nous plaçons deux filtres de couleurs primaires (rouge, bleu ou vert) l’un derrière
l’autre, alors
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Si nous utilisons un filtre de couleur primaire et un filtre de couleur secondaire, alors

......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Si nous plaçons deux filtres de couleurs secondaires l’un derrière l’autre,

......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
79
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
80
Annexe :
81
82

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ECGF 1ère année

2.1 Mouvement Rectiligne Uniforme ................................................................. 13

2.2 Chute Libre (MRUA) .................................................................................... 17

2.3 Raideur des ressorts ................................................................................... 21

2.4 Deuxième principe de Newton ..................................................................... 27

2.5 Moments de forces ...................................................................................... 31

3.1 Ombre et pénombre .................................................................................... 39

3.2 Réflexion ..................................................................................................... 45

3.3 Réfraction .................................................................................................... 49

3.4 Lentilles ....................................................................................................... 55

3.6 Les couleurs ................................................................................................ 76

On mesure la force de pesanteur en fonction de la masse et on obtient les résultats du

Visiblement, la quatrième mesure ne répond pas au modèle ; il s’agit certainement

1,00 y = 9,8674x + 0,0019

Pour réaliser des régressions linéaires, il existe une multitude de programmes ou

iii. Aller sous « Insertion » et sélectionner « Graphique, Nuage de points », puis

v. Un menu s’ouvre sur la droite de l’écran. Sélectionner « Linéaire », puis, plus

2. Desmos : marche à suivre :

ii. Entrer vos mesures « x » et « y ». Les points apparaissent automatiquement

iii. Appuyer sur la deuxième ligne de commande et entrer « y1~mx1+b ». Les

axes en appuyant sur « Paramètres » : . On peut alors définir une nouvelle

2.1 Mouvement Rectiligne Uniforme

Si l’objet part de l’origine, on a di = 0 m.

Matériel : boîte ME1/2/3

• Chariot automoteur • 2 pistes 50 cm

• Couper environ 120 cm de

• Insérer la bande enregistreuse derrière les deux taquets du marqueur de temps,

• Sélectionner la vitesse la plus basse sur le chariot (côté étroit du symbole).

Lecture des résultats :

• On commence par déterminer et marquer le point d’origine (t = 0 s, d = 0 m) : celui-

Points de mesure t [s] d [m]

Points de mesure t [s] d [m]

• Réaliser à l’aide d’Excel/Desmos un graphique représentant la distance (d en

• Que représente la pente ? Indiquer son unité.

Résumer brièvement les résultats et dire s’ils vous semblent plausibles.

2.2 Chute Libre (MRUA)

Analyser la chute d’un objet et déterminer l’accélération de pesanteur terrestre.

Matériel : boîte ME1/2/3

• Marqueur de temps • Alimentation 0…6 V~

• Couper environ 1 m de bande enregistreuse et fixer à une extrémité le porte-poids

Lecture des résultats :

• Marquer le premier point lisible sur la bande enregistreuse avec 0. A partir de ce

• Déterminer pour chaque numéro (1 à 5) la distance d et le temps correspondant t

Analyse des résultats :

• Réaliser à l’aide d’Excel/Desmos un graphique représentant le double de la

• Que représente la pente de la régression ? Indiquer son unité.

• Comparer la valeur de « g » avec la valeur théorique et indiquer quelles sont les

Résumer brièvement les résultats et dire s’ils vous semblent plausibles.

2.3 Raideur des ressorts

Déterminer la raideur de deux ressorts.

Chaque ressort possède, dû à sa fabrication, une constante d’élasticité appelée

Matériel : boîte ME1

• 2 pieds pour tige (pieds statifs variable)

Support pour tube

Pieds pour tiges

Tableau 1 : ressort fin

Tableau 2 : ressort épais

Analyse des résultats :

2.4 Deuxième principe de Newton

Vérifier le deuxième principe Newton.

Matériel : boîte ME1/2/3

• Chariot • Bande enregistreuse

• Couper environ 80 cm de bande enregistreuse et la fixer à son extrémité sur le

Lecture des résultats :