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Catalogue des lichens et

champignons lichénicoles
de France métropolitaine
3e édition revue et augmentée (2020)

Claude Roux et coll.

Tome 1 (texte)

Association française de lichénologie


Photo de couverture (Acarospora episulphurata parasite d’Acarospora sulphurata) utilisée avec l’autorisation de son auteur,
Serge Poumarat ©.
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Catalogue des lichens et


champignons lichénicoles de
France métropolitaine
3e édition revue et augmentée (2020)

par Claude Roux et coll.


Tome 1 (texte)
Collaborateurs (1e, 2e et 3e éditions)
Serge Poumarat, Jean-Yves Monnat, Chantal Van Haluwyn, Danièle et Olivier Gonnet,
Corinne Bauvet, Jean-Michel Houmeau, Jean-Claude Boissière, Michel Bertrand, Marie-
Claude Derrien, Gabriel Carlier, Didier Masson, Jean-Louis Farou, Julien Lagrandie, Alain
Gardiennet, Joël Esnault, Paul Diederich, Jean Vallade, Yann Quelen, Bernard Chipon,
Yorick Ferrez, Étienne Florence, Gérard Daval, Cécile Gueidan, Grégory Agnello, Xavier
Bossier, Pere Navarro-Rosinés, Rémy Ragot, Brigitte Lorella, Patrick Pinault, Philippe
Uriac, Françoise Lohézic-Le Dévéhat, Corinne Frachon et Benoît Offerhaus, Volkmar
Wirth, Jean-Michel Sussey, Évelyne Blondel, Françoise Guilloux, David Vaudoré, Arnaud
Delhoume, Adrien Messean, Christophe Caugant, Bernadette et Jean-Louis Martin, Louis
Jean-Claude Massé†, Philippe Clerc, Juliette Asta, Catherine Biache et Jean-Christophe
Gattus, Muriel Lencroz et Askolds Vilks, Yves Brien, Darnis Thomas, Thomas Beudin,
Jean-Paul Priou, Olivier Bricaud, Thierry Ménard, Aimé Schmitt, Robert Boumier, Jean-
nine Demeulant, Claude Rémy, Jean-Pierre Gavériaux, Francis Maggi, Benoît Toussaint,
François Julien et Julien Mary, Marine Cocquempot, Lionel Ramond, Robert Engler†,
Danièle Lacoux, Françoise Drouard, Jean-Claude Vermeulen, Jean-Paul Montavont, Rémy
Humbert, Jacques-Henri Leprince, Arnaud Descheemacker, Pierre Dufrêne, Élise Lebre-
ton, Barbara Brown, Martine Davoust, Manuel Cartereau, Jean-Claude Méric et Martine
Aïtelli, Manuel Bibas, Lionel Chapuis, Jacques Lagabrielle, Claude Lerat, Emmanuël
Sérusiaux, Jean Béguinot, Robert Deschâtres†, Pierre Hugueny, François Hairie, Renée
Baubet†, Koen Verhoeyen, Rémy Prelli, Jean-Pierre Duvivier, Claire Boucheron, Alain
Royau, Christian Hurtado.

Publication de l’Association française de lichénologie


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ISBN 978-2-9547896-9-9. © 2020 Claude Roux (Association française de lichénologie, AFL) et AFL. Parution le
31/07/2020. Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre électronique ne peut être reproduite ou traduite sous quelque
forme que ce soit et par n’importe quel moyen que ce soit, ni encodée dans une base de données, sans autorisation écrite
du premier possesseur des droits (Claude Roux).
Citation : Roux C. et coll., 2020.– Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 3e édition
revue et augmentée (2020). Édit. Association française de lichénologie (AFL), Fontainebleau, 1769 p.
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Sommaire

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Avant-Propos à la première édition (2014) . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Avant-propos à la deuxième édition (2017) . . . . . . . . . . . . . . . 6 Catalogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Avant-propos à la troisième édition (2020) . . . . . . . . . . . . . . . 6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1243
Bref historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Appendice taxonomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1261
Méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1291

Introduction

Avant-propos à la première édition derich et Sérusiaux 2000), soit une formule mixte comme
les catalogues d’Italie (Nimis 1993) et de Fennoscandie
(2014) (Santesson et al. 2004). Or la littérature sur la lichéno-
À la fin de l’année 2005, dégagé de mes obligations de flore de France comprend une énorme masse de publica-
travail au CNRS, j’ai pu me lancer dans un projet, depuis tions anciennes, mentionnant de très nombreux spécimens
longtemps caressé, de Catalogue des lichens et champignons qu’il aurait été vain de tenter de réviser – d’autant plus que
lichénicoles de France métropolitaine, d’autant plus nécessaire nombre d’entre eux ont définitivement disparu – et par ail-
qu’aucun ouvrage complet de la sorte n’avait été jusqu’ici leurs je disposais de très nombreuses données inédites dont
publié. En effet l’œuvre unique de Harmand (1893-1899), la publication préalable aurait retardé de quelques années
Lichens de France : catalogue systématique et descriptif, étant celle du Catalogue. C’est donc tout naturellement que j’ai
resté malheureusement inachevé, seuls des catalogues régio- choisi la troisième des possibilités mentionnées plus haut,
naux traitaient de la lichénoflore de notre pays, plus parti- en insistant (comme dans Nimis 1993 et dans la flore de
culièrement ceux d’Olivier (1897, 1900, 1900-1903) sur Wirth et al. 2013) sur l’écologie des espèces et en n’étant
l’ouest de la France et de Choisy (1949-1954) sur la région pas avare de remarques taxonomiques. À la demande de
lyonnaise. Il était évident que cet énorme travail devait se plusieurs collègues, j’ai introduit en outre des informations
faire avec la collaboration de nombreux collègues. C’est sur le caractère patrimonial des taxons et sur les menaces
pourquoi, en 2007, au cours de l’excursion de l’Association auxquelles ils sont soumis, partie qui constitue de fait un
française de lichénologie dans le Finistère, j’ai présenté mon début de liste rouge des lichens de France qui manquait
projet de Catalogue et lancé un appel à collaborer à ce tra- jusqu’ici.
vail. Cet appel a été entendu et des collaborateurs de plus en Bien entendu, toutes les données bibliographiques n’ont
plus nombreux m’ont rejoint, non seulement des Français, pas été acceptées aveuglément. D’une part, les publica-
mais également des collègues de pays limitrophes ayant tions antérieures à 1850, au contenu beaucoup trop incer-
l’habitude de travailler en France. Sans eux (voir p. 1 la liste tain, n’ont pas été considérées ; d’autre part, les données à
des collaborateurs), le présent travail n’aurait certainement l’évidence erronées ou seulement douteuses, qu’elles soient
pas pu voir le jour, au moins dans la forme et avec l’ampleur anciennes ou récentes, ont été rejetées et font l’objet d’une
que vous allez découvrir. Je suis tout particulièrement rede- ou de quelques lignes en remarque. Pour gagner de la place,
vable à mon ami Jean-Yves Monnat, qui a découvert un des publications anciennes reprises et révisées un peu plus
nombre impressionnant d’espèces non encore signalées dans tard par d’autres auteurs (par exemple Malbranche, 1870,
le Finistère, en Bretagne et même en France, a analysé de repris par Olivier, 1897, 1900, 1900-1903) n’ont pas été
nombreuses publications et a corrigé de nombreuses erreurs considérées sauf ponctuellement lorsque nécessaire.
dans le manuscrit du présent travail qu’il a relu trois fois (à Enfin se posait le problème de la précision des localisa-
divers stades de la rédaction). tions. Bien que dans ma base figurent nombre de données
Plusieurs choix étaient possibles : soit un contenu pure- à l’échelle stationnelle, comportant notamment les coor-
ment bibliographique comme les catalogues d’Espagne données géographiques et l’altitude, une répartition par
(Llimona et Hladun 2001) ou de Suisse (Clerc 2004), points sur une carte n’était pas envisageable, d’une part
soit un catalogue de données vérifiées par les auteurs (Die- parce qu’elle aurait nécessité plusieurs années supplémen-
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taires d’un labeur particulièrement fastidieux, d’autre part la nécessité de publier une deuxième édition corrigée et
parce que la localisation des données anciennes est souvent augmentée, d’autant plus que nous avons en outre ajouté
très imprécise. Souhaitant publier ce catalogue dans des d’autres types d’informations qui manquaient dans la pre-
délais raisonnables, j’ai donc adopté, comme bien d’autres mière édition : des indications géographiques après chaque
l’avaient déjà fait en France, le département comme unité référence bibliographique, permettant de connaître la
de base, puisque les départements sont suffisamment nom- contribution de chacune des publications à la répartition
breux et de superficie pas trop inégale, à l’exception des de tel ou tel taxon (voir p. 19 et 21) et deux statistiques,
nouveaux départements de l’Île-de-France, créés pour des l’une concernant le substrat, l’autre les types de thalle (voir
raisons démographiques, que nous avons regroupés en Seine la Conclusion, p. 1124).
s. l. et Seine-et-Oise s. l. Une cartographie par départements En raison de l’augmentation notable du volume (le
complète les indications du texte en permettant une visuali- nombre de pages passant de 1525 à 1581 malgré la sup-
sation immédiate de la répartition de chaque taxon. pression de l’Index des synonymes qui occupait 201 pages
Il va de soi que le présent travail reste imparfait : la dans la première édition) et des difficultés qu’il y aurait
bibliographie, bien que très riche, n’est pas du tout exhaus- eu à publier sur papier un tel travail, surtout à peine trois
tive ; 9 départements, comportant moins de 200 taxons, ans après la parution de la première édition, nous avons
restent très insuffisamment connus et devront faire l’objet choisi la publication électronique, de plus en plus répandue
de prospections dans les années à venir ; certaines espèces, aujourd’hui. Compte tenu de la facilité et de la rapidité de
particulièrement menacées dans un passé récent, devront la recherche dans un fichier électronique et du temps consi-
également faire l’objet de prospections pour s’assurer qu’elles dérable qui aurait été nécessaire à l’insertion des cartes dans
ne sont pas éteintes ; les données sur les menaces de nombre le texte principal du Catalogue (comme dans la première
de taxons mériteraient d’être réévaluées. édition), nous avons regroupé la totalité des cartes dans
Puisse ce travail constituer un point de départ pour un fichier séparé qu’il sera d’ailleurs possible de visualiser
de nombreuses nouvelles recherches sur les lichens et dans une fenêtre placée à côté de celle du texte principal de
champignons lichénicoles de France métropolitaine, qui l’ouvrage si l’on dispose d’un grand écran.
débouchent en particulier sur la réalisation de catalogues Nous espérons que cette nouvelle édition sera aussi utile
régionaux permettant une plus grande précision dans la que la première aux lichénologues amateurs et profession-
localisation des taxons ! nels et plus généralement aux naturalistes, toujours plus
Claude Roux nombreux grâce à l’action des associations les plus diverses,
et malgré la fin, tout à fait regrettable, des enseignements
Avant-propos à la deuxième édition naturalistes, du lycée à l’université, depuis les années 1980.
Claude Roux
(2017)
La parution du Catalogue, en décembre 2014, a donné Avant-propos à la troisième édition
un nouvel élan à la lichénologie française, en particulier
en suscitant de nouvelles vocations et en stimulant les
(2020)
recherches des lichénologues confirmés, notamment dans Après la parution de la deuxième édition du Catalogue
les départements jusqu’ici insuffisamment explorés. Un flot (Roux et coll. 2017), on aurait pu penser que le nombre
continu de nouvelles informations a régulièrement alimenté de nouvelles données lichénologiques se réduirait quelque
un supplément au Catalogue (outil de travail et de liaison peu. Il n’en a rien été. L’arrivée de nouveaux collabora-
entre les collaborateurs) qui n’a cessé d’augmenter pour teurs (nombre total de collaborateurs : 65 en 2014, 76 en
prendre, à la fin de 2016 et au début de 2017, une ampleur 2017 et 93 en 2020) a permis une meilleure couverture
considérable. Moins de trois ans après la parution de la du territoire, de nouvelles analyses de publications et de
première édition du Catalogue, 125 taxons ont été nou- plus nombreuses observations qui se sont traduites par une
vellement trouvés en France, 17 supprimés de la liste des augmentation notable du nombre de nouveautés par rap-
lichens de France et quelque 4900 données départementales port à 2017 : 166 taxons nouvellement trouvés en France
ajoutées (nouveautés et confirmations), concernant près de métropolitaine et quelque 5360 données départementales
2130 taxons, des modifications au statut patrimonial et à ajoutées (nouveautés et confirmations), concernant plus
l’évaluation des menaces d’assez nombreux taxons ont été de 2070 taxons. Dans la présente édition, un seul départe-
apportées et, dans le même temps, nombre de modifications ment compte moins de 200 taxons (contre 3 en 2017, 9 en
nomenclaturales proposées dans diverses publications ont 2014), tandis que 14 départements atteignent ou dépassent
été prises en considération. Tout ceci nous a convaincu de chacun les 1000 taxons (seulement 8 en 2014, 9 en 2017).
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Comme dans la précédente édition, de nombreux taxons l’exposé qui suit ne pouvant bien entendu pas être exhaustif,
ont fait l’objet de modifications concernant leur fréquence, nous nous sommes limités aux auteurs ayant produit des
leur statut patrimonial et l’évaluation des menaces, leur publications utilisables dans le présent catalogue (de floris-
répartition générale et leur écologie, tandis que nombre tique et de phytosociologie), à l’exclusion des autres travaux,
de modifications nomenclaturales proposées dans diverses notamment de systématique.
publications ont été acceptées ; l’introduction et la conclu-
sion ont été révisées et la bibliographie mise à jour. De Nylander à Harmand
Cette amélioration considérable du Catalogue n’aurait pu Nylander et ses élèves, 1850-1908
être menée à bien sans l’aide de tous les collaborateurs, plus William Nylander (1822-1899), finnois d’origine, mais
particulièrement de ceux qui m’ont aidé dans le regroupe- français d’adoption, attaché au Muséum national d’histoire
ment et le contrôle des informations reçues, entre autres par naturelle de Paris, a décrit environ 3000 taxons du monde
la vérification de nombreuses déterminations de spécimens, entier, dont un bon nombre d’Europe. Parmi ses publica-
la mise en forme adéquate des données avant leur importa- tions floristiques relatives à notre pays, nous retiendrons
tion dans ma base de données et la relecture du manuscrit surtout celles sur l’Auvergne (1856), la Bretagne (1861,
à divers stades de son élaboration. Dans ces tâches, je suis 1863), les Alpes du Dauphiné (1863), l’Île-de-France
tout particulièrement redevable à mes amis Chantal Van (1866, 1881, 1896, 1897), les Pyrénées-Orientales (1873,
Haluwyn, Jean Yves Monnat et Serge Poumarat dont le 1891) et la Corse (1878).
rôle a été déterminant dans ce travail collectif. Rapidement Nylander s’entoure d’élèves ou est en
C’est donc une édition substantiellement revue et aug- contact avec d’autres lichénologues qui s’appuient sur ses
mentée que nous mettons à la disposition des lichénologues nombreux travaux de taxonomie et de floristique et lui sou-
et naturalistes, en espérant qu’elle leur sera au moins aussi mettent leurs lichens à déterminer. Ce groupe, qui contri-
utile que les précédentes. bue ainsi à la connaissance floristique d’autres parties de la
Claude Roux France métropolitaine, comprend huit auteurs principaux.
• Édouard Lamy de la Chapelle (1804-1886), ban-
quier, a produit deux publications sur le Massif central
Bref historique (Mont-Dore et Haute-Vienne : 1880, 1881) et une sur les
Hautes-Pyrénées (1883).
Parmi les premiers auteurs ayant mentionné des lichens • Auguste-Marie Hue (1840-1917), abbé, dont les publi-
en France on peut citer Pitton de Tournefort (1725) et cations floristiques de France les plus connues portent sur le
Vaillant (1727) qui signalent dans la forêt de Fontaine- Cantal (1887, 1889), la Normandie (1890, 1891, 1894), la
bleau (Seine-et-Marne) 9 espèces nommées par des phrases Seine-et-Marne et l’Yonne (1893), la Savoie (1896), l’Ubaye
selon les usages antélinnéens. Roze (1881) en a fourni une (Alpes-de-Haute-Provence), les Landes (1908).
liste selon la nomenclature linnéenne : Cladonia gracilis, C. • Géraud Parrique (prénom parfois déformé en Gérard ;
pyxidata, Evernia prunastri, Sticta pulmonaria (nom actuel nommé également frère Gasilien ; 1851-1907), abbé, a
Lobaria pulmonaria), Umbilicaria murina (nom actuel U. publié sur le Massif central (Auvergne) et la Normandie
grisea), U. pustulata, Parmelia omphalodes, Parmelia perlata (Calvados : 1898).
(nom actuel Parmotrema perlatum) et Usnea « barbata » • Olivier-Jules Richard (1836-1896), procureur de la
(en fait U. sp. car U. barbata n’existe pas à Fontainebleau). République à Marennes (Charente-Maritime), est l’auteur
Par la suite, Villars (1789) sera l’un des premiers à décrire d’un catalogue des lichens des Deux-Sèvres (1878), d’une
plusieurs espèces nouvelles de lichens selon la nomenclature étude sur les substrats des lichens (1882) et a contribué pour
binomiale, dont Lichen intestiniformis Vill., L. ocellatus Vill. l’essentiel à la liste des lichens d’Eure-et-Loir (in Lefèvre
L. opuntioides Vill. et L. polygonius Vill. (noms actuels : 1866).
Brodoa intestiniformis, Xalocoa ocellata, Toninia opuntioides • Théodore-Polycarpe Brisson (1828-1891) a publié
et Aspicilia cinerea). un catalogue des lichens de la Marne (1875, 1876) et une
Dans le présent travail, nous avons décidé de prendre liste des lichens des environs de Château-Thierry (Aisne,
en considération les données bibliographiques seulement à département voisin de la Marne ; 1880, 1881).
partir de 1850. En effet, avant cette date, les données sont • Jean-Baptiste Ripart (1814-1878) a donné une liste
trop peu fiables car la connaissance des espèces est balbu- de quelques espèces rares ou nouvelles de la flore cryptoga-
tiante, les spécimens non étudiés au microscope (hormis mique du centre de la France (1876).
par l’Italien De Notaris à partir de 1846) et les localisa- • Alexandre Malbranche (1818-1888) a publié (1870,
tions géographiques généralement très vagues. Par ailleurs, 1881) un Catalogue descriptif des lichens de Normandie classés
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d’après la méthode du Dr Nylander en s’appuyant en partie Harmand et ses élèves, 1894-1913


sur les déterminations de Nylander et du lichénologue Peu après la publication des premiers travaux d’Olivier,
allemand Ferdinand Arnold. paraît sous la plume de Julien Harmand (1844-1915),
• Camille Flagey (1837-1898), ingénieur civil, aidé dans abbé, un volumineux Catalogue descriptif des lichens observés
ses déterminations essentiellement par Lamy de la Cha- dans la Lorraine qui, comme la flore analytique d’Olivier,
pelle et en partie par Nylander lui-même, a fait paraître est à la fois une flore et un catalogue. Puis, fort de son expé-
une volumineuse Flore des lichens de Franche-Comté (1882- rience sur la Lorraine et pouvant s’appuyer sur les travaux
1901), qualifiée de catalogue descriptif par son auteur, de ses prédécesseurs et sur un réseau de correspondants
incluant des clés dichotomiques et des descriptions des régionaux, il se lance dans la publication (1905-1913) de
espèces traitées. Ce bel ouvrage restera la seule publication son célèbre ouvrage Lichens de France. Catalogue systéma-
sur cette région jusqu’à une date récente. tique et descriptif qui reprend les mêmes principes que ceux
• Jules Dominique (1838-1902), abbé, lichénologue et de son catalogue de la Lorraine. Ce travail, absolument
surtout zoologue, est l’auteur de trois publications sur les remarquable et encore très utile aujourd’hui, reste malheu-
lichens dont son Catalogue des lichens de la Loire-Atlan- reusement inachevé à la mort de l’auteur puisque environ
seulement la moitié des espèces connues à l’époque y sont
tique (1884).
traitées. Pour plus de détails, voir Chipon (2018).
Olivier et ses élèves, 1880-1903 Parmi les élèves ou collaborateurs de Harmand, on
retiendra Georges Couderc (1850-1928) qui mentionne
Quelques dizaines d’années après les premières contribu- des espèces et localités nouvelles de petits lichens à cyano-
tions de Nylander, Henri Olivier (1849-1923) publie la bactérie, surtout du Midi (Couderc et Harmand 1906),
Flore analytique et dichotomique des lichens de l’Orne et les Venance Payot (1826-1902), naturaliste, qui a fourni avec
départements circonvoisins (1882-1884, 1892) qui, comme l’aide de Harmand une liste de plus de 300 lichens du mont
l’ouvrage de Flagey (voir ci-dessus), est à la fois une flore, Blanc (Payot 1861, Payot et Harmand 1901) et Charles –
avec des clés dichotomiques et des descriptions détaillées Joseph Pitard qui a surtout travaillé hors de France métro-
de chaque espèce, et un catalogue (sous la rubrique Habi- politaine, mais a publié (1902 : cxxix– cxxx) un modeste
tat). Quelques années plus tard, Olivier étend ce travail inventaire de deux stations du département de la Gironde.
préliminaire à l’ensemble de l’ouest et du nord-ouest de la
France (Olivier 1897, 1900, 1900-1903) en prenant en Autres auteurs
considération des travaux locaux antérieurs, notamment Nous mentionnons ici divers auteurs ne pouvant être
de Hue (Normandie : voir plus haut), Auguste Le Jolis affiliés aux précédents et de moindre importance pour la
(1859 : Manche), Malbranche (Normandie : voir plus connaissance de la lichénoflore française.
haut), Charles-Armand Picquenard (1904 : Finistère), • Jean Müller du canton d’Argovie (1828-1896), encore
Monguillon (Sarthe : voir plus loin), Richard (1878 : nommé Johannes Müller Argoviensis, auteur suisse,
Deux-Sèvres ; voir plus haut), Weddell (1875 : île d’Yeu, directeur du jardin botanique de Genève, doit être men-
Vendée ; voir plus loin). Ce remarquable travail de syn- tionné pour sa contribution à la connaissance des lichens
thèse va non seulement constituer une mise au point des du mont Salève (Haute-Savoie), plus particulièrement pour
son ouvrage Principe de classification des lichens et énuméra-
connaissances lichénologiques sur l’Ouest et le Nord-Ouest,
tion des lichens des environs de Genève (1862).
mais également donner un essor considérable à la liché-
• Camille Grognot (1792-1869) est l’auteur d’un cata-
nologie française, en mettant à la disposition de tous une
logue des « plantes cryptogames cellulaires du département
somme d’informations taxonomiques et floristiques. Oli-
de Saône-et-Loire », incluant les lichens (1863).
vier (1901-1903) contribue également à la connaissance • Louis Companyo (1781-1871), directeur-conserva-
des lichens des Pyrénées-Orientales. teur du musée de Perpignan, a publié l’Histoire naturelle
Parmi les élèves d’Olivier, il faut surtout mentionner du département des Pyrénées-Orientales dont une partie est
Eugène-René Monguillon (1865-1940), instituteur, qui consacrée aux lichens (1864).
a réalisé (1900-1901) une belle monographie des lichens de • Pierre-Louis Crouan (1798-1871) et Hippolyte-Marie
la Sarthe, selon les mêmes principes que ceux d’Olivier, Crouan (1802-1871), frères, pharmaciens à Brest, surtout
et Amédée Laronde (1867-1922), abbé, auquel on doit connus comme algologues de réputation internationale,
notamment (1889-1902) une liste des lichens des environs font paraître (1867) une Florule du Finistère dont une partie
de Moulins (Allier). concerne les lichens et les champignons non lichénisés (y
9

compris certains lichénicoles), parmi lesquels de nouvelles Georges Clauzade (voir plus loin Clauzade et ses élèves),
espèces. on doit mentionner :
• Hugh Algernon Weddell (1819-1877), physicien et • François Marc (1862-1912), instituteur à La Salvetat-
botaniste d’origine anglaise, mais ayant vécu la plus grande d’Agout, qui publie en 1908 un catalogue du mont Aigoual
partie de sa vie en France, est connu davantage pour ses et du bassin supérieur de la Dourbie (départements de
travaux sur les plantes vasculaires que sur les lichens, ces l’Aveyron et du Gard) ;
derniers se limitant à quatre publications sur la Vienne • André de Crozals (1861-1932), mycologue et liché-
(Poitiers et Ligugé : 1873), l’Hérault (Agde : 1874) et la nologue, un extraordinaire découvreur de lichens (nom-
Vendée (île d’Yeu : 1875). breuses espèces nouvelles décrites par Bouly de Lesdain,
• Louis Mure Ravaud (1822-1898), abbé, bryologue par exemple Gyalecta crozalsii), auquel on doit beaucoup
et lichénologue, est connu pour ses listes de lichens du pour la connaissance des lichens du massif du mont Blanc
Dauphiné (Ravaud 1860, 1881-1884). (1910), de l’Hérault (1908, 1909, 1910, 1912-1914), du
• Félix Hy (1853-1918), abbé, professeur à la faculté Var (1923, 1924, 1929, 1931) et de la Corse (1923) ;
catholique d’Angers, a publié notamment une liste des • Alexis Félix Jeanjean (1867-1941), directeur d’école
lichens récoltés pendant la session de Millau de la Société à Villeneuve-sur-Lot, qui fait paraître, en 1925, une liste
botanique de France (1886) et un essai sur les lichens de des lichens du Lot-et-Garonne déterminés par Bouly de
l’Anjou (1893) qui est resté inachevé (limité aux Collema- Lesdain.
taceae et aux Lichinaceae).
• Paul Cozette (1869-1927), bryologue et lichéno- Maheu et Gillet
logue, correspondant du ministère de l’instruction publique • Jacques Maheu (1873-1937), docteur en médecine, a
à Noyon, est l’auteur d’un catalogue des lichens du nord de étudié les lichens des hauts sommets de la Tarentaise (1907)
la France (1906). et des environs d’Aix-en-Provence (1930-1931), mais il est
• Antoine Magnin (1848-1926), médecin et profes- surtout connu par son travail sur la Corse (1914, 1926)
seur de botanique de la faculté des sciences de Besançon, a effectué en collaboration avec Gillet. Il a également publié
publié notamment sur les lichens de l’Ubaye (1876, 1877). sur la flore lichénique de l’Alsace avec Werner (1933-
• François Puget (abbé), a publié en 1866 une liste des 1934).
lichens de la région qui s’étend du mont Salève à la mon- • Abel Gillet (1857-1927), instituteur puis fonction-
tagne du Vuache (Haute-Savoie). naire, outre son travail sur la Corse avec Maheu (voir ci-
dessus), a publié plusieurs notes sur les lichens de Seine-et-
De Bouly de Lesdain à Werner Marne (de 1925 à 1928).
Bouly de Lesdain et ses élèves
Maurice Bouly de Lesdain (1869-1965), médecin, est Choisy
connu pour ses nombreuses publications de floristique et Maurice Choisy (1897-1966 ; Choisy est le pseudo-
de taxonomie des lichens, dont une thèse de l’université nyme de Pautré), artisan bijoutier, est surtout connu par
de Paris (1910). Parmi ses publications essentiellement son Catalogue des lichens de la région lyonnaise (1949-1954)
floristiques, on peut citer celles sur la région de l’Île-de- qui, outre une classification particulièrement originale
France (1905, 1907, 1908, 1911, 1948, 1951), la Haute- (dont certains genres ont été repris par Hafellner 1984),
Saône (1906), le Pas-de-Calais et surtout le Nord (1910, recense tous les lichens mentionnés dans une vaste région
1912, 1914, 1915, 1920), les Alpes-Maritimes (1949 : deux incluant non seulement le Lyonnais s. s. (Loire, Rhône),
publications), les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse mais s’étendant jusqu’au Forez (Haute-Loire et Puy-de-
(1952). Parmi ses publications taxonomiques, outre les Dôme), au Vivarais (Ardèche), au Bugey (Ain), au sud du
taxons nouveaux publiés dans sa thèse (1910), on doit men- massif du Jura, à la Savoie (Savoie et Haute-Savoie) et au
tionner sa série de publications de taxons nouveaux ou Dauphiné (Hautes-Alpes et Isère). Outre des observations
intéressants sous le titre Notes lichénologiques (numérotées originales, la plupart des mentions proviennent de la litté-
de 1 à 43). En raison de la destruction de son herbier pen- rature, en particulier de Crozals (1910), Flagey (1882-
dant le bombardement de la ville de Dunkerque (1944), 1883), Grognot (1863), Harmand (1905-1913), Hue
de nombreux types publiés antérieurement à cette date ont (1896), Magnin (1881-1884), Maheu (1907).
disparu ce qui rend difficile la compréhension de nombre
de ses nouveaux taxons. des Abbayes et ses élèves
Bouly de Lesdain a aidé, notamment par ses détermi- Henry des Abbayes (1898-1974), professeur de bota-
nations, de nombreux lichénologues, parmi lesquels, outre nique à l’université de Rennes, a travaillé à ses débuts sur la
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flore et la végétation du Massif armoricain. Outre quelques Comité de pilotage du programme CoLiBry en tant que
notes de floristique (1924, 1926, 1933, 1936), il publie une lichénologue.
thèse de la faculté des sciences de Paris en 1937, La végéta- • Jean-Yves Monnat (1942-), maître de conférences en
tion lichénique du Massif armoricain. Étude chorologique et zoologie à l’université de Rennes, spécialiste de la biologie
écologique, qui contient de nombreuses données que nous des populations d’oiseaux de mer et surtout naturaliste com-
avons utilisées dans le présent catalogue. Quelques unes de plet, auteur ou coauteur de plusieurs livres d’ornithologie et
ses publications sont consacrées aux Pyrénées-Orientales sur la nature en Bretagne, est l’élève de Louis Jean-Claude
(1932) et au Massif central (1934, 1935, 1936). Puis il se Massé en ce qui concerne les lichens. Il a contribué à la
spécialise dans le genre Cladonia et oriente ses recherches découverte de nombreuses espèces de lichens et de cham-
surtout sur les macrolichens tropicaux. pignons lichénicoles non encore mentionnées dans le Finis-
• Marie-Agnès Letrouit-Galinou (1931-), avant d’in- tère, la Bretagne, le département de la Manche et même la
tégrer le laboratoire du Professeur Marius Chadefaud pour France, en particulier Trimmatothelopsis versipellis dont la
des recherches sur la structure des asques et le développe- position taxonomique a pu être précisée grâce au matériel
ment de l’appareil reproducteur des ascolichens, a débuté qu’il a récolté (Gueidan et al. 2014). Il a guidé (avec Joël
dans le laboratoire d’Henri des Abbayes, où elle travaillait Esnault), sous la direction de Robert Boumier, la session
sur la flore et la végétation de la Mayenne, et a produit deux de l’AFL en Ille-et-Vilaine et Morbihan en 2014 (Mon-
publications (Galinou 1954, 1955). nat et al. 2016), organisé et guidé (avec David Vaudoré,
Séverine Stauth, Rémy Ragot, Joël Esnault et Julien
• Maryvonne Josien a fait paraître une publication sur
Lagrandie) la session de 2016 dans la Manche (Monnat
la répartition de Strigula nitidula en France et deux publi-
et al. 2018), organisé et guidé la session de 2019 dans le
cations sur les Pyrénées-Atlantiques (1964, 1965).
Finistère et contribué à cinq publications de floristique sur
• Louis Jean-Claude Massé (1937-2013), maître de
les lichens du Massif armoricain (Durfort et al. 2016,
conférences au Laboratoire de botanique de l’université de
Esnault et al. 2016, 2017, 2019, 2020). Il fait partie du
Rennes, a étudié la flore et la végétation du Massif armori-
Comité de pilotage du programme CoLiBry.
cain, plus particulièrement des « schistes » rouges cambriens
des environs de Rennes (1964) et des îles Glénan (1966). Werner et Deschâtres
Il a publié dans plusieurs notes ses découvertes floristiques
Roger-Guy Werner (1901-1977), professeur à la faculté
faites dans le Massif armoricain, se limitant systématique-
des sciences de Nancy, outre ses recherches sur le Maroc,
ment à celles qu’il estimait sortir de l’ordinaire (1960, 1964,
a surtout étudié le massif des Vosges (1933-1934, 1962,
1965, 1966, 1967, 1970, 1973). Par la suite il a surtout 1969 ; 1957 in Courbet et al.) et la Corse, en grande par-
travaillé sur les Terres australes. tie en collaboration avec Deschâtres (Werner et Des-
Trois élèves de Louis Jean-Claude Massé sont considérés châtres 1968, 1970, 1974), et il a publié sur la Corse une
ici-même. synthèse phyto- et paléo-géographique incluant une liste
• Gilles Bretagne (1966-) a produit deux publications des lichens de Corse (Werner 1973).
sur la flore et la végétation lichéniques du département de Robert Deschâtres (1923-2016), instituteur dans
Mayenne (1992, 1993). l’Allier, est également connu pour des publications de flo-
• Joël Esnault (1957-), surtout connu par sa thèse sur le ristique sur le Massif central, département de l’Allier (Des-
genre Aspicilia (1985), est également l’auteur d’un mémoire châtres 1962, 1972, 1978).
de DEA (1981) sur la végétation bryo-lichénique de la forêt
de Paimpont (Ille-et-Vilaine) dont les résultats floristiques Autres auteurs
ont été utilisés dans le présent catalogue. Il a guidé (avec • Léopold Berner (1891-19xx, date de décès inconnue),
Jean-Yves Monnat), sous la direction de Robert Boumier, professeur de sciences naturelles à Marseille, est l’auteur de
la session de l’AFL en Ille-et-Vilaine et Morbihan en 2014 nombreuses notes naturalistes, parmi lesquelles deux publi-
(Monnat et al. 2016), organisé (avec Jean-Yves Monnat, cations floristiques sur les lichens : Haut-Queyras (1945) et
David Vaudoré, Séverine Stauth, Rémy Ragot et Julien environs de Marseille (1947).
Lagrandie), la session dans la Manche en 2016 (Monnat • Raymond Dughi (1898-1977), conservateur du
et al. 2018) et contribué à cinq publications floristiques sur Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence, outre la
les lichens du Massif armoricain (Esnault 2018, Esnault description de quelques espèces nouvelles (1932, 1933,
et al. 2016, 2017, 2019, 2020). Il est également l’auteur 1936), est l’auteur, avec François Ducos (Ducos et al.
d’une clé de détermination électronique des lichens du Mas- 1935), d’une étude sur les lichens pinicoles en Basse-Pro-
sif armoricain, LikArmor (Esnault 2016), et fait partie du vence et dans les autres régions françaises (on y trouve des
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données originales sur les Bouches-du-Rhône, le Var, les l’Association des naturalistes de la vallée du Loing et du
Alpes-Maritimes, le mont Ventoux (Vaucluse), l’Ariège et massif de Fontainebleau (ANVL) et des Naturalistes pari-
des données bibliographiques sur la France). siens, une à deux fois par an, une excursion lichénologique
en forêt de Fontainebleau avec la collaboration de Pierre
Clauzade et ses élèves Doignon, infatigable collecteur des données lichénolo-
Georges Clauzade (1914-2002), professeur agrégé de giques et bryologiques de l’époque.
sciences naturelles, est l’auteur de plusieurs ouvrages qui • José Mattei, maître de conférences à l’université d’Aix-
ont fait progresser d’une manière décisive la lichénologie Marseille II, est l’auteur de trois publications sur la végéta-
en France : Les lichens. Étude biologique et flore illustrée tion lichénique de Marseille (1970, 1972).
(Ozenda et Clauzade 1970), dont il est l’auteur princi- • René Prin (1900-1989) a publié un catalogue des
pal contrairement à ce que pourrait laisser croire l’ordre lichens de l’Aube (1983).
des auteurs, Likenoj de Okcidenta Eŭropo (Clauzade et • Yves Rondon (1914-2006), technicien CNRS à la
Roux 1985), flore des lichens d’Europe occidentale, et faculté de pharmacie de Marseille, est coauteur de plusieurs
Nelikeniĝintaj fungoj likenloĝaj (Clauzade et al. 1989), publications avec Georges Clauzade (voir plus haut), et
flore des champignons lichénicoles non lichénisés du d’autres travaux concernant la flore et la végétation des
monde. Il ne s’est pas contenté de produire ces outils de lichens des Alpes-de-Haute-Provence (1948), du Var (1949,
détermination, base indispensable aux progrès de la liché- 1953, 1957, 1971, 1972, 1973), du mont Ventoux (1951,
nologie, mais à en outre grandement contribué à la connais- 1958), des Bouches-du-Rhône (1953, 1963), de la Corse
sance de la flore et de la végétation des lichens de France : (Nicoli et Rondon 1959), tandis que sa fille, Mireille
Pyrénées-Orientales (1950), Haute-Loire (1953, 1955), Rondon-Seidenbinder, a publié en 1983 un inventaire
Hautes-Alpes (1959), mont Aigoual (1961 : trois publica- des lichens corticoles de l’île de Port-Cros.
tions), Bouches-du-Rhône (Clauzade 1969, 1970), Savoie • Claude Roux (1945-), directeur de recherche au
(Asta, Clauzade et Roux 1972, 1973, 1974, 1976), Gard CNRS à Marseille, coauteur de Likenoj de Okcidenta
(Clauzade et Roux 1972) et midi de la France en général Eŭropo (Clauzade et Roux 1985), de Nelikeniĝintaj fun-
dans la série Quelques lichens intéressants pour la flore fran- goj likenloĝaj (Clauzade et al. 1989) et de deux révisions
çaise méridionale (de 1963 à 1974) et dans une importante du genre Acarospora (Clauzade et Roux 1982, Roux et
étude de lichénosociologie (Clauzade et Roux 1975). al. 2019), est également auteur de nombreuses publications
La parution des diverses flores de Clauzade et al., ainsi relatives à la flore et à la végétation, la plupart en collabora-
qu’une importante publication sur le genre Acarospora tion avec ses élèves (voir plus loin : Association française de
(Clauzade et Roux 1982) permettent l’émergence de lichénologie) ou avec Georges Clauzade (voir plus haut).
nombreux lichénologues, en France et en Catalogne espa- Ces publications portent sur :
gnole, dont beaucoup se réclament de l’« école Clauzade », – la phytosociologie et l’écologie des lichens du midi de la
d’autant plus que Clauzade n’est pas avare de sa peine pour France et des Alpes : Asta, Clauzade et Roux 1973, Clau-
déterminer les très nombreux lichens qu’on lui soumet. zade et Roux 1975, Asta et Roux 1977, Rieux, Ritschel
• Juliette Asta (1941-), maître de conférences à l’uni- et Roux 1977, Roux 1978, Roux 1981, Abbassi-Maaf et
versité de Grenoble, a non seulement collaboré avec G. Roux 1987, Ménard et Roux 1991, Bricaud et Roux
Clauzade et C. Roux à plusieurs travaux sur la flore et (1991, 1994), Roux 2004 ;
la végétation des lichens de Savoie (voir plus haut), mais – des inventaires de sites remarquables, de réserves natu-
est l’auteur de plusieurs autres publications sur l’Isère relles et de parcs nationaux : le parc national de la Vanoise
(1970, 1972, 1973), les Alpes-de-Haute-Provence (1972), (Asta, Clauzade et Roux 1972), le site des Fosses-de-
la Haute-Savoie (1975), le massif des Vosges (Asta et al. Fournès dans le Gard (Clauzade et Roux 1972), la réserve
1983), les Hautes-Alpes (Asta et al. 1993) et les Alpes dans de la Grand-Pierre et de Vitain dans le Loir-et-Cher (Roux
leur ensemble (Asta et Roux 1977). et al. 1999, 2000, 2001), le massif de la Sainte-Baume
• Jean-Claude Boissière (1937-), maître de conférences (Roux et Gueidan 2002), le parc national des Cévennes
à l’université de Paris 6, est l’élève de Clauzade en ce qui (Roux et al. 2005, 2006, 2007, 2008, 2009), l’île d’Yeu
concerne ses travaux de floristique qui portent sur l’Île- (Boumier et al. 2011), des réserves naturelles des Pyrénées-
de-France (1979, 1990 – trois publications dont une avec Orientales (Roux, Masson et al. 2011), le parc national
F. Rose), l’Aube (Boissière et Van Haluwyn 1987), la des Pyrénées (partie Hautes-Pyrénées : Florence et coll.
Haute-Savoie (Boissière et al. 1989), le Briançonnais 2019), le parc national du Mercantour (Roux 1984, Roux
(Asta et al. 1993) et l’Auvergne (Boissière 1994, 1995). et al. 2011-2015), la réserve naturelle intégrale du Lauvitel,
De 1965 jusque vers 1980, il a organisé dans le cadre de en Isère (Bertrand et Roux 2018) ;
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– la floristique des lichens, surtout du Midi, plus parti- sous la direction de Jean-Claude Boissière) et des stages
culièrement de la Provence : série Champignons lichénisés sur la connaissance des lichens, par exemple celui sur le
ou lichénicoles intéressants pour la flore française méridionale, genre Usnea (2010) dirigé par Philippe Clerc. L’ensemble
puis Champignons lichénisés ou lichénicoles de la France méri- des activités de l’AFL depuis 40 ans est détaillé par Van
dionale : espèces nouvelles ou intéressantes (Roux 1976, 1977, Haluwyn et Gavériaux (2016). Depuis sa fondation, la
1982, Abbassi Maaf et Roux 1985, Bricaud et Roux connaissance des lichens en France n’a cessé de progresser,
1990, 1991, Bricaud et al. 1993 – deux publications –, surtout depuis une vingtaine d’années. Parmi les membres
Roux et al. 2003) ; de l’AFL ayant produit des publications utilisées dans le
· autres publications sur le Midi : Alpes-de-Haute-Pro- présent catalogue, on doit citer Clauzade et plusieurs de
vence (Méric et al. 2018, Roux 2016), Ardèche (Gueidan ses élèves, notamment J. Asta, J.-C. Boissière, R. Prin, et
et Roux 2003), Bouches-du-Rhône (Roux et Poumarat C. Roux (voir plus haut), ainsi qu’une quarantaine d’autres
2015), Gard (Roux 1967, Rieux et Roux 1969), Drôme lichénologues (voir ci-dessous).
(Roux (coll. Uriac) 2018), Tarn-et-Garonne (Roux • Laleh Abbassi Maaf (1957-), élève de C. Roux (voir
2016), Var (Abbassi-Maaf et Roux 1985, Roux et coll. plus haut), a publié une étude phytosociologique sur les
2017), Vaucluse (Méric et al. 2019) ; peuplements lichéniques corticoles de la chênaie verte dans
· sur les Alpes françaises : Alpes dans leur ensemble le Var (Abbassi Maaf et Roux 1987) et a contribué à la
(Roux et al. 2003), Alpes-de-Haute-Provence (Roux et connaissance de la lichénoflore du Var (Abbassi Maaf et
Bertrand 2016), Drôme (Roux 2017, Vercors), Savoie Roux 1985, 1987).
(Meyer, Roux et Sollier 1982), Haute-Savoie (Boissière • Martine Aïtelli (1952-), technicienne de laboratoire,
et al. 1989, Gueidan et Roux 2002) ; a contribué, avec J.-C. Méric, à la connaissance de la flore
· sur le Massif central : Cantal (Houmeau et Roux 1981, lichénique de Provence, en particulier des Bouches-du-
1982) ; Causses (Houmeau et Roux 1988) ; Rhône.
· sur les Pyrénées (Houmeau et Roux 1991 ; Poumarat • Renée Baubet (1932-2010), mycologue et lichéno-
et coll. 2014) ; logue, a participé à la direction de la session de l’AFL en
· sur le Centre-Ouest : Houmeau et Roux (1982, 1984) ; Haute-Savoie (AFL (collectif ), 2002) et, avec J.-M. Sussey,
· sur le Massif armoricain (Durfort et al. 2016, de 2004 à 2010, à la série Les fiches du débutant (voir plus
Esnault et al. 2016, 2017, 2019, 2020) ; loin).
· sur la Seine-et-Marne : Diederich et Roux (1991) ; • Corinne Bauvet (1965-), attachée scientifique à la
· sur la Marne : Déruelle, Lallemand et Roux (1979). Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature pour
Deux volumineux catalogues régionaux ont été publiés le département de l’Ardèche (FRAPNA 07), a publié un
sur le Languedoc-Roussillon (Roux et al. 2006, 2007) et la catalogue des lichens de l’Ardèche (2005, 2007, 2009) et
Corse (Roux et coll. 2012, 2013). le compte rendu de l’excursion de l’AFL en Ardèche (Bau-
L’ensemble de ces publications donne des informations vet et coll. 2009). Elle est l’auteur de plusieurs inventaires
sur les départements 04, 05, 06, 07, 11, 12, 13, 15, 17, 2A, floristiques sur l’Ardèche (2005, 2006, 2009, 2010, 2011,
2B, 26, 29, 30, 34, 35, 38, 41, 48, 50, 51, 65, 66, 73, 74, 2012, 2013), de l’inventaire de six réserves naturelles du
77, 79, 82, 83, 84, 85, 90. Puy-de-Dôme (2010, 2012, 2013, 2015, 2018) et de la
Enfin, il publie régulièrement sur son site internet Loire (2015) et a contribué à l’inventaire des lichens du
une Liste des lichens et champignons lichénicoles de France parc national des Cévennes (Roux et al. 2008) et du parc
métropolitaine, mise à jour régulièrement (Roux et coll. national du Mercantour (Roux et al. 2011-2015).
2019/04/02) et fait partie des experts de CoLiBry en tant • Robert Bégay (1927-2016) est l’auteur de plusieurs
que lichénologue. notes sur le département des Charentes (de 1997 à 2000).
• Jean Vivant (1923-2010), professeur agrégé de sciences • Michel Bertrand (1961-), ingénieur chimiste, outre
naturelles, est l’auteur d’un catalogue des lichens des Pyré- la description d’espèces nouvelles, a participé à l’inventaire
nées occidentales françaises et espagnoles (1988). des lichens de l’île d’Yeu (Boumier et al. 2011) et à celui
des lichens du parc national du Mercantour (Roux et al.
L’Association française de lichénologie (AFL) 2011-2015), collaboré au Catalogue des lichens de Corse
En 1976 plusieurs lichénologues français, dont G. Clau- (Roux et coll. 2013), a organisé et dirigé (avec C. Roux)
zade, fondent l’Association française de lichénologie dans la session de l’AFL de 2014 en Haute-Ubaye (Bertrand,
le but de promouvoir l’étude des lichens notamment en Roux et coll. 2016), contribué aux sessions dans les Pyré-
France. Elle organise chaque année des excursions sur le nées-Orientales (Poumarat et coll. 2014) et les Hautes-
terrain, des séances de détermination (à Fontainebleau, Pyrénées (Florence et coll. 2019), à la connaissance des
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cyanolichens de Côte-d’Or (Vallade et al. 2018) et réalisé • Bernard Chipon (1944-), régisseur au tribunal de
l’inventaire des lichens et champignons lichénicoles de la grande instance de Saint-Dié, bryologue et lichénologue,
réserve du Lauvitel en Isère (Bertrand et Roux 2018). s’est surtout intéressé à la lichénoflore du nord-est de la
• Catherine Biache (1986-), ingénieure, a contribué France (Alsace et Lorraine) sur laquelle il a publié un cata-
à l’inventaires des lichens de quatre réserves biologiques logue (1995, 1997) et de nombreuses notes (Chipon de
(d’Oléron en Charente-Maritime, des vallons de Gorze en 1994 à 2000 ; Chipon et al. de 1988 à 2006). Il a organisé
Moselle, de Revuaire dans les Alpes-de-Haute-Provence et et dirigé la session de l’AFL dans les Vosges (2006), par-
de la Gardiole à Marseille (Biache et Darnis 2019, Biache ticipé à l’organisation de celle du Lot et de la Dordogne
et Gattus 2017, Biache et al. 2019, deux publications). (avec Jean-Louis Farou) en 2015, et publié une biographie,
• Michel Botineau (1948-), professeur de botanique (incluant une bibliographie détaillée), de l’abbé Harmand
et cryptogamie à l’université de Limoges, et Askolds Vilks (Chipon 2018).
(1944-), maître de conférences de biologie végétale à l’uni- • Philippe Clerc (1955-), coresponsable des herbiers des
versité de Limoges, ont guidé l’excursion de l’AFL dans le Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève,
Limousin (AFL (collectif ) 1984, 1985). conservateur responsable des collections cryptogamiques,
• Marc Boulanger (1976-) et Nicolas Malle (1977-), surtout connu pour ses publications de systématique sur
professeurs de biologie et géologie, ont dirigé l’excursion de les macrolichens, plus particulièrement sur le genre Usnea,
l’AFL en 2008 sur le littoral du Pas-de-Calais (Boulanger et pour son Catalogue des champignons lichénisés de Suisse
et al. 2010). (Clerc 2004), a contribué à la connaissance de la flore
• Robert Boumier (1940-), ingénieur d’exécution, a lichénique du mont Salève (1988), des Alpes (Roux et al.
organisé la session lichénologique de l’AFL dans la Vendée 2003), de la Corse (Gonnet et al. 2013 ; Roux et al. 2013,
(surtout l’île d’Yeu) et la Loire-Atlantique en 2009 (Bou- deux publications) et des Hautes-Pyrénées (Florence et
mier et al. 2011) et celle en Ille-et-Vilaine et Morbihan en coll. 2019).
2014 (Monnat et al. 2017). • Olivier Daillant (1954-), interprète de conférence, a
• Olivier Bricaud (1965-), ingénieur territorial, élève organisé et dirigé la session lichénologique de l’AFL dans
de C. Roux (voir plus haut), est l’auteur d’une importante le Mâconnais (1996).
thèse (1996, publiée en 2004) sur les peuplements liché- • Thomas Darnis (1975-), chargé de mission envi-
niques corticoles sciaphiles et foliicoles méditerranéens de la ronnement à l’Office national des forêts, a participé à la
France méridionale, d’inventaires sur des sites remarquables série Contributions à l’inventaire des lichens et champignons
ou des réserves de Provence (2004, 2005, 2006, 2007), lichénicoles de France (Darnis in Collectif 2017, 2018) et
d’une volumineuse publication sur le Finistère (Bricaud contribué à l’inventaire de de la réserve biologique intégrale
2008) ; il a également contribué à la série Champignons d’Oléron (Biache et Darnis 2019).
lichénisés et lichénicoles de la France méridionale : espèces nou- • Jeannine Demeulant (1942-), professeur de biochi-
velles et intéressantes (voir plus haut : C. Roux) et a participé mie, a collaboré avec Marie-Claude Derrien (voir ci-des-
à divers inventaires avec C. Roux, plus particulièrement sous) à l’étude des lichens de la région Centre.
ceux sur le Loir-et-Cher (Roux et al. 1999, 2000, 2001), les • Marie-Claude Derrien (1953-), institutrice, a étudié
Cévennes (Roux et al. 2005-2009), les Pyrénées-Orientales les lichens de l’île d’Ouessant (2012) et, avec la collabora-
(Roux, Masson et al. 2011) et le parc national du Mercan- tion de Jeannine Demeulant et Christophe Caugant,
tour (Roux et al. 2011-2015). apporté une contribution décisive à la connaissance des
• Gabriel Carlier (1953-), chargé de recherche en lichens de la région Centre, en particulier des départements
sciences de la Terre à l’Institut de recherche pour le déve- d’Indre-et-Loire et d’Eure-et-Loir (Derrien et al. 2018,
loppement (IRD), détaché au Muséum national d’histoire 2019).
naturelle, a étudié la lichénoflore de l’Île-de-France, de la • Arnaud Descheemacker (1980-), botaniste au
Haute-Normandie (Eure), des Pays-de-Loire (Loire-Atlan- Conservatoire botanique du Massif central, a participé à la
tique, Maine-et-Loire), du Gers et de la Bourgogne (Nièvre, série Contributions à l’inventaire des lichens et champignons
Yonne). Les données qu’il a rassemblées, utilisées dans le lichénicoles de France (Descheemacker in Collectif 2017,
présent catalogue, n’ont pas été publiées hormis Carlier 2018).
2008, Carlier et Arluison 2012 et Monnat et al. (2017). • Gilles Détriché (1948-), enseignant, a organisé une
• Christophe Caugant (1975-), chargé de gestion d’es- excursion consacrée aux peuplements de lichens littoraux à
paces naturels sensibles au Conseil départemental d’Indre- Erquy (Côtes-d’Armor) en 2012 et participé à l’organisation
et-Loire, a collaboré avec Marie-Claude Derrien à l’étude de la session de l’AFL en Ille-et-Vilaine et Morbihan en
des lichens de l’Indre-et-Loire (Derrien et al. 2018). 2014 (Monnat et al. 2016).
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• Paul Diederich (1959-), professeur de mathéma- 2005, Farou 2010, 2011 et 2012, Gonnet et Gonnet et
tiques, collaborateur scientifique au Musée national d’his- coll. 2013, Roux et coll. 2013 (deux publications)).
toire naturelle de Luxembourg, qui a participé à la rédac- • Yorick Ferrez (1969-), botaniste, directeur scienti-
tion de Nelikeniĝintaj fungoj likenloĝaj (Clauzade et al. fique du Conservatoire botanique de Franche-Comté, a
1989), est également l’auteur d’une révision des hétéroba- contribué à la connaissance des lichens de Franche-Comté
sidiomycètes lichénicoles (1996) et le coauteur de plusieurs par de nombreuses données consignées dans le présent cata-
œuvres concernant la Belgique, le Luxembourg et les parties logue, mais non publiées par ailleurs, par son aide sur le
voisines du nord de la France : un catalogue des lichens et terrain lors de l’excursion de l’AFL dans le massif du Jura
champignons lichénicoles (Diederich et Sérusiaux 2000), (Martin et al. 2018) et par une publication de floristique
des clés de détermination des macrolichens (Sérusiaux et (Bailly et al. 2012).
al. 2004), plusieurs publications de phylogénie moléculaire • Étienne Florence (1967-), garde au Parc national des
sur les lichens et surtout les champignons lichénicoles non Pyrénées, a organisé la session dans les Hautes-Pyrénées et
lichénisés (voir la Bibliographie), une classification et liste publié son compte rendu (Florence et coll. 2019).
des champignons lichénicoles du monde (Diederich et • Corinne Frachon (1975-), cheffe de projet du Réseau
al. 2018), deux sites internet sur les lichens et champi- habitats-flore de l’Office national des forêts, et Benoît
gnons lichénicoles (de Belgique, Luxembourg et nord de Offerhaus (1975-), botaniste au Conservatoire botanique
la France (Diederich et al. 2019) et du monde (Lawrey national méditerranéen de Porquerolles, ont étudié la liché-
et Diederich 2018)), plusieurs publications de floristique noflore des Alpes-Maritimes où ils ont découvert nombre
(Diederich 1987, Diederich et al. 1988, 1991, 2006, d’espèces intéressantes dont une seule, Verrucaria geophila,
2012, Eichler et al. 2010, Ertz et al. 2008, Sérusiaux a fait l’objet d’une publication (Frachon et Offerhaus
et al. 2001, 2003, 2006, Sparrius et al. 2002). Il a contri- 2007) et réalisé deux inventaires dans le Var (Frachon
2011) et les Alpes-Maritimes (Frachon 2011). Corinne
bué également à la connaissance de la flore des lichens et
Frachon a en outre contribué à l’inventaire des réserves
champignons lichénicoles d’autres régions françaises : la
biologiques de Revuaire dans les Hautes-Alpes et de la Gar-
Seine-et-Marne (Diederich et Roux 1991), les Pyrénées-
diole à Marseille (Biache et al. 2019, deux publications).
Atlantiques (Etayo et Diederich, de 1995 à 2000) et la
• Alain Gardiennet (1970-), professeur de mathéma-
Lorraine (Signoret et Diederich 2000, 2003).
tiques, mycologue amateur spécialisé dans l’étude des pyré-
• Pierre Dufrêne (1966-), expert en faune, flore et patri-
nomycètes, est devenu spécialiste des champignons liché-
moine naturel, a contribué à la connaissance de la lichéno-
nicoles de France et plus particulièrement de Bourgogne
flore du département de la Manche (Coste et Dufrêne
(Gardiennet 2012, 2013, Gardiennet et Lechat 2011,
2009). Gardiennet et Roux 2013). Il a organisé et guidé en 2015,
• Marie-Claude (1940-) et Georges Dupré (1938-) ont avec Jean Vallade et Claude Lerat, la session de l’AFL en
organisé (en collaboration avec Bernadette et Jean-Louis Bourgogne (Gardiennet et Vallade 2017) et contribué au
Martin et avec l’aide de Christian Hurtado, Jean-Louis Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de Côte-
Jalla, Marcel Peyroche† et Serge Poumarat) la session d’Or avec Jean Vallade (Vallade et Gardiennet 2016,
dans le Forez, le Livradois et le Velay (2013) et contribué à 2018) ainsi qu’à la connaissance des cyanolichens de Côte-
son compte rendu (Gavériaux et al. 2015). d’Or (Vallade et al. 2018). Il est l’auteur d’un excellent
• Jean-Pierre Duvivier (1949-), ingénieur, a organisé site internet sur les lichens et champignons lichénicoles de
et dirigé, avec Bernard Clesse (1965-), guide-nature, et la Côte d’Or et contribue régulièrement à Ascofrance, site
Bernadette Mora (1949-), employée à la Sécurité sociale, internet dédié aux ascomycètes notamment lichénicoles.
l’excursion de 2018 dans les Ardennes belges et françaises. • Jean-Christophe Gattus (1976-), écologue, a contri-
• Robert Engler (1936-2017), professeur d’université bué à l’inventaire des lichens de trois réserves biologiques
(médecine), et Danièle Lacoux (1939-), professeur d’édu- (des vallons de Gorze en Moselle et de Revuaire dans les
cation physique, ont organisé une session lichénologique Alpes-de-Haute-Provence (Biache et Gattus 2017, Bia-
de l’AFL dans l’Hérault et en ont publié le compte rendu che et al. 2019 (deux publications)).
(2012). • Jean-Pierre Gavériaux (1942-), professeur agrégé de
• Jean-Louis Farou (1946-), psychanalyste, a organisé sciences naturelles, responsable du site internet de l’AFL, a
deux excursions de l’AFL, en Ariège en 2004 et dans le contribué à des comptes rendus de sessions de l’AFL (Bou-
Lot et la Dordogne en 2015 (Farou 2016) et contribué langer et al. 2010, Boumier et al. 2011, Gonnet et al.
au comte rendu d’une session de l’AFL (Poumarat et coll. 2013, Gavériaux et al. 2015, Gavériaux et Roux 2015,
2014) et à 8 publications de floristique (Coubés et Farou Martin et al. 2018, Florence et coll. 2019).
15

• Danièle Gonnet (1952-), professeur de biologie, et connaissance de la lichénoflore de ce département (Bri-


Olivier Gonnet (1947-), chimiste, ont organisé et dirigé caud et al. 1992).
la session de l’AFL de 2011 en Corse et en ont publié le • Claude Lerat (1941-), médecin pédiatre, a contribué
compte rendu (Gonnet et al. 2013, deux publications, à l’organisation (avec Jean Vallade et Alain Gardiennet),
et Roux et coll. 2013) et ont collaboré au catalogue des de la session de l’AFL en Bourgogne de 2016 (Gardiennet
lichens de Corse (Roux et coll., 2013). Leur contribution et Vallade 2017).
récente (2015-2019) à la connaissance de la lichénoflore de • Françoise Lohézic-Le Dévéhat (1970-), enseignant-
la Corse (Gonnet et al. 2017, 2018, 2019), du massif du chercheur à l’université de Rennes 1, a chromatographié de
Jura et de la Savoie (non publié) est remarquable. nombreux spécimens de lichens à des fins de détermination
• Cécile Gueidan (1974-), élève de Claude Roux, cher- ou de description et a collaboré à deux publications de
cheur au British Museum (Londres) puis, au Commonwealth lichénofloristique (Boissière et Le Dévéhat 2016, Ber-
Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO, trand et al. 2018).
à Canberra, Australie), outre ses travaux de phylogénie • Nicole Lottin (1942-), professeur de sciences a orga-
moléculaire sur les Verrucariaceae et les Acarosporaceae, est nisé et guidé, avec David Vaudoré, l’excursion de l’AFL en
l’auteur de plusieurs publications de floristique sur les Alpes Normandie (2012) et contribué à la rédaction du compte
françaises (Roux et al. 2003, Gueidan et Roux 2012), rendu (2014).
l’Ardèche (Gueidan et Roux 2003), la Provence (Roux et • Francis Maggi (1950-), agent de collectivité locale, a
Gueidan 2002) et la Corse (Guilloux et al. 2000, Gon- organisé (avec l’aide de Jean-Marc et Bénédicte Féraud,
net et al. 2013, Roux et al. 2013). François Destre et Corinne Frachon) la session d’octobre
• Françoise Guilloux (1945-), technicienne de labora- 2017 dans les Alpes-Maritimes.
toire, a contribué à la connaissance de la flore lichénique de • Bernadette Martin (1939-) et Jean-Louis Martin
la Vendée et de la Loire-Atlantique (Boumier et al. 2011), (1941-) ont participé à l’inventaire des lichens de Corse
de la Corse (Guilloux et al. 2000, Gonnet et al. 2013) et (Gonnet et al. 2013, Roux et al. 2013), collaboré à l’orga-
de l’Île-de-France (travaux non publiés). nisation de la session de l’AFL dans le Forez, le Livradois et
• Jean-Michel Houmeau (1950-), professeur agrégé de le Velay (Gavériaux et al. 2015) et ont organisé la session
sciences biologiques, a collaboré à la rédaction de la flore de l’AFL dans le Jura en 2016 avec l’aide de J.-P. Gavériaux
Likenoj de Okcidenta Eŭropo (Clauzade et Roux 1985) et Yorick Ferrez et de Bernard Overal (Martin et al. 2018).
a publié sur la flore des lichens du Centre-Ouest (Hou- • Didier Masson (1957-), professeur de sciences natu-
meau et Roux 1982, 1984 ; Houmeau 1998), des Causses relles, s’est focalisé sur l’étude des macrolichens, notamment
(Houmeau et Roux 1988), de la Vendée (2001), du Cantal de France (Masson 1988, 2001, 2005, 2006, 2008, 2010,
(Houmeau et Roux 1981, 1982) et des Pyrénées (Hou- 2011). Il a également dirigé (avec Alain Royau) la session
meau et Roux 1991). de l’AFL dans les Pyrénées-Atlantiques en 2002 et parti-
• Christian Hurtado (1950-), ingénieur, a contribué cipé à l’inventaire des lichens des Cévennes (Roux et al.
à l’organisation et au compte rendu de la session de l’AFL 2006, 2007, 2008), de l’île d’Yeu (Boumier et al. 2011),
dans le Forez en 2013 (Gavériaux et al. 2013). de quelques réserves des Pyrénées-Orientales (Roux et al.
• Julien Lagrandie (1976-), consultant naturaliste, a 2011), des secteurs de Haute-Ubaye et du Haut-Verdon
participé à l’organisation de la session de l’AFL dans la du parc national du Mercantour (Roux et al. 2011, deux
Manche (Monnat et al. 2018), publié deux notes floris- publications), de Corse (Roux et al. 2013) et des Hautes-
tiques sur les lichens (2014, 2016) et réalisé de nombreux Pyrénées (Florence et coll. 2019).
inventaires bryolichéniques dont celui du parc naturel • Thierry Ménard (1965-), professeur agrégé de sciences
régional Normandie-Maine (2015). Il fait partie des experts naturelles, élève de C. Roux, a publié une importante
de CoLiBry en tant que bryologue et lichénologue. thèse sur la phytosociologie et l’écologie des peuplements
• Élise Lebreton (1995-), étudiante, a contribué à la lichéniques saxicoles calcifuges du sud-est de la France et
connaissance des lichens de Paris (Lebreton 2018) et du a contribué à la série Champignons lichénisés ou lichénicoles
Vaucluse (Méric et al., 2019). de la France méridionale : espèces nouvelles ou intéressantes
• Didier Le Cœur (1963-), enseignant-chercheur à (Bricaud et al. 1991, 1992, 1993, Roux et al. 2003).
l’École nationale supérieure agronomique de Rennes, élève • Jean-Claude Méric (1955-), enseignant, a contribué à
de C. Roux en ce qui concerne les lichens, est l’auteur d’un la connaissance de la flore lichénique de Provence (Méric
mémoire de DEA (université d’Aix-Marseille iii) sur les et al. 2018, 2019).
peuplements cryptogamiques corticoles de quelques sta- • Jean-Paul Montavont (1929-), médecin, a collaboré,
tions de la chênaie verte du Var (1992) et a contribué à la à la rédaction du compte rendu de la session de l’AFL
16

dans le Briançonnais (Asta et al. 1993) et contribué à la floristique sur le nord de la France (Diederich et al. 1988,
connaissance d’Epigloea bactrospora dans les Vosges (Mon- 1991, 2006, 2012, 2014, Eichler et al. 2010, Ertz et al.
tavont 1992) ; avec Jean-Claude Boissière il a participé 2008, Sérusiaux et al. 1989, 2003, Sparrius et al. 2002)
aux séries de notes « Lichens de France » et « Lichens de et le Massif central (Foucault et al. 1982).
France méconnus » illustrées de splendides photos argen- • Harrie Sipman (1945-), curateur au muséum de Ber-
tiques (notamment Boissière et Montavont 1994, 1998, lin, a publié une liste des lichens de Corse (2000) récoltés
1999, pour ne considérer que les notes citées dans le présent lors d’une excursion de l’AFL et collaboré au catalogue des
catalogue) ; enfin il est coauteur d’un article sur Roselliniella lichens et champignons lichénicoles de Corse (Roux et
microthelia en France (Coste et Montavont 2008). coll. 2013).
• Pere Navarro-Rosinés (1959-), professeur à l’univer- • Jean-Michel Sussey (1939-), agent général d’assurance,
sité de Barcelone, outre de nombreuses publications sur la a dirigé, avec Renée Baubet (voir plus haut), la session de
taxonomie des champignons lichénicoles (notamment de l’AFL en Haute-Savoie (AFL (collectif ) 2002) et a contribué
Provence), a contribué à la connaissance des lichens et des à la connaissance de la lichénoflore de Corse (Gonnet et
champignons lichénicoles du midi de la France (Roux et al. al. 2013, Roux et al. 2013) ainsi qu’à la série Les fiches du
2003), du Finistère (Gueidan et al. 2014) et des Hautes- débutant (2004-2019 ; en partie avec Renée Baubet, voir
Pyrénées (Florence et coll. 2019). plus haut).
• Patrick Pinault (1954-), médecin, est coauteur de huit • Philippe Uriac (1952-), professeur à l’université de
articles de floristique, de phytosociologie et de taxonomie Rennes 1, a chromatographié de nombreux spécimens de
sur les lichens et surtout les champignons lichénicoles du lichens à des fins de détermination ou de description et
Massif central (Coste et Pinault 2016-2019 ; Pinault a collaboré à deux publications de lichénofloristique (in
in Collectif 2018 ; Pinault et Roux, 2020 ; Roux et al.,
Roux 2018, Roux et al. 2019).
2020).
• Jacques Valance (1950-), médecin neurologue, a orga-
• Rémy Poncet (1987-), Unité mixte de service (ums)
nisé (avec l’aide de Christine Valance et Serge Poumarat)
2006 PatriNat (afb, mnhn, cnrs), a participé à la série
la session de septembre 2019 dans le Var.
Contributions à l’inventaire des lichens et champignons liché-
• Jean Vallade (1939-), professeur de botanique à l’uni-
nicoles de France (Poncet in Collectif 2017, 2018).
versité de Dijon, a contribué à l’organisation (avec Alain
• Serge Poumarat (1955-), opticien, mycologue et liché-
Gardiennet et Claude Lerat) de la session de 2015 de
nologue, a guidé une excursion de l’AFL dans les Pyrénées-
l’AFL en Bourgogne (Gardiennet et Vallade 2017) et
Orientales en 2012 (Poumarat et coll. 2014), redécouvert
publié un Catalogue des lichens et champignons lichéni-
Alyxoria subrimalis près du locus classicus (Poumarat et
Jalla 2010, sub Opegrapha subrimalis) et contribué à la coles de la Côte-d’Or en collaboration avec Alain Gardien-
connaissance de la lichénoflore des Pyrénées-Orientales net (Vallade et Gardiennet 2016, 2018) ainsi qu’une clé
(Roux et al. 2011, Poumarat et coll. 2014), de l’Aude de détermination des espèces du genre Scytinium (Vallade
(Poumarat 2012, 2016), des Bouches-du-Rhône (Roux et et coll. 2019). Il est également l’auteur d’une Brève histoire
Poumarat 2015), des Alpes-de-Haute-Provence (Méric et de la lichénologie (2018).
al. 2018) et des Hautes-Pyrénées (Florence et coll., 2019). • Chantal Van Haluwyn (1947-), professeur à l’univer-
• Rémy Ragot (1951-), botaniste au conservatoire bota- sité de Lille, surtout connue par ses travaux sur la bioin-
nique de Brest, a contribué à l’organisation de la session dication et par ses guides sur les lichens, a dirigé la ses-
lichénologique de l’AFL de 2016 dans la Manche et à son sion de l’AFL en Normandie en 1980 (avec Marie-Agnès
compte rendu (Monnat et al. 2018). Letrouit et Michel Lerond) et celle en Bretagne en
• Claude Rémy (1956-), professeur agrégé de sciences 1997. Elle est également l’auteur de plusieurs travaux de
naturelles, président de l’association Arnica Montana, outre phytosociologie (Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975,
ses nombreuses publications naturalistes et sur l’étude de 1979, Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976, 1978,
la pollution, a produit plusieurs notes sur les lichens des Delzenne-Van Haluwyn et Lerond 1983-1986, Wat-
Hautes-Alpes (Rémy 2006, 2009, Rémy et Marco 2003, tez et Van Haluwyn 1985, Van Haluwyn et Schumac-
Rémy et al. 2003), a guidé la session de l’Association fran- ker 1988, Van Haluwyn et al. 1995) et de floristique
çaise de lichénologie dans le Briançonnais et a contribué à (Rose et al. 1979, Foucault et al. 1982, Van Haluwyn
son compte rendu (Asta et al. 1993). 1983, 1990, Boissière et Van Haluwyn 1987, Vanbrug-
• Emmanuël Sérusiaux (1953-), professeur de biologie ghe et al. 2002, Roux et coll. 2013, Florence et coll.
à l’université de Liège, outre ses nombreuses publications 2019). L’ensemble de ses publications concerne de nom-
de taxonomie, est coauteur de plusieurs publications de breux départements : 02, 07, 08, 10, 14, 2a, 2b, 21, 25, 27,
17

35, 36, 37, 39, 40, 41, 50, 44, 49, 51, 53, 54, 55, 56, 57, une importante étude phytosociologique (Wirth 1972),
59, 61, 62, 65, 72, 76, 78sl, 80, 88. dont beaucoup de relevés ont été faits dans le massif des
• David Vaudoré (1978-), naturaliste, a contribué à Vosges, ainsi que trois articles de floristique (Wirth 1974,
l’organisation et à la direction de deux sessions de l’AFL 1992, 2019) incluant des localités du nord-est de la France.
en Normandie, la première avec Nicole Lottin, en 2012,
dans l’Orne et le Calvados (Lottin et Vaudoré 2014), la Méthodes
seconde en 2016 dans la Manche (Monnat et al. 2018).
• Jean-Claude Vermeulen (1945-), pharmacien d’offi- Limites géographiques
cine, est l’auteur d’une Liste des lichens de l’Aube (2013) qui Le présent travail est limité à la France métropolitaine,
met à jour le catalogue des lichens de l’Aube de René Prin
c’est-à-dire à la France continentale et à la Corse. Les dépar-
(voir p. 11).
tements et régions d’outre-mer – collectivités d’outre-mer
(DROM-COM), situés hors du continent européen, en
Autres auteurs
sont donc exclus.
• Clother Coste (1959-), Conservatoire botanique
national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, est l’auteur Informations fournies
d’une thèse (2011) sur l’écologie et l’écophysiologie des
Pour chaque taxon nous donnons les informations sui-
lichens aquatiques, d’une publication de phytosociologie
vantes :
sur les lichens aquatiques du Tarn (2005) et de plusieurs
• le nom accepté et son autorité ;
inventaires floristiques sur la région Midi-Pyrénées (2001,
• sa position systématique et sa biologie ;
2002, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016), le dépar-
• ses principaux synonymes, inclus et leurs autorités ;
tement de la Manche (Coste et Dufrêne 2009), de la
• sa répartition générale en France, par exemple « Lor-
Corse (Coste 2016 (deux publications) et 2017), des Pyré-
raine, Tarn, Cévennes, Aquitaine » ;
nées-Orientales (2016, forêt de la Massane). Il a égale-
• sa fréquence ;
ment participé à plusieurs inventaires, avec C. Roux (voir
• son caractère patrimonial et les menaces auxquelles il
plus haut), sur les Cévennes et les Pyrénées-Orientales, et
est soumis (liste rouge) ;
a contribué à la série Champignons lichénisés ou lichénicoles
de la France méridionale : espèces nouvelles ou intéressantes • les numéros des départements où il a été observé ;
(voir plus haut, C. Roux). Dans plusieurs notes, il a publié, • son écologie (description sommaire), y compris les
seul ou en collaboration avec P. Pinault (voir plus haut), étages de végétation et les ombroclimats où il se rencontre ;
des découvertes floristiques dans diverses régions françaises, • les références bibliographiques des publications où il
plus particulièrement dans le Massif central (Coste 2017, a été mentionné ;
Coste et Pinault 2016-2019). • des remarques systématiques ou floristiques (concer-
• David Happe (1972-), chargé de mission à la DREAL nant en particulier les mentions erronées de certains taxons).
Auvergne-Rhône-Alpes et expert arboricole, a participé à la
série Contributions à l’inventaire des lichens et champignons Taxonomie
lichénicoles de France (Happe in Collectif 2017, 2018). Groupes taxonomiques et biologiques traités
• Rémi Jourde (1982-), documentaliste des collec- Nous prenons en considération l’ensemble des lichens
tions d’archéologie, d’ethnographie et d’histoire naturelle et des champignons lichénicoles quelle que soit leur appar-
des musées d’Amiens, a participé à la série Contributions à tenance taxonomique (embranchement des Ascomycota ou
l’inventaire des lichens et champignons lichénicoles de France des Basidiomycota) ; dans les anciens champignons mitos-
(Jourde in Collectif 2017, 2018). poriques, groupe sans valeur taxonomique, nous avons dis-
• Yann Quelen (1968-), ouvrier, a publié deux comptes tingué les « coelomycètes » et les « hyphomycètes » en les
rendus d’excursions de lichénologie dans l’Ardèche (2014) subordonnant à l’un des deux embranchements ci-dessus.
et les Hautes-Alpes (2015). Nous précisons également leur statut biologique. Pour les
• Jonathan Signoret (1974-), ingénieur d’étude, a genres, ces deux informations sont indiquées, par exemple
contribué à une publication sur le Boulonnais (Sparrius et « ascomycètes non lichénisés, lichénicoles », « ascomy-
al. 2002) et à deux publications sur la Lorraine (Signoret cètes (“coelomycètes”) non lichénisés, lichénicoles » ; pour
et Diederich 2000, 2003). les taxons infragénériques, seulement leur biologie, par
• Volkmar Wirth (1943-), directeur du muséum de exemple « non lichénisé, lichénicole ». Outre les lichens
Karlsruhe, auteur principal de Die Flechten Deutschlands (champignons lichénisés) et les champignons lichénicoles
(Wirth et al. 2013), flore des lichens d’Allemagne, a publié non lichénisés, nous traitons également plusieurs champi-
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gnons ni lichénisés ni lichénicoles ordinairement considérés ment suivi Clerc et Truong (2012), Nimis (2016), San-
par les lichénologues. tesson et al. (2004), Wirth et al. (2013) ou, lorsqu’elles
Taxons acceptés existent, des révisions taxonomiques récentes.
Nous avons accepté, lorsque nécessaire, les genres récem- Nous n’acceptons pas la suppression de l’espace entre
ment introduits d’après des données de la phylogénie molé- prénom et nom des autorités comme dans Brummitt et
culaire, en particulier lorsque l’ancien genre subdivisé est Powell 1992 et dans l’IPNI, qui sont contraires aux usages
polyphylétique et lorsque des caractères traditionnels (mor- des langues nationales. Les abréviations des autorités des
phologie, anatomie, chimisme) confortent ceux de l’ADN. noms acceptés, des synonymes et des inclus suivent Authors
Dans le cas contraire, nous avons adopté une conception of fungal names (consultation du 2020/03/23) sauf excep-
plus traditionnelle (voir, par exemple, le traitement des tions dont voici quelques exemples : « B. de Lesd. » au
genres Aspicilia et Caloplaca). Les espèces ne pouvant être lieu de « de Lesd. », cette dernière forme étant à l’évidence
sérieusement distinguées sans analyse d’ADN n’ont pas erronée (Bouly faisant partie intégrante du nom Maurice
été considérées et l’espèce traditionnelle est alors comprise Bouly de Lesdain) ; « van Herk » et « van den Boom » et
dans un sens large (par exemple Parmelia sulcata s. l. qui non pas « Herk » et « Van den Boom », ainsi que toutes les
inclut Parmelia encryptata). Dans quelques rares cas, des abréviations de noms néerlandais commençant par « van »
espèces, distinguées depuis peu de temps par des critères ou « van den », préfixes qui ne prennent pas la majuscule
traditionnels, ont été réunies pour pouvoir utiliser les nom- et ne peuvent être détachés des noms dont ils font partie.
breuses données de la littérature. C’est le cas par exemple de Saint-Amans est abrégé en « St-Amans » et non pas en
Micarea prasina s. l. qui inclut M. prasina s. s., M. byssacea, « St.-Amans », en conformité avec les normes du Catalogue
M. flavoleprosa, M. isidioprasina, M. micrococca et M. sub- et de la langue française. Lorsque l’autorité comporte les
viridescens, les cinq taxons ne pouvant être distingués que initiales de deux ou trois prénoms, celles-ci sont séparées
par leur ADN ou leurs métabolites secondaires (chromato- par un point et une espace fine, par exemple A. L. Sm.
graphie indispensable). Taxons douteux, non correctement signalés en France
Lorsque deux espèces A et B n’ont été distinguées que ou à rechercher en France
depuis peu par des caractères traditionnels, pour pouvoir Les taxons de valeur douteuse sont traités en petits carac-
utiliser de nombreuses données bibliographiques anciennes tères et leur répartition ne fait pas l’objet d’une carte. Il
ne séparant pas B de A, nous avons traité les espèces A et en est de même des taxons non connus avec certitude en
B et l’ensemble AB ; par exemple, « Hypotrachyna revoluta France, signalés à tort en France ou à rechercher en France.
ou·H. afrorevoluta » (c’est-à-dire soit H. revoluta soit H.
afrorevoluta soit ces deux espèces) est traité à côté de H. Fréquence
revoluta et de H. afrorevoluta qui ne sont régulièrement Nous avons utilisé les classes de fréquences suivantes :
distingués que depuis 2005. très commun, commun, assez commun, assez peu com-
Morphotypes … phycotypes mun, peu commun, peu rare, assez peu rare, assez rare, rare,
Pour ne pas perdre les informations sur des taxons regar- très rare (de 3 à 10 stations connues), extrêmement rare (1
dés aujourd’hui comme sans valeur, mais qui en auront ou 2 stations connues).
peut-être à nouveau demain (voir l’exemple de Scytinium Les mentions « une seule station connue », « seule-
lichenoides et S. pulvinatum reconnus comme espèces ment deux stations connues », sans autre précision, sous-
distinctes seulement depuis 2008), nous avons utilisé les entendent « dans le monde ».
notions de mor­pho­type, phycotype, chémotype et écotype,
sans valeur nomenclaturale (définition dans Glossaire). Caractère patrimonial et menaces
Synonymes et inclus Parmi les espèces présentant un caractère patrimonial,
La liste des synonymes fournie pour chaque taxon c’est-à-dire dont la préservation est justifiée par leur état de
accepté n’est évidemment pas exhaustive, mais comprend conservation, leur vulnérabilité, leur rareté ou les menaces
les noms les plus connus et ceux, parfois peu connus, qui qui pèsent sur leur habitat, nous nous sommes limités aux
ont été fréquemment utilisés dans la littérature française plus importantes, c’est-à-dire à celles d’intérêt international
ancienne. (mondial ou européen) et d’intérêt national.
Autorités Nous donnons également des informations sur les
Le nom des autorités est encore plus instable que celui menaces en utilisant les catégories établies par l’IUCN
des taxons. Même en se limitant à la comparaison des publi- (International Union for Conservation of Nature) : éteint
cations ou index électroniques récents, les divergences ne en France (RE), en danger critique d’extinction (DC), en
sont pas négligeables. Dans de tels cas nous avons générale- danger d’extinction (EN), vulnérable (VU), potentielle-
19

ment menacé (NT), non menacé (LC), données insuffi- des régions administratives (tab. 1, p. 22), mais également
santes (DD), menaces non évaluées (NE). L’évaluation des des entités géographiques bien connues mais ne coïncidant
menaces reste encore imparfaite en raison de la connais- généralement pas exactement avec un ensemble de départe-
sance insuffisante de la lichénoflore de certains départe- ments (voir le tab. 2, p. 23, et la fig. 2, p. 24).
ments, et plusieurs espèces probablement éteintes sont Liste des départements
momentanément placées dans la catégorie « En danger Les départements sont indiqués par leur numéro officiel
critique d’extinction ». Malgré ces réserves, l’ensemble des sauf pour l’Île-de-France où les nouveaux départements,
données sur les menaces des espèces dans le présent cata- beaucoup trop petits, n’ont pas été adoptés : 75sl corres-
logue constitue une liste rouge élémentaire des lichens et pond à l’ancienne compréhension du département de la
champignons lichénicoles de France. Seine : il inclut la Seine actuelle (75) et la Petite Couronne
(92, 93, 94) ; 78sl correspond à l’ancienne Seine-et-Oise
Répartition (actuellement 78, 91, 95). Ces numéros sont en petits carac-
Répartition générale tères dans la liste départementale (par ex. 13), en grands
En ce qui concerne les espèces extrêmement rares (une caractères en dehors de la liste (par ex. 13). Voir la figure
ou deux stations connues), nous mentionnons non seule- 1 (p. 20) qui précise les limites des départements et leurs
ment les départements mais également la localisation des numéros.
stations (immédiatement après le département et entre Le n° de chaque département est suivi par un indicateur :
parenthèses), par exemple : • Un point d’exclamation « ! » immédiatement après un
• observation non publiée : « Corse-du-Sud (Bonifa- numéro de département (par exemple 48!) indique que le
cio : entre Bonifacio et Pertusato, chemin du Pertusato, taxon y a été observé récemment (à partir de 1959) par un
entre l’ancienne batterie et le vieux fort, à l’étage adlitto- ou plusieurs auteurs du présent travail.
ral, alt. 10 m, sur paroi d’un grand bloc de grès calcaire, • Une lettre en exposant indique qu’il n’y a pas été
1999/04/16, leg., det. et herb. C. Roux) » ; observé récemment par les auteurs du présent catalogue,
• observation publiée : « Lozère (Pourcharesses : près du mais qu’il a été :
sommet du pic Cassini, alt. 1680 m, sur sol non calcaire
– r : mentionné récemment (à partir de 1959) dans la
moussu ; Roux et al. 2006) » ; la référence bibliographique
littérature (par exemple 48r) ;
n’est pas répétée si elle est évidente d’après la ou les réfé-
– c : confirmé récemment, sur du matériel d’herbier
rences bibliographiques qui suivent (voir plus loin).
ancien (antérieur à 1959), généralement d’après la litté-
La localisation des stations pourra être visualisée sur le
rature, rarement par des observations d’un ou plusieurs
site de l’IGN Géoportail. Toutefois, nous ne suivons pas ce
auteurs du présent travail (par exemple 48c) ;
site en ce qui concerne l’usage des majuscules dans les topo-
– a : signalé anciennement dans la littérature et non
nymes, mais Le bon usage de Grevisse et Goose (2011),
confirmé récemment (par exemple 48a).
les dictionnaires usuels (Robert et Larousse) et, pour plus
de détails, les conventions sur les toponymes (in Conven- Enfin, le signe † indique que l’espèce a disparu du dépar-
tions typographiques dans Wikipedia). C’est ainsi que nous tement, ce qui est difficile à établir avec certitude, d’où la
employons « mont Blanc, cap d’Agde, Massif central, mon- rareté l’usage de ce signe (par exemple 48†).
tagne de Blaitière », tandis que l’IGN écrit incorrectement En ce qui concerne les espèces incluant plusieurs taxons
« Mont Blanc, Cap d’Agde, Massif Central, Montagne de infraspécifiques (de la sous-espèce au morphotype … phy-
Blaitière ». cotype), la liste des départements n’est donnée que pour les
Pour éviter des longueurs sans perte de clarté, par conven- taxons du rang le plus inférieur. Toutefois les n° de départe-
tion le nom de la commune est suivi de deux-points, par ments sont mentionnés pour certaines de ces espèces dont
exemple, dans la mention « Poumarat 2013 (non publié, les taxons subordonnés sont indéterminés.
66, Fontrabiouse : Espousouille (Esposolla dans Géoportail), Cartes de répartition
les Bassetes, leg., det. et herb. S. Poumarat) », « Fontra- Seuls les taxons non douteux et correctement signalés en
biouse » est la commune tandis qu’« Espousouille » est un France font l’objet d’une carte de répartition. Les symboles
hameau et « Bassetes » un lieu-dit. cartographiques ont la signification suivante :
Pour les autres espèces, nous essayons de donner une vue • Un carré bleu assez clair 4 indique une donnée récente
d’ensemble de la répartition, d’autant plus précise que le (à partir de 1959) signalée par un ou plusieurs auteurs du
nombre de départements est réduit et d’autant plus générale Catalogue. Il correspond au ! de la liste des départements.
que celui-ci est important. Dans cette vue d’ensemble sont • Un rond bleu assez clair 2 indique une donnée récente
mentionnés non seulement des départements (fig. 1 p. 20), (à partir de 1959) signalée par d’autres auteurs et non
20

Fig. 1. Carte des départements de France métropolitaine (région Île-de-France modifiée ).


75 s. l. (incl. 92, 93, 94) : anciennement Seine (75 et Petite Couronne) ; 78 s. l. (incl. 91, 95) : anciennement Seine-et-Oise.

62
Pas-de-
Calais 59
Nord
80
76 Somme
Seine- 02 08
Maritime 60 Aisne Ardennes
50 Oise
55 57
Man-­ 14 27
che Calvados Eure
51 Meuse
Moselle
78sl Marne 54 67
Seine-
75sl 77 Meurthe-
22 61 Orne Bas-
29 28 et- Seine-et- et-Moselle Rhin
Finis- Côte-d’Amor Eure-et- Oise Marne
35 10 52 88
tère 53 Loir Aube
Ille-et- Mayen- Haute- Vosges 68
56 Vilaine
72 Haut-
Morbihan ­ne Sarthe 45 89 Marne
41 Loiret Yonne
70 Rhin
44 Haute-
Loire-
49 Loir-et- 21 Saône
Maine-et- 37 Cher Côte-d’Or 90
Atlan- Indre-et- 25
Loire 18 58 Doubs Territoire
tique Loire Nièvre
Cher de Belfort
85 36 39
79 Indre
71 Jura
Vendée Deux- 86 Saône-et Loire
Vienne 03
Sèvres Allier
01 74
17 23 Haute-
87 Creuse Ain
Charente-
Haute- 63 42 69 Savoie
Mari- 16 Rhône
Charente Vienne Puy-de- Loire
time Dôme
73
19 38 Savoie
24 Corrèze Isère
15 43 Haute-
Dordogne Cantal 05
33 Loire 26
Gironde 07 Hautes-
46 Ardèche Drôme
48 Alpes
47 Lot
12 Lozère
Lot-et- 04
82 Aveyron Alpes-de- 06
Garonne
30 84
40 Tarn-et-
Vau- Haute- Alpes-
Landes Garonne Gard
32 81 Provence Maritimes
Tarn 34 13 cluse
Gers 31 Bouches-du-
64 Haute- Hérault 83
Rhône Var
Pyrénées- Garonne
65 11
Atlantiques
Hautes 09 Aude
Pyrénées Ariège
66 2B
Pyrénées-
Haute-
Orientales
Corse
2A
Corse-
du-Sud
21

confirmée par les auteurs du Catalogue. Il correspond au r philes (de milieux ouverts) qui vont coloniser ces milieux
de la liste des départements. même si elle n’y préexistaient pas. C’est le cas, actuellement,
• Un carré blanc entouré de rouge 3 indique une donnée de plusieurs Parmelia s. l., par exemple Pleurosticta acetabu-
ancienne (antérieure à 1959) confirmée récemment (à partir lum, qui, en Bretagne, ne se trouve pratiquement que sur
de 1959, dans des publications ou par des auteurs du Cata- les arbres des zones très ouvertes, toutes artificialisées, en
logue) par l’examen de spécimens d’herbier. Il correspond particulier dans les villes : Brest, Quimper, Lorient, Vannes,
au c de la liste des départements. Rennes, etc. (J.-Y. Monnat et Y. Quelen, 2018, non
• Un rond blanc entouré de rouge 9 indique une donnée
publié). Or, Picquenard (1904) signale déjà cette espèce
ancienne non confirmée depuis 1959. Il correspond au a de
dans les villes de Châteaulin et de Landerneau (Finistère),
la liste des départements.
sur des « arbres des promenades ». Il est ici bien difficile de
• Le symbole \ indique que l’espèce a disparu du dépar-
faire la part de ce qui revient à une introduction (par impor-
tement. Il correspond au † de la liste des départements.
Dans le cas des espèces incluant plusieurs taxons infra­ tation d’arbres) et à la colonisation, tout à fait ordinaire, de
spécifiques, la cartographie n’est donnée que pour les taxons nouveaux milieux favorables. Dans de tels cas, les stations
du rang le plus inférieur, à quelques exceptions près, nom- sont considérées dans la carte de répartition.
mément lorsque le nombre de départements relatifs à des
taxons subordonnés indéterminés est trop important (≥10). Écologie
Dans ce cas (voir par exemple les cartes de Pseudevernia Autoécologie
furfuracea ou de Squamarina cartilaginea) nous donnons L’écologie de chaque espèce est sommairement décrite
une carte supplémentaire basée sur l’ensemble des données en ce qui concerne le substrat, les facteurs climatiques et
chorologiques relatives à l’espèce, que les taxons infraspéci- biotiques, les étages de végétation et les ombroclimats ; les
fiques soient précisés ou non. termes spécialisés employés sont définis dans le Glossaire
Données imprécises (voir plus loin).
Pour quelques rares taxons nous ne disposons que d’une Remarques sur les étages de végétation
mention imprécise en France ou dans une région de France,
Dans la région méditerranéenne nous distinguons (hor-
ce que nous indiquons, par exemple Nesolechia diversispora :
mis la zonation littorale : voir plus loin), les étages thermo-
« France (sans précision) » ; Xylopsora caradocensis : « Nord
de la France (sans précision) […] ». méditerranéen, mésoméditerranéen, supraméditerranéen et
Espèces introduites montagnard méditerranéen (tab. 3, p. 26).
Le développement des plantations d’arbres surtout d’ali- Dans la région eurosibérienne, nous distinguons (hor-
gnement, en particulier dans les zones artificialisées (villes, mis la zonation littorale : voir plus loin) les étages collinéen,
bourgs, parkings, campus, aires routières de repos, etc.), montagnard, subalpin, alpin et nival (tab. 3, p. 26).
est un phénomène qui s’est considérablement développé Pour des raisons d’opportunité, l’étage collinéen est com-
au cours des dernières décennies. Les arbres plantés pro- pris ici dans un sens large, incluant l’étage planitiaire de plus
venant de pépinières parfois éloignées, il est évident que en plus distingué aujourd’hui. La mention « étage collinéen
des espèces peuvent être ainsi importées d’une région à (variante chaude) » correspond à l’étage planitiaire thermo­
une autre. Ce phénomène n’a d’incidence sur la répartition atlantique de Géhu et al. (1984). L’étage subalpin est com-
d’une espèce que si elle est introduite dans une région où pris en tenant compte du fait que la limite supérieure des
elle était jusqu’ici absente, d’où l’importance des données forêts a été considérablement abaissée par suite des activi-
anciennes sur sa répartition. C’est le cas par exemple de tés humaines passées. Ainsi, dans les Alpes méridionales,
Physconia venusta, une espèce des montagnes méditerra-
la limite supérieure du subalpin est plus haute d’environ
néennes et subméditerranéennes, introduite en 2012 en
400 m de ce qui est habituellement admis (Roux 2004).
Indre-et-Loire sur des oliviers (Olea europaea) plantés pour
Les limites altitudinales des étages de végétation dans les
l’ornement, alors que la station connue la plus proche se
trouve dans les gorges de la Loire (département de la Loire) Alpes sont précisées dans le tableau 4 (p. 26).
à plus de 400 km au SE. Dans de tels cas particulièrement La zonation littorale a fait l’objet de diverses nomencla-
évidents d’introduction, nous ne considérons pas cette sta- tures. Nous avons adopté la suivante (de bas en haut) : étage
tion dans la carte de répartition, mais indiquons la présence médiolittoral (= étage hydrohalin) ; étage supralittoral (=
de l’espèce comme introduite en remarque. étage hygrohalin) ; étage adlittoral (= étage aérohalin), fai-
Les plantations constituent en outre des milieux parti- sant la transition avec le milieu terrestre (voir leur définition
culièrement favorables aux espèces relativement hélio-xéro- dans le glossaire sous « zonation littorale »).
22

Régions Départements Régions Départements


Allier 03 Nord 59

Hauts-de-France
Nord-Pas-de-Calais
Cantal 15 Pas-de-Calais 62
Auvergne
Haute-Loire 43 Aisne 02
Auvergne-Rhône-Alpes

Puy-de-Dôme 63 Picardie Oise 60


Ain 01 Somme 80
Ardèche 07 Seine s.l. 75sl
Drôme 26 Île-de-France Seine-et-Marne 77
Isère 38 Seine-et-Oise 78sl
Rhône-Alpes Corrèze 19
Loire 42
Rhône 69 Limousin Creuse 23
Savoie 73 Haute-Vienne 87
Haute-Savoie 74 Dordogne 24

Nouvelle-Aquitaine
Côte-d’Or 21 Gironde 33
Bourgogne-Franche-Comté

Aquitaine Landes 40
Nièvre 58
Bourgogne Lot-et-Garonne 47
Saône-et-Loire 71
Pyrénées-Atlantiques 64
Yonne 89
Charente 16
Doubs 25
Charente-Maritime 17
Jura 39 Poitou-Charentes
Franche-Comté Deux-Sèvres 79
Haute-Saône 70
Vienne 86
Territoire de Belfort 90
Aude 11
Côtes-d’Armor 22
Gard 30
Finistère 29 Languedoc-
Bretagne Hérault 34
Ille-et-Vilaine 35 Roussillon
Lozère 48
Morbihan 56
Pyrénées-Orientales 66
Cher 18
Ariège 09
Occitanie

Eure-et-Loir 28
Aveyron 12
Centre* Indre 36
ou (depuis 2016) Haute-Garonne 31
Centre-Val de Loire Indre-et-Loire 37 Gers 32
Loir-et-Cher 41 Midi-Pyrénées
Lot 46
Loiret 45 Hautes-Pyrénées 65
Corse-du-Sud 2A Tarn 81
Corse
Haute-Corse 2B Tarn-et-Garonne 82
Bas-Rhin 67 Calvados 14
Alsace
Haut-Rhin 68
Normandie

Basse-Normandie Manche 50
Meurthe-et-Moselle 54 Orne 61
Meuse 55 Eure 27
Lorraine
Grand-Est

Haute-Normandie
Moselle 57 Seine-Maritime 76
Vosges 88 Loire-Atlantique 44
Ardennes 08 Maine-et-Loire 49
Champagne- Aube 10 Pays de la Loire Mayenne 53
Ardennes Marne 51 Sarthe 72
Haute-Marne 52 Vendée 85
Tab. 1. Régions administratives et départements de France métropolitaine. Régions : en maigre : avant 2016 ; en semi-gras : depuis 2016 :
horizontalement : sans changement de nom ; verticalement : nouvelles régions) et départements de France métropolitaine. Départements :
en maigre ; 75sl (incl. 92, 93, 94) : anciennement Seine (75 et Petite Couronne) ; 78sl (incl. 91, 95) : anciennement Seine-et-Oise. Fin sur
la page suivante.
23

Alpes-de-Haute-
04
Provence Tab. 1 (fin). Régions administratives et départements de France
Hautes-Alpes 05 métropolitaine. Régions : en maigre : avant 2016 ; en semi-gras :
Provence-Alpes-Côte- Alpes-Maritimes 06 depuis 2016 : horizontalement : sans changement de nom ; verticale-
d’Azur (Paca) ment : nouvelles régions) et départements de France métropolitaine.
Bouches-du-Rhône 13 Départements : en maigre.
Var 83
Vaucluse 84 * Nous continuons à utiliser le nom Centre en raison de sa concision.

Entités géographiques Départements (situés en totalité ou en partie notable dans l’entité)


Alpes-de-Haute-Provence 04 (p. p), Hautes-Alpes 05, Alpes-Maritimes 06 (p. p.), Drôme 26
Alpes (incl. Préalpes) françaises
(p. p.), Isère 38, Savoie 73, Haute-Savoie 74, Var 83 (p. p.), Vaucluse 84 (p. p.)
région de plateaux calcaires du S et de l’O du massif central : Aveyron 12 (p. p.), Hérault 34 (p. p.),
Causses (du Massif central)
Lot 46, Lozère 48 (p. p.), Tarn 81 (p. p.)
massifs schisteux et granitiques compris entre le massif du mont Lozère au N et le massif du mont
Cévennes (au sens strict)
Aigoual au SO : Gard 30 (p. p.), Lozère 48 (p. p.)
Calvados 14, Côtes-d’Armor 22, Finistère 29, Ille-et-Vilaine 35, Loire-Atlantique 44, Maine-
Massif armoricain et-Loire 49, Manche 50 (p. p.), Mayenne 53, Morbihan 56, Orne 61 (p. p.), Sarthe 72 (p. p.),
Deux-Sèvres 79 (p. p.), Vendée 85
Allier 03, Ardèche 07, Aveyron 12, Cantal 15, Corrèze 19, Creuse 23, Gard 30 (p. p.), Hérault
Massif central 34 (p. p.), Loire 42, Haute-Loire 43, Lot 46, Lozère 48, Puy-de-Dôme 63, Rhône 69 (p. p.), Tarn
81 (p. p.), Haute-Vienne 87
Ain 01 (p. p.), Doubs 25, Jura 39, Haut-Rhin 68 (partie orientale), Territoire de Belfort 90
Massif du Jura
(partie méridionale)
Bas-Rhin 67 (partie occidentale), Haut-Rhin 68 (partie occidentale), Haute-Saône 70 (partie
Massif des Vosges
nord-orientale), Vosges 88 (partie orientale), Territoire de Belfort 90 (partie septentrionale)
Alpes-de-Haute-Provence 04, Alpes-Maritimes 06, Bouches-du-Rhône 13, Drôme 26 (partie
Provence
méridionale : Drôme provençale), Var 83, Vaucluse 84
09 Ariège (p. p.), 11 Aude (p. p.), Haute-Garonne 31 (p. p.), Pyrénées-Atlantiques 64 (p. p.),
Pyrénées
Hautes-Pyrénées 65 (p. p.), Pyrénées-Orientales 66 (p. p.)

Tab. 2. Entités géographiques autres que les départements et régions administratives.

Synécologie • pour les syntaxons épiphytes : Bricaud 1996, 2004,


Les caractéristiques d’associations, plus rarement d’al- Bricaud et al. 2009, Kalb 1970, Van Haluwyn 2010.
liance ou d’autres unités supérieures, sont indiquées. Nous Des informations sur les syntaxons s’établissant sur tous
avons suivi les publications suivantes : types de substrats se trouvent également dans Roux et al.
• pour les syntaxons saxicoles-calcicoles : Asta, Clau- 2011 (Pyrénées-Orientales).
zade et Roux 1973 (Vanoise), Asta et Roux 1977, Clau-
Références bibliographiques
zade et Roux 1975, Roux 1978, Roux C., Bültmann et
Publications
Navarro–Rosinés 2009 ;
Nous mentionnons tout d’abord les publications don-
• pour les syntaxons saxicoles-calcifuges : Coste 2011, nant une description de l’espèce ou permettant de la déter-
Drehwald 1993, Ménard 2009, Wirth 1972, 1980 miner, en général Ozenda et Clauzade 1970, Clauzade
(p. 28-29) ; et Roux 1985, Clauzade et al. 1989 (les deux premiers
• pour les taxons terricoles : Kalb 1970, Klement 1955, pour les lichens, le troisième pour les champignons liché-
Wirth 1980 (p. 32) ; nicoles) et, lorsque nécessaire, d’autres publications plus
24

{régions R1… Rn} indique que, dans la publication,


le lichen considéré est signalé dans les régions R1… Rn
indiquées en toutes lettres ;
{e} indique que la publication considère l’Europe entière
ou au moins un pays européen non français ;
{f } indique que la publication considère la France
entière, à l’exclusion d’autres pays européens (sauf excep-
tions, par ex. lorsque Ozenda et Clauzade (1970) traitent
des espèces qu’ils considèrent comme n’existant pas en
France et n’étant pas à rechercher en France ni non connues
avec certitude en France) ;
{m} indique que la publication considère le monde entier
ou au moins deux continents distincts ;
{ncf } indique que, dans la publication, le lichen est
considéré comme « non connu avec certitude en France » ;
{ne} indique que la publication ne considère pas l’Eu-
rope, mais au moins un pays extra-européen ;
{rf } indique que, dans la publication, le lichen est consi-
Fig. 2. Limites géographiques du midi de la France (ou Midi) et de déré comme « à rechercher en France » ;
la région méditerranéenne française (ou Midi méditerranéen). Le
{stf } indique que, dans la publication, le lichen est
Midi atlantique correspond au sud-ouest de la France. Le Midi sub-
méditerranéen forme une auréole non précisément définie au nord considéré comme « signalé à tort en France ».
et à l’ouest du Midi méditerranéen. D’après Bricaud et al. (1993). Exemples :
• • • • • • Limite septentrionale du midi de la France. Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {30}
Limite septentrionale de la région méditerranéenne française (selon
(dans la publication, le lichen considéré est signalé dans le
Emberger).
département du Gard (30)).
Clauzade et al. 1989 : 24 {m} (la publication considère
le monde entier ou au moins deux continents distincts et
ne donne pas de précision sur la répartition française, en
récentes, rarement plus anciennes. Viennent ensuite les particulier départementale).
publications indiquant la présence de l’espèce dans un ou Ozenda et Clauzade 1970 : 164 {f, Bretagne} (dans
plusieurs départements. la publication, qui traite de la France entière (f ), le lichen
Les références sont abrégées au mieux, mais, pour éviter considéré est signalé dans la région Bretagne).
les confusions et les a, b, etc. suivant l’année de publication, Une information géographique est mise entre paren-
nous avons parfois été amenés (lorsque les numéros des thèses pour indiquer que c’est une citation et non une
pages ne sont pas discriminants) à indiquer plus de deux observation originale ou une confirmation : par exemple,
noms d’auteur ou un élément du titre de la publication, par dans Asta 1975 : 53 {05, (30), 38}, les départements 05 et
exemple : « Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) », « Bri- 38 correspondent à des observations propres de l’auteur,
caud 2004 (Aperçu) ». Quelquefois, nous indiquons entre tandis que 30 est une citation.
crochets « coll. » suivi du nom d’un ou deux auteurs, par Exsiccats
exemple « Rose [coll. Boissière] 1990 », pour rendre justice Seuls quelques exsiccats récents ont été mentionnés, plus
à des auteurs « oubliés » dans la publication à laquelle ils ont particulièrement ceux de Vězda (1960-1991). Une liste des
principaux anciens exsiccats français figure dans Harmand
pourtant substantiellement contribué. Ne pas confondre
(1905 : xliii) ; Sayre (1969, 1975) et Lynge (1915-1939)
avec par exemple Florence et coll. 2019 publication dans
énumèrent les exsiccats du monde entier.
laquelle le nom des collaborateurs est bien indiqué. Données non publiées
Après chaque référence bibliographique, nous ajoutons Les observations non publiées méritant d’être signalées
entre accolades (depuis la 2e édition) des informations géo- (en général espèces très rares, rares ou assez rares) sont pré-
graphiques : sentées sous la forme suivante : Monnat 2012 (non publié,
{01}…{90} indique que, dans la publication, le lichen 56, Groix : le Dunn, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C.
considéré est signalé dans le ou les départements mention- Roux) ; dans la parenthèse sont indiqués le n° du dépar-
nés par leur numéro ; tement puis la commune (ici Groix) et éventuellement
25

une ou plusieurs informations plus précises, par exemple le astégophile : non protégé des pluies par un obstacle
lieu-dit (ici « le Dunn »). Sauf exceptions, les autres taxons, naturel. Aspicilia esculenta (Pall.) Flagey est astégophile (non
d’assez peu rares à très communs et jusqu’ici non signalés, protégé des pluies) mais ombrophobe (dans des régions de
ne sont mentionnés que dans la liste des départements. faible ou très faible pluviométrie). Voir stégophile.
Sites Internet basophile : se développant sur des substrats de pH
Les excellents sites de nos collègues des pays limitrophes basique. Voir subneutrophile et acidophile.
nous ont été utiles essentiellement pour leurs informations calcicole : se développant sur des substrats (roches, sols)
générales (systématique, écologie), plus particulièrement calcaires : diversement calcaires (laticalcicole), extrêmement
ceux de Clerc et Truong (2012), Diederich et al. (2019), calcaires (omninocalcicole), fortement calcaires (valdécal-
Lawrey et Diederich (2018), Nimis et Martellos (2017) cicole), moyennement calcaires (médiocalcicole), pauvres
et la Banco de imágenes de Líquenes de la Península Ibérica en calcaires (parvocalcicole), à peine calcaires (minimécal-
et Islas Baleares). cicole). Voir Asta et Roux 1977.
Parmi les sites présentant des données floristiques sur calcifuge : se développant sur des substrats (roches, sols)
la France, il faut citer à nouveau celui de Diederich et al. non calcaires. Voir acidophile.
(2020) qui inclut de nombreuses données sur le nord de la Catal. Corse : Catalogue des lichens et champignons
France et les Ardennes, et mentionner ceux de : lichénicoles de Corse.
• l’AFL qui comprend une section « Fiches-Photos » où ccm : chromatographie sur couche mince.
les nombreuses photos d’espèces sont accompagnées d’une cllfm v … viii, puis 9 : Champignons lichénisés et
fiche descriptive et où la localité des spécimens est précisée ; lichénicoles de la France méridionale (v … viii, 9)
• Poumarat S., Mycologie et lichénologie en Catalogne chalcophile : se développant sur des substrats (roches)
nord, dédié aux lichens et champignons lichénicoles de riches en métaux lourds, notamment cuivre.
Catalogne du nord, et dont les nombreuses photos sont chémo- … phyco-type : division nomenclaturale non
remarquables reconnue par le code de nomenclature, inférieure à « forma
• Lechat C., dont le site Ascofrance.com, dédié aux asco- specialis » (f.), différant du type nominal par un ou plusieurs
mycètes notamment lichénicoles, est richement illustré et caractères considérés comme sans valeur taxonomique :
d’une grande qualité scientifique. caractères morphologiques (morphotype), chimiques (ché-
• Alain Gardiennet et Jean Vallade, sur les lichens motype), écologiques (écotype), photosymbiotique (phy-
de Côte-d’Or, d’excellente qualité, qui présente 276 fiches cotype).
richement illustrées de macro- et micro-photographies chémotype : voir chémo- … phyco-type.
(consultation du 2020/05/02). chionophile : se développant dans des milieux long-
• Gérault A. et Ard S. dont le site Lichens maritimes, temps enneigés (par exemple combes à neige).
consacré au littoral breton, dont l’interface de bonne qualité chionophobe : se développant dans des milieux rapide-
ne parvient malheureusement pas à cacher le nombre très ment déneigés (par exemple croupes ventées).
élevé d’erreurs de détermination ; conf. : confirmavit (confirmé par).
• Lacoux D. et Engler R. sur les lichens de l’Hérault ; coniophile : se développant sur des milieux riches en
• Lorella B., sur les lichens de Bretagne. poussières.
dépt : département
det. : determinavit (déterminé par).
Glossaire (incl. abréviations) détriticole : se développant sur des débris végétaux
Voir également Roux et al. (2006 : 87) pour plus de morts ou altérés.
détail sur les néologismes et les termes peu usités ou de drosophile : se développant dans des milieux soumis à
sens controversé. des rosées fréquentes ou abondantes.
acidophile : se développant sur des substrats acides : E : est.
d’extrêmement acide (extrêmement acidophile) à moyen­ écotype : voir chémo- … phyco-type.
nement acide (moyennement acidophile). Voir subneutro- ékréophile : se développant dans des milieux soumis à
phile et basophile. des écoulements ou suintements d’eau temporaires posté-
alt. : altitude. rieurs aux pluies et fontes des neiges.
ap. : apud (chez). et al. : et alii (et autres ; et coauteurs).
aérohygrophile : voir hygrophile. et coll. : et collaborateurs.
aride : voir ombroclimat. étages de végétation (bioclimatiques)
26

Région méditerranéenne
T en °C m en °C m3 en °C M3 en °C
(selon Rivas-Martínez 1981)

Étage thermoméditerranéen T > 16 3 < m < 10

Étage mésoméditerranéen 12 < T < 16 0<m<3


Étage supraméditerranéen 8 < T < 12 –3 < m < 0

Étage montagnard méditerranéen (oroméditerranéen) 4<T<8 –6 < m < –3

Étage altiméditerranéen (orocryoméditerranéen) absent

Région eurosibérienne
(selon Géhu et al. 1984)

Étage planitiaire* T > 12 m3 > 1 M3 > 9

Étage collinéen* 10 < T > 12 –3 < m3 < 3 8 < M3 < 9

Étage montagnard 7 < T < 10 –4 < m3 < –1 2 < M3 < 6

Étage subalpin 3<T<7 –7 < m3 < –4 0 ≤ M3 ≥ 2

Étage alpin T<3 m3 < –7 M3 < 0

Tab. 3 (p. 26 et 27). Étages de végétation bioclimatiques dans la région méditerranéenne et la région eurosibérienne (voir tab. 4 pour l’étage
nival). T: température moyenne annuelle ; m : température minimale moyenne du mois le plus froid ; m3 : température minimale moyenne
des trois mois les plus froids. M3 : température maximale moyenne des trois mois les plus froids.

Alpes méridionales Alpes septentrionales


Étages Versant sud Versant nord Versant sud versant nord
nival > 3300 m > 3000 m > 2700 m > 2400 m
alpin 3000-3300 m 2400-3000 m 2100-2700 m 1900-2400 m
subalpin 1900-3000 m 1600-2400 m 1400-2100 m 1200-1900 m
montagnard 1300-1900 m 1100-1600 m 700-1400 m 400-1200 m
collinéen 800-1300 m 700-1100 m < 700 m < 400 m
supraméditerranéen 700-1100 m 700-800 m
Absents
mésoméditerranéen 200-700 m 200-300 m

Tab. 4. Limites altitudinales des étages de végétation dans les Alpes françaises.

Les étages de végétations peuvent être définis par leurs héminitrophile : voir nitrophile.
caractéristiques thermiques et sont alors qualifiés de biocli- herb. : herbarium (herbier).
matiques (tab. 3). Voir également la zonation littorale (qui ht : hors texte.
n’est pas basée sur les températures). humicole : se développant sur humus ou sol très riche
euryphotique : se développant dans des milieux très en humus.
divers en ce qui concerne la luminosité. humide : voir ombroclimat.
halophile : se développant dans des milieux riches en sel. hygrophile : se développant dans des milieux où l’humi-
héliophile : se développant dans des milieux ensoleillés ; dité est élevée en raison de l’air (aérohygrophile) ou du
non héliophile : photophile mais non héliophile ou bien substrat poreux (susbtratohygrophile) : d’extrêmement à
sciaphile. Voir photophile assez hygrophile. Voir mésophile et xérophile.
27

N : nord.
Exemples d’étages de végétation et de groupements végétaux
neutrophile : se développant sur des substrats de pH à
Étage de la brousse à caroubier et lentisque (Oleo sylvestris-Pistacietum peu près neutre (d’environ 7).
lentisci). Limité aux parties les plus chaudes du littoral méditerranéen nitrophile : se développant sur des substrats riches en
Étage de la chênaie verte à laurier-tin (Viburno-Quercetum ilicis)
substances azotées et autres substances d’origine humaine et
animale : fortement, moyennement, faiblement nitrophile,
Étage de la chênaie pubescente à buis (Buxo-Quercetum pubescentis) non nitrophile (ou anitrophile). héminitrophile : assez fai-
Étage du genévrier thurifère ( Juniperion thuriferae). Stations les plus blement ou moyennement nitrophile.
xérothermiques des Alpes méridionales, de 1000 à 1800 m d’altitude O : ouest.
absent obs. : observabit (observé par).
ombroclimat : partie du climat définie par une classe
de pluviométrie. Selon Géhu et al. 1984 et Rivas-Mar-
tínez 1983 (en cas de divergence, les valeurs selon Rivas-
Forêts littorales de pin maritime et de chêne vert (Pino-Quercetum Martínez sont indiquées entre crochets), on distingue les
ilicis) : chênaie pubescente, chênaie à Quercus robur ombroclimats suivants :
Diverses variantes (voir Géhu et al. 1984). Diverses forêts de feuillus • aride : précipitations annuelles moyennes P < 200 mm ;
(chênaies, chênaies-charmaies) ; landes à Ulex • semi-aride : 200 ≥ P ≤ 350 mm ;
Diverses hêtraies et hêtraies sapinières ; pinèdes montagnardes • sec : 350 ≥ P ≤ 600 mm ;
• subhumide : 600 ≥ P ≤ 900 mm [ou 1000 mm] ;
Pessière subalpine ; étage du mélèze et du pin cembro ; forêt de pin à
crochets ; rhodoraie ; pelouses subalpines
• humide : 900 ≥ P ≤ 1300 mm [ou 1000 ≥ P ≤ 1400 mm] ;
• hyperhumide ou perhumide : P > 1300 mm [ou
Pelouses alpines et combes à neige > 1400 mm].
Tab. 3 (partie droite). Voir ombrophile et ombrophobe.
ombrophile : se développant dans des biotopes soumis à
de fortes pluies régulièrement réparties. Ce terme s’applique
essentiellement aux zones tropicales (forêt ombrophile) et à
hyperhumide : voir ombroclimat.
quelques régions tempérées très pluvieuses (forêts tempérées
hydrophile : inondé périodiquement : de très longue-
ombrophiles) aux précipitations annuelles moyennes d’au
ment (extrêmement hydrophile) à brièvement (faiblement moins 2000 à 3000 mm.
hydrophile). Voir ékréophile. Ombrophile est utilisé par certains auteurs lichénologues (par
i. a. : inter alia (entre autres) exemple Wirth et al. 2013) dans le sens d’« astégophile » (voir
incl. : inclus (substantif ; au sens taxonomique) nom de plus haut), emploi que nous déconseillons puisqu’il est source de
taxon inclus dans un nom accepté, dont on ne souhaite pas confusions.
affirmer que c’est un synonyme du nom accepté. Voir syn. En France, comme dans la majeure partie de l’Europe, les
laticalcicole : voir calcicole. précipitations annuelles moyennes les plus élevées ne dépas-
leg. : legit (récolté par). sant guère 2000 mm que dans quelques hautes montagnes
littoral : voir zonation littorale. (mont Aigoual, Cantal, Chartreuse, Pyrénées-Atlantiques),
lni : Lichens nouveaux ou intéressants.
on utilise la notion d’ombroclimat (voir plus haut).
médiocalcicole : voir calcicole. ombrophobe : se développant dans des biotopes déser-
mésophile : se développant dans des milieux où l’humi- tiques ou subdésertiques, aux pluies faibles ou très faibles
dité (ou la sécheresse) est moyenne. et irrégulièrement réparties.
Ombrophobe est largement utilisé en écologie des lichens (par
midi de la France ou Midi : sud de la France (Corse exemple Wirth et al. 2013) dans le sens de « stégophile » (voir plus
exclue) ; limites précisées sur la fig. 2. loin), emploi que nous déconseillons.
Midi atlantique : partie du Midi de climat atlantique ; Voir ombrophile.
correspond au sud-ouest de la France. omninocalcicole : voir calcicole.
Midi méditerranéen : partie du Midi de climat médi- p. page ou pages (46 p. : 46 pages ; p. 46 : à la page 46).
terranéen ; limites précisées sur la fig. 2. perhumide : voir ombroclimat.
Midi subméditerranéen : auréole, non précisément photophile : se développant dans des milieux éclai-
définie, au nord et à l’ouest du Midi méditerranéen. rés : d’extrêmement photophile (= fortement héliophile)
minimécalcicole : voir calcicole. à moyennement photophile (= moyennement héliophile).
morphotype : voir chémo- … phyco-type. Voir sciaphile.
28

photophile mais non héliophile : se développant dans • étage médiolittoral (= étage hydrohalin) : zone de
des milieux bien éclairés mais non ensoleillés. balancement des marées (entre le niveau moyen des basses
phycotype : voir chémo- … phyco-type. mers de vive-eau et le niveau moyen des hautes mers de
pn : parc national. vive-eau), donc régulièrement mouillé par les vagues ;
p. p. : pro parte (pour partie). • étage supralittoral (= étage hygrohalin) : humectation
proxilittoral : se développant non loin du littoral, au à peu près constante par les embruns, humectation par les
delà de l’adlittoral vers l’intérieur des terres. vagues seulement lors des tempêtes ; au-dessus des hautes
rn : réserve naturelle. mers de vives eaux, mais au-dessous des pleines mers de
rnn : réserve naturelle nationale. vives eaux exceptionnelles.
rnr : réserve naturelle régionale. • étage adlittoral (= étage aérohalin), faisant la transition
rev. : revisit (révisé par). avec le milieu terrestre : soumis périodiquement aux embruns,
S : sud. non aux vagues ; situé au-dessus des pleines mers de vives
saxiterricole : se développant sur la terre des fentes de eaux exceptionnelles. Colonisé notamment par les pelouses
rochers. aérohalines et les groupements chasmohalophiles (à Crith-
sciaphile : se développant dans des milieux peu ou très mum maritimum, Inula crithmoides, etc.). Considéré par
peu éclairés : fortement ou assez sciaphile. certains comme la partie supérieure de l’étage supralittoral.
sec : voir ombroclimat. Voir proxilittoral.
semi-aride : voir ombroclimat.
sidérophile : se développant sur des substrats (roches) Remerciements
riches en oxydes de fer. Nous remercions chaleureusement ceux qui nous ont aidé dans ce
s. l. : au sens large (= lato sensu, sensu lato). travail, plus particulièrement Teuvo Ahti (Helsinki), Linda in Arca-
s. s. : au sens strict (= stricto sensu, sensu stricto). dia (Kastri), Konstanze Bensch (Utrecht) André Bochaton (Vétraz-
stégophile : protégé des pluies (par exemple par un sur- Monthoux), Joël Boustie (Rennes), Otto Breuss (Vienne), I. Brodo
(Ottawa), Audrey Chambet (Rennes), Gilles Corriol (Conservatoire
plomb, un encorbellement, l’inclinaison d’un tronc, un botanique national des Pyrénées et Midi-Pyrénées), Jacques Comba-
feuillage dense) : extrêmement … moyennement stégo- ret (Gaillard), Ana Crespo (Madrid), Henry des Abbayes (Fougères),
phile ; peu ou pas stégophile. Dichosporidium nigrocinctum, Damien Ertz (Meise), Javier Etayo (Pamplona), Samantha Fernán-
une espèce pantropicale, est stégophile (protégée des pluies) dez-Brime (Barcelone et Stockholm), Laurent Gager (Plouguerneau),
mais ombrophile (très forte pluviométrie). Voir astégophile. Ester Gaya (Barcelone), Mireia Giralt (Tarragona), Antonio Gómez
Bolea (Barcelone), Dominique Guyader (Conservatoire botanique
subhumide : voir ombroclimat. national de Brest), Seraoui el Hacène (Ambilly), Per M. Jørgensen
subneutrophile : se développant sur des substrats de pH (Bergen), Ingvar Kärnefelt (Lund), Sergii Kondratyuk (Kiev), Paul
un peu inférieur à la neutralité (d’environ 6-7). Kirk (Kew), Marie-France Leccia (Nice), Christian Lechat (Villiers-
suppl. : supplément. en-Bois), Xavier Llimona (Barcelona), Esteve Llop (Barcelona), H.
syn. : synonyme. Thorsten Lumbsch (Chicago), Monique Magnouloux (Lathuile),
James Molina (Conservatoire botanique national de Porquerolles),
terricole : se développant sur le sol. Voir saxiterricole. Helmut Mayrhofer (Graz), Pier Luigi Nimis (Trieste), Anders Nor-
valdécalcicole : voir calcicole. din (Uppsala), Mónica Otálora (Madrid et Stockholm), Christiane
vs : versus (par opposition à) Rollando (Marseille), Scott Redhead (Ontario), Michèle Roux (Mira-
xérophile : se développant dans des milieux où l’humi- beau), Olivier Roux (Mirabeau), Yann Sellier (Vouneuil-sur-Vienne),
dité est faible en raison de l’air (aéroxérophile) ou du subs- Harrie Sipman (Berlin), D. Triebel (München), Ulrik Søchting
(Copenhague), Toby Spribille (Graz), Rikar Sundin (Uppsala),
trat non poreux (substratoxérophile) : d’extrêmement à David Svoboda (Prague), Bern Tenbergen (Münster), Holger Thüs
assez xérophile. Voir hygrophile et mésophile. (Londres), Mauro Tretiach (Trieste), Sophie Tomasi (Rennes), Pieter
zonation littorale (de bas en haut) : van den Boom (Son), Jan Vondrák (Průhonice).
29

Catalogue
Signification des symboles cartographiques (cartes p. 1347 et suivantes) et (entre parenthèses) des indicateurs suivant
les n° des départements
4 (!) Donnée récente (à partir de 1959) signalée par un ou plusieurs auteurs du Catalogue.
2 (r) Donnée récente (à partir de 1959) signalée par d’autres auteurs et non confirmée par les auteurs du Catalogue.
3 (c) Donnée ancienne (antérieure à 1959) confirmée récemment (à partir de 1959, dans des publications ou par
des auteurs du Catalogue) par l’examen de spécimens d’herbier.
9 (a) Donnée ancienne non confirmée depuis 1959.
\ (†) Indique que l’espèce a disparu du département.
La signification des n° des départements est indiquée sur la figure 1, p. 20 (Carte des départements…).
Voir également les tableaux 1, 2, 3, 4 et la figure 2 (p. 22-23, 26-27) et le glossaire (p. 25 et suivantes).
Signification des abréviations géographiques suivant les références bibliographiques courtes
{01}…{90} indique que, dans la publication, le lichen considéré est signalé dans le ou les départements mentionnés
par leurs numéros, ex. Abbayes 1924 : 45 {44, 85}, dans les départements de Loire-Atlantique (44) et de Vendée (85)
{e} indique que la publication considère l’Europe entière ou au moins un pays européen non français
{f } indique que la publication considère la France entière, à l’exclusion d’autres pays européens (e est cependant
utilisé pour les espèces exceptionnellement non signalées en France dans une telle publication)
{m} indique que la publication considère le monde entier ou au moins deux continents distincts, ex. Clauzade et
al. 1989 : 24 {m}, considère le monde entier ou au moins deux continents distincts et ne donne pas de précision sur
la répartition française, en particulier départementale
{ncf } indique que, dans la publication, le lichen est considéré comme « non connu avec certitude en France »
{ne} indique que la publication ne considère pas l’Europe, mais au moins un pays extra-européen
{rf } indique que, dans la publication, le lichen est considéré comme « à rechercher en France »
{stf } indique que, dans la publication, le lichen est considéré comme « signalé à tort en France »
Exemple plus complexe : Ozenda et Clauzade 1970 : 303 {f, 06, Causses, Pyrénées} : l’ouvrage traite de la France
entière (f ) et le lichen considéré y est signalé dans les Alpes-Maritimes et (sans précision) dans les Causses et les
Pyrénées.
Une information géographique est mise entre parenthèses pour indiquer que c’est une citation et non une observation
originale ou une confirmation ; par exemple, dans Asta 1975 : 53 {05, (30), 38}, les départements 05 et 38 sont des
observations propres de l’auteur, tandis que 30 est une citation.

Abrothallus De Not. — Syn. Pseudolecidea {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Diede-
Marchand, Vouauxiomyces Dyko et D. Hawksw. — rich 1990 : 298-300 {e, 53} ; Gardiennet 2014 (non
Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles — Alstrup publié, 88, Sandaucourt : autoroute a31, aire de Lor-
et Hawksworth 1990 : 15 {ne} ; Clauzade et al. raine, 2014/09/25, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ;
1989 : 23-24 {m} ; Hawksworth 1981 : 67-71 {m} ; Roux 2014 (non publié, 61, Giel-Courteilles : les Vaux,
Hawks­worth et Dyko 1979 : 57 {m} ; Suija et al. 2014/10/21, leg., det. et herb. D. Vaudoré) ; Roux et
2018 : 1169-1179 {m} — Rem. Stade à pycnides : al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {34, 48} ; Roux et
Vouauxiomyces. Coste 2005 : 238 {48} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
Abrothallus acetabuli Diederich — Non lichénisé, 66 {21} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 144 {53}.
lichénicole — Lorraine, Orne, Mayenne, Côte-d’Or, Mas- Abrothallus bertianus De Not. — Syn. Abrothallus
sif central méridional. Assez rare. Potentiellement menacé glabratulae Kotte — Non lichénisé, lichénicole — Pas-
[nt] — 07r, 12r, 21!, 34!, 48!, 53!, 54!, 55!, 61!, 66r, 81r, de-Calais, Haut-Rhin, Moselle, Haute-Saône, Indre, Ain,
88! — Sur le thalle de Pleurosticta acetabulum — Clau- Massif central, Hautes-Alpes, Var et Pyrénées. Peu com-
zade et al. 1989 : 24 {m} ; Coste 2002 : 25 {81} ; Coste mun. Non menacé [lc] — 01!, 05!, 09!, 12r, 15r, 34!, 36!,
2012 (Cévennes) : 6 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 48!, 57a, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 70r, 83! — Sur le thalle
30

de Parmelia s. l. à thalle brun (Montanelia sorediata, Mon- mal connue. A. tulasnei est parfois considéré comme une
tanelia disjuncta, Melanelixia, Melanohalea) — Clauzade espèce distincte d’A. caerulescens (en particulier par Suija
et al. 1989 : 23 (p. p.) {m} ; Kocourková 2000 : 62-63 {e} ; et al. 2018).
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 685 {70} ; Brackel Abrothallus cetrariae I. Kotte — Syn. Abrothallus
et al. 2018 : 198 {68, 70} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM smithii Tul., Phoma parmeliarum (H. Olivier) Vouaux,
vi) : 82 {09, 34} ; Coste 1991 : 54 {09} ; Coste 2012 Vouauxiomyces santessonii D. Hawksw. — Non lichénisé,
(Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 lichénicole — Auvergne et Pyrénées-Atlantiques. Très rare.
{66} ; Kieffer 1895 : 87 {57} ; Lamy 1883 : 428 {65} ; Le Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes
Cœur 1992 : 22 {83} ; Martin et al. 2018 : 21, 22 {01} ; sur les menaces [dd] — 15r, 63!, 64! — Sur Platismatia
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {34, 48} ; glauca — Clauzade et al. 1989 : 24, 106 {m} ; Hawk-
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {48} ; Roux et al. 2011 sworth 1981 : 68-70 {m} ; Diederich 1990 (non publié,
(Pyrénées-Orientales) : 107 {66} ; Roux et Coste 2005 : 64, Arette : un peu en aval de la cabane d’Oumarre, leg.,
238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Sparrius det. et herb. P. Diederich) ; Poumarat 1990 (non publié,
et al. 2002 : 66 {62} ; van den Boom et Brand 1991 : 33 63, Saint-Germain-l’Herm : Pégoire, alt. 1040 m, leg., det.
{01} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. et herb. S. Poumarat) ; van den Boom et Breuss 2002 :
Selon Kocourková (2000) et Diederich (2003 : 43) A. 13 {15} — Rem. Longtemps inclus dans A. parmeliarum,
caerulescens est une espèce distincte d’A. bertianus, spéci- d’où répartition mal connue. Stade à pycnides autrefois
fique des Xanthoparmelia, tandis que A. bertianus se trouve nommé Vouauxiomyces santessonii.
seulement sur les Melanelia s. l. Abrothallus cladoniae R. Sant. et D. Hawksw. —
Abrothallus buellianus De Not. — Non lichénisé, Non lichénisé, lichénicole — Morbihan, Massif central,
lichénicole — Île-de-France, Haute-Vienne et Pyrénées. Pyrénées-Atlantiques et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
Semble rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — international. En danger d’extinction [en] — 2br, 56!, 63!,
65a, 66!, 75sla, 77a, 78sla, 87a — Sur le thalle de Parmelina, 64!, 81r — Sur Cladonia spp. — Hawksworth 1990 :
en particulier P. tiliacea et P. atricha — Sérusiaux et al. 392-394 {m} ; Coste et Pinault 2018 : 6-7 {63, 81} ;
2006 : 67 {m} ; Lamy 1883 : 428 {65} ; Nylander 1896 : Diederich 1990 (non publié, 64, Sainte-Engrâce : vers
101 {75sl, 77, 78sl} ; Ripart 1876 : 260-261 {87} ; Roux la Pierre-Saint-Martin, sur Fagus, 1990/07/26, leg., herb.
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 39 {66} — Rem. Très et det. P. Diederich) ; Gardiennet 2017 (non publié,
proche d’A. acetabuli. 56, Pluherlin : ancienne ardoisière, sur Cladonia portentosa
Abrothallus caerulescens I. Kotte — Syn. Abrothallus croissant sur sol non calcaire, 2017/11/02, leg., herb. et
tulasnei M. S. Cole et D. Hawksw. — Non lichénisé, liché- det. A. Gardiennet) ; Hafellner 1994 : 220 {2b} ; Roux
nicole — Bas-Rhin, Ardennes, Bretagne, Vienne, Mas- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {(20)} — Rem. Passe
sif central, Midi. Assez rare. Données insuffisantes sur les facilement inaperçu.
menaces [dd] — 06!, 08!, 11!, 15a, 26!, 29!, 30!, 35!, 63a, Abrothallus lobariae (Diederich et Etayo) Diederich et
67a, 86a — Sur le thalle de Xanthoparmelia conspersa et de Ertz — Syn. Phoma lobariae Diederich et Etayo — Non
X. stenophylla — Cole et Hawksworth 2001 : 310-312 lichénisé, lichénicole — Côte-d’Or, Massif central méridio-
{ne} ; Diederich 2003 : 43 {ne} ; Diederich 2013 (non nal et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt
publié, 08, Bogny-sur-Meuse, Tournavaux et Monthermé, international. En danger critique d’extinction [cr] — 21!,
leg., det. et herb. P. Diederich) ; Hue 1887 : 474 {15} ; 34!, 48!, 64! — Sur le thalle de Lobaria pulmonaria. Étages
Massé 1966 : 885 {29} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19, 50 collinéen et montagnard. Lobarion pulmonariae — Die-
{35} ; Poumarat 2018 (non publié, 11, Laroque-de-Fa : derich 2018 : 392 {m} ; Etayo et Diederich 1995 : 213-
alt. 470 m, sur Xanthoparmelia protomatrae sur pélites non 215 {e, 64} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ;
calcaires d’un affleurement rocheux exposé, 2018/07/12, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 191 {34, 48} ;
leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux Vallade et Gardiennet 2016 : 69 {21}.
2014 (non publié, 35, Paimpont : la Touche-Guérin, sur Abrothallus microspermus Tul. — Syn. Phoma truncata
Xanthoparmelia conspersa, 2014/05/12, leg., det. et herb. C. B. de Lesd., Vouauxiomyces truncatus (B. de Lesd.) Dyko
Roux) ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. et D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Çà et là
2006 (basses Cévennes) : 80 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan- en France, mais non signalé en Corse (stade à apothécies :
guedoc-Roussillon) : 187 {30} ; Roux et al. 2012 (Roya- Pas-de-Calais, Lorraine, Haute-Saône, Île-de-France, Mas-
Bévéra) : 69 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; sif armoricain, Tarn et Pyrénées). Peu commun. Poten-
Vouaux 1913 : 416 {m, 63, 86} ; Werner 1933-1934 : tiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 12r, 18!, 22!, 24!, 29!,
47 {67} — Rem. Très proche d’A. bertianus. Répartition 30!, 34!, 37!, 38c, 41!, 46!, 50r, 53!, 55!, 56!, 57!, 59a, 61!,
31

62!, 64!, 70a, 74c, 75sl!, 77!, 79a, 81!, 82!, 83!, 87!, 88c — 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 39 {66} ;
Sur le thalle de Flavoparmelia (surtout F. caperata et F. Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {(20)} ; van den
soredians) — Clauzade et al. 1989 : 24, 106 {m} ; Die- Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De
derich 1989 : 30-31 {e} ; Diederich 2011 : 27-29 {m} ; Wit 2016 : 25 {51} ; Werner 1929 : 248 {88} — Rem. A.
Hawksworth 1981 : 68, 70-71 {m, 74} ; Hawksworth et parasiticus a la priorité sur A. parmeliarum, mais la syno-
Dyko 1979 : 58-60 {m, 38, 88} ; Bouly de Lesdain 1906 nymie entre les deux taxons n’est pas encore établie avec
(Luxeuil) : 685 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 277 {59} ; certitude (voir Alstrup et Hawksworth 1990). Les A.
Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 94 {06, (57, 59, 74, 77), parmeliarum sur Parmelia s. l. à thalle brun sont à rapporter
81, 83, (88)} ; Coste 1994 : 201 {81} ; Coste 1997 : 137 à A. bertianus, en particulier celui de van den Boom et
{81} ; Coste 2009 : 41 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 23 Brand (1991 : 32). Le « Buellia sphryridi (Ste[i]n) Bagl. et
{12} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne Crst. », mentionné par Maheu et Gillet (1914 : 95) en
2009 : 72, 77 {50} ; Derrien et al. 2018 : 262 {37} ; Die- Corse-du-Sud, sur Parmelia saxatilis, est Abrothallus parme-
derich 1987 : 133-134 {57} ; Diederich et Roux 1991 : liarum d’après la description donnée par ces auteurs.
20 {77} ; Farou 2016 : 145 {24, 46} ; Le Cœur 1992 : 22 Abrothallus parmotrematis Diederich — Non liché-
{83} ; Nylander 1896 : 101 {77} ; Richard 1877 : 41 {79} ; nisé, lichénicole — Massif armoricain et Gironde. Rare.
Roux 2016 : 166 {82} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
224 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux [en] — 29!, 33!, 50!, 56!, 72!, 79a — Sur thalle de Parmo-
et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 (basses trema spp., surtout P. perlatum — Clauzade et al. 1989 :
Cévennes) : 80 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- 24 {m} ; Diederich 2011 : 25-34 {m} ; Lagrandie 2018
sillon) : 192 {30, 34} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Van (non publié, 50, Le Mont-Saint-Michel : sur Punctelia
Haluwyn 1983 : 124, 145 {53} ; Vouaux 1913 : 468-469 borreri sur tronc de feuillu, 2018/07/01, leg., det. et herb.
{m, 75sl, Normandie} ; Vouaux 1914 : 194 {m, 57, 59, J. Lagrandie) ; Quelen 2017 (non publié, 56, Guidel :
88} — Rem. Stade à pycnides (beaucoup plus fréquent pont Saint-Maurice, alt. 25 m, sur Parmotrema reticulatum
que le stade à apothécies) autrefois nommé Vouauxiomyces croissant sur roche acide, 2017/09/16, leg., herb. et det.
truncatus. Dans le Var (Pierrefeu-du-Var) se rencontre un Y. Quelen) ; Ragot 2014 (non publié, 29, Quimper :
A. cf. microspermus sur Punctelia subrudecta (Roux 1991, le Stangala, alt. 45 m, sur Salix, 2014/10/01, leg., det. et
non publié) qui mérite d’être étudié d’une manière plus herb. R. Ragot) ; Ragot 2017 (non publié, 29, Pluguffan :
approfondie. Menez Boutin, sur Parmotrema perlatum, 2017/02/08, leg.
Abrothallus parmeliarum (Sommerf.) Arnold — Syn. R. Ragot, det. et herb. A. Gardiennet) ; Richard 1877 :
Abrothallus parasiticus (Ach.) Nyl., Buellia parmeliarum 41 {79} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 115, 144 {72}.
(Sommerf.) Tuck., Lecidea parmeliarum Sommerf. — Non Abrothallus peyritschii (Stein) I. Kotte — Syn. Abro-
lichénisé, lichénicole — Grand-Est, Île-de-France, Finis- thallus parmeliarum var. peyritschii Stein, Abrothallus smithii
tère, Franche-Comté, Massif central, Nouvelle-Aquitaine, var. obscurior Stein — Non lichénisé, lichénicole — Mas-
Pyrénées et Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — sif du Jura, Puy-de-Dôme, Haute-Savoie, Hautes-Alpes
03a, 12a, 15!, 2aa, 2br, 29!, 30!, 33!, 39!, 48!, 51r, 54a, et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt
55a, 57a, 63a, 64!, 65!, 66!, 67a, 68a, 70a, 75sla, 77a, 78sla, international. En danger critique d’extinction [cr] — 05!,
79a, 81r, 86a, 87a, 88a — Sur le thalle de Parmelia s. s., 25!, 39!, 63!, 66r, 74c — Parasite du thalle de Cetraria
notamment P. saxatilis et P. sulcata, souvent sur des galles pinastri — Clauzade et al. 1989 : 23 {m} ; Coste 2012
(y compris sur d’autres genres de Parmelia s. l.) induites par (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Ferrez 2016 (non publié,
Nesolechia oxyspora (Diederich 2011 : 32) — Clauzade 39, Bellefontaine : Chaux-Sèche, alt. 1200 m, sur Cetraria
et al. 1989 : 24 {m} ; Diederich 1986 : 6 {e, 15} ; Diede- pinastri, sur branchettes de Picea abies, 2016/07/15, leg.
rich 2011 : 25-32 {m, 66} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 61 et herb. Y. Ferrez, det. A. Gardiennet) ; Ferrez 2018
{81} ; Hafellner 1994 : 220 {2b} ; Harmand 1898 : 114 (non publié, 25, Les Fourgs : tourbières des Placettes, alt.
{57, 88} ; Lamy 1880 : 480-481 {63, 87} ; Laronde 1900 : 1170 m, sur Cetraria pinastri croissant sur des branchettes
30 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Maheu et de Picea abies, 2018/05/20, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ;
Gillet 1914 : 95 {2a} ; Marc 1908 : 434 {12} ; Nylander Harmand 1906 (non publié, 74, Chamonix-Mont-Blanc :
1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 292 {66} ; Nylander alt. c. 1200 m, sur Cetraria pinastri, 1906/08/06, leg. et
1891 : 65 {66} ; Nylander 1896 : 101 {75sl, 77, 78sl} ; herb. H. Harmand, anguc, det. P. Diederich) ; Pinault
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {30, (48, in Collectif SBCO 2019 : 12 {63}.
66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30} ; Roux et al. Abrothallus prodiens (Harm.) Diederich et Hafellner —
2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 132 {30, 48, Syn. Abrothallus parmeliarum f. prodiens (Harm.) Vouaux,
32

Buellia prodiens (Harm.) H. Olivier — Non lichénisé, Dalla Torre et Sarnthein 1905 : 357 {e} ; Bricaud et al.
lichénicole — Côtes-d’Armor, Lorraine, Sarthe, Cher, 1992 (CLLFM vi) : 82 {09} ; Farou 2018 (non publié, 47,
Nièvre, Massif central et Pyrénées-Orientales. Assez rare. Caubeyres : cap du Bosc, alt. 131 m, sur thalle d’Usnea cor-
Potentiellement menacé [nt] — 12r, 18!, 22!, 40!, 43!, 57a, nuta croissant sur un feuillu, 2018/05/01, leg., herb. et det.
58!, 66r, 72r, 88a — Sur le thalle de Hypogymnia physodes — J.-L. Farou) ; Gardiennet 2015 (non publié, 71, Roussil-
Clauzade et al. 1989 : 24 {m} ; Diederich 1990 : 300-302 lon-en-Morvan : les Viollots, sur Usnea florida, 2015/05/15,
{e} ; Vouaux 1913 : 467-468 {m, 88} ; Coste 2012 (Eyne) : leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2017
9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Delhoume 2019 (non publié, 56, Crach : Viéguéah, ruisseau de Pont-er-Rui,
(non publié, 18, Nançay : tertre des Craies, alt. 130 m, sur alt. c. 6 m, sur Usnea rubicunda, 2017/11/01, leg., herb.
thalle de Hypogymnia physodes sur tronc de Pinus sylvestris, et det. A. Gardiennet, conf. C. Roux) ; Gardiennet
2019/12/21, leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. 2019 (non publié, 43, Cistrières : forêt de Lamandie, alt.
Roux) ; Delhoume 2019 (non publié, 58, Dun-les-Places : 1003 m sur Biatoropsis usnearum s. l. sur Usnea intermedia,
roche du Chien, alt. 530 m, sur thalle de Hypogymnia phy- 2019/04/23, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Gonnet
sodes croissant sur roche granitique, 2019/02/06, leg., det. et Gonnet 2017 (non publié, 38, Lans-en-Vercors : sentier
et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux) ; Hafellner et al. sous la dent Percée, alt. 1300 m, sur Biatoropsis usnearum
2008 : 143 {e, 72} ; Harmand 1898 : 115 {88} ; Monnat parasite d’« Usnea intermedia », 2017/01/02, leg. et herb. D.
2016 (non publié, 22, Laniscat : Bothoa Bihan, alt. 135 m, et O. Gonnet, det. A. Gardiennet) ; Massé 1964 : 137
sur Hypogymnia physodes, 2016/03/15, leg., herb. et det. {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19 {(35)} ; Roux et al.
J.-Y. Monnat) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {66} ; Roux et al. 2011
lon) : 187 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : (Pyrénées-Orientales) : 107 {66} ; Van Haluwyn 1983 :
107 {66}. 115, 144 {72} ; Vouaux 1914 : 467 {m, 88} — Rem. Etayo
Abrothallus suecicus (Kirschst.) Nordin — Syn. Lecio- et van den Boom (2006 : 192) ayant montré qu’Abrothallus
grapha suecica Kirschst., Phoma ramalinae Nordin, (?) Spi- chrysanthus est une bonne espèce, le matériel d’A. usneae
lomium ramalinae H. Olivier, Vouauxiomyces ramalinae devra être révisé. Voir également Etayo et Osorio (2004 :
(Nordin) D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — 4).
Alsace, Bretagne, Loir-et-Cher, Massif central, Var, Pyré- Abrothallus welwitschii Mont. ex Tul. — Syn. Abro-
nées-Orientales (stade à apothécies : Bretagne et Puy-de- thallus « welwitzschii » Mont. ex Tul. — Non lichénisé,
Dôme). Assez rare. Patrimonial d’intérêt national. En lichénicole — Finistère (Arzano : moulin du Roch, sur
danger d’extinction [en] — 12r, 21!, 29c, 35c, 41!, 63!, 66!, Sticta fuliginosa sur branche de Fraxinus, 2014/12/21, leg.,
68!, 83! — Sur thalle et apothécies de Ramalina spp. — herb. et det. Y. Quelen, conf. C. Roux). Extrêmement
Clauzade et al. 1989 : 23 {m} ; Hawksworth 1981 : 67-69 rare : une seule station connue en France. Patrimonial
{m} ; Nordin 1964 : 225-232 {e, 29, 35} ; Bricaud et al. d’intérêt international. En danger critique d’extinction
1993 (CLLFM viii) : 108 {83} ; Coste 2012 (Madasse) : [cr] — 29! — Sur thalle de Sticta spp. — Clauzade et al.
23 {12} ; Gardiennet 2019 (non publié, 21, Val-Suzon : 1989 : 24 {m}.
combe Renevey, alt. 350 m, sur Ramalina fastigiata crois- Absconditella Vězda — Ascomycètes lichénisés, non
sant sur feuillu, 2019/04/08, leg., herb. et det. A. Gar- lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 125 {e} ; Ozenda
diennet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 63, et Clauzade 1970 : 285-286 {f } ; Vězda 1965 : 237-245
Aydat : route du Lac, alt. 870 m, sur thalle de Ramalina {e}.
fraxinea croissant sur rhytidome de feuillu, 2015/05/15, Absconditella delutula (Nyl.) Coppins et H. Kilias —
téléomorphe, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Roux Syn. Absconditella modesta (Hegetschw.) Vězda — Lichénisé,
et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et al. 2006 (Lan- non lichénicole — Manche, Finistère, Isère, Haute-Loire et
guedoc-Roussillon) : 192 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter-
Orientales) : 108 {66} — Rem. Stade à pycnides (de loin le national. En danger critique d’extinction [cr] — 29r, 38!,
plus fréquent) : Vouauxiomyces ramalinae. 43!, 50!, 64r — Saxicole (sur petites pierres non calcaires,
Abrothallus usneae Rabenh. s. l. — Incl. Abrothallus tuiles), plus rarement lignicole (sur bois pourrissant), aéro-
chrysanthus Stein, Abrothallus parmeliarum f. chrysanthus hygrophile, astégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages
(Stein) Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Vosges, collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et hype-
Sarthe, Bretagne, Saône-et-Loire, Isère, Haute-Loire, Lot- rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 125 {e} ; Vězda
et-Garonne et Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé 1965 : 243-244 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Gon-
[nt] — 09!, 35!, 38!, 43!, 47!, 56!, 66r, 71!, 72!, 88a — Sur net et Gonnet 2013 (non publié, 38, Lans-en-Vercors :
le thalle d’Usnea spp. — Clauzade et al. 1989 : 24 {m} ; route forestière de Servagnet, alt. 1220 m, leg., det. et herb.
33

D. et O. Gonnet, conf. P. Clerc) ; Gonnet et Gonnet grophile, d’acidophile à neutrophile, non héliophile, non
2015 (non publié, 43, Sembadel : Sembadel-Gare, tour- nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat
bière du bois Noir, alt. 1100 m, sur mousses et humus sur hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 125 {e} ; Vězda
souche, 2015/06/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; et Vivant 1975 : 206 {e} ; Vivant 1988 : 9 {64}.
Lagrandie 2014 : 143 {50} ; Vivant 1988 : 9 {64} — Rem. Absconditella sphagnorum Vězda et Poelt — Lichénisé,
Espèce mentionnée avec doute dans la Lozère par Roux et non lichénicole — Vosges (La Bresse : tourbière près du
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88. lac de Lispach, alt. c. 900 m, sur Sphagnum, Wirth et al.
Absconditella fossarum Vězda et Pišút — Lichénisé, 2011). Extrêmement rare : une seule station connue en
non lichénicole — Ardennes (Bogny-sur-Meuse : Château- France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
Regnault-Bogny, rocher des quatre fils Aymon, Diederich tique d’extinction [cr] — 88! — Muscicole, sur Sphagnum
et al. 1988, 1991). Extrêmement rare : une seule station en mauvais état, dans des tourbières, très acidophile, aéro-
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En et très substrato-hygrophile, héliophile, non nitrophile.
danger critique d’extinction [cr] — 08! — Saxiterricole, Étage montagnard. Ombroclimat hyperhumide. Lichen
sur la terre des crevasses de rochers siliceux, calcifuge, aci- éphémère (estival) — Clauzade et Roux 1985 : 125 {e} ;
dophile. Étage collinéen. Ombroclimat humide — Die- Ozenda et Clauzade 1970 : 286 {e} ; Wirth et al. 2011 :
derich et al. 1988 : 20 {e, 08} ; Diederich et al. 1991 : 155 {88}.
43 {e, 08}. Acarospora A. Massal. — Syn. Glypholecia Nyl.,
Absconditella lignicola Vězda et Pišút — Lichénisé, non Polysporinopsis Vězda — Ascomycètes lichénisés, non liché-
lichénicole — Grand-Est, Ain, Massif central et Pyrénées. nicoles — Clauzade et Roux 1982 : 41-93 {e} ; Clauzade
Assez commun dans le Nord-Est. Non menacé [lc] — et Roux 1985 : 125-152 {e} ; Magnusson 1929 : 1-400
01!, 07!, 11!, 15r, 48!, 57!, 64r, 67!, 68!, 88r — Lignicole {m} ; Magnusson 1936 : 1-318 {e} ; Ozenda et Clauzade
(sur bois mort de conifères très fortement altéré, sur le 1970 : 498-516 {f } ; Poelt et Vězda 1977 : 3-7 {e} ; Roux
sol), moyennement ou très acidophile, aéro- et substrato- 2008 : 5-16 {e} ; Roux et al. 2019 : 107-167 {e} — Rem.
hygrophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard et Voir également Caeruleum, Myriospora et Timdalia.
subalpin. Ombroclimat hyperhumide. Espèce éphémère — Acarospora admissa (Nyl.) Kullh. — Lichénisé, non
Bauvet 2017 (non publié, 07, Mayres : rocher d’Abraham, lichénicole — Alpes et Drôme. Rare. Patrimonial d’intérêt
sur tronc mort dressé (chandelle) de 45 cm de diamètre, national. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 26!, 73a — Saxicole,
alt. 1350 m, sur le pied moussu d’un tronc de Betula, surtout sur rochers, calcifuge, acidophile ou subneutro-
2017/05/26, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Brackel et al. phile, mésophile ou assez xérophile, astégophile, photophile
2018 : 193 {88} ; Gattus et Biache 2015 (non publié, 48, ou héliophile, nitrophile. Étages montagnard, subalpin et
Altier : forêt domaniale du mont Lozère, 2015/09/14, leg., alpin, rarement au supraméditerranéen ou au collinéen.
det. et herb. J.-C. Gattus et C. Biache, det. O. Gonnet) ; Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide —
Gonnet et Gonnet 2012 (non publié, 01, Bellegarde-sur- Clauzade et Roux 1985 : 150 {e} ; Roux et al. 2019 :
Valserine : le Grand Crêt-d’Eau, alt. 1536 m, 2012/07/19, 156 {e} ; Choisy 1949 : 144 {73} ; Hue 1896 : 92 {73} ;
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Poumarat 2016 (non Roux (coll. Uriac) 2018 : 102 {26} ; Roux et al. 2011
publié, 11, Counozouls : deuxième grand virage sous le col (Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
de Jau, alt. 1935 m, sur bois d’Abies, 2016/09/13, leg., herb. 51 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} —
et det. S. Poumarat) ; Signoret et Diederich 2003 : Rem. L’A. admissa signalé dans les Pyrénées-Orientales par
197, 213 {57, 67} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 267 Nylander (1872, 1891 ; mention reprise par Roux et al.
{64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. (2006 (Languedoc-Roussillon) : 88) est en réalité A. scotica
Ne pas confondre avec le champignon Cryptodiscus pallidus (Magnusson 1935 : 202). Les mentions de Hue (1887 :
(Pers.) Corda (Dennis 1981 : 218) dont les apothécies sont 384 et 1889 : 237 ; Cantal), Lamy (1880 : 422-423, Mont-
immergées dans le substrat. Dore et la Haute-Vienne, et 1883 : 393, Hautes-Pyrénées)
Absconditella pauxilla Vězda et Vivant — Lichénisé, et de Parrique (Gasilien) (1898 : 82, Puy-de-Dôme) sont
non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Aussurucq, forêt à vérifier ; celles de Nylander (1878 : 450 ; Corse-du-Sud)
des Arbailles, près des roches d’Ascune, sur rocher calcaire et de Weddell (1873 : 150 ; Vienne : Ligugé) très vraisem-
moussu dans une hêtraie, alt. 600 m, Vivant 1988). Extrê- blablement erronées.
mement rare : une seule station connue en France. Patrimo- Acarospora adscendens Cl. Roux et S. Poumarat —
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Lichénisé, non lichénicole — Savoie et Pyrénées. Assez rare.
[cr] — 64r — Lignicole, plus rarement saxicole ou musci- Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 65!,
cole sur rocher, en milieu plus ou moins forestier, aérohy- 66!, 73! — Saxicole, sur parois de roches non calcaires
34

riches en fer, calcifuge, sidérophile, acidophile ou subneu- des parois, des surfaces inclinées ou des blocs de roches
trophile, xérophile ou plus rarement mésophile, rarement à peine calcaires, peu élevés au-dessus du sol, parvo- ou
ékréophile, plus ou moins stégophile ou astégophile, ther- minimé-calcicole, neutrophile, peu ou pas stégophile, plus
mophile, plutôt nitrophile. Étages collinéen et montagnard ou moins héliophile, héminitrophile. Étages subalpin et
inférieur. Lecanoretum epanorae. Ombroclimats subhumide alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Association
ou humide — Roux et al. 2019 : 131, 159-160 {e, 65, 66} ; à Acarospora badiofusca — Clauzade et Roux 1982 : 85-86
Bertrand 2018 (non publié, 73, Les Allues : réserve de la {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 147-148 {e} ; Magnusson
montagne du Saut, vallée du Gébroulaz, alt. 2615 m, sur 1929 : 255-256 {m, 65} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 510-
gros bloc de schiste ferrugineux dans une moraine déneigée, 511 {f } ; Roux et al. 2019 : 152, 154 {e} ; AFL (collectif )
2019/08/13, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Poumarat 2002 : 12 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1974 :
2018 (non publié, 65, Cauterets : voie verte, immédiate- 107 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. v, vii, xvi, xviii, xx
ment au NO de la passerelle Meyabat, alt. 716 m, sur paroi {05} ; Clauzade et Rondon 1959 : 389 {05} ; Clauzade
verticale de schiste non calcaire métallifère, 2018/07/21, et Roux 1974 : 36 {05} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al.
leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 65 (sub « A. rugulosa ») Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51
{66} — Rem. Confondu en partie avec Acarospora rugulosa {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al.
par Roux et al. (2011). 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom et al. 1995 : 266,
Acarospora albocaesia (Nyl.) Flagey — Lichénisé, non lichéni- 267 {64} ; Wirth 1974 : 367 {68} — Rem. Sous-espèce
cole — Signalé à tort en France — Saxicole, calcicole — Rem. La faiblement calcicole, à disque des apothécies noir et terne.
mention de cette espèce d’Algérie par Bouly de Lesdain (1952 : 275)
dans le Vaucluse, erronée, n’a pas été reprise par Ozenda et Clauzade Acarospora badiofusca subsp. badiorubra Clauzade
(1970) ni par Clauzade et Roux (1982 : 73). et Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, mont
Acarospora anomala H. Magn. — Lichénisé, non liché- Aigoual et Pyrénées. Assez peu rare, mais souvent non dis-
nicole — Isère (Brié-et-Angonnes : sur vieilles barrières de tingué de la subsp. badiofusca. Non menacé [lc] — 04!,
bois, alt. 500 m, Asta 1973, 1975). Extrêmement rare : 05!, 30!, 65!, 66!, 73! — Saxicole, principalement sur des
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- parois de roches silicatées ensoleillées, calcifuge, subneutro-
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — phile, plutôt xérophile, peu ou pas stégophile, héliophile,
38! — Lignicole, coniophile, nitrophile. Étages montagnard non ou peu nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimat
et subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux humide — Clauzade et Roux 1982 : 86 {e, 30} ; Roux et
1985 : 144 {e} ; Roux et al. 2019 : 146 {e} ; Asta 1973 : 37 al. 2019 : 152, 154 {e} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) :
{38} ; Asta 1975 : 46 {38} — Rem. Existe peut-être égale- 7 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 {30} ;
ment dans les Hautes-Alpes (Lautaret) selon Asta 1975 : Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al.
46. 2011 (Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Acarospora argillacea (Arnold) Hue — Lichénisé, non Orientales) : 18, 65 {66} — Rem. Sous-espèce calcifuge, à
lichénicole — Normandie et Massif central. Très rare. Pas disque des apothécies brun rouge et luisant.
de mention récente. Patrimonial d’intérêt international. Acarospora bullata Anzi — Lichénisé, non lichéni-
En danger critique d’extinction [cr] — 12a, 27a, 50a, 63a, cole — Rem. Deux morphotypes d’écologie différente :
69a — Terricole, sur terre argileuse, surtout des murs. (1) le morpho. bullata, à thalle brun, non ou à peine prui-
Étages collinéen et montagnard. — Clauzade et Roux neux, s’établit sur des rochers exposés ; (2) le morpho. prui-
1985 : 144 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 514 {f, (Nor- neux, à thalle gris bleuâtre, nettement pruineux, colonise
mandie, Aveyron, Région lyonnaise)} ; Roux et al. 2019 : les parois non ou modérément ensoleillées, verticales ou
146 {e} ; Olivier 1897 : 213 {27, 50}. supraverticales.
Acarospora bullata Anzi morpho. bullata — Lichénisé, non liché-
Acarospora badiofusca (Nyl.) Th. Fr. — Lichénisé, non
nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Italie du
lichénicole — 07! — Rem. Deux sous-espèces différant par nord et en Allemagne — Saxicole, minimécalcicole ou calcifuge, sur
leur écologie et la couleur de leurs apothécies. des rochers exposés de roches silicatées basiques assez souvent riches en
Acarospora badiofusca (Nyl.) Th. Fr. subsp. badio- métaux lourds, notamment fer ou cuivre, souvent dans des pelouses écor-
fusca — Syn. Lecanora badiofusca Nyl. ; incl. Acarospora chées, neutrophile, assez souvent sidérophile ou chalcophile, astégophile,
xérophile, plus ou moins héliophile, héminitrophile. Étages montagnard
anziana H. Magn., Acarospora umensis H. Magn, Sarco- et subalpin. Ombroclimat humide — Magnusson 1929 : 359-361 {e} ;
gyne acarosporoides Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Roux et al. 2019 : 130, 131 {e} — Rem. Morpho. à thalle non ou à
Alsace, Alpes et Pyrénées. Peu rare dans les Alpes, rare peine pruineux, sur rochers exposés, qui n’a pas été signalé en France.
dans les Vosges et les Pyrénées. Non menacé [lc] — 04!, Acarospora bullata Anzi morpho. pruineux — Syn.
05!, 06!, 38!, 64!, 65a, 66!, 68!, 73!, 74a — Saxicole, sur Acarospora microphthalma (Müll. Arg.) Hue — Lichénisé,
35

non lichénicole — Alpes-Maritimes et Hautes-Pyrénées. 1) {13, 83} ; Roux 1982 : 212 {13, 30, 83} ; Roux et al.
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 {30} ; Roux et al. 2011
d’extinction [en] — 06!, 65! — Saxicole, sur parois de (Pyrénées-Orientales) : 46 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
roches silicatées basiques assez souvent riches en métaux Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} —
lourds, notamment fer ou cuivre, minimécalcicole ou cal- Rem. Compris dans un sens beaucoup moins large que par
cifuge, neutrophile, assez souvent sidérophile ou chalco- Clauzade et Roux (1982, 1985) qui, en outre, ont indiqué
phile, stégophile (sur des parois verticales, supraverticales à tort que le thalle de cette espèce est C –, KC – ; la réac-
ou sous surplomb), xérophile, photophile ou modérément tion C + du cortex de A. complanata (Magnusson 1934 :
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard et 272) étant très faible et visible seulement au microscope
subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux (M. Bertrand 2019, non publié), A. pseudofuscata devient
1985 : 133 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 502 {e} ; synonyme d’A. complanata. A. complanata est remplacé
Roux et al. 2019 : 130, 131 {e} ; Bertrand et Roux 2013 par A. helvetica en dehors de la région méditerranéenne.
(non publié, 06, Saint-Étienne-de-Tinée : pré du Loup, A. crozalsii B. de Lesd. (voir sous celui-ci) est une espèce
bord E de la route, alt. 1195 m, sur paroi surplombante distincte d’A. complanata.
de schiste non calcaire riche en fer, 2013/06/27, leg., det. Acarospora crozalsii B. de Lesd. — Lichénisé, non
et herb. M. Bertrand et C. Roux) ; Davoust et Quelen lichénicole — Var (La Garde et Évenos). Deux stations
2014 (non publié, 65, Gèdre : cirque d’Estaubé, sur paroi connues en France, mais probablement plus répandu en
verticale de roche non calcaire, alt. c. 1700 m, 2014/07/03, région méditerranéenne. Patrimonial d’intérêt internatio-
leg. et det. M. Davoust et Y. Quelen, det. C. Roux) ; nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 83! —
Florence 2015 (non publié, 65, Gavarnie : Sausse-Des- Saxicole, sur des surfaces rocheuses non calcaires ensoleil-
sus, alt. 1659 m, sur rochers de schiste non calcaire riche lées, calcifuge, subneutrophile ou acidophile, xérophile,
en métaux lourds, 2015/07/16, leg. et herb. É. Florence, héliophile, thermophile, plus ou moins nitrophile. Étages
det. C. Roux) ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. mésoméditerranéen inférieur. Ombroclimat subhumide —
Toutes les mentions françaises correspondent au morpho. Magnusson 1929 : 201 {83} ; Roux et al. 2019 : 152, 155
pruineux, caractérisé par son thalle blanchâtre (parfois {e} ; Bertrand, Poumarat et Roux 2019 (non publié,
bleuâtre), nettement pruineux et par son habitat sur parois 83, La Garde : pied E du Rocher, alt. 29 m, sur andésite,
verticales ou supraverticales. Connu également en Italie, 2019/03/08, leg., det. et herb. Bertrand, Poumarat et C.
près de la frontière française, à l’E du col de Larche (Alpes- Roux, topotype) — Rem. Diffère d’A. complanata par son
de-Haute-Provence), entre Castello et Sambuco, à 1200 m thalle C –, KC – (même au microscope), à cortex plus mince
d’altitude (leg., det. et herb. C. Roux, 1998/07/08). (10-35 µm) ; diffère d’A. helvetica par sa couche algale à
Acarospora chrysocardia Poelt et M. Steiner — Lichénisé, non partie supérieure notablement irrégulière.
lichénicole — Signalé à tort en France — Roux et al. 2019 : 126, Acarospora discreta (Ach.) Arnold — Syn. Acaros-
128 {e} — Rem. Signalé erronément à Clansayes (Drôme), par Roux,
pora durietzii H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole —
Bricaud, Ménard, Gueidan, Coste et Navarro-Rosinés 2003 : 126
(spécimens sur grès calcaire, à thalle un peu jaunâtre mais dépourvu Hérault, Pyrénées-Orientales (Jujols) et Pyrénées-Atlan-
d’acide rhizocarpique), où se trouve en réalité Acarospora nodulosa var. tiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
reagens déjà mentionné par Roux (1977 : 88). danger d’extinction [en] — 30!, 64!, 66! — Saxicole, sur
Acarospora complanata H. Magn. — Syn. Acarospora parois et surfaces inclinées ensoleillées de roches silicatées
pseudofuscata Sipman — Lichénisé, non lichénicole — (schistes, micaschistes), calcifuge, acidophile ou subneutro-
Midi méditerranéen et subméditerranéen. Commun. Non phile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitrophile.
menacé [lc] — 06!, 13!, 30!, 66!, 83!, 84! — Saxicole, sur Étage montagnard, plus rarement au collinéen supérieur.
des surfaces rocheuses non calcaires ensoleillées, calcifuge, Ombroclimat de subhumide à hyperhumide — Clauzade
subneutrophile ou acidophile, xérophile, héliophile, ther- et Roux 1985 : 150 {e} ; Roux et al. 2019 : 152, 156 {e} ;
mophile, plus ou moins nitrophile. Étages mésoméditerra- Santesson 1993 : 8 {e} ; Daval 2019 (non publié, 64,
néen et supraméditerranéen. Ombroclimat subhumide — Aramits : col d’Urdach, alt. 460 m, sur roche silicatée non
Bouly de Lesdain 1923 (note 20) : 280 {83} ; Clauzade calcaire (lherzolite) mais basique, 2019/01/24, leg., herb.
et Roux 1982 : 88 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 150 {e} ; et det. G. Daval, conf. Poumarat et C. Roux) ; Roux et
Clauzade et Roux 1985 : 151 {e} ; Ozenda et Clauzade al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} ; Roux et al. 2007 (Langue-
1970 : 505, 508 {f, 83} ; Roux et al. 2019 : 135, 155 {e} ; doc-Roussillon, complément) : 127 {30} ; Roux et al. 2011
Roux et al. 2019 : 135/ {e} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 (Pyrénées-Orientales) : 46 {66} — Rem. Les mentions de
{83} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Crozals 1923 : 33 {83} ; cette espèce en Haute-Corse par Maheu et Gillet (1914 :
Ménard 2009 : 123 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 81 ; 1926 : 57-58), douteuses, sont à vérifier ; celle de Bouly
36

de Lesdain (1906 : 679) est erronée (la description ne 1985 : 144 {e} ; Roux et al. 2019 : 144 {e} ; Asta et Roux
convient pas : spores trop longues et trop étroites). 1977 : tab. xi {05} ; Clauzade et Roux 1974 : 49-51 {05} ;
Acarospora epiaspicilia Cl. Roux et M. Bertrand — Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al.
Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridionales (Alpes- 2011 (Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-
de-Haute-Provence et Alpes-Maritimes). Rare. Patrimonial Var) : 35 {06}.
d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 04!, Acarospora fuscata (Schrad.) Th. Fr. — Syn. Acaros-
06! — Saxicole, sur rochers ensoleillés de roches silicatées, pora discreta sensu Zahlbr. [non (Ach.) Arnold], Acarospora
calcifuge, subneutrophile ou modérément acidophile, xéro- nigrocastanea Hue, Acarospora photina A. Massal., Leca-
phile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage nora fuscata Schrad. — Lichénisé, lichénicole facultatif —
montagnard. Parasite d’Aspicilia (A. calcitrapa, A. cupreo- Presque toute la France, y compris en Corse. Commun.
grisea) — Roux et al. 2019 : 144, 145, 160-161 {04, 06}. Non menacé [lc] — 01a, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r,
Acarospora episulphurata Cl. Roux et Poumarat — 11r, 12!, 13!, 14!, 15!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 26!, 29!,
Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Orientales (Nyer, 30!, 31r, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45a, 47a,
Jujols). Assez rare. Patrimonial d’intérêt international. Vul- 48!, 49!, 50!, 51r, 53!, 54a, 55!, 56!, 57!, 59a, 60a, 61!, 63!,
nérable [vu] — 66! — Saxicole, surtout sur parois verti- 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70r, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sla, 77!,
cales, supraverticales ou protégées par des encorbellements, 78sl!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88r, 89!, 90! — Saxi-
plus rarement sur des surfaces inclinées, souvent non loin cole, sur rochers, blocs et pierres non calcaires, calcifuge,
du sol, calcifuge, subneutrophile, de moyennement à très acidophile ou subneutrophile, plutôt xérophile, astégophile,
xérophile, stégophile, thermophile, héliophile, non ou peu de photophile à très héliophile, héminitrophile ; envahit
nitrophile ; parasite d’A. sulphurata. Étage collinéen xéro- souvent le thalle d’autres lichens. De l’étage mésomédi-
thermique. Ombroclimat sec. Acarosporetum sulphuratae — terranéen à l’étage alpin. Ombroclimats humide ou hype-
Roux et al. 2019 : 134, 145, 161-163 {e, 66}. rhumide — Magnusson 1929 : 294-305 {m, 06, 15, 34,
Acarospora epithallina H. Magn. — Lichénisé, lichénicole — À
63, 65, 71, 74, 75sl} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 506
rechercher en France — Connu en Espagne, en Sicile et en Sardaigne —
Parasite d’Acarospora hilaris (saxicole, calcifuge), beaucoup plus rarement {f } ; Roux et al. 2019 : 134-135 {e} ; Abbayes 1934 : 129
de Caloplaca carphinea, acidophile, xérophile, stégophile, héliophile, {29} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 23, 87} ; AFL (collectif )
thermophile. Étages mésoméditerranéen inférieur et surtout thermo- 2002 : 21 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Asta [coll.
méditerranéen. Acarosporetum epithallino-hilaris — Clauzade et Roux Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta
1985 : 131 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 500 {e} ; Roux et al. 2019 :
127, 129 {e} — Rem. Signalé par erreur sur Pleopsidium chlorophanum
et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xx {05,
par Ozenda et Clauzade 1970 (à la suite de Magnusson 1929). 73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ;
Acarospora erythrocarpa (Malbr.) Hue — Lichénisé, Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet
non lichénicole — Normandie, Allier, Lyonnais. Très rare. 2018 : 96 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195, 196, 198, 202
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- {07} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; Ber-
tinction [cr] — 27a, 50a, 63a, 69a — Sur la terre argileuse, trand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Bick et al. 2019 : 113 {68} ;
surtout des murs. Étages collinéen et montagnard — Clau- Boissière 1979 : 96-97 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ;
zade et Roux 1982 : 62 {e} ; Magnusson 1929 : 276-278 Boissière 1994 : 8, 10 {63} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver-
{m, 27, 50, 63, 69} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 513-514 sailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) :
{f (Normandie, Auvergne)} ; Roux et al. 2019 : 131 {e, 679 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 687 {78sl} ;
27, 50, 63, 69} — Rem. Très proche d’A. argillacea, dont Bouly de Lesdain 1910 : 171 {59} ; Bouly de Lesdain
il diffère surtout par la réaction C + (rouge) du cortex du 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 :
thalle. Aucune mention récente. 23, 26 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68, 70, 88} ;
Acarospora freyi H. Magn. — Syn. Acarospora discreta Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
Bagl. et Carestia, Acarospora impressula var. freyi (H. Magn.) Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Car-
Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, lichénicole faculta- lier 2008 : xii {78sl} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016
tif — Alpes méridionales. Peu commun. Non menacé (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-
[lc] — 04!, 05!, 06! — Sur le thalle d’Aspicilia (candida, Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, Esnault
polychroma) plus ou moins calcicoles, sur des roches de très et Monnat) ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67, 68} ;
peu à moyennement calcaires, plus ou moins décalcifiées Choisy 1949 : 144, 1953 : 177 {01, 42, 69, 73} ; Clau-
en surface, parvo- ou médio-calcicole, de neutrophile à zade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon
un peu basophile, de non à fortement stégophile, surtout 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ;
héliophile, peu ou modérément nitrophile. Étages subal- Coppins 1971 : 155 {22, 29, 56} ; Coste [coll. Simont]
pin et alpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste
37

1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 201 {81} ; Coste 2011 : 101 61, 72} ; Vivant 1988 : 9 {64} ; Weddell 1873 : 150 {86} ;
{11, 31, 35, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 Weddell 1874 : 342 {34} ; Weddell 1875 : 278-279 {85} ;
(Cévennes) : 6 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste Werner 1962 : 64 {68, 88} ; Werner 1973 : 322 {20} ;
2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, Wirth 2019 : 79, 80, 81, 82, 86, 87 {67, 68}.
72 {50} ; Cozette 1906 : 255 {60} ; Crozals 1908 : 526 Acarospora gallica H. Magn. — Incl. Acarospora hun-
{34} ; Crozals 1914 : 113 {34} ; Crozals 1924 : 104 {83} ; garica H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Mas-
Derrien et al. 2018 : 262 {37} ; Diederich et al. 2006 : 57 sif central, Alpes-Maritimes, Var, Pyrénées. Assez rare.
{55} ; Dominique 1884 : 328 {44} ; Du Colombier 1901 : Potentiellement menacé [nt] — 06!, 15a, 43a, 63a, 64!,
92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 3, 15 {34} ; Florence 66!, 83! — Sur les roches non calcaires et les tuiles, acido-
et coll. 2019 : 254 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 64 phile ou subneutrophile, xérophile, thermophile, plus ou
{43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 47, 51 {2b} ; Gonnet et al. moins héliophile, héminitrophile. Étages mésoméditerra-
2013 : 66 {2b} ; Harmand 1894 : 315 {57, 68, 88} ; Har- néen, supraméditerranéen, collinéen et montagnard infé-
mand 1897 : 230-231 {54, 57, 68, 88} ; Houmeau et Roux rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
1981 : 92 {15} ; Hue 1887 : 383-384 {15} ; Hue 1889 : et Roux 1985 : 135 {e} ; Magnusson 1929 : 282-283
237 {15} ; Hue 1894 : 300, 312 {14, 50} ; Hue 1896 : 91 {m, 06, 15, 63, 83} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 506 {f,
{73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 235 {47} ; (Massif central, Provence)} ; Roux et al. 2019 : 134, 135
Kieffer 1895 : 70 {57} ; Lamy 1880 : 422 {63, 87} ; Lamy {e} ; Bertrand 2013 (non publié, 06, Tinée, Isola : vallée
1883 : 321, 393 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 114, de la Guercha, butte de l’oratoire Sainte-Anne, alt. 1686 m,
121, 126, 136 {14, 61} ; Maheu et Gillet 1914 : 81 {2a, sur paroi de migmatite 2013/06/24, leg., det. et herb. M.
2b} ; Marc 1908 : 392 {12} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; Bertrand) ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Clauzade
Massé 1966 : 880 {29} ; Monnat et al. 2017 : 19, 38, 50 et Rondon 1955 : 40 {43} ; Daval 2016 (non publié, 64,
{35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Moreau et Aramits : les Pernes, alt. 450 m, sur rochers de lherzolite,
Moreau 1930 : 484 {63} ; Moreau et Moreau 1932 : 7 2016, leg. et herb. G. Daval, det. S. Poumarat, conf. C.
{63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Roux) ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Poumarat 2019 (non
Moreau et Moreau 1934 : 496 {65} ; Moreau et Moreau publié, 83, Six-Fours : cap Sicié, chemin des crêtes à l’O
1934 (r. granitiques) : 154 {63} ; Nylander 1863 : 399 de l’antenne, alt. 320 m, sur la face inclinée d’un rocher de
{05} ; Nylander 1873 : 287 {66} ; Nylander 1878 : 450 phyllades, NO, 2019/09/26, leg., det. et herb. S. Pouma-
{2a} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 8, rat) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 65 {66} ;
60 {66} ; Nylander 1896 : 66-67 {77} ; Olivier 1897 : Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2014
211-212 {14, 35, 49, 61, 79} ; Olivier 1900 : 21 {72} ; (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38
Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 82 {06} ; Vivant 1988 : 9 {64}.
{63} ; Payot et Harmand 1901 : 85 {74} ; Prin 1983 : 19 Acarospora glaucocarpa (Ach.) Arnold — Lichénisé,
{10} ; Richard 1877 : 25 {79} ; Richard 1882 : 278 {85} ; non lichénicole — Rem. Trois variétés distinguées, mon-
Roux (coll. Uriac) 2018 : 102 {26} ; Roux 1982 : 212 {13, trant assez souvent des formes de transition : var. glauco-
30, 83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74 carpa, à thalle non pruineux et apothécies ordinairement
{90} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 218 {41} ; Roux et pruineuses ; var. cervina, à thalle pruineux et apothécies non
al. 2001 (Chambord) : 173 {41} ; Roux et al. 2005 (mont pruineuses, plus héliophile que les deux autres variétés ; var.
Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 6, 20 conspersa, à thalle réduit, le plus souvent à un rebord autour
{48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux de l’apothécie qui est ordinairement pruineuse. Plusieurs
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 {30, 34, 48, (66)} ; auteurs modernes (notamment Smith et al. 2009, Wirth
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al. et al. 2013) considèrent la var. cervina comme une espèce
2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- indépendante et incluent la var. conspersa dans A. glauco-
Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : carpa, point de vue qui n’est pas accepté ici en raison des
18, 33, 46, 65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 formes intermédiaires, assez nombreuses, observées entre
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. les var. glaucocarpa et cervina.
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- Acarospora glaucocarpa (Ach.) Arnold var. glauco-
bie) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 189 {2a, carpa — Syn. Acarospora castanea (DC.) Körb., Acarospora
(2b)} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Vallade cervina var. glaucocarpa (Ach.) Körb., Acarospora theobro-
et Gardiennet 2016 : 12 {(21)} ; van den Boom et Breuss mina Hue p. p., Lecanora castanea (DC.) Nyl. [non (Hepp)
2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 Th. Fr.], Urceolaria castanea DC. — Lichénisé, non lichéni-
{51} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 119, 122, 127, 134 {50, cole — Présent dans une grande partie de la France calcaire,
38

surtout dans les régions montagneuses, y compris en Corse, vina f. determinata (Harm.) H. Magn., Acarospora cervina
et le Midi. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, f. leucosora A. Massal., Acarospora cervina f. percaena (Ach.)
04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12!, 13!, 2b!, 21!, 25a, 26!, 34!, 38!, Clauzade et Cl. Roux, Acarospora cervina f. pruinosa A.
39!, 48!, 49a, 55a, 60a, 61a, 63a, 64!, 65!, 66!, 69a, 70a, Massal., Acarospora cervina A. Massal. var. cervina, Acaros-
73!, 74a, 75sla, 76a, 77a, 83!, 84!, 87a, 90! — Saxicole, sur pora glaucocarpa f. albocincta H. Olivier, Acarospora glau-
rochers et blocs plus ou moins calcaires, dans des stations cocarpa var. farinosa Anzi, Acarospora percaena (Ach.) J.
moins exposées et notamment moins ensoleillées que celles Steiner, Acarospora percaenoides (Nyl.) Flagey, Acarospora
de la var. cervina, laticalcicole, basophile, mésophile, astégo- theobromina Hue p. p. — Lichénisé, non lichénicole —
phile ou faiblement stégophile, photophile ou modérément Surtout dans les régions montagneuses d’une grande partie
héliophile, héminitrophile. De l’étage supraméditerranéen de la France calcaire, y compris en Corse et le Midi. Com-
à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide et humide — mun. Non menacé [lc] — 01r, 02a, 04!, 05!, 06!, 08!, 12r,
Clauzade et Roux 1982 : 83 {e} ; Clauzade et Roux 13!, 2b!, 21a, 26!, 30!, 31a, 34!, 38!, 39!, 43!, 48!, 51a, 57a,
1985 : 147, 148 {e} ; Magnusson 1929 : 233-243 {m, 01, 63a, 64!, 65!, 66!, 69a, 73!, 74!, 75sla, 79a, 83!, 84!, 86a —
25, 34, 49, 61, 65, 73, 74, 77, 83} ; Ozenda et Clauzade Saxicole, sur rochers ou blocs calcaires exposés, laticalcicole,
1970 : 504 {f } ; Roux et al. 2019 : 150, 151 {e} ; Asta basophile, xérophile, stégophile, héliophile, héminitrophile.
1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Asta et al. 1972 : 102 De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli-
{73} ; Asta et al. 1973 : 102 {73} ; Bauvet 2005 : 170-171 mats subhumide et humide Acarosporion cervinae — Clau-
{07} ; Berner 1947 : 120 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : zade et Roux 1982 : 83 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 148
57 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bugnon 1962 : {e} ; Magnusson 1929 : 243-249 {m, 05, 12, 13, 31, 34,
13 {21} ; Bugnon et al. 1959 : 92 {21} ; Choisy 1949 : 144 38, 48, 63, 65, 73, 74, 75sl, 83, 86} ; Ozenda et Clauzade
{01, 25, 39, 70, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 389 1970 : 504 {f, Midi} ; Roux 2015 : 91-92 {m} ; Roux et al.
{05} ; Companyo 1864 : 847 {66} ; Cozette 1906 : 255 2019 : 149, 150 {e} ; Roux et Gueidan 2002 : 136, 147
{02, 60} ; Crozals 1914 : 113 {34} ; Engler et Lacoux {83} ; AFL (collectif ) 2002 : 8, 22 {74} ; Asta [coll. Eyhe-
2012 : 19 {34} ; Florence et coll. 2019 : 269, 273 {65} ; ralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al.
Gonnet et al. 2013 : 14 {2b} ; Harmand 1897 : 229 {55} ; 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1973 : 84, 102 {73} ; Asta et al.
Hue 1896 : 255 {73} ; Hue 1896 : 91 {73} ; Lamy 1880 : 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii, xv {04, 73} ;
422 {87} ; Lamy 1883 : 393 {65} ; Magnin 1882 : 292 ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ;
{01, 69} ; Maheu 1931 : 76 {13} ; Marc 1908 : 392 {12} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 58 {04,
Martin et al. 2018 : 13, 21, 27, 32, 42 {01, 39} ; Méric et 84} ; Brisson 1875 : 140 {51} ; Brisson 1880 : 202 {02} ;
al. 2018 : 39 {04} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Choisy 1949 : 144, 1953 : 177 {04, 38, 69} ; Clauzade
Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 151 {06} ; Nylan- 1969 : 109 {30} ; Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 97
der 1896 : 66 {75sl} ; Olivier 1897 : 210 {49, 61, 76} ; {84} ; Clauzade et Rondon 1959 : 389 {05} ; Clauzade
Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 82 et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19
{63} ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux {12} ; Crozals 1931 : 48 {83} ; Engler et Lacoux 2012 :
2017 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 136 19 {34} ; Ferencova 2012 : 132 ; Genty 1934 : 104 {21} ;
{26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3 {48} ; Roux et al. Gonnet et al. 2013 : 14, 32, 36 {2b} ; Houmeau et Roux
2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 {(34), 48} ; Roux et al. 1991 : 547 {65} ; Kieffer 1895 : 70 {57} ; Lamy 1883 : 392-
2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 393 {65} ; Magnin 1876 : 123 {04, 38} ; Maheu 1931 : 76
Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : {13} ; Marc 1908 : 392, 393 {12} ; Mattei 1976 : 59 {13} ;
46, 65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ;
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Müller (Argovien-
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 sis) 1862 : 39 {74} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 189 {2b} ; Roux 1863 : 399 {05} ; Olivier 1897 : 210-211 {79} ; Parrique
et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 (Gasilien) 1898 : 82 {48, 63} ; Poumarat et coll. 2014 :
{83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 12 {21} ; Vivant 20 {66} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Ravaud 1860 : 766
1988 : 9 {64} — Rem. Une forme d’ombre à squamules gris {38} ; Richard 1877 : 25 {79} ; Roux 1967 : 146bis {30} ;
vert a été observée par C. Roux (2016, non publié) dans le Roux 1977 (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux
Territoire-de-Belfort (Belfort, mur d’enceinte du fort de la 1978 : 124, 127 (xxxix), 128, 130, 138 {04, 06, 13, 30,
Justice, alt. 434 m.). 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 212 {13, 83} ; Roux 1984 : 83
Acarospora glaucocarpa var. cervina (A. Massal.) Cl. {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 136 {26} ; Roux et al. 2006
Roux — Syn. Acarospora algerica J. Steiner, Acarospora cer- (AFL Lozère) : 22, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
39

Roussillon) : 88 {30, 34, (48), 66} ; Roux et al. 2011 (Haut- (Pyrénées-Orientales) : 46 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37 Bévéra) : 51 {06}.
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 46, 65 {66} ; Acarospora helvetica H. Magn. — Syn. (?) Acarospora
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. franconica H. Magn., (?) Acarospora intermedia H. Magn. —
2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 Lichénisé, non lichénicole — Haut-Rhin, Alpes, Massif
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux central, Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 189-190 {2b} ; Roux et Coste 05!, 06!, 09r, 15!, 26!, 30!, 38!, 48!, 64!, 66!, 68! — Saxi-
2005 : 235 {48} ; Roux et Poumarat 2015 : 17 {13} ; Val- cole, sur rochers non calcaires, calcifuge, acidophile ou
lade et Gardiennet 2016 : 12 {(21)} ; van den Boom et subneutrophile, mésophile ou xérophile, photophile ou
Brand 1991 : 25 {01, 39} ; Vivant 1988 : 9 {64} ; Wed- héliophile, héminitrophile. Étages montagnard et subalpin,
dell 1873 : 368 {86} ; Werner 1973 : 322 {20} ; Werner rarement au collinéen. Ombroclimat de subhumide à hype-
et Deschâtres 1974 : 307 {2b} — Rem. Selon Santesson rhumide — Magnusson 1936 : 207-209 {e, 30} ; Roux et
(1984), A. cervina a pour auteur A. Massal. et non (Ach.) al. 2019 : 152, 155 {e} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvi-
A. Massal. ; de ce fait, A. glaucocarpa (Ach.) Körb. est prio- tel) : 121 {38} ; Coste 1991 : 50 (sub « A. complanata »)
ritaire. Les formes determinata et percaena semblent résulter {09} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 {15} ; Roux 2018 (coll.
de modifications induites par le milieu et donc ne pas avoir Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214
de valeur taxonomique. {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 {48} ;
Acarospora glaucocarpa var. conspersa (Fr.) Th. Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al.
Fr. — Syn. Acarospora cervina f. conspersa (Fr.) Clauzade 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
et Cl. Roux, Acarospora cervina A. Massal. var. conspersa Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
f. sarcogynoides (Vain.) Clauzade et Cl. Roux, Acarospora 33 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et
glaucocarpa var. depauperata (Körb.) A. L. Sm., Acaros- al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Wirth 2019 : 86, 87,
pora glaucocarpa var. sarcogynoides H. Magn. — Lichénisé, 88 {68} — Rem. Bien distinct d’A. complanata, contraire-
non lichénicole — Aisne, Lorraine, Alpes septentrionales, ment à l’opinion de Clauzade et Roux (1982).
Lozère, Hautes-Pyrénées. Assez rare. Potentiellement Acarospora heufleriana Körb. — Syn. Acarospora
menacé [nt] — 02a, 06!, 38!, 48!, 54!, 57!, 65a, 73a, 74! — heufleriana var. massiliensis Harm., Acarospora massiliensis
Écologie mal connue, probablement semblable à celle de (Harm.) H. Magn., Lecanora hilaris Hue [non Dufour] ;
la var. glaucocarpa, mais taxon non méditerranéen présent incl. Acarospora perpulchra Hue, Acarospora rubrireagens
de l’étage collinéen à l’étage alpin — Clauzade et Roux Poelt — Lichénisé, lichénicole facultatif — Puy-de-Dôme,
1985 : 147 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 504 {f } ; Hautes-Pyrénées (stations xérothermiques) et Provence
Roux et al. 2019 : 150, 151 {e} ; Brisson 1880 : 202 {02} ; (non loin du littoral). Rare. Patrimonial d’intérêt national.
Choisy 1949 : 144 {73} ; Diederich et al. 2006 : 55, Vulnérable [vu] — 06!, 13!, 63a, 65a, 83! — Saxicole, sur
57 {54, 57} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 38, parois et surfaces inclinées de roches silicatées, calcifuge,
Villard-de-Lans : forêt des Touches, alt. 1100 m, sur roche subneutrophile ou neutrophile, de moyennement à très
calcaire, 2018/03/26, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; xérophile, héliophile, thermophile, nitrotolérant. Étages
Hue 1896 : 91 {73} ; Lamy 1883 : 393 {65} ; Roux et al. mésoméditerranéen et collinéen xérothermique. Ombro-
2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} — Rem. La f. sarcogynoides, climats sec et subhumide. Parfois parasite d’autres lichens,
à rebord de l’apothécie concolore au disque, semble n’être notamment de Protoparmeliopsis gr. muralis. Acarospore-
qu’une modification phénotypique de la var. conspersa (à tum heuflerianae — Clauzade et Roux 1982 : 54 {e} ;
rebord de l’apothécie blanchâtre). Clauzade et Roux 1985 : 132 {e} ; Magnusson 1929 :
Acarospora hellbomii H. Magn. — Syn. Acarospora 68-69 {m, 63, 65, 83} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 500
marcii H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Mas- {f, (63, 65), 83} ; Poelt et Steiner 1971 : 166 {e} ; Roux
sif central, Alpes-Maritimes et Pyrénées-Orientales. Rare. et al. 2019 : 126,128 {e} ; Hue 1887 : 383 {63} ; Ménard
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {13} ; Roux 1977 : 87-88 {13,
34a, 48a, 63a, 66! — Saxicole, sur rochers exposés non 83} ; Roux 1982 : 212 {13, 83} ; Vězda 1975 : Lich. sel.
calcaires généralement riches en fer, calcifuge, sidérophile, exsicc. n° 1312 {13} — Rem. Acarospora heufleriana var.
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, massiliensis Harm. (type dans l’herb. de marssc) n’est qu’un
héliophile, nitrophile (surtout ornithocoprophile). Étages A. heufleriana pauvre ou très pauvre en acide norstictique.
montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide et Par contre A. lavicola Steiner est différent de cette variété et
humide — Magnusson 1929 : 289-290, 305-306 {m, 34, constitue une espèce autonome, non parasite, à thalle fine-
48, 63} ; Roux et al. 2019 : 132 {e} ; Roux et al. 2011 ment pruineux, dépourvu d’acide norstictique, à hyménium
40

hémiamyloïde et à répartition surtout subtropicale-xéro- et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Clauzade et Roux 1974 :
phile, en Europe connue seulement en Sicile, Sardaigne et 36 {05} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2005 (mont
en Corse. Dans le Midi de la France, Acarospora heufleriana Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
est généralement non parasite, ce qui est en contradiction lon) : 89 {(30), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36
avec l’opinion de Poelt et Vězda (1977 : 3). {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et
Acarospora hilaris (Dufour) Hue — Lichénisé, non al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 18, 65 {66} ; Roux et al.
lichénicole — Midi méditerranéen et Corse. Assez peu 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
commun. Non menacé [lc] — 06!, 2a!, 66a, 83! — Saxi- {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} — Rem.
cole, sur parois non calcaires ensoleillées, en partie pro- Espèce distincte d’A. impressula (paraphyses moins larges,
tégées des pluies par des encorbellements, calcifuge, de spores plus larges).
moyennement à très acidophile, de moyennement à très Acarospora imbricatula H. Magn. — Lichénisé, liché-
xérophile, modérément stégophile, de moyennement à très nicole facultatif — Alpes méridionales. Rare. Patrimonial
héliophile, non ou peu nitrophile. Étages thermo- et méso- d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, 06! —
méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide. Acaros- Saxicole, parfois parasite d’Aspicilia, sur parois de roches
poretum epithallino-hilaris — Clauzade et Roux 1982 : peu calcaires, orientées vers le S, parvocalcicole, héliophile,
55 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 130-132 {e} ; Magnus- xérophile. Étages montagnard et subalpin. Ombrocli-
son 1929 : 92-94 {m, 06, 66, 83} ; Ozenda et Clauzade mat subhumide. Surtout dans le Lecanoretum albulae —
1970 : 500 {f, Midi} ; Roux et al. 2019 : 127, 128 {e} ; Buschardt 1979 : 55-57 {e} ; Magnusson 1954 : 453 {e} ;
Nylander 1891 : 8, 32-33 {66} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Roux et al. 2019 : 149 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx,
Roux 1999 (non publié, 2A, Ajaccio : N de la pointe de xxi {05, 06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ;
la Parata) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} — Rem. Nommé A.
{(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; cervina forme réduite par Asta et Roux (1977).
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 190 {2a} ; Vězda 1973 : Acarospora impressula Th. Fr. — Lichénisé, lichénicole
Lich. sel. exsicc. n° 1186 {83} — Rem. La mention de cette facultatif — Rem. Deux morphotypes ne différant que par
espèce dans le Puy-de-Dôme par Hue (1887 : 383) corres- la forme de leurs apothécies. La mention de cette espèce
pond à A. heufleriana (selon Hue 1909 : 118-119, sub A. des hautes montagnes par Coppins (1971 : 155 ; sub A.
perpulchra) ; celle de Werner et Deschâtres (1970 : 271, atrata) et par Aptroot et al. (2007 : 55) dans le Finistère
reprise par Werner 1973 : 322) en Haute-Corse, à 2500 m est vraisemblablement erronée.
d’altitude, résulte d’une confusion, vraisemblablement avec Acarospora impressula Th. Fr. morpho. impressula —
Pleopsidium chlorophanum. Dans la péninsule ibérique et en Syn. Acarospora atrata Hue ; incl. (?) Acarospora lamyi H.
Sicile, A. hilaris est parasité par Acarospora epithallina H. Magn. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes, Massif
Magn., espèce jusqu’ici jamais signalée en France. central, Pyrénées. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!,
Acarospora hospitans H. Magn. — Syn. Acarospora 05!, 06!, 07!, 30r, 64!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers et
impressula var. hospitans (H. Magn.) Clauzade et Cl. blocs de roches très peu à moyennement calcaires, plus ou
Roux — Lichénisé, lichénicole — Alpes, Massif central et moins décalcifiées en surface, rarement lignicole, calcicole
Pyrénées. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, (parvo- ou médio-calcicole, plus rarement minimécalci-
05!, 06!, 30r, 48!, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers, cole), de neutrophile à un peu basophile, mésophile ou
blocs ou même pierres peu ou à peine calcaires, calcicole xérophile, euryphotique, non ou moyennement nitrophile ;
(minimé- ou parvo-calcicole) ou calcifuge, neutrophile ou parasite du thalle d’Aspicilia (A. candida, A. polychroma).
subneutrophile, mésophile ou xérophile, euryphotique, Étages montagnard supérieur et surtout subalpin et alpin.
non ou peu nitrophile ; parasite du thalle d’Aspicilia (A. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
candida, A. polychroma, etc.). Étages montagnard supérieur Roux 1982 : 81 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 144 {e} ;
et surtout subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide et Clauzade et Roux 1985 : 146 {e} ; Magnusson 1929 :
humide. Surtout dans l’Acarosporetum badiofuscae — Clau- 230 {m, 65 ?} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 505, 509 {f,
zade et Roux 1982 : 80-81 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : (65 ?)} ; Roux et al. 2019 : 145 {e} ; Asta [coll. Eyheralde]
144-146 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 511 {f, mon- 1975 : 129 {74} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux
tagnes, assez commun au-dessus de 1200 m} ; Roux et al. 1977 : tab. vii, xvi, xx {05, 06, 73} ; Bertrand et Roux
2019 : 145 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; 2016 : 57 {04} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ;
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. v, vii, Clauzade et Roux 1974 : 49-51 {04, 05} ; Roux 1984 :
xi, xvi, xviii, xx {05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 83 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88-89
{04} ; Clauzade et Rondon 1959 : 389 {05} ; Clauzade {(30)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux
41

et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 Roux 1982 : 212 {84} ; Roux 1989 (non publié, 04, Gana-
(Pyrénées-Orientales) : 18 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- gobie : un peu au S du prieuré, sur des dalles de molasse
Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; calcaire cohérente, alt. 640 m, 1989/06/04, det. C. Roux) ;
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom et al. Roux 1999 (non publié, 04, Lurs : chemin de croix, sur des
1995 : 265 {64} ; Vivant 1988 : 9 {64} — Rem. L’inclusion dalles inclinées vers l’O de molasse calcaire cohérente, alt.
d’A. lamyi dans A. impressula morpho. impressula étant 580-590 m, 1999/06/12, det. C. Roux) ; Roux 2016 (non
incertaine, la présence de ce dernier dans les Hautes-Pyré- publié, 83, Saint-Julien : un peu au SE et surtout au NO du
nées (Magnusson 1929 : 230, sub A. lamyi) n’est pas éta- village, sur des rochers ensoleillés de calcaire très cohérent
blie, mais il serait surprenant qu’il n’y existe pas. et compact, alt. 540-565 m, 2016/11/19, det. C. Roux) ;
Acarospora impressula Th. Fr. morpho. insolita — Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89 {30, 34}.
Syn. Acarospora impressula Th. Fr. var. hospitans f. insolita Acarospora lavicola J. Steiner
(Asta et Cl. Roux) Clauzade et Cl. Roux, Acarospora insolata — Lichénisé, non lichénicole — Corse-du-Sud (Osani :
var. foveolata (Körb.) H. Magn. — Lichénisé, lichénicole — sur falaise de roche non calcaire surplombant la mer, alt.
Alpes méridionales, mont Aigoual et Hautes-Pyrénées. 30 m, 2019/03/12, leg. N. Suberbielle, det. et herb. D. et
Assez commun dans les Alpes, assez peu commun ailleurs. O. Gonnet). Extrêmement rare : une seule station connue
Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 30r, 65! — Saxicole, sur en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
des rochers ou blocs de roches de très peu à moyennement critique d’extinction [cr] — 2a! — Saxicole, sur parois et
calcaires, plus ou moins décalcifiées en surface, laticalci- surfaces inclinées de roches silicatées, calcifuge, subneutro-
cole (de minimé- à valdé-calcicole), neutrophile ou un peu phile ou neutrophile, de moyennement à très xérophile,
basophile, xérophile, de peu à moyennement stégophile, héliophile, thermophile, nitrotolérant. Étages thermomédi-
euryphotique, nitrotolérant ; parasite du thalle d’Aspicilia terranéen. Ombroclimats sec et subhumide — Magnusson
(candida, polychroma). Étages subalpin et alpin. Ombro- 1929 : 67-68 {ne} ; Schumm F., 2008 : 4 {ne} ; Gonnet
climats subhumide et humide — Roux et al. 2019 : 145, et Gonnet 2019 (non publié, 2A, Osani : dans les rochers
153 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xvi, xx, xxi {04, 05, de la falaise au-dessus de la mer, alt. 190 m, sur rochers de
06} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Clauzade et tuf andésitique flammé, 2019/03/12, leg. N. Suberbielle,
Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 det. et herb. D et O. Gonnet) ; Roux et al. 2019 : 116,
{65} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 130 {e, 2A} — Rem. Voir la remarque sous A. heufleriana.
Roussillon) : 89 {(30)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : Acarospora macrospora (Hepp.) A. Massal. ex Bagl. —
36 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et Syn. Acarospora castanea Körb. [non Hue], Acarospora squa-
al. 2014 (Tinée) : 37 {06}. mulosa auct. [non (Schrad.) Trevis.] — Lichénisé, non
Acarospora insolata H. Magn. — Lichénisé, lichénicole — Signalé
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France
à tort en France — Roux et al. 2019 : 148 {e} — Rem. L’Acarospora
insolata mentionné dans le Briançonnais et le mont Aigoual par Ozenda calcaire, surtout dans les régions montagneuses ; non signalé
et Clauzade (1970 : 508) est en réalité A. impressula morpho. insolita. en Corse. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 01r,
Acarospora laqueata Stizenb. — Incl. Acarospora caesio- 04!, 05!, 06!, 11!, 12!, 13a, 21!, 24!, 26!, 30!, 34!, 35a, 38!,
cinerea B. de Lesd, Acarospora cervina f. larvata (Müll. Arg.) 39!, 41!, 44a, 48!, 49a, 50a, 61a, 64!, 65!, 66!, 73a, 74!, 76a,
H. Magn., Acarospora pitardii B. de Lesd. — Lichénisé, 77!, 79a, 83!, 84!, 88a — Saxicole, sur parois de roches
non lichénicole — Midi méditerranéen. Rare. Patrimonial calcaires très cohérentes mais plus ou moins fissurées, cal-
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 13!, 30!, 34!, cicole (généralement omnino- ou valdé-calcicole), baso-
83!, 84! — Saxicole, sur rochers calcaires plus ou moins phile, mésophile ou modérément xérophile, photophile ou
exposés, laticalcicole (de parvo- à omnino-calcicole), baso- héliophile, héminitrophile ; de l’étage supraméditerranéen
phile, xérophile, héliophile, thermophile, héminitrophile. à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide et humide —
Étages méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimats sec et Clauzade et Roux 1982 : 68 {e} ; Clauzade et Roux
subhumide. Acarosporetum laqueatae — Clauzade et Roux 1985 : 138 {e} ; Magnusson 1929 : 333-339 {m, 38, 48,
1982 : 72 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 20 {e} ; Ozenda 49, 61, 66, 73, 74} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 503 {f } ;
et Clauzade 1970 : 503 {f, 30, 84} ; Roux et al. 2019 : Roux et al. 2019 : 138-139 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 19
140, 141 {e} ; Bibas 2014 (non publié, 83, Bargème, alt. {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 :
1075 m, 2014/04, leg., det. et herb. M. Bibas) ; Clauzade 37 {38} ; Berher 1887 : 347 {88} ; Berner 1947 : 120 {13} ;
1969 : 109 {30} ; Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Boissière 1986 : 214
95-97 {30, 84} ; Clauzade et Roux 1973 : 46 {13, 30, {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Choisy 1949 :
84} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Roux 1967 : 146bis 144 {38, 39, 73, 74} ; Coste 2009 : 37 {30} ; Coste 2012
{30} ; Roux 1976 : 21 {04} ; Roux 1978 : 128 {04, 30} ; (Madasse) : 19 {12} ; Dominique 1884 : 328 {44} ; Farou
42

2016 : 145 {24} ; Genty 1934 : 104 {21} ; Houmeau et diterranéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et
Roux 1988 : 280 {12} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 Roux 1982 : 60 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 132-133
{65} ; Maheu 1907 : 236, 237 {73} ; Marc 1908 : 393 {12} ; {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 500 {f, 34, 83} ; Roux
Müller (Argoviensis) 1862 : 39 {74} ; Nylander 1873 : et al. 2019 : 128, 129-130 {e} ; Crozals 1908 : 527 {34} ;
280 {66} ; Nylander 1891 : 51 {66} ; Olivier 1897 : 208- Crozals 1924 : 104 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 12 {2b} ;
209 {35, 44, 49, 50, 61, 76, 79} ; Puget 1866 : lxxxviii Nylander 1873 : 263 {66} ; Roux 1982 : 212 {83} ; Roux
{74} ; Roux 1976 : 21-22 {04, 30} ; Roux 1978 : 108, 161 et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89 {34, (66)} ; Roux
{04, 06} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2017 (Vercors) : et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et coll.
136 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 218 {41} ; 2013 (Catal. Corse) : 190 {2b} ; Vězda 1988 : Lich. sel.
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ; Roux et al. 2006 exsicc. n° 2244 {34} ; Weddell 1874 : 342 {34}.
(Languedoc-Roussillon) : 89 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. Acarospora modenensis H. Magn. — Syn. Acarospora
2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- engadinensis H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole —
Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Finistère, Loire-Atlantique, Massif central, Alpes et Corse.
47, 65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2015 05!, 06!, 07!, 2b!, 29!, 44!, 63!, 74! — Saxicole, sur rochers
(Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et Coste 2005 : 235 et blocs de roches silicatées, acidophile ou subneutrophile,
{48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Vallade et Gar- mésophile ou surtout xérophile, héliophile, héminitrophile.
diennet 2016 : 12 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : De l’étage adlittoral à l’étage subalpin. Ombroclimat sub-
25 {01} ; Vivant 1988 : 10 {64}. humide — Roux et al. 2019 : 153 {e} ; Asta et al. 1993 :
Acarospora magnussonii Samp. — Lichénisé, non 32 {05} ; Gonnet et al. 2013 : 53 {2b} ; Houmeau 1986
lichénicole — Var (La Valette-du-Var, aux environs de (non publié, 07, Borée : roches de Cuzet (ou roc de Cuzet),
Toulon ; Hyères : mont Fenouillet ; Magnusson 1929). sur paroi de basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19,
Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri- leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Monnat 2012 (non
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- publié, 29, Audierne, le port, leg. J.-Y. Monnat, det. et
tion [cr] — 83a — Sur des surfaces de roches non calcaires herb. C. Roux) ; Monnat 2012 (non publié, 44, Le Croi-
en voie de colonisation par les lichens, saxicole, calcifuge, sic, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Roux et al.
acidophile. Ombroclimat subhumide — Clauzade et 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Roux 1982 : 89 {e} ; Magnusson 1929 : 155-156 {m, Corse) : 190 {2b}.
83} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 509 {f, (Midi)} ; Roux Acarospora moenium (Vain.) Räsänen — Syn. Aspicilia
et al. 2019 : 155 {e} — Rem. La mention de cette espèce en excavata G. Thor et Timdal, Aspicilia moenium (Vain.) G.
Côte-d’Or par Genty (1934 : 104, sous « A. Magunioni ») Thor et Timdal — Lichénisé, non lichénicole — Grand-
est vraisemblablement erronée. Est. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
Acarospora mayrhoferi K. Knudsen et Kocourk. — [vu] — 54!, 55!, 68! — Saxicole, sur pierres et parois verti-
Lichénisé, lichénicole — Cantal. Extrêmement rare : une cales d’orientations diverses (surtout de schistes calcaires) et
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- surtout mortier, ciment, vieux béton, etc., calcicole, baso-
national. En danger critique d’extinction [cr] — 15c — phile, mésophile, photophile mais non ou peu héliophile,
Saxicole, sur rochers de roches silicatées basiques, subneu- héminitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombrocli-
trophile ou modérément acidophile, étages montagnard mats subhumide et humide — Nordin et al. 2009 : 21-22
et subalpin ; parasite de Dimelaena oreina. — Knudsen {e} ; Poelt et Vězda 1990 : 380-381 {e} ; Roux 2008 : 6,
et Kocourková 2018 : 510-517 {15} ; Roux et al. 2019 : 14 {e} ; Roux et al. 2019 : 139 {e} ; Thor et Timdal 1986 :
145 {e}. 179-182 {e} ; Thor et Timdal 1992 : 66 {e} ; Diederich et
Acarospora microcarpa (Nyl.) Wedd. — Syn. Acaros- al. 2006 : 58 {54, 55} ; Wirth 2019 : 85, 88 {68} — Rem.
pora tersa (Fr.) J. Steiner, Lecanora tersa (Fr.) Nyl. — Liché- Passe facilement inaperçu et donc peut-être plus répandu
nisé, lichénicole — Midi méditerranéen et Corse. Assez dans le Nord-Est et présent dans le Nord.
rare. Potentiellement menacé [nt] — 2b!, 34!, 66a, 83! — Acarospora molybdina (Wahlenb.) A. Massal. — Lichénisé, non
Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées, calci- lichénicole — Signalé à tort en France — Clauzade et Roux 1985 :
142-143 {e} ; Roux 2008 : 12 {e} ; Roux et al. 2019 : 143-144 {e} —
fuge, subneutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, Rem. La mention de cette espèce des régions montagneuses de Scan-
héliophile, thermophile, non ou peu nitrophile ; parasite de dinavie par Choisy (1949 : 143) dans les Alpes du Dauphiné (Isère :
divers lichens, presque toujours de Diploschistes actinostoma, Vaujany) est vraisemblablement erronée.
rarement d’autres espèces (notamment Ingvariella bispora, Acarospora murorum A. Massal. — Syn. Acarospora
Dimelaena oreina, Acarospora umbilicata). Étage mésomé- dolophana (Nyl.) H. Magn., Acarospora macrospora f. dolo-
43

phana (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Acarospora macrospora 13 {74} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Engler et Lacoux
(Hepp.) A. Massal. ex Bagl. subsp. murorum (A. Massal.) 2012 : 15 {34} ; Roux 2014 (non publié, 35, Saint-Cou-
Clauzade et Cl. Roux f. dolophana (Nyl.) Clauzade et lomb : anse du Guesclin, sur de gros blocs récents d’un
Cl. Roux ; incl. Acarospora calcivora B. de Lesd. ex. H. enrochement de la digue, 2014/05/17, leg., det. et herb.
Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Vienne, Bour- C. Roux) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux et
gogne, Ain, Alpes, Midi. Peu commun dans le Midi, assez al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 18, 65 {66} ; Roux et al.
rare ou rare ailleurs. Potentiellement menacé [nt] — 01a, 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
04!, 06!, 12a, 13!, 21!, 30!, 33a, 34!, 47a, 65!, 71!, 73!, 74!, 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} —
77!, 83a, 84!, 86a — Saxicole, sur roches calcaires altérées Rem. Nous plaçons ici les spécimens attribués à A. nitro-
ou fissurées (de rochers, blocs calcaires, pierres de murs), phila avant 2018 et en attente de révision ou ceux dont la
également sur le mortier, parfois saxiterricole ou même ter- détermination est incertaine (ne correspondant pas à A.
ricole, laticalcicole, basophile, mésophile ou xérophile, pho- nitrophila s. s. et n’ayant pas pu être attribués à un autre
tophile ou héliophile, thermophile, nitrophile. De l’étage taxon connu).
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. De l’ombrocli- Acarospora nitrophila H. Magn. s. s. [non auct.] — Lichénisé, non
lichénicole — Non connu avec certitude en France — Saxicole, calcifuge
mat sec au hyperhumide — Clauzade et Roux 1982 : 71, (sur roches non ou à peine calcaires, pierres de murs), acidophile ou
72 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 138 {e} ; Magnusson subneutrophile, mésophile ou xérophile, non ou modérément stégophile,
1929 : 329-333 {m, 01, 06, 12, 13, 33, 47, 73, 74, 83, 86} ; plus ou moins héliophile, nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à
Ozenda et Clauzade 1970 : 502-503 {f, Midi} ; Roux l’étage alpin. Ombroclimats subhumide et humide — Rem. Knudsen et
Kocourková (2017) ont montré que les auteurs européens (y compris
et al. 2019 : 138-139 {e} ; Asta et al. 1974 : 107 {73} ;
parfois Magnusson lui-même) ont nommé A. nitrophila beaucoup de
Béguinot 1982 : 59 {71} ; Boissière 1986 : 207, 214 spécimens qui appartiennent en fait à d’autres espèces, et que le véritable
{77} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bugnon 1952-1963 (non A. nitrophila n’est connu actuellement avec certitude qu’en Suède et
publié, dépt 21) ; Choisy 1949 : 144 {01} ; Clauzade et Norvège. L’étude du matériel d’A. nitrophila subsp. nitrophila de l’herbier
Roux 1972 : 37 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 15 marssj mentionné dans Roux et coll. (2014, 2017) a montré que tous les
spécimens revus sont en effet différents d’A. nitrophila s. s. (à rapporter à
{30} ; Crozals 1924 : 104 (sub « A. squamulosa ») {83} ; A. suzae, A. pseudosuzae, A. praeruptorum ou à des A. cf. nitrophila). Nous
Crozals 1931 : 48 {83} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 plaçons ces derniers et les spécimens non révisés sous A. nitrophila s. l.
{65} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 235 {47} ; Acarospora nodulosa (Dufour) Hue — Lichénisé, non
Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux lichénicole — Rem. Deux chémotypes dont un seul se
1978 : 146, 161 {13, 30} ; Roux 1982 : 212 {30, 84} ; Roux rencontre en France.
1984 : 83 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Acarospora nodulosa (Dufour) Hue chémo. reagens —
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89 {30, 34} ; Syn. Acarospora nodulosa var. reagens (Zahlbr.) Clauzade et
Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 248 {30, 34} ; Roux Cl. Roux, Acarospora reagens Zahlbr. ; incl. (?) Acarospora
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 granatensis Samp. — Lichénisé, lichénicole — Midi médi-
(Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : terranéen et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter-
51 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. La f. national. En danger critique d’extinction [cr] — 13!, 2ba,
dolophana est sans valeur taxonomique. 26!, 30! — Terricole, sur sol marneux ou (hors de France)
Acarospora nitrophila H. Magn. s. l. — Lichénisé, gypseux, plus rarement saxicole sur rochers ou blocs de grès
non lichénicole — Ardennes, Territoire de Belfort, Alpes, calcaires peu ou assez peu cohérents, calcicole (médio- ou
Massif central, Midi méditerranéen, Pyrénées. Assez com- valdé-calcicole, également parvocalcicole hors de France),
mun — 05!, 06!, 07!, 08!, 15a, 34!, 35!, 38!, 63!, 65!, 66!, 74!, basophile, xérophile, astégophile, héliophile, thermophile,
83!, 90! — Saxicole, calcifuge (sur roches non ou à peine non ou peu nitrophile ; souvent parasite de Diploschistes
calcaires, pierres de murs), acidophile ou subneutrophile, diacapsis. Étage mésoméditerranéen. Ombroclimats sec
mésophile ou xérophile, non ou modérément stégophile, et (stations xérothermiques) subhumide — Clauzade et
plus ou moins héliophile, nitrophile. De l’étage supramé- Roux 1982 : 60-61 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 135-137
diterranéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide et {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 514 {f, (20), 30} ; Roux
humide — Clauzade et Roux 1985 : 150 (v. nitrophila et al. 2019 : 136, 137 {e} ; Clauzade et Roux 1972 : 37
seulement) {e} ; Magnusson 1929 : 221-224 {m, 15} ; {30} ; Clauzade et Roux 1973 : 46 {30} ; Roux 1977 : 88
Ozenda et Clauzade 1970 : 512 {f, (Massif central) ?} ; {26, 30} ; Roux 1982 : 212 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Roux et al. 2019 : 157 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : guedoc-Roussillon) : 89 {30} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
129 {74} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xx {05} ; Bauvet Corse) : 190 {(20)} ; Roux et Poumarat 2015 : 16, 17
2009 : 117 {07} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bertrand et {13} ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 860 {30} ; Werner
Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Boissière et al. 1989 : 1973 : 322 {20} ; Zschacke 1927 : 15 {2b} — Rem. Les
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spécimens français ont un thalle nettement K + (rouge), héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen au monta-
riche en acide norstictique, et appartiennent au chémotype gnard inférieur. Ombroclimats subhumide et humide —
reagens ; le chémotype nodulosa, inconnu en France, a un Clauzade et Roux 1982 : 70 {e} ; Clauzade et Roux
thalle K – car pauvre en acide norstictique qui est cependant 1985 : 138 {e} ; Magnusson 1929 : 325-327 {m, 12, 15, 34,
localisé et abondant dans l’hypothécium et l’excipulum des 57, 66, 73, 74} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 509 {f, (66),
apothécies. Observé en 1984 à la Montagnette (près de Est, Savoie} ; Roux et al. 2019 : 138 {e} ; Berner 1947 :
Barbentane, Bouches-du-Rhône), parasite sur Diploschistes 120 {13} ; Choisy 1949 : 144 {73} ; Crozals 1908 : 526
diacapsis, sur molasse gréseuse, mais non retrouvé en 2002 {34} ; Frachon 2006 (non publié, 06, Saint-Jeannet : Cas-
(Roux, non publié) par suite de l’envahissement de la sta- tou, leg., det. et herb. C. Frachon) ; Hue 1896 : 91 {73} ;
tion par la végétation arbustive. Toutefois l’espèce existe Kieffer 1895 : 70 {57} ; Maheu 1931 : 76 {13} ; Nylander
encore dans les Bouches-du-Rhône où nous venons d’en 1891 : 8 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
trouver une nouvelle station à Lamanon (Roux et Pouma- 89 {34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
rat 2015 : 17). 103 {(66)} ; Roux et al. 2019 : 138 {e} ; Weddell 1873 :
Acarospora normanii H. Magn. — Syn. Acarospora 150 {86} ; Weddell 1874 : 342 {34} — Rem. Une seule
nitrophila subsp. normanii (H. Magn.) Clauzade et Cl. mention récente.
Roux — Lichénisé, non lichénicole — Manche et Hautes- Acarospora paupera H. Magn. — Syn. Acarospora
Alpes. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En commixta H. Magn., Acarospora tongletii var. paupera (H.
danger critique d’extinction [cr] — 05r, 50! — Saxicole, Magn.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non liché-
sur rochers de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou sub- nicole — Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya : E du col
neutrophile, mésophile, photophile mais peu ou pas hélio- de Brouis, sur gros bloc de brèche à gros éléments cal-
phile, peu ou modérément nitrophile. De l’étage collinéen caires, riche en ciment siliceux, alt. 890 m ; Guillaume, E
au subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux du village, sur dalle de grès d’Annot, alt. 840 m, Roux et
1985 : 151 {e} ; Clauzade et Rondon 1959 : 389 {05} ; al. 2012). Extrêmement rare : deux stations connues en
Monnat et al. 2018 : 188, 201 {50} ; Ragot 2014 (non France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
publié, 50, Carolles : sur rocher non calcaire, 2014/11/29, tique d’extinction [cr] — 06! — Sur grès calcaires ou non
leg. et herb. R. Ragot, det. C. Roux) ; Roux et al. 2019 : calcaires (notamment sur pierres de murs), subneutrophile,
157, 158 {e} — Rem. Accepté comme une espèce distincte neutrophile ou basophile, xérophile, astégophile, héliophile,
d’A. nitrophila par Knudsen et Kocourková (2017). héminitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
Acarospora obscura H. Magn. — Syn. Acarospora fus- montagnard. Ombroclimat subhumide — Clauzade et
cata var. algeriensis Flagey — Lichénisé, non lichénicole — Roux 1985 : 139-140 {e} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et
Var (La Garde : vers le sommet de la butte volcanique, sur al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2019 : 136
le versant S (à 2,5 km du littoral), alt. c. 70 m, sur des dalles {e}.
rocheuses d’andésite, 1978/08/01, leg. et herb. G. Clau- Acarospora picea H. Magn. — Lichénisé, non lichéni-
zade, det. S. Poumarat et C. Roux). Une seule station cole — Alpes-de-Haute-Provence (Allos, S du lac d’Allos,
connue, mais peut-être plus répandu. Patrimonial d’inté- barre sommitale de la Petite Tour, 400 m à l’E du col de
rêt international. Données insuffisantes sur les menaces l’Encombrette, sur grès d’Annot non ou à peine calcaire, alt.
[dd] — 83! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses non 2690 m, Roux et al. 2011) et Alpes-Maritimes (Entraunes :
calcaires ensoleillées, calcifuge, subneutrophile, xérophile, Estenc, E du col de la Cayolle, pointe de la côte de l’Âne,
astégophile, héliophile, thermophile, plus ou moins nitro- 2787 m, sur la base d’une paroi rocheuse de grès d’Annot,
phile. Étages mésoméditerranéen inférieur proxilittoral. 2012/07/26, leg., det. et herb. M. Bertrand). Extrê-
Ombroclimat subhumide ou semi-aride — Magnusson mement rare : deux stations connues en France — 04!,
1929 : 214-215 {ne} ; Roux et al. 2019 : 152, 155 {e, 83}. 06! — Saxicole, sur roches silicatées non ou à peine cal-
Acarospora oligospora (Nyl.) Arnold — Syn. Acarospora caires, calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou
glebosa (Flot.) Körb. — Lichénisé, non lichénicole — Lor- neutrophile, xérophile, de moyennement à très héliophile,
raine, Vienne, Alpes, Massif central, Midi méditerranéen. héminitrophile. Étage alpin (à tendance méditerranéenne).
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 12a, 13a, Ombroclimat humide — Magnusson 1956 : 24-25 {e} ;
15a, 34a, 57a, 66a, 73a, 74a, 86a — Saxicole, sur rochers, Roux et al. 2019 : 142-143 {e} ; Roux et al. 2011 (Haut-
blocs et pierres (notamment de murs ou sur le sol) peu ou Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06}.
pas calcaires, également sur substrats artificiels (murs, tuiles, Acarospora praeruptorum H. Magn. — Syn. Acarospora
etc.), calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou neu- aequatula H. Magn., Acarospora nitrophila var. praerupto-
trophile, mésophile ou xérophile, astégophile, héliophile, rum (H. Magn.) Clauzade et Cl. Roux, Acarospora nitro-
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phila subsp. nitrophila var. inaequalis (H. Magn.) Clauzade al. 2019 : 154 {e} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; Roux
et Cl. Roux, Acarospora nitrophila subsp. praeruptorum (H. et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06}.
Magn.) Cl. Roux comb. provis. ; incl. Acarospora muddi H. Acarospora rhizobola (Nyl.) Alstrup — Syn. Lecidea rhizobola
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Terri-
Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Alsace, Seine s. l.,
cole (sur sol minéral), calcifuge — Alstrup 1986 : 2-3 {ne} ; Clauzade
Alpes, Massif central, Midi méditerranéen, Pyrénées-Orien- et Roux 1985 : 646 {e} ; Roux et al. 2019 : 142 {e} — Rem. La mention
tales et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulné- de cette espèce (d’Écosse et du Groenland, sur sol minéral non calcaire)
rable [vu] — 04!, 06!, 15a, 2a!, 34!, 66!, 67!, 68!, 73!, 75sla, dans les environs de Menton (Alpes-Maritimes), sur sol calcaire, par
83a — Saxicole, calcifuge, le plus souvent sur des parois peu Moreau (1934 : 148), reprise par Ozenda (1950 : 37), est certainement
erronée et n’a pas été considérée par Ozenda et Clauzade (1970) ni
ensoleillées, acidophile ou subneutrophile, plus ou moins
par Clauzade et Roux (1985) ; il en est de même de celle de Moreau
stégophile, photophile. De l’étage mésoméditerranéen à et Moreau (1934 : 497), aux confins du massif de Néouvielle (Hautes-
l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Pyrénées), à 1000 m d’altitude, également sur sol calcaire et dans une
Clauzade et Roux 1985 : 150 {e} ; Magnusson 1929 : station xérothermique.
189-190 {15, 83} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 512 {f, Acarospora rosulata (Th. Fr.) H. Magn. — Lichénisé,
(15, 75sl, 83)} ; Roux et al. 2019 : 152, 156 {e} ; Asta non lichénicole — Alpes. Très rare. Patrimonial d’intérêt
et al. 1976 : 93 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {73} ; national. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 74! —
Gonnet et al. 2018 : 174, 176 {2a} ; Gonnet et Gonnet Saxicole, sur rochers de roches silicatées (surfaces inclinées
2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo, sur roche et sommets), acidophile, mésophile, astégophile, photo-
non calcaire, alt. 28 m, 2014/12/05, leg. et herb. D. et O. phile mais non ou modérément héliophile, héminitrophile.
Gonnet, det. C. Roux) ; Roux 1976 : 21 {06} ; Roux et Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype-
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- rhumide — Roux et al. 2019 : 133-134, 135 {e} ; Boissière
nées-Orientales) : 65 {66} ; Wirth 2019 : 79, 80, 82 {67, et al. 1989 : 16 {74} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37
68} — Rem. Taxon accepté comme une espèce distincte {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al.
d’A. nitrophila par Knudsen et Kocourková (2017). 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06}.
Acarospora pseudosuzae Cl. Roux et J.-Y. Monnat — Acarospora rugulosa Körb. — Syn. Acarospora chalco-
Lichénisé, non lichénicole — Bretagne et Basse-Norman- phila H. Magn., Acarospora montana H. Magn. — Liché-
die. Ne semble pas rare — 29!, 50! — Saxicole, sur rochers nisé, non lichénicole — Alpes méridionales, Aigoual et
de roches silicatées acides, calcifuge, mésophile, astégophile, Pyrénées. Assez peu rare. Patrimonial d’intérêt national.
héliophile ou photophile, assez nitrophile. Étages supra Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 09!, 30r, 64!,
littoral supérieur et adlittoral inférieur. Ombroclimat sub- 65!, 66!, 73! — Saxicole, sur rochers exposés non calcaires
humide — Roux et al. 2019 : 148, 156-157, 163-164 {e, généralement riches en fer, calcifuge, sidérophile, acidophile
29, 50} ; Monnat 2013 (non publié, 29, Le Conquet : ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, héliophile,
île Béniguet, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; nitrophile (surtout ornithocoprophile). Étages montagnard,
Monnat et al. 2018 : 178, 188, 201 {50} — Rem. Sans subalpin et alpin. Lecanoretum epanorae. Ombroclimats
doute plus répandu, mais longtemps confondu avec d’autres humide et hyperhumide — Magnusson 1929 : 287-289
espèces d’Acarospora gr. nitrophila. {m} ; Magnusson 1956 : 22-23 {e} ; Roux et al. 2019 :
Acarospora pyrenopsoides H. Magn. — Lichénisé, non 132, 133 {e} ; Bertrand 2011 (non publié, 05, Pelvoux :
lichénicole — Haute-Savoie (Chamonix-Mont-Blanc : NO du refuge Cézanne, moraine au bas du glacier Noir,
au-dessus du plan de l’Aiguille, sous l’aiguille du Peigne, alt. 1908 m, sur gros bloc de gneiss, 2011/07/30, leg., det.
2410 m, Boissière, Déruelle et Roux 1989) et Alpes- et herb. M. Bertrand) ; Clauzade et Rondon 1961(ii) :
Maritimes (Entraunes : E du col de la Cayolle, pointe de la 7 {30} ; Daval 2018 (non publié, 64, Béost : cabane de
côte de l’Âne, alt. 2871 m, sur paroi supraverticale de grès Larue, alt. 2120 m, sur rochers non calcaires métallifères,
d’Annot, 2012/07/26, leg., det. et herb. M. Bertrand). 2018/06/20, leg. et herb. G. Daval, det. S. Poumarat,
Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri- conf. C. Roux) ; Farou 2011 : 144 {09} ; Florence 2015
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- (non publié, 65, Gavarnie : Sausse-Dessus, alt. 1659 m, sur
tion [cr] — 06!, 74! — Saxicole, sur des surfaces inclinées rochers de schiste non calcaire riche en fer, 2015/07/16, leg.
ou horizontales de roches silicatées, calcifuge, acidophile et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Poumarat et coll.
ou subneutrophile, de faiblement à fortement stégophile, 2014 : 16, 20, 22, 24, 25 {66} ; Roux et al. 2011 (Haute-
photophile ou héliophile, peu ou modérément nitrophile. Ubaye) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype- 18 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Voir
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 149 {e} ; Roux et A. adscendens.
46

Acarospora scabra (Pers.) Th. Fr. — Syn. Glypholecia Acarospora scotica Hue — Lichénisé, non lichéni-
candidissima Nyl., Glypholecia grumulosa (Schaer.) Zahlbr., cole — Région méditerranéenne (y compris en Corse) et
Glypholecia rhagadiosa (Ach.) Th. Fr., Glypholecia scaberrima stations suffisamment chaudes et sèches du Massif central,
(Hue) Zahlbr., Glypholecia scabra (Pers.) Müll. Arg. — des Alpes méridionales et des Pyrénées. Assez peu commun.
Lichénisé, non lichénicole — Alpes (surtout méridionales) Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 2ba, 30!, 34!, 48!, 63!, 66!,
et Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 83!, 84! — Saxicole, principalement sur des parois orientées
06!, 38!, 64!, 65!, 73! — Sur les rochers exposés, constitués vers le S, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile,
de roches peu, moyennement ou fortement calcaires, plus astégophile, de moyennement à très héliophile, thermo-
ou moins décalcifiées en surface, parvo-, médio- ou valdé- phile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen, mon-
calcicole, xérophile, héliophile, héminitrophile. Étages tagnard, plus rarement subalpin. Ombroclimats subhumide
subalpin et alpin, plus rarement montagnard. Ombro- et humide — Clauzade et Roux 1982 : 79-81 {e} ; Clau-
climats subhumide et humide. Seirophoretum contortupli- zade et Roux 1985 : 146 {e} ; Magnusson 1929 : 224-225
cati — Clauzade et Roux 1982 : 47 {e} ; Clauzade et {m, 06, 2B, 30, 34, 48, 63, 66, 83} ; Ozenda et Clauzade
Roux 1985 : 52, 133 {e} ; Magnusson 1935 : 04, 05, 1970 : 508 {f, 66, (20)} ; Roux et al. 2019 : 147, 148 {e} ;
38, 73 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 515 {f, Alpes} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ;
Roux et al. 2019 : 130, 131 {e} ; Asta et al. 1976 : 93 {73} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet
Asta et Roux 1977 : tab. xi, xv {04, 05, 73} ; Bertrand et coll. 2009 : 196, 198 {07} ; Bouly de Lesdain 1949 :
et Roux 2016 : 57 {04} ; Choisy 1949 : 140, 1953 : 177 81 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
{04, 05, 73} ; Choisy 1960 : 411 {04, 73} ; Clauzade et 58 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 118 {84} ; Clauzade
Rondon 1959 : 389 {05} ; Florence et coll. 2019 : 273 et Rondon 1960 : 458 {66} ; Nylander 1873 : 264, 287,
{65} ; Magnin 1882 : 278-279 {04, 73} ; Nylander 1863 : 307 (sub « A. admissa ») {66} ; Nylander 1891 : 8, 33, 60,
79 (sub « A. admissa ») {66} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ;
399 {05} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Roux 1967 : 146bis
Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89 {30,
{04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al.
(34, 48, 66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} ; Roux
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 10 {64}.
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011
Acarospora schleicheri (Ach.) A. Massal. — Lichénisé,
(Pyrénées-Orientales) : 18, 33, 47, 65 {66} ; Roux et al.
lichénicole facultatif — Région méditerranéenne, y compris
2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] —
37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 190 {(20)} ;
06a, 07!, 13!, 20a, 26!, 30!, 34a, 66a, 84! — Terricole, sur sol
Werner 1973 : 322 {20} ; Zschacke 1927 : 15 {2b}.
argileux ou argilo-sableux non ou à peine calcaire, dans des
Acarospora similis H. Magn. — Lichénisé, non liché-
tonsures à cryptogames, notamment le Crassuletum tillaeae, nicole — Haute-Savoie, Haute-Loire et Pyrénées-Orien-
calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile et surtout tales. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
neutrophile, xérophile, héliophile, thermophile, non ou peu danger critique d’extinction [cr] — 43!, 66!, 74! — Ligni-
nitrophile ; peut envahir le thalle de Diploschistes diacapsis cole (notamment sur planches de toits de vieux chalets, de
subsp. neutrophila. Étage mésoméditerranéen. Ombrocli- barrières), de moyennement à très acidophile, mésophile,
mat sec — Clauzade et Roux 1985 : 130 {e} ; Magnusson astégophile, photophile ou héliophile, peu ou modérément
1929 : 77-81 {m, 06, 20, 34, 66} ; Ozenda et Clauzade nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombro-
1970 : 500-501 {f, région méditerranéenne} ; Roux et al. climat humide — Clauzade et Roux 1985 : 120, 144
2019 : 127, 128 {e} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Berner {e} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 43, Chava-
1947 : 120 {13} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; Clauzade et niac-Lafayette : sur la barrière de bois du Conservatoire
Roux 1973 : 42 {13} ; Companyo 1864 : 821 {66} ; Cro- botanique du Massif central, alt. 700 m, 2015/10/20, leg.,
zals 1908 : 527 {34} ; Mattei 1976 : 59 {13} ; Ozenda herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Roux et
1950 : 40 {(06)} ; Rieux et al. 1977 : 125 (tab. 1), 133 (tab. al. 2019 : 146, 147 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129
4) {13, 30, 84} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : {74} ; Poumarat 2010 (non publié, 66, Bolquère : sur une
212 {13} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89 barrière en bois de chalet, alt. 1600 m, 2010/04/23, leg.,
{30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux).
103 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 190 {(20)} ; Acarospora sinopica (Wahlenb.) Körb. — Syn. Polys-
Roux et Rieux 1976 (non publié, 26, entre Montélimar porinopsis sinopica (Wahlenb.) A. Vězda — Lichénisé, non
et Donzère) ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 861 {30} ; lichénicole — Régions montagneuses, y compris en Corse
Werner 1973 : 322 {20}. et en Bretagne. Peu commun. Non menacé [lc] — 05!, 06!,
47

07!, 08!, 09!, 11!, 12r, 15!, 2ba, 29r, 30!, 31!, 34a, 48!, 55!, Acarospora squamulosa (Schrad.) Trevis. — Syn.
56!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 73!, 74!, 81r, 87a, 88! — Saxi- Acarospora peliocypha (Wahlenb.) Arnold [bas. non pub.
cole, sur des rochers et blocs de roches silicatées riches en val.], Acarospora peliocypha (Wahlenb.) Th. Fr., Acarospora
métaux lourds (notamment oxydes de fer), calcifuge, sidé- « pelioscypha » auct., Acarospora « peliscypha » (Wahlenb.)
rophile, de moyennement à très acidophile, euryhygrique Th. Fr. [erreur orthographique in Th. Fries] — Lichénisé,
(surtout mésophile ou modérément xérophile), astégophile non lichénicole — Moselle, Massif armoricain, Alpes, Mas-
ou plus ou moins stégophile, parfois faiblement ékréophile, sif central, Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] —
photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages collinéen 05r, 07!, 12a, 29r, 30a, 35!, 42a, 48!, 49!, 57a, 64r, 65!, 66!,
et surtout montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats 74a — Saxicole, sur rochers exposés non calcaires parfois
subhumide, humide et hyperhumide. Acarosporion sino- riches en fer et autres métaux lourds, calcifuge, parfois
picae — Clauzade et Roux 1982 : 70 {e} ; Clauzade et sidérophile, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou
Roux 1985 : 137 {e} ; Magnusson 1929 : 147-152 {m, xérophile, héliophile, nitrophile (surtout ornithocopro-
2B, 31, 65, 66, 74, 87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 512 phile). Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin.
{f, montagnes, fréquent au-dessus de 1200 m} ; Roux et al. Ombroclimats humide et hyperhumide. Dans l’Umbilica-
2019 : 150, 151 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 11 {74} ; Asta rion cylindricae et l’Acarosporion sinopicae — Clauzade et
et al. 1972 : 102 {73} ; Bauvet 2005 : 170-171 {(07)} ; Roux 1982 : 64 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 134 {e} ;
Bauvet 2018 : 96 {63} ; Boissière et al. 1989 : 9 {74} ; Knudsen et Arcadia 2019 : 281-287 {e} ; Magnusson
Clauzade et Rondon 1959 : 389 {05} ; Clauzade et 1929 : 290-294 {m, 42, 74} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 506 {f, (Massif central, monts du Lyonnais, Alpes)} ; Roux
1993 : 7 {09} ; Coste 2002 : 25 {81} ; Coste 2011 : 101 et al. 2019 : 132, 133 {e} ; Santesson 1993 : 9 {e} ; Bauvet
{11, 12} ; Coste 2011 : 99 {29} ; Coste 2012 (Eyne) : et coll. 2009 : 198 {07} ; Carlier, Esnault et Monnat
2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
9 {66} ; Crozals 1914 : 113 {34} ; Crozals 1923 : 100
Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier,
{2b} ; Diederich et al. 2012 : 103 {e, 08} ; Florence et
J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1949 : 144 {74} ;
coll. 2019 : 237, 246 {65} ; Houmeau et Roux 1981 : 92
Clauzade et Rondon 1959 : 389 {05} ; Coppins 1971 :
{15} ; Lamy 1880 : 423 {87} ; Lamy 1883 : 393-394 {65} ;
155 {29} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Houmeau et Roux
Monnat 2013 (non publié, 56, Gourin, leg. et det. J.-Y.
1991 : 547 {65, 66} ; Kieffer 1895 : 70 {57} ; Marc 1908 :
Monnat, conf. et herb. C. Roux) ; Payot et Harmand
392 {12} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19, 50, 56 {35} ; Roux
1901 : 85 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 16, 24, 25 {66} ;
2014 (non publié, 35, Lassy : vallée du Canut, sur «schiste»
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89-90 {(30), 34,
rouge, 2014/05/13, leg., det. et herb. C. Roux ; Iffendic :
(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et
la Chambre-au-Loup, 2014/05/13, det. C. Roux) ; Roux
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 18, 33, 65 {66} ; Roux et al. et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 89 {(30, 48, 66)} ;
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {48} ; Roux et al. 2011
190 {(20)} ; Vivant 1988 : 10 {64} ; Werner 1973 : 322 (Pyrénées-Orientales) : 18, 33, 47 {66} ; Vivant 1988 : 10.
{20} ; Wirth 1974 : 367 {88} — Rem. La mention de cette {64} — Rem. Compris ici dans un sens plus étroit que dans
espèce par Olivier (1901 : 38-39) sur le littoral des Pyré- Clauzade et Roux (1982, sub A. peliscypha). La découverte
nées-Orientales à Collioure, entre 50 et 100 m d’altitude, de cette espèce en Ille-et-Vilaine (Roux 2014, non publié)
est très peu vraisemblable. Station du Morbihan découverte rend crédible sa mention dans le Finistère (Coppins 1971 :
en 2013 par M. Davoust et Y. Quelen : Gourin : Penque- 155, sub A. pelioscypha).
rhoët, vers 230 m d’altitude seulement. Acarospora subrufula (Nyl.) H. Olivier — Syn. Aca-
Acarospora sphaerospora H. Magn. — Syn. Acarospora rospora subrufula f. athallina H. Magn. — Lichénisé, non
firmiensis B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Cal- lichénicole — Massif armoricain, Var et Corse. Rare. Patri-
vados, Aveyron, Lot-et-Garonne. Rare. Patrimonial d’in- monial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 2a!, 22!, 29!,
térêt national. En danger d’extinction [en] — 12a, 14a, 35!, 50!, 56!, 83a, 85! — Saxicole, sur rochers et blocs de
47a — Sur les roches non calcaires. Étages collinéen et roches silicatées, acidophile ou subneutrophile, xérophile,
montagnard inférieur. Ombroclimat subhumide — Clau- astégophile, héliophile, héminitrophile. Étages adlittoral,
zade et Roux 1982 : 87 {e, 12, 14, 47} ; Clauzade et Roux mésoméditerranéen et collinéen chaud. Ombroclimats
1985 : 149 {e, 12, 14, 47} ; Magnusson 1929 : 319-320 {m, subhumide et humide — Clauzade et Roux 1982 : 66
12, 14, 47} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 506 {f, (12, 14, {e, 83} ; Clauzade et Roux 1985 : 136 {e} ; Magnusson
47)} ; Roux et al. 2019 : 132 {e} ; Jeanjean [coll. Bouly de 1929 : 170 {m, 83} ; Olivier 1900 : 21 {85} ; Ozenda et
Lesdain] 1925 : 236 {47} — Rem. Pas de mention récente. Clauzade 1970 : 507 {f, (83, 85)} ; Roux et al. 2019 : 136,
48

137 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Boumier et al. Menaces non évaluées [ne] — 06!, 08! — Saxicole, sur
2011 : 17, 18 {85} ; Esnault 2016 (non publié, 22, Lan- rochers de roches silicatées basiques ou peu acides, calci-
cieux : l’Islet, 2016/06/19, leg., herb. et det. J. Esnault) ; fuge, subneutrophile ou neutrophile, mésophile, nitrophile.
Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, Grosseto-Pru- Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat humide —
gna : crique près de la tour de Capitello, au bord de la plage, Magnusson 1935 : 204-205 {e} ; Roux et al. 2019 : 158
alt. 3 m, sur rochers granite, 2018/10/12, leg., det. et herb. {e} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Accepté
D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, comme une espèce distincte d’A. nitrophila par Knudsen
2A, Grosseto-Prugna : environs de tour de Capitello, bord et Kocourková (2017).
de la plage, alt. 3 m, sur rochers non calcaires, 2018/10/12, Acarospora suzae var. tyroliensis H. Magn. — Syn. Acarospora nitro-
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; phila subsp. normanii var. tyroliensis (H. Magn.) Clauzade et Cl. Roux,
Acarospora tyroliensis H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé
Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Monnat 2012 (non à tort en France — Sur les roches non calcaires, héminitrophile. Étages
publié, 56, Arzon et Séné, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. montagnard et subalpin — Roux et al. 2019 : 158 {e} — Rem. Taxon
C. Roux) ; Monnat 2013 (non publié, 29, Goulien, leg. du Tyrol mentionné erronément en France méridionale par Clauzade
J.-Y. Monnat, det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et Roux (1982).
Acarospora tongletii (Hue) H. Olivier — Syn. Lecanora tongletii
2014 (non publié, 29, Le Conquet : pointe Saint-Mathieu,
Hue — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu
2014/11/16, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat en Belgique (Dinant) — Saxicole, sur rochers de schistes très calcaires —
2014 (non publié, 35, Cancale : pointe de la Roche-Froide, Clauzade et Roux 1985 : 139 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 502
2014/05/17, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat {e} ; Roux et al. 2019 : 135 {e}.
2014 (non publié, 50, Auderville : rocher du Calenfrier, Acarospora ubayensis Cl. Roux et M. Bertrand —
2014/12/01, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat Lichénisé, non lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence
et al. 2018 : 178, 188 {50}. (Saint-Paul-sur-Ubaye : Maljasset, un peu au-dessus et au
Acarospora sulphurata (Arnold) Arnold — Lichénisé, NO du hameau, alt. 1936 m, sur blocs de serpentine dans
non lichénicole — Pyrénées-Orientales et monts de l’Es- une pelouse sèche et ensoleillée, 2014/07/25, leg., det. et
pinouse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable herb. C. Roux, n° 26016). Extrêmement rare : une seule
[vu] — 34!, 66! — Saxicole, surtout sur parois verticales, station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
supraverticales ou protégées par des encorbellements, plus nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 04! —
rarement sur des surfaces inclinées, souvent non loin du Saxicole, sur blocs exposés de serpentine, calcifuge, sub-
sol, calcifuge, subneutrophile, de moyennement à très neutrophile, xérophile, astégophile, héliophile, nitrophile.
xérophile, stégophile, thermophile, héliophile, non ou peu Étage subalpin inférieur — Roux et al. 2019 : 132, 164-165
nitrophile. Étage collinéen xérothermique. Ombroclimat {e, 04}.
sec. Acarosporetum sulphuratae — Clauzade et Roux Acarospora umbilicata Bagl. — Syn. Acarospora cinera-
1982 : 54 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 132 {e} ; Ozenda cea (Nyl.) Wedd., Acarospora rufidulocinerea Hue — Liché-
et Clauzade 1970 : 500 {f, (66)} ; Roux et al. 2019 : 126- nisé, non lichénicole — Alsace, Lorraine, Haute-Saône,
127, 128 {e} ; Magnusson 1929 : 95 {m, 66} ; Roux et al. Île-de-France, Centre, Massif armoricain, Saône-et-Loire,
2006 (Languedoc-Roussillon) : 90 {34, (66)} ; Roux et al. Savoie, Massif central, Midi, Corse. Assez commun. Non
2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 65 {66}. menacé [lc] — 06!, 13!, 15a, 2ba, 34!, 36!, 37!, 43!, 45a,
Acarospora suzae H. Magn. — Syn. Acarospora nitro- 47a, 49!, 54a, 63!, 66a, 67!, 68!, 70a, 71a, 72a, 73a, 77!,
phila auct. [non H. Magn.] — Lichénisé, non lichéni- 83!, 87a, 88a — Saxicole, sur parois ensoleillées de roches
cole — Rem. Espèce mal connue, très proche d’A. nitro- silicatées non ou à peine calcaires, parfois sur briques ou
phila ; voir A. pseudosuzae. Deux variétés dont une seule a tuiles, calcifuge, subneutrophile ou neutrophile, mésophile
été signalée correctement en France. ou xérophile, de moyennement à très héliophile, thermo-
Acarospora suzae H. Magn. var. suzae — Lichénisé, phile, héminitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen,
non lichénicole — Ardennes (Monthermé : 1 km au collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats sec et
NE du village, route forestière de la Lyre, ancienne car- subhumide — Clauzade et Roux 1982 : 63, 64 {e} ; Clau-
rière des Cerceaux, alt. 280 m, sur rochers de phyllades, zade et Roux 1985 : 133, 134 {e} ; Magnusson 1929 :
2013/09/01, leg. et herb. P. Diederich, det. et herb. C. 314-318 {m, 06, 15, 2B, 34, 47, 54, 63, 66, 71, 72, 73, 83,
Roux) et Alpes-Maritimes (Saint-Étienne-de-Tinée : vallon 87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 505-506 {f } ; Roux et
de Roya, alt. 1417 m, sur micaschiste feuilleté verticale- al. 2019 : 130, 132 {e} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Boissière
ment, 2013/06/25, leg., det. et herb. C. Roux). Deux sta- 1979 : 118 {77} ; Boissière 1994 : 4, 13 {43, 63} ; Bouly
tions connues en France, mais probablement plus répandu de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 679 {70} ; Bouly de Lesdain
car généralement confondu avec Acarospora nitrophila. 1923 (note xxi) : 846 {34, 47, 66, 71, 83} ; Crozals 1923 :
49

33 {83} ; Crozals 1923 : 99-100 {2b} ; Crozals 1924 : 104 73} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ;
{83} ; Derrien 2013 (non publié, 36, Vijon : sur le mur du Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; Bouly de
cimetière, en pierres silicatées, alt. 396 m, 2013/09/14, leg., Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain
det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 262 1914 : 57-58 {59} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ;
{37} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler et Lacoux Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ;
2012 : 15 {34} ; Harmand 1897 : 231 {54, 88} ; Jeanjean Cabanès 1900 : 35 {30} ; Choisy 1949 : 144 {74} ; Clau-
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 235 {47} ; Ménard et zade et Rondon 1959 : 389 {05} ; Clauzade et Rondon
Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13} ; Moreau et Moreau 1934 : 1961(iii) : 7 {30} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Crozals
339 {63} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Roux 1982 : 212 1908 : 526 {34} ; Crozals 1914 : 113 {34} ; Derrien et
{13} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 90 {(34, al. 2018 : 262 {37} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ;
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 {15} ; Hue 1889 : 238 {15} ;
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et coll. Marc 1908 : 392 {12, 30} ; Ménard et Roux 1991 : 98
2013 (Catal. Corse) : 190 {(20)} ; Werner 1973 : 322 {20} ; (tab. 1) {13} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Oli-
Wirth 2019 : 80 {67} — Rem. Voir la remarque sous A. vier 1897 : 214 {14, 49} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux
versicolor. 1978 : 139 {04} ; Roux 1982 : 212 {30, 83} ; Roux 1984 :
Acarospora variegata H. Magn. — Syn. Acarospora ton- 83 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 90
gletii (Hue) H. Olivier var. tongletii f. variegata (H. Magn.) {30, 34, (48)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 37 {04} ;
Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole — Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 18, 47, 65 {66} ;
Var (Le Muy : gorges de l’Argens, à hauteur du rocher Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2014
de Roquebrune-sur-Argens, rochers d’arkose surplombant (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 190
l’Argens, alt. 100 m, Ménard 2009). Extrêmement rare : {(20)} ; Sipman 2000 : 47 {2b} ; Vallade et Gardiennet
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- 2016 : 12 {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ;
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — Vivant 1988 : 10 {64} ; Weddell 1874 : 342 {34} ; Wer-
83! — Saxicole, sur rochers de roches silicatées, calcifuge, ner 1973 : 322 {20} ; Zschacke 1927 : 15 {2b}.
acidophile ou subneutrophile, xérophile, plus ou moins Acarospora versicolor Bagl. et Carestia — Syn. Acaros-
héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen pora cineracea (Nyl.) Hue nom. illeg. [non (Nyl.) Wedd.],
à l’étage montagnard. Ombroclimat subhumide — Clau- (?) Acarospora cineracea var. obscura Wedd. ; incl. Acaros-
zade et Roux 1985 : 139 {e} ; Roux et al. 2019 : 135 {e} ; pora miskolensis H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole —
Ménard 2009 : 167 {83}. Haut-Rhin, Normandie, Sarthe, Alpes, Massif central,
Acarospora veronensis A. Massal. — Syn. Acarospora Midi méditerranéen, Pyrénées et Corse. Assez rare. Poten-
discreta auct. [non (Ach.) Arnold], Acarospora fuscata subsp. tiellement menacé [nt] — 06!, 15a, 2a!, 27a, 34a, 43!, 50a,
discreta sensu Th. Fr., Acarospora silicicola B. de Lesd. — 61a, 63a, 65!, 66!, 68!, 72a, 73a, 87a — Saxicole, sur rochers,
Lichénisé, lichénicole facultatif — Çà et là dans une grande blocs et pierres non ou à peine calcaires, parfois sur mor-
partie de la France, y compris en Corse. Commun. Non tier, rarement saxiterricole (sur la terre des murs), calcifuge
menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12a, 13!, 14a, 15!, ou minimécalcicole, subneutrophile ou neutrophile, xéro-
19a, 2a!, 2br, 21a, 29r, 30!, 31a, 34!, 35!, 37!, 38!, 43!, 47!, phile, héliophile, thermophile, héminitrophile. De l’étage
48a, 49a, 50a, 51!, 54a, 59a, 63!, 64!, 65!, 66!, 70a, 72a, 73!, mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
74!, 75sla, 78sla, 83!, 84!, 86a — Saxicole, sur les rochers, subhumide et humide — Clauzade et Roux 1982 : 76,
blocs et pierres non ou à peine calcaires, beaucoup plus 77 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 142 {e} ; Magnusson
rarement saxiterricole, terricole ou lignicole, subneutro- 1929 : 203-205 {m, 15, 63} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
phile ou neutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, 507 {f, Massif central} ; Roux et al. 2019 : 140, 143 {e} ;
photophile et surtout héliophile, nitrotolérant ; occasion- Boissière 1995 : 50 {43} ; Choisy 1949 : 144 {73} ; Clau-
nellement parasite d’autres lichens. De l’étage mésomédi- zade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Crozals 1908 : 526 {34} ;
terranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sec, subhumide et Crozals 1914 : 113 {34} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non
humide — Clauzade et Roux 1982 : 87-89 {e} ; Clau- publié, 2A, Ajaccio, pointe de la Parata, alt. 5 m, sur rochers
zade et Roux 1985 : 149, 151 {e} ; Magnusson 1929 : de diorite adlittoraux, 2018/10/10, leg., det. et herb. D. et
191-196 {m, 08, 12, 15, 19, 20, 31, 34, 48, 50, 54, 59, 63, O. Gonnet) ; Hue 1887 : 384 {15} ; Hue 1889 : 237-238
65, 70, 72, 74, 75sl, 83, 86} ; Ozenda et Clauzade 1970 : {15, 63} ; Hue 1896 : 91-92 {73} ; Lamy 1880 : 422 {87} ;
511-512 {f } ; Roux et al. 2019 : 152, 155 {e} ; Asta [coll. Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Nylander 1873 :
Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta et al. 1973 : 102 {73} ; 307 {66} ; Nylander 1891 : 79 {66} ; Olivier 1897 : 212
Asta et Roux 1977 : tab. v, vii, xv, xvi, xx, xxi {04, 05, {27, 50} ; Olivier 1900 : 21 {61, 72} ; Poumarat et coll.
50

2014 : 7 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 205 {77} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ;
90 {(34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 223 {(20)} ; van den
103 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn 1983 :
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Weddell 1874 : 342 124, 137 {53} ; Vivant 1988 : 42 {64} ; Werner 1962 : 66
{34} ; Wirth 2019 : 85, 86 {68} — Rem. A. cinerascens {88} — Rem. Nommée C. neesii par Ozenda et Clauzade
J. Steiner (Valais, Tyrol méridional, val d’Aoste), est une (1970), cette espèce d’Europe moyenne est bien distincte
espèce distincte d’A. versicolor par ses spores plus grandes de C. marcianum, méditerranéen.
et ses aréoles davantage pruineuses et fendillées superficiel- Acolium karelicum (Vain.) M. Prieto et Wedin — Syn.
lement (Buschardt 1979 : 47-50). Ne pas confondre A. Acolium inquinans var. virens Kremp., Cyphelium kareli-
cineracea (Nyl. 1870 : 38) Hue (synonyme de A. versicolor) cum (Vain.) Räsänen, Cyphelium lucidum var. karelicum
avec A. cineracea (Nyl. 1873 : 199) Wedd. (synonyme d’A. Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Jura, Massif central,
umbilicata). Alpes-de-Haute-Provence (montagne de Lure), Alpes-Mari-
Acolium (Ach.) Gray — Ascomycètes lichénisés, non times et Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
lichénicoles — Prieto et Wedin 2016 : 13 {m}. tional. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 06!, 15r,
Acolium inquinans (Sm.) A. Massal. — Syn. Calicium 39!, 48!, 65!, 66r — Corticole, sur troncs de vieux conifères
cembrinum Ach., Calicium inquinans (Sm.) Schaer., Cali- (Abies, rarement Picea), rarement lignicole ou sur rameaux
cium neesii Flot., Calicium tympanellum Ach., Cyphelium desséchés de conifères, de moyennement à très acidophile,
cembrinum (Ach.) Ach., Cyphelium inquinans (Sm.) Trevis., très aérohygrophile, assez ou fortement stégophile, sciaphile
Cyphelium inquinans f. cembrinum (Ach.) Mig., Cyphelium ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
inquinans var. ollare (Ach.) Trevis., Cyphelium neesii (Flot.) montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype-
Trevis., Cyphelium ollare Ach., Cyphelium pileatum Ach., rhumide — Clauzade et Roux 1989 : 348 {e} ; Prieto et
Cyphelium subsimile (Nyl.) Trevis., Cyphelium tympanel- Wedin 2016 : 13 {m} ; Tibell 1971 : 148-149 {e} ; Tibell
lum (Ach.) Ach., Pyrgillus crassus J. S. Murray, Trachylia 1973 : 453 {f, 15} ; Tibell 1978 : 178 {m} ; Bricaud et al.
inquinans (Sm.) Rabenh., Trachylia neesii (Flot.) Rabenh., 1993 (CLLFM vii) : 307, 308 {04} ; Florence 2013 (non
Trachylia subsimilis Nyl., Trachylia tympanella (Ach.) Fr. — publié, 65, Cauterets : Puntas, alt. 1443 m, sur la base d’un
Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Oise, Île-de-France, tronc d’Abies pectinata, 2013/12/14, leg., det. et herb. É.
Massif armoricain, Cher, Saône-et-Loire, Haute-Savoie, Florence, conf. S. Poumarat) ; Florence et coll. 2019 :
Massif central, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’inté- 254 {65} ; Gattus et Biache 2016 (non publié, 48, Altier,
rêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 07!, 14!, 15r, 18a, 2ar, forêt domaniale du Mont Lozère, 2016/09/27, leg., det. et
31c, 35!, 50a, 53!, 60a, 63!, 64r, 65a, 71a, 74a, 77!, 78sl!, 87a, herb. J.-C. Gattus, conf. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet
88r — Corticole, sur conifères (Picea, Abies, Larix) ou vieux 2016 (non publié, 39, Bellefontaine : forêt du Risoux, route
feuillus (Quercus, Betula), ou encore lignicole ou rarement des Ministres, carrefour du Grand Remblai, alt. 1215 m,
saxicole, acidophile, aérohygrophile, stégophile, sciaphile, sur rhytidome du tronc d’un Picea abies âgé, 2016/08/22,
non nitrophile. Étages montagnard supérieur et subalpin. leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Martin et al. 2018 :
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et 8 {39} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118
Roux 1985 : 348 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 212 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ;
{f, (88), Normandie} ; Tibell 1971 : 146-148 {e, 31, 77, Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; van den Boom
88} ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 52-53 {ne} ; et Breuss 2002 : 13 {15}.
Tibell 1987 (Australasia) : 167-168 {ne, 15} ; Tibell 1987 Acolium marcianum (B. de Lesd.) M. Prieto et Wedin —
(Typification) : 261, 270-271, 272, 278 {e} ; Bauvet 2007 : Syn. Cyphelium marcianum B. de Lesd. — Lichénisé, liché-
81, 90-91 {07} ; Boissière 1979 : 81 {77} ; Choisy 1950 : nicole — Massif central méridional (Aveyron, Hérault)
64 {71, 74} ; Esnault 2013 (non publié, 35, forêt de Paim- et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt
pont, leg., det. et herb. J. Esnault) ; Graves 1857 : 188 international. En danger critique d’extinction [cr] — 12a,
{60} ; Harmand 1895 : 325 {f, 88} ; Harmand 1905 : 34a, 66a — Saxicole, sur rochers granitiques et schisteux,
196 {f, 50, 88} ; Hue 1890 : 39 {50} ; Kalb 1976 : 57 calcifuge, assez aérohygrophile, peu ou pas stégophile, pho-
{2a} ; Lagrandie 2014 (non publié, 14, Falaise : la ferme tophile ou héliophile, non nitrophile. Étages supraméditer-
des Vaux, sur piquet de clôture en bois, 2014/08/14, leg., ranéen et surtout montagnard (entre 400 et 1200 m d’alti-
det. et herb. J. Lagrandie) ; Lamy 1880 : 344 {87} ; Lamy tude) ; parasite de Pertusaria s. l. spp., plus particulièrement
1883 : 340 {65} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander de P. pseudocorallina morpho. microstictica. Ombroclimats
1896 : 26 {77} ; Pinault in Collectif SBCO 2018 : 16 {63} ; subhumide et humide — Bouly de Lesdain 1908 : 420
Ripart 1876 : 267-268 {18} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : {34} ; Clauzade et Roux 1985 : 348 {e} ; Crozals 1912 :
51

272 {34} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 212 {f } ; Tibell 1989 : 113 {m} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Ménard
1971 : 152 {e, 34} ; Bouly de Lesdain 1909 : 170 {12, 2009 : 139 {83}.
34, 66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 Acremonium persicinum (Nicot) W. Gams — Non lichénisé, liché-
nicole facultatif — À rechercher en France — Rem. Connu notamment
{(34)} — Rem. Bonne espèce selon Tibell (1971) qui
au Luxembourg.
indique que A. marcianum n’est connu que dans la loca-
Acremonium pertusariae Brackel et Etayo — Non
lité type (Hérault, La Salvetat-sur-Agout), mais Bouly de
lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Urrugne :
Lesdain (1909) le mentionne dans plusieurs localités et la redoute des Émigrés, à 1 km du col d’Ibardin, sur Lepra
départements (Hérault, Aveyron, Pyrénées-Orientales) et albescens sur Quercus robur, alt. 150 m). Extrêmement rare :
Crozals (1912) dans plusieurs localités de l’Hérault. Pas une seule station connue en France. Données insuffisantes
de mentions récentes. sur les menaces [dd] — 64r — Sur le thalle de Pertusaria
Acolium sessile (Pers.) Arnold — Syn. (?) Acolium spp. corticoles — Brackel et al. 2012 : 855-857 {e, 64} —
microsporum B. de Lesd., Calicium sessile Pers., Calicium Rem. Le matériel de France a des conidies plus étroites que
stigonellum Ach. nom. dub., Cyphelium inquinans var. sessile celles du type.
(Pers.) Schaer., (?) Cyphelium microsporum (B. de Lesd.) Acrocordia A. Massal. — Syn. Amphididymella
B. de Lesd., Cyphelium sessile (Pers.) Trevis., (?) Trachylia Petr. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Clau-
microspora (B. de Lesd.) Harm., Trachylia sessile (Pers.) zade et Roux 1985 : 152 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Rabenh. — Non lichénisé, lichénicole — Çà et là en dehors 193-194 {f }.
de la région méditerranéenne et des hautes montagnes ; non Acrocordia cavata (Ach.) R. C. Harris — Lichénisé,
signalé en Corse. Peu rare. Potentiellement menacé [nt] — non lichénicole — Oise, Seine-et-Marne, Normandie,
12a, 14a, 15c, 18a, 22a, 34a, 38a, 50!, 53!, 54!, 57!, 60a, Finistère, Jura, Poitou-Charentes, Midi. Peu rare. Non
61!, 65!, 66!, 71a, 72a, 75sla, 76a, 77!, 79!, 85a, 87a, 88a — menacé [lc] — 13!, 16!, 17!, 27!, 29!, 33!, 39r, 50!, 60a,
Lichénicole, parasite de diverses espèces de Pertusaria s. l. 64r, 66r, 77!, 83!, 84! — Corticole, sur rhytidome lisse de
(Pertusaria pertusa, P. coronata, P. coccodes, etc.), sur vieux feuillus (Fagus, Ilex, Quercus, Fraxinus, Juglans, Populus),
feuillus (Quercus, Tilia, rarement Fagus), acidophile, aéro- acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, sciaphile
hygrophile, plutôt stégophile, euryphotique (de sciaphile ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
à modérément héliophile), peu ou pas nitrophile. Étage supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli-
collinéen — Clauzade et Roux 1985 : 349 {e} ; Clauzade mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
et Roux 1989 : 348 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 212 152 {e} ; Poelt et Vězda 1977 : 10 {f } ; Bricaud 2004 : 58
{f } ; Tibell 1971 : 157-160 {e, 15} ; Tibell 1978 : 178 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2007 :
{m} ; Bouly de Lesdain 1905 : 242 {12} ; Choisy 1950 : 58 {84} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 314 {83} ;
64, 1953 : 180 {71} ; Galinou 1955 : 20 {53} ; Graves Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 100 {13} ; Bricaud
1857 : 188 {60} ; Harmand 1895 : 325 {f, 54, 57, 88} ; et Roux 1990 : 118 {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 121
Harmand 1905 : 195 (sub C. microsporum), 197 {f, 12, {83} ; Graves 1857 : 194 {60} ; Houmeau 1998 : 615 {16,
61, 75sl} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 17} ; Houmeau et Roux 1984 : 143 {16} ; Monnat et al.
{(34)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 52 {66} ; 2018 : 178, 201 {50} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204
Sérusiaux et al. 1999 : 23 {e, 57} ; Signoret et Diederich {77} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 90 {66} ;
2003 : 199, 215 {57} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 127, 137 van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Vězda 1977 :
{50, 53}. Lich. sel. exsicc. n° 1452 {64}.
Acremonium Link : Fr. — Ascomycètes (« hypho- Acrocordia conoidea (Fr.) Körb. — Lichénisé, non
mycètes ») non lichénisés, lichénicoles ou non — Lowen lichénicole — Rem. Deux variétés morphologiquement
1995 : 81-95 {m} — Rem. Genre anamorphique apparte- bien distinctes.
nant aux Ascomycota, famille des Hypocreaceae. Acrocordia conoidea (Fr.) Körb. var. conoidea — Syn.
Acremonium antarcticum (Speg.) D. Hawksw. — Syn. Sporotrichum
Acrocordia conoidea var. rubella sensu H. Olivier [non (A.
antarcticum Speg. — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en
France — Connu notamment au Luxembourg — Sur divers macro- ou Massal.) H. Olivier], Arthopyrenia conoidea (Fr.) Zahlbr.,
micro-lichens — Clauzade et al. 1989 : 113 {m} ; Hawksworth 1979 : Arthopyrenia epipolaea (Borrer) A. Massal., Verrucaria conoi-
192-194 {m}. dea Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une
Acremonium lichenicola W. Gams — Non lichénisé, grande partie de la France calcaire, y compris en Corse.
lichénicole — Aveyron et Var. Très rarement observé, mais Assez commun, sauf dans les hautes montagnes. Non
vraisemblablement méconnu. Données insuffisantes sur menacé [lc] — 01!, 02a, 04!, 06!, 07!, 09r, 11!, 12r, 13!,
les menaces [dd] — 12r, 83! — Sur diverses espèces de 14a, 16!, 2b!, 21!, 24!, 26!, 30!, 31a, 33!, 34!, 36!, 38!, 39!,
lichens, notamment Parmelia saxatilis — Clauzade et al. 41!, 44a, 46!, 47a, 48!, 49a, 51a, 60a, 62!, 64r, 65a, 66!, 69!,
52

70!, 71!, 74!, 76a, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87a — et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136
Saxicole, sur parois calcaires ombragées, calcicole (omnino-, {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 17 {13} ; Sparrius et al.
valdé- ou médio-calcicole), basophile, sciaphile, mésophile 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 12-13
ou aérohygrophile, faiblement stégophile, non nitrophile. {21} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 : 10 {64} ;
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard, rare- Werner 1973 : 322 {20} ; Zschacke 1927 : 5 {2b} — Rem.
ment au subalpin inférieur. Ombroclimats sec, subhumide La mention d’A. conoidea dans les îles Glénan (Finistère) par
et humide. Acrocordion conoideae — Clauzade et Roux Massé (1966 : 877) correspond en réalité à A. macrospora
1985 : 152 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 193 {f } ; Asta (deux spécimens de ren-Abb., provenant des Glénan, révi-
1973 : 34 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : sés par J. Esnault et J.-Y. Monnat, 2014, non publié : sur
170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet et coll. granite ; spores de 23,5-27 × 9,5-11 µm). Il en est vraisem-
2009 : 191, 211 {07} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : blablement de même des autres mentions d’A. conoidea dans
181 {62} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Bou- le Finistère et plus généralement en Bretagne : Aptroot et
mier et al. 2011 : 22 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 al. 2007 : 55 (Finistère), sur roche acide (granite) de la cha-
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 58 pelle de Coadry (commune Scaër) ; Olivier 1900-1903 :
{04, 84} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 93 {06} ; Bri- 244-245 (Finistère, sur murs d’une chapelle en ruine, et
caud et Roux 1990 : 118 {84} ; Bricaud et Roux 1991 : Ille-et-Vilaine, Fougères, sur les mortiers).
84 {34, 84} ; Brisson 1875 : 170 {51} ; Brisson 1880 : 208 Acrocordia conoidea var. suzae (Vězda) Vězda — Syn.
{02} ; Bugnon 1962 : 13, 14 {21} ; Choisy 1949 : 107 {38, Arthopyrenia conoidea var. suzae Vězda — Lichénisé, non
69, 70} ; Clauzade et Roux 1973 : 44 {13} ; Clauzade et lichénicole — Alpes-Maritimes (Tende : vallon de Val-
Roux 1975 : 161, 173 et tab. 1, 7, 9, 11, 23, 26 {04, 06, masque, bord du chemin vers le refuge de la Valmasque,
13, 83, 84} ; Companyo 1864 : 837 {66} ; Coste 1991 : bas de paroi verticale et humide de schiste à peine cal-
16 {09} ; Coste 1994 : 201 {81} ; Coste 2009 : 37 {30} ; caire, alt. 1739 m, Roux et al. 2011) et Pyrénées-Orientales
Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste et Roux 1995 (Nohèdes : réserve naturelle de Nohèdes, au-dessus et à l’O
(non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 245 de la falaise des Grites, sur paroi subverticale de calcschiste,
{60} ; Crozals 1908 : 549 {34} ; Crozals 1914 : 263 {34} ; alt. 1800 m, Roux, Masson et al. 2011). Extrêmement
Crozals 1931 : 58 {83} ; Derrien 2014 (non publié, 36, rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
Lurais : rocher Saint-Berthomé, alt. 102 m, 2014/04/22, rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Dominique 1884 : 06!, 66! — Saxicole, sur parois de roches plus ou moins cal-
340 {44} ; Engler et Lacoux 2012 : 11, 23 {34} ; Fagot caires, très cohérentes, ombragées, laticalcicole, basophile,
1906 : 225 {31} ; Genty 1934 : 112 {21} ; Gonnet et mésophile, peu ou pas stégophile, sciaphile, non nitrophile.
al. 2013 : 40 {2b} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] Étages montagnard supérieur et subalpin inférieur. Ombro-
1925 : 260 {47} ; Lamy 1880 : 500 {87} ; Lamy 1883 : 445 climat subhumide — Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
{65} ; Marc 1908 : 427 {12} ; Martin et al. 2018 : 32, 42 tales) : 65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ;
{39} ; Mattei 1972 : 63 {13} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Vězda 1961 : 134, 137 {e}.
Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 151 {06} ; Müller Acrocordia gemmata (Ach.) A. Massal. — Syn. Acrocor-
(Argoviensis) 1862 : 78 {74} ; Nylander 1873 : 314 {66} ; dia alba (Schrad.) B. de Lesd., Acrocordia alba f. carnea B.
Nylander 1891 : 86 {66} ; Olivier 1900-1903 : 244-245 de Lesd., Acrocordia sphaeroides (Wallr.) Arnold, Arthopyre-
{14, 44, 49, 76, 79} ; Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Puget nia alba (Schrad.) Zahlbr., Arthopyrenia gemmata (Ach.) A.
1866 : xci {74} ; Richard 1877 : 47 {79} ; Roux 1967 : Massal., Arthopyrenia sphaeroides (Wallr.) Zahlbr., Artho-
146bis {30} ; Roux 1976 : 19 {06, 83} ; Roux 1977 (non pyrenia tersa auct. [non Körb.], Verrucaria gemmata (Ach.)
publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux 1978 : 76, 82, 85, Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y
88, 109, 168 {06, 12, 26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 compris en Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 01!,
{13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2016 : 161 02a, 03!, 06!, 07!, 09r, 10!, 12r, 14!, 15r, 16a, 17!, 19!, 2a!,
{82} ; Roux 2017 (Vercors) : 136 {26} ; Roux et al. 1999 21!, 22r, 23!, 24!, 25!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!,
(Grand-Pierre) : 218 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 35r, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 44!, 45a, 46!, 47!, 48!,
22 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 90 {11, 49a, 50!, 51a, 52!, 53a, 54!, 55!, 56!, 57!, 59a, 60a, 61!, 62!,
30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 63!, 64!, 65a, 66r, 68!, 69a, 70a, 71a, 72a, 74a, 76a, 77!,
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 65 {66} ; 78sla, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88a — Corticole,
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2014 sur feuillus à rhytidome plus ou moins fendillé (Quercus
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 caducifoliés, Fraxinus, etc.), acidophile ou subneutrophile,
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 191 {2b} ; Roux aérohygrophile, sciaphile ou modérément photophile, non
53

nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et monta- Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ;
gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Acrocordietum Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 191 {(20)} ; Roux et
gemmatae — Abbayes 1924 : 53 {44} ; Abbayes 1926 : 47 Coste 2005 : 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 {83} ;
{44} ; Abbayes 1934 : 73, 82 {22, 29, 35, 56} ; AFL (col- Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gardiennet
lectif ) 1984 : 8 {19, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; 2016 : 13 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ;
Asta 1973 : 34 {38} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben
2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet 2020 : et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1990 : 9 {62} ; Van
55 {01} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt 10) ; Vivant
191, 204, 211 {07} ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Berher 1988 : 11 {64} ; Wirth 2019 : 83 {68}.
1887 : 362 {88} ; Boissière 1979 : 80 {77} ; Boulanger Acrocordia macrospora A. Massal. — Lichénisé, non
et al. 2010 : 98 {62} ; Boulay 1880 : 52 {59} ; Bouly de lichénicole — Pas-de-Calais, Calvados, Finistère, Indre-
Lesdain 1905 (Versailles) : 626 {78sl} ; Bouly de Lesdain et-Loire, Midi méditerranéen. Rare. Patrimonial d’inté-
1910 : 249 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : rêt international. En danger d’extinction [en] — 06!, 14!,
551 {77} ; Bouly de Lesdain 1923 (note xxi) : 848 {83} ; 29!, 34a, 37!, 62!, 83! — Saxicole, sur parois ombragées
Bouly de Lesdain 1929 : 843 {f } ; Boumier et al. 2011 : de roches silicatées basiques ou faiblement calcaires, calci-
27 {44} ; Bricaud 1996 : tab. 2, 10 {06} ; Bricaud 2004 : fuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou neutrophile,
36, 60, 66, 116 {06, 30, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : de moyennement à très aérohygrophile, de moyennement
32 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : à très sciaphile, non nitrophile. Étages méso-, supra-
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bricaud 2008 : méditerranéen et collinéen. Ombroclimats subhumide et
133 {29} ; Bricaud et Roux 1990 : 118 {84} ; Brisson humide — Clauzade et Roux 1985 : 152 {e} ; Poelt et
1875 : 170 {51} ; Brisson 1880 : 208 {02} ; Bugnon et Vězda 1977 : 10 {f } ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) :
Poinsot 1963 : 39 {21} ; Carpentier 1914 : 49 {44} ; 305 {83} ; Crozals 1914 : 263 {34} ; Derrien et al. 2018 :
Chipon 1994 : 39 {54} ; Choisy 1949 : 107 {01, 69, 70} ; 262 {37} ; Lagrandie 2014 : 143 {14} ; Monnat 2012 (non
Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Coppins 1971 : publié, 29, Goulien : sur mur d’un puits, 2012/04/16, leg.,
155 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Poumarat 2017 (non publié,
1994 : 201 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2009 : 37 06, Théoule-sur-Mer : bord du chemin vers la pointe de
{30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 6 {07, 30} ; Coste 2012 l’Aiguille, alt. 5 m, une petite paroi de roche rhyolitique
(Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; assez friable, sous un petit encorbellement, 2017/10/02,
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : leg., herb. et det. S. Poumarat) ; Roux et al. 2006 (Lan-
70, 72 {50} ; Cozette 1906 : 245 {60} ; Crozals 1908 : guedoc-Roussillon) : 90 {(34)} — Rem. Espèce longtemps
549 {34} ; Crozals 1914 : 263 {34} ; Derrien et al. 2018 : confondue avec A. conoidea.
262 {37} ; Diederich et al. 2006 : 57 {55} ; Du Colombier Acrocordia salweyi (Leight. ex Nyl.) A. L. Sm. — Syn.
1901 : 94 {45} ; Fagot 1906 : 226 {31} ; Farou 2016 : Acrocordia « salwei » (erreur orthographique), Arthopyre-
145 {24, 46} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; Graves nia salweyi (Leight. ex Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non
1857 : 193 {60} ; Harmand 1899 : 87-88 {54} ; Houmeau lichénicole — Pas-de-Calais, Meuse, Massif armoricain,
2001 : 528 {85} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {64} ; Hue Aquitaine et Alpes-Maritimes. Rare. Patrimonial d’intérêt
1887 : 475 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : national. Vulnérable [vu] — 06!, 14!, 24!, 29!, 33!, 44!, 47a,
260-261 {47} ; Kalb 1976 : 56 {2a} ; Lamy 1880 : 500 {87} ; 49!, 50!, 55!, 56!, 61!, 62r, 64r, 85! — Saxicole, sur roches
Lamy 1883 : 445 {65} ; Laronde 1901 : 223 {03} ; Marc poreuses, plus rarement saxiterricole, sur parois ombragées,
1908 : 427 {12} ; Martin et al. 2018 : 32 {39} ; Monnat calcicole, sciaphile, aérohygrophile, non nitrophile. Étage
et al. 2017 : 43, 50 {35} ; Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; collinéen, rarement au montagnard. Ombroclimats sub-
Nylander 1896 : 123 {77} ; Olivier 1900-1903 : 245- humide et surtout humide — Clauzade et Roux 1985 :
246 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 152 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 193 {f } ; Charrier
76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 100 {63} ; Prin 1941 (non publié, 85, La Châtaigneraie : sur mortier d’un
1983 : 8 {10} ; Puget 1866 : xci {74} ; Richard 1877 : 47 mur, 1941/04/21, leg., det. et herb. G. Clauzade, conf. C.
{79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et al. Roux) ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Diederich et al. 2006 :
1979 : 94 {50} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 1984 : 88 {f } ; 57 {55} ; Esnault 2016 (non publié, 49, Segré : le bourg,
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 218 {41} ; Roux et al. sur joint calcaire de muret, 2016/11/16, leg., herb. et det.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 90 {30, 34, 48, (66)} ; Roux J. Esnault) ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et al. 260 {47} ; Monnat 2013 (non publié, 44, Piriac-sur-Mer :
2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- île Dumet, 2013/12/07, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
54

Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Olivier 1900-1903 : 245 2017/01/24, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Roux
{50} ; Pinault 2019 (non publié, 50, Gatteville-le-Phare : et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2015
200 m à l’O du phare, alt. 4 m, sur mortier à la chaux d’un (Haute-Vésubie) : 52 {06}.
muret en ruine, 2019/08/20, leg., herb. et det. P. Pinault, Adelococcus interlatens (Arnold) Matzer et Hafellner —
conf. C. Roux) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Syn. Discothecium interlatens (Arnold) Servit, Muellerella
Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Vivant 1988 : 11 {64} — macrospora (Servít) Servít, Verrucaria interlatens Arnold,
Rem. Probablement plus répandu (peut-être confondu avec Verrucaria interlatens f. macrospora Servít, Verrucaria
A. conoidea). phaeosperma Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Ter-
Acrocordia subglobosa (Vězda) Poelt et Vězda — Syn. ritoire-de-Belfort, Côte-d’Or, Alpes (y compris mont Ven-
Arthopyrenia subglobosa Vězda — Lichénisé, non lichéni- toux et Diois), Midi méditerranéen et Pyrénées-Orientales.
cole — Alpes-Maritimes (Saorge : vallon de Caïros, sur Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 13!, 21!,
terre dans fentes de rochers de calcaire très cohérent et com- 26!, 30!, 34!, 66!, 73!, 74!, 83!, 84!, 90! — Sur divers lichens
pact, alt. 720 m, Roux et al. 2012) et Pyrénées-Orientales crustacés calcicoles à thalle endolithique (plus rarement,
(Nohèdes : réserve naturelle, sur paroi de calcaire dolomi- dans le Jura de Franconie en Allemagne, à thalle épilithique
tique, alt. 975 m, Roux et al. 2011). Extrêmement rare : mince, fendillé), généralement en mauvais état — Matzer
deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt et Hafellner 1990 : 41-45, 122 {m} ; Bricaud et Roux
international. En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 1991 : 84 {84} ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; Roux
66! — Saxicole ou saxiterricole, sur paroi de roches calcaires 1977 : 84 {30, 83, 84} ; Roux 1978 : 95, 101, 109, 112
(calcaires purs, dolomitiques ou gréseux) ombragées ou (xxx), 115, 119 {26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 224
non, omnino-, valdé- ou médio-calcicole, basophile, méso- {83} ; Roux 2016 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux 2017 (T.
phile, peu ou pas stégophile, euryphotique, non nitrophile. Belfort) : 81 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ;
Étage montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {34} ; Roux
surtout humide. Acrocordion conoideae et Leprarion niva- et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011
lis — Poelt et Vězda 1977 : 11 {e} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
(Pyrénées-Orientales) : 65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- Orientales) : 72 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
Bévéra) : 51 {06}. Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Vallade et Gardien-
Actinocladium Ehrenb. — Ascomycètes non lichénisés, lichéni- net 2016 : 66 {21}.
coles ou non — Rem. Rarement lichénicole. Adelolecia Hertel et Hafellner — Ascomycètes liché-
Actinocladium rhodosporum Ehrenb. — Non liché- nisés, non lichénicoles.
nisé, lichénicole facultatif — Puy-de-Dôme (Orcival : Adelolecia kolaensis (Nyl.) Hertel et Rambold — Syn.
alt. 1000 m, sur Phlyctis argena ; Pinault in Collectif Lecidea conferenda Nyl., Lecidea kolaensis Nyl. — Liché-
2019 : 12). Extrêmement rare : une seule station connue nisé, non lichénicole — Alpes, Massif central et Pyrénées.
en France. Patrimonial d’intérêt international. Données Assez peu commun. Non menacé [lc] — 06!, 12a, 30r,
insuffisantes sur les menaces [dd] — 63! — Sur le thalle de 34!, 38!, 63a, 64!, 65!, 66!, 73!, 81r — Saxicole, sur rochers
divers lichens, en particulier Flavoparmelia caperata, Phlyctis ou pierres non ou à peine calcaires, calcifuge ou mini-
argena, Lepraria spp. dont le thalle est décoloré — Brackel mécalcicole, modérément acidophile, subneutrophile ou
2015 : 223 {e} — Rem. Rarement lichénicole. neutrophile, aéro- ou substrato-hygrophile, photophile ou
Adelococcus Theiss. et Syd. — Ascomycètes non héliophile, non nitrophile. Étages montagnard, subalpin et
lichénisés, lichénicoles — Matzer et Hafellner 1990 : alpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
36-45 {m}. et Roux 1985 : 479 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 383
Adelococcus alpestris (Zopf ) Theiss. et Syd. — Syn. {f, montagnes, assez fréquent au-dessus de 800 m} ; Asta
Muellerella alpestris (Zopf ) Zopf ex Arnold, Rosellinia alpes- 1973 : 36 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, v {73} ; Bricaud
tris Zopf — Non lichénisé, lichénicole — Hautes-Alpes, et al. 1991 (CLLFM v) : 146 {34} ; Clauzade et Rondon
Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes. Très rare. 1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ;
Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinction Coste 2011 : 101 {65, 81} ; Lamy 1880 : 436 {63} ; Marc
[en] — 04!, 05!, 06! — Sur le thalle d’Acarospora spp. cal- 1908 : 419 {12, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
cicoles (Acarospora glaucocarpa, A. macrospora) — Matzer sillon) : 90 {(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
et Hafellner 1990 : 37-41 {m} ; Vouaux 1912 : 206-207 Orientales) : 18 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51
{m} ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 05, Névache : {06} ; Vivant 1988 : 58 {64} — Rem. La mention de cette
sur la route D1 en direction du col de l’Échelle, alt. 1750 m, espèce à faible altitude dans l’Hérault (Mérifons : la Lieude,
sur Acarospora glaucocarpa croissant sur un rocher calcaire, par Engler et Lacoux (2012 : 16) est erronée).
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Adelolecia pilati (Hepp) Hertel et Hafellner — Syn. ou moins crevassée ou moussue, du tronc de vieux feuillus,
Biatora pilati Hepp, Lecidea auriculata var. hardangeriana parfois avec fin revêtement terreux, rarement détriticole
Vain., Lecidea lyngeana Zahlbr., Lecidea pilati (Hepp) ou terricole, acidophile ou subneutrophile, assez aéro- et
Körb., Lecidea subauriculata Lynge [non Choisy] — Liché- substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais non
nisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Alpes, Massif héliophile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen, col-
central, Pyrénées-Orientales et Corse. Rare. Patrimonial linéen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 15r, 19!, 2ba, 30r, et humide — Clauzade et Roux 1985 : 617 {e} ; Coppins
34!, 66!, 68a, 74a, 88a — Saxicole, sur parois ou surfaces et al. 1992 : 366 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 164 {e} ;
rocheuses non calcaires, généralement riches en métaux Agnello 2019 : 14 {38} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bau-
lourds et verticales, supraverticales ou protégées par des vet 2012 : 62 {63} ; Bricaud 2004 : 103, 222 {84} ; Bri-
encorbellements, acidophile, euryhygrique (de xérophile caud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM
à aérohygrophile), plus ou moins stégophile, photophile vii) : 305 {83} ; Derrien et al. 2018 : 262 {37} ; Farou
ou héliophile, métallophile, non nitrophile. Étages monta- 2016 : 145 {46} ; Lagrandie 2015 (non publié, 14, Épa-
gnard et subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et ney : les Rouverets, sur une souche terreuse, 2015/02/05,
Roux 1985 : 153 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 382 {f, leg., det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; Lagran-
30} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 142 {34} ; Choisy die 2015 (non publié, 50, Ger : à l’E de Ville-en-Pierre,
1950 : 163 {74} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; sur la terre acide d’un talus sableux, 2015/03/14, leg., det.
Lencroz 2016 (non publié, 19, Servières-le-Château, sur et herb. J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; Lagrandie 2015
roche non calcaire, 2016/10/18, leg. et herb. M. Lencroz, (non publié, 61, Longny-au-Perche : la Barbinière, sur sable
det. C. Van Haluwyn) ; Maheu et Gillet 1926 : 73 {2b} ; acide dans une carrière, 2015/03/15, leg., det. et herb. J.
Maheu et Werner 1933-1934 : 61 {68, 88} ; Poumarat Lagrandie, conf. C. Roux) ; Monnat et al. 2018 : 178,
et coll. 2014 : 24 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 201 {50} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ; Roux et
Roussillon) : 90 {(30), 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 65 {66} ; Roux et al. 2013
Orientales) : 103 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 191 {(20)} ; van 38 {06} — Rem. Voir la remarque sous A. flabelliformis.
den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Werner 1973 : 331 Agonimia flabelliformis Halda, Czarnota et Guzow-
{20} — Rem. Deux chémotypes, de répartition insuffi- Krzem. — Lichénisé, non lichénicole — Normandie et
samment connue pour être précisée : chémo. pilati à thalle Centre. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
mince et K – (Pyrénées-Orientales) et chémo. à atranorine danger critique d’extinction [cr] — 27!, 37!, 41!, 61! —
(Alpes-Maritimes), à thalle aréolé, blanc, K + (jaune). Les Muscicole, corticole (à la base de troncs ou sur racines
spécimens des Alpes-Maritimes (Entraunes : Estenc, haute souvent moussus), lignicole (sur bois souvent moussu),
vallée du Var, SSE du col de la Cayolle, alt. 2268 m, sur terricole, saxicole (sur roches souvent moussues) ou détriti-
grès d’Annot, 2012/07/23, leg., det. et herb. M. Bertrand cole, généralement en milieu forestier, calcifuge, acidophile,
et C. Roux 2013, non publié) se rapprochent de la var. aéro- et substrato-hygrophile, non héliophile, non nitro-
pachythallina Fryday ad int. (d’Écosse ; voir Smith et al. phile. Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombrocli-
2009 : 135-136) par leur thalle aréolé, blanc, à atranorine, mat humide — Guzow-Krzemińska et al. 2012 : 55-66
mais leurs spores sont de dimensions plus variables, 5-10 × {e} ; Derrien et al. 2018 : 262 {37} ; Lagrandie 2014
2,5-5 µm (contre 7-8 × 3-4 µm pour le matériel écossais). (non publié, 27, Marais-Vernier : table d’orientation,
Agonimia Zahlbr. — Syn. Agonimiella H. Harada, alt. 75 m, sur bois mort moussu sur talus dans une forêt,
Flakea O. E. Erikss. — Ascomycètes lichénisés, non liché- 2014/04, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie
nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 153 {e} ; Coppins et 2015 (non publié, 61, Vrigny : la Coudraie, sur souche,
James 1981 : 181-185 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 2015/09/04, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie
182 {f }. 2017 (non publié, 41, Marolles : réserve de la Grand-Pierre
Agonimia allobata (Stizenb.) P. James — Syn. Ampho- et de Vitain, sur Quercus caducifolié dans un boisement,
roblastia allobata (Stizenb.) Servít, Polyblastia allobata 2017/04/12, leg., det. et herb. J. Lagrandie) — Rem.
(Stizenb.) Zschacke, Verrucaria allobata Stizenb. — Liché- Confondu avec A. allobata jusqu’en 2012.
nisé, non lichénicole — Seine-et-Marne, Basse-Normandie, Agonimia gelatinosa (Ach.) M. Brand et Diederich —
Bretagne (sans précision), Indre-et-Loire, Massif central, Syn. Polyblastia caliginosa Norman, Polyblastia gelatinosa
Isère et Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En dan- (Ach.) Th. Fr., Polyblastia nigrata (Nyl.) Lönnr., Verruca-
ger d’extinction [en] — 04!, 06!, 07!, 14!, 33!, 37!, 38!, 46!, ria nigrata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Somme,
50!, 61!, 63!, 66!, 77!, 83!, 84! — Corticole, à la base, plus Bretagne, Loire-Atlantique, Alpes (y compris Préalpes de
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Provence : Ventoux, Lure), Puy-de-Dôme, et Pyrénées. Peu non nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen (rare) à
rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 22!, 29r, 44a, l’étage supraméditerranéen et au collinéen. Ombroclimats
56!, 63!, 64r, 65a, 66!, 80!, 84! — Muscicole, terricole et subhumide et humide. Agonimion octosporae — Clauzade
détriticole, de faiblement basophile à acidophile, aéro- et et Roux 1985 : 153 {e} ; Coppins et James 1978 : 181-185
substrato-hygrophile, photophile ou héliophile, non ou {e} ; Abbassi Maaf et Roux 1985 : 196 {83} ; Abbassi Maaf
peu nitrophile. Du littoral de la Manche jusqu’à l’étage et Roux 1987 : 14 {83} ; Agnello 2014 : 17 {38} ; Aptroot
alpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : et al. 2007 : 55 {29} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet
617 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 164 {f, (Bretagne, 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 :
Pyrénées centrales)} ; Sérusiaux et al. 1999 : 6-8 {e, 56} ; 96 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 191, 211 {07} ; Bri-
Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : caud 1996 : tab. 24 {84} ; Bricaud 2004 : 53, 57, 60, 66,
148 {04, 06, 84} ; Coppins 1971 : 165 {29, 56} ; Diede- 74, 80, 99, 103, 110, 116, 154, 159 {07, 30, 34, 83, 84} ;
rich et al. 2020 : http://www.lichenology.info {e, 22, 80} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ;
Dominique 1884 : 342 {44} ; Houmeau et Roux 1991 : Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht
552 {65, 66} ; Lamy 1883 : 436 {65} ; Olivier 1900-1903 : 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {04, 84} ; Bricaud et al. 1991
242 {29} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 90 (CLLFM v) : 142 {07, 30, 34, 83, 84} ; Bricaud et Roux
{(66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et 1991 : 85 {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 120 {34, 84} ;
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 65 {66} ; Roux et al. 2012 Coste 2009 : 37 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 6 {07} ;
(Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) :
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Séru- 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70, 72 {50} ; Coste et
siaux et al. 2003 : 7 {80} ; Vivant 1988 : 86 {64} — Rem. Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Derrien
Voir A. globulifera avec lequel il a été longtemps confondu : et al. 2018 : 262 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {96} ;
les mentions de cette espèce sur le littoral antérieures à 1999 Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 2017 (Entrevennes) :
sont à vérifier, en particulier Coppins (1971). 127 {04} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 218 {41} ;
Agonimia globulifera M. Brand et Diederich — Liché- Roux et al. 2001 (Chambord) : 173 {41} ; Roux et al. 2005
nisé, non lichénicole — Lorraine, Ardennes, Somme, (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
Basse-Normandie, Bretagne, Indre-et-Loire, Dordogne, 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30, 48} ;
Lot. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 08!, 14!, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 90-91 {11, 30,
22!, 24!, 29!, 37!, 46!, 50!, 55!, 56!, 57!, 61!, 80! — Terricole, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux
sur sol calcaire plus ou moins décalcifié en surface, dans et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 65 {66} ; Roux et
des pelouses sèches, neutrophile ou basophile, xérophile, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
astégophile, de moyennement à très héliophile, peu ou pas Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et Coste 2005 :
humide — Sérusiaux et al. 1999 : 8-13 {e, 24, 46, 55, 56, 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 {83}.
57} ; Derrien et al. 2018 : 262 {37} ; Lagrandie 2015 (non Agonimia opuntiella (Buschardt et Poelt) Vězda —
publié, 14, Épaney : la Cabosse, 2015/02, leg., det. et herb. Syn. Phaeophyscia opuntiella (Buschardt et Poelt) Hafellner,
J. Lagrandie) ; Lagrandie 2015 (non publié, 50, Anno- Physcia opuntiella Buschardt et Poelt — Lichénisé, non
ville : les Dunes, alt. c. 10 m, sur sable moussu, 2015/07/19, lichénicole — Grand-Est, Aisne, Manche, Indre-et-Loire,
leg., det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; Monnat Midi, parties suffisamment chaudes des Alpes méridionales,
2014 (non publié, 29, Tréguennec : dunes de Tréguennec, du Massif central et des Pyrénées, et Corse. Assez rare. Non
2014/08/23, leg. et herb. J.-Y. Monnat et J. Esnault, det. menacé [lc] — 02r, 06!, 07!, 08!, 12r, 2a!, 2b!, 30!, 33!, 34!,
J.-Y. Monnat) ; Sérusiaux et al. 2003 : 7 {80} ; Signoret 37!, 43!, 47!, 50!, 57!, 65!, 66!, 68!, 81r, 83!, 84! — Corti-
et Diederich 2000 : 5 {57} — Rem. Voir sous P. gelatinosa. cole (sur rhytidome altéré de feuillus, surtout de Quercus),
Agonimia octospora Coppins et P. James — Lichénisé, saxicole, terricole, souvent parmi les mousses, ou musci-
non lichénicole — Massif armoricain, Centre, Massif cen- cole, calcifuge ou calcicole, d’acidophile à basophile, méso-
tral, Isère, Midi. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, phile ou aérohygrophile, sciaphile ou photophile mais non
06!, 07!, 11!, 12r, 13!, 19!, 28!, 29r, 30!, 32!, 33!, 34!, 37!, héliophile (sauf dans le N de son aire), non nitrophile. De
38!, 41!, 42!, 47!, 48!, 50r, 63!, 66!, 81r, 83!, 84! — Mus- l’étage mésoméditerranéen inférieur à l’étage supramédi-
cicole (sur mousses corticoles) ou corticole (sur rhytidome terranéen et à l’étage collinéen. Ombroclimats subhumide
rugueux de troncs de feuillus, Quercus caducifoliés, Ulmus, et humide — Vězda 1997 : 4-5 {m} ; ATBI + M. 2010 ;
Castanea, etc.), plus rarement saxicole (sur parois calcaires {06} ; Bauvet 2005 : 169, 170-171 {07} ; Bauvet 2007 :
humides et ombragées), aérohygrophile, non héliophile, 86-87 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 191, 196, 211
57

{07} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud et al. 1993 généralement calcaires), plus rarement sur terre nue ou à
(CLLFM viii) : 105 {84} ; Coste 2009 : 37 {30} ; Coste la base du tronc de feuillus, subneutrophile ou basophile,
2012 (Cévennes) : 6 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; mésophile ou aéro- et substrato-hygrophile, photophile ou
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Derrien et al. 2018 : héliophile, non nitrophile. Surtout de l’étage montagnard
262 {37} ; Farou 2016 (non publié, 33, Barsac : propriété à l’étage alpin, beaucoup plus rarement au supraméditer-
viticole, sommet d’un mur de pierres calcaires, recouvert ranéen ou au collinéen, exceptionnel au mésoméditerra-
de terre avec bryophytes mortes, alt. 11 m, 2016/04/09, néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Farou 2017 (non publié, et Roux 1985 : 153 {e} ; Coppins et James 1978 : 185
47, Damazan : mur d’enceinte du cimetière, alt. 50 m, sur {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 182 {f } ; Aptroot et
pierre calcaire du mur, 2017/06/14, leg., herb. et det. J.-L. al. 2007 : 55 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 :
Farou) ; Florence 2020 (non publié, 65, Lourdes : sous 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96
le sommet du petit pic du Jer, alt. 690 m, muscicole sur {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 196 {07} ; Boumier et al.
sol calcaire sur lapiaz à végétation subméditerranéenne, 2011 : 16 {85} ; Bricaud 2004 : 67, 81 {30, 84} ; Bri-
2020/02/09, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; caud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2
Gonnet et al. 2013 : 65 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2014 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58
(non publié, 2A, Bonifacio : ermitage de la Trinité, au {04} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Bricaud et Roux 1990 :
bord de la route, alt. 130 m, sur hépatiques en amas épais, 118-119 {m} ; Bricaud et Roux 1990 : 118-119, 124 {04,
2014/12/03, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet 06, 84} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {84} ; Coste 2012
et Gonnet 2015 (non publié, 43, Saint-Préjet-Arman- (Cévennes) : 6 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ;
don : terrain sous le cimetière, alt. 660 m, sur rocher de Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Derrien et al. 2018 : 262
serpentine, 2015/11/18, leg., herb. et det. D. et O. Gon- {37} ; Diederich et al. 2006 : 57 {54, 55, 57} ; Florence
net) ; Lagrandie 2014 : 143 {50} ; Roux et al. 2006 (AFL et coll. 2019 : 263 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ;
Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 38, Val-Cenis :
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 {30, Lanslebourg-Mont-Cenis, carrière du Paradis, alt. 2000 m,
34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} ; leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. J. Asta) ; Guei-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 dan et Roux 2002 : 34 {74} ; Monnat et al. 2018 : 178
(Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : {50} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74
38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 191 {2b} ; {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017
Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Van den Broeck (Vercors) : 136 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 218
et al. 2017 : 57-58, 67 {02} ; Wirth 2019 : 87 {68} — Rem. {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 173 {41} ; Roux et al.
Surtout sur rhytidome dans le Midi, alors qu’il est saxicole 2006 (basses Cévennes) : 76 {07} ; Roux et al. 2006 (Lan-
ou terricole dans le Nord et le Nord-Est. Passe facilement guedoc-Roussillon) : 91 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
inaperçu. Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38
Agonimia repleta Czarnota et Coppins — Lichénisé, {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 65
non lichénicole — Vosges et Haute-Saône. Très rare. En {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al.
danger critique d’extinction [cr] — 70r, 88r — Muscicole 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
(sur mousses corticoles) ou corticole (à la base de troncs ou {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et
sur racines souvent moussus), terricole (sur terre moussue) coll. 2013 (Catal. Corse) : 191 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
généralement en milieu forestier, calcifuge ou calcicole, 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Sérusiaux
acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, non héliophile, et al. 2003 : 7 {80} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ;
non nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats humide Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gardiennet
et hyperhumide — Czarnota et Coppins 2000 : 57 {m} ; 2016 : 13 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {01,
Brackel et al. 2018 : 193, 200, 201 {70, 88}. 39} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Vivant 1988 :
Agonimia tristicula (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Polyblastia 11 {64}.
tristicula (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Agonimia vouauxii (B. de Lesd.) M. Brand et Die-
Çà et là dans une grande partie de la France, y compris en derich — Syn. Polyblastia vouauxii B. de Lesd., Polyblas-
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 04!, tia vouauxii var. charticola B. de Lesd. — Lichénisé, non
06!, 07!, 08!, 12r, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 26!, 29!, 30!, 33!, 34!, 35!, lichénicole — Nord-Pas-de-Calais, Somme, Meurthe-et-
37!, 39!, 41!, 42!, 48!, 50!, 54!, 55!, 56!, 57!, 62!, 63!, 64!, 65!, Moselle et Alpes-de-Haute-Provence. Rare. Patrimonial
66!, 73!, 74!, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 90! — Muscicole d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, 54!,
(sur mousses terricoles) ou humicole (sur sous-sol et rochers 59!, 62a, 80! — Sur les substrats les plus divers (brique, os,
58

cuir, carton, crottes de mouton, débris végétaux, mousses et {ne} ; Clauzade et Roux 1985 : 153-156 {e} ; Ozenda
vieux thalles de Peltigera, sur dunes maritimes). De l’étage et Clauzade 1970 : 651-657. {f } — Rem. Nous suivons
collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimat humide — Divakar et al. (2017) et Thell et al. (2018 : 131-132) en
Clauzade et Roux 1985 : 616 {e} ; Ozenda et Clauzade incluant Gowardia (Velmala et Myllys 2011 : 55) dans
1970 : 164 {e} ; Bouly de Lesdain 1910 : 259 {59} ; Bouly le genre Alectoria.
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 146 {59} ; Bouly de Lesdain Alectoria nigricans (Ach.) Nyl. — Syn. Alectoria thulen-
1920 : 227, 228 {62} ; Diederich et al. 2006 : 57 {54} ; sis Th. Fr., Gowardia nigricans (Ach.) Halonen, Myllys,
Roux 2004 : 80 (tab. 1), 88 {04} ; Roux et al. 2003 : 277 Velmala et Hyvärinen — Lichénisé, non lichénicole —
{04} ; Sérusiaux et al. 2003 : 7 {80}. Alpes septentrionales. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
Agyrina (Sacc.) Clem. — Ascomycètes non lichéni- Vulnérable [vu] — 05r, 38!, 73!, 74a — Terricole (sur les
sés, lichénicoles — Eriksson et Hawksworth 1990 : sols souvent calcaires, pierreux et même dans des éboulis),
153 {m} — Rem. Synonyme de Steinia selon Eriksson et saxicole (dans les fentes de rochers), exceptionnellement
Hawksworth (1990), mais provisoirement conservé pour corticole ou lignicole (sur vielles souches), aérohygrophile
A. crozalsii. ou mésophile, acidophile, subneutrophile ou neutrophile,
Agyrina crozalsii (Grélet) Keissl. — Non lichénisé, anémophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
lichénicole — Var (environs de Toulon, Clauzade et al. Étages montagnard et surtout subalpin et alpin. Ombro-
1989). Extrêmement rare : une seule station connue. Patri- climats humide et hyperhumide. Flavocetrarion nivalis —
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- Clauzade et Roux 1985 : 154 {e} ; Ozenda et Clauzade
tion [cr] — 83a — Sur thalle de Blennothallia crispa sur 1970 : 652 {f, (Alpes de Savoie), Alpes du Dauphiné} ; Asta
le sol ; saprophyte ou parasite ? — Clauzade et al. 1989 : et al. 1973 : 103 {73} ; Choisy 1952 : 170 {74} ; Clauzade
25 {m, 83}. et Rondon 1959 : 392 {05} ; Harmand 1907 : 440 {f,
Agyrium Fr. — Syn. Exogone Henn., Myxomphalos 74} ; Payot et Harmand 1901 : 74 {74} — Rem. Voir la
Wallr. — Ascomycètes non lichénisés, non lichénicoles. remarque sous Alectoria.
Agyrium rufum (Pers.) Fr. — Non lichénisé, non liché- Alectoria ochroleuca (Hoffm.) A. Massal. — Syn. Alec-
nicole — Massif central et Hautes-Pyrénées. Assez rare. toria ochroleuca var. rigida (Fr.) Dalla Torre et Sarnth.,
Potentiellement menacé [nt] — 63a, 65a, 87a — Lignicole. Alectoria rigida Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Mas-
Étage montagnard — Smith et al. 2009 : 139 {e} ; Lamy sif des Vosges, Alpes, Massif central (Cantal), Pyrénées-
1880 : 482 {63} ; Lamy 1883 : 429 {65} ; Nylander 1856 : Orientales. Assez commun dans les Alpes. Non menacé
552 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 97 {63, 87}. [lc] — 04a, 05!, 15!, 38!, 66!, 68r, 73!, 74!, 88r — Terri-
Ainoa Lumbsch et I. Schmitt — Ascomycètes lichéni- cole (sur sols non calcaires, notamment dans les éboulis et
sés, non lichénicoles — Lumbsch et al. 2001 : 272-273 {m}. les fentes de rochers), plus rarement corticole (sur arbres
Ainoa mooreana (Carroll) Lumbsch et I. Schmitt — et buissons), lignicole (sur vieilles souches) ou muscicole,
Syn. Biatora lopadioides Th. Fr., Biatora torellii Anzi, dans des stations déneigées relativement tôt, acidophile ou
Lecidea brujeriana (Schaer. ex D. Dietr.) Leight., Lecidea subneutrophile, héliophile, plus ou moins anémophile, non
lopadioides (Th. Fr.) Grummann, Lecidea mooreana Car- nitrophile. Étages subalpin, alpin et nival. Ombroclimats
roll, Lecidea oblita Bagl. et Carestia, Lecidea torellii (Anzi) humide et hyperhumide. Flavocetrarion nivalis — Clau-
Nyl., Trapelia mooreana (Carroll) P. James, Trapelia torellii zade et Roux 1985 : 14 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Anzi) Hertel — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, 653 {f, montagnes, assez répandu au-dessus de 1800 m} ;
Haute-Savoie et Haute-Garonne. Rare. Patrimonial d’inté- Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39
rêt national. Vulnérable [vu] — 31a, 74!, 88a — Saxicole, {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1973 : 103
sur roches assez peu cohérentes, souvent schisteuses, sur {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Boissière et al. 1989 :
pierres ou blocs, calcifuge, acidophile, aérohygrophile, plu- 14 {74} ; Braun-Blanquet 1923 : 188 {(Alpes, Cévennes
tôt héliophile, non ou peu nitrophile. Étages montagnard et méridionales, Pyrénées)} ; Choisy 1952 : 170, 1953 :
subalpin. Ombroclimat hyperhumide. Notamment dans le 184 {04, 05, 38, 73, 74} ; Choisy 1960 : 409 {04, 74,
Porpidietum tuberculosae — Clauzade et Roux 1985 : 759 88} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Harmand
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 379 {f, (88)} ; Asta [coll. 1896 : 206 {68, 88} ; Harmand 1907 : 439 {f, 04, 74, 88,
Eyheralde] 1975 : 123, 127, 136 {74} ; Choisy 1949 : 112 Cévennes, Pyrénées} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 {15} ;
{74} ; Fagot 1906 : 194 {31} ; Harmand 1898 : 46 {88}. Hue 1896 : 227 {Alpes} ; Hue 1897 : cclxxxviii {04} ;
Alectoria Ach. — Syn. Gowardia Halonen, Myllys, Magnin 1876 : 119 {04, (38)} ; Magnin 1876 : 55 {04} ;
Velmala et Hyvärinen — Ascomycètes lichénisés, non Maheu 1907 : 234 {73} ; Nylander 1863 : 394 {05} ;
lichénicoles — Brodo et Hawksworth 1977 : 56-77 Payot 1861 : 423-424 {74} ; Payot et Harmand 1901 :
59

74 {74} ; Ravaud 1860 : 764 {38} ; Rémy 2006 : 294 {05} ; non lichénicole — Alpes de Haute-Savoie (massif du
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Vadam mont Blanc, à 2370 m d’altitude, Pentecost 2016) et de
et Caillet 2003 : 183 {74} ; Vadam et Caillet 2005 : 78, Savoie (Tarentaise, Petit-Saint-Bernard, Maheu 1907).
80 {74} ; Werner 1962 : 67 {88}. Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
Alectoria sarmentosa (Ach.) Ach. — Lichénisé, non monial d’intérêt national. En danger critique d’extinction
lichénicole — Rem. Deux sous-espèces, dont une non [cr] — 73a, 74r — Terricole ou humicole, sur sol grave-
connue avec certitude en France. leux (éventuellement tourbeux), dans des milieux exposés,
Alectoria sarmentosa (Ach.) Ach. subsp. sarmentosa — acidophile ou subneutrophile, astégophile, héliophile, plus
Syn. Alectoria ochroleuca var. sarmentosa (Ach.) Nyl. — ou moins anémophile, non nitrophile. Étages subalpin et
Lichénisé, non lichénicole — Montagnes, y compris en alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Brodo
Corse, et Manche où il n’a pas été retrouvé. Assez peu rare. et Hawksworth 1977 : 73-75 {m} ; Choisy 1952 : 170
Potentiellement menacé [nt] — 01r, 05!, 07!, 15!, 2a!, {(73)} ; Maheu 1907 : 235 {73} ; Pentecost 2016 : 15
2br, 21a, 25!, 31a, 38!, 39!, 48!, 50a, 54a, 57a, 63!, 64!, 65!, {74} — Rem. La mention de cette sous-espèce en Savoie
66r, 68!, 73!, 74r, 88! — Corticole, sur feuillus et conifères par Maheu (1907 : 235) est vraisemblable, dans la mesure
(surtout sur petites branches d’arbres, arbustes et arbris- où l’espèce a été signalée récemment en Haute-Savoie (Pen-
seaux d’arbrisseaux, mais parfois sur tronc), plus rarement tecost 2016).
lignicole, rarement sur rochers moussus, principalement Alectoria variegata (Samp.) Tav. — Syn. Alectoria dicho-
dans des forêts de conifères, acidophile, très aérohygro- toma var. variegata Samp., Alectoria ochroleuca var. variegata
phile, euryphotique, non nitrophile. Étages montagnard (Samp.) Zahlbr., Setaria variegata (Samp.) Samp. — Liché-
et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Ever- nisé, non lichénicole — Hautes-Alpes (Champoléon : puy
nietum divaricatae — Clauzade et Roux 1985 : 156 {e} ; de la Chaumette, alt. 2500 m, versant N, sur humus brut
Ozenda et Clauzade 1970 : 654-655 {f, montagnes} ;
sur le sol, 1978/09, leg. et det. J.-Y. Rondon ; Follmann
Asta 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 56 {38} ; Asta et al.
1980). Extrêmement rare : une seule station connue en
1983 : 23 {88} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 :
France. Patrimonial d’intérêt international. Données insuf-
62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Boissière 1994 : 5, 7
fisantes sur les menaces [dd] — 05r — Même écologie
{15, 63} ; Braun-Blanquet 1923 : 195 {(63)} ; Chipon
que celle d’Alectoria ochroleuca — Poelt 1969 : 96 {e} ;
1995 : 75 {88} ; Chipon et al. 1992 : 123 {88} ; Choisy
Follmann 1980 : 205 (n° 303) {05} — Rem. Très proche
1952 : 170 {15, 63, 74} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16
d’Alectoria ochroleuca ou peut-être même conspécifique de
{66} ; Deschâtres 1972 : 110 {74} ; Diederich 1992 (non
ce dernier. La détermination du spécimen des Hautes-Alpes
publié, 05, Villar-Saint-Pancrace, leg., det. et herb. D. Le
mériterait d’être revue par un spécialiste.
Cœur) ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Flo-
rence et coll. 2019 : 254 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : Allantoparmelia (Vain.) Essl. — Ascomycètes liché-
64 {63} ; Genty 1934 : 89 {21} ; Harmand 1896 : 206-207 nisés, non lichénicoles — Westberg et Thell in Thell et
{54, 88} ; Harmand 1907 : 440-441 {f, 15, 25, 50, 54, 57, Moberg 2011 : 16-17 {e}.
63, 74, 88} ; Houmeau et Roux 1982 : 278 {15} ; Kieffer Allantoparmelia alpicola (Th. Fr.) Essl. — Syn. Par-
1895 : 42 {57} ; Laronde et Garnier 1901 : 40 {63} ; Le melia alpicola Th. Fr., Parmelia nigrita (Flot.) Hillmann —
Cœur 1992 (non publié, 05, Villar-Saint-Pancrace, leg., Lichénisé, non lichénicole — Alpes septentrionales,
det. et herb. D. Le Cœur) ; Maheu et Gillet 1914 : 58 Hautes-Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
{2b} ; Martin et al. 2018 : 13, 16 {39} ; Nylander 1878 : national. Vulnérable [vu] — 2br, 38a, 65a, 74r — Saxi-
454 {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 191 {2a, cole, sur rochers exposés de roches siliceuses très cohérentes,
(2b)} ; Sipman 2000 : 47 {20} ; Vallade et Gardiennet calcifuge, de moyennement à très acidophile, xérophile,
2016 : 13 {(21)} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; astégophile, héliophile, anémophile, héminitrophile. Étages
van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; van den Boom subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide. Umbili-
et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vivant 1988 : 11 {64} ; Werner carion cylindricae — Harmand 1909 : 511-512 {f, 65} ;
1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1969 : 193 {68, 88} ; Werner Westberg et Thell in Thell et Moberg 2011 : 16 {e} ;
1973 : 322 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 276 {2b} ; Lamy 1883 : 355 {65} ; Pentecost 2016 : 15 {74} ; Ravaud
Werner et Deschâtres 1974 : 313 {2b} ; Wirth 1974 : 1860 : 764 {38} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 191
368 {68, 88} ; Zschacke 1927 : 22 {2b}. {(20)} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Werner et Deschâtres
Alectoria sarmentosa subsp. vexillifera (Nyl.) D. 1970 : 275 {2b} — Rem. Confondu avec Brodoa atrofusca
Hawksw. — Syn. Alectoria cincinnata (Fr.) Lynge, Alec- dans Ozenda et Clauzade (1970 : 609). Signalé vraisem-
toria ochroleuca var. cincinnata (Fr.) Nyl. — Lichénisé, blablement à tort au mont Aigoual par Marc (1908 : 383).
60

Alyxoria Ach. — Ascomycètes lichénisés, non liché- 139 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 10 {62} — Rem. Voir
nicoles — Ertz et Tehler 2011 : 50-53 {m} — Rem. Opegrapha prostii.
Correspond au groupe d’Opegrapha varia, séparé du genre Alyxoria lichenoides (Pers.) Cl. Roux — Lichénisé,
Opegrapha d’après la phylogénie moléculaire. non lichénicole — Rem. Inclus dans A. varia par plusieurs
Alyxoria culmigena (Lib.) Ertz — Syn. Opegrapha atro- auteurs modernes. Trois morphotypes.
rimalis Nyl., Opegrapha betulina auct. [non Pers.], Opegra- Alyxoria lichenoides (Pers.) Cl. Roux morpho. liche-
pha culmigena Lib., Opegrapha herbarum Mont., Opegrapha noides — Syn. Alyxoria notha (Ach.) Gray, Graphis notha
turneri Leight., Opegrapha varia var. herbarum (Mont.) (Ach.) Trevis., Opegrapha lichenoides Pers., Opegrapha
Källsten — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans notha Ach., Opegrapha varia var. lichenoides (Pers.) Hepp,
une grande partie de la France, y compris en Corse. Com- Opegrapha varia var. notha (Ach.) Fr. — Lichénisé, non
mun dans l’Ouest. Non menacé [lc] — 01!, 06!, 08r, 10r, lichénicole — Presque partout France, mais non signalé
14!, 16a, 17!, 2a!, 21!, 22!, 23r, 24!, 27a, 29!, 31a, 32!, 33!, en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a,
35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 44!, 45r, 47!, 48!, 49a, 50!, 51a, 53!, 03a, 06!, 07!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!, 21r,
54a, 56!, 57!, 59a, 61a, 62!, 63!, 66r, 69!, 71a, 72!, 76a, 77!, 22!, 24!, 25a, 26!, 27a, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!,
78sl!, 79!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87a, 88a, 89! — Corticole 37!, 38!, 39a, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 46r, 47!, 49!, 50r, 51a,
sur feuillus (Populus, Fagus, Acer, etc.), lignicole, détriti- 53a, 54a, 56!, 57!, 60a, 61a, 63!, 64!, 65r, 66!, 67!, 69a, 70!,
cole (sur restes de graminées, de fougères, etc.), aérohy- 71a, 72a, 73a, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!,
grophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, peu 85!, 87a, 88a, 89! — Corticole, sur feuillus (Acer, Ulmus,
ou pas nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen (rare) à Tilia, Quercus caducifoliés, Q. ilex, Fagus, Fraxinus, Popu-
l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et lus, etc.), exceptionnellement saxicole, sur parois calcaires
humide — Clauzade et Roux 1985 : 537 {e} ; Ozenda et ombragées en milieu plus ou moins forestier, de basophile
Clauzade 1970 : 238, 240 {f, 08, (Île-de-France, Centre, à moyennement acidophile, aérohygrophile, d’assez stégo-
Ouest)} ; Sérusiaux et al. 1999 : 62 {e} ; Torrente et phile à moyennement astégophile, sciaphile à moyenne-
Egea 1989 : 95-97 {ne} ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ; Asta ment photophile, non ou moyennement nitrophile. De
1973 : 34 {38} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Beleze 1904 : l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombrocli-
79 {78sl} ; Boissière 1979 : 82 {77} ; Bouly de Lesdain mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
1910 : 221 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 134 539 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 242 {f, (Est, Île-de-
{59} ; Boumier et al. 2011 : 16 {85} ; Bricaud 2004 : 54 France, Ouest)} ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; Agnello
{84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Brisson 1875 : 162 {51} ; 2014 : 17 {38} ; Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ;
Choisy 1949 : 151 {71} ; Coppins 1971 : 163 {22, 29, 35, Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ;
56} ; Crozals 1924 : 111 {83} ; Derrien et al. 2018 : 263 Bauvet 2018 : 96 {63} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ;
{37} ; Fagot 1906 : 220 {31} ; Gattus et Biache 2017 : 29 Boissière 1979 : 82 {77} ; Boissière 1994 : 10 {63} ; Bouly
{57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 70 {48, 66} ; Gonnet et de Lesdain 1905 (Versailles) : 620 {78sl} ; Bouly de Les-
Gonnet 2017 (non publié, 2A, Pietrosella : Isolella, bord dain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Boumier et al. 2011 : 6, 13
de route pavillonnaire, alt. 30 m, sur Juniperus phoenicea, {85} ; Bricaud 2004 : 53, 58, 80, 159 {30, 84} ; Bricaud
2017/10/08, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud
et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Harmand 1899 : 58 {54, 88} ; 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud
Houmeau 1998 : 623 {79} ; Houmeau et Roux 1984 : et al. 1991 (CLLFM v) : 151 {07, 13, 83, 84} ; Bricaud
148 {86} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 254 et Roux 1994 : 121 {83, 84} ; Brisson 1875 : 161 {51} ;
{47} ; Lamy 1880 : 484 {85, 87} ; Mies 2015 : 476 {23} ; Brisson 1880 : 206 {02} ; Bugnon 1952-1963 (non publié,
Monnat et al. 2017 : 44, 50 {35, 56} ; Nylander 1881 : dépt 21) ; Carpentier 1914 : 43 {44} ; Chipon et al. 2006
xcv {77} ; Nylander 1896 : 105-106 {77, 78sl} ; Olivier (non publié) {67} ; Choisy 1949 : 151 {01, 25, 39, 69, 70,
1900-1903 : 194 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 71, 73} ; Coste 1994 : 209 {81} ; Coste 1997 : 135 {81} ;
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Poncet et al. in Collectif SBCO Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Madasse) :
2018 : 15 {45} ; Prin 1983 : 10 {10} ; Richard 1882 : 22 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015
291 {85} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ;
1982 : 218 {83} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 Crozals 1908 : 541 {34} ; Crozals 1914 : 253 {34} ; Der-
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux rien et al. 2018 : 263 {37} ; Fagot 1906 : 219 {31} ; Gavé-
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et Gueidan riaux et Roux 2015 : 64 {63} ; Gourdon [coll. Abbayes
2002 : 140 {83} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade et Choisy] 1930 : 43, 48 {31} ; Graves 1857 : 187 {60} ;
et Gardiennet 2016 : 13 {21} ; Van Haluwyn 1983 : 113, Harmand 1899 : 55-56 {54, 57, 88} ; Hue 1896 : 151-
61

152 {73} ; Hue 1896 : 258 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de qui nous semble être le plus diagnostique en l’état actuel
Lesdain] 1925 : 255 {47} ; Kieffer 1895 : 89 {57} ; Lamy des connaissances. En conséquence, A. viridipruinosa n’est
1880 : 483 {87} ; Laronde 1901 : 221 {03} ; Le Cœur pas signalé en France et ne l’a pas été correctement aux
1992 : 21 {83} ; Marc 1908 : 422 {12} ; Monnat et al. Pays-Bas. À la suite de Nylander (1896), plusieurs anciens
2017 : 43, 50 {35, 56} ; Nylander 1873 : 318 {66} ; Nylan- auteurs ont nommé à tort ce lichen « Opegrapha varia var.
der 1891 : 89 {66} ; Nylander 1896 : 104 {75sl, 78sl} ; lutescens » alors que l’épithète lutescens se rapporte à une
Olivier 1900-1903 : 190-191 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, espèce saxicole (voir Alyxoria mougeotii morpho. lutescens).
44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : Certains de ces auteurs (notamment Monguillon 1901
33 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 95 {15, 43} ; Prin et Smith 1926) ayant indiqué que chez « Opegrapha varia
1983 : 10 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : var. lutescens » la couleur vert-jaune est due à la proliféra-
43 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux tion d’une algue épilichénique, nous n’acceptons pas leurs
1982 : 217, 218 {13, 83} ; Roux 2012 (non publié, 12, St- mentions et considérons comme douteuses celles qui ne
Jean-d’Alcas) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; précisent pas l’origine de la couleur vert-jaune.
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {34, (66)} ; Alyxoria lichenoides (Pers.) Cl. Roux morpho. nigro-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux caesia — Syn. Opegrapha lichenoides var. nigrocaesia Che-
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et Gueidan vall. — Lichénisé, non lichénicole — Région parisienne
2002 : 140 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 13 {(21)} ; (sans précision). Extrêmement rare : une seule mention
van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Vivant 1988 : 69 {64}. en France. Patrimonial d’intérêt international. Données
Alyxoria lichenoides (Pers.) Cl. Roux morpho. chlo- insuffisantes sur les menaces [dd] — Écologie probable-
rina — Syn. Opegrapha chlorina Pers., Opegrapha liche- ment semblable à celle du morpho. chlorina — Redinger
noides var. chlorina (Pers.) Redinger — Lichénisé, non 1938 : 369 {e} ; Chevallier 1826 : 535-536 {région pari-
lichénicole — Nord (Bailleul : conservatoire botanique, sienne} — Rem. Morphotype à disque des lirelles couvert
alt. 40 m, sur tronc de Liriodendron tulipifera en milieu d’une pruinosité gris-bleu.
ombragé et humide, 2019/03/13, leg. et herb. B. Tous- Alyxoria mougeotii (A. Massal.) Ertz, Frisch et G.
saint, det C. Van Haluwyn et C. Roux ; non publié). Thor — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Parfois consi-
Extrêmement rare : une seule station connue avec certitude déré comme un synonyme d’Alyxoria varia, notamment par
en France. Patrimonial d’intérêt international. Données Wirth et al. (2013), point de vue infirmé par la phylogénie
insuffisantes sur les menaces [dd] — 59! — Même écologie moléculaire (Frisch et al. 2014 : 740). Deux morphotypes.
que le morpho. lichenoides, mais franchement sciaphile et Alyxoria mougeotii (A. Massal.) Ertz, Frisch et G. Thor
sans doute plus aérohygrophile — Clauzade et Roux 1985 morpho. mougeotii — Syn. Opegrapha leightonii Cromb.
: 539 {e} — Rem. Morphotype à lirelles et parfois même ex Nyl., Opegrapha mougeotii A. Massal. — Lichénisé, non
thalle couverts d’une pruine cristalline jaune-vert, sans lichénicole — Moselle, Normandie, Eure-et-Loir, Poi-
valeur taxonomique selon la plupart des auteurs modernes. tou-Charentes, Rhône, Midi. Assez rare. Potentiellement
Coppins et Yahr in Lumbsch et al. (2011 : 90-91) et menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 14!, 16r, 24!, 27a, 28!, 33!,
Timmerman et Aptroot (2012 : 26-32) distinguent de ce 46!, 47a, 57!, 61!, 64!, 69!, 76a, 79!, 83!, 84!, 86! — Saxicole,
morphotype A. viridipruinosa (B. J. Coppins et R. Yahr) laticalcicole, sur murs, rochers, basophile ou neutrophile,
Ertz (des îles Britanniques) d’après de petites différences hygrophile, plus ou moins stégophile, plutôt sciaphile,
(surtout dans la taille des lirelles et des conidies ainsi que non nitrophile. Étages supraméditerranéen et collinéen.
dans la taille et la septation des spores). La valeur de cette Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
espèce mériterait confirmation par des analyses d’adn car Roux 1985 : 543 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 247 {f,
des formes de transition avec Alyxoria lichenoides morpho. (Ouest, Sud-Ouest)} ; Torrente et Egea 1989 : 103-105
chlorina peuvent être observées en ce qui concerne la taille {ne} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet et coll. 2009 :
des lirelles et des spores. D’après les observations de C. Van 212 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Haluwyn (2019/06, non publiées), les spécimens du nord 39 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
de la France (herb. B. Toussaint) et des Pays-Bas (herb. 72 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {84} ; Clauzade
A. Aptroot, n° 78873 et 78904, sub A. viridipruinosa) et Roux 1975 : tab. ht 23 (sub « Opegrapha farinosa ») {ne} ;
diffèrent du matériel type des îles Britanniques par leurs Derrien et al. 2016 (non publié, 28, Châteaudun : sous le
conidies de 4,5-5 × 1,5-2 µm (comme chez A. lichenoides ; château, en face du parking, sur une paroi de craie tendre
les dimensions des conidies données par Timmerman et avec rognons de silex, alt. 118 m, 2016/07/25, leg. M.-C.
Aptroot 2012 n’ont pas été confirmées) et non pas de Derrien et al., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien
2,5–3 × 1–1,5 µm (type de A. viridipruinosa), caractère et al. 2019 : 96 {28} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Gonnet
62

et Gonnet 2019 (non publié, 69, Limonest, pentes sous 135 {59} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Coste 2012 (Py
le mont Narcel, alt. 520 m, sur escarpement de grès cal- et Mantet) : 18, 21 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75, 77
caire ombragé en sous-bois, 2019/04/09, leg., det. et herb. {50} ; Derrien et al. 2016 (non publié, 28, Marboué : le
D. et O. Gonnet) ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] Croc-Marbot, au bord du Loir, sur rhytidome de Sambucus
1925 : 255, 256 {47} ; Poumarat 2019 (non publié, 83, nigra, alt. 110 m, 2016/07/25, leg. M.-C. Derrien et al.,
Signes : aire de la bergerie de Siou-Blanc, alt. 620 m, sur det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 263
la face verticale d’un bloc calcaire en milieu forestier, à {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Gonnet et Gon-
l’ombre, 2019/05/23, leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. net 2017 (non publié, 06, Villeneuve-Loubet, bois de la
C. Roux) ; Richard 1877 : 43 {79} ; Richard 1882 : 297 Madone (près de la tour), alt. 110 m, sur rochers d’andésite,
(sub « Opegrapha diaphora » sur roche calcaire) {27, 76, 2017/10/05, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Lagran-
86} ; Signoret et Diederich 2000 : 6 {57} ; van Dobben die 2017 (non publié, 14, Colleville-sur-Mer : la dune,
et al. 1991 : 61 {46} ; Vaudoré 2016 (non publié, 61, sur chaume de graminée, 2017/06/28, leg., det. et herb. J.
Saint-Brice-sous-Rânes : mur de l’église, sur Caloplaca xan- Lagrandie) ; Monnat 2015 (non publié, 56, Groix : les
tholyta, 2016/03/29, leg. et herb. D. Vaudoré, det. C. Grands Sables, alt. 14 m, sur bois, dans une ormaie littorale,
Roux) ; Vivant 1988 : 70 {64} — Rem. Une forme à thalle 2015/06/07, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Poncet et
blanchâtre, rencontrée dans le Vaucluse et la Vienne, a été al. in Collectif SBCO 2018 : 15 {45} ; Sparrius et al. 2002 :
nommée à tort O. farinosa Hepp par Clauzade et Roux 71 {62} ; Van Haluwyn 2013 (non publié, 88, Senones :
(1975) ; il en est de même de celle mentionnée par Vivant forêt de Senones, sur Abies, 2013/08, leg., det. et herb.
(1988) dans les Pyrénées-Atlantiques ; elles correspondent C. Van Haluwyn) ; Van Haluwyn 2017 (non publié,
peut-être à Opegrapha mougeotii var. pisana Bagl. ex Jatta, 62, Beugin et La Comté : bois d’Épenin et bois Louis, sur
un taxon qui mériterait d’être révisé. Acer pseudoplatanus, 2017/04/06, leg., det. et herb. C. Van
Alyxoria mougeotii (A. Massal.) Ertz, Frisch et G. Haluwyn).
Thor morpho. lutescens — Syn. Opegrapha mougeotii Alyxoria ochrocincta (Werner) Ertz — Syn. Opegra-
var. lutescens (Ach.) Redinger, Opegrapha varia f. lutescens pha diaphoroides auct. [non Nyl.], Opegrapha ochrocincta
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Vienne, Deux-Sèvres Werner — Lichénisé, non lichénicole — Maine-et-Loire,
et Tarn-et-Garonne. Très rare (trois stations connues). Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Gironde, Provence et
Patrimonial d’intérêt national. Données insuffisantes sur Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 17!,
les menaces [dd] — 47a, 79a, 86a — Écologie semblable 2a!, 2b!, 33!, 49!, 79!, 83! — Corticole, sur rhytidome lisse
à celle du morpho. mougeotii — Redinger 1938 : 317- ou rugueux de feuillus (Quercus ilex, Q. coccifera, Q. suber,
318 {e, 47, 79, 86} — Rem. Morphotype caractérisé par Ulmus, Castanea, Pistacia lentiscus, Phillyrea, Ceratonia,
son thalle réduit ou très réduit et ses lirelles à la fin cou- Olea, etc.) ou de conifères (Pinus halepensis), moyenne-
vertes d’une pruine jaune-vert. Pas de mention récente. Voir ment acidophile, assez xérophile, astégophile, photophile.
Alyxoria lichenoides morpho. chlorina, corticole, avec lequel Étages thermoméditerranéen et collinéen (variante chaude).
il a autrefois été confondu. Ombroclimat subhumide. Alyxorietum ochrocinctae —
Alyxoria ochrocheila (Nyl.) Ertz et Tehler — Syn. Ope- Clauzade et Roux 1985 : 537 {e} ; Ozenda et Clauzade
grapha atra f. ochrocheila (Nyl.) Nyl. ex Leight., Opegra- 1970 : 239-240 {f, (20), 83} ; Torrente et Egea 1989 :
pha atricolor Stirt., Opegrapha ochrocheila Nyl., Opegrapha 110-114 {ne} ; Torrente et Egea 1989 : 386-387 {m} ;
rubescens Sandst. — Lichénisé, non lichénicole — Hauts- Bertrand 2017 (non publié, 06, Théoule-sur-Mer : che-
de-France, Vosges, Centre, Massif armoricain, Ardèche, min du débarcadère, accès à la pointe de l’Aiguille, alt.
Alpes-Maritimes et Pyrénées. Assez rare. Patrimonial d’inté- 5 m, sur la base du tronc d’un arbuste à rhytidome lisse,
rêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 07!, 14!, 28!, 29r, 37!, 2017/10/02, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Bricaud
45r, 50r, 56!, 59r, 62!, 64a, 65!, 66r, 80!, 88! — Corticole, 2004 : 88, 254 {83} ; Carlier 2015 (non publié, 49, Saven-
lignicole, rarement saxicole, surtout sur feuillus (Quercus, nières : pierre Bécherelle, alt. 20 m, sur rameau de Ligus-
Tilia, Populus, Carpinus, Fagus, Malus, etc.), plus rarement trum vulgare, 2015/12/26, leg., det. et herb. G. Carlier) ;
sur conifères. Étages supraméditerranéen, collinéen et mon- Clauzade 1969 : 105 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ;
tagnard. Ombroclimats humide, rarement subhumide — Houmeau 1998 : 622-623 {17, 79} ; Houmeau et Roux
Clauzade et Roux 1985 : 536 {e} ; Ertz et Tehler 2011 : 1984 : 147-148 {17, 33, 79} ; Maheu et Gillet 1914 :
52 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 239 {f, (64), Nord} ; 98 {20} ; Monnat 2019 (non publié, 2B, Luri : tour de
Redinger 1938 : 325-326 {e, 64} ; Torrente et Egea Sénèque, alt. 465 m, sur Quercus ilex, 2019/10/26, leg.,
1989 : 108-110 {ne} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bau- det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Nylander 1878 : 453 {2a} ;
vet 2009 : 119 {07} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : Rondon-Seidenbinder 1983 : 99 {83} ; Roux et Bri-
63

caud 1991 : 102 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : de Lesd., Opegrapha varia var. diaphora (Ach.) Fr., Opegra-
191 {2a} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vězda 1969 : Lich. sel. pha varia var. pulicaris auct. [non (Pers. ex Fr.) Fr.], Ope-
exsicc. n° 801 {2a} ; Vězda 1971 : Lich. sel. exsicc. n° 1003 grapha varia var. rimalis (Pers.) Fr., Opegrapha varia var.
{83} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Werner et Deschâtres saprophila (Nyl.) H. Olivier, Opegrapha vulvella Ach. —
1970 : 264 {2a}. Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France, y
Alyxoria subelevata (Nyl.) Ertz et Tehler — Syn. Ope- compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01r,
grapha subelevata (Nyl.) Nyl., Opegrapha varia var. sube- 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a,
levata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Bretagne, 16!, 17!, 18!, 2a!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25a, 26!, 27a, 28!, 29!,
Provence, Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt international. 30a, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 44!,
En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 13!, 2br, 44r, 45!, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51r, 52!, 53a, 54!, 55!, 56!, 57a,
56! — Saxicole, sur roches calcaires ou non, et mortier, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 69a, 70!,
indifférent au pH, hygrophile, sciaphile. Étages thermo- 71a, 72!, 73a, 74a, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!,
méditerranéen, mésoméditerranéen inférieur et collinéen 84!, 85!, 86!, 87r, 88r — Corticole, sur feuillus (Quercus
(variante chaude ?). Ombroclimats sec et subhumide — caducifoliés, Q. ilex, Q. suber, Acer, Tilia, Fagus, Carpinus,
Clauzade et Roux 1985 : 541 {e} ; Ozenda et Clauzade Fraxinus, Ulmus, Populus, Pistacia, Phillyrea, Ceratonia,
1970 : 246-247 {f, Midi} ; Torrente et Egea 1989 : 122- Ficus, Vitex, Hedera, etc.), rarement sur conifères (Abies,
124 {ne, 20} ; Clauzade et Roux 1973 : 44 {13} ; Clau- Juniperus, Cupressus, etc.), très rarement saxicole (sur pierres
zade et Roux 1975 : tab. 9 {13} ; Monnat 2016 (non calcaires ou non et mortier, parfois même saxiterricole, sur
publié, 56, Elven : mur nord de l’église paroissiale, alt. sol compacté), acidophile, neutrophile ou basophile, aéro-
80 m, sur joints de mortier, 2016/15/12, leg., herb. et det. hygrophile, sciaphile ou moyennement photophile, non ou
J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal. peu nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage
Corse) : 191 {(20)} ; van den Boom et Brand 2005 : 281 montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
{44, 56} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 802 {2b} ; Wer- Clauzade et Roux 1985 : 539 {e} ; Ertz et Tehler 2011 :
ner 1973 : 333 {20}. 53 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 242 {f } ; Torrente
Alyxoria subrimalis (Nyl.) Cl. Roux et Poumarat — et Egea 1989 : 125-132 {ne} ; Abbayes 1924 : 51 {44} ;
Syn. Opegrapha subrimalis Nyl. — Lichénisé, non lichéni- Abbayes 1934 : 101 {Massif armoricain} ; AFL (collectif )
cole — Pyrénées-Orientales (Sorède : vallée Heureuse, sur 1983 : 6 {21} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bauvet
Tilia). Extrêmement rare : deux stations connues. Patrimo- 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 212 {07} ; Bégui-
[cr] — 66! — Corticole, sur tronc et branches de feuillus, not 2012 : 18 {52} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
dans des ripisylves, modérément acidophile, aérohygro- 34 {88} ; Berner 1947 : 126 {13} ; Boissière 1979 : 82
phile, photophile mais non héliophile, non nitrophile. {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168 {62} ; Boulay
Étages méso- et supraméditerranéen (observé à 300 et à 1880 : 52, 53 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) :
700 m d’altitude). Ombroclimat subhumide — Clauzade 620 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 685-686
et Roux 1985 : 539 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 243 {70} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 692 {78sl} ;
{f, (66)} ; Poumarat et Jalla 2010 : 26-28 {66} ; Roux Bouly de Lesdain 1910 : 220 {59} ; Bouly de Lesdain
2012 : 214 {f, 66} ; Nylander 1873 : 293 {66} ; Nylander 1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1914
1891 : 66 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : (Suppl. 1) : 133-134 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) :
144 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 72 {06} ; Boumier et al. 2011 : 16 {85} ; Bricaud 1996 :
{66} — Rem. Décrit par Nylander d’après du matériel tab. 2, 3, 28 {06} ; Bricaud 2004 : 35, 45, 49, 53, 57, 58,
récolté à la Massane (commune d’Argelès-sur-Mer, dépt 74, 80, 83, 88, 93, 99, 103, 133, 137, 138, 140, 159, 170,
Pyrénées-Orientales), retrouvé par J.-L. Jalla et S. Pou- 17 {06, 12, 30, 34, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39
marat à Sorède (limitrophe d’Argelès-sur-Mer) en 2009. {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht
Alyxoria varia (Pers.) Ertz et Tehler — Syn. Alyxo- 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
ria diaphora (Ach.) Gray, Opegrapha cymbiformis Flörke, 72 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Bricaud et Roux
Opegrapha diaphora Ach., Opegrapha diaphora f. argillicola 1994 : 120 {34, 83, 84} ; Brisson 1875 : 161 {51} ; Bris-
(Duby) Olivier, Opegrapha diaphora var. signata (Ach.), son 1876 : 245 {51} ; Brisson 1880 : 206 {02} ; Brisson
Opegrapha difficilis Dufour, Opegrapha phaea Ach., Ope- 1881 : 194 {02} ; Bugnon 1956 : 12 {21} ; Cabanès 1900 :
grapha pulicaris auct. [non Pers. ex Fr.], Opegrapha rimalis 43 {30} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Carpentier
Pers., Opegrapha signata (Ach.) Ach., Opegrapha tridens 1914 : 46 {44} ; Choisy 1949 : 151 {01, 25, 39, 70, 69, 71,
Ach., Opegrapha varia Pers., Opegrapha varia f. saxicola B. 73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Companyo
64

1864 : 834 {66} ; Coppins 1971 : 163 {22, 29, 56} ; Coste diaphora (syn. Opegrapha varia), Opegrapha pulicaris auct.
1994 : 209 {81} ; Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2001 : 220 et O. rimalis, autrefois considérés comme des espèces auto-
{81} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 nomes, sont actuellement réunis sous le nom d’A. varia. A.
(Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; lichenoides est également le plus souvent réuni à A. varia,
Coste et Dufrêne 2009 : 70, 75 {50} ; Coste et Roux point de vue que nous n’acceptons pas. La mention de cette
1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : espèce par Zschacke (1927 : 6) en Haute-Corse, sur petites
247 {60} ; Crozals 1908 : 541 {34} ; Crozals 1914 : 253, pierres, est très vraisemblablement erronée.
254 {34} ; Crozals 1923 : 69 {83} ; Crozals 1924 : 111 Alyxoria variiformis (Anzi) Ertz — Syn. Opegrapha
{83} ; Derrien et al. 2018 : 263 {37} ; Derrien et al. 2019 : « variaeformis » Anzi, Opegrapha variiformis Anzi — Liché-
96 {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {54, 55} ; Dominique nisé, non lichénicole — Midi ; non signalé en Corse. Assez
1884 : 337 {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot rare sur le littoral, rare ailleurs. Potentiellement menacé
1906 : 220 {31} ; Galinou 1954 : 50-52 {53} ; Galinou [nt] — 04!, 07!, 34!, 64r, 66r, 83!, 84! — Saxicole, sur
1955 : 21 {53} ; Genty 1934 : 110 {21} ; Gonnet et al. parois calcaires sous surplomb, laticalcicole, basophile,
2013 : 72 {2a} ; Graves 1857 : 187 {60} ; Harmand 1899 : aérohygrophile, plus ou moins stégophile, sciaphile, non
55-57 {54, 57, 88} ; Hue 1896 : 152 {73} ; Hue 1896 : 258 nitrophile. De l’étage adlittoral à l’étage supraméditerranéen
{73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 255 {47} ; ou collinéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et
Kieffer 1895 : 89 {57} ; Lamy 1880 : 483 {63, 87} ; Lamy Roux 1985 : 543 {e} ; Torrente et Egea 1989 : 66-72
1883 : 430 {65} ; Laronde 1901 : 221, 222 {03} ; Lebre- {ne} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
ton 2018 (annexe 3) : 1 {(75sl)} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; 39 {84} ; Bricaud 2007 : 72 {04} ; Bricaud et Roux 1990 :
Maheu et Werner 1933-1934 : 55 {67} ; Marc 1908 : 422 129 {04} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {84} ; Clauzade et
{12} ; Mies 2015 : 476 {23, 87} ; Monnat et al. 2017 : 43, Roux 1975 : 170 et tab. ht 7 {ne} ; Engler et Lacoux
50 {56} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 68 {74} ; Nylan- 2012 : 23 {34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
der 1873 : 293, 318 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; 145 {34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Nylander 1891 : 66, 89 {66} ; Nylander 1896 : 104-105 105 {66} ; Vivant 1988 : 70 {64} — Rem. Très proche
{62, 75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 191-193 {14, 16, d’A. lichenoides.
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Alyxoria xerica (Torrente et Egea) Van Haluwyn et Cl.
Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 162 Roux comb. nov. — Syn. Opegrapha xerica Torrente et
{62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 95-96 {15, 43, 48, 63} ; Egea — Lichénisé, non lichénicole — Finistère, Mellac :
Prin 1983 : 10 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Ranwell et Kernault, le manoir, alt. 71 m, sur tronc de vieux Tilia (200
James 1966 : 839 {83} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Richard ans), 2019/08/15, leg. det. et herb. R. Ragot, conf. C.
1877 : 43 {79} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 99 {83} ; Van Haluwyn et C. Roux. Extrêmement rare : une seule
Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux 2012 (non station connue en France — 29! — Corticole (sur arbres,
publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2014 (non publié, 26, arbustes et arbrisseaux, feuillus ou Taxus), mésophile, sté-
Comps : col de Pertuis, alt. 611 m, sur tronc de Fraxinus gophile, euryphotique, peu ou pas nitrophile. Étage colli-
excelsior, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux néen. Ombroclimat humide — Torrente et Egea 1992 :
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 86-87 {m}.
(Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : Amandinea M. Choisy — Ascomycètes lichénisés,
216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144- non lichénicoles — Scheidegger 1987 (thèse) : 4, 37 {e} ;
145 {(11, 30, 34, 48), 66} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 Scheidegger 1993 : 341-343 {e}.
{48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 Amandinea coniops (Wahlenb.) M. Choisy ex Scheid.
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. et H. Mayrhofer — Syn. Buellia coniops (Wahlenb.) Th. Fr.,
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : Lecidea coniops Wahlenb. — Lichénisé, non lichénicole —
38 {06} ; Roux et Bricaud 1991 : 102 {83} ; Roux et coll. Finistère et Morbihan. Très rare. Patrimonial d’intérêt
2013 (Catal. Corse) : 191-192 {2a} ; Roux et Gueidan international. En danger critique d’extinction [cr] — 29r,
2002 : 140 {83} ; Signoret et Diederich 2003 : 218 {57} ; 56! — Saxicole, calcifuge, sur rochers non calcaires (surtout
Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade et Gardiennet granitiques), sur les côtes maritimes, acidophile, nitrophile,
2016 : 13 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; halophile. Étage adlittoral. Ombroclimat humide — Clau-
Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} ; Vilmorin zade et Roux 1985 : 217 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 : 69, 70 {64} ; Weddell 718 {f } ; Scheidegger 1987 (thèse) : 37 {e} ; Scheidegger
1873 : 370 {86} ; Werner 1962 : 66, 67 {88} ; Werner 1993 : 342 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Mon-
1973 : 333 {20} ; Wirth 2019 : 79 {68} — Rem. Alyxoria nat 2012 (non publié, 56, Groix : le Dunn, alt. 26 m, sur
65

rochers (de micaschiste) aérohalins, 2012/12/01, leg., herb. Boom et Giralt 2012 : 152-153 {e, (66)} ; Nylander
et det. J.-Y. Monnat) — Rem. Cette espèce, signalée par 1873 : 312 {66} ; Nylander 1891 : 12, 84 {66} — Rem.
Choisy (1950 : 16) et par Ozenda et Clauzade (1970) Distingué d’A. punctata par les auteurs modernes seulement
en Haute-Savoie, n’y existe pas selon Scheidegger (1993 : depuis 2012.
342). Amandinea pelidna (Ach.) Fryday et L. Arcadia —
Amandinea maritima Giralt, van den Boom et Elix — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux écotypes.
Lichénisé, non lichénicole — Manche et Corse. Rare. Amandinea pelidna (Ach.) Fryday et L. Arcadia éco.
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique pelidna — Syn. Amandinea lecideina (H. Mayrhofer et
d’extinction [cr] — 2a!, 2b!, 50! — Corticole, sur bran- Poelt) Scheid. et H. Mayrhofer, Buellia littoralis Zahlbr.,
chettes de feuillus et surtout sur Juniperus dans des dunes Buellia prospera (Nyl.) Riddle, Lecidea pelidna Ach., Leci-
côtières, acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou dea prospera Nyl., Rinodina biatorina var. buellioides C. A.
pas stégophile, héliophile, héminitrophile. Étages adlittoral Berg, Rinodina lecideina H. Mayrhofer et Poelt — Liché-
et (tout près du littoral) thermoméditerranéen et collinéen. nisé, non lichénicole — Massif armoricain et Corse. Assez
Ombroclimat subhumide — Giralt et al. in Lumbsch et commun dans le Massif armoricain, mais passe facilement
al. 2011 : 12, 13-14 {m} ; Gonnet et al. 2018 : 173-174 inaperçu. Non menacé [lc] — 2a!, 2b!, 22!, 29!, 44!, 50!,
{2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Belvé- 56!, 85! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roches
dère-Campomoro : punta di Campomoro, alt. 15 m, sur silicatées, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou
bois d’un Juniperus phoenicea, 2014/12/13, leg., herb. et mésophile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile.
det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non Étage adlittoral et (non loin du littoral) étages thermomé-
publié, 2B, Venzolasca : Mucchiatana, dune fixée, alt. 5 m, diterranéen et collinéen (variante chaude). Ombroclimats
sur rhytidome de Juniperus oxycedrus subsp. macrocarpa, subhumide et humide — Mayrhofer et Poelt 1979 :
2014/10/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet 112 {e} ; Scheidegger 1987 (thèse) : 37 {e} ; Scheidegger
et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Bonifacio : la Tonnara, 1993 : 342-343 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Bou-
Stagnolu, alt. 10 m, sur rhytidome très altéré de Juniperus mier et al. 2011 : 4, 7, 9, 11, 12, 13, 14, 17, 26 {44, 85} ;
phoenicea, 2016/03/24, leg., herb. et det. D. et O. Gon- Bricaud 2008 : 133 {29} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 176
net) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Boni- {2a} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 2B, Calvi :
facio : sentier côtier de la côte Accore, alt. 70 m, sur bois la Revellata, alt. 70 m, sur rochers de granite, 2013/07/05,
branche de Juniperus phoenicea mort, 2016/03/28, leg., leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2016 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo, partie O
(non publié, 50, La Hague : Jobourg, la côte Soufflée, alt. de l’île, alt. 30 m, 2014/03/14, leg., et herb. D. et O. Gon-
32 m, sur branchettes de feuillus, 2016/05/19, leg., herb. net, det. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ;
et det. D. et O. Gonnet) ; Monnat et al. 2018 : 178, 201 Houmeau 2001 : 526 {85} ; Mayrhofer 1984 : 432-433
{50}. {m, 2b} ; Monnat 2012 (non publié, 56, Groix : le Dunn,
Amandinea oleicola (Nyl.) Giralt et van den Boom — 2012/12/01, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et
Syn. Buellia oleicola (Nyl.) Zahlbr., Lecidea oleicola Nyl. — al. 2018 : 178, 188 {50} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
Lichénisé, non lichénicole — Var (Bormes-les-Mimosas : 192 {2b} — Rem. Nommé par erreur Rinodina lecideoides
parking de Brégançon, alt. 4 m, sur branchettes mortes (au lieu de R. lecideina) par Clauzade et Roux 1985.
ombragées de Quercus ilex, non loin de la mer, 2014/12/19 ; Amandinea pelidna (Ach.) Fryday et L. Arcadia éco.
leg. et herb. M. Cartereau, det. et herb. C. Roux) et Pyré- orophile — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-de-Haute-
nées-Orientales (Collioure : val d’el Rimbau, sur rhytidome Provence (Jausiers : base de la tour des Sagnes, sur une
d’Olea europaea ; van den Boom et Giralt 2012). Deux face verticale d’un très gros bloc de grès d’Annot, sous un
stations connues en France, mais probablement répandu encorbellement au pied de la paroi, alt. 1990 m, Roux et
sur le littoral méditerranéen et non loin de celui-ci. Don- al. 2011). Extrêmement rare : une seule station connue
nées insuffisantes sur les menaces [dd] — 06!, 66c, 83! — en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Corticole, sur tronc et branches de feuillus (notamment critique d’extinction [cr] — 04! — Saxicole, sur rochers et
Ceratonia siliqua, Ficus carica, Olea europaea, Quercus ilex), gros blocs roches silicatées, acidophile ou subneutrophile,
acidophile ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, asté- mésophile, astégophile, photophile ou même héliophile,
gophile, photophile et surtout héliophile, peu ou modéré- peu ou pas nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombrocli-
ment nitrophile. Étages thermo- et méso-méditerranéen mat humide — Scheidegger 1993 : 343 {e} ; Roux et al.
inférieur. Ombroclimat subhumide — Ozenda et Clau- 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} — Rem. Ne se distingue du
zade 1970 : 713 {f, région méditerranéenne} ; van den type que par son caractère franchement orophile.
66

Amandinea punctata (Hoffm.) Coppins et Scheid. — {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551, 553,
Syn. Buellia cupreola Müll. Arg., Buellia disciformis var. 554 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 14, 15 {78sl} ; Bouly
stigmatea (Körb.) Boistel, Buellia myriocarpa (DC.) De de Lesdain 1914 : 58 {59} ; Bouly de Lesdain 1914
Not., Buellia myriocarpa var. chloropolia (Fr.) Th. Fr., Buel- (Suppl. 1) : 131-132 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228
lia myriocarpa var. stigmatea (Körb.) H. Olivier, Buellia {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 37 {75sl} ;
praecavenda (Nyl. ex Cromb.) Arnold, Buellia punctata Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 78 {06} ; Boumier et al.
(Hoffm.) A. Massal., Buellia punctata f. crassior (Erichsen) 2011 : 4, 9, 14, 16, 17, 18, 22, 23 {85} ; Bricaud 2004 :
Zahlbr., Buellia punctiformis (Hoffm.) A. Massal., Buellia 94 {83} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 :
punctiformis f. chloropolia (Fr.) Rehm, Buellia stigmatea 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 :
(Schaer.) Körb., Buellia stigmatea f. depauperata Anzi, tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {04, 84} ; Bricaud
(?) Buellia vagans Müll. Arg., Karschia thallophila (Ohlert) 2008 : 133 {29} ; Bricaud et Roux 1990 : 120 {83} ; Bris-
Norman, Lecidea disciformis var. stigmatea (Körb.) Nyl., son 1875 : 157 {51} ; Brisson 1880 : 205 {02} ; Bugnon
Lecidea myriocarpa (DC.) Röhl., Lecidea myriocarpa var. 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Cabanès 1900 : 42 {30} ;
punctiformis (Hoffm.) Mudd, Lecidea stigmatea (Körb.) Carlier 2008 : xii {78sl} ; Choisy 1950 : 16, 158 {01, 25,
Vain. [non Ach.], Verrucaria hyloica DC. in Lam. et DC. ; 39, 69, 70, 71, 73, 74, 84} ; Clauzade 1969 : 3, 4 {13} ;
incl. Buellia punctata var. chloropolia (Fr.) Körb. — Liché- Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Ron-
nisé, lichénicole facultatif — Toute la France, y compris en don 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 394
Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Coppins
05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 16!, 17!, 18!, 1971 : 156 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1993 : 4 {34, 81} ;
19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, Coste 1994 : 201-202 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ;
31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2009 : 37 {30} ; Coste 2012
44!, 45r, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54r, 55!, 56!, (Cévennes) : 6 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste
57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16
70!, 71!, 72!, 73!, 74a, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne
83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88a, 89!, 90! — Corticole, lignicole, 2009 : 72 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11,
plus rarement terricole (surtout calcifuge), détriticole ou massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals
saxicole-calcifuge (sur rochers, tuiles, briques, etc.), de très 1908 : 539 {34} ; Crozals 1914 : 138 {34} ; Crozals 1923 :
acidophile à neutrophile, euryhygrique, photophile ou 105 {2b} ; Crozals 1923 : 35 {83} ; Crozals 1923 : 68
même héliophile, nitrotolérant, toxitolérant ; parfois para- {83} ; Crozals 1924 : 109 {83} ; Daillant 1997 : 95 {71} ;
site d’autres lichens crustacés. De l’étage thermoméditerra- Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab. 1 {62} ;
néen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et Derrien et al. 2018 : 263 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96
humide — Clauzade et Roux 1985 : 211 {e} ; Ozenda et {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié, 49, La
Clauzade 1970 : 713 {f } ; Scheidegger 1987 (thèse) : 43 Breille-les-Pins : alt. 103 m, sur tronc de Pinus, 2015/08/04,
{e} ; Scheidegger 1993 : 343 {e} ; Abbayes 1926 : 43 {44} ; leg., herb. et det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Die-
AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 derich et al. 2006 : 58 {54, 55} ; Dominique 1884 : 335
{74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Du Colombier
et al. 2007 : 55 {29} ; Asta 1972 : 139 {04} ; Asta 1973 : 1902 : 209 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 219, 236 {09,
39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 84} ; Engler et Lacoux 2012 : 7, 19 {34} ; Fagot 1906 :
{05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; 215 {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxii {83} ; Florence
Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet et coll. 2019 : 236, 254 {65} ; Genty 1934 : 108 {21} ;
2018 : 96 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 200, 208 {07} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Graves 1857 : 184,
Béguinot 2012 : 17 {52} ; Bekking, van Dort et coll. 193 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 35 {2a} ; Harmand 1898 :
2019 : 34 {57} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Bertrand M.-P. 108-110 {54, 57, 68, 70, 88, 90} ; Houmeau 2001 : 526,
1966 : 15 {67} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; 528 {85} ; Hue 1887 : 473 {63} ; Hue 1896 : 150 {73} ; Hue
Boissière 1979 : 114 {77} ; Boissière et al. 1989 : 7 {74} ; 1896 : 257 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Boulanger et 251 {47} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ; Khalifé et Roux 1986 :
al. 2010 (« 2009 ») : 168, 180 {62} ; Boulay 1880 : 53 {59} ; 180-187 {83} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ; Kieffer
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 619 {78sl} ; Bouly 1895 : 86 {57} ; Lamy 1880 : 475 {63, 87} ; Lamy 1883 :
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 685 {70} ; Bouly de Lesdain 423-424 {65} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Le
1907 (Versailles) : 691 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1
(Versailles) : 3, 5 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 213 {75sl} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Lottin et Vaudoré
67

2014 : 126, 136 {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 94 {2a} ; 1985 : 91 {44} ; Weddell 1873 : 152 {86} ; Weddell
Maheu et Gillet 1926 : 84 {2b} ; Marc 1908 : 420 {12, 1874 : 345 {34} ; Weddell 1875 : 299 {85} ; Werner
30} ; Martin et al. 2018 : 21, 33 {01, 25} ; Massé 1964 : 1973 : 324 {20} ; Wirth 2019 : 79, 83 {68} ; Wirth 2019 :
136 {35, 56} ; Massé 1966 : 884 {29} ; Mattei 1972 : 63 80, 81, 82, 85, 88 {67} — Rem. Espèce hétérogène (Schei-
{13} ; Mattei 1976 : 59 {13} ; Ménard et Roux 1991 : 99 degger 1987 : 43). Voir également Amandinea maritima
(tab. 1) {13} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. et A. oleicola. Le Buellia vernicoma mentionné dans les Pyré-
2019 : 33 {84} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19, 43, 50 {35} ; nées-Orientales par Nylander (1872, 1891) est en réalité
Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Müller (Argovien- un Amandinea punctata saxicole-calcifuge (voir la remarque
sis) 1862 : 64 {74} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 65 {74} ; sous B. vernicoma).
Nylander 1856 : 552 {63} ; Nylander 1873 : 265 {66} ; Ampullifera Deighton — Ascomycètes (« hyphomy-
Nylander 1878 : 453 {2b} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; cètes ») non lichénisés, lichénicoles.
Nylander 1891 : 35 {66} ; Nylander 1896 : 100 {75sl, Ampullifera foliicola Deighton — Non lichénisé, liché-
77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 147-149 {14, 17, 22, 27, nicole — Alpes-Maritimes, Gard et Pyrénées-Atlantiques.
29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (63, 65), 72, (75sl), 76, 79, Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
85} ; Olivier 1903 : 177 {66} ; Ozenda 1950 : 47 {(06)} ; critique d’extinction [cr] — 06!, 30!, 64! — Sur le thalle
Parrique (Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasi- de lichens foliicoles, en France sur Byssoloma subdiscordans.
lien) 1898 : 89 {43, 63} ; Payot 1861 : 442 {74} ; Payot et Fellhanerion bouteillei — Clauzade et al. 1989 : 113 {m} ;
Harmand 1901 : 89 {74} ; Poncet et al. in Collectif SBCO Bricaud 2004 : 158-161, 170-171, 279 {30} ; Etayo et
2018 : 17 {45} ; Poumarat et coll. 2014 : 7 {66} ; Prin Diederich 1996 : 416 {64} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
1983 : 31 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Ravaud 1860 : 767 Roussillon) : 187 {30} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 69
{38} ; Richard 1877 : 40 {79} ; Richard 1882 : 267, 277, {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06}.
282 {79, 85} ; Rondon 1951 : 73 {84} ; Rondon 1958 : Amygdalaria Norman — Ascomycètes lichénisés, non
148 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 106 {83} ; Rose lichénicoles — Poelt et Vězda 1981 : 111 {e}.
[coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 1982 : 214 {13, Amygdalaria consentiens (Nyl.) Hertel, Brodo et Mas.
83} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 88 Inoue — Syn. Amygdalaria consentiens var. japonica Mas.
{04} ; Roux 2011 (non publié, 26, Comps) ; Roux 2017 Inoué, Huilia consentiens (Nyl.) Hertel, Lecidea consentiens
(T. Belfort) : 74 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Nyl., (?) Lecidea scutulata Stirt. — Lichénisé, non lichéni-
Roux 2017 (Vercors) : 136 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : cole — Puy-de-Dôme, Cantal et Pyrénées-Orientales. Très
102 {26} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 173 {41} ; Roux rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 d’extinction [cr] — 15a, 63a, 66r — Saxicole, sur rochers
(AFL Lozère) : 14 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : exposés non ou à peine calcaires, calcifuge ou minimécalci-
76 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 cole, subneutrophile ou neutrophile, substratohygrophile,
{11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 photophile ou héliophile. Étages montagnard et subalpin.
{30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux Ombroclimat hyperhumide — Brodo et Hertel 1987 :
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 502-505 {ne} ; Clauzade et Roux 1985 : 157 {e} ; Ozenda
(Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 65 {66} ; Roux et al. et Clauzade 1970 : 388 {f, (63)} ; Coste 2012 (Eyne) : 9
2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- {66} ; Hue 1887 : 472 {15} — Rem. Une seule mention
Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux récente.
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 Amygdalaria panaeola (Ach.) Hertel et Brodo — Syn.
(Catal. Corse) : 192 {2a, (2b)} ; Roux et Coste 2005 : 235 Huilia panaeola (Ach.) Hertel, Lecidea panaeola Ach.,
{48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Roux et Pouma- (?) Lecidea praecontigua Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
rat 2015 : 17 {13} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; cole — Massif des Vosges et Massif central (Puy-de-Dôme).
Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Sparrius et al. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 13 {21} ; 63!, 68!, 88r — Saxicole, sur blocs et rochers de roches
van den Boom et Brand 1991 : 26 {25, 39} ; Van den silicatées, calcifuge, subneutrophile ou moyennement aci-
Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit dophile, aérohygrophile, chionophile, astégophile, photo-
2016 : 26 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 116, 121, 135 phile ou modérément héliophile, non nitrophile. De l’étage
{53, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 6 {62} ; Van Haluwyn et montagnard à l’étage alpin. Ombroclimat hyperhumide.
Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 28, 35, 41, 44, Notamment dans le Porpidion tuberculosae — Brodo et
51, 55, 57, 80) ; Vězda 1966 : Lich. sel. exsicc. n° 524 {13} ; Hertel 1987 : 510-511 {ne} ; Clauzade et Roux 1985 :
Vivant 1988 : 21-22 {64} ; Wattez et Van Haluwyn 632 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 379 {f, (massif des
68

Vosges)} ; Bauvet 2017 (non publié, 63, Chastreix : le Mas 54!, 55!, 56!, 57!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a,
(partie NE), alt. 1125 m, sur roche volcanique acide dans 68r, 69a, 70a, 71a, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!,
un éboulis, 2017/09/19, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; 82!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87a, 88r — Corticole, sur tronc ou
Bauvet 2018 : 96 {63} ; Harmand 1898 : 86 {68, 88} ; grosses branches de feuillus isolés ou dans des forêts claires,
Lamy 1880 : 452 {63} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; Wirth plus rarement saxicole (calcicole ou calcifuge), terricole,
1974 : 387 {68}. détriticole ou muscicole, de moyennement acidophile à
Amylora Rambold — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles. moyennement basophile, mésophile, photophile ou hélio-
Amylora cervinocuprea (Arnold) Rambold — Syn. Aspicilia cervi- phile, non ou modérément nitrophile. De l’étage adlitto-
nocuprea Arnold, Lecanora cervinocuprea (Arnold) Mig. — Lichénisé, ral et mésoméditerranéen à l’étage subalpin, optimum au
non lichénicole — À rechercher en France — Connu dans les Alpes
d’Autriche, de Suisse et d’Italie — Saxicole, sur parois verticales ou sous supraméditerranéen. Ombroclimats subhumide et humide.
surplomb de roches silicatées, subneutrophile ou modérément acido- Surtout dans le Pleurostictetum acetabuli — Clauzade et
phile, assez xérophile, de modérément à fortement stégophile, de moyen- Roux 1985 : 157 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 750
nement à très héliophile, non nitrophile. Étages subalpin supérieur et {f } ; Abbayes 1924 : 40 {44} ; Abbayes 1932 : 12 {66} ;
alpin — Rambold 1994 : 343-348 {m}.
Abbayes 1934 : 103 {29} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 21
Anaptychia Körb. — Ascomycètes lichénisés, non {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta
lichénicoles — Moberg 2002 : 9-10 {e}. 1972 : 136, 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 40 {38} ; Asta et
Anaptychia bryorum Poelt — Syn. Anaptychia fusca al. 1972 : 104 {73} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet
var. stippaea auct., Anaptychia stippaea auct. — Lichénisé, 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet et coll.
non lichénicole — Alpes. Très rare. Patrimonial d’intérêt 2009 : 200 {07} ; Bégay 1997 : 15 {16} ; Beleze 1904 :
international. En danger d’extinction [en] — 05r, 06!, 38!, 77 {78sl} ; Berner 1947 : 120 {13} ; Bertrand et Roux
73! — Terricole, muscicole ou détriticole, sur sols ou sur 2016 : 57 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ;
roches plus ou moins calcaires ou non calcaires mais peu ou Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Boissière 1979 :
pas acides, calcicole ou calcifuge, de basophile à subneutro- 116 {77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Boulay 1880 : 52 {59} ;
phile, mésophile, astégophile, héliophile, héminitrophile. Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 606 {78sl} ; Bouly
Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombro- de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 674 {70} ; Bouly de Lesdain
climat humide — Clauzade et Roux 1985 : 159 {e} ; 1914 (Suppl. 1) : 66 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 : 80
Ozenda et Clauzade 1970 : 750-751 {f, Alpes} ; Clau- {06} ; Boumier et al. 2011 : 22 {85} ; Bretagne 1992 : 7
zade et Rondon 1959 : 395 {05} ; Frachon et Offerhaus {53} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2007 :
2003 (non publié, 06, Roure : mont Autcellier, alt. 2104 m, 58 {04, 84} ; Brisson 1875 : 120 {51} ; Brisson 1880 :
sur mousse (Pterigynandrum filiforme) sur bloc d’une paroi 196 {02} ; Cabanès 1900 : 32 {30} ; Carpentier 1914 :
de quartzite, 2003/08/06, leg., herb. et det. C. Frachon 49, 51 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Choisy 1951 :
et B. Offerhaus) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 138 {01, 04, 25, 38, 39, 69, 70, 71, 73} ; Clauzade 1969 :
73, Val-Cenis : Bramans, col du Petit Mont-Cenis, sentier 5 {13} ; Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clau-
vers le lac de Savine, alt. 2200 m, sur le sol au sommet d’une zade et Rondon 1955 : 42 {43} ; Clauzade et Rondon
butte, 2018/08/25, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. M. 1959 : 395 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 461 {66} ;
Bertrand) ; Quelen 2017 (non publié, 38, Le Bourg- Clauzade et Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Commerçon
d’Oisans : c. 400-450 m en aval du lac du Lauvitel, alt. c. 2003 : 17 {2a, 2b} ; Coppins 1971 : 155 {35, 56} ; Coste
1450-1500 m, sur rochers siliceux moussus, 2017/09/26, 2012 (Cévennes) : 7 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ;
leg., herb. et det. Y. Quelen) ; Roux et al. 2012 (Roya- Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Man-
Bévéra) : 51 {06}. tet) : 16 {66} ; Cozette 1906 : 257 {60} ; Crozals 1908 :
Anaptychia ciliaris (L.) Körb. — Syn. Anaptychia ciliaris 510 {34} ; Crozals 1913 : 162 {34} ; Crozals 1923 : 51
f. verrucosa (Ach.) Boistel, Parmelia ciliaris (L.) Ach., Phys- {83} ; Crozals 1923 : 84-85 {2b} ; Crozals 1924 : 93
cia ciliaris (L.) DC., Physcia ciliaris f. verrucosa (Ach.) Bois- {83} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 {62} ;
tel ; incl. Anaptychia ciliaris f. melanosticta (Ach.) Harm., Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 : 8 {39} ; Der-
Anaptychia ciliaris subsp. mamillata (Taylor) D. Hawksw. et rien et al. 2018 : 263 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ;
P. James — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, Diederich et al. 2006 : 57 {54} ; Dominique 1884 : 323
y compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01r, {44} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux
02a, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 2012 : 7, 11 {34} ; Fagot 1906 : 180 {31} ; Farou 2016 :
15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 145 {46} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Gavériaux et Roux 2015 :
28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 64 {43, 63} ; Genty 1934 : 97 {21} ; Gonnet et al. 2013 :
41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51!, 52!, 53!, 19, 26, 32, 41 {2b} ; Graves 1857 : 174 {60} ; Guilloux
69

et al. 2000 : 35 {2a, 2b} ; Harmand 1896 : 255-256 {54, Haluwyn 1990 : 5 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986
67, 88} ; Harmand 1907 : 447-448 {f, 61} ; Houmeau et (non publié, dépts 08, 10, 21, 28, 35, 37, 41, 51, 54, 55,
Roux 1981 : 92 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; 57, 72, 78sl) ; Vivant 1988 : 11 {64} ; Wattez et Van
Hue 1894 : 296 {14} ; Hue 1896 : 29 {73} ; Hue 1908 : 7 Haluwyn 1985 : 80, 87 {44, 85} ; Weddell 1873 : 360
{40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 215 {47} ; {86} ; Weddell 1874 : 338 {34} ; Werner 1933-1934 : 46
Kieffer 1895 : 59 {57} ; Lamy 1880 : 382 {63, 87} ; Lamy {57, 67, 68} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 323
1883 : 359 {65} ; Laronde 1900 : 33 {03} ; Laronde et {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 205 {2a} ; Werner
Garnier 1901 : 42 {63} ; Lefèvre 1866 : 256 {28} ; Lot- et Deschâtres 1970 : 281-282 {2b} ; Zschacke 1927 : 27
tin et Vaudoré 2014 : 132 {61} ; Lutz et Maire 1901 : {2b} — Rem. La subsp. mamillata n’est pas acceptée par
clxxvii {2b} ; Magnin 1876 : 121 {04} ; Maheu et Gillet plusieurs auteurs modernes, notamment Santesson et al.
1914 : 67 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 18-19 {2b} ; (2004).
Maheu et Werner 1933-1934 : 79 {54} ; Marc 1908 : 385 Anaptychia crinalis (Schleich. ex Schaer.) Vězda ex
{12, 30} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : Nowak — Syn. (?) Anaptychia ciliaris var. angustata A. Mas-
33 {84} ; Nádvorník 1948 : 144 {06, 2A} ; Nylander sal., Anaptychia ciliaris var. crinalis (Schleich.) Rabenh.,
1873 : 284 {66} ; Nylander 1878 : 454 {2b} ; Nylander Anaptychia kaspica auct. [non Gyeln.] ; incl. Anaptychia
1891 : 56 {66} ; Nylander 1896 : 41 {77} ; Olivier 1897 : setifera Mereschk. ex Räsänen — Lichénisé, non liché-
174-175 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, nicole — Alsace, Lorraine, Alpes septentrionales, Massif
72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 47 {06} ; Parrique (Gasi- central, Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
lien) 1894 : 127 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 69 {15, danger d’extinction [en] — 15a, 38!, 54a, 63a, 64!, 65!, 67a,
43, 48, 63} ; Payot 1861 : 424 {74} ; Payot et Harmand 73!, 74a, 88a — Corticole, sur feuillus et conifères (tronc,
1901 : 79 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Prin 1983 : 33 branches ou branchettes) dans des forêts assez claires, acido-
{10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Ravaud 1860 : 765 phile ou subneutrophile, aérohygrophile, photophile, non
{38} ; Richard 1877 : 19 {79} ; Rondon 1948 : 68 {04} ; nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimat humide —
Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; Ron- Clauzade et Roux 1985 : 157 {e} ; Esslinger 2007 : 792
don 1951 : 72 {84} ; Rondon 1953 (Marseille) : 24 {13} ; {m, 65} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 751 {f, montagnes} ;
Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31, 33 {83} ; Rondon Asta 1973 : 40 {38} ; Asta et al. 1972 : 104 {73} ; Choisy
1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 148 {84} ; Ron- 1951 : 138 {73} ; Florence 2019 (non publié, 64, Laruns :
don 1973 : 59, 60 {83} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : bois de Sesques, au SE cabane de Raziès, alt. 1040 m, sur
107 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et tronc d’Abies pectinata, 2019/06/28, leg. Florence et G.
al. 1979 : 94 {61} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : Daval, herb. É. Florence, det. S. Poumarat) ; Florence
213 {83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2011 (non publié, et coll. 2019 : 254 {65} ; Harmand 1894 : 229 {88} ; Har-
26, Comps ; 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2016 : 161 mand 1896 : 256 {54, 67, 88} ; Hue 1896 : 29 {73} ; Par-
{82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 rique (Gasilien) 1898 : 69 {15, 63} ; Payot 1861 : 424
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 173 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 79 {74} — Rem. Diffère
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux d’A. ciliaris par son adn (Lohtander et al. 2008 : 57-60 ;
et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {48} ; Roux et al. 2006 Kondratyuk et al. 2014 : 371, 374), par son excipulum
(Languedoc-Roussillon) : 91 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et et la marge des apothécies munis de spinules, et par un
al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- tomentum, assez peu visible, réparti de façon très inégale
Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 et constitué de poils très courts (l’étroitesse des lobes n’est
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, pas diagnostique). Signalé erronément à basse altitude, vrai-
65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux semblablement par suite d’une confusion avec A. ciliaris,
et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : dans l’Aveyron par Marc (1908 : 385), dans l’Hérault par
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux Crozals (1909 : 247) et en Corse par Nádvorník (1948 :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 192 {2a, 2b} ; Roux et Coste 144, en Corse-du-Sud) et par Zschacke (1927 : 27, en
2005 : 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Roux Haute-Corse), ces deux dernières mentions reprises par
et Poumarat 2015 : 17 {13} ; Séguy 1950 : 46 {65} ; Spar- Werner (1973 : 323). Mentionné avec doute dans les
rius et al. 2002 : 66 {62} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, Pyrénées-Orientales par Roux et al. 2011 : 33 (spécimens
170 {25} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 13 {21} ; van stériles, sur parois de gneiss moussues), mais ces spécimens
den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; van den Boom sont des A. ciliaris à lobes étroits (Roux 2019, non publié).
et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 59 La mention de Crozals (1923 : 85) en Haute-Corse n’a
{46} ; Van Haluwyn 1983 : 121, 124, 134 {53, 72} ; Van pas été jusqu’ici confirmée.
70

Anaptychia palmulata (Michx.) Vain. — Syn. Anap- photophile ou héliophile, héminitrophile. De l’étage ther-
tychia « palmatula » (Michx.) Vain., Heterodermia detonsa moméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
(Fr.) Trevis., Physcia detonsa (Fr.) Nyl., Physcia palmulata subhumide, plus rarement humide — Clauzade et Roux
(Michx.) Nyl., Pseudophyscia aquila var. palmulata (Michx.) 1985 : 159 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 750 {f } ;
Hue — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques. Abbayes 1924 : 40 {44, 85} ; Abbayes 1932 : 23 {66} ;
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger Abbayes 1934 : 124, 138, 152, 155, 169 {29, 35, 56} ; AFL
critique d’extinction [cr] — 64! — Corticole (sur tronc de (collectif ) 1984 : 11 {87} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ;
feuillus) ou saxicole-calcifuge (sur rochers de roches silica- Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ;
tées), acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, héliophile, Bauvet et coll. 2009 : 196 {07} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7,
non nitrophile. Étage collinéen atlantique. Ombroclimat 9, 12 {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
hyperhumide. Lobarion pulmonariae — Masson 2008 : 58 {84} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Choisy 1951 : 138 {07,
37-43 {e} — Rem. Les mentions de cette espèce dans l’Hé- 63} ; Clauzade et Rondon 1960 : 461 {66} ; Clauzade et
rault (Roquehaute et Caroux) par Harmand (1909 : 940- Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Coppins 1971 : 155 {22, 29,
491, sous Pseudophyscia aquila var. palmulata), douteuses, 56} ; Crozals 1908 : 511 {34} ; Crozals 1913 : 162-163
n’ont pas été acceptées (voir sous Anaptychia aff. palmulata). {34} ; Crozals 1923 : 85 {2b} ; Crozals 1924 : 93 {83} ;
Le « Pseudophyscia aquila var. palmulata Hue » mentionné Dominique 1884 : 324 {44} ; Engler et Lacoux 2012 : 3
dans l’Hérault (Colombières-sur-Orb) par Crozals (1913 : {34} ; Flahault et Hue 1899 : lxxvi {83} ; Gonnet et al.
163) est vraisemblablement A. runcinata. Voir la remarque 2013 : 13, 14, 19, 36, 53, 59, 62 {2b} ; Gonnet et al. 2013 :
sous P. venusta. 66, 67 {2a, 2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet
Anaptychia aff. palmulata — Syn. (?) Pseudophyscia et Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 35
aquila var. corsica (Müll. Arg.) Harm. — Lichénisé, non {2a, 2b} ; Harmand 1909 : 488-491 {f, 07, 12, 14, 2A, 29,
lichénicole — Corse — 2b! — Écologie semblant intermé- 30, 34, 35, 44, 50, 56, 63, 66, 72, 83, 85, 87} ; Houmeau
diaire entre celle d’A. palmulata et d’A. runcinata — Gon- 2001 : 525 {85} ; Houmeau et Roux 1988 : 280, 281 {48} ;
net et al. 2013 : 36 {2b} ; Lutz et Maire 1901 : clxxvii Hue 1894 : 317 {50} ; Lamy 1880 : 383 {17, 44, 63, 85,
{2b} ; Maheu et Gillet 1914 : 69 {2b} ; Maheu et Gillet 87} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Lutz et Maire
1926 : 27 {2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 192 1901 : clxxvii {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1914 : 70 {2a,
{2b} — Rem. Par son thalle de petite taille, toujours stérile 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 19 {2b} ; Massé 1964 : 136
et à lobules peu ou pas développés, ne semble pas identique {35, 56} ; Massé 1966 : 885 {29} ; Masson 2008 : 42 {11,
au véritable A. palmulata, une espèce très aérohygrophile 2A, 29, 34, 48, 83, 85} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19, 56
qui n’est connue avec certitude que dans le Lobarion des {(35)} ; Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Nádvorník
Pyrénées-Atlantiques (D. Masson in litt., 2013) ; peut être 1948 : 144 {2a} ; Nylander 1873 : 285, 297, 303 {66} ;
également considéré comme une forme anormale d’A. run- Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 56, 74 {66} ;
cinata. Les Pseudophyscia aquila var. palmulata (Hérault) Olivier 1897 : 177-178 {14, 44, 72, 85} ; Ozenda 1950 :
et var. corsica (Corse), mentionnés par Harmand 1909 : 47 {06} ; Ranwell et James 1966 : 839 {83} ; Richard
490-491, correspondent peut-être à cet Anaptychia aff. pal- 1882 : 283, 284, 292 {44, 85} ; Rondon 1972 : 70 {83} ;
mulata. Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30, 48} ; Roux
Anaptychia runcinata (With.) J. R. Laundon — Syn. et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 {30, 34, 48, (66)} ;
Anaptychia aquila (Ach.) A. Massal., Anaptychia fusca Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al.
(Huds.) Vain., Anaptychia fusca var. meridionalis (Müll. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} ; Roux et coll. 2013
Arg.) Zahlbr., Physcia aquila (Ach.) Nyl., Physcia aquila var. (Catal. Corse) : 192 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47 {20} ;
stippaea Ach., Pseudophyscia aquila (Ach.) Hue, Pseudophys- Vězda 1963 : Lich. sel. exsicc. n° 194 {83} ; Vivant 1988 :
cia aquila var. meridionalis (Müll. Arg.) Hue — Lichénisé, 11 {64} ; Weddell 1875 : 265 {85} ; Werner 1973 : 323
non lichénicole — Littoral et montagnes jusqu’à une cen- {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 282 {20} ; Werner
taine de km du bord de mer (exceptionnellement plus loin) et Deschâtres 1974 : 317 {20} ; Zschacke 1927 : 27
et 1150 m d’altitude, y compris en Corse. Assez commun {2b} — Rem. Les stations de Haute-Vienne (Lamy 1878) et
sur le littoral. Non menacé [lc] — 06a, 07!, 11!, 12a, 14a, du Puy-de-Dôme (Laronde et Garnier 1901) sont excep-
17a, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 30!, 34!, 35!, 44!, 48!, 50!, 56!, 63a, tionnelles car distantes respectivement de 200 et 270 km du
64r, 66!, 72a, 83!, 84!, 85!, 87! — Saxicole, sur rochers littoral. L’une des deux stations de Lamy (sur serpentine,
non calcaires plus ou moins exposés, exceptionnellement à la Flotte) a été confirmée lors d’une excursion de l’AFL
lignicole ou même corticole (base de troncs d’arbres), cal- (AFL (collectif ) 1984). Deux stations signalées en Côte-
cifuge, acidophile ou subneutrophile, assez aérohygrophile, d’Or par Genty 1934 : 98, sub Physcia aquila), encore plus
71

éloignées du littoral, n’ont pas été considérées, de même que {34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et
celles mentionnées par Berher (1887 : 344, selon Mou- al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
geot) dans le Honeck (Vosges) et celle d’Ozenda et Séguy nées-Orientales) : 33, 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
(1948 : 143) en Haute-Garonne (Pyrénées centrales), vers Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ;
2000 m d’altitude. Voir la remarque sous A. palmulata. Vallade et Gardiennet 2016 : 14 {(21)}.
Anaptychia ulotricoides (Vain.) Vain. — Syn. Anap- Anema moedlingense Zahlbr. — Lichénisé, non
tychia « ulothricoides » (Vain.) Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (moyenne vallée du Var,
lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Haute-Ubaye, Péone : aiguilles ruiniformes surplombant l’E du village
Jausiers : Portes-de-l’Enfer, sur paroi et surface horizon- de Péone, alt. 1265 m, sur paroi ensoleillée de calcaire
tale calcaires sous un encorbellement, alt. 1680-1690 m, dolomitique bréchique, soumise à des écoulements tem-
Roux et al. 2011). Extrêmement rare : une seule station poraires, 2012/07/24, leg., det. et herb. M. Bertrand).
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En Extrêmement rare : une seule station connue en France.
danger critique d’extinction [cr] — 04! — Saxicole (mais Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
sur d’autres substrats hors d’Europe), de calcifuge à médio- d’extinction [cr] — 06! — Saxicole, laticalcicole, baso-
calcicole, xérophile, héliophile, stégophile, héminitrophile. phile, sur rochers calcaires et dolomitiques (surtout dans les
En France, étage subalpin supérieur, ombroclimat humide, fissures), ékréophile, aéroxérophile, héliophile, non nitro-
dans le Seirophoretum contortuplicati — Clauzade et Roux phile. Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen et
1985 : 159 {e} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04}. collinéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux
Anema Nyl. ex Forssell — Syn. Omphalaria A. Massal. 1985 : 159 {e} ; Moreno et Egea 1992 : 19-21 {e} ; Roux
[non R. Girard et Dunal ex Nyl.] — Ascomycètes lichéni- et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} — Rem. A été parfois
sés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 159 {e} ; confondu avec A. tumidulum. Synonyme d’Anema notarisii
Moreno et Egea 1992 : 18-28 {m} ; Ozenda et Clauzade selon Wirth et al. 2013.
1970 : 293-294 {f }. Anema nummularium (Dufour ex Durieu et Mont.)
Anema decipiens (A. Massal.) Forssell — Syn. (?) Anema Nyl. ex Forssell — Lichénisé, non lichénicole — Rem.
diffusum (Nyl.) Nyl., Omphalaria decipiens A. Massal. — Deux morphotypes parfois considérés comme deux espèces
Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans le Midi médi- distinctes.
terranéen et subméditerranéen, mais également plus au Anema nummularium (Dufour ex Durieu et Mont.)
nord dans des stations xérothermiques. Peu commun. Non Nyl. ex Forssell morpho. nummularium — Incl. Anema
menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 08!, 09r, 12r, 18a, 21r, nummulariellum Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
25a, 30!, 34!, 43!, 66!, 77a, 81r, 83!, 84!, 86a — Saxicole, Montagnes calcaires et Midi surtout méditerranéen et sub-
sur parois et surfaces inclinées calcaires, rarement non cal- méditerranéen ; non signalé en Corse. Assez commun. Non
caires, laticalcicole, de basophile à neutrophile, aéroxéro- menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 12r, 13!, 25a, 26!,
phile, ékréophile, de moyennement à très héliophile, non 30!, 31a, 34!, 39a, 43!, 63a, 64!, 66!, 81r, 83!, 84! — Saxicole,
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta- sur parois et surfaces inclinées de roches calcaires, laticalci-
gnard, rarement au subalpin. Ombroclimat subhumide, cole, basophile, aéroxérophile, ékréophile, de moyennement
plus rarement humide — Clauzade et Roux 1985 : 159 à très héliophile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerra-
{e} ; Moreno et Egea 1992 : 27-28 {m} ; Ozenda et Clau- néen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide, plus
zade 1970 : 294 {f } ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet rarement humide — Clauzade et Roux 1985 : 159 {e} ;
2007 : 86-87 {07} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Bugnon Henssen et Jørgensen 1990 : 138-139 {m} ; Moreno et
1960 : 62 {21} ; Bugnon 1962 : 15 {21} ; Bugnon et al. Egea 1992 : 22-24 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 293-
1959 : 91 {21} ; Choisy 1949 : 138, 1952 : 180 {25} ; Coste 294 {f, (Jura, Auvergne), Midi} ; Sérusiaux et al. 1999 :
1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2009 : 37 15 {e} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 170-171
{30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Couderc et Har- {07} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
mand 1906 : 236 {07, 12} ; Crozals 1910 : 238-239 {34} ; 32 {84} ; Bricaud 2007 : 77 {04, 84} ; Cabanès 1900 : 47
Crozals 1912 : 261 {34} ; Harmand 1905 : 62 {f, 12, 18, {30} ; Choisy 1949 : 138, 1952 : 180 {01, 05, 07, 12, 13,
25, 77, 86} ; Marc 1908 : 369 {12} ; Ménard 2009 : 77, 83 25, 30, 63} ; Clauzade 1970 : 31 {13} ; Clauzade et Roux
{83} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat et Roux 2014 1975 : tab. 14 {13} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2009 :
(non publié, 84, Mirabeau : falaise à l’E de l’Escaran, alt. 37 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Crozals 1910 :
517 m, 2014/09/12, leg., det. J.-Y. Monnat et C. Roux ; 238 {34} ; Crozals 1912 : 260 {34} ; Crozals 1931 : 38
herb. C. Roux) ; Nylander 1896 : 19 {77} ; Roux 1978 : {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 19 {34} ; Fagot 1906 :
159 {13 ?} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 234 {31} ; Harmand 1905 : 60, 61 {f, 01, 07, 12, 13, 25,
72

30, 34, 63} ; Marc 1908 : 368 {12} ; Mattei 1972 : 63 04, Rougon : les Traverses, alt. 1080 m, sur paroi S d’une
{13} ; Mattei 1976 : 59, 61 {13} ; Ménard 2009 : 90, 235 crête de calcaire très cohérent et compact (jurassique supé-
{83} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; Nylan- rieur), 2014/11/01, leg., herb. et det. M. Bibas, conf. C.
der 1863 : 394 {05} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Roux Roux) ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 142-143 {81} ;
1967 : 146bis, 151 {30} ; Roux 1978 : 138, 153, 158, 159 Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ;
{04, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {30, 84} ; Roux 1984 : Harmand 1905 : 67 {f, 13} ; Roux et al. 2006 (Langue-
83 {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. doc-Roussillon) : 91 {11, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 {30, 34, 66} ; Roux et al. Orientales) : 103 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 51 {06}.
Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Anema suffruticosum P. P. Moreno et Egea — Liché-
33, 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; nisé, non lichénicole — Ardennes, Lozère et Provence.
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 d’extinction [en] — 06!, 08!, 48!, 83! — Saxicole, sur parois
{06} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 379 {84} — Rem. ou surfaces rocheuses diversement inclinées, soumises à des
La mention de ce lichen dans le Finistère (Olivier 1900- écoulements temporaires, calcicole, plus rarement calcifuge,
1903 : 368, « indiqué à Brest selon L. Crié »), douteuse et de subneutrophile à basophile, aéroxérophile, ékréophile,
non confirmée, n’a pas été acceptée. héliophile, thermophile, nitrotolérant. Étages thermo-,
Anema nummularium (Dufour ex Durieu et Mont.) méso-, supra-méditerranéen et collinéen. Ombroclimats
Nyl. ex Forssell morpho. notarisii — Syn. Anema notarisii subhumide, rarement humide — Moreno et Egea 1992 :
(A. Massal.) Forssell, Omphalaria frustillata Nyl., Omphala- 26-27 {e} ; Diederich 1999 (non publié, 08, Givet : rive
ria notarisii A. Massal., Thyrea frustillata (Nyl.) Zahlbr. — gauche de la Meuse à la sortie amont de la ville, sous le fort
Lichénisé, non lichénicole — Midi, plus rarement dans de Charlemont, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Eichler
des stations hélioxérothermiques des Alpes méridionales, et al. 2010 : 36 {08} ; Ménard 2009 : 83 {83} ; Roux et
du Massif central et des Pyrénées. Peu rare. Non menacé al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
[lc] — 06!, 12r, 13a, 34!, 47a, 63a, 64!, 65!, 66!, 83! — Var) : 35 {06} ; Roux et Coste 2005 : 235 {48} — Rem.
Même écologie que le morphotype nominal — Crozals L’Anema sp. de Roux et Coste 2005 : 235 (causse Méjean,
1910 : 238 {34} ; Crozals 1912 : 260 {34} ; Crozals Lozère), révisé par (Roux 2018, non publié) est un Anema
1931 : 39 {83} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : suffruticosum assez jeune.
263 {47} ; Maheu 1930 : 599 {13} ; Moreau et Moreau Anema tumidulum Henssen ex P. M. Jørg., M. Schultz
1934 : 336 {63} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : et Guttová — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes,
144 {06} ; Nylander 1891 : 13 {66} ; Roux et al. 2011 Ain, Côte-d’Or, Alpes méridionales, Dordogne, Lot,
(Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 65 {66} ; Roux et al. 2012 Tarn-et-Garonne et Pyrénées-Orientales. Assez peu rare.
(Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 06!, 08!, 21!,
35 {06} — Rem. Moreno et Egea (1992) ont montré 24!, 46!, 66!, 82! — Saxicole, calcicole, plus rarement
qu’Anema notarisii est un morphotype d’A. nummularium à calcifuge, basophile, neutrophile ou subneutrophile, sur
thalle en forme de bouton, à lobes plus ou moins contigus, rochers calcaires ou dolomitiques, plus rarement sur roches
courts, entiers (lobes rayonnants, plus dichotomes chez le silicatées basiques, ékréophile, aéroxérophile, héliophile,
A. nummularium typique), point de vue accepté par Jør- non nitrophile. Étages collinéen et montagnard inférieur,
gensen (2007 : 48). rarement plus haut. Ombroclimats subhumide, plus rare-
Anema prodigulum (Nyl.) Henssen — Syn. Omphalaria ment humide — Jørgensen 2007 : 48-49 {e} ; Diederich
prodigula Nyl., Thyrea prodigula (Nyl.) Zahlbr. — Liché- 2008 (non publié, 08, Givet : rive gauche de la Meuse à
nisé, non lichénicole — Midi méditerranéen et submédi- la sortie amont de la ville, sous le fort de Charlemont,
terranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, leg., et herb. P. Diederich, det. M. Schultz) ; Farou
06!, 11!, 12r, 13!, 66!, 81! — Saxicole, sur parois et surfaces 2016 : 145 {46} ; Jørgensen et al. 2013 : 1-7 {m, 08} ;
inclinées de roches surtout calcaires, de subneutrophile Roux 2015 (non publié, 24, Salignac-Eyvigues : 300 m
à basophile, aéroxérophile, ékréophile, de moyennement à l’ONO de Bourzolles, sur paroi calcaire ensoleillée, alt.
à très héliophile, non nitrophile. Étages méso- et supra- 170 m, 2015/05/18, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux
méditerranéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade 2016 : 161 {82} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36
et Roux 1985 : 159 {e} ; Henssen et Jørgensen 1990 : {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 65 {66} ;
139 {m} ; Moreno et Egea 1992 : 24-25 {m} ; Ozenda et Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013
Clauzade 1970 : 293 {f, (13)} ; Bibas 2014 (non publié, (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
73

Sérusiaux et al. 2004 : 33 {08} ; Vallade et Gardiennet Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux et al. 1999
2016 : 14 {21}. (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Anisomeridium (Müll. Arg.) M. Choisy — Syn. 174 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91
Ditremis Clem. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- {34} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et
coles — Smith et al. 2009 : 148-150 {e}. al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 65 {66} ; Roux et coll.
Anisomeridium biforme (Borrer) R. C. Harris — Syn. 2013 (Catal. Corse) : 192 {(20)} ; Sparrius et al. 2002 :
Acrocordia biformis (Borrer) Arnold, Acrocordia polycarpa 66 {62} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {25} ; van
(Körb.) Körb., Arthopyrenia biformis (Borrer) A. Massal., Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Werner 1973 : 323 {20}.
Arthopyrenia conformis (Nyl.) Müll. Arg., Ditremis biformis Anisomeridium carinthiacum (J. Steiner) R. C. Har-
(Borrer) R. C. Harris, Microthelia micula Flot. ex Körb. ris — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme (Nova-
nom. illeg. [non auct.], Verrucaria conformis Nyl. — Liché- celles : près des ruines d’Issandolange, lit du ruisseau de la
nisé, non lichénicole — À peu près partout en France, Dolore, sur pierre de gneiss inondée périodiquement, alt. c.
y compris en Corse. Assez peu commun. Non menacé 800 m, leg., det. et herb. S. Poumarat, 2013/08/23, conf.
[lc] — 03a, 04!, 06!, 10r, 12r, 14!, 16!, 17!, 2ba, 22!, 23!, C. Roux). Extrêmement rare : une seule station connue
24!, 25r, 27a, 28a, 29!, 30r, 31a, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
40!, 41!, 44!, 45a, 46r, 47!, 49a, 50!, 53a, 56!, 57!, 59a, 60a, critique d’extinction [cr] — 63! — Saxicole, sur rochers
61!, 62!, 63!, 64!, 66!, 69!, 70a, 71a, 75sl!, 76a, 77!, 78sla, et pierres silicatées inondées temporairement, calcifuge,
79!, 80!, 81r, 83a, 85!, 86!, 87r — Corticole, sur feuillus acidophile, hydrophile, sciaphile, non nitrophile. Étage
à rhytidome lisse ou rugueux, acidophile ou subneutro- montagnard. Ombroclimat humide — Thüs et Schultz
phile, aérohygrophile, photophile mais non héliophile, 2009 : 35-36 {e} ; Gavériaux et Roux 2015 : 64 {63}.
non nitrophile. Étages collinéen et montagnard inférieur, Anisomeridium macrocarpum (Körb.) V. Wirth —
rarement supra- ou méso-méditerranéen. Ombroclimats Syn. Arthopyrenia macrocarpa (Körb.) Zahlbr. — Lichénisé,
subhumide et humide. Acrocordietum gemmatae — Clau- non lichénicole — Jura, Ardèche et Pyrénées-Orientales.
zade et Roux 1985 : 170 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
194 {f } ; Abbayes 1926 : 44 {44} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 critique d’extinction [cr] — 07!, 39r, 66! — Corticole,
{87} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 55 sur feuillus et conifères forestiers, de moyennement à très
{29} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Biache et Darnis 2019 : 31 acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, scia-
{17} ; Boissière 1979 : 80 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 phile ou photophile mais non héliophile, non nitrophile.
(Versailles) : 626 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 250 Étages montagnard et, rarement, subalpin. Ombroclimat
{59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; humide — Wirth 1980 : 104 {e} ; Choisy 1952 : 166
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 142 {59} ; Bricaud {07} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 {66} ;
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Choisy Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; van den
1949 : 107 {70} ; Coppins 1971 : 155 {29, 35} ; Coste Boom et Brand 1991 : 25 {39}.
1994 : 202 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2009 : 37 Anisomeridium polypori (Ellis et Everh.) M. E. Barr —
{30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste et Dufrêne Syn. Anisomeridium juistense (Erichsen) R. C. Harris, Ani-
2009 : 70, 72, 77 {50} ; Cozette 1906 : 246 {60} ; Crozals someridium nyssaegenum (Ellis. et Everh.) R. C. Harris,
1914 : 263 {34} ; Crozals 1923 : 109 {2b} ; Crozals 1924 : Arthopyrenia willeyana R. C. Harris, Thelidium juistense
114 {83} ; Derrien et al. 2018 : 263 {37} ; Diederich 2006 Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — Grand-Est,
(non publié, 40, Léon : rn du courant d’Huchet, leg., det. Hauts-de-France, Massif armoricain, Centre, Préalpes,
et herb. P. Diederich) ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Massif central, Midi et Corse. Assez commun, sauf dans
Fagot 1906 : 226 {31} ; Galinou 1955 : 20 {53} ; Gat- la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 02r, 06!,
tus et Biache 2017 : 28 {57} ; Houmeau 1998 : 615 {17, 07!, 12!, 14!, 15r, 18!, 2a!, 26!, 29!, 30!, 36!, 37!, 38!, 41!,
79,85} ; Houmeau 2001 : 528 {85} ; Jeanjean [coll. Bouly 46!, 48!, 50!, 55!, 56!, 57!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 67!, 68!,
de Lesdain] 1925 : 261 {47} ; Lamy 1880 : 500-501 {87} ; 70r, 80!, 83!, 84!, 87! — Corticole, sur rhytidome poreux ou
Laronde 1901 : 223 {03} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 altéré de troncs de feuillus, plus rarement foliicole, lignicole
{(75sl)} ; Lefèvre 1866 : 262 {28} ; Marc 1908 : 427 {12} ; ou même saxicole-calcifuge, subneutrophile, de moyen-
Monnat et al. 2017 : 43, 50 {(35), 56} ; Monnat et al. nement à très aérohygrophile, euryphotique (de sciaphile
2018 : 188 {50} ; Nylander 1896 : 123 {75sl} ; Olivier à modérément héliophile), non ou peu nitrophile. Étages
1900-1903 : 246-247 {14, 27, 49, 61, 50, 76} ; Parrique mésoméditerranéen et surtout supraméditerranéen, colli-
(Gasilien) 1894 : 163 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : néen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide
100 {63} ; Prin 1983 : 8 {10} ; Richard 1882 : 270 {85} ; et humide. Anisomeridio polypori-Psoroglaenetum stigonemoi-
74

dis — Harris 1973 : 16-17 {ne} ; Aptroot et al. 2007 : 55 M. Bertrand) ; Brien 2018 (non publié, 56, Le Palais :
{29} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 Porzh Gwenn, alt. 6 m, sur tronc de Fraxinus excelsior,
{07} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2018/06/13, leg. et herb. Y. Brien, det. J.-Y. Monnat) ;
2019 : 34 {57} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68, 70} ; Bri- Carlier et al. 2018 (non publié, 44, Saint-Brevin-les-Pins :
caud 1996 : tab. 1, 2, 30 {06, 38} ; Bricaud 2004 : 28, 36, croisement des chemins de Bourgneuf et du fort Aguet,
66, 99, 103, 116, 133, 137, 159, 175, 181, 189, 222, 284, alt. 13 m, 2018/02/24, leg., herb. et det. G. Carlier) ;
295 {06, 07, 12, 30, 38, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 Monnat 2016 (non publié, 29, Goulien : Penn ar Run, alt.
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. 62 m, sur rhytidome de Malus domestica, 2016/12/27, leg.,
ht 2 {83} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 305 {30} ; herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2016 (non publié,
Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 100 {84} ; Coste 2012 29, Plonévez-Porzay : chapelle de la Clarté, alt. 76 m, sur
(Madasse) : 19 {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72 {50} ; rhytidome d’Acer pseudoplatanus, 2016/12/26, leg., herb.
Derrien 2017 (non publié, 2A, Figari : chemin de la Testa, et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 178, 201
alt. 32 m, sur branchette de Prunus spinosa, 2017/05/11, {50} ; Ragot 2016 (non publié, 29, Plouhinec : bois de
leg., et herb. M.-C. Derrien, det. C. Roux) ; Derrien et Locquéran, sur feuillu, 2016/12/10, leg., det. et herb. R.
al. 2018 : 263 {37} ; Diederich et al. 1988 : 21 {e, 55} ; Ragot) — Rem. Répartition et fréquence mal connue par
Diederich et al. 2006 : 57 {55} ; Farou 2016 : 145 {46} ; suite de confusions avec A. polypori.
Lagrandie 2014 : 143 {14} ; Roux et al. 1999 (Grand- Anisomeridium viridescens (Coppins) R. C. Harris — Syn. Artho-
pyrenia viridescens Coppins — Non lichénisé, non lichénicole — À
Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 rechercher en France — Connu notamment dans les îles Britanniques et
{41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 91 {30, en Suisse — Corticole, sur rhytidome lisse de Corylus. Étage collinéen —
48} ; Roux et Coste 2005 : 235 {48} ; Sérusiaux 1991 : 37 Clauzade et Roux 1989 : 78 {e} ; Coppins 1988 : 322-324 {e}.
{26} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Sparrius Anzina Scheid. — Ascomycètes lichénisés, non liché-
et al. 2002 : 66 {62} ; van den Boom et al. 1995 : 265 nicoles.
{64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Anzina carneonivea (Anzi) Scheid. — Lichénisé, non
Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67}. lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une seule connue
Anisomeridium ranunculosporum (Coppins et P. James) en France.
Coppins — Syn. Arthopyrenia ranunculospora Coppins et P. Anzina carneonivea (Anzi) Scheid. var. carneonivea —
James — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais (forêt Syn. Caloplaca carneonivea (Anzi) Jatta, Gyalecta carneoni-
de Boulogne, Sérusiaux et al. 2006) et Landes (Léon : près vea (Anzi) Lettau, Gyalolechia carneonivea Anzi, Lecidea car-
des marais du cout de Mountagne, alt. 9 m, sur rhytidome neonivea (Anzi) Nyl., Pertusaria carneonivea (Anzi) Vain.,
lisse de vieux Ilex aquifolium, 1999/02/12, leg. et det. J. Pertusaria carneonivea var. tauriscorum (Zahlbr.) Erichsen,
Vivant, conf. et herb. C. Roux, non publié). Extrêmement Pertusaria infralapponica Vain., Pertusaria tauriscorum Zah-
rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt lbr., Secoliga carneonivea (Anzi) Arnold, Varicellaria carneo-
international. En danger critique d’extinction [cr] — 40!, nivea (Anzi) Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — Jura
62! — Corticole, sur rhytidome lisse ou crevassé de feuil- et Haute-Savoie. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
lus (Corylus, Ilex, Sorbus, Fraxinus, Quercus, Alnus, Tilia), tional. En danger critique d’extinction [cr] — 39a, 74! —
sciaphile, aérohygrophile. Étage collinéen. Ombroclimat Muscicole, détriticole, plus rarement terricole, lignicole,
humide — Clauzade et Roux 1989 : 77 {e} ; Coppins corticole, acidophile. Étages montagnard supérieur, subal-
1988 : 318-321 {e} ; Sérusiaux et al. 2006 : 67 {62}. pin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et
Anisomeridium robustum Orange, Coppins et Aptroot — Roux 1985 : 160 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 542-
Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain. Cinq 543 {f, (39)} ; Scheidegger 1985 : 191-218 {e} ; Boissière
stations connues, mais probablement plus répandu en et al. 1989 : 16 {74}.
Bretagne et en Normandie. Données insuffisantes sur les Aphanopsis Nyl. ex P. Syd. — Ascomycètes lichénisés, non liché-
menaces [dd] — 29!, 44!, 50!, 56! — Corticole, sur rhy- nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 452 {e} ; Coppins et James 1984 :
248-249 {m}.
tidome du tronc de feuillus (Acer pseudoplatanus, Malus
Aphanopsis coenosa (Ach.) Coppins et P. James — Syn. Aphanop-
domestica, Quercus caducifoliés), subneutrophile, de moyen- sis lutigena J. Lahm, Lecidea humigena Taylor, Lecidea praecox (Ach.)
nement à très aérohygrophile, euryphotique (de sciaphile à Vězda, Lecidea terrigena Ach., Patellaria floccosa Wallr. — Lichénisé,
modérément héliophile), non ou peu nitrophile. Étages col- non lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en
linéen et montagnard inférieur. Ombroclimats humide. — Allemagne, Italie, Suisse et dans les îles Britanniques — Terricole (sur
sol sableux ou argileux, nu), calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
Smith et al. 2009 : 150 {e} ; Bertrand 2016 (non publié, substratohygrophile, astégophile, photophile mais non ou peu héliophile,
50, Biville : centre Thomas Hélye, alt. c. 126 m, sur bois non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Éphémère (hivernal-
de feuillu dans une haie, 2016/05/18, leg., det. et herb. printanier) — Clauzade et Roux 1985 : 452 {e} ; Coppins et James
75

1984 : 248 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 356 {f } — Rem. Passe calcifuge, modérément acidophile ou subneutrophile, de
facilement inaperçu. moyennement à très aérohygrophile, plus ou moins sté-
Aquacidia Aptroot — Ascomycètes lichénisés, non gophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non
lichénicoles — Rem. Regroupe trois espèces placées nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta-
jusqu’en 2018 dans le genre Bacidia (type : Bacidia rosella ; gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Aptroot
fam. Ramalinaceae) bien qu’elles en soient très différentes et al. 2018 : 12-13 {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 190 {e} ;
par leurs conidies, leur chimie et leur adn qui permet de les Ozenda et Clauzade 1970 : 405 {f } ; Bricaud 2005 : tab.
classer parmi les Pilocarpaceae, au voisinage des Fellhanera ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
(Aptroot et al. 2018 : 11-14). 59 {84} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Bricaud et Roux
Aquacidia antricola (Taylor) Aptroot — Syn. Bacidia 1990 : 123 {77} ; Choisy 1949 : 147 {69} ; Coste 1995 :
antricola Hulting, Bacidia byssoboliza (Nyl.) H. Olivier, 18, 19 {81} ; Coste 2011 : 101 {11, 35, 65, 81} ; Coste
Bacidia carneoglauca (Nyl.) A. L. Sm., Lecidea byssoboliza 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2016 (Massane) : 28 {66} ;
Nyl., Lecidea carneoglauca Nyl. — Lichénisé, non liché- Coste et Dufrêne 2009 : 69, 72 {50} ; Crozals 1908 :
nicole — Bretagne, Massif central, Dordogne et Hautes- 531-532 {34} ; Lamy 1880 : 442 {87} ; Monnat et al. 2018 :
Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable 188 {50} ; Nylander 1896 : 88-89 {77} ; Olivier 1900-
[vu] — 23!, 24!, 29!, 34!, 56!, 64!, 65r, 87a — Saxicole, sur 1903 : 38-39 {29, 50} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 14
roches silicatées très cohérentes, rarement lignicole (sur {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux
grosses racines exposées), calcifuge, acidophile, substrato- et et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 {30, (34)} ; Roux
aéro-hygrophile, parfois ékréophile ou même faiblement et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 66 {66} ; Vivant
hydrophile, astégophile, sciaphile, non nitrophile. Étage 1988 : 18 {64} — Rem. Voir sous B. coprodes et remarque
collinéen. Ombroclimat humide — Aptroot et al. 2018 : sous Bilimbia lobulata (concernant Catillaria subnegans).
13 {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 193 {e} ; Ozenda et Aquacidia viridifarinosa (Coppins et P. James)
Clauzade 1970 : 409 {f, (87)} ; AFL (collectif ) 1985 : 6 Aptroot — Syn. Bacidia viridifarinosa Coppins et P.
{23} ; Coste 2011 : 101 {65} ; Farou 2016 (non publié, 34, James — Lichénisé, non lichénicole — Seine-et-Marne,
Rosis : gorges de Colombières, à c. 10 m du torrent, alt. c. Massif armoricain, Midi. Assez peu commun. Non menacé
760 m, sur une surface rocheuse non calcaire à demi-ombra- [lc] — 06!, 07!, 14!, 29!, 30!, 34!, 50!, 53!, 56!, 61!, 64r,
gée, 2016/09/27, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Farou 66!, 77!, 81!, 83!, 84!, 85! — Saxicole (sur parois de roches
2018 (non publié, 24, Champs-Romain : saut du Chalard, non calcaires, surtout schisteuses, ombragées, légèrement
au bord de la Dronne, alt. c. 216 m, sur une paroi verticale sous surplomb), ou corticole (sur troncs, surtout à la base),
de roche acide, 2018/09/09, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; calcifuge, subneutrophile ou acidophile, de moyennement
Farou 2019 (non publié, 64, Itxassou : pas de Roland, près à très aérohygrophile, assez stégophile, sciaphile ou non
de la Nive, alt. 68 m, paroi verticale ombragée de roche héliophile, non nitrophile. Étages méso-, supra-méditerra-
acide, 2019/03/12, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Lamy néen et collinéen. Ombroclimats subhumide et humide —
1880 : 442, 506 {87} ; Monnat 2015 (non publié, 56, Aptroot et al. 2018 : 13 {xx} ; Bricaud et Roux 1993 :
Groix : port Saint-Nicolas, alt. 12 m, bas de falaise orientée 111-116 {f, 30, 34, 81, 83, 84} ; Aptroot et al. 2007 : 55
au nord, sur micaschistes, 2015/05/08, leg., det. et herb. {29} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Boumier et al. 2011 : 6
J.-Y. Monnat) ; Monnat 2019 (non publié, 29, Guipavas : {85} ; Bricaud 2004 : 49, 53 {83} ; Bricaud 2005 : tab. ht
Kerlizig, alt. 65 m, sur granite, 2019/05/18, leg. J.-Y. Mon- 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 :
nat et J. Esnault, det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Ragot 134 {29} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {83} ; Coste 1994 :
2018 (non publié, 56, Le Faouët : dans le lit de l’Ellé, sur 203 {81} ; Coste 1995 : 18, 20 {81} ; Coste 2012 (Py et
roche granitique, alt. 135 m, sur terre, 2018/10/04, leg., Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste
det. et herb. R. Ragot). 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Coste 2016 (Massane) : 28
Aquacidia trachona (Ach.) Aptroot — Syn. Bacidia tra- {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, 72 {50} ; Rose [coll.
chona (Ach.) Lettau, (?) Biatorina seposita Th. Fr., Bilimbia Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux et al. 2006 (Langue-
trachona (Ach.) Trevis. — Lichénisé, non lichénicole — doc-Roussillon) : 95 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Seine-et-Marne, Massif armoricain, Massif central, Midi Orientales) : 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2015 (Haute-
méditerranéen et subméditerranéen et Pyrénées. Assez peu Vésubie) : 39 {06} — Rem. Rarement fertile.
commun. Non menacé [lc] — 06!, 11r, 12!, 14!, 22!, 29!, Arctoparmelia Hale — Ascomycètes lichénisés, non
30!, 34a, 35r, 48!, 50!, 61!, 64r, 65r, 66!, 69a, 77c, 79!, 81r, lichénicoles — Ferencova 2012 : 61, 82 ; Hale 1986 : 252
83!, 84!, 87a — Saxicole (sur parois verticales ou sous sur- {m} ; Moberg et Thell in Thell et Moberg 2011 : 19-21
plomb de roches non calcaires), très rarement corticole, {e} ; Poelt et Vězda 1981 : 217-223 {m}.
76

Arctoparmelia centrifuga (L.) Hale — Syn. Parmelia aleuritica Nyl., Anglefort : les îles de la Malourdie, alt. 240 m, près de
Parmelia centrifuga (L.) Ach., Parmelia centrifuga f. aleuritica (Nyl.) H. l’usine électrique ; Bellegarde-sur-Valserine : anciennes car-
Olivier, Parmelia centrifuga var. dealbata Fr. ex Th. Fr., Xanthoparmelia
centrifuga (L.) Hale — Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec rières de dépôts d’origine würmienne, Vanchy, alt. 530 m.
certitude en France — Saxicole, sur rochers non calcaires exposés, par- Arthonia Ach. — Syn. Allarthonia Nyl., Celidium
fois lignicole ou corticole (plus particulièrement sur petites branches), Tul., Charcotia Hue, Conida A. Massal., Conioloma
calcifuge, de moyennement à très acidophile, xérophile, photophile ou
héliophile, non ou modérément nitrophile. Étages montagnard, subalpin
Flörke — Ascomycètes lichénisés ou non lichénisés, liché-
et alpin — Clauzade et Roux 1985 : 557 {e} ; Ozenda et Clauzade nicoles ou non — Clauzade et Roux 1985 : 160-168 {e} ;
1970 : 1862 {ncf } — Rem. Espèce essentiellement arctique, très rare Clauzade et Roux 1989 : 26-31 {m} ; Coppins 1989 :
dans les Alpes (Italie, Autriche) et rare dans les îles Britanniques. En 195-216 {e} ; Frisch et al. 2014 : 727-744 {m} ; Hawk-
France, signalé anciennement dans les Cévennes, l’Île-de-France et la
Corse orientale, mais ces données (Graves 1857 : 177 ; Harmand 1909 :
sworth 1991 : 127-134 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
522 ; Maheu et Gillet 1926 : 22 ; Mérat 1836 : 392), peu vraisem- 216-226 {f } ; Sundin 1999 : 1-22, 1-85 + 23 pl. h. t. {e} ;
blables, n’ont jamais été confirmées ; c’est ainsi que le spécimen de Corse Sundin et al. 2012 : 257-290 {m} — Rem. Voir également
mentionné par Maheu et Gillet est un Protoparmeliopsis bolcana ou un les genres récemment séparés d’Arthonia : Coniocarpon,
P. muralis var. diffracta stérile (spécimen conservé dans l’herbier de di
Felipes, Inoderma, Leprantha, Pachnolepia, Phacothecium,
revu par Roux 2017, non publié).
Sparria, Sporodophoron, Synarthonia), Bryostigma.
Arctoparmelia incurva (Pers.) Hale — Syn. Parmelia
incurva (Pers.) Fr., Parmelia multifida auct. [non Schaer.], Arthonia albopulverea Nyl. — Syn. Arthonia crozal-
Xanthoparmelia incurva (Pers.) Hale — Lichénisé, non siana B. de Lesd., Arthothelium crozalsianum B. de Lesd. —
lichénicole — Alsace, Lorraine, Seine-et-Marne, Massif Vraisemblablement non lichénisé, non lichénicole — Midi
armoricain, Haute-Savoie. Assez rare. Vulnérable [vu] — méditerranéen et Corse, non loin du littoral. Assez rare.
14a, 29!, 50r, 57a, 67!, 68!, 72a, 74a, 77!, 88! — Saxicole, Potentiellement menacé [nt] — 13!, 2ar, 34!, 83! — Cor-
calcifuge, sur rochers non calcaires exposés, le plus souvent ticole, sur tronc ou branches de feuillus (Quercus ilex), et
sur des sommets, également lignicole, acidophile, photo- de conifères (Pinus halepensis), parfois sur la base lignifiée
phile ou héliophile, non ou modérément nitrophile. Étages de tiges de plantes vivaces (Senecio cineraria), sur tronc de
montagnard et subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Phoenix, etc., acidophile, xérophile, héliophile, thermo-
Clauzade et Roux 1985 : 557 {e} ; Ozenda et Clauzade phile. Étages thermoméditerranéen et mésoméditerranéen
1970 : 1684 {f, (77), Est, Ouest} ; Bick et al. 2019 : 113 inférieur — Clauzade et Roux 1985 : 173 {e} ; Ozenda et
{68} ; Boissière 1979 : 105-106 {77} ; Boissière 1990 : 189 Clauzade 1970 : 227 {f, Provence} ; Sundin 1999 : 28-30
{77} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; {m, 83} ; Crozals 1924 : 112 {83} ; Diederich 1999 (non
Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Coste et Dufrêne publié, 34, Agde : Cap-d’Agde, leg., det. et herb. P. Diede-
2009 : 72, 77 {50} ; Harmand 1896 : 218-219 {67, 68, 88} ; rich) ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 99 {83} ; Roux et
Harmand 1909 : 521-522 {f, 14, 67, 72, 77, 88} ; Kieffer coll. 2013 (Catal. Corse) : 318 {(20)} ; Sipman 2000 : 47
1895 : 52 {57, 67} ; Nylander 1896 : 38 {77} ; Olivier {2a} ; Sundin et Tehler 1998 : 397-398 {m, 83}.
1897 : 113-114 {14, 72} ; Payot 1861 : 432 {74} ; Werner Arthonia almquistii Vain. — Syn. Arthonia « almquisti » Vain.,
Arthonia neglectula sensu Almq. — Non lichénisé, lichénicole — À
1962 : 63 {68} ; Wirth 1974 : 393 {67, 68, 88}. rechercher en France — Connu notamment dans les îles Britanniques,
Arrhenia Fr. — Basidiomycètes non lichénisés, liché- en Italie, Espagne et Allemagne — Sur le thalle de divers Amygdalaria,
nicoles ou non. Porpidia et Trapelia — Rambold et al. 1990 : 235-236 {m} ; Triebel
Arrhenia peltigerina (Peck) Redhead, Lutzoni, Moncalvo 1989 : 55-57 {m}.
Arthonia amylospora Almq. — Syn. Conida amylospora (Almq.)
et Vilgalys — Syn. Clitocybe peltigerina (Peck) Sacc., Ompha- Sacc. et D. Sacc., Lecideopsis amylospora (Almq.) Zopf. — Non lichénisé,
lina cupulatoides P. D. Orton, Omphalina peltigerina (Peck) lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne
Collin — Non lichénisé, lichénicole — Finistère, Seine s. l., et dans les îles Britanniques — Sur thalle de Porpidia rugosa — Triebel
Loiret et Ain. Très rare. Patrimonial d’intérêt internatio- 1989 : 57-59 {m}.
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 01r, 29!, 45r, Arthonia anglica Coppins — Lichénisé, non lichéni-
75sl! — Parasite de Peltigera spp. — Collin et Lauron cole — Finistère (Goulien : Lannourec, alt. 72 m, sur tronc
1994 : 11-16 {75sl} ; Collin, Lauron et Boissière 1995 : de feuillu, 2019/04/17, leg., det. et herb. J.-M. Monnat,
9-12 {75sl} ; Garnier-Delcourt 2008 : 3-7 {e} ; Redhead conf. C. Roux, non publié). Extrêmement rare : une seule
et al. 2002 : 48 {m} ; Corriol 2003 : 341-346 {45} ; Der- station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
rien 2014 (non publié, 29, île d’Ouessant : Kernévez, sur nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 29! —
Peltigera canina, 2014/10/21, leg., herb. et det. M.-C. Der- Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Fagus, Ilex),
rien) — Rem. Deux stations dans l’Ain, non publiées, modérément acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile,
communiquées par R. Fillon à J.-M. Sussey (2008) : photophile mais peu ou pas héliophile, non nitrophile.
77

Étage collinéen. Ombroclimat humide — Coppins 1989 : Arthonia apotheciorum (A. Massal.) Almq. — Syn.
195-196, 197 {e}. Arthonia subvarians Nyl., Conida subvarians (Nyl.) Arnold,
Arthonia anombrophila Coppins et P. James — Syn. Sphaeria apotheciorum A. Massal. — Non lichénisé, lichéni-
Arthonia cinereopruinosa auct. angl. [non Schaer.] — cole — Çà et là en France où il est vraisemblablement plus
Lichénisé, non lichénicole — Finistère (Pluguffan : Ménez répandu ; non signalé en Corse. Peu commun. Non menacé
Boutin, alt. 150 m, sur grosse branche de Quercus robur, [lc] — 02!, 06!, 13!, 14!, 22!, 23!, 28!, 29!, 31a, 34a, 35!,
2015/01/26, leg., det. et herb. R. Ragot, conf. C. Roux). 36!, 37!, 41!, 45a, 47a, 50!, 52!, 54a, 56!, 59!, 61!, 70a, 75sla,
Extrêmement rare : une seule station connue en France. 78sla, 79a, 83!, 84!, 85!, 86a, 87a — Parasite des apothécies
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique de Myriolecis albescens — Clauzade et al. 1989 : 27 {m} ;
d’extinction [cr] — 29! — Corticole, sur tronc de feuillus Vouaux 1914 : 149, 150, 152 (sub Conida « clemens »,
(principalement Quercus, plus rarement Betula, Corylus, C. galactinaria) {m, 34, 54, 59, 70, 75sl} ; Bouly de Les-
Sorbus, etc.), assez hygrophile, stégophile, sciaphile ou pho- dain 1906 (Luxeuil) : 686 {70} ; Bouly de Lesdain 1907
tophile mais non ou peu héliophile, non nitrophile. Étage (Versailles) : 695 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
collinéen. Ombroclimats humide et hyperhumide — Cop- 1) : 156 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ;
pins 1989 : 196-200 {e}. Boumier et al. 2011 : 12, 20 {85} ; Derrien 2013 (non
Arthonia apatetica (A. Massal.) Th. Fr. — Syn. Artho- publié, 36, Aigurande, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ;
Derrien et al. 2018 : 263 {37} ; Derrien et al. 2019 : 102
nia exilis auct. p. p. [non (Flörke) Anzi], Arthonia horaria
{28} ; Du Colombier 1901 : 94 (sub A. varians sur Leca-
Norman, Arthonia tenellula Nyl. — Lichénisé, non liché-
nora albescens) {45} ; Fagot 1906 : 223 {31} ; Harmand
nicole — Nord, Île-de-France, Finistère, Doubs, Saône-et-
1899 : 68-69 {54} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
Loire, Haute-Savoie, Massif central, Midi méditerranéen et
1925 : 268 {47} ; Lamy 1880 : 490 {87} ; Monnat 2012
subméditerranéen, Pyrénées-Orientales et Corse. Peu rare,
(non publié, 56, Groix, le Dunn, leg. J.-Y. Monnat, det.
mais passe facilement inaperçu. Données insuffisantes sur
et herb. C. Roux) ; Monnat et al. 2018 : 188, 210 {50} ;
les menaces [dd] — 04!, 06!, 12a, 2a!, 25!, 29a, 43!, 48!, Nylander 1896 : 113 {75sl} ; Richard 1877 : 44 {79} ;
59a, 66r, 69!, 71a, 74a, 75sla, 77!, 78sla, 81r, 83!, 84! — Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Roux et al.
Corticole, sur tronc, branches et branchettes de feuillus, aci- 2012 (Roya-Bévéra) : 69 {06} ; Roux et Gueidan 2002 :
dophile ou subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, 143 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Vaudoré
photophile mais non ou peu héliophile, non nitrophile. De 2014 (non publié, 61, Sentilly : le Fresne, 2014/10/13, leg.,
l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombro- det. et herb. D.-L. Vaudoré, conf. C. Roux) ; Weddell
climats subhumide et humide — Coppins 1989 : 203 {e} ; 1873 : 370 {86}.
Ozenda et Clauzade 1970 : 225 {Nord, Île-de-France, Arthonia cf. apotheciorum sur Lecanora leptyrodes —
Ouest} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 693 {78sl} ; Non lichénisé, lichénicole — Vaucluse. Une seule station
Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de connue — 84! — Dans le disque des apothécies de Lecanora
Lesdain 1910 : 231 {59} ; Bouly de Lesdain 1912 : 17 leptyrodes — Méric et al. 2019 : 33 {84}.
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 37 {75sl} ; Arthonia arthonioides (Ach.) A. L. Sm. — Syn. Arthonia aspersa
Bricaud 2004 : 35, 53 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 Leight., Arthonia trachylioides Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
Signalé à tort en France — Surtout saxicole-calcifuge, mais également
{06} ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {83} ; Choisy 1950 : corticole (sur troncs ou racines) ou muscicole, acidophile, très aérohy-
10 {71} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Crozals 1923 : grophile, stégophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard —
71 {83} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux et Clauzade et Roux 1985 : 164 {e} ; Jørgensen et Tønsberg 1988 : 293-
Carlier 2015 (non publié, 77, Champagne sur Seine : dans 295 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 218 {rf } — Rem. La mention
de cette espèce par Sipman 2000 : 47 en Corse (environs de Bonifacio)
la forêt, sur Robinia pseudoacacia, 2015/03/08, leg., det. et résulte d’une confusion avec A. melanophthalma (Sipman, in litt., 2012).
herb. F. Guilloux) ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ; Arthonia asteroma (Chevall.) Malbr. — Syn. Opegra-
Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 pha asteroma Chevall. — Lichénisé, non lichénicole —
{(75sl)} ; Marc 1908 : 424 {12} ; Nylander 1866 : 370 Manche (Cherbourg, sur Ulmus, Olivier 1900-1903) et
{75sl} ; Nylander 1896 : 8, 113-114 {75sl} ; Olivier 1900- Seine-Maritime (Elbeuf, sur Fraxinus, Olivier 1900-1903).
1903 : 221-222 {29} ; Puget 1866 : xc {74} ; Roux 1984 : Extrêmement rare : seulement deux stations connues. Patri-
83 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- tion [cr] — 50a, 76a — Corticole, sur feuillus (Fraxinus,
doc-Roussillon) : 91 {48, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Ulmus). Étage collinéen — Olivier 1900-1903 : 219 {50,
Orientales) : 103 {66} — Rem. Espèce mal connue, souvent 76} — Rem. Espèce de valeur incertaine, non signalée dans
confondue avec Bryostigma muscigenum. les flores et catalogues modernes, qui, d’après la description
78

d’Olivier (1900-1903), diffère d’A. radiata par ses spores à 183 {07} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bégay 1997 : 16 {16} ;
cellule supérieure plus large que les trois autres. Berner 1947 : 126 {13} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) :
Arthonia atlantica P. James — Lichénisé, non liché- 13 {13} ; Biache et Darnis 2019 : 31, 32 {17} ; Boissière
nicole — Rem. Deux chémotypes dont un seul connu en 1979 : 82 {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168
France. {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 620 {78sl} ;
Arthonia atlantica P. James chémo. atlantica — Syn. Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 686 {70} ; Bouly de
Arthonia dendritica (Ach.) Dufour, Enterographa dendritica Lesdain 1907 (Versailles) : 692 {78sl} ; Bouly de Lesdain
(Ach.) P. James — Lichénisé, non lichénicole — Finistère 1910 : 223 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
(Châteaulin et Landévennec, sur roche acide, Aptroot 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 134 {59} ;
et al. 2007). Extrêmement rare : deux stations connues Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Boumier et
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger al. 2011 : 13, 18, 28 {44, 85} ; Bricaud 1996 : tab. 2
critique d’extinction [cr] — 29r — Saxicole, sur roches {06} ; Bricaud 2004 : 28, 35, 58, 66, 80 {06, 83, 84} ;
silicatées dures (parois plus ou moins supraverticales ou Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ;
sous surplomb ou bien sur vieux murs), acidophile, méso- Bricaud 2008 : 133 {29} ; Bricaud et Roux 1994 : 122
phile ou aérohygrophile, stégophile, sciaphile, non ou peu {84} ; Brisson 1875 : 162 {51} ; Brisson 1880 : 206, 207
nitrophile. Étage collinéen (non loin du littoral). Ombro- {02} ; Brisson 1881 : 194 {02} ; Cabanès 1900 : 43 {30} ;
climat humide — James 1970 : 318 {e} ; Aptroot et al. Carlier 2008 : xii {78sl} ; Carlier 2013 (non publié,
2007 : 55 {29}. Nièvre) ; Carpentier 1914 : 43, 45, 46 {44} ; Chipon
Arthonia atra (Pers.) A. Schneid. — Syn. Opegrapha 1994 : 44 {54, 67, 68, 88} ; Choisy 1949 : 152 {01, 25, 39,
atra Pers., Opegrapha atra var. arthonioidea Leight., Ope- 69, 70, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ;
grapha atra var. cerasi (Chevall.) Arnold, Opegrapha atra Companyo 1864 : 835 {66} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29,
var. denigrata (Ach.) Schaer., Opegrapha atra var. hapalea 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 209 {81} ;
(Ach.) Nyl., Opegrapha atra var. nigrita Leight. ex Mudd, Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste
Opegrapha atra var. orbicularis B. de Lesd., Opegrapha atra 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ;
var. parallela Leight. ex Mudd, Opegrapha atra var. reticu- Coste 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 :
lata (DC.) Schaer., Opegrapha atra var. stenocarpa (Ach.) 75 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de
Dufour, Opegrapha bullata auct., Opegrapha denigrata la Clape) ; Cozette 1906 : 247 {60} ; Crozals 1914 : 254
Ach., Opegrapha fuliginosa Ach., Opegrapha hapalea Ach., {34} ; Crozals 1923 : 69 {83} ; Crozals 1924 : 111 {83} ;
Opegrapha rimosa DC., Opegrapha salicina A. Massal. — Derrien et al. 2018 : 263-264 {37} ; Derrien et al. 2019 :
Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y compris 96 {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08, 55} ; Dominique
en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01r, 02!, 03a, 1884 : 337 {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi
04!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12r, 13!, 14!, 15a, 16!, 17!, et Ducos 1938 : 190 {13} ; Fagot 1906 : 220, 221 {31} ;
18!, 19!, 2a!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, Farou 2016 : 145 {46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) :
32!, 33!, 34a, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40a, 41!, 42!, 43!, 44!, 7 {01} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxii {83} ; Galinou
45!, 46!, 47!, 48a, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 1955 : 21 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 64 {63} ; Genty
58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 1934 : 110 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ; Graves
71!, 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 1857 : 186, 187 {60} ; Harmand 1899 : 58-60 {54, 57,
84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89! — Corticole, de préférence sur 88} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Hue 1896 : 152 {73} ;
rhytidome lisse de nombreux feuillus (Fraxinus, Fagus, Car- Hue 1896 : 258 {73} ; Hue 1908 : 18 {40} ; Jeanjean [coll.
pinus, Ilex, Tilia, Castanea, Salix, Populus, Alnus, Quercus Bouly de Lesdain] 1925 : 254 {47} ; Kieffer 1895 : 89
robur, Q. suber, Q. coccifera, Olea, Pistacia, Ficus, Hedera, {57} ; Lamy 1880 : 484 {63, 87} ; Lamy 1883 : 430-431 {65} ;
Ceratonia, Phillyrea, Rhamnus, Myrtus, etc.), plus rarement Laronde 1901 : 222 {03} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2
sur conifères (Abies, Pinus, etc.), moyennement acidophile, {(75sl)} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Lottin et Vaudoré
euryphotique, astégophile, non nitrophile. De l’étage ther- 2014 : 114, 132 {61} ; Marc 1908 : 422 {12} ; Monnat et
moméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, al. 2017 : 43, 50 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 178, 188
subhumide et humide. Graphidion scriptae — Clauzade {50} ; Nylander 1873 : 293 {66} ; Nylander 1878 : 453
et Roux 1985 : 538 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 239 {2a} ; Nylander 1891 : 67 {66} ; Nylander 1896 : 106
{f } ; Torrente et Egea 1989 : 66-72 {ne} ; Abbayes 1924 : {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 196-197 {14, 16,
51 {44} ; Abbayes 1934 : 73 {29, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
8 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 87} ; Aptroot et al. Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 :
2007 : 60 {29} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Bauvet 2005 : 182- 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 96 {15, 43, 48,
79

63} ; Payot et Harmand 1901 : 90 {74} ; Pitard 1902 : 490 {63, 87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 217 {f, (63)} ;
cxxv {33} ; Puget 1866 : xc {74} ; Ravaud 1860 : 768 Bauvet 2017 (non publié, 63, Mont-Dore : forêt au N
{38} ; Richard 1877 : 43 {79} ; Richard 1882 : 288 {79} ; du téléski de val de Courre, alt. 1445 m, sur le tronc d’un
Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon-Seidenbinder tronc d’un vieil Abies alba, 2017/06/22, leg., det. et herb.
1983 : 99 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 107 {63} ; Nylander 1856 :
Rose et al. 1979 : 96 {14, 50} ; Roux 1967 : 149 {30} ; 552 {63} — Rem. Selon Santesson et al. (2004 : 27), A.
Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 2014 (non publié, 26, Saou : convexella est synonyme d’A. bueriana.
forêt de Saou, alt. 464 m, sur troncs de Fraxinus excelsior Arthonia caerulescens (Almq.) R. Sant. — Syn. Artho-
et d’Acer pseudoplatanus, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. nia apotheciorum subsp. caerulescens Almq., Arthonia caeru-
Roux) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 lescens (Almq.) Sacc. nom. inval. — Non lichénisé, lichéni-
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 cole — Pyrénées-Orientales (Mantet : réserve naturelle, la
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et Pinouse, alt. c. 1900 m, Coste 2012). Extrêmement rare :
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 143 {11, 30, (34, 48)} ; une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 65 {66} ; rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 66r — Parasite des apothécies de Lecanora varia — Vouaux
(Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; 1914 : 150-151 {m}.
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. Arthonia caesiella Nyl. — Syn. Arthonia aphthoides
2013 (Catal. Corse) : 192-193 {2a} ; Roux et Gueidan Flagey, Arthonia aphtosa Flagey, Arthonia galactiformis
2002 : 140 {83} ; Sipman 2000 : 48 {20 ?} ; Sparrius et al. Flagey — Lichénisé, non lichénicole — Hérault (environs
2002 : 71 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 14 {21} ; de Montpellier, Crozals 1914) et Vaucluse (environs de
van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; Van den Broeck Venasque, Bricaud et Roux 1990). Extrêmement rare :
et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt
25 {51} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn international. En danger critique d’extinction [cr] — 34c,
1983 : 122, 139 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 10 {62} ; 84! — Corticole, sur tronc de vieux Hedera helix et sur
Vězda 1971 : Lich. sel. exsicc. n° 801 {2a} ; Vivant 1988 : Cupressus, acidophile ou subneutrophile, xérophile, pho-
68-69 {64} ; Vuez 1868 : 185 {28} ; Weddell 1873 : 370 tophile ou héliophile, non nitrophile. Étage mésoméditer-
{86} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67, ranéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux
68} — Rem. Les diverses variétés distinguées par Ozenda 1985 : 165 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 219 {f, (34)} ;
et Clauzade (1970) et Clauzade et Roux (1985) sont sans Sundin 1999 : 32-33 {m, 34} ; Bricaud et Roux 1990 :
valeur taxonomique selon les auteurs modernes. La mention 119 {(34), 84} ; Crozals 1914 : 268 {34} ; Roux et al. 2006
de cette espèce par Zschacke (1927 : 6) en Haute-Corse, (Languedoc-Roussillon) : 91-92 {(34)}.
sur petites pierres, est erronée. Arthonia calcarea (Turner ex Sm.) Ertz et Diederich —
Arthonia beccariana (Bagl.) Stizenb. — Syn. Arthonia Syn. Opegrapha calcarea Turner ex Sm., Opegrapha calcarea
sardoa (Bagl.) H. Olivier, Arthothelium pruinascens Zah- var. chevallieri (Leight.) H. Olivier, Opegrapha chevallieri
lbr., Arthothelium sardoum Bagl. — Lichénisé, non lichéni- Leight., Opegrapha chevallieri var. agglomerata Sandst. —
cole — Provence proxilittorale. Assez rare. Potentiellement Lichénisé, lichénicole facultatif — Littoral calcaire de
menacé [nt] — 06!, 13!, 83! — Corticole, sur rhytidome l’Atlantique, de la Manche, de la mer du Nord et de la
lisse de feuillus (Populus alba, Phillyrea, Ficus, etc.), xéro- Méditerranée (y compris en Corse). Assez commun dans
phile, thermophile, héliophile. Étages thermoméditerra- l’Ouest. Non menacé [lc] — 14!, 17!, 2ar, 2ba, 22!, 24!, 29!,
néen et mésoméditerranéen inférieur. Ombroclimat sub- 33a, 35!, 44!, 50!, 56!, 59a, 62!, 64r, 66a, 76!, 80! — Saxi-
humide — Clauzade et Roux 1985 : 174 {e} ; Clauzade cole, sur rochers et constructions calcaires (pierres, joints
et Roux 1989 : 78 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 226 de mortier et de chaux), laticalcicole, généralement non
{f, (06)} ; Sundin 1999 : 30-32 {m} ; Crozals 1924 : 112 héliophile, non ou peu stégophile, peu ou pas nitrophile.
{83} ; Roux 1982 : 213 {83} — Rem. La mention de cette Étages adlittoral et collinéen proxilittoral. Ombroclimats
espèce dans le Loir-et-Cher par Roux et al. (1999 : 219) subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 542
sous « Arthothelium sardoum auct. non Bagl. » est douteuse. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 243, 245 {f, (Nord,
Arthonia bueriana (J. Lahm) Zahlbr. — Syn. Arthonia Ouest), Midi, (Pyrénées)} ; Torrente et Egea 1989 : 66-72
convexella Nyl. — Non lichénisé, non lichénicole — Massif {ne} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Boulanger et al.
central. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger 2010 (« 2009 ») : 172 {62} ; Bouly de Lesdain 1910 : 221-
d’extinction [en] — 63!, 87a — Corticole ou lignicole sur 222 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 225 {62} ; Bricaud
Abies — Clauzade et Roux 1985 : 164 {e} ; Lamy 1880 : 2008 : 133 {29} ; Coppins 1971 : 163 {29} ; Dominique
80

1884 : 337 {44} ; Maheu et Gillet 1914 : 97 {2a} ; Massé sur Lecanora varia, A. apotheciorum sur Myriolecis albescens,
1966 : 877 {29} ; Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Nylan- A. lecanorina sur Myriolecis gr. dispersa, ainsi que d’autres
der 1873 : 312-313 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; espèces (voir sous A. clemens s. l.).
Nylander 1891 : 84 {66} ; Olivier 1903 : 197-198 {50} ; Arthonia clemens (Tul.) Th. Fr. s. l. — Non lichénisé,
Pitard 1902 : cxxv {33} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- lichénicole — Région parisienne, Midi méditerranéen et
Roussillon) : 143 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- Corse. Très rare — 06!, 2br, 30!, 34a, 75sla, 84! — Dans
tales) : 103 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 193 les apothécies d’Aspicilia calcarea (Roux 1978 ; Gard, Vau-
{(20)} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 63, cluse), A. candida (Alpes-Maritimes), Lecania erysibe ou
71 {62} ; Vivant 1988 : 69 {64} ; Werner 1956 : 149, 151 L. rabenhorstii (Crozals 1908, 1909, 1910 ; Hérault) et
{50} ; Werner 1973 : 333 {20} — Rem. À l’exclusion d’A. Tephromela atra (Werner et Deschâtres 1974 ; Corse) —
trifurcata (Clauzade et Roux 1985, Sparrius et al. 2002), Crozals 1908 : 555 {34} ; Crozals 1909 : 291 {34} ; Cro-
contrairement à l’opinion de Torrente et Egea (1989). La zals 1910 : 276 {34} ; Hafellner 1994 : 220 {2b} ; Roux
mention d’Opegrapha chevallieri par Richard (1882 : 293) 1978 : 133, 147 {30, 84} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
dans l’île d’Yeu (Vendée), sur terre granitique est erronée ; Roussillon) : 187 {(34)} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
il en est de même des mentions de cette espèce loin du 47 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {(20)} ;
littoral, par exemple de celles d’Olivier (1900-1903 : 197- Werner et Deschâtres 1974 : 317-318 {2b} — Rem.
198) : confusion avec A. trifurcata. Dans l’attente d’une révision et pour éviter des pertes d’in-
Arthonia calcicola Nyl. — Syn. Allarthonia calcicola (Nyl.) formation, nous plaçons ici, artificiellement, les Arthonia
Redinger — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Loire autrefois attribués à A. clemens, mais parasites des apothé-
(Beaumont, alt. 508 m, sur rocher calcaire, 2018/03/04, leg. cies de lichens autres que Rhizoplaca chrysoleuca : Aspici-
J.-H. Leprince, det. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) et lia calcarea, A. candida, Lecania erysibe, L. rabenhorstii et
Hérault (Mireval : creux de Miège, Crozals 1914). Deux Tephromela atra.
stations connues en France, mais peut-être plus répandu Arthonia coniocraeae Brackel — Non lichénisé, liché-
car passe facilement inaperçu. Patrimonial d’intérêt inter- nicole — Haut-Rhin (Metzeral : près de Kerbholz, alt.
national. En danger critique d’extinction [cr] — 34a, 950 m, sur Cladonia coniocraea, 2016/09/15 ; Brackel et
43! — Saxicole, sur parois de roches calcaires ensoleillées, al. 2018). Extrêmement rare : une seule station connue en
omninocalcicole, basophile, xérophile, héliophile, hémi- France — 68r — Sur Cladonia coniocraea (sur les squamules
nitrophile. Étages thermo-, méso- et supra-méditerranéen basales, plus rarement les podétions) — Brackel 2010 : 6-9
inférieur. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux {e} ; Brackel et al. 2018 : 198, 200 {68}.
1985 : 164 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 225 {f, (34)} ; Arthonia coronata Etayo — Non lichénisé, lichéni-
Crozals 1914 : 268 {34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- cole — Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’inté-
Roussillon) : 92 {(34)} — Rem. Très proche d’A. lapidicola rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
dont il se distingue par son hypothécium noir brunâtre 64r — Sur le thalle, surtout les soralies, de Flavoparmelia
(d’incolore à brun rougeâtre chez A. lapidicola). caperata et sur Cladonia spp. — Etayo 1996 : 95-97 {m,
Arthonia clemens (Tul.) Th. Fr. — Syn. Conida clemens 64}.
(Tul.) A. Massal., Phacopsis clemens Tul. — Non lichénisé, Arthonia destruens Rehm — Syn. Conida destruens
lichénicole — Alpes et Pyrénées. Assez peu commun. Non (Rehm) Rehm — Non lichénisé, lichénicole — Finistère
menacé [lc] — 04!, 06!, 09!, 31!, 64!, 65!, 66!, 73! — Dans (Crozon : bois de Lesteven, alt. 26 m, sur Physcia leptalea
les apothécies de Rhizoplaca — Kocourková 2000 : 65 {e} ; sur branchette de Fraxinus, 2017/03/18, leg. J.-Y. Monnat
Bertrand et Roux 2016 : 62 {04} ; Coste 2012 (Eyne) : et R. Ragot, det. J.-Y. Monnat). Extrêmement rare : une
9 {66} ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ; Gardiennet seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
2013 (non publié, 09, Aston, leg., det. et herb. A. Gar- national. En danger critique d’extinction [cr] — 29! — Sur
diennet) ; Nylander 1873 : 279 {66} ; Nylander 1891 : Physcia spp. dont il décolore puis détruit le thalle — Clau-
50 {66} ; Poumarat et coll. 2014 : 7, 28 {66} ; Roux 1984 : zade et al. 1989 : 29 {m} ; Grube et al. 1995 : 34-36 {m}.
83 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 Arthonia didyma Körb. — Syn. Arthonia aspersella
{(66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux Leight., Arthonia atrofuscella Nyl., Arthonia pineti Körb.,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39 {66} ; Roux et Arthonia pineti var. sapineti (Nyl.) H. Olivier, Arthonia
al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} — Rem. Selon Kocour- sapineti Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À peu près
ková (2000) A. clemens s. s. est spécifique de Rhizoplaca partout en France, y compris en Corse. Assez commun.
chrysoleuca, alors qu’il a été souvent compris dans un sens Non menacé [lc] — 02r, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12r, 14!,
beaucoup plus large, incluant notamment A. caerulescens 15r, 18!, 2a!, 22r, 23!, 25!, 26!, 27!, 29!, 30!, 31!, 32!, 34!,
81

35r, 37!, 38!, 39!, 41!, 46!, 50!, 51r, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 1999 : 508-509, 511 {m} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
59!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 68r, 70r, 72a, 74!, 75sla, Orientales) : 39 {66} — Rem. Le spécimen français diffère
76a, 77!, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 87r, 89!, 90! — Corticole, du type (autrichien) par son hôte (Cladonia rangiformis
sur rhytidome, généralement lisse, de feuillus et conifères au lieu de C. digitata) et ses spores (6,5-10 × 2,5-3,5 µm)
(Fagus, Carpinus, Salix, Abies, etc.), acidophile, aérohygro- plus étroites ; peut-être appartient-il à un taxon voisin non
phile, astégophile, euryphotique (de sciaphile à héliophile), décrit.
non ou modérément nitrophile. Étages méso-, supra-médi- Arthonia diploiciae Calat. et Diederich — Non liché-
terranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhu- nisé, lichénicole — Bretagne et Corse-du-Sud. Assez rare.
mide et surtout humide. Graphidion scriptae — Clauzade Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 2a!,
et Roux 1985 : 161 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 223 22!, 29!, 56! — Sur thalle de Diploicia canescens et D. subca-
{f, (Est, Ouest)} ; Agnello 2014 : 17 {38} ; Aptroot et al. nescens — Calatayud et al. 1995 : 366-367 {e} ; Diederich
2007 : 55 {29} ; Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; 2000 (non publié, 22, Trédrez-Locquémeau : sur Diploicia
Bauvet 2009 : 117 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet canescens sur le mur de l’église en granite, 2000/07/26, leg.,
2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 202 {07} ; Bouly herb. et det. P. Diederich) ; Gonnet et al. 2018 : 174,
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 686 {70} ; Brackel et al. 180 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (20A, Bonifacio : île
2018 : 193 {68, 70} ; Bricaud 2004 : 28, 35, 120 {30, 83} ; de Cavallo, sur Diploicia canescens croissant sur roche non
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 calcaire, 2014/03/14, leg. D. et O. Gonnet, herb. et det.
{83} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Carlier 2013 (non publié, A. Gardiennet) {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non
Nièvre) ; Coppins 1971 : 155 {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 publié, 2B, Venzolasca : Mucchiatana, dune fixée, alt. 5 m,
(Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste sur rhytidome de Juniperus oxycedrus subsp. macrocarpa,
2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 2014/10/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Mon-
{81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70, 72 {50} ; Derrien et nat 2017 (non publié, 56, Groix : Quentrec’h, alt. 30 m,
al. 2018 : 264 {37} ; Diederich et al. 2006 : 57 {08, 55} ; sur Diploicia canescens croissant sur ciment, 2017/05/26,
Farou 2016 : 145 {46} ; Florence et coll. 2019 : 250 {65} ; leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2017 (non
Harmand 1899 : 68 {54} ; Houmeau 1998 : 615 {79} ; publié, 56, Hœdic : amer du port de la Croix, alt. 6 m, sur
Marc 1908 : 424 {12} ; Martin et al. 2018 : 8 {39} ; Mies Diploicia canescens croissant sur ciment, 2017/09/27, leg.,
2015 : 476 {87} ; Nylander 1896 : 112 {75sl} ; Olivier herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2017 (non publié,
1900-1903 : 211-212 {61, 72, 76} ; Rose et al. 1979 : 94 56, Île-d’Houat : mur du presbytère, alt. 27 m, sur Diploicia
{50} ; Roux 2014 (non publié, 26, Comps : col de Pertuis, canescens croissant sur mortier, 2017/05/06, leg., herb. et
alt. 611 m, sur tronc de Fraxinus excelsior, 2014/06/30, det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2019 (non publié, 29, Clé-
leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 26, den-Cap-Sizun : Langroas, alt. 19 m, sur Diploicia canescens
Saou : forêt de Saou, alt. 464 m, sur troncs de Fraxinus sur Fraxinus, 2019/02/16, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat).
excelsior et d’Acer pseudoplatanus, 2014/06/30, leg. det. et Arthonia dispersa (Schrad.) Dufour — Syn. Arthonia
herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (T. astroidea var. anastomosans Ach., Arthonia astroidea var.
Belfort) : 74 {90} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 epipasta Nyl., Arthonia astroidea var. epipastoides Nyl.
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et nom. superfl., Arthonia cinnabarina var. epipastoides (Nyl.)
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {11, 34, 66} ; Roux et Leight., Arthonia dispersa var. livida Chevall., Arthonia
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 epipasta (Ach.) Körb., Arthonia epipastoides (Nyl.) Nyl.,
(Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- Arthonia minutula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Çà
bie) : 38 {06} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; et là dans une grande partie de la France, mais non signalé
Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; van den Boom et al. 1995 : en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] —
265 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {25} ; van 02a, 10r, 12a, 13!, 15a, 25!, 26!, 30a, 31a, 32!, 34a, 39a, 41!,
den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et 45a, 47a, 51a, 54a, 57a, 59a, 60a, 61a, 63a, 65a, 66a, 67a,
al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 70a, 71a, 75slc, 76a, 77!, 78sla, 83!, 84!, 85!, 87a, 88a —
{51} ; Van Haluwyn 1983 : 118 {61}. Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus et de conifères,
Arthonia digitatae Hafellner — Non lichénisé, liché- principalement sur branches et jeunes troncs de Fraxinus,
nicole — Pyrénées-Orientales (Nyer : réserve naturelle). Populus, etc., aérohygrophile, astégophile, héliophile, non
Extrêmement rare : une seule station connue en France. nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
tinction [cr] — 66! — Sur podétions de divers Cladonia gr. et Roux 1985 : 166 {e} ; Coppins 1989 : 201 {e} ; Ozenda
coccifera, en France sur Cladonia rangiformis — Hafellner et Clauzade 1970 : 219 {f } ; Sundin 1999 : 35-37 {m,
82

75sl} ; Berner 1947 : 120 {13} ; Boissière 1979 : 81 {77} ; notamment L. alpina (en Norvège et au Groenland sur
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 686 {70} ; Bouly de Leprocaulon subalbicans et Lepraria eburnea) ; étages subal-
Lesdain 1907 (Versailles) : 693 {78sl} ; Bouly de Lesdain pin et surtout alpin — Clauzade et al. 1989 : 27 {m} ;
1914 (Suppl. 1) : 136-137 {59} ; Bricaud 2004 : 99, 222 Clauzade et Roux 1985 : 165 {e} ; Clauzade et Roux
{84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 1989 : 27 {m} ; Nylander 1886 : 463 {65} ; Ozenda et
{83} ; Brisson 1875 : 164 {51} ; Brisson 1880 : 207 {02} ; Clauzade 1970 : 225 {f, (65)} ; Pinault 2008 (non publié,
Cabanès 1900 : 44 {30} ; Choisy 1950 : 9 {25, 39, 70, 05, Saint-Paul-sur-Ubaye : un peu à l’ESE de Fouillouse,
71} ; Crozals 1914 : 257 {34} ; Crozals 1923 : 70-71 alt. 1900 m, sur Lepraria sp., 2018/08, leg., herb. et det. P.
{83} ; Crozals 1924 : 112 {83} ; Du Colombier 1901 : Pinault, conf. C. Roux) ; Roux 2004 : 78, 83 {04, 05} —
94 {45} ; Fagot 1906 : 223 {31} ; Graves 1857 : 186 {60} ; Rem. Probablement sous-mentionné, notamment dans les
Harmand 1899 : 68 {54, 57, 88} ; Jeanjean [coll. Bouly Alpes. L’« Arthonia sp./Lepraria cacuminum » mentionné
de Lesdain] 1925 : 257 {47} ; Lamy 1880 : 489 {87} ; Lamy par Roux 2004 : 83 est A. excentrica sur Lepraria alpina »
1883 : 432 {65} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 54 {67} ; (spécimens revus par C. Roux, 2020/01, non publié).
Marc 1908 : 424 {12} ; Nylander 1873 : 313, 318 {66} ; Arthonia excipienda (Nyl.) Leight. — Syn. Arthonia
Nylander 1891 : 90 {66} ; Nylander 1896 : 113 {75sl} ; astroidea var. excipienda Nyl., Arthonia dispersa subsp. exci-
Olivier 1900-1903 : 220-221 {61, 76} ; Parrique (Gasi- pienda (Nyl.) Nyl., Arthonia hibernica Nyl. — Lichénisé,
lien) 1891 : 419 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 97 non lichénicole — Meurthe-et-Moselle et Île-de-France.
{15} ; Prin 1983 : 9 {10} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
{77} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 2014 (non publié, 26, critique d’extinction [cr] — 54a, 75sla, 78sla — Corticole,
Dieulefit : N de la ville, près de la source captée, au bord sur rhytidome lisse des branches de feuillus, notamment
du Jabron, alt. 436 m, sur Fraxinus, 2014/06/30, leg. det. de Corylus, Sambucus et Fraxinus, subneutrophile, (assez)
et herb. C. Roux) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 aérohygrophile, sciaphile ou photophile mais peu ou pas
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {(30, 34, 66)} ; Roux Ombroclimat humide — Coppins 1989 : 201-202 {e} ;
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)}. Sundin 1999 : 38-39 {m} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver-
Arthonia epiphyscia Nyl. — Syn. Conida epiphyscia sailles) : 621 {78sl} ; Harmand 1899 : 68 {54} ; Nylander
(Nyl.) Zopf — Non lichénisé, lichénicole — Puy-de- 1896 : 113 {75sl} — Rem. Longtemps confondu avec A.
Dôme, Alpes méridionales, Pyrénées-Orientales et Corse. dispersa. Pas de données récentes.
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction Arthonia exilis (Flörke) Anzi — Syn. Allarthonia exilis (Flörke)
[en] — 04!, 06!, 2br, 63!, 66! — Parasite du thalle de Phys- Sandst., Arthonia rugulosa (Kremp. ex Körb.) Almq. — Lichénisé, non
lichénicole — Signalé à tort en France — Allemagne — Lignicole —
cia spp. — Clauzade et al. 1989 : 29 {m} ; Coste 2012 Coppins 1983 : 196 {e} — Rem. La plupart des spécimens autrefois
(Eyne) : 9 {66} ; Hafellner 1994 : 220 {2b} ; Pinault nommés A. exilis ou A. tenellula sont en réalité des A. apatetica ou des
2020 (non publié, 63, Cournols : alt. 860 m, sur Phys- Bryostigma muscigenum.
cia adscendens » sur Prunus spinosa au bord d’un chemin, Arthonia faginea Müll. Arg. — Syn. Allarthonia faginea
2020/03/15, leg., herb. et det. P. Pinault, conf. C. Roux) ; (Müll. Arg.) Redinger — Lichénisé, non lichénicole —
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. Haute-Savoie (mont Salève). Extrêmement rare : une seule
2011 (Pyrénées-Orientales) : 73 {66} ; Roux et al. 2015 station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
(Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. nal. En danger critique d’extinction [cr] — 74a — Corti-
Corse) : 312 {(20)} — Rem. Les spécimens mentionnés cole, sur Fagus. Étage montagnard — Clauzade et Roux
sur Phaeophyscia, en particulier par Vouaux (1914 : 159) 1985 : 167 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 226 {f, (74)} ;
sont traités sous A. phaeophysciae ; le spécimen signalé par Müller (Argoviensis) 1885 : 511-512 {74} — Rem.
Vouaux (loc. cit. et Bouly de Lesdain 1912 : 16) sur Non retrouvé en France depuis sa découverte par Müller
Physconia farrea, malheureusement disparu, n’appartient (Argoviensis) 1885.
vraisemblablement pas à A. epiphyscia et ne peut être rap- Arthonia farinacea (H. Olivier) R. Sant. — Syn. Conida
porté à une espèce particulière (Sérusiaux et al. 2006 : 68). epiphyscia f. ramalinae Vouaux, Melaspilea farinacea H.
Arthonia excentrica Th. Fr. — Syn. Allarthonia excen- Olivier, Mycobilimbia farinacea (H. Olivier) Vouaux —
trica (Th. Fr.) Zahlbr., Arthonia albinula Nyl. — Non Non lichénisé, lichénicole — Seine-et-Marne (forêt de
lichénisé, lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence, Hautes- Fontainebleau, l’Hermitage, Vouaux 1914 : 159) et Orne
Alpes et Hautes-Pyrénées. Assez rare. Patrimonial d’intérêt (Bazoches-au-Houlme, Vouaux 1913 : 440). Extrêmement
national. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 65a — rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt
Lichénicole, sur Lepraria spp. terricoles ou muscicoles, international. En danger critique d’extinction [cr] — 61a,
83

77a — Sur thalle (surtout soralies) de Ramalina farinacea Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Van den Broeck et al.
(également sur R. obtusata aux USA) — Clauzade et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25
1989 : 31 {m} ; Vouaux 1913 : 440 {m, 61} ; Vouaux 1914 : {51, 55} — Rem. Type sur Myriolecis dispersa (sub Lecanora
159 {m, 77} — Rem. Pas de données récentes. galactina f. dispersa) et non pas sur M. albescens (Leighton
Arthonia fuliginosa (Turner et Borrer) Flot. — Liché- 1879 : 426). Voir A. apotheciorum.
nisé, non lichénicole — Massif armoricain et Aquitaine. Arthonia galactites (DC.) Dufour — Syn. (?) Artho-
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction nia farinosa Harm., Arthonia galactites var. depuncta Nyl.,
[en] — 22!, 40r, 47a, 61a, 72a — Corticole, sur conifères Arthonia punctiformis var. galactina Ach., Opegrapha galac-
(Abies, Picea), plus rarement sur feuillus (Ilex), acidophile, tites (DC.) M. Choisy — Non lichénisé, non lichénicole —
aérohygrophile, astégophile, photophile. Étages collinéen Çà et là dans une grande partie de la France, mais non
et montagnard. Ombroclimat humide — Clauzade et signalé en Corse. Peu commun. Données insuffisantes sur
Roux 1985 : 168 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 222 {f, les menaces [dd] — 02a, 10r, 12a, 13a, 14a, 27a, 28a, 29!,
(61, 72)} ; Wetmore 1988 : 111-118 {ne} ; Jeanjean [coll. 30a, 31a, 34a, 38!, 44a, 45a, 47a, 50a, 51a, 54a, 59a, 60a, 61a,
Bouly de Lesdain] 1925 : 258 {47} ; Olivier 1900-1903 : 63a, 66c, 69a, 72a, 75sla, 76a, 77a, 78sla, 79a, 83!, 87a —
214 {61, 72} ; Vivant 1988 : 12 {40}. Corticole, principalement sur rhytidome lisse de feuillus (le
Arthonia fuscopurpurea (Tul.) R. Sant. — Syn. Celi- plus souvent sur Populus, mais aussi sur Fraxinus, Prunus,
dium fuscopurpureum Tul., Conida fuscopurpurea (Tul.) etc.), subneutrophile, mésophile ou assez aérohygrophile,
Vouaux — Non lichénisé, lichénicole — Seine s. l., Ille- photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
et-Vilaine et Hautes-Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt méso-, supra-méditerranéen ou collinéen. Ombroclimats
national. En danger d’extinction [en] — 35a, 65!, 75sla — subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 166
Sur thalle de Peltigera, Psoroma, Solorina et Cladonia sp. — {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 219 {f } ; Sundin 1999 :
Clauzade et al. 1989 : 27 {m} ; Vouaux 1914 : 161 {m, 39-40 {m, 66} ; Abbayes 1924 : 52 {44} ; Berner 1947 :
75sl} ; Florence 2019 (non publié, 65, Estaing : vallée du 120 {13} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 692 {78sl} ;
Marcadau, lacs de Cambalès, alt. 2618 m, sur thalle de Cla- Bouly de Lesdain 1910 : 229 {59} ; Bouly de Lesdain
donia sp. dans une tonsure acidophile d’une combe à neige, 1911 (Fontainebleau) : 555 {77} ; Bouly de Lesdain 1914
2019/07/29, leg. et herb. É. Florence, det. S. Poumarat) ; (Suppl. 1) : 136 {59} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Bris-
Santesson 1986 : Fung. lich. exsicc. n° 42 {35}. son 1875 : 164 {51} ; Brisson 1880 : 207 {02} ; Cabanès
Arthonia galactinaria Leight. — Syn. Arthonia leca- 1900 : 44 {30} ; Choisy 1950 : 10 {69} ; Companyo 1864 :
norina (Almq.) R. Sant., Arthonia vagans var. lecanorina 836 {66} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Cozette 1906 : 248
Almq., Conida lecanorina (Almq.) Rehm — Non lichénisé, {60} ; Crozals 1908 : 544 {34} ; Crozals 1914 : 257 {34} ;
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, Crozals 1924 : 112 {83} ; Dominique 1884 : 338 {44} ;
mais non signalé en Corse. Assez peu rare, mais passe facile- Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Fagot 1906 : 223 {31} ;
ment inaperçu. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 05!, 06!, 12!, Graves 1857 : 194 {60} ; Harmand 1899 : 67-68 {54} ;
14!, 26!, 29!, 34!, 35!, 45a, 50!, 51r, 55r, 56!, 59a, 62!, 65!, Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 257 {47} ;
66!, 74!, 80!, 83!, 84! — Parasite des apothécies de Myriolecis Lamy 1880 : 489 {87} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Marc
gr. dispersa, principalement M. dispersa, M. invadens, M. 1908 : 424 {12} ; Nylander 1873 : 318 {66} ; Nylander
semipallida, M. crenulata, rarement M. agardhiana et M. 1891 : 89-90 {66} ; Nylander 1896 : 113 {75sl, 78sl} ;
perpruinosa — Brackel 2015 : 224 {e} ; Vouaux 1914 : Olivier 1900-1903 : 219-220 {14, 27, 50, 61, 76, 79} ;
150-151 {m, 12} ; Bouly de Lesdain 1910 : 272 {59} ; Die- Parrique (Gasilien) 1891 : 419 {63} ; Parrique (Gasi-
derich 1983 (non publié, 26, Borne : E de Châtillon-en- lien) 1898 : 97 {63} ; Prin 1983 : 9 {10} ; Ravaud 1860 :
Diois, sur Lecanora sp. sur Populus, leg. et herb. P. Diede- 768 {38} ; Richard 1877 : 44 {79} ; Rondon 1973 : 59, 60
rich, det. D. Hawksworth) ; Du Colombier 1901 : 94 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {(30,
(sub « A. varians » sur Lecanora [Myriolecis] dispersa) {45} ; 34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103
Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Monnat 2011 (non {(66)} — Rem. Non lichénisé non lichénicole selon Sundin
publié, 12, Rieupeyroux : Negrefoyt, sur Myriolecis dispersa, 1999. La plupart des mentions sont anciennes (espèce en
leg. et herb. J.-Y. Monnat, det. C. Roux) ; Monnat et al. régression ?). Arthonia farinosa, selon la description de Har-
2018 : 178, 210 {50} ; Roux 1977 : 91 {83} ; Roux 1978 : mand, ne diffère d’A. galactites que par son thalle farineux,
125, 143 {06, 83, 84} ; Roux 1982 : 223 {83} ; Roux et al. caractère sans valeur.
2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- Arthonia glaucella Nyl. — Syn. Arthonia astroidea var.
Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : galactitella (Nyl.) Harm., Arthonia epipastoides var. galac-
52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 69 {06} ; titella Nyl., Arthonia galactitella (Nyl.) Nyl. — Lichénisé,
84

non lichénicole — Meurthe-et-Moselle, Seine-et-Oise s. l., critique d’extinction [cr] — 12r, 34r, 37!, 50r, 66r, 81r —
Hérault et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’in- Lichénicole (parasymbiote) sur le thalle de Graphis scripta
térêt international. En danger critique d’extinction [cr] — (corticole) — Coppins 1989 : 213-214 {e} ; Coste 1993 :
34a, 54a, 66c, 78sla — Corticole, sur feuillus, subneutro- 51-54 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste et Dufrêne
phile, mésophile, photophile ou même héliophile, non 2009 : 70, 72, 77 {50} ; Gardiennet 2017 (non publié,
ou peu nitrophile. Étages méditerranéen et subméditerra- 37, La Ville-aux-Dames : île de la Métairie, alt. 50 m, sur
néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade Graphis scripta croissant sur feuillu, 2017/12/13, leg. C.
et Roux 1985 : 167 {e} ; Sundin 1999 : 40-42 {m, 66} ; Caugant, det. et herb. A. Gardiennet) ; Roux et al. 2006
Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 693 {78sl} ; Crozals (Languedoc-Roussillon) : 187 {34, 66} ; Roux et al. 2011
1914 : 256 {34} ; Harmand 1899 : 66-67 {54} ; Nylander (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} — Rem. Les spécimens
1873 : 318 {66} ; Nylander 1891 : 89 {66} ; Roux et al. des départements 12, 34, 66 et 81 ont été trouvés par C.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {(34, 66)} ; Roux et al. Coste (in courriel à C. Roux, 2006).
2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} — Rem. Non traité Arthonia helvola (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, non liché-
par Ozenda et Clauzade (1970). Pas de données récentes. nicole — Vosges. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
Arthonia granitophila Th. Fr. — Syn. Melaspilea grani- danger d’extinction [en] — 88a — Corticole, sur rhytidome
tophila (Th. Fr.) Coppins, Melaspilea subarenacea J. Nowack lisse ou fendillé de feuillus (Fagus, Fraxinus, Alnus) et de
et Kiszka — Lichénisé, lichénicole facultatif — Haut-Rhin, conifères (Pinus), plus rarement lignicole, assez acidophile,
Territoire-de-Belfort, Massif central et Corse. Rare. Patri- aérohygrophile, plus ou moins sciaphile, non nitrophile.
monial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 2a!, 34r, Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimat
63!, 68!, 81r, 90! — Saxicole, calcifuge, occasionnellement humide — Clauzade et Roux 1985 : 163 {e} ; Ozenda
lichénicole (par exemple sur Porina lectissima), acidophile, et Clauzade 1970 : 224 {f } ; Palice 1999 : 295 {e} ; Har-
aérohygrophile, stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages mand 1899 : 65 {88}.
collinéen supérieur et montagnard, exceptionnellement au Arthonia hypobela Nyl. — Vraisemblablement non
mésoméditerranéen en Corse. Ombroclimats humide et lichénisé, non lichénicole — Eure (Brionne). Extrême-
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 164 {e} ; Cop- ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
pins 1989 : 211 {e} ; Jørgensen et Tønsberg 1988 : 293 nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
{e} ; Bauvet 2016 (non publié, 63, Chastreix : bois de la [cr] — 27c — Corticole, sur Pinus sylvestris ; espèce pion-
Masse, alt. 1188 m, sur petit bloc granitique, 2016/07/01, nière — Ozenda et Clauzade 1970 : 226 {f, (Norman-
leg., det. et herb. C. Bauvet, conf. C. Roux) ; Bauvet die)} ; Sundin 1999 : 43-44 {m, 27} ; Olivier 1900-1903 :
2018 : 96 {63} ; Coste 1997 : 51-56 {81} ; Gonnet et 221 {27} — Rem. Lichen à algue protococcoïde selon
Gonnet 2017 (non publié, 2A, Belvédère-Campomoro : Clauzade et Roux 1985, mais champignon non lichénisé
punta di Campomoro, alt. 15 m, sur rocher granitique, (« hyphes non vues ») selon Sundin 1999.
2017/10/11, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. Arthonia ilicina Taylor — Syn. Arthothelium ilicinum
C. Roux) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux et al. (Taylor) P. James — Lichénisé, non lichénicole — Mas-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 140 {34} ; Wirth 1975 : sif armoricain et Aquitaine. Rare. Patrimonial d’intérêt
112 {e, 68}. national. En danger d’extinction [en] — 22!, 29!, 33!, 35a,
Arthonia granosa B. de Lesd. — Lichénisé, non liché- 50!, 56!, 64r — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus
nicole — Hérault (environs d’Agde), Bouches-du-Rhône (Ilex, Quercus caducifoliés, Acer), aérohygrophile, photo-
(Arles) et Alpes-Maritimes (environs de Nice), à proximité phile mais non héliophile, non nitrophile. Étage collinéen.
du littoral. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 173
danger critique d’extinction [cr] — 06a, 13r, 34a — Corti- {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Coppins 1971 : 155
cole, sur feuillus (Quercus ilex, Olea), subneutrophile, aéro- {22, 29, 56} ; Rose et al. 1979 : 89 {50} ; Vivant 1978 : 13
hygrophile, photophile ou héliophile, non ou peu nitro- {64} — Rem. L’Arthonia ilicinella mentionné par Abbayes
phile. Étage thermoméditerranéen. Ombroclimats sec et (1935 : 185-186) dans l’Ille-et-Vilaine, non retenu par
subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 165 {e} ; Ozenda Ozenda et Clauzade (1970), est A. ilicina d’après sa des-
et Clauzade 1970 : 219 {f, (06, 34)} ; Sundin 1999 : 42-43 cription.
{m, 13, (34)} ; Crozals 1908 : 544-545 {34} ; Roux et al. Arthonia insulata (B. de Lesd.) Redinger — Syn.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {(34)}. Arthonia lobata var. insulata B. de Lesd. — Lichénisé, non
Arthonia graphidicola Coppins — Non lichénisé, lichéni- lichénicole — Aveyron (Saint-Beauzély : Roucas, sur grès
cole — Manche, Indre-et-Loire et Midi subméditerranéen. siliceux, alt. 700 m). Extrêmement rare : une seule station
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
85

tique d’extinction [cr] — 12a — Saxicole, calcifuge, sur Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de
des surfaces supraverticales ou sous surplomb de rochers Lesdain 1910 : 230 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
et blocs, acidophile, très aérohygrophile, stégophile, scia- 1) : 137 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 225 {62} ; Bugnon
phile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat sub- 1960 : 62 {21} ; Cozette 1906 : 248 {60} ; Crozals 1908 :
humide — Clauzade et Roux 1985 : 163 {e} ; Ozenda 544 {34} ; Crozals 1909 : 284 {34} ; Crozals 1923 : 36
et Clauzade 1970 : 222 {f, (12)} ; Redinger 1937 : 17, {83} ; Crozals 1924 : 112 {83} ; Crozals 1931 : 53 {83} ;
97 {e, 12}. Gonnet et al. 2013 : 41 {2b} ; Müller (Argoviensis)
Arthonia intexta Almq. — Syn. Arthonia intexta var. 1862 : 70 {74} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander
pauperrima Almq., Arthonia parasemoides Nyl., Celidium 1896 : 112 {77, 78sl} ; Olivier 1900 : 29 {61} ; Olivier
varians f. parasemoides (Nyl.) Arnold, Celidium varians 1900-1903 : 222 {27, 72} ; Puget 1866 : xc {74} ; Roux
var. intextum (Almq.) Rehm, Conida intexta (Almq.) 1978 : 95, 101, 109, 112 (xxx), 115, 119, 120, 127 (xxxix),
Deichm. — Non lichénisé, lichénicole — Orne, Jura, 147 {06, 13, 26, 30, 38, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 223 {83} ;
Massif central et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimo- Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux 2017
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ;
[cr] — 03a, 07!, 39a, 61a, 63a, 64! — Dans les apothé- Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {(34)} ; Roux
cies de Lecidella spp. saxicoles — Hertel 1969 : 209-220 et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 127 {30,
{m} ; Triebel 1989 : 59-62 {m} ; Vouaux 1914 : 175 {m} ; 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al.
Houmeau 1986 (non publié, 07, Borée : roches de Cuzet 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
(ou roc de Cuzet), sur paroi de basalte vacuolaire, alt. c. Orientales) : 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
1480 m, 1986/07/19, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; 69 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et
Nylander 1856 : 552 {63} ; Ripart 1876 : 260 (Arthonia al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
varians sur Lecidea parasema) {03} ; Sussey 2012 : 30-31 bie) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {2b} ;
{64} — Rem. Très proche de Phacographa glaucomaria. Roux et Gueidan 2002 : 143 {13, 83} ; Roux et Rieux
Arthonia invadens Coppins — Non lichénisé, lichénicole — À 1980 : 69, 70, 71-73 {13, 84} ; van den Boom et al. 1995 :
rechercher en France — Connu dans les îles Britanniques et l’Irlande —
Lichénicole, parasymbiote ou faiblement parasite, sur le thalle de Schizo-
267 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; van
trema quercicola (corticole) — Coppins 1989 : 214-215 {e}. den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Weddell 1873 :
Arthonia lapidicola (Taylor) Branth et Rostr. — Syn. 370 {86} — Rem. Nommé Arthonia cf. epimela par Roux
Allarthonia lapidicola (Taylor) Zahlbr., Allarthonia lapi- (1978, 1982, 1984) et Gueidan et Roux (2002). Considéré
dicola var. ruderella (Nyl.) B. de Lesd., Arthonia fusca (A. comme lichénisé par beaucoup d’auteurs, mais semble être
Massal.) Hepp, Arthonia lapidicola var. fusca (A. Massal.) généralement un champignon lichénicole se développant
Grummann, Arthonia lapidicola var. ruderella (Nyl.) Bois- sur des lichens crustacés à thalle réduit, morts ou mourants
tel, Arthonia ruderella Nyl., Catillaria fusca A. Massal., (Alstrup et Hawksworth 1990 : 16, et observations de
Catillaria ooliticola Walt. Watson, Coniangium fuscum C. Roux).
Arthonia lepidophila (Anzi) Clauzade, Diederich et Cl. Roux comb.
(A. Massal.) A. Massal., Coniangium lapidicola (Taylor)
inval. — Syn. Celidium lepidophilum (Anzi) Arnold — Non lichénisé,
Arnold, Coniangium rupestre Körb., Conida fusca (A. Mas- lichénicole — À rechercher en France — Connu en Italie et dans les
sal.) Th. Fr., Lecidea lapidicola Taylor — Non lichénisé, îles Britanniques — Sur thalle de Cladonia pyxidata — Clauzade et
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France al. 1989 : 30 {e}.
calcaire, y compris en Corse. Assez commun, mais passe Arthonia ligniaria Hellb. — Vraisemblablement non
facilement inaperçu. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 09!, lichénisé, non lichénicole — Ain, Hautes-Alpes, Hautes-
11!, 13!, 15r, 2b!, 21!, 26!, 27!, 29!, 30!, 34a, 38!, 39r, 56!, Pyrénées et Corse-du-Sud. Très rare. Patrimonial d’intérêt
59a, 60a, 61a, 62a, 64r, 66!, 72a, 73!, 74a, 77a, 78sla, 82!, 83!, international. En danger critique d’extinction [cr] — 01!,
84!, 86a — Saxicole, surtout sur petites pierres sur le sol, 05!, 2a!, 57!, 65! — Surtout corticole (sur tronc de Quercus),
plus rarement sur blocs, rochers, murs et tuiles, laticalcicole, parfois lignicole (sur bois décomposé) ou terricole-calci-
basophile ou neutrophile, assez héliophile et xérophile, peu fuge, acidophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
nitrophile ou héminitrophile. De l’étage mésoméditerra- montagnard — Coppins 1989 : 205-206 {e} ; Biache et
néen à l’étage alpin. Parasite de lichens crustacés en mauvais al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Derrien 2018 (non publié,
état, à thalle endolithique ou hémiendolithique — Clau- 65, Cauterets : lac de Gaube, alt. 1731 m, sur Juniperus,
zade et Roux 1985 : 165 {e} ; Coppins 1989 : 210 {e} ; 2018/07/19, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C. Van
Nylander 1881 : 535 {77} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Haluwyn, conf. C. Roux) ; Ferrez, Gonnet et Gon-
225 {f, (Ouest)} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 126 net 2017 (non publié, 01, Thoiry : rn du Haut-Jura,
{38} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 692-693 {78sl} ; alt. 1680 m, sur Pinus, 2017/08/26, leg., det. et herb. Y.
86

Ferrez, D. Gonnet et O. Gonnet) ; Gonnet et Gon- rarement saxicole-calcifuge, acidophile, aérohygrophile ou


net 2014 (non publié, 2A, Levie : site archéologique de mésophile, non héliophile, non nitrophile. Étages monta-
Cucuruzzu, alt. 730 m, tronc de Quercus ilex, 2014/03/26, gnard et subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, det. O. Gonnet et Roux 1985 : 165 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 218
C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 05, {f, (08, 39, 74)} ; Choisy 1950 : 9 {39} ; Diederich et al.
Névache : chemin de Ronde, alt. 2125 m, sur rhytidome 2012 : 99 {e, 59} ; Guilloux et Carlier 2012 (non publié,
de Juniperus communis, 2016/06/10, leg., herb. et det. D. 77, Orvanne : Moret-sur-Loing, dans le passage forestier de
et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, la Montagne creuse, sur Quercus caducifolié, 2012/03/04,
05, Névache : immédiatement au-dessus du village, vers la leg., det. et herb. F. Guilloux) ; Martin et al. 2018 : 8
chapelle Saint-Benoît, alt. 1630 m, sur rhytidome de Juni- {39} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 71 {74} ; Puget 1866 :
perus communis, 2017/01/24, leg., herb. et det. D. et O. xc {74} ; Ripart 1876 : 260 {18}.
Gonnet) — Rem. Statut biologique incertain, peut-être Arthonia medusula (Pers.) Nyl. — Lichénisé, non
parasite de colonies d’algues. Le spécimen de Corse présente lichénicole — Seine-et-Marne, Normandie, Sarthe, Lot-
tous les caractères mentionnés par Coppins (1989 : 205- et-Garonne, Vaucluse. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
206), mais a un épithécium N + (pourpre), réaction non En danger d’extinction [en] — 27a, 47a, 50a, 61a, 72!, 77a,
mentionnée par cet auteur. 84! — Corticole, sur rhytidome crevassé du tronc de feuillus
Arthonia ligniariella Coppins — Vraisemblablement non lichénisé, (surtout Quercus), acidophile, aérohygrophile, stégophile,
non lichénicole — À rechercher en France — Surtout lignicole (sur sciaphile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen et col-
bois décomposé), parfois corticole (sur tronc de Quercus, branchettes
de Populus) ou muscicole, acidophile, associé à des colonies d’algues. linéen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
Étage collinéen — Coppins 1989 : 206 {e} — Rem. Statut biologique et Roux 1985 : 167 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 221-
incertain, peut-être parasite de colonies d’algues. 222 {f, (72, 77)} ; Redinger 1937 : 85 {e, 61, 72} ; Bri-
Arthonia malicola B. de Lesd. — Lichénisé, non liché- caud 2007 : 58 {84} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) :
nicole — Nord (Rexpoëde, à l’E de Dunkerque, sur jeunes 100 {84} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 258
rameaux d’un pommier, Bouly de Lesdain 1910, Redin- {47} ; Nylander 1896 : 111 {77} ; Olivier 1900-1903 :
ger 1937 : 16, 55, fig. 16). Extrêmement rare : une seule 213 {27, 50, 61}.
station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio- Arthonia melanophthalma Dufour — Syn. Artho-
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 59a — Corti- nia coniangioides Bagl. — Lichénisé, non lichénicole —
cole, sur rhytidome lisse de jeunes branches de Malus — Bouches-du-Rhône et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
Clauzade et Roux 1985 : 167 {e} ; Ozenda et Clauzade national. En danger d’extinction [en] — 13a, 2ar — Cor-
1970 : 219-220 {f, (59)} ; Redinger 1937 : 16, 55-56 {e, ticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Ceratonia, Olea, Phil-
59} ; Bouly de Lesdain 1910 : 229 {59} — Rem. Sundin lyrea, Robinia, etc.), subneutrophile, (assez) aérohygrophile,
(1999 : 65) après examen de trois isotypes considère cette non héliophile. Étage thermoméditerranéen, non loin du
espèce comme un synonyme de Naetrocymbe punctiformis littoral. Ombroclimat sec. Dirinetum ceratoniae — Clau-
(sub Arthopyrenia p.). Toutefois il est difficile d’admettre zade et Roux 1985 : 164 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
que Bouly de Lesdain (1910) ait pu confondre un Nae- 218 {f, (Midi)} ; Berner 1947 : 120 {13} ; Coste 2016 :
trocymbe punctiformis avec un Arthonia, et encore plus dif- 18 {2a} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {20} ; Nylander
ficile d’admettre que Redinger (1937), qui donne une 1878 : 453 {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 193
description détaillée du type (vraisemblablement holotype) {(20)} ; Sipman 2000 : 47 (sub A. arthonioides) {2a} ; Wer-
illustrée par un dessin de spores de triseptées à submurales, ner 1973 : 323 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 264
ait pu commettre la même erreur. Nous maintenons donc {2a} — Rem. Signalé certainement par erreur en Meurthe-
au moins provisoirement cette espèce et suivons l’interpré- et-Moselle par Werner (1933-1934 : 54), mention reprise
tation de Redinger (1937) qui la considérait comme très par Redinger (1937-1938 : 36).
proche d’Arthonia punctiformis. Arthonia meridionalis Zahlbr. — Lichénisé, non liché-
Arthonia mediella Nyl. — Syn. Arthonia globulosiformis nicole — Corse-du-Sud, sur le littoral et dans les îlots des
(Hepp) Arnold, Arthonia sordaria Körb. — Lichénisé, non environs de Bonifacio. Très rare : trois stations connues
lichénicole — Nord, Ardennes, Seine-et-Marne, Cher, Jura, en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Haute-Savoie (mont Salève). Rare. Patrimonial d’intérêt critique d’extinction [cr] — 2a! — Saxicole, sur parois de
national. En danger d’extinction [en] — 08!, 18a, 39!, 59r, roches le plus souvent poreuses, calcicole, aérohygrophile,
74a, 77! — Corticole ou muscicole (sur mousses corticoles), généralement stégophile, peu ou pas héliophile. Étage adlit-
principalement sur conifères (Abies, Picea), quelquefois toral. Ombroclimat sec. Opegraphetum durieui — Clau-
sur feuillus (Fagus, Quercus, etc.), plus rarement lignicole, zade et Roux 1985 : 164 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
87

217 {rf } ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {2a} ; Coste 2016 : 04, Quinson, et 83, Montmeyan : à la limite des deux com-
18 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Boni- munes, basses gorges du Verdon, alt. 365 m, sur Caloplaca,
facio : sur le littoral vers les ruines de Piantarella, alt. 2 m, 2014/06/04, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2011
sur paroi de calcaire gréseux, 2014/10/03, leg., herb. et det. (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
D. et O. Gonnet) ; Guilloux et al. 2000 : 35 {2a} ; Roux 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 52,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 193 {2a} ; Sipman 2000 : 47 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 69 {06} ; Roux
{2a} — Rem. Signalé à tort à Ajaccio par Bricaud et Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
(1990 : 119, 128) par suite d’une confusion de localités : le Corse) : 312 {(20)} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} — Rem.
lieu correct est Bonifacio, chemin du Pertusato. Voir Arthonia parietinaria.
Arthonia microsticta Vain. — Non lichénisé, lichéni- Arthonia neglectula Nyl. [non auct.] — Syn. (?) Conida inundata
cole — Isère et Midi méditerranéen. Très rare. Patrimo- (Vain.) Sacc., Conida neglectula (Nyl.) Sacc. et D. Sacc. — Non liché-
nisé, lichénicole — Signalé à tort en France — Finlande et Écosse — Sur
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction thalle de Lepraria spp. saxicoles-calcifuges — Clauzade et al. 1989 : 28
[cr] — 06!, 30!, 38!, 84! — D’abord parasite sur des lichens {m} ; Triebel 1989 : 224 {m} — Rem. L’Arthonia neglectula signalé par
foliicoles puis libre — Clauzade et al. 1989 : 26 {m} ; San- Roux (1978 : 109), sur Hymenelia coerulea, appartient très vraisembla-
tesson 1952 : 75 {m} ; Bricaud 2004 : 159, 175 {30} ; Bri- blement à un autre taxon.
caud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Roux Arthonia nephromiaria Nyl. — Non lichénisé, liché-
1992 (non publié, 38, Rovon : rive gauche de la Drevenne, nicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce : gorges de
au fond d’une gorge ombragée, alt. 350 m, sur feuilles de Kakouetta, sur Sticta, dans une buxaie humide, à l’entrée
Buxus sempervirens, 2017/10/04, leg. O. Bricaud, det. O. des gorges, leg. et herb. É. Sérusiaux, 1985, det. P. Die-
Bricaud et C. Roux, herb. C. Roux) ; Roux et al. 2012 derich). Extrêmement rare : une seule station connue en
(Roya-Bévéra) : 69 {06} — Rem. Très proche de Bryostigma France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
muscigenum. tique d’extinction [cr] — 64! — Sur Nephroma spp. et
Arthonia minutissima (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Sticta spp. (N. nephromiaria s. l. également sur Leprocaulon
Finistère — 29a — Corticole, sur vieux chênes — Crouan et Crouan
subalbicans et Dactylina ramulosa).
1867 : 87 {29} ; Picquenard 1904 : 125 {29} — Rem. Espèce douteuse,
non considérée dans les flores et catalogues modernes. Arthonia orbillifera (Almq.) Willey — Syn. Arthothe-
Arthonia molendoi (Heufl. ex Frauenf.) R. Sant. — lium orbilliferum (Almq.) Hasse — Non lichénisé, non
Syn. Tichothecium molendoi Heufl. ex Frauenf. — Non lichénicole — Ille-et-Vilaine (forêt de Fougères, leg. Hy,
lichénisé, lichénicole — Nord, Pas-de-Calais, Lorraine, herb. ups). Extrêmement rare : une seule station connue
Bretagne, Deux-Sèvres, Lozère, Alpes, Midi méditerranéen, en France. Patrimonial d’intérêt national. Données insuf-
Pyrénées-Orientales et Corse. Probablement assez répandu, fisantes sur les menaces [dd] — 35c — Corticole, sur rhy-
mais passe facilement inaperçu. Non menacé [lc] — 04!, tidome lisse de feuillus (Ilex, Frangula, Sorbus, Corylus),
06!, 2a!, 2br, 22!, 29!, 48!, 55!, 57!, 59a, 62!, 66!, 73!, 79!, aérohygrophile, non héliophile, non nitrophile. Étage col-
83! — Sur thalle et apothécies de Caloplaca à thalle lobé linéen — Sundin 1999 : 45-46 {m, 35}.
à anthraquinones, exceptionnellement sur apothécies de Arthonia parietinaria Hafellner et A. Fleischhacker —
C. alociza — Clauzade et al. 1989 : 27 {m} ; Santesson Non lichénisé, lichénicole — Connu dans le Grand-Est, le
1986 : Fung. lich. exsicc. n° 54 {e} ; Bouly de Lesdain Nord, la Bretagne, le Centre, la Côte-d’Or, les Deux-Sèvres,
1910 : 272 {59} ; Diederich 1981 (non publié, 57, Contz- la Haute-Savoie et le Massif central, mais probablement
les-Bains : carrières, 1981/11/02, leg., det. et herb. P. Die- plus répandu en France non méditerranéenne. Peu com-
derich) ; Diederich 2000 (non publié, 22, Trébeurden : mun. Non menacé [lc] — 21!, 22!, 28!, 29!, 36!, 37!, 46!,
rochers au nord de Goaz Trez, leg., det. et herb. P. Diede- 55!, 56!, 59!, 63!, 67!, 72!, 74r, 79!, 84! — Sur Xanthoria
rich) ; Diederich 2000 (non publié, 22, Trédrez-Locqué- parietina — Fleischhacker et al. 2016 : 1341-1353 {e,
meau : pointe de Séhar, leg., det. et herb. P. Diederich) ; 74} ; Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Diederich 2013
Gardiennet 2014 (non publié, 48, Grèzes : Truc-de- (non publié, 55, Marville : cimetière de Saint-Hilaire, sur
Grèzes, leg. et det. A. Gardiennet, herb. Y. Mourgues) ; Xanthoria parietina (sur branches de Salix), 2013/12/31,
Gardiennet 2014 (non publié, 73, Saint-Sorlin-d’Arves : leg., det. et herb. P. Diederich) ; Gardiennet 2011 (non
refuge de la Balme, alt. 2470 m, 2014/08/05, leg., det. et publié, 21, Saint-Seine-sur-Vingeanne : rive de la Vin-
herb. A. Gardiennet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 geanne, sur Xanthoria parietina, 2011/12/26, leg., herb. et
{2a} ; Hafellner 1994 : 221 {2b} ; Monnat 2017 (non det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2012 (non publié, 37,
publié, 29, Ouessant : Ar C’Hastellik, alt. 4 m, sur Calo- Truyes : vallée du Feuillet, alt. 67 m, sur Xanthoria parie-
placa thallincola croissant sur granite à biotite, 2017/10/20, tina croissant sur un feuillu, 2012/03/11, leg. M.-C. Der-
leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Roux 2014 (non publié, rien, herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2013
88

(non publié, 79, Villiers-en-Bois : Virollet, sur Xanthoria Mentions anciennes seulement. Les spécimens mentionnés
parietina, 2013/10/28, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; sur Peltigera appartiennent peut-être à un autre taxon.
Monnat 2016 (non publié, 29, Trégunc : Kericuff, bord Arthonia phaeobaea (Norman) Norman — Syn. Allarthonia
phaeobaea (Norman) Zahlbr., Arthonia paralia Nyl. — Lichénisé, non
de route, à 175 m du front de mer, alt. 9 m, sur Xanthoria
lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment dans les
parietina (sur rameaux de Fraxinus), 2016/09/30, leg., herb. îles Britanniques et aux Pays-Bas — Saxicole, sur roches silicatées très
et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2016 (non publié, 56, cohérentes, calcifuge, aérohygrophile, halophile ; étage supralittoral —
Séné : marais de Falguérec, en bordure d’anciens marais Clauzade et Roux 1985 : 166 {e} ; Coppins et Aptroot in Smith et
al. 2009 : 167 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 225 {rf }.
salants, alt. 4 m, sur Xanthoria parietina (sur rameaux de
Sambucus), 2016/08/26, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Arthonia phaeophysciae Grube et Matzer — Non liché-
Monnat 2020 (non publié, 72, Théligny : aire de repos, nisé, lichénicole — Hauts-de-France, Grand-Est, Puy-de-
alt. 183 m, sur thalle de Xanthoria parietina sur Alnus, Dôme. Semble peu rare dans le nord de la France. Données
insuffisantes sur les menaces [dd] — 51r, 54!, 55r, 59a,
2020/02/28, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Roux 2020
62c, 63!, 80! — Sur thalle de Phaeophyscia spp. — Grube
(non publié, 84, Mirabeau, Chante-Loube, alt. 324 m, sur
et Matzer 1997 : 10-11 {m} ; Kocourková 2000 : 67
thalle et apothécies de Xanthoria parietinaria sur petites
{m} ; Vouaux 1914 : 159 (sur « Physcia obscura ») {m, 54,
branches de Cornus mas, 2020/03/30, leg., herb. et det.
59} ; Diederich 2001 (non publié, 80, Amiens, leg., herb.
C. C. Roux) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21} ;
et det. P. Diederich) ; Diederich et al. 2006 : 57 {54} ;
Wirth 2019 : 83 {67} — Rem. Longtemps confondu avec
Pinault 2019 (non publié, 63, Pérignat-sur-Allier : les
A. molendoi dont il se distingue par sa spécificité parasitaire
Varennes, alt. 323 m, sur Phaeophyscia orbicularis » sur vieux
(sur Xanthoria parietina), quelques caractères morpho-ana-
Populus, 2020/01/26, leg., herb. et det. P. Pinault, conf.
tomiques peu marqués et son adn (Fleischhacker et al.
C. Roux) ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} —
2016). Espèce ayant connu une expansion exceptionnelle
Rem. Voir sous A. epiphyscia.
dans le Luxembourg (et vraisemblablement dans le N de la
Arthonia phlyctiformis Nyl. — Syn. Arthothelium phlyc-
France) depuis les années 2000 (P. Diederich in courriel
tiforme (Nyl.) Arnold, Arthothelium taediosoides Giralt et
à C. Roux, 2016/10).
Grube — Lichénisé, non lichénicole — Hérault (Agde et
Arthonia patellulata Nyl. — Syn. Allarthonia patellulata (Nyl.)
Zahlbr., Arthonia betuleti Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé environs) et Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’in-
à tort en France — Corticole, sur rhytidome lisse, surtout de Populus térêt international. En danger d’extinction [en] — 34c,
tremula — Coppins 1989 : 207 {e} — Rem. Les mentions de cette espèce 66r — Corticole, sur Quercus ilex, Olea europaea, acido-
essentiellement boréale par Du Colombier (1901 : 94) dans le Loiret, phile, non nitrophile. Étages thermoméditerranéen supé-
et par Parrique (Gasilien) 1894 : 163) dans le Pas-de-Calais, non rete-
rieur et mésoméditerranéen inférieur. Ombroclimat sec —
nues par Ozenda et Clauzade 1970, sont vraisemblablement erronées.
Boistel 1903 : 255 {f, 34} ; Crozals 1908 : 544 {34} ;
Arthonia peltigerea Th. Fr. — Syn. Scutula peltigerea
Sundin 1999 : 47-48 {m, 34} ; Gerstmans et Ertz 2016 :
(Th. Fr.) Rehm — Non lichénisé, lichénicole — Allier
10-12 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
(Arfeuilles, alt. 700 m, leg. Brun ; Vouaux 1913) et Savoie
92 {(34)}.
(Saint-Sorlin-d’Arves, col des Lacs, alt. 2530 m, sur Peltigera
Arthonia pinastri Anzi — Syn. Arthonia dalmatica Zah-
leucophlebia croissant sur sol non calcaire, 2014/08/12, leg.,
lbr., Arthonia neglecta Bagl. — Non lichénisé, non liché-
herb. et det. A. Gardiennet, non publié). Deux stations
nicole — Alpes-Maritimes (sur le littoral ou non loin de
connues en France, mais espèce peut-être méconnue. Patri-
celui-ci). Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
monial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les
danger critique d’extinction [cr] — 06c — Corticole, sur
menaces [dd] — 03a, 73! — Sur Peltigera spp. — Vouaux
rhytidome lisse de Pinus halepensis, P. pinaster, Olea, Ficus et
1913 : 425-426 {03} ; Gardiennet 2019 (non publié, 73, d’arbustes (notamment Myrtus communis), acidophile, xéro-
Saint-Sorlin-d’Arves : col des Lacs, alt. 2530 m, sur Peltigera phile, héliophile. Étage thermoméditerranéen — Clau-
leucophlebia croissant sur sol non calcaire, 2014/08/12, leg., zade et Roux 1985 : 167 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
herb. et det. A. Gardiennet). 222 {f, (06)} ; Redinger 1937 : 16, 62 {e, 06} ; Sundin
Arthonia pelvetii (Hepp) H. Olivier — Syn. Celidium 1999 : 48-49 {m, 06} — Rem. Peut-être non lichénisé.
pelvetii Hepp ; incl. Arthonia stictaria Nyl. — Non liché- Arthonia protoparmeliae Etayo — Non lichénisé, lichénicole — À
nisé, lichénicole — Manche, Calvados et Finistère. Semble rechercher en France — Connu en Espagne (Aragon) et dans les îles
très rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 14c, Britanniques (Écosse) — Sur thalle de Protoparmelia badia.
Arthonia protoparmeliopseos Etayo et Diederich — Syn. Arthonia
29c, 50a — Sur thalle de Pseudocyphellaria aurata — Clau- « protoparmeliopsidis » auct. — Non lichénisé, lichénicole — À recher-
zade et al. 1989 : 27 {m, f } ; Vouaux 1914 : 160 {m, f } ; cher en France — Connu en Espagne et au Luxembourg — Sur thalle
Wedin et Hafellner 1998 : 76-78 {14, 29, 50} — Rem. de Protoparmeliopsis muralis — Etayo et Diederich 2009 : 93-96 {e}.
89

Arthonia punctella Nyl. — Non lichénisé, lichéni- {(75sl)} ; Marc 1908 : 423, 424 {12} ; Nylander 1856 :
cole — Pas-de-Calais, Gard, Hérault. Assez rare. Poten- 552 {63} ; Nylander 1873 : 294, 318 {66} ; Nylander
tiellement menacé [nt] — 30a, 34a, 62! — Sur le thalle 1891 : 67, 89 {66} ; Nylander 1896 : 111 {75sl, 78sl} ;
de Diplotomma alboatrum (éco. saxicole) et de D. chlo- Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 97
rophaeum — Clauzade et al. 1989 : 28 {m} ; Cabanès {63} ; Poncet et Prévitali in Collectif SBCO 2017 : 20
1900 : 44 {30} ; Crozals 1908 : 555 {34} ; Roux et al. {63} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 99 {83} ; Rose [coll.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {(30, 34)} ; Sérusiaux Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 2014 (non publié, 26,
et al. 2006 : 68 {62} — Rem. L’A. cf. punctella mentionné Dieulefit : N de la ville, près de la source captée, au bord
par Roux 1978 : 98 dans les Alpes-Maritimes n’a pas été du Jabron, alt. 436 m, sur Fraxinus, 2014/06/30, leg. det.
considéré. Voir la remarque sous Polycoccum alboatrum. et herb. C. Roux) ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ;
Arthonia punctiformis Ach. — Syn. Arthonia armori- Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al.
cana f. saltelii B. de Lesd., Arthonia atomaria A. Massal., 2011 (Pyrénées-Orientales) : 40 {66} ; Roux et al. 2012
Arthonia celtidis A. Massal., Arthonia insinuata Stirt., Artho- (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47
nia melantera Ach., Arthonia populina A. Massal., Arthonia {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 318 {(20)} ; Séguy
punctiformis var. glaucescens Ach., Arthonia quadriseptata 1952 : 31 {31} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Sparrius et al.
(Ohlert) Lettau, Arthonia quercus Hepp, Arthonia stenospora 2002 : 66 {62} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van
Müll. Arg., Opegrapha microscopica Sm. — Non lichénisé, den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et
non lichénicole — Présent dans une grande partie de la De Wit 2016 : 25 {51} ; Vivant 1988 : 12 {64} ; Werner
France, y compris en Corse. Assez peu commun. Poten- 1973 : 323 {20} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67}.
tiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 06!, 07!, 11!, 12a, 13a, Arthonia radiata (Pers.) Ach. — Syn. Arthonia astroi-
15r, 16r, 17!, 2ar, 2ba, 24!, 25a, 26!, 29!, 30a, 31c, 32!, 34a, dea Ach., Arthonia astroidea var. parallela Harm., Arthonia
35!, 38!, 45a, 47a, 48!, 51r, 55!, 56!, 57a, 59a, 60a, 62r, 63!, astroidea var. subparallela Müll. Arg., Arthonia opegraphina
64r, 65!, 66!, 67!, 68r, 73a, 74a, 75sla, 77!, 78sla, 80!, 81r, Leight., (?) Arthonia parastroidea Lamy, Arthonia radiata
83!, 84!, 85! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus var. astroidea (Ach.) Ach., Arthonia radiata var. swartziana
(Corylus, Sorbus, Betula, Quercus, etc.), très rarement de (Ach.) Almq., Arthonia sorbina Körb., Arthonia vulgaris
conifères (Abies, Cedrus, etc.), principalement sur les petites Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France
branches et jeunes troncs, acidophile ou subneutrophile, (Corse comprise), sauf sur le littoral méditerranéen. Com-
mésophile ou xérophile, astégophile, photophile mais peu mun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!,
ou pas héliophile, non nitrophile. De l’étage mésomédi- 09r, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2aa, 2ba,
terranéen à l’étage montagnard. Naetrocymbetum puncti- 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!,
formis — Clauzade et Roux 1985 : 167 {e} ; Ozenda et 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!,
Clauzade 1970 : 220 {f } ; Sundin 1999 : 50-53 {m, 31} ; 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54c, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!,
Agnello 2016 : 21 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!,
Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bégay 1997 : 15 {16} ; Berner 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87r,
1947 : 120 {13} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 88!, 89!, 90! — Corticole, sur rhytidome lisse ou peu fissuré
621 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 228 {59} ; Bouly de feuillus (Fraxinus, Carpinus, Fagus, Cerasus, Corylus,
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 136 {59} ; Bouly de Les- Ilex, Sorbus, Salix, Laburnum, etc.) et d’Abies, aérohygro-
dain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Brackel et al. 2018 : 193 phile, astégophile, de sciaphile à photophile, mais non ou
{68} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : peu héliophile, non ou modérément nitrophile. De l’étage
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bricaud 2008 : mésoméditerranéen à l’étage montagnard, rarement au
150 {29} ; Cabanès 1900 : 43-44 {30} ; Choisy 1950 : 9, subalpin. Ombroclimats subhumide et humide. En région
10, 1952 : 179 {25, 38, 73, 74} ; Coppins 1971 : 155 {29, méditerranéenne, surtout localisé dans la ripisylve. Artho-
35, 56} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; nietalia radiatae — Clauzade et Roux 1985 : 167 {e} ;
Cozette 1906 : 248 {60} ; Crozals 1908 : 545 {34} ; Cro- Ozenda et Clauzade 1970 : 220-221 {f } ; Sundin 1999 :
zals 1909 : 284 {34} ; Crozals 1914 : 257 {34} ; Crozals 53-54 {m, 54} ; Abbayes 1924 : 52 {44} ; Abbayes 1934 :
1923 : 107 {2b} ; Crozals 1923 : 70 {83} ; Diederich et 101 {Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 1983 : 8 {21} ;
al. 2006 : 57 {55} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Dughi AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 :
et Ducos 1938 : 204 {13} ; Fagot 1906 : 223 {31} ; Hue 20, 29 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Asta 1973 : 34
1896 : 153 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Bauvet 2005 : 170-171
258 {47} ; Kieffer 1895 : 90 {57} ; Lamy 1880 : 489 {63} ; {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bau-
Lamy 1883 : 432 {65} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 vet 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 200, 202 {07} ;
90

Bégay 1997 : 15 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Bekking, 1900-1903 : 209, 216-217 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44,
van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Beleze 1904 : 79 {78sl} ; 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 33
Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Biache et Darnis {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Parrique
2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 : 81 {77} ; Boissière 1994 : (Gasilien) 1898 : 97 {15, 43, 63} ; Payot et Harmand
5, 12 {15, 63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 180, 1901 : 90 {74} ; Prin 1983 : 9 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ;
181 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 621 {78sl} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Richard 1877 : 44 {79} ; Ron-
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 686 {70} ; Bouly de don 1958 : 143 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 99
Lesdain 1910 : 227 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 1967 :
1) : 136 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {13, 83} ; Roux 2011 (non
Boumier et al. 2011 : 24, 27 {44, 85} ; Brackel et al. publié, 26, Comps) ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-
2018 : 193 {68, 70, 88} ; Bricaud 2004 : 28, 35, 53, 83 {30, d’Alcas) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux 2017
83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et
2007 : 58 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Bricaud et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
Roux 1994 : 122 {84} ; Brisson 1875 : 164 {51} ; Brisson Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76
1880 : 207 {02} ; Cabanès 1900 : 43 {30} ; Carlier 2008 : {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92
xii {78sl} ; Carpentier 1914 : 43, 45 {44} ; Choisy 1950 : 9 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30,
{01, 25, 39, 70, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1953 : 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et
89 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Coppins al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
1971 : 155 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste nées-Orientales) : 19, 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
1994 : 202 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2009 : (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
37 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
(Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Coste et Dufrêne 2009 : 70, 72 {50} ; Coste et Roux Corse) : 193 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux
1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Signoret et Diederich
248 {60} ; Crozals 1908 : 543 {34} ; Crozals 1909 : 283, 2003 : 213 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Sundin
284 {34} ; Crozals 1914 : 256 {34} ; Crozals 1923 : 107 et Tehler 1998 : 400-401 {m, 61} ; Vallade et Gardien-
{2b} ; Crozals 1923 : 70 {83} ; Crozals 1924 : 111 {83} ; net 2016 : 14 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 25
Derrien et al. 2018 : 264 {37} ; Derrien et Demeulant {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den
2015 (non publié, 49, Vernoil-le-Fourrier : rue de l’Église, Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit
alt. 47 m, sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et 2016 : 25 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ;
det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. Van Haluwyn 1983 : 113, 122, 129, 134 {50, 61, 72} ;
2006 : 57 {55} ; Dominique 1884 : 338 {44} ; Du Colom- Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 10,
bier 1901 : 94 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; 21) ; Vivant 1988 : 12 {64} ; Weddell 1873 : 370 {86} ;
Fagot 1906 : 222 {31} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Gali- Werner 1962 : 67 {88} ; Werner 1973 : 323 {20} ; Wirth
nou 1955 : 21 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; 2019 : 83 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 5 {2b} — Rem. La
Gavériaux et Roux 2015 : 64 {43, 63} ; Genty 1934 : var. swartziana est sans valeur taxonomique. A. parastroidea,
110 {21} ; Graves 1857 : 186 {60} ; Gueidan et Roux d’après sa description (Lamy 1878 : 488), est probablement
2002 : 34 {74} ; Harmand 1899 : 64-67 {54, 57, 68, 88} ; un A. radiata altéré, à thalle rougeâtre pâle.
Arthonia rangiformicola Brackel et Etayo — Non lichénisé, liché-
Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1896 : 153 {73} ;
nicole — À rechercher en France — Connu en Espagne et en Italie —
Hue 1896 : 258 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] Parasite des podétions de Cladonia rangiformis qu’il décolore — Brackel
1925 : 257 {47} ; Kieffer 1895 : 90 {57} ; Lamy 1880 : 2015 : 224-226, 228 {e}.
488-489 {63, 87} ; Lamy 1883 : 432 {65} ; Lefèvre 1866 : Arthonia reniformis (Pers.) Röhl. — Syn. Arthonia obs-
261 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 132 {61} ; Lutz cura Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine, Aisne,
et Maire 1901 : clxxviii {2a} ; Maheu et Gillet 1914 : Finistère et Isère. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
97 {2a, 2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 54-55 {54, danger d’extinction [en] — 02a, 29!, 38!, 54a, 57a, 88a —
68} ; Marc 1908 : 423 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 44 Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus, plus particulière-
{39} ; Monnat et al. 2017 : 43, 50 {35, 56} ; Monnat et al. ment sur tronc de Carpinus, plus rarement de Fagus, Cory-
2018 : 178, 188 {50} ; Nylander 1856 : 552 {63} ; Nylan- lus, etc., aérohygrophile, sciaphile, non nitrophile. Étages
der 1873 : 294, 318 {66} ; Nylander 1891 : 67, 84-85, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
89 {66} ; Nylander 1896 : 111 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier humide — Clauzade et Roux 1985 : 167 {e} ; Ozenda et
91

Clauzade 1970 : 221 {f, (Est)} ; Brisson 1881 : 194 {02} ; néen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide
Harmand 1899 : 66-67 {54, 57, 88} ; Ragot 2014 (non et humide — Clauzade et Roux 1985 : 173 {e} ; Ozenda
publié, 29, Ergué-Gabéric : Griffonès, vallée du Stangala, et Clauzade 1970 : 228 {rf } ; Sundin et Tehler 1998 :
sur Fraxinus, 2014/01/29, leg., det. et herb. R. Ragot, 395-396 {m} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ;
conf. C. Van Haluwyn et C. Roux) ; Ravaud 1860 : 767 Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud 2004 : 36 {06} ; Bri-
{38}. caud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72,
Arthonia rimularum (Weddell) Monnat et C. Roux 77 {50} ; Crozals 1908 : 544 {34} ; Crozals 1909 : 284
comb. nov. — Syn. Lecania rimularum (Wedd.) Vain., {34} ; Ferrez 2019 (non publié, 39, Parcey : rrn de l’île
Lecanora rimularum Weddell — Non lichénisé, lichéni- du Girard, alt. 200 m, sur Fraxinus, 2019/06/05, leg., det.
cole — Littoral du Pas-de-Calais, de la Manche, du Finis- et herb. Y. Ferrez) ; Olivier 1900-1903 : 215 {35, 61} ;
tère et de Vendée (île d’Yeu). Semble très rare. Patrimo- Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92-93 {(34)} ;
nial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Van den Broeck
menaces [dd] — 29!, 50!, 62!, 85a — Parasite des apothé- et al. 2009 : 14 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67
cies de Myriolecis actophila et de M. massei, au sens large {02} ; Vivant 1978 : 13 {64} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67}.
également des apothécies de Lecanora helicopis — Monnat Arthonia sampaianae (Diederich et Etayo) Ertz et
2018 (non publié, 29, Beuzec-Cap-Sizun : Porz Lesven, Diederich — Syn. Plectocarpon sampaianae Diederich et
étage supralittoral supérieur, alt. 2,6 m, sur roche silica- Etayo — Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlan-
tée acide, 2018/11/22, leg. et det. J.-Y. Monnat, herb. tiques (Lecumberry : bois d’Astaquieta, route vers Occabe
J.-Y. Monnat et C. Roux) ; Pinault 2019 (non publié, et Esterençuby, alt. 1200 m, Etayo et Diederich 1998).
50, Digulleville : pointe de Jardeheu, à l’O du sémaphore, Extrêmement rare : une seule station connue en France.
alt. 2 m, sur Lecanora helicopis sur un filon de quartzite, Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
2019/08/18, leg. et herb. P. Pinault, det. C. Roux) — tinction [cr] — 64! — Sur thalle de Nevesia sampaiana —
Rem. Mayrhofer M. (1988 : 118) a montré que Lecania Diederich et Etayo 1994 : 595-596 {e} ; Etayo et Die-
rimularum est en réalité un Arthonia [gr. varians] parasitant derich 1998 : 111 {f, 64}.
les apothécies de Myriolecis actophila, une espèce calcifuge Arthonia souliei B. de Lesd. — Lichénisé, non liché-
supralittorale. Nous rapportons à A. rimularum un spéci- nicole — Tarn (Lacabarède : sur un Ilex aquifolium, alt.
men découvert par J.-Y. Monnat (2018, non publié) sur 350 m, Redinger 1937). Extrêmement rare : une seule
Myriolecis massei (une espèce très proche de M. actophila station connue. Patrimonial d’intérêt international. En
et longtemps confondue avec ce dernier (Bertrand et al. danger critique d’extinction [cr] — 81a — Corticole, sur
2018)) et incluons au moins provisoirement dans A. rimu- rhytidome lisse d’Ilex, à 350 m d’altitude — Clauzade et
larum un Arthonia parasite de Lecanora helicopis, décou- Roux 1985 : 163 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 223-
vert par Boulanger et al. (2010) sur le littoral calcaire du 224 {f, (81)} ; Redinger 1937 : 102, 114 {e, 81}.
Pas-de-Calais et observé en 2019 par P. Pinault dans la Arthonia spadicea Leight. — Syn. Arthonia lurida
Manche. A. rimularum, qui forme des apothécies distinctes Ach. nom. rej., Arthonia lurida var. spadicea (Leight.)
comme A. varians s. s. (non littoral, parasite de Lecanora Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une
gr. rupicola), s’en distingue, outre son écologie et ses hôtes, grande partie de la France, surtout dans la moitié nord ;
par ses spores majoritairement à deux cloisons, de 11-15 × non signalé en Corse. Peu rare. Potentiellement menacé
4,5-6 µm. [nt] — 02!, 06!, 07!, 08!, 14!, 21!, 22r, 24!, 25r, 27!, 29!,
Arthonia ruana A. Massal. — Syn. Arthonia anastomo- 30!, 31!, 32!, 33!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 42!, 44!, 47!, 50!,
sans Ach., Arthothelium anastomosans (Ach.) Arnold, Artho- 51r, 53a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 65!, 66r, 67!,
thelium dispersum auct., Arthothelium rosaceum (Anzi) Zah- 68r, 70!, 72!, 75sla, 77!, 78sla, 80!, 81r, 83!, 87!, 88!, 89! —
lbr., Arthothelium ruanideum (Nyl.) Arnold, Arthothelium Corticole, sur tronc de conifères et de feuillus (surtout
ruanum (A. Massal.) Körb. — Lichénisé, non lichénicole — de Quercus caducifoliés, Acer, Fraxinus), plus rarement
Alsace, Hauts-de-France, Normandie, Ille-et-Vilaine, Aube, lignicole, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile,
Jura, Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages supraméditer-
d’extinction [en] — 02r, 06!, 10!, 34a, 35a, 39!, 50r, 61a, ranéen, collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats
62r, 64r, 67! — Corticole, sur rhytidome plus ou moins subhumide et humide. Graphidion scriptae — Clauzade
lisse du tronc de feuillus (surtout Acer, Alnus, Carpinus, et Roux 1985 : 161 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Corylus, Fagus, Fraxinus, Ilex, Quercus, Sorbus), moyenne- 223 {f, (Île-de-France, Ouest)} ; AFL (collectif ) 1984 : 8
ment acidophile, aérohygrophile, astégophile, sciaphile, {87} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Agnello
non nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, colli- 2014 : 17 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Bauvet
92

2005 : 170-171 {07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 1989 : 208-209 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 224 {f,
34 {57, 88} ; Boissière 1979 : 118 {77} ; Boulanger et al. (Bretagne)} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Coppins 1971 :
2010 (« 2009 ») : 168, 176 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 155 {22, 29} ; Diederich 1983 (non publié, 26, Die : leg.,
(Versailles) : 621 {78sl} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68} ; det. et herb. P. Diederich) ; Fagot 1906 : 223 {31} ; Mon-
Bricaud 1996 : tab. 1 {06} ; Bricaud 2004 : 28, 116 {06, nat 2018 (non publié, 56, Brandérion : Boul Sapin, alt.
30} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. 28 m, sur Quercus robur 2018/10/28, leg., det. et herb. J.-Y.
ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Coppins 1971 : 155 Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 43 {(35)} ; Olivier 1900-
{22, 29, 35, 56} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 1997 : 132 1903 : 217-218 {29, 35, 61} ; Rose et al. 1979 : 93, 94 {61}.
{81} ; Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : Arthonia stereocaulina (Ohlert) R. Sant. — Syn. Artho-
16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette 1906 : nia nephromaria var. stereocaulina Ohlert — Non lichénisé,
248 {60} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab. lichénicole — Corse (Haute-Corse : monte d’Oro, som-
2 {61} ; Derrien et al. 2018 : 264 {37} ; Diederich et al. met au N du col de Vizzavona, alt. c. 1450 m, Hafellner
2006 : 57 {08} ; Florence et coll. 2019 : 250 {65} ; Gali- 1994). Extrêmement rare : une seule station connue en
nou 1955 : 21 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
Lottin et Vaudoré 2014 : 118, 136 {61} ; Monnat et tique d’extinction [cr] — 2br — Sur Stereocaulon spp. —
al. 2017 : 43, 50 {35} ; Nylander 1896 : 112 {75sl, 77, Vouaux 1914 : 162-163 {m} ; Hafellner 1994 : 201 {2b} ;
78sl} ; Olivier 1884 : 41 {14, 50} ; Olivier 1900-1903 : Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {(20)}.
210-211 {14, 50, 72} ; Poumarat 2018 (non publié, 65, Arthonia stictoides (Desm.) Nyl. — Syn. Opegrapha
Lourdes : forêt de Lourdes, alt. 411 m, sur tronc de Quercus stictoides Desm. — Vraisemblablement non lichénisé, non
robur, 2018/07/21, leg., herb. et conf. S. Poumarat, det. lichénicole — Calvados, Saône-et-Loire, Bouches-du-
C. Roux) ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose Rhône. Très rare. Menaces non évaluées [ne] — 13c, 14c,
et al. 1979 : 94 {50, 61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 71a — Sur rameaux de Lonicera — Nylander 1853 : 319
219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux {m, 13, 14} ; Sundin 1999 : 57-58 {m, 13, 14, 71} ; Choisy
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Sparrius et al. 2002 : 1950 : 10 {71} — Rem. Pas de mention récente.
66 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 14 {(21)} ; van Arthonia subastroidea Anzi — Douteusement lichénisé, non liché-
den Boom et Brand 1991 : 25 {25} ; Van den Broeck et nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Italie et Alle-
magne — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Fagus) et de conifères
al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 (Pinus cembra), acidophile, photophile et surtout héliophile, mésophile
{51} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 128, 134 {50, 61, 72} ; et surtout xérophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
Van Haluwyn 1990 : 9 {62} ; Van Haluwyn et Lerond Ombroclimats humide et perhumide — Sundin 1999 : 58-59 {m}.
1986 (non publié, dépts 02, 21, 35, 41, 55) ; Vaudoré Arthonia subfuscicola (Linds.) Triebel — Syn. Artho-
2016 (non publié, 58, Dommartin : forêt, sur rhytidome nia glaucomaria var. pallidae Rehm ex Almq., Celidium
de feuillu, 2016/08/27, leg., det. et herb. D. Vaudoré) ; varians var. pallidae Rehm nom. nud., Microthelia subfus-
Wirth 2019 : 84 {67}. cicola Linds. — Non lichénisé, lichénicole — Morbihan
Arthonia squamarinae Etayo — Non lichénisé, liché- (Vannes : parc du Golfe, alt. 4 m, sur Lecanora carpinea
nicole — Aveyron (Veyreau : cirque de Madasse, sur S. len- croissant sur une branchette de Platanus, 2017/08/10, leg.,
tigera, Coste 2012). Extrêmement rare : une seule station herb. et det. J.-Y. Monnat) et Hautes-Pyrénées (Gavar-
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En nie : cirque de Gavarnie, sur Lecanora chlarotera sur Pinus
danger critique d’extinction [cr] — 12r — Sur thalle de sylvestris, 1985/07/20, leg., det. et herb. P. Diederich).
Squamarina spp. — Etayo 2008 : 69-70 {e} ; Coste 2012 Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
(Madasse) : 19 {12}. monial d’intérêt international. Données insuffisantes sur
Arthonia stellaris Kremp. — Syn. Arthonia armoricana les menaces [dd] — 56!, 65! — Sur apothécies et thalle
Leight. [non Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Mas- de Lecanora albella, L. carpinea, L. chlarotera — Smith et
sif armoricain, Drôme (Diois) et Midi. Rare. Patrimonial al. 2009 : 170 {e} — Rem. Proche d’A. varians, dont il se
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 06!, 22r, distingue par sa spécificité parasitaire, son épithécium brun
26!, 29!, 31a, 35!, 56!, 61!, 83! — Corticole, sur rhytidome sombre et ses spores brun pâle, 3-septées.
lisse de conifères (Abies) et de feuillus (surtout Corylus Arthonia subpruinosa B. de Lesd. — Syn. Pyrenula
et Quercus, plus rarement Fraxinus, Ilex et Sorbus, etc.) cinerella (Nyl.) Branth et Rostr. — Lichénisé, non liché-
modérément acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, nicole — Hérault (Via : Roquehaute, près d’Agde, Bouly
photophile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen, de Lesdain 1909, Crozals 1914). Extrêmement rare. Une
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et seule station connue. Patrimonial d’intérêt international.
humide — Clauzade et Roux 1985 : 163 {e} ; Coppins En danger critique d’extinction [cr] — 34a — Saxicole,
93

sur rochers de lave basaltique ombragés, calcifuge, subneu- 71a, 72!, 73a, 74a, 76!, 77!, 78sla, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!,
trophile, mésophile ou aérohygrophile, sciaphile, non ou 90! — Saxicole, sur parois de roches plus ou moins cal-
peu nitrophile. Étages thermoméditerranéen supérieur et caires, laticalcicole, basophile, généralement non héliophile,
mésoméditerranéen inférieur. Ombroclimat sec — Bouly mésophile, d’astégophile à modérément stégophile, peu ou
de Lesdain 1909 : 173 {34} ; Crozals 1914 : 267 {34} ; pas nitrophile, envahissant parfois le thalle d’autres lichens.
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {(34)} — De l’étage thermoméditerranéen à l’étage supraméditerra-
Rem. Espèce non traitée dans les flores modernes. Selon néen ou collinéen. Ombroclimats sec et subhumide, plus
la description originale, diffère d’A. zwackhii (d’Europe rarement humide. Bagliettoion parmigerellae — Clauzade
centrale et septentrionale) par son habitat sur roche, ses et Roux 1985 : 542 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 8, 15 {74} ;
apothécies plus grandes et son thalle indistinct. Signalé Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 212
certainement par erreur dans le Bas-Rhin par Maheu et {07} ; Boissière 1979 : 82 {77} ; Boissière 1990 : 189
Werner (1933-1934 : 53). {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 172 {62} ; Bouly
Arthonia subspadicea Nyl. — Syn. Arthonia spadicea de Lesdain 1905 (Versailles) : 621 {78sl} ; Bricaud 2004
var. subspadicea (Nyl.) Redinger — Lichénisé, non liché- (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri-
nicole — Seine s. l. (Meudon, Nylander 1896). Extrême- caud 2007 : 72 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34,
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- 84} ; Cabanès 1900 : 43 {30} ; Choisy 1949 : 152 {01, 73,
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 74} ; Choisy 1950 : 9 {25, 71, 73} ; Clauzade 1970 : 31
[cr] — 75sla — Corticole, sur feuillus (Quercus, Corylus, {13} ; Clauzade et Roux 1975 : 173 et tab. 1, 3, 5, 7, 9,
Sorbus) ou conifères (Picea). Étages collinéen et montagnard 11, xiii, 15, 23, 26, xxxi {13, 84} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
inférieur. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux Coste 1994 : 209 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste
1985 : 161 {e} ; Nylander 1896 : 135 {75sl} — Rem. Très 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22
proche et peut-être conspécifique d’A. spadicea dont il ne
{12} ; Coste 2016 : 18 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non
diffère que par son hyménium incolore ou jaunâtre pâle,
publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 248 {60} ;
K –.
Crozals 1914 : 254 {34} ; Derrien 2014 (non publié, 36,
Arthonia subvelutinae (Vain.) R. Sant. — Non liché-
Lurais : rocher Saint-Berthomé, alt. 102 m, 2014/04/22,
nisé, lichénicole — Vaucluse (Méthamis : vallon de Pey-
leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 :
nier, sur feuilles et très jeunes rameaux chlorophylliens de
264 {37} ; Dominique 1884 : 337 {44} ; Fagot 1906 : 221
Buxus sempervirens, alt. 570 m, Bricaud 2004). Extrême-
{31} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Gonnet et al. 2013 : 40
ment rare : une seule station connue en France — 84! —
{2b} ; Graves 1857 : 187 {60} ; Gueidan et Roux 2003 :
Sur Sporopodium spp. foliicoles — Bricaud 2004 : 159,
25 {07} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Houmeau et
167 {84} — Rem. Espèce essentiellement tropicale.
Arthonia thelotrematis Coppins — Non lichénisé, Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 1896 : 152 {73} ; Jeanjean
lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce : [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 254 {47} ; Lamy 1883 :
gorges de Kakouetta, Etayo et Diederich 1998). Extrê- 431 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 126 {61} ; Martin
mement rare : une seule station connue en France. Patrimo- et al. 2018 : 42 {39} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Méric et al.
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 2019 : 33 {84} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 150
[cr] — 64r — Lichénicole, parasite du thalle de Thelotrema {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 67-68 {74} ; Olivier
lepadinum (corticole), sur lequel il forme des taches nécro- 1900-1903 : 197-198 (sub Opegrapha calcarea, loin du litto-
tiques rondes ou elliptiques — Coppins 1989 : 215 {e} ; ral) {50, 76, 79} ; Olivier 1903 : 178 {66} ; Ozenda 1950 :
Etayo et Diederich 1998 : 104 {64}. 33 {(06)} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 43 {79} ;
Arthonia trifurcata (Hepp) Cl. Roux — Syn. Opegra- Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1978 : 68, 76, 83 {84} ; Roux
pha calcarea auct. [non Turner ex Sm.], Opegrapha decan- 1982 : 218 {83} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (T.
dollei (Stizenb.) Arnold, Opegrapha koerberiana Müll. Arg., Belfort) : 74 {90} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222
Opegrapha saxatilis auct. [non DC.], Opegrapha saxicola {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al.
var. decandollei Stizenb., Opegrapha trifurcata Hepp — 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {11, 30, 34, 48} ; Roux
Lichénisé, non lichénicole — France calcaire (y compris et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et al.
en Corse), mais manque dans les régions trop froides ou 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
trop humides. Assez commun dans le Midi. Non menacé Var) : 35 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 193 {2a,
[lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09r, 11!, 12r, 13!, 14!, 17!, 2a!, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan
2b!, 21!, 24!, 25!, 27!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 36!, 37!, 39!, 2002 : 140 {83} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade
41!, 44a, 46!, 47!, 48!, 50!, 56!, 60a, 61!, 62!, 64!, 65!, 66a, et Gardiennet 2016 : 14 {21} ; Vivant 1964 : 70 {62} ;
94

Werner 1973 : 333 {20} — Rem. Voir les remarques sous Arthonia vinosa Leight. — Syn. Arthonia lurida auct.
Arthonia calcarea. [non Ach.] — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans
Arthonia varians (Davies) Nyl. — Syn. Arthonia glau- une grande partie de la France non méditerranéenne ; non
comaria Nyl. [1856, non Lecidea glaucomaria Nyl. 1853], signalé en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
Celidium varians (Davies) Arnold, Lecanora glaucoma 02a, 12!, 14!, 15r, 22r, 23r, 25r, 27a, 29!, 35!, 36!, 38!, 44!,
subsp. varians (Davies) Ach., Lecanora varians (Davies) 45a, 47a, 50!, 51a, 52!, 53a, 56!, 57!, 58!, 60a, 61!, 62!, 63!,
Röhl. — Non lichénisé, lichénicole — Çà et là dans une 64!, 66r, 68!, 70r, 71a, 72!, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 87r,
grande partie de la France, Corse comprise. Assez commun. 88! — Corticole, sur feuillus ou conifères, ou plus rarement
Non menacé [lc] — 03a, 04!, 05r, 06!, 07!, 12a, 14a, 15!, lignicole, principalement sur le tronc de vieux Picea, Abies
2b!, 21a, 22!, 27a, 29!, 30r, 34a, 35!, 44a, 48a, 49a, 50!, 54a, et Quercus caducifoliés, de moyennement à très acidophile
56!, 59a, 61a, 62!, 63!, 65!, 66!, 70a, 71!, 72a, 78sla, 79a, ou subneutrophile, (assez) aérohygrophile, assez stégophile,
83!, 85!, 87a — Au sens strict parasite de Lecanora rupicola sciaphile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
s. l., au sens large également de Myriolecis, plus particu- Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
lièrement M. actophila, M. helicopis, M. hagenii morpho. Roux 1985 : 161 {e} ; Clauzade et Roux 1987 : 183 {e} ;
umbrina (ce dernier selon Bouly de Lesdain 1912 : 15, Ozenda et Clauzade 1970 : 223 (n° 420) {f } ; Abbayes
1924 : 52 {44} ; Abbayes 1934 : 86 {44, (72)} ; Agnello
det. Vouaux) — Hertel 1969 : 209-220 {m, 15} ; Abbassi
2014 : 17 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Bégui-
Maaf et Roux 1987 : 19 {83} ; Bauvet 2018 : 107 {63} ;
not 2012 : 17 {52} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
Boulanger et al. 2010 : 98 {62} ; Boulanger et al. 2010
34 {57, 88} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 693
(« 2009 ») : 174 {62} ; Bouly de Lesdain 1910 : 272-273
{78sl} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68, 70, 88} ; Bricaud
{59} ; Bouly de Lesdain 1912 : 15 {78sl} ; Boumier et al.
2008 : 133 {29} ; Brisson 1875 : 163 {51} ; Brisson 1880 :
2011 : 14 {85} ; Clauzade et Rondon 1959 : 385 {05} ; 207 {02} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Crozals 1908 : 1950 : 10 {71} ; Coppins 1971 : 155 {22, 56} ; Coste 2001 :
555 {34} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; Dominique 1884 : 219, 221 {81} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Du
330, 338 {44} ; Gavériaux et Roux 2015 : 64 {63} ; Genty Colombier 1901 : 94 {45} ; Galinou 1955 : 21 {53} ;
1934 : 110 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 47 {2b} ; Hafellner Graves 1857 : 187 {60} ; Harmand 1899 : 65 {70, 88} ;
1994 : 220-221 {2b} ; Harmand 1898 : 115 {54} ; Lamy Houmeau 1998 : 616 {79} ; Houmeau et Roux 1988 :
1880 : 490 {63, 87} ; Lamy 1883 : 432 {65} ; Marc 1908 : 280 {12} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 256-
434 {12, 30} ; Monnat et al. 2017 : 38 {56} ; Monnat et 257 {47} ; Mies 2015 : 476 {23, 87} ; Olivier 1884 : 251
al. 2018 : 178, 188, 210 {50} ; Nylander 1873 : 294 {66} ; {14, 61} ; Olivier 1900-1903 : 210-211 {14, 27, 50, 61,
Nylander 1891 : 67 {66} ; Olivier 1897 : 311 {85} ; Oli- 76} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 163 {62} ; Rose [coll.
vier 1901 : 233 {66} ; Richard 1877 : 41 {79} ; Richard Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et al. 1979 : 94 {50,
1882 : 273 {85} ; Ripart 1876 : 260 {03} ; Roux et al. 61} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Sparrius
2006 (Languedoc-Roussillon) : 187 {(30, 48, 66)} ; Roux et al. 2002 : 66 {62} ; van den Boom et Brand 1991 :
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 25 {25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van
(Pyrénées-Orientales) : 23, 39, 52 {66} ; Roux et al. 2012 Haluwyn 1983 : 130, 134 {61} ; Van Haluwyn 1990 :
(Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 9 {62} ; Wirth 1974 : 368 {68, 88} — Rem. La présence
47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. de cette espèce dans le Gard (gorges du Gardon, à 35 m
2013 (Catal. Corse) : 312 {2b} ; Roux et Gueidan 2002 : d’altitude), à l’étage mésoméditerranéen (Coste 2009 : 39),
143 (sub « A. varia ») {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : est à confirmer.
14 {(21)} ; Vouaux 1914 : 173 {m, 63} ; Weddell 1874 : Arthonia xanthoparmeliarum Etayo — Non lichénisé, lichéni-
cole — À rechercher en France — Connu notamment au Luxem-
345 {34} ; Weddell 1875 : 271, 297 {85} — Rem. Voir bourg — Sur Xanthoparmelia spp. — Etayo et Sancho 2008 : 49-51
Arthonia rimularum. {m}.
Arthonia viburnea Müll. Arg. — Lichénisé, non liché- Arthophacopsis Hafellner — Ascomycètes non liché-
nicole — Haute-Savoie (mont Salève, au S de Genève, nisés, lichénicoles — Hafellner 1998 : 155-158 {m}.
Redinger 1937). Extrêmement rare : une seule station Arthophacopsis parmeliarum Hafellner — Non liché-
connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- nisé, lichénicole — Cantal (O de Murat, puy de Peyre-Arse,
tique d’extinction [cr] — 74a — Corticole, sur Viburnum immédiatement sous le sommet, sur Parmelia saxatilis, alt.
lantana — Clauzade et Roux 1985 : 167 {e} ; Ozenda 1750 m, van den Boom et Breuss 2002). Extrêmement
et Clauzade 1970 : 221 {f, (74)} ; Redinger 1937 : 16, rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
56 {e, 74}. térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
95

15r — Sur thalle de Parmelia s. s. — Hafellner 1998 : herb. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 194 {60} ; Har-
155-158 {m} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}. mand 1899 : 89 {54, 67, 68, 88} ; Hue 1894 : 306 {14} ;
Arthopyrenia A. Massal. — Syn. Mycarthopyrenia Hue 1896 : 193-194 {73} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Jeanjean
Keissl., Mycoarthopyrenia Cif. et Tomas. — Ascomycètes [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 261 {47} ; Kieffer 1895 :
lichénisés ou non lichénisés, non lichénicoles — Clau- 92 {57} ; Lamy 1880 : 501 {63, 87} ; Lamy 1883 : 446 {65} ;
zade et Roux 1985 : 168-171 {e} ; Clauzade et Roux Lottin et Vaudoré 2014 : 136 {61} ; Marc 1908 : 427
1989 : 76-78 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 194-196 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 33, 44 {25, 39} ; Monnat
{f } — Rem. Genre vraisemblablement hétérogène. Voir et al. 2017 : 43, 50 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 188
Naetrocymbe. {50} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1896 : 125
Arthopyrenia analepta (Ach.) A. Massal. — Syn. {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 263-265 {14, 16,
Arthopyrenia analeptella (Nyl.) Arnold, Arthopyrenia fallax 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
(Nyl.) Arnold, Arthopyrenia lapponina Anzi, Didymella fal- Parrique (Gasilien) 1891 : 419 {63} ; Parrique (Gasi-
lax (Nyl.) Vain., Leiophloea fallax (Nyl.) Riedl, Verrucaria lien) 1894 : 163 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 100
fallax (Nyl.) Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé, {63} ; Poncet et Prévitali in Collectif SBCO 2017 : 20
non lichénicole — Presque toute la France, y compris en {63} ; Puget 1866 : xci {74} ; Richard 1877 : 47 {79} ;
Corse. Commun, sauf dans la région méditerranéenne. Richard 1882 : 287 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 :
Non menacé [lc] — 01r, 02!, 05!, 06!, 12a, 13!, 14!, 15r, 204 {77} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux et al.
16a, 17a, 19!, 2a!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 30a, 1999 (Grand-Pierre) : 224 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
31!, 34a, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, 44a, 46r, 47a, 49a, 50!, bord) : 179 {41} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sparrius et al.
51r, 52!, 53!, 54a, 56!, 57a, 58!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 65a, 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 14 {21} ;
67a, 68a, 70r, 72a, 73a, 74a, 75sl!, 76a, 77!, 78sla, 79a, 81!, van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; van den Boom
83a, 84!, 85a, 86!, 87r, 88a, 89!, 90! — Corticole, sur rhy- et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 :
tidome lisse de feuillus (Carpinus, Corylus, Quercus, Fraxi- 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} ; van
nus, Sorbus, Crataegus, Cornus, etc.), principalement sur Dobben et al. 1991 : 59 {46}.
Arthopyrenia ariae (Müll. Arg.) Zahlbr. — Syn. Sagedia ariae Müll.
les petites branches, rarement sur conifères, acidophile ou Arg. — Douteusement lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie (mont
subneutrophile, mésophile ou modérément aérohygrophile, Salève, Grande Gorge, sur jeunes rameaux de Sorbus aria, Müller-
euryphotique, non nitrophile. Étages collinéen et monta- Argoviensis 1872). Extrêmement rare : une seule station connue.
gnard, rarement au supraméditerranéen. Naetrocymbetum Menaces non évaluées [ne] — 74a — Corticole — Müller (Argovien-
sis) 1872 : 540 {74} ; Müller (Argoviensis) 1872 : 550 {74} — Rem.
punctiformis — Clauzade et Roux 1985 : 170, 171 {e} ; Taxon douteux, mal connu, non mentionné dans les flores modernes,
Clauzade et Roux 1989 : 77 {e} ; Ozenda et Clauzade récolté seulement dans la station type, d’après son auteur, proche de
1970 : 195 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 23, 87} ; Naetrocymbe laburni.
Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Bau- Arthopyrenia arnoldii Zahlbr. — Vraisemblablement non lichénisé,
non lichénicole — Non connu avec certitude en France — Pyrénées-
vet 2020 : 55 {63} ; Boissière 1979 : 80 {77} ; Bouly de
Orientales ? Assez rare — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus,
Lesdain 1905 (Versailles) : 627 {78sl} ; Bouly de Lesdain principalement sur les petites branches, acidophile ou subneutrophile,
1906 (Luxeuil) : 687 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 253 mésophile ou modérément aérohygrophile, euryphotique, non nitro-
{59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 142-143 {59} ; phile. Étages collinéen et montagnard — Rem. Peut-être synonyme
Brackel et al. 2018 : 193 {70} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; d’A. analepta. La mention de cette espèce d’Europe centrale dans les
Pyrénées-Orientales (Roux et al. 2011) mérite confirmation.
Bricaud 2007 : 58 {84} ; Brisson 1875 : 171 {51} ; Bris- Arthopyrenia calcarea Müll. Arg. — Syn. Thelidium calcareum
son 1880 : 208 {02} ; Choisy 1949 : 108 {01, 73, 74} ; (Müll. Arg) Hellb., Verrucaria calcarea (Müll. Arg.) Nyl. nom. illeg.,
Coppins 1971 : 155 {22, 29, 35, 50, 56} ; Cozette 1906 : Verrucaria calcarea (Müll. Arg.) C. Knight [non (L.) Humb.] — Liché-
245, 246 {60} ; Crozals 1908 : 549 {34} ; Crozals 1910 : nisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Rem. La mention
de cette espèce d’Australie par Parrique (Gasilien) (1891 : 419 ; sous
274 {34} ; Crozals 1914 : 264 {34} ; Crozals 1923 : 72 « Verrucaria calcarea Nyl. ») dans le Puy-de-Dôme, est erronée : la des-
{83} ; Crozals 1924 : 114 {83} ; Derrien et al. 2019 : 102 cription (« spores foncées, murales, au nombre de deux dans les thèques,
{28} ; Fagot 1906 : 227 {31} ; Gardiennet 2014 (non long. 32-46 × 14-23 µm ») n’est pas celle d’un Arthopyrenia.
publié, 21, Étaules : bois de la combe Ragot, leg., det. et Arthopyrenia carneobrunneola Coppins — Lichénisé,
herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2020 (non publié, non lichénicole — Vosges et Pyrénées-Atlantiques. Très
52, Vals-des-Tilles : rrn de Chalmessin, alt. 390 m, sur rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Berberis vulgaris, 2020/01/29, leg., herb. et det. A. Gar- d’extinction [cr] — 64r, 88! — Corticole, sur rhytidome
diennet) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 06, lisse de feuillus (Corylus, Fraxinus, Sorbus, rarement Salix).
Caussols, plateau de Caussols, sous la Glacière, alt. 1100 m, Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat humide —
sur branche de Rhamnus saxatilis, 2017/10/06, leg., det. et Clauzade et Roux 1989 : 78 {e} ; Coppins 1988 : 313-315
96

{e} ; Gardiennet 2013 (non publié, 88, Le Valtin : Gazon Massal., Verrucaria cinereopruinosa Schaer. — Vraisembla-
de Faîte, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; van den blement non lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans
Boom et al. 1995 : 264, 268 {64}. une grande partie de la France, y compris en Corse. Com-
Arthopyrenia cerasi (Schrad.) A. Massal. — Syn. Metas- mun dans l’Ouest, assez rare ou rare ailleurs. Non menacé
phaeria cerasi (Schrad.) Vain. — Vraisemblablement non [lc] — 05!, 06!, 14a, 16a, 17!, 18!, 2ba, 21!, 22!, 23!, 27a,
lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande partie 29!, 30a, 34!, 35!, 36r, 38a, 41!, 44!, 49a, 50!, 52!, 53a, 56!,
de la France, mais semble rare dans la région méditerra- 61a, 63!, 66!, 69a, 70a, 71a, 72a, 73a, 76a, 77!, 79!, 83!, 84!,
néenne ; non signalé en Corse. Commun dans l’Ouest et le 85!, 88a — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Popu-
Nord-Ouest, peu commun ailleurs. Non menacé [lc] — lus, Fraxinus, Quercus), principalement sur petites branches,
02a, 12a, 14a, 15r, 16a, 17a, 21!, 22a, 26!, 27a, 29a, 30a, et sur Hedera, moyennement acidophile ou subneutrophile,
31a, 34a, 35a, 38!, 44!, 45a, 47a, 49a, 50a, 51a, 52!, 53a, aérohygrophile ou mésophile, photophile ou héliophile,
54a, 56a, 57a, 59a, 60a, 61a, 63!, 66a, 70a, 72a, 73a, 74a, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen supérieur à
75sla, 76a, 77!, 79a, 81r, 83a, 85a, 87a, 88a — Corticole, l’étage montagnard. Graphidion scriptae — Clauzade et
sur rhytidome lisse de feuillus (surtout sur Prunus, plus Roux 1989 : 77 {e} ; Coppins 1988 : 315-316 {e} ; Ozenda
rarement sur Corylus et Populus), principalement sur petites et Clauzade 1970 : 195-196 {f, (Ouest)} ; Bauvet 2018 :
branches, moyennement ou assez acidophile, mésophile 107 {63} ; Berher 1887 : 363 {88} ; Biache et al. 2019
ou aéroxérophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages (Revuaire) : 21 {05} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ;
méso-, supra-méditerranéen, collinéen et montagnard — Bricaud 2004 : 35 {83} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
Clauzade et Roux 1989 : 76 {e} ; Coppins 1988 : 311 {e} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Bricaud et Roux 1990 : 119
Ozenda et Clauzade 1970 : 195 {f } ; Bouly de Lesdain {e} ; Cabanès 1900 : 45 {30} ; Choisy 1949 : 108 {38, 69,
1906 (Luxeuil) : 687-688 {70} ; Bouly de Lesdain 1914 70, 73} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Coste et Dufrêne
(Suppl. 1) : 144 {59} ; Brisson 1875 : 170 {51} ; Bris-
2009 : 72 {50} ; Crozals 1910 : 274 {34} ; Crozals 1914 :
son 1880 : 208 {02} ; Cabanès 1900 : 45 {30} ; Choisy
264 {34} ; Crozals 1923 : 109 {2b} ; Hue 1896 : 194 {73} ;
1949 : 107 {70, 73} ; Companyo 1864 : 836 {66} ; Coste
Monnat et al. 2017 : 43 {(35)} ; Olivier 1900-1903 :
2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette 1906 : 245 {60} ; Cro-
265-266 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56,
zals 1908 : 549 {34} ; Crozals 1914 : 264 {34} ; Crozals
61, 72, 76, 79, 85} ; Poncet in Collectif SBCO 2018 : 15
1924 : 114 {83} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Fagot
{36} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et
1906 : 227 {31} ; Gardiennet 2020 (non publié, 52, Vals-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 40 {66} ; Roux et al. 2012
des-Tilles : rrn de Chalmessin, alt. 390 m, sur Corylus
(Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
avellana, 2020/01/29, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ;
318 {(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 14-15 {21}.
Graves 1857 : 193 {60} ; Harmand 1899 : 90 {54, 57,
88} ; Hue 1896 : 194 {73} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Jeanjean Arthopyrenia cinereopruinosa var. mezerei Müll. Arg. —
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 261 {47} ; Kieffer 1895 : Vraisemblablement non lichénisé, non lichénicole — Côte-
92 {57} ; Lamy 1880 : 501 {87} ; Marc 1908 : 427 {12} ; d’Or (21, Pasques : combe des vaux de Roches, sur tiges de
Müller (Argoviensis) 1862 : 90 {74} ; Nylander 1873 : Daphne mezereum, 2014/03/26, leg., herb. et det. A. Gar-
294 {66} ; Nylander 1891 : 67 {66} ; Nylander 1896 : 126 diennet) et Ain (Reculet, Choisy 1949). Extrêmement
{75sl} ; Olivier 1900-1903 : 267 {14, 16, 17, 22, 27, 29, rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Poncet et Pré- rêt international. Données insuffisantes sur les menaces
vitali in Collectif SBCO 2017 : 20 {63} ; Puget 1866 : xci [dd] — 01a, 21! — Sur Daphne mezereum — Choisy
{74} ; Queva 1911-1916 (non publié, dépt 21) ; Ravaud 1949 : 108 {01} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 15 {21}.
1860 : 768 {38} ; Roux 2014 (non publié, 26, Saou : forêt Arthopyrenia deminutula (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Artho-
de Saou, alt. 464 m, sur troncs de Fraxinus excelsior et d’Acer pyrenia punctiformis var. deminutula (Nyl.) B. de Lesd.,
pseudoplatanus, 2014/06/30, leg., det. et herb. C. Roux) ; Verrucaria deminutula (Nyl.) Nyl., Verrucaria punctiformis
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 108 {(66)} ; Séguy var. deminutula Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé,
1950 : 47 {31} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 14 {21} ; non lichénicole — Seine-et-Oise s. l. (Versailles : Satory,
van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}. sur rhytidome d’un arbre mort, Bouly de Lesdain 1905)
Arthopyrenia cinereopruinosa (Schaer.) A. Massal. — et Aveyron (Nant : sur jeunes Juglans regia, Marc 1908).
Non lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés de Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
valeur incertaine. monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
Arthopyrenia cinereopruinosa (Schaer.) A. Massal. var. tion [cr] — 12a, 78sla — Corticole — Bouly de Lesdain
cinereopruinosa — Syn. Arthopyrenia pinicola (Hepp) A. 1905 (Versailles) : 627 {78sl} ; Marc 1908 : 427 {12}.
97

Arthopyrenia grisea (Schleich. ex Schaer.) Körb. — Syn. 1975 : 51 {38} ; Mies 2015 : 476 {87} ; Vivant 1988 : 13
Arthopyrenia pluriseptata auct. [non (Nyl.) Arnold], Mycar- {64} — Rem. Synonyme d’A. grisea selon Foucard (1992 :
thopyrenia juglandis (A. Massal.) Keissl., Sagedia heppii 58).
(Nägeli) Körb., Verrucaria heppii (Nägeli) Garov. — Vrai- Arthopyrenia pluriseptata (Nyl.) Arnold — Vraisemblablement non
lichénisé, non lichénicole — Aveyron — 12a — Corticole, sur rhytidome
semblablement non lichénisé, non lichénicole — Finistère,
lisse de Fraxinus et Fagus, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile
Haute-Savoie (mont Salève) et Savoie. Rare. Patrimonial ou mésophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages collinéen
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 29!, 73a, et montagnard — Marc 1908 : 427 {12} — Rem. Espèce douteuse, non
74a — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus, princi- acceptée par Zahlbruckner (1923-1924) ni par Foucard (1992 : 58)
palement sur Betula, de moyennement à très acidophile, qui la considèrent comme un synonyme d’A. grisea.
aérohygrophile ou mésophile, photophile ou héliophile, Arthopyrenia quaternula (Nyl.) Arnold — Syn. Verru-
non nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et caria quaternula Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé,
montagnard — Coppins 1988 : 322 {e} ; Hue 1896 : 194 lichénicole — Seine-et-Marne (Fontainebleau : Franchard,
{73} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Müller (Argoviensis) 1862 : Nylander 1896). Extrêmement rare : une seule station
90 {74} ; Puget 1866 : xci {74} ; Ragot 2017 (non publié, connue en France — 77a — Sur roche calcaire (peut-être
29, Crozon : bois de Lesteven, sur rhytidome lisse de Fraxi- sur lichen saxicole à thalle noirâtre en mauvais état) —
nus excelsior, 2017/03/18, leg., herb. R. Ragot, det. R. Nylander 1897 : 10 {77} ; Nylander 1896 : 113 {77}.
Ragot et C. Roux) — Rem. Passe facilement inaperçu. Arthopyrenia salicis A. Massal. — Parfois lichénisé, non
Arthopyrenia nitescens (Salwey) Mudd — Syn. Artho- lichénicole — Grand-Est, Bretagne, Loir-et-Cher, Bour-
pyrenia submicans (Nyl.) Arnold, Verrucaria nitescens gogne, Ain, Massif central, Charente-Maritime et Corse.
Salwey — Lichénisé, non lichénicole — Manche, Finis- Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex-
tère, Loir-et-Cher, Haute-Vienne et Haute-Savoie. Très tinction [en] — 01!, 03!, 15r, 17!, 2a!, 2b!, 21!, 29!, 41!, 51r,
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 56!, 68r, 71! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus
d’extinction [cr] — 29!, 41!, 50!, 74!, 87a — Corticole, (Carpinus, Corylus, Ilex, Quercus, Sorbus, etc.), acidophile
sur rhytidome lisse de feuillus (Corylus, Fagus, Ilex, Quer- ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, photo-
cus, Sorbus), aérohygrophile, non héliophile, peu ou pas phile mais non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1989 : 78 {e} ; Clauzade et Roux 1989 : 77 {e} ; Coppins 1988 : 321-
Coppins 1988 : 317-318 {e} ; Bricaud 2008 : 133 (sub « cf. 322 {e} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Brackel et al.
nitescens ») {29} ; Frachon et Guérin 2018 (non publié, 2018 : 193 {68} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié,
74, Chevaline : forêt domaniale de la combe d’Ire, alt. 2A, Quenza : pont de Fiumicelli, sur la route d268, alt.
1312 m, sur rhytidome lisse de Fagus sylvatica, 2018/10/18, 158 m, sur rhytidome lisse d’Alnus glutinosa, 2014/03/28,
leg. et herb. C. Frachon et C. Guérin, det. C. Roux) ; leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
Lagrandie 2015 (non publié, 50, Bricquebec : pont de la 2015 (non publié, 21, Gevrey-Chambertin : combe Lavaux,
Venourie, alt. 43 m, sur tronc de Fagus, 2015/05/29, leg., entrée de la combe Saint-Martin, alt. 430 m, sur rhytidome
det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; Lamy 1881 : lisse de Corylus avellana, 2015/05/31, leg., herb. et det. D.
353 {87} ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Roux et al. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié,
2001 (Chambord) : 174 (« cf. nitescens ») {41} — Rem. La 71, Roussillon-en-Morvan : gorges de la Canche, alt. c.
mention de cette espèce (sub A. submicans par Janex-Favre 560 m, sur rhytidome lisse de Corylus avellana, 2015/07/08,
(1971 : 455, 460) en Seine-et-Marne (forêt de Fontaine- leg., det. et herb. O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Gonnet et
bleau) est erronée : les spores (1-3-septées, d’environ 18 × Gonnet 2017 (non publié, 2A, Pietrosella : Isolella, bord
6 µm, d’après la description de l’auteur) ne conviennent pas. de route pavillonnaire, alt. 30 m, sur Juniperus phoenicea,
Arthopyrenia persoonii A. Massal. — Vraisemblable- 2017/10/08, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gon-
ment non lichénisé, non lichénicole — Haute-Vienne, Isère net et Gonnet 2017 (non publié, 2B, Corte : la plaine
et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt San Giovanni, parcours sportif, alt. 420 m, sur jeune tronc
international. En danger critique d’extinction [cr] — 38!, de Fraxinus excelsior, 2017/10/08, leg., herb. et det. D. et
64r, 87r — Corticole, sur rhytidome lisse de divers feuil- O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 (non publié, 01,
lus, notamment de Fagus, acidophile ou subneutrophile, Gex : canyon de Notre-Dame-des-Neiges, alt. 1440 m, sur
mésophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitro- branchettes d’ Acer pseudoplatanus, 2019/09/13, leg., det.
phile. Étages collinéen et montagnard — Clauzade et et herb. D et O. Gonnet) ; Monnat 2017 (non publié,
Roux 1989 : 76 {e} ; Keissler 1938 : 91-98 {e} ; Ozenda 56, Nostang : aire de Boul Sapin, sur branchette de Betula,
et Clauzade 1970 : 195 {e} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Asta 2017/03/11, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. D. et
98

O. Gonnet) ; Monnat 2018 (non publié, 29, Quimper : mat subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 171 {e} ;
Kerogan, alt. 14 m, sur Alnus 2018/11/19, leg., det. et herb. Crozals 1931 : 53-54 {83} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
J.-Y. Monnat) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 228 {f, (83)} ; Redinger 1937 : 168, fig. 44 {e, 83} — Rem.
{41} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den N’appartient pas au genre Arthothelium.
Broeck et De Wit 2016 : 15, 25 {51}. Arthothelium spectabile Flot. ex A. Massal. — Syn.
Arthopyrenia spilobola (Nyl.) Arnold — Syn. Verrucaria spilobola Arthonia difformis Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Manche (Saint-Gilles, Olivier
Haut-Rhin, Île-de-France (sans précision), Ille-et-Vilaine,
1900-1903) — 50a — Sur petites pierres calcaires — Olivier 1900-
1903 : 260 {50} — Rem. Espèce douteuse, non acceptée dans les flores Creuse et Alpes-Maritimes. Assez rare. Données insuffi-
et catalogues modernes, qui figure dans Hue (1890) sous le nom erroné santes sur les menaces [dd] — 06a, 23r, 35a, 68a — Cor-
de Verrucaria stenobola Nyl. ticole, sur rhytidome lisse de feuillus (principalement
Arthopyrenia subcerasi (Vain.) Zahlbr. — Syn. Metasphaeria sub- Carpinus et Quercus caducifoliés, également sur Juglans,
cerasi (Vain.) Vain., Verrucaria subcerasi Vain. — Vraisemblablement
non lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Connu
Alnus, Populus, Fraxinus, Ceratonia, etc.), moyennement
notamment dans les îles Britanniques, Espagne et Autriche — Corti- acidophile, aérohygrophile, astégophile, sciaphile, non
cole, sur Betula, de moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage col-
mésophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages montagnard linéen, rarement au montagnard inférieur. Ombroclimat
et subalpin — Clauzade et Roux 1989 : 76 {e} ; Coppins 1988 : 322 subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 173 {e} ; Ozenda
{e} ; Foucard 1992 : 51, 55 {e} — Rem. La mention de cette espèce en
Ardèche par Coste 2012 (Cévennes) : 7, sur Quercus, est erronée (A.
et Clauzade 1970 : 226 {f, (Île-de-France, Ouest, Midi)} ;
subcerasi est spécifique de Betula selon Santesson et al. 2004, Smith Redinger 1937 : 155, 164-167 {e} ; Bouly de Lesdain
et al. 2009). 1949 (Nice) : 72 {06} ; Mies 2015 : 476 {23} ; Nylan-
Arthopyrenia subconfluens (Müll. Arg.) Zahlbr. — Syn. Sagedia der 1857 : 144 {68} ; Olivier 1900-1903 : 215-216 {35} ;
subconfluens Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie
Ozenda 1950 : 33 {(06)} — Rem. Une seule mention
(Salève, Stizenberger 1882-1883). Extrêmement rare : une seule station
connue en France — 74a — Corticole. Étage subalpin — Stizenberger récente.
1882-1883 : 256 {74} — Rem. Taxon douteux, mal connu, non men- Arthrorhaphis Th. Fr. — Syn. Gongylia Körb. p. p.,
tionné dans les flores modernes. Raphiospora A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, lichéni-
Arthopyrenia symbiotica (Nyl.) Zahlbr. — Syn. coles — Poelt et Vězda 1977 : 19-21 {e}.
(?) Didymella pulposi var. garovaglii Vouaux, Verrucaria Arthrorhaphis aeruginosa R. Sant. et Tønsberg — Non
symbiotica Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Hérault lichénisé, lichénicole — Massif des Vosges, Haute-Saône
(environs de Béziers, Vouaux 1913) et Pyrénées-Orientales et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt
(Amélie-les-Bains, Nylander 1891). Extrêmement rare : international. En danger d’extinction [en] — 64r, 68r, 70r,
deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt 88r — Sur Cladonia subgen. Cladonia — Kocourková
international. En danger critique d’extinction [cr] — 34a, 2000 : 68 {e} ; Santesson et Tønsberg 1994 : 295-299
66a — Sur le thalle d’Endocarpon pallidum et d’E. pusil- {m} ; Brackel et al. 2018 : 198 {68, 70, 88} ; Etayo et
lum — Fernández-Brime et al. 2020 : 180-184 {e, (34, Diederich 1998 : 104 {f, 64}.
66)} ; Grube et Hafellner 1990 : 339 {e, 34} ; Keissler Arthrorhaphis alpina (Schaer.) R. Sant. — Syn. Arthro-
1938 : 127 {e} ; Nylander 1891 : 22-23 {66} ; Vouaux rhaphis citrinella var. alpina (Schaer.) Poelt, Bacidia alpina
1913 : 96 {m, 34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- (Schaer.) Vain., Bacidia citrinella var. alpina (Schaer.) Bois-
lon) : 187 {(34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- tel — Lichénisé, lichénicole — Hautes montagnes, hormis
tales) : 107 {(66)} — Rem. Semble proche de Didymellopsis en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] —
perigena (sur Placidium). 05r, 06!, 07!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 73!, 74!, 88r —
Arthothelium A. Massal. — Syn. Mycarthothelium Terricole, calcifuge ou minimécalcicole, sur sol humifère
Vain. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Clau- et sous-sol faiblement calcaire, subneutrophile ou modéré-
zade et Roux 1985 : 171-174 {e} ; Grube et Giralt 1996 : ment acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, eurypho-
15-36 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 226-228 {f }. tique, non nitrophile ; parasite de Baeomyces au tout début
Arthothelium crenulatum B. de Lesd. — Syn. Allar- de son développement puis libre. Étages subalpin, alpin et
thothelium crenulatum (B. de Lesd.) Redinger — Peut-être nival. Ombroclimats humide et hyperhumide. Caloplace-
lichénisé, non lichénicole — Var (La Valette-du-Var, près tum nivalis — Clauzade et Roux 1985 : 174 {e} ; Ozenda
de Toulon : près de la chapelle de Dardennes, Crozals et Clauzade 1970 : 409 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 25
1931). Extrêmement rare : une seule station connue en {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta et
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- al. 1972 : 101 {73} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet
tique d’extinction [cr] — 83a — Saxicole, calcicole (sur 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Boissière 1994 :
pierres d’un mur de soutènement de la route). Ombrocli- 9 {63} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Harmand
99

1898 : 99 {68, 88} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 p. p., Lahmia fueistingii Körb., Raphiospora arenicola Nyl.
{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. ex Mudd — Lichénisé, lichénicole — Moselle, Haut-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 93 {48} ; Roux et al. 2011 Rhin, Orne, Finistère et Creuse. Assez rare. Patrimonial
(Pyrénées-Orientales) : 19, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2013 d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 23!, 29!, 57!, 61!,
(Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; 68r — Terricole ou saxiterricole, calcifuge, parasite du
Werner 1962 : 65 {68, 88}. thalle de Baeomyces rufus, acidophile, sur sol ou roches non
Arthrorhaphis citrinella (Ach.) Poelt — Syn. Arthro- calcaires altérées ou peu cohérentes, substratohygrophile,
rhaphis flavovirescens (Dicks.) Th. Fr., Bacidia citrinella non héliophile, hygrophile. Étages montagnard et subalpin.
(Ach.) Branth. et Rostr., Bacidia flavovirescens (Dicks.) Ombroclimat humide. Dans le Dibaeision baeomycetis et le
Anzi, Lecidea flavovirescens (Dicks.) Schaer. — Lichénisé, Solorinion croceae — Clauzade et Roux 1985 : 174, 202
lichénicole — France non méditerranéenne ; Corse. Assez {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 174, 409 {f } ; Brackel
peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, et al. 2018 : 198 {68} ; Coppins 1971 : 159 {29} ; Davoust
12a, 14a, 15!, 2br, 29!, 30r, 34!, 35a, 48!, 49!, 54a, 57a, 60a, et Quelen 2014 (non publié, 29, Botmeur : Botcador,
63!, 65!, 66!, 68!, 70r, 71a, 73!, 74!, 77a, 87a, 88! — Ter- 2014/10/11, leg. et herb. M. Davoust et Y. Quelen, det.
ricole (sur sol humifère), saxiterricole, saxicole (sur roches C. Roux) ; Lagrandie 2015 (non publié, 61, Soligny-la-
altérées non calcaires), muscicole ou détriticole, acidophile, Trappe : l’Englogère, carrière de sable, 2015/03/30, leg.,
assez aérohygrophile, substratohygrophile, euryphotique, det. et herb. J. Lagrandie) ; Signoret et Diederich
non nitrophile ; parasite de Baeomyces au début de son déve- 2003 : 213 {57} — Rem. Passe facilement inaperçu, donc
loppement, puis libre. De l’étage montagnard inférieur à sous-mentionné. Gongylia sabuletorum (Fr.) Stein est en
l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Dans réalité un Baeomyces rufus stérile parasité par Arthrorhaphis
le Dibaeision baeomycetis et le Solorinion croceae — Clau- grisea.
zade et Roux 1985 : 174 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Arthrorhaphis muddii Obermayer — Non lichénisé, lichénicole —
À rechercher en France — Connu notamment dans les Ardennes
409 {f } ; Abbayes 1934 : 144 {35} ; Asta [coll. Eyheralde] belges — Parasite de Dibaeis baeomyces, sur sol non calcaire — Ober-
1975 : 128 {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. mayer 1994 : 309 {m}.
1993 : 32 {05} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : Arthrorhaphis olivaceae R. Sant. et Tønsberg — Non lichénisé,
62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment dans les
Boissière et al. 1989 : 16 {74} ; Brackel et al. 2018 : 193 Ardennes belges — Sur le thalle de Melanelia s. l. spp. — Santesson et
Tønsberg 1994 : 295-299 {e} ; Sérusiaux et al. 1999 : 17 {e}.
{68, 70, 88} ; Choisy 1950 : 15 {71, 74} ; Clauzade et Arthrorhaphis vacillans Th. Fr. et Almq. ex Almq. — Syn. Arthro-
Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Crozals 1914 : 136 {34} ; Flo- rhaphis anziana (Lynge) Poelt, Bacidia anziana Lynge, Bacidia vacillans
rence 2018 (non publié, 65, Saligos : Couret, alt. 998 m, (Th. Fr. et Almq. ex Almq.) Rostr. — Lichénisé, lichénicole — Non
sur gros bloc erratique de roche granitique, 2018/05/16, connu avec certitude en France — Existe vraisemblablement dans les
Alpes selon Ozenda et Clauzade 1970 — Lichénicole sur Baeomyces
leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Florence et placophyllus au début de son développement, puis libre, terricole, calci-
coll. 2019 : 240 {65} ; Graves 1857 : 183 {60} ; Gueidan et fuge, humicole, muscicole, acidophile, substratohygrophile, non nitro-
Roux 2002 : 34 {74} ; Harmand 1898 : 99 {54, 88} ; Hou- phile. Étages subalpin supérieur et alpin — Clauzade et Roux 1985 :
meau et Roux 1981 : 92 {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 174 {e} ; Hansen et Obermayer 1999 : 104-107 {ne} ; Ozenda et
280 {48} ; Kalb 1976 : 56 {2b} ; Kieffer 1895 : 85 {57} ; Clauzade 1970 : 408-409 {rf }.
Lamy 1880 : 479-480 {87} ; Lamy 1881 : 351 {63, 77} ; Ascodesmis Tiegh. — Ascomycètes non lichénisés,
Lamy 1883 : 427 {65} ; Marc 1908 : 413 {12} ; Olivier lichénicoles.
1900-1903 : 43-44 {14} ; Prost 1827 : 36 {48} ; Roux et Ascodesmis microscopica (P. Crouan et H. Crouan) Le
al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Gal — Syn. Lecidea microscopica P. Crouan et H. Crouan,
Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- Niptera microscopica (P. Crouan et H. Crouan) Vouaux —
lon) : 93 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 Non lichénisé, lichénicole — Finistère (environs de Brest,
{48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et Vouaux 1914). Extrêmement rare : une seule station
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2012 connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
(Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 danger critique d’extinction [cr] — 29a — Sur le thalle de
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 193 {(20)} ; van Placynthiella oligotropha — Clauzade et al. 1989 : 62 {m,
den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Werner 1962 : 70 29} ; Vouaux 1914 : 182 {m, 29}.
{68, 88} ; Wirth 1974 : 368 {68, 88}. Aspicilia A. Massal. — Incl. Aspiciliella M. Choisy, Cir-
Arthrorhaphis grisea Th. Fr. — Syn. Bacidia arenicola cinaria Link, Megaspora (Clauzade et Cl. Roux) Hafellner
(Nyl. ex Mudd) H. Olivier, Bacidia citrinella var. arenicola et V. Wirth, Sagedia Ach. — Ascomycètes lichénisés, rare-
(Nyl. ex Mudd) Poelt, Gongylia sabuletorum (Fr.) Stein ment lichénicoles — Clauzade et Roux 1984 : 134-141
100

{e} ; Nordin et al. 2007 : 247-266 {e} — Rem. Aspiciliella, Aspicilia arvernica Hue — Syn. Lecanora arvernica (Hue) Zah-
Circinaria, Megaspora et Sagedia sont considérés comme lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Cantal (près d’Aurillac). Extrême-
ment rare : une seule station connue en France — 15a — Saxicole, sur
des sous-genres d’Aspicilia, car ils n’en diffèrent que par basalte. Étage montagnard — Hue 1912 : 16 {m, 15} — Rem. Espèce
des caractères peu importants ou inconstants (Clauzade douteuse.
et Roux 1984, 1985) et appartiennent à un même clade Aspicilia bauvetiae Cl. Roux, M. Bertrand et Poumarat
que les autres Aspicilia (Nordin et al. 2010, Zakeri et al. sp. nov. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridio-
2017). Voir Lobothallia. nales et Hautes-Pyrénées. Semble rare — 04!, 06!, 65! —
Aspicilia aquatica Körb. — Syn. Aspicilia eluta (Nyl.) Saxicole, sur des surfaces horizontales ou inclinées plus ou
Hue, Aspicilia flageyi Hue, Lecanora amphibola sensu Vain., moins ensoleillées de roches non ou à peine calcaires, cal-
Lecanora aquatica (Körb.) Hepp, Lecanora rivulorum H. cifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou neutrophile,
Magn., Lichen mazarinus Wahlenb. nom. rej. — Liché- de moyennement à assez fortement héliophile, non ou peu
nisé, non lichénicole — Massif armoricain, Morvan, Alpes, nitrophile. Étages montagnard supérieur et surtout subalpin
Massif central, Midi méditerranéen et subméditerranéen, et alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu-
Pyrénées et Corse. Assez commun. Potentiellement menacé mide — Bertrand 2017 (non publié, 65, Cauterets : lac
[nt] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11r, 15!, 2b!, 22!, 29!, 30!, de Gaube, alt. 1737 m, sur une surface inclinée d’un bloc de
31r, 34!, 42!, 50r, 56!, 61!, 63!, 64r, 65!, 66!, 71!, 74!, 79!, granite ensoleillé, 2017/07/05, leg. et herb. M. Bertrand
81r, 83!, 87a — Saxicole, sur rochers et blocs de roches et S. Poumarat, det. M. Bertrand et C. Roux, ccm P.
non calcaires très cohérentes, calcifuge, acidophile ou sub- Uriac) ; Roux 2010 (non publié, 04, Jausiers : O du bois
neutrophile, assez faiblement ou modérément hydrophile de l’Empeise, alt. 1930 m, sur une face horizontale d’un
(périodiquement inondé), photophile ou héliophile, non bloc de grès d’Annot, 2010/07/20, leg. C. Bauvet, det. et
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. herb. C. Roux, ccm P. Uriac ; holotype) ; Roux 2010 (non
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — publié, 06, Entraunes : Estenc, SSE du col de la Cayolle, alt.
Clauzade et Roux 1985 : 179 {e} ; Ozenda et Clauzade 2268 m, sur le sommet d’un rocher de grès d’Annot à peine
1970 : 559 {f, 05} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 calcaire en profondeur, décalcifié en surface, 2012/07/23,
{74} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet 2005 : 170-171 leg., det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) — Rem. Voir
{07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; l’appendice taxonomique.
Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bricaud 2006 : tab. ht Aspicilia bricconensis Hue — Lichénisé, non liché-
2 {83} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 143 {34} ; Clau- nicole — Rem. Espèce mal connue dont la mention par
zade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Coste 2002 : 26 {81} ; Werner et Deschâtres (1974 : 308) en Haute-Corse, à
Coste 2011 : 101 {11, 31, 65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 seulement 400 m d’altitude, est vraisemblablement erro-
{66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 68, 72 {50} ; Gardiennet née ; l’espèce existe cependant dans ce département où le
2015 (non publié, 71, Roussillon-en-Morvan : gorges de la chémotype bricconensis a été trouvé par Roux en 2011
Canche, alt. 500-600 m, sur rochers de granite temporaire- (voir Gonnet et al. 2013), vers 1700 m d’altitude. Trois
ment inondés, 2015/07/15, leg., herb. et det. A. Gardien- chémotypes.
net, conf. C. Roux) ; Gavériaux et Roux 2015 : 64 {63} ; Aspicilia bricconensis Hue chémo. bricconensis —
Gonnet et al. 2013 : 32, 47, 50 {2b} ; Houmeau 1998 : Syn. Lecanora bricconensis (Hue) Zahlbr. — Lichénisé, non
616 {79} ; Lamy 1880 : 420 {63, 87} ; Lamy 1881 : 346 {87} ; lichénicole — Alpes méridionales, Pyrénées et Corse. Assez
Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Maheu et Gillet peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 2b!, 38!, 65!,
1926 : 50-51 {2b} ; Ménard 2009 : 64 {83} ; Ozenda et 66! — Saxicole, calcifuge, sur rochers exposés, acidophile
Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 80 ou subneutrophile, astégophile, héliophile, héminitrophile.
{15} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Roux et al. 2006 Étages subalpin et alpin. Ombroclimat humide. Association
(basses Cévennes) : 76 {07} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- à Aspicilia bricconensis — Clauzade et Roux 1985 : 178
Roussillon) : 93 {34} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 555 {f, (2b), Midi} ;
{30} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé- Roux, Nordin, Tibell et Sohrabi 2011 : 223-224 {f,
ment) : 128 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 04, 66} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; Florence 2014 (non
66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06} ; Roux publié, 65, Cauterets : la villa Meillon, alt. 2166 m, sur
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- bloc de schiste non calcaire, 2014/08/20, leg. et herb. É.
Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 194 Florence, det. C. Roux) ; Gonnet et al. 2013 : 50 {2b} ;
{2b} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vivant Maheu et Gillet 1926 : 51-52 (sub A. spermatomanes)
1978 : 13 {64} ; Werner 1973 : 329 {20}. {2b} ; Poumarat et coll. 2014 : 12, 16 {66} ; Roux et al.
101

2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- et semblent appartenir au groupe d’A. contorta. Ils sont bien
nées-Orientales) : 19, 33, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- différents d’A. caesiocinerea, auquel le rattachent avec doute
Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Nimis et Martellos 2008, par leur thalle réduit car en
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. grande partie recouvert par les apothécies en forme de ver-
2013 (Catal. Corse) : 194 {2b} — Rem. Chémotype K + rues rondes et régulières, occupant la totalité ou la majeure
(rouge), à acide norstictique. Voir la remarque sous A. sper- partie des aréoles, apothécies qui sont munies d’un rebord
matomanes. thallin blanchâtre, épais et plus ou moins saillant, à sec-
Aspicilia bricconensis Hue chémo. K – — Lichénisé, tion ronde et régulière. Selon les dessins et annotations de
non lichénicole — Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- Maheu et Gillet, les asques ne contiennent que quelques
nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, rares spores, mal développées, de (8)13-16 × 6-10 µm.
06!, 38! — Semble avoir la même écologie que le type — Aspicilia caesiocinerea (Nyl. ex Malbr.) Arnold — Syn.
Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; Roux et al. Aspicilia gibbosa auct. [non (Ach.) Körb.], Lecanora caesio-
2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- cinerea Nyl. ex Malbr., Lecanora gibbosa auct. [non (Ach.)
Bévéra) : 51 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}. France, Corse comprise. Commun, sauf dans les hautes
Aspicilia bricconensis Hue chémo. K + jaune — Liché- montagnes et la région méditerranéenne. Non menacé
nisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya : à [lc] — 02a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13!, 14!,
l’E du fort en ruine du Plan-Caval, sur un bloc de quartzite, 15!, 16a, 17a, 19!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 23!, 24!, 27a, 28!, 29!,
alt. 1908 m ; Tende : vallon de Fontanalba, environs du lac 30!, 31a, 34!, 35!, 38!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45a, 47a, 48!, 49!,
Sainte-Marie, sur un gros bloc de roche granitoïde blanche, 50!, 51a, 53a, 55r, 56!, 57a, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!,
alt. 2370 m ; Roux et al. 2012). Extrêmement rare : deux 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81!, 83!,
stations connues en France — 06! — Saxicole, calcifuge, 84!, 85!, 86a, 87!, 88a, 89! — Saxicole, sur rochers (sommets
acidophile, astégophile, héliophile, héminitrophile. Étage ou surfaces plus ou moins inclinées) et blocs non calcaires,
subalpin. Ombroclimat humide. Association à Aspicilia calcifuge, acidophile ou subneutrophile, d’aérohygrophile
bricconensis — Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 51 {06}. à xérophile, parfois ékréophile ou très temporairement
Aspicilia brucei Owe-Larss. et A. Nordin — Lichénisé, inondé, astégophile, photophile et surtout héliophile, peu
non lichénicole — Pyrénées-Orientales (Nyer : Sola de la ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen
Mare-de-Déu, au SO du canal bien après la prise d’eau, à l’étage subalpin, rarement à l’alpin. Ombroclimats sub-
sur une surface inclinée d’orthogneiss, alt. 1252 m, Roux, humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 181 {e} ;
Nordin, Tibell et Sohrabi 2011). Extrêmement rare : Magnusson 1939 : 69-72 {m, 07, 14, 31, 34, 44, 49, 63,
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- 66, 68, 77, 79, 86, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 559,
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — 560 (n° 1466 et 1470) {f } ; Abbayes 1924 : 45 {44, 85} ;
66! — Sur des surfaces inclinées de roches silicatées, calci- Abbayes 1926 : 46 {85} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 23,
fuge, subneutrophile, assez xérophile ou un peu mésophile, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 55
astégophile, photophile ou même assez héliophile, hémi- {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta et al.
nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat subhumide — 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet 2005 :
Roux, Nordin, Tibell et Sohrabi 2011 : 180-186 {66} ; 170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 :
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66}. 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
Aspicilia bunodea (A. Massal.) Maheu et A. Gillet — 196, 198 {07} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121
Syn. Lecanora bunodea (A. Massal.) Jatta, Pachyospora {38} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Boissière 1979 :
bunodea A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Corse 99 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boissière 1994 : 9
orientale (sans précision ; très vraisemblablement Haute- {63} ; Boissière et al. 1989 : 8, 13, 14 {74} ; Bouly de
Corse). Extrêmement rare : une seule station connue en Lesdain 1905 (Versailles) : 613 {78sl} ; Bouly de Les-
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- dain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al.
tique d’extinction [cr] — 2ba — Saxicole, sur granite — 2011 : 23, 26 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 194 {70} ;
Maheu et Gillet 1926 : 52-53 {2b} ; Roux et coll. 2013 Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ;
(Catal. Corse) : 194 {(20)} — Rem. A. bunodea, dont les Brisson 1875 : 135 {51} ; Brisson 1880 : 200 {02} ; Caba-
spores du type sont inconnues, est mentionné en Haute- nès 1900 : 38, 39 {30} ; Carlier, Esnault et Monnat
Corse par Maheu et Gillet (1926). Nous avons pu exa- 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
miner les deux spécimens de Corse (conservés à di) qui Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier,
concordent avec la description originale de Massalongo J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon et al. 2006 (non
102

publié) {67} ; Choisy 1949 : 116 {69, 73} ; Clauzade et Wirth 2019 : 86 {68} ; Zschacke 1927 : 16 {2b} — Rem.
Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 Cette espèce, comprise ici dans un sens strict (Nordin et
{05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade al. 2007), diffère d’A. zonata par des apothécies à rebord
et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Coppins 1971 : 160 {56} ; thallin saillant et épais, un disque assez rugueux, des spores
Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste généralement par 6, un peu plus grandes, et la présence
1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 202 d’aspiciline. Voir aussi sous A. subdepressa. Beaucoup des
{81} ; Coste 2005 : 587 {81} ; Coste 2011 : 101 {11, 81} ; mentions d’A. caesiocinerea dans les hautes montagnes cor-
Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; respondent vraisemblablement à A. zonata ; celles de la
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et al. 2013 : 4 région méditerranéenne sont à réviser.
{34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, 72 {50} ; Crozals Aspicilia calcarea (L.) Bagl. — Syn. Lecanora plum-
1914 : 110 {34} ; Crozals 1923 : 99 {2b} ; Derrien et al. bea Ravaud [non (Garov.) Lettau], Ochrolechia parella var.
2019 : 96 {28} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler plumbea « (B. de Lesd.) » Zahlbr. — Lichénisé, non liché-
et Lacoux 2012 : 3 {34} ; Fagot 1906 : 196 {31} ; Genty nicole — Rem. Deux morphotypes. Lecanora plumbea (syn.
1934 : 104 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Gourdon Ochrolechia parella var. plumbea) est, selon Bouly de Les-
[coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 167 {31} ; Graves 1857 : dain (1909 : 443), un Aspicilia calcarea à thalle très réduit
182 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 34 {74} ; Guilloux (« ecrustacea »), croissant sur roche calcaire noirâtre, que
et al. 2000 : 35 {2a, 2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 nous n’avons pas pu attribuer à l’un ou à l’autre des deux
{15} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1887 : morphotypes distingués et qui mériterait d’être révisé.
382, 383 {15} ; Hue 1889 : 236, 237 {15} ; Jeanjean [coll. Aspicilia calcarea (L.) Bagl. morpho. calcarea — Syn.
Bouly de Lesdain] 1925 : 235 {47} ; Kieffer 1895 : 76 Aspicilia calcarea f. opegraphoides (DC.) J. J. Kickx, Aspicilia
{57} ; Lamy 1883 : 390 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : calcarea var. concreta (Schaer.) Körb., Aspicilia « calcaria »,
115 {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 81 {2a} ; Maheu et Aspicilia lilliei B. de Lesd., Aspicilia lundensis (Fr.) Uloth.,
Gillet 1926 : 53 {2b} ; Marc 1908 : 402 {12, 30} ; Massé (?) Aspicilia pavimentans (Nyl.) Hue, Lecanora calcarea (L.)
1964 : 128 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19, 38, 50 Sommerf., Lecanora depressa var. calcarea (L.) Nyl., Leca-
{35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Moreau et nora lundensis (Fr.) Zahlbr., Lecidea calcarea (L.) Schaer.,
Moreau 1930 : 484 {63} ; Moreau et Moreau 1932 : 7 Pachyospora calcarea (L.) A. Massal., Verrucaria calcarea
{63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 52 {63} ; (L.) Humb. [non (Müll. Arg.) C. Knight] — Lichénisé,
Moreau et Moreau 1934 : 495 {65} ; Moreau et Moreau non lichénicole — Toute la France, Corse comprise. Très
1934 (r. granitiques) : 154 {63} ; Morin et al. 2006 : 1 commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!,
{71} ; Nylander 1891 : 8, 32 {66} ; Nylander 1896 : 65 08!, 09r, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 17!, 18!, 19r, 2b!,
{77} ; Nylander in Feuilleaubois 1881 : lxxviii {77} ; 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!,
Ozenda et Séguy 1948 : 143 {(65)} ; Parrique (Gasilien) 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!,
1898 : 80 {15, 43, 48, 63} ; Pentecost 2016 : 15 {74} ; 50!, 51!, 52!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!,
Poumarat et coll. 2014 : 12, 16 {66} ; Richard 1877 : 25 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!,
{79} ; Richard 1877 : 26 {79} ; Rondon 1963 (Crau) : 90 76a, 77!, 78sla, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87r, 88a, 89!,
{13} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {30, 83} ; 90! — Saxicole, sur rochers plus ou moins calcaires exposés,
Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : surfaces inclinées ou horizontales, blocs, pierres de murs
219 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux ou sur le sol, exceptionnellement lignicole (poussières cal-
et al. 2006 (AFL Lozère) : 6, 12, 14 {30, 48} ; Roux et al. caires), laticalcicole, basophile, plus rarement neutrophile,
2006 (basses Cévennes) : 76 {07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 xérophile, astégophile, euryphotique, héminitrophile. De
(Languedoc-Roussillon) : 93 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli-
2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- mats sec, subhumide et humide. Aspicilion calcareae —
Orientales) : 19, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : Clauzade et Roux 1985 : 181 {e} ; Ozenda et Clauzade
51 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 1970 : 557-558 {f } ; Abbayes 1924 : 45 {44, 85} ; Abbayes
2013 (Catal. Corse) : 194 {2a, 2b} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; 1932 : 19 {66} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL
Sipman 2000 : 47 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : (collectif ) 1984 : 8 {19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8,
15 {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van 15, 19, 20 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Asta [coll.
den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51, 55} ; Van Haluwyn Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta
1983 : 120, 122, 134 {72} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. 1975 : 50 {05, 38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al.
n° 836 {2b} ; Vivant 1988 : 14 {64} ; Weddell 1873 : 150 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xv {04, 05} ;
{86} ; Weddell 1875 : 281 {85} ; Werner 1973 : 329 {20} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ;
103

Bauvet et coll. 2009 : 188, 191, 208, 211 {07} ; Bégay 63 {13} ; Mattei 1976 : 59 {13} ; Ménard et Roux 1991 :
1997 : 18 {16} ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Berner 1947 : 98 (tab. 1) {83} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al.
124 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Boissière 2019 : 33 {84} ; Monnat et al. 2017 : 43, 50 {35} ; Monnat
1979 : 99 {77} ; Boissière 1986 : 207, 213 {77} ; Boissière et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Moreau et Moreau 1934 :
1990 : 183 {77} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Boissière et 339 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 495 {65} ; Moreau
Van Haluwyn 1987 : 5, 6 {10} ; Boulanger et al. 2010 et Moreau 1934 (Menton) : 147 {06} ; Morin et al. 2006 :
(« 2009 ») : 170, 180 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver- 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 45 {74} ; Nylander
sailles) : 613 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 1863 : 399 {05} ; Nylander 1866 : 369 {75sl} ; Nylander
681, 686 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 170 {59} ; 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1891 : 18, 79 {66} ; Nylan-
Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552, 553 {77} ; der 1896 : 7, 65 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 300-302
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 98 {59} ; Bouly de {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Éco- 79, 85} ; Ozenda 1950 : 42 {06} ; Parrique (Gasilien)
logie) : 7, 18, 22, 26, 32, 47, 63, 66, 72 {75sl} ; Bouly de 1894 : 161 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 80 {63} ;
Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Boumier et al. 2011 : 20 Payot 1861 : 438 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 84
{85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 20 {66} ; Prin 1983 : 20,
41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 21 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 : 26,
58 {04, 84} ; Brisson 1875 : 135 {51} ; Brisson 1880 : 38 {79} ; Richard 1882 : 271, 273, 296 {02, 78sl, 85, 86} ;
200 {02} ; Cabanès 1900 : 38-39 {30} ; Chaperot 1998 : Rieux et Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Roux 1967 : 146bis
28 {84} ; Chipon 1995 : 62 {67, 68} ; Chipon et al. 2006 : {30} ; Roux 1978 : 69, 77, 98, 99, 120, 124, 127 (xxxix),
104, 107 {71} ; Choisy 1949 : 116 {01, 25, 38, 39, 69, 70, 128, 130, 132, 138, 140 (li, lii), 142, 146, 153, 154 {04,
71, 73, 74} ; Clauzade 1969 : 109 {30} ; Clauzade 1969 06, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 83,
(Acarospora laqueata) : 97 {30, 84} ; Clauzade et Rondon 84} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2011 (non publié, 26,
1959 : 390 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017
Clauzade et Roux 1972 : 37 {30} ; Clauzade et Roux (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
1975 : tab. 1, 3, 7, 11, 14, 15, 17, 19, 20 {13, 26, 30, 83, {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999
84} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Coste (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2009 : 37 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3, 22, 26, 27,
{30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste et Roux 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 93
1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115
255 {60} ; Crozals 1908 : 525 {34} ; Crozals 1914 : 111 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux
{34} ; Crozals 1923 : 99 {2b} ; Crozals 1931 : 48 {83} ; et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011
Daillant 1997 : 94, 91 {71} ; Derrien et al. 2018 : 264 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
{37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Diederich et al. (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
2006 : 57 {55} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
et Lacoux 2012 : 11, 16 {34} ; Fagot 1906 : 195 {31} ; 2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Farou 2016 : 145 {46} ; Genty 1934 : 104 {21} ; Gonnet Corse) : 194 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux
et al. 2013 : 14, 36, 40, 41 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Roux et Poumarat 2015 :
et Choisy] 1930 : 45 {31} ; Graves 1857 : 182 {60} ; Guei- 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Séguy 1950 :
dan et Roux 2002 : 34 {74} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 46 {31, 65} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Spar-
{07} ; Harmand 1897 : 228-229 {54, 55, 57, 67, 68, 88} ; rius et al. 2002 : 66 {62} ; Vadam et al. 1999 : 91, 99 {21} ;
Houmeau et Roux 1988 : 280 {12, 48} ; Houmeau et Vallade et Gardiennet 2016 : 15 {21} ; van den Boom
Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1887 : 383 {15} ; Hue 1896 : et Brand 1991 : 25 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 :
255 {73} ; Hue 1896 : 90-91 {73} ; Issler 1927-1928 : 74 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51, 55} ;
{68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 234-235 Van Haluwyn 1983 : 124, 134 {72} ; Vivant 1988 : 14
{47} ; Kieffer 1895 : 76 {57} ; Lamy 1880 : 421 {87} ; Lamy {64} ; Weddell 1873 : 365 {86} ; Werner 1973 : 329 {20} ;
1881 : 346 {87} ; Lamy 1883 : 391 {65} ; Lefèvre 1866 : Werner et Deschâtres 1970 : 271 {2b} ; Wirth 2019 :
259 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 123, 126 {14, 61} ; 80, 85 {67} ; Zschacke 1927 : 16 {2b} — Rem. Morpho-
Magnin 1882 : 292 {01, 69} ; Maheu 1931 : 75 {13} ; type à thalle fendillé-aréolé. A. lundensis est synonyme d’A.
Maheu et Gillet 1926 : 54 {2b} ; Marc 1908 : 402, 403 calcarea notamment selon Santesson et al. (2004), tandis
{12} ; Martin et al. 2018 : 21, 27, 46 {01, 39} ; Mattei que Harmand (1894 : 314) le considère comme une forme
1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : d’Aspicilia contorta.
104

Aspicilia calcarea (L.) Bagl. morpho. xérophile — Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ;
Lichénisé, non lichénicole — Midi et, plus au N, dans Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013
des stations xérothermiques. Assez commun. Non menacé (Catal. Corse) : 194 {(20)} — Rem. Voir la remarque sous
[lc] — 04!, 06!, 07!, 13!, 21!, 25!, 26!, 30!, 39!, 46!, 64!, 82!, A. polychroma.
83!, 84!, 86a — Saxicole, sur des surfaces rocheuses hori- Aspicilia candida (Anzi) Hue s. l. — Lichénisé, non
zontales, inclinées ou verticales de calcaires très cohérents lichénicole — Rem. Espèce comprise ici dans un sens large
et compacts, omninocalcicole, basophile, de moyennement (incl. A. flavoreagens) pour tenir compte des nombreuses
à très xérophile, astégophile, de modérément à assez forte- données dont les spécimens n’ont pas fait l’objet de ccm
ment héliophile, non nitrophile. Étages méso-, supra-médi- qui seule permet distinguer avec certitude A. candida (Anzi)
terranéen et collinéen (variante chaude). Ombroclimats Hue s. s. (acide substictique) d’A. flavoreagens Cl. Roux
sec, plus rarement subhumide. Bagliettoetum marmoreae — (acide stictique). Les spécimens ayant fait l’objet d’une chro-
Roux et al. 2009 (P. N. Cévennes) : 121 {f } ; Clauzade et matographie sont réunis sous A. candida s. s.
Roux 1975 : tab. 17, 20 {26, 83, 84} ; Farou 2016 : 145 Aspicilia candida (Anzi) Hue s. l. chémo. K – — Liché-
{46} ; Martin et al. 2018 : 33, 42, 46 {25, 39} ; Méric et al. nisé, non lichénicole — Alpes et Pyrénées. Assez commun.
2019 : 33 {84} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 147 Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 38!, 64!, 65!, 66!, 73!,
{06} ; Roux 1978 : 94, 101 {06, 30, 84} ; Roux 2016 : 161 74!, 84! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées de
{82} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. roches plus ou moins calcaires, laticalcicole (de valdé- à
2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Vallade et Gardiennet parvo-calcicole), xérophile ou mésophile, astégophile ou
2016 : 15 {21} ; Weddell 1873 : 365 {86} — Rem. Le modérément stégophile, euryphotique (surtout photophile
morphotype xérophile d’A. calcarea est caractérisé par son et héliophile), non ou peu nitrophile. Étages montagnard
thalle continu, fendillé seulement autour des apothécies supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide
souvent stériles et par son écologie (surtout dans le Bagliet- et humide — Clauzade et Roux 1985 : 180-181 {e} ;
toetum marmoreae) ; morphologiquement et anatomique- Ozenda et Clauzade 1970 : 552 {f, Alpes} ; Asta [coll.
ment semblable à A. subfarinosa (J. Steiner) Şenkard. et Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta
Sohrabi, syn. A. substerilis Sipman) il en diffère par son adn. et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1973 : 84 {73} ; Asta et
Toutes les mentions d’Aspicilia calcarea mal développé dans al. 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, v, vii,
le Bagliettoetum marmoreae (incl. peuplements à Lecanora xi, xv, xvi, xviii, xx, xxi {04, 05, 06, 73} ; Bertrand et
agardhiana) dans les publications de Clauzade et Roux Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) :
correspondent à ce morphotype. La mention d’A. subfari- 121 {38} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Clauzade
nosa (Alpes-de-Haute-Provence, Forcalquier : rocher des et Rondon 1959 : 390 {05} ; Clauzade et Roux 1974 :
Mourres) par Şenkardeşler et Sohrabi (2011) se rapporte 36 {05} ; Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Houmeau et
en réalité au morphotype xérophile d’A. calcarea (Roux et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1897 : cclxlii {04} ; Roux
al. 2016 : 178). 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 36
Aspicilia calcitrapa Cl. Roux et A. Nordin — Liché- {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et
nisé, non lichénicole — Alpes méridionales, Aude, Pyré- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2012
nées-Orientales et Haute-Corse. Rare dans l’ensemble, (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35
mais assez peu commun dans les Pyrénées-Orientales. Non {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 14
menacé [lc] — 04!, 06!, 11!, 2bc, 66! — Saxicole, sur des {64} — Rem. Chémotype à thalle K – (réaction K + jaune
surfaces inclinées ou subverticales de schistes non calcaires, puis brunâtre limitée au rebord de l’apothécie). Après ana-
calcifuge, subneutrophile, xérophile, astégophile, hélio- lyse par ccm, il correspond soit à A. candida s. s. (si acide
phile, thermophile, héminitrophile. Étage collinéen de type substictique) soit à A. flavoreagens chémo. K – (si acide
xérothermique. Ombroclimats sec et subhumide. Associa- stictique). La mention d’A. candida à thalle K – dans les
tion à Aspicilia calcitrapa et Pertusaria chiodectonoides — Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1931 :
Roux, Nordin, Tibell et Sohrabi 2011 : 187-192 {66} ; 75), sur mortier et rochers calcaires, aux étages méso- ou
Maheu et Gillet 1926 : 52 (sub « A. polychroma ») {2b} ; supra-méditerranéen, est erronée.
Poumarat 2018 (non publié, 11, Laroque-de-Fa : alt. Aspicilia candida (Anzi) Hue s. l. chémo. K+ (jaune) —
470 m, sur pélites non calcaires d’un affleurement rocheux Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridionales et Pyré-
exposé, 2018/07/12, leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. nées. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!,
C. Roux) ; Poumarat et coll. 2014 : 26 {66} ; Roux et al. 06!, 65!, 66! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées
2011 (Haut-Verdon) : 36 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- de roches plus ou moins calcaires, laticalcicole (de valdé-
nées-Orientales) : 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- à parvo-calcicole), euryphotique, non ou peu nitrophile.
105

Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombrocli- y compris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 01a, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12a, 15!, 19!,
180-181 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 181 {e} ; Asta et 2b!, 21a, 23!, 26!, 30!, 31r, 34!, 38!, 43a, 48!, 51a, 60a, 63!,
al. 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii, xi, xv, xvi, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 71a, 73!, 74!, 77!, 81r, 84!, 87a,
xviii, xx, xxi {04, 05} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; 88! — Saxicole, sur rochers exposés, surfaces rocheuses peu
Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 inclinées, pierres et blocs sur le sol, calcifuge, modérément
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et acidophile, subneutrophile ou plus rarement neutrophile,
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2012 mésophile ou xérophile, astégophile, euryphotique mais
(Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 souvent héliophile, héminitrophile. De l’étage supramédi-
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Chémo. terranéen à l’étage subalpin supérieur. Ombroclimats sub-
K+ (jaune). Tous les A. candida s. l. à thalle K + (jaune) humide et humide. Aspicilietum cinereae — Clauzade et
jusqu’ici chromatographiés contiennent de l’acide stictique Roux 1985 : 177 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 554
et sont dépourvus d’acide substictique, donc appartiennent {f } ; Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 247 {66} ; Roux,
à A. flavoreagens, mais on ne peut pas exclure que l’analyse Nordin, Tibell et Sohrabi 2011 : 193-203 {48, 66} ;
d’autres spécimens par ccm montrera l’existence d’un A. Santesson et al. 2004 : 39 {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 8
candida s. s. chémo. K+ (jaune). {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 21, 25 {74} ; Asta [coll.
Aspicilia candida (Anzi) Hue s. s. — Syn. Aspicilia poly- Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et
chroma var. candida Anzi, Aspicilia rosacea Hue, Lecanora al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 33 {88} ; Asta et al.
candida (Anzi) Nyl., Lecanora rosacea (Hue) Zahlbr. — 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04} ; Bauvet
Lichénisé, non lichénicole — Connu seulement dans les 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet 2020 : 55
Alpes-de-Haute-Provence (Uvernet-Fours), mais vraisem- {63} ; Bick et al. 2019 : 110, 113 {68} ; Boissière 1979 :
blablement plus répandu, en particulier dans les Alpes 99 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boissière et al. 1989 :
septentrionales — 04! — Saxicole, sur parois ou surfaces 8, 14 {74} ; Bouly de Lesdain 1951 : 137 {84} ; Bouly de
inclinées de roches plus ou moins calcaires, laticalcicole Lesdain 1954 : 223 {04} ; Brisson 1875 : 135 {51} ; Bris-
(de valdé- à parvo-calcicole), xérophile ou mésophile, asté- son 1880 : 200 {02} ; Brisson 1881 : 193 {02} ; Chipon
gophile ou modérément stégophile, euryphotique (surtout 1995 : 61 {67, 68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 122 {88} ;
photophile et héliophile), non ou peu nitrophile. Étages Choisy 1949 : 117 {01, 05, 69, 71, 73, 74} ; Clauzade et
montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390
subhumide et humide — Roux 2011 (non publié, 04, {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade et
Uvernet-Fours : fond des gorges du Bachelard au N d’Uver- Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Companyo 1864 : 821 {66} ;
net-Fours et du pont des Courriers, alt. 1250 m, sur gros Coste 2011 : 101 {09, 31, 65, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : 9
rocher de calcaire (flysch du Pelat), 2010/07/19, leg., det. et {66} ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals 1923 : 99 {2b} ;
herb. C. Roux, ccm P. Uriac) — Rem. A. candida s. s. est Engler et Lacoux 2012 : 3 {34} ; Genty 1934 : 104 {21} ;
caractérisé par un thalle à acide substictique, K – (jusqu’ici Gonnet et al. 2013 : 50 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et
pas de spécimen à thalle K+ (jaune) observé). Choisy] 1930 : 181 {31} ; Graves 1857 : 182 {60} ; Har-
Aspicilia centromela (Nyl.) Hue — Syn. Lecanora centromela
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Garonne (Bagnères-de-
mand 1897 : 226 {68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 92,
Luchon : du pas de l’Escalette à l’Hospice-de-France par le val de la 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1887 :
Frèche et le Pesson, entre 2400 et 1500 m, Gourdon [coll. Abbayes et 382 {15} ; Hue 1889 : 236 {15, 63} ; Hue 1896 : 255 {73} ;
Choisy] 1930) et Hautes-Pyrénées (Cauterets : vallée de Cambasque, Hue 1896 : 90 {73} ; Lamy 1880 : 420 {63, 87} ; Lamy
vers 1350 m, Lamy 1883). Extrêmement rare : deux stations connues en
1883 : 321 {65} ; Lamy 1883 : 389 {65} ; Laronde 1901 :
France — 31a, 65a — Saxicole, sur gros rocher quartzeux, calcifuge —
Lamy 1883 : 390 {65} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 168 192 {03} ; Magnin 1876 : 123 {04} ; Maheu 1907 : 234
{31} — Rem. Espèce douteuse, non traitée dans les flores modernes. {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 80 {2b} ; Maheu et Gillet
Aspicilia cinerea (L.) Körb. — Syn. Aspicilia angelorum 1926 : 48-49 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 51 {20} ; Marc
B. de Lesd., Aspicilia cinerea var. alba (Schaer.) Anzi, Aspi- 1908 : 403 {12, 30} ; Monnat et al. 2017 : 18 ; Moreau
cilia depressa (Ach.) Anzi, Aspicilia excipularis (H. Magn.) et Moreau 1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Moreau et
Cogt comb. inval., Aspicilia polygonia (Vill.) A. Massal., Moreau 1934 (r. granitiques) : 153 {63} ; Nylander 1856 :
Lecanora cinerea (L.) Sommerf., Lecanora excipularis H. 551 {63} ; Nylander 1863 : 398 {05} ; Ozenda 1950 : 42
Magn., nomen sed [non planta], Lecanora gallicola B. de {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 80 {15, 43, 63} ; Payot
Lesd., Lecanora illimata (Wahlenb.) Ach., Sagedia depressa 1861 : 437 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 84 {74} ; Pen-
Ach., Urceolaria cinerea (L.) Ach. — Lichénisé, non liché- tecost 2016 : 15 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 8, 10, 12,
nicole — Essentiellement dans les régions montagneuses, 24 {66} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2018 (coll. Uriac) :
106

102 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 93 est synonyme d’A. cinerea selon Santesson et al. 2004 ; A.
{(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37, 38 angelorum B. de Lesd. (holotype étudié par C. Roux 2013,
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et non publié) est également un morphotype à apothécies à
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. rebord entièrement ou en grande partie noir ; un morpho-
2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : type à rebord noir se rencontre également chez A. prestensis
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et A. spermatomanes, et ce caractère est constant chez A.
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 194-195 {2b} ; Séguy 1950 : delimitata.
46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Vallade et Gardien- Aspicilia clancularia (Nyl.) Boistel — Syn. Lecanora clancularia
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Deux-Sèvres (La Mothe-Saint-
net 2016 : 15 {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 Héray : Champbrille, entrée de la vallée du Payré). Extrêmement rare :
{15} ; Vivant 1988 : 14 {64} ; Werner 1962 : 62 {68, 88} ; une seule station connue — 79a — Sur roches siliceuses ombragées —
Werner 1973 : 329 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : Hue 1912 : 29 {m, (79)} ; Olivier 1897 : 305 {(79)} ; Richard 1877 :
308 {2b} — Rem. Espèce présentant une grande variabilité 26 {79} — Rem. Espèce douteuse, non signalée dans les publications
modernes, dont la description insuffisante ne permet pas de préciser s’il
non seulement écologique et morphologique, mais égale- est possible ou non de la rattacher à un autre taxon.
ment par les dimensions de ses spores et conidies (Roux, Aspicilia clercii Cl. Roux et M. Bertrand sp. nov. —
Nordin, Tibell et Sohrabi 2011). Le type de Lecanora Lichénisé, non lichénicole — Alpes. Semble rare — 04!,
gallicola est une forme d’A. cinerea à spores petites (9-16,5 × 06!, 26!, 38! — Saxicole, sur rochers plus ou moins calcaires
6-10 µm) mais conidies normales ((10)13,5-17,5(20) × exposés, surfaces inclinées ou horizontales, blocs de roches
1 µm). D’autres spécimens à spores de taille réduite mais à calcaires très cohérentes (parfois un peu marneuses ou dolo-
conidies courtes (que nous interprétons comme des Aspicilia mitiques), valdé- ou omnino-calcicole, basophile, xérophile,
cinerea à spores et conidies mal développées) ont été trouvés astégophile, euryphotique, héminitrophile. Étages mon-
dans les Pyrénées-Orientales (Roux, Nordin, Tibell et tagnard et subalpin, plus rarement alpin. Ombroclimats
Sohrabi 2011 : 187), dans le Cantal (Houmeau et Roux humide et hyperhumide. Aspicilion calcareae — Roux 2017
1981 : 93, sub « Aspicilia polychroma chémo. rubrireagens », (Vercors) : 137 {26} — Rem. Voir l’appendice taxono-
voir la Rem. sous ce taxon) et dans les Alpes-de-Haute- mique. Nommé provisoirement A. decipiens ad int. par
Provence (Roux et al. 2011(Haute-Ubaye) : 38). Dans les Roux et al. (2011-2015, parc national du Mercantour),
stations collinéennes xérothermiques des Pyrénées-Orien- mais ce nom a dû être abandonné car déjà utilisé pour A.
tales se rencontre une forme à spores normales mais à coni- decipiens Elenkin (1907).
dies mal développées, courtes ou très courtes. Les formes à Aspicilia contorta (Hoffm.) Kremp. — Syn. Aspici-
spores petites et conidies courtes se distinguent d’A. brucei lia calcarea f. bullosa (A. Massal.) Arnold., Aspicilia cal-
par leur cortex thallin dépourvu de couche pigmentaire carea var. contorta (Hoffm.) Körb., Aspicilia calcarea var.
brune. Les mentions d’A. cinerea à basse altitude dans la monstrosa (Lamy) Boistel, Aspicilia contorta var. monstrosa
région méditerranéenne sont erronées (le plus souvent par Lamy, Aspicilia hoffmannii (Ach.) Flagey, Aspicilia lundensis
suite de confusions avec A. intermutans : dans les Bouches- sensu auct., Lecanora calcarea var. contorta (Hoffm.) Hepp,
du-Rhône, à Aix-en-Provence, par Maheu (1931 : 75), Lecanora contorta (Hoffm.) J. Steiner, Lecanora hoffman-
sur roche calcaire (sic) à l’étage méso- ou supra-méditer- nii (Ach.) Müll. Arg., Pachyospora calcarea var. contorta
ranéen ; dans les environs d’Aix-en-Provence par Berner (Hoffm.) A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole —
(1947 : 124, qui cite Decrock in Bourget et al. 1914) ; Toute la France, Corse comprise. Assez peu commun. Non
en Crau, par Rondon (1963 : 86) ; dans l’Hérault à Agde menacé [lc] — 01!, 02r, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 10r,
(Weddell 1874) ; dans le Var méridional (Crozals 1923 : 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 17a, 18!, 19r, 2a!, 2b!, 21!, 22a,
33-34, 1924 : 103). Également erronées sont les mentions 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!,
de Weddell (1875) dans l’île d’Yeu (confusion avec A. 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 47a, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!,
cupreogrisea). Les A. cinerea mentionnés par Coste (2011 : 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!,
99, Finistère), Massé (1964 : 128, Ille-et-Vilaine) et Oli- 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81r,
vier (1897 : 304-305 ; Ille-et-Vilaine, Deux-Sèvres et Ven- 82!, 83!, 84!, 85a, 86!, 87a, 88a, 89!, 90! — Saxicole, surtout
dée) en Bretagne appartiennent plus vraisemblablement à sur pierres et petits blocs sur le sol, mais également sur
A. cupreogrisea ou à A. intermutans. Par ailleurs, parmi les murs, rochers non loin du sol, exceptionnellement sur bois
spécimens des hautes montagnes nommés A. cinerea, une ouvragé, laticalcicole, basophile, plus rarement neutrophile,
partie appartient vraisemblablement à A. bricconensis, A. plutôt xérophile, souvent drosophile, astégophile, eury-
prestensis et A. spermatomanes. Enfin A. depressa, à rebord photique, héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen
des apothécies entièrement noir (par suite de l’absence de à l’étage montagnard, plus rarement au subalpin. Ombro-
couche épinécrale), ce qui leur confère un aspect lécidéen, climats sec, subhumide et humide. Aspicilion contortae —
107

Ozenda et Clauzade 1970 : 557 (n° 1455) {f } ; AFL (col- 68, 77, 83, 91, 98, 109, 112, 123, 130, 144, 152, 153, 191,
lectif ) 1984 : 8 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8, 19, 20 230, 235 {13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {13,
{74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot 83} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33
et al. 2007 : 55 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {84} ; Monnat et al. 2017 : 43, 50 {35} ; Monnat et al.
{74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 50 {05, 38} ; Asta 2018 : 178 {50} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ;
et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1973 : 84 {73} ; Asta et Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 147 {06} ; Müller
al. 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii, xv, xvi, (Argoviensis) 1862 : 45 {74} ; Nylander 1873 : 280 {66} ;
xviii, xviii {05, 73} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet Nylander 1891 : 51 {66} ; Nylander 1896 : 65 {75sl,
et coll. 2009 : 188, 191, 208 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 300-301 {14, 16, 17, 22, 27,
Béguinot 2012 : 17 {52} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda
{04} ; Boissière 1979 : 99 {77} ; Boissière 1986 : 207 1950 : 42 {06} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 161 {62} ;
{77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boissière 1994 : 4, 11 Parrique (Gasilien) 1898 : 80 {48} ; Poumarat et coll.
{43, 63} ; Boissière et al. 1989 : 8 {74} ; Bouly de Lesdain 2014 : 20 {66} ; Prin 1983 : 20 {10} ; Puget 1866 : lxxxix
1905 (Versailles) : 613 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : {74} ; Rieux et Roux 1969 : 38, 39 {f, 30} ; Roux 1967 :
170 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 98 {59} ; 146bis {30} ; Roux 1978 : 77, 94, 124, 128, 132, 138, 140
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74-75 {06} ; Bricaud (li, lii), 142, 146, 154 {04, 06, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ;
2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 83 {06} ;
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {04, Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux
84} ; Brisson 1875 : 136 {51} ; Brisson 1880 : 200 {02} ; 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux
Cabanès 1900 : 38-39 {30} ; Carlier 2008 : xii {78sl} ; 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137
Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Chaperot 1998 : 28 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et
{84} ; Choisy 1949 : 116 {01, 69, 73, 74} ; Clauzade et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont
Roux 1972 : 37 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 5, Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24,
11, 14, 15, 20 {26, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 26, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30,
1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2011 : 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 93-94 {11,
101 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} ;
(Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al.
et Dufrêne 2009 : 72 {50} ; Coste et Roux 1995 (non 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1910 : 255 {34} ; Orientales) : 33, 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
Crozals 1914 : 111 {34} ; Crozals 1931 : 48 {83} ; Dail- 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al.
lant 1997 : 94, 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 264 {37} ; 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Déruelle et al. 1979 : 227 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 195 {2a, 2b} ;
{51} ; Diederich et al. 2006 : 57-58 {54, 55, 57} ; Engler Roux et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
et Lacoux 2012 : 11, 19 {34} ; Fagot 1906 : 195 {31} ; 137 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Séguy 1950 :
Ferrez 2014 (non publié, 25, Besançon : Chaudanne, alt. 46 {31} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius
238 m, dans une pelouse du Xerobromion, sur pierre de cal- et al. 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 15
caire très cohérent et compact, 2014/01/04, leg. Y. Ferrez, {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Van den
herb. et det. C. Roux) ; Genty 1934 : 104 {21} ; Gonnet et Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De
al. 2013 : 14, 26 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] Wit 2016 : 25 {51} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 134 {72} ;
1930 : 168 {31} ; Graves 1857 : 182 {60} ; Gueidan et Vivant 1988 : 14-15 {64} ; Weddell 1873 : 365 {86} ;
Roux 2002 : 34 {74} ; Harmand 1894 : 314 {54, 55, 57, Werner 1973 : 329 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
88} ; Harmand 1897 : 228-229 {54, 55, 57, 67, 68, 88} ; 271 {2b} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81, 82, 85, 86, 87, 88 {67,
Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Houmeau et Roux 68} ; Zschacke 1927 : 16 {2b} — Rem. Compris ici au sens
1991 : 547 {65} ; Hue 1887 : 383 {15} ; Hue 1889 : 237 strict (excl. A. hoffmanniana). Voir A. navarroi.
{15} ; Hue 1894 : 320 {50} ; Hue 1896 : 255 {73} ; Hue Aspicilia coronata (A. Massal.) Anzi — Syn. Aspicilia
1896 : 91 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : calcarea var. coronata (A. Massal.) Körb., Aspicilia laurensii
235 {47} ; Kieffer 1895 : 76 {57} ; Lamy 1880 : 421 {87} ; B. de Lesd., Lecanora coronata (A. Massal.) Jatta [non (Nyl.)
Lamy 1883 : 391-392 {65} ; Laronde 1901 : 192 {03} ; Vain. nec (Leight.) Röhl.], Lecanora coronuligera Zahlbr.,
Lottin et Vaudoré 2014 : 132 {61} ; Maheu 1931 : 75 Pachyospora coronata A. Massal. — Lichénisé, non liché-
{13} ; Maheu et Gillet 1926 : 54 {2b} ; Marc 1908 : 402 nicole — Surtout dans le Midi et les Alpes, plus au nord
{12} ; Martin et al. 2018 : 27, 33 {25, 39} ; Ménard 2009 : limité à des stations xérothermiques. Commun dans le
108

Midi. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 11!, 12!, {64} — Rem. La mention de cette espèce par Maheu et
13!, 24!, 25!, 26!, 30!, 34!, 38!, 39r, 41!, 46!, 48!, 52!, 64!, 66!, Gillet (1926 : 55) en Haute-Corse, reprise par Werner
69a, 73!, 74a, 77!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 90! — Saxicole, sur (1973 : 329), est erronée : l’écologie et la description don-
rochers (parois, surfaces inclinées ou horizontales) de cal- nées ne correspondent pas. L’autorité est Aspicilia coronata
caires très cohérents, le plus souvent compacts, omninocal- (A. Massal.) B. de Lesd. selon Arcadia (2020).
cicole, basophile, xérophile, astégophile, euryphotique, non Aspicilia cupreoglauca B. de Lesd. — Syn. Aspiciliella
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subal- cupreoglauca (B. de Lesd.) Zakeri, Divakar et Otte, Leca-
pin. Ombroclimats sec et subhumide, rarement humide — nora lacunosa Zschacke [non Mereschk] — Lichénisé, non
Clauzade et Roux 1985 : 181 {e} ; Ozenda et Clauzade lichénicole — Midi méditerranéen et Corse. Peu com-
1970 : 557 {f, Midi} ; AFL (collectif ) 2002 : 8 {74} ; Asta mun. Non menacé [lc] — 06!, 11!, 13!, 2b!, 30!, 34!, 83!,
1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 50 {38} ; Asta et al. 1993 : 32 84! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses horizontales
{05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04, 06} ; Bauvet 2007 : ou inclinées et sommets rocheux, calcifuge, acidophile ou
86-87 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 191, 208 {07} ; subneutrophile, xérophile, astégophile, héliophile, non ou
Béguinot 2012 : 17 {52} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 modérément nitrophile. Étages méso- et supra-méditerra-
{04} ; Boissière 1979 : 99 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; néen. Ombroclimats sec et subhumide — Clauzade et
Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht Roux 1985 : 492 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 555
2 {06} ; Bricaud 2007 : 58 {04, 84} ; Choisy 1949 : 116 {f, 20, Midi} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Clauzade
{69, 73} ; Clauzade 1963 : 39 {Midi} ; Clauzade 1969 1969 : 109 {30, 84} ; Clauzade et Roux 1973 : 46 {30} ;
(Acarospora laqueata) : 97 {30} ; Clauzade et Roux 1973 : Crozals 1914 : 110-111 {34} ; Engler et Lacoux 2012 :
40 {26} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. xiii, 1, 3, 5, 7, 15 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 13, 53 {2b} ; Ménard 2009 :
9, 11, 14, 15, 17, 18, 19, 20 {26, 83, 84} ; Coste 1991 : 130, 153 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {83} ;
16 {09} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2009 : 37 {30} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 84} ; Roux et al. 2006 (basses
Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
19 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de lon) : 94 {30, 34} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ;
la Clape) ; Crozals 1910 : 256 {34} ; Crozals 1914 : 110, Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 195 {2b} ; Werner
111 {34} ; Farou 2016 : 145 {24, 46} ; Ferrez 2014 (non 1973 : 329 {20} ; Zschacke 1927 : 16-17 {2b} — Rem.
publié, 25, Besançon : Chaudanne, alt. 238 m, dans une Très proche d’A. cupreogrisea, dont il est peut-être conspé-
pelouse du Xerobromion, sur pierre de calcaire très cohérent cifique. Lecanora lacunosa Zschacke 1927 : 16-17 [non
et compact, 2014/01/04, leg. Y. Ferrez, herb. et det. C. (Mereschk) Tomin 1928], de Haute-Corse (Corbara), est
Roux) ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Hue 1896 : synonyme d’A. cupreoglauca selon Ozenda et Clauzade
91 {73} ; Maheu 1931 : 76 {13} ; Marc 1908 : 404 {12} ; 1970 et en conformité avec la diagnose de Zschacke.
Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : 63 {13} ; Méric Aspicilia cupreogrisea (Th. Fr.) Hue — Lichénisé, non
et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Rieux et lichénicole — Rem. Trois chémotypes.
Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux Aspicilia cupreogrisea (Th. Fr.) Hue chémo. cupreo-
1975 (non publié, 12, Nant : Cantobre) ; Roux 1978 : 68, grisea — Syn. (?) Aspicilia cinerea var. mastoidea Wedd.,
76, 79, 98, 100, 106, 109, 115, 153 {04, 06, 13, 26, 30, 73, Aspicilia mastoidea (Wedd.) Maheu et A. Gillet, Lecanora
83, 84} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : cupreogrisea Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Sur-
83 {06} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : tout dans les régions montagneuses, y compris en Corse,
74 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2001 et dans le Massif armoricain. Assez commun. Non menacé
(Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 13!, 15!, 2a!, 2b!, 23!, 26!, 29!, 30!,
24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 34!, 35!, 48!, 50!, 56!, 63!, 66!, 74!, 77!, 84!, 85! — Saxicole,
94 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : sur parois et blocs rocheux, calcifuge, acidophile, mésophile
37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47 ou modérément xérophile, astégophile, euryphotique, peu
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et nitrophile. Étages mésoméditerranéen et surtout supramé-
al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : diterranéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux humide — Clauzade et Roux 1985 : 178 {e} ; Ozenda et
et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 Clauzade 1970 : 555 {f, Massif central} ; AFL (collectif )
{83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 2002 : 6 {74} ; Bauvet 2009 : 117 {07} ; Bauvet 2012 :
1980 : 71-73 {13} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
{39} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 385 {84} ; Vězda 196, 200 {07} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boumier et al.
1966 : Lich. sel. exsicc. n° 470 {13} ; Vivant 1988 : 15 2011 : 3, 7, 14, 17 {85} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Cha-
109

perot 1998 : 28 {84} ; Engler et Lacoux 2012 : 15 {34} ; sur rocher de grès siliceux mésocrétacé, leg. G. Clauzade
Engler et Lacoux 2012 : 3 {34} ; Gavériaux et Roux 1950 ; Bouly de Lesdain 1952). Extrêmement rare : une
2015 : 65 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 14, 19, 32, 36, 62 seule station connue en France — 84c — Saxicole, cal-
{2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 {15} ; Maheu et Gillet cifuge. Étage supraméditerranéen. Ombroclimat subhu-
1926 : 50 (sub. A. mastoidea) et 53-54 (sub. « A. verrucosa » mide — Bertrand et Roux 2013 : 95-96 {f, 84} ; Bouly
{2b} ; Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Nylander de Lesdain 1952 (Lichens rares) : 275 {84} ; Magnusson
1896 : 64 {77} ; Poumarat et coll. 2014 : 10 {66} ; Roux 1952 : 188 {e} — Rem. A. delimitata diffère d’A. cine-
1982 : 213 {13} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2018 (coll. rea par son thalle en grande partie gris noirâtre (cortex à
Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 couche pigmentaire brune) et son hypothalle noirâtre très
{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 12 {30} ; Roux et développé et sublobé à la périphérie du thalle ; le rebord de
al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 l’apothécie est entièrement noirâtre. D’après la phylogénie
(Languedoc-Roussillon) : 94 {30, 48} ; Roux et al. 2007 moléculaire A. delimitata est niché dans A. cinerea dont il
(Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : n’est peut-être qu’un morphotype tout à fait spectaculaire.
37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} ; D’après l’examen de l’holotype, Lecidea rustrelensis est iden-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 tique à A. delimitata ; la forme « rostrelensis » est une erreur
(Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; typographique puisque la commune à l’origine du nom est
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 195 {2a, 2b} ; van den Rustrel et que l’étiquette de l’holotype (marssj) porte bien
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Weddell 1875 : 280- Lecidea rustrelensis.
281 {85} — Rem. Chémotype à acide norstictique seul, Aspicilia desertorum (Kremp.) Mereschk. nom. illeg. —
de très loin le plus répandu. Voir les remarques sous A. Syn. Lecanora desertorum Kremp. nom. illeg. — Lichénisé,
cupreoglauca et A. intermutans. A. cinerea var. mastoidea, non lichénicole — Alpes méridionales et Hautes-Pyrénées.
de l’île d’Yeu, par sa description (notamment thalle brun Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
cendré, aréoles à surface ondulée-verruqueuse et spores de 04!, 05!, 06!, 65! — Saxicole, sur parois, blocs ou même
25-30 × 12-15 µm) est vraisemblablement un synonyme pierres ensoleillés, de roches silicatées basiques ou de fai-
d’A. cupreogrisea. L’A. mastoidea mentionné par Maheu blement à fortement calcaires, calcifuge ou laticalcicole
et Gillet (1926) en Haute-Corse, est un A. cupreogrisea à (de minimé- à omnino-calcicole), neutrophile ou baso-
spores mal développées (spécimen conservé à di observé par phile, xérophile, astégophile, héliophile, de non nitrophile
C. Roux, 2012). Voir la remarque sous Aspicilia verrucosa. à héminitrophile. Étage subalpin de type xérothermique
Aspicilia cupreogrisea (Th. Fr.) Hue chémo. K – — ou méditerranéen, rarement au montagnard. Ombroclimat
Lichénisé, non lichénicole — Ardèche (Malarce-sur-la- humide — Esnault 1985 : 207-209 {ne} ; Owe-Larsson
Thines, crête de l’Échelette, alt. 850 m, sur une surface fai- et al. 2007 : 85-86 {ne} ; Owe-Larsson et al. 2011 : 235-
blement inclinée (10°) de schiste des Cévennes, 2008/08/26, 246 {ne} ; Asta et Roux 1977 : 59, tab. vii, xi, xvi, xviii,
leg., det., et herb. C. Roux ; ccm A. Nordin). Une seule xxi {04, 05, 06} ; Bertrand et Roux 2014 (non publié, 04,
station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio- Haute-Ubaye, Jausiers : un peu au N du lac des Eissaupres,
nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 07! — alt. 2358 m, sur barres rocheuses de calcschiste fortement
Vraisemblablement même écologie que le type — Rem. calcaire, 2014/07/24, leg., det. et herb. M. Bertrand et C.
Chémotype K –, contenant seulement de l’aspiciline. Roux) ; Bertrand et Roux 2014 (non publié, 04, Haute-
Aspicilia cupreogrisea (Th. Fr.) Hue chémo. K + Ubaye, Jausiers : un peu au S du lac des Eissaupres, alt.
(jaune) — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Orien- 2329 m, sur un bloc de grès d’Annot, 2014/07/24, leg.
tales (Nyer, réserve naturelle de Nyer, SE de la Plane, alt. et det. M. Bertrand et C. Roux, herb. M. Bertrand) ;
1632 m, sur le sommet d’un chaos de blocs de granite, Bertrand et Roux 2014 (non publié, 04, Haute-Ubaye,
2007/07/22, leg., det., et herb. C. Roux ; ccm A. Nordin). Jausiers : un peu au S du lac des Sagnes, alt. 1903 m, sur
Une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- blocs rapportés de grès d’Annot, non ou à peine calcaires,
rêt international. Données insuffisantes sur les menaces 2014/07/21, leg., det. et herb. M. Bertrand et C. Roux) ;
[dd] — 66! — Vraisemblablement même écologie que le Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Dussaussois 2018
chémo. nominal — Rem. Chémotype K + (jaune) conte- (non publié, 65, Beaucens : Grande Estibère, alt. 1600 m,
nant seulement de l’acide stictique. sur bloc de pélites et grès calcaires dévoniens, 2018/07/08,
Aspicilia delimitata (H. Magn.) R. Sant. comb. ined. — leg. et herb. G. Dussaussois, det. et herb. C. Roux) ; Roux
Syn. Lecanora delimitata H. Magn., Lecidea « rostrelensis » et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
B. de Lesd., Lecidea rustrelensis B. de Lesd. — Lichénisé, 37 {06} — Rem. Lichen resté longtemps indéterminé, car
non lichénicole — Vaucluse (Rustrel : N.-D. des Anges, observé seulement sur grès d’Annot, roche non ou à peine
110

calcaire (alors qu’Esnault 1985 considère A. desertorum Ombroclimats subhumide et humide — Asta et Roux
comme franchement calcicole), d’abord nommé « Aspicilia 1977 : 50, 76 {05} ; Roux 2010 (non publié, 04, Allos :
hoffmannii (forme) » par Asta et Roux (1977 ; Hautes- S du lac d’Allos, barre sommitale de la Petite-Tour, alt.
Alpes, S du Pelvoux), puis « A. austroalpina ad int. » par 2690 m, une paroi verticale de grès d’Annot un peu poreux
Roux et al. 2013 (Haut-Var). La découverte de spécimens et très légèrement calcaire, 2010/07/27, leg., det. et herb.
sur roche non ou à peine calcaire (grès d’Annot), moyenne- C. Roux, ccm P. Uriac) ; Roux 2010 (non publié, 04,
ment calcaire (calcschiste) et fortement calcaire (calcaire très Allos : un peu au NNE du lac d’Allos, pied du versant O
cohérent et compact) sur le pourtour du lac des Eissaupres de la Tête-Ronde, alt. 2070 m, sur blocs de grès d’Annot,
à Jausiers (dans un rayon de moins de 200 m autour du 2010/07/26, leg., det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) —
lac), sans qu’il soit possible de trouver de différence mor- Rem. Chémotype à thalle K + (jaune), riche ou assez riche
phologique ou anatomique entre les spécimens récoltés en acide stictique. Autrefois considéré comme un chémo-
(Bertrand et Roux 2014, non publié), nous a convaincu type d’A. candida.
d’attribuer tous ces spécimens, de fortement calcicoles à Aspicilia flavoreagens (Anzi) Hue chémo. K – — Liché-
calcifuges, à Aspicilia desertorum, en accord avec Owe-Lars- nisé, non lichénicole — Connu seulement dans deux sta-
son et al. (2007) qui considèrent qu’A. desertorum s’éta- tions des Alpes-de-Haute-Provence, mais probablement
blit sur roches calcaires ou non calcaires. Bien qu’Aspicilia plus répandu — 04! — Saxicole, sur parois ou surfaces
desertorum soit utilisé depuis fort longtemps dans le sens inclinées de roches plus ou moins calcaires, laticalcicole
où nous l’employons ici (1911, le basion, Lecanora deserto- (de valdé- à parvo-calcicole), xérophile ou mésophile, asté-
rum, datant de 1867), c’est un nom illégitime notamment gophile ou modérément stégophile, euryphotique (surtout
selon Owe-Larsson et al. (2011). Ces auteurs rapprochent photophile et héliophile), non ou peu nitrophile. Étages
l’Aspicilia desertorum européen de Circinaria elmorei (E. D. montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats
Rudolph) Owe-Larss., A. Nordin et M. Sohrabi, d’Amé- subhumide et humide — Roux 2010 (non publié, 04,
rique du nord, sans toutefois les considérer comme syno- Allos : S du lac d’Allos, barre sommitale de la Petite Tour,
nymes car ils n’ont pas étudié l’ADN de spécimens euro- alt. 2690 m, sur une paroi de grès d’Annot, 2010/07/27,
péens, d’où notre choix d’employer provisoirement le nom leg., det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) ; Roux 2010
traditionnel d’A. desertorum pour le lichen européen. (non publié, 04, Jausiers : ONO du faux col de Restefond,
Aspicilia epiglypta (Norrl. ex Nyl.) Hue — Syn. Lecanora epi-
un peu au nord du point coté 2696, alt. 2635 m, sur paroi
glypta Norrl. ex Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
France — Roux, Nordin, Tibell et Sohrabi 2011 : 224 {e} — Rem. surplombante de grès d’Annot un peu calcaire, 2010/07/21,
A. epiglypta est une espèce du littoral d’Europe septentrionale qui a été leg., det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) — Rem. Chémo-
confondue avec A. prestensis par Roux et coll. jusqu’en 2009. L’Aspicilia type à thalle K –, pauvre en acide stictique, ne pouvant être
epiglypta mentionné par Boissière (1990 : 183) à Fontainebleau est en distingué d’A. candida s. s. (également à thalle K –) que par
réalité A. cupreogrisea (Roux, non publié) ; il en est probablement de
même de celui signalé dans le Var par Bricaud (2006 : tab. ht 2, 52). ccm (voir la remarque sous Aspicilia candida s. l.).
La mention de cette espèce sur le littoral du Finistère par Aptroot et Aspicilia gibbosa (Ach.) Körb. — Syn. Lecanora gibbosa (Ach.) Nyl.,
al. (2007 : 55) est à vérifier. Lecanora gibbosula H. Magn., Urceolaria gibbosa Ach. — Lichénisé, non
lichénicole — Non connu avec certitude en France — Saxicole, sur
Aspicilia flavoreagens (Asta et Cl. Roux) Cl. Roux rochers et blocs de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou subneu-
comb. nov. — Syn. Aspicilia candida (Anzi) Hue chémo. trophile, euryhygrique, astégophile, photophile ou héliophile, hémini-
flavoreagens, Aspicilia candida var. flavoreagens Asta et Cl. trophile. Étages montagnard, subalpin et alpin — Magnusson 1939 :
Roux nom. inval. — Lichénisé, non lichénicole — Rem. 132-133 {e} — Rem. Espèce d’Europe du nord à thalle K + (jaune puis
Diffère d’A. candida s. s. par son thalle contenant de l’acide rouge), contenant de l’aspiciline et de l’acide norstictique, confondu par
les anciens auteurs avec d’autres Aspicilia, plus particulièrement A. cae-
stictique (et non pas de l’acide substictique), ordinairement siocinerea, et mentionné dans de nombreuses publications. Ces données,
K + (jaune), plus rarement K –. Voir l’appendice taxono- non fiables, n’ont pas été considérées, notamment Berher 1887 : 352 ;
mique. Deux chémotypes. Cabanès 1900 : 39 ; Crozals 1914 : 110 ; Dominique 1884 : 331 ;
Aspicilia flavoreagens (Asta et Cl. Roux) Cl. Roux Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 85 ; Harmand 1901 : 84 ;
Marc 1908 : 404 ; Nylander 1863 : 399 ; Olivier 1897 : 303 ; Ozenda
chémo. flavoreagens — Lichénisé, non lichénicole —
1950 : 42 ; Werner 1973 : 329). Même la mention de ce lichen près
Connu seulement dans deux stations des Alpes-de-Haute- de Fontainebleau (Mouroux : Belle Croix), d’après un échantillon de
Provence (Haut-Verdon), mais vraisemblablement répandu Nylander (1880) revu par Magnusson (1939), nous semble douteuse
dans les Alpes méridionales. Assez peu commun. Non et n’a pas été retenue.
menacé [lc] — 04!, 05! — Saxicole, sur parois ou surfaces Aspicilia grisea Arnold — Lichénisé, non lichénicole —
inclinées de roches plus ou moins calcaires, laticalcicole Rem. Deux chémotypes.
(de valdé- à parvo-calcicole), euryphotique, non ou peu Aspicilia grisea Arnold chémo. grisea — Syn. Lecanora
nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. grisea (Arnold) Lettau [non Ach.], Lecanora griseolans Zah-
111

lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Vosges, phile à basophile, xérophile ou très xérophile, héliophile,
Alpes septentrionales, Massif central, Pyrénées. Peu com- peu ou pas nitrophile. Étage subalpin supérieur. Ombrocli-
mun. Non menacé [lc] — 11!, 15!, 23!, 30!, 34!, 48!, 63!, mat humide — Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem.
65!, 66!, 73!, 74!, 88r, 90! — Saxicole, sur pierres, blocs ou Apothécies inconnues. Espèce ayant son optimum dans les
rochers non ou à peine calcaires, calcifuge ou minimécalci- steppes de l’Asie centrale, mais également présente dans les
cole, acidophile, subneutrophile ou neutrophile, aérohygro- hautes montagnes xériques d’Europe méditerranéenne ou
phile, drosophile, euryphotique mais plutôt héliophile, non subméditerranéenne.
ou assez peu nitrophile. Étages montagnard, subalpin et Aspicilia hoffmanniana (S. Ekman et Fröberg) Cl.
alpin. Ombroclimats humide et perhumide — Clauzade Roux et Bertrand — Syn. Aspicilia contorta subsp. hoff-
et Roux 1985 : 177 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 554 manniana S. Ekman et Fröberg, Circinaria hoffmanniana
{f, 30, 88} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, v, xvi {73} ; (S. Ekman et Fröberg) A. Nordin — Lichénisé, non liché-
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Coste 2012 nicole — Roux et al. 2016 : 174, 179 {e} ; Coste 2009 : 37
(Eyne) : 9 {66} ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Hou- {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Monnat et al. 2017 :
meau et Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 42, 43, 50 {35} — Rem. A. hoffmanniana est une espèce dis-
547 {65} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 74 {90} ; Roux et al. tincte d’A. contorta selon la phylogénie moléculaire (Roux
2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL et al. 2016). Deux morphotypes par ordre de xéricité et de
Lozère) : 6 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : photophilie décroissante : morpho. hoffmanniana (thalle
94 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} ; gris verdâtre ou gris brun), morpho. viridescens (thalle vert
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} ; van den grisâtre ou vert jaunâtre).
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. Thalle K + (jaune Aspicilia hoffmanniana (S. Ekman et Fröberg) Cl.
puis rouge), à acide norstictique. Roux et Bertrand morpho. hoffmanniana — Syn. Aspi-
Aspicilia grisea Arnold chémo. K + jaune — Lichénisé, cilia caecula (Ach.) Anzi, Aspicilia caesioalba (Le Prévost)
non lichénicole — Seine-et-Marne (forêt de Fontainebleau Hue, Aspicilia contorta f. caesioalba (Le Prévost) Kremp.,
s. l.) et Gard (mont Aigoual). Très rare. Patrimonial d’in- Aspicilia contorta (Hoffm.) Kremp. subsp. hoffmanniana S.
térêt international. En danger d’extinction [en] — 30!, Ekman et Fröberg f. hoffmanniana, Lecanora caecula Ach.,
77! — Saxicole, sur parois, surfaces inclinées et surfaces Lecanora calcarea var. caesioalba (Le Prévost) Nyl. — Liché-
horizontales de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou nisé, non lichénicole — À peu près partout en France, y
subneutrophile, assez xérophile, héliophile, non ou assez compris en Corse. Très commun dans les régions calcaires.
peu nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats humide Non menacé [lc] — 01r, 02!, 04!, 05!, 06!, 11!, 12!, 13!,
et hyperhumide — Roux 1980 (non publié, 77, Noisy- 14!, 15!, 18!, 19!, 2ar, 2b!, 21!, 23!, 25!, 26!, 28!, 30!, 31r,
sur-École : forêt domaniale des Trois-Pignons, sommet 32!, 33!, 34!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, 46a, 47!, 50a, 51!, 54a,
du rocher de Jean des Vigne, alt. 120 m, sur paroi de grès 55!, 57!, 61!, 63r, 66!, 68!, 69!, 70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sl!,
siliceux, 1980/07/05, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et 77!, 78sla, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 87!, 88a, 90! — Même
al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} — Rem. Chémotype à thalle écologie que A. contorta, mais peut-être légèrement plus
K + (jaune, puis orange), à acide stictique. xérophile — Ozenda et Clauzade 1970 : 557 (n° 1457
Aspicilia henricii B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — À
p. p. : A. hoffmannii calcicole), 557-558 (n° 1460) {f } ;
rechercher en France — Connu en Italie et Suisse. Très rare — Saxicole,
calcifuge — Magnusson 1939 : 104-105 {e} — Rem. Espèce très mal Roux et Bertrand 2019 : 5 {f } ; AFL (collectif ) 1984 :
connue. 8 {19, 23, 87} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ;
Aspicilia hispida Mereschk. — Syn. Agrestia cyphellata Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv {04,
J. W. Thomson, Agrestia hispida (Mereschk.) Hale et W. L. 05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Berher 1887 : 352 {68, 88} ;
Culb., Circinaria hispida (Mereschk.) A. Nordin, Savić et Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Boissière 1979 : 99
Tibell, Lecanora hispida (Mereschk.) Zahlbr., Sphaerothal- {77} ; Boissière 1986 : 207 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
lia hispida (Mereschk.) Follmann et A. Crespo — Liché- 32 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 :
nisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Saint-Dalmas- tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {04, 84} ; Cabanès
le-Selvage : cime de Pelousette, alt. 2745 m, sur sol assez 1900 : 38-39 {30} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ; Choisy
graveleux, 2013/08/29, leg., herb. et det. C. Bauvet, conf. 1949 : 116, 1952 : 180 {01, 38, 71, 74} ; Clauzade 1969
C. Roux). Extrêmement rare : une seule station connue en (Acarospora laqueata) : 97 {84} ; Clauzade et Rondon
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ;
tique d’extinction [cr] — 06! — Terricole, muscicole (sur Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 11, 15, 20 {26, 83, 84} ;
mousses terricoles) ou détriticole, dans des pelouses rases Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2011 : 101 {11, 31, 66, 81} ;
xériques, sur sous-sol plus ou moins calcaire, de subneutro- Coste 2016 : 18 {2a} ; Crozals 1914 : 111 {34} ; Crozals
112

1923 : 34 {83} ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Derrien terranéenne, Corse} ; Nylander 1896 : 66 {77} ; Richard
et al. 2019 : 96 {28} ; Déruelle et al. 1979 : 227, 228, 229 1882 : 273 (sub « Lecanora hoffmannii » sur ardoise) {79} ;
{51} ; Engler et Lacoux 2012 : 27 {34} ; Fagot 1906 : Roux 1978 : 83, 109 {12, 13} ; Roux 2012 (non publié,
195 {31} ; Genty 1934 : 104 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 14 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52
{2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 34 {74} ; Happe in Collectif {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
SBCO 2019 : 12 {63} ; Harmand 1894 : 314 {54} ; Hou- (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Van Haluwyn 1983 : 124,
meau et Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1887 : 383 {15, 46} ; 134 {72} — Rem. A. viridescens auct. (notamment Ozenda
Hue 1889 : 237 {15} ; Hue 1896 : 91 {73} ; Jeanjean [coll. et Clauzade) n’est qu’une modification d’A. contorta qui
Bouly de Lesdain] 1925 : 235 {47} ; Lottin et Vaudoré s’établit sur des parois rocheuses peu ou pas ensoleillées. Ne
2014 : 132 {61} ; Maheu 1931 : 75 {13} ; Marc 1908 : pas confondre avec A. viridescens (A. Massal.) Hue.
402 {12} ; Martin et al. 2018 : 27, 33, 46 {39} ; Méric et Aspicilia inornata Arnold [non sensu Clauzade 1963] — Syn.
al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Moreau Lecanora inornata (Arnold) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole —
Signalé à tort en France — Alpes — Saxicole, sur des schistes non
et Moreau 1934 : 339 {63} ; Moreau et Moreau 1934 calcaires le long de ruisseaux, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
(Menton) : 147 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 45 très hygrophile ou un peu hygrophile, non nitrophile. Étages subalpin et
{74} ; Nylander 1878 : 453 {2b} ; Nylander 1881 : xcvii alpin — Rem. Selon la description de Magnusson (1939), basée sur les
{77} ; Nylander 1896 : 65 {75sl, 77, 78sl} ; Poumarat et spécimens originaux, A. inornata Arnold est une espèce alpine et subal-
pine, très hygrophile ou temporairement inondée et a des spores par 8,
coll. 2014 : 20 {66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard
ellipsoïdales, de 18-22 × 10-12 µm, alors que les spécimens mentionnés
1877 : 26 {79} ; Richard 1882 : 284 {86} ; Rieux et Roux dans le Midi, notamment par Clauzade (1963) et Roux (1967, 1982),
1969 : 38, 39 {30} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1978 : sont méso- ou supra-méditerranéens et xérophiles. L’examen par C.
77, 94, 101, 106, 124, 128, 130, 132, 138, 140 (li, lii), Roux des spécimens de marssj déterminés comme A. inornata par Clau-
142, 146, 153, 154 {04, 06, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux zade a montré que leurs spores sont grandes (de 18-34 × 13-29 µm),
subglobuleuses ou largement ellipsoïdales, en majorité par 4, unisériées
2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2016 : dans des asques courtement subcylindriques, et que ces spécimens sont
161 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 en réalité identiques à Aspicilia viridescens. Les A. « inornata » signalés par
(Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Asta (1973 : 38), en Isère, et par Asta et Roux (1977 : tab. xxi), dans les
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. Hautes-Alpes, sont très héliophiles et appartiennent à un A. gr. contorta.
2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2011 (Haut- Aspicilia intermutans (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 lichénicole — Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; 33 {66} — Rem. Espèce méditerranéenne, subméditerra-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 néenne et méditerranéo-atlantique, très proche d’A. cupreo-
(Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; grisea, qui a autrefois été confondue avec A. cinerea (voir la
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. remarque sous cette espèce et sous A. intermutans morpho.
2013 (Catal. Corse) : 195 {2b} ; Roux et Poumarat 2015 : intermutans). Deux morphotypes.
18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70, 71-73 {13, 84} ; Aspicilia intermutans (Nyl.) Arnold morpho. inter-
Séguy 1950 : 46 {31} ; Vallade et Gardiennet 2016 : mutans — Syn. Aspicilia mediterranea B. de Lesd., Aspi-
15 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Van cilia trachytica Flagey [non (A. Massal.) Arnold], Aspici-
Haluwyn 1983 : 124, 134 {72} ; Werner 1956 : 150 {50} ; liella intermutans (Nyl.) M. Choisy, Lecanora intermutans
Wirth 2019 : 85, 86, 88 {68} — Rem. Suite à une mauvais Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Midi (méditerranéen
interprétation du Code de nomenclature botanique, Roux et subméditerranéen) et parties suffisamment chaudes et
et Bertrand (2019 : 6) ont erronément indiqué que les sèches de l’Ouest ; Corse. Commun dans le Midi. Non
combinaisons A. hoffmanniana et Circinaria hoffmanniana menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 11r, 12a, 13!, 2a!, 2b!, 22!, 23!,
sont invalides. 26!, 29!, 30!, 31r, 34!, 35!, 38!, 44!, 50!, 56!, 61a, 63a, 65r,
Aspicilia hoffmanniana (S. Ekman et Fröberg) Cl. 66c, 77!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85c, 86! — Saxicole, sur rochers
Roux et Bertrand morpho. viridescens — Syn. Aspicilia exposés ou surfaces horizontales ou peu inclinées, calcifuge,
contorta (Hoffm.) Kremp. subsp. hoffmanniana S. Ekman acidophile ou subneutrophile, xérophile, astégophile, hélio-
et Fröberg f. viridescens, Aspicilia viridescens auct. [non (A. phile, héminitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à
Massal.) Kremp.] — Lichénisé, non lichénicole — Midi l’étage montagnard inférieur. Ombroclimat subhumide.
méditerranéen et subméditerranéen et, plus au N, dans Notamment dans le Caloplaco necatoris-Aspicilietum inter-
des stations xérothermiques. Peu commun. Non menacé mutantis — Clauzade et Roux 1985 : 178 {e} ; Ozenda
[lc] — 06!, 12!, 13!, 30!, 34!, 72!, 75sla, 77a, 79a, 84! — et Clauzade 1970 : 554 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {23} ;
Comme le type, mais mésophile et peu ou pas héliophile — Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 196,
Ozenda et Clauzade 1970 : 557 (n° 1455) {f, région médi- 198, 200 {07} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Bricaud 2006 :
113

tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {04, 84} ; Bricaud et (Hyères) et Pyrénées-Orientales (Nohèdes). Très rare —
Roux 1990 : 118 {84} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ; Coste 13!, 66!, 83! — Saxicole, sur rochers exposés ou surfaces
[coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste 2011 : horizontales ou peu inclinées, calcifuge, acidophile ou sub-
101 {11, 31, 65, 81} ; Coste et al. 2013 : 3 {34} ; Crozals neutrophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro-
1908 : 525 {34} ; Crozals 1914 : 109-110 {34} ; Crozals phile. Étages thermo-, méso-méditerranéen et collinéen de
1923 : 33-34 (sub « A. cinerea ») {83} ; Crozals 1923 : 99 type xérothermique. Ombroclimats sec et subhumide —
{2b} ; Crozals 1924 : 103-104 {83} ; Engler et Lacoux Clauzade et Roux 1985 : 178 {e} ; Monnat et Roux 2014
2012 : 15, 16 {34} ; Flahault et Hue 1899 : lxxx {83} ; (non publié, 13, La Ciotat : anse de Figuerolles, alt. 30 m,
Gonnet et al. 2013 : 13, 14, 19, 53, 59 {2b} ; Gonnet et al. 2014/09/09, leg. et det. J.-Y. Monnat et C. Roux, herb.
2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Lamy C. Roux) ; Roux 2019 (non publié, 83, Hyères : mont du
1883 : 389 {65} ; Maheu 1931 : 75 {13} ; Marc 1908 : 403 Fenouillet, au-dessus de la chapelle, alt. 285 m, sur rochers
{12} ; Ménard 2009 : 83, 98, 130, 138, 145, 153, 191, 230 de quartzite 2019/09/23, leg. et herb. S. Poumarat, det.
{13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {13, 83} ; C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66
Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Moreau et Moreau {66} — Rem. Morphotype surtout répandu en Afrique du
1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Nicoli et Rondon 1959 : nord, qui diffère du morphotype nominal par son thalle
475 {2a} ; Nylander 1873 : 263, 287, 307 {66} ; Nylander verruqueux-aréolé et ses apothécies nettement ou fortement
1891 : 8, 32, 59, 79 {66} ; Olivier 1897 : 304-305 {50, pruineuses.
61} ; Olivier 1901 : 234 {66} ; Richard 1877 : 25 {79} ; Aspicilia laevata (Ach.) Arnold — Syn. Aspicilia lusca
Rondon 1963 (Crau) : 86, 90 (sub « A. cinerea ») {13} ; (Nyl.) B. de Lesd., Aspicilia silvatica Arnold, Lecanora dis-
Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 83} ; tinguenda Zahlbr., Lecanora laevata (Ach.) Nyl., Lecanora
Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL lusca Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là, sur-
Lozère) : 12 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
tout dans les montagnes ; non signalé en Corse. Assez rare.
76 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 94
Vulnérable [vu] — 05a, 06!, 07!, 29r, 31r, 34a, 38!, 42a,
{30, 34, (66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ;
51a, 61a, 63a, 64!, 65a, 66!, 67a, 68r, 70a, 74a, 78sla, 87a,
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014
88! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 195
très humides ou périodiquement submergés ou soumis à
{(20a), 2b} ; Weddell 1874 : 339 {34} ; Werner 1973 :
des écoulements temporaires, calcifuge, acidophile, hydro-
329 {20} ; Zschacke 1927 : 16 {2b} — Rem. Morphotype
phile, ékréophile ou très aérohygrophile, astégophile, de
à thalle aréolé et à apothécies peu ou pas pruineuses. Les
sciaphile à photophile mais non ou peu héliophile, non
A. intermutans [morpho. intermutans] signalés dans les
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat
hautes montagnes sont à rapporter à A. bricconensis, A.
cinerea, A. cupreogrisea A. prestensis ou A. spermatomanes, humide — Clauzade et Roux 1985 : 178 {e} ; Ozenda et
par exemple ceux d’Asta [coll. Eyheralde] (1975 : 130) en Clauzade 1970 : 556 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ;
Haute-Savoie, d’Asta (1973 : 38) en Isère, de Clauzade et Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 49 {38} ; Bauvet 2009 :
Rondon (1959 : 390) dans les Hautes-Alpes, Clauzade et 117 {07} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 613 {78sl} ;
Rondon (1961(2) : 7) dans le Gard (massif de l’Aigoual), Brackel et al. 2018 : 193 {68, 88} ; Brisson 1876 : 244
de Pentecost (2016 : 15) en Haute-Savoie, de Moreau {51} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1949 :
et Moreau (1934) dans les monts Dore (Puy-de-Dôme). 117 {42, 74} ; Coppins 1971 : 160 {29} ; Coste 2011 : 101
La mention d’A. intermutans dans la Manche (Monnat et {31, 64, 65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Crozals 1914 :
al. 2018) mérite confirmation ; celle de Hue (1887 : 382) 110 {34} ; Harmand 1897 : 227 {67, 68, 70, 88} ; Lamy
sur calcaire (« forme du calcaire », causse de Gratacap) 1880 : 421, 506 {63, 87} ; Lamy 1883 : 390 {65} ; Nylan-
est vraisemblablement erronée. L’A. trachytica signalé en der 1863 : 398-399 {05} ; Olivier 1897 : 303-304 {61} ;
Haute-Corse par Maheu et Gillet (1926 : 49), d’après la Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Roux et al. 2006 (Lan-
description donnée (notamment thalle K –) ne correspond guedoc-Roussillon) : 94 {(34)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
pas au sens de Flagey, mais peut-être à A. trachytica (A. Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52
Massal.) Arnold, un taxon très mal connu, qui mériterait {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} — Rem.
d’être révisé, également mentionné par Zschacke (1927 : La mention de cette espèce par Maheu et Gillet (1926 :
17) en Haute-Corse. 50) en Haute-Corse, reprise par Werner (1973 : 329), est
Aspicilia intermutans (Nyl.) Arnold morpho. ammo- douteuse : le thalle est signalé comme K + (jaune puis rouge
tropha — Syn. Aspicilia ammotropha Hue — Lichénisé, sang) alors qu’il est K + (jaune puis éventuellement brun
non lichénicole — Bouches-du-Rhône (La Ciotat), Var rougeâtre) chez A. laevata.
114

Aspicilia leprosescens (Sandst.) Hav. — Syn. Lecanora (1985). A. mastrucata (Wahlenb.) Th. Fr. non auct. est
leprosescens Sandst. — Lichénisé, non lichénicole — Litto- une espèce voisine d’Europe septentrionale, contenant de
ral du Massif armoricain. Peu commun. Potentiellement l’acide norstictique.
menacé [nt] — 22!, 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 85! — Saxicole, Aspicilia mastrucata (Wahlenb.) Th. Fr. — Syn. Lecanora lyckselensis
H. Magn., Lecanora mastrucata (Wahlenb.) Ach., Sagedia mastrucata
sur rochers non calcaires maritimes, acidophile ou subneu-
(Wahlenb.) A. Nordin, Savić et Tibell ; incl. Lecanora nunatakkorum
trophile, aérohygrophile, parfois légèrement ékréophile, Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Rem.
astégophile, photophile et surtout héliophile, nitrophile Voir sous A. mashiginensis.
(essentiellement ornithocoprophile), halophile. Partie infé- Aspicilia mauritii Hue — Lichénisé, non lichénicole —
rieure de l’étage adlittoral. Ombroclimats subhumide et Massif central (Puy-de-Dôme et Gard (mont Aigoual))
humide — Clauzade et Roux 1985 : 177 {e} ; Aptroot et et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt
al. 2007 : 55 {29} ; Boumier et al. 2011 : 9 {85} ; Bricaud international. En danger critique d’extinction [cr] — 30r,
2008 : 133 {29} ; Coppins 1971 : 160 {29, 56} ; Massé 63!, 64! — Saxicole, sur rochers et blocs non calcaires, calci-
1964 : 51-52 {29} ; Massé 1966 : 881 {29} ; Monnat et al. fuge, acidophile ou subneutrophile, astégophile, héliophile,
2018 : 178, 188 {50}. nitrophile. Étage subalpin. Ombroclimat hyperhumide —
Aspicilia lignicola (Anzi) Hue — Syn. Lecanora lignicola Clauzade et Roux 1985 : 177 {e} ; Hue 1912 : 32-33
(Anzi) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 554 {f, 30} ; Bauvet
Alpes et Alpes-de-Haute-Provence. Rare. Patrimonial 2016 (non publié, 63, Chastreix : Rimat, dans une pâture à
d’intérêt national. En danger critique d’extinction [cr] — vaches, alt. 1134 m, sur un bloc de roche silicatée (trachyan-
04r, 05r — Lignicole (en particulier sur les toits en bois désite ?), 2016/06/21, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bau-
de conifères), acidophile. Étages montagnard supérieur et vet 2018 : 96 {63} ; Daval 2018 (non publié, 64, Laruns :
surtout subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Gabardères, alt. 2050 m, sur rocher non ou à peine calcaire,
Roux 1985 : 183 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 577 2018/05/27, leg. G. Daval, det. S. Poumarat et C. Roux,
{f, 04, 05}. herb. S. Poumarat) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
Aspicilia mashiginensis (Zahlbr.) Oxner — Syn. Aspici- sillon) : 94 {(30)} — Rem. Diffère d’A. spermatomanes par
lia cinerea f. papillata Arnold, Aspicilia mastrucata auct. eur. ses spores plus petites (12-18 × 8-10 µm selon Ozenda et
merid. [non (Wahlenb.) Th. Fr.], Lecanora mashiginensis Clauzade 1970, 14-18 × 8-10 µm d’après la description
Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Pyrénées originale de Hue 1912, alors que celles d’A. spermatomanes
et Corse. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, sont de 17-28 × 12-17 µm) et par ses aréoles glébuleuses for-
2b!, 38!, 64!, 65!, 66! — Saxicole, calcifuge ou plus souvent mées de granules élémentaires à partie supérieure pointue
minimé- ou parvo-calcicole, sur parois ou surfaces inclinées ou anguleuse (émoussée chez A. spermatomanes).
de roches silicatées basiques non ou faiblement calcaires, Aspicilia navarroi Cl. Roux et M. Bertrand sp. nov. —
subneutrophile ou neutrophile, xérophile ou mésophile, Lichénisé, non lichénicole — Savoie (Lanslebourg-Mont-
peu ou pas stégophile, euryphotique, peu ou pas nitrophile. Cenis) et Alpes méridionales. Assez commun — 04!, 06!,
Étages montagnard et surtout subalpin et alpin. Ombrocli- 73! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches calcaires très
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : cohérentes (parfois un peu marneuses ou dolomitiques),
175 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 553 {f, Alpes} ; Asta valdé- ou omnino-calcicole, basophile, xérophile, astégo-
et Roux 1977 : tab. xvi, xx, xxi {05, 06} ; Bertrand et phile, photophile et surtout héliophile, héminitrophile.
Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; Clauzade et Rondon Étages supraméditerranéen et surtout montagnard et subal-
1959 : 390 {05} ; Clauzade et Roux 1974 : 51 {Alpes} ; pin. Ombroclimat humide — Roux et al. 2011 (Haut-Ver-
Gonnet et al. 2013 : 32 {2b} ; Houmeau et Roux 1991 : don) : 37 (sub « A. contorta » p. p.) {04} ; Roux et al. 2012
547 {65} ; Le Roy 2011 (non publié, 38, Saint-Christophe- (Roya-Bévéra) : 52 (sub « A. contorta » p. p.) {06} ; Roux
en-Oisans : le vallon des Étages, alt. c. 2100 m, sur blocs et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 (sub « A. contorta » p. p.)
morainiques granitiques, leg. M. Le Roy, det. C. Roux) ; {06} — Rem. Voir l’appendice taxonomique.
Poumarat et coll. 2014 : 16 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut- Aspicilia permutata (Zahlbr.) Clauzade et Rondon —
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 Syn. Aspicilia effigurans Zahlbr., Aspicilia verruculosa auct.
{04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. [non Kremp.], Lecanora permutata Zahlbr., Lecanora ver-
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : ruculosa auct. [non (Kremp.) J. Steiner] — Lichénisé, non
39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 195 {2b} ; lichénicole — Alpes, Pyrénées-Atlantiques, Corse. Assez
Vivant 1988 : 15 {64} — Rem. Nommé à tort A. mastru- rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05r, 06!, 20r,
cata par les auteurs d’Europe méridionale, en particulier 38!, 64r, 73!, 74! — Saxicole, parvocalcicole, sur parois, plus
par Ozenda et Clauzade (1970) et Clauzade et Roux rarement surfaces inclinées de roches faiblement calcaires,
115

neutrophile, xérophile, héliophile, héminitrophile. Étages à thalle K –. La mention de ce lichen en Haute-Corse par
subalpin, alpin et nival. Ombroclimats humide et hype- Zschacke (1927 : 17, sous Lecanora polychroma var. ochra-
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 181 {e} ; Ozenda cea Anzi, mur du cloître de Corbara, à 270-280 m d’alti-
et Clauzade 1970 : 557 {f, 05} ; Asta [coll. Eyheralde] tude, mention reprise par Ozenda et Clauzade 1970 :
1975 : 130 {74} ; Asta et Roux 1977 : tab. v, xvi, xviii, 559 et Werner 1973 : 329) est douteuse ; celle de Maheu
xx {05, 73} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 (1931 : 75) dans les Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence),
{38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Clauzade et à l’étage méso- ou supra-méditerranéen, est erronée ; celle
Roux 1974 : 53 {05, 73} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. de Maheu et Gillet 1926 : 52 en Haute-Corse correspond
2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- en réalité A. calcitrapa (spécimen conservé à di examiné par
Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; C. Roux, 2012, non publié).
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 195 {(20)} ; Vivant Aspicilia polychroma Anzi s. l. subsp. polychroma chémo.
1988 : 16 {64} ; Werner 1973 : 329 {20} — Rem. Nommé K + (jaune) — Lichénisé, non lichénicole — Alpes (y
à tort Aspicilia verruculosa par Clauzade et Roux (1985). compris mont Ventoux) et Pyrénées. Assez commun. Non
Aspicilia perradiata (Nyl.) Hue — Syn. Aspicilia calcarea (L.) Mudd menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 38!, 65!, 66!, 73!, 84! — Saxi-
var. concreta f. lobulata Anzi, Aspicilia polychroma var. perradiata (Nyl.) cole, laticalcicole (de parvo- à valdé-calcicole), sur parois
Clauzade et Cl. Roux, Lecanora perradiata Nyl., Lecanora verruculosa
sensu H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
ou surfaces inclinées, euryphotique, non ou peu nitrophile.
France — Rem. Espèce de Sibérie et d’Europe du Nord, contenant de Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombrocli-
l’acide stictique comme A. verruculosa, mais distinct de ce dernier par mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
son adn (Nordin et al. 2011 : 29, 34, 35). 183 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 553 {f, Dauphiné,
Aspicilia polychroma Anzi s. l. — Lichénisé, non liché- Provence} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux
nicole — Rem. Espèce comprise ici dans un sens large 1977 : tab. vii, xx, xxi {05, 06} ; Bertrand et Roux 2018
(incl. A. verruculosa, mais excl. A. perradiata (Nyl.) Hue de (Lauvitel) : 121 {38} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ;
Sibérie et d’Europe du Nord) pour tenir compte des nom- Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Clauzade et
breuses données dont les spécimens n’ont pas fait l’objet Roux 1974 : 36 {05} ; Clauzade et Roux 1974 : 51-52
d’une analyse par ccm qui aurait permis de distinguer A. {05} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Le Roy 2011
polychroma Anzi s. s. (acide substictique) d’A. verruculosa (non publié, 38, Saint-Christophe-en-Oisans : le vallon des
(Kremp.) J. Steiner non Körb. s. s. (acide stictique). Les Étages, alt. c. 2100 m, sur blocs morainiques granitiques,
spécimens ayant fait l’objet d’une ccm sont réunis sous leg. M. Le Roy, det. C. Roux) ; Roux 1984 : 83 {06} ;
Aspicilia polychroma Anzi s. s. Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al.
Aspicilia polychroma Anzi s. l. subsp. polychroma — 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Trois chémotypes. Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52
Aspicilia polychroma Anzi s. l. subsp. polychroma {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al.
chémo. K – — Syn. Lecanora polychroma (Anzi) Nyl. — 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Pyrénées et Corse. 39 {06} — Rem. Chémotype à thalle K + (jaune). La men-
Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 2b!, tion de ce lichen par Zschacke (1927 : 16, sous Lecanora
38!, 65!, 66!, 73! — Saxicole, laticalcicole (de minimé- à calcaria var. lobulata Anzi) en Haute-Corse, à Saint-Florent
parvo-calcicole), sur parois ou surfaces inclinées, eurypho- (à faible altitude) est très vraisemblablement erronée.
tique, non ou peu nitrophile. Étages montagnard supérieur, Aspicilia polychroma Anzi s. s. — Lichénisé, non liché-
subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide et humide — nicole — Rem. Espèce caractérisée par la présence d’acide
Clauzade et Roux 1985 : 183 {e} ; Asta et al. 1972 : 102 substictique et l’absence d’acide stictique. Deux sous-espèces
{73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xx, xxi {05, 06} ; Ber- différant par leur morphologie.
trand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux 2018 Aspicilia polychroma Anzi s. s. subsp. polychroma —
(Lauvitel) : 121 {38} ; Gonnet et al. 2013 : 32 {2b} ; Hou- Lichénisé, non lichénicole — Rem. Caractérisé par un
meau et Roux 1991 : 547 {65} ; Poumarat et coll. 2014 : thalle peu épais, à aréoles assez petites (0,3-1 mm) et assez
16, 26 {66} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut- minces (jusqu’à 0,6 mm), et par des apothécies assez petites
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 (0,1-1 mm). Deux chémotypes.
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Aspicilia polychroma Anzi s. s. subsp. polychroma chémo.
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 K – — Lichénisé, non lichénicole — Un seul spécimen
(Haut-Var) : 35 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; connu, dans les Hautes-Alpes, mais chémo. vraisembla-
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. blement plus répandu — 05! — Saxicole, laticalcicole (de
2013 (Catal. Corse) : 195-196 {2b} — Rem. Chémotype minimé- à parvo-calcicole), sur parois ou surfaces inclinées,
116

euryphotique, non ou peu nitrophile. Étages montagnard Aspicilia polychroma subsp. hypertrophica Asta et Cl.
supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide et Roux chémo. kalireagens — Syn. Aspicilia polychroma var.
humide — Roux 1973 (non publié, 05, L’Argentière-la- kalireagens Asta et Cl. Roux — Lichénisé, non lichéni-
Bessée : réserve biologique des Deslioures, au N du pont cole — Alpes méridionales. Assez rare. Potentiellement
sur le Fournel, alt. 1600 m, sur gros bloc de schiste à peine menacé [nt] — 04!, 05!, 06! — Saxicole, parvocalcicole, sur
calcaire, 1973/07/27, leg., det. et herb. C. Roux, ccm P. parois ensoleillées, neutrophile, xérophile, héliophile, non
Uriac) — Rem. Chémotype K –, pauvre en acide substic- nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats sub-
tique. humide et humide. Lecanoretum albulae — Clauzade et
Aspicilia polychroma Anzi s. s. subsp. polychroma chémo. Roux 1985 : 183 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xx, p.
K + (jaune) — Lichénisé, non lichénicole — Connu dans 77 {05, 06} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-
quatre stations des Alpes méridionales (Hautes-Alpes, Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38
Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes) où il est sans {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al.
doute plus répandu — 04!, 05!, 06! — Saxicole, laticalci- 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Chémotype à thalle K +
cole (de minimé- à valdé-calcicole), sur parois ou surfaces (jaune), riche en acide substictique. Plusieurs spécimens
inclinées, euryphotique, non ou peu nitrophile. Étages chromatographiés.
montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats Aspicilia prestensis Cl. Roux et A. Nordin — Lichénisé,
subhumide et humide — Clauzade 1965 (non publié, 05, non lichénicole — Rem. Deux chémotypes.
Saint-Véran : [ENE du village], à proximité du sentier des Aspicilia prestensis Cl. Roux et A. Nordin chémo. pres-
mines au col de Saint-Véran, alt. 2300 et 2400 m, sur blocs tensis — Syn. Aspicilia cinerea auct. p. p. — Lichénisé, non
de serpentine, 1965/07/29, leg. et herb. G. Clauzade, lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse.
det. C. Roux, ccm P. Uriac) ; Roux 1973 (non publié, Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 11!, 15!, 2b!,
04, Saint-Paul-sur-Ubaye : E du lac Rond près de la croix 30!, 38!, 48!, 63!, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers
Bujon, alt. 2820 m, sur paroi d’une une butte de calcaire exposés, surfaces rocheuses peu inclinées, pierres et blocs
planctonique, 1973/07/23, leg., det. et herb. C. Roux, sur le sol, calcifuge, acidophile, mésophile ou xérophile,
ccm P. Uriac) ; Roux 2012 (non publié, 06, Guillaumes : astégophile, euryphotique mais souvent héliophile, hémi-
Estenc, col de la Cayolle, le Garret, alt. 2307 m, sur crête nitrophile. Étages montagnard supérieur et surtout subal-
rocheuse de calcaire marneux du flysch, 2012/07/23, leg., pin et alpin. Ombroclimat humide. Association à Aspicilia
det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) — Rem. Chémotype bricconensis — Clauzade et Roux 1985 : 178 {e} ; Ozenda
K + (jaune), riche ou assez riche en acide substictique. et Clauzade 1970 : 555 (sub « A. epiglypta » p. p.) {f } ;
Aspicilia polychroma subsp. hypertrophica Asta et Cl. Roux, Nordin, Tibell et Sohrabi 2011 : 203-212 {15,
Roux — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Diffère de 30, 74} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bauvet 2018 : 96
la sous-espèce nominale par son thalle (épaisseur jusqu’à {63} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; Bois-
1,8 mm ; aréoles de 2-3 mm de largeur) et ses apothécies sière 1994 : 8, 9, 10, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 14
(0,3-2 mm) plus développés. Deux chémotypes. Tous les {74} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Florence
spécimens chromatographiés contiennent de l’acide subs- et coll. 2019 : 254 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 32 {2b} ;
tictique (sans acide stictique). Deux chémotypes. Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux
Aspicilia polychroma subsp. hypertrophica Asta et Cl. 1991 : 547 {65} ; Poumarat et coll. 2014 : 22 {66} ; Roux
Roux chémo. hypertrophica — Lichénisé, non lichéni- et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006
cole — Alpes méridionales et Pyrénées. Assez rare. Poten- (AFL Lozère) : 2, 6, 12 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses
tiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 65!, 66! — Saxi- Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
cole, parvocalcicole, sur parois ensoleillées, neutrophile, sillon) : 94 (sub « A. epiglypta ») {30, 48, (66)} ; Roux et
xérophile, héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al. 2008 (P. N.
alpin. Ombroclimats subhumide et humide. Lecanoretum Cévennes) : 247 {Cévennes} ; Roux et al. 2011 (Haute-
albulae — Clauzade et Roux 1985 : 183 {e} ; Roux 2003 : Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
120 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xx, p. 77 {05} ; Ber- 19, 33, 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ;
trand et Roux 2016 : 57 {04} ; Houmeau et Roux 1991 : Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll.
547 {65} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut- 2013 (Catal. Corse) : 196 {2b} — Rem. Voir la remarque
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : sous A. cinerea. A. prestensis a souvent été confondu avec
19 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 35 {06} — Rem. d’autres espèces, en particulier avec A. cinerea, A. epiglypta
Chémotype à thalle K –, pauvre en acide substictique. Plu- et A. intermutans. Le chémotype prestensis, riche en acide
sieurs spécimens, dont l’holotype, chromatographiés. norstictique, est K + (jaune, puis rouge sang). Il existe un
117

rare morphotype à rebord de l’apothécie entièrement noir, {84} ; Clauzade 1960 (non publié, 84, Saignon : Bel-Air,
qui se distingue de celui d’A. cinerea (syn. A. depressa) par alt. 450 m, sur le sommet d’un bloc de molasse calcaire bur-
son hyménium et ses spores ; la description d’A. depressa par digalienne, 1960/07/24, leg., det. et herb. G. Clauzade,
Magnusson (1939 : 128-130) correspond peut-être à ce conf. C. Roux) ; Clauzade 1965 (non publié, 04, Thoard :
morphotype (sommet des paraphysoïdes non moniliforme). pic du Siron, à proximité du sommet [de la Bigue], sur
Aspicilia prestensis Cl. Roux et A. Nordin chémo. affleurement de calcaire liasique presque au ras du sol, alt.
flavoreagens — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-de- c. 1650 m, 1965/06/25, leg., det. et herb. G. Clauzade,
Haute-Provence (Jausiers : base de la tour des Sagnes, ver- conf. C. Roux) ; Clauzade 1965 (non publié, Saint-Rémy-
sant E, à l’O du vallon de Pelouses, sur gros bloc de grès non de-Provence : [plateau de] la Caume, près du sommet, au
calcaire, alt. 1990 m ; Jausiers : collet entre le Restefond et bord d’une falaise, alt. 380 m, sur dalle horizontale de cal-
le Mourre-Haut, sur blocs de rochers de grès non calcaire, caire urgonien, 1960/07/2, leg., det. et herb. G. Clauzade,
alt. 2740 m ; Roux et al. 2011). Extrêmement rare : deux conf. C. Roux) ; Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) :
stations connues en France — 04! — Saxicole, sur rochers 97 {84} ; Clauzade 1969 (non publié, 13, Marseille : près
exposés, surfaces rocheuses peu inclinées, blocs sur le sol, du sommet de la butte située au N du massif du Puget, alt.
calcifuge, acidophile, mésophile ou xérophile, astégophile, 400 m, 1969/03/28, leg., det. et herb. G. Clauzade, conf.
euryphotique mais souvent héliophile, héminitrophile. C. Roux) ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 11 {13, 30,
Étages subalpin et alpin. Ombroclimat humide. Association 84} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Esnault
à Aspicilia bricconensis — Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 1985 : 193, 255 {83} ; Mattei 1976 : 59 {13} ; Méric et al.
38 {04} — Rem. Diffère du chémotype nominal par sa 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 1978 :
réaction K + (jaune). 68, 128, 130, 132 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {13,
Aspicilia proluta (Nyl.) Hue — Syn. Aspicilia submersa 30} ; Roux 2016 (non publié, 83, Saint-Julien : un peu au
(Lamy) Hue, Lecanora caesiocinerea f. proluta Nyl., Lecanora N du village, sur des rochers ensoleillés de calcaire très cohé-
proluta (Nyl.) Zahlbr., Lecanora subdepressa var. submersa rent et compact, alt. 565 m, 2016/11/19, det. C. Roux) ;
Lamy, Lecanora submersa (Lamy) Zahlbr. — Lichénisé, non Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (Lan-
lichénicole — Loire-Atlantique, Haute-Vienne, Haute- guedoc-Roussillon) : 93 {30} ; Roux et Gueidan 2002 :
Savoie, Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt 136 {83} — Rem. Lichen considéré jusqu’à une date récente
national. Vulnérable [vu] — 44a, 66r, 74!, 87a — Saxicole, comme un taxon infraspécifique d’A. calcarea (variété selon
sur rochers non calcaires périodiquement ou constamment Clauzade et Roux 1985, Ozenda et Clauzade 1970, ou
inondés ou bien très humides, calcifuge, acidophile, très chémotype d’après Roux et coll. 2014), mais qui est en
hygrophile ou modérément hydrophile, photophile ou réalité une bonne espèce (Roux et al. 2016), représentée en
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal- France par un chémotype à acide stictique (dominant) et
pin. Ombroclimats subhumide et humide — Magnusson acide norstictique, tandis que le type (de Croatie) contient
1939 : 136-137 {m, 44, 66} ; Ozenda et Clauzade 1970 : essentiellement de l’acide norstictique. Suite à une mauvais
556 {f, 66, 87} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 124, 130 interprétation du Code de nomenclature botanique, Roux
{74} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Nylander et Bertrand (2019 : 6) ont erronément indiqué que les
1891 : 8 {66} — Rem. Voir sous A. subdepressa. combinaisons A. reagens et Circinaria reagens sont invalides.
Aspicilia reagens (Zahlbr.) Cl. Roux et M. Bertrand — Aspicilia rosulata Körb. — Syn. Aspicilia proserpens
Syn. Aspicilia calcarea var. reagens (Zahlbr.) Szatala, (?) Aspi- (Nyl.) Hue — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-Alpes
cilia nicaeensis B. de Lesd., Circinaria reagens (Zahlbr.) A. (environs du col du Lautaret, Clauzade et Rondon 1959).
Nordin, Lecanora calcarea f. reagens Zahlbr. — Lichénisé, Extrêmement rare : une seule station connue en France.
non lichénicole — Midi méditerranéen. Assez rare. Poten- Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
tiellement menacé [nt] — 04!, 06a, 13!, 26!, 30!, 83!, 84! — d’extinction [cr] — 05r — Saxicole, minimé- ou parvo-
Saxicole, sur rochers plus ou moins calcaires exposés, lati- calcicole, subneutrophile ou neutrophile. Étages subalpin
calcicole, basophile, xérophile, astégophile, photophile et supérieur et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Ozenda
surtout héliophile, héminitrophile. Étages méso- et supra- et Clauzade 1970 : 553 {f, 05} ; Clauzade et Rondon
méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide. Surtout 1959 : 390 {05}.
abondant dans l’Acarosporetum laqueatae — Clauzade et Aspicilia scutellaris A. Massal. — Syn. Lecanora scu-
Roux 1985 : 181 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 557 tellaris (A. Massal.) Jatta — Lichénisé, non lichénicole —
{f } ; Roux et al. 2016 : 165-181 {13, 30, 83, 84} ; Roux et Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence : le Couvent, non
Bertrand 2019 : 6 {f } ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : loin de la Torse, sur mamelons calcaires, Maheu 1931)
75 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 et Hérault (environs de Béziers, à Masassy, sur calcaire
118

gréseux, Crozals 1909). Extrêmement rare : deux stations Aspicilia serenensis Cl. Roux et M. Bertrand morpho.
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En pruinosa — Lichénisé, non lichénicole — Drôme, Alpes-
danger critique d’extinction [cr] — 13a, 34a — Saxicole, de-Haute-Provence et mont Ventoux (Vaucluse). Assez
sur rochers de calcaire, basophile, héliophile. Étage méso- rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 26!, 84! — Saxi-
méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide — Cro- cole, sur des rochers, blocs et pierres de roches calcaires
zals 1909 : 278 {34} ; Maheu 1931 : 75 {13} ; Roux et al. (calcaires purs, marneux ou dolomitiques), sur des surfaces
2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 {(34)} — Rem. Espèce inclinées ou horizontales, omnino-, valdé- ou médio-cal-
mal connue, non mentionnée dans les flores et catalogues cicole, basophile, xérophile, astégophile, photophile ou
modernes, n’appartenant pas au genre Aspicilia s. l. surtout héliophile, héminitrophile. De l’étage montagnard
Aspicilia separans (H. Magn.) Clauzade — Syn. Leca- à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide ou humide.
nora separans H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Aspicilion calcareae — Roux et al. 2016 : 165-181 {04, 84} ;
Gard (massif de l’Aigoual) et Pyrénées-Orientales. Rare. Roux 2017 (Vercors) : 137 {26}.
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 30!, Aspicilia simoensis Räsänen — Syn. Lecanora bahu-
66! — Saxicole, sur rochers de roches silicatées, calcifuge, siensis H. Magn., Lecanora isidiata (H. Magn.) H. Magn.,
acidophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro- Lecanora simoensis (Räsänen) Zahlbr., Lecanora simoensis
phile. Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombro- var. isidiata H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole —
climats subhumide et humide — Magnusson 1939 : 105- Haut-Rhin, Alpes, Massif central, Pyrénées. Assez peu rare.
106 {m, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 11!, 15r, 30!,
{66} — Rem. Diffère d’A. subdepressa par son thalle gris- 34!, 48!, 63!, 65!, 66!, 68!, 73!, 74!, 81r — Saxicole, sur
bleu, à cortex du thalle dépourvu de pigment brun. rochers, blocs et même pierres de roches silicatées acides ou
Aspicilia serenensis Cl. Roux et M. Bertrand — Liché- parfois légèrement calcaires, calcifuge, de très acidophile à
nisé, non lichénicole — Roux et al. 2016 : 165-181 {04, neutrophile, aéro- et substrato-hygrophile ou parfois ékréo-
06, 26, 60, 38, 39, 65, 83, 84} — Rem. Deux morphotypes. phile, héliophile ou photophile, de peu à moyennement
Aspicilia serenensis Cl. Roux et M. Bertrand morpho. nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat
serenensis — Syn. Circinaria serenensis (Cl. Roux et M. humide ou hyperhumide — Clauzade et Roux 1987 : 184
Bertrand) A. Nordin — Lichénisé, lichénicole facultatif — {e} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Coste 1990 : 50 {34} ; Coste
Moyennes et hautes montagnes calcaires (Jura, Alpes y 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2014 : 7 {81} ; Florence et
compris les Préalpes, Massif central, Pyrénées) ; également coll. 2019 : 232, 240 {65} ; Poumarat 2016 (non publié,
en Eure-et-Loir. Commun dans les montagnes calcaires — 11, Counozouls : près de la petite cascade, alt. 1080 m, sur
04!, 06!, 26!, 28!, 30!, 38!, 39!, 65!, 83!, 84! — Saxicole, sur schistes non calcaires métallifères, 2016/09/13, leg., herb.
des rochers, blocs et pierres de roches calcaires (calcaires et det. S. Poumarat) ; Poumarat et coll. 2014 : 16 {66} ;
purs, marneux ou dolomitiques), sur des surfaces inclinées Roux 1988 (non publié, 74, Chamonix-Mont-Blanc, leg.,
ou horizontales, omnino-, valdé- ou médio-calcicole, baso- herb. et det. C. Roux) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
phile, xérophile, astégophile, photophile ou surtout hélio- 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 6, 20 {48} ;
phile, héminitrophile ; envahit parfois A. calcarea. De l’étage Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 {34, 48} ;
supraméditerranéen supérieur (assez rare) à l’étage subalpin Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al.
(optimum au montagnard et au subalpin). Ombroclimats 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 128 {(30),
subhumide, humide et hyperhumide. Aspicilion calcareae — 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux
Roux et al. 2016 : 165-181 {f, 04, 06, 26, 30, 38, 39, 65, et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011
83, 84} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Tillay-le-Péneux : (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 66 {66} ; Roux et al.
Saint-Florentin, la butte Montmarthe, alt. 127 m, sur cal- 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
caire de Beauce, 2016/07/25, leg. et herb. M.-C. Derrien, 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; van
det. C. Roux) ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Florence et den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}.
coll. 2019 : 263 {65} ; Martin et al. 2018 : 27 {39} ; Roux Aspicilia spermatomanes (Nyl.) Maheu et A. Gillet —
2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 Syn. Aspicilia cinerea var. spermatomanes Nyl. — Lichénisé,
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et non lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse.
Bertrand 2019 : 4-5 {26, 28, 39, 65} — Rem. Très voisin Assez rare. Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable
d’A. calcarea. Suite à une mauvaise interprétation du Code [vu] — 04!, 06!, 07!, 09!, 12!, 15!, 2b!, 30!, 48!, 63!, 65!, 66c,
de nomenclature botanique, Roux et Bertrand (2019 : 73! — Saxicole, sur des surfaces horizontales ou inclinées
4-5) ont erronément indiqué que la description d’A. sere- de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutro-
nensis et la combinaison Circinaria serenensis sont invalides. phile, mésophile, astégophile, euryphotique (photophile ou
119

héliophile), peu ou modérément nitrophile ; étages monta- 274, 287 {66} ; Nylander 1891 : 45, 59 {66} ; Roux et al.
gnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide 2006 (Languedoc-Roussillon) : 93 {(34, 66)} ; Roux et al.
et hyperhumide — Bertrand et Roux 2013 : 87-98 {f, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 66 {43, 66} ; Roux
12, 15, 30, 2B, 48, 66, 73} ; Roux, Nordin, Tibell et et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013
Sohrabi 2011 : 212-217 {66} ; Blondel 2004 (non publié, (Catal. Corse) : 196 {2b} — Rem. Les mentions d’A. subde-
66, Porté-Puymorens, alt. 1690 m,2004/08/27, leg. et herb. pressa dans les Vosges (Harmand 1897: 227) et en Savoie
É. Blondel, det. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 240 (Harmand 1901 : 84) sont probablement erronées ; il en
{65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Gonnet et al. est de même de celle d’Olivier (1897 : 303-304) dans la
2013 : 32 {2b} ; Martin et Martin 2008 (non publié, Manche et l’Orne, de Brisson (1875 : 135) dans la Marne,
07, Malarce-sur-la-Thines : crête de l’Échelette, sur schiste de Fagot (1906 : 196), en Haute-Garonne, sur cailloux
non calcaire très cohérent, 2008/08/26, leg., et herb. B. siliceux dans des bois, de Hue (1894 : 300, 311) dans le
et J.-L. Martin, det. C. Roux) ; Nylander 1873 : 274 Calvados et la Manche, et de Rondon (1963 : 86) dans les
{66} ; Nylander 1891 : 45 {66} ; Poumarat 2017 (non Bouches-du-Rhône, en Crau ; celle de Maheu et Gillet
publié, 65, Cauterets : bord du lac de Gaube, un peu au (1926 : 50) en Haute-Corse (mention reprise par Werner
NE des Paloumères, alt. 1730 m, sur le dessus d’un rocher 1973 : 329) correspond à une forme à thalle brunâtre d’A.
granitique, 2017/07/05, leg., herb. et det. S. Poumarat) ; zonata (spécimens conservés à di observés par C. Roux
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 2012, non publié) ; celle de Nylander (1881, 1896 : 65),
(Catal. Corse) : 196 {2b} — Rem. Maheu et Gillet dans la Seine-et-Marne, douteuse, doit être vérifiée. Les
1926 : 51-52 indiquent « Spermaties non vues (Nylander formes alticoles sont stériles, ont des aréoles à bord relevé
9-14 × 1 µm) » alors que Nylander (1873 : 274) décrit ayant tendance à se rompre, et sont parfois même isidiées ;
des spermaties de 16-21 × 1 µm et que Roux et al. (2011 : les formes de l’étage collinéen sont riches en apothécies et
217) ont observé des conidies de (14)16-21(23) × 1 µm jamais isidiées.
Aspicilia subfarinosa (J. Steiner) Şenkardeşler et Sohrabi — Liché-
chez l’holotype. Le spécimen de Maheu et Gillet (Corse
nisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Rem. La mention
orientale, conservé à di), étudié par C. Roux, est en réalité de cette espèce en France méridionale par Şenkardeşler et Sohrabi
un Aspicilia bricconensis (assez mal développé) notamment (2011 : 102) est erronée (voir la Rem. sous A. calcarea morpho. xérophile
par ses conidies de 5-7,5 × 1 µm. A. spermatomanes existe et Roux et al. 2016 : 178).
cependant en Corse (Bertrand et Roux 2013). Voir les Aspicilia substerilis Sipman — Lichénisé, non lichénicole — Signalé
à tort en France — Saxicole, calcicole, xérophile, héliophile — Roux
remarques sous A. cinerea et A. mauritii. et al. 2009 (P. N. Cévennes) : 121 {e} ; Sipman 2007 : 267-270 {e} —
Aspicilia subdepressa (Nyl.) Arnold — Syn. Aspicilia Rem. Cette espèce de Grèce et Croatie a été signalée à tort en France
caesiocinerea var. subdepressa (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, méditerranéenne (Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 248) où n’existe
Lecanora subdepressa Nyl., Pachyospora subdepressa (Nyl.) qu’un morphotype d’A. calcarea (morpho. xérophile) à thalle à peu près
continu, morphologiquement non distinguable d’A. substerilis qui, selon
M. Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Mari- Şenkardeşler et Sohrabi (2011) doit être nommé Aspicilia subfarinosa
times, Massif central, Pyrénées et Corse. Assez peu rare. (J. Steiner) Şenkardeşler et Sohrabi.
Non menacé [lc] — 06!, 12a, 15a, 2b!, 34a, 42!, 43c, 63a, Aspicilia supertegens Arnold — Syn. Aspicilia prinii B.
65!, 66!, 69a, 87a — Saxicole, sur rochers non calcaires, de Lesd., Lecanora leucostoma H. Magn., Lecanora super-
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile, astégo- tegens (Arnold) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole —
phile, héliophile, de faiblement nitrophile à héminitrophile. Alpes et Pyrénées. Peu rare. Non menacé [lc] — 05r, 06!,
Étages collinéen, montagnard et subalpin ; optimum au 31r, 64r, 65r, 66!, 73! — Saxicole, calcifuge, acidophile,
collinéen dans l’association à Aspicilia calcitrapa et Per- aéro- et substrato-hygrophile ou même hydrophile (tempo-
tusaria chiodectonoides. Ombroclimats sec, subhumide et rairement inondé), non nitrophile. Étages subalpin et alpin.
humide — Clauzade et Roux 1985 : 178 {e} ; Ozenda et Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
Clauzade 1970 : 556 (n° 1450) {f, 66} ; Roux, Nordin, Roux 1985 : 179 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 559
Tibell et Sohrabi 2011 : 217-223 {e, 43, 66} ; Choisy {f, 05} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 :
1949 : 117 {69} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; tab. v {73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Coste
Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Crozals 1914 : 2011 : 101 {31, 65, 66} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ;
110 {34} ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Hue 1887 : Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2015
383 {15} ; Hue 1889 : 236 {15} ; Lamy 1881 : 345 {63, 87} ; (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Vivant 1988 : 16 {64} — Rem.
Lamy 1883 : 390 {65} ; Marc 1908 : 404 {12} ; Martin et Signalé avec doute (pycnides absentes) dans le Gard (massif
Martin 2011 (non publié, 2B, Palasca : col de San Colom- de l’Aigoual) par Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115.
bano, leg. et herb. B. et J.-L. Martin, det. C. Roux) ; Aspicilia trachytica (A. Massal.) Arnold — Syn. Leca-
Moreau et Moreau 1934 : 495 {65} ; Nylander 1873 : nora trachytica (A. Massal.) J. Steiner nom illeg. [non (A.
120

Massal.) Stizenb.], Lecanora trachyticola Zahlbr., Pachyos- 06!, 07!, 11!, 34!, 38!, 39!, 41!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!,
pora calcarea var. trachytica A. Massal. — Lichénisé, non 71!, 72!, 73!, 74!, 84! — Détriticole, humicole ou musci-
lichénicole — Espèce très mal connue, jusqu’ici signalée cole, sur sol plus ou moins calcaire de tonsures dans des
seulement en Haute-Corse, sur les rives du Golo. Une seule pelouses rases, de subneutrophile à modérément basophile,
station signalée en France (Corse) — 2ba — Sur roche héliophile, de non à modérément nitrophile. De l’étage
quartzeuse — Maheu et Gillet 1926 : 49 {2b} — Rem. collinéen (rare) à l’étage alpin, optimum au subalpin.
Aspect d’A. calcarea, mais calcifuge et à spores plus petites Ombroclimats humide et hyperhumide, rarement subhu-
(18-22 × 10-14 µm selon Maheu et Gillet 1926, 18 × mide. Aspicilion verrucosae — Clauzade et Roux 1985 :
12 µm selon Massalongo 1852 : 44) par 6 dans les asques ; 181 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 560 {f } ; Asta [coll.
diffère d’A. viridescens notamment par son cortex thallin Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta
dépourvu de couche pigmentaire. Les spécimens nommés et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Béguinot
A. trachytica par Maheu et Gillet (1926) sont conformes 1982 : 57 {71} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bri-
à la description originale de Massalongo (1852), malheu- caud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Choisy 1952 : 180 {38} ;
reusement insuffisante. Magnin 1876 : 123 {04} ; Martin et al. 2018 : 21 {01} ;
Aspicilia valpellinensis B. de Lesd. — Syn. Aspicilia cinerea var. Müller (Argoviensis) 1862 : 45 {74} ; Nylander 1863 :
chiodectonoides Anzi, Lecanora valpellinensis (B. de Lesd.) Zahlbr. —
Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Saxicole, sur
399 {05} ; Payot et Harmand 1901 : 85 {74} ; Poumarat
schistes calcaires plus ou moins décalcifiés en surface, parvo- ou médio- et coll. 2014 : 16 {66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Roux
calcicole, de mésophile à xérophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. 1984 : 83 {06} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 88 {04, 05} ;
Étages subalpin et alpin — Magnusson 1939 : 99-100 {e} — Rem. Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al.
La mention de cette espèce d’Italie du nord (étages subalpin et alpin)
2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
à Calvi, Haute-Corse, par Maheu et Gillet (1926 : 49), sub Aspicilia
cinerea var. chiodectonoides Anzi) est erronée : l’écologie et la description, Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
en particulier la réaction avec K, ne correspondent pas. 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ;
Aspicilia verrucigera Hue — Syn. (?) Aspicilia subra- Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014
diascens (Nyl.) Hue, (?) Lecanora subradiascens Nyl., Leca- (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ;
nora verrucigera (Hue) Zahlbr. — Lichénisé, non liché- van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; Van Haluwyn
nicole — Massif central, Hautes-Alpes et Pyrénées. Rare. 1983 : 140 {72} ; Vivant 1988 : 16 {64} ; Wirth 1974 :
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 05!, 15r, 368 {68} — Rem. Le basion. d’Aspicilia verrucosa étant
63!, 65!, 66! — Saxicole, calcifuge. Étages montagnard et Urceolaria verrucosa Ach. et non pas Lecanora verrucosa
subalpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux Ach. (qui est un Lepra aff. multipuncta (Turner) Nyl.),
1985 : 178 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 556 {f } ; Asta le nom Megaspora verrucosa (Ach.) Hafellner et V. Wirth,
et Roux 1977 : tab. xx {05} ; Florence 2014 (non publié, explicitement basé sur Lecanora verrucosa Ach., ne peut être
65, Cauterets : villa Meillon, alt. 2166 m, sur bloc de schiste utilisé (Arcadia et Nordin 2012 : 664-665). La mention
non calcaire, 2014/08/20, leg. et herb. É. Florence, det. de cette espèce par Maheu et Gillet (1926 : 53-54) en
C. Roux) ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Roux et Corse orientale, sur « roches diabasiques ferrugineuses »
al. 2011 : 103 {66} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 est erronée : le spécimen correspondant (conservé dans
{15} — Rem. La mention de cette espèce en Ille-et-Vilaine l’herbier de di), revu par Roux (2017, non publié), est en
par Massé (1964 : 128) est erronée : les deux spécimens fait un A. cupreogrisea (en particulier le thalle est K + (rouge
sous ce nom dans l’herbier de J.-C. Massé (ren) sont des sang ; formation d’aiguilles microscopiques rouges) alors
Schaereria fuscocinerea (J. Esnault, 2016, non publié). que ces auteurs indiquent erronément une réaction K –) ;
Aspicilia verrucosa (Ach.) Körb. — Lichénisé, non la seule autre mention d’A. verrucosa en Corse (Werner
lichénicole — Rem. Deux sous-espèces distinctes par leur 1973 : 329, mention reprise par Roux et coll. 2013 (Catal.
écologie et la taille de leurs spores, souvent non séparées par Corse) : 196) correspondant à une citation de Maheu
les auteurs modernes. et Gillet, cette espèce doit donc être supprimée de la liste
Aspicilia verrucosa (Ach.) Körb. subsp. verrucosa — des lichens de Corse.
Syn. Lecanora verrucosa auct. [non Ach.], Megaspora verru- Aspicilia verrucosa subsp. mutabilis (Ach.) Cl. Roux —
cosa (Ach.) L. Arcadia et A. Nordin nom. cons., Pachyospora Syn. Aspicilia mutabilis (Ach.) Körb., Lecanora mutabilis
verrucosa (Ach.) A. Massal., Urceolaria verrucosa Ach. — (Ach.) Nyl. [non Sommerf.], Megaspora verrucosa var. muta-
Lichénisé, non lichénicole — Montagnes et les régions bilis (Ach.) Nimis et Cl. Roux, Pachyospora mutabilis (Ach.)
froides, mais se rencontre dans le Centre et la Bourgogne A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Montagnes
jusqu’à 100 m d’altitude seulement ; signalé erronément en (surtout basses montagnes) ; non signalé en Corse. Assez
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, peu rare. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, 12a, 13r,
121

30!, 38!, 43!, 48!, 54a, 63a, 64!, 71a, 73a, 74a, 84! — Cor- Rem. Chémotype à thalle K+ (jaune), contenant de l’acide
ticole (sur troncs et racines de feuillus, rarement de Larix stictique.
decidua) ou muscicole (sur mousses corticoles), subneutro- Aspicilia verruculosa (H. Magn.) Oxner chémo. rubri-
phile ou modérément acidophile, mésophile, euryphotique reagens — Syn. Aspicilia fimbriata (H. Magn.) Oxner,
(surtout photophile ou modérément héliophile), de non à (?) Aspicilia lyndsayi Walt. Watson, Aspicilia polychroma Anzi
modérément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à chémo. rubrireagens, Aspicilia polychroma var. rubrireagens
l’étage subalpin (optimum au montagnard). Ombroclimats Asta et Cl. Roux, (?) Lecanora fimbriata H. Magn. — Liché-
subhumide et humide, rarement sec — Clauzade et Roux nisé, non lichénicole — Alpes. Rare. Patrimonial d’inté-
1985 : 182 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 560 {f } ; Asta rêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, 06! — Saxicole,
1973 : 38 {38} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Biache parvo- ou minimé-calcicole, sur parois de roches faiblement
et al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; ou à peine calcaires, neutrophile, héliophile, peu ou pas
Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Choisy 1949 : 117 ; nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat humide
1952 : 180 {01, 05, 38, 71, 73} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; — Clauzade et Roux 1985 : 183 {e} ; Ozenda et Clau-
Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Harmand 1897 : zade 1970 : 553 {f, 05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx (p.
228 {54} ; Marc 1908 : 404 {12, 30} ; Müller (Argovien- 58) {05, 06} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Roux
sis) 1862 : 45 {74} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 416 {63} ; 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ;
Parrique (Gasilien) 1898 : 80 {48, 63} ; Puget 1866 : Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Chémotype à
lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Roux 1984 : 83 thalle K + (jaune puis rouge sang, avec formation d’aiguilles
{06} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et microscopique rouges), contenant de l’acide norstictique,
al. 2006 (AFL Lozère) : 25 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- considéré comme une var. ou un chémo. d’A. polychroma
doc-Roussillon) : 95 {(30), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- notamment par Asta et Roux (1977), Clauzade et Roux
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 (1985) et Roux et coll. (2014, 2017), mais regardé comme
{04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. une espèce autonome par Hafellner et Türk (2001) et
2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 Nimis et al. (2018) qui indiquent toutefois que la conspé-
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} — Rem. cificité des populations des Alpes avec le type (de Sibérie)
Synonyme d’Aspicilia verrucosa (Ach.) Körb. notamment est incertaine. L’holotypus de notre lichen étant morpho-
selon Santesson et al. (2004) et Wirth et al. (2013). logiquement différent d’A. fimbriata (d’après la description
Aspicilia verruculosa Kremp. — Lichénisé, non lichéni- du typus, de Sibérie, selon Magnusson 1936 : 171-172)
cole — Rem. Diffère d’A. polychroma par l’absence d’acide et semblable à A. verruculosa, nous le considérons comme
substictique et la présence d’acide stictique (chémo. verru- un chémotype de ce dernier. La mention du chémo. rubri-
culosa) ou, rarement, d’acide norstictique (chémo. rubri- reagens dans le Cantal par Houmeau et Roux (1981 : 93)
reagens). est erronée : le spécimen revu par C. Roux (2018/08/02,
Aspicilia verruculosa Kremp. chémo. verruculosa — non publié) est une forme d’A. cinerea à petites spores
Lichénisé, non lichénicole — Connu par trois spécimens (12,5-16 × 7,5-10 µm).
des Alpes méridionales (Alpes-de-Haute-Provence et Vau- Aspicilia viridescens (A. Massal.) Hue — Syn. Aspicilia
cluse, mont Ventoux) où il est vraisemblablement plus « hoffmannii calcifuge » auct. med. [non (Ach.) Müll. Arg.],
répandu — 04!, 84! — Saxicole, laticalcicole (de parvo- à Aspicilia inornata sensu Clauzade 1963, Ménard et Roux
valdé-calcicole), sur parois ou surfaces inclinées, eurypho- 1991 [non Arnold], Pachyospora viridescens A. Massal. —
tique, non ou peu nitrophile. Étages montagnard supérieur, Lichénisé, non lichénicole — Surtout en France méditerra-
subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide et humide — néenne et subméditerranéenne (Corse comprise), mais éga-
Roux 2003 (non publié, 84, Brantes : partie supérieure de lement présent plus au N dans des stations xérothermiques
la combe de Fiole (combe de Fonfiole selon l’IGN), alt. (notamment de Bourgogne, Franche-Comté, Alpes et Mas-
1537 m, sur paroi de calcaire marneux, 2003/08/25, leg., sif central) où il a été confondu avec A. contorta. Commun
det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) ; Roux 2010 (non dans le Midi méditerranéen. Non menacé [lc] — 04!, 05!,
publié, 04, Colmars : SE de Colmars, vallée de la Lance, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 14!, 19!, 2a!, 2b!, 26!, 28!, 30!, 34!,
un peu au NE du parking, alt. 1665 m, sur gros bloc de 37!, 38!, 43!, 44!, 48!, 49!, 58!, 64!, 65!, 66!, 77!, 78sl!, 83!,
grès d’Annot, 2010/07/25, leg., det. et herb. C. Roux, 84!, 87!, 89!, 90! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses
ccm P. Uriac) ; Roux 2010 (non publié, 04, Jausiers : horizontales ou inclinées et sommets rocheux, calcifuge,
ONO du faux col de Restefond, base de l’extrémité E de acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, asté-
la barre rocheuse, alt. 2619 m, sur blocs de grès d’Annot, gophile, photophile et surtout héliophile, non ou modé-
2010/07/23, leg., det. et herb. C. Roux, ccm P. Uriac) — rément nitrophile. Étages méso- et supra-méditerranéen,
122

plus rarement montagnard et même subalpin. Ombro- et Corse. Assez commun dans les montagnes. Non menacé
climats sec et subhumide. Notamment dans le Caloplaco [lc] — 04!, 05!, 06!, 07a, 09!, 15!, 2b!, 28!, 30!, 34!, 38!,
necatoris-Aspicilietum intermutantis — Clauzade et Roux 63!, 64!, 65!, 66!, 73! — Saxicole, sur rochers (sommets ou
1985 : 179 (sub A. inornata p. p.) {e} ; Ménard 2009 : 128 surfaces plus ou moins inclinées) et blocs non calcaires,
{83} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 559 (A. inornata p. p.) calcifuge, acidophile ou subneutrophile, d’aérohygrophile
{f } ; Roux 2012 : 214-215 {f } ; Roux et al. 2008 (P. N. à xérophile, parfois ékréophile ou très temporairement
Cévennes) : 248 {30, 48} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et inondé, astégophile, photophile et surtout héliophile, peu
Roux 1977 : tab. xxi {05} ; Bertrand et Roux 2016 : ou modérément nitrophile. Étages montagnard, subalpin
57 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 121 {38} ; et alpin. Ombroclimats subhumide et humide — Nordin
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; et al. 2007 : 257-258, 262-263 {e} ; Asta et al. 1972 : 102
Clauzade 1963 : 39 {Midi} ; Clauzade et Rondon 1960 : {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. v, xvi, xx, xxi {05, 73} ;
458 {66} ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Derrien et al. Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Ber-
2019 : 96 {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 15, 16 {34} ; trand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux 2018
Florence et coll. 2019 : 232 {65} ; Gonnet et al. 2013 : (Lauvitel) : 122 {38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390
12, 13, 14, 19, 36, 53, 59, 62 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 65 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade
{2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 176-177 {2a} ; Gonnet et et Rondon 1961(ii) : 7 {30} ; Derrien et al. 2019 : 96
Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} ; Maheu et Gillet 1926 : 55 {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Florence 2015
{2b} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {83} ; Nylander (non publié, 65, Estaing : lac d’Ilhéou, alt. 1980 m, sur
1873 : 307 {66} ; Nylander 1891 : 32, 79 {66} ; Poumarat bloc de granite près rive du lac, 2015/01/02, leg. et herb.
et coll. 2014 : 22, 24, 26 {66} ; Rondon 1963 (Crau) : 86, É. Florence, det. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 273
90 {13} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {13, {65} ; Gonnet et al. 2013 : 36, 47, 50 {2b} ; Houmeau et
30, 83} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2018 Roux 1981 : 92 {15} ; Magnusson 1939 : 39-41 {07, 63} ;
(coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : Maheu et Gillet 1926 : 50 (sub « A. subdepressa ») {2b} ;
12, 14, 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 Poumarat et coll. 2014 : 12, 16, 26 {66} ; Roux et al.
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 94 {30, 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
66 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux 19, 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al.
Corse) : 196 {2b} ; Weddell 1874 : 340 {34} — Rem. A. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
viridescens est probablement identique au Lecanora calcarea 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 196 {2b} —
var. contorta subvar. vulcani Wedd., commun sur scories Rem. Nommé Aspicilia rolleana en Europe méridionale
volcaniques à Agde (Weddell 1874 : 339). L’A. hoffmannii (notamment par Asta, Clauzade et Roux), inclus à tort
mentionné par Crozals (1908 : 526) sur le littoral de l’Hé- dans A. caesiocinerea par Clauzade et Roux (1985) comme
rault (Agde, Roquehaute), à spores de 20-25 × 12-14 µm, l’ont montré les études de phylogénie moléculaire (Nordin,
est à réviser. A. viridescens ne doit pas être confondu avec le Tibell et Owe-Larsson 2007). Diffère d’A. caesiocinerea
morphotype gris verdâtre ou vert grisâtre d’A. hoffmanniana par des spores par 8, un peu plus petites (17-24 × 8-15 µm,
qui est calcicole. contre 17-30 × 13-16 µm), un hyménium moins haut (80-
Aspicilia zonata (Ach.) R. Sant. — Syn. Aspicilia 100 µm, contre 120-150 µm) et par l’absence d’aspiciline.
inconspicua (H. Magn.) Räsänen, Aspicilia litorea (H. Voir la remarque sous A. subdepressa.
Magn.) Räsänen, Aspicilia malmeana (H. Magn.) Ozenda Aspilidea Hafellner — Ascomycètes lichénisés, non
et Clauzade, Aspicilia obscurascens (H. Magn.) Clauzade lichénicoles — Hafellner et Türk 2001 : 149 {e} — Rem.
et Rondon, Aspicilia rolleana Hue, Aspicilia tenebrica (H. Très proche de Lecidea s. s.
Magn.) Vitik., Aspicilia waldrastensis (H. Magn.) Clauzade Aspilidea myrinii (Fr.) Hafellner — Syn. Aspicilia myri-
et Rondon, Lecanora curvabilis Nyl., Lecanora haerjedalica nii (Fr.) Stein, Lecanora lapponica (Hue) Zahlbr., Leca-
H. Magn., Lecanora inconspicua H. Magn., Lecanora litorea nora myrinii (Fr.) Tuck. ; incl. (?) Aspicilia lapponica Hue,
H. Magn., Lecanora malmeana H. Magn., Lecanora obs- Lecanora adunans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
curascens H. Magn., Lecanora pleiocarpa H. Magn., Leca- Alpes, Massif central (Haute-Loire), Pyrénées et Corse.
nora subarctica H. Magn., Lecanora tenebrica H. Magn., Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
Lecanora tromsoeensis H. Magn., Lecanora waldrastensis H. [en] — 04!, 05r, 2b!, 43a, 64!, 66r, 74a — Saxicole, sur
Magn., Lecanora xyloxena H. Magn. — Lichénisé, non rochers de roches silicatées, calcifuge, acidophile, méso-
lichénicole — Eure-et-Loir, Alpes, Massif central, Pyrénées phile, héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage mon-
123

tagnard supérieur à l’étage alpin. Ombroclimat humide — 70r, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 80!, 86!, 89! — Parasite de colonies
Clauzade et Roux 1985 : 198 {e} ; Ozenda et Clauzade d’algues vertes et de divers lichens corticoles, plus particu-
1970 : 562 {f, (43)} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; lièrement Lecanora conizaeoides — Clauzade et al. 1989 :
Choisy 1949 : 117 {74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 94, 116 {m} ; Vouaux 1914 : 319 {m, 54} ; Brackel et al.
{43} ; Clauzade et Rondon 1966 : 15 {05} ; Gonnet et al. 2018 : 198 {70} ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Die-
2013 : 32 {2b} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : derich 2004 (non publié, 80, Crécy-en-Ponthieu : forêt
93 {66} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux domaniale de Crécy) ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Van
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; Roux et coll. den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} ; Vaudoré 2016
2013 (Catal. Corse) : 196 {2b} ; Vivant 1988 : 15 {64}. (non publié, 61, Belfonds : Cléray, sur thalle de Physcia
Asteroglobulus Brackel — Ascomycètes (« coelomy- adscendens, 2016/12/04, leg., det. et herb. D. Vaudoré) ;
cètes ») non lichénisés, lichénicoles — Brackel 2011 : 69 Wirth 2019 : 80 {67} — Rem. Fusisporium kuehnii est
{m} ; Diederich 2018 : 392 {m} ; Flakus et al. 2019 : 318- probablement synonyme d’Athelia arachnoidea : les « spo-
335 {m} — Rem. Flakus et al. (2019) ont montré que les rodochies » décrites correspondent probablement à des
Asteroglobulus correspondent à des stades asexués du genre sclérotes d’Athelia arachnoidea.
Spirographa, mais, dans la présente édition du Catalogue, Atla Savić et Tibell — Ascomycètes lichénisés, non
il n’a pas été possible de tenir compte des conséquences lichénicoles — Savić et Tibell 2008 : 269-282 {e}.
taxonomiques qui en résultent. Atla alpina Savić et Tibell — Syn. Polyblastia theleodes
Asteroglobulus giselae Brackel — Non lichénisé, lichénicole — À (Sommerf.) Th. Fr. [non auct.], Polyblastia theleodes var.
rechercher en France — Connu en Italie méridionale — Sur Ramalina inundata Nyl. ex Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole —
farinacea croissant sur feuillus en milieu forestier — Brackel 2011 : Aude. Une seule station connue en France. Patrimonial
68-70 {e}.
d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
Asteroglobulus pyramidalis (Etayo) Diederich — Syn.
[dd] — 11! — Saxicole, sur rochers calcaires, laticalcicole
Cornutispora pyramidalis Etayo — Non lichénisé, liché-
(de parvo- à omnino-calcicole), de neutrophile à basophile,
nicole — Saône-et-Loire (Roussillon-en-Morvan : gorges
substratohygrophile, photophile mais non héliophile, non
de la Canche, 2015/05/15, sur lichen Platismatia glauca,
nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombro-
leg. et herb. Gardiennet, det. P. Diederich). Extrême-
climats humide et perhumide — Savić et Tibell 2008 :
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
275-277 {e} ; Poumarat 2016 (non publié, 11, Le Bous-
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
quet : sous le sommet du Madres, alt. 2373 m, sur la face
[cr] — 71! — Sur thalle de Hypotrachyna, Parmotrema et
d’un rocher calcaire orienté vers le N, 2016/09/24, leg.,
Platismatia — Diederich 2018 : 392 {m} ; Etayo 2010 : herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) — Rem. Pro-
134 {e}. bablement plus répandu et à rechercher dans les Alpes sep-
Asterophoma D. Hawksw. — Ascomycètes (« coelo- tentrionales. Voir également Sporodictyon schaererianum.
mycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Hawksworth Atla wheldonii (Travis) Savić et Tibell — Syn. Polyblas-
1981 : 8-10 {m}. tia wheldonii Travis — Lichénisé, non lichénicole — Mor-
Asterophoma mazaediicola D. Hawksw. — Non liché- bihan (Saint-Pierre-Quiberon : Penthièvre, sur sables calca-
nisé, lichénicole — Haute-Savoie (Chamonix-Mont-Blanc : rifères de la dune fixée, 1970/04/03, leg. J.-C. Massé, det.
0,5 km au S de Planpraz, plan des Chablettes, Hawk- P. W. James, herb. J. Massé). Extrêmement rare : une seule
sworth 1981). Extrêmement rare : une seule station station connue en France — 56! — Terricole, sur sols plus
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En ou moins calcaires ou au-dessus de roches calcaires ou sili-
danger critique d’extinction [cr] — 74r — Sur Calicium catées basiques, ou bien muscicole (sur mousses terricoles).
spp. — Hawksworth 1981 : 8-10 {m, 74} — Rem. N’est Étages adlittoral, collinéen et montagnard. Ombroclimats
probablement qu’un anamorphe de Chaenothecopsis. subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 617
Athelia Pers. — Basidiomycètes parfois lichénisés. {e} ; Purvis et al. 1992 : 486 {e} ; Savić et Tibell 2008 :
Athelia arachnoidea (Berk.) Jülich — Syn. Corticium 280-281 {e} ; Sérusiaux et al. 1999 : 10 {e} — Rem. Thalle
centrifugum auct., Fusisporium devastans J. G. Kühn nom. dépourvu de globules stériles (Sérusiaux et al. 1999),
illeg., (?) Fusisporium kuehnii Fuckel, Hyphoderma effusum contrairement à l’opinion de Purvis et al. 1992.
Fuckel, « Sclerotium lichenicola » C. J. Svendsen — Non Bachmanniomyces D. Hawksw. — Syn. Phaeopyxis
lichénisé, lichénicole facultatif — Çà et là en France non Rambold et Triebel — Ascomycètes non lichénisés, liché-
méditerranéenne ; inconnu en Corse. Assez commun en nicoles — Diederich 2018 : 392-393 {m} ; Hawksworth
dehors de la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 1981 : 10-14 {m} ; Rambold et Triebel 1990 : 375-379
07!, 17!, 26!, 29!, 37!, 38!, 51r, 54a, 56!, 59!, 61!, 62!, 67!, {m} ; Triebel 1989 : 123 {m} — Rem. Phaeopyxis étant
124

congénérique de Bachmanniomyces (Diederich 2018 ; Bacidia absistens (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non liché-
Pino-Bodas et al. 2017), les espèces de Phaeopyxis sont nicole — Orne et Cantal. Très rare. Patrimonial d’intérêt
transférées dans le genre Bachmanniomyces. international. En danger critique d’extinction [cr] — 15r,
Bachmanniomyces punctum (A. Massal.) Diederich et 61! — Corticole, sur feuillus ou résineux, ou parfois mus-
Pino-Bodas — Syn. Abrothallus moorei Linds., Bachman- cicole (sur mousses corticoles), dans des forêts peu denses,
niomyces uncialicola (Zopf ) D. Hawksw., Lecidea cladonia- acidophile ou subneutrophile, de moyennement à très aéro-
ria Nyl., (?) Lecidea cladonioica Nyl., (?) Lecidea oxysporella hygrophile, non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen
Nyl., Lecidea punctum (A. Massal.) Jatta, Nesolechia clado- et montagnard. Ombroclimat humide — Clauzade et
niaria (Nyl.) Arnold, Nesolechia punctum A. Massal., Phaeo- Roux 1985 : 196 {e} ; Rose et al. 1979 : 93, 95 {61} ; van
pyxis punctum (A. Massal.) Rambold, Triebel et Coppins, den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}.
Phoma uncialicola (Zopf ) Vouaux, Phyllosticta uncialicola Bacidia arceutina (Ach.) Arnold — Syn. Bacidia leigh-
Zopf — Non lichénisé, lichénicole — Massif des Vosges, toniana (Larbal. ex Leight.) H. Olivier, Biatora luteola var.
Haute-Saône, Massif armoricain (Manche, Vendée), Mas- fuscella (Fr.) Th. Fr., Lecidea arceutina (Ach.) Gray, Lecidea
sif central, Lot-et-Garonne et Pyrénées. Rare. Patrimonial effusa var. fuscella (Fr.) Leight., Lecidea luteola var. fuscella
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 34a, 47a, Fr. — Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout
50a, 63!, 64!, 65!, 68r, 70r, 85c, 88r — Sur thalle de Clado- en France, y compris en Corse. Assez peu commun. Non
nia spp. — Rambold et Triebel 1990 : 384-385 {m, 85} ; menacé [lc] — 01a, 02r, 03!, 04!, 06!, 07!, 08!, 14!, 17!,
Vouaux 1913 : 407 {m, 34, 50} ; Vouaux 1914 : 198 {m, 18!, 2b!, 21a, 22r, 23!, 24!, 25!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!,
34} ; Brackel et al. 2018 : 199 {68, 70, 88} ; Derrien 2018 33!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 44!, 45r, 46!, 47a, 49!,
(non publié, 65, Cauterets : haut sentier des cascades, alt. 50!, 51a, 53!, 54a, 56!, 57!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 65a,
1470 m, sur thalle de Cladonia digitata) sur la base du tronc 66!, 67!, 70!, 72a, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!,
d’un vieil Abies alba, 2018/07/16, leg., det. et herb. M.-C. 84!, 85a, 86!, 89! — Corticole, sur rhytidome de feuillus
Derrien, conf. C. Roux ; Diederich 1991 (non publié, (Fraxinus, Salix, Acer, Populus, Sorbus, Betula, etc.), plus
64, Sainte-Engrâce : vers la Pierre-Saint-Martin, à 3 km rarement de conifères (Picea, Juniperus, etc.), exception-
après la dernière maison, 1991/07/17, leg., det. et herb. P. nellement saxicole-calcicole ou muscicole, subneutrophile
ou acidophile, exceptionnellement basophile, aéro- ou
Diederich) ; Florence et coll. 2019 : 254 {65} ; Jeanjean
substrato-hygrophile, photophile, non ou modérément
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 268 {47} ; Pinault 2020
nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen
(non publié, 63, Blot-l’Église : ancienne carrière, alt. 600 m,
et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Dans
sur sol acide, 2020/02/16, leg., herb. et det. P. Pinault,
le Graphidion scriptae et l’Acrocordietum gemmatae — Clau-
conf. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
zade et Roux 1985 : 196 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
188 {(34)}.
413 {f } ; Abbayes 1924 : 48 {44} ; Agnello 2012 : 19-20
Bachmanniomyces varius (Coppins, Rambold et Trie-
{77} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 55
bel) Diederich et Pino-Bodas — Syn. Phaeopyxis varia Cop-
{29} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ;
pins, Rambold et Triebel — Non lichénisé, lichénicole —
Boulanger et al. 2010 : 98 {62} ; Bouly de Lesdain 1906
Ardennes et Vosges (environs de Bruyères). Extrêmement
(Luxeuil) : 682-683 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver-
rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt
sailles) : 691 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 205 (premier
international. En danger critique d’extinction [cr] — 08!, spécimen) {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
88c — Sur le thalle de Trapeliopsis gelatinosa et de T. pseudo- 555 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 124 {59} ;
granulosa — Rambold et Triebel 1990 : 385-386 {m, 88} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223 {62} ; Brackel et al. 2018 :
Triebel 1989 : 124-125 {m} ; Clesse 2016 (non publié, 08, 193 {70} ; Bricaud 1996 : tab. 2, 24, 28 {06, 84} ; Bri-
Gué-d’Hossus : sur rebord terreux du plateau racinaire d’un caud 2004 : 28, 35, 66, 158, 170, 180, 265, 279, 291 {06,
arbre, sur Trapeliopsis pseudogranulosa, 2016/03/16, leg., 30, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud
herb. et det. B. Clesse, conf. J.-P. Gavériaux et C. Roux). 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
Bacidia De Not. — Syn. Bacidiomyces Cif. et Tomas., caud 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Brisson
Bacidiopsora Kalb, Bilimbia auct., Byssopsora A. Massal., 1875 : 152 {51} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non
Megalospora Vain. [non Mayen], Psorella Müll. Arg. — publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré,
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
Roux 1985 : 187-196 {e} ; Kistenich et al. 2018 : 889 {m} ; J.-Y. Monnat) ; Choisy 1950 : 15 {01} ; Coppins 1971 :
Llop 2007 : 8-32 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 402- 155 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2012
408 {f } — Rem. Voir Aquacidia et Bellicidia. (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ;
125

Coste 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Cozette 1906 : 249 pin. Ombroclimats subhumide et humide. Thalloidimion
{60} ; Crozals 1923 : 67-68 {83} ; Crozals 1924 : 107 sedifoliae — Clauzade et Roux 1985 : 191 {e} ; Ozenda
{83} ; Derrien 2012 (non publié, 37, Truyes, leg., herb. et Clauzade 1970 : 411 {f, (Nord, Ouest), montagnes} ;
et det. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Abbayes 1924 : 48 {44} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {87} ;
Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Diederich et al. 2006 : 58 Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Bauvet
{08} ; Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Esnault et al. 2016 2007 : 86-87 {07} ; Béguinot 1982 : 58 {71} ; Bertrand
(non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont- et Roux 2016 : 57 {04} ; Boissière 1979 : 118 {77} ; Bois-
Barré, sur rhytidome de feuillu, 2016/09/10, leg., herb. sière 1986 : 207 {77} ; Bouly de Lesdain 1910 : 208
et det. J. Esnault et al.) ; Fagot 1906 : 204 {31} ; Farou {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 126-127 {59} ;
2016 : 145 {24, 46} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Genty Bouly de Lesdain 1920 : 224, 228 {62} ; Bricaud 2004
1934 : 109 {21} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bri-
2B, San-Gavino-d’Ampugnani : boucle de la route d506, caud 2008 : 134 {29} ; Brisson 1875 : 152 {51} ; Brisson
alt. 250 m, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. J.-L. 1881 : 193 {02} ; Choisy 1950 : 16 {71, 74} ; Clauzade
Farou) ; Harmand 1898 : 66-67 {54} ; Houmeau 1998 : et Rondon 1966 : 14 {05} ; Coppins 1971 : 156 {29, 56} ;
616 {79} ; Hue 1908 : 13 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Cozette 1906 : 252
Lesdain] 1925 : 248 {47} ; Lamy 1883 : 403 {65} ; Nylan- {60} ; Crozals 1908 : 533 {34} ; Crozals 1909 : 280 {34} ;
der 1896 : 84, 85 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : Crozals 1910 : 261 {34} ; Crozals 1914 : 122 {34} ; Cro-
21 {61} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Poncet et zals 1923 : 104 {2b} ; Derrien 2013 (non publié, 39, La
al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; Ranwell et James Chaux-du-Dombief : pic de l’Aigle, leg., det. et herb. M.-C.
1966 : 839 {83} ; Richard 1877 : 34 {79} ; Roux et al. 1999 Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Diederich et
(Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ; Fagot 1906 : 204 {31} ; Fiore-
174 {41} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 66 Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Florence et coll. 2019 :
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et 263 {65} ; Genty 1934 : 108 {21} ; Graves 1857 : 184 {60} ;
al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- Harmand 1898 : 68 {54, 55, 57} ; Kieffer 1895 : 85 {57} ;
Vésubie) : 39 {06} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 Lamy 1880 : 444 {87} ; Lamy 1883 : 321 {65} ; Laronde
{57} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gar- 1901 : 213 {03} ; Lefèvre 1866 : 260 {28} ; Maheu 1931 :
diennet 2016 : 15 {(21)} ; Van den Broeck et al. 2017 : 82 {13} ; Marc 1908 : 409 {12} ; Martin et al. 2018 : 21
67 {02} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Vivant 1988 : {01, 25} ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Nylander 1891 :
16 {40, 64} ; Wirth 2019 : 83 {67} — Rem. L’un des rares 9 {66} ; Nylander 1896 : 84 {78sl} ; Olivier 1900-1903 :
lichens pouvant s’établir sur les vieux ceps de vigne abon- 22-23 {27, 44, 50, 61, 72} ; Payot et Harmand 1901 :
damment arrosés de pesticides et désherbants (J.-L. Farou, 86 {74} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 34 {79} ;
non publié). Roux 2004 : 78 (tab. 1), 82, 88 {04, 05} ; Roux et al. 2006
Bacidia bagliettoana (A. Massal. et De Not.) Jatta — (Languedoc-Roussillon) : 95 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
Syn. Bacidia atrosanguinea var. argillicola (Malbr.) H. Oli- 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
vier, Bacidia atrosanguinea var. muscorum (Sw.) Th. Fr., Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Bacidia macerianum B. de Lesd., Bacidia muscorum (Sw.) 66 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al.
Mudd, Lecidea atrosanguinea var. muscorum (Sw.) Vain., 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
Lecidea muscorum (Sw.) Ach. [non (Th. Fr.) Dalla Torre 196 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Séguy 1950 :
et Sarnth.] — Lichénisé, non lichénicole — À peu près 46 {50} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sparrius et al. 2002 : 66
partout en France, y compris en Corse. Assez peu com- {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 15 {(21)} ; van den
mun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, Boom et Brand 1991 : 25 {01} ; Vivant 1988 : 16 {64} ;
12r, 13!, 14!, 18!, 2ba, 21a, 22!, 23r, 25!, 26a, 27!, 28a, 29!, Werner 1973 : 323 {20} — Rem. Appartient au genre
30!, 31a, 33!, 34!, 37!, 38!, 39!, 44!, 47!, 48!, 50!, 51a, 54!, Toniniopsis selon Kistenich et al. (2018 : 898) qui ne pro-
55!, 56!, 57!, 59a, 60a, 61!, 62r, 64r, 65!, 66!, 71!, 72a, 73!, posent pas de nouvelle combinaison en raison de difficultés
74!, 77!, 78sla, 79!, 80!, 83!, 84!, 87!, 89! — Muscicole et nomenclaturales. L’holotype de B. macerianum B. de Lesd.
détriticole, rarement terricole, saxiterricole (sur sol géné- (Bouly de Lesdain 1948 : 1999), conservé à marssj, est un
ralement calcaire, parfois dans les fentes de rochers) ou B. bagliettoana sur pierre tendre, à grain grossier, nettement
saxicole (sur roche tendre ou altérée, ou mortier), latical- calcaire, d’un vieux mur (Roux, 2016/08/07, non publié).
cicole, neutrophile ou basophile, xérophile ou mésophile, Voir sous B. viridescens.
photophile et surtout héliophile, non ou modérément Bacidia biatorina (Körb.) Vain. — Syn. Bacidia acerina
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subal- auct. p. p. [non (Ach.) Arnold] — Lichénisé, non liché-
126

nicole — Grand-Est, Massif armoricain, Massif central, (non publié, 66, Fontrabiouse : Espousouille, leg., det. et
Isère et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’inté- herb. S. Poumarat) ; Puget 1866 : xc {74} ; Roux 1978 :
rêt international. En danger d’extinction [en] — 07!, 08!, 115 {73} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux
35!, 38!, 61!, 63!, 64!, 68r, 79!, 88! — Corticole, surtout et coll. 2013 (Catal. Corse) : 196-197 {(20)} ; van den
sur tronc de vieux Quercus caducifoliés, rarement d’Abies, Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Zahlbruckner 1926-
modérément acidophile, mésophile, photophile mais non 1927 : 145 {74} ; Zschacke 1927 : 12 {2b} — Rem. Long-
ou peu héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et mon- temps confondu avec Aquacidia trachona dont il diffère par
tagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide. Lobarion la structure des asques (type Bacidia), les conidies (de deux
pulmonariae — Etayo 1986 : 30-31 {e} ; Bauvet 2009 : types : courbes ou droites), le chimisme (absence d’argop-
117 {07} ; Bauvet 2016 (non publié, 63, Chastreix : rnn sine, thalle toujours P – ; apothécies et pycnides sans anthra-
de Chastreix-Sancy, bois de la Masse, alt. 1200 m, sur quinones, K –) et son écologie (calcicole). Les mentions
Fagus sylvatica, 2016/07/21, leg., herb. et det. C. Bau- d’Aquacidia trachona sur roches calcaires (Asta et al. 1993,
vet) ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Brackel et al. 2018 : 193 Clauzade et Roux 1975, Roux 1978) correspondent en
{68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Diederich fait à B. coprodes. D’après sa description originale et son
et Sérusiaux 2000 : 71 {e, 08} ; Gonnet et Gonnet 2018 écologie, B. cretacea est proposé comme un synonyme de
(non publié, 38, Villard-de-Lans : forêt des Touches, alt. B. coprodes.
1100 m, sur rhytidome d’Abies alba âgé, 2018/03/26, leg., Bacidia crozalsiana (H. Olivier) Zahlbr. — Syn. Bilim-
herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Rose et bia crozalsiana (H. Olivier) de Lesd., Lecania crozalsiana
al. 1979 : 93, 95 {61}. H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — Hérault (envi-
Bacidia caesiovirens S. Ekman et Holien — Lichénisé, rons d’Agde et de Béziers) et Aude. Très rare. Patrimonial
non lichénicole — Pas-de-Calais (Boulogne-sur-Mer : forêt d’intérêt international. En danger critique d’extinction
de Boulogne, sur Fraxinus, van den Broeck et al. 2009). [cr] — 11a, 34a — Corticole, sur rhytidome de feuillus
Extrêmement rare : une seule station connue en France. (Olea, Ulmus, Sophora) ou de conifères (Pinus halepensis),
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile, héliophile,
d’extinction [cr] — 62r — Corticole ou muscicole (sur non ou peu nitrophile. Étages thermoméditerranéen et
bryophytes corticoles), sur feuillus, dans des forêts proches mésoméditerranéen inférieur. Ombroclimat subhumide —
du littoral, subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile, Clauzade et Roux 1985 : 191 {e} ; Ozenda et Clauzade
non héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage collinéen. 1970 : 405 {f, (34)} ; Bouly de Lesdain 1906 : 517 {11} ;
Ombroclimat humide — Smith et al. 2009 : 197 {e} ; Crozals 1908 : 532-533 {34} ; Crozals 1909 : 280 {34} ;
Van den Broeck et al. 2009 : 15 {62}. Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 {(34)}.
Bacidia coprodes (Körb. ex Arnold) Lettau — Syn. Bacidia cyanea Houmeau et Cl. Roux — Lichénisé, non
Bacidia cretacea Zschacke, Bacidia granosa (Tuck) Zah- lichénicole — Cantal (Saint-Paul-de-Salers : puy Violent,
lbr., Bacidia pammellii (Fink) Zahlbr., Bacidia salevensis alt. 1500 m, Houmeau et Roux 1982) et Ardèche (Borée :
(Müll. Arg.) Zahlbr., Bilimbia coprodes Körb. ex Arnold, roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), sur mousses croissant
Gyalecta salevensis (Müll. Arg.) H. Olivier, Lecidea coprodes sur basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, leg., det. et herb. J.-M.
(Körb.) Vain., Patellaria salevensis Müll. Arg. — Lichénisé, Houmeau, 1986/07/19, non publié). Extrêmement rare :
non lichénicole — Jura, Salève, Alpes (y compris mont deux stations connues. Patrimonial d’intérêt international.
Ventoux), Pyrénées-Orientales et Corse. Rare. Patrimonial En danger critique d’extinction [cr] — 07!, 15! — Mus-
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 05!, 06!, 2a!, 2ba, cicole (sur mousses saxicoles du genre Andreaea), sur paroi
39r, 66!, 73!, 74a, 84! — Saxicole, sur rochers calcaires ou subverticale de basalte, calcifuge, subneutrophile, très aéro-
de roches silicatées contenant des traces de calcaire, lati- hygrophile, astégophile, photophile mais non héliophile,
calcicole, basophile ou neutrophile. De l’étage mésomédi- non nitrophile. Étage subalpin. Ombroclimat hyperhu-
terranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et mide. Caloplacetum nivalis — Clauzade et Roux 1985 :
humide — Llop et Ekman 2007 : 251-257 {m} ; Asta et al. 190 {e, 15} ; Houmeau et Roux 1982 : 263-266 {15}.
Bacidia erysibella (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Bilimbia erysibella (Nyl.)
1993 : 32 {05} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Choisy Picq., Lecidea erysibella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Finis-
1953 : 177 {74} ; Choisy 1960 : 403 {74} ; Clauzade et tère — 29a — Corticole — Picquenard 1904 : 119 {29} — Rem.
Roux 1975 : tab. 19 {84} ; Gonnet et Gonnet 2019 (non Espèce douteuse, non traitée dans les flores et catalogues modernes.
publié, 2A, Ajaccio : île des Sanguinaires, Mezzu Mare, Bacidia flavicans (Nyl.) H. Olivier — Syn. Lecidea
sous le phare, alt. 70 m, sur rocher de diorite à l’aplomb du flavicans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Calvados
phare, 2019/10/01, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; et Seine-et-Marne. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
Müller (Argoviensis) 1862 : 60 {74} ; Poumarat 2013 tional. En danger critique d’extinction [cr] — 14a, 77a —
127

Corticole, sur Fagus — Ozenda et Clauzade 1970 : 409 1920 : 224 {62} ; Bricaud 2004 : 36 {83} ; Bricaud 2005 :
{f, (77)} ; Nylander 1896 : 83 {77} ; Olivier 1900-1903 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 :
14 {14} — Rem. Espèce mal connue (pas d’observation 134 {29} ; Brisson 1880 : 204 {02} ; Carlier 2013 (non
récente). publié, Nièvre) ; Choisy 1950 : 15 {25} ; Coppins 1971 :
Bacidia fraxinea Lönnr. — Syn. Bacidia fallax (Körb.) 155 {29} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Crozals 1914 :
Lettau, Bacidia rubella var. fallax Körb. — Lichénisé, non 123 {34} ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Derrien et al.
lichénicole — Pas-de-Calais, Orne, Centre, Deux-Sèvres, 2019 : 96 {28} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot
Alpes, Midi, Pyrénées-Orientales et Corse. Peu commun. 1906 : 205 {31} ; Houmeau 1998 : 616 {17} ; Jeanjean
Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 13!, 2a!, 30!, 32!, [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 248 {47} ; Lamy 1880 :
34!, 37!, 41!, 61!, 62!, 66!, 73a, 79!, 83!, 84! — Corticole, 443-444 {87} ; Olivier 1900-1903 : 24 {14, 17, 22, 27,
sur rhytidome, généralement crevassé ou altéré du tronc de 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Richard
feuillus, subneutrophile ou acidophile, aéro- et substrato- 1877 : 35 {79} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ;
hygrophile, euryphotique, non ou peu nitrophile. De l’étage Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006
thermoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimat (Languedoc-Roussillon) : 95 {34} — Rem. La mention de
subhumide — Ekman et Nordin 1993 : 77-82 {e} ; Bri- cette espèce en Haute-Saône par Bouly de Lesdain 1906
caud 2004 : 36, 53, 58, 61, 66, 74 {30, 34, 84} ; Bricaud (Luxeuil) : 683) est erronée (spores trop courtes d’après la
2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; description de cet auteur) et correspond vraisemblablement
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; à Toniniopsis subincompta.
Bricaud et Roux 1994 : 121 {34, 84} ; Coste 2016 : 18-19 Bacidia fuscoviridis (Anzi) Lettau — Syn. Bilimbia
{2a} ; Derrien et al. 2018 : 265 {37} ; Hue 1896 : 97 {73} ; albidocarnea (Nyl.) A. L. Sm. — Lichénisé, non lichéni-
Lagrandie 2016 (non publié, 61, La Courbe : la Bois- cole — Moselle (300 m à l’E de Montenach, pente sud
sière, sur tronc de feuillu, 2016/03/08, leg., det. et herb. du Felsberg, sur une paroi verticale ombragée en calcaire
J. Lagrandie) ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux et al. 1999 coquillier, dans une forêt, Signoret et Diederich 2000)
(Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- et Pyrénées-Atlantiques (O de Tardets, forêt des Arbailles,
Roussillon) : 95 {34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- dans une hêtraie, alt. 900 m, van den Boom, Etayo et
tales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Breuss 1995). Extrêmement rare : deux stations connues
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 en France. Patrimonial d’intérêt international. En dan-
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 ger critique d’extinction [cr] — 57!, 64r — Saxicole, sur
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {2a} ; Roux rochers calcaires ou silicatés basiques, ombragés et humides,
et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Sussey 1999 (non publié, subneutrophile, neutrophile ou basophile, aérohygrophile,
2A, Pertusato, leg., det. et herb. J.-M. Sussey) — Rem. sciaphile ou photophile mais non héliophile, peu ou pas
Répartition mal connue car espèce longtemps non distin- nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
guée de B. rubella. subhumide et humide. Acrocordion conoideae — Clauzade
Bacidia friesiana (Hepp) Körb. — Syn. Bacidia coe- et Roux 1985 : 193 {e} ; Signoret et Diederich 2000 :
rulea Körb., Bacidia friesiana var. coerulea (Körb.) Hepp, 5 {57} ; van den Boom et al. 1995 : 268 {64} — Rem.
Lecidea coerulea (Körb.) Nyl., Lecidea norrlinii Lamy — N’appartient pas au genre Bacidia.
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande Bacidia herbarum (Stizenb.) Arnold — Lichénisé, non
partie de la France, surtout dans l’Ouest et le Nord-Ouest ; lichénicole — Moselle, Alpes, Midi méditerranéen et Pyré-
non signalé en Corse. Peu rare. Vulnérable [vu] — 02a, 06!, nées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05r,
14!, 17!, 22a, 23!, 25a, 27a, 28!, 29!, 31a, 34r, 35a, 36!, 37!, 06!, 13a, 31a, 57!, 64r, 73!, 74a, 84a — Muscicole, détriticole
41!, 44a, 45a, 47a, 49a, 50a, 53a, 56a, 58!, 59a, 61!, 62a, 64!, (surtout sur sol calcaire), parfois corticole (surtout sur Popu-
72a, 76a, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 87a, 89! — Corti- lus tremula) ou lignicole, de subneutrophile à basophile,
cole, sur rhytidome de feuillus (principalement sur tronc de astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
Sambucus, Ulmus, Acer, Fraxinus, Populus tremula), subneu- supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
trophile ou neutrophile, aérohygrophile, photophile, assez humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 195 {e} ;
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats Ozenda et Clauzade 1970 : 411 {f } ; Berner 1947 : 121
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 196 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Choisy 1950 : 15
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 413 {f, (Est, massif du {74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Diederich
Jura, Ouest)} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 618 et al. 2006 : 58 {57} ; Fagot 1906 : 205 {31} ; Gonnet et
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 208 {59} ; Bouly de Gonnet 2014 (non publié, 73, Val-Cenis : Lanslebourg-
Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 126 {59} ; Bouly de Lesdain Mont-Cenis, chemin de la chapelle Saint-Barthélémy, alt.
128

2040 m, sur base de Dryas octopetala, 2014/09/15, leg., Extrêmement rare : une seule station connue — 74a — Corticole. Étage
herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Houmeau montagnard — Müller (Argoviensis) 1871 : 405-406 {74} — Rem.
Espèce douteuse, signalée seulement dans la localité type, non traitée
1999 (non publié, 04, Val-de-Chalvagne : vers Pont-de-la- dans les flores modernes.
Serre, sur débris végétaux et le cortex d’un vieux Peltigera Bacidia laurocerasi (Delise ex Duby) Zahlbr. — Liché-
elisabethae, alt. c. 1800 m, 1999/07/18, leg., det. et herb. nisé, non lichénicole — Saxicole, calcicole. Étage subal-
J.-M. Houmeau) ; Maheu 1931 : 82 {13} ; van den Boom pin — Rem. Deux morphotypes autrefois souvent consi-
et al. 1995 : 268 {64}. dérés comme deux espèces distinctes.
Bacidia igniarii (Nyl.) Oxner — Syn. Bacidia abbre- Bacidia laurocerasi (Delise ex Duby) Zahlbr. morpho.
vians (Nyl.) Th. Fr., Bacidia « ignarii » (lapsus in Ozenda laurocerasi — Syn. Bacidia atrogrisea (Delise ex Hepp)
et Clauzade 1970, etc.), Bilimbia igniarii (Nyl.) Arnold — Körb. [non Th. Fr.], Bacidia endoleuca auct., Bacidia suba-
Lichénisé, non lichénicole — Ille-et-Vilaine, Cantal, cerina subsp. laurocerasi (Duby) Vain., Lecidea endoleuca
Drôme, Midi méditerranéen, Corse. Rare. Patrimonial auct. — Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout en
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 06!, 15!, France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé
2a!, 26!, 35a, 84! — Corticole, sur rhytidome de feuillus [lc] — 01a, 06!, 07!, 12r, 14!, 15r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 22!, 24!,
(Acer, Alnus, Betula, Ceratonia, Erica multiflora, Olea, Pista- 25a, 28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34a, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!,
cia lentiscus, Populus, Salix, etc.), plus rarement de conifères 40r, 41!, 44!, 45a, 46!, 47a, 50!, 51a, 53!, 54a, 56!, 59a, 61!,
(Juniperus), parfois lignicole ou sur polyporacées ligneuses, 62!, 63a, 64!, 65!, 66!, 70a, 71!, 72!, 77!, 79!, 81!, 83!, 84!,
rarement muscicole (sur mousses corticoles, exceptionnelle- 85!, 87!, 88a, 89! — Corticole, sur rhytidome de feuillus
ment sur mousses saxicoles), subneutrophile ou acidophile, (Fraxinus, Salix, Fagus, Carpinus, Populus, Corylus, Quer-
aérohygrophile, photophile mais non héliophile, peu ou pas cus, Ulex, etc.), parfois de résineux (Juniperus), rarement
nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage monta- lignicole, foliicole ou muscicole, acidophile, aérohygro-
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade phile, moyennement photophile, non nitrophile. De l’étage
et Roux 1985 : 194 {e} ; Giralt et Gómez-Bolea 1990 : mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
45 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 406 {f, (Bretagne)} ; subhumide et humide. Graphidetalia scriptae — Clauzade
Boissière 1994 : 5 {15} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non et Roux 1985 : 196 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 411
publié, 2A, Bonifacio : sentier côtier de la côte Accore, alt. (n° 1041), 413 {f, (Île-de-France, Ouest)} ; AFL (collectif )
70 m, sur bois de Juniperus phoenicea mort, 2016/03/28, 1984 : 8 {87} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; Aptroot et al.
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gon- 2007 : 55 {29} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bouly de
net 2017 (non publié, 2A, Belvédère-Campomoro : punta Lesdain 1910 : 205 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223
di Campomoro, alt. 15 m, sur bois de Pistacia lentiscus, {62} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Boumier
2017/10/11, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Kalb et al. 2011 : 23 {85} ; Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud
1976 : 56 {2a} ; Olivier 1900-1903 : 25 {35} ; Roux 2018 2004 : 28, 35, 66, 103, 133, 139, 158, 170, 175, 180, 185,
(coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 279, 284, 288 {06, 07, 12, 30, 34, 83} ; Bricaud 2004
52 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {(20)}. (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri-
Bacidia intermediella Vězda — Lichénisé, non liché- caud 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Bricaud
nicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce : gorges et al. 1992 (CLLFM vi) : 83-84 {81} ; Bricaud et al. 1993
de Kakouetta, sur Sambucus et Ulmus glabra, alt. 530 m, (CLLFM viii) : 101 {30, 84} ; Brisson 1875 : 152 {51} ;
van den Boom, Etayo et Breuss 1995). Extrêmement Carlier 2012 (non publié, 77, Fontainebleau : forêt doma-
rare : une seule station connue en France. Patrimonial niale de Fontainebleau, sur rhytidome de feuillu, 2012,
d’intérêt international. En danger critique d’extinction leg., herb. et det. G. Carlier) ; Choisy 1950 : 15 {01,
[cr] — 64r — Corticole, subneutrophile ou neutrophile, 25, 39, 70} ; Coppins 1971 : 155 {22, 29, 35, 56} ; Coste
aérohygrophile. Étage collinéen. Ombroclimat hyperhu- 1994 : 202 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2009 : 37
mide — Vězda 1961 : 107-109 {e} ; van den Boom et {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et
al. 1995 : 268 {64} — Rem. Très proche de Toniniopsis Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste
subincompta, considéré comme un synonyme de celui-ci et Dufrêne 2009 : 72 {50} ; Crozals 1914 : 267 {34} ;
par Nimis (2016). Crozals 1923 : 67 {83} ; Crozals 1924 : 107 {83} ; Der-
Bacidia killiasii (Hepp) D. Hawksw. — Syn. Biatora killiasii rien et al. 2018 : 265 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ;
Hepp — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 203 {31} ;
notamment dans les îles Britanniques, Suisse et Allemagne — Sur thalle
de Peltigera — Clauzade et al. 1989 : 32 {m} ; Vouaux 1913 : 437 {m}.
Farou 2016 : 145 {24, 46} ; Florence et coll. 2019 : 250
Bacidia laminularis (Müll. Arg.) Zahlbr. — Syn. Patellaria laminu- {65} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gonnet et Gonnet 2017
laris Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie (Salève). (non publié, 2A, Coti-Chiavari : bord de la plage de Mare
129

e Sole, alt. 5 m, sur rhytidome de Quercus ilex, 2017/10/09, considérant ce lichen comme un morphotype B. laurocerasi
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1898 : 66 à rebord des apothécies épais et persistant.
{54, 88} ; Houmeau 2001 : 528 {85} ; Hue 1908 : 13 {40} ; Bacidia parathalassica Llop et Gómez-Bolea — Liché-
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 248 {47} ; Lamy nisé, non lichénicole — Corse-du-Sud (Sartène : punta di
1880 : 442 {63, 87} ; Marc 1908 : 409 {12} ; Monnat et al. Barcaju, sentier littoral, alt. 15 m, sur rhytidome de Juni-
2017 : 43, 50 {35} ; Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Nylan- perus phoenicea, 2017/10/16, leg., herb. et det. D. et O.
der 1896 : 83 {77} ; Olivier 1900-1903 : 18-19 {29, 44} ; Gonnet, conf. et herb. C. Roux). Extrêmement rare :
Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; Richard 1877 : 34 {79} ; Rose une seule station connue en France — 2a! — Corticole,
et al. 1979 : 93, 95 {50} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : sur rhytidome, généralement crevassé ou altéré, du tronc
219 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 de feuillus (arbres et arbustes) ou de conifères (Juniperus
{30, (34)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 phoenicea), en milieu forestier ou préforestier, subneutro-
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et phile ou acidophile, aérohygrophile, substrato-hygrophile,
al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Sparrius et al. 2002 : astégophile, photophile ou héliophile, non ou modérément
66 {62} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den nitrophile. Étages thermo-, plus rarement et méso-méditer-
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn 1983 : ranéen, non loin du littoral. Ombroclimat subhumide —
116, 118, 134 {61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 9 {62} ; Llop et Gómez-Bolea 1999 : 79-89 {m}.
Vivant 1988 : 17 {40, 64}. Bacidia polychroa (Th. Fr.) Körb. — Syn. Bacidia ace-
Bacidia laurocerasi (Delise ex Duby) Zahlbr. morpho. rina (Ach.) Arnold, Bacidia anceps Anzi, Bacidia fuscorubella
subacerina — Syn. Bacidia acerina auct. p. p. [non (Ach.) (Ach.) Bausch, Biatora polychroa Th. Fr. — Lichénisé, non
Arnold], Bacidia subacerina Vain. — Lichénisé, non liché- lichénicole — Moselle, Seine s. l., Centre, Ouest (sans pré-
nicole — Basse-Normandie, Seine-et-Marne, massif du cision), Midi, Pyrénées-Orientales et Corse. Rare. Patrimo-
Jura, Massif central, Pyrénées, Aquitaine et Corse. Assez
nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 2aa,
rare. Potentiellement menacé [nt] — 01r, 07r, 09r, 12r,
24!, 30r, 41!, 45a, 57a, 66r, 75sla, 81r, 83! — Corticole, sur
14a, 2a!, 24!, 30r, 31a, 33!, 39r, 40!, 41!, 47!, 50r, 61a, 64r,
rhytidome de feuillus (Olea, Quercus, Acer, Ulmus, Sambu-
66r, 77!, 81!, 87! — Corticole, sur rhytidome de feuillus
cus, Populus, Fraxinus, etc.), surtout sur tronc, subneutro-
(Quercus, Fagus, Corylus, etc.) ou de conifères (Picea, etc.),
phile ou modérément acidophile, aérohygrophile, moyen-
rarement lignicole, acidophile, aérohygrophile, plutôt pho-
nement photophile, non ou peu nitrophile. De l’étage
tophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 196
Roux 1985 : 196 {e} ; Giralt et Gómez-Bolea 1990 :
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 412, 413 {f, (Ouest)} ;
47 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 412 (n° 1048) {f,
(Ouest)} ; Carlier 2018 (non publié, 77, Fontainebleau : Bricaud 2004 : 54 {83} ; Coste 1994 : 202-203 {81} ;
route du Marchais-Artois, chênaie sessiliflore, alt. 82 m, sur Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2009 : 37 {30} ; Coste 2012
Quercus petraea, 2018/03/14, leg., herb. et det. G. Car- (Eyne) : 9 {66} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Kieffer
lier) ; Choisy 1950 : 15 {01} ; Coste 1991 : 16 {09} ; 1895 : 85 {57} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander
Coste 1994 : 203 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 1896 : 83 {75sl} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ;
2009 : 37 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {(20)} ; Werner
2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 1973 : 323 {20} — Rem. La mention de cette espèce dans
16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 la Manche par Coste et Dufrêne (2009 : 72) n’a pas été
(« 2014 ») : 61 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72 {50} ; confirmée.
Fagot 1906 : 203 {31} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non Bacidia punica Llop — Lichénisé, non lichénicole —
publié, 2A, Belvédère-Campomoro : punta di Campomoro, Pyrénées-Atlantiques, Alpes-Maritimes et Corse. Très rare.
près de la côte, alt. 15 m, sur rhytidome et bois d’un Juni- Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes
perus phoenicea âgé, 2014/12/03, leg., herb. et det. D. et sur les menaces [dd] — 06r, 2ar, 64r — Corticole, sur
O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Olivier 1900-1903 : 18 arbres et arbustes, surtout feuillus, exceptionnellement saxi-
{14, 61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; van cole-calcifuge (par accessibilité), acidophile ou subneutro-
den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Vivant 1988 : 18 phile, aérohygrophile, astégophile, photophile mais non
{64} — Rem. B. subacerina est synonyme de B. laurocerasi ou peu héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-,
notamment selon Santesson et al. (2004), Nimis (2016), méso-, plus rarement supraméditerranéen et collinéen
Wirth et al. (2013) ; c’est une forme extrême de B. lauroce- (surtout variante chaude). Ombroclimats subhumide et
rasi selon Llop 2007 dont nous suivons le point de vue en humide — Llop 2010 : 365-370 {e, 06, 2A, 64}.
130

Bacidia quintula (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Bilimbia quin- Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 03a,
tula (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 10!, 12!, 13!, 14!, 15r, 16!, 17!, 2a!,
Seine-et-Marne, Finistère et Pyrénées-Atlantiques. Rare. 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!,
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 35!, 36!, 37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45a, 46r, 47!, 48!,
d’extinction [cr] — 29a, 64r, 77! — Corticole (sur arbustes 50!, 51!, 53!, 54r, 55!, 56!, 57r, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!,
ou arbrisseaux), plus rarement saxicole-calcifuge, aérohy- 64r, 65!, 66!, 67!, 69a, 71!, 72a, 73a, 74!, 75sla, 76a, 77!,
grophile, assez photophile. Étage collinéen. Ombrocli- 78sla, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85a, 87a, 88r, 89! — Corticole,
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : sur rhytidome, généralement crevassé ou altéré, du tronc
190 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 405 {f, (Ouest)} ; de feuillus (Quercus caducifoliés et sclérophylles, Acer, Cas-
Boissière 1979 : 88 {77} ; Olivier 1900-1903 : 39 {29} ; tanea, Olea, Fraxinus, Malus, Juglans, etc.), plus rarement
Vivant 1988 : 18 {64}. de conifères (Juniperus phoenicea), exceptionnellement
Bacidia rosella (Pers.) De Not. — Syn. Biatora ala- saxicole, subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile ou
bastrina (Ach.) W. Mann, Lecidea rosella (Pers.) Ach. — mésophile, substrato-hygrophile, astégophile, euryphotique
Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Île-de-France, Loiret, (de sciaphile à héliophile), non ou modérément nitrophile.
Massif armoricain, Massif central, Midi, Pyrénées et Corse. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard.
Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, Ombroclimats subhumide et humide. Agonimion octospo-
15r, 2ar, 29a, 31!, 33!, 34!, 35a, 45a, 48!, 50a, 63a, 65!, 66!, rae, surtout dans l’Acrocordietum gemmatae — Clauzade et
77!, 79a, 83!, 88a — Corticole, sur rhytidome généralement Roux 1985 : 195, 192 {e} ; Ekman et Nordin 1993 : 77-82
lisse du tronc de feuillus (Acer, Quercus, Fagus, Carpinus, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 412 {f } ; Abbassi Maaf et
Fraxinus, etc.), acidophile ou subneutrophile, de moyen- Roux 1987 : 14 {83} ; Abbayes 1924 : 48 {44, 85} ; Abbayes
nement à très aérohygrophile, astégophile, photophile mais 1934 : 101 {Massif armoricain} ; Agnello 2016 : 17 {38} ;
non héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage ther- Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Barbier (non publié, 21) ;
moméditerranéen supérieur (rare) à l’étage montagnard. Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ;
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet
Roux 1985 : 196 {e} ; Giralt et Gómez-Bolea 1990 : et coll. 2009 : 211 {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Bekking,
45-46 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 411 {f } ; Bauvet van Dort et coll. 2019 : 34 {57, 88} ; Biache et al. 2019
2005 : 170-171 {07} ; Boissière 1979 : 89 {77} ; Bouly de (Revuaire) : 21 {05} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ;
Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bricaud 2004 : 94 {83} ; Boissière 1979 : 89 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver-
Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Coste 2012 (Py et sailles) : 606 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) :
Mantet) : 16 {66} ; Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Flo- 618-619 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 203 {59} ; Bouly
rence et coll. 2019 : 254 {65} ; Harmand 1898 : 65 {88} ; de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de
Kalb 1976 : 56 {2a} ; Olivier 1900-1903 : 15-16 {29, 35, Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 122 {59} ; Boumier et al. 2011 :
50, 79} ; Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 28 {44} ; Brackel et al. 2018 : 193 {88} ; Bricaud 1996 :
1891 : 417 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 86 {63} ; tab. 3 {06} ; Bricaud 2004 : 45, 66, 74, 88, 110 {06, 30,
Richard 1877 : 34 {79} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rose 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 :
[coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 1982 : 213 {83} ; 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 :
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 {34, 48, tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bricaud et al.
(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {48} ; Roux et al. 1993 (CLLFM viii) : 104 {13} ; Brisson 1875 : 151 {51} ;
2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et al. 2012 Brisson 1880 : 204 {02} ; Cabanès 1900 : 41 {30} ; Car-
(Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : lier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy 1950 : 15, 1953 :
197 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; van den 178 {01, 69, 71, 73} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Coppins
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. Semble en déclin 1971 : 156 {22, 35} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 1994 :
dans la moitié N de la France (une seule mention récente). 203 {81} ; Coste 1997 : 132 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ;
Voir la remarque sous B. russeola. Coste 2009 : 37 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07,
Bacidia rubella (Hoffm.) A. Massal. — Syn. Bacidia 30} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) :
luteola (Ach.) Mudd, Bacidia luteola var. muscorum H. Oli- 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste
vier, Bacidia luteola var. porriginosa (Turner) A. L. Sm., 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70,
Bacidia rubella var. muscigena H. Olivier, Biatora luteola 72 {50} ; Cozette 1906 : 246, 249, 252 {60} ; Crozals
(Schrad.) Fr., Biatora rubella (Hoffm.) Rabenh., Lecidea 1914 : 122 {34} ; Crozals 1924 : 107 {83} ; Derrien et al.
luteola (Schrad.) Ach., Verrucaria rubella Hoffm. — Liché- 2018 : 265 {37} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55} ; Du
nisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 7
131

{34} ; Fagot 1906 : 202-203 {31} ; Genty 1934 : 108 {21} ; 1985 : 194 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Coppins
Graves 1857 : 185 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 35 {2a, 1971 : 156 {29} ; Derrien et Monnat 2013 (non publié,
2b} ; Harmand 1898 : 65-66 {54, 57, 88} ; Hue 1896 : 29, Ouessant, leg., det. et herb. M.-C. Derrien et J.-Y.
256 {73} ; Hue 1896 : 96 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Monnat) ; Esnault 2014 (non publié, 22, Erquy : pointe
Lesdain] 1925 : 247 {47} ; Kieffer 1895 : 85 {57} ; Lamy de la Houssaye, 2014/09/27, leg., det. et herb. J. Esnault) ;
1880 : 442 {87} ; Lamy 1883 : 403 {65} ; Laronde 1901 : Monnat 2017 (non publié, 56, Groix : pointe de Pen Men,
213 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Lottin alt. 18 m, sur rochers littoraux, 2017/05/27, leg., herb. et
et Vaudoré 2014 : 115 {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 90 det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 178, 188, 202
{2a} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander 1881 : xcvi {50} — Rem. La mention de cette espèce dans l’île de Port-
{77} ; Nylander 1896 : 82-83 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier Cros (Var) par Crozals (1924 : 105) est très douteuse.
1900-1903 : 16-18 {35, 61} ; Parrique (Gasilien) 1894 : Bacidia sipmanii M. Brand, Coppins, van den Boom et
162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 86 {15, 63} ; Prin Sérus. — Lichénisé, non lichénicole — Finistère (N de la
1983 : 13 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 34 pointe du Raz, pointe du Van, 100 m au SO de la chapelle
{79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et al. de Saint-They, sur micaschiste, Brand et al. 2009 ; Gou-
1979 : 95 {50} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 lien : Beg Linennou, étage adlittoral, alt. 15 m, sur trond-
{13, 83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2011 (non publié, hjémite, 2011/10/06, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat,
26, Comps) ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; non publié). Extrêmement rare : deux stations connues
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 95 {30, 34} ; en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {48} ; Roux et al. 2007 critique d’extinction [cr] — 29! — Saxicole (sur des parois
(Languedoc-Roussillon, complément) : 128 {30, 34, 48} ; sous surplomb ou dans des crevasses de rochers de roches
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. silicatées), très rarement terricole (sur sol sur rochers), cal-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 66 {66} ; Roux et al. 2012 cifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, sté-
(Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 gophile, non héliophile, héminitrophile, halophile. Étage
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 adlittoral. Ombroclimat subhumide — Brand et al. 2009 :
(Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et Bricaud 1991 : 102 89-91 {m, 29} — Rem. Proche de B. scopulicola.
{83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {2a, 2b} ; Bacidia subchlorotica (Nyl.) Flagey — Syn. Lecidea
Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Sparrius et al. 2002 : subchlorotica Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Corse
66 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 15-16 {21} ; van (environs d’Ajaccio, Nylander 1878). Extrêmement rare :
den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
et De Wit 2016 : 25 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 59 rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
{46} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 134 {53} ; Van Haluwyn 2aa — Corticole. Espèce d’écologie très mal connue —
et Lerond 1986 (non publié, dépt 10) ; Vivant 1988 : 18 Nylander 1878 : 451 {2a} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
{64} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67} — Rem. La var. saxicola 412 {f, (20)} ; Maheu et Gillet 1914 : 98 {20} ; Roux et
B. de Lesd. (Bouly de Lesdain 1910 : 203, Dunkerque) coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {(20)} — Rem. Voisin de
correspond peut-être à un B. rubella saxicole à apothécies B. subacerina. La mention de cette espèce dans la Haute-
sombres et spores mal développées. Garonne (sur Rubus) par Fagot 1906 : 235 est très vrai-
Bacidia russeola (Kremp.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — semblablement erronée.
Signalé à tort en France — Rem. La mention de cette espèce néotropicale
dans le Cantal par Van den Boom et Breuss (2002 : 13) se rapporte en
Bacidia subcoprodes (B. de Lesd.) Zahlbr. — Syn.
réalité à B. rosella (faute de frappe !) selon Breuss (2013/04/20, courriel Bilimbia subcoprodes B. de Lesd. — Lichénisé, non liché-
à C. Roux). nicole — Var (Hyères : Giens). Extrêmement rare : une
Bacidia scopulicola (Nyl.) A. L. Sm. — Syn. Lecidea seule station connue — 83a — Sur schistes non calcaires
scopulicola Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral de littoraux. Étage mésoméditerranéen inférieur. Ombrocli-
Bretagne et de Manche. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- mat subhumide — Bouly de Lesdain 1925 : 790 {83} ;
nal. Vulnérable [vu] — 22!, 29!, 50!, 56! — Saxicole (sur Crozals 1924 : 107 {83} — Rem. Diffère d’Aquacidia
des parois sous surplomb ou dans des crevasses de rochers trachona par son hypothécium incolore et ses spores un
de roches silicatées), très rarement terricole (placages de sol peu plus larges. Ne pas confondre avec Bacidia subcoprodes
sur rochers), saxiterricole ou détriticole (sur bases mortes Olech et Czarnota nom. inval. qui est un autre Bacidia de
d’Armeria), calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aéro- l’Arctique.
hygrophile, stégophile, non héliophile, héminitrophile, Bacidia touzalinii (Harm.) Zahlbr. — Syn. Lecidea
halophile. Étage adlittoral. Ombroclimat subhumide — touzalinii Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-
Brand et al. 2009 : 88-89 {m, 29, 50} ; Clauzade et Roux Savoie (mont Blanc, Crozals 1910). Extrêmement rare :
132

une seule station connue. Patrimonial d’intérêt internatio- 889 {m} ; Llop 2007 : 33-42 {e} ; Llop et Hladun 2000 :
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 74a — Cor- 268-275 {e} ; Sérusiaux 1996 : 224 {e} ; van den Boom et
ticole — Crozals 1910 : 16 {74} ; Choisy 1960 : 404 al. 1998 : 36-39 {e} ; Vězda 1990 : 431-432 {m}.
{74} — Rem. Espèce mal connue, non signalée dans les Bacidina adastra (Sparrius et Aptroot) M. Hauck et V.
flores modernes. Wirth — Syn. Bacidia adastra Sparrius et Aptroot — Liché-
Bacidia translucida (Boistel) Zahlbr. — Syn. Bilimbia translucida nisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, Meuse, Orne et
Boistel, Lecidea translucida P. Crouan et H. Crouan nom. illeg. [non Finistère. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
Fée] — Lichénisé, non lichénicole — Finistère — 29a — Sur tiges
d’arbrisseaux (Calluna, Ulex) — Crouan et Crouan 1867 : 93 {29} ; [vu] — 29r, 55!, 61!, 62r — Surtout corticole (principa-
Picquenard 1904 : 119 {29} — Rem. Espèce douteuse, non traitée dans lement à la base de troncs de feuillus), rarement lignicole,
les flores et catalogues modernes. subneutrophile ou neutrophile, terricole et saxicole, aérohy-
Bacidia tyrrhenica Llop — Syn. Bacidia « thyrre- grophile, euryphotique (de sciaphile à modérément hélio-
nica » Llop — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Corse phile), nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats subhu-
(Venzolasca : Mucchiatana, alt. 5 m, sur Pistacia lentiscus, mide et humide — Sparrius et Aptroot 2003 : 275-278
2014/10/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, non {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Diederich et al. 2006 :
publié) et Corse-du-Sud (Pietrosella : Isolella, bord de route 58 {55} ; Lagrandie 2016 (non publié, 61, Bresolettes :
pavillonnaire, alt. 30 m, sur Pistacia lentiscus, 2017/10/08, forêt domaniale de la Trappe, parcelle n° 83, sur branchette
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet). Extrêmement rare : de Quercus robur au sol, 2016/11/22, leg., det. et herb. J.
deux stations connues en France — 2a!, 2b! — Corticole, Lagrandie, conf. C. Roux) ; Van den Broeck et al. 2009 :
sur rhytidome, généralement crevassé ou altéré, du tronc 14 {62} — Rem. Voir B. caligans.
de feuillus (arbres et arbustes), plus rarement de conifères Bacidina apiahica (Müll. Arg.) Vězda — Syn. Bacidia apiahica
(Müll. Arg.) Zahlbr., Woessia apiahica (Müll. Arg.) Sérus. — Liché-
(Juniperus phoenicea), en milieu forestier ou préforestier,
nisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Vězda 1990 : 432
subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile, substrato- {m} — Rem. Cette espèce, voisine de B. chloroticula, mentionnée par
hygrophile, astégophile, photophile ou héliophile, non ou Clauzade et Roux (1987, selon des informations de Sérusiaux) et par
modérément nitrophile. Étages thermo- et méso-méditer- Sérusiaux (1989), doit être supprimée de la liste des lichens de France :
ranéen, le plus souvent non loin du littoral. Ombroclimats une partie du matériel français correspond en fait à Bacidina chloroticula
(Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 305, selon des informations de
subhumide et humide — Llop et al. 2007 : 447-454 {m}. Sérusiaux in litt.).
Bacidia viridescens (A. Massal.) Norman — Lichénisé, Bacidina arnoldiana (Körb.) V. Wirth et Vězda — Syn.
non lichénicole — Saône-et-Loire et Pyrénées-Atlantiques. Bacidia arnoldiana Körb., Lecidea larbalestieri Cromb.,
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. Données Woessia arnoldiana (Körb.) Sérus. et Diederich — Liché-
insuffisantes sur les menaces [dd] — 64r, 71a — Terricole, nisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande par-
muscicole (sur mousses terricoles), détriticole, rarement tie de la France calcaire ; non signalé en Corse. Peu rare.
saxicole-calcicole (rochers, pierres de murs, mortier), de Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 11r, 14!, 15!,
neutrophile à basophile, mésophile ou xérophile, pho- 33!, 38!, 47!, 54a, 56!, 59a, 62!, 64r, 65!, 66!, 69a, 84!, 87a,
tophile ou héliophile, tolère les milieux influencés par 88a — Saxicole, sur parois rocheuses ombragées, surtout
l’homme. Étage collinéen. Ombroclimat humide — Smith calcicole, subneutrophile, neutrophile ou surtout basophile,
et al. 2009 : 206-207 {e} ; Choisy 1950 : 16 {71} ; van den aérohygrophile, de moyennement à très sciaphile, non ou
Boom et al. 1995 : 269 {64} — Rem. Appartient au genre peu nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
Bacidina selon Wirth et al. (2013 : 2015). montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Acro-
Bacidia vivantii Vězda — Lichénisé, non lichénicole — cordion conoideae — Brand et al. 2009 : 84 {m} ; Clauzade
Pyrénées-Atlantiques (Saint-Pée-sur-Nivelle : en direction et Roux 1985 : 195 {e} ; Coppins et van den Boom 2002 :
d’Ahetze, alt. 50 m, Vězda et Vivant 1972, Vivant 1988). 330 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 410 {f, 84, (87)} ;
Extrêmement rare : une seule station connue. Patrimo- van den Boom et al. 1998 : 36-38 {e} ; Bauvet 2007 :
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 86-87 {07} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 125-126
[cr] — 64r — Corticole, base du tronc d’un gros Quercus {59} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 :
caducifolié. Étage collinéen. Ombroclimat humide supé- tab. ht 2 {06} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {84} ; Choisy
rieur ou hyperhumide inférieur. Lobarion pulmonariae — 1950 : 15 {69} ; Florence 2018 (non publié, 65, Beaucens :
Vězda et Vivant 1972 : 247-279 {64} ; Vězda 1973 : Lich. pène de Sérères, sur la route de Hautacam, alt. 998 m, sur
sel. exsicc. n° 1162 {64} ; Vivant 1988 : 18 {64}. gros bloc erratique de roche granitique, 2018/05/25, leg.
Bacidina Vězda nom. cons. — Syn. Lichingoldia D. et herb. É. Florence, det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ;
Hawksw. et Poelt, Woessia Hawksw. et Poelt — Ascomy- Harmand 1898 : 67-68 {54, 88} ; Lagrandie 2014 : 143
cètes lichénisés, non lichénicoles — Kistenich et al. 2018 : {14} ; Lamy 1880 : 443 {87} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
133

Roussillon) : 95 {11} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- subhumide — Coppins et van den Boom 2002 : 327-332
tales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; {e, 22} — Rem. Appartient au groupe de B. arnoldiana.
Sparrius et al. 2002 : 74 {62} ; Vivant 1988 : 16 {64} — Bacidina caligans (Nyl.) Llop et Hladun — Syn. Leci-
Rem. La mention de cette espèce dans le département du dea caligans Nyl., Woessia caligans (Nyl.) Sérus. et Diede-
Nord (Bouly de Lesdain 1910 : 208), sur cuir, n’a pas été rich — Lichénisé, non lichénicole — Hauts-de-France,
considérée (la description ne correspond pas bien, surtout Calvados, Finistère, Alpes, Midi. Assez rare. Vulnérable
en ce qui concerne la couleur des apothécies et l’écologie). [vu] — 02r, 05!, 06!, 13!, 14!, 29r, 34!, 38!, 46!, 62!, 83!,
Dans les milieux très obscurs du Midi, B. arnoldiana existe 84! — Saxicole (sur rochers ou pierres calcaires de murs),
sous une forme mal développée à spores immatures (18- muscicole (sur mousses sur mortier), rarement corticole
30 × 1-2 µm, à (0)3 cloisons peu visibles), nommée Bacidina (surtout sur Sambucus, Ulmus, Malus), basophile ou neutro-
gr. phacodes par Bricaud et Roux (1991). Voir B. adastra, phile, aérohygrophile, parfois légèrement hydrophile (tem-
B. caligans, B. neosquamulosa, B. sulphurella. porairement inondé), non héliophile (souvent sciaphile),
Bacidina assulata (Körb.) S. Ekman — Syn. Bacidia héminitrophile. Étages supraméditerranéen et surtout col-
albescens f. intermedia Stizenb., Bacidia assulata (Körb.) linéen. Ombroclimats subhumide et humide — Purvis et
Vězda, Bacidia effusa (Sm.) Trevis. [non (Auersw. ex al. 1992 : 105 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Bricaud
Rabenh.) Lettau], Bacidia intermedia (Hepp ex Stizenb.) 2005 : tab. ht 2 {06} ; Farou 2014 (non publié, 46, Gra-
Arnold, Bacidina rubella var. assulata Körb., Bilimbia effusa mat : le moulin du Saut, 2014/06/06, leg. et herb. J.-L.
sensu auct. — Lichénisé, non lichénicole — Nord, Eure- Farou, det. C. Roux) ; Lagrandie 2017 (non publié, 14,
et-Loir, Côte-d’Or, Deux-Sèvres, Massif central, Alpes- Villers-Canivet : Delle de la vallée des Puits, sur tronc de
Maritimes, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt Fagus sylvatica, 2017/03/13, leg., det. et herb. J. Lagran-
national. En danger d’extinction [en] — 06a, 2aa, 21!, die) ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 2003 (non publié, 84,
28!, 46r, 59a, 64r, 65a, 69a, 79!, 87a — Corticole, sur rhy- Monieux : fond des gorges de la Nesque, un peu au SE de
tidome principalement de feuillus (Fraxinus, Sambucus, la chapelle Saint-Michel, alt. 600 m, sur paroi surplombante
Fagus, Populus, Malus, etc.), parfois sur conifères (Pinus), de calcaire urgonien, orient. ONO, 2003/08/26, leg., det.
plus rarement lignicole ou sur le cuir, subneutrophile ou et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52
moyennement acidophile, aérohygrophile, photophile, non {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Sparrius et al.
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats 2002 : 74 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} —
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 195 Rem. Les spécimens saxicoles-calcicoles sorédiés nommés
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 411 (n° 1045) {f} ; Bégui- Bacidia cf. arnoldiana par Roux (1982) sont à rapporter à
not 2012 : 17 {21} ; Bouly de Lesdain 1910 : 204 {59} ; B. caligans. Le spécimen du Calvados (Lagrandie 2017)
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 124 {59} ; Bouly de est une forme corticole à conidies anormalement longues
Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Choisy 1950 : 15 {69} ; (30-46 × 1 µm).
Derrien 2016 (non publié, 28, Marboué : le Croc-Mar- Bacidina chloroticula (Nyl.) Vězda et Poelt — Syn.
bot, ravin humide, alt. 109 m, sur rhytidome de feuillu, Bacidia chloroticula (Nyl.) A. L. Sm., Bacidia lehriana
2016/07/25, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C. Roux) ; Erichsen, Bacidia neglecta Vězda, Lecidea chloroticula
Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Houmeau et Roux 1982 : Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine, Massif
273 {79} ; Lamy 1880 : 442 {87} ; Lamy 1883 : 403 {65} ; armoricain, Loir-et-Cher, Isère, Rhône et Midi. Peu com-
Nylander 1878 : 451 {2a} ; Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; mun. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 12!, 29!, 30!,
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {(20)} ; van den 34!, 38!, 41!, 46!, 50!, 55!, 57!, 64r, 65r, 69!, 81r, 83!, 84! —
Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van Dobben et al. 1991 : 59 Foliicole (surtout sur Buxus), corticole (sur branchettes)
{46} ; Werner 1973 : 323 {20}. ou saxicole-calcifuge (sur rochers non ensoleillés), acido-
Bacidina brandii (Coppins et van den Boom) M. phile, subneutrophile ou neutrophile, de moyennement à
Hauck et V. Wirth — Syn. Bacidia brandii Coppins et van très aérohygrophile, drosophile, astégophile, sciaphile ou
den Boom — Lichénisé, non lichénicole — Côtes-d’Ar- photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
mor (Créhen : le Guildo). Extrêmement rare : une seule méso-, supra-méditerranéen et collinéen. Ombroclimats
station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna- subhumide et humide. Fellhanerion bouteillei — Coppins
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 22r — Ter- et van den Boom 2002 : 330 {e} ; Vězda 1990 : 432 {m} ;
ricole, détriticole, corticole (base de troncs), lignicole (sur Agnello 2014 : 17 {38} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ;
bois pourri), calcifuge, acidophile, mésophile, photophile Bricaud 2004 : 158, 166, 170, 180, 185, 265, 274 {30, 12,
ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 :
collinéen inférieur, souvent sur le littoral. Ombroclimat tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 :
134

134 {29} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 143 {84} ; gericola Vain., Bacidia sbarbaronis B. de Lesd. — Lichénisé,
Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 305 {30, 84} ; Coste non lichénicole — Calvados, Seine-et-Marne, Indre-et-
2011 : 101 {50, 65, 81} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Loire, Haute-Vienne, Haute-Savoie (forme corticole), Midi
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Diederich 1994 (non et Corse. Assez rare. Patrimonial d’intérêt international.
publié, 57, Rettel : dans un vallon étroit sur la rive droite de Vulnérable [vu] — 14!, 2a!, 31!, 33!, 34a, 37!, 47!, 64!,
la Moselle, au sud du lieu-dit Gross Theil, leg., det. et herb. 74!, 77!, 83!, 87a — Saxicole (surtout sur pierres et petits
P. Diederich, conf. É. Sérusiaux) ; Farou 2016 : 145 blocs sur le sol), plus rarement lignicole, rarement corti-
{46} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et cole, calcifuge ou rarement calcicole, d’acidophile à rare-
al. 2006 (AFL Lozère) : 15 {30} ; Roux et al. 2006 (basses ment basophile, de moyennement à très aérohygrophile,
Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- souvent drosophile, parfois ékréophile ou même subhy-
lon) : 95-96 {30, 34} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 drophile (sporadiquement inondé), photophile et même
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. héliophile, non ou peu nitrophile. Étages méso-, supra-
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : méditerranéen et collinéen. Ombroclimats subhumide et
39 {06} ; van den Boom et al. 1995 : 269 {64}. humide — Clauzade et Roux 1985 : 191 {e} ; Coppins
Bacidina delicata (Larbal. ex Leight.) V. Wirth et et van den Boom 2002 : 330 {e} ; Ozenda et Clauzade
Vězda — Syn. Bacidia delicata (Larbal. ex Leight.) Cop- 1970 : 410 {f, (77, 87)} ; Vězda 1990 : 432 {m} ; Boissière
pins, Lecidea effusa var. delicata Larbal. ex Leight., Woessia 1979 : 89 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Bricaud 2006 :
delicata (Larbal. ex Leight.) Sérus. et Diederich — Liché- tab. ht 2 {83} ; Crozals 1914 : 123 {34} ; Derrien et al.
nisé, non lichénicole — Alsace, Pas-de-Calais, Massif 2018 : 265 {37} ; Farou 2017 (non publié, 31, L’Union : le
armoricain, Indre et Loire, Pyrénées-Atlantiques et Pro- cimetière, alt. 176 m, sur affleurement calcaire, 2017/09/05,
vence. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Farou 2017 (non publié,
d’extinction [en] — 06!, 14!, 29!, 37!, 50!, 56!, 61!, 62!, 47, Espiens : le cimetière, alt. c. 190 m, sur un bloc calcaire,
64r, 67!, 68!, 84! — Corticole (sur feuillus) ou saxicole (sur 2017/10/04, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Gonnet et
roches calcaires ou non, souvent parmi les mousses ou les Gonnet 2017 (non publié, 2A, Coti-Chiavari : sentier non
envahissant), plus rarement détriticole, de modérément loin du littoral, alt. 15 m, sur rhytidome de Juniperus phoe-
acidophile à basophile, très aérohygrophile, astégophile, nicea, 2017/10/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ;
photophile mais non ou peu héliophile, peu ou pas nitro- Lagrandie 2017 (non publié, 14, Villers-Canivet : Delle de
phile. Essentiellement aux étages collinéen et montagnard. la vallée des Puits, sur une borne de calcaire, 2017/03/13,
Ombroclimats humide et hyperhumide — van den Boom leg., det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; Lamy
et al. 1998 : 38-39 {e} ; Bricaud 1993 (non publié, 84, 1880 : 443 {87} ; Nylander 1896 : 85 {77} ; Roux et al.
Buoux : à 400 m des Seguins, sur le chemin de Chante- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {(34)} — Rem. Bacidia
belle, partie supérieure du talus, sur feuilles de Buxus sem- peltigericola est à inclure dans Bacidina egenula selon Cop-
pervirens, 1993/01/27, leg. et herb. O. Bricaud, det. É. pins (lettre à P. Diederich).
Sérusiaux) ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Caugant Bacidina etayana (van den Boom et Vězda) M. Hauck
2017 (non publié, 37, Le Louroux : étang des roseaux, et V. Wirth — Syn. Bacidia etayana (van den Boom et
alt. 100 m, sur rhytidome lisse de jeunes Populus tremula Vězda) Dolnik, Woessia etayana van den Boom et Vězda —
ombragés, 2017/04/14, leg., herb. et det. C. Caugant, Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-
conf. C. Van Haluwyn) ; Diederich et al. 1991 : 14 {E, Engrâce : serre de Bénou, hêtraie de pente, sur un pieu
(France)} ; Lagrandie 2016 (non publié, 61, Saint-Céneri- de clôture, alt. 1350 m, van den Boom et Vězda 1996).
le-Gérei : chemin près de l’église, sur bloc rocheux d’un Extrêmement rare : une seule station connue en France.
talus, 2016/03/29, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Mon- Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
nat 2017 (non publié, 29, Crozon : bois de Lesteven, alt. d’extinction [cr] — 64r — Lignicole et (hors de France)
26 m, sur Hedera helix, 2017/03/18, leg. J.-Y. Monnat et détriticole ou corticole (sur branchettes d’arbustes). Étages
R. Ragot, herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2017 collinéen et montagnard. Ombroclimat hyperhumide —
(non publié, 56, Monteneuf : la Pièce Couverte, alt. 112 m, Coppins et van den Boom 2002 : 330 {e} ; van den Boom
sur Salix sp., 2017/10/07, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; et Vězda 1996 : 31-34 {64}.
Sparrius et al. 2002 : 74 {62} ; van den Boom et al. 1995 : Bacidina inundata (Fr.) Vězda — Syn. Bacidia inun-
268 {64} ; Wirth 2019 : 80, 83, 84 {67, 68}. data (Fr.) Körb., Bacidia subinundata (Nyl.) Blomb. et
Bacidina egenula (Nyl.) Vězda — Syn. Bacidia egenula Forssell, Bacidina inundata subsp. allecta (Nyl.) A. L. Sm.,
(Nyl.) Arnold, Lecidea egenula Nyl. ; incl. Bacidia genuensis Biatora inundata Fr., Lecidea inundata (Fr.) Nyl., Lecidea
B. de Lesd., Bacidia mediterranea B. de Lesd., Bacidia pelti- inundata var. allecta Nyl., Lichingoldia gyalectiformis D.
135

Hawksw. et J. Poelt, Woessia inundata (Fr.) Sérus. et Die- Letrouit, 1997, det. C. Roux). Deux stations seulement
derich — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une connues en France, mais espèce probablement plus fré-
grande partie de la France, mais non signalé en Corse. Assez quente. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 62r,
commun. Non menacé [lc] — 05!, 06a, 07!, 09!, 11r, 12a, 75sl! — Corticole, surtout sur feuillus, plus rarement sur
13a, 14!, 15!, 21!, 22!, 29!, 30!, 31a, 34!, 35r, 44!, 48!, 50r, conifères (Picea), rarement lignicole ou saxicole, acidophile,
54a, 56!, 59a, 61!, 62a, 63!, 64!, 65r, 66!, 67!, 68!, 71!, 77a, subneutrophile ou neutrophile, euryhygrique, eurypho-
78sla, 79a, 81r, 87a, 88!, 90! — Saxicole (sur rochers et blocs tique, héminitrophile ou nitrophile, coniotolérant, assez
non calcaires très humides ou temporairement inondés), polluo-tolérant. Étage collinéen. Ombroclimat subhu-
parfois lignicole, calcifuge, subneutrophile ou acidophile, mide — Aptroot et van Herk 1999 : 121-127 {e} ; Cop-
très aérohygrophile, hydrophile ou subhydrophile, eury- pins et van den Boom 2002 : 330 {e} ; Van den Broeck
photique (surtout photophile ou héliophile), non ou peu et al. 2009 : 15 {62} — Rem. Appartient au groupe de B.
nitrophile. Étages montagnard et subalpin, plus rarement arnoldiana.
collinéen ou alpin. Ombroclimats subhumide, humide Bacidina phacodes (Körb.) Vězda — Syn. Bacidia albes-
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 194 {e} ; cens (Stizenb.) Bausch, Bacidia chlorotica (Nyl.) Sandst.,
Ozenda et Clauzade 1970 : 409-410 {f } ; van den Boom Bacidia phacodes Körb., Lecidea chlorotica (Nyl.) Hue,
et al. 1998 : 39 {e} ; Vězda 1990 : 432 {m} ; Bauvet 2005 : (?) Lecidea tarandina Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
172-173 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 À peu près partout en France (y compris en Corse), mais
{63} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Bouly de Lesdain 1905 manque dans les hautes montagnes. Assez commun. Non
(Versailles) : 618 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver- menacé [lc] — 06!, 07!, 12a, 13!, 14!, 16!, 17!, 20r, 22!,
sailles) : 690 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!,
3, 4, 5 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 206-207 {59} ; 36!, 37!, 38!, 40r, 41!, 43!, 45a, 46!, 47!, 48!, 50a, 51r, 53!,
Bouly de Lesdain 1914 : 58 {59} ; Bouly de Lesdain 54a, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 66!, 72a, 75slr, 76a, 77!,
1914 (Suppl. 1) : 125 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 224, 78sla, 79!, 81!, 83!, 84!, 85a, 87r, 88r — Corticole, sur rhy-
228 {62} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Chipon et al. 2006 tidome de feuillus (notamment sur Quercus caducifoliés ou
(non publié) {88} ; Coste 2002 : 26 {81} ; Coste 2005 : sclérophylles), parfois de résineux, plus rarement lignicole,
586 {81} ; Coste 2011 : 102 {11, 35, 50, 65} ; Coste 2011 muscicole (sur troncs ou rochers non calcaires), exception-
(Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et nellement saxicole-calcifuge, subneutrophile ou acidophile,
Dufrêne 2009 : 68, 72 {50} ; Crozals 1908 : 533 {34} ; aéro- ou substrato-hygrophile, non héliophile, non nitro-
Crozals 1914 : 122 {34} ; Dughi et Ducos 1938 : 193 phile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage monta-
{13} ; Fagot 1906 : 235 {31} ; Gavériaux et Roux 2015 : gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Bacidietalia
65 {63} ; Harmand 1898 : 67 {54} ; Houmeau et Roux phacodis — Clauzade et Roux 1985 : 193 {e} ; Ozenda
1981 : 93 {15} ; Lamy 1880 : 443 {87} ; Marc 1908 : 409 et Clauzade 1970 : 410 {f, (Île-de-France, Ouest), Midi} ;
{12} ; Olivier 1900-1903 : 22 {79} ; Ozenda 1950 : 38 Vězda 1990 : 432 {m} ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 14
{(06)} ; Richard 1877 : 34 {79} ; Roux 2017 (T. Belfort) : {83} ; Abbayes 1926 : 46 {85} ; Agnello 2014 : 17 {38} ;
75 {90} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bau-
et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30, 48} ; Roux et al. vet 2018 : 96 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34
2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {30, 34, 48} ; Roux et {88} ; Boissière 1979 : 89 {77} ; Bouly de Lesdain 1905
al. 2007 (Aigoual) : 115 {48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- (Versailles) : 617-618 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 :
Orientales) : 19, 33, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- 204 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bri-
Bévéra) : 52 {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 16 {21} ; caud 1996 : tab. 3, 10 {06} ; Bricaud 2004 : 36, 45, 53,
van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Wirth 1974 : 61, 66, 74, 80, 120 {06, 30, 34, 83, 84} ; Bricaud 2004
368-369 {68, 88} — Rem. La mention de cette espèce (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud
en Haute-Saône par Bouly de Lesdain (1906 : 683) est 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
erronée d’après la description de cet auteur : l’écologie et la Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 120
taille des conidies ne conviennent pas. {34, 83, 84} ; Coppins 1971 : 156 {29, 35} ; Coste 1994 :
Bacidina neosquamulosa (Aptroot et van Herk) S. 203 {81} ; Coste 1997 : 133 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ;
Ekman — Syn. Bacidia neosquamulosa Aptroot et van Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ;
Herk — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Gré-
(Audinghen : bois de Haringzelles, sur Fraxinus, alt. 50 m, signe) : 9 {81} ; Cozette 1906 : 252 {60} ; Crozals 1914 :
van den Broeck et al. 2009) et Seine (Paris : parc de 122 {34} ; Crozals 1924 : 107 {83} ; Derrien et al. 2018 :
Bagatelle, sur Quercus caducifolié, alt. 30 m, leg. M.-A. 265 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Du Colombier
136

1902 : 210 {45} ; Fagot 1906 : 203 {31} ; Farou 2016 : 145 ment menacé [nt] — 06!, 07!, 12!, 28!, 30!, 34!, 38!, 41!,
{46} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Harmand 1898 : 67 {54} ; 48!, 64r, 66!, 83!, 84! — Foliicole (sur feuilles et branchettes
Houmeau 1998 : 616-617 {17, 79} ; Humbert 2018 (non chlorophylliennes, surtout de Buxus), acidophile ou subneu-
publié, 31, Cardeilhac : forêt de Cardeilhac, alt. 400 m, sur trophile, de moyennement à très aérohygrophile, sciaphile
tronc de Pseudotsuga menziesii planté, 2018/05/16, leg., det. ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
et herb. R. Humbert, conf. C. Van Haluwyn) ; Jeanjean méso-, supra-méditerranéen et collinéen. Ombroclimats
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 248 {47} ; Le Cœur 1992 : subhumide et humide. Bacidinion vasakii — Sérusiaux
20 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {(75sl)} ; Lottin 1996 : 224 {e} ; Vězda 1983 : 64 {m} ; Bauvet 2005 : 172-
et Vaudoré 2014 : 115, 120 {61} ; Marc 1908 : 409 {12} ; 173 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; Bricaud 1996 : tab.
Mies 2015 : 476 {87} ; Monnat et al. 2017 : 42, 43 {(35)} ; 28, 30 {06, 38} ; Bricaud 2004 : 103, 133, 136, 137, 138,
Nylander 1896 : 84 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 20 139, 140, 141, 142, 143, 158, 166, 170, 175, 180, 185, 18
{14, 50} ; Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; Parrique (Gasilien) {06, 07, 12, 30, 34, 38, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
1898 : 86 {63} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; 33 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand- 59 {84} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 305-306 {30} ;
Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 100 {07, 30, 84} ;
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et Derrien et al. 2016 (non publié, 28, Courbehaye : bois
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {30, 34, 48} ; Roux de Moronville, buxaie, alt. 130 m, sur feuilles de Buxus,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2016/07/25, leg., herb. et det. M.-C. Derrien) ; Derrien
2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- et al. 2019 : 96 {28} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219
Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 197 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {30,
{(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; van den Boom 48, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ;
et al. 1995 : 265 {64} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2014
25 {51} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Vězda 1972 : (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39
Lich. sel. exsicc. n° 1090 {64} ; Vivant 1988 : 17 {40, 64} ; {06} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 269 {e} — Rem.
Werner 1973 : 323 {20}. Passe facilement inaperçu.
Bacidina saxenii (Erichsen) M. Hauck et V. Wirth — Syn. Baci- Bactrospora A. Massal. — Syn. Melampylidium
dia saxenii Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en
Stirt. ex Müll. Arg. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
France — Connu notamment en Belgique, au Luxembourg et dans les
îles Britanniques — Saxicole, surtout sur murs, pierres, petites pierres coles — Clauzade et Roux 1985 : 389-392 {e} ; Torrente
et morceaux de schistes ardoisiers, plutôt nitrophile — Coppins et van et Egea 1989 : 179-186 {ne}.
den Boom 2002 : 330 {e} ; Purvis et al. 1992 : 107 {e}. Bactrospora corticola (Fr.) Almq. — Lichénisé, non
Bacidina sulphurella (Samp.) M. Hauck et V. Wirth — lichénicole — Seine-et-Marne (forêt de Fontainebleau) et
Syn. Bacidia arnoldiana var. corticola Arnold, Bacidia « sul- Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
pherella » Samp., Bacidia sulphurella Samp., Woessia fusa- danger critique d’extinction [cr] — 2ar, 77! — Corticole,
rioides D. Hawksw., Poelt et Tscherm.-Woess. — Lichénisé, sur feuillus (surtout dans les fissures du rhytidome du tronc
non lichénicole — Grand-Est, Jura, Isère et Pyrénées-Atlan- de vieux Quercus), acidophile ou subneutrophile, mésophile
tiques. Non rare en Alsace, assez rare ailleurs. Vulnérable ou assez hygrophile, astégophile, photophile ou modéré-
[vu] — 38!, 39r, 57r, 64r, 67!, 68r — Corticole, à la base du ment héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombro-
tronc de feuillus (plus particulièrement de Sambucus), plus climat subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 391 {e} ;
rarement de conifères, d’acidophile à neutrophile, aérohy- Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux et coll. 2013
grophile, euryphotique (de modérément sciaphile à hélio- (Catal. Corse) : 197-198 {(20)} ; Sipman 2000 : 47 {2a}.
phile), héminitrophile, polluo-tolérant. Étages collinéen et Bactrospora dryina (Ach.) A. Massal. — Syn. Lecanactis
montagnard. Ombroclimat humide — Brand et al. 2009 : dryina Lettau nom. inval., Lecanactis dryina (Ach.) Vain.
87 {m, 64, 68} ; Smith et al. 2009 : 206 {e} ; Agnello [nom. sed non planta], Lecanactis dryophila Lettau — Liché-
2019 : 14 {38} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 nisé, non lichénicole — Oise, Alsace et Saône-et-Loire. Très
{57} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; Wirth rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
1991 (non publié, 67, notamment Nordhouse et Illkirch- d’extinction [cr] — 60a, 67!, 68!, 71a — Corticole, sur
Graffenstaden, leg., det. et herb. V. Wirth) ; Wirth 2016 : rhytidome crevassé de feuillus, surtout sur troncs de vieux
12 {67} ; Wirth 2019 : 84 {67}. Quercus caducifoliés, acidophile ou subneutrophile, aérohy-
Bacidina vasakii (Vězda) Vězda — Syn. Bacidia vasakii grophile, stégophile, assez sciaphile, non nitrophile. Étages
Vězda, Woessia vasakii (Vězda) Sérus. — Lichénisé, non collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhu-
lichénicole — Centre, Isère, Midi. Assez rare. Potentielle- mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 389, 390 {e} ;
137

Ozenda et Clauzade 1970 : 264 {rf } ; Torrente et Egea France} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1973 : 78,
1989 : 185 {e} ; Choisy 1950 : 11 {71} ; Graves 1857 : 183 101 {73} ; Choisy 1951 : 132 {42} ; Harmand 1907 : 218
{60} ; Wirth 1991 (non publié, 67, Artzenheim, leg., det. {f, 49, 57, 78sl} ; Puget 1866 : lxxxvii {74}.
et herb. V. Wirth) ; Wirth 1991 (non publié, 68, Heite- Baeomyces placophyllus Ach. — Lichénisé, non liché-
ren, leg., det. et herb. V. Wirth) ; Wirth 2016 : 12 {67, nicole — Grand-Est, Alpes et Pyrénées. Rare. Patrimonial
68} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67, 68}. d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 06!,
Bactrospora patellarioides (Nyl.) Almq. — Syn. Leca- 08!, 09!, 38!, 57!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 70!, 73!, 74!, 88! —
nactis patellarioides (Nyl.) Vain., Lecanactis patellarioides Terricole (sur sols sablo-argileux, tourbeux ou pierreux)
var. convexa B. de Lesd., Lecanactis patellarioides var. saxi- ou saxiterricole (sur la terre des fentes de rochers), parfois
cola (Bagl.) Zahlbr., Raphiospora doriae Bagl. — Lichénisé, muscicole, de moyennement à très acidophile, mésophile
non lichénicole — Région méditerranéenne (sur ou non ou assez aérohygrophile, substratohygrophile, photophile et
loin du littoral), y compris en Corse. Assez commun sur le même héliophile, non nitrophile mais moyennement nitro-
littoral méditerranéen ou non loin de celui-ci. Non menacé tolérant. De l’étage montagnard à l’étage alpin, rarement
[lc] — 06!, 13!, 2a!, 2b!, 34!, 83! — Corticole, sur feuillus au collinéen. Ombroclimats humide et hyperhumide —
(Quercus ilex, Q. suber, Pistacia, Olea, Ceratonia, Phillyrea, Clauzade et Roux 1985 : 197 {e} ; Ozenda et Clauzade
Rhamnus, Erica, Myrtus, etc.) ou conifères (Pinus halepensis, 1970 : 437 {f, (Est)} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et
Juniperus phoenicea, Cupressus, etc.), plus rarement saxicole- al. 1973 : 78, 101 {73} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
calcifuge, moyennement acidophile, assez aérohygrophile, 34 {57} ; Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Chipon et
photophile, non ou peu nitrophile. Étage thermoméditerra- al. 1996 : 128 (sub « Squamarina lentigera ») {67} ; Chipon
néen. Ombroclimats sec et subhumide. Bactrosporion patel- et al. 2006 (non publié) {67} ; Florence 2015 (non publié,
larioidis — Clauzade et Roux 1985 : 390 {e} ; Ozenda 65, Estaing : crête de Cambalès, alt. 2495 m, sur terre acide,
et Clauzade 1970 : 264 {f, (20), Provence} ; Torrente 2015/08/25, leg., det. et herb. É. Florence et herb. C.
et Egea 1989 : 180-184 {ne} ; Bricaud 2004 : 88, 93, 94 Roux) ; Florence 2019 (non publié, 64, Laruns : S du
{83} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Clauzade 1969 : 105 {20, lac d’Artouste, sentier d’Arrémoulit, alt. 2132 m, sur un
83} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Crozals 1924 : 112 {83} ; talus d’une pelouse acidophile, 2019/10/28, leg., det. et
Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Gonnet et al. 2013 : herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Florence et
72 {2a} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Guilloux et al. coll. 2019 : 240 {65} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non
2000 : 35 {2a, 2b} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Rondon- publié, 38, Villard-de-Lans : collet des Clots, alt. 1360 m,
Seidenbinder 1983 : 100 {83} ; Roux et Bricaud 1991 : sur talus argilo-sableux, 2015/09/18, leg., herb. et det. D.
102 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 198 {2a, et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié,
2b} ; Sipman 2000 : 47 {20} — Rem. Les mentions de 74, Chamonix-Mont-Blanc : le Plagnolet, la Crémerie du
cette espèce dans la Manche (Coste et Dufrêne 2009 : glacier, alt. 1300 m, sur talus sablo-argileux non calcaire,
70, 72, 77) et dans les Deux-Sèvres (Olivier 1900-1903 : 2015/08/23, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Har-
27, d’après Richard 1877 : 35) n’ont pas été confirmées. mand 1895 : 329 {f, 68, 88} ; Harmand 1907 : 218-219 {f,
Baeomyces Pers. — Syn. Sphyridium Flot. — Asco- 68, 88} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ;
mycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Werner 1962 : 64
1985 : 197 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 436 {f }. {68, 88} ; Wirth 1974 : 369 {68}.
Baeomyces carneus Flörke — Syn. Baeomyces caprinus Baeomyces rufus (Huds.) Rebent. — Lichénisé, non
(Th. Fr.) H. Magn., Baeomyces fuscorufescens Vain., (?) Baeo- lichénicole — Beleze 1904 : 79 {78sl} ; Gourdon [coll.
myces pilatensis M. Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Abbayes et Choisy] 1930 : 50, 161, 175 {31} ; Nylander
Moselle, Seine-et-Oise s. l., Finistère, Maine-et-Loire, 1881 : xcvii {77} — Rem. Deux variétés généralement
Haute-Savoie, Savoie, Massif central. Très rare. Patrimo- distinguées.
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Baeomyces rufus (Huds.) Rebent. var. rufus — Syn.
[cr] — 29!, 42a, 49a, 57a, 73!, 74a, 78sla, 87a — Terricole Baeomyces byssoides (L.) P. Gaertn, B. Mey. et Scherb., Baeo-
(sur sol argileux ou pierreux), plus rarement saxicole (sur myces prostii Dufour, Baeomyces rufus var. subsquamulosus
roches altérées), calcifuge, de moyennement à très acido- Nyl., Baeomyces rupestris Pers. ex Ach., Baeomyces speciosus
phile, aérohygrophile ou mésophile, astégophile, photophile (Körb.) Lindau, Rinodina humilis H. Magn., Sphyridium
ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage montagnard byssoides (L.) Beltr., Sphyridium fungiforme (Scop.) Flot.,
à l’étage alpin, rarement au collinéen. Ombroclimats sub- Sphyridium speciosum Körb. — Lichénisé, non lichéni-
humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 197 {e} ; cole — Presque toute la France, Corse comprise. Com-
Ozenda et Clauzade 1970 : 437 {f, (87), Est, Île-de- mun, sauf dans la région méditerranéenne où il est presque
138

toujours stérile. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 03r, 04!, 05!, 189 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 34 {74} ; Harmand
06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 12!, 14!, 15!, 16a, 17!, 19!, 2ba, 21!, 1895 : 328-329 {f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1907 :
22!, 23!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 216-217 {f, 63, 65, 67, 87} ; Houmeau et Roux 1981 : 93
39!, 40!, 42!, 43!, 44!, 45a, 47a, 48!, 49a, 50!, 51a, 53!, 54!, {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {48} ; Hue 1894 : 289
56!, 57r, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a, 66!, 67!, 68!, {14} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 202 {47} ;
69!, 70!, 71!, 72a, 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81!, 83!, Kieffer 1895 : 12 {57} ; Lamy 1880 : 349 {63, 87} ; Lamy
84!, 85a, 87!, 88!, 89!, 90! — Terricole (sur sols argileux ou 1883 : 341 {65} ; Laronde 1901 : 212 {03} ; Laronde et
sableux), saxicole (sur roches non calcaires altérées), excep- Garnier 1901 : 43 {63} ; Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Lottin
tionnellement humicole, lignicole (notamment sur bois en et Vaudoré 2014 : 115 {61} ; Marc 1908 : 373 {12, 30} ;
décomposition et racines d’arbres) ou muscicole, calcifuge, Meyer et al. 1982 : 53 {73} ; Monnat et al. 2017 : 18, 19,
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou aérohygro- 43, 50 {35, 56} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 24 {74} ;
phile, substratohygrophile, euryphotique (surtout photo- Nylander 1873 : 282 {66} ; Nylander 1891 : 3, 53 {66} ;
phile ou héliophile), non nitrophile. De l’étage supramédi- Nylander 1896 : 26 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 :
terranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et 5-6 {Ouest} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy
surtout humide. Dibaeision baeomycetis — Christensen et 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ;
Alstrup 1990 : 469-474 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : Parrique (Gasilien) 1898 : 44 {15, 48, 63} ; Payot et
197 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 436 {f } ; Abbayes Harmand 1901 : 68 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Pou-
1924 : 48 {44, 85} ; Abbayes 1926 : 46 {85} ; Abbayes marat et coll. 2014 : 25 {66} ; Prin 1983 : 15 {10} ; Puget
1934 : 115 {Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 : 6 {79} ; Rose et al.
{23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Aptroot et al. 1979 : 95 {61} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux
2007 : 55 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 125, 128 et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006
{74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1983 : 27, 30, 31, (Languedoc-Roussillon) : 96 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux et
34 {67, 68, 70} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet 2005 : al. 2007 (Aigoual) : 115 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-
172-173 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2012 : Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
62 {63} ; Bauvet 2018 : 96 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; 19, 33, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ;
Bauvet et coll. 2009 : 193, 196, 202, 204 {07} ; Béguinot Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2015
2009 : 3 {71} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Boissière 1979 : 90 {77} ; Corse) : 198 {(20)} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 :
Boissière 1990 : 183 {77} ; Boissière 1994 : 9, 11, 12 31 {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Vadam
{63} ; Boissière et al. 1989 : 5, 15 {74} ; Boulay 1880 : et al. 1997 : 91, 104 {71} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
49 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; 16 {21} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ; Bouly de Haluwyn 1983 : 134 {50, 61} ; Vivant 1988 : 19 {64} ;
Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Brackel et Vuez 1868 : 183 {28} ; Werner 1962 : 60 {68, 88} ; Wer-
al. 2018 N3(68) {68, 70, 88} ; Bricaud 2006 : tab. ht ner 1973 : 323 {20}.
2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 : 134 Baeomyces rufus var. callianthus (Lettau) Anders — Syn. Baeo-
myces callianthus Lettau — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
{29} ; Brisson 1875 : 102 {51} ; Brisson 1880 : 191 {02} ; en France — Connu notamment dans les Alpes suisses, tout près de la
Chipon 1995 : 50 {54, 88} ; Chipon et al. 1988 : 112 {88} ; frontière française — Terricole et muscicole, acidophile, substratohy-
Chipon et al. 1989 : 123 {70} ; Chipon et al. 1994 : 119 grophile — Clauzade et Roux 1985 : 197 {e} ; Ozenda et Clauzade
{88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67, 88} ; Choisy 1970 : 436 {e}.
1951 : 132-133 {01, 42, 69, 71} ; Clauzade et Rondon Bagliettoa A. Massal. — Syn. Protobagliettoa Ser-
1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; vít — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Guei-
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Clerc 1988 : dan et al. 2009 : 86 {e} ; Poelt et Vězda 1977 : 113-115
118 {74} ; Companyo 1864 : 834 {66} ; Coppins 1971 : {e} ; Yuzon et al. 2014 : 1177-1192 {e} — Rem. Diffère
156 {22, 29, 56} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 1993 : des autres Verrucaria s. l. par son cortex thallin du type
4 {09} ; Coste 1995 : 18 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 lithocortex (Gueidan et al. 2007 et 2009, Yuzon et al.
{66} ; Cozette 1906 : 252 {60} ; Crozals 1912 : 273 {34} ; 2014) et, non exclusivement, par ses périthèces à excipulum
Crozals 1923 : 82 {2b} ; Derrien et al. 2018 : 266 {37} ; et involucrellum (lorsqu’il existe) formés par l’enveloppe
Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Deschâtres 1962 : 20 secondaire (Janex-Favre 1971), caractère qu’il partage avec
{03} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 202 les Parabagliettoa.
{31} ; Flon 1929 : 49 {77} ; Gavériaux et Roux 2015 : Bagliettoa baldensis (A. Massal.) Vězda — Syn. Ampho-
65 {43, 63} ; Genty 1934 : 109-110 {21} ; Graves 1857 : ridium baldense (A. Massal.) A. Massal., Protobagliettoa exesa
139

(Servít) Servít, Protobagliettoa kutakiana Servít, Verrucaria inaequata (Servít) Servít, Protobagliettoa obscurata (Servít)
baldensis A. Massal., Verrucaria parmigera f. subconcentrica Servít, Verrucaria calciseda DC., Verrucaria calciseda f. cal-
J. Steiner, Verrucaria subconcentrica (J. Steiner) Servít — civora A. Massal., Verrucaria calciseda var. lactea Arnold —
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France calcaire, Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en
mais commun seulement dans le Midi méditerranéen et Corse. Très commun. Non menacé [lc] —, 01!, 02r, 04!,
subméditerranéen ; non signalé en Corse. Assez commun. 05!, 06!, 07!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 17!, 18!,
Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 09r, 12r, 13r, 18!, 21!, 2a!, 2b!, 21!, 24!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!,
24!, 26!, 30!, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 46!, 64!, 66!, 69!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40r, 41!, 45!, 46!, 47a, 48!, 50!, 51r, 54!,
72!, 73!, 74a, 77!, 81r, 82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois 55!, 57!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a,
ombragées de roches calcaires très cohérentes, omnino- 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sla, 77!, 78sla, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!,
ou valdé-calcicole, mésophile ou aérohygrophile, peu ou 85!, 86!, 87a, 88a, 89!, 90! — Saxicole, sur rochers (som-
modérément stégophile, de moyennement à très sciaphile, mets, surfaces horizontales ou inclinées), blocs et pierres
non nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage (sur le sol ou de murs) de roches calcaires très cohérentes,
collinéen, plus rarement au montagnard. Ombroclimats sec rarement sur béton, omnino-, valdé- ou médio-calcicole,
et subhumide. Acrocordion conoideae — Clauzade et Roux basophile, mésophile ou xérophile, astégophile, photo-
1985 : 789 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 148 {f, Midi} ; phile ou héliophile, de peu nitrophile à héminitrophile.
Asta 1973 : 34 {38} ; Asta et al. 1972 : 99 {73} ; Bauvet De l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard, plus
2005 : 192-193 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 211 {07} ; Ber- rarement au subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et
ner 1947 : 129 {13} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 43 {84} ; humide. Aspicilion calcareae — Clauzade et Roux 1985 :
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 78 {04, 787 {e} ; Gueidan et Roux 2007 : 181-194 {e, 13, 21, 30,
84} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 93 {06} ; Bricaud 39, 73, 83, 84} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 148 {f } ;
et Roux 1991 : 83, 84-87 {34, 84} ; Bugnon 1952-1963 AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 6
(non publié, dépt 21) ; Clauzade 1970 : 31 {13} ; Clau- {74} ; Aptroot et al. 2007 : 64 {29} ; Asta 1973 : 34 {38} ;
zade et Roux 1975 : 173 et tab. 7, 9, 11, xiii, 14, 23 {04, Asta et al. 1973 : 93 {73} ; Bauvet 2005 : 192-193 {07} ;
06, 13, 83, 84} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 212 Bauvet et coll. 2009 : 188, 191, 208 {07} ; Bégay 1997 :
{81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 18 {16} ; Boissière 1979 : 79 {77} ; Boissière 1986 : 212
{12} ; Derrien et al. 2018 : 266 {37} ; Engler et Lacoux {77} ; Boissière 1990 : 192 {77} ; Boissière 1994 : 11
2012 : 11, 23 {34} ; Farou 2016 : 145 {24, 46} ; Gueidan {63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 12 {10} ; Bouly
et Roux 2003 : 25 {07} ; Lorella 2013 (non publié, 18, de Lesdain 1905 (Versailles) : 626 {78sl} ; Bouly de Les-
Mehun-sur-Yèvre, leg. et herb. B. Lorella, det. C. Roux) ; dain 1910 : 247 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontai-
Martin et al. 2018 : 32 {39} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; nebleau) : 552 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) :
Müller (Argoviensis) 1862 : 75 {74} ; Puget 1866 : xc 140-141 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 67
{74} ; Roux 1978 : 82, 100, 106, 168 {06, 12, 26, 73, {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 70 {06} ; Boumier
83} ; Roux 1982 : 223 {83} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux et al. 2011 : 20, 22 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 43 {84} ;
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223 {41} ; Roux et al. 2006 Bricaud 2005 : 44 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
(Languedoc-Roussillon) : 182 {30, 34} ; Roux et al. 2011 Bricaud 2007 : 78 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 136
(Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- {84, 2A} ; Brisson 1875 : 169 {51} ; Brisson 1880 : 208
Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : {02} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ; Chipon 1994 : 35 {67} ;
52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et Chipon et al. 2006 : 104, 108 {71} ; Choisy 1950 : 68,
Gueidan 2002 : 142 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 1953 : 180 {01, 38, 69, 71, 73} ; Clauzade et Roux 1975 :
{13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 16 {21} ; van den tab. 17, 19, 20 {13, 26, 30, 83, 84} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
Boom et Brand 1991 : 25 {39} ; van Dobben et al. 1991 : Coste 1991 : 54 {09} ; Coste 1994 : 212 {81} ; Coste
63 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 125, 144 {72} ; Vivant 2009 : 38 {30} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux
1988 : 113 {64} — Rem. Dans la compréhension de cette 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 :
espèce, nous suivons Clauzade et Roux (1985) et Poelt 245 {60} ; Crozals 1931 : 57 {83} ; Daillant 1997 : 95, 96
et Vězda (1977). B. baldensis a été longtemps confondu {71} ; Derrien et al. 2018 : 266 {37} ; Derrien et al. 2019 :
avec B. steineri Kušan ; par exemple beaucoup des mentions 96 {28} ; Diederich et al. 2006 : 62 {54, 55} ; Engler et
de B. baldensis dans Clauzade et Roux (1975) et Roux Lacoux 2012 : 23 {34} ; Fagot 1906 : 229 {31} ; Farou
(1981) correspondent en fait à B. steineri. 2016 : 145 {46} ; Genty 1934 : 108, 112 {21} ; Gonnet
Bagliettoa calciseda (DC.) Gueidan et Cl. Roux — et al. 2013 : 14, 40 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non
Syn. Amphoridium calcisedum (DC.) Servít, Protobagliettoa publié, 2A, Bonifacio : sémaphore de Pertusato après la
140

d260, alt. 100 m, sur rochers calcaire au bord du sentier, incl. Verrucaria cazzae var. graeca Servít — Lichénisé, non
2016/03/24, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Graves lichénicole — Midi et Corse. Assez commun dans la région
1857 : 193 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 45 {2a} ; Harmand méditerranéenne. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 09!,
1899 : 83 {54, 88} ; Houmeau et Roux 1991 : 553 {65} ; 11!, 13!, 2b!, 30!, 34!, 46!, 65!, 82!, 83!, 84! — Saxicole,
Hue 1896 : 176 {73} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Jeanjean sur parois ou surfaces fortement inclinées, plus rarement
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 259 {47} ; Lamy 1880 : (sur le littoral) faiblement inclinées ou subhorizontales,
497 {87} ; Lamy 1883 : 439 {65} ; Magnin 1882 : 292 {01, de roches très cohérentes et compactes, omninocalcicole,
69} ; Marc 1908 : 432 {12} ; Martin et al. 2018 : 21, 33 modérément aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas
{01, 25} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Méric et al. 2018 : 39 stégophile, photophile mais non héliophile (modérément
{04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat et al. 2018 : héliophile sur le littoral), non nitrophile. Étage mésomé-
178 {50} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 150 {06} ; diterranéen, rarement au collinéen (variante subméditerra-
Müller (Argoviensis) 1862 : 76 {74} ; Nylander 1873 : néenne). Ombroclimats sec et subhumide. Bagliettoetum
280 {66} ; Nylander 1891 : 52 {66} ; Ozenda 1950 : 31 cazzae — Clauzade et Roux 1985 : 782 {e} ; Ozenda et
{(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 99 {15} ; Prin 1983 : Clauzade 1970 : 145 {f, région méditerranéenne} ; Bau-
7 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; vet 2005 : 192-193 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 208, 211
Rieux et Roux 1969 : 38 {f, 30} ; Roux 1967 : 151 {30} ; {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 43 {84} ; Bricaud 2007 :
Roux 1976 : 19 {13} ; Roux 1978 : 119, 125, 133, 139, 78 {84} ; Clauzade 1965 : 42 {Midi} ; Clauzade 1969 :
140, 142, 147, 153, 169 {04, 13, 26, 30, 83, 84, 73} ; Roux 87 {83} ; Clauzade et Roux 1973 : 43 {13} ; Clauzade et
1982 : 223 {83} ; Roux 1984 : 91 {06} ; Roux 2012 (non Roux 1975 : 160, 162, 163 et tab. 1, 3, 9, 17, 20 {13, 30,
publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 83, 84} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de
2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 la Clape) ; Farou 2016 : 145 {46} ; Florence 2016 (non
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 publié, 65, Ayzac-Ost : coume de Barrastets, alt. 736 m,
(Grand-Pierre) : 223 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : sur la base d’une paroi de calcaire très cohérent et compact,
178 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 21, 22, 24, 2016/03/30, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ;
26, 27, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Mattei 1970 : 64 {13} ;
182-183 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut- Mattei 1972 : 194 {13} ; Mattei 1972 : 65 {13} ; Méric
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 1967 : 151 {30} ; Roux 1978 :
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 68, 78 ; Roux 2015 (non publié, 46, Gramat : un peu à l’E
66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux moulin du moulin du Saut, sur petite paroi ombragée non
et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : ensoleillée de calcaire très cohérent et compact, alt. 247 m,
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux 2015/05/21, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 161
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 198 {2a, 2b} ; Roux et Coste {82} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 183 {11,
2005 : 238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 142 {83} ; Roux 30, 34} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux
et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Séguy 1950 : 47 {65} ; Signo- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 198 {2b} ; Roux et Gueidan
ret et Diederich 2000 : 6 {57} ; Vadam et al. 1999 : 94, 2002 : 142 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 {13} ; Vězda
99 {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 16 {21} ; van den 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 326 {13} — Rem. La mention
Boom et Brand 1991 : 33 {39} ; Van den Broeck et al. de V. calciseda f. alocyza Arnold par Hue (1896 : 176) dans
2009 : 21 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van les environs d’Aix-les-Bains ne correspond certainement
den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} ; Van Haluwyn pas à B. cazzae. Verrucaria subrosea a été traité soit comme
1983 : 125, 144 {72} ; Weddell 1873 : 372 {86} ; Werner une espèce indépendante (Ozenda et Clauzade 1970,
1973 : 340-341 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 263 Zschacke 1933-1934), soit comme une var. de Bagliettoa
{2a} ; Wirth 2019 : 80, 85, 86, 87, 88 {67, 68} ; Zschacke parmigera (Servít 1939), soit comme un synonyme de
1927 : 2 {2b} — Rem. Description détaillée et typification Bagliettoa cazzae (Poelt et Vězda 1981 ; Nimis 1993).
dans Gueidan et Roux 2007. Voir Bagliettoa crassiuscula. C’est ce dernier point de vue que nous adoptons, après
Contrairement à l’opinion de Fröberg (1989), Verrucaria l’observation de nombreux spécimens qui nous a mon-
hiascens (Ach.) Hepp non auct. est bien différent de B. tré que, mis à part des individus de B. parmigera à thalle
calciseda (Gueidan et Roux 2007). coloré par le substrat et non par un pigment lichénique rose
Bagliettoa cazzae (Zahlbr.) Vězda et Poelt — Syn. pourpre, Verrucaria subrosea correspond à des individus
Protobagliettoa alocyza (Arnold) Servít, Verrucaria caz- de B. cazzae à périthèces mourants ou morts, à excipulum
zae Zahlbr., Verrucaria parmigera var. subrosea (Servít ex devenu presque entièrement ou entièrement noirâtre, et à
Zschacke) Servit, Verrucaria subrosea Servít ex Zschacke ; thalle en partie dépigmenté.
141

Bagliettoa crassiuscula (Servít) Hafellner — Syn. Ampho- Crozals 1914 : 262 {34} ; Crozals 1931 : 57 {83} ; Gon-
ridium crassum (A. Massal.) Servit comb. inval., Bagliettoa net et al. 2013 : 40 {2b} ; Maheu 1931 : 83-84 {13} ;
crassa (A. Massal.) Cl. Roux comb. inval., Verrucaria crassa Mattei 1972 : 65 {13} ; Ozenda 1950 : 32 {(06)} ; Roux
A. Massal. nom. illeg. [non Eschw.], Verrucaria crassius- et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 184 {30} ; Roux et
cula Servít — Lichénisé, non lichénicole — Eure-et-Loir, coll. 2013 (Catal. Corse) : 198 {2b} ; Werner 1973 : 341
Haute-Savoie, Isère et Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt {20} ; Zschacke 1927 : 1 {2b} ; Zschacke 1933-1934 :
national. En danger d’extinction [en] — 06!, 26!, 28!, 38!, 563-564 {e} — Rem. La mention de cette espèce dans les
40r, 46!, 64r, 66!, 74!, 84! — Saxicole, sur parois rocheuses, Deux-Sèvres par Richard (1878 : 232), reprise par Olivier
omnino- ou valdé-calcicole, mésophile, peu ou pas stégo- (1900-1903 : 291), correspond vraisemblablement à B. par-
phile, non héliophile ou même sciaphile, peu ou pas nitro- migera ; il en est de même de celle de Genty (1934 : 113)
phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard. dans la Côte-d’Or, de Bouly de Lesdain (1911 : 552, sub
Ombroclimats subhumide et surtout humide — Roux et Verrucaria sphinctrina) à Fontainebleau (Seine-et-Marne),
coll. 2014 : 1314 {f } ; Clauzade et Roux 1973 : 40 {26, de Cozette (1906 : 246) dans l’Oise et de Jeanjean [coll.
40} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Châteaudun : des- B. de Lesd.] 1925 : 260 dans le Lot-et-Garonne.
cente du Mail, alt. 118 m, sur rocher ombragé de calcaire Bagliettoa marmorea (Scop.) Gueidan et Cl. Roux —
assez poreux, 2016/07/25, leg. et herb. M.-C. Derrien, Syn. Amphoridium marmoreum (Scop.) Baroni, Amphori-
det. C. Roux) ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Farou dium purpurascens (Hoffm.) A. Massal., Urceolaria wulfe-
2016 : 145 {46} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, nii Ach., Verrucaria marmorea (Scop.) Arnold, Verrucaria
38, Corrençon-en-Vercors : forêt la Loubière, carrefour de purpurascens Hoffm., Verrucaria purpurascens var. rosea A.
la Glacière, alt. 1235 m, sur bloc de roche calcaire ombragé, Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans le
2015/09/20, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Méric Midi méditerranéen et subméditerranéen, également plus
et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 1978 : 98, 109 {06, 26} ; Roux au N dans des stations xérothermiques ; Corse ; manque
2015 (non publié, 46, Pinsac : Blanzaguet, ONO de la dans le domaine atlantique. Assez commun. Non menacé
grotte, sur paroi calcaire ombragée le long du sentier, alt. [lc] — 01r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12!, 13!, 15!, 2ar, 2b!, 21!,
c. 200 m, 2015/05/19, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 24!, 25!, 26!, 30!, 31!, 34!, 38!, 39!, 46!, 48!, 54a, 59a, 64!,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 65a, 66!, 70!, 71a, 73a, 74a, 81r, 82!, 83!, 84!, 90! — Saxi-
2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Sussey 2010 (non publié, cole, sur rochers et blocs (surfaces horizontales, inclinées ou
74, Monnetier-Mornex : chemin du Petit Salève, sur verticales) de roches calcaires très cohérentes et compactes
paroi de calcaire très cohérent orientée vers l’E, alt. 730 m, (jamais sur dolomies ou calcaires gréseux), omninocalcicole,
2010/04/09, leg., det. et herb. J.-M. Sussey) ; Vivant modérément xérophile ou mésophile, peu ou pas stégo-
1988 : 113-114 {64} — Rem. Très proche de B. calciseda phile, photophile ou surtout héliophile, non nitrophile. De
dont il diffère par son caractère plus ou moins sciaphile et l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombrocli-
son thalle à surface nettement plus irrégulière et plissée. mats sec et surtout subhumide. Bagliettoetum marmoreae —
Bagliettoa limborioides A. Massal. — Syn. Limboria Clauzade et Roux 1985 : 783 {e} ; Ozenda et Clauzade
sphinctrina auct. [non (Ach.) Dufour], Thrombium lim- 1970 : 145 {f, Midi} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ;
borioides (A. Massal.) Zschacke, Verrucaria ceracea J. Stei- AFL (collectif ) 2002 : 6, 19 {74} ; Asta 1973 : 34 {38} ;
ner, Verrucaria grummannii Servít, Verrucaria limborioides Bauvet 2005 : 192-193 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188,
(A. Massal.) Clauzade et Cl. Roux, Verrucaria sphinctrina 192, 208, 211 {07} ; Berner 1947 : 129 {13} ; Biache et al.
auct. [non Ach.], Verrucaria sphinctrina var. limborioides 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
(A. Massal.) Servít — Lichénisé, non lichénicole — Région 1) : 141 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 70 {06} ;
méditerranéenne, y compris en Corse. Rare. Patrimonial Bricaud 2004 (Aperçu) : 44 {84} ; Bricaud 2007 : 78 {04,
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06a, 13!, 2b!, 30!, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {13} ; Cabanès 1900 :
34a, 83a, 84! — Saxicole, sur parois et surtout sur pierres et 45 {30} ; Choisy 1950 : 68 {01, 71, 73} ; Clauzade 1969
petits blocs de roches calcaires, omnino- ou valdé-calcicole, (Acarospora laqueata) : 96 {30} ; Clauzade et Roux 1975 :
basophile, mésophile, peu ou pas stégophile, photophile tab. 20 {26, 83, 84} ; Coste 1991 : 54 {09} ; Coste 1994 :
mais non héliophile, non nitrophile. Étages thermo- et 212 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) :
méso-méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide — 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Crozals 1910 :
Clauzade et Roux 1985 : 787 {e} ; Ozenda et Clauzade 272-273 {34} ; Crozals 1914 : 262 {34} ; Crozals 1931 :
1970 : 147-148 {f, Midi} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 44 57 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 11, 23 {34} ; Farou
{84} ; Bricaud 2007 : 78 {84} ; Cabanès 1900 : 45 {30} ; 2016 : 145 {24, 46} ; Genty 1934 : 113 {21} ; Gonnet et
Clauzade 1965 : 42 {13} ; Clauzade 1970 : 31 {13} ; al. 2013 : 17, 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ;
142

Harmand 1899 : 83-84 {54} ; Hue 1896 : 175 {73} ; Hue omnino-, valdé- ou médio-calcicole, basophile, mésophile
1896 : 259 {73} ; Lamy 1883 : 441 {65} ; Maheu 1931 : 85 ou xérophile, peu ou pas stégophile, euryphotique (de
{13} ; Marc 1908 : 432 {12} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; modérément sciaphile à très héliophile), non nitrophile.
Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Moreau et Moreau 1934 De l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard, plus
(Menton) : 150 {06} ; Nylander 1891 : 21 {66} ; Olivier rarement au subalpin inférieur. Ombroclimats sec et sub-
1903 : 178 {66} ; Ozenda 1950 : 31 {(06)} ; Parrique humide. Bagliettoetalia parmigerae — Clauzade et Roux
(Gasilien) 1898 : 99 {15} ; Peyrissat in Collectif 2018 : 1985 : 787 {e, 10} ; Gueidan et Roux 2007 : 181-194 {e,
13 {15} ; Peyrissat 2017 (non publié, 15, Saint-Santin- 35} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 148 {f, Midi} ; AFL
de-Maurs : puech de Gratacap, alt. 350 m, sur calcaire très (collectif ) 2002 : 6, 21 {74} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Asta et
cohérent et compact, 2017/04/29, leg. Peyrissat, herb. et al. 1972 : 99 {73} ; Bauvet 2005 : 192-193 {07} ; Bauvet
det. C. Roux) ; Poumarat 2018 (non publié, 66, Opoul- 2007 : 100-101 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192, 208, 211
Périllos : sous le château d’Opoul, alt. 400 m, sur rochers {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Boissière 1979 : 79 {77} ;
de calcaire très cohérent, 2018/12/27, leg. M. Gomez, det. Bricaud 2004 (Aperçu) : 43 {84} ; Bricaud 2005 : tab.
et herb. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux 1967 : 151 ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 78 {04, 84} ; Bricaud et al.
{30} ; Roux 1977 (non publié, 26, Luc-en-Diois) ; Roux 1992 (CLLFM vi) : 93 {06, 26} ; Bricaud et Roux 1990 :
1978 : 94, 98, 99, 100, 102, 125, 132, 146, 154 {06,13, 136 {2a} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Chipon
26, 30, 84} ; Roux 1982 : 223 {83} ; Roux 1984 : 91 {06} ; et al. 2001 : 166 {25} ; Clauzade 1965 : 41-42 {Midi} ;
Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Clauzade 1969 : 87 {83} ; Clauzade 1969 (Acarospora
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 28 {48} ; Roux et al. 2006 laqueata) : 96 {84} ; Clauzade 1970 : 31 {13} ; Clauzade
(Languedoc-Roussillon) : 184-185 {30, 34, (66)} ; Roux et Roux 1975 : 173, tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, xiii, 14, 15,
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 17, 20, 22, 26 {04, 06, 13, 26, 30, 83, 84} ; Clauzade et
(Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Clauzade et Vězda
Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ;
52 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2016 : 19 {2a} ;
2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ;
Corse) : 198 {(20a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Derrien 2014 (non publié, 36, Pouligny-Saint-Pierre : le
Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; Grand Veillon, alt. 116 m, 2014/04/22, leg., det. et herb.
Vallade et Gardiennet 2016 : 16 {21} ; van den Boom M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Engler
et Brand 1991 : 33 {39} ; van Dobben et al. 1991 : 63 et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Gon-
{46} ; Werner 1973 : 340 {20} ; Werner et Deschâtres net et al. 2013 : 17, 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 :
1970 : 263 {2a, 2b} — Rem. Proche mais bien distinct 37 {74} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Gueidan et
de B. cazzae par son adn (Gueidan et al. 2009) et plu- Roux 2007 : 191 {35, 74, 88} ; Guilloux et al. 2000 :
sieurs autres caractères traditionnels : chez B. marmorea, 45 {2a} ; Houmeau et Roux 1991 : 553 {65} ; Jeanjean
qui est assez héliophile, le thalle est généralement d’une rose [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 260 {47} ; Martin et al.
pourpre plus intense, les périthèces ne sont pas sillonnés, 2018 : 11, 42 {39} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 :
sont dépourvus d’involucrellum, mais ont un excipulum 65 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Méric et al. 2019 : 33
entouré d’une enveloppe thalline comme chez B. calciseda, {84} ; Nylander 1896 : 121 {77} ; Prin 1983 : 8 {10} ;
et les spores sont ordinairement présentes dans les asques Rieux et Roux 1969 : 38 {f, 30} ; Roux 1967 : 151 {30} ;
(inconnues chez B. cazzae). Roux 1978 : 68, 76, 79, 82, 85, 88, 95, 98, 99, 100, 106,
Bagliettoa parmigera (J. Steiner) Vězda et Poelt — 109, 115, 119, 125, 128, 130, 132, 133, 138, 139, 140
Syn. Verrucaria gyelnikii Servít, Verrucaria lactea (Arnold) (li, lii), 143, 146, 147, 153, 154, 156, 168, 169 {04, 06,
Servít, Verrucaria parmigera J. Steiner, Verrucaria saxivora 12, 13, 26, 83, 84} ; Roux 1982 : 223 {84} ; Roux 2016 :
Servít — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une 161 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux et al.
grande partie de la France calcaire (Corse comprise), mais 2006 (AFL Lozère) : 22, 27, 28 {48} ; Roux et al. 2006
surtout répandu dans la Côte-d’Or, la Franche-Comté, les (Languedoc-Roussillon) : 183 {11, 30, 48} ; Roux et al.
Alpes et le Midi. Très commun. Non menacé [lc] — 01!, 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12r, 13!, 16r, 2ar, 2b!, 21!, Ubaye) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
25!, 26!, 28!, 30!, 34!, 35c, 36!, 38!, 39!, 43!, 46!, 47a, 48!, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ;
65!, 66!, 70!, 73!, 74!, 77!, 82!, 83!, 84!, 86!, 88c, 90! — Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014
Saxicole, sur rochers ou blocs de roches calcaires très cohé- (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39
rentes, sur des surfaces horizontales, inclinées ou verticales, {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 198 {2b} ; Roux
143

et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 142 145 {24, 46} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Gueidan et
{83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux Roux 2002 : 37 {74} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ;
1980 : 69, 70 {84} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 {13} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 260 {47} ; Mar-
Vallade et Gardiennet 2016 : 16 {21} ; van den Boom tin et al. 2018 : 21, 34, 42 {01, 25, 39} ; Mattei 1970 :
et Brand 1991 : 25 {39} ; Werner 1973 : 340-341 {20} ; 64 {13} ; Mattei 1972 : 194 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ;
Zschacke 1927 : 1 {2b} — Rem. Diffère de B. calciseda Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Prin 1983 : 8 {10} ; Richard
par des périthèces munis d’un involucrellum sillonné (pou- 1877 : 48 {79} ; Roux 1967 : 151 {30} ; Roux 1976 : 23
vant disparaître) et non entourés de sillons thallins, par la {06} ; Roux 1977 (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ;
présence de macrosphéroïdes dans la médulle et par sa loca- Roux 1978 : 68, 76, 79, 83, 88, 98, 109 {04, 06, 12, 13,
lisation dans les associations des Bagliettoetalia parmigerae 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 223 {83} ; Roux 1984 : 91 {06} ;
(Gueidan et Roux 2007). B. parmigera a des périthèces Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ;
de 0,2-0,25 mm de diamètre, densément et régulièrement Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223 {41} ; Roux et al.
répartis (de 0,25-0,3 mm, moins densément et inégalement 2006 (Languedoc-Roussillon) : 185 {11, 30, 34, 48} ; Roux
répartis chez B. suzaeana). Voir les remarques sous B. lim- et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013
borioides et B. cazzae. (Catal. Corse) : 198-199 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 238
Bagliettoa parmigerella (Zahlbr.) Vězda et Poelt — {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Roux et Pou-
Syn. Protobagliettoa bagliettoaeformis (Hazsl.) Servít, Pro- marat 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 {13} ;
tobagliettoa erumpens (Servít) Servít, Protobagliettoa par- Vallade et Gardiennet 2016 : 16-17 {21} ; Vivant 1988 :
migerella (Zahlbr.) Servít, Verrucaria calciseda f. bagliet- 117 {64} ; Zschacke 1927 : 2 {2b} — Rem. La mention
toaeformis Hazsl., Verrucaria harrimannii sensu Anzi, de cette espèce en Haute-Corse par Maheu et Gillet
Verrucaria murina Arnold [non Leight.], Verrucaria par- (1926 : 97, sous Verrucaria harrimannii, mention reprise
migerella Zahlbr., Verrucaria pinguis J. Steiner [non (Fée) par Werner 1973 : 341) est erronée : la description (thalle
Spreng.], Verrucaria sphinctrinella Zschacke — Lichénisé, entièrement paraplectenchymateux) et l’écologie (sur grès
non lichénicole — Midi, Corse et stations suffisamment ferrugineux et roche quartzeuse vers 1750 m d’altitude) ne
xérothermiques du reste de la France. Commun dans le conviennent pas ; le spécimen de Maheu et Gillet (Corse
Midi. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09r, 10r, 11!, orientale, conservé à di), étudié par C. Roux, est en réalité
12r, 13!, 2b!, 21!, 24!, 25!, 26!, 30!, 34!, 38!, 39!, 41!, 46!, un Verrucaria funckii typique.
47a, 48!, 64!, 74!, 79a, 81!, 82!, 83!, 84!, 86! — Saxicole, Bagliettoa steineri (Kušan) Vězda — Syn. Verrucaria
sur des parois, plus rarement (sur le littoral) sur des sur- steineri Kušan — Lichénisé, non lichénicole — Présent
faces faiblement inclinées ou horizontales de roches très dans une grande partie de la France calcaire (Corse com-
cohérentes, omnino- ou valdé-calcicole, basophile, aérohy- prise), surtout dans le Midi. Commun dans le Midi. Non
grophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, modérément menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 08!, 11!, 12!, 13!, 18!, 2ar,
sciaphile ou surtout photophile mais non ou peu héliophile, 2b!, 21!, 24!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 34!, 37!, 39!, 41!, 46!,
non nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage 48!, 53!, 59!, 64!, 65!, 66!, 69!, 70!, 74!, 81!, 82!, 83!, 84!,
montagnard inférieur. Ombroclimats sec et subhumide. 90! — Saxicole, sur parois rocheuses ombragées, omnino-
Bagliettoion parmigerellae — Clauzade et Roux 1985 : ou valdé-calcicole, basophile, mésophile, peu ou assez peu
785 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 146 {f, Midi} ; AFL stégophile, modérément aérohygrophile ou mésophile,
(collectif ) 1983 : 7 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; sciaphile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen
Asta 1973 : 34 {38} ; Bauvet 2005 : 192-193 {07} ; Bauvet à l’étage montagnard. Ombroclimats sec et subhumide.
et coll. 2009 : 192, 211 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 44 Acrocordion conoideae — Clauzade et Roux 1985 : 787
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 79 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 148 {f, Midi} ; Bauvet
{04, 84} ; Clauzade 1963 : 35 {Midi} ; Clauzade 1969 : 87 2005 : 192-193 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 44 {84} ;
{83} ; Clauzade 1970 : 31 {13} ; Clauzade et Roux 1973 : Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 79 {84} ;
41 {84} ; Clauzade et Roux 1973 : 43 {13} ; Clauzade et Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Bugnon 1962 :
Roux 1975 : tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, xiii, 14, 17, 20 {04,13, 13, 14 {21} ; Clauzade 1965 : 42 {Provence} ; Clauzade
30, 26, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. 1970 : 31 {13} ; Clauzade et Roux 1973 : 40 {26} ; Clau-
ht) {13} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 54 {09} ; zade et Roux 1975 : tab. 1, 3, 5, 9, 13, 15, 17, 18, 23 {04,
Coste 1994 : 212 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 13, 26, 30, 83, 84} ; Coste 1994 : 212 {81} ; Coste 2012
2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Derrien et
{12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la al. 2018 : 266 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Farou
Clape) ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Farou 2016 : 2016 : 145 {24, 46} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Guei-
144

dan et Roux 2002 : 37 {74} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 06!, 09!, 15r, 2b!, 31!, 38!, 63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74! —
{07} ; Martin et al. 2018 : 13, 42, 46 {39} ; Mattei 1972 : Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées très cohé-
65 {13} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat 2013 (non rentes, calcifuge, acidophile, mésophile ou aérohygrophile,
publié, 29, Crozon : Rosan, leg. J.-Y. Monnat, det. et astégophile, chionophile, photophile ou même héliophile,
herb. C. Roux) ; Ozenda 1950 : 31 {(06)} ; Roux 1967 : non nitrophile. Étages subalpin, alpin et nival. Ombro-
151 {30} ; Roux 1978 : 68, 76, 82, 106, 109, 146 {04, 06, climats humide et hyperhumide. Rhizocarpetum alpico-
12, 13, 26, 30, 83, 84} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 lae — Clauzade et Roux 1985 : 198 {e} ; Ozenda et
(T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Clauzade 1970 : 562 {f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Roux et al. 130 {74} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 :
2006 (Languedoc-Roussillon) : 186 {30, 34, 48} ; Roux et 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv {73} ; Bauvet 2018 :
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 96 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et
(Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Boissière et al. 1989 :
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et 15 {74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Coste
coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Florence et coll. 2019 : 273, 275
238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Vallade et {65} ; Gonnet et al. 2013 : 50 {2b} ; Houmeau et Roux
Gardiennet 2016 : 17 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 547 {65, 66} ; Payot 1861 : 437 {74} ; Payot et
1991 : 25 {01, 39}. Harmand 1901 : 84 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17
Bagliettoa suzaeana (Servít) Gueidan et Cl. Roux — {66} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Syn. Verrucaria bosniaca Servít, Verrucaria suzaeana Ser- Roussillon) : 96 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
vít — Lichénisé, non lichénicole — Vraisemblablement 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux
présent dans une grande partie de la France calcaire, plus et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et al.
particulièrement dans les Midi et les Alpes. Commun dans 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
les régions méditerranéenne et subméditerranéenne — 01!, Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
04!, 06!, 13!, 21!, 25!, 26!, 37!, 39!, 46!, 82!, 83!, 84!, 90! — et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013
Saxicole, sur rochers ou blocs de roches calcaires très cohé- (Catal. Corse) : 199 {2b} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy
rentes, sur des surfaces horizontales, inclinées ou verticales, 1952 : 31 {31} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ;
omnino-, valdé- ou médio-calcicole, basophile, mésophile Vivant 1988 : 19 {64}.
ou xérophile, peu ou pas stégophile, euryphotique (de Bellemerea alpina (Sommerf.) Clauzade et Cl. Roux
modérément sciaphile à très héliophile), non nitrophile. morpho. sorédié — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-
De l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard, plus Dôme (Chambon-sur-Lac : Petit-Ferrand (500 m à l’ouest
rarement au subalpin inférieur. Ombroclimats sec et sub- de Puy Ferrand), alt. 1836 m, sur une paroi N de roche
humide. Bagliettoetalia parmigerae — Yuzon et al. 2014 : silicatée, leg., det. et herb. C. Bauvet) et Hautes-Pyrénées
1189-1190, 1192 {m, 13, 83, 84} ; Derrien et al. 2018 : (Cauterets : moraine du glacier des Oulettes, alt. 2190 m,
266 {37} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Martin et al. 2018 : sur gros bloc de roche silicatée acide riche en oxyde de
11, 13, 21 {01, 39} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017 fer, 2016/08/02, leg. et herb. É. Florence, det. et herb.
(T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; C. Roux). Extrêmement rare : deux stations connues en
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Vallade France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
et Gardiennet 2016 : 17 {21} — Rem. Répartition mal tique d’extinction [cr] — 63!, 65! — Saxicole, sur rochers
connue car non distingué de B. parmigera par les auteurs et blocs de roche silicatée très cohérente riche en oxyde de
modernes jusqu’en 2014. fer, calcifuge, acidophile, mésophile ou aérohygrophile,
Bellemerea Hafellner et Cl. Roux — Ascomycètes astégophile, chionophile, photophile ou héliophile, non
lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1984 : nitrophile. Étages subalpin. Ombroclimat humide ou hype-
129-134 {e}. rhumide — Bauvet 2018 : 96 {63} — Rem. Diffère du
Bellemerea alpina (Sommerf.) Clauzade et Cl. Roux — morpho. nominal par son thalle (stérile) muni de soralies
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux morphotypes. marginales (sur le bord des aréoles) gris bleu, bien délimi-
Bellemerea alpina (Sommerf.) Clauzade et Cl. Roux tées.
morpho. alpina — Syn. Aspicilia alpina (Sommerf.) Arnold, Bellemerea cinereorufescens (Ach.) Clauzade et Cl.
Aspicilia cinereorufescens f. ochracea Körb., Lecanora alpina Roux — Syn. Aspicilia cinereorufescens (Ach.) A. Massal.,
Sommerf. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif Lecanora cinereorufescens (Ach.) Hepp — Lichénisé, non
central (Puy-de-Dôme), Pyrénées et Corse. Assez commun lichénicole — Massif des Vosges, Saône-et-Loire, Alpes,
dans les hautes montagnes. Non menacé [lc] — 04!, 05!, Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé
145

[nt] — 04!, 05!, 06!, 2a!, 2b!, 38!, 65!, 66!, 68a, 71a, 73!, C. Roux) ; Harmand 1913 : 868 {f, 74} ; Poumarat et
74a, 88a — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silica- coll. 2014 : 24 {66} — Rem. La mention de cette espèce
tées très cohérentes, calcifuge, acidophile, aérohygrophile en Corse par Werner (1973 : 329) semble résulter d’une
ou mésophile, astégophile, photophile ou héliophile, non erreur d’interprétation de la mention de Maheu et Gillet
nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage nival. Ombrocli- (1926 : 48, Haute-Corse) relative à Aspicilia cinerea var. oxy-
mats humide et hyperhumide. Rhizocarpetum alpicolae — data et dans laquelle est indiqué « = Urceolaria diamarta » ;
Clauzade et Roux 1985 : 199 {e} ; Ozenda et Clauzade celle de Choisy (1949 : 117, fide Grognot, sub Pachyos-
1970 : 563 {f } ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. pora diamarta) dans la Saône-et-Loire (environs d’Uchon,
1993 : 32 {05} ; Berher 1887 : 352 {68, 88} ; Bertrand vers 600 m d’altitude) nous semble douteuse.
2018 (non publié, 65, Estaing : col d’Ilhéou, 500 m après Bellemerea sanguinea (Kremp.) Hafellner et Cl. Roux —
le col, cirque d’Et Malh, alt. 2400 m, sur roche silicatée Syn. Aspicilia sanguinea Kremp., Lecanora incarnata Kremp.
basique d’une barre rocheuse, au NO, 2018/07/17, leg., nom. nud., Lecanora sanguinea (Kremp.) Mig. — Lichénisé,
det. et herb. M. Bertrand.) ; Bertrand et Roux 2016 : non lichénicole — Alpes et Pyrénées. Assez rare. Patrimo-
57 {04} ; Choisy 1949 : 117 {71} ; Clauzade et Rondon nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, 06!, 38!,
1959 : 390 {05} ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gon- 65!, 66r, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers et gros blocs de
net et al. 2013 : 47 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {2a} ; roches silicatées, calcifuge ou minimécalcicole, subneutro-
Payot 1861 : 437 {74} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : phile, aérohygrophile, astégophile, chionophile, non hélio-
37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Roux phile, non nitrophile. De l’étage montagnard supérieur à
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 66 {66} ; Roux et al. l’étage nival. Ombroclimats humide et hyperhumide —
2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Clauzade et Roux 1985 : 199 {e} ; Ozenda et Clauzade
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux 1970 : 563 {f, 05} ; AFL (collectif ) 2002 : 11 {74} ; Asta
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {2a, 2b} — Rem. Syno- [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1975 : 53 {74} ;
nyme de B. diamarta selon Nimis et Martellos (2008). La Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. v,
mention de cette espèce orophile dans la Sarthe (Olivier vii, xvi {05, 73, 74} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ;
1900 : 27-28, qui cite Monguillon 1900-1901 : 62) est Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Clauzade
vraisemblablement erronée. et Rondon 1959 : 390 {05} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ;
Bellemerea diamarta (Ach.) Hafellner et Cl. Roux — Florence 2018 (non publié, 65, Beaucens : entre le pic et
Syn. Aspicilia diamarta (Ach.) Boistel, Candelariella ferru- le col de Barran, sous une crête, alt. 1980 m, sur paroi de
ginata (Harm.) Zahlbr., Lecanora diamarta (Ach.) Vain., roche silicatée riche en oxyde de fer, 2018/09/28, leg. et
Lecanora ferruginata Harm. — Lichénisé, non lichénicole — herb. É. Florence, det. et herb. C. Roux) ; Gueidan et
Alpes septentrionales, Puy-de-Dôme et Pyrénées. Rare. Roux 2002 : 34 {74} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 09!, 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Roux
63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74a — Saxicole, sur rochers, blocs et et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}.
pierres de roches riches en oxydes de fer, calcifuge, acido- Bellemerea subcandida (Arnold) Hafellner et Cl. Roux —
phile, aérohygrophile, sidérophile, non nitrophile. Étages Syn. Aspicilia cinereorufescens f. subcandida Arnold, Lecanora
montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimat sanguinea f. subcandida (Arnold) Mig., Lecanora subcandida
hyperhumide. Acarosporion sinopicae — Clauzade et Roux (Arnold) Lettau — Lichénisé, non lichénicole — Alpes
1985 : 198 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 562-563 {rf } ; et Pyrénées. Assez commun dans les Alpes. Non menacé
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bauvet 2017 (non publié, [lc] — 04!, 05!, 06!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole,
63, Chastreix : le Mas (partie NE), dans un éboulis, alt. sur rochers plus ou moins calcaires, laticalcicole (de
1125 m, sur roche acide riche en oxyde fer, 2017/09/19, parvo- à valdé-calcicole), basophile ou neutrophile, méso-
leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; phile, astégophile, non ou peu héliophile, non nitrophile.
Bertrand 2012 (non publié, 66, Err : vallon de Vallosca, Étages subalpin et alpin. Ombroclimat humide. Lecidee-
leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Choisy 1949 : 142 {74} ; tum confluescentis — Clauzade et Roux 1985 : 199 {e} ;
Choisy 1960 : 405 {74} ; Daval 2018 (non publié, 64, Ozenda et Clauzade 1970 : 563 {f, Alpes, Pyrénées} ;
Béost : cabane de Larue, alt. 2120 m, sur rochers non cal- Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta et al. 1972 :
caires oxydés, 2018/04/24, leg., herb. et det. G. Daval, 102 {73} ; Asta et al. 1973 : 84 {73} ; Asta et al. 1993 : 32
conf. S. Poumarat et C. Roux) ; Farou 2011 : 144 {09} ; {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv, v, vii, xviii {04, 05, 06,
Florence 2013 (non publié, 65, Cauterets : Estalounquet, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Boissière et al.
alt. 1714 m, près du sol, sur bloc de roche silicatée riche 1989 : 15 {74} ; Clauzade 1963 : 39-40 {05} ; Florence
en fer 2013/09/14, leg., det. et herb. É. Florence, conf. et coll. 2019 : 263, 269 {65} ; Florence et coll. 2019 : 273
146

{65} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Roux 1984 : 1896 : 256 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux 248 {47} ; Marc 1908 : 409 {12} ; Nylander 1896 : 83-84
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 {77} ; Olivier 1900-1903 : 26-27 {35, 49, 50, 61, 72, 79} ;
(Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- Parrique (Gasilien) 1898 : 86 {63} ; Payot et Harmand
Bévéra) : 52 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; 1901 : 86 {74} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 34
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 19 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; van Dobben
{64} — Rem. Très proche de B. cinereorufescens et de B. et al. 1991 : 59 {46} ; Vivant 1988 : 17 {64}.
sanguinea. Berkleasmium Zobel — Ascomycètes non lichénisés,
Bellemerella Nav.-Ros. et Cl. Roux — Ascomycètes lichénicoles — Etayo et Diederich 1995 : 206-207 {e}.
non lichénisés, lichénicoles. Berkleasmium parmeliellae Etayo et Diederich — Non
Bellemerella trapeliae Nav.-Ros. et Cl. Roux — Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-
lichénisé, lichénicole — Haute-Loire (Saint-Didier-d’Al- Engrâce : gorges d’Ehujarré). Extrêmement rare : une seule
lier : Rochegrand, sur Trapelia involuta sur paroi verti- station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna-
cale de rocher de gneiss, alt. 900 m, leg. G. Clauzade, tional. En danger critique d’extinction [cr] — 64! — Sur
1954/09/09, holotype). Extrêmement rare : une seule sta- Parmeliella testacea. Très aérohygrophile — Etayo et Die-
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. derich 1995 : 206-207 {e, 64}.
En danger critique d’extinction [cr] — 43c — Sur thalle Biatora Fr. — Syn. Ivanpisutia S. Y. Kondr., Lőkös
de Trapelia spp. (en France, de T. involuta) — Navarro- et Hur, Myrionora R. C. Harris — Ascomycètes lichéni-
Rosinés et Roux 1997 : 441-454 {43}. sés, non lichénicoles — Kistenich et al. 2018 : 891 {m} ;
Bellicidia Kistenich, Timdal, Bendiksby et S. Printzen 1995 : 1-275 {e} ; Printzen 2014 : 441-453 {m} ;
Ekman — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Printzen et Otte 2005 : 56-61 {m}.
Kistenich et al. 2018 : 890 {m} — Rem. Récemment Biatora beckhausii (Körb.) Tuck. — Syn. Bacidia
séparé de Bacidia dont il diffère par la combinaison de beckhausii Körb., Bacidia denigrata var. bacidiella Vain.,
caractères suivante : pigment brun rouge dans l’excipulum Bacidia minuscula (Anzi) Vězda, Bacidia stenospora (Hepp)
des apothécies et la paroi des pycnides, ascospores bacilli- Arnold, Micarea beckhausii (Körb.) Vězda — Lichénisé,
formes, pycnides saillantes et conidies ellipsoïdales. non lichénicole — Lorraine, Seine-et-Marne, Eure-et-Loir,
Bellicidia incompta (Borrer) Kistenich, Timdal, Ben- Côte-d’Or, massif du Jura, Alpes, Massif central (Cantal),
diksby et S. Ekman — Syn. Bacidia atrosanguinea (Schaer.) Massif armoricain, Hautes-Pyrénées. Rare. Patrimonial
Anzi, Bacidia incompta (Borrer) Anzi, Lecidea incompta d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 01!, 04!,
Borrer — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une 12a, 15r, 21!, 25!, 28!, 29r, 54a, 65a, 73a, 74a, 77a, 79a,
grande partie de la France non méditerranéenne ; non 88a — Corticole, sur tronc de feuillus, subneutrophile ou
signalé en Corse. Peu commun. Données insuffisantes modérément acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégo-
sur les menaces [dd] — 12a, 18!, 28!, 31a, 35a, 36!, 37!, phile, assez sciaphile ou moyennement photophile, non ou
46r, 47a, 49a, 50a, 56!, 59a, 61a, 63a, 64r, 66r, 70a, 72a, peu nitrophile. Étages collinéen supérieur, montagnard et
73a, 74a, 77!, 78sl!, 79a, 81r — Corticole, sur rhytidome subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
de feuillus (Acer, Populus, Ulmus), lignicole, détriticole, zade et Roux 1985 : 188 {e} ; Printzen 2014 : 451 {m} ;
muscicole, rarement sur argile de murs, subneutrophile AFL (collectif ) 1983 : 7 {21} ; Choisy 1950 : 16 {73, 74} ;
ou acidophile, aérohygrophile, photophile, non ou peu Coppins 1971 : 155 {29} ; Derrien 2016 (non publié, 28,
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats Courbehaye : buxaie de Moronville, alt. 130 m, sur petite
subhumide et humide. Acrocordietum gemmatae — Clau- branche de Cornus sanguinea, 2016/07/25, leg. et herb.
zade et Roux 1985 : 191 {e} ; Kistenich et al. 2018 : 891 M.-C. Derrien, det. C. Roux) ; Derrien et al. 2019 : 96
{m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 413-414 {f } ; Bouly de {28} ; Gonnet, Gonnet et Ferrez 2019 (non publié, 01,
Lesdain 1905 (Versailles) : 618 {78sl} ; Bouly de Lesdain Divonne-les-Bains : la Pillarde, alt. 1300 m, sur vieux Salix
1906 (Luxeuil) : 683 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver- caprea, 2019/09/14, leg., det. et herb. D et O. Gonnet et
sailles) : 690-691 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. Y. Ferrez) ; Harmand 1898 : 68-69 {54, 88} ; Hue 1896 :
1) : 127 {59} ; Caugant 2018 (non publié, 37, La Ville- 97 {73} ; Lamy 1883 : 403 {65} ; Marc 1908 : 409 {12} ;
aux-Dames : île de la Métairie, alt. 75 m, sur rhytidome de Martin et al. 2018 : 34 {25} ; Nylander 1896 : 86 {77} ;
vieux Populus, 2018/05/14, leg. et herb. C. Caugant, det. Olivier 1900-1903 : 25-26 {79} ; Richard 1877 : 34 {79} ;
M.-C. Derrien) ; Choisy 1950 : 16 {73} ; Coste 1997 : Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 38 {04} ; Stizenberger
132 {81} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Der- 1882-1883 : 169 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 17
rien et al. 2019 : 96 {28} ; Fagot 1906 : 235 {31} ; Hue {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}.
147

Biatora chrysantha (Zahlbr.) Printzen — Syn. Bia- Biatora fallax Hepp — Syn. Lecidea fallax (Hepp)
tora gyrophorica (Tønsberg.) Coppins, Lecidea chrysantha Linds — Lichénisé, non lichénicole — Vosges (La Bresse :
Zahlbr., Lecidea epixanthoidiza auct. [non Nyl.], Lecidea environs du lac de Lispach, Grande Basse, alt. 880 m).
gyrophorica Tønsberg, Lecidea incana Sommerf. [non (L.) Extrêmement rare : une seule station connue en France.
Ach.] — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Alpes méri- Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
dionales, Massif central et Pyrénées-Atlantiques. Rare. d’extinction [cr] — 88! — Corticole, à la base du tronc
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction de feuillus ou d’Abies, pouvant envahir les mousses, aci-
[en] — 04!, 06!, 07!, 15r, 63!, 64!, 68r — Corticole sur dophile, très aérohygrophile, sciaphile ou photophile mais
tronc de feuillus (Fagus, Quercus, Sorbus, etc.) ou conifères non héliophile, thermophobe, non nitrophile. Étages mon-
(Abies, Picea, etc.), lignicole ou muscicole (sur arbres et tagnard et subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Print-
rochers), acidophile, aérohygrophile, plus ou moins sté- zen 1995 : 94 {e, 88} — Rem. La mention de cette espèce
gophile, sciaphile, non nitrophile. Étages montagnard et dans les Hautes-Pyrénées par Séguy (1950 : 46) mérite
subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Tøns- confirmation.
berg 1992 : 172-173 {e} ; Bauvet 2009 : 117 {07} ; Bau- Biatora flavopunctata (Tønsberg) Hinter. et Printzen —
vet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Brackel et Syn. Lecanora flavopunctata Tønsberg — Lichénisé, non
al. 2018 N3(68) {68} ; Diederich 1990 (non publié, 64, lichénicole — Savoie (haute Maurienne, Villarodin-Bour-
Mendive : forêt d’Iraty, à 0,5 km au sud du chalet Pedro, get : le Fournet, sentier nature, sur Rhododendron ferrugi-
alt. 1000 m, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Roux et al. neum, Breuss 2013). Extrêmement rare : une seule station
2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- connue en France. Patrimonial d’intérêt national. Données
Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; insuffisantes sur les menaces [dd] — 73r — Corticole,
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom et sur branches et petites branches d’arbustes ou arbrisseaux
Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. La mention de cette espèce feuillus (Rhododendron, Salix, Vaccinium), subneutrophile,
dans le Calvados (Roux et coll. 2017 : 131), qui résulte aérohygrophile, chionotolérant, photophile ou moyenne-
d’une erreur de codage informatique, doit être supprimée. ment héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et alpin.
Biatora cuprea (Sommerf.) Fr. — Syn. Lecidea cuprea Sommerf. —
Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Surtout terri-
Ombroclimat humide — Tønsberg 1992 : 162-164 {e} ;
cole, parfois détriticole, calcifuge — Clauzade et Roux 1985 : 450 {e} ; Breuss 2013 : 418 {73}.
Ozenda et Clauzade 1970 : 361 {f } — Rem. Les mentions de cette Biatora globulosa (Flörke) Fr. — Syn. Bacidia globu-
espèces (du N de l’Europe et du NO de l’Amérique) dans les Hautes- losa (Flörke) Hafellner et V. Wirth, Biatora hyalina Fr.,
Alpes par Nylander (1863) et dans les Vosges par Werner (1962)
Biatora sylvana Körb., Biatorina globulosa (Flörke) Körb.,
sont très douteuses selon Printzen (in litt. à Nimis) et doivent être
rapportées à B. subduplex. Catillaria globulosa (Flörke) Th. Fr., Catillaria globulosa f.
Biatora efflorescens (Hedl.) Räsänen — Syn. Biatora erumpens (Hedl.) B. de Lesd., Lecania globulosa (Flörke)
epixanthoidiza (Nyl.) Räsänen, Lecidea efflorescens (Hedl.) van den Boom et Sérus., Lecania hyalina (Fr.) R. Sant.,
Erichsen, Lecidea epixanthoidiza Nyl. — Lichénisé, non Lecidea minuta (Schaer.) A. Massal. [non (Nyl.) Nyl. nec
lichénicole — Vosges, Massif du Jura, Isère et Massif auct.], Lecidea sylvana (Körb.) Th. Fr. — Lichénisé, non
central. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger lichénicole — Présent dans une grande partie de la France,
d’extinction [en] — 01!, 07!, 15r, 25r, 38!, 48!, 63!, 68r, y compris en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé
70r, 88r — Corticole, sur tronc de feuillus et de conifères, [nt] — 01r, 04!, 06!, 07!, 12r, 13!, 14a, 15r, 2b!, 21a, 25r,
subneutrophile ou acidophile, très aérohygrophile, eury- 30a, 31a, 34a, 38!, 41!, 43a, 45a, 47!, 48!, 49a, 50r, 51a, 54a,
photique, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. 57a, 60a, 61a, 63!, 64!, 65a, 66!, 68a, 70a, 72a, 74a, 79a,
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et 81r, 83a, 84!, 85a, 88r — Corticole, sur rhytidome lisse
Roux 1985 : 443 {e} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; Bauvet ou rugueux de feuillus ou de conifères, principalement
2009 : 117 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : sur le tronc de Quercus caducifoliés, Castanea, etc., parfois
97 {63} ; Brackel et al. 2018 N3(68) {68, 70, 88} ; Gavé- lignicole, généralement dans des forêts claires, acidophile,
riaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Gonnet et Gonnet 2019 aérohygrophile, assez ou fortement stégophile, eurypho-
(non publié, 01, Divonne-les-Bains : la Petite Grand, alt. tique (surtout sciaphile ou photophile mais non héliophile),
1400 m, sur vieux Acer pseudoplatanus isolé, 2019/09/13, non ou peu nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen,
leg., det. et herb. D et O. Gonnet) ; Roux et al. 2005 collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
(mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- humide — Clauzade et Roux 1985 : 281 {e} ; Ozenda
Roussillon) : 96 {48} ; van den Boom et Brand 1991 : et Clauzade 1970 : 402 {f } ; Sérusiaux et al. 1999 : 34
25 {01, 25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; {e} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ;
Werner 1962 : 62 {88}. Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet
148

2020 : 55 {63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 682 64!, 78sl!, 84!, 87! — Corticole, sur rhytidome de feuillus
{70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : (Alnus, Ulmus, Fraxinus, Betula, Fagus, etc.) ou d’Abies,
42 {13} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 306 {04} ; aérohygrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombrocli-
Brisson 1875 : 151 {51} ; Choisy 1949 : 148 {01} ; Coste mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
1994 : 205 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 195 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 412 {f, (78sl)} ;
et Dufrêne 2009 : 74, 77 {50} ; Cozette 1906 : 251 {60} ; Printzen 2014 : 451 {m} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {87} ;
Crozals 1914 : 127 {34} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bricaud
Dughi et Ducos 1938 : 192, 204 {13, 83} ; Fagot 1906 : 2004 : 54 {84} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; Nylander 1896 :
213 {31} ; Genty 1934 : 109 {21} ; Graves 1857 : 184 84-85 {78sl} — Rem. N’appartient pas au genre Bacidia
{60} ; Harmand 1898 : 57 {54, 57, 68, 88} ; Jeanjean [coll. mais au genre Biatora (Printzen 2014).
Bouly de Lesdain] 1925 : 245 {47} ; Lamy 1880 : 439 Biatora ligni-mollis T. Sprib. et Printzen — Lichénisé,
{63} ; Lamy 1883 : 401 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 98 non lichénicole — Vosges et Pyrénées-Atlantiques. Très
{20} ; Marc 1908 : 413 {12} ; Marc 1908 : 413-414 {30} ; rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
Müller (Argoviensis) 1862 : 57 {74} ; Olivier 1900- tique d’extinction [cr] — 64!, 88! — Corticole (sur vieux
1903 : 133-134 {14, 49, 61, (63, 65), 72, 79} ; Parrique rhytidomes) ou lignicole, sur tronc de vieux feuillus ou
(Gasilien) 1898 : 85 {43} ; Payot et Harmand 1901 : 86 conifères généralement en milieu forestier, acidophile, de
{74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 : 33 {79} ; moyennement à très aérohygrophile, peu ou pas héliophile,
Richard 1882 : 269 {85} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : non nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimat hype-
174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; rhumide — Sérusiaux et al. 2010 : 338-339 {e, 64, 88} ;
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127 {(30, 34), Chipon et al. 2006 (non publié) {88}.
48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et Biatora longispora (Degel.) Lendemer et Printzen —
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (bord de
(Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : la route d’Arette-La-Pierre-Saint-Martin à Sainte-Engrâce,
36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. sur branchettes d’Abies alba, Printzen et Otte 2005).
2013 (Catal. Corse) : 199 {(20)} ; Vallade et Gardiennet Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
2016 : 17 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 25 {25} ; monial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : tinction [cr] — 64r — Corticole, sur tronc, branches et
30 {64} ; Werner 1962 : 67 {88} — Rem. Concernant la branchettes de feuillus et de conifères, aérohygrophile, non
systématique de cette espèce, voir Reese Næsborg et al. nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat
(2007 : 588). hyperhumide — Lendemer 2004 : 36-37 {ne} ; Printzen
Biatora helvola Körb. ex Hellb. — Syn. Lecidea helvola et Otte 2005 : 57-58 {64}.
(Körb. ex Hellb.) Hedl., Lecidea vernalis subsp. helvola Biatora meiocarpa (Nyl.) Arnold — Syn. Lecidea meio-
(Körb. ex Hellb.) Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — carpa Nyl., Lecidea minuta (Nyl.) Nyl. [non (Schaer.) A.
Massif des Vosges et Massif central. Rare. Patrimonial Massal.] — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme,
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 15r, 68!, Alpes-Maritimes et Hautes-Pyrénées. Rare. Patrimonial
87a, 88! — Corticole, sur rhytidome lisse ou fissuré de d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 06a, 63!,
feuillus (Fagus, Sorbus, etc.) et de conifères (Abies, Picea), 65a — Corticole et lignicole. Étages collinéen, montagnard
principalement à la base du tronc, plus rarement ligni- et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
cole, acidophile, très aérohygrophile, chionotolérant, non Clauzade et Roux 1985 : 443 {e} ; Ozenda et Clauzade
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. 1970 : 355 {f, (Massif central, Pyrénées)} ; van den Boom
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et et al. 1998 : 18-19 {e} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet
Roux 1985 : 444 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 355 2018 : 97 {63} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ;
{f, (87)} ; Brackel et al. 2018 : 193 {88} ; van den Boom Lamy 1880 : 435 {63} ; Lamy 1883 : 400 {65} ; Ozenda
et Breuss 2002 : 13 {15} ; Werner 1962 : 62 {88} ; Wirth 1950 : 37 {(06)} — Rem. N’appartient pas au genre Biatora
1974 : 386 {68, 88}. s. s. selon Printzen (1995).
Biatora hemipolia (Nyl.) S. Ekman et Printzen — Syn. Biatora mendax Anzi — Syn. Biatora propinquata
Bacidia hemipolia (Nyl.) Malme, Bacidia hemipolia (Nyl.) (Nyl.) Arnold, Biatora subflavida (Nyl.) Arnold, Biatorina
Malme, Lecidea arceutina f. hemipolia Nyl., Lecidea hemi- mendax (Anzi) Jatta, Catillaria mendax (Anzi) Lettau, Leci-
polia (Nyl.) Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Île-de- dea mendax (Anzi) Hue, Lecidea propinquata Nyl., Lecidea
France, Haute-Vienne, Vaucluse, Aquitaine. Rare. Patrimo- subflavida Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Cantal
nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 40!, (O de Murat, 3 km au NO du puy Mary, la plaine Mary,
149

alt. 1020 m, van den Boom et Breuss 2002). Extrême- subalpine, alt. 2233 m, sur branche morte de Rhododendron
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- ferrugineum, 2018/08/25, leg., det. et herb. M. Bertrand) ;
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
[cr] — 15r — Corticole, dans la hêtraie-sapinière, surtout 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; van den Boom et al. 1995 :
sur Fagus, acidophile, de moyennement à très aérohygro- 265 {64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}.
phile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non Biatora praerosella (Nyl.) Boistel — Syn. Catillaria
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats praerosella (Nyl.) Zahlbr., Lecidea praerosella Nyl. — Liché-
humide et hyperhumide — Printzen 1995 : 105-108 {e} ; nisé, non lichénicole — Cantal (Brageac : sur tronc d’arbres
van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}. dans un bois, alt. entre 450 et 600 m). Extrêmement rare :
Biatora nylanderi Anzi — Syn. Lecidea leprodea Nyl., une seule station connue. Patrimonial d’intérêt interna-
Lecidea nylanderi (Anzi) Th. Fr. — Lichénisé, non lichéni- tional. En danger critique d’extinction [cr] — 15a —
cole — Massif des Vosges, Seine-et-Marne, Isère, Ardèche Corticole. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat
et montagnes de Provence (Alpes-de-Haute-Provence, humide — Parrique (Gasilien) 1898 : 84-85 {15}.
Vaucluse). Rare. Patrimonial d’intérêt national. En dan- Biatora sphaeroidiza (Vain.) Printzen et Holien — Syn. Lecidea
sphaeroidiza Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
ger d’extinction [en] — 04!, 07!, 38!, 67a, 68r, 77a, 84r,
France — Rem. La mention de cette espèce (essentiellement boréo-
88! — Corticole, sur rhytidome de conifères (principa- montagnarde) à Saint-Cloud (région parisienne) par Nylander (1896 :
lement sur Pinus, plus rarement sur Picea, etc.), parfois 82) est très vraisemblablement erronée.
sur feuillus (Betula), ou lignicole, généralement forestier, Biatora subduplex (Nyl.) Räsänen ex Printzen — Syn.
acidophile, assez aérohygrophile, photophile mais peu ou Catillaria subduplex (Nyl.) H. Olivier, Lecidea subduplex
pas héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et monta- (Nyl.) Nyl., Lecidea vernalis f. duplex Nyl. — Lichénisé,
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade non lichénicole — Grand-Est, Manche, Alpes, Massif cen-
et Roux 1985 : 444 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 355 tral, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt natio-
{f, 04, 84} ; Asta 1973 : 36 {38, 88} ; Asta 1975 : 51 {38} ; nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 05a,
Bauvet 2017 (non publié, 07, Saint-Barthélémy-le-Plain : 06!, 07!, 12a, 15a, 2ba, 34a, 50a, 54a, 57a, 63a, 64!, 65!,
gorges du Duzon au SE de Balayon, alt. 341 m, sur tronc 68r, 73!, 74!, 88r — Corticole (en particulier sur la base
de Pinus sylvestris, mort mais dressé, en milieu forestier, d’arbustes), terricole, muscicole ou détriticole, acidophile,
2017/10/06, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Brackel et al. aéro- et substrato-hygrophile, photophile mais non ou peu
2018 : 195 {68} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 62 {67} ; héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen supérieur à
Nylander 1896 : 80 {77} ; Nylander 1897 : 6 {77} ; Ron- l’étage alpin. Ombroclimat humide — Smith et al. 2009 :
don 1958 : 143 {84} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 215 {e} ; Bauvet 2009 : 117 {07} ; Choisy 1950 : 17 {73,
39 {04} ; Wirth 1980 : 320 {88} — Rem. N’appartient 74} ; Crozals 1914 : 127 {34} ; Daval 2019 (non publié,
pas au genre Biatora ni au genre Lecidea. Non retrouvé en 64, Laruns : Anéou (centre pastoral), alt. 1750 m, saxidétri-
Seine-et-Marne depuis sa découverte par Nylander (1896, ticole, dans une combe à neige basophile, 2019/09/13, leg.
sub L. leprodea). et herb. G. Daval, det. et herb. S. Poumarat) ; Florence
Biatora ocelliformis (Nyl.) Arnold — Syn. Biatora 2019 (non publié, 65, Estaing : lacs de Cambalès, vallée
atroviridis (Arnold) Hellb., Biatorina subglobulosa (Nyl.) du Marcadau, alt. 2456 m, sur mousses terricoles, tonsure
Arnold, Bilimbia subglobulosa (Nyl.) Branth. et Rostr., acidophile d’une combe à neige, 2019/07/01, leg., det. et
Lecidea admixta Kullh., Lecidea atroviridis (Arnold) Th. herb. É. Florence, conf S. Poumarat) ; Gonnet et Gon-
Fr., Lecidea ocelliformis Nyl., Lecidea subglobulosa Nyl. — net 2014 (non publié, 74, Chamonix-Mont-Blanc : tête
Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif central (Cantal) de Balme, alt. 2321 m, sur débris de mousse, 2014/08/24,
et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
international. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 2018 (non publié, 73, Val-Cenis : Bramans, col du Petit
06!, 15r, 64r, 73! — Corticole (sur feuillus et conifères), Mont-Cenis, sentier vers le lac Savine, alt. 2200 m, sur le
plus rarement lignicole, en milieu forestier, acidophile, de sol au sommet d’une butte, 2018/08/25, leg. et herb. D. et
moyennement à très aérohygrophile, photophile mais non O. Gonnet, det. M. Bertrand) ; Harmand 1898 : 53 {54,
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal- 57} ; Hue 1896 : 95 {73} ; Kieffer 1895 : 81 {57} ; Marc
pin. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 1908 : 413 {12} ; Nylander 1863 : 400 {05} ; Olivier
448 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 358 {f } ; Printzen 1900-1903 : 136 {50} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 417
1995 : 109 {m} ; Wirth et al. 2013 : 226, 229 {e} ; Ber- {63} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {(34)} ;
trand 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis : Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et coll. 2013
col du Petit Mont-Cenis, chemin du lac de Savine, pelouse (Catal. Corse) : 199 {(20)} ; Stizenberger 1882-1883 :
150

154 {74} ; Werner 1962 : 62 {68, 88} ; Zschacke 1927 : du-Rhône et surtout Var) par Berner (1947 : 125) où il
11 {2b} — Rem. Passe facilement inaperçu. La mention de n’a jamais été retrouvé.
cette espèce dans le Var méridional par Crozals (1924 : Biatora veteranorum Coppins et Sérus. — Syn. Catilla-
106) est douteuse. Voir la remarque sous Biatora cuprea. ria alba Coppins et Vězda — Lichénisé, non lichénicole —
Biatora vernalis (L.) Fr. — Syn. Bacidia vernalis (L.) Grand-Est et Haute-Saône. Très rare. Patrimonial d’intérêt
Clauzade et Rondon, Bilimbia vernalis (L.) Trevis., Lecidea international. En danger critique d’extinction [cr] — 57r,
vernalis (L.) Ach., Patellaria vernalis (L.) Spreng., Pyrrhos- 70r, 88! — Corticole ou lignicole, principalement sur le
pora vernalis (L.) M. Choisy — Lichénisé, non lichéni- tronc de vieux Abies, acidophile, aérohygrophile, photo-
cole — Montagnes et régions froides, y compris en Corse. phile mais non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 01a, 02a, 04!, collinéen et montagnard. Ombroclimat humide — Cop-
05r, 06!, 07!, 09!, 12a, 15!, 2ar, 21a, 30!, 31!, 34a, 35a, 38!, pins et Vězda in Vězda 1993 : 2 {e, 88} ; Sérusiaux et
42!, 43a, 48!, 50!, 51a, 57a, 60a, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68a, al. 2010 : 337-338 {e, 88} ; Bekking, van Dort et coll.
70r, 71a, 73!, 88r, 90! — Principalement muscicole (sur 2019 : 34 {57} ; Brackel et al. 2018 : 193 {70} ; Chipon et
sol ou souches), plus rarement humicole ou détriticole, de al. 2006 (non publié) {88}.
moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou méso- Biatorella De Not. — Ascomycètes lichénisés, non
phile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages lichénicoles — Poelt et Vězda 1977 : 23-27 {e}.
montagnard et surtout subalpin et alpin. Ombroclimats Biatorella conspurcans Norman — Syn. Lecanora
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 203 conspurcans (Norman) Hedl. — Lichénisé, non lichéni-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 361 {f } ; Abbayes 1934 : cole — Gard (Sénéchas : moulin du Roure, sur tronc de
115 {Massif armoricain} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Bau- Castanea sativa, alt. 330 m, Roux, Coste, Masson et Bau-
vet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet vet 2006). Extrêmement rare : une seule station française,
2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 204 {07} ; Brackel mais spécimen réduit à une seule apothécie. Patrimonial
et al. 2018 : 193 {70} ; Brisson 1875 : 150 {51} ; Choisy d’intérêt international. En danger critique d’extinction
1950 : 20 {01, 71} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; [cr] — 30! — Corticole, sur feuillus, subneutrophile ou
Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Clauzade et Ron- acidophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat
don 1966 : 14 {05} ; Companyo 1864 : 840 {66} ; Cozette subhumide (station française) — Clauzade et Roux 1985 :
1906 : 249 {60} ; Crozals 1914 : 129 {34} ; Fagot 1906 : 204 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 493 {e} ; Roux et
209 {31} ; Florence 2019 (non publié, 65, Cauterets : au al. 2006 (AFL Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses
N du col d’Aratille, combe à neige, alt. 2326 m, sur mousse Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
dans des anfractuosités de blocs calcaires, 2019/02/01, leg. sillon) : 96 {30} — Rem. Espèce connue essentiellement en
et herb. É. Florence, det. S. Poumarat) ; Gavériaux et Finlande et en Scandinavie, dont la présence en France est
Roux 2015 : 65 {42} ; Genty 1934 : 107 {21} ; Gonnet à confirmer par d’autres observations.
et Gonnet 2013 (non publié, 38, Corrençon-en-Vercors : Biatorella fallacissima (Müll. Arg.) Zahlbr. — Syn.
forêt de la Loubière, chemin de la Glacière, alt. 1250 m, Lecidea fallacissima Müll. Arg. — Lichénisé, non lichéni-
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 185 cole — Ain (Thoiry : le Reculet). Extrêmement rare : une
{60} ; Harmand 1898 : 52-53 {68, 88} ; Kieffer 1895 : 81 seule station connue. Patrimonial d’intérêt international.
{57} ; Lamy 1880 : 435 {63} ; Lamy 1883 : 400-401 {65} ; En danger critique d’extinction [cr] — 01a — Saxicole,
Laronde et Garnier 1901 : 44 {63} ; Marc 1908 : 415 sur paroi de calcaire jurassique. Étage montagnard supé-
{12, 30} ; Nylander 1863 : 400 {05} ; Olivier 1900-1903 : rieur — Müller (Argoviensis) 1872 : 487-488 {01} —
75-76 {35, 50, 61} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 84 {63} ; Rem. Espèce mal connue, récoltée seulement dans la loca-
Roux 1984 : 87 {04, 06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 lité type, n’appartenant pas au genre Biatorella.
{90} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4 {30, 48} ; Roux et Biatorella fossarum (Dufour) Th. Fr. — Lichénisé, non
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {(30, 34), 48} ; Roux lichénicole — Rem. Deux variétés dont une seule connue
et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} ; Roux et al. 2011 (Haute- en France.
Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Biatorella fossarum (Dufour) Th. Fr. var. fossarum —
66 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {(20)} ; Syn. Biatora rousselii Durieu et Mont., Biatorella rousselii
Sipman 2000 : 47 {2a} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 17 (Durieu et Mont.) De Not., Lecidea fossarum Dufour —
{(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vězda Lichénisé, non lichénicole — Calvados, Deux-Sèvres,
1973 : Lich. sel. exsicc. n° 1159 {64} ; Vivant 1988 : 19 Charente et Midi. Assez rare. Potentiellement menacé
{64} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 : 331 {20} — [nt] — 13!, 14a, 16a, 26!, 30!, 34!, 47a, 79a, 83!, 84! —
Rem. Signalé dans le massif de la Sainte-Baume (Bouches- Terricole, sur sol sablo-argileux ou argileux, décalcifié, dans
151

des tonsures à cryptogames, minimécalcicole, neutrophile, hygrophile, non héliophile, non ou peu nitrophile. Étages
xérophile ou mésophile, héliophile, non ou peu nitrophile. montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype-
Étages mésoméditerranéen et collinéen. Ombroclimat sub- rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 205 {e} ; Ozenda
humide — Clauzade et Roux 1985 : 205 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 494 {rf } — Rem. Considéré comme
et Clauzade 1970 : 493 {f, 30, (Nord-Ouest)} ; Bricaud un Biatorella par Hafellner (2001, 2016), mais placé dans
et Roux 1990 : 119-120 {84} ; Clauzade 1969 : 108-109 les Strangospora par Wirth et al. 2013.
{30} ; Clauzade et Roux 1973 : 46 {13, 30} ; Crozals Biatoridium J. Lahm — Ascomycètes lichénisés, non
1908 : 533 {34} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Dufour (non lichénicoles — Hafellner 1994 : 39-46 {e}.
publié, 16, sans date, ups-bot selon GBIF) ; Jeanjean [coll. Biatoridium delitescens (Arnold) Hafellner — Syn. Bia-
Bouly de Lesdain] 1925 : 250 {47} ; Olivier 1900-1903 : torella delitescens Arnold, Strangospora delitescens (Arnold)
56-57 {14, 79} ; Richard 1877 : 35 {79} ; Rieux et al. R. Sant. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlan-
1977 : 131 (tab. 3), 133 (tab. 4) {13} ; Rieux et Roux tiques (Sainte-Engrâce : gorges d’Arpidéko Ibarra, van
1969 : 37 {f, 30} ; Rondon 1977 : 198 {83} ; Roux 1967 : den Boom, Etayo et Breuss 1995). Extrêmement rare :
146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {13, 30} ; Roux 1997 (non une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
publié, 84, Orange) ; Roux 2011 (non publié, 26, Mont- rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
brison-sur-Lez) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 64r — Corticole (sur feuillus) et lignicole. Étage collinéen.
96 {30, 34} — Rem. Stations instables (espèce probable- Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
ment éphémère). 205 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 494 {e} ; van den
Biatorella germanica A. Massal. ex Körb. — Lichénisé, non lichéni- Boom et al. 1995 : 265 {64}.
cole — À rechercher en France — Connu notamment en Allemagne et
en Italie — Saxicole, sur rochers calcaires ombragés, calcicole, basophile,
Biatoridium monasteriense J. Lahm ex Körb. — Syn.
sciaphile, stégophile, non nitrophile. Étage montagnard — Clauzade et Biatorella monasteriensis (J. Lahm ex Körb.) J. Lahm —
Roux 1985 : 204 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 492 {rf } — Rem. Lichénisé, non lichénicole — Ardennes, Côte-d’Or, Jura,
N’appartient pas au genre Biatorella selon Nimis (1993 : 128). Bretagne, Massif central, Midi surtout méditerranéen. Assez
Biatorella hemisphaerica Anzi — Syn. Biatorella fos- rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
sarum auct. [non (Dufour ex Fr.) Th. Fr.], Biatorella fos- 03!, 06!, 07!, 08!, 13!, 21!, 30!, 35!, 39r, 42!, 56!, 63!, 81r,
sarum var. rubicunda (Th. Fr.) Th. Fr., Biatorella rousselii 83!, 84! — Corticole (sur tronc de feuillus : Acer, Quercus,
auct. [non (Du Rietz et Mont.) De Not.] — Lichénisé, Fraxinus, Ulmus, Sambucus), acidophile ou subneutrophile,
non lichénicole — Ain (Mijoux : Montrond, sur la crête, aéro- et substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais
alt. 1600 m, sur mousses sur sol calcaire dans un creux non héliophile, non ou moyennement nitrophile. Étages
de rocher, 2016/08/23, leg., herb. et det. D. et O. Gon- thermoméditerranéen supérieur, mésoméditerranéen et
net, conf. C. Roux). Extrêmement rare : une seule station (rarement) supraméditerranéen ou collinéen. Ombrocli-
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En mat subhumide. Agonimion octosporae — Clauzade et
danger critique d’extinction [cr] — 01! — Terricole ou Roux 1985 : 205 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 494
surtout saxiterricole, souvent parmi ou sur des bryophytes, {e} ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 223, 224 {83} ; Bau-
sur sol ou sous-sol calcaire, plus ou moins calcicole, neu- vet 2005 : 172-173, 192, 197 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89
trophile ou basophile, substratohygrophile, astégophile, {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ;
photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière 1991
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et (non publié, 03, Cusset : vallée du Sichon, en amont des
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 205 {e} ; Mar- Grivats et du Capitan, alt. 345 m, leg., det. et herb. J.-C.
tin et al. 2018 : 21 {01}. Boissière) ; Bricaud 2004 : 53, 66, 83 {30, 83, 84} ; Bri-
Biatorella microhaema Norman — Syn. Strangospora caud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2
microhaema (Norman) R. A. Anderson — Lichénisé, non {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 59
lichénicole — Hautes-Alpes (2 stations : Névache : juste au- {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 120 {84} ; Bricaud et Roux
dessus du village, vers la chapelle Saint-Benoît, alt. 1630 m, 1994 : 120 {83, 84} ; Bugnon 1960 : 60 {21} ; Coste 2002 :
sur rhytidome de Juniperus communis ; Névache : épingle à 26 {81} ; Monnat 2017 (non publié, 35, Lassy : le Ritoir,
cheveux sur la route D301t, sentier sous la chapelle Notre- alt. c. 60 m, sur branchette de Fraxinus, 2017/06/23, leg. et
Dame de Bon Secours, alt. 1700 m, sur rhytidome squamu- herb. J.-Y. Monnat, det. C. Roux) ; Monnat 2017 (non
leux de Fraxinus excelsior ; 2017/01/23, leg., det. et herb. D. publié, 56, Pluherlin : anciennes ardoisières, alt. 65 m, sur
et O. Gonnet). Extrêmement rare : deux stations connues Quercus robur, 2017/11/02, leg., herb. et det. J.-Y. Mon-
en France — 05! — Corticole (sur tronc de Quercus, Alnus, nat) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {30} ;
etc.) ou lignicole, acidophile ou subneutrophile, assez aéro- Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2015
152

(Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Diederich et Roux 1991 : 23
17 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {39} — Rem. {77} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Millanes et al. 2016 : 348-
La mention de cette espèce par Derrien et al. (2018 : 266) 351 {m} ; Monnat 2013 (non publié, 44, Notre-Dame-des-
doit être supprimée car elle correspond à une forme à apo- Landes, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al.
thécies claires de Strangospora pinicola (Derrien 2020 non 2017 : 43, 50 {35} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
publié, conf. C. Roux). lon) : 188 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Biatoropsis Räsänen — Basidiomycètes non liché- 52 {66} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21} ; van den
nisés, lichénicoles — Rem. Le genre Biatoropsis usnearum, Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. Nous regroupons
resté longtemps unispécifique, a été récemment démembrée ici tous les Biatoropsis qui n’ont pas pu être attribués à B.
par Millanes et al. (2016 : 337-354). Sur les quatre espèces usnearum s. s. ou aux autres espèces récemment décrites par
signalées en France ou susceptibles de s’y rencontrer, deux Millanes et al. (2016).
seulement sont déterminables sans analyse d’adn : B. Biatoropsis usnearum Räsänen s. s. — Non lichénisé, lichénicole —
À rechercher en France — Connu avec certitude notamment dans les
hafellneri et B. minuta. Parmi les deux autres taxons (non îles Britanniques — Sur le thalle de divers Usnea, surtout U. florida
déterminables sans analyse d’adn), l’un (Biatoropsis sp. F ad et U. subfloridana, mais également U. flavocardia, U. fragilescens, U.
int.) a été signalé en France (Pyrénées-Atlantiques), mais glabrescens — Millanes et al. 2016 : 348-350 {m} — Rem. Indéter-
n’est pas traité ici car basé sur trop peu de spécimens, et minable sans analyse d’adn. Deux spécimens trouvés en Côte-d’Or sur
U. florida (Gardiennet 2014, 2018, non publié, 21, Plombières-lès-
l’autre (Biatoropsis usnearum s. s.) y existe vraisemblable-
Dijon : Darois ; 39, La Châtelaine ; leg. det. et herb. A. Gardiennet)
ment mais sa présence n’a pas été prouvée. appartiennent peut-être à cette espèce mais devront être confirmés ; il en
Biatoropsis hafellneri Millanes, Diederich, M. Westb. est de même d’un autre spécimen trouvés dans l’Indre sur U. flavocardia
et Wedin — Non lichénisé, lichénicole — Finistère (Le (Derrien 2016, non publié, Saint-Michel-en-Brenne : saulaie du bois
Faou : forêt du Cranou, sur Usnea cornuta, leg. det., et de la réserve de Chérine).
herb. P. Diederich ; Millanes et al. 2016) et Corrèze Bibbya J. H. Willis — Syn. Lobiona H. Kilias et Gotth. —
(Brive-la-Gaillarde : Planchetorte, alt. 208 m, sur Usnea Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Rem. Genre
flammea sur Quercus robur, 2018/05/03, leg. et herb. M. initialement inclus dans Toninia par Timdal (1992), mais
Lencroz, det. C. Roux) — 19!, 29! — Sur le thalle de reconnu comme indépendant par Kistenich et al. (2018 :
plusieurs espèces d’Usnea gr. fragilescens, le plus souvent sur 885, 891), caractérisé notamment par la présence d’un pig-
U. cornuta — Millanes et al. 2016 : 341-345 {29} — Rem. ment brun rouge, K + (rouge), N –, brun de ruginosa.
Vraisemblablement répandu dans le domaine atlantique. Bibbya lutosa (Ach.) Kistenich, Timdal, Bendiksby et
Biatoropsis minuta Millanes, Diederich, M. Westb. et S. Ekman — Syn. Biatorina verrucosa (A. Massal.) Jatta,
Wedin — Non lichénisé, lichénicole — Connu dans l’Indre Thalloidima verrucosum A. Massal., Toninia lutosa (Ach.)
et les Hautes-Alpes, mais sans doute plus répandu — 05!, Timdal, Toninia verrucosa (A. Massal.) Flagey, Toninia
36! — Sur le thalle d’Usnea barbata, U. intermedia et d’U. violacea B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-
perplexans — Millanes et al. 2016 : 345-347 {m} ; Der- de-Haute-Provence (Colmars : S de Colmars, pied de la
rien 2016 (non publié, 36, Saint-Michel-en-Brenne : sau- barre de Monier, sur paroi verticale calcaire, alt. 1440 m,
laie du bois de la réserve de Chérine, alt. 94 m, sur Usnea Roux et al. 2011). Extrêmement rare : une seule station
perplexans, 2016/04/14, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
C. Roux) ; Roux 2015 (non publié, 05, Orcières : sur la danger critique d’extinction [cr] — 04! — Saxicole (sur
rive gauche du Drac Noir, alt. 1296 m, sur Usnea interme- roches calcaires, fissurées ou altérées), saxiterricole ou ter-
dia et U. lapponica croissant sur branches de Larix decidua, ricole, calcicole (d’omnino- à médio-calcicole), basophile,
2015/09/16, leg., det. et herb. C. Roux) — Rem. Nous mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, héliophile,
attribuons à cette espèce (qui n’a pas fait l’objet d’analyses peu ou pas nitrophile ; associé à des cyanobactéries et à des
d’adn en France) les spécimens de Biatoropsis à galles petites lichens à cyanobactéries au début de son développement.
et noirâtres ou noires, sur Usnea perplexans et U. intermedia. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat humide —
Biatoropsis usnearum Räsänen s. l. — Non lichénisé, Kistenich et al. 2018 : 891 {m} ; Timdal 1992 : 69-70 {m} ;
lichénicole — Çà et là en France, mais non signalé en Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 46 {04}.
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 05!, 09!, 14!, Bibbya vermifera (Nyl.) Kistenich, Timdal, Bendiksby
15r, 18!, 21!, 22!, 29!, 30!, 33!, 35!, 36!, 39!, 44!, 46!, 50!, et S. Ekman — Syn. Bacidia hegetschweileri auct. [non
56!, 61!, 64!, 65!, 66!, 73!, 77!, 81r, 84!, 85!, 89! — Sur le (Hepp) Vain.], Bacidia rhodopis Th. Fr. et Almq., Bacidia
thalle d’Usnea spp. où il produit des basidiomes à aspect de vermifera (Nyl.) Th. Fr., Bacidia vermifera subsp. haema-
galles — Clauzade et al. 1989 : 112 {m} ; Boumier et al. tomela (Nyl.) Th. Fr., Bilimbia lecideoides (Hazsl.) Th. Fr.,
2011 : 6 {85} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste Lecidea vermifera Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
153

Moselle, Île-de-France, Loiret, Massif central, Isère. Rare. lichénicole — Vendée (île d’Yeu, entre le port et le vieux château) —
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction 85a — Sur pierres non calcaires du pied de murs ombragés — Olivier
1900-1903 : 33 {85} ; Weddell 1875 : 287-288 {85} — Rem. Espèce
[en] — 12a, 15r, 38!, 43a, 45a, 57a, 75sla, 77a, 87a — Cor- douteuse, non mentionnée dans les ouvrages et publications modernes,
ticole, presque exclusivement sur feuillus, plus rarement peut-être à inclure dans Mycobilimbia pilularis.
lignicole, acidophile, assez aérohygrophile, photophile Bilimbia lobulata (Sommerf.) Hafellner et Coppins —
mais non ou peu héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages Syn. Biatora regeliana Hepp, Bilimbia leucophaea A. L. Sm.,
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et Bilimbia regeliana (Hepp) Körb., Bilimbia sabulosa A. Mas-
humide — Clauzade et Roux 1985 : 194 {e} ; Kistenich sal., Catillaria subnegans (Nyl.) Arnold, Lecidea claudeliana
et al. 2018 : 892 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 408 {f, Harm., Lecidea lobulata Sommerf., Lecidea syncomista
(Île-de-France), Massif central} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; (Flörke) Nyl., Mycobilimbia lobulata (Sommerf.) Hafellner,
Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Du Colombier Myxobilimbia lobulata (Sommerf.) Hafellner, Toninia clau-
1902 : 210 {45} ; Harmand 1898 : 69 {57} ; Kieffer 1895 : deliana (Harm.) H. Olivier, Toninia lobulata (Sommerf.)
86 {57} ; Lamy 1880 : 445 {87} ; Marc 1908 : 410 {12} ; Lynge, Toninia syncomista (Flörke) Th. Fr. — Lichénisé,
Nylander 1896 : 86 {75sl, 77} ; van den Boom et Breuss non lichénicole — Hautes montagnes, y compris en Corse.
2002 : 13 {15} — Rem. Une seule mention récente. Assez commun au-dessus de 1500 m. Non menacé [lc] —
Bilimbia De Not. — Syn. Myxobilimbia Hafellner — 01a, 04!, 05!, 06!, 09r, 12!, 2b!, 25!, 38!, 39!, 64r, 65!, 73!, 74!,
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Hafellner 84!, 87a, 88! — Terricole (sur sol sableux, calcaire) ou mus-
et Coppins 2004 : 195 {m} ; Hafellner et Türk 2002 : cicole (mousses sur sol calcaire), souvent dans les fissures
154-155 {e} ; Veldkamp 2004 : 191-195 {m}. de rochers, calcicole, neutrophile ou basophile, euryhy-
Bilimbia accedens Arnold — Syn. Bacidia accedens grique, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages
(Arnold) Lettau, Bacidia hypnophila subsp. accedens montagnard et surtout subalpin, alpin et nival. Ombrocli-
(Arnold) Th. Fr., Bacidia sabuletorum var. accedens (Arnold) mats subhumide et surtout humide — Bricaud et Roux
Arnold, Mycobilimbia accedens (Arnold) Hafellner, Myxobi- 1990 : 122-123 {88} ; Clauzade et Roux 1985 : 278, 756
limbia accedens (Arnold) Hafellner — Lichénisé, non liché- {e} ; Hafellner 1989 : 53-59 {e} ; Hafellner et Coppins
nicole — Lorraine, Sarthe, Alpes, Massif central, Bouches- 2004 : 195 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 397, 419 {f,
du-Rhône et Hautes-Pyrénées. Assez rare. Potentiellement montagnes, assez fréquent au-dessus de 1500 m} ; Wirth
menacé [nt] — 05!, 06!, 07!, 13!, 48!, 54a, 57a, 65!, 72!, et al. 2013 : 199, 233 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
73! — Muscicole (sur mousses saxicoles ou terricoles) et 128 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ;
détriticole, surtout calcicole, de subneutrophile à moyenne- Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bertrand et Roux 2016 : 57
ment basophile, assez aérohygrophile ou mésophile, astégo- {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Choisy 1950 :
phile, euryphotique, modérément nitrotolérant. De l’étage 14 {01} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Coste
montagnard à l’étage alpin, plus rarement au collinéen, 1991 : 53 {09} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Gueidan et
exceptionnellement au mésoméditerranéen. Ombroclimats Roux 2002 : 36 {74} ; Houmeau et Roux 1988 : 281 {12} ;
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 190 Lamy 1880 : 440 {87} ; Payot 1861 : 442-443 {74} ; Payot
{e} ; Hafellner 1989 : 53-59 {e} ; Hafellner et Cop- et Harmand 1901 : 86 {74} ; Roux 1984 : 90 {06} ; Roux
pins 2004 : 195 {f } ; Ozenda et Clauzade 1970 : 407 2004 : 80 (tab. 1), 82 {04, 05} ; Roux et al. 2011 (Haut-
{f, (Est)} ; Wirth et al. 2013 : 194, 234 {e} ; Asta et al. Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39
1993 : 34 {05} ; Bertrand 2018 (non publié, 73, Lansle- {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et
bourg-Mont-Cenis : route du col du Petit Mont-Cenis, les al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Rivets, pelouse subalpine, alt. 2032 m, sur mousse et débris 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {2b} ; van
végétaux, 2018/08/25, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; den Boom et al. 1995 : 266 {64} — Rem. Signalé à tort
Bricaud 2005 : 41 {13} ; Harmand 1898 : 61-62 {54, dans les Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu
57} ; Houmeau 1986 (non publié, 07, Borée : roches de (1931 : 81, sub T. syncomista), mention reprise par Berner
Cuzet (ou roc de Cuzet), sur sol non calcaire sur basalte (1947 : 129), et en Seine-et-Marne par Nylander (1896 :
vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19, leg., det. et herb. 88-89 ; sub Lecidea subnegans, qui est en réalité Aquacidia
J.-M. Houmeau) ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {48} ; trachona : spécimen examiné par Clauzade et Roux, résul-
Roux 2004 : 78 (tab. 1), 83 {05} ; Roux et al. 2003 : 278- tat in Bricaud et Roux 1990 : 123).
279 {05} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Van Bilimbia microcarpa (Th. Fr.) Th. Fr. — Syn. Baci-
Haluwyn 1983 : 134 {72}. dia hypnophila subsp. microcarpa (Th. Fr.) Th. Fr., Bacidia
Bilimbia carneofusca (Wedd.) H. Olivier — Syn. Bacidia carneo- microcarpa (Th. Fr.) Lettau, Bacidia microcarpa f. frigo-
fusca (Wedd.) Zahlbr., Lecidea carneofusca Wedd. — Lichénisé, non ris (Nilson) H. Magn., Bacidia obscurata var. microcarpa
154

Th. Fr., Lecidea meiobola Nyl., Lecidea microcarpa (Th. hexamera De Not., Bilimbia hypnophila (Turner ex Ach.)
Fr.) Vain., Mycobilimbia microcarpa (Th. Fr.) Brunnb., Th. Fr., Bilimbia metamorphea Nyl.) H. Olivier, Bilimbia
Myxobilimbia microcarpa (Th. Fr.) Hafellner — Lichénisé, sabuletorum f. dolosa (Fr.) Arnold, Lecidea hypnophila Tur-
non lichénicole — Seine s. l., Manche, Finistère, Centre, ner ex Ach., Mycobilimbia sabuletorum (Schreb.) Hafellner,
massif du Jura, Alpes, Massif central méridional, Pyrénées Myxobilimbia sabuletorum (Schreb.) Hafellner ; incl. Bilim-
de l’E. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger bia hypnophila var. septenaria (A. L. Sm.) Szatala, Bilimbia
d’extinction [en] — 01!, 04!, 05r, 11!, 12a, 25!, 28!, 29!, 30a, lubens (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole —
37!, 38!, 50a, 66!, 73!, 75sla, 84! — Muscicole (sur mousses Presque toute la France, y compris en Corse. Assez com-
en mauvais état, terricoles ou saxicoles), détriticole, saxi- mun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 04!, 06!, 07!, 12a, 13!,
terricole (notamment sur sol sur roche calcaire), rarement 14!, 15!, 16r, 17a, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27a, 28!, 29!,
sur mortier, basophile, mésophile ou xérophile, photophile 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35a, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, 44!,
ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage collinéen à 45!, 47!, 49a, 50!, 51r, 53a, 54!, 55!, 56!, 57!, 59!, 60a, 61!,
l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 69a, 71a, 72!, 73!, 74a, 76a, 77!,
Clauzade et Roux 1985 : 194 {e} ; Hafellner 1989 : 78sla, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85a, 86a, 87a, 88a — Muscicole
53-59 {e} ; Hafellner et Coppins 2004 : 195 {f } ; Ozenda (sur mousses terricoles, moins fréquemment corticole à la
et Clauzade 1970 : 407 {f} ; Agnello 2016 : 21 {38} ; Ber- base des troncs), plus rarement détriticole, parfois saxiterri-
trand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bouly de Lesdain 1948 cole (sur terre des fentes de rochers) ou sur mortier, surtout
(Écologie) : 55 {75sl} ; Clauzade et Rondon 1966 : 14 calcicole, neutrophile ou moyennement basophile, méso-
{05} ; Derrien 2018 (non publié, 28, Châteaudun : aéro- phile ou aérohygrophile, euryphotique, nitro- et conio-tolé-
drome, alt. 132 m, parmi les mousses sur pelouse calcaire, rant. De l’étage supraméditerranéen ou collinéen à l’étage
2018/06/20, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien alpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
et al. 2018 : 266 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Gon- et Roux 1985 : 190 (n° 17) {e} ; Clauzade et Roux 1985 :
net et Gonnet 2014 (non publié, 04, Le Lauzet-Ubaye : le 196 {e} ; Hafellner 1989 : 53-59 {e} ; Hafellner et Cop-
long de la route d900, bas du ravin du Combal, alt. 894 m, pins 2004 : 195 {f } ; Ozenda et Clauzade 1970 : 403
sur bryophytes sur un talus, 2014/07/19, leg., det. et herb. (n° 1001), 407 (1024) {f } ; Ozenda et Clauzade 1970 :
D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 413 {f } ; Abbayes 1926 : 46 {49} ; Aptroot et al. 2007 :
73, Val-Cenis : Lanslebourg-Mont-Cenis, au-dessus chemin 55 {29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ;
de la chapelle Saint-Barthélémy, sur sol moussu dans des ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bau-
pelouses au-dessus de cargneules, 2014/09/05, leg., det. et vet 2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 211 {07} ; Bégay
herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non 1997 : 16 {16} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ;
publié, 01, Mijoux : Montrond, sur la crête, alt. 1600 m, Berner 1947 : 121 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 57
sur mousses et débris végétaux sur sol calcaire, 2016/08/23, {04} ; Boissière 1979 : 89 {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ;
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 617 {78sl} ; Bouly de
2016 (non publié, 25, Longevilles-Mont-d’Or : sous la crête Lesdain 1910 : 200-201 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 :
du mont d’Or, alt. 1450 m, sur mousses sur sol calcaire 223 {62} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bri-
dans un creux de rocher, 2016/08/25, leg., herb. et det. caud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2
D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Marc 1908 : 410 {12, {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 72
30} ; Martin et al. 2018 : 21, 34 {01, 25} ; Olivier 1903 : {04, 84} ; Brisson 1875 : 151 {51} ; Brisson 1880 : 204
35 {50} ; Poumarat 2016 (non publié, 11, Le Bousquet : {02} ; Cabanès 1900 : 41 {30} ; Choisy 1949 : 147-148 {01,
sous le sommet du Madres, alt. 2373 m, sur sol ombragé 71, 73} ; Choisy 1950 : 18-19 {69, 71} ; Companyo 1864 :
au pied d’un rocher calcaire, 2016/09/24, leg., herb. et det. 839 {66} ; Coppins 1971 : 156 {29} ; Coste 1994 : 209
S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Ragot 2015 (non publié, {81} ; Cozette 1906 : 249 {60} ; Crozals 1908 : 531 {34} ;
29, Ouessant : Centre d’étude du milieu d’Ouessant, sur Crozals 1909 : 280 {34} ; Crozals 1910 : 261 {34} ; Cro-
mortier à la chaux, 2015/06/06, leg. et herb. R. Ragot, det. zals 1914 : 121 {34} ; Crozals 1923 : 104 {2b} ; Crozals
C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 1931 : 51 {83} ; Derrien et al. 2018 : 266 {37} ; Derrien et
{(30)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66}. al. 2019 : 96 {28} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ;
Bilimbia sabuletorum (Schreb.) Arnold — Syn. Baci- Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi et Ducos 1938 :
dia borborodes (Körb.) Lettau, Bacidia descendens (Stizenb.) 193 {13} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Esnault
Mig., Bacidia hypnophila (Turner ex Ach.) Zahlbr., Bacidia 1987 (non publié, 15, Trémouille : la Crégut, plateau de
metamorphea (Nyl.) Lettau, Bacidia propinqua (Stizenb.) l’Artense, 1987/07/22, sur bryophytes au pied de murets,
Arnold, Bacidia sabuletorum (Schreb.) Lettau, Bilimbia leg., herb. et det. J. Esnault) ; Fagot 1906 : 205 {31} ;
155

Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Gavériaux et Roux Collema cheileum var. graniforme (Hoffm.) Ach., Collema
2015 : 65 {43} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 36 {2b} ; Gueidan cheileum var. hyporrhizum Nyl., Collema « cheilum » (Ach.)
et Roux 2003 : 25 {07} ; Harmand 1898 : 61 {54, 55, 57, Ach., Collema conchilobum (Flot.) Körb., Collema crispum f.
88} ; Hue 1896 : 256 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Les- fuligineum Schaer., Collema crispum f. graniforme (Hoffm.)
dain] 1925 : 246 {47} ; Kieffer 1895 : 84, 85 {57} ; Lamy Harm., Collema crispum (Huds.) Weber ex F. H. Wigg. var.
1880 : 440 {87} ; Lamy 1883 : 402 {65} ; Maheu 1931 : crispum, Collema crispum var. graniforme (Hoffm.) Ozenda
81 {13} ; Maheu et Gillet 1926 : 74 {2b} ; Marc 1908 : et Clauzade, (?) Collema crispum var. pruinosum B. de
410 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11, 16 {01, 39} ; Mon- Lesd., Collema graniforme Hoffm., (?) Collema subcheileum
nat et al. 2017 : 43, 50 {35} ; Monnat et al. 2018 : 178, Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France
188 {50} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1896 : (Corse comprise). Assez commun. Non menacé [lc] — 02!,
81-82 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 34-35, 40 {14, 29} ; 03a, 04!, 06!, 07!, 08!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 17!, 18!, 19!,
Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 86 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, 27a, 28!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34r,
{63} ; Payot 1861 : 442 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40a, 41!, 42a, 43a, 44!, 45a, 46!, 47a,
86 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 20 {66} ; Puget 1866 : 48a, 49a, 50!, 51r, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59a, 60!, 61!, 62!,
lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Richard 1877 : 63!, 64r, 65a, 66a, 67!, 68a, 70!, 71a, 72!, 73a, 74a, 75sla, 76a,
33 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux 77!, 78sl!, 79!, 80!, 83!, 84!, 85a, 86a, 87!, 88!, 89! — Saxi-
1982 : 213 {83} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 cole (surtout sur rochers), saxiterricole (dans des fentes de
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et rochers ou de murs), plus rarement terricole, laticalcicole,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96-97 {(30), 34} ; Roux basophile ou neutrophile, ékréophile ou substratohygro-
et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut- phile, euryphotique, moyennement nitrophile. De l’étage
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 1985 : 342 {e} ; Degelius 1954 : 281-298 {e, 06, 07, 14, 20,
2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 25, 29, 34, 35, 48, 54, 59, 60, 61, 62, 63, 66, 74, 75sl, 79,
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux 83, 85, 87, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 309-310 {f } ;
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {2b} ; Roux et Gueidan Abbayes 1924 : 32 {44} ; Abbayes 1926 : 39 {49} ; Aptroot
2002 : 140 {83} ; Signoret et Diederich 2000 : 6 {57} ; et al. 2007 : 57 {29} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bégay
Vallade et Gardiennet 2016 : 17 {21} ; van den Boom 1997 : 17 {16} ; Berner 1947 : 123 {13} ; Boissière 1979 :
et Brand 1991 : 29 {01} ; Van den Broeck et al. 2009 : 84 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 11
15 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den {63} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 627 {78sl} ;
Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} ; Van Haluwyn 1983 : Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 688 {70} ; Bouly de
113 {72} ; Vivant 1988 : 67 {64} ; Weddell 1873 : 369 Lesdain 1908 (Versailles) : 694 {78sl} ; Bouly de Lesdain
{86} ; Werner 1962 : 62 {68} ; Werner 1973 : 323 {20}. 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 261-
Blastodesmia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non liché- 262 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 150 {59} ;
nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 206 {e} ; Ozenda et Clauzade
1970 : 187 {f }.
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7 {75sl} ; Bouly de
Blastodesmia nitida A. Massal. — Syn. Polyblastia nitida (A. Mas- Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
sal.) Trevis., Pyrenula circumfusa (Nyl.) Trevis, Verrucaria massalongoi 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 :
Garov. — Douteusement lichénisé, non lichénicole — À rechercher en tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Brisson
France — Connu en Italie et en Catalogne espagnole — Corticole, sur
1880 : 190 {02} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ; Carlier 2013
feuillus à rhytidome lisse (Fraxinus ornus et Phyllirea), subneutrophile,
photophile ou héliophile, mésophile, astégophile, peu ou pas nitrophile. (non publié, Nièvre) ; Chipon 1994 : 49 {54, 67} ; Choisy
Étages méso- et supra-méditerranéen — Clauzade et Roux 1985 : 206 1952 : 167, 168 {42, 71, 73} ; Companyo 1864 : 824 {66} ;
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 187 {e}. Coppins 1971 : 158 {29} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ;
Blennothallia Trevis. — Ascomycètes lichénisés, Cozette 1906 : 242 {60} ; Crozals 1908 : 505 {34} ; Cro-
non lichénicoles — Otálora et al. 2014 : 282 {m} — Rem. zals 1909 : 265 {34} ; Crozals 1910 : 241 {34} ; Crozals
Genre correspondant au groupe de Collema crispum de 1912 : 264-265 {34} ; Crozals 1923 : 24 {83} ; Crozals
Degelius (1954). 1923 : 79 {2b} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; Crozals 1931 :
Blennothallia crispa (Huds.) Otálora, P. M. Jørg. et 39 {83} ; Derrien et al. 2018 : 266 {37} ; Derrien et al.
Wedin — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux varié- 2019 : 96 {28} ; Diederich 1987 : 133-134 {57} ; Diede-
tés. rich et al. 2006 : 59 {54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 315
Blennothallia crispa (Huds.) Otálora, P. M. Jørg. et {44} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Farou 2016 : 145
Wedin var. crispa — Syn. Collema cheileum (Ach.) Ach., {46} ; Genty 1934 : 115 {21} ; Graves 1857 : 196 {60} ;
156

Harmand 1894 : 94-95, 96, 98 {54, 55, 57, 88} ; Harmand phile, euryphotique, moyennement nitrophile. De l’étage
1905 : 78, 79, 129 {f, 20, 61} ; Hue 1887 : 376 {15} ; Hue mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
1889 : 213 {15} ; Hue 1896 : 223 {73} ; Hue 1896 : 9, 11 subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 342
{73} ; Hue 1908 : 6 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Les- {e} ; Degelius 1954 : 286-298 {e, 18, 34, 40, 46, 54, 84} ;
dain] 1925 : 264 {47} ; Josien 1965 : 135 {64} ; Kieffer Ozenda et Clauzade 1970 : 310 {f } ; Caugant 2018
1895 : 6 {57} ; Lamy 1880 : 339 {87} ; Lamy 1881 : 337 (non publié, 37, Tours : île Simon, alt. 53 m, sur roche
{63} ; Lamy 1883 : 336 {65} ; Laronde 1901 : 184 {03} ; calcaire friable temporairement inondée par la Loire en
Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu et Gillet hiver, 2018/08/24, leg., herb. et det. C. Caugant, conf.
1914 : 57 {2a} ; Malbranche 1870 : 24 {50, 76} ; Marc M Bertrand) ; Farou 2011 (non publié, 33, Tabanac :
1908 : 369 {12} ; Martin et al. 2018 : 27 {39} ; Monnat et Rouquey, alt. 14 m, sur une face verticale d’un bloc de cal-
al. 2017 : 43, 50 {56} ; Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; caire, 2011/10/14, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Olivier
Müller (Argoviensis) 1862 : 87 {74} ; Nylander 1873 : 1900-1903 : 340-341 {61} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
302 {66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : Roussillon) : 115 {(34)} — Rem. Deux données récentes
3, 14, 25, 73 {66} ; Nylander 1896 : 13, 14 {75sl, 77, seulement.
78sl} ; Olivier 1900-1903 : 340-341, 342-343 {14, 27, 49, Bloxamia Berk. et Broome — Ascomycètes (« hypho-
50, 76, 61, 76, 79} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Parrique mycètes ») non lichénisés, rarement lichénicoles.
(Gasilien) 1894 : 124 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : Bloxamia leucophthalma (Lév.) Höhn. — Syn. Bloxa-
40 {15, 43, 63} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Puget 1866 : mia truncata Berk. et Broome, Hymenella veronensis C.
lxxxvii {74} ; Rastetter 1965 : 623 {68} ; Ravaud 1860 : Massal. — Non lichénisé, rarement lichénicole — Signalé
768 {38} ; Richard 1877 : 2 {79} ; Richard 1882 : 259 comme lichénicole dans le Nord et le Var. Très rare comme
{85} ; Rondon 1977 : 192 {83} ; Roux 1982 : 216 {13, 30, lichénicole. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
83, 84} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux 59c, 83! — Hawksworth 1979 : 277 {m, (59)} ; Bricaud
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 115 {30, 34, (48, 2004 : 54 {83} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 101
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; {83} — Rem. Peut envahir exceptionnellement des lichens,
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et coll. Myriolecis hagenii morpho. umbrina (Keissler 1930 : 641),
2013 (Catal. Corse) : 199 {(20)} ; Sparrius et al. 2002 : 68 Bacidia rubella (Bricaud et Roux, non publié).
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 17 {21} ; Van den Botryolepraria Canals, Hern.-Mar., Gómez-Bolea
Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; van Dobben et al. 1991 : 60 et Llimona — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
{46} ; Vivant 1988 : 40 {64} ; Weddell 1873 : 358 {86} ; Canals et al. 1997 : 339-345 {m}.
Weddell 1875 : 259 {85} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Botryolepraria lesdainii (Hue) Canals, Hern.-Mar.,
Wirth 2019 : 80 {67} ; Zschacke 1927 : 7 {2b} — Rem. Gómez-Bolea et Llimona — Syn. Crocynia grevilleana
Selon Degelius (1954) le thalle peut être I + (brun rouge) B. de Lesd., Crocynia lesdainii Hue, Lepraria aeruginosa
ou parfois I – ; en conséquence, Collema subcheileum, qui sensu Sm. [non (Weiss) Sm.], Lepraria lesdainii (Hue)
d’après sa description (Harmand 1894, 1905) ne diffère de R. C. Harris — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans
Blennothallia crispa que par son thalle I + (rouge clair) seule- une grande partie de la France calcaire, mais non signalé
ment dans la partie externe du thalle, est vraisemblablement en Corse. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 02r,
synonyme de B. crispa. Collema crispum var. graniforme et 04!, 06!, 07!, 08!, 09r, 12r, 14!, 22!, 24!, 26!, 28!, 29!, 30!,
la f. fuligineum, sans valeur taxonomique, correspondent 34!, 36!, 37!, 39!, 41!, 44!, 46!, 48!, 50!, 51r, 54!, 55!, 56!,
aux thalles adultes isidiés tandis que les thalles jeunes non 57!, 60!, 61!, 62!, 64r, 66!, 75sla, 77!, 80!, 81!, 83!, 84!,
isidiés ont été nommés f. nudum par Schaerer. Une forme 89! — Saxicole, sur rochers très ombragés (surtout dans les
pruineuse, vraisemblablement sans valeur, a été décrite par anfractuosités), laticalcicole, de neutrophile à basophile,
Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) sous le nom de Col- aérohygrophile, stégophile, très sciaphile, non nitrophile.
lema cheileum var. pruinosum B. de Lesd. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen et monta-
Blennothallia crispa var. metzleri (Arnold) Cl. Roux gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Canals
comb. provis. — Syn. Collema crispum var. metzleri (Arnold) et al. 1997 : 339-345 {e} ; Laundon 1992 : 337 {e, 62} ;
Degel., Collema monocarpon Dufour — Lichénisé, non Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ;
lichénicole — Çà et là, mais beaucoup moins répandu que Bauvet et coll. 2009 : 196, 198, 211 {07} ; Bekking, van
la variété nominale. Assez rare. Potentiellement menacé Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Boissière 1979 : 116 {77} ;
[nt] — 18a, 33!, 34a, 37!, 40a, 46a, 54a, 61a, 84a — Saxicole Boissière 1990 : 189 {77} ; Boulanger et al. 2010 : 97
(surtout sur rochers), laticalcicole, basophile ou neutro- {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 22, 42, 48, 51
phile, assez aérohygrophile, ékréophile ou substratohygro- {75sl} ; Bricaud 2004 : 103 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
157

33 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : petit bloc de roche non calcaire, 2018/07/18, leg., det. et
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bricaud herb. C. Bauvet) ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) :
2008 : 134 {29} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 103 616 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 687
{04, 07, 26, 30, 34, 46, 81, 83, 84} ; Coste 1991 : 17 {09} ; {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 5 {78sl} ;
Coste 1994 : 208 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 104 {83} ; Bricaud et
Derrien 2016 (non publié, 28, Châteaudun : sous le châ- al. 1993 (CLLFM viii) : 311, 315 {48, 81} ; Coste 1995 :
teau, rue des Fouleries, descente Saint-Pierre et descente du 19, 20 {81} ; Florence 2018 (non publié, 65, Beaucens : en
Mail, sur une paroi calcaire, alt. 118 m, 2016/07/25, leg., amont du lac d’Ourrec, alt. 1703 m, sur une paroi de roche
det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 266- non calcaire riche en oxyde de fer, 2018/06/01, leg. et herb.
267 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Diederich et al. É. Florence, det. C. Roux) ; Lagrandie 2014 : 144 {61} ;
2006 : 58 {55} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Farou Lagrandie 2015 (non publié, 14, Culey-le-Patry : bois de
2016 : 145 {24} ; Martin et al. 2018 : 32, 42 {39} ; Méric Culey, creux d’un talus sur petites pierres, 2015/04/02,
et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Roux leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2015 (non
2011 (non publié, 26, Luc-en-Diois) ; Roux et al. 1999 publié, 50, Beauficel : la Graverie, sur talus, 2010/04 ; 50,
(Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : Saint-Georges-de-Rouelley : la fosse Arthour, 2015/03/14 ;
176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 26 {48} ; Roux leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2015 (non
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97 {30, 34} ; Roux et publié, 61, Lonlay-l’Abbaye : au N de la Guerche-Carrée,
al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- alt. 219 m, sur talus, dans un bosquet, 2015/03/06, leg.,
nées-Orientales) : 19, 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2018 (non publié,
(Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 56, Saint-Aignan : butte de Malvran, sur roche non calcaire
{06} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Signoret et Die- d’un talus de chemin, 2018/02/16, leg., det. et herb. J.
derich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; van Lagrandie) ; Lagrandie 2019 (non publié, 53, Villepail :
den Boom et al. 1995 : 265, 276 {64} ; Van den Broeck et les Égoutelles, sur rocher non calcaire ombragé, 2019/08,
al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lamy 1880 : 436 {87} ;
{51} — Rem. Lepraria aeruginosa (Weiss) Sm. [non auct.] Mies 2015 : 479 (sub « micarea farinosa ») {87} ; Monnat
est une cyanobactérie du genre Scytonema. et al. 2018 : 188 {50} ; Nylander 1896 : 93 {75sl} ; Roux
Brianaria S. Ekman et M. Svensson — Ascomycètes et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 {34, 48} ; Roux
lichénisés, non lichénicoles — Ekman et Svensson 2014 : et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} — Rem. Voir la
285-294 {e} — Rem. Correspond à l’ancien groupe de remarque sous Micarea farinosa.
Micarea sylvicola. Brianaria lutulata (Nyl.) S. Ekman et M. Svensson —
Brianaria bauschiana (Körb.) S. Ekman. et M. Svens- Syn. Biatora anthrophila (Larbal. ex Leight.) Walt. Watson,
son — Syn. Biatora bauschiana Körb., Catillaria microspora Biatora paucula Nyl.) Walt. Watson, Lecidea anthrophila
Maslowa, Lecidea bauschiana (Körb.) Lettau, (?) Lecidea Larbal. ex Leight., Lecidea botryiza Nyl. ex Stirt., Lecidea
callicarpa Larbal. ex Leight., Lecidea dilutiuscula Nyl., Leci- demarginata auct. [non Nyl.], Lecidea granvina Vain. nom.
dea infidula Nyl., Lecidea rusticella Nyl., Lecidea semipallens nud., Lecidea laxula Nyl., Lecidea paucula Nyl., Lecidea
Nyl., Micarea bauschiana (Körb.) V. Wirth. et Vězda — polioides Nyl., Micarea lutulata (Nyl.) Coppins, Mica-
Lichénisé, non lichénicole — Île-de-France, Massif armo- rea polioides (Nyl.) Vězda, Micarea umbrosa Vězda et V.
ricain, Massif central et Midi. Assez rare. Patrimonial Wirth — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes, Massif
d’intérêt national. Potentiellement menacé [nt] — 07!, armoricain, Dordogne et Alpes-Maritimes. Rare. Patrimo-
14!, 19!, 34!, 35!, 48!, 50!, 53!, 56!, 61!, 63!, 65!, 66!, 72!, nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 08!, 24!,
75sla, 78sla, 81!, 83!, 87! — Saxicole ou terricole (sur sol 29!, 50!, 72!, 79! — Saxicole, sur rochers de roches silica-
consolidé ou sur roche), calcifuge, acidophile, subneutro- tées contenant des métaux lourds, de moyennement à très
phile ou neutrophile, aérohygrophile ou mésophile, de fai- acidophile, aérohygrophile, stégophile, calcifuge, acido-
blement à fortement stégophile, sciaphile ou photophile phile, chalcophile, euryphotique (de sciaphile à héliophile),
mais non héliophile, non nitrophile. Étages mésoméditerra- non nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin.
néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide Ombroclimats humide et hyperhumide — Coppins 1983 :
et humide — Coppins 1983 : 117-118 {e} ; Ekman et 148-150 {e} ; Ekman et Svensson 2014 : 292 {e} ; Coppins
Svensson 2014 : 292 {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19} ; 1971 : 161 {e, 29} ; Diederich et al. 1988 : 22 {e, 08} ;
Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 (non publié, 07, La Farou 2018 (non publié, 24, Anlhiac : près du gr646, à
Souche : réserve biologique du Grand Tanargue, vers le col environ 80 m de la rive de l’Auvézère, alt. 161 m, sur roche
des Langoustines, talus en bordure de piste, alt. 1200 m, sur acide, 2018/09/05, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Lagran-
158

die 2013 (non publié, 50, Saint-Jean-du-Corail-des-Bois : merf., Micarea tuberculata (Sommerf.) R. A. Anderson —
N de la Mercerie, sous un surplomb, 2013/02, leg., det. et Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Beuil :
herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2014 (non publié, 72, gorges du Cians, en amont de la grande clue, 50 m de hau-
Saint-Léonard-des-Bois : le haut Fourché, 2014/01/08, leg., teur au-dessus du torrent, sur la rive gauche, alt. 1130 m,
det. et herb. J. Lagrandie) ; Quelen 2016 (non publié, sur une paroi un peu supraverticale de pélite rouge du
29, Quimperlé : forêt de Toulfoën, bord d’un chemin, sur permien, 2012/07/25, leg., det. et herb. C. Roux). Extrê-
affleurement de granite un peu altéré, 2016/06/09, leg. et mement rare : une seule station connue en France. Patrimo-
herb. Y. Quelen, det. C. Roux) ; Roux 1975 (non publié, nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
79, Augé : vallon de Cathelogne, station très humide, alt. [cr] — 06! — Saxicole, sur parois verticales ou supra-
c. 130 m, sur bloc de rhyolithe fossile à la base d’un talus verticales de roches silicatées, calcifuge, subneutrophile
argileux, 1975/08/26, leg. J.-M. Houmeau, det. et herb. C. ou acidophile, aérohygrophile, plus ou moins stégophile,
Roux) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06}. sciaphile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
Brianaria sylvicola (Flot. ex Körb.) S. Ekman et M. Ombroclimats humide et hyperhumide. Brianarietum syl-
Svensson — Syn. Biatora smaragdina Arnold, Lecidea agge- vicolae — Clauzade et Roux 1985 : 513 {e, 06} ; Ekman
rata Mudd, Lecidea hellbomii J. Lahm, Lecidea hypocyanea et Svensson 2014 : 292 {e} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
Vain. [non Stirt.], Lecidea incincta Nyl., (?) Lecidea infidula 41 {06} — Rem. Les mentions de Lamy (1880 : 434, sous
var. fusca B. de Lesd., Lecidea sylvicola Flot. ex Körb., Lecidea L. botryocarpa, et 436, sous Lecidea latens), dans la Haute-
vainioi H. Magn., Micarea sylvicola (Flot. ex Körb.) Vězda Vienne méritent confirmation.
et V. Wirth. — Lichénisé, non lichénicole — Île-de-France, Briancoppinsia Diederich, Ertz, Lawrey et van den
Massif armoricain, Territoire-de-Belfort, Alpes, Massif cen- Boom — Ascomycètes (« coelomycètes ») non lichénisés,
tral, Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — lichénicoles — Diederich et al. 2011 : 1-12 {m}.
03a, 05!, 09r, 11!, 14a, 29r, 30r, 31a, 34r, 61!, 63!, 66!, 74a, Briancoppinsia cytospora (Vouaux) Diederich, Ertz,
78sla, 79!, 81r, 87a, 90! — Saxicole, sur petites pierres sur Lawrey et van den Boom — Syn. Phoma cytospora (Vouaux)
le sol ou bien sur des parois verticales, supraverticales ou D. Hawksw., Phyllosticta cytospora Vouaux — Non liché-
sous surplomb, calcifuge, acidophile, aérohygrophile, plus nisé, lichénicole — Meurthe-et-Moselle, Orne, Loir-et-
ou moins stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages col- Cher, Puy-de-Dôme, Midi et Corse. Peu rare. Données
linéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et insuffisantes sur les menaces [dd] — 06!, 2b!, 34!, 41!, 54c,
hyperhumide. Surtout dans le Brianarietum sylvicolae — 61!, 63!, 64!, 66!, 81!, 83! — Sur thalle de divers lichens
Clauzade et Roux 1985 : 514 {e} ; Ekman et Svensson crustacés (Lecanora conizaeoides, Lepra albescens) et Parme-
2014 : 292 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 374 {f } ; lia s. l., plus rarement Platismatia, Cladonia — Clauzade
Asta et Roux 1977 : tab. xx {05} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; et al. 1989 : 102 {m} ; Diederich et al. 2011 : 1-12 {m} ;
Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly Hawksworth 1981 : 51-53 {m, 54} ; Coste 2002 : 31
de Lesdain 1912 : 13, 14 {78sl} ; Choisy 1949 : 150 {74} ; {81} ; Coste et Pinault 2018 : 7-8 {63, 81} ; Gonnet et
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : al. 2013 : 17 {2b} ; Hafellner 1994 : 227 {2b} ; Roux et al.
161 {29} ; Coste 1993 : 8 {81} ; Coste 2011 : 106 {09, 11} ; 1999 (Grand-Pierre) : 224 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
Coste 2014 : 8 {81} ; Fagot 1906 : 212 {31} ; Houmeau bord) : 179 {41} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
et Roux 1982 : 274 {79} ; Lagrandie 2014 (non publié, 40, 73 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux
61, Merri : camp de Bière, alt. 166 m, sur pierres de roche et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
silicatée acide, 2014/01/20, leg., et herb. J. Lagrandie, det. Corse) : 312 {2b}.
C. Roux) ; Lamy 1881 : 347 {87} ; Laronde 1901 : 217 Brigantiaea Trevis. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles.
{03} ; Olivier 1900-1903 : 124-125 {14, 61} ; Picquenard Brigantiaea fuscolutea (Dicks.) R. Sant. — Syn. Lopadium fuscolu-
1904 : 121 {29} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Roux 2017 teum (Dicks.) Mudd — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
France — Connu en Europe septentrionale, jusqu’au N de l’Écosse —
(T. Belfort) : 75 {90} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- Détriticole ou muscicole (sur sol ou rochers), acidophile. Étages subalpin
sillon) : 141 {(30), 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- et alpin — Clauzade et Roux 1985 : 206 {e} ; Poelt et Vězda 1981 :
tales) : 69 {66} — Rem. D’après sa description (Bouly 116 {e} — Rem. Signalé à tort en Île-de-France par Ozenda et Clau-
de Lesdain 1912 : 13), Lecidea infidula var. fusca est une zade 1970 : 420.
forme à thalle noirâtre (cyanobactéries épilichéniques ?) de Brodoa Goward — Ascomycètes lichénisés, non liché-
M. sylvicola. nicoles — Thell et Westberg in Thell et Moberg
Brianaria tuberculata (Sommerf.) S. Ekman et M. 2011 : 22-23 {e}.
Svensson — Syn. Lecidea botryocarpa Nyl., Lecidea latens Brodoa atrofusca (Schaer.) Goward — Syn. Hypo-
Taylor, Lecidea subinfidula Nyl., Lecidea tuberculata Som- gymnia atrofusca (Schaer.) Räsänen, Hypogymnia intesti-
159

niformis var. atrofusca (Schaer.) Poelt, Parmelia alpicola M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet
sensu Ozenda et Clauzade [non Th. Fr.], Parmelia atro- 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll.
fusca (Schaer.) Cromb., Parmelia ceratophylla var. atrofusca 2009 : 202 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bick
Schaer., Parmelia intestiniformis var. atrofusca (Schaer.) et al. 2017 : 144 {68} ; Boissière 1994 : 8, 9, 10, 13 {63} ;
Hasselrot — Lichénisé, non lichénicole — Alpes (surtout Boissière et al. 1989 : 7, 14 {74} ; Brackel et al. 2018 : 193
méridionales), Massif central (Puy-de-Dôme), Pyrénées et {88} ; Braun-Blanquet 1923 : 188 {(30, 48, Alpes, Massif
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, central, Pyrénées)} ; Chipon 1995 : 69 {68, 88} ; Chipon et
09!, 11!, 2a!, 2b!, 38!, 63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, al. 1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68} ;
calcifuge, sur blocs et rochers exposés de roches non cal- Choisy 1952 : 177, 1953 : 184 {05, 38, 42, 71, 73, 74} ;
caires, acidophile, assez xérophile, astégophile, photophile Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Ron-
ou héliophile, nitrophile. Étages montagnard supérieur, don 1961(iii) : 9 {30} ; Companyo 1864 : 819 {66} ; Cro-
subalpin et alpin. Ombroclimat humide. Umbilicarion zals 1923 : 86 {2b} ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ;
cylindricae — Clauzade et Roux 1985 : 385 {e} ; Krog Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Gonnet et al. 2013 :
1974 : 138 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 609 (sub 29, 32, 47, 50 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy]
« Parmelia alpicola ») {f } ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Ber- 1930 : 51 {31} ; Harmand 1896 : 235-236 {68, 88} ; Har-
trand 2009 (non publié, 05, Ailefroide, sous le refuge mand 1909 : 509-511 {f, 12, 15, 31, 48, 63, 65, 66, 73,
des Écrins, leg., herb. et det. M. Bertrand) ; Bertrand 74, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et
et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lau- Roux 1991 : 547 {65, 66} ; Hue 1889 : 220 {15, 63} ; Hue
vitel) : 122 {38} ; Boissière et al. 1989 : 16 {74} ; Choisy 1896 : 241 {73} ; Lamy 1880 : 373-374 {63} ; Lamy 1883 :
1953 : 184-185 {38} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; 322 {65} ; Lamy 1883 : 354 {65} ; Maheu 1907 : 236, 237
Gonnet et al. 2013 : 32, 47 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 66 {2b} ; Maheu et Gillet
{2a} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Müller (Argo- 1926 : 23 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 73 {68,
viensis) 1862 : 33 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 76 88} ; Marc 1908 : 383 {12, 30} ; Moreau et Moreau
{65, 74} ; Poumarat et coll. 2014 : 10, 12, 17 {66} ; Puget 1932 (monts Dore) : 47, 51 {63} ; Moreau et Moreau
1866 : lxxxviii {74} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux et al. 1934 : 493 {65} ; Nylander 1873 : 269 {66} ; Nylander
2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 1891 : 39-40 {66} ; Ozenda 1950 : 43 {06} ; Ozenda et
Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 414
19, 33, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {15, 63} ; Payot 1861 : 431-432 {74} ; Payot et Harmand
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 1901 : 76 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Ravaud
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 1860 : 765 {38} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2006
39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {2a, 2b}. (AFL Lozère) : 6, 21 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Brodoa intestiniformis (Vill.) Goward — Syn. Hypo- Roussillon) : 97 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007
gymnia encausta (Sm.) Walt. Watson, Hypogymnia intes- (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37
tiniformis (Vill.) Räsänen, Parmelia encausta (Sm.) Ach., {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et
Parmelia encausta var. intestiniformis (Vill.) Bisch., Parmelia al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012
encausta var. multipuncta Ehrh.) Th. Fr., Parmelia intestini- (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36
formis (Vill.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Mon- {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux
tagnes (essentiellement hautes montagnes), y compris en et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199 {2b} ; Séguy 1950 : 46
Corse. Commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; van den Boom et Breuss
09!, 12a, 15!, 2b!, 30!, 31!, 34!, 38!, 42!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65!, 2002 : 13 {15} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 :
66!, 68!, 71a, 73!, 74!, 88! — Saxicole-calcifuge, sur blocs 50 {64} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ; Werner 1973 : 334
et rochers exposés de roches silicatées, exceptionnellement {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 203 {2b}.
muscicole, lignicole ou corticole, acidophile, mésophile, Bryobilimbia Fryday, Printzen et S. Ekman — Asco-
astégophile, anémophile, héliophile, nitrophile. Étages mycètes lichénisés, non lichénicoles — Fryday et al. 2014 :
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et 25-37 {m}.
hyperhumide. Umbilicarion cylindricae — Clauzade et Bryobilimbia hypnorum (Lib.) Fryday, Printzen et S.
Roux 1985 : 385 {e} ; Krog 1974 : 139 {e, 05} ; Ozenda et Ekman — Syn. Biatora atrofusca Flot. ex Hepp, Biatora
Clauzade 1970 : 609 {f } ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, cartilaginea Lönnr., Lecidea atrofusca (Hepp) Mudd, Leci-
47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta dea fusca (Schaer.) Th. Fr., Lecidea hypnorum Lib., Leci-
1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. dea sanguineoatra sensu Nyl. [non (Wulfen) Ach.], Leci-
1983 : 33, 35 {68, 88} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; ATBI + dea sanguineoatra var. templetonii (Taylor) Vain., Lecidea
160

templetonii Taylor, Mycobilimbia hypnorum (Lib.) Kalb et 88r — Muscicole (sur bryophytes à la base du tronc de
Hafellner — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les vieux arbres, plus rarement sur le sol), acidophile ou sub-
régions montagneuses, y compris en Corse. Assez commun. neutrophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas sté-
Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 12a, 15r, 2a!, 2b!, 21!, gophile, non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et
25!, 28a, 29r, 30r, 34!, 38!, 39!, 45a, 46!, 47a, 48!, 60a, 63!, montagnard — Smith et al. 2009 : 517-518 {e} ; Brackel
64!, 65!, 66!, 70a, 71a, 73!, 74!, 77!, 83!, 88r — Muscicole et al. 2018 : 193 {88} ; Choisy 1949 : 148 {04} ; Harmand
(sur mousses mourantes) et détriticole (mousses ou débris 1898 : 54 {68, 88} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ;
à la base de feuillus et d’Abies, sur sols calcaires ou non, sur Magnin 1876 : 124 {04} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 85
rochers), rarement directement saxicole ou corticole, sub- {43} ; Payot et Harmand 1901 : 86 {74} ; Ravaud 1860 :
neutrophile ou acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, 767 {38} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256 {(20)} ;
euryphotique, non ou peu nitrophile. De l’étage mésomé- Sipman 2000 : 48 {2a}.
diterranéen supérieur à l’étage alpin — Clauzade et Roux Bryonora Poelt — Syn. Bryodina Hafellner — Asco-
1985 : 452 {e} ; Hafellner 1989 : 53-59 {e} ; Ozenda et mycètes lichénisés, non lichénicoles — Poelt 1983 :
Clauzade 1970 : 364 (n° 840, 841) {f } ; Aptroot et al. 73-111 {e} — Rem. Bryodina (Hafellner et Türk 2001)
2007 : 59 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; est considéré ici comme un sous-genre.
Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta Bryonora castanea (Hepp) Poelt — Syn. Biatora cas-
et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet tanea Hepp, Lecanora castanea (Hepp) Th. Fr. [non (DC.)
2018 : 97 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Choisy Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Ain, Alpes, Pyrénées
1949 : 149 {01, 25, 39, 38, 70, 71, 73} ; Clauzade et et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 01!,
Rondon 1966 : 14 {05} ; Coppins 1971 : 161 {29} ; Cro- 04!, 05!, 2ar, 2ba, 64!, 65!, 73! — Terricole, détriticole,
zals 1914 : 129, 130 {34} ; Crozals 1924 : 104-105 {83} ; muscicole et lichénicole, d’acidophile à légèrement baso-
Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 6 {01} ; Florence et coll. phile, assez chionophile. Étages subalpin supérieur, alpin et
2019 : 273 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {2a} ; Graves nival. Ombroclimats humide et hyperhumide — Ozenda
1857 : 180 {60} ; Harmand 1898 : 54-55 {88} ; Hue 1896 : et Clauzade 1970 : 566 {f, Alpes} ; Poelt 1983 : 86-92
256 {73} ; Hue 1896 : 96 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de {m, 05, 64} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Clauzade
Lesdain] 1925 : 243 {47} ; Lamy 1883 : 400 {65} ; Lefèvre et Rondon 1959 : 390 {05} ; Derrien 2018 (non publié,
1866 : 260 {28} ; Marc 1908 : 415 {12, 30} ; Martin et 65, Estaing : combe d’Et Malh, au dessus du col d’Ilhéou,
al. 2018 : 11, 16 {01, 39} ; Müller (Argoviensis) 1862 : alt. 2280 m, sur débris végétaux au sol, 2018/07/17, leg.,
50 {74} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander 1896 : 79 det. et herb. M.-C. Derrien, conf. C. Van Haluwyn et
{77} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Rondon 1977 : 195 {83} ; C. Roux) ; Florence 2019 (non publié, 64, Laruns : au
Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1982 : 218 dessus du col du Pourtalet, au NE du col d’Anéou, dans
{83} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux une combe à neige, alt. 1894 m, sur mousses terricoles, cal-
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(30), 34, 48} ; cicole, 2019/09/20, leg., det. et herb. É. Florence, conf. S.
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. Poumarat) ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gonnet
2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- et Gonnet 2014 (non publié, 73, Bonneval-sur-Arc : pont
Orientales) : 21 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 de l’Oulietta, alt. 2495 m, sur sol et mousses, 2014/09/02,
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Kalb 1976 : 58 {2a} ;
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : Roux 2004 : 78 (tab. 1), 83, 88 {04, 05} ; Roux 2004 :
39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 255 {2a, 2b} ; 78-79 {04, 05} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04} ;
Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Vallade et Gardien- Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 199-200 {(20)} — Rem.
net 2016 : 17 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ; Passe facilement inaperçu. La mention de cette espèce dans
van den Boom et Brand 1991 : 29 {01, 39} ; van den l’Aisne et l’Oise (à basse altitude) par Cozette (1906 : 255,
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 59 {64} ; sous Lecanora castanea) est erronée.
Werner 1962 : 68 {88} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Wer- Bryonora curvescens (Mudd) Poelt — Syn. Bryonora
ner et Deschâtres 1974 : 302-303 {2b}. castanea f. curvescens (Mudd) Th. Fr., Bryonora curvescens
Bryobilimbia sanguineoatra (Wulfen) Fryday, Printzen f. grimmiae Poelt, Lecania curvescens (Mudd) A. L. Sm.,
et S. Ekman — Syn. Lecidea sanguineoatra (Wulfen) Ach., Lecanora curvescens (Mudd) Nyl. ex Carroll — Lichénisé,
Mycobilimbia sanguineoatra (Wulfen) Kalb et Hafellner non lichénicole — Corse (Évisa : col de Guagnarola, au
nom. inval. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des N du col de Vergio, alt. 1500 m). Extrêmement rare : une
Vosges, Alpes, Massif central et Corse. Assez rare. Poten- seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
tiellement menacé [nt] — 04a, 15!, 2ar, 38!, 43a, 68a, 74a, national. En danger critique d’extinction [cr] — 2ar —
161

Muscicole, sur mousses des genres Grimmia et (hors de nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats
France) Andreaea, sur des surfaces rocheuses inclinées ou humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 154
verticales soumises à des écoulements, acidophile, aérohy- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 652 {f, (63)} ; Abbayes
grophile, ékréophile, photophile mais non héliophile, non 1934 : 124, 138, 155 {22, 29} ; Bouly de Lesdain 1914
nitrophile. Étages montagnard supérieur et surtout subalpin (Suppl. 1) : 66 {59} ; Choisy 1952 : 171, 1953 : 184 {38,
et alpin. Ombroclimat humide. Caloplacetum nivalis — 42, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ;
Poelt 1983 : 93-97 {m, 2A} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Companyo 1864 : 830 {66} ; Crozals 1913 : 161 {34} ;
Corse) : 200 {(20)} — Rem. L’unique spécimen français Farou 2011 : 144 {09} ; Florence 2017 (non publié, 65,
connu appartient à la f. grimmiae Poelt. Cauterets : plateau de Camou, alt. 1570 m, sur gros bloc
Bryonora pruinosa (Th. Fr.) Holt.-Hartw. — Lichénisé, non lichéni- moussu de roche silicatée acide, 2017/04/07, leg., det. et
cole — À rechercher en France — Connu notamment en Suisse — Mus- herb. É. Florence, conf. S. Poumarat et C. Roux) ; Flo-
cicole et détriticole. Étage subalpin — Holtan-Hartwig 1991 : 300.
rence et coll. 2019 : 237, 240 {65} ; Gonnet et Gonnet
Bryonora rhypariza (Nyl.) Poelt — Syn. Bryodina rhy- 2014 (non publié, 2A, Quenza : plateau du Coscione, ber-
pariza (Nyl.) Hafellner, Lecanora rhypariza Nyl. — Liché- geries de Chiralbella, alt. 1610 m, sur piquets de bois de
nisé, non lichénicole — Hautes-Alpes et Pyrénées. Très rare. Pinus, 2014/10/07, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ;
Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinction Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2B, Corte : gorges
[en] — 05r, 64!, 65! — Muscicole, surtout sur Andreaea et de la Restonica, bergeries de Grottelle, alt. 1440 m, sur
Grimmia, rarement directement sur sol ou rocher, acido- vieux tronc couché de Pinus laricio, 2014/10/09, leg., herb.
phile, substratohygrophile, astégophile, non nitrophile. De et det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1896 : 204-205 {68,
l’étage montagnard à l’étage nival. Ombroclimats humide et 88, 90} ; Harmand 1907 : 435-436 {f, 63} ; Houmeau et
hyperhumide. Caloplacetum nivalis — Clauzade et Roux Roux 1982 : 278 {15} ; Hue 1889 : 219 {15} ; Hue 1896 :
1985 : 407 {e} ; Poelt 1983 : 98-102 {m, 05} ; Clauzade et 227 {73} ; Kieffer 1895 : 42 {57} ; Lamy 1880 : 365 {63,
Rondon 1959 : 390 {05} ; Florence 2014 (non publié, 65, 87} ; Laronde et Garnier 1901 : 40 {63} ; Marc 1908 :
Cauterets : Pinet, alt. 1806 m, sur bryophytes (Grimmia- 380 {30} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Olivier 1897 :
ceae) sur rocher de granite, 2014/10/16, leg., det. et herb. 17-18 {14, 35, 61} ; Olivier 1900 : 8 {29} ; Parrique
É. Florence) ; Florence 2015 (non publié, 65, Estaing : (Gasilien) 1891 : 413 {15, 63} ; Parrique (Gasilien)
lac d’Ilhéou, alt. 2000 m, sur bryophytes (Grimmiaceae) 1898 : 59 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 423 {74} ; Payot
sur rocher de granite, 2015/10/25, leg., et herb. É. Flo- et Harmand 1901 : 74 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
rence, det. C. Roux) ; Florence 2018 (non publié, 65, Roussillon) : 97 {30, 34} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116
Saint-Lary-Soulan : brèche de Chausenque, alt. 2790 m, sur {30} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 72 {66} ;
mousses dans une fissure de paroi granitique, 2018/07/31, Séguy 1950 : 45 {31, 65} ; van den Boom et al. 1995 : 265
leg., det. et herb. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence {64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vivant
et coll. 2019 : 240 {65} — Rem. Seule la var. rhypariza est 1988 : 19 {64} ; Werner 1962 : 63 {68, 88}.
connue en Europe. Bryoria fremontii (Tuck.) Brodo et D. Hawksw. —
Bryoria Brodo et D. Hawksw. — Syn. Alectoria auct. Syn. Alectoria corneliae Gyeln., Alectoria fremontii Tuck.,
p. p., Bryopogon Th. Fr. [non Link] — Ascomycètes liché- Alectoria olivacea Räsänen — Lichénisé, non lichénicole —
nisés, non lichénicoles — Myllys, Velmala et Holien in Cantal (Laveissière : forêt du Lioran, autour de la gare
Thell et Moberg 2011 : 26-37 {e}. sncf du Lioran, sur troncs d’Abies, Parrique (Gasilien)
Bryoria bicolor (Ehrh.) Brodo et D. Hawksw. — Syn. 1898 ; stérile). Extrêmement rare : une seule station connue
Alectoria bicolor (Ehrh.) Nyl. — Lichénisé, non lichéni- en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
cole — Alsace, Lorraine, Nord, Massif armoricain sep- critique d’extinction [cr] — 15a — Corticole (sur tronc et
tentrional, Saône-et-Loire, Alpes septentrionales, Massif branches de feuillus et conifères), dans des forêts humides,
central, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt acidophile, très aérohygrophile, euryphotique, non nitro-
national. Vulnérable [vu] — 05r, 09!, 12!, 14a, 15!, 2a!, phile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats
2b!, 22a, 29!, 30!, 31!, 34r, 35a, 38a, 42a, 43a, 48a, 57a, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 156
59a, 61a, 63a, 64!, 65!, 66a, 68r, 69a, 71a, 73a, 74!, 87a, 88!, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 657 {f, (Massif central)} ;
90a — Saxicole-calcifuge (sur rochers moussus) ou corticole Harmand 1907 : 436 {f, 15} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
(sur la base moussue de troncs de feuillus ou de conifères, 59 {15} — Rem. Non retrouvé depuis 1898.
Bryoria furcellata (Fr.) Brodo et D. Hawksw. — Lichénisé, non
arbres et arbustes, exceptionnellement sur les branches), sur lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment dans les îles
arbres isolés ou dans des forêts assez claires, acidophile, très Britanniques et en Italie — Corticole (sur tronc de conifères, rameaux
aérohygrophile, astégophile, photophile, anémophobe, non de Betula, Calluna, etc.) ou lignicole, de moyennement à très acidophile,
162

aérohygrophile, astégophile, héliophile, non nitrophile. Étage subal- de moyennement à très aérohygrophile, euryphotique, non
pin — Clauzade et Roux 1985 : 154 {e}. ou peu nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen, et
Bryoria fuscescens (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. — surtout montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et
Incl. Bryoria vrangiana (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. — hyperhumide, plus rarement subhumide. Dans l’Usneion
Lichénisé, non lichénicole — Rem. B. chalybeiformis, B. dasopogae et le Pseudevernion furfuraceae — Ozenda et
lanestris et B. subcana, considérés comme des espèces dis- Clauzade 1970 : 656-657 (n° 1815, 1816, 1818, 1819) {f} ;
tinctes de B. fuscescens jusqu’à une date récente, sont regar- Abbassi Maaf et Roux 1985 : 196 {83} ; Abbayes 1934 :
dés comme des synonymes de ce dernier par Velmala et al. 123, 138, 155 {22, 29} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {19} ; AFL
(2014 : 365). Nous considérerons donc quatre morphotypes (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
dans B. fuscescens, distingués selon les critères de Myllys et 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta
al. in Thell et Moberg 2011 (dans Ozenda et Clauzade 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 54 {05, 38, 74} ; Asta et al.
1970 et Clauzade et Roux 1985, chalybeiformis et lanes- 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1983 : 35 {68} ; Asta et al.
tris sont séparés sur la base de caractères en grande partie 1993 : 32 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 :
erronés). Par ailleurs, Velmala et al. 2014 distinguent B. 172-173 {07} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97
vrangiana (présence de pseudocyphelles peu apparentes) de {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Berner
B. fuscescens (pas de pseudocyphelles), séparation toutefois 1947 : 120 {83} ; Bick et al. 2019 : 110, 113 {68} ; Bois-
non supportée par la phylogénie moléculaire. Cette distinc- sière 1979 : 109 {77} ; Boissière 1994 : 6, 7, 10, 12 {63} ;
tion n’ayant pas été admise en Europe auparavant (voir par Boissière et al. 1989 : 5 {74} ; Bouly de Lesdain 1906
exemple Myllys et al. in Thell et Moberg 2011), il n’est (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de Lesdain 1949 : 80 {06} ;
pas possible de rapporter les spécimens signalés dans la lit- Brackel et al. 2018 : 193 {68} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
térature française comme B. fuscescens, soit à B. fuscescens s. 33 {84} ; Brisson 1875 : 108 {51} ; Brisson 1880 : 193
s., soit à B. vrangiana. Par ailleurs, la distinction entre des {02} ; Chipon 1995 : 75 {68, 88} ; Chipon et al. 1988 : 114
jeunes soralies et des pseudocyphelles peu apparentes est {88} ; Choisy 1952 : 171 {01, 25, 38, 39, 70, 71, 73, 84} ;
bien entendu délicate. Enfin, lors de l’examen de matériel Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Ron-
d’herbier de B. fuscescens (incl. B. vrangiana), D. Masson don 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) :
(2016, non publié) a pu observer chez certains spécimens 9 {30} ; Commerçon 2003 : 15 {2b} ; Companyo 1864 :
des soralies se formant en l’absence de pseudocyphelles, chez 829 {66} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Coste 1991 : 50
d’autres spécimens des soralies qui se développent à partir {09} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) :
de ce qui ressemble bien à des pseudocyphelles, et chez 19 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Crozals
d’autres enfin des pseudocyphelles ne donnant pas naissance 1913 : 161 {34} ; Crozals 1923 : 84 {2b} ; Delzenne-
à des soralies. Pour toutes ces raisons nous incluons donc B. Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 {88} ; Delzenne-Van
vrangiana dans B. fuscescens dans l’attente d’une résolution Haluwyn et Géhu 1976 : 2, tab. 1, 3 {39} ; Deschâtres
satisfaisante de cette question. 1972 : 110 {74} ; Dughi et Ducos 1938 : 209, 213 {83,
Bryoria fuscescens (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. mor- 84} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Florence et
pho. fuscescens — Syn. Alectoria crispa Motyka, Alecto- coll. 2019 : 254 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ;
ria fuscescens Gyeln., Alectoria jubata (L.) Ach. nom. rej. Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 50, 179 {31} ;
[nomen confusum], Alectoria jubata var. prolixa Ach. Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1896 : 205 {54,
nom. rej. [nomen confusum], Alectoria positiva (Gyeln.) 67, 68, 88} ; Harmand 1907 : 432-434 {f, 63} ; Houmeau
Motyka, Alectoria prolixa (Ach.) Nyl., nom. rej. [nomen et Roux 1981 : 92 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 547
confusum], Bryopogon jubatus (L.) Link nom. rej. [nomen {66} ; Hue 1889 : 219 {15} ; Hue 1896 : 227 {38, 73} ;
confusum] — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 215 {47} ; Kief-
les régions montagneuses, y compris en Corse. Commun. fer 1895 : 42 {57, 67} ; Lamy 1880 : 364 {63, 87} ; Lamy
Non menacé [lc] — 01r, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 1883 : 349 {65} ; Laronde 1899 : 61 {03} ; Laronde et
09!, 10r, 12!, 13!, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 22a, 23!, 25a, 26!, 29!, Garnier 1901 : 40 {63} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu
30!, 31!, 33a, 34!, 35!, 38!, 39!, 42!, 43a, 47a, 48!, 50!, 51a, et Gillet 1914 : 58 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 18 {2b} ;
53!, 54a, 55!, 57r, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 70!, 71a, 73!, Maheu et Werner 1933-1934 : 77 {68, 88} ; Marc 1908 :
74!, 77!, 79!, 83!, 84!, 85a, 86a, 87a, 88!, 90! — Corticole 380 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 13 {39} ; Moreau et
(sur tronc et principalement branches de feuillus et surtout Moreau 1932 (monts Dore) : 49 {63} ; Nylander 1856 :
de conifères), plus rarement lignicole, dans des forêts assez 550 {63} ; Olivier 1897 : 18-20 {35, 79, 85} ; Ozenda
claires ou sur des arbres isolés, rarement saxicole-calcifuge 1950 : 45 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Par-
(sur rochers siliceux), de très acidophile à subneutrophile, rique (Gasilien) 1898 : 58 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 :
163

423 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 74 {74} ; Pitard (Lauvitel) : 122 {38} ; Bouly de Lesdain 1949 : 80 {06} ;
1902 : cxxiv {33} ; Poumarat et coll. 2014 : 25 {66} ; Prin Brackel et al. 2018 : 193 {68} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
1983 : 26 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rastetter 33 {84} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 143 {04, 06,
1965 : 624 {70} ; Ravaud 1860 : 764 {38} ; Richard 1877 : 84} ; Choisy 1952 : 171-172 {01, 71, 73} ; Commerçon
11 {79} ; Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon 1951 : 72, 73 2003 : 16 {2b} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ;
{84} ; Rondon 1958 : 146 {84} ; Rondon 1970 : 58 {05} ; Crozals 1923 : 84 {2b} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) :
Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 1982 : 213 1 {01} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Houmeau et
{83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2002 (non publié, 26, Roux 1982 : 278 {15} ; Kieffer 1895 : 41 {57, 67} ; Lamy
Saou) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux 1880 : 364-365 {63, 87} ; Lamy 1883 : 349 {65} ; Lutz et
et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 Maire 1901 : clxxvi {2b} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc
(Languedoc-Roussillon) : 97 {30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 1908 : 380 {30, 48} ; Martin et al. 2018 : 13 {39} ; Massé
2007 (Aigoual) : 116 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- 1964 : 134 {35} ; Monnat et al. 2017 : 19, 24 {(35)} ;
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 Müller (Argoviensis) 1862 : 26 {74} ; Olivier 1897 :
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 20 {61} ; Ozenda 1950 : 45 {(06)} ; Parrique (Gasilien)
66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux 1898 : 58 {15, 43, 63} ; Payot 1861 : 423 {74} ; Payot
et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : et Harmand 1901 : 74 {74} ; Poumarat et coll. 2014 :
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux 12 {66} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rondon 1951 : 72
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 200 {2a, 2b} ; Roux et Coste {84} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97 {(30),
2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Séguy 34, (48)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ;
1950 : 45 {31, 65} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Sipman 2000 : Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
47 {20} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; van den 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 134 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36
{50} ; Vivant 1988 : 19 {64} ; Weddell 1873 : 148 {86} ; {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et
Werner 1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1969 : 194 {68,88} ; coll. 2013 (Catal. Corse) : 200 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47
Werner 1973 : 322 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : {2a} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; van den
204 {2a} ; Werner et Deschâtres 1970 : 276 {2b} ; Wirth Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vivant 1988 : 19 {64} ;
1974 : 367 {68, 88} ; Zschacke 1927 : 22 {2b}. Werner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1973 : 322 {20} ;
Bryoria fuscescens (Ach.) Brodo et D. Hawksw. mor- Werner et Deschâtres 1970 : 276 {2b} ; Wirth 1974 :
pho. capillaris — Syn. Alectoria cana (Ach.) Leight., Alec- 368 {68, 88} — Rem. Longtemps nommé à tort Alectoria
toria capillaris (Ach.) Cromb., Alectoria implexa auct. [non implexa, notamment par Harmand (1907), Ozenda et
(Hoffm.) Brodo et D. Hawksw.], Bryoria capillaris (Ach.) Clauzade (1970), Poelt (1969). Les mentions de ce lichen
Brodo et D. Hawksw., Bryoria setacea (Ach.) Brodo et D. par Desportes (1838) dans la Sarthe et la Mayenne sont
Hawksw. — Lichénisé, non lichénicole — Bretagne et douteuses selon Olivier (1897 : 20) et n’ont donc pas été
surtout montagnes, y compris en Corse. Commun. Non acceptées. Boluda et al. 2018 ont montré par la phylogénie
menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 15!, 19r, 2a!, moléculaire que B. capillaris n’est qu’un morphotype de B.
2b!, 25!, 26!, 29!, 30a, 31a, 34!, 35!, 38!, 39!, 42!, 43a, 48!, fuscescens.
57r, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 71a, 73!, 74!, 84!, 87a, Bryoria fuscescens (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. mor-
88!, 90! — Corticole (sur tronc et principalement branches pho. chalybeiformis — Syn. Alectoria chalybeiformis (L.)
de feuillus et surtout de conifères), dans des forêts assez Gray, Alectoria jubata var. chalybeiformis (L.) Ach., Bryoria
claires et sur arbres isolés, acidophile, très aérohygrophile, chalybeiformis (L.) Brodo et D. Hawksw. — Lichénisé,
astégophile, euryphotique, non nitrophile. Étages collinéen, non lichénicole — Montagnes, y compris en Corse, Massif
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- armoricain et Seine-et-Marne (où il n’a jamais été retrouvé
rhumide — Boluda et al. 2018 : 87, 91 {65} ; Clauzade et depuis Nylander 1896). Peu commun. Non menacé
Roux 1985 : 156 {e} ; Holien 1989 : 244-247 {e} ; Ozenda [lc] — 05r, 09!, 12a, 14a, 15!, 2ba, 29a, 30r, 34!, 35a, 42a,
et Clauzade 1970 : 655-656 (n° 1807, 1808, 1812, 1813) 43a, 44a, 48!, 53a, 56!, 57a, 63!, 65!, 66!, 67r, 68!, 71a, 73!,
{f ?} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 74a, 77a, 79a, 88!, 90a — Saxicole (sur rochers non calcaires
15 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta exposés), plus rarement détriticole, terricole ou muscicole
1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. (dans des biotopes exposés), plus rarement corticole (sur
1993 : 32 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bailly et al. 2012 : conifères), calcifuge, acidophile, aérohygrophile (soumis
199 {25} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bekking, van à des brouillards fréquents), photophile ou héliophile,
Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Bertrand et Roux 2018 anémophile, héminitrophile. Étages montagnard, subal-
164

pin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —


Clauzade et Roux 1985 : 155 {e} ; Ozenda et Clauzade Clauzade et Roux 1985 : 155 {e} ; Ozenda et Clauzade
1970 : 653 {f, (74)} ; Wirth et al. 2013 : 239-241 {f, 88} ; 1970 : 653 {f } ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Boissière 1994 : 8
Abbayes 1926 : 40 {44} ; Abbayes 1934 : 123, 138, 149 {63} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 : 16 {31} ; Bossier
{29, 35, 44} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bauvet 2012 : 2015 (non publié, 31, Oô : les granges d’Astau, au-dessus
62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {(63)} ; Boissière 1994 : 8, du lac d’Espingo, alt. 2000 m, sur tronc de Pinus uncinata,
10, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; Bossier in 2015/07/24, leg. R. Humbert, herb. et det. X. Bossier et
Collectif SBCO 2018 : 11 {09} ; Chipon 1995 : 75 {68, J.-M. Sussey, conf. J. Asta) ; Bouly de Lesdain 1949 : 80
88} ; Chipon et al. 1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 2006 {06} ; Choisy 1953 : 184 {38} ; Houmeau et Roux 1982 :
(non publié) {88} ; Choisy 1952 : 171 {42, 71, 73, 74} ; 278 {15} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Ozenda 1950 : 45
Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Ron- {(06)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ;
don 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} — Rem. Mor-
{30} ; Crozals 1913 : 161 {34} ; Crozals 1923 : 84 {2b} ; photype surtout corticole, à thalle pendant, différant du
Gavériaux et Roux 2015 : 65 {(63)} ; Harmand 1896 : morpho. chalybeiformis également par ses rameaux fragiles
205 {57, 67, 68, 88, 90} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 et cassants, les principaux ni hélicoïdaux ni fovéolés. La
{15} ; Hue 1889 : 219 {15} ; Hue 1896 : 227 {73} ; Kieffer mention de ce morphotype au mont Ventoux (Vaucluse)
1895 : 41, 42 {57} ; Lamy 1880 : 364 {63} ; Lamy 1883 : 349 par Rondon (1951 : 72, sub Alectoria jubata f. lanestris),
{65} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 77 {68, 88} ; Marc sur Pinus uncinata, douteuse et non confirmée, n’a pas été
1908 : 380 {12, 30} ; Massé 1964 : 134 {35, 56} ; Monnat prise en considération.
et al. 2017 : 19, 24, 56 {(35)} ; Moreau et Moreau 1932 Bryoria fuscescens (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. mor-
(monts Dore) : 49 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 26 pho. subcana — Syn. Alectoria haynaldii Gyeln., Alec-
{74} ; Nylander 1896 : 34 {77} ; Olivier 1897 : 19-20 {14, toria subcana (Nyl. ex Stizenb.) Gyeln., Bryoria subcana
35, 53, 79} ; Olivier 1900 : 8 {29, 35} ; Parrique (Gasi- (Nyl. ex Stizenb.) Brodo et D. Hawksw. — Lichénisé, non
lien) 1898 : 58 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 423 {74} ; lichénicole — Alpes, Massif central et Pyrénées-Orientales.
Payot et Harmand 1901 : 74 {74} ; Puget 1866 : lxxxvii Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
{74} ; Richard 1877 : 11 {79} ; Roux et al. 2005 (mont [en] — 04!, 06!, 07!, 15!, 38!, 48!, 66!, 73! — Corticole (sur
Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 6 {48} ; feuillus et surtout conifères, principalement sur branches),
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97 {30, (34, plus rarement lignicole, dans des forêts assez claires, aci-
48)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47 {66} ; dophile, très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, eury-
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 200 {(20)} ; Werner photique, non nitrophile. Étages collinéen, montagnard et
1933-1934 : 44 {67} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ; Werner subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Ever-
1973 : 322 {20} — Rem. Morphotype surtout saxicole, à nietum divaricatae — Clauzade et Roux 1985 : 156 {e} ;
thalle couché sur le substrat, à rameaux robustes, les princi- Ozenda et Clauzade 1970 : 655-656 (n° 1807, 1811) {f ?} ;
paux distinctement plus gros que les autres, ordinairement Asta 1973 : 39 {38} ; Bauvet 2005 : 172-173, 192, 197
hélicoïdes et souvent fovéolés. Sa mention en Côte-d’Or, {07} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Houmeau
sur Quercus, par Genty (1934 : 89, sub Alectoria jubata et Roux 1981 : 92 {15} ; Meyer et al. 1982 : 53 {73} ;
var. chalybeiformis) est probablement erronée (confusion Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
avec B. fuscescens morpho. fuscescens vraisemblable). Il est 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
possible que certaines mentions anciennes de B. chalybei- (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36
formis soient en fait des B. fuscescens morpho. fuscescens {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} — Rem.
saxicoles-calcifuges. Morphotype surtout corticole, à thalle pendant, différant
Bryoria fuscescens (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. mor- du morpho. fuscescens par son thalle de blanchâtre à brun
pho. lanestris — Syn. Alectoria jubata var. lanestris Ach., pâle (sauf la base brun moyen).
Alectoria lanestris (Ach.) Gyeln., Bryoria lanestris (Ach.) Bryoria implexa (Hoffm.) Brodo et D. Hawksw. —
Brodo et D. Hawksw. — Lichénisé, non lichénicole — Syn. Alectoria catharinae Räsänen, Alectoria implexa
Alpes (trois stations signalées anciennement), Massif central (Hoffm.) Nyl., Alectoria osteola Gyeln., Alectoria suba-
et Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. chariana Gyeln., Alectoria zopfii Asahina, Bryoria friabilis
En danger critique d’extinction [cr] — 05a, 06a, 15!, 31!, Brodo et D. Hawksw., Bryoria osteola (Gyeln.) Brodo et D.
38a, 63!, 66! — Corticole (sur conifères), lignicole ou saxi- Hawksw., Usnea implexa (Hoffm.) Hoffm. — Lichénisé,
cole-calcifuge, acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas non lichénicole — Alsace, Lorraine, Ille-et-Vilaine, Ain,
stégophile, photophile, non nitrophile. Étages montagnard Alpes et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
165

danger d’extinction [en] — 01!, 04!, 05!, 06!, 2ar, 2bc, 35!, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 652, 653 {f } ; Keissler 1960 : 120
38!, 57a, 68r, 88r — Corticole (sur feuillus et surtout coni- {E, massif des Vosges}.
Bryoria simplicior (Vain.) Brodo et D. Hawksw. — Syn. Alectoria
fères, principalement sur branches), dans des forêts assez simplicior (Vain.) Lynge — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
claires et sur arbres isolés, acidophile, très aérohygrophile, en France — Connu notamment en Suisse et en Italie — Corticole, sur
euryphotique, non nitrophile. Étages montagnard et subal- conifères, exceptionnellement saxicole-calcifuge, acidophile, très aérohy-
pin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade grophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et
subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 660
et Roux 1985 : 156 {e} ; Holien 1989 : 247-255 {e} ;
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 651 {e} — Rem. Montagnes boréales,
Ozenda et Clauzade 1970 : 655, 657 (n° 1810, 1817) très rare dans les Alpes. Non signalé en France quoique figurant, sans
{f ?} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Asta et al. 2012 : 24-25, mention spéciale, dans Ozenda et Clauzade (1970).
29-32 {38} ; Harmand 1896 : 206 {68, 88} ; Kieffer 1895 : Bryoria smithii (Du Rietz) Brodo et D. Hawksw. —
41 {57} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {2b} ; Maheu et Syn. Alectoria smithii Du Rietz — Lichénisé, non lichéni-
Werner 1933-1934 : 77 {68} ; Martin et Martin 2012 cole — Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
(non publié, 01, Châtillon-en-Michaille : col de Cuvery, tional. En danger critique d’extinction [cr] — 64!, 66r —
alt. 1178 m, sur Acer pseudoplatanus, 2012/04/02, leg., herb. Corticole (sur troncs moussus de feuillus et de conifères)
et det. B. et J.-L. Martin) ; Massé 1960 : 263-265 {35} ; ou saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), dans des forêts
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. assez éclairées, acidophile, très aérohygrophile, photophile,
2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- anémophobe, non nitrophile. Étages collinéen supérieur,
Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype-
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 200 {(20)} ; Sipman rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 154 {e} ; Ozenda
2000 : 47 {2a} ; Werner 1962 : 68 {88} ; Werner 1969 : et Clauzade 1970 : 651-652 {f, Pyrénées} ; Roux et al.
192 {68, 88} — Rem. Espèce longtemps confondue avec 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97 {66} ; Roux et al. 2011
B. capillaris, donc de répartition mal connue, mais qui (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; Vivant 1988 : 20 {64}.
semble rare. Voir B. kuemmerleana. Quelques spécimens de Bryostigma Poelt et Döbbeler — Ascomycètes liché-
Haute-Corse (environ du lac de Nino), non déterminés par nisés, non lichénicoles — Ekman et Svensson 2014 : 285-
Maheu et Gillet, se trouvent dans l’herbier de di (Roux 294 {e} ; Frisch et al. 2014 : 736-737 {e}.
2017, non publié). Bryostigma muscigenum (Th. Fr.) Frisch et G. Thor —
Bryoria kuemmerleana (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. — Syn. Arthonia exilis auct. p. p. [non (Flörke) Anzi], Arthonia
Syn. (?) Alectoria fuscidula auct. (i. a. Motyka), Alectoria leucodontis (Poelt et Döbbeler) Coppins, Arthonia mus-
kuemmerleana Gyeln., (?) Bryoria fuscidula auct. — Liché- cigena Th. Fr., Bryostigma leucodontis Poelt et Döbbeler,
nisé, non lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence et Alpes- Catillaria melanobola f. frullaniae B. de Lesd. — Lichénisé,
Maritimes. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. non lichénicole — Hauts-de-France, Seine-et-Marne, Mas-
En danger d’extinction [en] — 04!, 06! — Corticole (sur sif armoricain, Cantal, Midi et Corse. Peu rare, mais passe
feuillus et surtout conifères, principalement sur branches), facilement inaperçu. Potentiellement menacé [nt] — 02!,
dans des forêts assez claires et sur arbres isolés, acidophile, 15r, 2b!, 22!, 29!, 32r, 35!, 50!, 56!, 59!, 61!, 62!, 64r, 77!,
très aérohygrophile, euryphotique, non nitrophile. Étages 84!, 85! — Corticole, sur feuillus (petites branches, surtout
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- de Sambucus, troncs et branches ombragés d’Acer, Fraxinus,
rhumide. Usneetum dasopogae — Kalb 1982 : 74 {e} ; Vel- Quercus, Ulmus, etc.), foliicole (sur feuillus et Abies), musci-
mala et al. 2014 : 366-367 {m} ; Roux et al. 2011 (Haut- cole (sur mousses et hépatiques corticoles) ou saxicole (sur
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 rochers non ou peu calcaires), subneutrophile ou modéré-
{04} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} — Rem. ment acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, photophile
Correspond au Bryoria implexa chémo. 2, acide norstictique mais peu ou pas héliophile, non nitrophile. Étages collinéen
(à thalle P + (jaune), K + (rouge)) mentionné dans Roux et et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
coll. 2014. Clauzade et Roux 1985 : 206 {e} ; Coppins 1989 : 203-
Bryoria nadvornikiana (Gyeln.) Brodo et D. Hawksw. — Syn. Alec-
204 {e, 59, 32} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 119
toria altaica (Gyeln.) Räsänen, Alectoria nadvornikiana Gyeln., Alectoria
spinulosa Ahlner nom. nud. — Lichénisé, non lichénicole — Non connu {59} ; Boumier et al. 2011 : 16 {85} ; Diederich et al.
avec certitude en France — Répartition imparfaitement connue : forêts 1991 : 9 {e, 59} ; Esnault 2017 (non publié, 35, Acigné :
de montagnes (Ozenda et Clauzade 1970), notamment dans les Vosges Vernay, sur branches hautes d’un Populus, 2017/01/17, leg.,
sans précision (selon Keissler 1960). Existe vraisemblablement dans herb. et det. J. Esnault) ; Frisch et al. 2014 : 737 {m} ;
les Vosges près du lac de Lispach (Wirth 2013, in litt.) — Corticole,
sur feuillus et conifères, acidophile, très aérohygrophile, photophile,
Lagrandie 2017 (61, Briouze : marais du Grand Hazé, c.
non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat hyperhu- 205 m, sur branchette d’un Populus sp., 2017/08/05, leg. et
mide — Clauzade et Roux 1985 : 154 {e} ; Holien 1989 : 256-257 herb. J. Lagrandie, det. J.-Y. Monnat et C. Roux ; chémo
166

I –) {61} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat 2016 (non au bord de la route d268, sur rochers granite, 2014/03/28,
publié, 29, Plogoff : Laoual, alt. 18 m, à 400 m du front de leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Lamy 1883 : 423
mer, sur rhytidome de Sambucus nigra, 2016/08/28, leg., {65} ; Monnat 2015 (non publié, 50, Le Rozel : l’Épaule,
herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ; Monnat alt. 60 m, sur rochers sur le plateau, 2015/06/01, leg., det.
2019 (non publié, 2B, Farinole : marine de Farinole, alt. et herb. J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ; Monnat et al.
4 m, étage adlittoral, sur rameaux de Thymelaea hirsuta et 2018 : 188, 202 {50} ; Nylander 1875 : 302 {87} ; Nylan-
de Salvia (Rosmarinus) officinalis, 2019/10/20, leg., det. der 1883 : 102 {65} ; Olivier 1903 : 176 {66} ; Poumarat
et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 188, 202 2019 (non publié, 83, Le Cannet-des-Maures : sur le bord
{50} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; van den Boom et de la d75 vers Saint-Daumas, alt. 126 m, sur caillou de
al. 1995 : 267 {64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 roche siliceuse très cohérente, 2019/01/17, leg., herb. et det.
{15} — Rem. Parfois confondu avec Arthonia apatetica S. Poumarat, conf. C. Roux) — Rem. Voir les remarques
duquel il se distingue notamment par son thalle à cellules sous B. cf. abstracta, B. sequax et B. caloplacivora.
algales (trébouxioïdes) nombreuses, ses apothécies plus Buellia cf. abstracta (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé,
petites (0,05-0,2(0,3) mm), à hypothécium ± brun et par lichénicole facultatif — Jusqu’ici connu seulement dans les
ses paraphyses dont la partie supérieure s’étend périclinale- Pyrénées-Orientales, mais probablement plus répandu —
ment dans l’épithécium et dont l’apex n’est pas capité. Un 66! — Saxicole, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
chémo. à hyménium I – a été observé dans l’Orne et dans xérophile ou mésophile, astégophile, héliophile, peu ou pas
le Finistère (où existe également le chémo. à hyménium nitrophile ; envahit parfois le thalle de lichens crustacés. De
normal, I + rouge). l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombrocli-
Buellia De Not. — Syn. Abacina Norman, Hafellia mats subhumide et humide — Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Kalb, H. Mayrhofer et Scheid., Melanaspicilia Vain. — Orientales) : 33, 66 (sub « Buellia sequax ») {66} — Rem.
Ascomycètes généralement lichénisés, rarement lichéni- Nous désignons sous le nom de B. cf. abstracta un Buellia
coles non lichénisés — Scheidegger 1987 (thèse) : 1-120 (Giralt et van den Boom 2011 : 44-46) qui diffère de B.
{e} ; Scheidegger 1993 : 315-364 {e} — Rem. Voir aussi abstracta s. s. par son thalle bien développé (fendillé-aréolé
Amandinea, Endohyalina, Monerolechia et Tetramelas. ou aréolé) et par ses spores plus grandes, surtout plus larges
Buellia abstracta (Nyl.) H. Olivier — Syn. Buellia – (10)12–15(16) × (5,5)6–7,5(8,5) µm –, à l’exclusion des
heteropsis Müll. Arg., Buellia meiosperma auct. [non (Nyl.) spores surmatures qui peuvent être encore un peu plus
Müll. Arg.], Buellia « monsul » Scheid. nom. prov., Buel- larges ; chez B. abstracta s. s., le thalle est non visible ou
lia sequax auct. [non (Nyl.) Zahlbr.], Lecidea abstracta faiblement épilithique et les spores mesurent 9-13 × (3,5)4-
Nyl., Lecidea meiosperma auct. [non Nyl.] — Lichénisé, 5(6) µm (à l’exclusion des spores surmatures qui peuvent
lichénicole facultatif — Connu avec certitude seulement atteindre 6 µm de largeur).
Buellia aeruginosa Picq. nom. illeg. [non Lecidea aeruginosa Borrer ;
dans le Massif armoricain, la Haute-Vienne, le Var, les non B. a. A. Nordin, Owe-Larss. et Elix] — Lichénisé, non lichéni-
Hautes-Pyrénées et la Corse. Semble assez rare. Patrimonial cole — Finistère (herb. Crouan). Extrêmement rare : une seule station
d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces connue — 29a — Sur un rameau mort de châtaignier (selon Picque-
[dd] — 2a!, 22!, 29!, 49!, 50!, 56!, 65c, 66a, 83!, 87a — nard) ou sur le bois pourri d’une branche de chêne (selon Crouan et
Crouan) — Crouan et Crouan 1867 : 90 {29} ; Picquenard 1904 :
Saxicole, calcifuge, acidophile, xérophile ou mésophile,
123 {29} — Rem. Espèce douteuse et non publiée validement, à ne pas
astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile ; envahit confondre avec Buellia aeruginosa A. Nordin, Owe-Larss. et Elix, un
parfois le thalle d’autres lichens crustacés. De l’étage adlit- lichen australien (Nordin et al. 1999 : 400).
toral à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et Buellia aethalea (Ach.) Th. Fr. — Syn. Buellia
humide — Giralt et al. 2011 : 115-119 {e} ; Giralt et aethaleoides (Nyl.) H. Olivier, Buellia atroalbella auct.
van den Boom 2011 : 44-47 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 56 [non (Nyl.) Mong.], Buellia atropallidula (Nyl.) J. Lahm,
{29} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Buellia baltica Erichsen, Buellia ocellata var. tenella Müll.
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, Arg., Buellia sororia Th. Fr., Buellia sororioides Erichsen,
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon- Buellia sororioides f. dendritica Erichsen, Buellia subatra
nat) ; Esnault 2019 (non publié, 22, Erquy : dunes du Erichsen, Buellia verruculosa (Sm.) Mudd, Gyalecta aetha-
Lourtuais, étage adlittoral, alt. c. 20 m, sur petit affleure- lea Ach., Lecanora immersata Nyl., Lecanora umbrinofusca
ment de grès non calcaire, 2019/06/29, leg., det. et herb. Nyl., Lecidea aethalea (Ach.) Nyl., Lecidea atroalbella auct.
J. Esnault) ; Esnault et al. 2016 (non publié, 49, Beau- [non (Nyl.) Nyl.], Lecidea nigerrima Nyl., Rinodina atro-
lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., pallidula (Nyl.) Arnold, Rinodina immersata (Nyl.) H. Oli-
herb. et det. J. Esnault et al.) ; Gonnet et Gonnet 2014 vier, Rinodina ocellulata Bagl. et Carestia — Lichénisé, non
(non publié, 2A, Quenza : pont de Fiumicelli, alt. 158 m, lichénicole — À peu près partout en France, y compris
167

en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 02r, 04!, Brand 1991 : 26 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 :
05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 11!, 12!, 13r, 14!, 15!, 19!, 2a!, 2ba, 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2009 : 15 {62} ; Van den
22!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39r, Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De
42!, 44!, 45a, 48!, 50!, 51r, 53!, 55!, 56!, 60a, 61!, 62r, 63!, Wit 2016 : 26 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 134
64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70r, 72!, 79!, 80!, 81r, 83!, 85!, {72} ; Vivant 1988 : 20 {64} ; Weddell 1873 : 152 {86} ;
86a, 87!, 88!, 90! — Saxicole, sur pierres, blocs et rochers Weddell 1875 : 290-291 {85} ; Werner 1973 : 324 {20} ;
de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile Wirth 1974 : 369 {68, 88} ; Wirth 2019 : 80 {67} —
ou subneutrophile, xérophile, astégophile, photophile ou Rem. Buellia aethalea est généralement K+ (jaune puis
héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage mésomédi- rouge) par la présence d’acide norstictique parfois associé à
terranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide plus ou moins d’acide stictique. B. aethaleoides est un ché-
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 215, 216 {e} ; motype à thalle K – de B. aethalea, en France connu dans
Ozenda et Clauzade 1970 : 714, 716, 732 {f } ; Schei- les Alpes-Maritimes (Saint-Dalmas-le-Selvage, Roux et al.
degger 1993 : 343-344 {e} ; Abbayes 1924 : 50 {44} ; AFL 2015 (Haute-Vésubie) : 39, et Fontan, Roux et al. 2012
(collectif ) 1984 : 8, 14 {19, 87} ; Agnello 2008 (Pilat) : (Roya-Bévéra) : 53). Il existe également un rare chémo.
36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta et K + (jaune), à acide stictique majeur (Wirth et al. 2013 :
Roux 1977 : tab. xvi {05} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; 248), en France connu dans les Pyrénées-Orientales (réserve
Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bertrand naturelle de Prats-de-Mollo : Roux et al. 2011 (Pyrénées-
et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bick et al. 2019 : 110, Orientales) : 19, station 23) ; B. sororia qui correspond aux
113 {68} ; Boumier et al. 2011 : 23 {85} ; Brackel et al. individus I – (mais la réaction avec I peut varier dans un
2018 : 193 {70} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Bricaud et al. même thalle selon Scheidegger 1993) semble sans valeur
1991 (CLLFM v) : 148 {34} ; Brisson 1880 : 205 {02} ; selon la majorité des auteurs, mais Hafellner in Nimis et
Choisy 1950 : 158 {69} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 al. (2018) le considère comme une espèce indépendante à
{66} ; Coppins 1971 : 156 {29, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; spores un peu plus grandes.
Coste 2011 : 102 {09, 35, 65, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : Buellia arborea Coppins et Tønsberg — Lichénisé,
9 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, 72 {50} ; Cozette non lichénicole — Savoie (haute Maurienne, Villarodin-
1906 : 250 {60} ; Crozals 1908 : 539 {34} ; Crozals 1914 : Bourget : le Fournet, sentier nature, sur bois, Breuss 2013).
139 {34} ; Crozals 1923 : 105 {2b} ; Derrien et al. 2018 : Extrêmement rare : une seule station connue en France —
267 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Diederich et al. 73! — Corticole et lignicole, sur Pinus, de moyennement
2006 : 58 {55} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Florence à très acidophile, mésophile, non ou peu héliophile, non
et coll. 2019 : 246 {65} ; Harmand 1898 : 111 {88} ; Har- nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat
mand 1913 : 914, 917, 920-921 {f, 34, 66, 87} ; Houmeau humide — Tønsberg 1992 : 111-113 {m} ; Breuss 2013 :
1998 : 617 {79} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 418 {73}.
1887 : 473 {15} ; Hue 1894 : 313 {50} ; Lamy 1880 : 403, Buellia asterella Poelt et Sulzer — Syn. Buellia epigaea
469 {87} ; Lamy 1883 : 421-422 {65} ; Lottin et Vaudoré sensu Ozenda et Clauzade p. p. [non (Pers.) Tuck.] —
2014 : 123 {14} ; Maheu et Gillet 1926 : 84-85 {2b} ; Lichénisé, non lichénicole — Oise, Seine s. l. et Alpes-de-
Massé 1964 : 136 {35} ; Ménard 2009 : 93, 161 {83} ; Haute-Provence. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
Monnat et al. 2017 : 19, 24, 38, 50 {35, 56} ; Monnat et tional. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 60c,
al. 2018 : 178, 188 {50} ; Nylander 1873 : 261-262, 312 75slc — Terricole, calcicole (sur sol calcaire, dolomitique
{66} ; Nylander 1891 : 11, 30, 83 {66} ; Olivier 1900- ou gypseux), souvent parmi et sur des mousses, basophile
1903 : 154-155 {14, 27, 44, 50, 56, 61, 72, 79, 85} ; Oli- ou neutrophile, plus ou moins xérophile et thermophile,
vier 1903 : 175-176 {66} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
{31} ; Richard 1877 : 39 {79} ; Rondon 1963 (Crau) : 86 Ombroclimat subhumide. Thalloidimion sedifoliae —
{13} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2018 (coll. Clauzade et Roux 1985 : 209 {e} ; Poelt et Sulzer 1974 :
Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 184-186 {m, 60} ; Trinkaus et Mayrhofer 2000 : 279-
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97 {(30), 284 {m, 60, 75sl} ; Roux 2015 (non publié, 04, Bayons :
34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; clots de la Rouyère, sur sol fortement gypseux, alt. 900 m,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 66 2015/04/22, leg., L. Garraud, det. et herb. C. Roux).
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et Buellia atrocinerella (Nyl.) Scheid. — Syn. Lecanora
al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : atrocinerella Nyl., Rinodina atrocinerella (Nyl.) Boistel,
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux (?) Rinodina ferruginascens Zschacke — Lichénisé, lichéni-
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 200 {(20)} ; van den Boom et cole facultatif — Massif armoricain, Hautes-Alpes, Massif
168

central, Midi méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées nérable [vu] — 2a!, 34!, 85! — Saxicole, sur des surfaces
et Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 05!, 07!, 09!, d’horizontales à fortement inclinées de roches silicatées,
2a!, 29a, 30!, 34!, 43a, 50a, 65!, 66r, 81a, 83! — Saxicole, modérément acidophile, subneutrophile ou neutrophile,
sur rochers, blocs ou pierres de roches silicatées très cohé- astégophile, héliophile, héminitrophile, halophile ; envahit
rentes, tuiles, etc., calcifuge, acidophile ou subneutrophile, souvent le thalle d’autres lichens crustacés (Caloplaca, Leca-
xérophile, photophile et surtout héliophile, thermophile, nora). Étage adlittoral. Ombroclimats sec et subhumide —
non ou peu nitrophile ; assez souvent parasite de lichens Giralt et al. 2011 : 115-119 {e} ; Giralt et van den Boom
crustacés. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta- 2011 : 29-55 {ne} ; Llimona et Egea 1984 : 81 {e} ; Bou-
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade mier et al. 2011 : 4, 7, 12, 14 (sub « Buellia sequax ») {85} ;
et Roux 1985 : 216 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 730 Engler et Lacoux 2012 : 24 (sub « Buellia sequax ») {34} ;
{f } ; Scheidegger 1987 (thèse) : 38 {e} ; Scheidegger Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, Ajaccio : pointe
1993 : 345 {e, 66} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx {05} ; de la Parata, tour génoise, alt. 45 m, sur mortier de chaux
Clauzade et Rondon 1955 : 42 {43} ; Clauzade et Ron- à gros grains de sable de la tour, 2018/10/11, leg., det. et
don 1960 : 461 {66} ; Crozals 1914 : 66 {81} ; Florence herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16
et coll. 2019 : 246 {65} ; Gonnet et Gonnet 2019 (non {2a} — Rem. Voir la remarque sous B. sequax. Les spéci-
publié, 2A, Osani : rochers de la falaise au-dessus de la mens de l’Hérault (cap d’Agde) appartiennent au chémo-
mer, alt. 190 m, sur rocher de tuf andésitique flammé, type I (sans acide lichénique), tandis que les spécimens de
2019/03/12, leg. N. Suberbielle, det. et herb. D. et O. Vendée (île d’Yeu) appartiennent au chémotype II (acide
Gonnet) ; Harmand 1913 : 906 {f, 66} ; Nylander 1873 : norstictique).
261 {66} ; Nylander 1891 : 30 {66} ; Picquenard 1904 : Buellia candidula Arnold — Syn. Buellia microtera
114 {29} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1982 : 214 {30} ; (Nyl.) Zahlbr., Lecidea microtera Nyl. — Lichénisé, non
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97 {30, 34, lichénicole — Pyrénées-Orientales. Assez rare. Potentiel-
(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; lement menacé [nt] — 66! — Saxicole, sur rochers ou
Werner 1956 : 151 {50} — Rem. Rinodina ferruginascens blocs de roches silicatées basiques ou peu acides, calcifuge,
est un Buellia (Mayrhofer et Poelt 1979 : 163) qui, xérophile, astégophile, héliophile, non ou peu nitrophile.
d’après la description de Zschacke (1927 : 26), est proba- Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard
blement B. atrocinerella. (jusqu’à 1250 m d’altitude). Ombroclimat subhumide —
Buellia caldesiana Bagl. — Syn. Buellia caldesiana var. Ozenda et Clauzade 1970 : 721 {f, (66)} ; Nylander
albida Wedd., Buellia myriocarpa var. caldesiana (Bagl.) 1873 : 311 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Boistel — Lichénisé, non lichénicole — Hérault (Agde : 33, 47 {66} — Rem. Distinct de B. stellulata par ses spores
mont Saint-Loup), Var (Hyères, mont Fenouillet) et Pyré- constamment plus petites.
nées-Orientales (Jujols : réserve naturelle). Très rare. Patri- Buellia crepera (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole —
Massif central (Corrèze et Haute-Vienne). Rare — 19a, 87a — Saxi-
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- cole, calcifuge. Étage montagnard — Clauzade et Roux 1985 : 218
tion [cr] — 34a, 66!, 83a — Saxicole, sur des surfaces {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 720 {f, (19, 87)} ; Lamy 1880 : 474
horizontales, inclinées ou verticales de roches silicatées {87} — Rem. Taxon douteux, mal connu, non traité par Scheidegger.
(laves basaltiques, schistes, quartzites), calcifuge, subneu- Buellia crozalsiana B. de Lesd. — Lichénisé, non liché-
trophile ou modérément acidophile, xérophile, peu ou pas nicole — Bouches-du-Rhône et Var, non loin du littoral.
stégophile, héliophile, thermophile, héminitrophile. Étages Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
mésoméditerranéen et supraméditerranéen, collinéen et 13!, 83! — Saxicole, sur rochers de roches silicatées, calci-
montagnard. Ombroclimat subhumide — Scheidegger fuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile, astégophile,
1987 (thèse) : 97 {e, 34} ; Scheidegger 1993 : 347 {f } ; héminitrophile. Étages thermo- et méso-méditerranéen.
Scheidegger et Ruef 1988 : 438-440, 448, 454-455 {e, Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux 1985 :
34} ; Crozals 1908 : 540 {34} ; Crozals 1924 : 109 {83} ; 218 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 719 {f, 13, 83} ;
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97-98 {(34)} ; Crozals 1924 : 109 {83} ; Ménard 2009 : 116, 145 {13,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ; Wed- 83} ; Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13} ; Roux 1982 :
dell 1874 : 345 {34} — Rem. La mention de cette espèce 213 {13}.
en Côte-d’Or par Genty (1934 : 109), douteuse, n’a pas Buellia disciformis (Fr.) Mudd — Lichénisé, non liché-
été retenue. nicole — 86! — Rem. Deux formes bien distinctes par les
Buellia caloplacivora Llimona et Egea — Lichénisé, dimensions de leurs spores.
lichénicole facultatif — Littoral de Vendée, de l’Hérault et Buellia disciformis (Fr.) Mudd f. disciformis — Syn.
de Corse. Assez rare. Patrimonial d’intérêt national. Vul- Buellia disciformis f. leptocliniza Boistel, Buellia disciformis
169

var. major (De Not.) Flagey, Buellia major De Not., Buel- 49, 64 {66} ; Nylander 1896 : 98 {75sl, 77, 78sl} ; Nylan-
lia parasema (Ach.) De Not., Buellia parasema var. tersa der 1897 : 8 {Île-de-France} ; Olivier 1900-1903 : 143-
Körb., Hafellia disciformis (Fr.) Marbach et H. Mayrhofer, 146 {14, 17, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (63), 72,
Lecidea disciformis (Fr.) Nyl., Lecidea parasema var. disci- (75sl), 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 89 {15, 43,
formis Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 89 {74} ; Prin 1983 :
la France (y compris en Corse), sauf dans les hautes mon- 31 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 39 {79} ;
tagnes. Commun, sauf dans la région méditerranéenne. Rondon 1958 : 148 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 :
Non menacé [lc] — 02a, 04!, 05a, 06!, 07r, 09!, 10!, 11!, 106 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose
12a, 13r, 14a, 15!, 17a, 19!, 2aa, 2br, 21!, 22r, 23!, 24!, 25!, et al. 1979 : 95 {61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
28!, 29!, 31a, 34!, 35!, 37!, 38!, 39a, 40a, 41!, 43a, 44a, 46r, 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux
47a, 48!, 49a, 50r, 51a, 53a, 54a, 55r, 56!, 57!, 58!, 60a, et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {48} ; Roux et al. 2006
61!, 63!, 64r, 65a, 66!, 68a, 70a, 72!, 73a, 74!, 75sla, 76a, (Languedoc-Roussillon) : 98 {34, 48, (66)} ; Roux et al.
77!, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 86!, 87!, 88r, 89! — Cor- 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
ticole, surtout sur rhytidome lisse de feuillus, rarement Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
sur sapin, modérément acidophile, plutôt aérohygrophile, 33, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ;
d’assez sciaphile à modérément photophile, non ou peu Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta- (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 200 {(20)} ; Séguy
et Roux 1985 : 214 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 712, 1950 : 46 {31} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 18 {(21)} ;
713 {f } ; Abbayes 1924 : 50 {44} ; Abbayes 1934 : 73, 82, van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et
86 {22, (29), 35, 44} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 23, al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 117, 118,
87} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 132 {74} ; Asta 1973 : 129, 134 {61, 72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
39 {38} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; publié, dépts 21, 37, 72) ; Vivant 1988 : 20 {64} ; Wer-
Boissière 1979 : 114 {77} ; Boissière 1994 : 5, 10 {15} ; ner 1962 : 62 {88} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Werner
Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Bouly de et Deschâtres 1970 : 280 {2b} ; Werner et Deschâtres
Lesdain 1905 (Versailles) : 619 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1974 : 316 {2a, 2b}.
1906 (Luxeuil) : 684-685 {70} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 Buellia disciformis f. microspora (Vain.) Zahlbr. —
{83} ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {83} ; Brisson 1875 : Lichénisé, non lichénicole — Peu mentionné, mais pro-
157 {51} ; Brisson 1880 : 205 {02} ; Choisy 1950 : 157 bablement répandu en dehors des hautes montagnes et de
{04, 25, 39, 70, 73, 74} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clau- la région méditerranéenne ; non signalé en Corse. Assez
zade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 33!, 37!,
1960 : 460 {66} ; Coppins 1971 : 156 {22, 29, 35, 50, 56} ; 41!, 42!, 50!, 64!, 66!, 72!, 84! — Corticole, surtout sur
Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 203 {81} ; Coste rhytidome lisse de feuillus, rarement sur sapin, modérément
1997 : 133 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste acidophile, plutôt aérohygrophile, d’assez sciaphile à modé-
2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; rément photophile, non ou peu nitrophile. De l’étage méso-
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : méditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats sub-
72 {50} ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals 1914 : 138 humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 214 {e} ;
{34} ; Crozals 1923 : 105 {2b} ; Crozals 1924 : 109 {83} ; Schauer 1965 : 618-619 {e} ; Bauvet 2015 (non publié,
Derrien et al. 2018 : 267 {37} ; Derrien et al. 2019 : 96 42, Unieux : rnr des gorges de la Loire, sur un chêne cadu-
{28} ; Diederich 1987 : 133-134 {57} ; Diederich et al. cifolié sur une crête, alt. 533 m, 2015/04/13, leg., det. et
1988 : 21 {e, 55} ; Dominique 1884 : 335 {44} ; Fagot herb. C. Bauvet) ; Derrien et al. 2018 : 267 {37} ; Farou
1906 : 214 {31} ; Galinou 1955 : 28 {53} ; Harmand 2018 (non publié, 33, Pessac : écosite du Bourgailh, alt.
1898 : 107-108 {54, 57, 68, 70, 88} ; Hue 1896 : 150 {73} ; 61 m, sur rhytidome d’une branche de feuillu, 2018/06/20,
Hue 1896 : 257 {73} ; Hue 1908 : 14 {40} ; Jeanjean [coll. leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ;
Bouly de Lesdain] 1925 : 251 {47} ; Khalifé et Roux Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Roux 1984 : 84 {06} ;
1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : 86 {57} ; Lamy 1880 : 472 Roux 2014 (non publié, 84, Mirabeau : 300 m à l’E du
{63, 87} ; Lamy 1883 : 422-423 {65} ; Lefèvre 1866 : 260 mont Saint-Sépulcre, sur branches de Pistacia terebinthus,
{28} ; Magnin 1876 : 125 {04} ; Maheu et Gillet 1914 : alt. 555 m, 2014/12/17, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux
94 {2a, 2b} ; Marc 1908 : 419 {12} ; Méric et al. 2019 : 33 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 1999 (Grand-
{84} ; Nylander 1856 : 552 {63} ; Nylander 1863 : 402 Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174
{05} ; Nylander 1873 : 278, 291 {66} ; Nylander 1891 : {41} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} ;
170

Van Haluwyn 1983 : 113, 134 {72} ; Vivant 1988 : 20 également saxiterricole (dans la terre des fentes de rochers),
{64}. rarement muscicole ou détriticole ou sur roche altérée ou
Buellia dispersa A. Massal. — Syn. Buellia duartei fissurée, basophile, xérophile, héliophile. Étages subalpin et
Samp., Buellia italica var. tumida A. Massal., Buellia squa- alpin. Ombroclimat subhumide — Poelt et Sulzer 1974 :
mulata (Nyl.) Zahlbr., Buellia tergestina J. Steiner et Zah- 184-186 {e} ; Trinkaus et Mayrhofer 2000 : 284-294
lbr., Buellia tumida (A. Massal.) Bagl., Lecidea dispersa var. {m} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1896 : 257
subeffigurans Nyl., Lecidea squamulata Nyl. — Lichénisé, {73} ; Meyer et al. 1982 : 53, 58 {73} — Rem. Répartition
non lichénicole — Massif central oriental, Midi médi- mal connue par suite de confusions avec B. epigaea.
terranéen et subméditerranéen, Pyrénées et Corse. Assez Buellia epigaea (Pers.) Tuck. — Syn. Buellia nivea
commun. Non menacé [lc] — 06!, 13!, 20a, 30!, 31!, (Anzi) Zahlbr., Catolechia epigaea (Pers.) Anzi, Lecidea epi-
34!, 42!, 43!, 63a, 64!, 65c, 66!, 83!, 84! — Saxicole, sur gaea (Pers.) Schaer., Rinodina nivea Anzi — Lichénisé, non
rochers ensoleillés non ou à peine calcaires, calcifuge ou lichénicole — Oise, Seine s. l., Vosges, Deux-Sèvres, Alpes,
minimécalcicole, subneutrophile ou neutrophile, xérophile, Midi méditerranéen et subméditerranéen. Rare. Patrimo-
de moyennement à très héliophile, thermophile, hémini- nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!,
trophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. 12c, 30!, 34c, 60a, 66!, 73!, 74!, 75slc, 79a, 84!, 88a — Ter-
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et ricole, sur sols calcaires (argileux, dolomitique ou gypseux)
Roux 1985 : 217, 218 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : parfois décalcifiés, le plus souvent de tonsures dans des
719, 719-720 {f, 84} ; Scheidegger 1987 (thèse) : 39, 113 pelouses, plus rarement muscicole et détriticole (sur sols
{e} ; Scheidegger 1993 : 347-348 {e, 65, 66} ; Agnello calcaires), calcicole, neutrophile ou basophile, de moyen-
2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; nement à très xérophile, de moyennement à très héliophile
Bricaud et Roux 1990 : 118 {84} ; Clauzade 1965 : 44 et thermophile, non ou peu nitrophile. De l’étage mésomé-
{84} ; Crozals 1908 : 540 {34} ; Crozals 1923 : 35 {83} ; diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec et subhu-
Crozals 1924 : 108, 110 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : mide — Clauzade et Roux 1985 : 213 {e} ; Ozenda et
15 {34} ; Lamy 1883 : 421 {65} ; Ménard 2009 : 109, Clauzade 1970 : 714 {f, (Alpes, Ouest)} ; Poelt et Sulzer
139, 245 {83} ; Moreau et Moreau 1934 : 341 {63} ; 1974 : 186-188 {e, 30} ; Trinkaus et Mayrhofer 2000 :
Nylander 1873 : 279, 311 {66} ; Nylander 1891 : 11, 294-302 {m, 12, 30, 34, 75sl} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ;
19, 50, 82 {66} ; Olivier 1903 : 176 {66} ; Roux 1967 : Bertrand 2012 (non publié, 66, Llo : près de la tour rui-
146bis {30} ; Roux 1982 : 214 {30} ; Roux et al. 2006 née, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Bertrand et Roux
(Languedoc-Roussillon) : 98 {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2016 : 57 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Choisy
2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 47, 66 {66} ; Roux et al. 1950 : 158 {73} ; Clauzade et Roux 1972 : 37 {30} ; Clau-
2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. zade et Roux 1973 : 53 {30} ; Companyo 1864 : 843
Corse) : 200-201 {(20)} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. {66} ; Graves 1857 : 178 {60} ; Harmand 1898 : 106 {88} ;
n° 346 {84} ; Werner 1973 : 324 {20} — Rem. Ne pas Nylander 1873 : 310 {66} ; Nylander 1891 : 81-82 {66} ;
confondre avec Diplotomma dispersum (syn. Buellia subdis- Nylander 1896 : 96-97 {60} ; Olivier 1900-1903 : 155-
persa). La mention de Buellia dispersa A. Massal. dans les 156 {79} ; Poumarat et coll. 2014 : 20 {66} ; Richard
Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1931 : 1877 : 40 {79} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
82), sur calcaire tendre, est vraisemblablement erronée. 98 {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39
Buellia dolichotheca P. Crouan et H. Crouan — Lichénisé, non {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ;
lichénicole — Finistère — 29a — Terricole (sur terre de talus) — Bois-
tel 1903 : 230 {29} — Rem. Espèce douteuse, non traitée dans les Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 875 {30} — Rem. Répar-
flores modernes. tition mal connue par suite de confusions avec B. elegans et
Buellia ectolechioides (Vain.) Erichsen — Syn. (?) Buellia leptolepis B. asterella. Nommé « B. subnivea Nyl. » par Olivier alors
Bagl. et Carestia — Lichénisé, lichénicole facultatif — À rechercher en que ce taxon est synonyme de B. insignis.
France — Connu dans les Alpes, notamment en Italie et en Suisse —
Saxicole, calcifuge, acidophile, mésophile ou xérophile, héliophile, peu
Buellia erubescens Arnold — Lichénisé, non lichéni-
ou pas nitrophile ; étages subalpin et alpin ; parfois parasite de Lecanora- cole — Rem. Deux chémotypes.
ceae à thalle crustacé — Scheidegger 1993 : 348 {e}. Buellia erubescens Arnold chémo. erubescens — Syn.
Buellia elegans Poelt — Syn. Buellia epigaea sensu Buellia disciformis var. saprophila (Ach.) Mudd, Buellia jor-
Ozenda et Clauzade p. p. [non (Pers.) Tuck.] — Lichénisé, gei Samp., Buellia subdisciformis f. corticola (Nyl.) Sandst.,
non lichénicole — Stations xérothermiques des Alpes et Buellia zahlbruckneri J. Steiner, Lecidea parasema var.
Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger saprophila Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Franche-
d’extinction [en] — 65!, 73! — Terricole, calcicole, plus Comté, Ain, Bretagne, Vienne, Massif central, Midi (parties
particulièrement sur sol de tonsures dans des pelouses, mais suffisamment humides), Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
171

national. En danger d’extinction [en] — 01r, 06!, 09!, 15r, (jaune), faiblement P+ (jaunâtre), contenant de l’atranorine
19!, 2br, 22a, 25!, 29r, 31!, 33!, 35!, 39!, 40r, 44a, 64r, 66!, mais pas d’acide norstictique.
70!, 83!, 86! — Corticole, lignicole, sur feuillus (ordinai- Buellia flavescens (J. Steiner) Şenkardeşler — Lichénisé,
rement sur rhytidome lisse), plus rarement sur conifères, non lichénicole — Calvados (Falaise : sur des grès non
rarement muscicole (sur bryophytes corticoles), de moyen- calcaires). Extrêmement rare : une seule station connue en
nement à très acidophile, mésophile ou aérohygrophile, France. Patrimonial d’intérêt international. Données insuf-
photophile mais non ou peu héliophile, non nitrophile. fisantes sur les menaces [dd] — 14c — Saxicole, sur rochers
De l’étage mésoméditerranéen au montagnard, rarement au non calcaires. Étage collinéen. Ombroclimat humide —
subalpin. Ombroclimats subhumide et surtout humide — Şenkardeşler 2010 : 440-441 {m, 14}.
Clauzade et Roux 1985 : 214 {e} ; Giralt et al. 2000 : Buellia fusca (Anzi) Kernst. — Syn. Buellia spuria
114-118 {e} ; Abbayes 1934 : 82, 86 {22, 44} ; Bricaud var. fusca Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-
et al. 1992 (CLLFM vi) : 84 {09} ; Coppins 1971 : 156 Maritimes et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial
{29} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Ferrez 2017 (non publié, d’intérêt international. En danger critique d’extinction
39, Septmoncel : les Grés, alt. 1090 m, sur rhytidome de [cr] — 06!, 66! — Saxicole, sur des surfaces horizontales,
Rhamnus alpina, 2017/07/26, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; inclinées, verticales ou supraverticales de rochers et blocs
Ferrez 2018 (non publié, 25, Saône : marais de Saône, alt. de roches silicatées, non loin du sol, calcifuge, acidophile
380 m, sur rhytidome de feuillu, 2018/08/11, leg., det. et ou subneutrophile, xérophile, photophile ou héliophile,
herb. Y. Ferrez) ; Ferrez 2018 (non publié, 70, Roche- non nitrophile ou héminitrophile. Étages méso-, supra-
et-Raucourt : Sacre-Fontaine, alt. 220 m, sur rhytidome de méditerranéen et collinéen de type xérothermique. Ombro-
feuillu, 2018/08/20, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Pou- climat subhumide — Scheidegger 1987 (thèse) : 40 {e,
marat 2018 (non publié, 66, Font-Romeu : la Calme, en 66} ; Scheidegger 1993 : 349-350 {e, 66} ; Roux et al.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 98 {(66)} ; Roux et al. 2011
direction du pic dels Moros, alt. 2132 m, sur branchettes
(Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
de Juniperus communis vivants, 2018/07/12, leg., herb. et
Bévéra) : 53 {06} — Rem. La mention de cette espèce dans
det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Ramond 2018 (non
l’Aube par Prin (1983 : 31) est peu vraisemblable.
publié, 31, Cardeilhac : forêt domaniale (placette 18-4), alt.
Buellia griseovirens (Turner et Borrer ex Sm.) Almb. —
470 m, sur rhytidome de Quercus rubra, 2018/05/16, leg.,
Syn. Buellia betulina (Hepp) Th. Fr., Buellia griseovirens
et herb. L. Ramond, det. C. Frachon et C. Roux) ; Roux
var. superreagens (Servít) Poelt, Buellia turgida (A. Massal.)
1993 (non publié, 83, Barjols, sur branchettes d’olivier,
Lettau, Diplotomma turgidum A. Massal., Rhizocarpon efflo-
1993/08/22, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (non
rescens Th. Fr., Sporodochium betulinum (Hepp) Vain. —
publié, 06, Cannes : île Sainte-Marguerite, un peu à l’O de
Lichénisé, non lichénicole — Régions montagneuses ou
l’embarcadère, alt. 5 m, sur tronc et branches d’un grand basses (le plus souvent froides), y compris dans le Midi et
Pistacia lentiscus et de Quercus ilex, 2017/10/04, leg., det. en Corse. Assez commun dans les montagnes. Non menacé
et herb. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 201 [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15r, 18!,
{(20)} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {01} ; van den 19!, 2a!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!,
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vězda 1970 : Lich. sel. 36!, 37!, 38!, 39!, 42!, 45!, 46r, 48!, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!,
exsicc. n° 897 {2b} ; Vivant 1988 : 20-21 {40, 64} ; Werner 56!, 57!, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68!, 70!,
1973 : 324 {20} — Rem. Chémotype le plus répandu, à 71!, 72!, 74!, 77!, 78sl!, 80!, 82!, 83!, 84!, 87!, 88!, 89!, 90! —
thalle K+ (jaune puis rouge orange ou plus souvent rouge Corticole (sur feuillus et conifères), plus rarement lignicole,
sang), à atranorine et acide norstictique. Nommé « Buellia acidophile, aérohygrophile, euryphotique (de moyenne-
disciformis Nyl. sous-espèce chimique subdisciformis Nyl. » ment photophile à assez sciaphile), non nitrophile. Étages
par Abbayes (1934 : 82). mésoméditerranéen (assez rare), supraméditerranéen, colli-
Buellia erubescens Arnold chémo. K + (jaune) — néen, montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide
Lichénisé, non lichénicole — Jura (Septmoncel, les Grés, et humide — Clauzade et Roux 1985 : 219 {e} ; Ozenda
alt. 1090 m, 26/7/2017, sur rhytidome de Rhamnus alpina, et Clauzade 1970 : 722 {rf } ; Aptroot et al. 2007 : 56
leg. et herb. Y. Ferrez, det. C. Roux). une seule station {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 132 {74} ; Asta 1973 :
connue en France, mais peut-être plus répandu (confu- 39 {38} ; Bauvet 2012 : 62 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ;
sion avec d’autres Buellia s. l. corticoles possible). Patri- Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
monial d’intérêt international. Données insuffisantes sur 34 {57} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Boissière
les menaces [dd] — 39! — Écologie semblable à celle du 1994 : 10 {63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168,
chémo. erubescens — Rem. Chémotype rare, à thalle K+ 180 {62} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68, 70, 88} ; Bricaud
172

2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri- Buellia hypoleucella (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Buellia myriocarpa var.
caud 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Carlier hypoleucella (Nyl.) Boistel — Lichénisé, non lichénicole — Seine-et-
Marne et Bouches-du-Rhône — 13a, 77a — Saxicole, calcicole (avec
2016 (non publié, Nièvre) ; Coppins 1971 : 156 {22, 29, Rinodina bischoffii) — Maheu 1931 : 82-83 {13} ; Nylander 1896 : 100
56} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et {77} — Rem. Espèce douteuse, non signalée dans les ouvrages modernes,
Mantet) : 16 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71, 72, 77 qui, d’après sa description, est peut-être un Rinodinella dubyanoides
{50} ; Crozals 1914 : 138 {34} ; Derrien et al. 2018 : 267 envahi par des cyanobactéries épilichéniques.
{37} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ; Engler Buellia indissimilis (Nyl.) B. de Lesd. — Syn. Lecidea
et Lacoux 2012 : 7 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 indissimilis Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Hérault
{63} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 126, 132 {61} ; Martin et Var. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En dan-
et al. 2018 : 11, 27, 39, 46 {39} ; Méric et al. 2019 : 33 ger critique d’extinction [cr] — 34a, 83a — Saxicole, sur
{84} ; Monnat et al. 2017 : 43, 50 {35} ; Poumarat et coll. rochers de basalte, calcifuge, subneutrophile, xérophile,
2014 : 12 {66} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; héliophile, thermophile, non ou peu nitrophile. Étages
Rose et al. 1979 : 95 {61} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux thermo- et méso-méditerranéen. Ombroclimat subhu-
2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 mide — Scheidegger 1987 (thèse) : 438-439, 442, 448,
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2005 457-458 {e} ; Scheidegger 1993 : 351 {e} ; Crozals 1908 :
(mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 539 {34} ; Crozals 1924 : 109 {83} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Roussillon) : 98 {34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : guedoc-Roussillon) : 98 {(34)} — Rem. Même si Schei-
116 {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, degger (1987, 1993) indique que cette espèce n’est connue
complément) : 128 {30, (34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- que dans la localité type (Portugal : Porto), les mentions de
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 Crozals semblent devoir être prises en considération, car la
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 66 description (Crozals 1908 : 539) correspond en majeure
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et partie aux caractères de B. indissimilis, en particulier thalle
al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- K + (jaune, puis rouge), épithécium brun, hypothécium
Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 201 rougeâtre clair, conidies de 4-6 × 1 µm ; par contre les spores
{(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan sont plus allongées (10-14 × 5-6 µm) et la médulle I –.
2002 : 137 {83} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Buellia jugorum (Arnold) Arnold — Syn. Buellia verru-
Sipman 2000 : 47 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; culosa var. jugorum Arnold — Lichénisé, non lichénicole —
van den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; van den Boom Alpes et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : Vulnérable [vu] — 04!, 05r, 64r, 65r — Saxicole, sur pierres
67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; ou rochers peu élevés au-dessus du sol, sur des crêtes ven-
van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : tées, de calcifuge à parvocalcicole, d’acidophile à légèrement
134 {53, 61} ; Van Haluwyn 1990 : 6, 8, 10 {62} ; Van basophile, xérophile, astégophile, anémophile, héliophile,
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 51, 54, peu ou pas nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombrocli-
57, 72, 80) ; Wirth 1974 : 369 {68, 88, 90} ; Wirth 2019 : mats subhumide et humide — Scheidegger 1987 (thèse) :
83, 84 {67}. 90, 93-94 {e} ; Scheidegger 1993 : 351-352 {e} ; Schei-
Buellia halonia (Ach.) Tuck. — Lichénisé, non lichénicole —
Signalé à tort en France — Scheidegger et Ruef 1988 : 456 {m} — degger et Ruef 1988 : 438-440, 448, 450-452, 462-463
Rem. Le « B. halonia » mentionné par Weddell (1873 : 152) à Ligugé, {e, 05, 65} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04}.
près de Poitiers, et celui signalé par Ozenda et Clauzade (1970 : 718) Buellia leptocline (Flot.) A. Massal. — Syn. Buellia
dans l’Ouest – mention reprise par Clauzade et Roux (1985 : 216) – disciformis var. leptocline (Flot.) Räsänen, Buellia gevrensis
appartient vraisemblablement à Tetramelas concinnus (Scheidegger
1988). Le véritable B. halonia est une espèce des USA (Californie) et
Th. Fr., Buellia hypopodioides (Nyl.) Arnold, Buellia lep-
d’Afrique du Sud. tocline f. mougeotii (Hepp ex Arnold) Th. Fr., (?) Buellia
Buellia hyperbolica Bagl. — Lichénisé, non lichéni- leptocline var. inarimensis Jatta, Lecidea hypopodioides Nyl.,
cole — Pyrénées-Atlantiques (Banca : vallée des Aldudes, Lecidea leptocline Flot. — Lichénisé, non lichénicole —
forêt de Hayra, Vivant 1988). Extrêmement rare : une Surtout dans les régions montagneuses ou froides, y com-
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- pris en Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 02a, 03a,
national. En danger critique d’extinction [cr] — 64r — 05!, 07!, 09r, 12a, 13!, 15!, 2a!, 2br, 22!, 34!, 48!, 51a, 54a,
Corticole, sur tronc de vieux feuillus (Quercus, Castanea), 60a, 63!, 64r, 66!, 68!, 74a, 83!, 86a, 88! — Saxicole, sur
ou lignicole, acidophile, mésophile, photophile ou même parois de roches silicatées très cohérentes, plus ou moins
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et mon- verticales ou sous surplomb, calcifuge, acidophile, non ou
tagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- modérément stégophile, mésophile, photophile mais non
zade et Roux 1985 : 213 {e} ; Vivant 1988 : 21 {64}. héliophile, non nitrophile. Étages montagnard, subalpin et
173

alpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade 1982 : 213 {13} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
et Roux 1985 : 215-216 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : lon) : 98 {34, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
715 {f } ; Scheidegger 1987 (thèse) : 42 {e} ; Scheidegger 103 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 201 {2b} ;
1993 : 352 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx {05} ; Bauvet Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 446 {84} ; Vivant 1988 :
2012 : 62 {63} ; Brisson 1875 : 157 {51} ; Brisson 1880 : 21 {64} ; Weddell 1875 : 289 {85} ; Werner 1973 : 324
205 {02} ; Chipon 1995 : 81 {88} ; Chipon et al. 1993 : {20} ; Zschacke 1927 : 25 {2b} — Rem. Espèce des régions
122 {88} ; Choisy 1950 : 158 {74} ; Coste 1990 : 48 {34} ; côtières (Scheidegger 1993 : 361-362), signalée à tort
Coste 1991 : 16 {09} ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals dans les Alpes françaises (Asta 1973 : 39, Isère ; Asta et
1914 : 140 {34} ; Harmand 1898 : 108, 111, 112 {54, 68, Roux 1977 : tab. xvi, Hautes-Alpes) : confusion probable
88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Laronde 1901 : avec B. leptocline.
218 {03} ; Maheu et Gillet 1914 : 95 {2a, 2b} ; Maheu et Buellia longispora Scheid. — Lichénisé, non lichéni-
Gillet 1926 : 83 {2b} ; Marc 1908 : 420 {12} ; Ménard cole — Alpes-de-Haute-Provence (Méolans-Revel : rocher
2009 : 91, 124, 145, 153, 230 {13,83} ; Nylander 1873 : de Méolans, 1050 m, Scheidegger 2003) et Var (Hyères :
311 {66} ; Roux 1982 : 213 {13} ; Roux et al. 2005 (mont île de Port-Cros, fort de la Vigie, 190 m, Ménard 2009).
Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 6 {48} ; Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 98 {34, 48} ; monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 201 {(20)} ; Stizen- tion [cr] — 04!, 83! — Saxicole, sur parois de roches sili-
berger 1882-1883 : 206 {74} ; Vivant 1988 : 21 {64} ; catées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile
Weddell 1873 : 152 {86} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ; ou xérophile, photophile ou même héliophile, peu ou pas
Werner 1973 : 324 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen inférieur à l’étage
280 {2b} ; Wirth 1974 : 369 {68} — Rem. Les mentions de montagnard. Ombroclimat subhumide — Scheidegger
cette espèce sur le littoral sont vraisemblablement erronées 1993 : 352-353 {e, 04} ; Ménard 2009 : 161 {83} — Rem.
(confusion probable avec Buellia leptoclinoides) : Weddell Les deux spécimens français ont été déterminés par Schei-
(1874 : 345) à Agde, sur le littoral ; Dominique (1884 : degger.
336), littoral de Loire-Atlantique ; Coste (2016 (« 2015 ») : Buellia miriquidica Scheid. — Non lichénisé, lichéni-
8) sur le littoral de l’île Lavezzu (Corse-du-Sud). cole facultatif — Pyrénées-Orientales (vallée d’Eyne, Roux,
Buellia leptoclinoides (Nyl.) J. Steiner — Syn. Buellia Coste, Bricaud et Masson 2006, leg., det. et herb. C.
disciformis var. saxicola H. Olivier, Hafellia leptoclinoides Coste). Extrêmement rare : une seule station connue en
(Nyl.) Scheid. et H. Mayrhofer. — Lichénisé, non liché- France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
nicole — Massif armoricain, Midi et Corse. Peu commun. critique d’extinction [cr] — 66r — Saxicole, sur rochers
Non menacé [lc] — 13!, 2a!, 2b!, 29!, 34r, 44a, 50!, 56!, 64!, de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile
66!, 79a, 83!, 84!, 85a — Saxicole, sur des surfaces inclinées ou subneutrophile, mésophile ou modérément xérophile,
et surtout verticales ou supraverticales de roches silicatées, héliophile, non nitrophile ; souvent parasite de Schaereria
plus particulièrement de schistes, calcifuge, acidophile ou fuscocinerea. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombro-
subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, non ou climat humide — Scheidegger 1987 (B. uberior…) : 112-
modérément stégophile, euryphotique (surtout photophile 114 {e} ; Scheidegger 1993 : 353 {e} ; Roux et al. 2006
mais non héliophile), thermophile, non ou peu nitrophile. (Languedoc-Roussillon) : 98 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
Étages thermo-, méso- et supra-méditerranéen. Ombrocli- nées-Orientales) : 103 {66}.
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : Buellia myriocarpella (Nyl.) H. Olivier — Syn. Leci-
217 {e} ; Kalb 1986 : 9 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : dea myriocarpella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
718 {f, (Ouest), Midi} ; Scheidegger 1993 : 361-362 {e} ; Basses Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’inté-
Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Bricaud 2006 : tab. ht rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; Clauzade et Rondon 66a — Saxicole, calcifuge, plus ou moins nitrophile. Étage
1960 : 460 {66} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : mésoméditerranéen — Clauzade et Roux 1985 : 219 {e} ;
8 {2a} ; Dominique 1884 : 336 (sub « B. leptocline ») {44} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 723 {f, (66)} ; Nylander
Gonnet et al. 2013 : 62 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 1873 : 312 {66} ; Nylander 1891 : 11, 35, 83 {66} ; Roux
{2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Ménard 2009 : et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} — Rem.
146 {13} ; Ménard 2009 : 161 {83} ; Ménard et Roux Traité sous B. vernicoma (Tuck.) Tuck. par Zahlbruc-
1991 : 98 (tab. 1) {13} ; Monnat et al. 2018 : 178, 202 kner 1931, Ozenda et Clauzade 1970 et Clauzade et
{50} ; Nylander 1873 : 311 {66} ; Nylander 1891 : 10, 82 Roux 1985, mais ce taxon n’est pas européen (Nordin A.
{66} ; Olivier 1900-1903 : 145 {29, 44, 50, 79, 85} ; Roux 2001 : 14).
174

Buellia ocellata (Flot.) Körb. — Syn. Buellia arcularum danger critique d’extinction [cr] — 06!, 65!, 66! — Saxi-
(Harm.) Lettau, Buellia frisiaca Erichsen, Buellia ocellata cole, sur rochers, laticalcicole (parvo- ou médio-calcicole),
subsp. praeponens Nyl., Buellia verruculosa auct. [non (Sm.) basophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro-
Mudd], Buellia verruculosa var. praeponens (Nyl.) A. L. Sm., phile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat humide —
Lecanora victoris Harm., Lecidea arcularum Harm., Lecidea Mayrhofer et Poelt 1979 : 138-140 {e} ; Scheidegger
kaleida Taylor, Lecidea ocellata (Flot.) Flörke, Rinodina vic- 1987 (thèse) : 48 {e} ; Scheidegger 1993 : 354 {e} ; Ber-
toris (Harm.) H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — trand 2018 (non publié, 65, Gavarnie-Gèdre : cirque
Çà et là dans une grande partie de la France, mais non de Troumouse, au dessus du lac des Aires, alt. 2100 m,
signalé en Corse. Assez commun, sauf dans la région médi- sur un bloc rocheux de calcaire très cohérent et compact,
terranéenne et les Alpes. Non menacé [lc] — 06!, 08!, 09!, 2018/07/18, leg., det. et herb. M. Bertrand.) ; Florence
14!, 19!, 22!, 26r, 29!, 35!, 37!, 44!, 45a, 49!, 50!, 51a, 53!, et coll. 2019 : 263 {65} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
56!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66r, 68!, 70!, 72a, 74a, 75sla, tales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} —
76a, 77a, 79!, 80!, 85!, 86r, 87!, 88r — Saxicole, sur roches Rem. Voisin de Buellia aethalea.
silicatées (pierres et blocs sur le sol ou parois verticales peu Buellia patouillardii (Hue) Zahlbr. — Syn. Buellia
élevées), calcifuge, acidophile, mésophile ou xérophile, asté- zoharyi Galun, Lecidea patouillardii Hue — Lichénisé,
gophile, photophile ou héliophile, thermophile, non ou peu non lichénicole — Bouches-du-Rhône (Lamanon, alt. c.
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta- 200 m, sur une surface inclinée de molasse helvétienne
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade sablo-calcaire, 2014/11/16, leg., det. et herb. C. Roux ;
et Roux 1985 : 215 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 716 idem, 2014/11/21, leg., det. et herb. C. Roux et S. Pou-
{f } ; Scheidegger 1993 : 353-354 {e} ; Scheidegger et marat). Extrêmement rare : une seule station connue en
Ruef 1988 : 438-440, 446-450, 459-462 {e, 26, 29, 87, France. Patrimonial d’intérêt national. En danger critique
86, 61, 63, 88, 66} ; Sérusiaux et al. 1999 : 18 {e, 08} ; d’extinction [cr] — 13! — Saxicole, sur roches tendres
AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 87} ; Aptroot et al. 2007 : (molasse, gypse, conglomérat), ou terricole, calcicole, baso-
56 {29} ; Bouly de Lesdain 1914 : 58 {59} ; Bouly de phile, xérophile, astégophile, héliophile, thermophile, peu
Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 132 {59} ; Boumier et al. 2011 : ou modérément nitrophile. Étages thermo- et méso-médi-
17 {85} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 84 {09} ; Bris- terranéen. Ombroclimats sec et semi-aride — Clauzade
son 1876 : 244 {51} ; Choisy 1950 : 157 {74} ; Coppins et Roux 1985 : 209 {e} ; Roux et Poumarat 2015 : 11-17
1971 : 156 {29, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Derrien et {m, 13} ; Trinkaus et Mayrhofer 2000 : 302-309 {m}.
al. 2018 : 267 {37} ; Diederich 2001 (non publié, 80, Buellia pseudopetraea (Nyl.) Boistel — Syn. Lecanora
Cayeux-sur-Mer : pointe du Hourdel, 2001/07/15, leg., pseudopetraea Nyl., Rinodina pseudopetraea (Nyl.) H. Oli-
det. et herb. P. Diederich) ; Du Colombier 1901 : 93 vier — Lichénisé, non lichénicole — Côte-d’Or (Mâlain),
{45} ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Harmand 1897 : Deux-Sèvres (La Mothe-Saint-Héray : Chambrille) et Pyré-
198 {88} ; Harmand 1898 : 110-111 {88} ; Houmeau et nées-Atlantiques (mont Baïgura). Très rare. Patrimonial
Roux 1984 : 143 {79} ; Lamy 1880 : 471 {63, 87} ; Lottin d’intérêt international. En danger critique d’extinction
et Vaudoré 2014 : 115, 121 {14, 61} ; Maheu et Werner [cr] — 21a, 64r, 79a — Saxicole, sur rochers non cal-
1933-1934 : 79 {68} ; Monnat et al. 2017 : 19, 24, 50 {35} ; caires (schistes et quartzites), calcifuge. Étages collinéen et
Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Nylander 1873 : montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
312 {66} ; Nylander 1891 : 83 {66} ; Nylander 1896 : Clauzade et Roux 1985 : 218 {e} ; Ozenda et Clauzade
99 {75sl, 77} ; Olivier 1900-1903 : 151-152 {14, 35, 50, 1970 : 732 {f, (79)} ; Genty 1934 : 107 {21} ; Olivier
61, (63, 66), (72, 75sl), 76, 79} ; Richard 1877 : 39 {79} ; 1897 : 245-255 {79} ; Richard 1877 : 30 {79} ; Vallade et
Richard 1882 : 275 {85} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Gardiennet 2016 : 18 {(21)} ; Vivant 1988 : 21 {64} —
Roussillon) : 98-99 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Rem. Espèce très mal connue, n’ayant pas fait l’objet d’une
Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : révision moderne, appartenant aux Buellia selon Mayrho-
53 {06} ; Séguy 1950 : 46 {65} ; Sérusiaux et al. 2003 : 8 fer et Poelt (1979 : 160).
{59, 80} ; Stizenberger 1882-1883 : 203 {74} ; Van den Buellia pulverea Coppins et P. James — Lichénisé, non lichéni-
Broeck et al. 2009 : 15 {62} ; Vivant 1988 : 22 {64} ; cole — À rechercher en France — Existe dans les îles Britanniques, les
Pyrénées espagnoles et le Bénélux — Corticole (surtout sur rameaux de
Wirth 1974 : 370 {68}. Calluna) ou lignicole, acidophile, euryhygrique, euryphotique, nitro-,
Buellia parvula (H. Mayrhofer et Poelt) H. Mayrho- conio- et toxi-tolérant. Étages collinéen et montagnard — Coppins et
fer et Scheid. — Syn. Rinodina parvula H. Mayrhofer. et James 1978 : 195-198 {e}.
Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes et Buellia sardiniensis J. Steiner — Syn. Buellia leptocline
Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En var. minor Bagl., Buellia lusitanica J. Steiner — Lichénisé,
175

non lichénicole — Midi méditerranéen et Corse. Assez 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ;
rare. Potentiellement menacé [nt] — 2b!, 30!, 77!, 83!, Bricaud 2008 : 134 {29} ; Brisson 1876 : 245 {51} ; Car-
84! — Saxicole, sur parois rocheuses non ensoleillées de lier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beau-
roches silicatées généralement très cohérentes, calcifuge, lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg.,
de moyennement à très acidophile, mésophile, photophile det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ;
mais non héliophile, thermophile, non ou peu nitrophile. Chaperot 1998 : 28 {84} ; Clauzade et Rondon 1960 :
Étages thermo- et méso-méditerranéen. Buellietum subdisci- 460 {66} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ;
formis-sardiniensis. Ombroclimat subhumide — Clauzade Coste 1990 : 48 {34} ; Coste 1995 : 18 {81} ; Coste 2012
et Roux 1985 : 215 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : (Eyne) : 9 {66} ; Crozals 1908 : 540 {34} ; Crozals 1914 :
715 {f, 30 ?} ; Scheidegger 1987 (thèse) : 115 {e} ; Schei- 139-140 {34} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Derrien et al.
degger 1993 : 354 {m} ; Boissière 1986 : 208, 214 {77} ; 2018 : 267 {37} ; Duvivier et al. 2011 : 27-28 {80} ; Fla-
Ménard 2009 : 109, 138, 144, 160, 174 {83} ; Roux 1967 : hault et Hue 1899 : lxxxii {83} ; Genty 1934 : 109 {21} ;
146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan- Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux et al. 2000 :
guedoc-Roussillon) : 99 {30} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 36 {2a} ; Hue 1894 : 313 {50} ; Jeanjean [coll. Bouly de
Corse) : 201 {2b} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Zschacke Lesdain] 1925 : 251 {47} ; Maheu et Gillet 1914 : 95
1927 : 25 {2b} — Rem. Peut-être simple var. chimique {2b} ; Ménard 2009 : 109, 116, 138, 144, 160 {06, 13,
de Buellia saxorum : B. sardiniensis a un thalle K + (rouge 83} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {13} ; Monnat
sang) contenant notamment de l’acide norstictique, tandis et al. 2017 : 19, 24, 38, 51, 56 {35, 56} ; Nylander 1873 :
que B. saxorum a un thalle K + (jaune) contenant de l’atra- 291-292 {66} ; Nylander 1891 : 10, 64 {66} ; Nylander
norine ; les deux taxons ont un thalle C + et KC + (rose ou 1896 : 98, 99 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 146-147
rouge) avec de l’acide gyrophorique. Le B. sardiniensis de {14, 17, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (66), 72, (75sl),
Seine-et-Marne (forêt de Fontainebleau) mentionné par 76, 79, 85} ; Olivier 1903 : 175 {66} ; Richard 1877 : 39
Boissière (1990 : 183, sub B. lusitanica), mention reprise {79} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {30} ;
par Roux et coll. 2014 : 176), vient d’être revu par Bois- Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al.
sière (non publié, 2017/02/09) : tous les spécimens sont 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {30, 34, (66)} ; Roux et
immédiatement K + (jaune) et seul celui de la platière de al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et coll.
Franchard vire très lentement à l’orange, réactions qui ne 2013 (Catal. Corse) : 201 {2a, (2b)} ; Vallade et Gardien-
sont pas compatibles avec B. sardiniensis s. s. qui est en outre net 2016 : 18 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 117, 122, 135
une espèce méditerranéenne. Dans l’attente d’une étude {50, 61, 72} ; Vivant 1988 : 22 {64} ; Weddell 1875 : 289
chimique par ccm de ces spécimens, nous supprimons donc {85} ; Werner 1973 : 324 {20}.
B. sardiniensis de la liste des lichens de Seine-et-Marne. Buellia schaereri De Not. — Syn. Buellia destructans
Buellia saxorum A. Massal. — Syn. Buellia superans (Tobler) R. Sant., Buellia nigritula (Nyl.) Mudd, Karschia
(Nyl.) Mong., Lecidea saxorum (A. Massal.) Hepp., Lecidea destructans Tobler, Lecidea nigritula Nyl. — Lichénisé,
superans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la
une grande partie de la France (y compris en Corse), mais France, y compris en Corse. Non rare, sauf dans la région
manque dans les hautes montagnes. Assez commun. Non méditerranéenne. Non menacé [lc] — 06!, 10r, 12a, 14!,
menacé [lc] — 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 14!, 17a, 2a!, 2ba, 21a, 15a, 18!, 2a!, 23r, 25a, 30!, 34!, 35a, 39a, 40r, 41!, 44!, 47a,
22!, 29!, 30!, 34!, 35!, 36!, 37!, 44!, 47a, 49!, 50!, 51a, 53a, 50!, 51a, 56!, 60a, 61!, 63a, 64r, 66a, 68a, 70a, 72a, 74a,
56!, 61!, 63!, 64!, 66!, 72!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80r, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 87a — Corticole ou lignicole, sur-
81r, 83!, 84!, 85!, 86!, 89c — Saxicole, sur parois rocheuses tout sur conifères, rarement foliicole (sur aiguilles d’Abies),
non ensoleillées de roches silicatées généralement très de moyennement à très acidophile, parfois un peu stégo-
cohérentes, calcifuge, de moyennement à très acidophile, phile, héliophile, peu ou moyennement nitrophile. Étages
mésophile, non ou modérément stégophile, photophile méso- (rare), supra-méditerranéen, collinéen, montagnard
mais non héliophile, plutôt thermophile, non ou peu nitro- et subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. zade et Roux 1985 : 210 {e} ; Giralt et Gómez-Bolea
Ombroclimat subhumide. Notamment dans le Buellietum 1990 : 49-50 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 713 {f } ;
subdisciformis-sardiniensis — Clauzade et Roux 1985 : 215 Boissière 1979 : 114 {77} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 715 {f } ; Scheidegger sailles) : 691 {78sl} ; Brisson 1875 : 157-158 {51} ; Choisy
1993 : 355 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Bauvet 1950 : 157 {25, 39, 70, 74} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73
2009 : 117 {07} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Boissière 1979 : {50} ; Cozette 1906 : 251 {60} ; Crozals 1914 : 140 {34} ;
114 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Bouly de Lesdain Hue 1887 : 473 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
176

1925 : 251 {47} ; Lamy 1880 : 476 {87} ; Marc 1908 : 420 06!, 07!, 09r, 12a, 13!, 2a!, 30!, 33!, 34!, 42!, 43a, 44a, 47a,
{12} ; Mies 2015 : 476-477 {23} ; Nylander 1873 : 312 48!, 50a, 63!, 64r, 65a, 66!, 69a, 77!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!,
{66} ; Nylander 1896 : 100-101 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 86!, 87a — Saxicole, sur rochers, blocs rocheux ou pierres
1900-1903 : 150-151 {14, 35, 61, (63, 66), 72, 76} ; Prin de murs, calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile
1983 : 31 {10} ; Ripart 1876 : 261 {18} ; Rose [coll. Bois- ou neutrophile, xérophile, astégophile, surtout héliophile,
sière] 1990 : 204 {77} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
{41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {30, montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
(34, 66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et Clauzade et Roux 1985 : 215, 217 {e} ; Ozenda et Clau-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Vivant 1988 : zade 1970 : 714, 716, 719 {f, (87)} ; Scheidegger 1987
22 {64} ; Werner 1933-1934 : 45 {68} — Rem. Autrefois (sub B. uberior, B. miriquidica) : 112-115 {e} ; Scheideg-
considéré à tort comme lichénicole. ger 1987 (thèse) : 43-44 {e} ; Scheidegger 1993 : 356-357
Buellia secedens (Nyl.) Arnold — Syn. Lecidea secedens Nyl. — {e} ; Bauvet 2009 : 117 {07} ; Boissière 1990 : 183 {77} ;
Lichénisé, non lichénicole — Finistère (près de Brest) — 29a — Sur
Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM
bois nu de Salix sur le littoral — Nylander 1865 : 6 {29} ; Ozenda et
Clauzade 1970 : 713 {f, (Bretagne)} ; Olivier 1900-1903 : 151 {29} — v) : 143 {34} ; Choisy 1950 : 157 {42, 69} ; Clauzade et
Rem. Espèce douteuse, non mentionnée dans les publications modernes. Rondon 1955 : 42 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 394
Buellia sequax (Nyl.) Zahlbr. [non auct.] — Syn. Buel- {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Clauzade et
lia excelsa (Leight.) A. L. Sm., Buellia punctata var. excelsa Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ;
(Leight.) Sheard, Lecidea excelsa Leight., Lecidea sequax Coste 2014 : 8 {81} ; Crozals 1908 : 539 {34} ; Cro-
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Vienne (Isle : zals 1914 : 139 {34} ; Crozals 1923 : 35 {83} ; Crozals
le Pont-de-l’Aiguille, coteau dominant la Vienne, alt. c. 1924 : 108 {83} ; Farou 2018 (non publié, 33, Barsac :
250 m, sur rocher de grès quartzeux, 1872/01/11, Lamy vigne, sommet d’un muret de roches calcaires, alt. 33 m, sur
1880). Extrêmement rare : une seule station connue en bloc de silex, 2018/06/20, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ;
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger Gavériaux et Roux 2015 : 65 {42, 63} ; Guilloux et al.
critique d’extinction [cr] — 87c — Saxicole, calcifuge. 2000 : 36 {2a} ; Houmeau 1998 : 617 {79} ; Jeanjean [coll.
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat humide — Bouly de Lesdain] 1925 : 251 {47} ; Lamy 1880 : 469, 470
Lamy 1880 : 475-476 {87} — Rem. Giralt et al. (2011 : {87} ; Lamy 1881 : 351 {87} ; Lamy 1883 : 421 {65} ; Marc
115-119) ont montré que la compréhension de B. sequax 1908 : 420 {12} ; Ménard 2009 : 109, 132, 153 {06,83} ;
par Scheidegger (1987 (thèse) et 1993) était erronée et Nylander 1873 : 311 {66} ; Nylander 1891 : 10, 82 {66} ;
s’appliquait en fait à B. abstracta (s. l.) et B. caloplacivora. Olivier 1900-1903 : 154 {44, 50, 79} ; Olivier 1903 : 175
Par conséquent les spécimens de B. sequax mentionnés {66} ; Richard 1877 : 39 {79} ; Ripart 1876 : 262 {87} ;
entre 1987 et 2012 doivent être révisés. Le type de B. sequax Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 {13, 30} ; Roux
(Lecidea sequax) provient de la Haute-Vienne et non pas et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {30, 34, 48, (66)} ;
des Hautes-Alpes comme l’indiquent à tort Giralt et al. Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 66
(2011). Selon Roux (2014, non publié), les spécimens {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al.
signalés sous le nom de B. sequax dans les Pyrénées-Orien- 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
tales par Roux et al. (2011) appartiennent à B. cf. abstracta ; Corse) : 201 {2a} ; Vivant 1988 : 21 {64} ; Weddell 1873 :
le spécimen mentionné dans les Alpes-Maritimes (Roux et 152 {86} ; Weddell 1874 : 344 {34}.
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53) est une forme très pauvre en Buellia stellulata (Taylor) Mudd — Syn. Buellia mari-
atranorine de B. stellulata ; celui mentionné par Engler et tima (A. Massal.) Bagl., Buellia subalbula var. adriatica
Lacoux (2012 : 24) au cap d’Agde (Hérault) est en réalité Zahlbr., Catolechia maritima A. Massal., Lecidea minutula
B. caloplacivora ; il en est de même de ceux signalés sur le (Hepp) Nyl. ex Lamy, Lecidea stellulata Taylor ; incl. Buellia
littoral de l’île d’Yeu par Boumier et al. 2011 : 4, 7, 12, minutula (Hepp) Arnold — Lichénisé, non lichénicole —
14 ; enfin les spécimens signalés dans le Var par Ménard Çà et là dans une grande partie de la France (y compris en
(2009 : 92, 116, 124, 139) devront être révisés. Corse), sauf dans les régions froides. Assez commun. Non
Buellia spuria (Schaer.) Anzi — Syn. Buellia italica A. menacé [lc] — 06!, 07!, 09r, 14!, 2a!, 2ba, 21a, 22!, 27a,
Massal., Buellia lactea (A. Massal.) Körb., Buellia lactea var. 29!, 30r, 33!, 34r, 35!, 37!, 44!, 47!, 49!, 50!, 54a, 56!, 61a,
olivaceofusca Anzi, Buellia liguriensis B. de Lesd., Buellia oli- 63a, 64r, 65r, 66!, 73!, 77a, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!,
vaceofusca (Anzi) Zahlbr., Catolechia lactea A. Massal., Leci- 87a, 88r — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de murs
dea spuria Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là de roches non calcaires silicatées basiques, plus rarement
en France, y compris en Corse, surtout dans les montagnes calcaires, de médiocalcicole à calcifuge, de modérément
et le Midi. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05r, basophile à subneutrophile, xérophile, héliophile, non ou
177

peu nitrophile. De l’étage adlittoral à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Notamment dans le
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et Buellietum subdisciformis-sardiniensis — Clauzade et Roux
Roux 1985 : 216, 217 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 1985 : 215 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 716, 717 {f } ;
718, 719 {f } ; Scheidegger 1987 (thèse) : 39, 44 {e} ; Scheidegger 1987 (thèse) : 116 {e} ; Scheidegger 1993 :
Scheidegger 1993 : 357 {e, 65, 66} ; Abbayes 1924 : 50 357-358 {e} ; Abbayes 1934 : 170 {Massif armoricain} ;
{44} ; Abbayes 1934 : 130, 170 {29} ; Aptroot et al. 2007 : Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7,
56 {29} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Boumier et al. 2011 : 9, 11, 12, 14 {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
17, 19 {85} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Carlier, Esnault 2007 : 59 {84} ; Bricaud 2008 : 134 {29} ; Caillet et al.
et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : 2011 : 96, 112, 113 {68} ; Carlier, Esnault et Monnat
coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1950 : 157 Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J.
{73} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Coppins Esnault et J.-Y. Monnat) ; Clauzade et Rondon 1960 :
1971 : 156 {29, 56} ; Coste (2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; 460 {66} ; Coppins 1971 : 156 {22, 29, 56} ; Coste 1990 :
Coste 2011 : 102 {09, 81, 84, 88} ; Crozals 1908 : 539, 48 {34} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Crozals 1914 : 138 {34} ;
540 {34} ; Crozals 1924 : 109 {83} ; Derrien et al. 2018 : Crozals 1924 : 109 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 4
267 {37} ; Dominique 1884 : 336 {44} ; Genty 1934 : 109 {34} ; Fagot 1906 : 215 {31} ; Gonnet et al. 2013 : 12
{21} ; Gonnet et Gonnet 2019 (non publié, 2A, Limonest, {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet
pentes sous le mont Narcel, alt. 520 m, sur escarpement de 2019 : 16 {2a} ; Houmeau 2001 : 526 {85} ; Laronde
grès calcaire ombragé en sous-bois, 2019/04/09, leg., det. 1901 : 218 {03} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 121
et herb. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1898 : 110 {54} ; {14, 61} ; Maheu et Gillet 1914 : 98 {20} ; Massé 1964 :
Lamy 1880 : 469-470 {87} ; Lamy 1883 : 422 {65} ; Lutz 136 {35, 56} ; Massé 1966 : 884 {29} ; Ménard 2009 :
et Maire 1901 : clxxviii {2b} ; Massé 1964 : 136 {35, 56} ; 91, 138, 144, 160, 175 {06, 13, 83} ; Ménard et Roux
Massé 1966 : 884 {29} ; Ménard 2009 : 78 {83} ; Monnat 1991 : 98 (tab. 1) {13} ; Monnat et al. 2017 : 19, 51 {35} ;
et al. 2017 : 19, 38, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 178, Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Nylander 1878 :
188 {50} ; Nylander 1873 : 265 {66} ; Nylander 1881 : 452 {2a} ; Olivier 1900-1903 : 145 {85} ; Roux 1982 : 214
xcvii {77} ; Nylander 1891 : 11, 35, 82-83 {66} ; Nylan- {13} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {34,
der 1897 : 8 {78sl} ; Olivier 1900-1903 : 152-153 {14, 27, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et
29, 35, 44, 49, 56, 61, 79, 85} ; Olivier 1903 : 176 {66} ; al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et coll.
Ozenda 1950 : 47 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 89 2013 (Catal. Corse) : 201 {(20a), 2b} ; Sipman 2000 : 47
{63} ; Richard 1877 : 39 {79} ; Richard 1882 : 261, 275, {20} ; Vivant 1988 : 22 {64} ; Weddell 1875 : 289 {85} ;
277 {44, 56, 85} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 Werner 1973 : 324 {20}.
{07} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {(30), Buellia subsquamosa J. Steiner — Lichénisé, non liché-
34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; nicole — Vaucluse et stations chaudes et sèches des Hautes-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et coll. Alpes. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
2013 (Catal. Corse) : 201 {(20)} ; Vallade et Gardiennet danger critique d’extinction [cr] — 05!, 84! — Saxicole,
2016 : 18 {(21)} ; Vivant 1988 : 21 {64} ; Weddell 1875 : calcifuge, sur roches silicatées poreuses (notamment gré-
290-291 {85} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Zschacke 1927 : seuses), acidophile ou subneutrophile, xérophile, thermo-
25 {2b} — Rem. La mention de B. stellulata en Savoie, au phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard,
dôme de Chasse-Forêt, à près de 3600 m d’altitude (Maheu exceptionnellement au subalpin. Ombroclimat subhu-
1907 : 237), est vraisemblablement erronée. mide — Clauzade et Roux 1985 : 218 {e} ; Ozenda et
Buellia subdisciformis (Leight.) Vain. — Syn. Buellia Clauzade 1970 : 719 {e} ; Scheidegger 1987 (thèse) : 44
ryssolea (Leight.) A. L. Sm., Buellia sejuncta J. Steiner — {e} ; Scheidegger 1993 : 358 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab.
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande xx {05} — Rem. Trois spécimens du Vaucluse (commune
partie de la France (y compris en Corse), mais manque dans de Gignac, leg. Clauzade 1950-1952) ont été déterminés
les hautes montagnes. Assez commun. Non menacé [lc] — par C. Scheidegger.
03a, 04!, 06!, 07!, 08!, 09r, 13!, 14!, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 31a, Buellia tesserata Körb. — Syn. Buellia cerussata Llimona
34!, 35!, 44!, 49!, 50!, 56!, 61!, 64r, 66r, 68!, 83!, 84!, 85! — et Werner, Buellia fimbriata (Tuck.) Sheard — Lichénisé,
Saxicole, sur parois verticales de roches silicatées très cohé- non lichénicole — Littoral méditerranéen, y compris en
rentes, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile, Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 11r,
photophile mais non héliophile, non nitrophile. De l’étage 13!, 2a!, 2b!, 34r, 66r, 83! — Saxicole, sur rochers exposés
adlittoral à l’étage collinéen, plus rarement au montagnard. de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile ou
178

subneutrophile, xérophile, de moyennement à très hélio- et Rondon 1959 : 394 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 :
phile, astégophile, thermophile, nitrophile. Étages thermo- 461 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Gon-
méditerranéen et mésoméditerranéen inférieur. Ombrocli- net et al. 2013 : 32 {2b} ; Maheu et Gillet 1914 : 94 {2b} ;
mat sec — Clauzade et Roux 1985 : 218 {e} ; Llimona et Maheu et Gillet 1926 : 84 {2b} ; Nylander 1863 : 402
Werner 1975 : 18 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 719 {05} ; Olivier 1900-1903 : 145 {27} ; Poumarat et coll.
{rf } ; Rico, Calatayud et Giralt 2003 : 117-124 {m, 13} ; 2014 : 12 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Scheidegger 1987 (thèse) : 40, 113 {e} ; Scheidegger lon) : 99 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
1993 : 359 {e} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet 103 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 202 {2b} ;
et Gonnet 2013 (non publié, 2B, Calvi : la Revellata, Werner 1973 : 324 {20}.
Grotte des veaux marins, alt. 29 m, sur rochers de granite, Buellia uberior Anzi — Syn. Buellia atrocinerea (Anzi)
2013/05/07, leg., det et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Zahlbr., Buellia contermina Arnold, Buellia lactea var. atro-
Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux et cinerea Anzi, Buellia nitida Eitner, Buellia subbadia Anzi
al. 2000 : 36 {2a} ; Ménard 2009 : 109, 112, 116, 138, 144, p. p. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Montagnes (y
160, 174, 230 {13, 83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. compris en Corse), le plus souvent entre 1500 et 2000 m.
1), 106, 114 {13} ; Roux 1977 : 90 {13} ; Roux 1982 : 213 Peu rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 2ba, 30r, 34a,
{13} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {11, 43c, 65c, 66! — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées
34, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile,
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 201 {2a, 2b} ; Sipman mésophile ou xérophile, astégophile, photophile ou hélio-
2000 : 47 {2a}. phile, non ou peu nitrophile ; souvent parasite de Schaereria
Buellia tirolensis Körb. — Syn. Buellia buellioides fuscocinerea. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombro-
(Metzler) Buschardt, Buellia cinereomarginata B. de Lesd., climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
Buellia luridula (Nyl.) Zahlbr., Lecidea luridula Nyl., 1985 : 215 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 715 {f } ;
Lecidea scotochroa Nyl., Rinodina buellioides Metzler — Scheidegger 1987 (B. uberior…) : 105-112 {e, 43, 65,
Lichénisé, non lichénicole — Basses Pyrénées-Orientales 66} ; Scheidegger 1993 : 360 {e} ; Clauzade et Rondon
et Var. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En 1961(iii) : 10 {30} ; Crozals 1914 : 139 {34} ; Maheu et
danger critique d’extinction [cr] — 66a, 83! — Saxicole, Gillet 1926 : 84 {2b} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ;
sur blocs rocheux, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {(30, 34),
xérophile, héliophile, thermophile, non ou peu nitrophile. 66} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
Étages méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimats sec et 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; Roux et coll. 2013
subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 216 {e} ; Ozenda (Catal. Corse) : 202 {(20)} ; Werner 1973 : 324 {20} —
et Clauzade 1970 : 721 {f, (66)} ; Scheidegger 1987 Rem. Voir B. uberiuscula. La mention de cette espèce par
(thèse) : 44, 112-113 {e} ; Scheidegger 1993 : 359-360 Van Haluwyn (1983 : 127, 135) dans la Manche et l’Orne,
{e} ; Bouly de Lesdain 1923 (note xx) : 281 {83} ; Cro- à basse altitude, est vraisemblablement erronée (confusion
zals 1924 : 109-110 {83} ; Nylander 1873 : 312 {66} ; probable avec B. saxorum également signalé dans cette
Nylander 1891 : 11, 83 {66} ; Roux et al. 2006 (Langue- publication).
doc-Roussillon) : 99 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Buellia uberiuscula (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Lecidea ube-
Orientales) : 103 {(66)}. riuscula Nyl. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes
Buellia triseptata A. Nordin — Syn. Buellia lauricassiae (françaises ?) et Pyrénées-Orientales. Rare ? Patrimonial
auct. [non (Fée) Müll. Arg.], Buellia parasema var. triphrag- d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 66a — Saxicole, sur
mia auct. [non (Nyl.) Th. Fr.], Buellia triphagmia auct. rochers exposés, calcifuge, acidophile, xérophile, astégo-
[non (Nyl.) Arnold], Buellia triphragmia var. saprophila B. phile, héliophile, nitrophile ; souvent parasite d’Acarospora
de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Eure, Seine-et- fuscata. Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats
Oise s. l., Hautes-Alpes, Haute-Loire, Pyrénées-Orientales humide et hyperhumide — Scheidegger 1987 (thèse) :
et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05r, 45 {e} ; Scheidegger 1993 : 360 {e} ; Nylander 1873 :
2b!, 27a, 43a, 66r, 78sla — Lignicole, plus rarement corti- 278-279 {66} ; Nylander 1891 : 49-50 {66} ; Roux et al.
cole (sur conifères), acidophile, xérophile, héliophile, hémi- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {(66)} ; Roux et al. 2011
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} — Rem. Répartition mal
subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 219 {e} ; Giralt connue par suite de confusions avec B. uberior Anzi, notam-
et Nordin 2002 : 89-94 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : ment par Ozenda et Clauzade (1970). B. uberiuscula a un
722 {f } ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 691-692 thalle C –, tandis que B. uberior a un thalle C + (rouge) avec
{78sl} ; Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade de l’acide gyrophorique.
179

Buellia vernicoma (Tuck) Tuck — Lichénisé, non lichénicole — 2A, Pianottoli-Caldarello : pointe S des Bruzzi, alt. 50 m,
Signalé à tort en France — Nordin 1999 : 640 {ne} — Rem. Espèce non sur thalle et verrues fructifères de Pertusaria sp. sur roche
européenne signalée à tort dans les Pyrénées-Orientales par Nylander
(1872 : 312 ; 1881 : 11, 35, 83), mentions reprises par divers auteurs
non calcaire, 2014/12/04, leg., herb. et det. D. et O. Gon-
européens jusqu’à la mise au point de Nordin. net) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Quenza :
Buellia vilis Th. Fr. — Syn. Buellia enteroleucoides pont de Fiumicelli sur la route d268, alt. 158 m, sur Per-
(Nyl.) Arnold, Buellia modica (Nyl.) Mig., Lecidea discifor- tusaria pertusa croissant sur rhytidome d’Alnus glutinosa,
mis var. enteroleucoides Nyl., Lecidea enteroleucoides (Nyl.) 2014/03/28, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet
Nyl., Lecidea modica Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — et Gonnet 2017 (non publié, 2A, Casalabriva : Laronu, sur
Alpes, Massif central et Pyrénées-Orientales. Assez rare. la route d302, alt. 200 m, sur Pertusaria flavida croissant
Potentiellement menacé [nt] — 06!, 34!, 63!, 66!, 74a, sur le rhytidome d’un vieux Quercus suber, 2017/03/29, leg.,
87a — Saxicole, sur pierres sur le sol, sur blocs et sur parois herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2018
verticales ou supraverticales de roches silicatées, calcifuge, (non publié, 2A, Grosseto-Prugna : crique près de la tour de
acidophile, mésophile ou xérophile, astégophile ou plus ou Capitello, bord de la plage, alt. 3 m, sur thalle de Pertusaria
moins stégophile, photophile ou héliophile, anémophile, pluripuncta sur rocher de granite, 2018/10/12, leg., det. et
non nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin. herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — {2a} ; Monnat 2019 (non publié, 2B, Ersa : Barcaggio, alt.
Clauzade et Roux 1985 : 216 {e} ; Ozenda et Clau- 6 m, étage adlittoral, sur thalle de Pertusaria pluripuncta
zade 1970 : 716 {f } ; Scheidegger 1987 (thèse) : 45 {e} ; sur rocher de prasinite, 2019/10/21, leg., det. et herb. J.-Y.
Scheidegger 1993 : 361 {e} ; Bauvet 2017 (non publié, Monnat) ; Monnat 2019 (non publié, 56, Santo-Pietro-
63, Chastreix : montagne du Mont N, alt. 1273 m, sur face di-Tenda : Saleccia, alt. 5 m, étage adlittoral, sur thalle de
subverticale N d’un rocher basaltique, 2017/06/23, leg., Pertusaria pluripuncta sur rocher de leucomonzogranite,
det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Coste 2019/10/23, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Roux et al.
1990 : 48 {34} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Lamy 1880 : 1999 (Grand-Pierre) : 223 {41}.
470-471 {87} ; Payot et Harmand 1901 : 90 {74} ; Roux Buelliella physciicola Poelt et Hafellner — Non lichénisé,
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {34} ; Roux et lichénicole — Somme, Aisne et Gers (Port-le-Grand, 6 km
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2012 au NO d’Abbeville, mur d’une grande ferme fortifiée au
(Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}. centre du village, sur Phaeophyscia orbicularis, 2001/07/14,
Buelliella Fink — Ascomycètes non lichénisés, liché- leg., det. et herb. P. Diederich) et Gers (Lavardens : muret
nicoles — Hafellner 1979 : 153-159 {e}. du parking près du château, alt. 210 m, sur thalle de Phaeo-
Buelliella lecanorae Suija et Alstrup — Non lichénisé, physcia orbicularis, 2018/07/24, leg., det. et herb. G. Car-
lichénicole — Finistère (Mahalon : Poull ar C’Hantic, lier, conf. C. Roux). Très rare : trois stations connues
alt. 3 m, sur Lecanora jamesii croissant sur Fagus sylvatica, en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
2019/06/03, leg. et herb. F. Livet, det. A. Gardiennet, critique d’extinction [cr] — 02r, 32!, 80! — Sur thalle de
Phaeosphyscia spp. (notamment P. orbicularis) — Clau-
non publié ; Lopérec : le Nivot, alt. 170 m, sur Lecanora
zade et al. 1989 : 38 {m} ; Carlier 2018 (non publié,
chlarotera croissant sur Castanea sativa, 2019/09/10, leg.
32, Lavardens : muret du parking près du château, alt.
det. et herb. J.-Y. Monnat, conf. A. Suija). Extrêmement
210 m, sur thalle de Phaeophyscia orbicularis, 2018/07/24,
rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
leg., herb. et det. G. Carlier, conf. C. Roux) ; Ertz et al.
rêt international. Données insuffisantes sur les menaces
2008 : 41 {80} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02}.
[dd] — 29! — Sur Lecanora spp. corticoles (L. argentata, Buelliella poetschii Hafellner — Non lichénisé, lichénicole — À
L. chlarotera, L. jamesii et L. pulicaris) — Suija et Alstrup rechercher en France — Connu notamment en Autriche et en Suisse —
2004 : 203-206 {e}. Sur le thalle d’Endocarpon terricoles, à l’étage subalpin — Hafellner
Buelliella minimula (Tuck.) Fink — Syn. Buellia mini- et al. 2008 : 187-190 {e}.
mula Tuck. — Non lichénisé, lichénicole — Loir-et-Cher Bunodophoron A. Massal. — Ascomycètes lichéni-
et Corse-du-Sud. Assez rare en Corse ; une seule station sés, non lichénicoles — Tibell 2001 : 21 {e} — Rem. Très
connue sur le continent. Patrimonial d’intérêt internatio- proche de Sphaerophorus dont il peut être considéré comme
nal. Vulnérable [vu] — 2a!, 2b!, 41! — Sur thalle et verrues un sous-genre.
fructifères de Pertusaria s. l. spp. — Clauzade et al. 1989 : Bunodophoron melanocarpum (Sw.) Wedin — Syn.
38 {m} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 180 {2a} ; Gonnet et Sphaerophoron australe Laurer, Sphaerophorus compressus
Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo, Ach., Sphaerophorus melanocarpus (Sw.) DC. — Liché-
sur roche non calcaire, 2014/03/14, leg., herb. et det. D. nisé, non lichénicole — Vosges, Bourgogne et Massif
et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, armoricain. Assez rare. Vulnérable [vu] — 14!, 21a, 22!,
180

29!, 35a, 50!, 61!, 68r, 71a, 88r — Saxicole (sur rochers Byssoloma kakouettae (Sérus.) Lücking et Sérus. —
moussus), plus rarement terricole ou corticole (à la base de Syn. Bapalmuia kakouettae Sérus., Byssoloma aptrootii
troncs moussus), calcifuge, acidophile, très aérohygrophile, Sérus. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées. Très rare.
substratohygrophile, euryphotique, non nitrophile. Étage Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — tinction [cr] — 64!, 65! — Foliicole (sur feuilles et rameaux
Ozenda et Clauzade 1970 : 214 {f, (88, Ouest)} ; Tibell chlorophylliens de Buxus), acidophile, très aérohygrophile,
1975 : 60 {ne} ; Tibell 1982 : 247 {ne} ; Tibell 1985 : 191 photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étage colli-
{e} ; Abbayes 1934 : 119, 152, 154 {29} ; Brackel et al. néen. Ombroclimat humide — Sérusiaux 1993 : 449-451
2018 : 193 {68} ; Bricaud 2008 : 147 {29} ; Chipon et al. {m, 64} ; Sérusiaux et al. 2002 : 187-188 {m, 64, 65}.
2006 (non publié) {88} ; Choisy 1950 : 165 {71} ; Coppins Byssoloma leucoblepharum (Nyl.) Vain. — Syn. Bilim-
1971 : 167 {29} ; Genty 1934 : 89 {21} ; Harmand 1905 : bia leucoblephara (Nyl.) Arnold, Lecidea leucoblephara
164-165 {f, 22, 29 35, 61, 88} ; Lagrandie 2018 (non Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Calvados, Finistère
publié, 61, Saint-Matin-de-Mieux : le Moulin, sur humus et Midi. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!,
sur rochers, 2018/02/09, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; 09!, 12!, 14!, 29!, 46!, 64! — Corticole, sur troncs de feuil-
Olivier 1900-1903 : 300 {14, 22, 29, 35, 50, 61} ; Vallade lus (principalement Quercus caducifoliés, mais aussi Salix,
et Gardiennet 2016 : 18 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : Hedera, etc.), plus rarement foliicole, moyennement acido-
117, 143 {61} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1969 : phile, très aérohygrophile, assez sciaphile, non nitrophile.
193 {88} — Rem. Semble avoir régressé, en particulier dans Étage collinéen. Ombroclimat humide. Notamment dans
le Massif armoricain. La présence de cette espèce dans les le Bacidinetum vasakii — Clauzade et Roux 1985 : 221
Pyrénées-Orientales (Companyo 1864 : 831) mériterait {e} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Bricaud 2004 : 185
confirmation ; sa mention dans la Creuse (Mies 2015 : 477) {12} ; Bricaud et Frachon 2005 (06, Saorge : vallon de
n’a pas été confirmée malgré une exploration attentive de la Madonina, à la confluence de la Bendola, alt. c. 510 m,
la station où elle a été signalée (M. Lencroz et A. Vilks sur feuilles de Buxus sempervirens, 2015/05/19, leg., det.
2016, non publié). et herb. O. Bricaud et C. Frachon) {06} ; Lagrandie
2017 (non publié, 14, Potigny : la brèche au Diable, sur
Burgoa Goid. — Basidiomycètes non lichénisés, liché-
tronc de feuillu, avec Sporodophoron cretaceum, 2017/01/21,
nicoles ou non.
leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Picquenard 1904 : 116
Burgoa angulosa Diederich, Lawrey et Etayo — Non
{29} ; Ragot 2014 (non publié, 29, Ergué-Gabéric : Grif-
lichénisé, lichénicole facultatif — Lorraine et Massif cen-
fonès, haut de la vallée du Stangala, sur Quercus robur,
tral. Rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
2014/01/14, leg., det. et herb. R. Ragot) ; Roux et al. 2012
15!, 55!, 57!, 63! — Sur divers lichens ou bien sur mousses
(Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
corticoles ou saxicoles — Diederich et Lawrey 2007 :
bie) : 39 {06} — Rem. Le B. leucoblepharum mentionné par
64, 65 {m, 63} ; Diederich 1998 (non publié, 15, Man-
Olivier (1903 : 39-40) est en réalité B. subdiscordans (thalle
dailles-Saint-Julien : sur Lobarina scrobiculata, leg. et herb.
clair, apothécies noires ou brun noir). Les spécimens de
P. van den Boom, det. P. Diederich) ; Diederich 2004 B. leucoblepharum des Landes et des Pyrénées-Atlantiques
(non publié, 57, Rédange : la Sprett, sur mousses terricoles, appartiennent en réalité à B. maderense, tandis que ceux des
2004/09/05, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Diederich Alpes-Maritimes (O. Bricaud et C. Frachon 2016, non
2013 (non publié, 55, Marville : cimetière de Saint-Hilaire, publiés) se rapportent bien à B. leucoblepharum et ceux du
sur Xanthoria parietina, leg., det. et herb. P. Diederich) — Finistère appartiennent tantôt au premier (Ragot 2014,
Rem. Espèce méconnue, peut-être plus répandue. non publié) tantôt au second (Monnat 2016, non publié,
Byssoloma Trevis. — Syn. Calidia Stirt., Pilocarpon voir sous B. maderense).
Vain., Tricholechia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, Byssoloma maderense O. Breuss — Lichénisé, non
non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 221 {e} ; lichénicole — Finistère, Landes et Pyrénées-Atlantiques.
Ozenda et Clauzade 1970 : 268 {f }. Quatre stations connues en France, mais probablement
Byssoloma diederichii Sérus. — Lichénisé, non liché- plus répandu car confondu avec B. leucoblepharum. Patri-
nicole — Moselle, Aveyron, Lot. Rare. Patrimonial d’inté- monial d’intérêt national. — 29!, 40r, 64! — Corticole,
rêt international. En danger d’extinction [en] — 12!, 46!, sur troncs de feuillus (principalement Quercus caducifo-
57! — Foliicole, sur feuilles de Buxus sempervirens. Étage liés, mais aussi Salix, Hedera, etc.), plus rarement foliicole,
collinéen. Ombroclimat subhumide — Sérusiaux 1998 : moyennement acidophile, très aérohygrophile, assez scia-
197-204 {m, 12, 46, 57} — Rem. Passe très facilement phile, non nitrophile. Étage collinéen (variante chaude).
inaperçu en raison de sa taille très petite. Ombroclimat humide — Breuss 2014 : 47 {m} ; Breuss
181

2016 : 54-62 {m, 64} ; Derrien et Monnat 2017 (non et Clauzade 1970 : 268 {f, (Bretagne)} ; Bauvet 2005 :
publié, 29, Ouessant : Prad ar Roue, alt. 32 m, sur Salix 172-173, 192-193, 196 {07} ; Bricaud 2004 : 158-161,
atrocinerea 2017/10/18, leg., herb. et det. M.-C. Derrien 166-167, 170-171 {30} ; Bricaud 2004 : 158, 166, 170,
et J.-Y. Monnat) ; Monnat 2016 (non publié, 29, Plou- 269, 279 {30} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 101
zané : le Dellec, alt. c. 30 m, sur rhytidome de Quercus {30} ; Farou 2014 (non publié, 24, Souillac : Bourzolles,
robur, 2016/09/15, leg. L. Gager, herb. et det. J.-Y. Mon- 2014/06/04, leg., det. et herb. J.-L. Farou) ; Farou 2014
nat) ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc. n° 1081 (sub B. leu- (non publié, 46, Lachapelle-Auzac : Blagour, 2014/06/04,
coblepharum, rev. Breuss 2016) {64} ; Vivant 1971 (non leg., det. et herb. J.-L. Farou) ; Farou 2015 (non publié,
publié, 40, Tercis-les-Bains : forêt du Vimport, vallée de 46, Pinsac : Blanzaguet, sur feuilles de Buxus sempervirens,
l’Adour, alt. c. 2-10 m, sur troncs de Quercus caducifolié, 2015/05/19, leg., det. et herb. J.-L. Farou) ; Farou 2016 :
leg. et herb. J. Vivant, rev. C. Roux, 2016/09/09) ; Vivant 145 {24, 46} ; Foucault et al. 1982 : 75 {12} ; Frachon
1988 : 22 {40, 64} ; Vivant 1988 : 22 (sub B. leucoblepha- et Offerhaus 2003 (non publié, 06, vallée de la Tinée,
rum, rev. C. Roux 2016, non publié) — Rem. Diffère de Bairols : alt. 800 m sur feuilles de Buxus sempervirens, leg.,
B. leucoblepharum par son excipulum et son épithécium det. et herb. C. Frachon et B. Offerhaus) ; Olivier
remplis de petits cristaux bien visibles en lumière polarisée. 1900-1903 : 39-40 {29} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Byssoloma marginatum (Arnold) Sérus. — Syn. Bacidia Roussillon) : 100 {30, 34} ; Sérusiaux 1998 : 200 {e} ; van
marginata (Arnold) Lettau, Bacidia micromma (Nyl. ex den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van Dobben et al. 1991 :
Stizenb.) Hulting, Bilimbia marginata Arnold — Liché- 59 {46} ; Vivant 1988 : 22 {12, 30, 46} — Rem. Voir la
nisé, non lichénicole — Bretagne et Landes. Très rare. remarque sous B. leucoblepharum.
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Caeruleoconidia Zhurb. et Diederich — Ascomy-
d’extinction [cr] — 29!, 40!, 56! — Corticole sur tronc, cètes (« coelomycètes ») non lichénisés, lichénicoles —
branches ou branchettes de feuillus, rarement de conifères, Zhurbenko et Pino-Bodas 2017 : 200 {m}.
sur rhytidome lisse ou crevassé, ou muscicole (sur mousses Caeruleoconidia biazrovii Zhurb. — Non lichénisé,
corticoles), acidophile ou subneutrophile, de moyennement lichénicole — Haut-Rhin (Kruth : vallon du Thal, alt.
à très aérohygrophile, non héliophile, non nitrophile. Étage 750 m, sur Cladonia polydactyla ; Brackel et al. 2018).
collinéen. Ombroclimat humide — Giavarini et Séru- Extrêmement rare : une seule station connue en France.
siaux in Smith et al. 2009 : 240 {e} ; Brien 2019 (non Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes
publié, 56, Sauzon : er Hastellic, alt. 43 m, sur rameaux sur les menaces [dd] — 68r — Sur Cladonia spp. —
d’Erica vagans, 2019/12/30, leg. et herb. Y. Brien, det. J.-Y. Zhurbenko et Pino-Bodas 2017 : 201 {m} ; Brackel et
Monnat) ; Gonnet et Gonnet 2019 (non publié, 29, Plo- al. 2018 : 198, 200, 203 {68}.
goff, pointe du Raz, alt. 70 m, sur rameaux de Calluna vul- Caeruleum K. Knudsen et L. Arcadia — Syn. Myriospora
garis à l’abri du vent et de la lumière, 2019/06/07, leg., det. Nägeli ex Hue [non Nägeli ex Uloth] — Ascomycètes liché-
et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Monnat 2013 nisés, non lichénicoles — Arcadia et Knudsen 2012 :
(non publié, 29, Ouessant : Bouyou Glaz, étage adlittoral, 24 {m} ; Harris et Knudsen 2006 : 1-3 {m} ; Roux et al.
alt. 30 m, sur Cytisus scoparius mort, 2013/06/11, leg. J.-Y. 2019 : 112, 117, 118, 139-140 {e}.
Monnat et M. Derrien, det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Caeruleum heppii (Nägeli ex Körb.) K. Knudsen et
Sérusiaux 1998 : 199 {29, 40} — Rem. Passe facilement L. Arcadia — Syn. Acarospora heppii (Nägeli ex Körb.)
inaperçu par sa ressemblance superficielle avec Lecania nae- Nägeli, Myriospora heppii Nägeli ex Körb. — Lichénisé,
gelii. non lichénicole — Hauts-de-France, Grand-Est, Île-de-
Byssoloma subdiscordans (Nyl.) P. James — Syn. Bys- France, Eure, Morbihan, Centre, Côte-d’Or, Ain, Haute-
soloma rotuliforme (Müll. Arg.) R. Sant., Chiodecton sub- Savoie, Hérault, Pyrénées-Orientales, Gironde. Assez rare.
discordans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Finistère Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 01!, 08a,
et Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger 18a, 21a, 27a, 33!, 34!, 37!, 45a, 54a, 56!, 57!, 59a, 62a, 66a,
d’extinction [en] — 06!, 07!, 12!, 24!, 29a, 30!, 34!, 46!, 74!, 75sla, 77a, 78sla — Saxicole, principalement sur pierres
64! — Corticole et foliicole, principalement sur petites sur le sol, également sur murs, tuiles, béton et ciment, très
branches et feuilles d’Erica, Ilex, Picea, Abies, Buxus, Lau- rarement sur sol tassé, laticalcicole (de minimé- à médio-
rus, Ulex, Genista, etc., assez acidophile, très aérohygro- calcicole), de subneutrophile à basophile, xérophile, asté-
phile, drosophile, photophile mais non héliophile, non gophile, euryphotique (surtout héliophile), héminitrophile.
nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
et montagnard. Ombroclimat humide. Fellhanerion bou- et humide — Arcadia et Knudsen 2012 : 24 {e} ; Harris
teillei — Clauzade et Roux 1985 : 221 {e} ; Ozenda et Knudsen 2006 : 1-3 {m} ; Magnusson 1929 : 129-133
182

{m, 08, 18, 27, 59, 62, 74, 75sl} ; Ozenda et Clauzade 12a, 14!, 15!, 16a, 17a, 2ba, 21!, 22r, 24!, 27a, 29!, 30!, 33!,
1970 : 505 {f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 124, 129, 34!, 35!, 36!, 39r, 44a, 46r, 47a, 48!, 49a, 50a, 53a, 54a,
137 {74} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 614 {78sl} ; 55r, 56r, 57a, 59!, 60a, 61!, 63!, 64r, 65a, 66!, 68r, 70a, 71a,
Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly 72a, 74!, 76a, 77!, 79a, 83a, 84!, 85a, 87a, 88a — Lignicole
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bouly de (sur bois altéré mais « dur » de conifères, plus rarement de
Lesdain 1912 : 13, 14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 : feuillus), parfois corticole (surtout sur Abies, exceptionnel-
58 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 102 {59} ; lement sur feuillus), de moyennement à très acidophile,
Bouly de Lesdain 1920 : 222 {62} ; Bouly de Lesdain aérohygrophile, stégophile, photophile, non nitrophile.
1953 (Caloplaca maritima) : 314 {59} ; Brien 2019 (non Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhu-
publié, 56, Locmaria : pointe Saint-Marc, étage adlittoral, mide, humide et hyperhumide. Surtout dans le Calicietum
alt. 50 m, sur le sol non calcaire, 2019/12/05, leg. et herb. glaucelli — Clauzade et Roux 1987 : 187 {e} ; Ozenda et
Y. Brien, det. C. Roux) ; Derrien 2013 (non publié, 37, Clauzade 1970 : 207 {f } ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell
Sainte-Maure-de-Touraine, leg. et herb. M.-C. Derrien, 1975 : 24-26 {ne} ; Tibell 1987 (Australasia) : 18 {ne} ;
det. C. Roux) ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Farou Tibell 1987 (Typification) : 262 {e} ; Bauvet 2005 : 172-
2016 (non publié, 34, Mérifons : la Lieude, alt. 212 m, sur 173 {07} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Berner 1947 : 121
une surface plane de grès argileux morcelée, 2016/09/28, {83} ; Boissière 1979 : 81 {77} ; Bouly de Lesdain 1906
leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Genty 1934 : 104 {21} ; (Luxeuil) : 669 {70} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 01, Mijoux : sentier 1) : 54 {59} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud
gr9, après le téléski des Gélinottes, alt. 1460 m, sur pierre
2007 : 59 {84} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 306
calcaire sur un talus au bord du sentier, 2016/08/23, leg.,
{04} ; Bricaud et Roux 1990 : 124 {84} ; Choisy 1950 :
herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1897 : 232
63 {71} ; Coppins 1971 : 156 {22, 29, 56} ; Cozette 1906 :
{54} ; Lagabrielle 2014 (non publié, 57, Farébersviller :
244 {60} ; Crozals 1912 : 271 {34} ; Crozals 1923 : 81-82
ancienne carrière de pierre du Muschelkalk, sur sol argilo-
{2b} ; Crozals 1924 : 90 {83} ; Dominique 1884 : 316
calcaire, décapé, nu, horizontal, 2014/06, leg., det. et herb.
{44} ; Dughi et Ducos 1938 : 212 {83} ; Galinou 1955 :
J. Lagabrielle) ; Martin et al. 2018 : 21 {01} ; Nylander
20 {53} ; Gardiennet 2019 (non publié, 21, Val-Suzon :
1873 : 307 {66} ; Nylander 1891 : 79 {66} ; Ripart 1876 :
266 {18} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 combe Renevey, dans un pré, alt. 350 m, sur piquet de bois,
{(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; 2019/04/08, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Graves
Vallade et Gardiennet 2016 : 18 {(21)} — Rem. Passe 1857 : 188 {60} ; Harmand 1895 : 315 {f, 54, 57, 88} ;
facilement inaperçu. Harmand 1905 : 181-182 {f, 79} ; Hue 1889 : 216 {15} ;
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 200 {47} ; Kief-
Calicium Pers. — Syn. Caliciella Vain., Calycium DC.,
fer 1895 : 8, 9 {57} ; Lamy 1880 : 347 {87} ; Lamy 1881 :
Crateridium Trevis., Cyphelium Ach., Embolidium Sacc.,
338 {63} ; Lamy 1883 : 340 {65} ; Laronde 1901 : 219
Pseudacolium Stizenb. ex Clem. — Ascomycètes lichéni-
sés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 221- {03} ; Marc 1908 : 372 {12} ; Monnat et al. 2017 : 43
225, 348-349 {e} ; Clauzade et Roux 1989 : 348-349 {(35)} ; Nylander 1856 : 549 {63} ; Nylander 1873 : 282
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 207-209 + 211-212 {f } ; {66} ; Nylander 1891 : 53 {66} ; Nylander 1896 : 23 {77} ;
Prieto et Wedin 2016 : 13-14 {m} ; Tibell 1971 : 138- Olivier 1900-1903 : 314 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44,
164 + 9 pl. ht. {e} ; Tibell 1984 : 656-658, 667-669 {m} ; 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien)
Tibell 1987 (Australasia) : 18, 166 {ne}. 1898 : 43 {15} ; Payot et Harmand 1901 : 68 {74} ; Prin
Calicium abietinum Pers. — Syn. Calicium abietinum 1983 : 9 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 :
var. australe J. S. Murray, Calicium abietinum var. bra- 5 {79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux
chypoda B. de Lesd., Calicium abietinum var. denigratum et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {34, 48, (66)} ;
(Vain.) Zahlbr., Calicium cerviculatum Ach. nom. illeg., Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2007
Calicium curtum Turner et Borrer ex Sm., Calicium cur- (Languedoc-Roussillon, complément) : 128 {30, (34), 48,
tum var. denigratum Vain., Calicium curtum var. fuscipes (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ;
Nyl. ex H. Olivier, Calicium minutum (Körb.) Arnold, Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2014
Calicium nigrum var. minutum C. Knight. ex F. Wilson, (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39
Calicium obovatum F. Wilson — Lichénisé, non lichéni- {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 202 {(20)} ; van
cole — À peu près partout en France, y compris en Corse. den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck
Assez commun, sauf dans la région méditerranéenne où il et De Wit 2016 : 26 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 59
est assez rare. Non menacé [lc] — 03a, 04!, 06!, 07!, 10r, {46} ; Van Haluwyn 1983 : 119, 129, 135 {61} ; Vivant
183

1988 : 23 {64} ; Werner 1962 : 62 {68} ; Werner 1973 : acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, sté-
324 {20} ; Zschacke 1927 : 5 {2b}. gophile, photophile mais non héliophile ou modérément
Calicium adspersum Pers. — Syn. Calicium claviculare sciaphile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
var. roscidum Ach., Calicium cretzoiui Nádv., (?) Calicium Ombroclimats subhumide et surtout humide — Clauzade
diploellum Nyl., Calicium lenticulare auct. (i. a. Nádv.) [non et Roux 1987 : 186 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Hoffm.) Ach.], Calicium mutabile Ach., Calicium roscidum 209 (n° 375, 376) {f, (74, 77)} ; Tibell 1975 : 27-28 {ne,
(Ach.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine, 63} ; Tibell 1987 (Typification) : 263-264, 271 {e} ; Asta
Oise, Seine-et-Marne, Orne, Saône-et-Loire, Haute-Savoie, 1973 : 34 {38} ; Asta 1975 : 51 {38} ; Bauvet 2009 : 117
Massif central et Corse. Peu commun. Potentiellement {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 202 {07} ; Boissière 1979 : 81
menacé [nt] — 07a, 15a, 2b!, 54a, 55r, 57!, 60a, 61!, 71a, {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Choisy 1950 : 63 {74} ;
74a, 77!, 88a — Corticole (sur tronc de feuillus à rhytidome Cozette 1906 : 244 {60} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non
crevassé, surtout de Quercus robur), rarement lignicole, aci- publié, 71, Roussillon-en-Morvan : gorges de la Canche,
dophile, aérohygrophile, assez stégophile, non nitrophile. alt. 500 m, sur rocher siliceux sous le barrage, 2015/07/08,
Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 188
subhumide et humide. Chrysotrichetum candelaris — Clau- {60} ; Harmand 1905 : 171, 178 {f, 74, 77} ; Lamy 1880 :
zade et Roux 1987 : 186 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 345 {87} ; Laronde 1901 : 220 {03} ; Laronde et Garnier
208 (n° 371, 373) {f } ; Tibell 1975 : 27 {ne} ; Tibell 1901 : 44 {63} ; Monnat et al. 2017 : 38 {56} ; Nylander
1978 : 178 {e} ; Tibell 1987 (Typification) : 270, 274 1896 : 22, 26 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 311 {79} ;
{e} ; Bauvet 2005 : 172-173 {(07)} ; Boissière 1979 : 81 Parrique (Gasilien) 1891 : 391 {63} ; Payot et Har-
{77} ; Choisy 1950 : 63 {71, 74} ; Commerçon 2003 (non mand 1901 : 68 {74} ; Richard 1877 : 5 {79} — Rem. Les
publié, 2B, leg. et herb. R. Commerçon, det. C. Roux) ; mentions de cette espèce en Isère (Asta 1973, 1975), sur
Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; Graves 1857 : 188 Psilolechia lucida, semblent correspondre à Microcalicium
{60} ; Harmand 1895 : 313 {f, 54, 57, 88} ; Harmand arenarium.
1905 : 180 {Île-de-France, Lorraine} ; Kieffer 1895 : 8 Calicium glaucellum Ach. — Syn. Calicium claviculare
{57} ; Nylander 1896 : 22-23 {77} ; Parrique (Gasilien) auct., Calicium discoidale Ach., Calicium parietinum var.
1898 : 43 {15} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; glaucellum (Ach.) Ach., Calicium quercinum f. chlorodes
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 202 {2b} ; Signoret et Nyl., Calicium quercinum var. microcarpum F. Wilson,
Diederich 2003 : 213 {57} ; Van den Broeck et De Wit Calicium viride auct. [non Pers.] — Lichénisé, non liché-
2016 : 16, 26 {55} — Rem. Dans Ozenda et Clauzade nicole — Çà et là en France non méditerranéenne ; Corse.
(1970), cette espèce est décrite également sous le nom de Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 02r, 04!, 06!,
C. lenticulare, avec C. quercinum pour synonyme ce qui est 07!, 15r, 2br, 21!, 23r, 28a, 29!, 32!, 33!, 39!, 41!, 52!, 57r,
une source de confusions. Par contre les trois taxons sont 59a, 60a, 61!, 62a, 63!, 64!, 66!, 67!, 68r, 77!, 79a, 80a, 88! —
distingués par Harmand (1905). Corticole (sur vieux feuillus) ou lignicole, de moyennement
Calicium corynellum (Ach.) Ach. — Syn. Caliciella à très acidophile, aéro- et substratohygrophile, stégophile,
corynella (Ach.) Vain., Caliciella corynella var. stipitata Vain., photophile mais non ou peu héliophile, non nitrophile.
Caliciella corynella var. subsessile Vain., Calicium chlori- Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats
num auct. [non (Ach.) Schaer.], Calicium chlorinum subsp. humide et hyperhumide. Calicietum glaucelli — Clauzade
paroicum (Ach.) Körb., Calicium corynellum var. paroicum et Roux 1987 : 187 {e} ; Kalb 1982 : 74-75 {e, 2b} ; Tibell
(Ach.) Ach., Calicium corynellum var. stipitatum (Vain.) 1975 : 28-29 {ne} ; Tibell 1982 : 226 {ne} ; Tibell 1985 :
Zahlbr., Calicium corynellum var. subsessile (Vain.) Zah- 191 {e} ; Tibell 1987 (Australasia) : 29-34 {ne} ; Tibell
lbr., Calicium paroicum Ach., Chaenotheca paroica (Ach.) 1987 (Typification) : 264 {e} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ;
Zwackh, Cyphelium paroicum (Ach.) Arnold, Lepraria chlo- Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
rina auct. [non (Ach.) Schaer.], Sphinctrina paroica (Ach.) 34 {57, 88} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550
Trevis., Strongyleuma paroicum (Ach.) Vain. [non auct.] — {77} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68, 88} ; Brown 2018 (non
Lichénisé, lichénicole — Oise, Île-de-France, Massif armo- publié, 32, Louslitges, alt. 250 m, sur Quercus caducifolié,
ricain, Saône-et-Loire, Massif central, Alpes. Assez rare. 2018/12/28, leg., det. et herb. B. Brown) ; Chipon et al.
Potentiellement menacé [nt] — 03a, 07!, 38!, 56!, 60a, 2006 (non publié) {67, 88} ; Cozette 1906 : 244 {59, 60,
63a, 71!, 74a, 77!, 78sla, 79a, 87a — Lichénicole (parasite 62, 80} ; Gardiennet 2018 (non publié, 21, Val-Suzon :
de lichens crustacés, généralement stériles, saxicoles, surtout hameau de Sainte-Foy, alt. 330 m, sur piquets de Robinia
de Haematomma ochroleucum), beaucoup plus rarement pseudoacacia, 2018/06/07, leg., herb. et det. A. Gardien-
saxicole, sur parois de roches non calcaires très cohérentes, net, conf. C. Roux) ; Gardiennet 2020 (non publié, 52,
184

Vals-des-Tilles : rrn de Chalmessin, marais tufeux assez lenticulare var. cladoniscum auct. [non (Ach.) Schaer.],
aéré, alt. 390 m, sur Juniperus communis, 2020/01/29, leg., Calicium schaereri sensu Nádv. [non De Not.], Calicium
herb. et det. A. Gardiennet) ; Gavériaux et Roux 2015 : subquercinum Asahina — Lichénisé, non lichénicole —
65 {63} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 39, Bel- France non méditerranéenne, surtout montagneuse. Rare.
lefontaine : forêt du Risoux, route des Ministres, carrefour Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
du Grand Remblai, alt. 1215 m, sur rhytidome du tronc [en] — 01a, 07!, 21r, 41!, 42a, 54a, 64r, 68a, 71a, 74a, 77a,
d’un Picea abies âgé, 2016/08/22, leg., herb. et det. D. et 88r — Lignicole, habituellement sur vieilles souches de
O. Gonnet) ; Graves 1857 : 188 {60} ; Kalb 1982 : 75 conifères, ou corticole (sur Betula, Quercus, Picea, etc.),
{64} ; Kieffer 1895 : 8 {57} ; Martin et al. 2018 : 11, 13 de moyennement à très hygrophile, stégophile, sciaphile,
{39} ; Mies 2015 : 477 {23} ; Nylander 1896 : 23 {77} ; non nitrophile. Étages collinéen et surtout montagnard.
Richard 1877 : 5 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
{77} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. Roux 1987 : 187 (sub C. subquercinum) {e} ; Ozenda et
2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Clauzade 1970 : 208 {f } ; Tibell 1973 : 446 {e} ; Tibell
Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 1973 : 6-8 {e} ; Bauvet 2009 : 117 {07} ; Bugnon 1952-
53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 1963 (non publié, dépt 21) ; Choisy 1950 : 63 {01, 07,
2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 42, 71} ; Harmand 1895 : 314 {f, 54, 68, 88} ; Harmand
Corse) : 202 {(20)} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 1905 : 181 {f, 07, 77} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
{39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den 20 {74} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Roux et al. 2001
Broeck et al. 2017 : 58-59, 67 {02} ; Vězda 1989 : Lich. (Chambord) : 174 {41} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
sel. exsicc. n° 2282 {88} ; Vuez 1868 : 183 {28} ; Wirth 18 {(21)} ; van den Boom et al. 1995 : 269 {64} ; Werner
1974 : 370 (sub « C. abietinum ») {88}. 1962 : 61 {88}.
Calicium hyperelloides Nyl. — Lichénisé, non liché- Calicium lucidum (Th. Fr.) M. Prieto et Wedin — Syn. Calicium
virellum Nyl., Calicium viridulum sensu Schaer., Cyphelium lucidum (Th.
nicole — Finistère (Scaër : Coadry, sur Castanea sativa, Fr.) Th. Fr., Trachylia lucida Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole —
2012/09/19, leg. et det. J.-Y. Monnat, herb. C. Roux). À rechercher en France — Connu notamment en Bavière, Suisse et
Extrêmement rare : une seule station connue en France. Italie — Corticole, sur conifères, principalement sur le tronc de vieux
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Abies, Larix et Picea, aérohygrophile. Étage montagnard. Cyphelietum
lucidi — Clauzade et Roux 1985 : 348 {e} ; Ozenda et Clauzade
d’extinction [cr] — 29! — Corticole, sur feuillus (Quercus, 1970 : 211 {rf } ; Prieto et Wedin 2016 : 13 {m} ; Tibell 1971 : 149-
Castanea), aérohygrophile, non nitrophile. Étage collinéen. 150 {e} ; Tibell 1975 : 54 {ne} ; Tibell 1978 : 178 {m}.
Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 223 Calicium montanum Tibell — Lichénisé, non lichénicole — À
{e} ; Tibell 1982 : 226-227 {ne}. rechercher en France — Connu notamment en Espagne, Italie et Alle-
magne — Lignicole, sur souches décortiquées de feuillus ou de conifères,
Calicium lecideinum (Nyl.) M. Prieto et Wedin — Syn.
de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, photophile mais non
(?) Cyphelium averonense B. de Lesd., Cyphelium lecideinum ou peu héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard —
(Nyl.) Trevis., Cyphelium zahlbruckneri Samp., Trachylia Tibell 1999 : 432 {e}.
lecideina Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Oise, Île- Calicium notarisii (Tul.) M. Prieto et Wedin — Syn.
de-France et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Cyphelium notarisii (Tul.) Blomb. et Forssell, Cyphelium
Vulnérable [vu] — 2ar, 60a, 77a, 78sla — Saxicole, sur tigillare subsp. notarisii (Tul.) W. A. Weber, Pseudaco-
parois de roches silicatées, calcifuge, subneutrophile ou lium notarisii (Tul.) Vain., Trachylia notarisii (Tul.) Nyl.,
acidophile, non héliophile, hygrophile, stégophile, non Trachylia tigillaris var. notarisii (Tul.) Th. Fr. — Lichénisé,
héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard non lichénicole — Alpes et Massif central. Rare. Patrimo-
inférieur. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!,
1985 : 348 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 212 {f, (77)} ; 05!, 06!, 07!, 15!, 43r, 63! — Lignicole, principalement sur
Prieto et Wedin 2016 : 13 {m} ; Tibell 1971 : 149-150 {e, bois de feuillus (Quercus, Salix), parfois de conifères (Larix,
2A, 77, 78sl} ; Tibell 1978 : 178 {m} ; Cozette 1906 : 244 Abies), et sur bois ouvragé (surtout piquets et poteaux),
{60} ; Harmand 1905 : 196-197 {f, 77} ; Nylander 1896 : rarement corticole (Quercus, Salix, Pinus), en milieu peu
25-26 {77, 78sl} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 223 ou pas forestier, acidophile, aérohygrophile, héliophile,
{(20)} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 805 {2a} ; Werner coniophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin infé-
1973 : 327 {20} — Rem. D’après la description originale rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
(Bouly de Lesdain 1921 : 491), C. averonense est peut-être et Roux 1985 : 348 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 211
synonyme de C. lecideinum. {f, 43, 05} ; Prieto et Wedin 2016 : 13 {m} ; Tibell 1971 :
Calicium lenticulare Ach. — Syn. Calicium amylocaule 152-153 {e, 15} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Coste
Lettau, Calicium cladoniscum auct. [non Ach.], Calicium et Pinault 2018 : 31-40 {15, 43, 63} ; Gardiennet 2020
185

(non publié, 07, Saint-Jean-Roure : vers la grange de Bour- 65!, 66!, 74c — Corticole, sur tronc et surtout sur rameaux
dier, alt. 1020 m, sur piquet de Castanea, 2020/01/01, leg., desséchés de conifères vivants (Pinus, Larix, Picea), lignicole
herb. et det. A. Gardiennet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (notamment sur bois de conifères et de Betula), rarement
(non publié, 07, Savas : suc de Clava, au bord d’un champ, corticole (sur vieux rhytidomes du tronc notamment de
alt. 580 m, sur piquet de bois de châtaignier, 2015/12/10, conifères et de Tilia), de moyennement à très acidophile,
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1905 : photophile ou héliophile, mésophile, peu ou pas nitro-
195 {f, Velay, 43} ; Rémy 2015 (non publié, 05, Puy-Saint- phile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats
Pierre : alt. 1655 m, sur Larix decidua, 2015/12/30, leg., humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1989 : 348
herb. et det. C. Rémy, conf. C. Roux) ; Rondon 1970 : 57 {e} ; Prieto et Wedin 2016 : 13 {m} ; Tibell 1971 : 156-
{05} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et 157 {e, 66, 74} ; Tibell 1975 : 54-55 {ne} ; Tibell 1978 :
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- 178 {m} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Diederich 1985
Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; (non publié, 65, Saint-Lary-Soulan : près du lac d’Aubert,
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vězda 1966 : Lich. sel. sur le bois de Pinus sylvestris, leg., det. et herb. P. Diede-
exsicc. n° 479 {05} ; Vězda 1971 : Lich. sel. exsicc. n° 979 rich) ; Lottin et Vaudoré 2014 : 133 {61} ; Roux et al.
{05} — Rem. La mention de cette espèce dans l’Allier par 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 {(66)} ; Roux et al.
Roux et coll. (2014, 2017) doit être supprimée car elle 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
résulte d’une erreur informatique. Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Calicium parvum Tibell — Lichénisé, non lichénicole — 34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et
Vosges, Île-de-France, Vendée, Massif central, Midi. Rare. al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06}.
[en] — 04!, 06!, 07!, 12!, 15!, 26!, 37!, 47!, 66!, 77!, 78sl!, Calicium quercinum Pers. — Syn. Calicium curtiuscu-
84!, 85!, 88! — Lignicole ou corticole, sur tronc ou souche lum Nyl., Calicium lenticulare var. bacillare Ach., Calicium
de conifères dans des forêts, de moyennement à très acido- lenticulare var. curtiusculum (Nyl.) Lettau — Lichénisé, non
phile, aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou photophile lichénicole — Côte-d’Or, Haute-Savoie, Massif central et
mais non héliophile, non nitrophile. Étages supraméditer- Lot-et-Garonne. Peu commun. Données insuffisantes sur
ranéen, collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats les menaces [dd] — 03a, 12a, 15a, 21a, 34a, 47a, 60a, 63a,
humide, parfois hyperhumide — Tibell 1975 : 29-30 {m} ; 74a, 87a — Corticole, sur tronc de feuillus à rhytidome
Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 202 {07} ; crevassé, surtout de Quercus robur, plus rarement de coni-
Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 306 {04} ; Darnis in fères, parfois lignicole, de moyennement à très acidophile,
Collectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Derrien et al. 2018 : 267 de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, pho-
{37} ; Farou 2018 (non publié, 47, Caubeyres : cap de tophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages colli-
Bosc, alt. 131 m, sur rhytidome de Pinus sp., 2018/05/01, néen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et
leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Houmeau 1998 : 617 {85} ; humide — Clauzade et Roux 1987 : 187 {e} ; Harmand
Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Rose [coll. Boissière] 1905 : 181 {f, Alsace} ; Tibell 1987 (Typification) : 260
1990 : 204 {77} ; Roux 2014 (non publié, 04, Céreste, {e, 63} ; Crozals 1912 : 271 {34} ; Genty 1934 : 113 {21} ;
et 84, Vitrolles-en-Luberon, à la limite des deux départe- Graves 1857 : 188 {60} ; Hue 1889 : 216 {15} ; Jeanjean
ments : entre Bouffaou et la Colle, alt. 848 m, 2014/11/02, [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 200 {47} ; Lamy 1880 :
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 26, 346 {87} ; Laronde 1901 : 219 {03} ; Marc 1908 : 372
Saou : forêt de Saou, alt. 471 m, sur tronc de Cedrus atlan- {12} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 43 {15, 63} ; Payot et
tica, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. Harmand 1901 : 68 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {66} ; Roux et al. 2011 Roussillon) : 100 {(34)} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
(Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- 18 {(21)} — Rem. Voir sous C. adspersum. Aucune donnée
Bévéra) : 53 {06}. récente.
Calicium pinastri Tibell — Lichénisé, non lichénicole — À recher- Calicium salicinum Pers. — Syn. Calicium claviculare
cher en France — Connu notamment en Italie et dans les îles Bri-
tanniques — Corticole, sur rhytidome de conifères (surtout de Pinus
var. trachelinum Ach., Calicium lichenoides (L.) Schumach.
sylvestris), très acidophile, mésophile, photophile ou même héliophile, nom. rej., Calicium salicinum var. xylonellum (Ach.) Trevis.,
non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Calicium sphaerocephalum (L.) Ach., Calicium sphaerocepha-
Calicium pinicola (Tibell) M. Prieto et Wedin — Syn. lum var. xylonellum (Ach.) Wahlenb., Calicium trachelinum
Cyphelium pinicola Tibell — Lichénisé, non lichénicole — (Ach.) Ach., Calicium trachelinum var. meiocarpum F. Wil-
Orne, Alpes et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt inter- son, Calicium xylonellum Ach. — Lichénisé, non lichéni-
national. En danger d’extinction [en] — 04!, 05!, 06!, 61!, cole — Presque toute la France, y compris en Corse. Assez
186

commun sauf dans la région méditerranéenne. Non menacé Roux) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux
[lc] — 01r, 02r, 03a, 04!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 14!, et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {(34)} ; Roux et
15!, 16a, 17a, 2ba, 21!, 22a, 24!, 25!, 26!, 27a, 28a, 29a, 31a, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
33!, 34a, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 44a, 45a, 46r, 47!, 48!, Var) : 36 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 202
49a, 50!, 51r, 52!, 53a, 54!, 55r, 56a, 57!, 59a, 60a, 61!, 63!, {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Séguy 1950 : 47
64!, 65!, 68!, 70a, 71!, 72!, 73a, 74a, 75sla, 76a, 77!, 78sla, {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Vallade
79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 87a, 88! — Corticole ou lignicole, et Gardiennet 2016 : 18 {21} ; van den Boom et Brand
sur conifères et feuillus, de moyennement à très acido- 1991 : 26 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ;
phile, aérohygrophile ou mésophile, stégophile, photophile Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck
ou héliophile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen, et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 :
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 135 {72} ; Vivant 1988 : 23
humide. Calicietum viride — Clauzade et Roux 1987 : {64} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 : 324 {20} ;
187 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 208 {f } ; Tibell Wirth 1974 : 370 {68, 88}.
1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 30-31 {ne} ; Tibell 1982 : Calicium tigillare (Ach.) Pers. — Syn. Cyphelium tigil-
227 {ne} ; Tibell 1985 : 191 {e} ; Tibell 1987 (Australa- lare (Ach.) Ach., Cyphelium trachylioides auct. [non (Branth
sia) : 43-47 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 277-278, et Rostr.) Erichsen], Cyphelium viridescens auct. [non Vain.],
279 {e} ; Abbayes 1926 : 39 {44} ; Agnello 2016 : 22 {38} ; Trachylia tigillaris (Ach.) Fr. — Lichénisé, non lichéni-
Bailly et al. 2012 : 199 {25} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; cole — Massif des Vosges, Saône-et-Loire, Alpes, Pyrénées
Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 202 {07} ; et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
Béguinot 2012 : 17 {52} ; Bekking, van Dort et coll. 05!, 06!, 2a!, 31!, 38!, 65!, 66!, 67a, 68a, 71a, 73!, 74!, 88r —
2019 : 34 {57} ; Boissière 1979 : 81 {77} ; Boissière 1994 : Lignicole (principalement sur bois de conifères, notamment
13 {63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Bouly sur troncs et branches décortiqués), plus rarement corticole,
de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Les- de moyennement à très acidophile, mésophile ou modéré-
dain 1906 (Luxeuil) : 669 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : ment xérophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
77 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 Étages montagnard supérieur et subalpin. Ombroclimats
{77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 55 {59} ; Brac- humide et hyperhumide. Xylographetum vitiliginis — Clau-
kel et al. 2018 : 193 {68, 88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : zade et Roux 1985 : 348 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
33 {84} ; Brisson 1875 : 100 {51} ; Brisson 1880 : 191 211 {f, montagnes} ; Tibell 1971 : 158-159 {e, 67, 74} ;
{02} ; Chipon 1994 : 41 {54} ; Choisy 1950 : 63 {01, 71} ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1978 : 178 {m} ; Tibell 1987
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette 1906 : 243 {60} ; (Typification) : 276 {e} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Bertrand et
Crozals 1912 : 271 {34} ; Derrien et al. 2018 : 267 {37} ; Roux 2016 : 58 {04} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 :
Diederich et al. 2006 : 58 {08} ; Du Colombier 1901 : 17 {31} ; Bossier 2015 (non publié, 31, Oô : un peu à l’O
93 {45} ; Fagot 1906 : 230 {31} ; Florence et coll. 2019 : du lac d’Espingo, alt. c. 2000 m, sur vieux tronc de Pinus
254 {65} ; Graves 1857 : 188 {60} ; Harmand 1895 : 314 uncinata, 2015/07/15, leg. R. Humbert, det. et herb. X.
{f, 54, 57, 68, 88} ; Harmand 1905 : 179-180 {f, 14, 54, Bossier) ; Choisy 1950 : 64 {71, 74} ; Clauzade et Ron-
87} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1889 : 216 don 1959 : 385 {05} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste
{15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 200 {47} ; 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Derrien 2018 (non publié,
Kieffer 1895 : 9 {57} ; Lamy 1880 : 346 {63, 87} ; Lamy 74, Demi-Quartier : chemin de Beauregard, alt. 1600 m,
1883 : 340 {65} ; Laronde 1901 : 219 {03} ; Laronde et sur bois de Picea abies, 2018/06/28, leg., det. et herb. M.-C.
Garnier 1901 : 44 {63} ; Lefèvre 1866 : 252 {28} ; Lutz Derrien) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A,
et Maire 1901 : clxxv {2b} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 Quenza : plateau du Coscione, bergeries de Chiralbella,
{2b} ; Marc 1908 : 372 {12} ; Monnat et al. 2017 : 43 alt. 1610 m, sur piquets de bois de Pinus, 2014/10/07, leg.,
{(35)} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 20 {74} ; Nylander herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2016
1856 : 549 {63} ; Nylander 1881 : xcv {77} ; Nylander (non publié, 05, Névache : sentier des Thures, sous le chalet
1896 : 23 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 312-313 de la maison forestière, alt. 1750 m, sur bois de Pinus sp.
{14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, mort, 2016/06/05, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ;
79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 43 {15, 63} ; Prin Harmand 1895 : 325 {f, 68, 88} ; Harmand 1905 : 194-
1983 : 9 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 : 195 {f, 74, 88} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Payot et
5 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux Harmand 1901 : 67 {74} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et
2014 (non publié, 26, Saou : forêt de Saou, alt. 471 m, sur al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 {66} ; Roux et al.
tronc de Cedrus atlantica, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et al.
187

2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 11!, 12r, 14!, 15r, 2ba, 22r, 25!, 29!, 34!, 35r, 38!, 39!, 44a,
37 {06} ; Werner 1962 : 61 {88}. 48!, 50r, 56!, 59!, 60a, 61!, 63!, 65!, 68!, 71a, 72!, 73!, 74!,
Calicium trabinellum (Ach.) Ach. — Syn. Calicium 78sl!, 79a, 84a, 87a, 88! — Corticole, principalement sur
adspersum var. roscidulum (Nyl.) Harm., Calicium rosci- conifères (surtout Abies et Picea, rarement sur feuillus à
dulum Nyl. ex F. Wilson, Calicium xylonellum var. tra- rhytidome acide), lignicole, acidophile, aérohygrophile,
binellum Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, stégophile, euryphotique, non nitrophile. Étage monta-
Franche-Comté, Saône-et-Loire, Alpes, Massif central, gnard. Ombroclimats humide et hyperhumide. Calicietum
Pyrénées. Assez rare. Vulnérable [vu] — 01!, 04!, 05!, 06!, glaucelli — Clauzade et Roux 1987 : 188 {e} ; Ozenda et
15!, 25a, 31a, 39r, 63!, 65!, 66!, 71a, 74!, 88a — Lignicole, Clauzade 1970 : 208 {f } ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell
sur bois « dur » de conifères, plus rarement de feuillus, 1987 (Typification) : 260, 266, 268, 270, 271, 272-273
rarement corticole sur tronc de conifères, de moyennement {e} ; Abbayes 1924 : 33 {44} ; Aptroot et al. 2007 : 56
à très acidophile, aérohygrophile, stégophile, photophile {29} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ;
ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages monta- Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; Bauvet 2007 :
gnard et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. 88-89 {07} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bouly de Lesdain
Calicietum glaucelli — Clauzade et Roux 1985 : 223 {e} ; 1910 : 77 {59} ; Brackel et al. 2018 : 193 {68} ; Bricaud
Ozenda et Clauzade 1970 : 208 {f } ; Tibell 1973 : 6-8 et Roux 1990 : 124 {84} ; Choisy 1950 : 63 {01, 71} ;
{e, 15} ; Tibell 1975 : 32-33 {ne} ; Tibell 1987 (Austra- Coppins 1971 : 156 {22, 35, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ;
lasia) : 51-53 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 276-277 Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) :
{e} ; AFL (collectif ) 2002 : 16 {74} ; Asta et al. 1993 : 19 {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Florence et
32 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Choisy 1950 : 63 {25, coll. 2019 : 254 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ;
71} ; Darnis in Collectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Ferrez Graves 1857 : 188 {60} ; Harmand 1895 : 313 {f, 68, 88} ;
2019 (non publié, 01, Mijoux : la Vattay, alt. 1280 m, sur Harmand 1905 : 178-179 {f, Est, Normandie, Franche-
rhytidome de Picea abies, 2019/07/14, leg., det. et herb. Comté} ; Lamy 1880 : 346 {63, 87} ; Lottin et Vaudoré
Y. Ferrez) ; Florence 2018 (non publié, 65, Cauterets : 2014 : 115, 120, 132 {61} ; Maheu et Gillet 1926 : 12
Huats, alt. 1685 m, sur bois du tronc d’un Pinus sylvestris {2b} ; Martin et al. 2018 : 11 {39} ; Olivier 1900-1903 :
mort mais dressé, 2018/03/09, leg., det et herb. É. Flo- 311-312 {14, 35, 61, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 43
rence, conf. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ; {03} ; Picquenard 1904 : 66 {29} ; Puget 1866 : lxxxvii
Harmand 1905 : 180 {f, 25, 88} ; Lamy 1883 : 340 {65} ; {74} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Richard 1877 : 5 {79} ;
Payot et Harmand 1901 : 68 {74} ; Puget 1866 : lxxxvii Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al.
{74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {66} ; 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {34, 48} ; Roux et al.
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-
2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
nées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 202 {(20)} ; van den Boom et
Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 Brand 1991 : 26 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13
{06} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; van den Boom et Brand {15} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 : 324 {20} ;
1991 : 26 {39}. Wirth 1974 : 370 {68, 88}.
Calicium trachylioides (Nyl. ex Branth et Rostr.) M. Prieto et
Wedin — Syn. Cyphelium trachylioides (Nyl. ex Branth et Rostr.) Erich-
Callome Otálora et Wedin — Syn. Synechoblastus
sen, Cyphelium verrucosum Erichsen, Dicoccum trachylioides (Nyl. ex Trevis. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
Branth et Rostr.) Keissl., Spilomium trachylioides Nyl. ex Branth et Otálora et al. 2014 : 282 {m} — Rem. Genre monospé-
Rostr., Trachylia lecanorina F. Wilson, Trachylia viridilocularis F. Wil- cifique.
son — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu Callome multipartita (Sm.) Otálora, P. M. Jørg. et
notamment en Allemagne, Italie et Suisse — Lignicole (notamment sur
bois de Quercus). Étage collinéen — Clauzade et Roux 1985 : 349 {e} ;
Wedin — Syn. Collema multipartiens Nyl., Collema multi-
Prieto et Wedin 2016 : 13 {m} ; Tibell 1971 : 160-161 {e} ; Tibell partitum Sm., Synechoblastus multipartitus (Sm.) Körb. —
1978 : 178 {m} ; Tibell 1987 (Australasia) : 168-170 {ne}. Lichénisé, non lichénicole — Seine s. l., Côte-d’Or, Jura,
Calicium viride Pers. — Syn. Calicium baliolum Ach., Salève (Haute-Savoie), Alpes méridionales, Massif central,
Calicium hyperellum (Ach.) Ach., Calicium peltatum Ach., Midi et Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!,
Calicium proboscidale Ach., Calicium trachelinum var. epi- 05!, 06!, 09a, 12a, 13a, 15a, 21!, 23r, 24!, 26!, 30!, 34a, 39r,
phloeum Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans 63a, 64r, 65a, 66a, 74a, 75sla, 83a, 84! — Saxicole, sur
une grande partie de la France (Corse comprise), surtout rochers et blocs calcaires, de médio- à omnino-calcicole,
dans les régions montagneuses. Peu commun. Potentiel- basophile, mésophile, peu ou pas stégophile, modérément
lement menacé [nt] — 01!, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, ékréophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile.
188

De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombro- des Caloplaca. Nous considérons cet ensemble de propo-
climats subhumide et humide — Bertrand 2009 : 27-30 sitions comme à confirmer et à compléter (d’assez nom-
{84} ; Clauzade et Roux 1985 : 343 {e} ; Degelius 1954 : breuses espèces restent d’attribution générique incertaine) et
376-384 {e, 09, 34, 39, 65, 74} ; Ozenda et Clauzade gardons en conséquence une conception traditionnelle du
1970 : 310-311 {f } ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; genre dans l’attente d’une révision critique et synthétique
Bugnon 1960 : 61-62 {21} ; Bugnon 1962 : 15 {21} ; de ces essais taxonomiques. Dans les genres inclus, nous ne
Choisy 1952 : 169-170 {39, 63} ; Crozals 1910 : 242-243 citons pas les nouveautés de manière à ne pas trop alourdir
{34} ; Crozals 1912 : 267 {34} ; Crozals 1931 : 40 {83} ; notre texte et renvoyons aux publications citées plus haut
Farou 2016 : 145 {24} ; Harmand 1905 : 94-95 {f, 39, 63, qui les traitent. Dans quelques cas, nous avons été amenés
75sl, Midi} ; Hue 1889 : 214 {15} ; Josien 1965 : 137 {64} ; à proposer de nouvelles combinaisons provisoires (sans vali-
Maheu 1930 : 600 {13} ; Marc 1908 : 370 {12} ; Mies dité nomenclaturale) pour traiter dans le genre Caloplaca
2015 : 477 {23} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 85 {74} ; de nouvelles espèces décrites dans un autre genre résultant
Nylander 1891 : 14 {66} ; Parrique (Gasilien) 1891 : de la pulvérisation des Caloplaca s. l.
391 {15} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Roux 1967 : 148 Caloplaca adriatica (Zahlbr.) Servít — Lichénisé, non
{30} ; Roux 1978 : 101 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- lichénicole — Midi, plus particulièrement dans le Var et
Roussillon) : 116 {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haut- les Alpes-Maritimes. Assez rare. Potentiellement menacé
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 [nt] — 06!, 07!, 13!, 26!, 64r, 83!, 84! — Saxicole, sur
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; parois ou surfaces rocheuses inclinées, calcicole (valdé- ou
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 omnino-calcicole), basophile, modérément xérophile, asté-
(Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; gophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile.
Vallade et Gardiennet 2016 : 18 {21} ; van den Boom Étages méso- et surtout supra-méditerranéen. Ombro-
et al. 1995 : 272 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : climats subhumide et humide. Bagliettoetum marmoreae
27 {39}. caloplacetosum adriaticae — Roux 1976 : 25-26 {83, 84} ;
Calongeomyces D. Hawksw. et Etayo — Syn. Calon- Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192 {07} ;
gia [D. Hawksw. et Etayo] non Calongea Healy et al. — Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 121
Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles — Hawksworth {13} ; Clauzade et Roux 1973 : 51-53 {83, 84} ; Clauzade
et Etayo 2011 : 275-276 {e}. et Roux 1975 : tab. 20 {83} ; Roux 1978 : 94, 100, 102
Calongeomyces gibelluloides (D. Hawksw. et Etayo) {06, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {84} ; Roux 1984 : 84 {06} ;
D. Hawksw. et Etayo — Syn. Calongia gibelluloides D. Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 248 {07} ; Vězda 1976 :
Hawksw. et Etayo — Non lichénisé, lichénicole — Puy- Lich. sel. exsicc. n° 1419 {84} ; Vivant 1988 : 23 {64}.
de-Dôme (Saint-Diéry : Cotteuge, dans la vallée de la couze Caloplaca aegatica Giralt, Nimis et Poelt — Syn. Calo-
Pavin, alt. 650 ; Coste et Pinault 2019). une seule station placa quercina auct. [non Flagey] — Lichénisé, non lichéni-
connue en France, mais peut-être plus répandu. Patrimo- cole — Littoral méditerranéen : Aude, Var (surtout des îles
nial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les d’Hyères) et de Corse-du-Sud. Assez rare. Potentiellement
menaces [dd] — 63! — Sur Cladonia, Flavoparmelia et menacé [nt] — 11!, 2a!, 2b!, 83! — Corticole, sur tronc
Pertusaria s. l. — Hawksworth et Etayo 2010 : 275-276 et branches de Quercus ilex, acidophile, aérohygrophile
{e} ; Coste et Pinault 2019 : 35-36 {63}. ou mésophile, peu ou pas stégophile, héliophile, hémi-
Caloplaca Th. Fr. — Syn. Blastenia A. Massal., Cal- nitrophile. Étages mésoméditerranéen inférieur et ther-
lopisma De Not., Gasparrinia Tornab., Leproplaca (Nyl.) moméditerranéen. Ombroclimat subhumide — Giralt
Hue, Pyrenodesmia A. Massal., Xanthocarpia A. Massal. et Gómez-Bolea 1990 : 51 {e} ; Giralt, Nimis et Poelt
et De Not. ; incl. Gyalolechia auct. [non A. Massal.] — 1992 : 263-269 {e} ; Bricaud 2004 : 88, 93, 254 {83} ;
Ascomycètes lichénisés, parfois lichénicoles — Clauzade Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 102 {83} ; Bricaud
et Roux 1985 : 226-265 {e} ; Wunder 1974 : 1-186 + 9 et Roux 1990 : 121 {83} ; Clauzade 1969 : 105 {83} ;
tab. h. t. {e} — Rem. Sur la base d’une importante étude Coste 2016 : 19 {2a} ; Gonnet et al. 2018 : 174-175 {2a} ;
de phylogénie moléculaire, Arup et al. (2013 : 16-83) ont Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2B, Venzolasca :
pulvérisé les Caloplaca en une trentaine de genres, mais sans Mucchiatana, dune fixée, alt. 5 m, sur rhytidome de Juni-
établir de correspondances claires entre leurs résultats phy- perus oxycedrus subsp. macrocarpa, 2014/10/10, leg., herb.
logénétiques et des caractères morphologiques, anatomiques et det. D. et O. Gonnet) ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ;
ou chimiques. D’autres auteurs, notamment Kondratyuk Rondon-Seidenbinder 1983 : 106 {83} ; Roux et Bri-
et al. (2013, 2014, 2015, etc.), ont ensuite proposé d’autres caud 1991 : 102 (sub « C. quercina ») {83} ; Roux et coll.
nouveaux genres, poussant plus loin encore la pulvérisation 2013 (Catal. Corse) : 202 {2a} ; Sipman 2000 : 47 {20} ;
189

Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 70!, 73!, 74!, 81r, 82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois ou
280 {2a} — Rem. Correspond au Caloplaca cf. pyracea des surfaces rocheuses calcaires inclinées ou horizontales, valdé-
îles d’Hyères sensu Clauzade. ou omnino-calcicole, basophile, mésophile et surtout xéro-
Caloplaca aetnensis B. de Lesd. — Lichénisé, non phile, astégophile, photophile et surtout héliophile, non
lichénicole — Hérault, Pyrénées-Orientales et Corse. Très ou peu nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique montagnard, plus rarement subalpin. Ombroclimats sub-
d’extinction [cr] — 2a!, 34!, 66! — Terricole (sur sol tassé humide et humide. Bagliettoetum marmoreae — Clauzade
provenant de roches silicatées basiques) ou saxicole (sur et Roux 1985 : 229 {e} ; Muggia, Grube et Tretiach
roches silicatées basiques altérées ou grès plus ou moins 2008 : 42-44 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 679 (sub
calcaires décalcifiés en surface), calcifuge ou minimécal- « Caloplaca agardhiana p. p.) {f } ; Roux et Gueidan 2002 :
cicole, subneutrophile ou neutrophile, héminitrophile. 148 {83} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ;
Étages adlittoral, thermo- et méso-méditerranéen (non Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Boissière et al. 1989 : 13
loin du littoral) — Loppi et al. 1997 : 492 {e} ; Gonnet et {74} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2007 :
Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : Tonnara Sta- 59 {84} ; Cabanès 1900 : 37 {30} ; Choisy 1951 : 199 {73} ;
gnolu, rochers du littoral, alt. 30 m, sur rocher de dolérite, Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30, 84} ; Clau-
2014/10/05, leg., det. et herb. D et O. Gonnet, conf. C. zade et Roux 1977 : 19-25 {e} ; Clauzade et Vězda 1970 :
Roux) ; Navarro-Rosinés 2008 (non publié, 66, Amé- 218 (tab. 1) {84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 203
lie-les-Bains : route de Montbolo, alt. 300 m, sur grès fins {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19
non calcaires rouges, 2008/03/16, leg. X. Llimona, det. {12} ; Crozals 1910 : 251-252 {34} ; Crozals 1914 : 62
P. Navarro-Rosinés, herb. bcn-lich) ; Roux 2008 (non {34} ; Derrien et al. 2018 : 267 {37} ; Farou 2016 : 145
publié, 34, Agde : cap d’Agde, adlittoral, alt. 15 m, sur {24} ; Florence et coll. 2019 : 269 {65} ; Gonnet et al.
rochers de basalte vacuolaire peu cohérent, 2008/10/19, 2013 : 40 {2b} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
leg., det. et herb. C. Roux) — Rem. Très proche de C. 226 {47} ; Marc 1908 : 396 {12} ; Martin et al. 2018 : 34
erythrocarpa, avec lequel il a été confondu. {25} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Puget 1866 : lxxxix
Caloplaca albolutescens (Nyl.) H. Olivier — Liché- {74} ; Roux 1978 : 76, 94, 99, 100, 102, 106, 133, 146 {04,
nisé, non lichénicole — Pas-de-Calais et Meuse. Rare. 06, 13, 26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ;
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 55!, Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017
62! — Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres (surtout grès (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3,
siliceux et granite, mais également calcaires), parfois sur 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100
mortier et autres substrats artificiels, calcifuge ou calcicole, {30, (34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ;
de basophile à acidophile, mésophile, photophile ou hélio- Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
phile, nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat subhu- 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
mide — Clauzade et Roux 1985 : 261 {e} ; Boulanger (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
et al. 2010 : 97 {62} ; Diederich et al. 2006 : 58 {55} ; 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll.
Sparrius et al. 2002 : 67 {62} — Rem. Très proche de C. 2013 (Catal. Corse) : 202 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
teicholyta qu’il tend à remplacer dans le Nord. Aptroot et 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vallade
al. (2007 : 56) mentionnent C. albolutescens sur la chapelle et Gardiennet 2016 : 18 {21} ; Vivant 1988 : 23 {64} ;
de Saint-Gildas dans le Finistère où J.-Y. Monnat (2012, Werner 1973 : 323 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
non publié) a observé seulement C. erythrocarpa non signalé 278 {2b} — Rem. Existe vraisemblablement dans le massif
par les auteurs précédents. du Jura où il est à rechercher.
Caloplaca albopruinosa (Arnold) H. Olivier — Syn. Caloplaca alnetorum Giralt, Nimis et Poelt — Syn.
Blastenia agardhiana « (Flot.) Müll. Arg. », Caloplaca Caloplaca flavorubescens auct. [non (Huds.) J. R. Laun-
agardhiana « (A. Massal.) Clauzade et Cl. Roux » [non don] — Lichénisé, non lichénicole — Finistère, Vendée,
Pyrenodesmia agardhiana A. Massal.], Caloplaca agardhiana Indre-et-Loire, Alpes (surtout méridionales) et Corse. Rare.
« (Flot.) Flagey », Caloplaca variabilis f. acrustacea Müll. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 2a!,
Arg., Pyrenodesmia agardhiana A. Massal. (non Lecanora 29!, 37!, 73r, 85c — Corticole, sur feuillus (surtout sur
agardhiana Ach.) — Lichénisé, non lichénicole — Indre- tronc), subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, peu
et-Loire, Côte-d’Or, Massif du Jura, Alpes, Massif central ou pas stégophile, photophile ou même héliophile, non ou
méridional, Midi, Pyrénées et Corse. Assez commun. Non modérément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 12!, 13!, 2b!, 21!, l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
24!, 25!, 26!, 30!, 34!, 37!, 38!, 39!, 47a, 48!, 64r, 65!, 66!, Giralt, Nimis et Poelt 1992 : 269-271 {e, 04} ; Abbayes
190

1926 : 45 (sub C. aurantia) {85} ; Breuss 2013 : 418 {73} ; 2014 : 20 {66} ; Rieux et Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Roux
Derrien et al. 2018 : 267 {37} ; Gonnet et al. 2013 : 72 1978 : 68, 76, 79, 82, 94, 98, 99, 100, 106, 108, 115, 118,
{2a} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 175 {2a} ; Gonnet et 120, 125, 130, 132, 138, 140(li), 142, 146 {04, 06, 13,
Gonnet 2016 (non publié, 2A, Bonifacio : la Tonnara, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ;
Stagnolu, alt. 10 m, sur rhytidome et bois de Juniperus Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2016 : 161 {82} ; Roux 2017
phoenicea, 2016/03/24, leg., herb. et det. D. et O. Gon- (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 21,
net, conf. C. Roux) ; Monnat 2013 (non publié, 29, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100
Cléden-Cap-Sizun : Kerludu, alt. 62 m, sur Quercus robur, {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
2013/09/26, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Roux et al. 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux
2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} — Rem. Les mentions de et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et
cette espèce dans le Var (massif de la Sainte-Baume) par al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Roux et Gueidan (2002) et dans le Vaucluse (Bricaud Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
2004 : 80) sont erronées (confusion avec C. flavorubescens). et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013
Le spécimen de Vendée se trouve dans l’herbier d’Abbayes (Catal. Corse) : 202 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
(ren-abb), sous C. aurantiaca, « Bourg-la-Roche » [le Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Poumarat
Bourg-sous-la-Roche, actuellement commune de La Roche- 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70, 71, 72, 73
sur-Yon], peupliers près du ruisseau de la « Pommeraye » {13, 84} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Vallade et Gardien-
[Pommeraie], 1925/04/26 (det. C. Roux, non publié) ; il net 2016 : 18 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 26
correspond au C. aurantia dans Abbayes 1926 : 45. {01, 39} ; Wunder 1974 : 49 {05, 13, 25, 83, 84} — Rem.
Caloplaca alociza (A. Massal.) Mig. — Syn. Biatorina Non distingué de C. albopruinosa par les anciens auteurs
alociza A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Côte- (sub C. agardhiana). Le C. melanocarpa mentionné par
d’Or, Massif du Jura, Salève, Alpes, Pyrénées, Midi, Corse. Maheu (1830 : 609) à Aix-en-Provence, sur roche calcaire,
Commun. Non menacé [lc] — 01r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, est probablement C. alociza.
11!, 12!, 13!, 2b!, 21!, 24!, 25!, 26!, 30!, 31a, 34!, 39!, 46!, 48!, Caloplaca ameliensis (Nyl.) H. Olivier — Syn. Lecanora
65!, 66!, 73!, 74!, 81r, 82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois ameliensis Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-
ou surfaces rocheuses calcaires inclinées ou horizontales, Orientales (environs d’Amélie-les-Bains, Nylander 1891).
ensoleillées ou non, également sur blocs et pierres sur le sol, Extrêmement rare : une seule station en France où il a peut-
calcicole (médio-, valdé- ou omnino-calcicole), basophile, être même disparu. Patrimonial d’intérêt international. En
mésophile ou xérophile, euryphotique, non nitrophile. De danger critique d’extinction [cr] — 66a — Saxicole, sur des
l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin, rarement à surfaces de roches silicatées horizontales ou peu inclinées,
l’alpin. Ombroclimats sec, subhumide et humide. Bagliet- principalement de schistes et grès, calcifuge, acidophile ou
toetalia parmigerae — Clauzade et Roux 1977 : 19-25 subneutrophile, de moyennement à très xérophile, astégo-
{84} ; Clauzade et Roux 1985 : 229 {e} ; Ozenda et Clau- phile, héliophile, thermophile, peu nitrophile ou héminitro-
zade 1970 : 679 (sub « Caloplaca agardhiana » p. p.) {f } ; phile. Étage mésoméditerranéen. Ombroclimat subhumide.
AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Asta et Roux 1977 : tab. Acarosporetum charidemi — Navarro-Rosinés et Llimona
vii, xi {05} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet et coll. 2008 : 281-289 {e} ; Nylander 1891 : 16-17 {66} ; Roux
2009 : 192, 208 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {(66)} ; Roux et
Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Choisy 1951 : 199 (sub al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} — Rem. Non
« Pyrenodesmia agardhiana ») {01, 39} ; Clauzade et Roux traité par Ozenda et Clauzade (1970) ni par Clauzade
1975 : tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, 14, 15, 17, 18, 19, 20, 22, 26 et Roux (1985). Semble avoir disparu selon Navarro-
{13, 26, 30, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : Rosinés et Llimona (2008 : 281-289).
203 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : Caloplaca ammiospila (Wahlenb.) H. Olivier — Syn.
19 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de Blastenia ferruginea var. muscicola (Schaer.) A. Massal., Calo-
la Clape) ; Crozals 1910 : 252 {34} ; Crozals 1931 : 43 placa « amniospila » (Wahlenb.) H. Olivier, Caloplaca cin-
(sub « C. variabilis var. subimmersa ») {83} ; Farou 2016 : namomea (Th. Fr.) H. Olivier, Caloplaca discoidalis (Vain.)
145 {24, 46} ; Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Gonnet Lynge, Caloplaca ferruginea var. ammiospila (Wahlenb.) Th.
et al. 2013 : 36, 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 34 {74} ; Fr., Caloplaca ferruginea var. cinnamomea Th. Fr., Calo-
Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Martin et al. 2018 : 21, placa vacillans (Th. Fr.) H. Magn., (?) Lecanora ferruginea
34, 42 {01, 25} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : var. variata Nyl., Lecidea ammiospila Wahlenb. — Liché-
60 {13} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : nisé, non lichénicole — Massif du Jura, Alpes, Pyrénées
33 {84} ; Nylander 1891 : 16 {66} ; Poumarat et coll. et Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01r, 04!,
191

05!, 06!, 2ar, 25r, 38!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74! — Détriticole, (non publié, 05, La Motte-en-Champsaur : partie S du
muscicole, rarement terricole ou lignicole (sur bois décom- massif du Vieux-Chaillol, le Grand Sellar, alt. c. 2200 m,
posé), d’acidophile à basophile, mésophile, héliophile, peu obs. C. Roux, 1999/07) ; Roux 2013 (non publié, 06,
ou modérément nitrophile. Étages montagnard supérieur, Saint-Étienne-de-Tinée : Auron, les Donnas, 100 m sous la
subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. cime, alt. 2410 m, 2013/06/26, leg., det. et herb. C. Roux) ;
Caloplacetum tiroliensis — Clauzade et Roux 1985 : 263 Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2014
{e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 17-18 {ne} ; (Tinée) : 37 {06} — Rem. Distinct de C. scrobiculata H.
Ozenda et Clauzade 1970 : 692, 693 {f, 05} ; Asta [coll. Magn. (Vondrák et Mayrhofer 2013 : 21-29).
Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et Caloplaca aquensis Houmeau et Cl. Roux — Lichénisé,
al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bertrand non lichénicole — Littoral de l’Atlantique (Charente-Mari-
et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lau- time : île d’Aix) et de la Méditerranée, y compris en Corse.
vitel) : 122 {38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 13!, 17!, 2b!,
Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Fiore-Donno 34! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses horizontales ou
2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 inclinées de calcaires très cohérents mais un peu poreux
{65, 66} ; Hue 1896 : 35 {73} ; Nylander 1863 : 397 {05} ; ou gréseux, calcicole (omnino- et surtout valdé-calcicole),
Pentecost 2016 : 15 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- basophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro-
Roussillon) : 100 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : phile, halophile. Étage adlittoral. Ombroclimat subhumide.
39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 47, Lecanorion bandolensis — Clauzade et Roux 1985 : 261
66 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux {e} ; Houmeau et Roux 1984 : 143-147 {17} ; Navarro-
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Rosinés et Hladun 1996 : 143-145 {e, 17, 2b} ; Navarro-
Corse) : 202-203 {(20)} ; van den Boom et Brand 1991 : Rosinés et Roux 1992 : 355-358 {e, 13, 17} ; Roux et coll.
26 {01, 25} ; Vivant 1988 : 24 {64} ; Werner 1973 : 324 2013 (Catal. Corse) : 203 {2b}.
{20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 279 {2a}. Caloplaca aractina (Fr.) Häyrén — Syn. Caloplaca
Caloplaca anchon-phoeniceon Poelt et Clauzade — cerina var. aractina (Fr.) Th. Fr., Caloplaca fuscoatra auct.
Lichénisé, lichénicole — Isère, Alpes méridionales et [non (Decuillé) Zahlbr.], Caloplaca fuscoatra var. diplocheila
Hautes Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, (Wedd.) H. Olivier, Caloplaca fuscoatra var. scotoplacoides
05!, 06!, 38!, 65! — Saxicole, sur parois et surfaces rocheuses (Nyl.) Boistel, Caloplaca viridirufa auct. [non (Ach.) Zah-
inclinées, calcicole (de parvo- à valdé-calcicole), astégophile, lbr.], Caloplaca viridirufa var. diplocheila (Wedd.) Zah-
assez photophile ou héliophile, héminitrophile ; parasite lbr., Lecanora ferruginea var. diplocheila Wedd., Placodium
d’Aspicilia spp., surtout A. polychroma. Étage alpin. Ombro- fuscoatrum auct. — Lichénisé, non lichénicole — Alsace,
climats humide et hyperhumide. Aspicilion mashiginensis — Seine-Maritime, Massif armoricain septentrional, Savoie,
Clauzade et Roux 1985 : 253 {e} ; Hansen, Poelt et Massif central, Midi méditerranéen et subméditerranéen,
Søchting 1987 : 18-19 {ne} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, Corse. Assez commun sur le littoral de Corse, assez rare
xx {04, 05, 06} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 ailleurs. Non menacé [lc] — 06!, 11!, 12a, 14a, 15a, 2a!,
{38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 394 {05} ; Clauzade 2b!, 22!, 27a, 30a, 34a, 43a, 50!, 63!, 66!, 67r, 69a, 73a, 76a,
et Roux 1974 : 58 {04, 05} ; Houmeau et Roux 1991 : 83a — Saxicole, sur des surfaces horizontales ou inclinées
548 {65} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut- de roches silicatées basiques ou peu acides très cohérentes,
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06}. calcifuge, subneutrophile ou neutrophile, xérophile ou
Caloplaca anularis Clauzade et Poelt — Lichénisé, mésophile, photophile ou héliophile, thermophile, haloto-
non lichénicole — Savoie, Hautes-Alpes et Alpes-Mari- lérant, héminitrophile. De l’étage adlittoral ou thermomé-
times. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En diterranéen à l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats
danger d’extinction [en] — 05!, 06!, 73! — Saxicole, sur subhumide ou humide — Clauzade et Roux 1985 : 256
des surfaces rocheuses calcaires inclinées ou subverticales, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 688 {f, 43} ; Abbayes
de médio- à omnino-calcicole, xérophile, peu ou pas stégo- 1934 : 184 {22} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Choisy
phile, héliophile, héminitrophile. Étage subalpin. Ombro- 1951 : 206 {69, 73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460
climat humide — Clauzade et Poelt 1972 : 305-311 {66} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Cro-
{05} ; Poelt 1980 : 223-229 {05} ; Bertrand 2019 (non zals 1923 : 92 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 12, 53, 59, 62
publié, 73, Val-Cenis : E du lac du Mont-Cenis, carrière {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet
du Paradis, sur pelouse en pente vers le SO, alt. 1984 m, 2019 : 16 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand
sur rocher de calcaire très cohérent, faiblement poreux, 1913 : 844-845 {f, 12, 14, 15, 27, 66, 69, 73, 76, 83} ; Hue
2019/08/24, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Roux 1999 1896 : 35-36 {73} ; Marc 1908 : 395 {12, 30} ; Monnat et
192

al. 2018 : 178, 188, 202 {50} ; Nylander 1873 : 259 {66} ; leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat et al.
Nylander 1891 : 28 {66} ; Olivier 1901 : 133-134 {66} ; 2018 : 178, 188 {50} ; Roux 2009 (non publié, 85, L’Île-
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 100 {(30, 34, d’Yeu : entre le phare des Corbeaux et l’anse des Gardettes,
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 13,
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 203 {2a, 2b} ; Sipman Lamanon : grottes de Calès, alt. 202 m, sur molasse cal-
2000 : 47 {20} ; Weddell 1874 : 341 {34} ; Werner 1973 : caire tendre, 2014/11/16, leg., det. et herb. C. Roux) ;
325 {20} ; Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. Le « C. fus- Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Sussey 2008 (non
coatra (Nyl.) » de Crozals (1923 : 29-30) est, d’après sa publié, 07, Malarce-sur-la-Thines : crête de l’Échelette, leg.
description, C. crenularia var. contigua. Voir la remarque et det. et herb. J.-M. Sussey, conf. C. Roux) ; Sussey 2012
sous C. cerinoides. (non publié, 07, Saint-Laurent-sous-Coiron : coulet de la
Caloplaca arcis (Poelt et Vězda) Arup — Syn. Caloplaca Soulière, leg., det. et herb. J.-M. Sussey, conf. C. Roux) ;
citrina var. arcis Poelt et Vězda, Caloplaca citrina var. squa- Sussey 2018 (non publié, 74, Mont-Saxonnex : Morsulaz
mulosa B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là d’en Haut, alt. 1250 m, sur rocher calcaire, 2018/07/27, leg.
dans une grande partie de la France (Corse comprise). Assez F. Drouard et A. Millet, det. et herb. J.-M. Sussey) —
commun, mais sous-mentionné. Non menacé [lc] — 06!, Rem. Onze spécimens révisés des dépts 06, 75sl et 59 n’ont
07!, 13!, 2a!, 2b!, 44!, 50!, 56!, 59!, 62!, 63!, 74!, 75slc, 83!, pas été mentionnés ci-dessus.
84!, 85! — Saxicole, sur pierres, blocs et rochers calcaires ou Caloplaca arcisproxima Vondrák, Říha, Arup et
non, d’inclinaisons diverses, laticalcicole ou calcifuge (sur Søchting — Lichénisé, non lichénicole — Massif armori-
roches silicatées basiques), de basophile à subneutrophile, cain, Provence et Corse. Semble rare. Données insuffisantes
héliophile, nitrophile, halotolérant. De l’étage adlittoral à sur les menaces [dd] — 06!, 2b!, 29!, 50!, 83! — Saxicole,
l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. sur pierres (notamment de murs) et rochers (parois, surfaces
Caloplacion decipientis — Arup 2006 : 8-9 {e} ; Boulanger inclinées ou horizontales) non calcaires, subneutrophile,
et Malle 2008 (non publié, 62, Boulogne-sur-Mer : le port mésophile, euryphotique, nitrophile, halotolérant. Étages
maritime, leg. et herb. M. Boulanger et N. Malle, det. C. adlittoral, mésoméditerranéen et supraméditerranéen.
Roux) ; Bouly de Lesdain 1943 (non publié, 75sl, Paris : Ombroclimat subhumide — Vondrák et al. 2009 : 591-
Jardin des plantes, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. M. 593 {e} ; Gonnet et al. 2013 : 12 {2b} ; Monnat 2014 (non
Bouly de Lesdain, marssj, sub C. citrina, rev. C. Roux publié, 50, Carolles : Carolles-plage, alt. 3 m, bas d’une
2014) ; Bouly de Lesdain 1946 (non publié, 59, Lille : la falaise, sur roche siliceuse (cornéenne), étage adlittoral infé-
Citadelle, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. M. Bouly de rieur, 2014/11/29, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf.
Lesdain, marssj, sub C. incrustans, rev. C. Roux 2014) ; C. Roux) ; Monnat 2018 (non publié, 29, Brest : Kerinou,
Bouly de Lesdain 1949 (non publié, 59, Dunkerque : alt. 28 m, sur gneiss, 2018/03/10, leg., herb. et det. J.-Y.
Malo-les-Bains, Malo-Terminus, batterie de Zuydcoote, Monnat, conf. C. Roux) ; Monnat et al. 2018 : 188, 202
leg. M. Bouly de Lesdain, typus de C. citrina var. squa- {50} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et
mulosa, herb. M. Bouly de Lesdain, marssj, rev. C. Roux coll. 2013 (Catal. Corse) : 203 {2b} — Rem. Espèce mécon-
2014) ; Bouly de Lesdain 1959 (non publié, 59, Dun- nue, vraisemblablement confondue avec d’autres Caloplaca
kerque : Malo-les-Bains, Malo-Terminus, leg. M. Bouly citrina s. l.
de Lesdain, herb. M. Bouly de Lesdain, marssj, sub C. Caloplaca arenaria (Pers.) Müll. Arg. — Syn. Caloplaca
citrina, rev. C. Roux 2014) ; Clauzade 1963 (non publié, craspedia (Ach.) Szatala, Caloplaca ferruginascens (Nyl.) H.
63, Puy-en-Velay : rocher d’Aiguille, leg. G. Clauzade, Olivier, Caloplaca lamprocheila (DC.) Flagey, Lecanora
herb. G. Clauzade, marssj, sub C. citrina, rev. C. Roux craspedia (Ach.) Ach., Placodium craspedium (Ach.) Nyl.,
2014) ; Clauzade 1963 (non publié, 83, La Garde-Frei- Placodium ferrugineum f. ferruginascens (Nyl.) A. L. Sm. —
net : fort Freinet, leg. G. Clauzade, herb. G. Clauzade, Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une grande
marssj, sub C. citrina, rev. C. Roux 2014) ; Clauzade partie de la France, y compris en Corse. Commun. Non
1964 (non publié, 84, Gargas : colline du Fort, leg. G. menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 12a, 13r, 15!, 19!,
Clauzade, herb. G. Clauzade, marssj, sub C. citrina, rev. 2b!, 21a, 26!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 38!, 42!, 43!, 44!, 47a,
C. Roux 2014) ; Gonnet et Gonnet 2019 (non publié, 48!, 49!, 50r, 53!, 56!, 57a, 60a, 62a, 63!, 64r, 65!, 66!, 69a,
2A, Ajaccio : îles Sanguinaires, Mezzu Mare, sous le phare, 73!, 74!, 75sla, 77a, 78sla, 79!, 83!, 84!, 87a — Saxicole, sur
alt. 70 m, sur diorite, 2019/10/01, leg., det. et herb. D. rochers, blocs et pierres de murs, calcifuge, subneutrophile
et O. Gonnet) ; Monnat 2013 (non publié, 44, Piriac- ou acidophile, photophile et surtout héliophile, mésophile
sur-Mer : île Dumet, leg. et herb. J.-Y. Monnat, det. C. ou xérophile, non ou peu stégophile, peu ou modérément
Roux) ; Monnat 2013 (non publié, 56, Sarzeau : Penvins, nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin.
193

Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — 84! — Saxicole, sur rochers exposés de roches calcaires très
Clauzade et Roux 1985 : 245 {e} ; Hansen, Poelt et cohérentes, omninocalcicole, xérophile, astégophile, hélio-
Søchting 1987 : 19-20 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : phile, thermophile, héminitrophile ou nitrophile. Étages
695 {f } ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimat subhumide.
[coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta et al. 1972 : 103 Placocarpetum schaereri — Clauzade et Roux 1985 : 257
{73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xviii {05} ; Bauvet (sub « C. spalatensis ») {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 687 (sub « C. spalatensis ») {f, 84} ; Clauzade 1969 : 94 (sub
2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 198, 200 {07} ; « C. spalatensis ») {84} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux
Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux 1978 (non publié, 34, Rouet : NO de la source du Lama-
2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Boissière 1994 : 3, 9 {43, 63} ; lou, sommet d’un bloc de calcaire urgonien, alt. 220 m,
Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2000 (non publié, 83,
33 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : Plan-d’Aups : chaîne de la Sainte-Baume, crête de calcaire
59 {04, 84} ; Choisy 1951 : 205 {69, 73} ; Clauzade et très cohérent, immédiatement à l’E du col du Saint-Pilon,
Rondon 1959 : 393 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : alt. 970 m, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2005 (non
460 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Coste publié, 84, Mirabeau : mont Saint-Sépulcre, sommet d’un
et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Fagot 1906 : 186 {31} ; Flo- rocher lapiazé, alt. 570 m, leg., det. et herb. C. Roux) ;
rence et coll. 2019 : 269 {65} ; Genty 1934 : 102 {21} ; Roux 2015 (non publié, 13, Jouques : au SO du pont de
Gonnet et al. 2013 : 19, 36 {2b} ; Graves 1857 : 181 Mirabeau, un peu au NE du point coté 433, alt. 425 m, sur
{60} ; Harmand 1897 : 189-190 {57} ; Houmeau 1998 : rocher exposé de calcaire très cohérent et compact, leg., det.
617 {79} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1889 : et herb. C. Roux) — Rem. Nommé à tort C. spalatensis
226 {15} ; Hue 1896 : 35 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de par Clauzade et Roux, tandis que C. emilii a été nommé
Lesdain] 1925 : 228 {47} ; Kieffer 1895 : 66 {57} ; Lamy par ces mêmes auteurs C. areolata jusqu’en 1978. Voir les
1880 : 397 {63, 87} ; Lamy 1881 : 342-343 {87} ; Lamy remarques sous C. isidiigera, C. emilii et C. spalatensis.
1883 : 321, 376 {65} ; Maheu et Gillet 1926 : 38 {2b} ; Caloplaca arnoldii (Wedd.) Zahlbr. ex Ginzb. —
Marc 1908 : 394 {12} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux écotypes.
2009 : 124 {83} ; Monnat et al. 2017 : 19, 24, 38, 51, 56 Caloplaca arnoldii (Wedd.) Zahlbr. ex Ginzb. éco.
{35, 56} ; Nylander 1873 : 259-260, 304 {66} ; Nylan- arnoldii — Syn. Caloplaca biatorina var. gyalolechioides
der 1891 : 7, 15-16, 28 {66} ; Nylander 1896 : 47 {75sl, p. p. auct. (sensu Clauzade, Clauzade et Cl. Roux, Poelt,
77, 78sl} ; Olivier 1901 : 133 {66} ; Ozenda 1950 : 46 etc.), Caloplaca biatorina subsp. gyalolechioides p. p. auct.
{(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 160 {62} ; Parrique (sensu Clauzade, Clauzade et Cl. Roux, Poelt, etc.), Calo-
(Gasilien) 1898 : 78 {63} ; Poumarat et coll. 2014 : 20, placa biatorinoides (Clauzade et Cl. Roux) Gaya, Nav.-Ros.
22 {66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 : 24 et Cl. Roux, Caloplaca saxicola subsp. arnoldii (Wedd.)
{79} ; Rondon 1963 (Crau) : 86 {13} ; Roux 1982 : 214 Clauzade et Cl. Roux, Caloplaca saxicola subsp. biatori-
{30, 83} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : noides Clauzade et Cl. Roux, Lecanora arnoldii Wedd.,
102 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux Placodium callopizum (Nyl.) Flagey — Lichénisé, non liché-
et al. 2006 (AFL Lozère) : 12, 14 {30} ; Roux et al. 2006 nicole — Midi et stations suffisamment chaudes et sèches
(basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Langue- du reste de la France, surtout des Alpes et des Pyrénées ;
doc-Roussillon) : 100 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
(Aigoual) : 116 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 07!, 09r, 12!, 13!, 14!, 2b!, 21!, 26!, 29!, 30!, 32!, 34!, 35!, 36!,
37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux 38!, 41!, 46!, 48!, 64!, 65!, 66!, 71!, 73!, 74!, 75sl!, 81r, 82!,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 33, 47, 66 {66} ; 83!, 84!, 86!, 90! — Saxicole, sur parois rocheuses calcaires
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. très cohérentes (calcaires à peu près purs, gréseux ou dolo-
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : mitiques), verticales ou supraverticales, soumises à de rares
203 {2b} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 18 {(21)} ; van écoulements, laticalcicole (de médio- à omnino-calcicole),
den Boom et al. 1995 : 266 {64} ; Vězda 1966 : Lich. sel. basophile, aéroxérophile, très faiblement ékréophile, stégo-
exsicc. n° 522 {84} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Zschacke phile, non héliophile, nitrophile. De l’étage mésoméditerra-
1927 : 224 {2b}. néen à l’étage montagnard, plus rarement au subalpin où il
Caloplaca areolata (Zahlbr.) Clauzade — Syn. Calo- est remplacé en partie par C. arnoldiiconfusa. Ombroclimats
placa spalatensis sensu Clauzade (planta) et auct. fr. medit. subhumide et humide, plus rarement sec. Caloplacetum
[non (Zahlbr.) Clauzade] — Lichénisé, non lichénicole — arnoldii — Clauzade et Roux 1985 : 236 {e} ; Gaya 2006 :
Midi méditerranéen. Assez peu commun — 13!, 34!, 83!, 95-101 {e, 06, 12, 30, 84} ; Weddell 1876 : 96 {f, 86} ;
194

AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; Agnello 2019 : 14 {38} ; tiques), verticales ou supraverticales, soumises à de rares
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi écoulements, laticalcicole (de minimé- à omnino-calcicole,
{73} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 mais le plus souvent de médio- à omnino-calcicole), baso-
{07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2007 : phile, aéroxérophile, très faiblement ékréophile, stégophile,
59, 60 {04, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 23, 25, non héliophile, nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
26 {04, 13, 26, 30, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste Ombroclimats humide et hyperhumide — Gaya 2006 :
2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Daillant 102-107 {M, (massif du Jura)} ; Gaya 2009 : 54-58 {M,
1997 : 96 {71} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Farou (massif du Jura)} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) :
2016 : 145 {46} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Gueidan et 122 {38} ; Poelt 1954 : 23-24 {M, massif du Jura} ; Roux
Roux 2002 : 34 {74} ; Houmeau et Roux 1988 : 280, 282 et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012
(sub « C. biatorina b. ») {12} ; Houmeau et Roux 1991 : (Roya-Bévéra) : 53 {06} — Rem. Répartition mal connue
548 {65} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 {75sl} ; Lottin par suite de la non-séparation de cette espèce de C. arnoldii
et Vaudoré 2014 : 123 {14} ; Maheu 1930 : 606 {13} ; jusqu’en 2006. Les deux mentions françaises de C. arnoldii
Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard par Poelt (1954 : 23-24), reprises par Gaya (2006, 2009),
2009 : 174 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; correspondent vraisemblablement à C. arnoldiiconfusa pour
Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 1976 : 24 {06, 26} ; celle du Jura français et à C. arnoldii s. s. pour celle du
Roux 1977 : 89 {12, 34, 48} ; Roux 1982 : 214 {13} ; Roux Centre.
2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux Caloplaca asserigena (J. Lahm) H. Olivier — Syn.
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 Blastenia asserigena J. Lahm ex Arnold, Caloplaca asseri-
(AFL Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- gena (Stizenb.) Zahlbr., Caloplaca « assigena » (J. Lahm)
Roussillon) : 100-101 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Mor-
Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39
bihan, Seine et Marne, Indre-et-Loire, Savoie, Drôme, Var
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 66
et Pyrénées-Orientales. Assez rare. Vulnérable [vu] — 26!,
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et
37!, 56!, 66r, 73!, 77!, 83!, 88r — Corticole ou lignicole, sur
coll. 2013 (Catal. Corse) : 203 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
arbres, arbustes et arbrisseaux, feuillus et conifères (surtout
236 {48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 18 {21} ; Vivant
sur branchettes), acidophile, xérophile, astégophile, pho-
1988 : 23 {64} — Rem. Longtemps nommé à tort C. bia-
tophile ou héliophile, héminitrophile. De l’étage mésomé-
torina var. ou subsp. gyalolechioides notamment par Poelt
diterranéen au montagnard. Ombroclimats subhumide et
et Clauzade et Roux. Voir la remarque sous C. biatorina
subsp. biatorina. humide — Clauzade et Roux 1985 : 255 {e} ; Søchting
Caloplaca arnoldii (Wedd.) Zahlbr. ex Ginzb. éco. et Fröberg 2002 : 47-51 {e} ; Bertrand 2018 (non publié,
calcifuge — Lichénisé, non lichénicole — Orne, Alpes 73, Lanslebourg-Mont-Cenis : route du col du Petit Mont-
méridionales, Midi et Corse. Assez rare. Potentiellement Cenis, les Rivets, pelouse subalpine, alt. 2032 m, sur bran-
menacé [nt] — 04!, 06!, 12!, 2b!, 33!, 34!, 61!, 66!, 84! — chettes de Rhododendron ferrugineum, 2018/08/25, leg., det.
Saxicole, sur parois rocheuses de roches non ou à peine et herb. M. Bertrand) ; Brackel et al. 2018 : 193 {88} ;
calcaires, verticales ou supraverticales, soumises à de rares Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Derrien et al.
écoulements, minimécalcicole, neutrophile, aéroxérophile, 2018 : 267 {37} ; Farou 2019 (non publié, 77, Fontaine-
très faiblement ékréophile, stégophile, non héliophile, bleau : près de la station d’écologie forestière, alt. 83 m,
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. sur branchettes de Malus sp., 2019/02/22, leg. et herb.
Ombroclimats subhumide et humide. Caloplacetum arnol- J.-L. Farou, det. C. Roux) ; Lagrandie 2018 (non publié,
dii — Bertrand 2013 (non publié, 84, Rustrel : N.-D. 56, Saint-Aignan : butte de Malvran, sur cône de Pinus,
des Anges, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Gonnet et al. 2018/08/15, leg., et herb. J. Lagrandie, det. C. Roux) ;
2013 : 13, 32, 62 {2b} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : Roux 1993 (non publié, 83, Barjols : 300 m au NO du
39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux village, alt. 301 m, sur branchettes d’un Olea europaea mort,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 203 {2b}. 1993/08/22, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2018 (coll.
Caloplaca arnoldiiconfusa Gaya et Nav.-Ros. — Syn. Uriac) : 102 {26}.
Caloplaca arnoldii sensu Poelt [non (Wedd.) Zahlbr. ex Caloplaca athroocarpa (Anzi) Jatta — Syn. Lecanora ammiospiloides
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu
Ginzb.] — Lichénisé, non lichénicole — Jura (sans préci-
dans les Alpes, notamment en Allemagne, Italie et Suisse — Lignicole,
sion) et Alpes. Peu rare dans les Alpes. Non menacé [lc] — plus rarement corticole, acidophile ou subneutrophile, xérophile, de
04!, 06!, 38! — Saxicole, sur parois rocheuses calcaires très moyennement à très héliophile, héminitrophile. Étages montagnard et
cohérentes (calcaires à peu près purs, gréseux ou dolomi- subalpin.
195

Caloplaca atroalba (Tuck.) Zahlbr. — Lichénisé, non à apothécies petites, atteignant jusqu’à 0,45 mm (spécimen
lichénicole — Alpes méridionales. Très rare. Patrimonial de l’herbier di examiné par C. Roux 2017, non publié) ;
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, dans ce même herbier se trouve un spécimen de « Caloplaca
06! — Saxicole, sur roches calcaires (surtout marneuses), plumbea Gillet et Maheu sp. nov. nom. nudum », non traité
rarement non ou à peine calcaires, laticalcicole, rarement dans Maheu et Gillet (1926), bien différent du spécimen
minimécalcicole, basophile ou neutrophile, mésophile ou précédent car proche de C. fuscoatroides (voir la remarque
xérophile, photophile ou héliophile, héminitrophile. Étages sous cette espèce).
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- Caloplaca aurantia (Pers.) Hellb. — Syn. Callopisma
rhumide — Wilk 2011 : 86-88 {e} ; Roux et al. 2011 vulgaris De Not., Caloplaca aurantia var. papillata Poelt,
(Haut-Verdon) : 37 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : Caloplaca callopisma (Ach.) Th. Fr., Placodium aurantium
53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06}. (Pers.) Vain., Placodium callopismum (Ach.) Mérat, Placo-
Caloplaca atroflava (Turner) Mong. — Syn. Caloplaca dium callopismum f. leucothallum Malbr. — Lichénisé, non
atroflava var. submersa (Nyl.) H. Magn., Caloplaca ferru- lichénicole — Toute la France (y compris en Corse), sauf
ginea var. obscura Th. Fr., Caloplaca turneriana (Ach.) H. dans les hautes montagnes. Commun. Non menacé [lc] —
Olivier, Placodium atroflavum (Turner) A. L. Sm. — Liché- 01a, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!,
nisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de 15a, 16r, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 22a, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!,
la France, y compris en Corse. Assez peu commun. Non 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35a, 36!, 37!, 39a, 40!, 41!, 44a,
menacé [lc] — 05r, 06!, 07!, 09r, 10r, 13!, 14!, 2b!, 24!, 28!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!,
30!, 34!, 35!, 41!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65r, 66r, 68!, 73a, 77!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!,
78sla, 79!, 81!, 83!, 85!, 87!, 89! — Saxicole, sur rochers, 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!,
blocs et même pierres de roches silicatées, calcifuge, sub- 86!, 87!, 88a, 89!, 90! — Saxicole, sur roches calcaires très
neutrophile ou modérément acidophile, de moyennement cohérentes ou gréseuses (parois, surfaces inclinées ou hori-
à très aérohygrophile ou mésophile, parfois périodique- zontales, petits blocs, pierres de murs), plus rarement sur
ment inondé ou soumis à des écoulements temporaires, crépis de murs et béton, laticalcicole (de médio- à omnino-
assez photophile ou héliophile, non ou modérément nitro- calcicole), basophile, xérophile, astégophile ou faiblement
phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. stégophile, de moyennement à très héliophile, assez ther-
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et mophile, héminitrophile ou nitrophile. De l’étage thermo-
Roux 1985 : 260 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 693- méditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats sec et
694 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {87} ; Bauvet 2005 : 172- subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 231 {e} ; Ozenda
173 {07} ; Boissière 1979 : 112 {77} ; Boissière 1986 : 208 et Clauzade 1970 : 698 {f } ; Abbayes 1924 : 42 {49} ;
{77} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Boumier et al. 2011 : 23 Abbayes 1932 : 19 {66} ; AFL (collectif ) 1983 : 7, 8 {21} ;
{85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Choisy 1951 : 206 AFL (collectif ) 1984 : 8 {87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ;
{73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Clauzade Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv
et Rondon 1960 : 460 {66} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste {04} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ;
2011 : 102 {09, 35, 64, 65} ; Derrien et al. 2019 : 96 {28} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188,
Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 192, 208 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Béguinot 2012 :
17 {2b} ; Houmeau 2001 : 524 {85} ; Lamy 1880 : 396 {87} ; 17 {52} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Biache et al. 2019
Lamy 1883 : 375 {65} ; Maheu 1907 : 236 {73} ; Maheu (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière 1979 : 113 {77} ; Boissière
et Gillet 1926 : 39-40 {2b} ; Ménard 2009 : 78, 92, 98, 1986 : 208, 213 {77} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Boulan-
116, 124, 132, 161 {06,13,83} ; Ménard et Roux 1991 : ger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 180 {62} ; Boulay 1880 :
99 (tab. 1) {13} ; Nylander 1896 : 5, 49 {78sl} ; Prin 51 {62} ; Bouly de Lesdain 1910 : 12 {59} ; Bouly de
1983 : 28 {10} ; Roux 1982 : 214 {13} ; Roux et al. 1999 Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 22 32, 47, 66 {75sl} ; Bouly
(Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : de Lesdain 1949 (Nice) : 76 {06} ; Boumier et al. 2011 :
10 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {07, 30, 20, 22 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud
48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 101 {30, 2005 : 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud
34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bri-
{(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux caud 2008 : 134 {29} ; Brisson 1875 : 129 {51} ; Brisson
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 203 {2b} ; Werner 1973 : 1880 : 197 {02} ; Cabanès 1900 : 35 {30} ; Chipon et al.
324 {20} ; Wirth 1974 : 370 {68} — Rem. Le Caloplaca 2006 : 104, 106 {71} ; Choisy 1951 : 201-202 {01, 25, 39,
ferruginea var. plumbea mentionné par Maheu et Gillet 69, 70,71, 73, 90} ; Clauzade 1969 : 109 {30} ; Clauzade
(1926 : 37) en Corse orientale semble être un C. atroflava 1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30, 84} ; Clauzade et
196

Roux 1975 : tab. 1, 3, 9, 11, 14, 15, 17, 22, 23, 26 {13, 2013 (Catal. Corse) : 203 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan
30, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) 2002 : 137 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux
{13} ; Clauzade et Vězda 1973 : 8 {84} ; Companyo 1864 : et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ;
843-844 {66} ; Coppins 1971 : 156 {29} ; Coste 1991 : Stizenberger 1882-1883 : 92 {74} ; Vadam et al. 1999 :
50 {09} ; Coste 1994 : 203 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; 91, 99 {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 18-19 {21} ;
Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck
19 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 59
de la Clape) ; Cozette 1906 : 252 {60} ; Crozals 1908 : {46} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 135 {72} ; Vivant 1988 :
518 {34} ; Crozals 1914 : 61 {34} ; Crozals 1923 : 28 23 {64} ; Weddell 1873 : 362 {86} ; Werner 1956 : 151
{83} ; Crozals 1924 : 97 {83} ; Crozals 1931 : 42 {83} ; {50} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Werner et Deschâtres
Daillant 1997 : 94, 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 267 1970 : 279 {2a} ; Wirth 2019 : 80, 85 {67, 68} ; Zschacke
{37} ; Déruelle et al. 1979 : 226, 228 {51} ; Diederich 1927 : 224 {2b}.
et al. 2006 : 58 {54, 55} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Caloplaca aurea (Schaer.) Zahlbr. — Syn. Gyalolechia
Engler et Lacoux 2012 : 11, 19 {34} ; Fagot 1906 : 185 aurea (Schaer.) A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole —
{31} ; Farou 2016 : 145 {24, 46} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Salève, Alpes, Pyrénées. Assez peu rare. Données insuffi-
Genty 1934 : 101 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 36, 40, santes sur les menaces [dd] — 04!, 05!, 64!, 65!, 74a —
41 {2b} ; Graves 1857 : 178 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : Saxiterricole, calcicole (de médio- à omnino-calcicole), sur
24 {07} ; Harmand 1897 : 178-179 {54, 57, 88} ; Hou- terre, mousses et débris végétaux des fissures de rochers
meau et Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1887 : 378 {15, 46} ; calcaires et dolomitiques, basophile, aéroxérophile, substra-
Hue 1894 : 297 {14} ; Hue 1896 : 244 {73} ; Hue 1896 : tohygrophile, héliophile, peu ou modérément nitrophile.
31 {73} ; Hue 1908 : 10 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Étages subalpin et alpin. Ombroclimat humide — Clau-
Lesdain] 1925 : 225 {47} ; Lamy 1883 : 373 {65} ; Lefèvre zade et Roux 1985 : 231 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
1866 : 258 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 123, 126, 132 698 {f, Alpes, (Pyrénées)} ; Clauzade et Rondon 1959 :
{14, 61} ; Magnin 1882 : 292 {01, 69} ; Maheu 1930 : 607 394 {05} ; Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Harmand
{13} ; Maheu et Gillet 1926 : 36 {2b} ; Marc 1908 : 393 1913 : 856-857 {f, 65} ; Houmeau et Roux 1991 : 548
{12} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; {65} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 {04} ; Stizen-
Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et berger 1882-1883 : 100 {74} ; Vivant 1988 : 23 {64} —
al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat Rem. La mention de cette espèce dans les Bouches-du-
et al. 2018 : 178 {50} ; Moreau et Moreau 1934 : 337 Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1930 : 610), à l’étage
{63} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 145 {06} ; méso- ou supra-méditerranéen, est erronée.
Müller (Argoviensis) 1862 : 39 {74} ; Nylander 1866 : Caloplaca australis (Arnold) Zahlbr. — Syn. Candela-
366 {75sl} ; Nylander 1881 : xcvi, xcvii {77} ; Nylan- riella australis (Arnold) Zahlbr., Fulgensia australis (Arnold)
der 1891 : 15 {66} ; Nylander 1896 : 45 {75sl, 77, 78sl} ; Poelt, Gyalolechia australis (Arnold) J. Steiner — Lichénisé,
Nylander in Feuilleaubois 1881 : lxxviii {77} ; Olivier non lichénicole — Alpes et Pyrénées. Assez rare. Poten-
1897 : 217-218 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, tiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 64!, 65!, 73! —
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 39 {66} ; Ozenda Saxicole, calcicole (valdé- ou omnino-calcicole), sur parois
1950 : 46 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 74 {63} ; Prin plus ou moins verticales ou rochers exposés, basophile,
1983 : 28 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Richard xérophile, astégophile, de moyennement à très héliophile,
1877 : 23 {79} ; Rieux et Roux 1969 : 40 {f, 30} ; Roux nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide
1978 : 69, 95, 99, 101, 125, 127 (xxxviii), 128, 130, 133, et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 367 {e} ;
139, 143, 153, 154 {04, 06, 13, 06, 30, 84} ; Roux 1982 : Ozenda et Clauzade 1970 : 678 {f, hautes montagnes} ;
214 {13, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2016 : 162 Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bertrand et Daval 2018
{82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux et al. 1999 (non publié, 65, Estaing : 150 m au nord du col d’Ilhéou,
(Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : alt. 2242 m, sur une face supraverticale d’un rocher calcaire,
174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3, 24, 27, 28 2018/07/17, leg., det et herb. M. Bertrand et G. Daval,
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 101 {11, conf. C. Roux) ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Clau-
30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 37 zade et Rondon 1959 : 394 {05} ; Florence et coll. 2019 :
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; 273 {65} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 73, Bon-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 neval-sur-Arc : col de l’Iseran, lac de Cema, alt. 2754 m, sur
(Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; schiste fortement calcaire, 2014/09/02, leg., det. et herb. D.
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Harmand 1913 : 855-856
197

{f, 65} ; Lamy 1883 : 374 {65} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux (Powell et Vondrák 2012) et qui ne se distingue du
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 précédent que par son adn), ainsi que les spécimens qui
(Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : sont morphologiquement identiques aux deux précédents
53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et mais n’ont pas fait l’objet d’une analyse d’adn. Caloplaca
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 46 {64} — Rem. austrocitrina s. l. ainsi compris diffère de C. citrina s. s.,
Les mentions de cette espèce dans les Bouches-du-Rhône qu’il semble remplacer dans les régions atlantique et médi-
(Maheu 1930 : 610, sous Gyalolechia australis, à Aix-en- terranéenne, par ses soralies au début marginales et ses
Provence ; Berner 1947 : 122, sous Candelariella australis, aréoles plus grandes (parfois squamuleuses) et plus épaisses.
dans les environs de Marseille) sont évidemment erronées ; Il est parfois difficile à distinguer de C. flavocitrina dont les
celle de Haute-Savoie (Roux et coll. 2014 : 198, reprise par aréoles sont plus petites et plus minces et dont les sorédies
Roux et coll. 2017 : 175) résulte d’une erreur informatique. envahissent plus précocement la face supérieure des aréoles.
Caloplaca austrocitrina Vondrák, Říha, Arup et Søchting Caloplaca biatorina (A. Massal.) J. Steiner — Liché-
s. l. — Lichénisé, non lichénicole — Connu dans le Nord, nisé, non lichénicole — Rem. Deux sous-espèces dont l’une
l’Eure-et-Loir, la Gironde, le Midi méditerranéen et en extrêmement rare.
Corse, mais probablement répandu dans une grande par- Caloplaca biatorina (A. Massal.) J. Steiner subsp. bia-
tie de la France. Semble peu commun. Données insuf- torina — Syn. Caloplaca baumgartneri Zahlbr., Caloplaca
fisantes sur les menaces [dd] — 06c, 2a!, 28!, 33c, 34!, callopiza (Nyl.) Jatta, Lecanora callopiza Nyl. — Liché-
59c, 84! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roches nisé, non lichénicole — Alpes, Haute-Loire et Pyrénées.
plus ou moins calcaires, ainsi que sur des substrats artifi- Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 09!, 31a,
ciels, surtout crépis, béton et fibrociment, très rarement 43!, 64!, 65!, 73!, 74! — Saxicole, laticalcicole (surtout de
corticole ou lignicole, laticalcicole, basophile ou neutro- médio- à omnino-calcicole, rarement parvo- ou minimé-
phile, euryhygrique (surtout mésophile et xérophile), peu calcicole), sur sommets rocheux plus ou moins exposés,
ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile et plus rarement sur parois, basophile, xérophile, astégophile
héliophile), de moyennement à très nitrophile. De l’étage ou peu stégophile, de moyennement à très héliophile, nitro-
thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, phile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats
subhumide et humide. Caloplacion decipientis — Powell humide et hyperhumide. Xanthorietum elegantis — AFL
et Vondrák 2012 : 20-24 {e} ; Vondrák et al. 2009 : (collectif ) 2002 : 19, 20, 21 {74} ; Asta et al. 1972 : 103
588-589 {e} ; Bouly de Lesdain 1945 (non publié, 06, {73} ; Asta et al. 1973 : 85 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab.
Nice : quartier Saint-Maurice, leg. Bouly de Lesdain, xi {73} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Clauzade et
herb. Bouly de Lesdain, marssj, sub Caloplaca citrina, Rondon 1959 : 394 {05} ; Gueidan et Roux 2002 : 34
rev. C. Roux 2014) ; Bouly de Lesdain 1947 (non publié, {74} ; Harmand 1913 : 811-812 {f, 05, 31, 65} ; Houmeau
59, Dunkerque : Malo-les-Bains, Malo-Terminus, sur les et Roux 1991 : 548 {65} ; Lamy 1883 : 372 {65} ; Roux
murs d’une maison bombardée, leg. M. Bouly de Lesdain, 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38
herb. M. Bouly de Lesdain, sub Caloplaca citrina, rev. C. {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et
Roux 2014) ; Bouly de Lesdain 1948 (non publié, 06, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Nice : mont Boron, leg. Bouly de Lesdain, herb. Bouly Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant
de Lesdain, marssj, sub Caloplaca citrina, rev. C. Roux 1988 : 23 {64} — Rem. La mention de ce taxon à basse
2014) ; Bouly de Lesdain 1948 (non publié, 33, Talence, altitude en Provence (aiguilles de Valbelle, Var) par Roux
leg. Plomb, herb. M. Bouly de Lesdain, sub Caloplaca (1982 : 214) est erronée (confusion avec C. arnoldii) ; il en
citrina, rev. C. Roux 2014) ; Bouly de Lesdain 1949 (non est de même de celle de Maheu (1930 : 606 ; sous Lecanora
publié, 59, Dunkerque : Malo-les-Bains, Malo-Terminus, callopiza) à Aix-en-Provence. Les mentions de Parrique
leg. M. Bouly de Lesdain, herb. M. Bouly de Lesdain, (1891 : 415 ; sous Lecanora callopiza), sur basalte près de
sub Caloplaca citrina, rev. C. Roux 2014) ; Derrien et Saint-Flour (Cantal), et de Clauzade et Rondon (1955 :
al. 2019 : 97 {28} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 177 {2a} ; 41, sous C. biatorina var. baumgartneri), dans la Haute-
Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : Loire, sont douteuses.
île de Cavallo, alt. 29 m, 2014/03/14, leg. et herb. D. et Caloplaca biatorina subsp. gyalolechioides (Müll. Arg.)
O. Gonnet, det. C. Roux) — Rem. Nous incluons dans Clauzade et Cl. Roux — Syn. Caloplaca biatorina var. gya-
cette espèce, comprise ici au sens large, le C. austrocitrina lolechioides (Müll. Arg.) Poelt [nomen sed non planta] —
s. s. (connu avec certitude seulement en Europe centrale Lichénisé, non lichénicole — Connu avec certitude seule-
et orientale : Vondrák et al. 2009) et le Caloplaca cf. aus- ment au mont Salève, par le matériel type. Extrêmement
trocitrina (connu avec certitude seulement en Angleterre rare : une seule station connue. Patrimonial d’intérêt inter-
198

national. En danger critique d’extinction [cr] — 74! — Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
Saxicole, sur roche calcaire très cohérente et compacte — 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66}.
Rem. Voir C. clauzadeana et C. arnoldii avec lesquels il a Caloplaca caesiorufella (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Leca-
longtemps été confondu. nora caesiorufella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
Caloplaca britannica R. Sant. — Lichénisé, non liché- Finistère (Saint-Goazec : Trévarez, alt. 100 m, morceau
nicole — Littoral de Bretagne et de l’Hérault. Assez peu de bois très altéré d’une serre abandonnée, 2015/11/18,
commun. Non menacé [lc] — 22!, 29!, 34! — Saxicole, leg., det. et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) et Morbihan
sur rochers et blocs de roches silicatées, calcifuge, subneu- (Hœdic : alt. 15 m, sur bois entourant les poubelles du
trophile ou acidophile, euryhygrique (d’aérohygrophile à bourg, 2017/05/07, leg., det. et herb. R. Ragot). Extrê-
xérophile), halophile, euryphotique (de sciaphile à hélio- mement rare : deux stations connues en France. Patrimo-
phile), nitrophile. Étages adlittoral inférieur et supralittoral nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
supérieur. Ombroclimat subhumide — Laundon 1992 : [cr] — 29!, 56! — Lignicole ou plus rarement corticole,
1-4 {e} ; Diederich 2000 (non publié, 22, leg. et herb. P. aérohygrophile, photophile ou héliophile, héminitrophile.
Diederich, det. P. van den Boom) ; Engler et Lacoux Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat humide —
2012 : 24 {34} ; Monnat 2013 (non publié, 29, Plouzané : Smith et al. et al. 2009 : 255-256 {e} ; Søchting 1989 :
Sainte-Anne du Portzic, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat, 246 {e} — Rem. Espèce surtout boréale et arctique, connue
conf. C. Roux) — Rem. Espèce encore mal connue. Von- également en Écosse, où il se rencontre sur ou non loin
drák et al. (2009 : 599) ont montré qu’Aptroot et van des côtes.
Herk (2004) ont erronément mis en synonymie C. bri- Caloplaca calcitrapa Nav.-Ros., Gaya et Cl. Roux —
tannica avec C. limonia et que deux spécimens des Pays- Lichénisé, non lichénicole — Tarn-et-Garonne (Saint-
Bas nommés C. britannica par Aptroot appartiennent Antonin-Noble-Val), Alpes-Maritimes et Pyrénées-Orien-
en réalité à C. arcis. Le C. britannica mentionné dans le tales (Tautavel). Très rare. Patrimonial d’intérêt internatio-
Boulonnais par Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, nal. En danger d’extinction [en] — 06!, 66!, 82! — Saxi-
181 est en réalité C. arcis (Roux 2014, non publié) ; celui cole, sur parois, surfaces horizontales ou inclinées de rochers
mentionné dans l’île d’Yeu par Boumier et al. (2011 : 4, et blocs de roches calcaires très cohérentes et compactes,
7, 11, 12, 14, 17) correspond à C. arcis et C. limonia (Ber- plus particulièrement dans des fissures et microcavités,
trand et Roux 2014, non publié) ; celui mentionné dans omninocalcicole, xérophile, héliophile, nitrophile. Étage
mésoméditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide —
le Finistère par Bricaud (2008 : 134) correspond au moins
Navarro-Rosinés, Gaya et Roux 2000 : 145-152 {m,
en partie à C. limonia.
Caloplaca bryochrysion Poelt — Lichénisé, non lichénicole — À 66} ; Roux 2015 (non publié, 82, Saint-Antonin-Noble-
rechercher en France — Connu dans les Pyrénées espagnoles, non loin Val : un peu au N du roc d’Anglars, talon de Saladaise,
de la France : serra del Cadi, juste sous la crête du coll de Prat d’Aguiló, sur parois rocheuses de calcaire jurassique très cohérent
alt. 2368 m, 2015/08/30, leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C. et compact, alt. 327 m, 2015/05/16, leg., det. et herb. C.
Roux — Terricole, muscicole (sur mousses terricoles) ou détriticole sur
Roux) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (non publié,
sous-sol calcaire, neutrophile ou basophile, mésophile, plus ou moins
stégophile, héliophile, peu nitrophile. Étage subalpin — Poelt 1955 : 06, Antibes : plage de la Garoupe, le long du sentier litto-
175-176 {e} — Rem. Distinct de Caloplaca xanthostigmoidea (Räsänen) ral, à l’étage adlittoral, alt. 2,5 m, sur blocs de calcaire très
Zahlbr. selon Søchting et Tønsberg (1997) et Vondrák et al. (2016). cohérent (éocène) d’un mur, 2017/10/03, leg., det. et herb.
Souvent confondu avec C. citrina. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 101
Caloplaca cacuminum Poelt — Lichénisé, lichénicole {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66}.
facultatif — Alpes et Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimo- Caloplaca carphinea (Fr.) Jatta — Syn. Squamaria car-
nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 05r, 66!, phinea (Fr.) Boistel — Lichénisé, non lichénicole — Région
73! — Saxicole, calcicole (de médio- à omnino-calcicole), méditerranéenne, y compris en Corse. Rare. Patrimonial
souvent parasite d’autres lichens crustacés au début de son d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 13!, 2ar, 2ba,
développement, sur rochers exposés, basophile, xérophile, 30!, 66c, 83! — Saxicole, sur parois ensoleillées ou (en Crau
astégophile, héliophile, héminitrophile ou même nitro- seulement) sur pierres (sur le sol) de roches silicatées très
phile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et cohérentes, calcifuge, de très acidophile à subneutrophile,
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 246 {e} ; Han- très xérophile, non ou modérément stégophile, héliophile,
sen, Poelt et Søchting 1987 : 20-21 {ne} ; Ozenda et thermophile, héminitrophile. Étages thermo- et méso-
Clauzade 1970 : 701 {f, Dauphiné} ; Poelt 1953 : 235 méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide. Acarospo-
{e} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv {73} ; Bertrand et Roux retum epithallino-hilaris — Breuss 1989 : 583-589 {e, 13,
2016 : 57 {04} ; Clauzade et Rondon 1959 : 394 {05} ; 2A, 66, 83} ; Clauzade et Roux 1985 : 230 {e} ; Ozenda
199

et Clauzade 1970 : 697-698 {f, 13} ; Bricaud 2006 : tab. entre ces deux taxons ont été observées par J.-Y. Monnat
ht 2 {83} ; Companyo 1864 : 823 {66} ; Crozals 1924 : (2018, non publié).
97 {83} ; Harmand 1913 : 834-835 {f, 66, 83} ; Maheu et Caloplaca cerina (Ehrh. ex Hedw.) Th. Fr. — Syn.
Gillet 1914 : 73 {2b} ; Maheu et Gillet 1916 : 106 {2b} ; Callopisma cerinum (Ehrh. ex Hedw.) De Not., Caloplaca
Ménard 2009 : 109 {06, 83} ; Nylander 1873 : 259 {66} ; cerina f. dispersa H. Olivier, Caloplaca cerina var. ehrhar-
Nylander 1891 : 27 {66} ; Rondon 1963 (Crau) : 85, 86 tii (Schaer.) Trevis., Caloplaca gilva (Hoffm.) Zahlbr.,
{13, (20a, 83)} ; Roux 1982 : 214 {13, 30} ; Roux et al. Caloplaca gilvolutea (Nyl.) Jatta, Lecanora cerina (Ehrh. ex
2006 (Languedoc-Roussillon) : 101 {30, (66)} ; Roux et al. Hedw.) Ach., Placodium cerinum (Ehrh. ex Hedw.) Nägeli
2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et coll. 2013 ex Hepp, Placodium gilvum (Hoffm.) Vain. — Lichénisé,
(Catal. Corse) : 203-204 {(20)} ; Vězda 1964 : Lich. sel. non lichénicole — Toute la France, y compris en Corse.
exsicc. n° 275 {13} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Zschacke Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03a, 04!, 05!, 06!,
1927 : 224 {2b}. 07!, 08!, 09r, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!,
Caloplaca cecericola B. de Lesd. — Syn. Caloplaca 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23r, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!,
« cercericola » B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!,
Alpes-Maritimes (Fontan : bord de la route vers Bergue, 45a, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51!, 52!, 53a, 54!, 56!, 57a, 58!,
avant les lacets, alt. 489 m, sur un énorme bloc de grès rouge 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68a, 69!, 70!, 71a, 72!,
du permien (non calcaire), 2011/05/10, leg. det. et herb. C. 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!,
Roux, n° 26976). Une seule station connue, mais peut-être 86!, 87a, 88!, 89!, 90a — Corticole, sur tronc et branches
plus répandu — 06! — Saxicole, sur rochers non calcaires de feuillus, envahissant parfois les mousses corticoles, rare-
(grès et schistes), calcifuge, subneutrophile ou modérément ment lignicole ou saxicole (calcicole ou calcifuge) ou sur os,
acidophile, héliophile, héminitrophile. Étages méso- et sur arbres ou arbustes isolés, plus rarement dans des forêts
supra-méditerranéen — Bouly de Lesdain 1952 : 145 claires, de modérément acidophile à neutrophile, mésophile
{e} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 (sub « C. rubroau- ou xérophile, assez photophile ou héliophile, nitrotolérant.
rantiaca », rel. n° 70) {06} — Rem. Erreur typographique De l’étage thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombro-
dans la publication originale de Bouly de Lesdain (1952 : climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
145) : Caloplaca « cercericola », alors qu’il est écrit Caloplaca et Roux 1985 : 255 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting
cecericola sur l’étiquette originale de l’holotypus (marssj), 1987 : 23-25 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 688 {f } ;
d’après le « monte Ceceri » (et non « Cerceri »). Très proche Abbayes 1924 : 42 {49} ; Abbayes 1926 : 45 {85} ; Abbayes
de C. subpallida dont il diffère par ses apothécies plus petites 1934 : 101 {Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 1984 :
(0,15-0,4 mm) et son caractère (sub)méditerranéen. 8 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 22 {74} ; Agnello 2008
Caloplaca ceracea J. R. Laundon — Syn. Caloplaca (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
caesiorufa auct. angl. [non (Wibel) Flagey] — Lichénisé, 131 {74} ; Asta 1972 : 139 {04} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta
non lichénicole — Bretagne et Manche. Peu commun. et al. 1972 : 103 {73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet
Non menacé [lc] — 22!, 29!, 35!, 50!, 56! — Saxicole, sur 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet
rochers ou murs, calcifuge, subneutrophile ou neutrophile, 2018 : 97 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bégay 1997 : 16
euryphotique. Étages adlittoral et collinéen, surtout sur le {16} ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Berner 1947 : 121 {13} ;
littoral (mais pouvant s’en éloigner jusqu’à 30 km). Ombro- Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Bertrand et Roux
climat humide — Laundon 1992 : 4-5 {f } ; Magnusson 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) :
1944 : 52 {e} ; Purvis et al. 1992 : 147 {e} ; Aptroot et al. 21 {05} ; Boissière 1979 : 111-112 {77} ; Boissière 1994 :
2007 : 56 {29} ; Coppins 1971 : 156 {29, 56} ; Monnat et 4, 5 {15, 43} ; Boulay 1880 : 51 {62} ; Bouly de Les-
al. 2018 : 178 {50} — Rem. La mention de cette espèce par dain 1905 (Versailles) : 607 {78sl} ; Bouly de Lesdain
Kieffer (1895 : 66, sous Caloplaca caesiorufa) en Moselle 1906 (Luxeuil) : 675 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 12
est douteuse. Probablement répandu sur le littoral de l’At- {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ;
lantique, Manche et mer du Nord, où il semble avoir été Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 130 {59} ; Bouly de
confondu avec d’autres Caloplaca, plus particulièrement C. Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Éco-
crenularia. Probablement conspécifique de C. fuscoatroides logie) : 22 {75sl} ; Boumier et al. 2011 : 18 {85} ; Brackel
par son adn (selon Redchenko et al. (2012 : 716)) et et al. 2018 : 193 {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ;
ses apothécies à disque et à rebord C + (rouge), dont il se Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
distingue par sa morphologie (apothécies nettement plus Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ;
claires, à amphithécium remontant assez haut) et sa réparti- Brisson 1875 : 133 {51} ; Brisson 1880 : 199 {02} ; Caba-
tion strictement atlantique, mais des formes intermédiaires nès 1900 : 36 {30} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ;
200

Chipon 1995 : 78 {54, 88} ; Choisy 1951 : 206-207 {01, 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2011
04, 25, 39, 70, 69, 71, 73, 90} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux 2012 (non
Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Ron- publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux
don 1959 : 393 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137
{66} ; Companyo 1864 : 844-845 {66} ; Coppins 1971 : {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et
156 {29, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 203 al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (Lan-
{81} ; Coste 1997 : 133 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ; guedoc-Roussillon) : 101 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
{12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 33, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ;
(Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014
Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40
Cozette 1906 : 253 {60} ; Crozals 1908 : 519 {34} ; Cro- {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 204 {2a, 2b} ;
zals 1914 : 63 {34} ; Crozals 1923 : 58 {83} ; Crozals Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
1923 : 93 {2b} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Derrien et 137 {83} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sparrius et al. 2002 : 67
al. 2018 : 267-268 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 19 {21} ; van den
Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : Boom et Brand 1991 : 26 {01, 39} ; van den Boom et
210 {83} ; Fagot 1906 : 186 {31} ; Fiore-Donno 2003 Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67
(annexe 2) : 1 {01} ; Flahault et Hue 1899 : lxxviii {83} ; {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51} ; van
Florence et coll. 2019 : 268 {65} ; Gavériaux et Roux Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 114,
2015 : 65 {63} ; Genty 1934 : 102 {21} ; Gonnet et al. 135 {72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié,
2013 : 17, 19, 47, 50 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ; dépts 37, 51) ; Vivant 1988 : 23-24 {64} ; Vuez 1868 :
Graves 1857 : 181 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; 184 {28} ; Weddell 1873 : 363 {86} ; Werner 1956 : 151
Harmand 1897 : 184-185 {54, 57, 68, 88} ; Hue 1887 : {50} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 324 {20} ;
379 {15} ; Hue 1889 : 227 {15} ; Hue 1894 : 297 {14} ; Werner et Deschâtres 1970 : 279 {2b} — Rem. Le C.
Hue 1896 : 244 {73} ; Hue 1896 : 34 {73} ; Jeanjean [coll. cerina mentionné en Côte-d’Or par Genty (1934 : 102),
Bouly de Lesdain] 1925 : 226-227 {47} ; Lamy 1880 : sur roche non calcaire (granulite), appartient à un autre
397-398 {63, 87} ; Lamy 1883 : 376 {65} ; Laronde 1901 : taxon. Espèce hétérogène.
187 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Le Cœur Caloplaca cerinella (Nyl.) Flagey — Syn. Caloplaca
1992 : 20 {83} ; Lefèvre 1866 : 258 {28} ; Lottin et Vau- perfida Malme, Placodium cerinellum (Nyl.) Vain. — Liché-
doré 2014 : 132 {61} ; Maheu 1930 : 608 {13} ; Maheu nisé, non lichénicole — À peu près partout en France, y
et Gillet 1926 : 37 {2b} ; Marc 1908 : 394 {12} ; Martin compris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
et al. 2018 : 27, 34, 39, 42 {25, 39} ; Méric et al. 2018 : 39 01!, 02!, 03!, 04!, 06!, 07!, 11!, 13!, 14!, 16!, 17!, 19!, 2b!,
{04} ; Mies 2015 : 477 {23} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!,
{35} ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Nylander 1856 : 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 44!, 46!, 47!, 48!, 50!, 56!, 59!,
551 {63} ; Nylander 1866 : 367 {75sl} ; Nylander 1873 : 60a, 61!, 62c, 63!, 66!, 67!, 68!, 69!, 72!, 74!, 75sl!, 77!, 78sl!,
260, 285 {66} ; Nylander 1891 : 29, 57 {66} ; Nylander 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 89!, 90! — Corticole, sur tronc,
1896 : 5, 49 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 228-229 {14, branches et petites branches de feuillus en milieu ouvert,
16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, subneutrophile ou modérément acidophile, mésophile ou
85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 160 {62} ; Parrique xérophile, astégophile, assez photophile ou de moyenne-
(Gasilien) 1898 : 77 {15, 43, 48, 63} ; Payot et Harmand ment à très héliophile, peu ou modérément nitrophile. De
1901 : 81 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Poumarat et l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombrocli-
coll. 2014 : 8, 12, 24, 28 {66} ; Prin 1983 : 28 {10} ; Puget mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
1866 : lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 259 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 689 {f } ; Agnello
1877 : 24 {79} ; Richard 1882 : 267, 272, 290 {44, 85, 86} ; 2012 : 19-20 {77} ; Agnello 2016 : 22 {38} ; ATBI + M.
Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Ron- 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2018 : 97
don 1951 : 10 {84} ; Rondon 1953 (Marseille) : 24 {13} ; {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Berner 1947 : 122 {13} ;
Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 {83} ; Rondon 1953 Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 689 {78sl} ; Bouly
(Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 1958 : 147 {84} ; Rondon de Lesdain 1910 : 136 {59} ; Bouly de Lesdain 1948
1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 106 (Écologie) : 37 {75sl} ; Boumier et al. 2011 : 13, 18, 27
{83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 1982 : {44, 85} ; Coppins 1971 : 156 {29} ; Coste 2012 (Py et
201

Mantet) : 16 {66} ; Cozette 1906 : 253 {60} ; Derrien 613 m, sur rhytidome de Populus nigra, 2016/11/08, leg.,
et al. 2018 : 268 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
Houmeau 1998 : 617 {17, 79} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; 2018 (non publié, 2A, Rospigliani, fontaine de Padula,
Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lottin et Vaudoré alt. 875 m, sur rhytidome de Pinus nigra subsp. laricio,
2014 : 115 {61} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat et 2018/10/07, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Lagran-
al. 2017 : 43, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; die 2019 (non publié, 53, Pré-en-Pail-Saint-Samson :
Nylander 1866 : 370 {75sl} ; Nylander 1873 : 260, 285 bois du Souprat, sur branchettes de Quercus caducifolié,
{66} ; Nylander 1891 : 7, 29, 57 {66} ; Nylander 1896 : 2019/10, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Monnat 2012
50, 114 {75sl} ; Roux 1982 : 214 {13} ; Roux 1984 : 84 (non publié, 29, Groix : le Dunn, en haut de falaise, sur
{06} ; Roux 2014 (non publié, 26, Dieulefit : N de la ville, Spergularia rupicola, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C.
près de la source captée, au bord du Jabron, alt. 436 m, sur Roux) ; Monnat 2018 (non publié, 85, Vix : la Chaume,
Fraxinus, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux alt. 7 m, sur ceps de vigne, 2018/11/13, leg., det. et herb.
2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Ragot
2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 2014 (non publié, 29, Plogoff : pointe du Raz, sur Salix,
102 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; 2014/04/24, leg. et herb. R. Ragot, det. C. Roux) ; Roux
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2015 (non publié, 05, Champoléon : les Fermons, sous
2006 (Languedoc-Roussillon) : 101 {30, 34, 48, (66)} ; le hameau, alt. 1361 m, sur branches de Fraxinus excel-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} ; Roux et sior, 2015/09/15, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 204 Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53
{(20)} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vallade et {06} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} — Rem. Très proche
Gardiennet 2016 : 19 {21} ; Werner 1973 : 324 {20} ; de C. cerinella et de C. skii avec lesquels il a probablement
Wirth 2019 : 79, 83 {67, 68}. été en partie confondu. Voir la remarque sous C. vitellinula.
Caloplaca cerinelloides (Erichsen) Poelt — Syn. Calo- Caloplaca cerinoides (Anzi) Jatta — Syn. Caloplaca
placa pyracea var. cerinelloides Erichsen — Lichénisé, non chlorina auct. [non (Flot.) H. Olivier], Caloplaca plumbeo-
lichénicole — Nord, Pas-de-Calais, Moselle, Bretagne, rufa (Nyl.) H. Olivier, Lecanora plumbeorufa Nyl., Placo-
Mayenne, Massif central, Alpes méridionales, Pyrénées- dium cerinoides Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Alpes,
Orientales et Corse. Assez peu rare. Patrimonial d’intérêt Massif central méridional et Pyrénées. Rare. Patrimonial
national. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 07!, d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, 06!, 34r,
08!, 12!, 2b!, 29!, 35!, 43!, 50!, 53!, 56!, 57!, 59a, 62r, 63!, 64!, 65r, 66!, 73!, 81r — Saxicole, sur rochers, blocs et sur-
66!, 85! — Corticole, sur tronc, branches et petites branches faces horizontales ou inclinées de roches silicatées basiques,
de feuillus, plus rarement de conifères, en milieu ouvert, calcifuge, subneutrophile ou neutrophile, mésophile ou
subneutrophile ou neutrophile, plus rarement acidophile, xérophile, héliophile, thermophile, héminitrophile. Étages
mésophile ou xérophile, astégophile, de moyennement à montagnard et subalpin, rarement plus bas. Ombrocli-
très héliophile, héminitrophile ou nitrophile. Étages supra- mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats et Roux 1985 : 256 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
subhumide et humide — Poelt 1969 : 172 {e} ; Bauvet 688 {rf } ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Clau-
2017 (non publié, 07, Astet : rochers d’Astet, alt. 1280 m, zade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Coste 2011 : 102 {34,
sur branche de Fagus sylvatica, 2017/10/17, leg., det. et 65, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Daval 2019 (non
herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bertrand et publié, 64, Laruns : près du lac d’Artouste, au bord d’un
Roux 2016 : 57 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21 ruisseau, alt. 2040 m, sur rochers granitiques, 2019/09/12,
{05} ; Bouly de Lesdain 1910 : 126 (sub « C. vitellinula ») leg. det. et herb. G. Daval, conf. S. Poumarat) ; Gonnet
{59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 87 (sub « C. et Gonnet 2014 (non publié, 73, Val-Cenis : Lanslebourg-
vitellinula ») {59} ; Davoust et Quelen 2014 (non publié, Mont-Cenis, chemin de la chapelle Saint-Barthélémy, alt.
12, Cornus : plateau de Guilhaumard, sur petite branche 2040 m, sur cargneule, 2014/09/15, leg., det. et herb. D. et
de feuillu, leg. et herb. M. Davoust et Y. Quelen, det. C. O. Gonnet) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
Roux) ; Diederich et al. 2006 : 58 {57} ; Esnault 2016 101 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ;
(non publié, 35, Guichen : gare de Bourg-des-Comptes, Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
sur rhytidome de feuillu, 2016/11/08, leg., herb. et det. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2012
J. Esnault) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 43, (Roya-Bévéra) : 53 {06} — Rem. Correspond au C. chlorina
Brives-Charensac : ripisylve au bord de la route d37, alt. de Clauzade et Roux (1985) et d’Ozenda et Clauzade
202

(1970). La mention de cette espèce en Haute-Loire par 548 {65} ; Hue 1887 : 379-380 {15, 46} ; Hue 1889 : 228
Clauzade et Rondon 1955 : 41 est erronée (confusion {15} ; Hue 1896 : 253 {73} ; Hue 1896 : 36 {73} ; Jeanjean
avec C. aractina selon Ozenda et Clauzade 1970 : 688, [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 226 {47} ; Lamy 1883 :
sub C. viridirufa) ; celle de Coste (2012 (Cévennes) : 17) 425 {65} ; Maheu 1930 : 609-610 {13} ; Marc 1908 : 396
en basse Ardèche mésoméditerranéenne (alt. 120 m) est {12} ; Martin et al. 2018 : 27, 34, 39, 42 {25, 39} ; Mat-
vraisemblablement erronée. tei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et
Caloplaca chalybaea (Fr.) Müll. Arg. — Syn. Caloplaca al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Meyer et
alpestris sensu Ozenda et Clauzade p. p., Caloplaca variabilis al. 1982 : 54 {73} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) :
(Pers.) Müll. Arg. var. ocellulata f. chalybaea (Fr.) Clau- 145 {06} ; Nylander 1863 : 397 {05} ; Nylander 1896 :
zade et Cl. Roux, Catillaria lapsans (Nyl.) Boistel, Lecanora 47 {77} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Poumarat et coll.
chalybaea (Fr.) Schaer., Lecidea lapsans Nyl., Placodium 2014 : 20 {66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Roux 1978 :
chalybaeum (Fr.) Nägeli ex Hepp, Pyrenodesmia chalybaea 77, 79 (viii), 95, 98, 99, 101, 106, 108, 125, 128, 130,
(Fr.) A. Massal., Pyrenodesmia olivacea A. Massal. — Liché- 133, 139, 143, 147, 154 {04, 06, 13, 26, 30, 83, 84} ;
nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie de Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ;
la France calcaire (y compris en Corse), surtout dans les Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
montagnes et le Midi. Commun. Non menacé [lc] — 01!, {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999
04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13!, 15a, 18!, 2b!, 21!, (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
22!, 24!, 25!, 26!, 28!, 30!, 31!, 34!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, 24, 27, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
46!, 47a, 48!, 56!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69!, 70a, 71!, 72!, 101 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38
73!, 74!, 77!, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 87!, 89! — Saxicole, {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 66
sur parois ou surfaces inclinées ou horizontales de roches {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al.
calcaires très cohérentes (calcaires à peu près purs, gréseux
2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
ou dolomitiques), calcicole (médio-, valdé- ou omnino-cal-
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et
cicole), basophile, mésophile et surtout xérophile, astégo-
coll. 2013 (Catal. Corse) : 204 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
phile, assez photophile ou héliophile, non ou modérément
236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin,
Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70
rarement à l’alpin. Ombroclimats sec, subhumide, humide,
{84} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Vallade et Gardiennet
plus rarement hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
2016 : 19 {21} ; Van Haluwyn 1983 : 135 {72} ; Vězda
229 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 679-680 {f, massif
1965 : Lich. sel. exsicc. n° 399 {84} ; Vivant 1988 : 27-28
du Jura, (Alpes, Midi)} ; AFL (collectif ) 1984 : 8 {87} ; AFL
{64} — Rem. Souvent parasité par C. placidia.
(collectif ) 2002 : 6, 8, 21, 22 {74} ; Asta [coll. Eyheralde]
1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 50 {38} ; Caloplaca chanousiae Sambo — Syn. Fulgensia cha-
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx, nousiae (Sambo) Poelt — Lichénisé, non lichénicole —
xxi {05} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2007 : Alpes (surtout méridionales) et Pyrénées. Rare. Patrimonial
88-89 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192 {07} ; Boissière d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 04!,
1994 : 11 {63} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 05!, 06!, 64r, 66!, 73! — Saxicole, parvocalcicole, sur parois
2007 : 59 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {2b} ; plus ou moins verticales ou rochers exposés, basophile,
Cabanès 1900 : 37 {30} ; Choisy 1951 : 199 {01, 07, 25, mésophile ou xérophile, astégophile, héliophile, hémini-
39, 69, 70, 73} ; Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 trophile. Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats
{84} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Clauzade humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
et Roux 1975 : tab. 1, 7, 11, 14, 17, 20 {13, 26, 83, 84} ; 367 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 678 {f } ; Gonnet et
Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Companyo Gonnet 2014 (non publié, 73, Termignon : Bellecombe,
1864 : 822 {66} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : alt. 2360 m, 2014/06/01, leg., det. et herb. D. et O. Gon-
203 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : net) ; Poumarat 2013 (non publié, 66, Fontrabiouse :
19 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de Espousouille, les Bassetes, 2013/07/0, leg., det. et herb. S
la Clape) ; Crozals 1914 : 62 {34} ; Crozals 1931 : 43 Poumarat) ; Roux 1965 (non publié, 05, Le Monêtier-les-
{83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 268 Bains : extrémité E de la montagne de Chaillol, sur paroi
{37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Farou 2016 : 145 de schiste calcaire, alt. 2400 m, 1965/07/21, leg., et herb.
{46} ; Genty 1934 : 103, 104 {21} ; Gonnet et al. 2013 : C. Roux, det. J. Poelt) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
17, 40 {2b} ; Harmand 1913 : 850-851 {f, 01, 07, 12, 13, 53 {06} ; Vivant 1988 : 46 {64} — Rem. Très proche de
15, 34, 46, 65, 73, 74, 77} ; Houmeau et Roux 1991 : C. australis.
203

Caloplaca chlorina (Flot.) H. Olivier — Syn. Caloplaca {07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Boulan-
cerina var. chlorina (Flot.) Müll. Arg., Lecanora cerina var. ger et al. 2010 (« 2009 ») : 180 {62} ; Bouly de Lesdain
leprosa Lamy, Placodium cerinum var. chlorinum (Flot.) (non publié, 85, La Châtaigneraie, leg. et herb. M. Bouly
Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là surtout en de Lesdain, marssj, sub « Xanthoria candelaria f. perfusa
France non méditerranéenne ; non signalé en Corse. Peu Nyl. », det. C. Roux) ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ;
commun. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht
04!, 06!, 09r, 15r, 25!, 29r, 34a, 38!, 43a, 50!, 51r, 54!, 2 {83} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 135
55!, 57!, 66!, 68!, 73!, 74a, 83!, 87a, 88a — Corticole (sur {29} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 143-144 {34, 83} ;
feuillus, principalement à la base du tronc) et surtout saxi- Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 306 {07, 84} ; Carlier,
cole-calcifuge, subneutrophile, photophile ou héliophile, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-
non ou modérément stégophile, mésophile, plus ou moins Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Coste
subhumide et humide — Tønsberg 1992 : 114-115 {e} ; 1993 : 4-5 {81} ; Coste 1995 : 19 {81} ; Coste 2002 : 26
Vondrák et Hrouzek 2006 : 12 {e} ; Vondrák, Šoun, {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Derrien et al.
Hrouzek et al. 2008 : 384-385 {m} ; Aptroot et al. 2007 : 2018 : 268 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Diede-
56 {29} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bricaud 2006 : tab. rich et al. 2006 : 58 {55} ; Engler et Lacoux 2012 : 11
ht 2 {83} ; Choisy 1951 : 206 {74} ; Clauzade et Rondon {34} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Gonnet et al. 2013 : 17
1955 : 41 {43} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Crozals 1914 : {2b} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 132 {61} ; Martin et al.
63 {34} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55} ; Harmand 2018 : 32, 34, 42 {25, 39} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51
1897 : 184-185 {88} ; Lamy 1880 : 398, 505 {87} ; Martin {35} ; Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Roux 2016 : 162
et al. 2018 : 34 {25} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 47 {82} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et
{74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Roux et al. 2011 (Haute- al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL
Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom lon) : 101 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38
et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De Wit {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ;
2016 : 26 {51} ; Wirth 1974 : 370 {f, 68} — Rem. A été Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013
confondu avec d’autres espèces, notamment C. isidiigera et (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
C. monacensis (voir la remarque sous ces espèces). 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 204 {2b} ;
Caloplaca chrysodeta (Vain.) C. Roux comb. provis. — Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
Syn. Caloplaca chrysodeta (Vain. ex Räsänen) Dombr. 137 {83} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; Vallade et Gar-
comb. inval., Leproplaca chrysodeta (Vain. ex Räsänen) J. R. diennet 2016 : 19 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 265
Laundon comb. inval., Leproplaca chrysodeta (Vain.) J. R. {64} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; van Dobben
Laundon ex Ahti, Placodium chrysodetum Vain. — Liché- et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 124, 139
nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie {72} ; Van Haluwyn 1983 : 139 {72}.
de la France surtout non méditerranéenne ; Corse. Assez Caloplaca chrysophthalma Degel. — Lichénisé, non
commun, sauf dans le Midi méditerranéen. Non menacé lichénicole — Orne, Morbihan, Hautes-Alpes (Briançon-
[lc] — 01!, 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 12r, 14!, 18!, 2b!, 21!, 22!, nais), Alpes-de-Haute-Provence, Aveyron et Pyrénées-
24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 44!, 46!, Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
48!, 49!, 50!, 53!, 55!, 56!, 57r, 59!, 61!, 62!, 64!, 66!, 69!, 70!, En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 05!, 12!, 56!,
72!, 74!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85c — Saxicole, sur parois 61c, 64r — Corticole, sur tronc de vieux feuillus isolés ou
verticales ou supraverticales, soumises à de rares écoule- dans des forêts claires, ou lignicole, subneutrophile ou aci-
ments, de roches calcaires altérées ou fissurées, ainsi que dophile, mésophile, de modérément astégophile à moyen-
sur mousses saxicoles ou sur la terre des fentes de rochers nement stégophile, assez photophile ou héliophile, hémi-
(par accessibilité), calcicole (de médio- à omnino-calci- nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
cole), basophile, aéro- et substrato-hygrophile, faiblement subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 249
ékréophile, non héliophile ou sciaphile, héminitrophile. De {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 682 {rf } ; Asta 1975 :
l’étage supraméditerranéen à l’étage montagnard. Ombro- 48 {05} ; Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Houmeau et
climats subhumide et humide. Verrucario velanae-Calopla- Roux 1988 : 280, 281 {12} ; van den Boom et al. 1995 :
cetum xantholytae — Ahti et al. 2015 : 39 {m} ; Clauzade 269 {e}.
et Roux 1985 : 223 {e} ; Asta 1975 : 48 {05} ; Bauvet Caloplaca cirrochroa (Ach.) Th. Fr. — Syn. Amphi-
2005 : 172-173 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 208, 211 loma cirrochroum (Ach.) Körb., Lecanora cirrochroa f. leprosa
204

Lamy, Placodium cirrochroum (Ach.) Rabenh. — Liché- Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47, 66
nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al.
de la France calcaire (y compris en Corse), surtout dans 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
les montagnes et le Midi. Assez commun dans le Midi. {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et
Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 08!, 09r, 12!, 13!, coll. 2013 (Catal. Corse) : 204 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
15a, 2b!, 21!, 25!, 26!, 27!, 30!, 31!, 34!, 38!, 39!, 47a, 48!, 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vallade et
54a, 60!, 63!, 64!, 65!, 66!, 69!, 71!, 72a, 73a, 74!, 76a, 77!, Gardiennet 2016 : 19 {21} ; van den Boom et Brand
81r, 82!, 83!, 84!, 88a, 89! — Saxicole, sur parois rocheuses 1991 : 26 {39} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 :
verticales ou supraverticales de roches calcaires très cohé- 24 {64} ; Werner 1973 : 324 {20}.
rentes, soumises à de très brefs écoulements, laticalcicole Caloplaca citrina (Hoffm.) Th. Fr. s. l. — Syn. Calo-
(de parvo- à omnino-calcicole), basophile, mésophile ou placa citrina f. depauperata (Cromb.) H. Olivier — Liché-
xérophile, légèrement ékréophile, assez stégophile, non nisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en
héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen Corse. Très commun. Non menacé [lc] — 01r, 02!, 03a,
à l’étage subalpin. Ombroclimats sec et subhumide. Calo- 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r,
placetum cirrochroae — Clauzade et Roux 1985 : 234 17!, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 21r, 22!, 23r, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!,
{e} ; Navarro-Rosinés et Roux 1994 : 327-341 {e, 04, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 38!, 39r, 40r, 41!, 43a, 44!,
64, 84} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 699 {f } ; Asta [coll. 45a, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!,
Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et 59!, 60!, 61!, 62!, 63a, 64!, 65a, 66r, 67!, 68!, 69!, 70a, 71!,
Roux 1977 : tab. xv {04} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 72!, 73!, 74a, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!,
2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bertrand et 85!, 86!, 87!, 88a, 89!, 90a — Saxicole, sur rochers, blocs et
Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Biache et al. 2019 (Gar- pierres, de roches plus ou moins calcaires, ainsi que sur des
diole) : 12 {13} ; Boissière 1994 : 7, 8 {63} ; Bricaud 2004 substrats artificiels, surtout crépis, béton et fibrociment, très
(Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Bricaud rarement corticole ou lignicole, laticalcicole, basophile ou
et Roux 1991 : 85 {34} ; Bugnon 1962 : 13 {21} ; Choisy neutrophile, euryhygrique (surtout mésophile et xérophile),
1951 : 203 {01, 71, 73, 74} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile et
1, 7, 9, 23, 26 {04, 13, 26, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; héliophile), de moyennement à très nitrophile. De l’étage
Coste 1994 : 203 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 adlittoral à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide
(Madasse) : 19 {12} ; Crozals 1914 : 61 {34} ; Crozals et humide. Caloplacion decipientis — Clauzade et Roux
1923 : 91 {2b} ; Crozals 1931 : 43 {83} ; Daillant 1997 : 1985 : 250 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 25-26
96 {71} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Ferrez 2013 {ne} ; Sérusiaux et al. 1999 : 19-20 {e} ; Wirth et al.
(non publié, 25, Goux-sous-Landet : combe Belin, leg., 2013 : 286-287 {e} ; Abbayes 1924 : 43 {44} ; AFL (col-
det. et herb. Y. Ferrez) ; Genty 1934 : 101 {21} ; Gonnet lectif ) 1983 : 6, 8 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23,
et al. 2013 : 17 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 8 {74} ; Aptroot et al. 2007 :
Harmand 1897 : 178 {54, 88} ; Harmand 1913 : 826-828 56 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 172-
{f, 01, 12, 15, 27, 39, 65, 66, 72, 73, 74, 76, 77, 88} ; Hou- 173 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 200 {07} ; Bégay 1997 :
meau et Roux 1988 : 280 {12} ; Houmeau et Roux 1991 : 18 {16} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 : 121
548 {65} ; Hue 1896 : 33 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de {13} ; Boissière 1979 : 111 {77} ; Boissière 1986 : 208,
Lesdain] 1925 : 226 {47} ; Lamy 1883 : 373 {65} ; Maheu 213 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boulanger et al.
1907 : 236 {73} ; Marc 1908 : 393 {12} ; Martin et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 180, 181 {62} ; Bouly de Lesdain
2018 : 21 {01} ; Martin et al. 2018 : 32 {39} ; Méric et 1905 (Versailles) : 607 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906
al. 2019 : 33 {84} ; Nylander 1873 : 280 {66} ; Nylander (Luxeuil) : 675 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) :
1891 : 43, 51 {66} ; Nylander 1896 : 46 {77} ; Olivier 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 689
1897 : 223 {27, 76} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 75 {63} ; {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 3, 4 {78sl} ;
Payot et Harmand 1901 : 81 {74} ; Poumarat et coll. Bouly de Lesdain 1910 : 126-133 {59} ; Bouly de Les-
2014 : 20 {66} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Roux 1975 dain 1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain
(non publié, 12, Nant : Cantobre) ; Roux 1978 : 89, 169 1912 : 12, 14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) :
{84} ; Roux 1982 : 214 {30, 83, 84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; 129 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 224, 228 {62} ; Bouly
Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 22, 37 {75sl} ; Bouly de
Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- Lesdain 1949 (Nice) : 77 {06} ; Bouly de Lesdain 1953
lon) : 101 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- (Caloplaca maritima) : 314, 315 {59} ; Boumier et al. 2011 :
don) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; 6, 11, 13, 17, 20 {85} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud
205

2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Brisson tales) : 103 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53
1875 : 132 {51} ; Brisson 1880 : 198 {02} ; Cabanès 1900 : {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et al.
36 {30} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Chipon et 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1951 : 204, 1953 : 204 {2a, (2b)} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Spar-
183 {01, 25, 38, 39, 69, 70, 71, 90} ; Clauzade 1969 : 3 rius et al. 2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
{13} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Clauzade 19 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Van
et Roux 1975 : tab. 7, 22 {04, 13} ; Clauzade et Vězda den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; van Dobben
1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Coppins 1971 : 156 {29, et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 135 {53,
35, 50, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 50 {09} ; 72} ; Vivant 1988 : 24 {40, 64} ; Weddell 1873 : 363 {86} ;
Coste 1994 : 203 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 Werner 1973 : 324 {20} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81 {67,
(Madasse) : 19 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, 68} ; Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. C. citrina s. l. est
massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 253 {60} ; Crozals une espèce collective qui a fait l’objet de révisions taxono-
1908 : 518 {34} ; Crozals 1914 : 62 {34} ; Crozals 1923 : miques récentes (Arup 2006, Arup et al. 2013, Vondrák
29 {83} ; Crozals 1923 : 92 {2b} ; Crozals 1924 : 108 et al. 2009) basées à la fois sur la morpho-anatomie et la
{83} ; Crozals 1931 : 51 {83} ; Daillant 1997 : 94, 96 phylogénie moléculaire. Récemment C. Roux (2014, non
{71} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Déruelle et al. 1979 : publié) a révisé plus de 200 spécimens de France conser-
224, 227, 228, 229 {51} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, vés dans l’herb. marssj et étiquetés C. citrina ; ils appar-
55, 57} ; Dominique 1884 : 326 {44} ; Du Colombier tiennent aux espèces suivantes actuellement reconnues : C.
1901 : 92 {45} ; Fagot 1906 : 187 {31} ; Farou 2016 : citrina s. s., C. austrocitrina s. l., C. arcis, C. arcisproxima, C.
145 {46} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Graves dichroa, C. flavocitrina, C. limonia, C. phlogina ; C. confusa,
1857 : 181 {60} ; Harmand 1897 : 181-182 {54, 55, 57, très difficile à distinguer des espèces voisines, n’a pas été
88} ; Houmeau 2001 : 524 {85} ; Hue 1887 : 378 {15} ; trouvé parmi les spécimens révisés mais a été signalé en
Hue 1894 : 297 {14} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] Corse (Vondrák et al. 2009). Nous regroupons ici tous
1925 : 227 {47} ; Josien 1965 : 137 {64} ; Jourdan 1862 : les spécimens de C. citrina dont la détermination est incer-
164 {23} ; Kieffer 1895 : 67 {57} ; Lamy 1880 : 394-395 taine : soit qu’ils n’aient pas été révisés tout récemment, soit
{87} ; Lamy 1883 : 374 {65} ; Laronde 1901 : 187 {03} ; que leur détermination n’ait pas abouti, certains spécimens
Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lefèvre 1866 : 258 de C. citrina s. l. ne pouvant être déterminés avec certitude
{28} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lottin que par l’analyse de leur adn ; par contre, dans la carte de
et Vaudoré 2014 : 123, 132, 137 {14, 61} ; Maheu 1930 : répartition (tome 2), nous incluons ces données ainsi que
608 {13} ; Marc 1908 : 395 {12} ; Massé 1966 : 883 {29} ; celles des espèces s. s. subordonnées.
Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei Caloplaca citrina (Hoffm.) Th. Fr. s. s. — Syn. Leca-
1976 : 60 {13} ; Ménard 2009 : 92, 145 {13,83} ; Ménard nora citrina (Hoffm.) Ach., Placodium citrinum (Hoffm.)
et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {13, 83} ; Monnat et al. 2017 : Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Nord (Dunkerque
42, 43, 51 {35} ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Mül- et environs : six spécimens de Bouly de Lesdain récoltés
ler (Argoviensis) 1862 : 40 {74} ; Nylander 1866 : 366 dans les années 1945-1950 à Malo-Terminus, un spécimen
{75sl} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1896 : récolté dans les dunes de Malo, un dans les dunes près du
5, 48 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 233-234 {14, 16, port et un à Rosendaël (1950) ; un spécimen de Bouly
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; de Lesdain récolté à Lille (1946) ; tous déterminés par C.
Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : Roux 2014, non publié), Aisne (Van den Broeck et al.
160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 77 {15, 43, 63} ; 2017), Orne (Gacé : chaperon d’un mur, 1943/08/27, leg.
Pitard 1902 : cxxv {33} ; Prin 1983 : 28 {10} ; Puget Bouly de Lesdain, herb. marssj, det. C. Roux) et Terri-
1866 : lxxxviii {74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard toire-de-Belfort. Probablement commun dans le N et le NE
1877 : 23 {79} ; Richard 1882 : 260, 262, 267, 269, 272 de la France — 02r, 59c, 61c, 90! — Saxicole, sur rochers,
{79, 85, 86} ; Roux 1978 : 83, 132, 138, 147, 153 {04, 12, blocs et pierres, de roches plus ou moins calcaires, os, ainsi
13, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux que sur des substrats artificiels, surtout crépis, béton et
1984 : 84 {06} ; Roux 2011 (non publié, 26, Comps) ; fibrociment, laticalcicole, basophile ou neutrophile, euryhy-
Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux et al. grique (surtout mésophile et xérophile), peu ou pas sté-
1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- gophile, euryphotique (surtout photophile et héliophile),
bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 de moyennement à très nitrophile. De l’étage collinéen à
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 101-102 l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et humide.
{11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- Caloplacetum citrinae — Vondrák et al. 2009 : 599 {e} ;
206

Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Van den Broeck et al. et Roux 1974 : 39 {84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab.
2017 : 67 {02} — Rem. Espèce méconnue, confondue avec 19 {84} ; Roux 1978 : 112 (xxix, xxx), 115, 119, 120 {38,
d’autres Caloplaca citrina s. l., caractérisée par ses sorédies se 73} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
formant sur la face supérieure des aréoles qu’elles recouvrent 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
entièrement presque dès le début. Voir C. limonia. La men- 37 {06}.
tion de cette espèce en Corse (par Coste (2016 : 19, sub Caloplaca conciliascens (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé,
Caloplaca citrina s. s.)) mérite confirmation. non lichénicole — Alpes-Maritimes (haute vallée du Var,
Caloplaca clauzadeana (Gaya) Nav.-Ros. et Cl. Entraunes : Estenc, ESE du col de la Cayolle, le Garret,
Roux — Syn. Caloplaca arnoldii subsp. clauzadeana Gaya, alt. 2383 m, sur sommet rocheux de grès d’Annot décalci-
Caloplaca biatorina var. gyalolechioides p. p. auct. (sensu fié en surface, 2012/07/23, leg., det. et herb. C. Roux) et
Clauzade, Poelt, etc.), Caloplaca biatorina subsp. gyalole- Hautes-Pyrénées (Cauterets : en aval des Huats, sur la rive
chioides p. p. auct. (i. a. Clauzade et Cl. Roux) — Liché- droite du gave de Gaube, alt. 1650 m, sur pierre plate non
nisé, non lichénicole — Saône-et-Loire, Ain, Causses (du calcaire temporairement inondée, 2012/01/05, leg. et herb.
Gard et de Lozère) et Provence. Assez rare. Potentiellement É. Florence, det. C. Roux, non publié). Extrêmement
menacé [nt] — 01!, 04!, 30!, 48!, 71!, 83!, 84! — Saxicole, rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
sur parois rocheuses verticales ou supraverticales soumises à rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
de rares écoulements, omnino-, valdé- ou médio-calcicole, 06!, 65! — Saxicole, sur roches silicatées, calcifuge, acido-
basophile, aéroxérophile, faiblement ékréophile, stégophile, phile ou subneutrophile, xérophile, astégophile, héliophile,
non ou modérément héliophile, nitrophile. Étages méso- héminitrophile ou nitrophile. Étages supraméditerranéen,
méditerranéen, supraméditerranéen, collinéen, rarement méditerranéen montagnard et subalpin. Ombroclimat
au montagnard. Ombroclimat subhumide. Caloplacetum hyperhumide — Wunder 1974 : 137-138 {e} ; Florence
arnoldii — Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 01, et coll. 2019 : 240 {65} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36
Léaz : sentier du fort de l’Écluse, à l’entrée du fort, alt. {06} — Rem. Diffère de C. conversa par ses apothécies à
610 m, sur paroi de calcaire très cohérent et compact, disque variant de l’orange au noir, entourées d’un rebord
2018/09/09, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. C. propre noir, à excipulum et épithécium contenant du vert
Roux) ; Roux 1978 : 153 {04} ; Roux 2014 (non publié, de Lecidea.
04, Quinson, et 83, Montmeyan : à la limite des deux com- Caloplaca concinerascens (Nyl.) H. Olivier — Syn.
munes, basses gorges du Verdon, alt. 365 m, 2014/06/04, Lecanora concinerascens Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Langue- cole — Haute-Loire, Alpes méridionales, Provence et
doc-Roussillon) : 102 {30, 48} ; Roux et Coste 2005 : Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
236 {48} — Rem. Longtemps confondu avec C. arnoldii 06!, 43!, 65!, 66!, 84! — Saxicole, sur rochers, laticalcicole,
et nommé à tort C. biatorina var. ou subsp. gyalolechioides de basophile à neutrophile, assez xérophile ou mésophile,
notamment par Poelt et par Clauzade et Roux. Proba- astégophile, héliophile, héminitrophile. Étages méso-,
blement plus répandu. supra-méditerranéen, montagnard et subalpin. Ombrocli-
Caloplaca coccinea (Müll. Arg.) Poelt — Syn. Blastenia mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
coccinea Müll. Arg., Caloplaca arnoldiana (Servít et Čern.) 229 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 681 {f, (66)} ; Flo-
Servít et Poelt, Caloplaca flammea (Anzi) Jatta — Lichénisé, rence et coll. 2019 : 232 {65} ; Gonnet et Gonnet 2015
non lichénicole — Massif du Jura (Ain, Thoiry : le Reculet), (non publié, 43, Saint-Préjet-Armandon : au-dessous du
Alpes (y compris mont Ventoux) et Pyrénées (Aude). Assez cimetière de St-Préjet, alt. 660 m, sur rocher de serpen-
commun dans les Alpes. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, tine, 2015/11/18, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet,
06!, 11!, 38!, 73!, 74!, 84! — Saxicole, calcicole (omnino- conf. C. Roux) ; Nylander 1891 : 16 {66} ; Poumarat
calcicole), sur parois rocheuses à proximité de sommets 2017 (non publié, 65, Cauterets : immédiatement au SE
exposés, basophile, xérophile, astégophile, non ou assez pont d’Espagne, alt. 1496 m, sur dalles de granite riche en
peu héliophile, héminitrophile. Étages subalpin et alpin. bases, 2017/07/04, leg., herb. et det. S. Poumarat, conf.
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et C. Roux) ; Roux 1978 : 139, 143 {04, 84} ; Roux et al.
Roux 1985 : 252 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 685 2006 (Languedoc-Roussillon) : 102 {(66)} ; Roux et al.
{f, montagnes, assez commun au-dessus de 1900 m} ; Asta 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1973 : 93 {73} ; Asta et Roux Orientales) : 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
1977 : tab. vii {73} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; 36 {06} — Rem. Épithécium d’un gris brunâtre, faiblement
Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Choisy 1951 : 203 K + (violet clair), alors qu’il est brun et K + (pourpre) chez
{01} ; Clauzade et Rondon 1959 : 394 {05} ; Clauzade C. conversa. Voir C. cravensis.
207

Caloplaca confusa Vondrák, Říha, Arup et Søchting — 88! — Saxicole, sur parois, surfaces horizontales ou incli-
Lichénisé, non lichénicole — Corse (Ajaccio : sur roche vol- nées ou blocs de roches silicatées, calcifuge, subneutrophile,
canique, alt. 50 m, Vondrák et al. 2009). Une seule station mésophile ou xérophile, astégophile, de moyennement à
connue, mais peut-être plus répandu — 2ar — Saxicole, sur très héliophile, nitrotolérant ; souvent parasite de mousses
rochers maritimes, calcifuge, nitrophile, halophile. Étage (notamment Grimmia). Étages montagnard et subalpin.
adlittoral — Vondrák et al. 2009 : 593 {e, 2A} — Rem. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 255-
Espèce méconnue par suite de la difficulté à la distinguer 256 {e} ; Clauzade et Roux 1987 : 188 {f } ; Ozenda et
de C. flavocitrina. Clauzade 1970 : 687, 689 {f, 30, 66} ; Bauvet 2005 :
Caloplaca conglomerata (Bagl.) Jatta [non sensu 172-173 {07} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ;
Ozenda et Clauzade] — Syn. Callopisma conglomeratum Rondon 1963 : 266-267 {30, 66} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Bagl., Caloplaca amabilis Zahlbr., Caloplaca « pellodella » guedoc-Roussillon) : 102 {(30, 66)} ; Roux et al. 2011
(Nyl.) Hasse, Caloplaca « pelodella » (Nyl.) Hasse, Caloplaca (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Wirth 1974 : 371 {68}.
peludella (Nyl.) Hasse, Caloplaca peregrina Samp., Caloplaca Caloplaca contiguoides ad int. — Lichénisé, non liché-
squamulosa (Wedd.) B. de Lesd. [non sensu Ozenda et Clau- nicole — Morbihan, Provence et Corse. Semble assez com-
zade] — Lichénisé, lichénicole facultatif — Midi surtout mun sur le littoral méditerranéen, mais passe facilement
méditerranéen et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé inaperçu — 06!, 13!, 2a!, 2b!, 56!, 83! — Saxicole, sur
[nt] — 06!, 07!, 09r, 2br, 30!, 31!, 34a, 64r, 66!, 81r, 83!, des surfaces rocheuses de verticales à horizontales, blocs
84c — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées de roches et pierres de roches silicatées, calcifuge, subneutrophile
silicatées basiques soumises à des écoulements temporaires, ou acidophile, xérophile, astégophile, de très héliophile
calcifuge, modérément acidophile ou subneutrophile, de à photophile mais peu héliophile, héminitrophile. Étages
moyennement à très aéroxérophile, modérément ékréo- adlittoral, thermo- et méso-méditerranéen, surtout sur le
phile, astégophile ou plus ou moins stégophile, héliophile littoral ou à proximité de celui-ci. Ombroclimat subhu-
ou au moins photophile, thermophile, héminitrophile ; mide — Gonnet et al. 2018 : 174, 177 {2a} ; Gonnet et
souvent parasite d’autres lichens au début de son dévelop- Gonnet 2013 (non publié, Calvi : la Revellata, Grotte des
pement. Étages thermo- et méso-, plus rarement supra- veaux marins, alt. 78 m, sur rochers de granite, 2013/07/05,
méditerranéen ou collinéen xérothermique. Ombroclimats leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Gonnet et
sec et subhumide. Peltulion euplocae — Clauzade et Roux Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo,
1985 : 256 {e} ; Egea 1984 : 190 {e} ; Egea et Llimona alt. 29 m, 2014/03/30, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det.
1983 : 265-269 {e} ; Nimis 2016 : 113 {e} ; Ozenda et C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} ; Maheu
Clauzade 1970 : 687 {f } ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bouly et Gillet 1926 : 37 {2b} ; Monnat 2018 (non publié, 56,
de Lesd 1950 (non publié, 84, Apt : environs [de la ville, Saint-Jean-Brévelay : landes de Lescouët, alt. 150 m, sur
sur rocher de grès siliceux non ferrugineux], 1950/02/09, schiste ardoisier, 2018/09/13, leg., det. et herb. J.-Y. Mon-
leg. G. Clauzade, herb. et det. M. Bouly de Lesdain nat) ; Monnat et Roux 2014 (non publié, 13, La Cio-
(sub C. « festiva »), rev. C. Roux, 2017/01/09) ; Clauzade tat : anse de Figuerolles, alt. 20 m, 2014/09/09, leg. et det.
1969 : 111 {2b} ; Coste 2011 : 102 {09, 81} ; Crozals J.-Y. Monnat et C. Roux, herb. C. Roux) ; Roux 2017
1908 : 519 {34} ; Crozals 1923 : 29 {83} ; Ménard 2009 : (non publié, 06, Théoule-sur-Mer : pointe de l’Aiguille,
92, 99, 235 (sub « C. chlorina ») {83} ; Roux 1982 : 214 {30, alt. 12 m, sur rochers adlittoraux de rhyolite, 2017/10/02,
83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104-105 leg., herb. et det. C. Roux) — Rem. Nommé Caloplaca
{30, (34)} ; Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 248 {07} ; cf. subpallida par Roux et coll. (2017 : 226). Diffère de
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et C. fuscoatroides, avec lequel on peut le confondre, par ses
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- apothécies macroscopiquement C –, microscopiquement
Var) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 209 C – ou C ± (pourpre), contenant peu ou pas de chloroan-
{(20)} ; Vivant 1988 : 24 {64} ; Weddell 1874 : 340-341 thraquinones. Autres stations dans le 2B, observées par D.
{34} — Rem. Le C. conglomerata mentionné par Rondon et O. Gonnet, conf. C. Roux : Figari : pointe de Venti-
(1963 : 265-266) sur roche calcaire, dans le Vaucluse, est lègne (2015/10/12) ; Bonifacio : îles Lavezzi (2015/10/08).
C. emilii. Voir C. furax. Voir C. crenularioides.
Caloplaca congrediens (Nyl.) Zahlbr. [non auct.] — Caloplaca conversa (Kremp.) Jatta — Lichénisé, non
Syn. Caloplaca herminica Samp. — Lichénisé, lichénicole lichénicole — Rem. Compris dans un sens beaucoup trop
facultatif — Massif des Vosges, Massif central (Auvergne, large par Clauzade et Roux (1985). Signalé à tort dans
Aigoual, Ardèche) et Pyrénées-Orientales. Assez rare. la région de Marseille par Ozenda et Clauzade (1970 :
Potentiellement menacé [nt] — 07!, 30r, 63!, 66!, 68!, 693), par suite d’une confusion avec C. cretensis, et dans le
208

Cantal (Houmeau et Roux 1980 : 93) par confusion avec Vosges, Haute-Saône, Creuse, Pyrénées-Orientales, Corse.
C. exsecuta. Deux variétés bien distinctes par les dimensions Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 2br, 23!, 66r,
de leurs spores. 70r, 88! — Corticole, sur feuillus, rarement sur conifères,
Caloplaca conversa (Kremp.) Jatta var. conversa — sur des arbres isolés ou peu denses, souvent dans des milieux
Syn. Blastenia oreadum (Stizenb.) Mig., Callopisma conver- soumis à des influences anthropiques, acidophile ou sub-
sum Kremp., Caloplaca oreadum (Stizenb.) Jatta, Placodium neutrophile, aérohygrophile ou mésophile, photophile ou
conversum (Kremp.) Anzi — Lichénisé, non lichénicole — héliophile, nitrotolérant. De l’étage supraméditerranéen à
Ille-et-Vilaine, Massif central (Loire), Alpes, Midi médi- l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
terranéen, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt Arup et Åkelius 2009 : 471-474 {e, 2b} ; Brackel et al.
national. Vulnérable [vu] — 06!, 2a!, 2b!, 34!, 35!, 42!, 2018 : 194 {70} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ;
64r, 66!, 74!, 83! — Saxicole, calcicole ou calcifuge, sur Derrien 2016 (non publié, 23, Bussière-Saint-Georges :
rochers calcaires ou de roches silicatées basiques (surtout Montmarson, bord de chemin, alt. 185 m, sur tronc de
basaltes s. l. et schistes) soumis à de brefs écoulements, (sub) vieux Quercus caducifolié, 2016/08/08, leg. et herb. M.-C.
neutrophile ou basophile, aéroxérophile mais parfois légè- Derrien, det. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal.
rement ékréophile, astégophile, photophile ou héliophile, Corse) : 204 {(20)} — Rem. Ressemble superficiellement à
héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage C. epiphyta qui est cependant toujours lignicole en France,
subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau- muni d’isidies se transformant à la fin en sorédies et a des
zade et Roux 1985 : 257 {e} ; Wunder 1974 : 121-129 apothécies munies d’un bord thallin lorsque jeunes. La
{e} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Engler et mention de ce lichen par Roux et al. (2014 : 209) dans
Lacoux 2012 : 19 {34} ; Esnault 2017 (non publié, 35, l’Orne est erronée (erreur informatique).
Acigné : Vernay, sur fragments de schistes non calcaires au Caloplaca coronata (Kremp. ex Körb.) J. Steiner —
sommet d’un muret, alt. c. 40 m, 2017/07/03, leg. et herb. Syn. Caloplaca aurantiaca var. coronata (Kremp. ex Körb.)
J. Esnault, det. C. Roux) ; Gonnet et al. 2013 : 47 {2b} ; Jatta, Caloplaca aurantiaca var. rubescens (Hepp) Flagey —
Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 2A, Coti-Chiavari : Lichénisé, lichénicole facultatif — Çà et là en France cal-
capu di Muru, la tour, alt. 89 m, sur bloc de granite dans caire, mais non signalé en Corse. Commun dans le Midi.
une chênaie verte, 2017/10/10, leg., herb. et det. D. et Non menacé [lc] — 04!, 06!, 08!, 12!, 13!, 21!, 26!, 29r,
O. Gonnet) ; Ménard 2009 : 84, 162 {83} ; Roux et al. 30!, 34!, 39!, 41!, 46!, 48!, 51!, 54!, 55!, 57!, 62!, 63!, 65!,
2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34 {66} ; Roux et al. 2012 66!, 71!, 72!, 74!, 77!, 79!, 80!, 83!, 84!, 86!, 88a — Saxicole,
(Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 sur rochers et gros blocs de roches calcaires (calcaires à peu
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 204 {2b} ; Sussey près purs, gréseux ou dolomitiques), surtout sur sommets
2018 (non publié, 74, Mont-Saxonnex : Morsulaz d’en exposés, calcicole (médio-, valdé- ou parvo-calcicole), baso-
Haut, alt. 1240 m, sur bloc de rocher calcaire, 2018/07/27, phile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitrophile
leg. F. Drouard et A. Millet, det. et herb. J.-M. Sus- ou nitrophile ; parfois parasite d’autres lichens crustacés au
sey) ; Vivant 1988 : 24 {64} — Rem. La mention de cette moins au début de son développement. De l’étage mésomé-
espèce dans les Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et
Maheu (1930 : 609, sous C. oreadum), à l’étage méso- ou humide, rarement hyperhumide. Placocarpetum schaereri —
supra-méditerranéen, sur escarpement vertical de calcaire Clauzade et Roux 1985 : 250 {e} ; Ozenda et Clauzade
compact et très cohérent, est très douteuse ; celle d’Ozenda 1970 : 684 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 22 {74} ; Aptroot
et Clauzade 1970 : 693) dans la région de Marseille est et al. 2007 : 56 {29} ; Berher 1887 : 348 {88} ; Boissière
erronée (confusion avec C. cretensis). Voir sous cette espèce 1979 : 111 {77} ; Boissière 1986 : 208, 213 {77} ; Bois-
et sous C. cravensis. sière 1994 : 11 {63} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Clau-
Caloplaca conversa var. fallax (Bagl.) Wunder — Syn. Callopisma
fallax Bagl., Caloplaca fallax (Bagl.) Jatta — Lichénisé, non lichéni- zade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30} ; Clauzade et
cole — À rechercher en France — Connu notamment en Ligurie — Roux 1975 : tab. 14 {84} ; Clauzade et Vězda 1973 : 8
Saxicole, sur rochers de roches silicatées basiques ou contenant des traces {84} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Crozals 1908 :
de calcaire, parfois soumis à de brefs écoulements, calcifuge ou mini- 518 {34} ; Daillant 1997 : 95 {71} ; Déruelle et al. 1979 :
mécalcicole, subneutrophile ou neutrophile, aéroxérophile mais parfois
légèrement ékréophile, astégophile, photophile ou héliophile, hémini-
225, 227, 229 {51} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55} ;
trophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin — Wunder Diederich et al. 2009 : 80 {e, 62} ; Farou 2016 : 145 {46} ;
1974 : 127-128 {e}. Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Houmeau et Roux
Caloplaca coralliza Arup et Åkelius — Syn. Blastenia 1991 : 548 {65} ; Martin et al. 2018 : 42 {39} ; Méric
ferruginea f. rufa B. de Lesd., Caloplaca herbidella f. rufa et al. 2019 : 33 {84} ; Poumarat et coll. 2014 : 20 {66} ;
(B. de Lesd.) H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Roux 1978 : 125, 133, 139, 143 {04, 26, 30, 83, 84} ; Roux
209

1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux 2012 (non publié, 12, xérophile, astégophile, photophile ou héliophile, hémini-
St-Jean-d’Alcas) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 trophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta-
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux gnard, plus rarement au subalpin. Ombroclimats subhu-
et al. 2006 (AFL Lozère) : 24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 265 {e} ;
(Languedoc-Roussillon) : 102 {30, 34, 48} ; Roux et al. Ozenda et Clauzade 1970 : 693 {f } ; Abbayes 1924 : 43
2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- {44} ; Abbayes 1934 : 129, 170 {29} ; AFL (collectif ) 1983 :
Vésubie) : 40 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 87} ; Agnello 2008
et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ;
18 {13} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius Asta 1972 : 135 {04} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet
et al. 2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 19 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet
{21} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 135 {72}. 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {(63)} ; Bauvet 2020 :
Caloplaca cravensis (Clauzade et Wunder) Cl. Roux — 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 198, 200 {07} ; Boissière
Syn. Caloplaca concinerascens subsp. cravensis (Clauzade et 1979 : 112 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boissière
Wunder) Clauzade et Cl. Roux, Caloplaca conversa var. 1994 : 9 {63} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Boissière et
cravensis Clauzade et Wunder — Lichénisé, non lichéni- Van Haluwyn 1987 : 12 {10} ; Bouly de Lesdain 1906
cole — Midi méditerranéen. Très rare. Patrimonial d’inté- (Luxeuil) : 675 {70} ; Boumier et al. 2011 : 9, 17, 23 {85} ;
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2006 : tab.
13!, 34!, 83!, 84! — Saxicole, sur pierres sur le sol ou bien ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 60 {84} ; Bricaud 2008 : 135
surfaces horizontales ou inclinées de roches silicatées, calci- {29} ; Brisson 1875 : 134 {51} ; Brisson 1880 : 200 {02} ;
fuge, subneutrophile ou acidophile, xérophile, astégophile, Cabanès 1900 : 37 {30} ; Carlier, Esnault et Monnat
héliophile, héminitrophile ou nitrophile. Étage mésomédi- 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
terranéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J.
1985 : 229 {e} ; Wunder 1974 : 126-128 {m, 13} ; Ménard Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1951 : 205 {69, 71,
2009 : 92, 131 {83} ; Roux 1982 : 214 {13} — Rem. Diffère 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade
de C. concinerascens par son thalle et ses apothécies (partie et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Coppins 1971 : 156 {22, 29,
supérieure de la médulle) C + (rouge), contenant de l’acide 56} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste
gyrophorique. 1990 : 48 {34} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 203
Caloplaca crenularia (With.) J. R. Laundon — Liché- {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste et al. 2013 : 4
nisé, non lichénicole — 83! — Bricaud 2006 : tab. ht 2 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Crozals 1908 :
{83} ; Ranwell et James 1966 : 838, 839 {83} — Rem. 518 {34} ; Crozals 1914 : 63 {34} ; Crozals 1923 : 29
Espèce hétérogène dans laquelle on distingue quatre variétés {83} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Derrien et al. 2018 :
dont la valeur est incertaine. L’ancienne var. metabasis A. 268 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Dominique
Massal. est synonyme de C. erythrocarpa (Nimis et Martel- 1884 : 327 {44} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 19 {34} ;
los 2008) ; C. granulopalla Maheu et A. Gillet (Maheu et Flahault et Hue 1899 : lxxviii {83} ; Flon 1929 : 48
Gillet 1926 : 38 ; Corse orientale) est peut-être synonyme {77} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 19, 36, 53, 59 {2b} ; Gon-
de C. crenularia. net et al. 2013 : 67 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14
Caloplaca crenularia (With.) J. R. Laundon var. cre- {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 45, 46
nularia — Syn. Blastenia ferruginea var. plumbea A. Mas- {31} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2b} ; Harmand 1897 :
sal., Blastenia festiva (Ach.) A. Massal., Caloplaca ferruginea 189 {57, 88} ; Houmeau 2001 : 525, 526 {85} ; Houmeau
var. festiva (Ach.) Th. Fr., Caloplaca festiva (Ach.) Zwackh, et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1889 : 226 {15} ; Jeanjean
Caloplaca festiva var. plumbea (A. Massal.) H. Olivier — [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 228 {47} ; Lamy 1880 :
Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout, y compris 397 {63, 87} ; Lamy 1883 : 376 {65} ; Laronde 1901 : 188
en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 02a, 03!, 04!, 05!, {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Lecointe
06!, 07!, 08!, 09r, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16a, 17!, 19!, 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 132 {61} ;
2a!, 2b!, 21!, 22!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31a, 34!, 35!, 36!, Maheu et Gillet 1914 : 82 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet
37!, 41!, 42!, 43!, 44!, 47a, 49!, 50!, 51a, 53!, 56!, 57a, 61!, 1926 : 38 {2b} ; Marc 1908 : 395 {12, 30} ; Massé 1964 :
62r, 63!, 65a, 66!, 67!, 68!, 69a, 70a, 71a, 72!, 73a, 74!, 76a, 135 {35, 56} ; Massé 1966 : 883 {29} ; Ménard 2009 :
77!, 79!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88a, 89!, 90! — Saxi- 78, 92, 98, 130, 144, 161, 175, 235 {13,83} ; Ménard et
cole, sur des surfaces horizontales ou inclinées de rochers Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13, 83} ; Monnat et al. 2018 :
et blocs de roches silicatées, calcifuge, rarement sur bois, 178, 202 {50} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) :
subneutrophile ou modérément acidophile, mésophile ou 49 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 337 {63} ; Moreau et
210

Moreau 1934 (r. granitiques) : 152 {63} ; Müller (Argo- Nommé C. squamulosa notamment par Ozenda et Clau-
viensis) 1862 : 63 {74} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475 zade (1970), mais, selon la description originale, C. squa-
{2a} ; Nylander 1873 : 304 {66} ; Nylander 1878 : 450 mulosa (Wedd.) B. de Lesd. appartient en réalité au gr.
{2a} ; Nylander 1891 : 28 {66} ; Nylander 1896 : 48 de C. cerina, plus précisément à C. conglomerata, selon
{77} ; Olivier 1897 : 242 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, Crozals (1908 : 519). La var. contigua ressemble super-
49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) ficiellement à C. fuscoatroides J. Steiner, répandu dans la
1898 : 78 {15, 43, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 81 {74} ; région méditerranéenne (Nimis et Poelt 1987 : 64-65)
Poumarat et coll. 2014 : 20 {66} ; Puget 1866 : xc {74} ; et le Massif armoricain littoral (Monnat et Roux 2017,
Richard 1877 : 24 {79} ; Richard 1882 : 272, 274, 276, non publié) et qui diffère de C. crenularia surtout par ses
278 {14, 49, 85} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux pycnides à partie supérieure noirâtre et K+ (violet clair) et
2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 ses apothécies entièrement (disque et rebord) C + (pourpre),
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux alors que chez C. crenularia les pycnides sont rouges et K +
et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (pourpre) et seul le rebord des apothécies est C + (pourpre).
(Languedoc-Roussillon) : 102 {30, 34, (66)} ; Roux et al. Les mentions de C. crenularia var. contigua sur le littoral du
2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et al. 2012 Finistère et le Morbihan (Roux et coll. 2017 : 187) sont
(Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 erronées : confusion avec C. fuscoatroides. Voir également
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux C. contiguoides et C. crenularioides.
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 204-205 {2a, 2b} ; Sparrius et Caloplaca crenularia var. depauperata (H. Magn.)
al. 2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 19 {21} ; Calat. et Barreno — Syn. Caloplaca festiva var. depauperata
van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn H. Magn., (?) Lecanora ferruginea var. ecrustacea Wedd. —
1983 : 120, 122, 135 {72} ; Weddell 1873 : 149 {86} ; Lichénisé, non lichénicole — Bretagne, Vendée, Provence,
Weddell 1875 : 277 {85} ; Werner 1956 : 150 {50} ;
Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé
Werner 1973 : 324 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
[nt] — 06!, 2ar, 29!, 56!, 64r, 66!, 84c, 85a — Écologie :
279 {2a} ; Werner et Deschâtres 1974 : 315 {2a, 2b} ;
comme la var. nominale — Clauzade et Roux 1985 : 265
Wirth 2019 : 86 {68} — Rem. Voir C. sbarbaronis.
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 695 {f } ; Bouly de Les-
Caloplaca crenularia var. contigua (A. Massal.) Cl.
dain 1950 (non publié, 2A, Évisa : 2 km au SE de la ville,
Roux comb. provis. — Syn. Caloplaca festiva var. contigua
alt. 900 m, sur mur de pierres de granite, 1950/02/09, leg.
(A. Massal.) H. Olivier, Caloplaca squamulosa sensu Ozenda
et det. G. Clauzade, herb. M. Bouly de Lesdain, conf.
et Clauzade [non (Wedd.) B. de Lesd.] — Lichénisé, non
C. Roux, 2017/01/07) ; Clauzade 1950 (non publié, 84,
lichénicole — Surtout dans le Midi méditerranéen et sub-
Gignac : à 1 km au SO du village, au bord de la route d22,
méditerranéen, mais également dans le Massif armoricain
(loin du littoral), le Massif central et la Corse. Assez com- sur grès siliceux un peu glauconieux, 1950/04/, leg. G.
mun dans le Midi. Non menacé [lc] — 04!, 07!, 2ar, 2b!, Clauzade, det. et herb. M. Bouly de Lesdain) ; Clau-
30!, 34!, 43c, 66!, 81!, 83!, 84!, 85!, 87! — Écologie : comme zade 1958 (non publié, 66, Argelès-sur-Mer : sur la rive
la var. nominale, mais plus thermophile et ombroclimat droite de la Massane au SE de la cabane de la réserve, alt.
subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 265 {e} ; Ozenda 650 m, sur rochers de pegmatite, 1958/04/01, leg., det. et
et Clauzade 1970 : 693 {f, 43} ; Bauvet 2005 : 172-173 herb. G. Clauzade, conf. C. Roux) ; Clauzade et Ron-
{07} ; Boumier et al. 2011 : 12 {85} ; Clauzade 1963 : 42 don 1960 : 460 {66} ; Monnat 2018 (non publié, 85,
{34} ; Clauzade 1969 : 112 {30, 34, 43 84, 83} ; Crozals Séné : le Péchit, alt. 2 m, bas de l’étage adlittoral, sur roche
1923 : 29-30 (sub « C. fuscoatra ») {83} ; Crozals 1924 : acide, 2018/09/25, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Mon-
97 (sub « C. fuscoatra ») {83} ; Engler et Lacoux 2012 : nat 2020 (non publié, 29, Goulien : Beg Linennou, alt.
16, 19 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Maheu et Gil- 24 m, sur rocher adlittoral de trondhjémite, 2020/01/04,
let 1914 : 82 {2a} ; Ménard 2009 : 131, 139, 153 {83} ; leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Roux et al. 2006 (Lan-
Roux 1965 (non publié, 84, environs de Roussillon : sur guedoc-Roussillon) : 102 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
rochers de grès siliceux non calcaire orientés vers le SO, nées-Orientales) : 103 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-
1965/07/25, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 1967 : 147 Bévéra) : 54 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 205
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 102 {30, {(20)} ; Vivant 1988 : 25 {64} ; Weddell 1875 : 277 {85} ;
34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et Werner 1973 : 324 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; Roux et coll. 279 {2a} — Rem. Lecanora ferruginea var. ecrustacea Wedd.
2013 (Catal. Corse) : 205 {(20a), 2b} ; Vězda 1969 : Lich. (Weddell 1875 : 277 ; île d’Yeu, Vendée) est vraisembla-
sel. exsicc. n° 822 {2b} ; Werner 1973 : 325 {20} — Rem. blement identique à Caloplaca crenularia var. depauperata.
211

Caloplaca crenularia var. fusciuscula (Lamy) Cl. et surtout pierres (sur le sol) de roches calcaires (calcaires
Roux comb. provis. — Syn. Caloplaca festiva f. fuscius- purs, gréseux, marneux ou dolomitiques), d’omnino- à
cula (Lamy) H. Olivier, Lecanora ferruginea f. fusciuscula médio-calcicole, basophile, mésophile ou xérophile, asté-
Lamy — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Vienne (pro- gophile, souvent drosophile, héliophile, héminitrophile. De
bablement stations xérothermiques) et Midi méditerranéen. l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin, mais surtout
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger au collinéen et au montagnard. Ombroclimats subhumide
critique d’extinction [cr] — 13!, 34!, 87a — Saxicole, sur et humide. Aspicilietum contortae — Clauzade et Roux
des surfaces horizontales ou inclinées de rochers et blocs de 1985 : 246 {e} ; Navarro-Rosinés et Hladun 1996 : 145-
roches silicatées, calcifuge, subneutrophile ou modérément 148 {f, 06, 41, 54, 57, 61, 75sl, 84} ; Wade 1977 : 169 {e} ;
acidophile, xérophile, astégophile, photophile ou hélio- AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Asta [coll. Eyheralde]
phile, héminitrophile. Étages, méso-, supraméditerranéen 1975 : 131 {74} ; Asta 1972 : 135 {04} ; Asta 1973 : 39
et collinéen xérothermique. Ombroclimat subhumide — {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx {05} ; Boissière et al.
Clauzade et Roux 1985 : 265 {e} ; Lamy 1880 : 396 {87} ; 1989 : 13 {74} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
Bertrand 2011 (non publié, 34, Mérifons : la Lieude, leg., 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 89 {59} ;
det. et herb. M. Bertrand) ; Ménard et Roux 1991 : 99 Bouly de Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Lesdain
(tab. 1) {13} — Rem. Apothécies variant de brun rouille à 1948 (Écologie) : 12, 17, 18, 22, 23, 26, 28, 32, 33, 47,
noirâtre par suite de la présence de vert de cinereorufa. Voir 50, 51, 62, 63, 66, 72, 77 {75sl} ; Boumier et al. 2011 : 20
C. sbarbaronis dont il diffère par ses apothécies à disque {85} ; Brisson 1880 : 199 {02} ; Carlier 2013 (non publié,
C – et ses spores plus petites. Nièvre) ; Choisy 1951 : 206 {73} ; Choisy 1960 : 404
Caloplaca crenularioides Monnat et Cl. Roux ad int. — {73} ; Clauzade 1963 : 41 {34} ; Clauzade et Rondon
Lichénisé, non lichénicole — Ille-et-Vilaine (Saint-Just : 1959 : 394 {05} ; Coste 2011 : 102 {11, 81} ; Coste 2012
cluse du Val, alt. 60 m, sur schiste ordovicien, 2013/02/07, (Madasse) : 19 {12} ; Derrien et al. 2018 : 268 {37} ; Der-
leg., herb. et det J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) et Morbi- rien et al. 2019 : 97 {28} ; Déruelle et al. 1979 : 227 {51} ;
han (Pluherlin : anciennes ardoisières, alt. 75 m, sur schiste Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ; Du Colombier
ardoisier, ordovicien, 2017/11/02, leg., herb. et det J.-Y. 1901 : 92 {45} ; Florence et coll. 2019 : 263,273 {65} ;
Monnat, conf. C. Roux). Semble rare — 35!, 56! — Saxi- Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Harmand 1897 : 190 {55,
cole, sur des surfaces horizontales ou inclinées de rochers 57, 88} ; Harmand 1913 : 858-859 {f, 73} ; Houmeau et
et blocs de roches silicatées, calcifuge, subneutrophile ou Roux 1991 : 548 {65} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
modérément acidophile, mésophile ou un peu xérophile, 1925 : 229 {47} ; Maheu 1930 : 610 {13} ; Martin et al.
astégophile, photophile ou héliophile, héminitrophile. 2018 : 21 {01} ; Moreau et Moreau 1934 : 337 {63} ;
Étage collinéen. Ombroclimat humide — Monnat et al. Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
2017 : 38 (sub « C. crenularia var. contigua ») {56} — Rem. {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2001
Diffère de C. contiguoides ad int. par ses apothécies faible- (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
ment zéorines, ses spores à épaississement équatorial plus 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 102
court (3-5 µm ; versus 5-8,5 µm chez C. contiguoides) et ses {30, (34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ;
pycnides à partie supérieure brune, N – (versus gris noirâtre, Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al.
N + (violet clair) chez C. contiguoides). 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
Caloplaca crenulatella (Nyl.) H. Olivier — Syn. (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
(?) Blastenia glomerellata (Harm.) Zahlbr., (?) Caloplaca glo- 36 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et
merellata (Harm.) M. Choisy, Caloplaca interfulgens sensu Coste 2005 : 236 {48} ; Signoret et Diederich 2000 : 5
Ozenda et Clauzade [non (Nyl.) J. Steiner], Caloplaca lac- {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 19 {21} ; van den
tea f. ecrustacea (Harm.) Zahlbr., (?) Caloplaca luteoalba Boom et Brand 1991 : 26 {01, 39} ; Wirth 2019 : 85, 86,
var. calcicola Maheu et A. Gillet, (?) Lecanora glomerellata 87 {68} — Rem. Espèce (hétérogène selon Vondrák et
Harm., Placodium crenulatellum (Nyl.) A. L. Sm. — Liché- al. 2011) longtemps confondue avec Caloplaca lactea, en
nisé, non lichénicole — À peu près partout en France, y particulier dans les Alpes (Asta 1972, 1973 ; Boissière,
compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, Déruelle et Roux 1989 ; Roux 1984, p. p.) et dans les
02a, 04!, 05!, 06!, 11r, 12r, 13!, 14!, 15!, 18!, 2b!, 21!, 22!, Pyrénées (Houmeau et Roux 1991), mentions qui doivent
24!, 26!, 28!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39r, 41!, toutes être rapportées à C. crenulatella. Les mentions de
42!, 45a, 47a, 48!, 51!, 54!, 55!, 57!, 58!, 59a, 61c, 62a, 63!, cette espèce dans le Finistère par Aptroot et al. (2007 :
64!, 65!, 66!, 68!, 69!, 70!, 73!, 74!, 75slc, 77a, 78sl!, 81r, 56, sur l’église de Plonévez-Porzay, presque entièrement
83!, 84!, 85!, 88a, 89! — Saxicole, sur rochers, petits blocs crépie sauf les pierres d’angle acides) et par Roux et coll.
212

(2014 : 212, sur béton), douteuses, n’ont pas été retenues. Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une grande par-
Lecanora glomerellata Harmand, signalé par cet auteur dans tie de la France, mais non signalé avec certitude en Corse.
la localité type (à Aix-les-Bains) et par Maheu (1930) à Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05r, 06!, 07!,
Aix-en-Provence, est vraisemblablement un C. crenulatella. 08!, 09r, 10!, 12a, 13!, 14!, 15r, 19a, 21r, 26!, 29r, 34a, 37!,
Voir C. interfulgens et C. prinii. 43a, 50!, 51!, 54!, 55!, 57!, 59a, 61!, 62!, 63a, 64!, 65a, 66r,
Caloplaca cretensis (Zahlbr.) Wunder — Syn. Blastenia 67!, 68!, 71!, 72a, 73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sla, 79a, 80!,
ulbensis Zahlbr., Caloplaca calcicola Zahlbr. — Lichénisé, 81r, 83!, 84!, 86a, 87a, 88! — Saxicole, sur rochers et blocs
non lichénicole — Bouches-du-Rhône (Marseille : massif calcaires et surtout sur substrats artificiels (murs, mortier,
des Calanques, Marseilleveyre, E de l’Escalette, alt. 100 m, béton), rarement sur roches silicatées, laticalcicole, rare-
Clauzade 1969 ; idem, mais E de Béouveyre, alt. 300 m, ment calcifuge, basophile, rarement neutrophile, xérophile,
Clauzade 1969 ; Saint-Cyr-sur-Mer : port d’Alon, près photophile et surtout héliophile, très nitrophile. De l’étage
de Bandol, alt. 5 m, sur rochers calcaréo-dolomitiques, mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
2009/08/15, leg. M. Bertrand et C. Roux, det. et herb. humide et humide. Caloplacion decipientis — Clauzade
C. Roux). Très rare. Patrimonial d’intérêt international. et Roux 1985 : 234 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting
En danger critique d’extinction [cr] — 13! — Saxicole, sur 1987 : 26-27 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 699 {f } ;
parois verticales de roches calcaires très cohérentes et com- AFL (collectif ) 2002 : 6, 21 {74} ; Aptroot et al. 2007 :
pactes, omninocalcicole, basophile, xérophile, photophile 56 {29} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet et coll. 2009 :
ou héliophile, héminitrophile. Étages mésoméditerranéen 200 {07} ; Boissière 1979 : 113 {77} ; Boissière 1990 : 183
inférieur et thermoméditerranéen. Ombroclimat sec — {77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Boulan-
Clauzade et Roux 1985 : 257 {e} ; Clauzade 1969 : 94-95 ger et al. 2010 (« 2009 ») : 180 {62} ; Bouly de Lesdain
{13} ; Mattei 1972 : 64 {13} — Rem. Les spécimens des 1907 (Versailles) : 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 :
Bouches-du-Rhône (Marseille) mentionnés par Clauzade 118 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 87 {59} ;
(1969 : 94) sous le nom de C. conversa appartiennent à Bouly de Lesdain 1920 : 220, 228 {62} ; Bouly de Les-
Caloplaca cretensis. dain 1948 (Écologie) : 7 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1953
Caloplaca dalmatica (A. Massal.) H. Olivier — Syn. (Caloplaca maritima) : 315 {59} ; Bugnon 1952-1963 (non
Callopisma dalmaticum A. Massal., Caloplaca dolomiticola publié, dépt 21) ; Bugnon et al. 1959 : 92 {21} ; Chipon
f. nubigenoides Clauzade et Cl. Roux, Caloplaca velana var. 1995 : 80 {54, 67, 68, 88} ; Choisy 1951 : 202-203 {01,
dalmatica (A. Massal.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et
non lichénicole — Midi méditerranéen et subméditerra- Rondon 1959 : 394 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 :
néen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 460 {66} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 26 {84} ; Coste
26!, 66!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois ou surfaces horizon- 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 203 {81} ; Crozals 1908 :
tales ou inclinées de roches calcaires très cohérentes et com- 518 {34} ; Crozals 1914 : 61 {34} ; Daillant 1997 : 95
pactes, omninocalcicole, basophile, xérophile, astégophile, {71} ; Derrien et al. 2018 : 268 {37} ; Déruelle et al.
assez photophile ou héliophile, héminitrophile. De l’étage 1979 : 224, 226, 228, 229 {51} ; Diederich et al. 2006 :
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats 58 {55} ; Genty 1934 : 100 {21} ; Harmand 1897 : 178
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1977 : 26 {06, {54, 57, 67} ; Harmand 1913 : 817-820 {f, 12, 19, 54, 57,
26, 83, 84} ; Clauzade et Roux 1985 : 251 {e} ; Bricaud 59, 65, 73, 78sl, 79, 87, 88} ; Hue 1896 : 31 {73} ; Kief-
2007 : 60 {04, 84} ; Roux 1978 : 98, 100, 102 {06, 84} ; fer 1895 : 64, 65 {57} ; Lamy 1881 : 342 {87} ; Lottin et
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} — Rem. Vaudoré 2014 : 123 {14} ; Marc 1908 : 393 {12} ; Mattei
Diffère de C. velana par ses apothécies enfoncées dans le 1970 : 64 {13} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Moreau et
thalle mince, continu ou presque, non parasite. La mention Moreau 1934 : 337 {63} ; Olivier 1897 : 222-223 {50,
de cette espèce par Aptroot et al. (2007 : 56) dans le Finis- 61, 76, 79} ; Olivier 1900 : 22 {72} ; Ozenda 1950 : 47
tère, sur pierre siliceuse acide d’un mur, n’est pas acceptée. {(06)} ; Prin 1983 : 28 {10} ; Richard 1877 : 23 {79} ;
Caloplaca decipiens (Arnold) Blomb. et Forssell — Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux sous-espèces. {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006
Caloplaca decipiens (Arnold) Blomb. et Forssell subsp. (Languedoc-Roussillon) : 102 {(34, 66)} ; Roux et al. 2011
decipiens — Syn. Amphiloma decipiens (Arnold) Bagl., (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Caloplaca decipiens f. coralloidea (Harm.) Zahlbr., Leca- Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
nora decipiens (Arnold) Nyl. [non (Hedw.) Ach.], Lecanora 54 {06} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; van den Boom et
decipiens f. coralloidea Harm., Placodium decipiens (Arnold) Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 :
Leight., Placodium decipiens var. coralloidea B. de Lesd. — 26 {51, 55} ; Weddell 1873 : 362 {86} ; Wirth 2019 : 79,
213

80, 81, 85, 86, 87, 88 {67, 68} — Rem. La f. coralloidea, aux (Catal. Corse) : 205 {(20)} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
sorédies particulièrement allongées et formant des excrois- Wirth 1974 : 381 {68} ; Wirth 2019 : 86 {68} — Rem.
sances coralloïdes dans la partie centrale du thalle, est sans Le Lecanora demissa traité par Harmand (1913 : 915-916)
valeur taxonomique. La mention de cette espèce en Corse est Rinodina gennarii. Parmelia gentyi (Maheu et Gillet
par Coste (2016 : 19) mérite confirmation. 1926 : 23-24, Haute-Corse, sur quartzite, près du fleuve
Caloplaca decipiens subsp. esorediata (M. Haji Moniri Golo), exclu du genre Parmelia par Esslinger (1977 : 159)
et Vondrák) Cl. Roux comb. nov. provis. — Syn. Calogaya qui en donne une brève description mais ne lui attribue pas
decipiens subsp. esorediata M. Haji Moniri et Vondrák — un autre genre, est en réalité un Caloplaca demissa d’après
Lichénisé, non lichénicole — Lot (Pinsac : Blanzaguet, rocs l’examen du typus de l’espèce conservé dans l’herbier de di
de Monge, tout près de l’entrée de la grotte dans la paroi (Roux 2017, non publié) : thalle crustacé placodiomorphe
dominant la Dordogne, alt. 143 m, sur une surface inclinée brun, non pruineux, portant des soralies maculiformes dans
de calcaire très cohérent, 2015/05/19, leg. det. et herb. C. sa partie centrale, et à cortex paraplectenchymateux pig-
Roux (figure sous le nom de « Caloplaca groupe saxicola menté de brun, à couche algale continue, à médulle réduite
non nommé à ce jour » dans Farou 2016 : 125, 146)). et dépourvu de cortex inférieur.
Extrêmement rare : une seule station connue en France. Caloplaca dichroa Arup — Lichénisé, non lichéni-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- cole — Pas-de-Calais, Grand-Est et Seine-et-Oise s. l.
tinction [cr] — 47! — Saxicole, sur rochers de roches cal- Semble assez rare. Données insuffisantes sur les menaces
caires ou non calcaires, laticalcicole ou calcifuge, basophile, [dd] — 08r, 51r, 55r, 62r, 78slc — Saxicole, sur rochers,
assez xérophile, photophile ou héliophile, très nitrophile. blocs et pierres calcaires, plus rarement sur béton, lati-
Étage collinéen (en France). Ombroclimats subhumide et calcicole (d’omnino- à parvo-calcicole), basophile, xéro-
humide. Caloplacion decipientis — Vondrák et al. 2018 : phile, astégophile, héliophile, héminitrophile ou nitrophile.
907, 909-910 {ne} — Rem. Sous-espèce récemment décrite Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
d’après des spécimens d’Iran, qui doit avoir une répartition et humide — Arup 2006 : 13-15 {e} ; Bouly de Lesdain
beaucoup plus vaste en Eurasie. 1943 (non publié, 78sl, Versailles : parc de Versailles, leg.
Caloplaca demissa (Körb.) Arup et Grube — Syn. M. Bouly de Lesdain, herb. Bouly de Lesdain, marssj,
Lecanora demissa (Körb.) Zahlbr., Lecanora incusa (Körb.) rev. C. Roux 2014) ; Diederich et al. 2009 : 80-81 {e,
Vain., Parmelia gentyi Maheu et Gillet — Lichénisé, non 08} ; Diederich et al. 2020 : http://www.lichenology.info
lichénicole — Surtout dans le Midi méditerranéen et sub- {e, 08, 62} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51,
méditerranéen, mais également en Corse et dans des sta- 55} — Rem. Répartition mal connue par suite de confu-
tions xérothermiques des Ardennes, du Haut-Rhin, de la sions avec C. coronata dont il se distingue essentiellement
Loire-Atlantique, de la Saône-et-Loire, des Alpes et du Mas- par ses spores nettement plus grandes et à paroi parfois
sif central. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, notablement épaissie, ainsi que par sa répartition (Europe
07!, 08!, 19!, 20r, 2bc, 34!, 43!, 44!, 63!, 68!, 71a, 73a, 83! — moyenne et septentrionale).
Saxicole, sur parois rocheuses verticales ou supraverticales, Caloplaca diphyes (Nyl.) H. Olivier — Syn. Blastenia diphyes (Nyl.)
Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Rem.
plus rarement sur des surfaces inclinées (seulement dans
La mention de cette espèce (saxicole-calcifuge en Laponie orientale) par
le Var), calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou Olivier (1903 : 42-43, sur Salix en Bretagne), semble erronée même si
neutrophile, souvent un peu stégophile, aéroxérophile, plus les spécimens bretons ont été déterminés par Nylander lui-même ; ils
ou moins héliophile, héminitrophile. De l’étage mésomédi- appartiennent vraisemblablement à C. obscurella (forme non sorédiée :
terranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide « C. sarcopidoides »). La mention de C. diphyes sur granite dans l’Allier
par Ripart (1876 : 267) est douteuse ; celles sur calcaire « dur », dans les
et humide. Caloplacetum demissae — Arup et Grube 1999 : environs de Nîmes par Cabanès (1900 : 41) et à Aix-en-Provence par
419-430 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 586 {f, 20, 43} ; Maheu (1930 : 610) sont évidemment erronées (confusion probable
Poelt 1958 : 447-448 {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19} ; avec C. alociza).
Bertrand et Roux 2013 (non publié, 63, Job, leg. et det. Caloplaca diphyodes (Nyl.) Jatta — Syn. Callopisma
M. Bertrand et C. Roux, herb. M. Bertrand) ; Bois- diphyodes (Nyl.) Bagl. et Carestia, Caloplaca helygeoides
sière 1994 : 4 {43} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Boumier et (Vain.) Dalla Torre et Sarnth., Caloplaca variabilis subsp.
al. 2011 : 26 {44} ; Choisy 1951 : 143, 199 {71, 73} ; Clau- diphyodes (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Lecania arctica
zade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Crozals 1924 : 98 {83} ; Lynge, Lecanora diphyodes Nyl. — Lichénisé, non liché-
Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Ménard 2009 : 109, nicole — Haut-Rhin, Massif armoricain, Massif central,
123, 175 {83} ; Roux 2013 (non publié, 63, Novacelles : Alpes méridionales, Midi méditerranéen et subméditer-
Issandolanges, leg. et det. C. Roux, herb. M. Bertrand) ; ranéen, Pyrénées. Peu commun. Potentiellement menacé
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et coll. 2013 [nt] — 04!, 07!, 09!, 13!, 15a, 30!, 34!, 35r, 43a, 50r, 63!,
214

65r, 66r, 68a, 81!, 87a — Saxicole, sur des surfaces rocheuses {07} ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Boissière 1979 : 111
horizontales ou inclinées de roches silicatées, sur les berges {77} ; Boissière 1986 : 208, 213 {77} ; Boissière 1994 :
de cours d’eau, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, 11 {63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170 {62} ;
rarement neutrophile, faiblement hydrophile (durée d’im- Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : tab.
mersion brève, dessication rapide), photophile ou surtout ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Clauzade et
héliophile, non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Coste 1994 : 204 {81} ;
à l’étage montagnard, très rarement au subalpin. Ombro- Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ;
climats humide et hyperhumide. Caloplaco diphyodis-Calo- Derrien et al. 2018 : 268 {37} ; Diederich et al. 2006 : 58
placetum submergendae — Clauzade et Roux 1985 : 229 {54, 55} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Farou 2016 :
{e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 27 {ne} ; Bauvet 145 {46} ; Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Houmeau
2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bricaud et Roux 1991 : 548 {65} ; Martin et al. 2018 : 21 {01} ;
et al. 1992 (CLLFM vi) : 84 {09} ; Choisy 1951 : 199 {15, Mattei 1976 : 60 {13} ; Prin 1983 : 28 {10} ; Rieux et
34, 63} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Coste Roux 1969 : 40 {f, 30} ; Roux 1978 : 130 (relevé n° 2),
1991 : 16 {09} ; Coste 2005 : 586 {81} ; Coste 2011 : 102 139 (relevés n° 6, 7, 9, 10), 153 (relevé n° 82), 154 (relevé
{35, 50, 65, 66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 68, 73 {50} ; n° 2), {04, 30, 83, 84} ; Roux 2011 (non publié, 26, Mont-
Crozals 1914 : 64 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 brison-sur-Lez) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220
{63} ; Harmand 1913 : 849-850 {f, 15, 34, 63, 87} ; Lamy {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {30,
1880 : 401 {87} ; Ripart 1876 : 267 {87} ; Roux 1982 : 214 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux
{13} ; Roux 2013 (non publié, 63, Novacelles : Issando- et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011
langes, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (AFL (Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
Lozère) : 10 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
{07, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106 37 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Rieux
{30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} — 1980 : 69, 70 {84} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ;
Rem. Le type de Nylander provient de la Haute-Vienne, van den Boom et al. 1995 : 270 {64} ; Van Haluwyn
commune de Bessines-sur-Gartempe, sur rochers non cal- 1983 : 124, 135 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Vězda
caires au bord de la rivière Gartempe. L’inclusion dans C. 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 444 {04} ; Vivant 1988 : 28 {40,
diphyodes de C. lecideina, espèce calcicole non aquatique, 64} ; Wirth 2019 : 86, 87 {68} — Rem. Se distingue de
par Wunder (1974), suivi notamment par Santesson et C. velana par son thalle aréolé, devenant nettement plus
al. (2004) et Nimis et Martellos (2008), est à notre avis étendu, non parasite, s’établissant sur des roches à structure
erronée. C. lecideina diffère de C. diphyodes non seulement plus ou moins gréseuse. Voir la remarque sous C. inconnexa.
par son écologie mais également par son hyménium ins- Caloplaca emilii Vondrák, Khodos., Cl. Roux et V.
pergé et ses apothécies à rebord concolore au disque et non Wirth — Syn. Caloplaca areolata sensu Clauzade (planta)
au thalle, ce dernier caractère le rapprochant de C. alociza. et auct. fr. medit. — Lichénisé, lichénicole — Midi médi-
Caloplaca dolomiticola (Hue) Zahlbr. — Syn. Calo- terranéen. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!,
placa velana var. dolomiticola (Hue) Clauzade et Cl. Roux, 13!, 26!, 30!, 34!, 66!, 83!, 84! — Saxicole, sur sommets
Lecanora dolomiticola Hue — Lichénisé, non lichénicole — de rochers ou blocs rocheux, laticalcicole (de minimé- à
Présent dans une grande partie de la France calcaire, mais omnino-calcicole), basophile ou neutrophile, mésophile et
non signalé en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, surtout xérophile, astégophile, photophile et surtout hélio-
04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 12r, 13r, 17!, 25!, 26!, 30!, phile, héminitrophile ; au début de son développement
31!, 34!, 37!, 38!, 40r, 41!, 46!, 48!, 52!, 54!, 55!, 57!, 62!, parasite de divers lichens crustacés. Étages mésoméditer-
63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 72!, 73!, 74!, 77!, 81r, 83!, 84! — ranéen, supraméditerranéen et collinéen. Ombroclimat
Saxicole, sur parois ou surfaces horizontales ou inclinées subhumide. Acarosporion cervinae — Clauzade et Roux
de roches calcaires gréseuses ou dolomitiques, laticalcicole 1985 : 257 (sub « C. isidiigera » p. p.) {e} ; Ozenda et Clau-
(de parvo- à valdé-calcicole), basophile, mésophile, asté- zade 1970 : 687 (sub « C. areolata ») {f, 30, Provence} ;
gophile, assez photophile ou héliophile, héminitrophile. Vondrák et al. 2013 : 705, 709-712 {f, 84} ; Bricaud
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombrocli- 2007 : 60 {84} ; Clauzade 1963 : 41 {84} ; Clauzade
mats subhumide, humide et hyperhumide — Ozenda et 1965 : 44 {84} ; Clauzade 1969 : 111 {30} ; Mattei 1972 :
Clauzade 1970 : 686 {f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 193 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard et Roux 1991 :
131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 50 {38} ; Asta 98 (tab. 1) {83} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 1977
et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Asta et (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux 1978 : 124,
Roux 1977 : tab. xi, xv {04, 05} ; Bauvet 2005 : 174-175 127 (xxxviii), 128, 142 {04, 06, 83, 84} ; Roux 1982 : 214
215

{30, 83, 84} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 1963/08/06, leg., det. et herb. G. Clauzade, rev. C. Roux,
(sub « C. isidiigera ») {66} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 2019/03/10) ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem.
{83} — Rem. Nommé à tort Caloplaca areolata (dépourvu Ressemble superficiellement à C. coralliza (voir la remarque
de blastidies) par Clauzade et Roux (Clauzade 1963, sous cette espèce).
1965, 1969, Roux 1978), puis en partie confondu avec Caloplaca epithallina Lynge — Lichénisé, lichéni-
C. isidiigera (Roux 1982, 1984, Roux et Gueidan 2002, cole — Alpes, Massif central (Ardèche), Pyrénées et Corse.
Bricaud 2007, Roux et al. 2009) qui en diffère par ses Non rare dans les Alpes. Non menacé [lc] — 05r, 06!,
apothécies lécanorines, ses conidies bacilliformes et son 07!, 2br, 65!, 66!, 73! — Saxicole, calcifuge, sur parois ou
caractère essentiellement orophile. sommets rocheux ensoleillés, acidophile ou subneutrophile,
Caloplaca epierodens Cl. Roux et M. Bertrand — modérément xérophile, héliophile, héminitrophile, para-
Lichénisé, lichénicole — Alpes méridionales. Rare. Patri- site de divers lichens, notamment Umbilicaria spp., Dime-
monial d’intérêt international. En danger d’extinction laena oreina, Psorinia conglomerata, Rhizoplaca spp. Étages
[en] — 04!, 06! — Saxicole, sur des rochers (surfaces ver- montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats
ticales ou inclinées) ou blocs rocheux de roches calcaires humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
très cohérentes et compactes, non ou à peine poreuses, 264 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 693 {f, Alpes} ;
omninocalcicole, basophile, très xérophile, astégophile, Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bauvet et coll. 2009 : 202
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard et {07} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Houmeau
surtout subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. et Roux 1991 : 548 {65} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et
Parasite du thalle de Caloplaca erodens. Association à Calo- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 47 {66} ; Roux et al.
placa erodens. — Roux et al. 2017 : 1126 {04, 06} ; Roux 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
et Bertrand 2019 : 2-4 {04, 06} ; Bertrand et Roux 2014 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 205 {(20)} ;
(non publié, 04, Saint-Paul-sur-Ubaye : Maljasset, un peu Werner 1973 : 324 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 :
au-dessus du hameau, sur paroi et surfaces inclinées de 315 {2b}.
calcaire très cohérent, alt. 1967 m, 2014/07/25, leg., det. et Caloplaca erodens Tretiach, Pinna et Grube — Liché-
herb. M. Bertrand et C. Roux) ; Roux 2017 (non publié, nisé, non lichénicole — Côte-d’Or, Alpes (y compris mont
06, Caussols : plateau de Calern, alt. 1270 m, sur petit Ventoux et gorges du Verdon) et Pyrénées. Assez peu rare,
sommet rocheux de calcaire très cohérent, 2017/10/06, leg., mais passe très facilement inaperçu. Non menacé [lc] —
et herb. S. Poumarat, det. C. Roux) ; Roux et al. 2011 04!, 05!, 06!, 11!, 21!, 64!, 65!, 66!, 74!, 84! — Saxicole, sur
(Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : des rochers (surfaces verticales, inclinées ou horizontales),
54 {06} — Rem. Diffère des autres espèces du groupe de blocs rocheux, plus rarement sur pierres au sol, de roches
Caloplaca velana par ses aréoles verruqueuses plus ou moins calcaires (parfois un peu dolomitiques) très cohérentes
dispersées, de couleur plus ou moins saumonée, et par son et le plus souvent compactes, non ou à peine poreuses,
parasitisme sur C. erodens. omnino- ou valdé-calcicole, basophile, très xérophile, peu
Caloplaca epiphyta Lynge — Syn. Caloplaca juniperi ou pas stégophile, euryphotique, peu ou pas nitrophile.
Poelt et Hinter., Caloplaca juniperina Tomin, Caloplaca Étages montagnard et subalpin, rarement au collinéen et
laricina Rondon — Lichénisé, non lichénicole — Alpes. au supraméditerranéen. Ombroclimats humide et hype-
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinc- rhumide, rarement au subhumide. Association à Caloplaca
tion [en] — 04!, 05!, 06!, 38!, 73! — Lignicole, sur bois erodens — Tretiach et al. 2003 : 127-136 {e} ; Bertrand
de mélèze ouvragé, en particulier des chalets alpins (hors et Roux 2016 : 58 {04} ; Daval 2019 (non publié, 64,
de France corticole ou lignicole, souvent sur Juniperus, Laruns : Anéou, alt. 1750 m, sur la face verticale d’un rocher
plus rarement saxiterricole, dans des steppes, des forêts calcaire, 2019/01/04, leg., herb. et det. G. Daval, conf.
sèches ou dans des milieux arctico-alpins), moyennement Poumarat et C. Roux) ; Poumarat et coll. 2014 : 20, 21
ou très acidophile, mésophile ou xérophile, assez photophile {66} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux
ou héliophile, héminitrophile ou nitrophile, coniophile. et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011
Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide (Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 250 {e} ; (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
Ozenda et Clauzade 1970 : 684 {f, 04, 05, 38} ; Rondon {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux
1963 : 265-269 {05, 06} ; Vondrák et al. 2016 : 180-184 et Bertrand 2015 (non publié, 21, Brochon : combe de
{m} ; Asta et al. 1972 : 96, 103 {73} ; Clauzade 1963 Brochon, alt. 425 m, à l’étage collinéen, sur paroi de cal-
(non publié, 04, Méolans : le rocher, alt. 1050 m, toit d’un caire très cohérent et compact, 2015/07/10, leg. et det. C.
hangar de planches de Larix decidua au pied du rocher, Roux, herb. M. Bertrand) ; Sussey 2012 (non publié,
216

74, Mont-Saxonnex : Morsullaz d’en Haut, alt. 1270 m, Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ;
sur sommet horizontal d’un rocher calcaire, leg., det. et Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 145 {06} ; Olivier
herb. J.-M. Sussey) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 20 1897 : 226 {79} ; Ozenda 1950 : 46 {06} ; Puel 1864 : 504
{21} — Rem. Voisin de C. alociza, mais thalle sorédié ; {47} ; Queva 1911-1916 (non publié, dépt 21) ; Richard
exceptionnellement fertile (très fertile à Moustiers-Sainte- 1877 : 24 {79} ; Rieux et Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Roux
Marie, dépt 04, alt. c. 800 m). 1975 (non publié, 12, Nant : source du Durzon) ; Roux
Caloplaca erythrocarpa (Pers.) Zwackh — Syn. Blaste- 1978 : 124, 130, 132, 134, 138, 140 (li), 142 {04, 26,
nia lallavei (Clemente ex Ach.) A. Massal., Callopisma 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux et
arenarium auct. p. p. [non (Pers.) Müll. Arg.], Caloplaca al. 2006 (AFL Lozère) : 3, 24, 27 {48} ; Roux et al. 2006
erythrocarpa f. diffractoareolata B. de Lesd., Caloplaca fes- (Languedoc-Roussillon) : 102 {30, 34, 48} ; Roux et al.
tiva var. metabasis (A. Massal.) H. Olivier, Caloplaca lal- 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
lavei (Clemente ex Ach.) Flagey, Caloplaca teicholyta auct. Corse) : 205 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux
[non (Ach.) J. Steiner], Kuttlingeria lallavei (Clemente et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Poumarat 2015 :
ex Ach.) Trevis., Placodium lallavei (Clemente ex Ach.) 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Vallade
Anzi — Lichénisé, lichénicole facultatif — Midi et régions et Gardiennet 2016 : 20 {21} ; Van Haluwyn 1983 :
ou stations suffisamment chaudes et sèches, y compris en 124, 135 {72} ; Vězda 1963 : Lich. sel. exsicc. n° 193 {84} ;
Corse. Assez commun dans le Midi. Non menacé [lc] — Weddell 1873 : 367 {86} — Rem. Le C. erythrocarpa
01a, 04!, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 2b!, 21!, 22!, 25a, 26!, 29!, mentionné comme commun sur le littoral des environs de
30!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 46!, 47a, 48!, 51a, 56!, 60a, Dunkerque (Nord) par Bouly de Lesdain 1953 : 315 est
69!, 70!, 71!, 72!, 75sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 86! — Saxicole, vraisemblablement C. teicholyta ou C. albolutescens.
sur rochers, blocs et pierres, laticalcicole (de omnino- à Caloplaca exsecuta (Nyl.) Dalla Torre et Sarnth. —
minimécalcicole) ou même calcifuge (sur roches silicatées Syn. Blastenia exsecuta (Nyl.) Servít — Lichénisé, non
basiques), basophile ou neutrophile, xérophile, astégophile, lichénicole — Alpes et Massif central (Cantal, mont
photophile et surtout héliophile, thermophile, héminitro- Aigoual). Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
phile ; parfois parasite d’Aspicilia calcarea lorsque jeune. De [vu] — 04!, 05r, 06!, 15!, 30!, 74! — Saxicole, sur rochers
l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard inférieur. de roches silicatées basiques, calcifuge, subneutrophile ou
Ombroclimat subhumide. Aspicilietum calcareae — Clau- neutrophile, assez aérohygrophile, peu ou pas stégophile,
zade et Roux 1985 : 264 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : anémophobe, héliophile, héminitrophile. Étages subalpin et
695 {f } ; Asta 1973 : 39 {38} ; Bauvet 2005 : 172-173 alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Ozenda
{07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : et Clauzade 1970 : 693 {f, 05} ; Boissière et al. 1989 :
188, 208 {07} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 6, 26, 13 {74} ; Clauzade 1960 (non publié, 30, Valleraugue :
32, 66, 72, 73 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 76 mont Aigoual, S de l’observatoire, alt. 1550 m, sur paroi
{06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 : granitique SE, 1960/06/04, leg. et herb. G. Clauzade,
41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : sub « C. festiva var. obscurata, rev. C. Roux, 2009/07/11) ;
60 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {2b} ; Brisson Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Houmeau et Roux
1875 : 134 {51} ; Cabanès 1900 : 35-36 {30} ; Choisy 1981 : 93 {15} ; Roux et al. 2009 (P. N. Cévennes) : 121
1951 : 204 {25} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Clauzade {30} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et
1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30} ; Clauzade et Roux al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
1975 : tab. 14 {83, 84} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; van
(Madasse) : 20 {12} ; Coste 2016 : 8 {81} ; Crozals 1914 : den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. A souvent
61 {34} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Derrien 2014 (non été confondu avec C. conversa.
publié, 36, Pouligny-Saint-Pierre : le Grand Veillon, alt. Caloplaca ferrarii (Bagl.) Jatta — Lichénisé, non liché-
116 m, 2014/04/22, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; nicole — Midi, surtout méditerranéen, et Corse. Assez rare.
Derrien et al. 2018 : 268 {37} ; Engler et Lacoux 2012 : Potentiellement menacé [nt] — 04!, 13!, 2a!, 26!, 30!, 34!,
11, 16, 27 {34} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Gardiennet 64r, 81!, 83!, 84! — Saxicole, surtout sur blocs et surfaces
2013 (non publié, 70, Champlitte et Percey-le-Grand, leg., rocheuses (de roches calcaires poreuses, notamment cal-
herb. et det. A. Gardiennet) ; Gonnet et al. 2013 : 17, caires gréseux, gypse calcaire), parfois sur crépis des murs
36, 41 {2b} ; Graves 1857 : 185 {60} ; Houmeau et Roux ou d’autres substrats artificiels, calcicole (médio- ou valdé-
1988 : 280 {12, 48} ; Magnin 1882 : 292 {01, 69} ; Maheu calcicole), basophile, xérophile, héliophile, astégophile,
1930 : 609 {13} ; Marc 1908 : 394 {12} ; Mattei 1972 : héliophile, thermophile, héminitrophile. Étages méso- et
193 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; supra-méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide —
217

Clauzade et Roux 1985 : 245 {e} ; Navarro-Rosinés et 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al.
Hladun 1996 : 149-150 {f, 84} ; Ozenda et Clauzade 1993 : 32 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 :
1970 : 696-697 {f, Midi} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 22 172-173 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 198 {07} ; Bégay
{13} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; 1997 : 16 {16} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 :
Coste 1993 : 5 {81} ; Coste 1994 : 203 {81} ; Crozals 121 {13, 83} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122
1931 : 43 (« C. lactea ») {83} ; Engler et Lacoux 2012 : {38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Biache et
11 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ; Mattei 1976 : 60 Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 : 112 {77} ; Bouly
{13} ; Roux 1978 : 139, 154 {04, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 de Lesdain 1905 (Versailles) : 608 {78sl} ; Bouly de Les-
{13, 30, 84} ; Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur- dain 1906 (Luxeuil) : 675 {70} ; Bouly de Lesdain 1911
Lez) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 102 {30, (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bouly de Lesdain 1914
34} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 205 {2a} ; Roux et (Suppl. 1) : 128 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 224 {62} ;
Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. Bouly de Lesdain 1922 (non publié, 60, Compiègne :
n° 372 {84} ; Vivant 1988 : 24 {64} — Rem. Les mentions avenue Marigny, sur Populus, 1922/11/18, leg. Cottereau,
de C. ferrarii dans les Hautes-Alpes (Clauzade et Rondon det. et herb. M. Bouly de Lesdain, conf. C. Roux,
1959 : 394), Isère (Asta 1973 : 39) et en Haute-Savoie 2017/01/09) ; Bouly de Lesdain 1937 (non publié, 72,
(Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 ; AFL (collectif ) Coulans-sur-Gée, sur feuillu, 1937, leg. Monguillon, det.
2002 : 15) sont erronées (confusion probable avec C. cre- et herb. M. Bouly de Lesdain, conf. C. Roux,
nulatella). Le « C. lactea f. acrustacea Harm. » mentionné 2017/01/09) ; Bouly de Lesdain 1940 (non publié, 85, La
par Crozals (1931 : 43-44) dans le Var méridional est C. Châtaigneraie : près de la Chapotière, sur Fraxinus, à 1,5 m
ferrarii d’après sa description. au-dessus du sol, 1950/05/21, leg. Charrier, et det. et
Caloplaca ferruginea (Huds.) Th. Fr. — Syn. Biatora herb. M. Bouly de Lesdain, conf. C. Roux, 2017/01/09) ;
ferruginea (Huds.) Fr., Blastenia ferruginea (Huds.) A. Mas- Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Bouly de Lesdain
sal., Caloplaca aurantiaca (Lightf.) Th. Fr. [non auct.], 1950 (non publié, 84, Saignon : les Vergers, sur Olea euro-
Caloplaca ferruginea var. coalita Maheu et A. Gillet, Calo- paea planté, à 1,5 m au-dessus du sol, 1950/05/21, leg. et
placa ferruginea var. confluens Grognot ex H. Olivier, Calo- det. G. Clauzade, herb. M. Bouly de Lesdain, rev. C.
placa ferruginea var. « congruens » Grognot ex H. Olivier Roux, 2017/01/09) ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ;
[lapsus d’Olivier 1897], (?) Caloplaca ferruginea var. sub- Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
flavens (Lamy) H. Olivier, Gasparrinia ferruginea (Huds.) Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 60 {04,
Tornab., Lecanora ferruginea (Huds.) Link, (?) Lecanora 84} ; Brisson 1875 : 134 {51} ; Brisson 1880 : 200 {02} ;
ferruginea var. subflavens Lamy, Placodium ferrugineum Cabanès 1900 : 37 {30} ; Carlier 2008 : xii {78sl} ; Car-
(Huds.) Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Presque pentier 1914 : 43, 46, 59 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ;
partout, y compris en Corse, sauf dans les parties basses de Choisy 1951 : 205 {71, 73, 84} ; Clauzade 1969 : 105
la région méditerranéenne où il est remplacé par C. cf. {83} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade 1969 : 93 {06,
hungarica et (tout près du littoral) par C. aegatica. Com- 83} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Companyo
mun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 1864 : 840 {66} ; Coppins 1971 : 156 {29, 35} ; Coste
09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 1997 : 134
21!, 22a, 24!, 25!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35!, {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ;
36!, 37!, 38!, 39!, 40a, 41!, 44!, 45a, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Man-
51a, 53!, 54a, 55a, 56!, 57a, 59a, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a, tet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et
66!, 67!, 70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81r, al. 2013 : 6 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ;
82!, 83!, 84!, 85c, 86!, 87!, 88a — Corticole, sur feuillus (à Cozette 1906 : 253 {60} ; Crozals 1908 : 518 {34} ; Cro-
rhytidome lisse ou fissuré), plus rarement sur conifères zals 1914 : 63 {34} ; Crozals 1923 : 59 {83} ; Crozals
(Juniperus), dans des forêts claires ou sur des arbres isolés, 1923 : 92 {2b} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Derrien et al.
rarement sur bois (vieilles poutres), subneutrophile ou 2018 : 268 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Domi-
modérément acidophile, xérophile ou mésophile, astégo- nique 1884 : 327 {44} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ;
phile, photophile ou héliophile, non ou modérément nitro- Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Fagot 1906 : 188 {31} ;
phile. De l’étage supraméditerranéen supérieur à l’étage Farou 2016 : 145 {46} ; Flahault et Hue 1899 : lxxviii
subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau- {83} ; Genty 1934 : 102 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 26,
zade et Roux 1985 : 263 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 53 {2b} ; Graves 1857 : 185 {60} ; Guilloux et al. 2000 :
691-692 {f } ; Abbayes 1924 : 43 {85} ; Abbayes 1934 : 101 36 {2a} ; Harmand 1897 : 182-183, 187-188 {54, 55, 57,
{Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Asta 88} ; Hue 1887 : 379 {15} ; Hue 1889 : 226 {15} ; Hue
218

1896 : 35 {73} ; Hue 1908 : 13 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly confluens Grognot ex H. Olivier (Olivier 1884 : 139),
de Lesdain] 1925 : 227 {47} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 nommée erronément var. congruens par Olivier 1897. La
{83} ; Kieffer 1895 : 66, 67 {57} ; Lamy 1880 : 396 {63, var. subflavens, qui, selon sa description originale, (Lamy
87} ; Lamy 1883 : 376 {65} ; Laronde 1901 : 188 {03} ; 1880 : 397 ; Sussac en Haute-Vienne, sur Quercus), diffère
Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Le Cœur 1992 : 20 de la var. nominale seulement par son thalle blanc jaunâtre,
{83} ; Lefèvre 1866 : 258 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : mériterait d’être révisée ; le « Caloplaca subflavens Lamy »
118, 118, 137 {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 82-83 {2a} ; mentionné en Corse par Maheu et Gillet (1926 : 39) est
Marc 1908 : 395 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 21 {01, un lichen différent, saxicole- calcifuge, à apothécies biato-
39} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 63 {74} ; Nylander rines jaunes stériles (spécimen de l’herbier di revu par C.
1873 : 259, 285 {66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylan- Roux 2017, non publié). La mention de cette espèce par
der 1891 : 28, 57 {66} ; Nylander 1896 : 48 {75sl, 77, Nylander (1878 : 453, sub Lecanora ferruginea (Huds.),
78sl} ; Olivier 1897 : 241-242 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, sur roche calcaire, dans les environs de Bonifacio (Corse-
44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 46 du-Sud) est erronée. Voir la remarque sous C. pyracea.
{06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasi- Caloplaca festivella auct. non (Nyl.) Kieff. — Lichénisé,
lien) 1894 : 160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 78 {15, non lichénicole — Moselle, Savoie et Pyrénées-Orientales.
63} ; Picquenard 1904 : 113 {29} ; Poumarat et coll. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
2014 : 12 {66} ; Prin 1983 : 28 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; critique d’extinction [cr] — 57a, 66a, 73a — Saxicole, sur
Ranwell et James 1966 : 838 {83} ; Richard 1877 : 24 parois non calcaires (surtout de schistes) protégées des pluies
{79} ; Richard 1882 : 267 {85} ; Rondon 1949 : 18 (sub et écoulements par des encorbellements, calcifuge, subneu-
« C. pyracea ») {83} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; Rondon trophile, mésophile, stégophile, photophile ou modérément
1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 héliophile, héminitrophile. Étages montagnard, subalpin
{83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : et alpin. Ombroclimats subhumide et humide — Ozenda
147 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 106 {83} ; Rose et Clauzade 1970 : 688 {f } ; Choisy 1951 : 205 {73} ;
[coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux 1982 : 214 {13, Hue 1896 : 35 {73} ; Kieffer 1895 : 66 {57} ; Nylan-
30, 83, 84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2018 (coll. der 1873 : 304 {66} ; Nylander 1891 : 76 {66} ; Olivier
Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 1901 : 40 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et 102 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104
al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (basses {(66)} — Rem. Diffère de C. aractina par son épithécium
Cévennes) : 76 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- HCl + (bleu-vert intense). Voir C. limitosa.
sillon) : 102 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : Caloplaca flavescens (Huds.) J. R. Laundon — Liché-
116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux nisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés dont l’une de
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 valeur incertaine.
(Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. Caloplaca flavescens (Huds.) J. R. Laundon var. flaves-
2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- cens — Syn. Amphiloma heppianum Müll. Arg., Caloplaca
Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux heppiana (Müll. Arg.) Zahlbr., Caloplaca sympagea (Nyl.)
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 Sandst., Placodium callopismum var. plicatum (Wedd)
(Catal. Corse) : 205-206 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : Leight., Placodium flavescens (Huds.) A. L. Sm., Placodium
236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Sipman heppianum (Müll. Arg.) Flagey, Placodium sympageum
2000 : 47 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 20 {21} ; (Nyl.) Bremme — Lichénisé, non lichénicole — Toute la
van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et France, y compris en Corse. Très commun. Non menacé
al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 135 {72} ; [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 10!, 11!, 12!, 13!,
Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt 41) ; 14!, 15a, 16r, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27!,
Vivant 1988 : 25 {64} ; Weddell 1873 : 149 {86} ; Wed- 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!,
dell 1873 : 363 {86} ; Werner 1962 : 65 {88} ; Werner 43a, 44!, 45r, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!,
1973 : 324 {20} ; Wirth 1974 : 375 {57} ; Wirth 2019 : 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63a, 64!, 65a, 66!, 67!, 68!,
83 {67} ; Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. Toutes les 69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!,
mentions des basses parties de la région méditerranéenne 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 88a, 89!, 90! — Saxicole, sur
se rapportent en réalité à C. cf. hungarica. La var. coalita parois, surfaces inclinées ou horizontales, petits blocs, de
Maheu et A. Gillet (Corse-du-Sud), d’après sa description, roches calcaires très cohérentes ou gréseuses, et sur substrats
ne semble pas différer significativement du type (apothécies artificiels (pierres de murs, mortier, briques, tuiles, etc.),
en cours de régénération) ; il en est de même de la var. laticalcicole (de minimé- à omnino-calcicole), basophile ou
219

neutrophile, mésophile ou xérophile, non ou modérément {83} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat et al. 2018 :
stégophile, euryphotique (surtout photophile et héliophile), 178, 188 {50} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 145
héminitrophile ou nitrophile. De l’étage thermoméditer- {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 39 {74} ; Nylander
ranéen à l’étage montagnard, plus rarement au subalpin. 1873 : 303 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander
Ombroclimats sec, subhumide et humide — Clauzade et 1891 : 75 {66} ; Nylander 1896 : 45 {75sl, 77, 78sl} ;
Roux 1985 : 231 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 698 Olivier 1897 : 218-220 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44,
{f } ; Abbayes 1924 : 42 {44} ; Abbayes 1932 : 16 {66} ; 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien)
AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8 1894 : 160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 75 {43,
{74} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta 1973 : 39 {38} ; 63} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Poncet et al. in Collectif
ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; SBCO 2018 : 16 {45} ; Prin 1983 : 28-29 {10} ; Puget
Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 192, 1866 : lxxxviii {74} ; Ranwell et James 1966 : 839 {83} ;
208, 211 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Béguinot 2012 : Richard 1882 : 260, 275 {85} ; Rose et al. 1979 : 95 {61} ;
17 {52} ; Boissière 1979 : 113 {77} ; Boissière 1990 : 183 Roux 1977 (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux
{77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Boulan- 1978 : 69, 77, 83, 85, 89, 95, 109, 125, 128, 133, 143, 153,
ger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 180, 181 {62} ; Bouly de 159 {04, 12, 13, 26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 83,
Lesdain 1905 (Versailles) : 606 {78sl} ; Bouly de Lesdain 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux
1910 : 120 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
{75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 76 {06} ; Boumier {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999
et al. 2011 : 13, 17, 20, 22 {85} ; Bricaud 2004 : 80 {84} ; (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 21, 22, 24, 28
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 60 {04, {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux
84} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Bricaud et Roux 1991 : 85 et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 102-103 {30, 34, 48,
{34} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {84} ; Bugnon 1962 : (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et
13, 14 {21} ; Cabanès 1900 : 35 {30} ; Choisy 1951 : 202 al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Roux et al. 2012
{01, 25, 38, 39, 70, 71, 73, 90} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, xiii, 15, 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 206 {2a, 2b} ;
22, 23, 25, 26 {13, 30, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1973 Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
: 8 {84} ; Coppins 1971 : 156 {29} ; Coste 1994 : 204 {81} ; 137 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Signoret
Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 67
Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; {62} ; Vadam et al. 1999 : 91, 99 {21} ; Vallade et Gar-
Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 252 diennet 2016 : 20 {21} ; van den Boom et Brand 1991 :
{02, 60} ; Crozals 1908 : 518 {34} ; Crozals 1914 : 61 26 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den
{34} ; Crozals 1923 : 28 {83} ; Crozals 1924 : 97 {83} ; Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; van Dobben et
Crozals 1931 : 42 {83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Der- al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 135 {50,
rien et al. 2018 : 268 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; 72} ; Vivant 1988 : 25 {64} ; Weddell 1874 : 340 {34} ;
Déruelle et al. 1979 : 225, 227, 229 {51} ; Diederich et Werner 1973 : 324 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
al. 2006 : 58 {54, 55} ; Dominique 1884 : 326 {44} ; Du 279 {2a} ; Wirth 1974 : 370 {68} ; Wirth 2019 : 79, 81,
Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 11, 86 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 24 {2b}.
23 {34} ; Fagot 1906 : 185 {31} ; Farou 2016 : 145 {24, Caloplaca flavescens var. brevilobata (Nyl.) Cl. Roux
46} ; Genty 1934 : 101 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, comb. provis. — Syn. Caloplaca brevilobata (Nyl.) Zahlbr.,
36, 40 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : Caloplaca heppiana var. brevilobata (Nyl.) A. E. Wade ; incl.
46 {31} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et Caloplaca apagea (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non liché-
al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1897 : 179-180 {54, 55, 57, nicole — Saône-et-Loire, Savoie, Lozère, Var et Pyrénées.
88} ; Houmeau 1998 : 617 {79} ; Hue 1887 : 378 {15} ; Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 48a, 65a, 66r,
Hue 1894 : 318 {50} ; Hue 1896 : 32 {73} ; Jeanjean [coll. 71a, 73a, 83! — Saxicole, sur parois, surfaces inclinées ou
Bouly de Lesdain] 1925 : 226 {47} ; Kieffer 1895 : 65 horizontales et petits blocs, de roches silicatées basiques ou
{57} ; Lamy 1883 : 373 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : eutrophiées, calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile
123, 126, 132 {14, 61} ; Maheu 1930 : 606 {13} ; Maheu ou neutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, eury-
et Gillet 1914 : 81-82 {2a} ; Marc 1908 : 393 {12, 30} ; photique, héminitrophile ou nitrophile. De l’étage méso-
Martin et al. 2018 : 32, 42 {39} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; méditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide
Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard et Roux 1991 : 108, 114 et humide — Clauzade et Roux 1985 : 231 {e} ; Ozenda
220

et Clauzade 1970 : 699 {f } ; Choisy 1951 : 202 {48, 66, publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2014 (non publié, 84,
73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Harmand Mirabeau : chapelle de Notre-Dame de la Garrigue, leg.,
1913 : 813 {f, 48, 65, 66, 71, 73} ; Hue 1896 : 31-32 {73} ; det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux
Lamy 1883 : 372-373 {65} ; Ménard 2009 : 98, 174 {83} ; 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) :
Nylander 1891 : 57 {66} ; Roux et al. 2006 (Langue- 127 {04} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 103
doc-Roussillon) : 103 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et
Orientales) : 104 {(66)} — Rem. Non distingué de la var. al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 47 {66} ; Roux et al.
flavescens par la plupart des auteurs modernes. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Caloplaca flavocitrina (Nyl.) H. Olivier — Syn. Calo- 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux
placa citrina var. flavocitrina (Nyl.) Walt. Watson, (?) Leca- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 206 {2b} ; Roux et Coste
nora citrina var. littoralis Wedd. — Lichénisé, non lichéni- 2005 : 236 {48} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ;
cole — Présent dans une grande partie de la France (Corse Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; van den Boom et Breuss
comprise), mais souvent confondu avec d’autres C. citrina 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ;
s. l. Commun. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 06!, 07!, 09!, Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; Weddell
11!, 12!, 15r, 2a!, 2b!, 26!, 27!, 28!, 29!, 32!, 33!, 34!, 35!, 37!, 1875 : 276-277 {85} ; Wirth 2019 : 85, 86, 87 {68} —
48!, 49!, 51r, 54!, 55!, 56!, 57!, 59!, 62!, 63!, 65!, 66!, 68!, 73!, Rem. Voir Caloplaca austrocitrina. De nombreux spécimens
74!, 75sl!, 80!, 82!, 83!, 84!, 85!, 87!, 89!, 90! — Saxicole, de l’herbier Bouly de Lesdain, révisés par C. Roux, des
sur rochers et blocs, rarement corticole ou lignicole, lati- départements 06 et 59, n’ont pas été mentionnés ci-dessus.
calcicole, basophile ou neutrophile, euryhygrique (surtout Caloplaca flavorubescens (Huds.) J. R. Laundon —
mésophile et xérophile), euryphotique (surtout héliophile), Syn. Caloplaca aurantiaca auct. p. p. [non (Lightf.) Th.
de moyennement à très nitrophile, coniophile. De l’étage Fr.], Caloplaca salicina (J. F. Gmel.) Szatala, Caloplaca sube-
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats rythrella (Nyl.) Clauzade et Rondon, Lecanora aurantiaca
subhumide et humide. Caloplacion decipientis — Aptroot p. p. [non (Lightf.) Flot.], Lecanora aurantiaca var. subery-
et al. 2007 : 56 {29} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet et thrella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Essentielle-
coll. 2009 : 196 {07} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : ment dans les régions montagneuses, y compris en Corse.
170 {62} ; Bouly de Lesdain 1944 (non publié, 06, Nice : Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 03a, 04!, 05a,
quartier Saint-Maurice, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. 06!, 07!, 12!, 13!, 16r, 2a!, 2ba, 23c, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!,
Bouly de Lesdain, marssj, rev. C. Roux, 2014) ; Bouly 37!, 38!, 39!, 46r, 47!, 48!, 50a, 51a, 53a, 60a, 61a, 62!, 64!,
de Lesdain 1946 (non publié, 06, Nice : mont Boron, 65a, 66!, 69a, 70a, 71a, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77a, 79a, 83!, 84!,
leg. M. Bouly de Lesdain, herb. Bouly de Lesdain, 87a — Corticole, sur feuillus (surtout sur tronc), subneu-
marssj, rev. C. Roux, 2014) ; Bouly de Lesdain 1948 trophile ou acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu
(non publié, 59, Dunkerque : dunes près du port, deux ou pas stégophile, photophile ou même héliophile, non ou
spécimens, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. Bouly de modérément nitrophile. Étages supraméditerranéen, colli-
Lesdain, marssj sub C. citrina et var. aurantiaca, rev. C. néen ou montagnard, plus rarement au méso-, rarement au
Roux, 2014) ; Bouly de Lesdain 1948, 1951 (non publié, thermo-méditerranéen. Ombroclimats subhumide, humide
59, Dunkerque : Malo-les-Bains, Malo-Terminus, deux et hyperhumide — Giralt, Nimis et Poelt 1992 : 269-
spécimens, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. Bouly de 273 {e} ; Roux 1990 (non publié, 83, Plan-d’Aups-Sainte-
Lesdain, marssj sub C. citrina et var. aurantiaca, rev. C. Baume : un peu au N de l’hôtellerie de la Sainte-Baume,
Roux, 2014) ; Boumier et al. 2011 : 20, 22 {85} ; Car- alt. 710 m, sur Quercus ilex, 1990/06/02, leg., det. et herb.
lier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beau- C. Roux) ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bégay 1997 : 16
lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., {16} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Bertrand et Roux 2016 :
det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; 58 {04} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 675 {70} ;
Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Derrien et al. 2018 : Bricaud 2004 : 80 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ;
269 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Diederich 2011 Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 60 {04,
(non publié, 11, Raissac-d’Aude, sur cailloux, leg., det. et 84} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 102 {83, 84} ; Bri-
herb. P. Diederich) ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55, caud et Roux 1994 : 122 {84} ; Brisson 1875 : 132, 133
57} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Florence et coll. {51} ; Brisson 1880 : 198 {02} ; Choisy 1951 : 204 {01, 69,
2019 : 254 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Gonnet 71, 73} ; Clauzade 1969 : 111 {05} ; Clauzade et Rondon
et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 1960 : 460 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste
{74} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 {75sl} ; Roux 2011 2016 : 19 {2a} ; Cozette 1906 : 253 {60} ; Crozals 1914 :
(non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2012 (non 62-63 {34} ; Crozals 1923 : 58 {83} ; Crozals 1923 : 92
221

{2b} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Derrien et al. 2018 : 269 partie des mentions de C. flavorubescens correspond peut-
{37} ; Engler et Lacoux 2012 : 7 {34} ; Fagot 1906 : 187 être à C. alnetorum qui semble toutefois rare en France. Le
{31} ; Galinou 1955 : 28 {53} ; Gonnet et al. 2013 : 72 C. flavorubescens d’Abbayes (1934 : 101, sous C. auran-
{2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 47, 54 tiaca) mentionné dans le Massif armoricain, correspond
{31} ; Graves 1857 : 180, 185 {60} ; Jeanjean [coll. Bouly vraisemblablement à C. flavorubescens (observé récemment
de Lesdain] 1925 : 228 {47} ; Lamy 1880 : 395 {87} ; Lamy dans le Finistère) et à C. alnetorum (récolté en Vendée par
1883 : 375 {65} ; Laronde 1901 : 187 {03} ; Lebreton Abbayes, spécimen revu par Roux ; voir la remarque sous
2018 (annexe 3) : 3 {75sl} ; Lutz et Maire 1901 : clxx- C. alnetorum).
viii {2b} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {2b} ; Marc 1908 : Caloplaca flavovirescens (Wulfen) Dalla Torre et
394 {12} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Nylander 1863 : Sarnth. — Syn. Caloplaca aurantiaca f. rubescens (Ach.) Th.
397 {05} ; Nylander 1873 : 285, 304 {66} ; Nylander Fr., Caloplaca aurantiaca var. flavovirescens (Wulfen) Th.
1891 : 6, 57-58, 76 {66} ; Nylander 1896 : 49 {77} ; Oli- Fr., Caloplaca aurantiaca var. inalpina (Ach.) H. Magn.,
vier 1897 : 240 {50, 61, 76, 79} ; Payot 1861 : 443 {74} ; Caloplaca erythrella (Ach.) Kieff., Caloplaca flavorubescens
Payot et Harmand 1901 : 81 {74} ; Pitard 1902 : cxxv subsp. flavovirescens (Wulfen) Clauzade et Cl. Roux —
{33} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 24 {79} ; Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout en France,
Rondon 1951 : 10 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : y compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01r,
31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 12!, 13!, 14a, 15!, 19!, 2a!, 2ba,
1958 : 147 {84} ; Roux 1977 : 90 {83} ; Roux 1982 : 214, 21!, 22!, 25a, 26!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39a,
215 {83} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2012 (non publié, 40!, 44!, 46a, 47!, 48!, 49!, 50!, 54!, 55r, 56!, 57!, 59a, 62!,
12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 71a, 72!, 73a, 74!, 75sla, 76a,
{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et al. 77a, 78sla, 79!, 83!, 84!, 85a, 86a, 87!, 88a — Saxicole, sur
2006 (Languedoc-Roussillon) : 103 {34, 48, (66)} ; Roux blocs et rochers (surfaces de horizontales à subverticales) de
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 roches gréseuses, schisteuses ou dolomitiques, laticalcicole
(Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- (de minimé- à valdé-calcicole), plus rarement calcifuge (sur
Orientales) : 19, 34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : roches silicatées basiques), de subneutrophile à basophile,
54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et mésophile ou modérément xérophile, astégophile, eurypho-
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- tique (surtout photophile ou héliophile), héminitrophile.
bie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 202 (sub De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli-
« C. alnetorum ») {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
206 {2a, (2b)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et 252 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 29-30 {ne} ;
Gueidan 2002 : 137 {83} ; Stizenberger 1882-1883 : 93 Ozenda et Clauzade 1970 : 684 {f } ; Abbayes 1926 : 45
{74} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Vězda 1983 : {85} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Aptroot et al. 2007 :
Lich. sel. exsicc. n° 1941 {48} ; Vivant 1988 : 25 {64} — 56 {29} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv
Rem. Giralt et al. 1992 distinguent, avec des réserves, {04} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 200
une var. quercina (Flagey) Giralt, Nimis et Poelt, médi- {07} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Bertrand et Roux 2016 :
terranéenne, caractérisée par ses apothécies plus grandes 58 {04} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Bouly de Lesdain
(pouvant dépasser 2 mm de diamètre), nettement zéorines, 1905 (Versailles) : 607 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 :
à rebord épais, alors que la var. flavorubescens, à apothécies 134 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553
la plupart de 1-1,5 mm de diamètre, non ou peu distinc- {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2007 :
tement zéorines, à rebord épais, serait eurosibérienne. Une 60 {04, 84} ; Cabanès 1900 : 37 {30} ; Carlier, Esnault
telle var. quercina n’a pas été observée en France où des C. et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
flavorubescens typiques se rencontrent de l’étage monta- coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
gnard jusqu’à l’étage supraméditerranéen, tandis qu’à l’étage Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon 1995 : 78
thermoméditerranéen proxilittoral de Corse s’observe une {54, 68} ; Choisy 1951 : 204-205 {01, 25, 38, 39, 69, 71,
forme à apothécies (de taille moyenne), d’aspect biatorin 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Clau-
(bord thallin précocement refoulé), bien différente de la var. zade et Roux 1975 : tab. 22 {13} ; Coste 2012 (Madasse) :
quercina malgré son caractère euméditerranéen. La mention 20 {12} ; Crozals 1908 : 518 {34} ; Derrien et al. 2018 :
de C. aurantiaca par Rondon-Seidenbinder (1983 : 106) 269 {37} ; Dominique 1884 : 327 {44} ; Engler et Lacoux
dans l’île de Port-Cros est erronée : le lichen correspondant 2012 : 15, 16, 24, 27 {34} ; Fagot 1906 : 187 {31} ; Genty
est C. aegatica ; il en est peut-être de même de la mention de 1934 : 101 {21} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié,
Nylander (1878 : 453) à Bonifacio (Corse-du-Sud). Une 2A, Ajaccio : pointe de la Parata, tour génoise, alt. 45 m,
222

sur mortier de chaux de la tour, 2018/10/11, leg., det. et (Llimona, comm. pers.). Extrêmement rare : une seule sta-
herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international.
{2a} ; Harmand 1897 : 182-183 {54, 55, 57, 68, 88} ; Hou- En danger critique d’extinction [cr] — 34r — Saxicole, sur
meau et Roux 1988 : 280 {48} ; Houmeau et Roux 1991 : blocs et rochers de roches silicatées, calcifuge, modérément
548 {65, 66} ; Hue 1887 : 378, 379 {15, 63} ; Hue 1889 : acidophile ou subneutrophile, xérophile, astégophile, de
226 {15, 46} ; Hue 1896 : 244 {73} ; Hue 1896 : 33-34 moyennement à très héliophile, thermophile, héminitro-
{73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 228 {47} ; phile ; parasite au moins au début d’autres lichens, surtout
Josien 1965 : 137 {64} ; Kieffer 1895 : 67, 68 {57} ; Lamy d’Aspicilia. Étages thermoméditerranéen et mésomédi-
1880 : 395-396 {87} ; Lamy 1883 : 375 {65} ; Laronde terranéen. Ombroclimat sec — Egea et Llimona 1983 :
1901 : 187 {03} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu 1930 : 266 {e} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 103
608-609 {13} ; Maheu et Gillet 1926 : 39 {2b} ; Marc {34} — Rem. Diffère de C. conglomerata notamment par
1908 : 394 {12} ; Monnat et al. 2018 : 178 {50} ; Moreau son parasitisme obligatoire, son thalle moins sombre, ses
et Moreau 1930 : 482 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : spores plus larges, ses conidies plus petites et son caractère
337 {63} ; Nylander 1873 : 272 {66} ; Nylander 1891 : non ékréophile et plus thermophile. Voir aussi sous C.
16, 43 {66} ; Nylander 1896 : 49 {75sl, 78sl} ; Olivier crenularia var. contigua.
Caloplaca furfuracea H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole —
1897 : 238-239 {14, 35, 44, 49, 50, 76, 79, 85} ; Olivier
Signalé à tort en France — Lignicole (souches de conifères, piquets,
1901 : 40 {66} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Parrique (Gasi- bois de chalets), très rarement corticole, acidophile, aérohygrophile,
lien) 1898 : 77 {15, 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 81 nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et
{74} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Richard 1877 : 24 {79} ; hyperhumide — Arup et Åkelius 2009 : 475-476 {e} — Rem. La
Richard 1882 : 260, 269 {85} ; Roux 1978 : 134, 138, mention de cette espèce boréale (en Europe : Scandinavie et Alpes) dans
les Alpes-de-Haute-Provence par Bertrand et Roux (2017) correspond
140(li) {26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 83, 84} ; en réalité à C. monticola (Roux 2019, non publié).
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24 {48} ; Roux et al. 2006 Caloplaca fuscoatroides J. Steiner — Parfois lichénisé,
(Languedoc-Roussillon) : 103 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et non lichénicole — Bretagne, Loire-Atlantique, Vendée (île
al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- d’Yeu), Hérault, Provence et Corse. Assez commun sur le
nées-Orientales) : 19, 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 littoral. Non menacé [lc] — 06!, 2a!, 22!, 29!, 34!, 44!,
(Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 56!, 83!, 84c, 85! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses de
37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. verticales à horizontales, blocs et pierres de roches silicatées,
2013 (Catal. Corse) : 206 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : calcifuge, subneutrophile ou acidophile, astégophile, hémi-
236 {48} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Signoret et nitrophile ; semble souvent parasite sur d’autres lichens,
Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; plus particulièrement sur Aspicilia viridescens, au moins
Vallade et Gardiennet 2016 : 20 {21} ; van den Boom au début de son développement. Étages adlittoral, méso-
et Brand 1991 : 26 {01} ; Van Haluwyn 1983 : 120, 135 et supra-méditerranéen, surtout sur le littoral ou à proxi-
{72} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 373 {04} ; Vivant mité de celui-ci. Ombroclimat subhumide — Nimis et
1988 : 25 {64} ; Weddell 1873 : 149 {86} ; Weddell Poelt 1987 : 64-65 {e} ; Bertrand 2017 (non publié, 06,
1873 : 363 {86} ; Weddell 1874 : 341 {34} ; Weddell Théoule-sur-Mer : pointe de l’Aiguille, alt. 2 m, sur blocs
1875 : 277 {85} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Wirth 1974 : de rhyolite en arrière de la plage de galets, 2017/10/02,
371 {68} ; Wirth 2019 : 82 {67}. leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Bouly de Lesdain 1950
Caloplaca fulvolutea (Nyl.) Jatta — Syn. Caloplaca (non publié, 84, Apt : près de Mauragne, sur rocher de grès
jungermanniae var. fuscoluteoides Räsänen, Lecanora ful- siliceux non calcaire, 1950/01/09, leg. et det. G. Clauzade
volutea Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes. Très (sub Caloplaca festiva), herb. M. Bouly de Lesdain, rev.
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- C. Roux, 2017/01/09) ; Clauzade 1963 (non publié, 34,
tique d’extinction [cr] — 05c, 74a — Muscicole, parasite Agde : 250 m à l’E de la caserne des gardes mobiles, sur petits
de mousses (essentiellement Grimmia) saxicoles-calcifuges blocs de rochers basaltiques, 1963/03/30, leg. et herb. G.
(sur roches silicatées basiques), subneutrophile, mésophile, Clauzade, sub C. cecericola, rev. C. Roux, 2015/01/16) ;
héliophile, thermophobe, héminitrophile. Étages subalpin Clauzade 1963 (non publié, 34, Agde : bas de la col-
et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Hansen, Poelt line Saint-Loup, alt. 50 m, sur petits rochers de basalte au
et Søchting 1987 : 31 {ne} ; Nylander 1863 : 397 {05} ; ras du sol, 1963/03/30, leg., herb. et det. G. Clauzade
Payot et Harmand 1901 : 81 {74} — Rem. Pas de men- (sub C. « cecericola »), rev. C. Roux, 2015/01/16) ; Clau-
tion récente. zade 1963 (non publié, 34, Vias : Roquehaute, au N et
Caloplaca furax Egea et Llimona — Lichénisé, liché- au pied du Gros Roc, alt. 40 m, sur une surface de basalte
nicole — Roquehaute, près d’Agde, sur rochers de basalte au ras du sol, 1963/03/30, leg. et herb. G. Clauzade, sub
223

C. cecericola, rev. C. Roux, 2015/01/16) ; Gonnet et al. Cuzet), sur basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19,
2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, leg. et herb. J.-M. Houmeau, det. C. Roux 2017/02/12) ;
2A, Pianotolli-Caldarellu : pointe S des Bruzzi, alt. 10 m, Wirth et al. 2013 : 279 {e}.
sur rochers de granite littoraux, 2016/12/04, leg., herb. Caloplaca glomerata Arup — Lichénisé, non lichéni-
et det. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Gonnet et cole — Vienne (Chauvigny : sommet rocheux à l’E de la
Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Monnat 2012 (non publié, 29, ville, au-dessus de la Vienne, alt. c. 100 m, 1971/08/18,
Plogoff : sémaphore de la pointe du Raz, sur pierres (leuco- leg. et herb. C. Roux, det. P. Navarro-Rosinés) et Vau-
granite de la pointe du Raz) au sol, alt. 67 m, 2012/09/16, cluse (Gordes : les Devens, alt. 350 m, Navarro-Rosinés,
leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux, rev. C. Roux, Ariño et Roux 1996). Extrêmement rare : deux stations
2017/08/10) ; Monnat 2012 (non publié, 56, Groix : le connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En
Dunn, alt. 20 m, sur affleurements rocheux de micaschiste, danger critique d’extinction [cr] — 84!, 86! — Saxicole,
2012/12/02, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux, rev. calcicole, sur rochers et pierres sur le sol de calcaires (par-
C. Roux, 2017/01/09) ; Monnat 2018 (non publié, 22, fois marneux ou gréseux), xérophile ou mésophile, plus
Perros-Guirec : île aux Moines, étage adlittoral, alt. 15 m, ou moins héliophile, héminitrophile. Étages mésomédi-
sur roche non calcaire, 2018/05/03, leg., det. et herb. J.-Y. terranéen, supraméditerranéen et collinéen. Ombroclimat
Monnat) ; Roux 2009 (non publié, 85, L’Île-d’Yeu : pointe subhumide. Aspicilion calcareae — Navarro-Rosinés et
des Corbeaux, sur rochers de gneiss adlittoraux, alt. 50 m, Hladun 1992 : 231-233 {e} ; Navarro-Rosinés, Ariño
2009/05/01, leg., det. et herb. C. Roux) ; Uriac 2019 et Roux 1996 : 179-181 {84} ; Roux 1971 (non publié,
(non publié, 44, Saint-Lyphard : Kerbourg, alt. c. 10 m, sur 86, Chauvigny : un peu à l’E de la ville, au-dessus de la
roche non calcaire, 2019/05/16, leg. et herb. P. Uriac, det. rivière Vienne, alt. 100 m, sur sommet de roche calcaire
J.-Y. Monnat) — Rem. Vraisemblablement plus répandu, très cohérente, 1971/08/18, leg. et herb. C. Roux, det. P.
mais souvent confondu avec C. crenularia var. contigua Navarro-Rosinés).
dont il se distingue par ses apothécies à disque et à rebord Caloplaca gourdonii (M. Choisy) Zahlbr. — Syn. Pyre-
C + (pourpre), ses pycnides à partie supérieure noire et K+ nodesmia gourdonii M. Choisy — Lichénisé, non lichéni-
(violet clair) et son thalle à cortex K+ (violet clair). Diffère cole — Haute-Garonne (Bagnères-de-Luchon : à l’ESE de
de C. neotaurica par son thalle squamuleux-aréolé, épais l’Hospice-de-France, alpages de Roumingau, sur rochers
(0,1-0,35 mm). Voir sous C. ceracea, C. contiguoides et C. calcaréo-dolomitiques gris, alt. c. 1800 m). Extrêmement
crenularioides. Le « Caloplaca plumbea Gillet et Maheu sp. rare : une seule station connue. Patrimonial d’intérêt inter-
nov. » nom. nud. de Haute-Corse (lac de Nino), non traité national. En danger critique d’extinction [cr] — 31a —
dans Maheu et Gillet (1926) mais présent dans l’herbier Saxicole, calcicole. Étage subalpin. Ombroclimat hyperhu-
di (examiné par C. Roux 2017, non publié), diffère de C. mide — Choisy 1931 : 100 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes
fuscoatroides par la présence d’un pigment vert K – et N + et Choisy] 1930 : 167 {31} — Rem. Lichen jamais retrouvé
(pourpre) dans le cortex du thalle et dans l’excipulum de depuis sa découverte, qui diffère de C. albopruinosa par
l’apothécie, par son hypothécium brun sombre et par son ses spores plus petites (c. 9 × 5 µm) et ses apothécies non
caractère orophile. pruineuses.
Caloplaca fuscorufa H. Magn. — Lichénisé, non liché- Caloplaca granulosa (Müll. Arg.) Jatta — Syn. Amphi-
nicole — Massif central, Ardèche (Borée : roches de Cuzet loma granulosum Müll. Arg., Lecanora granulosa (Müll.
(ou roc de Cuzet), sur basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, Arg.) Wedd. nom. illeg., Placodium granulosum (Müll.
1986/07/19, leg. et herb. J.-M. Houmeau, det. C. Roux Arg.) Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans
2017/02/12, non publié). Extrêmement rare : une seule le Midi méditerranéen et subméditerranéen, mais égale-
station connue en France. Patrimonial d’intérêt national. ment plus au nord dans des stations xérothermiques, plus
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 07! — Saxi- particulièrement dans les basses et moyennes montagnes.
cole, sur des surfaces de horizontales à verticales de roches Assez commun dans le Midi. Non menacé [lc] — 01!, 02r,
silicatées basiques (notamment basalte) ou contenant des 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 12!, 13!, 15a, 16r, 21!, 25!, 26!, 30!,
traces de calcaire, parfois soumis à de brefs écoulements, 31a, 34!, 39!, 45!, 46!, 48!, 54a, 59!, 64!, 65a, 68!, 71!, 74a,
calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou neutro- 82!, 83!, 84!, 86! — Saxicole, sur parois rocheuses verticales
phile, aéroxérophile mais parfois légèrement ékréophile, ou surfaces subhorizontales ou inclinées de roches très cohé-
astégophile, photophile ou héliophile, héminitrophile. rentes, compactes ou gréseuses, soumises à des écoulements,
Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide laticalcicole (de médio- à omnino-calcicole), basophile,
et hyperhumide — Arup 2007 : 409-414 {e} ; Houmeau aéroxérophile mais faiblement ékréophile, astégophile,
1986 (non publié, 07, Borée : roches de Cuzet (ou roc de euryphotique, nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
224

l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et humide, zade et Roux 1987 : 188 {f } ; Ozenda et Clauzade 1970 :
rarement sec. Caloplacetum granulosae — Clauzade et 689 {f } ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2012 : 63
Roux 1985 : 235 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 699 {f, {63} ; Boissière 1994 : 8 {63} ; Bricaud 2006 : tab. ht
(Jura), région méditerranéenne} ; Bauvet 2005 : 172-173 2 {83} ; Bricaud 2007 : 60 {84} ; Clauzade et Rondon
{07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; 1960 : 460 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ;
Choisy 1951 : 203 {25, 74} ; Clauzade 1965 : 44 {84} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Gonnet et al. 2013 :
Clauzade et Roux 1975 : 160 et tab. 1 {13} ; Coste 2012 19 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Cos-
(Madasse) : 20 {12} ; Crozals 1908 : 517 {34} ; Crozals cione : bergeries de Chiralbella, alt. 1600 m, sur Candela-
1910 : 249-252 {34} ; Crozals 1914 : 62 {34} ; Crozals riella vitellina croissant sur bryophyte, 2014/10/07, leg.,
1931 : 42 {83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Diederich et herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015
Sérusiaux 2000 : 80 {e, 59} ; Engler et Lacoux 2012 : (non publié, 43, Saint-Préjet-Armandon : au-dessous du
23 {34} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Genty 1934 : 101 {21} ; cimetière de St-Préjet, alt. 660 m, sur Candelariella vitellina
Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 168 {31} ; sur rocher de serpentine, 2015/11/18, leg., herb. et det. D.
Harmand 1897 : 175-176 {54} ; Harmand 1913 : 822- et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié,
824 {f, 25, 34, 39, 46, 65, 74, 86} ; Houmeau et Roux 73, Val-Cenis : Lanslebourg-Mont-Cenis, ancienne car-
1988 : 280 {12} ; Hue 1889 : 225 {15} ; Lamy 1883 : 373- rière sous le barrage, alt. 2000 m, sur Candelariella vitellina
374 {65} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et al. 2019 : 33 croissant sur schiste siliceux, 2017/01/24, leg., herb. et
{84} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 40 {74} ; Puget 1866 : det. D. et O. Gonnet) ; Marc 1908 : 395 {12} ; Parrique
lxxxviii {74} ; Roux 1975 (non publié, 12, Nant : Can- (Gasilien) 1891 : 415 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
tobre) ; Roux 1977 (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; 76 {15, 63} ; Poumarat et coll. 2014 : 25, 26, 28 {66} ;
Roux 1978 : 94, 124, 128, 142, 152, 154 {04, 13, 30, Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et al. 2006
84} ; Roux 1982 : 214 {04, 13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : (Languedoc-Roussillon) : 103 {(30, 66)} ; Roux et al. 2007
84 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux et al. 2006 (AFL (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39
Lozère) : 22 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47,
lon) : 103 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux
{04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et et coll. 2013 (Catal. Corse) : 206 {2b}.
al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Caloplaca haematites (Chaub.) Zwackh — Syn. Cal-
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux lopisma haematites (Chaub. ex St-Amans) A. Massal. —
et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 Lichénisé, non lichénicole — Mentionné dans une grande
{83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 20 {21} ; van den partie de la France, y compris en Corse, mais semble avoir
Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck et al. fortement régressé. Assez peu commun. Non menacé
2017 : 59 {02} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 : [lc] — 02a, 03a, 07r, 12a, 13!, 15a, 16!, 17!, 2a!, 2ba, 21a,
25 {64} ; Weddell 1874 : 340 {34} ; Wirth 1974 : 371 25a, 28a, 29!, 30!, 31a, 34a, 43a, 44a, 45a, 47a, 49a, 50r, 51a,
{68} — Rem. La mention de cette espèce, sur le littoral 54a, 55!, 57a, 59a, 60a, 61a, 62a, 63a, 65a, 66!, 70a, 71a, 72c,
du Finistère (Coppins 1971 : 156) à la pointe du Raz, sur 73a, 74a, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 87a, 88a,
roche non calcaire, est erronée (confusion avec C. verrucu- 90! — Corticole, sur tronc et branches d’arbres feuillus
lifera observé en ce lieu par J.-Y. Monnat). (surtout à rhytidome lisse) isolés ou dans des forêts claires,
Caloplaca grimmiae (Nyl.) H. Olivier — Syn. Calo- subneutrophile ou modérément acidophile, xérophile, pho-
placa congrediens auct. [non (Nyl.) Zahlbr.], Caloplaca tophile et surtout héliophile, nitrotolérant. De l’étage méso-
consociata J. Steiner — Lichénisé, lichénicole — Mon- méditerranéen à l’étage montagnard inférieur. Ombrocli-
tagnes : Ardennes, Alpes, Massif central, Pyrénées, Corse. mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 255 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 688 {f } ; Abbayes
08!, 09!, 12!, 15!, 2a!, 2b!, 30!, 31!, 34!, 43!, 48!, 63!, 66!, 73!, 1924 : 43 {49} ; Abbayes 1934 : 106 {44} ; Berner 1947 :
74!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois, surfaces horizontales 121 {13, 83} ; Boissière 1979 : 112 {77} ; Bouly de Les-
ou inclinées ou blocs de roches non ou à peine calcaires, dain 1906 (Luxeuil) : 675 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 :
calcifuge ou minimécalcicole, acidophile, subneutrophile 124 {59} ; Bouly de Lesdain 1912 : 12 {78sl} ; Bouly de
ou neutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile, de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 130 {59} ; Brisson 1875 : 133
moyennement à très héliophile, nitrotolérant ; parasite de {51} ; Brisson 1880 : 199 {02} ; Cabanès 1900 : 36 {30} ;
Candelariella vitellina. Étages montagnard et subalpin (en Choisy 1951 : 206 {25, 71, 73} ; Clauzade et Rondon
Italie exceptionnellement au méso- et au sub-méditerra- 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ;
néen). Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012
225

(Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux 1990 (non
2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : publié, 83, Plan-d’Aups-Sainte-Baume : au N de l’hôtel-
9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Crozals 1908 : lerie, immédiatement au S de la fontaine, alt. 845 m, sur
519 {34} ; Crozals 1914 : 63 {34} ; Crozals 1923 : 58 Fagus sylvatica, 1990/06/02, leg., det. et herb. C. Roux) ;
{83} ; Crozals 1923 : 93 {2b} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2005 (mont
Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
198 {13} ; Fagot 1906 : 186 {31} ; Genty 1934 : 102 {21} ; lon) : 103 {(34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38
Graves 1857 : 181 {60} ; Harmand 1897 : 184 {54, 57, {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et
88} ; Hue 1887 : 379 {15} ; Hue 1896 : 35 {73} ; Jeanjean al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 227 {47} ; Lamy 1880 : Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
398 {63, 87} ; Lamy 1883 : 377 {65} ; Laronde 1901 : 187 et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013
{03} ; Lefèvre 1866 : 258 {28} ; Marc 1908 : 395 {12} ; (Catal. Corse) : 206 {2a} ; van den Boom et al. 1995 : 270
Nylander 1873 : 285, 318 {66} ; Nylander 1891 : 6, {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {01, 39} ; Van
89 {66} ; Nylander 1896 : 50 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier Haluwyn 1983 : 124, 135 {53} ; Wirth 1974 : 371 {67,
1897 : 230 {49, 61, 76, 79} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 68, 88} — Rem. Voir C. coralliza, qui a été confondu avec
160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 77 {15, 63} ; Payot C. herbidella jusqu’à une date récente (Arup et Åkelius
et Harmand 1901 : 81 {74} ; Picquenard 1904 : 113 2009), et Caloplaca furfuracea H. Magn.
{29} ; Ragot 2018 (non publié, 29, Penmarc’h : Lescors, Caloplaca holocarpa (Hoffm.) A. E. Wade — Liché-
alt. 11 m, sur rhytidome de Sambucus nigra, 2018/03/05, nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie de
leg., det. et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ; Richard la France non méditerranéenne ; Corse. Assez peu com-
1877 : 24 {79} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; Rondon 1953 mun dans l’ensemble, rare en région méditerranéenne. Non
(Marseille) : 24 {13} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 menacé [lc] — 01r, 02a, 04!, 06!, 07!, 08!, 12r, 14!, 15!, 16!,
{83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 1958 : 17!, 19!, 2bc, 21a, 22r, 27a, 29!, 30!, 31a, 35!, 36!, 37!, 38!,
147 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 106 {83} ; Roux 41!, 43!, 44a, 49a, 50a, 51r, 53!, 54a, 56!, 57r, 59a, 61!, 62r,
1982 : 214 {13, 30} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; 63!, 64!, 66!, 72a, 73a, 74a, 76a, 78sl!, 79a, 80!, 84!, 85a,
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 103 {30, (34, 86a, 88a — Lignicole (sur bois plus ou moins imprégné de
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 66 {66} ; poussière) et surtout saxicole (surtout sur roches silicatées et
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 206 {(20)} ; Roux et substrats artificiels), rarement corticole, généralement cal-
Gueidan 2002 : 137 {83} ; Stizenberger 1882-1883 : 96 cifuge, d’acidophile à neutrophile, mésophile, astégophile,
{74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 20 {(21)} ; Werner photophile et surtout héliophile, nitrophile. De l’étage colli-
1973 : 324 {20} ; Zschacke 1927 : 24 {2b}. néen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide
Caloplaca herbidella (Hue) H. Magn. — Syn. (?) Calo- et hyperhumide — Arup 2009 : 121-123 {e} ; Clauzade et
placa ferruginea var. coralloidea B. de Lesd., Lecidea cae- Roux 1985 : 261 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 :
siorufa f. herbidella Hue — Lichénisé, non lichénicole — 40 {ne} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; Bauvet 2018 : 97
Essentiellement dans les régions montagneuses, y compris {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Ber-
en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — trand 2016 (non publié, 84, Gignac : Fourjon, sur dalle
01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 12!, 2a!, 26!, 34a, 38!, 39!, 48!, 53!, de grès siliceux très faiblement calcaire, orientée vers le S,
59!, 61a, 63c, 64!, 65!, 66r, 67!, 68!, 74!, 77!, 83!, 88! — alt. 423 m, 2016/04/24, leg., det. et herb. M. Bertrand) ;
Corticole, sur feuillus ou conifères, dans des forêts claires ou Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bouly de
sur des arbres isolés, acidophile ou subneutrophile, aérohy- Lesdain 1910 : 12 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 : 57
grophile ou mésophile, photophile mais non ou peu hélio- {59} ; Brisson 1875 : 133 {51} ; Brisson 1880 : 199 {02} ;
phile, peu ou pas nitrophile. De l’étage supraméditerranéen Carlier 2008 : xii {78sl} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41
à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et {43} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) :
hyperhumide — Arup et Åkelius 2009 : 476-479 {e, 06, 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Derrien
63} ; Clauzade et Roux 1985 : 258 {e} ; Ozenda et Clau- et al. 2018 : 269 {37} ; Fagot 1906 : 186 {31} ; Fiore-
zade 1970 : 691 {f } ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Boissière Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Genty 1934 : 101 (C.
1979 : 112 {77} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 pyracea sur roches non calcaires) {21} ; Happe in Collectif
{66} ; Crozals 1914 : 63 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 71 SBCO 2019 : 11 {22} ; Harmand 1897 : 185-186 {54, 88} ;
{2a} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Houmeau et Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1894 : 297 {14} ;
Roux 1991 : 548 {65} ; Kalb 1976 : 56 {2a} ; Martin Hue 1896 : 244 {73} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ; Lottin et
et al. 2018 : 21 {01} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu et Gillet 1926 : 39
226

(sub « C. pyracea var. rupestris f. rubescens ») {2bc} ; Marc {84} ; Bricaud 2007 : 60 {84} ; Coste 2012 (Eyne) : 9
1908 : 396 {12} ; Monnat et al. 2017 : 19, 51, 56 {35} ; {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py
Olivier 1897 : 231-232 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, et Mantet) : 16 {66} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ;
49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) Gonnet et al. 2013 : 19 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2010
1898 : 77 (sub Lecanora pyrithroma sur des scories) {43} ; (non publié, 2A, Albertacce, leg., herb. et det. D. et O.
Payot et Harmand 1901 : 81 {74} ; Poncet in Collectif Gonnet) ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Martin
SBCO 2017 : 18 {36} ; Poumarat et coll. 2014 : 26 {66} ; et al. 2018 : 21 {01} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ;
Richard 1877 : 24 {79} ; Richard 1882 : 260, 272 (sub Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 103 {34, 48} ;
Lecanora pyracea sur verre, fer, ardoise) {14, 85} ; Roux et Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al.
al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (Lan- 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
guedoc-Roussillon) : 103 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut- nées-Orientales) : 19, 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
(Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Corse) : 206 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Sparrius et al. Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 374 {04} ; Wirth 2019 :
2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 20 {(21)} ; 85, 88 {68} — Rem. Selon Boqueras (2000 : 144), diffère
Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51} ; Weddell de C. ferruginea notamment par son thalle blanc (et non
1873 : 363 {86} — Rem. De nombreux auteurs modernes gris), ses apothécies plus petites (0,4-0,6 mm), rouge orangé
ont inclus dans cette espèce Caloplaca pyracea (Ach.) Th. à excipulum I + (bleu), ses paraphyses ramifiées (simples
Fr., contrairement à Clauzade et Roux (1985) dont le chez C. ferruginea), ses spores à épaississement plus court
point de vue a été confirmé par la phylogénie moléculaire (4-5 µm contre 6-7 µm chez C. ferruginea) ; on peut ajouter
(Arup 2009). La mention de cette espèce en basse Ardèche à cet ensemble un caractère d’observation simple : le disque
par Coste (Cévennes) 2012 : 7), sur tronc de Quercus et le rebord des apothécie sont C – ou presque C –, alors que
pubescens, est vraisemblablement erronée (confusion avec le rebord ou la partie externe du disque est C + (pourpre)
C. pyracea ?) ; celle de van den Boom et Brand (1991 : chez C. ferruginea ; enfin les pycnides, assez rares et peu
26) et dans le Jura, sur Fraxinus, correspond très vraisem- visibles, sont noires dans leur moitié supérieure (rouges
blablement à C. pyracea ; il en est probablement de même chez C. ferruginea). Les mentions des anciens auteurs de
de celle de Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 1 sur Acer et C. ferruginea sur conifères dans les régions montagneuses
Abies. Le « C. pyracea var. rupestris f. rubescens » mentionné correspondent le plus souvent à C. hungarica, par exemple
par Maheu et Gillet 1926 : 39 est un C. holocarpa (spéci- celles de Dughi et Ducos 1938 : 219, 235 (Vaucluse
mens correspondants, conservés dans l’herbier di, revus par (mont Ventoux) et Ariège) ; celles sur feuillus ou conifères
C. Roux 2017, non publié). dans les basses parties de la région méditerranéenne à C.
Caloplaca hungarica H. Magn. — Syn. Caloplaca xerothermica subsp. xerothermica.
athallina H. Magn. nom. nud. [non Darb.], Caloplaca fer- Caloplaca inconnexa auct. [non (Nyl.) Zahlbr.] — Syn.
ruginea f. corticola Anzi, Caloplaca ferruginea var. hunga- Caloplaca tenuatula subsp. inconnexa (Nyl.) Clauzade et Cl.
rica (H. Magn.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non Roux, Lecanora inconnexa Nyl. — Lichénisé, lichénicole —
lichénicole — Régions montagneuses, y compris en Corse. Surtout en France méditerranéenne et subméditerranéenne
Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, (y compris en Corse), plus au nord dans des stations suffi-
12r, 2a!, 2b!, 34!, 38!, 42!, 48!, 63!, 65!, 66!, 68!, 73!, 74!, samment chaudes et sèches. Commun dans la région médi-
84! — Corticole, sur conifères (principalement branches terranéenne au-dessous de 1200 m. Non menacé [lc] —
et branchettes), plus rarement sur feuillus à rhytidome 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 2ar, 2b!, 21!, 26!, 30!, 31!,
acide, acidophile, mésophile ou assez aérohygrophile, asté- 34!, 38!, 39!, 48!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69!, 71!, 73!, 74!, 77!, 81!,
gophile, photophile et surtout héliophile, non ou modéré- 83!, 84!, 85!, 86! — Saxicole, sur rochers et blocs calcaires
ment nitrophile. Étages supraméditerranéen supérieur et exposés, laticalcicole (de parvo- à omnino-calcicole), plus
surtout montagnard et subalpin. Ombroclimats humide ou moins basophile, mésophile ou xérophile, astégophile,
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 263 {e} ; héliophile, héminitrophile ; parasite de lichens crustacés à
Ozenda et Clauzade 1970 : 692 {f, Dauphiné et Pro- thalle épilithique (Aspicilia calcarea, Lobothallia radiosa,
vence} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Acarospora glaucocarpa var. cervina, etc.), puis devenant
Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bertrand et Roux parfois indépendant. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 montagnard, plus rarement au subalpin. Ombroclimats sec,
227

subhumide et humide. Aspicilion calcareae — Clauzade et synonymie de cette espèce avec Caloplaca inconnexa (Nyl.)
Roux 1985 : 235 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 701 Zahlbr. non auct. (prioritaire) n’est pas encore établie avec
{f, région méditerranéenne} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8, certitude.
22 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Caloplaca insularis Poelt — Lichénisé, lichénicole —
Asta et al. 1973 : 84 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii, Alpes et Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!,
xi, xv {04, 05, 73} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 05!, 06!, 64r — Saxicole, sur parois et surfaces rocheuses
2007 : 88-89 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; inclinées, calcicole (de parvo- à valdé-calcicole), basophile,
Boissière 1979 : 113 {77} ; Boumier et al. 2011 : 20 {85} ; plus rarement neutrophile, astégophile, assez photophile ou
Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : 41 héliophile, héminitrophile ; parasite d’Aspicilia spp. (surtout
{13} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Clauzade 1969 : 109 A. polychroma). Étages subalpin et alpin. Ombroclimats
{30} ; Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30, 84} ; humide et hyperhumide. Aspicilion mashiginensis — Clau-
Clauzade et Roux 1975 : tab. xiii, 15, 22, 26 {13, 26, 84} ; zade et Roux 1985 : 253 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting
Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Clau- 1987 : 31-32 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 687 {f,
zade et Vězda 1973 : 8 {84} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xv, xvi, xviii, xx {04,
{12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la 05, 06} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Clauzade et
Clape) ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Gonnet et Rondon 1959 : 393 {05} ; Clauzade et Roux 1974 : 58
al. 2013 : 17, 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; {04, 05} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Hafellner 1994 : 221 {2b} ; Houmeau et Roux 1991 : Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39
548 {65} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Vivant
{13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard et Roux 1991 : 1988 : 25 {64}.
108, 114 {83} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. Caloplaca interfulgens (Nyl.) J. Steiner — Lichénisé,
2019 : 33 {84} ; Poumarat et coll. 2014 : 20 {66} ; Roux non lichénicole — Alpes-Maritimes (haute vallée du Var,
1978 : 69, 106, 120, 124, 127 (xxxix), 128, 130, 132, 138, Entraunes : Estenc, S du col de la Cayolle, sentier du pas de
142, 146, 153, 154 {04, 06, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux Lausson, entre le lac des Garret et la Couosto, alt. 2350 m,
1982 : 214 {30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2017 sur un énorme bloc de calcaire marneux, 2012/07/26, leg.,
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : herb. et det. C. Roux). Extrêmement rare : une seule station
24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : connue en France. Patrimonial d’intérêt national. Données
103 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : insuffisantes sur les menaces [dd] — 06! — Saxicole, sur
38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 rochers et petits blocs de roches calcaires, laticalcicole (sur-
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. tout omnino- ou valdé-calcicole), basophile, xérophile, asté-
2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. gophile, héliophile, héminitrophile. De l’étage collinéen à
Corse) : 207 {(20a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; l’étage subalpin, dans des stations xérothermiques. Ombro-
Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Poumarat climats subhumide et humide — Navarro-Rosinés et
2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Sipman Hladun 1996 : 151-152 {e} ; Vondrák et al. 2013 : 704-
2000 : 47 {2a} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 20 {21} ; 707 {e} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} — Rem.
Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 424 {84} ; Vivant 1988 : Le Caloplaca interfulgens mentionné par Clauzade et Roux
27 {64} — Rem. Selon Vondrák et al. (2015), le type de (1975) dans les îles Britanniques est en réalité C. maritima
C. inconnexa est non parasite et plus grand que le lichen (spécimen redéterminé par C. Roux). Le C. interfulgens
jusqu’ici nommé C. inconnexa par les auteurs à la suite mentionné en France par Ozenda et Clauzade (1970) est
Poelt (1958 : 3 et fig. 6 p. 298). L’envoi de la photo du en réalité soit Caloplaca maritima s. l. soit C. crenulatella ;
type de C. inconnexa (H-Nyl.) par U. Søchting à C. Roux celui distribué par Vězda (1964 : Lich. sel. exsicc. n° 861,
(courriel du 2017/09/20 : lichen sur roche dolomitique à Hérault, Agde) est C. maritima (Roux 2009, non publié).
aspect de C. dolomiticola) et la relecture de la diagnose de Caloplaca isidiigera Vězda — Syn. Caloplaca cerina var.
Nylander de C. inconnexa (Roux 2019, non publié ; en cyanopolia (Nyl.) H. Olivier, Placodium cerinum f. cyano-
particulier spores de 11-14 × 6-7 µm) confirment ce point polium (Nyl.) A. L. Sm. — Lichénisé, lichénicole — Jura,
de vue (mais pas l’ensemble des conclusions de l’article Alpes, montagnes du Midi méditerranéen et subméditerra-
Vondrák et al. 2015 : voir la remarque sous C. necator néen (notamment Sainte-Victoire et Lure), Pyrénées. Assez
dans le présent travail). Dans l’attente d’une correction peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!,
de cette erreur d’interprétation, nous nommons ce lichen 09!, 11r, 13!, 39r, 65!, 66!, 73!, 74!, 81r — Saxicole, sur
« Caloplaca inconnexa auct. [non (Nyl.) Zahlbr.] » et conti- sommets de rochers et blocs, laticalcicole (de minimé- à
nuons à utiliser Caloplaca dolomiticola Hue car la mise en omnino-calcicole), basophile ou neutrophile, mésophile et
228

surtout xérophile, astégophile, photophile et surtout hélio- n’a pas été revue, n’ont pas été acceptées par Ozenda et
phile, héminitrophile ; parasite de divers lichens crustacés Clauzade (1970).
sur rochers ou blocs de roches calcaires ou non. Étages Caloplaca lactea (A. Massal.) Zahlbr. — Lichénisé, non
montagnard et surtout subalpin. Ombroclimats humide et lichénicole — Rem. Deux écotypes.
hyperhumide. Acarosporion cervinae — Vězda 1978 : 417- Caloplaca lactea (A. Massal.) Zahlbr. éco. lactea —
418 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Bertrand et Roux Syn. (?) Gyalolechia calcicola Galløe (nom. inval.), Gyalo-
2016 : 58 {04} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; Coste lechia lactea (A. Massal.) Arnold, Placodium pyraceum var.
2011 : 102 {11, 81} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; lacteum (A. Massal.) A. L. Sm. — Lichénisé, non lichéni-
Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : cole — Midi surtout méditerranéen et subméditerranéen,
38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ; Corse et stations xérothermiques de la France calcaire. Assez
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Sussey 2004 commun dans le Midi méditerranéen, rare ailleurs. Non
(non publié, 09, Massat : Port-de-Lers, leg., det. et herb. menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 11!, 12r, 13!, 17!, 2b!,
J.-M. Sussey) ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {39} — 21!, 24!, 25!, 26!, 28!, 30!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!,
Rem. Les spécimens méditerranéens et non orophiles nom- 46!, 47!, 53!, 54a, 69!, 70!, 77!, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 90! —
més C. isidiigera par Clauzade et Roux entre 1982 et Saxicole, sur petits blocs et surtout pierres calcaires sur le
2011 appartiennent en réalité à C. emilii. C. isidiigera est sol de pelouses rases ou de garrigues clairsemées, calcicole
distinct de C. chlorina, une espèce saxicole-calcifuge, plus (valdé- ou omnino-calcicole), basophile, xérophile quoique
rarement corticole, à thalle sorédié (Vondrák et Hrouzek, modérément drosophile, astégophile, héliophile, thermo-
2006 ; Vondrák et al. 2008), contrairement à l’opinion de phile, peu ou modérément nitrophile. Étages thermo-,
Fletcher et Laundon in Smith et al. (2009 : 257). Voir méso-, plus rarement supra-méditerranéen et collinéen.
également C. areolata et C. spalatensis. Ombroclimats sec et subhumide. Caloplacetum lacteae-mar-
Caloplaca itiana Cl. Roux, M. Boulanger et Malle — moratae — Clauzade et Roux 1985 : 245 {e} ; Hansen,
Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais (Boulonnais). Poelt et Søchting 1987 : 34 {ne} ; Navarro-Rosinés
Commun mais localisé au Boulonnais. Non menacé [lc] — et Hladun 1996 : 153-156 {f, 07, 13, 84,} ; Ozenda et
62! — Saxicole, calcicole (médio- ou valdé-calcicole), sur Clauzade 1970 : 696 {f } ; Agnello 2014 : 17 {38} ; Bau-
des surfaces de calcaires gréseux horizontales ou inclinées, vet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 209
basophile, halophile, xérophile, héliophile, héminitrophile. {07} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière
Étage supralittoral supérieur, immédiatement au-dessus 1986 : 208, 213 {77} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 76
de la zone à Hydropunctaria maura. Ombroclimat subhu- {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2007 :
mide — Roux, Boulanger et Malle 2009 : 1-9 {62} ; 60 {04, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 3, 7, 11, 14,
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 172, 181 {62}. 20 {13, 83, 84} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2009 : 38
Caloplaca jungermanniae (Vahl) Th. Fr. — Syn. Calo- {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Roux
placa fuscolutea (Ach.) Th. Fr. — Lichénisé, non lichéni- 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Derrien 2014
cole — Alpes et Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Potentiel- (non publié, 36, Pouligny-Saint-Pierre : les Roches, alt.
lement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 64!, 73! — Détriticole 120 m, 2014/04/22, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ;
ou muscicole, dans des pelouses rases sur sol calcaire, neu- Derrien 2019 (non publié, 37, Saint-Laurent-de-Lin :
trophile ou modérément basophile, mésophile, héliophile, la Morellière, alt. 100 m, sur le dessus de muret en pierres
non ou peu nitrophile. Étages subalpin supérieur et alpin. calcaires, 2019/02/08, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C.
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux) ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Engler et Lacoux
Roux 1985 : 260 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 2012 : 11 {34} ; Esnault 2018 (non publié, 35, Chartres-
33-34 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 690 {f, Alpes} ; de-Bretagne : les Grands Fours, moellons calcaires des murs
Daval 2018 (non publié, 64, Béost : soum de Louesque, des anciens fours à chaux, alt. c. 50 m, 2018/12/06, leg. et
alt. 2485 m, sur mousse (Grimmiaceae), 2018/08/18, leg., herb. J. Esnault, det. C. Roux) ; Farou 2016 : 146 {46} ;
herb. et det. G. Daval, conf. S. Poumarat et C. Roux) ; Ferrez 2014 (non publié, 25, Besançon : Chaudanne,
Roux 2004 : 78 (tab. 1), 88 {05} ; Roux et al. 2011 (Haut- alt. 238 m, dans une pelouse du Xerobromion, sur pierre
Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 de calcaire très cohérent et compact, 2014/01/04, leg. Y.
{04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. Ferrez, herb. et det. C. Roux) ; Gonnet et al. 2013 : 17
2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} — Rem. Les mentions de {2b} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Harmand 1897 :
cette espèce dans le Massif central par Nylander (1856 : 190 {54} ; Houmeau 1978 (non publié, 08, Givet : sous le
551 et in Lamy 1880 : 398 ; « sur les plus hautes montagnes fort de Charlemont, sur rocher de calcaire très cohérent, alt.
du Mont-Dore ») et par Hue (1889 : 227 ; Cantal), où elle c. 120 m, 1978/07/04, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ;
229

Houmeau 1978 (non publié, 79, Salles : sur paroi de cal- (Haute-Vésubie) : 40 {06} — Rem. En cours d’étude par
caire très cohérent d’une ancienne carrière, alt. c. 100 m, P. Navarro-Rosinés. Diffère de C. lactea par son carac-
1978/07/13, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Maheu tère orophile, ses apothécies plus grandes (0,3-1 mm), d’un
1930 : 610 {13} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : orange plus ou moins brunâtre et ses spores de 15-20(23) ×
64 {13} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : (5,5)7-8,5 µm (Roux 2010 et Gonnet et Gonnet 2017,
33 {84} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Roux 1978 : 69, 83, non publié).
94, 124, 132, 138, 140 (li), 143, 146, 147 {04, 06, 13, 26, Caloplaca lacteoides Nav.-Ros. et Hladun — Lichénisé,
30, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : non lichénicole — Midi et stations xérothermiques du
84 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : Centre et du Massif central ; présence en Corse incertaine.
75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 11!,
1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- 12r, 15!, 30!, 33!, 34!, 41!, 48!, 69!, 83!, 84! — Saxicole, sur
bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- petits blocs et surtout pierres calcaires sur le sol, calcicole
lon) : 104 {11, 30, 34} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 (valdé- ou omnino-calcicole), basophile, xérophile quoique
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et coll. modérément drosophile, astégophile, héliophile, thermo-
2013 (Catal. Corse) : 207 {2b} ; Roux et Gueidan 2002 : phile, peu ou modérément nitrophile. De l’étage thermo-
137 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Vallade méditerranéen à l’étage collinéen, rarement au montagnard
et Gardiennet 2016 : 20-21 {21} ; Werner 1973 : 324 inférieur. Ombroclimat subhumide. Caloplacetum lacteae-
{20} — Rem. La grande majorité des mentions de C. lactea marmoratae — Navarro-Rosinés et Hladun 1996 : 156-
en-dehors de la région méditerranéenne (en particulier en 159 {f, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Chape-
Europe centrale et dans les Alpes) et antérieures à 1996 cor- rot 1998 : 28 {84} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012
respondent en fait à C. crenulatella (voir Navarro-Rosinés (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié,
et Hladun 1996). Il existe cependant un écotype orophile 11, massif de la Clape) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
ou thermophobe en Savoie, Alpes méridionales et Ain (voir 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux
ci-après). C. lactea a également été confondu avec C. lac- et al. 2006 (AFL Lozère) : 24, 26 {48} ; Roux et al. 2006
teoides moins rare que lui dans le Midi non méditerranéen. (Languedoc-Roussillon) : 104 {11, 30, 34, 48} ; Roux et
Le C. lactea mentionné dans le Nord et la Saône-et-Loire al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et Coste 2005 :
par Bouly de Lesdain (1906 : 675, Luxeuil ; 1914 : 88, 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} — Rem. La
Suppl. 1), d’après ses descriptions correspond probablement mention de cette espèce en Corse par Coste (2016 : 19)
à C. lacteoides. mérite confirmation.
Caloplaca lactea (A. Massal.) Zahlbr. éco. orophile — Caloplaca lecideina (Müll. Arg.) Cl. Roux comb.
Lichénisé, non lichénicole — Ain, Savoie, Alpes méridio- nov. — Syn. Callopisma variabile var. lecideina Müll. Arg.,
nales (y compris mont Ventoux et montagne de Lure), Caloplaca lecideina (Müll. Arg.) Clauzade et Rondon comb.
Ardèche. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 01!, inval., Caloplaca variabilis var. lecideina (Müll. Arg.) H.
04!, 05!, 06!, 07!, 26!, 38!, 73!, 84! — Saxicole, sur petits Olivier — Lichénisé, non lichénicole — Côte-d’Or, Alpes,
blocs et surtout pierres calcaires sur le sol de pelouses rases, Midi méditerranéen et subméditerranéen et Pyrénées. Assez
rarement sur parois très ensoleillées, calcicole (valdé- ou peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 13!, 21!,
omnino-calcicole, rarement parvo- ou minimé-calcicole), 26!, 30!, 64!, 65!, 66!, 73a, 84! — Saxicole, sur rochers
basophile, xérophile quoique le plus souvent modérément calcaires, laticalcicole, basophile, plutôt xérophile, astégo-
drosophile, astégophile, héliophile, non thermophile, peu phile, photophile ou surtout héliophile, héminitrophile. De
ou modérément nitrophile. Étages montagnard supérieur et l’étage mésoméditerranéen inférieur à l’étage alpin. Ombro-
subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Asta climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
et al. 1973 : 84 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04, 05} ; et Roux 1985 : 229 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 681
Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 01, Crozet : Treu- {f, Alpes et région méditerranéenne} ; Asta et Roux 1977 :
mont, alt. 1500 m, sur calcaire très cohérent, 2017/08/27, tab. vii, xi, xv, xvi, xviii, xx, xxi {73, 05, 04} ; Bertrand et
leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Houmeau Roux 2016 : 58 {04} ; Choisy 1951 : 199 {73} ; Clauzade
1986 (non publié, 07, Borée : roches de Cuzet (ou roc et Rondon 1959 : 393 {05} ; Clauzade et Roux 1975 :
de Cuzet), sur paroi de basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, tab. xiii (p. 176), tab. 15, 22 {13, 26} ; Clauzade et Vězda
1986/07/19, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Roux 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Florence et coll. 2019 :
2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- 273 {65} ; Hue 1896 : 36 {73} ; Mattei 1976 : 60 {13} ;
don) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Poumarat 2013 (non publié, 66, Fontrabiouse : Espou-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2015 souille, les Bassetes, 2013/07/08, leg., det. et herb. S. Pou-
230

marat) ; Roux 1978 : 69, 99, 133, 139, 147 {04, 06, 13, 14, 16 {2a} ; Ménard 2009 : 78, 98, 123, 153, 161 {06,
84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 83} ; Monnat et Roux 2014 (non publié, 13, La Ciotat :
127 {04} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104 anse de Figuerolles, alt. 10 m, 2014/09/09, leg. et det. J.-Y.
{30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et Monnat et C. Roux, herb. C. Roux) ; Roux et al. 2011
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Bévéra) : 54 {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 21 {21} ; Corse) : 207 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Vězda
Vivant 1988 : 26 {64} — Rem. Espèce erronément mise 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 820 {2a} ; Werner 1973 : 324
en synonymie avec C. diphyodes par plusieurs auteurs (voir {20} — Rem. Selon Vondrák et al. (2020 : 317, sub C.
sous cette dernière espèce et l’Appendice taxonomique). festivella), Caloplaca limitosa est probablement identique
Le Caloplaca melanocarpa mentionné dans les Bouches- à C. festivella (Nyl.) Kieff. [non auct.] et prioritaire sur ce
du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1930 : 609), à dernier.
l’étage méso- ou supra-méditerranéen, sur roches calcaires Caloplaca limonia Nimis et Poelt — Lichénisé, non
très cohérentes est peut-être C. lecideina. lichénicole — Connu dans les Hauts-de-France, le Grand-
Caloplaca ligustica B. de Lesd. — Syn. Caloplaca pyri- Est, le Centre, le Massif armoricain, le Massif central,
thromoides (Nyl.) Egea, Chrysomma pyrithromoides (Nyl.) la Provence et la Corse, mais vraisemblablement plus
M. Choisy et Werner, Lecanora pyracea f. pyrothromoides répandu. Commun, mais généralement confondu avec
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes, d’autres espèces du groupe de C. citrina — 02r, 04!, 06!,
Var et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt 13!, 18!, 2a!, 22!, 28!, 29!, 35!, 37!, 44!, 46!, 50!, 55!, 56!, 59c,
international. En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 62!, 63!, 67!, 80!, 83!, 85! — Saxicole, sur rochers blocs ou
66a, 83! — Saxicole, sur parois de roches silicatées soumises pierres de roches silicatées ou calcaires, calcicole ou calci-
à de brefs écoulements après les pluies, calcifuge, subneu- fuge, exceptionnellement sur sol ou sur bois, d’acidophile à
trophile ou modérément acidophile, aéroxérophile mais basophile, xérophile ou mésophile, astégophile, photophile
modérément ékréophile, de moyennement à très héliophile, ou héliophile, nitrophile. De l’étage adlittoral à l’étage col-
thermophile, héminitrophile. Étages thermoméditerranéen linéen. Ombroclimats subhumide et humide. Caloplacion
et mésoméditerranéen inférieur. Ombroclimats sec et sub- decipientis — Nimis et al. 1994 : 252 {e} ; Vondrák et
humide. Peltuletum obscuranto-euplocae — Navarro-Rosi- al. 2009 : 597-598 {e} ; Bertrand 2009 (non publié, 83,
nés et Llimona 2008 : 283-284, 289 {e} ; Bertrand 2017 Six-Four-les-Pages : île du Grand Gaou, leg., det. et herb.
(non publié, 06, Villeneuve-Loubet : la Fenouillère, face au M. Bertrand) ; Bouly de Lesdain 1946 (non publié, 06,
cimetière, alt. 55 m, sur roche d’andésite, 2017/10/05, leg., Nice : mont Boron, leg. Bouly de Lesdain, herb. Bouly
det. et herb. M. Bertrand) ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM de Lesdain, marssj, sub Caloplaca citrina, rev. C. Roux
vi) : 84 {83} ; Ménard 2009 : 90, 191 {83} ; Nylander 2014) ; Bouly de Lesdain 1946 (non publié, 06, Nice :
1873 : 304 {66} ; Nylander 1891 : 76 {66} ; Roux et al. quartier de Saint-Maurice, leg. M. Bouly de Lesdain, herb.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 104 {(66)} ; Roux et al. Bouly de Lesdain, marssj, rev. C. Roux) ; Bouly de Les-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)}. dain 1947 (non publié, 06, Nice : chemin du Valrose, leg.
Caloplaca limitosa (Nyl.) H. Olivier — Syn. Calo- M. Bouly de Lesdain, herb. Bouly de Lesdain, marssj,
placa festiva var. decussata (Bagl.) H. Olivier, (?) Caloplaca rev. C. Roux) ; Bouly de Lesdain 1948 (non publié, 59,
festivella (Nyl.) Kieff. [non auct.], (?) Lecanora ferruginea Dunkerque : dunes près du port, deux spécimens, leg. M.
var. festivella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Région Bouly de Lesdain, herb. Bouly de Lesdain, marssj sub
méditerranéenne, y compris en Corse, sur ou non loin du C. citrina et var. aurantiaca, rev. C. Roux, 2014) ; Bouly
littoral. Non rare sur ou non loin du littoral méditerranéen. de Lesdain 1948 (non publié, 59, Dunkerque : les rem-
Potentiellement menacé [nt] — 06!, 13!, 2a!, 2b!, 34!, 66c, parts, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. Bouly de Lesdain,
83! — Saxicole, calcifuge, sur roches silicatées très cohé- marssj, rev. C. Roux ; deux spécimens) ; Bouly de Lesdain
rentes, subneutrophile ou acidophile, halotolérant, assez 1949 (non publié, 59, Dunkerque : Malo-les-Bains, Malo-
photophile ou héliophile, thermophile, héminitrophile. Terminus, leg. M. Bouly de Lesdain, herb. M. Bouly
Étages adlittoral, thermo-, méso- et plus rarement supra- de Lesdain, sub Caloplaca citrina, rev. C. Roux 2014) ;
méditerranéen. Ombroclimat subhumide — Engler et Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97
Lacoux 2012 : 16 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 53, 59, {28} ; Diederich 2000 (non publié, 62, Audinghen : cap
62 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 177 {2a} ; Gonnet et Gris-Nez, 400 m à l’O de la plage au N de Framzelle, sur
Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île Cavallo, blocs de grès dans végétation herbacée, leg. P. Diederich et
côte O, bord de chemin, alt. 13 m, 2014/03/14, leg., det. J. Signoret, det. et herb. P. Diederich) ; Diederich 2001
et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : (non publié, 80, Port-le-Grand : citadelle, grande ferme
231

fortifiée au centre du village, sur un mur, incl. des tuiles Caloplaca lobulata (Flörke) Hellb. — Syn. Caloplaca
en briques, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Diederich boulyi (Zahlbr.) M. Steiner et Poelt, Lecanora lobulata
2004 (non publié, 55, Montmédy : citadelle, sur un mur, Flörke, Xanthoria boulyi Zahlbr., Xanthoria lobulata (Flörke)
leg., det. et herb. P. Diederich) ; Diederich et al. 2014 : B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Île-de-France,
162 {e, 62, 80} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gavériaux et Meurthe-et-Moselle, Haute-Savoie, Savoie, Hérault, Pyré-
Roux 2015 : 65 {63} ; Monnat 2012 (non publié, 29, Plo- nées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
goff : Ti ar C’Hazh Kozh, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. danger d’extinction [en] — 34a, 54a, 66!, 73a, 74a, 78sla —
C. Roux) ; Monnat 2013 (non publié, 29, îles Glénan, Corticole, sur feuillus isolés ou peu denses, principalement
Saint-Nicolas, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; sur branches, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou
Monnat 2013 (non publié, 44, Piriac-sur-Mer : île Dumet, xérophile, astégophile, héliophile, thermophile, héminitro-
leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat et al. phile. Étages thermo-, méso-, supra-méditerranéen et colli-
2018 : 178, 188 {50} ; Roux 1985 (non publié, 2A, Boni- néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
facio : Ciappili, entre Piantarella et Sperone leg. et herb. C. et Roux 1985 : 243 {e} ; Steiner et Poelt 1982 : 151-177
Roux, rev. C. Roux 2014) ; Roux 2009 (non publié, 85, {m} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 682 {78sl} ;
L’Île-d’Yeu : pointe des Corbeaux, leg. et herb. C. Roux, Crozals 1909 : 271 {34} ; Harmand 1896 : 254 {54} ; Hue
rev. C. Roux 2014) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; 1896 : 244 {73} ; Payot et Harmand 1901 : 80 {74} ; Roux
Van den Broeck et al. 2017 : 59, 67 {02} ; Wirth 2019 : et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104 {(34)} ; Roux et
80, 81, 82 {67} — Rem. Espèce méconnue, caractérisée par al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} — Rem. Les men-
des blastidies (plus grandes que les sorédies de C. citrina) tions anciennes de cette espèce sur roche (calcaire ou non
se formant (comme chez ce dernier) sur toute la face supé- calcaire) correspondent à d’autres Caloplaca, par exemple
rieure des aréoles qu’elles recouvrent entièrement presque celles de Crozals en Haute-Corse (1923 : 92 ; reprise par
dès le début, aréoles qui sont plus grandes et plus épaisses Werner 1973 : 324) et dans le Var (Crozals 1924 : 97).
que celles de C. citrina. Une dizaine de spécimens de l’her- Caloplaca lucifuga G. Thor — Lichénisé, non lichéni-
bier Bouly de Lesdain, révisés par C. Roux, des départe- cole — Haut-Rhin, Loir-et-Cher, Massif central, Pyrénées-
ments 06 et 59, n’ont pas été mentionnés ci-dessus. Atlantiques. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En
Caloplaca littorea Tav. — Lichénisé, non lichénicole — danger d’extinction [en] — 07!, 19r, 41!, 64!, 68r — Cor-
Littoral armoricain. Commun en Bretagne. Non menacé ticole ou lignicole, généralement sur vieux feuillus (surtout
[lc] — 22!, 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 85! — Saxicole, surtout Quercus et Castanea) isolés ou peu denses, acidophile, méso-
calcifuge, sur parois rocheuses plus ou moins protégées, de phile, plus ou moins stégophile, photophile mais non ou
modérément acidophile à modérément basophile, aéro- modérément héliophile, peu nitrophile. Étages collinéen
hygrophile, plus ou moins stégophile, photophile mais et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
non héliophile, halophile, héminitrophile. Étage adlitto- Thor 1988 : 175-178 {e, 68} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ;
ral. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et Diederich et al. 1991 : 16 {e, 19, 64, (68)} ; Roux et al.
Roux 1985 : 235 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 699 {f, 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41}.
29} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Boumier et al. 2011 : Caloplaca luteoalba (Turner) Th. Fr. — Syn. Caloplaca
4, 7, 11 {85} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Coppins 1971 : luteoalba var. persooniana (Ach.) H. Olivier, Candelariella
157 {29, 56} ; Houmeau 2001 : 526 {85} ; Massé 1964 : luteoalba (Turner) Lettau, Gyalecta persooniana Ach., Gya-
50-51 {29} ; Massé 1966 : 883 {29} ; Monnat 2013 (non lolechia luteoalba (Turner) Arnold, Lecanora ulmicola (DC.)
publié, 44, Piriac-sur-Mer : île Dumet, leg., det. et herb. Hue, Patellaria ulmicola DC., Placodium luteoalbum (Tur-
J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 178, 203 {50}. ner) Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans
Caloplaca livida (Hepp) Jatta — Syn. Blastenia livida une grande partie de la France, mais absent des hautes
(Hepp) Lettau, Callopisma lividum (Hepp) Körb., Calo- montagnes et très rare dans la région méditerranéenne ;
placa convexa (Schaer.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichéni- non signalé en Corse. Assez rare. Potentiellement menacé
cole — Alpes. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — [nt] — 02a, 03a, 12a, 13a, 14a, 15a, 16a, 17!, 22a, 25a, 27a,
05r, 73! — Muscicole ou détriticole, dans des pelouses ou 28!, 29r, 31a, 33!, 35a, 36!, 37!, 44a, 45a, 47a, 49a, 50a, 51c,
tonsures sur sol non calcaire, acidophile, mésophile, astégo- 53a, 56a, 59a, 60a, 61!, 66a, 71a, 72a, 75sla, 76a, 77a, 78sl!,
phile, héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et alpin. 79!, 80!, 83!, 85!, 86a, 87a, 88a — Corticole, sur feuillus,
Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : surtout sur troncs à rhytidome altéré et imprégné de pous-
244 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 35-36 {ne} ; sières, rarement sur pierres calcaires (par accessibilité), sub-
Ozenda et Clauzade 1970 : 693 {rf, montagnes} ; Asta et neutrophile ou neutrophile, aérohygrophile ou mésophile,
al. 1972 : 103 {73} ; Clauzade et Rondon 1966 : 15 {05}. photophile ou même héliophile, héminitrophile ou nitro-
232

phile, plus ou moins coniophile. Étage collinéen, très rare- 1985 : 264 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 36
ment au supraméditerranéen. Ombroclimats subhumide {ne}.
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 244 {e} ; Ozenda Caloplaca marina (Wedd.) Zahlbr. — Syn. Caloplaca
et Clauzade 1970 : 696 {f } ; Abbayes 1924 : 43 {49} ; lobulata auct. p. p. [non (Flörke) Hellb.], Caloplaca lobu-
Abbayes 1926 : 45 {85} ; Abbayes 1934 : 101 {Massif armo- lata var. flavogranulata (Wedd.) Zahlbr., Caloplaca salina
ricain} ; Boucheron 2018 (non publié, 85, Saint-Martin- Erichsen, Lecanora marina var. effusa Wedd., Placodium
des-Noyers : le bourg, alt. 95 m, sur Acer, 2018/05/04, lobulatum (Flörke) Flagey, Placodium lobulatum var. fla-
leg., herb. et det. C. Boucheron, conf. J.-Y. Monnat) ; vogranulatum (Wedd.) Walt. Watson — Lichénisé, non
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 608 {78sl} ; Bouly lichénicole — Toutes les côtes, mais en grande partie rem-
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 88-89 {59} ; Bricaud 2006 : placé par C. ora et C. maritima sur le littoral méditerranéen
tab. ht 2 {83} ; Brisson 1880 : 199 {02} ; Choisy 1951 : où il n’est connu avec certitude qu’en Corse et dans le
207 {25, 71} ; Companyo 1864 : 844 {66} ; Coppins 1971 : Var. Commun sur le littoral atlantique, rare sur le littoral
157 {29} ; Cozette 1906 : 253 {60} ; Derrien 2014 (non méditerranéen. Non menacé [lc] — 17!, 2b!, 22!, 29!, 35!,
publié, 36, Sainte-Gemme : les Simois, sur vieil Ulmus, 44!, 50!, 56!, 62!, 64r, 76!, 83!, 85! — Saxicole, sur rochers,
leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien 2016 (non blocs et pierres littoraux, de roches silicatées ou calcaires,
publié, 28, Germignonville : sur vieil Ulmus, 2016/08/14, surtout calcifuge, de subneutrophile à basophile, mésophile
leg. P. Boudier, det. et herb. M.-C. Derrien, conf. C. ou hygrophile, astégophile, photophile ou héliophile, assez
Roux) ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Derrien et al. nitrophile, halophile. Étage supralittoral inférieur et moyen,
2019 : 97 {28} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Dughi et rarement au supralittoral supérieur. Ombroclimats subhu-
Ducos 1938 : 198 {13} ; Fagot 1906 : 188 {31} ; Flagey mide et humide. Caloplacetum marinae — Clauzade et
1886 : 258 {25, 88} ; Graves 1857 : 181, 185 {60} ; Har- Roux 1985 : 237 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 701
{f } ; Abbayes 1924 : 43 {44} ; Abbayes 1934 : 183, 184,
mand 1913 : 860-861 {f, 61, 75sl, 77, 78sl} ; Hue 1889 :
188, 190 {22, 29, 44, 85} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ;
227 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 229
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 172, 181 {62} ;
{47} ; Lamy 1880 : 398-399 {87} ; Laronde 1901 : 188
Boumier et al. 2011 : 4, 7, 11, 13, 14 {85} ; Bricaud
{03} ; Marc 1908 : 396 {12} ; Nylander 1896 : 50 {75sl,
2008 : 135 {29} ; Coppins 1971 : 157 {29, 56} ; Dominique
77, 78sl} ; Olivier 1897 : 243-244 {14, 16, 17, 22, 27,
1884 : 325-326 {44} ; Houmeau 2001 : 524, 525 {85} ;
29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Richard
Hue 1894 : 317 {50} ; Massé 1966 : 883 {29} ; Monnat et
1877 : 24 {79} ; Richard 1882 : 288 {85} ; Roux et al.
al. 2018 : 178, 188 {50} ; Olivier 1897 : 236-237 {50, 85,
2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Weddell 1873 :
76} ; Richard 1882 : 276 {85} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
363 {86} — Rem. La plupart des mentions étant anciennes
Corse) : 207 {2b} ; Sipman 2000 : 47 {2b} ; Sparrius et al.
et non confirmées récemment, on peut envisager soit une 2002 : 67 {62} ; Vivant 1988 : 26 {64} ; Weddell 1875 :
forte régression de ce lichen, soit une confusion de celui-ci 275-276 {85} ; Werner 1956 : 148 {50} — Rem. Le nom de
avec d’autres Caloplaca corticoles (par exemple C. pyracea) Caloplaca lobulata a été utilisé également pour des espèces
par les anciens auteurs. non maritimes à thalle lobulé (notamment C. polycarpa) par
Caloplaca macrocarpa (Anzi) Zahlbr. — Lichénisé, les anciens auteurs, par exemple par Marc (1908 : 395) qui
non lichénicole — Jura (Ain, Thoiry : le Reculet) — 01a — le signale à Nant (Aveyron) et Harmand (1913 : 833). Les
Saxicole, sur rochers calcaires, de l’étage montagnard à l’al- mentions d’individus isolés de C. marina se rencontrant
pin (selon Choisy 1951 et Hafellner et Türk 2001) — jusqu’à plusieurs km du littoral correspondent vraisembla-
Choisy 1951 : 205 {01} — Rem. Espèce mal connue, non blement à des individus de C. maritima, espèce longtemps
mentionnée dans les flores modernes. confondue avec C. marina ; le C. marina mentionné sur le
Caloplaca magni-filii Poelt — Lichénisé, lichénicole — littoral à Agde (Hérault) par Roux et al. (2006 (Languedoc-
Haute-Savoie (Chamonix-Mont-Blanc : montagne de Blai- Roussillon) : 104) est en réalité C. maritima. La mention de
tière, alt. 2250 m, leg. et det. Søchsting, 1988, n° 5963, C. marina en Corse par Werner (1973 : 324), incertaine,
herb. c, U. Søchsting in litt.). Extrêmement rare : une n’a pas été retenue, par contre celle de Sipman (2000 : 47),
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- a été confirmée par C. Roux.
national. En danger critique d’extinction [cr] — 74r — Caloplaca maritima (B. de Lesd.) B. de Lesd. — Syn.
Saxicole, sur parois de roches silicatées très cohérentes, Caloplaca citrina var. maritima B. de Lesd., Caloplaca inter-
acidophile, mésophile ou xérophile, héliophile, non nitro- fulgens auct. belg. [non (Nyl.) J. Steiner] — Lichénisé,
phile ; parasite de Miriquidica nigroleprosa. Étages subalpin non lichénicole — Sur le littoral ou non loin du littoral
et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux de la mer du Nord, de la Manche, de l’Atlantique et de la
233

Méditerranée, y compris en Corse. Assez peu commun. 188, 209 {07} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 88
Non menacé [lc] — 13!, 14!, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 33!, 34!, {59} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2007 :
35!, 44!, 50!, 56!, 59!, 62!, 66!, 76!, 80!, 85! — Saxicole, sur 60 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 85 {84} ; Chaperot
rochers et blocs de roches silicatées ou calcaires, de subneu- 1998 : 28 {84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 11 {13} ;
trophile à basophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste
pas stégophile, euryphotique (de sciaphile à héliophile), 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste
héminitrophile ou nitrophile. Étages adlittoral, thermo- ou 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11,
méso-méditerranéen et collinéen inférieur (jusqu’à 30 km massif de la Clape) ; Engler et Lacoux 2012 : 19 {34} ;
à l’intérieur des terres). Ombroclimats sec, subhumide et Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Méric et al. 2019 : 33
humide — Arup 1997 : 503-512 {e, 22, 34, 50, 59} ; Bouly {84} ; Rieux et Roux 1969 : 38 {f, 30} ; Roux 1978 : 94,
de Lesdain 1910 : 129 {59} ; Bouly de Lesdain 1953 101, 132, 146 {13, 30, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83,
(Caloplaca maritima) : 313-316 {59} ; Aptroot et al. 2007 : 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux
56 {29} ; Beudin 2019 (non publié, 33, Audenge : sur une 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2006 (AFL
digue calcaire soumise à des embruns, alt. 1 m, 2019/08/14, Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
leg. T. Beudin et J.-Y. Boutet, det. et herb. T. Beudin, lon) : 104 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
conf. C. Roux) ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, Orientales) : 34 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37
172, 181 {62} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 129 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux
{59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 224 {62} ; Boumier et al. et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137
2011 : 13, 14, 17 {85} ; Diederich et al. 2020 : http:// {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Vallade et Gar-
www.lichenology.info {e, 59, 62, 80} ; Gonnet et al. 2013 : diennet 2016 : 21 {21} ; Wirth 2019 : 85 {68} — Rem.
12, 62 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Pour la nomenclature, voir Nimis (2016). La mention de
Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} ; Massé 1966 : 883 {29} ; Mon- cette espèce à Fontainebleau (Seine-et-Marne) par Bouly
nat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Olivier 1901 : 39 (sub « C. de Lesdain (1911 : 551, sous Gyalolechia lactea f. rubra), à
lobulata ») {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : l’étage collinéen, jamais confirmée, est douteuse.
104 (sub « C. marina ») {34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Caloplaca melanocarpa (Th. Fr.) J. Steiner — Lichénisé, non liché-
Orientales) : 104 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : nicole — Signalé à tort en France — Saxicole, calcicole — Rem. La
mention de cette espèce d’Afrique du nord par Maheu (1930 : 609) à
207 {2a, 2b} ; Sparrius et al. 2002 : 60, 67 {62} ; Sussey Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) est erronée : confusion possible
2003 (non publié, 2A, Ajaccio : la Parata, leg. et herb. J.-M. avec C. lecideina ; celle de C. melanocarpa var. depauperata Jatta, égale-
Sussey, det. C. Roux) — Rem. Longtemps confondu avec ment signalé par Maheu (1930 : 609) à Aix-en-Provence, correspond
C. marina et parfois nommé à tort C. interfulgens (voir sous probablement à C. alociza.
ces espèces). Caloplaca microthallina (Wedd.) Zahlbr. — Syn.
Caloplaca marmorata auct. [non (Bagl.) Jatta] — Syn. Caloplaca irregularis H. Magn., Lecanora microthallina
Caloplaca flageyana Zahlbr., Caloplaca lactea f. fulva (Harm.) (Wedd.) Wedd., Placodium microthallinum (Wedd.) H.
Zahlbr., Caloplaca lactea f. rubra (B. de Lesd.) Zahlbr., Gya- Olivier — Lichénisé, lichénicole facultatif — Littoral de
lolechia cinnabarina Flagey [non Caloplaca c. (Lam.) Zah- la Manche et de l’Atlantique. Assez commun, mais peu
lbr.], Gyalolechia lactea f. rubra B. de Lesd., Lecanora lactea mentionné car méconnu. Non menacé [lc] — 17!, 22!,
f. fulva Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Midi sur- 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 62!, 64!, 85! — Saxicole, calcifuge ou
tout méditerranéen et subméditerranéen, mais également calcicole, très souvent parasite de Hydropunctaria maura, de
présent plus au nord dans des stations xérothermiques ; subneutrophile à basophile, halophile, aérohygrophile ou
Corse. Assez commun en Provence et Languedoc, rare ail- mésophile, photophile mais non ou peu héliophile, hémi-
leurs. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 09r, 11!, 12r, 13!, nitrophile. Étage supralittoral. Ombroclimats subhumide
2ar, 21!, 26!, 30!, 34!, 48!, 54!, 59a, 66!, 68!, 71!, 79!, 81r, et humide — Clauzade et Roux 1985 : 237 {e} ; Ozenda
82!, 83!, 84! — Saxicole, sur petits blocs et surtout pierres et Clauzade 1970 : 699 {f, (littoral de l’Ouest)} ; Aptroot
sur le sol, calcicole (valdé- et omnino-calcicole), basophile, et al. 2007 : 56 {29} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») :
xérophile quoique modérément drosophile, astégophile, 170, 172 {62} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, 13, 14 {85} ;
héliophile, thermophile, peu ou modérément nitrophile. Bricaud 2008 : 135 {29} ; Coppins 1971 : 157 {29, 56} ;
Étages thermo-, méso-, plus rarement supra-méditerranéen Dominique 1884 : 326 {44} ; Harmand 1913 : 831 {f,
et collinéen. Ombroclimats sec et subhumide. Caloplacetum 35, 44, 50, 85} ; Hue 1894 : 319 {50} ; Massé 1966 : 884
lacteae-marmoratae — Clauzade et Roux 1985 : 245 {e} ; {29} ; Monnat 2013 (non publié, 56, Sarzeau : Penvins,
Navarro-Rosinés et Hladun 1996 : 159-164 {f, 13, 54, presqu’île de Rhuys, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat, conf.
84} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : C. Roux) ; Monnat et al. 2018 : 178, 188 {50} ; Olivier
234

1897 : 224 {50, 85} ; Richard 1882 : 284 {85} ; Sparrius (granuleuses) plus grandes (50-250 µm ; versus 30–70 µm).
et al. 2002 : 60, 67 {62} ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Décrit sous Blastenia monticola Arup et Vondrák.
Weddell 1875 : 276 {85}. Caloplaca muscorum (A. Massal.) M. Choisy et Wer-
Caloplaca monacensis (Leder.) Lettau — Syn. Calo- ner — Syn. Callopisma cerinum var. muscorum A. Massal.,
placa cerina var. cyanolepra (DC.) J. J. Kickx — Lichénisé, Caloplaca cerina var. muscorum (A. Massal.) Jatta — Liché-
non lichénicole — Alsace, Lorraine, Deux-Sèvres, Massif nisé, non lichénicole — Alpes méridionales, montagnes de
central, Franche-Comté, Savoie, Lot-et-Garonne, Gard l’Aveyron et de Hérault, Pyrénées-Orientales et Corse. Rare.
(mont Aigoual ?). Ne semble pas rare. Données insuffisantes Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 04!,
sur les menaces [dd] — 01a, 03a, 25a, 30a, 39a, 47a, 54a, 06!, 12a, 2ba, 34!, 66! — Muscicole, détriticole ou terricole,
57a, 63a, 68a, 70a, 71a, 73a, 79a, 87a, 88a, 90a — Corticole calcifuge, sur sols (sous-sol de roches silicatées basiques ou
(sur feuillus isolés ou peu denses), subneutrophile ou neu- modérément acides), rochers ou bases de troncs d’arbres,
trophile, photophile et surtout héliophile, non ou modé- acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile,
rément stégophile, mésophile ou xérophile, plus ou moins astégophile, héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats mésoméditerranéen à l’étage subalpin, rarement à l’alpin.
subhumide et humide — Šoun et al. 2011 : 126-127 {e} ; Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
Cabanès 1900 : 36 {30} ; Choisy 1951 : 206-207 {01, 71, Roux 1985 : 255 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 :
73, Franche-Comté} ; Flagey 1886 : 249-250 {25, 39, 70, 24-25 {ne} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Crozals 1923 :
90} ; Harmand 1897 : 184-185 {54, 57, 68, 88} ; Hue 93 {2b} ; Farou 2011 : 144 {34} ; Marc 1908 : 394, 395
1896 : 244 {73} ; Hue 1896 : 34 {73} ; Jeanjean [coll. {12} ; Poumarat et coll. 2014 : 8 {66} ; Roux et al. 2011
Bouly de Lesdain] 1925 : 227 {47} ; Kieffer 1895 : 66 (Haute-Ubaye) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
{57} ; Lamy 1880 : 398 {87} ; Laronde 1901 : 187 {03} ; Orientales) : 19, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
Parrique (Gasilien) 1898 : 77 {63} ; Richard 1882 :
54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et
285 {79} — Rem. Les auteurs modernes ont inclus cette
coll. 2013 (Catal. Corse) : 207 {(20)} ; Werner 1973 :
espèce jusqu’en 2011 dans C. chlorina dont elle diffère par
324 {20} — Rem. Peut-être plus répandu, car longtemps
son thalle non sorédié ou blastidié mais entièrement ou
confondu avec C. stillicidiorum dont il n’est peut-être
presque entièrement granuleux (granules de 0,5-1,5 mm
qu’une sous-espèce.
de diamètre) et par son habitat presque toujours sur rhy-
Caloplaca navasiana Nav.-Ros. et Cl. Roux — Liché-
tidome, rarement sur bois, exceptionnellement (en Hon-
nisé, non lichénicole — Littoral méditerranéen (y compris
grie) sur roche calcaire. Par contre les anciens auteurs la
en Corse) et atlantique méridional. Assez commun, mais
distinguaient sous le nom de Caloplaca cerina var. (ou f.)
longtemps confondu avec d’autres Caloplaca. Non menacé
cyanolepra, mais on ne peut pas exclure que certaines de
leurs mentions correspondent à des C. chlorina corticoles. [lc] — 06!, 11!, 13!, 17!, 2a!, 56!, 64!, 83! — Saxicole,
Aucune mention récente en France. Voir C. virescens. calcicole (de médio- à omnino-calcicole), sur des surfaces
Caloplaca monticola (Arup et Vondrák) Cl. Roux rocheuses horizontales ou inclinées, basophile, xérophile,
comb. nov. provis. — Lichénisé, non lichénicole — héliophile, héminitrophile, modérément halophile. Étage
Hautes-Alpes (Montgenèvre : immédiatement au S du adlittoral. Ombroclimats sec, subhumide et humide. Leca-
village, alt. 1840 m, sur tronc de Larix decidua, Vondrák norion bandolensis — Navarro-Rosinés et Roux 1995 :
et al. 2020) et Alpes-de-Haute-Provence (Saint-Paul-sur- 89-97 {m, 11, 13} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. xiii,
Ubaye : entre Maurin et Passour, alt. 1919 m, sur bois d’une xxxi, tab. 3, 11, 22, 23 {13, 83} ; Gonnet et al. 2018 :
souche de Larix decidua, 2014/07/25, leg., det. et herb. C. 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux
Roux ; Bertrand et Roux 2016). Deux stations connues et al. 2000 : 36 {2a} ; Houmeau et Roux 1982 : 273 {17} ;
en France, mais probablement plus répandu dans les Alpes Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei
car longtemps confondu avec C. herbidella. Patrimonial 1976 : 60 {13} ; Monnat 2017 (non publié, 56, Hœdic
d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces (île) : croix du port Blanc, alt. 15 m, sur le socle de calcaire
[dd] — 04!, 05r — Lignicole (souches de conifères) ou très cohérent de la croix, 2017/05/07, leg. et herb. J.-Y.
corticole (sur arbres (conifères), arbustes ou arbrisseaux Monnat, det. C. Roux) ; Roux 1978 : 69, 95 {13} ; Roux
(Juniperus, Rhododendron)), acidophile, aérohygrophile, 1982 : 215 {13} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 207
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats {2a} ; Sipman 2000 : 47 {20} — Rem. Les spécimens du
humide et hyperhumide — Vondrák et al. 2020 : 320, 324 littoral méditerranéen mentionnés par Clauzade et Roux
{m, 05} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 (sub « C. furfura- sous le nom de C. schaereri (une espèce d’Europe centrale)
cea ») {04} — Rem. Diffère de C. furfuracea par ses isidies sont à rapporter à C. navasiana. Voir C. schaereri.
235

Caloplaca necator Poelt et Clauzade — Syn. Caloplaca adn. Le C. neotaurica mentionné dans le Morbihan par Roux et coll.
inconnexa var. nesodes Poelt et Nimis, Caloplaca inconnexa 2014, Catalogue LF) est en réalité C. fuscoatroides.
subsp. nesodes (Poelt et Nimis) Cl. Roux — Lichénisé, Caloplaca nivalis (Körb.) Th. Fr. — Syn. Bacidia livida
lichénicole — Région méditerranéenne, y compris en (Bagl. et Carestia) Lettau, Bilimbia livida Bagl. et Cares-
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 13!, 2a!, 2b!, tia, Candelariella nivalis (Körb.) Lettau, Gyalolechia nivalis
30!, 34!, 83!, 84!, 87! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses (Körb.) A. Massal., Placodium nivale (Körb.) Tuck. —
horizontales ou inclinées de roches silicatées très cohé- Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Massif central.
rentes, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile, Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinc-
astégophile, héliophile, héminitrophile ; parasite d’Aspici- tion [en] — 04!, 12!, 15!, 48!, 63a, 73!, 74! — Muscicole
lia viridescens, très rarement sur A. trachytica (en Corse). (surtout sur Andreaea et Grimmia), exceptionnellement
Étages méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimats sec lichénicole (sur Miriquidica instrata), sur rochers non cal-
et subhumide. Caloplaco necatoris-Aspicilietum intermutan- caires, acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile,
tis — Clauzade et Roux 1985 : 239 {e} ; Nimis et Poelt non héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et alpin.
1987 : 66-67 {f } ; Ozenda et Clauzade 1970 : 687 {f, Ombroclimats humide et hyperhumide. Caloplacetum niva-
région méditerranéenne} ; Poelt 1958 : 302 {e, 84} ; Bri- lis — Clauzade et Roux 1985 : 244 {e} ; Hansen, Poelt
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Clauzade 1963 : 41-42 {34, et Søchting 1987 : 36-37 {ne} ; Ozenda et Clauzade
83} ; Engler et Lacoux 2012 : 15, 16 {34} ; Gonnet et al. 1970 : 696 {f, (63)} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 125,
2013 : 13, 17, 36, 53, 59, 62 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 131, 139 {74} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bois-
65 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Hafellner 1994 : sière et Montavont 1994 : 11-12 {73} ; Choisy 1951 :
222 {2b} ; Ménard 2009 : 130 {83} ; Ménard et Roux 206-207 {73-74} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ;
1991 : 97 (tab. 1) {83} ; Roux 1982 : 214 {13, 30, 83} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12, 48} ; Lamy 1880 :
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104 {30, 34} ; 399-400 {63} ; Maheu 1907 : 236, 237 {73} ; Roux et al.
2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; van den Boom et Breuss
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 207-208 {2b} ; Vězda
2002 : 13 {15}.
1965 : Lich. sel. exsicc. n° 375 {84} ; Vězda 1969 : Lich.
Caloplaca nivea (B. de Lesd.) Cl. Roux comb. pro-
sel. exsicc. n° 821 {2b} ; Werner 1973 : 325 {20} — Rem.
vis. — Syn. Blastenia nivea B. de Lesd. — Lichénisé, non
Roux (2012 : 215) a montré que les différences entre C.
lichénicole — Gironde (Gradignan). Extrêmement rare :
necator et C. inconnexa var. nesodes, mentionnées dans la
une seule station connue. Patrimonial d’intérêt internatio-
littérature antérieure, rentrent dans le cadre de la variabilité
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 33a — Cor-
spécifique de C. necator. Le nom de l’association Caloplaco
ticole, sur Populus, associé à Caloplaca phlogina et Hyper-
nesodis-Aspicilietum intermutantis Ménard 2009 doit donc
physcia adglutinata — Bouly de Lesdain 1952 : 146
être corrigé : Caloplaco necatoris-Aspicilietum intermutantis
{33} — Rem. Espèce méconnue, non traitée par les flores
Ménard 2009 corr. Roux 2014. Nous n’acceptons pas le
modernes, qui, d’après la description originale, diffère des
point de vue de Vondrák et al. (2016 : 332-325) qui consi-
formes non sorédiées de C. obscurella par ses apothécies
dèrent C. nesodes (calcifuge) comme une espèces distincte
recouvertes d’une pruine blanc de neige et ses spores plus
de C. necator et comme un synonyme de C. inconnexa auct.
petites (9-12 × 4-6 µm).
(calcicole) : presque tous les spécimens mentionnés dans
Caloplaca nubigena (Kremp.) Dalla Torre et Sarnth. —
leur publication sont calcicoles, sauf un sur serpentine,
Lichénisé, lichénicole facultatif — Rem. Deux variétés dont
et (selon un courriel de Vondrák à C. Roux, en date du
l’une de valeur incertaine.
2016/04/15) tous les spécimens utilisés dans leur étude
Caloplaca nubigena (Kremp.) Dalla Torre et Sarnth.
phylogénétique sont calcicoles, donc appartiennent à C.
var. nubigena — Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes,
inconnexa auct. (voir la remarque sous cette espèce), c’est-
montagnes de Provence, Hautes-Pyrénées et Corse. Assez
à-dire tel qu’il est compris par Roux et coll. (2014, 2017)
commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 2ar, 26!, 38!,
et par les auteurs modernes au moins jusqu’en 2018.
Caloplaca neotaurica Vondrák, Khodos., Arup et Søchsting —
65!, 73!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois rocheuses à proxi-
Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Connu notam- mité de sommets exposés, calcicole (omninocalcicole),
ment dans les îles Britanniques et la région méditerranéenne orientale — basophile, astégophile, non ou peu héliophile, héminitro-
Saxicole, sur des surfaces rocheuses de verticales à horizontales, blocs et phile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombrocli-
pierres de roches silicatées, calcifuge, généralement sur le littoral ou à mats humide et hyperhumide. Souvent parasite de Clau-
proximité de celui-ci, étages adlittoral, méso- et supra-méditerranéen.
Ombroclimat subhumide — Vondrák et al. 2012 : 408, 414-416 {e} —
zadea immersa — Clauzade et Roux 1985 : 252-253 {e} ;
Rem. Diffère de C. fuscoatroides par son thalle indistinctement fendillé- Ozenda et Clauzade 1970 : 684 {f } ; Asta 1973 : 39 {38} ;
aréolé, ne dépassant pas ordinairement 0,15 mm d’épaisseur, et par son Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34
236

{84} ; Clauzade et Roux 1974 : 39, 40 {05, 84} ; Clau- placa pyracea auct. p. p. [plantes saxicoles-calcicoles], Calo-
zade et Roux 1975 : tab. 18, 19 {26, 84} ; Florence et placa pyrithroma auct. — Lichénisé, lichénicole — Surtout
coll. 2019 : 263 {65} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; en France méditerranéenne et subméditerranéenne (y com-
Roux 1978 : 115, 120 {38, 73} ; Roux et al. 2011 (Haute- pris en Corse), mais également présent plus nord dans des
Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux stations suffisamment chaudes et sèches. Assez commun.
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 208 {(20)} ; Roux et Gueidan Non menacé [lc] — 02r, 04!, 06!, 07!, 09!, 12!, 13!, 18!, 2b!,
2002 : 137 {83} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et 21!, 24!, 25!, 26!, 28!, 30!, 32!, 33!, 34!, 37!, 39!, 41!, 46!, 47!,
Deschâtres 1970 : 280 {2a} ; Werner et Deschâtres 48!, 62!, 63a, 64!, 66!, 67!, 68!, 71!, 72!, 77!, 78sla, 81!, 82!,
1974 : 318 {2a}. 83!, 84!, 86! — Saxicole, sur parois ou surfaces rocheuses
Caloplaca nubigena var. keissleri (Servít) Clauzade plus ou moins inclinées et ensoleillées, de roches calcaires
et Cl. Roux — Syn. Caloplaca keissleri (Servít) Vězda — très cohérentes, calcicole (valdé- ou omnino-calcicole),
Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes méridionales, basophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro-
montagnes de Provence et de Drôme, Hautes-Pyrénées. phile ; parasite de divers lichens héliophiles à thalle endoli-
Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 13!, 26!, 64!, thique (surtout Bagliettoa calciseda, rarement B. marmorea
65!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois rocheuses à proximité ou B. parmigera s. l.). Étages méso-, supra-méditerranéen,
de sommets exposés, calcicole (omninocalcicole), baso- collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats sec, sub-
phile, astégophile, non héliophile, non nitrophile ; sou- humide et humide. Surtout dans l’Aspicilietum calcareae
vent parasite de Clauzadea immersa. Étages montagnard et caloplacetosum oasis — Ozenda et Clauzade 1970 : 687 {f,
subalpin, plus rarement au supraméditerranéen supérieur (Jura, Alpes), Midi} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bick et
et à l’alpin. Ombroclimat humide. Naetrocymbetum saxico- al. 2019 : 109 {68} ; Boissière 1986 : 208 {77} ; Bouly de
lae — Clauzade et Roux 1977 : 26-27 {84} ; Clauzade Lesdain 1912 : 14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) :
et Roux 1985 : 253 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 76 {06} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Bricaud et Roux
690 {rf } ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04} ; Clauzade et 1991 : 84 {34} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 204
Roux 1975 : tab. 17 {26} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Daillant 1997 :
{65} ; Roux 1976 : 26 {06} ; Roux 1978 : 106, 108 {06, 26, 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Derrien et al.
83, 84} ; Roux 1982 : 214 {83} ; Roux 2017 (Vercors) : 2019 : 97 {28} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Gueidan et
137 {26} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et Roux 2003 : 24 {07} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
Gueidan 2002 : 137 {13, 83} — Rem. Clauzade et Roux 1925 : 227 {47} ; Maheu 1930 : 609 {13} ; Martin et
(1974 : 58) citent la var. keissleri en Savoie d’après Asta et al. 2018 : 33, 34, 42 {25, 39} ; Mattei 1972 : 193 {13} ;
al. (1973 : 90), mais dans cette publication figure seulement Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ;
C. nubigena [var. nubigena]. Parrique (Gasilien) 1898 : 77 (sub Lecanora pyracea sur
Caloplaca oasis (A. Massal.) Szatala — Lichénisé, liché- calcaire) {63} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Poumarat et
nicole facultatif — Rem. À la suite de la révision d’Arup coll. 2014 : 20 {66} ; Roux 1977 : 90 {04, 06, 13, 26, 30,
(2009), Caloplaca oasis est compris ici dans un sens diffé- 34, 83, 84} ; Roux 1978 : 68, 76, 94, 99, 100 {04, 06, 30,
rent de celui de Clauzade et Roux (1985), incluant les 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ;
« C. tenuatula » sensu Clauzade et Cl. Roux 1985 à thalle Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux
peu développé, non ou peu distinctement lobulé ou même 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 162
quasi nul, alors que C. polycarpa (= C. tenuatula p. p.) a {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017
un thalle bien développé, distinctement lobé au pourtour (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
(lobes étroits). C. oasis f. rohlenae est considéré comme un 219 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104
morphotype de C. polycarpa. C. oasis est parasite de Bagliet- {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ;
toa calciseda, rarement de B. marmorea ou de B. parmigera Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al.
s. l. ou libre (dans les milieux influencés par l’homme), 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
tandis que C. polycarpa parasite Bagliettoa parmigera s. l. (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
ou B. parmigerella. Voir aussi C. tenuatula. Le C. tenuata 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
mentionné par van den Boom et Brand (1991 : 26) dans 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
le département du Jura appartient probablement à C. oasis Corse) : 208 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux
ou peut-être à C. polycarpa. Quatre morphotypes sont dis- et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Poumarat 2015 :
tingués dans C. oasis. 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70, 71-73 {13, 84} ;
Caloplaca oasis (A. Massal.) Szatala morpho. oasis — Vallade et Gardiennet 2016 : 21 {21} ; Van den Broeck
Syn. Caloplaca aurantiaca f. oasis (A. Massal.) Th. Fr., Calo- et al. 2017 : 67 {02} ; Van Haluwyn 1983 : 125, 135 {72} ;
237

Weddell 1873 : 149 {86} ; Weddell 1873 : 363 {86} ; Commun dans les régions calcaires. Non menacé [lc] —
Wirth 2019 : 79, 80, 81, 82, 85, 86, 87, 88 {67, 68} — 01!, 03a, 04!, 06!, 09r, 10!, 12r, 13!, 18!, 19r, 22!, 26!, 29!,
Rem. Voir Verrucula polycarparia. 30!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 48!, 49!, 51r, 54!, 55!, 56!,
Caloplaca oasis (A. Massal.) Szatala morpho. athal- 57a, 59!, 62!, 64!, 71!, 74!, 77!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85! —
lina — Syn. Caloplaca lithophila var. pyrithroma (Ach.) B. Saxicole, sur pierres calcaires de murs et surtout substrats
de Lesd., Caloplaca pyracea auct. p. p. [plantes saxicoles- artificiels (béton, mortier, etc.), calcicole, basophile, asté-
calcicoles], Caloplaca pyracea var. picta (Taylor) H. Oli- gophile, assez photophile ou héliophile, nitrophile, conio-
vier, Caloplaca tenuatula f. athallina Clauzade et Cl. Roux, phile ; non parasite. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
Lecanora pyracea f. pyrithroma (Ach.) Nyl., Lecidea picta montagnard. Ombroclimats sec, subhumide et humide.
Taylor — Lichénisé, lichénicole — Çà et là en France Caloplacetum citrinae — Clauzade et Roux 1985 : 239
calcaire (y compris en Corse), surtout dans la moitié sud, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 690 {f } ; AFL (collectif )
mais manque dans les régions trop humides. Assez com- 1984 : 9 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8 {74} ; Aptroot
mun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 06!, 07!, 11!, 12a, 13!, et al. 2007 : 56 {29} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv {04} ;
15r, 2a!, 2b!, 21a, 26!, 27!, 30!, 34!, 41!, 46!, 48!, 54a, 65a, Boissière 1979 : 112 {77} ; Boissière et Van Haluwyn
66a, 73a, 75sl!, 77a, 78sla, 83!, 84!, 87a, 88a, 89!, 90! — 1987 : 5 {10} ; Bouly de Lesdain 1910 : 125-126 {59} ;
Saxicole, sur rochers, blocs, pierres (sur le sol ou de murs), Bouly de Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Lesdain
de roches très cohérentes et compactes, calcicole (valdé- 1953 (sub Caloplaca maritima) : 313, 314, 315 {59} ; Bou-
ou omnino-calcicole), basophile, xérophile, astégophile, mier et al. 2011 : 17 {85} ; Clauzade et Rondon 1961(ii) :
héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à 9 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 11, 14, 22 {13, 84} ;
l’étage collinéen. Ombroclimats sec et subhumide. Généra- Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Coste
lement parasite de Bagliettoa calciseda. Aspicilietum calcareae 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2009 : 38
souvent appauvri — Clauzade et Roux 1977 : 31-32 {e} ; {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Daillant 1997 :
Clauzade et Roux 1985 : 269 {e} ; Bauvet 2005 : 172-173 94 {71} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Diederich et
{07} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 22 {75sl} ; al. 2006 : 58 {54, 55} ; Kieffer 1895 : 64 {57} ; Laronde
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 76 {06} ; Brisson 1881 : 1901 : 188 {03} ; Maheu 1930 : 609 {13} ; Martin et al.
193 {02} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif 2018 : 21 {01} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 :
de la Clape) ; Crozals 1914 : 64 {34} ; Farou 2016 : 146 193 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Rieux et Roux 1969 :
{46} ; Genty 1934 : 101 (sub « C. pyracea » sur roches cal- 39 {f, 30} ; Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Roux 1978 :
caires) {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 40 {2b} ; Guilloux 133, 139, 147 {26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 214 {13} ;
et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1897 : 185-186 {54, 88} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174
Hue 1889 : 227 {15} ; Hue 1896 : 34 {73} ; Lamy 1880 : {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 105 {30,
398 {87} ; Lamy 1883 : 377 {65} ; Maheu 1930 : 609 {13} ; 34, 48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux
Marc 1908 : 396 {12} ; Nylander 1866 : 367 {75sl} ; et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69,
Nylander 1891 : 51, 57 {66} ; Nylander 1896 : 5, 50 70 {84} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; van den Boom
{75sl, 77, 78sl} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Roux 1978 : et Brand 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck et De Wit
94, 147 {06, 13, 30, 84} ; Roux 1982 : 215 {30, 84} ; Roux 2016 : 26 {51, 55} — Rem. Selon Arup (2009), le type de
1984 : 84 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux et C. lithophila est un C. vitellinula ou peut-être même un
al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont C. holocarpa, tandis que sous le nom de C. lithophila de
Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- nombreux auteurs modernes ont désigné à tort une forme
lon) : 105 {11, 30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- non parasite de C. oasis s’établissant essentiellement sur
Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : des substrats artificiels (surtout béton et mortier), forme
37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 208 {2a, 2b} ; que nous considérons ici comme un écotype non parasite
Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; van den Boom et en raison de son écologie bien différente de celle des mor-
Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. Morphotype à thalle nul. photypes distingués dans C. oasis. Selon sa description et
Caloplaca oasis (A. Massal.) Szatala éco. lithophila son écologie, C. luteoalba var. saxicola (Hepp) H. Olivier
auct. — Syn. Caloplaca lithophila auct. [non H. Magn.], (Olivier 1882-1884 : 138), semble être identique à C.
(?) Caloplaca luteoalba var. saxicola (Hepp) H. Olivier, Calo- oasis morpho. lithophila, mais nous n’avons pas examiné
placa tenuatula f. lithophila auct. non (H. Magn.) Clauzade le type de celui-là.
et Cl. Roux (nomen sed non planta) — Lichénisé, non Caloplaca oasis (A. Massal.) Szatala morpho. pervul-
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, gata — Syn. Caloplaca tenuatula f. pervulgata Clauzade
mais non signalé en Corse où il existe vraisemblablement. et Cl. Roux — Lichénisé, lichénicole — Salève, Seine-et-
238

Marne et Vaucluse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. 08!, 59a, 75sla, 77a, 78sla — Bouly de Lesdain 1907 (Ver-
Vulnérable [vu] — 74!, 77!, 84! — Saxicole, sur des surfaces sailles) : 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 : 56-57 {59} ;
inclinées ou horizontales de roches très cohérentes mais gré- Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7 {75sl} ; Nylander
seuses, calcicole (valdécalcicole), basophile, assez xérophile, 1896 : 46 {75sl, 77, 78sl} — Rem. Néotype désigné par
astégophile, assez photophile ou héliophile, héminitrophile ; Gaya 2009 : 39. Confondu avec d’autres Caloplaca, en par-
parasite de Bagliettoa calciseda. Étages mésoméditerranéen, ticulier avec C. arnoldii dont il est très proche mais distinct
supraméditerranéen et montagnard. Ombroclimats sub- par ses spores plus largement ellipsoïdales et son thalle tou-
humide et humide. Aspicilietum calcareae caloplacetosum jours réduit. Le type de C. tegularis (Ehrh.) Sandst. est un
oasis — Clauzade et Roux 1985 : 239 {e} ; AFL (collectif ) Xanthoria elegans (Gaya 2009). Cinq morphotypes. Nous
2002 : 6 {74} ; Boissière 1986 : 208, 214 {77}. plaçons ici les mentions qui ne précisent pas le morphotype.
Caloplaca obliterans (Nyl.) Blomb. et Forssell — Syn. Caloplaca oblitterata (Pers.) Cl. Roux morpho. oblit-
Caloplaca obliterans f. subathallina (Harm.) Zahlbr., Gas- terata — Lichénisé, non lichénicole — Manche, Bretagne,
parrinia obliterans (Nyl.) Dalla Torre et Sarnth. — Liché- massif des Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées centrales
nisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Alpes, Massif et Corse. Semble répandu dans les montagnes. Données
central, Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentiellement insuffisantes sur les menaces [dd] — 06!, 12!, 15a, 2br, 22!,
menacé [nt] — 04!, 06!, 12!, 2b!, 31a, 43!, 63!, 64!, 66!, 68!, 29!, 31a, 35!, 38!, 50!, 65a, 68!, 88c — Saxicole, sur parois
74!, 88! — Saxicole, sur parois verticales ou supraverticales de roches non ou à peine calcaires, calcifuge et surtout
de roches non ou à peine calcaires, très cohérentes, sou- minimécalcicole, neutrophile, mésophile, de faiblement à
mises à de brefs écoulements, calcifuge ou minimécalcicole, moyennement stégophile, assez héliophile, héminitrophile
subneutrophile ou neutrophile, aérohygrophile, faiblement ou nitrophile. Étages montagnard, rarement collinéen ou
ékréophile, assez stégophile, non héliophile, héminitro- subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Gaya
phile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats 2006 : 158-171 (excl. morphotype à spores étroitement
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 234 ellipsoïdales) {m, 2B, 88} ; Gaya 2009 : 39-51 (excl. mor-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 699 {f } ; Asta [coll. photype à spores étroitement ellipsoïdales) {m, 2B, 88} ;
Eyheralde] 1975 : 125, 131, 139 {74} ; Bauvet 2012 : 63 Roux, Bültmann et Navarro-Rosinés 2009 : 172 (voir
{63} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Choisy 1951 : 203 {12, sous C. clauzadeana) {e} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvi-
63, 74} ; Choisy 1960 : 405 {74} ; Daval 2018 (non publié, tel) : 122 {38} ; Crozals 1923 : 91 {2b} ; Gourdon [coll.
64, Louvie-Soubiron : les Etchartes, alt. 800 m, sur paroi Abbayes et Choisy] 1930 : 167 {31} ; Lamy 1883 : 371-372
verticale de roche non calcaire, 2018/03/07, leg., herb. et {65} ; Monnat 2012 (non publié, 22, Louargat, leg. J.-Y.
det. G. Daval, conf. S. Poumarat et C. Roux) ; Gonnet Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat et al. 2018 :
et al. 2013 : 32 {2b} ; Harmand 1913 : 828-829 {f, 12, 63, 178, 203 {50} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 415 {15} ;
74} ; Lamy 1880 : 394 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 81 Ragot 2013 (non publié, 29, Saint-Vougay : château de
{74} ; Poumarat 2019 (non publié, 66, Thuès-Entre-Valls : Kerjean, sur pierre de granite, 2013/12/08, leg., det. et
gorges de la Carançà, alt. 1000 m, sur une paroi de gneiss, herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2012 (Roya-
sèche, sous un petit encorbellement, 2019/06/26, leg., herb. Bévéra) : 54 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 208
et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2011 {(20)} — Rem. La mention de ce taxon dans le Tarn par
(Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Coste (2005 : 19 ; sub C. saxicola subsp. obliterata) est à
Orientales) : 19, 34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : confirmer ; celle de Maheu (1930 : 607, sous Placodium
54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et tegulare) à Aix-en-Provence est vraisemblablement erronée.
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- Caloplaca oblitterata (Pers.) Cl. Roux comb. provis.
bie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 208 {2b} ; morpho. miniatula — Syn. Caloplaca miniatula (Nyl.)
Wirth 1974 : 371 {68, 88} — Rem. La mention de cette Zahlbr., Lecanora miniatula Nyl. — Lichénisé, non liché-
espèce par Marc (1908 : 393-394, 1934 : 101) sur rocher nicole — Manche, Massif central, Alpes-Maritimes, Pyré-
dolomitique près de Nant est vraisemblablement erronée. nées et Corse. Semble assez rare. Données insuffisantes sur
Caloplaca oblitterata (Pers.) Cl. Roux comb. provis. — les menaces [dd] — 06!, 2bc, 29!, 43c, 50!, 63!, 64!, 65!,
Syn. Caloplaca arnoldii subsp. oblitterata (Pers.) Gaya, Calo- 66c — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées, de roches
placa murorum var. oblitterata (Pers.) Jatta, Caloplaca « obli- non ou à peine calcaires, calcifuge ou minimécalcicole,
terata » auct., Caloplaca saxicola subsp. oblitterata (Pers.) mésophile, d’astégophile à modérément stégophile, plus
Clauzade et Cl. Roux [nomen sed non planta], Caloplaca ou moins héliophile, héminitrophile. Étages montagnard
tegularis auct. [non (Ehrh.) Sandst.], Placodium tegulare et subalpin, plus rarement au collinéen et même au méso-
auct. [non (Ehrh.) Frege] — Lichénisé, non lichénicole — méditerranéen. Ombroclimats humide et hyperhumide —
239

Gaya 2006 : 158-171 {m, 2B, 43, 66} ; Gaya 2009 : 39-51 Caloplaca obscurella (J. Lahm.) Th. Fr. morpho. obs-
{m, 2b} ; Daval 2018 (non publié, 64, Accous : Bergout, curella — Syn. Blastenia obscurella J. Lahm. ex Körb.,
alt. 1050 m, sur paroi verticale d’ophite, 2018/04/05, leg. Caloplaca refellens (Nyl.) H. Olivier, Lecanora obscurella (J.
et herb. G. Daval, det. S. Poumarat et C. Roux, herb. S. Lahm. ex Körb.) Nyl. [non (Sommerf.) Hedl.] — Liché-
Poumarat) ; Florence 2017 (non publié, 65, Cauterets : nisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande partie
cascade du pont d’Espagne, alt. 1500 m, sur paroi un peu de la France, y compris en Corse. Commun dans le Midi.
supraverticale de roche granitique, 2017/07/05, leg. et herb. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, 07!, 13!, 15r, 17!,
É. Florence, det. C. Roux) ; Florence 2017 (non publié, 2a!, 2b!, 26!, 29a, 30!, 31a, 33!, 34!, 36!, 37!, 40r, 51r, 54!,
65, Cauterets : ruisseau Méya, près du lac de Gaube, alt. 55!, 57!, 59a, 61!, 62!, 63!, 65!, 66!, 67!, 69!, 72!, 77!, 78sla,
1750 m, sur paroi de roche granitique, 2017/07/05, leg. 80!, 81r, 83!, 84!, 87a, 88a, 90! — Corticole, sur rhytidome
et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Florence et coll. crevassé ou altéré du tronc de feuillus, dans des forêts claires
2019 : 240 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Mon- ou sur arbres isolés, subneutrophile ou modérément acido-
nat et al. 2018 : 178, 188, 203 {50} ; Quelen 2017 (non phile, mésophile, photophile ou modérément héliophile,
publié, 29, Clohars-Carnoët : le cimetière, sur pierre tom- non ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditer-
bale de granite sombre, horizontale, alt. 59 m, 2017/05/02, ranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide
photo. Y. Quelen, det. C. Roux) ; Roux et al. 2012 (Roya- et humide — Abbassi Maaf et Roux 1985 : 196 {83} ;
Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ;
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 208 {(20)}. Bauvet 2018 : 97 {63} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22
Caloplaca oblitterata (Pers.) Cl. Roux comb. provis. {05} ; Boissière 1979 : 111 {77} ; Bouly de Lesdain 1907
morpho. oblitterascens — Syn. Caloplaca discernenda (Versailles) : 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
(Nyl.) Zahlbr., Caloplaca oblitterascens (Nyl.) Zahlbr., Leca- 1) : 130 {59} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
nora discernenda Nyl., Lecanora oblitterascens Nyl., Placo- 2007 : 60 {84} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Choisy 1951 :
dium discernendum (Nyl.) Parrique — Lichénisé, non liché- 199 {01} ; Clauzade 1969 : 111 {04} ; Clauzade et Roux
nicole — Signalé seulement dans le massif des Vosges, mais 1985 : 228 {e} ; Coste 1993 : 5 {81} ; Coste 1994 : 204
répartition probablement plus vaste. Semble rare. Données {81} ; Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ;
insuffisantes sur les menaces [dd] — 68a, 88c — Saxicole, Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Crozals 1914 :
sur parois et surfaces inclinées de roches non ou à peine 64-65 {34} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Diederich et
calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, mésophile, plus ou al. 2006 : 58 {54, 55} ; Dughi et Ducos 1938 : 198, 209
moins héliophile, héminitrophile. Étages montagnard et {13, 83} ; Florence et coll. 2019 : 254 {65} ; Harmand
subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Gaya 1913 : 846-847 {f, 87, 88} ; Lamy 1880 : 400, 505 {87} ;
2006 : 158-171 {m} ; Gaya 2009 : 39-51 {m, (88)} ; Berher Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Olivier 1900 : 22-23 {72} ;
1887 : 348 {68, 88} — Rem. La mention de ce lichen par Olivier 1900-1903 : 42-43 {29} ; Rose [coll. Boissière]
Harmand (1913 : 833, sous Lecanora discernenda) dans les 1990 : 205 {77} ; Roux 1982 : 215 {83} ; Roux 2017 (T.
Causses de Mende (Lozère), sur roche fortement calcaire, Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ;
est vraisemblablement erronée ; il en est de même de celle Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2006
de Maheu (1930 : 607, sous Placodium discernendum) à (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Aix-en-Provence. Roussillon) : 104 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Caloplaca oblitterata (Pers.) Cl. Roux comb. provis. Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
morpho. pyraceoides — Syn. Caloplaca pyraceoides B. de 54 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux
Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Orien- et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Signoret et Diederich
tales (réserve naturelle de Prats-de-Mollo). Très rare. Don- 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; van den
nées insuffisantes sur les menaces [dd] — 66! — Saxicole, Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De
sur parois et surfaces inclinées de roches à peine ou peu Wit 2016 : 26 {51, 55} ; Vivant 1988 : 26 {40} ; Wirth
calcaires, minimé- ou parvocalcicole, mésophile, plus ou 2019 : 81 {67} — Rem. Morphotype riche en soralies,
moins héliophile, héminitrophile ou nitrophile. Étages stérile ou pauvre en apothécies.
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- Caloplaca obscurella (J. Lahm.) Th. Fr. morpho. sarco-
rhumide — Gaya 2006 : 158-171 {m} ; Gaya 2009 : 39-45 pidoides — Syn. Callopisma sarcopidoides Körb., Caloplaca
{e} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66}. sarcopidoides (Körb.) Zahlbr., Caloplaca « sarcopisioides »
Caloplaca obscurella (J. Lahm.) Th. Fr. — Lichénisé, (Körb.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Ardèche et
non lichénicole — Rem. Deux morphotypes autrefois Provence. Assez rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulné-
considérés comme deux espèces. rable [vu] — 07!, 13!, 83!, 84! — Corticole, sur rhytidome
240

crevassé ou altéré du tronc de feuillus, dans des forêts claires Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Brisson 1875 : 133
ou sur arbres isolés, subneutrophile ou modérément acido- {51} ; Brisson 1880 : 199 {02} ; Cabanès 1900 : 36 {30} ;
phile, mésophile, photophile ou modérément héliophile, Choisy 1951 : 203 {01, 25, 38, 39, 73} ; Clauzade et
non ou modérément nitrophile. Étages mésoméditerranéen, Roux 1975 : 173 et tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, 14, 15, 17, 20 {04,
supraméditerranéen et collinéen. Ombroclimats subhu- 13, 26, 30, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 50
mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 228 {e} ; Le {09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste
Cœur 1991 : 20 {83} ; Glenn et Roux 1992 (non publié, 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ;
84, Oppède et Bonnieux : sur tronc de Quercus pubescens, Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non publié,
1992/05/12 et /26, leg., det. et herb. M. Glenn et C. 11, massif de la Clape) ; Crozals 1914 : 64 {34} ; Crozals
Roux, six stations) ; Ragot 2020 (non publié, 29, Jaujac : 1931 : 51 {83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Derrien 2014
le Rancel, au bord du Lignon, alt. 420 m, sur rhytidome (non publié, 36, Lurais : rocher Saint-Berthomé, alt. 102 m,
de Populus sp., 2020/04/08, leg., det. et herb. R. Ragot, 2014/04/22, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Engler et
conf. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 13, Eyguières : Lacoux 2012 : 11, 20 {34} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Genty
défens d’Eyguières, un peu au N du cirque de Borme, alt. 1934 : 102 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 40 {2b} ; Guei-
303 m, sur tronc de Quercus ilex, 2014/11/16, leg., det. et dan et Roux 2003 : 24 {07} ; Harmand 1897 : 182-183
herb. C. Roux) — Rem. Morphotype non sorédié, riche {55} ; Hue 1887 : 379 {15, 46} ; Hue 1889 : 226, 228 {15} ;
en apothécies. Hue 1896 : 244 {73} ; Hue 1896 : 34 {73} ; Jeanjean [coll.
Caloplaca ochracea (Schaer.) Flagey — Syn. Biatora Bouly de Lesdain] 1925 : 228 {47} ; Lamy 1880 : 395 {19,
aurantiaca var. ochracea (Schaer.) Rabenh., Blastenia ochra- 24, 87} ; Lamy 1883 : 375 {65} ; Maheu 1930 : 608 {13} ;
cea (Schaer.) Trevis., Caloplaca aurantiaca var. ochracea Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et
(Schaer.) H. Olivier, Caloplaca tetrasticha (Nyl.) H. Oli- al. 2019 : 33 {84} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) :
vier, Lecanora aurantiaca var. ochracea (Schaer.) Nyl., Leca- 145 {06} ; Nylander 1891 : 16 {66} ; Nylander 1897 : 4
nora ochracea (Schaer.) Nyl., Lecidea ochracea Schaer. [non {77} ; Olivier 1897 : 237-238 {14, 16} ; Ozenda 1950 :
Fée nec (Hepp) Zwackh], Placodium ochraceum (Schaer.) 46 {(06)} ; Roux 1978 : 68, 76, 79 (ix), 82, 94, 99, 100,
Anzi, Placodium tetrastichum (Nyl.) A. L. Sm., Xanthocarpia 130, 133, 138, 153, 154, 156 {04, 06, 13, 26, 30, 83,
ochracea (Schaer.) A. Massal. et De Not. — Lichénisé, non 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 83, 84} ; Roux 1990 (non
lichénicole — Présent dans une grande partie de la France, publié, 83, Plan-d’Aups-Sainte-Baume : un peu au N de
y compris en Corse, sauf dans les hautes montagnes et le l’hôtellerie de la Sainte-Baume, alt. 710 m, sur Quercus ilex,
Massif armoricain (deux mentions anciennes seulement). 1990/06/02, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 162
Commun dans le Midi. Non menacé [lc] — 01!, 02a, {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999
04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 12!, 13!, 14a, 15a, 16r, 19a, 2ar, (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
2b!, 21!, 24!, 25!, 26!, 30!, 31a, 33!, 34!, 36!, 38!, 39a, 41!, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104
46!, 47a, 48!, 51a, 55a, 62!, 64!, 65!, 66!, 71!, 72c, 73a, 74!, {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
77!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 87a, 89! — Saxicole, sur parois 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ;
et surfaces inclinées ou rarement horizontales, de roches Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et coll.
calcaires très cohérentes, calcicole (valdé- ou omnino-cal- 2013 (Catal. Corse) : 208 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
cicole), basophile, xérophile ou mésophile, non ou faible- 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vallade et
ment stégophile, euryphotique (de sciaphile à modérément Gardiennet 2016 : 21 {21} ; van Dobben et al. 1991 : 59
héliophile), non ou peu nitrophile. De l’étage thermomé- {46} ; Vivant 1988 : 26 {64} ; Werner 1973 : 323 {20} ;
diterranéen à l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats Zschacke 1927 : 24 {2b}.
Caloplaca oleicola (Steiner) var. d. Boom et Breuss — Syn. Blaste-
sec et subhumide. Bagliettoetalia parmigerae — Clauzade
nia oleicola Steiner — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en
et Roux 1985 : 227, 244 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : France — Connu en Ligurie (Italie), 3 km au SE de la frontière avec la
681 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; Asta 1973 : 39 France — van den Boom et Etayo 1995 : 131-132 {e}.
{38} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 Caloplaca ora Poelt et Nimis — Lichénisé, non liché-
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 192, 209, 211 {07} ; nicole — Littoral méditerranéen, y compris en Corse. Peu
Bégay 1997 : 18 {16} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 rare. Potentiellement menacé [nt] — 2a!, 2b!, 34r, 66r,
{13} ; Boissière 1979 : 111 {77} ; Boissière 1986 : 208, 83! — Saxicole, sur rochers et blocs, surtout calcifuge, de
213, 214 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boulanger et subneutrophile à basophile, non xérophile, assez nitro-
al. 2010 (« 2009 ») : 181 {62} ; Bouly de Lesdain 1949 phile, halophile ; optimum à l’étage supralittoral supérieur,
(Nice) : 76 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bri- mais présent également à l’adlittoral. Ombroclimat subhu-
caud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; mide. Caloplacetum orae — Clauzade et Roux 1989 : 81
241

{f } ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {2a, 83} ; Coste [coll. vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19, leg., det. et herb.
Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a, 34, 66, 83} ; Gonnet et J.-M. Houmeau) ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ;
al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 16 Poumarat 2014 (non publié, 04, Jausiers : un peu au S du
{2a} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Ménard 2009 : 60, lac des Eissaupres, alt. 2330 m, sur bloc de grès d’Annot,
98 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 208-209 {2a, 2014/07/24, leg., det. et herb. S. Poumarat) ; Roux 1976 :
2b} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Sussey 2003 (non publié, 20, 21 {06} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Sisco : Marine-de-Sisco, leg. et herb. J.-M. Sussey, det. C. Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54
Roux) — Rem. Ce taxon doit faire l’objet d’études plus {06} ; Vivant 1988 : 26 {64} — Rem. La mention de cette
approfondies (Vondrák et al. 2009 : 600). Nous avons espèce dans le Bassin parisien, à Fontainebleau (Boissière
réuni sous ce nom les spécimens méditerranéens semblables 1990 : 183), à basse altitude, est douteuse.
à C. marina (en particulier à cortex supérieur non para- Caloplaca phlogina (Ach.) Flagey — Syn. Caloplaca
plectenchymateux : Clauzade et Roux 1985 : 240), mais citrina f. phlogina (Ach.) Hawksw., Caloplaca citrina var.
à thalle franchement orangé et bord thallin concolore au phlogina (Ach.) H. Olivier, Caloplaca scythica Khodosovt-
thalle, présents aux étages supralittoral supérieur et adlit- sev et Søchting, Placodium phloginum (Ach.) A. L. Sm. —
toral. Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une grande
Caloplaca paulii Poelt — Lichénisé, non lichénicole — partie de la France (y compris en Corse). Assez commun,
Alpes et Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, mais passe assez facilement inaperçu. Non menacé [lc] —
05!, 06!, 64r, 65!, 73! — Saxicole, sur des surfaces fortement 03a, 04!, 06!, 12a, 13!, 14a, 15a, 16a, 17a, 2a!, 21a, 22!,
inclinées ou subverticales de roches peu calcaires, minimé- 27a, 29!, 30!, 31a, 33!, 34a, 35!, 37!, 41!, 44!, 45a, 47!, 49a,
ou parvo-calcicole, faiblement basophile ou neutrophile, 50!, 51a, 53a, 54!, 55r, 56!, 57a, 59a, 60a, 61a, 62!, 63!,
xérophile, mais légèrement ékréophile (écoulements d’eau 66r, 70a, 72!, 73a, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79a, 80!, 84!, 85a,
plus ou moins boueuse), astégophile, héliophile, hémini- 86a, 87a, 88a — Corticole, surtout sur feuillus et conifères
trophile. Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats (troncs, branches, branchettes, tiges de sous-arbrisseaux),
humide et hyperhumide. Peuplements à Caloplaca paulii plus rarement lignicole, subneutrophile ou neutrophile,
(Asta et Roux 1977 : 58-61) — Clauzade et Roux 1985 : euryhygrique, de moyennement à fortement stégophile,
231 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 37-38 {ne} ; euryphotique, de peu à assez nitrophile, coniophile. De
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1973 : 84 {73} ; l’étage adlittoral à l’étage montagnard. Ombroclimats sub-
Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, vii, xi, xv, xvi, xx, xxi {04?, humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 250 {e} ;
05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Clauzade et Ozenda et Clauzade 1970 : 689-690 {f } ; Sérusiaux et
Rondon 1959 : 394 {05} ; Florence et coll. 2019 : 263 al. 1999 : 19 {e, 54} ; Vondrák et al. 2010 : 685-692 {e} ;
{65} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Roux 1978 : Abbayes 1924 : 43 {44} ; Abbayes 1934 : 101 {Massif armo-
120, 127 (xxxix), 140 (lii) {73} ; Roux 1984 : 84 {06} ; ricain} ; Boissière 1979 : 112 {77} ; Bouly de Lesdain
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 1905 (Versailles) : 607 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906
2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut- (Luxeuil) : 675 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) :
Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 128 {59} ; Bouly de
1988 : 26 {64}. Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; Bouly de Les-
Caloplaca percrocata (Arnold) J. Steiner — Syn. Blaste- dain 1914 (Suppl. 1) : 128-129 {59} ; Bricaud 2005 : 41
nia percrocata Arnold, Callopisma percrocatum (Arnold) {13} ; Brisson 1875 : 132 {51} ; Cabanès 1900 : 36 {30} ;
Jatta — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif central Choisy 1951 : 204 {73} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16
(Ardèche) et Pyrénées. Assez rare. Données insuffisantes {66} ; Cozette 1906 : 253 {60} ; Crozals 1908 : 519 {34} ;
sur les menaces [dd] — 04!, 05!, 06!, 07!, 64r, 65!, 74! — Crozals 1914 : 64 {34} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ;
Saxicole, sur rochers de roches silicatées basiques non ou Dominique 1884 : 327 {44} ; Du Colombier 1901 : 92
faiblement calcaires, calcifuge, minimé- ou parvo-calcicole, {45} ; Fagot 1906 : 187 {31} ; Gavériaux et Roux 2015 :
de subneutrophile à modérément basophile, xérophile, asté- 65 {63} ; Genty 1934 : 102 {21} ; Harmand 1897 : 186-
gophile, de moyennement à très héliophile, héminitrophile. 187 {54, 55, 88} ; Hue 1887 : 379 {15} ; Hue 1896 : 34
Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 227 {47} ;
et hyperhumide — Ozenda et Clauzade 1970 : 695 {f, Kieffer 1895 : 67 {57} ; Lamy 1880 : 399 {87} ; Laronde
05} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii, xi, xvi, xx {05, 06} ; 1901 : 187 {03} ; Marc 1908 : 395 {12} ; Monnat et al.
Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Clauzade et Rondon 2017 : 43, 51 {56} ; Monnat et al. 2018 : 179, 188 {50} ;
1959 : 393 {05} ; Houmeau 1986 (non publié, 07, Borée : Nylander 1896 : 48 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 233
roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), sur paroi de basalte {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
242

79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 77 {63} ; Richard 2012 : 11, 20 {34} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gonnet et
1877 : 25 {79} ; Richard 1882 : 267 {85} ; Rose [coll. al. 2013 : 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Hue
Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux et al. 2001 (Cham- 1896 : 33 {73} ; Marc 1908 : 394 {12} ; Martin et al.
bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- 2018 : 34, 39, 42 {25, 39} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mat-
lon) : 105 {30, (34)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : tei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Méric et al.
40 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Sparrius 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Poumarat
et al. 2002 : 67 {62} ; Weddell 1873 : 363 {86} — Rem. et coll. 2014 : 20 {66} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Roux
Deux chémotypes (voir Vondrák et al. 2010), l’un (chémo. 1978 : 69, 77, 79 (viii), 95, 98, 99, 106, 109, 125, 128,
phlogina) à thalle ± jaune et contenant des anthraquinones, 130, 133, 139, 143, 147, 153, 154 {04, 06, 13, 26, 30, 83,
répandu dans la moitié N de la France (Olivier 1897 : 84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 137
233) et souvent inclus dans C. citrina (f. phlogina : Bouly {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24, 27, 28 {48} ;
de Lesdain 1914 : 128-129), l’autre blanchâtre ou gris Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {11, 30,
verdâtre et dépourvu d’anthraquinones (chémo. scythica), 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux
qui semble répandu dans le S de la France (C. phlogina et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011
sensu Ozenda et Clauzade 1970 et Clauzade et Roux (Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
1985 pro max. parte) et, sous une forme à thalle souvent (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37
très mince, dans le Finistère (Ragot 2018, non publié). Il {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et
existe des formes de transition entre ces deux chémotypes (à coll. 2013 (Catal. Corse) : 209 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
thalle gris verdâtre faiblement K+ (pourpre), donc pauvres 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et
en anthraquinones), et ils sont souvent présents l’un et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
l’autre sur un même morceau de rhytidome. Beaucoup de 21 {21} — Rem. Diffère de C. velana par ses apothécies
mentions concernant C. phlogina ne pouvant être attri-
enfoncées dans le thalle fendillé-aréolé, assez épais, et son
buées avec une certitude suffisante à l’un ou l’autre de ces
parasitisme, au moins au début, sur C. chalybaea.
deux chémotypes, nous préférons ne pas les séparer dans le
Caloplaca pollinii (A. Massal.) Jatta — Syn. Blaste-
présent travail.
nia pollinii A. Massal., Lecanora nigricans (Nyl.) Nyl.,
Caloplaca placidia (A. Massal.) J. Steiner — Syn. Cal-
Placodium pollinii (A. Massal.) A. L. Sm. — Lichénisé,
lopisma aurantiacum var. placidium A. Massal., Caloplaca
non lichénicole — Midi méditerranéen. Assez rare, alors
aurantiaca var. africana Flagey, Caloplaca aurantiaca var.
qu’il était peu commun autrefois. Potentiellement menacé
placidia (A. Massal.) Flagey, Caloplaca velana var. placidia
[nt] — 04!, 06!, 30!, 34!, 66!, 83!, 84! — Corticole, plus
(A. Massal.) Clauzade et Cl. Roux, Placodium velanum var.
rarement lignicole, sur feuillus (troncs et branches), sub-
placidium (A. Massal.) Szatala — Lichénisé, lichénicole
facultatif — Bourgogne, Massif du Jura, Salève, Alpes, Mas- neutrophile ou modérément acidophile, aérohygrophile
sif central (surtout méridional), Midi, Pyrénées et Corse. ou mésophile, astégophile, photophile et surtout hélio-
Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 11!, phile, thermophile, non ou modérément nitrophile. Étages
12r, 13!, 2b!, 21!, 25!, 26!, 30!, 31!, 34!, 38!, 39!, 43!, 46!, 48!, méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimats subhumide
64!, 66!, 71!, 73!, 74!, 82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois et humide — Clauzade et Roux 1985 : 250 {e} ; Han-
ou surfaces horizontales ou inclinées de roches calcaires sen, Poelt et Søchting 1987 : 18-19 {ne} ; Ozenda et
très cohérentes et compactes, omninocalcicole, basophile, Clauzade 1970 : 691, 692 {f, 06, 83} ; Bouly de Les-
xérophile, astégophile, photophile ou surtout héliophile, dain 1949 (Nice) : 76-77 {06} ; Bricaud 2005 : tab. ht
héminitrophile ; parasite de C. chalybaea au début de son 2 {06} ; Clauzade 1969 : 94 {06, 83} ; Crozals 1923 :
développement, puis libre. De l’étage mésoméditerranéen 59 {83} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Le Cœur 1992 : 20
à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, humide et hype- {83} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Roux 2014 (non publié,
rhumide — Ozenda et Clauzade 1970 : 686 {f } ; AFL 04, Quinson : chapelle Sainte-Maxime, sur branchette de
(collectif ) 2002 : 6, 21, 22 {74} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Phillyrea media, 2014/10/31, leg., det. et herb. C. Roux) ;
Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2006
2 {06} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Choisy 1951 : 205 (Languedoc-Roussillon) : 105 {30, 34} ; Roux et al. 2011
{01} ; Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 (sub « C. (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et Gueidan 2002 :
dolomitica ») {30, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 7, 137 {83} — Rem. Voir la remarque sous C. subathallina.
11, 14, 20, 22 {04, 13, 83, 84} ; Coste 2012 (Madasse) : Caloplaca polycarpa (A. Massal.) Zahlbr. — Lichénisé,
20 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de lichénicole — Rem. Voir la remarque sous C. oasis. Deux
la Clape) ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Engler et Lacoux morphotypes.
243

Caloplaca polycarpa (A. Massal.) Zahlbr. morpho. mun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 12r, 13!, 48!, 83!, 84! —
polycarpa — Syn. Caloplaca inconnexa var. verrucariarum Saxicole, sur parois ou surfaces plus ou moins inclinées de
Clauzade et Cl. Roux, Caloplaca tenuatula subsp. verruca- roches calcaires très cohérentes, calcicole (valdé- et surtout
riarum (Clauzade et Cl. Roux) Clauzade et Cl. Roux — omnino-calcicole), basophile, mésophile, astégophile, de
Lichénisé, lichénicole — Surtout en France méditerra- modérément sciaphile à photophile mais non héliophile,
néenne et subméditerranéenne (y compris en Corse), mais non nitrophile ; parasite de V. parmigerella. Étage supramé-
également présent plus au nord dans des stations xérother- diterranéen. Ombroclimat subhumide. Bagliettoetum cazzae
miques. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, protoblastenietosum immersae — Clauzade et Roux 1985 :
07!, 11!, 12!, 13!, 2a!, 2b!, 26!, 30!, 34!, 39r, 41!, 48!, 66!, 254 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 687 {f } ; Roux et al.
74!, 77!, 82!, 83!, 84!, 86! — Saxicole, sur parois ou sur- 2008 (P. N. Cévennes) : 247 {f } ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
faces plus ou moins fortement inclinées de roches calcaires 34 {84} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Clauzade 1963 : 42
très cohérentes et compactes, calcicole (valdé- ou omnino- {Midi} ; Clauzade et Roux 1975 : 163 et tab. 1, 5, 7, 9,
calcicole), basophile, mésophile, astégophile, sciaphile ou 14 {13, 83, 84} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Roux
surtout photophile mais non ou peu héliophile, peu ou 1976 : 23 {06} ; Roux 1978 : 76, 78, 79 (viii), 98 {06, 84} ;
pas nitrophile ; parasite de Bagliettoa parmigera ou de B. Roux 1982 : 214 {13, 83} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux et
parmigerella. Étages thermo-, méso-, supra-méditerranéen, al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104 {48} ; Roux et al.
plus rarement collinéen. Ombroclimats sec et subhumide. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236
Bagliettoion parmigerellae — Nimis 1993 : 180-181 {e} ; {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} — Rem. Stade
AFL (collectif ) 2002 : 22 {74} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv jeune ou forme mal développée de C. polycarpa sur Bagliet-
{04} ; Bauvet 2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 toa parmigerella, jusqu’ici rattaché à C. oasis en raison de son
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192 {07} ; Boissière 1979 : thalle mal développé ; formes de transition avec C. polycarpa
113 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud normal observées (Roux, non publié).
2005 : 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud Caloplaca prinii B. de Lesd. — Syn. Caloplaca clauzadei
2007 : 60 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 122 {2a, 2b} ; B. de Lesd., Caloplaca diffusa Vondrák et Llimona — Liché-
Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Clauzade et Roux nisé, non lichénicole — Loire-Atlantique, Maine-et-Loire,
1975 : tab. 1, 3, 7, 9, 11, 13, 14, 22, 26 {13, 84} ; Clauzade Massif central, Alpes méridionales, Midi méditerranéen
et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht, sub « C. tenuata ») {13} ; et Corse. Peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 06c, 07!, 11!,
Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1, sub « C. tenuata ») 2a!, 2b!, 30!, 42!, 43!, 44!, 49!, 63!, 66!, 83! — Saxicole, sur
{84} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 rochers, petits blocs et pierres sur le sol de roches silicatées
{12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la basiques ou peu acides, calcifuge, neutrophile ou subneutro-
Clape) ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Gonnet et al. phile, aéroxérophile ou mésophile, astégophile, drosophile,
2013 : 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guil- ékréophile ou même faiblement hydrophile, photophile ou
loux et al. 2000 : 36 {2a} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei héliophile, héminitrophile. De l’étage thermoméditerranéen
1976 : 60 {13} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux 1977 : à l’étage montagnard, rarement au subalpin. Ombroclimat
90 {12, 30, 34, 86} ; Roux 1978 : 124, 130, 132, 134, 138, subhumide — Bouly de Lesdain 1955 : 229-230 {06, 43} ;
140 (li), 142, 146, 153 {26, 30, 84} ; Roux 1978 : 68, 78, Vondrák, Říha et al. 2011 : 471-474 {e} ; Agnello 2008
83 {12,13} ; Roux 1982 : 214 {13, 83, 84} ; Roux 1982 : (Pilat) : 36-39, 47-48 (sub « C. crenulatella ») {42} ; Bau-
215 {13, 30, 84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux et al. 1999 vet 2005 : 172-173 (sub « C. crenulatella ») {07} ; Bauvet
(Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2012 : 63 (sub « C. crenulatella ») {63} ; Bricaud 2006 :
3, 24, 26, 27, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- tab. ht 2 (sub « C. crenulatella ») {83} ; Carlier 2015 (non
sillon) : 105 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- publié, 49, Bouchemaine : bord de la Loire, à 50 m au N du
Orientales) : 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 parking d’accès à la Pierre Bécherelle, alt. 17 m, sur grès non
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux calcaire périodiquement inondé, 2015/12/26, leg. et herb.
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 209 {2a, 2b} ; Roux et Coste G. Carlier, det. C. Roux) ; Carlier 2016 (non publié,
2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Sip- 44, Le Fresne-sur-Loire : près du terrain de camping de la
man 2000 : 47 {20} — Rem. Voir C. oasis et C. tenuatula. Bastide, digue de la Loire, alt. 10 m, sur grès non calcaire
Caloplaca polycarpa (A. Massal.) Zahlbr. morpho. roh- périodiquement inondé, 2016/03/02, leg., det. et herb.
lenae — Syn. Caloplaca oasis f. rohlenae (Servít) Clauzade G. Carlier) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 07,
et Cl. Roux, Caloplaca polycarpa subsp. rohlenae (Servít) Cl. Savas : suc de Clava, alt. 580 m, sur rochers de serpentine,
Roux, Caloplaca pyracea var. rohlenae Servít — Lichénisé, 2015/12/10, leg., det et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet
lichénicole — Midi surtout méditerranéen. Assez peu com- et Gonnet 2015 (non publié, 43, Saint-Préjet-Armandon :
244

terrain situé sous le cimetière de Saint-Préjet, alt. 660 m, sur Caloplaca pseudofulgensia Gaya et Nav.-Ros. — Liché-
rochers de serpentine, 2015/11/18, leg. et herb. D. et O. nisé, non lichénicole — Rhône, Midi méditerranéen et
Gonnet, det. C. Roux) ; Martin et Martin 2006 (non subméditerranéen, Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial
publié, 11, Narbonne : abbaye de Fontfroide, alt. 100 m, d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 12!, 66!, 69!, 84! —
sur grès non calcaire grossier, 2006/05/22, leg. et herb. Saxicole, sur parois verticales ou supraverticales de roches
J.-L. et B. Martin, det. J.-M. Sussey) ; Ménard 2009 : calcaires (molasses, calcaires dolomitiques, calcschistes),
64 (sub « C. crenulatella ») {83} ; Roux 1965 (non publié, valdé- ou médio-calcicole, basophile, xérophile ou méso-
30, Pujaut : entre la croix et les Travers, alt. 115 m, sur phile, assez fortement stégophile, photophile mais non
galet de quartzite, des alluvions villafranchiennes, à ciment héliophile ou sciaphile, nitrophile. Étages supraméditerra-
légèrement calcaire, 1965/01/10, leg. et herb. C. Roux, néen et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide.
det. G. Clauzade) ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : Caloplacetum arnoldii — Gaya 2009 : 69-72 {m, 12} ; Gon-
76 (sub « C. crenulatella ») {07, 30} ; Roux et al. 2011 net et Gonnet 2018 (non publié, 69, Poleymieux-au-
(Haute-Ubaye) : 39 (sub « C. crenulatella ») {04} ; Roux Mont-d’Or : la Roche percée, ancienne carrière, alt. 400 m,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 (sub « C. crenula- sur escarpement ombragé de roche calcaire, 2018/05/05,
tella ») {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 205 (sub leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Roux et al.
« C. crenulatella ») {2a, 2b} ; Sussey 2005 (non publié, 2A, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66}.
Porto-Vecchio, leg., herb. et det. J.-M. Sussey) — Rem. Caloplaca psychrophila (Halıcı et Vondrák) comb.
Espèce très proche de C. crenulatella avec lequel elle a été nov. provis. — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-
souvent confondue. L’holotype de C. prinii (Alpes-Mari- Dôme (Chastreix : puy de Sancy, alt. 1820 m, sur rocher
times) et celui de C. clauzadei (Haute-Loire) ont été étudiés d’andésite, 1980, leg. Bellemère et Hafellner, herb. J.
Hafellner gzu ; Vondrák et al. 2020 tab. suppl. 1) et
par Clauzade et Roux (années 1980, non publié) puis par
Cantal (Murat : puy Mary, alt. 1770 m, sur paroi verticale
Roux (2013, non publié). Les mentions de C. crenulatella
d’un rocher siliceux dans une pelouse subalpine, sans date,
sur roches non calcaires correspondent en fait à C. prinii.
leg. et herb. I. Frolov ; Vondrák et al. 20 tab. suppl. 1).
Caloplaca proteus Poelt — Syn. Caloplaca cirrochroa
Deux stations signalées en France, mais espèce méconnue
subsp. fulva (Körb.) Clauzade et Cl. Roux — Liché-
donc peut-être plus répandue dans les hautes montagnes,
nisé, non lichénicole — Alpes, Massif central méridional
en particulier dans les Alpes et les Pyrénées. Patrimonial
(Causses), Var (massif de la Sainte-Baume) et Pyrénées-
d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
Orientales. Assez commun. Non menacé [lc] — 06!, 12!,
[dd] — 15r, 63r — Saxicole, sur des parois verticales ou
30!, 34!, 48!, 66!, 74!, 83! — Saxicole, sur parois rocheuses
supraverticales de rochers de roches silicatées basiques, cal-
verticales ou supraverticales de roches très cohérentes, sou-
cifuge, subneutrophile ou modérément acidophile, méso-
mises à de très brefs écoulements, laticalcicole (de parvo- à phile ou xérophile, astégophile ou stégophile, photophile ou
omnino-calcicole), basophile, mésophile ou aéroxérophile, héliophile, héminitrophile. Étage subalpin. Ombroclimats
faiblement ékréophile, assez stégophile, non héliophile, humide et hyperhumide — Vondrák et al. 2020 : 320-
héminitrophile. Étages supraméditerranéen supérieur, 321, 324 {m, 63} — Rem. Décrit sous Blastenia psychrophila
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et Halıcı et Vondrák.
hyperhumide. Caloplacetum cirrochroae — Clauzade et Caloplaca pusilla (A. Massal.) Zahlbr. — Syn. Calo-
Roux 1985 : 234 {e} ; Navarro-Rosinés et Roux 1994 : placa murorum (Ach.) Th. Fr. var. pulvinata f. cinnabarina
337-341 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 699 {f } ; Coste (Nyl. ex H. Olivier) Zahlbr., Caloplaca saxicola subsp. pul-
2012 (Madasse) : 20 {12} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 vinata (A. Massal.) Clauzade et Cl. Roux, Physcia murorum
{12, 48} ; Roux 1977 : 89-90 {48} ; Roux 1978 : 153 {30} ; var. pulvinata A. Massal., Placodium murorum auct. [non
Roux 1982 : 214 {83} ; Roux et al. 2003 : 277 {74} ; Roux (Hoffm.) DC.], Placodium pusillum (A. Massal.) Anzi —
et al. 2006 (AFL Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan- Lichénisé, non lichénicole — Presque partout, y compris
guedoc-Roussillon) : 105 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 en Corse. Très commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!,
(Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 05!, 06!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16a, 17a, 19!, 2b!,
2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 21!, 22a, 23!, 25!, 26!, 27a, 28a, 29!, 30!, 31a, 34!, 35!, 38!,
{48} — Rem. La présence de cette espèce dans le Gard 39!, 41!, 43!, 44a, 45a, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51!, 52!, 53a,
(gorges du Gardon) à seulement 100-150 m d’altitude 54!, 55r, 56a, 57!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 65a, 66!, 67!, 68!,
(Coste 2009 : 38) mérite confirmation. Les spécimens 69a, 70a, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76a, 77a, 78sl!, 79a, 80!,
peu orophiles (supraméditerranéens), appartiennent peut- 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87r, 90! — Saxicole, sur rochers,
être à une autre espèce. blocs, pierres (surtout de murs) de roches calcaires très
245

cohérentes, plus rarement non calcaires (silicatées basiques 75 {63} ; Poumarat et coll. 2014 : 20, 22, 26 {66} ; Prin
ou dans des milieux riches en nitrates) et sur des substrats 1983 : 29 {10} ; Richard 1877 : 23 {79} ; Richard 1882 :
artificiels (notamment bois imprégné de poussière, mortier, 262, 274 {76, 85} ; Roux 1975 (non publié, 12, Nant:
briques, tuiles), sur des surfaces de horizontales à verticales, Cantobre) ; Roux 1978 : 124, 132, 153, 154 {04, 84} ;
laticalcicole (de omnino- à minimé-calcicole) ou rarement Roux 1982 : 215 {30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux
calcifuge, de basophile à neutrophile, xérophile, astégophile 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux
ou modérément stégophile, de photophile à très héliophile, 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et
Ombroclimats sec, subhumide, humide et hyperhumide. al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL
Caloplacion decipientis et Caloplacetum pusillae — AFL (col- Lozère) : 3 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
lectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; 105 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38
Asta et Roux 1977 : xi, xv {05, 73} ; Béguinot 2012 : 17 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et
{52} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 : 122 {13} ; al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47 {66} ; Roux et
Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Boissière 1986 : 208, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
213 {77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 5, 6 {10} ; Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
Boissière et Van Haluwyn 1987 : 56 {10} ; Boulay 1880 : et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013
49, 51 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 606 (Catal. Corse) : 209 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1920 : 220, 228 {62} ; Bouly de Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vadam et al. 1999 :
Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 17, 22, 26, 27, 32, 37, 47, 66, 91, 99 {21} ; Vadam et Antony 1998 : 95, 96, 105 {25} ;
72 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : Vallade et Gardiennet 2016 : 21 {21} ; Van den Broeck
314, 315 {59} ; Boumier et al. 2011 : 20 {85} ; Bricaud et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 :
2005 : 41 {13} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Brisson 124, 135 {50, 72} ; Weddell 1873 : 362 {86} ; Werner
1875 : 129 {51} ; Brisson 1880 : 198 {02} ; Chipon 1995 : 1973 : 325 {20} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81, 86, 87 {67, 68} ;
80 {54, 67, 68} ; Chipon et al. 2001 : 166 {25} ; Choisy Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. Longtemps confondu
1951 : 202 {01, 04, 25, 39, 69, 70, 71, 73, 90} ; Clau- avec C. saxicola (sous C. murorum). Le plus commun des
zade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon C. saxicola s. l.
1959 : 394 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Caloplaca pyracea (Ach.) Th. Fr. — Syn. Lecanora pyra-
Clauzade et Roux 1975 : tab. 26 {13, 84} ; Companyo cea (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Presque
1864 : 844 {66} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 50 partout, y compris en Corse. Autrefois considéré comme
{09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 très commun, mais semble avoir décliné (surtout dans les
{12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la régions plus ou moins polluées) et être devenu plutôt assez
Clape) ; Cozette 1906 : 252 {02, 60, 62} ; Crozals 1914 : commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03a, 04!, 05!, 06!,
61 {34} ; Crozals 1923 : 28 {83} ; Crozals 1923 : 91 10r, 12!, 13!, 14a, 15!, 16!, 17!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 25!, 27a,
{2b} ; Crozals 1924 : 97 {83} ; Crozals 1931 : 42 {83} ; 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35a, 38!, 39!, 40r, 43a, 44a, 45a,
Daillant 1997 : 94, 96 {71} ; Déruelle et al. 1979 : 225, 47!, 48!, 49!, 50r, 51r, 53a, 54a, 55a, 56!, 57!, 58!, 59a, 60a,
228 {51} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Fagot 1906 : 61a, 62a, 63a, 65!, 66!, 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!,
185 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Genty 1934 : 100-101 78sl!, 79a, 81r, 82!, 83!, 84a, 85!, 86!, 87a, 88a, 90a — Cor-
{21} ; Gonnet et al. 2013 : 32, 40 {2b} ; Graves 1857 : ticole, sur tronc, branches et petites branches de feuillus en
178 {60} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1887 : milieu ouvert, rarement lignicole ou corticole sur conifères,
378 {15} ; Hue 1889 : 225 {15, 46} ; Jeanjean [coll. Bouly subneutrophile ou modérément acidophile, mésophile ou
de Lesdain] 1925 : 226 {47} ; Jourdan 1862 : 189 {23} ; xérophile, astégophile, assez photophile et surtout hélio-
Lamy 1880 : 393-394, 505 {87} ; Lamy 1883 : 371 {65} ; phile, plus ou moins nitrophile. De l’étage mésoméditerra-
Lefèvre 1866 : 258 {28} ; Magnin 1877 : 8 {04} ; Marc néen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide
1908 : 393 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 34, 46 {25} ; et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 259 {e} ;
Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mat- Ozenda et Clauzade 1970 : 689 {f } ; Abbayes 1924 :
tei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Moreau et 43 {44} ; Abbayes 1934 : 101 {Massif armoricain} ; AFL
Moreau 1930 : 482 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 337 (collectif ) 2002 : 6, 22 {74} ; Asta 1972 : 136, 138 {04} ;
{63} ; Nylander 1866 : 366 {75sl} ; Nylander 1896 : 4, Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Ber-
45 {75sl, 77} ; Olivier 1897 : 221-223 {14, 16, 17, 22, 27, ner 1947 : 122 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ;
29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Biache et
(Gasilien) 1894 : 160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Biache et Darnis 2019 :
246

31 {17} ; Boissière 1979 : 112 {77} ; Boissière 1994 : 5 {79} ; Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon 1958 : 147 {84} ;
{15} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 607 {78sl} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux 1982 : 215
Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 683 {78sl} ; Bouly {13} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2012 (non publié, 12,
de Lesdain 1908 (Versailles) : 689 {78sl} ; Bouly de Les- St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux et al. 2006
dain 1909 (Versailles) : 3, 4, 5 {78sl} ; Bouly de Les- (Languedoc-Roussillon) : 105 {30, 34, 48, (66)} ; Roux
dain 1910 : 124-125 (spécimens corticoles) {59} ; Bouly et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; Bouly de Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40
Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 87 {59} ; Bouly de Lesdain {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ;
1949 (Nice) : 76 {06} ; Boumier et al. 2011 : 11, 13, 18 Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013
{85} ; Bricaud 2004 : 66 {84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll.
{83} ; Brisson 1875 : 133-134 {51} ; Brisson 1880 : 199 2013 (Catal. Corse) : 209 {(20)} ; Roux et Coste 2005 :
{02} ; Brisson 1881 : 192 {02} ; Cabanès 1900 : 36 {30} ; 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vallade et
Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy 1951 : 206 Gardiennet 2016 : 21 {(21)} ; van den Boom et Brand
{01, 04, 25, 38, 39, 70, 71, 73, 90} ; Clauzade et Rondon 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van
1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51} ; Vivant 1988 :
Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Clauzade et Ron- 27 {40} ; Weddell 1873 : 363 {86} ; Werner 1973 : 325
don 1961(iii) : 10 {30} ; Coste 2001 : 219 {81} ; Coste {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 279 {2a} ; Zschacke
2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 1927 : 24 {2b} — Rem. Espèce distincte de C. holocarpa.
2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : Les anciens auteurs ont inclus dans C. pyracea d’autres
73 {50} ; Cozette 1906 : 253 {60} ; Crozals 1908 : 519 taxons, notamment C. oasis (surtout morpho. athallina),
{34} ; Crozals 1914 : 64 {34} ; Crozals 1923 : 92 {2b} ; sur roche calcaire, C. holocarpa (sur roche non calcaire et
Dominique 1884 : 327 {44} ; Du Colombier 1901 : 92 bois) et C. aegatica (corticole, sur le littoral méditerranéen).
{45} ; Dughi et Ducos 1938 : 210 {83} ; Fagot 1906 : 186 Le C. pyracea mentionné par Rondon (1949 : 18) dans le
{31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxviii {83} ; Florence et massif de la Sainte-Baume (Var), sur Juniperus communis,
coll. 2019 : 268 {65} ; Genty 1934 : 101 {21} ; Gonnet a été corrigé par l’auteur lui-même en C. ferruginea (note
et Gonnet 2018 (non publié, 2B, Rospigliani : fontaine manuscrite sur le tirage à part reçu par G. Clauzade),
de Padula, alt. 875 m, sur rhytidome de petites branches mais compte tenu des connaissances actuelles, il pourrait
de Pinus laricio, 2018/10/07, leg., det. et herb. D. et O. être C. hungarica ou C. xerothermica. Les mentions de C.
Gonnet, conf. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 pyracea dans les départements 18, 37, 71 (Roux et coll.
{2a} ; Harmand 1897 : 185-186 {54, 55, 57, 88} ; Hou- 2014, 2017), incertaines (Hugheny in litt., 2018), ont été
meau 2001 : 527 {85} ; Hue 1889 : 227 {15} ; Hue 1896 : supprimées.
244 {73} ; Hue 1896 : 34 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Caloplaca pyrithrella (Nyl.) H. Olivier — Syn. Leca-
Lesdain] 1925 : 227 {47} ; Kieffer 1895 : 66, 67 {57} ; nora pyrithrella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Pyré-
Lamy 1880 : 398 {63, 87} ; Lamy 1883 : 377 {65} ; Laronde nées-Orientales (Millas : Força-Real ; Collioure). Très rare.
1901 : 187 {03} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
(annexe 3) : 3 {75sl} ; Lorella 2016 (non publié, 22, Tré- d’extinction [cr] — 66a — Saxicole, sur rochers et blocs
beurden : Toënno, alt. 100 m, au fond d’une petite baie, de roches silicatées, calcifuge, modérément acidophile ou
sur branchettes mortes d’Atriplex halimus, 2016/04/16, leg., subneutrophile, xérophile, héliophile, thermophile, hémi-
herb. B. Lorella, det. C. Roux) ; Lutz et Maire 1901 : nitrophile. Étages thermo- et méso-méditerranéen. Ombro-
clxxvii {2b} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Gillet climats sec et subhumide — Nylander 1873 : 260 {66} ;
1926 : 38-39 {2b} ; Marc 1908 : 395-396 {12} ; Martin et Nylander 1891 : 28 {66} ; Olivier 1901 : 40 {66} ; Roux
al. 2018 : 42 {39} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 105 {(66)} ; Roux et
1873 : 317 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2b} ; Nylander al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} — Rem. Très
1891 : 6, 88-89 {66} ; Nylander 1896 : 50 {75sl, 77, 78sl} ; proche de C. arenaria.
Nylander 1897 : 4 {Île-de-France} ; Olivier 1897 : 230- Caloplaca raesaenenii Bredkina — Syn. Caloplaca thu-
232 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, ringiaca Søchting et Stordeur — Lichénisé, non lichéni-
76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Parrique (Gasi- cole — Yonne, Indre-et-Loire et Aude. Très rare. Patrimo-
lien) 1894 : 160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 77 nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
{63} ; Poumarat et coll. 2014 : 7, 8, 24 {66} ; Prin 1983 : [cr] — 11!, 37!, 89! — Détriticole ou muscicole au-dessus
29 {10} ; Richard 1877 : 24 {79} ; Richard 1882 : 267 de sol calcaire ou gypseux, plus rarement lignicole, xéro-
247

phile. Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombro- tout sur pierres sur le sol — Clauzade et Roux 1985 : 250
climat subhumide ou humide — Søchting et Stordeur, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 686 {f, (Centre, Ouest),
2001 : 467-472 {m} ; Vondrák et al. 2009 : 221 {e} ; Car- Midi} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; Boissière 1979 :
lier 2018 (non publié, 89, Chaumot : Tourne-Bride, alt. 111 {77} ; Boissière 1986 : 206, 208, 214 {77} ; Carlier,
140 m, muscicole ou terricole sur terre calcaire d’un talus, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-
2018/03/21, leg., herb. et det. G. Carlier, conf. C. Roux) ; Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et
Derrien 2018 (non publié, 37, Gizeux : la Loge, près du herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Engler
moulin Rouget, alt. 55 m, dans une petite pelouse, sur et Lacoux 2012 : 15 {34} ; Gourdon [coll. Abbayes et
mousse acrocarpe, 2018/05/19, leg. et herb. M.-C. Der- Choisy] 1930 : 54 {31} ; Harmand 1913 : 829-830 {f, 12,
rien, det. C. Roux). 49, 63, 65, 66, 86} ; Hue 1889 : 226 {15} ; Lamy 1883 : 377
Caloplaca relicta (Arup et Vondrák) Cl. Roux comb. nov. provis. — {65} ; Ménard 2009 : 123 {83} ; Nylander 1873 : 259, 304
Syn. Blastenia relicta Arup et Vondrák — Lichénisé, non lichénicole —
À rechercher en France — Connu dans le S de la Scandinavie et en
{66} ; Nylander 1891 : 28, 76 {66} ; Olivier 1897 : 239-
Espagne — Corticole, sur tronc de divers feuillus, subneutrophile ou 240 {49} ; Olivier 1901 : 39-40 {66} ; Poumarat et coll.
modérément acidophile, photophile ou modérément héliophile, non 2014 : 26, 28 {66} ; Puel 1860 : 504 {31} ; Rondon 1963
ou modérément nitrophile. Étages supraméditerranéen et collinéen — (Crau) : 86, 90 {13} ; Roux 1982 : 215 {13, 83} ; Roux
Vondrák et al. 2020 : 321, 324 {e} — Rem. Diffère de Caloplaca 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
ferruginea par ses apothécies à rebord C + (pourpre) seulement dans un
étroit anneau de sa partie externe. Décrit sous Blastenia relicta Arup et 105 {30, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34,
Vondrák. 47, 66 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06}.
Caloplaca rouxii Gaya, Nav.-Ros. et Llimona — Syn. Caloplaca rubroaurantiaca B. de Lesd. — Lichénisé,
Caloplaca saxicola subsp. miniata (Hoffm.) Clauzade et Cl. non lichénicole — Haute-Saône, Alpes méridionales, mont
Roux — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Hautes- Aigoual (Lozère), Drôme, Pyrénées-Orientales et Corse.
Pyrénées. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!,
05r, 06!, 65!, 73! — Saxicole, laticalcicole (de minimé- à 2b!, 26!, 48!, 66!, 70! — Saxicole, sur parois de roches sili-
omnino-calcicole, sur sommets rocheux exposés, basophile catées, calcifuge, subneutrophile, xérophile, astégophile, de
ou neutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile, de moyennement à très héliophile, héminitrophile. De l’étage
moyennement à très héliophile, nitrophile (surtout orni- mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
thocoprophile). Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
humide et surtout hyperhumide. Xanthorietum elegantis — 1985 : 245 {e, 05} ; Ferrez 2018 (non publié, 70, Sainte-
Clauzade et Roux 1985 : 236 {e} ; Gaya 2006 : 142- Marie-en-Chanois : chapelle Saint-Colomban, alt. 500 m,
146 {m, 04, 05, 73} ; Gaya 2009 : 82-85 {m, 04, 05, 73} ; sur paroi de roche silicatée non calcaire, 2018/08/16, leg.
Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 40-41 {ne} ; Asta et et herb. Y. Ferrez, det. C. Roux) ; Gonnet et al. 2013 :
al. 1972 : 103 {73} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; 13 {2b} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al.
Choisy 1951 : 202 {04} ; Lamy 1883 : 321, 371 {65} ; 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-
Magnin 1876 : 122 {04} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- Roussillon, complément) : 128 {48} ; Roux et al. 2011
don) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Probablement Orientales) : 34, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
répandu dans les Alpes calcaires. 54 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll.
Caloplaca rubelliana (Ach.) Lojka — Lichénisé, non 2013 (Catal. Corse) : 209 {2b} — Rem. La néotypification
lichénicole — Surtout dans le Midi méditerranéen et de Loppi (1997 : 493) est superflue puisque l’holotypus
subméditerranéen, mais également plus au nord dans des (avec la mention de M. Bouly de Lesdain « B. de Lesd.
stations xérothermiques. Peu commun. Potentiellement nov. sp. » suivie de sa signature) est conservé dans l’herbier
menacé [nt] — 05!, 06!, 12a, 13!, 15a, 19r, 30!, 31!, 34!, 43!, Bouly de Lesdain à marssj.
49!, 63a, 65a, 66!, 77!, 83!, 84!, 86a — Saxicole, sur des sur- Caloplaca ruderum (Malbr.) J. R. Laundon — Syn.
faces rocheuses verticales ou inclinées ou bien sur des pierres Caloplaca incrustans (Nyl.) Decuillé [non (DC.) Flagey],
au sol de roches silicatées très cohérentes (notamment silex, Lecanora aurantiaca var. rudera Malbr., Lecanora incrus-
basalte, quartzite), calcifuge ou minimécalcicole, neutro- tans (Nyl.) Harm. [non (DC.) Ach.], Placodium ruderum
phile, subneutrophile ou modérément acidophile, xéro- (Malbr.) H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — France
phile, astégophile, héliophile, thermophile, non ou modé- non méditerranéenne ; non signalé en Corse. Assez peu
rément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage commun. Non menacé [lc] — 02r, 14!, 18!, 29r, 44a, 48!,
montagnard. Ombroclimats sec et subhumide. Optimum 49a, 50a, 51!, 54a, 55!, 59a, 60a, 61a, 62!, 64!, 65a, 75sla,
dans l’Acarosporetum sulphuratae, plus rare ailleurs et sur- 76a, 77a, 78sla, 80!, 85a, 86a — Saxicole, sur parois et murs
248

de pierres, calcicole (médio-, valdé- ou omnino-calcicole), blissant sur des parois verticales et murs, souvent dans des
basophile, xérophile, peu ou modérément stégophile, hélio- milieux anthropisés. C. saxicola subsp. laceratula est à sup-
phile, nitrophile. Étage collinéen, rarement au montagnard. primer, car formé par un mélange de Xanthoria candelaria
Ombroclimats subhumide et humide. Caloplacetum ruderi- (thalle stérile) et de Caloplaca arnoldii (avec apothécies). La
saxicolae — Clauzade et Roux 1985 : 251 {e} ; Aptroot plupart des spécimens nommés jusqu’ici C. saxicola ou C.
et al. 2007 : 56 {29} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : murorum sont à rapporter à C. pusilla. Caloplaca saxicola
607 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 133-134 {59} ; Bouly s. s. a été nommé C. murorum f. oblitterata et f. tegularis
de Lesdain 1920 : 220 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 par Déruelle, Lallemant et Roux (1979), tandis que C.
(Écologie) : 7, 19, 26, 27, 32, 47, 54, 62, 63, 64, 66, 70, obliterata (syn. C. tegularis auct.) est une espèce calcifuge
72 {75sl} ; Cozette 1906 : 253 {02, 59, 60} ; Déruelle et ou minimécalcicole. Caloplaca saxicola subsp. biatorinoides
al. 1979 : 224, 228 {51} ; Harmand 1897 : 182 {54} ; Har- est un synonyme de C. arnoldii. Caloplaca saxicola subsp.
mand 1913 : 836-839 {f, 29, 44, 50, 54, 59, 61, 65, 75sl, miniata devient C. rouxii. Voir aussi sous C. biatorina
76, 77, 78sl, 86} ; Nylander 1896 : 47-48 {75sl, 77, 78sl} ; subsp. gyalolechioides.
Olivier 1897 : 235-236 {44, 49, 50, 61, 85} ; Richard Caloplaca saxifragarum Poelt — Syn. Caloplaca pyra-
1882 : 267 {85} ; Van den Broeck et al. 2009 : 16 {62} ; cea f. microcarpa (Anzi) Dalla Torre et Sarnth. — Lichénisé,
Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Weddell 1873 : non lichénicole — Alpes et Pyrénées de l’E. Peu commun.
363 {86} — Rem. Proche de C. velana. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 11!, 66!, 73!, 74! —
Caloplaca saxicola (Hoffm.) Nordin — Syn. Amphi- Détriticole (surtout sur feuilles et tiges mortes de Saxifraga,
loma murorum (Hoffm.) Körb., Caloplaca murorum Carex et Dryas) dans des pelouses rases sur sols calcaires
(Hoffm.) Th. Fr., (?) Caloplaca murorum f. radiata (Hue) ou dolomitiques, neutrophile ou modérément basophile,
Zahlbr., Caloplaca steropea (Ach.) Poetsch, Placodium muro- héliophile, non ou peu nitrophile. Étages subalpin et alpin.
rum (Hoffm) DC., Placodium steropeum (Ach.) Räsänen — Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
Lichénisé, non lichénicole — France non méditerranéenne ; Roux 1985 : 259 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 :
non signalé en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 02r, 41 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 690-691 {f } ; Asta
04!, 06!, 10r, 12!, 23a, 28a, 31!, 37!, 41!, 43r, 51!, 54a, 57a, [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta et al. 1972 : 103
60a, 61!, 62r, 65a, 67!, 75sla, 79a, 84r, 87a, 88a — Saxicole, {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bertrand et Roux 2016 :
sur des surfaces verticales de rochers et murs de pierres de 58 {04} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Roux
roches silicatées ou calcaires très cohérentes, d’omninocal- et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011
cicole à calcifuge, basophile ou neutrophile, modérément (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
xérophile ou mésophile, assez faiblement stégophile, photo- Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
phile mais non ou peu héliophile, thermophobe, nitrophile. 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et
Étages collinéen, montagnard, subalpin et alpin. Ombro- al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Voir C. schoeferi.
climats subhumide, humide et hyperhumide. Caloplacetum Caloplaca sbarbaronis B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole —
ruderi-saxicolae — Gaya 2009 : 86-93 {m, 43, 62, 84} ; À rechercher en France — Connu en Ligurie — Saxicole, calcifuge,
sur roches silicatées plus ou moins basiques, proxilittoral — Bouly de
Brisson 1875 : 129 {51} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Lesdain 1949 : 173 {e} — Rem. Diffère de C. crenularia par ses apothé-
Déruelle et al. 1979 : 221, 224, 234 {51} ; Graves 1857 : cies brunes à disque et rebord C + (pourpre) et ses spores plus grandes,
186 {60} ; Harmand 1897 : 176-177 {54, 57, 88} ; Har- 16-27(30) × 9-13 µm (holotypus étudié par C. Roux, 2019/03/14).
mand 1913 : 840 {f, 65, 87} ; Houmeau et Roux 1988 : Caloplaca schaereri (Flörke) Zahlbr. — Syn. Caloplaca
280 {12} ; Jourdan 1862 : 164 {23} ; Kieffer 1895 : 64 aurantiaca var. subochracea (Wedd.) Genty comb. inval.,
{57} ; Lamy 1880 : 396 {87} ; Lamy 1883 : 371 {65} ; Lamy Caloplaca velana var. schaereri (Flörke) Clauzade et Cl.
1883 : 376 {65} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 {(75sl)} ; Roux [nomen sed non planta] ; incl. Lecanora aurantiaca
Lefèvre 1866 : 258 {28} ; Nylander 1866 : 366 {75sl} ; var. subochracea Wedd. — Lichénisé, non lichénicole —
Nylander 1896 : 4 {75sl} ; Parrique (Gasilien) 1894 : Vienne, Jura, Alpes, Massif central, Haute-Provence, Tarn-
160 {62} ; Prin 1983 : 29 {10} ; Richard 1877 : 23 {79} ; et-Garonne, Hautes-Pyrénées. Assez commun. Données
Rose et al. 1979 : 95 {61} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, 06!, 07!, 12r, 26!,
174 {41} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux 38!, 39!, 65!, 81!, 82!, 84!, 86! — Saxicole, sur parois et
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2014 surfaces rocheuses calcaires horizontales ou inclinées, valdé-
(Tinée) : 37 {06} ; Van den Broeck et al. 2017 : 67 {02} — ou omnino-calcicole, basophile, astégophile, photophile et
Rem. La compréhension de C. saxicola a été profondément surtout héliophile, mésophile et surtout xérophile, hémini-
modifiée (Gaya 2006, 2009) : le type de C. saxicola est une trophile ; parasite de C. albopruinosa, peut-être également
espèce eurosibérienne à lobes périphériques réduits, s’éta- de C. alociza, au début de son développement. Étages colli-
249

néen, montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide, {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et
humide et hyperhumide — Weddell 1873 : 363 {86} ; al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 67 {66} ; Roux et
Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2007 : 60 {04, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
84} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Roux 2015 (non Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et
publié, 82, Saint-Antonin-Noble-Val : roc d’Anglars, un al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et Coste 2005 :
peu au SO de Malbraguet, sur paroi de calcaire jurassique, 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Vivant
alt. c. 333 m, 2015/05/16, leg., det. et herb. C. Roux) ; 1988 : 46 {64} — Rem. Appartient au groupe de C. saxicola
Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; (Gaya 2005, 2009).
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Confondu par Caloplaca schoeferi Poelt — Lichénisé, non lichéni-
Clauzade et Roux (1975) et Roux (1978) avec C. nava- cole — Alpes et Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Poten-
siana qui est localisé sur le littoral méditerranéen ou non tiellement menacé [nt] — 05r, 38!, 64!, 65!, 73!, 74! —
loin de celui-ci. Est en réalité proche de C. velana dont il Muscicole, sur mousses saxicoles-calcicoles (principalement
diffère par son thalle mince, continu ou çà et là fendillé, Schistidium) croissant sur des affleurement de rochers cal-
et son parasitisme, au moins au début, sur C. albopruinosa caires, neutrophile ou modérément basophile, astégophile,
et peut-être également sur C. alociza. Probablement plus héliophile, non ou peu nitrophile. Étages subalpin et alpin.
répandu, surtout en dehors de la région méditerranéenne. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
La mention C. schaereri en Côte-d’Or par Genty (1934 : 260 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 691 {f, hautes mon-
101 ; sous Caloplaca aurantiaca var. subochracea), sur roches tagnes} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta
non calcaires (granulite et grès roux), est vraisemblablement 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Clauzade
erronée. et Rondon 1959 : 393 {05} ; Daval 2018 (non publié,
Caloplaca schistidii (Anzi) Zahlbr. — Syn. Fulgensia 64, Béost : soum de Louesque, alt. 2485 m, sur humus et
schistidii (Anzi) Poelt, Gyalolechia schistidii Anzi, Lecidea Solorina saccata, 2018/08/22, leg., herb. et det. G. Daval,
luteoalba var. muscicola sensu Schaer. — Lichénisé, non conf. Poumarat et C. Roux) — Rem. Synonyme de C.
lichénicole — Massif du Jura, mont Salève, Alpes, Midi saxifragarum selon Vondrák et al. (2016).
méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées. Assez com- Caloplaca scopularis (Nyl.) Lettau — Syn. Placodium
mun dans les montagnes. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, scopulare (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole —
06!, 11!, 12r, 13!, 25!, 26!, 30!, 38!, 39!, 48!, 64!, 65!, 66!, Pas-de-Calais. Semble rare en France. Données insuffisantes
73!, 74!, 83!, 84! — Muscicole, sur mousses saxicoles-calci- sur les menaces [dd] — 62! — Saxicole, calcifuge ou cal-
coles en coussinet, principalement Schistidium apocarpum, cicole, sur rochers exposés, de subneutrophile à basophile,
Grimmia spp., sur parois et surfaces rocheuses calcaires, assez photophile ou héliophile, très nitrophile (ornithoco-
neutrophile ou modérément basophile, xérophile, astégo- prophile), halophile. Étages supralittoral supérieur et adlit-
phile, héliophile, peu ou modérément nitrophile. De l’étage toral inférieur. Ombroclimat subhumide — Clauzade et
supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub- Roux 1985 : 236 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 :
humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 41-42 {ne} ; Roux 1991 (non publié, 62, Audinghen : cap
1985 : 367 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 678 {f } ; Gris-Nez, leg. et herb. P. Collin et C. Van Haluwyn, det.
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi et herb. C. Roux) — Rem. Répartition mal connue par
{05} ; Berner 1947 : 124 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : suite de confusions avec des formes de C. marina à lobules
58 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Bricaud thallins périphériques particulièrement bien développés ou
2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2007 : 66 {04} ; Choisy de C. thallincola à lobes mal développés. La mention de
1951 : 207 {01, 04, 38, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : cette espèce en Bretagne par Ozenda et Clauzade (1970 :
394 {05} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Gueidan et 699, 701), non confirmée, n’a pas été retenue.
Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand 1913 : 859 {f, 01, 38, Caloplaca scotoplaca (Nyl.) H. Magn. — Syn. Calo-
74} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Magnin 1876 : placa caesiorufa auct. [non (Wibel) Flagey] — Lichénisé,
124 {04, 74} ; Magnin 1876 : 55 {04} ; Magnin 1876 : 85 non lichénicole — Sarthe, Massif armoricain méridional,
{04} ; Magnin 1882 : 279 {01, 04} ; Maheu 1930 : 610 région parisienne (sans précision), Massif central, Midi
{13} ; Martin et al. 2018 : 16, 34 {25, 39} ; Poumarat et méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées et Corse.
coll. 2014 : 20 {66} ; Roux 1977 (non publié, 26, Luc-en- Peu commun. Données insuffisantes sur les menaces
Diois) ; Roux 1982 : 216 {13, 83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; [dd] — 04!, 15a, 2ba, 34a, 43a, 46a, 48!, 63a, 65a, 66a,
Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL 72c, 79!, 85a, 87a — Saxicole, sur rochers, blocs, pierres
Lozère) : 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- de murs, calcifuge, subneutrophile ou modérément aci-
lon) : 106 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 dophile, mésophile, astégophile, photophile ou surtout
250

héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerra- douteuse ; celle de J.-B. Mougeot dans le département des
néen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et Vosges, reprise par Berher et Mougeot A. (1887, sub
humide — Clauzade et Roux 1985 : 265 {e} ; Ozenda et Blastenia leucoraea) et avec beaucoup de doutes par Har-
Clauzade 1970 : 694-695 {f, (Ouest)} ; Crozals 1908 : mand (1897 : 189, sub Lecanora leucoraea), n’a jamais été
519 {34} ; Houmeau 1998 : 617 {79} ; Hue 1887 : 379 confirmée et n’est donc pas acceptée ici ; celle de Maheu et
{15} ; Hue 1889 : 226 {15} ; Lamy 1880 : 397 {87} ; Lamy Gillet (1914 : 83), en Haute-Corse (col de la Bonasse vers
1881 : 342 {87} ; Lamy 1883 : 376 {65} ; Nylander 1891 : 1100 m d’altitude, dans les fentes d’un porphyre), mention
76 {66} ; Olivier 1901 : 133 {66} ; Parrique (Gasilien) reprise par Ozenda et Clauzade (1970 : 692) et par Wer-
1898 : 78 {63} ; Richard 1882 : 267 {85} ; Roux et al. ner (1973 : 323), mérite confirmation.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 106 {(34, 66)} ; Roux et Caloplaca skii Khodos., Vondrák et Šoun — Lichénisé,
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et coll. non lichénicole — Littoral de la Manche, de l’Atlantique et
2013 (Catal. Corse) : 209-210 {(20)} ; Weddell 1874 : de la Méditerranée (y compris en Corse). Assez rare. Patri-
341 {34} ; Weddell 1875 : 277 {85} ; Werner 1973 : 324 monial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 11!, 13!, 17!,
{20} ; Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. Les mentions de 2a!, 22!, 29!, 33!, 50!, 56!, 85! — Corticole, sur des arbres
cette espèce sur roche calcaire, dans les Pyrénées-Orientales, (Pinus), arbrisseaux ou sous-arbrisseaux, surtout sur petites
par Nylander (1891 : 15, sub Lecanora caesiorufa), et dans branches mortes de feuillus ou de résineux, subneutrophile
l’Aveyron par Marc (1908 : 395) sont erronées ; celle dans ou neutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, de
l’Île-de-France par Ozenda et Clauzade (1970 : 694) n’a moyennement à très héliophile, héminitrophile ou nitro-
pas été confirmée. phile. Dans des milieux steppiques, substeppiques ou près
Caloplaca scrobiculata H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole —
du littoral méditerranéen ou atlantique et de la Manche,
Signalé à tort en France — Rem. Poelt et Hinteregger (1993) ont
inclus à tort C. anularis dans cette espèce d’Asie centrale. en France connu aux étages adlittoral et thermoméditerra-
Caloplaca sinapisperma (Lam. et DC.) Maheu et A. néen. Ombroclimat subhumide — Vondrák, Khodosov-
Gillet — Syn. Blastenia leucoraea (Ach.) Th. Fr., Blastenia tsev et al. 2012 : 83-85 {e} ; Aitelli M. et Méric J.-C. et
sinapisperma (Lam. et DC.) A. Massal., Caloplaca leuco- 2019 (non publié, 13, Port-Saint-Louis-du-Rhône : they
raea (Ach.) Branth, Lecanora ferruginea f. muscicola Hue — de Roustan, alt. 0,5 m, sur tiges de Sarcocornia fruticosa,
Lichénisé, non lichénicole — Massif du Jura, Alpes (y 2019/03/07, leg. herb. et det. M. Aitelli et J.-C. Méric,
compris mont Ventoux) et Pyrénées. Assez commun dans det. C. Roux) ; Beudin 2019 (non publié, 33, Lège-Cap-
les Alpes, très rare dans les Vosges. Non menacé [lc] — Ferret : le Cap-Ferret, alt. 10 m, sur feuille sèche de Yucca
01!, 04!, 05!, 06!, 09!, 25!, 31!, 38!, 39!, 64!, 65!, 66!, 73!, gloriosa, 2019/05/28, leg. et herb. T. Beudin, det. O. et D.
74!, 84! — Terricole-calcicole, muscicole ou détriticole, Gonnet, conf. S. Poumarat) ; Gonnet et Gonnet 2014
dans des pelouses rases, neutrophile ou modérément baso- (non publié, 2A, Tonnara : Stagnolu, dune, alt. 40 m, sur
phile, mésophile, héliophile, non ou modérément nitro- bois de Juniperus phoenicea, 2014/10/05, leg., herb. et det.
phile. Étages subalpin et alpin, plus rarement montagnard. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié,
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et 2A, Bonifacio : sentier côtier de Paragan à la Madonetta,
Roux 1985 : 263 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : alt. 10 m, sur branchettes mortes de Juniperus phoenicea,
42 {ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 692 {f, Alpes, Pyré- 2015/06/04, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. C.
nées} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bertrand et Roux Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} ; Monnat
2016 : 58 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2012 (non publié, 56, Groix : le Dunn, à flanc de falaise, sur
et Roux 1990 : 124 {04} ; Choisy 1951 : 203, 1953 : 183 rameaux morts de Halimione portulacoides, leg. J.-Y. Mon-
{01, 38} ; Ferrez 2013 (non publié, 25, Jougne: mont nat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat 2014 (non publié,
d’Or, leg., det. et herb. Y. Ferrez, conf. C. Roux) ; Ferrez 17, île de Ré, Ars-en-Ré : sur rameaux morts de Suaeda vera,
2013 (non publié, 39, Grande-Rivière, leg., det. et herb. Y. 2014/02/08, leg. J.-Y. Monnat, det. J. Vondrák, herb.
Ferrez, conf. C. Roux) ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; C. Roux) ; Monnat 2014 (non publié, 29, Plougonvelin :
Martin et al. 2018 : 11, 16, 21, 34, 42, 46 {01, 25, 39} ; pointe Saint-Mathieu, sur brindilles mortes de Crithmum
Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 maritimum, 2014/11/16, leg., herb. et det. J.-Y. Mon-
{65} ; Payot et Harmand 1901 : 81 {74} ; Roux 1984 : 84 nat) ; Monnat 2015 (non publié, 85, Bouin : le Collet,
{06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 82, 88 {04, 05} ; Roux et al. étage adlittoral, alt. 3 m, sur Suaeda vera, 2015/11/04, leg.,
2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2017 (non publié,
Orientales) : 47, 67 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 22, Hillion : dunes de Bon Abri (rn), alt. 8 m, sur brin-
37 {06} ; Vivant 1988 : 26 {64} — Rem. La mention de dilles mortes de Sambucus nigra, 2017/05/14, leg., herb. et
cette espèce sur le causse du Larzac (Marc 1908 : 395) est det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 179, 188, 203
251

{50} ; Ragot 2017 (non publié, 11, La Palme : bord de originale de C. spalatensis (Zahlbruckner 1901) qui mentionne des
l’étang, alt. c. 1 m, sur Suaeda vera, 2017/10/28, leg., det. apothécies à bord thallin et un habitat sur rochers calcaires.
et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ; Vaudoré 2016 (non Caloplaca spotornonis B. de Lesd. — Syn. Caloplaca
publié, 50, Vasteville : dunes de Biville, la fosse au Loup, savonensis B. de Lesd., Caloplaca « spotornensis » B. de
sur rameau de Rosa pimpinellifolia, 2016/05/16, leg. et herb. Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Orien-
D. Vaudoré, det. A. Gardiennet) — Rem. Très proche tales (réserves naturelles de Jujols, Nyer et Nohèdes) et
de C. cerinelloides, mais plus thermophile et à spores un peu Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt
plus courtes et surtout plus étroites. C. suaedae, qui peut international. En danger critique d’extinction [cr] — 64!,
se rencontrer dans les mêmes stations dans le Morbihan, 66! — Saxicole, sur des surfaces de schistes non calcaires
s’en distingue par son thalle bien visible et ses spores plus horizontales, inclinées ou subverticales, calcifuge, subneu-
étroites. trophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitrophile.
Caloplaca soralifera Vondrák et Hrouzek — Lichénisé, non liché- Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard (dans
nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Suisse, en des stations hélioxérothermiques). Ombroclimat subhu-
Allemagne, en Italie et dans les îles Britanniques — Saxicole, sur des
surfaces horizontales, inclinées ou plus rarement verticales de roches
mide — Daval 2018 (non publié, 64, Béost : géougue
calcaires ou silicatées basiques et de substrats artificiels (béton, mortier, de Tortes, alt. 1900 m, sur rocher non calcaire ensoleillé,
goudron, ballast des voies ferrées), exceptionnellement corticole ou ligni- 2018/10/24, leg. et herb. G. Daval, det. Poumarat, conf.
cole (bois imprégné de poussière), calcifuge, neutrophile ou basophile, C. Roux) ; Poumarat et coll. 2014 : 26 {66} ; Roux et
xérophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, nettement photophile
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 67 {66} — Rem.
ou héliophile, nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Vondrák
et Hrouzek 2006 : 6-15 {e}. Considéré comme un synonyme de C. arenaria par Nimis
Caloplaca sorediella Arup — Lichénisé, non lichéni- et Martellos (2008), point de vue que nous ne partageons
cole — Massif armoricain. Assez rare. Patrimonial d’intérêt pas : C. spotornonis diffère de C. arenaria par son thalle bien
international. Potentiellement menacé [nt] — 29!, 50!, visible, fendillé-aréolé ou aréolé, ses apothécies à disque
56! — Détriticole (sur parties mortes de plantes halophiles d’un jaune rougeâtre ou ochracé et à rebord jaune ochracé
ligneuses, Crithmum, Armeria ou Spergularia), sur la base ou un peu plus clair que le disque, et ses spores un peu
de ces végétaux ou saxicole (sur rochers de roches silicatées, plus longues. Note : la néotypification de C. spotornonis
notamment granite, surtout dans crevasses), acidophile ou par Loppi et al. (1997 : 493-494) est superflue puisque
subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, astégophile l’holotypus (avec la mention de M. Bouly de Lesdain « B.
ou plus ou moins stégophile, euryphotique (de sciaphile à de Lesd. nov. sp. » suivie de sa signature) est conservé dans
héliophile, plus sciaphile lorsque saxicole), peu ou modéré- l’herbier Bouly de Lesdain à marssj.
ment nitrophile, halophile. Étage adlittoral. Ombroclimats Caloplaca squamulata (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé,
subhumide et humide — Arup 2006 : 499-502 {e} ; Gager non lichénicole — Rem. Deux morphotypes.
2014 (non publié, 29, Plouguerneau : Beg Monom, leg., Caloplaca squamulata (Nyl.) H. Olivier morpho. squa-
det. et herb. L. Gager) ; Monnat 2013-2016 (non publié, mulata — Syn. Caloplaca variabilis var. squamulata (Nyl.)
29, Landunvez, une station ; île d’Ouessant, cinq stations ; Boistel, Lecanora squamulata Nyl., Pannaria squamulata
Le Conquet, une station ; Plonévez-Porzay, une station ; (Nyl.) Hue, Psoroma squamulatum (Nyl.) Harm. — Liché-
Cléden-Cap-Sizun, deux stations ; leg., det. et herb. J.-Y. nisé, non lichénicole — Côtes-d’Armor (Plusquellec : Coat
Monnat) ; Monnat 2014 (non publié, 56, île d’Houat : Léau, alt. 112 m, sur branchette de Populus, 2017/09/19,
Beg er Vachif, alt. 17 m, sur brindilles mortes de Crithmum leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) et Loire-
maritimum, 2014/04/19, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Atlantique (environs de Nantes, surtout près de Basse-Gou-
Monnat 2015 (non publié, 50, Jobourg : la Côte souf- laine), sur feuillus (Salix cinerea, Acer pseudoplatanus, Popu-
flée, alt. 18 m, haut de falaise, étage adlittoral, sur souches lus nigra). Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
mortes de Crithmum maritimum, 2015/09/27, leg., herb. et En danger critique d’extinction [cr] — 22!, 44a — Corti-
det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 179, 204 {50}. cole, sur rhytidome d’Acer, Populus, Salix. Étage collinéen.
Caloplaca spalatensis Zahlbr. — Syn. Caloplaca areolata (Zahlbr.) Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Clauzade [nom. sed non planta], Caloplaca cerina var. areolata Zah-
lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Saxicole,
228 {e, (44)} ; Harmand 1913 : 765-766 {f, 44} ; Olivier
calcifuge. Étages thermo- ou méso-méditerranéen — Zahlbruckner 1900 : 22 {44} — Rem. Morphotype non sorédié. Retrouvé
1901 : 346 {e} — Rem. Confondu avec Caloplaca areolata par Ozenda seulement en 2017 en France depuis sa découverte par
et Clauzade (1970), Clauzade et Roux (1985) et Nimis et Martel- Hue. Très proche de C. obscurella morpho. sarcopidoides
los (2008). Selon Vondrák, Frolov et al. (2013), l’holotype de C.
spalatensis (apothécies biatorines, calcifuge, Dalmatie) appartient au
(non sorédié) dont il diffère par son thalle plus développé
groupe de C. crenularia et non pas au groupe de C. conversa comme C. (finement squamuleux), ses apothécies à rebord thallin épais
areolata (apothécies zéorines, calcicole), en contradiction avec la diagnose et persistant et ses spores un peu plus grandes.
252

Caloplaca squamulata (Nyl.) H. Olivier morpho. soré- Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van
dié — Lichénisé, non lichénicole — Indre-et-Loire (La den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Vivant 1988 : 27
Ville-aux-Dames, Île de la Métairie, alt. 47 m, sur la base de {64} — Rem. Parmi C. cerina s. l., C. stillicidiorum est le
troncs de Salix alba et de Populus nigra inondés en hiver et seul hôte de Stigmidium cerinae, ce qui indique, outre son
encrassés de limons, leg. et herb. C. Caugant, det. C. Van écologie et quelques particularités morphologiques, que
Haluwyn et C. Roux). Extrêmement rare : une seule sta- c’est une espèce distincte. Voir Caloplaca muscorum.
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. Caloplaca suaedae O. L. Gilbert et Coppins — Liché-
En danger critique d’extinction [cr] — 37! — Corticole, nisé, non lichénicole — Bretagne, Loire-Atlantique et Cha-
sur rhytidome de Salix et Populus inondés temporairement. rente-Maritime. Rare. Patrimonial d’intérêt international.
Étage collinéen. Ombroclimat subhumide — Rem. Mor- En danger d’extinction [en] — 17!, 22!, 44!, 56! — Cor-
photype sorédié, apothécié ou non. ticole, sur rameaux généralement morts de Suaeda vera,
Caloplaca squamuloisidiata van den Boom et V. J. Rico — Liché- Sarcocornia fruticosa, Atriplex halimus (arbrisseaux), sur le
nisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu en Espagne
bord de lagunes et marais salants, parfois sur dunes litto-
et au Portugal — Saxicole, sur parois de roches silicatées acides, verticales
ou légèrement supraverticales ou sous surplomb, calcifuge, acidophile, rales. Étage adlittoral. Ombroclimat subhumide — Gil-
xérophile ou mésophile, plus ou moins stégophile, non héliophile, ther- bert 2001 : 416-417 {e} ; Davoust et Quelen 2012 (non
mophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-, méso- et supra-médi- publié, 56, Riantec : Kerner, leg. et herb. M. Davoust
terranéen — van den Boom et Rico 2006 : 529-535 {e}. et Y. Quelen, det. J.-Y. Monnat) ; Lorella 2016 (non
Caloplaca stillicidiorum (Vahl) Lynge — Syn. Calo- publié, 22, Buguélès : route du port, en haut de grève, alt.
placa cerina var. chloroleuca (Sm.) Th. Fr., Caloplaca cerina 5-6 m, sur branche morte d’arbrisseau (Lycium barbarum ?),
var. stillicidiorum (Vahl) Th. Fr., Placodium cerinum var. 2016/03/26, leg., herb. et det. B. Lorella) ; Monnat
stillicidiorum (Vahl) Hepp — Lichénisé, non lichénicole — 2012 (non publié, 56, Saint-Armel, leg., det. et herb. J.-Y.
Saône-et-Loire, massif du Jura, Alpes, Massif central et Monnat) ; Monnat 2013 (non publié, 44, La Turballe,
Pyrénées. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 01!, leg., F. Touzalin, det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat
04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 15a, 25!, 26!, 30!, 31!, 38a, 39!, 2014 (non publié, 17, île de Ré, Les Portes-en-Ré : Lilleau
43a, 48!, 63a, 64!, 65!, 66!, 71!, 73!, 74!, 84! — Musci- des Niges, maison du Fier, sur Suaeda vera, 2014/02/07,
cole et détriticole, dans des pelouses rases sur sol calcaire leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Quelen 2013 (non
ou neutre, parfois sur rochers calcaires, rarement sur la publié, 56, Erdeven : Kerminihy, dune, sur branche morte
base du tronc de vieux feuillus, neutrophile ou basophile, d’Atriplex halimus, 2013/03/09, leg. et herb. Y. Quelen,
astégophile, assez photophile ou héliophile, non ou peu det. C. Roux) — Rem. Facile à confondre avec C. pyracea
nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombro- et surtout avec C. cerinelloides et C. skii.
climats humide et hyperhumide. Caloplacetum tiroliensis — Caloplaca subalpina Vondrák, Šoun et Palice — Lichénisé, non
Clauzade et Roux 1985 : 255 {e} ; Hansen, Poelt et lichénicole — À rechercher en France — Connu dans les Pyrénées
Søchting 1987 : 23-25 {ne} ; Sérusiaux et al. 1999 : 18 espagnoles, non loin de la France — Saxicole, sur parois souvent sous
surplomb de roches silicatées basiques, subneutrophile ou neutrophile,
{e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta et al. mésophile, plus ou moins stégophile, photophile mais non hélio-
1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet 2007 : phile, nitrophile. Étages montagnard et subalpin — Vondrák, Šoun,
88-89 {07} ; Béguinot 1982 : 57 {71} ; Bertrand et Roux Hrouzek et al. 2008 : 378-381 {e}.
2016 : 58 {04} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; Bricaud Caloplaca subathallina H. Magn. — Syn. Caloplaca
2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Choisy 1951 : 206, 1953 : 183 depauperata H. Magn. [non Müll. Arg.] — Lichénisé, non
{01, 38, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clau- lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse, Var
zade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Fiore-Donno 2003 et Corse. Semble assez rare — 04!, 2a!, 83!, 84! — Corti-
(annexe 2) : 1 {01} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; cole, sur feuillus (à rhytidome lisse ou fissuré) et sur coni-
Hue 1887 : 379 {15} ; Lamy 1883 : 376 (Lecanora cerina fères, surtout sur branches et branchettes, plus rarement
sur Saxifraga) {15} ; Martin et al. 2018 : 21, 34 {01, 25} ; sur troncs ou sur bois, dans des forêts claires ou sur des
Müller (Argoviensis) 1862 : 47 {74} ; Nylander 1863 : arbres ou arbustes en milieu ouvert, d’acidophile à subneu-
397 {05} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 77 {15, 63} ; Puget trophile, xérophile ou mésophile, astégophile, photophile
1866 : lxxxix {74} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 82, 88 {04, et surtout héliophile, non ou modérément nitrophile. De
05} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 l’étage thermoméditerranéen à l’étage supraméditerranéen.
(AFL Lozère) : 25 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : Ombroclimat subhumide — Vondrák et al. 2020 : 322
38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux {m, 84} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, Ajac-
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 47, 67 {66} ; Roux et cio : campo dell’ Oro, dune du Ricantu, alt. 3 m, sur rhy-
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- tidome de ganivelles de Castanea sativa, 2018/10/08, leg.
253

et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Gonnet et morata (Bagl.) Jatta [non auct.] n’est pas un C. gr. lactea,
Gonnet 2018 (non publié, 2A, Ajaccio : campo dell’ Oro, mais est identique à Caloplaca subochracea sensu Werner
parcelle au N de la route, alt. 5 m, sur rhytidome d’Acacia et auct. med. et très antérieur à ce dernier. Comme Nimis
planté, 2018/10/08, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. (2016), nous maintenons ces deux noms dans leur accep-
C. Roux) ; Méric et al. 2019 : 33 {84} — Rem. Diffère tion habituelle dans l’attente d’une solution nomenclaturale
de C. hungarica par ses apothécies plus sombres et à disque qui ne bouleverse pas une tradition bien établie. Caloplaca
et rebord C + (pourpre) ; diffère de C. pollinii, dont il est subochracea auct. comprend deux variétés bien distinctes,
parfois difficile à distinguer sans analyse d’adn, par ses apo- montrant exceptionnellement des formes de transition.
thécies plus petites (0,2-0,5 mm versus 0,5-1 mm). Caloplaca subochracea auct. [non (Wedd.) Clauzade
Caloplaca submergenda (Nyl.) H. Olivier — Syn. Calo- et Cl. Roux] var. subochracea — Lichénisé, non lichéni-
placa nigrozonata (Lamy) Zahlbr., Lecanora nigrozonata cole — Rem. Deux formes.
Lamy, Lecanora submergenda var. nigrozonata (Lamy) H. Caloplaca subochracea auct. [non (Wedd.) Clauzade et
Olivier — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Vienne, Cl. Roux] var. subochracea f. subochracea — Lichénisé,
Midi méditerranéen et subméditerranéen, Corse. Assez non lichénicole — Région méditerranéenne (y compris
rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 11r, 12!, en Corse), sur ou non loin du littoral. Rare. Patrimonial
2ba, 30!, 34!, 48!, 66!, 81r, 83!, 87a — Saxicole, sur des d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 11!, 13!, 2a! —
surfaces rocheuses horizontales ou inclinées sur le bord du Saxicole, sur des parois ou des surfaces rocheuses horizon-
lit de cours d’eau, calcifuge, subneutrophile ou acidophile, tales ou plus ou moins inclinées, sur des rochers plus ou
faiblement hydrophile (temporairement inondé, dessica- moins exposés, blocs ou petits blocs, calcicole (de médio- à
tion rapide), assez photophile ou héliophile, non nitro- omnino-calcicole), mésophile ou modérément xérophile,
phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard. astégophile, euryphotique, thermophile, héminitrophile.
Ombroclimats subhumide et humide. Caloplaco diphyodis-
Étages thermo- et méso-méditerranéen inférieur. Ombro-
Caloplacetum submergendae — Clauzade et Roux 1987 :
climat sec. Caloplacetum subochraceae — Clauzade et
189 {f } ; Harmand 1913 : 845-846 {f, 87} ; Bauvet 2005 :
Roux 1977 : 30-31 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 250-251
172-173, 193-194 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bri-
{e} ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {06, 11, 13, 2A} ; Clau-
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Coste 1990 : 48, 49 {34} ;
zade 1965 : 44 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : 160, 163
Coste 2005 : 586 {81} ; Coste 2011 : 102 {11} ; Crozals
et tab. 11, xiii {13} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11,
1914 : 267 {34} ; Lamy 1880 : 400-401 {87} ; Lamy 1881 :
massif de la Clape) ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Mat-
343 {87} ; Ménard 2009 : 64, 77, 83, 91 {83} ; Roux et
tei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Roux 1982 :
al. 2006 (AFL Lozère) : 10 {30} ; Roux et al. 2006 (basses
215 {13} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106
Cévennes) : 76 {07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Roussillon) : 106 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : {11} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 210 {2a} ; Vězda
116 {12} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ; 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 349 {13}.
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 Caloplaca subochracea auct. [non (Wedd.) Clauzade
(Catal. Corse) : 210 {(20)} ; Werner 1973 : 325 {20} ; et Cl. Roux] var. subochracea f. pallida Clauzade et Cl.
Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. D’après sa description, Roux — Lichénisé, non lichénicole — Région méditerra-
la subsp. nigrozonata rentre dans le cadre de la variation de néenne (y compris en Corse), sur ou non loin du littoral.
C. submergenda. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
Caloplaca subochracea auct. [non (Wedd.) Clauzade et 06!, 11!, 13!, 2a! — Saxicole, sur des surfaces horizontales
Cl. Roux] — Lichénisé, non lichénicole — Clauzade et ou faiblement inclinées, ainsi que sur des blocs rocheux,
Roux 1977 : 27-31 {e} — Rem. Non Lecanora aurantiaca calcicole (de médio- à omnino-calcicole), mésophile ou
var. subochracea Wedd. [syn. Blastenia subochracea (Wedd.) modérément xérophile, astégophile, euryphotique, thermo-
Arup, Søchting et Frödén [nomen sed non planta] qui est C. phile, héminitrophile. Étages thermo- et méso-méditerra-
schaereri (Flörke) Zahlbr. Les noms « Caloplaca subochra- néen inférieur. Ombroclimat sec. Caloplacetum subochra-
cea Werner em. Clauzade et Roux » (Clauzade et Roux ceae — Clauzade et Roux 1977 : 30-31 {e} ; Clauzade et
1985) et « Caloplaca subochracea (M. Choisy et Werner) Roux 1985 : 251 {e} ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {2a} ;
Clauzade et Cl. Roux » (Roux et coll. 2014) sont inva- Poumarat 2017 (non publié, 06, Antibes : plage de la
lides car Choisy et Werner in Werner (1932 : 170) et Garoupe, alt. 10 m, sur calcaire très cohérent, 2017/10/03,
Werner (1955 : 354-355) font explicitement référence au leg., herb. et det. S. Poumarat) ; Ragot 2017 (non publié,
basionyme Lecanora aurantiaca var. subochracea Wedd. Par 11, Armissan : massif de la Clape, combe Longue, alt. c.
ailleurs Nimis (2016) a établi que le type de Caloplaca mar- 110 m, sur rocher calcaire très cohérent, 2017/10/30, leg.,
254

et herb. R. Ragot, det. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 1991 : 99 (tab. 1) {83} ; Roux 1982 : 215 {13, 30} ; Roux
(Catal. Corse) : 210 {2a}. 1984 : 84 {06} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76
Caloplaca subochracea var. luteococcinea Clauzade et {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 104
Cl. Roux — Syn. Caloplaca aurantiaca var. africana sensu {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38
Ozenda et Clauzade [non Flagey] — Lichénisé, non liché- {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom et
nicole — Région méditerranéenne (y compris en Corse), Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 :
sur ou non loin du littoral. Très rare. Patrimonial d’inté- 26 {51, 55} — Rem. C. oxfordensis Fink ex J. Hedrick,
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — considéré assez récemment comme le nom correct de C.
06!, 11!, 13!, 2a! — Saxicole, sur parois de roches calcaires subpallida, est en réalité une espèce nord-américaine, dis-
très cohérentes et compactes, omninocalcicole, mésophile tincte de C. subpallida (Arup et al. 2013 : 74). Deux espèces
ou modérément aérohygrophile, astégophile, photophile ad int., semblant proches de C. subpallida, en diffèrent par
mais non héliophile, thermophile, héminitrophile. Étages leur thalle assez épais, aréolé ou glébuleux, de brun grisâtre
thermo- et méso-méditerranéen inférieur. Ombroclimat à brun sombre, à cortex K –, N – (pas de gris de sedifolia)
sec. Caloplacetum subochraceae — Clauzade et Roux et leurs spores moins longues (11-15 µm) : C. contiguoides
1977 : 27-30 {e, 13} ; Clauzade et Roux 1985 : 251 {e} ; (d’abord nommé C. cf. subpallida) et C. crenularioides.
Bricaud et Roux 1990 : 121-122 {06, 2A} ; Clauzade et Caloplaca subsoluta (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Caloplaca
Roux 1973 : 53 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : 160, 163 irrubescens (Arnold) Zahlbr., Placodium aurantiacum var.
et tab. xiii {13} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. irrubescens (Nyl.) A. L. Sm. — Lichénisé, non lichéni-
ht) {13} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de cole — France méditerranéenne et subméditerranéenne
la Clape) ; Roux 1978 : 68 {13} ; Roux et al. 2006 (Lan- (y compris en Corse), mais également présent au delà dans
guedoc-Roussillon) : 106 {11} ; Roux et coll. 2013 (Catal. des stations xérothermiques (Sarthe, Alpes, Massif central,
Corse) : 210 {2a}. Pyrénées). Commun dans le Midi. Non menacé [lc] —
Caloplaca subpallida H. Magn. — Syn. Caloplaca sco- 05r, 06!, 07!, 19!, 2a!, 26!, 30!, 34!, 43!, 64!, 66!, 72!, 73!,
toplaca f. depauperata H. Magn. — Lichénisé, lichénicole 83! — Saxicole-calcifuge, sur parois ensoleillées verticales,
facultatif — Meuse, Marne, Seine-et-Marne, Massif armo- subverticales ou légèrement supraverticales (rarement incli-
ricain, Massif central, Alpes méridionales, Midi méditerra- nées : à l’étage thermoméditerranéen seulement), de roches
néen et subméditerranéen, Pyrénées, Corse. Assez commun. silicatées modérément acides ou basiques, très cohérentes,
Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 09r, 13!, 15r, 19!, 2a!, 29!, calcifuge, de modérément acide à neutrophile, aéroxéro-
30!, 31r, 34!, 35!, 43!, 48!, 51r, 55r, 56!, 63!, 64!, 65r, 66!, 77!, phile, faiblement ékréophile, héliophile, héminitrophile.
79!, 81r, 83!, 87! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de Étages méso- et supra-méditerranéen, plus rarement col-
roches silicatées, calcifuge, subneutrophile ou acidophile, linéen ou montagnard (stations xérothermiques). Ombro-
mésophile ou xérophile, héliophile, non ou modérément climats sec et subhumide. Caloplacetum demissae et peuple-
nitrophile ; parfois parasite d’autres lichens (Aspicilia, Rhi- ments à Caloplaca subsoluta — Clauzade et Roux 1985 :
zocarpon, Xanthoparmelia). De l’étage supraméditerranéen 250 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 701 {f, Alpes, Massif
à l’étage subalpin, exceptionnellement au mésoméditerra- central, région méditerranéenne, Pyrénées} ; AFL (collectif )
néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade 1984 : 9 {19} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Bauvet et coll.
et Roux 1985 : 260-261 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 2009 : 196 {07} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Boissière 1995 :
695 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 87} ; Aptroot et al. 50 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 394 {05} ; Coste
2007 : 56 {29} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2018 : [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Crozals 1908 :
97 {63} ; Boissière 1990 : 183-184 {77} ; Boissière 1995 : 518 {34} ; Harmand 1913 : 829 {f, 34, 66, 83} ; Houmeau
50 {43} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 1980 (non publié, 72, Saint-Léonard-des-Bois : vallée de
135 {29} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clau- Misère, sur rocher de quartzite, 1980/07/10, leg., det. et
zade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Clauzade et Rondon herb. J.-M. Houmeau) ; Martin et Martin 2011 (non
1961(iii) : 10 {30} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 1995 : publié, 2A, punta di Campomoro, leg. et herb. B. et J.-L.
19 {81} ; Coste 2011 : 102 {09, 31, 35, 64, 65, 66, 81} ; Martin, det. C. Roux) ; Ménard 2009 : 91, 109, 123, 131
Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {83} ; Nylander
{07} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Gonnet et Gonnet 1873 : 303-304 {66} ; Nylander 1891 : 6, 27, 75 {66} ;
2014 (non publié, 2A, Olmeto : entre Miluccia et bocca Poumarat et coll. 2014 : 26 {66} ; Roux 1982 : 214 {30,
di Feliciolu, alt. 800 m, sur rocher de granite, 2014/03/24, 83} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Houmeau 1998 : {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 14 {30} ; Roux et al.
617-618 {79} ; Ménard 2009 : 154 {83} ; Ménard et Roux 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan-
255

guedoc-Roussillon) : 104 {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Derrien et al.
(Pyrénées-Orientales) : 34, 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012 2019 : 97 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié,
(Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer rural, alt. 42 m, sur
37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. mur orienté au N, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C.
2013 (Catal. Corse) : 207 {2a} ; Vězda 1973 : Lich. sel. Derrien et J. Demeulant) ; Déruelle et al. 1979 : 225,
exsicc. n° 1171 {83} ; Vivant 1988 : 25-26 {64} ; Weddell 227, 228 {51} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55} ; Du
1874 : 340 {34}. Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 16,
Caloplaca tavaresiana Nav.-Ros. et Cl. Roux — Lichénisé, non 24 {34} ; Fagot 1906 : 185 {31} ; Genty 1934 : 101 {21} ;
lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Cata-
logne espagnole — Saxicole, calcicole (de médio- à valdé-calcicole), sur
Gonnet et al. 2013 : 41 {2b} ; Graves 1857 : 178 {60} ;
surfaces horizontales ou inclinées de roches poreuses, basophile, modéré- Harmand 1897 : 180 {54, 57} ; Houmeau et Roux 1988 :
ment halophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitrophile. Étage 280 {12} ; Hue 1887 : 378 {15, 46} ; Hue 1896 : 33 {73} ;
adlittoral. Caloplacetum tavaresianae — Rem. Caloplaca mouretii B. de Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 226 {47} ; Kief-
Lesd. (1912), d’Afrique du Nord, est peut-être synonyme de C. tavare-
fer 1895 : 66 {57} ; Laronde 1901 : 187 {03} ; Lottin et
siana, mais il est difficile de se prononcer parce que le type a disparu et
que la description de Bouly de Lesdain est insuffisante. Vaudoré 2014 : 126 {61} ; Maheu 1907 : 234, 236 {73} ;
Caloplaca teicholyta (Ach.) J. Steiner — Syn. Blastenia Maheu et Gillet 1926 : 40 {2b} ; Marc 1908 : 394 {12} ;
visianica A. Massal., Callopisma visianicum (A. Massal.) Mattei 1970 : 64 {13} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Mon-
Trevis. nom. inval., Caloplaca arenaria auct. p. p. [non nat et al. 2018 : 179 {50} ; Moreau et Moreau 1934 : 337
(Pers.) Müll. Arg.], Caloplaca visianica (A. Massal.) Jatta, {63} ; Nylander 1866 : 366 {75sl} ; Nylander 1873 : 285
Placodium teicholytum (Ach.) DC. — Lichénisé, non liché- {66} ; Nylander 1891 : 57, 76 {66} ; Nylander 1896 : 5,
nicole — Presque toute la France, y compris en Corse. 47 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 225-226 {14, 50, 72, 76,
Commun. Non menacé [lc] — 01a, 02r, 03a, 04!, 05!, 79} ; Olivier 1900 : 22 {72, 85} ; Ozenda 1950 : 46 {06} ;
06!, 08!, 10!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 18!, 2b!, 21a, 24!, 25!, Parrique (Gasilien) 1894 : 160 {62} ; Parrique (Gasi-
26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 40!, 41!, lien) 1898 : 75 {48, 63} ; Picquenard 1904 : 112 {29} ;
45!, 46a, 47a, 48!, 49!, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!, 57!, 58!, 59a, Poncet in Collectif SBCO 2018 : 17 {78sl} ; Prin 1983 :
60a, 61!, 62!, 63a, 64r, 66a, 67!, 68!, 69a, 71!, 72!, 73a, 74!, 29 {10} ; Richard 1877 : 24 {79} ; Richard 1882 : 274
75sla, 76a, 77!, 78slr, 79a, 80!, 83!, 84!, 85!, 86!, 88a, 89! — {79} ; Richard 1882 : 296 {02, 79} ; Rose et al. 1979 : 95
Saxicole, sur rochers (surtout sur calcaires gréseux) et sur {61} ; Roux 1978 : 124, 132, 138, 140 (li), 142 {04, 26, 30,
substrats artificiels (mortier, béton, crépis de murs, tuiles, 84} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83} ; Roux 1984 : 84 {06} ;
briques, etc.), laticalcicole (de valdé- à minimé-calcicole), Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2001
plus rarement calcifuge, basophile, neutrophile ou subneu- (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
trophile, mésophile ou modérément xérophile, photophile 24 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106
ou héliophile, nitrophile et coniophile. De l’étage méso- {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104
méditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux
subhumide et humide. Caloplacetum teicholytae — Clau- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 210 {2b} ; Roux et Coste
zade et Roux 1985 : 264 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux
695 {f } ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Berher 1887 : 348 {88} ; et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Signoret et Diederich
Berner 1947 : 122 {13} ; Boissière 1979 : 112-113 {77} ; 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; Vallade
Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Boulanger et Gardiennet 2016 : 22 {(21)} ; Van den Broeck et al.
et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 180, 181 {62} ; Bouly de 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51,
Lesdain 1905 (Versailles) : 607 {78sl} ; Bouly de Lesdain 55} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 135 {72} ; Vivant 1988 :
1907 (Versailles) : 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 27 {64} ; Weddell 1873 : 364 {86} ; Werner 1973 : 325
122 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 128 {59} ; {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 280 {20} ; Werner
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 22 {75sl} ; Boumier et Deschâtres 1974 : 315 {2b} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81,
et al. 2011 : 17, 20 {85} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud 86, 87 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 24 {2b}.
2007 : 60 {84} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Brisson 1875 : Caloplaca tenuata (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Lecanora
130 {51} ; Brisson 1876 : 246 {51} ; Brisson 1880 : 200 tenuata (Nyl.) Nyl., Placodium tenuatum Nyl. — Liché-
{02} ; Cabanès 1900 : 35-36 {30} ; Choisy 1951 : 204 {01, nisé, lichénicole facultatif — Midi méditerranéen. Assez
69, 71, 73, 74} ; Clauzade et Roux 1972 : 37 {30} ; Coste rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 13!,
2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Crozals 30!, 34!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois très ensoleillées
1908 : 518 {34} ; Crozals 1914 : 61 {34} ; Crozals 1923 : de roches calcaires très cohérentes, calcicole (omnino- ou
31 {83} ; Crozals 1924 : 108 {83} ; Daillant 1997 : 94, valdé-calcicole), basophile, modérément aéroxérophile,
256

très faiblement ékréophile (soumis à de très brefs et faibles {05} ; Harmand 1913 : 847 {f, 05} ; Nylander 1863 : 397-
écoulements après les pluies), astégophile, très héliophile, 398 {05} — Rem. Voir « Pannaria » tetraspora.
héminitrophile. Étage mésoméditerranéen. Ombroclimat Caloplaca thallincola (Wedd.) Du Rietz — Syn. Calo-
subhumide. Caloplacetum tenuatae — Clauzade et Roux placa aurantia f. thallincola (Wedd.) Zahlbr., Lecanora
1985 : 237 {e} ; Nylander 1879 : 202 {34} ; Bauvet 2005 : murorum var. thallincola Wedd., (?) Placodium murorum f.
172-173, 193, 197 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192 {07} ; lecanorae H. Olivier, Placodium murorum var. thallincolum
Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; (Wedd.) H. Olivier — Lichénisé, lichénicole facultatif —
Roux 1977 : 90 {04, 06, 13, 30, 84} ; Roux 1978 : 94 Littoral de la Manche, de l’Atlantique et de la Méditerranée
{06} ; Roux 1978 : 94, 101, 153, 156 {04, 06, 13, 30, 34, (y compris en Corse). Assez commun, sauf sur le littoral
84} ; Roux 1982 : 215 {84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux méditerranéen où il est assez rare. Non menacé [lc] — 06!,
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106 {30, 34} ; Vězda 14a, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 34!, 35!, 44!, 50!, 56!, 62!, 64!, 66a,
1976 : Lich. sel. exsicc. n° 1420 {84} — Rem. Le Caloplaca 76a, 83!, 85! — Saxicole, sur rochers et blocs, surtout calci-
tenuata sensu Ozenda et Clauzade (1970) est en réalité C. fuge, de moyennement acidophile à modérément basophile,
polycarpa ou C. tenuatula. Celui mentionné dans le Jura par mésophile, photophile ou modérément héliophile, hémi-
Boom et Brand (1991 : 26) est probablement à rapporter nitrophile, halophile. Étages supralittoral supérieur et par-
à C. oasis ou peut-être à C. polycarpa. La mention de cette fois adlittoral inférieur. Ombroclimats sec, subhumide et
espèce par Coste (2012 : 20) dans l’Aveyron, entre 700 et humide. Très souvent parasite de Hydropunctaria maura —
890 m d’altitude est à confirmer. Clauzade et Roux 1985 : 231 {e} ; Ozenda et Clau-
Caloplaca tenuatula (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Caloplaca zade 1970 : 698 {f, côtes de l’Atlantique et de la Manche} ;
tenuata sensu Ozenda et Clauzade [non (Nyl.) Zahlbr.], Abbayes 1924 : 42 {44} ; Abbayes 1934 : 184, 191 {22, 29,
Caloplaca tenuatula f. pertenuis (Harm.) Clauzade et Cl. 44, 85} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Boulanger et al.
Roux, Lecanora elegans var. pertenuis Harm., Lecanora
2010 (« 2009 ») : 170, 181 {62} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7,
tenuatula Nyl. — Lichénisé, lichénicole — Hérault et
11, 13, 14 {85} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Coppins 1971 :
Vaucluse. Très rare. Potentiellement menacé [nt] — 34a,
157 {29} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ;
84! — Saxicole, sur parois ou surfaces rocheuses plus ou
Dominique 1884 : 325 {44} ; Engler et Lacoux 2012 : 24
moins inclinées et ensoleillées de roches calcaires très cohé-
{34} ; Gonnet et al. 2013 : 12, 59 {2b} ; Gonnet et Gon-
rentes mais gréseuses (molasse), valdécalcicole, basophile,
net 2015 (non publié, 2A, Figari : pointe de Ventilègne,
assez xérophile, astégophile, héliophile, thermophile, hémi-
alt. 10 m, sur rochers côtiers granitiques, 2015/10/12, leg.,
nitrophile ; parasite de Bagliettoa calciseda. Étage supramé-
det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2018
diterranéen. Ombroclimat subhumide. Aspicilietum calca-
reae caloplacetosum oasis — Clauzade et Roux 1985 : 239 (non publié, 2A, Ajaccio : pointe de la Parata, alt. 5 m, sur
{e} ; Roux 1977 : 90 {84} — Rem. Nous désignons sous rocher de diorite, 2018/10/10, leg., det. et herb. D. et O.
Caloplaca tenuatula, dans l’attente du réexamen du type Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Houmeau
actuellement non disponible, un Caloplaca proche de C. 2001 : 524 {85} ; Kalb 1976 : 56 {2a} ; Massé 1966 : 884
oasis par son parasitisme sur Bagliettoa calciseda, mais qui {29} ; Ménard 2009 : 60 {83} ; Monnat et al. 2018 : 179,
en diffère par ses lobes bien développés, comme chez C. 188 {50} ; Olivier 1897 : 221-222 {14, 22, 29, 35, 44,
polycarpa, dont il se distingue par ses lobes plus étroits et 50, 56, 76, 85} ; Olivier 1901 : 39 {66} ; Poumarat 2017
par la partie centrale du thalle non aréolée. (non publié, 06, Antibes : plage de la Garoupe, alt. 10 m,
Caloplaca tetraspora (Nyl.) H. Olivier — Syn. Blaste- sur calcaire très cohérent, 2017/10/03, leg., herb. et det. S.
nia tetraspora (Nyl.) Rehm, Caloplaca oligospora (Körb.) Th. Poumarat) ; Poumarat 2017 (non publié, 06, Antibes :
Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes septentrionales. plage de la Garoupe, alt. 5 m, sur calcaire très cohérent,
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05r, 74! — 2017/10/03, leg., herb. et det. S. Poumarat) ; Richard
Terricole, détriticole ou muscicole (sur sol un peu calcaire), 1882 : 284 {85} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
dans des pelouses ou des tonsures, de subneutrophile à 104 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 210 {(20a),
légèrement basophile, assez hygrophile, héliophile, peu ou 2b} ; Sparrius et al. 2002 : 60-61, 67 {62} ; Van Haluwyn
pas nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et 1990 : 4 {62} ; Weddell 1875 : 274 {85} ; Werner 1956 :
alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 148 {50} ; Werner 1973 : 324 {20} — Rem. Placodium
1985 : 263 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 43 murorum f. lecanorae H. Olivier (Olivier 1901 : 39) est
{ne} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 692 {f, 05} ; Asta [coll. probablement synonyme de C. thallincola. La mention de
Eyheralde] 1975 : 125, 131, 139 {74} ; Choisy 1951 : cette espèce en Haute-Corse, sur les rives du fleuve Golo,
204, 1953 : 182 {05} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 par Maheu et Gillet (1926 : 36) est erronée ; il en est de
257

même de celle de Richard (1882 : 284) dans les Deux- de valeur taxonomique incertaine, non distingués par la
Sèvres, à Sainte-Eanne. plupart des auteurs modernes et quelques anciens auteurs.
Caloplaca tiroliensis Zahlbr. — Syn. Caloplaca ferru- Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. morpho. varia-
ginea var. melanocarpa Th. Fr., Caloplaca friesii H. Magn., bilis — Syn. Caloplaca alpestris (Ach.) Ozenda et Clauzade
Caloplaca jungermanniae var. subolivacea (Th. Fr.) Th. Fr., [nomen sed non planta], Caloplaca variabilis var. percaena
Caloplaca nigricans sensu Ozenda et Clauzade, Caloplaca (Ach.) H. Olivier, Caloplaca variabilis var. subimmersa
subolivacea (Th. Fr.) Lynge — Lichénisé, non lichénicole — (Nyl.) Blomb. et Forssell, Placodium variabile (Pers.) Hepp,
Massifs des Vosges (Haut-Rhin) et du Jura (Doubs), Alpes, Pyrenodesmia variabilis (Pers.) A. Massal. — Lichénisé, non
Massif central (Ardèche) et Pyrénées. Assez peu commun. lichénicole — À peu près partout en France, y compris en
Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 25!, 38!, 64!, Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 04!, 05!,
65!, 66!, 68!, 73!, 74! — Muscicole ou détriticole (souvent 06!, 07!, 09r, 10r, 11!, 12!, 13!, 14a, 15a, 16r, 18!, 2b!, 21!,
sur feuilles mortes de Saxifraga), dans des pelouses rases 25!, 26!, 28!, 30!, 32!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 45a, 46a,
sur sol calcaire ou sur des rochers calcaires, neutrophile 47a, 48!, 49!, 50a, 51!, 54!, 55!, 57!, 58!, 59a, 61a, 64!, 65!,
ou basophile, mésophile ou xérophile, assez photophile ou 66!, 68!, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85!,
héliophile, non ou peu nitrophile. Étages montagnard supé- 86!, 88a, 89!, 90! — Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres
rieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhu- de roches calcaires (parfois dolomitiques ou gréseuses), lati-
mide. Caloplacetum tiroliensis — Clauzade et Roux 1985 : calcicole (de minimé- à omnino-calcicole), basophile, plus
260 {e} ; Hansen, Poelt et Søchting 1987 : 43-44 {ne} ; rarement neutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile,
Ozenda et Clauzade 1970 : 679, 691 {f } ; Asta [coll. photophile ou héliophile, héminitrophile ou nitrophile. De
Eyheralde] 1975 : 125, 131, 139 {74} ; Asta et al. 1972 : l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats
103 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bailly et al. 2012 : sec, humide, subhumide et hyperhumide — Clauzade et
194 {25} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Clauzade et Roux 1985 : 228 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 681
Rondon 1959 : 393 {05} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {f } ; Abbayes 1924 : 44 {49} ; AFL (collectif ) 2002 : 8 {74} ;
{65} ; Kalb 1982 : 76 {64} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 82, Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39
88 {04, 05} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1973 : 85
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 :
2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 67 {66} ; Roux et al. 2012 tab. xi, xv, xx {04, 05, 73} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ;
(Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Berner
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Wirth 1947 : 122 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bois-
1974 : 375 {68} — Rem. C. friesii est une simple forme de sière 1979 : 111 {77} ; Boissière 1986 : 208, 213 {77} ;
C. tiroliensis à apothécies très sombres. Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; Bouly de Lesdain 1905
Caloplaca ulcerosa Coppins et P. James — Lichénisé, (Versailles) : 608 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 122-123
non lichénicole — Pas-de-Calais, Moselle et Massif armo- {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 77 {06} ; Boumier
ricain. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger et al. 2011 : 20 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ;
d’extinction [en] — 22!, 56!, 57!, 61!, 62r — Corticole, Brisson 1875 : 130 {51} ; Brisson 1880 : 198 {02} ; Caba-
sur feuillus et résineux, de modérément acidophile à neu- nès 1900 : 37 {30} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ; Choisy
trophile, mésophile ou modérément xérophile, astégophile, 1951 : 199 {01, 38, 73, 74} ; Clauzade 1969 (Acarospora
héliophile, héminitrophile ou nitrophile. Étages collinéen et laqueata) : 98 {30, 84} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393
montagnard (hors de France également aux étages méso- et {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; Clauzade
supra-méditerranéen). Ombroclimat subhumide — Giralt et Roux 1975 : tab. 11, 14, 15, 20 {83, 84} ; Clauzade et
et Gómez-Bolea 1990 : 51-52 {e} ; Monnat 2017 (non Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Coste 1991 : 16 {09} ;
publié, 56, Pluherlin : les ardoisières, alt. 66 m, sur bran- Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste et
chettes de Quercus robur, 2017/11/02, leg., herb. et det. Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette
J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ; Van den Broeck et al. 1906 : 253 {02} ; Crozals 1908 : 519 {34} ; Crozals 1914 :
2009 : 16 {62} — Rem. Peut-être synonyme de C. viperae 62 {34} ; Crozals 1931 : 43 {83} ; Daillant 1997 : 94, 96
Servít (Nimis et Martellos 2008). {71} ; Derrien et al. 2018 : 269 {37} ; Derrien et al. 2019 :
Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. — Lichénisé, 97 {28} ; Déruelle et al. 1979 : 227 {51} ; Diederich et
non lichénicole — 21a, 31a, 75sla, 77a, 78sla, 79a — Bri- al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ;
caud 2007 : 60 {04, 84} ; Fagot 1906 : 190 {31} ; Genty Engler et Lacoux 2012 : 27 {34} ; Gonnet et al. 2013 :
1934 : 102 {21} ; Nylander 1896 : 47 {75sl, 77, 78sl} ; 17, 40, 41 {2b} ; Harmand 1897 : 190-191 {54, 55, 88} ;
Richard 1877 : 23 {79} — Rem. Plusieurs morphotypes, Harmand 1913 : 851-854 {f, 05, 15, 25, 34, 46, 54, 73,
258

74, 86} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Hue 1887 : Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. morpho.
380 {15} ; Hue 1896 : 36 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de fulva — Syn. Caloplaca fulva (Anzi) J. Steiner, Caloplaca
Lesdain] 1925 : 226 {47} ; Lamy 1883 : 378 {65} ; Maheu variabilis f. fulva (Anzi) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé,
1930 : 609 {13} ; Marc 1908 : 396 {12} ; Martin et al. non lichénicole — Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt inter-
2018 : 21, 27, 34, 42, 46 {01, 25, 39} ; Mattei 1970 : 64 national. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!,
{13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; 06!, 73! — Saxicole, sur rochers bas, petits blocs ou pierres
Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; sur le sol, laticalcicole, basophile, mésophile ou xérophile,
Monnat et al. 2017 : 42, 43, 51 {35} ; Moreau et Moreau astégophile, héminitrophile ou nitrophile. De l’étage supra-
1934 (Menton) : 145 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : méditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide,
47 {74} ; Nylander 1891 : 6 {66} ; Olivier 1897 : 248-249 humide, subhumide et hyperhumide — Clauzade et
{14, 49, 50, 61, 79} ; Olivier 1900 : 23 ; Olivier 1901 : 39 Roux 19985 : 229 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 681
{66} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; Poumarat et coll. 2014 : {rf } ; Bertrand 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-
20 {66} ; Prin 1983 : 29 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Cenis : col du Petit Mont-Cenis, chemin du lac de Savine,
Rieux et Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Roux 1978 : 95, 106, alt. 2233 m, sur une surface suintante d’un gros bloc de
125, 127 (xxxix), 130, 133, 139, 140 (li, lii), 142, 143, gneiss, 2018/08/25, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Ber-
147, 153 {04, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 215 {13, trand et Roux 2016 : 58 {04} ; Roux et al. 2011 (Haut-
30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40
75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 37 {06} — Rem. Est peut-être une espèce distincte de C.
2006 (AFL Lozère) : 3, 24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan- variabilis (M. Bertrand 2020, non publié).
guedoc-Roussillon) : 106 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. morpho. ocel-
2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- lulata — Syn. Caloplaca alpestris sensu Ozenda et Clau-
Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : zade p. p., Lecanora ocellulata (Ach.) Wedd. — Lichénisé,
19, 34, 47, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 non lichénicole — Probablement présent dans une grande
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. partie de la France, plus particulièrement dans les mon-
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : tagnes, mais généralement non distingué de C. variabilis
40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 210 {2b} ; type. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!,
Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 06!, 12r, 13a, 15a, 24!, 26!, 30!, 33!, 34a, 37!, 38!, 39!, 46a,
137 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux et 66!, 73!, 74!, 77!, 84!, 86! — Saxicole, sur rochers, blocs ou
Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Signoret et Diederich 2000 : pierres, laticalcicole, basophile, mésophile ou xérophile,
5 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 22 {21} ; van den euryphotique, héminitrophile. De l’étage mésoméditerra-
Boom et Brand 1991 : 26 {01, 39} ; Van den Broeck et néen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et
al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 humide — Asta et Roux 1977 : tab. iv, v, vii, xi, xv, xvi,
{51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 135 {72} ; Weddell xviii, xx {04, 05, 06, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 58
1873 : 364 {86} ; Wirth 2019 : 79, 85, 86 {68}. {04} ; Boissière 1986 : 208 {77} ; Choisy 1951 : 199 {05,
Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. chémo. épithé- 15, 34, 73} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 20 {13} ; Coste
cium brun rouge, K – — Lichénisé, non lichénicole — 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Derrien
Drôme (Léoncel : la petite roche Chauve, partie supérieure et al. 2018 : 269 {37} ; Harmand 1913 : 853-854 {f, 05, 15,
partie supérieure et le sommet, alt. 1180-1200 m, sur 34, 46, 73, 86} ; Hue 1889 : 228 {15} ; Maheu 1930 : 609
rochers exposés de calcaire très cohérent, parfois légèrement {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Roux 1978 : 120, 128, 133,
dolomitique, du barrémien, 2016/09/28, leg., det. et herb. 139, 140 {04, 26, 30, 38, 73, 84} ; Roux 2017 (Vercors) :
C. Roux). Extrêmement rare : une seule station connue 137 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106
en France. Patrimonial d’intérêt international. Données {(34)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux
insuffisantes sur les menaces [dd] — 26! — Saxicole, sur et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011
rochers de roches calcaires (parfois dolomitiques ou gré- (Pyrénées-Orientales) : 47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
seuses), valdé- ou omnino-calcicole, basophile, mésophile Bévéra) : 54 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ;
ou xérophile, astégophile, photophile ou héliophile, hémi- Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Weddell 1873 : 364-
nitrophile ou nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats 365 {86} ; Weddell 1874 : 340 {34}.
sec, humide, subhumide et hyperhumide — Roux 2017 Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. morpho. ochra-
(Vercors) : 137 {26}. cea — Syn. Caloplaca chalybaea f. ochracea (Müll. Arg.)
259

Ozenda et Clauzade, Caloplaca variabilis var. ochracea Müll. 13!, 18!, 19!, 2b!, 21!, 25!, 26!, 28!, 30!, 33!, 34!, 38a, 39r,
Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Loir-et-Cher, Massif 41!, 43!, 46!, 48!, 50r, 64r, 65!, 66!, 70a, 71!, 73!, 74!, 76!,
du Jura, Salève, Alpes méridionales, Midi méditerranéen et 81r, 83!, 84!, 85!, 87! — Saxicole, sur parois ou surfaces
subméditerranéen, Corse. Commun. Non menacé [lc] — horizontales ou inclinées de roches calcaires plus ou moins
04!, 06!, 12r, 13!, 2ba, 25a, 30!, 39a, 41!, 48!, 74!, 84! — poreuses (notamment gréseuses ou dolomitiques), calci-
Saxicole, sur rochers bas, petits blocs ou pierres sur le sol, cole (de médio- à valdé-calcicole), basophile, mésophile
laticalcicole, basophile, mésophile ou xérophile, astégo- ou modérément xérophile, astégophile, assez photophile
phile, héminitrophile ou nitrophile. De l’étage mésomédi- ou héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerra-
terranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide néen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 229 {e} ; Ozenda et hyperhumide. Au moins facultativement parasite de C.
et Clauzade 1970 : 680 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; variabilis au début de son développement — Clauzade et
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 77 {06} ; Choisy 1951 : Roux 1985 : 251 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 686
199 {25, 39} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Flagey {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9
1886 : 248 {25, 39} ; Maheu et Gillet 1926 : 39 {2b} ; {19} ; Asta et al. 1973 : 84 {73} ; Bauvet 2005 : 174-175
Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Ozenda 1950 : 46 {(06)} ; {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Boissière et Van
Roux 1978 : 147 {13, 30, 84} ; Roux et al. 1999 (Grand- Haluwyn 1987 : 5 {10} ; Boumier et al. 2011 : 20 {85} ;
Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 26 {48} ; Choisy 1951 : 205 {01, 38, 70} ; Clauzade et Rondon
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106 {30, 48} ; 1959 : 394 {05} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. (tab. ht) {13} ; Coste 1990 : 46 {48} ; Coste 1991 : 16
2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. {09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 2012 (Madasse) :
Corse) : 210 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Wer- 20 {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Daillant
ner 1973 : 325 {20}. 1997 : 94 {71} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Engler et
Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. morpho. pae- Lacoux 2012 : 16, 20, 27 {34} ; Farou 2016 : 146 {46} ;
palostoma — Syn. Caloplaca paepalostoma (Anzi) Jatta, Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Gonnet et al. 2013 :
Caloplaca variabilis (Pers.) Müll. Arg. subsp. variabilis f. 36, 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Gueidan et
paepalostoma (Anzi) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, Roux 2003 : 24 {07} ; Maheu 1931 : 76 {13} ; Martin et
non lichénicole — Territoire-de-Belfort, Salève, Alpes al. 2018 : 21 {01} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Poumarat
méridionales, Midi méditerranéen et subméditerranéen, et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 1978 : 130 (relevé n° 2), 139
Pyrénées, Gironde et Corse. Assez peu commun. Menaces (relevés n° 6, 9, 10), 140 (li), 147 {13, 30, 26, 84} ; Roux
non évaluées [ne] — 04!, 06!, 07!, 09!, 13!, 2b!, 26!, 30!, 1982 : 214 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux
33!, 64r, 66!, 74!, 84!, 90! — Même écologie que le mor- 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2017
photype ochracea — Clauzade et Roux 1985 : 229 {e} ; (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ;
Ozenda et Clauzade 1970 : 681 {f, 13} ; AFL (collectif ) Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006
2002 : 8 {74} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Clauzade et (Languedoc-Roussillon) : 106-107 {30, 34, 48} ; Roux et al.
Roux 1975 : tab. 9, 11 {13, 84} ; Gonnet et al. 2013 : 36 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
{2b} ; Poumarat et coll. 2014 : 20, 21 {66} ; Roux 2017 (T. Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux 47, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ;
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 106 {30} ; Roux et al. Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014
2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40
Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 211 {2b} ; Roux et
47 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 54 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 22
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 26 {01, 39} ; Vivant
bie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 210-211 1988 : 28 {64} — Rem. Espèce ici comprise au sens strict,
{2b} ; Vivant 1988 : 28 {64}. caractérisée par un thalle granuleux ou granuleux-aréolé,
Caloplaca velana (A. Massal.) Du Rietz — Syn. Aca- parasite de C. variabilis au moins au début de son dévelop-
rospora velana A. Massal., Callopisma aurantiacum var. pement. Voir C. dalmatica, C. dolomiticola, C. epierodens,
velanum A. Massal., Caloplaca aurantiaca var. velana (A. C. placidia, C. schaereri.
Massal.) Flagey, Lecidea velana (A. Massal.) Hue — Liché- Caloplaca veneris Cl. Roux et Nav.-Ros. — Lichénisé,
nisé, lichénicole facultatif — Présent dans une grande par- non lichénicole — Corse-du-Sud (Bonifacio : entre Boni-
tie de la France calcaire, y compris en Corse. Commun. facio et Pertusato, chemin du Pertusato, entre l’ancienne
Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05r, 06!, 07!, 09r, 10!, 12!, batterie et le vieux fort, à l’étage adlittoral, alt. 10 m, sur
260

paroi d’un grand bloc de grès calcaire, 1999/04/16, leg., montagnard, subalpin et alpin — Clauzade et Roux 1985
det. et herb. C. Roux). Extrêmement rare : une seule sta- : 261 {e} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38}.
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. Caloplaca vitellinula (Nyl.) H. Olivier — Syn. (?) Calo-
En danger critique d’extinction [cr] — 2a! — Saxicole, placa lithophila H. Magn. [non auct.], Lecanora vitellinula
calcicole (de médio- à omnino-calcicole), sur des surfaces Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Essentiellement dans
rocheuses de horizontales à verticales, calcicole, basophile, les régions montagneuses non méditerranéennes ; douteux
modérément halophile, xérophile, photophile ou hélio- en Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
phile, héminitrophile. Étage adlittoral. Ombroclimat sec — 05!, 06!, 15!, 17!, 25!, 31a, 38!, 63!, 64!, 65a, 66!, 70r, 77!,
Roux et Navarro-Rosinés 1992 : 97-103 {m} ; Roux et 79!, 87a — Saxicole, sur parois de roches silicatées très cohé-
coll. 2013 (Catal. Corse) : 211 {2a}. rentes, plus rarement corticole (sur arbres ou arbustes feuil-
Caloplaca verruculifera (Vain.) Zahlbr. — Syn. Calo- lus) ou lignicole, calcifuge, acidophile, subneutrophile ou
placa granulosa auct. [non (Müll. Arg.) Jatta], Placodium neutrophile, mésophile, assez stégophile, euryphotique (de
verruculiferum Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Lit- sciaphile à assez photophile), héminitrophile. Étages colli-
toral de Bretagne et de Manche. Assez rare — 22!, 29!, néen et surtout montagnard. Ombroclimats subhumide et
50!, 56! — Saxicole, sur rochers littoraux, calcicole ou humide — Arup 2009 : 128-130 {e} ; Clauzade et Roux
calcifuge, de basophile à subneutrophile, rarement ligni- 1985 : 253 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 686-687 {f } ;
cole, très ou extrêmement nitrophile (le plus souvent orni- Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ;
Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Boissière
thocoprophile), halophile. Étage adlittoral. Ombroclimat
1990 : 184 {77} ; Boissière 1994 : 7, 8 {63} ; Brackel et
subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 250 {e} ; Han-
al. 2018 : 193 {70} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460
sen, Poelt et Søchting 1987 : 48-49 {ne} ; Monnat
{66} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 05, Névache :
(non publié, dépts 22, 29, 56) ; Monnat et al. 2018 : 179,
Ville haute, bord de la Clarée, alt. 1600 m, sur rhytidome
188, 204 {50} ; Ragot 2015 (non publié, 50, Jobourg :
de Larix decidua, 2015/01/25, leg., herb. et det. D. et O.
nez de Jobourg, alt. 35 m, en haut d’une falaise maritime,
Gonnet) ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
sur rochers siliceux fréquentés par les oiseaux de mer,
167 {31} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Lamy 1880 :
2015/09/26, det. R. Ragot) — Rem. Depuis la parution 505 {87} ; Lamy 1883 : 377 {65} ; Martin et al. 2018 :
de la deuxième édition du présent catalogue, 47 stations 34 {25} ; Poumarat 2019 (non publié, 66, Thuès-Entre-
de cette espèce ont été inventoriées dans les quatre dépar- Valls : gorges de la Carançà, alt. 1000 m, sur une paroi de
tements où elle est connue (voir Colibry). gneiss, sèche, sous un petit encorbellement, 2019/06/26,
Caloplaca virescens (Sm.) Coppins — Lichénisé, non lichénicole —
À rechercher en France — Connu notamment en Italie et dans les îles
leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux
Britanniques — Corticole, sur tronc (généralement à la base) de vieux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {(66)} ; Roux et
arbres feuillus (Quercus, Castanea), acidophile ou subneutrophile, méso- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al.
phile, photophile ou héliophile, nitrophile. Étages supraméditerranéen 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
et collinéen — Rem. Aspect de C. cerina, mais à thalle en grande partie bie) : 40 {06} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 :
formé de sorédies granuleuses.
28 {64} — Rem. Le Caloplaca vitellinula des environs de
Caloplaca vitellinaria Szatala — Syn. Caloplaca holo- Menton (Moreau et Moreau 1934, mention reprise par
carpa var. vitellinaria Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, Ozenda 1950 : 46) et d’Aix-en-Provence (Maheu 1930 :
non lichénicole — Haute-Savoie (Chamonix-Mont-Blanc : 608), sur roche calcaire, n’appartient vraisemblablement
près de l’ancienne gare supérieure de l’Index, alt. 2350 m, pas à cette espèce ; il en est de même de celui signalé en
sur Candelariella vitellina croissant sur un rocher siliceux Haute-Corse, sur écorce, par Maheu et Gillet (1926 :
ensoleillé, 2015/06/25, leg. F. Drouard, det. et herb. M. 38), mention reprise Werner (1973 : 325). Les mentions
J.-M. Sussey et F. Drouard) et Isère (Le Bourg-d’Oisans : de cette espèce dans le Var méridional par Crozals (1924 :
réserve du Lauvitel, flanc O du ravin de la Pisse, alt. 1600 m, 97 ; 1931 : 43) correspondent peut-être à C. inconnexa (sur
sur gros bloc de gneiss au milieu d’un éboulis, 2016/08/02, calcaire) et C. necator (sur roches non calcaires) ; celles de
leg., det. et herb. M. Bertrand ; Bertrand et Roux 2018). Bouly de Lesdain (1910 : 126, sur arbustes dans les dunes
Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri- littorales du Nord) et de Bouly de Lesdain (1920 : 220,
monial d’intérêt national. Données insuffisantes sur les 228, sur arbustes dans le Pas-de-Calais), correspondent
menaces [dd] — 38!, 74! — Saxicole, sur rochers ou blocs vraisemblablement à C. cerinelloides. Des six mentions de
de roches silicatées, calcifuge, parfois lignicole, acidophile Harmand (1913 : 841), seule celle de Haute-Vienne est
ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile, acceptable. C. vitellinula est conspécifique de C. holocarpa
héminitrophile ; parasite de Candelariella vitellina. Étages selon Vondrák et al. (2016 : 325-326).
261

Caloplaca xantholyta (Nyl.) Jatta — Syn. Lecanora xan- Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40
tholyta Nyl., Leproplaca xantholyta (Nyl.) Hue — Lichénisé, {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et
non lichénicole — Surtout dans le Midi méditerranéen et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
subméditerranéen (y compris en Corse) et les Alpes, mais Corse) : 211 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux
également çà et là dans des stations suffisamment chaudes et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vallade et Gardiennet
et sèches du reste de la France. Commun dans le Midi. Non 2016 : 22 {21} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 139 {72} ;
menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 10r, 11!, 12!, 13!, 16r, Vivant 1988 : 28 {64} — Rem. Exceptionnellement fertile
2b!, 21!, 24!, 26!, 28!, 30!, 34!, 38!, 39!, 41!, 43!, 46!, 48!, (Poelt 1991 : 88).
53!, 55!, 61!, 64!, 66!, 72!, 73a, 74!, 77a, 82!, 83!, 84!, 88a — Caloplaca xerothermica (Vondrák, Arup et I. V. Frolov)
Saxicole, sur parois verticales ou supraverticales soumises Cl. Roux comb. nov. provis. — Lichénisé, non lichéni-
à des suintements par porosité ou à de rares écoulements, cole — Rem. Deux sous-espèces dont une seule connue
calcicole (de médio- à omnino-calcicole), basophile, assez en France.
aérohygrophile, substratohygrophile, faiblement ékréo- Caloplaca xerothermica (Vondrák, Arup et I. V. Frolov)
phile, stégophile, non héliophile ou sciaphile, héminitro- Cl. Roux comb. nov. provis. subsp. xerothermica — Syn.
phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Caloplaca ferruginea auct. med. [non (Huds.) Th. Fr.] —
Ombroclimats subhumide et humide. Verrucario velanae- Lichénisé, non lichénicole — Midi méditerranéen et sub-
Caloplacetum xantholytae — Clauzade et Roux 1985 : 229 méditerranéen, et Corse. Commun. Non menacé [lc] —
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 703 {f } ; AFL (collectif ) 04!, 05!, 06!, 12r, 13!, 2a!, 26!, 30!, 34r, 66!, 83!, 84! — Cor-
2002 : 21 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; ticole, sur branches et branchettes de feuillus (à rhytidome
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bau- lisse ou fissuré) et sur conifères, dans des forêts claires ou sur
vet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192, 209, des arbres isolés, d’acidophile à subneutrophile, xérophile
211 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Biache et al. 2019 (Gar- ou mésophile, astégophile, photophile et surtout hélio-
diole) : 12 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; phile, non ou modérément nitrophile. De l’étage méso-
Boissière 1986 : 208, 213, 214 {77} ; Boissière 1995 : 50 méditerranéen inférieur à l’étage supraméditerranéen ainsi
{43} ; Bricaud 2004 : 80 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : qu’à l’étage collinéen de type xérothermique. Ombroclimat
34 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : subhumide — Vondrák et al. 2020 : 322-323, 324 {e,
60 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 85 {34} ; Bricaud et 04, 12, 06, 34, 83, 84} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21
Roux 1994 : 121 {84} ; Cabanès 1900 : 35 {30} ; Choisy {05} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 2A, Figari :
1951 : 73 {73} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 7, 23, 25, maquis de Giovanarellu, alt. 45 m, sur rhytidome d’Arbutus
26 {04, 13, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 2009 : unedo, 2015/10/13, leg. et herb. det. D. et O. Gonnet,
38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Roux det. C. Roux) ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al.
1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1914 : 2019 : 33 {84} ; Roux 1993 (non publié, 83, Barjols : au
266 {34} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Châteaudun : NO du village, dans un champ d’Olea europaea, sur bran-
descente du Mail, alt. 118 m, sur rocher de calcaire assez chettes mortes, alt. 301 m, 1993/08/22, leg., det. et herb. C.
poreux, 2016/07/25, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 04, Quinson : près de la
Roux) ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Diederich et al. chapelle de Sainte-Maxime, sur petites branches de Phillyrea
2006 : 58 {55} ; Farou 2016 : 146 {24, 46} ; Gardiennet media, alt. 481 m, 2014/10/31, leg., det. et herb. C. Roux) ;
2013 (non publié, 21, Darois : Val-Suzon, combe Renevey, Roux 2014 (non publié, 84, Mirabeau : 600 m au NE du
leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gonnet et al. 2013 : sommet du mont Saint-Sépulcre, sur branches de Pistacia
17 {2b} ; Harmand 1899 : 94 {88} ; Hue 1896 : 194 {73} ; terebinthus, alt. 445 m, 2014/12/17, leg., det. et herb. C.
Martin et al. 2018 : 32 {39} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Roux) ; Roux 2015 (non publié, 04, Entrevennes : entre le
Nylander 1896 : 46, 103 {77} ; Olivier 1900-1903 : 380 village et le cimetière, sur branches (0,5-1 cm de diamètre)
{61} ; Payot et Harmand 1901 : 91 {74} ; Poumarat et de Prunus dulcis (amandier), alt. 637 m, 2015/05/05, leg.,
coll. 2014 : 21 {66} ; Prin 1983 : 29 {10} ; Roux 1975 (non det. et herb. C. Roux) ; Roux 2015 (non publié, 04, Entre-
publié, 12, Nant : Cantobre) ; Roux 1978 : 83, 95, 161 {06, vennes : partie E des Arnaves, sur branches, branchettes et
12, 26, 84} ; Roux 1982 : 214 {13, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 strobiles morts de Pinus halepensis, alt. 548 m, 2015/05/05,
{06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (Entrevennes) :
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et 127 {04} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et
al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 (sub « C. ferruginea »)
Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- {66} — Rem. Nommé provisoirement Caloplaca cf. hun-
sillon) : 107 {11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- garica dans la deuxième édition de ce catalogue (Roux et
262

coll. 2017). Taxon méditerranéen (Vondrák et al. 2020, Massal., Psora viridiatra (Ach.) Anzi, Tephromela armeniaca
sous Blastenia xerothermica Vondrák, Arup et I. V. Frolov), (DC.) Hertel et Rambold — Lichénisé, lichénicole facul-
confondu avec C. ferruginea jusqu’à une date récente, qu’il tatif — Hautes montagnes, y compris en Corse. Commun
remplace complètement à l’étage mésoméditerranéen et en au-dessus de 1500 m. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
grande partie à l’étage supraméditerranéen. Il se distingue 07!, 09!, 11!, 15!, 2aa, 2b!, 31a, 38!, 43!, 63a, 64!, 65!, 66!,
de ce dernier par ses apothécies C – ou presque C – (rebord 68!, 73!, 74!, 87a, 88! — Saxicole, sur parois de blocs et
ou partie externe du disque C + (pourpre) chez C. ferrugi- de rochers exposés, calcifuge, acidophile, xérophile, asté-
nea), à rebord souvent un peu plus épais et un peu jaunâtre gophile, anémophile, de moyennement à très héliophile,
et ses pycnides à moitié supérieure noire (rouge chez C. non ou modérément nitrophile. Étages subalpin et alpin.
ferruginea). Très proche de C. hungarica par ses apothécies Ombroclimats humide et hyperhumide. Umbilicarion cylin-
C – (très peu ou pas de chloroanthraquinones) et ses pyc- dricae — Clauzade et Roux 1985 : 467 {e} ; Ozenda et
nides noires (vert de cinereorufa), dont il diffère par son Clauzade 1970 : 377 {f, montagnes, commun au-dessus
thalle plus développé, par ses pycnides assez bien visibles et de 1500 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta
fréquentes et par son habitat surtout sur feuillus. Remplacé 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al.
à l’étage thermoméditerranéen proxilittoral par C. aegatica. 1993 : 34 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xviii {05} ; Bau-
Calvitimela Hafellner — Ascomycètes lichénisés, vet 2018 : 97 {(63)} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ;
rarement lichénicoles — Hafellner et Türk 2001 : 150- Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Boissière
151 {m}. et al. 1989 : 14 {74} ; Choisy 1950 : 163, 1953 : 181
Calvitimela aglaea (Sommerf.) Hafellner — Syn. Leci- {38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Companyo
dea aglaea Sommerf., Lecidea brunneri Nyl., Lecidea relan- 1864 : 847 {66} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Crozals
deri Räsänen, Tephromela aglaea (Sommerf.) Hertel et Ram- 1923 : 101 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 32, 47, 50 {2b} ;
bold — Lichénisé, non lichénicole — Montagnes : Vosges, Harmand 1898 : 93 {f } ; Houmeau et Roux 1981 : 95
Alpes septentrionales, Massif central, Pyrénées et Corse. {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 553 {65} ; Lamy 1880 : 458
Peu rare. Non menacé [lc] — 07!, 09!, 12!, 15!, 2a!, 2br, {63} ; Lamy 1883 : 321 {65} ; Lamy 1883 : 414-415 {65} ;
63!, 64r, 65a, 66!, 68!, 73!, 74!, 88! — Saxicole, sur parois Maheu et Gillet 1914 : 91 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet
de blocs et de rochers exposés de roches silicatées, calcifuge, 1926 : 69 {2b} ; Nylander 1863 : 401 {05} ; Nylander
assez acidophile, mésophile, astégophile, chionotolérant, 1873 : 277-278 {66} ; Nylander 1891 : 49 {66} ; Ozenda
anémophile, héliophile, non nitrophile. Étages montagnard 1950 : 36 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Payot
supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — 1861 : 440 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 88 {74} ; Pen-
Clauzade et Roux 1985 : 474 {e} ; Ozenda et Clauzade tecost 2016 : 15 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ;
1970 : 379 {f; Alpes, Pyrénées} ; Asta et al. 1972 : 100 Ravaud 1860 : 767 {38} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et
{73} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Boissière et al. 1989 : 17, al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {(66)} ; Roux et al.
18 {74} ; Choisy 1950 : 163 {74} ; Guilloux et al. 2000 : 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
45 {2a} ; Harmand 1898 : 93-94 {f } ; Houmeau et Roux Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
1981 : 95 {15} ; Lamy 1880 : 458 {63} ; Lamy 1883 : 414 34, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ;
{65} ; Maheu et Gillet 1926 : 68 {2b} ; Parrique (Gasi- Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014
lien) 1891 : 418 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 88 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40
{63} ; Payot 1861 : 442 {74} ; Pentecost 2016 : 15 {74} ; {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 211 {(20a), 2b} ;
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} ; Roux et Séguy 1950 : 46 {65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Vivant
coll. 2013 (Catal. Corse) : 211 {2a, (2b)} ; Sipman 2000 : 1988 : 58 {64} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; Werner
49 {20} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Vivant 1973 : 331 {20} ; Wirth 1974 : 384 {68, 88} — Rem.
1988 : 57 {64} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; Werner Parasite facultatif de Sporastatia testudinea au début de son
1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 267 {2b} ; développement.
Wirth 1974 : 384 {68, 88} — Rem. La mention de cette Calvitimela melaleuca (Sommerf.) R. Sant. — Syn.
espèce par Olivier (1902 : 337) sur le littoral des Pyrénées- Lecidea aglaeiza Nyl., Lecidea melaleuca Sommerf., Tephro-
Orientales (Collioure) est erronée. mela melaleuca (Sommerf.) Haugan et Timdal — Lichénisé,
Calvitimela armeniaca (DC.) Hafellner — Syn. Lecidea non lichénicole — Auvergne et Corse. Très rare. Patrimo-
aglaeotera Nyl., Lecidea armeniaca (DC.) Th. Fr., Lecidea nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
armeniaca f. aglaeoides Nyl., Lecidea armeniaca f. aglaeotera [cr] — 2ba, 63a — Saxicole, calcifuge, non nitrophile.
(Nyl.) Müll. Arg., Lecidea nigrita Schaer., Lecidella arme- Étages montagnard supérieur. Ombroclimat hyperhu-
niaca f. aglaeoides (Nyl.) Arnold, Psora armeniaca (DC.) A. mide — Clauzade et Roux 1985 : 475 {e} ; Ozenda et
263

Clauzade 1970 : 379 {f } ; Lamy 1880 : 449 {63} ; Maheu 2008 : xii {78sl} ; Carpentier 1914 : 50 {44} ; Chipon
et Gillet 1926 : 69 {2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 1995 : 68 {54} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67, 88} ;
Corse) : 211 {(20)} ; Werner 1973 : 330 {20}. Choisy 1949 : 141, 1953 : 179 {01, 25, 39, 38, 69, 70, 73} ;
Candelaria A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non Clauzade 1969 : 5 {13} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89
lichénicoles — Poelt et Vězda 1977 : 33-42 {e}. {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et
Candelaria concolor (Dicks.) Stein — Syn. Caloplaca Rondon 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : 157 {29, 35} ;
laciniosa (Dicks.) H. Olivier, (?) Candelaria concolor f. Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Coste
citrina (Kremp.) Dalla Torre et Sarnth., Candelaria laci- 1997 : 134 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2009 : 38
niosa (Nyl.) Kieff., Candelaria vulgaris A. Massal., Lecanora {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste 2012 (Madasse) :
candelaria auct. [non (L.) Ach.], Lecanora concolor (Dicks.) 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste
Lamy [non Ramond], Lecanora laciniosa (Dicks.) Nyl., 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 61
Physcia candelaria auct. [non (Weber ex F. H. Wigg.) Anzi], {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 :
Xanthoria concolor (Dicks.) Th. Fr. — Lichénisé, non liché- 253 {59, 60, 62, 80} ; Crozals 1913 : 170 {34} ; Crozals
nicole — Toute la France, Corse comprise. Assez commun. 1923 : 55 {83} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Derrien et al.
Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 10r, 2018 : 269-270 {37} ; Derrien et Demeulant 2015 (non
11!, 12!, 13!, 14!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, publié, 49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer rural, alt.
25!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 42 m, sur tronc de Carpinus, 2015/08/04, leg., herb. et det.
39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. 2006 :
53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a, 58 {54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 323 {44} ; Dughi et
66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, Ducos 1938 : 196 {13} ; Engler et Lacoux 2012 : 16 {34} ;
80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole Fagot 1906 : 189 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Flon
(sur feuillus), rarement lignicole ou sur béton, modérément 1929 : 48 {77} ; Galinou 1955 : 26 {53} ; Gonnet et al.
acidophile, subneutrophile ou neutrophile, mésophile ou 2013 : 29 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
xérophile, astégophile, photophile ou surtout héliophile, 52 {31} ; Graves 1857 : 181 {60} ; Harmand 1897 : 194-
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta- 195 {54, 88} ; Harmand 1909 : 602-604 {f, 12, 34, 61} ;
gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Xanthorion Hue 1894 : 297 {14} ; Hue 1896 : 253 {73} ; Hue 1896 :
parietinae — Clauzade et Roux 1985 : 265 {e} ; Ozenda 36 {73} ; Hue 1908 : 8 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de
et Clauzade 1970 : 605-606 {f } ; Abbayes 1924 : 41 {44, Lesdain] 1925 : 220 {47} ; Lamy 1880 : 401-402 {63, 87} ;
85} ; Abbayes 1934 : 100 {Massif armoricain} ; AFL (col- Lamy 1881 : 343 {63, 87} ; Lamy 1883 : 379 {65} ; Laronde
lectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 7, et Garnier 1901 : 42 {63} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2
19, 20, 21, 28 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {75sl} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Maheu
{42} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; et Gillet 1914 : 71 {2a} ; Marc 1908 : 384 {12} ; Méric et
ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; al. 2018 : 39 {04} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35, 56} ;
Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet Nylander 1866 : 367 {75sl} ; Nylander 1896 : 5, 51 {75sl,
et coll. 2009 : 188, 192, 211 {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 247-248 {14, 16, 17, 22, 27, 29,
Berner 1947 : 122 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 :
{04} ; Boissière 1979 : 104 {77} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; 43 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 160 {62} ; Payot et
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 180 {62} ; Bouly Harmand 1901 : 81 {74} ; Prin 1983 : 24 {10} ; Richard
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 676 {70} ; Bouly de Lesdain 1877 : 19 {79} ; Rieux et Roux 1982 : 154, 156-157 {13} ;
1907 (Versailles) : 681 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 Rondon 1953 (Marseille) : 23 {13} ; Rondon 1958 : 145
(Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontai- {84} ; Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; Rose [coll. Boissière]
nebleau) : 550 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 1990 : 205 {77} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83, 84} ; Roux
75-76 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 219 {62} ; Bouly 1984 : 84 {06} ; Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-
de Lesdain 1948 (Écologie) : 22, 37 {75sl} ; Bouly de sur-Lez) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) :
Lesdain 1949 (Nice) : 75 {06} ; Boumier et al. 2011 : 22, 75 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al.
23, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 194 {70} ; Bricaud 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
1996 : tab. 23 {84} ; Bricaud 2004 : 75, 154, 159, 166, bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76
170, 274 {30, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {30,
Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ;
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 60 {04, Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al.
84} ; Bugnon 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Carlier 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47, 67 {66} ; Roux et
264

al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- astégophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard
Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 Westberg et Clerc 2012 : 2-4 {e} ; Bertrand et Roux
(Catal. Corse) : 211 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; 2016 : 58 {04} ; Davoust et Quelen 2012 (73, Tignes :
Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; vallée de la Sassière, alt. c. 2300 m, sur sol humifère bien
Séguy 1952 : 31 {31} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; exposé, 2012/07/23, leg. M. Davoust et Y. Quelen, det.
Vallade et Gardiennet 2016 : 22 {21} ; van den Boom C. Roux) {73} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} — Rem.
et Brand 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 : Diffère de C. aggregata s. s. par son thalle nul ou presque, ses
67 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; apothécies devenant assez rapidement convexes et immar-
Van Haluwyn 1990 : 6 {62} ; Van Haluwyn et Lerond ginées et ses spores plus petites, de 13-17 × (3,5)4,5-5 µm.
1986 (non publié, dépts 02, 51) ; Werner 1973 : 325 {20} ; Voir la remarque de Westberg et Clerc (2012 : 3) sur la
Wirth 2019 : 79, 83, 88 {67, 68}. variabilité des Candelariella terricoles en Suisse.
Candelaria coudercii Harm. — Lichénisé, non lichéni- Candelariella athallina (Wedd.) Du Rietz — Liché-
cole — Haute-Savoie (Chamonix-Mont-Blanc : Monten- nisé, lichénicole facultatif — Manche (environs de Cher-
vers [sub « montanvert »], sur Pinus). Extrêmement rare : bourg) et Vendée (île d’Yeu). Extrêmement rare : deux sta-
une seule station connue. Patrimonial d’intérêt interna- tions connues en France. Patrimonial d’intérêt national. En
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 74! — Sur danger critique d’extinction [cr] — 50a, 85a — Saxicole,
Pinus — Harmand 1909 : 604 {f, 74} ; Choisy 1949 : 141 calcifuge, sur rochers non calcaires maritimes, acidophile ou
{74} ; Choisy 1960 : 404 {74} — Rem. Espèce mal connue, subneutrophile, halophile, héminitrophile. Parfois parasite
non signalée dans les flores modernes, qui diffère de C. de Myriolecis hagenii morpho. umbrina. Vraisemblablement
concolor par son thalle formé de petites squames, jamais à l’étage adlittoral. Ombroclimats subhumide et humide —
déchiqueté-lacinié, rigide, et par son cortex supérieur plus Clauzade et Roux 1985 : 267 {e} ; Ozenda et Clauzade
épais. 1970 : 605 {f, (50)} ; Weddell 1875 : 278 {85} — Rem.
Candelaria pacifica M. Westb. et Arup — Lichénisé, Pas de mention récente.
non lichénicole — Nord, Ardennes et Massif central. Candelariella aurella (Hoffm.) Zahlbr. — Liché-
Assez rare. Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable nisé, lichénicole facultatif — Rem. Deux sous-espèces très
[vu] — 07!, 08!, 43!, 59c — Corticole sur feuillus (tronc proches l’une de l’autre.
et branches), parfois lignicole, modérément acidophile, Candelariella aurella (Hoffm.) Zahlbr. subsp. aurella —
subneutrophile ou neutrophile, mésophile ou xérophile, Lichénisé, non lichénicole — Carlier, Esnault et Mon-
astégophile, photophile ou surtout héliophile, nitrophile. nat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux
Étages collinéen et montagnard, plus rarement subalpin. du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier,
Ombroclimats subhumide et humide — Bomble 2012 : J. Esnault et J.-Y. Monnat) — Rem. Deux chémotypes
1-5 {e} ; Westberg et Arup 2011 : 353-364 {ne} ; Bouly dont un seul connu en France.
de Lesdain 1943 (non publié, 59, Jenlain, leg. et herb. Candelariella aurella (Hoffm.) Zahlbr. subsp. aurella
Bouly de Lesdain, marssj, sub « Xanthoria candelaria », chémo. aurella — Syn. Caloplaca epixantha (Ach.) Flagey,
det. C. Roux) ; Diederich et al. 2012 : 100-101 {e, 08} ; Caloplaca subsimilis (Th. Fr.) Th. Fr., Candelariella cerinella
Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 43, Chavaniac- (Flörke) Zahlbr., Candelariella dispersa (Räsänen) Hakul.,
Lafayette : Conservatoire botanique du Massif central, alt. Candelariella epixantha (Ach.) Sandst., Candelariella litora-
700 m, base d’un tronc de Quercus caducifolié, 2015/11/17, lis Hakul., Lecanora epixantha (Ach.) Nyl., Lecidea epixan-
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. N. Stapper) ; tha Ach. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Toute la
Ragot 2020 (non publié, 07, Jaujac : le Rancel, alt. 420 m, France, y compris en Corse. Très commun. Non menacé
sur rhytidome de Robinia pseudoacacia, 2020/03/24, leg., [lc] — 01!, 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!,
det. et herb. R. Ragot, conf. O. Gonnet et C. Roux) — 16a, 17a, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23a, 25!, 26!, 27!, 28!,
Rem. Confondu avec C. concolor jusqu’en 2002. 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!,
Candelariella Müll. Arg. — Ascomycètes lichénisés, 43a, 44!, 45a, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, 53a, 54!, 55!, 56!, 57!,
parfois lichénicoles — Poelt et Vězda 1977 : 33-42 {e}. 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 71!, 72!,
Candelariella aggregata M. Westb. s. l. — Lichénisé, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 80!, 81!, 83!, 84!, 85a,
non lichénicole — Savoie, Alpes-de-Haute-Provence et 86!, 87a, 88a, 90! — Saxicole, sur pierres, blocs et rochers
Pyrénées-Orientales. Très rare. Données insuffisantes sur calcaires, également sur murs, mortier, béton, plus rare-
les menaces [dd] — 04!, 66!, 73! — Terricole (dans des ment sur roches silicatées ordinairement basiques, sur bois
pelouses sèches) ou saxiterricole, calcifuge ou calcicole, ou rhytidome recouverts de poussières calcaires (à base de
265

troncs d’arbres, etc.), laticalcicole, plus rarement calcifuge, et Gillet 1926 : 40 {2b} ; Marc 1908 : 396 {12} ; Martin
basophile ou neutrophile, mésophile et surtout xérophile, et al. 2018 : 21, 34, 39 {01, 39} ; Mattei 1970 : 64 {13} ;
euryphotique, héminitrophile ou nitrophile, coniotolérant. Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard
De l’étage thermoméditerranéen à l’étage alpin. De l’ombro- 2009 : 60 {83} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Monnat et
climat sec à l’hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : al. 2018 : 179, 188 {50} ; Moreau et Moreau 1930 : 482
266 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 604 {f } ; AFL (col- {63} ; Nylander 1866 : 367 {75sl} ; Nylander 1891 : 7
lectif ) 1983 : 8 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; AFL {66} ; Nylander 1896 : 5, 9, 51 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier
(collectif ) 2002 : 6, 8, 15 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 56 1897 : 245-246 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
{29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 43 {(06)} ; Payot
38 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; et Harmand 1901 : 81 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17,
Asta et al. 1973 : 85 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Asta 21, 25 {66} ; Prin 1983 : 24 {10} ; Richard 1882 : 260,
et Roux 1977 : tab. i, iv, v, vii, xi, xv, xvi, xvii, xx, xxi 263, 273, 274, 279, 286 {17, 44, 79, 85, 86} ; Rose et al.
{04, 05, 06, 73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 1979 : 95 {61} ; Roux 1978 : 119, 120, 124, 127 (xxxix),
174-175 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bick et 132, 138, 140 (lii), 142, 153 {04, 26, 30, 73, 83, 84} ;
al. 2019 : 109 {68} ; Boissière 1979 : 103-104 {77} ; Bois- Roux 1982 : 215 {13, 30, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux
sière 1990 : 184 {77} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Boissière 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
et al. 1989 : 13 {74} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999
5 {10} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 608 {78sl} ; (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 3, 4 {78sl} ; Bouly 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3, 24, 27 {48} ;
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 88 {59} ; Bouly de Lesdain Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {11, 30,
1920 : 220, 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ;
17, 22, 23, 32, 47, 62, 66, 72 {75sl} ; Bouly de Lesdain
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al.
1949 (Nice) : 75 {06} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca
2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 47, 67 {66} ; Roux et
maritima) : 315 {59} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ;
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ;
Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
Brisson 1880 : 198 {02} ; Cabanès 1900 : 37 {30} ; Car-
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013
lier 2008 : xii {78sl} ; Choisy 1949 : 142 {01} ; Clauzade
(Catal. Corse) : 211 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236
et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 :
{48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Roux et Pouma-
391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clau-
rat 2015 : 18 {13} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ;
zade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Clauzade et Roux
1975 : tab. 22 {13} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet
(tab. ht) {13} ; Clauzade et Vězda 1973 : 8 {84} ; Cop- 2016 : 22 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ; van
pins 1971 : 157 {29} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck et
(Madasse) : 20 {12} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26
1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 124 {72} ; Vivant 1988 :
253 {02, 60} ; Crozals 1908 : 552 {34} ; Crozals 1914 : 28 {64} ; Weddell 1873 : 364 {86} ; Werner 1973 : 325-
64 {34} ; Crozals 1923 : 30 {83} ; Crozals 1923 : 92 {2b} ; 102 {20} ; Wirth 2019 : 79, 80, 82, 85, 86, 87, 88 {67,
Crozals 1924 : 97 {83} ; Daillant 1997 : 94, 96 {71} ; 68} ; Zschacke 1927 : 20 {2b}.
Derrien et al. 2018 : 270 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 Candelariella aurella (Hoffm.) Zahlbr. subsp. aurella
{28} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ; Du Colom- chémo. smaragdula — Syn. Candelariella aurella f. hei-
bier 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 15, 16, 27 delbergensis (Nyl.) P. James, Candelariella aurella f. sma-
{34} ; Fagot 1906 : 189 {31} ; Florence et coll. 2019 : ragdula Szatala, Candelariella heidelbergensis (Nyl.) Poelt,
273 {65} ; Genty 1934 : 101 {21} ; Gonnet et al. 2013 : Lecanora heidelbergensis Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
13, 17, 36, 40, 41 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ; cole — Gironde (Lamarque : le cimetière, alt. 28 m, sur
Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Graves 1857 : 186 fragment de tuile, 2017/03/25, leg., det. et herb. J.-L.
{60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand 1897 : Farou). Extrêmement rare : une seule station connue en
193-194 {54, 55, 67, 88} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
{48} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65, 66} ; Jourdan tique d’extinction [cr] — 33! — Écologie mal connue,
1862 : 189 {23} ; Lamy 1880 : 402 {87} ; Lamy 1883 : 379 probablement voisine de celle du chémo. aurella — Rem.
{65} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lottin et Vau- Chémotype à thalle vert, dépourvu des pigments jaunes du
doré 2014 : 126 {61} ; Maheu 1930 : 609 {13} ; Maheu chémo. aurella.
266

Candelariella aurella subsp. glebulosa (Asta, Clauzade al. 2011 : 19, 23, 26 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 194
et Cl. Roux) Cl. Roux — Syn. Candelariella oleaginescens {70} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ;
var. glebulosa Asta, Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, Chipon 1995 : 68 {67, 68, 70} ; Chipon 1997 : 178, 179,
lichénicole facultatif — Alpes et Pyrénées. Assez commun 207 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68, 88} ; Clau-
dans les Alpes, assez peu commun dans les Pyrénées. Non zade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Coppins 1971 : 157 {56} ;
menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 26!, 38!, 64!, 65!, 66!, 73! — Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 2012 (Eyne) : 9 {66} ; Coste
Saxicole, sur grosses pierres, blocs et rochers calcaires, lati- 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2014 : 8 {81} ; Coste et
calcicole, basophile, mésophile ou surtout xérophile, pho- al. 2013 : 5 {34} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Gavé-
tophile ou héliophile, héminitrophile ou nitrophile. Étages riaux et Roux 2015 : 65 {43, 63} ; Lottin et Vaudoré
montagnard supérieur et surtout subalpin et alpin. Ombro- 2014 : 121, 136 {14, 61} ; Massé 1960 : 261-263 {35, 56} ;
climats humide et hyperhumide — Asta et al. 1973 : 101 Massé 1964 : 130 {35, 56} ; Massé 1964 : 57-58 {14, 29,
{73} ; Roux, Bültmann et Navarro-Rosinés 2009 : 172 35, 53, 56, 61, 72} ; Monnat et al. 2017 : 19, 24, 38, 51
{f } ; Asta et Roux 1977 : tab. v, vii, xi {73} ; Bertrand et {35, 56} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Rastetter
Roux 2016 : 58 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 1965 : 623 {68} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux
122 {38} ; Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Roux 1978 : et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2005
119 {73} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
{26} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et 6, 20, 21 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- 107 {34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30, 48} ;
nées-Orientales) : 19, 48 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) :
Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; 128 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Diffère de la {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48
sous-espèce aurella par son caractère orophile, son thalle {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et
gris, glébuleux, parfois parasite d’autres lichens crustacés. al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Van den Broeck et De Wit
Candelariella boleana Etayo, Palice et T. Sprib. — Lichénisé, non
lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment dans les 2016 : 26 {55} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 135 {72} ;
Pyrénées d’Espagne (Navarre et Huesca) et en Suisse — Corticole, sur Vivant 1988 : 29 {64}.
feuillus et sur conifères. Étages supraméditerranéen et collinéen — Candelariella deflexa (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Lecanora
Etayo, Palice et Spribille 2009 : 545-552 {e} — Rem. Diffère des
deflexa Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Vendée (île
autres Candelariella à asques 16-32-sporés par ses spores globuleuses.
d’Yeu ; Richard 1882) et Haute-Garonne (Villefranche-
Candelariella coralliza (Nyl.) H. Magn. — Syn. Can-
delariella pulvinata (Malbr.) Zahlbr., Candelariella vitellina de-Lauragais ; Fagot 1906). Extrêmement rare : deux
var. pulvinata (Malbr.) Mereschk. — Lichénisé, non liché- stations connues en France. Patrimonial d’intérêt natio-
nicole — Présent dans une grande partie de la France non nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 31a,
méditerranéenne ; non signalé en Corse. Assez commun. 85a — Saxicole, calcifuge (sur grès siliceux), également sur
Non menacé [lc] — 03!, 04!, 06!, 07!, 08!, 09r, 11!, 12r, débris de verre, acidophile ou subneutrophile, mésophile,
14!, 15!, 22!, 23r, 27!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 38!, 41!, 43!, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage colli-
44!, 48!, 49!, 53!, 55r, 56!, 61!, 63!, 64!, 66!, 67!, 68!, 70!, néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
72!, 73!, 74!, 78sl!, 81r, 85!, 87r, 88!, 90! — Saxicole, sur et Roux 1985 : 267 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 604
sommets exposés de rochers ou de blocs de roches silicatées, {f, (31)} ; Fagot 1906 : 189 {31} ; Harmand 1913 : 870-
rarement lignicole, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, 871 {f, 31, 85} ; Olivier 1897 : 247 {85} ; Richard 1882 :
xérophile, astégophile, héliophile, souvent anémophile, de 261 {85} — Rem. Pas de mention récente.
moyennement à très nitrophile (ornithocoprophile). Étages Candelariella efflorescens R. C. Harris et W. R. Buck —
montagnard et subalpin, rarement au collinéen ou à l’al- Lichénisé, non lichénicole — Alsace (vallée du Rhin).
pin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide. Semble rare. Patrimonial d’intérêt national. Données insuf-
Candelarielletum corallizae — Clauzade et Roux 1985 : fisantes sur les menaces [dd] — 67!, 68! — Corticole, sur
268 {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {23, 87} ; AFL (collectif ) tronc de feuillus ou de conifères isolés, de subneutrophile
2002 : 6, 21 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1972 : à basophile, mésophile, de moyennement à très héliophile,
102 {73} ; Asta et al. 1983 : 23 {70} ; ATBI + M. 2010 ; de moyennement à très nitrophile. De l’étage mésoméditer-
{06} ; Bailly et al. 2013 : 91 {70} ; Bauvet 2005 : 174-175 ranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et
{07} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195, humide — Westberg 2007 : 379-381 {m} ; Wirth 2019 :
198 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bick et al. 79, 83 {67, 68} — Rem. La mention de cette espèce dans
2019 : 113 {68} ; Boissière 1994 : 6 {63} ; Boumier et les Hautes-Alpes (Roux et coll. 2014 : 151) est erronée :
267

c’est un Candelariella sp. selon M. Bertrand et M. West- gophile, héliophile, franchement ou fortement nitrophile.
berg in litt. De l’étage mésoméditerranéen supérieur à l’étage monta-
Candelariella kuusamoensis Räsänen — Lichénisé, non lichéni- gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
cole — À rechercher en France — Connu notamment en Italie —
et Roux 1985 : 266 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 604
Lignicole, détriticole, terricole, rarement saxicole, calcifuge, acidophile
ou subneutrophile, héliophile, xérophile, nitrophile. Étages montagnard {f } ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Berner 1947 : 121 {13} ;
et subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Poelt et Vězda Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Bouly de
1977 : 40 {e} — Rem. Proche de C. vitellina. Lesdain 1907 (Versailles) : 683 {78sl} ; Bouly de Lesdain
Candelariella lutella (Vain.) Räsänen — Lichénisé, 1948 (Écologie) : 6, 17, 18, 22, 26, 27, 32, 33, 34, 47, 62,
non lichénicole — Alpes, Midi méditerranéen et submédi- 63, 66, 70, 72 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca
terranéen et Corse. Assez peu rare. Potentiellement menacé maritima) : 315 {59} ; Bricaud 2007 : 60 {84} ; Brisson
[nt] — 04!, 05!, 06!, 07!, 2a!, 2b!, 26!, 38!, 63!, 66!, 74!, 83!, 1876 : 244 {51} ; Brisson 1881 : 197 {51} ; Clauzade et
84! — Corticole, sur feuillus, plus rarement sur conifères, Roux 1975 : tab. 7 {84} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste
acidophile ou subneutrophile, mésophile, peu ou pas stégo- 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 1906 : 253 {02, 60} ;
phile, photophile ou héliophile, héminitrophile. De l’étage Derrien et al. 2018 : 270 {37} ; Déruelle et al. 1979 : 224,
supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub- 226, 227, 228, 229 {51} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ;
humide, humide, plus rarement hyperhumide — Clau- Fagot 1906 : 185 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Harmand
zade et Roux 1985 : 267 {e} ; Agnello 2016 : 22 {38} ; 1897 : 194 {54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 824-825 {f, 12,
Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; 45, 54, 57, 59, 61, 72, 78sl, 76, 86} ; Houmeau et Roux
Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Biache et 1988 : 280 {12} ; Kieffer 1895 : 65, 66 {57} ; Lebreton
al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 2018 (annexe 3) : 2 {(75sl)} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
34 {84} ; Bricaud 2007 : 60 {04, 84} ; Bricaud et Roux 126 {14} ; Marc 1908 : 394 {12} ; Mattei 1976 : 60 {13} ;
1990 : 122 {83} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Nylander 1866 : 367 {75sl} ;
2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Gonnet et al. 2013 : Nylander 1896 : 5, 9, 51 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 :
26 {2b} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Poumarat et coll. 224-225 {61, 76} ; Olivier 1900 : 22 {29, 72} ; Payot
2014 : 13, 24 {66} ; Roux 2014 (non publié, 26, Dieulefit : 1861 : 433 {74} ; Prin 1983 : 24 {10} ; Roux 1978 : 152,
N de la ville, près de la source captée, au bord du Jabron, 154 {04, 30, 84} ; Roux 1982 : 215 {84} ; Roux 1984 : 84
alt. 436 m, sur Fraxinus, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. {06} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ; Roux et al.
Roux) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2018 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {30, 34} ; Roux et al.
(coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 2011 (Haut-Verdon) : 38 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-
38 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Bévéra) : 55 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 211-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 212 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Sparrius et
(Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; al. 2002 : 67 {62} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 211 {2b} — Rem. Passe {51, 55} ; Vivant 1988 : 28 {64} ; Weddell 1873 : 363
facilement inaperçu. {86} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Deschâtres
Candelariella medians (Nyl.) A. L. Sm. — Syn. 1974 : 311 {2b} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81, 86 {67, 68} ;
Caloplaca medians (Nyl.) Flagey, Candelariella granulata Zschacke 1927 : 20 {2b}.
(Schaer.) Zahlbr., Lecanora granulata (Schaer.) Vain., Leca- Candelariella oleaginescens Rondon — Lichénisé, non
nora medians (Nyl.) Nyl., Parmelia parietina var. granulata lichénicole — Littoral méditerranéen (Provence et Agde)
Schaer., Placodium medians Nyl., Xanthoria medians (Nyl.) et de l’Atlantique (Pyrénées-Atlantiques et Morbihan), plus
Zwackh — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une rarement non loin du littoral. Assez rare. Potentiellement
grande partie de la France, Corse comprise. Assez commun menacé [nt] — 06!, 13!, 34!, 56!, 64!, 83! — Saxicole,
dans le Midi. Non menacé [lc] — 02a, 04!, 06!, 10!, 12!, sur calcaires, dolomies, basalte, mortier, béton, calcicole
13r, 14!, 15!, 2br, 26!, 29a, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 37!, 45a, ou calcifuge, neutrophile ou basophile, xérophile, hélio-
46!, 48!, 49!, 51!, 52!, 54a, 55r, 57a, 58!, 59r, 60a, 61!, 62!, phile, nitrophile. Étage adlittoral, plus rarement collinéen
64!, 67!, 68!, 72a, 74a, 75sl!, 76a, 77!, 78sla, 79!, 83!, 84!, (variante chaude) à proximité du littoral. Ombroclimats
86a, 87!, 88a — Saxicole, sur parois ou bien sur des surfaces sec, subhumide et humide. Lecanorion bandolensis — Clau-
inclinées ou horizontales de roches calcaires cohérentes ou zade et Roux 1985 : 266 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
très cohérentes, également sur murs, mortier et béton, 604 {f, 13} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 341 {m, 13} ;
supports soumis à des écoulements temporaires, calcicole Bertrand 2010 (non publié, 64, Biarritz : promontoire du
(de médio- à omnino-calcicole), basophile, aéroxérophile phare, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Clauzade 1969 :
mais assez faiblement ou moyennement ékréophile, asté- 94 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 22 {13} ; Clau-
268

zade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Engler et {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne
Lacoux 2012 : 24 {34} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 2009 : 73 {50} ; Crozals 1914 : 267 {34} ; Derrien et
1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Monnat 2019 al. 2018 : 270 {37} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55,
(non publié, 56, Vannes : Liziec, à 2 km du littoral atlan- 57} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Harmand
tique, alt. 24 m, sur le béton du château d’eau, 2019/11/09, 1913 : 869-870 {f, 54, 77, 88} ; Jeanjean [coll. Bouly de
leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) — Rem. À rechercher en Lesdain] 1925 : 229 {47} ; Lebreton 2018 (annexe 3) :
Corse calcaire. La mention de cette espèce dans le Vaucluse, 2 {(75sl)} ; Maheu 1930 : 609 {13} ; Maheu et Gillet
à 640 m d’altitude (Bricaud 2007 : 60), est vraisemblable- 1926 : 37 {2b} ; Martin et al. 2018 : 27, 34 {25, 39} ;
ment erronée (confusion avec C. plumbea ?). Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35} ; Nylander 1896 : 51
Candelariella plumbea Poelt et Vězda — Lichénisé, {75sl, 77, 78sl} ; Ozenda 1950 : 43 {(06)} ; Rondon 1953
non lichénicole — Massif central méridional. Très rare. (Sainte-Baume) : 31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux 2016 :
d’extinction [cr] — 07!, 12r, 48! — Saxicole, sur parois 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux et al.
rocheuses calcaréo-dolomitiques, calcicole, basophile, 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (basses
mésophile ou xérophile, astégophile, photophile et surtout Cévennes) : 76 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
héliophile, héminitrophile. Étages montagnard, rarement lon) : 107 {(30, 34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide et humide, 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux
rarement hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 67 {66} ; Roux et
267 {e} ; Coste 1990 : 46 {48} ; Coste 2012 (Madasse) : al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
20 {12} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
{48} — Rem. Existe dans l’Aveyron (Coste in litt.). et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013
Candelariella reflexa (Nyl.) Lettau — Syn. Caloplaca (Catal. Corse) : 212 {(20)} ; Signoret et Diederich 2000 :
reflexa (Nyl.) Flagey, Lecanora reflexa (Nyl.) Nyl., Lecanora 5 {57} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Sparrius
vitellina var. reflexa Nyl. ; incl. Candelariella sorediosa auct. et al. 2002 : 67 {62} ; van den Boom et Brand 1991 : 26
p. p. [non Poelt et Reddi] — Lichénisé, non lichénicole — {25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den
Çà et là dans une grande partie de la France, y compris en Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit
Corse. Assez peu rare. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 2016 : 26 {51, 55} ; Van Haluwyn 1990 : 6, 8 {62} ; Van
02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 10!, 12!, 13a, 15r, 17!, 2b!, Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 54,
22!, 25!, 29!, 30!, 34a, 35!, 37!, 38!, 39!, 42!, 44!, 47a, 48!, 55, 78) ; Werner 1973 : 325 {20} — Rem. La mention
50!, 51r, 54!, 55!, 56!, 57!, 59!, 61!, 62!, 63!, 66!, 68r, 69!, 70!, de ce lichen dans la Marne par Brisson (1875 : 132) est
72!, 74!, 75slr, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 88r, erronée selon Harmand (1913).
90! — Corticole, sur tronc de feuillus, rarement lignicole, Candelariella subdeflexa (Nyl.) Lettau — Syn. Lecanora
modérément acidophile, subneutrophile ou neutrophile, subdeflexa Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Marne,
mésophile, astégophile, photophile et surtout héliophile, Vosges, Savoie, Cantal, Provence, Pyrénées-Orientales.
non ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditer- Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
ranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et 04!, 06!, 15r, 51a, 66!, 73a, 88a — Corticole, sur feuillus
humide — Clauzade et Roux 1985 : 266 {e} ; Ozenda isolés, principalement à la base de troncs, subneutrophile
et Clauzade 1970 : 604 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 6, ou modérément acidophile, mésophile, plutôt héliophile,
21, 22 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; ATBI + M. héminitrophile, coniotolérant. Étages collinéen et monta-
2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2012 : gnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
63 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; zade et Roux 1985 : 267 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Bauvet et coll. 2009 : 188, 198 {07} ; Biache et al. 2019 604 {f, (51, 73)} ; Choisy 1949 : 142 {73} ; Harmand
(Revuaire) : 22 {05} ; Boissière 1979 : 104 {77} ; Boissière 1897 : 194 {88} ; Harmand 1913 : 871 {f, 51, 73} ; Pou-
et Van Haluwyn 1987 : 7 {10} ; Boulanger et al. 2010 marat et coll. 2014 : 13 {66} ; Roux 2016 : 137 {04} ;
(« 2009 ») : 181 {62} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et
Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; Brackel et al. 2018 : 194 al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; van den Boom et Breuss
{68, 70, 88} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2002 : 13 {15}.
2007 : 62 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Brisson Candelariella superdistans (Nyl.) Malme — Syn. Leca-
1881 : 192 {02} ; Coppins 1971 : 157 {29} ; Coste 2001 : nora superdistans Nyl. — Lichénisé, lichénicole — Seine-
219, 221 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 et-Marne (environs de Fontainebleau). Extrêmement rare :
(Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
269

rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — héliophile, héminitrophile ou de moyennement à très nitro-
77a — Corticole, presque exclusivement sur Populus tre- phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage nival. De
mula, parasite de Lecanora populicola. Étages collinéen, l’ombroclimat sec au hyperhumide — Abbayes 1924 : 44
montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide et {44} ; Abbayes 1934 : 101, 129 {29} ; AFL (collectif ) 1984 :
humide — Clauzade et Roux 1985 : 267 {e} ; Ozenda et 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8, 21 {74} ;
Clauzade 1970 : 604 {f, (77)} ; Harmand 1913 : 870-871 Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al.
{f, 77} ; Nylander 1896 : 52 {77} — Rem. Jamais retrouvé 2007 : 56 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ;
depuis sa découverte par Nylander (1896). Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 55 {38} ; Asta et al.
Candelariella vainioana Hakul. — Lichénisé, non lichénicole — 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 23, 33, 35 {68, 70, 88} ;
Signalé à tort en France — Rem. Signalé erronément dans l’ouest et le
nord de la France par Clauzade et Roux (1985 : 268) : en Europe, il
Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv,
ne semble exister qu’en Finlande et Scandinavie. v, xi, xvi, xviii, xx, xxi {05, 73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ;
Candelariella viae-lacteae G. Thor et V. Wirth — Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet
Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Orientales (Nyer : et coll. 2009 : 193, 195, 198, 200 {07} ; Béguinot 1982 :
réserve naturelle, rive gauche du canal d’irrigation, Sola de 14 {42, 71} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ;
la Mare-de-Déu, alt. 1250 m, sur tronc de Robinia pseudoa- Berner 1947 : 122 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 58
cacia, Roux et al. 2011). Extrêmement rare : une seule sta- {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Ber-
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt national. En trand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) :
danger critique d’extinction [cr] — 66! — Corticole, sur 22 {05} ; Boissière 1979 : 104 {77} ; Boissière 1986 : 208,
feuillus, plus rarement sur conifères, isolés ou peu denses, 213 {77} ; Boissière 1990 : 184 {77} ; Boissière 1994 : 3,
subneutrophile ou acidophile, mésophile, astégophile, 4, 6, 9, 10, 11, 13 {43, 63} ; Boissière et Van Haluwyn
héliophile, nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen 1987 : 6 {10} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177, 180
et collinéen. Ombroclimat subhumide — Thor et Wirth {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 608 {78sl} ;
1990 : 1-4 {e} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 675-676 {70} ; Bouly
34 {66}. de Lesdain 1907 (Versailles) : 683 {78sl} ; Bouly de Les-
Candelariella vitellina (Hoffm.) Müll. Arg. — Liché- dain 1910 : 136-137 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon-
nisé, non lichénicole — Rem. Deux chémotypes différant tainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 : 57 {59} ;
par leur pigmentation, dont un seul connu en France. Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 315 {59} ;
Candelariella vitellina (Hoffm.) Müll. Arg. chémo. Boumier et al. 2011 : 4, 7, 9, 12, 19, 20, 23, 26 {44, 85} ;
vitellina — Syn. Callopisma vitellinum (Hoffm.) Bagl., Brackel et al. 2018 : 194 {68, 70} ; Bretagne 1993 : 11
Caloplaca vitellina (Hoffm.) Th. Fr., Candelaria vitellina {53} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2006 :
(Hoffm.) A. Massal., Candelariella vitellina f. arcuata tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 :
(Hoffm.) Lettau, (?) Candelariella vitellina f. athallina 135 {29} ; Brisson 1875 : 132 {51} ; Brisson 1880 : 198
(Wedd.) Zahlbr., Candelariella vitellina var. assericola Räsä- {02} ; Caillet et al. 2011 : 96, 112 {68} ; Chaperot 1998 :
nen, Candelariella vitellina var. corrusca (Ach.) Ozenda et 29 {84} ; Chipon 1995 : 68 {54, 67, 68, 70, 88} ; Chipon
Clauzade, Candelariella vitellina var. prevostii (Duby) et al. 1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié)
Hakul., Lecanora vitellina (Hoffm.) Ach., (?) Lecanora vitel- {67} ; Choisy 1949 : 141-142 {01, 04, 38, 39, 42, 69, 71,
lina var. athallina Wedd. ; incl. Candelariella kuusamoensis 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade
Räsänen — Lichénisé, lichénicole facultatif — Toute la et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 :
France, Corse comprise. Très commun. Non menacé 391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clau-
[lc] — 01r, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, zade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins 1971 : 157
13!, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 23!, 25!, {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») :
26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 8 {2a} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 50 {09} ;
41!, 42!, 43!, 44!, 45a, 47a, 48!, 49!, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!, Coste 1994 : 204 {81} ; Coste 1997 : 134 {81} ; Coste
56!, 57!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 2011 : 102 {11, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste
70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16
83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, 89!, 90! — Saxicole, sur rochers, {66} ; Coste et al. 2013 : 3 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 :
blocs et pierres non calcaires, murs (pierres non calcaires), 73 {50} ; Cozette 1906 : 253, 256 {60} ; Crozals 1908 :
briques, tuiles, plus rarement sur mousses ou lichens saxi- 520 {34} ; Crozals 1914 : 64 {34} ; Crozals 1923 : 30
coles-calcifuges, bois, rhytidome de la base de troncs {83} ; Crozals 1923 : 91-92 {2b} ; Crozals 1924 : 97 {83} ;
d’arbres, calcifuge, de moyennement à très acidophile ou Daillant 1997 : 95 {71} ; Derrien et al. 2018 : 270 {37} ;
subneutrophile, mésophile ou xérophile, photophile ou Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Diederich et al. 2006 : 58
270

{54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 327 {44} ; Du Colombier (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
1901 : 92 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 199 {13} ; Engler 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 4, 6, 12, 14,
et Lacoux 2012 : 4, 7, 16 {34} ; Fagot 1906 : 188 {31} ; 21 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 8, 15 {48} ;
Flahault et Hue 1899 : lxxviii {83} ; Florence et coll. Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {07, 30, 48} ; Roux
2019 : 275 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {43, 63} ; et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107 {30, 34, 48, (66)} ;
Genty 1934 : 102 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 13, 17, 19, Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {12, 30, 48} ; Roux et al.
26, 32, 36, 47, 50, 53, 59 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
14 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 48 Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
{31} ; Graves 1857 : 180 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 36 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55
{2a, 2b} ; Hafellner 1994 : 222 {2b} ; Harmand 1897 : {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al.
192-193 {54, 55, 57, 88} ; Harmand 1913 : 865-867 {f, 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
61} ; Houmeau 2001 : 525, 526 {85} ; Houmeau et Roux 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 212 {2a, 2b} ;
1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Hue Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
1889 : 228 {15} ; Hue 1894 : 297, 311 {14, 50} ; Hue 138 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ;
1896 : 253 {73} ; Hue 1896 : 36 {73} ; Jeanjean [coll. Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al.
Bouly de Lesdain] 1925 : 228 {47} ; Kieffer 1895 : 68 2002 : 67 {62} ; Stizenberger 1882-1883 : 103 {74} ; Val-
{57} ; Lamy 1880 : 402 {63, 87} ; Lamy 1883 : 378-379 lade et Gardiennet 2016 : 22 {(21)} ; van den Boom et
{65} ; Laronde 1901 : 188 {03} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Brand 1991 : 26 {25} ; van den Boom et Breuss 2002 :
Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Letrouit-Galinou 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den
et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; Van Haluwyn
121, 126 {14, 61} ; Maheu et Gillet 1926 : 40 {2b} ; Marc 1983 : 121, 122, 135 {50, 53, 72} ; Van Haluwyn 1990 :
1908 : 396 {12} ; Martin et al. 2018 : 34, 39 {25, 39} ; 6 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts
Massé 1964 : 130 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 {29} ; 02, 08, 35, 51, 54, 61) ; Vivant 1988 : 29 {64} ; Weddell
Ménard 2009 : 60, 69, 92, 99, 109, 123, 131, 139, 145, 1873 : 149 {86} ; Weddell 1874 : 341 {34} ; Weddell
153, 161, 230 {06,13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1875 : 278 {85} ; Werner 1956 : 151 {50} ; Werner 1962 :
1) {13, 83} ; Monnat et al. 2017 : 19, 38, 51 {35, 56} ; 70 {68, 88} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth 2019 : 80,
Monnat et al. 2018 : 179, 188 {50} ; Moreau et Moreau 81, 82, 85, 86, 87 {67, 68} — Rem. Les variétés mention-
1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : nées par Clauzade et Roux (1985) sont sans valeur systé-
50 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 338 {63} ; Moreau matique selon les auteurs modernes, sauf la var. pulvinata
et Moreau 1934 : 495 {65} ; Moreau et Moreau 1934 (r. considérée comme une espèce, C. coralliza. La f. athallina,
granitiques) : 152 {63} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475 à spores nombreuses dans les asques selon la description
{2a} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander 1863 : 397 originale (Weddell 1875), est probablement une forme à
{05} ; Nylander 1873 : 260, 285, 304 {66} ; Nylander thalle réduit de C. vitellina.
1891 : 29, 58, 76 {66} ; Nylander 1896 : 51 {77} ; Olivier Candelariella vitellina (Hoffm.) Müll. Arg. chémo.
1897 : 244-246 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, flavovirella — Syn. Candelariella flavovirella (Nyl.) Lettau,
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1900 : 23 ; Olivier 1901 : Candelariella vitellina f. flavovirella (Nyl.) A. Hend. ; incl.
39 {66} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique Candelariella henricii B. de Lesd. — Lichénisé, non liché-
(Gasilien) 1894 : 160 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : nicole — Morbihan (Groix : falaises de Pen Men, alt. 25 m,
77 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 81 {74} ; Pentecost sur micaschiste adlittoral, 2017/05/25, leg. et herb. J.-Y.
2016 : 15 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 7, 22, 25, 26, 28 Monnat, det. C. Roux). Extrêmement rare : une seule
{66} ; Prin 1983 : 24 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
Ranwell et James 1966 : 839 {83} ; Rastetter 1965 : 623 nal. En danger critique d’extinction [cr] — 56! — Semble
{68} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 25 {79} ; avoir la même écologie que le type — Clauzade et Roux
Richard 1882 : 263, 272, 278 {79, 85} ; Rondon 1948 : 1985 : 268 {e} — Rem. Chémotype déficient en pigment
69 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; jaune, d’où une couleur vert citrin.
Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; Rose et al. 1979 : 95 {61} ; Candelariella xanthostigma (Ach.) Lettau — Syn.
Roux 1978 : 125, 139 {04, 84} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, Caloplaca xanthostigma (Ach.) H. Olivier, Candelaria xan-
83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 88 thostigma (Ach.) Kieff., Candelariella vitellina var. xan-
{05} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Ver- thostigma (Ach.) Elenkin — Lichénisé, non lichénicole —
cors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux Toute la France, Corse comprise. Commun. Non menacé
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 10!, 12r, 13!, 14!, 16!,
271

17!, 18!, 19!, 2br, 21!, 22a, 23!, 24!, 25!, 26!, 27a, 29r, 30!, 205 {77} ; Roux 1982 : 215 {13, 83} ; Roux 1984 : 84 {06} ;
31!, 32!, 33!, 34!, 35a, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43a, 44a, Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux
45!, 46r, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56a, 57!, 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux
58!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 72!, 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) :
73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al.
87a, 88a, 90! — Corticole (surtout sur feuillus, rarement sur 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
conifères) ou rarement lignicole, acidophile ou subneutro- bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214
phile, mésophile, photophile ou héliophile, non nitrophile {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux
ou héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 107-108 {30, 34, 48,
subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — AFL (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al.
(collectif ) 1984 : 9 {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
2007 : 56 {29} ; Asta 1972 : 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55
38 {38} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al.
{06} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
{07} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; bie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 212
Bauvet et coll. 2009 : 198 {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Guei-
Béguinot 2012 : 17 {52} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 dan 2002 : 138 {83} ; Signoret et Diederich 2000 : 5
{04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bois- {57} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Vallade et
sière 1979 : 104 {77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : Gardiennet 2016 : 22 {21} ; van Dobben et al. 1991 : 59
7 {10} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 180 {62} ; {46} ; Van Haluwyn 1983 : 121, 122, 135 {72, 53} ; Van
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 675 {70} ; Brackel Haluwyn 1990 : 6 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986
et al. 2018 : 194 {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; (non publié, dépts 02, 10, 37, 41, 51, 54, 72, 91) ; Vivant
Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; 1988 : 29 {64} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth 2019 :
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 82, 83 {67} — Rem. Souvent stérile.
84} ; Brisson 1875 : 132 {51} ; Brisson 1880 : 198 {02} ; Capronia Sacc. — Syn. Herpotrichiella Petr. — Asco-
Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Choisy 1949 : 142 {25, 39, 70, mycètes non lichénisés, lichénicoles — Eriksson et Hawk-
73, 74} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade et Rondon sworth 1987 : 120 {m} ; Halici et al. 2010 : 37-40 {m} —
1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Rem. Voir Knufia.
Coppins 1971 : 157 {29, 50} ; Coste 1994 : 204 {81} ; Capronia diederichiana P. Pinault et Cl. Roux (sous
Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 presse) — Non lichénisé, lichénicole — Puy-de-Dôme
(Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste (puy du Sancy, Chastreix : à l’orée du bois de la Masse, au
2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 bord d’un chemin jouxtant une pelouse, alt. 1200 m, sur
{66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : podétions en assez mauvais état d’un Cladonia phyllophora,
256 {60} ; Crozals 1914 : 64 {34} ; Crozals 1923 : 59 2018/07/29, leg. P. Pinault, herb. C. Roux ; Roux et al.
{83} ; Crozals 1923 : 92 {2b} ; Crozals 1924 : 97 {83} ; 2020). Extrêmement rare : une seule station connue en
Derrien et al. 2018 : 270 {37} ; Diederich et al. 2006 : 58 France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
{55} ; Engler et Lacoux 2012 : 7, 11 {34} ; Fagot 1906 : tique d’extinction [cr] — 63! — Sur le thalle de Cladonia
189 {31} ; Florence et coll. 2019 : 263 {65} ; Harmand (C. phyllophora et C. sp.) — Roux et al. 2020 (sous presse)
1897 : 193 {54, 88} ; Harmand 1913 : 867-868 {f, 61} ; {63}.
Hue 1896 : 36 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] Capronia epilobarina S. Y. Kondr. et D. J. Galloway — Non liché-
nisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en
1925 : 228 {47} ; Kalb 1976 : 57 {2b} ; Khalifé et Roux Espagne (Navarre) — Sur le thalle de Lobaria pulmonaria — Etayo
1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : 68 {57} ; Lamy 1880 : 402 et Diederich 1996 : 96-97 {e} ; Kondratyuk et Galloway 1995 :
{87} ; Lamy 1883 : 378 {65} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; 235-244 {e}.
Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lottin et Vaudoré Capronia hypotrachynae Etayo et Diederich — Non
2014 : 132 {61} ; Marc 1908 : 396 {12} ; Martin et al. lichénisé, lichénicole — Cher (Nançay : étang de la Chaux,
2018 : 34 {25} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Nylander alt. 125 m, sur thalle d’Hypotrachyna revoluta sur tronc de
1896 : 51 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 245-246 {14, Salix caprea, 2019/08/13, leg. et herb. A. Delhoume, det.
16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, et herb. C. Roux) et Pyrénées-Atlantiques (col de Burdin-
85} ; Poumarat et coll. 2014 : 7 {66} ; Prin 1983 : 24 {10} ; curutcheta, dans une hêtraie-sapinière, alt. 800 m). Extrê-
Rondon 1958 : 145 {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : mement rare : deux stations connues en France. Patrimo-
272

nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction peu ou pas nitrophile ; parasite de divers lichens crustacés.
[cr] — 18!, 64! — Sur le thalle de Hypotrachyna, en France Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimat hype-
H. revoluta. Étages collinéen et montagnard — Etayo et rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 469 {e} ; Wirth et
Diederich 1998 : 104-106 {e, 64}. al. 2013 : 327, 649, 651 {e} ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc.
Capronia normandinae R. Sant. et D. Hawksw. — n° 854 {68} ; Wirth 1974 : 384 {68}.
Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte- Carbonea atronivea (Arnold) Hertel — Syn. Lecidea
Engrâce : gorges de Kakouetta, sur Normandina pulchella atronivea Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et
sur Crataegus, leg. Diederich et J. Etayo, 1991). Extrê- Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
mement rare : une seule station connue en France. Patri- 05!, 06!, 38a, 65a, 66!, 74! — Saxicole, sur parois ou som-
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- mets exposés de roches fortement calcaires, valdécalcicole,
tion [cr] — 64! — Sur thalle de Normandina pulchella — basophile, xérophile, astégophile, héliophile, anémophile,
Hawksworth 1990 : 395-397 {m} ; Aptroot et al. 1997 : héminitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats
47 {m, f } ; Etayo et Diederich 1998 : 106 {64}. humide et hyperhumide. Surtout dans le Seirophoretum
Capronia triseptata (Diederich) Etayo — Syn. Muelle- contortuplicati lecanoretosum diaboli — Clauzade et Roux
rella triseptata Diederich — Non lichénisé, lichénicole — 1985 : 268 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 385 {f, Dau-
Haute-Marne, Haute-Saône et Pyrénées-Orientales. Très phiné} ; AFL (collectif ) 2002 : 12 {74} ; Asta et Roux
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex- 1977 : tab. xi {04, 05} ; Choisy 1950 : 163 {38} ; Clauzade
tinction [en] — 52!, 66r, 70r — Sur Buellia griseovirens, et Roux 1974 : 43-44 {04, 05} ; Gueidan et Roux 2002 :
Physcia caesia, Parmelia sulcata, Parmelia quercina — Clau- 35 {74} ; Hertel 2001 : 96 {04} ; Roux et al. 2011 (Haut-
zade et al. 1989 : 56 {m} ; Diederich 1986 : 10-12 {e} ; Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40
Etayo 1996 : 113-114 {e} ; Brackel et al. 2018 : 199 {70} ; {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ;
Coste 2012 (Py et Mantet) : 18, 21 {66} ; Gardiennet Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013
2019 (non publié, 52, Rivière-les-Fosses : Pressant, combe (Haut-Var) : 37 {06} ; Séguy 1950 : 46 {65}.
du Puits, alt. 290 m, sur Parmelia sulcata, 2019/12/27, leg., Carbonea distans (Kremp.) Hafellner et Obermayer —
herb. et det. A. Gardiennet). Lichénisé, lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une
Carbonea (Hertel) Hertel — Ascomycètes lichéni- seule connue en France.
sés ou non lichénisés, lichénicoles ou non — Hafellner Carbonea distans (Kremp.) Hafellner et Obermayer
2006 : 39-45 {e} ; Hertel 1983 : 441-442 {m} ; Triebel var. distans — Syn. Carbonea distans (Kremp.) Hafellner
1989 : 126-129 {m}. et Obermayer, Lecanora mosigiicola (Eitner) Hertel et Ram-
Carbonea aggregantula (Müll. Arg.) Diederich et Trie- bold, Lecidea distans Kremp., Lecidea mosigiicola Eitner,
bel — Syn. Lecidea aggregantula Müll. Arg. — Non liché- Lecidea straminea Anzi, Lecidella distans (Kremp.) Körb. —
nisé, lichénicole — Salève, Alpes, Massif central, Pyrénées- Lichénisé, lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées
Orientales. Peu rare. Données insuffisantes sur les menaces et Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05r,
[dd] — 04!, 05!, 06!, 15!, 42a, 66!, 74a — Sur le thalle de 06!, 07!, 2ba, 30r, 31a, 42!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65a, 66!, 73!,
Lecanora à thalle jaune (L. polytropa s. l., L. soralifera) — 74! — Saxicole, sur parois verticales, supraverticales ou
Clauzade et al. 1989 : 61 {m, 74} ; Asta et Roux 1977 : sous surplomb de roches silicatées très cohérentes, calci-
tab. xvi {05} ; Choisy 1950 : 162 {42} ; Houmeau et Roux fuge, acidophile, xérophile, anémophile, photophile ou
1981 : 98 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {66} ; Roux héliophile, non nitrophile ; parasite, au moins au début,
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {66} ; Roux et al. d’Orphniospora mosigii, plus rarement de Sporastatia tes-
2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- tudinea. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide
Orientales) : 107 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : et hyperhumide. Orphniosporetum mosigii (syn. Lecidee-
70 {06}. tum obscurissimae) — Clauzade et Roux 1985 : 473 {e} ;
Carbonea assimilis (Körb.) Hafellner et Hertel — Syn. Ozenda et Clauzade 1970 : 377 {f, Alpes, Cévennes} ;
Lecidea assimilis (Körb.) Th. Fr., Lecidella assimilis Körb. — Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Boissière et al. 1989 : 14
Lichénisé, lichénicole — Haut-Rhin (Thann : Rossberg, sur {74} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Clauzade
rochers non calcaires ensoleillés, alt. 1100 m, Wirth 1974). et Rondon 1966 : 14 {05} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65
Extrêmement rare : une seule station connue en France. {42, 63} ; Hafellner 1994 : 222 {2b} ; Maheu et Gillet
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 1926 : 70-71 {2b} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214
d’extinction [cr] — 68! — Saxicole, sur parois ou surfaces {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux et al.
inclinées de roches silicatées neutres ou basiques, subneu- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 108 {(30), 48} ; Roux et al.
trophile, mésophile ou xérophile, astégophile, héliophile, 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-
273

Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux 274 {79} ; Olivier 1900-1903 : 98 {79} ; Richard 1877 :
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 36 {79}.
(Catal. Corse) : 212 {(20)} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Carbonea supersparsa (Nyl.) Hertel — Syn. Lecidea
Werner 1973 : 331 {20}. supersparsa Nyl., Nesolechia vitellinaria var. supersparsa
Carbonea herteliana Hafellner et Matzer — Non liché- (Nyl.) Keissl. — Non lichénisé, lichénicole — Montagnes
nisé, lichénicole — Savoie et Pyrénées-Orientales. Très non calcaires (y compris en Corse). Assez rare. Potentielle-
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique ment menacé [nt] — 04!, 06!, 09!, 12a, 2br, 30!, 48!, 63a,
d’extinction [cr] — 66!, 73! — Sur thalle de Rhizocarpon 66!, 74a, 88a, 90! — Sur le thalle de Lecanora polytropa s. l.
umbilicatum — Hafellner 1999 : 509-512 {m} ; Asta et et de L. intricata, de moyennement à fortement acidophile,
al. 1973 : 101 {73} ; Asta et al. 1973 : 546-547 (tab. 1) {f } ; euryhygrique (surtout mésophile et xérophile), astégophile,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23 {66} — Rem. photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
Les spécimens nommés « Nesolechia halacsyi » (nom actuel montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et
Carbonea intrudens) « sur Rhizocarpon pseudospeireum » hyperhumide — Clauzade et al. 1989 : 60 {m} ; Vouaux
(nom actuel R. umbilicatum) par Asta, Clauzade et Roux 1913 : 408-409 {m, 12, 63, 88} ; Bertrand et Roux 2016 :
(1973) appartiennent en réalité à Carbonea herteliana. 58 {04} ; Bossier 2018 (non publié, 09, Auzat : sur le che-
Carbonea intrudens (H. magn.) Hafellner — Syn. min gr10, avant le barrage et l’étang d’Izourt, alt. 1600 m,
Carbonea halacsyi (J. Steiner) sensu Hafellner et Sancho sur petit bloc de schiste non calcaire, 2018/11/04, leg., det.
[non Lecidea halacsyi J. Steiner], Lecidea halacsyi auct. [non et herb. X. Bossier) ; Hafellner 1994 : 222 {2b} ; Har-
H. magn.], Nesolechia halacsyi auct. [non (J. Steiner) J. Stei- mand 1898 : 114 {88} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ;
ner] — Non lichénisé, lichénicole — Alpes, Massif central Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al.
(Ardèche) et Pyrénées. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {48} ; Roux et al. 2007
04!, 06!, 07!, 38!, 65!, 66! — Parasite du thalle de Rhizo- (Aigoual) : 121 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
carpon geographicum s. l., de moyennement à fortement 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 73 {66} ;
acidophile, euryhygrique (surtout mésophile et xérophile), Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013
astégophile, photophile ou héliophile, non ou modérément (Catal. Corse) : 312 {(20)} ; Stizenberger 1882-1883 :
nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide 182 {74} — Rem. Peut-être conspécifique de C. vitellinaria
ou hyperhumide — Vouaux 1913 : 414-415 {m} ; Bauvet (forme à spores ellipsoïdales observée sur Lecanora polytropa
et coll. 2009 : 198 {07} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvi- par Roux, non publié).
tel) : 126 {38} ; Florence 2016 (non publié, 65, Cauterets : Carbonea vitellinaria (Nyl.) Hertel — Syn. Lecidea
Clot, alt. 1596 m, sur gros bloc de granite dans un éboulis, pitensis Lönnr., Lecidea vitellinaria Nyl., Nesolechia bru-
2016/02/08, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; niana Müll. Arg., Nesolechia vitellinaria (Nyl.) Rehm —
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. Non lichénisé, lichénicole — Montagnes (rarement
2011 (Pyrénées-Orientales) : 39, 73 {66} ; Roux et al. 2012 coteaux) non calcaires, y compris en Corse. Assez com-
(Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- mun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 15!, 2ar,
bie) : 52 {06} — Rem. Hafellner (2006 : 36-40) a montré 2b!, 26!, 30r, 31!, 34a, 38!, 43a, 48!, 49!, 57a, 63!, 64!, 65!,
que Lecidea halacsyi J. Steiner est une espèce distincte de C. 66!, 67!, 68!, 70r, 73!, 74!, 87a, 88a — Sur Candelariella
intrudens, qui n’appartient pas au genre Carbonea, ni aux spp., acidophile ou subneutrophile, euryhygrique (surtout
Lecidea s. s., et n’est actuellement connue qu’en Grèce. Voir mésophile et xérophile), astégophile, euryphotique (de pho-
la remarque sous Carbonea herteliana. tophile à très héliophile), héminitrophile ou nitrophile. De
Carbonea latypizodes (Nyl.) Knoph et Rambold — l’étage montagnard à l’étage alpin, rarement au collinéen.
Syn. Lecidea lacteola Nyl., Lecidea latypea var. latypizodes Ombroclimats humide à hyperhumide — Clauzade et
(Nyl.) H. Olivier, Lecidea latypizodes Nyl., Lecidella lacteola al. 1989 : 60 {m} ; Vouaux 1913 : 409-410 {m, 34, 43,
(Nyl.) Hertel et Leuckert — Lichénisé, non lichénicole — 63, 88} ; Agnello 2016 : 22 {38} ; Asta et al. 1972 : 101
Deux-Sèvres et Haute-Garonne. Très rare. Patrimonial {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xviii {05} ; Bauvet 2007 :
d’intérêt international. En danger critique d’extinction 88-89 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 107
[cr] — 31a, 79! — Saxicole, sur rochers exposés, blocs, ou {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 62 {04} ; Bertrand et
pierres sur le sol, calcifuge, acidophile, subneutrophile ou Roux 2018 (Lauvitel) : 126 {38} ; Boissière 1994 : 6, 9
neutrophile, mésophile ou xérophile, héliophile, héminitro- {63} ; Brackel et al. 2018 : 199 {70} ; Carlier, Esnault
phile. Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombrocli- et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
487 {e} ; Fagot 1906 : 211 {31} ; Houmeau et Roux 1982 : Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon et al.
274

2006 (non publié) {67} ; Clauzade et Rondon 1959 : Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) :
386 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 10 {30} ; 128 {30, 34, (48)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39
Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Esnault et al. 2016 (non {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 67 {66} ; Roux et al.
sur Candelariella aurella croissant sur un rocher siliceux, 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
2016/09/10, leg., herb. et det. J. Esnault et al.) ; Florence Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
et coll. 2019 : 275 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 47 et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Stizenberger 1882-
{2b} ; Hafellner 1994 : 222 {2b} ; Harmand 1898 : 113 1883 : 180 {74} — Rem. La mention de cette espèce dans
{88} ; Kalb 1976 : 59 {2b} ; Kieffer 1895 : 83 {57} ; Lamy l’île d’Yeu (Vendée) par Weddell (1975 : 283), reprise par
1880 : 449 {63, 87} ; Nylander 1863 : 401 {05} ; Par- Olivier (1900-1903 : 119-120), est certainement erro-
rique (Gasilien) 1898 : 87 {63} ; Poumarat et coll. 2014 : née (confusion probable avec Lecidella asema puisque cette
17, 22 {66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; espèce est considérée par ces deux auteurs comme une var.
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 21 {48} ; Roux et al. de Lecidea vorticosa – nom actuel de Carbonea vorticosa) ;
2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {(30), 48} ; Roux et al. il en est de même de celle d’Olivier (1902 : 337) dans les
2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- Pyrénées-Orientales, tout près du littoral, et de celles de
Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Maheu et Gillet 1914 : 93 (reprises par Werner 1973 :
39, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; 331) en Haute-Corse et Corse-du-Sud (la description ne
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014 correspond pas).
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 Carbonicola Bendiksby et Timdal — Ascomycètes
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {(20a), 2b} ; lichénisés, non lichénicoles — Bendiksby et Timdal
Sipman 2000 : 47 {2a} ; van den Boom et Breuss 2002 : 2013 : 950 {e}.
13 {15} ; Wirth 1974 : 388 {68} — Rem. Voir la remarque Carbonicola anthracophila (Nyl.) Bendiksby et
sous C. supersparsa. Timdal — Syn. Hypocenomyce anthracophila (Nyl.) P. James
Carbonea vorticosa (Flörke) Hertel — Syn. Carbo- et Gotth. Schneid., Lecidea anthracophila Nyl., Lecidea cla-
nea guettingeri Müll. Arg., Lecidea asperella Stirt., Lecidea donioides Fr. ex Th. Fr. [nom. illeg. superfl.], Psora clado-
kuendigiana Müll. Arg., Lecidea pullulans Th. Fr., Lecidea nioides (Th. Fr.) Elenkin, Psora cladonioides var. albocer-
sabuletorum var. vorticosa Flörke, Lecidea sublatypea Leight. vina Räsänen — Lichénisé, non lichénicole — Cévennes
ex Cromb., Lecidea vorticosa (Flörke) Körb. — Lichénisé, (Gard et Lozère) et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt
non lichénicole — Territoire-de-Belfort, Alpes, Massif cen- international. En danger d’extinction [en] — 2ar, 2b!, 30!,
tral et Pyrénées. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 48r — Lignicole, très rarement corticole, sur conifères (plus
05!, 06!, 07!, 11!, 12!, 19!, 30!, 34!, 38!, 48!, 63!, 64!, 65!, particulièrement Pinus), anthracophile (sur bois ou écorce
66!, 73!, 74a, 90! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres brûlés), de moyennement à très acidophile, assez xérophile,
non ou à peine calcaires, plus ou moins exposés, calcifuge, peu ou pas stégophile, de moyennement à très héliophile,
rarement minimécalcicole, subneutrophile ou neutrophile, non nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin.
aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, assez Ombroclimat humide — Bendiksby et Timdal 2013 :
chionophile, thermophobe, photophile ou héliophile, non 950-951 {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 384 {e} ; Ozenda
nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage nival, rarement et Clauzade 1970 : 390 {rf } ; Coste 2017 : 25-31 {48} ;
au collinéen. Ombroclimats humide et hyperhumide — Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2B, Rospigliani,
Clauzade et Roux 1985 : 268 {e} ; Ozenda et Clauzade fontaine de Padula, alt. 875 m, sur rhytidome de Pinus
1970 : 387 {f } ; Rambold 1989 : 83-85 {m} ; AFL (collec- nigra subsp. laricio, 2018/10/07, leg., det. et herb. D. et O.
tif ) 1984 : 11 {19} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bertrand et Gonnet) ; Kalb 1976 : 58 {2b} ; Roux et al. 2006 (basses
Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Choisy 1950 : 162 {73, Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Florence et sillon) : 126 {30} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 212
coll. 2019 : 246, 275 {65} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non {(20)} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 808 {2a} ; Werner
publié, 73, Val-Cenis : Bramans, col du petit mont Cenis, 1973 : 331 {20}.
alt. 2200 m, sur rocher siliceux, 2013/08/02, leg., herb. et Carbonicola myrmecina (Ach.) Bendiksby et Timdal —
det. D. et O. Gonnet) ; Maheu 1907 : 236 {73} ; Marc Syn. Hypocenomyce castaneocinerea (Räsänen) Timdal, Leci-
1908 : 419 {12} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux et dea myrmecina (Ach.) Fr., Lecidea scalaris var. myrmecina
al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Ach., Psora cladonioides var. castaneocinerea Räsänen, Psora
Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : myrmecina (Ach.) Boistel, Psora ostreata var. myrmecina
108 {34, (48)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; (Ach.) Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Lozère
275

(Florac : Aubuisson, sur Castanea sativa brûlé ; Coste 2017) xc {74} ; Roux 1982 : 216 {30} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1),
et Var (Le Cannet-des-Maures : vallon et forêt de Saint- 88 {05} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 108
Daumas, sur Quercus suber brûlé ; Bricaud 2006). Extrê- {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ;
mement rare : deux stations connues en France. Patrimo- Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al.
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
[cr] — 48r, 83! — Corticole et surtout lignicole, sur bois Orientales) : 19, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
ou liège d’arbres brûlé (en France connu sur Quercus suber, 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al.
Castanea et Pinus sylvestris), de moyennement à très acido- 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
phile, héliophile, mésophile ou modérément xérophile. De 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 212 {2b} ; van
l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimat den Boom et al. 1995 : 265, 270 {64} ; van den Boom et
humide — Bendiksby et Timdal 2013 : 950 {m} ; Clau- Brand 1991 : 26 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13
zade et Roux 1985 : 384 {e} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {15} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Werner et Deschâtres
{83} ; Coste 2017 : 25-31 {48}. 1974 : 300 {2b} — Rem. La mention de cette espèce dans
Catapyrenium Flot. — Syn. Catopyrenium auct. — les Bouches-du-Rhône, à 260 m d’altitude (étage mésomé-
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Breuss 1990 : diterranéen) par Roux (1978 : 161) est erronée : confusion
1-168 {e} ; Breuss 1996 : 35-50 {m} ; Clauzade et Roux avec Placidiopsis cinerascens ; il en est vraisemblablement de
1985 : 269-271 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 176-179 même de celles de Crozals (1908 : 545) à Roquehaute (lit-
{f }. toral de l’Hérault) et de Jeanjean [coll. B. de Lesd.] 1925 :
Catapyrenium cinereum (Pers.) Körb. — Syn. Derma- 259 dans le Lot-et-Garonne ; celles de Bricaud (2007 :
tocarpon cinereum (Pers.) Th. Fr., Dermatocarpon cinereum 62), à basse altitude, dans les Alpes-de-Haute-Provence et
var. fuscescens Vězda, Dermatocarpon tephroides (Ach.) W. le Vaucluse, sont à confirmer.
Mann, Endocarpon cinereum Pers., Endocarpon hepaticum Catapyrenium daedaleum (Kremp.) Stein — Syn.
Ach., Endopyrenium cinereum (Pers.) Oxner, Involucro- Dermatocarpon daedaleum (Kremp.) Th. Fr., Endocarpon
carpon cinereum (Pers.) Servít, Verrucaria polythecia Ach., daedaleum Kremp., Endopyrenium daedaleum (Kremp.)
Verrucaria tephroides (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non liché- Körb., Placidiopsis daedalea (Kremp.) Creveld, Placidium
nicole — Essentiellement dans les montagnes et régions cartilagineum var. terrestre Arnold, Placidium daedaleum
froides ; Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, (Kremp.) Kremp., Placocarpus daedaleus (Kremp.) Trevis,
04!, 05!, 06!, 09!, 14a, 15r, 2b!, 25!, 27a, 29!, 30!, 34r, 35a, Verrucaria daedalea (Kremp.) Nyl. — Lichénisé, non liché-
38!, 39!, 48!, 50a, 54a, 57a, 64!, 65!, 66!, 70c, 72a, 73!, 74!, nicole — Massif du Jura, Alpes, Pyrénées et Corse. Peu
84!, 88a — Terricole, humicole, muscicole, sur sous-sol commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 2ba, 39!,
calcaire, calcicole, neutrophile ou basophile, mésophile ou 64r, 66!, 73!, 74! — Terricole, muscicole ou détriticole,
assez xérophile, astégophile, héliophile, non ou peu nitro- sur sol calcaire ou non calcaire, mais toujours sur sous-sol
phile. De l’étage montagnard inférieur à l’étage alpin, rare- calcaire, calcicole ou calcifuge, de basophile à neutrophile,
ment au collinéen. Ombroclimats subhumide, humide et mésophile ou xérophile, astégophile, chionophile, hélio-
hyperhumide — Breuss 1990 : 45-58 {e, 38, 64, 65, 66, phile, non nitrophile. De l’étage montagnard supérieur à
70, 74} ; Breuss in Nimis et Poelt 1987 : 78 {e} ; Clau- l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
zade et Roux 1985 : 269 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Breuss 1990 : 59-65 {e, 05, 73} ; Breuss in Nimis et Poelt
177 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Eyhe- 1987 : 79 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 270 {e} ; Ozenda
ralde] 1975 : 126 {74} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et Clauzade 1970 : 177 {f } ; Bertrand et Roux 2016 : 58
et al. 1993 : 32 {05} ; Berher 1887 : 362 {88} ; Bertrand {04} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Maheu et Gillet
et Roux 2016 : 58 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; 1926 : 99 {2b} ; Martin et al. 2018 : 21, 42 {01, 39} ; Roux
Choisy 1950 : 66, 1953 : 180 {01, 38, 69 ?} ; Coste 2012 1984 : 85 {06} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 83, 88 {04, 05} ;
(Eyne) : 10 {66} ; Florence et coll. 2019 : 263, 275 {65} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al.
Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 2B, Corte : gorges 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
de la Restonica, sous le lac de Capitello, alt. 1920 m, leg., Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1899 : 72 {54} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 212 {(20)} ; van den Boom et
Kieffer 1895 : 90 {57} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 73 al. 1995 : 270 {64} ; Werner 1973 : 327 {20} — Rem. La
{74} ; Nylander 1863 : 403 {05} ; Nylander 1873 : 280 mention de cette espèce dans les Bouches-du-Rhône (Aix-
{66} ; Nylander 1891 : 51 {66} ; Olivier 1900-1903 : en-Provence) par Maheu (1931 : 86, sous « Endopyrenium
234-235 {14, 27, 35, 50, 72} ; Payot et Harmand 1901 : dedaleum »), à l’étage méso- ou supra-méditerranéen, est
90 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ; Puget 1866 : erronée.
276

Catapyrenium psoromoides (Borrer) R. Sant. — Syn. tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international.
Dermatocarpon daedaleum var. corticola H. Magn., Der- En danger critique d’extinction [cr] — 01c — Sur blocs et
matocarpon psoromoides (Borrer) Dalla Torre et Sarnth., parois calcaréo-dolomitiques — Clauzade et Roux 1985 :
Endocarpon psoromia (Nyl.) Boistel, Endocarpon psoromoides 276 {E, massif du Jura} ; Kilias 1981 : 381-383 {e, 01} —
(Borrer) Hook, Guignardia psoromoides (Borrer) Keissl., Rem. N’appartient pas au genre Catillaria.
Laestadia psoromoides (Borrer) Vouaux, Placidium carti- Catillaria atomarioides (Müll. Arg.) H. Kilias — Syn.
lagineum var. muscicolum Arnold, Placocarpus psoromoides Catillaria lenticularis var. atomarioides (Müll. Arg.) Erich-
(Borrer) Trevis., Verrucaria psoromia Nyl., Verrucaria pso- sen, Catillaria microcarpa R. Sant., Lecidea atomarioides
romoides Borrer — Lichénisé, non lichénicole — Massif Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Massif armo-
armoricain, Indre-et-Loire, Charente, Lot, Midi méditer- ricain, Eure-et-Loir, Haute-Savoie (Salève), Midi méditer-
ranéen et subméditerranéen. Assez rare. Potentiellement ranéen et subméditerranéen. Rare. Patrimonial d’intérêt
menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 07!, 16!, 26!, 30!, 34!, 37!, national. Vulnérable [vu] — 06!, 14!, 22!, 28!, 29!, 34r, 35!,
46!, 50!, 72c, 79a, 83!, 84! — Corticole (sur vieux feuil- 49!, 61!, 66c, 74c, 79!, 84! — Saxicole, sur parois surtout
lus, principalement Quercus caducifoliés) ou muscicole subverticales, plus rarement sur blocs de roches silicatées,
(sur mousses généralement corticoles, rarement saxicoles), calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou
exceptionnellement saxicole, surtout dans des forêts peu mésophile, substratohygrophile, euryphotique (de modé-
denses, acidophile, subneutrophile ou neutrophile, aérohy- rément sciaphile à héliophile), non nitrophile. De l’étage
grophile ou mésophile, astégophile, photophile mais non mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages méso- subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 275
méditerranéen supérieur, supraméditerranéen et collinéen. {e} ; Kilias 1981 : 327-331 {e, 66, 74} ; Aptroot et al.
Ombroclimats subhumide et humide — Breuss 1990 : 2007 : 56 {29} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud et Roux
65-69 {e, 72} ; Clauzade et Roux 1985 : 269 {e} ; Bauvet 1990 : 122 {84} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non
2005 : 174-175, 194, 196 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192, publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré,
211 {07} ; Bégay 1999 : 591 {16} ; Bertrand 2016 (non 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
publié, 50, Jobourg : la Côte soufflée, étage adlittoral, sur J.-Y. Monnat) ; Derrien 2016 (non publié, 28, Frazé :
le sol, des mousses, ou des plantes moribondes ou enva- mur d’enceinte du château, alt. 185 m, sur pierre de silex,
hies par des algues, alt. c. 30 m, 2016/05/18, leg., det. et 2016/08/08, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C. Roux) ;
herb. M. Bertrand) ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Esnault et al. 2016 (non
{05} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, sur
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 84} ; Bricaud et rocher siliceux, 2016/09/10, leg., herb. et det. J. Esnault
al. 1991 (CLLFM v) : 144 {06, 26, 84} ; Bricaud et al. et al.) ; Monnat 2017 (non publié, 29, Loqueffret :
1992 (CLLFM vi) : 84 {06} ; Derrien et al. 2018 : 270 chaos de Saint-Herbot, alt. 125 m, sur rocher de granite,
{37} ; Monnat et al. 2018 : 179, 204 {50} ; Olivier 1900- 2017/09/22, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat
1903 : 235-236 {72, 79} ; Richard 1877 : 48 {79} ; Roux 2018 (non publié, 35, Sixt-sur-Aff : rocher de Bézyl, alt.
1990 (non publié, 83, Plan-d’Aups-Sainte-Baume : au N 67 m, sur « schistes » rouges, 2018/03/23, leg., det. et herb.
de l’hôtellerie, immédiatement au S de la fontaine, alt. J.-Y. Monnat) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
845 m, sur Fagus sylvatica, 1990/06/02, leg., det. et herb. 108 {34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
C. Roux) ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; 104 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06}.
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 108 {30, 34} ; Catillaria chalybeia (Borrer) A. Massal. — Lichénisé,
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 non lichénicole — Rem. Deux écotypes bien distincts.
(Haut-Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Catillaria chalybeia (Borrer) A. Massal. éco. cha-
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} — Rem. Passe lybeia — Syn. Biatora deplanatula Müll. Arg., Biatorina
facilement inaperçu ; probablement plus répandu notam- baliola (Nyl.) Hellb., Biatorina chalybeia (Borrer) Mudd,
ment dans le Midi. Biatorina nubila Norman, Catillaria chalybeia var. chloropo-
Catillaria A. Massal. — Syn. Microlecia M. Choisy — liza (Nyl.) H. Kilias, Catillaria chloroscotina (Nyl.) Arnold,
Ascomycètes lichénisés, rarement lichénicoles — Clauzade Catillaria doliocarpa (Müll. Arg.) Arnold, Catillaria lenti-
et Roux 1985 : 271-282 {e} ; Kilias 1981 : 209-448 {e} ; cularis var. nubila (Norman) Arnold, Catillaria lenticularis
Ozenda et Clauzade 1970 : 395-402 {f }. var. vulgaris (Körb.) Th. Fr., Lecidea baliola Nyl., Lecidea
Catillaria anisospora (Müll. Arg.) Zahlbr. — Syn. chalybeia Borrer, Lecidea chalybeia f. melastigma (Taylor)
Catillaria schoenauii Servít — Lichénisé, non lichénicole — Nyl., Lecidea deplanatula (Müll. Arg.) Müll. Arg., Lecidea
Jura (Thoiry : le Reculet). Extrêmement rare : une seule sta- spodoplaca Nyl., Lecidea spodoplaca f. viridicascens Nyl.,
277

Microlecia chalybeia (Borrer) M. Choisy — Lichénisé, liché- 310-324, 324-327 {22, 31, 51, 54, 68, 74, 75sl, 79, 85, 86,
nicole facultatif — Presque toute la France, y compris en 87, 88} ; Lamy 1880 : 477-478 {87} ; Lamy 1881 : 350-351
Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, {87} ; Lamy 1883 : 424 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
07!, 08c, 09r, 10r, 11r, 12a, 13!, 14!, 15!, 16!, 18!, 19!, 2a!, 132 {61} ; Marc 1908 : 413 {12, 30} ; Massé 1966 : 879
2b!, 21a, 22!, 23!, 24!, 28!, 29!, 30!, 31c, 33!, 34!, 35!, 37!, {29} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Ménard 2009 : 60, 68,
40!, 44!, 45!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, 53!, 54c, 55r, 56!, 57!, 69, 78, 84, 98, 99, 112, 144, 145, 153, 167, 230 {13,83} ;
59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a, 66!, 68!, 69!, 70a, 72!, 73!, 74!, Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13, 83} ; Monnat et
75slc, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86c, 87!, 88c — al. 2017 : 19, 24 {(35)} ; Monnat et al. 2018 : 179, 188
Saxicole, sur parois et surfaces de roches silicatées non ou {50} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 57-58 {74} ; Nylan-
à peine calcaires, plus ou moins inclinées souvent soumises der 1873 : 291, 310 {66} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ;
à des écoulements d’eau temporaires, rarement sur bois ou Nylander 1891 : 10, 19, 64, 81 {66} ; Nylander 1896 :
base de troncs d’arbres imprégnés de poussières, calcifuge 96 {75sl, 77, 78sl} ; Nylander 1897 : 7 {77} ; Olivier
ou minimécalcicole, d’acidophile à subneutrophile, aéro- ou 1900-1903 : 129, 137-138 {44, 50, 61, (63, 66, 65, 66),
substrato-hygrophile, modérément ou assez ékréophile, peu 72, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; Picquenard 1904 :
ou pas stégophile, euryphotique, nitrotolérant. De l’étage 60 {29} ; Prin 1983 : 13 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ;
thermoméditerranéen à l’étage montagnard, rarement Richard 1877 : 38,39 {79} ; Richard 1882 : 261, 274,
jusqu’à l’alpin. Ombroclimats sec, subhumide, rarement 280 {85} ; Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Roux 1978 :
hyperhumide. Envahit parfois le thalle d’autres lichens — 83, 89, 125, 133, 139 {04, 06, 12, 30, 83, 84} ; Roux 1982 :
Clauzade et Roux 1985 : 273 {e} ; Ozenda et Clauzade 215 {13, 30, 83, 84} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 11
1970 : 396 (n° 961, 962) {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {07, 30, 48} ;
87} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta et Roux 1977 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 108 {30, 34,
tab. xx {05 ?} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Boissière et 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux
al. 1989 : 13 {74} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011
617 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 682, 689 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al.
{70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 195 {59} ; Bouly de Les- 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
dain 1914 (Suppl. 1) : 117 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
(Écologie) : 7 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013
73 {06} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : (Catal. Corse) : 212 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
315 {59} ; Boumier et al. 2011 : 11, 12, 14 {85} ; Bricaud Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Sparrius et al. 2002 :
2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; 67 {62} ; Stizenberger 1882-1883 : 210 {74} ; Vallade et
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04, Gardiennet 2016 : 23 {(21)} ; van den Boom et Breuss
84} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; Brisson 1875 : 158 {51} ; 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51,
Cabanès 1900 : 42 {30} ; Choisy 1949 : 150 {01, 69, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 135 {72} ; Vivant 1988 :
73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Coppins 29 {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ; Weddell 1874 : 344
1971 : 157 {29, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : {34} ; Weddell 1875 : 286-287 {85} ; Werner 1956 : 150
205 {81} ; Coste 2005 : 587 {81} ; Coste 2011 : 102 {09, {50} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Deschâtres
11, 35, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 1974 : 305 {2b} ; Wirth 1974 : 373 {68} ; Wirth 2019 :
(Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; 86 {68} ; Zschacke 1927 : 12 {2b} — Rem. Écotype calci-
Crozals 1908 : 537-538 {34} ; Crozals 1914 : 125-126 fuge ou minimécalcicole. La var. chloropoliza (Nyl.) Kilias
{34} ; Crozals 1923 : 103 {2b} ; Crozals 1923 : 35 {83} ; est sans valeur taxonomique. Les mentions anciennes de
Crozals 1924 : 106 {83} ; Derrien et al. 2018 : 270 {37} ; ce lichen sur rhytidome d’arbres et arbustes correspondent
Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Dominique 1884 : 335 généralement à C. nigroclavata.
{44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 214 Catillaria chalybeia (Borrer) A. Massal. éco. calca-
{31} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Genty 1934 : rea — Syn. Buellia chalybeia var. calcarea Kremp., Catil-
109 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 12, 40 {2b} ; Gonnet et al. laria chalybeia f. calcarea (Kremp.) Zahlbr. — Lichénisé,
2018 : 174, 177 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 16 non lichénicole — Seine-et-Marne, Alpes méridionales,
{2a} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand 1898 : Pyrénées-Orientales et Tarn-et-Garonne. Rare. Données
97 {54, 57, 88} ; Houmeau 2001 : 524, 525, 526 {85} ; insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, 06!, 66!, 77!,
Hue 1887 : 473 {15} ; Hue 1894 : 313, 321 {50} ; Hue 82! — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées de calcaires
1896 : 149-150 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] un peu marneux ou dolomitiques, valdécalcicole, baso-
1925 : 246 {47} ; Kieffer 1895 : 84 {57} ; Kilias 1981 : phile, mésophile, d’astégophile à modérément stégophile,
278

euryphotique (de sciaphile à assez héliophile), peu ou pas Catillaria erubescens (Flot.) B. de Lesd. — Syn. Biatorina erubes-
nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Zahlbruc- cens (Flot.) Hellb., Catillaria lenticularis var. erubescens (Flot.) Th. Fr.,
Zeora lenticularis var. erubescens Flot. — Lichénisé, non lichénicole —
kner 1926 : 15 {m} ; Boissière 1986 : 206, 209 {77} ; Île-de-France. Très rare — 77a, 78sla — Saxicole, calcicole, sur roche
Roux 2016 : 162 {82} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : calcaire ou mortier de murs. Étage collinéen — Bouly de Lesdain 1908
41 {06} — Rem. Diffère de l’écotype chalybeia par son (Versailles) : 691 {77, 78sl} — Rem. Espèce douteuse qui, selon Bouly
caractère fortement calcicole (valdécalcicole), ses apothécies de Lesdain (1908 (Versailles) : 691), diffère de C. lenticularis par son
thalle blanchâtre lépreux, ses apothécies rougeâtres et ses paraphyses
toujours dépourvues de pigment vert-bleu et par son sub-
non capitées mais seulement légèrement renflées et brunes au sommet.
hyménium plus ou moins distinctement inspergé. Nommé
Catillaria erysiboides (Nyl.) Th. Fr. — Syn. Biatorina
C. inspersa ad int. par Roux et al. 2011 : 117.
erysiboides (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non lichénicole —
Catillaria contristans (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Bacidia
Vosges, Massif armoricain, Massif central, Var et Pyré-
dufourii (Ach. ex Nyl.) Lettau, Biatorina contristans (Nyl.)
nées. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Arnold, Biatorina sphaeralis (Körb.) Anzi, Catillaria dufou-
d’extinction [en] — 11!, 12a, 14a, 15r, 29a, 61a, 64r, 72a,
rii (Ach. ex Nyl.) Vain., Catillaria sphaeralis Körb., Lecidea
83a, 88a — Lignicole (sur bois en décomposition de vieilles
hypocyanea Stirt. — Lichénisé, non lichénicole — Massif
souches), moyennement ou très acidophile, mésophile ou
central (Cantal et Loire) et Pyrénées (Ariège). Très rare.
aérohygrophile, moyennement sciaphile ou photophile,
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage
d’extinction [cr] — 09!, 15!, 42! — Muscicole (principale- montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
ment sur Andreaea, plus rarement sur diverses Dicranaceae, Clauzade et Roux 1985 : 278 {e} ; Ozenda et Clauzade
exceptionnellement sur Anthelia), détriticole ou humicole 1970 : 399 {f, (Ouest)} ; Dughi et Ducos 1938 : 204 {83} ;
(sur des rochers non calcaires), acidophile ou subneutro- Harmand 1898 : 59 {88} ; Marc 1908 : 413 {12} ; Olivier
phile, mésophile ou aérohygrophile, chionophile, photo- 1900-1903 : 131 {14, 29, (61), 72} ; Poumarat 2016 (non
phile ou héliophile, thermophobe, non nitrophile. Étages publié, 11, Counozouls : deuxième grand virage sous le
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide col de Jau, alt. 1395 m, sur bois mort très dégradé d’Abies,
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 278 {e} ; 2016/09/13, leg., herb. et det. S. Poumarat) ; van den
Ozenda et Clauzade 1970 : 398 {rf } ; Poelt 1985 : 245 Boom et al. 1995 : 271 {64} ; van den Boom et Breuss
{e} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Poumarat 2013 2002 : 13 {15} ; Wirth 1980 : 179 {88} — Rem. N’appar-
(non publié, 09, Orgeix, leg., det. et herb. S. Poumarat, tient pas au genre Catillaria. La mention de cette espèce en
conf. C. Roux) — Rem. Appartient vraisemblablement Haute-Garonne, sur tige de Solanum dulcamara, par Fagot
au genre Protomicarea. La mention de cette espèce dans les (1906 : 213) est très douteuse.
Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1931 : Catillaria fungoides Etayo et van den Boom — Lichénisé, non liché-
81, sub « Bilimbia dufouri »), à l’étage méso- ou supra-médi- nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne,
terranéen, est très douteuse. Portugal, îles Britanniques, Pays-Bas et République tchèque — Corti-
cole, sur feuillus (surtout sur petites branches notamment de Fraxinus,
Catillaria detractula (Nyl.) H. Olivier — Syn. Lecania
Sambucus, Arbutus), aérohygrophile, photophile ou héliophile, hémi-
detractula (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen et monta-
Charente-Maritime, Charente, Midi méditerranéen et sub- gnard — Boom et Etayo 2001 : 107-110 {e}.
méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — Catillaria laevis (M. Brand et van den Boom) Cl.
12!, 13!, 16r, 17!, 30!, 34!, 48!, 83! — Saxicole, sur pierres, Roux comb. nov. — Syn. Halecania laevis M. Brand et
blocs ou rochers calcaires (notamment calcaréo-dolomi- van den Boom — Lichénisé, non lichénicole — Manche
tiques), calcicole (médio- ou valdé-calcicole), basophile, et Finistère. Très rare : quatre stations connues en France.
mésophile, euryphotique, non ou à peine nitrophile. De Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinction
l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard inférieur. [en] — 29r, 50! — Saxicole, sur roches silicatées, calcifuge,
Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux 1985 : acidophile, mésophile, photophile mais non ou peu hélio-
276-277 {e} ; Kilias 1981 : 377-380 {e, 16} ; Ozenda et phile, halophile. Étage adlittoral inférieur et supralittoral
Clauzade 1970 : 600 {f } ; Bouly de Lesdain 1906 : 77 supérieur. Ombroclimat subhumide — van den Boom
{17} ; Clauzade et Roux 1975 : 176 (tab. xiii) {13} ; Har- 2009 : 829-830 {e, 29} ; Monnat et al. 2018 : 180, 205
mand 1913 : 1079 {f, 17} ; Olivier 1900-1903 : 129-130 {50} ; Roux 2016 (non publié, 50, Jobourg : côte Soufflée,
{17} ; Roux 1976 : 21 {13} ; Roux 1978 : 69, 82 {12, 30} ; falaises de Jobourg, étage adlittoral inférieur ou étage supra-
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 21 {48} ; Roux et al. 2006 littoral supérieur, dans une fente non ensoleillée de rocher
(Languedoc-Roussillon) : 108 {30, 34} — Rem. N’appar- non calcaire, 2016/05/18, leg., det. et herb. C. Roux) —
tient pas au genre Catillaria. Rem. Voir l’Appendice taxonomique.
279

Catillaria lenticularis (Ach.) Th. Fr. — Syn. Biatora coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
lenticularis (Ach.) Fr., Biatorina heppii A. Massal., Biatorina Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1949 : 150
lenticularis (Ach.) Körb., Biatorina lenticularis f. erubescens {25, 38, 39, 69, 70, 73} ; Clauzade et Roux 1974 : 44 {05,
Flörke ex Körb., Biatorina lojkana J. Lahm, Biatorina puli- 73} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, xiii,
caris A. Massal., Biatorina versicolor Hellb., Catillaria dolosa 14, 15, 17, 18, 20, 26 {13, 26, 30, 83, 84} ; Coppins 1971 :
auct. [non (Sm.) Zahlbr.], Catillaria erubescens auct. [non 157 {29} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ;
(Flot.) B. de Lesd.], Catillaria gagei (Hook. f.) B. de Lesd., Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2011 : 102 {09, 11} ; Coste
Catillaria lenticularis f. nigricans (Arnold) Lettau, Catilla- 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 20
ria lenticularis f. parasitica B. de Lesd., Catillaria rhyparo- {12} ; Cozette 1906 : 250, 252 {60} ; Crozals 1908 : 538
phaea (Nyl.) Zahlbr., Catillaria umbrinella (Nyl.) Zahlbr., {34} ; Crozals 1914 : 125 {34} ; Crozals 1924 : 106 {83} ;
(?) Catillaria vallotii (Lamy) Zahlbr., Lecania actaea (Nyl.) Crozals 1931 : 50 {83} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ;
B. de Lesd, Lecanora actaea Nyl., Lecidea gagei Hook. f., Diederich et al. 2006 : 58 {55} ; Dominique 1884 : 335
Lecidea lenticularis Ach., Lecidea rhyparophaea Nyl., Leci- {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler et Lacoux
dea umbrinella Nyl., (?) Lecidea vallotii Lamy, Microlecia 2012 : 23 {34} ; Fagot 1906 : 213 {31} ; Farou 2016 : 146
lenticularis (Ach.) M. Choisy — Lichénisé, lichénicole {46} ; Genty 1934 : 108 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17,
facultatif — Presque toute la France, y compris en Corse. 40 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Gueidan et
Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03a, 04!, 05!, 06!, Roux 2003 : 25 {07} ; Harmand 1898 : 96-97 {54, 88} ;
07!, 08!, 09r, 10r, 11r, 12!, 13!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Hue 1896 : 149
24!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 38!, 39!, 40r, 41!, {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 245 {47} ;
44a, 45a, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 54a, 55!, 57!, 59!, 60a, 61!, Kilias 1981 : 332-343 {25, 65, 66, 74} ; Lamy 1880 : 477
62r, 63a, 64!, 65!, 66!, 69!, 70a, 72a, 73a, 74!, 75slc, 77!, {87} ; Lamy 1883 : 401-402 {65} ; Lamy 1883 : 425 {65} ;
78sl!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85a, 86a, 87!, 88a, 90! — Saxicole, Laronde 1901 : 217 {03} ; Lorella 2013 (non publié,
surtout sur parois et surfaces rocheuses calcaires (calcaires 18, Mehun-sur-Yèvre, leg. et herb. B. Lorella, det. C.
très cohérents et compacts, gréseux ou dolomitiques), plus Roux) ; Maheu 1931 : 80 {13} ; Maheu et Gillet 1914 :
rarement sur pierres, petits blocs, pierres de murs, tuiles et 89 {2b} ; Marc 1908 : 413 {12} ; Martin et al. 2018 : 21,
roches non calcaires, laticalcicole (de minimé- à omnino- 32, 42 {01, 39} ; Massé 1966 : 879 {29} ; Mattei 1970 :
calcicole), plus rarement calcifuge, basophile ou neutro- 64 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Méric et al. 2019 : 33
phile, mésophile ou modérément aérohygrophile, rarement {84} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 149 {06} ;
faiblement hydrophile, euryphotique, nitrotolérant ; parfois Nylander 1891 : 19 {66} ; Nylander 1896 : 95 {77} ;
parasite d’autre lichens au début de son développement. De Olivier 1900-1903 : 128-129 {29, 44, 49, 50, 61, (63,
l’étage adlittoral thermoméditerranéen à l’étage subalpin. 65), 72, (75sl), 85} ; Ozenda 1950 : 38 {(06)} ; Payot et
Ombroclimats sec, subhumide, humide et hyperhumide — Harmand 1901 : 89 {74} ; Prin 1983 : 13 {10} ; Puget
Clauzade et Roux 1985 : 275 {e} ; Mayrhofer M. 1988 : 1866 : lxxxix {74} ; Roux 1977 : 84 {84} ; Roux 1978 :
118 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 398 (n° 970, 975) 68, 76, 79, 82, 88, 94, 100, 101, 106, 109, 115, 132, 138,
{f } ; Abbayes 1924 : 49 {44} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 142 {04, 06, 12, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 215
{19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Aptroot et al. {13, 30, 83, 84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T.
2007 : 56 {29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1973 : Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux
93 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xv, xx {04, 05} ; et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001
Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 28
Bauvet et coll. 2009 : 192, 211 {07} ; Berner 1947 : 122 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 108 {30,
{13} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ;
1979 : 88 {77} ; Boissière 1986 : 209 {77} ; Boissière Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al.
1990 : 184 {77} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 689 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 691 {78sl} ; al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Bouly de Lesdain 1910 : 194 {59} ; Bouly de Lesdain Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
1949 (Nice) : 73 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013
Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; (Catal. Corse) : 212-213 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 :
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Roux et
84} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Brisson 1880 : Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73
206 {02} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carlier, Esnault {13} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius
et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : et al. 2002 : 67 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 23
280

{(21)} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 266 {64} ; van 2002 : 15 {74} ; Boissière 1990 : 184 {77} ; Bricaud 2005 :
den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Van den Broeck tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud et al.
et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 1992 (CLLFM vi) : 85 {84} ; Bricaud et Roux 1991 :
26 {55} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 : 30 83-84 {84} ; Brisson 1880 : 202 {02} ; Chipon et al. 2001 :
{40, 64} ; Weddell 1873 : 369 {86} ; Werner 1973 : 325 166 {25} ; Delhoume 2018 (non publié, 45, Nogent-sur-
{20} — Rem. Les « C. lenticularis » signalés par Crozals Vernisson : alt. 125 m, sur rocher calcaire dans une pelouse
sur rhytidome (1908 : 538, dans l’Hérault ; 1923 : 103, en sèche (Natura 2000), 2018/04/11, leg., et herb. A. Del-
Haute-Corse) appartiennent à Catillaria nigroclavata. houme, det. C. Roux) ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gon-
Catillaria lobariicola (Alstrup) Coppins et Aptroot — net et Gonnet 2015 (non publié, 21, Gevrey-Chamber-
Syn. Phoma lobariicola Alstrup, Scutula lobariicola Als- tin : combe Lavaux, entrée de la combe Saint-Martin, alt.
trup — Non lichénisé, lichénicole — Gard (mont Aigoual). 430 m, sur la base d’un escarpement calcaire en sous-bois,
Extrêmement rare : une seule station connue en France. 2015/05/31, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ;
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 172, 173 {31} ;
d’extinction [cr] — 30a — Sur thalle de Lobarina scrobi- Puget 1866 : lxxxix {74} ; Roux 2017 (Vercors) : 137
culata — Alstrup 1997 : 28 {m} ; Alstrup 1997 : 28-29 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Val-
{m} ; Vouaux 1913 : 426 (sub « Scutula krempelhuberi ») lade et Gardiennet 2016 : 23 {21} ; van den Boom et al.
{m, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 192 1995 : 265, 271 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 26
{(30)} — Rem. Le Scutula krempelhuberi (nom actuel Scu- {39} — Rem. N’appartient pas au genre Catillaria. La men-
tula tuberculosa) mentionné au mont Aigoual par Vouaux tion de cette espèce (sous Biatorina minuta) par Choisy
(1913 : 426), sur Lobarina scrobiculata, est en réalité C. (1949 : 149), d’après des mentions anciennes de Flagey et
lobariicola. Phoma lobariicola est une forme imparfaite (avec de Grognot, sur rhytidome de feuillus en Franche-Comté
pycnides seulement) de C. lobariicola. et en Saône-et-Loire, est erronée ; il en est de même de
Catillaria mediterranea Hafellner — Syn. Pleoscutula celle de Maheu et Gillet (1926 : 51) en Haute-Corse, sur
pleiospora (Vouaux) Vouaux, Scutula pleiospora Vouaux rhytidome lisse de feuillus (mention reprise par Werner
[non Catillaria pleiospora (J. Steiner) J. Steiner] — Liché- (1973 : 325)).
nisé, lichénicole — Var (massif de la Sainte-Baume) et Catillaria modesta (Müll. Arg.) Coppins — Syn. Leci-
Pyrénées-Orientales (réserve naturelle de Mantet). Très dea modesta Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole —
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Nord (Wallers-en-Fagne : réserve naturelle des monts de
d’extinction [cr] — 66r, 83! — Sur thalle de divers lichens Baives, alt. 200 m, dans un renfoncement de rocher calcaire
foliacés ou fruticuleux corticoles, en France sur Anaptychia en sous-bois, 2019/07/30, leg. et herb. B. Toussaint, det.
ciliaris et Parmelina quercina, acidophile ou subneutro- C. Van Haluwyn et C. Roux). Extrêmement rare : une
phile, mésophile, astégophile, héliophile, héminitrophile. seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
De l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard. national. En danger critique d’extinction [cr] — 59! —
Ombroclimats subhumide et humide — Hafellner 1982 : Saxicole, calcicole, sur parois de calcaires très cohérents et
293-295 {m, 83} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; compacts, basophile, mésophile, sciaphile, non nitrophile.
Roux et Gueidan 2002 : 138 {83}. Étages collinéen et montagnard — Clauzade et Roux
Catillaria minuta (A. Massal.) Lettau — Syn. Biato- 1985 : 518 {e} ; Coppins 1989 : 210-212 {e} — Rem. N’ap-
rina arnoldii Kremp., Biatorina arnoldii var. leteella (Nyl.) partient pas au genre Catillaria. Mentionné erronément en
A. L. Sm., Biatorina minuta A. Massal., Catillaria arnoldii France par Ozenda et Clauzade (1970 : 387) dans le Jura
(Kremp.) Th. Fr. — Lichénisé, lichénicole facultatif — (sans doute mention du locus classicus à Pont-de-Nant qui
Aisne, Seine-et-Marne, Centre, Côte-d’Or, Massif du Jura, se trouve en fait dans le Jura suisse) et par Clauzade et
Alpes (notamment Salève et Vercors), Midi. Assez rare. Roux (985 : 518) dans l’ouest de la France (par suite d’une
Potentiellement menacé [nt] — 02a, 06!, 07!, 21!, 25!, confusion avec Micarea lithinella), mais découvert en 2019
26!, 31a, 39r, 41!, 45!, 46!, 64r, 74!, 77!, 84! — Saxicole, dans le département du Nord.
sur parois verticales, supraverticales ou sous surplomb de Catillaria nigroclavata (Nyl.) Schuler — Syn. Biato-
roches calcaires très cohérentes, parfois moussues, omnino- rina nigroclavata (Nyl.) Arnold, Catillaria ilicis A. Massal.,
calcicole, basophile, aérohygrophile, non ou modérément Lecidea ilicis A. Massal. nom. nud., Lecidea nigroclavata
stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages supramédi- Nyl., Microlecia nigroclavata (Nyl.) M. Choisy — Liché-
terranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats sub- nisé, lichénicole facultatif — Presque toute la France (y
humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 277 {e} ; compris en Corse). Assez commun. Non menacé [lc] —
Ozenda et Clauzade 1970 : 398 {ncf } ; AFL (collectif ) 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 10r, 11!, 12r, 13!, 15!, 17!, 18!,
281

2a!, 2b!, 21!, 22r, 23!, 24!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31a, 32!, {(75sl), 79} ; Prin 1983 : 13 {10} ; Richard 1877 : 39
33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 45!, 46!, {79} ; Richard 1882 : 287 {79} ; Roux 1982 : 215 {13,
47!, 48!, 50r, 52!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 30} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2014 (non publié, 26,
64!, 66!, 67!, 69!, 70!, 72!, 75sl!, 77!, 78sla, 79!, 81!, 82!, Dieulefit : N de la ville, près de la source captée, au bord
83!, 84!, 85!, 86!, 87a, 89!, 90! — Surtout corticole (sur du Jabron, alt. 436 m, sur Fraxinus, 2014/06/30, leg. det.
troncs, branches et petites branches de feuillus), parfois et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T.
lignicole, subneutrophile ou modérément acidophile, xéro- Belfort) : 75 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ;
phile ou mésophile, photophile, nitrotolérant ; parasite Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 1999
rarement le thalle d’autres lichens rarement (notamment (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
de Peltigera). De l’étage mésoméditerranéen à l’étage mon- 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ;
tagnard. Ombroclimats subhumide et humide — Bricaud Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006
et Roux 1990 : 123 {f } ; Clauzade et Roux 1985 : 281 (basses Cévennes) : 76 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 402 {f } ; Agnello 2008 doc-Roussillon) : 108 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Agnello 2012 : 19-20 {77} ; (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39
Agnello 2014 : 18 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et
ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et
Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
2020 : 55 {63} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 Var) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
{38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Biache et et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013
Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Bouly de (Catal. Corse) : 213 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236
Lesdain 1907 (Versailles) : 689 {78sl} ; Bouly de Lesdain {48} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vallade et Gar-
1910 : 197 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : diennet 2016 : 23 {21} ; van den Boom et Brand 1991 :
37 {75sl} ; Boumier et al. 2011 : 13 {85} ; Brackel et al. 26 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van
2018 : 194 {70} ; Bricaud 2004 : 53 {34} ; Bricaud 2004 den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De
(Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud Wit 2016 : 26 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ;
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Vivant 1988 : 30 {64} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth
Bricaud 2007 : 62 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 123 2019 : 83 {67} — Rem. Voir la remarque sous Catillaria
(sub « C. tuberculosa ») {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 lenticularis et celle sous C. chalybeia éco. chalybeia.
{34, 83} ; Carlier 2016 (non publié, Nièvre) ; Chaperot Catillaria parasemoides (Nyl.) H. Olivier — Syn.
1998 : 30 {84} ; Choisy 1949 : 150 {25, 39, 70} ; Clauzade Catillaria atropurpurea var. microspora (Arnold) H. Oli-
1969 : 4 {13} ; Coppins 1971 : 157 {22, 56} ; Coste 1997 : vier, Lecidea intermixta var. parasemoides Nyl. — Lichénisé,
134 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : non lichénicole — Moselle et Normandie — 14a, 50a,
7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py 57a, 61a — Sur argile de vieux murs. Étage collinéen —
et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Nylander 1869 : 298 {50} ; Harmand 1898 : 59 {57} ;
Coste 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : Olivier 1884 : 213 {61} ; Olivier 1900-1903 : 128 {14,
73 {50} ; Crozals 1908 : 538 {34} ; Crozals 1914 : 126 61} — Rem. Espèce mal connue, non mentionnée dans
{34} ; Crozals 1923 : 103 {2b} ; Crozals 1923 : 66 {83} ; les publications modernes. La compréhension d’Olivier
Crozals 1924 : 106 {83} ; Derrien et al. 2018 : 270 {37} ; (1900-1903 : 128, dépts 14, 61, 72, 76) diffère de celle de
Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Diederich et al. 2006 : 58 Nylander (1869 : 298, dépt 50) puisqu’elle inclut, outre
{55} ; Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Fagot 1906 : 212 des spécimens argilicoles, des spécimens corticoles (dépts
{31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gattus et Biache 2017 : 72, 76) à spores de seulement 10-11 × 4 µm, spécimens qui
28 {57} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 175 {2a} ; Gonnet pourraient appartenir à Catillaria nigroclavata et ne sont
et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 donc pas acceptés dans le présent travail.
{07} ; Hafellner 1994 : 222 {2b} ; Harmand 1898 : 97 Catillaria picila (A. Massal.) Coppins — Syn. Bia-
{54} ; Hue 1887 : 473 {15} ; Lagrandie 2014 : 143 {61} ; tora picila A. Massal., Biatorina picila (A. Massal.) Zah-
Lamy 1880 : 477 {87} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Maheu lbr., Catillaria anomaloides auct. [non (A. Massal.) Let-
et Gillet 1926 : 68 {2b} ; Marc 1908 : 413 {12} ; Méric tau], Lecidea anomaliza Nyl., Lecidea picila (A. Massal.)
et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Mies Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Massif du Jura et
2015 : 477 {23} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 {56} ; Nylan- Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
der 1873 : 318 {66} ; Nylander 1891 : 89 {66} ; Nylan- En danger d’extinction [en] — 01a, 25!, 64!, 65! — Saxi-
der 1896 : 96 {75sl, 77} ; Olivier 1900-1903 : 122-123 cole, sur parois verticales, supraverticales ou sous surplomb,
282

valdé- ou omnino-calcicole, basophile, de mésophile à assez 2014/03/15, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ;
aérohygrophile, non ou modérément stégophile, sciaphile, Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Bonifacio : sen-
non nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin. tier côtier de la côte Accore, alt. 70 m, sur bois de branche
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et morte de Juniperus phoenicea, 2016/03/28, leg., herb. et det.
Roux 1985 : 277 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 396 D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié,
{f, (massif du Jura)} ; Choisy 1949 : 149 {01} ; Daval 2A, Pietrosella : littoral du S de l’anse Medea, alt. 2 m,
2019 (non publié, 64, Osse-en-Aspe : source des Oueils, sur rhytidome et bois de Juniperus phoenicea, 2017/10/09,
alt. 750 m, sur la face verticale d’un rocher calcaire, en leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
sous-bois, 2019/12/07, leg., det. et herb. G. Daval, conf. 2019 : 14, 16 {2a}.
S. Poumarat) ; Ferrez 2019 (non publié, 25, Orchamps- Catillaria stenocarpa B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole —
À rechercher en France — Connu notamment en Espagne et en Italie
Vennes : bois de la Chênalaie, alt. 940 m, sur rocher cal-
(Ligurie occidentale) — Saxicole, calcifuge — Bouly de Lesdain 1952 :
caire, 2019/07/17, leg., det. et herb. Y. Ferrez, conf. C. 146 {e} — Rem. Espèce mal connue qui, selon la description originale,
Roux) ; Flagey 1893 : 67 {01} ; Florence 2018 (non diffère de C. lenticularis par ses spores (8-8,5 × 0,5-2 µm) très étroites et
publié, 65, Gavarnie-Gèdre : amont du lac des Aires, alt. son habitat sur roche non calcaire.
2220 m, sur pierre de calcaire cristallin très cohérent sous Catillaria stereocaulorum (Th. Fr) H. Olivier — Syn. Biatorina
stereocaulorum Th. Fr., Lecidea stereocaulorum (Th. Fr.) Nyl., Scutula
un gros bloc, 2018/07/18, leg. et herb. É. Florence et J.-Y. stereocaulorum (Th. Fr.) Körb. — Non lichénisé, lichénicole — À recher-
Boussereau, det. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 263 cher en France — Connu notamment dans les îles Britanniques et les
{65} ; Nylander 1862 : 464 {01} — Rem. N’appartient pas Alpes — Sur le thalle de divers Stereocaulon — Clauzade et al. 1989 :
au genre Catillaria. Nylander (1862 : 464, sub Lecidea 81 {m}.
anomaloides) signale cette espèce dans le Jura français sans Catillaria subviridis (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Biatorina
précision (leg. D. Millardet), puis (Nylander 1864 : 49) subviridis (Nyl.) A. L. Sm., Lecidea subviridis Nyl. — Liché-
lui donne le nom nouveau de L. anomaliza. La mention de nisé, non lichénicole — Manche et Bretagne. Très rare.
cette espèce dans l’Eure par Olivier (1903 : 86 ; sub Lecidea Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
picila) est vraisemblablement erronée et n’est pas acceptée d’extinction [cr] — 29!, 50!, 56! — Saxicole, sur rochers
par Ozenda et Clauzade (1970). maritimes siliceux, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
Catillaria rugulosa (Hepp) Lettau — Lichénisé, non aérohygrophile, peu ou pas stégophile, de modérément
lichénicole — Haute-Savoie (Salève) et Corse. Très rare. sciaphile à photophile mais non héliophile, nitrotolérant,
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- halophile. Étage supralittoral (avec Hydropunctaria maura),
tinction [cr] — 2ba, 74a — Corticole, surtout Fagus. Étage localement parfois même associé à H. amphibia (espèce du
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — médiolittoral supérieur), hors de France connu de l’étage
Clauzade et Roux 1985 : 279 {e} ; Ozenda et Clauzade supraméditerranéen à l’étage subalpin — Kilias 1981 :
1970 : 399 {f, (74)} ; Choisy 1949 : 148 {74} ; Maheu et 344-346 {e} ; Brien 2020 (non publié, 56, Locmaria : Port
Gillet 1914 : 89 {2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : Andro, étage supralittoral, alt. 1 m, sur tuf volcanique,
213 {(20)} ; Werner 1973 : 325 {20} — Rem. Pas de men- 2020/01/13, leg. et herb. Y. Brien, det. J.-Y. Monnat) ;
tion récente. Monnat 2019 (non publié, 29, Beuzec-Cap-Sizun : Kas-
Catillaria servitii Szatala — Syn. Catillaria prae- tel Koz, étage supralittoral, alt. 12 m, sur trondhjémite,
dicta Tretiach et Hafellner — Lichénisé, non lichéni- 2019/04/18, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat
cole — Corse-du-Sud (Bonifacio : île de Cavallo, alt. et al. 2018 : 179, 204 {50}.
29 m, 2014/03/15, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. Catinaria Vain. — Syn. Biatorina A. Massal. — Asco-
C. Roux ; Bonifacio : sentier côtier de la côte Accore, alt. mycètes lichénisés, non lichénicoles — Poelt et Vězda
70 m, sur bois d’une branche morte de Juniperus phoenicea, 1981 : 123-125 {e}.
2016/03/28, leg., det. et herb. O. et D. Gonnet). Très Catinaria atropurpurea (Schaer.) Vězda et Poelt —
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Syn. Biatorina arceutica Körb., Biatorina atropurpurea
d’extinction [cr] — 2a! — Corticole, sur tronc et branches (Schaer.) A. Massal., Catillaria adpressa (Hepp) Schuler,
de feuillus (Quercus ilex, Q. suber, Pistacia lentiscus) ou de Catillaria atropurpurea (Schaer.) Th. Fr. — Lichénisé,
conifères (Juniperus phoenicea), acidophile, aérohygrophile, non lichénicole — Essentiellement dans les régions mon-
peu ou pas stégophile, héliophile, thermophile, héminitro- tagneuses (y compris en Corse), le Massif armoricain et
phile. Étages adlittoral et thermoméditerranéen (non loin l’Aquitaine. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] —
du littoral) — Tretiach et Hafellner 1998 : 221-229 {e} ; 04!, 06!, 07!, 12a, 14a, 15r, 2a!, 22r, 29!, 30!, 33!, 34!, 35!,
Gonnet et al. 2018 : 174, 175 {2a} ; Gonnet et Gonnet 40!, 44!, 47!, 48!, 50!, 53a, 56r, 60a, 61!, 64r, 65!, 66!, 68a,
2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo, alt. 29 m, 71a, 72a, 74a, 77a, 81r, 83!, 84!, 88r — Corticole et ligni-
283

cole, principalement sur tronc de vieux arbres (feuillus, plus Poelt et Vězda 1977 : 43 {e} — Rem. Congénérique de
rarement conifères), acidophile, plus rarement subneutro- Rhizocarpon selon Miadlikowska et al. (2014 : 163) qui
phile, aérohygrophile, non ou modérément stégophile, non toutefois ne proposent pas de nouvelle combinaison dans
héliophile, non ou peu nitrophile. Étages supraméditerra- ce genre.
néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide Catolechia wahlenbergii (Ach.) Körb. — Syn. Buel-
et surtout humide. Notamment dans le Lobarion pulmo- lia pulchella (Schrad.) Tuck., Buellia wahlenbergii (Ach.)
nariae — Clauzade et Roux 1985 : 281 {e} ; Ozenda et Sheard, Catolechia galbula (DC.) Anzi, Catolechia pulchella
Clauzade 1970 : 401 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; (Schrad.) A. Massal., Lecidea galbula (DC.) Nyl., Lecidea
Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon- wahlenbergii Ach., Psora galbula DC., Toninia galbula
tainebleau) : 555 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; (DC.) Boistel — Lichénisé, non lichénicole — Alpes sep-
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 tentrionales, mont Aigoual et Pyrénées. Rare. Patrimonial
{83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : 135 {29} ; d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 05!,
Chaperot 1998 : 30 {84} ; Choisy 1949 : 148 {71} ; Cop- 30!, 31a, 38!, 64!, 65!, 66!, 74! — Saxiterricole, sur terre ou
pins 1971 : 157 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1994 : 205 {81} ; mousses dans des fentes de rochers, calcifuge, de moyenne-
Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 ment à très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, asté-
{66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : gophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile.
251 {60} ; Crozals 1914 : 128 {34} ; Galinou 1955 : 23 Étages montagnard supérieur et surtout subalpin et alpin.
{53} ; Harmand 1898 : 59-60 {68, 88} ; Jeanjean [coll. Ombroclimat hyperhumide — Ozenda et Clauzade
Bouly de Lesdain] 1925 : 245 {47} ; Marc 1908 : 413 1970 : 711 {f, (Pyrénées)} ; AFL (collectif ) 2002 : 12 {74} ;
{12} ; Monnat et al. 2017 : 43 {(35)} ; Olivier 1900-1903 : Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 125-126, 132, 140 {74} ;
127-128 {14, 29, 50, 72} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Rose Clauzade et Roux 1985 : 283 {e} ; Florence 2015 (non
et al. 1979 : 95 {50, 61} ; Roux 1982 : 215 {83} ; Roux publié, 64, Laruns : pic du Midi d’Ossau, alt. 2370 m, sur
et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {48} ; Roux et al. 2006 mousse dans fente de rocher non calcaire 2015/09/20, leg.,
(Languedoc-Roussillon) : 108 {30, 34, 48} ; Roux et al. det. et herb. É. Florence) ; Florence 2015 (non publié,
2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 65, Cauterets : lac de Gaube, alt. 1763 m, sur mousse dans
Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : fente de rocher non calcaire 2015/08/12, leg., det. et herb.
67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux É. Florence) ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ; Lamy
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 1883 : 426 {65} ; Payot et Harmand 1901 : 89 {74} ;
(Catal. Corse) : 213 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ; Quelen 2017 (non
{83} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; van den Boom et al. 1995 : publié, 05, Villar-Loubière : NE du refuge des Souffles,
265 {64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van alt. c. 1800 m, dans fentes terreuses de rochers siliceux,
Haluwyn 1983 : 117, 119, 135 {61} ; Vivant 1988 : 31 2017/10/02, leg., herb. et det. Y. Quelen) ; Ravaud 1860 :
{64} ; Werner 1962 : 61 {88}. 767 {38} ; Roux 2011 (non publié, 66, Angoustrine-Ville-
Catinaria montana (Nyl.) Vain. — Lichénisé, non neuve-des-Escaldes : les Bouillouses, leg. et det. C. Roux,
lichénicole — Pyrénées-Atlantiques. Rare. Patrimonial herb. M. Bertrand) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 64r — sillon) : 108 {30} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ;
Corticole, sur tronc de feuillus (surtout de Fagus et Acer), Séguy 1952 : 31 {31} — Rem. Appartient au genre Rhizo-
acidophile, aérohygrophile, non nitrophile. Étages collinéen carpon selon Miadlikowska et al. (2014).
et montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
Cecidonia Triebel et Rambold — Ascomycètes non
Clauzade et Roux 1985 : 279 {e} ; Ozenda et Clauzade
lichénisés, lichénicoles — Triebel 1989 : 129-130 {m} ;
1970 : 399 {rf } ; Kalb 1982 : 76 {64} ; van den Boom et
Triebel et Rambold 1988 : 280-284 {m}.
al. 1995 : 271 {64}.
Catinaria neuschildii (Körb.) P. James — Syn. Catillaria atropurpu- Cecidonia umbonella (Nyl.) Triebel et Rambold —
rea subsp. neuschildii (Körb.) Th. Fr., Catillaria neuschildii (Körb.) Th. Syn. Lecidea umbonella Nyl. — Non lichénisé, lichéni-
Fr., Catillaria subpulicaris (Anzi) Lettau — Lichénisé, non lichénicole — cole — Alpes-Maritimes, Massif central, Pyrénées-Orien-
À rechercher en France — Connu notamment en Allemagne, dans îles tales et Haute-Corse. Assez rare. Potentiellement menacé
Britanniques et en Italie — Corticole et lignicole, principalement sur
tronc de vieux arbres (feuillus, plus rarement conifères), acidophile, plus
[nt] — 06!, 15!, 2br, 34r, 66!, 81r — Sur le thalle de divers
rarement subneutrophile, aérohygrophile, non héliophile, non ou peu Lecidea (L. lapicida s. l., L. paupercula, L. umbonata, etc.)
nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Clauzade et Roux 1985 : sur lequel il produit fréquemment des cécidies, sur rochers
281 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 400, 401 {rf }. non calcaires exposés ; acidophile ou subneutrophile, méso-
Catolechia Flot. — Ascomycètes lichénisés, non phile ou xérophile, photophile ou héliophile, peu ou pas
lichénicoles — Miadlikowska et al. 2014 : 132-168 {m} ; nitrophile. Étages subalpin et alpin — Clauzade et al.
284

1989 : 60 {m} ; Triebel 1989 : 131-132 {m} ; Triebel rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
et Rambold 1988 : 284-291 {e} ; Coste 2002 : 26 {81} ; rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Hafellner 1994 : 222 29!, 64! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Ilex,
{2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 99 {15} ; Roux et al. 2006 Corylus), acidophile, de moyennement à fortement aérohy-
(Languedoc-Roussillon) : 188 {34, 66} ; Roux et al. 2011 grophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile.
(Pyrénées-Orientales) : 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Bévéra) : 70 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 500 {e}.
{(20)}. Cephalophysis (Hertel) H. Kilias — Ascomycètes
Cecidonia xenophana (Körb.) Triebel et Rambold — lichénisés, non lichénicoles.
Syn. Lecidea alumnula Nyl., Lecidea dealbatula Nyl., Leci- Cephalophysis leucospila (Anzi) H. Kilias et Scheid. —
dea deparcula Nyl., Lecidea umbonella var. alumnula (Nyl.) Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une
Hertel, Lithographa xenophana (Körb.) Lettau, Nesolechia seule connue en France.
xenophana (Körb.) Vouaux, Patinella xenophana (Körb.) Cephalophysis leucospila (Anzi) H. Kilias et Scheid.
Rehm, Placographa xenophana Körb., Placographa « xeno- var. leucospila — Syn. Lecidea leucospila Anzi, Lecidea
phona » Körb. — Non lichénisé, lichénicole — Bretagne, mashiginii Lynge, Lecidea ultima Th. Fr. — Lichénisé, non
Loire-Atlantique et Cévennes du Gard. Très rare. Patrimo- lichénicole — Alpes (y compris mont Ventoux), Pyrénées.
nial d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!,
29!, 30!, 35!, 44! — Parasite du thalle de divers Porpidia 38!, 64r, 66!, 73!, 74!, 84r — Saxicole, sur parois exposées de
(surtout P. contraponenda et P. irrigua) sur lequel il forme roches plus ou moins calcaires, laticalcicole, plus ou moins
fréquemment des galles ; acidophile, aérohygrophile ou basophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile,
ékréophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile. euryphotique (de photophile à très héliophile), non ou
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin — Clauzade peu nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats
et al. 1989 : 60 {m} ; Triebel 1989 : 132-134 {m} ; Triebel humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
et Rambold 1988 : 291-294 {m} ; Esnault 2014 (non 482 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 385 {f, 84} ; Asta
publié, 35, Baulon : les landes Blanches, sur schistes rouges [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 101
au ras du sol, 2014/05/13, leg., det. et herb. J. Esnault) ; {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv, v, vii, xi, xv, xvi, xviii,
Esnault et Uriac 2019 (non publié, 35, Paimpont : la xx {04, 05, 06, 73} ; Hertel 2001 : 99 {05} ; Hertel et
touche Guérin, c. 180 m, sur ruissellement et stagnation Schuhwerk 2010 : 174 {04, 05, 73, 74} ; Roux 1978 :
d’eau sur affleurement de schistes rouges, 2019/01/27, leg., 112 (xxx), 115, 119, 120 {38, 73} ; Roux 1984 : 87 {06} ;
det. et herb. J. Esnault) ; Monnat 2013 (non publié, 29, Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al.
Ouessant : Bouyou Glaz, étage adlittoral, alt. 30 m, sur 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Porpidia cinereoatra sur roche non calcaire, 2013/10/13, Orientales) : 19 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 37
leg. J.-Y. Monnat et M. Derrien, det. et herb. J.-Y. Mon- {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom
nat) ; Monnat 2017 (non publié, 44, Grand-Auverné : et al. 1995 : 265, 272 {64}.
landes du Don, alt. 50 m, sur Porpidia irrigua sur schistes Ceratobasidium D. P. Rogers — Basidiomycètes non
non calcaires, 2017/03/11, leg., det. et herb. J.-Y. Mon- lichénisés, lichénicoles ou non.
nat) ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 15 {30} ; Roux et Ceratobasidium bulbillifaciens Diederich et Lawrey —
al. 2006 (basses Cévennes) : 80 {30} ; Roux et al. 2006 Non lichénisé, lichénicole facultatif — Pyrénées-Orientales
(Languedoc-Roussillon) : 188 {30}. (Targassonne : chaos de Targassonne, sur Phaeophyscia orbi-
Celothelium A. Massal — Ascomycètes rarement cularis sur Populus, 1985, leg., det et herb. P. Diederich).
lichénisés, non lichénicoles. Une seule station signalée en France, mais espèce méconnue
Celothelium ischnobelum (Nyl.) M. B. Aguirre — Syn. et certainement répandue — 66! — Surtout corticole, rare-
Leptorhaphis carrollii A. L. Sm., Leptorhaphis ischnobela ment sur béton — Diederich et al. 2014 : 345-346 {e, 66}.
(Nyl.) Coppins, Melanotheca ischnobela Nyl., Tomasellia Cercidospora Körb. — Syn. Neonorrlinia Syd. —
ischnobela (Nyl.) Keissl. — Lichénisé, non lichénicole — Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles — Hafellner
Finistère (Pluguffan : Ménez-Boutin, sur rhytidome lisse de 1987 : 353-362 {m} ; Hafellner et Obermayer 1995 : 180-
Frangula alnus à l’ombre de Corylus avellana, 2017/02/02, 185 {m} ; Navarro-Rosinés, Calatayud et Hafellner
leg., det. et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) et Pyrénées- 2009 : 5-25 {e}.
Atlantiques (Sainte-Engrâce : gorges de Kakouetta, sur Cercidospora crozalsiana (H. Olivier) Nav.-Ros., Cl.
Corylus, 1991/07/17, leg. P. Diederich et J. Etayo, det. Roux et Casares — Syn. Didymella crozalsiana (H. Olivier)
E. Sérusiaux, herb. P. Diederich et lg). Extrêmement Vouaux, Sphaeria crozalsiana H. Olivier ; incl. (?) Didymella
285

collematum var. cladoniae Keissl. (non D. cladoniae C. W. melanophthalmae ; ceux sur Protoparmeliopsis muralis à C.
Dodge) — Non lichénisé, lichénicole — Haute-Savoie macrospora. Voir aussi C. stenotropae. Les mentions de cette
(Salève) et Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En espèce en Haute-Corse par Werner et Deschâtres (1970 :
danger d’extinction [en] — 13c, 34a, 74!, 84! — Sur le 282, à Bistuglio (commune de Tralonca), sur thalle de
thalle de diverses espèces de Squamarina. De l’étage méso- Psora vallesiaca ; 1974 : 318, au monte Renoso, alt. 1800 m,
méditerranéen inférieur à l’étage montagnard — Grube et dans les apothécies de Squamarina cartilaginea), mentions
Hafellner 1990 : 335, 336-337 {m} ; Navarro-Rosinés, reprises par Hafellner (1994 : 223), sont erronées : les
Roux et Casares 1995 : 99-103 {e, 13, (34), 84} ; Vouaux hôtes ne conviennent pas.
1913 : 98-99 {m, 34} ; Crozals 1908 : 556 {34} ; Crozals Cercidospora exiguella (Nyl.) Arnold — Syn. Didy-
1909 : 292 {34} ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; Roux mella epipolytropa var. exiguella (Nyl.) Vouaux, Sphaeria
et al. 2003 : 282 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- exiguella (Nyl.) H. Olivier, Verrucaria exiguella Nyl. —
sillon) : 188 {(34)}. Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Orientales (Port-
Cercidospora epicallopisma Arnold — Syn. Nectria Vendres). Extrêmement rare : une seule station connue
epicallopisma (Arnold) Sacc. et D. Sacc. — Non lichénisé, en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
lichénicole — Vaucluse (Fontaine-de-Vaucluse). Extrême- critique d’extinction [cr] — 66a — Sur thalle de Rinodina
ment rare : une seule station connue. Patrimonial d’inté- gennarii — Vouaux 1913 : 89 {m, 66} ; Roux et al. 2011
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — (Pyrénées-Orientales) : 107 {(66)}.
84a — Sur thalle de Caloplaca aurantia — Vouaux 1912 : Cercidospora galligena Hafellner et Nav.-Ros. —
188 {m, 84} — Rem. Appartient au genre Cercidospora Syn. Cercidospora caesiocinereae Nav.-Ros. et Hafellner
selon P. Navarro-Rosinés (in litt.). ad int. — Non lichénisé, lichénicole — Alpes-Maritimes
Cercidospora epipolytropa (Mudd) Arnold — Syn. (Tinée, Isola : col de la Lombarde (150 m au SE du col),
Arthopyrenia epipolytropa (Mudd) H. Olivier, Cyrtidula alt. 2349 m, sur Aspicilia spermatomanes sur des surfaces
epipolytropa (Mudd) Jatta, Didymosphaeria epipolytropa rocheuses fracturées d’amphibolite riche en oxydes de fer,
(Mudd) G. Winter, Lisea exiguella (Nyl.) Sacc. et D. Sacc., 2013/06/24) et Pyrénées-Orientales (réserve naturelle de
Pharcidia epipolytropa (Mudd) Arnold, Thelidium epipo- Prats-de-Mollo-la-Preste : pic de Costabonne, Roux et al.
lytropum Mudd, Verrucaria epipolytropa (Mudd) Cromb. — 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23). Extrêmement rare : deux
Non lichénisé, lichénicole — Essentiellement dans les mon- stations connues en France. Patrimonial d’intérêt interna-
tagnes ; signalé erronément en Corse. Assez commun. Non tional. En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 66! —
menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 09r, 12a, 15r, 30!, 31r, 35r, Sur le thalle d’Aspicilia saxicoles-calcifuges — Navarro-
48r, 63r, 66!, 81r, 83!, 88r — Sur thalle et apothécies de Rosinés, Calatayud et Hafellner 2009 : 7-10 {e} ; Roux
Lecanora gr. polytropa, surtout L. polytropa, L. alpigena, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23 {66} ; Roux et al.
L. intricata — Calatayud et al. 2013 : 543-546 {m, 15, 2014 (Tinée) : 37 {06}.
63} ; Clauzade et al. 1989 : 40 {m} ; Grube et Hafellner Cercidospora lobothalliae Nav.-Ros. et Calat. — Non
1990 : 338-339 {m} ; Hafellner 1987 : 357-359 {m, 15, lichénisé, lichénicole — Lozère et Drôme. Très rare. Patri-
48} ; Vouaux 1913 : 89 {m, 66} ; Asta et Roux 1977 : tab. monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
xx {05} ; Brackel et al. 2018 : 199 {88} ; Coste 2011 : 102 tion [cr] — 26!, 48! — Sur le thalle de divers Lobothallia,
{09, 31, 35, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Harmand principalement L. radiosa — Navarro-Rosinés, Cala-
1899 : 92 {88} ; Moreau et Moreau 1934 (r. granitiques) : tayud et Hafellner 2009 : 10 {e, 48} ; Pinault in Col-
156 {63} ; Nylander 1873 : 294, 314 {66} ; Nylander lectif SBCO 2019 : 12 {26}.
1891 : 86-87 {66} ; Roux 1982 : 223 {83} ; Roux 1984 : 85 Cercidospora macrospora (Uloth) Hafellner et Nav.-
{06} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et Ros. — Syn. Cercidospora ulothii Körb., Didymosphaeria
al. 2006 (AFL Lozère) : 8 {48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : ulothii (Körb.) G. Winter, Phacopsis macrospora Uloth —
121 {30} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux Non lichénisé, lichénicole — Ardennes, Meuse, Territoire-
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 107 {(66)} ; Roux et al. de-Belfort, Côte-d’Or, Alpes, Lozère et Midi méditerra-
2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- néen. Peu commun. Données insuffisantes sur les menaces
Var) : 47 {06} — Rem. Espèce autrefois comprise dans [dd] — 05!, 06!, 08!, 21!, 34a, 48!, 55r, 66a, 83!, 90! — Sur
un sens trop large, limitée aujourd’hui aux Cercidospora le thalle de Protoparmeliopsis gr. muralis — Calatayud et
sur Lecanora gr. polytropa (Calatayud et al. 2013). Les al. 2013 : 548-551 {m, 05} ; Clauzade et al. 1989 : 40 {m} ;
spécimens récoltés sur Aspicilia sont à rapporter à C. ver- Navarro-Rosinés, Calatayud et Hafellner 2004 : 560
rucosaria (Linds.) Arnold, en particulier celui de Boom et {ne} ; Crozals 1908 : 555 {34} ; Ménard et Roux 1991 :
Brand 1991 : 32 ; ceux sur Rhizoplaca melanophthalma à C. 100 (tab. 1) {83} ; Nylander 1891 : 67 {66} ; Roux 2017
286

(T. Belfort) : 81 {90} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- apiosporoides était confirmée. Espèce autrefois non distin-
sillon) : 188 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- guée de C. verrucosaria : les mentions de celui-ci sur Aspi-
tales) : 107 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 cilia spp. saxicoles-calcifuges par Roux et al. 2005, 2006,
{06} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et Gueidan 2008 doivent être corrigées en C. solearispora.
2002 : 143 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21} ; Cercidospora stenotropae Nav.-Ros. et Hafellner ad
Van den Broeck et De Wit 2016 : 16, 26 {55}. int. — Non lichénisé, lichénicole — Ille-et-Vilaine, Haute-
Cercidospora melanophthalmae Nav.-Ros., Calat. et Saône, Haute-Savoie et Corse-du-Sud. Très rare. Patrimo-
Hafellner — Non lichénisé, lichénicole — Alpes, Pyré- nial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les
nées-Orientales et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt menaces [dd] — 2a!, 35!, 70r, 73! — Sur thalle et bord
international. En danger d’extinction [en] — 04!, 05c, 06!, thallin des apothécies de Lecanora gr. polytropa — Cala-
2a!, 66!, 73! — Dans les apothécies de Rhizoplaca melanoph- tayud et al. 2013 : 554-555 {m} ; Brackel et al. 2018 : 199
thalma — Calatayud et al. 2013 : 551-554 {m, 05, 2A, {70} ; Carlier 2014 (non publié, 35, Ille-et-Vilaine Paim-
66} ; Gardiennet 2014 (non publié, 66, Porta : vallée du pont : Val sans retour, sur Lecanora polytropa croissant sur
Campcardos, leg. D. et O. Gonnet, det. et herb. A. Gar- grès siliceux (« schiste rouge », 2014/05/12, leg. et herb. G.
diennet, herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet Carlier, det. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non
2013 (non publié, 73, Val-Cenis : Bramans, col du petit publié, 2A, Quenza : bergeries de Chiralbella, alt. 1600 m,
mont Cenis, alt. 2200 m, dans les apothécies de Rhizoplaca sur Lecanora stenotropa, sur rocher de granite, 2014/10/07,
melanophthalma croissant sur rocher siliceux, 2013/08/02, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Roux et al. 2011 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis : entre les
(Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- lacs du Mont-Cenis et Roterel, alt. 1930 m, sur apothécies
Orientales) : 23 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; de Lecanora alpigena sur schiste non calcaire, 2018/08/24,
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312 {2a}. leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Monnat et al. 2017 :
Cercidospora punctillata (Nyl.) R. Sant. — Syn. Cercidospora liche-
nicola (Zopf ) Hafellner, Leptosphaeria lichenicola Zopf, Metasphaeria 19, 24, 51 {35}.
lichenicola (Zopf ) Vouaux — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher Cercidospora trypetheliza (Nyl.) Hafellner et Ober-
en France — Connu notamment dans les îles Britanniques — Sur le mayer — Syn. Cercidospora arthroraphidicola Alstrup, Leci-
thalle de Solorina crocea — Hafellner 1987 : 360 {m} ; Hawksworth
dea trypetheliza Nyl., Neonorrlinia trypetheliza (Nyl.) Syd.,
1990 : 397-398 {e}.
Norrlinia trypetheliza (Nyl.) Vain. — Non lichénisé, liché-
Cercidospora solearispora Calat., Nav.-Ros. et
nicole — Hautes-Alpes (La Grave). Extrêmement rare : une
Hafellner — Syn. (?) Didymella epipolytropa var. apiospo-
roides (Vouaux) Vouaux, (?) Didymella ulothii var. apiospo- seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
roides Vouaux — Non lichénisé, lichénicole — Alpes, national. En danger critique d’extinction [cr] — 05c — Sur
Massif central, Var et Pyrénées-Orientales. Semble assez Arthrorhaphis spp. — Hafellner et Obermayer 1995 :
rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 05!, 180-182 {m, 05} ; Nylander 1863 : 402-403 {05}.
06!, 15!, 30!, 48!, 66!, 83! — Sur thalle de divers Aspici- Cercidospora verrucosaria (Linds.) Arnold — Syn.
lia calcifuges, surtout à acide norstictique, notamment A. Arthopyrenia verrucosaria (Linds.) Arnold, Didymella verru-
cinerea — Navarro-Rosinés, Calatayud et Hafellner cosaria (Linds.) Sacc. et D. Sacc., Didymosphaeria verrucosa-
2009 : 11-14 {m, 48} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx {05} ; ria (Linds.) Magnus ap. Dalla Torre et Sarnth., Microthelia
Blondel 2004 (non publié, 66, Porté-Puymorens : els verrucosaria Linds. — Non lichénisé, lichénicole — Savoie
camps de la Costa, alt. 1690 m, 2004/08/27, leg. et herb. (Val-Cenis : Lanslebourg-Mont-Cenis, rive S du lac du
É. Blondel, det. C. Roux) ; Pinault in Collectif SBCO mont Cenis, alt. 2050 m, dans une pelouse avec tonsures,
2019 : 11 {15} ; Poumarat 2019 (non publié, 83, Hyères : sur Aspicilia verrucosa subsp. verrucosa, 2013/08/03, leg. D.
le Fenouillet, alt. 230 m, sur thalle d’Aspicilia intermutans et O. Gonnet, det. et herb. A. Gardiennet) et Haute-
sur un affleurement de micaschistes, 2019/07/17, leg., herb. Savoie (Vallorcine : Parc-Vieux, 1,5 km à l’O du col de
et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2005 Balme, alt. 2100 m, Navarro-Rosinés, Calatayud et
(mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : Hafellner 2009). Deux stations connues en France, mais
8 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 vraisemblablement plus répandu. Données insuffisantes
{30} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30} ; Roux et al. sur les menaces [dd] — 73!, 74! — Sur Aspicilia verru-
2008 (P. N. Cévennes) : 270 {48} ; Roux et al. 2008 (P. N. cosa. Étages montagnard, subalpin et alpin — Grube et
Cévennes) : 271 {48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : Hafellner 1990 : 342 {m} ; Navarro-Rosinés, Cala-
70 {06} — Rem. Serait présent également dans le Puy- tayud et Hafellner 2009 : 14-19 {e, 74} — Rem. Le
de-Dôme si la synonymie de Didymella epipolytropa var. « Cercidospora verrucosaria » mentionné par Roux et al.
287

2005, 2007 et 2008 dans le mont Lozère, sur un A. gr. et M. J. Lai — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
cinerea est en réalité C. solearispora (voir sous cette espèce). Randlane et Thell in Thell et Moberg 2011 : 17-18,
Cercidospora werneri Nav.-Ros., Calat. et Hafellner — 128-130 {e} ; Thell et Kärnefelt in Thell et Moberg
Non lichénisé, lichénicole — Yonne, Jura, Hautes-Alpes, 2011 : 37-43, 43-45, {e} ; Thell in Thell et Moberg
Vaucluse et Bouches-du-Rhône. Très rare. Patrimonial 2011 : 127-128 {m} — Rem. La compréhension du genre
d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 05!, a été modifiée plusieurs fois, la dernière proposition étant
13!, 39!, 84!, 89! — Parasite d’Aspicilia gr. calcarea, notam- celle de Divakar et al. (2017), reprise par Thell et al.
ment A. calcarea, A. contorta et A. desertorum — Navarro- 2018 : 131-133, qui incluent Allocetraria, Cetrariella, Usno-
Rosinés, Calatayud et Hafellner 2009 : 19-22 {e, 13} ; cetraria et Vulpicida dans le genre Cetraria. Voir Imshaugia,
Asta et Roux 1977 : tab. xxi (sur Aspicilia desertorum sub Melanelia, Nephromopsis et Platismatia.
« Aspicilia hoffmannii (forme) ») {05} ; Carlier 2018 (non Cetraria aculeata (Schreb.) Fr. — Lichénisé, non liché-
publié, 89, Chaumot : croisement du chemin R. Lagoutte nicole — Rem. Deux morphotypes.
et de la route de Vinées à Tournebride, alt. 140 m, sur Aspi- Cetraria aculeata (Schreb.) Fr. morpho. aculeata —
cilia contorta sur petite pierre, 2018/03/05, leg., herb. et det. Syn. Cetraria aculeata var. campestris Schaer., Cetraria
G. Carlier, conf. C. Roux) ; Poumarat 2016 (non publié, aculeata var. edentula (Ach.) Nyl., Cetraria aculeata var.
39, Foncine-le-Haut : belvédère de la Ruine, alt. 1035 m, spadicea (Roth.) Ach., Cetraria bohemica Anders, Cetraria
sur Aspicilia contorta sur affleurement calcaire, 2016/08/26, tenuissima (L.) Vain., Cetraria tenuissima var. campestris
leg. J. Haine, herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; (Schaer.) Erichsen, Coelocaulon aculeatum (Schreb.) Link,
Roux 1978 : 133 (sub Cercidospora epipolytropa sur Aspicilia Coelocaulon bohemicum (Anders) Clauzade et Cl. Roux
calcarea) {84} ; van den Boom et Brand 1991 : 33 (sub comb. inval., Cornicularia aculeata (Schreb.) Ach., Corni-
Cercidospora epipolytropa sur Aspicilia contorta) {39}. cularia aculeata var. acanthella (Ach.) Ach., Cornicularia
Cercidospora xanthoriae (Wedd.) R. Sant. — Syn. spadicea (Roth.) Ach., Cornicularia tenuissima (L.) Zah-
Apiosporella caudata (Kernst.) Keissl., Cercidospora cau- lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y
data Kernst., Cercidospora epicarphinea (Nyl.) Grube et compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01a,
Hafellner, Cercidospora epipolytropa var. caudata (Kernst.) 02!, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!,
Clauzade et Cl. Roux, Didymella epicarphinea (Nyl.) Sacc. 15!, 16a, 17a, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 26!, 27a,
et D. Sacc., Didymella epipolytropa var. caudata (Kernst.) 28a, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 40!, 41!, 42!,
Vouaux, Didymosphaeria caudata (Kernst.) Magnus ap. 43!, 44!, 45r, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51a, 53r, 54!, 56!, 57!,
Dalla Torre et Sarnth., Endococcus epicarphineus (Nyl.) 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!,
Arnold, Sphaeria epicarphinea (Nyl.) H. Olivier, Verruca- 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87r,
ria epicarphinea Nyl., Verrucaria xanthoriae Wedd. — Non 88r — Terricole, sur sol non calcaire ou calcaire mais sou-
lichénisé, lichénicole — Morbihan, Midi méditerranéen et vent décalcifié en surface, dans des pelouses rases et des ton-
subméditerranéen, Corse. Assez peu commun. Non menacé sures, acidophile, subneutrophile ou neutrophile, xérophile,
[lc] — 04!, 06!, 09r, 12r, 2br, 34a, 48!, 56!, 66!, 81r, 83! — astégophile, héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage
Sur le thalle de Caloplaca et de Xanthoria. De l’étage ther- supraméditerranéen à l’étage subalpin, rarement à l’adlitto-
moméditerranéen à l’étage montagnard — Clauzade et ral. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide —
al. 1989 : 39 {m} ; Grube et Hafellner 1990 : 337 {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 338 {e} ; Ozenda et Clauzade
Santesson 1993 : 57 {e} ; Triebel et al. 1991 : 270 {ne} ; 1970 : 650 {f } ; Abbayes 1924 : 37 {49} ; Abbayes 1926 :
Weddell 1874 : 346 {34} ; Coste 2011 : 102 {09, 81} ; 44 {44, 85} ; Abbayes 1934 : 115, 123, 138, 149 {22, 29,
Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Crozals 1908 : 555 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (col-
{34} ; Hafellner 1994 : 223 {2b} ; Ménard 2009 : 93, lectif ) 1985 : 7 {23} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131
110, 124, 132 {06,83} ; Ménard et Roux 1991 : 100 (tab. {74} ; Asta 1972 : 139 {04} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et
1), 116 {83} ; Nylander 1873 : 265-266 {66} ; Nylander al. 1972 : 103 {73} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet
1891 : 37, 68 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 97 {63} ; Bauvet et coll.
sillon) : 188 {(34), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute- 2009 : 188, 195, 200, 209 {07} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ;
Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Berner 1947 : 122 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 58
39, 73 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 312-313 {04} ; Boissière 1979 : 109 {77} ; Boissière 1990 : 187
{(20)} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48}. {77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Boulay 1880 : 49, 51 {59} ;
Cetraria Ach. — Syn. Allocetraria Kurok. et M. J. Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bou-
Lai, Cetrariella Kärnefelt et A. Thell, Coelocaulon Link, mier et al. 2011 : 14 {85} ; Bretagne 1992 : 5 {53} ; Bri-
Usnocetraria M. J. Lai et J. C. Wei, Vulpicida J.-E. Mattsson caud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
288

{83} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 84} ; Brisson 1875 : 110-111 88 {04, 05} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018
{51} ; Cabanès 1900 : 29 {30} ; Carpentier 1914 : 32, 59, (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
61 {(44)} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Chipon 1995 : 74 220 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux
{54, 67, 68, 70} ; Chipon et al. 2006 : 106 {71} ; Choisy et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 20 {48} ; Roux et al. 2006
1952 : 170-171 {01, 04, 05, 69, 71, 73} ; Clauzade et Ron- (Languedoc-Roussillon) : 108-109 {30, 34, 48, (66)} ; Roux
don 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
{30} ; Companyo 1864 : 830 {66} ; Coppins 1971 : 158 Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40
{56} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 1906 : {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 48, 67
259 {60} ; Crozals 1908 : 510 {34} ; Crozals 1909 : 269 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al.
{34} ; Crozals 1913 : 160-161 {34} ; Crozals 1923 : 84 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
{2b} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; Derrien et al. 2018 : 270 213 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et
{37} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Diederich 1987 : 133- Gueidan 2002 : 138 {83} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Sipman
134 {57} ; Dominique 1884 : 321 {44} ; Dughi et Ducos 2000 : 47 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 67 {62} ; Vadam et al.
1938 : 208-209, 213 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 2001 : 178, 186 {71} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 23
{34} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Fagot 1906 : {21} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den
174 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van Haluwyn 1983 : 122,
Florence et coll. 2019 : 273 {65} ; Genty 1934 : 93 {21} ; 137 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 11 {62} ; Vivant 1988 :
Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes 40 {64} ; Vuez 1868 : 183 {28} ; Weddell 1873 : 148 {86} ;
et Choisy] 1930 : 180 {31} ; Graves 1857 : 174 {60} ; Werner 1933-1934 : 44 {68, 88} ; Werner 1962 : 64 {68,
Guilloux et al. 2000 : 36 {2a, 2b} ; Harmand 1896 : 199- 88} ; Werner 1969 : 195 {68} ; Werner 1973 : 327 {20} ;
200 {54, 57, 67, 88} ; Harmand 1907 : 423-425 {f, 61} ; Wirth 1974 : 374 {68} ; Wirth 2019 : 86, 87, 88 {68} ;
Houmeau 2001 : 525, 526 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : Zschacke 1927 : 22 {2b} — Rem. Les spécimens de C.
94 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1889 : aculeata mentionnés par Roux (2004 : 80-81, tab. 1) dans
219 {15} ; Hue 1896 : 227 {73} ; Issler 1927-1928 : 74 les Alpes méridionales appartiennent en fait à C. obtusata
{68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 214 {47} ; (Roux 2017, non publié).
Kieffer 1895 : 44 {57} ; Lamy 1880 : 362 {63, 87} ; Lamy Cetraria aculeata (Schreb.) Fr. morpho. sorediata —
1883 : 322, 347 {65} ; Laronde 1900 : 28 {03} ; Lefèvre Syn. Cetraria aculeata f. sorediata Croz. [1924], Cetraria
1866 : 255 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 118, 118 {61} ; aculeata var. sorediata Du Rietz [1924], Coelocaulon aculea-
Magnin 1876 : 119 {04, 14, 33, (38), 48, 51, 59, 65, 71, tum f. sorediatum (Du Rietz) D. Hawksw., Cornicularia
77, 88} ; Magnin 1876 : 55 {04} ; Maheu 1930 : 602-603 aculeata var. sorediata (Du Rietz) Du Rietz — Lichénisé,
{13} ; Maheu et Gillet 1926 : 18 {2b} ; Marc 1908 : 380 non lichénicole — Var (massif des Maures, Bormes-les-
{12, 30, 48} ; Massé 1964 : 134 {35, 56} ; Massé 1965 : Mimosas : forêt du Dom). Extrêmement rare : une seule
607 {50} ; Massé 1966 : 883 {29} ; Méric et al. 2018 : 39 station connue en France — 83a — Terricole, sur sol non
{04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : calcaire ou calcaire mais souvent décalcifié en surface, dans
19, 38, 51 {35, 56} ; Moreau et Moreau 1932 (monts des pelouses rases et des tonsures, acidophile, subneutro-
Dore) : 49 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 337 {63} ; phile ou neutrophile, xérophile, astégophile, héliophile,
Moreau et Moreau 1934 : 494 {65} ; Morin et al. 2006 : non ou peu nitrophile. Étages supraméditerranéen et (hors
1 {71} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 268, de France) collinéen et montagnard. Ombroclimats subhu-
283 {66} ; Nylander 1878 : 454 {2b} ; Nylander 1891 : mide et humide — Crozals 1924 : 93 {83}.
4, 39, 54 {66} ; Nylander 1896 : 34 {77} ; Olivier 1897 : Cetraria commixta (Nyl.) Th. Fr. — Syn. Cetraria
102-103 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, commixta (Nyl.) Th. Fr., Cetraria fahlunensis sensu Vain.,
61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 45 {(06)} ; Ozenda et etc., Cetrariella commixta (Nyl.) A. Thell et Kärnefelt,
Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 126 Melanelia commixta (Nyl.) A. Thell, Platysma commixtum
{62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 59 {15, 43, 48, 63} ; Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes montagnes,
Payot 1861 : 426 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 73 mais non signalé en Corse. Assez peu rare. Non menacé
{74} ; Pentecost 2016 : 15 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; [lc] — 05!, 06!, 07!, 09!, 15!, 30r, 31a, 38!, 42a, 48!, 63!,
Poumarat et coll. 2014 : 21, 24, 25 {66} ; Prin 1983 : 26 65!, 66!, 68r, 73!, 74!, 88! — Saxicole, sur rochers et blocs
{10} ; Ravaud 1860 : 764 {38} ; Richard 1877 : 11-12 exposés de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, de
{79} ; Rieux et al. 1977 : 126 (tab. 1) {13} ; Rieux et Roux moyennement à très acidophile, mésophile ou modérément
1969 : 37 {f, 30} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 xérophile, astégophile, anémophile, héliophile, thermo-
{13, 30} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), phobe, héminitrophile. Étages montagnard, subalpin et
289

alpin. Ombroclimats humide et surtout hyperhumide — 68!, 70!, 71a, 73!, 74!, 88! — Terricole (sur sol non cal-
Clauzade et Roux 1985 : 284 {e} ; Ozenda et Clauzade caire, rarement calcaire) ou détriticole, dans des pelouses
1970 : 634 {f, montagnes, çà et là au-dessus de 1500 m} ; ou tonsures dans des landes, rarement dans des combes à
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 neige, de très acidophile à modérément basophile, méso-
{38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 phile ou xérophile, photophile ou héliophile, surtout
{05} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2012 : 63 anémophile, non ou peu nitrophile. Étages montagnard
{63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 205 supérieur (rare), subalpin, alpin et nival. Ombroclimats
{07} ; Boissière 1994 : 8, 10, 13 {63} ; Boissière et al. humide et hyperhumide. Dans le Flavocetrarietum nivalis
1989 : 6 {74} ; Braun-Blanquet 1923 : 190, 193, 197 et le Cladonietum arbusculae — Clauzade et Roux 1985 :
{(48, 63, Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées)} ; Choisy 286 {e} ; Clauzade et Roux 1987 : 190 {e} ; Kärnefelt
1952 : 174, 1953 : 184 {38, 42, 74} ; Clauzade et Ron- 1979 : 74-82 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 636-637
don 1961(iii) : 9 {30} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {f, montagnes} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ;
{63} ; Harmand 1896 : 202 {68, 88} ; Harmand 1909 : Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et
600-601 {f, 31, 48, 63, 65, 74, 88} ; Houmeau et Roux al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet
1982 : 278 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 :
Hue 1889 : 219 {15} ; Lamy 1883 : 348 {65} ; Moreau et 97 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Boissière et
Moreau 1932 (monts Dore) : 48 {63} ; Nylander 1856 : al. 1989 : 13 {74} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 : 15
550 {63} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 414 {63} ; Payot et {09} ; Braun-Blanquet 1923 : 197 {(15, 63, massif des
Harmand 1901 : 74 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 24, 25 Vosges)} ; Cabanès 1900 : 28 {30} ; Chipon et al. 1993 :
{66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et 123 {88} ; Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Choisy
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109 {(30), 48} ; Roux et 1952 : 173 {04, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 :
al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; van den Boom et Breuss 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Flo-
2002 : 13 {15} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} — Rem. Voir rence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gourdon [coll. Abbayes
la remarque sous Cetraria. et Choisy] 1930 : 175 {31} ; Harmand 1907 : 427-428
Cetraria crespoae (Barreno et Vásquez) Kärnefelt — {f, 04, 15, 74, 88} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ;
Syn. Coelocaulon crespoae Barreno et Vásquez — Lichénisé, Hue 1887 : 377 {15} ; Hue 1889 : 219 {15} ; Hue 1896 :
non lichénicole — Var (Le Cannet-des-Maures : environs 227 {73} ; Hue 1897 : cclxxxvii {04} ; Kieffer 1895 :
du lac d’Escarcets, alt. 95 m, sur branchettes mortes d’Erica 44 {57} ; Lamy 1880 : 362 {63} ; Lamy 1883 : 347 {65} ;
arborea anciennement brûlées, 2005/06/12, leg., det. et Magnin 1876 : 119 {04} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc
herb. T. Ménard et herb. C. Roux) et Pyrénées-Orien- 1908 : 380 {30} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Ozenda et
tales (environs de Collioure, Roux et al. 2006 selon C. Séguy 1948 : 142 {65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ;
Coste). Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En Parrique (Gasilien) 1898 : 59 {15} ; Payot 1861 : 426
danger critique d’extinction [cr] — 66r, 83! — Corticole, {74} ; Payot et Harmand 1901 : 73 {74} ; Roux 1984 : 85
sur petites branches d’arbrisseaux dans des milieux ouverts {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109 {(30,
(maquis, cistaie), en France sur Erica arborea, acidophile 66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et
ou subneutrophile, aérohygrophile, astégophile, héliophile, al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34 {66} ; Roux et al.
thermophile, non ou peu nitrophile. Étage mésoméditerra- 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
néen. Ombroclimat subhumide — Barreno et Vásquez {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
1982 : 235-246 {e} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 213 {(20)} ; van den Boom
sillon) : 109 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : et Brand 1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 :
104 {66}. 13 {15} ; Vivant 1988 : 31 {64} ; Werner 1962 : 65 {68,
Cetraria ericetorum Opiz — Lichénisé, non lichéni- 88} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Deschâtres
cole — Rem. Deux sous-espèces, dont une seule connue 1970 : 277 {2a} — Rem. La mention de cette espèce dans
en France. la Marne (altitude maximale de 283 m) par Brisson (1875 :
Cetraria ericetorum Opiz subsp. ericetorum — Syn. 111, sous C. islandica var. crispa) est douteuse (confusion
Cetraria crispa (Ach.) Nyl., Cetraria islandica var. crispa probable avec C. islandica).
Ach., Cetraria islandica var. subtubulosa Fr. ex Nyl., Cetra- Cetraria islandica (L.) Ach. — Lichénisé, non lichéni-
ria tenuifolia (Retz.) R. Howe — Lichénisé, non liché- cole — Rem. Deux sous-espèces.
nicole — Hautes montagnes, y compris en Corse. Peu Cetraria islandica (L.) Ach. subsp. islandica — Liché-
commun. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, nisé, non lichénicole — Rem. Deux morphotypes dont un
07!, 09!, 15r, 2ar, 30r, 31!, 38!, 39r, 57a, 63!, 64!, 65!, 66!, seul connu en France.
290

Cetraria islandica (L.) Ach. subsp. islandica morpho. {66} ; Nylander 1891 : 39 {66} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ;
islandica — Syn. (?) Cetraria islandica f. minor (Grognot) Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Ozenda et Séguy
Harm., Cetraria islandica var. platyna (Ach.) Ach., Phys- 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 59 {15, 43,
cia islandica (L.) Michx. — Lichénisé, non lichénicole — 48, 63} ; Payot 1861 : 426 {74} ; Payot et Harmand 1901 :
Régions montagneuses, y compris en Corse. Commun. 73 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ; Puget 1866 :
Non menacé [lc] — 01!, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, lxxxviii {74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Roux 1984 : 85
12!, 13a, 15!, 2ar, 21!, 25!, 26!, 30!, 31!, 34!, 38!, 39!, 42!, {06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 82, 88 {04, 05} ; Roux et
43!, 48!, 51a, 54!, 57!, 60a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 71a, al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
73!, 74!, 83!, 84!, 88! — Terricole (sur sol calcaire ou non) Lozère) : 4, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
ou détriticole, dans des pelouses ou dans des forêts claires, lon) : 109 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) :
de très acidophile à modérément basophile, mésophile ou 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux
modérément xérophile, photophile ou héliophile, non et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011
ou peu nitrophile. De l’étage supraméditerranéen (rare) (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al.
à l’étage nival. Ombroclimats humide et hyperhumide — 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Hue 1897 : ccxcvi {04} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
636 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello 2008 et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : (Catal. Corse) : 213 {(20)} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Vadam
131 {74} ; Asta 1972 : 139 {04} ; Asta 1973 : 39 {38} ; et Caillet 2002 : 206, 209, 212 {74} ; Vadam et Caillet
Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et 2003 : 178, 179 {74} ; Vadam et Caillet 2005 : 73, 78, 80
al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bailly et al. {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 23 {21} ; van den
2012 : 195 {25} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss
2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet et 2002 : 13 {15} ; Vivant 1988 : 31 {64} ; Werner 1962 :
coll. 2009 : 193, 195 {07} ; Berner 1947 : 122 {13, 83} ; 64 {68, 88} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Des-
Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bick et al. 2017 : 143 châtres 1970 : 262 {2a} ; Wirth 2019 : 87 {(68)} — Rem.
{68} ; Boissière 1994 : 3, 6, 8, 13 {43, 63} ; Boissière et Selon Werner et Deschâtres (1970 : 262) les deux spé-
al. 1989 : 5, 14 {74} ; Brackel et al. 2018 : 194 {70, 88} ; cimens de l’herbier de Zschacke (di) déterminés comme
Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Brisson 1875 : 111 Cetraria islandica et var. platyna par Maheu et Gillet
{51} ; Cabanès 1900 : 28 {30} ; Chipon 1995 : 73 {54, (1926 : 17-18 ; Haute-Corse) appartiennent respectivement
68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 123 {88} ; Chipon et al. à Nephromopsis chlorophylla et à Cetraria aculeata.
1995 (non publié) {70} ; Chipon et al. 2006 (non publié) Cetraria islandica subsp. crispiformis (Räsänen) Kärne-
{88} ; Choisy 1952 : 172 {01, 04, 05, 25, 39, 42, 70, 71, felt — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme (Besse-
73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et et-Sainte-Anastaise : NE du puy de Paillaret, alt. 1706 m,
Rondon 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : sur le sol d’un éboulis fixé orienté au NO, 2016/07/03,
460 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Com- leg., det. et herb. C. Bauvet, conf. I. Kärnefelt et C.
panyo 1864 : 826 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Roux, non publié). Extrêmement rare : une seule station
Deschâtres 1962 : 19 {03, 42, 63} ; Deschâtres 1972 : connue en France. Patrimonial d’intérêt national. En dan-
108 {74} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Flo- ger critique d’extinction [cr] — 63! — Terricole, calcifuge,
rence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : acidophile, euryphotique, non nitrophile. Étages subal-
65 {63} ; Genty 1934 : 93 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes pin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et
et Choisy] 1930 : 169, 170, 177 {31} ; Graves 1857 : 174 Roux 1987 : 190 {e} ; Kärnefelt 1979 : 51, 94-98, 143
{60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand 1896 : {m} ; Bauvet 2018 : 97 {63} — Rem. La mention de cette
198-199 {54, 57, 68, 88} ; Harmand 1907 : 426-428 {f } ; espèce en France dans le mont Blanc (Haute-Savoie) par
Hue 1896 : 227 {73} ; Hue 1896 : 27 {73} ; Hue 1897 : Kärnefelt (1979 : 143 ; mention reprise par Roux et coll.,
cclxxxvii {04} ; Kaule 1980 : 33 {88} ; Kieffer 1895 : 2014 : 291) est erronée : les deux spécimens correspon-
44 {57} ; Lamy 1880 : 362 {63} ; Lamy 1883 : 322 {65} ; dants, récoltés par B. Boivin et A. Blain (1935/08/06) et
Lamy 1883 : 347 {15, 65} ; Magnin 1876 : 119 {(01), 04, déterminés par I. Kärnefelt (1976), proviennent en réalité
(42, 38, 71)} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Wer- du Canada, canton Leclercque, Mont-Blanc, alt. c. 1075 m ;
ner 1933-1934 : 76 {68, 88} ; Marc 1908 : 380 {12, 30} ; voir University of Michigan herbarium).
Martin et al. 2018 : 42 {39} ; Moreau et Moreau 1932 Cetraria juniperina (L.) Ach. — Lichénisé, non liché-
(monts Dore) : 49 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 494 nicole — Rem. Voir la remarque sous Cetraria. Deux mor-
{65} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 268 photypes (généralement apothéciés) : morpho. juniperina,
291

non sorédié, et morpho. sorédié, muni de soralies laminales 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109 {(48, 66)} ; Roux et al.
(soralies toutes ou presque toutes marginales chez C. pinas- 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67, 104 {66} ; Roux et al. 2014
tri). (Tinée) : 37 {06} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Séguy 1952 : 31
Cetraria juniperina (L.) Ach. morpho. juniperina — {31} ; Vězda 1983 : Lich. sel. exsicc. n° 1947 {05} ; Vivant
Syn. Cetraria juniperina var. placodioidea (Nyl.) Zahlbr., 1988 : 31 {64} — Rem. Dans une étude phylogénétique,
Cetraria juniperina var. terrestris Schaer. nom. illeg., Cetra- Saag et al. (2014 : 2169–2182) ont montré que C. tubulosa
ria juniperina var. tilesii (Ach.) Th. Fr., Cetraria junipe- est synonyme de C. juniperina. Dans les Pyrénées-Orien-
rina var. tubulosa Schaer., Cetraria terrestris (Schaer.) Fink tales, à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes et à Eyne, S.
nom. illeg., Cetraria tilesii Ach., Cetraria tubulosa (Schaer.) Poumarat (2016, non publié) a observé, dans une même
Zopf, Platysma juniperinum (L.) Frege, Platysma tubulosa station (altitudes respectives de 2310 m et 1540 m), des
(Schaer.) Zopf, Tuckermanopsis juniperina (L.) Hale, Vul- individus stériles sur branches de Juniperus et sur le sol,
picida juniperinus (L.) J.-E. Mattsson et M. J. Lai, Vulpicida parfois immédiatement sous ces branches par accessibilité ;
tilesii (Ach.) J.-E. Mattsson et M. J. Lai, Vulpicida tubulosus près de Font-Romeu (alt. 1945 m), il a fait la même obser-
(Schaer.) J. E. Mattsson et M. J. Lai — Lichénisé, non vation, mais les individus étaient tous fertiles. La distinction
lichénicole — Massif du Jura (Ain), Alpes (y compris mont d’un écotype corticole et d’un écotype terricole (voir Roux
Ventoux), mont Lozère, Pyrénées. Assez commun dans les et coll. 2014) ne semble donc pas souhaitable.
Alpes et les Pyrénées. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, Cetraria juniperina (L.) Ach. morpho. sorédié —
09!, 11!, 31!, 38!, 48a, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 84a — Corti- Lichénisé, non lichénicole — Hautes-Pyrénées (Cauterets :
cole (sur rameaux de Juniperus et, hors de France, de Pinus), pène de Sahucs, alt. 2020 m, sur bois de branches de Juni-
terricole, muscicole (sur mousses terricoles ou saxicoles) ou perus rampant, 2014/10/13, leg., det et herb. É. Florence,
détriticole, dans des pelouses ou sur des crêtes ventées rapi- conf. S. Poumarat et C. Roux, non publié) et Pyrénées-
dement déneigées, plus ou moins calcicole, basophile ou Atlantiques (Laruns : Peyrelue, alt. 2150 m, sur terres et
neutrophile, xérophile, astégophile, anémophile, héliophile, mousses dans des fentes de rochers non ou à peine calcaires,
non ou peu nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage 2018/04/24, leg., herb. et det. G. Daval, conf. D. Masson,
nival (optimum au subalpin et à l’alpin). Ombroclimats S. Poumarat et C. Roux, non publié). Extrêmement rare :
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 285 deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt
{e} ; Mattsson 1993 : 1-61 {m} ; Ozenda et Clauzade national. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 64!,
1970 : 635 {f, montagnes, au-dessus de 1800 m} ; Asta 65! — Corticole ou lignicole (sur rameaux de Juniperus et,
[coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; hors de France, de Pinus), terricole, saxiterricole, muscicole
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Ber- (sur mousses terricoles ou saxicoles) ou détriticole, dans
trand et Roux 2016 : 62 {04} ; Bossier 2013 (non publié, des pelouses ou sur des crêtes ventées rapidement dénei-
31, Herran : près du parking de la fontaine de l’Ours, gées, plus ou moins calcicole, basophile ou neutrophile,
alt. 1200 m, sur branchette de Juniperus, 2013/05/27, leg. xérophile, astégophile, anémophile, héliophile, non ou peu
R. Humbert, herb. et det. X. Bossier) ; Bouly de Les- nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide
dain 1952 (Lichens rares) : 275 {04} ; Choisy 1952 : 173, et hyperhumide — Mattsson 1993 : 14, 42 {e} ; Daval
184 {01, 38, 73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; 2018 (non publié, 64, Laruns : Peyrelue, alt. 2150 m, sur
Dughi et Ducos 1938 : 218 {84} ; Florence et coll. 2019 : terres et mousses dans des fentes de rochers non ou à peine
240, 275 {65} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : calcaires, 2018/04/24, leg., herb. et det. G. Daval, conf. D.
169, 170, 176 {31} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Masson, S. Poumarat et C. Roux) ; Florence 2014 (non
Harmand 1909 : 589-591 {f, 31, 65, 66, 73, 74} ; Hou- publié, 65, Cauterets : pène de Sahucs, alt. 2020 m, sur bois
meau et Roux 1991 : 548 {65} ; Hue 1896 : 227 {73} ; de branches de Juniperus rampant, 2014/10/13, leg., det et
Hue 1897 : cclxxxvii-viii {04} ; Lamy 1883 : 322, 348 herb. É. Florence, conf. S. Poumarat et C. Roux).
{65} ; Magnin 1876 : 120 {(01), 04, (05, 48, 65)} ; Magnin Cetraria madreporiformis (With.) Müll. Arg. — Syn.
1876 : 55 {04} ; Maheu 1907 : 233, 236 {73} ; Meyer et Allocetraria madreporiformis (Ach.) Kärnefelt et A. Thell,
al. 1982 : 54 {73} ; Moreau et Moreau 1934 : 494 {65} ; Dactylina madreporiformis (Ach.) Tuck., Dufourea madrepo-
Nylander 1863 : 394 {05} ; Nylander 1873 : 268 {66} ; riformis Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Savoie (mont
Nylander 1891 : 39 {66} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 Cenis : un spécimen de l’herbier Delise et Lenormand et un
{65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Payot 1861 : spécimen de M. Huguenin) et Isère (Chartreuse : un spé-
425 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 74 {74} ; Poumarat cimen dans Roumeguère Lich. Gall. 626) ; tous in herb. g,
et coll. 2014 : 20, 22 {66} ; Prost 1827 : 60 {48} ; Ravaud déterminés ou confirmés par P. Clerc (2019, non publié).
1860 : 765 {38} ; Rondon 1958 : 146 {84} ; Roux et al. Très rare — 38c, 73c — Terricole-calcicole ou détriticole,
292

dans des tonsures de pelouses rases exposées, neutrophile et Moreau 1934 : 494 {65} ; Olivier 1897 : 103 {61} ;
ou basophile, xérophile, astégophile, héliophile, anémo- Parrique (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasi-
phile, non ou peu nitrophile. Étages subalpin et alpin — lien) 1898 : 59 {15, 63} ; Payot 1861 : 426 {74} ; Payot
Clauzade et Roux 1985 : 363 {e} ; Ozenda et Clauzade et Harmand 1901 : 73 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17
1970 : 641 {e} ; Thell et al. 2018 : 132 {e} — Rem. Voir la {66} ; Prin 1983 : 26 {10} ; Rondon 1963 (Crau) : 87 {13} ;
remarque sous Cetraria. Connu seulement par des récoltes Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 {30} ; Roux et
anciennes. al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109 {30, 34, 48, (66)} ;
Cetraria muricata (Ach.) Eckfeldt — Syn. Cetraria Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al.
aculeata f. hispida Cromb., Cetraria aculeata var. alpina 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 48 {66} ; Roux et coll.
Schaer., Cetraria stuppea (Flot.) Sandst., Coelocaulon aculea- 2013 (Catal. Corse) : 213 {(20)} ; Roux et Coste 2005 :
tum subsp. hispidum (Cromb.) D. Hawksw., Coelocaulon 236 {48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 23 {21} ; Van
muricatum (Ach.) J. R. Laundon, Cornicularia aculeata den Broeck et al. 2009 : 16 {62} ; Vivant 1988 : 42 {40} ;
var. alpina (Schaer.) Rabenh., Cornicularia aculeata var. Vuez 1868 : 183 {28} ; Werner 1969 : 195 {68} ; Werner
muricata (Ach.) Ach., Cornicularia muricata (Ach.) Ach., 1973 : 327 {20} ; Wirth 1974 : 374 {68, 88}.
Cornicularia tenuissima var. alpina (Schaer.) Zahlbr., Cor- Cetraria oakesiana Tuck. — Syn. Allocetraria oakesiana (Tuck.)
nicularia tenuissima var. muricata (Ach.) Dalla Torre et Randlane et A. Thell, Tuckermannopsis oakesiana (Tuck.) Hale, Tuc-
kermanopsis oakesiana (Tuck.) Hale, Usnocetraria oakesiana (Tuck.)
Sarnth. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une M. J. Lai et J. C. Wei — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
grande partie de la France, Corse comprise. Assez commun. en France — Connu notamment en Italie et en Suisse — Corticole,
Non menacé [lc] — 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, essentiellement sur conifères, le plus souvent à la base du tronc, plus
12r, 13r, 14!, 15a, 2ar, 21!, 23r, 28a, 29!, 30!, 34!, 35!, 38!, rarement lignicole, de moyennement à très acidophile, très aérohy-
grophile, substratohygrophile, astégophile, thermophobe, chionophile,
39!, 40r, 43a, 44a, 46!, 48!, 54a, 56!, 57a, 59a, 60a, 61a, 62r,
photophile ou un peu sciaphile, non nitrophile. Étages montagnard et
63!, 65a, 66!, 68!, 71a, 73!, 74!, 77!, 83!, 84!, 87!, 88! — subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 283
Terricole, sur sol non calcaire ou calcaire mais souvent {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 634 {rf } ; Thell in Thell et Moberg
décalcifié en surface, dans des pelouses rases et des ton- 2011 : 128 {e} — Rem. Voir la remarque sous Cetraria.
sures, ou bien humicole ou muscicole sur rochers ou blocs Cetraria obtusata (Schaer.) van den Boom et Sipman —
(notamment dans des éboulis stabilisés), de très acidophile à Syn. Cetraria aculeata var. obtusata Schaer. — Lichénisé,
neutrophile, xérophile, anémophile, héliophile, peu ou pas non lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Jausiers :
nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage alpin. immédiatement au-dessus de la caserne de Restefond, alt.
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — 2500 m, sur le sol, plus ou moins calcaire, d’une station
Clauzade et Roux 1985 : 338 {e} ; Ozenda et Clauzade intermédiaire entre pelouse et combe à neige, 1996/09/02,
1970 : 650 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {23, 87} ; Asta leg. herb. et det. C. Roux, sub « C. aculeata ») et Haute-
[coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Alpes (Molines-en-Queyras : entre le col Agnel et le col
Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Vieux, 200 m ENE de cabane des Douanes, alt. 2750 m, sur
Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 202 {07} ; sol humifère et moussu dans une pelouse rase,1995/10/20,
Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Boissière 1979 : 109 leg. herb. et det. C. Roux, sub « C. aculeata »). Extrême-
{77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boulay 1880 : 49, 50 ment rare : deux stations connues en France. Patrimo-
{59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 65-66 {59} ; Bri- nial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les
caud 2007 : 62 {84} ; Carpentier 1914 : 59 {44} ; Chipon menaces [dd] — 04!, 05! — Terricole, calcifuge, de sub-
1995 : 74 {68} ; Choisy 1952 : 171 {71, 73} ; Clauzade neutrophile à très acidophile, xérophile, astégophile, hélio-
et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : phile, non nitrophile. Étages alpin et nival. Ombroclimats
460 {66} ; Coppins 1971 : 158 {56} ; Coste 2012 (Eyne) : humide et hyperhumide — van den Boom et Sipman
10 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Crozals 1908 : 1994 : 105-112 {e} ; Roux 2004 : 80-81, tab. 1 (sub « C.
510 {34} ; Crozals 1913 : 161 {34} ; Farou 2016 : 146 aculeata ») {04, 05} — Rem. Ressemble à C. muricata, mais
{46} ; Ferrez 2013 (non publié, 39, Meussia, leg., det. en diffère par son thalle plus terne, à médulle C+ (jaune
et herb. Y. Ferrez) ; Graves 1857 : 174 {60} ; Harmand orange ou orange) du fait de la présence d’acide sécalonique,
1896 : 200-201 {54, 57, 68, 88} ; Harmand 1907 : 424- et par ses pseudocyphelles saillantes (portées par une verrue)
425 {f, 61} ; Hue 1894 : 292 {14} ; Hue 1896 : 227 {73} ; souvent entourées d’appendices produisant des pycnides.
Kalb 1976 : 57 {2a} ; Kieffer 1895 : 44 {57} ; Laronde Cetraria odontella (Ach.) Ach. — Syn. Coelocaulon
1900 : 29 {03} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc 1908 : 380 odontellum (Ach.) R. Howe, Cornicularia odontella (Ach.)
{12, 30} ; Massé 1964 : 134 {35, 56} ; Massé 1966 : 883 Westend. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie
{29} ; Monnat et al. 2017 : 19, 24, 55, 56 {35} ; Moreau (selon P. Clerc, courriel du 2019/06/25 : herb. g, « Alpen,
293

Chamouny » [Chamonix], Payot 1961 ; « valle Chamoni » riaux et Roux 2015 : 70 {63} ; Gourdon [coll. Abbayes
[vallée de Chamonix], leg. Bischoff, herb. Hepp 1868) ; et Choisy] 1932 : 85 {31} ; Gueidan et Roux 2002 : 35
tous deux confirmés par I. Kärnefelt in sched., mais non {74} ; Harmand 1896 : 202-203 {54, 57, 68, 88, 90} ; Har-
mentionnés par I. Kärnefelt 1986). Extrêmement rare : mand 1909 : 591-592 {f, 12, 25, 54, 57, 63, 65, 74, 88} ;
deux stations connues en France — 74c — Sur rochers Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ; Kieffer 1895 : 45
et grands blocs rocheux exposés, en particulier dans les {57, 67} ; Lamy 1880 : 363 {63} ; Lamy 1883 : 322 {65} ;
fentes avec terre ou bryophytes, calcifuge — Clauzade et Lamy 1883 : 322, 348 {65} ; Magnin 1876 : 120 {(01), 04,
Roux 1985 : 338 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 650 (05, 38, 39, 42, 48, 74, 88), Morvan)} ; Magnin 1876 : 55
{stf } — Rem. Espèce d’Europe septentrionale (notamment {04} ; Marc 1908 : 384 {12} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ;
Finlande et Scandinavie), exceptionnelle des environs de Moreau et Moreau 1934 : 494 {65} ; Müller (Argovien-
Chamonix et dans les Pyrénées espagnoles, signalée à tort : sis) 1862 : 28 {74} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ; Ozenda
(1) à Fontainebleau par Nylander, confusion probable et Séguy 1948 : 143 {(65)} ; Parrique (Gasilien) 1891 :
avec Cetraria muricata (Boissière 1979 : 109) ; (2) dans 413 {15, 63} ; Payot 1861 : 425 {74} ; Payot et Harmand
l’Oise par Graves (1857 : 174) ; (3) en Haute-Garonne 1901 : 74 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 16 {66} ; Puget
par Séguy (1950 : 45 ; 1952 : 31). Kärnefelt (1986 : 1866 : lxxxviii {74} ; Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon
38) signale cette espèce en « France. Pyrénées, sommet de 1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ;
Galinerv, 1857 Dufour (Dufour, Lichens Pyrénées 145, Rondon 1958 : 146 {84} ; Rondon 1970 : 58 {05} ; Roux
M) », mais aucun « Galinerv » n’existe en France et le Pico 1982 : 215 {83} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 2006
Galinero (ou Gallinero) ne se trouve pas en France mais (Languedoc-Roussillon) : 109 {30, 34, (48, 66)} ; Roux
dans les Pyrénées aragonaises. et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Cetraria pinastri (Scop) Gray — Syn. Cetraria cape- Verdon) : 47 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 50
rata sensu Vain., Platysma pinastri (Scop.) Frege, Tucker- {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48,
mannopsis pinastri (Scop.) Hale, Vulpicida pinastri (Scop) 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 69 {06} ; Roux
J.-E. Mattsson et M. J. Lai — Lichénisé, non lichénicole — et al. 2013 (Haut-Var) : 46 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Montagnes, mais non signalé en Corse. Assez commun. 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 51 {06} ; Roux
Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12!, 15!, et Gueidan 2002 : 138 {83} ; van den Boom et Breuss
25!, 30!, 31!, 34r, 38!, 39!, 42a, 48a, 54a, 57r, 63!, 64!, 65!, 2002 : 13 {15} ; Vivant 1988 : 31 {64} ; Werner 1962 :
66!, 67a, 68!, 70!, 71a, 73!, 74!, 83!, 84!, 88!, 90a — Corti- 69 {68, 88} ; Werner 1969 : 195 {88} — Rem. Voir la
cole (sur conifères, rarement sur feuillus, surtout à la base remarque sous Cetraria. Un individu de C. pinastri a été
des troncs, mais également sur petites branches près du trouvé le 2019/10/26 dans le massif des Maures (Var), à
sol) ou lignicole (surtout sur souches de conifères), rare- Collobrières : lac du camp Bourjas, sur une racine de Pinus
ment saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), de moyen- dépassant d’un talus, à seulement 170 m d’altitude (leg. et
nement à très acidophile, mésophile ou aérohygrophile, herb. M. Chazalmartin, det. J. Valance).
astégophile, chionophile, photophile ou héliophile, non Cetraria sepincola (Ehrh.) Ach. — Syn. Cetraria « sae-
nitrophile. Étages montagnard et subalpin, rarement au pincola » auct., Cetraria scutata (Wulfen) Poetsch [non
supraméditerranéen ou à l’alpin. Ombroclimats humide et auct.], Platysma sepincola (Ehrh.) Hoffm., Tuckermannopsis
hyperhumide. Parmeliopsidetum ambiguae — Clauzade sepincola (Ehrh.) Hale, Tuckermanopsis sepincola (Ehrh.)
et Roux 1985 : 284 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 635 Hale — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans les
{f } ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] régions montagneuses (y compris en Corse et au Salève),
1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1983 : mais semble très rare dans les Alpes. Rare. Patrimonial d’in-
36 {68} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2012 : 71 {63} ; térêt national. Vulnérable [vu] — 01!, 07!, 08!, 09!, 18!, 19!,
Bauvet 2018 : 106 {(63)} ; Bekking, van Dort et coll. 2ba, 23!, 25!, 26!, 31!, 33a, 34r, 38!, 39!, 42!, 48!, 58!, 63!,
2019 : 38 {57} ; Berner 1947 : 122 {83} ; Bertrand et 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 74a, 77!, 78sla, 88! — Corticole (sur-
Roux 2016 : 62 {04} ; Boissière 1994 : 6, 13 {63} ; Brac- tout sur petites branches de Betula, également sur Juniperus
kel et al. 2018 : 198 {88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 communis subsp. nana), parfois lignicole, rarement saxi-
{84} ; Chipon 1995 : 73 {68, 88} ; Chipon et al. 1993 : cole-calcifuge, dans des milieux ouverts ou assez ouverts,
123 {88} ; Choisy 1952 : 173 {01, 04, 05, 42, 71, 74, plus particulièrement des tourbières, de moyennement à
84} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Compa- très acidophile, mésophile ou aérohygrophile, astégophile,
nyo 1864 : 826 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal-
{66} ; Crozals 1913 : 169 {34} ; Deschâtres 1972 : 110 pin, rarement au collinéen. Ombroclimat hyperhumide,
{74} ; Dughi et Ducos 1938 : 208, 218 {83, 84} ; Gavé- plus rarement humide. Cetrarietum sepincolae — Bauvet
294

2005 : 174-175, 194, 196 {07} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; 01!, 06!, 07a, 08!, 09!, 12a, 14a, 15!, 19!, 2a!, 2ba, 21!, 22a,
Bertinelli et al. 1993 : 100-104 {26} ; Boissière 1994 : 13 23r, 25!, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34r, 35a, 39!, 40!, 42!, 43!,
{63} ; Braun-Blanquet 1923 : 190 {f, (48, Alpes, Massif 44a, 46!, 48!, 49a, 50a, 54a, 57r, 58!, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!,
central, Pyrénées)} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 85 67a, 69!, 70!, 71a, 72a, 74!, 77!, 83a, 87a, 88a — Corticole,
{09} ; Choisy 1952 : 173 {01, 39, 74} ; Daval 2018 (non sur feuillus, plus rarement sur Abies, saxicole-calcifuge (sur
publié, 64, Béost : géougue de Tortes, alt. 1945 m, sur rochers moussus) ou muscicole, surtout en milieu fores-
Juniperus sur une crête, 2018/10/24, leg., herb. et det. G. tier, acidophile ou subneutrophile, de moyennement à très
Daval) ; Davoust et Quelen 2014 (non publié, 65, Anci- aérohygrophile, photophile mais non héliophile, non nitro-
zan : la Hourquette d’Ancizan, sur branchettes de Juniperus, phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard.
2014/07/08, leg., det. et herb. M. Davoust et Y. Quelen) ; Ombroclimats humide et hyperhumide — Mark et al.
Delhoume 2018 (non publié, 18, Nançay : le champ de 2019 : 131-138 {m} ; Obermayer et Mayrhofer 2007 :
Grelet, bois de Betula dans un lotissement, alt. 135 m, sur 231-290 {e} ; Thell et Kärnefelt in Thell et Moberg
branchette de B. verrucosa, 2018/08/11, 2020/02/10, leg., 2011 : 46 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Asta [coll.
det. et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux) ; Diederich Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1975 : 55 {38, 74} ;
1966 (non publié, 08, Les Hautes-Rivières : Linchamps, Bauvet 2005 : 174-175 {(07)} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ;
partie inférieure du ravin de la Papeterie, alt. c. 165 m, sur Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Boissière
Betula, 1966/06, leg. et det. J. Lambinon, herb. lg) ; Fer- 1994 : 10 {63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672
rez 2019 (non publié, 58, Montsauche-les-Settons : tour- {70} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Clauzade
bière de Champgazon, alt. 610 m, sur branchette de Betula, et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Diederich et al. 2006 :
2019/12/20, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Florence et 58 {08} ; Ferrez 2014 (non publié, 39, Charézier : bois
coll. 2019 : 240 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; de Bouvant, 2014/09/13, leg. et herb. Y. Ferrez, det. D.
Happe in Collectif SBCO 2017 : 19 {63} ; Harmand Masson) ; Gardiennet 2014 (non publié, 21, Grancey-le-
1909 : 596-597 {f, 48, 63, 74} ; Houmeau et Roux 1991 : Château : ferme de Borgirault, alt. 410 m, 2014/07/13, leg.,
548 {66} ; Leprince 2019 (non publié, 38, Pellafol : route det. et herb. A. Gardiennet) ; Gavériaux et Roux 2015 :
forestière du Sapey, éboulis froid (sur glace), alt. 1220 m, 65 {63} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1896 :
sur branchette de Betula pubescens, 2019/07/29, leg., det. et 219 {54, 57, 88} ; Harmand 1909 : 578-579, 580-581 {f,
herb. J.-H. Leprince, conf. C. Roux) ; Maheu et Gillet 07, 14, 15, 31, 34, 35, 42, 44, 49, 50, 54, 63, 54, 57, 61, 65,
1914 : 63 {2b} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 414 {63} ; 66, 67, 74, 87, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93, 99 {15} ;
Pitard 1902 : cxxv {33} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : Kieffer 1895 : 52, 53 {57} ; Lamy 1880 : 367 {87} ; Lamy
205 {77} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux 1881 : 340-341 {87} ; Lamy 1883 : 350-351 {65} ; Marc
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109 {48, (66)} ; Roux 1908 : 381 {12, 30} ; Mies 2015 : 477 {23} ; Nylander
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et coll. 1873 : 269 {66} ; Nylander 1891 : 40 {66} ; Nylander
2013 (Catal. Corse) : 213 {(20)} ; Séguy 1950 : 45 {65} ; 1896 : 35 {77} ; Olivier 1897 : 117-118, 118-119 {14, 35,
van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; Van Haluwyn 44, 50, 61} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 414 {15, 63} ;
et Schumacker 1988 : 149 {08} ; Vivant 1988 : 31 {64} ; Payot et Harmand 1901 : 75 {74} ; Picquenard 1904 :
Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth 1974 : 373 {68, 70, 88}. 45 {29} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et
Cetraria sorediella (Lettau) V. J. Rico — Syn. Cetraria commixta
f. sorediella Lettau, Cetrariella sorediella (Lettau) V. J. Rico et A. Thell,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109-110 {30, 34, (66)} ;
Melanelia commixta var. sorediella (Lettau) Hafellner et Türk, Melanelia Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 213-214 {2a, (2b)} ;
sorediella (Lettau) V. J. Rico, van den Boom et Barrasa — Lichénisé, Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Vallade et Gardien-
non lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en net 2016 : 23 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ;
Espagne, Andorre, Allemagne et Autriche. Rare — Saxicole, rarement
van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; Vivant 1988 :
muscicole (sur mousses saxicoles), sur blocs et rochers non calcaires,
acidophile, mésophile ou modérément xérophile, astégophile, héliophile, 31 {64} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Zschacke 1927 : 22
héminitrophile. Étages subalpin et alpin — Rico, van den Boom et {2b} — Rem. Espèce collective : les chémotypes autrefois
Barrasa 2005 : 199-215 {m}. distingués (en particulier par Roux et coll. 2014, 2017)
Cetrelia W. L. Culb. et C. F. Culb. — Ascomycètes sont maintenant considérés comme des espèces indépen-
lichénisés, non lichénicoles — Thell et Kärnefelt in dantes d’après leur adn, leur chimie et quelques subtiles
Thell et Moberg 2011 : 45-46 {e}. différences morphologiques (Mark et al. 2019, Obermayer
Cetrelia olivetorum (Nyl.) W. L. Culb. et C. F. Culb. et Mayrhofer 2007). Quatre espèces sont connues en
s. l. — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France : C. olivetorum s. s. (à acide olivétorique), C. chicitae
France (Corse comprise), sauf sur le littoral et les régions (à acides alfa-collatolique et alectoronique) dont le statut
trop sèches. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — n’est pas encore résolu par la phylogénie moléculaire, C.
295

cetrarioides (essentiellement à ac. perlatolique) et C. mona- {71} ; Masson 1995 (non publié, 65, Saint-Pé-de-Bigorre :
chorum (essentiellement à acide imbricarique). Nous réu- la Génie Braque, alt. 900 m, 1995/06/15, leg. J. Vivant,
nissons ici les nombreuses mentions correspondant à C. ccm, det. et herb. D. Masson) ; Masson 1997 (non publié,
olivetorum s. l. car, dans la plupart des données de la litté- 33, Belin-Béliet : Hongrand, alt. 20 m, 1997/02/07, leg.,
rature ancienne et même dans certaines données modernes, ccm, det. et herb. D. Masson) ; Masson 1997 (non publié,
il n’est pas possible de préciser l’espèce s. s. ; par contre, dans 40, Luxey : Petite Leyre, alt. 65 m, 1997/02/09, leg., ccm,
la carte de répartition (tome 2), nous incluons ces données det. et herb. D. Masson) ; Masson 1999 (non publié, 64,
ainsi que celles des espèces s. s. subordonnées. Arraute-Charritte : bois de Mixe, alt. 30 m, 1999/07/07,
Cetrelia cetrarioides (Delise ex Duby) W. L. Culb. et leg., ccm, det. et herb. D. Masson) ; Masson 2004 (non
C. F. Culb. — Syn. Cetrelia olivetorum (Nyl.) W. L. Culb. publié, 09, Aston : Coudènes, alt. 1060 m, 2004/08/26,
et C. F. Culb. chémo. cetrarioides, Parmelia cetrarioides leg., ccm, det. et herb. D. Masson) ; Sussey 2002 (non
(Delise ex Duby) Nyl., Parmelia perlata var. cetrarioides publié, 64, Larrau : vallon de l’Iratzabaletako, forêt d’Iraty,
Delise ex Duby — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là alt. 1080 m, 2002/08/18, leg. et herb. J.-M. Sussey, det.
dans une grande partie de la France, sauf sur le littoral et et ccm P. Uriac) ; Sussey 2004 (non publié, 09, Aston :
dans les régions trop sèches. Peu commun. Données insuf- jasse des Galis, alt. 1226 m, 2004/08/25, leg. et herb. J.-M.
fisantes sur les menaces [dd] — 07a, 09!, 10r, 12a, 14a, 15!, Sussey, det. et ccm P. Uriac) ; Van den Broeck et De
19!, 22!, 29r, 30!, 31!, 35a, 40!, 43a, 46!, 57a, 63a, 64!, 65!, Wit 2016 : 16, 26 {51, 55} — Rem. Médulle K –, C –,
66a, 67a, 68r, 70r, 71!, 72!, 74!, 77!, 87!, 88! — Écologie : KC + (très fugacement violet, puis orange ou brun orange),
voir Cetrelia olivetorum s. l. — Culberson et Culberson UV + (blanc) : acides alfa-collatolique et alectoronique. La
1968 : 505 {m, 12, 14, 22, 29, 63, 66, 72, 77, 87} ; Abbayes phylogénie moléculaire (Mark et al. 2018) ne permet pas
1934 : 68, 79 {22, 29} ; Abbayes 1934 (Dore) : 23 {63} ; de préciser le statut de C. chicitae, qui est peut-être hété-
AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; Béguinot 1982 : 16 {19} ; rogène, d’autant plus que son type est des USA alors que
Béguinot 1982 : 9-12 {71} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15 Mark et al. (2018) n’ont pas étudié de spécimen américain
{67} ; Boissière 1990 : 184 {77} ; Brackel et al. 2018 : 194 de l’espèce.
{70, 88} ; Chipon 1995 : 70 {88} ; Choisy 1952 : 175 {07, Cetrelia monachorum (Zahlbr.) W. L. Culb. et C. F.
71,74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Coppins Culb. — Syn. Cetrelia olivetorum (Nyl.) W. L. Culb. et
1971 : 157 {29} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] C. F. Culb. chémo. monachorum — Lichénisé, non liché-
1930 : 53, 54, 162 {31} ; Harmand 1896 : 222-223 {57, nicole — Grand-Est, Seine-et-Marne, Calvados, Nièvre,
67, 68, 70, 88} ; Hue 1894 : 293 {14} ; Kieffer 1895 : 53 Massif central, Aquitaine et Pyrénées. Assez rare. Poten-
{57} ; Lamy 1880 : 367 {87} ; Nylander 1891 : 40 {66} ; tiellement menacé [nt] — 07!, 09!, 14r, 19!, 31!, 40!, 46!,
Prin 1983 : 25 {10} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 52!, 58!, 63r, 64!, 65r, 66!, 70!, 77r, 87!, 88! — Écologie :
76 {30} ; Sussey 1998 (non publié, 74, Onnion : le Grand voir Cetrelia olivetorum s. l. — Obermayer et Mayrhofer
Champ, alt. 1050 m, 1998/02/15, leg. R. Baubet, det. et 2007 : 267 {e, 64} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; Bauvet
herb. J.-M. Sussey, ccm P. Uriac) ; Sussey 1998 (non 2009 : 118 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Béguinot
publié, 74, Praz-sur-Arly : le Grand Champ, alt. 1050 m, 1982 : 9-12 {70} ; Béguinot 1984 : 21-22 {19} ; Béguinot
1998/04/01, leg. R. Baubet, det. et herb. J.-M. Sussey, 2012 : 18 {52} ; Culberson et Culberson 1968 : 503
ccm P. Uriac) ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; {63, 65, 66, 77, 87} ; Delhoume 2019 (non publié, 58,
Van Haluwyn 1983 : 126, 135 {72} ; Werner 1933-1934 : Gouloux : le Vernet enragé, alt. 510 m, sur tronc de feuillu,
43 {67} ; Werner 1962 : 68 {88} — Rem. Médulle C – ou 2019/02/06, leg. et herb. A. Delhoume, det. et ccm P.
légèrement C+ (rosé), KC – ou KC + rose, UV + (blanc Uriac) ; Lencroz 2014 (non publié, 87, Saint-Léger-la-
bleuâtre), P – : acides perlatolique (majeur) et imbricarique Montagne : Sauvagnac, sur Quercus caducifolié, alt. 550 m,
(mineur). Une mention ancienne, non fiable, de Corse est 2014/05/28, leg., det. et herb. M. Lencroz, conf. C. Van
traitée sous Cetrelia olivetorum s. l. Haluwyn) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34
Cetrelia chicitae (W. L. Culb.) W. L. Culb. et C. F. {66} — Rem. Médulle K –, C –, KC –, P – UV –. Très
Culb. — Syn. Cetrelia olivetorum (Nyl.) W. L. Culb. et C. F. proche de C. cetrarioides dont il se distingue par sa chimie
Culb. chémo. chicitae — Lichénisé, non lichénicole — (acide imbricarique, majeur, acide perlatolique, mineur,
Grand-Est, Saône-et-Loire, Ille-et-Vilaine, Aquitaine et acide 4-o-déméthylimbricarique, mineur, et souvent un
Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger acide gras) et par de subtiles différences morphologiques et
d’extinction [en] — 09!, 33!, 35!, 40!, 51r, 55r, 64!, 65!, 71!, écologiques (Obermayer et Mayrhofer 2007).
88! — Écologie : voir Cetrelia olivetorum s. l. — Culberson Cetrelia olivetorum (Nyl.) W. L. Culb. et C. F. Culb.
et Culberson 1968 : 503 {m, 88} ; Béguinot 1982 : 9-12 s. s. — Syn. Cetrelia olivetorum (Nyl.) W. L. Culb. et C. F.
296

Culb. chémo. olivetorum, Parmelia olivacea sensu Th. Fr. cybe brachypoda Ach., Coniocybe griseola Ach., Coniocybe
[non (L.) Ach.], Parmelia olivaria auct. [non (Ach.) Hue], sulphurea (Retz.) Nyl., Coniocybe sulphurella Wahlenb. —
Parmelia olivetorum Nyl., Parmelia rubescens (L.) Vain., Lichénisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Hauts-de-
Pseudoparmelia aradensis Gyeln. — Lichénisé, non liché- France, Île-de-France, Normandie, Ille-et-Vilaine, Saône-
nicole — Çà et là en France non méditerranéenne ; non et-Loire et Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Potentielle-
signalé en Corse. Peu commun. Données insuffisantes sur ment menacé [nt] — 02r, 14!, 35!, 37!, 54a, 57a, 60a, 61!,
les menaces [dd] — 07a, 08!, 09!, 12!, 17!, 22!, 29r, 40!, 62!, 64r, 71a, 75sla, 77!, 88a — Sur les substrats les plus
42a, 43a, 44a, 52!, 59a, 64!, 65!, 66!, 74!, 77!, 79!, 88!, 89! — variés, mais principalement sur bois pourrissant de souches
Écologie : voir Cetrelia olivetorum s. l. ; un peu moins hygro- de conifères, acidophile, sciaphile, aérohygrophile, stégo-
phile que les autres chémotypes — Clauzade et Roux phile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats
1985 : 286 {e} ; Culberson et Culberson 1968 : 519 {m, subhumide et humide. Tend à former des peuplements
29} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 620 {f } ; Abbayes 1934 : monospécifiques — Clauzade et Roux 1985 : 346 {e} ;
68, 79 {22, 29} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Boissière Clauzade et Roux 1989 : 85 {e} ; Ozenda et Clauzade
1979 : 106 {77} ; Boissière 1990 : 184 {77} ; Bouly de 1970 : 204 {f } ; Tibell 1987 (Australasia) : 71-76 {m} ;
Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 72 {59} ; Brackel et al. 2018 : Tibell 1987 (Typification) : 260, 267 {e} ; Choisy 1950 :
194 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 64 {71} ; Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; Esnault 2016
1952 : 175 {07, 42} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 (non publié, 35, Acigné : Vernay, sur tronc de feuillu,
{43} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Dominique 2016/02, leg., herb. et det. J. Esnault) ; Graves 1857 : 188
1884 : 322 {44} ; Sussey 2002 (non publié, 64, Mendive : {60} ; Harmand 1894 : 91 {54, 57, 88} ; Harmand 1895 :
massif des Arbailles, crêt de Legnia, alt. 1100 m, sur bloc de 323 {f, 54, 57} ; Harmand 1905 : 191 {f, 75sl} ; Lagrandie
rocher calcaire, 2002/08/19, leg., det. et herb. J.-M. Sussey, 2014 : 144 {14, 61, (64, 77)} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
ccm P. Uriac) ; Sussey 2010 (non publié, 74, La Roche- 132 {61} ; Nylander 1896 : 25 {75sl} ; Rose [coll. Bois-
sur-Foron : 87 rue de la Pottaz, alt. 580 m, sur une grosse sière] 1990 : 205 {77} ; Van den Broeck et al. 2017 : 60,
branche d’un Catalpa centenaire, 2010/08/27, leg., det. et 68 {02} ; Van Haluwyn 2014 (non publié, 62, Wingles :
herb. J.-M. Sussey, ccm P. Uriac) — Rem. Médulle K –, sur un terril minier, sur Populus, 2014/08/04, leg., det. et
C + (rouge ; sur coupe fraîche de thalle ou de soralie), KC + herb. C. Van Haluwyn) ; Vivant 1988 : 4 {64}.
(rouge), P –, UV – : acide olivétorique. La mention de ce Chaenotheca brunneola (Ach.) Müll. Arg. — Syn. Cali-
lichen dans le Nord, aux environs de Dunkerque (Bouly cium brunneolum Ach., Calicium glaucellum var. epidryon
de Lesdain 1914, Suppl. 1 : 72, sub Parmelia olivaria), Ach., Cyphelium brunneolum (Ach.) De Not. — Liché-
douteuse (la description ne correspond pas), n’a pas été nisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande partie
acceptée. de la France, y compris en Corse. Assez rare. Vulnérable
Chaenotheca (Th. Fr.) Th. Fr. — Syn. Allodium Nyl., [vu] — 01!, 04!, 06!, 07!, 14a, 15r, 2ar, 25r, 26!, 29!, 31!,
Coniocybe Ach., Cybebe Tibell — Ascomycètes lichénisés, 33!, 35r, 36!, 40!, 41!, 48!, 50!, 56!, 57r, 61!, 63!, 65!, 66r,
non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 286-288 68r, 70!, 71a, 74!, 77a, 81!, 87r, 88r — Lignicole (sur bois
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 205-207 {f } ; Tibell en décomposition, principalement de conifères), plus rare-
1984 : 662-664, 666-667 {m} ; Tibell 1987 (Australasia) : ment corticole (surtout sur tronc de conifères et de feuil-
68-71 {ne}. lus), de moyennement à très acidophile, de moyennement
Chaenotheca benearnensis Vězda et Vivant — Liché- à très aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou photophile
nisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (près d’Or- mais non héliophile, non nitrophile. Étages montagnard,
thez, communes de Bonnut et Saint-Boës, dans des bois, plus rarement supraméditerranéen, collinéen ou subalpin.
sur souches sèches de Quercus robur, alt. 80-100 m). Extrê- Ombroclimats subhumide et humide. Tend à former des
mement rare : deux stations connues en France. Patrimo- peuplements monospécifiques — Clauzade et Roux
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 1985 : 287 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 206 {f } ;
[cr] — 64! — Lignicole, sur souches de Quercus caducifo- Tibell 1975 : 34-36 {ne} ; Tibell 1982 : 228-229 {ne} ;
lié, acidophile, aérohygrophile, photophile mais non ou peu Tibell 1985 : 193-194 {e} ; Tibell 1987 (Australasia) :
héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat 76-82 {ne, 15} ; Tibell 1987 (Typification) : 260, 265-266
humide — Clauzade et Roux 1989 : 84 {e} ; Vězda et {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {87} ; Asta [coll. Eyheralde]
Vivant 1973 : 156 {64} ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc. 1975 : 126 {74} ; Bauvet 2007 : 81, 90-91 {07} ; Bauvet
n° 1104 {64} ; Vivant 1988 : 31-32 {64}. 2018 : 98 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bekking, van
Chaenotheca brachypoda (Ach.) Tibell — Syn. Chae- Dort et coll. 2019 : 34 {57, 88} ; Bossier 2018 (non publié,
notheca sulphurea (Retz.) Middelb. et Mattsson, Conio- 81, Pampelonne : sentier des crêtes (gorges du Viaur), alt.
297

336 m, sur tronc en grande partie écorcé de Castanea sativa ou conifères, ou lignicole (sur troncs décortiqués), acido-
dépérissant, 2018/04/10, leg., det. et herb. X. Bossier) ; phile, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile,
Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Brien 2019 (non publié, non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et monta-
56, Le Palais : bois Trochu, alt. 42 m, sur tronc de Pinus gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
pinaster, 2019/04/13, leg. et herb. Y. Brien, det. J. Lagran- et Roux 1985 : 288 {e} ; Tibell 1973 : 446 {e} ; Tibell
die) ; Choisy 1950 : 64 {71} ; Coppins 1971 : 157 {29, 35} ; 1975 : 36 {ne} ; Tibell 1978 : 178 {m} ; Tibell 1982 :
Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 21 {66} ; Fagot 1906 : 229 {ne} ; Tibell 1985 : 194 {e} ; Tibell 1987 (Austra-
236 {31} ; Farou 2019 (non publié, 33, Virelade : forêt de lasia) : 82-86 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 262 {e} ;
Pinus pinaster, sur bois de conifère au sol, 2019/02/12, leg., Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bertrand 2017 (non publié,
herb. et det. J.-L. Farou) ; Ferrez 2017 (non publié, 70, 65, Cauterets : haut sentier des cascades, alt. 1502 m, sur
Plancher-les-Mines : rn des Ballons comtois, alt. 940 m, sur tronc crevassé de vieil Abies alba, 2017/07/07, leg., det. et
tronc d’un Abies alba mort, 2017/08/09, leg., det. et herb. herb. M. Bertrand) ; Boissière 1989 (non publié, 17,
Y. Ferrez) ; Florence 2018 (non publié, 65, Cauterets : Sablonceaux : bois Sénac, près de l’abbaye de Sablonceaux,
en aval de la tourbière des Huats, alt. 1663 m, sur bois du leg., det. et herb. J.-C. Boissière) ; Boissière 1994 : 11, 12
tronc d’un Pinus sylvestris mort, dressé, 2018/07/19, leg., {63} ; Florence et coll. 2019 : 254 {65} ; Harmand 1905 :
det. et herb. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence et 186 {f, 54, 57} ; Kieffer 1895 : 8 {57} ; Lagrandie 2017
coll. 2019 : 240 {65} ; Harmand 1895 : 320 {f, 57, 68, (non publié, 14, Potigny : la Brèche au Diable, sur bois
88} ; Harmand 1905 : 176 {f, 88} ; Hue 1889 : 215 {15} ; sec, 2017/05/03, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Puget
Kalb 1976 : 57 {2a} ; Kieffer 1895 : 10 {57} ; Lagrandie 1866 : lxxxvii {74} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174
2015 (non publié, 50, Saint-Georges-de-Rouelley : la fosse {41} ; Van den Broeck et al. 2017 : 60, 68 {02} — Rem.
Arthour, 2015/03/14, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; La mention de cette espèce par Roux et coll. (2014 : 295)
Lamy 1880 : 346 {87} ; Lamy 1881 : 338 {63} ; Müller dans le département des Alpes-de-Haute-Provence résulte
(Argoviensis) 1862 : 20-21 {74} ; Nylander 1856 : 549 d’une erreur de saisie informatique ; le département correct
{63} ; Nylander 1896 : 22 {77} ; Olivier 1900-1903 : 309 est celui de l’Ardèche.
{14} ; Poncet in Collectif SBCO 2017 : 18 {36} ; Puget Chaenotheca chrysocephala (Turner ex Ach.) Th. Fr. —
1866 : lxxxvii {74} ; Quelen 2015 (non publié, 26, Lus-la- Syn. Calicium chrysocephalum Turner ex Ach., Calicium
Croix-Haute : combe obscure, dans le vallon de la Jarjatte, chrysocephalum var. filare Ach., Chaenotheca chrysocephala
sur tronc de Pinus décortiqué, 2015/07/16, leg. et herb. Y. f. filaris (Ach.) Blomb. et Forssell, Chaenotheca chrysoce-
Quelen, det. C. Roux) ; Ramond 2017 (non publié, 31, phala f. melanocephala (Nyl.) A. L. Sm. — Lichénisé, non
Cardeilhac : forêt domaniale de Cardeilhac, alt. 480 m, lichénicole — Surtout dans les régions montagneuses, y
sur bois d’une partie écorcée de Castanea crenata dépé- compris en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé
rissant, 2017/11/30, leg., herb. et det. L. Ramond, conf. [nt] — 01r, 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 12!, 14a, 15!, 18!, 19!, 2b!,
D. et O. Gonnet) ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 21a, 23r, 25!, 26!, 29!, 34r, 35a, 38!, 39!, 41!, 43!, 48!, 54a,
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et 56!, 57r, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68r, 70a, 71a, 73!,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110 {48} ; Roux et al. 74!, 77!, 84!, 87r, 88! — Corticole, plus rarement lignicole,
2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- surtout sur conifères (Abies, Picea, etc.), mais également
Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 sur feuillus à rhytidome acide (Quercus, Betula, etc.), de
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 214 {(20)} ; van moyennement à très acidophile, de moyennement à très
den Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; van den Boom et aérohygrophile, euryphotique, stégophile, non nitrophile.
Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 119, 135 Étage montagnard, plus rarement au collinéen. Ombrocli-
{61} ; Werner 1962 : 68 {88}. mats subhumide et humide. Calicion viride — Clauzade
Chaenotheca chlorella (Ach.) Müll. Arg. — Syn. Cali- et Roux 1985 : 287 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 205
cium carthusiae Harm., Calicium chlorellum Ach., Calicium {f } ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 36-37 {ne} ;
phaeocephalum var. flavum Harm., Calicium phaeocepha- Tibell 1982 : 229-230 {ne} ; Tibell 1987 (Australasia) :
lum var. phaedrosporum F. Wilson, Chaenotheca carthusiae 86-89 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 266 {e} ; Aptroot
(Harm.) Lettau, Chaenotheca suzae Nádv. — Lichénisé, et al. 2007 : 56 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 126
non lichénicole — Lorraine, Aisne, Calvados, Loir-et- {74} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bek-
Cher, Haute-Savoie (Salève), Puy-de-Dôme, Charente- king, van Dort et coll. 2019 : 34 {57} ; Boissière 1979 :
Maritime, Ardèche, Hautes-Pyrénées. Assez rare. Poten- 80 {77} ; Boissière 1994 : 12, 13 {63} ; Bouly de Lesdain
tiellement menacé [nt] — 02r, 07!, 14!, 17!, 41!, 54a, 57a, 1906 (Luxeuil) : 669 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon-
63!, 65!, 74a — Corticole, sur feuillus (surtout Quercus) tainebleau) : 554 {77} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 88} ;
298

Bricaud 2004 (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : ferruginea var. flavocitrina Paulson, Chaenotheca melano-
124 {84} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy phaea (Ach.) Zwackh, Chaenotheca melanophaea var. sub-
1950 : 64 {71} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; sessilis (Lamy) Zahlbr., Cyphelium ferrugineum (Turner
Cozette 1906 : 243 {60} ; Crozals 1923 : 81 {2b} ; Flo- ex Sm.) Ach., Cyphelium melanophaeum (Ach.) Körb. —
rence et coll. 2019 : 240 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France, mais
65 {63} ; Genty 1934 : 113 {21} ; Graves 1857 : 189 {60} ; rare dans la région méditerranéenne et en Corse. Assez
Harmand 1895 : 318 {f, 54, 57, 88} ; Harmand 1905 : commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, 06!, 07!, 09!,
173-174 {f, Est, Île-de-France} ; Houmeau et Roux 1981 : 10!, 12!, 14!, 15!, 17!, 18!, 19!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 27!,
93 {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1889 : 28!, 29!, 31a, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!,
215 {15} ; Kieffer 1895 : 7, 8 {57} ; Mies 2015 : 477 {23, 43!, 44!, 45r, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 52!, 53!, 56!, 57!, 59!, 60!,
87} ; Nylander 1896 : 21 {77} ; Olivier 1900-1903 : 306- 61!, 62!, 63!, 65a, 67!, 69!, 70!, 71a, 72!, 74!, 76!, 77!, 78sl!,
307 {14, 35} ; Payot et Harmand 1901 : 68 {74} ; Rose 79!, 80!, 81r, 84!, 85!, 86!, 87a, 88a, 89! — Corticole, plus
[coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux 2014 (non publié, rarement lignicole, principalement sur tronc de conifères
26, Saou : forêt de Saou, alt. 471 m, sur tronc de Cedrus (Picea, Pinus, Larix, etc.), rarement sur feuillus à rhytidome
atlantica, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux et acide, de moyennement à très acidophile, mésophile ou
al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont aérohygrophile, stégophile, photophile mais non ou modé-
Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- rément héliophile, non ou peu nitrophile. Étages collinéen
sillon) : 110 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : et montagnard, plus rarement subméditerranéen ou subal-
39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 67 pin. Ombroclimats subhumide et humide. Chaenothecetum
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. ferrugineae — Clauzade et Roux 1985 : 287 {e} ; Ozenda
2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 et Clauzade 1970 : 206 {f } ; Tibell 1975 : 37-386 {ne} ;
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et Tibell 1978 : 178 {m} ; Tibell 1982 : 230 {ne} ; Tibell
coll. 2013 (Catal. Corse) : 214 {(20)} ; Signoret et Diede- 1984 : 663 {m} ; Tibell 1985 : 194-195 {e} ; Tibell 1987
rich 2003 : 213 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 23 (Australasia) : 100-101 {ne, 15} ; Tibell 1987 (Typifica-
{(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {01, 25} ; van tion) : 270, 272 {e} ; Abbayes 1934 : 97 {35} ; AFL (col-
den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et lectif ) 1983 : 6 {21} ; Agnello 2016 : 22 {38} ; Aptroot
al. 2017 : 60, 68 {02} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth et al. 2007 : 56 {29} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bek-
2019 : 84 {67}. king, van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière 1979 :
Chaenotheca cinerea (Pers.) Tibell — Syn. Calicium 80-81 {77} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ;
cinereum Pers., Calicium schaereri De Not. [non sensu Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 687 {78sl} ; Bouly
Nádv.], Chaenotheca albida (Körb.) Zahlbr., Chaenotheca de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 554 {77} ; Bouly de
schaereri (De Not.) Zahlbr. [non sensu Nádv.] — Lichénisé, Lesdain 1923 (note xx) : 277 {60} ; Boumier et al. 2011 :
non lichénicole — Moselle, Haute-Savoie, Cantal, Tarn 27 {44} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Bugnon 1952-1963
et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt (non publié, dépt 21) ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Choisy
international. En danger critique d’extinction [cr] — 15a, 1950 : 64 {71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 89 {43} ;
57a, 64r, 74!, 81r — Corticole, sur feuillus (Quercus, Ulmus, Coppins 1971 : 157 {29, 35} ; Coste 1991 : 16 {09} ;
Betula, etc.), subneutrophile, aérohygrophile, stégophile, Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ;
photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages col- Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 244
linéen et montagnard. Ombroclimat humide — Clauzade {59, 60, 62, 80} ; Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; Derrien
et Roux 1985 : 287-288 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : et al. 2019 : 97 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non
207 {rf } ; Coste 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Frachon publié, 49, Brain-sur-Allonnes : la Noue, bord de la d85,
2018 (non publié, 74, Chevaline : forêt domaniale de la alt. 59 m, sur tronc de Pinus, 2015/08/04, leg., herb. et
combe d’Ire, alt. 1463 m, sur rhytidome desquamant d’un det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Dughi et Ducos
grand Acer pseudoplatanus, 2018/10/17, leg., det. et herb. 1938 : 232 {09} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Ferrez 2013
C. Frachon, conf. C. Roux) ; Harmand 1905 : 187 {f } ; (non publié, 25, Besançon, leg., herb. et det. Y. Ferrez) ;
Hue 1889 : 215 {15} ; Kieffer 1895 : 10 {57}. Ferrez 2013 (non publié, 39, Montrevel, leg., herb. et det.
Chaenotheca ferruginea (Turner ex Sm.) Mig. — Syn. Y. Ferrez) ; Galinou 1955 : 20 {53} ; Gattus et Biache
Calicium ferrugineum Turner ex Sm., Calicium melano- 2017 : 28 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {43} ; Gon-
phaeum Ach., Calicium roscidum auct. [non (Ach.) Ach.], net et Gonnet 2014 (non publié, 2B, Corte : gorges de
Calicium roscidum var. pinastri Ach., Calicium stemoneum la Restonica, bergeries de Grottelle, au-dessus du parking,
var. ferrugineum (Turner ex Sm.) H. Olivier, Chaenotheca alt. 1440 m, sur bois de vieux tronc couché de Pinus laricio,
299

2014/10/09, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Har- sailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) :
mand 1895 : 319-320 {f, 57, 88} ; Harmand 1905 : 176, 680 {78sl} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Bricaud 2004 :
188, 192 (note sub C. gracilenta) {f, 87, 72} ; Houmeau et 120 {30} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1889 : 215 {15} ; Jeanjean 62 {84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Bricaud et al. 1993
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 201 {47} ; Lamy 1880 : (CLLFM vii) : 307, 315 {04, 05, 38, 48} ; Brisson 1875 :
346 {87} ; Lamy 1881 : 338 {63, 87} ; Lamy 1883 : 340 {65} ; 101 {51} ; Choisy 1950 : 64 {01, 71} ; Coppins 1971 : 158
Lottin et Vaudoré 2014 : 120, 126, 132 {61} ; Méric {22, 56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 2012 (Eyne) : 10
et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35} ; {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012
Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Nylander 1896 : 21 {77} ; (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette 1906 : 244 {60} ; Crozals
Olivier 1900-1903 : 305-306, 308-309 {35, 50, 72, 79} ; 1912 : 271-272 {34} ; Crozals 1923 : 82 {2b} ; Genty
Richard 1877 : 4 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 1934 : 113 {21} ; Graves 1857 : 188 {60} ; Harmand 1895 :
{77} ; Rose et al. 1979 : 95 {61} ; Roux 2013 (non publié, 322-323 {f, 57, 88} ; Harmand 1905 : 190 {f, 75sl} ; Hue
84, Mirabeau, leg., herb. et det. C. Roux) ; Roux et al. 1887 : 377 {15} ; Humbert 2020 (non publié, 31, Melles :
1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- route forestière d’Artigascou, alt. 1100 m, sur racine d’Abies,
bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 2020/02/07, leg. et det. L. Belhacène et conf. et herb. R.
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110 {34, Humbert) ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et 201 {47} ; Kieffer 1895 : 10, 11, 93 {57} ; Lamy 1880 :
Coste 2005 : 236 {48} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; Sparrius 348 {87} ; Laronde 1901 : 220 {03} ; Laronde et Garnier
et al. 2002 : 67 {62} ; van den Boom et Breuss 2002 : 1901 : 44 {63} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 {(75sl)} ;
13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van Lefèvre 1866 : 252 {28} ; Marc 1908 : 372 {12, 30} ;
Haluwyn 1983 : 122, 135 {61, 72} ; Wirth 2019 : 84 {67}. Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Mies 2015 : 477 {23} ; Nylan-
Chaenotheca furfuracea (L.) Tibell — Syn. Calicium der 1896 : 24-25 {75sl} ; Olivier 1900-1903 : 316-317
aciculare (Ach.) Ach., Calicium capitellatum Ach., Cali- {27, 35, 49, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 43 {15, 63} ;
cium furfuraceum (L.) Pers., Coniocybe furfuracea (L.) Ach., Payot et Harmand 1901 : 68 {74} ; Picquenard 1904 :
Coniocybe furfuracea f. acicularis (Ach.) Ach., Coniocybe 126 {29} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 :
furfuracea var. acicularis Ach., Coniocybe furfuracea var. 5 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux
fulva (L.) Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — À peu et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001
près partout en France (y compris en Corse). Assez com- (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
mun, sauf dans la région méditerranéenne où il est rare. 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110
Non menacé [lc] — 01r, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 12a, {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30, 48} ;
14!, 15r, 19!, 2ba, 21a, 22r, 23r, 25r, 26!, 27a, 28a, 29!, 30!, Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al.
31!, 34r, 35a, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 44!, 47a, 48!, 49a, 50!, 2011 (Haute-Ubaye) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
51a, 56r, 57a, 59a, 60a, 61!, 63!, 65!, 66!, 68r, 71a, 73!, nées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012
74!, 75sla, 77!, 78sla, 79a, 81r, 84!, 87a, 88a — Corticole (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
(sur tronc de vieux arbres), parfois lignicole, plus rarement 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
terricole, saxicole-calcifuge ou sur d’autres substrats, de 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
moyennement à fortement acidophile, de moyennement Corse) : 214 {(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 23
à très aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou photophile {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; van den
mais non héliophile, non nitrophile ; forme généralement Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Werner 1973 : 327 {20}.
des peuplements monospécifiques. Étages collinéen et mon- Chaenotheca glaucescens Vězda — Lichénisé, non liché-
tagnard, plus rarement supraméditerranéen ou subalpin. nicole — Corse (Haute-Corse, Calacuccia : forêt de Valdo-
Ombroclimats subhumide et humide. Chaenothecetum fur- Niello, alt. 1150 m). Extrêmement rare : une seule station
furaceae — Clauzade et Roux 1987 : 196 {e} ; Clauzade connue — 2br — Lignicole, sur bois décomposé de Pinus.
et Roux 1989 : 85 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 204 Étage montagnard. Ombroclimat humide — Vězda 1970 :
{f } ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 49-51 {ne} ; Lich. sel. exsicc. n° 879 {m, 2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Tibell 1987 (Typification) : 259 {e} ; Asta [coll. Eyhe- Corse) : 214 {(20)}.
ralde] 1975 : 126 {74} ; Asta 1973 : 34 {38} ; ATBI + M. Chaenotheca gracilenta (Ach.) Mattsson et Middelb. —
2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : Syn. Calicium gracilentum Ach., Coniocybe gracilenta (Ach.)
63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Ach., Cybebe gracilenta (Ach.) Tibell — Lichénisé, non
Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Boissière 1994 : 12 {63} ; lichénicole — Vosges, Sarthe, Alpes, Massif central, Midi
Boulay 1880 : 50 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver- méditerranéen (parties éclairées des avens). Peu commun.
300

Potentiellement menacé [nt] — 05!, 06!, 12r, 15a, 30!, 201 {47} ; Nylander 1896 : 21 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier
34!, 38!, 43!, 48a, 72a, 84!, 88a — Principalement lignicole 1900-1903 : 308 {14, 35, 79} ; Ragot 2019 (non publié, 24,
et corticole (surtout sur bois et écorce décomposés), plus Saint-Romain-de-Monpazier : Marqueysol, alt. c. 190 m,
rarement sur d’autres substrats, de moyennement à très aci- sur Pinus, 2019/02/04, leg., det. et herb. R. Ragot, conf.
dophile, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, J.-Y. Monnat et J. Esnault) ; Richard 1877 : 4 {79} ;
sciaphile, non nitrophile ; tend à former des peuplements Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux et al. 2001
monospécifiques. Étages montagnard et subalpin, mais peut (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
se rencontrer beaucoup plus bas à l’entrée d’avens. Ombro- 40 {04} ; Vivant 1988 : 32 {64} — Rem. La mention de
climat humide. Chaenothecetum furfuraceae — Clauzade cette espèce par Coppins (1971 : 157) et Abbayes (1934 :
et Roux 1985 : 346 {e} ; Clauzade et Roux 1987 : 196 101) à la pointe du Raz (Finistère) est douteuse, par contre
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 205 {f, (48, 88)} ; Tibell nous avons retenu la station du Morbihan (Campénéac :
1987 (Typification) : 267 {e} ; Tibell 2001 : 519-525 {m} ; château de Trécesson) qui est vraisemblable.
Bouly de Lesdain 1910 : 236 {15} ; Bricaud 2004 : 120 Chaenotheca laevigata Nádv. — Lichénisé, non lichéni-
{30} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : cole — Massif central et Alpes-Maritimes. Très rare. Patri-
tab. ht 2 {06} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 307 {05, monial d’intérêt national. En danger critique d’extinction
38} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Harmand 1895 : [cr] — 06!, 15r, 48! — Corticole, plus rarement lignicole,
323 {f, 88} ; Harmand 1905 : 192 {f, 48, 88} ; Olivier principalement dans les fissures du rhytidome de vieux
1900-1903 : 317-318 {72} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- feuillus (Quercus, Fraxinus), mais aussi sur conifères (sur-
Roussillon) : 110 {30, 34, (48)} ; Roux et al. 2012 (Roya- tout Picea), protégé des précipitations et écoulements, aci-
Bévéra) : 55 {06} — Rem. Existe dans l’Aveyron selon C. dophile, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile,
Coste (in litt.). Mentionné avec doute (sous Chaenotheca photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étage
cf. gracilenta) dans les Pyrénées-Atlantiques par Vivant montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
1988 : 42. Clauzade et Roux 1985 : 287 {e} ; Tibell 1975 : 39-40
Chaenotheca hispidula (Ach.) Zahlbr. — Syn. Cali- {ne, 15} ; Tibell 1978 : 178 {m} ; Roux et al. 2005 (mont
cium aciculare sensu auct. [non (Ach.) Ach., Calicium his- Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
pidulum (Ach.) Ach., Calicium trachelinum var. hispidulum lon) : 110 {48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ;
Ach., Chaenotheca acicularis (Gray) Zwackh, Chaenotheca van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}.
chlorella var. hispidula (Ach.) Vain., Chaenotheca chlorella Chaenotheca obscurata (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé,
(Ach.) Müll. Arg. var. hispidula f. acicularis (Gray) Vain., non lichénicole — Orsay (Seine-et-Oise) — 78sla — Corti-
Chaenotheca chlorelloides (Anzi) Zahlbr., Cyphelium acicu- cole, sur rhytidome de châtaignier. Étage collinéen — Har-
lare (Gray) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Île- mand 1905 : 175 {f, 78sl} ; Nylander 1896 : 21 {78sl} —
de-France, Massif armoricain, Centre, Ardèche, Alpes-de- Rem. Espèce connue seulement par le matériel original, non
Haute-Provence (Ubaye) et Aquitaine. Assez rare. Poten- signalée dans les ouvrages modernes, qui (selon Harmand
tiellement menacé [nt] — 04!, 07!, 14a, 24!, 35a, 37!, 41!, 1905 : 175) ne diffère de C. chlorella que par ses apothécies
44!, 47a, 56r, 64r, 75sla, 77!, 78sla, 79!, 88r — Corticole (incl. pédoncule) dépourvues de pruine jaune.
plus rarement lignicole, sur vieux troncs de Quercus, Ulmus, Chaenotheca phaeocephala (Turner) Th. Fr. — Syn.
etc., subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile, stégo- Calicium saepiculare Ach., Chaenotheca chlorella auct. [non
phile, relativement photophile. Étages collinéen et monta- (Ach.) Müll. Arg.], Chaenotheca trabinella (Sm.) A. L.
gnard inférieur. Ombroclimats subhumide et humide — Sm. — Lichénisé, non lichénicole — Grand-Est, Massif
Clauzade et Roux 1985 : 287 {e} ; Ozenda et Clauzade armoricain, Loir-et-Cher, Alpes (y compris mont Ventoux),
1970 : 206 {f } ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 38-39 Ardèche et Tarn. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
{ne} ; Tibell 1978 : 176 {m} ; Tibell 1982 : 231 {ne} ; danger d’extinction [en] — 05!, 06!, 07!, 14a, 27a, 41!, 44a,
Tibell 1985 : 195 {e} ; Tibell 1987 (Australasia) : 106-107 50r, 51r, 54a, 57a, 81r, 84!, 88a — Corticole, lignicole, sur
{ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 267-268 {m} ; Bauvet conifères et surtout feuillus (vieux troncs de Quercus, Tilia),
2009 : 118 {07} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 680 acidophile, aérohygrophile, assez stégophile, photophile
{78sl} ; Brackel et al. 2018 : 194 {88} ; Carlier 2017 (non et même héliophile, non nitrophile. Étages montagnard,
publié, 44, Saint-Brevin-les-Pins : parc périurbain, allée du plus rarement collinéen et subalpin. Ombroclimats humide
Courtil-Rivaud, alt. 10 m, sur Quercus robur, 2017/07/26, et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 287 {e} ;
leg., herb. et det. G. Carlier) ; Coppins 1971 : 157 {56} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 206 {f } ; Tibell 1975 : 40
Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; Harmand 1905 : 175 {f, {ne} ; Tibell 1978 : 177-178 {m} ; Tibell 1987 (Typifica-
Île-de-France} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : tion) : 274 {e} ; Abbayes 1924 : 33 {44} ; Abbayes 1926 :
301

47 {44} ; Bauvet 2017 (non publié, 07, Saint-Victor : le die) ; Lamy 1880 : 345-346 {63, 87} ; Lottin et Vaudoré
Reposoir, fond de vallon, alt. 314 m, sur un vieux Quer- 2014 : 132 {61} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 20 {74} ;
cus caducifolié émondé, 2017/06/08, leg., det. et herb. C. Nylander 1856 : 549 {63} ; Nylander 1896 : 24 {75sl, 77,
Bauvet) ; Bricaud et Roux 1990 : 124 {84} ; Coste 2001 : 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 305-306 {14, 27, 35, 74, 79,
219, 221 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73, 77 {50} ; 76} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 : 4 {79} ;
Gattus 2013 (non publié, 05, Manteyer, leg., herb. et det. Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2011
J.-C. Gattus) ; Harmand 1895 : 318-319 {f, 54, 57, 88} ; (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
Harmand 1905 : 174-175 {f, Normandie} ; Olivier 1900- Bévéra) : 55 {06} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13
1903 : 307 {14, 27} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {15} ; Van den Broeck et al. 2009 : 17 {62} ; van Dobben
{41} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Van den et al. 1991 : 59 {46}.
Broeck et De Wit 2016 : 16-17, 26 {51}. Chaenotheca subroscida (Eitner) Zahlbr. — Syn.
Chaenotheca stemonea (Ach.) Müll. Arg. — Syn. Cali- (?) Calicium chlorellum var. elatinum Ach., Chaenotheca
cium physarellum Ach., Calicium stemoneum (Ach.) Ach., chlorella f. granulans Vain., Chaenotheca chlorella (Ach.)
Calicium trichiale var. physarellum (Ach.) Nyl., Calicium Müll. Arg. var. hispidula f. granulans Vain., Cyphelium
trichiale var. stemoneum Ach., Chaenotheca aeruginosa auct. subroscidum Eitner — Lichénisé, non lichénicole — Ain
[non (Turner ex Sm.) A. L. Sm.], Cyphelium stemoneum (Divonne-les-Bains : la Petite Grand, alt. 1400 m, sur vieux
(Ach.) De Not. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là tronc de Picea abies, 2019/09/13, leg., det. et herb. D et O.
dans une grande partie de la France, mais non signalé en Gonnet, non publié). Extrêmement rare : une seule station
Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 01a, connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
06!, 14a, 15!, 27a, 29!, 35a, 37!, 41!, 46r, 48!, 54a, 56!, 57a, danger critique d’extinction [cr] — 01! — Corticole, sur
59a, 61!, 62r, 63!, 64!, 66!, 71a, 74a, 75sla, 76a, 77a, 78sla, tronc de vieux conifères (Picea, Abies), rarement sur Betula,
79!, 87a, 88a — Corticole, plus rarement lignicole, sur acidophile, stégophile, non nitrophile. Étages montagnard,
conifères, plus rarement sur feuillus, principalement à la plus rarement subalpin — Clauzade et Roux 1985 : 287
base du tronc, dans des crevasses ou des cavités, acidophile, {e} ; Tibell 1973 : 448-450 {e} ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ;
de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, pho- Tibell 1975 : 42 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 264-
tophile, non nitrophile ; tend à former des peuplements 265 {e}.
monospécifiques. Étages collinéen et montagnard, plus Chaenotheca trichialis (Ach.) Th. Fr. — Syn. Calicium
rarement subalpin. Ombroclimats subhumide et humide, trichiale Ach., Chaenotheca aeruginosa (Turner ex Sm.) A. L.
plus rarement hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : Sm., Chaenotheca brunneola var. elassospora (Nyl.) A. L.
288 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 207 {f } ; Tibell Sm., Chaenotheca cinereum auct. [non Pers.], Chaenotheca
1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 41 {ne} ; Tibell 1985 : 195 trichialis var. filiforme Schaer., Coniocybe elassospora (Nyl.)
{e} ; Tibell 1987 (Australasia) : 108-111 {ne} ; Tibell 1987 Vain., Cyphelium trichiale (Ach.) De Not. — Lichénisé,
(Typification) : 272, 274 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 56 non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la
{29} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bouly de Lesdain 1910 : France, mais non signalé en Corse. Assez peu rare. Non
78 {59} ; Choisy 1950 : 64 {01, 71} ; Derrien et al. 2018 : menacé [lc] — 01!, 02r, 04!, 06!, 09a, 12a, 15r, 21r, 29r, 31!,
271 {37} ; Florence 2018 (non publié, 64, Bescat : au 35a, 36!, 37!, 38!, 39!, 48!, 51r, 54!, 57r, 60a, 61!, 62r, 63a,
bord du ruisseau de Trubès, alt. 452 m, dans un creux de 64!, 65!, 67!, 68r, 71a, 72!, 74a, 76a, 77a, 79a, 81r, 84!, 87a,
la base d’un tronc de feuillu mort mais dressé, 2018/04/12, 88a — Corticole ou lignicole, sur conifères (Abies, Picea)
leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Gardiennet ou feuillus (Fraxinus, Quercus), principalement dans les
2019 (non publié, 43, Saint-Alyre-d’Arlanc : le Pélady, crevasses du rhytidome ou les cavités, protégées des précipi-
ruisseau de Chabrilloux, alt. 865 m, sur Alnus glutinosa, tations et écoulements, de moyennement à très acidophile,
2019/04/26, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Gattus de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, scia-
et Biache 2016 (non publié, 48, Altier : forêt domaniale du phile ou photophile mais non héliophile, non nitrophile.
mont Lozère, valat du Cougnet, alt. 1440 m, sur vieil Abies Étages collinéen et montagnard, plus rarement subalpin.
alba, 2016/09/27, leg., det. et herb. J.-C. Gattus, conf. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide. Chae-
R. Ragot) ; Harmand 1895 : 322 {f, 54, 57, 88} ; Har- nothecetum trichialis — Clauzade et Roux 1985 : 288 {e} ;
mand 1905 : 187, 189-190 {f, Est, Normandie, Franche- Ozenda et Clauzade 1970 : 206 {f } ; Tibell 1973 : 6-8
Comté} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1889 : {e} ; Tibell 1975 : 42-43 {ne} ; Tibell 1982 : 231-232
215-216 {15} ; Kieffer 1895 : 10, 93 {57} ; Lagrandie {ne} ; Tibell 1985 : 195-196 {m, 15} ; Tibell 1987 (Aus-
2018 (non publié, 56, Saint-Aignan : butte de Malvran, tralasia) : 111-114 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 278
sur bois « dur », 2018/08/15, leg., det. et herb. J. Lagran- {e} ; Agnello 2016 : 22 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 56
302

{29} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Bouly 198, 213 {57} ; Van den Broeck et al. 2017 : 60-61, 68
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 554 {77} ; Brackel et {02}.
al. 2018 : 194 {68} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 307 Chaenothecopsis Vain. — Syn. Strongyleuma Vain. —
{04} ; Bugnon et Poinsot 1963 : 39 {21} ; Choisy 1950 : Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles ou non — Clau-
64 {71, 74} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette zade et Roux 1987 : 191-194 {e} ; Clauzade et Roux
1906 : 244 {60} ; Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; Dughi 1989 : 41-43 {e} ; Groner 2006 : 395-406 {e} ; Schmidt
et Ducos 1938 : 232 {09} ; Florence et coll. 2019 : 254 1970 : 141-143 {e} ; Tibell 1984 : 664-666 {m} ; Tibell
{65} ; Graves 1857 : 188, 189 {60} ; Harmand 1895 : 1987 (Australasia) : 117-118 {ne}.
320-321 {f, 54, 57, 88} ; Harmand 1905 : 186-188 {f, Chaenothecopsis caespitosa (W. Phillips) D. Hawksw. —
Est} ; Kieffer 1895 : 9 {57} ; Lamy 1880 : 345 {87} ; Lamy Syn. Embolidium caespitosum (W. Phillips) Dennis, Sphinc-
1883 : 340 {65} ; Marc 1908 : 372 {12} ; Martin et al. trina caespitosa W. Phillips, Xylobotryum caespitosum (W.
2018 : 11 {39} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 20 {74} ; Phillips) A. L. Sm. — Non lichénisé, non lichénicole —
Nylander 1896 : 24 {77} ; Olivier 1900-1903 : 304 {35, Loir-et-Cher (réserve de Chambord, sur bois du tronc d’un
76, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 43 {63} ; Payot et arbre mort). Extrêmement rare : une seule station connue
Harmand 1901 : 68 {74} ; Prost 1827 : 41 {48} ; Puget en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 : 4 {79} ; Roux et al. critique d’extinction [cr] — 41! — Corticole (sur rhyti-
2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan- dome pourrissant) ou lignicole, parfois aussi sur polypores,
guedoc-Roussillon) : 110 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut- de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, scia-
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 phile ou photophile mais non ou modérément héliophile,
{04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. non nitrophile. Étages montagnard et subalpin — Clau-
2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 zade et Roux 1985 : 222 {e} ; Roux et al. 2001 (Cham-
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Séguy bord) : 179 {41}.
1952 : 31 {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Chaenothecopsis consociata (Nádv.) A. F. W. Schmidt —
Vallade et Gardiennet 2016 : 23 {(21)} ; van den Boom Syn. Calicium consociatum Nádv. — Non lichénisé, lichéni-
et Brand 1991 : 27 {01} ; van den Boom et Breuss 2002 : cole — Lozère (mont Lozère) et Vaucluse (mont Ventoux).
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
13 {15} ; Van den Broeck et al. 2009 : 17 {62} ; Van den
critique d’extinction [cr] — 48!, 84! — Corticole (sur
Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit
tronc de conifères, surtout Picea) de moyennement à très
2016 : 26 {51} ; Wirth 2019 : 83 {67}.
acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, eury-
Chaenotheca xyloxena Nádv. — Syn. Chaenotheca
photique, stégophile, non nitrophile ; parasite du thalle de
nudiuscula (Schaer.) Nádv. — Lichénisé, non lichéni-
Chaenotheca chrysocephala. Étage montagnard — Schmidt
cole — Aisne, Lorraine, Massif central, Alpes méridio-
1970 : 148-151 {e} ; Tibell 1973 : 450-451 {e} ; Tibell
nales (y compris mont Ventoux) et Pyrénées-Orientales.
1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1975 : 44-45 {ne} ; Bricaud 2004
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction (Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 124 {84} ;
[en] — 02r, 06!, 48!, 57!, 63!, 66!, 81r, 84!, 88r — Ligni- Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al.
cole, sur bois pourrissant de conifères, plus rarement de 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {48}.
feuillus, de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, Chaenothecopsis debilis (Sm.) Tibell — Syn. Calicium
stégophile, photophile mais peu ou pas héliophile, non debile Sm. — Non lichénisé, non lichénicole — Moselle,
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat Vienne, Massif central et Alpes-de-Haute-Provence. Rare.
humide — Clauzade et Roux 1985 : 288 {e} ; Tibell Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
1975 : 43-44 {ne} ; Tibell 1978 : 181 {e} ; Tibell 1987 [en] — 04!, 48!, 57r, 63!, 86! — Lignicole, sur bois du
(Australasia) : 114-117 {ne} ; Bauvet 2016 (non publié, 63, tronc de feuillus, plus rarement d’Abies, acidophile, aéro-
Chastreix : réserve nationale de nature de Chastreix-Sancy, hygrophile ou mésophile, photophile mais non héliophile,
bois de la Masse, alt. 1200 m, sur chandelle d’Abies alba, non nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subal-
2016/07/21, leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : pin — Tibell 1975 : 45 {ne} ; Tibell 1982 : 233-234
98 {63} ; Brackel et al. 2018 : 194 {88} ; Bricaud et al. {ne} ; Tibell 1987 (Australasia) : 121-126 {ne} ; Bauvet
1993 (CLLFM vii) : 306 {84} ; Coste 2012 (Grésigne) : 2017 (non publié, 63, Chastreix : montagne du Mont, alt.
9 {81} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux 1233 m, dans une cavité de bois mort d’un tronc de Fagus
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110 {48} ; Roux et sylvatica, 2017/06/23, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bau-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; Roux et al. 2012 vet 2018 : 107 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
(Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Signoret et Diederich 2003 : 35 {57} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux
303

et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {48} ; Roux et al. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 07!, 63! —
2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04}. Lignicole ou corticole (surtout sur conifères, rarement de
Chaenothecopsis epithallina Tibell — Non lichénisé, feuillus, principalement à la base du tronc), de moyenne-
lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Haute-Ubaye : ment à très acidophile, d’assez aérohygrophile à mésophile,
Uvernet-Fours, bois de la Tellière, sur tronc de Larix deci- stégophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile.
dua, alt. 1650 m). Extrêmement rare : une seule station Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. hyperhumide — Tibell 1987 (Australasia) : 131-132 {ne} ;
En danger critique d’extinction [cr] — 04! — Parasite de Bauvet 2016 (non publié, 63, Chastreix : réserve natio-
Chaenotheca trichialis, sur bois ou rhytidome, surtout de nale de nature de Chastreix-Sancy, bois de la Masse, alt.
conifères, rarement de feuillus, de moyennement à très aci- 1200 m, sur chandelle d’Abies alba, 2016/07/01, leg., herb.
dophile, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, et det. C. Bauvet, conf. C. Roux) ; Bauvet 2017 (non
sciaphile ou photophile mais non héliophile, non nitro- publié, 07, Mayres : le cros de Conge, sur tronc d’Abies alba
phile. Étages montagnard et subalpin — Tibell 1975 : mort, vertical, alt. 1366 m, 2017/09/05, leg., det. et herb.
45-46 {ne} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04}. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 107 {63} ; Roux 2010 (04,
Chaenothecopsis faginea Nádv. — Non lichénisé, non Haute-Ubaye, Meyronnes : piste de Roche-la-Croix, lieu-
lichénicole — Var (Le Cannet-des-Maures : Saint-Daumas, dit l’Ancien Camp, alt. 1905 m, sur la base d’un tronc de
sur bois mort de Castanea sativa sur pied). Extrêmement Larix decidua, 2010/07/23, leg., det. et herb. O. Bricaud)
rare : une seule station connue en France. Patrimonial {07} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04}.
d’intérêt international. En danger critique d’extinction Chaenothecopsis pusilla (Ach.) A. F. W. Schmidt —
[cr] — 83! — Corticole (sur feuillus, notamment Fagus et Syn. Calicium alboatrum Flörke, Calicium floerkei Zahlbr.,
Castanea) ou lignicole (sur bois mort), acidophile, aérohy- Calicium floerkei var. parasitaster (Bagl. et Carestia) Zahlbr.,
grophile, stégophile, non héliophile, non nitrophile. Étages Calicium italicum auct., Calicium nigrum Schaer., Calicium
supraméditerranéen et collinéen — Schmidt 1970 : 148 parasitaster (Bagl. et Carestia) Zopf., Calicium pusillum
{e} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83}. (Ach.) Flörke, Calicium pusillum var. parasitaster Bagl. et
Chaenothecopsis hospitans (Th. Fr.) Tibell — Syn. Carestia, Calicium sphaeroidale Ach., Calicium subnigricans
Calicium paroicum subsp. exserta Nyl., Chaenothecopsis J. S. Murray, Calicium subpusillum Vain., Calicium triste
exserta (Nyl.) Tibell, Chaenothecopsis « exsertum » (Th. Fr.) Körb., Chaenothecopsis alboatra (Flörke) Nádv., Chaenothe-
Tibell, Strongyleuma exsertum subsp. hemileucum Vain., copsis parasitaster (Bagl. et Carestia) D. Hawksw., Chae-
Strongyleuma paroicum auct. [non (Ach.) Vain.] — Non nothecopsis subpusilla (Vain.) Tibell, Cyphelium pusillum
lichénisé, lichénicole — Meuse, Île-de-France, Morbihan, A. Massal. — Non lichénisé, lichénicole facultatif — Çà
Ardèche et Midi surtout subméditerranéen. Assez rare. et là dans une grande partie de la France, mais non connu
Potentiellement menacé [nt] — 07!, 11!, 55!, 56!, 66r, 77!, en Corse. Assez peu commun. Potentiellement menacé
78sla, 81!, 83! — Parasite ou parasymbiote du thalle de [nt] — 03a, 04!, 07!, 08!, 09a, 12a, 13a, 15a, 23r, 27a, 28a,
Haematomma ochroleucum, parfois d’autres lichens crus- 29a, 30a, 35a, 37!, 41!, 47a, 48!, 51a, 54a, 57r, 59a, 60a, 62a,
tacés sorédiés, sur des parois de roches silicatées, calcifuge, 63!, 66!, 70a, 71a, 72!, 74a, 75sla, 77!, 78sl!, 79a, 80a, 83a,
subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile, stégophile, 84!, 87a, 88r — Lignicole (sur bois de conifères et feuillus)
photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages col- ou rarement corticole (sur tronc de vieux conifères, plus
linéen et montagnard — Tibell 1984 : 666 {m} ; Bauvet rarement de feuillus), de moyennement à très acidophile,
2017 (non publié, 07, Astet : rochers d’Astet, alt. 1280 m, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, scia-
sur paroi rocheuse subverticale de granite orientée au N, phile, non nitrophile ; parfois lichénicole sur le thalle de
2017/10/17, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Boissière divers lichens lignicoles ou corticoles : Cladonia, Hypoce-
1990 : 191 {77} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 307 nomyce, Caliciales. Étage montagnard, plus rarement colli-
{11, 81} ; Ménard 2009 : 139, 175 {83} ; Nylander 1896 : néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
20, 26 {77, 78sl} ; Quelen 2013 (non publié, 56, Guiscriff : et Roux 1987 : 192, 194 {e} ; Clauzade et Roux 1989 :
chapelle St-Éloi, alt. 114 m, 2013/04/28, sur Haematomma 42 {m} ; Hawksworth 1978 : 184 {e} ; Ozenda et Clau-
ochroleucum, leg. M. Davoust et Y. Quelen, det. et herb. zade 1970 : 207 {f, (87, Île-de-France)} ; Schmidt 1970 :
C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 151-153 {e} ; Tibell 1975 : 47-48 {ne} ; Tibell 1982 :
{11, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 107 {66}. 234 {ne} ; Tibell 1985 : 196 {e} ; Tibell 1987 (Austra-
Chaenothecopsis nana Tibell — Non lichénisé, non lasia) : 144-148 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 273,
lichénicole — Puy-de-Dôme, Ardèche et Alpes-de-Haute- 275 {e} ; Abbayes 1934 : 97 {35} ; Aptroot et al. 2007 :
Provence. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. 56 {29} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bekking, van Dort
304

et coll. 2019 : 35 {57} ; Berner 1947 : 121 {83} ; Bois- (Pyrénées-Orientales) : 107 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
sière 1979 : 81 {77} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : Bévéra) : 70 {06}.
669 {70} ; Brackel et al. 2018 : 199 {88} ; Bricaud 2004 Chaenothecopsis savonica (Räsänen) Tibell — Syn.
(Aperçu) : 34 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 124 {04, 84} ; Mycocalicium savonicum Räsänen — Non lichénisé, liché-
Brisson 1875 : 100 {51} ; Brisson 1875 : 100-101 {51} ; nicole facultatif — Moselle, Basse-Normandie et Alpes-de-
Choisy 1950 : 63 {71} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, Haute-Provence. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
21 {66} ; Cozette 1906 : 244 {59, 60, 62, 80} ; Derrien tional. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 14!, 57r,
et al. 2018 : 271 {37} ; Dughi et Ducos 1938 : 204, 232 61! — Lignicole (sur bois surtout de conifères), rarement
{09, 13, 83} ; Graves 1857 : 189 {60} ; Harmand 1895 : corticole (sur vieux rhytidome de conifères ou même de
315-316 {f, 54, 57, 88} ; Harmand 1905 : 183 {f, 75sl, 77} ; feuillus), de moyennement à très acidophile, aérohygro-
Hue 1889 : 216 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] phile, stégophile, sciaphile ou photophile mais peu ou pas
1925 : 200 {47} ; Kieffer 1895 : 9 {57} ; Lamy 1880 : héliophile, non nitrophile ; sur Chaenotheca ou lâchement
347 {87} ; Laronde 1901 : 219 {03} ; Lefèvre 1866 : 252 associé à des algues du genre Stichococcus. Étages monta-
{28} ; Marc 1908 : 372 {12, 30} ; Mies 2015 : 478 {23} ; gnard et subalpin — Tibell 1984 : 666 {m} ; Tibell 1987
Nylander 1896 : 23 {77} ; Olivier 1900-1903 : 315 {27, (Australasia) : 155-158 {ne} ; Bekking, van Dort et coll.
79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 43 {15, 63} ; Payot et 2019 : 35 {57} ; Lagrandie 2011 (non publié, 14, Cerisy :
Harmand 1901 : 68 {74} ; Picquenard 1904 : 126 {29} ; forêt domaniale de Cerisy, alt. 130 m, sur tronc de Quer-
Poncet et Prévitali in Collectif SBCO 2017 : 20 {63} ; cus, 2011/07/19, leg., det. et herb. J. Lagrandie, conf.
Richard 1877 : 4 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 C. Roux et C. Van Haluwyn) ; Lagrandie 2015 (non
{77} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Roux publié, 14, Le Plessis-Grimoult : mont Pinçon, sur tronc
et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 sec de conifère décortiqué et dressé, 2015/06/01, leg., det.
et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2017 (non publié, 61,
(Languedoc-Roussillon) : 188 {(30), 48} ; Roux et al. 2011
Bresolettes : forêt domaniale de la Trappe, sur conifère sec,
(Pyrénées-Orientales) : 73 {66} ; Roux et Gueidan 2002 :
2017/03/28, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Roux et al.
143 {83} ; Sérusiaux et al. 2006 : 69 {08} — Rem. C. para-
2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04}.
sitaster n’est qu’une forme lichénicole de C. pusilla (Tibell
Chaenothecopsis subparoica (Nyl.) Tibell — Syn. Cali-
1999 : 45-46).
cium subparoicum Nyl. — Non lichénisé, lichénicole —
Chaenothecopsis pusiola (Ach.) Vain. — Syn. Calicium
Hérault (mont de l’Espinouse) Ariège et Hautes-Pyrénées.
lignicola Nádv., Calicium pusiolum Ach., Chaenothecopsis
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
lignicola (Nádv.) A. F. W. Schmidt, Chaenothecopsis « pusio-
critique d’extinction [cr] — 09!, 34!, 65! — Saxicole, sur
lum » (Ach.) Vain., Coniocybe nigricans Fr. — Non liché-
parois sous surplomb de roches silicatées, calcifuge, acido-
nisé, lichénicole — Bas-Rhin, Deux-Sèvres, Salève, Lozère, phile ou subneutrophile, assez aérohygrophile ou méso-
Alpes méridionales et Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimo- phile, stégophile, photophile mais peu ou pas héliophile,
nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, non nitrophile ; sur Haematomma ochroleucum, Tephromela
06!, 48!, 66r, 67a, 74a, 79r — Sur thalle de lichens ligni- grumosa, Enterographa zonata et Opegrapha gyrocarpa. Étages
coles (sur bois de conifères, plus rarement de feuillus), méso-, supra-méditerranéen et montagnard — Clauzade
principalement sur Chaenotheca spp., de moyennement et al. 1989 : 42 {m} ; Tibell 1973 : 446 {e} ; Coste 1999 :
à très acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, 37-39 {09} ; Florence 2018 (non publié, 65, Cauterets : à
stégophile, photophile mais peu ou pas héliophile, non proximité de la tourbière du Paradis, dans une sapinière, alt.
nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Clauzade 1650 m, sur paroi supraverticale granitique, 2018/04/01,
et al. 1989 : 43 {m} ; Clauzade et Roux 1987 : 192 {e} ; leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Florence et
Ozenda et Clauzade 1970 : 207 {f, 79} ; Schmidt 1970 : coll. 2019 : 239 {65} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
153 {e} ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell 1987 (Australa- sillon) : 188 {34}.
sia) : 129-131 {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 273 {e} ; Chaenothecopsis vainioana (Nádv.) Tibell — Non
Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 307 {04} ; Gattus et lichénisé, lichénicole — Moselle et Loir-et-Cher. Rare.
Biache 2015 (non publié, 48, Altier : forêt domaniale du Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
mont Lozère, Pissebiau, alt. 1335 m, sur vieil Abies alba, [en] — 41!, 57! — Corticole ou lignicole, sur feuillus
2015/09/14 date, leg. et herb. J.-C. Gattus et C. Biache, (en particulier vieux Quercus caducifoliés) ou conifères,
det. J. Lagrandie) ; Harmand 1905 : 183-184 {f, 67} ; de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, stégo-
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {66} ; Roux phile, sciaphile ou photophile mais non ou peu héliophile,
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 non nitrophile ; parasite souvent divers lichens crustacés,
305

surtout Arthonia spp., Calicium salicinum, Lecanactis abie- Cheiromycina B. Sutton — Ascomycètes (« coelomy-
tina. Étages collinéen et montagnard — Clauzade et al. cètes ») lichénisés.
1989 : 42 {m} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Cheiromycina flabelliformis B. Sutton — Lichénisé,
Signoret et Diederich 2003 : 198, 214 {57}. non lichénicole — Cantal (Albepierre-Bredons : forêt
Chaenothecopsis viridialba (Kremp.) A. F. W. Schmidt — domaniale de Murat, dans une forêt de Picea). Extrême-
Syn. Calicium cinerascens (Nyl.) Zahlbr., Calicium parieti- ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
num var. cinerascens Nyl., Calicium viridialbum Kremp., nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Mycocalicium cinerascens (Nyl.) Vain. — Non lichénisé, [cr] — 15r — Lignicole plus rarement corticole, sur tronc
lichénicole facultatif — Mont Lozère (Altier : à 1,2 km du de Picea, rarement d’Alnus, acidophile, moyennement ou
bord nord du Grand Clapier, sur le flanc ouest du vallat du fortement aérohygrophile, sciaphile ou photophile mais
Cougnet, hêtraie avec quelques sapins, alt. 1450 m, Roux, non héliophile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombro-
Bricaud et Coste 2005) et Alpes-Maritimes (Breil-sur- climat hyperhumide — Sutton et Muhr 1986 : 831-836
Roya : sous la baisse de la Dea, dans une sapinière à Larix {e} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}.
decidua, alt. 1732 m, Roux et al. 2012). Extrêmement rare : Chionosphaera D. E. Cox — Basidiomycètes non
deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt lichénisés, lichénicoles ou non — Diederich 1996 : 15-19
international. En danger critique d’extinction [cr] — 06!, {m}.
48!, 66r — Corticole ou lignicole, sur conifères, rarement Chionosphaera cf. coppinsii P. Roberts — Non liché-
sur feuillus, très acidophile, de moyennement à très aéro- nisé, lichénicole — Puy-de-Dôme (Cournols : plateau
hygrophile, stégophile, sciaphile ou photophile mais non granitique avec vastes pâturages séparés par des haies, alt.
héliophile non nitrophile ; envahit parfois Chaenotheca 850 m, sur thalle de Physcia adscendens sur Prunus sp.,
chrysocephala. Étages montagnard et subalpin — Clauzade 2020/03/15, leg., det. et herb. P. Pinault, conf. C. Roux ;
et al. 1989 : 41 {m} ; Schmidt 1970 : 143-146 {e} ; Tibell Châteaugay : c. 1 km au NE des Caves, alt. 500 m, sur Phys-
1973 : 451 {e} ; Tibell 1975 : 48-49 {ne} ; Coste 2012 (Py cia adscendens sur rameau de Prunus sp., 2020/03/26, leg.,
et Mantet) : 16 {66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 det. et herb. P. Pinault). Extrêmement rare : deux stations
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 {48} ; connues en France — 63! — Sur Physcia adscendens —
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06}. Diederich 1996 : 16-18 {m} — Rem. C. coppinsii s. s.
Chaenothecopsis viridireagens (Nádv.) A. F. W. s’établit sur le thalle de Melanelixia glabratula (Roberts
Schmidt — Syn. Calicium viridireagens Nádv. — Non 1997 : 195).
lichénisé, lichénicole facultatif — Haute-Savoie (1,2 km Chrysothrix Mont. — Ascomycètes lichénisés, non
au SSE de Chamonix-Mont-Blanc, 1970/08/26, leg. et lichénicoles — Tønsberg 1992 : 125, 128-131 {e}.
det. L. Tibell, herb. ups-bot). Extrêmement rare : une Chrysothrix caesia (Flot.) Ertz et Tehler — Syn. Allar-
seule station connue en France — 74r — Lignicole (sur thonia caesia (Flot.) Zahlbr., Arthonia caesia (Flot.) Körb.,
souches décortiquées), plus rarement corticole (sur tronc de Coniangium caesium Flot. — Lichénisé, non lichénicole —
conifères), de moyennement à très acidophile, de moyen- En France, connu seulement à l’état stérile, d’où répartition
nement à très aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou pho- mal connue ; jusqu’ici mentionné seulement dans l’Hérault.
tophile mais non héliophile, non nitrophile ; parfois sur Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
divers lichens (surtout Calicium spp. et Chaenotheca spp. ou [en] — 34! — Corticole, sur feuillus, surtout sur Carpinus,
associé à des colonies d’algues. Étages montagnard et subal- acidophile, assez aérohygrophile, sciaphile ou photophile
pin — Clauzade et al. 1989 : 43 {m} ; Schmidt 1970 : 153 mais non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et
{e} ; Tibell 1975 : 49 {ne} ; Tibell 1985 : 191 {e} ; Tibell montagnard inférieur. Ombroclimat humide — Clauzade
1987 (Australasia) : 161-165 {ne} ; Tibell 1970 (ups-bot, et Roux 1985 : 165 {e} ; Ertz et Tehler 2011 : 53 {m} ;
selon GBIF) {74}. Ozenda et Clauzade 1970 : 226 {f } ; Roux et al. 2006
Chalara (Corda) Rabenh. — Ascomycètes (« hypho- (Languedoc-Roussillon) : 91 {34}.
mycètes ») non lichénisés, lichénicoles ou non — Naj Raj Chrysothrix candelaris (L.) J. R. Laundon — Syn. Bilim-
et Kendrick 1975 : 1-200 {m}. bia fulgens (Hampe) A. Massal., Crocynia flava (Schreb.)
Chalara lobariae Etayo — Non lichénisé, lichéni- Hue, Lepra flava Willd., Lepraria candelaris (L.) Fr., Lepra-
cole — Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’inté- ria flava (Schreb.) Sm. — Lichénisé, non lichénicole —
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — Toute la France (Corse comprise). Commun. Non menacé
64! — Sur les parties vieilles ou nécrosées du thalle de [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12r,
Lobaria pulmonaria — Etayo et Diederich 1996 : 97-98 13!, 14!, 15r, 16r, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!,
{e, 64}. 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!,
306

40!, 41!, 42!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115,
55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 120, 126, 132 {61} ; Marc 1908 : 433 {12} ; Monnat et
69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74a, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, al. 2017 : 43, 51 {35} ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ;
81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89! — Corticole, sur Nylander 1896 : 103 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-
tronc de feuillus et de conifères, rarement lignicole ou 1903 : 380-381 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50,
saxicole-calcifuge, de moyennement à très acidophile, de 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Prin
très aérohygrophile à mésophile, stégophile, de sciaphile à 1983 : 33 {10} ; Puget 1866 : xci {74} ; Rondon-Seiden-
modérément héliophile, non nitrophile. De l’étage méso- binder 1983 : 107 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205
méditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide {77} ; Rose et al. 1979 : 96 {14, 50, 61} ; Roux et al. 1999
et humide. Chrysothrichetalia candelaris — Clauzade et (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Roux 1985 : 290 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 757 174-175 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 17 {30} ;
{f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ; Roux
{87} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Agnello et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110 {30, 34, 48} ;
2011 : 4-6 {01} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al.
1973 : 40 {38} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 48 {66} ; Roux et al. 2012
2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet 2020 : 55 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
{63} ; Bauvet et coll. 2009 : 192, 211 {07} ; Bégay 1997 : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
16 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et Bricaud 1991 :
Bekking, van Dort et coll. 2019 : 35 {57, 88} ; Biache 103 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 214 {2a} ;
et Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 : 116 {77} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Signoret et Diederich
Boissière 1994 : 7, 11 {63} ; Boissière et Van Haluwyn 2003 : 214 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Vadam
1987 : 6, 11 {10} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, et al. 1999 : 96, 99 {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
177 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 627 {78sl} ; 24 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; van
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 688 {70} ; Bouly de den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et
Lesdain 1910 : 26 {59} ; Boumier et al. 2011 : 6, 16, 22, al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26
27 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Bricaud {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn
1996 : tab. 20 {06} ; Bricaud 2004 : 28, 6, 89, 116, 166, 1983 : 114, 122, 129, 135 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn
171, 279 {06, 30, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 1990 : 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : publié, dépts 02, 10, 21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, 49, 51, 61,
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 84} ; Bricaud 72, 78sl) ; Vivant 1988 : 32 {64} — Rem. La mention de
2008 : 136 {29} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; cette espèce dans les Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence)
Coppins 1971 : 161 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : par Maheu (1931 : 82, sub Lepraria flava), sur rochers cal-
16 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coste 1997 : 134 {81} ; caires, est erronée (confusion avec Caloplaca xantholyta ?).
Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 Chrysothrix chlorina (Ach.) J. R. Laundon — Syn.
(Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste Calicium chlorinum (Ach.) Schaer. [non auct. p. p.], Cro-
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 cynia chlorina (Ach.) Hue, Lepra chlorina (Ach.) DC.,
{81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Daillant 1997 : Lepraria chlorina (Ach.) Ach. ex Sm. — Lichénisé, non
94 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 lichénicole — Présent dans une grande partie de la France,
{36} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab. 1, 2 mais non signalé en Corse. Assez peu rare. Non menacé
{27, 36, 40, 44, 56, 59} ; Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; [lc] — 06!, 07!, 08!, 09r, 12!, 14!, 17!, 18!, 22!, 29!, 30a, 31!,
Derrien et Demeulant 2015 (non publié, 49, Brain-sur- 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 43!, 44!, 48!, 50!, 53!, 56!, 57!, 60!,
Allonnes : Vauzelles, bord de la d85, alt. 55 m, sur tronc de 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 72!, 74!, 75sla, 77!, 78sl!, 81!,
Castanea, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C. Derrien et 83!, 84!, 85!, 88! — Saxicole, sur parois supraverticales et
J. Demeulant) ; Diederich et al. 2006 : 58 {08} ; Dughi surfaces protégées des pluies et écoulements par des encor-
et Ducos 1938 : 236 {09} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Fiore- bellements, sur roches silicatées acides, calcifuge, acido-
Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Florence et coll. 2019 : phile, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile,
254 {65} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; Gonnet de sciaphile à modérément héliophile, non nitrophile. De
et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats
Choisy] 1930 : 44 {31} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; subhumide, humide et hyperhumide. Chrysothricetum chlo-
Houmeau 2001 : 528 {85} ; Hue 1894 : 306 {14} ; Hue rinae — Clauzade et Roux 1985 : 290 {e} ; Aptroot et al.
1896 : 259 {73} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187 {83} ; 2007 : 56 {29} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ;
307

Beleze 1904 : 79 {78sl} ; Boissière 1990 : 184 {77} ; Bouly {62} — Rem. Vraisemblablement plus répandu sur la façade
de Lesdain 1907 (Versailles) : 681, 694 {78sl} ; Brackel atlantique, mais méconnu.
et al. 2018 : 194 {68} ; Bretagne 1993 : 12 {53} ; Bricaud Cladonia Hill ex P. Browne — Syn. Cenomyce Ach.,
2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Coste 1991 : 50 Cladina (Nyl.) Nyl., Helopodium Ach. ex Michx. — Asco-
{09} ; Coste 1995 : 19 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 mycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux
{50} ; Crozals 1908 : 551 {34} ; Crozals 1914 : 266 {34} ; 1985 : 290 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 438-468 {f }.
Crozals 1924 : 116 {83} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 Cladonia acuminata (Ach.) Norrl. — Lichénisé, non
{43, 63} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 126, 132, 136 lichénicole — Rem. Deux chémotypes, dont un seul connu
{61} ; Marc 1908 : 433 {12, 30} ; Monnat et al. 2017 : en France : chémo. acuminata, à atranorine et acides nors-
19, 24, 38, 51 {35, 56} ; Moreau et Moreau 1930 : 488 tictique et connorstictique, K + (jaune puis rouge), P +
{63} ; Moreau et Moreau 1932 : 7 {63} ; Nylander 1896 : (jaune puis rouge orangé). L’autre chémotype, à atranorine
20, 103 {77} ; Olivier 1900-1903 : 381 {75sl} ; Parrique et acide psoromique, K + (jaune) et P + (jaune intense), est
(Gasilien) 1898 : 101 {63} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Roux connu en Carélie (Russie), Asie orientale et Amérique du
et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 nord.
(AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- Cladonia acuminata (Ach.) Norrl. chémomorpho. acu-
sillon) : 110 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : minata — Syn. Cladonia acuminata var. norrlinii (Vain.)
116 {48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34 Lynge, Cladonia acuminata subsp. foliata (Arnold) Vain.,
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Signoret Cladonia foliata (Arnold.) Kernst. nom. illeg., Cladonia
et Diederich 2003 : 214 {57} ; Van Haluwyn 1983 : 122, norrlinii Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes,
135 {72} ; Wirth 1974 : 389 {68, 88} — Rem. Répartition Bas-Rhin et Lozère. Très rare. Patrimonial d’intérêt natio-
mal connue par suite de confusions avec Psilolechia lucida. nal. En danger d’extinction [en] — 08a, 48!, 67! — Ter-
La mention de Chrysothrix chlorina (sub Lepraria chlorina) ricole (sur sol sablonneux, parmi les mousses), muscicole
par Dughi et Ducos (1938 : 201) et Berner (1947 : 124) (sur mousses terricoles) et détriticole, surtout calcicole,
dans les Bouches-du-Rhône et le Var (notamment dans le neutrophile ou basophile, mésophile, photophile et sur-
massif de la Sainte-Baume), sur écorces et troncs, est erro- tout héliophile, mésophile, non nitrophile. Étages monta-
née (voir Roux et Gueidan 2002 : 144) : confusion avec gnard, plus rarement subalpin. Ombroclimats humide et
C. candelaris vraisemblable ; également erronée est celle hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 314-315 {e} ;
de Crozals (1909 : 291) dans les environs de Béziers, sur Ozenda et Clauzade 1970 : 459-460 {f, (08)} ; Chipon
terre calcaire. et al. 1996 : 128 {67} ; Harmand 1907 : 287-288 {f, 08} —
Chrysothrix flavovirens Tønsberg — Lichénisé, non Rem. La mention de ce lichen en Haute-Vienne par Lamy
lichénicole — Pas-de-Calais, Massif armoricain, Landes et (1880 : 354) est douteuse selon Harmand 1907 ; il en est
Corse. Peu rare. Non menacé [lc] — 2a!, 22!, 29!, 35!, 40!, probablement de même de celle d’Olivier (1897 : 90-91,
44!, 49!, 50!, 56!, 62!, 85! — Corticole (sur rhytidome de selon Lamy) dans la Manche et de celle de Maheu 1930 :
Pinus) ou lignicole, de moyennement à très acidophile, de 602, sub C. foliata) à Aix-en-Provence.
moyennement à très aérohygrophile, photophile mais non Cladonia amaurocraea (Flörke) Schaer. — Syn. Clado-
héliophile, modérément stégophile, peu ou pas nitrophile. nia amaurocraea f. oxyceras (Ach.) Vain., Cladonia amauro-
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide craea subsp. oxyceras (Ach.) M. Choisy, Cladonia destricta
et humide — Tønsberg 1992 : 129-131 (p. p. : thalles (Nyl.) Ohlert [non auct.] — Lichénisé, non lichénicole —
sorédiés) {e} ; Tønsberg 1994 : 31-33 {e} ; Boumier et Vosges, Alpes de Savoie et de Haute-Savoie. Semble rare.
al. 2011 : 6, 11, 16 {85} ; Derrien 2012 (non publié, 29, Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 73a, 74a,
Ouessant, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C. Roux) ; 88a — Terricole (sur sol pierreux, sableux, ou humifère),
Gonnet et Gonnet 2019 (non publié, 2B, Pino : col de détriticole, muscicole, saxicole, calcifuge, de moyenne-
Santa Lucia, départ de la route de Sénèque, alt. 380 m, ment à très acidophile, souvent chionophile, aéro- mais
sur tronc de Pinus pinaster, 2019/10/26, leg., det. et herb. non substrato-hygrophile, photophile mais non héliophile,
D. et O. Gonnet, ccm P. Uriac) ; Monnat 2013 (non non nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat
publié, 44, Notre-Dame-des-Landes, leg., det. et herb. hyperhumide. Cladonietum stellaris dans les hautes mon-
J.-Y. Monnat) ; Monnat 2018 (non publié, 49, Brain- tagnes — Clauzade et Roux 1985 : 304 {e} ; Ozenda
sur-Allonnes : tourbière des Loges, alt. 82 m, sur tronc de et Clauzade 1970 : 449 {f, (Vosges, Savoie)} ; Harmand
Pinus, 2018/05/08, leg. et herb. C. Bourget, det. J.-Y. 1895 : 347 {f, 88} ; Harmand 1907 : 241-246 {f, 73, 74,
Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 42, 43, 51 {35} ; Mon- 88} ; Payot et Harmand 1901 : 69-70 {74} — Rem. Pas de
nat et al. 2018 : 188 {50} ; Sparrius et al. 2002 : 61, 68 localités récemment mentionnées. Les anciens auteurs ont
308

souvent confondu cette espèce avec C. uncialis. C’est le cas et le traitement taxonomique accepté actuellement doit être
des mentions de C. amaurocraea dans le Massif armoricain considéré comme provisoire. Dans Cladonia arbuscula ainsi
(Abbayes 1926 : 39 ; Abbayes 1936 : 131-132, dépts 29, compris nous distinguons deux chémotypes : chémo. arbus-
35, 44, 72). D. Masson (2014, non publié) a révisé les cula, à médulle P + (jaune), chémo. squarrosa, à médulle
cinq spécimens de l’herbier Abbayes (ren) concernant les P + (rouge).
dépts 35, 44 et 72 : ils ont une morphologie et une chimie Cladonia arbuscula (Wallr.) Flot. chémo. arbuscula —
(avec de l’acide usnique et plus ou moins de l’acide squa- Syn. Cladina arbuscula (Wallr.) Hale et W. L. Culb., Clado-
matique) correspondant à C. uncialis subsp. biuncialis (la nia « silvatica » auct. p. p., Cladonia sylvatica auct. p. p. —
couleur de la gelée pycnidiale n’a pas été examinée compte Lichénisé, non lichénicole — Alpes de Haute-Savoie. Très
tenu de l’état et de l’ancienneté des spécimens). Par ailleurs, rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Harmand (1907 : 243) ayant montré que les mentions d’extinction [cr] — 74r — Terricole, plus rarement mus-
de Lamy dans le Mont-Dore sont également erronées, on cicole, sur sols très divers, calcifuge, de très acidophile à
peut mettre fortement en doute les mentions de cet auteur subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, astégophile,
dans la Haute-Vienne (Lamy 1880 : 359) qui ne sont pas photophile ou héliophile, non nitrophile. De l’étage monta-
prises en considération par Harmand (1907 : 242). Ce gnard supérieur à l’étage subalpin supérieur. Ombroclimats
dernier (Harmand 1907 : 242) signale C. amaurocraea humide et hyperhumide. Cladonion arbusculae — Ruoss
dans les Pyrénées centrales (ensemble formé par la partie la 1990 : 69-70 {e, 74} — Rem. Thalle P + (jaune), à la dif-
plus orientale des Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyré- férence du chémo. squarrosa P + (rouge). Les mentions de
nées, la Haute-Garonne et l’Ariège) mais sans précision ; la subsp. arbuscula au mont Lozère (Roux, Bricaud et
cette mention ne peut donc pas être prise en considération, Coste 2005 : 215) et dans le Loir-et-Cher (Roux, Bri-
d’autant plus que l’espèce n’est pas signalée en Espagne. caud et Tranchida 1999 et 2001) se rapportent au chémo.
Enfin les mentions de Choisy (1951 : 9-10) dans les dépts squarrosa.
25, 42, 69, 71, aux altitudes faibles ou modérées, nous Cladonia arbuscula (Wallr.) Flot. chémo. squarrosa —
semblent également douteuses. Par conséquent les seules Syn. Cladonia arbuscula subsp. squarrosa (Wallr.) Ruoss,
mentions que nous considérons comme acceptables sont Cladonia « silvatica » auct. p. p., Cladonia squarrosa (Wallr.)
celles des hautes montagnes des Vosges, de Haute-Savoie et Flot., Cladonia sylvatica auct. p. p. — Lichénisé, non liché-
de Savoie. A. Delhoume (2020, non publié) a trouvé cette nicole — Presque toute la France (y compris en Corse), sauf
espèce en Suisse, à seulement quelques centaines de mètres sur le littoral méditerranéen. Assez commun, sauf dans la
de la Haute-Savoie (commune de Vallorcine). région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03r,
Cladonia arbuscula (Wallr.) Flot. — Lichénisé, non 04a, 05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 12a, 14!, 15!, 17!, 18r, 19!, 2ba,
lichénicole — Ahti et Stenroos 2013 : 18-20 {e} ; Smith 21a, 22a, 23!, 25!, 26!, 28a, 29r, 30r, 31!, 34!, 35!, 36!, 37!,
et al. 2009 : 317-318 {e} ; Wirth et al. 2013 : 374 {e} — 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 48!, 49!, 50!, 51a,
Rem. Ruoss (1990 : 69-72) comprend C. arbuscula dans 53!, 54a, 55r, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a,
un sens large (incluant C. mitis) et y distingue trois sous- 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 79a, 81r,
espèces : subsp. arbuscula, P + (jaune), subsp. mitis, P – et 84!, 87!, 88! — Terricole, calcifuge, plus rarement musci-
subsp. squarrosa P + (rouge). Des publications ultérieures cole ou lignicole (sur bois décomposé), sur sols très divers,
(notamment Ahti et Stenroos 2013, Smith et al. 2009, de très acidophile à subneutrophile, mésophile, astégophile,
Wirth et al. 2013) ne retiennent pas ce point de vue et héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage
distinguent deux espèces d’après des caractères morpho- alpin. Ombroclimats subhumide et humide. Cladonion
logiques et chimiques : C. arbuscula, à branches secon- arbusculae — Clauzade et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda
daires des podétions non (ou non distinctement) orientées et Clauzade 1970 : 442 {f } ; Abbayes 1926 : 39 {44} ;
dans une même direction, dépourvu d’acide rangiférique, Abbayes 1934 : 69, 80, 94, 113, 120, 136 {22, 29, 35, 56} ;
à médulle P + (rouge), par l’abondance d’acides protocé- AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 :
trarique et fumarprotocétrarique, ou rarement P + (jaune) 25 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta [coll. Eyhe-
par l’abondance d’acide psoromique ; C. mitis, à branches ralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 :
secondaires des podétions distinctement orientées dans une 52 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 24,
même direction (sauf rares exceptions), contenant de l’acide 28 {70} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2018 : 98
rangiférique, à médulle P –, très rarement P + (rouge) en {63} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Bertrand et Roux 2018
raison de l’abondance d’acide protocétrarique. En fait la (Lauvitel) : 122 {38} ; Bick 1985 : 140, 149, 150, 151, 158,
taxonomie dans le groupe de C. arbuscula est plus complexe 168 {88} ; Bick et al. 2019 : 112 {68} ; Boissière 1979 : 90
(Ahti et Stenroos 2013, Piercey-Normore et al. 2010) {77} ; Boissière 1986 : 209, 213 {77} ; Boissière 1990 :
309

184 {77} ; Boissière 1994 : 8, 9, 12, 13 {63} ; Boissière et {71} ; Vadam et Caillet 2002 : 212 {74} ; Vadam et Cail-
al. 1989 : 5, 9, 14 {74} ; Boulay 1880 : 50 {59} ; Bouly de let 2005 : 78, 80 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain 24 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van
1914 (Suppl. 1) : 55 {59} ; Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et
Brackel et al. 2018 : 194 {88} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; al. 2017 : 68 {02} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 118, 119,
Bricaud 2007 : 62 {84} ; Brisson 1875 : 104 {51} ; Car- 122, 127, 135 {50, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 11 {62} ;
lier 2013 (non publié, Nièvre) ; Carpentier 1914 : 31, Vivant 1988 : 33 {64} ; Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Wer-
60 {44} ; Chipon 1995 : 50 {67, 68, 70, 88} ; Chipon et ner 1973 : 326 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 201
al. 1996 : 128 {67} ; Chipon et al. 1998 : 92 {68} ; Chipon {2b} — Rem. Chémotype à médulle P + (rouge), à acides
et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1950 : 168, 1953 : protocétrarique et fumarprotocétrarique. Confondu avec
181 {01, 15, 25, 38, 39, 42, 63, 69, 71, 73, 74, 88} ; Clau- d’autres Cladonia subgen. Cladina sous le nom de Clado-
zade et Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon nia sylvatica par les anciens auteurs (par exemple Olivier
1959 : 388 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; 1897 : 43-45 dont les données sont inutilisables), mais
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : beaucoup de spécimens ainsi nommés correspondent à C.
157 {29, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 205 squarrosa. Les mentions de ce lichen par Crozals sur le
{81} ; Cozette 1906 : 261 {60} ; Crozals 1912 : 273 {34} ; littoral de l’Hérault (Roquehaute : 1908 : 509) et dans l’île
Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; Deschâtres 1962 : 20 de Port-Cros, Var (1924 : 91) correspondent probablement
{03} ; Deschâtres 1972 : 108, 109 {74, 63} ; Dominique à C. mediterranea.
1884 : 318 {44} ; Du Colombier 1901 : 91 {45} ; Dughi Cladonia bacilliformis (Nyl.) Sarnth. — Syn. Cla-
et Ducos 1938 : 233 {09} ; Fagot 1906 : 168 {31} ; Farou donia carneola var. bacilliformis Nyl. — Lichénisé, non
2016 : 146 {46} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Gavériaux et Roux lichénicole — Centre, Ain, Haute-Savoie, Massif central.
2015 : 65 {42, 63} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Gourdon [coll. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
Abbayes et Choisy] 1930 : 180 {31} ; Graves 1857 : 190 [en] — 01a, 36r, 41!, 42a, 63!, 74a — Lignicole (sur bois
{60} ; Harmand 1895 : 388-389 {f, 54, 55, 57, 67, 68, 88} ; en décomposition), corticole (sur conifères, notamment
Harmand 1907 : 229-232 {f } ; Houmeau et Roux 1981 : Pinus), humicole, sur rochers moussus, etc., de moyenne-
93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ; Hue 1887 : ment à très acidophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
376 {54} ; Hue 1894 : 291, 308 {14, 50} ; Hue 1896 : 226 collinéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide
{73} ; Hue 1896 : 26 {73} ; Hue 1897 : cclxxxvii {04} ; et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 315 {e} ;
Kaule 1980 : 31, 32, 33, 36, 37, 38 {67, 68, 88} ; Kieffer Ozenda et Clauzade 1970 : 465 {f, (74)} ; Boissière
1895 : 39, 40 {57} ; Lamy 1880 : 358 {63, 87} ; Lamy 1883 : 1994 : 13 {63} ; Choisy 1951 : 130 {01, 42, 74} ; Choisy
344 {65} ; Laronde 1899 : 121 {03} ; Laronde et Garnier 1960 : 408 {74} ; Harmand 1907 : 330 {f, 74} ; Payot et
1901 : 41 {63} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre Harmand 1901 : 72 {74} ; Poncet in Collectif SBCO
1866 : 254 {28} ; Magnin 1882 : 313 {69} ; Maheu 1907 : 2018 : 15 {36} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41}.
234 {73} ; Marc 1908 : 373 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : Cladonia bellidiflora (Ach.) Schaer. — Syn. Cladonia
13, 16 {39} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Monnat et al. hookeri Tuck. — Lichénisé, non lichénicole — Haut-Rhin,
2017 : 19, 24 {(35)} ; Moreau et Moreau 1934 : 496 {65} ; Saône-et-Loire, Alpes septentrionales, Massif central et
Nylander 1863 : 394 {05} ; Nylander 1896 : 32 {77} ; Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 07!,
Ozenda et Séguy 1948 : 143 {(65)} ; Paradis et al. in Col- 09!, 31a, 63!, 65!, 66!, 68!, 71r, 73a, 74! — Terricole, humi-
lectif SBCO 2018 : 13 {18} ; Parrique (Gasilien) 1894 : cole, plus rarement détriticole, souvent parmi les mousses
126 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 54-55 {15, 43, 48, ou dans les fentes de rochers, calcifuge, acidophile, aéro- et
63} ; Payot et Harmand 1901 : 72 {74} ; Puget 1866 : substrato-hygrophile, photophile, non nitrophile. Étages
lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 : 9 montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats
{79} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 299
al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 447 {f, (73, 74)} ; AFL
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10, 20 (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110 {(30), 128 {74} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 203 {07} ; Boissière et al. 1989 : 14, 16 {74} ; Choisy
{66} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux 1951 : 22 {73, 74} ; Deschâtres 1972 : 108, 109 {63,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 214 {(20)} ; Séguy 1952 : 31 73, 74} ; Florence 2019 (non publié, 65, Cauterets :
{31} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ; Sparrius clot de Labasse, dans une lande à Rhododendron ferrugi-
et al. 2002 : 68 {62} ; Vadam et al. 2001 : 175, 178, 186 neum, alt. 1883 m, sur sol non calcaire sur bloc de granite,
310

2019/06/12, leg., det et herb. É. Florence, conf. S. Pou- Cladonia brevis (Sandst.) Sandst. — Lichénisé, non
marat) ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Harmand lichénicole — Vosges, Massif central et Charente. Rare.
1907 : 354-355 {f, 73, 74} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
{63} ; Payot et Harmand 1901 : 69 {74} ; Poumarat 2017 [en] — 03!, 07r, 16r, 19!, 42r, 63r, 88r — Terricole (sur
(non publié, 66, Les Angles : Vallsera, les Sanyes, dans un sol sableux ou sablo-argileux), calcifuge, acidophile, hygro-
endroit marécageux froid et humide, alt. 1665 m, sur bois phile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étage collinéen
de Pinus uncinata en putréfaction, 2017/10/02, leg., herb. et surtout montagnard. Ombroclimats subhumide et
et det. S. Poumarat) ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Vadam et al. humide — Clauzade et Roux 1985 : 327 {e} ; Clauzade
1997 : 83, 86, 104 {71} ; Wirth 1974 : 373 {68} — Rem. et Roux 1987 : 194 {E, 88, Massif central} ; Ozenda et
Les mentions de cette espèce par Olivier (1897 : 55-56), Clauzade 1970 : 465 {e} ; Bégay 2000 : 617-618 {16} ;
dans les dépts 14, 61, 79, 85 (dans ces deux derniers sous Deschâtres 1978 : 15, 17 {03, 07, 42, 63, 88} ; Lencroz
var. scaberrima) et par Graves (1857 : 192), dans l’Oise, 2018 (non publié, 19, Brive-la-Gaillarde : au Varachou,
sont erronées (confusion avec C. diversa ?) ; celle de Boulay dans un bois de Quercus robur, alt. 244 m, sur sol moussu
(1879 : 49, 50), dans le Nord, n’a pas été confirmée. de grès érodé (sableux), 2018/05/03, leg., det. et herb. M.
Cladonia borealis S. Stenroos — Lichénisé, non liché- Lencroz, conf. C. Roux).
nicole — Finistère, Haut-Rhin, Alpes et Pyrénées. Rare. Cladonia caespiticia (Pers.) Flörke — Syn. Cladonia
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction agariciformis Arnold — Lichénisé, non lichénicole — À
[en] — 04!, 29r, 65!, 66!, 68!, 73! — Terricole, muscicole peu près partout en France, mais non signalé en Corse. Peu
ou détriticole, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, commun. Potentiellement menacé [nt] — 01r, 02!, 03r,
mésophile, astégophile, héliophile, non nitrophile. Étages 06!, 07!, 08!, 12!, 14!, 15a, 18!, 19!, 21a, 22!, 25r, 27!, 28!,
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- 29!, 30a, 31!, 33a, 34a, 35!, 36!, 37!, 39a, 42a, 43!, 44!, 45a,
rhumide — Smith et al. 2009 : 325 {e} ; Aptroot et al. 47!, 50!, 51a, 53r, 56!, 57r, 58!, 60a, 61!, 62a, 63!, 64!, 65a,
2007 : 56 {29} ; Florence 2017 (non publié, 65, Caute- 67!, 68r, 69!, 70!, 71!, 73a, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 81r, 83a,
rets : près du lac de Gaube, au NE des Paloumères, alt. 84!, 87r, 88!, 89! — Lignicole (sur bois en décomposition)
1731 m, sur sol acide d’une pelouse rare, 2017/07/05, leg. ou terricole (sur sol argileux, sableux ou pierreux, parfois sur
et herb. É. Florence, det. F. Lohézic-Le Dévéhat et terre ou mousse entre les rochers), calcifuge, acidophile ou
C. Van Haluwyn) ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ; subneutrophile, mésophile ou modérément xérophile, pho-
Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 73, Bonneval-sur- tophile ou héliophile, non ou peu neutrophile. De l’étage
Arc : pont de l’Oulietta, alt. 2495 m, sur sol et pelouse sur mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
talus, 2014/09/02, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 327 {e} ;
J.-C. Boissière) ; Martin et Martin 2006 (non publié, Ozenda et Clauzade 1970 : 464 {f } ; Abbayes 1934 : 69,
68, Metzeral : Rothenbach, sur mousse, 2006/08/21, leg., 80, 120, 136 {22, 29, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {87} ;
det. et herb. B. et L. Martin, conf. J.-C. Boissière, ccm Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta [coll. Eyheralde]
F. Lohézic) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; 1975 : 128 {74} ; Asta et al. 1983 : 24 {70} ; Bauvet 2007 :
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19 {66} — Rem. 90-91 {07} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bekking, van Dort et
Très proche de Cladonia coccifera et de C. diversa dont il coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière 1979 : 95 {77} ; Boissière
diffère par sa chimie, en particulier l’absence de zéorine 1990 : 184 {77} ; Boissière 1994 : 11, 12 {63} ; Boissière et
(donc pas d’aiguilles se formant sur les vieux échantillons al. 1989 : 5 {74} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671
d’herbier conservés dans des enveloppes) et la présence {70} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 70} ; Bretagne 1992 :
d’acide barbatique. Le spécimen des Hautes-Pyrénées (Flo- 6 {53} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ;
rence 2017) a fait l’objet d’une chromatographie en phase Brisson 1880 : 192 {02} ; Chipon 1995 : 54 {70} ; Chipon
liquide (chpl-uv) par F. Lohézic-Le Dévéhat (2017/12). et al. 1996 : 127 {67} ; Choisy 1951 : 129 {01, 39, 42, 69,
Cladonia botrytes (K. G. Hagen) Willd. — Lichénisé, non liché- 71} ; Coppins 1971 : 157 {29} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9
nicole — Signalé à tort en France — Lignicole (sur bois en décompo-
{81} ; Cozette 1906 : 260 {02, 60} ; Crozals 1913 : 153
sition), terricole, humicole, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile,
photophile et même héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et {34} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien et al. 2018 : 271
subalpin — Clauzade et Roux 1985 : 327 {e} ; Ozenda et Clauzade {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 :
1970 : 466 {rf } — Rem. Deux mentions très anciennes douteuses, 25 {03, 63} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Descheemacker
Ravaud 1860 : 766 (Isère) et Grognot 1863 (Saône-et-Loire), non in Collectif SBCO 2018 : 15 {xx} ; Diederich et al. 2006 :
acceptées par Harmand (1907 : 331) ni par Ozenda et Clauzade
(1970) qui considèrent l’espèce comme à rechercher en France, n’ont pas
58 {08} ; Dominique 1884 : 317 {44} ; Fagot 1906 : 169
été retenues. La mention récente de Coste 2012 : 8, 9 (Tarn, forêt de {31} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes et
Grésigne, alt. c. 230-470 m), très douteuse, n’a pas été acceptée. Choisy] 1930 : 46 {31} ; Graves 1857 : 192 {60} ; Har-
311

mand 1895 : 359 {f, 57, 67, 88} ; Harmand 1907 : 267- 50!, 54a, 56!, 57a, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63a, 65a, 66a,
268 {f, 03, 30, 45, 50, 51, 65, 73} ; Hue 1889 : 218 {15} ; 70a, 71a, 73a, 74a, 76a, 77!, 79a, 87a, 88a — Terricole
Kieffer 1895 : 35 {57} ; Lamy 1880 : 356 {87} ; Laronde (sur sol sableux, argileux ou humifère), souvent dans les
et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lefèvre 1866 : 254 {28} ; Lot- fentes de rochers, surtout calcicole, de basophile à modé-
tin et Vaudoré 2014 : 115, 120 {61} ; Marc 1908 : 374 rément acidophile, assez xérophile, photophile et même
{12, 30} ; Monnat 2013 (non publié, 44, Notre-Dame- héliophile, nitrotolérant. Étages supraméditerranéen, col-
des-Landes, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat linéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide
et al. 2017 : 43, 51 {35} ; Monnat et al. 2018 : 179 {50} ; et humide — Clauzade et Roux 1985 : 312 {e} ; Ozenda
Nylander 1896 : 30 {78sl} ; Olivier 1897 : 64-65 {14, 27, et Clauzade 1970 : 456 {f } ; Asta 1973 : 37 {38} ; Ber-
50, 61, 76} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique (Gasilien) ner 1947 : 122 {13} ; Boissière 1979 : 92 {77} ; Bois-
1894 : 125 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 51 {15, 63} ; sière 1990 : 184 {77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Bouly
Payot et Harmand 1901 : 70 {74} ; Picquenard 1904 : 37 de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Brien 2019 (non
{29} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Richard 1877 : 8 {79} ; publié, 56, Bangor : port Kérel, alt. 15 m, sur dune fixée,
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110 {(30, 34)} ; 2019/02/16, leg. et herb. Y. Brien, det. J.-C. Boissière) ;
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Séguy 1952 : Choisy 1951 : 128 {01, 39, 70, 71, 73} ; Crozals 1908 :
30 {31} ; Stizenberger 1882-1883 : 37 {74} ; Vallade et 551 {34} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Cloyes-sur-le-
Gardiennet 2016 : 24 {(21)} ; van den Boom et Brand Loir : au niveau de la zone industrielle de Saint-Séverin, de
1991 : 27 {25} ; Wirth 1980 : 208 {88}. part et d’autre de la n10, sur le sol, alt. 105 m, 2016/07/25,
Cladonia callosa Delise ex Harm. — Syn. Cladonia leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2019 :
fragilissima Østh. et P. James — Lichénisé, non liché- 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 28 {03} ; Du Colombier
nicole — Ardennes, Bretagne, Vienne, Massif central. 1901 : 91 {45} ; Fagot 1906 : 173 {31} ; Graves 1857 :
Signalé au siècle dernier dans le Calvados où il n’a pas été 192 {60} ; Harmand 1895 : 364-365 {f, 54, 57, 88} ;
retrouvé. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger Harmand 1907 : 282-284 {f } ; Hue 1896 : 14 {73} ; Hue
d’extinction [en] — 03!, 07!, 08!, 12!, 14†, 22!, 29!, 42!, 1896 : 225 {73} ; Kieffer 1895 : 20, 21 {57} ; Lamy 1880 :
48c, 56!, 63!, 77!, 86c — Terricole, sur sol acide et tour- 353 {63, 87} ; Lamy 1883 : 342 {65} ; Laronde 1899 :
beux et sur arène granitique, dans des landes à Ericaceae 125 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lorella
et en bordure de tourbières, calcifuge, de moyennement 2016 (non publié, 22, Plougrescant : le Gouffre, sur le sol
à très acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, d’une pelouse proche de la mer, près de rochers de gra-
héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. nite, 2016/02/17, leg. det. et herb. B. Lorella, conf. J.-C.
Ombroclimats humide et hyperhumide — Deschâtres et Boissière) ; Monnat et al. 2018 : 188 {50} ; Nylander
Boissière 1994 : 15-18 {03, 07, 14†, 29, 42, 48, 63, 86} ; 1891 : 4 {66} ; Olivier 1897 : 91-92 {14, 27, 50, 61, 76} ;
Deschâtres et Boissière 1994 : 286-289 {03, 07, 14†, Parrique (Gasilien) 1891 : 392 {63} ; Parrique (Gasi-
29, 42, 48, 63, 86} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet lien) 1894 : 125 {62} ; Richard 1877 : 7 {79} ; Roux et al.
et coll. 2009 : 195 {07} ; Boissière 2011 (non publié, 77, 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {(34, 66)} ; Roux et al.
Poligny : le Désert de sable, sur sable non calcaire, 2011/04, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al. 2013
leg. B. Lorella, det. et herb. J.-C. Boissière) ; Brien 2018 (Haut-Var) : 38 {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24
(non publié, 56, Le Palais : Borfloc’h, alt. 15 m, sur le sol {21} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 135 {61} ; Wirth 1980 :
2018/11/10, leg. et herb. Y. Brien, det. J.-Y. Monnat) ; 209 {88} — Rem. Plusieurs chémotypes, ne pouvant être
Deschâtres 1978 : 15, 17-18 {03} ; Gavériaux et Roux distingués que par ccm, mais seul le chémo. 1 (atranorine,
2015 : 65 {63} ; Harmand 1907 : 326-328 {f, 14} ; Roux acides rangiformique et norrangiformique) a été signalé en
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 110-111 {(48)} ; Séru- France.
siaux et al. 1999 : 21 {08} — Rem. La mention de cette Cladonia carneola (Fr.) Fr. — Syn. Cladonia carneopal-
espèce dans le massif du Caroux (Hérault, Massif central lida (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Saône-
méridional) par Engler et Lacoux (2012 : 4) est erronée. et-Loire, Alpes, Massif central, Pyrénées-Orientales. Rare.
Cladonia cariosa (Ach.) Spreng. — Syn. Cladonia Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
locarnensis Frey nom. illeg., Cladonia pityrodes Nyl., Cla- [en] — 03r, 04!, 05!, 15!, 38!, 42!, 48!, 63!, 66!, 71a, 74! —
donia symphycarpodes Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Lignicole (sur bois en décomposition), terricole, humicole,
Présent dans une grande partie de la France sauf sur le rarement muscicole (sur mousses mortes sur rochers), de
littoral méditerranéen ; non signalé en Corse. Assez rare. moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou méso-
Potentiellement menacé [nt] — 01a, 03!, 05!, 06!, 13a, phile, substratohygrophile, photophile et même héliophile,
14!, 19!, 21!, 22!, 27a, 28!, 29!, 31a, 34a, 38!, 39a, 43!, 45a, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombro-
312

climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1895 : 360-361 {f, 57, 88} ; Harmand 1907 : 270-273
1985 : 323-324 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 463 {f, {f, 03, 15, 25, 39, 42, 49, 54, 57, 63, 65, 67, 68, 73, 74} ;
(63, 74)} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 52-53 {05, Houmeau 1998 : 619 {17, 79} ; Hue 1896 : 14 {73} ; Kief-
38} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; fer 1895 : 32, 33 {57} ; Lamy 1880 : 356 {63} ; Lamy 1883 :
Blondel 1992 (non publié, 15, Maurines : Morsanges, 343 {65} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; Maheu et Werner
1992, leg., det. et herb. É. Blondel) ; Boissière 1994 : 6, 1933-1934 : 63 {67} ; Marc 1908 : 374 {12} ; Meyer et al.
8, 12, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 5, 7, 9, 16 {05, 74} ; 1982 : 54 {73} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 392 {15, 63} ;
Choisy 1951 : 22 {42, 71, 74} ; Darnis in Collectif SBCO Parrique (Gasilien) 1898 : 50 {15, 43} ; Payot 1861 :
2018 : 12 {15} ; Deschâtres 1962 : 29 {42} ; Deschâtres 446 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 70 {74} ; Roux et
1972 : 108, 109 {03, 03, 63, 74, Forez} ; Gavériaux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 67 {66} ; Roux et coll.
Roux 2015 : 65 {63} ; Harmand 1907 : 328-329 {f, 74} ; 2013 (Catal. Corse) : 214 {(20)} ; van den Boom et Brand
Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ; Payot et Harmand 1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ;
1901 : 72 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : Van Haluwyn 1983 : 118, 135 {61} ; Vivant 1988 : 33
111 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; {64} ; Werner 1962 : 62 {68, 88} ; Werner 1973 : 326
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 48 {66} — {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 199 {2b}.
Rem. La mention de cette espèce (Berner 1947: 122), dans Cladonia cervicornis (Ach.) Flot. — Syn. Cladonia cer-
les environs de Marseille (massif de la Sainte-Baume), est vicornis f. epiphylla (Rabenh.) Clauzade et Cl. Roux, Clado-
erronée ; il en est de même de celle de Hue (1894 : 290, nia cervicornis f. sobolifera (Nyl.) Delise, Cladonia sobolifera
sub C. carneopallida) dans le Calvados. Sa présence dans les (Delise) Nyl., Cladonia verticillata var. cervicornis (Ach.)
Vosges (Nylander) et la Moselle (Kieffer 1895 : 26, 27) Flörke, Cladonia verticillata (Ach.) Flot. var. cervicornis f.
est douteuse selon Harmand (1907). epiphylla Rabenh. — Lichénisé, non lichénicole — Presque
Cladonia cenotea (Ach.) Schaer. — Syn. Cladonia bra- toute la France, y compris en Corse. Commun. Non
chiata (Fr.) Fr., Cladonia uncinata Hoffm. — Lichénisé, non menacé [lc] — 01a, 02r, 03r, 05!, 06!, 07!, 08!, 12a, 13!, 14!,
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, 15a, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22a, 25a, 26!, 27a, 28a,
Corse comprise. Assez commun. Non menacé [lc] — 03!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 42!, 43!, 44!,
05!, 09!, 11!, 12a, 13a, 15r, 17!, 2ba, 25a, 33!, 37!, 38!, 39r, 46!, 47a, 48!, 49!, 50!, 51a, 53r, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!,
40!, 42!, 43a, 49a, 54a, 56!, 57a, 60a, 61!, 63!, 64r, 65a, 66!, 62r, 63!, 66r, 68!, 69a, 71a, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79!,
67a, 68!, 71a, 73!, 74!, 78sl!, 79!, 81r, 83!, 84!, 87!, 88! — 83!, 84!, 85!, 87!, 88a — Surtout terricole (sur sol sableux
Lignicole (sur bois en décomposition), plus rarement terri- ou argilo-sableux), calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
cole (sur sol humifère ou tourbeux) ou sur base de tronc de mésophile, astégophile, photophile et même héliophile,
conifères (Pinus), calcifuge, acidophile, peu aéro- mais assez peu ou pas nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à
substrato-hygrophile, peu ou pas nitrophile. Étages colli- l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide, humide et
néen, montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 321, 324 {e} ;
hyperhumide. Cladonietum cenoteae — Clauzade et Roux Ozenda et Clauzade 1970 : 461-462 {f } ; Abbayes 1934 :
1985 : 315 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 460-461 {f, 114, 120, 136 {22, 29, 35, 44, 56} ; AFL (collectif ) 1984 :
(montagnes, Est, Centre, Ouest)} ; AFL (collectif ) 1985 : 6 9 {19, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 56 {29} ; Asta [coll.
{87} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta
37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1983 : 36 {68} ; et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 36 {68} ; Asta et
Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Berner 1947 : 122 {13} ; Bois- al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet
sière 1994 : 12, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 5, 9 {74} ; 2018 : 98 {63} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; Boissière 1990 :
Braun-Blanquet 1923 : 193 {(massif des Vosges, massif 184 {77} ; Boissière 1994 : 3, 13 {43, 63} ; Boissière et al.
du Jura, Alpes, Massif central, Pyrénées)} ; Bricaud 2007 : 1989 : 5 {74} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604
62 {84} ; Cartereau 2015 (non publié, 83, La Bastide : {78sl} ; Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; Bretagne 1992 :
ubac de la montagne de Lachens, sur la base d’un tronc de 7 {53} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2007 : 62
Pinus sylvestris, alt. c. 1500 m, 2015/05/2015, leg., det. et {84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Brisson 1876 : 244 {51} ;
herb. E. Cartereau, conf. C. Roux) ; Chipon 1995 : 53 Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Carlier, Esnault
{68, 88} ; Choisy 1951 : 13 {15, 42, 43, 63, 71, 74} ; Coste et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
{81} ; Derrien et al. 2018 : 271 {37} ; Deschâtres 1962 : Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1951 :
25 {42,63} ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Gavériaux et 16 {01, 25, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458
Roux 2015 : 65 {63} ; Graves 1857 : 191 {60} ; Harmand {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Clauzade
313

et Rondon 1966 : 14 {05} ; Coppins 1971 : 157 {29} ; Cro- 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!,
zals 1913 : 153-154 {34} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Der- 45!, 46r, 47!, 48!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57a, 58!,
rien et al. 2018 : 271 {37} ; Deschâtres 1962 : 26 {03} ; 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!,
Dominique 1884 : 317 {44} ; Fagot 1906 : 171, 172 {31} ; 73!, 74!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87r,
Farou 2016 : 146 {46} ; Flahault et Hue 1899 : lxxii 88!, 89!, 90! — Terricole (sur sol calcaire ou non, sableux
{83} ; Genty 1934 : 91 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; ou argileux, humifère ou non), muscicole (sur mousses
Gonnet et al. 2018 : 174, 179 {2a} ; Gonnet et Gonnet terricoles ou corticoles), corticole (sur la base moussue
2019 : 14 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : du tronc de feuillus ou de conifères), parfois lignicole ou
163, 164, 169, 170, 176 {31} ; Graves 1857 : 192 {60} ; saxicole (sur rochers moussus), de basophile à acidophile,
Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1895 : 370-372 aérohygrophile ou mésophile, euryphotique (de photophile
{f, 57, 88} ; Hue 1889 : 217 {15} ; Hue 1896 : 225 {73} ; à fortement héliophile), non ou héminitrophile. De l’étage
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 208 {47} ; Kief- thermoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sec,
fer 1895 : 30, 31 {57} ; Lamy 1880 : 355 {87} ; Laronde subhumide, humide et hyperhumide — Abbayes 1934 :
1899 : 124 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; 113, 120, 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1983 : 7 {21} ;
Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Lutz et Maire 1901 : clxxv {2a, AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 :
2b} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Gillet 1926 : 14, 6 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello
99 {2b} ; Marc 1908 : 377 {12} ; Massé 1964 : 127 {35, 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 :
56} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Monnat et al. 2017 : 19, 38, 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta
51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179 {50} ; Nylander 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1972 : 101
1863 : 394 {05} ; Nylander 1873 : 282 {66} ; Nylander {73} ; Asta et al. 1983 : 24, 28, 36 {68, 70} ; Bauvet 2005 :
1891 : 4, 53 {66} ; Nylander 1896 : 29 {60} ; Olivier 174-175 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 98
1897 : 79-81 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 188,
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 203 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bertrand et Roux
{62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 46 {15, 48, 63} ; Payot 2016 : 58 {04} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Biache
1861 : 445 {74} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Ranwell et et Darnis 2019 : 31 {17} ; Bick 1985 : 158, 162, 169 {88} ;
James 1966 : 839 {83} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Rieux et Boissière 1979 : 94 {77} ; Boissière 1989 : 1 {74} ; Bois-
al. 1977 : 125 (tab. 1) {13, 30, 84} ; Rondon 1963 (Crau) : sière 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 6, 8, 9, 10, 11,
87 {13} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 215 {13, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 5, 7, 8, 9 {74} ; Bouly de
30} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 {26} ; Roux et al. 1999 Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly de Lesdain
(Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 83
175 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ;
{30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 58 {59} ; Boumier
{(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et et al. 2011 : 24, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 194
coll. 2013 (Catal. Corse) : 214 {2a, 2b} ; Séguy 1952 : 30 {88} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
{31} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ; Sipman 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 :
2000 : 47 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Vallade et tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 :
Gardiennet 2016 : 24 {21} ; Van den Broeck et al. 2017 : 136 {29} ; Brisson 1875 : 104 {51} ; Caillet et al. 2009 :
68 {02} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Zschacke 1927 : 14 103 {21} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chaperot 1998 :
{2b} — Rem. Voir la remarque sous C. verticillata. La forme 31 {84} ; Chipon 1995 : 53 {67, 68, 70, 88} ; Chipon
epiphylla est sans valeur taxonomique. et al. 1988 : 112 {88} ; Chipon et al. 1995 (non publié)
Cladonia chlorophaea (Flörke ex Sommerf.) Spreng. — {70} ; Chipon et al. 1996 : 128, 134, 140 {67} ; Chipon et
Syn. Cladonia costata Flörke, Cladonia pyxidata var. chloro- al. 1998 : 85, 92 {68} ; Choisy 1951 : 19-20 {01, 38, 39,
phaea (Flörke ex Sommerf.) Flörke, Cladonia pyxidata (L.) 42, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 {43} ;
Hoffm. var. chlorophaea f. costata Flörke, Cladonia pyxidata Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Clauzade et Ron-
(L.) Hoffm. var. chlorophaea f. denticulata H. Olivier, Cla- don 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) :
donia pyxidata var. lophyra (Ach.) Fr., Cladonia pyxidata 6 {30} ; Coppins 1971 : 157 {29, 35, 56} ; Coste 1991 :
subsp. chlorophaea (Flörke ex Sommerf.) Arnold — Liché- 51 {09} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10
nisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et
Corse. Très commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste
04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12r, 13a, 14!, 15!, 17!, 18!, et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Coste et Roux 1995 (non
19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1913 : 154 {34} ;
314

Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Wit 2016 : 26 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ;
Cloyes-sur-le-Loir : au niveau de la zone industrielle de Van Haluwyn 1983 : 114, 118, 119, 122, 125, 127, 136
Saint-Séverin, de part et d’autre de la route n10, sur le sol, {50, 61, 72} ; Werner 1956 : 149 {50} ; Werner 1962 :
alt. 105 m, 2016/07/25, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; 68 {88} ; Wirth 2019 : 82 {67} ; Zschacke 1927 : 14
Derrien et al. 2018 : 271-272 {37} ; Derrien et al. 2019 : {2b} — Rem. Cladonia chlorophaea s. s. est très proche de
97 {28} ; Deschâtres 1962 : 27 {03, 42} ; Deschâtres C. pyxidata et considéré comme une subsp. de celui-ci par
1972 : 108 {74} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Diederich Wirth (1995) et Wirth et al. (2013), tandis que Nimis et
et al. 2006 : 58 {54} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Martellos (2008) le considèrent comme un synonyme de
Flahault et Hue 1899 : lxxii {83} ; Flon 1929 : 46 {77} ; C. pyxidata, mais Nimis (2016) le traite comme une espèce
Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 24 autonome. Le C. pyxidata var. floccida f. leprosa B. de Lesd.
{53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {43, 63} ; Gonnet et (Bouly de Lesdain 1910 : 83) correspond vraisemblable-
al. 2013 : 41, 56, 59 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 ment à C. chlorophaea.
{2a} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Harmand 1895 : Cladonia ciliata Stirt. — Syn. Cladonia laxiuscula
372-375 {f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : (Delise) Sandst. [non auct.] — Lichénisé, non lichéni-
93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Hue 1894 : cole — Rem. Ahti et Stenroos (2013 : 29-30) distinguent
289, 307 {14, 50} ; Hue 1896 : 14 {73} ; Hue 1896 : 224 deux formes, autrefois considérées comme deux var. ou
{73} ; Kaule 1980 : 32, 33, 37, 39 {67, 68, 88} ; Kieffer même comme deux espèces, mais qui ne sont peut-être que
1895 : 22 {57} ; Lamy 1880 : 353 {63, 87} ; Lamy 1883 : 342 des chémotypes. C. laxiuscula est considéré par ces mêmes
{65} ; Maheu 1930 : 602 {13} ; Maheu et Werner 1933- auteurs comme synonyme des deux formes.
1934 : 68 {67} ; Marc 1908 : 377 {12, 30} ; Martin et al. Cladonia ciliata Stirt. f. ciliata — Syn. Cladina ciliata
2018 : 30 {39} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; Massé 1966 : (Stirt.) Trass, Cladina leucophaea (Abbayes) Mong., Cla-
880 {29} ; Monnat et al. 2017 : 19, 38, 43, 51 {35, 56} ; donia leucophaea Abbayes, Cladonia tenuis var. leucophaea
Monnat et al. 2018 : 179 {50} ; Morin et al. 2006 : 1 {71} ; (Abbayes) Ahti — Lichénisé, non lichénicole — Présent
Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander 1878 : dans une grande partie de la France (Corse comprise), mais
450 {2a} ; Nylander 1891 : 25 {66} ; Nylander 1896 : 28 manque dans presque toute la région méditerranéenne.
{77} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique (Gasilien) 1894 : Assez commun, sauf dans la région méditerranéenne. Non
125 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 48-49 {15, 48, 63} ; menacé [lc] — 02!, 03r, 06!, 07!, 09r, 10r, 12!, 15!, 16r, 17!,
Payot et Harmand 1901 : 71 {74} ; Picquenard 1904 : 18!, 2a!, 2b!, 22!, 24!, 28!, 29!, 33!, 35!, 36!, 37!, 38!, 40!,
37 {29} ; Prin 1983 : 16 {10} ; Rastetter 1965 : 621 {67} ; 41!, 43!, 44!, 46!, 48!, 49!, 50!, 53!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!,
Rondon 1958 : 144 {84} ; Rondon 1977 : 197 {83} ; Rose 61!, 62!, 63!, 66!, 71!, 72a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 85!,
[coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et al. 1979 : 95 {50, 86!, 87!, 89! — Terricole, sur sol sableux, argilo-sableux ou
61} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 81, pierreux, surtout calcifuge, acidophile, subneutrophile ou
82, 83, 84, 85, 88 {04, 05} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux neutrophile, mésophile ou xérophile, photophile et même
2017 (T. Belfort) : 75 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 102 héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et Ombroclimats subhumide et humide. Cladonion arbusculae
al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont — Clauzade et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda et Clau-
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10, zade 1970 : 442 {f } ; Abbayes 1936 : 125-128 {29, 22, 44,
16, 17 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 35, 50, 56, 72} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {87} ; Aptroot
30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {11, et al. 2007 : 57 {29} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Bégay 1997 :
30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30, 17 {16} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et 1979 : 90 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Boumier et
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- al. 2011 : 26 {44} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud
nées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 2008 : 136 {29} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non
(Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré,
38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. J.-Y. Monnat) ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ;
Corse) : 215 {(2a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coubès
Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Vadam et Caillet et Farou 2005 : 50 {82} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; Der-
1994 : 81, 82, 85, 94 {39} ; Vadam et Caillet 2002 : 209 rien et al. 2018 : 272 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ;
{74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24 {21} ; van den Deschâtres 1962 : 21 {03} ; Deschâtres 1972 : 109 {63} ;
Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; Van den Broeck et De Farou 2016 : 146 {46} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {43,
315

63} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : Gonnet 2013 (non publié, 2A, Asco : Haut-Asco, d147,
67 {2a} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Massé 1964 : leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1907 :
126 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 19, 38, 51 {35, 56} ; 228-229 {f, 25, 44, 49, 57, 88} ; Lamy 1880 : 358 {87} ;
Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Paradis et al. 2018 Laronde 1899 : 121 {03} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ;
in Collectif SBCO : 13 {18} ; Prin 1983 : 15 {10} ; Roux Lottin et Vaudoré 2014 : 126 {61} ; Maheu 1907 : 234
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 {73} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Massé 1966 : 879 {29} ;
(Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Monnat et al. 2017 : 19, 38, 51 {35, 56} ; Monnat et al.
Roussillon) : 111 {48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- 2018 : 179 {50} ; Ozenda 1950 : 39 {(06)} ; Prin 1983 :
Orientales) : 34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 15-16 {10} ; Rose et al. 1979 : 95 {61} ; Roux et al. 2001
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 215 {2a, 2b} ; Signoret et 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10 {48} ; Roux
Diederich 2003 : 214 {57} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Spar- et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {34, 48} ; Roux
rius et al. 2002 : 68 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011
68 {02} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
1983 : 118, 136 {61} ; Van Haluwyn 1990 : 11 {62}. bie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 215
Cladonia ciliata f. flavicans (Flörke) Ahti et DePriest — {(2a), 2b} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24 {21} ; Van
Syn. Cladina ciliata var. tenuis (Flörke) Ahti et M. J. Lai, Haluwyn 1983 : 115, 118, 122, 127, 136 {50, 61, 72} ;
Cladina tenuis (Flörke) B. de Lesd., Cladonia ciliata var. Vivant 1988 : 34 {64} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner
tenuis (Flörke) Ahti, Cladonia rangiferina f. flavicans Flörke, et Deschâtres 1970 : 270 {2b}.
Cladonia sylvatica var. tenuis (Flörke) Kušan, Cladonia Cladonia coccifera (L.) Willd. s. l. — Lichénisé, non
tenuis (Flörke) Harm. — Lichénisé, non lichénicole — À lichénicole — Toute la France, y compris en Corse. Com-
peu près partout en France (Corse comprise), sauf dans mun — 03r, 05a, 09!, 12a, 13a, 14a, 15!, 16a, 17!, 19!, 2ar,
les régions trop sèches ou trop chaudes. Peu commun. 2ba, 21a, 22a, 23r, 26!, 27!, 28a, 29!, 30a, 31!, 33a, 34a,
Non menacé [lc] — 01a, 02!, 03r, 04!, 06!, 07!, 09!, 10r, 35a, 38!, 42a, 43!, 44a, 45a, 47a, 49a, 50a, 51a, 53r, 54a,
14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2ar, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 56!, 57a, 60a, 61!, 62a, 63a, 64r, 65!, 66r, 67!, 68!, 69a,
29!, 33!, 34r, 35!, 36!, 37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 81r, 85a, 86a,
46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 56!, 57a, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 87r, 88!, 89! — Terricole (sur sol sableux ou pierreux),
64r, 69a, 70!, 71!, 72!, 73a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 83!, 84!, 85!, humicole, détriticole, muscicole ou saxicole (sur rochers
86!, 87r, 88! — Terricole, calcifuge, sur sol sableux, argilo- généralement moussus ou recouverts d’un peu de terre),
sableux ou pierreux, très rarement tourbeux, acidophile, calcifuge, de moyennement à très acidophile, mésophile
mésophile, photophile ou modérément héliophile, non ou modérément xérophile, substratohygrophile, souvent
nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et mon- drosophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
tagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Cladonion supraméditerranéen ou collinéen à l’étage nival. Ombro-
arbusculae — Clauzade et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
et Clauzade 1970 : 442 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, et Roux 1985 : 299 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 448
23, 87} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta {f } ; Abbayes 1924 : 34 {85} ; Abbayes 1926 : 44 {44} ;
et al. 1983 : 28 {70} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bau- Abbayes 1934 : 115, 120, 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif )
vet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 1984 : 9 {19, 23, 87} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128
2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Bégay {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 55 {38} ; Asta et
1997 : 17 {16} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bick 1985 : 159 al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 28 {70} ; Asta et al.
{88} ; Boissière 1979 : 90 {77} ; Boissière 1986 : 209, 213 1993 : 33 {05} ; Berner 1947 : 122 {13} ; Boissière 1979 :
{77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Bouly de Lesdain 1906 91 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 8,
(Luxeuil) : 670 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 9, 10 {63} ; Boissière et al. 1989 : 5, 7, 9, 14 {74} ; Bouly
680 {78sl} ; Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; Bricaud 2006 : de Lesdain 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Les-
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : dain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bretagne 1993 :
136 {29} ; Caillet et al. 2012 : 126, 128 {88} ; Carlier 10 {53} ; Brisson 1875 : 105 {51} ; Caillet et al. 2012 :
2013 (non publié, Nièvre) ; Carpentier 1914 : 31, 60 126, 128 {88} ; Chipon 1995 : 51 {67, 68} ; Chipon et al.
{44} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Choisy 1950 : 167 {01, 1995 (non publié) {70} ; Chipon et al. 1998 : 85, 89 {68} ;
15, 25, 38, 63, 69, 71, 73, 88} ; Coppins 1971 : 158 {22, Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1951 : 22
29, 56} ; Deschâtres 1962 : 21 {03, 42} ; Deschâtres {42, 69} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 {43} ; Clau-
1972 : 109 {63} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Gonnet et zade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon
316

1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : 157 {29, 56} ; Coste Cladonia coccifera (L.) Willd. morpho. coccifera —
1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coste 2012 (Py Syn. Cladonia coccifera f. humilis Delise, Cladonia coccifera
et Mantet) : 17 {66} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals f. pedicellata Schaer., (?) Cladonia coccifera f. phyllocoma
1913 : 156 {34} ; Crozals 1923 : 83 {2b} ; Delzenne-Van Flörke, Cladonia coccifera var. extensa (Ach.) H. Olivier,
Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 {88} ; Deschâtres 1962 : 23 Cladonia coccifera var. stemmatina (Ach.) Vain., Cladonia
{03, 42, 63} ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Deschâtres cornucopioides F. Wilson — Lichénisé, non lichénicole —
1978 : 15 {03} ; Du Colombier 1901 : 91 {45} ; Fagot Vraisemblablement presque partout, y compris en Corse.
1906 : 168 {31} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Gourdon [coll. Assez commun, sauf sur le littoral méditerranéen et près
Abbayes et Choisy] 1930 : 163, 164, 165 {31} ; Graves de celui-ci où il est rare. Non menacé [lc] — 01!, 06!, 07!,
1857 : 191, 192 {60} ; Harmand 1895 : 344-346 {f, 54, 14!, 15r, 18!, 2a!, 2b!, 22!, 28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 36!, 41!,
57, 67, 88} ; Harmand 1907 : 347-351 {f, 88} ; Houmeau 42!, 44!, 46!, 48!, 49!, 50!, 56!, 57!, 58!, 61!, 63!, 64!, 66!,
et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1889 : 218 {15} ; Hue 1894 : 68r, 70r, 84!, 88! — Terricole (sur sol sableux ou pierreux),
291, 307 {14, 50} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Issler 1927- humicole, détriticole, muscicole ou saxicole (sur rochers
1928 : 89 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : généralement moussus ou recouverts d’un peu de terre),
211 {47} ; Kieffer 1895 : 15, 16 {57, 67} ; Lamy 1880 : calcifuge, de moyennement à très acidophile, mésophile
356 {63, 87} ; Lamy 1881 : 339 {87} ; Lamy 1883 : 322 ou modérément xérophile, substratohygrophile, souvent
{65} ; Lamy 1883 : 343 {65} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; drosophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lefèvre 1866 : 254 supraméditerranéen ou collinéen à l’étage nival. Ombrocli-
{28} ; Maheu 1907 : 236 {73} ; Maheu et Werner 1933- mats subhumide, humide et hyperhumide — Aptroot et
1934 : 64 {68, 88} ; Marc 1908 : 373 {12, 30} ; Massé al. 2007 : 57 {29} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet
1964 : 126 {35, 56} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Moreau et 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet 2020 : 55
Moreau 1932 (monts Dore) : 55 {63} ; Morin et al. 2006 : {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193 {07} ; Bekking, van Dort
1 {71} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1896 : 31 et coll. 2019 : 35 {57} ; Bick 1985 : 158 {88} ; Boumier et
{77} ; Olivier 1897 : 51-53 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, al. 2011 : 28 {44} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 70, 88} ;
44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasi- Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Car-
lien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 52 lier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beau-
{15, 43, 63} ; Payot 1861 : 445 {74} ; Payot et Harmand lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg.,
1901 : 69 {74} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Ravaud 1860 : det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ;
767 {38} ; Richard 1877 : 9 {79} ; Rose et al. 1979 : 95 Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 4
{61} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {(30, {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {42, 63} ; Guilloux et
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; al. 2000 : 36 {2a, 2b} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 118, 120
Séguy 1950 : 45 {65} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Vallade et {61} ; Monnat et al. 2017 : 19, 38, 51 {35, 56} ; Monnat
Gardiennet 2016 : 24 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 115, et al. 2018 : 179 {50} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175
118, 122, 127, 136 {50, 61, 72} ; Vivant 1988 : 34 {64} ; {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et
Weddell 1873 : 147 {86} ; Werner 1962 : 70 {68, 88} ; al. 2006 (AFL Lozère) : 20 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Werner 1969 : 195 {68} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Wer- guedoc-Roussillon) : 111 p. p. {34, 48} ; Roux et al. 2007
ner et Deschâtres 1968 : 199 {2a} ; Wirth 1980 : 210 (Aigoual) : 116 {30, 48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
{88} — Rem. Nous regroupons sous C. coccifera s. l., outre 55 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
C. coccifera s. s., deux espèces voisines qui ont longtemps et coll. 2013 (Catal. Corse) : 215 {2a, 2b} ; Signoret et
été confondues avec celui-ci : C. diversa et C. borealis. Nous Diederich 2003 : 214 {57} ; van den Boom et Breuss
y réunissons les nombreuses mentions correspondant à C. 2002 : 13 {15} — Rem. Morpho. à podétions non prolifères
coccifera s. l., tandis que dans la carte de répartition (tome ou prolifères seulement par le bord des scyphes.
2) nous incluons ces données ainsi que celles des espèces s. s. Cladonia coccifera (L.) Willd. morpho. asotea — Syn.
subordonnées. La plupart des C. coccifera s. l. appartiennent Cladonia coccifera f. asotea (Ach.) Vain., Cladonia coccifera
à C. coccifera et C. diversa. var. asotea Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Alsace,
Cladonia coccifera (L.) Willd. — Lichénisé, non liché- Lorraine, Saône-et-Loire, Massif central et Corse. Rare.
nicole — Rem. Diffère de C. borealis) par l’abondance de Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 2ba, 42a, 63!,
zéorine, de C. diversa par ses podétions plus larges, à sur- 67a, 69a, 71!, 88a — Même écologie que le type — Bois-
face dépourvue de microsquamules denses et fragiles. Deux sière 1990 (non publié, 63, Chastreix : puy Gros, sur sol
morphotypes le plus souvent non distinguées par les auteurs non calcaire, 1990, leg., det. et herb. J. Boissière) ; Choisy
modernes. 1951 : 22-23 {42, 69, 71} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non
317

publié, 71, Roussillon-en-Morvan : rochers des Viollots, alt. al. 2009 : 98, 103 {21} ; Caillet et al. 2010 : 138 {88} ;
405 m, sur humus, 2015/07/08, leg., herb. et det. D. et O. Caillet et al. 2011 : 93, 98, 107, 112 {68} ; Caillet et al.
Gonnet) ; Harmand 1895 : 345-346 {f, 88} ; Harmand 2012 : 116, 117 {88} ; Caillet et Vadam [coll. Chipon]
1907 : 349-351 {f, 2B, 67, 88} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 2003 : 168, 170, 172 {68} ; Chipon 1995 : 53 {67, 68, 88} ;
Corse) : 215 {(20)} ; Werner 1973 : 326 {(20)} — Rem. Chipon 1997 : 180, 181, 207 {88} ; Chipon et al. 1988 :
Morpho. à podétions prolifères par le centre des scyphes 111, 114, 115, 116 {88} ; Chipon et al. 1991 : 136 {67} ;
(var. selon Clauzade et Roux 1985 : 299, mais sans valeur Chipon et al. 1992 : 123 {88} ; Chipon et al. 1994 : 115,
taxonomique selon Ahti 2015 in litt.). 116 {88} ; Chipon et al. 1996 : 127, 128 {67} ; Chipon et
Cladonia coniocraea (Flörke) Spreng. — Syn. Cladonia al. 1998 : 81, 82 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié)
apolepta (Ach.) H. M. Hansen et M. Lund, Cladonia conio- {88} ; Choisy 1951 : 21-22 {01, 69, 73} ; Clauzade et
craea f. ramulosa (Delise) M. Choisy, Cladonia fimbriata Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39
var. coniocraea (Flörke) Nyl., Cladonia pycnotheliza Nyl. — {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade
Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : 157 {22, 29,
Corse. Commun, sauf dans les endroits trop secs ou trop 35, 56} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Py et
froids. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste
08!, 09!, 10!, 11!, 12a, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73
21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la
34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 47!, Clape) ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 {59,
48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 88} ; Derrien et al. 2018 : 272 {37} ; Derrien et al. 2019 :
61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 97 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié, 49,
74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, Brain-sur-Allonnes : la Noue, bord de la d85, alt. 59 m,
88!, 89!, 90! — Lignicole (sur bois en décomposition), plus sur tronc de Pinus, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C.
rarement corticole (à la base des troncs), terricole ou musci- Derrien et J. Demeulant) ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ;
cole, calcifuge, subneutrophile ou acidophile, euryhygrique Diederich et al. 2006 : 58 {08} ; Fiore-Donno 2003
(surtout aérohygrophile ou mésophile), euryphotique, non (annexe 2) : 1, 2 {01} ; Galinou 1955 : 24 {53} ; Gattus
ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen et Biache 2017 : 28 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65
à la base de l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et {43, 63} ; Genty 1934 : 91 {21} ; Guilloux et al. 2000 : 36
humide — Clauzade et Roux 1985 : 314 {e} ; Ozenda et {2a} ; Harmand 1895 : 379-381 {f, 54, 57, 88} ; Houmeau
Clauzade 1970 : 458 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Kieffer
87} ; AFL (collectif ) 1985 : 6 {23} ; Agnello 2008 (Pilat) : 1895 : 26 {57} ; Lamy 1880 : 353 {63} ; Lebreton 2018
36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta (annexe 3) : 2 {(75sl)} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin
[coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; et Vaudoré 2014 : 115, 126, 136 {61} ; Marc 1908 : 376
Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 23, 24, 34 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 16 {01, 39} ; Monnat et al.
{68, 70, 88} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bailly et al. 2004 : 2017 : 19, 25, 43, 51 {35} ; Nylander 1856 : 550 {63} ;
183, 184, 188, 190, 191, 194 {39} ; Bailly et al. 2012 : Parrique (Gasilien) 1898 : 48 {15, 43} ; Picquenard
202 {25} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2012 : 1904 : 38 {29} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 :
63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; 16 {45} ; Prin 1983 : 16 {10} ; Rastetter 1965 : 621, 623
Bauvet et coll. 2009 : 211 {07} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; {67, 68} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Rose [coll. Boissière]
Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bek- 1990 : 205 {77} ; Rose et al. 1979 : 95 {14, 50, 61} ; Roux
king, van Dort et coll. 2019 : 35 {57, 88} ; Bick 1985 : 1984 : 85 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux
178 {88} ; Boissière 1979 : 93 {77} ; Boissière 1990 : 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-
186 {77} ; Boissière 1994 : 6, 7, 10, 11, 12 {63} ; Bois- Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175
sière et al. 1989 : 7, 9 {74} ; Boissière et Van Haluwyn {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ;
1987 : 8 {10} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {11, 30, 34,
178 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 51, 52, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30, 48} ; Roux et
53 {75sl} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 70, 88} ; Bre- al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 128 {11,
tagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2004 : 116 {84} ; Bricaud 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39
2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et
Bricaud 2008 : 136 {29} ; Caillet et al. 2007 : 96, 97 al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
{70} ; Caillet et al. 2008 : 89, 90, 95 {88} ; Caillet et Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
318

et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 88! — Terricole (sur sol sableux ou argilo-sableux), humi-
(Catal. Corse) : 215 {2a, (2b)} ; Signoret et Diederich cole, muscicole et lignicole (sur bois en décomposition),
2003 : 214 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Vadam calcifuge, de moyennement à très acidophile, photophile ou
et al. 1997 : 83, 98, 100, 102, 104 {58, 71} ; Vadam et al. modérément héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen
1999 : 91, 99 {21} ; Vadam et al. 2001 : 179, 180, 181, 184, à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide.
186 {71} ; Vadam et Caillet 1994 : 80, 85, 88, 89, 90, 91, Cladonion arbusculae — Clauzade et Roux 1985 : 314 {e} ;
92, 94 {39} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 170, 174, 176 Ozenda et Clauzade 1970 : 458 {f, (Est, Centre, Savoie)} ;
{25} ; Vadam et Caillet 2002 : 206 {74} ; Vadam et Cail- Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ;
let 2004 : 96, 99 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24 Boissière 1979 : 93 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Bris-
{21} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van den son 1875 : 104 {51} ; Brisson 1880 : 192 {02} ; Chipon
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 1995 : 52 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. 1995 (non publié)
2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {70} ; Chipon et al. 1996 : 127 {67} ; Choisy 1951 : 18-19,
{51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 121, 129, 136 {50, 1953 : 182 {01, 38, 42, 69, 71, 73, 74} ; Companyo 1864 :
61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Van Haluwyn 833 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Farou 2016 : 146
et al. 1995 : 460 {59} ; Vivant 1988 : 34 {64} ; Werner {46} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Genty 1934 :
1962 : 61 {88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner et 91 {21} ; Harmand 1895 : 367-368 {f, 57, 88} ; Harmand
Deschâtres 1968 : 199 {2b} ; Wirth 2019 : 80, 82, 83, 1907 : 294-295 {f, 42, 57, 74, 79, 88} ; Houmeau et Roux
84 {67} — Rem. Voir C. ochrochlora. 1981 : 93 {15} ; Kieffer 1895 : 30 {57} ; Lamy 1880 : 354
Cladonia conista (Nyl.) Robbins — Syn. Cladonia {63, 87} ; Laronde 1899 : 125 {03} ; Maheu et Gillet
humilis var. bourgeanica A. W. Archer — Lichénisé, non 1914 : 59 {2b} ; Nylander 1891 : 53 {66} ; Poncet et
lichénicole — Île-de-France et Corse. Semble rare — 2a!, al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; Rastetter 1965 :
77!, 78sl! — Terricole-calcifuge, muscicole, lignicole, cor- 621 {67, 68} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 :
ticole (à la base des troncs), acidophile, hygrophile, pho- 8 {79} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux
tophile mais non ou modérément héliophile, peu ou pas et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {(66)} ; Roux et
nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage mon- al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
tagnard. Ombroclimat subhumide — Ahti et Stenroos Corse) : 215 {(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24
2013 : 31-32 {e} ; Boissière 1979 : 94 {77} ; Gonnet et {(21)} — Rem. La mention de ce lichen dans les environs
Gonnet 2015 (non publié, 2A, Bonifacio, sentier côtier, de Nîmes (Cabanès 1900 : 28) est douteuse.
Paragan à capu di Fenu, alt. 20 m, sur sol sableux non Cladonia corsicana (Rondon et Vězda) Pino-Bodas,
calcaire et bryophytes, 2015/10/11, leg., det. et herb. D. Burgaz et M. P. Martín — Syn. Cladonia turgida var. cor-
et O. Gonnet, ccm P. Uriac) ; Gonnet et Gonnet 2018 sicana Rondon et Vězda — Lichénisé, non lichénicole —
(non publié, 2A, Ajaccio, la Parata, Cala di Reta, près du Corse-du-Sud (Coti-Chiavari, sur arène granitique au bord
parking direct., alt. 10 m, sur sol d’un talus au bord du d’une route, alt. 100 m, Vězda 1970). Extrêmement rare :
sentier, 2018/10/11, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, une seule station connue en France — 2ar — Terricole,
ccm P. Uriac) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, calcifuge. Étages méso- et thermo-méditerranéen. Ombro-
Grosseto-Prugna, près de la tour de Capitello, sur talus en climat subhumide — Pino-Bodas et al. 2010 : 29 {e} ;
haut de plage, alt. 20 m, sur sol sableux non calcaire et bryo- Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 881 {m, 2A} ; Roux et
phytes, 2018/10/12, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, coll. 2013 (Catal. Corse) : 215 {(20)} — Rem. Proche de
ccm P. Uriac) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} — C. furcata et non pas de C. turgida selon Pino, Burgaz et
Rem. Répartition très mal connue par suite de confusions Martín (2010 : 29).
avec C. humilis (voir sous C. humilis s. s. ou C. conista). Cladonia crispata (Ach.) Flot. — Lichénisé, non liché-
Cladonia cornuta (L.) Hoffm. — Lichénisé, non liché- nicole — Rem. Deux variétés acceptées par les auteurs
nicole — Rem. Deux sous-espèces, dont une seule connue modernes, notamment Ahti et Stenroos (2013).
en France. Cladonia crispata (Ach.) Flot. var. crispata — Liché-
Cladonia cornuta (L.) Hoffm. subsp. cornuta — Syn. nisé, non lichénicole — Rem. Quatre morphotypes.
Cladonia radiata var. cornuta (L.) M. Choisy — Liché- Cladonia crispata (Ach.) Flot. morpho. crispata —
nisé, non lichénicole — Çà et là surtout dans les régions Syn. Cladonia crispata (Ach.) Flot. var. cetrariiformis f. tra-
montagneuses suffisamment humides, y compris en Corse. chyna Ach., Cladonia crispata var. infundibulifera (Schaer.)
Peu commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03a, 06!, 07!, Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une
10a, 15!, 18!, 2ba, 21!, 38!, 41!, 42!, 45r, 46!, 51a, 54!, 57a, grande partie de la France ; manque dans la région médi-
60!, 63!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71a, 73a, 74a, 77!, 79a, 87a, terranéenne et en Corse. Assez peu commun. Non menacé
319

[lc] — 03r, 06!, 12!, 14!, 15!, 16a, 17a, 21a, 22!, 27a, 29!, Cladonia crispata (Ach.) Flot. morpho. elegans — Syn.
31a, 33!, 35!, 36!, 38!, 39!, 44!, 47a, 49a, 50!, 53r, 56!, 57!, Cladonia crispata var. elegans (Delise) Vain. — Lichénisé,
61!, 63!, 71a, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 79a, 85a — Terricole non lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Haute-
(sur sol pierreux, sableux, argilo-sableux ou humifère), Ubaye, Jausiers : vallon à l’est de la Tour-des-Sagnes, ébou-
humicole, détriticole, muscicole, calcifuge, de moyenne- lis de blocs de grès bien éclairés, sur mousses entre les blocs
ment à très acidophile, substratohygrophile, photophile de grès non ou à peine calcaire, alt. 1970 m ; Haut-Verdon,
ou surtout héliophile, non nitrophile. Étages montagnard, Colmars : bois de Monier, pré de Michone, près de la
subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. source, dans les fentes moussues d’un éboulis de blocs de
Cladonietum mitis — Clauzade et Roux 1985 : 305-306 grès d’Annot, alt. 1735 m). Extrêmement rare : deux sta-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 453-454 {f } ; Abbayes tions connues en France. Patrimonial d’intérêt national. En
1934 : 114, 120, 136, 148 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) danger critique d’extinction [cr] — 04! — Même écologie
2002 : 25 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. que le type — Clauzade et Roux 1985 : 306 {e} ; Roux
Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Bauvet et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011
2018 : 98 {63} ; Boissière 1979 : 92 {77} ; Boissière 1990 : (Haute-Ubaye) : 41 {04}.
186 {77} ; Boissière et al. 1989 : 9, 16 {74} ; Bretagne Cladonia crispata (Ach.) Flot. morpho. subracemosa —
1993 : 10 {53} ; Carlier 2013 (non publié, 44, Grand- Syn. Cladonia crispata var. subracemosa Vain. — Liché-
Auverné : les landes du Don, leg., det. et herb. G. Car- nisé, non lichénicole — Vosges et Pyrénées-Atlantiques.
lier) ; Choisy 1951 : 10 {71, 73, 74} ; Deschâtres 1962 : Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
24 {03, 63} ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Deschâtres [en] — 64r, 88r — Même écologie que le type — Vivant
1978 : 15 {03} ; Fagot 1906 : 170 {31} ; Genty 1934 : 90 1988 : 34 {64} ; Werner 1969 : 199 {88}.
{21} ; Harmand 1895 : 355 {f, 57} ; Harmand 1907 : 257- Cladonia crispata var. cetrariiformis (Delise) Vain. —
Syn. Cladonia crispata var. gracilescens (Rabenh.) Vain.,
258 {f, 74} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Jeanjean
Cladonia subracemosa (Vain.) Britz. — Lichénisé, non
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 206 {47} ; Kieffer 1895 :
lichénicole — Çà et là, mais exceptionnel dans la région
36, 37 {57} ; Laronde 1899 : 124 {03} ; Laronde et Gar-
méditerranéenne et non signalé en Corse. Assez rare. Poten-
nier 1901 : 41 {63} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc 1908 :
tiellement menacé [nt] — 14a, 15a, 27a, 29a, 35!, 44!, 49a,
374 {12} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Massé 1966 : 879
50a, 56r, 57a, 58a, 61!, 63!, 64r, 66!, 68a, 71a, 72a, 73!,
{29} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et al. 2017 :
74!, 77a, 78sla, 83!, 85a, 88a — Même écologie que la var.
19, 51 {35} ; Olivier 1897 : 71-72 {14, 16, 17, 22, 27, 29,
crispata — Clauzade et Roux 1985 : 306 {e} ; Ozenda et
35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasi-
Clauzade 1970 : 453 {f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
lien) 1898 : 101-102 {63} ; Payot et Harmand 1901 :
128 {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Bauvet 2012 : 63
70 {74} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux {63} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Carlier 2013 (non
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Séguy 1950 : 45 publié, 44, Grand-Auverné : les landes du Don, leg., det.
{31} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ; Vallade et herb. G. Carlier) ; Carpentier 1914 : 60, 61 {44, 85} ;
et Gardiennet 2016 : 24 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : Choisy 1951 : 11 {71, 85, 88} ; Coppins 1971 : 158 {56} ;
118, 127, 136 {50, 61}. Deschâtres 1962 : 24 {63} ; Harmand 1895 : 355 {f, 68,
Cladonia crispata (Ach.) Flot. morpho. divulsa — Syn. 88} ; Harmand 1907 : 257-258 {f, 14, 15, 27, 29, 49, 50,
Cladonia crispata var. dilacerata (Schaer.) Malbr., Clado- 57, 58, 63, 72, 73, 74, 77, 78sl, 85, 88} ; Kieffer 1895 :
nia crispata var. divulsa (Delise) Arnold — Lichénisé, non 36 {57} ; Monnat et al. 2017 : 19, 25, 51 {35} ; Payot et
lichénicole — Alsace, Lorraine, Haute-Normandie, Mas- Harmand 1901 : 70 {74} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
sif armoricain, Alpes, Massif central (Puy-de-Dôme) et Orientales) : 67 {66} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 136 {61} ;
Pyrénées (Haute-Garonne). Assez peu rare. Non menacé Vivant 1988 : 34 {64}.
[lc] — 04!, 06!, 14a, 27a, 29a, 31a, 50a, 57a, 63!, 68a, 74!, Cladonia cryptochlorophaea Asahina — Lichénisé,
76a, 88a — Même écologie que le type — Clauzade et non lichénicole — Nord, Manche, Seine-et-Marne, Massif
Roux 1985 : 305 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 454 central, Var, Alpes-Maritimes et Pyrénées-Orientales. Peu
{f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Bauvet commun. Potentiellement menacé [nt] — 03!, 06!, 36!,
2012 : 63 {63} ; Boissière et al. 1989 : 6, 7 {74} ; Fagot 46r, 50!, 59!, 66!, 77!, 83! — Terricole (sur sol humifère),
1906 : 170 {31} ; Harmand 1907 : 257, 258 {f, 14, 27, 29, humicole, plus rarement lignicole, de moyennement à très
50, 57, 68, 74, 76, 88} ; Kieffer 1895 : 36 {57} ; Roux et acidophile, mésophile, photophile ou héliophile, non nitro-
al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- phile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats
Bévéra) : 55 {06}. subhumide et humide — Boissière 1990 : 184, 186 {77} ;
320

Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- la route d918, sur lithosol calcaire d’une forte pente d’une
tales) : 19 {66} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} — Rem. colline, alt. c. 25 m ; Pino-Bodas et al. 2017). Extrême-
Très proche de C. grayi dont il ne représente peut-être ment rare : une seule station connue en France (espèce
qu’un taxon infraspécifique ou même un chémotype pour subtropicale) — 64r — Saxicole, saxiterricole ou terricole
certains (Nimis et Martellos 2008, Wirth et al. 2013), (sur lithosol ou sol minéral), calcicole ou calcifuge ; pion-
mais considéré comme une espèce par d’autres (notamment nier à développement rapide — Pino-Bodas et al. 2017 :
Ahti et Stenroos 2013). Répartition encore mal connue. 448-449 {m, 64}.
Cladonia cyanipes (Sommerf.) Nyl. — Syn. Cenomyce Cladonia decorticata (Flörke) Spreng. — Lichénisé,
cyanipes (Sommerf.) Sommerf. — Lichénisé, non lichéni- non lichénicole — Bourgogne, Isère et Massif central.
cole — Haute-Savoie (environs de Chamonix-Mont-Blanc) Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt [en] — 03a, 07!, 15a, 21a, 38!, 42a, 58a, 63a, 71a — Surtout
international. En danger critique d’extinction [cr] — 66r, terricole (surtout sur la terre nue), plus rarement humicole,
74a — Terricole (sur sol moussu ou riche en matières orga- lignicole (sur bois en décomposition), en milieu ouvert,
niques), muscicole (essentiellement sur mousses terricoles), calcifuge, de moyennement à très acidophile, hygrophile,
humicole, plus rarement lignicole ou saxicole (sur rochers mésophile, héliophile, non nitrophile. Étages montagnard
moussus), calcifuge, de moyennement à très acidophile, et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
mésophile ou aérohygrophile, euryphotique (de sciaphile à Clauzade et Roux 1985 : 315 {e} ; Ozenda et Clauzade
héliophile), non nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage 1970 : 460 {f, (Centre, Ouest)} ; Asta 1973 : 37 {38} ;
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- Asta 1975 : 52 {38} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Choisy
zade et Roux 1985 : 315 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 1951 : 129 {42, 71} ; Genty 1934 : 91 {21} ; Harmand
460 {f, (74)} ; Choisy 1951 : 22 {(74)} ; Choisy 1960 : 1907 : 286-287 {f, 03, 58, 63} ; Laronde 1899 : 125 {03} ;
408 {(74)} ; Harmand 1907 : 330-331 {f, 74} ; Payot et Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Parrique (Gasilien)
Harmand 1901 : 72 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 1898 : 47 {15, 63} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24
Roussillon) : 111 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- {(21)} — Rem. Espèce montagnarde souvent confondue
tales) : 104 {(66)}. avec C. ramulosa et C. squamosa par les anciens auteurs
Cladonia cyathomorpha Stirt. ex Walt. Watson — (voir en particulier Harmand 1907 et Choisy 1951) ; les
Lichénisé, non lichénicole — Grand-Est, Pas-de-Calais, spécimens de l’Ouest, mentionnés par Hue (1894 : 290 ;
Bretagne, Nièvre. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Calvados), Olivier (1897 : 89-90 ; dépts 14, 27, 50, 61,
Vulnérable [vu] — 08!, 22!, 29!, 55!, 58!, 62r — Saxicole 76), Picquenard (1904 ; Finistère), Harmand (1907), et
(sur parois de rochers humides et moussus), plus rarement ceux de l’Oise, signalés par Cozette (1906 : 260) et par
corticole, terricole ou détriticole, calcifuge, subneutro- Graves (1857 : 191), sont très douteux et n’ont pas été pris
phile ou acidophile, aérohygrophile, photophile mais peu en considération.
ou pas héliophile, non nitrophile, peu ou pas nitrophile. Cladonia deformis (L.) Hoffm. — Lichénisé, non
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhu- lichénicole — Alsace, Lorraine, Oise, Île-de-France, Basse-
mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 322 {e, Normandie, Bourgogne, massif du Jura, Alpes, Massif
62} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Delhoume 2019 (non central, Pyrénées. Peu commun. Potentiellement menacé
publié, 58, Dun-les-Places : roche du Chien, alt. 520 m, [nt] — 05!, 06!, 07!, 14a, 15!, 19!, 25!, 31a, 38!, 39a, 42!,
sur roche granitique parmi des mousses, 2019/02/06, leg., 57a, 58!, 60a, 61!, 63!, 65!, 68r, 70!, 71a, 73a, 74!, 77!, 87r,
det. et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux et J.-C. Bois- 88! — Lignicole (sur bois en décomposition), détriticole,
sière) ; Diederich et al. 2006 : 58 {08} ; Séité et Lucas humicole, terricole (sur sol humifère, tourbeux ou sableux),
2019 (non publié, 29, Huelgoat : le Gouffre, alt. 115 m, calcifuge, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, plus ou
sur blocs granitiques moussus humides dans un torrent, moins héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et
2019/03/04, leg., det. et herb. F. Séité et J-M. Lucas, subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
conf. J.-C. Boissière) ; Séité et Lucas 2019 (non publié, zade et Roux 1985 : 299 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
29, Loqueffret : Saint-Herbot, alt. 130 m, sur blocs dans un 448 {f, (montagnes, Est, Ouest)} ; AFL (collectif ) 1984 : 9
chaos granitique, 2019/03/09, leg., det. et herb. F. Séité et {87} ; AFL (collectif ) 1985 : 6 {19} ; AFL (collectif ) 2002 :
J-M. Lucas, conf. J.-C. Boissière) ; Sérusiaux et al. 2003 : 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta
10 {08} ; Van den Broeck et al. 2009 : 17 {62}. [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ;
Cladonia dactylota Tuck. — Lichénisé, non lichéni- Asta et al. 1983 : 24, 28 {70} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ;
cole — Pyrénées-Atlantiques (à la limite d’Ascain et de Bauvet 2005 : 174-175 {(07)} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ;
Saint-Pée-sur-Nivelle : 6 km au NO de Sare, au NO de Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 6, 10, 12, 13
321

{63} ; Boissière et al. 1989 : 6, 7, 14, 16 {74} ; Brackel et AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7
al. 2018 : 194 {88} ; Chipon 1995 : 51 {70, 88} ; Choisy {23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 16 {74} ; Agnello 2008
1951 : 23, 1953 : 182 {38, 39, 42, 63, 71, 73} ; Deschâtres (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ;
1962 : 22 {42, 63} ; Deschâtres 1972 : 108, 109 {74, 63} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37
Gavériaux et Roux 2015 : 65 {(42), 63} ; Graves 1857 : {38} ; Asta et al. 1983 : 23, 28, 36 {68, 88, 70} ; Asta et
192 {60} ; Harmand 1895 : 346 {f, 57, 68, 88} ; Harmand al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bekking, van
1907 : 352-354 {f, 14, 39, 57, 61, 63, 74, 88} ; Houmeau Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15
et Roux 1981 : 93 {15} ; Kaule 1980 : 39 {88} ; Kieffer {67} ; Bick 1985 : 159, 178 {88} ; Boissière 1979 : 90 {77} ;
1895 : 16 {57} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lot- Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 12, 13 {63} ;
tin et Vaudoré 2014 : 126 {61} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly
Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Payot et Harmand de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ; Bouly de Lesdain
1901 : 69 {74} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Roux 2004 : 1907 (Versailles) : 680 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911
80 (tab. 1), 88 {05} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68,
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; van den 70, 88} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2008 : 136
Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; Werner 1962 : 70 {68, {29} ; Caillet et al. 2010 : 133, 142 {88} ; Caillet et al.
88} ; Werner 1969 : 195 {88}. 2011 : 98, 112 {68} ; Chipon 1995 : 51 {54, 67, 68, 88} ;
Cladonia deschatresii Boissière — Lichénisé, non liché- Chipon et al. 1988 : 115, 116 {88} ; Choisy 1951 : 24
nicole — Massif central. Rare. Patrimonial d’intérêt inter- {42, 69, 71, 73} ; Coppins 1971 : 158 {35} ; Coste 1991 :
national. En danger d’extinction [en] — 03!, 30!, 42!, 43!, 51 {09} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals 1913 : 156
63! — Terricole, sur sols (sable, arène granitique) dans des {34} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 {88} ;
landes, de moyennement à très acidophile, astégophile, Derrien et al. 2018 : 272 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages collinéen supérieur {28} ; Deschâtres 1962 : 22 {03} ; Dughi et Ducos 1938 :
et montagnard. Ombroclimat humide — Boissière 2013 : 233 {09} ; Fagot 1906 : 169 {31} ; Fiore-Donno 2003
327-334 {f, 03, 30, 42, 43, 63}. (annexe 2) : 2 {01} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Florence et
Cladonia digitata (L.) Hoffm. — Lichénisé, non liché- coll. 2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gavériaux
nicole — Rem. Deux morphotypes le plus souvent non et Roux 2015 : 65 {63} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Graves
distinguées par les auteurs modernes. 1857 : 192 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand
Cladonia digitata (L.) Hoffm. morpho. digitata — 1895 : 343-344 {f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1907 :
Syn. (?) Cladonia cerucha (Ach.) M. Choisy, (?) Cladonia 344-346 {f, 57, 67, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93
cerucha f. denticulata (Ach.) M. Choisy, (?) Cladonia digitata {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 278 {15} ; Hue 1889 : 218
f. cerucha (Ach.) Harm., Cladonia digitata f. macrophylla {15} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Hue 1896 : 26 {73} ; Jeanjean
Delise, Cladonia digitata var. monstrosa (Ach.) Vain. — [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 211 {47} ; Kieffer 1895 :
Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France, 16, 17 {57} ; Lamy 1880 : 356-357 {63, 87} ; Lamy 1883 :
y compris en Corse. Assez commun, sauf dans la région 344 {65} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; Laronde et Garnier
méditerranéenne où il est rare ou absent. Non menacé 1901 : 41 {63} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 64 {68} ;
[lc] — 01!, 02!, 03r, 04!, 05!, 06!, 08!, 09r, 10r, 12a, 14!, Marc 1908 : 374 {12} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Mon-
15!, 16a, 17a, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 21a, 22!, 23!, 24!, 25!, 27!, nat et al. 2017 : 43, 51 {35} ; Moreau et Moreau 1934 :
28!, 29!, 31!, 32!, 33!, 34a, 35!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 341 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Müller
43a, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 53!, 54!, 56!, 57!, 58!, (Argoviensis) 1862 : 24 {74} ; Nylander 1856 : 550 {63} ;
60!, 61!, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, Nylander 1896 : 31 {77} ; Olivier 1897 : 56-57 {14, 16,
73!, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 85a, 87!, 88!, 89! — Lignicole 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
(sur bois en décomposition), corticole (mais seulement à Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien)
la base des troncs), détriticole, terricole (sur sol tourbeux, 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 53 {15, 43,
plus rarement sur sol maigre), muscicole (sur mousses 63} ; Payot et Harmand 1901 : 69 {74} ; Prin 1983 : 16
lignicoles, corticoles et saxicoles), de moyennement à très {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rastetter 1965 : 621
acidophile, mésophile ou aérohygrophile, photophile ou {67} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Richard 1877 : 9 {79} ;
héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et al. 1979 :
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- 95 {61} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et
mide — Clauzade et Roux 1985 : 298 {e} ; Ozenda et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {(34)} ; Roux et al.
Clauzade 1970 : 444-445 {f } ; Abbayes 1924 : 34 {44} ; 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Abbayes 1934 : 69, 80, 94, 115, 120, 136 {22, 29, 35, 56} ; Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
322

67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et Roux) ; Lagrandie 2014 (non publié, 72, Saint-Pierre-des-
al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Nids : les Toyères, 2014/03, leg., det. et herb. J. Lagran-
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux die) ; Poncet in Collectif SBCO 2018 : 15 {36} ; Roux et
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 215 {2a, (2b)} ; Séguy 1950 : al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2007 (Langue-
45 {31} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Signoret et Diederich doc-Roussillon, complément) : 128 {30} ; Roux et al. 2011
2003 : 214 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 24 {(21)} ; (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} — Rem. Très proche de
van den Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; van den Boom Cladonia coccifera dont il diffère (Ahti et Stenroos 2013 :
et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 136 38-39) par ses scyphes plus étroits, à surface densément
{61, 72} ; Vivant 1988 : 34 {64} ; Werner 1962 : 70 {68, couverte de microsquamules et granules.
88} ; Werner 1969 : 190 {88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Cladonia ecmocyna Leight. — Syn. Cladonia elongata
Werner et Deschâtres 1968 : 200 {20} ; Wirth 2019 : var. ecmocyna (Leight.) Räsänen, Cladonia gracilis var. ecmo-
82, 84 {67}. cyna (Leight.) Kernst. — Lichénisé, non lichénicole —
Cladonia digitata (L.) Hoffm. morpho. ceruchoides — Vosges, Alpes septentrionales, Massif central et Pyrénées.
Syn. Cladonia digitata var. ceruchoides Vain. — Lichénisé, Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
non lichénicole — Ardennes, Massif des Vosges, Nièvre, [en] — 15!, 38!, 39!, 63a, 64r, 65a, 74!, 88! — Terricole,
Ain, Alpes de Savoie et Massif central. Assez rare. Potentiel- souvent parmi les bryophytes, calcifuge, de moyennement
lement menacé [nt] — 01!, 08!, 42!, 58!, 63!, 65!, 68a, 69!, à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, chiono-
73a, 74a, 88a — Même écologie que le type — Boissière phile, photophile mais non ou modérément héliophile, non
1994 : 12 {63} ; Bossier 2012 (non publié, 58, Mont- nitrophile. Étages subalpin, alpin et nival. Ombroclimats
sauche-les-Settons : lac des Settons, leg., det. et herb. X. humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Bossier) ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Gavériaux et 313 {e} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Chipon et al. 2006 (non
Roux 2015 : 65 {63} ; Harmand 1895 : 343-344 {f, 68, publié) {88} ; Lamy 1880 : 355 {63} ; Lamy 1883 : 343
88} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Humbert 2016 (non publié, {65} ; Martin et al. 2018 : 13 {39} ; Martin et Martin
65, Bordères-Louron : bois de Bassiousses, alt. 1650 m, sur 2016 (non publié, 39, Morbier : forêt de Risoux, le plan des
sol plus ou moins calcaire, 2016/06/11, leg., det. et herb. Buchaillers, sur rochers non calcaires, sur sol humifère, alt.
R. Humbert, conf. J.-C. Boissière) ; Payot et Harmand c. 1215 m, 2016/08/22, leg., det. et herb. B. et J.-L. Mar-
1901 : 69 {74} ; Sussey 2018 (non publié, 08, Monthermé : tin) ; Payot et Harmand 1901 : 71 {74} ; Vivant 1988 :
éboulis du roc de la Tour, alt. 375 m, sur le rhytidome 34 {64} — Rem. Les mentions de cette espèce (essentielle-
altéré du pied moussu d’un grand Quercus caducifolié, ment boréale et subarctique-subalpine) dans l’Oise (Graves
2018/05/29, leg., det. et herb. J.-M. Sussey) — Rem. La 1857 : 191) et la Seine-et-Marne (Boissière 1990 : 184),
var. ceruchoides Vain. est sans valeur taxonomique selon douteuses, n’ont pas été acceptées.
Ahti (2015, in litt.). Cladonia fimbriata (L.) Fr. — Syn. (?) Cladonia disci-
Cladonia diversa Asperges ex S. Stenroos — Liché- fera Nyl., Cladonia fimbriata f. carpophora (Flörke) Zahlbr.,
nisé, non lichénicole — Répartition mal connue par suite Cladonia fimbriata subf. dendroides (Flörke) Harmand,
de confusions avec C. coccifera ; jusqu’ici connu dans les (?) Cladonia fimbriata f. discifera (Nyl.) Zahlbr., Cladonia
Ardennes, le Centre, le Massif armoricain, la Nièvre, le fimbriata var. dendroides (Flörke) Müll. Arg., Cladonia fim-
mont Aigoual et les Pyrénées-Orientales. Assez commun. briata var. longipes (Flörke) Rabenh., Cladonia fimbriata
Non menacé [lc] — 08!, 18!, 22!, 29!, 30!, 36r, 53!, 56!, var. major (K. G. Hagen) H. Magn., Cladonia fimbriata var.
58!, 61!, 66!, 72! — Terricole (sur sol sableux ou humi- minor (K. G. Hagen) H. Magn., Cladonia fimbriata var.
fère), humicole, détriticole, muscicole, calcifuge, de moyen- prolifera (Retz.) A. Massal., Cladonia fimbriata var. tenuipes
nement à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, (Delise) H. Olivier, Cladonia major (K. G. Hagen) Sandst.,
souvent drosophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. De Cladonia minor (K. G. Hagen) Szatala — Lichénisé, non
l’étage collinéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, lichénicole — Toute la France, y compris en Corse. Com-
humide et hyperhumide — {e} ; Asperges 1983 : 358 mun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!,
{e} ; Asperges 1985 : 24-31 {e} ; Delhoume 2018 (non 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!,
publié, 18, Nançay : forêt de Nançay, alt. 130 m, sur sol 2b!, 21r, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!,
sableux non calcaire parmi les débris végétaux, 2018/02/25, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!,
leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux) ; Del- 46r, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!,
houme 2019 (non publié, 58, Dun-les-Places : rocher de 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!,
la Pérouse, alt. 455 m, sur mousse sur rocher granitique, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!,
2019/02/02, leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. 85!, 86!, 87!, 88!, 89! — Terricole (sur sol argilo-sableux,
323

sableux ou humifère), lignicole (sur bois décomposé), cor- 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : 158 {29} ; Coste 1991 :
ticole (à la base de troncs), neutrophile, subneutrophile ou 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ;
acidophile, euryhygrique (surtout mésophile ou aérohygro- Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ; Coste
phile), euryphotique (surtout photophile ou modérément 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012
héliophile), peu ou moyennement nitrophile. De l’étage (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ;
thermoméditerranéen à l’étage subalpin. De l’ombroclimat Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») :
sec à l’ombroclimat hyperhumide. Cladonietum cenoteae — 61 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71, 73 {50} ; Cozette
Clauzade et Roux 1985 : 323 {e} ; Ozenda et Clauzade 1906 : 260 {60} ; Crozals 1908 : 508 {34} ; Crozals 1913 :
1970 : 463 {f } ; Abbayes 1924 : 35 {44} ; Abbayes 1934 : 155 {34} ; Crozals 1923 : 50 {83} ; Crozals 1923 : 82
69, 80, 94, 113 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 7 {2b} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Delzenne-Van Haluwyn
{21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) et al. 1975 : tab. 1 {36, 61, 62, 80} ; Derrien et al. 2018 :
1985 : 7 {23} ; AFL (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Aptroot et 272 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Deschâtres
al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; 1962 : 27 {03} ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Diederich
Asta 1972 : 135 {04} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : et al. 2006 : 58 {08, 54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 316-
52 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 24 317 {44} ; Du Colombier 1901 : 91 {45} ; Dughi et
{70} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Ducos 1938 : 193-194, 212, 233 {09, 13, 83} ; Fagot
Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bau- 1906 : 172 {31} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 2 {01} ;
vet 2018 : 98 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. Flon 1929 : 46 {77} ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ;
2009 : 193, 196, 211 {07} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; Bégui- Galinou 1955 : 24 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 65
not 2012 : 18 {52} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Bertrand {63} ; Genty 1934 : 90-91 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 29
M.-P. 1966 : 15 {67} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Gourdon [coll.
Bick et al. 2017 : 141, 144, 148 {68} ; Boissière 1979 : 94, Abbayes et Choisy] 1930 : 44, 45, 46, 51, 53, 55, 161,
94-95 {77} ; Boissière 1986 : 209 {77} ; Boissière 1989 : 168, 169, 170, 176 {31} ; Graves 1857 : 191 {60} ; Guil-
1 {74} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 3, 5, loux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1895 : 375-379 {f,
6, 11, 12, 13 {15, 43, 63} ; Boissière et al. 1989 : 5, 6, 7, 54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ;
8, 9 {74} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Hue 1894 : 290 {14} ; Hue 1896 : 14 {73} ; Hue 1896 :
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 177, 178 {62} ; 224 {73} ; Hue 1897 : cclxxxvi {04} ; Issler 1927-1928 :
Boulay 1880 : 49 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver- 74, 89 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
sailles) : 604 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 209-210 {47} ; Kieffer 1895 : 22, 23 {57} ; Lamy 1880 :
670 {70} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4, 6 {78sl} ; 353-354 {87} ; Lamy 1881 : 339 {63} ; Lamy 1883 : 342
Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; {65} ; Laronde 1899 : 124, 125 {03} ; Laronde et Garnier
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 58 {59} ; Bouly de 1901 : 41 {63} ; Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Lutz et Maire
Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Éco- 1901 : clxxv {2b} ; Maheu 1907 : 234, 236 {73} ; Maheu
logie) : 6 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Brac- 1930 : 601 {13} ; Maheu et Gillet 1914 : 59 {2b} ; Maheu
kel et al. 2018 : 194 {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 : 10 et Gillet 1914 : 99 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 13 {2b} ;
{53} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 Maheu et Werner 1933-1934 : 65 {67} ; Marc 1908 : 375
{84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Brisson 1875 : 104 {51} ; {30, 48} ; Martin et al. 2018 : 30, 39, 44 {39} ; Massé
Brisson 1880 : 192 {02} ; Cabanès 1900 : 28 {30} ; Cail- 1964 : 127 {35} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Monnat et al.
let et al. 2011 : 100, 112 {68} ; Carlier, Esnault et Mon- 2017 : 19, 43, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179 {50} ;
nat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux Moreau et Moreau 1932 : 9 {63} ; Moreau et Moreau
du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, 1934 (r. granitiques) : 155-156 {63} ; Morin et al. 2006 :
J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Carpentier 1914 : 38, 43 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 23 {74} ; Nicoli et
{44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Chipon 1995 : 53 {54, Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander 1873 : 282 {66} ;
67, 68, 88} ; Chipon 1997 : 182, 183, 207 {88} ; Chipon Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 4, 53 {66} ;
et al. 1988 : 114, 116 {88} ; Chipon et al. 1992 : 123 {88} ; Nylander 1896 : 29 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 82-83
Chipon et al. 1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 1996 : 127, {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
134 {67} ; Chipon et al. 1998 : 81 {68} ; Choisy 1951 : 79, 85} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 :
20-21 {01, 04, 25, 38, 39, 42, 69, 70, 71, 73} ; Clauzade 142 {65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique
et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : (Gasilien) 1891 : 392-393 {63} ; Parrique (Gasilien)
39 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Clau- 1894 : 125 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 47 {15, 43,
zade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 72 {74} ; Pitard 1902 :
324

cxxv {33} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Prin 1983 : Clauzade et Roux 1985 : 331 {e} ; Ozenda et Clauzade
17 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rastetter 1965 : 622 1970 : 467 {f, (Ouest), Midi} ; Abbayes 1926 : 44 {44} ;
{67, 68} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Richard 1882 : 285 Abbayes 1936 : 136-141 {44, 56, 85} ; Abbayes 1949 : 175
{79} ; Rondon 1948 : 67 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; {29} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Boumier et al. 2011 :
Rondon 1951 : 71 {84} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 4, 14, 16, 26 {44, 85} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
{84} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Rondon 1977 : 197 {83} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ;
Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et al. 1979 : Choisy 1951 : 128 {07} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458
95 {61} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83} ; Roux 1984 : 85 {66} ; Coppins 1971 : 158 {29} ; Crozals 1908 : 509 {34} ;
{06} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 88 {05} ; Roux et al. 1999 Crozals 1913 : 156 {34} ; Dominique 1884 : 316 {44} ;
(Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : Gonnet et al. 2013 : 56 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 :
175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux 14 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1907 :
et al. 2006 (AFL Lozère) : 20 {48} ; Roux et al. 2006 (basses 323-324 {f, 07, 29, 34, 56, 85} ; Jeanjean [coll. Bouly de
Cévennes) : 77 {07} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- Lesdain] 1925 : 211 {47} ; Kalb 1976 : 57 {2b} ; Marc
sillon) : 111-112 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 1908 : 435 {12} ; Massé 1965 : 607-608 {29, 50} ; Massé
(Aigoual) : 116 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 1966 : 880 {29} ; Monnat et al. 2018 : 179 {50} ; Nicoli
39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Olivier 1900 : 11 {29, 44,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; 56, 85} ; Rondon 1977 : 197 {83} ; Roux 1967 : 148 {30} ;
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 Roux 1982 : 215 {30} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2018
(Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ;
2013 (Catal. Corse) : 215 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 112 {30, 34,
236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Séguy 1950 : (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ;
45 {31} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Signoret et Diederich Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 216 {2a, 2b} ; Sipman
2000 : 5 {57} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ; 2000 : 47 {20} ; Vězda 1963 : Lich. sel. exsicc. n° 188 {83} ;
Vadam et al. 1997 : 83, 94, 95, 104 {71} ; Vadam et al. Werner 1973 : 326 {20} — Rem. Cette espèce a souvent
1999 : 99 {21} ; Vadam et al. 2001 : 178, 179, 180, 181, été confondue avec d’autres Cladonia, plus particulière-
186 {71} ; Vadam et Antony 1998 : 96, 105 {25} ; Vadam ment C. subcervicornis, par les anciens auteurs. Ainsi les
et Caillet 1994 : 80, 81, 84, 87, 94 {39} ; Vadam et Cail- mentions de C. firma au mont Blanc (Haute-Savoie) et
let 2002 : 212, 215 {74} ; Vadam et Caillet 2004 : 94, 99 en Meurthe-et-Moselle par Harmand (1907 : 324) sont
{74} ; Vadam et Caillet 2005 : 70, 71, 80 {74} ; Vallade certainement erronées, et celle relative à l’Aveyron (Marc
et Gardiennet 2016 : 24-25 {21} ; van den Boom et 1908 : 435) mériterait confirmation. Selon Abbayes (1936)
Brand 1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : les mentions de cette espèce dans le Puy-de-Dôme par
13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Parrique (1898) et celles du Finistère par Picquenard
Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ; van Dobben et al. (1904 ; reprises par Harmand 1909), ainsi que celles de
1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 125, 136 {50, basse Normandie publiées par Malbranche (1881), sont
72} ; Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Van Haluwyn et al. à supprimer car elles concernent en fait C. subcervicornis ;
1995 : 460 {59} ; Vivant 1988 : 34 {40, 64} ; Weddell par contre Abbayes mentionne cette espèce dans le Finistère
1873 : 147 {86} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 : dans une publication ultérieure (1949).
326 {20} ; Wirth 2019 : 82, 83 {67} ; Zschacke 1927 : 14 Cladonia floerkeana (Fr.) Flörke — Lichénisé, non
{2b} — Rem. Voir la remarque sous C. glauca. lichénicole — Rem. Deux variétés le plus souvent non
Cladonia firma (Nyl.) Nyl. — Syn. Cladonia foliacea distinguées par les auteurs modernes.
var. firma (Nyl.) Vain., Cladonia nylanderi Cout. — Liché- Cladonia floerkeana (Fr.) Flörke var. floerkeana —
nisé, non lichénicole — Massif armoricain, Indre, Midi Syn. Cenomyce floerkeana Fr., Cladonia berghsonii Asperges,
et Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 06!, 07!, Cladonia floerkeana var. brebissonii (Delise) Vain., Cladonia
12a, 13!, 2a!, 2b!, 26!, 29!, 30!, 31a, 34!, 36!, 44!, 47a, 50!, floerkeana var. carcata (Ach.) Vain., Cladonia macilenta var.
56!, 66!, 82!, 83!, 84!, 85! — Terricole (sur sol sableux ou carcata (Ach.) Nyl., Cladonia macilenta subsp. floerkeana
sablo-argileux, moussu ou non), généralement dans des (Fr.) V. Wirth — Lichénisé, non lichénicole — Presque
pelouses rases (Tuberarion guttatae), calcifuge, acidophile partout, sauf dans la région méditerranéenne et en Corse.
ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, héliophile, non Assez commun. Non menacé [lc] — 02r, 03r, 07!, 08!, 09a,
ou peu nitrophile. Étages thermo-, méso-méditerranéen et 10r, 14!, 15!, 16a, 17a, 18!, 19!, 21a, 22!, 23!, 25!, 27a, 29!,
collinéen (variante chaude). Ombroclimat subhumide — 31a, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39r, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!,
325

46!, 47a, 48!, 49a, 50r, 53!, 54a, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113 {34, 48} ; Roux
63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, 75sla, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48 {66} ; Signoret et
76a, 77!, 78sl!, 79a, 85!, 87r, 88!, 89! — Terricole (sur sols Diederich 2003 : 214 {57} ; Vadam et Caillet 2002 :
humifères ou tourbeux, plus rarement sableux, souvent 212 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 25 {(21)} ; van
moussus), détriticole, lignicole (sur bois en décomposition den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van den Boom et
mais cohérent), corticole (mais seulement à la base des Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68
troncs) ou muscicole, de moyennement à très acidophile, {02} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 119, 122, 136 {61, 72} ;
mésophile, photophile ou héliophile, non ou à peine nitro- Vivant 1988 : 34 {64} ; Werner 1962 : 70 {68, 88}.
phile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombrocli- Cladonia floerkeana var. chloroides (Flörke) Vain. —
mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade Lichénisé, non lichénicole — Lorraine, Seine-et-Oise s. l.,
et Roux 1985 : 298 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 446 Calvados, Jura, Saône-et-Loire et Massif central. Assez rare.
{f } ; Abbayes 1924 : 34 {44, 49} ; Abbayes 1934 : 114, 120, Potentiellement menacé [nt] — 14a, 35!, 39a, 42a, 48!,
136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; 57a, 71a, 78sla, 88a — Probablement même écologie que
AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; Aptroot et al. 2007 : la var. floerkeana — Clauzade et Roux 1985 : 298 {e} ;
57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta Choisy 1951 : 131 {42, 71} ; Harmand 1895 : 339-340 {f,
1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1983 : 24, 28 {70} ; Bailly et 88} ; Harmand 1907 : 332-336 {f, 14, 57, 39, 78sl, 88} ;
al. 2013 : 91 {70} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet Monnat et al. 2017 : 19, 25, 51 {35} ; Roux et al. 2005
2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
2009 : 193, 203 {07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : Roussillon) : 113 {48} — Rem. Une seule mention récente.
35 {57} ; Boissière 1979 : 91 {77} ; Boissière 1990 : 186 Cladonia foliacea (Huds.) Willd. — Lichénisé, non
{77} ; Boissière 1994 : 13 {63} ; Bouly de Lesdain 1908 lichénicole — Rem. Deux sous-espèces, tantôt regardées
(Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon- comme des espèces (Santesson et al. 2004, Wirth et al.
tainebleau) : 552 {77} ; Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; 2013), tantôt considérées comme sans valeur (Clerc 2004,
Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Bretagne 1992 : 6 {53} ; Ahti et Stenroos 2013). Des formes de transition entre
Bricaud 2008 : 136 {29} ; Carpentier 1914 : 32, 38 {44} ; les deux sous-espèces se rencontrent dans le Midi méditer-
Chipon 1995 : 51 {67, 68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 122 ranéen, sur sol siliceux.
{88} ; Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Choisy 1951 : Cladonia foliacea (Huds.) Willd. subsp. foliacea —
131 {42, 58, 69, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 Syn. Cladonia alcicornis (Lightf.) Fr., Cladonia alcicornis f.
{43} ; Coppins 1971 : 158 {29, 56} ; Coste 2012 (Py et prolifera Schaer., Cladonia foliacea var. alcicornis (Lightf.)
Mantet) : 17 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Schaer., Cladonia foliacea (Huds.) Willd. var. alcicornis f.
Crozals 1913 : 156 {34} ; Derrien et al. 2018 : 272 {37} ; phyllophora (Hoffm.) Malbr. — Lichénisé, non lichéni-
Deschâtres 1962 : 22 {03} ; Deschâtres 1972 : 109 {63} ; cole — Toute la France, y compris en Corse. Commun.
Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Dughi et Ducos 1938 : 233 Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03r, 04a, 05!, 06!, 07r, 08!,
{09} ; Fagot 1906 : 169 {31} ; Gavériaux et Roux 2015 : 09!, 10r, 11!, 12r, 13!, 14!, 16a, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21a,
65 {63} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Harmand 1895 : 339-340 22!, 24!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39a,
{f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1907 : 332-336 {f, 14, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 47a, 48!, 49!, 50!, 53a, 54!, 55!, 56!,
15, 35, 42, 57, 58, 63, 72, 75sl, 88} ; Houmeau et Roux 57a, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 65a, 66!, 67!, 68a, 69a, 70!,
1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {65} ; Hue 71!, 72a, 73a, 74a, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!,
1889 : 218 {15} ; Issler 1927-1928 : 89 {68} ; Jeanjean 84!, 85!, 86a, 87a, 89! — Terricole (sur sol sableux, sablo-
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 211 {47} ; Kieffer 1895 : argileux ou pierreux) ou saxiterricole (terre dans fissures de
18 {57} ; Lamy 1880 : 356, 357-358 {63, 87} ; Lamy 1881 : rochers), calcifuge, rarement calcicole (seulement en dehors
340 {87} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; Laronde et Garnier de la région méditerranéenne), acidophile, subneutrophile
1901 : 41 {63} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 120, 126, ou neutrophile, assez xérophile ou mésophile, héliophile,
133 {61} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Monnat et al. 2017 : non ou peu nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à
19, 38, 51 {35, 56} ; Nylander 1896 : 32 {77} ; Olivier l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide
1897 : 61-62 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, et humide. Cladonietum foliaceae — Clauzade et Roux
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 53 1985 : 332 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 468 (sub
{43, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 69 {74} ; Prin 1983 : var. alcicornis) {f } ; Abbayes 1924 : 35 {44, 85} ; Abbayes
16 {10} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et 1932 : 23 {66} ; Abbayes 1934 : 113, 120, 136, 170 {22, 29,
al. 1979 : 95 {61} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 35} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) :
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta
326

1973 : 37 {38} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet Richard 1877 : 7 {79} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; Ron-
2018 : 98 {(63)} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Bois- don 1977 : 197 {83} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 :
sière 1979 : 95 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Bois- 215 {13, 30} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2018 (coll.
sière 1994 : 3 {43} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220
177, 178 {62} ; Boulay 1880 : 49 {59} ; Bouly de Les- {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 16, 20 {48} ; Roux
dain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006
1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Languedoc-Roussillon) : 112 {11, 30, 34, (66)} ; Roux et
(Suppl. 1) : 60 {59} ; Boumier et al. 2011 : 14, 16, 26 {44, al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48 {66} ; Roux et al.
85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Cabanès 1900 : 28 {30} ; Corse) : 216 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47 {20} ; Vadam et
Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Chaperot 1998 : Caillet 2002 : 185 {01} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
29 {84} ; Chipon 1995 : 54 {54, 55, 67} ; Choisy 1951 : 25 {(21)} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van
127-128 {01, 26, 38, 39, 42, 69, 71, 73} ; Clauzade et Haluwyn 1990 : 11 {62} ; Vivant 1988 : 34 {40} ; Wed-
Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : dell 1873 : 147 {86} ; Weddell 1875 : 269 {85} ; Werner
458 {66} ; Coppins 1971 : 158 {29, 56} ; Coste 1991 : 51 1973 : 326 {20} ; Wirth 1974 : 373 {67} — Rem. Cladonia
{09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 alcicornis f. prolifera Schaer. est un morphotype (forme de
{12} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals 1908 : 509 {34} ; croissance ?) à bord des scyphes prolifères.
Crozals 1913 : 155 {34} ; Crozals 1923 : 82, 83 {2b} ; Cladonia foliacea subsp. endiviifolia (Dicks.) Bois-
Crozals 1924 : 92 {83} ; Derrien et al. 2018 : 272 {37} ; tel — Syn. Cladonia convoluta (Lam.) Anders, Cladonia
Deschâtres 1962 : 25 {03, 63} ; Deschâtres 1978 : 15 « endiviaefolia » (Dicks.) Fr., Cladonia endiviifolia (Dicks.)
{03} ; Dominique 1884 : 316 {44} ; Engler et Lacoux Fr., Cladonia foliacea f. epiphylla (Schaer.) Vain., Clado-
2012 : 4, 16 {34} ; Fagot 1906 : 171 {31} ; Flahault et nia foliacea var. convoluta (Lam.) Vain., Cladonia foliacea
Hue 1899 : lxxiii {83} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Genty var. endiviifolia (Dicks.) Schaer., Cladonia foliacea subsp.
1934 : 91 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 56, 59 {2b} ; convoluta (Lam.) Clauzade et Cl. Roux ; incl. Cladonia alci-
Gonnet et al. 2018 : 174, 179 {2a} ; Gonnet et Gon- cornis f. epiphylla (Aigret) Parrique, Cladonia endiviifolia f.
net 2019 : 14 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] epiphylla Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la
1930 : 44, 51, 169, 170, 176, 180 {31} ; Graves 1857 : 191 France (y compris en Corse), plus particulièrement dans le
{60} ; Guilloux et al. 2000 : 36-37 {2a, 2b} ; Hafellner Midi méditerranéen et subméditerranéen. Très commun
1994 : 220 {2b} ; Harmand 1895 : 384-386 {f, 57} ; Hou- dans la région méditerranéenne, plus rare ou rare ailleurs.
meau 2001 : 526, 527 {85} ; Hue 1894 : 289, 307 {14, Non menacé [lc] — 01a, 02!, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!,
50} ; Hue 1896 : 13-14 {73} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Issler 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 24!,
1927-1928 : 74, 89 {67, 68} ; Jeanjean [coll. Bouly de 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!,
Lesdain] 1925 : 210 {47} ; Kieffer 1895 : 19 {57} ; Lamy 38!, 39!, 40!, 41!, 42a, 43!, 44!, 45!, 46!, 47a, 48!, 50!, 51a,
1880 : 353 {63, 87} ; Lamy 1883 : 342 {65} ; Laronde 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 62!, 63a, 65a, 66!, 67a,
1899 : 124 {03} ; Lutz et Maire 1901 : clxxv {2a, 2b} ; 68!, 69!, 70!, 71!, 72a, 73!, 74a, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r,
Magnin 1876 : 117 {04} ; Maheu 1930 : 602 {13} ; Maheu 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 88a, 89! — Terricole (sur sol argilo-
et Gillet 1914 : 59 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 14 calcaire, sablo-argileux ou pierreux) ou saxiterricole (sur
{2b} ; Marc 1908 : 376 {12} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; terre dans les fentes de rochers), calcicole, plus rarement
Massé 1965 : 607 {50} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Monnat calcifuge (seulement dans la région méditerranéenne), baso-
et al. 2017 : 19, 51 {35} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 phile, neutrophile plus rarement subneutrophile, xérophile,
{50} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 55 {63} ; héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage thermo- à
Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 : l’étage supra-méditerranéen ou collinéen, également dans
23 {74} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander le montagnard méditerranéen. Ombroclimats sec et sub-
1873 : 282 {66} ; Nylander 1878 : 450, 454 {2a, 2b} ; humide. Cladonietum endiviifoliae ; généralement associé
Nylander 1891 : 4, 53 {66} ; Nylander 1896 : 28 {77, à Pleurochaete squarrosa, Cladonia rangiformis var. pungens
78sl} ; Olivier 1897 : 72-74 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, et Cladonia furcata var. palamaea — Burgaz et al. 1993 :
44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda et Séguy 231-238 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 332 {e} ; Ozenda
1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 45 {43, 63} ; et Clauzade 1970 : 467-468 {f } ; AFL (collectif ) 1983 :
Payot 1861 : 445 {74} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Prin 6, 7 {21} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta 1972 : 139
1983 : 17 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Ranwell et {04} ; Asta 1973 : 37 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet
James 1966 : 836, 838 {83} ; Rastetter 1965 : 624 {68} ; 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet
327

et coll. 2009 : 188, 192, 200, 209 {07} ; Bégay 1997 : 17 1977 : 126 (tab. 1), 134 (tab. 4) {13, 84} ; Rieux et Roux
{16} ; Béguinot 1982 : 58 {71} ; Berner 1947 : 122 {13} ; 1969 : 36 {30} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Ron-
Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Biache et al. 2019 don 1963 (Crau) : 87, 91 {13} ; Rondon 1977 : 197 {83} ;
(Revuaire) : 22 {05} ; Boissière 1979 : 95 {77} ; Boissière Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83, 84} ;
1986 : 209, 213 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Bois- Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017
sière 1994 : 3 {43} ; Bretagne 1992 : 7 {53} ; Bricaud (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 220 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ;
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri- Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 112 {30, 34,
caud 2007 : 62 {04, 84} ; Brisson 1875 : 103 {51} ; Caba- 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48
nès 1900 : 28 {30} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Chipon {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et
et al. 2006 : 104, 106 {71} ; Choisy 1951 : 127 {01, 25, al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013
38, 42, 69, 71, 74} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Clauzade (Catal. Corse) : 216 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 :
1969 : 93 (f. sorédiée) {30} ; Clauzade et Roux 1972 : 37 138 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vallade et
{30} ; Companyo 1864 : 833 {66} ; Coppins 1971 : 157 Gardiennet 2016 : 25 {21} ; van Dobben et al. 1991 : 60
{56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coste {46} ; Vězda 1963 : Lich. sel. exsicc. n° 186 {84} ; Werner
2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 1933-1934 : 38 {67} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Wirth
(Madasse) : 20 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 2019 : 85, 86, 87 {68} ; Zschacke 1927 : 14 {2b} — Rem.
11, massif de la Clape) ; Coubès et Farou 2005 : 50 {82} ; Pour la nomenclature, voir Burgaz et al. (1993). La pré-
Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals 1908 : 508 {34} ; Cro- sence de cette sous-espèce au pied des aiguilles Rouges, au
zals 1913 : 155 {34} ; Crozals 1931 : 41 {83} ; Daillant N de Chamonix-Mont-Blanc (Harmand 1901 : 72), est
1997 : 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 272 {37} ; Derrien peu vraisemblable ; en tout cas elle n’y a pas été signalée
et al. 2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 25 {03} ; Die- ultérieurement. Un morphotype sorédié a été trouvé dans
derich 1987 : 133-134 {57} ; Diederich et al. 2006 : 58 le Gard (Clauzade 1969 : 93).
{54} ; Dughi et Ducos 1938 : 193, 205 {13, 83} ; Engler Cladonia furcata (Huds.) Schrad. — Lichénisé, non
et Lacoux 2012 : 11, 15, 19, 27 {34} ; Fagot 1906 : 171 lichénicole — Boissière 1986 : 209, 213 {77} — Rem.
{31} ; Farou 2016 : 146 {24, 46} ; Flahault et Hue 1899 : Deux sous-espèces, distinguées par les auteurs modernes,
lxxiii {83} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Genty 1934 : 91 {21} ; et quatre morphotypes.
Gonnet et al. 2013 : 17, 40, 41 {2b} ; Graves 1857 : 191 Cladonia furcata (Huds.) Schrad. subsp. furcata —
{60} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Harmand 1895 : Lichénisé, non lichénicole — Toute la France (Corse com-
385-386 {f, 54, 55, 57, 67, 88} ; Houmeau 2001 : 527 prise). Commun. Non menacé [lc] — 03r, 05!, 06a, 07!,
{85} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de 12a, 13!, 14!, 15r, 16a, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 22!, 27a, 28a, 29!,
Lesdain] 1925 : 210-211 {47} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ; 30!, 31a, 33!, 35r, 37!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!,
Kieffer 1895 : 18 {57} ; Lamy 1880 : 352 {86} ; Lamy 47a, 49!, 50!, 51a, 53a, 54!, 55!, 56!, 57a, 58!, 59!, 60!, 61!,
1883 : 342 {65} ; Laronde 1899 : 124 {03} ; Laronde et 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67r, 68!, 71!, 72a, 74a, 76!, 77!, 79!,
Garnier 1901 : 41 {63} ; Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Lutz 80!, 83r, 84a, 85!, 86a, 87!, 88r — Terricole (sur sol pierreux,
et Maire 1901 : clxxv {2a, 2b} ; Maheu 1930 : 602 {13} ; sableux, argilo-sableux ou argileux), rarement corticole (à la
Maheu et Gillet 1914 : 59 {2a} ; Marc 1908 : 376 {12, base des troncs), calcicole ou calcifuge, basophile, neutro-
30} ; Massé 1965 : 607 {50} ; Massé 1966 : 880 {29} ; phile ou modérément acidophile, mésophile ou xérophile,
Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
1976 : 60 {13} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Moreau et humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 304 {e} ;
Moreau 1934 : 340-341 {63} ; Moreau et Moreau 1934 Ozenda et Clauzade 1970 : 451 {f } ; Abbayes 1924 : 35
(Menton) : 148 {06} ; Moreau et Moreau 1934 (r. grani- {44} ; Abbayes 1934 : 113, 170 {Massif armoricain} ; AFL
tiques) : 155 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 24 {74} ; (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
Nylander 1891 : 15 {66} ; Nylander 1896 : 27-28 {77} ; 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta et al.
Olivier 1897 : 74-75 {72, 76, 79} ; Olivier 1900 : 11 ; 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Béguinot
Ozenda 1950 : 39-40 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 1982 : 58 {71} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Berner 1947 : 122
45 {48, 63} ; Picquenard 1904 : 38 {29} ; Poumarat et {13} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Bick 1985 :
coll. 2014 : 21 {66} ; Prin 1983 : 16-17 {10} ; Puget 1866 : 178 {88} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 :
lxxxvii {74} ; Ranwell et James 1966 : 836 {83} ; Richard 3, 8, 9, 12 {43, 63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») :
1877 : 7 {79} ; Richard 1882 : 295 {86, 77} ; Rieux et al. 177, 178 {62} ; Boulay 1880 : 49, 50 {59} ; Bouly de
328

Lesdain 1920 : 228 {62} ; Boumier et al. 2011 : 4, 9, 18, Cladonia furcata (Huds.) Schrad. subsp. furcata mor-
24, 26 {44, 85} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Brisson 1875 : pho. furcata — Syn. Cladonia furcata f. cymosa (Flörke)
104-105 {51} ; Brisson 1880 : 192 {02} ; Carlier 2013 Harm., Cladonia furcata var. racemosa (Hoffm.) Flörke,
(non publié, Nièvre) ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 Cladonia furcata (Huds.) Schrad. var. racemosa f. stricta
{05} ; Companyo 1864 : 832 {66} ; Coppins 1971 : 158 (Ach.) H. Olivier, Cladonia furcata (Huds.) Schrad. var.
{22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste racemosa f. subulata (Flörke) Harm., Cladonia furcata var.
et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; subulata Flörke, Cladonia furcata (Huds.) Schrad. subsp.
Deschâtres 1962 : 23 {03, 42, 63} ; Deschâtres 1978 : furcata var. racemosa Hoffm. f. fissa Flörke, Cladonia race-
15 {03} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54} ; Du Colombier mosa Hoffm., (?) Cladonia racemosa var. spinosa (Huds.) M.
1901 : 91 {45} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Fiore-Donno Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y
2003 (annexe 2) : 2 {01} ; Flahault et Hue 1899 : lxxii compris en Corse. Commun, sauf dans les régions chaudes
{83} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gonnet et al. 2013 : 36, et sèches. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03r, 04!, 05!, 06!,
44, 56 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 07!, 08!, 09r, 10r, 11!, 12r, 13r, 14!, 15a, 16r, 17!, 18!, 19!,
55 {31} ; Graves 1857 : 190 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 2aa, 2ba, 21a, 22!, 23!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!,
37 {2a} ; Hue 1889 : 217 {15} ; Hue 1894 : 307 {50} ; Hue 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 47!,
1896 : 225 {73} ; Issler 1927-1928 : 74, 89 {68} ; Jeanjean 48!, 49!, 50!, 51a, 52!, 53!, 54r, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!,
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 204 {47} ; Kieffer 1895 : 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!,
37 {57} ; Lamy 1883 : 343 {65} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 75sla, 77!, 78sl!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, 89!, 90! —
61} ; Lefèvre 1866 : 254 {28} ; Magnin 1876 : 118 {04} ; Terricole (sur sol pierreux, sableux, argilo-sableux ou argi-
Maheu et Gillet 1914 : 59 {2a} ; Marc 1908 : 374 {12} ; leux), rarement corticole (à la base des troncs), calcicole ou
Martin et al. 2018 : 42 {39} ; Massé 1964 : 126 {35, calcifuge, basophile, neutrophile ou modérément acido-
56} ; Massé 1966 : 879 {29} ; Moreau et Moreau 1932 phile, mésophile ou xérophile, photophile ou héliophile,
(monts Dore) : 55 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 341 peu ou pas nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
{63} ; Moreau et Moreau 1934 (r. granitiques) : 156 {63} ; l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
Müller (Argoviensis) 1862 : 22 {74} ; Nicoli et Rondon Clauzade et Roux 1985 : 305 {e} ; Ozenda et Clauzade
1959 : 475 {2a} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Olivier 1970 : 451 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ;
1897 : 66-69 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 :
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta
(Gasilien) 1894 : 125 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ;
51 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 446 {74} ; Payot et Har- Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1983 : 28 {70} ; Bailly
mand 1901 : 70 {74} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Poncet et al. 2013 : 91 {70} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bau-
in Collectif SBCO 2017 : 19 {45} ; Puget 1866 : lxxxvii vet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet
{74} ; Rastetter 1965 : 622 {67} ; Richard 1877 : 8 {79} ; 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193 {07} ; Bégay
Rondon 1958 : 143 {84} ; Rondon 1977 : 195 {83} ; Rose 1997 : 17 {16} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bertrand M.-P.
et al. 1979 : 95 {61} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 1966 : 15 {67} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Bois-
{41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux sière 1979 : 91 {77} ; Boissière et al. 1989 : 6, 7 {74} ;
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 48, 67 {66} ; Séguy Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly
1950 : 45 {31, 65} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de Lesdain
{57} ; Sipman 2000 : 47 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 68 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bouly de Lesdain 1914
{62} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van den (Suppl. 1) : 56 {59} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud
Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
60 {46} ; Van Haluwyn et al. 1995 : 460 {59} ; Vivant Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04,
1988 : 35 {64} ; Weddell 1873 : 147 {86} ; Weddell 84} ; Brisson 1875 : 105 {51} ; Brisson 1880 : 192 {02} ;
1875 : 260 {85} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner Cabanès 1900 : 27 {30} ; Caillet et al. 2008 : 88 {88} ;
1973 : 326 {20} ; Wirth 2019 : 79 {68} — Rem. Le mor- Caillet et al. 2012 : 131 {88} ; Carpentier 1914 : 32, 37,
photype nominal correspond à l’ancienne var. racemosa 46, 54, 58, 60 {44} ; Chipon 1995 : 52 {54, 67, 68, 88} ;
(T. Ahti in litt., novembre 2011). Nous mentionnons ici Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Chipon et al. 1998 :
les spécimens qui n’ont pas été attribués à tel ou tel mor- 92 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy
photype, tandis que dans la carte de répartition (tome 2), 1951 : 14, 1953 : 182 {01, 38, 42, 69, 71, 73} ; Clauzade
nous incluons ces données ainsi que celles des morphotypes et Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 :
subordonnés. 458 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coste
329

1991 : 51 {09} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Crozals 35 {64} ; Weddell 1873 : 147 {86} ; Werner 1973 : 326
1912 : 274 {34} ; Crozals 1923 : 82 {2b} ; Crozals 1924 : {20} ; Zschacke 1927 : 13 {2b}.
91 {83} ; Crozals 1931 : 41 {83} ; Daillant 1997 : 94 Cladonia furcata (Huds.) Schrad. subsp. furcata mor-
{71} ; Derrien et al. 2018 : 272-273 {37} ; Derrien et al. pho. corymbosa — Syn. Cladonia corymbosa (Ach.) Krohn,
2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 24 {03, 63} ; Domi- Cladonia furcata var. corymbosa (Ach.) Nyl. — Lichénisé,
nique 1884 : 317 {44} ; Dughi et Ducos 1938 : 205, non lichénicole — À peu près partout en France, y com-
233 {09, 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 15 {34} ; Fagot pris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!,
1906 : 170 {31} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Gavériaux et Roux 06a, 07!, 08!, 09!, 10r, 12a, 13!, 15a, 18!, 19!, 2aa, 2ba, 21!,
2015 : 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Gourdon 26!, 28!, 30!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 42!, 43a, 44!, 45!,
[coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 55, 176 {31} ; Graves 48!, 51a, 52!, 54a, 57a, 58!, 59!, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a,
1857 : 190 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Har- 68a, 69a, 70a, 71a, 73a, 74a, 75sla, 77!, 78sl!, 79a, 80!, 83a,
mand 1895 : 350-353 {f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau 84!, 87a, 88a, 89! — Terricole (sur sol pierreux, sableux,
2001 : 526, 527 {85} ; Houmeau et Roux 1982 : 278 {15} ; argilo-sableux ou argileux), rarement corticole (à la base
Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ; Hue 1894 : 290, 307 des troncs), calcicole ou calcifuge, basophile, neutrophile
{14, 50} ; Hue 1896 : 14-15 {73} ; Hue 1896 : 225 {73} ; ou modérément acidophile, mésophile ou xérophile, pho-
Kieffer 1895 : 37 {57} ; Lamy 1880 : 355 {63, 87} ; Lamy tophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
1883 : 343 {65} ; Laronde 1899 : 123 {03} ; Laronde et mésoméditerranéen à l’étage montagnard, plus rarement au
Garnier 1901 : 41 {63} ; Lefèvre 1866 : 254 {28} ; Lottin subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
et Vaudoré 2014 : 115 {61} ; Lutz et Maire 1901 : clxxv zade et Roux 1985 : 305 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
{2a} ; Maheu 1907 : 234, 236 {73} ; Maheu et Gillet 451 {f } ; Asta 1973 : 37 {38} ; Bauvet 2005 : 174-175
1914 : 59, 99 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 13 {2b} ; {07} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière
Marc 1908 : 374 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11, 34 1979 : 91 {77} ; Boulay 1880 : 49 {59} ; Bouly de Lesdain
{25, 39} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Monnat et al. 2017 : 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon-
19, 38, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; tainebleau) : 552 {77} ; Brisson 1875 : 105 {51} ; Carlier
Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Nylander 1873 : 2013 (non publié, 44, Grand-Auverné : les landes du Don,
268 {66} ; Nylander 1891 : 39 {66} ; Nylander 1896 : leg., det. et herb. G. Carlier) ; Choisy 1951 : 14 {01, 38,
31 {75sl} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Ozenda 39, 42, 69, 71, 73, 74} ; Crozals 1908 : 507 {34} ; Crozals
et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 1913 : 152 {34} ; Crozals 1923 : 25-26 {83} ; Crozals
51 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 446, 447 {74} ; Payot 1923 : 82 {2b} ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ; Derrien
et Harmand 1901 : 70 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 8, et al. 2019 : 97 {28} ; Dominique 1884 : 317 {44} ; Gavé-
24 {66} ; Prin 1983 : 17 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; riaux et Roux 2015 : 65 {63} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Har-
Rastetter 1965 : 622, 623 {67, 68} ; Ravaud 1860 : 766 mand 1895 : 351-353 {f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau
{38} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Roux 1967 : 148 et Roux 1991 : 549 {66} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Kieffer
{30} ; Roux 1982 : 215 {83} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 1895 : 37 {57} ; Lamy 1880 : 355 {63, 87} ; Lamy 1883 : 343
{90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2001 {65} ; Lefèvre 1866 : 254 {28} ; Maheu et Gillet 1914 :
(Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 58-59 {2a, 2b} ; Marc 1908 : 374 {12, 30} ; Martin et al.
215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10, 16 {30, 48} ; 2018 : 11 {39} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2007 1896 : 30-31 {75sl} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique
(Languedoc-Roussillon, complément) : 128 {30, 34, 48, (Gasilien) 1898 : 51 {15, 43, 48, 63} ; Payot et Harmand
(66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux 1901 : 70 {74} ; Prin 1983 : 17 {10} ; Richard 1877 : 8
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al. {79} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 112 {(30,
2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- 34, 66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30, 48} ; Roux
Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 128 {30,
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (34), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
(Catal. Corse) : 216 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 19, 34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ;
{83} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Vadam et al. 2001 : 178, 186 Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 216 {(20)} ; Vallade
{71} ; Vadam et Caillet 1994 : 87, 88, 94 {39} ; Vadam et et Gardiennet 2016 : 25 {21} ; Vivant 1988 : 35 {64} ;
Caillet 2002 : 189, 191 {01} ; Vadam et Caillet 2002 : Werner 1973 : 326 {20}.
212 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 25 {(21)} ; Van Cladonia furcata (Huds.) Schrad. subsp. furcata mor-
den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van Haluwyn 1983 : pho. palamaea — Syn. Cladonia furcata f. spinosa sensu
115, 118, 119, 122, 127, 136 {50, 61, 72} ; Vivant 1988 : Harm., Cladonia furcata var. palamaea (Ach.) Nyl., Clado-
330

nia furcata (Huds.) Schrad. var. palamaea f. hamata (Delise) Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017
H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — À peu près (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ;
partout en France (Corse comprise), plus particulièrement Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999
dans le Midi méditerranéen et subméditerranéen. Commun (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
dans le Midi. Non menacé [lc] — 03a, 04!, 06!, 07!, 09!, 175 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 16 {30, 48} ;
10r, 11!, 12r, 13!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 23!, Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al.
24!, 26!, 28!, 30!, 32!, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 2006 (Languedoc-Roussillon) : 112 {11, 30, 34, 48, (66)} ;
43a, 44!, 45!, 47!, 48!, 53!, 57a, 58!, 59a, 62!, 63!, 65!, 66!, Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al.
67a, 68a, 70a, 71!, 72!, 74!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et al. 2012
83!, 84!, 85!, 86!, 89!, 90! — Terricole (sur sol pierreux, (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38
sableux, argilo-sableux ou argileux), calcicole ou calcifuge, {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
basophile, neutrophile ou modérément acidophile, xéro- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 216 {2a, 2b} ; Roux et Coste
phile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-, 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Roux
méso-, supra-méditerranéen ou collinéen, plus rarement et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vallade et Gardiennet
au montagnard et même au subalpin. Ombroclimats sec et 2016 : 25 {21} ; Werner 1973 : 326 {20}.
subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 305 {e} ; Ozenda Cladonia furcata (Huds.) Schrad. subsp. furcata
et Clauzade 1970 : 451 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 morpho. pinnata — Syn. Cladonia furcata var. pinnata
{21} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta (Flörke) Vain., Cladonia furcata (Huds.) Schrad. var. pin-
[coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1972 : 138, 139 nata f. regalis (Flörke) H. Olivier — Lichénisé, non liché-
{04} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; nicole — Présent dans une grande partie de la France, y
Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet compris en Corse. Assez commun en dehors de la région
2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 200, 209 {07} ; méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!,
Bégay 1997 : 17 {16} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; 07!, 09!, 10!, 12!, 13!, 14!, 15!, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 25a, 26!,
Boissière 1979 : 91 {77} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; 28!, 30!, 31a, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43a, 48!, 50!, 56!, 57a,
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly 58!, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68a, 69!, 71!, 73!, 74!, 77!,
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de Lesdain 78sl!, 79!, 83!, 84!, 88!, 89! — Terricole (sur sol pierreux,
1910 : 79-80 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : sableux, argilo-sableux ou argileux), rarement corticole (à la
56 {59} ; Boumier et al. 2011 : 14 {85} ; Bricaud 2004 base des troncs), calcicole ou calcifuge, basophile, neutro-
(Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud phile ou modérément acidophile, mésophile ou xérophile,
2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 84} ; Caba- photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
nès 1900 : 27 {30} ; Carpentier 1914 : 60 {44} ; Cha- mésoméditerranéen à l’étage montagnard, plus rarement au
perot 1998 : 29 {84} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Coste subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
1994 : 205 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 zade et Roux 1985 : 304 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Madasse) : 20 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, 451 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello 2008
massif de la Clape) ; Crozals 1912 : 274, 1913 : 152 {34} ; (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ; 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta
Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Dughi et Ducos 1938 : 205 et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet
{83} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Flahault et Hue 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet
1899 : lxxii {83} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Gonnet et al. 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193, 201, 203 {07} ;
2013 : 17 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Hou- Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bertrand
meau et Roux 1982 : 278 {15} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ; M.-P. 1966 : 15 {67} ; Boissière 1979 : 91 {77} ; Boissière
Kieffer 1895 : 37, 38 {57} ; Laronde 1899 : 123 {03} ; 1994 : 6 {63} ; Boissière et al. 1989 : 6, 14 {74} ; Boissière
Maheu 1930 : 601 {13} ; Maheu et Werner 1933-1934 : et Van Haluwyn 1987 : 12 {10} ; Bouly de Lesdain 1905
66 {67, 68} ; Marc 1908 : 375 {12} ; Méric et al. 2018 : (Versailles) : 604 {78sl} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ;
39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander 1891 : 73 Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
{66} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {04,
142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 51 {15, 43, 48, 63} ; 84} ; Chipon et al. 1996 : 128 {67} ; Choisy 1951 : 14-15
Prin 1983 : 17 {10} ; Rieux et al. 1977 : 126 (tab. 1), 134 {01, 25, 38, 39, 42, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon
(tab. 4) {13} ; Rieux et Roux 1969 : 36 {30} ; Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ;
1963 (Crau) : 87, 91 {13} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux Crozals 1931 : 41 {83} ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ;
1982 : 215 {13, 30, 83, 84} ; Roux 2011 (non publié, 26, Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 24 {42} ;
331

Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Florence et coll. 2019 : Vallade et Gardiennet 2016 : 25 {(21)} ; van Dobben
232 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Houmeau et al. 1991 : 60 {46} ; Wirth 2019 : 85, 86, 87 {68} —
et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Hue 1897 : Rem. Considéré comme une espèce par Ahti et Stenroos
cclxxxvi-vii {04} ; Kieffer 1895 : 37 {57} ; Maheu 1930 : (2013 : 78) qui indiquent que la combinaison « Clado-
600 {13} ; Maheu et Gillet 1914 : 59 {2a} ; Maheu et nia furcata subsp. subrangiformis (Sandst.) Abbayes » est
Gillet 1926 : 13 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : nomenclaturalement incorrecte.
66 {68} ; Marc 1908 : 374 {12} ; Martin et al. 2018 : 13, Cladonia glauca Flörke — Syn. Cladonia cenotea subsp.
16, 21 {01, 39} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy glauca (Flörke) Vain. — Lichénisé, non lichénicole —
1948 : 142 {65} ; Prin 1983 : 17 {10} ; Rastetter 1965 : Rem. Deux morphotypes généralement non distingués
622, 624 {67, 68} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 2001 par les auteurs modernes : (1) morpho. glauca, à podé-
(Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- tions terminés en pointes et rarement scyphifères (dans ce
Roussillon) : 112 {(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 cas, les scyphes sont perforés et portent des ramifications
{30, 48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, com- partant du bord mais ne produisant pas d’autres scyphes),
plément) : 128 {30, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute- d’où un aspect de C. rei ou de C. subulata, mais podétions
Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : dépourvus de scyphes ou à scyphes perforés ; (2) morpho.
34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux fruticulosa, à podétions se terminant par des scyphes perfo-
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- rés dont le pourtour est muni de nombreuses proliférations
Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : dont la plupart donnent des scyphes secondaires portant
216 {(20)} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Vivant 1988 : 35 {64} ; des proliférations digitées, d’où un aspect de C. crispata,
Werner 1973 : 326 {20}. mais sorédié.
Cladonia furcata subsp. subrangiformis (Sandst.) Cladonia glauca Flörke morpho. glauca — Syn. Cla-
Pišút — Syn. Cladonia furcata var. subrangiformis (Sandst.) donia cinerascens Arnold, Cladonia glauca f. dendroides
Hennipman, Cladonia subrangiformis Sandst. — Lichénisé, (Flörke) Harm., Cladonia glauca f. subcornuta Nyl. —
non lichénicole — Présent dans une grande partie de la Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout en France,
France, mais surtout fréquent dans le domaine océanique y compris en Corse, mais manque dans les endroits trop
et la région méditerranéenne, y compris en Corse. Peu secs ou trop froids. Peu commun. Potentiellement menacé
commun. Potentiellement menacé [nt] — 01a, 02!, 05a, [nt] — 02!, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 10r, 14!, 15a, 17!,
06!, 07!, 10r, 11!, 13!, 14a, 16r, 17!, 18!, 2a!, 21r, 22!, 24!, 18!, 19!, 2a!, 2br, 22!, 23!, 25a, 29!, 33!, 34r, 35!, 36!, 37!,
28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 37!, 39!, 41!, 44a, 46r, 47a, 54a, 55!, 39a, 40!, 42!, 43!, 44!, 46r, 47!, 48!, 49!, 50!, 53r, 56!, 57!,
57!, 59!, 62!, 63a, 68!, 69!, 71!, 72a, 73a, 76a, 77!, 79!, 80!, 58a, 59a, 61!, 62!, 63!, 64r, 66!, 68a, 69a, 71a, 72!, 76a, 77!,
85a, 86a, 88a — Terricole, surtout calcicole, basophile, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 87!, 88a — Terricole (sur sol
neutrophile ou subneutrophile, plutôt xérophile (sur sols ne sableux, argilo-sableux ou humifère), plus rarement ligni-
retenant pas l’eau), photophile ou même héliophile, non ou cole (sur bois en décomposition), calcifuge, de moyenne-
peu nitrophile. Étages mésoméditerranéen, supraméditerra- ment à très acidophile, euryhygrique (surtout mésophile),
néen et collinéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade euryphotique (surtout héliophile), peu ou pas nitrophile.
et Roux 1985 : 305 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 451- De l’étage supraméditerranéen à l’étage montagnard supé-
452 {f } ; Abbayes 1937 : 154-164 {01, 14, 17, 20, 34, 44, rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
47, 54, 63, 72, 73, 76, 85, 86, 88} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; et Roux 1985 : 315-316 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 : 91 461 {f } ; Abbayes 1926 : 40 {44} ; AFL (collectif ) 1984 :
{77} ; Boissière 1986 : 209, 213 {77} ; Bugnon 1952-1963 9 {19, 23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta et al.
(non publié, dépt 21) ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ; 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Boissière
Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Diederich 1987 : 133-134 1979 : 93 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Bouly de Les-
{57} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 11 {34} ; Guilloux et al. dain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bretagne 1993 : 10
2000 : 37 {2a} ; Houmeau 1998 : 619 {79} ; Jeanjean [coll. {53} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62
Bouly de Lesdain] 1925 : 205-206 {47} ; Massé 1966 : {84} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49,
879 {29} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10,
Roux 1982 : 215 {13} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon-
220 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 112 nat) ; Carpentier 1914 : 37 {44} ; Choisy 1950 : 21 {25,
{30, 34} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; 59} ; Choisy 1951 : 13, 21 {15, 25, 39, 42, 58, 69, 71} ;
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 216 {2a} ; Signoret et Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Ron-
Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; don 1955 : 39 {43} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Der-
332

rien et al. 2018 : 273 {37} ; Deschâtres 1962 : 25 {03, 42, 05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 11!, 12a, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!,
63} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; 19!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!,
Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Harmand 1895 : 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42a, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!,
361-362 {f, 57, 88} ; Harmand 1907 : 273-275 {f, 14, 15, 48!, 49!, 50!, 53!, 56!, 57a, 58!, 59!, 60!, 61!, 63!, 64!, 65!,
39, 42, 48, 50, 56, 57, 58, 78sl, 76, 77} ; Houmeau 1998 : 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79!,
619 {79} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 207 81r, 84!, 85a, 86a, 87!, 88!, 89! — Terricole (sur sol géné-
{47} ; Kieffer 1895 : 23, 24, 25 {57} ; Maheu et Werner ralement humifère), saxicole (sur rochers moussus ou non,
1933-1934 : 66 {68} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; Monnat souvent recouverts d’un peu d’humus), rarement lignicole
et al. 2017 : 19, 51 {35} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 47, (sur bois en décomposition), calcifuge, de moyennement à
49, 50 {15, 63} ; Picquenard 1904 : 37 {29} ; Prin 1983 : très acidophile, mésophile ou aérohygrophile, photophile
17 {10} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux et et surtout héliophile, non nitrophile. Étages collinéen,
al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan- montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype-
guedoc-Roussillon) : 112 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 313 {e} ; Ozenda
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : et Clauzade 1970 : 458 {f } ; Abbayes 1926 : 39 {44} ;
67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et Abbayes 1934 : 113, 120, 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif )
coll. 2013 (Catal. Corse) : 216 {(20)} ; Signoret et Diede- 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23} ; AFL
rich 2003 : 214 {57} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ;
Van Haluwyn 1983 : 118, 122, 127, 136 {50, 61, 72} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128, 129 {74} ; Asta 1973 :
Vivant 1988 : 35 {64} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ;
et Deschâtres 1970 : 270 {2b} — Rem. Selon Sandstede Asta et al. 1983 : 23, 24, 28 {70} ; Asta et al. 1993 : 33
(1931 : 432), le « Cladonia fimbriata dendroides » distribué {05} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91
par Claudel et Harmand appartient en réalité à C. glauca, {07} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ;
mais Harmand, qui utilise l’épithète dendroides d’une part Béguinot 2009 : 3 {71} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Bick et
pour C. fimbriata et d’autre part pour C. glauca, n’aurait al. 2017 : 142 {68} ; Boissière 1979 : 92 {77} ; Boissière
certainement pas confondu C. fimbriata et C. glauca. Selon 1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 8, 12, 13 {63} ; Bois-
Ahti (2015, in litt.) C. cinerascens Arnold est identique à sière et al. 1989 : 6, 7, 9 {74} ; Bouly de Lesdain 1911
C. glauca morpho. glauca. (Fontainebleau) : 552 {77} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ;
Cladonia glauca Flörke morpho. fruticulosa — Syn. Brackel et al. 2018 : 194 {68, 88} ; Bretagne 1993 : 10
Cladonia glauca f. fruticulosa Flörke — Lichénisé, non liché- {53} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ;
nicole — Cher, Vaucluse et Pyrénées-Atlantiques. Semble Caillet et al. 2012 : 126, 128 {88} ; Carlier 2013 (non
rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 18!, 64r, publié, Nièvre) ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non
84! — Même écologie que le type — Clauzade et Roux publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré,
1985 : 316 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 461 {f } ; 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
Delhoume 2017 (non publié, 18, Nançay : tertre Paysan, J.-Y. Monnat) ; Carpentier 1914 : 32, 60 {44} ; Chipon
alt. 130 m, sur sol sableux non calcaire parmi des mousses, 1995 : 52 {67, 68, 70, 88} ; Chipon et al. 1995 (non publié)
2017/12/09, leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. {70} ; Chipon et al. 1998 : 92 {68} ; Choisy 1951 : 18 {42,
Roux) ; Vivant 1988 : 35 {64} — Rem. Erreur d’autorité 69, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 {43} ; Clau-
(f. fruticulosa « (Flörke) Clauz. et Roux ») dans Clauzade zade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Clauzade et Rondon
et Roux 1985. 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ;
Cladonia gracilis (L.) Willd. — Lichénisé, non liché- Clerc 1988 : 119 {74} ; Coppins 1971 : 158 {29, 56} ;
nicole — Rem. Trois sous-espèces acceptées par les auteurs Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coste
modernes, dont une connue en France et une signalée à et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 260 {60} ;
tort en France. Crozals 1913 : 153 {34} ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ;
Cladonia gracilis (L.) Willd. subsp. gracilis — Syn. Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 27 {03,
Cladonia gracilis f. pedicellata (H. Olivier) Boistel, Cladonia 42, 63} ; Deschâtres 1972 : 109 {63} ; Dughi et Ducos
gracilis f. tenuis Lamy, Cladonia gracilis var. aspera Flörke, 1938 : 233 {09} ; Fagot 1906 : 170 {31} ; Flon 1929 : 46
Cladonia gracilis var. chordalis (Flörke) Schaer., (?) Clado- {77} ; Galinou 1955 : 24 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 :
nia gracilis var. dilatata (Hoffm.) Vain. — Lichénisé, non 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 91 {21} ; Gonnet et Gonnet
lichénicole — Toute la France (y compris en Corse), sauf 2013 (non publié, 2B, Asco : Haut-Asco, d147, leg., det.
sur le littoral méditerranéen. Commun dans les basses et et herb. D. et O. Gonnet) ; Gourdon [coll. Abbayes et
moyennes montagnes. Non menacé [lc] — 02!, 03r, 04!, Choisy] 1930 : 55, 170, 180 {31} ; Graves 1857 : 192
333

{60} ; Harmand 1895 : 365-367 {f, 57, 67, 68, 88} ; Har- altérées ou peu cohérentes), de moyennement à très aci-
mand 1907 : 290-292 {f } ; Houmeau et Roux 1981 : 93 dophile, euryhygrique (surtout mésophile), photophile ou
{15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Hue 1889 : 217 héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et mon-
{15} ; Hue 1894 : 307 {50} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Issler tagnard, rarement plus haut. Ombroclimats subhumide et
1927-1928 : 89 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] humide — Clauzade et Roux 1985 : 323 {e} ; Ozenda et
1925 : 207 {47} ; Kieffer 1895 : 29, 30 {57} ; Lamy 1880 : Clauzade 1970 : 463 {f, (Centre, Ouest), Midi} ; Abbayes
354 {63, 87} ; Lamy 1883 : 343 {65} ; Laronde 1899 : 124 1936 : 132-133 {35, 53, 63, 72} ; AFL (collectif ) 1984 : 9
{03} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lecointe {87} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyhe-
1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre 1866 : 254 {28} ; Lottin et ralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al.
Vaudoré 2014 : 129, 136 {61} ; Maheu et Werner 1933- 1972 : 101 {73} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bekking, van
1934 : 66-67 {68, 88} ; Marc 1908 : 376 {12, 30} ; Martin Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière 1990 : 186 {77} ;
et al. 2018 : 13, 16 {39} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; Mon- Boissière 1994 : 6, 13 {63} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ;
nat et al. 2017 : 19, 51 {35} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Derrien 2012
Nylander 1863 : 394 {05} ; Nylander 1896 : 29 {60, (non publié, 36, Saint-Plantaire : le Montet, leg., det. et
77} ; Olivier 1897 : 76-78 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44,
herb. M.-C. Derrien) ; Deschâtres 1962 : 27 {03, 42,
49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien)
63} ; Deschâtres 1972 : 109 {63} ; Deschâtres 1978 :
1898 : 50 {15, 43, 63} ; Payot 1861 : 445, 446 {74} ; Payot
15-17 {03} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {(63)} ; Massé
et Harmand 1901 : 71 {74} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ;
1964 : 127 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 19 {(35)} ; Roux
Prin 1983 : 17 {10} ; Rastetter 1965 : 622, 624 {67, 68} ;
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 112 {(30)} ; van den
Richard 1877 : 8 {79} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Boom et Brand 1991 : 27 {25} ; Van den Broeck et al.
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. 2006 2017 : 68 {02} ; Van Haluwyn 1983 : 115, 136 {61, 72} ;
(Languedoc-Roussillon) : 112 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux Van Haluwyn 1990 : 11 {62} ; Vivant 1988 : 36 {64} —
et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut- Rem. Voir la remarque sous C. cryptochlorophaea.
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 Cladonia humilis (With.) J. R. Laundon s. s. ou C.
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; conista (Nyl.) Robbins — Lichénisé, non lichénicole —
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. Présent dans une grande partie de la France, y compris
2013 (Catal. Corse) : 216-217 {2b} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; en Corse. Assez rare — 03a, 06!, 09r, 22!, 37!, 66r, 81r —
Séguy 1952 : 30 {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 Terricole, muscicole, lignicole, plus rarement corticole (à
{57} ; Vadam et al. 1997 : 87, 94, 95, 104 {71} ; Vallade la base des troncs), calcifuge, subneutrophile ou acidophile,
et Gardiennet 2016 : 25 {21} ; van den Boom et Breuss euryhygrique, euryphotique, peu ou pas nitrophile. Étages
2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; collinéen et montagnard — Clauzade et Roux 1985 :
Van Haluwyn 1983 : 118, 119, 122, 136 {61, 72} ; Vivant 323 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 463 {f } ; Boissière
1988 : 36 {40, 64} ; Weddell 1873 : 147 {86} ; Werner 1990 : 184, 186 {77} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 2012
1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ;
et Deschâtres 1970 : 270 {2b} ; Wirth 1980 : 215 {88}. Laronde 1899 : 124 {03} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
Cladonia gracilis subsp. turbinata (Ach.) Ahti — Syn. Cladonia 120 {61} ; Roux 1984 : 85 {06} — Rem. C. humilis étant
pachyscypha Sandst. ex Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé
à tort en France — Écologie semblable à celle du type — Clauzade selon Ahti et Stenroos (2013) une espèce distincte de
et Roux 1985 : 313 {e} — Rem. La mention de Payot (1861 : 445) Cladonia conista par son adn et ses métabolites secon-
en Haute-Savoie est erronée selon Ahti in litt. (2011/12/11) ; celles, daires (podétions K + (jaune), contenant de l’atranorine ;
récentes, dans le Puy-de-Dôme et la Savoie (Roux et coll. 2014 : 332), podétions K –, contenant de l’acide bourgéanique chez C.
sont également erronées selon Ahti (in litt. 2015/08/12) qui a examiné
les spécimens. conista), moins clairement par ses podétions ordinairement
Cladonia grayi G. Merr. ex Sandst. — Lichénisé, non plus petits et à sorédies localisées à leur partie supérieure,
lichénicole — Çà et là en France non méditerranéenne ; ainsi que par sa répartition continentale et circumpolaire
absent notamment de Corse, des Alpes méridionales et (océanique et occidentale chez C. humilis), nous regrou-
des Pyrénées non atlantiques. Assez rare. Potentiellement pons dans l’ensemble « C. humilis ou C. conista » les men-
menacé [nt] — 02r, 03!, 08!, 15!, 25r, 29r, 30r, 33!, 35!, tions de C. conista s. l. qui ne précisent pas le chimisme des
36!, 38!, 40!, 42!, 53r, 56!, 57r, 61!, 62!, 63!, 64r, 67!, 71!, spécimens ; par contre, dans la carte de répartition (tome
72!, 73!, 74!, 77!, 87! — Terricole (sur sol sableux, argileux, 2), nous incluons ces données ainsi que celles des deux
humifère ou non, souvent parmi les mousses), muscicole, espèces subordonnées. La mention de cette espèce dans les
lignicole, corticole (à la base des troncs), saxicole (sur roches Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1930 :
334

602, sub C. conista), à l’étage méso- ou supra-méditerra- 2002 : 68 {62} ; van den Boom et al. 1995 : 272 {64} ;
néen, est vraisemblablement erronée. Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; van Dobben et al.
Cladonia humilis (With.) J. R. Laundon s. s. — Syn. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn et al. 1995 : 460 {59} —
Cladonia conista auct. [non (Nyl.) Robbins], Cladonia Rem. Espèce occidentale et océanique de répartition mal
conoidea Ahti — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là connue à cause de confusions avec C. pyxidata, C. chloro-
dans une grande partie de la France, y compris en Corse. phaea, C. grayi, C. fimbriata et surtout C. conista.
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 02r, 03!, 04!, Cladonia incrassata Flörke — Syn. Cladonia brebissonii
05a, 07!, 10!, 2a!, 22!, 27!, 29!, 31!, 33!, 35!, 37!, 40!, 42!, (Delise) Parrique, Cladonia brebissonii f. incrassata (Flörke)
44!, 45!, 46!, 50!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, M. Choisy, Cladonia coccifera var. incrassata (Flörke) Lau-
70r, 74!, 77!, 83!, 85!, 88a — Terricole-calcifuge, muscicole, rer — Lichénisé, non lichénicole — Moselle, Seine-et-
rarement corticole (à la base des troncs), subneutrophile ou Marne, Massif armoricain, Indre-et-Loire, Massif central,
peu acidophile, hygrophile, euryphotique (surtout sciaphile Alpes septentrionales et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’inté-
ou photophile), peu ou pas nitrophile. Étages collinéen rêt national. En danger d’extinction [en] — 09!, 12!, 14!,
et montagnard, rarement au subalpin et même à l’alpin. 15a, 18r, 22!, 23!, 29!, 35!, 37!, 38!, 43a, 44!, 50!, 56!, 57r,
Ombroclimats subhumide et humide — Ahti et Stenroos 61!, 63a, 64r, 65!, 69a, 72!, 74!, 77!, 79!, 87a — Terricole
2013 : 48-49 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Bauvet (sur sols tourbeux), lignicole (sur souches pourrissantes),
2005 : 176-177 {07} ; Boissière 1979 : 94 {77} ; Boissière parfois humicole, rarement détriticole ou saxicole calci-
1989 : 1 {74} ; Boissière 1990 : 184, 186 {77} ; Boissière fuge (sur roches moussues), très acidophile, photophile
1994 : 11 {63} ; Boissière et al. 1989 : 9 {74} ; Bossier in et surtout héliophile, aéro- et substrato-hygrophile, non
Collectif SBCO 2017 : 16-17 {31} ; Bossier in Collectif nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
SBCO 2018 : 17 {65} ; Bossier 2015 (non publié, 31, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 299
Fonsorbes : zone verte de Bidot, autour d’une ancienne {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 446-447 {f, (Centre,
gravière, alt. 200 m, 2015/09/20, leg. R. Mathon, det. et Ouest, Pyrénées)} ; Abbayes 1934 : 69 {29} ; AFL (collectif )
herb. X. Bossier) ; Brackel et al. 2018 : 194 {70} ; Bri- 1985 : 7 {23} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll.
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Carlier 2013 (non publié, Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1975 : 52 {38, 74} ;
Nièvre) ; Cocquempot 2019 (non publié, 60, Mortefon- Bekking, van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière
taine : butte du Maulois (golf ), alt. 70 m, sur sol sablon- 1979 : 91 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Choisy 1951 :
neux, 2019/09, leg., det. et herb. M. Cocquempot, conf. 131 {xx} ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ; Harmand 1907 :
C. Van Haluwyn et J.-C. Boissière) ; Delhoume 2018 351-352 {f, 15, 29, 65, 69, 87} ; Houmeau 1998 : 619 {79} ;
(non publié, 45, Nogent-sur-Vernisson : route d’Adon, Humbert 2017 (non publié, 65, Bagnères-de-Bigorre: la
alt. 140 m, sur sol sableux non calcaire parmi des mousses, Mongie, refuge de Campana, alt. 2308 m, sur sol non cal-
2018/04/13, leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. caire entre les racines d’un Pinus uncinata, 2017/07/08,
Roux) ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ; Diederich et leg., det. et herb. R. Humbert, conf. J.-C. Boissière) ;
al. 2006 : 58 {57} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 179 {2a} ; Lagrandie 2018 (non publié, 14, Saint-Martin-de-Mieux :
Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : le Moulin, sur humus de rochers, 2018/02/09, leg., det. et
île de Cavallo, alt. 20 m, sur sol sableux (arène granitique) herb. J. Lagrandie) ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ;
moussu, 2014/03/15, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. Monnat 2018 (non publié, 12, Rieupeyroux : Sourbins,
J.-C. Boissière) ; Gonnet et Gonnet 2019 (non publié, alt. 615 m, sur souche, 2018/11/10, leg., det. et herb. J.-Y.
2A, Bonifacio, île Cavallo, sentier de l’île, alt. 20 m, sur sol Monnat) ; Olivier 1900 : 10 {29} ; Paradis et al. in Col-
sableux non calcaire, 2019/03/14, leg., det. et herb. D. et lectif SBCO 2018 : 13 {18} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
O. Gonnet, ccm P. Uriac) ; Guilloux et al. 2000 : 37 53-54 {15, 43} ; Richard 1877 : 9 {79} ; Van Haluwyn
{2a} ; Hairie 2013 (non publié, 61, Saint-Maurice-du- 1983 : 115, 136 {61, 72} ; Vivant 1988 : 36 {64}.
Désert : mont Oiselet, leg., det. et herb. F. Hairie, conf. Cladonia macilenta Hoffm. — Lichénisé, non lichéni-
J.-C. Boissière) ; Martin et Martin 2014 (non publié, cole — Rem. Trois morphotypes et un chémomorphotype.
04, Jausiers : près du lac des Sagnes, 2014/07/21, leg., det. Cladonia macilenta Hoffm. chémomorpho. macilenta —
et herb. B. et L. Martin, conf. J.-C. Boissière) ; Monnat Syn. Cladonia macilenta f. pulchella Müll. Arg., Cladonia
2014 (non publié, 22, Pleumeur-Bodou : Kastell Herek, macilenta var. clavata (Ach.) H. Olivier, Cladonia macilenta
alt. 9 m, sur sol non calcaire, 2014/11/17, leg., herb. et var. scabrosa (Mudd) Cromb., Cladonia macilenta Hoffm.
det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; var. styracella f. clavata (Ach.) H. Olivier — Lichénisé, non
Ranwell et James 1966 : 838 {83} ; Rose [coll. Boissière] lichénicole — Toute la France, y compris en Corse. Assez
1990 : 205 {77} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Sparrius et al. commun, sauf sur le littoral méditerranéen et à proximité
335

de celui-ci où il est peu commun. Non menacé [lc] — 02!, 63} ; Deschâtres 1972 : 109 {63} ; Dominique 1884 : 317
03r, 04!, 06!, 07!, 09r, 10r, 11!, 12!, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!, {44} ; Dughi et Ducos 1938 : 233 {09} ; Farou 2016 : 146
19!, 2a!, 2ba, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 27!, 28a, 29!, 30r, 31!, {46} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Florence et coll. 2019 : 255
33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 46!, {65} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 :
47!, 48!, 49!, 50!, 53!, 54!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62r, 66 {63} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Harmand 1907 : 337-340
63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 74!, 76a, 77!, {f, 63, 77} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Hue 1894 :
78sl!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85a, 86a, 87!, 88!, 89!, 90! — Ter- 291, 308 {14, 50} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
ricole (sur sols humifères ou tourbeux, souvent moussus), 1925 : 211 {47} ; Kieffer 1895 : 17, 18 {57} ; Lamy 1880 :
détriticole, lignicole (sur bois en décomposition cohérent), 357 {63, 87} ; Lamy 1881 : 339 {87} ; Lamy 1883 : 344 {65} ;
rarement corticole (mais seulement à la base des troncs), Laronde 1899 : 122 {03} ; Laronde et Garnier 1901 :
muscicole, ou saxicole, de moyennement à très acidophile, 41 {63} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre 1866 :
mésophile ou aérohygrophile, photophile ou héliophile, 254 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 129 {61} ; Magnin
ordinairement non ou peu nitrophile, mais parfois assez 1882 : 313 {69} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 67 {67,
nitro- et toxi-tolérant. De l’étage supraméditerranéen ou 68} ; Marc 1908 : 373, 374 {12, 30} ; Massé 1964 : 126
du collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 19, 43, 51 {35} ; Morin et
humide et hyperhumide — Christensen 1987 : 61-69 al. 2006 : 1 {71} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander
{m} ; Clauzade et Roux 1985 : 298 {e} ; Ozenda et Clau- 1891 : 54 {66} ; Nylander 1896 : 31-32 {77} ; Olivier
zade 1970 : 446 {f } ; Abbayes 1924 : 34 {44} ; Abbayes 1897 : 58-59 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
1926 : 44 {44} ; Abbayes 1934 : 94, 114, 120, 136 {22, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique
29, 35} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23} ; Agnello 2008 (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; 53 {15, 63} ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ; Prin 1983 :
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37
16 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 : 9
{38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1983 : 23, 28 {88,
{79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et al.
70} ; Bailly et al. 2004 : 192 {39} ; Bauvet 2005 : 176-
1979 : 95 {50, 61} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux
177 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2018 : 98
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2005
{63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193 {07} ; Bertrand M.-P.
(mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
1966 : 15 {67} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Bick
10, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
1985 : 151 {88} ; Boissière 1979 : 12, 13 {63} ; Boissière
112 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116
1979 : 91 {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière et
{48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux
al. 1989 : 8, 9 {74} ; Boulay 1880 : 49 {59} ; Bouly de
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011
Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Les-
dain 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 67 {66} ; Roux et al. 2012
(Fontainebleau) : 552 {77} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
{84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{84} ; Bricaud 2008 : 136 {29} ; Bugnon et al. 1959 : 92 Corse) : 217 {(20)} ; Signoret et Diederich 2003 : 214
{21} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Vadam et Caillet
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, 1994 : 87, 94 {39} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 25
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon- {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; Van den
nat) ; Chipon 1995 : 51 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; van Dobben et al. 1991 : 60
1988 : 114 {88} ; Chipon et al. 1998 : 82 {68} ; Choisy {46} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 118, 122, 127, 129, 136
1951 : 130-131, 1953 : 182 {25, 38, 39, 42, 69, 71, 72, {50, 61, 72} ; Vivant 1988 : 36 {64} ; Weddell 1873 : 147
74} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et {86} ; Weddell 1875 : 260 {85} ; Werner 1962 : 70 {68,
Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 88} ; Werner 1969 : 191 {88} ; Werner 1973 : 326 {20} ;
{66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins Werner et Deschâtres 1968 : 200 {20} ; Wirth 2019 :
1971 : 158 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; 82 {67} — Rem. Chémotype P + (orange), K + (jaune puis
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : parfois brun ou rouge), à acides thamnolique, barbatique
73 {50} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals 1913 : 156 et plus ou moins didymique. Signalé à tort dans le massif
{34} ; Crozals 1924 : 92 {83} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; de la Sainte-Baume (Bouches-du-Rhône et surtout Var) par
Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 {88} ; Der- Berner (1947 : 122, selon Dughi et Ducos 1938) : voir
rien et al. 2018 : 273 {37} ; Deschâtres 1962 : 22 {03, 42, Roux et Gueidan (2002 : 144).
336

Cladonia macilenta Hoffm. chémo. bacillaris — Syn. ter en décomposition, 2018/04/05, leg., herb. et det. J.-L.
Cenomyce bacillaris var. clavata Ach., Cladonia bacillaris Farou) ; Harmand 1895 : 341-342 {f, 68, 88} ; Harmand
(Ach.) Genth nom. cons., Cladonia bacillaris f. subulata 1907 : 339-340 {f, 68} ; Monnat et al. 2017 : 19, 25, 51
H. Olivier, Cladonia floerkeana var. bacillaris (Ach.) Lynge, {35} ; Vivant 1988 : 36 {64}.
Cladonia macilenta f. subulata Mong. — Lichénisé, non Cladonia macilenta Hoffm. morpho. squamigera —
lichénicole — Presque partout hormis en Corse. Assez com- Syn. Cladonia macilenta var. squamigera Vain. — Lichénisé,
mun, sauf dans la région méditerranéenne où il est très rare. non lichénicole — Grand-Est, Haute-Saône, Aube, Seine-
Non menacé [lc] — 03r, 04!, 10r, 12a, 14a, 15a, 16a, 17!, et-Oise s. l., Nièvre, Centre, Massif armoricain, Haute-
18!, 22!, 27a, 29a, 30a, 31a, 33!, 34a, 35a, 36!, 39r, 42!, 44a, Savoie, Massif central et Pyrénées-Atlantiques. Assez peu
45!, 47a, 48!, 49a, 50a, 51a, 53a, 54!, 56a, 57a, 60a, 61!, 62a, rare. Non menacé [lc] — 03r, 07!, 08!, 10r, 12a, 14a, 15!,
63!, 67!, 68r, 70!, 72a, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 83a, 85a, 87a, 18!, 28!, 30a, 37!, 42!, 43a, 44!, 50!, 53!, 58!, 63!, 64r, 70a,
88! — Même écologie que le chémomorpho. macilenta — 74!, 78sl!, 88r — Même écologie que le chémomorpho.
Abbayes 1924 : 34 {44} ; Abbayes 1926 : 44 {85} ; Abbayes macilenta — Clauzade et Roux 1985 : 298 {e} ; Ozenda
1934 : 113, 120, 136 {22, 29, 35} ; Asta [coll. Eyheralde] et Clauzade 1970 : 446 {f } ; Agnello 2008 (Pilat) :
1975 : 128 {74} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128
2012 : 63 {63} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Bick 1985 : 159, {74} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2016 (non
179 {88} ; Boissière 1979 : 90 {77} ; Boissière 1990 : 184 publié, 63, Chastreix : bois de la Masse, au bord du ruis-
{77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; seau, alt. 1198 m, sur le pied moussu d’un tronc de Betula,
Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly 2016/07/02, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 :
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Brisson 98 {63} ; Bossier 2017 (non publié, 58, Saint-Agnan :
1875 : 105 {51} ; Chipon 1995 : 51 {54, 70, 88} ; Chipon 650 m au SO du village, alt. 580 m, sur sol non calcaire,
et al. 1988 : 116 {88} ; Chipon et al. 1996 : 128 {67} ; moussu, 2017/12/23, leg., det et herb. X. Bossier, conf.
Crozals 1913 : 156 {34} ; Deschâtres 1962 : 22 {03} ; J.-C. Boissière) ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) :
Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Dughi et Ducos 1938 : 205 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ;
{83} ; Fagot 1906 : 169 {31} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Graves Bretagne 1993 : 10 {53} ; Carlier 2013 (non publié,
1857 : 192 {60} ; Harmand 1895 : 340-342 {f, 54, 57, 67, 44, Grand-Auverné : les landes du Don, leg., det. et herb.
68, 88} ; Harmand 1907 : 336-337 {f, 68} ; Hue 1894 : 308 G. Carlier) ; Carpentier 1914 : 61 {44} ; Clauzade et
{50} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 211 {47} ; Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39
Lamy 1880 : 357 {63, 87} ; Lamy 1881 : 340 {63} ; Laronde {43} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Saint-Denis-d’Au-
1899 : 122 {03} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 63 {67, thou : butte de la Tribaudaine, alt. 269 m, sur sol non
68} ; Marc 1908 : 373, 374 {12, 30} ; Olivier 1897 : 60-61 calcaire, 2016/08/01, leg. P. Boudier, herb. et det. M.-C.
{14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 273 {37} ; Derrien et al.
79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique 2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 22 {03} ; Gonnet et
(Gasilien) 1898 : 53 {15} ; Payot et Harmand 1901 : 69 Gonnet 2019 (non publié, 78sl, Milly-la-Forêt : la Bouli-
{74} ; Prin 1983 : 16 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; gnère, alt. 90 m, sur sol acide moussu, 2019/07/03, leg., det.
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. et herb. D. et O. Gonnet) ; Houmeau et Roux 1981 : 93
2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; van den Boom et Brand {15} ; Hue 1894 : 291, 308 {14, 50} ; Marc 1908 : 374 {12,
1991 : 27 {39} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 135, 136 {61} ; 30} ; Prin 1983 : 16 {10} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1969 : 190 {88} — Roussillon) : 113 {30} ; Vivant 1988 : 36 {64} ; Werner
Rem. Morphologiquement semblable au chémo. macilenta 1969 : 190, 191 {88}.
dont il diffère par son thalle P –, K – (acides barbatique et Cladonia macroceras (Delise) Hav. — Syn. Cladonia
didymique, absence d’acide thamnolique). elongata auct. p. p., Cladonia gracilis auct. p. p., Cladonia
Cladonia macilenta Hoffm. morpho. corticata — Syn. gracilis var. abortiva Schaer., Cladonia gracilis var. macroce-
Cladonia macilenta var. corticata Vain. — Lichénisé, non ras (Delise) Flot. — Lichénisé, non lichénicole — Massif
lichénicole — Alsace, Lorraine, Ille-et-Vilaine, Loire, Lot- du Jura, Saône-et-Loire, Alpes, Massif central et Pyrénées.
et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Potentiel- Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05r, 06!, 09!,
lement menacé [nt] — 35!, 42!, 47!, 54r, 64r, 68a, 88a — 15!, 25r, 31a, 38!, 39!, 42!, 48!, 63!, 64r, 65!, 66!, 71a, 73!,
Même écologie que le chémomorpho. macilenta — Clau- 74! — Terricole ou saxiterricole (dans les fentes ou creux
zade et Roux 1985 : 298 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : de rochers), parfois muscicole ou détriticole, surtout cal-
446 {f } ; Farou 2018 (non publié, 47, Caubeyres : dans cifuge, de très acidophile à neutrophile, aérohygrophile
une lande à Ericaceae, alt. 160 m, sur tronc de Pinus pinas- ou mésophile, assez chionophile, photophile et même
337

héliophile, non nitrophile. Étages montagnard supérieur Causses, leg. J.-M. Géhu, det. H. Van Haluwyn, conf.
et surtout subalpin, alpin et nival. Ombroclimats humide J.-C. Boissière) ; Wirth 1974 : 374 {68, 88} — Rem. Les
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 313 {e} ; mentions de cette espèce dans l’Ouest par Harmand (1907,
Ozenda et Clauzade 1970 : 458 {f, montagnes} ; Asta sub C. alpicola ; Calvados et Seine-Maritime) et par Coste
[coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; et Dufrêne (2009 : 73 ; Manche, sur une souche d’arbre)
Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et sont vraisemblablement erronées.
al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : Cladonia macrophyllodes Nyl. — Syn. Cladonia lepi-
98 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Boissière et dota var. macrophyllodes (Nyl.) Du Rietz — Lichénisé,
al. 1989 : 7, 14, 16 {74} ; Choisy 1951 : 17 {38, 39, 71, non lichénicole — Alpes septentrionales, Massif central et
74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Deschâtres Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05r,
1972 : 108 {74} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; 09!, 15!, 38!, 63!, 66!, 73!, 74! — Terricole ou saxicole,
Harmand 1907 : 292-294 {f, 39, 63, 65, 74} ; Houmeau et souvent parmi les mousses, calcifuge ou minimécalcicole,
Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; de très acidophile à neutrophile, aérohygrophile ou méso-
Hue 1896 : 225 {73} ; Lamy 1880 : 354 {63} ; Martin et al. phile, substratohygrophile, chionophile, héliophile, non
2018 : 11 {39} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Payot ou peu nitrophile. Étages subalpin, alpin et nival. Ombro-
1861 : 445 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 71 {74} ; Roux climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 331
1984 : 85 {06} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 466 {f, 05} ; Asta [coll.
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113 {48, Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta
(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux 1975 : 53 {38, 74} ; Asta et al. 1972 : 77, 101 {73} ; Asta et
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 :
(Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 67 {66} ; Roux et al. 2012 98 {(63)} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière et al. 1989 :
(Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 7, 14, 16 {74} ; Bossier in Collectif SBCO 2018 : 11 {09} ;
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Houmeau et Roux
(Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; van den 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Roux
Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113 {(66)} ; Roux
2002 : 13 {15} ; Vivant 1988 : 36 {64} — Rem. Les men- et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} — Rem. La
tions de cette espèce dans le Loiret, la Haute-Vienne et les mention de cette espèce des hautes montagnes sur le littoral
Vosges par Harmand (1907 : 293-294, sous C. gracilis f. du Finistère par Aptroot et al. (2007 : 57) est vraisembla-
elongata), nous semblant douteuses, n’ont pas été retenues. blement erronée.
Cladonia macrophylla (Schaer.) Stenh. — Syn. Cla- Cladonia mediterranea P. A. Duvign. et Abbayes —
donia alpicola (Flot.) Vain. — Lichénisé, non lichéni- Syn. Cladina mediterranea (P. A. Duvign. et Abbayes) Foll-
cole — Massif des Vosges, Jura, Alpes septentrionales, mann et Hern.-Padr. — Lichénisé, non lichénicole — Lit-
Massif central. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En toral et à proximité du littoral de l’Atlantique et de la Médi-
danger d’extinction [en] — 11!, 15!, 38!, 39!, 63!, 68!, 74!, terranée (y compris en Corse), sauf dans les régions trop
88! — Terricole et humicole, détriticole, principalement sèches. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 06!,
dans les fentes de rochers, calcifuge, acidophile, aérohy- 11!, 17!, 2a!, 2b!, 29!, 30!, 33!, 34!, 40!, 44a, 47!, 56a, 66r,
grophile, peu ou pas photophile, non nitrophile. Étages 83!, 84!, 85! — Terricole, sur sols sableux, argilo-sableux
montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats ou pierreux, parfois moussus, surtout calcifuge, acidophile,
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 312 neutrophile ou modérément basophile, assez aérohygro-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 456 {f, (74), Est, Ouest} ; phile, euryphotique (surtout photophile ou héliophile),
Asta 1973 : 37 {38} ; Boissière 1994 : 13 {63} ; Boissière assez thermophile, non nitrophile. Étages thermoméditer-
et al. 1989 : 7, 14 {74} ; Braun-Blanquet 1923 : 193 ranéen, mésoméditerranéen et collinéen (variante chaude).
{(massif des Vosges, Jura, Alpes, Massif central)} ; Choisy Ombroclimats subhumide et humide. Cladonietum medi-
1951 : 128 {74, 88} ; Darnis in Collectif SBCO 2018 : terraneae — Clauzade et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda
12 {15} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {(63)} ; Harmand et Clauzade 1970 : 442 {f } ; Boumier et al. 2011 : 19
1907 : 285-286 {f, 74, 88} ; Martin et al. 2018 : 16 {39} ; {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64
Martin et Martin 2016 (non publié, 39, Bellefontaine : {84} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Clauzade et Rondon
forêt du Risoux, alt. c. 1300 m, sur le sol dans un lapiaz en 1960 : 457 {66} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 56, 59 {2b} ;
forêt, 2016/08/22, leg., det. et herb. B. et J.-L. Martin) ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Houmeau 2001 : 526,
Payot 1861 : 446 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 71 527 {85} ; Massé 1966 : 879 {29} ; Masson 2006 : 154-
{74} ; Van Haluwyn 2016 (non publié, 11, Arques : les 156 {(17, 29), 33, (34), 40, (44, 56, 66), 83} ; Ozenda
338

1950 : 39 {06} ; Rondon 1977 : 195 {83} ; Roux et al. 2006 et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2007 (Lan-
(Languedoc-Roussillon) : 113 {11, (30), 34, (66)} ; Roux guedoc-Roussillon, complément) : 128 {48} ; Sparrius et
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et coll. al. 2002 : 68 {62}.
2013 (Catal. Corse) : 217 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47 {20} ; Cladonia mitis Sandst. — Lichénisé, non lichénicole —
Werner 1973 : 326 {20} — Rem. Très voisin de Cladonia Monnat et al. 2017 : 19, 51 {35} — Rem. Considéré
portentosa dont il se distingue (Pino-Bodas et al. 2015 : 9), comme une espèce indépendante notamment par Ahti et
outre par son adn, surtout par ses podétions à ramifications al. 2013, Smith et al. 2009 et par Wirth et al. 2013 (voir
isotomes-dichotomes prédominantes (principalement ani- la remarque sous C. arbuscula). Deux chémotypes : chémo.
sotomes-trichotomes chez C. portentosa). Voir la remarque mitis, à médulle P – (acide rangiférique), très répandu ;
sous Cladonia arbuscula morpho. squarrosa. chémo. à médulle P + (rouge), beaucoup plus rare, à acides
Cladonia merochlorophaea Asahina — Lichénisé, rangiférique et protocétrarique.
non lichénicole — Rem. Taxon nécessitant une révision Cladonia mitis Sandst. chémo. mitis — Syn. Cladina
moderne. Deux variétés acceptées par les auteurs modernes, mitis (Sandst.) Hustich, Cladonia arbuscula subsp. mitis
mais qui ne sont peut-être que deux chémotypes. Très (Sandst.) Ruoss, Cladonia subsylvatica Stirt. — Lichénisé,
proche de C. grayi dont il ne représente peut-être qu’un non lichénicole — Présent dans une grande partie de la
taxon infraspécifique ou même un chémotype (Martellos France (Corse comprise), sauf sur le littoral méditerranéen.
et Nimis 2008, Wirth et al. 2013). Assez peu commun. Non menacé [lc] — 03r, 04!, 05!, 06!,
Cladonia merochlorophaea Asahina var. merochloro- 07!, 10r, 14a, 15!, 18r, 19!, 2ba, 23!, 24!, 26!, 29!, 30!, 33!,
phaea — Lichénisé, non lichénicole — Seine-et-Marne, 34!, 35!, 37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 46r, 48!, 50!, 53!,
Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire, Ain, Alpes, Massif central, 56!, 57!, 58!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64r, 66!, 68r, 70!, 71!, 72!,
Gironde, Pyrénées-Orientales. Assez rare. Potentiellement 73!, 74!, 77!, 79!, 82!, 83!, 84!, 87!, 88!, 89! — Terricole,
menacé [nt] — 01!, 06!, 33!, 35!, 37!, 42!, 46r, 48!, 63!, plus rarement muscicole, sur sols très divers, calcifuge, de
66!, 74!, 77!, 87! — Terricole et muscicole, plus rarement moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou méso-
lignicole, de moyennement à très acidophile, mésophile, phile, euryphotique (surtout photophile ou héliophile),
photophile et surtout héliophile, non nitrophile. De l’étage non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin et
collinéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide même alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
et hyperhumide — Boissière 1989 : 1 {74} ; Boissière rhumide. Cladonietum mitis — Ahti et Stenroos 2013 :
1990 : 186 {77} ; Boissière 1994 : 13 {63} ; Boissière 57-58 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda
et al. 1989 : 5 {74} ; Monnat et al. 2017 : 19, 25, 51, 56 et Clauzade 1970 : 442 {f } ; Abbayes 1936 : 123-124
{35} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48 {66} ; van {29, 35, 44, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ;
Dobben et al. 1991 : 60 {46} — Rem. La mention de ce Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll.
taxon dans la Mayenne par Bretagne (1993 : 11) mérite Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta
confirmation. et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 24, 28 {70} ; Asta
Cladonia merochlorophaea var. novochlorophaea Sip- et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet
man — Syn. Cladonia novochlorophaea (Sipman) Brodo et 2012 : 63 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Béguinot 2009 :
Ahti — Lichénisé, non lichénicole — Nord, Pas-de-Calais, 3 {71} ; Boissière 1979 : 90 {77} ; Boissière 1990 : 186
Seine-et-Marne, Loir-et-Cher, Massif central et Alpes-Mari- {77} ; Boissière 1994 : 8, 9, 12, 13 {63} ; Boissière et al.
times. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’ex- 1989 : 6, 7, 8, 15, 16 {74} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ;
tinction [en] — 06!, 41!, 48!, 59!, 62!, 63!, 77! — Terricole Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
et muscicole, plus rarement lignicole, de moyennement à Bricaud 2007 : 64 {84} ; Chipon 1995 : 50 {70, 88} ;
très acidophile, mésophile, photophile et surtout héliophile, Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Choisy 1950 : 168
non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage alpin. Ombro- {15, 38, 63, 73, 74, 88} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39
climats subhumide, humide et hyperhumide — Bastien {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Clauzade
et Toussaint 2018 (non publié, 59, Pecquencourt : ter- et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : 158 {56} ;
rils de Rieulay et de Pecquencourt, alt. 30 m, dans une Coste et Dufrêne 2009 : 72, 73 {50} ; Coubès et Farou
pelouse rase sur schistes miniers, 2018/04/25, leg. et herb. 2005 : 50 {82} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; Derrien et al.
B. Toussaint, det. et ccm É. Bastien) ; Bauvet 2012 : 2018 : 274 {37} ; Deschâtres 1962 : 21 {03} ; Deschâtres
64 {63} ; Boissière 1979 : 94 {77} ; Boissière 1990 : 186 1972 : 108, 109 {63, 74} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ;
{77} ; Roux 1990 (non publié, 06, Saint-Martin-Vésubie : Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Gavériaux et Roux
au-dessus du col de Salèse, leg. R. Salanon, det. et herb. 2015 : 66 {63} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Kaule
C. Roux) ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux 1980 : 36 {88} ; Massé 1964 : 126 {14, 15, 35, 44, 56, 58,
339

63, 66, 72, 79} ; Massé 1966 : 879 {29} ; Paradis et al. Lozère, Pissebiau, alt. 1355 m, sur bloc de granite moussu,
in Collectif SBCO 2018 : 13 {18} ; Prin 1983 : 15 {10} ; 2015/09/14, leg. et herb. J.-C. Gattus et C. Biache, det.
Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2001 J.-C. Boissière) ; Kowalewska et Kukwa 2004 : 105 {2b} ;
(Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 217 {(20)} — Rem. Très
10, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : proche de C. pyxidata. Non accepté par Ahti et Stenroos
110 {(30), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : (2013 : 67-68), mais considéré par Nimis (2016 : 154).
39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux Cladonia norvegica Tønsberg et Holien — Lichénisé,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et al. non lichénicole — Haut-Rhin et Massif central (Loire et
2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Puy-de-Dôme). Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 214 {(20)} ; tional. En danger critique d’extinction [cr] — 42!, 63!,
Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ; Vadam et al. 68r — Lignicole (sur souche) ou corticole (à la base du
2001 : 186 {71} ; Vadam et Caillet 2002 : 212 {74} ; van tronc de conifères, notamment Abies), très acidophile, aéro-
Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 115, hygrophile, photophile mais peu ou pas héliophile, ther-
118, 119, 122, 136 {61, 72} ; Vivant 1988 : 37 {64} ; Wer- mophobe, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
ner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner Ombroclimat hyperhumide — Martin, Martin et Bois-
et Deschâtres 1968 : 200 {2b}. sière 2012 : 104-106 {f, 42, 63} ; Tønsberg et Holien
Cladonia mitis Sandst. chémo. P + rouge — Lichénisé, 1984 : 79 {e} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Gavériaux
non lichénicole — Gironde (Lacanau : l’Alexandre sud, et Roux 2015 : 66 {63}.
2001/02/02, leg., det., herb. et ccm D. Masson) et Landes Cladonia ochrochlora Flörke — Syn. Cladonia conio-
(Lit-et-Mixe : Yons, 2000/02/04, leg., det., herb. et ccm craea f. ceratodes (Flörke) Dalla Torre et Sarnth., Cladonia
D. Masson). Deux stations connues en France — 33!, fimbriata f. ceratodes Flörke, Cladonia fimbriata (Flörke)
40! — Terricole, plus rarement muscicole, sur sol sableux Spreng. var. apolepta f. ceratodes (Flörke) Sandst., Clado-
de dunes littorales boisées, calcifuge, acidophile, aérohy- nia fimbriata (Flörke) Spreng. var. coniocraea f. ceratodes
grophile ou mésophile, euryphotique (surtout photophile (Flörke) Vain., Cladonia fimbriata var. ochrochlora (Flörke)
ou héliophile), non nitrophile. Étage collinéen (variante Schaer., Cladonia furcata var. notabilis Müll. Arg., Cladonia
chaude). Ombroclimats subhumide et humide. Cladonie- lepidula Kremp., Cladonia ochrochlora f. ceratodes (Flörke)
tum mitis — Rem. Répartition mal connue, car lichen Harm., Cladonia ochrochlora f. odontata (Flörke) Harm.,
ne pouvant être distingué avec certitude de C. arbuscula Cladonia ochrochlora f. scyphosa Harm., Cladonia ochro-
chémo. squarrosa que par ccm. chlora var. pycnotheliza (Nyl.) Harm., Cladonia ochrochlora
Cladonia monomorpha Aptroot, Sipman et van Herk — var. spadicea Müll. Arg., Cladonia pergracilis Kremp. —
Lichénisé, non lichénicole — Connu avec certitude dans les Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout en France,
Ardennes, la Seine-et-Marne le Massif central et la Corse, Corse comprise. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!,
mais probablement plus répandu en dehors de la région 02!, 03r, 04!, 06!, 07!, 10r, 12!, 14!, 15!, 18!, 2a!, 2ba, 21!,
méditerranéenne. Semble rare. Données insuffisantes sur 25!, 27a, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!,
les menaces [dd] — 08!, 19!, 2br, 38!, 48!, 63!, 77r — 45!, 48!, 50!, 52!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57a, 58!, 59a, 60!, 61!,
Terricole, sur sable siliceux, surtout de dunes, ou saxicole, 62!, 63!, 64r, 65a, 66!, 67!, 68!, 70r, 71a, 74!, 76a, 77!, 78sl!,
sur roches silicatées acides moussues, calcifuge, acidophile, 80!, 88!, 90! — Lignicole (sur bois en décomposition),
mésophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. muscicole (sur rochers moussus), plus rarement corticole
Étages collinéen et montagnard — Aptroot, Sipman et (à la base de troncs), calcifuge, de subneutrophile à très aci-
van Herk 2001 : 271-283 {e, 08, 77} ; Agnello 2020 dophile, assez aérohygrophile, photophile ou modérément
(non publié, 38, Saint-Laurent-du-Pont : ens marais-tour- héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage supramédi-
bières de l’Herrétang, alt. 396 m, sur un surplomb rocheux terranéen à la base de l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
moussu, 2020/01/22, leg., det. et herb. G. Agnello) ; humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
Boissière 1984 (non publié, 19, Saint-Julien-près-Bort : 1985 : 314 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 458-459 {f } ;
site de Saint-Nazaire dans une lande à Calluna, alt. 597 m, Asta 1973 : 37 {38} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet
entre les rochers non calcaires, 1984/07/14, leg., det. et 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 :
herb. J.-C. Boissière) ; Boissière 1988 (non publié, 63, 98 {63} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Boissière 1979 : 93
Ris : route de Lachaux, sur talus de route en lisière d’un {77} ; Boissière 1990 : 186 {77} ; Boissière et al. 1989 : 7
bois de Pinus, alt. 597 m, sur arène granitique, 1988/07/31, {74} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670-671 {70} ;
leg., det. et herb. J.-C. Boissière) ; Gattus et Biache Bouly de Lesdain 1910 : 86 {59} ; Bouly de Lesdain
2015 (non publié, 48, Altier : forêt domaniale du mont 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Brackel et al. 2018 :
340

194 {70} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Chipon et Clauzade 1970 : 464 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19,
1995 : 53 {67, 68, 88} ; Choisy 1951 : 18 {01, 39, 71} ; 87} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta 1975 : 55 {38} ;
Coppins 1971 : 158 {56} ; Derrien et al. 2018 : 274 {37} ; Bailly et al. 2004 : 194 {39} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ;
Deschâtres 1962 : 28 {03, 42} ; Diederich et al. 2006 : Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
58 {55} ; Fagot 1906 : 172 {31} ; Galinou 1955 : 24 {53} ; 35 {57} ; Boissière 1979 : 95 {77} ; Boissière 1990 : 187
Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Genty 1934 : 91 {21} ; {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ;
Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Harmand 1895 : 379- Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 57 {59} ; Bricaud
382 {f, 54, 57, 67, 68, 70, 88} ; Hue 1897 : ccxcvi {04} ; 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
Kieffer 1895 : 25, 26 {57} ; Lamy 1880 : 354 {63} ; Lottin Bricaud 2008 : 136 {29} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM
et Vaudoré 2014 : 129 {61} ; Maheu et Werner 1933- v) : 144 {09} ; Brisson 1881 : 191 {02} ; Chipon 1995 :
1934 : 65 {68} ; Marc 1908 : 376 {12, 30} ; Moreau et 54 {54} ; Choisy 1951 : 129 {69, 71, 73} ; Companyo
Moreau 1934 : 496-497 {65} ; Olivier 1897 : 85-86 {14, 1864 : 832 {66} ; Coppins 1971 : 158 {29, 35, 50} ; Coste
27, 50, 61, 76} ; Paradis et al. in Collectif SBCO 2018 : 1991 : 51 {09} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012
13 {18} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 392 {63} ; Parrique (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ;
(Gasilien) 1898 : 48, 102 {15, 63} ; Payot et Harmand Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Crozals 1913 : 153 {34} ;
1901 : 72 {74} ; Picquenard 1904 : 38 {29} ; Prin 1983 : Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien et al. 2018 : 274 {37} ;
17 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rose [coll. Boissière] Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Gali-
1990 : 205 {77} ; Rose et al. 1979 : 95 {50} ; Roux 2017 nou 1955 : 24 {53} ; Graves 1857 : 189 {60} ; Harmand
(T. Belfort) : 76 {90} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 1895 : 359-360 {f, 54, 57, 88} ; Harmand 1907 : 268-270
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et {f, 03, 14, 15, 18, 19, 35, 49, 50, 54, 57, 59, 63, 65, 72,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113 {(30), 34, 48} ; Roux 73, 74, 78sl, 77, 87, 88} ; Houmeau 1998 : 619 {79} ; Hue
et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2011 (Haute- 1889 : 218 {15} ; Hue 1896 : 26 {73} ; Jeanjean [coll.
Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Bouly de Lesdain] 1925 : 207 {47} ; Jourdan 1862 : 168
34, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; {23} ; Kalb 1976 : 57 {2b} ; Kieffer 1895 : 35 {57} ; Lamy
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 1880 : 356 {19, 87} ; Lamy 1883 : 343 {65} ; Laronde
2013 (Catal. Corse) : 217 {2a, (2b)} ; Vallade et Gardien- 1899 : 122 {03} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu 1930 :
net 2016 : 25 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 272 {64} ; 601 {13} ; Marc 1908 : 374 {12} ; Monnat et al. 2017 :
van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; Van Haluwyn 38, 43, 51 {35, 56} ; Nylander 1896 : 30 {75sl, 77, 78sl} ;
1983 : 118, 136 {61} ; Werner 1962 : 60 {68, 88} ; Wer- Olivier 1897 : 65-66 {14, 35, 49, 50, 61, 72} ; Parrique
ner 1973 : 326 {20} ; Zschacke 1927 : 14 {2b} — Rem. (Gasilien) 1898 : 51 {15, 63} ; Picquenard 1904 : 37
Synonyme de C. coniocraea selon Wirth et al. 2013, mais {29} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 : 766
espèce autonome selon Ahti et Stenroos (2013 : 60). {38} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux et
Cladonia parasitica (Hoffm.) Hoffm. — Syn. Cla- al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont
donia delicata (Ehrh. ex Ach.) Flörke, Cladonia delicata Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
f. plumosa Harm. — Lichénisé, non lichénicole — À peu 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113
près partout en France, y compris en Corse. Assez com- {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux
mun, sauf dans la région méditerranéenne où il manque et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2014
à quelques exceptions près. Non menacé [lc] — 02r, 03!, (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
06!, 07!, 09!, 10!, 12!, 13a, 14!, 15!, 18!, 19!, 2br, 23!, 24!, 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 217 {(20)} ;
25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34r, 35!, 36!, 37!, 38!, Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Stizenberger 1882-1883 :
39r, 40!, 41!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 53!, 54!, 56!, 57r, 214 {74} ; Van den Broeck et al. 2017 : 61, 68 {02} ; Van
58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 65a, 66r, 69!, 71a, 72!, 73a, Haluwyn 1983 : 114, 117, 118, 129, 136 {50, 61, 72} ;
74!, 75sla, 76!, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 87r, 88! — Lignicole Van Haluwyn 1990 : 10 {62} ; Vivant 1988 : 37 {64}.
(sur vieilles souches de feuillus, plus rarement de conifères) Cladonia peziziformis (With.) J. R. Laundon — Syn.
ou corticole (à la base de troncs de vieux feuillus ou coni- Cladonia capitata (Michx.) Spreng., Cladonia leptophylla
fères), humicole, détriticole, muscicole, de moyennement (Ach.) Flörke, Cladonia leptophylloides Harm. — Lichénisé,
à très acidophile, euryhygrique (surtout aérohygrophile ou non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la
mésophile), euryphotique (surtout photophile), peu ou pas France, mais très rare dans le Midi et non signalé en Corse.
nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et monta- Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 01a, 02a, 03!,
gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Cladonietum 14a, 15a, 25a, 27!, 29a, 30!, 35a, 38a, 39a, 47a, 49a, 54a,
parasiticae — Clauzade et Roux 1985 : 326 {e} ; Ozenda 57a, 61a, 63!, 69a, 70a, 72a, 76a, 77!, 78sla, 79!, 88a —
341

Terricole (sur sol argileux ou sablo-argileux) ou saxiterri- Nylander 1896 : 30 {77} ; Olivier 1897 : 81-82 {14, 27,
cole (terre entre les rochers), acidophile ou subneutrophile, 61, 76} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 :
xérophile ou mésophile, photophile ou héliophile, non ou 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 50 {15, 63} ; Payot
peu nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen supérieur à 1861 : 445 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 71 {74} ; Roux
l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
humide — Clauzade et Roux 1985 : 327 {e} ; Ozenda 113 {(30, 34)} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
et Clauzade 1970 : 464 {f, 30, (Est, Centre, Ouest)} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 217 {(20)} ; Vivant 1988 :
Abbayes 1934 : 113 {29} ; Boissière 1990 : 184 {77} ; 37 {64} ; Werner 1962 : 71 {68, 88} ; Werner 1973 : 326
Boissière 1994 : 10, 12 {63} ; Bouly de Lesdain 1906 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 199-200 {2a} —
(Luxeuil) : 671 {70} ; Brisson 1881 : 191 {02} ; Choisy Rem. Selon Abbayes (1936) les mentions de cette espèce
1951 : 129, 1953 : 182 {01, 03, 15, 25, 38, 39, 63, 69} ; par Harmand (1907) dans les départements 44 et 50 sont
Clauzade 1969 : 108 {30} ; Deschâtres 1962 : 28 {03} ; douteuses ; elles n’ont d’ailleurs pas été confirmées jusqu’ici.
Harmand 1895 : 362-363 {f, 54, 57, 88} ; Harmand Cladonia pleurota (Flörke) Schaer. — Syn. Cladonia
1907 : 279-280 {f, 03, 14, 15, 25, 29, 49, 54, 57, 61, 63, coccifera var. pleurota (Flörke) Schaer., Cladonia coccifera
70, 72, 76, 78sl, 76} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] subsp. pleurota (Flörke) Vain. — Lichénisé, non lichéni-
1925 : 207 {47} ; Kieffer 1895 : 21 {57} ; Laronde 1899 : cole — Présent dans une grande partie de la France, y
125 {03} ; Olivier 1897 : 91 {14, 35, 61, 76} ; Olivier compris en Corse. Peu commun ; rare dans la région médi-
1900 : 10 {29} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 392 {63} ; Par- terranéenne. Potentiellement menacé [nt] — 03r, 04!, 06!,
rique (Gasilien) 1898 : 47 {15, 63} ; Picquenard 1904 : 09!, 12a, 14a, 15a, 19!, 2ba, 23!, 26!, 27a, 31!, 34a, 35!, 38!,
37 {29} ; Rieux et al. 1977 : 127 (tab. 1) {30} ; Roux 1982 : 39a, 42!, 47a, 48!, 50!, 54a, 56!, 57a, 58!, 61!, 62a, 63!, 64r,
215 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 71!, 72!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sla,
{30} — Rem. C. leptophylloides est synonyme de C. pezizi- 79a, 87r, 88! — Terricole (sur sol sableux, pierreux ou
formis selon Ahti et Stenroos (2013 : 61). humifère), détriticole, muscicole (sur mousses terricoles,
Cladonia phyllophora Hoffm. — Syn. Cladonia dege- corticoles ou saxicoles), plus rarement corticole (à la base
nerans (Flörke) Spreng., Cladonia trachyna (Ach.) Nyl. — du tronc de vieux feuillus) ou saxicole, calcifuge, de moyen-
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande nement à très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile ou
partie de la France, Corse comprise. Peu commun. Poten- mésophile, euryphotique (surtout héliophile), non nitro-
tiellement menacé [nt] — 01a, 03!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12a, phile. De l’étage collinéen à l’étage alpin. Ombroclimats
14a, 15a, 17!, 2ar, 24!, 27a, 29!, 30!, 33!, 34a, 37!, 42a, 43a, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 299
46!, 47!, 53r, 56!, 57a, 58!, 60a, 61!, 63!, 64r, 65a, 66!, 68r, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 448 {f } ; Abbayes 1934 :
69a, 71a, 72a, 74!, 76a, 77!, 87a, 88r — Terricole (sur sols 115 {Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {23, 87} ;
sableux, argilo-sableux, humifère ou non), détriticole, cal- AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; Asta [coll. Eyheralde]
cifuge, acidophile, mésophile, photophile ou modérément 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 :
héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage 101 {73} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Boissière 1979 : 91
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière et al. 1989 :
mide. Cladonietum mitis — Clauzade et Roux 1985 : 309 7, 15, 16 {74} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ;
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 454 {f, (Est, Savoie), Brackel et al. 2018 : 194 {88} ; Chipon 1995 : 51 {67,
Massif central, (Ouest)} ; Abbayes 1936 : 134 {72} ; AFL 68, 88} ; Choisy 1951 : 23 {15, 38, 39, 63, 69, 71, 74} ;
(collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bau- Crozals 1913 : 156 {34} ; Deschâtres 1962 : 23 {42, 63} ;
vet 2005 : 176-177 {07} ; Boissière 1979 : 92 {77} ; Bois- Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Gavériaux et Roux 2015 :
sière 1990 : 187 {77} ; Boissière et al. 1989 : 6, 9, 15, 16 66 {63} ; Harmand 1907 : 349-351 {f, 03, 15, 39, 50, 54,
{74} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Choisy 1951 : 11 {01, 57, 62, 63, 65, 67, 72, 73, 78sl, 79, 88} ; Issler 1927-1928 :
42, 69, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 {43} ; Coste 89 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 211
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Crozals 1913 : 153 {34} ; {47} ; Kaule 1980 : 38 {68, 88} ; Kieffer 1895 : 16 {57} ;
Derrien et al. 2018 : 274 {37} ; Deschâtres 1962 : 27 Lamy 1883 : 343 {65} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; Maheu
{03, 42, 63} ; Graves 1857 : 191 {60} ; Harmand 1895 : et Werner 1933-1934 : 64 {68} ; Malbranche 1870 : 72
368-369 {f, 57, 68, 88} ; Harmand 1907 : 296-298 {f, {14, 27, 50, 76} ; Marc 1908 : 374 {12} ; Massé 1964 : 126
15, 57, 74, 77, 88} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 19, 25 {(35)} ; Nylander
1925 : 207 {47} ; Kieffer 1895 : 31, 32 {57} ; Lamy 1880 : 1896 : 31 {78sl} ; Olivier 1897 : 53-54 {61} ; Ozenda
355 {87} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Marc 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Par-
1908 : 376 {12, 30} ; Moreau et Moreau 1932 : 9 {63} ; rique (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasilien)
342

1898 : 53 {15, 63} ; Richard 1877 : 9 {79} ; Roux 2018 rence et coll. 2019 : 263 {65} ; Genty 1934 : 90 {21} ;
(coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Gonnet et al. 2013 : 17, 44 {2b} ; Graves 1857 : 191 {60} ;
Roussillon) : 113 {(34)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 Harmand 1895 : 372-375 {f, 54, 55, 57, 88} ; Houmeau
{48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé- et Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 280
ment) : 129 {(34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : {12} ; Hue 1889 : 217 {15} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Kieffer
41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 67 1895 : 22 {57} ; Lamy 1880 : 353 {63, 87} ; Lamy 1883 : 342
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux {65} ; Laronde 1899 : 125 {03} ; Magnin 1876 : 118 {04} ;
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 217 {(20)} ; Van Haluwyn Maheu 1907 : 233 {73} ; Maheu 1930 : 602 {13} ; Maheu
1983 : 118, 119, 122, 136 {50, 61, 72} ; Vivant 1988 : 37 et Gillet 1926 : 13 {2b} ; Marc 1908 : 377 {12} ; Martin
{64} ; Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1973 : 326 et al. 2018 : 11, 13, 16, 21, 34, 42 {01, 25, 39} ; Mattei
{20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 200 {2b} — Rem. 1970 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et al. 2018 :
Très proche de C. coccifera. 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Méric et al. 2019 : 34
Cladonia pocillum (Ach.) Grognot — Syn. Cladonia {84} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Moreau et Moreau
pyxidata var. pocillum (Ach.) Schaer., Cladonia pyxidata 1934 (Menton) : 148 {06} ; Nylander 1863 : 394 {05} ;
subsp. pocillum (Ach.) Vain. — Lichénisé, non lichéni- Nylander 1891 : 15 {66} ; Nylander 1896 : 28, 48 {75sl} ;
cole — Toute la France, y compris en Corse. Commun. Ozenda 1950 : 39 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 :
Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03a, 04!, 05a, 06!, 07!, 09!, 125 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 48 {15, 25, 63} ;
11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, Payot et Harmand 1901 : 71 {74} ; Rastetter 1965 : 622
24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 36!, 37!, {67} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Roux 1978 : 156, 161, 168
38!, 39!, 41!, 42!, 45!, 46!, 48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, {04, 13, 30, 73} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83, 84} ; Roux
55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 1984 : 85 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux
68!, 69!, 70!, 71a, 72!, 73a, 74!, 75sla, 77!, 78sla, 79a, 80!, 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103
82!, 83!, 84!, 86!, 87a, 88a, 89!, 90! — Saxiterricole (sur terre {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux
des fentes de rochers), terricole (sur sol sableux, argileux et al. 2006 (AFL Lozère) : 25 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
ou caillouteux), souvent muscicole (sur mousses terricoles guedoc-Roussillon) : 113 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
ou saxicoles), saxicole (sur roches altérées, fissurées ou peu 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
cohérentes), calcicole, basophile ou plus rarement neutro- Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
phile, xérophile, plus rarement mésophile, euryphotique 19, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ;
(surtout héliophile), peu ou modérément nitrophile. De Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014
l’étage thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli- (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41
mats sec, subhumide, humide et hyperhumide — Clau- {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 217-218 {2a, 2b} ;
zade et Roux 1985 : 322 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
462 {f } ; Abbayes 1932 : 19 {66} ; Abbayes 1934 : 171 {22} ; 138 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Signoret et
AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; Agnello 2016 : 23 {38} ; Diederich 2000 : 5 {57} ; Signoret et Diederich 2003 :
Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; 215 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; van den Boom
Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; Berner et Brand 1991 : 27 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 :
1947 : 122 {13} ; Boissière 1986 : 209 {77} ; Boissière 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 26 {51, 55} ;
1994 : 11 {63} ; Boulay 1880 : 49, 51 {59, 62} ; Bouly de van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 :
Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly de Lesdain 125, 136 {72} ; Vivant 1988 : 37 {64} ; Werner 1973 : 326
1949 (Nice) : 74 {06} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Bris- {20} ; Wirth 2019 : 79, 85 {68}.
son 1875 : 103 {51} ; Brisson 1880 : 192 {02} ; Choisy Cladonia polycarpoides Nyl. — Syn. Cladonia sub-
1951 : 16-17, 1953 : 182 {01, 04, 25, 38, 66, 69, 71, 73, cariosa auct. [non Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole —
79} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Dufrêne Pas-de-Calais, Lorraine, Franche-Comté, Sarthe, Deux-
2009 : 72, 73 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, Sèvres, Massif central, Savoie, Alpes-Maritimes, Pyrénées et
massif de la Clape) ; Crozals 1908 : 508 {34} ; Crozals Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 01a,
1913 : 153 {34} ; Crozals 1923 : 26 {83} ; Crozals 1931 : 03!, 06!, 15a, 2br, 25a, 31a, 43!, 54a, 57a, 62a, 63!, 65a,
41 {83} ; Derrien et al. 2018 : 274 {37} ; Derrien et al. 70a, 72a, 73a, 74a, 79!, 88a — Terricole (sur sol sableux,
2019 : 97 {28} ; Diederich et al. 2006 : 58 {54, 55, 57} ; sablo-argileux ou pierreux), exceptionnellement sur souche
Dughi et Ducos 1938 : 205 {83} ; Engler et Lacoux altérée de Cupressus un peu terreuse, calcicole ou non, de
2012 : 4, 11 {34} ; Fagot 1906 : 173 {31} ; Farou 2016 : modérément basophile à modérément acidophile, assez
146 {24} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 2 {01} ; Flo- xérophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile.
343

Étages collinéen et montagnard, rarement au supramédi- Asta et al. 1983 : 23 {88} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ;
terranéen, exceptionnellement au mésoméditerranéen infé- Bauvet 2018 : 98 {63} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bekking,
rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade van Dort et coll. 2019 : 35 {57, 88} ; Boissière 1979 : 90
et Roux 1985 : 327 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 464- {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 12 {63} ;
465 {f } ; Abbayes 1936 : 135-136 {72} ; Bertrand 2017 Boissière et Van Haluwyn 1987 : 12 {10} ; Bossier in
(non publié, 06, Cannes : île Sainte-Marguerite, cimetière Collectif SBCO 2018 : 17 {65} ; Bouly de Lesdain 1905
des musulmans, alt. c. 10 m, sur souche de Cupressus altérée (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1908 (Ver-
et un peu terreuse, 2017/10/04, leg., det. et herb. M. Ber- sailles) : 688 {78sl} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Bre-
trand, conf. J.-C. Boissière) ; Bouly de Lesdain 1906 tagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Chipon
(Luxeuil) : 671 {70} ; Choisy 1951 : 128 {01, 15, 25, 63, 1995 : 51 {68, 88} ; Chipon et al. 1996 : 128 {67} ; Chipon
73} ; Deschâtres 1962 : 29 {03} ; Deschâtres 1978 : 15 et al. 1998 : 82 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ;
{03} ; Harmand 1895 : 363-364 {f, 54, 57, 88} ; Harmand Choisy 1951 : 24 {01, 42, 58, 63, 71} ; Coppins 1971 : 158
1907 : 280-282 {f, 15, 25, 31, 54, 57, 63, 65, 70, 73, 74, {22, 29, 56} ; Derrien et al. 2018 : 274 {37} ; Derrien et
88} ; Houmeau 1998 : 619 {79} ; Hue 1896 : 14 {73} ; al. 2019 : 97 {28} ; Deschâtres 1962 : 22 {03, 63} ; Die-
Kieffer 1895 : 20 {57} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 derich et al. 2006 : 58 {08} ; Florence et coll. 2019 : 255
{62} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 218 {(20)} ; Wer- {65} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 :
ner 1973 : 326 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 201 66 {63} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Guilloux et al. 2000 : 37
{2b} — Rem. Diffère essentiellement de C. symphycarpa par {2a} ; Harmand 1895 : 342-343 {f, 88} ; Harmand 1907 :
son aspect de C. cariosa et par son chimisme (surtout par 340-344 {f, 12, 14, 18, 29, 35, 42, 49, 50, 57, 58, 63, 72,
l’absence d’atranorine et l’abondance d’acide norstictique). 75sl, 78sl,77, 88, 89} ; Houmeau 1998 : 619-620 {79} ;
Cladonia polydactyla (Flörke) Spreng. — Syn. Clado- Lamy 1880 : 353 {87} ; Maheu et Gillet 1926 : 14 {2b} ;
nia bouillennei P. A. Duvign., Cladonia brebissonii subsp. Maheu et Werner 1933-1934 : 67 {68} ; Marc 1908 : 374
monguillonii (Harm.) Choisy, Cladonia digitata var. demi- {12} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 19,
nuta Mong., Cladonia flabelliformis Vain., Cladonia flabelli- 43, 51 {35} ; Nylander 1896 : 32 {77} ; Olivier 1897 : 59
formis var. polydactyla (Flörke) Vain., Cladonia monguillonii {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
Harm. ; incl. Cladonia flabelliformis f. bactridioides Harm., 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 53 {15, 63} ; Ravaud
Cladonia flabelliformis var. bactridioides (Harm.) Ozenda et 1860 : 767 {38} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ;
Clauzade, Cladonia flabelliformis var. scabriuscula (Delise) Rose et al. 1979 : 95 {14, 61} ; Roux 1982 : 215 {83} ;
Vain., Cladonia flabelliformis var. tubaeformis (Mudd) Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux
France, y compris en Corse. Assez commun, sauf dans la et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; Roux et coll.
région méditerranéenne où il est rare. Non menacé [lc] — 2013 (Catal. Corse) : 218 {2a, (2b)} ; Roux et Gueidan
01a, 02!, 03r, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12a, 14!, 15a, 16a, 2002 : 138 {83} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ;
17a, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 21a, 22!, 23!, 25!, 27!, 28!, 29!, 33!, Vallade et Gardiennet 2016 : 26 {(21)} ; Van Haluwyn
35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 44a, 47!, 49a, 50!, 53!, 1983 : 114, 115, 117, 118, 122, 136 {50, 61, 72} ; Vivant
56!, 57r, 58!, 61!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 1988 : 37 {64} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 :
72!, 73!, 74!, 75sla, 76!, 77!, 78sla, 79!, 83!, 85a, 87!, 88!, 326 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 200-201 {2b} ;
89a — Terricole (sur sol sableux-tourbeux, plus rarement Wirth 1980 : 217 {88} ; Zschacke 1927 : 13 {2b}.
sur sol maigre), humicole, détriticole, lignicole (sur bois en Cladonia portentosa (Dufour) Coem. — Lichénisé,
décomposition), corticole (à la base du tronc d’arbres, sur- non lichénicole — Rem. Espèce variable par sa morpho-
tout de conifères), de moyennement à très acidophile, assez logie et son chimisme, se distinguant de C. mediterranea,
aéro- et substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais outre par son adn, surtout par ses podétions à ramifications
peu ou pas héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen principalement anisotomes-trichotomes (Pino-Bodas et al.
à l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide, 2015 : 9). Deux morphotypes connus en France, dont l’un
plus rarement subhumide. Cladonietum cenoteae — Clau- extrêmement rare.
zade et Roux 1985 : 298 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Cladonia portentosa (Dufour) Coem. morpho. porten-
445 {f } ; Abbayes 1926 : 40 {85} ; Abbayes 1934 : 69, 80, tosa — Syn. Cladina impexa B. de Lesd., Cladina porten-
94, 115, 120, 136 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : tosa (Dufour) Follmann, Cladonia azorica Ahti, Cladonia
9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23, 87} ; Aptroot condensata (Aigret) Zahlbr., Cladonia impexa Harm. nom.
et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 illeg., Cladonia impexa f. pumila (Ach.) Harm., Cladonia
{74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; impexa f. spumosa (Flörke) Mig., Cladonia laxiuscula auct.
344

[non Sandst. ex Zopf ], Cladonia macaronesica Ahti, Clado- Deschâtres 1962 : 21 {03, 42, 63} ; Deschâtres 1972 :
nia portentosa f. subimpexa (P. A. Duvign.) Ahti, Cladonia 109 {63} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Dominique 1884 :
rangiferina var. pumila Ach., Cladonia spumosa (Flörke) 318 {44} ; Dughi et Ducos 1938 : 233 {09} ; Farou 2016 :
Schade, Cladonia sylvatica var. portentosa (Dufour) Vain. — 146 {24, 46} ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gali-
Lichénisé, non lichénicole — Toute la France (y compris nou 1955 : 23 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ;
en Corse), sauf dans les parties les plus sèches du littoral Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Harmand 1895 :
méditerranéen. Assez commun, sauf dans la région médi- 388, 389 {f, 54, 57, 88 ?} ; Harmand 1907 : 232-235 {f } ;
terranéenne. Non menacé [lc] — 01r, 02!, 03!, 04!, 05!, Hue 1894 : 308 {50} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
06!, 07!, 09!, 10r, 12!, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2br, 1925 : 203 {47} ; Kaule 1980 : 33, 38 {67, 88} ; Laronde
22!, 23!, 24!, 25a, 27!, 28!, 29!, 30a, 31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 1899 : 121 {03} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et
37!, 38!, 39r, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, Vaudoré 2014 : 115, 120, 129, 136 {61} ; Marc 1908 :
50!, 52!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 373 {12, 30} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Monnat et al.
64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 2017 : 19, 38, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189
79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 87!, 88!, 89! — Terricole (sur {50} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 54 {63} ;
sols non calcaires très divers, plus rarement sur sol calcaire Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Parrique (Gasilien)
plus ou moins décalcifié), quelquefois muscicole, calcifuge, 1898 : 55 {15} ; Poncet in Collectif SBCO 2017 : 19 {45} ;
de très acidophile à neutrophile, aérohygrophile, mésophile Prin 1983 : 15 {10} ; Ranwell et James 1966 : 836 {83} ;
ou modérément xérophile, euryphotique (surtout photo- Richard 1877 : 9 {79} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
phile ou héliophile), non nitrophile. De l’étage mésomé- 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ;
diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. 2006
humide et hyperhumide — Ahti 1961 : 36 {m} ; Clauzade (Languedoc-Roussillon) : 113 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux
et Roux 1985 : 293 {e} ; Orange 1993 : 105-114 {e} ; et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011
Ozenda et Clauzade 1970 : 443 {f } ; Abbayes 1926 : 39 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
{44} ; Abbayes 1934 : 120, 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) Orientales) : 19, 34 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; 56 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : et coll. 2013 (Catal. Corse) : 218 {(20)} ; Roux et Coste
36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta 2005 : 236 {48} ; Séguy 1950 : 45 {65} ; Séguy 1952 : 30
[coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 214 {57} ; Sparrius
Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 28 {70} ; Asta et al. 2002 : 68 {62} ; Vadam et al. 1997 : 83, 87, 94, 95,
et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 104 {71} ; Vadam et al. 2001 : 178, 186 {71} ; Vadam et
2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bégay 1997 : 17 Caillet 1994 : 88, 94 {39} ; van den Boom et Brand
{16} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; 1991 : 27 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ;
Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Biache et Darnis van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 :
2019 : 31 {17} ; Bick 1985 : 158 {88} ; Bick et al. 2017 : 115, 118, 119, 122, 127, 136 {50, 61, 72} ; Van Haluwyn
148 {68} ; Boissière 1979 : 90 {77} ; Boissière 1990 : 187 1990 : 11 {62} ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 882 {2b} ;
{77} ; Boissière 1994 : 8, 12 {63} ; Boulanger et al. 2010 Vivant 1988 : 37 {64} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner
(« 2009 ») : 178 {62} ; Boulay 1880 : 50 {59} ; Bouly de 1973 : 326 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 270 {2b} ;
Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Boumier et al. Wirth 1974 : 373 {68, 88}.
2011 : 4, 9, 26 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 194 {70, Cladonia portentosa (Dufour) Coem. morpho. sore-
88} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 diosa — Syn. Cladonia impexa f. sorediosa B. de Lesd. —
{83} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Lichénisé, non lichénicole — Nord (environs de Dun-
Carpentier 1914 : 31, 60 {44} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; kerque). Extrêmement rare : deux stations connues. Don-
Chipon 1995 : 50 {68, 70, 88} ; Chipon et al. 1996 : 136 nées insuffisantes sur les menaces [dd] — 59a — Proba-
{67} ; Choisy 1950 : 168 {01, 25, 42, 69, 71, 74} ; Clau- blement même écologie que le type — Bouly de Lesdain
zade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Coppins 1971 : 158 1914 (Suppl. 1) : 55-56 {59} — Rem. La mention de ce
{22, 29, 35, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 205 morpho. dans l’Indre (Derrien in Roux et coll. 2017 :
{81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Dufrêne 303), erronée (Boissière 2019/02, comm. pers. à M.-C.
2009 : 72, 73 {50} ; Coubès et Farou 2005 : 50 {82} ; Cro- Derrien), doit être supprimée.
zals 1909 : 267 {34} ; Crozals 1910 : 245 {34} ; Crozals Cladonia pouchetii M. Choisy — Syn. Cladonia « pou-
1912 : 273-274 {34} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien cheti » M. Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Loire
et al. 2018 : 274 {37} ; Derrien et al. 2019 : 97 {28} ; et Rhône. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En dan-
345

ger d’extinction [en] — 42a, 69a — Terricole, humicole, 17!, 18r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, 26!, 27a, 28!, 29!,
muscicole (rochers moussus), de moyennement à très aci- 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!,
dophile, aérohygrophile, photophile mais non héliophile, 45!, 46r, 47a, 48!, 49!, 50!, 51a, 52!, 53!, 54!, 55a, 56!, 57!,
peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et montagnard. 58!, 59!, 60!, 61!, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!,
Ombroclimat humide — Choisy 1951 : 13 {42, 69} — 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!,
Rem. Diffère de C. squamosa, dont il n’est peut-être qu’un 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Terricole (sur sol sableux,
chémotype, par son thalle K + (jaune puis rouge) et son argileux ou caillouteux), muscicole, lignicole, corticole (à
hyménium un peu moins haut (Choisy 1951). la base des troncs), saxicole (sur roches altérées ou peu
Cladonia pseudopityrea Vain. — Lichénisé, non liché- cohérentes), exceptionnellement humicole ou détriticole,
nicole — Corse-du-Sud (Vico : leg. Vainio 1887, selon calcicole ou calcifuge, de basophile à modérément acido-
Ahti et Puntillo 1995 ; Évisa : forêt d’Aitone, sur platières phile, aérohygrophile ou mésophile, euryphotique (surtout
et rochers, selon Guilloux et al. 2000). Extrêmement rare : photophile ou héliophile), peu ou modérément nitrophile.
deux stations connues en France (Corse). Patrimonial d’in- De l’étage thermoméditerranéen à l’étage subalpin supé-
térêt international. En danger critique d’extinction [cr] — rieur. Ombroclimats sec, subhumide, humide et hyperhu-
2a! — Terricole (sur sol humifère) ou lignicole (feuillus ou mide — Clauzade et Roux 1985 : 322 {e} ; Ozenda et
résineux), calcifuge, de moyennement à très acidophile, Clauzade 1970 : 379 {f } ; Wirth et al. 2013 : 386, 407
aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, photophile mais {e} ; Abbayes 1924 : 35 {44} ; Abbayes 1934 : 94, 113, 120,
non héliophile, non nitrophile. Étages méso-, supra-médi- 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL
terranéen et montagnard méditerranéen. Ombroclimats (collectif ) 2002 : 6, 8, 11, 19, 25 {74} ; Agnello 2008
humide et hyperhumide — Ahti et Puntillo 1995 : 155- (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ;
160 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Roux et coll. Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1972 : 135
2013 (Catal. Corse) : 218 {2a}. {04} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta et
Cladonia pulvinata (Sandst.) van Herk et Aptroot — al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M.
Syn. Cladonia cervicornis subsp. pulvinata (Sandst.) Ahti, 2010 ; {06} ; Bailly et al. 2012 : 195 {25} ; Bauvet 2005 :
Cladonia rappii auct. eur. [non A. Evans] — Lichénisé, 176-177 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 98
non lichénicole — Finistère et Massif central. Très rare. {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 188,
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- 192, 203, 209 {07} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; Béguinot
tinction [cr] — 03!, 29r, 30!, 63!, 87! — Terricole (sur sol 2012 : 18 {52} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Berner 1947 :
sableux ou argilo-sableux), calcifuge, acidophile, mésophile, 122-123 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Ber-
photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bertrand
supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli- M.-P. 1966 : 15 {67} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : {13} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 :
321 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 462 {f, Auvergne} ; 94 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 3,
AFL (collectif ) 1984 : 9 {87} ; Aptroot et al. 2007 : 57 6, 8, 9, 12 {43, 63} ; Boissière et al. 1989 : 7, 8, 9, 15 {74} ;
{29} ; Bauvet 2012 : 63 {63} ; Deschâtres 1962 : 26 {03} ; Boulay 1880 : 49, 51 {59, 62} ; Bouly de Lesdain 1905
Deschâtres 1978 : 15-16 {03} ; Leprince 2018 (non (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver-
publié, 03, Montluçon : lande de Réaux, alt. 302 m, sur sailles) : 680 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine-
sol non calcaire, 2018/03/20, leg. et herb. J.-H. Leprince, bleau) : 552 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 57
det. J.-C. Boissière, ccm F. Lohézic-Le Dévéhat) ; Roux {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Les-
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {(30)} — Rem. C. dain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Brackel et al. 2018 : 194 {70,
pulvinata est une espèce distincte de C. cervicornis d’après 88} ; Bricaud 2004 : 99 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35
sa chimie, sa morphologie et son adn (Pino-Bodas et al. {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab.
2010). ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud 2008 :
Cladonia pyxidata (L.) Hoffm. — Syn. Cladonia floc- 137 {29} ; Brisson 1875 : 103 {51} ; Brisson 1880 : 191
cida Nyl., Cladonia neglecta (Flörke) Spreng., (?) Cladonia {02} ; Brisson 1881 : 191 {02} ; Bugnon 1962 : 14 {21} ;
pyxidata f. staphylea (Ach.) Harm., Cladonia pyxidata f. Cabanès 1900 : 28 {30} ; Carlier 2013 (non publié,
syntheta (Ach.) Harm., Cladonia pyxidata var. floccida (Nyl.) Nièvre) ; Carpentier 1914 : 37 {44} ; Chipon 1995 : 53
Parrique, Cladonia pyxidata var. neglecta (Flörke) A. Mas- {54, 67, 68, 88} ; Chipon 1997 : 184, 185, 207 {88} ;
sal. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y Chipon et al. 1988 : 112 {88} ; Chipon et al. 1993 : 124
compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1951 :
03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16r, 19 {01, 04, 25, 39, 69, 70, 71, 73} ; Clauzade et Rondon
346

1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 39
Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Ron- {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Paradis et al. in
don 1961(iii) : 6 {30} ; Clauzade et Roux 1972 : 37 {30} ; Collectif SBCO 2018 : 13 {18} ; Parrique (Gasilien)
Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 1891 : 392 {15} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ;
205 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 Parrique (Gasilien) 1898 : 48, 49 {15, 48, 63} ; Payot
(Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; 1861 : 445 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 71 {74} ;
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Puget
72, 73 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif 1866 : lxxxvii {74} ; Ranwell et James 1966 : 836 {83} ;
de la Clape) ; Cozette 1906 : 260 {02, 60} ; Crozals Rastetter 1965 : 622 {67} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ;
1908 : 508 {34} ; Crozals 1913 : 154 {34} ; Crozals 1923 : Richard 1877 : 7, 8 {79} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Ron-
26 {83} ; Crozals 1923 : 50 {83} ; Crozals 1923 : 82 {2b} ; don 1977 : 196-197 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 :
Crozals 1924 : 91 {83} ; Crozals 1931 : 41 {83} ; Der- 205 {77} ; Rose et al. 1979 : 95 {14, 61} ; Roux 1967 : 148
rien et al. 2018 : 274 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; {30} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 85
Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2018 (coll.
Dominique 1884 : 316 {44} ; Du Colombier 1901 : 91 Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220
{45} ; Dughi et Ducos 1938 : 205 {83} ; Engler et Lacoux {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et
2012 : 11, 16 {34} ; Fagot 1906 : 173 {31} ; Fiore-Donno al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
2003 (annexe 2) : 2 {01} ; Flahault et Hue 1899 : lxxii Lozère) : 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
{83} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Florence et coll. 2019 : 275 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 113 {11,
{65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Genty 1934 : 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ;
90 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ; Gonnet et al. Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al.
2013 : 66 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
44, 46, 47, 49, 50, 52, 53, 163, 164, 165, 166, 168, 169, Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
174, 175, 176, 179, 180 {31} ; Graves 1857 : 191 {60} ; Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ;
Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Guilloux et al. 2000 : Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
37 {2a, 2b} ; Harmand 1895 : 372-375 {f, 54, 55, 57, 67, (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Corse) : 218 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
Roux 1982 : 278 {15} ; Hue 1889 : 217 {15} ; Hue 1894 : Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Séguy 1950 : 45 {31,
289, 307 {14, 50} ; Hue 1896 : 14 {73} ; Hue 1896 : 224 6} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Vadam et al. 1999 : 91, 92, 99
{73} ; Hue 1897 : cclxxxvi {04} ; Issler 1927-1928 : 74, {21} ; Vadam et al. 2010 : 199 {39} ; Vadam et Caillet
89 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 208- 1994 : 80, 82, 94 {39} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 160
209 {47} ; Kieffer 1895 : 21, 22 {57} ; Lamy 1880 : 353 {25} ; Vadam et Caillet 2002 : 206 {74} ; Vadam et Cail-
{63, 87} ; Lamy 1883 : 322, 342 {65} ; Laronde 1899 : 125 let 2005 : 70, 75, 80 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
{03} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Le Cœur 26 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {01, 39} ; van
1992 : 20 {83} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et al.
1866 : 253 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 125, 136 {61,
Lutz et Maire 1901 : clxxv {2b} ; Magnin 1876 : 117 72} ; Vivant 1988 : 33 et 37 {64} ; Weddell 1873 : 147
{04} ; Magnin 1882 : 313 {69} ; Maheu 1907 : 233, 234, {86} ; Weddell 1873 : 358 {86} ; Werner 1962 : 59 {68,
236 {73} ; Maheu 1930 : 601 {13} ; Maheu et Gillet 88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Zschacke 1927 : 13
1914 : 59 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 13 {2b} ; {2b} — Rem. C. floccida Nyl. est probablement un mor-
Maheu et Werner 1933-1934 : 68 {68} ; Marc 1908 : photype de C. pyxidata à squamules à bord granuleux-pul-
376-377 {12, 30, 48} ; Martin et al. 2018 : 11, 30, 34, 42 vérulent. Voir les remarques sous C. chlorophaea et. C.
{25, 39} ; Massé 1964 : 127 {35} ; Massé 1966 : 880 {29} ; monomorpha. C. pyxidata est difficile à distinguer de C.
Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Monnat pocillum et de C. chlorophaea. Les premières études de phy-
et al. 2017 : 20, 38, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179, logénie moléculaire montrent que ce groupe d’espèces
189 {50} ; Moreau et Moreau 1934 : 496 {65} ; Moreau mérite d’être révisé.
et Moreau 1934 (r. granitiques) : 155 {63} ; Morin et al. Cladonia ramulosa (With.) J. R. Laundon — Syn. Cla-
2006 : 1 {71} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander donia anomaea (Ach.) Ahti et P. James, Cladonia lamarc-
1863 : 394 {05} ; Nylander 1873 : 282, 302 {66} ; Nylan- kii Nyl., Cladonia pityrea (Flörke) Fr., Cladonia pityrea
der 1891 : 4, 53, 73 {66} ; Nylander 1896 : 28 {75sl, 77, (Flörke) Fr. var. zwackhii f. hololepis (Flörke) Vain. ; incl.
78sl} ; Olivier 1897 : 86-88 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, Cladonia pityrea f. fastigiata Malbr., Cladonia pityrea var.
347

zwackhii Vain., Cladonia pityrea (Flörke) Fr. var. zwackhii Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Deschâtres 1962 : 28 {03,
f. cladomorpha Flörke, Cladonia pityrea (Flörke) Fr. var. 63} ; Deschâtres 1972 : 109 {63} ; Deschâtres 1978 :
zwackhii f. esorediata Vain., Cladonia pityrea (Flörke) Fr. 15 {03} ; Diederich et al. 2006 : 58 {55} ; Du Colombier
var. zwackhii f. gracilior (Nyl.) Sandst., Cladonia pityrea 1901 : 91 {45} ; Fagot 1906 : 173 {31} ; Florence et coll.
(Flörke) Fr. var. zwackhii f. phyllophora (Mudd) Vain., Cla- 2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 24 {53} ; Gavériaux et
donia pityrea (Flörke) Fr. var. zwackhii f. scyphifera (Delise) Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 92 {21} ; Gonnet
Vain., Cladonia pityrea (Flörke) Fr. var. zwackhii f. sorediosa et al. 2013 : 44 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy]
Vain., Cladonia pityrea (Flörke) Fr. var. zwackhii f. squa- 1930 : 161 {31} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Harmand
mulifera Vain., Cladonia pityrea (Flörke) Fr. var. zwackhii f. 1895 : 382-384 {f, 57, 68, 88} ; Harmand 1907 : 316-320
subacuta Vain., Cladonia pityrea (Flörke) Fr. var. zwackhii f. {f, 02, 03, 14, 15, 35, 39, 45, 49, 50, 57, 61, 63, 69, 67, 70,
subuliformis Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la 72, 78sl, 76, 77, 79, 83, 88} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ;
France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé Hue 1894 : 289 {14} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Jeanjean [coll.
[lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 12!, 13!, Bouly de Lesdain] 1925 : 210 {47} ; Kieffer 1895 : 27,
14!, 15!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28, 29 {57} ; Lamy 1880 : 354 {87} ; Laronde 1899 : 125
28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, {03} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 120, 121, 129 {14, 61} ;
42!, 43!, 44!, 45!, 46r, 47!, 48!, 49a, 50!, 53!, 54r, 55!, 56!, Maheu et Gillet 1926 : 13-14 {2b} ; Maheu et Wer-
57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66r, 67a, 68r, 69!, ner 1933-1934 : 67-68 {67, 68, 88} ; Marc 1908 : 376
70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11, 13, 16, 21, 30 {01,
85!, 86!, 87a, 88!, 90! — Terricole, humicole, lignicole (bois 39} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; Massé 1966 : 880 {29} ;
en décomposition), saxicole, corticole (seulement à la base Mattei 1970 : 64 {13} ; Monnat et al. 2017 : 20, 43, 51
des troncs), muscicole, calcifuge ou légèrement calcicole, de {35} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Nylander 1896 :
très acidophile à neutrophile, euryhygrique (surtout aérohy- 30 {77} ; Olivier 1897 : 88-89 {14, 27, 50, 61, 76} ; Par-
grophile ou mésophile), euryphotique (surtout photophile rique (Gasilien) 1891 : 392 {63} ; Parrique (Gasilien)
ou héliophile), non nitrophile. Étages mésoméditerranéen, 1894 : 125 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 46-47 {15,
supraméditerranéen, collinéen, plus rarement montagnard. 63} ; Picquenard 1904 : 38 {29} ; Poncet et al. in Collec-
Ombroclimats subhumide et humide — Ahti et Stenroos tif SBCO 2018 : 16 {45} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Ravaud
2013 : 68 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 311 {e} ; Ozenda 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Rondon 1977 :
et Clauzade 1970 : 455-456 {f } ; Abbayes 1934 : 80, 113, 196 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et
120, 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1985 : 6 {19} ; AFL al. 1979 : 95 {50} ; Roux 1982 : 215 {84} ; Roux 1984 : 85
(collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2018 (coll.
47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220
Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et
et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bertrand M.-P. guedoc-Roussillon) : 113-114 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux
1966 : 15 {67} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Bois- et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
sière 1979 : 92 {77} ; Boissière 1986 : 209 {77} ; Boissière nées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
1990 : 187 {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177 Corse) : 218 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ;
{62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Vallade et Gardiennet
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de 2016 : 26 {(21)} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ;
Lesdain 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Lesdain van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 :
1914 (Suppl. 1) : 59 {59} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 115, 118, 119, 122, 135 {61, 72} ; Van Haluwyn 1990 :
88} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 11 {62} ; Vivant 1988 : 32 {64} ; Vivant 1988 : 32-33 {40,
{83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; 64} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ; Werner 1973 : 326
Brisson 1880 : 192 {02} ; Choisy 1951 : 128-129 {15, 39, {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 200 {20} — Rem.
63, 69, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 {43} ; Clau- Le matériel européen de C. ramulosa pourrait appartenir à
zade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Clauzade et Rondon une seule espèce extrêmement variable (Ahti et Stenroos
1960 : 458 {66} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 2013 : 68), présentant de nombreux morphotypes décrits
205 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 comme des formes par les anciens auteurs (voir par exemple
(Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72, 73 {50} ; Harmand 1907 et Olivier 1897) et non considérés par les
Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals 1913 : 155 {34} ; Cro- auteurs modernes. Selon Laundon 1984 : 224, le typus de
zals 1924 : 92 {83} ; Derrien et al. 2018 : 274-275 {37} ; C. ramulosa est identique à celui de C. anomaea et semble
348

correspondre au C. pityrea var. zwackhii f. crassiuscula des 50 {62} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552,
anciens auteurs. Il n’existe que très peu de données sur la 555 {77} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 88} ; Brisson
répartition française des divers morphotypes ; par exemple, 1875 : 104 {51} ; Brisson 1880 : 192 {02} ; Caillet et
Harmand (1907 : 318-319) distingue seulement deux al. 2011 : 94, 112 {68} ; Chipon 1995 : 50 {54, 67, 68,
ensembles, le morpho. gracilior (sub. f. gracilior), signalé 70, 88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy
en Moselle et dans les massifs du Jura et des Vosges, et 1951 : 9 {01, 15, 25, 58, 63, 69, 71, 73, 74} ; Clauzade
l’ensemble des autres morphotypes ; Olivier (1897 : 88-89) et Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 :
ne donne aucune information sur la répartition des diverses 388 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Com-
formes qu’il distingue. C’est pourquoi nous avons renoncé panyo 1864 : 832 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ;
à traiter les divers morphotypes de cette espèce (pour leur Coste et Dufrêne 2009 : 72, 73 {50} ; Crozals 1912 :
distinction voir par exemple Clauzade et Roux 1985 : 273 {34} ; Derrien et al. 2018 : 275 {37} ; Deschâtres
311 et remplacer « var. » par « morpho. » et « anomaea » 1962 : 20 {03, 63} ; Deschâtres 1972 : 108, 109 {63, 74} ;
par « ramulosa »). Diederich et al. 2006 : 58 {54} ; Dominique 1884 : 318
Cladonia rangiferina (L.) F. H. Wigg. — Syn. Cla- {44} ; Du Colombier 1901 : 91 {45} ; Dughi et Ducos
dina alpestris (L.) Nyl. [non auct.], Cladina rangiferina (L.) 1938 : 233 {09} ; Fagot 1906 : 168 {31} ; Gavériaux et
Nyl., Cladina rangiferina f. gigantea (Bory) Nyl., Cladonia Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Gourdon [coll. Abbayes et
alpestris (L.) Rabenh. [non auct.], Cladonia gigantea (Bory) Choisy] 1930 : 48, 163, 164, 169, 170, 175, 176 {31} ;
Abbayes, Cladonia rangiferina f. adusta Rabenh., Cladonia Graves 1857 : 190 {60} ; Harmand 1895 : 387-388 {f,
rangiferina f. incrassata Schaer., Cladonia rangiferina var. 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1907 : 225-227, 235-236 {f,
gigantea (Bory) H. Olivier, Cladonia sylvatica f. gigantea 03, 07, 11, 12, 15, 19, 23, 30, 34, 42, 43, 46, 48, 63, 69,
(Bory) Vain., Cladonia vicaria R. Sant. — Lichénisé, non 82, 87, 25, 39, 67, 68, 54, 57, 73, 74, etc.} ; Houmeau
lichénicole — Toute la France (y compris en Corse, dans le et Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 278
Massif armoricain et sur les dunes littorales de l’Aquitaine), {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Hue 1894 :
sauf dans les plaines méditerranéennes. Assez commun. 308 {50} ; Hue 1896 : 225-226 {73} ; Hue 1896 : 26 {73} ;
Non menacé [lc] — 01!, 02a, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, Issler 1927-1928 : 74, 89 {68} ; Jourdan 1862 : 171, 189
10r, 11c, 12r, 14a, 15!, 18!, 19!, 2ar, 21!, 22!, 23!, 25!, 30!, {23} ; Kaule 1980 : 32, 33, 35, 36, 37 {88} ; Kieffer 1895 :
31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 42!, 43!, 44a, 45!, 38, 39 {57} ; Lamy 1880 : 358 {63, 87} ; Lamy 1883 : 344
46!, 48!, 50!, 51a, 53!, 54!, 57!, 58a, 60a, 61!, 62a, 63!, 64!, {65} ; Laronde 1899 : 121 {03} ; Laronde et Garnier
65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 79a, 1901 : 41 {63} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et
81!, 82a, 85!, 86a, 87!, 88!, 89! — Terricole, calcifuge, sur Vaudoré 2014 : 120, 129 {61} ; Magnin 1882 : 313 {69} ;
sol sableux, humifère, argilo-sableux, tourbeux ou pierreux, Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Werner 1933-1934 :
humicole, détriticole, muscicole (sur rochers non calcaires), 68 {68} ; Marc 1908 : 373 {12, 30} ; Martin et al. 2018 :
parfois lignicole, de moyennement à très acidophile ou 11, 16 {01, 39} ; Massé 1960 : 265 {35} ; Massé 1964 : 126
subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, photophile {35} ; Masson 2006 : 158-160 {15, 33, 40, 46, 64, (14,
ou modérément héliophile, non nitrophile. De l’étage 35, 43, 48, 61, 63, 65, 66, 77)} ; Monnat et al. 2017 : 20,
collinéen (variante chaude) à l’étage subalpin. Ombrocli- 25 {(35)} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 54
mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 496 {65} ; Nylander
et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 1856 : 550 {63} ; Olivier 1897 : 42-43 {61} ; Olivier
441-442 {f } ; Abbayes 1936 : 128-129 {35, 50, 72} ; AFL 1900 : 10 ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Parrique
(collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
{19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Agnello 2008 54 {15, 63} ; Payot 1861 : 447 {74} ; Payot et Harmand
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 1901 : 72 {74} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Prin 1983 :
129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Asta 15 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rastetter 1965 :
et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 24, 28 {70} ; Asta 622, 624 {67, 70} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard
et al. 1993 : 33 {05} ; Bailly et al. 2013 : 92, 96 {70} ; Bau- 1877 : 9 {79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ;
vet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {11, (30),
et coll. 2009 : 193, 201, 203 {07} ; Bertrand M.-P. 1966 : 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ;
15 {67} ; Bick 1985 : 140, 151, 158, 168 {88} ; Bick et Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; Roux
al. 2017 : 151 {68} ; Boissière 1979 : 90 {77} ; Boissière et coll. 2013 (Catal. Corse) : 218 {(20)} ; Séguy 1950 : 45
1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 8, 9, 12, 13 {63} ; Bois- {31, 65} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Signoret et Diederich
sière et al. 1989 : 6, 7, 9, 15, 16 {74} ; Boulay 1880 : 49, 2003 : 198, 215 {57} ; Vadam et Caillet 2002 : 206, 209,
349

212, 215 {74} ; Vadam et Caillet 2003 : 179 {74} ; Vadam phile, mésophile et surtout xérophile, photophile ou hélio-
et Caillet 2005 : 78, 80 {74} ; Vallade et Gardiennet phile, non ou modérément nitrophile. Étages supramédi-
2016 : 26 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; terranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats sub-
van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van Haluwyn humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 305 {e} ;
1983 : 128, 136 {50} ; Vivant 1988 : 38 {64} ; Weddell Ozenda et Clauzade 1970 : 452-453 {f } ; Abbayes 1934 :
1873 : 147 {86} ; Werner 1933-1934 : 38 {67} ; Werner 113, 120, 136, 170 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1983 : 6
1962 : 60, 64 {68, 88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 87} ; Agnello 2014 :
et Deschâtres 1970 : 270 {2a} ; Wirth 1980 : 218 {88} — 18 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Bégay 1997 : 17
Rem. Signalé à tort dans les Bouches-du-Rhône par Ber- {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bertrand et Roux 2018
ner 1947: 123 (environs de Marseille, massif de la Sainte- (Lauvitel) : 122 {38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22
Baume : voir Roux et Gueidan 2002 : 144), dans le Var {05} ; Boissière 1979 : 91 {77} ; Boissière 1990 : 187
(Dughi et Ducos 1938 : 205, massif de la Sainte-Baume), {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177, 178 {62} ;
en Corse-du-Sud, près d’Ajaccio, à faible altitude par Lutz Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de
et Maire (1901 : clxxv), en Corse orientale par Maheu et Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bouly de Les-
Gillet (1926 : 13 : voir Werner et Deschâtres 1970 : dain 1914 (Suppl. 1) : 57 {59} ; Boumier et al. 2011 : 4,
270) ainsi que dans le Finistère, la Loire-Atlantique et le 9, 13, 14, 18, 24, 26 {44, 85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Morbihan (Abbayes 1934 : 69, 80, 94, 113, 120, 136, cor- 35 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
rectif dans Abbayes 1936 : 128-129). Enfin Roux et coll. 64 {84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Bugnon 1952-1963
(2014 : 347) ont erronément signalé C. rangiferina comme (non publié, dépt 21) ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ;
29! à la suite d’une erreur de saisie informatique. Chipon 1995 : 52 {54, 67, 68} ; Choisy 1951 : 10-11 {01,
Cladonia rangiformis Hoffm. — Lichénisé, non liché- 25, 39, 42, 71, 73} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste
nicole — Toute la France (Corse comprise) — 17!, 19!, 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17
24!, 27!, 29r, 33!, 37!, 40!, 47a, 55!, 56r, 60!, 79!, 85! — {66} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Daillant 1997 : 94 {71} ;
Abbayes 1926 : 44 {44} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Biache Derrien et al. 2018 : 275 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98
et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière 1986 : 209, 213 {28} ; Deschâtres 1962 : 24 {03, 63} ; Dominique 1884 :
{77} ; Coppins 1971 : 158 {29, 56} ; Fiore-Donno 2003 317 {44} ; Engler et Lacoux 2012 : 15 {34} ; Fagot 1906 :
(annexe 2) : 2 {01} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 170 {31} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17,
1925 : 204-205 {47} ; Lutz et Maire 1901 : clxxv {2a} ; 44 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 179 {2a} ; Gonnet et
Monnat et al. 2017 : 51 {35} ; Wirth 2019 : 79, 85, 86, Gonnet 2019 : 14, 16 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et
87 {68} — Rem. Deux morphotypes, longtemps acceptés Choisy] 1930 : 53 {31} ; Graves 1857 : 191 {60} ; Hou-
comme variétés par quelques auteurs modernes. La pré- meau 2001 : 526, 527 {85} ; Issler 1927-1928 : 74, 89 {67,
sence de soralies sur les podétions est signalée comme très 68} ; Kieffer 1895 : 38 {57} ; Laronde 1899 : 124 {03} ;
rare (Harmand 1913 : 254) ou extrêmement rare (Ahti et Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu 1907 : 234
Stenroos 2013 : 70). Nous plaçons ici les mentions qui {73} ; Maheu 1930 : 601 {13} ; Maheu et Gillet 1926 :
ne précisent pas le morphotype, tandis que dans la carte de 13 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 68 {68} ; Martin
répartition (tome 2), nous incluons ces données ainsi que et al. 2018 : 42 {39} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ;
celles des morphotypes subordonnés Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Moreau et Moreau
Cladonia rangiformis Hoffm. morpho. rangiformis — 1934 (Menton) : 148 {06} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475
Syn. Cladonia furcata subsp. rangiformis (Hoffm.) Boistel, {2a} ; Nylander 1897 : 2 {77} ; Olivier 1897 : 69-71 {14,
Cladonia muricata Delise, Cladonia rangiformis var. muri- 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79,
cata (Delise) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Toute 85} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143
la France, y compris en Corse, sauf dans les régions trop {(65)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 52 {63} ; Payot 1861 :
froides. Assez commun. Non menacé [lc] — 01r, 02!, 03r, 447 {74} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ;
05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13a, 14!, 16r, 17!, 18!, Rastetter 1965 : 623 {68} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Roux
19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 1967 : 148 {30} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux
34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42a, 44!, 45!, 46r, 48!, 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-
49!, 50!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175
64!, 65a, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74a, 76a, 77!, {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {30,
78sl!, 79a, 80!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88r, 89! — Terricole, 34} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {48} ; Roux et al.
sur sol sableux ou argileux, le plus souvent calcaire, dans des 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {30, 34,
milieux ouverts, surtout calcicole, de basophile à subneutro- 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48 {66} ;
350

Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2014 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 218 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Brisson
{(2a), 2b} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Vallade 1875 : 105 {51} ; Brisson 1880 : 193 {02} ; Bugnon
et Gardiennet 2016 : 26 {21} ; van den Boom et Brand 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Cabanès 1900 : 27
1991 : 27 {01, 39} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; {30} ; Carpentier 1914 : 32, 37, 46, 54, 58, 60, 61 {44} ;
Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {55} ; van Dobben Chaperot 1998 : 29 {84} ; Choisy 1951 : 10-11 {25, 69,
et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 125, 136 {72} ; 71, 73} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Clauzade et Rondon
Van Haluwyn 1990 : 11 {62} ; Van Haluwyn et al. 1995 : 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ;
460 {59} ; Vivant 1988 : 38 {40, 64} ; Werner 1969 : 188 Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coste 1991 :
{68,88} — Rem. La var. muricata est assimilable à la variété 51 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ;
type de laquelle on distinguait la var. pungens ; les deux sont Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Roux 1995
aujourd’hui considérées comme des morphotypes. (non publié, 11, massif de la Clape) ; Coubès et Farou
Cladonia rangiformis Hoffm. morpho. pungens — 2005 : 50 {82} ; Crozals 1908 : 507 {34} ; Crozals 1913 :
Syn. Cladonia furcata var. pungens Th. Fr. [non Ach.], 152 {34} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien et al. 2018 :
Cladonia furcata var. tenuissima (Flörke) Boistel, Clado- 275 {37} ; Deschâtres 1962 : 24 {03, 63} ; Deschâtres
nia plombii B. de Lesd., Cladonia pungens (Ach.) Gray, 1978 : 15 {03} ; Du Colombier 1901 : 91 {45} ; Engler
Cladonia rangiformis Hoffm. var. nivea f. squamulosa H. et Lacoux 2012 : 4, 11, 19, 27 {34} ; Fagot 1906 : 170
Olivier, Cladonia rangiformis var. pungens (Ach.) Vain., {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxii {83} ; Genty 1934 :
Cladonia rangiformis Hoffm. var. pungens f. aberrans auct. 90 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 56 {2b} ; Graves 1857 :
[non Abbayes], Cladonia rangiformis Hoffm. var. pungens 190 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : 26 {07} ; Guilloux et
f. foliosa (Flörke) H. Olivier, Cladonia rangiformis Hoffm. al. 2000 : 37 {2a, 2b} ; Harmand 1895 : 353-354 {f, 54,
var. pungens f. incrassata (Ach.) Parrique, Cladonia rangi- 55, 57, 88} ; Harmand 1907 : 254-256 {f, 05} ; Houmeau
formis Hoffm. var. pungens f. nivea (Ach.) Harm., Clado- 2001 : 526, 527 {85} ; Hue 1894 : 290 {14} ; Hue 1896 :
nia rangiformis Hoffm. var. pungens f. tenuissima (Flörke) 15 {73} ; Hue 1896 : 225 {73} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ;
Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France Kieffer 1895 : 38 {57} ; Lamy 1880 : 355 {63, 87} ; Lamy
(y compris en Corse) sauf dans les régions trop froides. 1883 : 343 {65} ; Laronde 1899 : 123 {03} ; Maheu 1930 :
Commun. Non menacé [lc] — 02!, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 601 {13} ; Maheu et Gillet 1914 : 59 {2a} ; Marc 1908 :
09r, 10r, 11!, 12!, 13!, 14a, 15!, 16r, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 375 {12, 30} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Massé 1965 :
23!, 24!, 25a, 26!, 27!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 37!, 607 {50} ; Massé 1966 : 879 {29} ; Mattei 1970 : 64 {13} ;
38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 44a, 45!, 48!, 50!, 51a, 52!, 53r, 54a, Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et
55r, 56!, 57a, 58!, 59a, 60!, 61!, 62!, 63a, 64r, 65a, 66!, 67a, al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat
68!, 69!, 70!, 71a, 73a, 74a, 76a, 77!, 78sla, 79!, 80!, 81!, 82!, et al. 2017 : 20 {(35)} ; Monnat et al. 2017 : 20 {35} ;
83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88r, 90! — Terricole, sur sol sableux Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 148 {06} ; Nicoli
ou argileux, le plus souvent calcaire, surtout calcicole, de et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander 1873 : 282 {66} ;
basophile à modérément acidophile, xérophile (plus xéro- Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 4, 54 {66} ;
phile que le type), photophile ou surtout héliophile, non ou Nylander 1896 : 31 {78sl} ; Olivier 1897 : 70 {14, 27,
modérément nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen 50, 61, 76} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique (Gasilien)
à l’étage montagnard. Ombroclimats sec et subhumide. 1898 : 52 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 447 {74} ; Payot
Cladonietum endiviifoliae — Clauzade et Roux 1985 : 305 et Harmand 1901 : 70 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 21,
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 452-453 {f } ; Abbayes 24 {66} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Ranwell et James 1966 :
1949 : 175 {29} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 8 {74} ; Asta 838, 839 {83} ; Rastetter 1965 : 622 {67, 68} ; Richard
1972 : 139 {04} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet et 1877 : 8 {79} ; Rieux et al. 1977 : 126 (tab. 1), 131 (tab.
coll. 2009 : 188, 192, 201, 209 {07} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; 3), 134 (tab. 4) {13, 30, 84} ; Rieux et Roux 1969 : 36
Berner 1947 : 123 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {30} ; Rondon 1963 (Crau) : 91 {13} ; Rondon 1977 : 196
{05} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 : {83} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83,
91 {77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Bouly de Lesdain 1905 84} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux
(Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 80 {59} ; 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 56-57 {59} ; Bouly de {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et
Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bouly de Lesdain 1951 : al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL
182 {33} ; Boumier et al. 2011 : 14, 16 {85} ; Bretagne Lozère) : 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
1993 : 10 {53} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud {07, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114
351

{11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 al. 1989 : 5 {74} ; Bretagne 1992 : 6 {53} ; Chipon et
{48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 al. 1995 (non publié) {70} ; Choisy 1951 : 22 {01, 39} ;
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et Diederich et al. 2006 : 59 {54, 57} ; Gavériaux et Roux
al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 2015 : 66 {63} ; Harmand 1895 : 378-379 {f, 54, 57, 67,
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux 88} ; Harmand 1907 : 312, 315 {f, 54, 57, 63, 67, 88} ;
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219 {2a, 2b} ; Roux et Guei- Kieffer 1895 : 23 {57} ; Lamy 1880 : 353 {63, 87} ; Par-
dan 2002 : 138 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; rique (Gasilien) 1898 : 48 {15, 63} ; Poncet in Collectif
Sipman 2000 : 47 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; SBCO 2017 : 19 {45} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103
Vallade et Gardiennet 2016 : 26 {21} ; Van Haluwyn {26} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vivant
1990 : 11 {62} ; Vivant 1988 : 38 {64} ; Werner 1962 : 1988 : 38 {64} ; Werner 1962 : 68 {88} — Rem. D’après
66 {88} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Zschacke 1927 : 13 les caractères traditionnels, diffère de C. subulata seulement
{2b} — Rem. Selon Checklist of the Lichens of Australia and par la présence d’acide homosékikaïque (avec ou sans acide
its Island Territories (2014), Cladonia rangiformis var. pun- fumarprotocétrarique), mais phylogénétiquement distinct
gens (Ach.) Vain. est un synonyme de C. pertricosa Kremp., au niveau spécifique par son adn selon Pino-Bodas et al.
une espèce d’Australie et de Nouvelle-Zélande, mais, selon (2010). La mention de cette espèce par Gavériaux et Roux
Ahti et Stenroos (2013), C. pungens est synonyme de C. (2015 : 66) dans la Haute-Loire est incorrecte : la station
rangiformis Hoffm., point de vue que nous avons retenu. est en réalité dans le Puy-de-Dôme.
Certains anciens auteurs, notamment Richard (1878) et Cladonia scabriuscula (Delise) Nyl. — Syn. Cladonia
Genty (1934), ont nommé « C. furcata var. pungens Th. furcata f. squamulosa (H. Olivier) Schaer., Cladonia fur-
Fr. » Cladonia rangiformis var. pungens auct., ce qui prête cata var. adspersa (Flörke) F. Wilson, Cladonia furcata var.
à confusion, car C. furcata var. pungens Ach. est un syno- pungens Ach. [non Fr.], Cladonia furcata var. recurva A. L.
nyme de C. scabriuscula. Enfin, Cladonia rangiformis var. Sm., Cladonia furcata var. scabriuscula (Delise) Coem., Cla-
pungens f. aberrans Abbayes [non auct.] est un chémotype donia furcata (Huds.) Schrad. var. scabriuscula f. squamulosa
de C. alpestris (Ahti et Stenroos 2013). Le lectotypus de H. Olivier, Cladonia gallica M. Choisy, Cladonia pungens
Cladonia plombii de l’herbier Plomb conservé par la Société (Ach.) Flörke [non auct.], Cladonia scabriuscula f. squa-
linnéenne de Bordeaux (voir appendice taxonomique) est mulosa (H. Olivier) H. Olivier, Cladonia surrecta (Flörke)
un C. rangiformis morpho. pungens passant au morpho. Sandst. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une
rangiformis (J.-C. Boissière, D. Masson et C. Roux 2017, grande partie de la France, hormis le Midi méditerranéen
non publié) ; il en est de même d’un isolectotype de marssj et la Corse. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 03a, 04a,
(Roux 2017, non publié). Un spécimen richement sorédié 08!, 10r, 12a, 14a, 15a, 17!, 18r, 27!, 29a, 31a, 33!, 35!, 37!,
ayant été trouvé en Croatie par A. Delhoume (2019, non 38!, 40!, 42a, 44a, 45!, 48!, 49a, 50!, 53a, 54a, 56!, 57a, 59!,
publié), d’autres individus sorédiés sont à rechercher dans 60!, 61!, 62!, 63!, 65a, 68a, 69a, 70a, 71a, 72a, 77!, 78sla, 79!,
la région méditerranéenne française. 85!, 87!, 88a — Terricole (sur sol pierreux, sableux, argilo-
Cladonia rei Schaer. — Syn. Cladonia fimbriata var. sableux ou humifère, parfois dans les fentes de rochers),
nemoxyna (Ach.) Coem., Cladonia nemoxyna (Ach.) calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile,
Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
non méditerranéenne ; inconnu en Corse. Assez commun. collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
Non menacé [lc] — 01!, 02!, 07!, 15r, 18!, 26!, 29!, 33!, humide — Clauzade et Roux 1985 : 304 {e} ; Ozenda
38!, 39a, 40!, 42!, 45!, 53r, 54!, 57!, 58!, 59!, 62!, 63!, 64!, et Clauzade 1970 : 451 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 57
67a, 70!, 74!, 77!, 87a, 88r — Terricole (sur sol sablonneux, {29} ; Boissière 1979 : 91 {77} ; Boissière 1990 : 187
ordinairement peu humifère, ou caillouteux) ou saxicole, {77} ; Boissière 1994 : 13 {63} ; Boulay 1880 : 49 {59} ;
rarement lignicole (sur bois décomposé), calcicole ou cal- Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly
cifuge, d’acidophile à faiblement basophile, euryhygrique de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de Lesdain
(surtout mésophile), photophile mais non ou modérément 1914 (Suppl. 1) : 56 {59} ; Carpentier 1914 : 38 {44} ;
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et mon- Choisy 1951 : 130 {42, 69} ; Choisy 1951 : 15 {15, 69,
tagnard, plus rarement au supraméditerranéen. Ombrocli- 71} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Derrien et al. 2018 : 275
mats subhumide et humide. Cladonietum rei — Clauzade {37} ; Dominique 1884 : 317 {44} ; Galinou 1955 : 23
et Roux 1985 : 315 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {(63)} ; Gourdon
460-461 {f } ; Spier et Aptroot 2007 : 57-60 {m} ; Bauvet [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 166 {31} ; Harmand
2005 : 176-177 {07} ; Boissière 1979 : 93 {77} ; Boissière 1895 : 352-353 {f, 54, 57, 88} ; Harmand 1907 : 252-253
1989 : 1 {74} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière et {f, 03, 14, 15, 44, 49, 50, 54, 57, 62, 68, 70, 72, 77, 78sl,
352

77} ; Houmeau 1998 : 620 {17, 79, 85} ; Houmeau 2001 : à l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide.
527 {85} ; Hue 1894 : 290 {14} ; Kieffer 1895 : 38 {57} ; Cladonietum cenoteae — Clauzade et Roux 1985 : 309
Lamy 1880 : 355 {63, 87} ; Lamy 1883 : 343 {65} ; Laronde {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 454 {f } ; Abbayes 1924 :
1899 : 123 {03} ; Magnin 1876 : 118 {04} ; Marc 1908 : 35 {44} ; Abbayes 1934 : 69, 80, 94, 115, 120, 136 {22, 29,
375 {12} ; Paradis et al. in Collectif SBCO 2018 : 13 {18} ; 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19, 23, 87} ; AFL (collec-
Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ; Parrique (Gasi- tif ) 1985 : 7 {23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta
lien) 1898 : 52 {15} ; Picquenard 1904 : 36 {29} ; Prin [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ;
1983 : 18 {10} ; Ravaud 1860 : 766 {38} — Rem. Voir les Asta et al. 1983 : 23, 24, 25, 34, 36 {68, 70, 88} ; Bartoli
remarques sous C. rangiformis var. pungens. Cladonia gallica et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; Bauvet 2005 : 176-177
M. Choisy semble être un nom superflu pour Cladonia {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 98 {63} ;
scabriuscula (T. Ahti, 2017/12/17, in litt. à C. Roux). Bauvet 2020 : 55 {63} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bekking,
Cladonia sobolescens Nyl. ex Vain. — Lichénisé, non van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Bertrand M.-P. 1966 :
lichénicole — Massif central. Assez rare. Patrimonial d’in- 15 {67} ; Biache et Darnis 2019 : 31 {17} ; Bick 1985 :
térêt national. Vulnérable [vu] — 03!, 63! — Terricole, 140, 158, 162, 169, 186 {88} ; Boissière 1979 : 92 {77} ;
calcifuge, de modérément à fortement acidophile, d’assez Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 6, 12, 13
xérophile à mésophile, photophile ou héliophile, peu ou pas {63} ; Boissière et al. 1989 : 6, 8, 16 {74} ; Boulay 1880 :
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats 49 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ;
subhumide et humide — Boissière et Le Dévéhat 2016 : Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 671 {70} ; Bouly de
17-22 {f, 03, 63} — Rem. Espèce voisine de C. brevis et de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Brackel et al.
C. polycarpoides selon Boissière et Le Dévéhat (2016), 2018 : 194 {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bri-
mais simple chémotype de C. subcariosa Nyl. selon Burgaz caud 2004 : 116 {84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Brisson
et Ahti (2009 : 75). 1875 : 104 {51} ; Brisson 1880 : 192 {02} ; Brisson 1881 :
Cladonia squamosa Hoffm. — Lichénisé, non lichéni- 191 {02} ; Bugnon 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Cail-
cole — Rem. Autorité, Hoffm., selon Ahti et Stenroos let et al. 2009 : 98 {21} ; Caillet et al. 2011 : 95, 112 {68} ;
2013. Deux variétés le plus souvent non acceptées par les Caillet et Vadam [coll. Chipon] 2003 : 169, 172 {68} ;
auteurs modernes. Chipon 1995 : 52 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. 1988 :
Cladonia squamosa Hoffm. var. squamosa — Syn. 112 {88} ; Chipon et al. 1989 : 114 {70} ; Chipon et al.
Cladonia sparassa f. asperella (Flörke) M. Choisy, Cladonia 1991 : 136 {67} ; Chipon et al. 1992 : 123 {88} ; Chipon et
squamosa f. asperella (Flörke) Harm., Cladonia squamosa al. 1993 : 121, 122, 123 {88} ; Chipon et al. 1998 : 81, 82,
f. paschalis (Delise) Harm., Cladonia squamosa f. speciosa 85, 92 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy
Delise, Cladonia squamosa f. squamosissima Flörke, Cla- 1951 : 12 {01, 42, 69, 71,73, 74} ; Clauzade et Rondon
donia squamosa var. denticollis (Hoffm.) Flörke, Cladonia 1955 : 39 {43} ; Companyo 1864 : 832 {66} ; Coppins
squamosa var. levicorticata Sandst., Cladonia squamosa var. 1971 : 158 {29, 35, 56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste
muricella (Delise) Vain., Cladonia squamosa var. phyllocoma 1994 : 205 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste
(Rabenh.) Vin., Cladonia squamosa var. polychonia Flörke, 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72, 73
Coenomyce sparassa (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché- {50} ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals 1913 : 152 {34} ;
nicole — Toute la France (y compris en Corse), mais très Crozals 1924 : 91 {83} ; Derrien et al. 2018 : 275 {37} ;
rare dans la région méditerranéenne. Commun, sauf dans Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Deschâtres 1962 : 23 {03,
la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 42, 63} ; Deschâtres 1972 : 108 {74} ; Du Colombier
03!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 12r, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!, 19!, 1901 : 91 {45} ; Fagot 1906 : 169 {31} ; Flagey 1882 :
2br, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 383-384 {25, 39} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Florence et coll.
34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gavériaux et
47!, 48!, 49a, 50!, 51a, 53!, 54!, 56!, 57!, 58!, 59a, 60!, 61!, Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Gour-
62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, don [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 53, 174, 179 {31} ;
75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81r, 83a, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, Graves 1857 : 191 {60} ; Harmand 1895 : 356-358 {f, 57,
89! — Terricole, humicole, muscicole (rochers moussus), 67, 68, 88} ; Harmand 1907 : 260-264 {f } ; Houmeau et
lignicole (bois en décomposition), corticole (seulement à Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 278 {15} ;
la base moussue des troncs), saxicole (roches non calcaires Hue 1889 : 218 {15} ; Hue 1894 : 290, 307 {14, 50} ; Hue
altérées), calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro- 1896 : 225 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
hygrophile, surtout photophile mais non héliophile, peu ou 206 {47} ; Kaule 1980 : 33, 36, 37, 38, 39 {68, 88} ; Kief-
pas nitrophile. De l’étage supraméditerranéen ou collinéen fer 1895 : 33, 34 {57} ; Lamy 1880 : 356 {63, 87} ; Lamy
353

1883 : 343 {65} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; Laronde et 41!, 42!, 43!, 47!, 49a, 50!, 53r, 55!, 56!, 57a, 61!, 63!, 64r,
Garnier 1901 : 41 {63} ; Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Lot- 68a, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 79!, 83!, 85!,
tin et Vaudoré 2014 : 115, 120, 129, 136 {61} ; Maheu 87r, 88!, 89! — Écologie semblable à celle de la var. squa-
1907 : 234 {73} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 69-70 mosa — Clauzade et Roux 1985 : 309 {e} ; Ozenda et
{67, 68} ; Marc 1908 : 375 {12, 30} ; Massé 1964 : 126 Clauzade 1970 : 454 (n° 1166) {f, (34), Île-de-France,
{35, 56} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Monnat et al. 2017 : 20, Massif central, Ouest} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {87} ;
51 {35} ; Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Nylander Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta 1973 :
1856 : 550 {63} ; Nylander 1896 : 30 {75sl, 77, 78sl} ; 37 {38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ;
Olivier 1897 : 62-64 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, Bauvet 2018 : 98 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ;
50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda et Séguy 1948 : Bégay 1998 : 12 {16} ; Boissière 1979 : 92 {77} ; Boissière
142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ; Parrique 1990 : 187 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) :
(Gasilien) 1898 : 50-51 {15, 43, 63} ; Payot 1861 : 446 604 {78sl} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud 2006 :
{74} ; Payot et Harmand 1901 : 70 {74} ; Pitard 1902 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Choisy 1951 :
cxxiv {33} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii 12 {15, 34, 63} ; Coppins 1971 : 158 {29} ; Deschâtres
{74} ; Rastetter 1965 : 622 {67} ; Ravaud 1860 : 766 1962 : 23 {42} ; Fagot 1906 : 169 {31} ; Galinou 1955 :
{38} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 24 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {43} ; Harmand
205 {77} ; Rose et al. 1979 : 95 {50, 61} ; Roux et al. 2001 1895 : 358-359 {f, 57} ; Harmand 1907 : 264-266 {f,
(Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 12, 15, 29, 49, 34, 56, 61, 63, 68, 78sl} ; Hue 1889 : 218
215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 207 {47} ;
{30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30, 48} ; Kieffer 1895 : 34, 35 {57} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ;
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et Lottin et Vaudoré 2014 : 129 {61} ; Maggi 2014 (non
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : publié, 06, Villeneuve-Loubet : tour de la Madone, rive
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux de la rivière Mardaric (affluent du Loup), alt. 40 m, sur la
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219 {(20)} ; Séguy 1952 : 30 base très moussue d’un tronc de chêne, 2014/01/25, leg.,
{31} ; Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Vadam et herb. et det. F. Maggi, conf. C. Roux) ; Massé 1964 : 127
al. 1997 : 86, 89, 92, 104 {71} ; Vadam et Caillet 1994 : {35, 56} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Nylander 1896 : 30
88, 94 {39} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 176 {25} ; {78sl} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 51 {15} ; Picquenard
Vadam et Caillet 2002 : 206, 209, 212 {74} ; Vallade et 1904 : 37 {29} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ;
Gardiennet 2016 : 26 {(21)} ; van den Boom et Brand Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2008
1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; (P. N. Cévennes) : 248-249 {07} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Van Haluwyn 1983 : 115, 117, 118, 119, 122, 127, 136 Ubaye) : 41 {04} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219
{50, 61, 72} ; Vivant 1988 : 38 {64} ; Weddell 1873 : 147 {(20)} ; Van Haluwyn 1983 : 115, 117, 118, 125, 136 {61,
{86} ; Werner 1933-1934 : 38, 39 {68} ; Werner 1962 : 72} ; Vivant 1988 : 38-39 {64} ; Werner 1973 : 326 {20} ;
59 {68, 88} ; Werner 1969 : 197 {88} ; Werner 1973 : 326 Werner et Deschâtres 1968 : 201 {2a} — Rem. Diffère
{20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 201 {2b} ; Wirth de C. squamosa, dont il n’est peut-être qu’un chémotype,
2019 : 82 {67} — Rem. Les mentions de ce lichen dans par son thalle K + (jaune orangé), P + (orange) et (Choisy
les environs d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) par 1951) par son hyménium un peu plus haut.
Berner 1947 : 123 et dans le massif de la Sainte-Baume Cladonia stellaris (Opiz) Pouzar et Vězda — Syn.
(Bouches-du-Rhône et surtout Var) par Dughi et Ducos Cladina alpestris (L.) Nyl., Cladina stellaris (Opiz) Brodo,
1938 : 205 (mention reprise par Berner 1947 : 123), dou- Cladonia aberrans (Abbayes) Stuckenb., Cladonia alpestris
teuses et jamais confirmées, n’ont pas été retenues. (L.) Rabenh., Cladonia rangiformis Hoffm. var. pungens
Cladonia squamosa var. subsquamosa (Nyl. ex Leight.) f. aberrans Abbayes [non auct.] — Lichénisé, non liché-
Vain. — Syn. Cladonia squamosa var. allosquamosa Hennip- nicole — Alsace, Lorraine, Doubs, Saône-et-Loire, Alpes
man, Cladonia subsquamosa (Nyl. ex Leight.) Cromb. nom septentrionales, Massif central. Rare. Patrimonial d’intérêt
illeg., Cladonia subsquamosa f. denudata Arnold, Cladonia national. En danger d’extinction [en] — 15a, 25a, 38!, 57a,
subsquamosa f. granulosa Vain., Cladonia subsquamosa f. 63!, 68!, 71a, 73a, 74!, 88! — Terricole, sur sols pauvres,
luxurians Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Présent souvent graveleux, calcifuge, de moyennement à très aci-
dans une grande partie de la France (Corse comprise), dophile, euryhygrique (de modérément aérohygrophile à
mais très rare dans la région méditerranéenne. Assez peu modérément xérophile), assez chionophile, héliophile, ané-
commun. Non menacé [lc] — 02!, 04!, 06!, 07!, 12a, 14!, mophobe, non nitrophile. Étages montagnard supérieur et
15!, 16!, 2ar, 2b!, 22!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34a, 35!, 38!, 39!, subalpin. Ombroclimat hyperhumide. Cladonietum stella-
354

ris — Clauzade et Roux 1985 : 293 {e} ; Ozenda et Clau- 187 {77} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Carlier 2013 (non
zade 1970 : 443-444 {f, (25, 38, 57, 88)} ; Asta 1973 : 37 publié, Nièvre) ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non
{38} ; Asta 1975 : 52 {38} ; Bick 1985 : 158 {88} ; Choisy publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré,
1950 : 167 {25, 38, 71, 73, 74} ; Harmand 1895 : 389 {f, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
57, 68, 88} ; Harmand 1907 : 235-236 {f, 73, 74} ; Kief- J.-Y. Monnat) ; Choisy 1951 : 128 {01, 07, 15, 42, 63, 71,
fer 1895 : 39 {57} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Parrique 74} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clauzade et
(Gasilien) 1898 : 55 {63} ; Payot 1861 : 447 {74} ; Payot Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coppins 1971 : 158 {22, 29,
et Harmand 1901 : 72 {74} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; 56} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72, 73 {50} ; Derrien 2016
Ravaud 1860 : 766 {38} ; Signoret et Diederich 2003 : (non publié, 36, Saint-Plantaire : rochers de la Fileuse, alt.
198-199, 215 {57} ; Wirth 1974 : 374 {68, 88} — Rem. 250 m, sur sol acide, 2016/03/17, leg., herb. et det. M.-C.
La mention de cette espèce en Haute-Corse par Maheu et Derrien) ; Deschâtres 1962 : 24 {03, 63} ; Deschâtres
Gillet 1926 : 13 (sous C. rangiferina var. alpestris) est erro- 1978 : 15 {03} ; Harmand 1895 : 386-387 {f, 57, 88} ;
née : Werner et Deschâtres (1970 : 270) ont établi par Harmand 1907 : 324-326 {f, 07, 14, 15, 42, 49, 57, 63,
l’examen de l’échantillon correspondant (herb. DI) que c’est 72, 74, 77, 85, 87, 88} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
un C. portentosa mélangé à C. rangiformis. Voir la remarque 1925 : 211 {47} ; Kieffer 1895 : 35, 36 {57} ; Massé 1964 :
sous C. rangiformis var. pungens. 127 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 20, 51 {35} ; Olivier
Cladonia straminea (Sommerf.) Flörke — Lichénisé, 1897 : 75-76 {14} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 45-46 {15,
non lichénicole — Rem. Deux chémotypes dont un seul 63} ; Payot et Harmand 1901 : 72 {74} ; Pinault 2020
est connu en France. (non publié, 63, Blot-l’Église : la Faye, alt. 600 m, sur sol
Cladonia straminea (Sommerf.) Flörke chémo. meta- non calcaire, 2020/02/16, leg., herb. et det. P. Pinault,
corallifera — Syn. Cladonia metacorallifera Asahina var. conf. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
metacorallifera — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de- {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {(30),
Dôme (Chastreix : puy Gros, versant nord, près du som- 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104
met, alt. c. 1790 m, dans une pelouse rase, sur humus, {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219 {(20)} ;
1990/08/14, leg., det. et herb. J.-C. Boissière). Extrême- Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Vivant 1988 :
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- 39 {64} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 326
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 201 {2a} ; Wirth
[cr] — 63! — Terricole ou muscicole, notamment sur des 1974 : 404 {68}.
éboulis moussus, calcifuge, acidophile, mésophile, photo- Cladonia stygia (Fr.) Ruoss — Syn. Cladina stygia (Fr.)
phile ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. Ahti, Cladonia rangiferina f. stygia Fr. — Lichénisé, non
Étage montagnard. Ombroclimat hyperhumide — Clau- lichénicole — Massif du Jura, Haute-Savoie et Auvergne.
zade et Roux 1985 : 299 {e} ; Bauvet 2018 : 99 {63} — Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Rem. Très proche de C. coccifera. critique d’extinction [cr] — 25r, 39!, 43!, 63!, 74! — Ter-
Cladonia strepsilis (Ach.) Grognot — Lichénisé, non ricole, muscicole (sur mousses terricoles), souvent dans des
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, tourbières ou marécages boisés, ou humicole, très acido-
y compris en Corse. Assez rare. Potentiellement menacé phile, aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, héliophile,
[nt] — 01a, 03!, 07!, 12!, 14a, 15a, 19!, 2aa, 2ba, 22!, 29!, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombrocli-
30!, 35!, 36!, 42!, 44!, 47a, 48!, 49!, 50r, 56!, 57a, 58!, 63!, mats humide et hyperhumide — Ruoss 1985 : 239-245 {e,
64r, 66r, 68!, 71a, 72a, 74a, 77!, 85a, 87a, 88r — Terri- 25} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Martin et
cole (sur sol sableux ou pierreux, parfois humifère, souvent al. 2018 : 16 {39} — Rem. Très proche de C. rangiferina.
parmi les mousses) ou saxicole (sur rochers moussus), cal- Cladonia subcervicornis (Vain.) Kernst. — Syn. Cla-
cifuge, très acidophile, euryhygrique (surtout aérohygro- donia verticillata var. subcervicornis Vain. — Lichénisé, non
phile), substratohygrophile, parfois plus ou moins ékréo- lichénicole — Vosges, Seine-et-Marne, Massif armoricain,
phile, euryphotique (surtout héliophile), non nitrophile. Massif central, Isère, Midi et Corse. Assez commun dans
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhu- l’Ouest. Non menacé [lc] — 03!, 06a, 14!, 2a!, 22!, 29!, 34!,
mide et humide. Pycnothelio-Cladonietum cervicornis — 35!, 38a, 40!, 50!, 56!, 63!, 64r, 65!, 69a, 77!, 84!, 85!, 88a —
Clauzade et Roux 1985 : 330 {e} ; Ozenda et Clauzade Terricole (sur sol sableux ou pierreux, parfois humifère,
1970 : 466 {f } ; Abbayes 1932 : 23 {66} ; Abbayes 1934 : souvent moussu) ou saxicole (sur rochers moussus), acido-
114, 136, 148, 152 {22, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 phile ou subneutrophile, euryhygrique (surtout aérohygro-
{19} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Bauvet 2005 : 176- phile ou mésophile), euryphotique, non nitrophile. Étages
177 {07} ; Boissière 1979 : 95 {77} ; Boissière 1990 : supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli-
355

mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et


Roux 1985 : 331 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 466- humide — Clauzade et Roux 1985 : 314 {e} ; Ozenda
467 {f, (Ouest)} ; Abbayes 1935 : 180-184 {88} ; Abbayes et Clauzade 1970 : 458 {f } ; Spier et Aptroot 2007 :
1936 : 133-134 {29} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Bau- 57-60 {m} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23, 87} ; AFL (collec-
vet 2018 : 99 {63} ; Boissière 1979 : 95 {77} ; Boissière tif ) 2002 : 25 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta
1990 : 187 {77} ; Boumier et al. 2011 : 4, 16 {85} ; Bricaud [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ;
2008 : 137 {29} ; Choisy 1951 : 16 {38, 69} ; Coppins Asta 1975 : 52 {38} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bau-
1971 : 158 {22, 29, 56} ; Deschâtres 1962 : 26 {63} ; vet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bégay 1997 :
Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 17 {16} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Boissière 1979 : 93
{34} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Massé 1964 : 127 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 3, 5,
{35, 56} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Monnat et al. 2017 : 20, 8, 11 {43, 63} ; Boissière et al. 1989 : 6, 9 {74} ; Boulay
38, 51 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Ozenda 1880 : 49, 50 {59} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670
1950 : 39 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Roux et {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ;
coll. 2013 (Catal. Corse) : 219 {2a} ; Vivant 1988 : 39 {64}. Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 59 {59} ; Brackel et
Cladonia subfurcata (Nyl.) Arnold — Syn. Cladonia al. 2018 : 194 {70} ; Bretagne 1993 : 10 {53} ; Bricaud
delessertii Vain. nom. illeg — Lichénisé, non lichénicole — 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Bricaud
Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. 2008 : 137 {29} ; Cabanès 1900 : 28 {30} ; Chipon 1995 :
En danger critique d’extinction [cr] — 65r, 66! — Ter- 53 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ;
ricole (sur sol humifère ou tourbeux), détriticole, musci- Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1951 : 15,
cole (notamment sur rochers moussus) ou lignicole (sur 19 {01, 25, 38, 42, 69, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 :
bois en décomposition), calcifuge, de moyennement à très 39 {43} ; Companyo 1864 : 832 {66} ; Coppins 1971 : 158
acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, photophile ou {29, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 205 {81} ;
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste et Dufrêne
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et 2009 : 73 {50} ; Crozals 1913 : 155 {34} ; Crozals 1923 :
Roux 1985 : 305 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 453 82 {2b} ; Derrien et al. 2018 : 275 {37} ; Derrien et al.
{f, 65} ; Harmand 1907 : 259-260 {f } ; Roux et al. 2006 2019 : 98 {28} ; Fagot 1906 : 172 {31} ; Flon 1929 : 46
(Languedoc-Roussillon) : 114 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyré- {77} ; Genty 1934 : 90 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes et
nées-Orientales) : 104 {66}. Choisy] 1930 : 50, 55, 178 {31} ; Graves 1857 : 190 {60} ;
Cladonia subulata (L.) F. H. Wigg. — Lichénisé, non Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Harmand 1895 : 377-379
lichénicole — Rem. Deux morphotypes. {f, 54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ;
Cladonia subulata (L.) F. H. Wigg. morpho. subu- Hue 1894 : 290, 307 {14} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Hue
lata — Syn. Cladonia fimbriata var. subcornuta Nyl. ex 1897 : cclxxxvi {04} ; Kieffer 1895 : 23 {57} ; Laronde
Cromb., Cladonia fimbriata var. subulata (L.) Vain., Clado- 1899 : 125 {03} ; Lutz et Maire 1901 : clxxv {2b} ; Marc
nia fimbriata (L.) Fr. var. subulata f. dendroides Flörke, Cla- 1908 : 375 {12, 30} ; Massé 1964 : 127 {35, 56} ; Monnat
donia fimbriata (L.) Fr. var. subulata f. furcellata (Hoffm.) et al. 2017 : 20, 51 {35} ; Olivier 1897 : 84-85 {14, 16,
Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
France (Corse comprise), sauf dans les endroits trop secs Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ; Payot 1861 : 447
et les trop hautes montagnes. Assez commun, sauf dans {74} ; Prin 1983 : 18 {10} ; Rondon 1948 : 67 {04} ; Rose
la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01!, 02!, et al. 1979 : 95 {61} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175
03!, 04!, 07!, 09!, 10r, 12a, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {(30),
2ba, 21a, 22!, 23!, 25a, 26!, 27!, 28!, 29!, 30a, 31!, 33!, 34!, 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48,
35!, 36!, 37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 46r, 47!, 48!, 49a, 67 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219 {2a, (2b)} ;
50!, 51r, 53!, 54a, 55!, 56!, 57a, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; van den Boom et Breuss
64!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71a, 72a, 73a, 74!, 76!, 77!, 78sl!, 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ;
79!, 81r, 83!, 84!, 85a, 86!, 87!, 88!, 90! — Surtout terri- Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51} ; van Dobben
cole (sur sol sableux ou argilo-sableux, parfois pierreux), et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 117, 118, 119,
mais aussi humicole, lignicole (sur bois en décomposition) 136 {61} ; Van Haluwyn et al. 1995 : 460 {59} ; Vivant
et même corticole (à la base des troncs), calcifuge, sub- 1988 : 39 {40, 64}.
neutrophile ou surtout acidophile, euryhygrique (surtout Cladonia subulata (L.) F. H. Wigg. morpho. radiata —
mésophile), euryphotique (surtout photophile ou hélio- Syn. Cladonia cornutoradiata (Leight.) Sandst., Cladonia
phile), peu ou pas nitrophile. Étages supraméditerranéen, fimbriata var. cornutoradiata (Leight.) Vain., Cladonia
356

fimbriata var. radiata (Schreb.) Cromb., Cladonia radiata [en] — 05!, 38!, 39!, 57a, 65!, 66!, 68a, 73!, 74!, 88a —
(Schreb.) Ach., Cladonia subulata var. radiata (Schreb.) Terricole, muscicole, détriticole, lignicole (sur bois décom-
Ozenda et Clauzade — Lichénisé, non lichénicole — À posé), humicole, calcifuge, très acidophile, mésophile ou
peu près partout en France, y compris en Corse, sauf dans aérohygrophile, sciaphile ou photophile mais non ou peu
les endroits trop secs et les trop hautes montagnes. Assez héliophile, non nitrophile. De l’étage montagnard supérieur
commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 03r, 06!, 07!, 09!, à l’étage alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade
14a, 15a, 16a, 17a, 18!, 19!, 2aa, 21!, 22a, 23!, 27a, 28a, 29a, et Roux 1985 : 299, 303 {e} ; Agnello 2016 : 23 {38} ;
30!, 31!, 33!, 34a, 35a, 38!, 39a, 42!, 43!, 44a, 46!, 48!, 49a, Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Boissière et al. 1989 : 16
50a, 51a, 53a, 56a, 57a, 58!, 59a, 61a, 63!, 64r, 65a, 66r, 67!, {74} ; Clauzade 1969 : 92-93 {05} ; Derrien 2013 (non
68r, 69a, 72a, 73a, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, 84a, 85!, publié, 39, Lamoura : la combe du Lac, leg., det. et herb.
86a, 87!, 88! — Même écologie que le type — Clauzade M.-C. Derrien) ; Harmand 1895 : 346-347 {f, 57, 68,
et Roux 1985 : 314 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 88} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Roux et al. 2006
458 {f } ; Abbayes 1924 : 35 {44} ; AFL (collectif ) 1984 : (Languedoc-Roussillon) : 114 {(66)} ; Roux et al. 2011
9 {19, 23, 87} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} — Rem. Est peut-être un
Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; chémotype de C. deformis.
Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Cladonia symphycarpa (Flörke) Fr. — Lichénisé, non
Boissière 1979 : 93 {77} ; Boissière et al. 1989 : 9 {74} ; lichénicole — Rem. Plusieurs chémotypes dont deux connus
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 604 {78sl} ; Bouly en France.
de Lesdain 1910 : 86 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Éco- Cladonia symphycarpa (Flörke) Fr. chémo. symphy-
logie) : 37 {75sl} ; Brisson 1875 : 104 {51} ; Brisson 1880 : carpa — Syn. Cladonia symphycarpia auct. — Lichénisé,
192 {02} ; Chipon et al. 1988 : 116 {88} ; Choisy 1951 : non lichénicole — Presque toute la France, Corse comprise.
18 {01, 39, 42, 69, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 39 Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!,
{43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade 07!, 08!, 09!, 11!, 12r, 13!, 15!, 16r, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!,
et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Crozals 1913 : 155 {34} ; 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 34!, 37!, 38!, 39!, 41!, 44!, 48!, 49!,
Deschâtres 1962 : 28 {03, 63} ; Deschâtres 1972 : 109 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 60!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!,
{63} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Fagot 1906 : 172 {31} ; 72!, 73!, 74!, 77!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 88r, 89!, 90! —
Galinou 1955 : 24 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 Terricole (sur sol sableux, argilo-sableux ou pierreux ou sur
{43, 63} ; Genty 1934 : 91 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes terre recouvrant les rochers), en milieu ouvert, le plus sou-
et Choisy] 1930 : 45, 55 {31} ; Kieffer 1895 : 23 {57} ; vent dans des tonsures de pelouses rases, envahissant sou-
Lamy 1883 : 342-343 {65} ; Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Lutz vent les mousses, surtout calcicole, basophile, plus rarement
et Maire 1901 : clxxv {2a} ; Maheu et Gillet 1914 : 59 neutrophile ou subneutrophile, assez xérophile, héliophile,
{2a} ; Nylander 1896 : 29 {77} ; Olivier 1897 : 83-85 {14, non ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditer-
16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, ranéen à l’étage nival. Ombroclimats subhumide, humide
85} ; Ozenda 1950 : 39 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 326 {e} ;
47 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 72 {74} ; Pitard 1902 : Ozenda et Clauzade 1970 : 465 {f } ; Abbayes 1936 :
cxxv {33} ; Rastetter 1965 : 621 {67} ; Ravaud 1860 : 766 135 {(02, 57), 72, (88)} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19} ;
{38} ; Richard 1877 : 8 {79} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {(30, 34, {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 23,
66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 28 {70} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M. 2010 ;
2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {(30, 34), {06} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91
48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {07} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; Bertrand et Roux 2016 :
{(66)} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 58 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ;
2013 (Catal. Corse) : 219 {(20)} ; Vallade et Gardiennet Boissière 1979 : 95 {77} ; Boissière 1986 : 209, 213 {77} ;
2016 : 26 {21} ; Vivant 1988 : 39 {64} ; Weddell 1873 : Boissière 1990 : 187 {77} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ;
147 {86} ; Werner 1962 : 60 {68, 88} — Rem. Diffère du Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2006 : tab.
type par ses podétions scyphifères (scyphes étroits). ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Bricaud 2008 : 137
Cladonia sulphurina (Michx.) Fr. — Syn. Cladonia {29} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 144 {34} ; Bugnon
deformis var. gonecha (Ach.) Arnold, Cladonia gonecha 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Carlier 2013 (non
(Ach.) Asahina — Lichénisé, non lichénicole — Massif publié, Nièvre) ; Chipon 1995 : 54 {67, 68, 70} ; Choisy
des Vosges, Jura, Alpes septentrionales et Pyrénées. Rare. 1951 : 128 {01, 54, 88} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction 1994 : 206 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste
357

2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : alt. 405 m, sur sol calcaire, 2018/04/06, leg. et herb. J.-H.
17 {66} ; Crozals 1923 : 83 {2b} ; Daillant 1997 : 96 Leprince, det. J.-C. Boissière, ccm F. Lohézic-Le Dévé-
{71} ; Daval 2018 (non publié, 64, Eaux-Bonnes : cascade hat, non publié) et Alpes-de-Haute-Provence (Jausiers :
du Serpent, alt. 920 m, sur terre entre affleurements de Portes-de-l’Enfer, dans une pinède à Pinus uncinata, sur
roche calcaire, 2018/12/19, leg., herb. et det. G. Daval, bryophytes et humus, à la partie supérieure inclinée d’un
ccm P. Uriac, atranorine, ac. stictique et connorstictique) ; gros bloc de grès calcaire, alt. 1710 m ; leg. det. et herb. D.
Derrien 2015 (non publié, 18, Lapan : le Gros Buisson, Masson (2010/07/23), ccm D. Masson 2010 ; Roux et
alt. 150 m, sur le sol d’une pelouse avec des affleurements al. 2011 (Haute-Ubaye)). Extrêmement rare : deux stations
de roches calcaires, 2015/05/10, leg., herb. et det. M.-C. connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En
Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 275 {37} ; Derrien et danger critique d’extinction [cr] — 04!, 25! — Terricole,
al. 2019 : 98 {28} ; Deschâtres 1962 : 24 {03, 18} ; Die- sur sol calcaire ou non, souvent riche en métaux lourds,
derich 1987 : 133-134 {57} ; Diederich et al. 2006 : 59 muscicole ou détriticole, calcifuge ou laticalcicole, chal-
{54} ; Ferrez 2013 (non publié, 25, Besançon, leg., herb. et cophile, euryhygrique, astégophile, euryphotique, peu ou
det. Y. Ferrez) ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 2 {01} ; pas nitrophile. Étages montagnard et subalpin inférieur.
Florence et coll. 2019 : 269 {65} ; Gonnet et al. 2013 : Ombroclimat humide — Bertrand et Roux 2016 : 58
17, 26, 56, 59 {2b} ; Graves 1857 : 189-190 {60} ; Guil- {04} ; Leprince 2018 (non publié, 25, Besançon : pelouse
loux et al. 2000 : 37 {2a, 2b} ; Houmeau et Roux 1991 : de Chaudanne, alt. 405 m, sur sol calcaire, 2018/04/06,
549 {65} ; Issler 1927-1928 : 74, 89 {68} ; Khalifé 1986 : leg. et herb. J.-H. Leprince, det. J.-C. Boissière, ccm F.
13 {30} ; Kieffer 1895 : 20, 93 {57} ; Martin et al. 2018 : Lohézic-Le Dévéhat) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
16, 21 {01, 39} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Rastetter 41 {04} — Rem. Chémotype à thalle nettement P + (jaune),
1965 : 623 {68} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Rieux et al. parce que contenant de l’acide psoromique, K + (jaune) car
1977 : 126 (tab. 1), 131 (tab. 3), 134 (tab. 4) {13} ; Rieux contenant également de l’atranorine, KC –. La mention
et Roux 1969 : 37 {f, 30} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux de ce chémotype en Côte-d’Or (Vallade et Gardiennet
1982 : 215 {13, 30} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2004 : 2016 : 26-27) correspond en réalité au chémo. symphycarpa
80 (tab. 1), 81, 82, 83, 84, 85, 88 {04, 05} ; Roux 2016 : (spécimen chromatographié par F. Lohézic-Le Dévéhat,
162 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 2016, non publié).
(Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Cladonia trassii Ahti — Syn. Cladonia cerasphora auct.
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. [non Vain.], Cladonia lepidota var. stricta auct. [non (Nyl.)
2006 (AFL Lozère) : 4, 8, 16 {30, 48} ; Roux et al. 2006 Du Rietz], Cladonia stricta auct. [non (Nyl.) Nyl.] var.
(basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- stricta — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme
Roussillon) : 114 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : (Le Mont-Dore : puy de Sancy, sur la pente nord, alt. c.
117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux 1800 m, éboulis non calcaire, 1945, leg. B. Saby, det. J.-C.
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 Boissière, herb. C. Abbayes, ren ; non publié) et Pyrénées-
(Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. Orientales (Nyer : réserve naturelle, la Collada, dans une
2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- rhodoraie, alt. 2345 m, det. et ccm D. Masson, conf. T.
Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux Ahti ; Masson 2010). Extrêmement rare : deux stations
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219 {2a, 2b} ; Roux et Coste connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En
2005 : 236 {48} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; danger critique d’extinction [cr] — 63c, 66! — Terricole
Vallade et Gardiennet 2016 : 26, 26-27 {21} ; van den ou muscicole (sur mousses terricoles), calcifuge, acidophile,
Boom et Brand 1991 : 27 {01, 39} ; Van Haluwyn 1983 : substratohygrophile, astégophile, non ou peu nitrophile.
125, 136 {72} ; Werner 1962 : 63 {88} ; Werner 1973 : Étages alpin et subalpin. Ombroclimats humide et hype-
326 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 201 {2a} ; Wirth rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 312 {e} ; Ozenda
2019 : 85, 87 {68} — Rem. Ce chémotype, qui correspond et Clauzade 1970 : 466 (n° 1201 p. p.) {rf } ; Abbayes
à Cladonia symphycarpa s. s., en comprend en fait deux : (1) 1945 (non publié, 63, Le Mont-Dore : puy de Sancy, sur
à acides norstictique et connorstictique et atranorine (K + la pente nord, alt. c. 1800 m, éboulis non calcaire, 1945,
jaune puis rouge), P + (devenant lentement orange) ; (2) à leg. B. Saby, det. J.-C. Boissière, herb. C. Abbayes, ren) ;
atranorine seul (K + jaune, faiblement P + jaune). Voir la Masson 2010 : 150 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
remarque sous le chémo. dahliana. Orientales) : 34 {66}.
Cladonia symphycarpa (Flörke) Fr. chémo. dahliana — Cladonia turgida Hoffm. — Lichénisé, non lichéni-
Syn. Cladonia dahliana Kristinsson — Lichénisé, non cole — Massif des Vosges, Saône-et-Loire, Savoie et Massif
lichénicole — Doubs (Besançon : pelouse de Chaudanne, central. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
358

danger critique d’extinction [cr] — 43!, 63!, 67a, 68r, 71a, 49a, 50!, 53!, 56!, 57a, 58!, 59a, 60!, 61!, 62!, 63!, 65a, 66!,
73a, 88r — Terricole, muscicole (sur mousses terricoles) ou 67!, 68!, 70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 79!, 81r, 85!,
détriticole dans des landes et bois de conifères, calcifuge, 86a, 87a, 88! — Terricole (sur sol souvent humifère, sou-
acidophile ou subneutrophile, hygrophile ou mésophile, vent parmi les mousses), muscicole, plus rarement saxicole,
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. calcifuge, de très acidophile à subneutrophile, mésophile,
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et non substratohygrophile, héliophile, non nitrophile. Étages
Roux 1985 : 312 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 466 montagnard et subalpin, assez rarement au supraméditer-
{f, (Savoie, Morvan, Lyonnais)} ; Choisy 1951 : 127 {71, ranéen ou collinéen. Ombroclimats subhumide, humide
73} ; Deschâtres 1974 ? (non publié, 43, Auzon, leg. R. et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 304 {e} ;
Deschâtres, det. et herb. J.-C. Boissière) ; Gavériaux Ozenda et Clauzade 1970 : 448 {f } ; Abbayes 1934 :
et Roux 2015 : 66 {63} ; Harmand 1907 : 275-276 {f, 71, 113, 120, 136 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ;
73} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Martin et Martin 2013 Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde]
(non publié, 63, Job, leg., det. et herb. B. et J.-L. Martin) ; 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 :
Werner 1933-1934 : 39 {67, 88} ; Werner 1962 : 64 {68, 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 23, 24 {70} ; Asta et al. 1993 :
88} — Rem. Signalé à tort aux environs de Lyon d’après 33 {05} ; Bailly et al. 2013 : 91, 92, 93 {70} ; Bauvet
Choisy (1951 : 127). 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet
Cladonia umbricola Tønsberg et Ahti — Lichénisé, 2018 : 99 {63} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Bick 1985 : 140,
non lichénicole — Haute-Savoie, Puy-de-Dôme et Haute- 158 {88} ; Boissière 1979 : 91 {77} ; Boissière 1990 :
Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En 187 {77} ; Boissière 1994 : 8, 9, 13 {63} ; Boulay 1880 :
danger critique d’extinction [cr] — 2b!, 63!, 74! — Terri- 49, 50 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603
cole (sur sol non calcaire, souvent moussu), lignicole (sur {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552
souches), corticole (à la base du tronc d’arbres, surtout de {77} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Brackel et al. 2018 :
conifères), de moyennement à très acidophile, assez aéro- et 194 {88} ; Bretagne 1992 : 6 {53} ; Bretagne 1993 : 10
substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais peu ou {53} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Cabanès 1900 : 28 {30} ;
pas héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal- Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Carlier 2016 (non
pin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Boissière publié, Nièvre) ; Chipon 1995 : 51 {68, 88} ; Chipon et al.
et Le Dévéhat 2016 : 13-16 {f, 2B, 63, 74} ; Tønsberg et 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1951 : 9 {01, 25, 39, 70,
Ahti 1980 : 307-309 {m} — Rem. Proche de C. polydactyla 71, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ; Cop-
dont il se distingue par son chimisme et sa morphologie pins 1971 : 158 {22, 29, 56} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73
(Ahti et Stenroos 2013 : 83, Boissière et Le Dévéhat : {50} ; Crozals 1912 : 274 {34} ; Derrien et al. 2018 : 275
2016 : 16). {37} ; Deschâtres 1962 : 23 {03, 63} ; Deschâtres 1972 :
Cladonia uncialis (L.) F. H. Wigg. — Lichénisé, non 108 {74} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Engler et Lacoux
lichénicole — 14a, 31a, 47a, 50a, 59a, 62a, 71!, 84!, 88! — 2012 : 4 {34} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Gavériaux et Roux
Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Chipon 2015 : 66 {63} ; Graves 1857 : 190 {60} ; Harmand 1895 :
et al. 1993 : 123 {88} ; Cozette 1906 : 261 {59} ; Gour- 347-349 {f, 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1907 : 243-246 {f,
don [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 169, 170, 176, 179 15, 35, 49, 50, 57, 67, 74, 85, 88} ; Hue 1894 : 308 {50} ;
{31} ; Hue 1894 : 291, 308 {14, 50} ; Jeanjean [coll. Bouly Hue 1896 : 226 {73} ; Kaule 1980 : 33, 36, 38 {67, 88} ;
de Lesdain] 1925 : 203-204 {47} ; Parrique (Gasilien) Kieffer 1895 : 40 {57} ; Lamy 1880 : 358 {63, 87} ; Lamy
1894 : 126 {62} — Rem. Deux sous-espèces. Nous plaçons 1883 : 322, 344 {65} ; Laronde 1899 : 122 {03} ; Laronde
ici les mentions qui ne précisent pas la sous-espèce. Voir la et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ;
remarque sous C. amaurocraea. Lottin et Vaudoré 2014 : 120, 129 {61} ; Maheu et Wer-
Cladonia uncialis (L.) F. H. Wigg. subsp. uncialis — ner 1933-1934 : 70 {68} ; Marc 1908 : 373 {12, 30} ;
Syn. Cladonia stellata (Flörke) Schaer., Cladonia uncia- Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 20, 38,
lis f. leprosa Delise, Cladonia uncialis var. obtusata (Ach.) 51 {35, 56} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 54
Räsänen, Cladonia uncialis var. pseudoparecha (Delise) M. {63} ; Olivier 1897 : 45-46 {14, 49, 50, 61} ; Ozenda et
Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une Séguy 1948 : 142 {65} ; Paradis et Poncet in Collectif
grande partie de la France (y compris en Corse), sauf dans SBCO 2018 : 15 {37} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 55
les régions trop sèches ou trop chaudes. Assez commun, {15, 63} ; Payot 1861 : 446 {74} ; Payot et Harmand
sauf dans la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 1901 : 70 {74} ; Picquenard 1904 : 36 {29} ; Poumarat
01!, 02!, 03r, 05!, 07!, 12a, 14!, 15!, 18!, 19!, 2br, 22!, 25a, et coll. 2014 : 17 {66} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard
27!, 29!, 30a, 31a, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 42!, 44!, 48!, 1877 : 9-10 {79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215
359

{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 20 {48} ; Roux et al. saxicole (sur rochers moussus), exceptionnellement ligni-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 114 {(30), 34, 48} ; Roux cole (sur bois décomposé), calcifuge, acidophile, mésophile,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et coll. photophile et même héliophile, peu ou pas nitrophile. De
2013 (Catal. Corse) : 219 {(20)} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard et même
Séguy 1952 : 30 {31} ; Vadam et al. 1997 : 83, 84, 86, 87, subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
104 {71} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van zade et Roux 1985 : 321 {e} ; Ozenda et Clauzade
den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van Haluwyn 1983 : 1970 : 461 {f } ; Pino-Bodas et al. 2013 : 24 {m} ; Abbayes
115, 118, 122, 127, 136 {50, 61, 72} ; Weddell 1873 : 1932 : 23 {66} ; Abbayes 1934 : 113, 120, 136 {22, 29, 35} ;
147 {86} ; Werner 1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1973 : Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde]
326 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 270 {20} — 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 :
Rem. Signalé erronément dans les environs de Marseille 101 {73} ; Asta et al. 1983 : 24 {70} ; Bailly et al. 2013 :
(Bouches-du-Rhône) par Berner 1947 : 123. 92 {70} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 :
Cladonia uncialis subsp. biuncialis (Hoffm.) M. 90-91 {07} ; Berner 1947 : 123 {13} ; Bick et al. 2017 :
Choisy — Syn. Cladonia biuncialis Hoffm., Cladonia 144 {68} ; Boissière 1979 : 93 {77} ; Boissière 1990 :
uncialis var. dicraea (Ach.) Räsänen, Cladonia uncialis var. 184 {77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Bouly de Lesdain
turgescens (Delise) Fr., Cladonia uncialis subsp. dicraea 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911
(Ach.) D. Hawksw. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et (Fontainebleau) : 552 {77} ; Brackel et al. 2018 : 194
là dans une grande partie de la France, hormis la Corse et {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2006 :
les régions trop sèches ou trop froides. Assez commun, sauf tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 62 {84} ; Bricaud 2008 :
dans la région méditerranéenne. Potentiellement menacé 136 {29} ; Chipon 1995 : 53 {68, 88} ; Choisy 1951 : 16
[nt] — 07!, 08!, 09!, 15!, 18!, 19!, 22!, 23!, 24!, 29!, 31!, {42, 69,71, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 388 {05} ;
33!, 35!, 40!, 42!, 43!, 44!, 46!, 47!, 50!, 56!, 57!, 58!, 61!, Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Coppins 1971 :
62!, 63!, 64!, 65!, 71a, 72!, 74a, 77!, 79!, 85!, 87!, 89! — 158 {22, 29, 56} ; Crozals 1908 : 508 {34} ; Crozals
Écologie semblable à celle du type — AFL (collectif ) 1984 : 1913 : 153 {34} ; Crozals 1924 : 91 {83} ; Deschâtres
10 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23} ; Boissière 1962 : 26 {03} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Dominique
et al. 1989 : 6, 7, 15, 16 {74} ; Carlier 2013 (non publié, 1884 : 317 {44} ; Fagot 1906 : 171 {31} ; Farou 2016 : 146
44, Grand-Auverné : les landes du Don, leg., det. et herb. {46} ; Flon 1929 : 46 {77} ; Genty 1934 : 91 {21} ; Gonnet
G. Carlier) ; Choisy 1951 : 9 {42, 71, 74} ; Gavériaux et et al. 2013 : 19, 26, 56 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174,
Roux 2015 : 66 {63} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; 179 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Graves
Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Monnat et al. 2017 : 1857 : 191 {60} ; Harmand 1895 : 370-372 {f, 57, 88} ;
20, 51 {35} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Nylander Harmand 1907 : 299-301 {f } ; Houmeau 2001 : 525,
1896 : 32 {77} ; Payot et Harmand 1901 : 70 {74} ; Signo- 527 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ; Jeanjean
ret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Sparrius et al. 2002 : [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 207-208 {47} ; Kieffer
68 {62} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1895 : 30 {57} ; Lamy 1880 : 354 {87} ; Laronde 1899 :
1983 : 115, 118, 136 {61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 11 124 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 41 {63} ; Lefèvre
{62} ; Vivant 1988 : 39 {64} — Rem. Cette sous-espèce, 1866 : 254 {28} ; Marc 1908 : 377 {12} ; Massé 1964 : 127
généralement non distinguée par les anciens auteurs, est {35, 56} ; Massé 1966 : 880 {29} ; Monnat et al. 2017 :
probablement plus répandue, en particulier dans les dépar- 20, 51 {35} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Ozenda
tements de la façade atlantique et de la Manche. 1950 : 39 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 46 {15, 43, 48,
Cladonia verticillata (Hoffm.) Schaer. — Syn. Cla- 63} ; Pitard 1902 : cxxiv {33} ; Richard 1877 : 8 {79} ;
donia cervicornis var. verticillata (Hoffm.) Flot., Cladonia Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 215 {30} ; Roux et
cervicornis subsp. verticillata (Hoffm.) Ahti, Cladonia ver- al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
ticillata var. evoluta (Th. Fr.) Stein — Lichénisé, non liché- Lozère) : 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
nicole — À peu près partout en France (Corse comprise), {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 111 {30,
surtout dans les basses montagnes. Assez commun. Non 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34
menacé [lc] — 03!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 12a, 13!, 14!, {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 55 {06} ; Roux et al.
15!, 18!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 26!, 28a, 29!, 30!, 31a, 33!, 34a, 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
35!, 36!, 38!, 40!, 42!, 43!, 44!, 46!, 47a, 48!, 50!, 56!, 57!, 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 214-215 {2a,
59!, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69a, 70!, 71a, 72!, 73!, 2b} ; Séguy 1952 : 30 {31} ; Signoret et Diederich 2003 :
74!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 83!, 84!, 85!, 87a, 88! — Surtout 214 {57} ; Sussey 1999 (non publié, 2A, Ajaccio, leg., det.
terricole (sur sol sableux ou argilo-sableux), plus rarement et herb. J.-M. Sussey) ; Vallade et Gardiennet 2016 :
360

24 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 136 {72} ; Vivant Cladophialophora Borelli — Ascomycètes (« hypho-
1988 : 33 {64} ; Werner 1962 : 65 {88} ; Werner 1973 : mycètes ») non lichénisés, lichénicoles ou non — Diede-
326 {20} ; Zschacke 1927 : 14 {2b} — Rem. C. verticillata rich et al. 2013 (Sclerococcum) : 61-72 {m}.
est une espèce distincte de C. cervicornis par ses podétions Cladophialophora cladoniae (Diederich) Diederich — Syn. Sclero-
coccum cladoniae Diederich — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher
généralement plus grands et nettement prolifères et surtout en France — Connu au Luxembourg, à seulement 2,5 km de la frontière
par la morphologie de son thalle primaire (squamules assez française, et en Allemagne (Haute-Bavière) — Sur les squamules et les
petites, à face inférieure blanche, alors qu’elles sont grandes, podétions de Cladonia pocillum et de C. subulata — Diederich 2010 :
profondément incisées et à face inférieure grise ou rose chez 57-59 {e} ; Diederich et al. 2013 (Sclerococcum) : 68 {m}.
C. cervicornis), ainsi que par son adn (Pino-Bodas et al. Cladophialophora hawksworthii (Etayo et Diede-
2013). rich) Diederich — Syn. Sclerococcum hawksworthii Etayo
Cladonia zopfii Vain. — Syn. Cladonia destricta auct. et Diederich — Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-
Atlantiques (Saint-Just-Ibarre : Ibarre, sur Quercus robur ;
[non (Nyl.) Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Oise,
Sainte-Engrâce, vers la Pierre-Saint-Martin, sur Fagus, P.
Seine-et-Marne, Cher, Massif armoricain, Massif central
Diederich et J. Etayo, 1991). Extrêmement rare : deux
(incl. Espinouse), massif de la Clape (Aude), Aquitaine.
stations connues. Patrimonial d’intérêt international. En
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
danger critique d’extinction [cr] — 64! — Sur Megalospora
[en] — 03!, 11r, 18!, 22r, 29!, 33!, 34r, 35!, 40!, 42a, 44!, pachycarpa — Diederich et al. 2013 (Sclerococcum) : 68-69
48a, 56!, 60!, 61a, 63a, 72a, 77!, 87a — Terricole (sur sols {m} ; Etayo et Diederich 1995 : 217-218 {e, 64}.
sableux, humifères ou tourbeux), dans des milieux ouverts Cladophialophora normandinae (Diederich et Etayo)
ou dans des forêts très claires, calcifuge, de moyennement Diederich — Syn. Sclerococcum normandinae Diederich
à très acidophile, moyennement aéro- et substrato-hygro- et Etayo — Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlan-
phile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étage col- tiques (Sainte-Engrâce : vers la Pierre-Saint-Martin, sur
linéen. Ombroclimats subhumide et humide. Cladonietum Fagus ; gorges de Kakouetta, sur Crataegus). Extrêmement
zopfii — Clauzade et Roux 1985 : 304 {e} ; Ozenda et rare : deux stations connues. Patrimonial d’intérêt interna-
Clauzade 1970 : 449 {f, (Bretagne)} ; Abbayes 1936 : tional. En danger critique d’extinction [cr] — 64! — Sur
129-131 {29, 35, 48, 56, 72, 87} ; Boissière 1979 : 91 thalle de Normandina pulchella — Etayo et Diederich
{77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boumier et al. 2011 : 1995 : 218-219 {e, 64} ; Diederich et al. 2013 (Sclero-
28 {44} ; Cocquempot 2019 (non publié, 60, Plailly : bois coccum) : 70 {m, 64} — Rem. Semble être l’anamorphe de
de Morrière, alt. 80 m, sur sol sableux, 2019/07/17, leg., et Capronia normandinae (Diederich in litt., 2020), mais
herb. M. Cocquempot, det. J.-C. Boissière) ; Coppins seule une analyse d’adn permettrait de le prouver.
1971 : 158 {29, 56} ; Delhoume 2017 (non publié, 18, Cladophialophora parmeliae (Etayo et Diederich) Die-
Nançay : Tertre-Paysan, alt. 120 m, sur sol sableux moussu, derich et Untereiner — Syn. Sclerococcum parmeliae Etayo
2017/11/03, leg., herb. et det. A. Delhoume, conf. C. et Diederich — Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-
Roux) ; Deschâtres 1962 : 23 {42} ; Deschâtres 1978 : Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
15-16 {03} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Masson 2006 : En danger critique d’extinction [cr] — 64! — Sur le thalle
160-164 {(22, 29), 33, (35), 40, (61)} ; Monnat et al. de divers Parmelia s. l. — Diederich et al. 2013 (Scle-
rococcum) : 61-72 {m, 64} ; Etayo et Diederich 1996 :
2017 : 20, 51 {35} ; Nylander 1896 : 32 {77} ; Parrique
426-427 {e}.
(Gasilien) 1898 : 55 {48, 63}.
Cladosporium Link — Ascomycètes non lichénisés,
Cladoniicola Diederich, van den Boom et Aptroot — lichénicoles ou non — Hawksworth 1979 : 209-211 {e}.
Ascomycètes (« coelomycètes ») non lichénisés, lichénicoles.
Cladosporium arthoniae M. S. Christ. et D.
Cladoniicola staurospora Diederich, van den Boom et Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Seine-et-Marne,
Aptroot — Non lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais (E Basse-Normandie, Loir-et-Cher, Drôme, Tarn et Pyrénées-
d’Ambleteuse, bord de la route de Raventhun à Slack, le Atlantiques. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En
Communal, lande à Ulex, sur Cladonia grayi, alt. 30-35 m, danger d’extinction [en] — 14!, 26!, 41!, 61!, 64r, 77!,
Sparrius, Diederich et al. 2002). Extrêmement rare : 81r — Sur le thalle d’Arthonia, Opegrapha et Dendrogra-
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- pha — Clauzade et al. 1989 : 114 {m} ; Hawksworth
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — 1979 : 209-211 {m} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 61 {81} ;
62! — Parasite du thalle de Cladonia spp. terricoles dans Diederich et Roux 1991 : 23 {77} ; Lagrandie 2017 (non
des landes ou pelouses — Diederich et al. 2002 : 127-130 publié, 14, Saint-Pierre-Canivet : bois de la Tour, sur Leca-
{e} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62}. nactis abietina croissant sur conifère, 2017/03/13, leg., det.
361

et herb. J. Lagrandie, conf. A. Gardiennet) ; Roux 1992 d’intérêt international. En danger critique d’extinction
(non publié, 26, Sainte-Eulalie-en-Royans : entre les Petits- [cr] — 15a, 64a, 77!, 87a — Saxicole, sur rochers peu
Goulets et la cascade Blanche, sur tronc de Fraxinus excel- élevés, de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, aci-
sior, alt. c. 270 m, 1992/09/13, leg., det. et herb. C. Roux) ; dophile ou subneutrophile, aérohygrophile, plus ou moins
Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Vaudoré 2015 ékréophile, photophile ou modérément héliophile, non
(non publié, 61, Vieux-Pont : la Tardivière, sur Dendrogra- nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats subhumide
pha decolorans sur rhytidome de feuillu, 2015/11/29, leg., et humide — Clauzade et Roux 1984 : 95-97 {e} ; Eriks-
det. et herb. D. Vaudoré, conf. P. Diederich et A. Gar- son et Hawksworth 1988 : 65 {m} ; Boissière 1990 :
diennet) ; Vaudoré 2016 (non publié, 61, Joué-du-bois : 184 {77} ; Bouly de Lesdain 1910 : 32-33 {64} ; Lamy
la Raitière, sur Dendrographa decolorans sur rhytidome de 1880 : 437 {15} — Rem. La description de Lecidea viri-
feuillu, 2016/01/04, leg., det. et herb. D. Vaudoré, conf. duloatra correspond en tous points à celle de Claurouxia
P. Diederich et A. Gardiennet) — Rem. Peut-être plus chalybeioides, mais comme nous n’avons pas étudié le type
répandu, mais passe facilement inaperçu. N’appartient pas (Bouly de Lesdain 1910 : 32-33, Pyrénées-Atlantiques,
au genre Cladosporium (Lawrey et Diederich 2018). Laruns : environs des lacs d’Ayous), qui a vraisemblable-
Cladosporium licheniphilum Heuchert et U. Braun — ment disparu, la synonymie est plausible mais non certaine.
Non lichénisé, lichénicole — Meuse (Marville : cimetière Clauzadea Hafellner et Bellem. — Ascomycètes liché-
de Saint-Hilaire, sur Xanthoria parietina sur branches de nisés, non lichénicoles — Hafellner 1984 : 319 {e} ; Meyer
Salix, 2013/12/31, leg., det. et herb. P. Diederich, non 2002 : 85-154 {e}.
publié) et Seine-et-Marne (Presles-en-Brie : dans un jardin, Clauzadea chondrodes (A. Massal.) Clauzade et Cl.
sur Xanthoria parietina croissant sur un cerisier cultivé, Roux ex Hafellner et Türk — Syn. Biatora chondrodes A.
2016/12/27, leg., det. et herb. P. Dufrêne, conf. P. Die- Massal., Biatora cyclisca A. Massal., Clauzadea cyclisca (A.
derich). Deux stations signalées en France, mais probable- Massal.) V. Wirth, Lecidea chondrodes (A. Massal.) Malbr.,
ment plus répandu car méconnu. Données insuffisantes sur Lecidea cyclisca (A. Massal.) Zahlbr., Lecidea savonensis B.
les menaces [dd] — 55!, 77! — Sur apothécies de divers de Lesd., Protoblastenia chondrodes (A. Massal.) Zahlbr. —
lichens, en France sur Xanthoria parietina — Heuchert Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans le Midi médi-
et Braun 2006 : 12-13 {e}. terranéen (assez commun), mais également dans les régions
Clathroporina Müll. Arg. — Ascomycètes lichénisés, suffisamment chaudes et sèches (rare ou assez rare) ; Corse.
non lichénicoles. Peu commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 04!, 06!, 11!,
Clathroporina rivularis (Zschacke) Keissl. — Syn. 12a, 13!, 2br, 21!, 25a, 27a, 30!, 31a, 34!, 41!, 42c, 46!,
Microglaena rivularis Zschacke — Lichénisé, non liché- 47a, 51a, 53!, 60a, 61c, 63a, 66c, 68c, 70c, 72c, 73a, 74c,
nicole — Tarn, Hérault, Pyrénées-Orientales. Très rare. 75sla, 76c, 77c, 79a, 83!, 84! — Saxicole, surtout sur des
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique parois rocheuses ensoleillées, soumises à de très brefs et
d’extinction [cr] — 34!, 66!, 81r — Saxicole, sur rochers faibles écoulements après les pluies, calcicole (de valdé-
non calcaires inondés périodiquement, calcifuge, acidophile à omnino-calcicole), basophile, aéroxérophile, mais très
ou subneutrophile, hydrophile, de modérément sciaphile faiblement ékréophile, peu ou pas stégophile, héliophile,
à photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages non nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, col-
collinéen supérieur et montagnard. Ombroclimats subhu- linéen, plus rarement montagnard. Ombroclimats sec et
mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 203 {e} ; subhumide. Caloplacetum tenuatae — Clauzade et Roux
Coste 1990 : 47 {34} ; Coste 2011 : 102 {81} ; Roux et al. 1985 : 335 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 675 {f } ;
2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} — Rem. N’appartient Boissière 1986 : 209, 214 {77} ; Bricaud 2007 : 64 {04,
vraisemblablement pas au genre Clathroporina. 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 85 {34} ; Brisson 1875 :
Claurouxia D. Hawksw. — Syn. Pseudolecidea Clau- 155 {51} ; Brisson 1880 : 205 {02} ; Bugnon 1952-1963
zade et Cl. Roux [non March.] — Ascomycètes lichénisés, (non publié, dépt 21) ; Choisy 1951 : 208 {01, 25, 73, 74} ;
non lichénicoles — Clauzade et Roux 1984 : 95-97 {e} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 9 {84} ; Coste et Roux
Eriksson et Hawksworth 1988 : 65 {m}. 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 :
Claurouxia chalybeioides (Nyl.) D. Hawksw. — Syn. 250 {60} ; Crozals 1910 : 260, 261 {34} ; Crozals 1914 :
Catillaria chalybeioides (Nyl.) Zahlbr., Lecidea chalybeioides 131 {34} ; Engler et Lacoux 2012 : 19 {34} ; Fagot 1906 :
Nyl., (?) Lecidea viriduloatra B. de Lesd., Pseudolecidea cha- 209 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Flagey 1893 : 70-71
lybeioides (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non {25, 74} ; Hue 1896 : 96 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de
lichénicole — Seine-et-Marne, Massif central et vraisem- Lesdain] 1925 : 243 {47} ; Laronde et Garnier 1901 :
blablement Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial 43 {63} ; Maheu 1931 : 80 {13} ; Marc 1908 : 416 {12} ;
362

Mattei 1972 : 65 {13} ; Meyer 2002 : 129 {e, 06, 2B, 42, Bugnon 1962 : 15 {21} ; Cabanès 1900 : 42 {30} ; Choisy
61, 66, 68, 72, 70, 74, 76, 83} ; Olivier 1900-1903 : 88, 1951 : 208, 1953 : 183 {01, 25, 38, 39, 69, 71, 73} ; Clau-
93-94 {27, 61, 72, (75sl), 76, 79} ; Olivier 1902 : 335 {66} ; zade et Roux 1975 : tab. xiii (p. 176), 1, 5, 7, 9, 11, 14, 15,
Richard 1877 : 38 {79} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 17, 18, 19, 20 {13, 26, 84} ; Companyo 1864 : 839 {66} ;
1978 : 94 {06} ; Roux 1982 : 221 {83} ; Roux 1984 : 89 Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 :
{06} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux 206 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) :
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 114-115 {11, 30, 20 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de
34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; la Clape) ; Cozette 1906 : 249, 250 {60} ; Crozals 1909 :
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 282 {34} ; Crozals 1914 : 131 {34} ; Crozals 1931 : 49
(Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : {83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : 275
41 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Vallade {37} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Farou 2016 : 146
et Gardiennet 2016 : 27 {21} — Rem. C. cyclisca n’est {24, 46} ; Flagey 1893 : 71-72 {01, 25, 39, 74} ; Florence
qu’une forme de régénération de C. chondrodes (Meyer et coll. 2019 : 263 {65} ; Genty 1934 : 107 {21} ; Gonnet
2002). Mise en synonymie de Lecidea savonensis Meyer et al. 2013 : 36 {2b} ; Graves 1857 : 183 {60} ; Gueidan et
(2002) (qui en a examiné le lectotype) avec C. chondrodes ; Roux 2002 : 35 {74} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ;
confirmation par l’examen d’un isotype (herb. B. de Lesd., Harmand 1898 : 56 {54} ; Houmeau et Roux 1991 : 549
marssj) par C. Roux (2018, non publié). {65} ; Hue 1887 : 470 {15} ; Hue 1896 : 256 {73} ; Hue
Clauzadea immersa (Hoffm.) B. Meyer — Syn. Biatora 1896 : 95-96 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
immersa var. calcivora (Schaer.) Hepp, Clauzadea immersa 1925 : 243 {47} ; Lamy 1880 : 434 {87} ; Lamy 1883 : 399
(Hoffm.) Hafellner et Bellem. nom. inval., Lecidea calci- {65} ; Laronde 1901 : 216 {03} ; Lefèvre 1866 : 260 {28} ;
vora (Schaer.) A. Massal., Lecidea immersa (Hoffm.) Ach., Magnin 1882 : 292 {01, 69} ; Marc 1908 : 416 {12} ; Mar-
Patellaria immersa (Hoffm.) DC., Protoblastenia immersa tin et al. 2018 : 11, 13, 32, 34 {25, 39} ; Mattei 1972 :
(Hoffm.) J. Steiner — Lichénisé, non lichénicole — 65 {13} ; Méric et al. 2019 : 33 {84} ; Meyer 2002 : 137
Presque toute la France calcaire, y compris en Corse. Com- {e, 01, 13, 14, 30, 68, 72, 73, 74, 76, 77, 84} ; Moreau et
mun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, Moreau 1934 (Menton) : 149 {06} ; Müller (Argovien-
09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14c, 15a, 16!, 2ar, 2b!, 21!, 24!, 25!, sis) 1862 : 52 {74} ; Nylander 1891 : 18 {66} ; Nylander
26!, 27!, 28a, 30!, 31a, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40r, 41!, 1896 : 78 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 92-93 {(15),
46!, 47a, 48!, 49a, 51a, 53!, 54a, 58!, 60a, 61a, 62a, 63!, 49, 61, (63, 65), 72, (75sl), 76, 79} ; Ozenda 1950 : 45
64!, 65!, 66!, 68c, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75slr, 76c, {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 85 {48} ; Prin 1983 :
77!, 78sla, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 87a, 88a — Saxicole, 29 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 767
sur parois ou surfaces inclinées de calcaires (purs, gréseux, {38} ; Richard 1877 : 38 {79} ; Rieux et Roux 1969 : 39
marneux ou dolomitiques), calcicole (de médio- à omni- {f, 30} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1975 (non publié, 12,
nocalcicole), basophile, mésophile, peu ou pas stégophile, Nant : Cantobre) ; Roux 1978 : 68, 76, 79, 82, 94, 98, 99,
de sciaphile à modérément héliophile, non nitrophile. De 101, 106, 108, 112, 114, 118, 120, 146, 168 {04, 06, 12,
l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin, rarement à 13, 26, 30, 38, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 221 {83} ; Roux
l’alpin. Ombroclimats sec, subhumide, humide et hyperhu- 1984 : 89 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux et al. 1999
mide — Clauzade et Roux 1985 : 335 {e} ; Ozenda et (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
Clauzade 1970 : 675 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 22 {74} ; 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 115
Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
al. 1973 : 93 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii {73} ; Bau- 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux
vet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 192, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 67 {66} ; Roux et
209, 211 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Berher 1887 : 359 al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
{88} ; Berner 1947 : 125 {13} ; Boissière 1979 : 110 {77} ; Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41
Boissière 1986 : 209 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 219-220 {(2a),
Boissière 1994 : 11 {63} ; Boissière et Van Haluwyn 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan
1987 : 12 {10} ; Boulay 1880 : 51 {62} ; Bouly de Les- 2002 : 138 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 {13} ; Séguy
dain 1905 (Versailles) : 615 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1950 : 46 {31, 65} ; Vadam et al. 1999 : 91, 99 {21} ; Val-
1949 (Nice) : 76 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; lade et Gardiennet 2016 : 27 {21} ; van den Boom et al.
Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM 1995 : 265 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ;
vi) : 93, 94 {06, 2b} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, Van Haluwyn 1983 : 125, 142 {72} ; Vivant 1988 : 39
84} ; Brisson 1875 : 155 {51} ; Brisson 1880 : 205 {02} ; {40, 64} ; Weddell 1873 : 369 {86} ; Werner 1973 : 336
363

{20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 278 {2a} ; Zschacke al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
1927 : 11 {2b}. Vésubie) : 41 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ;
Clauzadea metzleri (Körb.) Clauzade et Cl. Roux ex Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Stizenberger 1882-1883 :
D. Hawksw. — Syn. Biatora metzleri Körb., Lecidea coarc- 150 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 27 {21} ; van
tata f. cotaria sensu Ozenda et Clauzade non (Ach.) Nyl., Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Vivant 1988 : 39-40 {64} ;
Lecidea metzleri (Körb.) Th. Fr., Lecidea oolithina Nyl., Wirth 2019 : 86 {68}.
Protoblastenia metzleri (Körb.) J. Steiner — Lichénisé, non Clauzadea monticola (Ach.) Hafellner et Bellem. —
lichénicole — Présent dans une grande partie de la France Syn. Biatora fuscorubens Nyl., Biatora ochracea Hepp,
calcaire, mais non signalé en Corse. Assez commun ; com- Biatora ochracea var. fallax (Stizenb.) Boistel, Lecidea cae-
mun dans le Midi. Non menacé [lc] — 02r, 03a, 04!, 06!, menticola Erichsen, Lecidea concrescens H. Magn., Lecidea
07!, 09r, 11!, 12r, 13!, 14c, 18!, 21!, 24!, 25!, 27!, 28!, 30!, fuscorubens (Nyl.) Nyl., Lecidea fuscorubens var. ochracea
31a, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 46!, 50c, 51a, 54!, 55!, (Hepp) H. Olivier, Lecidea monticola Schaer., Lecidea ochra-
57a, 58!, 60a, 61!, 62r, 64r, 68!, 71c, 72c, 73a, 74a, 75slc, 76c, cea (Hepp) Zwackh [non Fée], Lecidea ochracea f. fallax
77!, 78slc, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 90! — Saxicole, sur rochers Stizenb., Lecidea subacervata Müll. Arg., Lecidea sympathe-
calcaires peu élevés au-dessus du sol, petits blocs et surtout tica Taylor ex Leight., Lecidella ochracea (Hepp) Körb.,
pierres sur le sol, calcicole (de médio- à omninocalcicole), Protoblastenia fuscorubens (Nyl.) J. Steiner ex Räsänen,
basophile, mésophile ou surtout xérophile, astégophile, Protoblastenia monticola (Schaer.) J. Steiner, Protoblaste-
drosophile, plus ou moins héliophile, non ou modérément nia nicaeensis B. de Lesd., Protoblastenia ochracea (Hepp)
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen inférieur à l’étage Zahlbr., Sarcogyne calcomaura Norman — Lichénisé, non
montagnard. Ombroclimats sec, subhumide et humide. lichénicole — Presque toute la France calcaire, y compris
Aspicilion contortae — Clauzade et Roux 1985 : 335 {e} ; en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 02a,
Ozenda et Clauzade 1970 : 675 {f, (Normandie), massif 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16!, 17!,
du Jura, Sud-Est} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 50 18!, 19!, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25a, 26!, 28!, 29!, 30!, 31a, 33!,
{38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 176-177 34!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 44!, 45a, 46!, 47!, 48!, 51a, 54!,
{07} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 615 {78sl} ; 56!, 57!, 59a, 60c, 61c, 62r, 63a, 64!, 65c, 66!, 68r, 70a,
Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; 71a, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 82!, 83!,
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7 {75sl} ; Bricaud 84!, 86c, 88a, 90! — Saxicole, sur rochers (parois, surfaces
2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; d’inclinaisons diverses), blocs ou pierres, plus rarement sur
Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Brisson 1875 : 156 {51} ; béton ou mortier, calcicole (de médio- à omnino-calcicole),
Brisson 1880 : 205 {02} ; Bugnon 1952-1963 (non publié, basophile, de légèrement aérohygrophile à xérophile, peu
dépt 21) ; Cabanès 1900 : 42 {30} ; Carlier 2013 (non ou pas stégophile, photophile mais non ou peu héliophile,
publié, Nièvre) ; Choisy 1951 : 208 {73, 74} ; Coste 1991 : non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
16 {09} ; Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : montagnard, plus rarement au subalpin. Ombroclimats
20 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 335
la Clape) ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals 1931 : 49 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 674 {f } ; AFL (collectif )
{83} ; Derrien et al. 2018 : 275 {37} ; Engler et Lacoux 1984 : 13 {19} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ;
2012 : 19 {34} ; Fagot 1906 : 209 {31} ; Farou 2016 : 146 Asta 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 49, 50 {38} ; Asta et al.
{46} ; Flagey 1893 : 69-70 {74} ; Harmand 1898 : 56 {54} ; 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1973 : 84, 93 {73} ; Asta et
Hue 1896 : 95 {73} ; Kieffer 1895 : 81 {57} ; Laronde Roux 1977 : tab. i {73} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ;
1901 : 215 {03} ; Maheu 1931 : 80 {13} ; Martin et al. Bauvet et coll. 2009 : 188, 211 {07} ; Berner 1947 : 125
2018 : 34, 42 {25} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et {13} ; Boissière 1979 : 110 {77} ; Boissière 1990 : 187
al. 2019 : 33 {84} ; Meyer 2002 : 144 {e, 14, 18, 24, 50, {77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 12 {10} ; Bouly
71, 72, 76, 75sl, 78sl, 83, 84} ; Moreau et Moreau 1934 de Lesdain 1905 (Versailles) : 615 {78sl} ; Bouly de Les-
(Menton) : 149 {06} ; Nylander 1896 : 79 {14, 75sl, 77} ; dain 1906 (Luxeuil) : 682 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 :
Olivier 1900-1903 : 87-88 {14, 61, 76, 79} ; Ozenda 188-189 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
1950 : 46 {(06)} ; Richard 1877 : 38 {79} ; Rieux et Roux 552 {77} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223 {62} ; Bouly de
1969 : 39 {f, 30} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1978 : 138, Lesdain 1949 (Nice) : 76 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
146 {13, 30, 84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; 64 {04, 84} ; Brisson 1875 : 154 {51} ; Brisson 1880 :
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 203 {02} ; Brisson 1880 : 204 {02} ; Bugnon 1952-1963
2006 (Languedoc-Roussillon) : 115 {11, 30, 34} ; Roux et (non publié, dépt 21) ; Choisy 1951 : 208 {01, 25, 38, 71,
364

73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 393 {05} ; Clauzade Clauzadeana Cl. Roux — Ascomycètes lichénisés,
et Roux 1972 : 37 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, non lichénicoles.
3, 7, 11, 20 {13, 26, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1970 : Clauzadeana macula (Taylor) Coppins et Rambold —
218 (tab. 1) {84} ; Coppins 1971 : 166 {29} ; Coste 1991 : Syn. Aspicilia morioides Blomb. ex Arnold, Clauzadeana
16 {09} ; Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; instratula (Nyl.) Cl. Roux, Lecanora morioides (Blomb. ex
Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 1906 : 249, 251 Arnold) Blomb., Lecidea instratula Nyl., Lecidea perustula
{60} ; Crozals 1908 : 530 {34} ; Crozals 1914 : 130 {34} ; Nyl., Lecidea pissodes Stirt. — Lichénisé, non lichénicole —
Crozals 1923 : 100 {2b} ; Crozals 1931 : 49 {83} ; Der- Puy-de-Dôme (La Bourboule : sur rochers granitiques).
rien et al. 2018 : 275-276 {37} ; Diederich et al. 2006 : Extrêmement rare : une seule station connue en France.
59 {54, 57} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler et Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Lacoux 2012 : 11 {34} ; Fagot 1906 : 209 {31} ; Farou d’extinction [cr] — 63c — Saxicole, calcifuge, sur parois
2016 : 146 {24, 46} ; Genty 1934 : 108 {21} ; Gonnet de roches silicatées très cohérentes, exceptionnellement sur
et al. 2013 : 44 {2b} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; dolomite, acidophile, subneutrophile ou neutrophile, asté-
Harmand 1898 : 55 {54, 88} ; Hue 1887 : 470 {15} ; Hue gophile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimat
1896 : 96-97 {73} ; Hue 1908 : 13 {40} ; Jeanjean [coll. hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 337 {e} ; Her-
Bouly de Lesdain] 1925 : 243 {47} ; Kieffer 1895 : 81 tel et Rambold 1987 : 390 {m} ; Ozenda et Clauzade
{57} ; Lamy 1883 : 400 {65} ; Laronde 1901 : 215, 217 1970 : 373 {f, (Auvergne)} ; Roux 1984 : 99-102 {63} ;
{03} ; Lutz et Maire 1901 : clxxviii {2b} ; Maheu 1931 : Lamy 1880 : 461 {63}.
80 {13} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {2b} ; Marc 1908 : Clauzadella Nav.-Ros. et Cl. Roux — Ascomycètes
416 {12} ; Martin et al. 2018 : 13, 16, 21 {01, 39} ; Mattei non lichénisés, lichénicoles — Navarro-Rosinés et Roux
1970 : 64 {13} ; Meyer 2002 : 119-120 {e, 01, 18, 39, 60, 1996 : 1533-1538 {f }.
61, 64, 65, 74, 75sl, 77, 86} ; Moreau et Moreau 1934 Clauzadella gordensis Nav.-Ros. et Cl. Roux — Non
(Menton) : 148 {06} ; Moreau et Moreau 1934 (Men- lichénisé, lichénicole — Vaucluse (Gordes : col de Gordes,
ton) : 149 {06} ; Nylander 1891 : 18 {66} ; Nylander alt. 350 m). Extrêmement rare : une seule station connue.
1896 : 79-80 {75sl, 77, 78sl} ; Nylander 1897 : 6 {60} ; Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Olivier 1900-1903 : 85-86 {(15), 29, 61, 72, (75sl), 76, d’extinction [cr] — 84! — Sur thalle de Verrucaria viri-
79} ; Ozenda 1950 : 46 {06} ; Parrique (Gasilien) 1891 : dula — Navarro-Rosinés et Roux 1996 : 1533-1538
417 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 86 {74} ; Prin 1983 : {84} — Rem. Station fortement menacée par la construc-
29 {10} ; Richard 1877 : 33 {79} ; Rose et al. 1979 : 97 tion de villas (C. Roux, 2011, non publié).
{61} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1978 : 68, 76, 79, 82, Clauzadeomyces Diederich — Ascomycètes (« hyphomycètes »)
non lichénisés, lichénicoles — Diederich 1994 : 417-420 {e}.
85, 88, 94, 106, 108, 112 (xxix), 114, 118, 133, 168 {04,
Clauzadeomyces verrucosus Diederich — Non lichénisé, lichéni-
06, 12, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 221 {83} ; Roux cole — À rechercher en France — Connu dans les Ardennes belges —
1984 : 89 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2017 (T. Parasite de Placopsis lambii — Diederich 1994 : 417-420 {e}.
Belfort) : 76 {90} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 Cliostomum Fr. — Syn. Rhytismella P. Karst., Spo-
{41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ; Roux et al. roblastia Trevis. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 115 {30, 34, (66)} ; Roux coles — Smith et al. 2009 : 342-344 {e}.
et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut- Cliostomum corrugatum (Ach. : Fr.) Fr. — Syn. Bia-
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 torina ehrhartiana (Ach.) Mudd, Biatorina graniformis
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 67 {66} ; (K. G. Hagen) A. L. Sm., Buellia cliostomoides A. Massal.,
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 Catillaria ehrhartiana (Ach.) Th. Fr., Catillaria graniformis
(Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; (K. G. Hagen) Vain., Cliostomum graniforme (K. G. Hagen)
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. Coppins, Lecidea corrugata Ach., Limboria corrugata (Ach.)
2013 (Catal. Corse) : 220 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 Ach., Limboria corrugata var. alnea Ach., Limboria corru-
{48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Séguy 1950 : 46 gata var. quercina Ach. — Lichénisé, non lichénicole —
{65} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et Oise, Lorraine, Morbihan, Jura, Saône-et-Loire, Massif
al. 2002 : 68 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 27 {21} ; central (Cantal), Alpes-Maritimes. Rare. Patrimonial d’inté-
van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den Boom et rêt national. En danger d’extinction [en] — 06!, 14a, 15r,
Brand 1991 : 27 {01, 39} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 142 39a, 56!, 57a, 60a, 61a, 71a, 85!, 88a — Corticole, sur tronc
{72} ; Vivant 1988 : 40 {64} ; Weddell 1873 : 369 {86} ; de vieux feuillus (surtout de Quercus caducifoliés), plus rare-
Werner 1962 : 62 {68} ; Werner 1973 : 336 {20}. ment lignicole, acidophile, aérohygrophile, euryphotique
365

(de sciaphile à modérément héliophile), non nitrophile. 23 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Boulanger et
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide al. 2010 (« 2009 ») : 168 {62} ; Boumier et al. 2011 : 16
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 279 {e} ; Ozenda {85} ; Bricaud 2004 : 89, 93, 94 {83} ; Bricaud et al. 1991
et Clauzade 1970 : 399 {f, (39, 88), Morvan, Ouest} ; (CLLFM v) : 144 {83} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) :
Tibell 1987 (Typification) : 259 {e} ; Brien 2018 (non 307 {83} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Coppins
publié, 56, Sauzon : Ster Vras, étage adlittoral, alt. 4 m, sur 1971 : 157 {22, 29, 35, 50, 56} ; Delzenne-Van Haluwyn
Tamarix gallica, 2018/06/12, leg. et herb. Y. Brien, det. et al. 1975 : tab. 1 {36} ; Derrien et al. 2018 : 276 {37} ;
J.-Y. Monnat, conf. C. Van Haluwyn) ; Choisy 1949 : Florence et coll. 2019 : 236 {65} ; Graves 1857 : 184
149 {39, 71, (88)} ; Graves 1857 : 180 {60} ; Harmand {60} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 245 {47} ;
1898 : 59 {57, 88} ; Houmeau 1998 : 620 {85} ; Houmeau Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Martin et al. 2018 :
2001 : 527, 528 {85} ; Kieffer 1895 : 84 {57} ; Olivier 34 {25} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35} ; Olivier 1900-
1900-1903 : 130-131 {14, (61)} ; Roux et al. 2012 (Roya- 1903 : 132-133 {50, 85} ; Rose et al. 1979 : 86 {14, 50,
Bévéra) : 56 {06} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}. 61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et
Cliostomum flavidulum Hafellner et Kalb — Syn. al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et Bricaud 1991 :
Cliostomum vezdae Kantvilas et Elix, Lecanora navarren- 103 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 220 {(20)} ;
sis Etayo — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, Sipman 2000 : 47 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ;
Finistère, Indre-et-Loire et Hautes-Pyrénées. Très rare : Van Haluwyn 1983 : 116, 119, 124, 137 {53, 61, 72} ;
quatre stations connues en France. Patrimonial d’intérêt Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Van Haluwyn et Lerond
international. En danger critique d’extinction [cr] — 29!, 1986 (non publié, dépt 44) ; Vězda 1973 : Lich. sel. exsicc.
37!, 62r, 65! — Corticole, sur tronc et grosses branches de n° 1136 {64} ; Vivant 1988 : 40 {40, 64} ; Wattez et Van
feuillus, acidophile ou subneutrophile, de moyennement à Haluwyn 1985 : 92 {44}.
très aérohygrophile, photophile, mais peu ou pas héliophile, Clypeococcum D. Hawksw. — Ascomycètes non
peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et montagnard. lichénisés, lichénicoles — Hawksworth 1977 : 196-199
Ombroclimat subhumide — Kalb et Hafellner 1992 : {e}.
61 {e} ; Derrien 2018 (non publié, 65, Lourdes : forêt Clypeococcum cetrariae Hafellner — Non lichénisé,
de Lourdes, la Pépinière, alt. 412 m, sur tronc de Quercus lichénicole — Ardèche (Saint-Jean-Roure : Grange-de-
robur, 2018/07/21, leg., det. et herb. M.-C. Derrien, conf. Sagne, alt. 1000 m, sur Cetraria islandica tapissant le sol
C. Van Haluwyn, ccm par F. Le Lohézic-Le Dévéhat) ; d’une pinède de Pinus sylvestris, 2013/04/16, leg. det. et
Derrien et al. 2018 : 276 {37} ; Florence et coll. 2019 : herb. A. Gardiennet). Extrêmement rare : une seule sta-
250 {65} ; Ragot 2015 (non publié, 29, île d’Ouessant : tion connue en France — 07! — Sur thalle de Cetraria
Prad ar Roue, sur un petit Salix, 2015/06/08, leg., det. et islandica — Hafellner 1994 : 4-8 {e} ; Hafellner 1996 :
herb. R. Ragot, det. C. Van Haluwyn) ; Sparrius et al. 83 {e}.
2002 : 61, 68 {62}. Clypeococcum cladonema (Wedd.) D. Hawksw. — Syn.
Cliostomum griffithii (Sm.) Coppins — Syn. Bacidia Abrothallus cladonema (Wedd.) Zopf, Buellia cladonema
imitatrix Malme, Biatorina griffithii (Sm.) A. Massal., Bia-
(Wedd.) H. Olivier, Dothidea cladonema (Wedd.) Vouaux,
torina mixta (Fr.) Hellb., Catillaria griffithii (Sm.) Malme,
Lecidea cladonema Wedd., Phaeodotis cladonema (Wedd.)
Catillaria tricolor (With.) Th. Fr. — Lichénisé, non liché-
Theiss. et Syd. — Non lichénisé, lichénicole — Hérault
nicole — Çà et là dans une grande partie de la France (y
(Agde et Roquehaute). Très rare. Patrimonial d’intérêt
compris en Corse), surtout dans le domaine atlantique. Peu
international. En danger critique d’extinction [cr] —
commun. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 06!, 14!,
34c — Sur le thalle de Xanthoparmelia verruculifera, X.
2ar, 22!, 25!, 27!, 29!, 33!, 35!, 36!, 37!, 38!, 40!, 41!, 44!,
loxodes — Hawksworth 1977 : 197-199 {e, 34} ; Vouaux
47a, 50!, 53!, 56!, 59!, 60a, 61!, 62!, 64!, 65!, 68!, 72!, 77!,
1912 : 195-196 {m, 34} ; Weddell 1874 : 345 {34} ; Cro-
80!, 83!, 85!, 88!, 89! — Corticole, sur rhytidome lisse de
zals 1908 : 554 {34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
feuillus (Quercus caducifoliés ou sclérophylles, Acer, Arbutus
sillon) : 188 {(34)}.
unedo, Fraxinus, Salix, Tamarix, etc.) ou conifères (Abies, Clypeococcum grossum (Körb.) D. Hawksw. — Syn. Tichothe-
etc.), rarement lignicole, acidophile, aérohygrophile ou cium grossum Körb. — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en
mésophile, surtout stégophile, plutôt héliophile, non nitro- France — Connu notamment en Espagne — Sur thalle d’Umbilicaria.
phile. Étages thermo- et méso-méditerranéen, collinéen et, Clypeococcum hypocenomycis D. Hawksw. — Syn.
plus rarement, montagnard. Ombroclimats subhumide et Clypeococcum « hypocenomyceae » D. Hawksw. — Non
humide — Clauzade et Roux 1985 : 280 {e} ; Ozenda lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais, Ardennes, Moselle,
et Clauzade 1970 : 400 {f, (Ouest)} ; Agnello 2016 : Seine-et-Marne, Centre, Côte-d’Or, Provence, Hautes-
366

Pyrénées, Corse. Assez peu rare. Potentiellement menacé Codonmyces lecanorae Calat. et Etayo — Non liché-
[nt] — 02r, 04!, 08!, 2b!, 21!, 37!, 41!, 57!, 62!, 65!, 77!, 83!, nisé, lichénicole — Indre-et-Loire (Braslou : l’église, alt.
84! — Sur le thalle de Hypocenomyce scalaris (au Canada 82 m, sur Protoparmeliopsis muralis sur le rebord (non cal-
également sur H. anthracophila). Hypocenomycetum sca- caire) incliné d’une fenêtre, 2016/09/03 et 2019/03/21 ;
laris — Clauzade et al. 1989 : 44 {m} ; Hawksworth leg. et herb. M.-C. Derrien, det. et herb. A. Gardiennet ;
1980 : 167-169 {m} ; Triebel 1989 : 65-67 {m} ; Derrien non publié). Extrêmement rare : une seule station connue
et al. 2018 : 276 {37} ; Gardiennet 2010 (non publié, en France. Patrimonial d’intérêt international. Données
21, Gevrey-Chambertin : bois Plein de la belle Croix, sur insuffisantes sur les menaces [dd] — 37! — Sur les apothé-
Hypocenomyce scalaris, 2010/10/25, leg. J. Vallade, herb. cies de Protoparmeliopsis muralis et de Lecanora valesiaca —
et det. A. Gardiennet) ; Hafellner 1994 : 223 {2b} ; Calatayud et Etayo 1999 : 594-597 {e}.
Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 2014 (non publié, Coenogonium Ehrenb. — Syn. Dimerella Trevis.,
04, Céreste, et 84, Vitrolles-en-Luberon, à la limite des Microphiale (Stizenb.) Zahlbr. — Ascomycètes lichénisés,
deux départements : entre Bouffaou et la Colle, alt. 848 m, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 277 {e} ;
2014/11/02, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2001 Lücking et Kalb 2000 : 32 {ne} ; Ozenda et Clauzade
(Chambord) : 178 {41} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 1970 : 353-354 {f }.
313 {2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Signoret Coenogonium luteum (Dicks.) Kalb et Lücking — Syn.
et Diederich 2003 : 215 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68 Biatorina lutea (Dicks.) Körb., Dimerella lutea (Dicks.)
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21} ; Van den Trevis., Gyalecta lutea (Dicks.) Hornem., Gyalecta lutea
Broeck et al. 2017 : 68 {02}. var. amoena (Nyl.) H. Olivier, Microphiale lutea (Dicks.)
Clypeococcum psoromatis (A. Massal) Etayo — Syn. Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Bas-Rhin, Seine-
Buellia epicrassa H. Olivier, Buellia supercrassa H. Olivier, et-Marne, Haute-Normandie, Massif armoricain, Isère,
Clypeococcum epicrassum (H. Olivier) Nav.-Ros. et Cl. Aquitaine, Hautes-Pyrénées, Provence et Corse. Peu com-
Roux, Didymosphaeria epicrassa (H. Olivier) Vouaux, Poly- mun. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 14!, 2a!, 22!,
coccum epicrassum (H. Olivier) R. Sant. — Non lichénisé, 29!, 33!, 38!, 40!, 44a, 50!, 53!, 56!, 64r, 65r, 67!, 76a, 77!,
lichénicole — Morbihan, Côte-d’Or, Midi, Corse. Assez 79!, 83!, 85! — Corticole (sur tronc de vieux feuillus :
rare. Potentiellement menacé [nt] — 13!, 2b!, 21!, 24!, 34a, Fagus, Acer, Quercus, etc.), muscicole (surtout sur tronc),
56!, 81a, 84! — Parasite de Squamarina spp. (S. cartilaginea, plus rarement saxicole-calcifuge, acidophile, aéro- et subs-
S. concrescens, S. lentigera et S. stella-petraea) — Clauzade trato-hygrophile, peu ou pas stégophile, non héliophile,
et al. 1989 : 75 {m} ; Etayo et Triebel 2010 : 232 {e} ; non nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
Navarro-Rosinés, Roux et Llimona 1994 : 422-425 montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
{e, 13, (81), 84} ; Vouaux 1913 : 108 {m, 34, 81} ; Cro- rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 353 {e} ; Ozenda
zals 1908 : 554 {34} ; Crozals 1909 : 291 {34} ; Crozals et Clauzade 1970 : 277 {f } ; Abbayes 1934 : 72 {29} ;
1910 : 276 {34} ; Farou 2017 (non publié, 24, Brantôme : Agnello 2012 : 19-20 {77} ; Aptroot et al. 2007 : 57
3 km au SO du village, alt. 119 m, sur Squamarina cartila- {29} ; Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; Bricaud
ginea croissant sur un bloc rocheux calcaire, 2017/11/09, 2008 : 137 {29} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ;
leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Gonnet et Gonnet 2012 Coppins 1971 : 159 {29} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non
(non publié, 2B, Nonza, leg. et herb. D. et O. Gonnet, publié, 2A, Quenza : pont de Fiumicelli sur la route d268,
det. C. Roux) ; Quelen 2013 (non publié, 56, Plouharnel : au bord de la rivière, alt. 158 m, sur rhytidome de Quercus
dune littorale, alt. 2-10 m, 2013/04/218, sur Squamarina ilex, 2014/10/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ;
cartilaginea, leg. M. Davoust et Y. Quelen, det. et herb. Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 2A, Bonifacio :
C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 188 sentier côtier de Paragan à capu di Fenu, alt. 20 m, sur rhy-
{(34)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {2b} ; Val- tidome de Quercus ilex, 2015/10/11, leg., herb. et det. D. et
lade et Gardiennet 2016 : 66 {21}. O. Gonnet) ; Houmeau 1978 (non publié, 79, Largeasse :
Coccocarpia Pers. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles. le Boussignoux, sur tronc de Quercus caducifolié moussu
Coccocarpia erythroxyli (Spreng.) Swinscow et Krog — Syn. Coc-
cocarpia parmelioides (Hook. f.) Trevis — Lichénisé, non lichénicole —
dans une futaie, alt. c. 190 m, 1978/07/31, leg., det. et herb.
Signalé à tort en France — Rem. Le Coccocarpia erythroxyli mentionné J.-M. Houmeau, conf. C. Roux) ; Houmeau 2001 : 528
par Abbassi-Maaf et Roux (1987 : 14-15 et 1987 : 196-197) est en {85} ; Olivier 1900-1903 : 54 {14, 29, 44, 50, 76, 85} ;
réalité une forme à spores mal développées de Koerberia biformis. Rose et al. 1979 : 95 {50} ; Vivant 1988 : 43 {40, 64}.
Codonmyces Calat. et Etayo — Ascomycètes (« hypho- Coenogonium pineti (Schrad. ex Ach.) Lücking et
mycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Calatayud et Lumbsch — Syn. Belonium piceae Henn., Biatorina diluta
Etayo 1999 : 594 {e}. (Pers.) Th. Fr., Biatorina pineti (Ach.) A. Massal., Dime-
367

rella diluta (Pers.) Trevis., Dimerella pineti (Ach.) Vězda, 767 {38} ; Richard 1877 : 32 {79} ; Rose [coll. Boissière]
Gyalecta alnicola B. de Lesd., Gyalecta diluta (Pers.) Blomb. 1990 : 205 {77} ; Roux 1982 : 216 {83} ; Roux et al. 1999
et Forssell, Gyalecta pineti (Ach.) Tuck., Gyalecta rosea (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
(Eitner) Zahlbr., Lecidea pineti Ach., Microphiale diluta 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ;
(Pers.) Zahlbr., Niptera rollandii Boud. — Lichénisé, non Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al.
lichénicole — Presque toute la France, y compris en Corse. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 119 {30, 34, 48} ; Roux et
Assez commun, sauf dans les régions sèches. Non menacé al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haute-
[lc] — 02!, 04!, 05a, 06!, 07!, 09r, 10!, 12a, 13!, 14!, 15r, Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56
17!, 19!, 2ar, 2b!, 21!, 22!, 23r, 25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40r, 41!, 42!, 43!, 44!, 45r, et coll. 2013 (Catal. Corse) : 220 {(20)} ; Roux et Gueidan
47a, 48!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 2002 : 138 {83} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Sparrius et al.
61!, 62!, 63!, 64!, 65r, 66r, 67!, 68r, 71a, 72!, 74!, 75sl!, 76!, 2002 : 68 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 27 {21} ;
77!, 78sl!, 79a, 80!, 81r, 83!, 84!, 85!, 87!, 88r — Surtout van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den Boom et
corticole (sur feuillus et conifères), mais aussi lignicole, Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68
muscicole, plus rarement foliicole, saxicole ou terricole, aci- {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ;
dophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, Van Haluwyn 1983 : 113, 122, 137 {72} ; Van Haluwyn
substratohygrophile, peu ou pas stégophile, sciaphile ou 1990 : 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
photophile non héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage publié, dépts 02, 21, 28, 35, 51, 55, 72) ; Vivant 1988 :
thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats 43 {40} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67}.
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 354 Coenogonium tavaresianum (Vězda) Lücking, Aptroot
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 277 {f } ; Abbassi Maaf et Sipman — Syn. Dimerella tavaresiana Vězda — Liché-
et Roux 1987 : 15 {83} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, nisé, non lichénicole — Var, Alpes-Maritimes et Corse.
23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; ATBI + M. 2010 ; Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
{06} ; Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; Bauvet critique d’extinction [cr] — 06!, 2ar, 83! — Corticole (sur
2009 : 118 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 rhytidome altéré de Quercus ilex, plus rarement de Pinus),
{63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bekking, van Dort et coll. parfois lignicole, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile,
2019 : 35 {57} ; Berher 1887 : 356 {88} ; Biache et Darnis astégophile, sciaphile, non nitrophile. Étage thermomé-
2019 : 31 {17} ; Boissière 1994 : 12 {63} ; Boissière et Van diterranéen. Ombroclimat subhumide. Wayneetum stoe-
Haluwyn 1987 : 11 {10} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223 chadianae — Clauzade et Roux 1985 : 354 {e} ; Abbassi
{62} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Bricaud 1996 : tab. 1 Maaf et Roux 1985 : 197 {83} ; Abbassi Maaf et Roux
{06} ; Bricaud 2004 : 28, 110 {06, 30, 84} ; Bricaud 2005 : 1987 : 15 {83} ; Bricaud 1996 : tab. 3 {06} ; Bricaud
42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 64 2004 : 45, 49, 74, 88, 254 {06, 83} ; Roux et Bricaud
{84} ; Brisson 1875 : 149 {51} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; 1991 : 102 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 220
Choisy 1949 : 111, 1952 : 180 {05, 71, 74} ; Coppins {(20)} ; Sipman 2000 : 47 {2a}.
1971 : 159 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste Collema F. H. Wigg. — Syn. Collemis Clem., Eucol-
1997 : 134 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Py et lema (Cromb.) Horw. — Ascomycètes lichénisés, non
Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 339-345 {e} ;
et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 251 {59, 60, Degelius 1954 : 1-499 {e} ; Otálora et al. 2014 : 282-285
62, 80} ; Crozals 1914 : 120 {34} ; Crozals 1924 : 106 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 303-314 {f }.
{83} ; Derrien et al. 2018 : 276 {37} ; Derrien et al. 2019 : Collema flaccidum (Ach.) Ach. — Syn. Collema rupestre
98 {28} ; Fagot 1906 : 207 {31} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; (Sw.) Rabenh., Synechoblastus rupestris (Sw.) Trevis. —
Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Harmand 1898 : 44 Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France, y
{54, 57, 88} ; Hue 1887 : 470 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly compris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
de Lesdain] 1925 : 245 {47} ; Kieffer 1895 : 79 {57} ; 01!, 04!, 05r, 06!, 07!, 09!, 11!, 12!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!,
Lamy 1881 : 349 {87} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lottin 2a!, 2b!, 21a, 22r, 24!, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35a, 37!,
et Vaudoré 2014 : 120, 129 {61} ; Marc 1908 : 411 {12} ; 38!, 39!, 40r, 41!, 42!, 43!, 45r, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 53!,
Monnat et al. 2017 : 43 {(35)} ; Monnat et al. 2018 : 179 54!, 56!, 57a, 59a, 60a, 61!, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68r,
{50} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 57 {74} ; Nylander 70r, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sla, 77!, 78sla, 79!, 80a, 81r, 83!,
1896 : 76 {75sl, 77} ; Olivier 1900-1903 : 50-51 {14, 29, 84!, 85a, 86!, 87!, 88!, 89! — Saxicole (surtout sur rochers),
35, 50, (63), 72, 76, 79} ; Poncet et al. in Collectif SBCO calcifuge ou calcicole, muscicole (sur mousses saxicoles ou
2018 : 16 {45} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : corticoles), corticole (sur Acer, Castanea, Fagus, Fraxinus,
368

Quercus, Tilia, etc.) ou lignicole (notamment sur racines), det. D. Masson) ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Moreau et
subneutrophile ou basophile, peu ou pas stégophile, aéro- Moreau 1930 : 481 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
hygrophile, assez souvent ékréophile, euryphotique (d’assez 85 {74} ; Nylander 1856 : 549 {63} ; Nylander 1863 :
sciaphile à modérément héliophile), non nitrophile. De 394 {05} ; Nylander 1873 : 282 {66} ; Nylander 1891 :
l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli- 53 {66} ; Nylander 1896 : 16 {77} ; Olivier 1900-1903 :
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 334-335 {14, 35, 49, 61, 72, 50, 79} ; Parrique (Gasilien)
339 {e} ; Degelius 1954 : 384-400 {e, 06, 07, 12, 14, 15, 1898 : 40 {15} ; Payot 1861 : 449 {74} ; Payot et Har-
20, 22, 31, 34, 35, 38, 39, 40, 48, 61, 63, 64, 65, 66, 71, mand 1901 : 67 {74} ; Picquenard 1904 : 130 {29} ; Pon-
74, 75sl, 77, 85, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 306 cet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; Poumarat et
{f } ; Abbayes 1934 : 99, 162 {49} ; AFL (collectif ) 1984 : coll. 2014 : 24 {66} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard
10 {19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Agnello 2008 1877 : 2 {79} ; Roux 1982 : 216 {83} ; Roux et al. 1999
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {04, 06} ; 175 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 16 {30} ; Roux
Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ; Roux et al.
Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2006 (Languedoc-Roussillon) : 116 {30, 34, 48, 66} ; Roux
2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 192, 201, 211 et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-
{07} ; Beleze 1904 : 79 {78sl} ; Bertrand et Roux 2016 : Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41
58 {04} ; Boissière 1979 : 118 {77} ; Boissière 1986 : 210 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48,
{77} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 689 {70} ; Brackel et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
et al. 2018 : 194 {68, 70} ; Bricaud 2004 : 81 {84} ; Bri- 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
caud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht et coll. 2013 (Catal. Corse) : 221 {2a, 2b} ; Roux et Guei-
2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : dan 2002 : 138 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 27
64 {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 122 {84} ; Caillet et {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; van den
al. 2010 : 142 {88} ; Caugant 2018 (non publié, 37, La Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et al. 1991 :
Ville-aux-Dames : île de la Métairie, alt. 49 m, sur la base 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 137 {72} ; Vivant 1988 :
de troncs moussus Populus, 2018/08/01, leg., herb. et det. 40 {64} ; Weddell 1873 : 147 {86} ; Werner 1962 : 62
C. Caugant, conf. M.-C. Derrien) ; Chipon 1994 : 48 {68} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Zschacke 1927 : 7 {2b}.
{54, 67, 88} ; Choisy 1952 : 169 {01, 71, 73} ; Clauzade et Collema furfuraceum (Arnold) Du Rietz — Syn. Col-
Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 lema nigrescens f. furfuraceum (Arnold) Schaer. — Liché-
{05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clauzade nisé, non lichénicole — Presque toute la France, y compris
et Rondon 1961(iii) : 4 {30} ; Coppins 1971 : 158 {22, en Corse. Assez commun, mais très rarement fertile. Non
29} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 2005 : 587 {81} ; Coste menacé [lc] — 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 10!, 11!, 12!, 13!,
2011 : 102 {50, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste 14!, 15!, 16!, 17a, 18a, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 24!, 26!, 27a,
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35r, 37!, 38!, 39r, 40!, 43!, 44a, 45a,
9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 68, 73 {50} ; Cozette 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 53a, 54!, 55!, 56!, 57a, 61a, 62c, 63!,
1906 : 243 {59, 60, 62, 80} ; Crozals 1912 : 268 {34} ; 64!, 66!, 72a, 73!, 74a, 75sla, 76a, 77a, 79!, 81r, 82a, 83!, 84!,
Crozals 1924 : 89 {83} ; Fagot 1906 : 231 {31} ; Farou 85a, 87a, 88a — Corticole, sur feuillus (Quercus caducifo-
2016 : 146 {46} ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Gavé- liés, Populus, Acer, Alnus, Betula, Fraxinus, Sorbus, Tilia,
riaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Genty 1934 : 115 {21} ; Ulmus, Olea, etc.) ou sur résineux (Picea, Abies, Cupressus),
Guilloux et al. 2000 : 37 {2b} ; Harmand 1894 : 92 {54, rarement saxicole-calcifuge ou lignicole, subneutrophile ou
57, 68, 70, 88} ; Harmand 1905 : 98 {f, 61, Est, Norman- moyennement acidophile, non ou peu stégophile, modé-
die} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et rément aéro- et substrato-hygrophile, euryphotique, non
Roux 1982 : 278 {15} ; Hue 1887 : 376 {15} ; Hue 1889 : ou peu nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen
212 {15} ; Hue 1894 : 307 {50} ; Hue 1896 : 9 {73} ; Hue et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
1908 : 6 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : Clauzade et Roux 1985 : 340 {e} ; Degelius 1954 : 443-
266 {47} ; Josien 1965 : 137 {64} ; Kieffer 1895 : 5 {57} ; 451 {e, 06, 07, 13, 14, 18, 20, 24, 29, 30, 34, 40, 44, 45,
Lamy 1880 : 340-341 {63, 87} ; Lamy 1881 : 338 {63} ; 50, 54, 61, 62, 64, 66, 74, 75sl, 77, 82, 83, 87} ; Ozenda
Lamy 1883 : 335 {65} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 et Clauzade 1970 : 308 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10
{63} ; Maheu et Gillet 1926 : 10 {2b} ; Masson 2006 (non {19} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Bau-
publié, 2A, Marignana : gorges de Spelunca, leg., herb. et vet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet
369

2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 192, 211 {07} ; Collema glebulentum (Nyl. ex Cromb.) Degel. — Syn.
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Bricaud 2004 Collema coralliferum Degel., Collema furvellum Räsänen,
(Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri- Leptogium glebulentum Nyl. ex Cromb. — Lichénisé, non
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; lichénicole — Cantal (Le Claux : NE du puy Mary, 0,8 km
Bricaud 2008 : 137 {29} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ; Clau- à l’ESE du col de Serre, sur rochers calcaires inondés par
zade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clauzade et Rondon une cascade sur l’Impradine, alt. 1020 m, van den Boom
1961(iii) : 4 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 14 {84} ; et Breuss 2002) et Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce :
Commerçon 2003 : 17 {2a, 2b} ; Coppins 1971 : 158 {22, près de Tardets, sur calcaires cénomaniens, alt. c. 400-
29, 35} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; 600 m, Josien 1965). Extrêmement rare : deux stations
Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 1997 : 134 {81} ; Coste connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En
2001 : 219 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste danger critique d’extinction [cr] — 15r, 64r — Saxicole,
2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; sur roches calcaires ou non, rarement sur mousses ou terre
Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Gré- couvrant la roche, d’acidophile à moyennement basophile,
signe) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cro- légèrement hydrophile (périodiquement inondé) ou ékréo-
zals 1908 : 505 {34} ; Crozals 1912 : 267 {34} ; Crozals phile, héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et
1923 : 47 {83} ; Crozals 1923 : 79 {2b} ; Derrien et al. subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et
2018 : 276 {37} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Engler Roux 1985 : 340 {e} ; Josien 1965 : 138 {64} ; van den
et Lacoux 2012 : 7, 11 {34} ; Fagot 1906 : 231 {31} ; Boom et Breuss 2002 : 13 {15} — Rem. La mention de
Genty 1934 : 114 {21} ; Harmand 1894 : 93 {54, 55, 57, cette espèce par Coste (2011 : 101) dans les Hautes-Alpes
(pas de localité indiquée) est à confirmer.
88} ; Houmeau 1998 : 620 {79} ; Hue 1896 : 11 {73} ; Hue Collema magmoides Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Finistère
1908 : 6 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : (environs de Brest) — 29a — Terricole (sur terre argileuse) et muscicole,
266 {47} ; Kieffer 1895 : 6 {57} ; Laronde 1901 : 184 calcifuge. Étage collinéen — Harmand 1905 : 80 {f, 29} ; Picquenard
{03} ; Maheu 1930 : 600 {13} ; Marc 1908 : 370 {12} ; 1904 : 130 {29} — Rem. Espèce douteuse (lichen crustacé mal déve-
loppé), n’appartenant pas au genre Collema (Degelius 1954).
Massé 1966 : 878 {29} ; Masson 1998 : 14 {83} ; Méric
Collema nigrescens (Huds.) DC. — Syn. Collema
et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Meyer
nigrescens var. papillosum Lamy, Collema vespertilio (Leight.)
et al. 1982 : 54 {73} ; Olivier 1900-1903 : 33 {14, 16,
Hoffm., Synechoblastus nigrescens (Huds.) Trevis. — Liché-
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
nisé, non lichénicole — À peu près partout en France (y
Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 41
compris en Corse), mais rare dans la région méditerra-
{63} ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ; Rondon 1951 :
néenne. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] —
10 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31, 32, 33 {83} ;
01!, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 14a, 15!,
Rondon 1958 : 143 {84} ; Rose et al. 1979 : 95 {50} ;
16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 21r, 22a, 28a, 29r, 30!, 31!, 34r,
Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 {30, 83} ; Roux
35a, 38!, 39!, 40r, 43!, 44a, 46r, 47a, 48!, 50r, 51a, 54!, 56!,
1984 : 85 {06} ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Al- 59a, 60a, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 71a, 73!, 74a,
cas) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 75sla, 77a, 79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 87r, 88! — Corticole
2006 (basses Cévennes) : 77 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (sur feuillus : Acer, Fagus, Fraxinus, Quercus caducifoliés,
(Languedoc-Roussillon) : 116 {30, 34, 48, (66)} ; Roux etc.) ou muscicole (sur mousses corticoles), exceptionnel-
et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut- lement lignicole ou saxicole, subneutrophile, plus rarement
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 moyennement acidophile, astégophile, très aérohygrophile,
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, substratohygrophile, euryphotique, non ou peu nitrophile.
67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux De l’étage supraméditerranéen (rare) à l’étage subalpin.
et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Ombroclimats humide et hyperhumide. Lobarion pulmo-
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux nariae — Clauzade et Roux 1985 : 340 {e} ; Degelius
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 221 {2a, 2b} ; Roux et Coste 1954 : 425-436 {e, 01, 14, 15, 20, 31, 35, 40, 50, 63, 64,
2005 : 236 {48} ; Sparrius et al. 2002 : 68 {62} ; Vallade 65, 74, 77, 87, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 307-308
et Gardiennet 2016 : 27 {(21)} ; van den Boom et Brand {f } ; Abbayes 1924 : 32 {44} ; Abbayes 1932 : 22 {66} ;
1991 : 27 {39} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Abbayes 1934 : 99 {22, 29, 35, 44, 56, 85} ; Bauvet 2012 :
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 10, 21) ; 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bégay 1997 : 16 {16} ;
Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 383 {84} ; Vivant 1988 : Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Boulay 1880 :
40-41 {64} ; Werner 1956 : 149 {50} ; Werner 1973 : 327 51, 52 {59} ; Bricaud 2004 : 110 {30} ; Bricaud 2004
{20} ; Zschacke 1927 : 7 {2b}. (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Brisson
370

1875 : 98 {51} ; Brisson 1881 : 191 {02} ; Carpentier en-Provence) et le Var (massif de la Sainte-Baume) et de
1914 : 43 {44} ; Chipon 1994 : 49 {54, 67} ; Choisy 1952 : Dughi et Ducos (1938 : 190) près d’Aix-en-Provence ;
169, 1953 : 177, 184 {01, 05, 38, 69, 71, 73, 74} ; Clau- le C. nigrescens mentionné près de Banyuls sur roche non
zade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon calcaire par Abbayes (1932 : 18) est en fait C. ryssoleum
1960 : 456 {66} ; Companyo 1864 : 823-824 {66} ; Coppins d’après sa description et son écologie ; il en est de même de
1971 : 158 {29} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste ceux mentionnés par Crozals (1908 : 505 ; 1909 : 266)
2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 dans l’Hérault littoral.
{66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne Collema pannarium (Nyl.) H. Olivier — Syn. Ompha-
2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 242 {60} ; Crozals 1923 : laria pannarium (Nyl.) H. Olivier, Thyrea pannaria (Nyl.)
79 {2b} ; Fagot 1906 : 231 {31} ; Gillot 1878 : 134 {2b} ; Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Calvados (Mon-
Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 73, Entremont- drainville : Colleville, sur le bord d’un étang). Extrême-
le-Vieux : le Désert, hêtraie au-dessus du col de la Cluse, ment rare : une seule station connue. Menaces non évaluées
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gourdon [coll. [ne] — 14a — Terricole, vraisemblablement calcicole —
Abbayes et Choisy] 1930 : 54, 162, 163, 178 {31} ; Graves Olivier 1900-1903 : 98 {14} — Rem. Espèce très mal
1857 : 196 {60} ; Harmand 1894 : 92-93 {54, 68, 88} ; connue, d’appartenance générique incertaine, non traitée
Harmand 1905 : 96-97, 129 {f, 20, 87} ; Houmeau et par les auteurs modernes, en particulier Ozenda et Clau-
Roux 1981 : 94 {15} ; Hue 1889 : 214 {15} ; Hue 1894 : zade (1970) et Clauzade et Roux (1985).
288 {14} ; Hue 1896 : 11 {73} ; Hue 1908 : 6 {40} ; Issler Collema ryssoleum (Tuck.) A. Schneid. — Syn. Collema
1927-1928 : 74 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] meridionale Hue — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là
1925 : 266 {47} ; Lamy 1880 : 341 {63, 87} ; Lamy 1883 : dans la région méditerranéenne, y compris en Corse, très
337 {65} ; Laronde 1901 : 184 {03} ; Laronde et Garnier rarement dans des stations chaudes du littoral atlantique
1901 : 43 {63} ; Lefèvre 1866 : 251 {28} ; Maheu et Gil- (Morbihan et Pyrénées-Atlantiques). Assez commun. Non
let 1914 : 57 {2b} ; Marc 1908 : 370 {12, 30} ; Martin et menacé [lc] — 06!, 07!, 11!, 13!, 2a!, 2b!, 30!, 34!, 56!, 64r,
al. 2018 : 16, 21, 42 {01, 39} ; Masson 2011 (non publié, 66!, 83! — Saxicole, sur surfaces inclinées et parois de roches
2A, Guitera-les-Bains, leg., herb. et det. D. Masson) ; silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, stégo-
Mies 2015 : 478 {87} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 85 phile ou astégophile, modérément ékréophile, héliophile,
{74} ; Nylander 1873 : 282 {66} ; Nylander 1891 : 53 non nitrophile. Étages thermo- et mésoméditerranéen, rare-
{66} ; Nylander 1896 : 16 {75sl, 77} ; Ozenda 1950 : 35 ment au collinéen (variante chaude). Ombroclimat sub-
{(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 124 {62} ; Parrique humide — Clauzade et Roux 1985 : 340 {e} ; Degelius
(Gasilien) 1898 : 41 {15, 48, 63} ; Picquenard 1904 : 1954 : 438-442 {e, 06, 07, 20, 2B, 34, 66, 83} ; Ozenda et
130 (p. p. : sur arbres) {29} ; Prin 1983 : 11 {10} ; Puget Clauzade 1970 : 306 {f, région méditerranéenne} ; Bau-
1866 : lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Richard vet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 196 {07} ;
1877 : 2 {79} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; Roux 1984 : 85 Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Brien 2019 (non publié,
{06} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {48} ; Roux 56, Sauzon : Bordéry, le Grip, étage adlittoral, alt. 25 m,
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 116 {(30), 34, 48, sur pierre de tuf volcanique, 2019/07/04, leg. et herb. Y.
(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et Brien, det. J.-Y. Monnat) ; Clauzade et Rondon 1960 :
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et 456 {66} ; Crozals 1912 : 267 {34} ; Crozals 1923 : 79
al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. {2b} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 56,
Corse) : 221 {2a, (2b)} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; Vallade et 59 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 65, 67 {2b} ; Guilloux et
Gardiennet 2016 : 27 {(21)} ; van den Boom et Brand al. 2000 : 37 {2a} ; Ménard 2009 : 68, 77, 83, 90, 123
1991 : 27 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; {83} ; Monnat et Roux 2014 (non publié, 13, La Ciotat :
van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Vivant 1988 : 41 anse de Figuerolles, alt. 30 m, 2014/09/09, leg. et det. J.-Y.
{64} ; Werner 1962 : 67 {88} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Monnat et C. Roux) ; Ranwell et James 1966 : 839 {83} ;
Wirth 1974 : 374 {68} ; Zschacke 1927 : 7 {2b} — Rem. Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 11, 16 {30} ; Roux et al.
Autrefois confondu avec C. subnigrescens et C. ryssoleum. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Ainsi le C. nigrescens mentionné par Crozals (1912 : 267 ; guedoc-Roussillon) : 117 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011
1908 : 505) dans l’Hérault est en réalité C. subnigrescens (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-
d’après les dimensions des spores données par l’auteur ; il Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ;
en est de même, notamment, pour ceux d’Olivier (1900- Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 222 {2a, 2b} ; Vězda
1903 : 335-336) dans l’Ouest et le Nord-Ouest, de Berner 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 353 {83} ; Vivant 1988 : 41 {64} ;
(1947 : 123) dans les Bouches-du-Rhône (environs d’Aix- Werner 1973 : 326 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 :
371

198 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 301 {20} — Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Vivant 1988 : 41 {64} ;
Rem. Espèce autrefois confondue avec C. nigrescens (voir Werner 1973 : 327 {20}.
la remarque sous cette espèce), plus rarement avec C. sub- Collema subnigrescens Degel. — Lichénisé, non liché-
nigrescens (Ranwell et James 1966 : Var, île du Levant, nicole — Rem. Deux formes.
sur micaschiste sur le littoral). Nous n’avons pas retenu la Collema subnigrescens Degel. f. subnigrescens — Syn.
mention de Genty (1934 : 115 ; sous C. meridionale ; Côte- Collema nigrescens var. subnigrescens (Degel.) Pišút — Liché-
d’Or), douteuse selon l’auteur lui-même. nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie de
Collema subflaccidum Degel. — Syn. Collema subfur- la France (Corse comprise). Assez commun. Non menacé
vum auct. [non (Müll. Arg.) Degel., etc.] — Lichénisé, non [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12a, 13a, 14a, 15r, 16a, 17!,
lichénicole — Çà et là en France (y compris en Corse), sur- 18a, 19!, 2a!, 2b!, 22a, 24a, 25a, 27a, 29!, 30!, 32!, 33!, 34!,
tout dans la moitié sud. Assez peu commun. Non menacé 35a, 38!, 40!, 44a, 46!, 48!, 49a, 50a, 53a, 56!, 61a, 63!, 64!,
[lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09!, 12r, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 24!, 25!, 65!, 66!, 72a, 74!, 76a, 79a, 83!, 84!, 85a, 87a — Corticole,
26!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34!, 38!, 39!, 40!, 43!, 46!, 48!, 50a, 62!, sur tronc, parfois moussu, de feuillus (Quercus caducifo-
64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 83!, 84! — Corticole, surtout à la base liés, Olea, Acer, Castanea, Populus, Betula, Fagus, Fraxinus,
du tronc et des racines de gros arbres feuillus (Quercus cadu- Juglans, Phillyrea, Sorbus, Tilia, etc.) ou de résineux (Picea,
cifoliés et sempervirents, Fraxinus, Acer, Arbutus, Betula, Abies, Cupressus, Pinus), exceptionnellement lignicole ou
Castanea, Corylus, Fagus, Juglans, Populus, Salix, Tilia, saxicole, acidophile ou subneutrophile, aéro- et substrato-
Ulmus, etc.), parfois résineux (Cupressus), très rarement hygrophile, peu ou pas stégophile, euryphotique, non nitro-
lignicole ou saxicole (calcicole ou calcifuge), acidophile ou phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard.
subneutrophile, aérohygrophile, astégophile, photophile Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
ou héliophile, peu ou modérément nitrophile. De l’étage Roux 1985 : 340 {e} ; Degelius 1954 : 413-425 {e, 06, 07,
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
12, 18, 24, 25, 33, 34, 40, 61, 74, 87} ; Ozenda et Clau-
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 340
zade 1970 : 307 {f } ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2005 :
{e} ; Degelius 1954 : 400-406 {e, 2B, 34, 40, 50} ; Ozenda
176-177 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99
et Clauzade 1970 : 306 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 57
{63} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 22 {05} ; Biache et
{29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ;
Darnis 2019 : 31 {17} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ;
Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 192, 211
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
{07} ; Bricaud 2004 : 53, 66, 74, 81, 110, 221 {07, 30, 84} ;
{83} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Clauzade 1965 : 43 {84} ;
Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 4 {30} ; Commerçon
2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64
2003 : 17 {2a, 2b} ; Crozals 1908 : 505 {34} ; Crozals
{04, 84} ; Bricaud et Roux 1994 : 122 {07, 84} ; Clauzade
et Rondon 1960 : 456 {66} ; Commerçon 2003 : 17 {2a, 1912 : 267 {34} ; Crozals 1923 : 47 {83} ; Crozals 1924 :
2b} ; Coppins 1971 : 158 {29} ; Coste 2012 (Madasse) : 89 {83} ; Dughi et Ducos 1938 : 190 {13} ; Houmeau
20 {12} ; Engler et Lacoux 2012 : 16 {34} ; Gonnet et et Roux 1991 : 549 {65} ; Josien 1965 : 138-139 {64} ;
al. 2013 : 17 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 67 {2a} ; Josien Maheu 1930 : 600 {13} ; Masson 1998 : 13 {83} ; Oli-
1965 : 137-138 {64} ; Masson 1998 : 13 {83} ; Meyer et al. vier 1900-1903 : 335-336 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35,
1982 : 54 {73} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Pitard 1902 :
{30, 83} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2011 (non publié, cxxv {33} ; Rondon 1949 : 18 (sub « C. nigrescens ») {83} ;
26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 Roux 1982 : 216 {83} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al.
{04} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses
al. 2006 (AFL Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Cévennes) : 77 {07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 (Langue- lon) : 117 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117
doc-Roussillon) : 117 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et
(Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 34, 67 {66} ; Roux et
39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 222
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; van den
2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vězda 1963 : Lich. sel.
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux exsicc. n° 182 {84} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Werner et
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 222 {2a, 2b} ; Roux et Coste Deschâtres 1970 : 266 {2b} — Rem. Voir la remarque
2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; van sous C. nigrescens.
372

Collema subnigrescens f. caesium (Clemente) Degel. — Clauzade et Roux 1985 : 169 {e} ; Ozenda et Clauzade
Syn. Collema nigrescens var. pruinosum Déy ex Brisson — 1970 : 139 {f, Midi} ; Asta et al. 1972 : 99 {73} ; Cabanès
Lichénisé, non lichénicole — Marne (Blesme : sur une 1900 : 44 {30} ; Clauzade 1963 : 35 {34} ; Clauzade
surface gréseuse orientée au N, alt. 110-130 m ; Brisson 1965 : 41 {34} ; Crozals 1910 : 274-275 {34} ; Crozals
1881 : 191). Extrêmement rare : une seule station connue 1914 : 268 {34} ; Crozals 1931 : 58 {83} ; Genty 1934 : 99
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger {21} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 61 {74} ; Puget 1866 :
critique d’extinction [cr] — 51a — Corticole, plus rare- xc {74} ; Roux 1990 (non publié, 83, Nans-les-Pins : un
ment saxicole-calcifuge, non nitrophile. Étage collinéen. peu au-dessus et au S de la grotte de Castelette, sur paroi de
Ombroclimat subhumide — Degelius 1954 : 417 {e}. calcaire très cohérent et compact, alt. 598 m, 1990/06/02,
Collemopsidium Nyl. — Ascomycètes lichénisés, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Langue-
non lichénicoles — Grube et Hafellner 1990 : 291-292 doc-Roussillon) : 164 {(30), 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-
{m} ; Mohr, Ekman et Heegaard 2004 : 515-532 {e}. Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41
Collemopsidium angermannicum (Degel.) A. Nor- {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 27 {(21)} — Rem.
din — Syn. Arthopyrenia angermannicum Degel., Artho- Probablement non lichénisé selon Harris (1995).
pyrenia strontianense Swinscow, Pyrenocollema strontianensis Collemopsidium elegans (R. Sant.) Grube et B. D.
(Swinscow) R. C. Harris — Lichénisé, non lichénicole — Ryan — Syn. Pyrenocollema elegans R. Sant. — Lichénisé,
Var (Maures et Estérel) et Alpes-Maritimes. Assez peu non lichénicole — Finistère et Morbihan. Très rare. Patri-
commun. Non menacé [lc] — 06!, 83! — Saxicole, sur monial d’intérêt national. En danger critique d’extinction
des surfaces subverticales ou inclinées de roches silicatées [cr] — 29!, 56! — Saxicole, surtout calcifuge, aéro- et
très cohérentes, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, même hydro-halophile, non sciaphile. Étages médiolittoral
ékréophile, de moyennement à très héliophile, non nitro- supérieur, plus rarement supralittoral inférieur. Ombrocli-
phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. mat humide — Santesson 1992 : 7-11 {e} ; Monnat 2011
Ombroclimats subhumide et humide. Surtout dans le Col- (non publié, 56, Ploemeur : Fort-Bloqué, étage médio-
lemopsidietum angermannicis (syn. Pyrenocollematetum stron- littoral supérieur, alt. 20 m, sur rochers de roche silicatée
tianense) — Clauzade et Roux 1985 : 169 {e} ; Ménard non calcaire, estran bas, battu, 2011/10/30, leg., det. et
2009 : 68, 77, 80-86, 83, 91, 191 {83} ; Roux et al. 2012 herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2019 (non publié, 29,
(Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 Beuzec-Cap-Sizun : Beg ar Vouerleg, étage médiolittoral
{06} — Rem. Passe facilement inaperçu. supérieur, sur rochers de trondhjémite, 2019/08/13, leg.
Collemopsidium brunii (B. de Lesd. ex Vouaux) Grube J.-Y. Monnat et P. Uriac, det. et herb. J.-Y. Monnat) ;
et Hafellner — Syn. Didymella brunii B. de Lesd. — Vrai- Monnat 2019 (non publié, 29, Beuzec-Cap-Sizun : Les-
semblablement non lichénisé, considéré comme parasite ven, étage médiolittoral supérieur, sur rochers de trond-
d’algues — Allier (Le Breuil). Extrêmement rare : une seule hjémite, 2019/08/13, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ;
station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna- Monnat 2019 (non publié, 29, Beuzec-Cap-Sizun : pointe
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 03c — Sur de Trénaouret, étage médiolittoral supérieur, sur rochers de
colonies de cyanobactéries — Grube et Hafellner 1990 : trondhjémite, 2019/08/12, leg. J.-Y. Monnat et P. Uriac,
331-333 {e, 03}. det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2019 (non publié,
Collemopsidium caesium (Nyl.) Coppins et Aptroot — 29, Cléden-Cap-Sizun : pointe du Van, étage médiolitto-
Syn. Arthopyrenia caesia (Nyl.) Zahlbr., Arthopyrenia ral supérieur, sur rochers de roche silicatée non calcaire,
tichothecioides Arnold, Leiophloea caesia (Nyl.) Trevis., Leio- 2019/06/25, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat
phloea nylanderi (Hepp) Trevis., Pseudarthopyrenia caesia 2020 (non publié, 29, Goulien : Kabore, étage médiolittoral
(Nyl.) Keissl., Pyrenocollema caesium (Nyl.) R. C. Harris, supérieur, sur rochers de trondhjémite, 2020/01/18, leg.,
Sagedia nylanderi Hepp, Verrucaria caesia Nyl., Xanthopyre- det. et herb. J.-Y. Monnat).
nia tichothecioides (Arnold) Bachm. — Peut-être lichénisé, Collemopsidium foveolatum (A. L. Sm.) F. Mohr —
non lichénicole — Côte-d’Or, Alpes, Midi méditerranéen Syn. Arthopyrenia foveolata A. L. Sm., Arthopyrenia gyalec-
et subméditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé toides M. Knowles ex A. L. Sm., Collemopsidium halodytes
[nt] — 04!, 06!, 21a, 30a, 34!, 73!, 74a, 83! — Saxicole, auct. [non (Nyl.) Grube et B. D. Ryan], Pyrenocollema
surtout sur des parois verticales, souvent sur des encroûte- foveolatum (A. L. Sm.) F. Mohr — Lichénisé, non liché-
ments à cyanobactéries, calcicole, basophile, aéroxérophile, nicole — Littoral de l’Atlantique, de la Manche et de la
moyennement ékréophile, photophile ou surtout hélio- Méditerranée (y compris en Corse). Commun, mais long-
phile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen, monta- temps confondu avec C. sublitorale. Non menacé [lc] —
gnard et subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — 14!, 17!, 2a!, 22!, 29!, 34!, 35!, 44!, 50!, 56!, 62!, 64!, 80!,
373

85! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres calcaires et sur 72 {62} ; Weddell 1875 : 307 {85} — Rem. Thalle épili-
coquilles ou carapaces d’animaux marins, calcicole, baso- thique mince, brunâtre. Longtemps confondu avec d’autres
phile, hydrophile marin, photophile ou héliophile, halo- Collemopsidium, plus particulièrement C. foveolatum et C.
phile, non ou peu nitrophile. Étage médiolittoral supé- sublitorale, donc fréquence et menaces à réévaluer, et don-
rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Mohr, nées antérieures à 2004 à confirmer. Arthopyrenia halodytes
Ekman et Heegaard 2004 : 529-530 {e} ; Boulanger et var. tenuicula (Wedd.) H. Olivier a pour basionyme Artho-
al. 2010 (« 2009 ») : 170, 172 {62} ; Boumier et al. 2011 : pyrenia « littoralis » var. halodytes subvar. tenuicula Wedd.
7 {85} ; Dominique 1884 : 340 {44} ; Engler et Lacoux (Weddell 1875 : 307). La mention de cette espèce par
2012 : 24 {34} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, Coste (2016 (« 2015 ») : 8) sur le littoral de l’île Lavezzu
2A, Propriano : plage de Purraja, devant l’hôtel Belambra, (Corse-du-Sud) mérite confirmation (confusion possible
alt. 1215 m, sur balanes sur rochers littoraux, 2016/03/29, avec C. foveolatum).
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet Collemopsidium monense (Wheldon) Coppins et Aptroot — Syn.
Arthopyrenia monensis (Wheldon) Zahlbr., Pyrenocollema monense
2019 : 14, 16 {2a} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ;
(Wheldon) Coppins — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en
Sérusiaux et al. 2006 : 69 {62}. France — Connu notamment en Espagne et dans les îles Britanniques —
Collemopsidium halodytes (Nyl.) Grube et B. D. Ryan Saxicole, sur rochers de roches calcaires poreuses ou mortier de murs,
comb. inval. — Syn. Arthopyrenia consequens (Nyl.) Arnold, basophile. Étage collinéen.
Arthopyrenia halodytes (Nyl.) Arnold, Arthopyrenia halodytes Collemopsidium ostrearum (Vain.) F. Mohr. — Syn.
f. fusca B. de Lesd., Arthopyrenia halodytes var. tenuicula Lecanactis ostrearum Vain. — Lichénisé, non lichénicole —
(Wedd.) H. Olivier, Arthopyrenia kelpii Körb., Arthopyrenia Morbihan (Sauzon : Stêr Ouen, étage médiolittoral, sur
leptotera auct. p. p. [non (Nyl.) Arnold], (?) Arthopyrenia Lithophyllum incrustans, 2019/09/28, leg. et herb. Y. Brien,
marinula (Wedd.) Arnold, Arthopyrenia orustensis Erich- det. J.-Y. Monnat) et Corse (Corse-du-Sud, îles sangui-
sen, Paraphysothele halodytes (Nyl.) Keissl., Pyrenocollema naires : grande Sanguinaire ou Mezzu Mare, alt. 3 m, sur
halodytes (Nyl.) R. C. Harris, Pyrenocollema orustense (Erich- coquille de Phorcus turbinatus, 2019/10/01, leg., det. et
sen) A. Fletcher, Verrucaria consequens Nyl., Verrucaria herb. D et O. Gonnet, conf. J.-Y. Monnat). Extrême-
fluctigena Nyl., Verrucaria halodytes Nyl. — Lichénisé, ment rare : deux stations connues en France. Patrimonial
non lichénicole — Toutes les côtes françaises, mais non d’intérêt international. En danger critique d’extinction
signalé en Aquitaine et en Corse. Assez rare. Vulnérable [cr] — 2a!, 56! — Sur roches calcaires, coquilles, cara-
[vu] — 17!, 2b!, 22!, 29!, 34!, 35!, 44!, 50!, 56!, 59a, 62!, paces et algues calcaires encroûtantes. Étages supralittoral
76a, 80!, 83!, 85! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres et médiolittoral — Mohr et al. 2004 : 530 {m}.
non calcaires, plus rarement calcaires, de subneutrophile Collemopsidium pelvetiae (G. K. Sutherl.) Kohlm.,
à basophile, hydrophile marin, sciaphile ou photophile D. Hawksw. et Volkm.-Kohlm. — Syn. Arthopyrenia pel-
mais non héliophile, halophile, non ou peu nitrophile. vetiae (G. K. Sutherl.) D. Hawksw., Dothidella pelvetiae
Étage médiolittoral supérieur. Ombroclimats subhumide G. K. Sutherl., Leiophloea pelvetiae (G. K. Sutherl.) Kohlm.
et humide — Mohr, Ekman et Heegaard 2004 : 527-528 et E. Kohlm., Pyrenocollema pelvetiae (G. K. Sutherl.) D.
{e, 17} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 174 {f, (Atlantique, Hawksw. — Lichénisé, non lichénicole — Côtes de l’Atlan-
Manche, mer du Nord)} ; Santesson 1992 : 10 {e} ; Bou- tique, de la Manche et probablement de la mer du Nord.
langer et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 172 {62} ; Bouly de Assez peu commun. Non menacé [lc] — 22!, 29!, 35!,
Lesdain 1910 : 252 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 227 44!, 50!, 56! — Sur l’algue marine Pelvetia canaliculata
{62} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 314 (presque toujours à la base des frondes). Étage médiolit-
{59} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Diederich 2001 (non toral. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
publié, 80, Ault : base de la falaise au SO du village, alt. et Roux 1985 : 168 {e} ; Kohlmeyer, Hawksworth et
0 m, sur silex parfois submergé lors de hautes marées, leg., Volkmann-Kohlmeyer 1998 : 54-56 {m, 29} ; Monnat
det. et herb. P. Diederich) ; Engler et Lacoux 2012 : 24 et al. 2018 : 179, 189, 204 {50} — Rem. Passe facilement
{34} ; Houmeau 2001 : 524 (conf. en 2015) {85} ; Massé inaperçu.
1966 : 877 {29} ; Ménard 2009 : 56 {83} ; Monnat 2015 Collemopsidium salsuriolense (Harm.) Couderc ex B.
(non publié, 50, Le Rozel : le cap, 2015/06/01, leg., herb. et de Lesd. — Syn. Collema salsuriolense Harm. — Liché-
det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2019 (non publié, 2B, Ersa nisé, non lichénicole — Meurthe-et-Moselle, Loiret et
: Barcaggio, étage supralittoral, sur prasinite, 2019/10/21, Lot-et-Garonne. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : tional. En danger critique d’extinction [cr] — 45a, 47a,
179, 189 {50} ; Olivier 1900-1903 : 261-262 {50, 76, 85} ; 54a — Sur mousses terricoles notamment du genre Barbula.
Sérusiaux et al. 2006 : 69 {62} ; Sparrius et al. 2002 : Ombroclimat subhumide — Harmand 1894 : 102 {54} ;
374

Harmand 1905 : 79-80 {f, 54} ; Du Colombier 1901 : (Navarre) — Sur le thalle de Phaeographis spp. — Etayo et Diederich
94 {45} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 264 1995 : 207-209 {m}.
{47} — Rem. Position taxonomique incertaine. Coniocarpon DC. — Ascomycètes lichénisés, non
Collemopsidium subarenisedum (G. Salisb.) Coppins et Aptroot — lichénicoles — Frisch et al. 2020 : 27-51 {e} ; Frisch et
Syn. Arthopyrenia subareniseda G. Salisb., Pyrenocollema subarenisedum al. 2014 : 737 {e}.
(G. Salisb.) Coppins — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en
Coniocarpon cinnabarinum DC. — Syn. Arthonia
France — Connu notamment dans les îles Britanniques et en Espagne —
Terricole, sur sol de dunes. Éphémère. cinnabarina (DC.) Wallr., Arthonia cinnabarina f. kerme-
Collemopsidium sublitorale (Leight.) Grube et B. D. sina (Schaer.) Nyl., Arthonia cinnabarina var. anerythrea
Ryan — Syn. Arthopyrenia leptotera auct. p. p. [non (Nyl.) Nyl., Arthonia cinnabarina var. pruinata Delise, Arthonia
Arnold], Arthopyrenia litoralis auct. [non (Taylor) Arnold], cinnabarina var. radiata H. Olivier, Arthonia gregaria (Wei-
Arthopyrenia « littoralis » auct. [non (Taylor) Arnold], gel) Körb. [non Fée], Arthonia gregaria var. pruinata Nyl.,
Arthopyrenia sublitoralis (Leight.) Arnold, Pyrenocollema Arthonia tumidula (Ach.) Ach., Coniocarpon gregarium
sublitorale (Leight.) R. C. Harris ex A. Fletcher, Thelidium (Weigel) Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Toute
litorale auct. [non (Leight.) Keissl.], Thelidium sublitorale la France, y compris en Corse. Commun dans l’Ouest, assez
(Leight.) Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — Toutes rare dans le Midi méditerranéen. Non menacé [lc] — 01!,
les côtes françaises, y compris en Corse. Commun. Non 02a, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 12!, 14!, 15a, 16!, 17!, 18!, 19!,
menacé [lc] — 13!, 17!, 2a!, 22!, 29!, 34!, 35!, 44!, 50!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!,
56!, 59a, 62!, 64!, 76a, 85! — Saxicole, sur rochers, blocs 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 44!, 45!, 46!, 47!,
et pierres calcaires et sur coquilles ou carapaces d’animaux 49!, 50!, 51a, 53!, 54a, 55r, 56!, 57!, 58!, 59a, 60!, 61!, 62!,
marins, calcicole, basophile, hydrophile marin, sciaphile 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 69a, 70a, 71a, 72!, 73a, 74!, 75sla, 76a,
77!, 78sla, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88a, 89! —
ou photophile mais non héliophile, halophile, non ou peu
Corticole, sur feuillus (surtout sur Fraxinus, mais aussi sur
nitrophile. Étage médiolittoral supérieur. Ombroclimats
Robinia, Crataegus, Sorbus, Corylus, Quercus ilex, Q. cadu-
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 168
cifoliés, Castanea, Hedera, Rhamnus, etc.), rarement sur
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 161 {f } ; Santesson
Abies, de moyennement à très aérohygrophile, astégophile,
1992 : 10 {e} ; Bouly de Lesdain 1910 : 251 {59} ; Bouly
euryphotique, non nitrophile. De l’étage mésoméditerra-
de Lesdain 1920 : 226-7 {62} ; Bouly de Lesdain 1953
néen inférieur à l’étage montagnard inférieur. Ombrocli-
(Caloplaca maritima) : 314 {59} ; Boumier et al. 2011 :
mats subhumide et surtout humide. Graphidion scriptae —
7 {85} ; Clauzade 1970 : 31 {13} ; Crozals 1908 : 549
Clauzade et Roux 1985 : 163 {e} ; Ozenda et Clauzade
{34} ; Dominique 1884 : 340 {44} ; Gonnet et Gonnet
1970 : 224 {f } ; Abbayes 1924 : 52 {44} ; Abbayes 1934 :
2019 (non publié, 2A, Ajaccio : îles Sanguinaires, Mezzu
101 {Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ;
Mare, pointe Tabernacle, alt. 3 m, sur coquille de balane
AFL (collectif ) 1984 : 8 {19, 87} ; Agnello 2014 : 17 {38} ;
et sur une petite veine calcaire d’un rocher, 2019/09/29,
Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ;
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Houmeau 1980
Bégay 1997 : 15 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Biache et
(non publié, 85, Saint-Palais-sur-Mer : sur calcaire tendre,
Darnis 2019 : 31 {17} ; Boissière 1979 : 81 {77} ; Bouly
leg., det. et herb. J. Houmeau, rev. 2015) ; Houmeau 1982
de Lesdain 1905 (Versailles) : 621 {78sl} ; Bouly de Les-
(non publié, 85, Talmont-Saint-Hilaire : Querry-Pigeon,
dain 1908 (Versailles) : 692 {78sl} ; Bouly de Lesdain
estran de l’anse du Veillon, sur calcaire tendre, leg., det. et
1910 : 226 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) :
herb. J.-M. Houmeau, rev. 2015) ; Massé 1966 : 877 {29} ;
135 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 225 {62} ; Bouly de
Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Olivier 1900-1903 : 261 Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Boumier et al. 2011 : 6,
{29, 44, 76, 85} ; Richard 1882 : 281 {44, 85} ; Roux et 23, 28 {44, 85} ; Bricaud 1996 : tab. 1, 2 {06} ; Bricaud
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {(34)} ; Sérusiaux 2004 : 28, 35, 120 {06, 30, 83, 84} ; Bricaud 2005 : tab.
et al. 2006 : 70 {62} ; Vivant 1988 : 12-13 {64} ; Weddell ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bricaud 2008 : 133
1875 : 305-306 {85} — Rem. Diffère de C. halodytes par {29} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 91 {06} ; Brisson
son thalle endolithique. Voir C. foveolatum. Arthopyrenia 1875 : 163 {51} ; Brisson 1880 : 207 {02} ; Bugnon 1956 :
litoralis (Taylor) Arnold [non auct.] est un synonyme d’Hil- 12, 13, 14 {21} ; Choisy 1950 : 10 {01, 07, 25, 39, 69,
denbrandia rubra (Sommerf.) Meneghini (algue rouge). 70, 71, 73} ; Coppins 1971 : 155 {22, 29, 35, 56} ; Coste
Coniambigua Etayo et Diederich — Ascomycètes (« coelomy- 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 1997 : 132
cètes ») non lichénisés, lichénicoles — Etayo et Diederich 1995 :
207-209 {e}.
{81} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Coste 2012 (Py et
Coniambigua phaeographidis Etayo et Diederich — Non lichénisé, Mantet) : 16 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste
lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne et Dufrêne 2009 : 70, 72 {50} ; Cozette 1906 : 248 {60} ;
375

Crozals 1914 : 256 {34} ; Crozals 1924 : 111-112 {83} ; Clauzade et Roux 1985 : 163 {e} ; Frisch et al. 2014 :
Derrien et al. 2018 : 276 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 737-738 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 224 {f, (mon-
{28} ; Diederich et al. 2006 : 57 {08} ; Dominique 1884 : tagnes, Ouest)} ; Van den Broeck et al. 2018 : 347 {m} ;
338 {44} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Fagot 1906 : Agnello 2020 (non publié, 38, Saint-Laurent-du-Pont :
222 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Florence et coll. 2019 : ens marais-tourbières de l’Herrétang, alt. 396 m, dans un
250 {65} ; Galinou 1955 : 21 {53} ; Gattus et Biache boisement ouvert, sur tronc de Carpinus, 2020/03/12, leg.,
2017 : 28 {57} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 2B, det. et herb. G. Agnello) ; Bauvet 2017 (non publié,
San-Gavino-d’Ampugnani : d506, alt. 250 m, leg., det. et 07, Mayres : N du cros d’Obon, alt. 1058 m, sur rhyti-
herb. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 195 {60} ; Har- dome de Sorbus aria dépérissant et moussu, 2017/12/14,
mand 1899 : 64-65 {54, 88} ; Hue 1894 : 305, 315 {14, leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Carlier et Guilloux 2020
50} ; Hue 1896 : 258 {73} ; Hue 1908 : 18 {40} ; Jeanjean (non publié, 77, Moret-Loing-et-Orvanne : bois de Rous-
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 257 {47} ; Lamy 1880 : signy, chemin des Prés, alt. 50 m, sur Acer, 2020/03/09,
487 {87} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Lottin et Vaudoré leg., herb. et det. G. Carlier et F. Guilloux) ; Choisy
2014 : 115, 118, 132, 136 {61} ; Marc 1908 : 424 {12} ; 1950 : 10 {71} ; Derrien 2015 (non publié, 36, Lingé :
Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35} ; Monnat et al. 2018 : étang de la Touche, alt. 105 m, sur rhytidome de Fraxinus,
189 {50} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 71 {74} ; Nylan- 2015/06/24, leg., herb. et det. M.-C. Derrien) ; Der-
der 1896 : 109-110 {78sl} ; Olivier 1900-1903 : 207-209 rien 2015 (non publié, 46, Autoire : 30 m au-dessus de la
{14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, cascade du cirque d’Autoire, alt. 323 m, sur rhytidome de
79, 85} ; Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Parrique (Gasilien) Fraxinus, 2015/05/20, leg., herb. et det. M.-C. Derrien) ;
1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 97 {15} ; Derrien et al. 2018 : 276 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98
Prin 1983 : 9 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : {28} ; Farou 2016 : 145 {46} ; Farou 2018 (non publié, 24,
44 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et al. Anlhiac : près du gr 646 et de l’Auvézère, alt. 154 m, sur
1979 : 94 {50, 61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219 rhytidome de feuillu, 2018/09/11, leg., herb. et det. J.-L.
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. Farou) ; Florence 2015 (non publié, 65, Saint-Pé-de-
2006 (basses Cévennes) : 76 {07} ; Roux et al. 2006 (Lan- Bigorre : Peyre Hourcade, alt. 343 m, sur tronc moussu de
guedoc-Roussillon) : 92 {34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Fraxinus, 2015/12/21, leg., det et herb. É. Florence, conf.
Orientales) : 65 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 250 {65} ; Gardiennet
51 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et 2020 (non publié, 52, Vals-des-Tilles : rrn de Chalmessin,
al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux et coll. 2013 alt. 390 m, sur Frangula alnus, 2020/01/29, leg., herb. et
(Catal. Corse) : 193 {2b} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; det. A. Gardiennet) ; Gavériaux et Roux 2015 : 64 {63} ;
Sundin et Tehler 1998 : 391-392 {m, 29} ; Vallade et Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 71, Cortambert :
Gardiennet 2016 : 28 {21} ; van den Boom et Brand lisière des bois de Banan, alt. 225 m, sur rhytidome de
1991 : 25 {39} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 15, Fraxinus excelsior, 2017/09/16, leg., herb. et det. D. et O.
25 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn Gonnet) ; Graves 1857 : 195 {60} ; Harmand 1899 : 65
1983 : 113, 122, 134 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 9 {62} ; {54} ; Houmeau 1998 : 615 {17} ; Monnat et al. 2017 : 43
Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 10, 35, {(35)} ; Sparrius et al. 2002 : 66 {62} ; Vallade 2015 (non
41) ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 878 {2b} ; Vivant publié, 21, Val-Suzon : entre combe Goua et Roche-Gros,
1988 : 12 {64} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 80 {44} ; sur tronc de Fraxinus en sous-bois, 2015/09/29, leg., det.
Werner 1973 : 323 {20} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67}.
et herb. J. Vallade) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 28
Coniocarpon fallax (Acharius) Grube — Syn. Arthonia
{21} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 15, 25 {51} ;
elegans (Ach.) Almq., Coniocarpon elegans (Ach.) Duby —
Van Haluwyn 1983 : 130, 134 {61} ; Van Haluwyn 2013
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France, mais
(non publié, 63, Novacelles : Issandolanges, au-dessous du
inconnu en Corse et manquant dans les régions trop sèches
vieux village, près du ruisseau, leg., det. et herb. C. Van
et dans les hautes montagnes. Assez rare. Potentiellement
Haluwyn, conf. P. Diederich) — Rem. La mention de
menacé [nt] — 07!, 17!, 21!, 22!, 24!, 28!, 29!, 33!, 35!,
cette espèce en Dordogne, dépt 24 (Roux et coll. 2004 :
36!, 37!, 38!, 46!, 50!, 51r, 52!, 54a, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!,
78) est erronée : la station se situe en réalité dans le Lot,
65!, 71!, 77! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus
dépt 46 (Derrien 2015, non publié ; Farou 2016 : 145).
(principalement Fraxinus, Corylus et Carpinus) et d’Abies,
Coniochaeta (Sacc.) Cooke — Ascomycètes non lichénisés, par-
moyennement acidophile, très aérohygrophile, eurypho- fois lichénicoles.
tique, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard Coniochaeta ligniaria (Grev.) Massee — Non lichénisé, lichénicole
inférieur. Ombroclimat humide. Graphidion scriptae — facultatif — À rechercher en France — Connu en Espagne (Navarre) —
376

Sur thalle de Diploschistes diacapsis subsp. diacapsis — Etayo 2008 : {66} ; Ozenda 1950 : 45 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 :
74-75 {e}. 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 65 {15, 43, 48, 63} ;
Coniosporium Link ex Fr. — Ascomycètes (« hyphomycètes ») Payot 1861 : 433 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 76
non lichénisés, rarement lichénicoles — Clauzade et al. 1989 : 122 {m}.
Coniosporium pulvereum Vouaux — Non lichénisé, lichénicole —
{74} ; Pentecost 2016 : 15 {74} ; Poumarat et coll. 2014 :
Nord (Ghyvelde). Une seule station connue — 59a — Sur thalle crustacé 13, 17, 24 {66} ; Ravaud 1860 : 764 {38} ; Roux 1984 : 85
stérile, saxicole-calcicole — Clauzade et al. 1989 : 122 {m} ; Vouaux {06} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux
1914 : 369 {m, 59} — Rem. Espèce douteuse, n’appartenant pas au et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 21 {48} ; Roux et al. 2006
genre Coniosporium. (Languedoc-Roussillon) : 117 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux
Coppinsia Lumbsch et Heibel — Ascomycètes lichénisés, non et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
lichénicoles — Lumbsch et Heibel 1998 : 95-101 {m}.
Coppinsia minutissima Lumbsch et Heibel — Lichénisé, non liché-
Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41
nicole — À rechercher en France — Connu dans les Ardennes belges et {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 34, 48,
les îles Britanniques — Terricole, détriticole et muscicole, sur sols riches 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux
en métaux lourds, substratohygrophile. Étage montagnard — Lumbsch et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
et Heibel 1998 : 95-101 {m} ; Sérusiaux et al. 2006 : 70 {m}. 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 41 {06} ; Roux
Cornicularia (Schreb.) Hoffm. — Ascomycètes liché- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 222 {2a, 2b} ; Séguy 1950 :
nisés, non lichénicoles — Thell et Kärnefelt in Thell 45 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sipman 2000 : 47
et Moberg 2011 : 47 {e}. {20} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vivant
Cornicularia normoerica (Gunnerus) Du Rietz — 1988 : 42 {64} ; Werner 1933-1934 : 44 {68, 88} ; Werner
Syn. Cetraria normoerica (Gunnerus) Lynge, Cetraria tristis 1962 : 71 {68, 88} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Werner et
(Weber) Fr., Cornicularia tristis (Weber) Ach., Parmelia Deschâtres 1970 : 277 {20} — Rem. La mention de cette
corniculata (Lightf.) A. L. Sm., Parmelia tristis (Weber) espèce dans l’Oise par Graves (1857 : 174), douteuse et
Spreng. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes mon- non confirmée, n’a pas été considérée.
tagnes, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé Cornutispora Piroz. — Ascomycètes (« coelomy-
[lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12a, 15r, 2a!, 2b!, 30r, 31a, 34r, cètes ») non lichénisés, lichénicoles ou non — Brackel
38!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 73!, 74!, 88r — Saxicole 2015 : 233-234 {e} ; Flakus et al. 2019 : 318-335 {m} ;
(sur parois et surfaces inclinées ou horizontales, souvent Hawksworth 1981 : 14-15 {e} — Rem. Flakus et al.
sur les sommets rocheux), calcifuge, acidophile, mésophile (2019) ont montré que les Cornutispora correspondent à des
ou xérophile, astégophile, non chionophile, plus ou moins stades asexués du genre Spirographa, mais, dans la présente
anémophile, héliophile, héminitrophile. De l’étage mon- édition du Catalogue, il n’a pas été possible de tenir compte
tagnard supérieur à l’étage alpin. Ombroclimats humide des conséquences taxonomiques, parfois complexes, qui en
et hyperhumide. Umbilicarion cylindricae — Clauzade et résultent.
Roux 1985 : 347 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 650- Cornutispora ciliata Kalb — Non lichénisé, lichéni-
651 {f, montagnes, au-dessus de 1200 m} ; AFL (collectif ) cole — Haut-Rhin, Haute-Saône et Haute-Savoie. Très
2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; rare en France. Patrimonial d’intérêt national. En danger
Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et critique d’extinction [cr] — 68!, 70r, 74! — Sur le thalle
al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet de divers lichens foliacés ou crustacés — Gierl et Kalb
2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 1993 : 632-633 {m} ; Brackel et al. 2018 : 199 {70} ; Die-
2009 : 195 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Bois- derich 2002 (non publié, 68, Breitenbach-Haut-Rhin :
sière 1994 : 8, 9, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; 2 km au NO du Petit Ballon, le Steinberg, dans un ruisseau,
Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1953 : 184 ombragés par la végétation, alt. 1150 m, 2002/08/19, leg. A.
{38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Clauzade Aptroot, det. et herb. P. Diederich) ; Gardiennet 2017
et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Companyo 1864 : 829 (non publié, 74, Samoëns : village de vacances les Becchi,
{66} ; Crozals 1913 : 161 {34} ; Crozals 1923 : 84 {2b} ; alt. 700 m, sur Lepra albescens croissant sur Fagus sylvatica,
Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 2017/01/29, leg., herb. et det. A. Gardiennet).
71 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Harmand 1896 : Cornutispora intermedia Punith. et D. Hawksw. —
233 {68, 88} ; Harmand 1907 : 425-426 {f, 63} ; Houmeau Non lichénisé, lichénicole — Haute-Saône (Haut-du-
et Roux 1991 : 549 {65, 66} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Lamy Them-Château-Lambert : ballon de Servance, alt. 1200 m,
1880 : 372 {63} ; Lamy 1883 : 354 {65} ; Maheu et Gillet sur Lepra corallina ; Brackel et al. 2018). Extrêmement
1914 : 63 {2b} ; Marc 1908 : 383 {12, 30} ; Moreau et rare : une seule station connue en France — 70r — Sur
Moreau 1932 (monts Dore) : 47 {63} ; Nylander 1856 : thalle de divers lichens crustacés (Lecanora chlarotera, Lepra
550 {63} ; Nylander 1873 : 271 {66} ; Nylander 1891 : 42 corallina, Ochrolechia sp.) ou foliacés (Flavoparmelia cape-
377

rata et Xanthoria polycarpa) — Brackel 2015 : 233 {e} ; 2006 : 59 {54, 57} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Brackel et al. 2018 : 199, 200 {70}. lon) : 188 {11} ; Vouaux 1914 : 186-187 {m, 11} — Rem.
Cornutispora lichenicola D. Hawksw. et B. Sutton — N’appartient vraisemblablement pas au genre Corticifraga.
Non lichénisé, lichénicole — Bretagne, Côte-d’Or, Loir-et- Vouaux (1914) indique « Ribaute (Hérault) » alors que
Cher, Vienne, Massif central, Drôme et Midi. Assez com- cette localité est dans l’Aude.
mun. Non menacé [lc] — 12r, 13!, 21!, 22!, 26!, 29!, 30!, Corticifraga peltigerae (Fuckel) D. Hawksw. et R.
41!, 48!, 64!, 82!, 83!, 84!, 86! — Parasite du thalle de nom- Sant. — Syn. Belonidium peltigerae (Fuckel) I. M. Lamb.,
breuses espèces de lichens crustacés ou foliacés corticoles. Celidium peltigerae (Fuckel) P. Karst., Leciographa circi-
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard — nans (Lib.) Phillips nom. inval., Melaspilea peltigerae Nyl.,
Clauzade et al. 1989 : 98 {m} ; Diederich 1986 : 19 {e, Peziza peltigerae Fuckel, Phragmonaevia nylanderi Rehm.,
86} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 85 {83} ; Coste Phragmonaevia peltigerae (Nyl.) Rehm, Pseudopeziza pel-
2012 (Madasse) : 20 {12} ; Etayo et Diederich 1996 : 98 tigerae (Fuckel) Fuckel — Non lichénisé, lichénicole —
{64} ; Le Cœur 1992 : 22 {83} ; Monnat 2017 (non publié, Ille-et-Vilaine, Puy-de-Dôme (Mont-Dore) et Savoie. Très
22, Plusquellec : Coat Léau, alt. 112 m, sur lichen crustacé rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
stérile (sans doute Pertusaria sp.), sur Populus, 2017/09/19, d’extinction [cr] — 35!, 63a, 73! — Sur Peltigera spp.,
leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2020 (non exceptionnellement Solorina crocea, sur le thalle desquels
publié, 29, Brest : Kervallon, alt. 19 m, sur apothécie de il forme des taches nécrotiques blanchâtres — Clauzade
Lecanora chlarotera sur Fraxinus, 2020/01/01, leg., det. et et al. 1989 : 71 {m} ; Hawksworth et Santesson 1990 :
herb. J.-Y. Monnat) ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux 2017 129-136 {m} ; Gardiennet 2014 (non publié, 73, Saint-
(Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 Sorlin-d’Arves : torrent de l’Église, alt. 1600 m, 2014/08/01,
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Lamy 1880 : 491 {63} ;
al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Massé 1964 : 137 {35} ; Monnat et al. 2017 : 20, 25
Cévennes) : 80 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- {(35)} ; Vouaux 1914 : 187-188 {m, 63}.
Roussillon) : 188 {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : Corticium Pers. — Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles ou
121 {30, 48} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et non — Rem. Une seule espèce lichénicole connue.
Corticium silviae Diederich, E. Zimm. et Lawrey — Non lichénisé,
Gueidan 2002 : 143 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 20
lichénicole — À rechercher en France — Connu dans le Valais suisse,
{13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21}. près d’Arolla, vers 2100 m d’altitude — Sur thalle de Thamnolia —
Cornutispora triangularis Diederich et Etayo — Non Diederich et al. 2018 : 52-53 {e} — Rem. À rechercher dans les Alpes
lichénisé, lichénicole — Côte-d’Or et Pyrénées-Atlantiques. septentrionales.
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger Corynespora Güssow — Ascomycètes (« hyphomy-
critique d’extinction [cr] — 21!, 64! — Sur Pertusaria cètes ») non lichénisés, lichénicoles ou non — Rem. Une
pertusa — Etayo et Diederich 1995 : 209-210 {e} ; van seule espèce lichénicole connue.
den Boom, Diederich et Sérusiaux 1996 : 85 {e} ; Die- Corynespora laevistipitata (M. S. Cole et D. Hawksw.)
derich 1990 (non publié, 64, Mendive : chalet Pedro, près Heuchert et U. Braun — Non lichénisé, lichénicole facul-
du torrent, sur Pertusaria pertusa, leg., det. et herb. P. Die- tatif — Gironde et Haute-Vienne (Barsac : Hallet, alt.
derich) ; Gardiennet 2013 (non publié, 21, Chambœuf, 13 m, sur thalle de Strigula affinis croissant sur rhytidome
réserve naturelle de la combe Lavaux, leg., det. et herb. A. du tronc de Juglans regia, parfois, par accessibilité, envahis-
Gardiennet) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21}. sant le thalle de Caloplaca phlogina (ce dernier également
Corticifraga D. Hawksw. et R. Sant. — Syn. Phrag- sur Strigula affinis), 2018/05/12 ; Haute-Vienne, Roche-
monaevia auct. [non Rehm] — Ascomycètes non lichénisés, chouart : la Forêt, alt. 258 m, sur thalle d’Anisomeridium
lichénicoles — Hawksworth et Santesson 1990 : 121- polypori croissant sur un Quercus caducifolié, 2018/03/21,
143 {m}. leg. et herb. M. Lencroz, det. C. Roux ; Roux et al. 2018).
Corticifraga fuckelii (Rehm) D. Hawksw. et R. Sant. — Seulement deux stations connues en France, mais proba-
Syn. Cryptomyces peltigerae Fuckel, Diplonaevia peltigerae blement plus répandu — 33!, 87! — Sur le thalle de divers
(Fuckel) Sacc., Phragmonaevia fuckelii Rehm — Non liché- lichens crustacés et de Phaeophyscia orbicularis, corticoles —
nisé, lichénicole — Lorraine et Aude. Rare. Patrimonial Heuchert et al. 2018 : 238 {m} ; Roux et al. 2018 : 97-105
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 11a, {33, 87} ; Heuchert et Braun 2006 : 13-16 {m}.
54!, 57! — Sur le thalle de divers Peltigera qu’il décolore Coscinocladium Kunze — Ascomycètes lichénisés,
à peine (probablement peu ou pas agressif ) — Clauzade non lichénicoles — Crespo et al. 2004 : 405-414 {m}.
et al. 1989 : 71 {m} ; Hawksworth et Santesson 1990 : Coscinocladium gaditanum (Clemente) A. Crespo, Lli-
125-129 {m} ; Vouaux 1912 : 186 {m} ; Diederich et al. mona et D. Hawksw. — Syn. Buellia lisbonensis (Samp.)
378

Werner, Coscinocladium occidentale Kunze, Lecanora lis- Abbayes 1934 : 72, 82, 103, 107 {35, 44, 56, 85} ; Aptroot
bonensis Samp., Placodium lisbonense (Samp.) Klem., Pso- et al. 2007 : 57 {29} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine-
roma lisbonense (Samp.) Samp., Solenopsora cesatii var. bleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 16, 18 {85} ; Bri-
plumbea (Bagl.) Zahlbr., Variolaria gaditana Clemente — caud 2008 : 137 {29} ; Choisy 1949 : 147 {71} ; Coppins
Lichénisé, non lichénicole — Charente-Maritime (île 1971 : 159 {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7
d’Aix) et Corse-du-Sud. Très rare. Patrimonial d’intérêt {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Gré-
international. En danger critique d’extinction [cr] — 17!, signe) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73, 77 {50} ; Du
2a! — Saxicole, sur des surfaces rocheuses d’horizontales à Colombier 1901 : 93 {45} ; Graves 1857 : 184 {60} ; Har-
subverticales, de grès calcaires, médio- ou valdé-calcicole, mand 1898 : 98 {88} ; Hue 1887 : 473 {15} ; Lamy 1880 :
basophile, aérohygrophile ou mésophile, astégophile, pho- 476 {87} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35, 56} ; Nylander
tophile ou héliophile, héminitrophile. Étages thermomédi- 1896 : 94 {77} ; Olivier 1900-1903 : 44-45, 313-314 {14,
terranéen et collinéen (variante chaude). Ombroclimats sec 27, 29, 44, 50, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 90 {15,
et subhumide — Boqueras et al. 1989 : 50 {e} ; Crespo et 87} ; Picquenard 1904 : 119 {29} ; Rose et al. 1979 : 90,
al. 2004 : 405-414 {m} ; Bricaud et Roux 1990 : 127 {2a} ; 91, 96 {50, 61} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
Houmeau et Roux 1984 : 147 {17} ; Roux et coll. 2013 118 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 67
(Catal. Corse) : 222-223 {2a} — Rem. Ascomes inconnus. {66} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 87, 88 {44} ; Wed-
Cresponea Egea et Torrente — Ascomycètes lichéni- dell 1875 : 295 {85} — Rem. Abbayes (1933 : 69-71) a
sés, non lichénicoles — Egea et Torrente 1993 : 301-331 établi que Bilimbia corisopitensis Picq. est un synonyme de
{m}. Cresponea premnea.
Cresponea chloroconia (Tuck.) Egea et Torrente — Syn. Lecanactis Cresponea premnea (Ach.) Egea et Torrente éco. saxi-
deminuens (Nyl.) Vain., Lecidea deminuens Nyl., Lecidea premnea f. cola — Syn. Cresponea premnea var. saxicola (Leight.) Egea
deminuescens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
France — Corticole, lignicole, acidophile — Clauzade et Roux 1985 : et Torrente, Lecanactis plocina auct. [non (Ach.) A. Mas-
391 {e} ; Egea et Torrente 1993 : 310-315 {m} — Rem. La mention sal.], Lecanactis premnea var. saxicola (Leight.) H. Olivier,
par Parrique (Gasilien) (1898 : 90, sous Lecanactis deminuens) de cette Lecidea premnea var. argillacea Malbr., Lecidea premnea var.
espèce (corticole, d’Amérique, Asie, Afrique et Finlande) dans le Cantal, saxicola Leight. — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine,
sur roche non calcaire, non reprise par Ozenda et Clauzade (1970), est
vraisemblablement erronée : confusion avec un C. premnea éco. saxicola
Seine-et-Marne, Massif armoricain, Massif central, Midi
à spores immatures ? et Corse. Peu rare. Potentiellement menacé [nt] — 12a,
Cresponea premnea (Ach.) Egea et Torrente — Liché- 15!, 2aa, 22!, 24!, 29!, 30!, 34!, 35a, 47a, 50a, 56!, 57!, 64r,
nisé, non lichénicole — Rem. Deux écotypes parfois accep- 66r, 77!, 81!, 83!, 87a, 88c — Saxicole, principalement sur
tés comme variétés. parois de roches gréseuses verticales, supraverticales ou sous
Cresponea premnea (Ach.) Egea et Torrente éco. prem- surplomb, mais également sur murs, y compris en argile,
nea — Syn. Bacidia corisopitensis (Picq.) Zahlbr., Bilimbia calcifuge ou minimécalcicole, acidophile, subneutrophile
corisopitensis Picq., Buellia premnea (Ach.) Kickx, Catillaria ou neutrophile, aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou
premnea (Ach.) Körb., Lecanactis premnea (Ach.) Arnold, photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages col-
Lecidea premnea Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Çà linéen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide
et là dans une grande partie de la France, surtout dans le et humide — Clauzade et Roux 1985 : 391 {e} ; Egea et
domaine atlantique ; non signalé en Corse. Assez peu com- Torrente 1993 : 326-328 {m, 35, 50, 77, 88} ; Ozenda
mun. Potentiellement menacé [nt] — 07r, 12r, 14!, 15a, et Clauzade 1970 : 265 {f, (Île-de-France, Ouest)} ; Tor-
22!, 27a, 29!, 33!, 34!, 35!, 44!, 45a, 47!, 49!, 50!, 56!, 57!, rente et Egea 1989 : 172-173 {ne} ; Bricaud et al. 1992
60a, 61!, 63!, 66!, 71a, 77!, 81r, 85!, 87a, 88a — Corticole, (CLLFM vi) : 87 {81} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM
sur feuillus (Quercus caducifoliés, Alnus, etc.) généralement vii) : 311 {30, 83} ; Coste 1995 : 19, 20 {81} ; Jeanjean
vieux, exceptionnellement lignicole, subneutrophile ou aci- [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 246 {47} ; Lamy 1880 :
dophile, aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou photo- 476 {87} ; Maheu et Gillet 1914 : 90 {2a} ; Marc 1908 :
phile mais non héliophile, non nitrophile. Étages méso-, 412-413 {12} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander
supra-méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli- 1896 : 94 {77} ; Olivier 1900-1903 : 45 {50} ; Roux et al.
mats subhumide et humide — Abbayes 1923 : 74-77 {44} ; 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 {30, 34, 66} ; Roux et
Clauzade et Roux 1985 : 391 {e} ; Egea et Torrente al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et coll.
1993 : 324-326 {m, 14, 29, 50} ; Ozenda et Clauzade 2013 (Catal. Corse) : 223 {(20)} ; Signoret et Diederich
1970 : 265 {f, (Île-de-France, Ouest)} ; Picquenard 1889 : 2003 : 199, 215 {57} ; Vivant 1988 : 52 {64} ; Werner
87 {29, 56} ; Torrente et Egea 1989 : 170-172 {ne} ; 1973 : 328 {20} — Rem. Sans valeur taxonomique selon la
Abbayes 1924 : 49 {44} ; Abbayes 1926 : 46 {44, 85} ; plupart des auteurs modernes.
379

Crocodia Link — Ascomycètes lichénisés, non liché- d’extinction [cr] — 64r — Corticole, sur rhytidome lisse
nicoles — Jørgensen et Galloway 2011 : 1769-1770 de feuillus (principalement Corylus), très aérohygrophile,
{xx}. assez sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombrocli-
Crocodia aurata (Ach.) Link — Syn. Pseudocyphella- mat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 745 {e} ;
ria aurata (Ach.) Vain., Sticta aurata Ach. — Lichénisé, Parnmen et al. 2012 : 10 {m} ; Purvis et al. 1995 : 352
non lichénicole — Massif armoricain, Aquitaine et Corse. {e} ; van den Boom et al. 1995 : 280-281 {f, 64} — Rem.
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction Confondu jusqu’en 1995 avec Thelotrema subtile Tuck., une
[en] — 14a, 2aa, 2ba, 22a, 29!, 40!, 50a, 56a, 64! — Cor- espèce non européenne (Purvis et al. 1995).
ticole (surtout sur feuillus, principalement dans les forêts Cryptodiscus Corda — Syn. Bryophagus Nitschke
humides, surtout dans des chênaies caducifoliées suffisam- ex Arnold, Gloeolecta Lettau, Lettauia D. Hawksw. et
ment éclairées, plus rarement sur des arbres isolés ou des R. Sant. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
arbrisseaux) et saxicole-calcifuge, acidophile, très aérohy- Hawksworth et Santesson 1990 : 136-141 {m}.
grophile, astégophile, anémotolérant, photophile mais peu Cryptodiscus cladoniicola (D. Hawksw. et R. Sant.)
ou pas héliophile, non ou assez peu nitrophile. Étage col- Pino-Bodas, Zhurb. et S. Stenroos — Syn. Lettauia clado-
linéen (variante chaude), sous climat atlantique. Ombro- niicola D. Hawksw. et R. Sant. — Non lichénisé, lichéni-
climats humide et surtout hyperhumide — Clauzade et cole — Morbihan (La Gacilly : la forêt Neuve, sur podé-
Roux 1985 : 728 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 336- tions de Cladonia portentosa, 2011/02/17, leg. et herb. J.-P.
337 {f, (Massif armoricain, Pays basque)} ; Abbayes 1934 : Priou, det. P. Diederich). Extrêmement rare : une seule
64, 102, 129, 155, 171, 173 {29, 56} ; Braun-Blanquet station connue en France. Patrimonial d’intérêt national.
1923 : 115 {(Nord-Ouest)} ; Bricaud 2008 : 146 {29} ; Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 56! — Sur
Coppins 1971 : 166 {29} ; Harmand 1909 : 718-719 {f, les parties anciennes et parfois mourantes des podétions de
29, 50, 56} ; Jovet 1934 : 206, 208 {14, 2A, 2B, 22, 29, Cladonia (C. amaurocraea, C. arbuscula, C. rangiferina) —
50, 56, 64} ; Olivier 1897 : 144-145 {29, 50, 56} ; Roux et Hawksworth et Santesson 1990 : 137-141 {m} ; Pino-
coll. 2013 (Catal. Corse) : 278 {(20)} ; Vězda 1971 : Lich. Bodas et al. 2017 : 98, 100 {m} — Rem. Selon Hawk-
sel. exsicc. n° 990 {40} ; Vivant 1988 : 90 {40} — Rem. A sworth et Santesson (1990) passe facilement inaperçu
certainement beaucoup régressé, en particulier en Bretagne et peut-être plus répandu que ne le laissent supposer les
(non retrouvé dans les stations signalées par Abbayes 1934 mentions de la littérature.
et revisitées récemment). Récolté à Galeria et Girolata par Cryptodiscus gloeocapsa (Nitschke ex Arnold) Baloch,
Soleirol (1825, in Jovet 1934), puis par Maheu (1919) Gilenstam et Wedin — Syn. Bryophagus gloeocapsa Nitschke
à Corte, in Jovet 1934), mais jamais retrouvé depuis en ex Arnold, Gloeolecta bryophaga (Körb ex Arnold) Vězda —
Corse. Lichénisé, non lichénicole — Massif des Vosges. Très rare.
Crocynia (Ach.) A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
non lichénicoles. tinction [cr] — 68!, 88!, 90! — Muscicole (sur mousses
Crocynia camusii B. de Lesd. — Lichénisé, non liché- terricoles, rarement saxicoles), plus rarement terricole (sur
nicole — Seine-et-Oise s. l. (Versailles, dans le parc, sur sol sableux, sablo-argileux ou tourbeux), souvent sur talus
un tronc d’Ulmus). Extrêmement rare : une seule station forestiers humides, parfois sur terre dans des crevasses de
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. rochers, calcifuge, de moyennement à très acidophile, peu
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 78sla — ou pas stégophile, aérohygrophile, sciaphile ou photophile
Corticole, subneutrophile. Étage collinéen. Ombroclimat mais non héliophile, non nitrophile. Étage montagnard.
subhumide — Bouly de Lesdain 1912 : 14 {78sl}. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Crutarndina Parnmen, Lücking et Lumbsch — Asco- 206 {e} ; Wirth 1974 : 378 {68, 88}.
mycètes lichénisés, non lichénicoles — Parnmen et al. Cryptothele Th. Fr. — Syn. Malmgrenia Vain., Pyrenopsidium
2012 : 10 — Rem. Diffère de Thelotrema s. s. par son exci- (Nyl.) Forssell — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Jørgen-
sen et Henssen 1990 : 345 {m}.
pule à contour étoilé, formé de nombreuses couches. Cryptothele granuliformis (Nyl.) Henssen — Syn. Collema gra-
Crutarndina petractoides (P. M. Jørg. et Brodo) Parn- nuliforme Nyl., Pyrenopsidium granuliforme (Nyl.) Forssell, Pyrenopsis
men, Lücking et Lumbsch — Syn. Thelotrema petractoides granuliformis (Nyl.) Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à
P. M. Jørg. et Brodo, Thelotrema subtile auct. eur. [non tort en France — Henssen et Büdel 1984 : 384 {m} — Rem. Signalé
Tuck.] — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlan- avec doute, sous Pyrenopsidium granuliforme, par Clauzade et Roux
(1985 : 651) en Lorraine : confusion avec Leptogium granuliforme Harm.
tiques (Sainte-Engrâce : gorges d’Ehujarré, alt. 650 m). Cryptothele permiscens (Nyl.) Th. Fr. — Syn. Synalissa phylliscina
Extrêmement rare : une seule station connue en France. Tuck., Thyrea phylliscina (Tuck.) Tuck. — Lichénisé, non lichénicole —
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Non connu avec certitude en France — Signalé à Colombières-sur-Orb
380

(Hérault) par Crozals (1912). Extrêmement rare : une seule station miserrimum Nyl., Mycoporum quercus (A. Massal.) Müll.
signalée en France — Sur rocher de micaschiste (non calcaire) ombragé, Arg. — Non lichénisé, non lichénicole — Seine-et-Marne,
mouillé pendant tout l’hiver, dans un ravin, à 400 m d’altitude — Cro-
zals 1912 : 258-259 {34} ; Henssen et Jørgensen 1990 : 139 {m} ;
Massif armoricain, Jura, Pyrénées. Peu rare. Données insuf-
Poelt 1969 : 261-262 {e} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : fisantes sur les menaces [dd] — 29r, 39r, 61a, 64r, 65!,
118 {34 ?} — Rem. La mention de cette espèce, de Scandinavie et d’Amé- 77! — Corticole, sur rhytidome lisse des jeunes rameaux de
rique du Nord, dans l’Hérault, à basse altitude (Crozals 1912), semble feuillus (Quercus, Corylus, Alnus, etc.), moyennement aci-
a priori peu crédible, mais la description détaillée donnée par cet auteur dophile, mésophile ou modérément xérophile, astégophile,
correspond bien à celle de l’espèce ; la question ne pourra être tranchée
que par l’examen du matériel de la station de l’Hérault.
photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages collinéen
et montagnard inférieur — Clauzade et Roux 1985 : 526
Cypheliopsis (Zahlbr.) Vain. — Ascomycètes liché- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 201 {f, (61)} ; Coppins
nisés, non lichénicoles.
1971 : 159 {29} ; Florence et coll. 2019 : 250 {65} ; Pou-
Cypheliopsis mediterranea (B. de Lesd.) Nádv. — Syn.
marat 2018 (non publié, 65, Lourdes : forêt de Lourdes,
Cyphelium mediterraneum B. de Lesd. — Lichénisé, non alt. 411 m, sur branchette de Quercus robur, 2018/07/21,
lichénicole — Var (Giens : Escampo-Bariou, NO du séma- leg., det et herb. S. Poumarat) ; Rose [coll. Boissière]
phore) et Corse du-Sud (Bonifacio : île Cavallo, partie O 1990 : 207 {77} ; van den Boom et al. 1995 : 278 {64} ;
de l’île, alt. 30 m, sur blocs de granite, 2014/03/14, leg., van den Boom et Brand 1991 : 29 {39} — Rem. Passe
det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux). Extrême- facilement inaperçu et donc probablement plus répandu.
ment rare : deux stations connues. Patrimonial d’intérêt
international. En danger critique d’extinction [cr] — 2a!,
Cystocoleus Thwaites — Ascomycètes lichénisés,
non lichénicoles — Smith et al. 2009 : 369 {e}.
83a — Saxicole, sur rochers siliceux non loin du littoral.
Cystocoleus ebeneus (Dillwyn) Thwaites — Syn. Coe-
Étage thermoméditerranéen et mésoméditerranéen infé-
nogonium germanicum Glück, Coenogonium nigrum auct.
rieur. Ombroclimat sec — Bouly de Lesdain 1925 : 788
[non (Huds.) Zahlbr.], Cystocoleus niger auct. [non (Huds.)
{83} ; Clauzade et Roux 1985 : 744 {e} ; Crozals 1924 :
Har.] — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les
90-91 {83} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 177 {2a}.
régions montagneuses, y compris en Corse. Assez peu rare.
Cyrtidula Minks — Ascomycètes non lichénisés, non Non menacé [lc] — 02!, 05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 2ar, 22!, 23!,
lichénicoles — Harris 1995 : 64-65 {m}. 24!, 29!, 30!, 31!, 34r, 35!, 38a, 42!, 48!, 50!, 53!, 56!, 57!,
Cyrtidula hippocastani (DC.) R. C. Harris — Syn. 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 71!, 77!, 88! — Saxicole, sur
Dermatina hippocastani (DC.) Oxner, Dermatina ptelaeodes parois rocheuses ombragées, verticales ou supraverticales, de
(Ach.) Zahlbr., Mycoporum hippocastani (DC.) Coppins, roches silicatées généralement poreuses, calcifuge, rarement
Mycoporum ptelaeodes (Ach.) Nyl., Mycoporum ptelaeodes minimécalcicole, exceptionnellement corticole (à la base de
var. majusculum Nyl. — Non lichénisé, non lichénicole — troncs), acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile,
Oise, Seine-et-Marne, Vienne, Puy-de-Dôme et Pyrénées- assez ou fortement stégophile, anémophobe, de moyenne-
Orientales. Patrimonial d’intérêt national. Données insuf- ment à très sciaphile, non nitrophile. De l’étage collinéen
fisantes sur les menaces [dd] — 60a, 63a, 66a, 77!, 86a — à l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide.
Corticole, sur divers feuillus (Fraxinus, Betula, Alnus, Cystocoleo ebenei-Racodietum rupestris — Clauzade et
Ulmus, Crataegus, etc.), principalement sur les branches, Roux 1985 : 349 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 758
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, asté- {f, montagnes} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {23} ; Aptroot et
gophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étage al. 2007 : 57 {29} ; Bauvet 2005 : 176 {07} ; Bauvet 2012 :
méso-, supra-méditerranéen et collinéen — Clauzade et 64 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203, 204 {07} ; Boissière
Roux 1985 : 526 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 201 1979 : 117 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière
{rf } ; Graves 1857 : 193 {60} ; Nylander 1873 : 294-295, 1994 : 13 {63} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68} ; Bricaud
319 {66} ; Nylander 1891 : 67, 90 {66} ; Nylander 1897 : 2008 : 137 {29} ; Caillet et al. 2008 : 96 {88} ; Chipon
11-12 {77} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 101 {63} ; Rose 1995 : 87 {68, 88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ;
[coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Weddell 1873 : 372 Choisy 1953 : 253 {05, 38} ; Clauzade et Rondon 1959 :
{86} — Rem. Passe facilement inaperçu et donc peut-être 386 {05} ; Coste (non publié, 34) ; Florence 2016 (non
plus répandu. publié, 65, Cauterets : Pourtère, alt. 1700 m, sur bloc de
Cyrtidula quercus (A. Massal.) Minks — Non lichénisé, granite, sous un encorbellement, 2016/01/25, leg., det.
non lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une seule et herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Florence et
connue en France. coll. 2019 : 236, 239 {65} ; Kalb 1976 : 57 {2a} ; Lottin
Cyrtidula quercus (A. Massal.) Minks var. quercus — et Vaudoré 2014 : 133 {61} ; Roux et al. 2005 (mont
Syn. Dermatina quercus (A. Massal.) Zahlbr., Mycoporum Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ;
381

Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 {30, 34, rina saccata sur le sol, 2018/08/25, leg., det. et herb. D et
48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. O. Gonnet) — Rem. D’après leur description originale,
2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 34, 67 {66} ; Roux et al. Bertia solorinae Anzi (1868) et Sphaeria solorinae Mont.
2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. (1857), qui ont pour hôte Solorina saccata, sont peut-être
Corse) : 223 {(20)} ; Signoret et Diederich 2003 : 215 synonymes de Dacampia engeliana.
{57} ; Vadam et al. 1997 : 88, 92, 104 {71} ; Wirth 1974 : Dacampia hookeri (Borrer) A. Massal. — Syn. Pleos-
374-375 {68, 67, 88}. pora hookeri (Borrer) Keissl., Verrucaria hookeri Borrer —
Dacampia A. Massal. — Syn. Xenosphaeria Trevis. — Lichénisé, lichénicole — Alpes et Pyrénées. Assez commun.
Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles — Crivelli Non menacé [lc] — 01!, 05!, 64r, 65!, 73!, 74! — Parasite
1983 : 192-196. de Solorina (S. saccata, S. octospora), sur sol humifère et
Dacampia cladoniicola Halici et A. O. Türk — Non sous-sol calcaire, neutrophile ou modérément basophile,
lichénisé, lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Saint- substratohygrophile, photophile ou héliophile, non ou
Étienne-les-Orgues : montagne de Lure, environs de Notre- modérément nitrophile. Étages montagnard, subalpin et
Dame de Lure, sur Cladonia terricole, 1996/05/27, leg., alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Ozenda
det. et herb. P. Diederich). Extrêmement rare : une seule et Clauzade 1970 : 757 {f, Alpes} ; Asta et al. 1972 : 104
station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna- {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Gueidan et Roux 2002 :
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 04! — Sur 37 {74} ; Nylander 1863 : 402 {05} ; Puget 1866 : xc
Cladonia spp. — Halici, Türk et Candan 2008 : 53-57 {74} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 83 {05} ; Vivant 1988 :
{ne, 04}. 85 {64} — Rem. Lichénisé notamment selon Henssen
Dacampia cyrtellae Brackel — Syn. Dacampia lecaniae Brackel (1995 : 149-158). La mention de cette espèce par Massé
nom. illeg. [non Kocourk. et K. Knudsen] — Non lichénisé, lichéni- (1964 : 137, sub Pleospora hookeri) dans l’Ille-et-Vilaine, sur
cole — À rechercher en France — Connu en Allemagne, Belgique et Diploschistes scruposus (?) est vraisemblablement erronée ; il
Luxembourg — Sur Lecania cyrtella — Brackel 2010 : 10-13 (sub D.
lecaniae Brackel) {e} ; Brackel 2010 : 315-316 {e}.
en est de même de celle de Jeanjean [coll. B. de Lesd.]
Dacampia engeliana (Saut.) A. Massal. — Syn. (?) Ber- 1925 : « sur un thalle stérile » à Tourral, Sainte-Colombe-
tia solorinae Anzi, (?) Melanomma solorinae (Anzi) Sacc., de-Villeneuve (alt. 175 m).
Pleospora engeliana (Saut.) G. Winter, (?) Pleospora solo- Dacampia rhizocarpicola D. Hawksw. — Non liché-
rinae (Mont.) Sacc., (?) Sphaeria solorinae Mont. — Non nisé, lichénicole — Hautes-Pyrénées (Arrens-Marsous :
lichénisé, lichénicole — Massif du Jura, Alpes et Pyrénées. près du lac de Migouélou, alt. 2293 m, sur Rhizocarpon
lavatum croissant sur une paroi granitique inclinée au bord
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
d’un ruisseau, 2017/07/28, leg. et herb. É. Florence, det. S.
[en] — 01!, 05!, 39!, 64!, 65!, 73! — Parasite du thalle de
Poumarat, conf. C. Roux). Extrêmement rare : une seule
Peltigera spp. (notamment P. rufescens) et de Solorina spp.
station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna-
(notamment S. saccata) dont il empêche le développement
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 65! — Sur
des ascomes, sur sol plus ou moins calcaire mais parfois
Rhizocarpon lavatum — Halici et Hawksworth 2008 :
décalcifié en surface, basophile ou neutrophile, astégo-
51, 53 {e}.
phile, mésophile ou peu xérophile, photophile mais non
Dacampia rufescentis (Vouaux) D. Hawksw. — Syn.
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages subalpin et alpin.
Pleospora rufescentis Vouaux — Non lichénisé, lichéni-
Ombroclimats humide et perhumide — Clauzade et al.
cole — Nord (Dunkerque : dunes de Malo-Centre, station
1989 : 74 {m} ; Hawksworth 1986 : 499-500 {e} ; Mon-
type, Vouaux 1913). Extrêmement rare : une seule station
tagne 1857 : 307-308 {f } ; Saccardo 1883 : 112, 274 {m} ;
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
Vouaux 1913 : 122-123 {m, 39} ; Bricaud et Roux 1990 :
danger critique d’extinction [cr] — 59a — Sur thalle de
124-125 {05} ; Diederich 1985 (non publié, 65, Gavar-
Peltigera rufescens — Clauzade et al. 1989 : 74 {m} ; Hawk-
nie : cirque de Gavarnie, sur Solorina, 1985/07/20, leg., det.
sworth 1986 : 497-500 {e} ; Vouaux 1913 : 124 {m, 59} ;
et herb. P. Diederich) ; Gardiennet 2016 (non publié,
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 163 {59}.
39, Grande-Rivière : les Chauvins, alt. c. 880 m, dans un
Dactylina Nyl. — Syn. Dufourea auct. [non Ach.] — Ascomycètes
creux d’un rocher calcaire, sur thalles de Solorina saccata lichénisés, non lichénicoles — Poelt et Vězda 1977 : 91-92 {e}.
ombragés, 2016/08/26, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Dactylina ramulosa (Hook. f.) Tuck. — Lichénisé, non lichéni-
Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 01, Thoiry : sous cole — À rechercher en France — Rem. Deux variétés dont une seule
le Reculet, alt. 1206 m, sur Peltigera sp., 2017/08/25, leg. existe peut-être en France.
Dactylina ramulosa var. alpina Follmann — Syn. Dactylina muri-
et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Gonnet et cata (Laurer) Tuck., Dufourea ramulosa Hook. — Lichénisé, non liché-
Gonnet 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Allemagne,
: talus au bord de la route vers le lac, alt. 2080 m, sur Solo- Italie et Suisse — Terricole-calcicole ou détriticole, neutrophile ou
382

basophile. De l’étage subalpin supérieur à l’étage nival — Clauzade et Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ;
Roux 1985 : 349 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 641 {e} — Rem. Derrien et al. 2018 : 276 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98
Dactylina ramulosa var. ramulosa, très rare, n’est connu que dans les
régions arctiques. {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Gonnet et al.
2018 : 174, 175 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ;
Dendrographa Darb. — Ascomycètes lichénisés, non
Guilloux et al. 2000 : 45 {2a} ; Houmeau 1998 : 627
lichénicoles — Ertz et Tehler 2011 : 53 {m}.
{17} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ;
Dendrographa decolorans (Turner et Borrer ex Sm.)
Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 {(75sl)} ; Lottin et Vau-
Ertz et Tehler — Lichénisé, non lichénicole — Boumier et
doré 2014 : 115 {61} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mies 2015 :
al. 2011 : 6, 16, 24 {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} —
478 {23} ; Monnat et al. 2017 : 43, 51 {35, 56} ; Nylan-
Rem. Deux morphotypes : morpho. decolorans, sorédié,
der 1881 : xcvii {77} ; Rondon-Seidenbinder 1983 :
stérile ou exceptionnellement fertile ; morpho. albocinctum
100 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 209 {77} ; Rose
non sorédié et fertile.
Dendrographa decolorans (Turner et Borrer ex Sm.) et al. 1979 : 97 {61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
Ertz et Tehler morpho. decolorans — Syn. Arthonia deco- 223 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Roux
lorans (Turner et Borrer ex Sm.) Erichsen, Lepraria deco- et al. 2005 (mont Lozère) : 217 {48} ; Roux et al. 2006
lorans (Turner et Borrer ex Sm.) Almb., Schismatomma (Languedoc-Roussillon) : 172 {11, 34, 48} ; Roux et al.
decolorans (Turner et Borrer ex Sm.) Clauzade et Vězda, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 71 {66} ; Roux et al. 2012
Spiloma decolorans Turner et Borrer ex Sm. — Lichénisé, (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et Bricaud 1991 : 102
non lichénicole — Presque toute la France (Corse com- {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 224 {2a} ; Roux et
prise), sauf les régions froides. Commun. Non menacé Poumarat 2015 : 18 {13} ; Signoret et Diederich 2003 :
[lc] — 02!, 03!, 06!, 07!, 10!, 11!, 13!, 14!, 16!, 17!, 18!, 200 {57} ; Sipman 2000 : 49 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 73
2a!, 2b!, 21!, 22r, 23!, 24!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 32!, 33!, {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 28 {21} ; Van den
34!, 35!, 37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 44!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit
53!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 66!, 67!, 72!, 2016 : 27 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 143 {53,
75slr, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 89! — 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Van Haluwyn
Corticole, sur feuillus (Quercus caducifoliés, Q. ilex, Q. et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 21, 35, 41, 44,
suber, Acer, Alnus, Carpinus, Ceratonia, Fagus, Ficus, Olea, 49, 55, 61, 78sl) ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 304
etc.) et conifères (Pinus, Cupressus, etc.), sur tronc et grosses {34} ; Vivant 1988 : 98 {64} ; Wattez et Van Haluwyn
branches, rarement aussi (Nord-Est) sur rochers de grès 1985 : 87 {44} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67} — Rem. Connu
siliceux, plus ou moins acidophile, aérohygrophile, assez fertile dans l’Hérault (près d’Agde, Ozenda et Clauzade
stégophile, de sciaphile à modérément photophile, non ou 1970 : 267), les Bouches-du-Rhône (Gémenos, parc Saint-
modérément nitrophile. Étages thermo-, méso-méditerra- Pons, Roux, 1990/06/02, non publié), le Var (Clauzade
néen et collinéen, plus rarement au montagnard inférieur. et Roux 1973), les Alpes-Maritimes (session afl 2017) et
Ombroclimats subhumide et humide, plus rarement sec — la Charente-Maritime (Saint-Séverin-sur-Boutonne : forêt
Clauzade et Roux 1985 : 706 {e} ; Ertz et Tehler 2011 : de Chizé, Houmeau, 1997/06/12, non publié).
53 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 267 {f } ; Torrente Dendrographa decolorans (Turner et Borrer ex Sm.)
et Egea 1989 : 209-210 {ne} ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; Ertz et Tehler morpho. albocinctum — Syn. Opegrapha
AFL (collectif ) 1984 : 14 {87} ; Agnello 2008 (Pilat) : pitardii B. de Lesd., Opegrapha solida Werner nom. nud.,
36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 63 {29} ; Bau- Schismatomma albocinctum (Nyl.) Zahlbr., Schismatomma
vet 2005 : 188-189 {07} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : hafellneri Egea et Torrente, Schismatomma pitardii (B. de
12 {13} ; Boissière 1979 : 83 {77} ; Boissière 1994 : 12 Lesd.) Egea et Torrente — Lichénisé, non lichénicole —
{63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Bouly Var (îles d’Hyères) et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
de Lesdain 1908 (Versailles) : 692 {78sl} ; Bricaud 1996 : national. En danger d’extinction [en] — 2a!, 83! — Corti-
tab. 2 {06} ; Bricaud 2004 : 36, 49, 53, 61, 74, 88, 93, cole, sur tronc et branches de feuillus (Quercus ilex, Pistacia,
94 {06, 07, 30, 34, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 42 Olea, Erica, etc.) et conifères (Pinus, Juniperus), acidophile,
{84} ; Bricaud 2005 : 44 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 assez aérohygrophile, astégophile, assez héliophile, non ou
{06} ; Bricaud 2007 : 76 {84} ; Bricaud 2008 : 147 {29} ; peu nitrophile. Étage thermoméditerranéen. Ombroclimat
Bricaud et Roux 1994 : 122 {34, 83, 84} ; Clauzade subhumide — Ertz et Tehler 2011 : 53 {m} ; Torrente
1969 : 4 {13} ; Clauzade et Roux 1973 : 44 {34, 83} ; et Egea 1989 : 219-222 {ne} ; Bricaud et Roux 1990 :
Coppins 1971 : 167 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 2001 : 132-133 {f, 83} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 175 {2a} ;
221 {81} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 Guilloux et al. 2000 : 45 {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
(« 2014 ») : 61 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70, 76 {50} ; Corse) : 224 {2a} ; Sipman 2000 : 49 {20} — Rem. Schis-
383

matomma albocinctum et S. hafellneri, qui ne diffèrent de ou calcifuge, basophile, neutrophile, ou subneutrophile,


Dendrographa decolorans que par l’absence de soralies et la fortement ékréophile ou bien faiblement ou modérément
présence d’apothécies, et qui ne sont pas distincts généti- hydrophile, plutôt héliophile, non nitrophile. Étages mon-
quement les uns des autres (Ertz et Tehler 2011), sont tagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype-
considérés comme un morphotype de D. decolorans. Voir rhumide — Thüs et Schultz 2009 : 50-51 {e} ; Bossier in
la remarque sous Enterographa pitardii. Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ; Bossier in Collectif SBCO
Dendrographa latebrarum (Ach.) Ertz et Tehler — 2018 : 11 {09} ; Bossier 2015 (non publié, 31, Oô : granges
Syn. Crocynia albissima B. de Lesd., Crocynia fragilissima d’Astau, au bord d’un ruisseau, alt. 2110 m, sur rochers de
Hue, Crocynia hueana B. de Lesd., Lecanactis latebrarum schiste et de granite temporairement inondés, 2015/07/24,
(Ach.) Arnold, Lepraria latebrarum (Ach.) Ach. ex Sm. — leg., herb. et det. X. Bossier, conf. S. Poumarat) ; Bossier
Lichénisé, non lichénicole — Moselle, Ardennes, Seine- 2016 (non publié, 09, Aston : sur le bord d’un ruisseau qui
et-Marne, Massif armoricain, Charente-Maritime, Midi alimente le lac Estagnol, alt. 2124 m, sur roche granitique
méditerranéen et subméditerranéen. Assez rare. Potentiel- temporairement inondée, 2016/07/30, leg., herb. et det. R.
lement menacé [nt] — 06!, 07!, 08!, 14!, 17!, 29!, 35!, 50!, Humbert, conf. X. Bossier et Serge Poumarat) ; Flo-
56!, 57!, 61!, 66!, 77!, 83! — Saxicole, sur parois de grès rence 2017 (non publié, 65, Estaing : lacs de Cambalès,
ombragées, calcifuge, plus rarement corticole (à la base alt. 2360 m, sur pierre granitique temporairement inondée
du tronc de vieux Quercus), acidophile ou subneutrophile, dans un ruisseau, 2017/08/16, leg., det et herb. É. Flo-
de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, scia- rence, conf. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 232 {65} ;
phile, de l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Poumarat 2010 (non publié, 66, Angoustrine-Villeneuve-
Ombroclimats subhumide et humide — Ertz et Tehler des-Escaldes : Coma dels Forats, alt. 2480 m, sur pierres et
2011 : 53 {m} ; Jørgensen et Tønsberg 1988 : 296-301 rochers de granite temporairement inondés, 2010/08/22,
{e} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bekking, van Dort et leg., herb. et det. S. Poumarat) ; Poumarat 2013 (non
coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Boissière publié, 66, Fontrabiouse : Espousouille, vallée du Galbe,
2013 (non publié, 17, Saint-Palais-sur-Mer : la Grande font Clara, alt. 1930 m, sur un petit rocher un peu calcaire,
Côte, leg., det. et herb. J.-C. Boissière) ; Bouly de Les- 2013/09/20, leg., herb. et det. S. Poumarat) — Rem. À
dain 1911 (Fontainebleau) : 554 {77} ; Bricaud 2004 : rechercher dans les Alpes septentrionales.
53 {07} ; Bricaud et Roux 1994 : 122 {07} ; Citoleux Dermatocarpon bachmannii Anders — Lichénisé, non lichéni-
2016 (non publié, 29, Hanvec : Menez Meur, alt. 290 m, cole — Signalé à tort en France — Saxicole, calcifuge, hygrophile. Étage
montagnard — Clauzade et Roux 1985 : 351 {e} ; Heiđmarsson
sur rocher siliceux ombragé, 2016/10, leg., herb. et det. J.
1998 : 64-66 {e} — Rem. La mention de cette espèce (du N de l’Europe
Citoleux, conf. J.-Y. Monnat) ; Ménard 2009 : 92, 123, et des montagnes d’Europe centrale) en Haute-Loire par Clauzade et
145, 153, 167, 175 {83} ; Monnat 2017 (non publié, 35, Rondon (1955 : 38), reprise par Ozenda et Clauzade (1970 : 180),
Lassy : le Ritoir, alt. 73 m, sur grès ferrugineux (« schistes » est erronée : les deux spécimens de Haute-Loire de l’herbier de Bouly de
rouges), 2017/06/26, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Lesdain (marssj), récoltés à Saint-Didier-d’Allier et Saint-Privas-d’Allier
par Clauzade (respectivement en 1953 et 1954), appartiennent à une
Nylander 1896 : 103 {77} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
forme calcifuge de D. miniatum var. miniatum à face inférieure du thalle
Orientales) : 20 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 noirâtre, parfois veinée, et à spores de (10)13-16,5(18) × 5-6,5 µm (spores
{06} ; Signoret et Diederich 2003 : 216 {57} — Rem. de 18-25 × 6-8 µm chez D. bachmannii).
Répartition mal connue par suite de confusions avec Lepra- Dermatocarpon complicatum (Lightf.) W. Mann —
ria latebrarum auct. Par exemple, la mention de cette espèce Syn. Dermatocarpon decipiens auct. [non (A. Massal.) Dalla
par Crozals (1909 : 291 ; 1910 : 275, sous Lepraria late- Torre et Sarnth.], Dermatocarpon intestiniforme sensu
brarum), dans les environs de Béziers, sur roche calcaire, est Orange [non (Körb.) Hasse], Dermatocarpon luridum var.
erronée ; il en est probablement de même de celle de Payot decipiens auct. [non (A. Massal.) Riedl], Dermatocarpon
(1861 : 448) en Haute-Savoie. miniatum var. compactum (Lamy) Zahlbr., Dermatocarpon
Dermatocarpon Eschw. — Syn. Entosthelia (Wallr.) miniatum var. complicatissimum (Nyl.) Lettau, Dermatocar-
Hue, Rhodocarpon Lönnr. — Ascomycètes lichénisés, pon miniatum var. complicatum (Lightf.) Th. Fr., Endocar-
non lichénicoles — Heiđmarsson 1998 : 59-70 {e} ; pon miniatum var. complicatum (Lightf.) Schaer. — Liché-
Heiđmarsson 2000 : 1-25 {e} ; Roux 2014 : 43-45 {e}. nisé, non lichénicole — Surtout dans les régions monta-
Dermatocarpon arnoldianum Degel. — Lichénisé, gneuses, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé
non lichénicole — Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’inté- [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12a, 14a, 15!, 19r, 2a!,
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — 2b!, 29a, 30a, 31!, 34!, 38!, 43a, 50a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68a,
09!, 31!, 65!, 66! — Saxicole, sur roches calcaires, silica- 70a, 73!, 74!, 81r, 83!, 87a, 88a — Saxicole, sur rochers non
tées basiques, rarement plus ou moins acides, calcicole calcaires ou plus rarement calcaires, calcifuge, d’acidophile
384

à basophile, mésophile ou aérohygrophile, franchement Sarnth. [non auct.], (?) Dermatocarpon luridum var. deci-
ékréophile ou même faiblement hydrophile, photophile ou piens (A. Massal.) Riedl [non auct.], (?) Dermatocarpon
héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage mésoméditer- miniatum var. crispum (A. Massal.) Zahlbr., Dermatocar-
ranéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide pon polyphyllum (Wulfen) Dalla Torre et Sarnth., (?) Der-
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 351, 353 matocarpon weberi var. decipiens (A. Massal.) Vain. [non
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 179, 181 {f } ; Agnello auct.] — Lichénisé, non lichénicole — Massif du Jura,
2016 : 23 {38} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 126 {74} ; Alpes (y compris mont Ventoux), Tarn (roc de Lacaune)
Asta et al. 1973 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv, et Pyrénées. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!,
xvi, xxi {04, 05, 73} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Berher 05!, 06!, 25!, 26!, 38!, 39!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 81!, 84! —
1887 : 362 {68, 70, 88} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 Saxicole, sur rochers exposés plus ou moins calcaires, lati-
{04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Caba- calcicole (de minimé- à omninocalcicole), de neutrophile à
nès 1900 : 44 {30} ; Choisy 1950 : 66 {38, 73} ; Clauzade basophile, xérophile ou mésophile, peu ou pas ékréophile,
et Rondon 1955 : 38, 89 {43} ; Clauzade et Rondon héliophile, héminitrophile. Étages montagnard et surtout
1959 : 385 {05} ; Coste 2011 : 103 {81} ; Crozals 1914 : subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide, humide et
258 {34} ; Florence et coll. 2019 : 232, 240 {65} ; Gon- hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 350, 351 {e} ;
net et al. 2013 : 29 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 66, 67, Clauzade et Roux 1985 : 353 {e} ; Massalongo 1852 :
71 {2a, 2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 376 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 180 {f, Alpes} ;
167 {31} ; Harmand 1899 : 70 {68, 70, 88} ; Houmeau et AFL (collectif ) 2002 : 8, 12, 16 {74} ; Asta et al. 1972 :
Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 85 {73} ; Asta et Roux 1977 :
Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Hue 1887 : 474 {15} ; tab. xi, xvi, xxi {04, 05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 :
Hue 1894 : 305, 315 {14, 50} ; Hue 1897 : cclxliv {04} ; 58 {04} ; Choisy 1950 : 66 ; 1953 : 180 {04, 38, 73} ; Flo-
Jourde in Collectif SBCO 2018 : 14 {19} ; Lamy 1880 : rence et coll. 2019 : 263 {65} ; Gueidan et Roux 2002 :
492 {87} ; Lamy 1883 : 321, 433 {65} ; Maheu et Gillet 35 {74} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1896 :
1926 : 91 {2b} ; Marc 1908 : 426 {12, 30} ; Martin et al. 258 {73} ; Hue 1897 : cclxliii-xliv {04} ; Magnin 1876 :
2018 : 21 {01} ; Ménard 2009 : 68, 77, 83, 91, 235 {83} ; 125 {04} ; Martin et al. 2018 : 18, 21, 34, 39, 42 {01, 25,
Moreau et Moreau 1934 : 498 {65} ; Müller (Argovien- 39} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Ravaud 1860 : 768
sis) 1862 : 72 {74} ; Nylander 1863 : 403 {05} ; Nylan- {38} ; Roux 1978 : 140 (lii) {73} ; Roux 1984 : 85 {06} ;
der 1878 : 454 {2b} ; Ozenda 1950 : 32 {06} ; Ozenda Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2011 (Haut-
et Séguy 1948 : 141 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41
97 {15, 63} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Payot et Harmand {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 34, 48,
1901 : 90 {74} ; Picquenard 1904 : 127 {29} ; Poumarat 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux
et coll. 2014 : 26 {66} ; Puget 1866 : xc {74} ; Roux 1984 : et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} — Rem. Espèce qui a fait
85 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 l’objet d’interprétations divergentes. Selon Körber (1912),
{(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 Poelt (1969), Clauzade et Roux (1985) c’est une espèce
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; calcicole des hautes montagnes à spores largement ellipsoï-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 dales ou subglobuleuses. Heiđmarsson (2000) conteste ce
(Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; point de vue et en fait un synonyme de D. miniatum var.
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. complicatum en lui attribuant une amplitude écologique
2013 (Catal. Corse) : 224 {2a, 2b} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; large et des spores essentiellement ellipsoïdales. Orange in
Vivant 1988 : 43 {64} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Werner Smith et al. (2009), accepte l’espèce D. intestiniforme, mais
et Deschâtres 1968 : 198 {2b} ; Werner et Deschâtres dans un sens différent de celui de Körber puisqu’il la consi-
1974 : 300 {2b} ; Zschacke 1927 : 4 {2b} — Rem. D. com- dère comme calcifuge, ékréophile et à spores ellipsoïdales.
plicatum semble inclure la très grande majorité des lichens D’après les observations de Roux (2012, non publiées), il
des hautes montagnes nommés jusqu’ici D. decipiens ou D. existe deux taxons distincts par leur écologie et leurs spores,
miniatum var. decipiens par les auteurs européens, lichens traités ici comme deux espèces : (1) le D. intestiniforme
bien différents de D. luridum par leur thalle pruineux et au sens de Körber, de Poelt et de Clauzade et Roux
leur médulle I –. D’après la description originale de Mas- qui s’établit dans les hautes montagnes sur des rochers de
salongo (1852), le véritable D. decipiens semble être un fortement à très faiblement calcaires, plus ou moins expo-
synonyme de D. intestiniforme. sés, peu ou pas soumis à des écoulements temporaires, à
Dermatocarpon intestiniforme (Körb.) Hasse — Syn. spores courtes et la plupart subglobuleuses ou globuleuses,
(?) Dermatocarpon decipiens (A. Massal.) Dalla Torre et de (6)6,5-7,7-9(10,5) × (4,5)5-5,8-6,5(7) µm, à rapport
385

L/l de (1,0)1,1-1,33-1,6(2,0) ; (2) Dermatocarpon compli- la cascade, 2018/11/09, leg., herb. et det. G. Daval, conf.
catum (syn. D. miniatum var. complicatum), calcifuge ou Poumarat et C. Roux) ; Houmeau 1991 (non publié,
plus rarement calcicole, ékréophile et parfois même fai- 05, Ristolas : alt. c. 1800 m, dans un sous-bois, sous un
blement hydrophile, qui se rencontre des plaines jusqu’en surplomb de bloc calcaire, 1991/07/22, leg., det. et herb.
haute montagne, à spores ellipsoïdales, plus longues, de J.-M. Houmeau) ; Houmeau 1999 (non publié, 04, Allos :
(10)11-13,4-15,5(16) × (4)5-6,0-7(8) µm, à rapport L/l montée au col de l’Encombrette, alt. c. 2400 m, sur une face
de (1,5)1,8-2,23-2,7(3,2). La mention de D. intestiniforme subverticale d’un bloc de conglomérat calcaire, 1999/07/14,
dans les Maures (Var) par Ozenda et Clauzade (1970 : leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Roux et coll. 2014 :
180) est erronée. 391 {04} ; van den Boom et al. 1995 : 272 {64} ; van den
Dermatocarpon leptophyllodes (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Boom et Brand 1991 : 28 {39} — Rem. Cette espèce cal-
Dermatocarpon diffractum (Th. Fr.) Blomb. et Forssell, Der- cicole de Fennoscandie et des hautes montagnes d’Europe,
matocarpon leptophylloides (Nyl.) Zahlbr., Dermatocarpon incluse dans D. miniatum par certains auteurs modernes
miniatum var. diffractum Th. Fr. — Lichénisé, non liché- (Heiđmarsson 2003), a souvent été confondue avec
nicole — Bretagne, Alpes septentrionales, Massif central d’autres Dermatocarpon par les anciens auteurs dont nous
et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En n’avons pas accepté les mentions, douteuses, des régions
danger d’extinction [en] — 07!, 12!, 22!, 29!, 38a, 56!, 64r, basses ou sur roches non calcaires : dans le Finistère (Oli-
65r, 66!, 73r, 87c — Saxicole, sur rochers inondés temporai- vier 1900-1903 : 231, d’après Crouan et Crouan 1867),
rement, calcifuge, assez faiblement hydrophile, photophile en Normandie (Ozenda et Clauzade 1970 : 179), en
ou héliophile, non nitrophile. Étages montagnard, subalpin Corse (Maheu et Gillet 1926 : 91 ; spécimen réduit et
et alpin, rarement au collinéen. Ombroclimat humide — stérile, sur roche non calcaire ; mention reprise par Werner
Clauzade et Roux 1985 : 350 {e} ; Ozenda et Clauzade 1973 : 327), en Moselle (Kieffer 1895 : 91 ; sur roche non
1970 : 180 {f, (87)} ; Choisy 1950 : 66 {38} ; Coste 2011 : calcaire) et dans la Haute-Vienne (Lamy 1880 : 492-493 ;
103 {64, 65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Houmeau 1986 sur roche non calcaire à faible altitude).
(non publié, 07, Borée : roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), Dermatocarpon luridum (Dill. ex With.) J. R. Laun-
sur galet de basalte vacuolaire périodiquement inondé, alt. don — Syn. Biatora lurida (Dill. ex With.) Fr. [non (Ach.)
c. 1480 m, 1986/07/19, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Fr.], Dermatocarpon abbayesii B. de Lesd., Dermatocar-
Lamy 1880 : 493, 507 {87} ; Monnat 2012 (non publié, pon aquaticum (Weiss) Zahlbr., Dermatocarpon fluviatile
12, La Bastide-Lévêque, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. (Weber) Th. Fr., Dermatocarpon weberi (Ach.) W. Mann.,
C. Roux) ; Monnat 2012 (non publié, 29, Querrien, leg. Endocarpon fluviatile (Weber) DC., Schaereria lurida (Dill.
J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat 2012 (non ex With.) Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — À peu
publié, 56, Le Faouët, et 29, Quimper, leg. J.-Y. Mon- près partout en France non méditerranéenne, surtout dans
nat, det. et herb. C. Roux) ; Ragot 2017 (non publié, l’Ouest, le Nord-Ouest et les montagnes suffisamment
22, Morieux : estuaire du Gouessant, le pont Rolland, alt. humides ; Corse. Assez commun dans les régions humides.
4,5 m, sur roche non calcaire, 2017/05/14, leg., herb. et det. Non menacé [lc] — 01!, 03a, 04r, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!,
R. Ragot et J.-Y. Monnat) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- 10r, 12!, 14!, 15!, 16a, 17a, 18r, 19!, 2ar, 2br, 21!, 22!, 23!,
Orientales) : 48, 67 {66} — Rem. leptophyllodes dans la 27a, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 36!, 42!, 43a, 44!, 48!, 49!, 50!,
diagnose originale, que certains auteurs modernes corrigent 53a, 56!, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73a,
en leptophylloides. 74!, 76a, 79!, 81r, 85c, 86a, 87!, 88!, 89r, 90! — Saxicole,
Dermatocarpon leptophyllum (Ach.) K. G. W. Lång — sur rochers, blocs et grosses pierres de roches silicatées, cal-
Syn. Dermatocarpon caesium Räsänen — Lichénisé, non cifuge, acidophile ou subneutrophile, faiblement ou modé-
lichénicole — Jura, Alpes et Pyrénées. Rare. Patrimonial rément hydrophile (temporairement inondé), photophile
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, 39r, 64!, ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage collinéen à
65r, 66r — Saxicole, sur des surfaces surtout horizontales l’étage subalpin, rarement à l’alpin. Ombroclimats humide
de blocs de roches calcaires, laticalcicole, ékréophile, hélio- et hyperhumide, plus rarement subhumide — Clauzade
phile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. et Roux 1985 : 353 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 179
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et {f } ; Abbayes 1924 : 53 {44, 49} ; Abbayes 1932 : 18-19
Roux 1985 : 351 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 179 {66} ; Abbayes 1934 : 163, 164 {22, 29, 35, 56} ; AFL (col-
{f } ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Coste 2011 : 103 lectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19,
{65, 66} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Daval 2018 (non 23} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot
publié, 64, Borce : cascade d’Espélunguère, alt. 1349 m, et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 126
enclave calcaire dans une paroi de grès rouge aspergée par {74} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bailly et al. 2013 : 97
386

{70} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 morpho. imbricatum (par exemple Roux 1967 : 148, Gard
{07} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193, occidental) et de D. complicatum (par exemple Ménard
196 {07} ; Boissière et al. 1989 : 8 {74} ; Brackel et al. 2009 : 235, Var). Les mentions de cette espèce dans les
2018 : 194 {68} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Bricaud et Alpes méridionales et en Corse sont à vérifier. Tous les
al. 1991 (CLLFM v) : 144 {34} ; Caillet et al. 2012 : spécimens de Corse que nous avons récoltés récemment ou
121, 124 {88} ; Chipon 1994 : 38 {68, 88, 90} ; Chipon vérifiés en herbier appartiennent en effet à D. complicatum.
et al. 2006 : 113, 115 {71} ; Choisy 1950 : 65 {42, 69, 71, Le D. luridum mentionné par Guilloux et al. (2000 : 37)
73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 385 {05} ; Clauzade en Haute-Corse n’ayant pas été conservé en herbier, n’a pas
et Rondon 1960 : 456 {66} ; Coppins 1971 : 159 {22, été pris en considération. Un seul spécimen de D. luridum
29} ; Coste 1990 : 48 {34} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste a été observé dans les Alpes méridionales (Alpes-Maritimes)
2002 : 30 {81} ; Coste 2005 : 586 {81} ; Coste 2011 : où D. complicatum est commun. L’examen d’un isotype de
103 {04, 09, 65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste et Dermatocarpon abbayesii (herb. ren-abb ; Abbayes 1932),
Dufrêne 2009 : 68, 73 {50} ; Crozals 1914 : 258 {34} ; des Pyrénées-Orientales, a montré que c’est un D. luri-
Crozals 1923 : 107 {2b} ; Fagot 1906 : 224 {31} ; Gavé- dum assez mal développé et dépourvu de périthèces (mais
riaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Gourdon [coll. Abbayes muni de pycnides peu nombreuses et souvent immatures),
et Choisy] 1930 : 163, 165 {31} ; Harmand 1899 : 70 typique par son thalle à médulle Melzer + (rouge), à face
{68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Hue 1894 : supérieure de brun clair à brun sombre, lisse, non pruineuse
305 {14} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Hue 1897 : ccxcvi {04} ; mais recouverte d’amas de cristaux aplatis, grisâtres, à face
Lamy 1880 : 492 {87} ; Lamy 1883 : 433 {65} ; Laronde inférieure de brun assez clair à brun sombre, lisse, munie
1901 : 223 {03} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et de nombreux crampons fixateurs dispersés (Roux 2013,
Vaudoré 2014 : 118 {61} ; Marc 1908 : 426 {12, 30} ; non publié).
Monnat et al. 2017 : 44, 51 {35} ; Moreau et Moreau Dermatocarpon meiophyllizum Vain. — Syn. Derma-
1934 : 498 {65} ; Nylander 1863 : 403 {05} ; Olivier tocarpon bachmannii auct. [non Anders], Dermatocarpon
1900-1903 : 231-232 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, bachmannii var. inundatum Klem., Dermatocarpon meio-
50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; phyllum Vain. — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine
Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Paradis et al. in Col- (sans précision), Ardennes, Massif armoricain, Alpes de
lectif SBCO 2018 : 13 {18} ; Parrique (Gasilien) 1898 : Savoie, Massif central, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimo-
98 {43, 63} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Payot et Harmand nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 07!, 08!, 09r,
1901 : 90 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Prin 12!, 20a, 22!, 29!, 30!, 34!, 43a, 49!, 56!, 64r, 65!, 66!, 73!,
1983 : 8 {10} ; Richard 1877 : 45 {79} ; Roux 1984 : 85 81r — Saxicole, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
{06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux et al. 2006 modérément hydrophile (temporairement immergé), pho-
(AFL Lozère) : 3, 10, 11 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Lan- tophile ou héliophile, non nitrophile. Étages collinéen,
guedoc-Roussillon) : 118 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2007 montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide,
(Aigoual) : 117 {12, 30} ; Roux et al. 2007 (Languedoc- humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 353
Roussillon, complément) : 129 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et {e} ; Heiðmarsson 1998 : 67-68 {e} ; Ozenda et Clau-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 34, 48, 67, 104 {66} ; zade 1970 : 179, 180 {f, (Ardennes, Lorraine, Bretagne)} ;
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 Zschacke 1933-1934 : 632-633 {e, 49} ; Asta et al. 1973 :
(Catal. Corse) : 224 {(20)} ; Vadam et al. 1997 : 79, 104 102 {73} ; Carlier 2015 (non publié, 49, Bouchemaine :
{71} ; Vadam et Caillet 2002 : 209 {74} ; Vallade et Gar- N de la Pierre Béchelle, alt. 17 m, sur grès siliceux à 1 m du
diennet 2016 : 28 {21} ; van den Boom et Breuss 2002 : bord de la Loire, régulièrement inondés, 2015/12/26, leg.,
13 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 116, 122, 126, 137 {50, 61, herb. et det. G. Carlier) ; Clauzade et Rondon 1955 : 38
72} ; Vivant 1988 : 43 {64} ; Weddell 1873 : 152 {86} ; {43} ; Coste 2011 : 103 {09, 64, 81} ; Coste 2012 (Eyne) :
Werner 1933-1934 : 36 {68} ; Werner 1962 : 59 {68, 10 {66} ; Monnat 2012 (non publié, 12, Rieupeyroux, leg.
88} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Werner et Deschâtres et det. J.-Y. Monnat, conf. et herb. C. Roux) ; Monnat
1968 : 198 {2a} ; Werner et Deschâtres 1970 : 264 {20} ; 2012 (non publié, 29, Querrien, leg. et det. J.-Y. Monnat,
Werner et Deschâtres 1974 : 300 {2b} — Rem. Voir la conf. et herb. C. Roux) ; Monnat 2012 (non publié, 56,
remarque sous D. complicatum. D. luridum a fait l’objet de Le Faouët, leg. et det. J.-Y. Monnat, conf. et herb. C.
confusions avec d’autres Dermatocarpon (en particulier par Roux) ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Ragot 2014
Roux 1984 : 85) ainsi que l’a montré l’examen des spéci- (non publié, 07, La Souche : ruisseau de Combe-Longe,
mens de marssj (C. Roux 2012, non publié), en particulier leg., det. et herb. R. Ragot) ; Roux et al. 2003 (CLLFM
avec des formes peu ou pas pruineuses de D. miniatum 9) : 129 {30} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 11 {30} ;
387

Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118-119 {30- 2013 (non publié, 39, Bellefontaine, leg., herb. et det. Y.
34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; Ferrez) ; Genty 1934 : 111 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17,
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 224 {(20)} ; Werner 33, 51 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
1973 : 327 {(20)}. 167 {31} ; Graves 1857 : 195 {60} ; Happe in Collectif
Dermatocarpon miniatum (L.) W. Mann. — Lichénisé, SBCO 2019 : 12 {63} ; Harmand 1899 : 70 {57, 67, 88} ;
non lichénicole — Rem. Deux variétés. Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux
Dermatocarpon miniatum (L.) W. Mann. var. minia- 1991 : 549 {66} ; Hue 1887 : 474 {15} ; Hue 1896 : 258
tum — Lichénisé, non lichénicole — 01r — Fiore-Donno {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 258 {47} ;
2003 (annexe 2) : 3 {01} — Rem. Deux morphotypes. Jourdan 1862 : 171, 189 {23} ; Kieffer 1895 : 90 {57} ;
Dermatocarpon miniatum (L.) W. Mann. var. minia- Lamy 1880 : 492 {63, 87} ; Lamy 1883 : 433 {65} ; Maheu
tum morpho. miniatum — Syn. Dermatocarpon miniatum 1907 : 234, 236 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 100 {2a} ;
var. aetneum (Tornab.) Zahlbr., Dermatocarpon miniatum Maheu et Gillet 1926 : 91 {2b} ; Marc 1908 : 426 {12} ;
var. umbilicatum (Schaer.) Vain., Endocarpon miniatum Martin et al. 2018 : 11, 18, 21, 34 {01, 25, 39} ; Ménard
(L.) Gaertn., G. Mey. et Scherb. — Lichénisé, non lichéni- 2009 : 145 {06} ; Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {83} ;
cole — À peu près partout en France, y compris en Corse. Moreau et Moreau 1934 : 342 {63} ; Moreau et Moreau
Assez commun, sauf sur le littoral. Non menacé [lc] — 1934 : 498 {65} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 150
01!, 02a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12!, 13a, 14!, 15!, 16!, {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 71 {74} ; Nylander
2aa, 2b!, 21!, 23a, 24!, 25!, 26!, 29!, 30!, 31!, 32!, 34!, 35a, 1856 : 552 {63} ; Nylander 1873 : 279 {66} ; Nylander
38!, 39!, 43!, 44!, 46!, 47a, 49a, 50!, 51a, 53!, 55!, 56!, 57!, 1891 : 12, 19, 51 {66} ; Nylander 1896 : 116 {78sl} ; Oli-
60a, 61!, 63r, 64!, 65!, 66!, 67a, 69!, 70a, 71!, 72a, 73!, 74!, vier 1900-1903 : 229-231 {14, 35, 49, 61, 53, 72, 76, 79} ;
76a, 77!, 78sla, 79!, 83!, 84!, 85c, 87!, 88!, 89! — Saxicole, Ozenda 1950 : 32 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 97
sur des parois de roches calcaires ou silicatées basiques, {15, 63} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Payot et Harmand
généralement soumises à des suintements ou écoulements 1901 : 90 {74} ; Picquenard 1904 : 126 {29} ; Poumarat
de courte durée, laticalcicole ou calcifuge, de basophile à et coll. 2014 : 21 {66} ; Puget 1866 : xc {74} ; Ravaud
subneutrophile, eury-aérohygrique (de xérophile à hygro- 1860 : 768 {38} ; Richard 1877 : 45 {79} ; Roux 1978 :
phile), d’astégophile à modérément stégophile, (assez) fai- 77, 139, 154, 156 {84} ; Roux 1982 : 216 {30, 83} ; Roux
blement ékréophile, euryphotique (surtout photophile ou 1984 : 85 {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux
héliophile), héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 119 {30, 34, (66)} ;
à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype- Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al.
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 351 {e} ; Ozenda 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
et Clauzade 1970 : 180 {f } ; Abbayes 1924 : 53 {85} ; nées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
Abbayes 1932 : 19 {66} ; Abbayes 1934 : 162, 164 {49, 66} ; Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ;
AFL (collectif ) 2002 : 8, 15, 16, 19, 20 {74} ; Asta et al. Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013
1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Asta et Roux (Catal. Corse) : 224 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 :
1977 : tab. xv {04} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 138 {83} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Vallade
178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet et coll. et Gardiennet 2016 : 28 {21} ; van den Boom et Brand
2009 : 209 {07} ; Berner 1947 : 123 {13, 83} ; Bertrand 1991 : 28 {01} ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 :
et Roux 2016 : 58 {04} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Bouly 327 {20} ; Zschacke 1927 : 4 {2b}.
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 689 {70} ; Bouly de Lesdain Dermatocarpon miniatum (L.) W. Mann. var. minia-
1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : tum morpho. imbricatum — Syn. Dermatocarpon minia-
35 {84} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud et al. 1991 tum var. imbricatum (A. Massal.) Dalla Torre et Sarnth. —
(CLLFM v) : 144 {34} ; Brisson 1875 : 166 {51} ; Bris- Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain, Massif
son 1880 : 207 {02} ; Bugnon 1960 : 61 {21} ; Cabanès central, Alpes, Midi subméditerranéen et Pyrénées. Assez
1900 : 44 {30} ; Chipon 1994 : 38 {88} ; Choisy 1950 : commun. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
65-66 ; 1953 : 180 {01, 05, 38, 69, 71, 73, 74} ; Clauzade 04!, 06!, 09!, 12!, 15!, 29!, 30!, 31!, 35c, 49c, 63c, 64!, 66!,
et Roux 1975 : tab. 5 {84} ; Companyo 1864 : 814 {66} ; 74!, 81! — Même écologie que le type, mais surtout aux
Coppins 1971 : 159 {29} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; étages montagnard supérieur et subalpin, rarement au
Cozette 1906 : 244 {60} ; Crozals 1914 : 258 {34} ; Cro- supraméditerranéen — Clauzade et Roux 1985 : 351
zals 1923 : 107 {2b} ; Crozals 1924 : 113 {83} ; Crozals {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 180 {f } ; Bertrand et
1931 : 54 {83} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Engler Roux 2016 : 58 {04} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 :
et Lacoux 2012 : 19 {34} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Ferrez 17 {31} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Poumarat
388

et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux et al. nisé, non lichénicole — Alpes, Massif central (Ardèche),
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut- Pyrénées et Corse. Peu commun. Potentiellement menacé
Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux [nt] — 05!, 06!, 07!, 2br, 65r, 66!, 73!, 74! — Saxicole,
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Vivant 1988 : 43 sur rochers non calcaires périodiquement inondés, cal-
{64} — Rem. Voir la remarque sous D. luridum. cifuge, acidophile ou subneutrophile, moyennement ou
Dermatocarpon miniatum var. cirsodes (Ach.) Zah- fortement hydrophile, photophile ou même héliophile,
lbr. — Syn. Dermatocarpon miniatum var. papillosum (Anzi) non nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin,
Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Pyrénées alpin et nival. Ombroclimats humide et hyperhumide —
et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En Clauzade et Roux 1985 : 350 {e} ; Heiđmarsson 1998 :
danger d’extinction [en] — 04!, 05!, 06!, 2br, 64!, 65!, 68-69 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 179 {f, 05} ; Asta
66! — Saxicole, sur des parois de roches calcaires ou silica- [coll. Eyheralde] 1975 : 126 {74} ; Bertrand 2012 (non
tées basiques, généralement soumises à des suintements ou publié, 66, Porta : vallée du Campcardos, leg., det. et herb.
écoulements de courte durée, laticalcicole ou calcifuge, de M. Bertrand) ; Clauzade et Rondon 1959 : 385 {05} ;
basophile à subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, Coste 2011 : 103 {65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Pou-
(assez) faiblement ékréophile, euryphotique (surtout pho- marat et coll. 2014 : 13 {66} ; Roux et al. 2006 (Langue-
tophile ou héliophile), héminitrophile. Étages montagnard, doc-Roussillon) : 119 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
subalpin et alpin. Ombroclimat humide — Clauzade et Orientales) : 104 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
Roux 1985 : 351 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 180 57 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 224 {(20)} ;
{f } ; Clauzade et Rondon 1959 : 385 {05} ; Clauzade Werner 1973 : 327 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 :
et Rondon 1960 : 456 {66} ; Daval 2019 (non publié, 198 {2b} — Rem. La mention de cette espèce en Mayenne
64, Laruns : Anéou, alt. 1760 m, sur rochers peu calcaires, (Bretagne 1993 : 11) est vraisemblablement erronée.
2019/01/04, leg., herb. et det. G. Daval, conf. Poumarat Dermatocarpon rugosum Werner et Deschâtres —
et C. Roux) ; Florence 2016 (non publié, 65, Louvie- Lichénisé, non lichénicole — Corse (Haute-Corse : Brando,
Soubiron : pic Mondragon, alt. 1401 m, sur rocher cal- monte Stello, près du sommet, alt. 1300 m). Extrêmement
caire, 2016/08/30, leg., det. et herb. É. Florence, conf. rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
C. Roux) ; Poelt et Steiner 1964 : Lichenes alpium térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
n° 217 {06} ; Poumarat et coll. 2014 : 26 {66} ; Roux et 2br — Sur schiste non calcaire. Ombroclimat humide —
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 119 {(66)} ; Roux et al. Roux 2014 : 44 {2b} ; Werner et Deschâtres 1974 : 300-
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 301 {2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 225 {(20)}.
Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Dibaeis Clem. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
104 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; coles — Rambold et al. 1993 : 217-240 {e}.
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 Dibaeis baeomyces (L. f.) Rambold et Hertel — Syn.
(Catal. Corse) : 224 {(20)} ; Vězda 1966 : Lich. sel. exsicc. Baeomyces roseus Pers., Baeomyces roseus f. hadropus Harm.,
n° 503 {04} ; Werner 1973 : 327 {20}. Baeomyces roseus f. sessilis Lamy — Lichénisé, non lichéni-
Dermatocarpon moulinsii (Mont.) Zahlbr. — Liché- cole — Presque toute la France non méditerranéenne ; non
nisé, non lichénicole — Hautes-Pyrénées (Barèges, deux signalé en Corse. Assez peu commun. Non menacé [lc] —
stations, Zschacke 1934). Extrêmement rare : deux sta- 01a, 03!, 08!, 09r, 10r, 12a, 14!, 15a, 16a, 17a, 18!, 19!, 21a,
tions connues en France. Patrimonial d’intérêt internatio- 22!, 23!, 27a, 28!, 29!, 30r, 31!, 34r, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!,
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 65a — Saxicole, 43a, 44!, 45a, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51a, 53!, 54!, 56!, 57!,
surtout calcifuge, d’acidophile à modérément basophile, 59a, 60a, 61!, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68a, 69a, 70!, 71!,
ékréophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitro- 72a, 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 85a, 86!, 87!,
phile. Étages collinéen supérieur, montagnard et subalpin. 88! — Terricole, sur le sol argileux, sablo-argileux, parfois
Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 350 pierreux de tonsures à cryptogames dans des pelouses rases
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 180 {f, (Pyrénées)} ; et discontinues ou des landes basses et ouvertes (surtout cal-
Zschacke 1933-1934 : 637 {e, 65} — Rem. La mention lunaie), de moyennement à très acidophile, aérohygrophile
de cette espèce en Corse (Esnault 1999, non publié, 2B, ou mésophile, substratohygrophile, photophile ou hélio-
Calacuccia […]) est erronée : le spécimen correspondant phile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats
est en fait un Umbilicaria vellea (Esnault et Roux 2014, subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 197
non publié). {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 436 {f } ; Abbayes 1924 :
Dermatocarpon rivulorum (Arnold) Dalla Torre et 47 {44, 85} ; Abbayes 1934 : 115 {Massif armoricain} ;
Sarnth. — Syn. Endocarpon rivulorum Arnold — Liché- AFL (collectif ) 1984 : 8 {87} ; AFL (collectif ) 2002 : 25
389

{74} ; Agnello 2012 : 19-20 {77} ; Asta [coll. Eyheralde] substrato-hygrophile, subneutrophile ou acidophile, assez
1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 : sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat
101 {73} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bekking, van Dort hyperhumide — Lücking et al. 2014 : 261-267 {m} ; Poelt
et coll. 2019 : 35 {57} ; Beleze 1904 : 79 {78sl} ; Bou- et Vězda 1981 : 145 {e} ; Etayo, Diederich et Sérusiaux
lay 1880 : 49 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 1995 : 5-6 {64}.
603 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 670 {70} ; Didymella Sacc. ex D. Sacc. — Ascomycètes non
Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Brackel et al. 2018 : 194 lichénisés, lichénicoles ou non — Rem. Didymella s. s. est
{70, 88} ; Bretagne 1992 : 6 {53} ; Bretagne 1993 : 10 non lichénicole, mais quelques taxons lichénicoles sont
{53} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Brisson 1875 : 102 {51} ; encore provisoirement conservés dans ce genre.
Carlier 2014 : 95-96 {77} ; Chipon 1995 : 49 {54, 88} ; Didymella sphinctrinoides auct. [non (Zwackh) Berl.
Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Chipon et al. 2006 et Voglino] — Non lichénisé, lichénicole — 79! — Rem.
(non publié) {67, 88} ; Choisy 1951 : 132, 1953 : 182 {01, Didymella sphinctrinoides, qui appartient au genre Zwac-
38, 69, 71, 73, 74} ; Choisy 1960 : 405 {74} ; Clauzade et khiomyces (Z. sphinctrinoides (Zwackh) Grube et Hafellner),
Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Clerc 1988 : 118 {74} ; Cop- n’est connu avec certitude que du pays de Bade où il a pour
pins 1971 : 156 {29, 56} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Coste hôte Lecanora campestris (Grube et Hafellner 1990), mais
2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; le nom de Didymella sphinctrinoides a été utilisé par Roux
Cozette 1906 : 252 {60} ; Crozals 1912 : 273 {34} ; Der- (1978, 1984) pour Zwackhiomyces calcisedus (sur divers
rien et al. 2019 : 98 {28} ; Deschâtres 1978 : 15 {03} ; Du thalles endolithiques le plus souvent mourants, principale-
Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 202 {31} ; Genty ment de Verrucariaceae) : voir sous cette espèce. En outre
1934 : 110 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] nous rattachons provisoirement à cette espèce D. sphinc-
1930 : 45, 50, 53 {31} ; Graves 1857 : 189 {60} ; Harmand trinoides var. aspiciliicola (Zopf ) Vouaux, d’appartenance
1895 : 328 {f, 54, 57, 88} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 générique incertaine (Grube et Hafellner 1990).
{66} ; Hue 1896 : 13 {73} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Jeanjean Didymella sphinctrinoides var. aspiciliicola (Zopf )
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 201-202 {47} ; Kieffer Vouaux — Syn. Didymosphaeria sphinctrinoides var. aspici-
1895 : 12 {57} ; Lamy 1880 : 349-350 {87} ; Lamy 1883 : liicola Zopf — Non lichénisé, lichénicole — Var (Mazau-
341 {65} ; Laronde 1901 : 212 {03} ; Laronde et Garnier gues : massif de la Sainte-Baume, S des glacières de Font-
1901 : 43 {63} ; Lefèvre 1866 : 253 {28} ; Marc 1908 : Frège, 1976/06/11, leg., det. et herb. C. Roux) — 13! —
373 {12, 30} ; Massé 1964 : 126 {35, 56} ; Monnat et al. Sur thalle d’Aspicilia calcarea — Grube et Hafellner
2017 : 20, 52 {35} ; Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Nylander 1990 : 329-330 {m} ; Vouaux 1913 : 94 {m} — Rem. Peut-
1891 : 4 {66} ; Nylander 1896 : 26-27 {75sl, 77} ; Olivier être identique à Zwackhiomyces calcariae.
1900-1903 : 4-5 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, Didymellopsis (Sacc.) Clem. et Shear — Ascomycètes
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 391 non lichénisés, lichénicoles — Grube et Hafellner 1990 :
{15, 63} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ; Parrique 296-304 {m}.
(Gasilien) 1898 : 44 {03, 15, 43, 48, 63} ; Prin 1983 : 15 Didymellopsis collematum (J. Steiner) Grube et
{10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Hafellner — Syn. Cercidospora collematum J. Steiner, Didy-
Richard 1877 : 6 {79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : mella collematum (J. Steiner) Vouaux — Non lichénisé,
215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 119 lichénicole — Pas-de-Calais (Audinghen : Cran-Poulet, sur
{(30), 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- Collema tenax sur blocs de grès) et Ille-et-Vilaine (Chartres-
tales) : 104 {66} ; Vadam et Caillet 2002 : 206, 212 {74} ; de-Bretagne : les Grands Fours, sur croûte de lichens à
Vallade et Gardiennet 2016 : 28 {(21)} ; Van Haluwyn cyanobactéries sur moellons calcaires des murs des anciens
1983 : 128, 134 {50} ; Vivant 1988 : 19 {64} ; Vuez 1868 : fours à chaux, alt. c. 40 m, 2018/12/06, leg. et herb. J.
183 {28} ; Werner 1933-1934 : 38 {67, 68}. Esnault, det. C. Roux). Extrêmement rare : deux stations
Dictyonema C. Agardh ex Kunth. — Basidiomycètes connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En
lichénisés. danger critique d’extinction [cr] — 35!, 62! — Sur diverses
Dictyonema coppinsii Lücking, Barrie et Genney — espèces de Collema s. l. — Grube et Hafellner 1990 :
Syn. Dictyonema interruptum auct. [non (Carmich. ex 297-300 {m} ; Sparrius et al. 2002 : 61, 68 {62}.
Hook.) Parmasto] — Lichénisé, non lichénicole — Pyré- Didymellopsis latitans (Nyl.) Clemente et Shear —
nées-Atlantiques. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En Syn. Arthopyrenia latitans (Nyl.) H. Olivier, Didymella
danger d’extinction [en] — 64! — Corticole (sur rhytidome latitans (Nyl.) Sacc. et D. Sacc., Obryzum latitans Nyl. —
altéré de troncs de feuillus), saxicole ou terricole, parmi des Non lichénisé, lichénicole — Midi méditerranéen. Très
bryophytes, dans des forêts humides, calcifuge, aéro- et rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
390

d’extinction [cr] — 04!, 66!, 83! — Parasite de lichens Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21} ; Vouaux 1913 :
gélatineux (Lichinella, Thallinocarpon, Thyrea, Lempho- 96 {m, 34, 54, 59, 74}.
lemma) — Grube et Hafellner 1990 : 299, 300-301 {e, Didymocyrtis Vain. — Syn. Diederichia D. Hawksw,
66} ; Vouaux 1913 : 94-95 {m, 66} ; Gonnet et Gonnet Diederichomyces Crous et Trakun. — Ascomycètes non
2017 (non publié, 04, Simiane-la-Rotonde : le saut du lichénisés, lichénicoles — Ertz et al. 2015 : 65-81 {m} ;
Moine, alt. 475 m, sur thalle de Thyrea plectopsora croissant Hawksworth 2003 : 206 {e}.
sur rocher calcaire, 2017/05/21, leg., herb. et det. D. et Didymocyrtis bryonthae (Arnold) Hafellner — Syn. Didymos-
phaeria bryonthae (Arnold) G. Winter, Endococcus bryonthae Arnold,
O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Nylander 1891 : 22 {66} ;
(?) Phoma denigricans Hafellner, Polycoccum bryonthae (Arnold) Vězda
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {(66)} ; var. bryonthae, Sphaeria bryonthae (Arnold) H. Olivier — Non liché-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 39 {66}. nisé, lichénicole — Signalé à tort en France — Sur thalle et apothécies
Didymellopsis perigena (Nyl.) Grube et Hafellner — de Lecanora epibryon spp. — Clauzade et al. 1989 : 77 {m} ; Ertz et
al. 2015 : 66-67 {m} — Rem. Les spécimens attribués antérieurement
Syn. Didymella perigena (Nyl.) Sacc. et D. Sacc., Sphaeria à Polycoccum bryonthae et parasitant d’autres espèces que Lecanora epi-
perigena Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Hautes- bryon n’appartiennent pas à Didymocyrtis bryonthae. En ce qui concerne
Alpes (Vallouise-Pelvoux : Vallouise, début du sentier vers la France, ceux sur C. gr. cerina (Gardiennet 2011 et 2014) sont à
Pelvoux, alt. 1202 m, sur Placidium squamulosum croissant rapporter à D. consimilis (voir sous cette espèce) ; celui sur Varicellaria
lactea (Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80, mention reprise par
sur terre dans des fissures d’une paroi rocheuse calcaire, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 191) à un Polycoccum s. l. sp.
2019/07/30, leg., herb. et det. A. Gardiennet, non publié) Par ailleurs Roux (1978 : 109) signale un Polycoccum cf. bryonthae (sur
et Alpes-Maritimes (Nice : gorges de l’Enfer, sur Endocar- thalle de Thelidium decipiens) qui n’a pas été révisé.
pon pusillum (sub E. garovaglii) ; Vouaux 1913). Extrême- Didymocyrtis cladoniicola (Diederich, Kocourk.
ment rare : deux stations connues en France. Patrimonial et Etayo) Ertz et Diederich — Syn. Phoma cladoniicola
d’intérêt international. En danger critique d’extinction Diederich, Kocourk. et Etayo ; incl. Phoma caperatae
[cr] — 05!, 06a — Sur le thalle de Placidium squamulo- Vouaux — Non lichénisé, lichénicole — Grand-Est, Île-de-
sum et d’Endocarpon gr. pusillum — Clauzade et al. 1989 : France, Côte-d’Or, Massif central, Drôme, Var, Pyrénées-
40 {m} ; Etayo 2008 : 75 {e} ; Fernández-Brime et al. Orientales et Corse. Peu récolté, mais probablement assez
2020 : 178-179 {m, (06)} ; Grube et Hafellner 1990 : répandu (Diederich, non publié). Données insuffisantes
301-302 {e} ; Vouaux 1913 : 97 {m, 06} — Rem. Le spé- sur les menaces [dd] — 07r, 08!, 2br, 21!, 26!, 57!, 63!, 66r,
cimen mentionné par Vouaux sur Caloplaca erythrocarpa 77!, 78sla, 81r, 83! — Parasite agressif et peu spécifique, sur
près de Béziers (Hérault) est d’appartenance incertaine car Cladonia, Parmelia s. l., Ramalina, Squamarina — Bouly
le spécimen de Crozals a semble-t-il disparu. de Lesdain 1912 : 16 {78sl} ; Clauzade et al. 1989 : 103
Didymellopsis pulposi (Zopf.) Grube et Hafellner — {m} ; Diederich et al. 2007 : 159-160 {m, 08} ; Ertz et al.
2015 : 66, 67-68 {m, 2b} ; Hawksworth 1981 : 80 {m,
Syn. Didymella pulposi (Zopf ) Vouaux, Didymosphaeria
(78sl)} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 19 {66} ; Coste 2012
pulposi Zopf. — Non lichénisé, lichénicole — Nord,
(Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ;
Meurthe-et-Moselle, Eure-et-Loir, Côte-d’Or, Alpes, Midi
Coste et Pinault 2018 : 8 {63, 81} ; Gardiennet 2012
méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
(non publié, 21, Mâlain : Brochon, sur Cladonia foliacea
04!, 06!, 21!, 28!, 34a, 54a, 59a, 74a, 83! — Sur le thalle
subsp. endiviifolia sur sol calcaire, 2012/02/17, leg., herb. et
de divers genres de lichens gélatineux (Collema s. l., Lem-
det. A. Gardiennet, conf. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet
pholemma, Leptogium s. l.) — Clauzade et al. 1989 : 41 2013 (non publié, 77, Poligny : les Brûlis, la Mer de sable,
{m} ; Grube et Hafellner 1990 : 302-305 {e} ; Bouly de alt. 128 m, sur Cladonia ciliata f. flavicans sur sable siliceux,
Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 161-162 {59} ; Crozals 1910 : 2013/04/02, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet, conf. A.
276 {34} ; Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Gardiennet Gardiennet) ; Hafellner 2015 : 55-56 {83} ; Roux 2018
2015 (non publié, 21, Baulme-la-Roche : début du che- (coll. Uriac) : 104 {26} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
min montant aux falaises, sur Scytinium teretiusculum, sur 66-67 {21} — Rem. À la suite d’Ertz et al. (2015 : 68),
petit caillou calcaire, 2015/02/18, leg. J. Vallade, herb. nous incluons provisoirement dans cette espèce les spéci-
et det. A. Gardiennet, conf. C. Roux) ; Gardiennet mens parasites de Flavoparmelia caperata nommés jusqu’ici
2018 (non publié, 28, Châteaudun : aérodrome, dans une Phoma caperatae (notamment dans Roux et coll. 2014,
pelouse calcicole, sur Scytinium schraderi, 2018/06/20, leg. 2017) et supprimons ce dernier taxon : le matériel original a
M.-C. Derrien, herb. et det. A. Gardiennet) ; Roux et disparu et un deuxième échantillon, mentionné par Bouly
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {(34)} ; Roux et al. de Lesdain (1912 : 16) sur Calicium, correspond, selon
2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2015 (Haute- toute vraisemblance, aux conidies de l’hôte d’après Hawk-
Vésubie) : 52 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; sworth (1981). Ascomes inconnus.
391

Didymocyrtis consimilis Vain. — Syn. Diederichomyces étant d’application incertaine, nous ne le retenons pas à la
caloplacae (D. Hawksw.) Crous et Trakun., Phoma calopla- suite d’Ertz et al. (2015 : 72 et 80).
cae D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Finis- Didymocyrtis epiphyscia Ertz et Diederich s. l. — Non
tère, Indre-et-Loire, Côte-d’Or, Alpes et Pyrénées-Orien- lichénisé, lichénicole — Meuse, Massif armoricain, Indre-
tales. Probablement assez rare. Données insuffisantes sur et-Loire, Haute-Saône, Côte-d’Or, Massif central. Semble
les menaces [dd] — 05!, 21!, 29!, 37!, 66r, 73! — Dans assez rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
l’hyménium des apothécies de Caloplaca cerina, C. stilli- 14!, 21!, 29!, 37!, 43!, 55!, 56!, 61!, 63!, 70r, 81! — Sur
cidiorum, C. tiroliensis — Brackel 2015 : 235, 237 {e} ; Physcia adscendens, P. tenella, P. stellaris et Xanthoria parie-
Clauzade et al. 1989 : 103 {m} ; Ertz et al. 2015 : 68-71 tina — Ertz et al. 2015 : 72-73 {m, 21, 29} ; Brackel
{m, 21} ; Hawksworth 1981 : 50-51 {m} ; Clauzade 1965 et al. 2018 : 199 {70} ; Derrien 2018 (non publié, 37,
(non publié, 05, Le Monêtier-les-Bains : E du col du Lauta- Gizeux : la Loge, près du moulin Rouget, alt. 55 m, sur
ret, arête des Clochettes, sur Caloplaca stillicidiorum, alt. thalle de Xanthoria parietina sur branchette de Prunus spi-
2300 m, 1965/07/22, leg. et herb. G. Clauzade, det. D. nosa, 2018/08/11, leg., det. et herb. M.-C. Derrien, conf.
Hawksworth et P. Diederich 1987) ; Coste 2012 (Py C. Roux) ; Descheemacker et Van Haluwyn 2017 (non
et Mantet) : 19, 22 {66} ; Derrien et al. 2018 : 276 {37} ; publié, 43, Vals-près-le-Puy : vallée du Dolaizon, pâture,
Gardiennet 2011 (non publié, 21, Grancey-le-Château : alt. 760 m, sur Fraxinus excelsior, 2017/04/27, leg., herb.
ferme de Borgirault, sur Caloplaca cerina, leg., det. et herb. A. Descheemacker, det. C. Van Haluwyn et C. Roux) ;
A. Gardiennet) ; Gardiennet 2014 (non publié, 21, Val- Gardiennet 2015 (non publié, 21, Messigny-et-Van-
Suzon : en Neudry, sur Caloplaca cerina, leg., det. et herb. toux : combe Ragot (coteau route d’Étaules), sur Physcia
A. Gardiennet) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, adscendens, 2015/07/15, leg., herb. et det. A. Gardien-
73, Lanslebourg-Mont-Cenis : talus bord de route vers le net) ; Monnat 2018 (non publié, 56, Séné : Barrarac’h,
alt. 5 m, sur Xanthoria parietina croissant sur Fraxinus,
lac, alt. 2080 m, lichénicole, dans l’hyménium de Caloplaca
2018/03/24, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. A. Gar-
stillicidiorum, 2018/08/25, leg., det. et herb. D et O. Gon-
diennet) ; Pinault 2020 (non publié, 63, Blot-l’Église : la
net) ; Ragot 2016 (non publié, 29, Tréguennec : Prad ar
Faye, alt. 606 m, sur Physcia adscendens sur Prunus spinosa,
C’Hastell, sur Caloplaca cerina croissant sur un Pinus pinas-
2020/02/16, leg., herb. et det. P. Pinault, conf. C. Roux) ;
ter, 2016/12/19, leg., et herb. R. Ragot, det. P. Diederich
Vaudoré 2016 (non publié, 61, Vieux-Pont : la Tardivière,
et A. Gardiennet) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67
sur thalle de Physcia tenella, 2016/01/10, leg., det. et herb.
{21} — Rem. Phoma caloplacae est le stade à pycnides de
D. Vaudoré, conf. A. Gardiennet) — Rem. Conidies
D. consimilis. Voir la remarque sous Didymocyrtis bryonthae.
plus étroites que celles de D. epiphyscia s. s.
Répartition et fréquence mal connues car passe facilement
Didymocyrtis foliaceiphila (Diederich, Kocourk. et
inaperçu. Etayo) Ertz et Diederich — Syn. Diederichomyces foliacei-
Didymocyrtis epiphyscia Ertz et Diederich — Syn. phila (Diederich, Kocourk. et Etayo) Crous et Trakun.,
Phoma physciicola Keissl. [non Didymocyrtis physciicola Phoma foliaceiphila Diederich, Kocourk. et Etayo — Non
(Nyl.) Vain.] — Non lichénisé, lichénicole — Meuse lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais, Ardennes, Saône-et-
(Montmédy : cimetière de Saint-Hilaire, sur P. aipolia sur Loire (Morvan) et Puy-de-Dôme. Quatre stations connues
branches de Salix, 2013/12/31, leg., herb. et det. P. Diede- en France, mais semble beaucoup plus répandu (Diede-
rich) et Côte-d’Or (Val-Suzon : en Neudry, 2014/03/15, rich, non publié). Données insuffisantes sur les menaces
sur Physcia aipolia, leg., herb. et det. A. Gardiennet). [dd] — 08!, 62!, 63!, 71! — Sur Cladonia spp. et Parmelia
Deux stations connues en France, mais semble beaucoup sulcata — Diederich et al. 2007 : 159-160 {m, 62} ; Ertz
plus répandu (Diederich, non publié). Données insuf- et al. 2015 : 73 {m} ; Coste et Pinault 2018 : 9 {63} ; Die-
fisantes sur les menaces [dd] — 21!, 55! — Sur thalle de derich 2013 (non publié, 08, Tournavaux : en bordure de
Physcia aipolia — Clauzade et al. 1989 : 103 {m} ; Ertz la route d31, roche aux Corpias, 2013/08/30, sur Parmelia
et al. 2015 : 72-73 {m, 21, 55} ; Diederich et al. 2014 : saxatilis sur rochers siliceux, leg., det. et herb. P. Diede-
162 {e, 55} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21} — rich) ; Gardiennet 2015 (non publié, 71, Roussillon-en-
Rem. Ascomes inconnus. Phoma epiphyscia Vouaux (dépt Morvan : les Viollots, alt. 450 m, sur Cladonia macilenta,
du Nord, sur Phaeophyscia orbicularis et Xanthoria parietina 2015/05/15, leg., herb. et det. A. Gardiennet) — Rem.
d’après le protologue), dont le type a disparu, correspond Ascomes inconnus.
probablement à un stade à pycnides d’un Didymocyrtis Didymocyrtis melanelixiae (Brackel) Diederich, Harris
(selon les descriptions de Vouaux (1914 : 197) et d’Als- et Etayo — Syn. Phoma melanelixiae Brackel — Non liché-
trup et Hawksworth (1990 : 53-54)), mais, son nom nisé, lichénicole — Eure-et-Loir, Pyrénées-Atlantiques et
392

Haute-Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt national. En Ramalina fastigiata croissant sur un feuillu, 2017/10/28,
danger d’extinction [en] — 2br, 28!, 64! — Sur thalle de leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2017 (non
Parmeliaceae — Ertz et al. 2015 : 74-77 {m, 64} ; Derrien publié, 89, Villeroy : aire de Villeroy de l’autoroute a19, alt.
et al. 2016 (non publié, 28, La Ferté-Vidame : les Mous- c. 195 m, sur Ramalina fastigiata croissant sur un feuillu,
seuses, rond Victoire, alt. 250 m, sur Hypotrachyna revoluta 2017/10/28, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Monnat
sur Salix, 2016/08/08, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. A. 2017 (non publié, 56, Brouël-le Goho : rnn des marais de
Gardiennet) ; Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Hafellner Séné, alt. 3 m, sur Ramalina fastigiata croissant sur Prunus
2015 : 66-67 {2b}. spinosa, 2017/11/03, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
Didymocyrtis physciae (Brackel) Hafellner — Syn. Monnat 2018 (non publié, 29, Goulien : Park an Traon,
Merismatium physciae Brackel, Pleospora physciae (Brackel) alt. 61 m, sur Ramalina fastigiata croissant sur Fraxinus,
Hafellner et E. Zimmermann — Non lichénisé, lichéni- 2018/03/05, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat
cole — Puy-de-Dôme (Cournols : alt. 850 m, sur Phys- 2018 (non publié, 44, Guérande : les Maisons Brûlées, alt.
cia aipolia croissant sur Prunus spinosa, 2020/03/15, leg. 3 m, sur Ramalina fastigiata croissant sur Prunus spinosa,
det. et herb. P. Pinault, conf. C. Roux). Extrêmement 2018/02/03, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Vallade
rare : une seule station connue en France. Données insuf- et Gardiennet 2016 : 67 {21} — Rem. Également signalé
fisantes sur les menaces [dd] — 63! — Parasite agressif du en France, mais sans précision, par Desmazières (1849).
thalle ou des apothécies de Physcia spp. corticoles (P. ads- Didymocyrtis slaptoniensis (D. Hawksw.) Hafellner et
cendens, P. tenella, P. stellaris) — Brackel 2010 : 15-18 {e} ; Ertz — Syn. Polycoccum slaptoniense D. Hawksw. — Non
Hafellner et Zimmermann 2012 : 50-53 {e} ; Hafellner lichénisé, lichénicole — Aisne, Ardennes, Aube, Bretagne,
2015 : 68-69 {m}. Centre, Deux-Sèvres, Vienne, Côte-Or, Haute-Savoie,
Didymocyrtis pseudeverniae (Etayo et Diederich) Ertz Vaucluse, Ariège. Assez peu rare. Données insuffisantes
et Diederich — Syn. Diederichia pseudeverniae (Etayo et sur les menaces [dd] — 02r, 08!, 09!, 10!, 21!, 23!, 29!, 41!,
Diederich) D. Hawksw., Macrophomina pseudeverniae Etayo 56!, 61!, 74r, 79!, 84!, 86! — Sur le thalle et les apothécies
et Diederich — Non lichénisé, lichénicole — Ardèche de Xanthoria parietina — Ertz et al. 2015 : 80-81 {m,
(Saint-Jean-Roure : la grange de Sagne, sur Pseudevernia 08, 21, 74} ; Gardiennet 2012 : 107-111 {21} ; Hawk-
furfuracea, 2015/12/27, leg., herb. et det. A. Gardiennet, sworth 1994 : 342-344 {e} ; Derrien 2018 (non publié,
non publié) et Haute-Corse (Asco : gorges d’Asco, forêt 23, Bussière-Saint-Georges : Montmarson, alt. 467 m, sur
de Carrozzica, alt. c. 940 m, sur Pseudevernia furfuracea Xanthoria parietina croissant sur Prunus, 2018/03/16, leg.
sur la base du tronc d’un Pinus nigra ; Hafellner 2015 : et herb. M.-C. Derrien, det. M.-C. Derrien et C. Roux) ;
70). Extrêmement rare : deux stations connues en France. Gardiennet 2011 (non publié, 09, Castelnau-Durban : les
Patrimonial d’intérêt national. Données insuffisantes sur les Mouns, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet
menaces [dd] — 07!, 2br — Sur Pseudevernia furfuracea — 2013 (non publié, 79, Villiers-en-Bois : Virollet, leg., det.
Ertz et al. 2015 : 77 {m} ; Etayo et Diederich 1996 : et herb. A. Gardiennet) ; Hafellner 2015 : 72-74 {74} ;
418-419 {e} ; Hafellner 2015 : 69-70 {2b}. Monnat 2016 (non publié, 29, Goulien : Park an Traoñ,
Didymocyrtis ramalinae (Roberge ex Desm.) Ertz, alt. 60 m, sur Xanthoria parietina croissant sur Juglans regia,
Diederich et Hafellner — Syn. Leptosphaeria ramalinae 2016/12/05, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat
(Roberge ex Desm.) Sacc., Phaeospora ramalinae (Roberge 2016 (non publié, 56, Vannes : Rosvelec, sur Xanthoria
ex Desm.) Vouaux, Phoma ficuzzae Brackel, Sphaeria rama- parietina croissant sur un Fraxinus excelsior, 2016/12/11,
linae Roberge ex Desm. — Non lichénisé, lichénicole — leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2018 (non
Pas-de-Calais, Bretagne, Loire-Atlantique, Sarthe, Loiret, publié, 86, Charroux : le bourg, alt. 135 m, sur Xanthoria
Bourgogne et Corse. Assez rare. Patrimonial d’intérêt inter- parietina, sur Tilia, 2018/11/09, leg., det. et herb. J.-Y.
national. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 2a!, Monnat) ; Ragot 2017 (non publié, 29, Pluguffan : mar-
21!, 29!, 44!, 45!, 56!, 62!, 72!, 89! — Sur thalle de Ramalina ché du village, sur Xanthoria parietina croissant sur Pla-
spp. — Brackel 2015 : 241 {e} ; Diederich 1990 : 310- tanus, 2017/01/14, leg., R. Ragot, det. et herb. A. Gar-
311 {e} ; Ertz et al. 2015 : 77-80 {m, 2A, 62} ; Lawrey et al. diennet) ; Roux 2020 (non publié, 84, Mirabeau, Chante-
2012 : 206 {m, 62} ; Vouaux 1913 : 74-75 {m} ; Delhoume Loube, alt. 324 m, sur apothécies de Xanthoria parietina
2019 (non publié, 45, commune non précisée : bord de la sur petites branches de Cornus mas, 2020/03/30, leg., herb.
Loire, sur thalle de Ramalina fraxinea morpho. ampliata, et det. C. C. Roux) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67
au sol, 2019/01/12, leg. et herb. A. Delhoume, det. C. {21} ; Van den Broeck et al. 2017 : 53-54, 63, 70 {02} ;
Roux) ; Gardiennet 2017 (non publié, 72, Fatines : aire Vaudoré 2017 (non publié, 61, Habloville : les Bignes,
des haras de Maulepaire de l’autoroute a11, alt. c. 55 m, sur sur Xanthoria parietina, 2017/08/19, leg., det. et herb. D.
393

Vaudoré) — Rem. Probablement plus répandu en France subordonnés. Les mentions de cette espèce dans le Finistère
non méditerranéenne, mais passe facilement inaperçu. par Picquenard (1904 : 112, (sous D. mougeotioides) et
Dimelaena Norman — Ascomycètes lichénisés, non par Olivier (1900 : 23-24, sous Rinodina mougeotioides,
lichénicoles — Poelt et Vězda 1977 : 93-95 {f }. d’après des spécimens de Picquenard) sont erronées : J.-Y.
Dimelaena oreina (Ach.) Norman — Syn. Rinodina Monnat (2013, non publié) a constaté que tous les spé-
oreina (Ach.) A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — cimens de cette espèce dans l’herbier Picquenard (ren)
Surtout dans le Midi et les régions montagneuses (Corse appartiennent en réalité à Xanthoparmelia mougeotii.
comprise). Assez commun dans les montagnes. Non Dimelaena oreina (Ach.) Norman chémo. oreina —
menacé [lc] — 06!, 09!, 12a, 13a, 15a, 2a!, 2br, 31!, 34a, Syn. Dimelaena griseoviridis (H. Magn.) Vězda, Lecanora
38!, 43!, 66!, 72a, 73!, 77! — Saxicole, sur parois verti- mougeotioides Nyl., Rinodina altissima H. Magn., Rinodina
cales ou surfaces fortement inclinées de roches silicatées hueana Vain. [non (Harm.) Mig.], Rinodina mougeotioides
très cohérentes, ensoleillées, calcifuge, acidophile ou sub- (Nyl.) Mong. — Lichénisé, non lichénicole — Seine-et-
neutrophile, xérophile, peu ou modérément stégophile, Marne, Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse. Assez com-
héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen mun dans les montagnes. Non menacé [lc] — 04!, 05!,
à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype- 06!, 07!, 09!, 13!, 2b!, 30!, 31!, 34!, 38!, 43!, 48!, 63!, 64!,
rhumide — Abbayes 1932 : 16, 25 {66} ; Asta 1973 : 39 65!, 66!, 74!, 77!, 83!, 84! — Même écologie que l’espèce
{38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 (sans distinction des chémotypes) — Clauzade et Roux
{05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv, xvi {05} ; Asta et Roux 1985 : 688 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 725 {f } ;
1977 : tab. xx {05, 06} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Boissière Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ;
et al. 1989 : 14 {74} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine- Bauvet et coll. 2009 : 198 {07} ; Bertrand et Roux 2016 :
bleau) : 553 {77} ; Choisy 1951 : 141, 1953 : 182 {05, 38, 59 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ;
43, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 42 {43} ; Clau- Boissière 1979 : 114 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ;
zade et Rondon 1959 : 394 {05} ; Clauzade et Rondon Boissière 1994 : 4, 9 {43, 63} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ;
1960 : 461 {66} ; Companyo 1864 : 822 {66} ; Coste [coll. Crozals 1924 : 97 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 29, 33, 47
Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {2b} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Leuckert et
{66} ; Crozals 1908 : 520 {34} ; Crozals 1914 : 66 {34} ; al. 1975 : 251-253 {05, 30, 65, 66} ; Ménard 2009 : 109,
Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Guilloux et al. 2000 : 112 {06,13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13} ;
37 {2a} ; Harmand 1913 : 877-879 {f, 12, 13, 15, 34, 43, Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1896 : 52 {77} ;
72, 77} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Lamy 1883 : Roux 1982 : 216 {13} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et al.
379 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 83 {2a, 2b} ; Maheu 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
et Gillet 1926 : 58 {2b} ; Marc 1908 : 396-397 {12, 30} ; Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Moreau et Moreau 1934 (r. granitiques) : 152-153 {63} ; 20, 35, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57
Müller (Argoviensis) 1862 : 40 {74} ; Nylander 1863 : {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al.
398 {05} ; Nylander 1873 : 260, 304 {66} ; Nylander 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
1891 : 7, 29, 76 {66} ; Olivier 1900 : 23-24 {72} ; Olivier 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 225 {2b} ;
1901 : 134 {66} ; Ozenda 1950 : 47 {06} ; Parrique (Gasi- Séguy 1952 : 31 {31} ; Sheard 1977 : 102 {65, 66, 74,
lien) 1898 : 81 {15, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 81 77} — Rem. Le chémotype oreina, de loin le plus répandu
{74} ; Poumarat et coll. 2014 : 7, 8, 13, 22, 26 {66} ; Puget en France, correspond au chémotype 5 qui est caractérisé
1866 : lxxxviii {74} ; Ravaud 1860 : 765 {05} ; Roux et al. par l’absence d’acide gyrophorique et la présence d’acides
2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- stictique et norstictique.
doc-Roussillon) : 119 {30, (34), 48, (66)} ; Roux et al. 2015 Dimelaena oreina (Ach.) Norman chémo. 1 — Liché-
(Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Werner nisé, non lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées
1973 : 338 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 316- et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Données
317 {2b} — Rem. Cinq chémoraces sont distinguées chez insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, 06!, 2b!, 48!, 63r,
D. oreina par Leuckert, Sudaszewski et Hertel (1975 : 64r, 66!, 74! — Même écologie que l’espèce, mais étages
238-255), considérées ici comme des chémotypes. Nous montagnard, subalpin et alpin — Asta [coll. Eyheralde]
traitons ici les mentions qui ne précisent pas le chémotype 1975 : 132 {74} ; Bertrand et Roux 2016 : 58 {04} ; Gon-
et dont la grande majorité appartiennent probablement au net et al. 2013 : 51 {2b} ; Leuckert et al. 1975 : 243-246
chémotype 5 (chémo. oreina) qui est de très loin le plus {48, 63, 66, 74} ; Poumarat et coll. 2014 : 28 {66} ; Roux
fréquent ; par contre, dans la carte de répartition (tome 2), et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al.
nous incluons ces données ainsi que celles des chémotypes 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
394

Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux Dinemasporium Lév. — Ascomycètes (« coelomy-
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 225 {2b} ; Sheard 1977 : 101 cètes ») non lichénisés, rarement lichénicoles — Alstrup
{64, 74} — Rem. Chémotype sans acide gyrophorique, à et Cole 1998 : 224 {ne}.
acide fumarprotocétrarique. Dinemasporium strigosum (Pers. ex Fr.) Sacc. — Non
Dimelaena oreina (Ach.) Norman chémo. 2 — Liché- lichénisé, rarement lichénicole — Côte-d’Or et Lozère. Très
nisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Haute-Tinée) rarement lichénicole. Données insuffisantes sur les menaces
et Hautes-Pyrénées. Deux stations connues en France. [dd] — 21!, 48! — Sur thalle de Peltigera spp. (notamment
Patrimonial d’intérêt national. Données insuffisantes sur P. rufescens, P. horizontalis et Parmelia sulcata) — Alstrup
les menaces [dd] — 06!, 65r — Même écologie que l’espèce, et Cole 1998 : 224 {m} ; Gardiennet 2016 (non publié,
mais étages montagnard et subalpin — Leuckert et al. 21, Messigny-et-Vantoux : pelouse d’Arvaux, sur Parmelia
1975 : 247-248 {65} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — sulcata, 2016/11/25, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ;
Rem. Chémotype à acide gyrophorique seul (parfois très Gardiennet 2016 (non publié, 48, Saint-Germain-du-
peu). Teil : Montagudet, sur parties décolorées du thalle de Pel-
Dimelaena oreina (Ach.) Norman chémo. 3 — Liché- tigera horizontalis, sur le sol, 2016/10/05, leg. Y. Mour-
nisé, non lichénicole — Alpes, Pyrénées, exceptionnel sur le gues, herb. et det. A. Gardiennet) ; Mourgues 2016
littoral du Finistère. Assez rare. Patrimonial d’intérêt natio- (non publié, 48, Banassac : Montagudet, sur la route de
nal. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 29!, 31!, 64!, 74r — Même Saint-Saturnin, sur Peltigera sp. croissant sur un mur de
écologie que l’espèce, mais étages montagnard, subalpin soutènement humide, 2016/11/17, leg., herb. et det. Y.
et alpin, rarement plus bas — Clauzade et Roux 1985 : Mourgues) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21} —
689 {e} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 : 17 ; Daval Rem. Cette espèce ordinairement saprophyte (sur feuilles et
2018 (non publié, 64, Laruns : Gabardères, alt. 2050 m, sur rameaux morts, ainsi que sur bois décomposé) est rarement
rochers non calcaires verticaux, 2018/05/27, leg., herb. et signalée comme lichénicole, en particulier en France où
det. G. Daval, conf. S. Poumarat et C. Roux) ; Monnat seulement trois stations sont connues.
2012 (non publié, 29, Plogoff, leg. et det. J.-Y. Monnat, Diplodina Westend. — Ascomycètes (« coelomycètes ») non liché-
conf. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : nisés, rarement lichénicoles — Rem. Diplodina s. s. est non lichénicole,
41 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et mais il est utilisé ici pour deux espèces lichénicoles de valeur douteuse.
al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Diplodina claudelii Vouaux — Non lichénisé, lichénicole — Vosges
(sans plus de précision). Une seule station connue en France — 88c —
37 {06} ; Sheard 1977 : 102 {74} — Rem. Chémotype à Sur thalle stérile de Cladonia — Clauzade et al. 1989 : 98 {m} ; Hawk-
médulle K –, P –, C –, KC –, sans acide lichénique (avec sworth 1981 : 16, 19 {m, 88} ; Vouaux 1914 : 289 {m, 88} — Rem.
seulement de l’acide usnique dans le cortex). Espèce douteuse, peut-être identique à Epicladonia sandstedei (Hawk-
Dimelaena oreina (Ach.) Norman chémo. 4 — Liché- sworth 1981).
Diplodina peltigerae Vouaux — Non lichénisé, lichénicole —
nisé, non lichénicole — Lozère et Alpes-Maritimes. Rare.
Vosges (Plainfaing). Une seule station connue en France — 88a — Sur
Patrimonial d’intérêt national. Données insuffisantes sur les thalle de Peltigera canina — Alstrup et Hawksworth 1990 : 41 {ne} ;
menaces [dd] — 06!, 48r — Même écologie que le type, Clauzade et al. 1989 : 98 {m} ; Vouaux 1914 : 289 {m, 88} — Rem.
mais étages montagnard et subalpin — Leuckert et al. Espèce douteuse, peut-être identique à Karsteniomyces tuberculosus (Als-
1975 : 250 {48} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 trup et Hawksworth 1990).
{06} — Rem. Chémotype à acides gyrophorique et fumar- Diploicia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non
protocétrarique. lichénicoles — Moberg 2002 : 25-26 {e} — Rem. Le
Dimelaena radiata (Tuck.) Hale et W. L. Culb. — genre Diploicia est inclus dans Diplotomma par Molina,
Lichénisé, non lichénicole — Corse-du-Sud. Très rare : Crespo, Blanco, Hladun et Hawksworth (2002) sur la
trois stations connues en France (Corse). Patrimonial base d’études de phylogénie moléculaire. Nous n’acceptons
d’intérêt international. En danger critique d’extinction pas leur point de vue en raison des importantes différences
[cr] — 2a! — Saxicole, sur rochers non calcaires exposés, morphologiques et chimiques qui les séparent, point de vue
acidophile ou subneutrophile, xérophile, astégophile, hélio- qui est d’ailleurs infirmé par une autre étude de phylogénie
phile, nitrophile. Étage thermoméditerranéen. Ombrocli- moléculaire (Helms, Friedl et Rambold 2003).
mats aride et semi-aride — Matzer et al. 1996 : 450-456 Diploicia canescens (Dicks.) A. Massal. — Syn. Buellia
{2a} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Gon- canescens (Dicks.) De Not., Catolechia canescens (Dicks.)
net et al. 2018 : 174, 177-178 {2a} ; Gonnet et Gonnet Anzi, Diplotomma canescens (Dicks.) Flot., Lecidea canescens
2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île Cavallo, alt. 10 m, (Dicks.) Ach., Placodium canescens (Dicks.) DC. — Liché-
sur rochers granitiques, 2014/12/05, leg., herb. et det. D. nisé, non lichénicole — Presque toute la France, y compris
et O. Gonnet). en Corse. Assez commun, sauf dans les régions trop sèches ;
395

le plus souvent stérile. Non menacé [lc] — 02!, 03!, 06!, {28} ; Dominique 1884 : 335 {44} ; Du Colombier 1901 :
07!, 09r, 10!, 11!, 12a, 13!, 14!, 15a, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 93 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 16, 24 {34} ; Fagot
2b!, 22!, 23!, 24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 1906 : 214 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gonnet et al.
35!, 36!, 37!, 38!, 40!, 41!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 49!, 50!, 2013 : 17 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ; Gonnet et
51!, 53!, 54r, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63a, 64r, al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ;
66!, 67!, 72!, 74a, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, Graves 1857 : 178 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a,
84!, 85!, 86!, 87!, 88a, 89! — Surtout saxicole (sur parois 2b} ; Harmand 1898 : 106 {57} ; Houmeau 2001 : 528
rocheuses verticales ou supraverticales calcaires ou non, {85} ; Hue 1887 : 473 {15} ; Hue 1894 : 304, 321 {14,
murs), corticole (sur tronc de vieux feuillus) ou lignicole, 50} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 250 {47} ;
rarement muscicole ou sur d’autres substrats (verre, cuir, Kieffer 1895 : 79, 80 {57} ; Lamy 1880 : 445 {87} ; Lebre-
etc.), subneutrophile ou basophile, assez aérohygrophile ton 2018 (annexe 3) : 1 {75sl} ; Lefèvre 1866 : 260 {28} ;
ou mésophile, de faiblement à très fortement stégophile, Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lottin et Vau-
de moyennement à très aérohygrophile, euryphotique (de doré 2014 : 115, 133 {61} ; Marc 1908 : 419 {12} ; Massé
sciaphile à héliophile), nitrophile. De l’étage mésomédi- 1966 : 884 {29} ; Mattei 1976 : 59 {13} ; Ménard 2009 :
terranéen à l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats 60, 69, 145, 161, 174 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 99
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 209 (tab. 1) {83} ; Monnat et al. 2017 : 20, 44, 52, 56 {35, 56} ;
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 710 {f } ; Abbayes 1924 : Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Nylander 1873 :
50 {44} ; Abbayes 1934 : 101, 170 {Massif armoricain} ; 311 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander 1881 :
AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 87} ; Aptroot et al. 2007 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 82 {66} ; Nylander 1896 :
57 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 90-91 96 {75sl, 77, 78sl, 85} ; Olivier 1900-1903 : 141-142 {14,
{07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Beleze 1904 : 79 {78sl} ; 17, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (63), 72, (75sl), 76,
Berher 1887 : 357 {88} ; Biache et Darnis 2019 : 31 79, 85} ; Olivier 1903 : 177 {66} ; Parrique (Gasilien)
{17} ; Boissière 1979 : 114 {77} ; Boissière 1986 : 210, 1894 : 162 {62} ; Prin 1983 : 30 {10} ; Richard 1877 :
213 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1995 : 50 35 {79} ; Richard 1882 : 261, 267, 269, 274, 279, 283,
{43} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 177, 180, 284, 286, 288, 291, 292 {44, 85} ; Rondon-Seidenbinder
181 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 619 {78sl} ; 1983 : 106 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ;
Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 691 {78sl} ; Bouly Rose et al. 1979 : 95 {50, 61} ; Roux 1967 : 146bis {30} ;
de Lesdain 1910 : 212 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 Roux 1978 : 69 {13} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 83, 84} ;
(Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228 Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al.
{62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 37 {75sl} ; 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (basses
Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 315 {59} ; Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
Boumier et al. 2011 : 4, 6, 7, 9, 11, 13, 14, 17, 20, 22, sillon) : 119 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
26, 28 {44, 85} ; Bricaud 2004 : 80 {84} ; Bricaud 2005 : Orientales) : 48 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 71 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll.
64 {84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Bricaud et Roux 2013 (Catal. Corse) : 225 {2a, 2b} ; Sparrius et al. 2002 :
1994 : 121 {84} ; Brisson 1881 : 194 {02} ; Cabanès 1900 : 68 {62} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51} ; Van
36 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carlier 2013 (non Haluwyn 1983 : 121, 122, 137 {50, 72} ; Van Haluwyn
publié, Nièvre) ; Carpentier 1914 : 45, 49, 54, 55 {44} ; 1990 : 5, 6 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Clauzade 1969 : 4 publié, dépts 10, 28, 35, 37, 41, 44, 49, 51, 72, 80) ; Vězda
{13} ; Clauzade et Rondon 1955 : 42 {43} ; Clauzade et 1971 : Lich. sel. exsicc. n° 1021 {83} ; Vězda 1974 : Lich.
Rondon 1960 : 460 {66} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. sel. exsicc. n° 1221 {83} ; Vivant 1988 : 43 {64} ; Wattez
9, 11, 25 {13, 84} ; Companyo 1864 : 843 {66} ; Coppins et Van Haluwyn 1985 : 87, 90, 91 {44} ; Weddell 1873 :
1971 : 156 {29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 369 {86} ; Weddell 1874 : 344 {34} ; Weddell 1875 :
1994 : 206 {81} ; Coste 1995 : 19 {81} ; Coste 1997 : 134 288 {85} ; Werner 1956 : 151 {50} ; Werner 1973 : 324
{81} ; Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2012 (Py et Man- {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 280 {2a} ; Werner
tet) : 17 {66} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Dufrêne et Deschâtres 1974 : 315 {2b} ; Wirth 1974 : 375 {67} ;
2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : 252 {60} ; Crozals 1908 : Zschacke 1927 : 25 {2b} — Rem. Le plus souvent stérile.
538 {34} ; Crozals 1914 : 138 {34} ; Crozals 1923 : 35 Diploicia subcanescens (Werner) Hafellner et Poelt —
{83} ; Crozals 1923 : 68 {83} ; Crozals 1931 : 52 {83} ; Syn. Buellia subcanescens Werner — Lichénisé, non liché-
Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 {62} ; Der- nicole — Littoral méditerranéen (y compris en Corse), île
rien et al. 2018 : 276-277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 d’Yeu (Vendée) et Morbihan. Assez rare. Potentiellement
396

menacé [nt] — 13!, 2a!, 2b!, 34!, 56!, 83!, 85! — Saxi- nicole — Midi. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
cole, calcicole ou calcifuge, sur parois rocheuses verticales tional. En danger critique d’extinction [cr] — 06a, 30!,
ou supraverticales, subneutrophile ou basophile, assez 47a — Terricole (sur sol sableux ou argileux), calcifuge,
aérohygrophile ou mésophile, assez stégophile, eurypho- de moyennement à très acidophile, mésophile ou aérohy-
tique, nitrophile. Étages thermoméditerranéen et collinéen grophile, photophile ou héliophile, peu ou pas stégophile,
(variante chaude). Ombroclimat subhumide — Clauzade thermophile, non nitrophile. Étages méso- et thermo-
et Roux 1985 : 209 {e} ; Llimona et al. 1976 : 617-635 {e} ; méditerranéen, plus rarement collinéen (variante chaude).
Bricaud et Roux 1990 : 125 {2a} ; Brien 2019 (non publié, Ombroclimat subhumide. Espèce éphémère — Clauzade
56, Bangor : Dotchot, alt. 20 m, sur quartz, 2019/01/13, et Roux 1985 : 378 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 421
leg. et herb. Y. Brien, det. J.-Y. Monnat) ; Coste [coll. {f, Languedoc} ; Clauzade 1969 : 108 {30} ; Nylander in
Simont] 2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Puel 1860 : 503 {47} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux et al.
Gonnet et al. 2013 : 12, 40 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {30} ; Vězda 1968 :
174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux Lich. sel. exsicc. n° 682 {30} — Rem. Signalé à tort en
et al. 2000 : 37 {2a} ; Houmeau 2001 : 526 {85} ; Ménard Corse, sans localité, par Maheu et Gillet (1914 : 100) qui
2009 : 98, 112, 116, 138, 161, 174 {13, 83} ; Ménard et citent la seconde partie de la flore de Boistel (« 1901 ») et
Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13} ; Roux 1977 : 91 {13, (83)} ; ajoutent « Habitat, Corse ». Or, dans cet ouvrage (Boistel
Roux 1982 : 214 {13} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 1903 (« 1901 ») : 191), ne figure nullement la mention
225 {2a, 2b} — Rem. Synonyme de D. canescens selon « Corse », mais seulement la référence à la description ori-
Molina et al. (2002) ; ce point de vue nous semble contes- ginale (« Nyl. Bull. de la Soc. Botanique de France, 1860,
table en raison des différences morphologiques (soralies, p. 563 ») qui se rapporte aux environs d’Agen (Gers) selon
taille des spores, couleur du pourtour du thalle), chimiques Nylander in Puel (1860 : 563). Cette mention erronée
et chorologiques entre les deux taxons. de Maheu et Gillet (1914) a été reprise par Clauzade
Diplolaeviopsis Giralt et D. Hawksw. — Ascomy- (1969 : 108), Ozenda et Clauzade (1970 : 421) et Wer-
cètes (« coelomycètes ») non lichénisés, lichénicoles. ner (1973 : 332).
Diplolaeviopsis ranula Giralt et D. Hawksw. — Non Diploschistes Norman — Syn. Polyschistes J. Steiner
lichénisé, lichénicole — Finistère, Midi méditerranéen [non auct.], Urceolaria Ach. — Ascomycètes lichénisés,
et subméditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé parfois lichénicoles — Fernández-Brime et al. 2013 : 267-
[nt] — 04!, 11!, 12r, 29!, 30r, 66r, 81r, 83! — Sur le thalle 280 {e} ; Kraichak et al. 2013 : 471-472 {m} ; Lumbsch
et les apothécies de Lecanora strobilina (hors de France 1989 : 133-196 {m} ; Poelt 1969 : 277-281 {e} ; Zhao et
également sur d’autres Lecanora gr. strobilina) — Giralt al. 2016 : 1-13 {m} — Rem. Fernández-Brime et al. 2013
et Hawksworth 1991 : 759-761 {e} ; Bricaud et al. 1992 distinguent trois sous-genres : Diploschistes, correspondant
(CLLFM vi) : 85 {83} ; Coste 1993 : 6 {81} ; Coste 1994 : au gr. de D. scruposus, Limborina Fern.-Brime, Gaya et Lli-
206 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 mona, correspondant au gr. de D. actinostoma, et Thorstenia
{66} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Diederich 1991 Fern.-Brime, Gaya et Llimona, incluant la seule espèce D.
(non publié, 29, Crozon : Morgat, sur Lecanora strobilina, ocellatus, ce dernier sous-genre étant élevé au rang de genre
1970/04/06, Vězda 1971, Lich. sel. exsicc. n° 961 Lecanora par Kraichak et al. 2013 (voir Xalocoa).
strobilina, leg. P. W. James, herb. lg, det. P. Diederich, Diploschistes actinostoma (Pers. ex Ach.) Zahlbr. —
1991/10) ; Le Cœur 1992 : 22 {83} ; Roux 2015 (non Syn. Diploschistes « actinostomus » (Pers. ex Ach.) Zahlbr.,
publié, 04, Entrevennes : partie orientale des Arnaves, sur Limboria actinostoma (Pers. ex Ach.) A. Massal., Urceolaria
branchettes et strobiles morts de Pinus halepensis, alt. c. actinostoma (Pers. ex Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché-
548 m, 2015/05/05, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux nicole — Présent dans une grande partie de la France (y
2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. 2006 (Langue- compris en Corse), plus particulièrement dans le Midi.
doc-Roussillon) : 189 {11, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- Assez commun. Non menacé [lc] — 02a, 03a, 04!, 06!,
Orientales) : 107 {66} — Rem. À rechercher sur le littoral 07!, 10r, 12!, 13!, 14!, 15r, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 22!, 23!, 27a,
entre le Morbihan et les Pyrénées-Atlantiques. 28!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 41!, 42!, 44!, 45a, 47!,
Diploschistella Vain. — Ascomycètes lichénisés, 48!, 49!, 50!, 51a, 55r, 56!, 60a, 61!, 63!, 64!, 65a, 66!, 68!,
non lichénicoles. 71a, 75sla, 77a, 78sla, 79!, 83!, 84!, 85!, 86a — Saxicole, sur
Diploschistella athalloides (Nyl.) Lucking, Knudsen des surfaces horizontales ou inclinées de roches silicatées,
et Fryday — Syn. Bilimbia athalloides (Nyl.) Boistel, Gya- plus rarement calcaires (grès calcaires), parfois sur des murs
lideopsis athalloides (Nyl.) Vězda, Lecidea athalloides Nyl., ou tuiles, de calcifuge à médiocalcicole, de modérément
Lopadium athalloides (Nyl.) Samp. — Lichénisé, non liché- acidophile à modérément basophile, mésophile ou surtout
397

xérophile, astégophile, héliophile, non ou modérément d’un vieil Ulmus est erronée ; celles sur le littoral résultent
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage colli- vraisemblablement d’une confusion avec D. caesioplum-
néen, plus rarement au montagnard. Ombroclimats sec et beus), par exemple celle de Dominique (1884 : 331) en
subhumide, plus rarement humide — Clauzade et Roux Loire-Atlantique ; celles de « D. actinostomus » par Caillet
1985 : 355 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 275 {f } ; et al. (2011) dans les Vosges et le Haut-Rhin est en réalité
Abbayes 1926 : 46 {85} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; D. scruposus morpho. scruposus à apothécies peu ouvertes ;
Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ; Bouly de Lesdain 1908 toutefois D. actinostoma existe bien dans le Haut-Rhin où
(Versailles) : 690 {78sl} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Wirth (2019) l’a mentionné dans la vallée du Rhin. Selon
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Nimis (2016 : 176), l’épithète spécifique est un substantif,
Brisson 1875 : 141 {51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Car- d’où la terminaison « a » et non pas « us ».
lier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beau- Diploschistes albescens Lettau [non sensu Lumbsch] —
lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., Syn. Diploschistes scruposus f. albescens, Diploschistes scruposus
det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; subsp. albescens (Lettau) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé,
Choisy 1949 : 109 {71} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 non lichénicole — Alpes-Maritimes (La Bollène-Vésubie :
{66} ; Cozette 1906 : 256 {02, 60} ; Crozals 1908 : 529 le Coump, route du col de Turini, éperon rocheux escarpé
{34} ; Crozals 1914 : 119 {34} ; Crozals 1923 : 33 {83} ; et ensoleillé, alt. 800 m, sur sol calcaire et passant sur roche
Crozals 1924 : 103 {83} ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; calcaire compacte un peu marneuse, fissurée, 2013/07/25,
Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Du Colombier 1901 : 93 Roux et al. 2005 (Haute-Vésubie) : 42). Extrêmement
{45} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 16 {34} ; Fagot 1906 : rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
199 {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxi {83} ; Gonnet térêt international. Données insuffisantes sur les menaces
et al. 2013 : 59 {2b} ; Graves 1857 : 194 {60} ; Guilloux [dd] — 06! — Terricole, ou saxicole sur roches gypseuses
et al. 2000 : 37 {2a} ; Harmand 1913 : 1153-1154 {f, Île- ou altérées ou très poreuses, neutrophile ou basophile, xéro-
de-France, Franche-Comté} ; Houmeau 2001 : 526 {85} ; phile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages collinéen
Lamy 1883 : 396-397 {65} ; Laronde 1901 : 193 {03} ; et montagnard. Ombroclimat subhumide — Clauzade
Lottin et Vaudoré 2014 : 133 {61} ; Maheu et Gil- et Roux 1985 : 356 {e} ; Poelt 1969 : 281 {e} ; Roux et
let 1926 : 65 {2b} ; Malbranche 1870 : 167 {14, 27} ; al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} — Rem. Répartition
Marc 1908 : 406 {12} ; Massé 1964 : 123 {35, 56} ; Mon- très mal connue par suite de confusions taxonomiques,
nat et al. 2017 : 20, 38, 44, 52 {35, 56} ; Monnat et al. notamment avec D. diacapsis. D. albescens diffère de ce
2018 : 179, 189 {50} ; Moreau et Moreau 1932 : 7 {63} ; dernier par ses asques tétrasporés et par son thalle fortement
Moreau et Moreau 1934 : 340 {63} ; Nylander 1873 : K + (jaune puis rapidement rouge violacé). Le Diploschistes
274-275, 287, 308 {66} ; Nylander 1891 : 45-46, 62, 80 « albissimus » mentionné par Clauzade et Rondon (1959 :
{66} ; Nylander 1896 : 74 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 385) aux environs du col du Lautaret est probablement D.
319-320 {61, 85} ; Olivier 1900 : 29 ; Olivier 1901 : 235 albescens.
{66} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 95 {63} ; Prin 1983 : Diploschistes caesioplumbeus (Nyl.) Vain. — Syn.
11 {10} ; Richard 1877 : 32 {79} ; Richard 1882 : 274 Diploschistes actinostomus var. caesioplumbeus (Nyl.) J.
{85} ; Rondon 1963 (Crau) : 86, 90 {13} ; Roux 1967 : Steiner, Urceolaria actinostoma var. caesioplumbea Nyl. —
148 {30} ; Roux 1982 : 216 {13, 30} ; Roux et al. 2001 Lichénisé, lichénicole — Sur ou à proximité du littoral de
(Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : l’Atlantique, de la Manche et de la Méditerranée (y compris
215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux en Corse). Assez commun (et même commun en Bretagne).
et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 Potentiellement menacé [nt] — 14!, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 34a,
(Languedoc-Roussillon) : 119 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et 35!, 44!, 50!, 56!, 66r, 83a, 85! — Saxicole, sur des surfaces
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 48 {66} ; Roux et horizontales ou inclinées de roches silicatées, calcifuge,
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. acidophile ou subneutrophile, mésophile ou modérément
Corse) : 225 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; van xérophile, astégophile, héliophile, peu ou modérément
den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Van den Broeck nitrophile ; parasite de Lecanora gangaleoides au début de
et De Wit 2016 : 17, 27 {55} ; Vivant 1988 : 43-44 {64} ; son développement, puis indépendant. De l’étage adlittoral
Weddell 1873 : 151 {86} ; Weddell 1873 : 368 {86} ; à l’étage collinéen (non loin du littoral). Ombroclimats
Weddell 1875 : 297-298 {85} ; Werner 1956 : 149 {50} ; subhumide et humide. Notamment dans le Ramalinetum
Werner 1973 : 327 {20} ; Wirth 2019 : 86, 88, 89 {68} ; scopularis — Lumbsch 1989 : 163-164 {m, 29, 22, 50, 56,
Zschacke 1927 : 6 {2b} — Rem. La mention de cette 66} ; Abbayes 1924 : 45 {44} ; Abbayes 1926 : 46 {44} ;
espèce par Graves (1857 : 182) dans l’Oise, sur le tronc Abbayes 1934 : 170 {Massif armoricain} ; Aptroot et al.
398

2007 : 57 {29} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, 9, 11, 12, 14, Diploschistes diacapsis (Ach.) Lumbsch — Lichénisé,
19 {85} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Coppins 1971 : 159 non lichénicole — Rem. Deux écotypes bien distincts
{29, 56} ; Crozals 1908 : 529 {34} ; Crozals 1923 : 33 par leur écologie, l’éco. diacapsis, basophile (thalle épais,
{83} ; Crozals 1924 : 103 {83} ; Dominique 1884 : 331 à médulle I –), et l’éco. neutrophilus, neutrophile (thalle
(sub « D. actinostomus ») {44} ; Gonnet et al. 2013 : 12, mince à médulle faiblement I + indigo), considérés comme
56, 59 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, deux espèces distinctes par Fernández-Brime et al. 2013
Bonifacio : île Cavallo, pointe NE, alt. 21 m, 2014/03/15, (suivis par Roux et coll. 2014), puis comme sans valeur
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1913 : taxonomique par Zhao et al. (2016).
1153-1154 {f, 34, 66, 83, 85} ; Massé 1966 : 877 (sub Diploschistes diacapsis (Ach.) Lumbsch éco. diacap-
« D. actinostomus ») {29} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 sis — Syn. Diploschistes albescens Lettau sec. Lumbsch,
{50} ; Nylander 1873 : 264, 288 {66} ; Nylander 1891 : Diploschistes albissimus (Ach.) Dalla Torre et Sarnth.,
33, 62 {66} ; Richard 1882 : 260 (sub « D. actinostomus ») Diploschistes albissimus var. aberrans J. Steiner, Diploschistes
{85} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 119 {(34, albissimus var. bullatus J. Steiner, Diploschistes gypsaceus
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; sensu Clauzade et Cl. Roux subsp. gypsaceus, Diploschistes
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 225 {2a, 2b} ; Werner induratus (Vain.) Zahlbr., Diploschistes minor (Kremp.)
1973 : 327 {20} ; Zschacke 1927 : 6 {2b} — Rem. Diffère Zahlbr., Diploschistes scruposus var. albissimus (Ach.) Zah-
de D. actinostoma, avec lequel il a été souvent confondu, lbr., Diploschistes scruposus var. albus (Rabenh.) J. Steiner,
non seulement par son thalle souvent plus sombre, mais Diploschistes steppeus Rabenh., Diploschistes steppicus Rei-
surtout par ses spores plus grandes, sa répartition littorale chert, Diploschistes steppicus var. cinerea Reichert, Diplo-
et son parasitisme (lorsque jeune) sur Lecanora gangaleoides, schistes steppicus var. handelii-mazettii Reichert, Diploschistes
plus rarement sur Tephromela atra. Les mentions de cette steppicus var. typica Reichert, Lecanora diacapsis (Ach.) Nyl.,
espèce loin du littoral sont vraisemblablement erronées Urceolaria africana (Kremp.) Müll. Arg., Urceolaria dia-
(confusion probable avec des formes à thalle gris bleu de D. capsis Ach., Urceolaria indurata Vain., Urceolaria minor
actinostomus) ; c’est le cas par exemple de celle de Vivant (Kremp.) Stizenb., Urceolaria scruposa f. alba Rabenh.,
1988 : 44 (Saint-Jean-Pied-de-Port, mont Arradoy). Urceolaria scruposa f. minor Kremp., Urceolaria scruposa
Diploschistes candidissimus (Kremp.) Zahlbr. — Syn. var. albissima Ach., Urceolaria scruposa var. diacapsis
Diploschistes actinostomus var. farinosus (Anzi) Zahlbr., (Ach.) Schaer., Urceolaria scruposa var. minor (Kremp.)
Diploschistes calcareus (Müll. Arg.) J. Steiner, Diploschistes Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans
farinosus (Anzi) Vězda — Lichénisé, non lichénicole — le Gard (Fournès et environs, près de Remoulins, sur sol
Midi méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé marneux : quelques stations dont la plus importante a été
[nt] — 04r, 07!, 12r, 13!, 30!, 34a, 83! — Saxicole, sur en grande partie détruite par des tuileries, ainsi qu’à Ville-
rochers, blocs et pierres de roches calcaires très cohérentes neuve-lès-Avignon, sur calcaire marneux riche en fissures),
et compactes, calcicole (omnino- ou valdé-calcicole, excep- mais également dans la Drôme et les Bouches-du-Rhône
tionnellement minimécalcicole), basophile (exceptionnel- (deux stations hélioxérothermiques sur des grès fortement
lement neutrophile), xérophile, astégophile, héliophile, calcaires, peu ou assez peu cohérents (« tendres » ou « très
thermophile, non ou modérément nitrophile. Étages tendres »)), dans les Hautes-Alpes (stérile, sur sol forte-
thermo-, méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimats sec ment gypseux de stations hélioxérothermiques) et dans les
et subhumide — Fernández-Brime et al. 2013 : 274 {m} ; Alpes-Maritimes, à Saint-Agnès et Castillon (Moreau et
Lumbsch 1989 : 165-167 {m} ; Coste 2012 (Madasse) : Moreau 1934 (Menton) : 147, sub « D. scruposus » sur
20 {12} ; Crozals 1914 : 119-120 {34} ; Harmand 1913 : roche calcaire). Rare. Patrimonial d’intérêt international.
1153-1154 {f, 34} ; Rieux et Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Roux En danger d’extinction [en] — 05!, 06a, 13!, 26!, 30! —
1967 : 148 {30} ; Roux 1978 : 132, 134, 138 {04, 30} ; Terricole, sur le sol marneux de tonsures à cryptogames
Roux 1982 : 216 {30, 83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- (dans des pelouses rases à Brachypodium retusum ou sur sol
Roussillon) : 119 {30, (34)} ; Roux et Poumarat 2015 : fortement gypseux), ou saxicole (sur roches calcaires peu
18 {13} ; Vězda 1964 : Lich. sel. exsicc. n° 279 {04} — ou assez peu cohérentes ou bien très fissurées, gréseuses ou
Rem. Diffère de D. actinostoma, dont il est parfois considéré marneuses), calcicole (valdé- ou médio-calcicole), baso-
comme une variété, par son thalle très pruineux (farineux), phile, très xérophile, astégophile, de moyennement à très
son écologie, sa répartition méditerranéenne et son adn. La héliophile, thermophile, non nitrophile. Étages méso- et
mention de cette espèce en Seine-et-Marne par Harmand supra-méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide —
(1913) n’a jamais été confirmée ; il en est de même de celle Clauzade et Roux 1989 : 86 {e} ; Lumbsch 1988 : 19-24
de Richard (1882 : 295) dans la Vienne. {e} ; Zhao et al. 2016 : 8-11 {m} ; Clauzade et Roux 1972 :
399

33, 37 {30} ; Clauzade et Roux 1973 : 45 {30} ; Fernán- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 120 {30} ; Roux et coll.
dez-Brime et al. 2013 : 274, 275-276 {m} ; Moreau et 2013 (Catal. Corse) : 226 {2a} — Rem. Correspond au
Moreau 1934 (Menton) : 147 (sub « D. scruposus » sur « Diploschistes bryophilus terricole » de Rieux et al. (1977)
calcaire) {06} ; Roux 1982 : 216 {30} ; Roux 2015 (non et au « Diploschistes scruposus var. arenarius » de Rondon
publié, 05, Bréziers : SO de Pharaon, grotte et environs (1963 : 87) de Crau. Diffère de D. muscorum par ses asques
immédiats, station hélioxérothermique, sur affleurement de octosporés, son caractère non parasite et son adn ; diffère
gypse pulvérulent, 900 m, 2015/11/24, leg. L. Garraud, de Diploschistes diacapsis morpho. diacapsis par son écologie
det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 (non publié, 05, Bré- (neutrophile ou subneutrophile, moins xérophile) et son
ziers : Pharaon, alt. c. 850 m, sur sol fortement gypseux, thalle plus mince, à médulle faiblement amyloïde.
2016/03/24, leg. L. Garraud, herb. et det. C. Roux) ; Diploschistes euganeus (A. Massal.) J. Steiner — Syn.
Roux 2016 (non publié, 30, Villeneuve-lès-Avignon : le Diploschistes clausus (Flot.) Zahlbr., Urceolaria clausa (Flot.)
Montagné, supro de la granda krutejo SE de la malnova Körb. [(Hoffm.) Körb.], Urceolaria subsordida Nyl. —
marĉo de Pujaut, sur klina surfaco el marna kalkopetro Lichénisé, lichénicole facultatif — Ardennes, Seine-et-
fendoriĉa, alt. 131 m, 2016/11/11, leg., det. et herb. C. Marne, Massif armoricain méridional, Massif central,
Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 119- Drôme, Hérault, Pyrénées-Orientales et Corse. Assez peu
120 {(30)} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} — Rem. rare. Patrimonial d’intérêt national. Potentiellement menacé
Hors de France, par exemple en Espagne, D. diacapsis mor- [nt] — 08!, 2a!, 2b!, 26!, 34!, 43!, 44!, 49!, 53!, 56!, 63!,
pho. diacapsis s’établit le plus souvent sur des sols gypseux 66!, 77!, 87c — Saxicole, sur roches silicatées basiques, plus
ou sur gypse altéré ou fissuré de pH pouvant être nette- rarement sur tuiles et briques, calcifuge, subneutrophile
ment inférieur à celui du sol des stations françaises. Signalé ou neutrophile, assez xérophile, astégophile, héliophile,
à tort dans le Lot-et-Garonne par Jeanjean [coll. B. de peu ou modérément ou héminitrophile ; parfois parasite
Lesd.] (1925 : 241). Le Diploschistes scruposus, mentionné
d’Ochrolechia parella. Étages méso-, supra-méditerranéen
par Roux (1977 : 88 ; Clansayes, Drôme), en particulier
et collinéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et
comme l’hôte d’Acarospora reagens, est en réalité D. diacapsis
Roux 1985 : 354 {e} ; Lumbsch 1989 : 169-171 {m, 66, 77,
morpho. diacapsis (Roux 2014, non publié : spores par 8,
87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 272-273 {f, (66, 87)} ;
thalle épais, devenant convexe et très lâchement attaché au
Boissière 1990 : 187 {77} ; Carlier, Esnault et Monnat
support, sur roche tendre franchement calcaire, en accord
2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
avec les caractères donnés par Fernández-Brime et al.
Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J.
2013 : 275) ; voir également la remarque sous D. scruposus
Esnault et J.-Y. Monnat) ; Esnault 2016 (non publié,
éco. scruposus et Roux et Poumarat (2015 : 17).
53, Renazé : anciennes ardoisières, sur rocher d’ardoise,
Diploschistes diacapsis (Ach.) Lumbsch éco. neutro-
philus — Syn. Diploschistes diacapsis subsp. « neutrophila » 2016/11/26, leg., herb. et det. J. Esnault) ; Esnault 2017
(Clauzade et Cl. Roux) Clauzade et Cl. Roux, Diploschistes (non publié, 44, Grand-Auverné : landes du Don, alt.
diacapsis subsp. neutrophilus (Clauzade et Cl. Roux) Clau- 45 m, sur schiste ardoisier, 2017/03/11, leg., herb. et det.
zade et Cl. Roux, Diploschistes gypsaceus subsp. « neutro- J. Esnault) ; Gonnet et Gonnet 2012 (non publié, 2B,
phila » Clauzade et Cl. Roux, Diploschistes gypsaceus subsp. Rogliano : Bettolacce, tour d’Agnello, sentier des douaniers,
neutrophilus Clauzade et Cl. Roux, Diploschistes neutrophilus alt. 10-15 m, sur rochers non calcaires au bord de mer,
(Clauzade et Cl. Roux) Fern.-Brime et Llimona — Liché- 2012/10/16, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf.
nisé, non lichénicole — Région méditerranéenne (y com- C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A,
pris en Corse). Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — Ajaccio : aéroport Campo dell’ Oro, parcelle au N de la
13!, 2a!, 30!, 84! — Terricole, sur le sol argilo-sableux ou route, alt. 5 m, sur gros rocher isolé de granite, 2018/10/09,
argileux de tonsures à cryptogames dans des pelouses rases, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
calcifuge, neutrophile ou modérément acidophile, xéro- 2019 : 14, 16 {2a} ; Lamy 1880 : 431 {87} ; Monnat 2017
phile, astégophile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages (non publié, 56, Pluherlin : les Grées, alt. 69 m, sur schiste
thermo- et méso-méditerranéen. Ombroclimats sec et sub- ardoisier, 2017/04/28, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
humide — Clauzade et Roux 1985 : 355 {e} ; Clauzade Monnat et al. 2017 : 37, 38 {56} ; Nylander 1873 : 308
et Roux 1989 : 86, 110 {e, 13} ; Fernández-Brime et al. {66} ; Pinault et al. in Collectif SBCO 2018 : 15 {43} ;
2013 : 274, 275-276, 277 {e} ; Zhao et al. 2016 : 8-11 {m} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2006
Bricaud et Roux 1990 : 125 {2a} ; Rieux et al. 1977 : (Languedoc-Roussillon) : 120 {34, (66)} ; Roux et al. 2011
125 (tab. 1), 133 (tab. 4) {13, 30, 84} ; Rondon 1963 (Pyrénées-Orientales) : 48 {66} ; Sérusiaux et al. 1999 : 23
(Crau) : 87 {13} ; Roux 1982 : 216 {13, 30} ; Roux et al. {e, 08} ; Sérusiaux et al. 1999 : 24-25 {e}.
400

Diploschistes gypsaceus (Ach.) Zahlbr. — Lichénisé, 72, 74, 77, 87} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Hue
non lichénicole — Rem. Deux morphotypes. 1887 : 469 {15} ; Hue 1889 : 241 {15} ; Hue 1894 : 302
Diploschistes gypsaceus (Ach.) Zahlbr. morpho. gyp- {14} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 241 {47} ;
saceus — Syn. Diploschistes albissimus auct. [non (Ach.) Lamy 1880 : 430-431 {87} ; Lamy 1883 : 397 {65} ; Lefèvre
Dalla Torre et Sarnth.], Diploschistes cretaceus (Ach.) Let- 1866 : 259 {28} ; Magnin 1876 : 123 {04} ; Maheu et Gil-
tau, Diploschistes scruposus var. cretaceus (Ach.) Müll. Arg., let 1926 : 65 {2b} ; Malbranche 1870 : 167 {27} ; Martin
Diploschistes scruposus subsp. cretaceus (Ach.) Clauzade et et al. 2018 : 32, 42 {39} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ;
Cl. Roux, Diploschistes scruposus subsp. gypsaceus (Ach.) Moreau et Moreau 1934 : 340 {63} ; Müller (Argovien-
Clauzade et Cl. Roux, Diploschistes steineri Szatala, Gya- sis) 1862 : 49 {74} ; Nylander 1863 : 400 {05} ; Nylander
lecta cretacea Ach., Lecanora scruposa var. gypsacea (Ach.) 1891 : 9 {66} ; Nylander 1896 : 74-75 {75sl, 77, 78sl} ;
Sommerf., Urceolaria albissima var. gypsacea (Ach.) Arnold, Olivier 1897 : 318-319 {14, 16, 44, 49, 50, 61, 76, 79} ;
Urceolaria cretacea (Ach.) Balb., Urceolaria gypsacea Ach., Parrique (Gasilien) 1898 : 95 {15, 43, 63} ; Puget 1866 :
Urceolaria scruposa var. cretacea (Ach.) Schaer., Urceolaria lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 :
scruposa var. gypsacea (Ach.) Körb. — Lichénisé, non liché- 31 {79} ; Roux 1978 : 161, 168 {f, 04, 06, 12, 26, 30,
nicole — À peu près partout en France, y compris en Corse. 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 216 {13, 83} ; Roux 1984 : 86
Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 04!, 05!, {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006
06!, 07!, 09r, 11!, 12!, 13!, 14a, 15a, 16r, 19!, 2b!, 21r, 24!, (AFL Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
26!, 27a, 28!, 30!, 31a, 34!, 37!, 38!, 39!, 43a, 44a, 46!, 47a, Roussillon) : 120 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-
48!, 49a, 50!, 51a, 54a, 59a, 60a, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41
68a, 69a, 71a, 72!, 73!, 74a, 75sla, 76a, 77a, 78sla, 79a, 83!, {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 48,
84!, 87a, 88a — Saxicole, rarement saxiterricole, sur parois 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux
verticales ou supraverticales de roches calcaires fissurées ou et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
altérées, rarement avec un peu de terre, calcicole, basophile, Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 226
mésophile et surtout aérohygrophile, substratohygrophile, {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan
stégophile mais soumis à des infiltrations d’eau (faiblement 2002 : 138 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 28-29
ékréophile) et des dépôts de rosée (drosophile), sciaphile {(21)} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ; van den
ou photophile mais non héliophile, non ou modérément Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Van Haluwyn 1983 :
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin 125, 137 {72} ; Vivant 1988 : 44 {64} — Rem. Harmand
inférieur. Ombroclimats subhumide et humide. Leprarion (1913) distingue Diploschistes scruposus s. l. de D. gypsaceus
nivalis — Clauzade et Roux 1985 : 355 {e} ; Fernán- par la réaction avec I de la médulle de leur thalle, positive
dez-Brime et al. 2013 : 276 {e} ; Lumbsch 1988 : 19-24 chez le premier, négative chez le second, distinction qui est
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 274 {f } ; AFL (collectif ) aujourd’hui considérée comme sans valeur. En conséquence
2002 : 19 {74} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet et D. bryophiloides, parasite de Cladonia, doit être considéré
coll. 2009 : 209 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bertrand et comme une forme de D. muscorum à médulle I – et non pas
Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : comme une forme de D. gypsaceus lichénicole.
122 {38} ; Boulay 1880 : 51 {59} ; Bouly de Lesdain 1907 Diploschistes gypsaceus (Ach.) Zahlbr. morpho. ochro-
(Versailles) : 681, 687 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 phanes — Syn. Diploschistes ochrophanes Lettau — Liché-
(Fontainebleau) : 551 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 nisé, non lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (mais
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. probablement répandu dans toutes les Alpes) et Hautes-
ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Brisson 1875 : Pyrénées. Rare. Données insuffisantes sur les menaces
141 {51} ; Brisson 1876 : 246 {51} ; Brisson 1880 : 203 [dd] — 04!, 65!, 73! — Saxicole, sur parois généralement
{02} ; Bugnon 1962 : 13 {21} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; sous surplomb ou fissurées, parvo- ou minimé-calcicole,
Choisy 1949 : 109 {01, 04, 69, 71, 74} ; Coste 1991 : 16 modérément basophile ou neutrophile, aérohygrophile,
{09} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 1906 : stégophile, substratohygrophile, sciaphile ou photophile
256 {60} ; Crozals 1908 : 530 {34} ; Crozals 1914 : 119 mais non héliophile, non nitrophile. De l’étage monta-
{34} ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et al. 2019 : gnard supérieur à l’étage alpin. Ombroclimats humide et
98 {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Fagot 1906 : hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 356 {e} ; Ber-
199 {31} ; Farou 2016 : 146 {24, 46} ; Florence et coll. trand 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis :
2019 : 269 {65} ; Genty 1934 : 105 {21} ; Gonnet et al. route du col du Petit Mont-Cenis, pelouse subalpine, alt.
2013 : 17 {2b} ; Harmand 1897 : 250-251 {67, 68, 88} ; 2032 m, sur paroi de cargneule, 2018/08/25, leg., det. et
Harmand 1913 : 1151-1152 {f, 27, 34, 49, 50, 54, 66, herb. M. Bertrand) ; Florence et coll. 2019 : 236 {65} ;
401

Poumarat 2018 (non publié, 65, Cauterets : début de 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) :
la vallée du Marcadau, plateau du Clot, alt. 1530 m, sur 22 {05} ; Boissière 1979 : 83 {77} ; Boissière 1986 : 210
paroi granitique non ensoleillée, /2018/07/19, leg., herb. {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 : 11
et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2011 {63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 178 {62} ; Bouly
(Haute-Ubaye) : 41 {04} — Rem. Diffère du type par son de Lesdain 1905 (Versailles) : 614 {78sl} ; Bouly de Les-
thalle ochracé pâle, assez nettement aréolé et son écologie dain 1906 (Luxeuil) : 682 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 :
(nettement moins calcicole et plus orophile). 186-187 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
Diploschistes muscorum (Scop.) R. Sant. — Syn. Diplo- 553 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 13 {78sl} ; Bouly de
schistes bryophiloides (Nyl.) Zahlbr., Diploschistes bryophilus Lesdain 1948 (Écologie) : 48, 54 {75sl} ; Boumier et al.
(Ehrh. ex Ach.) Zahlbr., Diploschistes lichenicola (Mont. 2011 : 28 {44} ; Brackel et al. 2018 : 194 {68, 70} ; Bri-
et Fr.) Vain., Diploschistes scruposus f. vulgaris (Schaer.) caud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2
Anders, Diploschistes scruposus var. arenarius (Schaer.) {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 64
Müll. Arg., Diploschistes scruposus var. bryophilus (Ehrh. {04, 84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Brisson 1875 : 141
ex Ach.) Müll. Arg., Diploschistes scruposus var. parasiticus {51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Bugnon 1962 : 14 {21} ;
(Sommerf.) Zahlbr., Diploschistes scruposus subsp. musco- Cabanès 1900 : 39-40 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ;
rum (Scop.) Clauzade et Cl. Roux, Lichen impressus Sw., Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Carlier, Esnault
Mellitiosporium lichenicola (Mont. et Fr.) Massee, Urceola- et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
ria bryophila (Ehrh.) Funck, Urceolaria bryophiloides Nyl., coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
Urceolaria gypsacea f. bryophiloides (Nyl.) Nyl., Urceola- Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chaperot 1998 :
ria scruposa var. arenaria Schaer., Urceolaria scruposa var. 29 {84} ; Chipon 1994 : 46 {88} ; Choisy 1949 : 109 {01,
plumbea Ach. — Lichénisé, lichénicole — Toute la France 04, 38, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38
(Corse comprise), surtout dans le Midi et les stations suffi- {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clauzade
samment chaudes et sèches. Assez commun. Non menacé et Rondon 1961(iii) : 4 {30} ; Coste 1991 : 51 {09} ;
[lc] — 01!, 02!, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste
13!, 14!, 15!, 16r, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73
26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la
39!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45a, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51a, 52!, Clape) ; Crozals 1908 : 530 {34} ; Crozals 1914 : 119
54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, {34} ; Crozals 1923 : 32-33 {83} ; Crozals 1923 : 99
67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76!, 77!, 78sl!, {2b} ; Crozals 1924 : 103 {83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ;
79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 87!, 88!, 89! — Musci- Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et al. 2019 :
cole (sur mousses terricoles-calcicoles), terricole (sur sol 98 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54} ; Du Colom-
argilo-calcaire ou argilo-sablo-calcaire, souvent décalcifié), bier 1901 : 93 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 11, 15, 16
saxiterricole ou lichénicole (sur Cladonia spp.), dans des {34} ; Fagot 1906 : 198 {31} ; Farou 2016 : 146 {24, 46} ;
tonsures de pelouses sèches ou de garrigues, parfois sur Flon 1929 : 49 {77} ; Florence et coll. 2019 : 232 {65} ;
des dunes proches du littoral, laticalcicole, neutrophile ou Friedl 1987 : 184 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66
basophile, de moyennement à très xérophile, astégophile, {43} ; Genty 1934 : 104-105 {21} ; Gonnet et al. 2013 :
héliophile, peu ou moyennement nitrophile ; parasite de 17 {2b} ; Graves 1857 : 182 {60} ; Hafellner 1994 : 223
Cladonia spp. au début de son développement. De l’étage {2b} ; Harmand 1897 : 249-250 {67, 68, 88} ; Harmand
mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sec, sub- 1913 : 1149-1152 {f, 18, 61, 77, Alsace, Franche-Comté} ;
humide et humide. Thalloidimion sedifoliae — Clauzade Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux
et Roux 1985 : 356 {e} ; Fernández-Brime et al. 2013 : 1991 : 549 {65} ; Hue 1887 : 469 {15} ; Hue 1889 : 241
276 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 275 (n° 554, 555) {46} ; Hue 1896 : 256 {73} ; Hue 1896 : 94 {73} ; Jeanjean
{f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; Aptroot et al. [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 241 {47} ; Kieffer 1895 :
2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 126 {74} ; 77 {57} ; Lamy 1880 : 430 {87} ; Lamy 1883 : 321 {65} ;
Asta 1972 : 139 {04} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. Lamy 1883 : 397 {65} ; Laronde 1901 : 192 {03} ; Magnin
1972 : 100 {73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 1876 : 123 {04} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu 1931 :
178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2018 : 77 {13} ; Maheu et Gillet 1926 : 65 {2b} ; Marc 1908 :
99 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 189 405, 406 {12} ; Massé 1964 : 123 {35, 56} ; Mattei 1976 :
{07} ; Bégay 1997 : 17 {16} ; Béguinot 1982 : 14 {42, 71} ; 60 {13} ; Monnat et al. 2017 : 20, 52 {35} ; Monnat et al.
Béguinot 1982 : 58 {71} ; Berner 1947 : 123 {13} ; Ber- 2018 : 189 {50} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 147
trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Biache et al. {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 49 {74} ; Nylander
402

1896 : 74 {77} ; Olivier 1897 : 318, 319 {14, 16, 27, 44, les mentions qu’il n’est pas possible d’attribuer à tel ou tel
49, 50, 61, 76, 79} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Parrique morphotype.
(Gasilien) 1898 : 95 {48, 63} ; Payot 1861 : 437-438 Diploschistes scruposus (Schreb.) Norman morpho.
{74} ; Payot et Harmand 1901 : 85 {74} ; Poumarat et scruposus — Syn. Diploschistes scruposus f. corticola
coll. 2014 : 26 {66} ; Prin 1983 : 11 {10} ; Puget 1866 : (Harm.) Zahlbr., Diploschistes scruposus f. flavescens (Harm.)
lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 : 31 Zahlbr., (?) Diploschistes scruposus f. granulosus (Harm.)
{79} ; Richard 1882 : 289 {85} ; Rieux et Roux 1969 : 38 Zahlbr., Diploschistes scruposus f. plumbeus (Ach.) Zahlbr.,
{f, 30} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 100 {83} ; Roux Diploschistes subscruposus (Nyl.) Zahlbr., Urceolaria scru-
1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 {13, 30} ; Roux 1984 : posa (Schreb.) Ach., Urceolaria scruposa f. corticola Harm.,
86 {06} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : Urceolaria scruposa f. flavescens (Harm.) Harm., Urceola-
103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; ria scruposa var. dealbata (Ach.) Vain., Urceolaria scruposa
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. (Schreb.) Ach. var. vulgaris f. flavescens Harm., Urceolaria
2006 (AFL Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- subscruposa (Nyl.) Harm. — Lichénisé, non lichénicole —
doc-Roussillon) : 120 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. Toute la France, Corse comprise, mais tend à être rem-
2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- placé par D. scruposus morpho. interpediens dans la région
don) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; méditerranéenne. Commun. Non menacé [lc] — 01a, 02!,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 48, 67 {66} ; 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16a, 17a,
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!,
(Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; 31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45a, 46a,
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 47!, 48!, 49!, 50!, 51a, 53!, 54!, 56!, 57!, 58!, 60!, 61!, 63!,
2013 (Catal. Corse) : 226 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, 75sla, 76a,
77!, 78sl!, 79!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87r, 88!, 89!, 90a —
236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Signoret
Saxicole, sur des rochers exposés ou des surfaces rocheuses
et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 68
horizontales ou inclinées de roches silicatées, non ou à
{62} ; Vadam et al. 1999 : 91, 92, 93, 99 {21} ; Vallade
peine calcaires, exceptionnellement corticole ou lignicole,
et Gardiennet 2016 : 29 {21} ; van den Boom et Brand
calcifuge ou minimécalcicole, d’acidophile à neutrophile,
1991 : 28 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ;
mésophile ou xérophile, astégophile, photophile et surtout
Van Haluwyn 1983 : 125, 137 {72} ; Van Haluwyn et
héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage mésoméditer-
al. 1995 : 460 {59, 62} ; Vězda 1964 : Lich. sel. exsicc.
ranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et
n° 202 {84} ; Vivant 1988 : 44 {64} ; Weddell 1874 : 343
humide — Clauzade et Roux 1985 : 355 {e} ; Ozenda
{34} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ; Werner 1973 : 327
et Clauzade 1970 : 274 {f } ; Abbayes 1924 : 45 {44} ;
{20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 301 {2b} ; Wirth Abbayes 1932 : 16 {66} ; Abbayes 1934 : 129 {29} ; AFL
2019 : 82 {67} — Rem. Non lichénisé au tout début de (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 :
son développement et parasite de Cladonia, plus particu- 6, 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ;
lièrement de C. pocillum, C. symphycarpa, C. rangiformis, Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde]
puis devenant indépendant, terricole ou muscicole (Friedl 1975 : 126 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1983 :
1987). Ne différant de D. scruposus par aucun autre carac- 23 {70} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Asta et Roux 1977 :
tère traditionnel appréciable mis à part son parasitisme, il tab. i, xvi, xviii {05, 73} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ;
s’en distingue cependant suffisamment par son ADN pour Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet
pouvoir être regardé comme une espèce très proche mais et coll. 2009 : 195, 203 {07} ; Bekking, van Dort et coll.
distincte de celui-là. Voir la remarque sous D. gypsaceus 2019 : 35 {57} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 :
morpho. gypsaceus. 123 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et
Diploschistes scruposus (Schreb.) Norman — Liché- Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Bertrand M.-P. 1966 :
nisé, non lichénicole — 63a, 74r — Moreau et Moreau 15 {67} ; Bick et al. 2017 : 141, 144 {68} ; Boissière 1979 :
1932 : 7 {63} ; Pentecost 2016 : 15 {74} — Rem. Espèce 83 {77} ; Boissière 1986 : 210 {77} ; Boissière 1990 :
hétérogène (polyphylétique), qui montre trois groupes de 187 {77} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Bouly de Lesdain
spécimens nettement distincts par leur ADN (Fernán- 1905 (Versailles) : 614 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906
dez-Brime et al. 2013 : 276). Dans l’attente d’une étude (Luxeuil) : 681 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine-
phylogénétique plus approfondie, portant sur davantage bleau) : 551, 553, 554 {77} ; Boumier et al. 2011 : 24, 26
de spécimens répartis sur une aire géographique plus vaste, {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bricaud
on peut distinguer quatre morphotypes. Nous plaçons ici 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
403

Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; 624 {67, 68} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 :
Brisson 1875 : 141 {51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Caba- 31 {79} ; Richard 1882 : 293 {79, 85} ; Rieux et Roux
nès 1900 : 39 {30} ; Caillet et al. 2011 : 96, 100, 112, 113 1969 : 39 {f, 30} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 :
{68} ; Chipon 1994 : 46 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. 216 {13, 30} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux
1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 1998 : 85 {68} ; Chipon et et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2005
al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1949 : 109 {01, 04, 69, (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
71, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade 7 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ;
et Rondon 1959 : 385 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 120 {30, 34, 48,
456 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 4 {30} ; Compa- (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al.
nyo 1864 : 848 {66} ; Coppins 1971 : 159 {29, 56} ; Coste 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 1995 : 19 Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
{81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 20, 35, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57
{12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cozette 1906 : {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al.
256 {60} ; Crozals 1914 : 119 {34} ; Crozals 1923 : 99 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
{2b} ; Crozals 1924 : 103 {83} ; Derrien et al. 2018 : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 226 {2a, 2b} ;
277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Dominique Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
1884 : 331 {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi 138 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ;
et Ducos 1938 : 190 {13} ; Engler et Lacoux 2012 : 19 Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Sipman 2000 :
{34} ; Fagot 1906 : 198 {31} ; Flahault et Hue 1899 : 47 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 29 {(21)} ; Van
lxxxi {83} ; Flon 1929 : 49 {77} ; Gavériaux et Roux Haluwyn 1983 : 120, 122, 124, 137 {72} ; Vivant 1988 :
2015 : 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 105 {21} ; Gonnet et al. 44 {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ; Weddell 1875 : 282
2013 : 19, 36 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] {85} ; Werner 1933-1934 : 37 {67, 68} ; Werner 1962 :
1930 : 46, 54, 165, 170, 177, 181 {31} ; Graves 1857 : 60 {68, 88} ; Werner 1973 : 327 {20} ; Werner et Des-
182 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a, 2b} ; Harmand châtres 1970 : 265 {2b} ; Werner et Deschâtres 1974 :
1897 : 249-251 {54, 57, 67, 68, 88, 90} ; Harmand 1913 : 301 {2a} ; Wirth 2019 : 80, 81, 86 {67, 68} ; Zschacke
1148-1151,1152 {f, 61, Normandie, Lorraine} ; Houmeau 1927 : 6 {2b} — Rem. Diploschistes scruposus f. corticola
et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 (« corticicola » dans la diagnose originale) peut être consi-
{65} ; Hue 1887 : 469 {15} ; Hue 1889 : 240 {15, 63} ; Hue déré comme un écotype corticole ou lignicole. Voir sous
1894 : 302 {14} ; Hue 1896 : 255-256 {73} ; Hue 1896 : D. scruposus morpho. interpediens. L’Urceolaria scruposa
94 {73} ; Issler 1927-1928 : 74, 89 {68} ; Jeanjean [coll. terricole mentionné par Crozals (1908 : 530) à Roque-
Bouly de Lesdain] 1925 : 241 {47} ; Kieffer 1895 : 77 haute et à Agde correspond probablement au moins en
{57} ; Lamy 1880 : 430 {63, 87} ; Lamy 1883 : 397 {65} ; partie à D. scruposus morpho. neutrophilus. Dans les par-
Laronde 1901 : 192 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : ties basses de la région méditerranéenne, sur roche calcaire
43 {63} ; Lefèvre 1866 : 259 {28} ; Lottin et Vaudoré gréseuse ou plus ou moins marneuse, D. diacapsis éco. dia-
2014 : 115, 121, 129, 133 {14, 61} ; Magnin 1876 : 123 capsis a été confondu avec D. scruposus morpho. scruposus,
{04} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu 1931 : 77 {13} ; par exemple à Clansayes dans la Drôme (voir la remarque
Maheu et Gillet 1914 : 85 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet sous cet écotype) et dans les Alpes-Maritimes Moreau et
1926 : 64 {2b} ; Marc 1908 : 405 {12, 30} ; Massé 1964 : Moreau (1934 : 147, dans les environs de Menton).
123 {35, 56} ; Massé 1964 : 56-57 {22} ; Monnat et al. Diploschistes scruposus (Schreb.) Norman morpho.
2017 : 20, 38, 52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179, interpediens — Syn. Diploschistes diacapsis subsp. inter-
189 {50} ; Moreau et Moreau 1930 : 486 {63} ; Moreau pediens (Nyl.) Cl. Roux, Diploschistes interpediens (Nyl.)
et Moreau 1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Moreau et Zahlbr., Diploschistes scruposus var. clauzadei B. de Lesd.,
Moreau 1934 : 340 {63} ; Moreau et Moreau 1934 (r. Diploschistes scruposus subsp. interpediens (Nyl.) Clauzade et
granitiques) : 154 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 49 Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole — France méditer-
{74} ; Nylander 1863 : 400 {05} ; Nylander 1891 : 9 {66} ; ranéenne et subméditerranéenne (y compris en Corse) et,
Nylander 1896 : 74 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 318- plus au nord, dans des stations suffisamment chaudes. Assez
319 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, commun. Non menacé [lc] — 06!, 07!, 09r, 13!, 15a, 2b!,
76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 234 {66} ; Ozenda 1950 : 34 29!, 30!, 41!, 66!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85! — Saxicole, sur des
{(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 95 {15, 43, 48, 63} ; rochers plus ou moins exposés ou des surfaces horizontales
Payot 1861 : 437-438 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 85 ou peu inclinées de roches silicatées, calcifuge, acidophile
{74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Rastetter 1965 : 622- ou subneutrophile, assez xérophile, astégophile, héliophile
404

ou franchement photophile, assez thermophile, non ou peu et au méso-méditerranéen. Ombroclimats subhumide et


nitrophile. Étages thermo-, méso-, supra-méditerranéen et humide — Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ;
collinéen, rarement au montagnard inférieur. Ombrocli- Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi
mat subhumide — Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet {05} ; Choisy 1949 : 109 {74} ; Crozals 1914 : 119 {34} ;
2007 : 90-91 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 196 {07} ; Coste Harmand 1913 : 1155-1156 {f, 12, 15, 34, 63, 74, 87} ;
1991 : 51 {09} ; Coste 2014 : 7 {81} ; Gonnet et al. 2013 : Hue 1889 : 241 {15} ; Lamy 1880 : 429-430 {63, 87} ; Lamy
19, 26, 36 {2b} ; Houmeau 2001 : 525 {85} ; Ménard 1883 : 397 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 85 {2b} ; Marc
2009 : 132 {83} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 95 {15} ; 1908 : 406 {12} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Poumarat et coll. 2014 : 8 {66} ; Ragot 2016 (non publié, lon) : 120 {34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40
29, La Feuillée : Roc’h ar Feunteun, sur schistes non cal- {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et
caires, 2016/09/03, leg., det. et herb. R. Ragot) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
Lozère) : 12 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 et coll. 2013 (Catal. Corse) : 226 {(20)} ; Werner 1973 :
{07, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 120 327 {20} — Rem. La mention de ce lichen sur le littoral de
{30} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et l’Hérault à Agde par Crozals (1908 : 530, sous Urceolaria
coll. 2013 (Catal. Corse) : 225-226 {2b} — Rem. Diffère de violaria) est erronée (les réactions sont celles du morpho.
D. scruposus s. s. par ses asques octosporés et sa répartition scruposus, l’écologie celle du morpho. interpediens) ; il en
méditerranéenne et subméditerranéenne ; il se distingue de est vraisemblablement de même de celle de Nylander
D. diacapsis par son habitat saxicole-calcifuge, son thalle (1878 : 450) dans les environs d’Ajaccio (Corse-du-Sud)
moins pruineux, ne devenant pas convexe ni se détachant sur terre et roche ; celle de Maheu et Gillet 1914 : 85 à
dans sa partie centrale, et par son caractère moins xérophile Sartène (Haute-Corse), sur murs d’argile, vers 300-400 m
et thermophile. La mention de D. interpediens par Par- d’altitude, est également erronée.
rique (Gasilien) 1898 : 95 dans le Cantal est à confirmer. Diplotomma Flot. — Ascomycètes lichénisés, parfois
Diploschistes scruposus (Schreb.) Norman morpho. lichénicoles — Smith et al. 2009 : 381-383 {e} — Rem.
iridatus — Syn. Diploschistes scruposus subsp. iridatus (A. Voir sous Diploicia.
Massal.) Clauzade et Cl. Roux, Urceolaria scruposa var. Diplotomma alboatrum (Hoffm.) Flot. — Lichénisé,
iridata A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Savoie non lichénicole — 02r, 51r, 52! — Béguinot 2012 : 17
et Hautes-Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter- {52} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den
national. En danger critique d’extinction [cr] — 65!, Broeck et De Wit 2016 : 27 {51} — Rem. Les formes
73! — Terricole, sur sol calcaire gypseux ou riche en métaux saxicoles-calcicoles et saxicoles-calcifuges sont ici séparées
lourds, sur des croupes exposées, de basophile à subneutro- du type (corticole) en les considérant comme des écotypes.
phile, xérophile, astégophile, héliophile, peu ou modéré- Diplotomma alboatrum (Hoffm.) Flot. éco. alboa-
ment nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats trum — Syn. Abacina alboatra (Hoffm.) Norman, Buellia
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 356 alboatra (Hoffm.) Th. Fr., (?) Buellia alboatra f. leucocelis
{e} ; Asta et al. 1972 : 78, 100 {73} ; Florence 2020 (non (Ach.) Th. Fr., (?) Buellia alboatra (Hoffm.) Th. Fr. var.
publié, 65, Estaing : sous la crête du Lys au niveau de l’arri- alboatra f. leucocelis (Ach.) Th. Fr., (?) Buellia alboatra
vée du télésiège, alt. 2300 m, sur la terre d’une anfractuosité (Hoffm.) Th. Fr. var. alboatra f. trabinella (Flot.) Th. Fr.,
d’un escarpement calcaire, 2020/02/14, leg., det et herb. É. Buellia alboatra var. athroa auct. fr. anciens [non (Ach.)
Florence, conf. C. Roux). Th. Fr.], Buellia alboatra var. subochracea Zahlbr., Buellia
Diploschistes scruposus (Schreb.) Norman morpho. alboatra var. vulgata Th. Fr., Buellia atromaculata Sandst.,
violarius — Syn. Diploschistes scruposus subsp. violarius Buellia populorum (A. Massal.) Clauzade et Cl. Roux, Buel-
(Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Diploschistes violarius (Nyl.) lia subochracea (Zahlbr.) J. Steiner, Diplotomma caricae
Zahlbr., Urceolaria violaria (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, (Bagl.) Jatta, Diplotomma heppianum (Müll. Arg.) Arnold,
non lichénicole — Alpes, Massif central, Hautes-Pyré- Diplotomma populorum A. Massal., Diplotomma saprophila
nées et Corse. Peu commun. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, (B. de Lesd.) Szatala, Diplotomma subochraceum (Zahlbr.)
06!, 12a, 15a, 2ba, 31!, 34r, 42!, 63a, 65a, 73!, 74!, 81r, Szatala comb. inval., Lecanora lainea Ach., Lecidea alboatra
87a — Saxicole, sur des rochers exposés ou des surfaces (Hoffm.) Chevall., Lecidea heppiana Müll. Arg., Lecidea
rocheuses horizontales ou inclinées, calcifuge, acidophile soreumidia Stirt., Rhizocarpon alboatrum (Hoffm.) Anzi,
ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, Rhizocarpon heppianum (Müll.) Müll. Arg., Rhizocarpon
photophile et surtout héliophile, non ou peu nitrophile. soreumidium (Stirt.) A. L. Sm. — Lichénisé, non lichéni-
Étages montagnard, subalpin et alpin, rarement au supra- cole — Presque toute la France (surtout non méditerra-
405

néenne), y compris en Corse. Assez commun. Non menacé Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rose [coll. Boissière]
[lc] — 01a, 02a, 03a, 04!, 05!, 07!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15r, 1990 : 204, 205 {77} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux et al.
17!, 18!, 2a!, 2b!, 21a, 22a, 23!, 24!, 25a, 27!, 28a, 29!, 30!, 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2005 (mont
31a, 33!, 34!, 35r, 37!, 38!, 39a, 41!, 43a, 44a, 45a, 46!, 47a, Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
48!, 49a, 50!, 51a, 53a, 54a, 55!, 56!, 58!, 59a, 60a, 61!, 62!, 76 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97
63!, 66a, 69a, 71a, 72!, 73a, 74a, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
81!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87a, 88a — Corticole, plus rare- 104 {(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 226, 227
ment lignicole, subneutrophile ou neutrophile, xérophile {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Sparrius et al.
ou mésophile, photophile ou héliophile, héminitrophile 2002 : 66 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 29 {(21)} ;
ou nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage montagnard. van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; van Dobben et
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et al. 1991 : 59 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 124 {72} ; Van
Roux 1985 : 219, 220-221 {e} ; Nordin 1996 : 339-341 Haluwyn 1990 : 5 {62} ; Vuez 1868 : 185 {28} ; Weddell
{m} ; Nordin 2000 : 51-58 {m} ; Ozenda et Clauzade 1873 : 152 {86} ; Weddell 1874 : 345 {34} ; Werner
1970 : 722, 724 {f } ; Abbayes 1934 : 101 {Massif armori- 1973 : 324 {20} ; Zschacke 1927 : 25 {2b} — Rem. Le
cain} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Asta 1973 : 39 {38} ; « Buellia atroalba (Hoff.) Th. Fr. » mentionné par Dughi
Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Beleze 1904 : 79 {78sl} ; Ber- et Ducos (1938 : 210) dans la forêt de la Sainte-Baume
trand et Roux 2016 : 59 {04} ; Biache et Darnis 2019 : (Bouches-du-Rhône et surtout Var) semble pouvoir être
32 {17} ; Boissière 1979 : 114 {77} ; Bouly de Lesdain attribué à Diplotomma alboatrum éco. alboatrum qui a été
1905 (Versailles) : 619, 692 {78sl} ; Bouly de Lesdain mentionné dans cette forêt par Roux (1982 : 213). Diplo-
1910 : 214-215 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine- tomma populorum, erronément séparé de D. alboatrum par
bleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 22 Clauzade et Roux (1985 : 219) par ses spores soit-disant
{75sl} ; Boumier et al. 2011 : 13, 18 {85} ; Bricaud 2004 triseptées, a en réalité des spores submurales ou faiblement
(Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud murales à maturité, d’après l’illustration de la description
2007 : 64 {84} ; Brisson 1875 : 157 {51} ; Brisson 1880 : originale de Massalongo (1852 : fig. 201), et doit être
205 {02} ; Cabanès 1900 : 42 {30} ; Carlier 2013 (non mis en synonymie avec D. alboatrum éco. alboatrum, en
publié, Nièvre) ; Choisy 1950 : 156 {01, 25, 39, 69, 71} ; accord avec les auteurs modernes, notamment Nordin
Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Coppins 1971 : (2000 : 51). Voir la remarque sous Diplotomma pharcidium.
156 {35, 50} ; Coste 1994 : 203 {81} ; Coste 1997 : 133 La mention récente de l’éco. alboatrum dans le Morbihan
{81} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 1906 : (Roux et coll. 2014 : 409) résulte d’une confusion avec
250 {60} ; Crozals 1908 : 540 {34} ; Crozals 1914 : 138 l’éco. saxicole-calcicole (qui semble répandu en Bretagne),
{34} ; Crozals 1923 : 106 {2b} ; Crozals 1923 : 68 {83} ; alors que l’écotype nominal (deux mentions récentes seule-
Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Diederich et al. 2006 : ment en Bretagne, dans le Finistère et l’Ille-et-Vilaine) était
59 {55} ; Dominique 1884 : 342 {44} ; Du Colombier vraisemblablement plus répandu autrefois puisque Olivier
1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 216 {31} ; Farou 2016 : 146 (1900-1903) le signale dans tout l’Ouest (sans précision) et
{46} ; Flagey 1894 : 82-83 {25, 39} ; Gavériaux et Roux que Picquenard (1904 : 122) le mentionne dans le Finis-
2015 : 66 {63} ; Genty 1934 : 108 {21} ; Graves 1857 : tère (Plovan : chapelle Saint-Guy, sur arbres et arbustes).
183 {60} ; Harmand 1898 : 112-113 {54} ; Hue 1896 : Diplotomma alboatrum (Hoffm.) Flot. éco. ambi-
150 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 250- guum — Syn. Buellia alboatra var. ambigua (Ach.) Th.
251 {47} ; Lamy 1880 : 471 {87} ; Laronde 1901 : 218 Fr., Buellia alboatra (Hoffm.) Th. Fr. var. athroa f. saxi-
{03} ; Lefèvre 1866 : 260 {28} ; Marc 1908 : 420 {12} ; cola Lettau, Buellia ambigua (Ach.) Malme, Buellia epi-
Massé 1966 : 884 {29} ; Monnat 2016 (non publié, 29, polia var. ambigua (Ach.) Mong., Diplotomma ambiguum
Cléden-Cap-Sizun : chapelle Saint-Tugdual, alt. 25 m, sur (Ach.) Flagey, Diplotomma tegulare Körb., Lecidea alboatra
branchettes de Fraxinus, 2016/08/28) ; Müller (Argo- var. ambigua (Ach.) Harm., Lecidea ambigua Ach. [non (A.
viensis) 1862 : 65 {74} ; Nylander 1866 : 370 {75sl} ; Massal.) Jatta] — Lichénisé, non lichénicole — Présent
Nylander 1873 : 261, 262, 280, 286, 305 {66} ; Nylan- dans une grande partie de la France (Corse comprise). Assez
der 1891 : 11, 19, 35, 53, 65, 84 {66} ; Nylander 1896 : peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 12!,
8, 97 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 156-158 {14, 13!, 19!, 2a!, 2ba, 21a, 22!, 23!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34a, 35!,
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 41!, 43a, 44!, 50!, 54a, 56!, 59a, 60a, 62a, 63a, 64r, 65a, 69a,
85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Parrique 70a, 73!, 75sla, 77!, 78sla, 79a, 80!, 83!, 85!, 86a, 87a, 89!,
(Gasilien) 1898 : 89 {43, 63} ; Picquenard 1904 : 122 90! — Saxicole, sur rochers ou pierres non calcaires ou sur
{29} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 39 {79} ; des substrats artificiels (tuiles, briques, verre, etc.), calci-
406

fuge, modérément acidophile ou subneutrophile, xérophile, nitrophile. Étages collinéen et montagnard, rarement au
photophile ou héliophile, nitrophile. De l’étage mésomédi- subalpin, très rarement au thermo- et au méso-méditer-
terranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide ranéen. Ombroclimats subhumide et humide — Bauvet
et humide — Asta et Roux 1977 : tab. xvi {05} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Bouly de
2007 : 88-89 {07} ; Boissière 1979 : 114 {77} ; Boissière Lesdain 1905 (Versailles) : 620 {78sl} ; Bouly de Lesdain
1990 : 183 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 620 1907 (Versailles) : 691 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 692 {78sl} ; (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 215-216
Bouly de Lesdain 1910 : 216 {59} ; Bouly de Lesdain {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7 {75sl} ; Bouly
1912 : 14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 : 58 {59} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 315 {59} ; Bri-
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 133 {59} ; Bouly de Lesdain caud 2005 : 41 {13} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ;
1920 : 224, 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Crozals 1914 : 138
maritima) : 315 {59} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Choisy {34} ; Derrien 2013 (non publié, 36, Aigurande, leg., det.
1950 : 157 {70} ; Clauzade et Rondon 1955 : 42 {43} ; et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ;
Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals 1908 : 540 {34} ; Cro- Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Farou 2016 : 146 {46} ;
zals 1923 : 35-36 (sub « Buellia epipolia ») {83} ; Crozals Genty 1934 : 108 {21} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non
1924 : 110 {83} ; Fagot 1906 : 216 {31} ; Flagey 1894 : publié, 2A, Bonifacio : sémaphore de Pertusato après la
84-85 {69, 70, 73} ; Genty 1934 : 108 {21} ; Gonnet et route d260, alt. 100 m, sur rochers calcaire au bord du
Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Harmand 1898 : 113 {54} ; Hue sentier, 2016/03/24, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ;
1894 : 321 {50} ; Hue 1896 : 150 {73} ; Lamy 1880 : 472 Hue 1887 : 473 {15} ; Lamy 1880 : 471 {63, 87} ; Mon-
{63, 87} ; Lamy 1883 : 422 {65} ; Laronde et Garnier nat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Poumarat et coll. 2014 :
1901 : 43 {63} ; Maheu et Gillet 1926 : 85 {2b} ; Marc 21 {66} ; Rose et al. 1979 : 91, 95 {61} ; Roux et al. 1999
1908 : 420 {12} ; Ménard 2009 : 99 {83} ; Monnat et (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
al. 2018 : 179, 189 {50} ; Nylander 1896 : 97 {75sl} ; 174 {41} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux
Ozenda et Clauzade 1970 : 724 {f } ; Picquenard 1904 : et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 67 {66} ; Roux et
122 {29} ; Richard 1877 : 39 {79} ; Richard 1882 : 261, Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
278, 279 {85} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1982 : 213 29 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 137 {72} ; Weddell
{13} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux et al. 2001 1873 : 152 {86} ; Weddell 1873 : 369 {86} ; Wirth 2019 :
(Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 86 {68} — Rem. Le Diplotomma margaritaceum mentionné
40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux par Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) sur le
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et coll. 2013 littoral des environs de Dunkerque est en réalité l’écotype
(Catal. Corse) : 226-227 {(20)} ; Vallade et Gardiennet saxicole-calcicole de D. alboatrum ; il en est de même pour
2016 : 29 {(21)} ; Vivant 1988 : 20 {64} ; Weddell 1873 : D. alboatrum var. epipolia, D. alboatra var. lainea, D. epi-
152 {86} ; Weddell 1875 : 293 {85} ; Werner 1973 : 324 polium mentionnés dans plusieurs publications de ce même
{20} ; Zschacke 1927 : 25 {2b} — Rem. Écotype saxicole- auteur (la description indique que les spores sont submu-
calcifuge. rales ou murales) et pour le D. nivalis mentionné par Bois-
Diplotomma alboatrum (Hoffm.) Flot. éco. saxicole- sière (1990) à Fontainebleau.
calcicole — Syn. Buellia epipolia (Ach.) Mong. [non auct.], Diplotomma chlorophaeum (Hepp ex Leight.) Sza-
Buellia lainea (Ach.) Clauzade et Ozenda [nomen sed non tala — Syn. Buellia chlorophaea (Hepp ex Leight.) Let-
planta], Diplotomma alboatrum var. epipolium (Ach.) A. tau, Buellia porphyrica (Arnold) Mong., Buellia subam-
Massal., Diplotomma epipolium (Ach.) Arnold, Diplotomma bigua Werner, Diplotomma porphyricum Arnold, Lecidea
laineum (Ach.) J. Nowak et Tobol., Rhizocarpon alboatrum chlorophaea Hepp ex Leight., Lecidea porphyrica (Arnold)
var. epipolium sensu auct. brit. [non (Ach.) Anzi] — Liché- Stizenb., Rhizocarpon chlorophaeum (Hepp ex Leight.)
nisé, non lichénicole — France surtout non méditerra- Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans
néenne, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé une grande partie de la France (Corse comprise), surtout
[lc] — 04!, 05!, 07!, 12!, 13!, 14!, 15a, 17!, 18!, 2a!, 21a, dans le Massif armoricain et le Midi. Assez peu commun.
22!, 28!, 29!, 33!, 34a, 35!, 36!, 37!, 41!, 43!, 44!, 46!, 47!, Non menacé [lc] — 04!, 12a, 13!, 15!, 2a!, 2b!, 22!, 28!,
48!, 50!, 55!, 56!, 58!, 59!, 61!, 62!, 63a, 64!, 66!, 68!, 69!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 37!, 43a, 44!, 49a, 50!, 56!, 59!,
72!, 75sla, 77!, 78sla, 79!, 80!, 86a, 87a, 89! — Saxicole, sur 64!, 66!, 70a, 72a, 77!, 78sla, 79!, 83!, 84!, 85! — Saxicole,
rochers calcaires (surtout sur parois), parfois aussi sur mor- sur rochers (surtout sur parois), blocs et pierres de roches
tier de murs, laticalcicole, basophile, xérophile, d’astégo- silicatées basiques, tuiles, briques, calcifuge, subneutrophile
phile à modérément stégophile, photophile ou héliophile, ou neutrophile, mésophile ou xérophile, d’astégophile à
407

modérément stégophile, photophile et surtout héliophile, 2018/08/26, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Clauzade
héminitrophile. Étage supralittoral supérieur (assez rare) et Roux 1974 : 60 {04, 05} ; Poumarat 2016 (non publié,
et surtout de l’adlittoral au montagnard. Ombroclimats 11, Le Bousquet : sous le sommet du Madres, alt. 2373 m,
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 220 sur le sommet d’un rocher calcaire ensoleillé, 2016/09/24,
{e} ; Nordin 2000 : 51-58 {m} ; Ozenda et Clauzade leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux
1970 : 724 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29} ; Boissière et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2013
1986 : 206, 207, 213 {77} ; Bouly de Lesdain 1908 (Ver- (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} —
sailles) : 692 {78sl} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Rem. Voisin mais distinct de D. lutosum (à rechercher en
Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; France) : voir la remarque sous cette espèce.
Choisy 1950 : 157 {70} ; Clauzade et Rondon 1955 : Diplotomma glaucoatrum (Nyl.) Cl. Roux — Syn.
42 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 461 {66} ; Cro- Buellia glaucoatra (Nyl.) Clauzade, Lecanora glaucoa-
zals 1908 : 541 {34} ; Crozals 1914 : 140 {34} ; Crozals tra Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral de la
1923 : 106 {2b} ; Crozals 1924 : 110 {83} ; Derrien et Manche, de l’Atlantique et de la Méditerranée (y compris
al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Gon- en Corse). Peu commun. Données insuffisantes sur les
net et al. 2013 : 62 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; menaces [dd] — 2a!, 2b!, 29!, 34!, 50!, 62!, 64!, 66!, 83!,
Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 85! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées et de
36 {2a} ; Houmeau 2001 : 524 {85} ; Houmeau et Roux calcaires gréseux, calcifuge ou calcicole, d’acidophile à baso-
1981 : 93 {15} ; Maheu et Gillet 1926 : 85-86 {2b} ; Marc phile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, hélio-
1908 : 420 {12} ; Ménard 2009 : 161 {83} ; Monnat et phile, halophile, nitrophile. Étage adlittoral. Ombroclimat
al. 2018 : 179, 189 {50} ; Olivier 1900-1903 : 159-160 subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 221 {e} ; Ozenda
{49, 72} ; Olivier 1903 : 177 {66} ; Roux 1967 : 146bis et Clauzade 1970 : 723 {f, Ouest et Midi} ; Roux 2015 :
{30} ; Roux 1982 : 214 {13} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- 92 {e} ; Boumier et al. 2011 : 12 {85} ; Clauzade 1969 :
Orientales) : 67 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 112 {66, 83, 85} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9
227 {2a, 2b} ; Sussey 2017 (non publié, 85, Talmont- {2a} ; Engler et Lacoux 2012 : 24 {34} ; Gonnet et Gon-
Saint-Hilaire : anse de la mine des Sards, alt. 5 m, sur mur net 2014 (non publié, 2A, Bonifacio, la Tonnara, Stagnolu,
de pierres siliceuses, 2017/09/05, leg., herb. et det. J.-M. alt. 30 m, sur rochers adlittoraux non calcaires, 2014/10/05,
Sussey, conf. C. Roux) ; van den Boom et Breuss 2002 : leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
13 {15} ; Werner 1956 : 149 {50} ; Werner 1973 : 324 2018 (non publié, 2A, Ajaccio, pointe de la Parata, alt. 5 m,
{20} ; Zschacke 1927 : 25 {2b} — Rem. La description sur rochers adlittoraux de diorite, 2018/10/10, leg., det. et
originale de Buellia (Diplotomma) subambigua (Werner herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 (non
1956), complète et précise, concorde parfaitement avec celle publié, 2A, Ajaccio, îles Sanguinaires, Mezzu Mare, crique
de D. chlorophaeum. La mention de cette espèce dans les O, alt. 5 m, sur rochers adlittoraux de granite, 2019/09/30,
Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu (1931 : leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Houmeau 2001 :
83), sur roche calcaire très cohérente correspond vraisem- 524, 525 {85} ; Ménard 2009 : 60, 138 {83} ; Monnat et
blablement à D. venustum. al. 2018 : 189 {50} ; Nylander 1873 : 305 {66} ; Nylander
Diplotomma dispersum (Kremp.) Arnold — Syn. Buel- 1891 : 84 {66} ; Olivier 1900-1903 : 159 {85} ; Roux et al.
lia dispersa (Kremp.) Lindau [non A. Massal.], Buellia 2006 (Languedoc-Roussillon) : 98 {34, (66)} ; Roux et al.
subdispersa Mig., Diplotomma subdispersum (Mig.) Etayo 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Sussey 2007 (non
et Breuss — Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes et publié, 29, Kerlouan : rochers de Ménéham, sur falaise sili-
Pyrénées de l’E (Aude). Assez rare. Vulnérable [vu] — 04!, ceuse exposée aux embruns, 2007/08/28, leg. F. Drouard,
05!, 06!, 11!, 73! — Saxicole, principalement sur parois det. et herb. M. Sussey) ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ;
rocheuses ensoleillées, calcicole (valdé- ou médio-calcicole), Weddell 1875 : 293-294 {85} — Rem. Considéré comme
basophile, xérophile, surtout stégophile, héliophile, hémi- synonyme de D. alboatrum par Nordin (2000 : 51), mais
nitrophile ; parasite de lichens crustacés au début de son distinct de ce lichen par son thalle et son écologie.
développement. Étages subalpin et alpin, rarement plus Diplotomma hedinii (H. Magn.) P. Clerc et Cl.
bas. Ombroclimats humide et hyperhumide. Seirophore- Roux — Syn. Buellia epipolia var. murorum auct. [non (A.
tum contortuplicati — Clauzade et Roux 1985 : 220 {e} ; Massal.) Zahlbr.], Buellia epipolia var. ocellata (A. Mas-
Ozenda et Clauzade 1970 : 723 {rf } ; Asta et Roux sal.) J. Steiner, Buellia hedinii H. Magn., Buellia lainea
1977 : tab. xi, xv, xx {04, 05} ; Bertrand 2018 (non sensu Ozenda et Clauzade (planta) [non (Ach.) Clauzade
publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis : carrière du Para- et Ozenda (nomen)], Diplotomma epipolium auct. [non
dis, alt. 1958 m, sur affleurement calcaire de 3 m de haut, (Ach.) Arnold.], Diplotomma « hedinianum » (H. Magn.) P.
408

Clerc et Cl. Roux, Lecidea margaritacea var. calcaria Ach., 277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Déruelle et al.
Lecidea speirea var. cretacea (DC.) Ach., Rhizocarpon alboa- 1979 : 225, 226, 228 {51} ; Engler et Lacoux 2012 : 11,
trum var. epipolium sensu F. Moreau et M. Moreau (1934) 16, 23, 27 {34} ; Fagot 1906 : 216 {31} ; Genty 1934 : 107
[non (Ach.) Anzi] ; incl. Buellia rivasmartinezii Crespo et {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 36 {2b} ; Graves 1857 :
Barreno, Diplotomma rivasmartinezii (Barreno et Crespo) 183 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 34 {74} ; Harmand
Barreno et Crespo — Lichénisé, non lichénicole — Toute 1898 : 112-113 {54, 67, 88} ; Houmeau et Roux 1991 :
la France (Corse comprise). Commun. Non menacé 547, 548 {65} ; Hue 1887 : 473 {15} ; Hue 1896 : 150
[lc] — 01!, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 10r, 11!, {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 251 {47} ;
12!, 13!, 14a, 15a, 16r, 17a, 18!, 19!, 2ar, 2b!, 21!, 22a, 24!, Lamy 1880 : 471-472 {63, 87} ; Laronde 1901 : 218 {03} ;
25!, 26!, 27a, 28!, 29a, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35a, 37!, 38!, Lottin et Vaudoré 2014 : 126 {61} ; Maheu 1931 : 83
39!, 41!, 43!, 44a, 47!, 48!, 49!, 50a, 51!, 53a, 54a, 56a, 60a, {13} ; Marc 1908 : 420 {12} ; Martin et al. 2018 : 21,
61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 69a, 70a, 71!, 72a, 73!, 39 {01, 39} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1976 : 59
74!, 76a, 77!, 79a, 81r, 82!, 83!, 84!, 85a, 87a, 88a, 90! — {13} ; Ménard et Roux 1991 : 108, 114 {83} ; Méric et al.
Saxicole, sur rochers, blocs et pierres calcaires, ainsi que 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Moreau et
sur mortier, laticalcicole (de parvo- à omnino-calcicole), Moreau 1934 : 341 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
basophile, xérophile, astégophile, euryphotique mais le plus 65 {74} ; Nylander 1873 : 262, 305 {66} ; Olivier 1900-
souvent héliophile, héminitrophile. De l’étage thermomé- 1903 : 158-159 {14, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56,
diterranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sec, subhumide, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 47 {06} ; Poumarat
humide et même hyperhumide — Clauzade et Roux et coll. 2014 : 21 {66} ; Prin 1983 : 31 {10} ; Puget 1866 :
1985 : 220 {e} ; Nordin 2000 : 99-103 {m} ; Ozenda et xc {74} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Richard 1877 : 39
Clauzade 1970 : 723 {f } ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {79} ; Richard 1882 : 261 {85} ; Roux 1967 : 146bis {30} ;
{83} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 87} ; AFL (collectif )
Roux 1978 : 101 {26} ; Roux 1978 : 69, 77, 94, 101, 120,
2002 : 6, 8, 21, 22 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 132
124, 127 (xxxix), 128, 130, 132, 138, 140 (li), 142, 146,
{74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 54 {73} ; Asta et al.
154, 169 {04, 13, 26, 30, 38, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 213
1972 : 103 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i {73} ; Asta et
{13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2012 (non
Roux 1977 : tab. i, xi, xv, xvi, xx, xxi {04, 05, 73} ; Bauvet
publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76
2005 : 172-173 {07} ; Bauvet 2007 : 88-89 {07} ; Bauvet
{90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2001
et coll. 2009 : 189, 192, 209 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ;
(Chambord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Boissière 1979 : 114
3, 26, 27, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
{77} ; Boissière 1986 : 207, 213 {77} ; Boissière 1994 : 11
lon) : 98 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-
{63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 170, 181 {62} ;
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 685 {70} ; Bouly de Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42
Lesdain 1949 (Nice) : 78 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 48,
36 {84} ; Bricaud 2005 : 41 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux
2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Brisson 1875 : 157 et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
{51} ; Brisson 1880 : 205 {02} ; Cabanès 1900 : 42-43 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux
{30} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, et coll. 2013 (Catal. Corse) : 227 {(2a), 2b} ; Roux et Coste
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, 2005 : 236 {48} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Roux
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon- et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Spar-
nat) ; Choisy 1950 : 157 {01, 25, 39, 69, 70, 71} ; Clau- rius et al. 2002 : 66 {62} ; Vadam et al. 1999 : 91, 99 {21} ;
zade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30, 84} ; Clauzade Vallade et Gardiennet 2016 : 29 {21} ; van den Boom
et Rondon 1959 : 394 {05} ; Clauzade et Roux 1972 : et al. 1995 : 266 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 28
37 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 11, 14, 19, 20, {39} ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Vivant 1988 : 20 {64} ;
22, 26 {13, 84} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. Vuez 1868 : 185 {28} ; Werner 1973 : 324 {20} ; Wirth
ht) {13} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; 2019 : 85, 86, 88 {68} ; Zschacke 1927 : 25 {2b} — Rem.
Clauzade et Vězda 1973 : 8 {84} ; Coste 1991 : 50 {09} ; Considéré comme un synonyme de D. venustum par Nor-
Coste 1994 : 203 {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste din (2000), point de vue qui n’est pas accepté par Roux et
2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, Gueidan (2002 : 147-148). Buellia epipolia var. ocellata,
massif de la Clape) ; Crozals 1914 : 138 {34} ; Crozals au moins sensu Ozenda et Clauzade (1970), est sans
1923 : 106 {2b} ; Crozals 1924 : 110 {83} ; Crozals 1931 : valeur taxonomique. Voir D. murorum. Une partie des
52 {83} ; Daillant 1997 : 96 {71} ; Derrien et al. 2018 : mentions anciennes de D. hedinii dans le Massif armoricain
409

correspondent peut-être à l’écotype saxicole-calcicole de D. mais ± décalcifié en surface, 2018/07/17, leg., det. et herb.
alboatrum qui seul y a été récemment observé. P. Navarro-Rosinés) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
Diplotomma lutosum A. Massal. — Syn. Buellia lutosa (A. Mas- 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 48,
sal.) Anzi — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France —
68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux
Connu notamment en Allemagne et en Italie — Saxicole, calcifuge —
Clauzade et Roux 1985 : 220 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 724 et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} — Rem. En accord
{rf } — Rem. Voisin de D. dispersum, dont il diffère (holotype observé) avec Nimis et Martellos (2008), nous maintenons cette
par ses spores à paroi ornée de petites verrues aux deux extrémités (voir espèce qui diffère de D. alboatrum saxicole-calcicole par
Clauzade et Roux 1985 : 208, fig. 145e). son caractère orophile et son parasitisme sur des Caloplaca
Diplotomma murorum (A. Massal.) Coppins — Syn. gr. saxicola et sur Xanthoria elegans. Les mentions de D.
Buellia epipolia var. murorum (A. Massal.) Zahlbr. — Liché- nivale non orophile et non parasite de Caloplaca ou de
nisé, lichénicole facultatif — Répartition mal connue par Xanthoria elegans correspondent en fait à D. alboatrum
suite de confusions avec D. hedinii ; signalé dans la Marne, (écotype saxicole-calcicole) ou à D. murorum ; celles de D.
l’Aube, le Loir-et-Cher, la Sarthe et les Alpes-de-Haute- nivale par Coste, à des altitudes relativement faibles, dans
Provence — 04!, 10r, 41!, 51!, 72! — Parasite de Caloplaca le Tarn (Coste 2005 : 19 ; sub Buellia nivalis parasite de C.
teicholyta, notamment sur roches gréseuses et le mortier saxicola subsp. oblitterata) et dans l’Aveyron (Coste 2012 :
des murs, laticalcicole (de minimé- à valdé-calcicole), de 20) sont à confirmer.
neutrophile à basophile, xérophile, photophile ou hélio- Diplotomma parasiticum (B. de Lesd.) Diederich, Cl.
phile, nitrophile, coniophile. Étages mésoméditerranéen, Roux et Van Haluwyn — Syn. Diplotomma epipolium var.
supraméditerranéen et collinéen. Ombroclimat subhumide. parasiticum B. de Lesd. — Douteusement lichénisé, liché-
Caloplacetum teicholytae — Clauzade et Roux 1985 : 220 nicole — Nord et Somme, sur le littoral. Très rare — 59a,
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 724 {f } ; Purvis et al. 80! — Saxicole, calcifuge, sur apothécies de Myriolecis gr.
1992 : 239 {e} ; Bibas 2020 (non publié, 04, La Palud-sur- dispersa (M. albescens, M. hagenii morpho. umbrina) —
Verdon : les Subis, la chapelle, alt. c. 1200 m, sur Caloplaca Bouly de Lesdain 1910 : 217 {59} ; Diederich et al.
teicholyta sur mortier d’un mur peu ensoleillé, 2020/0316, 2012 : 101-102 {e, 80} ; Roux et coll. 2014 : 1314 {f, 59}.
leg., det. et herb. M. Bibas, conf. C. Roux) ; Déruelle et Diplotomma pharcidium (Ach.) M. Choisy — Syn.
al. 1979 : 225, 226, 228 {51} ; Prin 1983 : 31 {10} ; Van Buellia alboatra var. athroa (Ach.) Th. Fr., Buellia caricae
Haluwyn 1983 : 124, 137 {72} — Rem. Considéré comme (Bagl.) Lettau, Buellia pharcidia (Ach.) Malme, Buellia zabo-
un synonyme de D. alboatrum par Nordin (2000) qui n’a tica (Körb.) Räsänen, Diplotomma athroum (Ach.) Stein,
pas vu le type, tandis que Purvis et al. (1992) et Nimis et Diplotomma zaboticum Körb., Lecanora pharcidia Ach.,
Martellos (2008) le regardent comme une espèce voisine Lecidea alboatra var. athroa, Lecidea parasema var. athroa
de D. alboatrum. Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France
Diplotomma nivale (Bagl. et Carestia) Hafellner — Syn. non méditerranéenne ; inconnu en Corse. Selon les anciens
Buellia margaritacea Lynge [« (Sommerf.) » Lynge], Buellia auteurs, assez commun dans l’Ouest où il a été retrouvé
nivalis (Bagl. et Carestia) Hertel ex Hafellner, Diplotomma récemment seulement en Bretagne. Données insuffisantes
margaritaceum (Lynge) Szatala, Leciographa nivalis Bagl. sur les menaces [dd] — 03a, 14a, 17a, 22a, 27a, 29!, 31a,
et Carestia, Polyschistes nivalis (Bagl. et Carestia) Keissl., 35a, 44a, 49a, 50a, 53a, 54a, 56!, 59a, 61a, 62!, 72a, 75sl!,
Tryblidaria nivalis (Bagl. et Carestia) Rehm — Lichénisé, 76a, 77!, 79a, 85a, 87a — Corticole (surtout sur rhytidome
lichénicole — Alpes et Pyrénées. Très rare. Patrimonial lisse et peu ou pas acide de feuillus), rarement lignicole,
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, subneutrophile, plutôt xérophile, photophile ou héliophile,
38!, 65!, 66!, 74! — Saxicole, sur parois verticales ou supra- de non à modérément nitrophile. Étages collinéen et mon-
verticales, surtout calcicole, de subneutrophile à basophile, tagnard — Ozenda et Clauzade 1970 : 722 {f } ; Smith
xérophile, de peu à assez fortement stégophile, eurypho- et al. 2009 : 382 {e} ; Wirth et al. 2013 : 459, 461 {e} ;
tique (de photophile mais non héliophile à très héliophile), Bouly de Lesdain 1910 : 215 {59} ; Bouly de Lesdain
nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. 1914 (Suppl. 1) : 132-133 {59} ; Fagot 1906 : 216 {31} ;
Ombroclimats humide et hyperhumide. Parasite, au moins Harmand 1898 : 112-113 {54} ; Lamy 1880 : 471 {87} ;
au début de son développement, de Caloplaca gr. saxicola Laronde 1901 : 218 {03} ; Lebreton 2018 (annexe 3) :
s. l. ou de Xanthoria elegans — Bertrand et Roux 2018 1 {(75sl)} ; Monnat 2016 (non publié, 29, Trégunc : sur
(Lauvitel) : 122 {38} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; Flo- des rameaux de Fraxinus, 2016/09/30, leg., herb. et det.
rence et coll. 2019 : 273 {65} ; Navarro-Rosinés 2018 J.-Y. Monnat) ; Monnat 2017 (non publié, 56, Hœdic :
(non publié, 65, Estaing : col d’Ilhéou, alt. 2250 m, sur Paludenn, alt. 3 m, sur Populus sp., 2017/05/07, leg., herb.
Xanthoria elegans sur un escarpement d’un rocher ± calcaire et det. J.-Y. Monnat) ; Nylander 1866 : 370 {(75sl)} ;
410

Olivier 1900-1903 : 157-158 {14, 17, 22, 27, 29, 35, 44, sur C. xantholyta sur paroi calcaire ombragée, alt. 333 m,
49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Rose [coll. Boissière] 2015/05/16, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 162
1990 : 204 {77} — Rem. Espèce différant de D. alboatrum {82} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 26 {48} ; Roux et al.
par ses apothécies plus grandes à rebord propre épais et ses 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {11} ; Roux et al. 2011
spores triseptées ou faiblement submurales. La mention (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ; Roux et Gueidan
de cette espèce par Werner (1973 : 324) en Corse semble 2002 : 137 {83} ; Vaudoré 2016 (non publié, 61, Saint-
résulter d’une erreur de citation de Zschacke (1927 : 25) Brice-sous-Rânes : mur de l’église, sur Caloplaca xantholyta,
qui signale en Haute-Corse non pas Buellia alboatra var. 2016/03/29, leg. et herb. D. Vaudoré, det. C. Roux).
athroa (synonyme de Diplotomma pharcidium) mais Buellia Diplotomma venustum Körb. — Syn. Buellia alboatra
alboatra var. athroa f. saxicola Lettau (synonyme de Diplo- var. venusta (Körb.) Th. Fr., Buellia venusta (Körb.) Lettau,
tomma alboatrum éco. ambiguum). Buellia alboatra var. Diplotomma epipolium var. reagens J. Steiner, Diplotomma
athroa sensu auct. fr. (notamment Harmand 1898, Oli- reagens (J. Steiner) Szatala comb. inval. — Lichénisé, liché-
vier 1900-1903, Ozenda et Clauzade 1970), à apothécies nicole — Haut-Rhin, Vienne, Côte-d’Or, Alpes, Midi
d’aspect lécanorin (sans rebord propre, mais entourées d’un méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées et Corse.
bourrelet thallin), est à rapporter à D. alboatrum morpho. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 12r,
alboatrum. Quelques mentions récentes seulement (Seine- 13a, 2br, 21!, 26!, 30!, 31a, 34!, 48!, 64!, 66r, 68!, 73!, 74!,
et-Marne et Bretagne) ; les mentions anciennes mériteraient 83!, 84!, 86! — Saxicole, sur sommets de rochers ou de gros
confirmation. blocs calcaires exposés, non ou peu dolomitiques, calcicole
Diplotomma renobalesii Cl. Roux — Syn. Buellia leca- (omnino- ou valdé-calcicole), basophile, xérophile, asté-
norae Renob. nom. inval., Buellia lecanoricola Renob. nom gophile, héliophile, héminitrophile ; parasite, au moins au
inval. — Lichénisé, lichénicole — Loir-et-Cher. Une seule début de son développement, de Protoparmeliopsis versicolor.
station connue en France, mais peut-être plus répandu car De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin (optimum
confondu avec D. alboatrum. Patrimonial d’intérêt interna- au supraméditerranéen et au montagnard). Ombroclimats
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 41! — Saxi- subhumide et humide. Placocarpetum schaereri — Clau-
cole, sur rochers et pierres calcaires (calcaires compacts ou zade et Roux 1985 : 220 {e} ; Nordin 1996 : 346-347
marneux), calcicole, basophile, xérophile, héliophile ; para- {m} ; Nordin 2000 : 346-341 {m} ; Ozenda et Clauzade
site de Myriolecis albescens. Étage collinéen (incl. variante 1970 : 723 {f, Alpes, Midi} ; AFL (collectif ) 2002 : 22
chaude). Ombroclimat subhumide — Renobales 1987 : {74} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Clauzade 1969 :
102-103 {e} ; Renobales 1996 : 59-60 {e} ; Roux 2012 : 109, 112 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012
215 {f } ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41}. (Madasse) : 21 {12} ; Gueidan et Roux 2002 : 34 {74} ;
Diplotomma scheideggerianum (Bricaud et Cl. Roux) Maheu 1931 : 83 {13} ; Marc 1908 : 420 {12} ; Méric et
Nimis — Syn. Buellia scheideggeriana Bricaud et Cl. al. 2018 : 39 {04} ; Ozenda 1950 : 47 {06} ; Roux 1967 :
Roux — Lichénisé, lichénicole — Orne, Mayenne et Midi. 146bis {30} ; Roux 1977 (non publié, 26, Buis-les-Baron-
Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, nies) ; Roux 1978 : 124, 127 (xxxix) {04, 84} ; Roux 1982 :
07!, 11!, 12r, 13!, 30!, 48!, 53!, 61!, 66!, 82!, 83!, 84! — Saxi- 214 {30, 83, 84} ; Roux 1984 : 84 {06} ; Roux 2017 (Ver-
cole, sur parois de roches calcaires cohérentes, compactes ou cors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 27 {48} ;
gréseuses, calcicole (de médio- à omnino-calcicole), baso- Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 99 {30, 34, 48} ;
phile, de moyennement à très aérohygrophile, stégophile, Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2014
faiblement ékréophile, sciaphile ou photophile mais non (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 227
héliophile, héminitrophile ; parasite de Caloplaca xantholyta {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan
et de C. chrysodeta. Étages méso-, supra-méditerranéen, 2002 : 137 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Vallade et Gar-
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et diennet 2016 : 29 {21} ; Vězda 1973 : Lich. sel. exsicc.
humide. Verrucario velanae-Caloplacetum xantholytae — n° 1149 {73} ; Vivant 1988 : 22 {64} ; Werner 1973 : 324
Bricaud et Roux 1991 : 161-172 {f, 13, 83, 84} ; Bauvet {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 280 {2b} ; Wirth
2007 : 81, 87-88 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; 2019 : 86 {68} — Rem. L’espèce est ici comprise au sens
Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 strict (voir Roux et Gueidan 2002 : 147-148), non sensu
{12} ; Esnault 2016 (non publié, 53, Thorigné-en-Char- Olivier (1900-1903) nec sensu Nordin (1996, 2000).
nie : la roche Brault, sur Caloplaca xantholyta sur calcaire du Dirina Fr. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
dévonien, alt. c. 61 m, 2016/05/16, leg. et herb. J. Esnault, coles — Clauzade et Roux 1985 : 357 {e} ; Ozenda et
det. C. Roux) ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 2015 Clauzade 1970 : 249-250 {f } ; Tehler 1983 : 1-86 {ne} ;
(non publié, 82, Saint-Antonin-Noble-Val : roc d’Anglars, Tehler et al. 2013 : 427-476 {m}.
411

Dirina ceratoniae (Ach.) Fr. — Syn. Dirina repanda 13!, 2a!, 2b!, 29r, 44!, 66a, 83!, 85! — Saxicole, sur parois de
Fr. [non auct.], Lecania ceratoniae (Ach.) Stizenb., Leca- roches siliceuses verticales, supraverticales ou sous surplomb
nora ceratoniae Ach., Lecanora repanda f. corticola Harm., de roches, acidophile ou subneutrophile, de moyennement
Parmelia ceratoniae (Ach.) Spreng. — Lichénisé, non liché- à très aérohygrophile, substratoxérophile (ne supporte pas
nicole — Littoral méditerranéen ou non loin de celui-ci, les écoulements ou suintements d’eau), stégophile, sciaphile
y compris en Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. ou photophile mais non héliophile, non ou peu nitrophile.
En danger d’extinction [en] — 06!, 13!, 2a!, 34!, 83! — Étages thermoméditerranéen et mésoméditerranéen, beau-
Corticole, sur tronc de divers feuillus (Quercus ilex, Cera- coup plus rarement dans le collinéen (variante chaude) ;
tonia, Olea, Pistacia, etc.), plus rarement saxicole-calcicole pénètre dans l’adlittoral. Ombroclimat subhumide —
(Tehler et al. 2013), vraisemblablement par accessibilité, Ozenda et Clauzade 1970 : 251 {f } ; Aptroot et al.
aérohygrophile, stégophile, sciaphile ou photophile mais 2007 : 57 {29} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Crozals
non ou modérément héliophile, thermophile, peu ou pas 1924 : 102 {83} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 178 {2a} ;
nitrophile. Étage thermoméditerranéen. Ombroclimats sec Gonnet et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Guilloux et al. 2000 :
et subhumide. Dirinetum ceratoniae — Clauzade et Roux 28 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Ménard 2009 :
1985 : 357 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 250-251 {f, 116, 167, 174 {13, 83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab.
littoral méditerranéen} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 1) {13, 83} ; Nylander 1873 : 308 {66} ; Nylander 1891 :
{13} ; Clauzade et Roux 1973 : 43 {83} ; Coste 2016 : 19 80 {66} ; Olivier 1902 : 55 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{2a} ; Crozals 1914 : 267 {34} ; Crozals 1924 : 102 {83} ; Corse) : 227 {2a, 2b} — Rem. Les mentions de Dirina mas-
Frachon 2016 (non publié, 06, Grasse : île Sainte-Margue- siliensis f. ou morpho. massiliensis (apothécié, non sorédié)
rite, alt. 5 m, sur Phillyrea media, 2016/09/22, leg., herb. sur roche non calcaire antérieures à 2013 sont à rapporter
et det. C. Frachon) ; Gonnet et al. 2018 : 174, 175 {2a} ; à D. fallax morpho. fallax.
Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 34, Vias : canal du Dirina fallax De Not. morpho. pycnidié — Lichénisé,
Midi, ouvrage du Libron, sur rhytidome de Cupressus, alt. non lichénicole — Littoral de Bretagne, mais sans doute
6 m, 2014/05/18, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; plus répandu — 22!, 29!, 44!, 56! — Comme le type mais
Guilloux et al. 2000 : 37 {2a} ; Harmand 1913 : 1092 {f } ; moins thermophile — Lorella 2005 (non publié, 22,
Maheu et Gillet 1914 : 98 {20} ; Nylander 1878 : 453 Ploubazlanec, leg., det. et herb. B. Lorella) ; Monnat
{2a} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Rondon-Seidenbinder 2012 (non publié, 29, Cléden-Cap-Sizun, leg. J.-Y. Mon-
1983 : 99 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- nat, det. et herb. J.-Y. Monnat et C. Roux) ; Monnat
lon) : 120-121 {(34)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 2012 (non publié, 56, Île-d’Arz : Ilur, leg., det. et herb. J.-Y.
227 {2a} ; Werner 1973 : 327 {20} — Rem. A fortement Monnat) ; Monnat 2013 (non publié, 29, Groix, leg., det.
régressé en raison de l’urbanisation littorale. Très proche et herb. J.-Y. Monnat).
de D. massiliensis. Décrit sous la forme incorrecte Lecanora Dirina fallax De Not. morpho. sorédié — Syn. Dirina
repanda f. « corticicola » Harm. par Harmand (1913). repanda f. sorediata Werner, Dirina repanda Fr. var. schis-
Dirina fallax De Not. — Lichénisé, non lichénicole — tosa f. sorediata Llimona et Cl. Roux, Lecidea praerimata
2a , 2br, 83r — Tehler et al. 2013 : 451-452 {e, 2A,
r Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain,
2B, 83} — Rem. Distinct par son adn et son écologie Creuse (station xérothermique), Midi et Corse. Commun
(calcifuge) de D. massiliensis. Trois morphotypes (sorédié, dans le Midi — 06!, 09r, 11r, 13!, 2a!, 2b!, 22!, 23!, 29!, 34!,
non sorédié-apothécié et non sorédié-pycnidié), sans valeur 35!, 44!, 50!, 56!, 66!, 81r, 83!, 84!, 85! — Saxicole-calcifuge
taxonomique selon l’analyse phylogénétique de Tehler et (sur parois de roches siliceuses verticales, supraverticales
al. 2013. ou sous surplomb), rarement corticole ou lignicole (par
Dirina fallax De Not. morpho. fallax — Syn. Dirina accessibilité), sur bois et rhytidome de feuillus (sur Ficus
repanda f. lecideina H. Olivier, Dirina repanda f. pedicellata carica à proximité d’une paroi non calcaire), acidophile ou
(H. Olivier) Zahlbr., Dirina repanda var. basaltica Jatta, subneutrophile, de moyennement à très aérohygrophile,
Dirina repanda var. crassa Maheu et Gillet, Dirina repanda substratoxérophile (ne supporte pas les écoulements ou
var. isidiosa Werner, Dirina repanda var. schistosa Bagl., suintements), stégophile, sciaphile ou photophile mais non
Dirina repanda subsp. schistosa (Bagl.) Nyl., Dirina schistosa héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage thermomédi-
(Bagl.) Nyl., Dirina schistosa f. pedicellata H. Olivier, Leca- terranéen à l’étage supraméditerranéen ou collinéen, beau-
nora repanda var. schistosa (Bagl.) Harm., Lecanora repanda coup plus rarement au montagnard inférieur. Ombroclimat
var. stipitata (Nyl.) Harm. — Lichénisé, non lichénicole — subhumide — Bertrand 2014 (non publié, 84, Rustrel :
Massif armoricain méridional et surtout région méditerra- Notre-Dame des Anges, alt. 340 m, 2014/09/07, leg., det.
néenne, y compris en Corse. Commun sur le littoral — 06!, et herb. M. Bertrand) ; Boumier et al. 2011 : 3, 14 {85} ;
412

Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {09, 11, 2A, 81} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non publié,
Derrien 2019 (non publié, 23, Anzême : mur de l’église, 11, massif de la Clape) ; Engler et Lacoux 2012 : 15, 23
alt. 331 m, sur granite, 2019/08/31, leg., det. et herb. M.-C. {34} ; Florence 2018 (non publié, 65, Lourdes : soum
Derrien, conf. S. Poumarat) ; Gonnet et Gonnet 2019 : d’Ech, haut de la forêt de Lourdes, alt. 694 m, sur parties
16 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 28 {2a} ; Ménard 2009 : supraverticales d’un escarpement de calcaire très cohérent,
161, 167, 174 {13, 83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 2018/10/26, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ;
1) {13, 83} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Roux Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Guilloux et al. 2000 : 37
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 227 {2a, 2b} — Rem. Les {2a} ; Harmand 1913 : 1091-1093 {f, 11, 13, 34, 66, 20} ;
mentions de Dirina massiliensis f. ou morpho. sorediata Maheu et Gillet 1914 : 98 {20} ; Mattei 1972 : 64 {13} ;
sur roche non calcaire antérieures à 2013 sont à rapporter Nylander 1878 : 453 {2a} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux
à D. fallax morpho. sorédié. Observé corticole et lignicole 1977 : 85-86 {84} ; Roux 1977 (non publié, 26, Luc-en-
jusqu’ici seulement hors de France, à Minorque, sur Ficus Diois) ; Roux 1978 : 68 {13} ; Roux 1982 : 216 {13, 30,
carica (C. Roux, 1993, non publié). 83} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006
Dirina massiliensis Durieu et Mont. — Lichénisé, non (Languedoc-Roussillon) : 121 {11, 30, 34, (66)} ; Roux et
lichénicole — Tehler et al. 2013 : 456-459 {m, 06, 13, al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et coll.
72} — Rem. Trois morphotypes, comme chez D. fallax, 2013 (Catal. Corse) : 227 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47 {20} ;
traités comme des formes jusqu’à une date récente, mais Vězda 1964 : Lich. sel. exsicc. n° 278 {13} ; Vězda 1969 :
sans valeur taxonomique selon l’analyse phylogénétique Lich. sel. exsicc. n° 804 {2a} ; Werner 1973 : 327 {20} ;
de Tehler et al. 2013, qui, par contre, montre que les Werner et Deschâtres 1970 : 265 {2a} ; Wirth 1974 :
spécimens calcifuges appartiennent à une espèce distincte, 375 {68} ; Zschacke 1927 : 6 {2b} — Rem. Morphotype
Dirina fallax. non sorédié, riche en apothécies.
Dirina massiliensis Durieu et Mont. morpho. mas- Dirina massiliensis Durieu et Mont. morpho. apo-
siliensis — Syn. Dirina cyclosora Poelt et Nimis, Dirina nina — Syn. Dirina massiliensis f. aponina (A. Massal.)
patronii Bagl., Dirina repanda auct. [non (Fr.) Nyl.], Dirina Tehler — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes
repanda var. patronii (Bagl.) Zahlbr., Dirina repanda var. (Cannes : île de Sainte-Marguerite, rue montant au fort,
pelagosa J. Steiner et Zahlbr., Dirinopsis massiliensis De Not. alt. 22 m, sur paroi supraverticale de roche très cohérente,
nom. superfl., Lecanora repanda Fr. ex Duby — Liché- 2017/10/04, leg. et herb. S. Poumarat, det. S. Pouma-
nisé, non lichénicole — Essentiellement dans la région rat et C. Roux, non publié). Une seule station connue
méditerranéenne (y compris en Corse), surtout commun en France, mais passe facilement inaperçu. Patrimonial
sur le littoral et jusqu’à une dizaine de km du bord de d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
mer, mais pouvant se rencontrer loin ou même très loin à [dd] — 06! — même écologie que le morpho. massilien-
l’intérieur des terres (jusque dans le Haut-Rhin), dans des sis — Tehler 1988 : 398-399 {m} — Rem. Morphotype
stations protégées du froid et de la sécheresse (parois sur- riche en pycnides et dépourvu d’apothécies et de soralies.
plombantes, humidité atmosphérique relativement élevée). Dirina massiliensis Durieu et Mont. morpho. sore-
Commun sur le littoral, assez rare ou rare loin du littoral. diata — Syn. Bilimbia stenhammarii (Fr. ex Stenh.) Boistel,
Non menacé [lc] — 04!, 06!, 11!, 12r, 13!, 2a!, 2b!, 26!, 30!, Dirina massiliensis f. sorediata (Müll. Arg.) Tehler, Dirina
34!, 44!, 65!, 66a, 68!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois verti- repanda f. stenhammari (Fr. ex Stenh.) Clauzade et Cl.
cales, supraverticales ou sous surplomb de roches calcaires, Roux, Dirina stenhammari (Fr. ex Stenh.) Poelt et Foll-
laticalcicole, plus ou moins basophile, de moyennement à mann, Lecanactis opponens (Nyl.) H. Olivier, Lecanactis
très aérohygrophile, substratoxérophile (ne supporte pas les stenhammari (Fr. ex Stenh.) Arnold, Lecidea conspurcata
écoulements ou suintements), stégophile, sciaphile ou pho- (Sm.) Ach., Lecidea stenhammarii Fr. ex Stenh., Variolaria
tophile mais non héliophile, non ou peu nitrophile. Étages conspurcata (Sm.) Turner et Borrer — Lichénisé, non liché-
thermoméditerranéen et mésoméditerranéen, plus rarement nicole — À peu près partout en France (Corse comprise),
dans le collinéen ; pénètre dans l’adlittoral. Ombroclimats sauf dans les hautes montagnes. Commun dans le Midi.
sec et subhumide. Dirinetum massiliensis — Clauzade et Non menacé [lc] — 02r, 04!, 06!, 07!, 09r, 11!, 12!, 13!,
Roux 1985 : 357 {E, région méditerranéenne} ; Ozenda et 14!, 15a, 16r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27!, 29!,
Clauzade 1970 : 251 {f } ; Berner 1947 : 123 {13} ; Bou- 30!, 33!, 34!, 36!, 37!, 41!, 43!, 46!, 47!, 48!, 50!, 51!, 54a,
mier et al. 2011 : 22 {44} ; Bricaud 2007 : 66 {84} ; Clau- 55!, 56!, 61!, 63a, 64r, 65!, 66!, 69!, 71!, 73a, 74!, 76!, 77!,
zade 1970 : 31 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 11, 78sla, 79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 87!, 88a — Saxicole (sur
xiii, 22, 23, xxxi {13, 30, 84} ; Clauzade et Vězda 1969 : parois verticales, supraverticales ou sous surplomb de roches
336-337 (tab. ht) {13} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; calcaires), rarement corticole (par accessibilité, sur troncs
413

de feuillus (Fraxinus, Hedera helix), laticalcicole, plus ou {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 29 {21} ; Van den
moins basophile, rarement neutrophile, de moyennement Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De
à très aérohygrophile, substratoxérophile (ne supporte pas Wit 2016 : 27 {51} ; Vivant 1988 : 44 {64} — Rem. Mor-
les écoulements ou suintements), stégophile, sciaphile ou photype sorédié, dépourvu (ou presque) d’apothécies et de
photophile mais non héliophile, non ou peu nitrophile. De pycnides. Les spécimens d’Europe centrale, à thalle relati-
l’étage thermoméditerranéen à l’étage supraméditerranéen vement épais, ont été parfois considérés comme une espèce
ou collinéen, beaucoup plus rarement au montagnard infé- indépendante, Dirina stenhammari, mais appartiennent à
rieur. Ombroclimats sec et subhumide. Dirinetum massi- D. massiliensis selon Tehler et al. 2013. Observé corticole
liensis s. l. — Clauzade et Roux 1985 : 357 {e} ; Ozenda dans le Midi (surtout dans les Alpes-de-Haute-Provence
et Clauzade 1970 : 251 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, et le Vaucluse, sur Hedera helix) et en Bretagne (Finistère,
87} ; AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; sur Fraxinus).
Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 211 Diromma Ertz et Tehler — Ascomycètes lichénisés,
{07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Boissière 1979 : 118 {77} ; lichénicoles facultatifs — Ertz et al. 2014 : 11 {m}.
Boissière 1986 : 210, 213 {77} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Diromma dirinellum (Nyl.) Ertz et Tehler — Syn.
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Bricaud 2004 : Lecania diplotommoides Bagl., Platygrapha dirinella Nyl.,
80, 83 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud Schismatomma diplotommoides (Bagl.) Samp., Schisma-
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bri- tomma dirinellum (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, lichénicole
caud 2008 : 138 {29} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : facultatif — Alpes-Maritimes (Cannes : île Sainte-Margue-
100 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 126 {2a} ; Bricaud et rite, enceinte du fort royal, sur tronc d’énorme Celtis austra-
Roux 1994 : 121 {84} ; Brisson 1876 : 245 {51} ; Bugnon lis, alt. 28 m, 2016/09/22, leg., det. et herb. C. Frachon,
1962 : 13, 14, 15 {21} ; Bugnon et Poinsot 1963 : 39 conf. C. Roux, non publié). Extrêmement rare : une seule
{21} ; Choisy 1949 : 147 {73} ; Clauzade 1969 : 89 {30, station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna-
84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 11, 22, 25, 26 {13, 84} ; tional. En danger critique d’extinction [cr] — 06! — Cor-
Clauzade et Vězda 1973 : 8 {84} ; Companyo 1864 : 821 ticole, parfois parasite de Dirina ceratoniae — Ertz et al.
{66} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 2014 : 11 {e} — Rem. Voir la remarque sous Ocellomma
2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste picconianum.
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Echinodiscus Etayo et Diederich — Ascomycètes
Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Daillant non lichénisés, lichénicoles — Etayo et Diederich 2000 :
1997 : 96 {71} ; Derrien 2014 (non publié, 36, Lurais : 63-66 {f }.
rocher Saint-Berthomé, alt. 102 m, 2014/04/22, leg., det. Echinodiscus lesdainii (Vouaux) Etayo et Diederich —
et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Syn. Phacopsis lesdainii Vouaux — Non lichénisé, lichéni-
Déruelle et al. 1979 : 220 {51} ; Diederich et al. 2006 : cole — Nord (Dunkerque : Fort-Mardyck). Extrêmement
59 {55} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gonnet et al. 2013 : rare : une seule station connue en France. Patrimonial
17 {2b} ; Harmand 1898 : 98-99 {54, 88} ; Houmeau et d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1896 : 151 {73} ; Lamy 1883 : [cr] — 59a — Sur thalle de Lecania spp. (en France sur
424 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 126 {61} ; Mattei L. erysibe) — Clauzade et al. 1989 : 69 {m} ; Etayo et
1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : Diederich 2000 : 63-66 {f, (59)} ; Vouaux 1914 : 145-
64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Monnat et al. 2018 : 146 {m, 59}.
179 {50} ; Nylander 1896 : 95 {78sl} ; Ozenda 1950 : 34 Eiglera Hafellner — Ascomycètes lichénisés, non
{(06)} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 419 {63} ; Parrique lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 358 {e}.
(Gasilien) 1898 : 89 {15, 43} ; Payot et Harmand 1901 : Eiglera flavida (Hepp) Hafellner — Syn. Aspicilia argil-
89 {74} ; Rose et al. 1979 : 91, 95 {61} ; Roux 1977 : 85-86 lacea Anzi, Aspicilia flavida (Hepp) Rehm, Aspicilia micran-
{83} ; Roux 1978 : 68 {13} ; Roux 1982 : 216 {13, 30, 83, tha Körb., Aspicilia ochracea (A. Massal.) Mudd, Lecanora
84} ; Roux 2016 : 162 {82} ; Roux et al. 1999 (Grand- flavida Hepp, Lecidea contraria Malme — Lichénisé, non
Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 lichénicole — Alpes et Pyrénées. Assez peu commun. Non
{41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 121 {11, menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 38!, 64r, 65!, 66!, 73!, 74a —
30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, Saxicole, laticalcicole (de minimé- à valdé-calcicole), sur
68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux parois, surfaces inclinées ou horizontales, blocs, pierres,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 227 {2a, 2b} ; Roux et Coste basophile ou neutrophile, mésophile ou aérohygrophile,
2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Roux astégophile, photophile, mais peu ou pas héliophile, non
et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Vadam et al. 1999 : 91, 99 ou peu nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin
414

et alpin, rarement au collinéen. Ombroclimats humide climats humide et hyperhumide. Xylographetum vitiligi-
et hyperhumide, rarement subhumide — Clauzade et nis — Clauzade et Roux 1985 : 649 {e} ; Ozenda et
Roux 1985 : 358 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 577 Clauzade 1970 : 229-230 {f, (14, 88)} ; Harmand 1899 :
{f, 05} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, vii, xi, xvi, xviii, 47-48 {68, 88} ; Lamy 1880 : 482 {87} ; Lamy 1883 : 429
xx, xxi {04, 05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; {65} ; Laronde 1901 : 219 {03} ; Parrique (Gasilien)
Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Clauzade 1898 : 97 {63, 87} ; Spribille 2015 (non publié, 68, 88,
et Rondon 1959 : 390 {05} ; Clauzade et Roux 1974 : massif du Honeck : Roumeguère Lich. Gallici exs. n° 91,
55 {04, 05, 73} ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Roux reliquat de Mougeot n° 656 (sub Xylographa parallela), sur
1978 : 115, 118 {73} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 bois d’Abies, herb. m, det. T. Spribille, 2015/04/20 ; Wer-
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et ner 1962 : 68 {88} — Rem. Une seule mention récente.
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48 {66} ; Roux et al. 2012 Encephalographa A. Massal. — Ascomycètes liché-
(Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 nisés, non lichénicoles — Hafellner 1984 : 331 {m}.
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom Encephalographa elisae A. Massal. — Syn. Melaspi-
et al. 1995 : 272 {64} — Rem. La mention de cette espèce lea elisae (A. Massal.) Redinger — Lichénisé, non liché-
dans l’Aveyron par Marc (1908 : 403 ; Algues à Castelnau) nicole — Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vul-
n’a pas été jusqu’ici confirmée. nérable [vu] — 04!, 06!, 07!, 13!, 26!, 30!, 34!, 38!, 46!,
Eiglera homalomorpha (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux ex 64!, 66!, 84! — Saxicole, sur parois rocheuses de calcaires
Hafellner et Türk — Syn. Aspicilia homalomorpha (Nyl.) très cohérents et compacts, plus rarement dolomitiques, le
Hue, Hymenelia homalomorpha (Nyl.) Poelt et Vězda, Leca- plus souvent dans des gorges ou défilés rocheux, dans des
nora homalomorpha Nyl., Lecidea cavatula Nyl. — Liché- conditions microclimatiques stables, omnino-, plus rare-
nisé, non lichénicole — Côte-d’Or, Alpes (y compris le ment valdé-calcicole, de moyennement à très aérohygro-
Diois et le mont Ventoux), Pyrénées. Assez commun dans phile, faiblement ou modérément stégophile, très sciaphile,
les Alpes septentrionales. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, thermophile, non nitrophile. De l’étage thermo- à l’étage
21!, 26!, 64r, 65!, 73!, 74!, 84! — Saxicole, sur parois de supra-méditerranéen (optimum au mésoméditerranéen),
roches calcaires très cohérentes et compactes, inclinées, sub- parfois aussi au collinéen (variante chaude). Ombroclimats
verticales ou verticales, calcicole (omninocalcicole), baso- subhumide et humide, rarement sec. Encephalographetum
phile, mésophile, photophile mais non ou peu héliophile, elisae — Clauzade et Roux 1985 : 506 {e} ; Ozenda et
non nitrophile. Étages montagnard supérieur et surtout Clauzade 1970 : 231-232 {f, Provence} ; Bauvet 2005 :
subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. 178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 84 {07} ; Bauvet et coll.
Eigleretum homalomorphae — AFL (collectif ) 2002 : 12, 2009 : 192, 211 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ;
19, 20 {74} ; Asta et al. 1973 : 84, 93 {73} ; Bertrand et Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM
Roux 2016 : 59 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; vi) : 85 {06, 30} ; Bricaud et Roux 1991 : 84, 88 {34} ;
Clauzade et Roux 1974 : 37, 39, 43 {84} ; Clauzade et Clauzade 1969 : 105 {84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab.
Roux 1975 : tab. 18, 19 {26, 84} ; Lamy 1883 : 391 {65} ; 7, 8, 9 {84} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Farou 2014
Roux 1978 : 106, 112 (xxx), 114, 118, 120 {26, 73} ; Roux (non publié, 46, Autoire, 2014/06/05, leg., det. et herb.
1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; J.-L. Farou) ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gueidan et Roux
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2003 : 25 {07} ; Margot 1992 : 895-899 {64, 66} ; Roux
2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Vallade et Gardiennet 1976 : 20-21 {13} ; Roux 1992 (non publié, 38, Cognin-
2016 : 29 {21} ; Vivant 1988 : 44 {64}. les-Gorges : gorges du Nan, sur paroi très ombragée de
Elixia Lumbsch — Ascomycètes lichénisés, non liché- calcaire très cohérent et compact, alt. 405 m, 1992/09/13,
nicoles — Lumbsch 1997 : 62 {m}. leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2015 (non publié, 46,
Elixia flexella (Ach.) Lumbsch — Syn. Lithographa Gramat : le moulin du Saut, sur paroi très ombragée de cal-
flexella (Ach.) Zahlbr., Placographa flexella (Ach.) Th. Fr., caire très cohérent et compact, alt. 223 m, 2015/05/21, leg.
Ptychographa flexella (Ach.) Coppins, Xylographa flexella et det. C. Roux, herb. J.-L. Farou) ; Roux et al. 2006 (Lan-
(Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des guedoc-Roussillon) : 121 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011
Vosges, Calvados, Massif central, Hautes-Pyrénées. Rare. (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Vězda 1965 : Lich. sel.
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction exsicc. n° 435 {84} — Rem. Lichénicole, non lichénisé selon
[en] — 03a, 14a, 63a, 65a, 68c, 87a, 88r — Lignicole (en Renobales et Aguirre (Syst. Ascom. 8(2), 1990 : 87),
général sur souches), de moyennement à très acidophile, ce qui est peu vraisemblable en raison de l’abondance de
mésophile ou modérément hygrophile, photophile, non l’espèce et de la grande taille de ses thalles ; malgré l’examen
nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombro- attentif de plus de cent spécimens, nous n’avons pas observé
415

de signe de parasitisme chez cette espèce. Considéré comme montagnes. Assez commun. Non menacé [lc] — 02a, 03a,
un lichen par la grande majorité des auteurs, notamment 04!, 06!, 07!, 12r, 14a, 15a, 21!, 29a, 30!, 31a, 34!, 35a,
par Clauzade 1969, Clauzade et Roux 1975, Bricaud 45a, 46!, 47a, 49a, 50a, 51a, 54!, 59a, 60a, 61a, 62a, 63a,
et Roux 1991, point de vue confirmé par Tretiach et 65a, 66!, 69a, 72a, 73a, 74a, 75sla, 76a, 77a, 80a, 83!, 84!,
Modenesi (1999). 87a, 88! — Corticole, sur rhytidome crevassé du tronc
Enchylium (Ach.) Gray — Syn. Collemodes Fink, de vieux feuillus (Quercus caducifoliés, Juglans, Populus,
Dicollema Clem. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- Castanea, Salix, Acer, Fraxinus, Olea, Tilia, Ulmus, etc.),
coles — Otálora et al. 2014 : 285-286 {m} — Rem. Genre subneutrophile ou même neutrophile, mésophile, assez
correspondant au groupe de Collema tenax de Degelius photophile, peu ou modérément nitrophile, légèrement
(1954). coniophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et, plus
Enchylium bachmanianum (Fink) Otálora, P. M. Jørg. rarement, montagnard inférieur. Ombroclimats subhu-
et Wedin — Syn. Collema bachmanianum (Fink) Degel. — mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 343 {e} ;
Lichénisé, non lichénicole — Lorraine. Très rare. Patrimo- Degelius 1954 : 212-218 {e, 07, 12, 14, 34} ; Ozenda
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction et Clauzade 1970 : 311 {f } ; Bauvet 2009 : 118 {07} ;
[cr] — 54a, 88a — Terricole, sur sol sableux ou argileux, Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab.
souvent parmi des bryophytes, généralement dans des ton- ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Brisson 1875 :
sures de pelouses, laticalcicole, neutrophile ou modérément 98 {51} ; Brisson 1880 : 190 {02} ; Chipon 1994 : 49 {54,
basophile, mésophile, euryphotique (de sciaphile à modé- 88} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Coste 2012
rément héliophile), astégophile, non neutrophile. Étages (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 1906 : 242 {59, 60, 62,
collinéen et montagnard. Ombroclimat humide — Dege- 80} ; Crozals 1923 : 47 {83} ; Crozals 1924 : 89 {83} ;
lius 1954 : 189-198 {e} ; Harmand 1894 : 96-97 {54, 88}. Du Colombier 1902 : 211 {45} ; Fagot 1906 : 232 {31} ;
Enchylium coccophorum (Tuck.) Otálora, P. M. Jørg. Genty 1934 : 115 {21} ; Graves 1857 : 196 {60} ; Har-
et Wedin — Syn. Collema coccophorum Tuck., Collema mand 1894 : 91-92 {54} ; Harmand 1905 : 92 {f, 75sl} ;
crenatum (Müll. Arg.) Zahlbr., Collema harmandii Samp., Hue 1889 : 214 {15} ; Hue 1896 : 11-12 {73} ; Jeanjean
Collema pulposulum « (Wedd.) Harm. » [non Nyl.] — [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 265 {47} ; Lamy 1880 :
Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, Grand-Est,
340 {87} ; Lamy 1883 : 337 {65} ; Laronde 1901 : 185
Côte-d’Or, Midi méditerranéen et subméditerranéen. Rare.
{03} ; Marc 1908 : 370 {12} ; Nylander 1873 : 282 {66} ;
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
Nylander 1891 : 53 {66} ; Nylander 1896 : 16 {75sl,
[en] — 04!, 21!, 34a, 48!, 54a, 62r, 68!, 84! — Terricole,
77} ; Olivier 1900-1903 : 338-339 {35, 49, 50, 61, 72,
sur sol nu ou presque, argileux ou argilo-sableux, calcicole,
76} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 41 {63} ; Picquenard
subneutrophile ou basophile, aéroxérophile mais substra-
1904 : 130 {29} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Roux 1967 :
tohygrophile, souvent drosophile, astégophile, héliophile,
148 {30} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et
peu ou modérément nitrophile. Étages mésoméditerranéen,
supraméditerranéen, collinéen et montagnard inférieur. al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et (Languedoc-Roussillon) : 115 {30, 34, (66)} ; Roux et al.
Roux 1985 : 344 {e} ; Degelius 1954 : 184-189 {e, 54} ; 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Ozenda et Clauzade 1970 : 313 {f, (Lorraine), Provence} ; Orientales) : 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56
Asta et Roux 1977 : tab. xv {04} ; Bugnon 1960 : 61 {21} ; {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al.
Crozals 1914 : 266-267 {34} ; Harmand 1905 : 84 {f, 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
54} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Vallade et Gar- 42 {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 30 {21} ; Vězda
diennet 2016 : 30 {21} ; Van den Broeck et al. 2009 : 17 1964 : Lich. sel. exsicc. n° 204 {04} ; Vězda 1965 : Lich.
{62} ; Wirth 2019 : 87 {68}. sel. exsicc. n° 381 {84}.
Enchylium conglomeratum (Hoffm.) Otálora, P. M. Jørg. Enchylium conglomeratum (Hoffm.) Otálora, P. M.
et Wedin — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux Jørg. et Wedin éco. saxicole-calcicole — Lichénisé, non
écotypes. lichénicole — Alpes-Maritimes (La Bollène-Vésubie : che-
Enchylium conglomeratum (Hoffm.) Otálora, P. M. Jørg. min de Malagratta, le long de la piste, alt. 1010 m, sur une
et Wedin éco. conglomeratum — Syn. Collema conglo- face surplombante de gros bloc calcaire, 2013/07/25, Roux
meratum Hoffm., Collema fasciculare Leight. [non (L.) et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43). Extrêmement rare : une
F. H. Wigg.], Collema verruculosum Müll. Arg. [non sensu seule station connue en France. Données insuffisantes sur
Arnold] — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une les menaces [dd] — 06! — Saxicole, sur rochers calcaires
grande partie de la France, sauf en Corse et dans les hautes ombragés, basophile, mésophile, photophile mais peu ou
416

pas héliophile, peu ou modérément nitrophile. Étage supra- Bugnon 1960 : 61 {21} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Cau-
méditerranéen. Ombroclimat humide. gant 2018 (non publié, 37, Notre-Dame-d’Oé : la Grande
Enchylium ligerinum (Hy) Otálora, P. M. Jørg. et Noue, alt. 101 m, sur sol argilo-calcaire, 2018/06/29, leg.,
Wedin — Syn. Collema ligerinum (Hy) Harm., Collema herb. et det. C. Caugant, conf. M.-C. Derrien) ; Choisy
verruculosum auct. [non (A. Massal.) Arnold] — Lichénisé, 1952 : 168 {71, 73} ; Harmand 1894 : 55 {54, 57} ; Har-
non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la mand 1894 : 97 {54, 57} ; Harmand 1905 : 85 {f, Est} ;
France, surtout dans les régions montagneuses, mais non Hue 1896 : 11 {73} ; Kieffer 1895 : 5, 6 {57} ; Lagrandie
signalé en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé 2019 (non publié, 61, Silly-en-Gouffern : forêt de Grande
[nt] — 04!, 06!, 07!, 21!, 25a, 26!, 30!, 31!, 34a, 39a, 43a, Gouffern, sur sol argileux un peu calcaire, 2019/04/15,
46!, 47a, 48!, 49a, 51a, 63a, 65!, 66!, 69a, 73a, 77a, 83a, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Maheu 1930 : 600 {13} ;
84! — Corticole, sur rhytidome crevassé du tronc de vieux Nylander 1896 : 15 {78sl} ; Olivier 1900-1903 : 346-347
feuillus (principalement sur Juglans, Fraxinus et Populus), {35, 49, 50, 76,} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 125 {62} ;
subneutrophile ou même neutrophile, mésophile, assez Picquenard 1904 : 130 {29} ; Ragot 2013 (non publié,
photophile, moyennement nitrophile, légèrement conio- 29, Penmarc’h : talus de l’ancienne voie ferrée, leg., det. et
phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard herb. R. Ragot, conf. M. Bertrand) ; Roux et al. 2006
inférieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clau- (Languedoc-Roussillon) : 116 {(66)} ; Roux et al. 2011
zade et Roux 1985 : 343 {e} ; Degelius 1954 : 207-212 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Vallade et Gardien-
{e, 07, 25, 34, 48, 49, 69, 63, 77} ; Ozenda et Clauzade net 2016 : 30 {21}.
1970 : 311 {f } ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet Enchylium polycarpon (Hoffm.) Otálora, P. M. Jørg.
2007 : 90-91 {07} ; Brisson 1881 : 197 {51} ; Bugnon et Wedin — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux
1960 : 61 {21} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Couderc et Har- sous-espèces.
mand 1906 : 238-239 {07, 34, 39, 69, 73} ; Crozals 1908 : Enchylium polycarpon (Hoffm.) Otálora, P. M. Jørg.
505 {34} ; Crozals 1909 : 265 {34} ; Crozals 1910 : 241- et Wedin subsp. polycarpon — Syn. Collema melaenum
242 {34} ; Crozals 1912 : 265, 267 {34} ; Crozals 1923 : var. polycarpon (Hoffm.) Nyl., Collema orbiculare (Schaer.)
46-47 {83} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; Harmand 1905 : Tonglet, Collema polycarpon Hoffm. subsp. polycarpon,
85 {f, 49} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 265 Collema stygium Rabenh., Collemodium polycarpoides Nyl.,
{47} ; Olivier 1900-1903 : 34 {49} ; Poumarat et coll. Leptogium polycarpoides (Nyl.) Harm., Synechoblastus « poly-
2014 : 24 {66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 carpos » (Hoffm.) Dalla Torre et Sarnth., Synechoblastus
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 116 {(34), polycarpus (Hoffm.) Dalla Torre et Sarnth. — Lichénisé,
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux non lichénicole — Çà et là surtout dans les montagnes, y
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 compris en Corse ; manque sur la façade de l’Atlantique
(Pyrénées-Orientales) : 67 {66} ; Vallade et Gardiennet et de la Manche. Commun en montagne. Non menacé
2016 : 30 {21}. [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 09!, 12a, 15a, 2aa, 2b!, 21!, 25a,
Enchylium limosum (Ach.) Otálora, P. M. Jørg. et 30!, 34!, 37!, 38!, 39!, 46!, 47a, 48a, 54!, 57!, 60a, 64r, 65!,
Wedin — Syn. Collema glaucescens Hoffm., Collema limo- 66!, 71a, 73!, 74!, 75sla, 77a, 79!, 82!, 83!, 84!, 86!, 88a —
sum (Ach.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et Saxicole, essentiellement sur rochers calcaires, surtout dans
là, surtout dans les milieux influencés par l’homme ; non les fissures, laticalcicole, basophile, aéroxérophile, assez fai-
signalé en Corse. Assez rare. Vulnérable [vu] — 06a, 13a, blement ékréophile (soumis à des suintements temporaires),
14!, 21!, 29!, 35a, 37!, 49a, 50a, 54a, 57!, 59a, 61!, 62c, 66a, non ou assez peu stégophile, plus ou moins héliophile, non
71a, 73a, 75sla, 76a, 77!, 78sl! — Terricole (sur sol calcaire, ou peu nitrophile. De l’étage supraméditerranéen supérieur
argileux ou argilo-sableux, souvent nu ou presque, argileux à l’étage subalpin supérieur. Ombroclimats subhumide et
ou sablo-argileux), laticalcicole, modérément basophile humide, rarement hyperhumide — Clauzade et Roux
ou neutrophile, mésophile, substratohygrophile, astégo- 1985 : 344 {e} ; Degelius 1954 : 220-238 {e, 05, 09, 15,
phile, photophile ou héliophile, héminitrophile. De l’étage 2B, 25, 34, 39, 48, 54, 65, 66, 75sl, 77, 79, 88} ; Ozenda
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats et Clauzade 1970 : 313 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 12,
subhumide et humide. Espèce éphémère — Clauzade et 19 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et
Roux 1985 : 345 {e} ; Degelius 1954 : 198-207 {e, 06, al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 85 {73} ; Bricaud
35, 54, 62, 66, 75sl} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 313- 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2007 : 64 {84} ; Choisy
314 {f } ; Agnello 2012 : 19-20 {77} ; Bouly de Lesdain 1952 : 169 {05, 71, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 :
1910 : 263 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 150 386 {05} ; Crozals 1912 : 267 {34} ; Crozals 1923 : 79
{59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 17, 48 {75sl} ; {2b} ; Crozals 1931 : 40 {83} ; Derrien et al. 2018 : 277
417

{37} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Florence et coll. 2019 : Bauvet 2009 : 118 {07} ; Choisy 1952 : 170 {74} ; Choisy
269 {65} ; Genty 1934 : 115 {21} ; Graves 1857 : 196 1960 : 403 {74} ; Josien 1965 : 134-135 {64} ; Roux et al.
{60} ; Harmand 1894 : 101-102 {54, 57, 88} ; Harmand 2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {(34)} ; Roux et al.
1905 : 92-93, 102-103, 129 {f, 20, 65, 88} ; Houmeau et 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1889 : 213 {15} ; Hue 1896 : Corse) : 221-222 {(20)} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Wer-
10 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 266 ner et Deschâtres 1970 : 266 {2b}.
{47} ; Kieffer 1895 : 5 {57} ; Lamy 1883 : 336, 338 {65} ; Enchylium tenax (Sw.) Gray — Lichénisé, non lichéni-
Maheu et Gillet 1914 : 57, 100 {2b} ; Marc 1908 : 370 cole — Toute la France (Corse comprise). Commun —04!,
{12} ; Martin et al. 2018 : 11 {39} ; Moreau et Moreau 07!, 09!, 13r, 17!, 19!, 23!, 31a, 34!, 36!, 37!, 40!, 45!, 48!,
1934 (Menton) : 144 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 54!, 55!, 57!, 60!, 62!, 65a, 68!, 71!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 83r,
86 {74} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Nylander 1873 : 84!, 85!, 86!, 88! — Béguinot 1982 : 58 {71} ; Bricaud
280, 302 {66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 2006 : tab. ht 2 {83} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Jeanjean
1891 : 14, 51, 73 {66} ; Olivier 1900-1903 : 344-345 [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 264-265 {47} ; Mattei
{79} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Poumarat et coll. 2014 : 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 :
21 {66} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 : 768 64 {13} ; Ranwell et James 1966 : 836 {83} ; Séguy 1950 :
{38} ; Richard 1877 : 2 {79} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 47 {31, 65} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Wirth 2019 : 79,
2016 : 163 {82} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 25 {48} ; 85, 87, 88 {68} — Rem. Plusieurs variétés assez souvent
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 116-117 {(30), non distinguées. Les mentions ne précisant pas la variété
34, (48, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; sont regroupées ici, tandis que dans la carte de répartition
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. (tome 2), nous incluons ces données ainsi que celles des
2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 34, 48, 67 {66} ; Roux et variétés subordonnés.
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- Enchylium tenax (Sw.) Gray var. tenax — Syn. Collema
Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et concinnum Flot., Collema intestiniforme Schaer., Collema
coll. 2013 (Catal. Corse) : 221 {(2a), 2b} ; Roux et Coste palmatum auct. [non Sommerf.], Collema pulposulum Nyl.,
2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Val- Collema pulposum var. tenax (Sw.) Nyl., Collema tenax var.
lade et Gardiennet 2016 : 30 {21} ; van den Boom et al. coronatum Körb., Collema tenax var. palmatum auct. [non
1995 : 266 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {01, (Sommerf.) Arn.], Collema tenax (Sw.) Ach. var. tenax,
39} ; Werner 1973 : 326 {20} ; Werner et Deschâtres Collema trachselii Schaer. — Lichénisé, non lichénicole —
1970 : 266 {2b} ; Zschacke 1927 : 7 {2b} — Rem. La Toute la France (Corse comprise). Commun. Non menacé
mention de cette espèce par Weddell (1874 : 337, sous [lc] — 01!, 02!, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 10!, 11!,
Collema stygium) à Agde, sur rochers non calcaires littoraux, 12r, 13!, 14!, 15a, 17!, 19!, 2b!, 21r, 22!, 24!, 25a, 26!, 27!,
est erronée ; celle de Coste (2012 (Cévennes) : 7) en basse 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!,
Ardèche, à 200 m d’altitude, est douteuse. 44!, 45a, 46r, 47!, 48!, 49!, 50!, 51a, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!,
Enchylium polycarpon subsp. corcyrense (Arnold) Cl. 57r, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67a, 69!, 71a,
Roux comb. provis. — Syn. Collema polycarpon var. corcy- 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85!,
rense (Arnold) Degel., Collema polycarpon subsp. corcyrense 86a, 87a, 88!, 89! — Terricole (sur divers types de sols) ou
(Arnold) Pišut, Collema salevense (Müll. Arg.) Zahlbr., saxiterricole (sur terre des fentes de rochers), laticalcicole,
Lethagrium akralense Flagey, Lethagrium salevense (Müll. basophile ou neutrophile, mésophile ou xérophile, non ou
Arg.) M. Choisy ; incl. Collema polycarpon Hoffm. var. modérément stégophile, euryphotique (surtout photophile
corcyrense f. isidiatum Degel. — Lichénisé, non lichéni- ou héliophile), non ou peu nitrophile. De l’étage mésomé-
cole — Meurthe-et-Moselle, Jura, Salève (Haute-Savoie), diterranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sec, subhumide,
Midi, Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 341
06!, 07a, 13a, 2br, 34a, 39a, 54a, 64r, 74c, 83a — Saxi- {e} ; Degelius 1954 : 150-183 {e, 06, 09, 14, 13, 25, 29,
cole, essentiellement sur rochers calcaires, surtout dans 34, 35, 44, 47, 48, 54, 56, 59, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67,
les fissures, rarement saxiterricole, laticalcicole, basophile, 69, 74, 75sl, 76, 77, 85, 86, 87} ; Ozenda et Clauzade
aéroxérophile, assez faiblement ékréophile (soumis à des 1970 : 308-309 {f } ; Abbayes 1924 : 32 {44} ; Abbayes
suintements temporaires), non ou assez peu stégophile, 1934 : 171, 174 {22, 44} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19} ;
photophile ou héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage AFL (collectif ) 2002 : 6, 8, 15 {74} ; Aptroot et al. 2007 :
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats 57 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 122, 126 {74} ;
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 344 Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 50 {38} ; Asta et al.
{e} ; Degelius 1954 : 225-238 {e, 07, 13, 2B, 34, 74} ; 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 85, 93 {73} ; Asta et
418

Roux 1977 : tab. iv, vii, xv, xx {04, 05, 73} ; Bauvet 2005 : 37 {f, 30} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1978 : 69, 77,
176-177 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 192, 209 {07} ; 85, 89, 94, 99, 101, 109, 112 (xxx), 158, 159, 161, 168
Béguinot 2012 : 18 {52} ; Berner 1947 : 123 {13} ; Ber- {06, 26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 216 {13, 30, 83, 84} ;
trand et Roux 2016 : 59 {04} ; Boissière 1979 : 84 {77} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
Boissière 1986 : 210 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux
Boissière 1994 : 4, 11 {43, 63} ; Boulanger et al. 2010 et al. 2006 (AFL Lozère) : 4 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
(« 2009 ») : 177 {62} ; Boulay 1880 : 51 {62} ; Bouly de guedoc-Roussillon) : 117 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
Lesdain 1905 (Versailles) : 627 {78sl} ; Bouly de Lesdain 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
1910 : 263-264 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 73 Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
{06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2005 : 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ;
42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014
64 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Brisson 1875 : (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42
98 {51} ; Brisson 1880 : 190 {02} ; Bugnon 1960 : 61 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 222 {2b} ; Roux
{21} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Poumarat 2015 : 18
Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Chaperot 1998 : 29 {13} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et
{84} ; Chipon 1994 : 49 {54, 88} ; Chipon et al. 2006 : 104 al. 2002 : 68 {62} ; Vadam et al. 2010 : 199 {39} ; Vadam
{71} ; Choisy 1952 : 168 {01, 71, 73} ; Clauzade 1970 : et Antony 1998 : 95, 105 {25} ; Vadam et Caillet 2000 :
31 {13} ; Clauzade et Roux 1972 : 37 {30} ; Clauzade et 150, 158 {25} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 30 {(21)} ;
Roux 1975 : tab. 14, 15, 20 {83, 84} ; Clauzade et Vězda Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck
1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Coppins 1971 : 158 {29, et De Wit 2016 : 27 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 60
56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 206 {81} ; Coste {46} ; Van Haluwyn 1983 : 125, 137 {72} ; Vivant 1988 :
2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Cozette 41 {64} ; Weddell 1873 : 147 {86} ; Weddell 1873 : 358
1906 : 242 {60} ; Crozals 1908 : 505, 506 {34} ; Crozals {86} ; Weddell 1875 : 259 {85} ; Werner 1973 : 327
1912 : 265 {34} ; Crozals 1923 : 24 {83} ; Crozals 1923 : {20} — Rem. Le Collema pulposulum sensu Harmand est
80 {2b} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; Crozals 1931 : 40 {83} ; en réalité Enchylium coccophorum (Degelius 1954 : 184,
Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 188). Voir la remarque sous la var. vulgare.
{28} ; Diederich 1987 : 133-134 {57} ; Diederich et al. Enchylium tenax var. ceranoides (Borrer) Cl. Roux
2006 : 59 {54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 315 {44} ; Du comb. provis. — Syn. Collema ceranoides Borrer, Collema
Colombier 1901 : 94 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 11, subcorallinum Degel., Collema tenax var. ceranoides (Borrer)
16 {34} ; Fagot 1906 : 232 {31} ; Flahault et Hue 1899 : Degel. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France
lxxii {83} ; Genty 1934 : 115 {21} ; Gonnet et al. 2013 : (y compris en Corse), surtout dans les Alpes, le Midi et les
17 {2b} ; Graves 1857 : 196 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : Pyrénées. Commun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 11!,
25 {07} ; Harmand 1894 : 96-98 {54, 57, 88} ; Harmand 12r, 13!, 2aa, 2b!, 22!, 29!, 30!, 32!, 41!, 48!, 56!, 59!, 64!,
1905 : 82, 86-88 {f, 07, 54, 55, 74, 86, 88} ; Houmeau 65!, 66!, 73!, 74!, 77a, 78sla, 83!, 84!, 85!, 89! — Saxicole
2001 : 526 {85} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; (sur rochers, généralement dans des fissures), saxiterricole
Hue 1887 : 376 {15} ; Hue 1894 : 317 {50} ; Hue 1896 : ou terricole (par exemple sur sable dunaire ou dans des ton-
10-11 {73} ; Hue 1896 : 223 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly sures de pelouses), laticalcicole, basophile ou neutrophile,
de Lesdain] 1925 : 265 {47} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ; mésophile ou xérophile, faiblement ékréophile lorsque
Kieffer 1895 : 6 {57} ; Lamy 1880 : 340 {87} ; Lamy 1883 : saxicole, non ou assez faiblement stégophile, euryphotique
336 {65} ; Laronde 1901 : 184 {03} ; Lefèvre 1866 : 251 (surtout photophile ou héliophile), non ou peu nitrophile.
{28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu 1907 : De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombro-
234 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 57 {2b} ; Marc 1908 : climats sec, subhumide et humide — Clauzade et Roux
370 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11 {39} ; Monnat 1985 : 341 {e} ; Degelius 1954 : 162-163 {e} ; AFL (col-
et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Moreau et Moreau 1934 lectif ) 2002 : 8 {74} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Boumier
(Menton) : 144 {06} ; Nylander 1896 : 13, 14 {77, 78sl} ; et al. 2011 : 4 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ;
Olivier 1900-1903 : 342-343, 344-346 {14, 27, 49, 50, Bricaud 2007 : 64 {04} ; Choisy 1952 : 168 {74} ; Coppins
61, 76, 79} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Parrique (Gasi- 1971 : 158 {29, 56} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ;
lien) 1891 : 391 {63} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 124 Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ;
{62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 40 {63} ; Prin 1983 : Florence et coll. 2019 : 264 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 44
11 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Richard 1877 : 2 {2b} ; Harmand 1905 : 86 {f, 74} ; Maheu 1930 : 599-600
{79} ; Richard 1882 : 279 {85} ; Rieux et Roux 1969 : {13} ; Massé 1966 : 878 {29} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ;
419

Müller (Argoviensis) 1862 : 87 {74} ; Nylander 1878 : Roux) ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) :
450 {2a} ; Nylander 1896 : 14 {77, 78sl} ; Puget 1866 : 76 {90} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux
lxxxvii {74} ; Rieux et al. 1977 : 126 (tab. 1), 131 (tab. 3), et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2012
134 (tab. 4) {13, 30, 84} ; Roux 1978 : 115, 119, 125, 130, (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}.
139, 142, 153, 154, 156 {04, 06, 13, 30, 73, 83, 84} ; Roux Enchylium tenax var. crustaceum (Kremp.) Cl. Roux
1982 : 216 {30, 83, 84} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 comb. provis. — Syn. Collema tenax var. crustaceum
{04} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux (Kremp.) Degel. — Lichénisé, non lichénicole — Finistère
et al. 2006 (AFL Lozère) : 22, 25, 28 {48} ; Roux et al. (archipel des Glénan) et Territoire-de-Belfort. Rare. Patri-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {11, 30} ; Roux et al. monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 29!, 90! — Terricole, saxiterricole ou saxicole (sur roches
Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : altérées), sur substrat argilo-calcaire, astégophile, peu ou pas
34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat subhumide —
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 Clauzade et Roux 1985 : 341 {e} ; Massé 1966 : 878 {29} ;
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} — Rem. Probablement
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 222 {(2a), 2b} ; plus répandu, mais méconnu.
Roux et Gueidan 2002 : 138 {13, 83} ; Roux et Poumarat Enchylium tenax var. diffractoareolatum (Schaer.) Cl. Roux comb.
provis. — Syn. Collema tenax var. diffractoareolatum (Schaer.) Degel. —
2015 : 18 {13}. Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — N’existe (Dege-
Enchylium tenax var. corallinum (A. Massal.) Cl. Roux lius 1954 : 176) que dans le mont Albula (Suisse) — Terricole, sur sol
comb. provis. — Syn. Collema tenax var. corallinum (A. sableux nu — Rem. Les spécimens mentionnés en France (Languedoc,
Massal.) Degel. — Lichénisé, non lichénicole — Somme, Provence) sous Collema tenax var. diffracto-areolatum dans les Bouches-
du-Rhône et le Gard (Roux 1982 : 216 ; Rieux et al. 1977 : 126, tab.
Massif armoricain, Territoire-de-Belfort, Alpes, Hérault,
1) sont en réalité de jeunes Enchylium tenax var. ceranoides ; la mention
Hautes-Pyrénées, Tarn-et-Garonne. Rare, mais répartition de cette variété en Saône-et-Loire par Grognot, reprise par Choisy
peut-être mal connue. Patrimonial d’intérêt national. Don- (1952 : 168) est douteuse.
nées insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, 05!, 06!, 14!, Enchylium tenax var. vulgare (Schaer.) Cl. Roux comb.
29!, 34!, 50!, 65!, 73!, 80!, 82!, 85!, 90! — Terricole (sur sol provis. — Syn. Collema pulposum var. formosum Nyl., Col-
plus ou moins calcaire, parfois moussu ou humifère)ou sur lema pulposum var. vulgare (Schaer.) Schaer., Collema sub-
mousses terricoles, laticalcicole, basophile ou neutrophile, pulposum Nyl., Collema tenax var. vulgare (Schaer.) Degel. ;
mésophile, astégophile, euryphotique (surtout photophile incl. Collema tenax (Sw.) Ach. var. vulgare f. papulosum
ou héliophile), non ou peu nitrophile. De l’étage collinéen (Schaer.) Degel — Lichénisé, non lichénicole — Présent
à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype- dans une grande partie de la France, y compris en Corse.
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 341 {e} ; Boumier Commun. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 06!, 07!, 12a,
et al. 2011 : 4, 9, 14, 16, 18 {85} ; Florence 2019 (non 13!, 15a, 17!, 2ar, 2br, 21a, 28a, 29r, 30!, 31a, 33!, 34!,
publié, 65, Cauterets : brèche de l’éperon de la Badète 41!, 44!, 46a, 48a, 50a, 54a, 57a, 59a, 60a, 63a, 64!, 65a,
de Labassa, alt. 2600 m, sur mousses terricoles, dans une 66!, 71a, 73a, 74a, 75sla, 78sla, 83!, 84!, 87a, 88a, 89! —
tonsure d’une pelouse acidophile, 2019/09/30, leg., det. Terricole, saxiterricole ou même saxicole, sur rochers ou
et herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Gardiennet murs, souvent dans les fissures, laticalcicole, basophile ou
2014 (non publié, 73, Saint-Sorlin-d’Arves : torrent au- neutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégo-
dessus de l’église, sur sol caillouteux plus ou moins calcaire, phile, euryphotique (surtout photophile ou héliophile),
2014/08/01, leg. A. Gardiennet, herb. et det. C. Roux) ; non ou peu nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
Lagrandie 2014 (non publié, 14, La Rivière-Saint-Sau- l’étage subalpin supérieur. Ombroclimats subhumide et
veur : au pied du pont de Normandie, dans une bétulaie, humide — Clauzade et Roux 1985 : 341 {e} ; AFL (col-
2014/08/27, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Monnat lectif ) 2002 : 8 {74} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Berner
2012 (non publié, 29, Ouessant, leg. J.-Y. Monnat, det. et 1947 : 123 {13} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 627
herb. C. Roux) ; Roux 2004 : 80-81 (tab. 1), 88 {04, 05} ; {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 262-263 {59} ; Bouly
Roux 2009 (non publié, 34, Le Bousquet-d’Orb : monts de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 26, 27 {75sl} ; Bouly de
d’Orb, 150 m à l’E du col de l’Homme-Mort, alt. 675 m, Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Bricaud 2007 : 64 {04,
tonsure sur sol calcaréo-dolomitique dans une buxaie, 84} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ; Choisy 1952 : 168 {01,
2009/09/16, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2015 (non 71, 73} ; Coppins 1971 : 158 {29} ; Crozals 1912 : 265
publié, 82, Saint-Antonin-Noble-Val : roc d’Anglars, Mal- {34} ; Crozals 1923 : 24 {83} ; Crozals 1924 : 89 {83} ;
braguet, sur le plateau, sur sol calcaire plus ou moins décal- Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Fagot 1906 : 232 {31} ;
cifié en surface, alt. 357 m, 2015/05/16, leg., det. et herb. C. Genty 1934 : 115 {21} ; Graves 1857 : 196 {60} ; Har-
420

mand 1894 : 96-98 {57, 57, 88} ; Hue 1889 : 213 {15, 46} ; {2b} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 05, Névache :
Lamy 1880 : 340 {87} ; Lamy 1883 : 336 {65} ; Lefèvre après le col de l’échelle (vers l’Italie), alt. 1750 m, sur le sol
1866 : 251 {28} ; Maheu et Gillet 1926 : 10 {2b} ; Marc de pelouses au bas des falaises du col, 2016/06/08, leg.,
1908 : 370 {12, 30} ; Ménard 2009 : 90 {83} ; Ménard et herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Maheu et Gillet 1926 :
Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; Moreau et Moreau 1934 101 {2b} ; Nylander 1863 : 404 {05} ; Nylander 1891 :
(Menton) : 144 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 87 36 {66} ; Olivier 1900-1903 : 236-237 {35, 49, 50, 72,
{74} ; Nylander 1896 : 14-15 {78sl} ; Parrique (Gasilien) 85} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux
1898 : 39 {15, 48, 63} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Pouma- et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 121 {30, (66)} ; Roux
rat et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 1982 : 216 {13, 30, 83, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et coll.
84} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 2013 (Catal. Corse) : 227-228 {2b} ; Werner 1973 : 328
127 {04} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 264 {2b} — Rem.
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {30, 34} ; Roux Voir sous E. pallidum et E. adsurgens.
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2012 Endocarpon adsurgens Vain. — Lichénisé, non liché-
(Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : nicole — Puy-de-Dôme, Alpes-Maritimes et Pyrénées-
38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Orientales. Semble rare. Patrimonial d’intérêt national.
2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 06!, 63!,
Corse) : 222 {(20)} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ; 66! — Saxicole, sur roches silicatées non ou modérément
Vivant 1988 : 41 {64} ; Werner 1956 : 151 {50} ; Werner acides, saxiterricole ou muscicole (sur mousses saxicoles-cal-
1973 : 327 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 266 {2b} ;
cifuges), calcifuge, subneutrophile, mésophile, peu ou pas
Werner et Deschâtres 1974 : 302 {20} — Rem. Lorsque
stégophile, photophile ou héliophile, peu ou modérément
les anciens auteurs distinguent Collema pulposum de C.
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subal-
tenax, le premier correspond à la var. vulgare, le second à
pin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Breuss
la var. tenax.
1989 : 594 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 359 {e} ; Roux
Endocarpon Hedw. — Ascomycètes lichénisés, non et al. 2013 (Tinée) : 41 {06} ; Pinault 2019 (non publié,
lichénicoles — Breuss 2002 : 181-187 {ne} ; Clauzade et 63, Blot-l’Église : ancienne carrière, alt. 600 m, sur sol
Roux 1985 : 359-361 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : acide, 2020/02/16, leg., herb. et det. P. Pinault, conf. C.
182 {f } ; Poelt 1969 : 282-285 {e}.
Roux) ; Poumarat 2019 (non publié, 66, Fontrabiouse :
Endocarpon adscendens (Anzi) Müll. Arg. — Syn.
Espousouille, vallée du Galbe, les Bassetes, alt. 1920 m,
Dermatocarpon pusillum var. adscendens Anzi, Endocarpon
sur terre d’une fente de rocher calcaire un peu ombragées,
evirescens (Nyl.) Nyl., Endocarpon pallidum auct. [non
2013/07/08, leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C.
Ach.] — Lichénisé, non lichénicole — Nord, Massif armo-
Roux) ; Poumarat 2019 (non publié, 66, Thuès-Entre-
ricain, Indre-et-Loire, Alpes, Gard occidental, Pyrénées et
Valls : gorges de la Carançà, alt. 850 m, sur mousses et terre
Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05!,
d’une paroi verticale de roche non calcaire, 2019/06/26,
06!, 2b!, 30!, 35a, 37!, 38a, 49!, 50a, 59!, 65!, 66!, 72a, 74a,
85a — Terricole, muscicole (sur mousses saxicoles ou saxi- leg., herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux et
terricoles) et surtout saxiterricole ou saxicole (sur rochers al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
ou murs), de calcifuge à médiocalcicole, de subneutrophile 37 {06} — Rem. Semble avoir été confondu avec E. ads-
à modérément basophile, mésophile, peu ou pas stégophile, cendens dont il diffère surtout par sa face inférieure munie
photophile ou héliophile, peu ou modérément nitrophile. de rhizines (rhizohyphes seulement chez E. adscendens) et
Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats peut-être avec E. pusillum qui (outre les rhizines) a des
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 359 rhizohyphes sur sa face inférieure.
{e} ; McCarthy 1991 : 37-38 {ne} ; Ozenda et Clau- Endocarpon latzelianum Servít — Lichénisé, non
zade 1970 : 183 {rf } ; Carlier 2015 (non publié, 49, lichénicole — Var (Évenos : sous le château, sur paroi de
Bouchemaine : bord de la Loire, à 50 m au N du parking basalte vacuolaire, alt. 350 m). Extrêmement rare : une seule
d’accès à la Pierre Bécherelle, alt. 17 m, sur grès non calcaire station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
périodiquement inondé, 2015/12/26, leg., det. et herb. G. nal. En danger critique d’extinction [cr] — 83! — Saxicole,
Carlier) ; Choisy 1950 : 65, 1953 : 180 {38, 74} ; Der- laticalcicole, basophile ou neutrophile, ékréophile, hélio-
rien et al. 2018 : 277 {37} ; Florence 2015 (non publié, phile. Étage mésoméditerranéen, rarement au collinéen.
65, Cauterets : Clot, alt. 1535 m, sur mousses dans fentes de Ombroclimat subhumide — Breuss 1990 : 718-719 {e} ;
rocher granitique (rocher école), 2015/01/02, leg. et herb. Clauzade et Roux 1985 : 359 {e} ; Ménard 1988 : 25-26
É. Florence, det. C. Roux) ; Gonnet et al. 2013 : 65 {83} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 145 {83} ; Ménard
421

2009 : 93 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} — {02} ; Cabanès 1900 : 44 {30} ; Coste 2005 : 587 {81} ;
Rem. Peut-être conspécifique de E. psorodeum. Coste 2011 : 103 {09, 35, 50, 64, 65} ; Cozette 1906 :
Endocarpon loscosii Müll. Arg. — Lichénisé, non liché- 244 {60} ; Crozals 1910 : 268 {34} ; Crozals 1914 : 259
nicole — Alpes-Maritimes (Villeneuve-Loubet : la Fenouil- {34} ; Crozals 1931 : 54 {83} ; Delhoume 2019 (non
lère (partie SE), alt. 60 m, sur rocher d’andésite altérée, publié, 89, Merry-sur-Yonne : rochers du Saussois, alt.
2017/10/05, leg. et herb. M. Bertrand, det. M. Bertrand 180 m, sur sol calcaire dans une fente de rocher calcaire,
et C. Roux, conf. O. Breuss ; non publié). Extrêmement 2019/12/02, leg., et herb. A. Delhoume, det. C. Roux) ;
rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in- Harmand 1899 : 72 {54} ; Maheu 1931 : 86 {13} ; Nylan-
térêt international. Données insuffisantes sur les menaces der 1891 : 12 {66} ; Nylander 1896 : 116 {77, 78sl} ;
[dd] — 06! — Terricole (sur sol argileux, argilo-sableux, Parrique (Gasilien) 1898 : 98 {15} ; Roux et al. 2006
gypseux, pierreux ou dans des fentes de rochers), saxiter- (Languedoc-Roussillon) : 121 {(30), 34, (66)} ; Roux et al.
ricole ou saxicole (sur roche tendre et poreuse), parfois 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Weddell 1873 : 152
aussi muscicole, laticalcicole, plus rarement calcifuge, neu- {86} ; Weddell 1875 : 297 {85} — Rem. Les spécimens des
trophile ou basophile, xérophile ou très xérophile, peu ou Alpes nommés E. pallidum par les anciens auteurs appar-
pas stégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages tiennent en réalité à E. adscendens ; c’est le cas des mentions
thermo- et méso-méditerranéen. Ombroclimats semi-aride, de Choisy (1950 : 65, 1953 : 180) dans les Alpes de l’Isère
sec, rarement subhumide — Etayo et Breuss 1996 : 217 et dans le massif du mont Blanc.
{e}. Endocarpon psorodeum (Nyl.) Blomb. et Forssell —
Endocarpon pallidulum (Nyl.) Nyl. — Syn. Verrucaria Syn. Verrucaria psorodea Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
pallidula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Mari- cole — Seine s. l., Isère, Haute-Loire et Hautes-Pyrénées.
times (Saint-Étienne-de-Tinée : en aval de Bourguet, rive Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
droite de la rivière Tinée, alt. 1045 m, sur le sol calcaire critique d’extinction [cr] — 38a, 43!, 65!, 75sl! — Saxicole,
d’une terrasse alluviale, 2013/08/30, leg. et herb. C. Bau- de calcifuge (sur roches siliceuses basiques) à parvocalci-
vet, det. C. Roux). Extrêmement rare : une seule station cole, de subneutrophile à légèrement basophile, ékréophile,
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En photophile. Étage collinéen, plus rarement au monta-
danger critique d’extinction [cr] — 06! — Terricole ou gnard inférieur. Ombroclimats subhumide et humide —
saxiterricole (sur sol calcaire ou non), saxicole (sur roches Breuss 1990 : 719 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 359
calcaires ou non), plus rarement corticole (sur tronc), {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 183 {f, (Dauphiné)} ;
d’acidophile à basophile, euryhygrique, euryphotique, peu Boissière 1994 : 4 {43} ; Choisy 1950 : 65 {38} ; Florence
ou pas nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen 2018 (non publié, 65, Beaucens : donjon des Aigles, alt.
et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide — 521 m, sur un escarpement de roche basique faiblement
Breuss 2002 : 183 {m} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}. calcaire, 2018/03/22, leg. É. Florence et M. Pont, herb.
Endocarpon pallidum Ach. — Syn. Dermatocarpon É. Florence et C. Roux, det. C. Roux) ; Lebreton 2018
pallidum (Ach.) Mudd, Endopyrenium pallidum (Ach.) (annexe 3) : 3 {75sl}.
Boistel, Verrucaria pallida (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non Endocarpon pusillum Hedw. — Syn. Endocarpon garo-
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, vaglii (Mont.) Schaer., Endocarpon « garovaglioi » (Mont.)
hormis les hautes montagnes et la Corse. Assez rare. Poten- Schaer., Endocarpon glomeruliferum (A. Massal.) Trevis.,
tiellement menacé [nt] — 02a, 07!, 08!, 09r, 13a, 15a, 30a, Endocarpon pusillum var. garovaglioi (Mont.) Willey,
33!, 34r, 35r, 47!, 50r, 54a, 60a, 64r, 65r, 66!, 77a, 78sla, Endocarpon schaereri Körb., Endocarpon sorediatum (Bor-
81!, 83!, 85a, 86a, 89! — Terricole (sur le sol de pelouses rer) Hook., Endocarpon subnitescens (Nyl.) Nyl., Endopyre-
sèches, rases et discontinues), muscicole (sur mousses ter- nium pusillum (Hedw.) Schwend., Lichen trapeziformis J.
ricoles ou saxiterricoles), saxiterricole, rarement saxicole König [non Dermatocarpon trapeziforme auct.], Verrucaria
(sur roches altérées ou recouvertes d’un mince dépôt ter- garovaglii Mont., Verrucaria sorediata Borrer, (?) Verrucaria
reux), surtout calcicole, basophile ou neutrophile, rarement subnitescens Nyl., Verrucaria subscabridula Nyl. ; incl. Endo-
subneutrophile, mésophile, parfois ékréophile ou même carpon adnatum (Nyl.) Nyl., Endocarpon subscabridulum
faiblement hydrophile, astégophile, photophile ou hélio- (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans
phile, non nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen et une grande partie de la France, y compris en Corse. Assez
collinéen. Ombroclimat subhumide — Breuss 2002 : 184 commun dans le Midi. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!,
{ne} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 06!, 08!, 09r, 12a, 13!, 15!, 2aa, 2b!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!,
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 196 {07} ; Berner 1947 : 124 35r, 37!, 38!, 46!, 49a, 56!, 59a, 60a, 64r, 65!, 66!, 68!, 69!,
{13} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Brisson 1880 : 207 71a, 73!, 74!, 75sla, 77a, 78sla, 80a, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!,
422

86a — Terricole (sur sol argileux, argilo-sableux, pierreux signalé en Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
ou dans des fentes de rochers), saxiterricole ou saxicole danger d’extinction [en] — 13!, 30!, 34a, 66a, 84! — Terri-
(sur roche tendre et poreuse ou dans les fissures de roches cole, sur sol sableux ou sablo-argileux de tonsures dans des
très cohérentes), parfois aussi muscicole, laticalcicole, neu- pelouses rases ou des maquis bas, calcifuge, de neutrophile
trophile ou basophile, xérophile, peu ou pas stégophile, à modérément acidophile, mésophile ou xérophile, asté-
photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage gophile, héliophile, thermophile, peu ou pas nitrophile.
mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, Étage mésoméditerranéen. Ombroclimats sec et subhu-
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 361 mide. Crassuletum tillaeae — Clauzade et Roux 1985 :
{e} ; McCarthy 1991 : 39-41 {ne} ; Ozenda et Clauzade 359 {e} ; McCarthy 1991 : 45-48 {ne} ; Ozenda et Clau-
1970 : 182, 183 {f, Alpes, Midi} ; AFL (collectif ) 2002 : zade 1970 : 183 {f, 30, (66)} ; Clauzade 1969 : 104 {30,
6 {74} ; Agnello 2016 : 23 {38} ; Aptroot et al. 2007 : (66)} ; Crozals 1908 : 546 {34} ; Nylander 1891 : 85-86
57 {29} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Berner 1947 : 124 {66} ; Rieux et al. 1977 : 125 (tab. 1), 131 (tab. 3), 133 (tab.
{13} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Boissière 1986 : 4) {13, 30, 84} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216
210, 214 {77} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 32, 33 {13, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 121
{75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Boumier {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
et al. 2011 : 16 {85} ; Choisy 1950 : 65 {01, 71} ; Clauzade 104 {(66)}.
1969 : 88-89 {84} ; Clauzade et Roux 1973 : 43 {13, 30, Endococcus Nyl. — Syn. Discothecium Zopf — Asco-
84} ; Coste 2011 : 103 {09, 35, 81} ; Cozette 1906 : 243 mycètes non lichénisés, lichénicoles — Hawksworth 1979
{02, 59, 60, 80} ; Crozals 1908 : 545-546 {34} ; Crozals (Endococcus) : 283-290 {m} ; Triebel 1989 : 90-105 {m}.
1909 : 282, 285-286 {34} ; Crozals 1914 : 259 {34} ; Cro- Endococcus apiciicola (J. Steiner) R. Sant. — Syn.
zals 1923 : 36 {83} ; Crozals 1924 : 113 {83} ; Crozals Endococcus alpestris D. Hawksw., Sorothelia apiciicola J.
1931 : 54-55 {83} ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Fagot Steiner — Non lichénisé, lichénicole — Bourgogne, Cher,
1906 : 224 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Gonnet et al. Massif central, Alpes et Ariège. Rare. Patrimonial d’intérêt
2013 : 17 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : national. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 07!, 09!,
167 {31} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Maheu 18!, 19r, 21!, 71! — Parasite du thalle d’Usnea spp. — Clau-
1931 : 86 {13} ; Maheu et Gillet 1926 : 100-101 {2b} ; zade et al. 1989 : 45 {m} ; Hawksworth 1982 : 379-382
Marc 1908 : 425-426, 427 {12, 30} ; Mattei 1976 : 60 {e} ; Coste 1991 : 54 {09} ; Delhoume 2019 (non publié,
{13} ; Ménard 2009 : 167 {83} ; Müller (Argoviensis) 18, Nançay : forêt de Nançay, alt. 130 m, sur thalle d’ Usnea
1862 : 72 {74} ; Nylander 1866 : 370 {75sl} ; Nylander flammea sur tronc de Betula pendula, 2019/12/20, leg., det.
1873 : 313 {66} ; Nylander 1878 : 452 {2a} ; Nylander et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux) ; Gardiennet 2013
1891 : 19-20, 85 {66} ; Nylander 1896 : 8, 117 {75sl, 77, (non publié, 21, Saint-Jean-Roure, leg., det. et herb. A.
78sl} ; Olivier 1900-1903 : 237 {49} ; Ozenda 1950 : 33 Gardiennet) ; Gardiennet 2015 (non publié, 71, Rous-
{(06)} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : sillon-en-Morvan : les Viollots, sur Usnea, 2015/07/08, leg.,
21 {66} ; Puget 1866 : xc {74} ; Ragot 2017 (non publié, herb. et det. A. Gardiennet) ; Pinault in Collectif SBCO
56, Île-d’Houat : Doar Segal, haut d’une falaise, alt. 17 m, 2019 : 11 {04} ; Santesson 1986 : Fung. lich. exsicc. n° 56
sur terre, 2017/05/06, leg., det. et herb. R. Ragot) ; Rieux {19} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21}.
et al. 1977 : 126 (tab. 1), 134 (tab. 4) {13} ; Roux 1967 : Endococcus brachysporus (Zopf ) M. Brand et Diede-
148 {30} ; Roux 1982 : 216 {13} ; Roux et al. 2006 (Lan- rich — Syn. Discothecium brachysporum (Zopf ) Lettau,
guedoc-Roussillon) : 121 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 Tichothecium gemmiferum var. brachysporum Zopf — Non
(Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya- lichénisé, lichénicole — Haut-Rhin, Alpes-de-Haute-Pro-
Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; vence et Alpes-Maritimes. Très rare. Patrimonial d’inté-
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. rêt international. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!,
2013 (Catal. Corse) : 228 {(2a), 2b} ; van den Boom et 68r — Sur thalle de Porpidiaceae (Porpidia speirea, Koerbe-
Brand 1991 : 28 {01} ; Vivant 1988 : 45 {64} ; Weddell riella wimmeriana) — Sérusiaux et al. 1999 : 24-25 {e} ;
1873 : 371 {86} ; Werner 1973 : 328 {20} ; Wirth 1974 : Brackel et al. 2018 : 199 {68} ; Roux et al. 2011 (Haute-
375 {68} — Rem. Espèce hétérogène selon Nimis et Mar- Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06}.
tellos (2008). Endococcus epiacarosporus Cl. Roux sp. nov. — Non
Endocarpon simplicatum (Nyl.) Nyl. — Syn. Endo- lichénisé, lichénicole — Alpes-Maritimes, Entraunes, SE
carpon victoriae Müll. Arg., Endopyrenium garovaglii var. du col de la Cayolle, le Garret, alt. 2120 m, sur Acarospora
simplicatum (Nyl.) Boistel, Verrucaria simplicata Nyl. — impressula, croissant sur calcaire planctonique, 1974/06/30.
Lichénisé, non lichénicole — Midi méditerranéen ; non Extrêmement rare : une seule station connue — 06! — Sur
423

Acarospora impressula, dans un Seirophoretum contortuplicati Endococcus macrosporus (Hepp ex Arnold) Nyl. —
Lecanoretosum diaboli — Rem. Diffère d’Endococcus stigma Syn. Discothecium macrosporum (Hepp. ex Arnold) Zopf,
par ses spores (12-17,5 × 7-10 µm) plus larges, arrondies aux Endococcus perpusillus var. macrosporus (Hepp. ex Arnold)
deux extrémités, à paroi finement verruculeuse, à maturité H. Olivier, Mycoporum macrosporum (Hepp. ex Arnold)
par 4 dans les asques et par son parasitisme sur Acarospora Jatta, Tichothecium macrosporum Hepp. ex Arnold — Non
impressula croissant sur roche moyennement calcaire. Voir lichénisé, lichénicole — Essentiellement dans les mon-
l’Appendice taxonomique. tagnes, y compris en Corse. Assez peu commun. Non
Endococcus exerrans Nyl. — Syn. Microthelia exerrans menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 08!, 15a, 2b!, 26!, 30!, 31a, 34!,
(Nyl.) A. L. Sm. — Non lichénisé, lichénicole — Somme, 38!, 43a, 48!, 63a, 65a, 66!, 84!, 85!, 87a — Sur Rhizocarpon
Manche, Drôme, Gard et Tarn. Rare. Patrimonial d’inté- spp. à thalle jaune. Étages supraméditerranéen, collinéen
rêt international. En danger d’extinction [en] — 26!, 30!, et surtout montagnard et subalpin. Ombroclimats subhu-
50!, 80!, 81r — Sur Rhizocarpon spp. à thalle jaune, plus mide, humide et hyperhumide — Kocourková 2000 : 83
rarement à thalle gris (Diederich et al. 2014, http://www. {m} ; Sérusiaux et al. 1999 : 26 {e} ; Bertrand et Roux
lichenology.info) — Sérusiaux et al. 1999 : 25-26 {e} ; 2018 (Lauvitel) : 126 {38} ; Boumier et al. 2011 : 3 {85} ;
Coste 2016 : 5-7 {81} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 85 (sub « E. rugulosus »)
publié, 50, Siouville-Hague : fort du mont Saint-Pierre, {34} ; Hafellner 1994 : 224 {2b} ; Lamy 1880 : 504 {63,
87} ; Lamy 1883 : 447 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
alt. 20 m, sur Rhizocarpon richardii subsp. constrictum sur
101 {15, 43, 48, 63} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ;
schistes adlittoraux, 2016/05/20, leg., herb. et det. D. et
Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 2005
O. Gonnet) ; Monnat et al. 2018 : 179, 204, 210 {50} ;
(mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux 2018 (Drôme N
8 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189
granitique) : 104 ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 14 {30} ;
{(34), 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30, 48} ; Roux
Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80 {30} ; Roux et al.
et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 132
2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {30} ; Van Haluwyn
{30, (34), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ;
2015 (non publié, 80, Cayeux-sur-Mer : la plage, au bord Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al.
de la mer, sur Rhizocarpon sp. à thalle gris sur galet non 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39, 52, 73 {66} ; Roux et
calcaire, 2015/06, leg. B. Delaporte, det. et herb. C. Van al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Haluwyn, conf. C. Roux). Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
Endococcus fusiger Th. Fr. et Almq. — Syn. Didy- et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013
mosphaeria fusigera (Th. Fr. et Almq.) Sacc. et D. Sacc., (Catal. Corse) : 313 {2b} — Rem. Inclus dans E. stigma
Tichothecium fusigerum Th. Fr. et Almq. — Non lichénisé, jusqu’à une date récente (voir sous cette espèce).
lichénicole — Ille-et-Vilaine, Vosges et Alpes. Très rare. Endococcus matzeri D. Hawksw. et Iturr. — Syn. Endo-
Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinction coccus buelliae auct. [non (C. W. Dodge) Matzer] — Non
[en] — 05!, 35!, 73!, 88! — Sur le thalle de Rhizocarpon spp. lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Orientales (Nohèdes :
à thalle brun ou gris — Kocourková 2000 : 82-83 {m} ; réserve naturelle). Extrêmement rare : une seule station
Sérusiaux et al. 1999 : 26 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
xv, p. 51 (sub « Discothecium gemmiferum parasite de Rhi- danger critique d’extinction [cr] — 66! — Sur thalle de
zocarpon geminatum) {05} ; Carlier 2014 (non publié, 35, Physciaceae foliacées ou crustacées (en France connu sur
Baulon : près du parking situé à l’ouest du pont du Prieur, Physcia caesia et P. dubia) — Matzer 1993 : 14 {m} ; Mat-
sur rocher humide de schistes gréseux rouges affleurant zer et al. 1996 : 454-455 {m} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
horizontalement, alt. c. 80 m, 2014/05/13, leg. et herb. G. Orientales) : 73 {66}.
Carlier, det. C. Roux) ; Chipon et al. 2006 (non publié) Endococcus parmeliarum Etayo — Non lichénisé, lichénicole —
À rechercher en France — Connu notamment en Italie et dans les
{88} ; Coste 2006 (non publié, 88, La Bresse : bas du che- îles Britanniques — Sur Cetraria spp. et Parmelia sulcata — Brackel
min de Blanchemer, ruisseau de Blanchemer, alt. 835 m, 2015 : 238.
sur Rhizocarpon lavatum croissant sur granite, 2006/08/20, Endococcus perpusillus Nyl. — Syn. Tichothecium per-
leg. et det. C. Coste, conf. et herb. C. Roux) ; Coste pusillum (Nyl.) Arnold — Non lichénisé, lichénicole —
2011 : 103 {88} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, Seine s. l. et Massif central. Assez rare. Potentiellement
73, Lanslebourg-Mont-Cenis : entre les lacs du Mont-Cenis menacé [nt] — 48!, 75sla, 87a — Sur Schaereria (en France
et Roterel, alt. 1930 m, sur Rhizocarpon lavatum sur schiste sur S. fuscocinerea) — Triebel 1989 : 92-98 {m, 75sl} ;
non calcaire, 2018/08/24, leg., det. et herb. D. et O. Gon- Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al.
net) ; Monnat et al. 2017 : 20, 25, 52 {35}. 2006 (AFL Lozère) : 8 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
424

Roussillon) : 189 {48} — Rem. Compris ici au sens strict {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {(20)} ; Van
(sur Schaereria), mais longtemps compris au sens large, Haluwyn 1983 : 117, 144 {61} ; Vouaux 1914 : 94-95 {m,
incluant notamment E. brachysporus, E. fusiger, E. macros- 50} ; Werner 1956 : 151 {50} — Rem. Compris ici au sens
porus, E. protoblasteniae, E. verrucosus, ainsi que d’autres strict (voir Endococcus propinquus s. l.).
taxons non décrits que nous plaçons dans E. perpusillus s. l. Endococcus propinquus (Körb.) D. Hawksw. s. l. —
L’E. perpusillus (sub Tichothecium perpusillum) mentionné Non lichénisé, lichénicole — Ille-et-Vilaine, Alpes, Mas-
par Bouly de Lesdain (1907 : 695) sur un Verrucaria sif central, Midi méditerranéen et Pyrénées. Assez rare.
stérile est vraisemblablement E. rugulosus. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 05!, 09r,
Endococcus perpusillus Nyl. s. l. — Incl. Discothecium 12!, 13!, 26!, 34!, 35!, 48!, 65a, 66!, 84!, 87a — Sur thalle
complanatae (Arnold) Vouaux, Discothecium stigma var. cae- d’Acarospora, Carbonea, Lecidea, Miriquidica, Physcia, Pro-
rulescens Zopf, Endococcus complanatae Arnold, Endococcus tothelenella, Tephromela, Verrucaria s. l. — Asta et Roux
stigma auct. [non (Körb.) Stizenb.], Polycoccum sporastatiae 1977 : tab. xvi, xx {05} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 18
f. incongruae Arnold ex Zopf, Tichothecium complanatae {26} ; Coste 1991 : 16 (sub « E. rugulosus ») {09} ; Esnault
(Arnold) G. Winter — Non lichénisé, lichénicole — Nord, 2018 (non publié, 35, Chartres-de-Bretagne : les Grands
Alpes de Savoie, Haute-Vienne, Provence et Pyrénées- Fours, sur Myriolecis sur moellons calcaires des murs des
Orientales. Peu rare. Menaces non évaluées [ne] — 06!, anciens fours à chaux, alt. c. 40 m, 2018/12/06, leg. et
59a, 66!, 73!, 83!, 87a — Sur Buellia, Lecidella, Miriquidica, herb. J. Esnault, det. C. Roux) ; Lamy 1880 : 503 {87} ;
Rinodina, etc. — Vouaux 1913 : 54 {m, 87} ; Asta et al. Lamy 1883 : 447 {65} ; Marc 1908 : 434 {12} ; Parrique
1973 : 79 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv {73} ; Bouly (Gasilien) 1898 : 101 {48} ; Roux 1978 : 89, 101, 106,
de Lesdain 1910 : 275 {59} ; Ménard 2009 : 78, 93, 146, 147 {12, 13, 26, 84} ; Roux et al. (Languedoc-Roussillon)
154, 162 {06, 83} ; Roux 1978 : 99, 101, 115 (sub E. perpu- 2006 : 189 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
sillus s.l.) {06, 73} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : tales) : 73 {66} — Rem. Nous plaçons ici les spécimens
73 {66} — Rem. Nous plaçons ici les spécimens ayant des ayant des caractères microscopiques semblables à ceux d’E.
caractères microscopiques semblables à ceux d’E. rugulosus propinquus s. s., mais qui parasitent d’autres lichens que les
s. s., mais qui parasitent d’autres lichens que les Schaereria. Porpidiaceae.
Endococcus protoblasteniae Diederich — Non lichénisé, lichéni-
Endococcus propinquus (Körb.) D. Hawksw. — Syn. cole — À rechercher en France — Connu au Luxembourg — Sur le
Discothecium gemmiferum auct. p. p. [non (Taylor) Vouaux], thalle de Protoblastenia rupestris — Sérusiaux et al. 1999 : 27 {e}.
(?) Discothecium gemmiferum var. calcaricola (Mudd) Keissl., Endococcus pseudocarpus Nyl. — Syn. Didymosphaeria
(?) Endococcus calcaricola (Mudd) Norman, (?) Microthelia pellax (Nyl.) Sacc. et D. Sacc., Didymosphaeria pseudocarpa
calcaricola Mudd, Microthelia propinqua Körb., Tichothe- (Nyl.) Sacc. et D. Sacc., Endococcus pellax Nyl. — Non
cium gemmiferum auct. p. p. [non (Taylor) Körb.] — Non lichénisé, lichénicole — Île-de-France, Côte-d’Or, Vienne,
lichénisé, lichénicole — Vosges, Seine-et-Marne, Massif Midi méditerranéen et Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimo-
armoricain, Massif central méridional, Pyrénées et Corse. nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 06!,
Peu commun. Données insuffisantes sur les menaces 21!, 34a, 66!, 75sl!, 77!, 84!, 86a — Sur le thalle de Collema
[dd] — 09!, 11!, 2br, 34!, 35r, 48!, 50!, 61!, 65a, 66!, 77!, s. l., Peltula, Placynthium et Anema — Brackel 2015 :
81r, 88! — Sur le thalle de Porpidiaceae (Amygdalaria, Koer- 238 {e} ; Hafellner 1994 : 8 {e} ; Kocourková 2000 : 84
beriella, Porpidia) — Hawksworth 1979 (Endococcus) : {e} ; Carlier 2017 (non publié, 75, Bourron-Marlotte : le
287 {m} ; Kocourková 2000 : 83-84 {e} ; Triebel 1989 : château, alt. 70 m, sur thalle d’Enchylium tenax croissant
98-103 {m} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 85 (sub sur sol au pied du mur du château, 2017/11/12, leg., herb.
« E. rugulosus ») {09} ; Coste 2002 : 30 {81} ; Coste 2011 : et det. G. Carlier) ; Crozals 1908 : 556 {34} ; Gardien-
103 {09, 35, 50} ; Diederich et Roux 1991 : 20 {77} ; Gar- net 2014 (non publié, 21, Selongey : sur Enchylium tenax,
diennet 2015 (non publié, 88, La Bresse : ruisseau en aval 2014/02/12, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Méric
de la tourbière de Machais, alt. c. 980 m, sur Porpidia sp. et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander 1873 : 314-315 {66} ;
sur rochers de granite partiellement inondés, 2015/07/15, Nylander 1891 : 87 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
leg., herb. A. Gardiennet, det. C. Roux) ; Hafellner Roussillon) : 189 {(34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
1994 : 224 {2b} ; Lagrandie 2014 (non publié, 50, Le Orientales) : 52, 73 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
Neufbourg : la Petite Cascade, 2014/01, leg., det. et herb. {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21}.
J. Lagrandie) ; Lamy 1883 : 447 {65} ; Roux et al. 2005 Endococcus rugulosus Nyl. — Syn. Microthelia rugu-
(mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : losa (Nyl.) Mudd, Tichothecium rugulosum (Nyl.) Arnold,
8 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 Verrucaria rugulosa Borrer ex Leight. nom. illeg. [non
{34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 39, 52 Flörke] — Non lichénisé, lichénicole — Île-de-France,
425

Vosges, Côte-d’Or, Alpes, Massif central, Midi méditer- Endococcus sardous Brackel — Non lichénisé, liché-
ranéen, Pyrénées. Peu rare. Données insuffisantes sur les nicole — Var (Hyères : un peu au S de la chapelle N.-D.
menaces [dd] — 05!, 06!, 07!, 09!, 12r, 13!, 15a, 21!, 26!, du Fenouillet, alt. c. 270 m, sur rochers de quartzite,
30!, 34!, 48!, 65!, 66!, 77!, 78sla, 84!, 88! — Sur le thalle de 2019/09/23, leg., det. et herb. C. Roux. Une seule station
Verrucaria calcicoles, notamment V. nigrescens — Hawk- connue en France. Données insuffisantes sur les menaces
sworth 1979 (Endococcus) : 287-289 {m} ; Kocourková [dd] — 83! — Sur thalle de Rhizocarpon geographicum —
2000 : 84-85 {e, 77} ; Triebel 1989 : 103-105 {m} ; Asta Brackel et Berger 2019 : 452-454 {e} — Rem. Peut-être
et Roux 1977 : tab. xvi {05} ; Bouly de Lesdain 1907 plus répandu car confondu avec E. macrosporus jusqu’à une
(Versailles) : 695 {78sl} ; Chipon et al. 2006 (non publié) date récente.
{88} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Florence et coll. Endococcus sendtneri (Arnold) Hafellner — Syn. Tichothecium cal-
2019 : 264 {65} ; Gardiennet 2013 (non publié, 09, Le caricolum var. sendtneri Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Signalé
à tort en France — Connu avec certitude seulement en Autriche — Sur
Mas-d’Azil, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Hue 1887 : le thalle de Polyblastia sendtneri (muscicole ou humicole), aux étages
475 {15} ; Roux 1978 : 143, 147 {13, 30, 84} ; Roux et al. subalpin et alpin — Hafellner et al. 2008 : 193-194 {e} — Rem. La
2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {30, 34, 48} ; Roux mention de « Discothecium calcaricolum var. sendtneri » dans les environs
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23 {66} ; Roux et al. de Paris, à basse altitude, par Bouly de Lesdain 1921 est très douteuse
selon Hafellner et al. (2008 : 193).
2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et Coste 2005 : 238
Endococcus stigma (Körb.) Stizenb. — Syn. Discothecium stigma
{48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21} — Rem. (Körb.) Zopf, Microthelia scabrida J. Lahm ex Körb., Mycoporum stigma
Compris ici au sens strict (voir Endococcus rugulosus s. l.). (Körb.) Jatta, Tichothecium stigma Körb. — Non lichénisé, lichéni-
L’Endococcus rugulosus mentionné dans le Var par Roux et cole — Signalé à tort en France — Sur le thalle d’Acarospora à thalle
Gueidan (2002 : 143), sur Aspicilia calcarea, est en réalité brun — Hafellner et Sancho 1990 : 368-369 {e} ; Kocourková
2000 : 85-86 {m} ; Triebel 1989 : 226 {m} — Rem. Endococcus stigma
un E. verrucisporus ; celui trouvé dans l’Ariège sur Porpidia
est une espèce d’Europe centrale et septentrionale lichénicole sur Aca-
cinereoatra par Bricaud et al. (1992 (CLLFM vi) : 85-86) rospora. Les spécimens mentionnés en France par Vouaux (1913 : 100,
est E. propinquus ; celui trouvé par ces mêmes auteurs dans sous Discothecium s.) sur le thalle de Rhizocarpon geographicum et de R.
l’Hérault est E. macrosporus. L’Endococcus rugulosus men- viridiatrum appartiennent en réalité à E. macrosporus.
tionné par Roux et al. 2011 : 23 dans les Pyrénées-Orien- Endococcus verrucisporus Alstrup — Syn. Endococcus
tales est sur un Verrucaria sp. à thalle brun et non pas sur « verrucosporus » Alstrup, Endococcus « verrucuspora » Als-
un Acarospora (Roux 2012, non publié). trup — Non lichénisé, lichénicole — Ardennes, Alpes,
Endococcus rugulosus Nyl. s. l. — Incl. Didymosphaeria Massif central, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’in-
fumosaria (Leight.) Sacc. et D. Sacc., Polycoccum fumosa- térêt national. En danger d’extinction [en] — 05!, 08!,
rium (Leight.) Arnold, Verrucaria fumosaria Leight., Verru- 15!, 2b!, 30!, 34!, 48!, 63!, 65r, 74! — Sur thalle d’Ionaspis
caria larbalestieri Leight. — Non lichénisé, lichénicole — spp. — Alstrup et al. 1994 : 90-91 {ne} ; Sérusiaux et al.
Manche, Bretagne, Vosges, Massif central, Var, Pyrénées. 1999 : 29 {e} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2016 (non
Assez peu rare. Menaces non évaluées [ne] — 07!, 29!, 48!, publié, 63, Chastreix : Rimat, dans un ruisseau, alt. 1125 m,
50!, 56!, 64r, 65r, 66!, 81r, 83!, 88r — Sur le thalle d’Acaros- sur Ionaspis lacustris croissant sur une pierre non calcaire,
pora, Amygdalaria, Bacidia, Lecanora s. l., Lecidea, Ionaspis 2016/07/02, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 :
(voir aussi E. verrucisporus), Lecidea fuscoatra, Rinodina, 107 {63} ; Coste 2011 : 103 {65} ; Diederich et al. 2020 :
etc. — Coste 2011 : 103 {64, 65, 81, 88} ; Coste 2011 http://www.lichenology.info {e, 08} ; Gonnet et al. 2013 :
(Eyne) : 7 {66} ; Ménard 2009 : 162 {83} ; Monnat 2015 50 {2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 98 (sub « E. rugulosus »)
(non publié, 29, Plouzané : Sainte-Anne du Portzic, étage {15} ; Roux 1987 (non publié, 74, Chamonix-Mont-Blanc,
adlittoral, alt. 6 m, sur Acarospora sp. (suzae ?) sur roche non leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 1995 (non publié, 34,
calcaire, 2015/12/13, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Rosis : salle à manger du Rieutord, alt. 850 m, sur thalle
Monnat 2017 (non publié, 56, Pluherlin : ardoisières d’Ionaspis lacustris croissant sur un rocher de gneiss très
Saint-Nicolas, alt. 70 m, sur Lecidea fuscoatra sur schiste cohérent, dans le lit du Rieutord, 1995/08/29, leg., det.
ardoisier, 2017/04/28, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30,
Monnat et al. 2018 : 179, 189, 210 {50} ; Roux et al. 2006 48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {2b} — Rem.
(basses Cévennes) : 80 {07, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyré- « E. verrucosporus » dans la description originale, corrigé
nées-Orientales) : 73 {66} — Rem. Nous plaçons ici les en « verrucisporus » par Sérusiaux et al. 1999 : 25. Un
spécimens ayant des caractères microscopiques semblables à spécimen de Haute-Savoie (Roux, non publié) sur Ionaspis
ceux d’E. rugulosus s. s., mais qui parasitent d’autres lichens obtecta, un spécimen des Hautes-Alpes (Asta, Boissière et
que les Verrucaria s. l. al. 1993) sur Ionaspis sp. et un spécimen du Cantal sur I.
426

suaveolens (Houmeau et Roux 1981), nommés E. rugulosus, (20)} ; Maheu et Gillet 1914 : 98 {20} ; Nylander 1878 :
appartiennent en fait à E. verrucisporus. 452 {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 228 {(20)} ;
Endococcus verrucosus Hafellner — Non lichénisé, Werner 1973 : 324 {20}.
lichénicole — Finistère, Loir-et-Cher, Nièvre, Alpes, Mas- Endohyalina insularis (Arnold) Giralt, van den Boom
sif central, Pyrénées et Corse. Assez commun. Non menacé et Elix — Syn. Rinodina insularis (Arnold) Hafellner —
[lc] — 04!, 05!, 06!, 15!, 19!, 2b!, 29!, 30!, 41!, 48!, 58!, 64r, Lichénisé, lichénicole — Ardennes, Haute-Loire, Alpes-
65!, 66!, 73!, 74!, 81r, 83! — Sur le thalle d’Aspicilia spp. Maritimes, Midi méditerranéen et subméditerranéen,
presque toujours calcifuges. De l’étage supraméditerranéen Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!,
à l’étage alpin — Hafellner 1994 : 8-10 {e} ; Asta et 08!, 2b!, 34!, 43r, 66!, 83c — Saxicole, calcifuge, acidophile
Roux 1977 : tab. i, iv, xvi {05, 73} ; Blondel 2004 (non ou subneutrophile, plutôt xérophile, astégophile, photo-
publié, 66, Porté-Puymorens, alt. 1690 m, 2004/08/27, leg. phile ou héliophile, peu nitrophile ; parasite de Lecanora
et herb. É. Blondel, det. C. Roux) ; Carlier 2016 (non rupicola s. l. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subal-
publié, Nièvre) ; Coste 2011 : 103 {64, 65} ; Coste 2011 pin. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
(Eyne) : 7 {66} ; Coste 2014 : 8 (sub E. perpusillus) {81} ; Roux 1985 : 683 {e} ; Giralt et al. 2010 : 44-45 {m, 08} ;
Florence et coll. 2019 : 264 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 50 Mayrhofer 1984 : 425-426 {m, 43} ; Mayrhofer et Poelt
{2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; Hafellner 1994 : 1979 : 108-109 {e, 34, 83} ; Guilloux et al. 2000 : 45 {2b} ;
224 {2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 98 {15} ; Hue 1887 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 170 {34, 66} ;
475 {15} ; Massé 1966 : 885 {29} ; Nylander 1873 : 265 Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} ; Roux et
{66} ; Nylander 1891 : 37 {66} ; Roux et al. 1999 (Grand- al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Pierre) : 223 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 228 {2b}.
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {48, Endohyalina interjecta (Müll. Arg.) Giralt — Syn.
(66)} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé- Buellia interjecta Müll. Arg., Lecidea interjecta (Müll. Arg.)
ment) : 132 {30, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- Stizenb., Rinodina interjecta (Müll. Arg.) H. Mayrhofer,
don) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Scheid. et Sheard — Lichénisé, non lichénicole — Mont
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39, 52, 73 Salève (au-dessus du pas de l’Échelle, localité type). Extrê-
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et mement rare : une seule station connue. Patrimonial d’inté-
al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux 74c — Saxicole, sur blocs rocheux granitiques, calcifuge,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {2b} ; Roux et Gueidan acidophile. Étage montagnard — Giralt et al. 2010 : 45
2002 : 143 {83} — Rem. Plusieurs spécimens sur Aspicilia, {m, 74} ; Mayrhofer et al. 1995 : 452-454 {m, 74}.
signalés comme E. perpusillus et E. rugulosus (notamment Endohyalina kalbii (Giralt et Matzer) Giralt, van den
dans les Alpes, le Var et le Loir-et-Cher), appartiennent en Boom et Elix — Syn. Rinodina kalbii Giralt et Matzer —
réalité à E. verrucosus. Lichénisé, non lichénicole — Corse-du-Sud. Très rare.
Endohyalina Marbach emend. Giralt, van den Boom Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
et Elix — Ascomycètes lichénisés, parfois lichénicoles — d’extinction [cr] — 2a! — Corticole, sur arbres et arbustes
Giralt, van den Boom et Elix 2010 : 37-48 {m}. à rhytidome rugueux sur le littoral (Tamarix, Juniperus),
Endohyalina ericina (Nyl.) Giralt, van den Boom et subneutrophile, mésophile, astégophile, héliophile, nitro-
Elix — Syn. Buellia ericina (Nyl.) Jatta, Lecidea ericina phile, halotolérant. Étages adlittoral, plus rarement ther-
Nyl., Rinodina ericina (Nyl.) Giralt, Rinodina madeirensis moméditerranéen littoral. Ombroclimats sec et subhumide.
Kalb et Hafellner — Lichénisé, non lichénicole — Corse Associé notamment à Rinodina nimisii — Giralt et al.
(littoral des environs d’Ajaccio, sur Erica arborea, Giralt 2010 : 45-46 {e} ; Giralt et Matzer 1994 : 328-330 {m,
2000). Extrêmement rare : une seule station connue en 2A} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Belvédère-
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- Campomoro : punta di Campomoro, alt. 1215 m, sur rhy-
tique d’extinction [cr] — 2ac — Corticole, sur Erica arbo- tidome du tronc d’un Juniperus phoenicea âgé, 2014/12/03,
rea, plus rarement lignicole, de moyennement à très aci- leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet
dophile, aérohygrophile, astégophile, photophile ou hélio- 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : sentier côtier à l’entrée
phile, peu ou pas nitrophile. Étages adlittoral, thermo- ou de la plage du grand Sperone, alt. 10 m, sur rhytidome de
méso-méditerranéen. Ombroclimat subhumide — Clau- Juniperus phoenicea, 2014/10/04, leg., det et herb. D. et
zade et Roux 1985 : 213 {e} ; Giralt 2000 : 309-316 {m, O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 2A,
2A} ; Giralt et al. 2010 : 43-44 {m, 20} ; Giralt et Matzer Bonifacio : anse de l’île de Fazzio, alt. 10 m, sur rhytidome
1994 : 330-331 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 713 {f, de Juniperus phoenicea, 2015/10/09, leg. et herb. D. et O.
427

Gonnet, det. M. Giralt) ; Kalb 1976 : 56 (sous Buellia (DC.) Duby — Lichénisé, non lichénicole — Surtout
anomala) {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 228 dans le domaine atlantique, mais également dans les par-
{2a} — Rem. Distingué récemment de Rinodina anomala. ties humides du Midi méditerranéen et subméditerranéen ;
Endophragmiella B. Sutton — Ascomycètes Corse. Commun dans l’Ouest, peu commun ailleurs. Non
(« hyphomycètes ») non lichénisés, rarement lichénicoles. menacé [lc] — 06!, 14!, 16!, 17!, 2a!, 22!, 27!, 28!, 29!, 30!,
Endophragmiella franconica Brackel et Markovsk. — 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 40!, 41!, 44!, 47!, 48!, 49!, 50!,
Non lichénisé, lichénicole — Puy-de-Dôme (Cournols : 53!, 56!, 59a, 60a, 61!, 62!, 64!, 66r, 71a, 72!, 76!, 77!, 79!,
environs de Randol, alt. 695 m, sur podétions de Cladonia 80!, 81!, 83!, 85! — Corticole, sur tronc et grosses branches
portentosa ; Chastreix : bois de la Masse, alt. 1200 m, sur de feuillus à rhytidome lisse ou fendillé mais non ou peu
Cladonia sp., 2018/07/29, leg. P. Pinault, det. P. Pinault ; poreux, en milieu forestier ou préforestier, acidophile ou
Coste et Pinault 2018, Pinault in Collectif 2019). subneutrophile, de moyennement à très aérohygrophile,
Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri- peu ou pas stégophile, sciaphile ou photophile mais non
monial d’intérêt international. Données insuffisantes sur héliophile, assez thermophile, peu ou pas nitrophile. De
les menaces [dd] — 63! — Sur le thalle de lichens foliacés l’étage thermoméditerranéen à l’étage collinéen (surtout
ou fruticuleux (Platismatia, Hypogymnia, Cladonia) — variante chaude). Ombroclimat subhumide. Zamenhofie-
Brackel et Markovskaja 2009 : 513-519 {e} ; Coste et tum coralloideae — Torrente et Egea 1989 : 187-191
Pinault 2018 : 9-10 {63} ; Pinault in Collectif SBCO {ne} ; Abbayes 1924 : 52 {44, 85} ; Abbayes 1926 : 47 {44} ;
2019 : 11 {63} ; Pinault in Collectif SBCO 2019 : 12 {63}. Abbayes 1934 : 73, 83 {22, 29, 35, 56} ; Aptroot et al.
Endophragmiella hughesii D. Hawksw. — Non liché- 2007 : 57 {29} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Biache et Darnis
nisé, lichénicole — Vosges, Côte-d’Or et Massif central. 2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 82 {77} ; Boulanger
Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex- et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 177 {62} ; Bouly de Les-
tinction [en] — 21!, 63!, 81!, 88! — Sur Lobaria pulmona- dain 1910 : 219-220 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 225
ria, Cladonia cf. portentosa et Parmelia saxatilis — Hawk- {62} ; Boumier et al. 2011 : 6, 16, 28 {44, 85} ; Bricaud
sworth 1979 (Hyphomycetes) : 216 {e} ; Coste et Pinault 2004 : 88, 93, 116, 254 {83} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ;
2018 : 10-11 {63, 81} ; Etayo et Diederich 1996 : 99 {e} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 145 {83} ; Bricaud et
Gardiennet 2015 (non publié, 88, Ventron : chaume al. 1992 (CLLFM vi) : 86 {83} ; Choisy 1949 : 147 {71} ;
des Vintergés, sur Lobaria pulmonaria, 2015/07/15, leg., Companyo 1864 : 836 {66} ; Coppins 1971 : 159 {22, 29,
herb. et det. A. Gardiennet) ; Pinault in Collectif SBCO 35, 50, 56} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste
2019 : 12 {63} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21}. 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 61
Endopyrenium Flot. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70, 73 {50} ; Derrien et
coles — Rem. Genre non utilisé aujourd’hui, conservé pour une espèce al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Domi-
de position taxonomique incertaine (type disparu).
Endopyrenium crozalsianum B. de Lesd. — Syn. Dermatocarpon nique 1884 : 337 {44} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ;
crozalsianum (B. de Lesd.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île
Hérault (Laurens). Extrêmement rare : une seule station connue — Cavallo, sur bois et rhytidome de Juniperus phoenicea leg.,
34a — Saxicole, sur rochers calcaires, calcicole, basophile. Étage det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 187 {60} ;
mésoméditerranéen — Crozals 1910 : 268 {34} ; Roux et al. 2006
(Languedoc-Roussillon) : 121 {(34)} — Rem. Espèce douteuse dont Houmeau 1998 : 620 {16, 17, 79, 85} ; Houmeau 2001 :
l’appartenance générique (Catapyrenium s. l. ?) est impossible à préciser 528 {85} ; Hue 1894 : 305 {14} ; Jeanjean [coll. Bouly de
d’après la diagnose. Lesdain] 1925 : 253 {47} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115,
Enterographa Fée — Ascomycètes lichénisés, non 136 {61} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35, 56} ; Monnat
lichénicoles — Torrente et Egea 1989 : 186-200 {ne}. et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Olivier 1900-1903 : 225-226
Enterographa brezhonega Sparrius et Aptroot — Non {14, 35, 50, 61} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ;
lichénisé, lichénicole — Finistère (Scaër : forêt de Coat- Rose et al. 1979 : 86, 88, 95 {14, 50} ; Roux et al. 1999
loc’h, alt. 150 m). Extrêmement rare : une seule station (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- 175 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 121
tique d’extinction [cr] — 29r — Sur thalle de Porina rosei, {34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et
sur tronc de vieux Quercus dans une vieille forêt. Étage al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {30,
collinéen. Ombroclimat humide — Sparrius et Aptroot 34, 48} ; Roux et Bricaud 1991 : 102 {83} ; Sparrius et
2007 : 315-317 {29} ; Aptroot et al. 2007 : 57 {29}. al. 2002 : 68 {62} ; Van Haluwyn 1983 : 137 {50} ; Van
Enterographa crassa (DC.) Fée — Syn. Chiodec- Haluwyn 1990 : 5, 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond
ton crassum (DC.) Zahlbr., Enterographa venosa (Pers.) 1986 (non publié, dépts 35, 44) ; Vězda 1972 : Lich. sel.
A. Massal., Opegrapha crassa DC., Stigmatidium crassum exsicc. n° 1054 {40} ; Vivant 1988 : 45 {40, 64} ; Wattez
428

et Van Haluwyn 1985 : 87 {44} — Rem. La mention leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Florence et coll. 2019 :
de cette espèce en Lorraine (Harmand 1899 : 63, selon 250 {65} ; Houmeau 1998 : 620 {79} ; Lagrandie 2015
Mougeot, St. Vog.-Rhen., n° 955) est douteuse au dire de (non publié, 61, Ménil-Hubert-sur-Orne : le haut des Vers,
Harmand lui-même. 2015/03/06, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lamy 1880 :
Enterographa elaborata (Lyell ex Leight.) Coppins et P. 487 {87} ; Poumarat 2018 (non publié, 65, Lourdes : forêt
James — Syn. Enterographa jorgei Vězda et Vivant, Opegra- de Lourdes, alt. 410 m, sur tronc de Quercus robur et de
pha venosa Sm. [non Pers.], Platygramma elaborata Lyell ex Fraxinus excelsior, 2018/07/21, leg., herb. et det. S. Pouma-
Leight. — Lichénisé, non lichénicole — Landes et Alpes- rat, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
Maritimes. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. sillon) : 121 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 40r — Cor- 35 {66} ; Van Haluwyn 1983 : 137 {50} ; Vivant 1988 :
ticole, sur troncs et branches de feuillus à rhytidome lisse, 45 {64} — Rem. Très proche d’E. crassa.
acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile, astégo- Enterographa pitardii (B. de Lesd.) Redinger — Syn.
phile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non Chiodecton pitardii (B. de Lesd.) Zahlbr., Enterographa
nitrophile. Étages mésoméditerranéen et collinéen (variante zaborskiana (M. Choisy et Werner) Egea et Torrente, Schis-
chaude). Ombroclimat humide. Pyrenuletum chlorospilae matomma zaborskianum M. Choisy et Werner, Stigmati-
enterographetosum elaboratae — Torrente et Egea 1989 : dium pitardii B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole —
191-193 {ne} ; Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud 2004 : Manche, Côtes-d’Armor et Finistère. Rare. Données insuf-
35 {06} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud et al. fisantes sur les menaces [dd] — 22!, 29!, 50! — Saxicole,
1992 (CLLFM vi) : 86, 91 {06} ; Roux et al. 2012 (Roya- sur parois verticales ou supraverticales de roches silicatées
Bévéra) : 57 {06} ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc. n° 1080 très cohérentes, calcifuge, rarement corticole, acidophile ou
{40} ; Vivant 1988 : 45 {40} — Rem. La mention de cette subneutrophile, de moyennement à très aérohygrophile,
espèce dans le département de la Manche par Coste et assez fortement ou fortement stégophile, sciaphile, non
Dufrêne (2009 : 70, 73, 77 ; sub « E. elaborate ») n’a pas nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat humide. —
été confirmée (vérification par C. Roux d’un spécimen Smith et al. 2013 : 389 {e} ; Sparrius 2004 : 53-54 {m} ;
déterminé par C. Coste et transmis par P. Dufrêne) : Monnat 2016 (non publié, 29, Pouldergat : près de l’église,
confusion avec E. crassa ; la mention de Coste (2016 : 19 ; sur mur ombragé de pierres non calcaires très cohérentes,
îlots de Fazzio, Corse-du-Sud, substrat non précisé), très alt. 68 m, 2016/06/12, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
douteuse, n’est pas acceptée. Monnat 2017 (non publié, 22, Morieux : pont Rolland,
Enterographa hutchinsiae (Leight.) A. Massal. — Syn. 2017/05/14, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. et herb.
Chiodecton hutchinsiae (Leight.) Zahlbr., Platygramma hut- C. Roux) ; Monnat et al. 2018 : 179, 205 {50} ; Roux
chinsiae Leight., Stigmatidium hutchinsiae (Leight.) Nyl. — 2016 (non publié, 50, Gréville-Hague : hameau Gruchy,
Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain, Haute- alt. 85 m, sur pierre non calcaire d’un mur orienté au N,
Vienne, Dordogne, Tarn et Pyrénées. Rare. Patrimonial 2016/05/18, leg., det. et herb. C. Roux) — Rem. Se dis-
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 14!, 24!, 29!, 50!, tingue d’E. crassa et d’E. hutchinsiae surtout par ses conidies
61!, 64!, 65!, 66!, 79!, 81!, 87a — Saxicole, sur parois verti- un peu plus longues (6-8 × 1 µm ; seulement 4-6 × 1 µm
cales ou supraverticales de roches silicatées très cohérentes, chez les deux autres). Attention ! Enterographa pitardii (B.
calcifuge, rarement corticole (sur rhytidome lisse de feuil- de Lesd.) Redinger (saxicole-calcifuge) et Schismatomma
lus), acidophile ou subneutrophile, de moyennement à très pitardii (B. de Lesd.) Egea et Torrente (corticole), ce der-
aérohygrophile, assez fortement ou fortement stégophile, nier synonyme de Dendrographa decolorans morpho. albo-
sciaphile, assez thermophile, non nitrophile. Étage colli- cincta, ont des basionymes différents, respectivement Stig-
néen. Ombroclimat humide. Enterographetum zonatae — matidium pitardii B. de Lesd. in Pitard et Harmand (1911)
Torrente et Egea 1989 : 193-195 {ne} ; Aptroot et al. et Opegrapha pitardii B. de Lesd. (1913).
2007 : 57 {29} ; Coste 1995 : 19, 20 {81} ; Coste 2002 : 30 Enterographa zonata (Körb.) Källsten — Syn. Opegra-
{81} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2016 (Mas- pha atra var. zonata (Körb.) H. Olivier, Opegrapha horistica
sane) : 32 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, 73, 77 {50} ; (Leight.) Stein, Opegrapha zonata Körb. — Lichénisé, non
Farou 2018 (non publié, 24, Saint-Saud-Lacoussière : saut lichénicole — Surtout dans les régions montagneuses, y
du Chalard, à proximité de la cascade, alt. 213 m, sur paroi compris en Corse. Assez peu commun. Non menacé [lc] —
verticale de roche silicatée acide ombragée par la végétation, 04!, 06!, 07!, 08r, 09!, 14!, 15!, 19!, 2b!, 23!, 24!, 29!, 30!, 34!,
2018/09/09, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Farou 2019 35!, 42!, 43!, 48!, 50!, 53!, 56!, 57!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!,
(non publié, 64, Itxassou : pas de Roland, près de la Nive, 66!, 67!, 68!, 70!, 71!, 74!, 79!, 81r, 83!, 84!, 87a, 88!, 90! —
alt. 65 m, sur paroi ombragée de roche acide, 2019/03/12, Saxicole, sur parois sous surplomb de roches silicatées très
429

cohérentes, calcifuge, très rarement corticole, acidophile ou mement rare : une seule station connue en France. Patrimo-
subneutrophile, très aérohygrophile, stégophile, légèrement nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
ékréophile, de moyennement à très sciaphile, non nitro- [cr] — 62r — Corticole, sur rhytidome lisse de petites
phile. Surtout à l’étage montagnard, mais également présent branches (1-2 cm de diamètre) de Corylus, acidophile, de
au supraméditerranéen, au collinéen et au subalpin, rare- moyennement à très aérohygrophile, astégophile, non ou
ment à l’alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide, plus peu héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombrocli-
rarement subhumide. Opegraphetum zonatae-gyrocarpae — mat humide. Graphidion scriptae — Coppins et al. 1992 :
Clauzade et Roux 1985 : 535 {e} ; Ozenda et Clauzade 356-358 {e} ; Sérusiaux et al. 2006 : 70 {62}.
1970 : 247 {f, (Pyrénées)} ; Torrente et Egea 1989 : 198- Eopyrenula leucoplaca (Wallr.) R. C. Harris — Syn.
199 {ne} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19} ; Aptroot et al. Arthopyrenia farrea auct. [non (Ach.) H. Olivier], Leptos-
2007 : 61 {29} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet phaeria leucoplaca (Wallr.) Vain., Microthelia farrea auct.
2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2020 : 55 [non (Ach.) Boistel], Porina chiomela (Norman) Zahlbr.,
{63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Bekking, van Dort Pyrenula alba A. Massal., Pyrenula farrea auct. [non (Ach.)
et coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière Branth et Rostr.], Pyrenula leucoplaca (Wallr.) Körb.,
et al. 1989 : 8, 17 {74} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, Pyrenula quercus A. Massal., Pyrenula schaereri A. Mas-
88} ; Bricaud 2007 : 66 {84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; sal., Sagedia chiomela Norman, Spermatodium leucoplacum
Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 314 {30} ; Caillet et al. (Wallr.) Trevis., Verrucaria farrea auct. [non (Ach.) Branth
2012 : 119 {88} ; Choisy 1949 : 152 {74} ; Coste 1995 : 19 et Rostr.], Verrucaria leucoplaca Wallr. — Lichénisé, non
{81} ; Coste 2016 (Massane) : 32 {66} ; Coste et Dufrêne lichénicole — Oise, Seine-et-Marne, Massif armoricain,
2009 : 73 {50} ; Crozals 1914 : 254 {34} ; Florence et Haute-Savoie, Midi méditerranéen et subméditerranéen.
coll. 2019 : 240 {65} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2b} ; Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 07!,
Houmeau 1998 : 623 {79} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 09!, 29a, 30!, 50a, 60a, 66!, 74a, 77a, 79a, 83!, 84! — Cor-
{15} ; Kieffer 1895 : 89 {57} ; Lamy 1880 : 484 {63, 87} ; ticole, sur tronc et branches de feuillus, (principalement
Lamy 1883 : 430 {65} ; Ménard 2009 : 167 {83} ; Olivier Quercus, plus rarement Castanea, Salix, Populus, Tilia), très
1900-1903 : 194-195 {79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 96 rarement terricole-calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
{15} ; Richard 1877 : 43 {79} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 mésophile, faiblement stégophile, photophile mais non
{90} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages supraméditerra-
al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 7 {48} ; Roux et al. 2006 (basses néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- et humide — Aptroot 1991 : 113-114 {m} ; Clauzade et
lon) : 121 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : Roux 1985 : 362 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 185
42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, {f } ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bricaud 1996 : tab. 2
68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux {06} ; Bricaud 2004 : 36 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 36 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 :
(Catal. Corse) : 228 {2b} ; Signoret et Diederich 2003 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 66 {84} ; Bricaud et al.
215 {57} ; Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Vivant 1988 : 71 1993 (CLLFM viii) : 102 {04, 07, 30, 84} ; Cozette
{64} ; Wirth 1974 : 392 {67, 68, 88}. 1906 : 246 {60} ; Nylander 1896 : 128 {77} ; Olivier
Eopyrenula R. C. Harris — Ascomycètes lichénisés, 1900-1903 : 237-238 {50, 79} ; Picquenard 1904 : 129
non lichénicoles — Aptroot 1991 : 110-115 {m} ; Clau- {29} ; Puget 1866 : xci {74} ; Richard 1877 : 47 {79} ;
zade et Roux 1985 : 362 {e} ; Harris 1973 : 19-21 {ne}. Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {30} ; Roux
Eopyrenula avellanae Coppins — Lichénisé, non liché- et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011
nicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce : gorges (Pyrénées-Orientales) : 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012
d’Ehujarré, alt. 620 m). Extrêmement rare : une seule sta- (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
En danger critique d’extinction [cr] — 64r — Corticole, (Haute-Vésubie) : 42 {06}.
sur rhytidome lisse de Corylus, acidophile, très aérohygro- Eopyrenula septemseptata Coppins — Lichénisé, non
phile, peu ou pas stégophile, non héliophile, non nitrophile. lichénicole — Corse-du-Sud (Pietrosella : Isolella, sentier
Étage collinéen. Ombroclimat hyperhumide — Coppins et du Myrte, forêt de Mare e Sole, alt. 7 m, sur tronc de Fraxi-
al. 1992 : 356-358 {e} ; van den Boom et al. 1995 : 264, nus et d’Alnus, 2017/10/17, leg., herb. et det. D. et O.
272 {64}. Gonnet, conf. C. Roux). Extrêmement rare : une seule
Eopyrenula grandicula Coppins — Lichénisé, non station connue en France. Patrimonial d’intérêt interna-
lichénicole — Pas-de-Calais (forêt de Boulogne). Extrê- tional. En danger critique d’extinction [cr] — 2a! — Cor-
430

ticole, sur tronc et branches de feuillus à rhytidome lisse Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Gonnet et al. 2013 :
(Corylus, Fraxinus, Populus), subneutrophile, aérohygro- 19, 47 {2b} ; Harmand 1894 : 87 {68, 88} ; Houmeau
phile, astégophile, photophile mais non héliophile, peu et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 549
ou pas nitrophile. Étages mésoméditerranéen et collinéen. {65} ; Hue 1894 : 307 {50} ; Lamy 1880 : 338 {87} ; Lamy
Ombroclimats humide et hyperhumide — Coppins et al. 1881 : 337 {87} ; Lamy 1883 : 334 {65} ; Laronde 1901 :
1992 : 358-359 ; Smith et al. 2009 : 391 {e}. 185 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Maheu et
Ephebe Fr. — Syn. Ephebeia Nyl., Spilonematopsis Gillet 1926 : 9 {2b} ; Marc 1908 : 367 {12} ; Massé 1964 :
Å. E. Dahl. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — 123 {35, 56} ; Massé 1972 : 41 {29} ; Ménard 2009 : 68,
Clauzade et Roux 1985 : 362 {e} ; Ozenda et Clauzade 77, 191 {83} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et al.
1970 : 300 {f }. 2017 : 20, 52 {35} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander
Ephebe lanata (L.) Vain. — Syn. Ephebe intricata Lamy, 1896 : 11 {77} ; Olivier 1900-1903 : 375-376 {14, 35, 49,
Ephebe lapponica Nyl., Ephebe pubescens auct. p. p. [non
50, 72, 79} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Parrique (Gasi-
(Ach.) Fr.], Ephebeia cantabrica Nyl., Ephebeia martinda-
lien) 1898 : 39 {15, 63} ; Richard 1877 : 1 {79} ; Roux
lei Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les
1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ;
régions montagneuses, y compris en Corse. Assez com-
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 711, 12 {30, 48} ; Roux
mun. Non menacé [lc] — 01!, 03a, 04r, 05!, 06!, 07!, 09!,
12!, 14a, 15!, 19!, 2b!, 22!, 23!, 26!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ; Roux et al.
42!, 43!, 48!, 49!, 50a, 56!, 57r, 58!, 60a, 63!, 64!, 65!, 66!, 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {30, 34, 48} ; Roux et
68!, 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, 77!, 79!, 81r, 83!, 86!, 87!, 88!, al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
90! — Saxicole, sur rochers, parois, surfaces rocheuses plus Orientales) : 20, 48 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
ou moins inclinées et blocs de roches silicatées, calcifuge, 57 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
acidophile ou subneutrophile, (assez) fortement ékréophile, 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile Corse) : 228 {2b} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13
ou héliophile), non nitrophile. Étages supraméditerranéen, {15} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Vivant 1988 : 45 {64} ;
collinéen et montagnard, plus rarement au mésoméditer- Weddell 1873 : 147 {86} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ;
ranéen et au subalpin. Ombroclimats subhumide, humide Werner 1973 : 328 {20} ; Wirth 1974 : 375-376 {68, 88,
et hyperhumide. Ephebetum lanatae — Clauzade et Roux 90} — Rem. Voir la remarque sous Pseudephebe pubescens.
1985 : 362 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 300 {f } ; Epibryon Döbbeler — Ascomycètes non lichénisés,
Abbayes 1934 : 161, 162, 165 {22, 29, 35} ; AFL (collec-
lichénicoles — Döbbeler 1978 : 260-304 {e}.
tif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, Epibryon conductrix (Norman) Nik. Hoffm. et Hafellner — Syn.
47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Asta [coll. Laestadia conductrix (Norman) Sacc. et D. Sacc., Plagiostoma conductrix
Eyheralde] 1975 : 126 {74} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; (Norman) Clauzade, Diederich et Cl. Roux comb. inval., Stigmidium
Bailly et al. 2013 : 91, 93 {70} ; Bauvet 2005 : 178-179 catapyrenii Cl. Roux et Triebel — Non lichénisé, lichénicole — Signalé
{07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bau- à tort en France — Espèce d’Europe centrale et septentrionale — Para-
vet et coll. 2009 : 197 {07} ; Bekking, van Dort et coll. site de Catapyrenium cinereum et de C. daedaleum — Hoffmann et
Hafellner 2000 : 137-141 {m} ; Roux et Triebel 1994 : 512-515 {e} ;
2019 : 35 {57} ; Boissière 1979 : 84 {77} ; Boissière 1990 :
Vouaux 1912 : 218 {m} — Rem. La mention de cette espèce par Roux
187 {77} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 554 (1977 : 91 ; 1978 : 101) sur Catillaria lenticularis à Monieux (Vaucluse)
{77} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70} ; Bricaud 2006 : tab. est erronée.
ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Carlier 2016 (non Epibryon parvipunctum (Stein) Diederich — Syn. Pharcidia par-
publié, Nièvre) ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non vipuncta (Stein) G. Winter, Sphaerulina parvipuncta (Stein) Sacc. et D.
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, Sacc. — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu
2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et notamment en Belgique — Sur thalle de Thelidium minutulum — Die-
derich et Sérusiaux 2000 : 100 {e} ; Sérusiaux et al. 1999 : 30-31 {e}.
J.-Y. Monnat) ; Chipon 1994 : 48 {68, 88} ; Chipon et al.
1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68, 88} ; Epibryon solorinae (Vain.) Nik Hoffm. et Hafellner —
Choisy 1949 : 139 {07, 42, 71, 73} ; Coppins 1971 : 159 Syn. Laestadia solorinae Vain. — Non lichénisé, lichéni-
{22} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 2005 : 587 {81} ; Coste cole — Savoie (Saint-Sorlin-d’Arves : au-dessus du col des
2011 : 103 {04, 31, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; tufs, sur Solorina saccata, 2016/08/04, leg., herb. et det.
Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Cozette 1906 : 243 {60} ; A. Gardiennet). Extrêmement rare : une seule station
Crozals 1912 : 256 {34} ; Crozals 1923 : 77-78 {2b} ; connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
Crozals 1924 : 88 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; danger critique d’extinction [cr] — 73! — Hoffmann et
Flon 1929 : 49 {77} ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Hafellner 2000 : 148-150 {m} ; Vouaux 1912 : 219 {m}.
431

Epicladonia D. Hawksw. — Ascomycètes (« coelo- Epicoccum Link ex Fr. — Ascomycètes (« hyphomy-


mycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Hawksworth cètes ») non lichénisés, rarement lichénicoles.
1981 : 15-22 {m}. Epicoccum nigrum Link — Syn. Epicoccum neglectum
Epicladonia brodoae P. Pinault et Cl. Roux sp. nov. Desm. — Non lichénisé, lichénicole — Vosges (Plainfaing,
(sous presse) — Non lichénisé, lichénicole — Puy-de- sur Peltigera canina, Vouaux 1914) et Côte-d’Or (Dijon :
Dôme (puy du Sancy, Chambon-sur-Lac : col de la croix jardin botanique de l’Arquebuse, sur Lobaria pulmonaria
Saint-Robert, alt. 1500 m, sur thalle de Brodoa intestini- mort, 2013/01/13, leg., det. et herb. A. Gardiennet).
formis sur gros blocs de trachyandésite, 2018/07/29, leg. Extrêmement rare sur les lichens : deux stations connues
P. Pinault, herb. et det. P. Pinault et C. Roux ; Roux et en France — 21!, 88a — Espèce saprophyte, se rencontrant
al. 2020). Extrêmement rare : une seule station connue. rarement sur des thalles de lichens morts — Clauzade et
Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes al. 1989 : 115 {m} ; Vouaux 1914 : 376 {m, 88} ; Vallade
sur les menaces [dd] — 63! — Parasite du thalle de Brodoa et Gardiennet 2016 : 67 {21}.
intestiniformis sur lequel il produit des galles — Pinault et Epigloea Zukal — Syn. Vorarlbergia Grummann —
Roux 2020 (sous presse) {63}. Ascomycètes vraisemblablement non lichénisés, considérés
Epicladonia sandstedei (Zopf ) D. Hawksw. — Syn. comme parasite d’algues — Clauzade et Roux 1985 :
Diplodina sandstedei Zopf — Non lichénisé, lichénicole — 888-889 {e} ; Döbbeler 1984 : 211-239 {m} ; Ozenda et
Nord, Calvados, Vosges, Massif central et Lot-et-Garonne. Clauzade 1970 : 142 {f }.
Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex- Epigloea bactrospora Zukal — Vraisemblablement
tinction [en] — 14!, 43!, 47a, 59!, 63!, 81!, 88c — Sur thalle non lichénisé, considéré comme parasite d’algues — Lor-
de Cladonia spp. — Clauzade et al. 1989 : 98 {m} ; Hawk- raine, Côte-d’Or et Haute-Loire. Rare. Patrimonial d’inté-
sworth 1981 : 16-19 {m, 88} ; Coste et Pinault 2018 : rêt national. En danger d’extinction [en] — 21r, 43r, 57!,
11 {63, 81} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 88! — Sur colonies d’algues, sur ou parmi les mousses sur
268 {47} ; Lagrandie 2015 (non publié, 14, Barneville-la- bois mort, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, scia-
Bertran : le manoir du Breuil, sur squamules de Cladonia phile ou photophile mais non héliophile, non nitrophile.
sp., 2015/19/10, leg., det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Étages montagnard et subalpin — Clauzade et Roux
1985 : 362 {e} ; Döbbeler 1984 : 214-217 {e, 43} ; Ozenda
Roux) ; Pinault et Roux 2020 (sous presse) {63} ; Pinault
et Clauzade 1970 : 142 {f, (21, 43)} ; Bugnon et Poinsot
in Collectif SBCO 2019 : 12 {43}.
1963 : 36-39 {21} ; Montavont 1992 : 15 {88} ; Signoret
Epicladonia simplex D. Hawksw. — Non lichénisé,
et Diederich 2003 : 199, 215 {57} ; Vallade et Gardien-
lichénicole — Haut-Rhin (Le Valtin : le Haut-Fourneau
net 2016 : 30 {(21)}.
et Wurzelstein, alt. 1210 m, sur Cladonia gr. pyxidata ;
Epigloea filifera Döbbeler — Vraisemblablement non
Brackel et al. 2018). Extrêmement rare : une seule station
lichénisé, considéré comme parasite d’algues — Haut-Rhin
connue en France. Patrimonial d’intérêt national. Données
(Lapoutroie : le Bonhomme, alt. 550 m). Extrêmement
insuffisantes sur les menaces [dd] — 88r — Sur Cladonia rare : une seule station connue en France. Données insuffi-
gr. pyxidata (squamules et podétions) — Clauzade et al. santes sur les menaces [dd] — 68! — Sur colonies d’algues,
1989 : 98 {m} ; Hawksworth 1981 : 19-21 {m} ; Brackel sur ou parmi les mousses — Boissière et Montavont
et al. 2018 : 199, 201 {88}. 1998 : 1-5 {f, 68}.
Epicladonia stenospora (Harm.) D. Hawksw. — Syn. Epigloea intermedia Döbbeler — Vraisemblablement
Aposphaeria stenospora Harm. — Non lichénisé, lichéni- non lichénisé, considéré comme parasite d’algues — Haute-
cole — Probablement Lorraine (Harmand 1907, sans pré- Garonne (près de Bagnères-de-Luchon). Extrêmement rare :
cision de localité ; deux stations sont connues dans le dis- une seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt
trict phytogéographique lorrain de Belgique et du Luxem- international. En danger critique d’extinction [cr] — 31r —
bourg) et Puy-de-Dôme (Chastreix : bois de la Masse, alt. Sur colonies d’algues croisant sur des Grimmia en mauvais
c. 1200 m sur Cladonia coccifera, 2018/07/29, leg., det. état — Clauzade et Roux 1985 : 888 {e} ; Döbbeler
et herb. P. Pinault). Extrêmement rare : deux stations 1984 : 221-223 {f, 31}.
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En Epigloea soleiformis Döbbeler — Vraisemblablement
danger critique d’extinction [cr] — 63! — Sur thalle de non lichénisé, considéré comme parasite d’algues — Cantal
Cladonia spp. — Clauzade et al. 1989 : 98 {m} ; Hawk- (Lavigerie : puy de Peyre-Arse, alt. 1750 m). Extrêmement
sworth 1981 : 20-22 {e} ; Pinault et Roux 2020 (sous rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
presse) {63} ; Sérusiaux et al. 2003 : 12-13 {e} ; Harmand térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
1907 : 308 {f }. 15r — Sur colonies d’algues croissant sur divers substrats
432

sur le sol (bryophytes mourantes, humus, débris végétaux, rich et van den Boom 2013 : 60-62 {e, 08} ; Suija et al.
bois en putréfaction, squamules de Cladonia, etc.), de très 2018 : 10 {m}.
acidophile à subneutrophile, aéro- et substrato-hygrophile, Epithamnolia longicladoniae (Diederich et van den Boom) Die-
sciaphile, non nitrophile. Étage subalpin — Sérusiaux et derich et Suija — Syn. Hainesia longicladoniae Diederich et van den
Boom — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en France —
al. 1999 : 32 {e} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15}. Connu notamment au Luxembourg et en Italie — Sur Cladonia spp. —
Epilichen Clem. — Ascomycètes lichénisés ou non Brackel 2013 : 62 {e} ; Suija et al. 2018 : 10, 14 {m}.
lichénisés, lichénicoles — Hafellner 1979 : 73-81 {e}. Epithamnolia pertusariae (Etayo et Diederich) Diede-
Epilichen scabrosus (Ach.) Clem. — Syn. Buellia sca- rich et Suija — Syn. Hainesia bryonorae Zhurb., Hainesia
brosa (Ach.) A. Massal., Karschia scabrosa (Ach.) Rehm, peltigerae Zhurb. et Davydov, Hainesia pertusariae Etayo et
Lecidea scabrosa Ach., Skolekites scabrosus (Ach.) Norman — Diederich — Non lichénisé, lichénicole — Puy-de-Dôme
Lichénisé, lichénicole — Vosges, Haute-Saône, Salève, (Landogne : S de Saunade, alt. 643 m, sur Dibaeis baeo-
Alpes, Massif central, moyennes montagnes du Vaucluse, myces sur sol non calcaire, 2019/10/13, leg., det. et herb. P.
Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Pinault, conf. C. Roux). Extrêmement rare : une seule sta-
En danger d’extinction [en] — 04!, 05a, 06!, 07!, 63a, 65!, tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international.
66!, 70a, 74!, 84!, 87a, 88a — Terricole, sur sols argileux, Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 63! — Sur
calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro- et subs- un Pertusaria s. l. sp. corticole et des lichens terricoles des
trato-hygrophile, astégophile, euryphotique (surtout photo- genres Cladonia, Dibaeis, Peltigera et Bryonora — Etayo et
phile ou héliophile), thermophobe, non nitrophile ; parasite Diederich 1996 : 417-418 {e} ; Suija et al. 2018 : 10-11
de Baeomyces spp. au début de son développement, puis {m}.
indépendant. Étages supraméditerranéen supérieur (rare), Epithamnolia rangiferinae E. Zimm., Diederich et Suija — Non
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide, lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu en Suisse —
Sur le thalle de Cladonia rangiferina — Suija et al. 2018 : 11-12, 15 {m}.
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
210 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 713 {f, (05, 88), Epithamnolia xanthoriae (Brackel) Diederich et Suija —
Cévennes)} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 125, 132 {74} ; Syn. Hainesia aeruginascens Brackel, Hainesia lecanorae Brac-
Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 204 {07} ; kel, Hainesia xanthoriae Brackel — Non lichénisé, liché-
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 684 {70} ; Bricaud et nicole — Meuse, Haute-Marne, Haute-Saône, Côte-d’Or
Roux 1990 : 126 {04, 84} ; Florence 2015 (non publié, et Lozère. Quatre stations connues en France, mais vrai-
65, Estaing : crête de Cambalès, alt. 2495 m, sur Baeomyces semblablement répandu en dehors de la région méditerra-
placophyllus sur terre acide, 2015/08/25, leg. et herb. É. néenne — 21!, 48!, 52!, 55!, 70r — Sur lichens foliacés ou
Florence, det. et herb. C. Roux) ; Harmand 1898 : 107 crustacés de divers genres (Candelaria, Hypogymnia, Leca-
{88} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Lamy 1880 : 479 nora s. l., Parmelia s. l., Physcia s. l., Platismatia, Pseudever-
{87} ; Nylander 1863 : 402 {05} ; Parrique (Gasilien) nia, Xanthoria) — Brackel 2009 : 16 {e} ; Brackel 2014 :
1898 : 91 {63} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134, 202 {e} ; Suija et al. 2018 : 13, 15-16 {m} ; Diederich
122 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; 2013 (non publié, 55, Montmédy, sur Xanthoria parietina,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux leg., det. et herb. P. Diederich) ; Gardiennet 2013 (non
et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06}. publié, 21, Darois : Val-Suzon, en Neudry, sur Xanthoria
Epithamnolia Zhurb. — Ascomycètes (« hyphomy- parietina, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet
cètes ») non lichénisés, lichénicoles — Brackel 2015 : 239 2014 (non publié, 48, Massegros, leg. Y. Mourgues, det.
{e} ; Diederich et van den Boom 2013 : 59-63 {e} ; Suija et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2016 (non publié,
et al. 2018 : 1-18 {m} — Rem. Suija et al. 2018 proposent 21, Is-sur-Tille : ferme du Fossé, sur Punctelia subrudecta
de placer les espèces lichénicoles de Hainesia dans le genre croissant sur un Salix tombé, 2016/02/13, leg., herb. et
Epithamnolia. det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2018 (non publié, 52,
Epithamnolia brevicladoniae (Diederich et van den Pressigny : près du château d’eau, sur Xanthoria parietina
Boom) Diederich et Suija — Syn. Hainesia brevicladoniae croissant sur cimes de jeunes Fraxinus morts, 2018/02/13,
Diederich et van den Boom — Non lichénisé, lichéni- leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Vallade et Gardien-
cole — Ardennes (à 2 km au nord de Monthermé, ancienne net 2016 : 67 {21} — Rem. Abondant au Luxembourg,
carrière de la Chitte Collet, sur Cladonia polydactyla sur notamment à proximité de la frontière française (Diede-
Quercus, 2013/08/31, leg. det. et herb. P. Diederich). rich, comm. pers.).
Extrêmement rare : une seule station connue en France. Erythricium J. Erikss. et Hjorstam — Syn. Marchan-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique diobasidium Diederich et Schultheis — Basidiomycètes non
d’extinction [cr] — 08! — Sur Cladonia spp. — Diede- lichénisés, lichénicoles — Diederich 1990 : 311-314 {e} ;
433

Etayo et Diederich 1996 : 420-423 {e} ; Hawksworth plus bas ou plus haut. Ombroclimats subhumide, humide
et Henrici 2015 : 16-17 {m}. et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 652 {e} ;
Erythricium aurantiacum (Lasch) D. Hawksw. et A. Ozenda et Clauzade 1970 : 289 {f, (63)} ; Boissière
Henrici — Syn. (?) Aegerita physciae Vouaux, Illosporium 1990 : 191 {77} ; Choisy 1949 : 138 {34, 63} ; Coste 2012
aurantiacum Lasch, Marchandiobasidium aurantiacum Die- (Madasse) : 21 {12} ; Couderc et Harmand 1906 : 235
derich et Schultheis, Marchandiomyces aurantiacus (Lasch) {34} ; Cozette 1906 : 243 {60} ; Crozals 1912 : 257 {34} ;
Diederich et Etayo — Non lichénisé, lichénicole — Lor- Harmand 1905 : 41 {f, 63} ; Houmeau et Roux 1981 : 97
raine, Territoire-de-Belfort, Côte-d’Or, Orne, Centre, Mas- {15} ; Lamy 1880 : 337 {63} ; Nylander 1896 : 12 {77} ;
sif armoricain, Massif central, Alpes, Midi méditerranéen et Parrique (Gasilien) 1898 : 39 {15, 63} ; Roux et al. 2006
subméditerranéen. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, (Languedoc-Roussillon) : 122 {(34)} — Rem. La mention
05!, 06!, 12!, 14!, 15!, 21!, 23!, 29!, 30!, 36!, 37!, 43!, 48!, de cette espèce par Couderc et Harmand (1905 : 235)
55!, 56!, 57!, 61!, 79!, 83!, 84!, 90! — Parasite de Physcia dans l’Hérault, sur roche calcaire, est inexacte : les spéci-
spp., plus rarement d’autres macrolichens — Diederich mens de Crozals ont été récoltés sur roche granitique ;
et al. 2003 : 523-527 {e} ; Etayo et Diederich 1996 : celle de Maheu (1930 : 599) dans les Bouches-du-Rhône
421-422 {e} ; Bertrand et Roux 2016 : 62 {04} ; Derrien (environs d’Aix-en-Provence) n’a pas été confirmée.
2013 (non publié, 23, Crozant, leg., det. et herb. M.-C. Evernia Ach. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
Derrien) ; Derrien 2013 (non publié, 36, Aigurande, leg., coles — Moberg et Thell 2011 : 49-51 {e}.
det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 277 Evernia divaricata (L.) Ach. — Syn. Letharia divaricata
{37} ; Diederich et al. 2006 : 60 {55, 57} ; Gardiennet (L.) Hue ; incl. Evernia arctica (Elenkin et Savicz) Lynge,
2013 (non publié, 79, Villiers-en-Bois : Virollet, leg., det. Evernia perfragilis Llano — Lichénisé, non lichénicole —
et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2014 (non publié, Seine-et-Oise s. l. (exceptionnel), massifs des Vosges et du
48, Meyrueis : Pauparelle, leg. et herb. Y. Mourgues, det. Jura, Alpes, Massif central, Pyrénées, Corse. Assez commun.
A. Gardiennet) ; Monnat 2017 (non publié, 29, Plogoff : Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05r, 06!, 07!, 09!, 12!, 15!,
le Menhir, alt. 46 m, sur Parmelia omphalodes et P. saxati- 2a!, 2b!, 25r, 30!, 31!, 38!, 39!, 42a, 43!, 48!, 63!, 64!, 65!,
lis croissant sur rocher de leucogranite, 2017/10/28, leg. 66!, 68!, 69!, 73!, 74!, 78sl!, 81r, 84!, 87a, 88! — Corticole,
J.-Y. Monnat, herb. et det. A. Gardiennet) ; Monnat surtout sur conifères, principalement sur petites branches,
2017 (non publié, 56, Vannes : parc du Golfe, alt. 4 m, sur surtout dans la hêtraie-sapinière, plus rarement lignicole
Physcia leptalea sp. croissant sur branchette de Platanus, ou détriticole, acidophile, très aérohygrophile (brouillards
2017/08/10, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Roux 2014 fréquents), astégophile, euryphotique, thermophobe, non
(non publié, 21, Dijon : place Wilson, sur Physcia tenella nitrophile. Étages montagnard et subalpin, rarement à
sur Platanus, 2014/03/15, leg. L. Chapuis, det. et herb. l’alpin (sur le sol et les bases de plantes herbacées) et au
C. Roux) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux et collinéen. Ombroclimats humide et hyperhumide, très rare-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30} ; Vallade et ment subhumide. Evernietum divaricatae — Clauzade et
Gardiennet 2016 : 68 {21} — Rem. Le type d’Erythricium Roux 1985 : 363 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 640
aurantiacum est un stade asexué (à bulbilles) tandis que {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Asta [coll. Eyheralde]
le type de Marchandiobasidium aurantiacum est un stade 1975 : 131 {74} ; Asta 1972 : 138 {04} ; Asta 1973 : 39
sexué (à basidiomes). {38} ; Asta 1975 : 56 {38} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ;
Euopsis Nyl. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- Asta et al. 1983 : 23 {88} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bau-
coles — Hafellner 1984 : 284-285 {m}. vet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ;
Euopsis pulvinata (Schaer.) Vain. — Syn. Collema hae- Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux
maleum Sommerf., Omphalaria pulvinata (Schaer.) Nyl., 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Blondel 1999 (non publié,
Pyrenopsis haemalea (Sommerf.) Norrl., Pyrenopsis macro- 78sl, Maincourt-sur-Yvette, leg., det. et herb. É. Blondel,
carpa Å. E. Dahl, Pyrenopsis pulvinata (Schaer.) Th. Fr., conf. C. Roux) ; Boissière 1994 : 5, 6 {15, 63} ; Boissière
Thyrea pulvinata (Schaer.) A. Massal. [non auct.] — Liché- et al. 1989 : 8 {74} ; Braun-Blanquet 1923 : 195 {(15,
nisé, non lichénicole — Oise, Seine-et-Marne et Massif 63)} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Chipon 1995 :
central. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable 73 {88} ; Chipon et al. 1988 : 114 {88} ; Choisy 1951 :
[vu] — 12!, 15!, 34a, 60a, 63a, 77! — Saxicole (sur rochers, 136, 1953 : 182 {01, 15, 38, 39, 42, 63, 74, 84} ; Choisy
blocs ou pierres de roches silicatées), rarement terricole 1960 : 406 {05, 38, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 :
(sur sol tassé), calcifuge, assez acidophile, aérohygrophile, 392 {05} ; Commerçon 2003 : 16 {2b} ; Companyo 1864 :
ékréophile ou drosophile, peu ou pas stégophile, photophile 825 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012
ou héliophile, non nitrophile. Étage montagnard, rarement (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ;
434

Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 : 2, 3, tab. 1, {f, (massif des Vosges, Massif central, Pyrénées, Corse)} ;
2 {39} ; Deschâtres 1972 : 110 {74} ; Dughi et Ducos Florence 2013 (non publié, 65, Cauterets : cascade de
1938 : 218 {84} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 3 {01} ; Pouey Bacou, alt. 1313 m, sur tronc moussu d’Abies alba,
Florence et coll. 2019 : 237 {65} ; Gavériaux et Roux 2013/01/25, leg., det. et herb. É. Florence, conf. C.
2015 : 66 {63} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : Roux) ; Florence et coll. 2019 : 235 {65} ; Guilloux et al.
163, 164, 169, 170, 176, 179 {31} ; Gueidan et Roux 2000 : 38 {2a} ; Harmand 1907 : 391-392 {f, 63, 65, 88} ;
2002 : 35 {74} ; Guilloux et al. 2000 : 38, 39 {2a} ; Har- Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 229 {2a, (2b)} ; Sipman
mand 1896 : 211 {68, 88} ; Harmand 1907 : 390-391 {f, 2000 : 47 {2a} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ;
15, 63, 65, 74, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96, 99 {15} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 818 {2a} ; Werner 1962 :
Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Houmeau et Roux 61 {88} ; Werner 1969 : 199 {88} ; Werner 1973 : 328
1991 : 549 {66} ; Hue 1896 : 228 {73} ; Hue 1897 : ccxcvi {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 204 {2b} ; Wirth
{04} ; Kofler 1952 : 250-252 {05, 38, 73, 74} ; Lamy 1880 : 1974 : 376 {68, 88}.
366 {87} ; Lamy 1881 : 340 {63} ; Lamy 1883 : 350 {65} ; Evernia mesomorpha Nyl. — Syn. Evernia thamnodes
Lutz et Maire 1901 : clxxvi {2a} ; Marc 1908 : 380 {30} ; (Flot.) Arnold, Letharia mesomorpha (Nyl.) Du Rietz —
Martin et al. 2018 : 11, 18 {01, 39} ; Nylander 1856 : Lichénisé, non lichénicole — Alpes. Rare. Patrimonial
550 {63} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Ozenda et Séguy d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 05c, 06!,
1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 61 {15, 63} ; 74a — Corticole, sur conifères, principalement sur petites
Payot 1861 : 425 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 75 branches, rarement lignicole, très rarement saxicole (sur
{74} ; Prost 1827 : 62 {48} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; parois), de moyennement à très acidophile, très aérohy-
Ravaud 1860 : 764 {38} ; Rondon 1948 : 67 {04} ; Ron- grophile, astégophile, euryphotique, thermophobe, non
don 1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1958 : 146 {84} ; Roux nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats
1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {(30), 48, 364 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 641 {f, (05, 74)} ;
(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. Bouly de Lesdain 1953 : 177 {m} ; Choisy 1953 : 182
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- {05} ; Choisy 1960 : 406-407 {05, 74} ; Harmand 1907 :
Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 390 {f, 74} ; Kofler 1952 : 249-250 {05, 74} ; Payot et
35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Harmand 1901 : 75 {74}.
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 Evernia prunastri (L.) Ach. — Lichénisé, non lichéni-
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 cole — Rem. Deux chémotypes.
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 228-229 {2a, Evernia prunastri (L.) Ach. chémo. prunastri — Syn.
2b} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {01, 25} ; van Dufourea floccosa Nyl., Evernia prunastri f. munda H. Oli-
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vězda 1967 : Lich. vier, Evernia prunastri f. nana Lamy, Evernia prunastri f.
sel. exsicc. n° 546 {05} ; Vivant 1988 : 45 {64} ; Werner retusa (Ach.) Cromb., Evernia prunastri var. arenaria auct.
1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1969 : 193 {88} ; Werner [non (Retz.) Fr.], Evernia prunastri var. retusa Ach., Evernia
1973 : 328 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 277 {2b} ; prunastri var. sorediifera Ach., Letharia arenaria sensu
Wirth 1974 : 375-376 {68, 88} — Rem. La mention de Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France,
cette espèce dans l’Eure par Olivier (1897 : 22-23) corres- Corse comprise. Très commun, sauf dans les hautes mon-
pond en fait à une forme terricole d’Evernia prunastri (« var. tagnes et les endroits très secs. Non menacé [lc] — 01!, 02!,
arenaria »), mention provenant de Malbranche (1870 : 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!,
85) qui nomme ce lichen Evernia prunastri f. terrestris Nyl. 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!,
Evernia illyrica (Zahlbr.) Zahlbr. — Syn. Evernia 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!,
divaricata subsp. illyrica Zahlbr., Letharia illyrica (Zahlbr.) 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!,
Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Vosges, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!,
Massif central, Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentielle- 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!,
ment menacé [nt] — 07!, 15!, 2a!, 2br, 31!, 63a, 64!, 65!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole
68!, 88! — Corticole, surtout sur conifères, principalement (sur feuillus et conifères, tronc, branches et branchettes),
sur petites branches, dans la hêtraie-sapinière, acidophile, sur arbres ou arbustes isolés ou dans des forêts claires, plus
très aérohygrophile (brouillards fréquents), astégophile, rarement lignicole, saxicole ou terricole, calcifuge, de très
euryphotique, non nitrophile. Ombroclimat hyperhumide. acidophile à subneutrophile, plus rarement neutrophile ou
Étage montagnard. Evernietum divaricatae — Clauzade et même basophile, de mésophile à très aérohygrophile (favo-
Roux 1985 : 363 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 640 risé par les stationnements de brouillard), non ou assez
435

faiblement stégophile, photophile ou héliophile, non ou Coste 1994 : 206 {81} ; Coste 1997 : 134 {81} ; Coste
modérément nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012
l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ;
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 362 {e} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») :
Ozenda et Clauzade 1970 : 638 {f } ; Abbayes 1924 : 36 61 {81} ; Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Coste et Dufrêne
{44} ; Abbayes 1932 : 23 {66} ; Abbayes 1934 : 70, 81, 100, 2009 : 71, 73 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11,
124, 139, 170 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 260 {60} ; Crozals
{21} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1908 : 511 {34} ; Crozals 1913 : 163 {34} ; Crozals 1923 :
1985 : 7 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 19, 20, 25, 29 {74} ; 85 {2b} ; Crozals 1924 : 93 {83} ; Daillant 1997 : 94, 95
Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 {36,
2007 : 58 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; 44, 62, 80} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1
Asta 1972 : 136, 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 39, 56 {38} ; {08, 59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 : tab.
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1983 : 21, 28 {70, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab. 1,
88} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 2005 : 178-179 2 {02, 07, 08, 14, 25, 27, 35, 36, 40, 44, 59, 61, 62, 80} ;
{07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98
Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ; Bauvet {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {08, 54, 55, 57} ; Domi-
et coll. 2009 : 189, 192, 197, 201, 209 {07} ; Bégay 1997 : nique 1884 : 319 {44} ; Du Colombier 1901 : 91 {45} ;
16 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 1982 : 14 {71} ; Dughi et Ducos 1938 : 213, 218, 235 {09, 83, 84} ;
Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking, van Dort et coll. Engler et Lacoux 2012 : 7 {34} ; Fagot 1906 : 168 {31} ;
2019 : 35 {57, 88} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 : Farou 2016 : 146 {46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) :
124 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Biache 3 {01} ; Flagey 1882 : 362 {25, 39, 70, 90} ; Flahault et
et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bick et al. 2019 : 110 {68} ; Hue 1899 : lxxv {83} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Florence et
Boissière 1979 : 108 {77} ; Boissière 1994 : 3, 5, 6, 7, 10, coll. 2019 : 250 {65} ; Galinou 1955 : 27 {53} ; Gavériaux
11 {43, 63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6, 11 {10} ; et Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 93 {21} ; Gon-
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 net et al. 2013 : 17, 19, 26, 56, 59 {2b} ; Gonnet et Gon-
{62} ; Boulay 1880 : 49, 52 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 net 2019 : 14 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy]
(Versailles) : 605 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 1930 : 43, 44, 47, 48, 49, 50, 52, 54, 55, 161, 163, 165,
672 {70} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; 169, 176, 178, 180 {31} ; Graves 1857 : 174 {60} ; Guei-
Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550, 553 {77} ; dan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 : 38
Bouly de Lesdain 1912 : 182 {59} ; Bouly de Lesdain {2a} ; Hafellner 1994 : 231 {2b} ; Harmand 1896 : 211-
1914 (Suppl. 1) : 67 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 218 212 {54, 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1907 : 392-393, 397
{62} ; Bouly de Lesdain 1949 : 80 {06} ; Boumier et al. {f, 14, 27, 29, 54, 59, 79, 80, 88} ; Harmand 1909 : 493-
2011 : 6, 16, 27 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 495 {f, 17, 50, 54, 61, 63, 72, 76, 79, 88} ; Houmeau
70, 88} ; Braun-Blanquet 1923 : 115 {(Bretagne)} ; Bre- 2001 : 527 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Hue
tagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 2004 : 159, 166, 170, 221, 1894 : 292 {14} ; Hue 1896 : 227 {73} ; Hue 1896 : 27
265, 274 {30, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bri- {73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Les-
caud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri- dain] 1925 : 216 {47} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; {83} ; Kieffer 1895 : 42 {57} ; Lamy 1880 : 365-366 {63,
Bricaud 2008 : 138 {29} ; Brisson 1875 : 108 {51} ; Bris- 87} ; Lamy 1883 : 350 {65} ; Laronde 1899 : 61 {03} ;
son 1880 : 193 {02} ; Bugnon 1956 : 11 {21} ; Cabanès Laronde et Garnier 1901 : 40 {63} ; Le Cœur 1992 : 20
1900 : 27 {30} ; Caillet et al. 2010 : 142 {88} ; Carlier {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lefèvre 1866 :
2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34, 38, 39, 43, 45, 254 {28} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lot-
46, 49, 50, 54,55, 59 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; tin et Vaudoré 2014 : 115, 121, 129, 132, 133 {14, 61} ;
Chipon 1995 : 73 {54, 67, 68, 88} ; Chipon 1997 : 186, Lutz et Maire 1901 : clxxvi {2b} ; Maheu 1907 : 234
187, 207 {88} ; Choisy 1951 : 136 {01, 04, 25, 38, 39, 42, {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 60 {2a, 2b} ; Maheu et
69, 70, 71, 73, 74, 84} ; Clauzade et Rondon 1953 : 90 Gillet 1926 : 19-20 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 :
{43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et 76 {54, 68, 88} ; Marc 1908 : 381 {12} ; Martin et al.
Rondon 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 2018 : 27, 42, 46 {39} ; Massé 1964 : 134 {35, 56} ; Massé
460 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Com- 1966 : 883 {29} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al.
panyo 1864 : 825 {66} ; Coppins 1971 : 159 {22, 29, 35, 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 20, 44, 52 {35} ;
50, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 {50} ; Moreau et Moreau
436

1934 (r. granitiques) : 152 {63} ; Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Werner 1973 : 328 {20} ; Wirth 2019 : 79, 80, 82, 83,
Müller (Argoviensis) 1862 : 27 {74} ; Nicoli et Rondon 85, 86, 88 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 22 {2b} — Rem. Les
1959 : 475 {2a} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander variétés arenaria et retusa sont sans valeur taxonomique et
1873 : 283 {66} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander d’ailleurs E. prunastri var. arenaria (Retz.) Fr. est en réalité
1891 : 54 {66} ; Nylander 1896 : 34-35 {75sl, 77} ; Oli- synonyme de Ramalina thrausta (Ach.) Nyl.
vier 1897 : 21, 23-24 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, Evernia prunastri (L.) Ach. chémo. herinii — Syn.
50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1900 : 8 {56, Evernia herinii P. A. Duvign., Evernia prunastri f. coeru-
61,72} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ; Parrique (Gasilien) lescens (Körb.) Harm., Evernia prunastri f. herinii (P. A.
1894 : 126 {62} ; Payot 1861 : 424-425 {74} ; Payot et Duvign.) D. Hawksw., Evernia prunastri var. herinii (P. A.
Harmand 1901 : 75 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Prin Duvign) Maas Geest., Evernia prunastri var. nivescens H.
1983 : 26 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rastetter Olivier, Letharia arenaria var. coerulescens B. de Lesd. —
1965 : 622 {67, 68} ; Ravaud 1860 : 764 {38} ; Richard Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France, y compris
1877 : 12 {79} ; Richard 1882 : 286, 297 {79, 85} ; Ron- en Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
don 1948 : 68 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 11!, 12a, 13!, 2b!, 26!, 31!, 34a, 37!, 43!, 46r, 54a, 59a, 61a,
1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1953 (Marseille) : 24 {13} ; 62a, 63!, 70!, 77!, 83!, 84!, 87!, 88a, 90! — Écologie : comme
Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31, 32, 33 {83} ; Rondon le chémotype prunastri — Clauzade et Roux 1985 : 363
1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 146 {84} ; Ron- {e} ; Olivier 1900 : 8 {61} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
don 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon 1971 : 111 {83} ; 639 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {87} ; Boissière 1979 :
Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; Rondon-Seidenbinder 108 {77} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Bouly de Lesdain
1983 : 104 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; 1910 : 88 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
Rose et al. 1979 : 95 {14, 50, 61} ; Roux 1982 : 216 {13} ; 555 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 182 {59} ; Bouly de
Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 61 {59} ; Bouly de Lesdain
(T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; 1920 : 218 {62} ; Bricaud 2007 : 66 {04} ; Crozals 1913 :
Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 163 {34} ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Descheemacker
103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; in Collectif SBCO 2019 : 12 {43} ; Gonnet et al. 2013 :
Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 13 {2b} ; Harmand 1896 : 212 {54} ; Harmand 1909 :
(mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 494 {f, 88} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187 {83, 84} ;
2, 17, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, Marc 1908 : 381 {12} ; Masson 2014 (non publié, 31,
30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {11, Cardeilhac : forêt domaniale de Cardeilhac, 2014/06/02,
30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; leg. et herb. R. Humbert, ccm et det. D. Masson) ; Méric
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 1982 : 216 {13} ; Roux 2016
2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- (non publié, 90, Belfort : un peu au SO du fossé SSO du
Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- fort de la Justice, dans des fourrés d’arbrisseaux et d’ar-
Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; bustes, sur branches et branchettes d’arbrisseaux, alt. 432 m,
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 2016/08/29, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (T.
(Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ;
Corse) : 229 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {(34)} ;
Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 229 {2b} ; van Dobben
Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Sipman 2000 : et al. 1991 : 60 {46} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 794
47 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 68-69 {62} ; Vadam et al. {84} — Rem. Chémotype dépourvu d’acide usnique. Voir
2001 : 181, 182, 186 {71} ; Vadam et Caillet 2002 : 190, la remarque sous Ramalina roesleri.
191 {01} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 30+31 {21} ; van Everniicola D. Hawksw. — Ascomycètes (« coelo-
den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Van den Broeck et mycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Hawksworth
al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 1982 : 381-385 {e}.
{51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn Everniicola flexispora D. Hawksw. — Non lichénisé,
1983 : 113, 115, 116, 118, 121, 122, 126, 128, 129, 137 lichénicole — Lozère (mont Lozère, Cubières : entre le
{50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Van Touril, au S du chalet du mont Lozère, et le bois de Lozeret,
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 10, sur la rive gauche du ruisseau, sur P. saxatilis, alt. 1350 m).
21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, 49, 51, 54, 55, 57, 61, 72, 78sl, Extrêmement rare : une seule station connue en France.
80) ; Vivant 1988 : 45 {64} ; Werner 1933-1934 : 44 {68} ; Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
Werner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1969 : 191 {68,88} ; tinction [cr] — 48! — Sur le thalle d’Evernia prunastri, de
437

Parmelia saxatilis et de divers lichens fruticuleux (Usnea), 30 {01, 39} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Sussey 2013 (non
foliacés (Parmelia s. l.), squamuleux (Catolechia wahlenber- publié, 06, Thorens-Glières : plateau des Glières, plaine de
gii) ou crustacés (Aspicilia, Varicellaria) — Clauzade et al. Dran, alt. 1500 m, sur rocher calcaire, 2013/16/10, leg.,
1989 : 98-99 {m} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 det. et herb. J.-M. Sussey) ; Vivant 1988 : 59 {64} — Rem.
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {48}. Très proche de F. jurana. La mention de ce taxon dans les
Farnoldia Hertel — Ascomycètes lichénisés, non environs de Menton par Moreau et Moreau 1934 : 149
lichénicoles — Poelt et Vězda 1981 : 208-211 {e}. (reprise par Ozenda 1950 : 37) est erronée.
Farnoldia dissipabilis (Nyl.) Hertel — Syn. Lecidea Farnoldia hypocrita var. ligans (Nyl.) Hafellner et
jurana var. sublutescens (Nyl.) Hertel, Lecidea obstans Nyl., Türk — Syn. Lecidea hypocrita var. ligans (Nyl.) Hertel,
Lecidea sublutescens Nyl., Melanolecia dissipabilis (Nyl.) Lecidea ligans Nyl., Lecidea lithyrga f. pruinata Kernst.,
Hertel — Lichénisé, non lichénicole — Savoie (parc natio- Lecidea sarcogynella Nádv. — Lichénisé, non lichénicole —
nal de la Vanoise, Asta et al. 1973, sub « Lecidea jurana » Haute-Savoie (Thorens-Glières : Soudine, au-dessus du col
p. p.) et Alpes-de-Haute-Provence (Allos : un peu au NNE de l’Enclave, alt. 1750 m, sur paroi verticale orientée vers
du lac d’Allos, alt. 2070 m, Roux et al. 2011). Extrêmement le N de calcaire très cohérent, 2010/08/09, leg., det. et
rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt herb. J. Sussey, conf. C. Roux) et Savoie (Pralognan-la-
international. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, Vanoise : 3,5 km à l’ENE du village, près des chalets de la
73! — Saxicole, sur parois calcaires de fortement inclinées Glière, alt. 2000 m, leg., det. et herb. C. Roux). Extrême-
à légèrement supraverticales ou sous surplomb, de médio- à ment rare : deux stations connues en France. Patrimonial
omnino-calcicole, basophile, mésophile, non ou modéré- d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
ment stégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. [dd] — 73!, 74! — Même écologie que le type, mais peu
Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype- xérophile — Clauzade et Roux 1985 : 463 {e}.
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 365 {e} ; Asta et al. Farnoldia jurana (Schaer.) Hertel — Lichénisé, non
1973 : 93 {73} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04}. lichénicole — Rem. Trois sous-espèces, reconnues par les
Farnoldia hypocrita (A. Massal.) Fröberg — Lichénisé, auteurs modernes.
non lichénicole — Rem. Deux variétés, reconnues par les Farnoldia jurana (Schaer.) Hertel subsp. jurana —
auteurs modernes. Syn. Lecidea albosuffusa Th. Fr., Lecidea albosuffusa var.
Farnoldia hypocrita (A. Massal.) Fröberg var. hypo- petrosa (Arnold) Vain., Lecidea caerulea Kremp., Lecidea
crita — Syn. Biatora emergens (Flot.) Müll. Arg., Haplo- inferior Nyl., Lecidea jurana Schaer., Lecidea petrosa Arnold
carpon lithospersum (Zahlbr.) M. Choisy, Lecidea emergens [non Stirt.], Lecidea subvorticosa Nyl., Melanolecia jurana
Flot., Lecidea hypocrita A. Massal., Lecidea jurana var. (Schaer.) Hertel, Tremolecia jurana (Schaer.) Hertel —
emergens (Flot.) Boistel, Lecidea lithospersa Zahlbr., Leci- Lichénisé, non lichénicole — Côte-d’Or, massif du Jura,
dea lithyrga sensu Fr. [non Ach.], Lecidea platycarpa var. Alpes (y compris les Préalpes de Provence, notamment Lure
apyospora A. Massal., Lecidea « ypocrita » A. Massal. — et Ventoux), N de l’Hérault et Pyrénées. Assez commun au-
Lichénisé, non lichénicole — Hautes montagnes calcaires dessus de 1200 m. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!,
(massif du Jura, Alpes, Pyrénées-Atlantiques). Assez rare. 21!, 25!, 34r, 38!, 39!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 84! — Saxicole,
Potentiellement menacé [nt] — 01!, 06r, 25r, 38!, 39!, sur rochers ou blocs (surtout sur parois) plus ou moins
64!, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers de calcaires purs ou calcaires, laticalcicole, basophile ou neutrophile, euryhy-
dolomitiques, valdé- ou omnino-calcicole, xérophile, asté- grique (surtout mésophile ou modérément xérophile), non
gophile, anémophile, héliophile, héminitrophile. Étages ou faiblement stégophile, euryphotique, thermophobe,
montagnard et surtout subalpin et alpin. Ombroclimats non ou peu nitrophile. De l’étage montagnard inférieur
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 463 à l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
{e} ; Hertel 1967 : 70-74 {e, 06, 25} ; Ozenda et Clau- Clauzade et Roux 1985 : 364 {e} ; Ozenda et Clauzade
zade 1970 : 386 {f, montagnes} ; Asta et al. 1972 : 101 1970 : 386 {f, montagnes, assez commun au-dessus de
{73} ; Asta et al. 1973 : 84, 93 {73} ; Choisy 1950 : 160 1200 m} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 20 {74} ; Asta 1972 :
{01, 38} ; Daval 2019 (non publié, 64, Arette : col de la 135 {04} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Asta
Pierre-Saint-Martin, alt. 1770 m, sur rochers calcaires expo- et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Asta et
sés, 2019/03/10, leg. et herb. G. Daval, det. Poumarat, Roux 1977 : tab. i, iv, v, vii, xvi, xviii {04, 05, 06, 73} ;
conf. C. Roux) ; Drouard et Millet 2018 (non publié, Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bugnon 1962 : 14, 15
74, Mont-Saxonnex : Morsulaz d’en Haut, près de près {21} ; Bugnon et al. 1959 : 91 {21} ; Choisy 1950 : 159,
du restaurant, alt. 1240 m, sur, 2018/07/27, leg., det. et 1953 : 181 {38, 73, 38} ; Choisy 1950 : 160 {01, 38, 39,
herb. F. Drouard et A. Millet) ; Martin et al. 2018 : 13, 74} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 19 {84} ; Crozals
438

1914 : 133 {34} ; Florence et coll. 2019 : 269 {65} ; Genty Farnoldia micropsis (A. Massal.) Hertel — Lichénisé,
1934 : 108 {21} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Hou- non lichénicole — Rem. Deux variétés, généralement
meau et Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1896 : 147-148 {73} ; acceptées par les auteurs modernes.
Lamy 1883 : 408 {65} ; Martin et al. 2018 : 13, 21, 42 Farnoldia micropsis (A. Massal.) Hertel var. microp-
{01, 39} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 55 {74} ; Puget sis — Syn. Lecidea macrospora Lynge, Lecidea nivalis Anzi,
1866 : lxxxix {74} ; Roux 1978 : 79 (viii), 109, 112 (xxx), Lecidea rhaetica Hepp ex Th. Fr., Melanolecia micropsis (A.
115, 119 {06, 73, 84} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux et al. Massal.) Hertel, Tremolecia nivalis (Anzi) Hertel — Liché-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {34, 66} ; Roux et al. nisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Ain, Alpes et
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- Pyrénées. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!,
Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 06!, 65!, 66!, 68r, 73!, 74!, 88r — Saxicole, sur parois, blocs
48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; ou pierres plus ou moins calcaires, parvo- ou médio-calci-
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vallade et Gardien- cole, plus ou moins basophile, mésophile ou modérément
net 2016 : 31 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 273 {64} ; xérophile, peu ou pas stégophile, peu ou pas chionophile,
van den Boom et Brand 1991 : 28 {01, 39} ; Vivant euryphotique, peu ou pas nitrophile. De l’étage montagnard
1988 : 45 {64} — Rem. Les mentions de cette espèce par supérieur à l’étage nival. Ombroclimats humide et hyperhu-
Maheu et Gillet (1914 : 94, sous Lecidea petrosa et L. mide. Surtout dans le Lecideetum confluescentis — Clau-
jurana, reprises par Werner 1973 : 331) en Corse-du-Sud, zade et Roux 1985 : 364 (sub « F. micropis ») {e} ; Ozenda
sur roches non calcaires, sont vraisemblablement erronées ; et Clauzade 1970 : 385 {f, montagnes, très répandu au-
il en est de même de celle de Maheu et Gillet (1926 : dessus de 1000 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127
77-78, sous Lecidea caerulea) en Haute-Corse, sur pierres {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et Roux 1977 :
siliceuses d’un mur, et de celle de Jeanjean [coll. B. de tab. i, iv, vii, xi, xvi, xviii {05, 73} ; Bertrand et Roux
Lesd.] (1925 : 244) dans le Lot-et-Garonne. 2016 : 59 {04} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ;
Farnoldia jurana subsp. bicincta (Hertel.) Clauzade et Florence et coll. 2019 : 264 {65} ; Houmeau et Roux
Cl. Roux ex Hafellner et Türk — Syn. Lecidea jurana var. 1991 : 549 {65} ; Lamy 1883 : 408-409 {65} ; Roux 1978 :
bicincta Hertel, Melanolecia jurana var. bicincta (Hertel) 118 {73} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Hertel — Lichénisé, non lichénicole — Alpes de Savoie Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42
et de Haute-Savoie. Assez rare. Potentiellement menacé {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 48, 68
[nt] — 73!, 74! — Saxicole, sur parois exposées de roches {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et
calcaires très cohérentes, valdé- ou omnino-calcicole, baso- al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
phile, xérophile ou mésophile, substratohygrophobe, non 37 {06} ; Werner 1962 : 70 {68, 88}.
ou modérément stégophile, non chionophile, photophile Farnoldia similigena (Nyl.) Hertel — Syn. Lecidea
mais non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages subalpin similigena Nyl., Lecidea subrhaetica Arnold ex Lettau, Mela-
et surtout alpin. Ombroclimat hyperhumide. Encephalogra- nolecia similigena (Nyl.) Hertel, Tremolecia similigena (Nyl.)
phetum cacumini — Clauzade et Roux 1985 : 364 {e} ; Hertel — Lichénisé, non lichénicole — Savoie (Vanoise)
AFL (collectif ) 2002 : 12 {74} ; Gueidan et Roux 2002 : et Hautes-Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
35 {74} ; Roux 1978 : 112 (xxx), 113, 114, 118 {73}. En danger d’extinction [en] — 05!, 73! — Saxicole, sur
Farnoldia jurana subsp. muverani (Müll. Arg.) Hafellner parois, blocs ou pierres plus ou moins calcaires, parvo- ou
et Türk — Syn. Biatora muverani Müll. Arg., Lecidea muve- médio-calcicole, plus ou moins basophile, mésophile ou
rani (Müll. Arg.) Müll. Arg., Melanolecia jurana var. muve- modérément xérophile, peu ou pas stégophile, peu ou pas
rani (Müll. Arg.) Hertel — Lichénisé, non lichénicole — chionophile, euryphotique, peu ou pas nitrophile. Étages
Haute-Savoie, Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimo- alpin et nival. Ombroclimats hyperhumide. Surtout dans
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction le Lecideetum confluescentis — Clauzade et Roux 1985 :
[cr] — 64!, 74! — Saxicole, sur rochers fortement calcaires, 365 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 385 {f } ; Asta et
omninocalcicole, basophile, mésophile ou peu xérophile, Roux 1977 : tab. vii, xx {05, 73} ; Clauzade et Roux
photophile mais peu ou pas héliophile, peu ou pas nitro- 1974 : 42 {05}.
phile. Étage subalpin, rarement plus bas. Ombroclimat Felipes Frisch et G. Thor — Ascomycètes lichénisés,
hyperhumide — AFL (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Daval non lichénicoles — Frisch et al. 2014 : 738 {m}.
2019 (non publié, 64, Sainte-Engrâce :, ravin d’Arpidia, Felipes leucopellaeus (Ach.) Frisch et G. Thor — Syn.
alt. 840 m, sur roche calcaire, en sous-bois, 2019/11/26, Arthonia leucopellaea (Ach.) Almq., Arthonia marmorata
leg. det. et herb. G. Daval, conf. S. Poumarat) ; van den Nyl., Arthonia melaleuca sensu Malme — Lichénisé, non
Boom et al. 1995 : 273 {64}. lichénicole — Massif des Vosges, Bretagne, Loire, Landes
439

et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En dan- {74} ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ; Bauvet 2005 : 178-179
ger d’extinction [en] — 29r, 40!, 42!, 64!, 65!, 68r, 88! — {07} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 688-689 {78sl} ;
Corticole, surtout sur conifères (Abies, Picea), rarement Bricaud 1996 : tab. 24, 28, 30 {84} ; Bricaud 2004 : 133,
sur feuillus (Fagus, Betula), surtout sur branches ou petites 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143, 151, 154, 158,
branches, ou bien lignicole, fortement ou moyennement 166, 170, 175, 180, 185, 189 {06, 12, 30, 38, 83, 84} ;
acidophile, aérohygrophile ou mésophile, assez stégophile, Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : tab.
sciaphile ou photophile mais non héliophile, non nitro- ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud 2008 :
phile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat 138 {29} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 145-146 {84} ;
humide — Clauzade et Roux 1985 : 165 {e} ; Frisch Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 87 {06, 30} ; Bricaud
et al. 2014 : 738 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 218 et al. 1993 (CLLFM vii) : 316 {38} ; Bricaud et al. 1993
{rf } ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 34 {88} ; Brackel (CLLFM viii) : 101, 102-103 {30} ; Carlier 2017 (non
et al. 2018 : 195 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) publié, 72, Villaines-la-Carelle : forêt de Perseigne, autour
{88} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Farou 2011 : 144 {40} ; du belvédère, alt. 335-340 m, sur aiguilles d’Abies pectinata,
Florence 2014 (non publié, 64, Escot : turoun d’et Cure, 2017/05/25, leg., herb. et det. G. Carlier) ; Carlier et
alt. 1263 m, sur le rhytidome rugueux du tronc d’un sapin, al. 2017 (non publié, 77, Fontainebleau : parcelles S de la
2014/10/27, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; forêt domaniale, sur rameaux chlorophylliens de Calluna
Florence 2016 (non publié, 65, Cauterets : Hourmigas, vulgaris, Picea abies, Pseudotsuga menziesii, 2016/12/20,
alt. 1548 m, sur tronc d’Abies, 2016/10/12, leg. et herb. É. 2017/01/05 et /17, leg., herb. et det. G. Carlier) ; Chipon
Florence, det. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 255 et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1950 : 17 {01, 69} ;
{65} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 267 {64} ; Vivant Choisy 1960 : 411 {74, 75sl, 79} ; Coste 2012 (Madasse) :
1988 : 12 {64} ; Wirth 1974 : 368 {88}. 21 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015
Fellhanera Vězda — Ascomycètes lichénisés, non (« 2014 ») : 61 {81} ; Derrien et al. 2016 (non publié, 28,
lichénicoles — Smith et al. 2009 : 398-401 {e} ; Sparrius Courbehaye : bois de Moronville, buxaie, alt. 130 m, sur
et Aptroot 2000 : 515-520 {e}. feuilles de Buxus, 2016/07/25, leg., herb. et det. M.-C.
Fellhanera bouteillei (Desm.) Vězda — Syn. Biatora Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 277 {37} ; Derrien et
bouteillei (Desm.) A. Massal., Biatorina bouteillei (Desm.) al. 2019 : 98 {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 11, 27 {34} ;
Arnold, Biatorina littorella (Nyl.) A. L. Sm., Catillaria Farou 2016 : 146 {24, 46} ; Ferrez 2013 (non publié, 25,
bouteillei (Desm.) Zahlbr., Catillaria littorella (Nyl.) Zah- Besançon, leg., herb. et det. Y. Ferrez) ; Florence 2017
lbr., Catillaria rubicola (H. Crouan et P. Crouan) H. Oli- (non publié, 65, Saligos : Rioumau, alt. 664 m, sur la base
vier, Lecanora bouteillei (Desm.) Harm., Lecidea bouteillei d’un tronc de feuillu croissant sur un talus, 2017/05/12,
(Desm.) Nyl., Lecidea littorella Nyl., Lophium ruborum H. leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Florence et
Crouan et P. Crouan, Parmelia bouteillei Desm. — Liché- coll. 2019 : 246 {65} ; Foucault et al. 1982 : 74 {12} ;
nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 2B, San-Gavino-
de la France, y compris en Corse, mais manque dans les d’Ampugnani : boucle du d506, alt. 250 m, leg., det. et
régions trop sèches ou trop froides. Assez rare. Potentielle- herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non
ment menacé [nt] — 01!, 02r, 04!, 06!, 07!, 12!, 14!, 2a!, publié, 21, Baulme-la-Roche : lavoir, alt. 430 m, sur feuilles
2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 36!, de Buxus sempervirens, 2014/11, leg., det. et herb. D. et
37!, 38!, 40r, 41!, 46!, 48!, 50a, 56!, 60a, 61!, 62r, 64!, 65!, O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 46,
66!, 69!, 70!, 72!, 74!, 75sla, 77!, 78sl!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!, Mayrac : au bord d’un bois le long d’une route, alt. 250 m,
88! — Surtout foliicole (sur feuilles et branchettes chloro- sur feuilles de Buxus sempervirens, 2015/05/17, leg., det. et
phylliennes de feuillus et sur aiguilles de conifères, prin- herb. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 180 {60} ; Har-
cipalement Buxus, Abies, Picea, Rubus idaeus, Vaccinium), mand 1913 : 725 {f, 27, 50, 69, 78sl} ; Josien 1964 : 241-
plus rarement corticole (sur branchettes de conifères, rhyti- 242 {29, 64, (74, 78sl, 79)} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
dome de vieux feuillus ou de Hedera) ou saxicole-calcifuge, 136 {61} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ; Olivier 1900-
acidophile, très aérohygrophile, astégophile, anémophobe, 1903 : 135-136 {29} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220
euryphotique (surtout photophile mais non héliophile), {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {30,
non nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et 34, 48, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105
montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Fell- {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et
hanerion bouteillei et Neocolero bouteillei–Fellhaneretum al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
bouteillei — Clauzade et Roux 1985 : 279 {e} ; Ozenda 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux
et Clauzade 1970 : 400 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 28 et coll. 2013 (Catal. Corse) : 229 {2a, 2b} ; Roux, Bricaud,
440

Sérusiaux et Coste 1994 : 473 {12, 30, 64, 78sl, 84} ; Val- Buxus), plus rarement muscicole, acidophile, de moyenne-
lade et Gardiennet 2016 : 31 {21} ; van den Boom et al. ment à très aérohygrophile, photophile mais non héliophile,
1995 : 265 {64} ; Van den Broeck et al. 2009 : 18 {62} ; non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombrocli-
Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; van Dobben et al. mat humide. Fellhanerion bouteillei et Fellhaneropsidetum
1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1999 (non publié, 2A, col myrtillicolae — Vězda 1961 : 367 {e} ; Diederich et al.
de Mercujo, leg., herb. et det. C. Van Haluwyn) ; Vězda 2020 : http://www.lichenology.info {e, 39}.
1972 : Lich. sel. exsicc. n° 1062 {64} ; Vivant 1988 : 29 Fellhanera viridisorediata Aptroot, M. Brand et Spier —
{40, 64} — Rem. La mention de Catillaria littorella au cap Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, Finistère et
Sizun (Finistère) par Coppins (1971 : 157, sous Catillaria Gard. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
littorella), correspond selon toute vraisemblance à Lecania danger critique d’extinction [cr] — 29r, 30!, 62r — Cor-
hutchinsiae sensu auct. brit. (voir Coppins 2002). ticole (sur feuillus), parfois foliicole, rarement lignicole
Fellhanera christiansenii Sérus. et Vězda — Syn. Fell- ou saxicole-calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aéro-
hanera nigra Sérus. nom. prov. — Lichénisé, non lichéni- hygrophile, photophile ou modérément héliophile, non
cole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce : gorges de ou modérément nitrophile. Étages supraméditerranéen et
Kakouetta). Extrêmement rare : une seule station connue collinéen. Ombroclimat humide — Aptroot et al. 1998 :
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger 21-26 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bricaud 1993
critique d’extinction [cr] — 64r — Foliicole, principale- (non publié, 30, Goudargues : partie supérieure de la
ment sur feuilles de Buxus, aiguilles d’Abies et cladodes de combe d’Ussel, alt. 250 m, sur feuilles de Buxus semper-
Ruscus, de moyennement à très acidophile, très aérohygro- virens, 2016/07/02, leg. O. Bricaud, det. E. Sérusiaux,
phile, astégophile, photophile mais non héliophile, non herb. C. Roux) ; Van den Broeck et al. 2009 : 18 {62}.
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat Fellhaneropsis Sérus. et Coppins — Ascomycètes
hyperhumide — Vězda 1994 : 130-131 {ne} ; van den lichénisés, non lichénicoles — Sérusiaux 1996 : 198-208
Boom et al. 1995 : 265 (sub « F. nigra ») {64}. {e} ; Sparrius et Aptroot 2000 : 515-520 {e}.
Fellhanera colchica (Vězda) Llop — Syn. Bacidia col- Fellhaneropsis myrtillicola (Erichsen) Sérus. et Cop-
chica Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées. pins — Syn. Bacidia buxi Vězda et Vivant, Bacidia gorgonea
Très rare (quoique localement parfois abondant). Patrimo- Vězda et Poelt, Bacidia myriocarpa Erichsen, Fellhanera buxi
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction (Vězda et Vivant) Vězda, Fellhanera myrtillicola (Erichsen)
[cr] — 64r, 65r — Foliicole (surtout sur feuilles et rameaux Hafellner — Lichénisé, non lichénicole — Calvados, Finis-
chlorophylliens de Buxus), acidophile, très aérohygrophile, tère, Loir-et-Cher, Midi méditerranéen et subméditerra-
sciaphile ou photophile mais non héliophile, non nitro- néen et Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Potentiellement
phile. Étage collinéen. Ombroclimat hyperhumide — Llop menacé [nt] — 06!, 07!, 12!, 14!, 29!, 30!, 38!, 41!, 48!,
2007 : 393-396 {m} ; Puntillo, Bricaud et Sérusiaux 64!, 81r, 84! — Corticole (sur branchettes de conifères,
2000 : 175 {64, 65}. d’arbrisseaux ou de sous-arbrisseaux), foliicole (sur feuilles
Fellhanera gyrophorica Sérus., Coppins, Diederich et Scheid. — et rameaux chlorophylliens de divers Vaccinium, de Buxus
Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu notam-
ment au Luxembourg, en Suisse et en Allemagne — Corticole sur feuillus
sempervirens, de Calluna vulgaris et d’Abies), ou muscicole
(Alnus, Carpinus, Fagus, Quercus) et conifères (Picea, Abies), aérohygro- (sur feuilles de Polytrichum et de Hylocomium), de moyen-
phile, plus ou moins sciaphile, plus ou moins acidophile. Étages collinéen nement à très acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas
et montagnard — Sérusiaux et al. 2001 : 285-289 {e}. stégophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile.
Fellhanera ochracea Sparrius et Aptroot — Lichénisé, non liché- Étages collinéen et montagnard et enclaves collinéennes
nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Belgique
et dans les îles Britanniques — Corticole, sur rhytidome de feuillus ou dans les étages mésoméditerranéen et supraméditerranéen
conifères, d’acidophile à neutrophile, mésophile, sciaphile, peu ou pas inférieur. Ombroclimats humide et hyperhumide. Éphé-
nitrophile. Étage collinéen — Sparrius et Aptroot 2000 : 515-520 {e}. mère. Fellhanerion bouteillei et Neocolero–Fellhaneretum
Fellhanera subtilis (Vězda) Diederich et Sérus. — Syn. bouteillei fellhaneropsidetosum myrtillicolae — Sérusiaux
Arthonia subtilis (Vězda) Vězda, Bacidia subtilis Vězda — 1996 : 199-208 {ne, 12, 38, 64, 84} ; Vězda 1961 : 367 {e} ;
Lichénisé, non lichénicole — Jura (Saint-Claude : cascade Vězda 1978 : 403 {e} ; Vězda et Vivant 1972 : 256-258
du Flumen, sur feuilles de Buxus, 2007/08/22, leg., det. et {64} ; Bauvet 2005 : 178-179, 198 {07} ; Bricaud 2004 :
herb. P. Diederich). Extrêmement rare : une seule station 158, 166, 170, 221, 269, 274, 279 {06, 30, 84} ; Bricaud
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
danger critique d’extinction [cr] — 39! — Corticole (sur Bricaud 2007 : 66 {84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Bri-
rameaux d’arbrisseaux ou de Picea, également sur rhytidome caud et al. 1993 (CLLFM viii) : 100 {07, 30, 84} ; Coste
lisse de feuillus), foliicole (sur aiguilles de Picea, feuilles de 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Lagrandie 2019 (non publié,
441

14, Saint-Pierre-Canivet : bois de la Tour, sur aiguilles phile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen infé-
d’Abies alba, 2019/04/23, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; rieur à l’étage collinéen, plus rarement au montagnard.
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. Ombroclimats subhumide et humide. Flavoparmelio cape-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {30, 48} ; Roux et al. ratae-Parmotremetum perlati et Parmotremion perlati —
2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Vězda 1973 : Lich. sel. Clauzade et Roux 1985 : 559 {e} ; Ozenda et Clauzade
exsicc. n° 1161 {64} ; Vivant 1988 : 46 {64}. 1970 : 615 {f } ; Abbayes 1924 : 39 {44} ; Abbayes 1926 :
Fellhaneropsis vezdae (Coppins et P. James) Sérus. et 45 {44} ; Abbayes 1932 : 15 {66} ; Abbayes 1934 : 66, 79,
Coppins — Syn. Bacidia vezdae Coppins et P. James, Fell- 94, 125, 140, 152, 155, 170 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collec-
hanera vezdae (Coppins et P. James) V. Wirth — Lichénisé, tif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 23, 87} ;
non lichénicole — Nord-Pas-de-Calais, Somme, Norman- AFL (collectif ) 1985 : 7 {23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 21,
die, Morbihan, Doubs, Hérault. Rare. Patrimonial d’inté- 29 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ;
rêt national. En danger critique d’extinction [cr] — 25r, Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta
27!, 34!, 50!, 56r, 59!, 62!, 80! — Corticole, sur rhytidome 1975 : 55 {01, 38} ; Asta et al. 1983 : 21, 23, 24 {88, 70} ;
lisse ou assez rugueux du tronc de feuillus (Acer, Corylus, ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bailly et al. 2004 : 183, 184, 191
Fraxinus, Quercus caducifoliés, Salix, Sambucus, etc.), plus {39} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 2005 : 182-183
rarement lignicole, muscicole, lichénicole ou saxicole, de {07} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2020 : 55 {63} ;
moyennement à très acidophile, aérohygrophile, sciaphile, Bauvet et coll. 2009 : 189, 192, 197, 198, 201, 209, 211
non ou modérément nitrophile, toxitolérant. Étages colli- {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Bégui-
néen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide not 2009 : 3 {71} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking,
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 188 {e} ; Coppins van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Berner 1947 : 126 {13,
et James 1978 : 190-194 {e} ; Rose et al. 1979 : 95 {50} ; 83} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Biache et al.
Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; van den Boom et Brand 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Biache et Darnis 2019 : 32
1991 : 28 {25} ; Van Haluwyn 1990 : 9 {62}. {17} ; Boissière 1979 : 105 {77} ; Boissière 1986 : 211
Flavoparmelia Hale — Ascomycètes lichénisés, non {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Boissière 1994 : 4 {43} ;
lichénicoles — Ferencova 2012 : 65, 111, 131 ; Moberg, Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6, 7 {10} ; Boulanger
Thell et Frödén in Thell et Moberg 2011 : 53-55 {e} ; et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 {62} ; Boulay
Smith et al. 2009 : 403-404 {e}. 1880 : 52 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 605
Flavoparmelia caperata (L.) Hale — Syn. Parmelia {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672 {70} ;
caperata (L.) Ach., Parmelia caperata f. laevissima Gyeln., Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly
Parmelia caperata f. papillosa Harm., Parmelia caperata f. de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550, 553 {77} ; Bouly
sorediosa Müll. Arg., Parmelia caperata var. cylisphora Ach., de Lesdain 1912 : 11 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1912 :
Parmelia caperata var. laevissima (Gyeln.) Ozenda et Clau- 182 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 71-72 {59} ;
zade, Parmelia caperata var. papillosa (Harm.) Ozenda et Bouly de Lesdain 1920 : 218 {62} ; Bouly de Lesdain
Clauzade, Parmelia caperata var. subglauca (Nyl.) Nyl., 1949 (Nice) : 75 {06} ; Boumier et al. 2011 : 6, 16, 22, 23,
Parmelia caperata subsp. subglauca Nyl. [in Parrique], Par- 24, 26, 27, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68} ;
melia cylisphora (Ach.) Vain., Pseudoparmelia caperata (L.) Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 2004 : 110, 166, 170,
Hale — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, 221, 254, 269, 274, 279 {30, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Corse comprise. Très commun, sauf dans les hautes mon- 39 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht
tagnes et les régions froides. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 72
03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, {04, 84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Brisson 1875 : 114
16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, {51} ; Brisson 1880 : 194 {02} ; Cabanès 1900 : 30 {30} ;
28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, Caillet et al. 2011 : 94, 112 {68} ; Carlier 2008 : xiii
41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, {78sl} ; Carpentier 1914 : 34, 38, 39, 41, 43, 44, 45, 46,
54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 48, 50, 55, 59, 60, 62 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ;
67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, Chipon 1995 : 69 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. 1994 :
80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corti- 115 {88} ; Chipon et al. 2006 : 117 {71} ; Choisy 1952 :
cole, sur feuillus, plus rarement sur conifères, sur arbres 174 {01, 04, 25, 39, 42, 69, 70, 71, 73, 84, 90} ; Clauzade
isolés ou forestiers (dans des forêts peu denses), également 1969 : 105 {83} ; Clauzade 1969 : 5 {13} ; Clauzade et
sur roches ou même sols (surtout non calcaires), en général Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41
en milieu forestier, acidophile, subneutrophile, rarement {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 460 {66} ; Companyo
basophile, mésophile, astégophile, photophile ou hélio- 1864 : 818 {66} ; Coppins 1971 : 163 {22, 29, 35, 50, 56} ;
442

Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander 1873 : 283
209 {81} ; Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; {66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 4, 55
Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : 103 {09, 81} ; Coste {66} ; Nylander 1896 : 35, 101 {62, 75sl, 77, 78sl} ; Oli-
2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; vier 1897 : 110-111 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50,
Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Gré- 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ;
signe) : 9 {81} ; Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Coste et Parrique (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasi-
Dufrêne 2009 : 71, 74 {50} ; Coste et Roux 1995 (non lien) 1898 : 61 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 431 {74} ;
publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 256 {60} ; Payot et Harmand 1901 : 75 {74} ; Pitard 1902 : cxxv
Crozals 1908 : 511 {34} ; Crozals 1913 : 168 {34} ; Cro- {33} ; Prin 1983 : 25 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ;
zals 1923 : 27 {83} ; Crozals 1923 : 54 {83} ; Crozals Rastetter 1965 : 622 {67} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ;
1923 : 88 {2b} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Daillant 1997 : Richard 1877 : 13 {79} ; Richard 1882 : 266, 283, 285,
94, 95 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 286, 288, 294 {44, 56, 79, 85, 86} ; Rondon 1948 : 68
{36, 44, 62} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 10 {84} ;
1 {08} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : 119, Rondon 1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1953 (Marseille) :
tab. 1, 2 {02, 07, 08, 14, 25, 27, 35, 36, 40, 44, 56, 59, 61, 23, 24 {13} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31, 33 {83} ;
62, 76, 80} ; Derrien et al. 2018 : 277-278 {37} ; Derrien Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 146
et al. 2019 : 98 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {08, 54, {84} ; Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon 1971 : 111
55, 57} ; Dominique 1884 : 321 {44} ; Du Colombier {83} ; Rondon 1972 : 70-71 {83} ; Rondon 1973 : 58, 60
1901 : 92 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 207, 213, 218, {83} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 103 {83} ; Rose [coll.
234 {09, 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 7 {34} ; Fagot Boissière] 1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 88, 92,
1906 : 174 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Flahault et Hue 96 {50, 61} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1982 : 219 {83} ;
1899 : lxxv {83} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Florence et coll. Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017
2019 : 250 {65} ; Galinou 1955 : 27 {53} ; Gattus et Bia- (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ;
che 2017 : 28 {57} ; Genty 1934 : 96 {21} ; Gonnet et al. Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999
2013 : 56 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et 177 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux
Choisy] 1930 : 43, 45, 46, 47, 48, 49, 52, 53, 54, 162, 163, et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {07, 30, 48} ; Roux et al.
164, 165, 166, 171, 173 {31} ; Graves 1857 : 176 {60} ; 2006 (Languedoc-Roussillon) : 146 {11, 30, 34, 48, 66} ;
Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 : Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et al. 2011
40 {2a} ; Harmand 1896 : 216-217 {54, 57, 67, 68, 88} ; (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Harmand 1909 : 573-574 {f, 54, 57, 61} ; Houmeau Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
2001 : 527, 528 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ;
Hue 1894 : 292, 309 {14, 50} ; Hue 1896 : 239 {73} ; Hue Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
1896 : 27 {73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; Issler 1927-1928 : 89 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{67, 68} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 219 Corse) : 229 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ;
{47} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187 {83} ; Khalifé et Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Roux et Poumarat
Roux 1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : 51 {57} ; Lamy 2015 : 18 {13} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Signoret et Die-
1880 : 366 {87} ; Lamy 1883 : 350 {65} ; Laronde 1900 : derich 2003 : 215 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ;
33 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Le Cœur Vadam et al. 1999 : 96, 99 {21} ; Vadam et al. 2001 : 180,
1992 : 21 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; 181, 186 {71} ; Vadam et Caillet 1994 : 80, 81, 92, 93,
Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre 1866 : 256 {28} ; 94 {39} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 170 {25} ; Vadam
Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 118, 120, 121, 129, 133, et Caillet 2004 : 94, 99 {74} ; Vallade et Gardiennet
136 {14, 61} ; Maheu 1907 : 233 {73} ; Maheu 1930 : 603 2016 : 31 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ;
{13} ; Maheu et Gillet 1914 : 66 {2a, 2b} ; Marc 1908 : Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck
381 {12, 30} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Massé 1966 : et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 :
883 {29} ; Masson 1998 : 13 {83} ; Méric et al. 2018 : 39 62 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 116, 120, 121, 122,
{04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 124, 128, 129, 140 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 :
20, 38, 44, 52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179, 189 5, 6, 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
{50} ; Moreau et Moreau 1932 : 8 {63} ; Moreau et publié, dépts 02, 08, 10, 21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, 49, 51,
Moreau 1934 (r. granitiques) : 150 {63} ; Morin et al. 54, 55, 57, 61, 72, 78sl, 80) ; Vivant 1988 : 73 {64} ;
2006 : 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 33 {74} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 91 {44} ; Weddell
443

1873 : 148 {86} ; Weddell 1874 : 337 {34} ; Weddell net et al. 2013 : 56 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14
1875 : 263 {85} ; Werner 1933-1934 : 43 {68} ; Werner {2a} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al.
1956 : 150, 151 {50} ; Werner 1962 : 67 {68, 88} ; Wer- 2000 : 41 {2a} ; Harmand 1909 : 517 {f, 30, 34, 66, 79} ;
ner 1969 : 189 {68,88} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Wirth Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3
2019 : 80, 82, 83, 84 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 21 {2b} — {75sl} ; Maheu et Gillet 1926 : 16, 22 {2b} ; Massé 1964 :
Rem. Les variétés distinguées par Ozenda et Clauzade 132 {35, 56} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al.
1970 et par Clauzade et Roux 1985 (var. laevissima et var. 2017 : 20, 38, 44, 52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 179,
papillosa) sont sans valeur taxonomique selon les auteurs 189 {50} ; Nylander 1873 : 258, 303, 316 {66} ; Nylan-
modernes. der 1891 : 26, 73, 88 {66} ; Olivier 1897 : 112-113 {79} ;
Flavoparmelia soredians (Nyl.) Hale — Syn. Parmelia Ozenda 1950 : 44 {06} ; Poncet et al. in Collectif SBCO
caperata var. soredians (Nyl.) Hillmann, Parmelia soredians 2018 : 16 {45} ; Richard 1877 : 15 {79} ; Rondon 1963
Nyl., Pseudoparmelia soredians (Nyl.) Hale — Lichénisé, (Crau) : 86 {13} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ;
non lichénicole — À peu près partout en France (Corse Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2018 (coll.
comprise), sauf dans les hautes montagnes et les régions Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222
froides. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 03!, 04!, {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al.
06!, 07!, 09a, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan-
2a!, 2b!, 22!, 24!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, guedoc-Roussillon) : 148-149 {30, 34, (66)} ; Roux et al.
37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 44!, 45r, 46!, 47!, 49!, 50!, 51r, 53!, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 48, 68 {66} ; Roux et al.
56!, 59!, 61!, 62!, 64!, 65!, 66!, 69!, 71!, 72!, 75sl!, 77!, 78sl!, 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 89! — Corticole, sur 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux
feuillus, rarement conifères, sur arbres isolés ou forestiers et coll. 2013 (Catal. Corse) : 229 {2a, 2b} ; Roux et Guei-
(dans des forêts peu denses), également sur rochers non cal- dan 2002 : 140 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 {13} ;
caires, exceptionnellement sur sol non calcaire (en général Sérusiaux et al. 1999 : 62 {62} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ;
en milieu forestier), acidophile, aérohygrophile, astégo- Van den Broeck et al. 2009 : 18 {62} ; Van den Broeck
phile, photophile ou héliophile, non nitrophile. De l’étage et De Wit 2016 : 27 {51} ; Van Haluwyn 1983 : 116,
mésoméditerranéen inférieur à l’étage collinéen (surtout 124, 140 {53, 72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
variante chaude). Ombroclimats subhumide et humide. publié, dépts 35, 37, 41, 44, 49, 72) ; Wattez et Van
Parmotremion perlati — Clauzade et Roux 1985 : 559 {e} ; Haluwyn 1985 : 82, 87, 92 {44, 85} ; Werner 1973 : 334
Ozenda et Clauzade 1970 : 615-616 {f, Ouest, Midi} ; {20} — Rem. En expansion dans la moitié N de la France,
Abbassi Maaf et Roux 1987 : 17 {83} ; Abbayes 1932 : 12 plus particulièrement dans les départements de la façade de
{66} ; Abbayes 1934 : 87, 105, 106, 140, 150 {35, 44, 56, la Manche et de la mer du Nord.
85} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et Flavopunctelia (Krog) Hale — Ascomycètes lichéni-
al. 2007 : 58 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : sés, non lichénicoles — Ferencova 2012 : 67, 125 ; Hale
184-185 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 192, 197, 198, 1984 : 681-682 {m}.
209, 211 {07} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Flavopunctelia flaventior (Stirt.) Hale — Syn. Parmelia
Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boulanger et al. 2010 andreana Müll. Arg., Parmelia flaventior Stirt., Parmelia
(« 2009 ») : 180 {62} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : kernstockii Lynge et Zahlbr. — Lichénisé, non lichéni-
67-68 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 219 {62} ; Bouly de cole — Grand-Est, Seine-et-Marne, Eure-et-Loir et Isère.
Lesdain 1949 (Nice) : 75 {06} ; Boumier et al. 2011 : 4, 6, Assez commun dans la plaine du Rhin, rare ailleurs. Patri-
9, 16, 17, 22, 23, 27, 28 {44, 85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : monial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 08!, 28!, 38!,
39 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 55r, 67!, 68!, 77! — Corticole, sur tronc de conifères et
2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : surtout de feuillus (principalement Populus), plus rarement
73 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Cabanès 1900 : lignicole, exceptionnellement saxicole-calcifuge, acidophile,
30 {30} ; Coppins 1971 : 164 {29, 56} ; Coste 1994 : 210 mésophile ou xérophile, astégophile, héliophile, non ou
{81} ; Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; modérément nitrophile. Étages collinéen et montagnard
Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; inférieur, rarement plus haut. Ombroclimats subhumide
Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Crozals 1908 : 511 et humide — Clauzade et Roux 1985 : 559 {e} ; Ozenda
{34} ; Crozals 1913 : 164-165 {34} ; Crozals 1923 : 51 et Clauzade 1970 : 615 {e} ; Derrien 2015 (non publié,
{83} ; Crozals 1924 : 93 {83} ; Derrien et al. 2018 : 279 28, Le Coudray : bord de l’Eure, le Gord, alt. 125 m,
{37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Dughi et Ducos 2015/06/11, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien
1938 : 235 {09} ; Engler et Lacoux 2012 : 19 {34} ; Gon- et al. 2019 : 98 {28} ; Diederich et Sérusiaux 2000 : 102
444

{e, 08} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 17, 27 {55} ; de son long usage, Fulgensia mérite d’être conservé par
Wirth 1990 (non publié, 67, Niederroedern et Forstfeld, rapport à Gyalolechia ce que Arup et al. (2013 : 69) n’ont
leg., det. et herb. V. Wirth) ; Wirth 1991 (non publié, 67, malheureusement pas fait. Plusieurs espèces de Caloplaca à
Illkirch-Graffenstaden et Plobsheim, leg., det. et herb. V. spores à épaississement équatorial presque nul et paraissant
Wirth) ; Wirth 1991 (non publié, 68, N de Heiteren et uniseptées, placées par Poelt (1970) dans le genre Fulgen-
Neuf-Brisach, leg., det. et herb. V. Wirth) ; Wirth 2016 : sia, sont exclues des Fulgensia et placées à nouveau parmi
12 {67, 68} ; Wirth 2019 : 79, 81, 82 {67, 68} — Rem. les Caloplaca.
Trouvé en 1998 par J. Asta puis par D. Svoboda (mémoire Fulgensia bracteata (Hoffm.) Räsänen — Syn. Calo-
2002, non publié) sur le campus de l’université de Grenoble placa bracteata (Hoffm.) Jatta, Gyalolechia bracteata (Hoffm.)
(J. Asta in litt.). A. Massal., Lecanora bracteata (Hoffm.) Ach. — Liché-
Frutidella Kalb — Ascomycètes lichénisés, non liché- nisé, non lichénicole — Rem. La mention de cette espèce
nicoles. dans les Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu
Frutidella caesioatra (Schaer.) Kalb — Syn. Lecidea (1930 : 610), sur rochers calcaires moussus et mousses saxi-
arctica Sommerf., Lecidea caesioatra Schaer., Lecidella cae- coles-calcicoles à l’étage méso- ou supra-méditerranéen, est
sioatra (Schaer.) Kalb. — Lichénisé, non lichénicole — erronée. Trois variétés dont une seule connue en France.
Massif du Jura (Ain), Alpes de Haute-Savoie et Cantal. Fulgensia bracteata var. alpina (Th. Fr.) Räsänen —
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger Syn. Caloplaca bracteata f. alpina (Th. Fr.) Zahlbr. —
critique d’extinction [cr] — 01a, 15r, 74a — Terricole, Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Pyrénées. Peu rare.
muscicole (sur mousses saxicoles, principalement Andreaea Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 11!, 38a,
et Grimmia ou sur sol pierreux) ou détriticole, calcifuge, 64!, 65!, 73!, 74! — Terricole, saxiterricole ou muscicole
acidophile ou subneutrophile, aéro- et substrato-hygro- (sur mousses terricoles-calcicoles), sur sol le plus souvent
phile, astégophile, chionophile, photophile ou héliophile, argilo-gypso-calcaire, dans des tonsures de pelouses sèches
non nitrophile. Étages subalpin supérieur et alpin. Ombro- ou de groupements arbustifs, laticalcicole, neutrophile
climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 449 ou basophile, xérophile, astégophile, héliophile, peu ou
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 360 {f, (montagnes)} ; moyennement nitrophile. Étages montagnard supérieur
Choisy 1950 : 12 {74} ; Crozals 1910 : 12 {74} ; van den et surtout subalpin et alpin. Ombroclimats humide et
Boom et Breuss 2002 : 14 {15}. hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 366-367 {e} ;
Frutidella furfuracea (Anzi) M. Westb. et M. Svens- Ozenda et Clauzade 1970 : 677 {f, Alpes} ; AFL (collec-
son — Syn. Biatora amaurospoda Anzi, Biatora furfuracea tif ) 2002 : 12 {74} ; Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Choisy
Anzi, Biatora pullata Norman, Frutidella pullata (Norman) 1951 : 206 ; 1953 : 183 {05, 38} ; Clauzade et Rondon
Schmull, Lecidea amaurospoda (Anzi) Vain., Lecidea anziana 1959 : 393 {05} ; Harmand 1913 : 857-858 {f, 65} ; Hou-
Zahlbr., Lecidea furfuracea (Anzi) Jatta, Lecidea ostrogothen- meau et Roux 1991 : 549 {65} ; Nylander 1863 : 397
sis Nyl., Lecidea pullata (Norman) Th. Fr. — Lichénisé, non {05} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et
lichénicole — Massifs des Vosges et du Jura, Massif central al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
(Cantal), Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt Vésubie) : 42 {06} ; Vivant 1988 : 46 {64}.
national. En danger d’extinction [en] — 01r, 15r, 39r, Fulgensia delphinensis Poelt — Lichénisé, non lichéni-
66!, 68!, 88! — Corticole (à la base de troncs de conifères, cole — Savoie et Hautes-Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt
parfois de feuillus à rhytidome généralement lisse), généra- international. En danger d’extinction [en] — 05r, 73r —
lement en milieu forestier, rarement lignicole, de moyen- Terricole, sur sol calcaire plus ou moins riche en gypse,
nement à très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, peu calcicole, basophile, héliophile, xérophile, astégophile,
ou pas stégophile, assez chionophile, non héliophile, non peu ou modérément nitrophile. Étages subalpin et alpin.
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
hyperhumide. Parmeliopsidetum ambiguae — Clauzade Roux 1985 : 367 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 677-
et Roux 1985 : 447 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 358 678 {f, 05, 73}.
{rf } ; Sérusiaux 1990 (non publié, 66, Taurinya : ras des Fulgensia desertorum (Tomin) Poelt — Syn. Caloplaca
Cortalets, leg., herb. et det. É. Sérusiaux) ; van den Boom desertorum Tomin, Caloplaca geoica H. Magn., Placodium
et Brand 1991 : 29 {01, 39} ; van den Boom et Breuss desertorum Tomin — Lichénisé, non lichénicole — Midi
2002 : 14 {15} ; Wirth 1974 : 387 {68, 88}. méditerranéen (Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône) et sub-
Fulgensia A. Massal. et De Not. — Syn. Gyalolechia méditerranéen (Hautes-Alpes, Aveyron). Rare. Patrimonial
A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 05!, 12r,
Poelt et Vězda 1977 : 109-114 {e} — Rem. En raison 13!, 30!, 34! — Terricole, dans des tonsures à cryptogames
445

de pelouses sèches, basses et discontinues, sur sol argilo- {12} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non
calcaire ou dolomitique (hors de France parfois gypseux), publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 253, 255
calcicole, basophile, xérophile, astégophile, héliophile, peu {60} ; Crozals 1914 : 62 {34} ; Crozals 1923 : 30 {83} ;
ou modérément nitrophile. Étages méso-, supra-méditerra- Derrien 2014 (non publié, 36, Pouligny-Saint-Pierre : le
néen et collinéen (stations xérothermiques). Ombroclimats Grand Veillon, alt. 116 m, 2014/04/22, leg., det. et herb.
sec et subhumide — Clauzade et Roux 1985 : 367 {e} ; M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 279 {37} ; Engler
Ozenda et Clauzade 1970 : 678 {f, 30, Provence} ; Clau- et Lacoux 2012 : 11, 16, 19 {34} ; Fagot 1906 : 184 {31} ;
zade et Roux 1972 : 37 {30} ; Clauzade et Roux 1973 : 51 Farou 2016 : 146 {46} ; Ferrez 2019 (non publié, 70,
{13, 30} ; Engler et Lacoux 2012 : 19 {34} ; Roux 1982 : Saint-Gorgon-Main : les Vardes, alt. 860 m, sur le sol cal-
216 {30} ; Roux 2015 (non publié, 05, Bréziers : SO de caire d’une pelouse écorchée, 2019/06/25, leg., det. et herb.
Pharaon, grotte et environs immédiats, station hélioxéro- Y. Ferrez) ; Genty 1934 : 101 {21} ; Gonnet et al. 2013 :
thermique, sur affleurement de gypse pulvérulent, 900 m, 44 {2b} ; Harmand 1897 : 180-181 {57, 88} ; Harmand
2015/11/24, leg. L. Garraud, det. et herb. C. Roux) ; 1913 : 954-955 {f, 29} ; Hue 1896 : 244 {73} ; Hue 1896 :
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {30}. 31 {73} ; Issler 1927-1928 : 74 {68} ; Jeanjean [coll. Bouly
Fulgensia fulgens (Sw.) Elenkin — Syn. Caloplaca de Lesdain] 1925 : 230 {47} ; Khalifé 1986 : 13 {30} ;
fulgens (Sw.) Körb., Fulgensia sorediosa Klem., Fulgensia Kieffer 1895 : 64 {57} ; Lamy 1883 : 370 {65} ; Magnin
subbracteata (Nyl.) Poelt, Lecanora fulgens (Sw.) Ach., Pla- 1876 : 122 {04} ; Magnin 1882 : 295-296 {69} ; Maheu
codium fulgens (Sw.) DC. — Lichénisé, non lichénicole — 1930 : 607 {13} ; Maheu et Gillet 1926 : 36 {2b} ; Marc
France méditerranéenne et subméditerranéenne (y compris 1908 : 394 {12} ; Massé 1966 : 883 {29} ; Méric et al.
en Corse) et plus au nord dans des stations suffisamment 2019 : 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat
xérothermiques. Commun dans le Midi, assez rare ou rare et al. 2018 : 189 {50} ; Moreau et Moreau 1934 (Men-
ailleurs. Potentiellement menacé [nt] — 01a, 02!, 04!, 05!, ton) : 145 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 38 {74} ;
06!, 07!, 08!, 11!, 12r, 13!, 14a, 16r, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, Nylander 1896 : 46-47, 48 {60, 75sl, 77} ; Olivier 1897 :
25!, 26!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 44a, 206-207 {14, 49, 50, 61, 72} ; Olivier 1900 : 21 {29, 44,
45r, 46!, 47a, 48!, 49!, 50!, 51a, 56!, 57a, 59!, 60a, 61a, 72} ; Ozenda 1950 : 46 {06} ; Picquenard 1904 : 112
64!, 65!, 66a, 68!, 69!, 71!, 72a, 73!, 74a, 75sla, 77!, 78sla, {29} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ;
79!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 88a — Terricole (sur sol argilo- Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Ranwell et James 1966 :
calcaire, argilo-sablo-calcaire ou calcaréo-dolomitique) 836 {83} ; Rastetter 1965 : 623 {68} ; Ravaud 1860 : 765
ou muscicole (sur mousses terricoles-calcicoles), dans des {38} ; Rémy 2009 : 6 {05} ; Richard 1877 : 23 {79} ; Rieux
tonsures de pelouses sèches ou de garrigue, laticalcicole, et al. 1977 : 125 (tab. 1), 131 (tab. 3), 134 (tab. 4) {13} ;
neutrophile ou surtout basophile, xérophile, astégophile, Rieux et Roux 1969 : 37 {f, 30} ; Rondon 1963 (Crau) :
héliophile, assez thermophile, peu ou moyennement nitro- 87 {13} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 {13,
phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2017 (Vercors) :
Ombroclimats sec et subhumide. Toninio-Psoretum deci- 137 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 122-
pientis — Clauzade et Roux 1985 : 366 {e} ; Ozenda et 123 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57
Clauzade 1970 : 677 {f } ; Abbayes 1924 : 42 {44, 49} ; {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al.
Abbayes 1934 : 171 {22} ; Asta 1973 : 39 {38} ; ATBI + 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet Corse) : 229 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
2007 : 90-91 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 209 {07} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Roux et Poumarat
Bégay 1997 : 17 {16} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Bertrand 2015 : 18 {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 31 {21} ;
et Roux 2016 : 59 {04} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 392 {13} ; Vivant 1988 :
12 {13} ; Boissière 1979 : 111 {77} ; Boissière 1986 : 46 {64} ; Weddell 1873 : 362 {86} ; Werner 1973 : 328
210, 213, 214 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : {20} ; Zschacke 1927 : 24 {2b} — Rem. F. subbracteata est
603 {78sl} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud un simple phénotype (thalles en mauvais état avec schizidies
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bri- se formant sur les parties abîmées). La mention de F. fulgens
caud 2008 : 138 {29} ; Brisson 1875 : 130 {51} ; Brisson dans l’Hérault (Laurens, Réals, Bédarieux) et dans le Var
1880 : 197 {02} ; Cabanès 1900 : 35 {30} ; Chipon 1995 : (environs de Toulon), sur murs et anfractuosités de rochers
78 {68} ; Choisy 1951 : 209-210 {01, 04, 38, 69, 73} ; calcaires, par Crozals (1910 : 250 ; Crozals 1931 : 46) est
Clauzade et Roux 1972 : 37 {30} ; Companyo 1864 : erronée (confusion avec F. fulgida) ; il en est de même de la
843 {66} ; Coppins 1971 : 159 {56} ; Coste 1994 : 207 mention de Graves (1857 : 178) dans l’Oise sur rochers
{81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 de calcaires « durs ».
446

Fulgensia fulgida (Nyl.) Szatala — Syn. Lecanora ful- d’un grand escarpement, alt. 1922 m, sur terre des fentes
gida (Nyl.) Hue, Placodium fulgidum Nyl. — Lichénisé, de rochers (calcaire tithonien très cohérent et compact),
non lichénicole — France méditerranéenne et submédi- 2013/06/25, leg., herb. et det. C. Roux). Extrêmement
terranéenne, y compris en Corse. Assez commun. Non rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 2b!, 24!, 26!, 30!, rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
34!, 38!, 46!, 48!, 64!, 66a, 81r, 83!, 84! — Saxicole (sur 06! — Muscicole (sur mousses saxicoles), calcicole, baso-
sommets de rochers ou parois de roches calcaires altérées phile, aéroxérophile, faiblement ékréophile, héliophile,
ou très fissurées), plus rarement saxiterricole (sur terre des peu ou pas nitrophile. Étage montagnard méditerranéen.
fentes de rochers) ou terricole (sur mince couche de terre Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux 1985 :
sur rochers), calcicole, basophile, xérophile, peu ou pas sté- 366 {e} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al.
gophile, euryphotique, thermophile, peu ou modérément 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 41 {06}.
nitrophile. Étages méso- et supraméditerranéen. Ombro- Fulgensia pruinosa (Körb.) Poelt — Syn. Caloplaca
climats sec et subhumide. Psorion testaceae — Clauzade pruinosa (Körb.) Zahlbr., Fulgensia aurea var. fissiseda
et Roux 1985 : 366 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 677 Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridionales
{f, région méditerranéenne} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Bauvet et Hautes-Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
2005 : 178-179 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 209 {07} ; Vulnérable [vu] — 04!, 05r, 65! — Saxicole, calcicole,
Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Bouly de Lesdain sur parois verticales ou supraverticales, plus rarement sur
1949 (Nice) : 77-78 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 sommets rocheux, surtout dans les fissures, parfois musci-
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 cole (sur mousses saxicoles-calcicoles), basophile, xérophile
{04, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 14, 15 {30, 84} ; ou mésophile, de modérément à fortement stégophile, de
Coste 1994 : 207 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 moyennement à très héliophile, héminitrophile. Étages
(Madasse) : 21 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, subalpin et alpin, plus rarement montagnard. Ombro-
11, massif de la Clape) ; Crozals 1931 : 46 (« Placodium climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
fulgens ») {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Farou 1985 : 367 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 678 {f, 05} ;
2016 : 146 {24, 46} ; Gonnet et al. 2013 : 36, 40, 44 {2b} ; Florence 2018 (non publié, 65, Gavarnie-Gèdre : Gèdre,
Gonnet et al. 2013 : 65 {2b} ; Harmand 1913 : 955- lac des Gloriettes, alt. 1679 m, sur une face supraverti-
956 {f, 34, 48, 66} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; cale d’un gros bloc erratique de roche fortement calcaire,
Maheu 1930 : 607 {13} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 2018/05/17, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ;
1972 : 193 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et al. Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Roux et al. 2011
2019 : 34 {84} ; Nylander 1891 : 15 {66} ; Ozenda 1950 : (Haut-Verdon) : 40 {04}.
46 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 74 {48} ; Poumarat Fusarium Link ex Fr. — Ascomycètes (« hyphomy-
et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1978 : cètes ») non lichénisés, rarement lichénicoles.
160, 168 {04, 06, 12, 13, 30, 84} ; Roux 1982 : 216 {30, 83, Fusarium pallens Nees ex Link — Syn. (?) Cylindrocar-
84} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : pon janthothele var. majus Wollenw., (?) Nectria mammoidea
25 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 123
W. Phillips et Plowr. — Non lichénisé, lichénicole — Nord
{11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
(Dunkerque : Malo-Terminus). Extrêmement rare : une
tales) : 105 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al.
national. En danger critique d’extinction [cr] — 59a — Sur
2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
thalle de Myriolecis hagenii — Clauzade et al. 1989 : 115
Corse) : 229-230 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ;
{m} ; Vouaux 1914 : 319-320 {m, 59} — Rem. Appartient
Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Roux et Poumarat
probablement au genre Cylindrocarpon.
2015 : 18 {13} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 393 {84} ; Fusarium peltigerae Westend. — Non lichénisé, lichénicole —
Werner 1973 : 328 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : À rechercher en France — Connu notamment en Belgique et en
278-279 {2b}. Espagne — Saprophyte sur Peltigera rufescens et Parmeliella testacea —
Fulgensia klementii Kalb — Lichénisé, non lichéni- Clauzade et al. 1989 : 116 {m}.
cole — Alpes-Maritimes (Entraunes : Estenc, pont Saint- Fuscidea V. Wirth et Vězda — Syn. Biatorinella Des-
Roch, saut du Var, alt. 1692 m, sur une paroi subverticale châtres et Werner — Ascomycètes lichénisés, non liché-
de calcaire noir très cohérent et compact, très ensoleil- nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 368-369 {e} ; Obe-
lée, soumise à des écoulements temporaires, 2012/07/27, rhollenzer et Wirth 1984 : 537-595 {e}.
leg. det. et herb. M. Bertrand ; Saint-Étienne-de-Tinée : Fuscidea austera (Nyl.) P. James — Syn. Fuscidea aggre-
hameau Roya, vallon de Roya, Dessous-lou-Bals, au pied gata (Flot.) V. Wirth et Vězda, Fuscidea aggregatilis (Grum-
447

mann) V. Wirth. et Vězda, Lecanora austera Nyl., Lecidea {07} ; Boissière 1979 : 87 {77} ; Boissière 1990 : 187
aggregata (Flot.) H. Magn. [non Chevall.], Lecidea aggre- {77} ; Boissière 1994 : 10 {63} ; Bouly de Lesdain 1911
gatilis Grummann — Lichénisé, non lichénicole — Mas- (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 23 {85} ;
sif des Vosges, Alpes-Maritimes et Hautes-Pyrénées. Très Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bricaud 2008 : 138
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique {29} ; Brisson 1875 : 155 {51} ; Brisson 1880 : 204 {02} ;
d’extinction [cr] — 06!, 65!, 67!, 68!, 88! — Saxicole, sur Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1949 : 151
parois verticales ou légèrement supraverticales ou sous sur- {71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et
plomb de roches silicatées très cohérentes, subneutrophile Rondon 1960 : 457 {66} ; Companyo 1864 : 847 {66} ;
ou acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, Coppins 1971 : 161 {22, 29, 56} ; Coste 1990 : 48 {34} ;
non ou modérément stégophile, photophile mais non ou Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Cozette 1906 :
peu héliophile, non nitrophile. Étages montagnard, subal- 249 {60} ; Crozals 1914 : 134 {34} ; Dominique 1884 :
pin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et 333 {44} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 54
Roux 1985 : 370 {e} ; Bertrand 2018 (non publié, 65, {31} ; Graves 1857 : 183 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 38
Estaing : 500 m au SO du col d’Ilhéou, cirque d’Et Malh, {2a} ; Harmand 1898 : 94 {68, 88, 90} ; Houmeau et Roux
alt. 2400 m, sur roche silicatée basique d’un petit replat 1981 : 94 {15} ; Hue 1894 : 313 {50} ; Lamy 1880 : 462
d’une barre rocheuse, 2018/07/17, leg., det. et herb. M. {63, 87} ; Laronde 1901 : 215 {03} ; Lottin et Vaudoré
Bertrand.) ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Roux 2014 : 115, 129, 132 {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 91
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Wirth 1974 : 376 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 67 {2b} ; Marc 1908 : 418
{67, 68, 88}. {12, 30} ; Massé 1964 : 124 {35, 56} ; Ménard 2009 : 153
Fuscidea cyathoides (Ach.) V. Wirth et Vězda — Liché- {83} ; Monnat et al. 2017 : 20, 52 {35} ; Monnat et al.
nisé, non lichénicole — Rem. L’étude phylogénétique de 2018 : 179, 189 {50} ; Nylander 1896 : 93, 98 {77} ; Oli-
Zahradníková et al. (2017 : 547-560) montre que la var. vier 1900-1903 : 115-116 {14, 29, (50, 63, 72)} ; Olivier
corticola n’est qu’un simple écotype corticole, alors qu’elle 1902 : 336 {66} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 418 {63} ;
avait été traitée un peu plus tôt comme une espèce distincte Parrique (Gasilien) 1898 : 89 {15, 63} ; Poumarat et
notamment par Nimis et Martellos (2008) et Hafellner coll. 2014 : 17 {66} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1982 :
et Türk (2001, 2016) ou comme une variété (Roux et coll. 216 {30} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 15 {30, 48} ;
2017 : 399). Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et
Fuscidea cyathoides (Ach.) V. Wirth et Vězda morpho. al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 123 {30, 34, 48, (66)} ;
cyathoides — Syn. Biatora rivulosa (Ach.) Fr., Biatorinella Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al.
rivulosa (Ach.) Deschâtres et Werner, Fuscidea cyathoides 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et al. 2014
(Ach.) V. Wirth et Vězda var. cyathoides, Lecidea cyathoides (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 230
(Ach.) Ach. var. cyathoides, Lecidea rivulosa f. depaupe- {2a, (2b)} ; Séguy 1950 : 46 {65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ;
rata Leight., Lecidea rivulosa f. depressa Leight., Lecidea van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn
rivulosa f. obscurior Cromb. ex Leight., Lecidea rivulosa 1983 : 114, 117, 119, 127, 137 {50, 61, 72} ; Vivant 1988 :
Ach. var. rivulosa — Lichénisé, non lichénicole — Présent 47 {64} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1973 : 323
dans une grande partie de la France, y compris en Corse. {20} ; Wirth 1974 : 377 {67, 68, 88, 90}.
Assez commun. Non menacé [lc] — 02a, 03a, 06!, 07!, Fuscidea cyathoides (Ach.) V. Wirth et Vězda éco. cor-
09!, 12a, 14!, 15!, 2a!, 2ba, 22!, 23!, 24!, 29!, 30!, 31a, 34!, ticola — Syn. Biatora stiriaca A. Massal., Biatorinella fagi-
35!, 42!, 43a, 44!, 48!, 50!, 51a, 56!, 60!, 61!, 63!, 64r, 65!, cola (Zschacke) Deschâtres et Werner, Biatorinella rivulosa
66!, 67!, 68!, 70!, 71a, 72!, 77!, 83!, 84!, 85!, 87!, 88!, 89!, var. corticola (Fr.) Werner, Fuscidea cyathoides var. corticola
90! — Saxicole, sur parois fortement inclinées ou verti- (Fr.) Kalb, Fuscidea fagicola (Zschacke) Hafellner et Türk,
cales de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acido- Fuscidea stiriaca (A. Massal.) Hafellner, Lecidea cyathoides
phile ou subneutrophile, assez aérohygrophile, peu ou pas f. corticola (Fr.) Vain., Lecidea cyathoides var. corticola (Fr.)
stégophile, photophile mais peu ou pas héliophile, non H. Magn., Lecidea fagicola Zschacke, Lecidea rivulosa var.
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta- corticola (Fr.) Jatta, Lecidea stiriaca (A. Massal.) Jatta —
gnard supérieur. Ombroclimats subhumide et humide — Lichénisé, non lichénicole — Essentiellement dans les
Clauzade et Roux 1985 : 369 {e} ; Ozenda et Clauzade régions montagneuses (y compris en Corse), mais semble
1970 : 355-356 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {23, 87} ; manquer dans les Alpes septentrionales et le massif du Jura.
AFL (collectif ) 1985 : 7 {23} ; Aptroot et al. 2007 : 58 Commun dans le Massif central. Non menacé [lc] — 04!,
{29} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2012 : 64 07!, 12r, 19!, 2a!, 2b!, 30!, 34!, 48!, 50r, 57r, 63!, 64!, 68r,
{63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195 70!, 83!, 84!, 87!, 88!, 90! — Corticole, sur rhytidome lisse
448

de feuillus (Fagus, Betula), principalement sur tronc, aci- 1975 : 122, 127, 136 {74, 88} ; Ferrez 2017 (non publié,
dophile, aérohygrophile, peu stégophile, photophile mais 70, Plancher-les-Mines : rn des Ballons comtois, alt. 940 m,
peu ou pas héliophile, non nitrophile. Étage montagnard. sur paroi siliceuse, 2017/08/09, leg., det. et herb. Y. Fer-
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et rez) ; Florence 2013 (non publié, 65, Cauterets : tour-
Roux 1985 : 369 {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19} ; Bau- bière du Paradis, alt. 1651 m, sur paroi verticale ou supra-
vet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet verticale de roche granitique, 2013/12/03, leg. et herb. É.
2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Bekking, Florence, det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Florence
van Dort et coll. 2019 : 35 {57, 88} ; Brackel et al. 2018 : et coll. 2019 : 239, 240 {65} ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc.
195 {68, 88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Clauzade n° 1034 {68} ; Wirth 1974 : 377 {68, 88}.
et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 Fuscidea intercincta (Nyl.) Poelt — Syn. Fuscidea
{12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 1914 : atlantica (H. Magn.) P. James et Poelt — Lichénisé, non
135 {34} ; Crozals 1923 : 102 {2b} ; Guilloux et al. 2000 : lichénicole — Hautes-Pyrénées (Cauterets : E du lac de
38 {2a, 2b} ; Houmeau et Roux 1988 : 280, 281 {48} ; Gaube, un peu au-dessus et au S du ruisseau Méya, sur
Kalb 1976 : 57 {2a} ; Maheu et Gillet 1926 : 68 {2b} ; paroi verticale ombragée de granite, 2017/07/02, leg. et
Marc 1908 : 418 {12, 30} ; Nylander 1878 : 454 {2b} ; herb. C. Roux et É. Florence, det. C. Roux ; OSO du
Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux et al. 2005 (mont pont d’Espagne, partie E du plateau du Clot, petite clai-
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- rière en face du pont coté 1521 m, alt. 1530 m, sur une
lon) : 123 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 face fortement inclinée d’un bloc de granite, 2018/07/19,
{30} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 230 {2a, 2b} ; leg., det. et herb. S. Poumarat, conf. C. Roux). Extrême-
Werner 1973 : 323 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : ment rare : deux stations connues en France. Patrimonial
305 {2b} ; Zschacke 1927 : 11 {2b}. d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Fuscidea cyathoides (Ach.) V. Wirth et Vězda morpho. [cr] — 65! — Saxicole, sur parois verticales ou fortement
sorediata — Syn. Fuscidea cyathoides var. sorediata (H. inclinées de roches silicatées acides, calcifuge, acidophile ou
Magn.) Poelt, Lecidea cyathoides var. sorediata (H. Magn.) subneutrophile, assez aérohygrophile, parfois assez faible-
H. Magn., Lecidea rivulosa var. sorediata H. Magn. — ment ékréophile, sciaphile, non nitrophile. Ombroclimats
Lichénisé, non lichénicole — Finistère et Seine-et-Marne humide et perhumide — Clauzade et Roux 1985 : 369
(forêt de Fontainebleau). Très rare. Patrimonial d’intérêt {e} ; Florence et coll. 2019 : 237, 240 {65}.
international. En danger d’extinction [en] — 29!, 77! — Fuscidea kochiana (Hepp) V. Wirth et Vězda — Syn.
Même écologie que le type, mais légèrement ékréophile — Biatora indigula (Nyl.) Walt. Watson, Biatora kochiana
Clauzade et Roux 1985 : 369 {e} ; Boissière 1990 : 188 (Hepp) Rabenh., Lecanora mammillifera Stirt., Lecidea
{77} ; Monnat 2017 (non publié, 29, Camaret-sur-Mer : coriacella Nyl., Lecidea interludens Nyl., Lecidea kochiana
pointe de Pen Hir, alt. c. 50 m, sur grès armoricain (ordovi- Hepp, Lecidea morosa Dufour — Lichénisé, non liché-
cien), 2017/04/09, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Mon- nicole — Hautes montagnes, y compris en Corse. Assez
nat 2017 (non publié, 29, Camaret-sur-Mer : pointe du commun. Non menacé [lc] — 05r, 06!, 07!, 09r, 15r, 2a!,
Toulinguet, alt. c. 45 m, sur grès armoricain (ordovicien), 2b!, 30r, 31r, 34!, 42!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!,
2017/04/09, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 69a, 71a, 73!, 74a, 81r, 88! — Saxicole, sur parois verti-
2017 (non publié, 29, Crozon : pointe de Dinan, alt. c. cales de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acido-
50 m, sur grès armoricain (ordovicien), 2017/04/08, leg., phile, aérohygrophile, de non à modérément stégophile, de
herb. et det. J.-Y. Monnat). modérément sciaphile à photophile mais non héliophile,
Fuscidea gothoburgensis (H. Magn.) V. Wirth et Vězda — non nitrophile. Étages montagnard et subalpin, rarement
Syn. Fuscidea maculosa (H. Magn.) Poelt, Lecidea gothobur- alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Fuscideetum
gensis H. Magn., Lecidea gothoburgensis f. maculosa H. kochianae — Clauzade et Roux 1985 : 370 {e} ; Ozenda
Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Vosges, et Clauzade 1970 : 371 {f, montagnes, au-dessus de
Haute-Saône, Haute-Savoie et Hautes-Pyrénées. Très rare. 1200 m} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Bauvet 2005 : 178-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- 179 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64
tinction [cr] — 65!, 68!, 70!, 74!, 88! — Saxicole, sur parois {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195,
de roches silicatées verticales ou supraverticales ombragées, 203 {07} ; Bick et al. 2019 : 113 {68} ; Boissière 1994 : 10
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, {63} ; Brackel et al. 2018 : 195 {88} ; Chipon et al. 2006
stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages montagnard (non publié) {67, 88} ; Choisy 1949 : 151 {42, 69, 71,
et subalpin. Ombroclimats humides et hyperhumide — 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Clauzade
Clauzade et Roux 1975 : 369 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] et Rondon 1961(ii) : 5 {30} ; Coste 2011 : 103 {09, 31,
449

65, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Crozals 1914 : {51} ; Carlier 2016 (non publié, Nièvre) ; Carpentier
135 {34} ; Crozals 1923 : 102 {2b} ; Florence et coll. 1914 : 44 {44} ; Choisy 1950 : 17 {71} ; Coppins 1971 :
2019 : 275 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {42, 63} ; 157 {22, 29, 56} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste
Gonnet et al. 2013 : 47 {2b} ; Guilloux et al. 2000 : 38 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) :
{2a} ; Harmand 1898 : 94 {f } ; Lamy 1880 : 462-463 {63} ; 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette 1906 :
Lamy 1883 : 417 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 91 {2a} ; 251 {60} ; Derrien et al. 2018 : 279 {37} ; Derrien et
Maheu et Gillet 1926 : 72 {2b} ; Moreau et Moreau al. 2019 : 98 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non
1932 (monts Dore) : 55 {63} ; Nylander 1856 : 552 {63} ; publié, 49, Vernoil-le-Fourrier : rue de l’Église, alt. 47 m,
Payot et Harmand 1901 : 88 {74} ; Poumarat et coll. sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C.
2014 : 13, 24, 25 {66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. 2006 : 59
215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 21 {48} ; {54} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Harmand 1898 : 57 {88} ;
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 123 {(30), 34, Lamy 1880 : 435 {87} ; Lamy 1883 : 400 {65} ; Lottin et
48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52
2011 (Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ; Roux et al. 2012 {35} ; Monnat et al. 2018 : 179 {50} ; Nylander 1896 :
(Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 78 {60, 77} ; Olivier 1900-1903 : 136-137 {14, 17, 22,
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 230 {2a, 2b} ; 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (63, 65), 72, 75sl, 76, 79,
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 85} ; Prin 1983 : 14 {10} ; Rose et al. 1979 : 95 {50, 61} ;
47 {64} ; Werner 1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1973 : 331 Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al.
{20} ; Wirth 1974 : 377-378 {67, 68, 88} — Rem. Les 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (Langue-
mentions de cette espèce sur le littoral sont vraisembla- doc-Roussillon) : 123 {30} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ;
blement erronées (confusion probable avec F. cyathoides) : Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck
Aptroot et al. (2007 : 58), Finistère ; Dominique (1884 : et De Wit 2016 : 27 {55} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 137
333), Loire-Atlantique. {50, 53} — Rem. Considéré ici dans un sens large car ne
Fuscidea lightfootii (Sm.) Coppins et P. James s. l. — pouvant être distingué avec certitude de F. pusilla sans ana-
Syn. Biatora lightfootii (Sm.) Hepp, Biatorina lightfootii lyse d’adn. Cette dernière espèce n’ayant jamais été signalée
(Sm.) Körb., Catillaria lightfootii (Sm.) H. Olivier, Lecidea en France, la très grande majorité des mentions appartient
lightfootii (Sm.) Ach., Lecidea lightfootii var. commutata vraisemblablement à Fuscidea lightfootii s. s.
(Ach.) Leight. — Lichénisé, non lichénicole — Présent Fuscidea lygaea (W. Mann) V. Wirth et Vězda — Syn.
dans une grande partie de la France, sauf dans les régions Biatora lygaea (W. Mann) Arnold, Lecidea lygaea W. Mann,
trop sèches ou trop froides ; non signalé en Corse. Com- Lecidea obscurata (Ach.) Schaer. — Lichénisé, non liché-
mun, sauf dans la région méditerranéenne. Non menacé nicole — Bretagne et régions montagneuses, y compris
[lc] — 02r, 03!, 07!, 10r, 12r, 14!, 15!, 17!, 22!, 24!, 25!, dans le Midi et en Corse. Assez commun. Non menacé
27!, 28!, 29!, 30!, 33!, 35!, 37!, 38!, 41!, 44!, 49!, 50!, 51r, [lc] — 06!, 07!, 09r, 12a, 2ar, 2b!, 21a, 22!, 23!, 29!, 30!,
53!, 54!, 55r, 56!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63a, 64!, 65a, 66r, 31r, 34!, 38a, 43!, 48!, 50!, 56!, 63!, 64!, 65a, 66!, 73!, 81r,
68r, 70!, 71a, 72a, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 81r, 83!, 85a, 83! — Saxicole, sur parois fortement inclinées, verticales,
87!, 88a, 89! — Corticole, plus particulièrement sur bran- supraverticales ou sous surplomb de roches silicatées très
chettes, sur rhytidome le plus souvent lisse de feuillus, cohérentes, calcifuge, de moyennement à très acidophile,
parfois de conifères, plus rarement lignicole, acidophile aérohygrophile, peu ou modérément stégophile, photophile
ou subneutrophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, mais non ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages
photophile mais non ou modérément héliophile, non ou supraméditerranéen, collinéen et surtout montagnard et
peu nitrophile. Étages collinéen et montagnard inférieur, subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
rarement méso- et supra-méditerranéen. Ombroclimats zade et Roux 1985 : 370 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
subhumide et humide. Graphidion scriptae — Clauzade 371-372 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {23} ; Aptroot et
et Roux 1985 : 368 {e} ; Oberhollenzer et Wirth 1984 : al. 2007 : 58 {29} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Bauvet
562-566 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 358 {f } ; Zah- 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet et
radníková 2018 : 425-438 {e} ; Abbayes 1934 : 95 {22, 29, coll. 2009 : 197, 198 {07} ; Choisy 1953 : 178 {38} ; Clau-
35, 44, 56, 85} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Boulan- zade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon
ger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 181 {62} ; Brackel et al. 1961(iii) : 5 {30} ; Coste 2011 : 103 {09, 31, 81} ; Coste
2018 : 195 {68} ; Bricaud 2004 : 166, 170, 269, 274, 279 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Crozals 1914 : 135 {34} ; Engler
{30} ; Bricaud 2004 : 169 {30} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66
{83} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Brisson 1875 : 150-151 {43} ; Genty 1934 : 108 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 36
450

{2b} ; Lamy 1883 : 417-418 {65} ; Maheu et Gillet 1926 : Fuscidea praeruptorum (Du Rietz et H. Magn.) V.
72 {2b} ; Marc 1908 : 417 {12, 30} ; Ménard 2009 : 153 Wirth et Vězda — Syn. Lecidea « praeruptarum » (Du Rietz
{83} ; Monnat et al. 2018 : 179, 205 {50} ; Roux et al. et H. Magn.) V. Wirth et Vězda, Lecidea praeruptorum Du
2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Rietz et H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Grand-
Lozère) : 11, 15 {30} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 Est, Île-de-France, Massif armoricain, Massif central, Isère,
{48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux Var. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 08!, 15!,
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 123 {30, 34, 48, (66)} ; 19!, 22!, 29!, 38!, 50!, 57!, 67!, 68!, 72!, 77r, 83!, 88! — Saxi-
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2011 cole, sur parois verticales ou légèrement supraverticales ou
(Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. sous surplomb de roches non calcaires très cohérentes, cal-
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : cifuge, acidophile, de moyennement à très aérohygrophile,
42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 230 {(2a), 2b} ; peu ou pas stégophile, sciaphile ou photophile mais non
Sipman 2000 : 47 {2a} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 31 héliophile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombro-
{(21)} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 809 {2b} ; Vivant climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
1988 : 47 {64} ; Werner 1973 : 331 {20}. 1985 : 368 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 379 {f, 77} ;
Fuscidea mollis (Wahlenb.) V. Wirth et Vězda — Liché- AFL (collectif ) 1984 : 10 {19} ; Aptroot et al. 2007 : 58
nisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés. {29} ; Asta 1972 : 127-130 {38} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta
Fuscidea mollis (Wahlenb.) V. Wirth et Vězda var. mol- 1975 : 49 {38} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Houmeau
lis — Syn. Lecidea mollis (Wahlenb.) Nyl. — Lichénisé, et Roux 1981 : 94 {15} ; Monnat 2016 (non publié, 22,
non lichénicole — Vosges, Massif central, Midi submédi- Laniscat : landes de Lann Falc’h, alt. 235 m, sur schiste non
terranéen occidental, Hautes-Pyrénées. Assez rare. Poten- calcaire, 2016/03/15, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf.
tiellement menacé [nt] — 07!, 09r, 15!, 30!, 31r, 34!, 48!, C. Roux) ; Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Van
63a, 65!, 66!, 81r, 88! — Saxicole, sur parois rocheuses ver- Haluwyn 1983 : 114, 127, 137 {50, 72} ; Wirth 1974 :
ticales ou subverticales de roches silicatées très cohérentes, 378 {67, 68, 88} — Rem. Les mentions de cette espèce
calcifuge, acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, dans le Vaucluse (Clauzade 1969 : 91-92) et en Provence
photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages (Ozenda et Clauzade 1970 : 379) sont erronées (confu-
collinéen et surtout montagnard et subalpin. Ombrocli- sion avec des spécimens stériles de Rinodina aspersa).
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : Fuscidea pusilla Tønsberg — Lichénisé, non lichénicole — À
rechercher en France — Connu avec certitude notamment dans îles
370 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 371 {f, (15)} ; Ber-
Britanniques et en Europe centrale — Corticole. Étages collinéen, mon-
trand 2018 (non publié, 65, Estaing : 500 m au SO du col tagnard et subalpin — Tønsberg 1992 : 138-140 {e} ; van den Boom et
d’Ilhéou, cirque d’Et Malh, alt. 2400 m, sur roche silicatée al. 1995 : 273 {e} — Rem. Espèce distincte de F. lightfootii par son adn,
basique d’un petit replat d’une barre rocheuse, 2018/07/17, mais non déterminable avec certitude par les caractères anatomiques,
leg., det. et herb. M. Bertrand.) ; Coste 2011 : 104 {09, morphologiques ou chimiques (Zahradníková et al. 2018), à rechercher
en Bretagne et en Normandie.
31, 81} ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gardiennet
2015 (non publié, 88, La Bresse : ruisseau en aval de la Fuscopannaria P. M. Jørg. — Ascomycètes lichénisés,
tourbière de Machais, alt. c. 980 m, sur rochers de granite non lichénicoles — Jørgensen 1994 : 202 {m}.
partiellement inondés, 2015/07/15, leg., herb. A. Gardien- Fuscopannaria ignobilis (Anzi) P. M. Jørg. — Syn. Pan-
net, det. C. Roux) ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; naria brunnea var. convexa Vain. ex Hav. nom. nud., Pan-
Martin et Martin 2008 (non publié, 07, Malarce-sur-la- naria ignobilis Anzi, Pannaria servitiana Gyeln. — Liché-
Thines : crête de l’Échelette, sur schiste non calcaire très nisé, non lichénicole — Finistère, Midi méditerranéen
cohérent, 2008/08/26, leg., et herb. B. et J.-L. Martin, et subméditerranéen, Corse. Assez rare. Potentiellement
det. C. Roux) ; Parrique (Gasilien) 1891 : 418-419 {63} ; menacé [nt] — 06!, 07!, 12c, 2a!, 2b!, 29!, 30!, 34c, 48!,
Parrique (Gasilien) 1898 : 89 {15} ; Roux et al. 2006 64!, 66r, 83!, 84! — Corticole, sur feuillus (principalement
(basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Castanea, Quercus, Fraxinus, Populus tremula, Sorbus aucu-
Roussillon) : 123 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- paria), surtout sur rhytidome crevassé du tronc, acidophile
Orientales) : 35, 68 {66} ; Séguy 1952 : 31 {31}. ou subneutrophile, aérohygrophile (relativement moins
Fuscidea mollis var. caesioalbescens (H. Magn.) Clauzade et Cl. hygrophile que la plupart des autres Pannaria), peu ou pas
Roux — Syn. Lecidea caesioalbescens (H. Magn.) Vain., Lecidea mollis stégophile, photophile mais peu ou pas héliophile, non
subsp. caesioalbescens (H. Magn.) Vain. — Lichénisé, non lichénicole — nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage monta-
Non connu avec certitude en France — Signalé avec doute dans les Alpes
françaises — Saxicole, calcifuge, sur parois verticales mouillées par les
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
pluies — Clauzade et Roux 1985 : 370 {e} ; Ozenda et Clauzade et Roux 1985 : 546 {e} ; Jørgensen 1978 : 32-35 {e, 07,
1970 : 382 {ncf }. 12, 29, 34, 48, 84} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 329 {f,
451

Midi, Corse} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bricaud 2008 : {84} ; Clauzade 1969 : 107 {Provence} ; Coppins 1971 :
138 {29} ; Clauzade 1965 : 44 {83, 2A} ; Clauzade 1969 : 163 {22, 35, 56} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste
106 {83} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {30} ; Coste 2012 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Derrien et al. 2018 : 279
(Py et Mantet) : 17, 21 {66} ; Gonnet et al. 2013 : 67, {37} ; Farou 2016 : 146 {24, 46} ; Guilloux et al. 2000 : 40
70 {2a} ; Massé 1967 : 157 {29} ; Roux 1982 : 219 {83} ; {2a} ; Masson 1998 : 13 {83} ; Masson 2012 (non publié,
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 12 {30} ; Roux et al. 2006 2B, Calenzana : Bonifatu, leg., herb. et det. D. Masson) ;
(basses Cévennes) : 77 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Lan- Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2017
guedoc-Roussillon) : 123 {30, (34), 48} ; Roux et al. 2007 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
(Aigoual) : 117 {48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30, 48} ;
230 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Vězda Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 123 {30, 34,
1965 : Lich. sel. exsicc. n° 301 {83} ; Vězda 1970 : Lich. sel. 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al.
exsicc. n° 852 {2b} ; Vivant 1988 : 72 {64}. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Fuscopannaria leucosticta (Tuck. ex E. Michener) P. M. Jørg. — Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Syn. Pannaria craspedia Körb., Pannaria leucosticta (Tuck. ex E. Miche-
ner) Nyl. [non auct. fr.] — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ;
en France — Connu notamment en Italie et en Espagne — Corticole, Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014
sur rhytidome rugueux, souvent moussu, de feuillus (surtout Alnus, (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42
Castanea et Quercus), acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile, {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 230 {2a, 2b} ;
photophile ou héliophile, non neutrophile. Étages collinéen et monta-
gnard. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 548
Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
{e} ; Jørgensen 1978 : 42-44 {f } — Rem. Le F. leucosticta signalé par 140 {83} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; van
Ozenda et Clauzade (1970 : 330) est en réalité F. olivacea Jørg. ; il en Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 122,
est probablement de même de celui signalé par Werner (1973 : 333) 140 {72}.
en Corse et par Crozals (1914 : 59) dans l’Hérault. Diffère du chémo.
Fuscopannaria olivacea (P. M. Jørg.) P. M. Jørg. — Syn.
P – de Pannaria rubiginosa surtout par son hyménium I + (bleu puis
rapidement brun rouge) [bleu stable chez P. rubiginosa]. Pannaria leucosticta auct. fr. [non (Tuck.) Nyl.], Panna-
Fuscopannaria mediterranea (Tav.) P. M. Jørg. — Syn. ria olivacea P. M. Jørg. — Lichénisé, non lichénicole —
Fuscopannaria mediterranea Tav., Pannaria mediterranea Ardèche, Var et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
Tav. — Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain, En danger d’extinction [en] — 07a, 2a!, 83! — Corticole,
Centre, Massif central, Midi, Pyrénées et Corse. Assez com- sur tronc et grosses branches de feuillus (principalement
mun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 09!, 12r, 14c, 15!, sur Castanea, Olea, Quercus, également sur Acer, Ceratonia,
19!, 2a!, 2b!, 22r, 23!, 24!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35r, 36!, Ostrya, Platanus, Phillyrea) et, dans la partie orientale de
37!, 40!, 44c, 46!, 47!, 48!, 49c, 50c, 56r, 64!, 65!, 66!, 72!, son aire, sur conifères (Abies, Cupressus, Juniperus, Pinus),
83!, 84!, 85c, 87c — Corticole, sur rhytidome rugueux de souvent parmi les mousses, exceptionnellement sur rochers
feuillus (surtout sur Quercus caducifoliés, Castanea, Olea, moussus, peu ou modérément aérohygrophile (moins
Fraxinus, mais également sur Aesculus, Acer, Ailanthus, hygrophile que la plupart des autres Pannaria), peu ou pas
Corylus, Malus, Platanus, Populus, Prunus, Pyrus, Salix, héliophile, non nitrophile. Étages méso- et supra-méditerra-
Sorbus, Tilia, Ulmus, etc.), plus rarement de conifères (par néen. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 :
exemple Abies, Cupressus, Pinus), parfois parmi les mousses, 546 {e} ; Jørgensen 1978 : 49-52 {e, 2A, 83} ; Ozenda et
quelquefois saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), dans Clauzade 1970 : 330 (n° 737) {f } ; Bauvet 2005 : 178-179
des forêts assez éclairées, subneutrophile ou moyennement {(07)} ; Clauzade 1963 : 37 {Midi} ; Clauzade 1969 : 106
acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photo- {83} ; Masson 2006 (non publié, 2A, Cargèse, leg., herb.
phile mais non ou modérément héliophile, non nitrophile. et det. D. Masson) ; Masson 2006 (non publié, 2A, Cris-
Étages mésoméditerranéen et surtout supraméditerranéen, tinacce, leg., herb. et det. D. Masson) ; Rondon-Seiden-
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et binder 1983 : 100 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
humide — Clauzade et Roux 1985 : 549 {e} ; Jørgen- 230 {2a} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Werner
sen 1978 : 44-49 {e, 12, 14, 33, 34, 35, 44, 49, 50, 83, 1973 : 333 {20} — Rem. Traité sous le nom de Pannaria
84, 85, 87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 330 {f, Midi} ; leucosticta notamment par Ozenda et Clauzade (1970 :
AFL (collectif ) 1984 : 12 {19} ; Bauvet 2005 : 178-179 330). Les mentions anciennes de « P. leucosticta », notam-
{07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : ment celles de Crozals (1914 : 59, monts de l’Espinouse)
192, 211 {07} ; Bricaud 2004 : 110 {30} ; Bricaud 2004 sont très douteuses et correspondent vraisemblablement à
(Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri- d’autres Fuscopannaria (surtout F. mediterranea et F. igno-
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; bilis), ainsi qu’ont pu le constater sur le terrain Jørgensen
Bricaud et Roux 1990 : 120 {84} ; Chaperot 1998 : 30 (1978) et Masson (2006, non publié).
452

Fuscopannaria praetermissa (Nyl.) P. M. Jørg. — Syn. 344 {e} ; Degelius 1954 : 451-458 {e, 14, 15, 2B, 31,
Pannaria praetermissa Nyl., Parmeliella lepidiota (Sommerf.) 40, 50, 64, 88} ; Otálora et Wedin 2013 : 295-304 {e} ;
Vain., Parmeliella praetermissa (Nyl.) P. James, Toninia Ozenda et Clauzade 1970 : 311 {f } ; Abbayes 1934 : 99
coeruleonigricans (Lightf.) Th. Fr. nom. rej. [non auct.] — {Massif armoricain} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21
Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Salève, Alpes, Puy- {05} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 21 {05} ; Bricaud
de-Dôme, Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentiellement 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud 2007 : 64 {04} ; Bugnon
menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 2ar, 63a, 64!, 65!, 66!, 73!, 1956 : 12, 13, 14 {21} ; Choisy 1952 : 169 {69, 71} ; Choisy
74c, 88r — Principalement muscicole ou terricole, rarement 1952 : 170 {01, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456
saxicole, lignicole (sur bois pourrissant ou brûlé) ou mus- {66} ; Cozette 1906 : 243 {60} ; Crozals 1923 : 79-80
cicole à la base des troncs d’arbres, calcicole, basophile ou {2b} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; Dominique 1884 : 315
neutrophile, aéro- ou substrato-hygrophile, plus ou moins {44} ; Fagot 1906 : 232 {31} ; Ferrez 2013 (non publié,
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard supérieur, 39, Arbois : pré des Noyers, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ;
subalpin et alpin. Ombroclimats subhumide, humide et Gonnet et al. 2013 : 72 {2a} ; Graves 1857 : 196 {60} ;
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 546-547 {e} ; Harmand 1894 : 93 {54, 68, 88} ; Harmand 1905 : 95
Jørgensen 1978 : 57-62 {e, 06, 65, 74} ; Ozenda et Clau- {f, Est, Normandie} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ;
zade 1970 : 331 {f, montagnes} ; Clauzade et Rondon Hue 1889 : 214 (sub « C. thysaneum ») {15} ; Humbert
1959 : 386 {05} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2014 (non publié, 81, Marnaves : la Terrasse, alt. 175 m,
73, Bonneval-sur-Arc : pont de l’Oulietta, alt. 2500 m, sur sur tronc de Quercus pubescens, 2014/06/12, leg., det. et
sol et mousses, 2014/09/02, leg., herb. et det. D. et O. herb. R. Humbert, conf. M. Bertrand) ; Jeanjean [coll.
Gonnet) ; Kalb 1976 : 60 {2a} ; Lamy 1881 : 341-342 Bouly de Lesdain] 1925 : 266 {47} ; Lamy 1880 : 341 {63,
{63, 65} ; Lamy 1883 : 366-367 {65} ; Roux 1984 : 88 87} ; Laronde 1901 : 184 {03} ; Maheu 1930 : 600 {13} ;
{06} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 83, 88 {04} ; Roux et al.
Maheu et Gillet 1926 : 10 {2b} ; Nylander 1878 : 450
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
{2a} ; Olivier 1900-1903 : 336-337 {14, 29, 35, 44, 50} ;
Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Prin 1983 : 11 {10} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Rondon
105 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux
1958 : 143 {84} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 115-116
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux
{(48)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ;
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 230 {(20)} ; Werner 1962 :
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al.
63 {88}.
2015 (Haute-Vésubie) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Gabura Adans. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- Corse) : 221 {2a, 2b} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; Vallade et
coles — Rem. Voir la remarque sous G. fascicularis.
Gardiennet 2016 : 14 {21} ; van Dobben et al. 1991 : 60
Gabura fascicularis (L.) P. M. Jørg. — Syn. Arctomia
{46} ; Werner 1962 : 68 {88} ; Werner 1973 : 327 {20} ;
fascicularis (L.) Otálora et Wedin, Collema aggregatum
Zschacke 1927 : 7 {2b} — Rem. Jørgensen (2014 : 594)
auct., Collema ascaridosporum (A. Massal.) Degel., Collema
a montré qu’Arctomia fascicularis est suffisamment distinct
fasciculare (L.) F. H. Wigg., Synechoblastus ascaridosporus
des autres espèces d’Arctomia pour être placé dans le genre
(A. Massal.) Zwackh, Synechoblastus fascicularis (L.) A. L.
Gabura.
Sm. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une
grande partie de la France, y compris en Corse. Assez rare. Gamundia Raithelh. — Basidiomycètes non lichénisés,
Potentiellement menacé [nt] — 01a, 03a, 04!, 05!, 06!, 09!, lichénicoles.
10r, 13a, 14a, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 24!, 29a, 31!, 33!, 35a, Gamundia xerophila (Luthi et Röllin) Raithelh. ex P.-A.
38!, 39!, 40!, 44a, 46!, 47a, 48!, 50a, 54a, 57!, 60a, 63!, 64!, Moreau et Courtecuisse — Syn. Fayodia xerophila Luthi
65!, 66!, 68a, 69a, 71a, 73a, 81!, 83a, 84!, 87a, 88r — Cor- et Röllin, Gamundia leucophylla var. xerophila (Luthi et
ticole, sur troncs, généralement moussus, de feuillus (Acer, Röllin) Bon — Non lichénisé, lichénicole — Morbihan,
Fagus, Fraxinus, Quercus caducifoliés ou sempervirents, Haute-Savoie. Très rare. Patrimonial d’intérêt internatio-
Populus, Salix, Sorbus, etc.), rarement sur conifères (Abies, nal. En danger critique d’extinction [cr] — 56r, 74r — Sur
Picea), envahissant souvent les mousses, rarement saxicole Peltigera — Luthi et Röllin 1973 : 171-175 {e} ; Röllin
(sur rochers moussus), assez acidophile ou subneutrophile, 1984 : 16-18 {e} ; Bon 1996 : 10 {74} ; SMF (collectif )
très aérohygrophile, substratohygrophile, euryphotique, 2003 (sub « Fayodia leucophylla ») : 391-392 {56} — Rem.
non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage Nous excluons de cette espèce la récolte du Jura rapportée
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- par Bon et Röllin (1999 : 10) sur tronc de Picea abies, qui
mide. Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : semble devoir être rattachée à un autre taxon.
453

Geisleria Nitschke — Ascomycètes lichénisés, non Glyphopeltis ligustica (B. de Lesd.) Timdal — Syn.
lichénicoles — Rem. Aptroot et al. (2014 : 115-128) ont Glyphopeltis eburina Brusse, Lecidea ligustica (B. de Lesd.)
montré que Geisleria est un genre phylogénétiquement très Gotth. Schneid., Psora ligustica B. de Lesd., Xanthosporella
distinct de Strigula. llimonae Hertel, Egea et Poelt — Lichénisé, lichénicole
Geisleria sychnogonoides Nitschke — Syn. Strigula facultatif — Hérault et Var. Très rare. Patrimonial d’intérêt
sychnogonoides (Nitschke) R. C. Harris — Lichénisé, non international. En danger d’extinction [en] — 34!, 83! —
lichénicole — Pas-de-Calais, Vosges. Très rare. Patrimo- Saxicole, sur parois ou surfaces fortement inclinées de
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction roches non calcaires, calcifuge, acidophile, subneutrophile
[cr] — 62r, 88a — Terricole (sur sol argileux ou argilo- ou même neutrophile, aéroxérophile, ékréophile, hélio-
sableux) ou sur mousses terricoles, plus rarement humi- phile, non ou peu nitrophile ; souvent parasite de Peltula
cole (sur tourbe) et, par accessibilité, lignicole ou saxicole, euploca ou de P. placodizans au début de son développe-
calcifuge, acidophile, toxitolérant (notamment sur terrains ment. Étages thermo- et méso-méditerranéen inférieur.
industriels abandonnés), mésophile ou xérophile, photo- Ombroclimat subhumide. Peltuletum obscuranto-euplo-
phile et même héliophile. Étage collinéen — Clauzade cae — Brusse 1985 : 267-268 {ne} ; Nimis et Poelt 1987 :
et Roux 1985 : 370 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 242 {e} ; Timdal 1988 : 101-102 {m} ; Bricaud 2006 : tab.
173 {e} ; Roux et Sérusiaux 2004 : 89-90 {E, massif des ht 2 {83} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 308-310
Vosges} ; Swinscow 1967 : 419 {e} ; Vězda 1970 : 311-312 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 15 {34} ; Ménard 2009 :
{e} ; Van den Broeck et al. 2009 : 19 {62}. 68, 90 {83}.
Geisleria xylophila Vězda — Lichénisé, non lichéni- Gomphillus Nyl. — Ascomycètes lichénisés, non
cole — Pyrénées-Atlantiques (vallée d’Aspe : Escot, sur lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 371 {e} ; Ozenda
tronc de sapin pourrissant, dans un pâturage, alt. 550 m). et Clauzade 1970 : 435 {f }.
Extrêmement rare : une seule station connue en France. Gomphillus calycioides (Delise ex Duby) Nyl. — Syn.
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Gomphillus « calicioides » (Delise ex Duby) Nyl. ; incl. Gom-
d’extinction [cr] — 64r — Lignicole, sur bois pourrissant, phillus calicioides f. microcephalus (Taylor) Nyl. — Liché-
acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, photophile ou nisé, non lichénicole — Manche et Pyrénées. Très rare.
modérément héliophile, non nitrophile. Étages collinéen Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
et montagnard — Clauzade et Roux 1989 : 87 {e, 64} ; d’extinction [cr] — 50a, 64!, 66! — Muscicole, à la base
Vězda 1970 : 312-314 {e} ; Vězda et Vivant 1973 : 158 de troncs d’arbres, modérément acidophile ou subneutro-
{e} ; Vivant 1988 : 47 {64} — Rem. Espèce très proche de phile, aérohygrophile, photophile mais non héliophile, non
G. sychnogonoides, non traitée par Roux et Sérusiaux 2004. nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
Gloeoheppia Gyeln. — Ascomycètes lichénisés, non humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
lichénicoles — Henssen 1995 : 261-266 {m}. 371 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 435 {f, (50)} ; Har-
Gloeoheppia turgida (Ach.) Gyeln. — Syn. Acarospora mand 1907 : 220-221 {f, 50} ; Olivier 1900-1903 : 6-7
endocarpea (Fr.) Flagey, Heppia endocarpea (Fr.) Hue, Hep- {50} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ;
pia furva Hue — Lichénisé, non lichénicole — Région Vězda 1973 : Lich. sel. exsicc. n° 1167 {64} ; Vivant 1988 :
méditerranéenne, y compris en Corse. Très rare. Patrimo- 47 {64} — Rem. Signalé par Berner (1947 : 124, selon
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- Maheu 1930-1931) dans le massif de la Sainte-Baume
tion [cr] — 06r, 13!, 2b! — Saxiterricole (dans les fentes (Bouches-du-Rhône et surtout Var) où il n’a jamais été
de rochers, plus rarement terricole sur rocher), calcicole, retrouvé : erreur ou disparition ?
basophile, xérophile, astégophile, thermophile, non nitro- Gonohymenia J. Steiner — Ascomycètes lichénisés,
phile. Étages thermoméditerranéen et mésoméditerranéen non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 371-372
inférieur. Ombroclimats sec et subhumide — Clauzade {m} ; Wirth et al. 2013 : 495-496 {e} — Rem. Distinct
et Roux 1985 : 371 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 291 de Thallinocarpon et surtout de Lichinella (Jørgensen :
{f, région méditerranéenne} ; Clauzade 1965 : 44 {Basse- 2007 : 72).
Provence} ; Gonnet et al. 2013 : 65 {2b} ; Mattei 1972 : Gonohymenia octosporella Lettau — Lichénisé, non
193 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Roux 1967 : 45, 148 lichénicole — Haut-Rhin (Westhalten : murs à côté de la
{13} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 231 {2b} ; Vězda rue de Rouffach, vieille carrière, alt. 235 m, 2019/09/15 ;
1966 : Lich. sel. exsicc. n° 457 {06}. Wirth 2019) et Alpes-Maritimes (Saint-Étienne-de-Tinée :
Glyphopeltis Brusse — Ascomycètes lichénisés, par- hameau Roya, vallon de Roya, Dessous-lou-Bals, au pied
fois lichénicoles — Brusse 1985 : 267-268 {m} — Rem. d’un grand escarpement, alt. 1922 m, sur calcaire titho-
Très proche du genre Psora. nien très cohérent et compact, 2013/06/25, leg., herb. et
454

det. C. Roux). Extrêmement rare : deux stations connues Coste 1997 : 134 {81} ; Derrien 2016 (non publié, 28,
en France. Patrimonial d’intérêt international. En dan- le Marboué : rue du Croc-Marbot, ravin, alt. 150 m, sur
ger critique d’extinction [cr] — 06!, 68! — Saxicole, sur rhytidome de Corylus, 2016/07/25, leg. et herb. M.-C.
rochers calcaires soumis à des écoulements temporaires, Derrien, det. C. Roux) ; Derrien et al. 2018 : 279 {37} ;
omnino- ou valdé-calcicole, basophile, aéroxérophile mais Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Farou 2014 (non publié,
ékréophile, héliophile, non nitrophile. Étages montagnard 46, La Chapelle-Auzac : Blagour, 2014/06/02 ; Gramat :
et subalpin. Ombroclimat subhumide — Clauzade et le Moulin-du-Saut, 2014/06/06 ; leg., det. et herb. J.-L.
Roux 1985 : 372 {e} ; Wirth et al. 2013 : 496, 954 {e} ; Farou) ; Farou 2016 : 146 {46} ; Farou 2018 (non publié,
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Wirth 2019 : 86 {68}. 24, Tourtoirac : dans une ancienne carrière de roche cal-
Graphina Müll. Arg. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- caire au bord de la d73, alt. 204 m, sur tronc de Populus sp.,
coles — Smith et al. 2009 : 414-415 {e}. 2018/09/04, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Florence et
Graphina platycarpa (Eschw.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichéni-
coll. 2019 : 250 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ;
cole — Signalé à tort en France — Rem. Les mentions de cette espèce
d’Amérique du nord et d’Afrique du sud dans le Pas-de-Calais (Bouly Graves 1857 : 186 {60} ; Harmand 1899 : 48-53 {54, 88} ;
de Lesdain 1920 : 224) et en Mayenne (Galinou 1955 : 21, avec pour Lagrandie 2018 (non publié, 56, Saint-Aignan : butte de
synonyme Graphis sophistica Nyl.), sont erronées : confusion probable Malvran, sur rhytidome lisse de feuillu, 2018/08/15, leg.,
avec Graphis inustuloides. det. et herb. J. Lagrandie) ; Poumarat 2018 (non publié,
Graphis Adans. — Syn. Aulacographa Leight. — Asco- 65, Lourdes : forêt de Lourdes, alt. 410 m, sur branchette
mycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux de Quercus robur tombée au sol, 2018/07/21, leg., herb.
1985 : 373-374 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 234-234 et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux 1992 (non
{f }. publié, 26, Échevis : gorges de la Vernaison, alt. 432 m, sur
Graphis betulina (Pers.) Ach. — Syn. Graphis juglandis tronc de Salix sp., 1992/09/13, leg., det. et herb. C. Roux) ;
Garov. ex A. Massal., Graphis scripta var. betulina (Pers.) Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Vallade et
Arnold, Opegrapha betulina Pers. — Lichénisé, non liché- Gardiennet 2016 : 31 {21}.
nicole — Çà et là en France, mais inconnu en Corse et Graphis elegans (Borrer ex Sm.) Ach. — Syn. Aula-
manquant dans les régions trop sèches et les hautes mon- cographa elegans (Borrer ex Sm.) Leight., Graphis elegans
tagnes. Assez rare. Vulnérable [vu] — 06!, 09r, 17!, 21!, f. catenula (Cheval.) Malbr., Graphis elegans f. parallela
23!, 24!, 26!, 27!, 28!, 33!, 37!, 38!, 42!, 46!, 50!, 54a, 56!, (Schaer.) Nyl., Graphis neglecta Erichsen, Graphis petrina
58!, 60a, 62!, 63!, 65!, 78sla, 79!, 80!, 81r, 86!, 87!, 88a, Nyl., Graphis ramificans Nyl., Graphis sulcata (Pers.) A.
89! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (surtout Massal., Phaeographis ramificans (Nyl.) Lettau — Liché-
Fraxinus, Corylus, Carpinus, mais également sur Acer, Fagus, nisé, non lichénicole — Essentiellement océanique, très
Quercus caducifoliés, Tilia, Ulmus, etc.), rarement de coni- rare dans la région méditerranéenne (Lozère, près d’Alès),
fères (Abies), acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, inconnu en Corse. Assez commun dans l’Ouest. Non
peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout sciaphile ou menacé [lc] — 03a, 10r, 12a, 14!, 15a, 16a, 17!, 19!, 21!,
photophile mais non héliophile), non nitrophile. Étages 22!, 23!, 24!, 25a, 27!, 29!, 31a, 32!, 33!, 34r, 35!, 36!, 37!,
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et 38!, 40!, 44!, 47!, 48!, 49a, 50!, 53!, 56!, 57a, 60a, 61!, 62!,
humide. Graphidetum scriptae — Neuwirth et Aptroot 64!, 65!, 67a, 68a, 69a, 71a, 72!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 81r,
2011 : 217-218 {e} ; Agnello 2020 (non publié, 38, Saint- 85a, 86!, 87r, 88! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuil-
Laurent-du-Pont : ens marais-tourbières de l’Herrétang, lus (Ilex, Fagus, Fraxinus, Betula, Prunus, Sorbus, Corylus,
alt. 396 m, dans un boisement assez dense, sur tronc de Quercus caducifoliés, Alnus, Rhamnus, etc.), plus rarement
Quercus caducifolié, 2020/03/12, leg., det. et herb. G. d’Abies, acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile,
Agnello) ; Bauvet 2015 (non publié, 42, Saint-Étienne : peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout sciaphile ou
rnr des gorges de la Loire, sur rhytidome lisse de Carpi- photophile mais non héliophile), non nitrophile. Étages
nus betulus, alt. 508 m, 2015/04/14, leg., det. et herb. C. collinéen, plus rarement montagnard inférieur. Ombro-
Bauvet) ; Bertrand 2015 (non publié, 21, Darois : en climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
Neudry, sur rhytidome de feuillu, 2015/07/06, leg., det. et 1985 : 374 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 235 {f } ;
herb. M. Bertrand) ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : Abbayes 1924 : 51 {44} ; Abbayes 1934 : 73, 77, 82 {22, 29,
692 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1920 : 225 {62} ; Carlier 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; Aptroot
2018 (non publié, 89, Villeneuve-sur-Yonne : un peu à et al. 2007 : 58 {29} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ;
l’E des Chigneaux dans une chênaie-charmaie, alt. 83 m, Boissière 1979 : 82 {77} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Bri-
sur Carpinus betulus, 2018/03/05, leg., herb. et det. G. caud et al. 1993 (CLLFM vii) : 310 {48} ; Carlier 2018
Carlier) ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 207 {81} ; (non publié, 32, Villecomtal-sur-Arros : un peu à l’O du
455

puntous de Laguian, dans un bois de feuillus, alt. 240 m, 1934 : 73, 82 {22, 29, 35, 56} ; Aptroot et al. 2007 : 58
sur Quercus caducifolié, 2018/07/23, leg., herb. et det. G. {29} ; Bouly de Lesdain 1910 : 219 {59} ; Bouly de Les-
Carlier) ; Carpentier 1914 : 45, 47 {(35), 44, (56)} ; dain 1920 : 224 {62} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Coppins
Chipon 1994 : 44 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) 1971 : 159 {22, 29, 35, 56} ; Cozette 1906 : 247 {60} ;
{88} ; Choisy 1949 : 112 {25, 69, 71} ; Coppins 1971 : 159 Galinou 1955 : 21 {53} ; Genty 1934 : 110 {21} ; Hue
{22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 1894 : 304 {14} ; Laronde 1901 : 221 {03} ; Mies 2015 :
2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 478 {87} ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; Olivier 1900-
{50} ; Cozette 1906 : 247 {60} ; Crozals 1914 : 253 {34} ; 1903 : 185-186 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
Derrien 2015 (non publié, 36, Aigurande : la Chapelle, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Richard 1877 : 42 {79} ; Rose
source de la Bouzanne, alt. 392 m, 2015/06/06, leg., det. [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 92,
et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 279 {37} ; 95 {50, 61} ; Sparrius et al. 2002 : 61, 69 {62} ; Vallade et
Fagot 1906 : 219 {31} ; Florence et coll. 2019 : 251 Gardiennet 2016 : 31 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 137
{65} ; Galinou 1955 : 21 {53} ; Gourdon [coll. Abbayes {61} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Vivant 1988 : 47
et Choisy] 1930 : 43 {31} ; Graves 1857 : 186 {60} ; Har- {40} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 92 {44} — Rem.
mand 1899 : 53-54 {88} ; Hue 1894 : 304 {14} ; Hue 1908 : Voir la remarque sous Graphina platycarpa.
15 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 253 Graphis macrocarpa (Pers.) Röhl. — Syn. Opegrapha
{47} ; Kieffer 1895 : 88 {57} ; Lamy 1880 : 483 {86, 87} ; macrocarpa Pers. — Lichénisé, non lichénicole — Somme
Lamy 1883 : 430 {65} ; Laronde 1901 : 221 {03} ; Lottin (Crécy-en-Ponthieu : forêt domaniale, sur Carpinus, alt.
et Vaudoré 2014 : 133 {61} ; Maheu et Werner 1933- 75 m, 2001/07/18, leg., det. et herb. P. Diederich, non
1934 : 55 {67, 68} ; Marc 1908 : 422 {12} ; Monnat et al. publié). Extrêmement rare : une seule station connue en
2017 : 44, 52 {35} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Nylan- France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
der 1896 : 115 {77} ; Olivier 1900-1903 : 181-182 {14, tique d’extinction [cr] — 80! — Corticole, sur rhytidome
16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, lisse de feuillus (surtout Fagus, Corylus, Acer pseudoplata-
85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 96 {15} ; Pitard 1902 : nus, mais également sur Alnus, Carpinus, etc.), acidophile
cxxv {33} ; Prin 1983 : 10 {10} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; ou subneutrophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile,
Richard 1877 : 42 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : euryphotique (surtout sciaphile ou photophile mais non
205 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 95 {14, 50, 61} ; Roux et héliophile), non nitrophile. Étages collinéen et monta-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {34, 48} ; Sparrius gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Graphide-
et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 31 tum scriptae — Neuwirth et Aptroot 2011 : 218-220
{(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 116, 122, 128, 129, {e} — Rem. La mention de « Graphis scripta var. recta f.
137 {50, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Van macrocarpa Arn. » dans l’Ouest s. l., par Olivier (1900-
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 21, 44) ; 1903 : 178), n’est pas attribuable, du moins avec certitude,
Vivant 1988 : 47-48 {64}. à Graphis macrocarpa (Pers.) Röhl.
Graphis inustuloides Lücking — Syn. Graphina anguina Graphis pulverulenta (Pers.) Ach. — Syn. Graphis abie-
auct. eur. [non (Mont.) Müll. Arg.], Graphina inustula tina (Schaer.) Malbr., Graphis cerasi (Pers.) Ach., Graphis
(Nyl.) A. L. Sm., Graphina sophistica sensu auct. brit. et diffracta Turner, Graphis « literella » (Ach.) Röhl., Graphis
Abbayes [non Nyl.], Graphis britannica sensu auct. [non litterella (Ach.) Röhl., Graphis scripta var. abietina (Schaer.)
Staiger], Graphis inustula Nyl. [non Stirt.] — Lichénisé, Rabenh., Graphis scripta var. cerasi (Pers.) Ach., Graphis
non lichénicole — Essentiellement dans le domaine atlan- scripta var. pulverulenta (Pers.) Ach., Graphis scripta var.
tique, inconnu en Corse. Assez commun dans l’Ouest. Non serpentina (Ach.) G. Mey., Graphis serpentina (Ach.) Ach.,
menacé [lc] — 03a, 14a, 16a, 17a, 21a, 22!, 27a, 29!, 35r, Graphis subtilis (Pers.) Röhl., Opegrapha abietina (Schaer.)
40r, 44!, 49!, 50!, 53a, 56!, 59a, 60a, 61!, 62!, 72a, 76a, Malbr., Opegrapha cerasi Pers., Opegrapha glaucoma var.
77!, 79!, 80!, 85a, 87r — Corticole, sur rhytidome lisse de serpentina (Ach.) G. Mey., Opegrapha serpentina (Ach.)
feuillus, acidophile ou subneutrophile, de moyennement Schrad. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France
à très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, non hélio- (y compris en Corse), mais rare dans la région méditer-
phile, non nitrophile. Étage collinéen (y compris variante ranéenne. Très commun, sauf dans la région méditerra-
chaude). Ombroclimats subhumide et humide. Graphidion néenne. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 06!, 07!, 08!, 10!, 11!,
scriptae — Clauzade et Roux 1985 : 372 {e} ; Lücking et 12!, 14c, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!,
McCune 2012 : 77-84 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30a, 31!, 32!, 33c, 34a, 35!, 36!, 37!,
236 {f, (surtout dans l’Ouest et le Sud-Ouest)} ; Staiger 38!, 39!, 40a, 42!, 43a, 44!, 45!, 46!, 47!, 48a, 49!, 50!, 51r,
2002 : 210-211 {m} ; Abbayes 1926 : 43 {44, 85} ; Abbayes 52!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!,
456

66a, 68r, 69!, 70!, 71!, 72r, 73a, 74!, 75sla, 77!, 78sla, 79a, acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile, non
80!, 81!, 82!, 83!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole, héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat
sur rhytidome lisse de feuillus (surtout Fagus, Acer, Car- humide — Bricaud 2008 : 138 {29} ; Coppins 1971 :
pinus, Fraxinus, Corylus, Ilex et Quercus caducifoliés, mais 159 {29, 35} ; Derrien 2017 (non publié, 2A, Évisa : la
également sur Tilia, Ulmus, etc.), acidophile ou subneutro- Loge, forêt d’Aitone, pont de Casterica, alt. 1185 m, sur
phile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, euryphotique rhytidome de feuillu, 2017/04/29, leg., det. et herb. M.-C.
(surtout sciaphile ou photophile mais non héliophile), non Derrien, conf. C. Van Haluwyn et C. Roux) ; Massé
nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et monta- 1967 : 156 {29}.
gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Graphidetum Graphis scripta (L.) Ach. — Syn. Graphis hebraica
scriptae — Neuwirth et Aptroot 2011 : 220-228 {e, 12, (Hoffm.) Röhl., (?) Graphis scripta var. eutypa (Ach.) Mudd,
15, 29, 35, 46, 64, 68, 72} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet (?) Graphis scripta var. flexuosa A. Massal., (?) Graphis scripta
2020 : 55 {63} ; Boulay 1880 : 53 {59} ; Bouly de Lesdain var. fraxini (Pers.) Grummann, (?) Graphis scripta var. hori-
1905 (Versailles) : 620 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 zontalis (Leight.) Arnold, Graphis scripta var. limitata (Pers.)
(Luxeuil) : 685 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 218 {59} ; Ach., Graphis scripta var. spathea Ach., Graphis scripta var.
Brisson 1875 : 160 {51} ; Brisson 1880 : 206 {02} ; Car- tenerrima Ach., (?) Graphis scripta var. typographica (Willd.)
lier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy 1949 : 112 {25, Zahlbr., Graphis scripta var. varia Ach., Graphis scripta (L.)
39, 69, 70, 71, 90} ; Companyo 1864 : 835 {66} ; Crozals Ach. var. varia f. tenerrima H. Olivier, Graphis serpentina
1914 : 253 {34} ; Derrien et al. 2018 : 279 {37} ; Derrien var. microcarpa (Ach.) Malbr., Graphis spathea (Ach.) Röhl.,
et al. 2019 : 98 {28} ; Dominique 1884 : 337 {44} ; Fagot Opegrapha hebraica (Hoffm.) Humb., Opegrapha limitata
1906 : 218, 219 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Florence Pers. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France
et coll. 2019 : 251 {65} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; (Corse comprise), mais limité aux parties relativement
Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; GBIF pc (Lot, Oul- humides dans la région méditerranéenne. Commun, sauf
lins) {46} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Graves dans la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01!,
1857 : 186 {60} ; Harmand 1899 : 48-53, 54, 57, 67, 68, 02!, 03!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10c, 11!, 12!, 13!, 14!, 15r, 16!,
88 {54, 57, 88} ; Hue 1894 : 304 {14} ; Hue 1896 : 151 17!, 18!, 19!, 2ac, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!,
{73} ; Hue 1896 : 258 {73} ; Hue 1908 : 15 {40} ; Jeanjean 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 43a,
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 252-253 {47} ; Kieffer 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49r, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!,
1895 : 88 {57} ; Lamy 1880 : 482 {63, 87} ; Lamy 1883 : 429 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!,
{65} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sla, 79!, 80!, 81r, 83!,
115 {61} ; Marc 1908 : 421, 422 {12, 30} ; Marc 1908 : 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole, sur rhytidome
422 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 46 {39} ; Monnat et lisse de feuillus (surtout Fagus, Carpinus, Fraxinus, Ilex et
al. 2017 : 44, 52 {35} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Castanea, mais également sur Quercus caducifoliés, Q. ilex,
Nylander 1856 : 552 {63} ; Nylander 1896 : 114-115 Tilia, Crataegus, Sorbus, Betula, Acer, Corylus, Laburnum,
{75sl, 77} ; Nylander 1897 : 9 {75sl, 77} ; Olivier 1900- etc.), rarement de conifères (Abies), acidophile ou subneu-
1903 : 176-177 {m} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 162 trophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, eurypho-
{62} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 96 {m} ; Prost 1827 : tique (surtout sciaphile ou photophile mais non héliophile),
44 {48} ; Richard 1877 : 42 {79} ; Roux 2014 (non publié, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard, plus rare-
26, Comps : col de Pertuis, alt. 611 m, sur tronc de Fraxinus ment méso-, supra-méditerranéen ou subalpin. Ombrocli-
excelsior, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux mats subhumide et humide. Graphidion scriptae — Clau-
2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux zade et Roux 1985 : 373 {e} ; Neuwirth et Aptroot
2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 2011 : 213-215 {m, 01, 29, 63, 64, 72, 86} ; Ozenda et
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Vallade Clauzade 1970 : 234-235 {f } ; Abbayes 1924 : 51 {44} ;
et Gardiennet 2016 : 31 {21} ; Van den Broeck et De Abbayes 1934 : 73, 82 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif )
Wit 2016 : 27 {51, 55} ; Vilmorin 1948 : 144 {65}. 1983 : 6, 8 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ;
Graphis ruiziana (Fée) A. Massal. — Syn. Gloniopsis AFL (collectif ) 2002 : 28, 29 {74} ; Aptroot et al. 2007 :
watsonii Rilstone, Graphina ruiziana (Fée) Müll. Arg. — 58 {29} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Asta et al. 1983 : 24, 30 {67,
Lichénisé, non lichénicole — Bretagne et Corse. Très rare. 70} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 2005 : 178-179
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ;
d’extinction [cr] — 2a!, 29!, 35r — Corticole, sur rhy- Bauvet et coll. 2009 : 203, 211 {07} ; Bégay 1997 : 16
tidome lisse de feuillus (Ilex, jeunes Quercus et Sorbus), {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ;
rarement saxicole-calcifuge en milieu forestier très humide, Bekking, van Dort et coll. 2019 : 35 {57, 88} ; Beleze
457

1904 : 79 {78sl} ; Berner 1947 : 124 {13} ; Biache et Dar- 96 {15, 43, 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 90 {74} ;
nis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 81-82 {77} ; Boissière Pitard 1902 : cxxv {33} ; Prin 1983 : 10 {10} ; Puget
1994 : 6, 12 {63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 1866 : xc {74} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Richard 1877 :
177 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 620 {78sl} ; 42 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 685 {70} ; Bouly de 1977 : 90 {83} ; Roux 1982 : 216 {83} ; Roux 2011 (non
Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Boumier et al. 2011 : 28 publié, 26, Dieulefit) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ;
{44} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bricaud Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-
1996 : tab. 1, 2, 10 {06} ; Bricaud 2004 : 28, 35, 60, 66, Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175
74, 110 {06, 30, 34, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et
{84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {30, 34, (48, 66)} ;
{84} ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Bricaud et al. 1991 Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2011
(CLLFM v) : 146 {13} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : (Pyrénées-Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et al. 2012
91 {06} ; Brisson 1875 : 160 {51} ; Brisson 1880 : 206 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39
{02} ; Carpentier 1914 : 45 {44} ; Chipon 1994 : 44 {54, {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
67, 68, 88} ; Chipon et al. 2001 : 166 {25} ; Chipon et al. (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
2006 (non publié) {88} ; Choisy 1949 : 112, 1952 : 180 Corse) : 231 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ;
{01, (25), 38, (39), 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Sparrius et al.
1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; 2002 : 69 {62} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 168, 171,
Companyo 1864 : 835 {66} ; Coppins 1971 : 159 {22, 29, 176 {25} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 31-32 {21} ; van
35, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1994 : 207 {81} ; den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; van den Boom et
Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69
Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Man-
{02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; van
tet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015
Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113,
(« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70, 74 {50} ;
117, 122, 128, 129, 137 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn
Cozette 1906 : 247 {60} ; Crozals 1914 : 253 {34} ; Cro-
1990 : 8, 10 {62} ; Vivant 1988 : 48 {64} ; Vuez 1868 : 185
zals 1924 : 111 {83} ; Derrien et al. 2018 : 279-280 {37} ;
{28} ; Weddell 1873 : 370 {86} ; Werner 1933-1934 : 37
Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59
{68} ; Werner 1962 : 68 {88} ; Werner 1969 : 198 {88} ;
{08, 55} ; Dominique 1884 : 337 {44} ; Du Colombier
Wirth 2019 : 82, 83, 84 {67, 68} — Rem. Sur la base de
1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 218 {31} ; Farou 2016 : 146
caractères morphologiques et anatomiques, Neuwirth et
{24, 46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 3 {01} ; Flo-
Aptroot (2011) ont démembré Graphis scripta en 4 espèces
rence et coll. 2019 : 251 {65} ; Galinou 1955 : 21 {53} ;
Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; Gavériaux et Roux distinctes, mais Kraichak et al. (2015) ont montré que la
2015 : 66 {63} ; Genty 1934 : 110 {21} ; Gourdon [coll. réalité est plus complexe, les entités morpho-anatomiques
Abbayes et Choisy] 1930 : 49 {31} ; Graves 1857 : 186 distinguées par Neuwirth et Aptroot (2011) ne corres-
{60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand 1899 : pondant pas vraiment aux six ou sept espèces cryptiques
48-53 {54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 putatives que permet de distinguer la phylogénie molécu-
{64} ; Hue 1894 : 304 {14} ; Hue 1896 : 151 {73} ; Hue laire. Toutefois, le travail de Kraichak et al. (2015) ne
1896 : 258 {73} ; Hue 1908 : 14 {40} ; Jeanjean [coll. permettant pas de tirer des conclusions taxonomiques
Bouly de Lesdain] 1925 : 252 {47} ; Kieffer 1895 : 88 concrètes, nous conservons le traitement de Neuwirth et
{57} ; Lamy 1880 : 482 {63, 87} ; Lamy 1883 : 429 {65} ; Aptroot (2011) dans l’attente d’une solution satisfaisante
Laronde 1901 : 220 {03} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Lot- à ce problème complexe. Parmi les diverses variétés de G.
tin et Vaudoré 2014 : 115, 133, 136 {61} ; Lynge (non scripta mentionnées par Ozenda et Clauzade (1970) et
publié, 2A, sans date, selon GBIF, leg. B. A. Lynge, herb. Clauzade et Roux (1985), deux correspondent à des
o) ; Marc 1908 : 421, 422 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : espèces distinctes de G. scripta et trois à des synonymes de
11, 18, 46 {01, 39} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ; G. scripta, tandis que cinq var., non considérées par ces
Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Nylander 1856 : 552 derniers auteurs, sont d’appartenance incertaine. Voir G.
{63} ; Nylander 1873 : 294 {66} ; Nylander 1891 : 67 betulina, G. macrocarpa et G. pulverulenta, taxons considé-
{66} ; Nylander 1896 : 114 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900- rés comme sans valeur par la plupart des auteurs entre 1980
1903 : 176-179 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, et 2010, mais différant de G. scripta par la forme et la taille
56, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Parrique des lirelles et la structure des spores selon Neuwirth et
(Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : Aptroot 2011.
458

Graphium Corda — Ascomycètes (« hyphomycètes ») Gyalecta ; Lücking et al. (2019 : 287-299) ont établi qu’il
parfois lichénisés — Alstrup et Hawksworth 1990 : en est de même pour Cryptolechia.
36-37 {ne}. Gyalecta arbuti (Bagl.) Baloch et Lücking — Syn.
Graphium aphthosae Alstrup et D. Hawksw. — Non Pachyphiale arbuti (Bagl.) Arnold — Lichénisé, non liché-
lichénisé, lichénicole — Savoie (Maurienne, Saint-Sorlin- nicole — Massif central, Midi, Corse. Assez peu commun.
d’Arves : Lazard, sous le Barrioz, alt. 2600 m, sur Solorina Non menacé [lc] — 06!, 07!, 2ar, 30!, 34!, 48!, 63!, 64r, 83!,
saccata, leg. et herb. A. Gardiennet, det. P. Diederich). 84! — Corticole, sur tronc ou grosses branches de feuillus
Extrêmement rare : une seule station connue en France. (Quercus ilex, Q. pubescens, Fagus, etc.), acidophile, assez
Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes aérohygrophile, astégophile, non héliophile, non nitrophile.
sur les menaces [dd] — 73! — Surtout sur Peltigera spp., Étages méso- et supraméditerranéen. Ombroclimats subhu-
mais également sur Vezdaea, Solorina saccata et Cladonia mide et humide — Bricaud et Roux 1990 : 128-130 {83,
pocillum — Alstrup et Cole 1998 : 225 {ne}. 84} ; Clauzade et Roux 1985 : 544 {e} ; Ozenda et Clau-
Gregorella Lumbsch — Ascomycètes lichénisés, non zade 1970 : 278 {f } ; Bauvet 2009 : 119 {07} ; Bauvet
lichénicoles — Smith et al. 2009 : 417 {e}. 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bricaud 2004 :
Gregorella humida (Kullh.) Lumbsch — Syn. Biatora 53 {83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud
humida Kullh., Lecidea humida (Kullh.) Th. Fr., Leprocol- 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) :
lema europaeum H. Magn., Moelleropsis humida (Kullh.) 147 {34} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {83, 84} ; Khalifé
Coppins et P. M. Jørg. — Lichénisé, non lichénicole — et Roux 1986 : 180-187 {83} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ;
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006
Basse-Normandie et Maine-et-Loire. Très rare. Patrimo-
(basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
guedoc-Roussillon) : 145 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2012
[cr] — 14!, 49c, 61! — Terricole (sur sol sableux ou argi-
(Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
leux), calcifuge, acidophile ou subneutrophile, substratohy-
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 259 {(20)} ; Roux
grophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc.
subhumide et humide. Éphémère — Coppins et James
n° 807 {2a} ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc. n° 1031 {64} ;
1984 : 248-249 {e, 49} ; Lagrandie 2015 (non publié, 14,
Vivant 1988 : 71 {64} ; Werner 1973 : 333 {20} — Rem.
Pont-d’Ouilly : chapelle Saint-Roch, 2015/05/03, leg., det.
Souvent confondu avec G. carneola.
et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2015 (non publié, 61,
Gyalecta carneola (Ach.) Hellb. — Syn. Gyalecta inter-
Longny-au-Perche : la Barbinière, sur un talus sableux de la
serta (Nyl.) H. Olivier, Lecidea carneola Ach., Lecidea inter-
route d918, 2015/03/20, leg., det. et herb. J. Lagrandie).
serta Nyl., Pachyphiale carneola (Ach.) Arnold, Pachyphiale
Guignardia Viala et Ravaz — Ascomycètes non liché- cornea (With.) Poetsch — Lichénisé, non lichénicole —
nisés, lichénicoles. Présent dans une grande partie de la France, y compris
Guignardia fimbriatae auct. [non (Vain.) Keissl.] — en Corse, sauf dans les hautes montagnes ; dans la région
Non lichénisé, lichénicole — Mont Lozère (Altier, à 1,5 km méditerranéenne, limité aux parties les plus humides. Assez
du bord N du Grand Clapier, sur le flanc ouest du vallat du peu rare. Non menacé [lc] — 01r, 07!, 10!, 12r, 14a, 17!,
Cougnet). Patrimonial d’intérêt international. En danger 19!, 2a!, 22r, 24!, 25!, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!,
critique d’extinction [cr] — 48! — Sur Cladonia chloro- 40!, 41!, 44!, 47a, 48!, 50!, 53a, 55!, 56!, 57!, 60!, 61!, 62!,
phaea, sur tronc de Fagus sylvatica. Étage montagnard — 64!, 65!, 70r, 71a, 72!, 76a, 77!, 79a, 80!, 83!, 85!, 87!, 88r —
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. Corticole, sur feuillus (surtout Fagus et Quercus), plus rare-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {48} — Rem. Le type ment sur conifères, acidophile, de moyennement à très
de Guignardia fimbriatae est en fait un coelomycète, Liche- aérohygrophile, astégophile, non héliophile, non nitrophile.
nosticta alcicornaria (voir sous cette espèce) ; nous conser- Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
vons ce nom dans l’attente d’une révision du spécimen du et humide — Clauzade et Roux 1985 : 544 {e} ; Ozenda
mont Lozère. et Clauzade 1970 : 278 {f} ; AFL (collectif) 1984 : 12 {19} ;
Gyalecta Ach. — Syn. Belonia Körb. ex Nyl., Belo- Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ;
niella Th. Fr., Cryptolechia A. Massal., Gyalectina Vězda, Boissière 1979 : 84 {77} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223
Pachyphiale Lönnr. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- {62} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70} ; Bricaud 2008 : 143
coles — Clauzade et Roux 1985 : 201-202, 374-376, 544 {29} ; Choisy 1949 : 110 {25, 71} ; Coppins 1971 : 163 {22,
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 192-193, 277-278, 278- 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Cozette
285 {f } — Rem. Baloch et al. (2010 et 2013) ont montré 1906 : 251 {60} ; Crozals 1914 : 121 {34} ; Derrien et al.
que l’on doit inclure les Belonia et Pachyphiale dans le genre 2018 : 280 {37} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 7 {01} ;
459

Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Galinou 1954 : 52-56 leg., herb. et det. C. Van Haluwyn) — Rem. Station du
{53} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; Graves 1857 : 185 {60} ; Pas-de-Calais découverte en 1973 par M. Brand, mais
Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Hue 1894 : 302 {14} ; Hue disparue depuis (observation de 1999, Diederich comm.
1908 : 12 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : pers.). L’espèce est fortement menacée par l’envahissement
245 {47} ; Lamy 1881 : 347 {87} ; Martin et al. 2018 : 34 des troncs d’arbre par Hedera helix (J.-Y. Monnat 2016,
{25} ; Monnat et al. 2017 : 44 {(35)} ; Nylander 1881 : non publié).
xcvi {77} ; Nylander 1896 : 76 {77} ; Olivier 1900-1903 : Gyalecta crozalsii B. de Lesd. — Syn. Petractis crozal-
52-53 {14, 29, 35, 50, 76, 79} ; Richard 1877 : 32 {79} ; sii (B. de Lesd.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non
Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : lichénicole — Aveyron, Ardèche, Hérault. Très rare. Patri-
89, 92, 96 {50, 61} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 2017 monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : tion [cr] — 07!, 12r, 34! — Saxicole, calcicole, sur parois
222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux ombragées de calcaires très cohérents et compacts, baso-
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 145 {34} ; Roux et al. phile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou modérément
2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Langue- stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étage mésoméditerra-
doc-Roussillon, complément) : 130 {30, 34, 48} ; Roux et néen. Ombroclimat subhumide. Solenopsoretum olbiensis —
coll. 2013 (Catal. Corse) : 259 {2a} ; Roux et Gueidan Bouly de Lesdain 1909 : 474-475 {34} ; Clauzade et
2002 : 140 {83} ; Signoret et Diederich 2003 : 218 {57} ; Roux 1985 : 589 {e} ; Crozals 1910 : 259 {34} ; Ozenda
Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; van den Boom et al. 1995 : et Clauzade 1970 : 272 {f, (34)} ; Roux, Bauvet, Bricaud
265 {64} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 115, 118, 119, 126, et Coste 2008 : 421-432 {07, 34} ; Bauvet 2007 : 81,
130, 140 {50, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; 92-93 {07} ; Bauvet et Ladet, 2018 : 63 {07} ; Coste 2012
Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 10, 35, (Madasse) : 21 {12} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
41, 55, 72) ; Vězda 1990 : Lich. sel. exsicc. n° 2416 {2a} ; lon) : 154 {34} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon,
Vivant 1988 : 71 {64} ; Werner 1962 : 65 {88} — Rem. complément) : 129 {34} — Rem. L’espèce ayant disparu
Voir G. arbuti. de la station type, Roux, Bauvet, Bricaud et Coste 2008
Gyalecta carneolutea (Turner) H. Olivier — Syn. Cryp- ont choisi un néotype. Les mentions de cette espèce par
tolechia carneolutea (Turner) A. Massal., Gyalectina carneo- Bricaud et Roux (1991) sont erronées (confusion avec des
lutea (Turner) Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Pas- formes d’ombre de Petractis clausa en mauvais état).
de-Calais (station détruite), Oise, Seine-et-Marne, Massif Gyalecta derivata (Nyl.) H. Olivier — Syn. Gyalecta
armoricain. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger croatica Zahlbr., Gyalecta denigrata (J. Steiner) Zahlbr.,
d’extinction [en] — 29!, 44!, 50!, 56!, 60a, 62†, 77! — Gyalecta derivata (Nyl.) H. Olivier, Gyalecta truncigena
Corticole, sur tronc de divers feuillus (notamment Ulmus var. croatica (Schuler et Zahlbr.) Vězda, Gyalecta truncigena
et Fraxinus), subneutrophile ou modérément acidophile, var. derivata (Nyl.) Boistel — Lichénisé, non lichénicole —
aérohygrophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombro- Haute-Saône, Centre, Finistère, Deux-Sèvres, Massif cen-
climats subhumide et humide. Cryptolechietum carneolu- tral, Alpes méridionales, Midi. Rare. Patrimonial d’intérêt
teae — Clauzade et Roux 1985 : 347 {e} ; Lücking et national. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 07!, 29!,
al. 2019 : 287-299 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 281 30!, 33!, 37!, 43!, 45r, 63!, 70r, 79!, 83! — Corticole, sur
{f, (Nord-Ouest, Ouest)} ; Brien 2018 (non publié, 56, feuillus, principalement dans les fissures du rhytidome de
Le Palais (Belle-Île) : bois public, alt. 35 m, sur tronc de Fraxinus, Acer, Quercus, Ostrya caducifoliés, Juglans, etc.,
Fraxinus excelsior, 2018/03/20, leg., det. et herb. Y. Brien, subneutrophile ou moyennement acidophile, aérohygro-
conf. J.-Y. Monnat) ; Graves 1857 : 181 {60} ; Monnat phile, légèrement substratohygrophile, astégophile, non
2015 (non publié, 50, Gréville : Gruchy, 2015/05/31, leg., héliophile, non ou moyennement nitrophile. De l’étage
herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2016 (non publié, mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
29, Cléden-Cap-Sizun : Langroas, alt. 19 m, sur rhytidome subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 376
du tronc d’un vieux Fraxinus, 2016/07/27, leg., herb. et det. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 282 {f, Ouest} ; Bauvet
J.-Y. Monnat) ; Monnat 2016 (non publié, 29, Esqui- 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 :
bien : Landrevet, alt. 10 m, sur tronc de Fraxinus excelsior, 99 {63} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70} ; Bricaud 2004 :
2016/09/17, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et 66, 74, 99, 103, 110 {30} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
al. 2018 : 179, 204 {50} ; Olivier 1900-1903 : 54-55 {29, Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 87 {06} ; Bricaud et al.
50} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Sparrius et 1993 (CLLFM vii) : 314 {83} ; Crozals 1923 : 65-66 {83} ;
al. 2002 : 61, 68 {62} ; Van Haluwyn 1982 (non publié, Crozals 1924 : 106 {83} ; Derrien et al. 2018 : 280 {37} ;
44, Corsept : la Simonais, sur Quercus caducifolié, 1982/08, Descheemacker in Collectif SBCO 2018 : 15 {43} ; Des-
460

cheemacker 2017 (non publié, 43, Saint-Jean-Lachalm : le nisé, non lichénicole — Surtout dans le Midi, rarement
Lombard, alt. 873 m, sur Fraxinus, 2017/10/02, leg., herb. dans l’Oise, la Seine-et-Marne, la Manche, le Finistère,
et det. A. Descheemacker) ; Houmeau 1998 : 620 {79} ; le Centre et la Corse. peu rare dans le Midi. Non menacé
Monnat 2019 (non publié, 29, Lopérec : le Nivot, alt. [lc] — 06!, 07!, 13!, 2a!, 2b!, 29r, 34!, 37!, 41!, 47a, 50a,
145 m, sur rhytidome pourrissant d’Eucalyptus, 2019/09/10, 60a, 66r, 77!, 81r, 83!, 84! — Corticole, sur rhytidome du
leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Poncet et al. in Collectif tronc de feuillus (Quercus caducifoliés, Q. ilex, Fraxinus,
SBCO 2018 : 16 {45} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : Acer, Juglans, etc.), subneutrophile ou acidophile, aérohy-
42 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06}. grophile ou mésophile, plus ou moins substratohygrophile,
Gyalecta erythrozona Lettau — Incl. Gyalecta sudetica peu ou pas stégophile, sciaphile ou photophile mais non
Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, surtout en héliophile, non nitrophile. Étages thermo-, méso-, supra-
Savoie. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05!, méditerranéen et collinéen, rarement au montagnard infé-
06!, 73! — Saxicole, sur parois et surfaces rocheuses non rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
exposées, minimé- et parvocalcicole, subneutrophile, hygro- et Roux 1985 : 376 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
phile, astégophile, assez chionophile, non héliophile, non 282 {f, (Ouest)} ; Abbassi Maaf et Roux 1985 : 197 {83} ;
nitrophile. Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats Abbassi Maaf et Roux 1987 : 15 {83} ; Bricaud 2005 :
humide et hyperhumide. Porpidietum turgidae — Clau- tab. ht 2 {06} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 146 {06,
zade et Roux 1985 : 375 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 34} ; Coppins 1971 : 159 {29} ; Coste 1994 : 207 {81} ;
281 {e} ; Asta et Roux 1977 : tab. i {73} ; Roux 1976 (non Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17
publié, 05, Villar-d’Arêne : ouest du col du Lautaret) ; Roux {66} ; Cozette 1906 : 251 {60} ; Crozals 1910 : 259 {34} ;
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06}. Crozals 1914 : 120 {34} ; Derrien et al. 2018 : 280 {37} ;
Gyalecta fagicola (Hepp ex Arnold) Kremp. — Syn. Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 2A, Bonifacio :
Lecidea congruella Nyl., Pachyphiale corticola Lönnr., Pachy- sentier de Paragan à Madonetta, anse île de Fazzio, alt.
phiale fagicola (Hepp ex Arnold) Zwackh — Lichénisé, non 10 m, sur tronc de Quercus ilex, 2015/10/09, leg., herb. et
lichénicole — Lorraine, Centre, Ouest (sans précision), det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non
Massif central et Provence. Peu commun. Potentiellement publié, 2A, Bonifacio : sémaphore de Pertusato après la
menacé [nt] — 05!, 07!, 37!, 41!, 42!, 43!, 55!, 57!, 63!, 83!, route d260, alt. 100 m, dans une fente de l’écorce d’un
84r — Corticole, sur tronc de feuillus (Fraxinus, Juglans, vieux Quercus ilex, 2016/03/24, leg., herb. et det. D. et O.
Ulmus, Acer, etc.), plus rarement de conifères, subneutro- Gonnet) ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 245
phile ou moyennement acidophile, aérohygrophile, astégo- {47} ; Nylander 1896 : 76 {77} ; Olivier 1900-1903 : 50
phile, assez photophile, non nitrophile. Étages supramédi- {50} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux 1982 :
terranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats sub- 216 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124
humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 544 {e} ; {34} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} — Rem. Le G.
Ozenda et Clauzade 1970 : 277 {f, 84, (Ouest)} ; Abbassi flotowii mentionné par Crozals (1910 : 259) à Laurens est
Maaf et Roux 1985 : 198-199 {83} ; Abbassi Maaf et en réalité G. liguriensis d’après sa description ; sa mention
Roux 1987 : 16-17 {83} ; Bauvet 2017 (non publié, 07, en basse Ardèche par Coste 2012 (Cévennes) : 8, sur roche
Mayres : N du cros d’Obon, alt. 1058 m, sur rhytidome de calcaire, est très douteuse.
Quercus petraea, 2017/12/14, leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Gyalecta foveolaris (Ach.) Schaer. — Syn. Gyalecta
Bauvet 2020 : 55 {63} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 wahlenbergiana Ach., Secoliga foveolaris (Ach.) A. Mas-
{05} ; Clauzade 1965 : 43-44 {84} ; Derrien et al. 2018 : sal. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Pyrénées. Très
280 {37} ; Descheemacker in Collectif SBCO 2019 : 12 rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
{43} ; Diederich et al. 2006 : 56, 60 {55} ; Poncet et [en] — 05r, 06!, 38!, 64!, 65!, 73! — Terricole, muscicole,
Prévitali in Collectif SBCO 2017 : 20 {63} ; Roux et al. détriticole, humicole, rarement lignicole ou saxicole, de
2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et Gueidan 2002 : subneutrophile à basophile, hygrophile ou mésophile, asté-
140 {83} ; Signoret et Diederich 2003 : 218 {57} — gophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non
Rem. La mention de cette espèce dans le département de nitrophile. Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats
la Manche (Coste et Dufrêne 2009 : 75), aux cascades de humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 374
Mortain, n’a pas été confirmée par C. Van Haluwyn (non {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 279 {f, Alpes} ; Asta
publié) qui n’y a trouvé que G. carneola, non signalé par les 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Clauzade et
auteurs précédents. Rondon 1959 : 385 {05} ; Daval 2019 (non publié, 64,
Gyalecta flotowii Körb. — Syn. Gyalecta truncigena Laruns : Anéou, alt. 1720 m, terricole, dans une combe à
var. querceti (Nyl.) Boistel, Lecidea querceti Nyl. — Liché- neige, 2019/09/13, leg. det. et herb. G. Daval, conf. S.
461

Poumarat) ; Florence 2014 (non publié, 65, Estaing : et surtout de calcaires dolomitiques, basophile, aérohy-
sous le sommet du moun Né [mont Noir], alt. 2539 m, sur grophile, peu ou modérément stégophile, de modérément
sol calcaire dans une anfractuosité d’un talus d’une pelouse sciaphile à photophile mais non héliophile, non nitrophile.
rocailleuse, 2014/09/17, leg., det. et herb. É. Florence) ; De l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin (optimum
Florence 2018 (non publié, 65, Beaucens : à proximité du au montagnard). Ombroclimats subhumide et humide.
col d’Aoube, alt. 2394 m, sur sol calcaire dans une anfrac- Gyalectetum hypoleucae — Clauzade et Roux 1985 : 589
tuosité d’un talus d’une pelouse rocailleuse, 2018/06/22, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 272 {f, (74)} ; Bricaud
leg., det. et herb. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence 2004 (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
et coll. 2019 : 264 {65} ; Pitard 1902 : cxxv {xx} ; Roux Bricaud 2007 : 74 {04, 84} ; Bugnon 1962 : 13, 14, 15
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06}. {21} ; Bugnon et Poinsot 1963 : 39 {21} ; Choisy 1949 :
Gyalecta friesii Flot. ex Körb. — Syn. Gyalecta denudata Th. Fr., 110 {73, 74} ; Clauzade 1969 : 89 {84} ; Clauzade et
Lecidea foveolaris var. lutea Sommerf. — Lichénisé, non lichénicole — À
Roux 1975 : tab. 7 {84} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ;
rechercher en France — Connu notamment dans les Alpes — Muscicole,
détriticole, lignicole, rarement saxicole-calcifuge, acidophile, hygrophile, Crozals 1914 : 121 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ;
sciaphile, non nitrophile — Clauzade et Roux 1985 : 375 {e}. Hue 1896 : 94 {73} ; Marc 1908 : 410 {12} ; Martin et al.
Gyalecta geoica (Wahlenb. ex Ach.) Ach. — Lichénisé, 2018 : 21, 32, 42 {01, 39} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
non lichénicole — Alpes, Vaucluse et Pyrénées. Très rare. 59 {74} ; Puget 1866 : xc {74} ; Roux 1977 : 86 {12, 30,
Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinc- 34, 48} ; Roux 1977 (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ;
tion [en] — 04!, 64!, 66!, 74a, 84! — Terricole (sur sols Roux 1978 : 82, 85, 88, 168 {12, 26, 30} ; Roux 1982 : 220
pierreux) ou saxiterricole (sur terre des fentes de rochers), {83} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ; Roux et al.
muscicole (sur mousses terricoles ou saxicoles), plus rare- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 154 {30, 34, 48} ; Roux et
ment détriticole, calcicole ou sur sous-sol calcaire, de sub- al. 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
neutrophile à moyennement basophile, aérohygrophile ou Corse) : 231 {2a} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux
mésophile, peu ou pas stégophile, de modérément sciaphile et Gueidan 2002 : 141 {83} ; Stizenberger 1882-1883 :
à photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages 143 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32 {21} ; Vivant
collinéen, montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats 1988 : 80 {64} — Rem. Appartient aux Gyalecta et non aux
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 374 Petractis (Kauff et Lutzoni 2002).
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 279 {rf } ; Bricaud 2004 Gyalecta incarnata (Th. Fr. et Graewe) Baloch et Lüc-
(Aperçu) : 36 {84} ; Farou 2014 (non publié, 04, Jausiers : king — Syn. Belonia incarnata Th. Fr. et Graewe, Belo-
environs du faux col de Restefond, sur mousses terricoles nia russula var. terrigena (Eitner) Keissl., Belonia terrigena
mortes, alt. 2580 m, 2014/07/22, leg., det. et herb. J.-L. Eitner, Gongylia incarnata (Th. Fr. et Graewe) Zahlbr.,
Farou) ; Florence 2019 (non publié, 64, Laruns : bord Gongylia macrospora Suza ex Servít — Lichénisé, non liché-
du sentier d’Arrémoulit, S du lac d’Artouste, alt. 2135 m, nicole — Mont Lozère (Pourcharesses : près du sommet
détriticole, dans une tonsure avec affleurement calcaire, du pic Cassini, alt. 1680 m, sur sol non calcaire moussu,
2019/10/28, leg. et det. É. Florence, conf. et herb. S. Roux, Coste, Bricaud et al. 2006). Extrêmement rare :
Poumarat) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
{66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ; rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
Stizenberger 1882-1883 : 145 {74} — Rem. La mention 48! — Terricole (mais envahissant les mousses voisines),
de cette espèce par Coppins (1971 : 159) en Bretagne, dans sur sol argilo-sableux ou humifère, calcifuge, de moyen-
la forêt de Quénécan (à cheval sur les Côtes-d’Armor et le nement à très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile,
Morbihan), mérite d’être confirmée. astégophile, anémophile, photophile ou héliophile, non
Gyalecta hypoleuca (Ach.) Zahlbr. — Syn. Gyalecta ou peu nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat
exanthemoides (A. Massal.) Zahlbr., Gyalecta gyalectoides (A. hyperhumide. Éphémère (probablement estival) — Roux
Massal.) Lindau, Gyalecta thelotremoides (Nyl.) Jatta, Leci- et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006
dea thelotremoides Nyl., Petractis hypoleuca (Ach.) Vězda, (AFL Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Thelotrema gyalectoides A. Massal. — Lichénisé, non liché- Roussillon) : 96 {48}.
nicole — Côte-d’Or, massif du Jura, Alpes, Midi méditer- Gyalecta jenensis (Batsch) Zahlbr. — Lichénisé, non
ranéen et subméditerranéen, Pyrénées-Atlantiques et Corse. lichénicole — Rem. Deux variétés dont l’une de valeur
Assez peu rare. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 12!, 13!, douteuse.
2a!, 2b!, 21!, 25!, 26!, 30!, 34!, 39!, 46!, 48!, 64!, 73a, 74!, Gyalecta jenensis (Batsch) Zahlbr. var. jenensis — Syn.
83!, 84! — Saxicole, valdé- ou omnino-calcicole, sur parois Gyalecta cupularis (Hedw.) Schaer., Gyalecta jenensis var.
verticales, supraverticales ou sous surplomb de calcaires montenegrina Servít, Lecanora cupularis (Hedw.) Duby,
462

Lecidea cupularis (Hedw.) Ach., Lecidea cupularis f. carneo- 1908 : 410 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 13, 21, 32, 42
rubella Nyl. ; incl. Gyalecta cupularis var. marmorea Bois- {01, 39} ; Massé 1966 : 877 {29} ; Müller (Argoviensis)
tel — Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout en 1862 : 62 {74} ; Nylander 1873 : 290 {66} ; Nylander
France, mais non signalé en Corse. Assez commun. Non 1891 : 9, 62-63 {66} ; Olivier 1900-1903 : 49-50 {14,
menacé [lc] — 01!, 02a, 03a, 04!, 06!, 07!, 09r, 12!, 14!, 27, 29, 35, 44, 49, 61, (63), 72, 76, 85, 89} ; Ozenda
15!, 16r, 19!, 21!, 22a, 25!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 1950 : 34 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 416 {63} ;
35a, 38!, 39!, 44a, 46!, 47a, 48!, 49a, 51a, 54!, 56!, 59!, 60!, Parrique (Gasilien) 1898 : 84 {15, 63} ; Puget 1866 : xc
61a, 62r, 63a, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 69a, 70!, 71!, 72a, 73!, {74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Roux 1977 (non publié,
74!, 76a, 77!, 81r, 83!, 84!, 85a, 86a, 88!, 89a, 90! — Saxi- 26, Luc-en-Diois) ; Roux 1978 : 85, 115, 119, 168 {06,
cole, sur parois de roches surtout calcaires, le plus souvent 12, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 216 {83, 84} ; Roux 1984 :
fissurées ou altérées, plus rarement saxiterricole, terricole 86 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux et al.
(sur sol tassé), muscicole ou détriticole, laticalcicole ou 2006 (AFL Lozère) : 15, 22, 26 {30, 48} ; Roux et al. 2006
calcifuge, de basophile à subneutrophile, de moyenne- (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Langue-
ment à très aérohygrophile, substratohygrophile, de peu à doc-Roussillon) : 124 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007
fortement stégophile, de sciaphile à photophile mais non (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40
héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage mésoméditer- {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et
ranéen à l’étage alpin (optimum au montagnard). Ombro- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ; Roux et al.
climats subhumide, humide et hyperhumide. Gyalectetum 2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
jenensis — Clauzade et Roux 1985 : 375 {e} ; Ozenda Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42
et Clauzade 1970 : 283 {f } ; Abbayes 1926 : 42 {44} ; {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan
Abbayes 1934 : 130, 144 {22, 35} ; AFL (collectif ) 1983 : 2002 : 139 {83} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Vadam et
8 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 12, 15 {74} ; Asta 1973 : Caillet 2000 : 150, 155 {25} ; Vadam et Caillet 2004 :
36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 92, 99 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32 {21} ; van
93 {73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 178-179 den Boom et Brand 1991 : 28 {01, 39} ; van den Boom et
{07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bertrand et Roux 2016 : Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 48 {64} ; Weddell
59 {04} ; Boissière 1979 : 84 {77} ; Boissière 1990 : 188 1873 : 151 {86} ; Weddell 1875 : 282 {85} ; Wirth 1974 :
{77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : 378 {68} — Rem. Beaucoup de spécimens frais ont l’hymé-
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {84} ; Brisson 1875 : nium inférieur et le subhyménium d’un jaune vif, couleur
149 {51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Bugnon 1962 : 13, qui disparaît en herbier ; la var. montenegrina, définie par
14 {21} ; Chipon 1994 : 47 {54} ; Chipon et al. 2001 : ce caractère, est donc sans valeur.
166 {25} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy Gyalecta jenensis var. macrospora Vězda — Lichénisé,
1949 : 110 {38, 69, 73, 74} ; Clauzade et Roux 1975 : non lichénicole — Bretagne, Provence orientale et Corse.
tab. 7 {06} ; Companyo 1864 : 846 {66} ; Coppins 1971 : Peu rare en Bretagne, très rare en Provence en Corse. Patri-
159 {29} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; monial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 06!, 2a!,
Coste 1995 : 19 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : 22!, 29!, 56!, 83! — Saxicole, sur parois de roches silicatées,
104 {09, 31, 81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste calcifuge, subneutrophile, aéro- et substrato-hygrophile,
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Cozette 1906 : 248 {60} ; Cro- de peu à fortement stégophile, sciaphile, non nitrophile.
zals 1908 : 530 {34} ; Crozals 1914 : 120 {34} ; Crozals Étages mésoméditerranéen et collinéen (non loin du litto-
1924 : 106 {83} ; Crozals 1931 : 50 {83} ; Fagot 1906 : ral). Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
207 {31} ; Farou 2016 : 146 {46} ; Fiore-Donno 2003 Roux 1985 : 375 {e} ; Coppins 1971 : 159 {29} ; Gonnet et
(annexe 2) : 3 {01} ; Florence et coll. 2019 : 269 {65} ; Gonnet 2019 (non publié, 2A, Ajaccio : îles Sanguinaires,
Genty 1934 : 106-107 {21} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 Mezzu Mare, pointe Tabernacle, alt. 10 m, sur rocher de
{74} ; Harmand 1898 : 43 {54, 67, 88} ; Houmeau et Roux granite altéré, N, 2019/09/29, leg., det. et herb. D. et O.
1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 280, 281-282 Gonnet) ; Lorella 2005, 2008 (non publié, 22, Trégas-
{12} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1896 : 256 tel : le Grand Traouïéro, sur rocher littoral de granite,
{73} ; Hue 1896 : 94-95 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de 2005 ; Pleumeur-Bodou, île Grande, 2008, sur rochers litto-
Lesdain] 1925 : 245 {47} ; Josien 1965 : 136 {64} ; Lamy raux non calcaires ; leg. det. et herb. B. Lorella) ; Lorella
1880 : 431 {19} ; Lamy 1883 : 398 {65} ; Laronde 1901 : 2007 (non publié, 56, île de Groix : Inéveli, sur rocher de
214 {03} ; Lorella 2007 (non publié, 29, Locquirec : les micaschiste littoral, leg., det. et herb. B. Lorella) ; Maggi
Sables blancs, sur rocher non calcaire littoral, leg., det. et 2015 (non publié, 06, Villeneuve-Loubet : massif de Biot,
herb. B. Lorella) ; Magnin 1882 : 292 {01, 69} ; Marc la tour de la Madone, sur rocher d’andésite alt. c. 50 m,
463

2015/01/25, leg., det. et herb. F. Maggi, conf. C. Roux) ; coll. 2009 : 211 {07} ; Boissière et Montavont 1999 :
Ménard 2009 : 167 {83} — Rem. Des formes intermé- 7-9 {75sl} ; Bricaud 2004 : 53, 93 {34, 83, 84} ; Bricaud
diaires avec le type, par la taille des spores, existent en 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud
Ardèche et dans le Finistère sur roches siliceuses, ce qui 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud et Roux 1990 : 126 {07,
autorise à douter de la valeur de cette variété. 83, 84} ; Bricaud et Roux 1994 : 120 {34, 84} ; Coste
Gyalecta leucaspis (Kremp. ex A. Massal.) Zahlbr. — 1994 : 207 {81} ; Coste 2001 : 219 {81} ; Coste 2012
Syn. Gyalecta acicularis Anzi, Secoliga leucaspis Kremp. ex (Madasse) : 21 {12} ; Crozals 1910 : 259 {34} ; Derrien
A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Jura, Salève, 2015 (non publié, 36, Lingé : étang Purais, alt. 94 m, sur
Alpes, Midi méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées. rhytidome de Quercus, 2015/06/24, leg., herb. et det. M.-C.
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 09r, Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 280 {37} ; Farou 2011 :
12!, 26!, 30!, 34!, 38!, 39r, 48!, 64!, 66!, 74!, 83!, 84! — Saxi- 146 {33} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ;
cole, sur parois rocheuses ombragées de roches calcaires très Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al.
cohérentes (principalement dolomitiques), calcicole (valdé- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {34} ; Roux et al. 2012
ou médio-, plus rarement omnino-calcicole), basophile, (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Vaudoré 2016 (non publié, 14,
aérohygrophile, stégophile, très sciaphile, non nitrophile. Le Bo : chemin de la Bruyère, sur tronc d’Acer campestre,
Étages supraméditerranéen et montagnard, rarement au 2016/06/19, leg., herb. et det. D. Vaudoré) ; Vězda 1972 :
subalpin. Ombroclimats subhumide et humide. Gyalec- Lich. sel. exsicc. n° 1056 {64} ; Vivant 1988 : 48 {64}.
tetum leucaspidis — Clauzade et Roux 1985 : 375 {e} ; Gyalecta nidarosiensis (Kindt) Baloch et Lücking —
Ozenda et Clauzade 1970 : 281 {f, 38, (74), Provence, Syn. Belonia caudata (Vězda et Vivant) P. M. Jørg. et Vězda,
Causses} ; Bricaud 2007 : 66 {04} ; Choisy 1949 : 110 Belonia nidarosiensis (Kindt) P. M. Jørg. et Vězda, Clathro-
{74} ; Clauzade 1969 : 89-90 {06, 83, 84} ; Coste 2011 : porina calcarea Walt. Watson, Clathroporina caudata Vězda
104 {09} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Daval 2020 et Vivant, Microglaena nidarosiensis Kindt — Lichénisé,
(non publié, 64, Osse-en-Aspe : forêt d’Issaux, mail de non lichénicole — Meuse, Massif armoricain, Jura, Cantal,
Cagoutas, alt. 900 m, sur une falaise calcaire, à l’ombre, Lot, Alpes méridionales (stations très humides) et Pyrénées-
2020/01/14, leg., det. et herb. G. Daval, conf. S. Pou- Atlantiques. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
marat) ; Roux 1976 : 19, 21 {06, 83} ; Roux 1977 (non 04!, 06!, 15r, 39r, 44r, 46!, 55!, 56r, 61!, 64! — Saxicole (sur
publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux 1978 : 82, 85 {06, parois rocheuses plus ou moins calcaires non ensoleillées),
30, 34, 48} ; Roux 1982 : 216 {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; laticalcicole, ou corticole (sur Fraxinus, Juniperus), de sub-
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 21, 22 {48} ; Roux et al. neutrophile à basophile, sciaphile, de moyennement à for-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {30, 34, 66} ; Roux et tement aérohygrophile, stégophile, non nitrophile. Étages
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ; Roux et al. collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et hype-
2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 rhumide. Leprarion nivalis — Clauzade et Roux 1985 :
{48} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Vězda 202 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 203 {e} ; Jørgensen,
1973 : Lich. sel. exsicc. n° 1180 {64} ; Vězda 1975 : Lich. Vězda et Botnen 1983 : 45-55 {e} ; Navarro-Rosinés et
sel. exsicc. n° 1375 {83} ; Vivant 1988 : 48 {64}. Llimona 1997 : 24-25 {e} ; Vězda et Vivant 1971 : 288-
Gyalecta liguriensis (Vězda) Vězda — Syn. Gyalecta 292 {64} ; Ertz et al. 2008 : 40 {55} ; Farou 2016 : 147
truncigena var. liguriensis Vězda — Lichénisé, non liché- {46} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 126, 137 {61} ; Roux
nicole — Basse-Normandie, Seine s. l., Centre et surtout 2013 (non publié, 04, Les Thuiles : forêt de Gimette, leg.,
Midi. Assez peu rare. Patrimonial d’intérêt international. det. et herb. C. Roux) ; Roux 2015 (non publié, 46, Gra-
Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 12r, 13!, 14!, mat : le moulin du Saut, sur paroi ombragée et humide de
18!, 24!, 33!, 34!, 36!, 37!, 41!, 45r, 50!, 64r, 75sl!, 81r, 83!, calcaire très cohérent et compact, alt. 227 m, 2015/05/21,
84! — Corticole, sur rhytidome du tronc de feuillus (Quer- leg. et det. C. Roux, herb. J.-L. Farou) ; Roux et al. 2012
cus caducifoliés, Q. ilex), rarement de Juniperus, acidophile (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; van den Boom et Brand 1991 :
ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, plus ou 25 {39} ; van den Boom et Brand 2005 : 281 {44, 56} ;
moins substratohygrophile, peu ou pas stégophile, sciaphile van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ; Vězda 1972 :
ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages Lich. sel. exsicc. n° 1051 {64} — Rem. C’est par erreur que
mésoméditerranéen, supraméditerranéen inférieur et colli- cette espèce a été considérée par Clauzade et Roux (1985)
néen (surtout variante chaude). Ombroclimats subhumide comme synonyme de Topelia rosea (voir Bricaud et Roux
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 376 {e} ; Ozenda 1991 : 89-90).
et Clauzade 1970 : 282 {f, Provence, Languedoc} ; Bauvet Gyalecta nigritella Cl. Roux et M. Bertrand — Liché-
2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 84 {07} ; Bauvet et nisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Péone : aiguilles
464

ruiniformes surplombant à l’E du village, alt. 1265 m, sur En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 68! — Saxicole,
la face SO, verticale (pente 80-95°) d’un gros bloc rocheux sur parois rocheuses supraverticales ou protégées par des
de calcaire dolomitique bréchique plus ou moins frac- encorbellements, calcifuge ou minimécalcicole, plus rare-
turé, orient. gén. O, orient. loc. SO, 2012/07/24, herbier ment muscicole ou terricole (v. terrigena (Eitner) Keissl.,
C. Roux, marssj). Extrêmement rare : une seule station non retenue par les auteurs modernes), subneutrophile ou
connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger neutrophile, aérohygrophile, faiblement ékréophile, asté-
critique d’extinction [cr] — 06! — Saxicole, valdécalci- gophile ou stégophile, sciaphile ou photophile mais non
cole, xérophile, astégophile, héliophile, non nitrophile ou héliophile, non nitrophile. De l’étage montagnard supérieur
héminitrophile. Étage collinéen de type subméditerranéen. à l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide.
Ombroclimat humide — Roux et coll. 2014 : 471, 473, Porpidietum rugosae — Clauzade et Roux 1985 : 201 {e} ;
1313-1314 {06}. Ozenda et Clauzade 1970 : 193 {rf } ; Roux et al. 2012
Gyalecta ophiospora (Lettau) Baloch et Lücking — (Roya-Bévéra) : 52 {06} ; Wirth 1980 : 139 {68}.
Syn. Pachyphiale ophiospora Lettau — Lichénisé, non Gyalecta schisticola Werner — Lichénisé, non liché-
lichénicole — Cantal (O de Murat, 3 km au NO du puy nicole — Bretagne (sans précision), Pyrénées-Atlantiques,
Mary, la plaine Mary, hêtraie, sur Betula ; van den Boom Var et Corse. Rare. Non menacé [lc] — 2ar, 2b!, 64r,
et Breuss 2002) et Alpes-Maritimes (Villeneuve-Loubet : 83! — Saxicole, sur roches calcaires ou non, aéro- et subs-
parc départemental des rives du fleuve Loup, alt. c. 20 m, trato-hygrophile, peu ou pas stégophile, non héliophile,
sur tronc de feuillu introduit dans une prairie au bord du non nitrophile. Étages thermoméditerranéen et collinéen.
Loup, 2020/01/26, leg. F. Maggi, det. et herb. C. Roux). Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri- Roux 1985 : 375 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 283
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- {f, Bretagne, Corse} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Roux
tion [cr] — 06!, 15r — Corticole, sur feuillus à rhytidome et coll. 2013 (Catal. Corse) : 231 {(2a), 2b} ; Vězda 1989 :
lisse, dans les forêts de montagne, acidophile ou subneutro- Lich. sel. exsicc. n° 2389 {2a} ; Vivant 1988 : 48 {64} ;
phile, aérohygrophile, euryphotique, non nitrophile. Étages Werner 1973 : 328 {20} — Rem. Peut-être identique à
collinéen et montagnard, rarement au mésoméditerranéen G. jenensis.
où il a peut-être été introduit. Ombroclimats humide et Gyalecta subclausa Anzi — Syn. Gyalecta chlorobaea
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 544 {e} ; Vězda Nyl., Gyalecta elegantula Müll. Arg., Gyalecta rosellovirens
1958 : 31-32, 35 {e} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Jura, Haute-Savoie,
{15}. Midi méditerranéen et subméditerranéen. Assez rare.
Gyalecta peziza (Mont.) Anzi — Syn. Secoliga peziza Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 11!, 39!,
(Mont.) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Hautes- 74!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois verticales ombragées de
Alpes (environs du col du Lautaret). Extrêmement rare : roches calcaires très cohérentes, valdé- ou omninocalcicole,
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- basophile, de moyennement à très aérohygrophile, (assez)
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — peu stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages supramé-
05r — Terricole (sur sols pierreux), humicole, détriticole, diterranéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats sub-
muscicole, rarement lignicole ou saxicole, peu ou pas cal- humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 376 {e} ;
cicole, subneutrophile, hygrophile, astégophile, non nitro- Ozenda et Clauzade 1970 : 283 {f, (74)} ; AFL (collectif )
phile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide 2002 : 15 {74} ; Bauvet 2005 : 178-179, 195, 197 {07} ;
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 375 {e} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht
Ozenda et Clauzade 1970 : 279 {f, 05} ; Clauzade et 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud et al. 1991
Rondon 1959 : 385 {05}. (CLLFM v) : 146 {04, 83, 84} ; Bricaud et Roux 1990 :
Gyalecta russula (Körb. ex Nyl.) Baloch, Lumbsch et 126 {84} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {84} ; Martin et
Wedin — Syn. Belonia cinerea Norman, Belonia fennica al. 2018 : 32 {39} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Roux et
Vain., Belonia russula Körb. ex Nyl. — Lichénisé, non al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {11} ; Roux et al.
lichénicole — Haut-Rhin (Thann : Rossberg, alt. 1070 m, 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et Gueidan 2002 :
leg., det. et herb. V. Wirth) et Alpes-Maritimes (Tende : 139 {83}.
vallon de Fontanalba, environs du lac Sainte-Marie, inté- Gyalecta thelotremella Bagl. — Syn. Petractis thelotre-
rieur d’une grande anfractuosité très humide et soumise à mella (Bagl.) Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Lot,
des écoulements temporaires, dans une paroi d’orthogneiss, Bouches-du-Rhône et Corse. Très rare. Patrimonial d’inté-
alt. 2400 m, Roux et al. 2012). Extrêmement rare : deux rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
stations connues en France. Patrimonial d’intérêt national. 13!, 2a!, 46! — Saxicole, valdé- ou omnino-calcicole, sur
465

paroi de calcaires très cohérents, basophile, moyennement Derrien et al. 2018 : 280 {37} ; Gonnet et Gonnet 2017
hygrophile, peu ou pas stégophile, non héliophile, non (non publié, 2A, Pietrosella : Isolella, bord de route pavil-
nitrophile. Étage thermoméditerranéen, exceptionnelle- lonnaire, alt. 30 m, sur Juniperus phoenicea, 2017/10/08,
ment au collinéen. Ombroclimats sec et subhumide. Essen- leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1898 : 44
tiellement dans le Caloplacetum subochraceae — Clauzade {54} ; Houmeau 1998 : 620 {79, 85} ; Houmeau 2001 : 528
et Roux 1985 : 589 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 272 {85} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 245 {47} ;
{rf } ; Bricaud et Roux 1990 : 130 {2a} ; Clauzade et Müller (Argoviensis) 1862 : 61-62 {74} ; Nylander
Roux 1973 : 43, 45 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1896 : 75 {77} ; Olivier 1900-1903 : 51-52 {14, 29, 50,
11 {13} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Mattei 1976 : 60, 61 61, 76, 79} ; Puget 1866 : xc {74} ; Rose [coll. Boissière]
{13} ; Roux 1977 : 86 {13} ; Roux 1978 : 68 {13} ; Roux 1990 : 205 {77} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221
1982 : 220 {13} ; Roux 2015 (non publié, 46, Pinsac : {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al.
Blanzaguet, ONO de la grotte, sur paroi calcaire ombragée 2006 (Languedoc-Roussillon) : 124 {34} ; Roux et al. 2012
le long du sentier, alt. c. 200 m, 2015/05/19, leg., det. et (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39
herb. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 231 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
{2a} — Rem. Appartient aux Gyalecta et non aux Petractis (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ;
(Kauff et Lutzoni 2002). Vallade et Gardiennet 2016 : 32 {21} ; van den Boom
Gyalecta truncigena (Ach.) Hepp — Lichénisé, non et al. 1995 : 265 {64} ; van den Boom et Brand 1991 :
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, 28 {39} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 17, 27 {51} ;
mais non signalé en Corse. Assez peu commun. Non van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Vivant 1988 : 49 {64}.
menacé [lc] — 02a, 06!, 07!, 12r, 13!, 14!, 17!, 19!, 2a!, Gyalecta ulmi (Sw.) Zahlbr. — Syn. Gyalecta rubra
21!, 25!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34r, 35r, 37!, 38!, 39r, 41!, 44!, (Hoffm.) A. Massal., Haematomma rubrum (Hoffm.) H.
46!, 47!, 50a, 51r, 54a, 56!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 66r, Olivier, Lecania rubra (Hoffm.) Müll. Arg., Lecania rubra
74a, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 85! — Corticole, sur var. muscicola Müll. Arg., Lecanora rubra (Hoffm.) Ach.,
feuillus, principalement dans les fissures du rhytidome de Phialopsis rubra (Hoffm.) Körb. — Lichénisé, non lichéni-
Fraxinus, Acer, Quercus caducifoliés, Q. ilex, Juglans, etc., cole — Surtout dans les régions montagneuses, y compris
plus rarement lignicole, subneutrophile ou acidophile, de en Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
moyennement à très aérohygrophile, souvent substrato- [vu] — 01a, 03a, 04!, 06!, 07!, 12a, 14a, 2ar, 31a, 38!, 39!,
hygrophile, peu ou modérément stégophile, de modéré- 42a, 54a, 55a, 60a, 66r, 71a, 73a, 74!, 76a, 77!, 79a, 83!,
ment sciaphile à photophile mais non héliophile, peu ou 88a — Principalement corticole (sur rhytidome rugueux
pas nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et du tronc de feuillus : Quercus caducifoliés, Ulmus, Acer,
montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Acro- etc.), également muscicole (sur arbres ou rochers), saxicole
cordietum gemmatae — Clauzade et Roux 1985 : 376 ou terricole, moyennement acidophile, aérohygrophile, de
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 282 {f } ; AFL (collectif ) non à modérément stégophile, assez sciaphile, non nitro-
1984 : 10 {19} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bauvet phile. Étage montagnard, plus rarement au collinéen ou
2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Boissière au supraméditerranéen. Ombroclimats humide et hype-
1979 : 84 {77} ; Boulanger et al. 2010 : 98 {62} ; Bouly rhumide. Gyalectetum ulmi — Clauzade et Roux 1985 :
de Lesdain 1905 (Versailles) : 619 {78sl} ; Bouly de Les- 374 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 279 {f } ; Bauvet
dain 1910 : 194 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 2009 : 118 {07} ; Brisson 1881 : 197 {55} ; Choisy 1949 :
116 {59} ; Bricaud 1996 : tab. 10 {06} ; Bricaud 2004 : 110 {01, 42, 71, 73} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17, 21
53, 66, 80 {06, 30, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {66} ; Cozette 1906 : 255 {60} ; Crozals 1931 : 47 {83} ;
{84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 38, Lans-en-Ver-
{06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud et al. 1992 cors : entre les Hérauds et les Blancs, alt. 1050 m, sur la base
(CLLFM vi) : 87 {06} ; Bricaud et Roux 1990 : 126 {07, du tronc de très vieux Fraxinus excelsior, 2017/01/02, leg.,
84} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {84} ; Brisson 1875 : herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Graves 1857 : 180 {60} ;
149 {51} ; Brisson 1881 : 193 {02} ; Bugnon et Poin- Harmand 1897 : 234 {54} ; Harmand 1913 : 1093-1095
sot 1963 : 39 {21} ; Choisy 1949 : 110 {74} ; Coppins {f, 01, 14, 54, 73, 74, 76, 79, 88, Alsace, Lorraine, Île-de-
1971 : 159 {29, 35} ; Coste 1994 : 207 {81} ; Coste 2012 France} ; Kalb 1976 : 58 {2a} ; Laronde 1901 : 189 {03} ;
(Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste Marc 1908 : 405 {12} ; Martin et al. 2018 : 11 {39} ; Mül-
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : ler (Argoviensis) 1862 : 46-47 {74} ; Nylander 1896 : 69
9 {81} ; Cozette 1906 : 251 {60} ; Crozals 1914 : 120 {77} ; Olivier 1897 : 316 {14, 76} ; Puget 1866 : lxxxix
{34} ; Crozals 1923 : 65 {83} ; Crozals 1924 : 106 {83} ; {74} ; Richard 1877 : 29 {79} ; Rose [coll. Boissière]
466

1990 : 205 {77} ; Roux 1982 : 216 {83} ; Roux et coll. 2013 mention de cette espèce dans les Alpes-de-Haute-Provence
(Catal. Corse) : 231 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 (Ubaye, La Condamine-Châtelard, vers 1400 m d’altitude)
{83} — Rem. La mention de cette espèce en basse Ardèche par Magnin (1876 : 55 ; 1876 : 84-85) est erronée selon
par Coste (2012 (Cévennes) : 8), à 200 m d’altitude, dans l’auteur lui-même (voir Flahault et Hue 1899 : lxxxiv-
une station chaude, est douteuse. lxxxv). À rechercher dans des stations xérothermiques non
Gyalectidium Müll. Arg. — Ascomycètes lichéni- méditerranéennes des Causses.
sés, non lichénicoles — Ferraro, Lücking et Sérusiaux Gyalidea cylindrica Etayo et Vězda — Lichénisé, non
2001 : 311-345 {m}. lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce, gorges
Gyalectidium puntilloi Sérus. — Lichénisé, non liché- de Kakouetta). Extrêmement rare : une seule station connue.
nicole — Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna- Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 64r, 65r — tinction [cr] — 64r — Muscicole sur branches horizontales
Foliicole (sur feuilles de Buxus, Hedera, Laurus), acidophile de Buxus, acidophile, très aéro- et substrato-hygrophile,
ou subneutrophile, très aérohygrophile, astégophile, non astégophile, sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen.
héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat Ombroclimat hyperhumide — Etayo et Vězda 1994 :
hyperhumide — Ferraro, Lücking et Sérusiaux 2001 : 333-335 {e, 64}.
Gyalidea fritzei (Stein) Vězda var. fritzei — Syn. Gyalidea hyalina
341-342 {m, 64, 65}.
Hepp, Gyalidea lecideopsis auct. [non A. Massal.], Lopadium microglae-
Gyalectidium setiferum Vězda et Sérus. — Lichénisé, noides Th. Fr. nom. nud. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
non lichénicole — Finistère, Alpes-Maritimes et Pyrénées- en France — Connu notamment dans les îles Britanniques et en Ita-
Atlantiques. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — lie — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées, calcifuge, de
06!, 29!, 64r — Foliicole (sur feuilles de Buxus ou d’Abies), moyennement à fortement acidophile, de moyennement à fortement
aérohygrophile, photophile mais peu ou pas héliophile, non nitrophile.
acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile, astégo- Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
phile, sciaphile ou photophile mais non ou peu héliophile, Clauzade et Roux 1985 : 377 {e}.
non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats humide et Gyalidea hyalinescens (Nyl.) Vězda — Syn. Bacidia
hyperhumide — Sérusiaux 1993 : 454-458 {m, 29, 64} ; hyalinescens (Nyl.) Zahlbr., Gyalecta carnea (Arnold) Let-
Bricaud 2008 : 139 {29} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- tau, Gyalidea carnea (Arnold) Lettau, Lecidea hyalinescens
bie) : 42 {06} ; Sérusiaux, Coppins et Lücking 2007 : 107 Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-Pyrénées
{Bretagne}. (Labassère, près de Bagnères-de-Bigorre). Extrêmement
Gyalidea Lettau ex Vězda — Syn. Solorinella Anzi — rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
Roux 1985 : 376-377 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 65r — Saxicole, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
283-285 {f }. hydrophile (sur roches fréquemment inondées, surtout sur
Gyalidea asteriscus (Anzi) Aptroot et Lücking — Syn. blocs rocheux dans les torrents), sciaphile, non nitrophile.
Solorinella asteriscus Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimat
Savoie (Maurienne, Saint-Sorlin-d’Arves : torrent au-des- humide — Clauzade et Roux 1985 : 376 {e} ; Ozenda et
sus de l’église, sur sol caillouteux plus ou moins calcaire, Clauzade 1970 : 283 {f, 65}.
alt. 1600 m, 2014/08/01, leg., herb. et det. A. Gardien- Gyalidea lecideopsis (A. Massal.) Lettau ex Vězda —
net) ; Gard (Fournès : près de Remoulins, sur le sol d’un Lichénisé, non lichénicole — Rem. Trois variétés.
karst marneux, vers 80 m d’altitude, Clauzade et Roux Gyalidea lecideopsis (A. Massal.) Lettau ex Vězda var.
1972, station détruite dans les années 1980 par les activités lecideopsis — Syn. Gyalecta albocrenata Arnold, Gyalecta
d’une usine de fabrication de tuiles et briques de Fournès). lecideopsis A. Massal., Gyalecta stigmatoides (Nyl.) Boistel,
Extrêmement rare : une seule station actuellement connue Gyalidea lecideopsis var. stigmatoides (Nyl.) Vězda, Lecidea
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger stigmatoides Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-
critique d’extinction [cr] — 30†, 73! — Terricole, dans Savoie, Haute-Vienne, Pyrénées-Atlantiques, Corse. Rare.
des tonsures à cryptogames, calcicole, basophile, xérophile, Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 2ba, 64!,
astégophile, héliophile, thermophile, non ou peu nitrophile. 74a, 87a — Saxicole (sur parois, blocs ou pierres ombra-
De l’étage mésoméditerranéen au montagnard. Ombro- gées), valdé- ou omnino-calcicole, basophile, aérohygro-
climats sec et subhumide — Clauzade et Roux 1985 : phile, substratohygrophile ou drosophile, sciaphile, non
709 {e} ; Gardiennet 2015 : 196-200 {73} ; Ozenda et nitrophile. De l’étage montagnard inférieur à l’étage alpin.
Clauzade 1970 : 339 {f, 30} ; Clauzade et Roux 1972 : Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
35, 37 {30} ; Clauzade et Roux 1973 : 45 {30} ; Roux et Roux 1985 : 377 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 284-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 173 {30} — Rem. La 285 {f, (74, 87)} ; Choisy 1949 : 110 {74} ; Lamy 1880 :
467

431-432 {87} ; Maheu et Gillet 1926 : 65-66 {2b} ; Mül- connue — 65a — Saxicole, sur pierre ombragée. Étage col-
ler (Argoviensis) 1862 : 62 {74} ; Puget 1866 : xc {74} ; linéen ou montagnard. Ombroclimat humide — Lücking,
Ripart 1876 : 264 {87} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : Sérusiaux et Vězda 2005 : 164 {m} ; Nylander 1853 :
231 {(20)} ; Werner 1973 : 328 {20}. 66 {65}.
Gyalidea lecideopsis var. convarians (Nyl.) Vězda — Syn. Gya- Gyalideopsis helvetica van den Boom et Vězda — Lichénisé, non
lecta convarians Nyl., Gyalidea lecideopsis var. eucarpa (Servít) Vězda, lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Alle-
Lopadium cacuminum H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — À magne, Suisse et Italie — Lignicole (notamment sur souches de coni-
rechercher en France — Connu notamment dans les Alpes — Saxi- fères) ou corticole (notamment sur Acer), de moyennement à fortement
cole, calcicole, aérohygrophile, non nitrophile. Étages subalpin et alpin, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais
rarement plus bas — Clauzade et Roux 1985 : 377 {e} ; Ozenda et non héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombro-
Clauzade 1970 : 283 {e}. climats humide et perhumide — van den Boom et Vězda 2000 : 27-30
Gyalidea lecideopsis var. kurdistanica (J. Steiner) Vězda — Liché- {m}.
nisé, non lichénicole — À rechercher en France — Signalé en France, Gyalideopsis muscicola P. James et Vězda — Lichénisé,
sans précision, par Poelt et Vězda (1977). Très rare. Patrimonial d’in-
térêt international. En danger critique d’extinction [cr] — Saxicole, non lichénicole — Bretagne (sans précision) et Pyrénées-
calcicole, aérohygrophile, non nitrophile — Clauzade et Roux 1985 : Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
377 {e}. En danger critique d’extinction [cr] — 64! — Muscicole
Gyalidea minuta van den Boom et Vězda — Liché- (sur base de troncs ou sur rochers), acidophile, très aérohy-
nisé, non lichénicole — Pas-de-Calais (Condette : forêt grophile, sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen atlan-
d’Hardelot, alt. 20 m, sur Alnus glutinosa, 2000/08/12 leg. tique. Ombroclimats humide et hyperhumide — Diede-
P. Diederich et J. Signoret, det. E. Sérusiaux, herb. P. rich et al. 1991 : 20 {e} ; James 1975 : 161 {e} ; Purvis et
Diederich). Extrêmement rare : une seule station connue al. 1992 : 264 {f } ; van den Boom et al. 1995 : 273 {64} ;
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger Vivant 1988 : 49 {64}.
critique d’extinction [cr] — 62! — Corticole, sur tronc de Gyrographa Ertz et Tehler — Ascomycètes lichénisés,
feuillus (Alnus, Fraxinus) dans des forêts riveraines, subneu- non lichénicoles — Ertz et al. 2014 : 12-13 {m}.
trophile, très aérohygrophile, sciaphile, peu ou pas nitro- Gyrographa gyrocarpa (Flot.) Ertz et Tehler — Syn.
phile. Étage collinéen. Ombroclimat humide — Sparrius Graphis gyrocarpa (Flot.) Spreng., Opegrapha gyrocarpa
et al. 2002 : 61-62, 69 {62} ; van den Boom et Vězda Flot., Opegrapha saxicola var. gyrocarpa (Flot.) Stizenb. —
1995 : 421-426 {e}. Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain et régions
Gyalidea phyllophila Vězda — Lichénisé, non liché- montagneuses ; non signalé en Corse. Assez commun. Non
nicole — Pyrénées-Atlantiques (Sainte-Engrâce : gorges menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 08!, 12!, 22!, 29!, 30!, 31!, 34!,
d’Ehujarré et gorges de Kakouetta, sur feuilles de Buxus ; 35!, 42!, 43!, 44!, 48!, 50!, 56!, 57r, 61!, 63!, 65!, 66!, 67!,
Etayo et Vězda 1994 et E. Sérusiaux, comm. pers.). Extrê- 68!, 72!, 74!, 81r, 83!, 84!, 85!, 88! — Saxicole, calcifuge,
mement rare : deux stations connues en France. Patrimo- sur parois sous surplomb de roches très cohérentes, rare-
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction ment corticole, acidophile ou subneutrophile, très aérohy-
[cr] — 64! — Foliicole, sur feuilles surtout de Buxus et grophile, stégophile mais légèrement ékréophile, sciaphile,
Laurus, acidophile, très aérohygrophile, non héliophile, non non nitrophile. Surtout à l’étage montagnard, mais égale-
nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat hyperhumide — ment présent au collinéen et au subalpin. Ombroclimats
Vězda 1973 : 89 {e} ; Etayo et Vězda 1994 : 335 {64}.
Gyalidea scutellaris (Bagl. et Carestia) Lettau ex Vězda — Syn.
humide et hyperhumide. Opegraphetum zonatae-gyrocar-
Gyalecta dilabens Th. Fr. nom. nud., Gyalecta pseudogeoica Anzi, Gyalecta pae — Clauzade et Roux 1985 : 535 {e} ; Ertz et al.
scutellaris Bagl. et Carestia — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher 2014 : 12-13 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 246 {rf } ;
en France — Connu notamment dans les Alpes italiennes — Muscicole, Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ;
détriticole ou humicole, acidophile, de moyennement à fortement aéro-
Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet
et substrato-hygrophile, photophile, mais peu ou pas héliophile, non
nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et perhu- 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Bekking,
mide — Clauzade et Roux 1985 : 377 {e} ; Ozenda et Clauzade van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Boissière et al. 1989 :
1970 : 285 {e}. 17 {74} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68} ; Bricaud 2007 :
Gyalideopsis Vězda — Ascomycètes lichénisés, non 72 {84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Bricaud et al. 1993
lichénicoles — Vězda 1972 : 203-215 {m} ; Vězda 2003 : (CLLFM vii) : 314 {30} ; Chipon et al. 2006 (non publié)
35-40 {e}. {88} ; Coppins 1971 : 163 {29, 56} ; Coste 1995 : 19 {81} ;
Gyalideopsis cristata (Nyl.) Lücking, Sérus. et Vězda — Coste 2016 (Massane) : 33 {66} ; Coste et Dufrêne
Syn. Epilithia cristata Nyl., Harpographium cristatum (Nyl.) 2009 : 75 {50} ; Diederich 2013 (non publié, 08, Bogny-
Sacc. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-Pyrénées sur-Meuse : paroi rocheuse près de la statue des quatre fils
(Bagnères-de-Bigorre). Extrêmement rare : une seule station Aymon, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Florence et
468

coll. 2019 : 239, 246 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 Haematomma ochroleucum (Neck.) J. R. Laundon —
{43} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Massé 1964 : Lichénisé, non lichénicole — 44! — Boumier et al. 2011 :
122 {35} ; Ménard 2009 : 145 {83} ; Monnat et al. 2017 : 28 {44} — Rem. Deux chémotypes (Diederich et al.
20, 25, 38, 52, 55 {56} ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; 2012) souvent considérés comme des variétés par plusieurs
Roux 1975 (non publié, 12, Nant : source du Durzon, alt. auteurs modernes.
550 m) ; Roux 2013 (non publié, 43, Saint-Julien-d’Ance : Haematomma ochroleucum (Neck.) J. R. Laundon
bord E du plateau des Chaffois, sur orgues basaltiques bas- chémo. ochroleucum — Syn. Haematomma coccineum
culées, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2005 (mont (Dicks.) Körb., Haematomma leiophaemium (Ach.) Zopf
Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 15 [variante orthographique], Haematomma leiphaemium
{30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; (Ach.) Zopf, Haematomma vulgare A. Massal., Lecanora
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {30, 34, haematomma (Ehrh.) Ach., Lecidea callosyne Ach. — Liché-
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36 {66} ; Roux et al. de la France surtout non méditerranéenne ; Corse. Assez
2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : peu rare. Non menacé [lc] — 02a, 06!, 07!, 12a, 14a, 15!,
37 {06} ; Van Haluwyn 1983 : 139 {72} ; Wirth 1974 : 19!, 2a!, 2ba, 22!, 23!, 29!, 31a, 34!, 35!, 37!, 38!, 43a, 44!,
392 {67, 68, 88}. 48!, 49a, 50!, 51a, 56!, 57a, 60a, 61!, 62r, 63!, 64r, 65a, 66r,
Gyrographa saxigena (Taylor) Ertz et Tehler — Syn. 67!, 68r, 70a, 71a, 72!, 74a, 77!, 78sl!, 79a, 84!, 85a, 86a,
Opegrapha saxigena Taylor, Opegrapha xanthodes Nyl. — 87r, 88r — Saxicole, sur parois de roches silicatées, sur des
Lichénisé, non lichénicole — Bretagne. Très rare. Patrimo- surfaces verticales, supraverticales ou protégées des pluies
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction et écoulements, plus rarement corticole, sur feuillus ou
[cr] — 29!, 56! — Saxicole, calcifuge (rarement sur calcaire Abies, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygro-
ou écorce moussue), acidophile ou subneutrophile, rare- phile, moyennement ou fortement stégophile, sciaphile
ment basophile, aérohygrophile, plus ou moins stégophile, ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étage
sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats mésoméditerranéen et surtout du supraméditerranéen au
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 542 montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
{e} ; Coppins 1983 : 30 {e} ; Ertz et al. 2014 : 13 {m} ; rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 379 {e} ; Ozenda
Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Brien 2020 (non publié, et Clauzade 1970 : 603 {f } ; Abbayes 1934 : 130, 144,
56, Bangor : Locmaria, Port Yorc’h, alt. 25 m, sur roche 170 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ;
silicatée porphyroïde, 2020/01/06, leg. et herb. Y. Brien, AFL (collectif ) 2002 : 6, 7 {74} ; Aptroot et al. 2007 :
det. J.-Y. Monnat) ; Coppins 1971 : 163 {29} ; Monnat 58 {29} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ;
2011 (non publié, 29, Goulien : Bremeur, leg. et det. J.-Y. Boissière 1979 : 103 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ;
Monnat, herb. C. Roux) ; Monnat 2012 (non publié, 29, Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 680 {70} ; Bouly de
Cléden-Cap-Sizun : pointe du Van, leg., det. et herb. J.-Y. Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bricaud 2007 :
Monnat) ; Monnat 2012 (non publié, 29, Ouessant : Porz 66 {84} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Brisson 1875 : 135
ar C’Hea, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat). {51} ; Brisson 1880 : 200 {02} ; Choisy 1950 : 15 {71} ;
Gyrophthorus Hafellner et Sancho — Ascomycètes Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Ron-
non lichénisés, lichénicoles — Hafellner et Sancho don 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : 159 {29} ; Cozette
1990 : 370-372, 381-382 {e}. 1906 : 255 {60} ; Crozals 1914 : 115 {34} ; Derrien et al.
Gyrophthorus crustulosae (Creveld) Hafellner et 2018 : 280 {37} ; Fagot 1906 : 198 {31} ; Flon 1929 : 48
Sancho — Syn. Phacopsis crustulosae Creveld — Non {77} ; Graves 1857 : 180 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 38
lichénisé, lichénicole — Alpes-Maritimes (Estérel) et Pyré- {2a} ; Harmand 1897 : 235 {57, 67, 68, 88} ; Harmand
nées-Centrales (Barèges). Très rare. Patrimonial d’intérêt 1913 : 1098 {f, Lorraine} ; Houmeau et Roux 1981 : 94
international. En danger critique d’extinction [cr] — 06r, {15} ; Hue 1887 : 382 {15} ; Kieffer 1895 : 71 {57} ; Lamy
65r — Sur thalle d’Umbilicaria spp. — Creveld 1981 : 1880 : 416 {63, 87} ; Lamy 1883 : 387 {65} ; Marc 1908 :
281 {e} ; Hafellner et Sancho 1990 : 370-371 {e}. 405 {12} ; Massé 1964 : 130 {35} ; Massé 1966 : 882 {29} ;
Gyrophthorus perforans Hafellner et Sancho — Non lichénisé, Monnat et al. 2017 : 20, 25, 44, 55 {(35)} ; Monnat et
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Espagne et en Ita- al. 2018 : 180 {50} ; Moreau et Moreau 1930 : 484-485
lie — Sur thalle d’Umbilicaria spp. {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 47 {74} ; Nylander
Haematomma A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, 1896 : 26, 64 {77, 78sl} ; Olivier 1897 : 315-316 {14,
non lichénicoles — Poelt et Vězda 1977 : 121-124 {e} ; 35, 49, 50, 61, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 81 {15,
Rogers et Hafellner 1988 : 167-174 {e}. 63} ; Picquenard 1904 : 116 {29} ; Puget 1866 : xci
469

{74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 29 {79} ; nea, Fagus, Robinia, Salix, rarement sur Abies, occasionnel-
Rose [coll. Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux et al. 2006 lement lignicole, acidophile, aérohygrophile, astégophile,
(Languedoc-Roussillon) : 124-125 {34, (66)} ; Roux et al. photophile ou modérément héliophile, non nitrophile.
2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc- Étage collinéen. Ombroclimat humide — Clauzade et
Roussillon, complément) : 129 {34, 48, (66)} ; Roux et Roux 1985 : 379 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 603
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al. {f, (29)} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Coppins 1971 :
2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 159 {29} ; Crouan et Crouan 1867 : 94 {29} ; Picque-
Corse) : 231 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Van den nard 1904 : 116-117 {29} ; Ragot 2014 (non publié, 29,
Broeck et al. 2009 : 19 {62} ; Van Haluwyn 1983 : 117, Ergué-Gabéric et La Martyre, leg., det. et herb. R. Ragot) ;
137 {61} ; Vivant 1988 : 49 {64} ; Weddell 1873 : 150 Ragot 2016 (non publié, 29, Saint-Goazec, leg. R. Ragot
{86} ; Werner 1962 : 63 {68, 88} ; Wirth 1974 : 378 et P. Vieu, det. et herb. R. Ragot) — Rem. Les mentions
{67} ; Zschacke 1927 : 20 {2b} — Rem. Souvent stérile. anciennes de « H. puniceum » dans le Finistère (Harmand
La mention de cette espèce par Graves (1857 : 178) dans 1913 : 1096-1097, d’après Picquenard ; Olivier 1900 :
l’Oise sur rochers calcaires est erronée en ce qui concerne 28-29, d’après les frères Crouan et d’après Picquenard)
le lichen ou le substrat. sont à rapporter à H. sorediatum.
Haematomma ochroleucum (Neck.) J. R. Laundon Halecania M. Mayrhofer — Ascomycètes lichénisés,
chémo. porphyrium — Syn. Haematomma coccineum var. non lichénicoles — Mayrhofer M. 1987 : 381-406 {e}.
porphyricum auct., Haematomma coccineum var. porphy- Halecania alpivaga (Th. Fr.) M. Mayrhofer — Syn.
rium (Pers.) Th. Fr., Haematomma ochroleucum var. por- Lecania alpivaga Th. Fr., Lecania thallophila H. Magn. —
phyrium (Pers.) J. R. Laundon, Haematomma porphyricum Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes (Savoie, Isère,
auct., Haematomma porphyrium (Pers.) Zopf — Lichénisé, Alpes-de-Haute-Provence). Très rare. Patrimonial d’inté-
non lichénicole — Grand-Est, Seine-et-Marne, Bretagne, rêt international. En danger d’extinction [en] — 04!, 38!,
Massif central, Alpes-de-Haute-Provence, Pyrénées, Corse. 73! — Saxicole, sur parois de roches silicatées basiques ou
Assez peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 07!, 12a, 15!, 2ba, très légèrement calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, sub-
22!, 29!, 30a, 34!, 48!, 56!, 63a, 64!, 66!, 67!, 68!, 77!, 87!, neutrophile ou neutrophile, aéro- et substrato-hygrophile,
88!, 90! — Écologie : comme le chémo. ochroleucum, mais parfois faiblement ékréophile, photophile ou modérément
très rarement corticole et un peu moins aérohygrophile — héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard et
Clauzade et Roux 1985 : 379 {e} ; Ozenda et Clauzade subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Para-
1970 : 603 {f } ; Abbayes 1934 : 144 {22} ; Brackel et al. site ou associé à Physcia spp., Collema s. l. spp. et surtout
2018 : 195 {68} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Clauzade Placynthium spp. — Clauzade et Roux 1989 : 92 {e} ;
et Rondon 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : 159 {29} ; Mayrhofer M. 1987 : 390-394 {e} ; Bertrand et Roux
Crozals 1914 : 115 {34} ; Harmand 1913 : 1097-1098 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Roux 1972 (non publié, 73,
{f, Alsace, Île-de-France, Normandie, Lorraine} ; Houmeau Val-d’Isère : S du village, montée vers le refuge des Fours,
et Roux 1981 : 94 {15} ; Hue 1887 : 382 {15} ; Maheu près de l’usine hydroélectrique, alt. 2030 m, sur parois de
et Gillet 1914 : 85 {2b} ; Marc 1908 : 405 {12, 30} ; schiste à peine calcaire, 1972/08/09, leg., det. et herb. C.
Nylander 1873 : 287 {66} ; Nylander 1891 : 60 {66} ; Roux) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04}.
Parrique (Gasilien) 1898 : 81 {15, 63} ; Rose [coll. Bois- Halecania elaeiza (Nyl.) M. Mayrhofer — Lichénisé, non liché-
sière] 1990 : 205 {77} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; nicole — À rechercher en France — Connu en Espagne (Navarre) et
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. en Autriche (notamment près de la frontière italienne) — Saxicole, sur
rochers et blocs calcaires, laticalcicole, basophile, aérohygrophile ou
2006 (Languedoc-Roussillon) : 125 {(30), 34, 48, (66)} ; mésophile, sciaphile ou photophile mais peu ou pas héliophile, peu ou
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 pas nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide
(Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. et hyperhumide — van den Boom et al. 1995 : 273 {e}.
Corse) : 231 {(20)} ; Werner 1973 : 328 {20} ; Wirth Halecania lecanorina (Anzi) M. Mayrhofer et Poelt —
1974 : 378-379 {68, 67, 88}. Syn. Lecania disparata (Nyl.) Lettau, Lecania lecanorina
Haematomma sorediatum R. W. Rogers — Syn. Hae- (Anzi) Zahlbr., Lecanora disparata Nyl., Thalloidima dis-
matomma leprarioides auct. [non (Vain.) Vain.], Haema- paratum (Nyl.) Arnold, Thalloidima lecanorinum Anzi —
tomma puniceum auct. eur. [non (Sw.) A. Massal.] — Liché- Lichénisé, non lichénicole — Savoie (Lanslebourg-Mont-
nisé, non lichénicole — Finistère. Très rare. Patrimonial Cenis : chemin de la chapelle Saint-Barthélémy, alt. 2025 m,
d’intérêt international. En danger critique d’extinction sur bryophytes et débris végétaux croissant sur sol calcaire,
[cr] — 29! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus 2014/09/15, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf.
(tronc et branches de jeunes arbres), surtout Alnus, Casta- C. Roux). Extrêmement rare : une seule station connue
470

en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger Halecania rhypodiza (Nyl.) Coppins — Syn. Biatorina rhypodiza
critique d’extinction [cr] — 73! — Terricole, muscicole (Nyl.) A. L. Sm., Catillaria rhypodiza (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non
lichénicole — Signalé à tort en France — Clauzade et Roux 1985 :
ou détriticole, calcicole, basophile, mésophile, photophile 275 {e} ; Coppins 1989 : 224 {e} — Rem. Espèce des îles Britanniques,
ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages saxicole calcifuge, signalée par erreur dans les Alpes-Maritimes, sur roche
subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhu- calcaire, à Castillon (Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 149, men-
mide — Clauzade et Roux 1985 : 395 {e} ; Mayrhofer tion reprise par Ozenda 1950 : 38).
M. 1987 : 397-398 {f } ; Ozenda et Clauzade 1970 : 600 Halecania viridescens Coppins et P. James — Syn.
{rf }. Halecania leprarioides Diederich nom. inval. — Liché-
Halecania pannarica M. Brand et van den Boom — nisé, non lichénicole — Grand-Est, Haute-Saône, Seine-
Lichénisé, lichénicole — Alpes-Maritimes (Saint-Martin- et-Marne, Finistère, Cantal et Pyrénées-Atlantiques. Peu
d’Entraunes : 2,5 km au NO du village, la Bérarde, sur rare en dehors de la région méditerranéenne. Non menacé
schiste, alt. 1150 m). Extrêmement rare : une seule station [lc] — 15r, 29r, 54!, 55r, 57!, 64r, 68!, 70r, 77! — Cor-
ticole, sur branches et branchettes de feuillus (arbres ou
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
arbustes), acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile,
danger critique d’extinction [cr] — 06r — Saxicole, sur
photophile ou modérément héliophile, peu ou pas nitro-
gros blocs rocheux de roches silicatées (grès, schistes) dans
phile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
des torrents ou des pelouses, calcifuge ou minimécalcicole,
subhumide et humide — Coppins 1989 : 224-226 {e} ;
subneutrophile ou neutrophile, mésophile, héliophile, peu
Diederich 1989 : 110-111 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 58
ou pas nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Parasite
{29} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70} ; Diederich et
de lichens crustacés (Aspicilia spp., Acarospora badiofusca).
al. 2006 : 59 {54, 57} ; van den Boom et al. 1995 : 266,
Ombroclimat humide — van den Boom 2009 : 829-830
273 {64} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van
{e, 06}. den Broeck et De Wit 2016 : 27 {55} ; Wirth 2019 : 85
Halecania ralfsii (Salwey) M. Mayrhofer — Syn. Bia- {68} — Rem. Passe facilement inaperçu.
torina muddii (Salwey ex Mudd) Mudd, Catillaria jejuna
(Nyl.) P. James, Dimerospora ralfsii (Salwey) Hav., Lecania
Halospora (Zschacke) Tomas. et Cif. — Ascomycètes
non lichénisés, lichénicoles — Hafellner 2011 : 75-93
ralfsii (Salwey) A. L. Sm., Lecanora jejuna Nyl., Lecidea
{m}.
muddii Salwey ex Mudd — Lichénisé, non lichénicole —
Halospora deminuta (Arnold) Tomas. et Cif. — Non
Bretagne et Manche. Assez rare dans l’ensemble. Patrimo-
lichénisé, lichénicole — Rem. Deux sous-espèces différant
nial d’intérêt national. Potentiellement menacé [nt] —
par leurs spores et leur répartition, regardées comme des
22!, 29!, 35!, 50!, 56! — Saxicole, sur rochers maritimes
espèces distinctes par Hafellner (2011 : 89).
dans des zones battues, sur des roches non ou à peine Halospora deminuta (Arnold) Tomas. et Cif. subsp.
calcaires, très cohérentes, calcifuge ou minimécalcicole, deminuta — Syn. Merismatium deminutum (Arnold) Cl.
acidophile, subneutrophile ou neutrophile, euryhygrique, Roux et Nav.-Ros. subsp. deminutum, Polyblastia deminuta
peu ou pas stégophile, euryphotique, halophile, nitrophile. Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Seine-et-Marne,
Étage supralittoral supérieur. Ombroclimats subhumide et Côte-d’Or, Massif du Jura, Alpes, Massif central méridio-
humide — Clauzade et Roux 1985 : 394 {e, 29} ; May- nal, Midi méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées.
rhofer M. 1987 : 399-401 {f } ; Aptroot et al. 2007 : Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 13!,
58 {29} ; Coppins 1971 : 160 {29} ; Lorella 2016 (non 21!, 26!, 34!, 38!, 39!, 48!, 65!, 66!, 73a, 74!, 77!, 83!, 84! —
publié, 22, Plougrescant : le Gouffre, étage supra litto- Sur lichens crustacés saxicoles-calcicoles à thalle endoli-
ral, sur rochers de granite, 2016/02/16, leg., herb. et det. thique (diverses Verrucariaceae et peut-être d’autres lichens),
B. Lorella) ; Monnat 2011 (non publié, 29, Poullan : surtout sur parois rocheuses ; omnino-, plus rarement valdé-
Keriéré, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat, conf. et herb. C. ou médio-calcicole, mésophile plus rarement xérophile,
Roux) ; Monnat 2014 (non publié, 35, Cancale : pointe photophile mais peu ou modérément héliophile, non nitro-
du Grouin, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin, mais
2015 (non publié, 50, Digulleville : Jardeheu, 2015/05/30 ; surtout fréquent à partir de l’étage montagnard. Ombro-
Gréville : Gruchy, 2015/05/31 ; leg., herb. et det. J.-Y. climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
Monnat) ; Monnat 2017 (non publié, 56, Île-d’Houat : et Roux 1985 : 619 {e} ; Clauzade et Roux 1989 : 75
Porz Carnaquiz, alt. 3 m, sur rochers non calcaires littoraux, {f } ; Hafellner 2011 : 85-87 {m} ; Ozenda et Clauzade
2017/09/27, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 1970 : 165 {f, (73)} ; Roux, Gueidan et Navarro-Rosi-
et al. 2018 : 180, 189, 205 {50} — Rem. Passe facilement nés 2002 : 3-12 {e, 39, 74, 83} ; Bauvet 2005 : 182-183
inaperçu (localisé dans des zones battues). {07} ; Boissière 1979 : 80 {77} ; Boissière 1986 : 211
471

{77} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34} ; Choisy 1950 : 67 et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {34} ; Roux et al.
{73} ; Clauzade et Roux 1974 : 39 {26, 73} ; Clauzade et 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et Gueidan 2002 :
Roux 1975 : tab. 18 {26} ; Houmeau et Roux 1991 : 552 143 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21} — Rem.
{65} ; Hue 1896 : 192-193 {73} ; Maheu 1931 : 86 {13} ; Voir sous Merismatium peregrinum.
Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 150 {06} ; Ozenda Halospora scammoeca (Lettau) Hafellner — Syn. Merismatium
scammoecum Lettau, Polyblastia deminuta f. dilatata Arnold — Non
1950 : 32 {(06)} ; Roux 1976 : 20 {06, 83} ; Roux 1978 : lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment
77, 83, 98, 106, 108, 112 (xxx), 114, 118 {04, 06, 26, 73, en Belgique, Allemagne et Suisse — Sur le thalle de lichens crustacés
83, 84} ; Roux 1981 : 61-68 {13} ; Roux 1984 : 89 {06} ; saxicoles-calcicoles (Protoblastenia, Thelidium) — Hafellner 2011 :
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {48} ; Roux 89-90 {m} ; Triebel 1989 : 191-194 {m}.
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 Harpidium Körb. — Ascomycètes lichénisés, non
(Pyrénées-Orientales) : 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- lichénicoles.
Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Harpidium rutilans (Flot.) Körb. — Lichénisé, non
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et Coste 2005 : lichénicole — Midi méditerranéen et subméditerranéen.
239 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Roux et Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Rieux 1980 : 71-73 {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : critique d’extinction [cr] — 34r, 66!, 83! — Saxicole,
67 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 31 {01, 39}. sur parois de roches silicatées verticales ou subverticales,
Halospora deminuta subsp. longispora (Cl. Roux et ensoleillées et soumises à des écoulements temporaires,
Nav.-Ros.) Cl. Roux et Nav.-Ros. — Syn. Halospora lon- calcifuge, aéroxérophile mais ékréophile, peu ou pas sté-
gispora (Cl. Roux et Nav.-Ros.) Hafellner, Merismatium gophile, de moyennement à très héliophile, peu ou pas
deminutum subsp. longisporum Cl. Roux et Nav.-Ros. — nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin.
Non lichénisé, lichénicole — Alpes de Savoie. Rare. Patri- Ombroclimat subhumide. Peltulion euplocae — Clauzade
monial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 73! — Sur et Roux 1985 : 380 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 549
lichens saxicoles, omninocalcicoles, à thalle endolithique, {e} ; Bouly de Lesdain 1906 : 583 {34} ; Crozals 1914 :
en mauvais état (diverses Verrucariaceae et peut-être d’autres 111-112 {34} ; Ménard 2009 : 92 {83} ; Roux et al. 2003
lichens) ; omnino-, plus rarement valdé-calcicole, méso- (CLLFM 9) : 129 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
phile, photophile mais peu ou pas héliophile, non nitro- Roussillon) : 125 {34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
phile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhu- tales) : 35, 68 {66}.
mide — Hafellner 2011 : 89 {e} ; Roux 2012 : 216 {f, Hawksworthiana Unger — Ascomycètes (« hypho-
73} ; Roux, Gueidan et Navarro-Rosinés 2002 : 9-11, 13 mycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Braun 1988 :
{e, 73} ; Asta et al. 1972 : 99 {73} ; Roux 1978 : 114 {73}. 276 {m}.
Halospora discrepans (J. Lahm ex Arnold) Hafellner — Hawksworthiana peltigericola (D. Hawksw.) U.
Syn. Arthopyrenia subdiscrepans (Nyl.) Zahlbr., Merisma- Braun — Syn. Ramularia peltigericola D. Hawksw. — Non
tium discrepans (J. Lahm ex Arnold) Triebel, Polyblastia lichénisé, lichénicole — Lorraine et Jura. Très rare. Patri-
discrepans J. Lahm ex Arnold, Polyblastia subdiscrepans monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
(Nyl.) Lettau, Verrucaria subdiscrepans Nyl. — Non liché- tion [cr] — 39r, 54!, 57! — Sur Peltigera spp. — Braun
nisé, lichénicole — Territoire de Belfort, Côte-d’Or, Alpes, 1988 : 276 {e} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54, 57}.
Midi méditerranéen et subméditerranéen. Assez peu rare. Hazslinszkya Körb. — Ascomycètes non lichénisés,
Non menacé [lc] — 01!, 06!, 21!, 26!, 34!, 73!, 74!, 83!, non lichénicoles — Ertz et Diederich 2015 : 157 {m}.
84!, 90! — Sur le thalle ou les ascocarpes de divers lichens Hazslinszkya gibberulosa (Ach.) Körb. — Syn. Artho-
crustacés saxicoles-calcicoles (Clauzadea immersa, Hyme- nia gibberulosa Ach., Melaspilea deformis (Schaer.) Nyl.,
nelia, Protoblastenia, Verrucaria) ; omnino-, plus rarement Melaspilea gibberulosa (Ach.) Zwackh, Melaspilea megalyna
valdé-calcicole, mésophile, photophile mais peu ou modé- (Ach.) Arnold — Non lichénisé, non lichénicole — Île-
rément héliophile, non nitrophile. De l’étage mésoméditer- de-France, Calvados, Deux-Sèvres, Alpes. Rare. Patrimo-
ranéen supérieur à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 06a,
humide et hyperhumide — Clauzade et al. 1989 : 75 14a, 26!, 74a, 75sla, 79a — Corticole, sur tronc de feuillus
{m} ; Clauzade et Roux 1987 : 203-204 {e} ; Hafellner (le plus souvent Quercus, plus rarement Fraxinus, Fagus,
2011 : 87-89 {m} ; Triebel 1989 : 185-187 {m} ; Bricaud Carpinus, etc.) et conifères (Abies) en milieu forestier, assez
et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : acidophile, aérohygrophile, astégophile, assez sciaphile, non
tab. 18 {26} ; Roux 1978 : 77, 106, 108, 112, 114 (sub nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
« Phaeospora peregrina, forme ») {26, 73, 84, 74} ; Roux subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 507
1982 : 224 {83} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux {e} ; Ertz et Diederich 2015 : 149-152 {m} ; Ozenda
472

et Clauzade 1970 : 234 {f, (14, 79)} ; Nylander 1896 : tout subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhu-
114 {75sl} ; Olivier 1900-1903 : 224 {14, 79} ; Ozenda mide — Clauzade et Roux 1985 : 620 {e} ; Navarro-
1950 : 33 {(06)} ; Richard 1877 : 44 {79} ; Roux 2014 Rosinés et Hladun 1992 : 125-131 {e} ; Ozenda et
(non publié, 26, Comps : col de Pertuis, alt. 611 m, sur Clauzade 1970 : 166 {f, (74)} ; Asta et al. 1972 : 99 {73} ;
tronc de Fraxinus excelsior, 2014/06/30, leg. det. et herb. Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 122 {38} ; Gourdon
C. Roux) — Rem. Une seule mention récente. [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 167 {31} ; Roux et al.
Henrica B. de Lesd. — Ascomycètes lichénisés, non 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; van den Boom et Brand
lichénicoles — Navarro-Rosinés et Hladun 1992 : 125- 1991 : 31 {39}.
131 {e}. Heppia Nägeli ex A. Massal. — Syn. Nylanderopsis
Henrica melaspora (Taylor) Savić et Tibell — Syn. Gyeln. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
Anthracothecium melasporum (Taylor) Müll. Arg., Poly- Clauzade et Roux 1985 : 381, 528 {e} ; Egea 1989 : 1-122
blastia « melanospora » (Taylor) Savić et Tibell, Polyblastia {m} ; Henssen 1994 : 57-73 {e} ; Ozenda et Clauzade
melaspora (Taylor) Zahlbr., Polyblastia plotocarpa Norman 1970 : 322-323 {f }.
ex Zschacke, Polyblastia scotinospora (Nyl.) Hellb., Poly- Heppia adglutinata (Kremp.) A. Massal. — Syn. Hep-
blastia subinumbrata (Nyl.) A. L. Sm., Verrucaria melaspora pia despreauxii auct. [non (Mont.) Tuck.], Heppia mon-
Taylor — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes guillonii Harm., Heppia urceolata (Schaer.) Nägeli, Hep-
et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt pia virescens (Mont.) Nyl., Lecanora adglutinata Kremp.,
international. En danger d’extinction [en] — 06!, 64! — Nylanderopsis salevensis Gyeln., Solorina virescens Mont. —
Terricole ou saxicole, sur parois de roches non ou à peine Lichénisé, non lichénicole — Meurthe-et-Moselle, Sarthe,
calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, acidophile ou sub- Poitou-Charentes, Jura, Salève, Alpes, Midi méditerranéen
neutrophile, aéro- et substrato-hygrophile, de faiblement et subméditerranéen, Pyrénées. Assez rare. Potentiellement
à fortement stégophile, souvent faiblement ékréophile, menacé [nt] — 04!, 05c, 06!, 12a, 34c, 39!, 48a, 54a, 64!,
non nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin. 65!, 66a, 72c, 74a, 79c, 84!, 86c — Terricole, sur sol argileux,
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et argilo-calcaire, argilo-sableux, parfois dolomitique, de fin à
Roux 1985 : 619 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 165 riche en pierres, dans des tonsures riches en cryptogames
{rf } ; Daval 2019 (non publié, 64, Laruns : corniche des et petites thérophytes, laticalcicole, neutrophile et surtout
Alhas, alt. 1080 m, sur la face verticale d’un rocher de gra- basophile, xérophile, astégophile, surtout héliophile, peu
nodiorite avec traces de lessivage calcaire, 2019/12/01, leg. ou pas nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
det. et herb. G. Daval, conf. S. Poumarat) ; Roux 2011 montagnard, rarement au subalpin. Ombroclimats subhu-
(non publié, 06, Tende : vallon de Fontanalba, environs mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 381 (p. p.),
du lac Sainte-Marie, alt. 2400 m, intérieur d’une grande 528 {e} ; Egea 1989 : 48-53 (p. p.) {m, 05, 34, (48), 72,
anfractuosité très humide dans une paroi d’orthogneiss, 79, 86} ; Harmand 1913 : 788-789 {f, 12, 34, 54, 86} ;
2011/07/22, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2011 (non Henssen 1994 : 63 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 322,
publié, 06, Tende : vallon de Valmasque, alt. 1739 m, bas 323 {f, (74)} ; Bricaud et Roux 1990 : 126-127 {04, 84} ;
de paroi verticale et humide de schiste non ou à peine cal- Choisy 1949 : 137 {04} ; Crozals 1908 : 517 {34} ; Daval
caire, 2011/07/18, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2019 (non publié, 64, Laruns :, vallon du Pourtalet, alt.
2012 (Roya-Bévéra) : 57 {06} — Rem. L’épithète melaspora, 1984 m, dans une combe à neige, sur humus sur sous-sol
quoique linguistiquement incorrecte, est conservée par tous basique, 2019/09/13, leg. et herb. G. Daval, det. É. Flo-
les auteurs modernes, car conforme à la diagnose originale. rence) ; Florence 2018 (non publié, 65, Gèdre : cirque
Henrica theleodes (Sommerf.) Savić, Tibell et Nav.- de Troumouse, en amont lacs des Aires, alt. 2151 m, sur sol
Ros. — Syn. Henrica ramulosa B. de Lesd., Polyblastia the- ± calcaire d’une pelouse rocailleuse, 2018/07/18, leg., det.
leodes (Sommerf.) Th. Fr. [non auct.], Verrucaria theleodes et herb. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence et coll.
Sommerf. ; incl. (?) Polyblastia subpyrenophora (Leight.) 2019 : 264 {65} ; Lamy 1883 : 362 {65} ; Marc 1908 : 391
Zschacke — Lichénisé, non lichénicole — Jura, Alpes et {12} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 37 {74} ; Nylander
Haute-Garonne. Très rare. Patrimonial d’intérêt internatio- 1891 : 74 {66} ; Puget 1866 : xc, lxxxviii {74} ; Roux et
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 31a, 38!, al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 125 {34, (66)} ; Roux
39r, 73!, 74a — Saxicole, sur parois de roches calcaires ou et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al.
non, de subverticales à supraverticales ou sous surplomb, 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
de modérément acidophile à basophile, de non à modé- 37 {06} — Rem. Espèce éphémère autrefois incluse dans H.
rément stégophile, le plus souvent faiblement ékréophile, lutosa par de nombreux auteurs, notamment par Ozenda et
non héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et sur- Clauzade (1970), mais distincte de celui-ci (voir notam-
473

ment Harmand (1913) et Jørgensen (2007)). Le Heppia Roux 1985 : 381 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 323 {f,
lutosa mentionné par Bricaud et Roux (1990 : 126-127) 30} ; Clauzade 1969 : 106 {30} ; Maheu et Gillet 1926 :
est en réalité H. adglutinata. Voir H. despreauxii (Mont.) 31-32 {2b} ; Rieux et al. 1977 : 125 (tab. 1) {30} ; Roux
Tuck. [non auct.], qui est identique à H. gigantea Egea et 1967 : 148 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Llimona (fide Nimis et Martellos 2008), très thermo- lon) : 125 {30} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232
phile, et n’a pas été signalé en France. {(20)} ; Werner 1973 : 328 {20}.
Heppia despreauxii (Mont.) Tuck. [non auct.] — Syn. Heppia
gigantea Egea et Llimona, Heppia paulina Marton, Solorina despreauxii
Herteliana P. James — Ascomycètes lichénisés, non
Mont. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — lichénicoles.
Connu notamment en Espagne et en Italie (Ligurie) — Terricole, Herteliana gagei (Sm.) J. R. Laundon — Syn. Baeo-
muscicole (sur mousses terricoles) ou détriticole, neutrophile ou sub- myces anomalus (Ach.) Taylor, Herteliana taylori (Salwey) P.
neutrophile, de moyennement à très héliophile, de moyennement à James, Lecidea gagei (Sm.) A. L. Sm. [non Hook.], Lecidea
très xérophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo- et méso-méditer-
ranéen — Egea 1989 : 44-48 {m}. henricii Larbal. ex Nyl. [non Zahlbr.], Lecidea indigula Nyl.,
Heppia lutosa (Ach.) Nyl. — Syn. Collema sanguinolen- Lecidea taylori (Salwey) Mudd — Lichénisé, non lichéni-
tum (Kremp.) Stizenb., Heppia atlantica Gyeln. — Liché- cole — Massif armoricain, Midi méditerranéen et submédi-
nisé, non lichénicole — Aisne, Marne, Seine-et-Marne, terranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 22!,
Massif armoricain, Indre-et-Loire, Puy-de-Dôme, Midi 29!, 30!, 34!, 44!, 50!, 56!, 65!, 81!, 83! — Saxicole, sur
méditerranéen et subméditerranéen. Rare. Patrimonial parois et surfaces inclinées de roches silicatées, calcifuge,
d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 02a, acidophile ou subneutrophile, très aérohygrophile, plus
04a, 06!, 12r, 29!, 37!, 48!, 51a, 54a, 63a, 72a, 77!, 79a, 83!, ou moins ékréophile (surfaces soumises à des écoulements
84! — Terricole, sur sol plus ou moins calcaire, dans des plus ou moins prolongés après les pluies), peu ou pas sté-
tonsures riches en cryptogames et petites thérophytes, plus gophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non
rarement saxiterricole ou même saxicole, laticalcicole, neu- nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen et collinéen.
trophile et surtout basophile, xérophile, astégophile, surtout Ombroclimats subhumide et humide — Aptroot et al.
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages méso-, supra- 2007 : 58 {29} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
méditerranéen et collinéen. Ombroclimats subhumide et 2008 : 139 {29} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 87
humide — Harmand 1913 : 789 {f, 02, 48, 54, 63, 72, {83} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 310 {30, 81,
79} ; Jørgensen 2007 : 45 {e} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 83} ; Florence 2014 (non publié, 65, Cauterets : Escane-
{84} ; Brisson 1875 : 124 {51} ; Brisson 1880 : 197 {02} ; Gat, alt. 1115 m, sur pierre plate siliceuse, leg. et herb. É.
Choisy 1949 : 137 {04} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Florence, det. C. Roux) ; Monnat 2015 (non publié,
Derrien 2017 (non publié, 29, Ouessant : fort de Kernic, 50, Gréville : Gruchy, 2015/05/31, leg., herb. et det. J.-Y.
alt. 19 m, sur sol acide, 2017/10/20, leg., det et herb. M.-C. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 180, 205 {50} ; Roux et
Derrien, conf. C. Roux) ; Derrien et al. 2018 : 280 {37} ; al. 2006 (AFL Lozère) : 11 {30} ; Roux et al. 2006 (basses
Magnin 1876 : 126 {04} ; Olivier 1900-1903 : 330 {79} ; Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
Parrique (Gasilien) 1898 : 74 {48} ; Richard 1877 : sillon) : 125 {30, 34}.
22 {79} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 125 Hertelidea Printzen et Kantvilas — Ascomycètes
{48} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et lichénisés, non lichénicoles — Printzen et Kantvilas
al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 2004 : 539-553 {m}.
{48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} — Rem. Voir H. Hertelidea botryosa (Fr.) Printzen et Kantvilas — Syn.
adglutinata. Biatora botryosa Fr., Lecidea botryosa (Fr.) Th. Fr. — Liché-
Heppia solorinoides (Nyl.) Nyl. — Syn. Endocarpon nisé, non lichénicole — Seine-et-Marne, Aube, Haute-
reticulatum Dufour ex Fr., Heppia reticulata (Dufour ex Savoie (Salève), Massif central et Pyrénées-Orientales. Assez
Fr.) Nyl., Lecanora solorinoides Nyl. — Lichénisé, non rare. Potentiellement menacé [nt] — 10r, 48!, 63!, 66r,
lichénicole — Gard (Villeneuve-lès-Avignon et Pujaut) et 74a, 77! — Lignicole (surtout sur vieilles souches et sur
Haute-Corse (rive du Golo). Très rare. Patrimonial d’inté- troncs brûlés), parfois corticole, de moyennement à très
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — acidophile, mésophile, photophile ou héliophile, non nitro-
2ba, 30! — Terricole, sur le sol argileux ou argilo-sableux phile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats sub-
de tonsures dans des pelouses sèches ou garrigues, latical- humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
cicole, neutrophile ou basophile, de moyennement à très 1985 : 445 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 356 {f } ;
xérophile, astégophile, héliophile, non nitrophile. Étages Printzen et Kantvilas 2004 : 542 {m} ; Boissière 1979 :
thermo- et méso-méditerranéen. Ombroclimats sec et sub- 87 {77} ; Choisy 1949 : 149 {74} ; Clauzade et Rondon
humide — Büdel et al. 1991 : 245-248 {m} ; Clauzade et 1960 : 457 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17, 21 {66} ;
474

Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Guilloux 2013 (non 2007 (non publié, 39, Le Frasnois : cascades du Hérisson, le
publié, 63, Valcivières : col des Supeyres, sur bois pourri, long d’un ruisseau, sur Physcia tenella, sur aiguilles d’Abies,
2013/08/21, leg., herb. et det. F. Guilloux) ; Houmeau 2007/08/19, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Diederich
et Roux 1988 : 280 {48} ; Prin 1983 : 13 {10} ; Roux et et al. 2006 : 61 {54} ; Gardiennet 2013 (non publié, 21,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 96 {(66)} ; Roux et al. Saussy : sur Physcia aipolia et P. adscendens sur Quercus
2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Stizenberger caducifolié, 2013/01/01, leg., det. et herb. A. Gardien-
1882-1883 : 150 {74}. net) ; Monnat 2016 (non publié, 29, Cléden-Cap-Sizun :
Heterocephalacria Berthier — Basidiomycètes non Saint-Tugdual, alt. 24 m, sur Physcia leptalea croissant sur
lichénisés, lichénicoles ou non — Diederich 1996 : 29 des rameaux de Fraxinus excelsior, 2016/08/28, leg., herb. et
{m} ; Liu et al. 2016 : 85-147 {m} — Rem. Parasites de det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 42, 44, 52 {35} ;
champignons lichénisés ou non lichénisés. Pinault 2019 (non publié, 63, Châteaugay : alt. 500 m,
Heterocephalacria bachmannii (Diederich et M. S. sur Physcia adscendens sur cep de vigne, 2019/12/24, leg.,
Christ.) Millanes et Wedin — Syn. Syzygospora bachman- herb. et det. P. Pinault, conf. C. Roux) ; Poumarat 2013
nii Diederich et M. S. Christ. — Non lichénisé, lichéni- (non publié, 13, Ceyreste : le Grand Caunet, al. 400 m, sur
cole — Pas-de-Calais, Somme, Territoire de Belfort, Bre- Physconia grisea subsp. grisea, 2013/11/03, leg., det. et herb.
tagne, Mayenne, Aquitaine septentrional, Lot et Corse. S. Poumarat) ; Roux 2011 (non publié, 26, Drôme pro-
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 2a!, 24!, 29!, vençale, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2018 (coll. Uriac) :
33!, 46!, 53!, 56!, 62!, 80!, 90! — Sur le thalle de Cladonia 104 {26} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 74 {66} ;
spp. — Diederich 1996 : 30-34 {m, 2A, 24, 46} ; Monnat Vallade et Gardiennet 2016 : 70 {21} ; Van den Broeck
2016 (non publié, 53, Lassay-les-Châteaux : rocade sud, au et al. 2017 : 71 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 :
bord de la route, alt. c. 2015 m, sur Cladonia rangiformis 30 {51, 55} ; Van Haluwyn 2003 (non publié, 62, Le Tou-
sur le sol, 2016/06/25, leg. et herb. M. Dufrasne, det. quet : palais de l’Europe, sur thalle de Physcia cf. leptalea
J.-Y. Monnat) ; Monnat 2018 (non publié, 29, Plogoff : (en mauvais état), alt. c. 140 m, 2003/09/09, leg., det. et
Feunteun Yen, alt. 10 m, sur Cladonia rangiformis sur falaise herb. C. Van Haluwyn, conf. P. Diederich) ; Vaudoré
adlittorale, 2018/01/26, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; 2017 (non publié, 61, La Bellière : la Gerrière, sur Phys-
Montavont 2006 (non publié, 90, Petitmagny : sur Cla- cia adscendens croissant sur branchettes de Quercus robur,
donia subulata, 2006/08/29, leg., det. et herb. P. Monta- 2017/08/27, leg., det. et herb. D. Vaudoré) — Rem. Pro-
vont) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux et coll. bablement sous-mentionné.
2013 (Catal. Corse) : 317 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 73 Heterodermia Trevis. — Ascomycètes lichénisés, non
{62}. lichénicoles — Smith et al. 2009 : 430-432 {e} ; Díaz-
Heterocephalacria physciacearum (Diederich et M. S. Escandón et Lücking 2016 : 107 {ne} — Rem. Subdivisé
Christ.) Millanes et Wedin — Syn. Syzygospora physciacea- en trois genres sur des bases anatomiques (Mongkolsuk
rum Diederich et M. S. Christ. — Non lichénisé, lichéni- et al. 2015 : 1-66), point de vue confirmé par la phylo-
cole — Çà et là dans une grande partie de la France, mais génie moléculaires (Díaz-Escandón et Lücking 2016).
non signalé en Corse. Assez peu rare et même assez com- Clé des genres : (11) Thalle à cortex inférieur. Spores du
mun hors de la région méditerranéenne. Potentiellement type Pachysporaria : Heterodermia s. s. (1) Thalle dépourvu
menacé [nt] — 02r, 04!, 13!, 18!, 21!, 22!, 25!, 26!, 29!, de cortex inférieur. Spores toutes ou le plus souvent du
33!, 35!, 37!, 39!, 44!, 45!, 51r, 54!, 55r, 56!, 59!, 61!, 62!, type Polyblastidium. (22) Thalle foliacé ou subfruticuleux,
63!, 66!, 75sl!, 77!, 80!, 85!, 89! — Sur le thalle de Physcia, lâchement appliqué sur le support, formé de lobes dicho-
Physconia et Heterodermia — Diederich 1996 : 38-44 tomes allongés en forme de ruban : Leucodermia. (2) Thalle
{m} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 19 {66} ; Derrien et al. foliacé, étroitement appliqué sur le support : Polyblastidium.
2018 : 280 {37} ; Diederich 1996 (non publié, 04, Saint- Heterodermia obscurata (Nyl.) Trevis. — Syn. Anap-
Étienne-les-Orgues : Notre-Dame de Lure, sur Physcia sp. tychia hypoleuca auct. [non (Muhl.) A. Massal.], Anapty-
sur Quercus pubescens, 1996/05/27, leg., det. et herb. P. chia obscurata (Nyl.) Vain., Anaptychia sorediifera (Müll.
Diederich) ; Diederich 2001 (non publié, 80, Argoules : Arg.) Du Rietz et Lynge, Heterodermia hypoleuca auct. [non
ancienne abbaye de Valloires, jardin de Valloires, sur Phys- (Muhl.) Trevis.], Pseudophyscia speciosa auct. [non (Wulfen)
cia tenella sur Acer dans un arboretum, 2001/07/20, leg., Müll. Arg.] — Lichénisé, non lichénicole — Grand-Est,
det. et herb. P. Diederich) ; Diederich 2002 (non publié, Bretagne, Sarthe, Corrèze (station xérothermique), Midi,
59, Ghyvelde : à l’est du village, dune fossile à proximité Pyrénées et Corse. Peu commun. Données insuffisantes sur
de la frontière belge, sur Physcia adscendens sur Populus sp., les menaces [dd] — 06a, 19!, 2a!, 2b!, 22a, 29a, 34r, 35a,
2002/05/19, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Diederich 56a, 57a, 64!, 65!, 66!, 68a, 72!, 83! — Corticole (sur arbres
475

feuillus isolés ou peu denses), plus rarement saxicole-cal- 1895 : 59 {57} ; Lamy 1880 : 382 {87} ; Lamy 1883 : 359
cifuge (sur rochers moussus et ombragés), subneutrophile {65} ; Magnin 1876 : 121 {04} ; Maheu et Gillet 1914 :
ou acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, peu 68 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 19 {2b} ; Nádvorník
ou pas stégophile, photophile ou modérément héliophile, 1948 : 144 {2a} ; Nylander 1873 : 303 {66} ; Nylander
de non nitrophile à modérément nitrotolérant. Étages 1878 : 454 {2b} ; Nylander 1891 : 74 {66} ; Olivier 1897 :
méso-, supra-méditerranéen et collinéen, plus rarement au 176-177 {14, 35, 50, 53, 56, 61, 72, 85} ; Olivier 1900 :
montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide, humide 19 {29, 56} ; Rondon 1958 : 148 {84} ; Roux et al. 2006
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 382 {e} ; (Languedoc-Roussillon) : 125 {(66)} ; Roux et al. 2011
Ozenda et Clauzade 1970 : 752 {f } ; Abbayes 1934 : 70, (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
81, 90, 124, 138, 149, 155, 171 {22, 29, 35, 56} ; Clau- Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
zade 1963 : 43 {34} ; Crozals 1908 : 510 {34} ; Gonnet 58 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux
et al. 2013 : 56 {2b} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2a} ; Har- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232 {(20)} ; Vivant 1988 :
mand 1909 : 486-487 {f, 34, 57} ; Kalb 1976 : 58 {2a} ; 49-50 {64} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; Werner 1973 :
Moberg 2004 : 460 {66} ; Nádvorník 1948 : 144-145 {06, 323 {20} — Rem. L’Heterodermia speciosa mentionné par
56} ; Picquenard 1904 : 43 {29} ; Rondon 1972 : 70 {83} ; Crozals (1908 : 511) et Weddell (1874 : 338) sur le
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 125 {(34, 66)} ; littoral de l’Hérault (Agde et Roquehaute) est en réalité
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232 {2a, 2b} ; Vězda Heterodermia obscurata.
1963 : Lich. sel. exsicc. n° 195 {34} ; Vězda 1973 : Lich. sel. Heteroplacidium Breuss — Ascomycètes lichénisés,
exsicc. n° 1147 {64} ; Vivant 1988 : 49 {64} — Rem. Les non lichénicoles — Breuss 1990 : 132-133 {m} ; Breuss
mentions de H. obscurata antérieures à 2004 sont à vérifier 1996 : 70-75 {m}.
en raison des confusions avec Polyblastidium subneglectum Heteroplacidium compactum (A. Massal.) Gueidan et
qui a un thalle à face inférieure variant du blanchâtre (au Cl. Roux — Syn. Catapyrenium compactum (A. Massal.)
bord du thalle) au noirâtre (au centre du thalle), avec sou- R. Sant., Dermatocarpon compactum (A. Massal.) Blomb.
vent quelques taches jaunes à l’extrémité des lobes, alors et Forssell [non sensu Clauzade et Rond. nec Ozenda et
que chez H. obscurata la face inférieure du thalle est presque Clauzade], Dermatocarpon compactum var. eurysporum
entièrement pigmentée de jaune plus ou moins orangé. Lettau, Dermatocarpon crassulum (Müll. Arg.) Zahlbr.,
Heterodermia speciosa (Wulfen) Trevis. — Syn. Anap- Endopyrenium crassulum Müll. Arg., Placidium compactum
tychia speciosa (Wulfen) A. Massal., Physcia speciosa (Wul- A. Massal., Rhodocarpon compactum (A. Massal.) Lönnr.,
fen) Nyl., Pseudophyscia speciosa (Wulfen) Müll. Arg. — Verrucaria compacta (A. Massal.) Jatta — Lichénisé, non
Lichénisé, non lichénicole — Oise, Lorraine, Alsace, Saône- lichénicole — Bourgogne, Jura, Salève (Haute-Savoie),
et-Loire, Alpes (y compris mont Ventoux), Massif central, Alpes, Lozère ; probablement plus répandu dans les mon-
Massif armoricain, Sud-Ouest, Pyrénées et Corse. Assez tagnes calcaires. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 14a, 04!, 05!, 06!, 21!, 39r, 48!, 71!, 73!, 74a — Saxicole, sur
2a!, 2ba, 29a, 31a, 35a, 50a, 53a, 56a, 57a, 60a, 61a, 64!, rochers exposés, laticalcicole (d’omnino- à parvo-calcicole),
65!, 66!, 67a, 68r, 71a, 72a, 73a, 74a, 84a, 85a, 87a, 88r — xérophile, astégophile, héliophile, héminitrophile. Étage
Corticole (sur tronc et branches d’arbres feuillus), musci- montagnard, plus rarement au supraméditerranéen supé-
cole (sur mousses corticoles, plus rarement saxicoles) ou rieur et au subalpin. Ombroclimats subhumide, humide
saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), subneutrophile ou et hyperhumide — Breuss 1994 : 16-17 {e} ; Clauzade
acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, pho- et Roux 1985 : 15 {e} ; Roux 2008 : 25 {e} ; Roux 2008 :
tophile ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. 34 {e} ; Bugnon 1962 : 15 {21} ; Genty 1934 : 111 {21} ;
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard, plus Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-
rarement au subalpin. Ombroclimats humide et hyperhu- Mont-Cenis : carrière du Paradis, alt. 1980 m, sur schiste
mide. Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : calcaire, 2018/08/26, leg., det. et herb. D et O. Gonnet) ;
382 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 752 {f, (massif des Roux 1974 (non publié, 05, Ceillac : vallée de la Barge (au
Vosges, Savoie, Nord-Ouest, Cévennes, (Pyrénées)} ; Bau- S de Ceillac), alt. 2200 m, sur paroi subverticale de calcaire
vet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 197 {07} ; marneux, orientée vers le S, 1974/07/74, leg., det. et herb.
Choisy 1951 : 138 {04, 07, 71, 73} ; Fagot 1906 : 235 C. Roux ; Roux 1974 (non publié, 06, Entraunes : les Gar-
{31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 178 rets, alt. 2300 m, sur paroi verticale de grès d’Annot orientée
{31} ; Graves 1857 : 177 {60} ; Harmand 1896 : 256-257 vers le S, 1974/06/30, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux
{57, 67, 88} ; Harmand 1909 : 487-488 {f, 07, 14, 29, 50, et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2012
61, 64, 65, 73, 74, 87, 88} ; Hue 1896 : 243 {73} ; Kieffer (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39
476

{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vallade 1962 insularis (A. Massal.) Jatta, Verrucaria insularis var. major
(non publié, 21, Velars-sur-Ouche : en aval du lavoir, à la Zehetl. — Lichénisé, lichénicole — Bourgogne, Salève,
base d’une falaise de roche calcaire orientée au S, 2062/03/, Alpes, Poitou-Charentes, Midi, Corse. Commun dans le
leg., et herb. J. Vallade, det. C. Roux) ; Vallade et Gar- Midi. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!,
diennet 2016 : 32 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 17!, 2b!, 21!, 26!, 30!, 31!, 34!, 48!, 64r, 65!, 66!, 71!, 74!, 83!,
33 {39} — Rem. La mention de cette espèce en Corse, à 84!, 86! — Saxicole, sur rochers ou gros blocs (sommets ou
seulement 500 m d’altitude, par Werner et Deschâtres surfaces horizontales ou peu inclinées) de roches calcaires
(1974 : 300 ; reprise par Werner 1973 : 327) est à vérifier très cohérentes, omnino- ou valdé-calcicole, basophile,
(confusion avec H. fusculum ?). Le Dermatocarpon compac- xérophile, astégophile, héliophile, thermophile, hémini-
tum distribué par Vězda 1972 (Lich. sel. exsicc. n° 1101, trophile ; parasite d’Aspicilia calcarea et d’A. reagens, mais
Savoie, Vanoise) est en réalité Heteroplacidium zamenho- devenant indépendant en fin d’évolution. Étages mésomé-
fianum. diterranéen, supraméditerranéen et beaucoup plus rare-
Heteroplacidium contumescens (Nyl.) Breuss — Syn. ment collinéen ou montagnard (stations xérothermiques).
Catapyrenium contumescens (Nyl.) Breuss, Endocarpon Ombroclimats sec, subhumide et humide. Aspicilion calca-
contumescens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Midi reae — Breuss 1994 : 17-18 {e, 84} ; Clauzade et Roux
méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 1985 : 798 {e} ; Marc 1908 : 424-425 {12} ; Olivier 1903 :
13!, 66!, 84! — Saxicole (sur roche fissurée ou altérée) ou 568 {12} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 154, 177 {f, Alpes
saxiterricole (terre dans des fentes de rochers), sur des parois du sud, Midi} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv {04, 05} ;
de subverticales à supraverticales, d’omnino- à médio-cal- Bauvet 2005 : 192-193 {07} ; Bauvet 2007 : 100-101
cicole, basophile, xérophile, d’astégophile à modérément {07} ; Clauzade 1965 : 42 {Midi} ; Clauzade 1969 (Aca-
stégophile, de moyennement à très héliophile, non nitro- rospora laqueata) : 97 {30, 84} ; Clauzade et Rondon
phile. Étages thermo-, méso-, rarement supra-méditerra- 1959 : 385 {05} ; Clauzade et Roux 1974 : 41 {04, 05,
néen, exceptionnellement montagnard. Ombroclimats sec 86} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 14 {83} ; Clauzade
et subhumide — Breuss 1990 : 70-71 {e} ; Clauzade et et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Coste 2009 : 39 {30} ;
Roux 1985 : 270 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 177 Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste et Roux 1995
{f, 13} ; Clauzade 1969 : 87 {13} ; Clauzade et Roux (non publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1910 : 267
1973 : 42 {13} ; Clauzade et Roux 1974 : 40 {84} ; Mattei {34} ; Crozals 1914 : 258, 268 {34} ; Crozals 1931 : 53
1972 : 64 {13} ; Roux 1982 : 216 {13} ; Roux et al. 2011 {83} ; Daillant 1997 : 97 {71} ; Gonnet et al. 2013 : 40
(Pyrénées-Orientales) : 48 {66}. {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; Hafellner 1994 :
Heteroplacidium divisum (Zahlbr.) Breuss — Syn. 232-233 {2b} ; Houmeau et Roux 1991 : 554 {65} ; Mat-
Catapyrenium divisum (Zahlbr.) Breuss, Dermatocarpon tei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et al.
divisum Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Var 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Poumarat et
(Hyères : sur rochers calcaires ; Breuss 1990 (Studien) : coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1978 :
73). Extrêmement rare : une seule station connue en 124, 128, 130, 132, 138, 142, 153, 154 {04, 06, 26, 30,
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- 83, 84} ; Roux 1982 : 216 {83, 84} ; Roux 1984 : 85 {06} ;
tique d’extinction [cr] — 83c — Terricole ou saxiterricole, Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux
calcicole ou calcifuge, de basophile à subneutrophile, xéro- et al. 2003 : 281-282 {74} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
phile, astégophile, de moyennement à très héliophile, ther- 24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
mophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-, méso- et 183 {11, 30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40
supra-méditerranéen — Breuss 1990 : 71-72 {e} ; Breuss {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux
1990 (Studien) : 73 {83}. et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Heteroplacidium fusculum (Nyl.) Gueidan et Cl. Roux — Corse) : 232 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux
Lichénisé, non lichénicole. et Gueidan 2002 : 142 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69,
Heteroplacidium fusculum (Nyl.) Gueidan et Cl. Roux 70 {84} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32 {21} ; van
éco. fusculum — Syn. Dermatocarpon insulare (A. Mas- den Boom et al. 1995 : 281 {64} ; Werner 1973 : 327
sal.) Mig., Dermatocarpon nantianum (H. Olivier) Zahlbr., {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 264 {2b} ; Werner
Endocarpon insulare (A. Massal.) A. Massal., Endocarpon et Deschâtres 1974 : 300 {2b} — Rem. H. fusculum est
nantianum H. Olivier, Endopyrenium insulare (A. Massal.) une espèce bien distincte de H. compactum (holotypes des
Dalla Torre et Sarnth., Guignardia insularis (A. Massal.) deux espèces observés par Clauzade et Roux 1985), en
Keissl., Laestadia insularis (A. Massal.) Vouaux, Placidium accord avec Breuss (1994) et contrairement à l’opinion de
insulare A. Massal., Verrucaria fuscula Nyl., Verrucaria Fröberg (1989) suivie avec doute par Wirth et al. 2013.
477

Endocarpon nantianum est identique à H. fusculum selon sa {26, 04, 84} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
description (Olivier 1903) et l’étude par C. Roux (2012, 125 {(34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
non publié) d’un spécimen original (isotype ?) de l’herb. de 105 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06}.
Bouly de Lesdain (marssj) avec la seule mention manus- Heteroplacidium phaeocarpoides (Nyl.) Breuss —
crite de Bouly de Lesdain : « Endocarpon nantianum Oliv. Syn. Endocarpon phaeocarpoides Nyl. — Lichénisé, non
Aveyron ». Le thalle, parasite d’un Aspicilia calcarea en très lichénicole — Bouches-du-Rhône (La Ciotat, leg. Taxis
mauvais état, est entièrement paraplectenchymateux, avec et Roux). Extrêmement rare : une seule station connue
un cortex formé de plusieurs couches de cellules ; sous la en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
médulle se trouve une couche de nécrose brunâtre (reste critique d’extinction [cr] — 13c — Saxicole, calcifuge, sur
du thalle parasité) ; spores de 10-12,5 × 7,5-9 µm (10-12 × grès non ou à peine calcaire, neutrophile. Ombroclimat
5-8 µm selon Olivier 1903), à paroi épaisse ; conidies de sec — Breuss 1990 (Studien…) : 75-76 {e, 13} ; Breuss
3 × 0,5 µm selon Olivier 1903. La mention de H. fusculum 1996 : 40, 48 {m} ; Nylander 1879 : 358 {f, 13}.
par Asta et Roux 1977 (tab. xi) sur Aspicilia polychroma, Heteroplacidium zamenhofianum (Clauzade et Cl.
dans les Hautes-Alpes, est douteuse. Roux) Cl. Roux — Syn. Dermatocarpon compactum sensu
Heteroplacidium fusculum (Nyl.) Gueidan et Cl. Roux Clauzade et Rondon [non (A. Massal.) Lettau], Verrucaria
éco. sur Aspicilia viridescens — Lichénisé, lichénicole — zamenhofiana Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, liché-
Corse-du-Sud (Ajaccio : pointe de la Parata, alt. 5 m, sur nicole — Alpes et Hautes-Pyrénées. Peu commun. Non
Aspicilia viridescens sur rochers de diorite adlittoraux, menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 38a, 65!, 73!, 74! — Saxi-
2018/10/10, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet ; non cole, laticalcicole, parasite de Staurothele areolata, sur blocs
publié). Extrêmement rare : une seule station connue en rocheux glaciaires, plus ou moins basophile, mésophile,
France (Corse). Patrimonial d’intérêt international. Don- astégophile, héliophile, héminitrophile. Étages subalpin
nées insuffisantes sur les menaces [dd] — 2a! — Saxicole, et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Hetero-
sur rochers de roches silicatées assez basiques, calcifuge, sub- placidietum zamenhofianae — Clauzade et Roux 1985 :
neutrophile, astégophile, héliophile, thermophile, hémini- 823-824 {e, 73} ; Roux, Bültmann et Navarro-Rosi-
trophile ; parasite d’Aspicilia viridescens. Étage adlittoral — nés 2009 : 172 {f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 126
Rem. Morphologiquement et anatomiquement semblable à {74} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 84
l’écotype nominal, mais parasite d’Aspicilia viridescens, une {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xxi {05} ; Bertrand
espèce très proche d’A. contorta, tous deux appartenant au et Roux 2016 : 59 {04} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ;
même sous-genre (Circinaria) qu’A. calcarea et A. reagens Choisy 1953 : 180 (« Dermatocarpon compactum ») {38} ;
qui sont les seuls hôtes connus de l’éco. fusculum. Clauzade et Rondon 1966 : 13 {05} ; Clauzade et Roux
Heteroplacidium imbricatum (Nyl.) Breuss — Syn. 1974 : 41 {04, 05, 73} ; Houmeau et Roux 1991 : 554 {65} ;
Catapyrenium imbricatum (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Nylander 1863 : 403 {05} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux
Dermatocarpon imbricatum (Nyl.) Zahlbr., Endocarpon et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011
imbricatum Nyl., Endopyrenium imbricatum (Nyl.) Bois- (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
tel — Lichénisé, non lichénicole — Midi surtout méditer- 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et
ranéen. Assez commun sur le littoral, peu commun ailleurs. al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc.
Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 13!, 24!, 26!, 33!, 34c, n° 1101 {73}.
66a, 83a, 84! — Saxicole (sur parois et surfaces inclinées ou Homostegia Fuckel — Ascomycètes non lichéni-
subhorizontales de roches calcaires fissurées) ou saxiterri- sés, lichénicoles — Rem. Synonyme de Pyrenidium selon
cole (sur terre des fentes de rochers), calcicole (de médio- à Navarro-Rosinés et al. sous-presse (le type du genre, H.
omnino-calcicole), basophile, xérophile, peu ou pas sté- piggotii, est un Pyrenidium incontestable), mais conservé
gophile, de moyennement à très héliophile, plus rarement dans l’attente de la parution de la publication.
photophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-, méso-, Homostegia piggotii (Berk. et Broome) P. Karst. — Syn.
plus rarement supra-méditerranéen ou collinéen (variante Ceuthospora homostegia (P. Karst.) Höhn., Dothidea piggo-
chaude). Ombroclimats sec et subhumide — Breuss 1990 : tii Berk. et Broome, Homostegia adusta Fuckel, Sphaeria
73-75 {e, 34} ; Clauzade et Roux 1985 : 270 {e} ; Ozenda homostegia Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Bas-Rhin,
et Clauzade 1970 : 178 {f, Midi} ; Bauvet 2005 : 178-179 Île-de-France, Massif armoricain, Bourgogne, Massif cen-
{07} ; Clauzade et Roux 1973 : 42 {13} ; Crozals 1910 : tral, Pyrénées-Atlantiques, Corse. Assez rare. Patrimonial
266-267 {34} ; Crozals 1914 : 258 {34} ; Crozals 1931 : d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 03a, 2b!, 29!, 58!,
54 {83} ; Farou 2016 : 147 {24} ; Maheu 1931 : 86 {13} ; 61!, 63a, 64!, 67a, 71!, 72!, 75sla, 77!, 89! — Sur thalle de
Nylander 1891 : 19 {66} ; Roux 1978 : 101, 153, 156, 158 Parmelia s. s., plus spécialement P. saxatilis — Vouaux
478

1912 : 196 {m, 03, 77} ; Delhoume 2019 (non publié, 83!, 85! — Saxicole, sur rochers et blocs maritimes, calci-
58, Dun-les-Places : roche du Chien, alt. 530 m, sur thalle cole ou calcifuge, de modérément acidophile à basophile,
de Parmelia saxatilis sur rocher non calcaire, 2019/02/06, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, non ou modérément
leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux) ; Del- héliophile, halophile, peu ou pas nitrophile. Étage supra-
houme 2019 (non publié, 89, Quarré-les-Tombes : roche littoral moyen et inférieur. Ombroclimats subhumide et
des Fées, alt. 510 m, sur thalle de Parmelia saxatilis sur humide. Hydropunctarietum maurae — Clauzade et Roux
roche granitique, 2019/02/06, leg., det. et herb. A. Del- 1985 : 813 {e} ; Orange 2012 : 299-320 {e} ; Ozenda et
houme, conf. C. Roux) ; Diederich et Roux 1991 : 21 Clauzade 1970 : 158 {f, Atlantique, Manche} ; Abbayes
{77} ; Gardiennet 2015 (non publié, 71, Roussillon-en- 1924 : 54 {44} ; Abbayes 1934 : 183, 188 {22, 29, 44} ;
Morvan : les Viollots, alt. c. 400 m, sur Parmelia omphalodes Aptroot et al. 2007 : 64 {29} ; Boulanger et al. 2010
croissant sur un bloc granitique, 2015/07/08, leg. et herb. (« 2009 ») : 170, 181 {62} ; Bouly de Lesdain 1910 : 237-
B. Chipon, det. A. Gardiennet) ; Hafellner 1994 : 224 238 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 226 {62} ; Boumier et
{2b} ; Monnat 2014 (non publié, 29, Plogoff : Raz (extré- al. 2011 : 4, 7, 11, 13 {85} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Car-
mité), 2014/09/26, sur Parmelia omphalodes, leg. et det. pentier 1914 : 56 {(44)} ; Coppins 1971 : 168 {29, 56} ;
J.-Y. Monnat, conf. et herb. C. Roux) ; Nylander 1856 : Dominique 1884 : 338-339 {44} ; Houmeau 2001 : 524,
550 {63} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {2b} ; 525 {85} ; Hue 1894 : 321 {50} ; Massé 1966 : 877 {29} ;
Van Haluwyn 1983 : 115, 145 {61, 72} ; Werner 1928- Monnat et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Olivier 1900-1903 :
1929 : 248 {67} ; Werner 1933-1934 : 47-48 {67}. 281-282, 283-284, 282-283 {14, 17, 22, 29, 44, 50, 56, 76,
Hydropunctaria C. Keller, Gueidan et Thüs — 85} ; Richard 1882 : 277 {85} ; Sparrius et al. 2002 : 73
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Gueidan et {62} ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Vivant 1988 : 116
al. 2009 : 184-185 {e}. {64} ; Weddell 1875 : 298, 300, 303-304 {85} ; Werner
Hydropunctaria amphibia (Clemente) Cl. Roux — 1956 : 147 {50} — Rem. Espèce comprise ici dans un sens
Syn. Verrucaria amphibia Clemente, (?) Verrucaria sym- large, incluant, outre H. maura s. s., trois espèces ne pou-
balanoides Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral vant être distinguées de ce dernier sans analyse d’ADN : H.
de la Manche et de l’Atlantique. Commun. Non menacé aractina, H. oceanica et H. orae. La mention de H. maura
[lc] — 17!, 22!, 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 64!, 85a — Saxicole, sur le littoral méditerranéen calcaire des Bouches-du-Rhône
sur rochers maritimes calcaires ou non, indifférent au pH, par Berner (1947 : 129) correspond à H. symbalana ; celle
aérohygrophile, peu ou pas stégophile, de modérément de Crozals (1908 : 547) dans l’Hérault correspond peut-
sciaphile à photophile mais non héliophile, halophile, être à H. symbalana ; celles de Maheu et Gillet (1926 :
nitrotolérant. Étage médiolittoral supérieur (Atlantique et 94-95, sous Verrucaria scotina et V. maura), reprises par
Manche). Ombroclimats subhumide et humide. Hydro- Werner (1973 : 529), en Haute-Corse, sur roche grani-
punctarietum amphibiae — Clauzade et Roux 1985 : 814 tique dans le lit du Golo sont erronées : (1) celle sous V.
(p. p.) {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 158 (p. p.) { f, (44, maura, dont deux spécimens correspondants se trouve dans
85)} ; Coppins 1971 : 168 {29, 56} ; Dominique 1884 : 339 l’herbier di est en réalité pour le premier un mélange de
{44} ; Monnat et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Olivier 1900- lichens crustacés stériles à Gloeocapsa des genres Pyrenopsis
1903 : 282 {44, 85} ; Weddell 1875 : 301-302 {85} — s. l. et Psorotichia s. l. et pour le second un spécimen de
Rem. Voir les remarques sous H. symbalana et H. maura. Verrucaria hydrela à thalle brunâtre ; (2) celle sous V. scotina
Hydropunctaria maura (Wahlenb.) C. Keller, Gueidan correspond à un thalle noirâtre un peu bleuté, entièrement
et Thüs s. l. — Syn. (?) Involucrothele magnussonii Servít, stérile, et à un Verrucaria gr. nigrescens à périthèces très
Verrucaria haeyrenii Erichsen, Verrucaria malmei Servít, saillants et spores de 13,5-20,5 × 5,5-9 µm (Roux 2017,
Verrucaria maura Wahlenb., Verrucaria scotina Wedd., Ver- non publié).
rucaria trachinodes Norman, Verrucaria zschackeana Erich- Hydropunctaria rheitrophila (Zschacke) C. Keller, Guei-
sen ; incl. Hydropunctaria aractina (Wahlenb.) Orange, dan et Thüs — Syn. Verrucaria cinereolutescens Zschacke,
Hydropunctaria oceanica Orange, Hydropunctaria orae Verrucaria kernstockii Zschacke, Verrucaria minutipuncta
Orange, (?) Verrucaria antricola Wedd., Verrucaria aractina Erichsen, Verrucaria mucosa sensu Croz., Harm., Richard
Wahlenb., Verrucaria pseudomemnonia Zschacke — Liché- [non Wahlenb.], Verrucaria rheitrophila Zschacke, Verru-
nisé, non lichénicole — Littoral de la mer du Nord, de la caria scotinodes Zschacke ; incl. Verrucaria « scotinoides »
Manche, de l’Atlantique et de la Méditerranée ; manque en Zschacke — Lichénisé, non lichénicole — Massif des
Corse. Commun, sauf sur le littoral méditerranéen calcaire Vosges, Massif armoricain, Alpes méridionales, Massif cen-
où il est remplacé par H. symbalana. Non menacé [lc] — tral, Midi méditerranéen et Pyrénées. Assez rare. Poten-
14a, 17!, 22!, 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 59a, 62!, 64!, 76a, 79!, tiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 09r, 15r, 2bc, 29!, 31r,
479

34r, 42a, 46!, 48!, 50r, 64r, 65r, 66!, 68!, 79a, 81r, 83a, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105, 108 {(66)} ; Zschacke
88! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées, 1933-1934 : 183-184 {e, 2b} ; Berner 1947 : 129 {13} ;
rarement calcaires, surtout calcifuge, d’acidophile à modéré- Clauzade 1970 : 31 {13} ; Coste [coll. Simont] 2016
ment basophile, fortement hydrophile (longtemps inondé), (« 2015 ») : 9 {2a, 66} ; Crozals 1908 : 547, 553-554 {34} ;
sciaphile ou photophile mais non héliophile, non nitro- Engler et Lacoux 2012 : 24 {34} ; Gonnet et al. 2013 :
phile. De l’étage collinéen à l’étage alpin, rarement plus 12, 62 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Gonnet
bas, jusqu’au mésoméditerranéen. Ombroclimats humide et et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Maggi 2015 (non publié, 06,
hyperhumide. Association à Verrucaria aquatilis et Hydro- Saint-Jean-Cap-Ferrat : sur rochers calcaires littoraux pou-
punctaria rheitrophila — Clauzade et Roux 1985 : 809 vant être immergés, étage supralittoral, 2015/12/27, leg.
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 156 {f, Alpes, Pyrénées} ; et det. F. Maggi, conf. et herb. C. Roux) ; Mattei 1976 :
Choisy 1950 : 69-70 {42} ; Clauzade et Rondon 1960 : 61 {13} ; Ménard 2009 : 56 {83} ; Nylander 1873 : 314
456 {66} ; Coste 2005 : 586 {81} ; Coste 2011 : 104 {09, {66} ; Nylander 1891 : 86 {66} ; Roux et al. 2006 (Lan-
31, 64, 65, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste et guedoc-Roussillon) : 182 {(34, 66)} ; Roux et coll. 2013
Dufrêne 2009 : 68, 74, 77 {50} ; Crozals 1924 : 113 {83} ; (Catal. Corse) : 232 {2b, (20)} ; Vězda 1966 : Lich. sel.
Farou 2016 : 147 {46} ; Harmand 1899 : 80 {68} ; Maheu exsicc. n° 476 {2b} ; Werner 1973 : 340 {20} ; Werner
et Gillet 1926 : 95 (sub « Verrucaria maura var. memno- 1973 : 341 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 263 {2a} ;
nia ») {2b} ; Monnat 2012 (non publié, 29, Querrien, leg. Zschacke 1927 : 4 {2b} — Rem. Longtemps confondu
J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Orange 2004 : avec H. amphibia dont il est très proche, mais s’établit
349 {15} ; Richard 1877 : 47 {79} ; Roux et al. 2006 (AFL a l’étage supralittoral et a un hyménium amyloïde (lugol
Lozère) : 3 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80 simple !), tandis que H. amphibia est médiolittoral et a un
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 185 {34, hyménium hémiamyloïde. A régressé sur le littoral méditer-
48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux ranéen par suite de la pollution de plus en plus importante.
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 68 {66} ; Roux et Voir la remarque sous H. maura.
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- Hymenelia Kremp. — Syn. Durietzia Gyeln. — Asco-
Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; mycètes lichénisés, non lichénicoles — Lutzoni et Brodo
Wirth 1974 : 404 {68, 88} — Rem. Voir la remarque sous 1995 : 224-258 {m}.
Wahlenbergiella mucosa et Verrucaria memnonia. Hymenelia coerulea (DC.) A. Massal. — Syn. Aspicilia
Hydropunctaria scabra (Vězda) C. Keller, Gueidan et coerulea (DC.) Dalla Torre et Sarnth., Gyalecta prevostii var.
Thüs — Syn. Verrucaria scabra Vězda — Lichénisé, non coerulescens (Kremp.) Boistel, Hymenelia hiascens A. Massal.,
lichénicole — Lozère, Alpes-Maritimes et Pyrénées. Assez Hymenelia prevostii var. coerulescens Kremp., Lecanora can-
rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 48!, 65r, 66! — tiana (Garov.) Zahlbr., Lecanora coerulea (DC.) Nyl., Leca-
Saxicole, sur rochers ou blocs de roches silicatées, calcifuge, nora pseudocoerulea Zahlbr., Manzonia cantiana Garov.,
subneutrophile, assez ou fortement hydrophile, de faible- Verrucaria coerulea DC. [non (Ramond) DC.] — Liché-
ment à assez fortement héliophile, non nitrophile. Étages nisé, non lichénicole — Montagnes calcaires ; non signalé
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!,
hyperhumide — Coste 2011 : 104 {65} ; Coste 2011 12!, 13!, 25!, 26!, 31!, 38!, 39a, 48!, 64!, 65!, 66!, 70a, 73!,
(Eyne) : 7 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 74!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois de roches calcaires très
22, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 cohérentes (calcaires purs ou modérément dolomitiques),
{06}. exposées mais non ou peu ensoleillées, omnino-, plus rare-
Hydropunctaria symbalana (Nyl.) Cl. Roux comb. ment valdé-calcicole, basophile, astégophile, mésophile ou
nov. — Syn. Verrucaria ligurica Zschacke, Verrucaria sym- modérément xérophile, photophile mais non ou peu hélio-
balana Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral médi- phile, non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen supé-
terranéen (y compris en Corse). Peu commun. Patrimonial rieur à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et
d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 06!, 13!, 2a!, 2b!, hyperhumide. Hymenelion coeruleae — Clauzade et Roux
34!, 66!, 83! — Saxicole, sur rochers littoraux calcaires ou 1985 : 382 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 577 {f } ; AFL
silicatés-basiques, calcicole ou calcifuge, basophile ou neu- (collectif ) 2002 : 12, 22 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta
trophile, peu ou pas stégophile, de modérément sciaphile et al. 1972 : 102 {73} ; Berner 1947 : 124 {13} ; Bricaud
à photophile mais non héliophile, halophile, nitrotolérant. 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Choisy 1949 : 145 {01, 25, 39,
Étage supralittoral. Ombroclimat subhumide — Clau- 70, 74} ; Clauzade et Roux 1974 : 39 {26} ; Clauzade et
zade et Roux 1985 : 813 (p. p.) {e} ; Ozenda et Clau- Roux 1975 : tab. 18, 19, 20 {13, 26, 83, 84} ; Coste 2012
zade 1970 : 158 (p. p.) {f, Méditerranée} ; Roux et al. (Madasse) : 21 {12} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ;
480

Martin et al. 2018 : 21, 34 {01, 25} ; Moreau et Moreau {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1973 : 79, 93
1934 (Menton) : 148 {06} ; Roux 1976 : 23 {06, 26} ; {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii {05} ; Bricaud 2004
Roux 1978 : 83, 106, 108, 112 (xxix, xxx), 114 {06, 13, (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Choisy
26, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 1984 : 86 1949 : 145 {71} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 7, 9, 19
{06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 {83, 84} ; Coste 2011 : 104 {64} ; Diederich et al. 2006 :
(AFL Lozère) : 28 {48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 59 {55} ; Graves 1857 : 182 {60} ; Gueidan et Roux 2002 :
42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 35 {74} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Martin et al.
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et 2018 : 11, 13, 21, 32, 34, 42 {01, 25, 39} ; Mattei 1972 :
Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; 193 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Roux 1978 : 85, 88,
Vězda 1968 : Lich. sel. exsicc. n° 657 {83} — Rem. La 108, 112 (xxix, xxx), 114, 118 {06, 26, 30, 73, 84} ; Roux
mention de cette espèce par Roux et al. (2006 (Languedoc- 1984 : 86 {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et
Roussillon) : 125) dans le Gard est erronée : la localité se al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
trouve en réalité dans le département de la Lozère. doc-Roussillon) : 125 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Hymenelia cyanocarpa (Anzi) Lutzoni — Syn. Ionaspis Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42
cyanocarpa (Anzi) Jatta — Lichénisé, non lichénicole — {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ;
Alpes septentrionales, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al.
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 2b!, 64!, 65!, 66!, 73!, 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et Coste 2005 :
74! — Saxicole, calcifuge, sur roches très cohérentes, très 237 {48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32 {21} ; Vězda
humides ou temporairement inondées, acidophile ou sub- 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 337 {84} ; Werner 1956 : 151
neutrophile, de très aéro- ou substrato-hygrophile à modé- {50} — Rem. Phycotype à Trentepohlia. La présence de ce
rément hydrophile, chionophile, drosophile, photophile lichen sur « roche quartzeuse » en Haute-Corse (Maheu
ou héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et alpin. et Gillet 1926 : 51, mention reprise par Werner 1973 :
Ombroclimat hyperhumide. Ionaspidetum suaveolentis — 328), douteuse, n’a pas été considérée.
Clauzade et Roux 1985 : 387 {e} ; Ozenda et Clauzade Hymenelia epulotica (Ach.) Lutzoni morpho. crustosa —
1970 : 550 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Syn. Durietzia gothlandica (Du Rietz) Gyeln., Heppia
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Coste 2011 : 104 {65} ; Coste gothlandica Du Rietz, Ionaspis epulotica var. crustosa H.
2011 (Eyne) : 7 {66} ; Florence et coll. 2019 : 235 {65} ; Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie (E de
Gonnet et al. 2013 : 50 {2b} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 Vallorcine, col de Balme, 2250 m). Extrêmement rare : une
{66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232 {2b} ; Vivant seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
1988 : 50 {64}. national. En danger critique d’extinction [cr] — 74! —
Hymenelia epulotica (Ach.) Lutzoni — Lichénisé, non Saxicole, sur paroi subverticale de schiste pratiquement
lichénicole — Rem. Deux phycotypes et un morphotype. non calcaire, minimécalcicole, (sub)neutrophile, aérohy-
Hymenelia epulotica (Ach.) Lutzoni phyco. epulotica — grophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile.
Syn. Aspicilia epulotica (Ach.) Anzi, Gyalecta epulotica Ach., Étage subalpin supérieur. Ombroclimat hyperhumide —
Ionaspis epulotica (Ach.) Blomb. et Forssell, Ionaspis epu- Clauzade et Roux 1985 : 387 {e} ; Asta et Roux 1977 :
lotica var. patellula (Arnold) H. Magn. — Lichénisé, non tab. v {74}.
lichénicole — Régions calcaires surtout montagneuses ; non Hymenelia epulotica (Ach.) Lutzoni phyco. prevos-
signalé en Corse. Commun dans les Alpes et le Midi. Non tii — Syn. Aspicilia prevostii (Duby) Anzi, Gyalecta prevostii
menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 13!, 17!, 21!, 25!, 26!, 30!, (Duby) Fr., Hymenelia prevostii (Duby) Kremp., Ionaspis
34!, 38!, 39!, 48!, 50a, 55!, 60a, 63!, 64r, 65!, 66!, 71a, 73!, prevostii (Duby) Arnold, Lecanora prevostii (Duby) Th. Fr.,
74!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées Lecidea prevostii (Duby) Schaer. ; incl. Lecanora lithofraga
de roches calcaires très cohérentes et souvent compactes, (A. Massal.) Jatta — Lichénisé, non lichénicole — Présent
laticalcicole (d’omnino- à minimé-calcicole), basophile ou dans une grande partie de la France calcaire, surtout dans
neutrophile, mésophile ou modérément aérohygrophile, les régions montagneuses ou froides ; non signalé en Corse.
parfois ékréophile, peu ou pas stégophile, photophile mais Commun dans les montagnes et le Midi. Non menacé
non héliophile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerra- [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 13!, 18!, 21!, 24!, 25!, 26!, 28!,
néen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide 30!, 31!, 34!, 39!, 41!, 46a, 47!, 48!, 51r, 59!, 60a, 61a, 64r,
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 387 {e} ; 65!, 66!, 70a, 71a, 73!, 74!, 76a, 77a, 78sla, 82!, 83!, 84!, 88a,
Ozenda et Clauzade 1970 : 550 {f, Alpes, Bourgogne, 90! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées de roches
région méditerranéenne} ; AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; calcaires très cohérentes et souvent compactes, omnino-,
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 plus rarement valdé-calcicole, basophile, mésophile, par-
481

fois ékréophile, peu ou pas stégophile, photophile mais Ozenda et Clauzade 1970 : 550 {f, 38, 84} ; Clauzade et
non héliophile, non nitrophile. De l’étage mésoméditer- Rondon 1966 : 14 {05} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non
ranéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide publié, 73, Val-Cenis : Lanslebourg-Mont-Cenis, chemin
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 383 {e} ; de la chapelle Saint-Barthélémy, alt. 2040 m, sur cargneule,
Ozenda et Clauzade 1970 : 578 {f, (Nord, massif du 2014/09/15, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet).
Jura)} ; AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; Bauvet 2007 : Hymenelia melanocarpa (Kremp.) Arnold — Syn.
92-93 {07} ; Berher 1887 : 356 {88} ; Bouly de Lesdain Ionaspis cyrtaspis auct. [non (Wahlenb.) Arnold], Ionaspis
1905 (Versailles) : 613 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : melanocarpa (Kremp.) Arnold — Lichénisé, non lichéni-
171 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 cole — Côte-d’Or, Massif du Jura, Salève, Alpes (y compris
{77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 99 {59} ; Bri- mont Ventoux), Pyrénées. Assez peu rare. Non menacé
caud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Choisy 1949 : 145 {25, [lc] — 01r, 04!, 06!, 09r, 21!, 38!, 39r, 64!, 65!, 73!, 74!,
99, 70, 71} ; Clauzade 1965 : 43 {f } ; Clauzade et Roux 84! — Saxicole, surtout sur parois verticales ou subverticales
1974 : 40, 55 {05, 26, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : de roches calcaires très cohérentes et compactes, omni-
tab. 18, 19 {26, 84} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. nocalcicole, basophile, mésophile, peu ou pas stégophile,
1) {84} ; Cozette 1906 : 251 {60} ; Crozals 1910 : 260 photophile mais non héliophile, non nitrophile. De l’étage
{34} ; Crozals 1914 : 121 {34} ; Derrien et al. 2019 : 98 montagnard supérieur à l’étage alpin, exceptionnellement
{28} ; Fagot 1906 : 196 {31} ; Houmeau et Roux 1991 : plus bas. Ombroclimats humide et hyperhumide. Eigle-
549 {65} ; Hue 1887 : 469 {46} ; Maheu 1931 : 76 {13} ; retum homalomorphae — AFL (collectif ) 2002 : 12, 15,
Martin et al. 2018 : 13, 21, 32 {01, 39} ; Müller (Argo- 19, 20 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 53 {38} ;
viensis) 1862 : 52 {74} ; Nylander 1896 : 77 {77} ; Oli- Asta et al. 1973 : 78, 93 {73} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
vier 1897 : 307 {61, 76} ; Ozenda 1950 : 42 {(06)} ; Puget 37 {84} ; Clauzade et Roux 1974 : 39 {84} ; Clauzade et
1866 : lxxxix {74} ; Roux 1976 : 23-24 {04, 06, 30} ; Roux Roux 1975 : tab. 19 {84} ; Coste 2011 : 104 {09} ; Flo-
1978 : 77, 95, 101, 106, 108, 114, 132, 146 {04, 06, 13, rence et coll. 2019 : 269 {65} ; Houmeau et Roux 1991 :
26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {13, 30, 83, 84} ; 549 {65} ; Roux 1976 : 23 {06} ; Roux 1978 : 79 (viii),
Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 98, 112 (xxx), 114, 118, 120 {06} ; Roux 1984 : 86 {06} ;
(T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al.
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-
(Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
28 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 125 et Bertrand 2015 (non publié, 21, Brochon : combe de
{30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Brochon, alt. 435 m, à l’étage collinéen, sur paroi de calcaire
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. très cohérent et compact, 2015/07/10, leg. et det. C. Roux,
2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 herb. M. Bertrand) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {01} ; Vězda
{06} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 1972 : Lich. sel. exsicc. n° 1030 {73} ; Vivant 1988 : 51
2002 : 139 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32 {21} ; {64} — Rem. La mention de cette espèce dans la Marne
van den Boom et al. 1995 : 274 {64} ; van den Boom et (Brisson 1875 : 148), non confirmée et douteuse, n’est
Brand 1991 : 28 {39} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : pas acceptée.
18, 27 {51} — Rem. Phycotype à algue trébouxioïde. Hymenelia similis (A. Massal.) M. Choisy — Syn.
Hymenelia heteromorpha (Kremp.) Lutzoni — Syn. Aspicilia isabellina Jatta, Aspicilia similis (A. Massal.) Anzi,
Ionaspis annularis H. Magn., Ionaspis heteromorpha (Kremp.) Ionaspis similis (A. Massal.) Jatta, Lecanora carneopallens
Arnold, Ionaspis ochracella (Nyl.) H. Magn., Ionaspis reducta Nyl., Lecanora similis (A. Massal.) Nyl., Pinacisca simi-
H. Magn., Ionaspis rhodopis var. melanopis (Sommerf.) Zah- lis A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Marne,
lbr., Ionaspis « rhodopsis » var. « melanopsis » (Sommerf.) Salève, Alpes méridionales, Midi méditerranéen et submé-
Zahlbr., Ionaspis schismatopis (Nyl.) Hue, Ionaspis « schisma- diterranéen, Pyrénées, Corse. Peu commun. Non menacé
topsis » (Nyl.) Hue — Lichénisé, non lichénicole — Savoie [lc] — 04!, 06!, 07!, 12!, 13!, 2b!, 26!, 30!, 34!, 46a, 48!,
et Hautes-Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vul- 51a, 64!, 66a, 74a, 83!, 84! — Saxicole, sur parois de cal-
nérable [vu] — 05r, 38r, 73!, 84r — Saxicole, laticalcicole, caires gréseux, dolomitiques ou marneux, valdécalcicole,
de neutrophile à omninocalcicole, assez aérohygrophile ou basophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégo-
mésophile, photophile mais non héliophile, non neutro- phile, non ou faiblement ékréophile, photophile mais non
phile. Étages montagnard supérieur et subalpin. Ombrocli- héliophile, non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à
mat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 387 {e} ; l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et humide.
482

Hymenelio similis-Verrucarietum euganei — Clauzade et 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2ar, 2ba, 21!, 22!,
Roux 1985 : 383 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 578 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!,
{f } ; AFL (collectif ) 2002 : 8, 15 {74} ; Bauvet 2005 : 178- 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45r, 46!, 47!, 48!,
179 {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 49!, 50!, 51!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!,
2007 : 66 {04} ; Brisson 1875 : 148 (sub « Hymenelia affinis 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69!, 70!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!,
Mass. ») {51} ; Choisy 1949 : 145 {74} ; Clauzade 1969 : 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87a, 88a, 89! —
109 {26, 30, 83, 84} ; Clauzade et Roux 1974 : 39 {26} ; Corticole (sur tronc, branches et branchettes de feuillus,
Clauzade et Roux 1975 : 179-181 et tab. 7, 9, 15, 18 {13, rarement de conifères, isolés ou dans des forêts peu denses),
26, 30, 83, 84)} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Cro- plus rarement lignicole, foliicole (surtout sur feuilles de
zals 1910 : 256 {34} ; Crozals 1931 : 50 {83} ; Gonnet Buxus), rarement saxicole (sur parois ombragées, calcaires
et al. 2013 : 36 {2b} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; ou non), d’acidophile à basophile, euryhygrique (d’aéro-
Hue 1887 : 383 {46} ; Marc 1908 : 404 {12, 30} ; Müller hygrophile à xérophile), non ou modérément stégophile,
(Argoviensis) 1862 : 52 {74} ; Nylander 1891 : 18 {66} ; euryphotique (de sciaphile à héliophile), thermophile, de
Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1976 : 23 {06} ; Roux 1978 : moyennement à très nitrotolérant. De l’étage thermomédi-
79, 83, 85, 88, 106, 168 {06, 12, 26, 30, 84} ; Roux 1982 : terranéen à l’étage collinéen. Ombroclimats sec, subhumide
213 {13, 30, 83, 84} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 et humide. Hyperphyscietum adglutinatae — Clauzade et
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 {30, Roux 1985 : 383 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 748
(34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux {f } ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 15 {83} ; Abbayes 1934 :
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al. 100 {Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19} ;
2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- AFL (collectif ) 2002 : 28 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) :
Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232 36-39, 47-48 {42} ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ; Aptroot et
{2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan al. 2007 : 58 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 :
2002 : 139 {83} ; Stizenberger 1882-1883 : 129 {74} ; van 178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet et coll.
den Boom et Clerc 2000 : 94 {74} ; Vězda 1967 : Lich. 2009 : 197, 198, 211 {07} ; Berner 1947 : 127 {13} ; Bia-
sel. exsicc. n° 587 {30}. che et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Biache et al. 2019
Hymenobia Nyl. — Syn. Hymenobiella Triebel — (Revuaire) : 23 {05} ; Boissière 1979 : 116 {77} ; Boissière
Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles — Eriksson et 1994 : 4 {43} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 180 {62} ;
Hawksworth 1991 : 13 {m} ; Triebel 1989 : 219-220 {m}. Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 606 {78sl} ; Bouly
Hymenobia aporea (Nyl.) D. Hawksw. et O. E. Erikss. — de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 674-675 {70} ; Bouly de
Syn. (?) Arthonia oxyspora Almq., Hymenobia insidiosa Nyl., Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain
Hymenobiella aporea (Nyl.) Triebel, Nectria insidiosa (Nyl.) 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; Bouly de Lesdain 1914
Sacc. et D. Sacc., Psora aporea Nyl. — Non lichénisé, (Suppl. 1) : 83 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228 {62} ;
lichénicole — Hautes-Pyrénées (pic du Midi, lac Bleu, Bouly de Lesdain 1945 : 109 {64} ; Bouly de Lesdain
sur Lecidea umbonata). Extrêmement rare : une seule sta- 1949 (Nice) : 78-79 {06} ; Boumier et al. 2011 : 13, 22,
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. 23, 28 {44, 85} ; Bricaud 1996 : tab. 30 {38} ; Bricaud
En danger critique d’extinction [cr] — 65c — Dans les 2004 : 53, 57, 61, 75, 80, 88, 93, 99, 103, 110, 133, 136,
apothécies de divers Lecidea s. s. (L. auriculata, L. lapi- 137, 138, 139, 140, 141, 142, 15 {12, 30, 83, 84} ; Bricaud
cida, L. plana, L. promiscens, L. tessellata, L. umbonata) 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud
qu’il déforme souvent — Triebel 1989 : 220-222 {m, 65} ; 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
Vouaux 1912 : 191 {M, Pyrénées}. Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ;
Hyperphyscia Müll. Arg. — Syn. Physciopsis M. Bricaud et Roux 1994 : 121 {84} ; Brisson 1880 : 196
Choisy — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — {02} ; Cabanès 1900 : 33 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ;
Poelt et Vězda 1981 : 166 {e}. Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy 1950 : 20
Hyperphyscia adglutinata (Flörke) H. Mayrhofer et {01, 73} ; Clauzade 1969 : 5 {13} ; Clauzade et Rondon
Poelt — Syn. Physcia adglutinata (Flörke) Nyl., Physcia 1960 : 461 {66} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 7 {84} ;
allorgei B. de Lesd. f. allorgei, Physcia allorgei f. sorediosa B. Coppins 1971 : 165 {29, 56} ; Coste 1994 : 207 {81} ;
de Lesd., Physcia elaeina auct. [non (Wahlenb.) A. L. Sm.], Coste 1997 : 134 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste
Physciopsis adglutinata (Flörke) M. Choisy — Lichénisé, 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste
non lichénicole — Toute la France (Corse comprise), sauf 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17
dans les hautes montagnes. Commun dans le Midi. Non {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Coste et Roux
menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 :
483

258 {60} ; Crozals 1908 : 516 {34} ; Crozals 1913 : 173 Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 35,
{34} ; Crozals 1923 : 57 {83} ; Crozals 1924 : 95 {83} ; 37, 51) ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Weddell 1873 : 361
Derrien et al. 2018 : 280 {37} ; Derrien et al. 2019 : {86} ; Werner 1973 : 336 {20} ; Wirth 2019 : 79 {68} ;
98 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié, 49, Zschacke 1927 : 27 {2b} — Rem. Le typus de Physcia
Brain-sur-Allonnes : place du foyer rural, alt. 42 m, sur allorgei examiné par C. Roux (2018), pc in herb. P. Jovet,
tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C. Der- est un Hyperphyscia adglutinata sur feuille de Buxus sem-
rien et J. Demeulant) ; Diederich 1987 : 133-134 {57} ; pervirens (thalle sorédié bien que non nommé f. sorediosa).
Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Dominique 1884 : 324- Hypocenomyce M. Choisy — Ascomycètes lichénisés,
325 {44} ; Dughi et Ducos 1938 : 202, 214, 221 {06, 13, non lichénicoles — Timdal 1984 : 83-108 {e}.
83} ; Engler et Lacoux 2012 : 15 {34} ; Fagot 1906 : 182 Hypocenomyce scalaris (Ach. ex Lilj.) M. Choisy —
{31} ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Genty 1934 : Syn. Biatora ostreata (Hoffm.) Th. Fr., Lecidea ostreata
98 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 48 (Hoffm.) Schaer., Lecidea scalaris (Ach. ex Lilj.) Ach., Psora
{31} ; Graves 1857 : 176 {60} ; Harmand 1896 : 263-264 ostreata Hoffm., Psora scalaris (Ach. ex Lilj.) Hook. —
{54, 57, 88} ; Harmand 1909 : 653-654 {f, 61, 75sl} ; Hue Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout en France
1896 : 30 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : (y compris en Corse), surtout dans les montagnes. Assez
222-223 {47} ; Kalb 1982 : 78 {20} ; Khalifé et Roux commun dans l’ensemble, assez rare en région méditerra-
1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : 61 {57} ; Lamy 1880 : 385- néenne. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 10!,
386 {63, 87} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 12r, 13!, 14!, 15!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, 27!, 29!, 30!,
(annexe 3) : 2 {75sl} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 133 {61} ; 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 45!, 48!, 49!, 50!,
Maheu 1930 : 604 {13} ; Marc 1908 : 386 {12} ; Méric et 52!, 53!, 55!, 56!, 57!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!,
al. 2018 : 39 {04} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35, 56} ; 67!, 68!, 69!, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 81r, 83!, 84!, 87a,
Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Nádvorník 1948 : 153 88!, 89! — Corticole, surtout sur rhytidome de conifères
{e, 06} ; Nylander 1873 : 259, 316-317 {66} ; Nylander (Pinus, Juniperus, Larix), rarement sur feuillus (Quercus,
1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 6, 27, 88 {66} ; Nylan- Betula), ou lignicole, très rarement saxicole-calcifuge, de
der 1896 : 42 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 190 {14, 16, moyennement à très acidophile, mésophile ou xérophile,
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou
Ozenda 1950 : 48 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : modérément nitrophile, polluo-tolérant. Étages collinéen
71 {63} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; et montagnard, plus rarement au supraméditerranéen ou
Prin 1983 : 32 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Richard au subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
1877 : 20 {79} ; Richard 1882 : 259 {85} ; Rieux et Roux rhumide. Hypocenomycetum scalaris — Clauzade et Roux
1982 : 154, 156-157 {13} ; Rondon 1958 : 148 {84} ; Ron- 1985 : 384 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 390 {f } ; AFL
don 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : (collectif ) 1984 : 10 {23} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ;
205 {77} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al.
Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2007 : 58 {29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; ATBI + M. 2010 ;
2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 163 {06} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93
{82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2018 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 197 {07} ; Bekking, van Dort
(coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : et coll. 2019 : 35 {57} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23
221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux {05} ; Boissière 1979 : 88 {77} ; Boissière 1994 : 11, 13
et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30, 48} ; Roux et al. {63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 12 {10} ; Boulan-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 {11, 30, 34, 48, (66)} ; ger et al. 2010 (« 2009 ») : 177 {62} ; Bouly de Lesdain
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 1911 (Fontainebleau) : 554 {77} ; Bouly de Lesdain 1914
2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et (Suppl. 1) : 109 {59} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- caud 2007 : 66 {84} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Bricaud
Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 1991 (CLLFM v) : 146 (sub n° 27) {13} ; Chipon et
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 42 {06} ; Roux et Bricaud al. 2006 (non publié) {67, 88} ; Choisy 1951 : 133 {69, 71,
1991 : 103 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232- 74} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Coste 2012
233 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste
et Poumarat 2015 : 18 {13} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) :
Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et Gardiennet 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 68, 74 {50} ; Crozals
2016 : 32 {(21)} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; 1914 : 124 {34} ; Crozals 1924 : 104 {83} ; Derrien et
Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; Van al. 2018 : 280 {37} ; Derrien et Demeulant 2015 (non
484

publié, 49, Brain-sur-Allonnes : la Noue, bord de la d85, 1959 : 391 {05} ; Roux 2016 (non publié, 26, Omblèze :
alt. 59 m, sur tronc de Pinus, 2015/08/04, leg., herb. et plateau d’Ambel, entre le pas de Bruisse et les Moutons,
det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. près de la Pouterle, alt. 1447 m, sur poteau de bois d’une
2006 : 59 {55} ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ; Gon- clôture, 2016/09/27, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux
net et al. 2013 : 51 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver-
publié, 2B, San-Gavino-d’Ampugnani : boucle de la route don) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ;
d506, alt. 250 m, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06}.
Hafellner 1994 : 223 {2b} ; Harmand 1898 : 95 {68, Hypogymnia bitteri (Lynge) Ahti — Syn. Parmelia
88} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; Lamy 1880 : obscurata auct. [non (Ach.) Bitter], Parmelia physodes var.
478 {87} ; Lamy 1881 : 351 {87} ; Maheu et Gillet 1926 : obscurata auct. — Lichénisé, non lichénicole — Massifs des
66 {2b} ; Marc 1908 : 414 {12} ; Ménard 2009 : 69, 92 Vosges et du Jura, Saône-et-Loire, Salève, Alpes, Pyrénées-
{83} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : Orientales. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
20, 25, 44, 52 {35} ; Nylander 1896 : 93 {77} ; Rose [coll. 05!, 06!, 25r, 38!, 39!, 66r, 68a, 71a, 74!, 88! — Corticole,
Boissière] 1990 : 205 {77} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux essentiellement sur résineux, plus rarement lignicole ou
1984 : 86 {06} ; Roux 2013 (non publié, 84, Mirabeau, leg., saxicole-calcifuge, de moyennement à très acidophile, très
herb. et det. C. Roux) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : aérohygrophile, peu ou pas stégophile, thermophobe, pho-
221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux tophile ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages
et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ; Roux et al. montagnard et subalpin. Ombroclimat hyperhumide.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 {30, 34, (66)} ; Roux Notamment dans le Pseudevernietum furfuraceae — Clau-
et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haute- zade et Roux 1985 : 386 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 610-611 {f, 38} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 125, 130,
105 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux 137 {05, 38, 74} ; Bailly et al. 2004 : 191 {39} ; Choisy
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- 1951 : 138 {71} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012
Vésubie) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 233 (Py et Mantet) : 17, 21 {66} ; Maheu et Werner 1933-
{(2a), 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Signoret 1934 : 73 {68, 88} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
et Diederich 2003 : 216 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 69 Vadam et Caillet 1994 : 92, 94 {39} ; van den Boom et
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 32-33 {21} ; Van Brand 1991 : 28 {25}.
den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van Haluwyn 1983 : Hypogymnia farinacea Zopf — Syn. Hypogymnia bit-
115, 121, 122, 138 {72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 teriana (Zahlbr.) Räsänen, Parmelia bitteriana Zahlbr.,
(non publié, dépts 21, 45, 57, 61) ; Werner 1973 : 332 Parmelia farinacea Bitter [non (L.) Ach.] — Lichénisé,
{20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 305 {2a} ; Wirth non lichénicole — Surtout dans les régions montagneuses,
1974 : 387 {68} ; Wirth 2019 : 82, 84 {67}. y compris en Corse. Assez peu commun. Non menacé
Hypogymnia (Nyl.) Nyl. — Syn. Ceratophyllon M. [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 15!, 18!, 19!, 2a!,
Choisy — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — 2b!, 21!, 23!, 25r, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 38!, 39!,
Westberg et al. 2011 : 56-62 {e}. 40!, 42!, 43!, 45!, 48!, 50!, 55!, 57!, 59!, 63!, 64!, 65!, 66!,
Hypogymnia austerodes (Nyl.) Räsänen — Syn. Par- 67!, 68r, 70!, 72a, 73!, 74!, 77!, 83!, 84!, 87!, 88! — Cor-
melia austerodes Nyl., Parmelia farinacea var. obscurascens ticole, sur conifères ou feuillus, de moyennement à très
Bitter, Parmelia obscurascens (Bitter) Zahlbr., Parmelia acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas sté-
obscurata (Ach.) Bitter [non auct.], Parmelia obscurata var. gophile, photophile ou héliophile, non ou peu nitrophile.
isidiata (Lynge) H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — De l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli-
Alpes, Lozère et Aude. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- mats subhumide, humide et hyperhumide. Surtout dans le
nal. En danger d’extinction [en] — 04!, 05!, 06!, 11!, 26!, Pseudevernietum furfuraceae — Clauzade et Roux 1985 :
38!, 48!, 74! — Corticole (principalement sur conifères), 386 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 611 {f, basses et
plus rarement lignicole, occasionnellement sur roches, moyennes montagnes} ; Abbayes 1934 : 96 {35} ; Abbayes
rarement sur sol, calcifuge, de moyennement à très acido- 1934 (Dore) : 23 {63} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23,
phile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile ou 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {87} ; AFL (collectif ) 2002 :
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. 15, 25 {74} ; Agnello 2008 (Petit-Mont-Blanc) : 26-27
Ombroclimat hyperhumide. Notamment dans le Pseude- {73} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta
vernietum furfuraceae — Clauzade et Roux 1985 : 386 [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ;
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 611 {f, 38} ; Asta 1973 : Asta 1975 : 55 {38} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Bau-
38 {38} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Clauzade et Rondon vet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet
485

2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Berner 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!,
1947 : 126 {83} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! —
Boissière 1994 : 5, 6, 7, 9, 10, 12, 13 {15, 63} ; Bouly de Corticole (sur troncs, branches et branchettes de conifères
Lesdain 1949 : 80 {06} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, et feuillus isolés ou dans des forêts claires), lignicole, plus
70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 36 {84} ; Bricaud 2007 : rarement saxicole-calcifuge ou muscicole, de très acidophile
66 {84} ; Chipon 1995 : 69 {88} ; Chipon et al. 2006 (non à subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, peu ou pas
publié) {67} ; Choisy 1951 : 138 {42, 84} ; Clauzade et stégophile, photophile ou héliophile, non ou peu nitro-
Rondon 1953 : 90 {43} ; Commerçon 2003 : 15, 16 {2b} ; phile. De l’étage thermoméditerranéen supérieur à l’étage
Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu-
17, 21 {66} ; Crozals 1913 : 164 {34} ; Crozals 1923 : mide. Notamment dans le Pseudevernietum furfuraceae —
85 {2b} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 Abbayes 1924 : 39 {44} ; Abbayes 1934 : 66, 79, 94, 125,
{59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 : tab. 3 140 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL
{39} ; Dughi et Ducos 1938 : 207, 218 {83, 84} ; Fiore- (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7
Donno 2003 (annexe 2) : 3 {01} ; Gavériaux et Roux {19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 15, 16, 22, 25, 29 {74} ;
2015 : 66 {63} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2a} ; Harmand Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al.
1909 : 504-505 {f, 30} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 2007 : 58 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ;
{15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Martin et al. Asta 1972 : 136, 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta
2018 : 13 {39} ; Massé 1964 : 131 {35} ; Monnat et al. et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 21, 23, 24, 28, 30,
2017 : 20, 25 {(35)} ; Ozenda 1950 : 43 {(06)} ; Rondon 35 {67, 68, 70, 88} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M.
1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Rose [coll. 2010 ; {06} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 2005 :
Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 178-179 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : 99
2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193,
{26} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30, 48} ; 197, 201, 203 {07} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 {30, 34, 1982 : 14 {71} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking, van
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Beleze 1904 : 77 {78sl} ;
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- Benoist 1946 : 69-70 {77} ; Berner 1947 : 126 {13} ; Ber-
nées-Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bertrand
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : M.-P. 1966 : 16 {67} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 12
39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Biache et
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Darnis 2019 : 32 {17} ; Bick et al. 2017 : 148 {68} ; Bois-
Corse) : 233 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; sière 1979 : 104-105 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ;
Signoret et Diederich 2003 : 216 {57} ; Sipman 2000 : Boissière 1994 : 3, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 12 {43, 63} ; Bois-
47 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 33 {(21)} ; van sière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Boulanger et al.
den Boom et Brand 1991 : 28 {01, 25} ; van den Boom 2010 (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 {62} ; Boulay 1880 :
et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 127, 138, 50, 52 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 605
145 {50} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ;
dépt 55) ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 869 {2b} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 681 {78sl} ; Bouly
Vivant 1988 : 50 {64} ; Werner 1962 : 68 {88} ; Werner de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550, 553 {77} ; Bouly
1969 : 193 {88} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Werner et de Lesdain 1912 : 183 {59} ; Bouly de Lesdain 1914
Deschâtres 1968 : 203 {2a} ; Werner et Deschâtres (Suppl. 1) : 73 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ;
1970 : 275 {2b}. Boumier et al. 2011 : 16 {85} ; Brackel et al. 2018 : 195
Hypogymnia physodes (L.) Nyl. — Syn. Parmelia phy- {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 1996 :
sodes (L.) Ach., Parmelia physodes f. vittatoides Mereschk., tab. 23 {84} ; Bricaud 2004 : 151, 154, 159, 166, 170, 221,
Parmelia physodes var. labrosa Ach., Parmelia physodes var. 265, 269, 279 {30, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ;
platyphylla Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
France, Corse comprise. Très commun. Non menacé Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 66 {04,
[lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 84} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Brisson 1875 : 117 {51} ;
13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, Brisson 1880 : 195 {02} ; Cabanès 1900 : 32 {30} ; Cail-
25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, let et al. 2007 : 96 {70} ; Caillet et al. 2008 : 93 {88} ;
38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, Caillet et Vadam [coll. Chipon] 2003 : 171 {68} ; Car-
51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, lier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34, 38, 39, 40,
486

41, 45, 59 {44, (56, 79), 85} ; Chipon 1995 : 69 {54, 67, Maire 1901 : clxxvi {2a} ; Maheu 1907 : 233, 234 {73} ;
68, 88} ; Chipon 1997 : 206 {88} ; Chipon et al. 1988 : Maheu et Gillet 1914 : 66 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet
114 {88} ; Chipon et al. 1989 : 114 {70} ; Chipon et al. 1926 : 23 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 74 {68,
1993 : 121, 123 {88} ; Chipon et al. 1994 : 114, 115 {88} ; 88} ; Marc 1908 : 383 {12} ; Martin et al. 2018 : 13, 21
Chipon et al. 1996 : 127 {67} ; Choisy 1951 : 137-138 {01, {01, 25, 39} ; Massé 1964 : 131 {35, 56} ; Massé 1966 : 882
42, 69, 71, 73, 74, 84} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {29} ; Méric et al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34
{43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et {84} ; Monnat et al. 2017 : 20, 38, 44, 52 {35, 56} ; Mon-
Rondon 1959 : 391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : nat et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Moreau et Moreau 1932
459 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Com- (monts Dore) : 46 {63} ; Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Mül-
merçon 2003 : 15 {2b} ; Companyo 1864 : 819 {66} ; Cop- ler (Argoviensis) 1862 : 33 {74} ; Nylander 1856 : 550
pins 1971 : 159 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 16 {09} ; {63} ; Nylander 1896 : 39 {77} ; Olivier 1897 : 134-135
Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 207 {81} ; Coste {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
1997 : 134 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 79, 85} ; Olivier 1900 : 17 {Bretagne} ; Ozenda 1950 : 43
(Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasi-
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 lien) 1898 : 65 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 431 {74} ;
{66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 Payot et Harmand 1901 : 76 {74} ; Pitard 1902 : cxxv
(« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Coste et {33} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Prin 1983 : 25-26
Dufrêne 2009 : 71, 74 {50} ; Coste et Roux 1995 (non {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Rastetter 1965 : 622
publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1913 : 164 {34} ; {67} ; Richard 1877 : 15 {79} ; Richard 1882 : 286 {56} ;
Crozals 1923 : 86 {2b} ; Crozals 1924 : 93 {83} ; Dail- Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Ron-
lant 1997 : 94, 95 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. don 1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1953 (Marseille) : 24
1979 : tab. 1 {08, 59, 88} ; Delzenne-Van Haluwyn et {13} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 33 {83} ; Rondon
Géhu 1976 : 2, tab. 1, 2, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn 1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Ron-
et Géhu 1978 : tab. 1, 2 {02, 08, 14, 25, 27, 35, 36, 59, don-Seidenbinder 1983 : 102 {83} ; Rose [coll. Bois-
61, 62, 76, 80} ; Derrien et al. 2018 : 280-281 {37} ; Der- sière] 1990 : 206 {77} ; Rose et al. 1979 : 92, 96 {61} ;
rien et al. 2019 : 98 {28} ; Deschâtres 1972 : 110 {74} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 :
Diederich et al. 2006 : 59 {08, 54, 55, 57} ; Dominique 86 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017
1884 : 323 {44} ; Dughi et Ducos 1938 : 196, 207, 213, (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ;
218, 234 {09, 13, 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 7, 11 Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999
{34} ; Fagot 1906 : 177 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 3, 4 {01} ; Flon 1929 : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux
48 {77} ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Galinou et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 14, 16, 17 {30, 48} ; Roux et
1955 : 26 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ; Gavé- al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30, 48} ; Roux et al.
riaux et Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Genty 1934 : 96 {21} ; 2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 {11, 30, 34, 48, (66)} ;
Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2011
Choisy] 1930 : 43, 45, 46, 47, 49, 52, 55, 162, 167, 178, (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
180 {31} ; Graves 1857 : 177 {60} ; Gueidan et Roux 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35,
2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2a} ; Happe in 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ;
Collectif SBCO 2018 : 17 {69} ; Harmand 1896 : 233-235 Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014
{54, 57, 68, 88, 90} ; Harmand 1909 : 505-507 {f, 29, 61, (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43
74, 75sl} ; Houmeau 2001 : 527, 528 {85} ; Houmeau et {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 233 {2a, 2b} ;
Roux 1981 : 94 {15} ; Hue 1889 : 220 {15} ; Hue 1894 : Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
294, 310 {14, 50} ; Hue 1896 : 241 {73} ; Hue 1896 : 28 139 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 31 {31} ;
{73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Les- Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Signoret et Die-
dain] 1925 : 216-217 {47} ; Kieffer 1895 : 56 {57} ; Lamy derich 2003 : 216 {57} ; Sipman 2000 : 47 {20} ; Sparrius
1880 : 373 {63, 87} ; Lamy 1883 : 354 {65} ; Laronde et al. 2002 : 69 {62} ; Vadam et al. 1997 : 84, 100, 104 {58,
1900 : 31 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Le 71} ; Vadam et al. 1999 : 96, 99 {21} ; Vadam et al. 2001 :
Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 181, 182, 186 {71} ; Vadam et Caillet 1994 : 84, 92, 94
{75sl} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre 1866 : 256 {39} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 33 {21} ; van den
{28} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lottin Boom et Brand 1991 : 28 {01, 39} ; van den Boom et
et Vaudoré 2014 : 115, 120, 129, 133 {61} ; Lutz et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69
487

{02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; van {62} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly
Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, de Lesdain 1912 : 11 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1912 :
115, 116, 118, 121, 122, 128, 129, 130, 138 {50, 53, 61, 183 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 73 {59} ;
72} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bricaud 2004
Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 10, 21, 28, 35, (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud
37, 41, 44, 45, 49, 54, 55, 61, 72, 78sl, 80) ; Van Haluwyn 2008 : 139 {29} ; Brisson 1875 : 117 {51} ; Bugnon 1952-
et Schumacker 1988 : 150 {08, 59, 76} ; Weddell 1873 : 1963 (non publié, dépt 21) ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ;
148 {86} ; Werner 1933-1934 : 41 {67, 68} ; Werner Carpentier 1914 : 39, 59 {44} ; Chipon 1995 : 69 {68,
1962 : 59 {68, 88} ; Werner 1969 : 196 {68,88} ; Werner 70, 88} ; Choisy 1951 : 137 {04, 84} ; Clauzade et Ron-
1973 : 333 {20} ; Wirth 2019 : 80, 82, 83, 84, 85, 88 {67, don 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391
68}. {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clauzade
Hypogymnia tubulosa (Schaer.) Hav. — Syn. Hypogym- et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Commerçon 2003 : 15
nia physodes var. tubulosa (Schaer.) Walt. Watson, Parmelia {2b} ; Coppins 1971 : 159 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1991 :
ceratophylla var. tubulosa Schaer., Parmelia physodes var. 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 207 {81} ;
tubulosa (Schaer.) Müll. Arg., Parmelia tubulosa (Schaer.) Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012
Bitter — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste
Corse comprise. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) :
03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16r, 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015
17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27a, 28!, 29!, (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Cro-
30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, zals 1913 : 164 {34} ; Crozals 1923 : 85 {2b} ; Daillant
44!, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 1997 : 94 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 :
58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, tab. 1 {08, 59, 88} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
71!, 72!, 73a, 74!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 1976 : tab. 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole (sur troncs, branches 1978 : tab. 1 {25, 59, 76} ; Derrien et al. 2018 : 281 {37} ;
et branchettes de conifères et feuillus isolés ou dans des Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Diederich et al. 2006 :
forêts claires), lignicole, plus rarement saxicole-calcifuge ou 59 {08, 54, 55, 57} ; Dughi et Ducos 1938 : 196, 207,
muscicole, de très acidophile à subneutrophile, mésophile 213, 218, 234 {09, 13, 83, 84} ; Engler et Lacoux 2012 :
ou surtout aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photo- 7, 11 {34} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Fiore-Donno 2003
phile ou modérément héliophile, non ou peu nitrophile. (annexe 2) : 4 {01} ; Galinou 1955 : 26 {53} ; Gattus et
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombro- Biache 2017 : 28 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 66
climats subhumide, humide et hyperhumide. Notamment {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 26 {2b} ; Gueidan et Roux
dans le Pseudevernietum furfuraceae — Clauzade et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2a} ; Harmand
1985 : 386 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 609-610 {f } ; 1896 : 234-235 {57, 88} ; Harmand 1909 : 502-504 {f, 12,
Abbassi Maaf et Roux 1987 : 16 {83} ; Abbayes 1934 : 66, 30, 34, 88} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Jeanjean [coll.
79, 94, 125 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 Bouly de Lesdain] 1925 : 216 {47} ; Laronde 1900 : 31
{21} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) {03} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lecointe 1989 : 8 {50,
1985 : 7 {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Agnello 61} ; Lefèvre 1866 : 256 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 58 133, 136 {61} ; Marc 1908 : 383 {12, 30} ; Martin et al.
{29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1972 : 2018 : 13, 27 {39} ; Massé 1964 : 131 {35, 56} ; Méric et
136 {04} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1983 : 28, 36 al. 2018 : 39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat
{68, 70} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 178-179 et al. 2017 : 20, 44, 52 {35} ; Monnat et al. 2018 : 189
{07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; {50} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 47 {63} ;
Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
coll. 2009 : 193, 197, 198, 201, 203 {07} ; Béguinot 1982 : 33 {74} ; Olivier 1897 : 135 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44,
14 {71} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking, van Dort et 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Puget 1866 : lxxxviii
coll. 2019 : 35 {57} ; Benoist 1946 : 69-70 {77} ; Berner {74} ; Richard 1877 : 15 {79} ; Rondon 1948 : 68 {04} ;
1947 : 127 {13, 83} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 72, 73 {84} ;
123 {38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Bick et Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 33 {83} ; Rondon 1958 :
al. 2019 : 110 {68} ; Boissière 1979 : 105 {77} ; Boissière 145 {84} ; Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rose [coll.
1990 : 188 {77} ; Boissière 1994 : 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, Boissière] 1990 : 206 {77} ; Rose et al. 1979 : 96 {14, 50,
12 {43, 63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 180 61} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux
488

1984 : 86 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Bel- Chipon et al. 1998 : 82 {68} ; Choisy 1951 : 138 {01, 42,
fort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 71} ; Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Clauzade et
2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Delzenne-Van Haluwyn et
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 1979 : tab. 1 {88} ; Dughi et Ducos 1938 : 234 {09} ;
al. 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Ferrez 2018 (non publié, 25, Les Fourgs : les Placettes, alt.
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4, 17, 1140 m, sur Pinus uncinata, 2018/05/20, leg., det. et herb.
20, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, Y. Ferrez) ; Gavériaux et Roux 2015 : 66 {63} ; Harmand
30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 {30, 1896 : 234-235 {67, 68, 88, 90} ; Harmand 1909 : 507-509
34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; {f, 25, 29, 30, 42, 57, 63, 67, 87, 88} ; Kieffer 1895 : 56
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. {57} ; Lamy 1880 : 373 {63, 87} ; Lamy 1883 : 354 {65} ;
2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- Maheu et Gillet 1926 : 23 {2b} ; Maheu et Werner
nées-Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 1933-1934 : 74 {68, 88} ; Parrique (Gasilien) 1891 :
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 414 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 66 {63} ; Payot et
39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Harmand 1901 : 76 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Roussillon) : 126 {(30)} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
Corse) : 233 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; 39 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 233 {(20)} ;
Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Signoret et Diede- van den Boom et al. 1995 : 274 {64} ; van den Boom et
rich 2003 : 216 {57} ; Sipman 2000 : 47 {20} ; Sparrius Brand 1991 : 28 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 :
et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 33 14 {15} ; Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1969 :
{21} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; van den 193 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Zschacke 1927 : 21
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. {2b} — Rem. La mention de cette espèce en basse Ardèche
2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 par Coste 2012 (Cévennes) : 8), à 130 m d’altitude, à
{51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van Haluwyn l’étage mésoméditerranéen, est douteuse.
1983 : 116, 121, 122, 128, 129, 138 {50, 53, 61, 72} ; Hypomyces (Fr.) Tul. et C. Tul. — Ascomycètes non
Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 21, lichénisés, parfois lichénicoles.
35, 55) ; Vivant 1988 : 50 {64} ; Werner 1962 : 69 {68, Hypomyces peltigericola Lechat et Gardiennet — Non
88} ; Werner 1969 : 192 {68,88} ; Werner 1973 : 334 lichénisé, lichénicole — Côte-d’Or (Salmaise : ancien
{20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 203 {2a} ; Werner ermitage de Saint-Jean de Bonnevaux, sur Peltigera canina,
et Deschâtres 1970 : 276 {2b} ; Wirth 2019 : 83, 85, 88 2011/01/31, leg., det. et herb. A. Gardiennet). Extrême-
{67, 68} ; Zschacke 1927 : 20 {2b}. ment rare : une seule station connue. Patrimonial d’inté-
Hypogymnia vittata (Ach.) Parrique — Syn. Parmelia rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
vittata (Ach.) Röhl., Parmelia vittata var. alpestris Zah- 21! — Sur Peltigera canina — Lechat et al. 2017 : 23-26
lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là, essentielle- {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21}.
ment dans les montagnes, y compris en Corse. Assez rare. Hypotrachyna (Vain.) Hale — Syn. Parmelinopsis
Potentiellement menacé [nt] — 01a, 05r, 06!, 07!, 09!, 15r, Elix et Hale — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
2ba, 25!, 29a, 30r, 38!, 39r, 42a, 54!, 57a, 63!, 64!, 65a, 67a, Hale 1975 : 1-73 {m}.
68!, 70!, 71a, 73!, 74!, 87a, 88!, 90a — Corticole, sur tronc Hypotrachyna afrorevoluta (Krog et Swinscow) Krog
(surtout à la base) de conifères, rarement de feuillus, parfois et Swinscow — Syn. Parmelia afrorevoluta Krog et Swins-
aussi sur sol où il envahit les bryophytes, dans des forêts cow, Parmelinopsis afrorevoluta (Krog et Swinscow) Elix
(surtout sapinière), de moyennement à très acidophile, et Hale — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la
très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile France, mais non signalé en Corse. Assez commun dans
mais non héliophile, thermophobe, non nitrophile. Étages l’Ouest, très rare dans la région méditerranéenne. Non
montagnard et subalpin, rarement collinéen et (hors de menacé [lc] — 02!, 03!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 14!, 15!,
France) alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — 16!, 17!, 18!, 19!, 21!, 22!, 24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31c,
Clauzade et Roux 1985 : 386 {e} ; Ozenda et Clauzade 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 44!, 45!, 46!,
1970 : 609 {f, montagnes, çà et là au-dessus de 800 m} ; 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 61!, 62!,
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 38 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 72!, 74!, 75sl!, 76!, 77c, 78sl!, 79!, 80!,
{38} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bouly de Lesdain 1906 81!, 82!, 83!, 85!, 86!, 88c, 89! — Surtout corticole (surtout
(Luxeuil) : 673 {70} ; Caillet et al. 2007 : 96 {70} ; Caillet sur feuillus ; troncs et branches), plus rarement lignicole,
et al. 2008 : 93 {88} ; Chipon 1995 : 69 {54, 88} ; Chipon saxicole-calcifuge ou muscicole, en milieu forestier ou non
et al. 1992 : 123 {88} ; Chipon et al. 1994 : 114 {88} ; (arbres isolés, landes, etc.), acidophile, aérohygrophile,
489

peu ou pas stégophile, un peu thermophile, photophile ou {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bouly de Lesdain 1911
même héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages supramédi- (Fontainebleau) : 553, 555 {77} ; Boumier et al. 2011 : 9,
terranéen (rare), collinéen ou montagnard. Ombroclimats 23, 24, 26 {44, 85} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Bricaud
subhumide et humide. Flavoparmelio caperatae-Hypotra- et al. 1992 (CLLFM vi) : 89 {09, 81} ; Bricaud et al. 1993
chynetum afrorevolutae — Masson 2005 : 241-244 {f, 09, (CLLFM viii) : 105 {09, 72, 81} ; Brisson 1875 : 117
12, 14, 15, 17, 19, 22, 24, 29, 30, 31, 32, 33, 35, 40, 41, {51} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Lamy 1880 :
42, 46, 47, 48, 50, 58, 61, 64, 65, 66, 72, 74, 77, 79, 81, 368 (« Parmelia revoluta » sur rochers) {87} ; Lamy 1883 :
82, 83, 85, 88} ; Bauvet 2005 : 182-183, 195, 197 {07} ; 351 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 120, 121, 136
Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 197, 201 {14, 61} ; Masson 2006 (non publié, 2A, Spelunca, leg.,
{07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Boulanger et al. 2010 herb. et det. D. Masson) ; Monnat et al. 2017 : 20, 38,
(« 2009 ») : 168, 176, 177, 180, 181 {62} ; Boumier et al. 52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Par-
2011 : 19, 27, 28 {44, 85} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Car- rique (Gasilien) 1898 : 62 {15} ; Roux et al. 2006 (AFL
pentier 1914 : 59, 62 {44, (56), 85} ; Coste 2012 (Eyne) : Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78
11 {66} ; Derrien et al. 2018 : 281 {37} ; Derrien et al. {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 146
2019 : 98 {28} ; Dominique 1884 : 322 {44} ; Ertz et al. {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35
2008 : 41-42 {08, 62, 80} ; Florence et coll. 2019 : 250 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 233-234 {2a} ;
{65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 129 {61} ; Monnat et al. Van Haluwyn 1983 : 121, 122, 140 {72} ; Van Haluwyn
2017 : 20, 38, 44, 52, 56 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 1983 : 140 {72} ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Weddell
189 {50} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux et al. 2006 (AFL 1873 : 148 (sub P. revoluta silicicole) {86} ; Wirth 1974 :
Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 394 {68} — Rem. Voir la remarque sous H. taylorensis.
78 {07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- Hypotrachyna endochlora (Leight.) Hale — Syn. Par-
lon) : 145 {30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- melia endochlora Leight., Parmelia millaniana Stirt., Par-
Orientales) : 105 {66} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 33 melia xanthomyela Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
{(21)} ; Van den Broeck et al. 2009 : 19 {62} ; Van den Vosges, Seine-et-Marne, Massif armoricain, Massif central.
Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] —
2016 : 27 {51, 55} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non 14c, 15!, 22!, 29!, 35!, 50!, 56r, 77!, 87c, 88a — Saxicole-
publié, dépts 02, 10, 21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, 51, 55, calcifuge (sur rochers non calcaires ombragés, en orienta-
61, 72, 78sl) — Rem. Confondu avec H. revoluta jusqu’en tion nord) ou corticole (sur troncs de feuillus en milieu
2002-2005 (voir la remarque sous cette espèce). forestier), le plus souvent parmi ou sur des mousses, acido-
Hypotrachyna britannica (D. Hawksw. et P. James) phile, aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, photophile
P. James — Syn. Parmelia britannica D. Hawksw. et P. mais non héliophile, un peu thermophile, non nitrophile.
James, Parmelia revoluta var. britannica (D. Hawksw. et P. Étage collinéen. Ombroclimats humide et hyperhumide —
James) V. Wirth — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là Clauzade et Roux 1985 : 555 {e} ; Masson 2005 : 214-
dans une grande partie de la France non calcaire (y compris 216 {f, 14, 15, 22, 29, 35, 50, 87} ; Ozenda et Clauzade
en Corse), mais manque dans les Alpes. Commun dans 1970 : 624 {f, massif des Vosges} ; Abbayes 1934 : 126,
l’Ouest. Non menacé [lc] — 07!, 09!, 12!, 14!, 15!, 19!, 139, 140, 149, 152 {22, 29, 35} ; Abbayes 1935 : 187 {56} ;
2a!, 22!, 29!, 30!, 34!, 35!, 42c, 43a, 44!, 46!, 48!, 49!, 50!, Boissière 1979 : 106-107 {77} ; Boissière 1990 : 189
51a, 56!, 61!, 64!, 65!, 66!, 68!, 72!, 77!, 79!, 81!, 85!, 86a, {77} ; Braun-Blanquet 1923 : 115 {(Ouest, massif des
87!, 88! — Saxicole, calcifuge (sur roches très cohérentes), Vosges)} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Coppins 1971 : 163
parfois muscicole (sur mousses saxicoles) ou (dans les îles {29} ; Harmand 1909 : 528-529 {f, 14, 29, 77, 88} ; Lamy
Britanniques) sur substrats artificiels (murs, monuments, 1880 : 369 {87} ; Nylander 1896 : 37 {77} ; Van Haluwyn
tuiles, etc.), dans des milieux ouverts (landes principale- 1983 : 128, 140 {50}.
ment) ou dans des forêts claires, acidophile, aéro- et surtout Hypotrachyna horrescens (Taylor) Krog et Swinscow —
substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, assez photo- Syn. Parmelia dissecta Nyl., Parmelia horrescens Taylor, Par-
phile, un peu thermophile, non ou modérément nitrophile. melina dissecta (Nyl.) Hale, Parmelina horrescens (Taylor)
Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats Hale, Parmelinopsis dissecta (Nyl.) Elix et Hale, Parmelinop-
subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et sis horrescens (Taylor) Elix et Hale, Usnea horrescens (Taylor)
Roux 1985 : 555 {e} ; Masson 2005 : 210-214 {f, 09, 12, Motyka [nomen sed non planta] — Lichénisé, non liché-
14, 15, 19, 22, 29, 30, 34, 35, 42, 46, 48, 49, 50, 64, 72, nicole — Île-de-France, Massif armoricain, Vienne, Massif
77, 79, 85, 87} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {87} ; Aptroot central occidental, Haute-Garonne, Aquitaine. Assez rare.
et al. 2007 : 58, 61 {29} ; Bauvet 2005 : 182-183, 195, 197 Potentiellement menacé [nt] — 14!, 15!, 19!, 22!, 24!, 29!,
490

31a, 35!, 40!, 44!, 46!, 50!, 56!, 61!, 64!, 75sla, 77c, 79!, 85!, Baume (Bouches-du-Rhône et surtout Var) par Berner
86a — Corticole (surtout sur feuillus) ou saxicole-calcifuge (1947 : 126) et Dughi et Ducos 1938 : 207. La présence
(sur paroi de roches non calcaires très cohérentes), rarement de cette espèce dans l’Isère (Laronde 1902), reprise par
lignicole, souvent parmi des bryophytes, acidophile, subs- Choisy (1952) n’a pas été confirmée ultérieurement. Voir
trato- et aéro-hygrophile, astégophile, photophile mais non la remarque sous H. revoluta ou H. afrorevoluta.
héliophile, plutôt thermophile, non nitrophile. Étages col- Hypotrachyna lividescens (Kurok.) Hale — Syn. Par-
linéen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide, melia lividescens Kurok. — Lichénisé, non lichénicole —
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 557 Massif armoricain, Indre-et-Loire, Massif central, Sud-
{e} ; Masson 2005 : 244-248 {f, 15, 19, 22, 24, 29, 35, 40, Ouest, Pyrénées et Corse. Assez commun dans le Sud-
46, 79, 64, 77} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 624 {f, (77, Ouest. Non menacé [lc] — 07!, 11!, 15!, 17!, 18!, 19!, 2a!,
Ouest)} ; Abbayes 1934 : 67, 96, 126, 139, 140, 149, 152, 2b!, 22!, 24!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34!, 35!, 40!, 44!, 46!, 47!,
155 {22, 29, 35} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bricaud 48!, 56!, 64!, 65!, 66!, 81r, 82!, 85! — Corticole, sur feuillus
2008 : 139 {29} ; Coppins 1971 : 163 {29} ; Houmeau ou conifères, surtout sur rhytidomes lisses (plus particuliè-
1998 : 623 {79} ; Massé 1964 : 132 {35} ; Monnat et al. rement de branches et branchettes), très rarement saxicole-
2017 : 20, 25, 55 {(35)} ; Monnat et al. 2018 (non publié, calcifuge (sur rochers), dans des forêts claires ou sur arbres
85, Cheffois : la dent Gaudin, alt. 167 m, sur grès armori- isolés, acidophile, aérohygrophile, astégophile, assez pho-
cain, 2018/04/29, leg. et det. J.-Y. Monnat et al., herb. P. tophile, assez thermophile, non ou peu nitrophile. Étages
Uriac) ; Nylander 1896 : 37 {77} ; Van Haluwyn 1983 : collinéen et (rarement) supraméditerranéen. Ombroclimats
127, 140 {50} ; Vivant 1988 : 73 {64} ; Weddell 1873 : subhumide, humide et hyperhumide — Masson 2005 :
148 {86} ; Weddell 1875 : 264 {85}. 219-223 {f, 15, 19, 22, 24, 29, 30, 32, 33, 35, 40, 46,
Hypotrachyna laevigata (Sm.) Hale — Syn. Parme- 47, 48, 64, 82} ; Bauvet 2007 : 82, 94-95 {07} ; Boumier
lia laevigata (Sm.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — et al. 2011 : 19 {85} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Coste
Vosges, Île-de-France, Eure, Massif armoricain, Massif 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17
central. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Gonnet et Gonnet
[vu] — 03a, 14c, 22c, 27a, 29!, 35!, 44!, 48c, 50!, 53r, 56!, 2014 (non publié, 2A, Quenza : pont de Fiumicelli sur la
63a, 72c, 77!, 78sla, 85c, 88c — Saxicole-calcifuge (sur route d268, alt. 158 m, sur rhytidome d’Alnus glutinosa au
rochers), plus rarement corticole (sur feuillus), parmi ou bord de la rivière, 2014/03/28, leg., herb. et det. D. et O.
sur des mousses, dans des forêts, plus rarement dans des Gonnet, conf. D. Masson) ; Masson 2015 (non publié,
landes atlantiques, acidophile, aéro- et substrato-hygro- 2A, Sari-Solenzara : Suartu Pianu, sur Quercus ilex, Erica
phile, astégophile, photophile mais non héliophile, non arborea, Arbutus unedo, alt. 480-570 m, 2015/04/22, leg.,
thermophile, non nitrophile. Étages collinéen, montagnard, det. et herb. D. Masson) ; Masson 2015 (non publié, 2B,
rarement subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et Velone-Orneto : vallon du ruisseau de Canapajo, en amont
hyperhumide. Hypotrachynetum laevigatae — Clauzade du pont de l’Enfer, sur Erica arborea et Crataegus sp., alt.
et Roux 1985 : 555 {e} ; Masson 2005 : 216-219 {f, 14, 220 m, 2015/04/27, leg., det. et herb. D. Masson) ; Mon-
22, 29, 35, 48, 50, 56, 72, 77, 85, 88} ; Ozenda et Clau- nat 2013 (non publié, 44, Notre-Dame-des-Landes, leg.,
zade 1970 : 624 {f, (Est, Île-de-France, Centre, Ouest)} ; det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 20,
Abbayes 1924 : 39 {44, 85} ; Abbayes 1926 : 45 {44, 85} ; 28, 52 {35} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {48} ;
Abbayes 1934 : 67, 79, 126, 139, 140, 149, 152, 155 {22, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147 {30, 48} ;
29, 35, 56} ; Boissière 1979 : 107 {77} ; Boissière 1990 : Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66}.
189 {77} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 Hypotrachyna minarum (Vain.) Krog et Swinscow —
{77} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Syn. Parmelia dissecta auct. [non Nyl.], Parmelia mina-
Carpentier 1914 : 62 {44} ; Choisy 1952 : 176 {03, 63} ; rum Vain., Parmelia scortella Nyl., Parmelina dissecta auct.
Coppins 1971 : 164 {22, 29} ; Harmand 1896 : 223 {88} ; [non (Nyl.) Hale], Parmelinopsis minarum (Vain.) Elix et
Harmand 1909 : 524-526 {f, 03, 14, 72, 77, 78sl, 88} ; Hale — Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain,
Hue 1894 : 293 {14} ; Laronde 1900 : 31 {03} ; Laronde Massif central occidental, Pyrénées et Aquitaine. Assez rare.
et Garnier 1901 : 42 {63} ; Massé 1964 : 132 {35} ; Mon- Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 09!, 15!,
nat et al. 2017 : 20, 25 {(35)} ; Nylander 1896 : 37 {77} ; 19!, 22!, 24!, 29!, 30!, 33!, 35!, 40!, 46!, 56!, 64!, 85! —
Olivier 1897 : 120-121 {14, 27, 44, 50} ; Rose [coll. Bois- Corticole (surtout sur troncs de feuillus), saxicole-calcifuge
sière] 1990 : 207 {77} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- (sur rochers non calcaires, moussus ou non) ou, rarement,
Roussillon) : 147 {48} ; Van Haluwyn 1983 : 128, 140 lignicole, surtout en milieux forestiers, mais également dans
{50} — Rem. Signalé à tort dans le massif de la Sainte- les landes atlantiques, acidophile, aérohygrophile, peu ou
491

pas stégophile, assez photophile, assez thermophile, non al. 1979 : tab. 1 {59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats humide et hype- 1978 : tab. 1 {02, 07, 08, 14, 25, 27, 35, 36, 40, 44, 56,
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 557 {e} ; Masson 59, 61, 62, 76, 80} ; Dughi et Ducos 1938 : 234 {09} ;
2005 : 248-252 {f, 09, 15, 19, 22, 24, 29, 30, 33, 35, 40, 46, Galinou 1955 : 26 {53} ; Harmand 1896 : 220-221 {54,
64, 85} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 624 {f, (Bretagne)} ; 57, 88} ; Hue 1894 : 293 {14} ; Jeanjean [coll. Bouly de
Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Lesdain] 1925 : 217 {47} ; Kieffer 1895 : 53 {57} ; Lebre-
Coppins 1971 : 163 {29} ; Massé 1964 : 133 {35} ; Mon- ton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lecointe 1989 : 8 {50,
nat et al. 2017 : 20, 28, 38 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 61} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Massé
(non publié, 85, Cheffois : le rocher de Cheffois, alt. 190 m, 1964 : 133 {35, 56} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylan-
sur grès armoricain, 2018/04/28, leg. et det. J.-Y. Monnat der 1896 : 36-37 {77} ; Olivier 1897 : 122-123 {14, 16,
et al., herb. P. Uriac) ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 17 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
{30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux Olivier 1900 : 17 {22, 29, 35, 44, 56, 72, 85} ; Richard
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147 {30} ; Vivant 1877 : 14 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ;
1988 : 74 {64}. Rose et al. 1979 : 86, 91, 97 {50} ; Rose et al. 1979 : 97
Hypotrachyna pseudosinuosa (Asahina) Hale — Syn. {14, 50, 61} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ;
Parmelia pseudosinuosa Asahina — Lichénisé, non lichéni- Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et Guei-
cole — Sud-Ouest et Cévennes (Lozère). Très rare. Patri- dan 2002 : 140 {83} ; van den Boom et Brand 1991 : 30
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- {39} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 116, 117, 120, 122, 128,
tion [cr] — 24!, 32!, 33!, 40!, 47!, 48!, 64! — Corticole, sur 129, 140 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 6, 8, 10
rhytidome lisse de feuillus (surtout Frangula alnus et Salix {62} ; Vivant 1988 : 75 {64} ; Weddell 1873 : 148 {86} ;
atrocinerea), plus rarement de conifères (Pinus pinaster), Weddell 1875 : 264 {85} — Rem. Nous plaçons ici les
acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, assez mentions antérieures à 2002-2005 (rarement postérieures à
photophile, thermophile, non nitrophile. Étage collinéen. 2005), et non vérifiées par la suite, de « Parmelia revoluta »
Ombroclimats humide et hyperhumide — Masson 2005 : corticoles qui correspondent à Hypotrachyna afrorevoluta ou
223-226 {f, 24, 32, 33, 40, 47, 48, 64} ; Masson 2001 : à H. revoluta ; par contre, dans la carte de répartition (tome
186-188 {32, 33, 40, 47, 48, 64} ; Roux et al. 2006 (basses 2), nous incluons ces données ainsi que celles des deux
Cévennes) : 78 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- espèces subordonnés. La mention de « Parmelia laevigata
sillon) : 148 {48}. var. revoluta ? » par Genty (1934 : 96) dans la Côte-d’Or
Hypotrachyna revoluta (Flörke) Hale s. s. ou H. afrore- correspond peut-être à un Hypotrachyna afrorevoluta ou H.
voluta (Krog et Swinscow) Krog et Swinscow — Lichénisé, revoluta saxicole.
non lichénicole — Toute la France, hormis la Corse — 02!, Hypotrachyna revoluta (Flörke) Hale — Syn. Parmelia
07!, 08!, 09!, 14!, 16a, 17a, 19!, 21r, 22r, 23!, 25!, 27!, 29r, revoluta Flörke — Lichénisé, non lichénicole — À peu près
30r, 34a, 35!, 36!, 38!, 39r, 40!, 41!, 43a, 44!, 47a, 49a, 50!, partout en France non méditerranéenne ; non signalé en
53!, 54a, 56!, 57a, 59!, 61!, 62!, 63!, 66r, 71r, 72!, 75slr, 76!, Corse. Commun sur la façade atlantique, rare dans la région
77!, 78sla, 79a, 80!, 81r, 83!, 84!, 85a, 86a, 87!, 88a — Clau- méditerranéenne et les Alpes. Non menacé [lc] — 02!, 03!,
zade et Roux 1985 : 555 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 14!, 15!, 17!, 18!, 19!, 22!, 24!, 28!,
625 {f } ; Abbayes 1934 : 66, 79, 94, 125, 140, 152, 155 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!,
{22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (col- 43!, 44!, 46!, 47!, 48!, 50!, 51r, 52!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!,
lectif ) 1984 : 12 {19, 23, 87} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Berner 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 70!, 71!, 72!, 74!, 77!, 79!, 80!,
1947 : 126 {83} ; Boissière 1990 : 190 {77} ; Boissière 81!, 82!, 83!, 85!, 86!, 88c, 89! — Corticole (sur feuillus et
1994 : 6 {63} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 688 conifères, surtout sur branches et petites branches), parfois
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 96 {59} ; Bouly de Les- saxicole-calcifuge, rarement lignicole, en milieu forestier
dain 1914 (Suppl. 1) : 68 {59} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; ou non, acidophile, aérohygrophile, astégophile, moyen-
Bugnon 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Clauzade nement photophile, un peu thermophile, non nitrophile.
1965 : 45 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen, colli-
Coppins 1971 : 164 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : néen et montagnard. Ombroclimats subhumide, humide
17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 209 {81} ; et hyperhumide. Hypotrachynetum revolutae — Masson
Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste et 2005 : 226-229 {f, 09, 12, 15, 17, 19, 22, 24, 29, 30,
Dufrêne 2009 : 71, 74 {50} ; Crozals 1913 : 165 {34} ; 31, 32, 33, 34, 35, 40, 41, 42, 46, 47, 48, 61, 64, 74, 77,
Daillant 1997 : 94 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et 79, 82, 83, 85, 88} ; AFL (collectif ) 2002 : 29 {74} ; Bau-
al. 1975 : tab. 1 {36, 62} ; Delzenne-Van Haluwyn et vet 2009 : 118 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bricaud
492

2008 : 139 {29} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste Abbayes 1934 : 95, 140, 155 {22, 56} ; Biache, Blondel,
2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Gattus et Ramond 2017 (non publié, 72, Jupilles, forêt
Derrien et al. 2018 : 281 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 domaniale de Bercé, vallon de l’Hermitière, alt. 120 m, sur
{28} ; Descheemacker in Collectif SBCO 2019 : 12 Quercus petraea, 2017/03/29, leg., herb. et det. F. Blon-
{43} ; Diederich et al. 2006 : 59 {08, 54, 55, 57} ; Dughi del, conf. É. Blondel) ; Choisy 1952 : 179 {50, 61, 88} ;
et Ducos 1938 : 207 {83} ; Ertz et al. 2008 : 43-44 {55} ; Coppins 1971 : 164 {29} ; Fagot 1906 : 175 {31} ; Gattus
Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Monnat 2013 (non et Biache 2017 : 28 {57} ; Harmand 1896 : 223 {88} ;
publié, 44, Notre-Dame-des-Landes, leg., det. et herb. J.-Y. Harmand 1909 : 522-523 {f, 50, 61, 88} ; Jourdan 1862 :
Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 20, 28, 44, 52, 56 {35} ; 189 {23} ; Laronde 1900 : 31 {03} ; Marc 1908 : 381 {12} ;
Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Roux et al. 2006 (AFL Olivier 1897 : 121-122 {50, 61} — Rem. La mention
Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 de cette espèce au mont Ventoux par Dughi et Ducos
{30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 148 (1938 : 228, reprise par Choisy 1952 : 179) est erronée :
{30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Masson (2005 : 234) a montré que le spécimen de Dughi
48 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Spar- et Ducos récolté au Ventoux est en réalité un Parmeliopsis
rius et al. 2002 : 69 {62} ; Van den Broeck et De Wit ambigua ; les mentions de Rondon (1951 : 73 ; 1958 : 121,
2016 : 27 {51} — Rem. Confondu avec H. afrorevoluta et 138, 146), comme la précédente non reprises par Ozenda
H. britannica par les anciens auteurs. Au moins une partie et Clauzade (1970), sont vraisemblablement erronées ;
des spécimens mentionnés dans la Manche par Coste et celle du Puy-de-Dôme (Nylander 1856 : 550) n’a pas été
Dufrêne (2009) appartient à H. afrorevoluta (spécimens confirmée. L’espèce n’a pas été retrouvée dans l’Aveyron
de P. Dufrêne examinés par D. Masson, non publié). Les (environs de Nant) où Marc (1908) l’avait signalée.
mentions anciennes de P. revoluta saxicoles sont placées Hypotrachyna sublaevigata (Nyl.) Hale — Syn. Parmelia sublae-
dans P. britannica, celles de P. revoluta corticole dans « H. vigata (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
France — Rem. Espèce d’Amérique centrale et du sud, Afrique et
revoluta ou H. afrorevoluta ». Taïwan, signalée à tort à Agde (Hérault) par Weddell (1874 : 334),
Hypotrachyna rockii (Zahlbr.) Hale — Syn. Parmelia mention reprise par Harmand (1909 : 559-560) ; le lichen d’Agde est
rockii Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées- peut-être une forme saxicole de Parmelina tiliacea.
Atlantiques. Très rare (trois stations connues). Patrimo- Hypotrachyna taylorensis (M. E. Mitch.) Hale — Syn.
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Parmelia revoluta var. rugosa Cromb., Parmelia rugosa Tay-
[cr] — 64! — Corticole (sur feuillus ou conifères) ou (hors lor [non Fr.], Parmelia taylorensis M. E. Mitch. — Liché-
de France) saxicole-calcifuge, souvent sur ou parmi des nisé, non lichénicole — Vosges, Massif armoricain, Centre,
mousses, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, photo- Massif central et Pyrénées-Atlantiques. Peu commun.
phile mais non héliophile, non nitrophile. Étage collinéen Potentiellement menacé [nt] — 12!, 14!, 15!, 22!, 28!,
(dans la station française). Ombroclimat hyperhumide — 29!, 35!, 36!, 37!, 43r, 50!, 56!, 61!, 64!, 88c — Saxicole-
Masson 2005 : 229-233 {f, 64} — Rem. La mention de calcifuge (sur rochers dans des landes) ou corticole (sur
cette espèce en Gironde, à Lacanau, par Aptroot (1989 : feuillus ou conifères en milieu forestier), sur ou parmi des
62 ; « Lacannu-Médoc ») est erronée : confusion avec H. bryophytes, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, asté-
lividescens (spécimen examiné par D. Masson 2013, non gophile, photophile mais non héliophile, assez eurytherme,
publié). non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombro-
Hypotrachyna sinuosa (Sm.) Hale — Syn. Parmelia climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
sinuosa (Sm.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Lor- 1985 : 555 {e} ; Masson 2005 : 236-240 {f, 15, 22, 29,
raine, Massif armoricain, Massif central, Haute-Garonne, 35, 50, 64, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 624-625
Aquitaine. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 03a, {f, 43} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bricaud 2008 :
12a, 14c, 22a, 23a, 29!, 31a, 33!, 40!, 48!, 50c, 56a, 57!, 139 {29} ; Clauzade 1965 : 45 {43} ; Coppins 1971 : 164
61a, 72!, 88c — Corticole (principalement sur branches {29, 35} ; Derrien et al. 2018 : 281 {37} ; Derrien et al.
et branchettes de feuillus et de conifères), beaucoup plus 2019 : 98 {28} ; Houmeau 1998 : 624 {29} ; Monnat 2012
rarement saxicole-calcifuge ou muscicole, dans des forêts (non publié, 14, Sassy : carrière du Châtelet, leg. et det.
très humides, acidophile, très aérohygrophile, astégophile, J.-Y. Monnat, herb. J. Lagrandie) ; Monnat 2012 (non
assez photophile, non thermophile, non nitrophile. Étages publié, 61, Bellière : pierrier de la Hunière, leg., det. et
subméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats herb. J.-Y. Monnat) ; Van Haluwyn 1983 : 121, 122, 140
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : {50} — Rem. H. taylorensis a été confondu plusieurs fois
560 {e} ; Masson 2005 : 233-236 {f, 14, 29, 33, 40, 50, avec H. britannica, notamment par : Boissière (1979 : 107
88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 617 {f, (Est, Ouest)} ; et 1990 : 190, en Seine-et-Marne, selon Boissière 2013,
493

non publié) ; Houmeau et Roux (1988, dans les Causses, 1880 : 350 {63} ; Lamy 1883 : 341 {65} ; Maheu et Gillet
selon Houmeau 2012, non publié) ; Van Haluwyn (1983, 1914 : 60 {2b} ; Martin et al. 2018 : 11, 13 {39} ; Nylan-
dans la Sarthe, selon Masson 2005). Le spécimen men- der 1856 : 551 {63} ; Nylander 1896 : 27 {77} ; Olivier
tionné par Vivant (1988 : 75) dans le Pays basque est en 1900-1903 : 2-3 {14, 27, 35, 50, 61} ; Ozenda et Séguy
réalité H. afrorevoluta (Masson 2005). 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 392 {63} ;
Icmadophila Trevis. — Ascomycètes lichénisés, non Parrique (Gasilien) 1898 : 44 {15, 43, 63} ; Payot 1861 :
lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 386 {e} ; Ozenda 443 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 68 {74} ; Picquenard
et Clauzade 1970 : 435 {f }. 1904 : 118 {29} ; Prin 1981 : 34 {10} ; Puget 1866 : lxxxix
Icmadophila ericetorum (L.) Zahlbr. — Lichénisé, non {74} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Roux et al. 2011 (Haute-
lichénicole — Hue 1897 : ccxcvi {04} ; Nylander 1881 : Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
xcvii {77} — Rem. Deux morphotypes faciles à distinguer. 105 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ;
Icmadophila ericetorum (L.) Zahlbr. morpho. erice- Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll.
torum — Syn. Baeomyces aeruginosus (Scop.) DC., Baeo- 2013 (Catal. Corse) : 234 {(20)} ; Séguy 1950 : 46 {31} ;
myces icmadophilus (L. f.) Bory, Icmadophila aeruginosa Séguy 1952 : 31 {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 216
(Scop.) Trevis., Icmadophila elveloides (Weber) Hedl., Leci- {57} ; Vadam et Caillet 1994 : 90, 94 {39} ; Vadam et
dea icmadophila (L. f.) Ach., Patellaria aeruginosa (Scop.) Caillet 2002 : 206 {74} ; van den Boom et Brand 1991 :
Spreng. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les 28 {39} ; Vivant 1988 : 50 {64} ; Werner 1933-1934 : 41
régions montagneuses, y compris en Corse. Peu commun. {67} ; Werner 1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1969 : 191
Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09!, 10r, {88} ; Werner 1973 : 328 {20}.
14a, 15!, 2ba, 25!, 27a, 29a, 31!, 35a, 38!, 39!, 42!, 43a, 50a, Icmadophila ericetorum (L.) Zahlbr. morpho. stipi-
57!, 60a, 61a, 63!, 64!, 65!, 66r, 67!, 68!, 69!, 71a, 73!, 74!, tata — Syn. Icmadophila ericetorum var. stipitata B. de
77!, 81r, 88! — Terricole, humicole, lignicole (sur bois Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Morbihan et Hautes-
en décomposition), muscicole (sur mousses mourantes), Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
parfois corticole (sur la base du tronc de vieux arbres), danger critique d’extinction [cr] — 56!, 65a — Lignicole.
rarement saxicole-calcifuge, d’assez à fortement acidophile, Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats humide
aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, euryphotique, et hyperhumide — Bouly de Lesdain 1922 : 766 {65} ;
non nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin. Clauzade et Roux 1985 : 387 {e} ; Ozenda et Clauzade
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — 1970 : 436 {f, (Pyrénées)}.
Clauzade et Roux 1985 : 386 {e} ; Ozenda et Clauzade Illosporiopsis D. Hawksw. — Ascomycètes (« hypho-
1970 : 435-436 {f, régions montagneuses} ; Agnello 2011 : mycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Lowen et al.
4-6 {01} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1986 : 842-846 {m} ; Sikaroodi et al. 2001 : 453-460 {m.}.
1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. Illosporiopsis christiansenii (B. L. Brady et D. Hawksw.)
1983 : 23, 34 {68, 88} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet D. Hawksw. — Syn. Hobsonia christiansenii B. L. Brady et
2009 : 118 {07} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Boissière 1990 : D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Présent dans
188 {77} ; Boissière 1994 : 12, 13 {63} ; Boissière et al. une grande partie de la France, y compris en Corse. Assez
1989 : 16 {74} ; Chipon 1995 : 49 {67, 88} ; Chipon 1995 : commun. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 05!, 06!, 07r, 09r,
73 {68, 88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 18!, 2br, 21!, 23!, 24!, 25!, 26!, 28!,
1951 : 132, 1953 : 182 {01, 38, 39, 42, 71, 73, 74} ; Com- 29!, 30r, 34!, 35!, 36!, 37!, 43!, 44!, 47!, 48!, 50!, 51!, 54!,
panyo 1864 : 834, 840 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; 55!, 56!, 58!, 61!, 62!, 65!, 66!, 69!, 70r, 72!, 75sl!, 77!, 81!,
Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Gré- 82!, 83!, 84!, 85!, 89! — Sur le thalle de divers lichens crus-
signe) : 9 {81} ; Cozette 1906 : 252 {60} ; Deschâtres tacés ou foliacés. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
1972 : 108 {74} ; Diederich 1985 (non publié, 38, 60 km subalpin — Clauzade et al. 1989 : 117 {m} ; Lowen et
au S de Lyon, sur du bois mort, leg. et herb. C. Besch, det. al. 1986 : 842-844 {m} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Brackel
P. Diederich) ; Diederich 1986 (non publié, 42, Chalma- et al. 2018 : 199 {70} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) :
zel : sur du bois mort, leg. et herb. C. Besch, det. P. Die- 87 {83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1993 : 6 {05,
derich) ; Florence et coll. 2019 : 232 {65} ; Gavériaux et 09, 81} ; Coste 1994 : 207 {81} ; Coste 1997 : 134 {81} ;
Roux 2015 : 66 {63} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ;
1930 : 44 {31} ; Graves 1857 : 189 {60} ; Harmand 1895 : Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21
329-330 {f, 57, 67, 88} ; Harmand 1907 : 219-220 {f, 63, {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012
74} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Hue 1894 : 289 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ;
{14} ; Hue 1896 : 224 {73} ; Kieffer 1895 : 12 {57} ; Lamy Derrien et al. 2018 : 281 {37} ; Derrien et al. 2019 : 102
494

{28} ; Diederich 2002 (non publié, 62, Cormont, à l’E du 2006 (AFL Lozère) : 12, 14 {30} ; Roux et al. 2006 (basses
village : à 200 m de la route de Montreuil à Boulogne, sur Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Physcia tenella sur Acer, leg., det. et herb. P. Diederich) ; lon) : 126 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117
Diederich et al. 2006 : 59 {54, 55} ; Hafellner 1994 : {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé-
224 {2b} ; Le Cœur 1992 : 22 {83} ; Martin et al. 2018 : ment) : 129 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
34 {25} ; Monnat et al. 2018 : 180, 189, 210 {50} ; Roux Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39
2016 : 166 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux
Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : et coll. 2013 (Catal. Corse) : 234 {2b} ; van den Boom et
104 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 Breuss 2002 : 14 {15} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Wirth
{11, 30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 1974 : 384 {68} — Rem. La description de Lecidea corsicana
73 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {(20)} ; correspond à Immersaria athroocarpa mis à part le thalle qui
Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et Poumarat 2015 : n’est pas signalé I +.
20 {13} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02}. Immersaria cupreoatra (Nyl.) Calat. et Rambold —
Immersaria Rambold et Pietschm. — Ascomycètes Syn. Aspicilia cupreoatra (Nyl.) Arnold, Aspicilia olivacea
lichénisés, non lichénicoles — Rambold 1989 : 239. {m}. Bagl. et Carestia, Bellemerea cupreoatra (Nyl.) Clauzade et
Immersaria athroocarpa (Ach.) Rambold et Pietschm. — Cl. Roux, Lecanora cupreoatra Nyl. — Lichénisé, lichéni-
Syn. Amygdalaria athroocarpa (Ach.) Clauzade et Cl. Roux, cole — Haute-Corse (Vizzavona : N du col de Vizzavona,
Lecidea athroocarpa (Ach.) Ach., Lecidea atrofuscescens près de la cascade des Anglais, sur rocher non calcaire,
Nyl., Porpidia athroocarpa (Ach.) Hertel et Rambold ; incl. alt. c. 1100 m, leg., herb. et det. Sipman, 1999). Extrême-
Lecidea atrocarpoides Vain., Lecidea atrolurida Nyl., Leci- ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
dea corsicana B. de Lesd. — Lichénisé, lichénicole facul- nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
tatif — Régions montagneuses, y compris dans le Midi [cr] — 2br — Saxicole, sur rochers non calcaires, calcifuge,
méditerranéen et en Corse. Assez commun. Non menacé acidophile, mésophile ou modérément xérophile, astégo-
[lc] — 06!, 07!, 09r, 13!, 15!, 2b!, 26!, 30!, 34!, 42!, 43!, phile, héliophile, non nitrophile ; parasite de Buellia spp.
48!, 56!, 63!, 65!, 66!, 68!, 79c, 83!, 85!, 87a — Saxicole, au début de son développement. Étages montagnard, alpin
sur des surfaces horizontales ou peu inclinées de rochers et subalpin. Ombroclimat hyperhumide. — Calatayud et
bas et de blocs de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou Rambold 1998 : 232-233 {m} ; Clauzade et Roux 1985 :
subneutrophile, assez aérohygrophile ou mésophile, asté- 198 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 562 {rf } ; Roux et
gophile, euryphotique (surtout héliophile), non ou peu coll. 2013 (Catal. Corse) : 234 {(20)} ; Sipman 2000 : 47
nitrophile ; au début de son développement souvent para- {2b}.
site d’Aspicilia spp. De l’étage mésoméditerranéen (assez Imshaugia S. l. F. Mey. — Ascomycètes lichénisés, non
rare) à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide lichénicoles — Thell et Moberg 2011 : 64-65 {e}.
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 157, 158 Imshaugia aleurites (Ach.) S. l. F. Mey. — Syn. Cetraria
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 366 {f, (massif central, aleurites (Ach.) Th. Fr., Cetraria diffusa (Hoffm.) Sandst.,
vallée du Rhône, Pyrénées)} ; Rambold 1989 : 240-243 Parmelia diffusa (Hoffm.) Sandst. [non auct.], Parmeliopsis
{m} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; aleurites (Ach.) Nyl., Parmeliopsis pallescens (Hoffm.) Zah-
Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 197, lbr., Parmeliopsis placorodia auct. eur., Platysma diffusum
198, 201 {07} ; Bick et al. 2019 : 110, 113 {68} ; Boumier (Weber.) Nyl., Platysma placorodia (Ach.) H. Olivier —
et al. 2011 : 24 {85} ; Clauzade 1969 : 107 {07, 30} ; Lichénisé, non lichénicole — France non méditerranéenne ;
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coste 1991 : 16 Corse. Assez commun, sauf dans le Midi et le nord de la
{09} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Crozals 1914 : 135 France. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 07!, 12a, 14!, 15!,
{34} ; Crozals 1923 : 103 {2b} ; Engler et Lacoux 2012 : 18!, 19!, 2ba, 22!, 24!, 25a, 29!, 30!, 32!, 33!, 35!, 36!, 37!,
15 {34} ; Florence et coll. 2019 : 240 {65} ; Gavériaux et 38!, 39!, 40!, 41!, 42a, 43a, 44!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 53!,
Roux 2015 : 66 {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 19 {2b} ; 55r, 56!, 57!, 59!, 60a, 61!, 62a, 63!, 64!, 65!, 66r, 70a, 71a,
Guilloux et al. 2000 : 38 {2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 72!, 73a, 74!, 77!, 86!, 87a, 88a — Corticole (sur tronc de
95 {15} ; Lamy 1880 : 460 {87} ; Maheu et Gillet 1926 : conifères, plus rarement de feuillus) ou lignicole, excep-
69-70, 76 {2b} ; Massé 1970 : 211 {(2b), 56, (66), 79} ; tionnellement saxicole-calcifuge, de moyennement à très
Nylander 1873 : 264-265 {66} ; Nylander 1891 : 34-35 acidophile, mésophile, peu ou pas stégophile, non chio-
{66} ; Olivier 1900-1903 : 104-105 {(63), 79} ; Richard nophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages
1877 : 38 {79} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1977 : 86 collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats subhu-
{30} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 565 {e} ;
495

Ozenda et Clauzade 1970 : 607-608 {f } ; Abbayes 1934 : Ingvariella Guderley et Lumbsch — Ascomycètes
96 {22, 29, 35, 44} ; Abbayes 1934 (Dore) : 14, 23 {63} ; non lichénisés, parfois lichénicoles — Clauzade et Roux
Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1985 : 354, 356 {e} ; Guderley et al. 1997 : 147-154 {m}.
1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1993 : 34 Ingvariella bispora (Bagl.) Guderley et Lumbsch —
{05} ; Bauvet 2005 : 178-179 {07} ; Boissière 1979 : 104 Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés de valeur
{77} ; Boissière 1994 : 13 {63} ; Bouly de Lesdain 1906 incertaine.
(Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine- Ingvariella bispora (Bagl.) Guderley et Lumbsch var.
bleau) : 553, 554 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. bispora — Syn. Diploschistes bisporus (Bagl.) J. Steiner var.
1) : 75 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 218 {62} ; Choisy bisporus, Diploschistes scruposulus (Nyl.) J. Steiner, Rhizo-
1950 : 21 {05, 42, 71, 73, 74} ; Choisy 1952 : 174 {25, carpon clauzadei B. de Lesd., Urceolaria ferruginea Harm.,
71, 74} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Coste Urceolaria scruposula Nyl. — Lichénisé, lichénicole facul-
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 tatif — Maine-et-Loire, Massif central méridional, Midi
{66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Cozette 1906 : méditerranéen et subméditerranéen, Corse. Assez rare.
259 {60} ; Derrien et al. 2018 : 281 {37} ; Deschâtres Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 2a!, 2b!, 34!,
1972 : 110 {74} ; Diederich 2001 (non publié, 57, Phil- 48!, 49a, 66!, 81r, 83! — Saxicole, sur rochers (sommets
lippsbourg : Petit Steinberg, réserve naturelle des rochers rocheux, surfaces horizontales ou faiblement inclinées) de
et tourbières du pays de Bitche, rocher 15, leg., det. et roches silicatées basiques, calcifuge, subneutrophile, assez
herb. P. Diederich) ; Galinou 1955 : 26 {53} ; Graves xérophile, astégophile, de moyennement à très héliophile,
1857 : 177 {60} ; Harmand 1909 : 592-594 {f, 12, 14, 25, héminitrophile ; lorsque jeune souvent parasite de Rhizo-
29, 50, 61, 65, 70, 72, 74, 87, 88} ; Hue 1894 : 310 {50} ; carpon à thalle jaune. Étages méso-, supra-méditerranéen
Hue 1896 : 241 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] et collinéen (variante chaude), rarement au montagnard
1925 : 219 {47} ; Kieffer 1895 : 57 {57} ; Lamy 1880 : 364 et au subalpin (stations xérothermiques). Ombroclimats
{87} ; Lamy 1883 : 348, 355 {65} ; Lottin et Vaudoré semi-aride, subhumide et humide — Clauzade et Ron-
2014 : 129 {61} ; Maheu et Gillet 1926 : 25 {2b} ; Marc don 1960 : 456 {66} ; Coste 1993 : 6 {81} ; Gonnet et
al. 2013 : 13, 56 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {2a} ;
1908 : 384 {12} ; Martin et al. 2018 : 18 {39} ; Monnat
Guilloux et al. 2000 : 37 {2b} ; Harmand 1913 : 1152-
et al. 2017 : 44, 52 {35} ; Moreau et Moreau 1934 : 494
1153 {f, 49, 66} ; Ménard 2009 : 154 {83} ; Nylander
{65} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 33 {74} ; Nylander
1873 : 264 {66} ; Nylander 1891 : 33-34 {66} ; Olivier
1881 : xcvi {77} ; Nylander 1896 : 34 {77} ; Olivier
1901 : 235 {66} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Roux
1897 : 105-107 {14, 50, 61} ; Olivier 1900 : 13 {29} ; Par-
et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {48} ; Roux et al. 2006
rique (Gasilien) 1898 : 66 {63} ; Payot 1861 : 432 {74} ;
(Languedoc-Roussillon) : 126-127 {34, 48, (66)} ; Roux
Payot et Harmand 1901 : 77 {74} ; Poncet in Collectif
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et al.
SBCO 2017 : 18 {36} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Rose
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
[coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ; Roux et al. 2001 (Cham- Corse) : 234 {2a, 2b} ; Werner 1973 : 337 {20} ; Zschacke
bord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 1927 : 6 {2b}.
{30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 126 Ingvariella bispora var. ochracea (Anzi) Cl. Roux comb.
{30, 48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 234 {(20)} ; provis. — Syn. Diploschistes bisporus var. ochraceus (Anzi)
Signoret et Diederich 2003 : 199, 216 {57} ; van den Poelt comb. inval., (?) Diploschistes ochraceus J. Steiner,
Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Van den Broeck et De Urceolaria scruposa f. ochracea Anzi — Lichénisé, lichéni-
Wit 2016 : 19, 27 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; cole facultatif — Midi méditerranéen et subméditerranéen
Van Haluwyn 1983 : 115, 117, 121, 122, 128, 130, 141 et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 2b!,
{50, 61, 72} ; Van Haluwyn et Schumacker 1988 : 128- 30a, 65!, 66!, 83! — Écologie semblable à celle du type —
129 {59, 61, 62, 72, 77} ; Vivant 1988 : 76 {64} ; Werner Clauzade 1969 : 106 {30, 66, 83} ; Florence 2016 (non
1973 : 334 {20} — Rem. Le Parmelia aleurites des anciens publié, 65, Cauterets : Clot, alt. 1596 m, sur gros bloc de
auteurs français est en fait Parmeliopsis hyperopta (Olivier granite dans un éboulis, 2016/02/08, leg. det. et herb. É.
1897 : 138-139, Harmand 1909 : 592-593, etc.), tandis Florence, conf. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 241
qu’ils désignaient Imshaugia aleurites sous le nom de Par- {65} ; Gonnet et al. 2013 : 13 {2b} ; Ménard et Roux
meliopsis placorodia ou de Platysma diffusum. La mention 1991 : 99 (tab. 1) {83} ; Poumarat 2014 (non publié, 66,
de Parmeliopsis aleurites par Dughi et Ducos (1938 : 207, Fontrabiouse : Espousouille, pont du Galbe, alt. 1510 m,
2121) dans le Var, forêt de la Sainte-Baume, où il n’a pas sur petit rocher de schiste non calcaire, 2014/08/26, leg.,
été observé depuis, nous semble douteuse. det. et herb. S. Poumarat) ; Roux 1982 : 216 {83} ; Roux
496

et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127 {(30, 66)} ; Roux l’hyménium et le thalle de Caloplaca à anthraquinones et
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et coll. de Xanthoria elegans — Hawksworth et Cole 2002 :
2013 (Catal. Corse) : 234 {2b} ; Werner 1973 : 327 {20}. 89-91 {ne} ; Derrien 2016 (non publié, 28, Châteaudun :
Inoderma (Ach.) Gray — Ascomycètes lichénisés, non descente du Mail, alt. 118 m, sur rocher de calcaire assez
lichénicoles — Frisch et al. 2015 : 237-239 {m}. poreux, 2016/07/25, leg. et herb. M.-C. Derrien, det. C.
Inoderma byssaceum (Weigel) Gray — Syn. Arthonia Roux) ; Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Farou 2016 : 147
biformis (Flörke) Schaer., Arthonia byssacea (Weigel) Almq., {46} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 2017 (Vercors) :
Lecanactis biformis (A. Massal.) Körb., Lepraria rubens 138 {26} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux
Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Oise, Île-de-France, et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011
Bas-Rhin, Vosges, Jura, Saône-et-Loire et Haute-Loire. (Pyrénées-Orientales) : 23, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47
[en] — 39a, 43a, 60a, 67!, 71a, 75sla, 77a, 78sla, 88a — {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}.
Corticole, sur rhytidome crevassé de vieux Quercus caduci- Intralichen christiansenii (D. Hawksw.) D. Hawksw.
foliés, acidophile, hygrophile, stégophile, plutôt sciaphile, et M. S. Cole — Syn. Bispora christiansenii D. Hawksw. —
non nitrophile. Étages collinéen et montagnard inférieur. Non lichénisé, lichénicole — Vraisemblablement dans
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et toute la France (y compris en Corse), mais sous-mentionné.
Roux 1985 : 165 {e} ; Frisch et al. 2015 : 241-242 {m} ; Très commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 11!, 13!,
Ozenda et Clauzade 1970 : 218 {f, (77, 88)} ; Choisy 18!, 2a!, 2br, 26!, 28!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34!, 37!, 41!, 48!,
1950 : 10 {39, 71} ; Cozette 1906 : 248 {60} ; Nylan- 50!, 59!, 62!, 64!, 65!, 66!, 74!, 82!, 83!, 84!, 85!, 90! — Para-
der 1896 : 104, 110-111, 123 {75sl, 77, 78sl} ; Parrique site du thalle et de l’hyménium de Candelariella spp. ainsi
(Gasilien) 1898 : 101 {43} ; Wirth 1991 (non publié, 67, que de nombreuses autres espèces de lichens. De l’étage
entre Diebolsheim et Bindernheim ; entre Hilsenheim et thermoméditerranéen à l’étage alpin (et vraisemblablement
Ebersmunster ; leg., det. et herb. V. Wirth) ; Wirth 2019 : au nival). De l’ombroclimat sec au hyperhumide — Die-
84 {67} — Rem. Une seule mention récente. derich 1989 : 237-238 {e} ; Hawksworth 1979 (Hypho-
Inoderma subabietinum (Coppins et P. James) Ertz mycetes) : 207-209 {m} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx {05} ;
et Frisch — Syn. Lecanactis subabietina Coppins et P. Boumier et al. 2011 : 14 {85} ; Bricaud 2004 : 36, 54, 81,
James — Lichénisé, non lichénicole — Seine s. l., Massif 89, 94 {83, 84} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 143
armoricain, Isère et Pyrénées-Atlantiques. Peu rare. Non {13, 83} ; Bricaud et Roux 1990 : 120 {e, 83} ; Bricaud
menacé [lc] — 14!, 22!, 29!, 38!, 44!, 49!, 50!, 56!, 64!, 72!, et Roux 1990 : 120-121 {83} ; Derrien et al. 2018 : 281
75sl!, 85! — Corticole, surtout sur vieux Quercus caduci- {37} ; Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Diederich 1990
foliés, parfois aussi sur Pinus, Cupressus, Crataegus, Hedera, (non publié, 64, Saint-Just-Ibarre : vallon de la Bidouze, à
rameaux d’Erica et folioles desséchées de fougères, acido- 0,5 km au sud d’Arla, sur Lepraria sp., leg., det. et herb. P.
phile, aérohygrophile, stégophile, modérément sciaphile, Diederich) ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gonnet
non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats subhumide et Gonnet 2019 : 16 {2a} ; Hafellner 1994 : 221 {2b} ;
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 392 {e} ; Coppins Le Cœur 1992 : 22 {83} ; Lorella 2013 (non publié, 18,
et James 1979 : 141-144 {e} ; Frisch et al. 2015 : 244-246 Mehun-sur-Yèvre, leg. et herb. B. Lorella, det. C. Roux) ;
{m} ; Boumier et al. 2011 : 6 {85} ; Lagrandie 2014 : 144 Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 1978 : 77, 79, 83, 89,
{14} ; Monnat 2018 (non publié, 49, Montrevault-sur- 98, 101, 109, 112(xxx), 115, 119, 133, 139, 147, 153, 169
Èvre : la Gabardière, sur tronc de feuillu, 2018/03/21, leg. {06, 26, 83, 84} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 88 {04} ; Roux
C. Bourget, herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Wattez et Van 2004 : 80-81 {04} ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux 2017
Haluwyn 1985 : 85, 86, 87, 88 {44, 56} — Rem. Ascomes (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128
inconnus, mais pycnides présentes. {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux 2018 (coll.
Intralichen D. Hawksworth et M. S. Cole — Asco- Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223
mycètes (« hyphomycètes ») non lichénisés, lichénicoles — {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ; Roux et al.
Hawksworth 1979 (Hyphomycetes) : 207-209 {m} ; Hawk- 2006 (AFL Lozère) : 14, 25 {30} ; Roux et al. 2006 (AFL
sworth et Cole 2002 : 87-97 {m}. Lozère) : 22 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80
Intralichen baccisporus D. Hawksw. et M. S. Cole — {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et
Non lichénisé, lichénicole — Finistère, Eure-et-Loir, Lot, al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
Alpes, Vaucluse et Pyrénées-Orientales. Sans doute non rare nées-Orientales) : 23, 39, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012
et répandu, mais passe facilement inaperçu. Non menacé (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47
[lc] — 04!, 05!, 06!, 26!, 28!, 29!, 46!, 66!, 84! — Dans {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
497

(Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et Bricaud 1991 : 103 ciels (béton, tuiles, briques), de subneutrophile à basophile,
{83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {(20)} ; Roux mésophile, euryphotique, héminitrophile ou modérément
et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 nitrophile. Étage collinéen — Breuss 2016 : 196-197 {e,
{83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70, 71-73 {13} — Rem. La 74} ; Breuss et Türk 2004 : 213-216 {e} ; van den Boom
plupart des champignons désignés sous le nom de « Torula et Brand 2003 : 547-550 {e} ; Bouly de Lesdain 1911 :
lichenum », notamment par Asta, Clauzade et Roux, 662 {74} — Rem. Diffère de Verrucaria macrostoma par
appartiennent en réalité à Intralichen christiansenii. son thalle squamuleux, à squamules dispersées au début
Intralichen lichenicola (M. S. Christ. et D. Hawksw.) (thalle aréolé chez V. macrostoma), ses périthèces situés entre
D. Hawksw. et M. S. Cole — Syn. Trimmatostroma liche- les squamules, plus globuleux (moins hauts) à excipulum
nicola M. S. Christ. et D. Hawksw. — Non lichénisé, moins grand (260-360 × 240-350 contre 350-620 × 300-
lichénicole — Somme, Moselle et Drôme. Probablement 600 µm chez V. macrostoma) et son ensemble périphyses-
sous-mentionné. Données insuffisantes sur les menaces pseudoparaphyses moins haut (110-140 µm contre 160-
[dd] — 26!, 57!, 80! — Parasite dans l’hyménium des apo- 320 µm chez V. macrostoma).
thécies de Candelariella spp., ainsi que de divers autres Involucropyrenium terrigenum (Zschacke) Breuss —
lichens crustacés de l’ordre de Lecanorales — Clauzade Syn. Catapyrenium terrigenum (Zschacke) Breuss, Verru-
et al. 1989 : 122 {m} ; Hawksworth 1979 : 264-266 {m} ; caria terrigena Zschacke — Lichénisé, non lichénicole —
Diederich et al. 2020 : http://www.lichenology.info {e, Alpes-de-Haute-Provence (Haute-Ubaye, Jausiers : faux
80} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Signoret et col de Restefond, alt. 2635 m, sur le sol, Roux et al. 2011).
Diederich 2003 : 216 {57}. Extrêmement rare : une seule station connue en France.
Intralichen lichenum (Diederich) D. Hawksw. et M. S. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
Cole — Syn. Bispora lichenum Diederich — Non lichénisé, tinction [cr] — 04! — Terricole ou saxiterricole, acidophile
lichénicole — Haut-Rhin (Ventron : tête du Chat-Sauvage, ou subneutrophile, chionophile, substratohygrophile, asté-
versant E, dans les apothécies de Graphis scripta, 1985/06, gophile, héliophile, non nitrophile. Étage alpin. Ombrocli-
leg. E. Sérusiaux et F. Rose, det. P. Diederich) et Drôme mat hyperhumide — Breuss 1996 : 38 {m} ; Roux 2005 :
(Saint-Uze, 100 m au SO de la chapelle de Sainte-Euphé- 10 {e} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04}.
mie, alt. 265 m, dans les apothécies d’Amandinea punctata Involucropyrenium tremniacense (A. Massal.) Breuss —
croissant sur branches de Quercus ilex, 2018/04/27, leg., Syn. Catapyrenium tremniacense A. Massal., Catopyrenium
det. et herb. C. Roux). Extrêmement rare : deux stations tremniacense A. Massal., Dermatocarpon tremniacense (A.
connues en France. Données insuffisantes sur les menaces Massal.) J. Steiner, Involucrocarpon tremniacense (A. Mas-
[dd] — 26!, 68! — Dans l’hyménium de divers lichens sal.) Servít, Verrucaria tremniacensis (A. Massal.) Nyl. —
crustacés — Diederich 1989 : 238 {e} ; Diederich 1990 : Lichénisé, non lichénicole — Cher, Alpes et Vaucluse.
302-304 {e} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26}. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
Involucropyrenium Breuss — Ascomycètes lichéni- [en] — 05!, 18!, 38!, 74r, 84! — Terricole (sur sol pierreux
sés, non lichénicoles — Breuss 1996 : 37-38, 42 {e}. ou sablonneux ou sur terre entre les pierres de murs), calci-
Involucropyrenium nuriense (Nav.-Ros. et Breuss) Breuss — Syn. cole, basophile, astégophile, mésophile, euryphotique, non
Catapyrenium nuriense Nav.-Ros. et Breuss — Lichénisé, non liché- ou modérément nitrophile. De l’étage supraméditerranéen
nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne
(Pyrénées catalanes, val de Nuria), tout près de la frontière française —
à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
Saxicole, sur parois calcaires non ensoleillées, verticales ou supraverti- Breuss 1990 : 135-137 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 269
cales, plus ou moins stégophile, non héliophile. Étage subalpin supé- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 176 {f, 05, 74} ; Asta
rieur — Navarro-Rosinés, Etayo et Breuss 1996 : 142-145 {m} ; 1973 : 34 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Clauzade 1969 : 104
Roux 2005 : 10 {e}.
{05} ; Derrien 2018 (non publié, 18, La Chapelle-Saint-
Involucropyrenium romeanum (B. de Lesd.) Breuss — Ursin : les chaumes du Verniller, alt. 155 m, sur sol calcaire,
Syn. Involucropyrenium squamulosum (Brand et van den 2018/03/20, leg., det. et herb. M.-C. Derrien, conf. C.
Boom) Breuss, Verrucaria romeana B. de Lesd., Verrucaria Roux) ; Roux 1976 : 20 {84}.
squamulosa Brand et van den Boom — Lichénisé, non Involucropyrenium waltheri (Kremp.) Breuss. — Syn. Catapyre-
lichénicole — Haute-Savoie (mont Salève, Mornex : Petit nium waltheri (Kremp.) Körb., Dermatocarpon waltheri (Kremp.) Blomb.
Salève, sur roche calcaire, herb. Müller Arg., g). Extrême- et Forssell, Involucrocarpon waltheri (Kremp.) Servít, Verrucaria waltheri
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- Kremp. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France —
Connu notamment dans les Alpes suisses et italiennes — Terricole ou
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction humicole (sur sous-sol calcaire), neutrophile ou basophile, mésophile ou
[cr] — 74c — Saxicole, sur pierres, blocs ou rochers cal- xérophile, astégophile, peu ou pas nitrophile. Étages subalpin et alpin.
caires ou non calcaires, ou plus souvent sur substrats artifi- Ombroclimats humide et hyperhumide — Breuss 1990 : 137-139 {e} ;
498

Breuss et Hansen 1987 : 96 {ne} ; Clauzade et Roux 1985 : 270 {e} ; Ionaspis lacustris (With.) Lutzoni — Syn. Aspicilia
Ozenda et Clauzade 1970 : 177 {rf }. lacustris (With.) Th. Fr., Hymenelia lacustris (With.) M.
Ionaspis Th. Fr. — Ascomycètes lichénisés, non liché- Choisy, Lecanora lacustris (With.) Nyl., Lecanora lacustris
nicoles — Jørgensen 1989 : 118-121 {e} ; Lutzoni et f. ochracea Lamy — Lichénisé, non lichénicole — France
Brodo 1995 : 224-258 {m} — Rem. Inclus dans Hymenelia surtout non méditerranéenne ; Corse. Assez commun. Non
par Wirth et al. 2013. menacé [lc] — 03a, 06!, 07!, 08!, 09!, 12a, 14!, 15r, 2b!, 21a,
Ionaspis ceracea (Arnold) Hafellner et Türk — Syn. 22!, 23!, 24!, 25a, 29!, 30!, 31r, 34!, 35!, 38!, 39a, 47a, 48!,
Aspicilia ceracea Arnold, Hymenelia ceracea (Arnold) M. 49!, 50!, 53!, 56!, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70a, 71!, 72!,
Choisy, Lecanora ceracea (Arnold) Stizenb. — Lichénisé, 74a, 78sla, 81r, 87a, 88!, 90! — Saxicole, sur des surfaces
non lichénicole — Haut-Rhin, Franche-Comté, Seine-et- de roches silicatées fréquemment ou longtemps submer-
Oise, Normandie, Bretagne, Massif central, Alpes, Pyré- gées ou bien occasionnellement inondées mais ombragées
nées, Corse. Assez rare. Non menacé [lc] — 06!, 15!, 2a!, et très humides, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
2b!, 25a, 27a, 29!, 35!, 39a, 43!, 61a, 63!, 64!, 65!, 68!, 73!, moyennement hydrophile ou fortement ékréophile, rhéo-
74!, 78sla, 86! — Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres, phobe, aérohygrophile, euryphotique (surtout photophile
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, ou modérément héliophile), non nitrophile. Étages colli-
sciaphile ou photophile mais non héliophile, non nitro- néen, montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats sub-
phile. Étages collinéen et surtout montagnard et subalpin. humide, humide et hyperhumide. Porpidietum hydrophi-
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — lae — Clauzade et Roux 1985 : 382-383 {e} ; Ozenda
Clauzade et Roux 1985 : 383 {e} ; Ozenda et Clauzade et Clauzade 1970 : 578 {f, (Centre, Ouest, Sud-Ouest)} ;
1970 : 578 {f, (massif du Jura, Ouest, Sud-Ouest)} ; AFL Abbayes 1934 : 164 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 :
(collectif ) 2002 : 11 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; 10 {23} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bauvet 2005 :
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta et Roux 178-179 {07} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 :
1977 : tab. i, v {73, 74} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bois- 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 193, 197, 203, 204 {07} ;
sière 1994 : 11 {63} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bouly de
Lesdain 1905 (Versailles) : 613 {78sl} ; Bricaud 2008 : 139
613 {78sl} ; Choisy 1949 : 145 {25, 39} ; Daval 2019
{29} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49,
(non publié, 64, Laruns : lac d’Isabe, alt. 1930 m, sur la
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10,
face verticale et sèche d’un rocher siliceux, orientée au SO,
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon-
2019/08/09, leg., det. et herbier G. Daval, conf. S. Pouma-
nat) ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1949 :
rat) ; Flagey 1886 : 306-307 {25, 39} ; Florence et coll.
145 {25, 39, 70} ; Coppins 1971 : 160 {22, 29} ; Coste
2019 : 232 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 26 {2b} ; Gonnet et
1991 : 16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1995 : 19
Gonnet 2015 (non publié, 2A, Sotta : forêt du Risoux, sur
{81} ; Coste 2002 : 30 {81} ; Coste 2005 : 586 {81} ; Coste
le chemin forestier allant à Bitalza, alt. 880 m, sur parois de 2011 : 104 {31, 35, 65, 88} ; Coste et Dufrêne 2009 : 68,
rochers granitiques soumises à ruissellements, 2015/10/07, 74 {50} ; Crozals 1908 : 552 {34} ; Crozals 1914 : 110
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Houmeau 2014 (non {34} ; Flagey 1886 : 307-308 {25, 39} ; Florence et coll.
publié, 86, Vouneuil-sur-Vienne : rn du Pinail, alt. 140 m, 2019 : 246 {65} ; Genty 1934 : 104 {21} ; Gonnet et al.
2014/02/19, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Hou- 2013 : 50 {2b} ; Hue 1894 : 300, 311 {14, 50} ; Jeanjean
meau et Roux 1981 : 92 {15} ; Maheu et Gillet 1926 : 56 [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 235 {47} ; Lamy 1880 :
{2b} ; Monnat 2016 (non publié, 35, Paimpont : Beauvais, 422 {87} ; Lamy 1881 : 346-347 {63, 87} ; Lamy 1883 :
alt. 143 m, sur schiste rouge (non calcaire), 2016/09/24, 392 {65} ; Laronde 1901 : 192 {03} ; Maheu et Gillet
leg. et herb. J.-Y. Monnat, det. C. Roux) ; Olivier 1897 : 1926 : 56 {2b} ; Marc 1908 : 404 {12} ; Massé 1964 :
306 {27, 61} ; Poumarat 2017 (non publié, 65, Cauterets : 128 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 20, 52 {35} ; Olivier
Pont-d’Espagne, en bordure du chemin vers la confluence 1897 : 305-306 {49, 50, 61} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
du Marcadau et du gave de Gaube, alt. 1500 m, sur paroi 80 {15} ; Payot et Harmand 1901 : 84 {74} ; Picque-
de granite verticale à mi-ombre, 2017/07/04, leg., herb. et nard 1904 : 116 {29} ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ;
det. S. Poumarat) ; Roux 2013 (non publié, 43, Saint- Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux et al. 2005 (mont
Julien-d’Ance, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. {07, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127
Corse) : 234 {2b} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et
{15} ; Vivant 1988 : 50 {64} ; Werner 1973 : 329 {20} ; al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {30,
Wirth 1974 : 368 {68} — Rem. Très proche d’I. lacustris. 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66} ;
499

Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 modérément héliophile), non nitrophile. Étages monta-
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 gnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 234 {2b} ; Séguy et hyperhumide. Ionaspidetum suaveolentis — Clauzade
1952 : 31 {31} ; Stizenberger 1882-1883 : 127 {74} ; Val- et Roux 1985 : 387 {e} ; Jørgensen 1989 : 118-121 {e} ;
lade et Gardiennet 2016 : 33 {(21)} ; van den Boom et Ozenda et Clauzade 1970 : 550 {e} ; Asta [coll. Eyhe-
Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 115, 137 ralde] 1975 : 124, 130 {74} ; Boissière 1994 : 9 {63} ;
{72} ; Vivant 1988 : 50 {64} ; Werner 1962 : 60 {68} ; Coste 2011 : 104 {65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Gon-
Werner 1973 : 329 {20} ; Wirth 1974 : 368 {68, 88}. net et al. 2013 : 33, 50 {2b} ; Houmeau et Roux 1981 :
Ionaspis obtecta (Vain.) R. Sant. — Lichénisé, non 94 {15} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127
lichénicole — Rem. Deux morphotypes. {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66} ;
Ionaspis obtecta (Vain.) R. Sant. morpho. obtecta — Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al.
Syn. Aspicilia obtecta (Vain.) Hav., Hymenelia obtecta 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
(Vain.) Poelt et Vězda, Lecanora obtecta Vain. — Liché- Corse) : 235 {b}.
nisé, non lichénicole — Haute-Savoie, Massif central Ionaspis suaveolens (Fr.) Th. Fr. ex Stein [typ. cons.] —
(Auvergne) et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- Syn. Aspicilia chrysophana Körb., Gyalecta suaveolens Fr.,
nal. Vulnérable [vu] — 31!, 43!, 63!, 65!, 74! — Saxicole, Ionaspis chrysophana (Körb.) Stein — Lichénisé, non liché-
sur rochers, blocs ou pierres de roches silicatées inondés nicole — Alsace, Haute-Savoie (Salève), Massif central,
périodiquement ou soumis à des écoulements temporaires, Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, assez faiblement [vu] — 07!, 09r, 12!, 15!, 30r, 65!, 66!, 68!, 74! — Saxicole,
hygrophile ou ékréophile, euryphotique, non nitrophile. calcifuge, sur roches silicatées très cohérentes, très humides
Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide ou temporairement inondées, acidophile, de modérément
et hyperhumide — Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière à fortement hydrophile, chionophile, drosophile, eurypho-
et al. 1989 : 8 {74} ; Coste 2011 : 104 {65} ; Drouard et tique (surtout sciaphile ou photophile mais non héliophile),
Sussey 2013 (non publié, 43, Saint-Julien-d’Ance : éboulis non nitrophile. Étages subalpin et alpin, plus rarement
de Bourrianne, alt. 900 m, leg. F. Drouard, det. et herb. au montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide.
J.-M. Sussey) ; Florence 2017 (non publié, 65, Caute- Ionaspidetum suaveolentis — Clauzade et Roux 1985 : 387
rets : au bord de la cascade de Meyabat, alt. 700 m, sur une {e} ; Jørgensen 1989 : 118-121 {e} ; Ozenda et Clauzade
surface de schiste riche en oxyde de fer, 2017/11/21, leg., 1970 : 550 {e} ; Coste 2011 : 104 {09, 30, 65} ; Coste 2011
det et herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Florence (Eyne) : 7 {66} ; Florence 2017 (non publié, 65, Caute-
2017 (non publié, 65, Villelongue : cascade du Pradets, alt. rets : ruisseau Méya, près du lac de Gaube, alt. 1750 m,
1198 m, sur gros bloc de roche acide riche en oxyde de fer, pied d’une petite paroi de roche granitique, 2017/07/05,
2017/03/14, leg., det et herb. É. Florence, conf. S. Pou- leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Florence et
marat) ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Gavériaux et coll. 2019 : 241 {65} ; Houmeau 1986 (non publié, 07, Le
Roux 2015 : 66 {43}. Béage : environs de la Chartreuse de Bonnefoy, sur bloc
Ionaspis obtecta (Vain.) R. Sant. morpho. thalle bru- d’un éboulis de phonolite, alt. c. 1400 m, 1986/07/18, leg.,
nâtre — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Corse (Aiti : det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Houmeau et Roux 1981 :
Ripe Rosse). Extrêmement rare : une seule station connue. 94 {15} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {12} ; Roux et
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 2b! — Éco- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 68 {66} ; Wirth 1974 :
logie semblable à celle du type, mais à l’étage supraméditer- 379 {68}.
ranéen — Gonnet et al. 2013 : 26 {2b} ; Roux et coll. 2013 Jamesiella Lücking, Sérus. et Vězda — Ascomycètes
(Catal. Corse) : 234-235 {2b} — Rem. Diffère du type par lichénisés, non lichénicoles — Lücking, Sérusiaux et
son thalle brun grisâtre et non rouge rouille. Vězda 2005 : 165 {m}.
Ionaspis odora (Ach.) Stein — Syn. Aspicilia odora Jamesiella anastomosans (P. James et Vězda) Lücking,
(Ach.) A. Massal., Gyalecta odora Ach., Ionaspis chryso- Sérus. et Vězda — Syn. Gyalideopsis anastomosans P. James
phana auct. [non (Körb.) Stein], Ionaspis suaveolens (Ach. et Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Hauts-de-France,
ex Schaer) Stein — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Grand-Est, Massif armoricain, Centre, Var et Pyrénées-
Massif central, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’inté- Atlantiques. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger
rêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 15!, 2b!, 63!, 65r, 66!, d’extinction [en] — 02r, 14!, 29!, 37!, 41!, 50!, 51r, 56!, 57!,
74! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées très 59!, 61!, 62!, 64r, 67!, 83!, 88r — Corticole (souvent sur
cohérentes, périodiquement inondés, calcifuge, acidophile, branchettes), plus rarement foliicole, sur feuillus, rarement
moyennement hydrophile, euryphotique (de sciaphile à sur conifères, de moyennement à fortement acidophile,
500

de moyennement à très aérohygrophile, photophile mais tition mal connue par suite de confusions avec Lecidea
non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et mon- erythrophaea.
tagnard. Ombroclimats subhumide et humide — Diede- Julella Fabre — Ascomycètes non lichénisés, liché-
rich 1989 : 108 {e} ; Lücking, Sérusiaux et Vězda 2005 : nicoles ou non — Matzer et Hafellner 1990 : 111-112
165 {m} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Brackel et al. {m}.
2018 : 195 {88} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Der- Julella fallaciosa (Stizenb. ex Arnold) R. C. Harris —
rien et al. 2018 : 281 {37} ; Lagrandie 2014 : 144 {14} ; Syn. Mycoglaena fallaciosa (Stizenb. ex Arnold) Vain.,
Lagrandie 2015 (non publié, 50, Saint-Clément-Rancou- Polyblastiopsis fallaciosa (Stizenb. ex Arnold) Arnold —
dray : la lande Laurent, 2015/08/15, leg., det. et herb. J. Non lichénisé, non lichénicole — Loir-et-Cher (réserve
Lagrandie) ; Lagrandie 2017 (non publié, 29, Hanvec : de Chambord, sur tronc de Betula alba). Extrêmement
domaine de Ménez-Meur, sur branchette d’arbuste cadu- rare : une seule station connue en France. Patrimonial
cifolié, 2017/07/17, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Monnat 2018 (non publié, 56, Guénin : Manéguen, alt. [cr] — 41! — Corticole, surtout sur Betula, acidophile,
155 m, sur branchettes de Quercus robur et de Fagus sylva- mésophile, photophile ou modérément héliophile, non
tica, 2018/04/21, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Roux et al.
C. Roux) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; 2001 (Chambord) : 179 {41}.
Signoret et Diederich 2003 : 215 {57} ; Sparrius et al. Julella lactea (A. Massal.) M. E. Barr — Non lichénisé,
2002 : 69 {62} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 273 {64} ; non lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une seule
Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck connue en France.
et De Wit 2016 : 18, 27 {51} ; Van Haluwyn 2002 (non Julella lactea (A. Massal.) M. E. Barr var. lactea — Syn.
publié, 59, Beuvry-la-Forêt : forêt de Marchiennes, Croix Polyblastia naegelii (Hepp) Trevis., Polyblastiopsis lactea (A.
ou Pile, sur tronc de Salix, alt. c. 20 m, 2002/09, leg., det. Massal.) Zahlbr., Polyblastiopsis lactea var. naegelii (Hepp)
et herb. C. Van Haluwyn) ; Wirth 2019 : 83 {67}. Keissl., Polyblastiopsis naegelii (Hepp) Zahlbr., Verrucaria
Japewia Tønsberg — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — naegelii (Hepp) Nyl. — Non lichénisé, non lichénicole —
Tønsberg 1990 : 205-212 {m}.
Japewia subaurifera Muhr et Tønsberg — Lichénisé, non liché- Charente-Maritime et Midi méditerranéen. Rare. Patri-
nicole — À rechercher en France — Connu notamment dans les îles monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
Britanniques et en Suisse — Corticole — Tønsberg 1990 : 206-212 {e}. 06!, 17!, 34!, 83!, 84a — Corticole, sur rhytidome lisse de
Japewiella Printzen — Ascomycètes lichénisés, non feuillus, rarement sur conifères, acidophile ou subneutro-
lichénicoles — Printzen 1999 : 714-719 {m}. phile, mésophile ou modérément xérophile, photophile ou
Japewiella tavaresiana (H. Magn.) Printzen — Syn. héliophile, non ou peu nitrophile. Étages méso-, supra-
Biatora mutabilis sensu auct. brit., Biatora rufofusca sensu méditerranéen et collinéen — Clauzade et Roux 1985 :
auct. brit. [non Anzi], Japewia carrollii (Coppins et P. 623 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 198 {e} ; Gonnet
James) Tønsberg, Japewiella carrollii (Coppins et P. James) et Gonnet 2017 (non publié, 06, Villeneuve-Loubet, sous
Printzen, Lecidea carrollii Coppins et P. James, Lecidea la Fenouillère, au-dessus du cimetière, alt. 30 m, sur rhy-
tavaresiana H. Magn., Lecidea tenebricosa sensu auct. [non tidome lisse de Fraxinus excelsior, 2017/10/05, leg., det. et
Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain. herb. D. et O. Gonnet) ; Maggi 2011 (non publié, 06, La
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 14a, 29!, 50!, Gaude : vallon de la Cagne, alt. 200 m, sur rhytidome lisse
56a, 61!, 72a, 79a — Corticole, surtout sur feuillus (arbres d’un tronc de Fraxinus, 2011/01/30, leg. F. Maggi, det. et
ou arbustes), sur rhytidome lisse ou peu rugueux (surtout herb. C. Roux) ; Ménard 2017 (non publié, 83, La Garde :
sur branches et branchettes), subneutrophile ou modéré- le Plan, alt. c. 20 m, sur branches de feuillus à rhytidome
ment acidophile, aérohygrophile, euryphotique, peu ou lisse, 2017/03/30, leg. et herb. T. Ménard, det. C. Roux).
pas nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats subhu- Julella macrospora Döbbeler — Non lichénisé, non
mide et humide — Coppins et James 1979 : 149-152 {e} ; lichénicole — Haute-Saône et Côte-d’Or. Rare. Patrimo-
Printzen 1999 : 715-716, 718 {m} ; Printzen in Hertel nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 21!,
2000 : 4 {m} ; Purvis et al. 1992 : 325 {Bretagne} ; Tøns- 70! — Muscicole (sur mousses saxicoles, parfois avec des
berg 1990 : 206 {e} ; Coppins 1971 : 161 {29} ; Olivier algues en putréfaction). Étages montagnard et subalpin.
1900-1903 : 89 {14, 29, 56, 72, 79} ; Ragot 2015 (non Ombroclimat humide — Döbbeler 1978 : 191 {e} ; Gar-
publié, 29, Saint-Goazec : Trévarez, sur Quercus caduci- diennet 2011 (non publié, 21, Véronnes : Véronnes-les-
folié, 2015/10/16, leg., det. et herb. R. Ragot) ; Richard Petites, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet
1877 : 33 {79} ; Rose et al. 1979 : 96 {61} — Rem. Répar- 2011 (non publié, 70, Champlitte : route d’Orain, leg., det.
501

et herb. A. Gardiennet) ; Vallade et Gardiennet 2016 : Karschia Körb. — Ascomycètes non lichénisés, liché-
67 {21} — Rem. Passe facilement inaperçu. nicoles — Hafellner 1979 : 178 {m}.
Julella myrticola (B. de Lesd.) M. E. Barr — Syn. Poly- Karschia anziana (Rehm) Vouaux — Non lichénisé, lichénicole —
blastiopsis myrticola B. de Lesd. — Non lichénisé, non liché- Hérault (Saint-Pons). Extrêmement rare : une seule station connue en
France — 34a — Sur le thalle de Diploschistes gypsaceus — Clauzade et
nicole — Provence (non loin du littoral). Rare. Patrimonial al. 1989 : 37 {m} ; Vouaux 1914 : 455-456 {m, 34} ; Roux et al. 2006
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 13!, 83a — Sur (Languedoc-Roussillon) : 189 {(34)} — Rem. Espèce douteuse, peut-être
rhytidome lisse d’arbrisseaux et arbustes (Myrtus commu- identique à Karschia talcophila var. irregularis.
nis, Ceratonia siliqua, Olea europaea, Populus alba, etc.), Karschia talcophila (Ach. ex Flot.) Körb. — Syn. Kar-
acidophile ou subneutrophile, mésophile, astégophile, pho- schia urceolariae (Nyl.) Rehm, Lecidea urceolariae Nyl. —
tophile mais peu ou pas héliophile, non nitrophile. Étages Non lichénisé, lichénicole — Vosges, Hérault (Espinouse),
méso- et thermo-méditerranéen. Ombroclimat subhu- Tarn, Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt internatio-
mide — Clauzade et Roux 1987 : 204 {e, 83} ; Bouly de nal. En danger critique d’extinction [cr] — 09r, 34r, 65a,
Lesdain 1923 (note xxi) : 848-849 {83} ; Bricaud 2005 : 81r, 88a — Sur le thalle de Diploschistes spp. — Clauzade
44 {13} ; Crozals 1924 : 115 {83} ; Poumarat et Roux et al. 1989 : 48 {m} ; Vouaux 1914 : 454-455 {m} ; Coste
2017 (non publié, 06, Antibes : bois de la Garoupe, alt. c. 1993 : 6-7 {34} ; Harmand 1898 : 115 {88} ; Lamy 1883 :
20 m, sur Olea europaea, 2017/10/03, leg., herb. et det. S. 428 {65} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189
{34} — Rem. Karschia talcophila var. irregularis Vouaux
Poumarat et C. Roux) — Rem. Les paraphyses s. l. (vrai-
(Sardaigne, Canaries), est probablement un Buelliella.
semblablement paraphysoïdes) apparaissent comme simples
ou peu ramifiées dans l’eau, mais modérément ramifiées- Karsteniomyces D. Hawksw. — Ascomycètes (« coe-
anastomosées dans le bleu au lactophénol (S. Poumarat et lomycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Rem. Karstenio-
C. Roux, 2017, non publié). myces (genre anamorphique inclus dans Scutula : Lawrey
Julella phycophila Döbbeler — Non lichénisé, non et Diederich 2018, Diederich 2018 : 372) est provisoi-
lichénicole — Morbihan (Quelneuc : dans une hêtraie, rement conservé dans l’attente d’une clarification taxono-
mique concernant K. llimonae et K. tuberculosus Alstrup et
sur sol acide d’un talus, sur Diplophyllum et Cephaloziella,
D. Hawksw. (ce dernier inconnu en France).
2016/03/27, leg., herb. et det. J.-P. Priou, non publié).
Karsteniomyces llimonae Boqueras et Diederich —
Extrêmement rare : une seule station connue en France.
Non lichénisé, non lichénicole — Vaucluse. Rare. Patri-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
tinction [cr] — 56! — Muscicole (sur diverses bryophytes)
84! — Sur thalle de Parmelina carporrhizans — Boqueras
dans des milieux forestiers humides, acidophile, aéro- et
et Diederich 1993 : 426-428 {e} ; Diederich 2018 : 372
substrato-hygrophile, non nitrophile. Étages collinéen et {m} — Rem. Conservé dans le genre Karsteniomyces (syno-
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — nyme de Scutula) dans l’attente d’une clarification taxono-
Döbbeler 1978 : 193-194 {e} — Rem. Parasite de bryo- mique. Trouvé par Glenn et Roux (1992, non publié)
phytes. dans plusieurs stations du massif du Luberon.
Julella sublactea (Nyl.) R. C. Harris — Syn. Polyblas-
Kiliasia Hafellner — Ascomycètes lichénisés, non
tia sublactea (Nyl.) Arnold, Polyblastiopsis sublactea (Nyl.)
lichénicoles — Rem. Genre proposé par Hafellner
Zahlbr., Verrucaria sublactea Nyl. — Non lichénisé, non (1984 : 261), inclus dans Toninia par Timdal (1992) et
lichénicole — Var. Très rare. Données insuffisantes sur réhabilité par Kistenich et al. (2018 : 892), comprenant
les menaces [dd] — 83a — Sur feuillus (Olea europaea, essentiellement des espèces crustacées, lichénisées ou non,
Arbutus unedo) et Pinus — Harris 1995 : 88 {m} ; Crozals à spores ellipsoïdales ou courtement bacilliformes, 1- ou
1923 : 73 {83} ; Crozals 1924 : 115 {83}. 3-septées.
Julella tulasnei (P. Crouan et H. Crouan) Berl. et Kiliasia athallina (Hepp) Hafellner — Syn. Biatora
Voglino — Syn. Rosellinia tulasnei (P. Crouan et H. Crouan) athallina Hepp, Biatorina lenticularis f. acrustacea Hepp
Sacc. — Non lichénisé, lichénicole facultatif — Finistère ex Arnold nom. nud., Biatorina lenticularis var. athallina
(environs de Brest). Extrêmement rare : une seule station « Nyl. » [in Maheu 1931], Catillaria acrustacea Arnold,
connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- Catillaria athallina (Hepp) Hellb., Catillaria athallina f.
tique d’extinction [cr] — 29c — Muscicole ou lichénicole alpina (Müll. Arg.) Zahlbr., Catillaria athallina f. subim-
(sur Cladonia macilenta) — Döbbeler 1978 : 195-196 mersa (Müll. Arg.) Zahlbr., Catillaria athallina var. mei-
{29} ; Matzer et Hafellner 1990 : 111-112 {e, 29} — zospora (Harm.) Zahlbr., Catillaria chalybeia f. athalliza
Rem. Également corticole et muscicole ; probablement (Hepp) Zahlbr., Catillaria dvorakii Servít, Catinaria acrus-
saprophyte. tacea (Arnold) Vain., Catinaria athallina (Hepp) Lynge,
502

Toninia athallina (Hepp) Timdal — Lichénisé, lichénicole Catillaria episema (Nyl.) H. Olivier, Catillaria episema var.
facultatif — Meurthe-et-Moselle, Seine-et-Marne, Indre- supernula (Nyl.) H. Olivier, Catillaria supernula (Nyl.) H.
et-Loire, massif du Jura, Alpes, Midi, Pyrénées, Corse. Olivier, Lecidea episema Nyl., Lecidea supernula Nyl., Scu-
Commun, mais passe facilement inaperçu. Non menacé tula episema (Nyl.) Zopf, Scutula supernula Nyl.) Sacc. et
[lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 13!, 2b!, 26!, 30!, 31c, 37!, D. Sacc., Toninia episema (Nyl.) Timdal — Non lichénisé,
38!, 39r, 46!, 48!, 54a, 64r, 65!, 66!, 73!, 74!, 77!, 82!, 83!, lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France
84!, 90! — Saxicole, sur rochers (parois, surfaces inclinées calcaire, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé
ou horizontales) fortement calcaires, valdé- ou omnino- [lc] — 04!, 05a, 06!, 07!, 08!, 12a, 13!, 17!, 18a, 2b!, 21!,
calcicole, basophile, assez xérophile, astégophile, eurypho- 26!, 30!, 31a, 34!, 41!, 48!, 60c, 65a, 72!, 73a, 75slc, 77!, 79c,
tique (surtout photophile ou héliophile), non nitrophile ; 83!, 84!, 85c, 86!, 88a — Sur Aspicilia calcarea, très rare-
envahit parfois des lichens à thalle endolithique. De l’étage ment sur d’autres lichens, par exemple Aspicilia coronata,
mésoméditerranéen (parfois même thermoméditerranéen) Protoparmeliopsis versicolor, saxicole, de médio- à omnino-
à l’étage alpin. Ombroclimats sec, subhumide, humide et calcicole, basophile, xérophile, héliophile, héminitrophile.
hyperhumide. Rinodinion immersae — Clauzade et Roux Étages méso-, supra-méditerranéen et collinéen. Aspicilie-
1985 : 276 {e} ; Kilias 1981 : 349-357 {e, 31, 65} ; Ozenda tum calcareae — Timdal 1992 : 62-63 {e, 06, 13, 34, 60,
et Clauzade 1970 : 402 {f, 38, (Lorraine, massif du Jura), 72, 75sl, 79, 83, 84, 85, 86} ; Bricaud et Roux 1990 : 127
Provence, (Pyrénées)} ; Timdal 1992 : 42-44 {e, 31, 65, {2b} ; Cabanès 1900 : 42 {30} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ;
74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 128 {74} ; Asta 1973 : Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 98 {30} ; Clauzade
36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1973 : 93 et Roux 1975 : tab. 1, 11 {13, 30, 84} ; Engler et Lacoux
{73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, vii, xi, xv, xvi {04, 05, 2012 : 23 {34} ; Fagot 1906 : 214 {31} ; Gonnet et al.
73} ; Bauvet 2007 : 100-101 {07} ; Boissière 1979 : 118 2013 : 41 {2b} ; Hafellner 1994 : 224 {(2b)} ; Harmand
{77} ; Boissière 1986 : 210 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 1898 : 115 {88} ; Hue 1896 : 147 {73} ; Lamy 1883 : 428
37 {84} ; Bricaud 2007 : 62 {04, 84} ; Bricaud et Roux {65} ; Maheu 1931 : 81 {13} ; Marc 1908 : 434 {12} ;
1990 : 127 {2b} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {84} ; Clau- Mattei 1972 : 65 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Méric et
zade et Roux 1975 : tab. 1, 11, 14, 17, 18, 19 {13, 26, 83, al. 2019 : 34 {84} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) :
84} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la 149 {06} ; Nylander 1863 : 401 {05} ; Nylander 1896 :
Clape) ; Derrien et al. 2018 : 305 {37} ; Fagot 1906 : 202 89 {77} ; Nylander 1897 : 7 {77} ; Olivier 1906 : 233
{31} ; Farou 2016 : 149 {46} ; Florence et coll. 2019 : 264 {21} ; Richard 1877 : 41 {79} ; Ripart 1876 : 261 {18} ;
{65} ; Harmand 1898 : 74-75 {54} ; Houmeau et Roux Roux 1978 : 95, 130, 132, 133, 142, 154 {30, 83, 84} ;
1991 : 549 {65} ; Lamy 1883 : 405 {65} ; Maheu 1931 : 80 Roux 1982 : 224 {83} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
{13} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; 224 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 192
Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Rieux et Roux 1969 : 39 {f, {30, 34, (48)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ;
30} ; Roux 1978 : 114-115, 118-119 {73} ; Roux 1978 : 68, Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 317 {2b} ; Roux et
76, 79 (viii), 94, 98, 99, 100, 106, 109, 112 (xxix, xxx), Gueidan 2002 : 144 {83} ; Roux et Poumarat 2015 :
114, 118, 120, 132, 140(li), 146 {04, 06, 13, 26, 30, 73, 20 {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 70 {21} ; Van
83, 84} ; Roux 1982 : 215 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : Haluwyn 1983 : 125, 135, 145 {72} ; Weddell 1873 :
85 {06} ; Roux 2016 : 165 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 151 {86} ; Weddell 1873 : 369 {86}.
80 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. Kiliasia nordlandica (Th. Fr.) Kistenich, Timdal, Ben-
2006 (AFL Lozère) : 28 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- diksby et S. Ekman — Syn. Toninia nordlandica Th. Fr.,
doc-Roussillon) : 178 {11, 30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- Toninia steineri Poelt et Vězda, Toninia subrimulosa (Nyl.)
Verdon) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 49 Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées (Haute-
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 72 {66} ; Garonne, sans précision). Extrêmement rare : une seule sta-
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 67 {06} ; Roux et al. 2013 tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international.
(Haut-Var) : 45 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; En danger critique d’extinction [cr] — 31c — Saxicole, sur
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 50 {06} ; Roux et coll. parois de roches calcaires ou silicatées basiques, verticales,
2013 (Catal. Corse) : 298 {2b} ; Roux et Coste 2005 : supraverticales ou sous surplomb, soumises à de brefs écou-
238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 142 {13, 83} ; Roux et lements, calcifuge ou calcicole (de minimé- à omnino-calci-
Rieux 1980 : 71-73 {13} ; van den Boom et Brand 1991 : cole), basophile ou neutrophile, aéroxérophile, légèrement
28 {39} ; Vivant 1988 : 51 {64}. ékréophile, de faiblement à fortement stégophile, peu ou
Kiliasia episema (Nyl.) Hafellner — Syn. Biatorina pas nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombro-
supernula (Nyl.) A. L. Sm., Bilimbia episema (Nyl.) Arnold, climats humide et hyperhumide. Presque toujours sur des
503

colonies de cyanobactéries ou sur des lichens à cyanobac- 57 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 22 {66} ; Puget 1866 :
téries, au moins lorsque jeune — Kistenich et al. 2018 : lxxxix {74} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 80 {90} ; Roux et al.
892 {m} ; Timdal 1992 : 73-75 {m, 31}. 2011 (Haut-Verdon) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Kiliasia pennina (Schaer.) Kistenich, Timdal, Ben- Ubaye) : 49 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 68
diksby et S. Ekman — Syn. Biatora pennina (Schaer.) {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 45 {06} ; Roux et coll.
Hepp, Catillaria scotina (Körb.) Hertel et H. Kilias, Lecidea 2013 (Catal. Corse) : 299 {(20)} ; Vivant 1988 : 50, 51
aeneaeformis (Anzi) Jatta, Lecidea pennina Schaer., Lecidea {64} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Deschâtres
scotina (Körb.) Arnold, Psora aeneaeformis Anzi, Toninia 1974 : 305 {2b} — Rem. La mention de cette espèce sur
pennina (Schaer.) Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — rochers de micaschiste dans l’île du Levant (îles d’Hyères,
Haute-Savoie (Payot 1861). Extrêmement rare : une seule Var) par Ranwell et James (1966 : 839 ; sub Catillaria p.)
station signalée en France en 1861, non retrouvée depuis. est vraisemblablement erronée ; celle d’Ozenda et Clau-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- zade (1970 : 396 ; sub Catillaria p.) dans le massif du
tinction [cr] — 74a — Saxicole (sur parois de calcaires Jura, basée sur Flagey 1893 : 32, ne concerne pas le Jura
presque toujours dolomitiques), calcicole (médio-, rarement français : la station du sommet du Chasseral (Jura bernois)
omnino-calcicole), basophile, aéroxérophile, héliophile, et celle de la base du Chasseron (environs de Genève) sont
peu nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Associé à dans le Jura suisse.
des colonies de cyanobactéries au début de son développe- Kiliasia tristis (Müll. Arg.) Hafellner — Syn. Catillaria
ment — Kistenich et al. 2018 : 892 {m} ; Timdal 1992 : subnitida Hellb., Catillaria tristis (Müll. Arg.) Arnold, Leci-
77-79 {e} ; Payot 1861 : 439 {74}. dea platycarpiza Nyl., Toninia subnitida (Hellb.) Hafellner
Kiliasia philippea (Mont.) Hafellner — Syn. Catil- et Türk — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, massif du
laria arctica Lynge, Catillaria areolata H. Magn., Catilla- Jura (Ain) et Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
ria cirtensis (Stizenb.) Flagey, Catillaria holtedahlii Lynge, Vulnérable [vu] — 01c, 05r, 73!, 88a — Saxicole, sur parois
Catillaria ligustica B. de Lesd., Catillaria lutosa (Mont. ex de roches plus ou moins calcaires, laticalcicole, neutrophile
Schaer.) A. Massal., Catillaria philippea (Mont.) A. Mas- ou basophile, mésophile ou xérophile, photophile ou hélio-
sal., Catillaria philippea f. oxydata Lettau, Catillaria riparia phile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard et subal-
(Müll. Arg.) Zahlbr., Catillaria subgrisea (Nyl.) Flagey, pin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade
Kiliasia riparia (Müll. Arg.) Hafellner, Lecidea capitata et Roux 1985 : 275 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 396-
Anzi, Lecidea cirtensis Stizenb., Lecidea lutosa Mont. ex 397 {f, (88)} ; Timdal 1992 : 130 {e, 01} ; Clauzade et
Schaer., Lecidea lutosa var. pustulata Flagey, Lecidea philip- Rondon 1966 : 14 {05} ; Harmand 1898 : 98 {88} ; Roux
pea Mont., Lecidea subgrisea Nyl., Patellaria riparia Müll. 1978 : 115 {73} — Rem. La mention de cette espèce dans le
Arg., Toninia philippea (Mont.) Timdal — Lichénisé, non Tarn, à faible altitude, par Coste (1994 : 207) est erronée.
lichénicole — Territoire de Belfort, Salève, Alpes, Massif Knufia L. J. Hutchison et Unter. — Ascomycètes non
central (Haute-Loire), Provence, Pyrénées et Corse. Assez lichénisés, lichénicoles ou non — Knufia et al. 1993 : 903
rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 2br, {e}.
31c, 38!, 43!, 64r, 65!, 66!, 73!, 74c, 84c, 90! — Saxicole, sur Knufia peltigerae (Fuckel) Réblová et Unter. — Syn.
rochers ou gros blocs calcaires (parfois dolomitiques, mar- Capronia peltigerae (Fuckel) D. Hawksw., Enchnosphaeria
neux ou gréseux), laticalcicole (de minimé- à omnino-cal- peltigerae (Fuckel) Sacc., Herpotrichiella peltigerae (Fuc-
cicole), neutrophile ou basophile, mésophile ou xérophile, kel) D. Hawksw., Trichosphaeria peltigerae Fuckel — Non
astégophile ou modérément stégophile, héliophile, peu ou lichénisé, lichénicole — Nord, Lorraine, Haute-Marne,
pas nitrophile. Étages collinéen, montagnard, subalpin Côte-d’Or, Savoie et Pyrénées-Orientales. Peu commun.
et alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- Potentiellement menacé [nt] — 21!, 52!, 54!, 57!, 59!, 66r,
mide — Clauzade et Roux 1985 : 276 {e} ; Kilias 1981 : 73! — Sur Peltigera spp. (peut parfois envahir les mousses
357-360, 363-369 {e, 31, 74, 84} ; Ozenda et Clauzade voisines : A. Gardiennet, non publié) — Clauzade et
1970 : 396 (n° 963, 964) {f, (Provence, Pyrénées)} ; Timdal al. 1989 : 39 {m} ; Hawksworth 1980 : 371-372 {m} ;
1992 : 79-82 {e, 65, 74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Réblová et al. 2013 : 20 {e} ; Roux et al. 2020 (sous
Bertrand 2017 (non publié, 05, Névache : vallée de la presse) {21} ; Roux et al. 2020 (sous presse) {e, 21, 52,
Clarée, lac des Béraudes, alt. 2400 m, sur gros bloc éboulé 57, 73} ; Untereiner et al. 2011 : 225-233 {e} ; Vouaux
de calcaire compact et très cohérent, 2017/08/12, leg., det. 1912 : 202-203 {m, 59} ; Bouly de Lesdain 1910 : 276
et herb. M. Bertrand) ; Bertrand et Roux 2018 (Lau- {59} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Diede-
vitel) : 126 {38} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Houmeau et rich et al. 1991 : 16 {e, 59} ; Gardiennet 2012 (non
Roux 1991 : 549 {65} ; Müller (Argoviensis) 1862 : publié, 52, Genevrières, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ;
504

Gardiennet 2013 (non publié, 21, Véronnes : combe du Pertusaria littoralis Vain. — Lichénisé, non lichénicole —
Châtelet, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardien- Massif des Vosges, Alpes, Massif central et Pyrénées. Assez
net 2014 (non publié, 73, Saint-Sorlin-d’Arves : col de la rare. Potentiellement menacé [nt] — 05!, 06!, 07!, 15!,
Croix-de-Fer, alt. 2070 m, 2014/08/03, leg., det. et herb. 31!, 38!, 65!, 68!, 73!, 74!, 88! — Saxicole, sur parois et
A. Gardiennet) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 66 {21}. surfaces inclinées de roches silicatées basiques ou peu acides,
Koerberia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non soumises à des écoulements temporaires, calcifuge, subneu-
lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 388 {e} ; Ozenda trophile, mésophile ou xérophile mais ékréophile, eury-
et Clauzade 1970 : 315 {f }. photique, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
Koerberia biformis A. Massal. — Lichénisé, non liché- Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
nicole — Midi et (vraisemblablement introduit) Finistère. Roux 1985 : 177 {e} ; Rambold et al. 1990 : 225-240
Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, {m, 15, 88} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2009 :
07!, 26!, 30!, 33!, 34!, 83!, 84! — Corticole, sur rhytidome 118 {07} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ;
rugueux ou altéré de vieux feuillus (Quercus caducifoliés Bossier in Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ; Coste 2011 :
ou sempervirents, Castanea, Olea, Prunus cerasus, etc.), aci- 104 {65} ; Florence 2014 (non publié, 65, Cauterets :
dophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, Cambasque, près d’un torrent, sur la face verticale d’un
souvent substratohygrophile, peu ou pas stégophile, photo- bloc de granite, alt. 1365 m, 2014/06/24, leg., det. et herb.
phile mais non ou peu héliophile, peu ou pas nitrophile. De É. Florence, conf. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2018
l’étage mésoméditerranéen inférieur à l’étage montagnard (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis : entre les lacs du
inférieur. Ombroclimats subhumide et surtout humide — Mont-Cenis et Roterel, alt. 1930 m, sur schiste non calcaire,
Clauzade et Roux 1985 : 388 {e} ; Ozenda et Clauzade 2018/08/24, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. M. Ber-
1970 : 315 {f, 07, 34, 83} ; Bauvet 2005 : 178-179, 198 trand) ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 211 {07} ; Bricaud 2004 : et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
53, 57, 74 {34, 83} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Vésubie) : 43 {06} ; Wirth 1974 : 368 {68, 88} — Rem.
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 Souvent stérile.
{83} ; Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : Labrocarpon Etayo et Pérez-Ortega — Ascomycètes
125 {04} ; Clauzade 1969 : 91 {07, 34, 83} ; Crozals non lichénisés, lichénicoles.
1912 : 270 {34} ; Crozals 1923 : 49 {83} ; Crozals 1924 : Labrocarpon canariense (D. Hawksw.) Etayo et
89 {83} ; Masson 1998 : 14 {83} ; Roux et al. 2006 (AFL Pérez-Ortega — Syn. Labrocarpon « canariensis » (D.
Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 Hawksw.) Etayo et Pérez-Ortega, Melaspilea canariensis D.
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127 {30, Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Var et Corse.
34} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 2ar, 2br, 83! —
2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 Sur thalle de Pertusaria s. l. spp. saxicoles, plus rarement
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux corticoles ; acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou
et Gueidan 2002 : 139 {83} — Rem. Station hors de l’aire mésophile, astégophile, photophile ou héliophile, peu ou
de l’espèce, résultant probablement d’une introduction : pas nitrophile. Étages thermo- et méso-méditerranéen —
Finistère, Mellac : parc Mitterrand (dans le village), alt. c. Clauzade et al. 1989 : 52 {m} ; Hafellner 1994 : 226 {2a,
90 m, sur rhytidome de Pyrus communis, 2018/02/15, leg. 2b} ; Ménard 2009 : 138 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
et herb. Y. Quelen, det. C. Roux. Corse) : 313 {(20)}.
Koerberiella Stein — Ascomycètes lichénisés, non Laetisaria Burds. — Basidiomycètes non lichénisés,
lichénicoles — Rambold et al. 1990 : 225-240 {e}. lichénicoles.
Koerberiella pruinosa Nav.-Ros. et Hafellner — Lichénisé, non Laetisaria lichenicola Diederich, Lawrey et Van den
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Espagne (Cata- Broeck — Non lichénisé, lichénicole — Var (Saint-Paul-
logne) — Saxicole, calcicole, sur petites pierres au sol. Étage mésomé-
diterranéen. Aspicilion contortae — Navarro-Rosinés et Hafellner
en-Forêt : Trestaure, NE du camping Le Parc, sur Physcia
1993 : 179-184 {m}. adscendens sur Quercus pubescens, Microfungi Exsiccati,
Koerberiella wimmeriana (Körb.) Stein — Syn. Aspi- n° 540). Extrêmement rare : une seule station connue en
cilia leucophyma (Leight.) Hue, Aspicilia littoralis (Vain.) France. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
Hue, Lecanora acceptanda Nyl., Lecanora acceptanda var. 83! — Parasite de Physcia tenella et P. adscendens — Die-
littoralis (Vain.) Vain., Lecanora creatina Norman ex Th. derich et al. 2011 : 530–531 {e} ; Diederich et al. 2012 :
Fr., Lecanora leucophyma Leight., Lecanora littoralis (Vain.) 96 {e, 83}.
Zahlbr., Lecanora wimmeriana (Körb.) Poetsch, Lecanorella Laeviomyces D. Hawksw. — Ascomycètes (« coelo-
josiae Frey, Lecidea creatina (Norman ex Th. Fr.) Stizenb., mycètes ») non lichénisés, lichénicoles.
505

Laeviomyces pertusariicola (Nyl.) D. Hawksw. — Syn. et Rambold, Rimularia gyrizans var. opegraphiza Nyl. ex
Coniothecium pertusariicola (Nyl.) Keissl., Coniothyrium Lamy — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Seine-et-
lichenicola var. buelliae Keissl., Lichenoconium lichenicola Marne, Massif central. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
var. buelliae (Keissl.) Keissl., Lichenodiplis pertusariicola Vulnérable [vu] — 30!, 48!, 63a, 68!, 77a, 87a, 88! — Saxi-
(Nyl.) Diederich, Spilomium leioplacae H. Olivier, Spi- cole, sur roches silicatées (rochers, gros blocs, sur des sur-
lomium « pertusaricola » Nyl., Spilomium pertusariicola faces inclinées ou verticales mouillées par les pluies), calci-
Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Île-de-France, Deux- fuge, acidophile, aérohygrophile, astégophile ou faiblement
Sèvres et S du Massif central. Rare. Patrimonial d’intérêt stégophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile.
national. En danger d’extinction [en] — 12a, 34a, 77!, Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimat hype-
79c — Sur Pertusaria s. l. spp. — Clauzade et al. 1989 : rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 477 {e} ; Hertel et
100-101 {m} ; Hawksworth 1975 : 233-234 {m, 77, 79} ; Rambold 1990 : 173-175 {m} ; Chipon et al. 2006 (non
Vouaux 1914 : 323 {m, 12, 34} ; Diederich et Roux publié) {68, 88} ; Lamy 1880 : 463 {87} ; Roux et al. 2005
1991 : 23-24 {77} — Rem. Le spécimen de Richard men- (mont Lozère) : 217 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
tionné par Hawksworth (1975 : 234) sub « La Mathe St Roussillon) : 168 {48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 120
H… [illeg.] » provient de La Mothe-Saint-Héray (dépt des {30} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé-
Deux-Sèvres). Coniothyrium lichenicola var. buelliae Keissl., ment) : 131 {30, 48}.
sur Buellia, n’appartient pas à ce taxon (Diederich 2003: Lambiella insularis (Nyl.) T. Sprib. — Syn. Lecidea
59, 62). insularis Nyl., Lecidea intumescens (Flot.) Nyl., Lecidea
Lambiella Hertel — Ascomycètes lichénisés, parfois petraea var. intumescens Flörke, Nesolechia intumescens
lichénicoles — Rem. Une partie des espèces de Rimula- (Flot.) H. Magn., Rimularia insularis (Nyl.) Rambold et
ria ont été transférées dans le genre Lambiella (Resl et al. Hertel, Toninia intumescens (Flot.) Boistel — Lichénisé,
2015). lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France,
Lambiella furvella (Nyl. ex Mudd) M. Westb. et Resl — surtout dans sa moitié sud ; Corse. Assez peu commun.
Syn. Lecidea furvella Nyl. ex Mudd, Lecidea furvula Nyl., Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!,
Lecidea nephaea var. isidiosa Erichsen, Lecidea orphnaeilla 13!, 15!, 2br, 29!, 30!, 31a, 34!, 38!, 43!, 48!, 56!, 63!, 64!,
Stirt., Lecidea spongiosula Nyl., Rimularia furvella (Nyl. ex 65!, 66!, 68!, 73!, 74a, 83!, 84!, 85a, 86a, 87a — Saxicole,
Mudd) Hertel et Rambold — Lichénisé, lichénicole — sur roches silicatées (rochers ou blocs plus ou moins expo-
Seine-et-Marne, Massif des Vosges, Haute-Savoie, Massif sés), calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou
central, Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt xérophile, peu ou pas stégophile, plutôt héliophile, non ou
national. Vulnérable [vu] — 07!, 30r, 63!, 66!, 68!, 74!, 77!, légèrement nitrophile ; parasite de Lecanora rupicola s. l. De
87a, 88!, 90! — Saxicole, sur des surfaces de roches silicatées l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats
de subhorizontales à supraverticales, calcifuge, acidophile, subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
xérophile, astégophile ou plus rarement stégophile mais 1985 : 471 {e} ; Clauzade et Roux 1987 : 199 {e} ; Hertel
substratohygrophile, anémophile, héliophile, non nitro- et Rambold 1990 : 179-181 {m} ; Ozenda et Clauzade
phile ; parasite de lichens crustacés, surtout de Rhizocarpon 1970 : 373 {f } ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Bauvet 2009 :
geographicum coll. Étages montagnard et subalpin. Ombro- 119 {07} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
climats subhumide et surtout humide et hyperhumide — 195 {07} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ;
Clauzade et Roux 1985 : 465 {e} ; Hertel 1970 : 419- Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 92 {09} ; Clauzade et
420 {m} ; Hertel et Rambold 1987 : 391 {m} ; Hertel Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457
et Rambold 1990 : 145-189 {m} ; Ozenda et Clauzade {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Crozals
1970 : 374 {f, 30} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ; Bauvet 2018 : 1908 : 534 {34} ; Crozals 1914 : 135 {34} ; Hafellner
99 {63} ; Bick et al. 2019 : 113 {68} ; Boissière 1979 : 87 1994 : 228-229 {2b} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ;
{77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Boissière et al. 1989 : Houmeau et Roux 1991 : 552 {65} ; Lamy 1880 : 463
16 {74} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Lamy {87} ; Ménard 2009 : 154 {83} ; Monnat et al. 2017 :
1880 : 464 {87} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- 37, 38, 52 {56} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 53 {74} ;
lon) : 168 {(30)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Nylander 1873 : 291 {66} ; Nylander 1891 : 63 {66} ;
71 {66} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; Wirth 1974 : 386 Olivier 1900-1903 : 121 {85} ; Poumarat et coll. 2014 :
{68, 88, 90}. 16, 28 {66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ripart 1876 : 263
Lambiella gyrizans (Nyl.) M. Westb. et Resl — Syn. {87} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 217 {48} ; Roux et
Lecidea fuscocinerea auct. [non Nyl.], Lecidea gyrizans Nyl., al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 168 {(30), 34, 48, (66)} ;
Lecidea hydropica Körb., Rimularia gyrizans (Nyl.) Hertel Roux et al. 2007 (Aigoual) : 120 {30, 48} ; Roux et al.
506

2011 (Haut-Verdon) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- Lasiosphaeriopsis D. Hawksw. et Sivan. — Asco-
Ubaye) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : mycètes non lichénisés, lichénicoles — Triebel 1989 :
22, 38, 51 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 66 {06} ; 147 {m}.
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 44 {06} ; Roux et al. 2014 Lasiosphaeriopsis salisburyi D. Hawksw. et Sivan. —
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 Non lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais (Éperlecques :
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 287 {(20)} ; Séguy blockhaus d’Éperlecques, sur Peltigera rufescens, sur gros
1950 : 46 {31} ; Sérusiaux et al. 2003 : 27 {08} ; Sipman bloc de béton moussu). Extrêmement rare : une seule sta-
2000 : 49 {2b} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international.
den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Weddell 1873 : En danger critique d’extinction [cr] — 62! — Sur le thalle
151 {86} ; Weddell 1874 : 344 {34} ; Weddell 1875 : 284 de Peltigera spp. — Clauzade et al. 1989 : 49 {m} ; Séru-
{85} ; Wirth 1974 : 386 {68} — Rem. Selon Nylander siaux et al. 2003 : 15 {e, 62}.
Lasiosphaeriopsis supersparsa (Arnold ex Zopf ) Triebel — Syn.
(1881) le Lecidea intumescens mentionné par Lamy de la Phaeospora supersparsa Arnold ex Zopf, Tichothecium supersparsum
Chapelle au Mont-Dore (p. 127) est en réalité Schaereria (Arnold ex Zopf ) Dalla Torre et Sarnth. — Non lichénisé, lichéni-
fuscocinerea. cole — À rechercher en France — Connu dans le Tyrol italien — Sur le
thalle de Porpidia zeoroides — Clauzade et al. 1989 : 69 {m} ; Triebel
Lasionectria (Sacc.) Cooke — Ascomycètes lichéni- 1989 : 148-149 {m}.
sés, non lichénicoles. Lathagrium (Ach.) Gray — Ascomycètes lichénisés,
Lasionectria lecanodes (Ces.) Petch — Syn. Nectria non lichénicoles — Otálora et al. 2014 : 286-287 {e} —
lecanodes Ces., Nectria lecanodes var. euryspora Vouaux, Rem. Genre correspondant aux groupes de Collema crista-
Nectriopsis lecanodes (Ces.) Diederich et Schroers — Non tum et de C. durietzii définis par Degelius (1954).
lichénisé, lichénicole — Grand-Est, Eure, Finistère, Côte- Lathagrium auriforme (With.) Otálora, P. M. Jørg.
d’Or, Hautes-Alpes, Massif central, Midi et Corse. Assez et Wedin — Syn. Collema auriculatum Hoffm., Collema
rare. Potentiellement menacé [nt] — 05!, 10!, 2br, 21!, auriforme (With.) Coppins et J. R. Laundon, Collema gra-
27!, 29!, 33!, 34a, 43!, 48!, 52!, 54!, 55!, 57!, 59a, 64! — Sur nosum auct. — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute
thalle de Peltigerales, rarement sur d’autres lichens — Etayo la France, y compris en Corse. Assez peu commun. Non
et Diederich 1996 : 107 {e} ; Lechat et Fournier 2019 : menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 12!, 13!,
62 {m} ; Vouaux 1912 : 187-188 {m, 34, 54, 59} ; Bouly 14!, 15!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21r, 22!, 24!, 25a, 26!, 27!, 28!,
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 157 {59} ; Diederich et al. 29!, 30!, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 45r, 46r,
2006 : 60 {54, 55, 57} ; Gardiennet 2011 (non publié, 21, 47a, 48a, 50!, 51!, 54a, 55!, 57!, 61!, 62r, 63!, 64!, 65!, 66!,
Vernot : combe Milvy, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; 67!, 68!, 69!, 70!, 71a, 73!, 74!, 75sla, 77!, 81r, 82!, 83!, 84!,
Gardiennet 2013 (non publié, 21, Véronnes : combe du 87!, 88a, 89!, 90! — Muscicole (sur mousses saxicoles ou
Châtelet, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet terricoles), saxiterricole, plus rarement saxicole (sur rochers
2014 (non publié, 43, Monistrol-d’Allier : sur la rive de surtout calcaires), corticole (à la base de troncs d’arbres)
l’Ance, 2014/10/19, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; ou terricole, basophile ou neutrophile, peu ou pas stégo-
Gardiennet 2014 (non publié, 48, Les Salces : digue de phile, aérohygrophile, parfois ékréophile, euryphotique,
l’étang de Bonnecombe, alt. 1330 m, sur Peltigera rufescens, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu-
2014/10/21, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardien-
mide — Clauzade et Roux 1985 : 339 {e} ; Degelius
net 2015 (non publié, 05, Pelvoux : sur Peltigera prae-
1954 : 346-358 {e, 25, 34, 38, 39, 48, 74, 87} ; Ozenda
textata, 2015/05/20, leg., Y. Mourgues, herb. et det. A.
et Clauzade 1970 : 305-306 {f } ; AFL (collectif ) 1983 :
Gardiennet) ; Gardiennet 2017 (non publié, 52, Orges :
6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 87} ; AFL (collectif )
Haut-de-Grun, sur Peltigera membranacea, 2017/06/04, 2002 : 19 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 126 {74} ;
leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Hafellner 1994 : Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et
226-227 {2b} ; Quelen 2018 (non publié, 29, Quimperlé : al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 :
forêt de Toulfoën, alt. c. 48 m, sur Lobaria virens croissant 176-177 {07} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bertrand et Roux
sur un Fraxinus, 2018/03/15, leg. et herb. Y. Quelen, det. 2016 : 59 {04} ; Boissière 1979 : 84 {77} ; Boissière 1986 :
C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 315 {(20)} ; 209 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière 1994 :
Vallade et Gardiennet 2016 : 68 {21} ; Vermeulen 2017 11 {63} ; Bricaud 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud et Roux
(non publié, 10, Radonvilliers : la Petite Pointe, alt. 145 m, 1991 : 85 {34} ; Chipon et al. 2001 : 166 {25} ; Chipon
sur Peltigera neckeri sur sol argilo-sableux, 2017/10/16, leg., et al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1952 : 168 {01, 39,
det. et herb. J.-C. Vermeulen). 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Clau-
507

zade et Roux 1975 : tab. 5 {84} ; Coste 1994 : 206 {81} ; (Scop.) Rabenh.], Collema papulosum Ach. — Lichénisé,
Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : non lichénicole — Toute la France, y compris en Corse.
20 {12} ; Crozals 1931 : 40 {83} ; Derrien et al. 2018 : Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!,
281-282 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Déruelle 08!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 18!, 19!, 2ar, 2b!,
et al. 1979 : 229 {51} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; 21!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 34!, 37!, 38!,
Engler et Lacoux 2012 : 16, 19 {34} ; Fiore-Donno 39!, 41!, 42a, 45a, 46r, 47a, 48!, 49!, 50a, 51a, 54!, 55!, 56!,
2003 (annexe 2) : 2 {01} ; Florence et coll. 2019 : 247 57a, 58!, 59a, 60!, 61a, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 69a, 71a, 72!,
{65} ; Genty 1934 : 115 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 26 73!, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79a, 80a, 81r, 82!, 83!, 84!,
{2b} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 2A, Bastelica : 85!, 86!, 87a, 88a, 89!, 90! — Saxicole (sur rochers et blocs
boucle de la route d27 avant Bastelica, alt. 900 m, leg., det. calcaires), plus rarement terricole, exceptionnellement ligni-
et herb. D. et O. Gonnet) ; Gueidan et Roux 2003 : 25 cole, laticalcicole, basophile ou neutrophile, aéroxérophile,
{07} ; Harmand 1894 : 100 {54, 88} ; Harmand 1905 : 86, modérément ékréophile (soumis à des suintements tempo-
129 {f, 20, 39, 54} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; raires faibles ou modérés), peu ou pas stégophile, de faible-
Hue 1896 : 9 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] ment à fortement héliophile, non ou peu nitrophile. De
1925 : 265 {47} ; Josien 1965 : 136 {64} ; Lamy 1880 : 340 l’étage thermoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats
{87} ; Lamy 1883 : 335 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 98 sec, subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et
{20} ; Martin et al. 2018 : 11, 13, 30, 32 {01, 39} ; Mattei Roux 1985 : 341 {e} ; Degelius 1954 : 308-329 {e, 06, 07,
1972 : 64 {13} ; Ménard 2009 : 83, 91 {83} ; Ménard et 09, 13, 14, 15, 25, 31, 34, 38, 39, 42, 46, 47, 48, 50, 54, 55,
Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; 61, 64, 65, 66, 73, 74, 75sl, 77, 83, 86, 87, 88} ; Ozenda
Monnat et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Müller (Argovien- et Clauzade 1970 : 309 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 7, 8
sis) 1862 : 87 {74} ; Nylander 1863 : 394 {25, 38} ; Payot {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19} ; AFL (collectif ) 2002 :
et Harmand 1901 : 67 {74} ; Poncet et al. in Collectif 6, 8, 15, 19 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ;
SBCO 2018 : 16 {45} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Roux Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et
1967 : 148 {30} ; Roux 1978 : 95, 101, 153, 159, 169 {12, al. 1973 : 85 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Bailly et
13, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 215 {30, 83} ; Roux 2016 : al. 2012 : 195 {25} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bauvet
163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 2007 : 90-91 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 192, 209,
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- 211 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Berner 1947 : 123 {13} ;
sillon) : 115 {30, 34, (48, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haut- Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Biache et al. 2019
Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 (Gardiole) : 12 {13} ; Boissière 1979 : 84 {77} ; Boissière
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 67 {66} ; 1986 : 210 {77} ; Boissière 1990 : 187 {77} ; Boissière
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 1994 : 11 {63} ; Bouly de Lesdain 1910 : 262 {59} ; Bouly
(Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bouly de
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
2013 (Catal. Corse) : 220 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
2002 : 138 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 33-34 64 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 137 {29} ; Bricaud et al. 1992
{(21)} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den (CLLFM vi) : 94 {2b} ; Bricaud et Roux 1991 : 85 {34} ;
Boom et Brand 1991 : 27 {39} ; Van den Broeck et al. Brisson 1875 : 98 {51} ; Brisson 1876 : 243 {51} ; Bris-
2009 : 17 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 68 {02} ; Van son 1880 : 190 {02} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ; Carlier,
den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; van Dobben Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-
et al. 1991 : 60 {46} ; Vivant 1988 : 40 {64} ; Werner Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et
1973 : 326 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 301 {2b} ; herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy
Wirth 1974 : 374 {68}. 1952 : 167, 168, 169, 1953 : 184 {01, 04, 38, 69, 71, 73,
Lathagrium cristatum (L.) Otálora, P. M. Jørg. et 74} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Clauzade et Roux 1972 :
Wedin — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés. 37 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 5, 7, 14, 15, 17,
Lathagrium cristatum (L.) Otálora, P. M. Jørg. et Wedin 18, 20 {04, 13, 26, 30, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1970 :
var. cristatum — Syn. Collema complicatum Schaer., Col- 218 (tab. 1) {84} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 206
lema crispatum Hoffm., Collema cristatum f. hyporrhizum {81} ; Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20
Harm., Collema cristatum (L.) F. H. Wigg. var. cristatum, {12} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Roux 1995 (non
Collema granuliferum Nyl., Collema hypergenum Nyl., Col- publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 242 {60,
lema melaenum (Ach.) Ach., Collema melaenum var. com- 80} ; Crozals 1912 : 265 {34} ; Crozals 1923 : 24, 25
plicatum (Schaer.) Leight., Collema multifidum auct. [non {83} ; Crozals 1931 : 40 {83} ; Derrien et al. 2018 : 282
508

{37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Diederich et al. Weddell 1873 : 357-358 {86} ; Werner 1973 : 327 {20} ;
2006 : 59 {54} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Engler Zschacke 1927 : 7 {2b}.
et Lacoux 2012 : 11, 16, 19 {34} ; Fagot 1906 : 233 {31} ; Lathagrium cristatum var. marginale (Huds.) comb.
Farou 2016 : 147 {24} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : provis. — Syn. Collema cristatum f. jacobeaefolium (Schrank.)
2, 3 {01} ; Genty 1934 : 113, 114-115 {21} ; Gonnet et al. Rabenh., Collema cristatum var. marginale (Huds.) Degel.,
2013 : 44 {2b} ; Graves 1857 : 196 {60} ; Gueidan et Roux Collema jacobeaefolium (Schrank.) P. Gaertn., Collema mar-
2002 : 35 {74} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Har- ginale (Huds.) Hoffm., Collema multifidum (Scop.) Rabenh.
mand 1894 : 99-100 {54, 55, 57, 88} ; Harmand 1905 : [non auct.] — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine, Oise,
82, 90-91 {f, 73, 86} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {48} ; Calvados, Finistère, Bourgogne, Massif du Jura, Rhône,
Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Hue 1887 : 376 {15, Massif central, Alpes, Midi, Pyrénées et Corse. Peu com-
54} ; Hue 1889 : 212, 213 {15} ; Hue 1896 : 223 {73} ; Hue mun. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07a, 09a, 11!, 12a, 13a,
1896 : 9, 10 {73} ; Hue 1897 : cclxxxvi {04} ; Jeanjean 14a, 15a, 2br, 21!, 24!, 25a, 29a, 30a, 31a, 34a, 38!, 39a, 42a,
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 264, 265 {47} ; Kieffer 46a, 47a, 48a, 50a, 54a, 55a, 57a, 60a, 64r, 66!, 69a, 71a,
1895 : 5 {57} ; Lamy 1880 : 339, 340 {87} ; Lamy 1881 : 73a, 74a, 76a, 77a, 78sla, 83!, 86a, 87a, 88a — Saxicole (sur
337 {87} ; Lamy 1883 : 335-336 {65} ; Magnin 1876 : 126 rochers et blocs calcaires), très rarement terricole, excep-
{04} ; Maheu 1930 : 599 {13} ; Marc 1908 : 369, 370 {12} ; tionnellement corticole ou lignicole, laticalcicole, basophile
Martin et al. 2018 : 13, 22, 34, 42 {01, 25, 39} ; Mattei ou neutrophile, semble plus hygrophile que la var. crista-
1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Méric et al. 2018 : tum, peu ou pas stégophile, légèrement ou modérément
39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Moreau et Moreau ékréophile, euryphotique, non nitrophile. De l’étage méso-
1934 : 336 {63} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : méditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide,
144 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 85 {74} ; Nylan- humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 341
{e} ; Degelius 1954 : 316-317, 327-328 {e, 06, 09, 13, 14,
der 1881 : xcvi, xcvii {77} ; Nylander 1891 : 3, 13-14
15, 25, 31, 38, 39, 42, 46, 47, 48, 50, 54, 55, 64, 66, 73,
{66} ; Nylander 1896 : 15 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 :
74, 76, 77, 78sl, 83, 86, 87, 88} ; Berner 1947 : 123 {13} ;
343-344, 347 {49, 61, 72, 85} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ;
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bugnon 1957 (non publié)
Parrique (Gasilien) 1894 : 124 {62} ; Parrique (Gasi-
selon J. Vallade 2015 (non publié) ; Cabanès 1900 : 46
lien) 1898 : 40 {15, 48, 63} ; Payot 1861 : 449 {74} ; Prin
{30} ; Choisy 1952 : 168 {69, 71, 73, 74} ; Crozals 1909 :
1983 : 11 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 :
265 {34} ; Crozals 1912 : 265 {34} ; Crozals 1923 : 24
768 {38} ; Richard 1877 : 2 {79} ; Roux 1967 : 148 {30} ;
{83} ; Crozals 1931 : 40 {83} ; Fagot 1906 : 232 {31} ;
Roux 1978 : 77, 94, 101, 106, 119, 125, 130, 133, 138,
Graves 1857 : 196 {60} ; Harmand 1894 : 102-103 {54,
140 (li, lii), 142, 153, 154, 156, 158, 159, 161 {04, 06, 12,
57, 88} ; Harmand 1894 : 60-61 {54} ; Harmand 1905 :
13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {13, 26, 30, 83, 80-81 {f, Est} ; Hue 1896 : 223 {73} ; Hue 1896 : 9, 10
84} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux {73} ; Hue 1897 : cclxxxvi {04} ; Jeanjean [coll. Bouly de
2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 Lesdain] 1925 : 264 {47} ; Josien 1965 : 135 {64} ; Maheu
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 1930 : 599 {13} ; Marc 1908 : 369 {12} ; Ménard 2009 :
(Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 77, 90, 123 {83} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) :
4, 25, 28 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 144 {06} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Payot 1861 : 449
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 115 {11, {74} ; Payot et Harmand 1901 : 67 {74} ; Picquenard
30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39 1904 : 130 {29} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Puget
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et 1866 : lxxxvii {74} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al.
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34, 67 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 115 {(34)} ; Roux et al.
2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- 2011 (Haut-Verdon) : 39 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Var) : 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux Orientales) : 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 {06} ; Roux et
(Catal. Corse) : 220 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013
Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Roux et Poumarat (Catal. Corse) : 220-221 {(20)} ; Vallade et Gardiennet
2015 : 18 {13} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; Séguy 1952 : 31 2016 : 34 {21} ; Werner et Deschâtres 1970 : 266 {2b}.
{31} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 160 {25} ; Vallade Lathagrium dichotomum (With.) Otálora, P. M. Jørg.
et Gardiennet 2016 : 34 {21} ; van den Boom et Brand et Wedin — Syn. Collema dichotomum (With.) Coppins
1991 : 27 {01, 39} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Van et J. R. Laundon, Collema fluviatile (Huds.) Steud., Lepto-
Haluwyn 1983 : 125, 137 {72} ; Vivant 1988 : 40 {64} ; gium cataclystum (Körb.) Harm. — Lichénisé, non lichéni-
509

cole — Lorraine, Maine-et-Loire, Massif central (Corrèze 1910 : 264 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7
et monts de l’Espinouse), Pyrénées. Très rare. Patrimonial {75sl} ; Bugnon 1962 : 15 {21} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ;
d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 34a, Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beau-
49!, 57a, 64r, 65r, 66!, 87a, 88a — Saxicole, sur rochers et lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg.,
blocs de roches silicatées basiques ou modérément acides, det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ;
calcifuge, moyennement acidophile ou subneutrophile, très Chipon 1994 : 49 {67} ; Choisy 1952 : 169 {01, 07, 69,
hydrophile (longtemps ou constamment inondé), plutôt 71, 73} ; Clauzade 1963 : 36-37 {Provence} ; Companyo
héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. 1864 : 824 {66} ; Coste 2011 : 103 {09, 35, 65} ; Coste
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et 2016 : 19 {2a} ; Coste et Dufrêne 2009 : 73 {50} ; Cou-
Roux 1985 : 342-343 {e} ; Degelius 1954 : 361-366 {e, derc et Harmand 1906 : 239 {88} ; Crozals 1909 : 265
88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 310 {f, (88)} ; Carlier {34} ; Crozals 1910 : 242 {34} ; Crozals 1912 : 265, 266
2015 (non publié, 49, Bouchemaine : 250 m au N de la {34} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Flahault et Hue
Pierre Bécherelle, alt. 17 m, sur grès siliceux temporaire- 1899 : lxxii {83} ; Genty 1934 : 114 {21} ; Graves 1857 :
ment inondé par la Loire, 2015/12/26, leg., herb. et det. 196 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand
G. Carlier, conf. C. Roux) ; Companyo 1864 : 814 {66} ; 1894 : 100-101 {54, 55, 57, 88} ; Harmand 1905 : 89-90,
Coste 2011 : 102 {64, 65} ; Crozals 1912 : 268 {34} ; 95, 129 {f, 07, 12, 20, 88} ; Hue 1889 : 212 {15} ; Hue
Harmand 1905 : 106-107 {f, 57, 87} ; Lamy 1880 : 341 1896 : 9 {73} ; Jatta 1909-1911 : 101 {20} ; Jeanjean [coll.
{87} ; Massé 1969 (non publié, 49, Bouchemaine : Pru- Bouly de Lesdain] 1925 : 265 {47} ; Josien 1965 : 136
niers, en bordure de la Maine, sur rochers siliceux inondés {64} ; Kieffer 1895 : 5 {57} ; Laronde 1901 : 183 {03} ;
en hiver, 1969/08/05, leg., det. et herb. L. J.-C. Massé) ; Lefèvre 1866 : 252 {28} ; Maheu et Gillet 1914 : 98
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 67 {66} — Rem. {20} ; Malbranche 1870 : 21 {76, 50} ; Marc 1908 : 370
Voir sous Leptogium rivulare. {12} ; Martin et al. 2018 : 42 {39} ; Müller (Argoviensis)
Lathagrium fuscovirens (With.) Otálora, P. M. Jørg. et 1862 : 86 {74} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Nylander
Wedin — Syn. Collema furvum (Ach.) DC., Collema fur- 1891 : 3, 25 {66} ; Olivier 1900-1903 : 339-340 {49, 61} ;
vum var. verruciforme Ach., Collema fuscovirens (With.) J. R. Parrique (Gasilien) 1898 : 41 {46} ; Payot 1861 : 449
Laundon, Collema querceti Croz., Collema stillicidiorum {74} ; Prin 1983 : 11-12 {10} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ;
Harm., Collema subgranosum Harm., Collema tunaeforme Ravaud 1860 : 768 {38} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux
(variante orthographique de tuniforme), Collema tuniforme 1978 : 95 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
(Ach.) Ach., Collema verruciforme (Ach.) Nyl. ; incl. Col- 116 {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 39
lema « thysaneum », Collema thysanoeum Ach. — Lichénisé, {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et
non lichénicole — Présent dans une grande partie de la al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et al.
France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé 2012 (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
[lc] — 01r, 02r, 03a, 04!, 05a, 06!, 07a, 08!, 09r, 10r, 12a, Var) : 38 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 221
14!, 15a, 20a, 2ar, 21!, 22!, 28a, 30!, 34a, 35r, 38!, 39!, 46r, {(20)} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Vallade et
47a, 49!, 50!, 51r, 54a, 55!, 57!, 59a, 60a, 61!, 62r, 64!, 65r, Gardiennet 2016 : 34 {21} ; van den Boom et al. 1995 :
66a, 67!, 68!, 69a, 70a, 71a, 73a, 74!, 75sla, 76a, 77a, 78sla, 266 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {01, 39} ;
83a, 86a, 88a — Saxicole (sur rochers plus ou moins cal- Van den Broeck et al. 2009 : 17 {62} ; Van den Broeck
caires), parfois muscicole (sur mousses saxicoles-calcicoles), et al. 2017 : 68 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 :
rarement lignicole ou corticole, laticalcicole, basophile ou 27 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Weddell
neutrophile, rarement subneutrophile, mésophile, faible- 1873 : 357 {86} ; Wirth 2019 : 85, 86, 87 {68} — Rem.
ment ékréophile (parfois soumis à des suintements tem- Hue (1889 : 214) nomme cette espèce Collema thysaneum.
Lathagrium latzelii (Zahlbr.) Otálora, P. M. Jørg. et Wedin — Syn.
poraires), photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Collema latzelii Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombrocli- en France — Connu notamment en Espagne et Italie — Saxicole, sur
mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade parois et surfaces fortement inclinées de roches calcaires, plus rarement
et Roux 1985 : 342 {e} ; Degelius 1954 : 330-346 {e, 34, de roches silicatées basiques, neutrophile ou basophile, mésophile ou
xérophile, assez faiblement ékréophile, euryphotique (de photophile à
54, 61, 66, 75sl, 77, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 309 fortement héliophile), non nitrophile. Étages thermo-, méso- et supra-
{f } ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2005 : 176-177 {(07)} ; méditerranéen — Clauzade et Roux 1985 : 342 {e} ; Degelius 1954 :
Beleze 1904 : 79 {78sl} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 358-361 {e}.
{04} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 627 {78sl} ; Lathagrium undulatum (Laurer ex Flot.) Otálora, P. M.
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 689 {70} ; Bouly de Jørg. et Wedin — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux
Lesdain 1907 (Versailles) : 694 {78sl} ; Bouly de Lesdain variétés de valeur douteuse (morphotypes ?).
510

Lathagrium undulatum (Laurer ex Flot.) Otálora, P. M. {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Séguy 1952 : 31
Jørg. et Wedin var. undulatum — Syn. Collema laureri {31} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 34 {(21)} ; van den
(Flot.) Leight., Collema undulatum Laurer ex Flot. var. Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Van Haluwyn 1983 :
undulatum, Synechoblastus laureri Flot. ex Körb. — Liché- 125, 137 {72}.
nisé, non lichénicole — Surtout dans les montagnes et Lathagrium undulatum var. granulosum (Degel.) Cl.
le Midi ; non signalé en Corse. Commun. Non menacé Roux comb. provis. — Syn. Collema undulatum var. granu-
[lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12r, 13!, 16r, 21r, 24!, losum Degel. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans
25a, 26!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 38!, 39!, 46!, 48!, 58!, 64!, les montagnes et le Midi ; Corse. Commun. Non menacé
65!, 66!, 69!, 72!, 73!, 74!, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 90! — Saxi- [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 13!, 19!, 2ar, 2b!,
cole, sur rochers et gros blocs, laticalcicole ou très rarement 21r, 24!, 25!, 26!, 30!, 31!, 32!, 34!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!,
calcifuge, de basophile à très rarement (sub)neutrophile, 46!, 48!, 50!, 63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 81!, 82!, 83!, 84!,
aéroxérophile, plus ou moins ékréophile, non ou modéré- 90! — Même écologie que le type, mais parfois terricole —
ment stégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Clauzade et Roux 1985 : 342 {e} ; Ozenda et Clauzade
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombrocli- 1970 : 309 {f, Alpes et Pyrénées} ; AFL (collectif ) 1983 :
mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19} ; Agnello 2016 :
et Roux 1985 : 342 {e} ; Degelius 1954 : 366-376 {e, 25, 24 {38} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et
39, 64, 65, 74} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 309 {f, Alpes al. 1973 : 85, 93 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xv, xvi
et Pyrénées} ; AFL (collectif ) 2002 : 15, 21 {74} ; Asta et {04, 05} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; Bertrand et Roux
al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 85, 93 {73} ; Asta 2016 : 59 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 35 {84} ; Bricaud
et Roux 1977 : tab. xi, xxi {04, 05} ; Bauvet 2007 : 90-91 2007 : 64 {04, 84} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 144
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 209 {07} ; Bégay 1997 : 17 {09, 81} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 206 {81} ;
{16} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Derrien et
Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : al. 2018 : 282 {37} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gavériaux
35 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 64 et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ;
{04, 84} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 144 {09, 81} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ; Josien 1965 : 136-
Bugnon 1960 : 62 {21} ; Bugnon 1962 : 14 {21} ; Choisy 137 {64} ; Ménard 2009 : 83, 90, 123 {83} ; Ménard
1952 : 170 {73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; Méric et al. 2019 : 34
Coste 2009 : 38 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 20 {12} ; {84} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Poumarat et coll.
Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Farou 2016 : 147 {24, 2014 : 8, 21 {66} ; Roux 1978 : 77, 79 (viii), 95, 101,
46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 3 {01} ; Florence 115, 119, 153, 156 {04, 06, 26, 30, 73} ; Roux 1982 : 216
et coll. 2019 : 264 {65} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; {83} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux
Harmand 1905 : 97-98 {f, 39} ; Hue 1896 : 223 {73} ; 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) :
Josien 1965 : 136 {64} ; Lamy 1883 : 337 {65} ; Martin et 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al.
al. 2018 : 11, 13, 22, 30, 46 {01, 39} ; Méric et al. 2018 : 1999 (Grand-Pierre) : 220 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
39 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Müller (Argo- bord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 25 {48} ;
viensis) 1862 : 85 {74} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Roux Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {30, 34,
1967 : 148 {30} ; Roux 1978 : 89, 95, 115, 119, 140 (lii), 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux
153, 156, 158, 161 {04, 12, 13, 73, 84} ; Roux 1982 : et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011
216 {13, 30, 83} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux 2014 (non (Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012
publié, 26, Saou : forêt de Saou, alt. 400 m, sur paroi de (Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
calcaire turonien compact très cohérent, 2014/06/30, det. 38 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
C. Roux) ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 Corse) : 235 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 25 et Gueidan 2002 : 138 {83} ; Vallade et Gardiennet
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {30, 2016 : 34 {(21)}.
34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux Lawalreea Diederich — Ascomycètes (« coelomy-
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 cètes ») non lichénisés, lichénicoles — Diederich 1990 :
(Pyrénées-Orientales) : 34, 48, 67 {66} ; Roux et al. 2012 308-310 {e}.
(Roya-Bévéra) : 56 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 38 Lawalreea lecanorae Diederich — Non lichénisé, liché-
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 nicole — Moselle (Sturzelbronn : Grafenweiher, sur Tilia ;
(Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et Coste 2005 : 236 Sturzelbronn : au S du Grosser Hundskopf, le long de la
511

route d87, sur Tilia). Extrêmement rare : deux stations (non publié, dépt 35) ; Vivant 1988 : 51 {64} ; Wirth
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En 1974 : 379 {68, 88}.
danger critique d’extinction [cr] — 57! — Sur thalle de Lecania A. Massal. — Syn. Adermatis Clem., Bayrhof-
Myriolecis persimilis — Brackel 2010 : 14 {e} ; Diederich feria Trevis., Dimerospora Th. Fr., Dyslecanis Clem., Leca-
1990 : 308-310 {e} ; Signoret et Diederich 2003 : 199 niella Jatta — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
{57}. Kistenich et al. 2018 : 893 {m} ; Mayrhofer M. 1987 :
Lecanactis Körb. — Ascomycètes lichénisés, non 381-406 {e} ; Naesborg 2008 : 397-416 {e}.
lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 389-392 {e} ; Lecania aipospila (Wahlenb.) Th. Fr. — Syn. Leca-
Egea et Torrente 1994 : 55-115 {m} ; Ozenda et Clau- nia aipospila var. maritima (Sommerf.) A. L. Sm., Lecania
zade 1970 : 264-266 {f } ; Torrente et Egea 1989 : 158- sampaiana B. de Lesd., Lecania spodophaeiza (Nyl.) B. de
179 {ne}. Lesd., Lecanora maritima Sommerf., Lecanora spodophaeiza
Lecanactis abietina (Ach.) Körb. — Syn. Cyphelium Nyl., Parmelia aipospila (Wahlenb.) Ach. — Lichénisé, non
incrustans Ach., Cyphelium picastrum Ach., Lecanactis ille- lichénicole — Littoral du Finistère et de Vendée. Rare. Vul-
cebrosa var. megaspora G. Merr., Lecidea abietina (Ach.) nérable [vu] — 29!, 85! — Saxicole, sur parois et sommets
Ach., Lichen amphibolus Ach., Pyrenotea leucocephala (Ach.) rocheux non ou légèrement calcaires, soumis à de brefs
Fr., « Pyrenothea » leucocephala (Ach.) Fr., Pyrenula leuco- écoulements, de calcifuge à parvocalcicole, de modérément
cephala Ach., Schismatomma abietinum (Ach.) A. Massal. acidophile à faiblement basophile, mésophile, ékréophile,
[non (Humb.) Almq.] — Lichénisé, non lichénicole — peu ou pas stégophile, euryphotique, nitrophile. Littoral.
Çà et là dans une grande partie de la France, y compris Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
en Corse. Assez commun dans l’Ouest, plus rare ailleurs. Roux 1985 : 394 {e} ; Smith et al. 2009 : 456 {e} ; van
Non menacé [lc] — 02a, 06!, 07!, 09!, 14!, 2a!, 22!, 27!, den Boom et Brand 2005 : 278-279, 282-283 {e, 29} ;
Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ;
28!, 29!, 35!, 38!, 39!, 42!, 44!, 48!, 50!, 51a, 53!, 56!, 57r,
Coppins 1971 : 159 {29} ; Houmeau 2001 : 525, 526
60a, 61!, 62!, 64r, 65!, 68!, 69a, 71a, 72!, 74a, 77!, 80!, 83!,
{85} — Rem. Espèce (non traitée par Ozenda et Clau-
88! — Surtout corticole (principalement à la base du tronc
zade 1970) mentionnée à tort dans le Var (Ménard 1997
de vieux arbres, conifères, très rarement feuillus), rarement
et 2009 : 60, 98) par suite d’une confusion avec Lecania
lignicole, muscicole ou saxicole-calcifuge, acidophile, très
atrynoides. Voir aussi L. fructigena.
aérohygrophile, très stégophile, sciaphile, non nitrophile.
Lecania arenaria (Anzi) Flagey — Syn. Biatorina are-
Étages collinéen et surtout montagnard. Ombroclimats
naria Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Fontainebleau :
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
hippodrome du Grand Parquet. Extrêmement rare : une
392 {e} ; Egea et Torrente 1994 : 56-67 {m, 29, 35, 50, seule station connue en France. Données insuffisantes sur
68, 72, 88} ; Jørgensen et Tønsberg 1988 : 295-296 {e} ; les menaces [dd] — 77! — Saxicole, sur roches silicatées,
Ozenda et Clauzade 1970 : 266 {f } ; Torrente et Egea calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile, pho-
1989 : 177-178 {ne} ; Abbassi Maaf et Roux 1985 : 196, tophile ou héliophile, héminitrophile. Étage collinéen.
197 {06, 83} ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 14-15 {83} ; Ombroclimat subhumide — Ozenda et Clauzade 1970 :
Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; 600 {f, (77)} ; Boissière 1979 : 103 {77} ; Nylander 1896 :
Bekking, van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Brackel et al. 62-63 {77} — Rem. Signalé par Harmand (1913 : 1078)
2018 : 195 {68} ; Bricaud 2008 : 139 {29} ; Brisson 1875 : également en Aveyron et Meurthe-et-Moselle, et par Marc
158 {51} ; Brisson 1881 : 194 {02} ; Chipon et al. 2006 (1908 : 404) en Aveyron, mais ces données ne sont pas
(non publié) {88} ; Choisy 1949 : 147 {69, 71} ; Coppins acceptées par Ozenda et Clauzade (1970). La mention
1971 : 159 {22, 29, 35, 56} ; Cozette 1906 : 250 {60} ; de cette espèce (Maheu 1930 : 611) à Aix-en-Provence, sur
Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Dughi et Ducos 1938 : mortier d’un vieux mur, est également douteuse.
190, 221 {06} ; Graves 1857 : 183 {60} ; Graves 1857 : Lecania atrynoides M. Knowles — Syn. Lecania macro-
192 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2a} ; Martin et al. carpa B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral
2018 : 11 {39} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ; Olivier de la mer du Nord, de la Manche, de l’Atlantique et de la
1900-1903 : 46-47 {14, 29, 50} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Méditerranée (y compris en Corse). Assez commun. Non
Payot et Harmand 1901 : 89 {74} ; Ravaud 1860 : 768 menacé [lc] — 06!, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 34!, 44!, 50!, 56!, 62!,
{38} ; Rose et al. 1979 : 92, 96 {14, 61} ; Roux et coll. 2013 83!, 85! — Saxicole, calcifuge, plus rarement calcicole, sur
(Catal. Corse) : 235 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; rochers plus ou moins exposés, exceptionnellement ligni-
Van Haluwyn 1983 : 115, 118, 126, 138 {61, 72} ; Van cole, de très acidophile à modérément basophile, méso-
Haluwyn 1990 : 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 phile, photophile ou héliophile, nitrophile. Étages adlit-
512

toral, mésoméditerranéen et collinéen (variante chaude). très aérohygrophile, sciaphile, non nitrophile. Étage colli-
Ombroclimats sec et subhumide — Clauzade et Roux néen — Clauzade et Roux 1985 : 279 {e} ; Purvis et al.
1989 : 91 {e} ; Mayrhofer M. 1988 : 40-42 {e, 29, 85} ; 1992 : 288 {f }.
Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Boulanger et al. 2010 : Lecania coeruleorubella (Mudd) M. Mayrhofer —
97 {62} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, 12, 14 {85} ; Bricaud Syn. Lecania coerulescens var. coeruleorubella Mudd, Lecania
2008 : 139 {29} ; Engler et Lacoux 2012 : 24 {34} ; Gon- nylanderiana var. coeruleorubella (Mudd) Zahlbr. — Liché-
net et al. 2013 : 12, 63 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 nisé, non lichénicole — Vienne (Poitiers). Extrêmement
{2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 17 {2a} ; Ménard rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
2009 : 60, 98 {83} ; Monnat 2013 (non publié, 44, Piriac- térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
sur-Mer : île Dumet, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; 86c — Saxicole, sur rochers (surtout parois) plus ou moins
Monnat et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Roux et coll. 2013 calcaires, mais le plus souvent sur supports artificiels (murs,
(Catal. Corse) : 235 {2b} ; Sparrius et al. 2002 : 62, 69 béton, ardoises, etc.), laticalcicole, nitrophile. Étages col-
{62} ; van den Boom et Brand 2005 : 277 {29, 50, 56, linéen et montagnard. Ombroclimat subhumide — May-
62} — Rem. Voir la remarque sous Lecania aipospila. rhofer M. 1988 : 47-49 {e, 86} — Rem. Non retrouvé
Lecania baeomma (Nyl.) P. James et J. R. Laundon — en France depuis sa découverte par Constantin (1870,
Syn. Lecania caesia (W. Johnson) A. L. Sm., Lecania rupicola non publié).
(Nyl.) P. James, Lecidea glaucocarnea Nyl. — Lichénisé, non Lecania croatica (Zahlbr.) Kotlov — Syn. Catillaria
lichénicole — Finistère. Très rare. Patrimonial d’intérêt croatica Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Meuse
national. En danger d’extinction [en] — 29! — Saxicole, (Juvigny-sur-Loison : bois de Juvigny, frênaie-aulnaie de
sur rochers, littoraux ou non, de roches silicatées, calcifuge, fond de vallée, sur Corylus, 1989, leg. et det. E. Sérusiaux,
acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, sciaphile lg). Une seule station connue en France, mais probable-
ou photophile mais non héliophile, peu ou modérément ment plus répandu. Données insuffisantes sur les menaces
nitrophile, halotolérant. Étages adlittoral et collinéen (non [dd] — 55! — Corticole, sur feuillus (Corylus, Quercus,
loin du littoral). Ombroclimats subhumide et humide — Populus, Sambucus, Tilia, etc.), de modérément acidophile
Clauzade et Roux 1989 : 90 {f } ; Mayrhofer M. 1988 : à neutrophile, assez aérohygrophile, astégophile, sciaphile
43-46 {e} ; Coppins 1971 : 160 {29} ; Derrien et Monnat ou photophile mais non héliophile, de non à modérément
2017 (non publié, 29, Ouessant : quatre stations à l’étage nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat
adlittoral, sur granité altéré et sol non calcaire consolidé, subhumide ou humide — Eichler et al. 2010 : 36 {e} —
2017/10, leg., herb. et det. M.-C. Derrien et J.-Y. Mon- Rem. Passe facilement inaperçu.
nat) ; Massé 1970 (non publié, 29, Cléden-Cap-Sizun : Lecania cuprea (A. Massal.) van den Boom et Cop-
pointe du Van ; 29, Plogoff : pointe du Raz ; sur rochers pins — Syn. Bacidia albidocarnea var. alborubella (Nyl.)
adlittoraux, 1970/04/09, leg., det. et herb. L. J.-C. Massé, Zahlbr., Bacidia albidocarnea var. albovirella Nyl., Bacidia
sub Lecania caesia) ; Monnat 2012 (non publié, 29, Plo- albovirella (Nyl.) H. Olivier, Bacidia cuprea (A. Massal.)
goff : pointe du Raz, alt. 38 m, sur leucogranite altéré d’une Lettau, Bacidia cuprea var. albovirella (Nyl.) Zahlbr., Baci-
falaise maritime, 2012/06/01, leg. J.-Y. Monnat, det. et dia cupreorosella (Nyl.) A. Schneid., Bacidia inundata var.
herb. J.-Y. Monnat et C. Roux) ; Monnat 2016 (non nicaeensis B. de Lesd., Bacidia nicaeensis (B. de Lesd.) B. de
publié, 29, Plogoff : Ti ar C’Hazh Kozh, alt. 30 m, sur la Lesd. comb. inval., Bacidia prasinoides (Nyl.) Arnold, Bia-
roche altérée (leucogranite) d’un front de falaise en exposi- tora cupreorosella (Nyl. ex Stizenb.) Tuck, Bilimbia cuprea
tion N, 2016/04/25, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) — A. Massal., Lecidea albovirella Nyl., Lecidea chlorotropa
Rem. Souvent stérile et pouvant être confondu avec Tephro- Nyl., Lecidea circumfuscescens Nyl., Lecidea cupreorosella
mela grumosa. Nyl. ex Stizenb., Lecidea luteorosella (Nyl.) Nyl., Lecidea
Lecania chlorotiza (Nyl.) P. James — Syn. Catillaria trachona var. chlorosticoides Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
chlorotiza (Nyl.) P. James — Lichénisé, non lichénicole — cole — Çà et là dans une grande partie de la France calcaire,
Loiret (Boigny-sur-Bionne : bois de la Charbonnière, surtout dans sa moitié sud. Assez commun. Non menacé
lisière S, 50 m au NO de la n51, sur Quercus caducifolié, [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 12r, 14!, 21!, 24!, 26!, 27!,
1990/09/29, leg., det. et herb. J.-C. Boissière). Extrê- 30r, 33!, 34!, 38!, 40r, 41!, 46!, 47a, 50!, 59!, 63!, 64r, 66!,
mement rare : une seule station connue en France. Patri- 69!, 71!, 77!, 79a, 81r, 82!, 83!, 84!, 86!, 89! — Saxicole, sur
monial d’intérêt national. En danger critique d’extinction rochers, blocs et pierres de roches plus ou moins calcaires,
[cr] — 45! — Corticole, sur feuillus (surtout Ulmus, Fraxi- plus rarement silicatés basiques, ombragés, le plus souvent
nus, Salix), ou lignicole (à l’intérieur des arbres creux), de sur parois, laticalcicole (de omnino- à minimé-calcicole),
neutrophile à modérément acidophile, de moyennement à basophile, plus rarement neutrophile, aérohygrophile, de
513

moyennement à très sciaphile, peu ou modérément stégo- 58 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ;
phile, peu ou pas nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. 35 {57} ; Berner 1947 : 124 {13} ; Boissière 1979 : 103
Acrocordion conoideae — Clauzade et Roux 1985 : 193 {77} ; Boissière 1994 : 4, 10 {43, 63} ; Boissière et al.
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 406, 409 (n° 1033) {f, 1989 : 7 {74} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 680
(47, 83, Pyrénées)} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet et {70} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 689-690 {78sl} ;
coll. 2009 : 192, 211 {07} ; Bouly de Lesdain 1922 : 770 Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de
{47} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bricaud Lesdain 1912 : 13, 14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914
2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; (Suppl. 1) : 107-108 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223,
Bricaud 2007 : 66 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 37, 38
{34, 84} ; Choisy 1953 : 179 {38} ; Clauzade et Roux {75sl} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) :
1973 : 46 {84} ; Clauzade et Roux 1975 : 169, 206 et 314 {59} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70} ; Bricaud 2004 :
tab. ht 7 {83, 84} ; Coste 1990 : 50 {81} ; Coste 1993 : 58, 81 {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 120 {84} ; Brisson
3-4 {09, 81} ; Coste 1994 : 207 {81} ; Coste 1995 : 19 1875 : 150 {51} ; Brisson 1880 : 204 {02} ; Brisson 1881 :
{81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 198 {51} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy
{07} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Engler et Lacoux 1950 : 17 {25, 39, 70, 71, 73} ; Coppins 1971 : 160 {29} ;
2012 : 23 {34} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Jeanjean [coll. Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ;
Bouly de Lesdain] 1925 : 247 {47} ; Méric et al. 2019 : Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Man-
34 {84} ; Olivier 1900-1903 : 26 {79} ; Richard 1877 : tet) : 17 {66} ; Cozette 1906 : 249 {60} ; Crozals 1908 :
34 {79} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 2016 : 163 {82} ; 531 {34} ; Crozals 1909 : 280 {34} ; Crozals 1914 : 114
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. {34} ; Crozals 1924 : 102 {83} ; Derrien et al. 2018 :
2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (Langue- 282 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Diederich et al.
doc-Roussillon) : 127 {34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- 2006 : 59 {55} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi et
Orientales) : 20 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : Ducos 1938 : 195 {13} ; Fagot 1906 : 196 {31} ; Florence
58 {06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 34 {21} ; van et coll. 2019 : 268 {65} ; Genty 1934 : 104 {21} ; Gon-
den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; Vězda 1971 : Lich. sel. net et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Bonifacio : sentier
exsicc. n° 1009 {84} ; Vivant 1988 : 17 {64, 40} — Rem. côtier de la côte Accore, alt. 70 m, sur bois de branchette
Observé dans les Hautes-Alpes (Dévoluy) et dans la Drôme de Juniperus phoenicea mort, 2016/03/28, leg., herb. et det.
(près d’Échevis) par Roux (années 1990, non publié). La D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet
description originale de Bacidia inundata var. nicaeensis B. 2019 : 14, 17 {2a} ; Harmand 1898 : 60 {54, 55, 57, 88} ;
de Lesd. concorde en tous points à celle de Lecania cuprea. Harmand 1913 : 1083-1084 {f, 61, 78sl, Normandie,
Lecania cyrtella (Ach.) Th. Fr. — Syn. Biatora anomala Franche-Comté, Lorraine} ; Hue 1896 : 256 {73} ; Hue
Fr., Biatorina cyrtella (Ach.) Körb., Bilimbia anomala (Fr.) 1896 : 97 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
Mudd, Catillaria graminicola Galløe, Catillaria heteroba- 237 {47} ; Kieffer 1895 : 76 {57} ; Lamy 1880 : 440 {87} ;
phia (Anzi) Lettau, Lecania cyrtella f. nigrescens B. de Lesd., Laronde 1901 : 192 {03} ; Lebreton 2018 (annexe 3) :
Lecanora cyrtella (Ach.) Röhl. — Lichénisé, non lichéni- 1 {75sl} ; Marc 1908 : 404 {12} ; Mies 2015 : 478 {87} ;
cole — Toute la France, Corse comprise. Assez commun. Monnat 2014 (non publié, 17, île de Ré, Ars-en-Ré : sur
Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03a, 04!, 06!, 07r, 08!, 11!, Suaeda vera, 2014/02/08, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb.
12r, 13!, 14!, 15r, 16a, 17!, 18!, 2a!, 2ba, 21a, 22!, 24!, 25!, C. Roux) ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35, 56} ; Monnat
27!, 28!, 29!, 30r, 31a, 32!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, et al. 2018 : 180, 189 {50} ; Nylander 1873 : 290 {66} ;
43!, 44!, 45a, 46r, 47!, 49a, 50!, 51a, 53a, 54a, 55!, 56!, 57r, Nylander 1891 : 63 {66} ; Olivier 1897 : 308-309 {14,
58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 65!, 66r, 68!, 69!, 70!, 71a, 72!, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79,
73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 80!, 83a, 84!, 85!, 87r, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 83 {63} ; Richard 1877 :
88a, 89!, 90! — Corticole, sur feuillus, surtout sur tronc 34 {79} ; Richard 1882 : 269, 277 {17, 85} ; Roux 2017
d’arbres isolés ou dans des forêts claires, modérément acido- (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ;
phile ou subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, peu Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127 {34, (66)} ;
ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou modé- Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al.
rément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al. 2012
montagnard. Ombroclimats sec, subhumide et humide — (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
Smith et al. 2009 : 458 {e} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 235 {(20)} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et
47-48 {42} ; Agnello 2014 : 18 {38} ; Aptroot et al. 2007 : Gardiennet 2016 : 34 {(21)} ; van den Boom et Breuss
514

2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; van Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999
Dobben et al. 1991 : 60 {46} ; Werner 1973 : 329 {20} ; (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Wirth 2019 : 79 {68} ; Zschacke 1927 : 20 {2b} — Rem. 175 {41} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux
L. sambucina (Körb.) Arnold est une espèce distincte de L. et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 48, 68 {66} ; Roux et
cyrtella par ses spores par 16 (Etayo 1989, Giralt 1996, al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Hafellner et Türk 2001, Poelt 1969). 37 {06} — Rem. Probablement plus répandu, mais long-
Lecania cyrtellina (Nyl.) Sandst. — Syn. Lecanora cyr- temps confondu avec L. cyrtella.
tellina Nyl., Lecidea cyrtellina (Nyl.) Lettau — Lichénisé, Lecania cyrtellinoides (M. Choisy) Zahlbr. — Liché-
non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la nisé, non lichénicole — Morbihan, Provence et Corse-du-
France (Corse comprise). Peu commun. Données insuffi- Sud. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
santes sur les menaces [dd] — 01!, 04!, 06!, 07!, 12r, 13!, d’extinction [en] — 06!, 13!, 2a!, 56!, 83! — Corticole,
14!, 17!, 2a!, 2b!, 22!, 24!, 26!, 28!, 30!, 35!, 37!, 38!, 41!, sur feuillus (tronc d’arbres, arbustes et arbrisseaux) sur ou
48!, 50!, 56!, 59a, 61!, 63!, 65!, 66!, 69!, 70!, 77!, 83!, 84! — non loin du littoral, photophile ou héliophile, thermo-
Corticole (sur feuillus), plus rarement lignicole, neutrophile phile, nitrophile. Étage thermoméditerranéen supérieur.
ou subneutrophile, mésophile ou moyennement aérohy- Ombroclimat subhumide — Boqueras et al. 1989 : 49
grophile, non ou peu stégophile, euryphotique, non ou {e} ; Aitelli M. et Méric J.-C. 2019 (non publié, 13,
moyennement nitrophile. Étages supraméditerranéen, col- Port-Saint-Louis-du-Rhône : they de Roustan, alt. 0,5 m,
linéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide sur tiges de Sarcocornia fruticosa, 2019/03/07, leg., herb. et
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 397 {e} ; Agnello det. M. Aitelli et J.-C. Méric, conf. C. Roux) ; Bricaud
2011 : 4-6 {01} ; Agnello 2012 : 19-20 {77} ; Asta et al. 2004 : 89 {83} ; Gonnet et Gonnet 2012 (non publié, 2A,
2012 : 24-25, 29-32 {38} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bau- Tonnara leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ;
vet 2018 : 99 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Bonifacio :
Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bouly de Lesdain 1914 sentier côtier de la côte Accore, alt. 70 m, sur bois de bran-
(Suppl. 1) : 106-107 {59} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70} ; chette de Juniperus phoenicea mort, 2016/03/28, leg., herb.
Bricaud 2004 : 58, 80, 166, 171, 265, 274, 279 {30, 84} ; et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non
Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; publié, 2A, Pietrosella : sentier du Myrte, forêt domaniale
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 66 {84} ; Mare e Sole, non loin du parking, alt. 15 m, sur liège de
Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Derrien et al. 2018 : Quercus suber âgé, 2016/03/21, leg., herb. et det. D. et O.
282 {37} ; Derrien et al. 2019 : 98 {28} ; Florence et coll. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 17 {2a} ; Roux
2019 : 268 {65} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2017 (non publié, 06, Cannes : île Sainte-Marguerite, un
2B, Corte : gorges de la Restonica, bergeries de Grottelle, peu à l’O de l’embarcadère, alt. 5 m, sur tronc et branches
alt. 1440 m, sur bois d’un vieux tronc couché de Pinus d’un grand Pistacia lentiscus et de Quercus ilex, 2017/10/04,
nigra subsp. laricio, 2014/10/09, leg., det. et herb. D. et leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et Bricaud 1991 : 103
O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 2A, {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 235 {2a} ; Van
Belvédère-Campomoro : punta di Campomoro, alt. 15 m, Haluwyn 2019 (non publié, 56, La Trinité-sur-Mer : île de
sur rhytidome de Juniperus phoenicea, 2017/10/11, leg., Stuhan, sur brindilles de Baccharis halimifolia, 2019/06/04,
det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2017 leg., det. et herb. C. Van Haluwyn).
(non publié, 2B, Corte : la plaine San Giovanni, parcours Lecania dubitans (Nyl.) A. L. Sm. — Syn. Lecania
sportif, alt. 420 m, sur rhytidome de Fraxinus excelsior, dimera (Nyl.) Th. Fr., Lecanora dimera Nyl., Lecidea dubi-
2017/10/08, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gon- tans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Massif armo-
net et Gonnet 2018 (non publié, 2A, Ajaccio : Campo ricain, Loiret, Doubs, Isère, Cantal et Haute-Garonne.
dell’ Oro, znieff près de l’aéroport, alt. 5 m, sur rhytidome Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 15a, 25a, 31a,
d’Acacia sp. planté, 2018/08/25, leg., det. et herb. D. et O. 38!, 44a, 45a, 50a, 61a — Corticole (sur feuillus), plus
Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14 {2a} ; Harmand rarement lignicole, terricole ou détriticole, acidophile ou
1913 : 1085 {f, 59} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ; subneutrophile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages
Quelen 2013 (non publié, 56, Erdeven : Kerminihy, dune, collinéen, montagnard, plus rarement subalpin. Ombrocli-
sur branche morte d’Atriplex halimus, 2013/03/09, leg. et mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
herb. Y. Quelen, det. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 396-397 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 599 {f } ; Asta
26, Dieulefit : N de la ville, près de la source captée, au bord 1973 : 38 {38} ; Choisy 1950 : 17 {25} ; Du Colombier
du Jabron, alt. 436 m, sur Fraxinus, 2014/06/30, leg. det. 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 197 {31} ; Flagey 1886 :
et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; 310 {25} ; Harmand 1913 : 1085-1086 {f, 44, 50} ; Hue
515

1889 : 234 {15} ; Olivier 1897 : 309-310 {61} ; Parrique 60 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 145 {72} ; Van Haluwyn
(Gasilien) 1898 : 83 {15} — Rem. Les mentions de cette 1990 : 4 {62} ; Wirth 2019 : 80, 86 {67, 68} — Rem.
espèce (sous L. dimera) en région méditerranéenne, à basse Répartition mal connue, car cette espèce a longtemps été
altitude, sont douteuses : Roux 1967 : 149, Gard occiden- confondue avec L. rabenhorstii qui est beaucoup plus com-
tal ; Maheu et Gillet 1914 : 84, Corse-du-Sud (mention mun. Les mentions anciennes dans les Vosges (Kieffer
reprise par Werner 1973 : 329). Parmi les autres, une seule 1895 : 75, 76 ; départ. 57), le mont Salève (Stizenberger
est récente. 1882-1883 : 118 (n° 526, var. minuta ; Hepp in litt.)), les
Lecania erysibe (Ach.) Mudd — Syn. Lecania erysibe f. Hautes-Alpes (Clauzade et Rondon 1959 : 391) et en
sorediata J. R. Laundon, Lecidea erysibe (Ach.) Ach., Lecidea Bretagne (Coppins 1971 : 160, départ. 29, 35 ; Massé
luteola var. erysibe (Ach.) Ach. — Lichénisé, non lichéni- 1966 : 881, départ. 29) correspondent probablement à
cole — Nord, Pas-de-Calais, Grand-Est, Île-de-France, L. rabenhorstii. Par contre la description de Harmand
Massif armoricain, Charente-Maritime, Massif central, (1897) correspond à L. erysibe. Lecania erysibe var. sincerior
Midi, Pyrénées. Peu rare. Non menacé [lc] — 06!, 13!, (Nyl.) H. Olivier est un Lecanora sp. selon M. Mayrhofer
15r, 17!, 24!, 29!, 31a, 33!, 35!, 43!, 44a, 46r, 47!, 49!, 54!, (1998 : 119).
55!, 57!, 59a, 62!, 65!, 67!, 68!, 72!, 75sl!, 77!, 78sla, 84!, Lecania flavescens Lynge — Lichénisé, non lichénicole — À recher-
88a — Saxicole, sur roches calcaires et substrats artificiels cher en France — Connu notamment en Italie, Espagne et Suisse —
Saxicole, sur roches calcaires (calcschistes ou calcaires presque purs),
(murs, mortier, briques), rarement lignicole (bois ou vieux de médio- à omninocalcicole, mésophile ou xérophile, photophile ou
rhytidomes imprégnés de poussières), neutrophile ou baso- héliophile, héminitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
phile, mésophile ou xérophile, astégophile, photophile ou montagnard — Mayrhofer M. 1988 : 58-59 {e}.
héliophile, nitrophile, coniotolérant. De l’étage méso- Lecania fructigena Zahlbr. — Lichénisé, non lichéni-
méditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, cole — Pas-de-Calais et Massif armoricain, surtout sur le
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1989 : 90 littoral. Peu rare. Potentiellement menacé [nt] — 22r, 29!,
{e} ; Mayrhofer M. 1988 : 54-58 {e, 13} ; Aptroot et al. 44!, 50!, 56!, 62r — Saxicole, sur parois rocheuses ou pierres
2007 : 58 {29} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 611- de murs, calcaires ou non, calcifuge, de subneutrophile à
612 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; basophile, aérohygrophile, euryphotique, nitrophile, halo-
Bouly de Lesdain 1910 : 173-178 {59} ; Bouly de Les- tolérant. De l’étage adlittoral supérieur à l’étage collinéen
dain 1914 (Suppl. 1) : 103-104 {59} ; Bouly de Lesdain inférieur. Ombroclimats subhumide et humide — van den
1920 : 222 {62} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 75 {06} ; Boom et Brand 2005 : 279-283 {m, 22, 29, 44, 50, 56,
Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; 62} ; Monnat 2012 (non publié, 29, Ouessant, leg. et det.
Bricaud 2007 : 68 {84} ; Carlier, Esnault et Monnat J.-Y. Monnat, conf. et herb. C. Roux) ; Monnat 2012
2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du (non publié, 56, Arzon, leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C.
Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, Roux) ; Monnat 2013 (non publié, 44, Piriac-sur-Mer : île
J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Diederich et al. 2006 : Dumet, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al.
59 {54, 55} ; Dominique 1884 : 331 {44} ; Esnault 2018 2018 : 180, 189, 206 {50} — Rem. Longtemps confondu
(non publié, 35, Chartres-de-Bretagne : les Grands Fours, avec L. aipospila.
joints de mortier sur les murs des anciens fours à chaux, Lecania fuscella (Schaer.) A. Massal. — Syn. Lecania
alt. c. 40 m, 2018/12/06, leg., det. et herb. J. Esnault, syringea (Ach.) Th. Fr., Lecania syringea f. caerulescens B. de
conf. J-.Y. Monnat) ; Fagot 1906 : 197 {31} ; Gonnet Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout
et Gonnet 2016 (non publié, 43, Chavaniac-Lafayette : en France, Corse comprise. Assez commun, sauf dans les
annexe du Conservatoire botanique, alt. 700 m, sur mortier hautes montagnes. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 04!, 06a,
de muret, 2016/03/04, leg., herb. et det. D. et O. Gon- 07r, 09!, 12r, 13a, 14!, 15a, 16a, 17!, 19a, 2ba, 22a, 25a, 27a,
net) ; Harmand 1897 : 233 {54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 29a, 30r, 31a, 34!, 35a, 38!, 39a, 41!, 44!, 45a, 46r, 47a, 48!,
1073-1074 {f, Lorraine} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 49a, 50!, 51a, 53a, 54a, 56a, 57a, 59a, 60a, 61!, 62a, 63!, 64r,
{65} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 237 {47} ; 66r, 70!, 71a, 72a, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 81r, 83r,
Maheu 1930 : 611 {13} ; Massé 1966 : 881 {29?} ; May- 85a, 88a — Corticole, sur tronc de feuillus, plus rarement
rhofer M. 1988 : 57 {13} ; Monnat 2016 (non publié, 29, sur conifères, sur arbres isolés ou peu denses, acidophile ou
Botmeur : sur mortier d’un vieux mur, 2016/03/12, leg., subneutrophile, mésophile ou modérément xérophile, peu
herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Parrique (Gasilien) 1894 : ou pas stégophile, photophile ou modérément héliophile,
161 {62} ; Prône 1966 : 13 {67} ; Signoret et Diederich héminitrophile. Étages méso- et surtout supra-méditerra-
2003 : 216 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; van den néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats sec, subhu-
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. 1991 : mide et humide. Xanthorion parietinae — Clauzade et
516

Roux 1985 : 397 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 600 l’Islet, sur rocher siliceux, 2016/08/17, leg., herb. et det.
{f } ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Berner 1947 : 124 {13} ; J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Gonnet et Gonnet 2017
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 612 {78sl} ; Bouly (non publié, 06, Théoule-sur-Mer : pointe de l’Aiguille,
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 680 {70} ; Bouly de Lesdain chemin du débarcadère, alt. 40 m, sur rochers de rhyolite
1910 : 180-182 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine- plus ou moins altérée, 2017/10/02, leg., det. et herb. D. et
bleau) : 550 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 13, 14 {78sl} ; O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2017
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 105-106 {59} ; Bouly (non publié, 06, Villeneuve Loubet : tour de la Madone, alt.
de Lesdain 1949 (Nice) : 75 {06} ; Brisson 1875 : 138-139 90 m, sur rocher d’andésite en sous-bois, 2017/10/02, leg.,
{51} ; Brisson 1880 : 204 {02} ; Brisson 1881 : 198 {51} ; det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Monnat
Choisy 1950 : 17 {01, 25, 39, 70, 71} ; Coste 1991 : 16 2013 (non publié, 29, Goulien : Park an Traon, alt. 60 m,
{09} ; Coste 1993 : 7 {09, 81} ; Coste 1994 : 207 {81} ; sur muret de granite, 2013/04/30, leg., det. et herb. J.-Y.
Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste Monnat) ; Monnat 2015 (non publié, 50, Beaumont-
2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Hague : Herquemoulin, sur petite paroi verticale de roche
Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Cozette 1906 : 249, altérée, sur une pierre de schiste non calcaire, alt. 24 m,
255 {60} ; Crozals 1908 : 527 {34} ; Crozals 1909 : 279 2015/09/25, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat, conf. C.
{34} ; Crozals 1914 : 114 {34} ; Crozals 1923 : 62 {83} ; Roux) ; Monnat et al. 2018 : 189, 206 {50} ; Monnat et
Crozals 1923 : 96 {2b} ; Crozals 1924 : 102 {83} ; Du Brien 2018 (non publié, 56, Locmaria : pointe de la Croix,
Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 195 étage adlittoral, alt. 20 m, sur rhyolite, 2018/06/11, leg. Y.
{13} ; Fagot 1906 : 197 {31} ; Harmand 1897 : 233-234 Brien et J.-Y. Monnat, det. et herb. J.-Y. Monnat) —
{54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 1086-1088 {f, 59, 75sl, Rem. Voir la Rem. sous Fellhanera bouteillei.
Franche-Comté, Lorraine} ; Hue 1889 : 234-235 {15} ; Lecania inundata (Hepp ex Körb.) M. Mayrhofer —
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 237 {47} ; Lamy Syn. Biatorina inundata Hepp ex Körb. [non Fr.], Biatorina
1880 : 415 {19} ; Marc 1908 : 405 {12} ; Müller (Argo- proteiformis var. compacta A. Massal., Catillaria italica B.
viensis) 1862 : 46 {74} ; Olivier 1897 : 312-313 {14, 16, de Lesd., Lecania erysibe var. granulata B. de Lesd., Leca-
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; nia erysibe var. inundata (Hepp ex Körb.) Zahlbr., Lecania
Ozenda 1950 : 43 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1894 : porracea (Stizenb.) Flagey, Lecania sbarbaronis B. de Lesd.,
161 (sub Lecanora metabolica) {62} ; Parrique (Gasilien) Lecanora sbarbaronis (B. de Lesd.) Zahlbr. — Lichénisé,
1898 : 83 {48, 63} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard non lichénicole — Çà et là en France, y compris en Corse.
1877 : 28 {79} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 102 {83} ; Assez peu commun. Non menacé [lc] — 06!, 08!, 09r, 13c,
Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 2017 (Entre- 14!, 18c, 2ar, 25c, 28!, 30!, 37!, 47!, 50!, 57!, 59c, 61!, 64r,
vennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 175 65r, 66!, 68!, 69!, 75slc, 81r, 88c — Saxicole, sur rochers
{41} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 235 {(20)} ; Roux surtout calcaires et substrats artificiels (murs, béton, tuiles,
et Coste 2005 : 237 {48} ; Stizenberger 1882-1883 : 119 etc.), soumis ou non à de brefs écoulements, laticalcicole,
{74} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Vivant 1988 : 52 basophile ou neutrophile, mésophile ou modérément
{64} ; Werner 1973 : 329 {20}. xérophile, ékréophile ou non, photophile ou héliophile,
Lecania hutchinsiae (Nyl.) A. L. Sm. — Syn. Bilimbia coniotolérant, nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen
albocarnea (Nyl.) A. L. Sm., Lecania « hutchinsia » (Nyl.) à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, subhumide et
A. L. Sm., Lecania hutchinsiae f. bellissima (Leight.) A. L. humide — Clauzade et Roux 1989 : 92-93 {f } ; Mayrho-
Sm., Lecanora hutchinsiae Nyl., Lecidea accessitans Nyl., fer M. 1988 : 66-71 {e, 75sl, 13, 18, 25, 59, 88} ; Bouly
Lecidea albocarnea Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — de Lesdain 1948 (Écologie) : 68 {75sl} ; Coste 2011 : 104
Manche, Bretagne et Alpes-Maritimes. Rare. Patrimonial {09, 65} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 (Gré-
d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 06!, 22!, 29!, 50!, signe) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Der-
56! — Saxicole, sur rochers ou blocs de roches silicatées non rien et al. 2018 : 282 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ;
calcaires (surtout sur grès et schistes), également sur pierres Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2007
de murs, surtout sur parois verticales, calcifuge, acidophile (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {30} ; Roux et
et surtout subneutrophile, aérohygrophile, photophile mais al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et al.
non héliophile, de non à modérément nitrophile. Étages 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
collinéen et mésoméditerranéen, surtout non loin du litto- Corse) : 235-236 {(20)} ; Signoret et Diederich 2000 : 5
ral. Ombroclimats subhumide et surtout humide — Clau- {57} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; van den Boom et al. 1995 :
zade et Roux 1989 : 91 {e} ; Wirth et al. 2013 : 551, 554 274 {64} ; Wirth 2019 : 85, 86 {68} — Rem. Longtemps
{e} ; Esnault et Monnat 2016 (non publié, 22, Lancieux : confondu avec Lecania rabenhorstii dont il est très voisin.
517

Lecania koerberiana J. Lahm — Lichénisé, non lichéni- 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 69!, 72!, 73a, 74a, 75sl!, 76a, 77!,
cole — Çà et là, surtout dans le Midi ; Corse. Rare. Patrimo- 78sl!, 79!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 88!, 89!, 90! — Corticole,
nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, surtout sur feuillus (Quercus caducifoliés, Q. ilex, Sambucus,
05!, 06!, 13!, 2aa, 2ba, 31a, 34a, 38!, 40r, 41!, 45a, 47a, 61a, Populus, Corylus, Fraxinus, Acer), sur arbres ou arbustes
66!, 69!, 73a, 83!, 84!, 86a — Corticole, sur feuillus isolés ou isolés ou dans des forêts, parfois lignicole, exceptionnel-
peu denses, subneutrophile, assez xérophile, peu ou pas sté- lement saxicole-calcifuge en sous-bois, subneutrophile ou
gophile, héliophile, peu ou modérément nitrophile. Étages acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégo-
méso-, supra-méditerranéen, collinéen et montagnard. phile, euryphotique (de sciaphile à assez héliophile), nitro-
Ombroclimats sec, subhumide et humide — Clauzade et tolérant. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage monta-
Roux 1985 : 397 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 600 gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
{f } ; Asta et al. 2012 : 24-25, 29-32 {38} ; Berner 1947 : et Roux 1985 : 194 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 406
124 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Bricaud {f } ; Agnello 2012 : 19-20 {77} ; Agnello 2014 : 18 {38} ;
2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Bricaud Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ;
2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Choisy Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bégay
1950 : 17 {73} ; Crozals 1908 : 528 {34} ; Du Colombier 1997 : 16 {16} ; Berner 1947 : 121 {13} ; Biache et al.
1902 : 210 {45} ; Fagot 1906 : 197 {31} ; Harmand 1913 : 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Biache et Darnis 2019 : 32
1088-1089 {f, 45, 61, 73, 86} ; Jeanjean [coll. Bouly de {17} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 617 {78sl} ;
Lesdain] 1925 : 237 {47} ; Maheu et Gillet 1914 : 85 {2a, Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 690 {78sl} ; Bouly
2b} ; Olivier 1897 : 313 {61} ; Roux et al. 1999 (Grand- de Lesdain 1920 : 223 {62} ; Bricaud 2004 : 53, 81, 83,
Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- 99, 103, 159, 265 {84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 33 {84} ;
lon) : 127 {(34)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
35, 68 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux {83} ; Bricaud 2007 : 59 {84} ; Bricaud et Roux 1994 :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 236 {(20)} ; Vivant 1988 : 52 122 {84} ; Brisson 1875 : 151 {51} ; Brisson 1880 : 204
{40} ; Werner 1973 : 329 {20} — Rem. Signalé par Ber- {02} ; Brisson 1881 : 197 {51} ; Choisy 1949 : 148 {01,
ner (1947 : 124) dans les environs d’Aix-en-Provence où il 25, 39, 73, 74} ; Coppins 1971 : 156 {29, 56} ; Cozette
n’a jamais été retrouvé, mais existe bien dans le département 1906 : 249, 252 {60} ; Crozals 1914 : 120 {34} ; Derrien
des Bouches-du-Rhône où il a été mentionné en Camargue et al. 2018 : 282 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ;
par Bricaud (2005). Fagot 1906 : 206 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gonnet
Lecania lesdainii (Samp.) Zahlbr. — Lichénisé, non et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 14, 17
lichénicole — Pyrénées-Atlantiques et Corse. Très rare. {2a} ; Harmand 1898 : 60-61 {54, 88} ; Houmeau 1998 :
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 616 {17, 79} ; Hue 1896 : 96 {73} ; Kieffer 1895 : 84
d’extinction [cr] — 2a!, 2b!, 64r — Corticole, sur feuillus {57} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Marc 1908 : 410 {12} ;
(Populus, Quercus ilex, Viburnum tinus), neutrophile, aéro- Martin et al. 2018 : 22 {01} ; Monnat et al. 2017 : 44,
hygrophile, photophile ou modérément héliophile, non 52 {35} ; Monnat et al. 2018 : 189 {50} ; Müller (Argo-
nitrophile. Étages mésoméditerranéen et collinéen (variante viensis) 1862 : 59 {74} ; Nylander 1873 : 290, 318 {66} ;
chaude). Ombroclimat humide — Clauzade et Roux Nylander 1891 : 63, 89 {66} ; Nylander 1896 : 82 {77,
1985 : 396 {e} ; Sampaio 1916 : 73, 76 {e} ; Sussey 2012 : 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 35-36 {14, 49, 50, 61, 76, 79} ;
78-79 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; Puget
Pietrosella : forêt domaniale Mare e Sole, bord du ruisseau 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 37 {79} ; Roux 2014 (non
de Zirione, alt. 15 m, sur rhytidome lisse de Quercus ilex, publié, 26, Dieulefit : N de la ville, près de la source captée,
2016/03/21, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Roux et au bord du Jabron, alt. 436 m, sur Fraxinus, 2014/06/30,
coll. 2013 (Catal. Corse) : 236 {2b} ; Vivant 1988 : 52 {64}. leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux
Lecania naegelii (Hepp) Diederich et van den Boom — 2017 (T. Belfort) : 76 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) :
Syn. Bacidia abscondita Erichsen, Bacidia naegelii (Hepp) 127 {04} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al.
Zahlbr., Biatora naegelii Hepp, Bilimbia naegelii (Hepp) 1999 (Grand-Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France bord) : 174 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77
(Corse comprise). Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127 {48,
02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 12a, 13!, 14!, 15r, 16r, 17!, 18!, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 48, 68
2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 31!, 32!, {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et
33!, 34a, 35!, 36!, 37!, 38!, 39a, 40r, 41!, 42!, 43!, 44!, 45r, al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et Gueidan
46!, 48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 54a, 55r, 56!, 57a, 58!, 60a, 61!, 2002 : 137 {83} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade
518

et Gardiennet 2016 : 34 {21} ; van den Boom et Breuss Gruchy, le long du chemin vers hameau aux Ducs, alt. c.
2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; 86 m, sur moellons non calcaires d’un mur, 2016/05/19,
Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; Vivant leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Boissière 1990 : 188
1988 : 17 {40, 64} ; Wirth 2019 : 83 {67}. {77} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; Clauzade et Vězda 1969 :
Lecania nylanderiana A. Massal. — Syn. Lecania 336-337 (tab. ht) {13} ; Derrien et al. 2018 : 282 {37} ;
athroocarpa (Nyl.) Trevis., Lecania cooperta (Ach.) Poetsch, Farou 2015 (non publié, 87, Nieul : dans une allée du
Lecanora athroocarpa Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — cimetière, alt. 327 m, sur caillou non calcaire, 2015/09/16,
Çà et là dans une grande partie de la France, mais non leg., det. et herb. J.-L. Farou) ; Harmand 1913 : 1081 {f,
signalé en Corse. Peu rare. Potentiellement menacé [nt] — 30, 34} ; Maheu 1930 : 611 {13} ; Monnat 2014 (non
04!, 12!, 14a, 15a, 16a, 25a, 31a, 34c, 44a, 45a, 49a, 50a, publié, 56, Malansac : le Moulin Neuf, au N de l’étang,
51a, 54a, 57a, 61!, 70a, 73!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79a, 84!, alt. 46 m, sur roche granitique, 2014/04/14, leg. et herb.
86c, 87a, 88a — Saxicole, sur parois verticales ou supra- J.-Y. Monnat, det. C. Roux) ; Monnat 2020 (non publié,
verticales de rochers calcaires, plus rarement sur murs, 29, Châteaulin : le bourg, alt. 14 m, sur mortier de chaux
omnino- ou valdé-calcicole, mésophile, modérément ou d’un mur, 2019/12/26, leg., et herb. J.-Y. Monnat, det C.
fortement stégophile, photophile mais non héliophile, peu Roux) ; Monnat et al. 2017 : 42, 44, 52 {56} ; Monnat
ou modérément nitrophile. De l’étage supraméditerranéen et al. 2018 : 180, 206 {50} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux
ou collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 127 {30, (34)} ; Roux
et humide — Clauzade et Roux 1989 : 90 {e} ; Mayrho- et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 68 {66} ; Roux et al.
fer M. 1988 : 73-77 {e, 86} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
601 {f } ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Boissière 1979 : 103 Var) : 39 {06} ; Vivant 1988 : 52 {40, 64} — Rem. La
{77} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 680 {70} ; Bris- compréhension de cette espèce suit Clauzade et Roux
son 1875 : 138 {51} ; Choisy 1950 : 17 {25, 73} ; Crozals 1989, Mayrhofer M. (1988) et la diagnose originale de
1914 : 114 {34} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot Nylander (1875 : 298). La localité type de L. olivacella se
1906 : 198 {31} ; Harmand 1897 : 234 {54, 88} ; Harmand trouve à Mireval (Hérault), à 13 km au SO de Montpellier,
1913 : 1089-1090 {f, 34, Lorraine} ; Hue 1887 : 382 {15} ; où les roches sont exclusivement calcaires ; d’ailleurs la dia-
Hue 1889 : 235 {15} ; Hue 1896 : 92 {73} ; Kieffer 1895 : gnose originale indique « supra saxa calcarea ».
76 {57} ; Lamy 1880 : 416 {87} ; Marc 1908 : 405 {12} ; Lecania polycycla (Anzi) Lettau — Syn. Lecania
Nylander 1896 : 63 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 314 « amblyospora » (Harm.) Zahlbr., Lecania amblyspora
{14, 16, 44, 49, 50, 61, 76, 79} ; Roux 1975 (non publié, (Harm.) Zahlbr., Lecania genevensis (Müll. Arg.) Lettau,
12, Nant : Cantobre) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- Lecanora amblyspora Harm., Rinodina polycycla Anzi —
sillon) : 127 {(34)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 Lichénisé, non lichénicole — Loir-et-Cher, Côte-d’Or,
{04} — Rem. Le Lecanora metabolica Ach. mentionné par Alpes, Massif central, Provence, Pyrénées et Corse. Rare.
Lamy (1880 : 416) et par Nylander (1891 : 63-64) est Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] —
vraisemblablement un L. nylanderiana, alors que le véri- 04!, 06!, 12r, 2a!, 21!, 41!, 48!, 64c, 66!, 74a, 83! — Saxi-
table L. metabolica Ach. est Amandinea insperata (Nyl.) H. cole, sur parois de roches calcaires (calcaires purs, gréseux
Mayrhofer et Ropin, d’Australie. ou dolomitiques), également sur murs (pierres, mortier),
Lecania olivacella (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Lecania subal- omnino-, valdé- ou médio-calcicole, basophile, mésophile
bens (Nyl.) Hazsl., Lecanora olivacella Nyl., Lecanora subal- ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile et surtout
bens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Seine-et-Marne, héliophile, héminitrophile. De l’étage thermoméditerra-
Manche, Bretagne, Indre-et-Loire, Haute-Vienne, Midi et néen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide
Pyrénées. Assez peu rare. Potentiellement menacé [nt] — et hyperhumide — Clauzade et Roux 1989 : 91 {f } ;
06!, 07!, 13r, 29!, 30c, 34a, 37!, 40r, 47!, 50!, 56!, 64!, 66!, Mayrhofer M. 1988 : 81-84 {e, 48} ; Bertrand et Roux
77!, 83c, 87! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches cal- 2016 : 59 {04} ; Choisy 1960 : 403 {74} ; Coste 2012
caires ou silicatées basiques, également sur mortier, calcicole (Madasse) : 21 {12} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 178 {2a} ;
ou calcifuge, de subneutrophile à basophile, mésophile ou Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio :
xérophile, peu ou pas stégophile, euryphotique (de sciaphile île de Cavallo, alt. 29 m, 2014/03/14, leg. et herb. D. et
à héliophile), héminitrophile. De l’étage mésoméditerra- O. Gonnet, det. C. Roux) ; Harmand 1913 : 1077 {f,
néen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et 48} ; Ménard 2009 : 69, 78, 145 {06,83} ; Roux et al.
humide — Clauzade et Roux 1989 : 92 {f } ; Mayrho- 2001 (Chambord) : 175 {41} ; Roux et al. 2006 (Langue-
fer M. 1988 : 78-80 {e, 34, 83} ; Bauvet 2007 : 92-93 doc-Roussillon) : 127-128 {48} ; Roux et al. 2011 (Haute-
{07} ; Bertrand 2016 (non publié, 50, Gréville : hameau Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
519

68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et 282 {37} ; Déruelle et al. 1979 : 225 {51} ; Diederich et
al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et Coste 2005 : 237 al. 2006 : 59 {54, 55, 57} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ;
{48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 34 {21}. Engler et Lacoux 2012 : 16 {34} ; Fagot 1906 : 197 {31} ;
Lecania rabenhorstii (Hepp) Arnold — Syn. Biatorina Farou 2016 : 147 {46} ; Gonnet et al. 2013 : 36, 40, 44
ceramonea A. Massal., Biatorina rabenhorstii (Hepp) A. {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet
Massal, Lecania actaea var. violacea B. de Lesd., Lecania 2019 : 17 {2a} ; Harmand 1913 : 1074, 1076-1077, 1079-
alborubra B. de Lesd., Lecania algarbiensis Cout., Lecania 1080 {f, 59, 73, Normandie, Franche-Comté} ; Hue 1887 :
erysibe auct. [non (Ach.) Mudd], Lecania erysibe f. nigrata 382 {15} ; Hue 1889 : 234 {15} ; Hue 1896 : 93 {73} ;
(Harm.) Maheu et A. Gillet, Lecania erysibe var. ceramo- Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 237 {47} ; Lamy
nea (A. Massal.) Zahlbr., Lecania erysibe var. rabenhorstii 1880 : 415, 506 {87} ; Maheu 1930 : 611 {13} ; Maheu et
(Hepp) Mudd, Lecanora actaea var. violacea (B. de Lesd.) Gillet 1914 : 84 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 47 {2b} ;
Harm., (?) Lecanora harmandii (Hepp) Arnold — Liché- Marc 1908 : 404-405 {12} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mat-
nisé, non lichénicole — Presque toute la France, Corse tei 1976 : 60 {13} ; Ménard 2009 : 92 {83} ; Ménard et
comprise. Très commun. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 06!, Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ;
09r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16c, 17c, 2a!, 2b!, 22a, 23!, 24!, Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Moreau et Moreau
25a, 26!, 27a, 29!, 30!, 31r, 32!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 41!, 1934 (Menton) : 147 {06} ; Nylander 1866 : 369 {75sl} ;
44a, 45a, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, Nylander 1873 : 287 {66} ; Nylander 1891 : 17, 59 {66} ;
59c, 61a, 62!, 63a, 64r, 65r, 66!, 70a, 72a, 73a, 74a, 75sla, Nylander 1896 : 7, 62 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 :
76a, 77!, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88r, 89! — 310-311 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61,
Saxicole, sur rochers et blocs plus ou moins calcaires et sur 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 234 {66} ; Ozenda 1950 :
substrats artificiels (murs, béton, tuiles, etc.), laticalcicole, 43 {(06)} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1882 :
basophile ou neutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou 260, 263, 281 {17, 44, 85} ; Rieux et Roux 1969 : 40 {f,
pas stégophile, photophile ou héliophile, nitrophile, conio- 30} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1978 : 77, 95, 125, 130,
tolérant. Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen 133, 139, 140 (li), 143, 147, 153 {04, 06, 13, 26, 30, 83,
et collinéen, plus rarement montagnard ou même subal- 84} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux
pin. Ombroclimats sec, subhumide, humide, plus rare- 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; Roux et al.
ment hyperhumide — Clauzade et Roux 1989 : 93 {e} ; 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham-
Mayrhofer M. 1988 : 85-90 {e, 06, 13, 34, 59, 74, 84, bord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24, 27
85} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 601 {f } ; AFL (collectif ) {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {48} ; Roux
1984 : 10 {23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Asta et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {11, 30, 34, 48,
1973 : 38 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {06} ; Berner (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al.
1947 : 124 {13} ; Boissière 1979 : 103 {77} ; Boissière 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
1986 : 210 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Bouly de Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Lesdain 1905 (Versailles) : 612 {78sl} ; Bouly de Lesdain 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ;
1906 (Luxeuil) : 679 {70} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 236 {2a, 2b} ; Roux
1) : 104 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 222-223 {62} ; et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 22, 26, 32, 33, {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 {84} ; Sparrius et al.
48, 51, 62, 63, 65, 67, 70, 72 {75sl} ; Bouly de Lesdain 2002 : 69 {62} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51,
1949 (Nice) : 75 {06} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca 55} ; Vivant 1988 : 52 {64} ; Weddell 1873 : 367 {86} ;
maritima) : 314, 315 {59} ; Boumier et al. 2011 : 20 {85} ; Weddell 1874 : 342 {34} ; Weddell 1875 : 271 {85} ;
Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 85 Werner 1973 : 329 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
{84} ; Brisson 1875 : 138 {51} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; 274 {2a} ; Zschacke 1927 : 20 {2b} — Rem. Les formes
Choisy 1950 : 17-18 {01, 25, 73} ; Choisy 1960 : 404 non pruineuses de cette espèce ont été nommées à tort L.
{73} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Clauzade 1969 (Acarospora erysibe notamment par Ozenda et Clauzade (1970) et
laqueata) : 97 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 7, 11, la plupart des anciens auteurs. Lecania actaea var. violacea
14, 26 {13, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ; Coste 1995 : 19 n’est qu’une forme (« hivernale ») de Lecania rabenhorstii
{81} ; Coste 2011 : 104 {09, 31, 65, 81, 88} ; Coste 2012 (« erysibe ») selon Bouly de Lesdain lui-même (Harmand
(Madasse) : 21 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, 1913 : 1076).
massif de la Clape) ; Crozals 1908 : 527 {34} ; Crozals Lecania sambucina (Körb.) Arnold — Lichénisé, non
1914 : 114 {34} ; Crozals 1923 : 32 {83} ; Crozals 1924 : lichénicole — Lozère (non publié, 48, Altier, forêt doma-
102 {83} ; Crozals 1931 : 47 {83} ; Derrien et al. 2018 : niale du Mont Lozère, valat du Cougnet, alt. 1410 m, sur
520

Fagus sylvatica, 2015/09/14, leg. et herb. J.-C. Gattus et et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt
C. Biache, det. C. Van Haluwyn) et Alpes-Maritimes international. En danger critique d’extinction [cr] — 01c,
(Villeneuve-Loubet : sous la Fenouillère, alt. 45 m, sur rhy- 05!, 34c, 66!, 84! — Saxicole, sur parois de subverticales à
tidome rugueux grosse branche et branchette de Quercus supraverticales de roches plus ou moins calcaires (calcaires
ilex, 2017/10/05, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. souvent dolomitiques ou gréseux), plus rarement sur murs
C. Roux, non publié). Extrêmement rare : deux stations (pierres, mortier), laticalcicole, basophile ou neutrophile,
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En d’assez peu à fortement stégophile, photophile ou modé-
danger critique d’extinction [cr] — 06!, 48! — Corticole, rément héliophile, nitrophile. Étages supraméditerranéen,
sur rhytidome rugueux de feuillus (notamment Quercus, collinéen, montagnard, rarement subalpin. Ombroclimats
Populus, Sambucus, Salix), subneutrophile ou neutrophile, subhumide et humide. Surtout dans le Caloplacetum arnol-
mésophile ou xérophile, substratohygrophile, astégophile, dii — Clauzade et Roux 1985 : 393 {e} ; Clauzade et
photophile et surtout héliophile, héminitrophile. Étages Roux 1989 : 90 {f } ; Clauzade et Vězda 1973 : 5-15 {84} ;
méso-, supra-méditerranéen et collinéen — Poelt 1969 : Mayrhofer M. 1988 : 98-105 {e, 01, 34, 84} ; Clauzade
333 {e} ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 06, Ville- et Roux 1975 : tab. 26 {84} ; Roux et al. 2006 (Langue-
neuve-Loubet : sous la Fenouillère, alt. 45 m, sur rhytidome doc-Roussillon) : 128 {(34)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
rugueux de grosse branche et branchette de Quercus ilex, Orientales) : 48, 68 {66}.
2017/10/05, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Lecania subfuscula (Nyl.) S. Ekman — Syn. Bacidia
Roux) — Rem. Voir sous L. cyrtella. circumpallens (Nyl.) Arnold, Bacidia subfuscula (Nyl.) Th.
Lecania sampaiana B. de Lesd. — Lichénisé, non liché- Fr., Lecidea subfuscula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
nicole — Loire-Atlantique (Le Croisic). Extrêmement rare : Lorraine. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- danger critique d’extinction [cr] — 57a — Terricole (sur
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — sol plus ou moins calcaire) ou détriticole, rarement saxi-
44c — Saxicole, calcifuge, sur rochers littoraux ou mari- cole-calcifuge, neutrophile ou basophile, aérohygrophile
times de quartzite. Ombroclimat subhumide — Clauzade ou mésophile, astégophile, photophile mais non héliophile,
et Roux 1989 : 91 {f } ; Mayrhofer M. 1988 : 91-92 {e, peu ou pas nitrophile. Étage collinéen — Clauzade et
44} — Rem. Le Croisic est en Loire-Atlantique et non pas Roux 1985 : 191, 193 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
dans le Finistère, contrairement à ce qu’a écrit Mayrhofer 407, 410-411 {f } ; Kieffer 1895 : 85 {57} — Rem. Répar-
M. (1988). tition française mal connue.
Lecania spadicea (Flot.) Zahlbr. — Syn. Lecania spa- Lecania sylvestris (Arnold) Arnold — Lichénisé, non
dicea var. gennarii (Bagl.) J. Steiner, Lecanora spadicea lichénicole — Rem. Deux variétés.
Flot., Ricasolia gennarii Bagl. — Lichénisé, non lichéni- Lecania sylvestris (Arnold) Arnold var. sylvestris —
cole — Bouches-du-Rhône (Marseille : île de Riou, îlots Syn. Biatora holomelaena (Flörke) Hepp, Biatora sylvestris
du Grand-Congloué et massif de Marseilleveyre jusqu’à Arnold, Biatorina sylvestris (Arnold) Körb., Catillaria syl-
2 km du bord de mer). Assez commun sur l’île de Riou, très vestris (Arnold) Lettau — Lichénisé, non lichénicole —
rare sur le continent. Patrimonial d’intérêt national. Poten- Hauts-de-France, Bretagne, Meuse, Loir-et-Cher, Côte-
tiellement menacé [nt] — 13! — Saxicole, sur parois ou d’Or, Haute-Savoie (mont Salève), Rhône, Haute-Vienne,
surfaces inclinées, plus rarement subhorizontales, de roches Lot, Aquitaine, Alpes-Maritimes. Assez rare. Potentielle-
calcaires cohérentes, calcicole, basophile, xérophile, peu ment menacé [nt] — 02r, 06!, 21!, 29!, 33!, 35!, 41!, 46!,
ou pas stégophile, euryphotique, thermophile, nitrophile. 55!, 56!, 59c, 62!, 64r, 69!, 74c, 80!, 87! — Saxicole, sur
Étage thermoméditerranéen (sur ou non loin du littoral). rochers (parois), blocs ou pierres calcaires ombragés, rare-
Ombroclimat sec — Clauzade et Roux 1985 : 393 {e} ; ment sur mortier, de médio- à omnino-calcicole, basophile,
Clauzade et Roux 1989 : 89 {e} ; Mayrhofer M. 1988 : mésophile ou modérément xérophile, peu ou pas stégo-
93-97 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 598 {f, 13} ; Clau- phile, euryphotique (de photophile mais non héliophile
zade 1963 : 40 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. xiii, à moyennement héliophile), de peu à modérément nitro-
xxxi (p. 200) {13} ; Roux 1978 : 69 {13} ; Vězda 1965 : phile. Étages collinéen (y compris près du littoral) et mon-
Lich. sel. exsicc. n° 409 {13} — Rem. La mention de cette tagnard, rarement au mésoméditerranéen. Ombroclimats
espèce dans le Tarn, par Coste (1994 : 207, sur rhytidome subhumide et humide — Clauzade et Roux 1989 : 92 {e} ;
de la base du tronc de Quercus caducifolié), est erronée. Kilias 1981 : 398 {e} ; Mayrhofer M. 1988 : 106-108 {e,
Lecania suavis (Müll. Arg.) Mig. — Syn. Lecania tavare- 59} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {87} ; Diederich et al. 2006 :
siana Clauzade et Vězda — Lichénisé, non lichénicole — 59 {55} ; Esnault 2018 (non publié, 35, Chartres-de-Bre-
Ain (Thoiry : le Reculet), Hautes-Alpes, Vaucluse, Hérault tagne : les Grands Fours, moellons calcaires des murs des
521

anciens fours à chaux, alt. c. 40 m, 2018/12/06, leg. det. et derich) — Rem. N’appartient pas au genre Cliostomum,
herb. J. Esnault, conf. J-.Y. Monnat) ; Farou 2016 : 147 mais est très proche des Lecania (Reese Næsborg et al.
{46} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 69, Poley- 2007 : 587).
mieux-au-Mont-d’Or : sentier sous l’église, alt. 375 m, sur Lecania turicensis (Hepp) Müll. Arg. — Syn. Biatora
terre entre les pierres calcaires d’un mur bordant le sentier, turicensis Hepp, Biatorina albariella (Nyl.) Arnold., Bia-
2014/03/28, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet torina proteiformis f. lecideina A. Massal., Biatorina pro-
et Gonnet 2015 (non publié, 21, Fleurey-sur-Ouche : teiformis var. dispersa A. Massal., Lecania albariella (Nyl.)
les roches d’Orgères, 2015/07/09 ; Gevrey-Chambertin : Müll. Arg., Lecania albariella f. lecideina (Harm.) Zahlbr.,
combe Lavaux, 2015/07/10 ; sur calcaire très cohérent et Lecania albariella f. nigra (B. de Lesd.) Zahlbr., (?) Lecania
compact, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et calcivora B. de Lesd., (?) Lecania dimera f. ecrustacea (Nyl.)
Gonnet 2017 (non publié, 06, Cannes, île Sainte-Margue- H. Olivier, Lecania erysibe f. dispersa (A. Massal.) Zahlbr.,
rite, près du fort, alt. 22 m, sur muret calcaire, 2017/10/04, Lecania erysibe f. lecideina (A. Massal.) Maheu et A. Gil-
leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Monnat 2013 (non let, Lecania erysibe var. alba Harm., Lecania farinosa (A.
publié, 56, Larmor-Baden : Penn en Toull, étage adlitto- Massal.) B. de Lesd., Lecania phaeoleucodes (Nyl.) Zahlbr.,
ral, alt. 1 m, sur mortier, 2013/06/09, leg., det. et herb. Lecania subcaesia (Nyl.) B. de Lesd., Lecanora albariella f.
J.-Y. Monnat) ; Ragot 2015 (non publié, 29, Ouessant : lecideina Harm., Lecanora albariella f. nigra B. de Lesd.,
Centre d’étude du milieu d’Ouessant, sur mortier à la Lecanora proteiformis (A. Massal.) Nyl. — Lichénisé, non
chaux, 2015/06/06, leg. et herb. R. Ragot, det. C. Roux) ; lichénicole — Présent dans une grande partie de la France,
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Stizenberger y compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 04!,
1882-1883 : 118 {74} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 05!, 06!, 13!, 14!, 15a, 17c, 18a, 2a!, 2ba, 21!, 22!, 27!, 28!,
275 {64} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02}. 33!, 34a, 35!, 37!, 41!, 43!, 44a, 46!, 47!, 48!, 50a, 51a, 54a,
Lecania sylvestris var. umbratica (Arnold) M. May- 56!, 59a, 62!, 63!, 64r, 66!, 72c, 73!, 74!, 75slc, 77!, 78sla,
rhofer — Syn. Biatorina proteiformis f. umbratica Arnold, 79!, 82!, 83!, 84!, 86a — Saxicole, sur parois plus ou moins
Lecania erysibe f. umbratica (Arnold) Zahlbr. — Lichénisé, verticales, surfaces horizontales ou inclinées et sommets
non lichénicole — Finistère, Indre-et-Loire, Massif cen- rocheux calcaires (calcaires purs, dolomitiques, gréseux ou
tral et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt marneux), plus rarement non calcaires (roches silicatées
international. En danger critique d’extinction [cr] — 07!, basiques), également sur supports artificiels (tuiles, briques,
15a, 29!, 37!, 66! — Saxicole, sur parois de roches calcaires, béton, etc.), laticalcicole ou calcifuge, basophile ou neu-
valdé- ou omnino-calcicole, rarement calcifuge, de baso- trophile, mésophile ou surtout modérément xérophile, de
phile à neutrophile, mésophile ou modérément xérophile, non à modérément stégophile, photophile ou héliophile,
peu ou pas stégophile, euryphotique (de photophile mais nitrophile. De l’étage adlittoral à l’étage montagnard, plus
non héliophile à moyennement héliophile), nitrotolérant. rarement au subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et
Étages méso- et supra-méditerranéen, collinéen et monta- humide — Clauzade et Roux 1989 : 92 {f } ; Mayrho-
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade fer M. 1988 : 110-117 {e, 06, 13, 17, 18, 34, 74, 84, 86} ;
et Roux 1989 : 82 {e, 15} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 600, 601 (n° 1639-1640)
Derrien et al. 2018 : 282 {37} ; Gueidan et Roux 2003 : {f, (59, 75sl)} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux
23, 25 {07} ; Hue 1889 : 234 {15} ; Roux et al. 2011 (Pyré- 1977 : tab. xi, xv, xx {04, 05, 06} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ;
nées-Orientales) : 68 {66}. Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 686 {78sl} ; Bouly
Lecania tenera (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux — Syn. de Lesdain 1910 : 178-180 {59} ; Bouly de Lesdain 1914
Cliostomum tenerum (Nyl.) Coppins et S. Ekman, Lecanora (Suppl. 1) : 104 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écolo-
tenera (Nyl.) Cromb., Lecidea tenera Nyl. — Lichénisé, non gie) : 7, 48, 51, 72, 73 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949
lichénicole — Bretagne. Très rare. Patrimonial d’intérêt (Nice) : 75 {06} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Brisson 1875 :
international. En danger d’extinction [en] — 22!, 29r — 138 {51} ; Carlier 2012 (non publié, 77, Fontainebleau :
Saxicole, dans des crevasses de rochers maritimes de roches forêt domaniale de Fontainebleau, sur rhytidome de feuillu,
silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, sciaphile, 2012, leg., herb. et det. G. Carlier) ; Clauzade et Roux
stégophile, halophile. Étage adlittoral. Ombroclimats sub- 1975 : tab. xiii, 22, 23 {13} ; Crozals 1910 : 257 {34} ;
humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 392, 397 Crozals 1914 : 267 {34} ; Derrien et al. 2018 : 282 {37} ;
{E, Bretagne} ; Ekman 1997 : 26-27 {m} ; Coppins 1971 : Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Dominique 1884 : 341
161 {29} ; Diederich 2000 (non publié, 22, Trédrez-Loc- {44} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gonnet et al. 2018 : 174
quémeau : pointe de Séhar, sur rochers schisteux au bord {2a} ; Harmand 1913 : 1074, 1078-1079, 1990-1991 {f,
de la mer, alt. 5 m, 2000/07/26, leg., det. et herb. P. Die- 18, 34, 51, 54, 59, 72, 75sl} ; Houmeau 1998 : 621 {79} ;
522

Hue 1887 : 382 {15} ; Hue 1889 : 234 {15} ; Hue 1894 : Lecanographa amylacea (Ehrh. ex Pers.) Egea et Tor-
320 {50} ; Maheu et Gillet 1914 : 84 {20, 2b} ; Mayrho- rente phyco. amylacea — Syn. Lecanactis amylacea (Ehrh.
fer M. 1988 : 113-114 {f, 06, 13, 17, 18, 34, 74, 84, 86} ; ex Pers.) Arnold, Lecanactis illecebrosa (Dufour) Fr., Lecidea
Ménard 2009 : 167 {83} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; farinosa (Ach.) Nyl. [non H. Magn.], Opegrapha illecebrosa
Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 147 {06} ; Olivier Dufour — Lichénisé, non lichénicole — Oise, Norman-
1897 : 310 {44, 50} ; Ozenda 1950 : 43 {(06)} ; Parrique die, Finistère, Seine-et-Marne, Saône-et-Loire, Tarn, Aqui-
(Gasilien) 1891 : 416 {63} ; Parrique (Gasilien) 1894 : taine, Haute-Garonne. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
161 {62} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ripart 1876 : 266 Vulnérable [vu] — 29!, 31!, 33!, 40!, 47a, 50!, 60!, 64!,
{18} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 71a, 76a, 77!, 81r — Corticole ou lignicole, sur feuillus,
127 {04} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; principalement sur tronc de vieux Quercus caducifoliés,
Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. plus ou moins acidophile, aérohygrophile, stégophile, assez
2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {(34), 48} ; Roux et al. sciaphile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard
2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- inférieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : zade et Roux 1985 : 391 {e} ; Egea et Torrente 1994 :
20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 122-125 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 265 {f, (Est,
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. Nord, Nord-Ouest)} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Choisy
1949 : 147 {71} ; Coste 2001 : 219, 221 {81} ; Coste
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71,
Corse) : 236 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux
74 {50} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 246
et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux et Poumarat 2015 :
{47} ; Olivier 1900-1903 : 45-46 {29, 76} ; Ramond 2017
18 {13} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Vallade et Gardiennet
(non publié, 31, Saman : forêt communale, sur tronc de
2016 : 35 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 266, 274-275
gros Quercus robur, alt. 324 m, 2017/05/18, leg. et herb.
{64} ; Weddell 1873 : 367 {86} ; Werner 1973 : 329 {20}.
L. Ramond, det. C. Roux) ; Rose [coll. Boissière] 1990 :
Lecania viridulogranulosa (Harm.) Zahlbr. — Syn. 206 {77}.
Lecanora viridulogranulosa Harm. — Lichénisé, non liché- Lecanographa amylacea (Ehrh. ex Pers.) Egea et Torrente phyco.
nicole — Var (Évenos ; Solliès-Pont : vallée du Gapeau) et violaceofusca — Syn. Buellia violaceofusca G. Thor et Muhr — Liché-
Hérault (environs de Béziers et d’Agde). Très rare. Patri- nisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment
dans les Ardennes belges — Corticole, sur tronc de vieux feuillus, princi-
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- palement Quercus, acidophile, aérohygrophile, non héliophile, non nitro-
tion [cr] — 34!, 83a — Corticole, sur tronc, branches et phile. Étages collinéen et montagnard — Ertz et al. 2018 (Photobiont) :
branchettes de feuillus isolés ou peu denses, dans des zones 4 {e} ; Sérusiaux et al. 1999 : 18 {e} ; Thor 1991 : 11-13 {e} — Rem.
humides, acidophile ou subneutrophile, xérophile, peu ou Non connu à l’état fertile.
pas stégophile, héliophile, nitrophile. Étage mésoméditerra- Lecanographa dialeuca (Cromb.) Egea et Torrente —
néen. Ombroclimats sec et subhumide — Harmand 1913 : Lichénisé, lichénicole facultatif — Bretagne (Finistère et
1089 {f, 34} ; Crozals 1923 : 62 {83} ; Gonnet et Gon- Morbihan) et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt natio-
net 2014 (non publié, 34, Portiragnes : bord de l’étang de nal. En danger d’extinction [en] — 2a!, 29!, 56! — Saxicole,
l’Estagnol, alt. 2 m, sur rhytidome de Salix sp., 2014/05/18, sur des surfaces de roches silicatées, très cohérentes, proté-
gées des pluies et écoulements, calcifuge, subneutrophile
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Roux et al. 2006
ou acidophile, aérohygrophile, stégophile, non héliophile,
(Languedoc-Roussillon) : 128 {(34)} — Rem. Voisin de L.
non nitrophile, halophile ; parasite facultatif de lichens à
koerberiana, mais thalle çà et là sorédié, apothécies à disque
Trentepohlia (lichens crustacés ou Roccella). Étage adlittoral.
plan, un peu pruineux, à bord thallin persistant, et spores
Ombroclimats subhumide et humide. Roccellographetum
non ou peu resserrées aux cloisons.
circumscriptae — Egea et Torrente 1994 : 126-127 {m} ;
Lecanographa Egea et Torrente — Ascomycètes Smith et al. 2009 : 464 {e} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 180
lichénisés, rarement lichénicoles — Egea et Torrente {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifa-
1994 : 1-205 {m} — Rem. Voir aussi Paralecanographa. cio : île de Cavallo, alt. 29 m, 2014/03/15, leg. D. et O.
Lecanographa amylacea (Ehrh. ex Pers.) Egea et Tor- Gonnet, det. D. Ertz, herb. A. Gardiennet) ; Monnat
rente — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Ertz et al. 2009, 2012, 2013 (non publié, 29, 56) — Rem. Mentions
2018 (Photobiont) : 1-14) ont montré que, par son adn, du Finistère non publiées : Goulien : Tachenn ar C’Had,
Buellia violaceofusca G. Thor et Muhr est conspécifique de sur des faces surplombantes de blocs de roche silicatée non
Lecanographa amylacea qui comprend deux phycotypes : calcaire dans une pelouse aérohaline, alt. c. 20 m, leg. J.-Y.
(1) phyco. amylacea à algue trentépohlioïde, apothécié ; Monnat, 2009, det. C. Roux ; Landunvez : pointe de
(2) phyco. violaceofusca à Trebouxia, stérile, sorédié. Landunvez, alt. c. 10 m, leg. et det. J.-Y. Monnat, 2013 ;
523

Cléden-Cap-Sizun : pointe du Van, alt. c. 20 m, leg. et Lecanora Ach. — Ascomycètes lichénisés, rarement
det. J.-Y. Monnat, 2012 ; Goulien : Karn ar Vran, leg., lichénicoles — Smith et al. 2009 : 465-502 {e} ; Zhao et
herb. et det. J.-Y. Monnat, 2014 ; Morbihan, Groix : le al. 2016 : 293-304 {m} — Rem. Genre restant hétérogène
Dunn, sur la côte sud de l’île, alt. c. 20 m, leg. et det. J.-Y. malgré l’exclusion récente de celui-ci des Myriolecis et des
Monnat, 2013. Protoparmeliopsis (Zhao et al. 2016). Le groupe de Lecanora
Lecanographa farinosa (Hepp) Egea et Torrente — Syn. Opegra- chlarotera (ou gr. de L. subfusca) correspond aux Lecanora
pha farinosa Hepp — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en
s. s., tandis que les groupes de L. polytropa, de L. varia, de
France — Connu notamment en Cerdagne espagnole — Saxicole, sur
roches silicatées acides ou basiques, acidophile ou subneutrophile, pho-
L. marginata, de L. rupicola, de L. subcarnea, de L. intu-
tophile mais peu ou pas héliophile, aérohygrophile, stégophile, non mescens et de L. saligna appartiennent vraisemblablement
nitrophile. Étages thermo- et méso-méditerranéen, sur ou non loin du à d’autres genres. Voir également Bryonora, Miriquidica et
littoral — Egea et Torrente 1994 : 130-132 {m} — Rem. Les échantil- Protoparmelia.
lons mentionnés par Clauzade et Roux (1975 : tab. ht 23, Vaucluse et Lecanora aitema (Ach.) Hepp — Syn. Lecanora aitema
Vienne) et Vivant (1988 : 69, Pyrénées-Atlantiques), sur roche calcaire,
appartiennent en réalité à une forme d’Alyxoria mougeotii à thalle blanc,
var. saepincola (Ach.) Hedl., Lecanora saepincola (Ach.)
légèrement crayeux. Arnold, Lecanora symmicta var. aitema (Ach.) Th. Fr., Leca-
Lecanographa lyncea (Sm.) Egea et Torrente — Syn. nora symmicta var. saepincola (Ach.) Nyl., Lecanora symmicta
Lecanactis emersa (Müll. Arg.) Stizenb., Lecanactis lyncea var. « sepincola » auct. — Lichénisé, non lichénicole —
(Sm.) Fr., Lecanactis plocina (Ach.) A. Massal. [non auct.], Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Loiret, Salève, Massif
Lecanactis stictica Durieu et Mont., Lecanactis vestita (Müll. central méridional. Assez rare. Potentiellement menacé
Arg.) Stizenb., Opegrapha caesia Ach. [non DC.], Opegra- [nt] — 12a, 25r, 30a, 34a, 39r, 45a, 54a, 57a, 68a, 70a, 74a,
pha emersa Müll. Arg., Opegrapha lyncea (Sm.) Borrer ex 88a — Corticole, surtout sur petites branches d’arbustes et
Hook., Opegrapha stictica Durieu et Mont., Opegrapha d’arbrisseaux (Erica, Calluna, etc.), plus rarement sur troncs
vestita Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là et branches de conifères et de feuillus (surtout Quercus), ou
bien lignicole, de moyennement à très acidophile, méso-
en France, y compris en Corse, sauf dans les hautes mon-
phile, peu ou pas stégophile, assez héliophile, non ou peu
tagnes et les régions trop sèches. Assez commun, sauf dans
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats
la région méditerranéenne. Non menacé [lc] — 03a, 06!,
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
14a, 2ar, 22!, 27a, 29!, 31a, 33!, 35!, 39a, 44!, 46!, 49a, 50a,
424 {e} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ;
51c, 56!, 60!, 61!, 64r, 71a, 72a, 75sl!, 76a, 77!, 79a, 83! —
Crozals 1914 : 70 {34} ; Du Colombier 1902 : 210 {45} ;
Corticole ou lignicole, sur feuillus, principalement sur tronc
Harmand 1897 : 216 {54, 57, 68, 88} ; Harmand 1913 :
de vieux Quercus (caducifoliés ou sclérophylles), mais éga-
1029 {f, 57, 74, 88} ; Marc 1908 : 402 {12, 30} ; Müller
lement sur Olea, Ficus, etc., de moyennement à fortement
(Argoviensis) 1862 : 51 {74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ;
acidophile, aérohygrophile, stégophile, assez sciaphile, non Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {(30, 34)} ;
nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage colli- van den Boom et Brand 1991 : 28 {25, 39} — Rem. Voir
néen. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade L. pyrrhizans. Le L. symmictera var. aitema de Harmand
et Roux 1985 : 391 {e} ; Egea et Torrente 1994 : 142- (1913), par son thalle lépreux et jaunâtre, n’appartient pas
147 {m, 35, 51, 77} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 241 à L. aitema. Une seule donnée récente.
{f } ; Torrente et Egea 1989 : 168-170 {ne} ; Abbayes Lecanora albella (Pers.) Ach. — Lichénisé, non liché-
1924 : 51 {44} ; Abbayes 1934 : 101 {Massif armoricain} ; nicole — Malíček et al. 2017 : 445-446, 451-452 {e} —
Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Boissière 1979 : 82 {77} ; Rem. Deux morphotypes dont un seul connu en France, le
Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud 2004 : 36 {06} ; morpho. albella. Le morpho. sorediata, connu en Autriche
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; et en Suisse, diffère de L. mugosphagneti par son thalle mince
Choisy 1949 : 151 {39, 71} ; Coppins 1971 : 163 {35} ; et lisse, ses soralies bien délimitées, rondes, son chimisme
Fagot 1906 : 219 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Graves et son habitat sur feuillus (surtout dans des forêts de Fagus
1857 : 187 {60} ; Laronde 1901 : 221 {03} ; Maheu et Gil- sylvatica).
let 1914 : 98 {20} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander Lecanora albella (Pers.) Ach. morpho. albella — Syn.
1896 : 109 {60, 77} ; Olivier 1900-1903 : 188-189 {14, 27, Lecanora albella var. cinerella Flörke, Lecanora albella var.
29, 35, 49, 50, 61, 72, (75sl), 76, 79} ; Richard 1877 : 43 sordidescens Ach., Lecanora pallida (Schreb.) Rabenh.,
{79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Rose et al. Lecanora pallida f. sorediata Schaer., Lecanora scrupulosa
1979 : 90, 96 {50} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 236 auct. [non Ach.], Lecanora subalbella Nyl. — Lichénisé,
{(20)} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; van Dobben et al. 1991 : non lichénicole — France non méditerranéenne ; douteux
60 {46} ; Vivant 1988 : 51 {64} ; Werner 1973 : 333 {20}. en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03!,
524

09!, 10!, 11!, 12a, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 21!, 22!, 23!, Marc 1908 : 399 {12} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ;
24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 31!, 32!, 33!, 34r, 35!, 37!, 38!, 39!, Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander 1866 : 369 {75sl} ;
40!, 41!, 43!, 44!, 45a, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51r, 52!, 53a, Nylander 1896 : 59 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 276-
54!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68a, 277, 278-279 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
69r, 70!, 71!, 72!, 73a, 74a, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81r, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 161
85!, 86!, 87r, 88r, 89! — Corticole, sur tronc, branches et {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 79 {15, 63} ; Payot et
branchettes de feuillus et d’Abies, principalement sur rhyti- Harmand 1901 : 82 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Prin
dome lisse, surtout dans des forêts peu denses, acidophile, 1983 : 23 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 :
aérohygrophile, astégophile, photophile ou modérément 27 {79} ; Richard 1882 : 289 {86} ; Rose [coll. Boissière]
héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. 1990 : 206 {77} ; Rose et al. 1979 : 96 {50, 61} ; Roux
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001
Roux 1985 : 407 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 567 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
{f } ; Abbayes 1924 : 44 {44} ; Abbayes 1934 : 71, 82 {22, 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128
29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48 {66} ;
1984 : 11 {19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Agnello Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Signoret et
2016 : 24 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Bauvet Diederich 2000 : 5 {57} ; Signoret et Diederich 2003 :
2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet 2020 : 216 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {(21)} ; van
56 {63} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; den Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; Van den Broeck et
Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 99 al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27
{77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Boissière 1994 : 7, 10 {51} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn
{63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 11 {10} ; Bouly 1983 : 113, 117, 128, 138 {50, 61, 72} ; Van Haluwyn et
de Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; Bouly de Les- Lerond 1986 (non publié, dépts 28, 35, 37, 72) ; Vivant
dain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de Lesdain 1914 1988 : 56 {64} ; Vuez 1868 : 184 {28} ; Weddell 1873 :
(Suppl. 1) : 94-95 {59} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Brisson 367 {86} ; Werner 1933-1934 : 41 {68} ; Werner 1962 :
1875 : 136, 137 {51} ; Brisson 1880 : 201 {02} ; Carlier 67 {88} — Rem. Les anciens auteurs n’ayant pas à leur dis-
2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34 {44} ; Chipon position la paraphénylène-diamine, cette espèce a souvent
1995 : 63 {54} ; Choisy 1950 : 59, 60 ; 1953 : 179 {01, 25, été confondue avec L. subcarpinea et même avec L. carpinea
38, 39, 70, 71, 73, 74} ; Coppins 1971 : 160 {22, 29, 35, ou L. leptyrodes ; confusion avec L. subcarpinea : Ducos,
56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1997 : 135 {81} ; Coste Dughi et Gand 1935 : 83 (mention reprise par Berner
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 (1947 : 124 – Bouches-du-Rhône) ; Jeanjean [coll. B. de
{66} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne Lesd.] 1925, Lot-et-Garonne ; Dughi et Ducos (1938 :
2009 : 71, 74 {50} ; Cozette 1906 : 254 {60} ; Crozals 218) puis Rondon (1951 : 10 ; 1951 : 72, 73 1958 : 144),
1914 : 68, 69 {34} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : mont Ventoux (Vaucluse) ; Rondon (1948 : 69), mon-
tab. 1 {59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tagne de Lure (Alpes-de-Haute-Provence), etc. ; confusion
tab. 1 {14} ; Derrien et al. 2018 : 282-283 {37} ; Derrien avec L. carpinea ou L. leptyrodes : Crozals (1908 : 523 ;
et al. 2019 : 99 {28} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Du 1909 : 277 ; 1910 : 254), littoral de l’Hérault et non loin
Colombier 1902 : 210 {45} ; Fagot 1906 : 192 {31} ; de celui-ci, à Roquehaute et dans les environs de Béziers ;
Farou 2016 : 147 {46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : Crozals 1924 : 92, Var méridional ; Rondon-Seidenbin-
4 {01} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Florence et coll. 2019 : der 1983 : 101 (d’après Flahault et Hue 1899 : lxxix,
268 {65} ; Galinou 1955 : 25 {53} ; Gavériaux et Roux mention reprise par Crozals in Jahandiez 1929 : 316),
2015 : 67 {43, 63} ; Genty 1934 : 103 {21} ; Gourdon île de Port-Cros (Var), etc. L. albella a été signalé ancien-
[coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 81 {31} ; Graves 1857 : nement mais non confirmé en Corse (Maheu et Gillet
179 {60} ; Happe in Collectif SBCO 2018 : 17 {69} ; Har- 1926 : 42-43, mention reprise par Werner 1973 : 329)
mand 1897 : 210 {54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 977-978, où sa présence est douteuse. Voir Lecanora mugosphagneti.
986-987 {f, 50, 61} ; Hue 1887 : 381 {15} ; Hue 1889 : Lecanora albellula (Nyl.) Th. Fr. — Lichénisé, non
232 {15} ; Hue 1894 : 299 {14} ; Hue 1896 : 254 {73} ; lichénicole — Rem. Deux variétés.
Hue 1896 : 89 {73} ; Hue 1908 : 11 {40} ; Jeanjean [coll. Lecanora albellula (Nyl.) Th. Fr. var. albellula — Syn.
Bouly de Lesdain] 1925 : 232 {47} ; Kieffer 1895 : 73 Lecanora cembricola Nyl., Lecanora effusella Hedl., Lecanora
{57} ; Lamy 1880 : 407, 409 {15, 63, 87} ; Lamy 1883 : mughicola var. cembricola (Nyl.) Dalla Torre et Sarnth.,
384 {65} ; Laronde 1901 : 190 {03} ; Lefèvre 1866 : 258 Lecanora ochromma Nyl., Lecanora ochrostoma Hepp, Leca-
{28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 129, 132 {61} ; nora ochrostomoides Nyl., Lecanora piniperda Körb. nom.
525

illeg., Lecanora piniperda var. ochrostoma (Hepp) Körb., l’Orne, n° 230), du moins le spécimen conservé dans l’herb.
Lecidea albellula Nyl. ; incl. Lecanora glaucella (Flot.) Nyl., lux, est en réalité L. sarcopidoides selon P. van den Boom
Lecanora piniperda var. glaucella (Flot.) Körb. — Liché- 2008 (comm. pers. à Paul Diederich). La mention de L.
nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie de albellula par Olivier (1897 : 286) étant donc douteuse
la France, Corse comprise. Assez commun. Non menacé dans l’Orne, nous ne l’avons pas considérée ; il en est de
[lc] — 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 12a, 13a, 14a, 15a, 16a, 17a, même de celle de Dughi et Ducos (1938 : 195) à Meyreuil
2br, 22a, 23!, 25!, 26!, 27a, 29a, 34!, 35a, 38!, 39a, 43a, 44a, dans les Bouches-du-Rhône.
45a, 48!, 49a, 50a, 53a, 54a, 56a, 57a, 59a, 61a, 63a, 65!, Lecanora albellula var. macroconidiata M. Brand et
66!, 70a, 71a, 72a, 74a, 76a, 77a, 78sla, 79a, 83!, 84a, 85a, van den Boom — Lichénisé, non lichénicole — Yonne et
87a, 88a — Lignicole (sur bois « dur ») ou corticole (sur Jura. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En dan-
tronc ou branches de conifères plus rarement de feuillus), ger critique d’extinction [cr] — 39r, 89r — Corticole, sur
de moyennement à très acidophile, mésophile ou xéro- feuillus (Betula) ou conifères (Pinus) ou lignicole (surtout
phile, peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non sur piquets et poteaux), de moyennement à très acidophile,
nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen supérieur mésophile, astégophile, photophile ou héliophile, peu ou
et surtout montagnard et subalpin. Ombroclimats sub- pas nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombrocli-
humide, humide et hyperhumide — van den Boom et mats humide et hyperhumide — van den Boom et Brand
Brand 2008 : 480-483 {e, 15} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 2008 : 468-470 {e, 39, 89}.
{23} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Lecanora alboflavida Taylor — Syn. Ochrolechia inversa
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly (Nyl.) J. R. Laundon — Lichénisé, non lichénicole — Orne
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678-679 {70} ; Bouly de et Bretagne. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulné-
Lesdain 1907 (Versailles) : 685 {78sl} ; Bouly de Lesdain rable [vu] — 22r, 29!, 35!, 56r, 61! — Corticole (sur vieux
1910 : 168 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : feuillus ou conifères), rarement saxicole (sur rochers non
555 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 96-97 {59} ; calcaires), subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile,
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Choisy 1950 : surtout sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombro-
58 {74} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Coste climats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Crozals 1914 : 71 {34} ; 531 {e} ; Kukwa 2011 : 230-231 {e} ; Smith et al. 2009 :
Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 476 {e, 35, 56} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bricaud
195, 206 {13, 83} ; Flagey 1886 : 292-293 {25, 39, 71, 2008 : 142 {29} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 35, 56} ;
88} ; Harmand 1897 : 217, 219 {54, 57, 88} ; Harmand Monnat et al. 2017 : 42, 44 {(35)}.
1913 : 1028, 1043-1045 {f, 61, 65, 88, Lorraine, Île-de- Lecanora albula (Nyl.) Hue — Lichénisé, non lichéni-
France, Normandie} ; Kalb 1976 : 58 {2b} ; Lamy 1880 : cole — Rem. Deux variétés nettement distinctes par leur
438 {87} ; Lamy 1883 : 385, 386 {65} ; Laronde 1901 : chimisme.
191 {03} ; Marc 1908 : 402 {12} ; Nylander 1873 : 274 Lecanora albula (Nyl.) Hue var. albula — Syn. Squa-
{66} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 45 maria albula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Isère,
{66} ; Nylander 1896 : 62 {77, 78sl} ; Olivier 1897 : Alpes et Préalpes méridionales, Pyrénées. Assez peu com-
286 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, mun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 38!, 65!, 66!, 84! —
76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Parrique (Gasi- Saxicole, sur parois de roches faiblement calcaires, parvo-
lien) 1891 : 416 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 79 ou minimé-calcicole, neutrophile, xérophile, astégophile,
{63} ; Richard 1877 : 28 {79} ; Rondon 1958 : 144, 145 de moyennement à très héliophile (optimum sur parois
{84} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 orientées vers le sud), non ou peu nitrophile. Ombroclimats
{26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux humide et hyperhumide. Étages subalpin. Lecanoretum
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {34, 48, (66)} ; albulae — Clauzade et Roux 1985 : 423 {e} ; Nylander
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 1863 : 261 {05} ; Nylander 1863 : 396 {05} ; Nylander
2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- 1969 (« 1863 ») : 63 {m, 65} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
nées-Orientales) : 20, 35, 48, 68 {66} ; Roux et al. 2012 581 {f, Alpes, mont Ventoux, (Pyrénées)} ; Asta 1972 :
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 135 {04} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xvi, xx {05, 06} ;
39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Choisy 1950 : 22 {04, 05} ;
Corse) : 236 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Harmand 1913 :
Stizenberger 1882-1883 : 116 {74} — Rem. Le L. albel- 936 {f, 04, 05, 65} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {65} ;
lula (sub L. piniperda) distribué par Olivier (Lichens de Hue 1897 : cclxli {04} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ;
526

Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 677 {70} ; Bouly de Lesdain
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et 1949 : 81 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Choisy
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ; Roux et al. 2012 1950 : 59 {01, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) :
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 7 {30} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 207-208
39 {06}. {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ;
Lecanora albula var. vocontia Clauzade et Cl. Roux — Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») :
Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridionales (y com- 62 {81} ; Crozals 1924 : 99 {83} ; Derrien et al. 2018 :
pris mont Ventoux), Pyrénées-Orientales et Corse. Très 283 {37} ; Descheemacker in Collectif SBCO 2019 : 12
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique {43} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Genty 1934 : 102
d’extinction [cr] — 04!, 05!, 2b!, 66!, 84! — Saxicole, sur {21} ; Graves 1857 : 179 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35
des surfaces rocheuses de horizontales à verticales, blocs {74} ; Harmand 1897 : 204-208 {54, 57, 88} ; Harmand
et pierres faiblement calcaires, parvocalcicole, légèrement 1913 : 971 {f } ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ;
basophile ou neutrophile, xérophile ou mésophile, asté- Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 231 {47} ; Kief-
gophile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étage subal- fer 1895 : 72 {57} ; Lamy 1883 : 383 {65} ; Lebreton 2018
pin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Lecanoretum (annexe 3) : 1 {75sl} ; Maheu et Gillet 1926 : 41-42 {2b} ;
albulae — Clauzade et Roux 1985 : 423, 823 {e, 84} ; Martin et al. 2018 : 34 {25} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ;
Roux 1987 : 270 {f } ; Bertrand 2012 (non publié, 66, Payot et Harmand 1901 : 82 {74} ; Poumarat 2016 (non
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes : site classé du Carlit, publié, 11, Counozouls : deuxième grand virage sous le col
leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Bricaud 2004 (Aperçu) : de Jau, alt. 1935 m, sur Abies et Fagus, 2016/09/13, leg.,
37 {84} ; Gonnet et al. 2013 : 51 {2b} ; Poumarat et coll. herb. et det. S. Poumarat) ; Prin 1983 : 21 {10} ; Rondon
2014 : 17 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 1958 : 144 {84} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et
129, 196 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ; Roux guedoc-Roussillon) : 129 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 236-237 {2b}. (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41
Lecanora allophana (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et
lichénicole — Fagot 1906 : 191 {31} ; Hue 1908 : 11 al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66} ; Roux et al. 2012
{40} — Rem. Deux morphotypes, dont un seul connu en (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
France. 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
Lecanora allophana (Ach.) Nyl. morpho. allophana — 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Syn. Lecanora subfusca (L.) Ach. nom. rej. — Lichénisé, Corse) : 237 {(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35
non lichénicole — À peu près partout en France, Corse {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; van den
comprise. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vilmorin 1948 : 144
06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 15!, 16!, 18!, 19!, 2ba, 21!, 24!, {65} ; Vivant 1988 : 53 {40, 64} ; Weddell 1873 : 366
25!, 26!, 30!, 31!, 33!, 34!, 37!, 38!, 39r, 40r, 42!, 43!, 45a, {86} ; Werner 1962 : 67 {88} ; Werner 1973 : 329 {20} ;
47a, 48!, 52!, 54a, 56!, 57a, 59!, 60a, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, Wirth 1974 : 379 {88} ; Zschacke 1927 : 17 {2b} — Rem.
70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75slc, 77!, 78sla, 79!, 80!, 81r, 83a, 84!, Le L. allophana mentionné au bois des Rièges (Bouches-du-
86a, 88! — Corticole, sur feuillus, plus rarement sur Abies, Rhône, Camargue) par Clauzade (1969 : 4) est vraisem-
sur arbres isolés ou dans des forêts claires, modérément blablement L. chlarotera subsp. meridionalis ou L. horiza ;
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu il en est probablement de même de celui mentionné par
ou pas stégophile, photophile ou surtout héliophile, non ou Flahault et Hue (1899 : lxxix) dans le Var et de celui de
modérément nitrophile. Étages supraméditerranéen, colli- Bouly de Lesdain (1949 : 74) dans les Alpes-Maritimes
néen et montagnard, plus rarement au subalpin. Ombro- (environs de Nice). Celui mentionné par Boissière (1979 :
climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade 100) dans la forêt de Fontainebleau est en réalité L. subru-
et Roux 1985 : 412 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 571 gosa selon Boissière in Rose [coll. Boissière] (1990 : 206).
{f } ; AFL (collectif ) 1983 : 7 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : La mention de Bouly de Lesdain (1914 : 94) dans le Nord
19, 20 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; n’a pas été confirmée. Voir la remarque sous L. impudens.
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Lecanora allophana (Ach.) Nyl. morpho. sorediata — Syn. Leca-
Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bauvet et nora allophana f. sorediata (Schaer.) Vain. — Lichénisé, non lichéni-
cole — À rechercher en France — Connu en Europe centrale — Cor-
coll. 2009 : 194, 203 {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Biache ticole, sur feuillus, plus rarement sur Abies, sur arbres isolés ou dans des
et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Boissière 1979 : 100 {77} ; forêts claires, modérément acidophile ou subneutrophile, mésophile
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; Bouly ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile ou surtout héliophile,
527

non ou modérément nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen plus souvent sur troncs décortiqués), plus rarement corti-
et montagnard, plus rarement au subalpin. Ombroclimats subhumide, cole (sur rhytidome de conifères), de moyennement à forte-
humide et hyperhumide — Malíček et al. 2017 : 437 {e} — Rem. Voir
la remarque sous L. impudens. ment acidophile, mésophile ou aérohygrophile, astégophile,
Lecanora alpigena (Ach.) Cl. Roux — Syn. Lecanora photophile ou même héliophile, non nitrophile. Étages
polytropa f. alpigena (Ach.) Schaer., Lecanora polytropa var. montagnard et subalpin. Ombroclimat hyperhumide —
alpigena (Ach.) Rabenh., Lecanora varia var. alpigena Ach., Clauzade et Roux 1985 : 415 {e} ; Ozenda et Clauzade
Lecidora alpigena (Ach.) Motyka nom. inval. — Lichénisé, 1970 : 574 {f, (63)} ; Harmand 1913 : 1047 {f, 63} ; Hue
non lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse. 1887 : 413 {63} ; Lamy 1880 : 413 {63}.
Assez commun dans les Alpes. Non menacé [lc] — 04!, 05!, Lecanora anoptiza Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
06!, 09!, 11!, 15!, 2b!, 30!, 31!, 38!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 73!, cole — Puy-de-Dôme (monts Dore, puy de la Tâche).
74! — Saxicole, calcifuge ou minimécalcicole, sur rochers, Extrêmement rare : une seule station connue en France.
blocs et pierres non ou à peine calcaires, acidophile, sub- Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
neutrophile ou neutrophile, mésophile ou xérophile, asté- tinction [cr] — 63a — Corticole, sur rhytidome de vieil
gophile, euryphotique, non ou assez peu nitrophile. Étages Abies. Étage montagnard. Ombroclimat hyperhumide —
subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clau- Harmand 1913 : 1047 {f, 63} ; Lamy 1881 : 345 {63} ;
zade et Roux 1985 : 422-423 {e} ; Ozenda et Clauzade Nylander 1881 (Flora) : 345 {63}.
1970 : 581 {f } ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Lecanora argentata (Ach.) Malme — Lichénisé, non
105, 108, 109 {04, 06, 66, 73} ; Asta [coll. Eyheralde] lichénicole — Rem. Deux morphotypes.
1975 : 130 {74} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux Lecanora argentata (Ach.) Malme morpho. argentata —
1977 : tab. i, iv, v, vii, xx {05, 06, 73} ; Bauvet 2018 : 100 Syn. Lecanora subfusca auct. [non (L.) Ach. nom. rej.],
{63} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Lecanora subfusca (L.) Ach. nom. rej. var. argentata f. creta-
Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; cea (Malbr.) H. Olivier, Lecanora subfusca (L.) Ach. nom.
Boissière et al. 1989 : 7, 16 {74} ; Bossier in Collectif rej. var. vulgaris f. cretacea Malbr., Lecanora subfuscata H.
SBCO 2017 : 17 {31} ; Choisy 1950 : 57 {74} ; Clauzade Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France (y
et Rondon 1959 : 391 {05} ; Florence et coll. 2019 : 275 compris en Corse), sauf dans les plaines et basses montagnes
{65} ; Gardiennet 2013 (non publié, 09, Aston, leg., det. méditerranéennes. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02a,
et herb. A. Gardiennet) ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!,
{63} ; Gonnet et al. 2013 : 50 {2b} ; Harmand 1913 : 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!,
1035 {f, 65, 74} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!,
Lamy 1880 : 414 {63} ; Lamy 1883 : 386 {65} ; Moreau et 42!, 43a, 44!, 45a, 46r, 47!, 48!, 49a, 50!, 51r, 52!, 53a, 54!,
Moreau 1934 : 495 {65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 55!, 56!, 57!, 58!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!,
{(65)} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 17 {66} ; Roux 1984 : 69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r,
87 {06} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole, sur
et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 rhytidome (lisse ou fendillé) de feuillus, acidophile ou sub-
{30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux neutrophile, mésophile, astégophile, euryphotique (surtout
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2012 photophile ou héliophile), non ou peu nitrophile. Étages
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux humide. Lecanoretum argentatae — AFL (collectif ) 1983 :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 237 {2b} — Rem. Nous ne 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 23, 87} ; Agnello
retenons pas la mention de cette espèce dans la Moselle par 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Agnello 2011 : 4-6
Harmand (1913 : 1035), où elle n’a pas été retrouvée. Il {01} ; Agnello 2014 : 18 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 58
la caractérise en effet seulement par ses grandes apothécies, {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1972 :
alors que d’autres espèces du groupe de L. polytropa, plus 136 {04} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2005 : 180-181
particulièrement L. stenotropa morpho. grandes apothécies, {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ;
présentent ce caractère. Bauvet 2020 : 56 {63} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner
Lecanora anopta Nyl. — Syn. Lecidea anopta (Nyl.) 1947 : 124 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ;
Lettau — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bick et al. 2019 : 110
(Mont-Dore : entre le village de Queureilh et la cascade, sur {68} ; Boissière 1979 : 101 {77} ; Boissière 1994 : 5, 6,
tronc pourri de sapin). Extrêmement rare : une seule station 10 {15, 63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168 {62} ;
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; Bouly
danger critique d’extinction [cr] — 63a — Lignicole (le de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 677 {70} ; Boumier et al.
528

2011 : 24, 27, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 48,
70, 88} ; Bricaud 2004 : 28, 75, 110 {30, 83} ; Bricaud 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux
2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux
84} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Brisson 1875 : 136 {51} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 237 {2a, 2b} ; Roux et Coste
Brisson 1880 : 200 {02} ; Carpentier 1914 : 45, 48, 60 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Séguy
{44} ; Chipon 1995 : 64 {54, 88} ; Choisy 1950 : 58-59 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sipman 2000 : 48
{01, 25, 39, 69, 70, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1953 : {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et Gardien-
89 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Compa- net 2016 : 35 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 28
nyo 1864 : 845 {66} ; Coppins 1971 : 161 {56} ; Coste {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den
2001 : 220 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; van Dobben et al.
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 1991 : 61 {46} ; Vivant 1988 : 53 {40, 64} ; Vuez 1868 :
17 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 184 {28} ; Weddell 1873 : 150 {86} ; Weddell 1873 :
1914 : 68 {34} ; Crozals 1923 : 94 {2b} ; Derrien et al. 366 {86} ; Werner 1962 : 62 {68} ; Werner 1973 : 330
2018 : 283 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Diede- {20} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67} — Rem. La mention de
rich et al. 2006 : 59 {55} ; Dominique 1884 : 329 {44} ; L. argentata (sub L. subfusca) dans l’île de Port-Cros (Var)
Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Fagot 1906 : 191 {31} ; par Rondon-Seidenbinder (1983 : 102) est erronée ; le
Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 4 {01} ; Florence et coll. lichen correspondant est probablement Lecanora lividoci-
2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 25 {53} ; Gattus et Bia- nerea ou Lecanora chlarotera subsp. meridionalis ; également
che 2017 : 28 {57} ; Graves 1857 : 179 {60} ; Harmand erronée est la mention de cette espèce par Rondon (1963 :
1897 : 204-208 {54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 968-969, 87) en Crau : confusion avec Lecanora chlarotera subsp.
976 {f, 27, 50, 83} ; Hue 1889 : 230-231 {15} ; Hue 1894 : meridionalis et L. horiza. D’une manière générale, les don-
298 {14} ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ; Hue nées des anciens auteurs concernant les espèces du groupe
1908 : 11 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : chlarotera ne sont pas fiables (non-utilisation du critère
231 {47} ; Lamy 1880 : 407 {63, 87} ; Lamy 1883 : 383 des cristaux apothéciaux) et ont été prises en considération
{65} ; Laronde 1901 : 190 {03} ; Lefèvre 1866 : 258 {28} ; avec prudence.
Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Magnin 1876 : 123 Lecanora argentata (Ach.) Malme morpho. subrugosa —
{04} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Gillet 1926 : Syn. Lecanora subrugosa Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
41 {2b} ; Marc 1908 : 398, 399 {12} ; Martin et al. 2018 : cole — Montagnes, y compris en Corse, et çà et là dans les
34 {25} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ; Nylander collines de la moitié N de la France. Assez commun. Non
1856 : 551 {63} ; Nylander 1873 : 286, 318 {66} ; Nylan- menacé [lc] — 01!, 03!, 04!, 06!, 10!, 11!, 14!, 15!, 2br, 21!,
der 1878 : 454 {2b} ; Nylander 1891 : 59, 89 {66} ; Oli- 24!, 25!, 26!, 27!, 30!, 37!, 38!, 39!, 43a, 46r, 48!, 57!, 62c,
vier 1897 : 268-269 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 63!, 65!, 66!, 70!, 77!, 79!, 83!, 84!, 87a, 88r — Corticole, sur
50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 41 {06} ; tronc et branches de feuillus et d’Abies, sur arbres isolés ou
Parrique (Gasilien) 1898 : 78 {15, 43, 48, 63} ; Payot peu denses, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile,
1861 : 436 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Prin peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile
1983 : 23 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii-ix {74} ; Ravaud ou héliophile), non ou peu nitrophile. Étages montagnard
1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 27 {79} ; Rondon 1948 : et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
69 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 73 Clauzade et Roux 1985 : 412 {e} ; Ozenda et Clauzade
{84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 {83} ; Rondon 1970 : 573 {f } ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ; Asta 1973 : 38
1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Rose {38} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Boissière et Van Haluwyn
[coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1982 : 217 {83} ; 1987 : 11 {10} ; Bossier in Collectif SBCO 2018 : 17
Roux 2011 (non publié, 26, Comps) ; Roux 2012 (non {65} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Bricaud 2004
publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Clauzade et
{90} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459
(Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17, 21 {66} ; Derrien
176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; et al. 2018 : 283 {37} ; Gattus et Biache 2017 : 29 {57} ;
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 4 {48} ; Roux et al. 2006 Harmand 1913 : 973-974 {f } ; Houmeau et Roux 1981 :
(Languedoc-Roussillon) : 129 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux et 95 {15} ; Lamy 1880 : 408 {87} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ;
al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- Prin 1983 : 24 {10} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Rose [coll.
Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux
529

1982 : 218 {83} ; Roux 2011 (non publié, 26, Comps) ; grès d’Annot, 2014/07/21, leg., det. et herb. S. Poumarat,
Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2005 (mont conf. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- 129 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105
sillon) : 134 {30, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll.
117 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; 2013 (Catal. Corse) : 237 {(2a), 2b} ; Vivant 1988 : 53
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. {64} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres
2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 1974 : 309 {2a} — Rem. La mention de cette espèce sur
(Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : le littoral de l’Hérault, à Agde, par Weddell (1874 : 339)
71 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. est douteuse et n’a pas été confirmée (confusion probable
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : avec L. frustulosa).
244 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Vallade et Lecanora aspiciliicola Poumarat et Cl. Roux sp. nov. ad
Gardiennet 2016 : 35 {(21)} ; van Dobben et al. 1991 : int. — Lichénisé, lichénicole — Hautes-Pyrénées (Caute-
61 {46} ; Vaudoré 2015 (non publié, 14, Noron-l’Abbaye : rets : près du lac de Gaube, à l’E du bar-refuge, alt. 1730 m,
le chemin de la Motte, 2015/04/21, leg., det. et herb. D. sur petite paroi granitique (pente de 85-105°) orientée au
Vaudoré, conf. C. Roux) ; Werner 1962 : 66 {88} ; Wer- N, 2018/07/19, leg. et herb. S. Poumarat, n° 2018-113) —
ner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 310 Extrêmement rare : une seule station connue en France —
{2b} — Rem. L. subrugosa n’est qu’un morphotype de L. 65! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées de roches
argentata (Clerc 2004, Malíček 2014). Les mentions de silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, méso-
cette espèce (montagnarde et subalpine) en Corse, à basse phile, peu ou pas stégophile, modérément héliophile ou
altitude, par Werner et Deschâtres (1970 : 271, à Santa- plus souvent photophile mais non héliophile, non ou à
Manza près de Bonifacio, Corse-du-Sud ; 1974 : 310, à la peine nitrophile. Étage subalpin inférieur. Ombroclimat
pointe de Curza, commune Santo-Pietro-di-Tenda, alt. humide — Rem. Voir l’appendice taxonomique.
10 m, Haute-Corse) sont erronées. Lecanora atromarginata (H. Magn.) Hertel et Ram-
Lecanora argopholis (Ach.) Ach. — Syn. Lecanora argo- bold — Syn. Lecidea atromarginata H. Magn. — Liché-
pholis f. grisea Cretz., Lecanora argopholis f. viridis Cretz., nisé, non lichénicole — Hautes-Alpes (col du Galibier,
Lecanora blyttii (Fr.) Schaer., Lecanora frustulosa var. argo- alt. 2600 m). Extrêmement rare : une seule station connue
pholis (Ach.) Link, Lecanora frustulosa var. thiodes (Spreng.) en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Link, Lecanora oregana Tuck., Lecanora subventosa (Nyl.) critique d’extinction [cr] — 05r — Sur rochers de grès plus
Nyl., Lecanora thiodes Spreng. — Lichénisé, lichénicole ou moins calcaires et basaltes, de calcifuge à parvocalcicole,
facultatif — Alpes, Massif central, Vaucluse, Pyrénées, et neutrophile ou un peu basophile. Étages subalpin et alpin.
Corse. Assez rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulné- Ombroclimat hyperhumide — Alstrup 1986 : 6 {ne} ;
rable [vu] — 04!, 05a, 06!, 2ar, 2b!, 38a, 42a, 43a, 64r, Hertel et Schuhwerk 2010 : 179-180 {05} — Rem. Très
65a, 66r, 84! — Saxicole, sur rochers de roches silicatées proche de L. marginata dont il peut être considéré comme
basiques ou très faiblement calcaires, rarement muscicole, un chémotype à acide stictique et dépourvu d’atranorine.
détriticole ou même lichénicole (sur lichens saxicoles), cal- Lecanora barkmaniana Aptroot et van Herk — Syn.
cifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou neutrophile, Lecanora « barkmaneana » Aptroot et van Herk — Liché-
xérophile, astégophile, héliophile, peu ou modérément nisé, non lichénicole — Çà et la en France non méditer-
nitrophile. Ombroclimats subhumide et humide. Étages ranéenne, surtout dans les régions suffisamment humides.
supraméditerranéen et surtout montagnard et subalpin — Peu rare (assez commun en Bretagne). Non menacé [lc] —
Clauzade et Roux 1985 : 420 {e} ; Ozenda et Clauzade 02r, 14!, 18!, 22!, 23!, 28!, 29!, 32!, 33!, 35!, 36!, 37!, 38!,
1970 : 578 (n° 1552, 1553) {f } ; Vänskä 1984 : 398-401 44!, 50!, 51r, 53!, 55r, 56!, 59!, 61!, 62!, 65!, 72!, 75sl!,
{e} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Choisy 1950 : 77!, 79!, 85!, 89! — Corticole, sur feuillus (plus parti-
58, 1953 : 179 {38, 42} ; Clauzade 1951 (non publié, culièrement au bord des routes), sur tronc ou branches,
84, Apt : colline des Bruguières [Bruyères], sur rochers parfois lignicole, subneutrophile ou neutrophile, méso-
ensoleillés de grès siliceux, 1951/04/29, leg. G. Clauzade, phile ou xérophile, astégophile, photophile ou héliophile,
det. H. Vänskä et herb. M. Bouly de Lesdain) ; Clau- nitrophile et coniophile. Étage collinéen. Ombroclimats
zade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon subhumide et humide — Aptroot et van Herk 1999 :
1960 : 459 {66} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ; Harmand 3-8 {ne} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Carlier 2018
1913 : 1026-1027 {f } ; Lamy 1883 : 321 {65} ; Nylander (non publié, 32, Villecomtal-sur-Arros : un peu à l’O du
1863 : 398 {05} ; Poumarat 2014 (non publié, 04, Jau- puntous de Laguian, dans un bois de feuillus, alt. 240 m,
siers : rive droite du lac des Sagnes, alt. 1912 m, sur bloc de sur Quercus caducifolié, 2018/07/23, leg., herb. et det. G.
530

Carlier) ; Derrien 2016 (non publié, 28, Cloyes-sur-le- et herb. G. Clauzade, det. C. Roux 2015) ; Clauzade
Loir : au niveau de la zone industrielle de Saint-Séverin, et Rondon 1955 : 40 (sub « L. sulphurea ») {43} ; Clau-
de part et d’autre de la n10, sur arbre feuillu, alt. 105 m, zade et Rondon 1961(iii) : 8 (sub « L. sulphurea ») {30} ;
2016/07/25, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Der- Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Lamy 1883 : 321
rien 2018 (non publié, 18, La Chapelle-Saint-Ursin : les {65} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Roux et al. 2005 (mont
chaumes de Verniller, alt. 155 m, sur thalle de Xanthoria Lozère) : 215 (sub « L. sulphurea ») {48} ; Roux et al. 2007
parietina sur branchette de Prunus spinosa, 2018/03/20, (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-
leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien 2018 (non Roussillon, complément) : 129 {30, 48} ; Roux et al. 2011
publié, 23, Chéniers : derrière l’Espace de la culture et des (Pyrénées-Orientales) : 20, 68 {66} ; Roux et al. 2012
loisirs, alt. 67 m, sur Quercus caducifolé, 2018/03/10, leg., (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
det et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 283 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux
{37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Farou 2017 (non et coll. 2013 (Catal. Corse) : 237 {(20)} — Rem. Souvent
publié, 33, Barsac : alt. 8 m, sur rhytidome de Ficus carica, confondu avec L. sulphurea dont il se distingue surtout
2017/09/09, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Florence et par son thalle plus mince, ses apothécies plus petites (0,2-
coll. 2019 : 251 {65} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 {75sl} ; 0,6 mm), nombreuses et uniformément réparties sur tout le
Monnat 2015 (non publié, 79, Melle, 2015/05/20, leg., thalle, dans lequel elles restent enfoncées, planes ou légère-
det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 42, ment convexes (ne devenant pas difformes ni bosselées à la
44, 52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 190 {50} ; Monnat fin) et par son caractère orophile.
et al. 2018 (non publié, 85, Cheffois : le rocher de Chef- Lecanora bormiensis Nyl. — Syn. Lecanora hagenii var. bormiensis
fois, alt. 190 m, sur rhytidome de feuillu, 2018/04/29, det. (Nyl.) Dalla Torre et Sarnth. — Lichénisé, non lichénicole — Vosges
(Docelles) — 88a — Sur une tige de bignone (Campsis radicans) —
J.-Y. Monnat et al.) ; Poumarat 2018 (non publié, 65, Harmand 1913 : 1021-1022 {f, 88} — Rem. Espèce douteuse, non
Lourdes : forêt de Lourdes, alt. 411 m, sur tronc de Pru- considérée dans les flores et catalogues modernes, peut-être conspécifique
nus cerasus, 2018/07/21, leg., herb. et conf. S. Poumarat, de Myriolecis hagenii.
det. C. Roux) ; Sérusiaux et al. 1999 : 35 {38} ; Van den Lecanora cadubriae (A. Massal.) Hedl. — Syn. Bia-
Broeck et al. 2009 : 19 {62} ; Van den Broeck et al. tora admixta Th. Fr., Lecidea cadubriae (A. Massal.) Nyl.,
2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, Lecidea magnussoniana Hertel, Lecidea subinsequens Nyl. —
55} — Rem. Espèce sous-mentionnée car souvent stérile. Lichénisé, non lichénicole — Creuse, Alpes méridionales,
Lecanora bicinctoidea Blaha et Grube — Lichénisé, non lichéni- Pyrénées-Orientales et Corse. Assez rare. Potentiellement
cole — À rechercher en France — Connu en Italie et en Autriche —
Saxicole, sur parois verticales, supraverticales ou protégées par des encor-
menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 2br, 23!, 66! — Corticole,
bellements, de roches silicatées, calcifuge, plus ou moins acidophile, sur conifères (principalement sur troncs), lignicole (sur
assez aérohygrophile. Associé à L. swartzii — Blaha et Grube 2007 : souches) ou sur mousses corticoles, de moyennement à
50-58 {m} — Rem. Proche de Lecanora rupicola subsp. rupicola morpho. fortement acidophile, aérohygrophile, assez stégophile, non
bicincta dont il diffère par son écologie (stégophile), ses aréoles plus
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
petites (0,4-1 mm), ses apothécies en majorité sessiles, à bord thallin
muni d’un eucortex (dépourvu de restes d’algues) et son chimisme (pré- Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
sence de 3a-hydroxy-4-o-déméthylbarbatate de méthyle). Roux 1985 : 407 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 358
Lecanora biformis (Ramond) Clauzade et Cl. Roux — {ncf } ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Coste 2012 (Py et Man-
Syn. Lecidea biformis (Ramond) Ramond — Lichénisé, tet) : 17, 21 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41
non lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées, Corse. {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et
Assez peu commun. Non menacé [lc] — 06!, 11!, 20r, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
30!, 38!, 42!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65a, 66!, 73! — Saxicole, sur Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ;
des surfaces inclinées ou verticales de blocs et rochers de Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 237 {(20)} ; Sussey 2012
roches silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, (non publié, 66, Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes : au
mésophile, astégophile, plus ou moins héliophile, hémi- bord du lac des Bouillouses, sur une branche morte décor-
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats tiquée de Pinus uncinata, alt. 2030 m, 2012/07/11, leg.,
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : det. et herb. J.-M. Sussey) ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc.
425 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 378 {f, 20, (30, 48, n° 862 {2b} — Rem. N’appartient pas au genre Lecanora.
Pyrénées)} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Le spécimen de la Creuse (Mies 2015, spécimen revu par
Asta et al. 1972 : 82, 100 (sub « L. sulphurea ») {73} ; C. Roux) est un chémomorphotype à apothécies restant
Clauzade 1965 (non publié, 11, Pradelles-Cabardès : un planes et marginées et à thalle K + (jaunâtre) ne présentant
peu au N du pic de Nore, sur parois verticales orientées pas la réaction de l’acide norstictique (K + jaune puis rouge
vers l’E de blocs granitiques, alt. 1200 m, 1965/09/05, leg. avec formation de microcristaux rouges), qui selon Wirth
531

et al. (2013 : 574) est très rare en Europe moyenne. Voir subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 410
L. phaeostigma. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 569 {f } ; AFL (collectif )
Lecanora caesiosora Poelt — Syn. Lecanora cenisia f. 1984 : 10 {87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 21 {74} ; Agnello
soredians (Suza) Malíček, Lecanora soralifera H. Magn. [non 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 58
(Suza) Räsänen] — Lichénisé, non lichénicole — Alpes- {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ;
Maritimes (Saint-Martin-Vésubie : le Boréon, alt. 1634 m, ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bau-
sur paroi verticale et supraverticale de roche granitoïde vet 2007 : 92-93 {07} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Boissière
à grain fin, 2013/07/21, leg., det. et herb. C. Roux) et 1979 : 100 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Boulanger et
Hautes-Pyrénées (Cauterets : à proximité de la tourbière du al. 2010 (« 2009 ») : 172, 180, 181 {62} ; Bouly de Lesdain
Paradis, dans une sapinière, alt. 1650 m, sur paroi supraver- 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906
ticale de roche granitique, 2018/04/01, leg. et herb. É. Flo- (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) :
rence, det. C. Roux). Extrêmement rare : deux stations 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 162 {59} ; Bouly de
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En Lesdain 1914 : 57 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
danger critique d’extinction [cr] — 06!, 65! — Saxicole, 1) : 95 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly
sur des surfaces verticales ou supraverticales ombragées de de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 315, 316 {59} ;
roches silicatées très cohérentes, acidophile ou subneu- Boumier et al. 2011 : 6, 11, 14, 22, 26 {44, 85} ; Bricaud
trophile, mésophile, stégophile, sciaphile, non nitrophile. 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
Étages montagnard supérieur et subalpin. Ombroclimats caud 2007 : 68 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Bris-
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 401 son 1875 : 136 {51} ; Brisson 1880 : 201 {02} ; Cabanès
{e} ; Poelt 1966 : 82 {e} ; Wirth et al. 2013 : 581-581, 1900 : 37 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Choisy 1950 :
591 {e} ; Florence et coll. 2019 : 239 {65} ; Roux et al. 59-60 {01, 04, 05, 42, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon
2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} — Rem. Le L. caesiosora 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ;
mentionné dans le Haut-Rhin (Wirth 1992 : 217) et dans Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins 1971 :
le Massif central (Houmeau et Roux 1981 : 94 ; van den 160 {29, 35, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 208
Boom et Breuss 2002 : 14) est en réalité L. pannonica {81} ; Coste 2005 : 587 {81} ; Coste 2011 : 104 {11, 81} ;
(Roux 2013, non publié ; Wirth 2013, non publié). N’est Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21
qu’une forme sorédiée de Lecanora cenisia selon Malíček {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 1908 :
et al. 2017 : 440. 523 {34} ; Crozals 1914 : 68 {34} ; Crozals 1923 : 31
Lecanora campestris (Schaer.) Hue — Lichénisé, non {83} ; Crozals 1923 : 94 {2b} ; Crozals 1924 : 99 {83} ;
lichénicole — Rem. Deux sous-espèces bien distinctes. Derrien et al. 2018 : 283 {37} ; Derrien et al. 2019 :
Lecanora campestris (Schaer.) Hue subsp. campes- 99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Dominique
tris — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Quatre mor- 1884 : 329 {44} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler
photypes. et Lacoux 2012 : 15, 16 {34} ; Fagot 1906 : 191 {31} ;
Lecanora campestris (Schaer.) Hue subsp. campestris Genty 1934 : 103 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 17, 36 {2b} ;
morpho. campestris — Syn. Lecanora atra var. expansa Gonnet et Gonnet 2019 : 15, 17 {2a} ; Harmand 1897 :
Ach., Lecanora campestris var. expansa (Ach.) Erichsen, Leca- 204-208 {54, 55, 57, 67, 88} ; Harmand 1913 : 983 {f, 34,
nora subfusca var. campestris (Schaer.) Rabenh. — Lichénisé, 44, 65, 72, 77, 78sl, 85, 87} ; Houmeau et Roux 1991 :
non lichénicole — Toute la France, Corse comprise. Com- 549 {65} ; Hue 1889 : 230 {15} ; Hue 1894 : 298, 319 {14,
mun. Non menacé [lc] — 01a, 02!, 03a, 04a, 05a, 06!, 07!, 50} ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ; Jeanjean
09!, 10r, 11r, 12r, 13!, 14!, 15a, 16a, 17a, 18!, 19!, 2a!, 2b!, [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 232 {47} ; Kieffer 1895 :
21a, 22!, 24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35!, 36!, 72 {57} ; Lamy 1880 : 407 {63, 87} ; Lamy 1883 : 383 {65} ;
37!, 38!, 40!, 41!, 42!, 43a, 44!, 45!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, Laronde 1901 : 190 {03} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 121,
53!, 54a, 55!, 56!, 57a, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 126 {14, 61} ; Magnin 1876 : 123 {04} ; Maheu et Gillet
67!, 68!, 69!, 70a, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 1914 : 77-78 {2b} ; Marc 1908 : 399 {12} ; Massé 1966 :
80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88a, 89! — Saxicole, sur 881 {29} ; Ménard 2009 : 123, 152 {83} ; Ménard et Roux
parois, surfaces inclinées ou subhorizontales, plus rarement 1991 : 99 (tab. 1) {83} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {56} ;
sur blocs ou pierres de roches silicatées, murs, calcifuge ou Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Moreau et Moreau
minimécalcicole, de neutrophile à acidophile, mésophile 1930 : 482 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) :
ou assez xérophile, peu ou pas stégophile, photophile et 50 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Morin et
surtout héliophile, plus ou moins nitrophile. De l’étage al. 2006 : 1 {71} ; Nylander 1873 : 306 {66} ; Nylander
mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 8, 17, 78 {66} ; Nylan-
532

der 1896 : 57 {75sl, 77, 78sl} ; Nylander 1897 : 4 {Île- Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Déruelle et al. 1979 : 225,
de-France} ; Olivier 1897 : 269 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 226 {51} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Harmand 1913 :
35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 983 {f, 70} ; Hue 1887 : 381 {15, 46} ; Maheu 1930 : 611
134 {66} ; Ozenda 1950 : 41 {06} ; Parrique (Gasilien) {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Monnat et al. 2017 : 42,
1894 : 161 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 78 {43, 63} ; 44, 52 {35} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 146
Payot et Harmand 1901 : 82 {74} ; Prin 1983 : 21 {10} ; {06} ; Richard 1877 : 27 {79} ; Roux 1982 : 217 {83} ;
Prône 1966 : 13 {67} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2012
1877 : 27 {79} ; Richard 1882 : 260, 263, 269, 274 {85} ; (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rose et al. 1979 : 96 {50, {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 237 {2b} ; Roux
61} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux et Poumarat 2015 :
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 18 {13} ; Weddell 1873 : 366 {86}.
(Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : Lecanora campestris (Schaer.) Hue subsp. campestris
6 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30, morpho. atrata — Syn. Lecanora subfusca (L.) Ach. var.
48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 129 {30, campestris f. atrata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, Nord, Île-de-France, Haute-Saône, Yonne, Ille-et-Vilaine
35, 49, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; et Loire-Atlantique. Assez rare — 35!, 44!, 59a, 70a, 77a,
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux et coll. 2013 78sla, 89! — Saxicole, sur parois, surfaces inclinées ou sub-
(Catal. Corse) : 237 {(2a), 2b} ; Sparrius et al. 2002 : 69 horizontales, plus rarement sur blocs ou pierres de roches
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {(21)} ; Van den silicatées, murs, calcifuge, subneutrophile ou acidophile,
Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit mésophile, peu ou pas stégophile, photophile ou modéré-
2016 : 27 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 120, 122, 124, ment héliophile, héminitrophile. Étages collinéen et monta-
138 {50, 72} ; Vivant 1988 : 53 {64} ; Weddell 1873 :
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Harmand
150 {86} ; Weddell 1874 : 339 {34} ; Weddell 1875 : 267
1913 : 982 {f, 59, 70, 77, 78sl} ; Bouly de Lesdain 1906
{85} ; Werner 1956 : 150 {50} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
(Luxeuil) : 678 {70} ; Boumier et al. 2011 : 26 {f, 44} ; Car-
Werner et Deschâtres 1974 : 309 {2b} ; Wirth 1974 :
lier 2018 (non publié, 89, Villeneuve-sur-Yonne : Bussy-
380 {68} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81, 82, 86, 87 {67, 68} ;
le-Repos, entrée du cimetière, alt. 181 m, tuile sur un mur,
Zschacke 1927 : 17 {2b} — Rem. Le Lecanora campestris,
2018/03/05, det. G. Carlier) ; Monnat et al. 2017 : 42,
mentionné par Boumier et al. (2011 : 26) à Grand-Auverné
44, 52 {35} ; Roux 2014 (non publié, 35, Lassy : le Ritoir,
en Loire-Atlantique, appartient au morpho. atrata. Les spé-
sur «schiste rouge» (grès siliceux ferrugineux), alt. c. 60 m,
cimens des « schistes » rouges d’Ille-et-Vilaine et du Mor-
2014/04/13, det. C. Roux) — Rem. Diffère du type par le
bihan mentionnés par Massé (1964 : 129) appartiennent
essentiellement sinon en totalité à Lecanora ripartii (étude disque de ses apothécies noir.
de plusieurs stations de cet auteur par l’AFL en mai 2014). Lecanora campestris (Schaer.) Hue subsp. campes-
Lecanora campestris (Schaer.) Hue subsp. campestris tris morpho. michaudii — Syn. Lecanora campestris var.
morpho. alba — Syn. Lecanora campestris var. alba B. de michaudii Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Rhône
Lesd., Lecanora pseudistera var. alba (B. de Lesd.) Harm. — (Bagnols : Chambonne, alt. c. 300 m) — 69a — Saxicole,
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là, y compris Corse. Peu franchement calcicole, sur des pierres, basophile, astégo-
commun. Non menacé [lc] — 06!, 08!, 11!, 12r, 13!, 15a, phile. Étage collinéen. Ombroclimat subhumide — Har-
2b!, 22!, 28!, 33!, 35!, 37!, 40!, 41!, 46a, 51!, 55!, 56!, 57!, mand 1913 : 982 {f, 69} — Rem. Semblable au morpho.
61!, 62!, 70a, 71!, 77!, 79a, 81r, 83!, 84!, 85!, 86a — Saxi- alba, mais muni de grosses sorédies convexes d’environ
cole, plus ou moins calcicole, sur parois, surfaces inclinées, 1 mm de largeur.
murs, rarement béton, basophile, xérophile, astégophile, Lecanora campestris subsp. dolomitica O. L. Gilbert —
héliophile, nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen Syn. Lecanora campestris var. michaudii Harm. — Lichénisé,
et collinéen. Ombroclimats sec, subhumide et humide — non lichénicole — Rhône (Bagnols : Chambonne, [alt. c.
Ozenda et Clauzade 1970 : 570 {f } ; Boulanger et al. 300 m,] sur pierres calcaires, leg. Michaud ; Harmand
2010 : 99 {62} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 689 1913). Extrêmement rare : une seule station connue en
{70} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Boumier France. Patrimonial d’intérêt international. Données insuf-
et al. 2011 : 14 {85} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Clauzade fisantes sur les menaces [dd] — 69a — Saxicole, sur pierres
et Roux 1975 : tab. 11 {13} ; Coste 1994 : 208 {81} ; ou rochers calcaires ou calcaréo-dolomitiques, médiocalci-
Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Crozals 1931 : 46 {83} ; cole, héliophile, héminitrophile. Étage collinéen — Gil-
Daillant 1997 : 94 {71} ; Derrien et al. 2018 : 283 {37} ; bert 1984 : 41-43 {e} ; Harmand 1913 : 982 {f, 69} ; Roux
533

et al. 2019 : 13 {e, 69} — Rem. Diffère du type par son 208 {81} ; Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ;
thalle sorédié (soralies rondes de 0,5-1 mm de diamètre). Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 11
Lecanora carpinea (L.) Vain. — Syn. Lecanora angu- {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et
losa (Schreb.) Ach., Lecanora angulosa f. minuta (Rabenh.) Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste
Arnold, (?) Lecanora angulosa var. nequiens Nyl., (?) Lecanora et Dufrêne 2009 : 71, 74 {50} ; Coste et Roux 1995 (non
carpinea f. nequiens (Nyl.) Zahlbr., Lecanora erikssonii H. publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 254 {60} ;
Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, Crozals 1908 : 523 {34} ; Crozals 1914 : 69 {34} ; Cro-
Corse comprise. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, zals 1923 : 94 {2b} ; Crozals 1924 : 99 {83} ; Delzenne-
03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, Van Haluwyn et Lerond 1983-1986 (non publié, dépts
16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2br, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 37, 61) ; Derrien et al. 2018 : 283 {37} ; Derrien et al.
28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 2019 : 99 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié,
41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46r, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53a, 49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer rural, alt. 42 m,
54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C.
68!, 69!, 70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. 2006 : 59
81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89! — Corticole, sur tronc, {08, 54, 55, 57} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler
branches et branchettes, surtout sur feuillus mais égale- et Lacoux 2012 : 11 {34} ; Fagot 1906 : 192 {31} ; Gali-
ment sur Abies, surtout sur rhytidome lisse ou peu altéré, nou 1955 : 25 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 28 {57} ;
plus rarement sur bois, acidophile, subneutrophile ou neu- Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Genty 1934 :
trophile, euryhygrique (surtout mésophile ou xérophile), 102 {21} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Gourdon
peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 87 {31} ; Graves 1857 :
ou héliophile), non ou modérément nitrophile. De l’étage 179 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Hafellner
thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats 1994 : 225 {2b} ; Harmand 1897 : 210-211 {54, 57, 68, 70,
sec, subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et 88} ; Harmand 1913 : 988-990 {f, 61} ; Houmeau 2001 :
Roux 1985 : 406 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 565 527 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; Hue 1887 :
{f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 23, 87} ; AFL (collec- 381 {15} ; Hue 1889 : 232 {15} ; Hue 1894 : 299 {14} ;
tif ) 2002 : 6, 19, 20, 21, 22 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ; Jeanjean [coll.
36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Asta Bouly de Lesdain] 1925 : 232 {47} ; Khalifé et Roux
1972 : 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : 73 {57} ; Lamy 1880 : 410
1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + M. {63, 87} ; Lamy 1883 : 384 {65} ; Laronde 1901 : 190 {03} ;
2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) :
92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 2 {75sl} ; Lefèvre 1866 : 259 {28} ; Lottin et Vaudoré
{63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; 2014 : 115 {61} ; Maheu et Gillet 1926 : 43 {2b} ; Marc
Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Boissière 1979 : 99 {77} ; Bois- 1908 : 400 {12} ; Martin et al. 2018 : 34 {25} ; Monnat et
sière 1994 : 4, 5, 6, 7, 11, 13 {43, 63} ; Boulanger et al. al. 2018 : 180 {50} ; Nylander 1873 : 262, 274, 318 {66} ;
2010 (« 2009 ») : 168, 176 {62} ; Boulay 1880 : 50, 52 Nylander 1878 : 454 {2b} ; Nylander 1891 : 30, 45, 89
{59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; {66} ; Nylander 1896 : 58-59 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de 1897 : 277-278 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; Bouly de Les- 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Par-
dain 1914 (Suppl. 1) : 95 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 : rique (Gasilien) 1891 : 416 {63} ; Parrique (Gasilien)
81 {06} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bou- 1894 : 161 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 78 {15, 43,
mier et al. 2011 : 22, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; Poumarat
195 {70, 88} ; Bricaud 2004 : 35 {34} ; Bricaud 2004 et coll. 2014 : 8, 13 {66} ; Prin 1983 : 21 {10} ; Puget
(Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri- 1866 : lxxxix {74} ; Queva 1911-1916 (non publié, dépt
caud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; 21) ; Richard 1877 : 27 {79} ; Richard 1882 : 289 {86} ;
Bricaud 2008 : 140 {29} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Bris- Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 {83} ; Rondon 1953
son 1880 : 201 {02} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; Carlier (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Rondon
2008 : xiii {78sl} ; Chipon 1995 : 63 {54} ; Choisy 1950 : 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon-Seidenbinder 1983 :
61 {01, 25, 39, 70, 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 101 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux
1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 86
Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : {06} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll.
160 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221
534

{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et (Lauvitel) : 123 {38} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière
al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses et al. 1989 : 17 {74} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
Cévennes) : 77 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- caud 2007 : 68 {84} ; Choisy 1950 : 60 {74} ; Clauzade
Roussillon) : 129 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 et Rondon 1959 : 390 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 :
(Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 459 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coste
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et et al. 2013 : 5 {34} ; Crozals 1914 : 68 {34} ; Crozals
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 49, 68 {66} ; Roux et 1923 : 94 {2b} ; Florence 2015 (non publié, 65, Estaing :
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- lac d’Ilhéou, alt. 1980 m, sur bloc de granite près rive du
Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux lac, 2015/01/02, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ;
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 179 {31} ;
(Catal. Corse) : 237-238 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : Guilloux et al. 2000 : 38 {2b} ; Harmand 1897 : 209 {57,
237 {48} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et Gar- 67, 88} ; Harmand 1913 : 991-992, 994 {f } ; Houmeau
diennet 2016 : 35 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : et Roux 1981 : 94 {15} ; Hue 1889 : 231 {15} ; Lamy
28 {01, 39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; 1880 : 409-410 {63} ; Lamy 1883 : 384 {65} ; Marc 1908 :
Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck 399 {30} ; Massé 1964 : 129 {35} ; Monnat et al. 2017 :
et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 20, 28, 37, 38, 52 {35, 56} ; Moreau et Moreau 1932
61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 116, 117, 119, 122, (monts Dore) : 50-51 {63} ; Olivier 1897 : 275-276 {79} ;
128, 129, 138 {50, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 6, 8 Ozenda 1950 : 41 {06} ; Payot 1861 : 436 {74} ; Payot
{62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts et Harmand 1901 : 82 {74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ;
02, 08, 10, 21, 35, 44, 51, 55, 57, 61, 80) ; Vivant 1988 : Richard 1877 : 27 {79} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux et
53 {64} ; Weddell 1873 : 367 {86} ; Werner 1962 : 67 al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses
{88} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
1974 : 309 {2a, 2b} ; Wirth 2019 : 79, 81, 83, 84, 85 {67, lon) : 129 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver-
68} — Rem. Diffère de L. leptyrodes (Nyl.) Degel., avec don) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ;
lequel il peut cohabiter, par le bord thallin de ses apothécies Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 68 {66} ;
à eucortex gélatineux, riche en cristaux (petits ou moyens) Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014
solubles dans K. De nombreuses mentions de L. carpinea (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43
antérieures à 2010, plus particulièrement dans la moitié {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 238 {2b} ; Séguy
S de la France, se rapportent probablement au moins en 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; van den Boom et
partie à L. leptyrodes. Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 53 {64} ; Werner
Lecanora cenisia Ach. — Lichénisé, non lichénicole — 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 309 {2b} ;
Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} — Rem. Trois morphotypes Wirth 1974 : 380 {67, 68, 88}.
liés à des stations plus ou moins lumineuses ou humides. Lecanora cenisia Ach. morpho. atrynea — Syn. Leca-
Lecanora cenisia Ach. morpho. cenisia — Lichénisé, nora atrynea (Ach.) Nyl., Lecanora cenisia var. atrynea (Ach.)
non lichénicole — Massif armoricain et montagnes (y com- H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Essentiellement
pris en Corse). Assez commun dans les montagnes. Non en France montagneuse (Corse comprise). Assez peu com-
menacé [lc] — 04!, 05r, 06!, 07!, 12!, 14!, 15!, 2b!, 30!, 31a, mun. Non menacé [lc] — 04!, 05a, 06!, 07!, 12a, 15a, 2b!,
34!, 35!, 38!, 42!, 43!, 48!, 50!, 56a, 57a, 63!, 64!, 65!, 66!, 22!, 30!, 34!, 38!, 44!, 48!, 56!, 60a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a,
67!, 68!, 74!, 79!, 83!, 84!, 88! — Saxicole, sur parois supra- 71a, 73!, 74!, 77a, 85a, 86a, 87a — Saxicole, sur parois ver-
verticales ou sous surplomb de roches silicatées basiques, ticales ou sous surplomb de roches silicatées, rarement ligni-
calcifuge, acidophile, aérohygrophile ou mésophile, stégo- cole, calcifuge, acidophile, aérohygrophile ou mésophile, de
phile, modérément sciaphile ou photophile mais peu ou peu à modérément stégophile, euryphotique, non ou peu
pas héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage supramé- nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage alpin. Ombro-
diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
humide et hyperhumide. Lecanoretum orostheae — Clau- et Roux 1985 : 408 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 567
zade et Roux 1985 : 408 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : {f } ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ;
567 {f } ; Abbayes 1935 : 186-187 {35, 56} ; Agnello 2008 Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; et coll. 2009 : 198 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ;
Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Boissière
2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 198, 203 {07} ; Ber- 1994 : 7, 8 {63} ; Boissière et al. 1989 : 17 {74} ; Boumier
trand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux 2018 et al. 2011 : 26 {44} ; Choisy 1950 : 60 {71, 73, 74} ; Clau-
535

zade et Rondon 1966 : 15 {05} ; Crozals 1914 : 69 {34} ; Très rare en France. Patrimonial d’intérêt international. En
Gonnet et al. 2013 : 13 {2b} ; Graves 1857 : 179 {60} ; danger critique d’extinction [cr] — 07!, 48!, 63! — Saxi-
Guilloux et al. 2000 : 38 {2b} ; Harmand 1897 : 209 {67} ; cole, sur parois sous surplomb de roches silicatées, calcifuge,
Harmand 1913 : 992, 994 {f } ; Houmeau et Roux 1991 : acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, stégophile,
550 {65} ; Hue 1889 : 232 {15} ; Hue 1896 : 89 {73} ; Lamy photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étage
1880 : 409 {63, 87} ; Lamy 1883 : 384 {65} ; Marc 1908 : montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
399 {12} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 51 Clauzade et Roux 1985 : 402 {e} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ;
{63} ; Nylander 1873 : 273 {66} ; Nylander 1891 : 44 Bauvet 2017 (non publié, 07, Mayres : réserve biologique
{66} ; Nylander 1896 : 60 {77} ; Olivier 1897 : 275-276 intégrale des sources de l’Ardèche, Fautouras, alt. 1300 m,
{85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 79 {15, 63} ; Payot et sur face subverticale orientée au N d’un rocher non calcaire,
Harmand 1901 : 83 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 2017/07/05, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 :
{66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et 100 {63} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48 ?} ;
al. 2006 (AFL Lozère) : 15 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 129 {48 ?} —
Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- Rem. Nommé par erreur L. cenisia f. « soralifera » dans
lon) : 129 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : Clauzade et Roux (1985 : 402).
117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux Lecanora chaffiniana Houmeau et Cl. Roux — Liché-
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2012 nisé, non lichénicole — Massif central (Ardèche, Borée :
(Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 mont Mézenc, roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), alt.
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et 1480 m). Extrêmement rare : une seule station connue.
coll. 2013 (Catal. Corse) : 238 {2b} ; Weddell 1873 : 150 Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
{86} ; Weddell 1875 : 267 {85} ; Werner 1973 : 329 {20}. tinction [cr] — 07! — Saxicole, sur paroi sous surplomb
Lecanora cenisia Ach. morpho. melacarpa — Syn. de brèche volcanique basique mais non calcaire, calcifuge,
Lecanora atrynea var. melacarpa Nyl., Lecanora cenisia var. subneutrophile, mésophile, stégophile, photophile mais
melacarpa (Nyl.) Boistel — Lichénisé, non lichénicole — non héliophile, non ou peu nitrophile. Étage montagnard
France montagneuse (Corse comprise). Peu commun. Non supérieur. Ombroclimat hyperhumide — Houmeau et
menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 15!, 2ba, 38!, 43a, 48!, 63!, Roux 1988 : 265-277 {07}.
65!, 66!, 73!, 74!, 81r — Saxicole, sur parois verticales de Lecanora chlarotera Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
roches silicatées, rarement lignicole, calcifuge, acidophile, cole — 17!, 79!, 86! — Rem. Deux sous-espèces différant
aérohygrophile ou mésophile, peu stégophile, eurypho- par leur morphologie et leur chimisme. Voir la remarque
tique, non ou peu nitrophile. De l’étage montagnard à sous L. argentata.
l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Lecanora chlarotera Nyl. subsp. chlarotera — Liché-
Ozenda et Clauzade 1970 : 567 {f } ; Asta 1973 : 38 {38} ; nisé, non lichénicole — 01r, 51! — Fiore-Donno 2003
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Asta (annexe 2) : 5 {01} — Rem. Apothécies brun clair, dépour-
et Roux 1977 : tab. vii {06} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bau- vues de vert de bandolensis. Trois formes de valeur incer-
vet 2018 : 100 {63} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : taine, l’une d’elles parfois considérée comme une espèce
123 {38} ; Boissière et al. 1989 : 16 {74} ; Coste 2014 : 8 distincte.
{81} ; Florence et coll. 2019 : 241 {65} ; Harmand 1913 : Lecanora chlarotera Nyl. subsp. chlarotera f. chlaro-
992-993, 994 {f } ; Houmeau et Roux 1981 : 94 {15} ; tera — Syn. Lecanora chlarona (Ach.) Nyl. [non auct.] ;
Lamy 1880 : 410 {63} ; Maheu et Gillet 1926 : 43 {2b} ; incl. Lecanora migdina Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
Parrique (Gasilien) 1898 : 79 {43} ; Roux 1984 : 86 {06} ; cole — Toute la France, Corse comprise. Très commun.
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!,
2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!,
Roussillon) : 129 {48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!,
43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!,
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2014 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!,
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!,
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 238 {(20)} ; Wer- 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!,
ner 1973 : 330 {20}. 86!, 87!, 88r, 89!, 90! — Corticole, sur rhytidome (sur-
Lecanora cenisia Ach. morpho. soredians — Syn. Leca- tout lisse) du tronc, de branches et de branchettes d’arbres
nora cenisia var. soredians Suza — Lichénisé, non lichéni- feuillus isolés ou dans des forêts claires, subneutrophile ou
cole — Massif central (Puy-de-Dôme, Lozère et Ardèche). acidophile, euryhygrique (surtout mésophile ou xérophile),
536

peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile ou Abbayes et Choisy] 1930 : 169, 170 {31} ; Gourdon [coll.
héliophile), nitrotolérant. De l’étage mésoméditerranéen à Abbayes et Choisy] 1932 : 81 {31} ; Graves 1857 : 179
l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et humide {60} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al.
— Clauzade et Roux 1985 : 412, 413 {e} ; Ozenda et 2000 : 38 {2a} ; Harmand 1897 : 204-208 {54, 55, 57, 67,
Clauzade 1970 : 573 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; 88} ; Harmand 1913 : 980 {f } ; Houmeau et Roux 1981 :
AFL (collectif ) 2002 : 6, 7, 19, 20, 21, 22 {74} ; Agnello 95 {15} ; Hue 1887 : 381 {15} ; Hue 1889 : 231 {15} ; Hue
2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 58 1894 : 298 {14} ; Hue 1908 : 11 {40} ; Jeanjean [coll.
{29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bouly de Lesdain] 1925 : 231 {47} ; Khalifé et Roux
Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : 72 {57} ; Lamy 1880 : 408-
2018 : 100 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203, 209 {07} ; 409 {61, 87} ; Lamy 1881 : 344 {87} ; Lamy 1883 : 383 {65} ;
Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking, Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2
van Dort et coll. 2019 : 35 {57, 88} ; Biache et al. 2019 {75sl} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lottin
(Gardiole) : 12 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 et Vaudoré 2014 : 115, 120, 121, 129, 133, 136, 137 {14,
{05} ; Boissière 1979 : 101 {77} ; Boissière 1994 : 4, 5, 61} ; Lutz et Maire 1901 : clxxvii {2a} ; Maheu et Gillet
7, 10 {43, 63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 1914 : 78, 99 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 42 {2b} ;
176, 177, 180 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : Marc 1908 : 399 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 34, 46
610 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 677 {70} ; {25, 39} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ;
Bouly de Lesdain 1910 : 164 {59} ; Boumier et al. 2011 : Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ;
22, 27, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52
88} ; Bricaud 2004 : 35, 53, 66, 88, 99, 222 {83, 84} ; {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Morin et
Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : 42 al. 2006 : 1 {71} ; Nylander 1873 : 262 {66} ; Nylander
{13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander
ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 30, 59 {66} ; Olivier
140 {29} ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {83} ; Bricaud et 1897 : 273-275 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
Roux 1990 : 83 {84} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {83, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 78
84} ; Brisson 1880 : 201 {02} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; {15, 43, 48} ; Payot et Harmand 1901 : 82 {74} ; Prin
Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 43 {44} ; 1983 : 22 {10} ; Richard 1877 : 27 {79} ; Rieux et Roux
Chaperot 1998 : 30 {84} ; Clauzade 1969 : 105 {83} ; 1982 : 154, 156-157 {13} ; Rondon 1953 (Marseille) : 22,
Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade et Rondon 1953 : 24 {13} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; Rondon 1963 (Crau) :
89 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Clau- 87 {13} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 101 {83} ; Rose
zade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clauzade et Rondon [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1967 : 148 {30} ;
1961(iii) : 8 {30} ; Coppins 1971 : 160 {22, 29, 35, 50, Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2012
56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 163 {82} ;
1997 : 135 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2009 : Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entre-
39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 vennes) : 127 {04} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ;
(Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al.
2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont
{81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 17,
2009 : 71, 74 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 20 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30,
11, massif de la Clape) ; Crozals 1908 : 522 {34} ; Cro- 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 129 {30,
zals 1914 : 68 {34} ; Crozals 1923 : 60 {83} ; Crozals 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ;
1923 : 94 {2b} ; Crozals 1924 : 99 {83} ; Daillant 1997 : Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al.
94 {71} ; Derrien et al. 2018 : 284 {37} ; Derrien et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, 68 {66} ; Roux et
2019 : 99 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer rural, alt. 42 m, Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C. et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et Bricaud
Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. 2006 : 59 1991 : 103 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 238
{08, 54, 55, 57} ; Fagot 1906 : 192 {31} ; Galinou 1955 : {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Guei-
25 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 29 {57} ; Gavériaux dan 2002 : 139 {83} ; Signoret et Diederich 2003 : 216
et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 18, 19, 56 {57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 69
{2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Gourdon [coll. {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {21} ; van den
537

Boom et Brand 1991 : 28 {01, 39} ; van den Boom et 2005 : 42 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud
Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Chape-
{02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 {51, 55} ; rot 1998 : 30 {84} ; Choisy 1950 : 59 {01, 25, 39, 69, 70,
van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1990 : 73} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Cozette 1906 : 254
5 {62} ; Vězda 1971 : Lich. sel. exsicc. n° 958 {38} ; Wer- {60} ; Crozals 1908 : 522 {34} ; Crozals 1914 : 68 {34} ;
ner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 271 Crozals 1923 : 60 {83} ; Crozals 1924 : 99 {83} ; Der-
{2a} ; Wirth 2019 : 79, 82, 83, 84, 87 {67, 68} ; Zschacke rien et al. 2018 : 284 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ;
1927 : 17 {2b}. Dominique 1884 : 329 {44} ; Du Colombier 1901 : 92
Lecanora chlarotera Nyl. subsp. chlarotera f. crassula {45} ; Fagot 1906 : 192 {31} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Genty
(H. Magn.) Poelt — Syn. Lecanora crassula H. Magn. — 1934 : 102 {21} ; Harmand 1897 : 204-208 {54, 55, 57,
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là ; non signalé en 67, 88} ; Harmand 1913 : 972-973 {f, 63, 87} ; Hue 1889 :
Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 231 {15} ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ; Hue
06!, 10r, 13r, 24!, 37!, 38!, 40!, 50!, 64r, 66!, 75sl!, 79!, 1908 : 11 {40} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ; Kieffer
84! — Même écologie que le type — Clauzade et Roux 1895 : 73 {57} ; Maheu et Gillet 1926 : 42 {2b} ; Nylan-
1985 : 412 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 573 {f } ; der 1873 : 286-287 {66} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ;
Asta 1973 : 38 {38} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade Nylander 1896 : 56 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 273
et Rondon 1960 : 459 {66} ; Derrien et al. 2018 : 284 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
{37} ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; Prin 1983 : 22 {10} ; 79, 85} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Parrique (Gasilien)
Rondon 1958 : 144 {84} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et 1898 : 78 {78sl, 15, 43, 48} ; Prin 1983 : 22 {10} ; Richard
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130 {(66)} ; Roux et al. 1877 : 27 {79} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Roux 1967 : 148
2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66} ; Vivant 1988 : 54 {30} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux
{64}. 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 163
Lecanora chlarotera Nyl. subsp. chlarotera f. rugo- {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entre-
sella (Zahlbr.) Poelt — Syn. Lecanora rugosa (Nyl.) Nyl. vennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux
[non Ach.], Lecanora rugosella Zahlbr. — Lichénisé, non et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont
lichénicole — Presque toute la France, Corse comprise. Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
Commun. Non menacé [lc] — 01a, 03!, 04!, 05!, 06!, 77 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130
10r, 12!, 13!, 14!, 15a, 16a, 17!, 2ba, 21!, 22a, 23c, 24!, 25!, {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ;
26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35a, 37!, 39a, 40a, Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al.
41!, 42!, 43a, 44a, 45!, 47!, 48!, 49a, 50a, 51!, 53a, 54a, 55!, 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
56a, 57a, 58!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 66!, 67a, 69a, Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
70a, 72a, 73a, 74!, 75sla, 76a, 77a, 78sla, 79!, 81!, 82!, 83!, 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 {06} ; Roux
84!, 85!, 87!, 88a, 90! — Corticole, sur rhytidome (sur- et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
tout lisse) du tronc, de branches et de branchettes d’arbres Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 238
feuillus isolés ou dans des forêts claires, subneutrophile {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan
ou acidophile, euryhygrique (surtout mésophile ou modé- 2002 : 139 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {21} ;
rément xérophile), peu ou pas stégophile, euryphotique Vivant 1988 : 54 {64} ; Werner 1973 : 329 {20} — Rem.
(surtout photophile ou héliophile), nitrotolérant. De l’étage Considéré comme une espèce autonome par Brodo (1984 :
supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub- 154-156). Le L. rugosa mentionné par Bouly de Lesdain
humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux (1910 : 163) serait en réalité L. allophana selon ce même
1985 : 412 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 573 {f } ; AFL auteur (1914 : 94), alors que L. chlarotera f. rugosella serait
(collectif ) 2002 : 19 {74} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet rare dans les environs de Dunkerque. Toutefois, la présence
2018 : 100 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bia- de L. allophana et de L. chlarotera f. rugosella n’ayant pas
che et al. 2019 (Gardiole) : 12 {13} ; Biache et al. 2019 été confirmée dans le département du Nord (ni dans les
(Revuaire) : 23 {05} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; régions voisines de Belgique), le commentaire de Bouly
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168 {62} ; Bouly de de Lesdain 1914 s’applique vraisemblablement à un autre
Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; Bouly de Lesdain taxon du « groupe de L. subfusca ».
1906 (Luxeuil) : 677 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 163 Lecanora chlarotera subsp. meridionalis (H. Magn.)
{59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; Clauzade et Cl. Roux — Syn. Lecanora chlarotera f. meridio-
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Boumier et al. nalis (H. Magn.) Ozenda et Clauzade, Lecanora meridiona-
2011 : 23 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud lis H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Midi et par-
538

ties suffisamment chaudes et sèches du Centre et du Massif acidophile, aérohygrophile, photophile mais non hélio-
armoricain ; Corse. Commun. Non menacé [lc] — 04!, phile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats
05!, 06a, 11!, 12r, 13!, 17!, 2a!, 2b!, 26!, 29!, 30!, 34!, 37!, humide et hyperhumide — Smith et al. 2009 : 481 {e} ;
41!, 44a, 48!, 61!, 66!, 82!, 83!, 84! — Corticole, sur rhyti- Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84}.
dome (surtout lisse) du tronc, de branches et de branchettes Lecanora cinerescens (Harm.) Ozenda et Clauzade —
d’arbres feuillus isolés ou dans des forêts claires, acido- Syn. Lecanora atriseda var. cinerescens Harm. ; incl. Lecanora
phile ou subneutrophile, xérophile, peu ou pas stégophile, rubida V. Wirth — Lichénisé, non lichénicole — Massif
photophile ou surtout héliophile, nitrotolérant. De l’étage des Vosges. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
thermoméditerranéen à l’étage collinéen. Ombroclimats sec En danger critique d’extinction [cr] — 68!, 88a — Saxi-
et subhumide — Brodo 1984 : 144-146 {ne} ; Clauzade cole, sur rochers, blocs, plus rarement pierres de roches
et Roux 1985 : 412 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 573 silicatées (schistes, gneiss, basalte), calcifuge, acidophile
{f } ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Biache et ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, souvent
Darnis 2019 : 32 {17} ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {83} ; drosophile, astégophile, de peu à assez fortement héliophile,
Clauzade 1969 : 4 {13} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; parfois sidérophile, peu ou pas nitrophile. Étages collinéen
Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; et montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
Dominique 1884 : 329 (sub « Lecanora subfusca var. coi- Clauzade et Roux 1985 : 406 {e} ; Harmand 1913 : 1056
locarpa » corticole) {44} ; Kalb 1976 : 58 {2a} ; Khalifé et {f, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 566 {f, (88)} ; Wirth
Roux 1987 : 251 {83} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Martin 1981 : 8-9 {68}.
et Martin 2011 (non publié, 2B, Notre-Dame-de-la-Serra, Lecanora circumborealis Brodo et Vitik. — Syn. Leca-
leg. herb. et det. B. et J.-L. Martin) ; Méric et al. 2018 : nora coilocarpa auct. [non (Ach.) Nyl.] — Lichénisé, non
40 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Ozenda 1950 : 41 lichénicole — Surtout dans les montagnes non méditer-
{(06)} ; Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; Roux 1982 : 217 {83} ; ranéennes ; Corse. Assez rare. Potentiellement menacé
Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 [nt] — 01!, 07!, 10r, 15r, 2ba, 25!, 30r, 38!, 39!, 48!, 63!,
{04} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 66!, 71a, 73a, 74a, 84!, 87a — Corticole (surtout sur coni-
(Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : fères, souvent sur branches et branchettes), plus rarement
176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux lignicole, sur arbres isolés ou dans des forêts claires, de
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130 {11, 30, 34, 48} ; moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou méso-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et phile, peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout pho-
coll. 2013 (Catal. Corse) : 238 {2a, 2b} ; Roux et Coste tophile ou héliophile), non nitrophile. Étages montagnard
2005 : 237 {48} — Rem. Diffère de la subsp. chlarotera par et subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
ses apothécies variant du brun foncé au noir, contenant du rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 409 {e} ; Ozenda
vert de bandolensis (réagissant N + (pourpre)) en quantité et Clauzade 1970 : 569 {f } ; Bauvet 2018 (non publié,
variable et par ses spores un peu plus petites. Deux formes 07, La Souche : réserve biologique du Grand Tanargue,
extrêmes avec des intermédiaires (Roux 2018, non publié) : plaine Redonde, alt. 1397 m, sur tronc mort dressé de Pinus
(1) dans les apothécies brunes relativement peu foncées, uncinata, 2018/09/07, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Ber-
seul le parathécium (y compris sa partie supérieure ou cou- trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Biache et Gat-
ronne parathéciale), contient du vert et réagit avec N, alors tus 2015 (non publié, 48 : Altier, forêt domaniale du mont
que l’épithécium ne montre pas de sommets de paraphyses Lozère, valat du Cougnet, alt. 1365 m, sur branchette de
verts et ne présente pas de réaction avec N ou (apothécies Fagus sylvatica, 2015/09/14, leg., herb. et det. J.-C. C. Gat-
un peu plus foncées) réagit N (de rose à ± pourpre) ; (2) les tus) ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Choisy 1950 :
apothécies noires ont un parathécium et un épithécium 60 {01, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ;
(montrant des sommets de paraphyses verts) riches en vert Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Harmand 1913 :
de bandolensis et sont fortement N + (pourpre). 984-985 {f } ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ;
Lecanora cinereofusca H. Magn. — Syn. Lecanora dege- Lamy 1880 : 408 {87} ; Maheu et Gillet 1926 : 42 {2b} ;
lii T. Schauer et Brodo — Lichénisé, non lichénicole — Martin et al. 2018 : 34 {25} ; Payot et Harmand 1901 :
Vaucluse (Saint-Léger-du-Ventoux : flanc N du mont Ven- 82 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Prin 1983 :
toux, entre le Contrat et Fontfiole, sur bois, alt. 1450 m). 22 {10} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130
Extrêmement rare : une seule station connue en France. {(30)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 49, 68
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 238 {(20)} ; van
d’extinction [cr] — 84! — Corticole, sur rhytidome lisse den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; van den Boom et
de feuillus (surtout Fagus) ou d’Abies en milieu forestier, Breuss 2002 : 14 {15} ; Werner 1973 : 330 {20}.
539

Lecanora compallens van Herk et Aptroot — Liché- xérophile, de modérément à fortement stégophile, plus
nisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande partie rarement astégophile, photophile ou surtout héliophile, peu
de la France, mais sous-mentionné ; non signalé en Corse. ou pas nitrophile. Étages subalpin, alpin et nival. Ombro-
Assez commun. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 06!, 07!, climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
13!, 14!, 26!, 29r, 37!, 38!, 45r, 49!, 50!, 54!, 55!, 56!, 61!, 1985 : 430 {e} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ;
62r, 63!, 66!, 77!, 82!, 83!, 84!, 89!, 90! — Corticole, sur Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et
tronc de feuillus (parties exposées aux pluies), sur arbres al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bertrand et
isolés ou peu denses, neutrophile, subneutrophile ou modé- Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) :
rément acidophile, mésophile ou xérophile, astégophile, 123 {38} ; Boissière 1994 : 8 {63} ; Choisy 1950 : 22 {04,
photophile et surtout héliophile, de non à moyennement 05, 38, 73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Flo-
nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et monta- rence et coll. 2019 : 264, 275 {65} ; Gonnet et al. 2013 :
gnard. Ombroclimats subhumide et humide — van Herk 33, 47 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
et Aptroot 1999 : 544-548 {e} ; Agnello 2014 : 18 {38} ; 167, 168, 179 {31} ; Harmand 1913 : 936-937 {f, 04, 05,
Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; 65, 66} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65, 66} ; Hue
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Derrien et al. 2018 : 1897 : ccxci {04} ; Lamy 1883 : 321, 370 {65} ; Maheu
284 {37} ; Derrien et Demeulant 2015 (non publié, 49, 1907 : 234 {73} ; Maheu et Gillet 1926 : 32 {2b} ; Meyer
Vernoil-le-Fourrier : rue de l’Église, alt. 47 m, sur tronc et al. 1982 : 54 (« L. achariana ») {73} ; Nylander 1863 :
de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C. Derrien 397 {05} ; Obermayer et Poelt 1992 : 115 {2b} ; Ozenda
et J. Demeulant) ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; 1950 : 43 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Pen-
Guilloux 2015 (non publié, 77, Samoreau : sur un tronc tecost 2016 : 15 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ;
de Tilia, 2015/03/08, leg., det. et herb. F. Guilloux) ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
Lottin et Vaudoré 2014 : 129 {61} ; Méric et al. 2018 : sillon) : 130 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41
40 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Poncet et al. in Col- {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et
lectif SBCO 2018 : 16 {45} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66} ; Roux et al. 2012
2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et al. 2012 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
(Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39 Corse) : 238 {2b} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 :
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 31 {31} ; Vivant 1988 : 54 {64} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
(Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et Poumarat 2015 : 18 Werner et Deschâtres 1970 : 272 {2b}.
{13} ; Sparrius et al. 2002 : 69 {62} ; Van den Broeck et Lecanora conferta (Duby) Grognot [non auct.] —
al. 2017 : 69 {02} — Rem. Diffère de L. expallens par son Lichénisé, non lichénicole — Oise (forêt de Compiègne,
thalle C – ; voisin de L. strobilina par son chimisme, mais sur terre sableuse) et Eure (Bernay, sur mur d’argile). Extrê-
stérile et entièrement sorédié ou presque. Espèce récem- mement rare : deux stations connues — 27c, 60a — Sur
ment décrite, de répartition encore mal connue, vraisem- murs d’argile et sur sol. Étage collinéen. Ombroclimat sub-
blablement plus étendue. Le spécimen du Calvados a été humide — Laundon 2010 : 632 {e, 27} ; Cozette 1906 :
chromatographié par F. Lohézic-Le Dévéhat (2013, non 254 {60} — Rem. Espèce très mal connue, pendant très
publié : acide usnique et zéorine). longtemps confondue avec Myriolecis antiqua. La mention
Lecanora concolor Ramond — Syn. Lecanora concolor de cette espèce dans l’île de Port-Cros (Var), sur le sol, par
var. subeffusa (Nyl.) Harm., Placodium concolor (Ramond) Crozals (1924 : 100) est à confirmer.
Körb. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Puy-de- Lecanora configurata Nyl. — Syn. Squamaria configurata (Nyl.) H.
Dôme, Pyrénées, Corse. Assez peu commun. Non menacé Olivier — Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec certitude en
France — Saxicole — Rem. Espèce d’Europe orientale (Grèce, Hongrie,
[lc] — 04!, 05!, 06!, 09!, 2b!, 31a, 38!, 63!, 64!, 65!, 66!, Roumanie), signalée par Maheu et Gillet (1926 : 35) et Werner
73!, 74! — Saxicole, dans la partie nord de son aire de (1973 : 330) en Corse, où sa présence nous semble douteuse : spécimens
répartition sur parois de roches silicatées très cohérentes, à vérifier.
plus ou moins supraverticales ou protégées par un encor- Lecanora confusa Almb. — Syn. (?) Lecanora charrieri
bellement, en grande partie protégées des pluies, mais, dans B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais,
la partie sud de son aire colonisant également des surfaces Massif armoricain, Charente-Maritime, Midi et Corse, sur-
plus ou moins inclinées et même horizontales, non pro- tout sur le littoral ou non loin de celui-ci. Assez commun
tégées, partout bien éclairées ou ensoleillées, calcifuge, de dans le Massif armoricain côtier ; semble assez rare ailleurs.
moyennement à très acidophile, mésophile ou modérément Non menacé [lc] — 13!, 17!, 2ar, 22!, 29!, 35!, 40!, 44!,
540

50!, 56!, 62r, 79!, 83!, 85! — Corticole (surtout sur coni- {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne
fères, sur tronc, branches et petites branches) ou lignicole 2009 : 71, 74 {50} ; Daillant 1997 : 95 {71} ; Derrien et
(surtout sur poteaux de bois), acidophile, mésophile ou al. 2018 : 284 {37} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 {75sl} ;
xérophile, astégophile, photophile et surtout héliophile, Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Méric et al.
non ou peu nitrophile. Étages adlittoral, mésoméditerra- 2019 : 34 {84} ; Prin 1983 : 22 {10} ; Rose [coll. Boissière]
néen et collinéen (variante chaude). Ombroclimat subhu- 1990 : 206 {77} ; Rose et al. 1979 : 96 {61} ; Roux 2013
mide — Clauzade et Roux 1985 : 406 {e} ; Abbassi Maaf (non publié, 84, Mirabeau : l’Hubac, leg., herb. et det.
et Roux 1985 : 197-198 {83} ; Abbassi Maaf et Roux C. Roux) ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ;
1987 : 16 {83} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Biache et Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006
Darnis 2019 : 32 {17} ; Boumier et al. 2011 : 16, 18 {85} ; (Languedoc-Roussillon) : 130 {34, 48} ; Roux et al. 2011
Bricaud 2008 : 140 {29} ; Coppins 1971 : 160 {29, 56} ; (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et Coste 2005 : 237
Houmeau 2001 : 527 {85} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {48} ; Signoret et Diederich 2003 : 216 {57} ; Sparrius
{50} ; Rose et al. 1979 : 96 {50} ; Roux et coll. 2013 (Catal. et al. 2002 : 69 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35
Corse) : 238-239 {(20)} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; van den {21} ; Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Vivant 1988 : 54 {64} ;
Broeck et al. 2006 : 20 {62} — Rem. Espèce ne figurant Wattez et Van Haluwyn 1985 : 91 {44} ; Wirth 2019 :
pas dans Ozenda et Clauzade 1970. Voir la remarque 79, 80, 81, 82, 84 {67, 68} — Rem. La présence de cette
sous L. strobilina. L’holotype de L. charrieri B. de Lesd., espèce dans le Gard (gorges du Gardon) à seulement 100-
contrairement à la description originale de Bouly de Les- 150 m d’altitude (Coste 2009 : 38) mérite confirmation.
dain (1949 : 175 ; Vendée, Île-d’Olonne), a un thalle et un En régression dans la moitié nord de la France par suite de
bord thallin C + (orange) et semble identique à L. confusa. la diminution de la pollution acide (qui l’avait favorisé) et
Si cette identité était confirmée, L. confusa (1955) tomberait de l’augmentation de la pollution azotée.
dans la synonymie ou devrait être conservé. Lecanora conizaeoides Nyl. ex Cromb. morpho.
Lecanora conizaeoides Nyl. ex Cromb. — Lichénisé, variola — Syn. Lecanora conizaea f. variola Arnold, Leca-
non lichénicole — Rem. Deux morphotypes. nora conizaeoides f. variola (Arnold) J. R. Laundon, Leca-
Lecanora conizaeoides Nyl. ex Cromb. morpho. coni- nora variola (Arnold) Motyka nom. inval. — Lichénisé,
zaeoides — Syn. Lecanora farinaria var. conizaeoides (Nyl. non lichénicole — Orne (Putanges-le-Lac : Chênedouit, val
ex Cromb.) A. L. Sm., Lecanora pityrea Erichsen — Liché- Rosel, alt. 230 m, sur un piquet de clôture, 2013/04, leg.,
nisé, non lichénicole — Présent dans une grande partie de det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Van Haluwyn). Une
la France, sauf dans les hautes montagnes, sur le littoral et seule station connue en France, mais probablement plus
en Corse. Commun, sauf dans la région méditerranéenne répandu. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
où il est très rare. Non menacé [lc] — 08!, 10r, 12r, 13!, 61! — Lignicole ou corticole, sur bois de conifères et feuil-
14!, 17!, 18!, 19!, 21!, 23!, 25!, 27!, 29!, 31!, 34r, 37!, 38!, lus, en milieu ouvert ou dans des forêts de conifères, de
39!, 41!, 44!, 48!, 50r, 54!, 55!, 56!, 57!, 61!, 62!, 63!, 64r, moyennement à très acidophile, aérohygrophile, astégo-
65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 75sl!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, phile, euryphotique, non nitrophile. Étage collinéen ou
83!, 84!, 87r, 88! — Corticole, sur tronc et branches de montagnard. Ombroclimat humide — Smith et al. 2009 :
conifères et feuillus, plus rarement lignicole ou saxicole-cal- 483 {e} ; Lagrandie 2014 : 144 {61} — Rem. Diffère du
cifuge, de moyennement à très acidophile, d’aérohygrophile morphotype nominal par l’absence de sorédies et l’abon-
à xérophile, peu ou pas stégophile, modérément sciaphile, dance des apothécies.
photophile ou surtout héliophile, nitro- et polluo-tolérant. Lecanora conizella Nyl. — Syn. Lecanora conizella
Étages supraméditerranéen (très rare), collinéen et monta- var. andreana Harm., Lecanora conizelloides (Werner et
gnard. Ombroclimats subhumide et humide. Lecanorion M. Choisy) Zahlbr., Straminella conizelloides M. Choisy et
variae — Clauzade et Roux 1985 : 401 {e} ; Ozenda et Werner — Lichénisé, non lichénicole — Creuse, Haute-
Clauzade 1970 : 581 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, Vienne, Rhône, Hérault et Var. Rare. Patrimonial d’intérêt
23} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; national. En danger d’extinction [en] — 23a, 34a, 69a,
Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bekking, 83a, 87a — Corticole, sur tronc et branches de feuillus ou
van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Berner 1947 : 124 conifères, de moyennement à très acidophile, mésophile
{13} ; Boissière 1979 : 102 {77} ; Bouly de Lesdain 1948 ou aérohygrophile, peu ou pas stégophile, héliophile, non
(Écologie) : 6, 37, 48 {75sl} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage colli-
v) : 146 {13} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chipon 1995 : néen. Ombroclimat subhumide. Lecanoretum strobilinae —
65 {54, 67, 68, 88} ; Coppins 1971 : 160 {50, 56} ; Coste Giralt 1996 : 187, 197-201 {f } ; Ozenda et Clauzade
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 1970 : 565 {f } ; Choisy 1950 : 24 {69} ; Crozals 1908 :
541

524 {34} ; Crozals 1924 : 101 {83} ; Harmand 1913 : menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 2b!, 31a, 38a, 63a, 64r, 65!,
1032-1033 {f, 23, 34, 87} ; Lamy 1880 : 413 {87} ; Roux 73!, 74! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roche
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130 {(34)} — Rem. faiblement à franchement calcaire, laticalcicole (de parvo-
Diffère de L. strobilina par son tholus du type Lecidella à valdé-, mais surtout médio-calcicole), de neutrophile à
et non du type Lecanora et par son thalle C + (orange) ; moyennement basophile, mésophile, astégophile, eurypho-
de L. symmicta par ses apothécies plus petites, plus long- tique, non ou peu nitrophile. Étages subalpin, alpin et
temps marginées, et ses spores plus petites. Pas de mention nival. Ombroclimat hyperhumide. Lecideetum confluescen-
récente. tis — Clauzade et Roux 1985 : 423 {e} ; Ozenda et Clau-
Lecanora crozensis Cl. Roux, S. Poumarat et P. Uriac zade 1970 : 581 {f, montagnes, très fréquent au-dessus de
sp. nov. ad int. — Lichénisé, non lichénicole — Drôme. 2200 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta et
Quatre stations connues, mais probablement plus répandu. al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, vii, xvi,
Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes xviii, xxi {04, 05, 06, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 59
sur les menaces [dd] — 26! — Saxicole, sur des surfaces {04} ; Choisy 1950 : 23, 1953 : 179 {05, 38} ; Clauzade et
rocheuses horizontales ou inclinées et sommets rocheux, Rondon 1959 : 391 {05} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ;
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xéro- Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 168 {31} ;
phile, astégophile, photophile et surtout héliophile, non ou Harmand 1913 : 932 {f, 05, 63, 65} ; Houmeau et Roux
modérément nitrophile. Étage collinéen de type submédi- 1991 : 550 {65} ; Hue 1897 : cclxl {04} ; Lamy 1883 : 370
terranéen. Ombroclimat subhumide — Roux 2018 (coll. {65} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Nylander 1863 : 396 {05} ;
Uriac) : 103 {26}. Payot 1861 : 435-436 {74} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux
Lecanora daunasii Houmeau et Cl. Roux — Liché- et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011
nisé, non lichénicole — Cantal (puy Mary, Mandailles- (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
Saint-Julien : entre le col d’Eylac et la Brèche-Roland, sur 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll.
paroi subverticale de trachy-andésite basique, alt. 1490 m, 2013 (Catal. Corse) : 239 {2b} ; van den Boom et al. 1995 :
Houmeau et Roux 1982). Extrêmement rare : une seule 275 {64} — Rem. La mention de cette espèce dans le Puy-
station connue. Patrimonial d’intérêt international. En dan- de-Dôme, au lac d’Aydat (Parrique (Gasilien) 1898 : 76,
ger critique d’extinction [cr] — 15! — Saxicole, sur parois Harmand 1913 : 932) est à vérifier ; il en est de même de
de roches silicatées basiques ou à peine calcaires, calcifuge celles dans les Pyrénées : ainsi, dans les Pyrénées-Orientales
ou minimécalcicole, neutrophile, aérohygrophile, asté- (Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20), C. Roux
gophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile. (non publié 2019) a montré que le matériel récolté doit être
Étage subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade attribué à L. dispersosquamulata et L. stenotropoides.
et Roux 1985 : 422 {e} ; Houmeau et Roux 1982 : 266- Lecanora dispersosquamulata Cl. Roux et M. Bertrand
271 {15} — Rem. La mention de cette espèce dans les sp. nov. ad int. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes méri-
Alpes-de-Haute-Provence (Roux et coll. 2017 : 482 ; Roux dionales et Pyrénées-Orientales. Assez rare. Patrimonial
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41) est erronée : confusion avec d’intérêt international. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
un autre Lecanora du gr. polytropa. 06!, 66! — Saxicole, sur parois de sub- à supra-verticales
Lecanora diaboli Frey et Poelt — Lichénisé, non liché- de roches faiblement calcaires, minimé- ou parvo-calci-
nicole — Alpes méridionales. Rare. Patrimonial d’inté- cole), neutrophile, mésophile ou modérément xérophile,
rêt international. En danger d’extinction [en] — 04!, 05!, astégophile, euryphotique, non ou peu nitrophile. Étages
06! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées, plus ou subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide. Lecideetum
moins sous encorbellement, de roches calcaires ensoleil- confluescentis — Roux et al. 2011 : 20 {66} ; Roux et al.
lées, valdécalcicole, basophile, xérophile, plus ou moins 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
stégophile, héliophile, héminitrophile. Étages subalpin et Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ;
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Seiropho- Roux et al. 2014 (Tinée) : 42 {06} — Rem. Nommé Leca-
retum contortuplicati — Clauzade et Roux 1985 : 430 nora dispersoareolata à thalle P+ (très jaune) par Roux et al.
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 581 {rf } ; Asta et Roux (P. N. Mercantour).
1977 : tab. xi {04, 06} ; Clauzade et Roux 1974 : 56 {04, Lecanora eminens Asta, Clauzade et Cl. Roux — Syn.
05} ; Obermayer et Poelt 1992 : 115 {05} ; Roux 1984 : Lecanora « prominens » Asta, Clauzade et Cl. Roux, lapsus
86 {06} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04}. in Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridio-
Lecanora dispersoareolata (Schaer.) Lamy — Liché- nales. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
nisé, non lichénicole — Mont Salève, Alpes, Puy-de-Dôme, danger d’extinction [en] — 05!, 06! — Saxicole, sur parois
Pyrénées et Corse. Assez commun dans les Alpes. Non de roches faiblement calcaires, parvocalcicole, neutrophile,
542

xérophile, astégophile, très héliophile (sur parois orientées Lecanora epibryon (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché-
vers le sud), non ou peu nitrophile. Étages subalpin supé- nicole — Rem. Deux variétés faciles à distinguer.
rieur. Ombroclimats humide et hyperhumide. Lecanoretum Lecanora epibryon (Ach.) Ach. var. epibryon — Syn.
albulae — Clauzade et Roux 1985 : 425 {e} ; Asta et Lecanora subfusca var. hypnorum (Wulfen) Schaer. — Liché-
Roux 1977 : tab. xx {05, 06} ; Roux 1976 : 23 {05, 06} ; nisé, non lichénicole — Massifs des Vosges et du Jura,
Roux 1984 : 86 {06} ; Vězda 1975 : Lich. sel. exsicc. 55 : Alpes et Pyrénées. Peu rare dans les Alpes, rare ailleurs.
7, n° 1316 {05} — Rem. Cette espèce, d’abord publiée Potentiellement menacé [nt] — 01a, 04!, 05!, 06!, 38!,
dans Vězda 1975, Folia Geobotanica et Phytotaxonomica 64!, 65a, 66!, 68a, 73!, 74!, 88a — Muscicole ou détriti-
10(3) : 325-327, sous le nom de Lecanora prominens, a été cole (sur sols, plus rarement rochers calcaires), neutrophile
renommée Lecanora eminens dans Vězda 1975, Lichenes ou basophile, xérophile, astégophile, photophile et même
Selecti Exsiccati 55 : 7 (n° 1316). La réaction P + (jaune héliophile, non nitrophile. De l’étage montagnard supérieur
intense) du rebord thallin est due à la présence d’acide à l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide —
psoromique (outre l’acide usnique) : voir Roux 1987 : 270. Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38
Lecanora epanora (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché- {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Berher 1887 : 350 {68,
nicole — Grand-Est, Alpes, Massif central, Pyrénées ; men- 88} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Boissière et al.
tionné anciennement en Seine-et-Oise (s. l.) où il n’a pas 1989 : 13 {74} ; Choisy 1950 : 59, 1953 : 179 {01, 38, 73,
été retrouvé et semble éteint. Assez rare. Potentiellement 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Daval 2018
menacé [nt] — 06!, 08!, 09!, 11!, 15!, 30!, 31a, 42a, 48a, (non publié, 64, Béost : soum de Louesque, alt. 2485 m,
55!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67r, 68!, 73!, 74!, 78sl† — Saxicole, sur humus et Solorina saccata, 2018/08/22, leg., herb. et
sur parois subverticales de roches silicatées riches en métaux det. G. Daval, conf. Poumarat et C. Roux) ; Harmand
lourds, verticales ou supraverticales, protégées ou non des 1913 : 970, 976 {f, 74} ; Lamy 1883 : 321 {65} ; Maheu
pluies, parfois soumises à de brefs écoulements, calcifuge, 1907 : 234 {73} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Roux et al.
de moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
mésophile, de peu à assez stégophile, parfois ékréophile, Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
euryphotique (surtout photophile ou héliophile), non ou 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux
peu nitrophile. Étages collinéen, montagnard, subalpin et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 54 {64}.
et alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- Lecanora epibryon var. bryopsora Doppelb. et Poelt —
mide. Lecanoretum epanorae — Clauzade et Roux 1985 : Syn. Lecanora bryopsora (Doppelb. et Poelt) Hafellner et
402 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 580 {f, (Cévennes, Türk — Lichénisé, non lichénicole — Alpes (Savoie et
Pyrénées)} ; AFL (collectif ) 2002 : 11 {74} ; Bauvet 2017 Alpes-de-Haute-Provence) et Pyrénées. Très rare. Patrimo-
(non publié, 63, Mont-Dore : Cacadogne (partie N), alt. nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
1518 m, sur rochers et pierres dans un éboulis, 2017/09/21, [cr] — 04!, 11!, 31!, 73! — Muscicole ou détriticole (sur
leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; sols calcaires), neutrophile ou basophile, xérophile, astégo-
Choisy 1950 : 24 {42} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste phile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Diederich et al. 1991 : 24 {e, 08} ; l’étage montagnard supérieur à l’étage alpin. Ombroclimats
Diederich et al. 2012 : 103 {e, 08} ; Duvivier 2009 (non humide et hyperhumide — Poelt et Vězda 1981 : 172
publié, 08, Monthermé : roc de la Tour, alt. 400 m, sur {e} ; Bossier 2019 (non publié, 31, Castillon-de-Larboust :
ardoise non calcaire, 2009/08/05, leg., J.-P. Duvivier, det. vallée du Lys, en descendant du refuge du Maupas, alt.
et herb. S. Poumarat) ; Esnault 2017 (non publié, 73, 2050 m, sur mousses et débris végétaux, 2019/07/28, leg. et
Ugine : Héry-sur-Ugine, alt. 1000 m, sur paroi de roche herb. X. Bossier, det. C. van Haluwyn, conf C. Roux) ;
silicatée, subverticale, assez protégée des écoulements, Bricaud et Roux 1990 : 127 {04} ; Poumarat 2016 (non
2017/07/26, leg., herb. et det. J. Esnault) ; Florence et publié, 11, Le Bousquet : sous le sommet du Madres, alt.
coll. 2019 : 247, 268 {65} ; Harmand 1913 : 1025-1026 2373 m, sur Saxifraga mort, 2016/09/24, leg., herb. et det.
{f, 31, 48, 66, 78sl} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Quelen 2012 (non publié,
Houmeau et Roux 1991 : 550 {66} ; Nylander 1897 : 73, Tignes : réserve naturelle de la Grande Sassière, alt.
4-5 (Saint-Chéron, leg. Boistel) {78sl} ; Poumarat et coll. 2320 m, sur mousses terricoles sur un rocher non calcaire,
2014 : 24, 25 {66} ; Prône 1966 : 13 {67} ; Roux et al. 2006 2012/07/22, leg. et herb. Y. Quelen, det. C. Roux).
(Languedoc-Roussillon) : 130 {30, (48, 66)} ; Roux et al. Lecanora erminea Hue — Syn. Squamaria erminea (Hue) Maheu et
A. Gillet — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Corse (Calenzana : col
2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- de Bonasse, près de la source, sur une roche porphyrique, vers 1100 m —
Orientales) : 20, 68 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 2ba — Saxicole, calcifuge — Maheu et Gillet 1914 : 73-75 {2b} ;
{06} ; Wirth 1974 : 381 {68}. Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 239 {(20)} — Rem. Espèce douteuse,
543

connue seulement par le typus (que nous n’avons pas examiné ; diagnose 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71a, 72!,
de Hue dans Maheu et Gillet 1914) et un spécimen original conservé 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 83!, 84!, 85!, 86!, 88a,
dans l’herbier di (Corse orientale, cours supérieur du Golo, sur schistes
parfois humides). Ce dernier, déterminé par Maheu et Gillet et figu-
89! — Corticole, sur tronc et branches de feuillus, plus
rant dans leur publication de 1926, est en fait un Lecanora rupicola subsp. rarement de conifères, parfois lignicole, rarement saxicole-
rupicola morpho. rupicola à aréoles périphériques plus ou moins rayon- calcifuge, de très acidophile à subneutrophile, aérohygro-
nantes et allongées selon les observations de C. Roux (2017, non publié). phile ou mésophile, peu ou pas stégophile, euryphotique
Lecanora eurycarpa Poelt, Leuckert et Cl. Roux — (surtout photophile ou héliophile), non ou modérément
Syn. Myriolecis eurycarpa (Poelt, Leuckert et Cl. Roux) nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage mon-
Hafellner et Türk — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, tagnard, plus rarement au subalpin. Ombroclimats sub-
Massif central (Ardèche) et Hautes-Pyrénées. Assez rare. humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 400 {e} ;
Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 04!, Ozenda et Clauzade 1970 : 565 {f } ; Abbayes 1934 : 95
06!, 07!, 38!, 65!, 74! — Saxicole, sur rochers exposés de {22, 29, 35, 44, 56, 85} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ;
schistes ou de grès non ou à peine calcaires, parfois riches en AFL (collectif ) 1984 : 11 {23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6,
fer, calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile ou neu- 7, 29 {74} ; Agnello 2004 : 15-16 {07} ; Agnello 2008
trophile, mésophile, astégophile, anémophile, photophile et (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ;
surtout héliophile, peu nitrophile ou héminitrophile. Étages Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bau-
subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Poelt, vet 2018 : 100 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
Leuckert et Roux 1995 : 319-320 {e} ; Bertrand et Roux 35 {57} ; Berher 1887 : 351 {88} ; Boissière 1979 : 99
2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Florence 2016 (non publié, {77} ; Boissière 1994 : 5 {15} ; Boissière et al. 1989 : 7
65, Cauterets : Clot, alt. 1596 m, sur gros bloc de granite {74} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 11, 12 {10} ;
dans un éboulis, 2016/02/08, leg. et herb. É. Florence, Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180
det. C. Roux) ; Houmeau 1986 (non publié, 07, Borée : {62} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ;
roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), sur rocher de basalte Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 95-96 {59} ; Bouly
vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19, leg., et herb. J.-M. de Lesdain 1920 : 221, 228 {62} ; Boumier et al. 2011 :
Houmeau, det. C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- 24, 28 {44, 85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
don) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; caud 2008 : 140 {29} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Carlier
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 2008 : xiii {78sl} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ;
(Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : Carpentier 1914 : 39, 45, 54 {44} ; Choisy 1950 : 57
43 {06} ; Sussey 2011 (non publié), 74, La Roche-sur- {69, 71} ; Coppins 1971 : 160 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste
Foron : chalets de Balme, leg. et herb. J.-M. Sussey, det. 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17
C. Roux) — Rem. Contenant de l’acide usnique, cette {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Cozette 1906 :
espèce prend place dans le groupe de L. polytropa et n’appar- 255 {60} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1
tient pas au genre Myriolecis contrairement à l’opinion de {36, 62, 80} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab.
Hafellner (2016) ; pourtant Poelt, Leuckert et Roux 1 {59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab.
(1995 : 320) avaient écrit : « Die Art mit der Dispersa- 1, 2 {02, 14, 27, 36, 59, 61, 62} ; Derrien et al. 2018 :
Gruppe nitchs zu tun…» (Cette espèce n’a rien à voir avec 284 {37} ; Diederich et al. 2006 : 59 {08, 54, 55, 57} ;
le groupe de [Lecanora] dispersa…). Dominique 1884 : 330 {44} ; Du Colombier 1902 : 210
Lecanora expallens Ach. — Lichénisé, non lichéni- {45} ; Fagot 1906 : 195 {31} ; Galinou 1955 : 25 {53} ;
cole — Rem. Deux variétés bien distinctes, mais générale- Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et Gonnet
ment non considérées par les auteurs modernes. 2019 : 15 {2a} ; Graves 1857 : 180, 181 {60} ; Harmand
Lecanora expallens Ach. var. expallens — Syn. Leca- 1913 : 1037-1038 {f, 61, Normandie} ; Houmeau 2001 :
nora conizaea (Ach.) Nyl. [non auct.], Lecanora expallens 527 {85} ; Hue 1894 : 311 {50} ; Laronde 1901 : 191 {03} ;
var. conizaea Ach., Lecanora expallens var. lutescens (DC.) Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lottin et Vaudoré
Nyl., Lecanora lutescens (DC.) Duby, Lecanora varia var. 2014 : 115, 120, 133, 137 {61} ; Martin et al. 2018 : 34
lutescens (DC.) Nyl., Lecidea soraliata Vain., Patellaria {25} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 :
lutescens DC. — Lichénisé, non lichénicole — Presque 44, 52 {35} ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; Nylander
toute la France, Corse comprise. Commun dans l’Ouest et 1896 : 61 {77} ; Nylander 1897 : 4 {77} ; Olivier 1897 :
le Centre. Non menacé [lc] — 02!, 03a, 04!, 06!, 07!, 08!, 294-295 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56,
10!, 12r, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 20r, 2a!, 21!, 22!, 23r, 24!, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 416 {15,
25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 31!, 33!, 34r, 35!, 36!, 37!, 38!, 39r, 63} ; Richard 1877 : 28 {79} ; Rondon-Seidenbinder
41!, 42!, 44!, 45!, 48!, 49!, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 1983 : 101 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ;
544

Rose et al. 1979 : 96 {14, 50, 61} ; Roux 2017 (Vercors) : nicole — Hautes-Alpes (Montgenèvre : 1800 m, sur Larix
137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. decidua, 2016, leg. I. Frolov et J. Vondrák). Une seule
1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- station connue en France, mais peut-être plus répandu
bord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 dans les Alpes car passe facilement inaperçu. Patrimonial
{48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {48} ; Roux d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130-131 {34, 48} ; [dd] — 05r — Corticole (sur arbres, arbustes et arbris-
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. seaux, principalement sur vieux rameaux et bases des tiges
2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, 68 {66} ; Roux et de Rhododendron, également sur troncs ou branches d’Acer,
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- Fagus, Sorbus, Larix, Picea, Pinus, etc.), plus rarement ligni-
Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux cole, acidophile ou très acidophile, mésophile ou xérophile,
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et Coste surtout chionophile, photophile ou même héliophile, non
2005 : 237 {48} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; nitrophile. Étages montagnard et surtout subalpin (rare-
Signoret et Diederich 2003 : 216 {57} ; Sparrius et al. ment collinéen). Ombroclimats humide et hyperhumide —
2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {(21)} ; Malíček et al. 2017 : 441-443 {e, 05} — Rem. Générale-
van den Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Van den Broeck ment stérile.
et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : Lecanora flageyana Müll. Arg. — Lichénisé, non
28 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 116, 122, 129, lichénicole — Doubs (Montferrand-le-Château : bois de
138 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 6, 10 {62} ; Montferrand, alt. c. 270-280 m) et Haute-Savoie (Salève).
Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
08, 10, 21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, 49, 51, 54, 57, 61, 72, monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
78sl, 80) ; Vězda 1973 : Lich. sel. exsicc. n° 1137 {83} ; tion [cr] — 25a, 74a — Corticole, sur branches de jeunes
Werner 1973 : 330 {20} ; Wirth 2019 : 82, 83, 84 {67, feuillus. Étage collinéen. Ombroclimats humide et hype-
68} — Rem. La var. expallens a un épithécium incolore ou rhumide — Harmand 1913 : 994 {f, 25} ; Choisy 1950 :
jaune pâle (dépourvu de vert de bandolensis) et le disque 61 {25, 74} ; Flagey 1886 : 282 {25, 74} — Rem. Espèce
des apothécies de jaune pâle à brun. Il a fait l’objet de nom- mal connue, non mentionnée dans les flores modernes.
breuses confusions, en particulier car les anciens auteurs ont Lecanora flahaultiana Hue — Lichénisé, non lichéni-
souvent désigné sous le nom de son synonyme, L. conizaea, cole — Savoie méridionale et Alpes-de-Haute-Provence.
une autre espèce, L. strobilina, tandis qu’ils utilisaient le Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
nom de Lecanora lutescens (et autres variantes) pour dési- critique d’extinction [cr] — 04a, 73! — Saxicole, sur parois
gner Lecanora expallens lorsqu’ils n’employaient pas ce nom. de roches calcaires, valdé- ou omnino-calcicole, basophile,
Harmand (1913) utilisait correctement Lecanora expallens, mésophile, photophile mais non ou peu héliophile, peu
mais employait L. conizaea dans le sens de L. strobilina. Voir ou pas nitrophile. Étage alpin (entre 2500 et 3500 m).
la remarque sous L. strobilina. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Lecanora expallens var. smaragdocarpa Nyl. — Liché- 408 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 567 {f, Alpes} ;
nisé, non lichénicole — Deux-Sèvres (La Mothe-Saint- Choisy 1950 : 60 {04} ; Clauzade 1965 (73, Valloire :
Héray : Chambrille ; Bressuire ; leg. O.-J. Richard). Extrê- versant N du Galibier, à moins de 1 km au NE du col,
mement rare : deux stations connues. Patrimonial d’inté- alt. 2500 m, sur paroi calcaire N d’un gros bloc de calcaire
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — liasique, 1965/07/24, leg., det. et herb. G. Clauzade, conf.
79! — Corticole (sur tronc de Quercus caducifolié) et ligni- C. Roux, 2016/08/07) {73} ; Clauzade et Rondon 1966 :
cole (sur bois de Castanea). Étage collinéen. Ombroclimat 15 {73} ; Harmand 1913 : 995 {f, 04} ; Hue 1897 : cclxli-
humide — Harmand 1913 : 1038 {f, Ouest} ; Nylander vlii {04} — Rem. La station mentionnée par Clauzade
1872 : 248 {79} ; Richard 1877 : 28 {79} — Rem. Épi- et Rondon (1966 : 15), un peu au N du col du Galibier,
thécium bleu-vert (vert de bandolensis) et donc disque se situe non pas dans les Hautes-Alpes (comme indiqué
des apothécies d’un beau vert. La mention de cette var. en erronément par Roux et coll. 2014), mais en Savoie méri-
Corse-du-Sud par Maheu et Gillet (1914 : 79, sub L. dionale.
lutescens var. smaragdocarpa Nyl.) à Bonifacio, sur calcaire Lecanora formosa (Bagl. et Carestia) Knoph et Leuc-
gréseux miocène, mention reprise par Werner (1973 : 330, kert — Syn. Lecidea alboradicata B. de Lesd., Lecidea
sous L. expallens var. smaragdocarpa Nyl.), est erronée : la contorta Bagl. et Carestia, Lecidea formosa Bagl. et Carestia,
description et l’écologie ne conviennent pas. Lecidea lacticolor Arnold, Lecidea mesotropiza Nyl., Lecidea
Lecanora exspersa Nyl. — Syn. Lecanora « expersa » nansenii Lynge, Lecidea nigroglomerata Leight. ex Cromb.,
Nyl., Lecanora raesaenenii Gyeln. — Lichénisé, non liché- Lecidea nuoljae H. Magn., Lecidea subdita Nyl. — Liché-
545

nisé, non lichénicole — Alpes, Puy-de-Dôme et Hautes- l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats
Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 420
[vu] — 04!, 05r, 63!, 65!, 73! — Saxicole, sur des parois {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 578 {f } ; Vänskä 1984 :
de roches silicatées protégées des pluies par des encorbel- 392-398 {e} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux
lements, calcifuge, de moyennement à très acidophile, 1977 : tab. xxi {05} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ;
aérohygrophile, stégophile, moyennement photophile ou Choisy 1950 : 14, 58 {(14), 63, 74, (Pyrénées)} ; Choisy
sciaphile, non nitrophile. Étages subalpin, alpin (optimum) 1960 : 403 {74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ;
et nival. Ombroclimat hyperhumide. Pleopsidietum chloro- Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 179 {31} ;
phanae — Clauzade et Roux 1985 : 488 {e} ; Hertel et Harmand 1913 : 1026, 1027 {f, 14, 63, 65} ; Houmeau et
Schuhwerk 2010 : 180-181 {05} ; Ozenda et Clauzade Roux 1991 : 550 {65} ; Hue 1889 : 235 {15} ; Hue 1894 :
1970 : 380-381 {f, 05} ; Asta et al. 1976 : 93 {73} ; Asta et 299 {14} ; Lamy 1883 : 387 {65} ; Maheu et Gillet 1926 :
Roux 1977 : tab. xi {73} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bois- 44 {2b} ; Olivier 1897 : 289-290 {14, 50} ; Payot 1861 :
sière 1994 : 8 {63} ; Clauzade et Rondon 1966 : 15 {05} ; 435 {74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Roux 1967 : 149 {30} ;
Florence 2014 (non publié, 65, Estaing : brèche de Bades- Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 12 {30} ; Roux et al. 2006
cure, alt. 2523 m, pied d’une paroi de roche silicatée acide, (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
2014/07/29, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Roussillon) : 131 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Knoph et Leuckert 2000 : 20-22 {e} ; Roux et al. 2011 Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43
(Haute-Ubaye) : 44 {04} — Rem. Knoph et Leuckert {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ;
(2000 : 219-221) ont montré que Lecidella bullata est une Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013
espèce bien distincte de Lecanora formosa, surtout par son (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
tholus à structure proche de celle des Lecidella alors que le 239 {(20)} ; Vivant 1988 : 54 {64} ; Werner 1973 : 330
tholus de L. formosa est du type Lecanora. {20} ; Zschacke 1927 : 17 {2b}.
Lecanora freyi Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Lecanora fuscescens (Sommerf.) Nyl. — Syn. Lecidea
Alpes-de-Haute-Provence (moyenne vallée de l’Ubaye, fuscescens Sommerf. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-
Méolans-Revel : versant O du rocher de Méolans, alt. Savoie (Chamonix-Mont-Blanc : forêt du Montenvers, sur
1060 m, sur grès silico-calcaire du flysch orienté vers l’O ; Larix decidua). Extrêmement rare : une seule station connue
3 spécimens de la même station récoltés les 1951/08/05, en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
1960/09/05 et 1961/08/05 ; leg., det. et herb. G. Clau- critique d’extinction [cr] — 74a — Corticole, surtout sur
zade). Extrêmement rare : une seule station connue en rameaux et petites branches d’arbustes et arbrisseaux (en
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger particulier Rhododendron), parfois lignicole, acidophile,
critique d’extinction [cr] — 04r — Saxicole, sur rochers mésophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages mon-
(parois et surfaces inclinées), parvo- ou médio-calcicole, tagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhu-
xérophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, eurypho- mide — Clauzade et Roux 1985 : 415 {e} ; Choisy 1950 :
tique, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard, subalpin 164 {74} ; Crozals 1910 : 12 {74} — Rem. La mention de
et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- cette espèce (circumboréale, des Alpes et des Pyrénées) sur
zade et Roux 1985 : 432 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : conifère près du Golo (Haute-Corse) par Maheu et Gillet
591 {f, 04} ; Poelt 1958 : 464-465 {m, 04}. (1926 : 44) est probablement erronée (la description don-
Lecanora frustulosa (Dicks.) Ach. — Syn. Lecanora née par ces auteurs ne correspond pas bien, en particulier
argopholis var. ocellulata Jatta, Lecanora frustulosa var. ocel- les spores sont trop étroites) et n’a d’ailleurs pas été reprise
lulata (Jatta) Mig., Lecanora hydrophila Sommerf., Leca- par Ozenda et Clauzade (1970).
nora insulata (Ramond) Steud., Lecanora ludwigii (Spreng.) Lecanora cf. fuscescens (Sommerf.) Nyl. — Lichénisé,
Ach., Lecanora ludwigii var. frustulosa (Dicks.) H. Olivier, non lichénicole — Var (Pierrefeu-du-Var), Vaucluse (Mira-
Lecidea bossoniana Croz., Toninia bossoniana (Croz.) Zah- beau) et Corse (Ajaccio). Semble rare. Données insuffi-
lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Normandie, Alpes, santes sur les menaces [dd] — 2a!, 83!, 84! — Corticole, sur
Massif central, Midi, Pyrénées et Corse. Assez peu rare. tronc, branches et branchettes de feuillus, principalement
Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 14a, 15a, 2ba, 24!, 30!, (Quercus). Étage mésoméditerranéen. Ombroclimat sub-
31a, 34!, 38!, 48!, 50a, 63a, 64r, 65!, 66!, 73!, 74a — Saxicole, humide — Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Méric
sur sommets rocheux ou parois de roches silicatées basiques et al. 2019 : 34 {84} — Rem. Très proche de L. fuscescens,
ou faiblement calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, sub- notamment pas ses spores largement ellipsoïdales (8,5–13 ×
neutrophile ou neutrophile, mésophile ou assez xérophile, 5,5-7,5 µm), mais répartition méditerranéenne, thalle K –,
astégophile, héliophile, peu ou modérément nitrophile. De C –, KC –, P – et apothécies dépourvues de bord thallin dès
546

le début, ne devenant pas ou peu convexes mais quelquefois 4 {34} ; Crozals 1908 : 523 {34} ; Crozals 1914 : 68 {34} ;
immarginées à la fin. Crozals 1923 : 31 {83} ; Crozals 1924 : 99 {83} ; Der-
Lecanora fuscorubescens Maheu et A. Gillet — Liché- rien et al. 2018 : 284 {37} ; Dominique 1884 : 329 {44} ;
nisé, non lichénicole — Corse (cours supérieur du Golo). Engler et Lacoux 2012 : 4, 7 {34} ; Fagot 1906 : 191
Extrêmement rare : une seule station connue, endémique {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxix {83} ; Gavériaux et
corse. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 19, 36, 59
tique d’extinction [cr] — 2ba — Saxicole, calcifuge, sur {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 67 {2b} ; Gonnet et al. 2018 :
roche granitique très cohérente, à grain très fin — Clau- 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Gourdon
zade et Roux 1985 : 407 {e} ; Maheu et Gillet 1926 : [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 47 {31} ; Guilloux et
45-46 {2b} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 566 {f, corse} ; al. 2000 : 38 {2a} ; Harmand 1897 : 208 et 212 {57, 88} ;
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 239 {(20)} ; Werner Harmand 1913 : 993, 994 {f } ; Houmeau 2001 : 525,
1973 : 330 {20} — Rem. Selon sa description appartient 526 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Houmeau
vraisemblablement au genre Protoparmelia. et Roux 1982 : 279 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 550
Lecanora gangaleoides Nyl. — Syn. Lecanora cenisia {65} ; Hue 1887 : 381 {15} ; Hue 1889 : 232 {15} ; Hue
var. gangaleoides (Nyl.) Harm., Lecanora coilocarpa saxi- 1894 : 298 {14} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
cole-calcifuge, sensu Croz., Weddel, Lecanora praepostera 232 {47} ; Kieffer 1895 : 73 {57} ; Lamy 1880 : 407 {87} ;
auct. [non Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — À peu Lamy 1883 : 384 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115,
près partout en France, y compris en Corse. Commun. 121 {14, 61} ; Maheu 1907 : 234, 236 {73} ; Maheu et
Non menacé [lc] — 02!, 04!, 05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, Gillet 1914 : 80 {2a} ; Maheu et Werner 1933-1934 :
12a, 13!, 14!, 15!, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 22!, 24!, 26!, 27!, 29!, 72 {67, 68, 88} ; Massé 1964 : 129 {35, 56} ; Massé 1966 :
30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 37!, 41!, 43!, 44!, 47!, 48!, 49!, 50!, 881 {29} ; Ménard 2009 : 123, 138, 144, 152, 160, 230
53r, 56!, 57!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 73!, 77!, {06,13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {13, 83} ;
78sla, 79!, 81!, 83!, 84!, 85!, 87a, 88a, 89! — Saxicole, sur Monnat et al. 2017 : 20, 38, 52 {35, 56} ; Monnat et al.
rochers (le plus souvent sur parois verticales) de roches sili- 2018 : 180, 190 {50} ; Moreau et Moreau 1930 : 482
catées plus ou moins poreuses, exceptionnellement sur bois {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 50 {63} ;
ouvragé ou brûlé, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, Nylander 1873 : 287 {66} ; Nylander 1878 : 450, 453
aérohygrophile ou mésophile, substratohygrophile, de peu {2a} ; Nylander 1891 : 59, 78 {66} ; Nylander 1896 :
à modérément stégophile, parfois faiblement ékréophile, 57-58 {77, 78sl} ; Nylander 1897 : 4 {Île-de-France} ;
photophile ou modérément héliophile, non ou peu nitro- Olivier 1897 : 272-273 {14, 61, 79, 85} ; Olivier 1901 :
phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. 233 {66} ; Picquenard 1904 : 114 {29} ; Poumarat et
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et coll. 2014 : 28 {66} ; Ranwell et James 1966 : 838 {83} ;
Roux 1985 : 409 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 568 Richard 1877 : 27 {79} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux
{f } ; Abbayes 1934 : 129 {29} ; Aptroot et al. 2007 : 59 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-
{29} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
tab. xi, xv, xvi {04, 05} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131
Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bau- {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ;
vet 2018 : 100 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195, 201, 203 Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) :
{07} ; Boissière 1979 : 100 {77} ; Boissière 1990 : 188 129 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
{77} ; Boissière 1994 : 6, 8, 13 {63} ; Boulanger et al. 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35,
2010 (« 2009 ») : 180, 181 {62} ; Boumier et al. 2011 : 4, 68 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 239 {2a, 2b} ;
6, 7, 9, 11, 12 {85} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud Signoret et Diederich 2003 : 216 {57} ; Sipman 2000 :
2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Bricaud 48 {20} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ; van den
2008 : 140 {29} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 54 {64} ;
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, Weddell 1874 : 339 {34} ; Weddell 1875 : 267 {85} ;
2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault Werner 1973 : 330 {20} ; Wirth 1974 : 381 {68}.
et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1950 : 60 {73} ; Clauzade et Lecanora gangaliza Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 cole — Sarthe, Vienne et Cantal. Rare. Patrimonial d’in-
{05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clauzade et térêt international. En danger d’extinction [en] — 15!,
Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins 1971 : 160 {29, 56} ; 72a, 86a — Saxicole, calcifuge, acidophile, aérohygrophile.
Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste 2012 Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
(Eyne) : 11 {66} ; Coste 2014 : 7 {81} ; Coste et al. 2013 : et humide — Clauzade et Roux 1985 : 408 {e} ; Ozenda
547

et Clauzade 1970 : 567 {f, (72, 86)} ; Harmand 1913 : 68 {34} ; Fagot 1906 : 191 {31} ; Ferrez 2018 (non publié,
985 {f, 72, 86} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Oli- 70, Sainte-Marie-en-Chanois : chapelle Saint-Colomban,
vier 1903 : 413 {72}. alt. 500 m, sur rhytidome d’Acer, 2018/08/16, leg., det. et
Lecanora gisleri (Arnold) Arnold [non Poelt et Ullrich] — Syn. herb. Y. Ferrez) ; Genty 1934 : 102 {21} ; Gourdon [coll.
Biatora gisleri Arnold, Lecidea gisleri (Arnold) Stizenb. — Lichénisé, non
Abbayes et Choisy] 1930 : 169, 170, 177 {31} ; Guilloux
lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Alle-
magne, Italie et Suisse — Corticole (principalement sur tiges d’arbustes et al. 2000 : 38 {2a} ; Harmand 1897 : 204-208 {54, 57,
et arbrisseaux, plus particulièrement de Rhododendron) ou lignicole, de 68, 88} ; Harmand 1913 : 974 {f, 66} ; Houmeau 1999
fortement à moyennement acidophile, aérohygrophile ou mésophile, (non publié, 04, Allos : digue d’Allos, alt. c. 1300 m, sur
photophile ou moyennement héliophile, non nitrophile. Étage subalpin. rhytidome de Fraxinus, 1999/07/18, leg., det. et herb. J.-M.
Lecanora gisleriana Müll. Arg. — Syn. Lecanora gis- Houmeau) ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 89 {73} ;
leri Poelt et Ullrich [non (Arnold) Arnold] — Lichénisé, Lamy 1880 : 407 {63, 87} ; Lamy 1883 : 383 {65} ; Lutz
lichénicole — Alpes de Haute-Savoie et Pyrénées. Très et Maire 1901 : clxxvii {2a, 2b} ; Marc 1908 : 399 {12,
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 30} ; Nylander 1873 : 287 {66} ; Nylander 1896 : 57
d’extinction [cr] — 11!, 31c, 65!, 66!, 74! — Saxicole, sur {77} ; Olivier 1897 : 268-269 {Ouest} ; Ozenda 1950 :
rochers, blocs et pierres riches en métaux lourds (notam- 41 {(06)} ; Payot et Harmand 1901 : 82 {74} ; Poumarat
ment fer et cuivre), calcifuge, acidophile, hygrophile, asté- 2013 (non publié, 09, Orgeix : vallée d’Orlu, leg., det. et
gophile, photophile ou même héliophile, métallophile herb. S. Poumarat) ; Prin 1983 : 22 {10} ; Rose [coll.
(notamment sidérophile et chalcophile), non nitrophile ; Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 2014 (non publié, 26,
parasite de Lecanora epanora, L. handelii et L. subaurea. Saou : forêt de Saou, alt. 464 m, sur troncs de Fraxinus
Étages montagnard, subalpin, plus rarement alpin. Ombro- excelsior et d’Acer pseudoplatanus, 2014/06/30, leg., det.
climats humide et hyperhumide. Lecanoretum epanorae — et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215
Clauzade et Roux 1985 : 403 {e} ; Ozenda et Clauzade {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131 {(30),
1970 : 580 {f, (31)} ; Poelt et Ullrich 1964 : 257-268 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68
{e, 31} ; Florence et coll. 2019 : 247, 268 {65} ; Pouma- {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et
rat et coll. 2014 : 25 {66} ; Roux 1987 (non publié, 74, al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013
Les Houches : sous le viaduc de Sainte-Marie, alt. 930 m, (Catal. Corse) : 239 {2a, 2b} ; Vallade et Gardiennet
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (non publié, 65, 2016 : 35 {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14
Gavarnie : S du village, alt. 1407 m, sur Lecanora epanora, {15} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1973 : 330
croissant sur un affleurement de roches non calcaires riches {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 309 {2b} — Rem. Les
en métaux lourds, 2017/07/08, det. C. Roux) ; Roux et al. mentions de cette espèce par les anciens auteurs sont géné-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 {66}. ralement douteuses, L. glabrata ayant souvent été confondu
Lecanora glabrata (Ach.) Nyl. — Syn. (?) Lecanora avec L. argentata et, dans la région méditerranéenne, avec
subfusca var. geographica A. Massal., Lecanora subfusca var. L. chlarotera subsp. meridionalis ou L. horiza qui y sont
glabrata Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans communs. C’est le cas par exemple de celles de Crozals
les montagnes, y compris en Corse. Assez rare. Potentielle- (1908 : 522) sur le littoral de l’Hérault (Agde, Vias), de
ment menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12a, Bouly de Lesdain 1949 : 74 dans les Alpes-Maritimes
15!, 2a!, 2br, 21a, 25a, 26!, 30r, 31a, 34!, 38!, 39a, 48!, 54a, (environs de Nice), de Jeanjean [coll. B. de Lesd.] (1925 :
57a, 63!, 64!, 65a, 66!, 68r, 70!, 71a, 73a, 74!, 77!, 79!, 84!, 231) dans le Lot-et-Garonne et d’Olivier (1897 : 268-269)
87a, 88r — Corticole, sur tronc et branches de feuillus à dans l’Ouest. Nous ne retenons pas davantage la mention
rhytidome lisse (en particulier Fagus), modérément acido- de Coppins (1971 : 160) à la pointe du Raz (Finistère), qui
phile ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, peu nous semble très douteuse.
ou pas stégophile, de modérément sciaphile à photophile Lecanora glaucolutescens Nyl. — Syn. Lecanora glauco-
mais non héliophile, non nitrophile. Optimum à l’étage lutescens f. vogesiaca Harm. — Lichénisé, non lichénicole —
montagnard, plus rare aux étages supraméditerranéen Massif des Vosges, Isère, Haute-Loire et Corse. Rare. Patri-
supérieur, collinéen et subalpin. Ombroclimats humide et monial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 2ba, 38!, 43a,
hyperhumide — Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; 68a, 88a — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées,
Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet calcifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile ou méso-
2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Boissière 1979 : phile, astégophile, photophile ou héliophile, peu ou modé-
100-101 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud rément nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin.
2007 : 68 {84} ; Choisy 1950 : 59 {25, 39, 70, 71, 73} ; Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Crozals 1914 : Roux 1985 : 400 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 564
548

{f, 38, 43, (88)} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; 1913 : 1082-1083 {f, 29, 85} ; Houmeau 2001 : 524, 525
Harmand 1897 : 212-213 {88} ; Harmand 1913 : 1000- {85} ; Massé 1966 : 881 {29} ; Monnat et al. 2018 : 180,
1001 {f, 88} ; Maheu et Gillet 1914 : 76 {2b} ; Roux et 190 {50} ; Olivier 1897 : 311-312 {85} ; Van den Broeck
coll. 2013 (Catal. Corse) : 239-240 {(20)} ; Werner 1973 : et al. 2009 : 20 {62} ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Wed-
330 {20} — Rem. La mention de cette espèce en Côte-d’Or dell 1875 : 272 {85}.
par Genty (1934 : 102) sur tronc de Pinus moussu est erro- Lecanora horiza (Ach.) Linds. — Syn. Lecanora lae-
née ; celle de Crozals (1924 : 99) dans le Var méridional vis Poelt, Lecanora parisiensis Nyl., Lecanora sienae B. de
à confirmer. Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Essentiellement
Lecanora handelii J. Steiner — Lichénisé, non lichéni- dans le Midi et les régions suffisamment chaudes et sèches,
cole — Ardennes, Haute-Savoie, Massif central (Puy-de- y compris en Corse. Commun dans la région méditerra-
Dôme, Gard) et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- néenne. Non menacé [lc] — 02a, 04!, 05!, 06!, 07!, 10r, 11!,
nal. Vulnérable [vu] — 08!, 11!, 30!, 63!, 64!, 74! — Saxi- 13!, 15r, 17!, 2a!, 2b!, 22!, 23c, 28!, 29r, 30!, 31!, 32!, 33!,
cole, sur roches silicatées riches en métaux lourds, sur des 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 40r, 41!, 43!, 44a, 46r, 47!, 48!, 54a,
parois subverticales, verticales et supraverticales protégées 55!, 56!, 57a, 59a, 60a, 61a, 62r, 63!, 64r, 65a, 66!, 74!, 75sl!,
ou non des pluies, parfois soumises à de brefs écoulements, 77!, 79!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87a — Corticole, sur tronc et
calcifuge, acidophile, aérohygrophile, de stégophile à modé- branches de feuillus, rarement de conifères, sur arbres isolés
rément astégophile, parfois ékréophile, euryphotique, non ou dans des forêts claires, acidophile ou subneutrophile,
ou peu nitrophile. Étages collinéen, montagnard, subalpin mésophile ou surtout xérophile, peu ou pas stégophile,
et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Leca- photophile ou surtout héliophile, non ou modérément
noretum epanorae — Clauzade et Roux 1985 : 402 {e} ; nitrophile. Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen
Ozenda et Clauzade 1970 : 579 {f, 08} ; Bauvet 2017 et collinéen. Ombroclimats sec, subhumide et humide.
(non publié, 63, Mont-Dore : Cacadogne (partie N), alt. Lecanoretum horizae — Clauzade et Roux 1985 : 412
1518 m, sur rochers et pierres dans un éboulis, 2017/09/21, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 571-572 {f, Midi} ; AFL
leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; (collectif ) 2002 : 7 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ;
Diederich et al. 2012 : 103 {e, 08} ; Poumarat 2019 (non Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Biache
publié, 64, Arette : coume de Larrayet, alt. 400 m, sur paroi et al. 2019 (Revuaire) : 23 {05} ; Biache et Darnis 2019 :
de roche silicatée ferrugineuse, 2019/04/13, leg. et herb. G. 32 {17} ; Boissière 1979 : 100 {77} ; Boissière 1994 : 10
Daval, det. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux 1989 (non {63} ; Bouly de Lesdain 1910 : 161-162 {59} ; Bouly de
publié, 74, Les Houches : sous le viaduc de Sainte-Marie, Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; Bouly de Les-
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : dain 1948 (Écologie) : 22 {75sl} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
117 {30} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, com- 37 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht
plément) : 129 {30}. 2 {06} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Brisson 1880 : 200 {02} ;
Lecanora helicopis (Wahlenb.) Ach. — Syn. Lecania Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 :
helicopis (Wahlenb.) Clauzade et Cl. Roux, Lecania pro- 160 {29} ; Coste 2016 : 19 {2a} ; Cozette 1906 : 253,
sechoides (Nyl.) H. Olivier, Lecania prosechoidiza (Nyl.) 254 {60} ; Derrien et al. 2018 : 284 {37} ; Derrien et al.
A. L. Sm., Lecanora prosechoides Nyl., Lecanora prosechoides 2019 : 99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Domi-
var. aeruginascens Wedd., Lecanora prosechoidiza Nyl. — nique 1884 : 329 {44} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15,
Lichénisé, non lichénicole — Littoral de la mer du Nord, 17 {2a} ; Graves 1857 : 179 {60} ; Hafellner 1994 : 233
de la Manche et de l’Atlantique. Commun. Non menacé {2b} ; Harmand 1897 : 204-208 {54} ; Harmand 1913 :
[lc] — 22!, 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 62!, 76!, 85! — Saxicole, 972, 976 {f, 61, 75sl} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ;
sur rochers maritimes, calcifuge, plus rarement calcicole, Kieffer 1895 : 72 {57} ; Lamy 1880 : 408 {87} ; Lamy
d’acidophile à basophile, mésophile, peu ou pas stégophile, 1883 : 383 {65} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton
de modérément sciaphile à héliophile, halophile, moyenne- 2018 (annexe 3) : 1 {(75sl)} ; Maheu et Gillet 1914 : 98
ment nitrophile. Étage supralittoral supérieur. Ombrocli- {20} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ;
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : Monnat et al. 2017 : 44 {(35)} ; Nylander 1866 : 368-
394 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 575, 600 (n° 1629) 369 {75sl} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander 1896 :
{f, Ouest} ; Abbayes 1934 : 183, 191 {22, 50} ; Aptroot 7, 56 {75sl} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 161 {62} ; Par-
et al. 2007 : 59 {29} ; Boulanger et al. 2010 : 98 {62} ; rique (Gasilien) 1898 : 78 {15, 63} ; Picquenard 1904 :
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 172 {62} ; Boumier et 114 {29} ; Prin 1983 : 23 {10} ; Richard 1877 : 27 {79} ;
al. 2011 : 17 {85} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Clauzade Rieux et Roux 1982 : 154, 156-157 {13} ; Rondon 1958 :
1963 : 40 {Midi} ; Coppins 1971 : 160 {29, 56} ; Harmand 145 {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux
549

1967 : 149 {30} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 (Entre- Saint-Martin-Vésubie : vallée du Boréon, rive droite, au
vennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 SE de Gias Peirastrèche, alt. 1875 m, sur blocs de roche
{41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux granitoïde à grain fin, 2013/07/21, leg., det. et herb. C.
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131 {30, 34, (66)} ; Roux) ; Roux 2013 (non publié, 06, Tende : Valmasque,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux lac Noir, rive droite près du sentier, alt. 2278 m, sur rocher
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. de gneiss, 2011/07/20, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux
Corse) : 240 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; 2013 (non publié, 06, Valdeblore : environs du lac Nègre,
Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; van den Boom et Breuss au S de la tête des Tablasses, alt. 2070 m, sur dalle inclinée,
2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Vivant lisse, de granite, 2013/07/26, leg., det. et herb. C. Roux) ;
1988 : 57 {40, 64} ; Weddell 1873 : 367 {86} — Rem. Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 (sub « L. alpigena »,
Les mentions de cette espèce en Savoie, sur roche à plus de rel. 004) {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 42 (sub « L.
2300 m (Maheu 1907 : 236), dans l’Allier (Laronde 1901 : polytropopsis », rel. 075) {06}.
190), sur Populus, et en Aveyron, sur Fagus au pic de Saint- Lecanora hypopta (Ach.) Vain. — Syn. Biatora hypopta
Guiral dans le massif de l’Aigoual (Marc 1908 : 399, sub (Ach.) Räsänen, Lecidea hypopta Ach., Sphaeria aspegrenii
L. subfusca var. parisiensis), sont erronées ou très douteuses. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Territoire de Belfort,
Lecanora hybocarpa (Tuck.) Brodo — Syn. Lecanora Orne, Finistère et Pyrénées-Atlantiques. Très rare. Patrimo-
pseudochlarotera Brodo nom. nud. — Lichénisé, non liché- nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
nicole — Basse-Normandie, Centre, Poitou-Charentes, [cr] — 29!, 61!, 64r, 90! — Corticole (notamment sur
Alpes du Dauphiné, rarement en Provence. Peu rare dans Abies) et lignicole (sur bois dur, surtout sur souches), de
le Centre. Potentiellement menacé [nt] — 14!, 26!, 37!, fortement à moyennement acidophile, hygrophile, eury-
38!, 41!, 48!, 61!, 79!, 83!, 84!, 86! — Corticole, sur tronc, photique (de sciaphile à héliophile), non nitrophile. Étages
branches et branchettes de feuillus, parfois de conifères, sur collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et hype-
arbres isolés ou peu denses, acidophile ou subneutrophile, rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 415 {e} ; Ozenda et
mésophile ou modérément xérophile, peu ou pas stégo- Clauzade 1970 : 359 {rf } ; Lagrandie 2012 (non publié,
phile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages méso-, 61, Ménil-Hermei : le Bec-Corbin, sur branche, 2012/04,
sub-méditerranéen et collinéen. Ombroclimats subhumide leg. et herb. J. Lagrandie, det. C. Van Haluwyn, conf. C.
et humide — Boqueras et al. 1989 : 50 {e} ; Bertrand Roux) ; Ragot 2016 (non publié, 29, Tréguennec : dune
et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Blondel 2002 (non de Kermabec, sur un poteau en bois, 2016/01/24, leg., det.
publié, 61, Bellême, leg. et herb. É. Blondel, det. C. et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ; Roux 2017(Belfort) :
Roux) ; Derrien et al. 2018 : 284 {37} ; Dufrêne 2013 77 {90} ; Vivant 1988 : 60 {64} — Rem. N’appartient ni
(non publié, 14, Bernières-sur-Mer : le Platon, sur le lit- au genre Lecidea ni au genre Lecanora. Synonyme de L.
toral, alt. 3 m, sur tronc de Salix atrocinerea, leg. et herb. phaeostigma selon Coppins et al. 2019 : 69.
P. Dufrêne, det. C. Roux) ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Lecanora hypoptella (Nyl.) Grummann — Syn. Leca-
Roux 1982 : 217 (sub L. pulicaris P –) {83} ; Roux et al. nora symmictiza (Nyl.) Hedl. — Lichénisé, non lichéni-
1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- cole — Massif central. Très rare. Patrimonial d’intérêt
bord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- international. En danger critique d’extinction [cr] — 63a,
lon) : 131 {48} — Rem. Voir la remarque sous L. salicicola 87a — Corticole (sur conifères) ou lignicole (sur bois de
et L. pulicaris chémotype P –. feuillus et conifères), de fortement à moyennement acido-
Lecanora hyperpolytropa Cl. Roux, M. Bertrand et P. phile, aérohygrophile, de sciaphile à moyennement hélio-
Uriac sp. nov. ad int. — Lichénisé, non lichénicole — phile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin —
Alpes méridionales : Alpes-de-Haute-Provence (Ubaye), Smith et al. 2009 : 489 {e} ; Lamy 1880 : 440, 507 {87} ;
Alpes-Maritimes (Haute-Tinée, Haute-Vésubie et Roya). Lamy 1881 : 348 {87} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 86
Rare. Patrimonial d’intérêt international. Données {63} — Rem. Non retrouvé depuis 1898.
insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, 06! — Semble Lecanora hypoptoides (Nyl.) Nyl. — Syn. (?) Leca-
avoir la même écologie que L. polytropopsis — Roux 2011 nora convexula (Arnold) Nyl., (?) Lecanora paroptoides f.
(non publié, 06, Tende : tout près du bord N du lac de la convexula Zahlbr., (?) Lecanora subintricata var. convexula
minière de Valaura, alt. 1575 m, sur blocs de grès d’Annot, Arnold ; incl. Lecanora paroptoides Nyl. — Lichénisé, non
2011/07/17, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2011 (non lichénicole — Massif central, Alpes méridionales, Pyrénées-
publié, 06, Tende : Valmasque, lac Noir, rive droite près Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En
du sentier, alt. 2278 m, sur rocher de gneiss, 2011/07/20, danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 12a, 15a, 2b!, 43!, 63!,
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2013 (non publié, 06, 66!, 87a — Lignicole (principalement sur troncs décorti-
550

qués), plus rarement corticole (sur troncs de vieux conifères, Lecanora intricata (Ach.) Ach. — Syn. Lecanora intri-
plus rarement de feuillus), de moyennement à fortement cata f. coerulea Lamy, Lecanora mutabilis Sommerf., Leca-
acidophile, aérohygrophile, euryphotique (de sciaphile à nora varia var. intricata (Ach.) Th. Fr — Lichénisé, non
héliophile), non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. lichénicole — Présent dans une grande partie de la France
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et (Corse comprise), surtout dans les montagnes. Commun.
Roux 1985 : 415 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 574 Non menacé [lc] — 04!, 05r, 06!, 07!, 09r, 11!, 12!, 14!, 15!,
{f, (12, 87)} ; van den Boom et Brand 2008 : 483-485 19a, 2b!, 22!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 37!, 38!, 43!, 44!, 48!, 49!,
{e} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 50!, 55r, 56!, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 70!, 71a,
{04} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2B, Corte : 74!, 81r, 85!, 88!, 90! — Saxicole, sur sommets rocheux, sur-
gorges de la Restonica, bergeries de Grottelle, au-dessus faces horizontales, inclinées ou verticales de roches silicatées,
du parking, alt. 1370 m, sur vieux tronc couché de Pinus calcifuge, exceptionnellement corticole, acidophile ou sub-
laricio, 2014/10/09, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; neutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile,
Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 43, La Chapelle- euryphotique (de modérément sciaphile à héliophile), non
Geneste : bois de Chelles (gîtes), alt. 989 m, sur rhytidome ou modérément nitrophile. Étages collinéen, montagnard,
de Pinus sylvestris sp., 2015/06/09, leg., herb. et det. D. et subalpin, alpin et nival ; également à l’adlittoral en Bretagne
O. Gonnet) ; Harmand 1913 : 1043, 1046 {f, 15, 87} ; et dans les Alpes-Maritimes. Ombroclimats subhumide,
Hue 1889 : 234 {15} ; Lamy 1881 : 345 {87} ; Roux et al. humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 425
2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 583 {f } ; Aptroot et al.
Orientales) : 105 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 2007 : 59 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2009 : 118
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 42 {06} — Rem. Voir {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 194,
également sous Protoparmelia oleagina. 201 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand
et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bick et al. 2019 : 113
Lecanora impudens Degel. — Syn. Lecanora chloro-
{68} ; Boissière et al. 1989 : 14, 17 {74} ; Boumier et al.
polia auct. [non (Erichsen) Almb.], Lecanora chloropolia f.
2011 : 11, 12 {85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70, 88} ;
maculata Erichsen, Lecanora maculata (Erichsen) Almb.,
Bricaud 2008 : 140 {29} ; Carlier, Esnault et Monnat
Pertusaria farinacea H. Magn., Pertusaria maculata Erichsen
2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
[non H. Magn.] — Lichénisé, non lichénicole — Mas-
Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J.
sif armoricain, Charente-Maritime, Massif central, Alpes,
Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1950 : 57 {15, 63, 71} ;
Provence, Hautes-Pyrénées. Peu commun. Potentiellement
Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Ron-
menacé [nt] — 05!, 06!, 15r, 17!, 30!, 38!, 50r, 65!, 79!,
don 1959 : 391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459
83!, 85! — Corticole, sur tronc et branches de feuillus {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins
(notamment Acer, Betula, Fraxinus, Juglans, Quercus) ou 1971 : 160 {29, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 :
conifères (Abies, Picea, Pinus), sur arbres isolés ou dans des 51 {09} ; Coste 2011 : 104 {09, 31, 65, 81} ; Coste 2011
forêts peu denses, plus rarement sur bois, de très acidophile (Eyne) : 7 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Crozals
à subneutrophile, mésophile ou surtout aérohygrophile, peu 1914 : 70 {34} ; Derrien et al. 2018 : 284 {37} ; Gavé-
ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou modé- riaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 50,
rément nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et 51 {2b} ; Graves 1857 : 180 {60} ; Guilloux et al. 2000 :
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — 38 {2b} ; Harmand 1897 : 215 {67, 68, 88} ; Harmand
Ozenda et Clauzade 1970 : 574 {f, 05, 30} ; Ozenda et 1913 : 1038-1039 {f, 15, 63} ; Houmeau et Roux 1981 :
Clauzade 1970 : 574 (n° 1527, 1528) {f } ; Asta 1973 : 38 95 {15} ; Hue 1889 : 233-234 {15} ; Lamy 1880 : 414 {19,
{38} ; Asta 1975 : 53 {05, (30), 38} ; Bricaud 2005 : tab. 63} ; Lamy 1883 : 387 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
ht 2 {06} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coste 120, 121 {14, 61} ; Monnat et al. 2017 : 20, 28, 38, 52, 56
et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Houmeau 1998 : 621 {17, 79, {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Moreau et
85} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131 {(30)} ; Moreau 1932 (monts Dore) : 51 {63} ; Nylander 1873 :
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 274 {66} ; Olivier 1901 : 233 {66} ; Payot et Harmand
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; van 1901 : 83 {74} ; Pentecost 2016 : 15 {74} ; Poumarat et
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} — Rem. Lecanora coll. 2014 : 7, 13, 17, 24, 26 {66} ; Roux 1984 : 86 {06} ;
allophana f. sorediata Nyl. ex Vain., d’Europe centrale et Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 2005 (mont
non signalé en France, malgré sa forte ressemblance avec Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7,
L. impudens est distinct de ce dernier par ses spores plus 12, 21 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30,
grandes et son chimisme (Malíček et al. 2017 : 437). 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131 {30,
551

34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; {84} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1950 :
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 164 {74} ; Choisy 1950 : 58 {01, 04, 39, 43, 69, 73} ; Clau-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 68 {66} ; Roux et al. zade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon
2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : 160 {29, 35, 56} ; Coste
Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) :
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 17 {66} ; Cozette 1906 : 254 {60} ; Crozals 1914 : 69
(Catal. Corse) : 240 {2b} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy {34} ; Crozals 1923 : 94 {2b} ; Crozals 1924 : 99 {83} ;
1952 : 31 {31} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van Davoust et Quelen 2009 (non publié, 57, Norroy-lès-
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck Pont-à-Mousson : sur Fagus sylvatica, 2009/06/09, leg.,
et De Wit 2016 : 28 {55} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; det. et herb. M. Davoust et Y. Quelen) ; Du Colombier
Werner 1973 : 329 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 7 {34} ; Fagot
309 {2b} — Rem. Les formes à disque des apothécies non 1906 : 191 {31} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 5 {01} ;
vert-bleu (très peu ou pas de vert de bandolensis) sont sou- Galinou 1955 : 25 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67
vent confondues avec L. polytropa, dont elles se distinguent {43} ; Genty 1934 : 103 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes
par leur thalle bien développé à aréoles à contour irréguliè- et Choisy] 1930 : 49 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et
rement indenté ou incisé et par leurs spores à largeur plus Choisy] 1932 : 88 {31} ; Harmand 1897 : 209-210 {54,
variable. 57, 68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Hue
Lecanora intumescens (Rebent.) Rabenh. — Lichénisé, 1889 : 231 {15} ; Hue 1896 : 89 {73} ; Jeanjean [coll.
non lichénicole — Essentiellement dans les régions mon- Bouly de Lesdain] 1925 : 232 {47} ; Kieffer 1895 : 72
tagneuses, y compris en Corse. Commun dans la zone du {57} ; Lamy 1880 : 409 {63, 87} ; Lamy 1883 : 384 {65} ;
hêtre. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 12!, Magnin 1876 : 123 {04} ; Maheu et Gillet 1926 : 42
13!, 15!, 19!, 2ba, 21r, 23!, 25!, 26!, 29r, 30!, 31a, 34!, 35!, {2b} ; Marc 1908 : 399 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 18,
38!, 39!, 42!, 43!, 45a, 46r, 47a, 48!, 50!, 51a, 52!, 53a, 54a, 27, 30, 34, 39 {25, 39} ; Monnat et al. 2017 : 42, 44 {(35)} ;
56r, 57!, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 69a, 70a, 71!, 72!, Müller (Argoviensis) 1862 : 43 {74} ; Nylander 1881 :
73a, 74!, 77!, 78sla, 80!, 83!, 84!, 87r, 88!, 90! — Corticole, xcvi {77} ; Nylander 1896 : 56-57 {77} ; Ozenda 1950 :
sur rhytidome lisse du tronc et des branches de feuillus 41 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique
(principalement de Fagus, mais également d’Acer, Fraxinus, (Gasilien) 1898 : 78 {48, 63} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ;
Quercus, Sorbus, etc.), surtout dans des forêts peu denses, Rondon 1958 : 144 {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 :
moyennement acidophile, aérohygrophile, peu ou pas sté- 206 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 96 {50} ; Roux 1982 :
gophile, de modérément sciaphile à modérément hélio- 217 {83} ; Roux 2014 (non publié, 26, Saou : forêt de
phile, non nitrophile. Optimum à l’étage montagnard, mais Saou, alt. 464 m, sur troncs de Fraxinus excelsior et d’Acer
présent également aux étages supraméditerranéen supé- pseudoplatanus, 2014/06/30, leg., det. et herb. C. Roux) ;
rieur, collinéen et subalpin. Ombroclimats subhumide, Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 2005 (mont
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
411 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 570 {f } ; AFL (col- 77 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131
lectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 23, {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30,
87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 19, 20 {74} ; Agnello 2008 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al.
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Asta 1972 : 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta Orientales) : 20, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
et al. 1993 : 33 {05} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bau- 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al.
vet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
2018 : 100 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ; Bégui- 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 240 {(20)} ;
not 2012 : 18 {52} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Bertrand Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 :
et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Biache et al. 2019 139 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {(21)} ; van
(Revuaire) : 24 {05} ; Boissière 1979 : 100 {77} ; Boissière den Boom et Brand 1991 : 29 {01, 39} ; van den Boom et
1994 : 6, 7, 10 {63} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : Breuss 2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ;
610 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Van Haluwyn 1983 : 138 {61} ; Vivant 1988 : 55 {64} ;
Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 689 {78sl} ; Bouly Werner 1962 : 67 {88} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Wer-
de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, ner et Deschâtres 1974 : 309 {2b} ; Zschacke 1927 : 18
70, 88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2007 : {2b} — Rem. Olivier (1897 : 271-272) considère cette
68 {84} ; Brisson 1875 : 136 {51} ; Chaperot 1998 : 30 espèce comme commune dans l’ouest et le nord-ouest de
552

la France (départements 14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, [dd] — 77c, 85! — Saxicole, sur rochers plus ou moins
50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85), mais sa présence n’a pas exposés de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou sub-
été confirmée dans la plupart de ces départements par les neutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile, hélio-
auteurs modernes. Nous n’acceptons donc pas les données phile, peu ou modérément nitrophile. Étages adlittoral et
d’Olivier ni celle de Hue (1894 : 299), qui résultent vrai- collinéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux
semblablement d’une confusion avec un autre Lecanora 1985 : 409 {e} ; Roux et al. 2019 : 101-102 {f, 77} ; Bou-
(par exemple Lecanora subcarpinea, confirmé récemment mier et al. 2011 : 12, 14 {85} ; Harmand 1913 : 984 {f, 77,
dans l’Ouest et le Nord-Ouest), et ne considérons que les 85} ; Nylander 1896 : 57 {77, 85} ; Nylander 1896 : 57
mentions récentes dans ces deux régions (dépts 29, 35, 50, {85} ; Olivier 1900 : 26-27 {85} — Rem. Espèce, comprise
56, 61). dans un sens large par Clauzade et Roux (1985) et Roux
Lecanora jamesii J. R. Laundon — Lichénisé, non et coll. (2014, 2017), dans laquelle il nous semble préfé-
lichénicole — Pas-de-Calais, Aube, Indre-et-Loire, Massif rable de distinguer : (1) L. lecideoides s. s. à spores de 12,5-
armoricain, Pyrénées-Atlantiques. Assez peu rare. Poten- 16,5 × 7-9,5 µm, à thalle et rebord thallin P+ (rouge ou
tiellement menacé [nt] — 10!, 22r, 29!, 35r, 37!, 50!, 56r, rougeâtre) chez le lectotype ou P – ou faiblement P+ (jaune
61!, 62!, 64r — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus clair) chez les autres spécimens, des apothécies toujours
(notamment Salix), rarement sur bois ou roches non cal- noires ou noirâtres, à rebord thallin assez souvent visible
caires, acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, quoique mince et une répartition atlantique ou subatlan-
non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombro- tique ; (2) Lecanora rubrofusca à spores de 11-16 × (4,5)5-
climat humide — Clauzade et Roux 1985 : 402 {e} ; 6,5 µm, nettement moins larges, à thalle et rebord thallin
Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Boissière et Van Haluwyn P –, rarement à peine P+ (jaune clair) et une répartition
1987 : 12 {10} ; Coppins 1971 : 160 {22, 29, 35, 56} ; méditerranéenne proxilittorale. Cette distinction est basée
Coste et Dufrêne 2009 : 74, 77 {50} ; Derrien et al. sur l’examen par C. Roux 1983 (non publié) du lectotype
2018 : 284 {37} ; Malíček et al. 2017 : 445 {e, 29} ; Rose de Lecanora lecideoides, sur la diagnose originale de Leca-
et al. 1979 : 89, 96 {50, 61} ; Sparrius et al. 2002 : 62, 70 nora rubrofusca (Bouly de Lesdain 1932) et sur l’examen
{62} ; van den Boom et al. 1995 : 275 {64} ; Van Haluwyn de plusieurs spécimens de cette dernière espèce par Roux
1983 : 130, 138 {61}. (2018, non publié) : un spécimen du morpho. rubrofusca
Lecanora latro Poelt — Lichénisé, lichénicole — Vosges récolté au Lavandou (Var) par Roux ; deux topotypes de
(Le Valtin : Hautes Chaumes, leg., herb. et det. V. Wirth). Lecanora rubrofusca morpho. nigra récoltés par Sbarbaro
Extrêmement rare : une seule station connue en France. (1951), deux topotypes de Lecanora sbarbaroana récoltés
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique par Sbarbaro (1954) en Ligurie italienne et conservés dans
d’extinction [cr] — 88! — Saxicole, sur rochers, calcifuge, l’herbier de Bouly de Lesdain (marssj). La mention de
acidophile, mésophile, héliophile, non nitrophile. Étages Marc 1908 : 399 (Aveyron, Nant, pentes de Castelnau),
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhu- d’attribution incertaine, n’a pas été acceptée.
mide. Parasite de Miriquidica nigroleprosa — Clauzade et Lecanora lecideopsis Cl. Roux et Coste — Lichénisé,
Roux 1985 : 420 {e}. non lichénicole — Hérault (massif du Caroux, Mons : col
Lecanora lecanoricola (Alstrup, D. Hawksw. et R. Sant.) de Bartouyre, alt. 700 m, orientation S, mais station plus
Rambold et Triebel — Syn. Lecidella lecanoricola Alstrup, ou moins ombragée par la végétation. Extrêmement rare :
D. Hawksw. et R. Sant. — Non lichénisé, lichénicole — une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
Alpes-de-Haute-Provence (Jausiers : vallon de Clapouse, rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
sous le lac des Eissaupres, sur bloc de grès d’Annot, alt. 34! — Saxicole, sur une surface inclinée de gneiss, calcifuge,
2240 m). Extrêmement rare : une seule station connue en acidophile ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, asté-
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- gophile, de peu à assez fortement héliophile, peu ou modé-
tique d’extinction [cr] — 04! — Sur le thalle de Lecanora rément nitrophile. Étages supraméditerranéen supérieur.
cenisia — Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} — Ombroclimat humide — Roux et al. 2019 : 91-105 {34} ;
Rem. Appartient au genre Lecanora (Rambold et Triebel Coste 1988 (non publié, 34, Mons : col de Bartouyre, alt.
1992 : 168). c. 700 m, sur une surface inclinée de gneiss orientée vers le S,
Lecanora lecideoides (Nyl.) Harm. — Syn. Lecanora plus ou moins ombragée par la végétation,2018/11/11, leg.
subfusca var. lecideoides Nyl. — Lichénisé, non lichéni- et herb. C. Coste, herb. et det. C. Roux) — Rem. Aspect de
cole — Seine-et-Marne (Fontainebleau), Vendée (îles de Lecanora lecideoides, mais épithécium vert, N + (pourpre),
Noirmoutier et d’Yeu). Semble très rare. Patrimonial d’inté- chimisme différent (acide norstictique outre l’atranorine) et
rêt international. Données insuffisantes sur les menaces spores oblongues ou longuement ellipsoïdales, de 10-18 ×
553

3,5-5 µm ; diffère de L. cenisia (qui peut avoir parfois de Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn et Lerond
l’acide norstictique) par ses apothécies d’aspect lécidéen et 1986 (non publié, dépt 57) — Rem. Voir la remarque
ses spores nettement plus étroites. sous L. subcarpinea dont il est très proche et dont il se
Lecanora leptacina Sommerf. — Syn. Lecanora intri- distingue par l’absence d’acide psoromique, d’où le bord
cata var. leptacina (Sommerf.) Stizenb. — Lichénisé, non thallin des apothécies P – ou faiblement P + (jaunâtre). L.
lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Haute-Ubaye, leptyrodes diffère de L. carpinea par le bord thallin de ses
Jausiers : faux col de Restefond, sur le sol, alt. 2635 m). apothécies à pseudocortex non gélatineux riche en cristaux
Extrêmement rare : une seule station connue en France. (petits ou moyens) insolubles dans K. Sous-mentionné. La
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- révision des spécimens de l’herbier marssj (Roux 2017,
tinction [cr] — 04! — Terricole, muscicole (sur mousses non publié) a permis d’étendre notablement la répartition
terricoles) ou détriticole, acidophile ou subneutrophile, de cette espèce (14 départements supplémentaires). Les
chionophile, substratohygrophile, astégophile, héliophile, deux espèces cohabitent parfois dans la même station, par
non nitrophile. Étages alpin et nival. Ombroclimat hype- exemple dans les Bouches-du-Rhône (Belcodène, au SE
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 424-425 {e} ; Ber- d’Aix-en-Provence), le Loir-et-Cher (Marolles, station 1 de
trand et Roux 2016 : 59 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- Roux et al. 1999), le Var (massif de la Sainte-Baume) et le
Ubaye) : 43 {04}. Vaucluse (mont Ventoux).
Lecanora leptyrodes (Nyl.) Degel. — Syn. Lecanora Lecanora leuckertiana Zedda — Lichénisé, non lichénicole — À
rechercher en France — Connu notamment en Belgique, Espagne et Ita-
angulosa var. leptyrodes Nyl. [non auct.], Lecanora nemora- lie — Saxicole, calcicole. Étage collinéen — Zedda 2000 : 107-112 {e}.
lis Makar. [non auct.], Lecanora pycnocarpa H. Magn. — Lecanora lividocinerea Bagl. — Syn. Lecanora balearica
Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les montagnes (y Crespo et Llimona, Lecanora erubescens Werner — Liché-
compris les basses montagnes). Commun, mais longtemps nisé, non lichénicole — Littoral méditerranéen, y compris
confondu avec L. carpinea. Non menacé [lc] — 01!, 02!, en Corse. Assez rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulné-
04!, 05!, 06!, 07!, 13!, 14!, 15r, 21!, 23!, 25!, 26!, 28!, 30!, rable [vu] — 11!, 2a!, 83! — Corticole, sur tronc, branches
37!, 41!, 43!, 48!, 56!, 57!, 59!, 61c, 62c, 63!, 65!, 66!, 70!, et branchettes de feuillus, sur arbres ou arbustes isolés ou
72!, 74!, 75sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85c, 86!, 90! — peu denses surtout dans le maquis, acidophile ou subneu-
Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (notamment Acer, trophile, mésophile, peu ou pas stégophile, héliophile,
Betula, Fagus, Fraxinus, Populus, Quercus, Sorbus), acido- héminitrophile. Étages thermoméditerranéen et mésomé-
phile ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, peu diterranéen inférieur. Ombroclimat subhumide. Ramali-
ou pas stégophile, photophile ou héliophile, peu ou pas netum pusillae — Elix et al. 1997 : 971-976 {e} ; Giralt
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen au montagnard. 1996 : 214-215 {e} ; Giralt et Gómez-Bolea 1990 : 52
Ombroclimats subhumide et humide — Lumbsch et al. {e} ; Abbassi Maaf et Roux 1985 : 198 {83} ; Abbassi Maaf
1997 : 152-153 {m, 63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Biache et Roux 1987 : 16 {83} ; Bricaud 2004 : 88, 93, 94 {83} ;
et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Derrien et al. 2018 : Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ;
285 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Gavériaux et Gonnet et al. 2018 : 174, 176 {2a} ; Gonnet et Gonnet
Roux 2015 : 67 {43} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 (sub 2016 (non publié, 2A, Pietrosella : sentier du Myrte, forêt
« L. carpinea » p. p.) {07} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 domaniale Mare e Sole, non loin du parking, alt. 15 m, sur
{75sl} ; Martin et al. 2018 : 34 {25} ; Méric et al. 2019 : liège de Quercus suber âgé, 2016/03/21, leg., herb. et det.
34 {84} ; Roux 1992 (non publié, 26, Échevis : sur Fraxinus D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ;
excelsior, alt. c. 400 m, 1992/09/13, leg., det. et herb. C. Guilloux et al. 2000 : 39 {2a} ; Roux et al. 2006 (Langue-
Roux) ; Roux 2012 (non publié, 21, Talant : berge du lac doc-Roussillon) : 131 {11} ; Roux et Bricaud 1991 : 102
Kir, sur rhytidome de feuillu, 2012, leg. L. Chapuis, det. {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 240 {2a} ; Sipman
et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 163 (sub « L. carpinea ») 2000 : 48 {20}.
{82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entre- Lecanora lojkaeana Szatala — Syn. Squamaria ferrugi-
vennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ; Roux nea Szatala — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie
2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand- et Haute-Vienne. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vul-
Pierre) : 221 (sub « L. carpinea » p. p.) {41} ; Roux et al. nérable [vu] — 74!, 87c — Saxicole, sur parois de roches
2001 (Chambord) : 176 (sub « L. carpinea ») {41} ; Roux silicatées supraverticales ou protégées par des encorbelle-
et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 (sub « L. carpinea ») {30, ments, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile,
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 (sub « L. car- modérément ou fortement stégophile, sciaphile ou photo-
pinea ») {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 phile mais non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages
{66} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; van den montagnard et subalpin. Ombroclimat hyperhumide —
554

Leuckert et Poelt 1989 : 157-158 {e, 87} ; Boissière et {65} ; Lamy 1883 : 408 {65} ; Maheu et Gillet 1926 : 70
al. 1989 : 17 {74} — Rem. N’est vraisemblablement qu’un {2b} ; Nylander 1863 : 401 {05} ; Payot 1861 : 442 {74} ;
taxon infraspécifique ou même un morphotype sorédié de Ravaud 1860 : 767 {38} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et
L. swartzii. al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 132 {(30)} ; Roux et al.
Lecanora lugubris Deschâtres et Werner — Lichénisé, 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
non lichénicole — Corse. Très rare. Endémique corse. Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- 20 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux
tinction [cr] — 2ar, 2br — Saxicole, sur rochers exposés, et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
calcifuge, acidophile, mésophile, astégophile, héliophile, Vésubie) : 43 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 241
héminitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat {(20)} ; Vězda 1964 : Lich. sel. exsicc. n° 282 {30} ; Vivant
hyperhumide — Werner et Deschâtres 1970 : 272- 1988 : 60 {64} — Rem. Thalle K + (jaune), faiblement P +
273 {2a, 2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 240-241 (jaune pâle), contenant de l’atranorine et de l’acide usnique.
{(20)} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres Signalé à tort en Corse-du-Sud, à une altitude de seulement
1974 : 309 {2a, 2b} — Rem. Aspect de Lobothallia alpho- 180 m, par Werner et Deschâtres (1974 : 303-304, sub
placa mais épithécium brun-noir et conidies de 19-23 × Lecidea elata var. subfarinosa f. subimmersa) : confusion
1 µm. probable avec L. sulphurea.
Lecanora maceriicola B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Lecanora marginata (Schaer.) Hertel et Rambold chémo.
Signalé à tort en France — Connu seulement en Ligurie — Saxicole, sur P+ (jaune vif) — Lichénisé, non lichénicole — Alpes méri-
pierres sèches sous Olea europaea, associé à Buellia stellulata — Bouly
de Lesdain 1948 : 69 {e} — Rem. Signalé à tort en France et nommé
dionales et Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
par erreur Lecanora macerianum par Roux et coll. (2014 : 576), par tional. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 11!, 64! —
suite d’une confusion avec l’épithète de Bacidia macerianum B. de Lesd. Écologie semblable à celle du type — Daval 2018 (non
(Bouly de Lesdain 1948 : 199 ; synonyme de Bacidia bagliettoana). publié, 64, Béost : cabane de Larue, alt. 1980 m, sur roche
Lecanora marginata (Schaer.) Hertel et Rambold — non calcaire, 2018/06/20, leg. et herb. G. Daval, det. Pou-
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux chémotypes. marat, conf. C. Roux) ; Poumarat 2012 (non publié, 11,
Lecanora marginata (Schaer.) Hertel et Rambold chémo. Le Bousquet : Madres, alt. 2363 m, leg. et herb. S. Pouma-
marginata — Syn. Lecanora marginata subsp. elata (Schaer.) rat, det. C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43
Clauzade et Cl. Roux, Lecidea amylacea (Ach.) Ach., Lecidea {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} — Rem.
elata Schaer., Lecidea elata var. formata Maheu et A. Gillet, Chémotype à thalle P + (jaune vif ), bien que dépourvu
Lecidea elata var. marginata (Schaer.) A. Massal., Lecidea d’acide psoromique, et K + (jaune), contenant de l’atrano-
elata Schaer. var. subfarinosa f. subfarinosa H. Magn., Leci- rine (majeur) et de la zéorine (mineur) d’après une ccm
dea elata Schaer. var. subfarinosa f. subimmersa H. Magn., par P. Uriac (2018/09, non publié) ; nommé à tort « L.
Lecidea marginata Schaer., Lecidea shliidenii Räsänen, Leci- marginata morpho. acide psoromique » par Roux et coll.
dea sulphurella Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — (2014 : 577 et 2017 : 495).
Hautes montagnes, y compris en Corse. Assez commun Lecanora mughicola Nyl. — Syn. Lecanora varia var.
dans les Alpes. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 2a!, 2ba, alpina Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Ain, Alpes,
30r, 38!, 64r, 65!, 66!, 73!, 74!, 88a — Saxicole, sur des Lozère, Pyrénées et Corse. Assez commun dans les Alpes,
surfaces de horizontales à verticales de rochers et blocs de peu commun ailleurs. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05r,
roches peu ou moyennement calcaires, décalcifiées en sur- 06!, 09!, 11!, 2b!, 38!, 48!, 64r, 65a, 66!, 84! — Lignicole,
face, de minimé- à médiocalcicole, de subneutrophile à sur bois de conifères, plus rarement de feuillus, sur troncs
modérément basophile, mésophile, peu ou pas stégophile, ou branches décortiqués, parfois sur le sol ou près du sol,
euryphotique (de modérément sciaphile à moyennement de moyennement à très acidophile, euryhygrique (surtout
héliophile), non ou peu nitrophile. Étages subalpin, alpin mésophile ou xérophile), peu ou pas stégophile, photo-
et nival. Ombroclimats humide et hyperhumide — Als- phile ou héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et
trup 1986 : 6 {ne} ; Clauzade et Roux 1985 : 474 {e} ; subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Xylogra-
Ozenda et Clauzade 1970 : 378 {f, montagnes, au-dessus phetum vitiliginis — Clauzade et Roux 1985 : 424 {e} ;
de 1600 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta Ozenda et Clauzade 1970 : 583 {f, Alpes, (Pyrénées)} ;
et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, vii, van den Boom et Brand 2008 : 485-487 {e, 05, 38, 64} ;
xi, xvi, xviii, xx, xxi {05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bricaud
59 {04} ; Choisy 1953 : 179 {38} ; Clauzade et Rondon 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Choisy 1950 : 24 {01, 38, 65} ;
1959 : 387 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Coste 2012 (Py
Harmand 1898 : 98 {88} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 et Mantet) : 17 {66} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 51 {2b} ;
555

Harmand 1913 : 1028 {f, 65} ; Lamy 1883 : 385 {65} ; tif ) 1984 : 11 {19} ; Harmand 1913 : 1001-1002 {f, 77,
Martin et al. 2018 : 22 {01} ; Roux et al. 2005 (mont 78sl} ; Monnat 2014 (non publié, 50, Champeaux : cabane
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- Vauban, 2014/11/29, leg. J. Lagrandie, J. Esnault et R.
lon) : 132 {48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : Ragot, herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 :
41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux 190, 206 {50} ; Nylander 1896 : 59-60 {77, 78sl} ; Roux
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 68 {66} ; Roux et al. et coll. 2013 (Catal. Corse) : 241 {(20)} ; Sipman 2000 : 48
2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : {2a} ; Vivant 1988 : 55 {64} ; Werner 1973 : 329 {20}.
37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 241 {2b} ; Lecanora orbicularis (Schaer.) Vain. — Lichénisé, non
Séguy 1950 : 46 {65} ; Vivant 1988 : 55 {64}. lichénicole — Alpes et Corse. Assez rare. Patrimonial
Lecanora mugosphagneti Poelt et Vězda — Syn. Lecanora pseudo- d’intérêt international. Vulnérable [vu] — 04!, 05r, 06!,
pallida sensu Imshaug et Brodo [non Gyeln.] — Lichénisé, non liché-
2b!, 38!, 73! — Saxicole, sur parois de roches silicatées
nicole — Signalé à tort en France — Corticole, sur tronc et branches de
conifères (Pinus spp.) isolés ou peu denses, très acidophile, mésophile, très cohérentes, de fortement inclinées à supraverticales,
astégophile, photophile ou modérément héliophile, peu ou pas nitro- de moyennement à très acidophile, mésophile, de faible-
phile. Étage montagnard. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux ment à fortement stégophile, photophile ou plus ou moins
1985 : 401 {e} ; Imshaug et Brodo 1966 : 47 {ne} ; Lumbsch et al. héliophile, non nitrophile. Étages subalpin supérieur, alpin
1997 : 153 {e} ; Poelt et Vězda 1981 : 181, 364 {e} ; Malíček et al.
2017 : 445, 451-452 {e} — Rem. Les spécimens mentionnés par Roux et nival. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux
et coll. (2017) dans le Var appartiennent en réalité à L. variolascens (voir 1985 : 430 {e} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Ber-
sous cette espèce et dans Roux 2017 (Entrevennes)). trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Clauzade et
Lecanora nohedensis Cl. Roux et M. Barbero — Liché- Rondon 1959 : 391 {05} ; Gonnet et al. 2013 : 35 {2b} ;
nisé, lichénicole — Alpes-Maritimes et surtout Pyrénées- Kalb 1976 : 58 {2b} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Poelt
Orientales (réserves naturelles de Jujols et de Nohèdes). et Vězda 1977 : 145 {e} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger 43 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux
critique d’extinction [cr] — 06!, 66! — Saxicole, sur des et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
surfaces inclinées ou subverticales de schistes non calcaires, Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 241
calcifuge, subneutrophile, xérophile, astégophile, très hélio- {2b}.
phile, héminitrophile. Parasite de Placopyrenium breussii, Lecanora orosthea (Ach.) Ach. — Syn. Lecanora orosthea
lui-même parasite d’Aspicilia calcitrapa. Ombroclimats sec f. latebrarum Harm., Lecanora orosthea var. glaucocarpa
et subhumide. Association à Aspicilia calcitrapa et Pertusaria Harm., Lecanora sulphurea var. orosthea (Ach.) Flagey,
chiodectonoides — Roux et Barbero 2011 : 152-162 {66} ; Lecidea orosthea (Ach.) Ach. — Lichénisé, non lichéni-
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 68 {66} ; Roux cole — Présent dans une grande partie de la France, y
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06}. compris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
Lecanora nylanderi P. Crouan et H. Crouan — Lichénisé, non 02a, 06!, 07!, 08!, 14!, 15a, 19!, 2b!, 22!, 23!, 26!, 29!, 30!,
lichénicole — Finistère (Guilers : bois de Keroual) — 29a — Sur le tronc
d’un vieux Quercus caducifolié — Crouan et Crouan 1867 : 95 {29} ; 34!, 35!, 37!, 42!, 43a, 44!, 47a, 48!, 49!, 50!, 53!, 56!, 57!,
Picquenard 1904 : 114 {29} — Rem. Espèce douteuse, non traitée dans 61!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68r, 69a, 71a, 72!, 74a, 77!, 79!,
les flores et catalogues modernes. 81r, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88r — Saxicole, sur parois ver-
Lecanora occidanea Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Ille-et- ticales ou supraverticales de roches silicatées protégées des
Vilaine (environs de Rennes, leg. Brin) — 35a — Sur roches argilo-
pluies et écoulements, calcifuge, de moyennement à forte-
schisteuses — Harmand 1913 : 1080-1081 {f, 35} ; Nylander 1877 :
221-222 {f, 35} — Rem. Espèce douteuse, non considérée dans les flores ment acidophile, aérohygrophile, stégophile, photophile
et catalogues modernes. mais non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages méso-,
Lecanora ochroidea (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non supra-méditerranéen, surtout collinéen et montagnard, plus
lichénicole — Île-de-France, Manche, Bretagne, Corrèze, rarement subalpin. Ombroclimats subhumide et humide.
Pyrénées-Atlantiques et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt Lecanoretum orostheae — Clauzade et Roux 1985 : 403
national. Vulnérable [vu] — 19!, 2ar, 2ba, 22!, 29!, 50!, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 580 {f } ; AFL (collectif )
56!, 64r, 77a, 78sla — Saxicole, sur parois verticales ou 1984 : 11 {19, 23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bau-
supraverticales de roches silicatées, calcifuge, subneutro- vet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet
phile ou modérément acidophile, aérohygrophile, plus ou 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Boissière
moins stégophile, sciaphile ou photophile mais non hélio- 1979 : 101 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Boumier et
phile, non nitrophile. Étages adlittoral, mésoméditerranéen, al. 2011 : 11, 14, 24 {85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68} ;
supraméditerranéen et collinéen. Ombroclimats subhumide Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ;
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 406 {e} ; Ozenda Bricaud 2008 : 140 {29} ; Brisson 1880 : 202 {02} ; Car-
et Clauzade 1970 : 566 {f, (Île-de-France)} ; AFL (collec- lier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Beau-
556

lieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., 1986/07/15, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Hou-
det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; meau et Roux 1981 : 94 {15} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Chaperot 1998 : 28 {84} ; Choisy 1950 : 57 {69, 71, 74} ; Orientales) : 68 {66} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14
Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Coppins 1971 : 161 {15} ; Wirth 1991 (non publié, 67, Vendenheim : cime-
{22, 29, 56} ; Coste 1995 : 19 {81} ; Coste et al. 2013 : tière, sur pierre tombale, leg., det. et herb. V. Wirth) ;
5 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 70, 74 {50} ; Crozals Wirth 1992 : 217 {68} ; Wirth 2016 : 12 {67} ; Wirth
1908 : 524 {34} ; Crozals 1914 : 70 {34} ; Derrien et al. 2019 : 81, 86 {67, 68} — Rem. Diffère de L. caesiosora
2018 : 285 {37} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Flo- notamment par ses soralies planes ou excavées, plus grandes
rence et coll. 2019 : 246 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 21 (0,5-1,5 mm), à sorédies plus grandes (35-50 µm). Voir la
{2b} ; Harmand 1897 : 215 {57, 68, 88} ; Harmand 1913 : remarque sous cette espèce.
1036-1037 {f, 88} ; Houmeau 2001 : 526 {85} ; Hue 1889 : Lecanora paquyana Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Vosges
(Xonrupt-Longemer : le Parigoutte, alt. c. 780 m, leg. Dr E. Paquy).
233 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 234 Extrêmement rare : une seule station connue — 88r — Sur la toiture en
{47} ; Lamy 1880 : 412 {87} ; Lottin et Vaudoré 2014 : bois de sapin d’une hutte — Harmand 1913 : 1021 {f, 88} ; Werner
115, 120, 121, 136, 137 {14, 61} ; Massé 1964 : 129 {35, 1962 : 66 {88} — Rem. Espèce douteuse, non mentionnée dans les
56} ; Monnat et al. 2017 : 20, 38, 52 {35, 56} ; Monnat flores modernes.
et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Moreau et Moreau 1934 Lecanora phaeostigma (Körb.) Almb. — Syn. (?) Bia-
(r. granitiques) : 153 {63} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; tora flavella Blomb., Biatora phaeostigma Körb., Lecanora
Nylander 1896 : 61 {77} ; Olivier 1897 : 291-292 {14, obscurella (Sommerf.) Hedl. [non J. Lahm. ex Körb.) Nyl.],
49, 50, 61, 79} ; Payot 1861 : 443 {74} ; Picquenard Lecidea heterella Nyl., Lecidea nitida Sommerf., Lecidea
1904 : 115 {29} ; Richard 1877 : 29 {79} ; Roux 2018 obscurella (Sommerf.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
(coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : Lorraine, Orne, Mayenne, Massif central et mont Ventoux
215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 15 {30} ; Roux (Vaucluse). Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger
et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 d’extinction [en] — 12a, 53!, 54a, 61a, 84a, 87a — Corti-
cole (sur conifères, principalement sur troncs) ou lignicole
(Languedoc-Roussillon) : 132 {30, 34, 48} ; Roux et al.
(sur souches), de moyennement à très acidophile, très aéro-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 68 {66} ; Roux et coll.
hygrophile, euryphotique, non nitrophile. Étages collinéen,
2013 (Catal. Corse) : 241-242 {2b} ; Van Haluwyn 1983 :
montagnard et subalpin. Ombroclimat humide — Clau-
114, 122, 127, 139 {50, 72} ; Vivant 1988 : 55 {64} ; Wed-
zade et Roux 1985 : 411 {e} ; Harmand 1898 : 56-57
dell 1873 : 150 {86} ; Weddell 1874 : 339 {34} ; Werner
{54} ; Lagrandie 2019 (non publié, 53, Pré-en-Pail-Saint-
1962 : 64 {68, 88} ; Wirth 2019 : 80 {67}.
Lecanora paepalea Ach. — Syn. Lecanora savonensis B. de Lesd. — Samson : bois du Souprat, sur Pinus isolé, 2019/08, leg.,
Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec certitude en France — det. et herb. J. Lagrandie, conf. M. Bertrand) ; Lagran-
Lozère : mont Aigoual (détermination incertaine) — Saxicole, calcifuge die 2019 (non publié, 53, Villepail : corniche de Pail, sur
ou calcicole, de subneutrophile à basophile, mésophile ou modérément Pinus éclairé, 2019/09, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ;
xérophile, photophile ou même héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
Lamy 1880 : 437 {87} ; Marc 1908 : 416 {12} ; Olivier
montagnard-méditerranéen, montagnard et subalpin — Roux et al.
2007 (Aigoual) : 117 {48 ?}. 1900-1903 : 90-91 {61} ; Rondon 1958 : 143 {84} — Rem.
Lecanora pannonica Szatala — Lichénisé, non liché- Une seule mention récente. Proche de L. cadubriae.
Lecanora placodiella Zschacke — Lichénisé, non lichénicole —
nicole — Bas-Rhin, Massif central et Pyrénées-Orientales. Haute-Corse (Pigna) — 2ba — Sur pierre humide dans un ruisseau —
Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — Zschacke 1927 : 18 {2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 242
15!, 23!, 48!, 66!, 67!, 68! — Saxicole, sur parois de roches {(20)} ; Werner 1973 : 329 {20} — Rem. Espèce douteuse, non consi-
silicatées basiques très cohérentes, parfois sur pierres de dérée dans les flores et catalogues modernes, peut-être une forme en
mauvais état de Protoparmeliopsis muralis.
vieux murs, calcifuge, modérément acidophile ou subneu-
Lecanora poliophaea (Wahlenb.) Ach. — Syn. Lecanora
trophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile,
spodophaea (Wahlenb.) Ach. — Lichénisé, non lichéni-
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal-
cole — Finistère. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
pin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Lecanoretum
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 29r — Saxi-
rupicolae — Fryday et Coppins 1997 : 317 {e} ; Derrien
cole, sur des surfaces rocheuses non calcaires, acidophile ou
2013 (non publié, 23, Bonnat : sur pierres d’un mur de
subneutrophile, souvent ékréophile, nitrophile (souvent
l’église, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien 2014
ornithocoprophile), halophile. Étage supralittoral. Ombro-
(non publié, 23, Le Bourg-d’Hem : sur pierres d’un mur climats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
de l’église, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Houmeau 416 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29}.
1986 (non publié, 15, Saint-Urcize : roc Notre-Dame, alt. Lecanora poliophaeoides Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
c. 1480 m, sur paroi de basalte compact orientée au SE, Agde (Hérault, signalé par Weddel 1874, mais non retrouvée depuis).
557

Extrêmement rare : une seule station connue — 34a — Saxicole, calci- 51 {09} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste 2011 : 105 {11,
fuge (sur lave volcanique), sur le littoral — Harmand 1913 : 995 {f, 34} ; 50, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ; Coste 2012 (Eyne) :
Crozals 1908 : 523 {34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
132 {(34)} ; Weddell 1874 : 339 {34} — Rem. Espèce douteuse, non
11 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, 74 {50} ; Crozals
mentionnée dans les flores et autres publications modernes. 1908 : 524 {34} ; Crozals 1914 : 70 {34} ; Crozals 1923 :
Lecanora polytropa (Ehrh. ex Hoffm.) Rabenh. — Syn. 95 {2b} ; Crozals 1924 : 101 {83} ; Daillant 1997 : 95
Lecanora illusoria (Ach.) Leight., Lecanora polytropa f. acrus- {71} ; Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Diederich et al.
tacea (Schaer.) A. Massal., Lecanora polytropa f. illusoria 2006 : 59 {54, 55} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 7 {34} ;
(Ach.) Leight., Lecanora varia var. illusoria Ach. — Liché- Fagot 1906 : 194 {31} ; Florence et coll. 2019 : 241,
nisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en 255 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Genty
Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 03a, 04!, 05!, 1934 : 102 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 36, 56 {2b} ; Guil-
06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 21a, loux et al. 2000 : 39 {2a} ; Hafellner 1994 : 222 {2b} ;
22!, 23!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 37!, 38!, 42!, 43!, 44!, 48!, Harmand 1897 : 214 {57, 67, 68, 88} ; Harmand 1913 :
49!, 50!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 1033-1035 {f, 34, 61, 88, Lorraine} ; Houmeau 2001 :
70!, 71!, 73!, 74!, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!, 87!, 526 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Houmeau
88!, 90! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roches et Roux 1991 : 550 {65, 66} ; Hue 1887 : 382 {15} ; Hue
silicatées non ou à peine calcaires, beaucoup plus rarement 1889 : 233 {15} ; Kieffer 1895 : 75 {57} ; Lamy 1880 :
lignicole, calcifuge ou minimécalcicole, de très acidophile 413-414 {63, 87} ; Lamy 1883 : 386 {65} ; Laronde 1901 :
à neutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégo- 191 {03} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu et
phile, euryphotique (surtout photophile ou héliophile), Gillet 1926 : 44 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 :
non ou assez peu nitrophile. De l’étage supraméditerranéen 72 {68, 88} ; Marc 1908 : 401 {12, 30} ; Ménard 2009 :
à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et 145, 154, 160 {06,13,83} ; Monnat et al. 2017 : 20, 28,
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 422-423 {e} ; 38, 52, 56 {35, 56} ; Moreau et Moreau 1930 : 484 {63} ;
Ozenda et Clauzade 1970 : 580-581 {f } ; AFL (collectif ) Moreau et Moreau 1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau
1984 : 11 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 11, 22, 25 1932 (monts Dore) : 51 {63} ; Moreau et Moreau 1934
{74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot (r. granitiques) : 153 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
et al. 2007 : 59 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 51-52 {74} ; Nylander 1873 : 262, 274 {66} ; Nylander
{74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 49 {38} ; Asta et 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 31, 45 {66} ; Nylander
al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Asta et 1896 : 60 {77} ; Olivier 1897 : 292-293 {14, 35, 49, 61,
Roux 1977 : tab. i, iv, v, vii, xi, xvi, xviii, xx, xxi {04, 05, 76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 233 {66} ; Parrique (Gasi-
06, 73} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 180-181 lien) 1898 : 79 {15} ; Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ;
{07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Picquenard 1904 : 115 {29} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ;
Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 194, 195 Richard 1877 : 28 {79} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017
{07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Ber- (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215
trand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand M.-P. 1966 : {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 12, 15 {48} ; Roux
15 {67} ; Bick et al. 2019 : 110, 113 {68} ; Boissière 1979 : et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006
101 {77} ; Boissière 1994 : 6, 8, 9, 10, 13 {63} ; Boissière (Languedoc-Roussillon) : 132 {30, 34, 48, 66} ; Roux et al.
1995 : 50 {43} ; Boissière et al. 1989 : 8, 14, 15, 17 {74} ; 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ; Bouly de Lesdain 20, 35, 49, 68, 109 {07, 66, 79} ; Roux et al. 2012 (Roya-
1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 7, Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ;
14, 26 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll.
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; 2013 (Catal. Corse) : 242 {2a, 2b} ; Séguy 1952 : 31 {31} ;
Bricaud 2008 : 140 {29} ; Carlier, Esnault et Monnat Signoret et Diederich 2003 : 217 {57} ; Sipman 2000 :
2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du 48 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 35 {(21)} ; van
Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et
J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon et al. 2006 (non De Wit 2016 : 28 {55} ; Van Haluwyn 1983 : 127, 138
publié) {67, 68} ; Choisy 1950 : 24, 57 {38, 42, 71, 74} ; {50} ; Vivant 1988 : 56 {64} ; Weddell 1875 : 268 {85} ;
Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Ron- Werner 1962 : 63 {68, 88} ; Werner 1973 : 329 {20} ;
don 1959 : 391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 Wirth 2019 : 80, 81, 82, 87 {67, 68} — Rem. La présence
{66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins de cette espèce est surestimée dans la littérature par suite
1971 : 160 {29, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : de confusions avec L. stenotropa, les formes à apothécies en
558

grande partie ou en totalité non vertes de L. intricata et L. 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 132
alpigena, surtout dans les hautes montagnes et sur le littoral {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux
de Bretagne où L. polytropa est assez rare ou même rare. et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et Gueidan 2002 :
Lecanora polytropopsis Cl. Roux, M. Bertrand et P. 139 {83} — Rem. D’après sa description (Bouly de Les-
Uriac sp. nov. ad int. — Lichénisé, non lichénicole — dain 1948 : 196), Lecanora subdistans ne diffère de L. popu-
Alpes méridionales et Hautes-Pyrénées. Assez commun, licola que par ses apothécies de 0,3-0,5 mm.
mais confondu avec L. polytropa ou L. intricata — 04!, Lecanora praepostera Nyl. — Syn. Lecanora briquetii
06!, 65! — Saxicole, sur des surfaces horizontales, inclinées Zschacke, Lecanora gangaleoides f. schistina Nyl., Lecanora
ou verticales de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou pomensis Zahlbr., (?) Lecanora sardoa Bagl., Lecanora schis-
subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas sté- tina (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Massif
gophile, euryphotique (de modérément sciaphile à hélio- armoricain, Midi, Pyrénées, Corse. Assez commun sur le
phile), non ou modérément nitrophile. Étages subalpin et littoral, plus rare ailleurs. Non menacé [lc] — 06!, 09r,
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Pouma- 12a, 13!, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 30!, 34!, 35!, 50!, 56!, 64r, 65r,
rat 2018 (non publié, 65, Estaing : combe d’Et Mah, alt. 66r, 79!, 81r, 83!, 85! — Saxicole, sur parois verticales ou
2300 m, sur un escarpement granitique, 2018/07/17, leg., subverticales, rarement sur surfaces inclinées, de roches
herb. et det. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Roux 2010 silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile ou subneu-
(non publié, 04, Jausiers : ONO du faux col de Restefond, trophile, mésophile, d’astégophile à stégophile, photophile
un peu au nord du point coté 2696, alt. 2635 m, sur le mais non ou peu héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
grand escarpement de grès d’Annot, 2010/07/21, leg., det. thermo-, méso-, plus rarement supra-méditerranéen ou
et herb. C. Roux) ; Roux 2011 (non publié, 06, Breil-sur- collinéen ; limité essentiellement à l’adlittoral en Bretagne.
Roya : à l’E du fort en ruine du Plan-Caval, alt. 1908 m, Ombroclimats sec, subhumide et humide — Clauzade et
sur bloc de quartzite, 2011/05/08, leg., det. et herb. C. Roux 1985 : 406 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 566,
Roux) ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 567 {f, 20, 66} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bricaud
2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06}. 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Clauzade
Lecanora populicola (DC.) Duby — Syn. Lecanora 1963 : 40 {66} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ;
distans (Ach.) Nyl., (?) Lecanora subdistans B. de Lesd. — Coppins 1971 : 160 {29, 56} ; Coste 2011 : 105 {09, 65,
Lichénisé, non lichénicole — Picardie, Île-de-France, 81} ; Crozals 1914 : 69 {34} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ;
Moselle, Saône-et-Loire, Ain, Alpes, Massif central, Midi. Crozals 1924 : 99-100 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 56, 59
Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 02a, {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Guilloux et al.
04!, 05a, 06!, 12a, 13!, 30!, 43a, 48!, 57a, 60a, 63a, 71a, 74a, 2000 : 39 {2a} ; Harmand 1913 : 993, 994 {f, 66} ; Hou-
75slr, 77!, 78sla, 83! — Corticole, sur rhytidome lisse ou meau 2001 : 526 {85} ; Houmeau et Roux 1982 : 274 {79} ;
crevassé de feuillus, plus particulièrement de Populus et Marc 1908 : 399 {12} ; Massé 1964 : 129 {35} ; Ménard
Alnus, mais aussi sur Betula, Quercus, etc., plus rarement sur 2009 : 116, 138, 144, 152, 160, 230 {06, 13, 83} ; Ménard
conifère (Larix), acidophile, subneutrophile ou neutrophile, et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {13, 83} ; Monnat et al. 2017 :
mésophile, peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, 20, 28 {(35)} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Nylan-
nitrotolérant. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage mon- der 1873 : 262, 306 {66} ; Nylander 1891 : 31 {66} ; Oli-
tagnard, rarement au subalpin inférieur. Ombroclimats vier 1901 : 234 {66} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 416 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 575-576 {f } ; Bouly de {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Lesdain 1907 (Versailles) : 685 {78sl} ; Bricaud 2005 : 43 105 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 242 {2a,
{13} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Choisy 1950 : 62 {43, 2b} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Sussey 2011 : 42-43 {2a} ;
71, 74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 89 {43} ; Cozette Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 889 {2a} ; Vivant 1988 :
1906 : 254 {02, 60} ; Graves 1857 : 181 {60} ; Harmand 57 {64} ; Werner 1973 : 329, 330 {20} ; Zschacke 1927 :
1913 : 1013 {f, 12, 63, 74, 77, 75sl, 78sl} ; Kieffer 1895 : 17 {2b} — Rem. La mise en synonymie de L. praepostera
74 {57} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 {(75sl)} ; Marc avec L. gangaleoides par Clauzade et Roux (1983, non
1908 : 399 {12} ; Nylander 1863 : 398 {05} ; Nylander publié), basée non pas sur l’holotype, mais sur un échan-
1896 : 52, 58 {75sl, 77} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 78 tillon original, est erronée ; en conséquence L. schistina
{63} ; Payot et Harmand 1901 : 82 {74} ; Puget 1866 : (considéré comme le nom correct par Clauzade et Roux
lxxxviii {74} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; 1985) redevient synonyme de L. praepostera. La synonymie
Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 de L. pomensis a été établie par J. Poelt et C. Roux (1986,
(Entrevennes) : 127 {04} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : non publié) après examen de l’holotype ; celle de Lecanora
559

briquetii par T. Lumbsch (1991, in sched. ; confirmée à 1896 : 57 {75sl, 77} ; Poumarat 2016 (non publié, 63,
C. Roux par courriel en 2013), également après examen Auzat-la-Combelle : alt. 400 m, sur granite altéré d’une
de l’holotype. La mention de cette espèce en Savoie à plus dalle en pente, 2016/09/13, leg., herb. et det. S. Poumarat,
de 2300 m (Maheu 1907 : 236) est certainement erronée ; conf. C. Roux) ; Richard 1882 : 260, 273 {85} ; Roux et
celle d’Ozenda et Clauzade (1970 : 566) dans le massif al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {(66)} ; Roux et
des Vosges, très douteuse, n’a pas été acceptée. Le Lecanora al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al.
atrynea à thalle K + (rouge sang) signalé par Clauzade et 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Rondon (1960 : 459) à la Massane (Pyrénées-Orientales) Corse) : 242 {2b} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 436
est vraisemblablement L. praepostera. {84} ; Weddell 1873 : 150 {86}.
Lecanora praesistens Nyl. — Syn. (?) Lecanora pleiospora Lecanora pseudosarcopidoides M. Brand et van den
J. Steiner — Lichénisé, non lichénicole — Alpes (y compris Boom — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Puy-de-
mont Ventoux), Cantal et Pyrénées-Orientales. Assez rare. Dôme, Pyrénées-Atlantiques. Assez peu rare. Potentiel-
Potentiellement menacé [nt] — 04!, 15r, 38a, 66!, 73!, lement menacé [nt] — 04r, 05r, 06r, 63r, 64r, 73r —
84a — Corticole, sur feuillus ou conifères, de moyenne- Lignicole, sur bois de conifères, de moyennement à très
ment à très acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, acidophile, aérohygrophile, chionophile, de sciaphile à pho-
peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, peu ou pas tophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats Ombroclimats humide et hyperhumide. Parmeliopsidetum
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : ambiguae — van den Boom et Brand 2008 : 475-477 {e,
412 {e} ; Kofler 1956 : 176 {38} ; Ozenda et Clauzade 04, 05, 06, 63, 64, 73} — Rem. Facilement confondu avec
1970 : 571 {f } ; Choisy 1950 : 59 {73} ; Harmand 1913 : L. saligna.
988 {f, 66, 73} ; Houmeau 1999 (non publié, 04, Allos : Lecanora pseudosulphurea M. Choisy — Lichénisé,
digue d’Allos, alt. c. 1300 m, sur rhytidome de Fraxinus, non lichénicole — Région lyonnaise (département et loca-
1999/07/18, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Nylan- lité non précisés). Semble extrêmement rare. Données
der 1873 : 273-274 {66} ; Nylander 1891 : 44-45 {66} ; insuffisantes sur les menaces [dd] — Saxicole, calcifuge —
Poumarat et coll. 2014 : 13, 17 {66} ; Rondon 1958 : Choisy 1950 : 57 {Région lyonnaise} — Rem. Espèce
144 {84} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 132 méconnue, très proche de L. sulphurea dont il diffère par
{(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; son thalle mince, K –, C –, KC –.
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} — Rem. La men- Lecanora pseudoviridicans Harm. — Syn. Lecanora « pseudovi-
tion de cette espèce dans la Sarthe par Olivier (1900 : 27) ridescens » [erreur in Zahlbruckner] — Lichénisé, non lichénicole —
est très douteuse. Hérault (massif du Caroux, alt. 1000 m, leg. Crozals, 1905) — 34a —
Lecanora printzenii Pérez-Ortega, Vivas et Hafellner — Lichénisé, Lignicole, sur vieux bois — Bouly de Lesdain 1905 : 549 (sub L.
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Espagne et en viridicans Nyl.) {34} ; Harmand 1913 : 1020-1021 {f, 34} — Rem.
Autriche — Parasite de diverses espèces d’Umbilicaria — Lumbsch et Espèce douteuse, non considérée dans les flores et catalogues modernes.
al. 2011 : 76-77 {e}. Lecanora pulicaris (Pers.) Ach. — Lichénisé, non liché-
Lecanora pseudistera Nyl. — Syn. Lecanora clauzadei nicole — Rem. Deux chémotypes : chémo. pulicaris à thalle
B. de Lesd., Lecanora ripartii sensu Poelt [non Lamy] — et bord thallin P + (rouge), contenant de l’acide fumarpro-
Lichénisé, non lichénicole — Île-de-France, Loire-Atlan- tocétrarique ; chémo P –, dépourvu d’acide fumarprotocé-
tique, Vendée, Vienne, Massif central, basse Ardèche, trarique.
Provence, Pyrénées-Orientales et Corse. Rare. Patrimonial Lecanora pulicaris (Pers.) Ach. chémo. pulicaris —
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 07!, 13!, 2b!, 23!, Syn. Lecanora chlarona auct. [non (Ach.) Nyl.], Lecanora
44a, 63!, 66a, 75sla, 77a, 83!, 84r, 85a, 86c, 87! — Saxicole, chlarona f. pinastri (Schaer.) Cromb., Lecanora coilocarpa
sur rochers, blocs ou pierres (sur le sol) de roches silicatées, (Ach.) Nyl. [non auct.], Lecanora detrita (Hoffm.) Ach.,
calcifuge ou minimécalcicole, acidophile, subneutrophile Lecanora pinastri (Schaer.) H. Magn., Lecanora pulicaris
ou neutrophile, xérophile, astégophile, héliophile, non ou f. pinastri (Schaer.) Clauzade et Cl. Roux, Lecanora sub-
modérément nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen fusca var. detrita (Hoffm.) A. Massal., Lecanora subfusca
et collinéen. Ombroclimats sec et subhumide — Nimis var. pinastri Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Sur-
1993 : 363 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 570 {f, Pro- tout dans les régions montagneuses, y compris en Corse.
vence} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Crozals 1931 : 61-62 Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 02r, 04!, 05!,
{83} ; Dominique 1884 : 329 {44} ; Flahault et Hue 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 15!, 18!, 2ar, 2b!, 23!, 24!, 25!,
1899 : lxxix {83} ; Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ; Har- 26!, 30r, 31!, 34!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 45a, 47a, 48!, 54!,
mand 1913 : 982 {f } ; Lamy 1880 : 407, 506 {87} ; Nylan- 55!, 57!, 58!, 59a, 60a, 61!, 62r, 63!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a,
der 1873 : 306 {66} ; Nylander 1891 : 78 {66} ; Nylander 70!, 71a, 73a, 74!, 75sla, 77!, 78sl!, 83a, 84!, 86!, 87a, 88r,
560

90! — Corticole (sur troncs, branches ou branchettes de Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
feuillus et conifères) ou lignicole, de moyennement à très 242 {(2a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; van den
acidophile, aérohygrophile, mésophile ou xérophile, peu Boom et Brand 1991 : 29 {01, 39} ; van den Boom et
ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou peu Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2009 : 20
nitrophile. Optimum à l’étage montagnard, mais présent {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den
également aux étages supraméditerranéen supérieur, col- Broeck et De Wit 2016 : 28 {55} ; Van Haluwyn 1983 :
linéen et subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et 119, 138 {61} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 309 {66} ;
hyperhumide — Brodo 1984 : 152-154 {ne} ; Clauzade Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Werner 1962 : 62, 70 {68,
et Roux 1985 : 411 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 571 88} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres
{f } ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 51 {38} ; Bauvet 1968 : 203 {2a} ; Werner et Deschâtres 1974 : 309 {2a} ;
2009 : 118 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : Wirth 2019 : 83, 84, 85, 88 {67, 68} — Rem. Le chémo.
100 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Biache et al. 2019 pulicaris, P + (rouge) car contenant de l’acide fumarproto-
(Revuaire) : 24 {05} ; Bick et al. 2019 : 110 {68} ; Bois- cétrarique, est de très loin le plus répandu. Les mentions
sière 1979 : 100 {77} ; Bouly de Lesdain 1910 : 163 de ce lichen (sub L. coilocarpa) sur roche calcaire sont erro-
{59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550 {77} ; nées : Hue (1887 : 381) dans le Lot, Maheu (1930 : 611)
Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bricaud 2005 : à Aix-en-Provence ; celles des anciens auteurs sur rhytidome
tab. ht 2 {06} ; Choisy 1950 : 59 {25, 39, 69, 70, 71, 73, dans l’Ouest et le Nord-Ouest (notamment de Dominique
74} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et 1884 : 329, de Richard 1877 : 27 et d’Olivier 1897 : 272,
Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste sous L. coilocarpa), basées sur des caractères sans valeur et
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : non confirmées récemment (mis à part dans l’Orne), n’ont
17 {66} ; Cozette 1906 : 254 {60} ; Crozals 1924 : 99 pas été retenues ; celle d’Aptroot et al. (2007 : 59) dans le
{83} ; Descheemaker in Collectif SBCO 2019 : 12 {43} ; Finistère n’a pas été confirmée.
Diederich et al. 2006 : 59 {54, 55, 57} ; Du Colombier Lecanora pulicaris (Pers.) Ach. chémo. P – — Liché-
1901 : 92 {45} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gon- nisé, non lichénicole — Alpes, Massif central (Lozère) et
net et al. 2013 : 21, 26 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Pyrénées. Semble assez rare. Données insuffisantes sur les
Choisy] 1930 : 169, 170, 177 {31} ; Graves 1857 : 179 menaces [dd] — 04!, 05!, 11!, 26!, 38a, 48!, 66! — Cor-
{60} ; Harmand 1897 : 204-209 {54} ; Harmand 1913 : ticole (sur troncs, branches ou branchettes de feuillus et
978-980 {f, 61, 66} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; conifères) ou lignicole, de moyennement à très acidophile,
Hue 1887 : 381 {15} ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : aérohygrophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas sté-
89 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 232 gophile, photophile ou héliophile, non ou peu nitrophile.
{47} ; Kieffer 1895 : 73 {57} ; Lamy 1880 : 408 {63, 87} ; Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et
Lamy 1881 : 344 {63} ; Lamy 1883 : 383-384 {65} ; Maheu hyperhumide — Brodo 1984 : 153 {ne} ; Kofler 1956 :
et Gillet 1926 : 42 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 175 {05, 38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Pou-
72 {68} ; Marc 1908 : 399 {12} ; Martin et al. 2018 : 34 marat 2018 (non publié, 66, Font-Romeu : en direction
{25} ; Nylander 1873 : 273 {66} ; Nylander 1891 : 44 du pic dels Moros, la Calme, alt. 2132 m, sur branchettes
{66} ; Nylander 1896 : 56 {75sl} ; Parrique (Gasilien) vivantes de Juniperinus communis, 2018/07/10, leg., herb.
1894 : 161 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 78 {63} ; et det. S. Poumarat) ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ;
Payot et Harmand 1901 : 82 {74} ; Poumarat et coll. Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al.
2014 : 12, 13 {66} ; Prin 1983 : 21 {10} ; Rondon 1951 : 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
10 {84} ; Rondon 1951 : 72 {84} ; Rondon 1953 (Sainte- nées-Orientales) : 105 (sous « L. salicicola ») {66} — Rem.
Baume) : 31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Chémotype dépourvu d’acide fumarprotocétrarique qui
Rondon 1958 : 144 {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : a été parfois confondu avec Lecanora salicicola (cristaux
206 {77} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 épithéciaux solubles dans N, spores plus étroites et carac-
(Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 tère orophile) et L. hybocarpa (méso-, supra-méditerranéen,
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et collinéen, à spores plus étroites, la plupart de 6-7,5 µm de
al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL large, contre 7,5-9,5 µm chez L. pulicaris). La mention de
Lozère) : 20 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- L. coilocarpa dans la Mayenne, par Galinou (1955 : 25),
lon) : 133 {(30), 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 correspond peut-être à L. hybocarpa.
{30, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 49, Lecanora pyrrhizans Harm. — Lichénisé, non liché-
68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux nicole — Haute-Saône (Luxeuil : route de Fougerolles,
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- leg. Bouly de Lesdain). Extrêmement rare : une seule
561

station connue. Données insuffisantes sur les menaces inclinées ou subverticales de roches silicatées très cohé-
[dd] — 70a — Sur bois d’un cerisier. Étage collinéen. rentes, calcifuge, acidophile, mésophile ou modérément
Ombroclimat humide — Harmand 1913 : 1024 {f, 70} ; xérophile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile.
Bouly de Lesdain 1906 : 678 (sub Lecanora symmyctera Étage collinéen. Ombroclimat subhumide — Clauzade
var. saepincola) {70} — Rem. Espèce méconnue, qui diffère et Roux 1985 : 410 {e} ; Harmand 1913 : 990 {f, 87} ;
de L. hypoptoides surtout par son thalle cendré foncé et ses Ozenda et Clauzade 1970 : 570 {f, (87)} ; AFL (col-
apothécies devenant rapidement convexes et immarginées ; lectif ) 1984 : 11 {23, 87} ; Houmeau 1978 (non publié,
de L. aitema notamment par son thalle sombre et ses spores 79, Sainte-Radegonde : vallée du Pressoir, alt. 100 m, sur
plus petites (8-11 × 3-4,5 µm). microgranite très compact, leg., det. et herb. J.-M. Hou-
Lecanora quercicola Coppins et P. James — Lichénisé, meau) ; Lamy 1880 : 410, 506 {87} ; Massé 1964 : 129 {35,
non lichénicole — Morbihan. Très rare. Patrimonial d’inté- 56} ; Monnat 2014 (non publié, 29, Plogoff : Kerudavel,
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — 2014/09/29, leg., et det. J.-Y. Monnat, conf. et herb. C.
56r — Corticole, sur tronc de vieux feuillus (surtout Roux) ; Monnat et al. 2017 : 20, 28, 38, 52 {35, 56} —
Quercus et Castanea), acidophile, mésophile, photophile et Rem. Espèce confondue avec L. pseudistera par Poelt (in
surtout héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage collinéen. Poelt et Vězda 1981), avec Lecanora campestris morpho.
Ombroclimat humide — Coppins et James 1979 : 145- campestris par Massé (1964 : 129 ; Ille-et-Vilaine, Morbi-
149 {e, 56} ; Purvis et al. 1992 : 313 {f } ; van den Boom han) et avec divers Lecanora par les anciens auteurs français.
et Brand 2008 : 487-488 {e, 56}. La mention de L. ripartii dans le Var (île de Porquerolles)
Lecanora rhizinata Poelt, Barreno et V. J. Rico — par Harmand 1913, reprise par Ozenda et Clauzade
Lichénisé, non lichénicole — Mont Aigoual (Gard, Lozère 1970 est erronée (confusion avec L. pseudistera probable).
et Aveyron) et Pyrénées (-Orientales et -Atlantiques). Voir la remarque sous Lecanora campestris morpho. cam-
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger pestris.
d’extinction [en] — 12a, 30!, 48!, 64!, 66! — Saxicole, Lecanora rouxii S. Ekman et Tønsberg — Syn. Lepra-
sur rochers de schistes non calcaires facilement exfoliables, ria flavescens Clauzade et Cl. Roux ex Cl. Roux et Tøns-
plus ou moins riches en métaux lourds, calcifuge, métal- berg — Lichénisé, non lichénicole — Massif central calcaire
lophile, subneutrophile, xérophile, peu ou pas stégophile, (Lozère, Lot), Alpes, Midi, Pyrénées. Assez commun. Non
héliophile, héminitrophile. Étages montagnard supérieur menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 12r, 26!, 30!, 38!, 46!, 48!, 65!,
et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — 66!, 82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois de roches calcaires
Poelt, Barreno et Rico 1983 : 253-260 {e} ; Roux 2009 : fissurées, altérées ou poreuses, de médio- à omnino-calci-
11-19 {48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 120 {12, 30, 48} ; cole, basophile, mésophile, substratohygrophile, stégophile,
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 (« L. peltata ») {30} ; légèrement ékréophile (mouillé par des infiltrations), aéro-
Daval 2019 (non publié, 64, Laruns : Anéou, alt. 1750 m, hygrophile, de sciaphile à photophile, non ou modéré-
sur roches non calcaires ensoleillées, 2019/09/13, leg. et ment nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
herb. G. Daval, det. S. Poumarat) ; Harmand 1913 : montagnard (surtout inférieur). Ombroclimats subhumide
934 (« L. peltata ») {f, 12} ; Poumarat 2012 (non publié, et humide. Verrucario velanae-Caloplacetum xantholytae —
66, Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes : Bouillouses, Clauzade et Roux 1977 : 33-34 {84} ; Clauzade et Roux
alt. 2370 m, sur schiste siliceux avec oxydes métalliques, 1985 : 492 {e} ; Grube et al. 2004 : 506-514 {m} ; Kukwa
2012/07/11, leg., det. et herb. S. Poumarat) ; Roux et al. et Diederich 2007 : 15-17 {e} ; Tønsberg 2002 : 48-49
2006 (Languedoc-Roussillon) : 168 {(12), 30, 48} ; Roux et {e, 84} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 180-181
al. 2009 (P. N. Cévennes) : 121 {30, 48} — Rem. Nommé {07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2005 :
Rhizoplaca peltata par Clauzade et Rondon (1961 : 8) et tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
par Harmand (1913), mais bien distinct de cette espèce 2007 : 70 {04, 84} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012
comme l’avait reconnu Clauzade dès 1980 ; nommé pro- (Madasse) : 21 {12} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Houmeau et
visoirement Rhizoplaca clauzadeana ad int. par Roux et al. Roux 1991 : 551 {65} ; Roux 1978 : 168 {04, 06, 26, 84} ;
(2006, Languedoc-Roussillon) et enfin reconnu comme Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017
identique à Lecanora rhizinata par Roux (2009). (Vercors) : 137 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 26
Lecanora ripartii Lamy — Lichénisé, non lichéni- {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 {30,
cole — Massif armoricain et Limousin. Répartition mal 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux
connue ; semble commun en Ille-et-Vilaine et Morbihan. et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, 68 {66} ;
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 23!, 29!, 35!, Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013
56!, 79!, 87! — Saxicole, sur des surfaces subhorizontales, (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ;
562

Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} — Rem. Proche de cole, sur rochers plus ou moins exposés de roches silica-
Lecanora rupicola selon la phylogénie moléculaire (Grube tées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile ou
et al., 2004). Exceptionnellement fertile (Luxembourg : mésophile, astégophile, plus ou moins héliophile, peu ou
Kukwa et Diederich 2007 ; France, Drôme : Roux 2017 modérément nitrophile. Étages méso- inférieur, thermo-
(Vercors) : 134). La mention de cette espèce par Roux et méditerranéen et collinéen (non loin du littoral). Ombro-
coll. (2014) dans le département des Ardennes (08) est climat subhumide — Bouly de Lesdain 1936 : 8 {83} ;
erronée : la station est en réalité dans les Ardennes belges, Brien 2020 (non publié, 56, Bangor : Port Kerel, étage
tout près de la frontière française. adlittoral, alt. 20 m, sur tuf volcanique, 2020/02/14, leg. et
Lecanora rubicunda Bagl. — Syn. Lecanora ochraceo- herb. Y. Brien, det. J.-Y. Monnat) ; Ménard 2009 : 132
rosea Werner, Lecanora subfusca f. sylvestris Nyl., Lecanora {83} ; Monnat 2013 (non publié, 29, Plogoff : pointe du
sylvestris (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Raz, étage adlittoral, alt. 30 m, sur rocher de leucogranite,
Alpes-Maritimes et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt 2013/09/11, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat, conf. C.
national. En danger d’extinction [en] — 06!, 2ar — Cor- Roux) ; Monnat 2018 (non publié, 29, Plogoff : pointe
ticole, sur rhytidome lisse de feuillus (souvent sur petites du Raz, étage adlittoral, alt. 45 m, sur rocher de leucogra-
branches d’arbustes), acidophile ou subneutrophile, méso- nite, 2018/11/25, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat, ccm P.
phile, de moyennement à très héliophile, héminitrophile. Uriac, 2019) ; Roux 1991 (non publié, 83, Roquebrune-
Étage thermoméditerranéen. Ombroclimat subhumide — sur-Argens : rocher de Roquebrune, alt. c. 80 m, sur une
Clauzade et Roux 1985 : 411 {e} ; Bouly de Lesdain surface peu inclinée d’arkose rhyolitique, 1991/05/21 et
1949 (Nice) : 74 {06} ; Maheu et Gillet 1914 : 77 {2a} ; 1991/06/23, leg., det. et herb. T. Ménard et C. Roux).
Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. — Lichénisé, non liché-
Corse) : 242-243 {(20)} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Werner nicole — Boissière 1986 : 210, 213 {77} — Rem. Trois
1973 : 330 {20}. sous-espèces, bien distinctes par leur chimisme, sont connues
Lecanora rubrofusca B. de Lesd. — Lichénisé, non en France.
lichénicole — Bouly de Lesdain 1932 : 726-727 {83} — Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola — Liché-
Rem. Trois var. et une f. décrites par Bouly de Lesdain nisé, non lichénicole — Rem. Plusieurs morphotypes.
(1932 : 726-727 ; 1936 : 8), dont deux connues en France Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola mor-
(v. rubrofusca et var. nigra) qui ne diffèrent, selon Bouly pho. rupicola — Syn. Glaucomaria leptoplaca (Nyl.) M.
de Lesdain (1936 : 8) lui-même, que par la couleur de Choisy, Lecanora glaucoma (Hoffm.) Ach., Lecanora glau-
leurs apothécies, brun rouge chez la première, noires chez coma f. detersoluteola Harm., Lecanora glaucoma f. scutellaris
la seconde, et que nous considérons comme deux morpho- (Schaer.) H. Olivier, Lecanora leptoplaca Nyl., Lecanora
types. Voir la remarque sous L. lecideoides. rimosa (Retz.) Röhl., Lecanora rimosa f. scutellaris Schaer.,
Lecanora rubrofusca B. de Lesd. morpho. rubrofusca — (?) Lecanora rupicola f. coerulata (Ach.) Zahlbr., Lecanora
Lichénisé, non lichénicole — Finistère et Var (Hyères et rupicola f. lutescens (Harm.) Zahlbr., Lecanora sordida (Pers.)
Le Lavandou : 4 stations connues). Très rare. Patrimonial Th. Fr., Lecanora stenhammari (Körb.) Jatta — Lichénisé,
d’intérêt international. En danger critique d’extinction non lichénicole — À peu près partout en France, y compris
[cr] — 29!, 83! — Saxicole, sur rochers plus ou moins en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 02a, 03a, 04!, 05!,
exposés de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou sub- 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12a, 14!, 15!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21a,
neutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile, plus ou 22!, 23!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 37!, 38!, 42!, 43!,
moins héliophile, peu ou modérément nitrophile. Étages 44!, 45!, 48!, 49!, 50!, 54a, 55r, 56!, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!,
méso- inférieur et thermo-méditerranéen, non loin du litto- 66!, 67!, 68!, 69a, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!,
ral. Ombroclimat subhumide — Bouly de Lesdain 1932 : 84!, 85!, 86a, 87!, 88r, 90! — Saxicole, sur des surfaces de
726-727 {83} ; Roux 1990 (non publié, 83, Le Lavandou : roches silicatées de horizontales à supraverticales, calcifuge,
Saint-Clair (station à Euphorbia dendroides), alt. 50 m, sur de fortement acidophile à subneutrophile, mésophile ou
paroi de micaschiste, 1990/05/10, leg., det. et herb. C. xérophile, de non à assez fortement stégophile, photophile
Roux). ou héliophile, non ou modérément nitrophile. De l’étage
Lecanora rubrofusca B. de Lesd. morpho. nigra — thermoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sub-
Syn. Lecanora rubrofusca var. nigra B. de Lesd. ; incl. Leca- humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
nora sbarbaroana (Klem.) H. Magn. ex Sbarbaro nom. 1985 : 405 {e} ; Leuckert et Poelt 1989 : 149-150 {e, 72,
inval. — Lichénisé, non lichénicole — Bretagne littorale 63, 20} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 564 {f } ; Abbayes
et Var proxilittoral. Rare. Patrimonial d’intérêt internatio- 1924 : 44 {44} ; Abbayes 1934 : 129 {29} ; AFL (collectif )
nal. En danger d’extinction [en] — 29!, 56!, 83! — Saxi- 1984 : 11 {19, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19} ; AFL
563

(collectif ) 2002 : 6, 21, 22 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 44 {74} ; Nylander
36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1856 : 551 {63} ; Nylander 1873 : 262, 286 {66} ; Nylan-
[coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; der 1891 : 8, 30, 44, 58 {66} ; Nylander 1896 : 60 {77,
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; 78sl} ; Olivier 1897 : 279-280 {14, 35, 61, 79} ; Ozenda
Asta et Roux 1977 : tab. vii, xvi, xx {05, 06} ; Bauvet 1950 : 42 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Par-
2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet rique (Gasilien) 1898 : 79 {15, 63} ; Payot 1861 : 435,
2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet 2020 : 436, 442 ; Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; Pentecost
56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 194, 195, 201, 203 {07} ; 2016 : 15 {74} ; Picquenard 1904 : 115 {29} ; Poumarat
Béguinot 1982 : 14 {71} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 et coll. 2014 : 7, 12, 13, 17, 25, 28 {66} ; Prône 1966 : 13
{04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bick {67} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ranwell et James 1966 :
et al. 2019 : 109 {68} ; Boissière 1979 : 99 {77} ; Boissière 838 {83} ; Richard 1877 : 28 {79} ; Richard 1882 : 273
1990 : 188 {77} ; Boissière 1994 : 3, 4, 6, 9 {43, 63} ; {85} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77
Boissière et al. 1989 : 15 {74} ; Bouly de Lesdain 1911 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2005
(Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
9, 11, 12 {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 6, 7, 15 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
2007 : 68 {84} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Bricaud et al. 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133
1992 (CLLFM vi) : 92 {09} ; Brisson 1881 : 193 {02} ; {(30), 34, 48, 66} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30,
Chipon 1995 : 62 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux
{68} ; Choisy 1950 : 61 {38, 42, 69, 71, 73, 74} ; Clau- et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011
zade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49 {66} ; Roux et al. 2012
1959 : 391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins 1971 : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
160 {22, 29, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 208 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{81} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste et Dufrêne Corse) : 243 {(2a), 2b} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy
2009 : 74 {50} ; Crozals 1908 : 523 {34} ; Crozals 1914 : 1952 : 31 {31} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Vallade et Gar-
70 {34} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ; Crozals 1924 : 99 {83} ; diennet 2016 : 35 {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 :
Derrien 2014 (non publié, 18, Saint-Priest-la-Marche : 14 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {55} ; Van
sur tuiles du cimetière, alt. 390 m, 2014/08/17, leg., det. Haluwyn 1983 : 120, 122, 138 {72} ; Vivant 1988 : 56
et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; {64} ; Weddell 1873 : 150 {86} ; Weddell 1874 : 339
Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Dominique 1884 : 330 {34} ; Weddell 1875 : 269 {85} ; Werner 1962 : 63 {68} ;
{44} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
2012 : 4 {34} ; Fagot 1906 : 192 {31} ; Florence et coll. Werner et Deschâtres 1974 : 310 {2b} ; Wirth 2019 :
2019 : 264, 275 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, 80, 82 {67} ; Zschacke 1927 : 18 {2b} — Rem. Lecanora
63} ; Genty 1934 : 103 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 18, rupicola f. caerulata n’est peut-être qu’une forme à apothé-
21, 26, 29, 33, 36, 47, 50 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 66 cies non pruineuses de L. rupicola morpho. rupicola ; L.
{2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 181 glaucoma f. detersoluteola correspond vraisemblablement
{31} ; Graves 1857 : 179 {60} ; Harmand 1897 : 213 {54, à des individus à hyménium des apothécies mangé par
68, 88, 90} ; Harmand 1913 : 995-996, 998 {f } ; Hou- des invertébrés ; L. glaucoma f. lutescens n’est qu’une forme
meau 2001 : 526 {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; à thalle cendré-jaunâtre de L. rupicola morpho. rupicola
Houmeau et Roux 1991 : 550 {65, 66} ; Hue 1887 : 381 (diffère de la subsp. sulphurata par son thalle KC –).
{15} ; Hue 1889 : 232 {15} ; Lamy 1880 : 410-411 {63, 87} ; Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola mor-
Lamy 1883 : 384-385 {65} ; Laronde 1901 : 191 {03} ; pho. bicincta — Syn. Lecanora bicincta Ramond, Lecanora
Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Lottin et Vau- rupicola var. bicincta (Ramond) Clauzade et Cl. Roux, Leca-
doré 2014 : 115, 120 {61} ; Maheu 1907 : 234, 236 {73} ; nora sordida var. bicincta (Ramond) Th. Fr., Zeora stenham-
Maheu et Gillet 1926 : 40-41 {2b} ; Marc 1908 : 400 {12, mari (Fr.) Körb. — Lichénisé, non lichénicole — Massif
30} ; Massé 1964 : 129 {35, 56} ; Massé 1966 : 881 {29} ; des Vosges (Bas-Rhin), Alpes, Massif central, Pyrénées et
Ménard 2009 : 145 {83} ; Monnat et al. 2017 : 20, 38, Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Moreau 07!, 11!, 15r, 2b!, 31!, 38!, 42!, 48!, 63!, 64!, 65a, 66!, 68a,
et Moreau 1930 : 483-484 {63} ; Moreau et Moreau 74! — Saxicole, sur parois verticales ou supraverticales de
1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile ou
50 {63} ; Moreau et Moreau 1934 (r. granitiques) : 153 subneutrophile, mésophile, modérément ou assez stégo-
564

phile, de modérément sciaphile à photophile mais non Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard supé- al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} — Rem. Thalle sorédié et
rieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhu- apothécies à bord thallin, sans bord propre.
mide — Leuckert et Poelt 1989 : 145-147 {e} ; Agnello Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola mor-
2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; pho. glaucescens — Syn. Lecanora rupicola var. glaucescens
Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet (Sw.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Morbihan,
2018 : 100 {63} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 Alpes méridionales, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial
{38} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière et al. 1989 : 16 d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 04!,
{74} ; Choisy 1950 : 61, 1953 : 179 {74} ; Gonnet et al. 06!, 20r, 56!, 64!, 65!, 66r — Saxicole, calcifuge, de subneu-
2013 : 50 {2b} ; Harmand 1913 : 997-998 {f, 15, 63, 66, trophile à acidophile, mésophile, astégophile, photophile,
74} ; Harmand 1913 : 997, 998 {f, 15, 63, 66, 74} ; Hue nitrotolérant. Étages montagnard et subalpin. Ombrocli-
1889 : 232 {15} ; Lamy 1880 : 410 {63} ; Lamy 1883 : 321, mats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
385 {65} ; Nylander 1863 : 398 {05} ; Nylander 1873 : 405 {e} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Daval 2018 (non
273 {66} ; Nylander 1891 : 44 {66} ; Olivier 1901 : 233 publié, 64, Béost : vallon de Larue, alt. 1650 m, sur schistes
{66} ; Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; Poumarat et non calcaires exposés, 2018/04/24, leg. et herb. G. Daval,
coll. 2014 : 17 {66} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 det. et herb. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Florence
{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. et coll. 2019 : 237 {65} ; Poumarat 2018 (non publié,
2006 (Languedoc-Roussillon) : 129 {48, (66)} ; Roux et al. 65, Cauterets : début de la vallée du Marcadau, plateau
2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- du Clot, alt. 1530 m, sur paroi non calcaire non ensoleil-
Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : lée, 2018/07/19, leg., herb. et conf. S. Poumarat, det. C.
20, 35, 49, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 Roux) ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : Corse) : 243 {(20)} ; Werner 1973 : 330 {20}.
44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 243 {2b} ; Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola mor-
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} — Rem. La var. pho. lecidina — Syn. Lecanora rimosa f. lecidina Schaer.,
bicincta (Clauzade et Roux 1985) n’est qu’un morphotype Lecanora rupicola var. lecidina (Schaer.) Clauzade et Ron-
à apothécies zéorines (à rebord propre outre le rebord thal- don — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-Pyrénées
lin) : ce caractère semble sans valeur systématique puisque (Bagnères-de-Bigorre, leg. Nylander). Extrêmement rare :
des formes de transition avec la var. rupicola ont été assez une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
souvent observées et que le même morphotype à apothécies rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
zéorines se rencontre également chez L. rupicola subsp. 65a — Saxicole, calcifuge — Harmand 1913 : 997, 998 {f,
subplanata. La phylogénie moléculaire (Grube et al. 2004 : 65} — Rem. Morphotype à rebord thallin des apothécies
511) a d’ailleurs montré que « Lecanora bicincta » est poly- rapidement refoulé tandis que le bord propre est persistant
phylétique. (comme chez le morpho. efflorens, mais thalle non sorédié).
Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola mor- Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola morpho.
pho. efflorens — Syn. Lecanora rupicola var. efflorens Leuc- pseudosubcarnea — Syn. Lecanora glaucoma f. pseudo­
kert et Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Massif central subcarnea (Harm.) Harm., Lecanora glaucoma (L.) Zahlbr.
(Loire), Alpes méridionales et Pyrénées. Rare. Patrimonial var. swartzii f. pseudosubcarnea Harm. — Lichénisé, non
d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 04!, lichénicole — Vosges. Extrêmement rare : une seule station
06!, 43!, 65!, 66! — Saxicole, sur des surfaces de roches connue. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
silicatées de horizontales à supraverticales, calcifuge, aci- 88a — Sur des blocs de granite — Harmand 1897 : 213
dophile ou subneutrophile, mésophile, de non à assez for- {88} ; Harmand 1913 : 997 {88} — Rem. Diffère du type
tement stégophile, photophile ou héliophile, non ou peu par ses apothécies rosâtres-brunâtres comme celles de Leca-
nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats nora subcarnea, mais à disque C + (jaune).
humide et hyperhumide — Leuckert et Poelt 1989 : Lecanora rupicola (L.) Zahlbr. subsp. rupicola morpho.
151-152 {e} ; Florence 2016 (non publié, 65, Saligos : sorediata — Syn. Lecanora bicincta var. sorediata (Flot.)
Couret, alt. 964 m, sur affleurement de roche silicatée acide, Leuckert et Poelt nom. inval., Lecanora rupicola f. sore-
2016/04/11, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; diata (Flot.) Zahlbr., Zeora glaucoma f. sorediata Flot. —
Houmeau 1986 (non publié, 43, Goudet : sur lave andé- Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes et Pyrénées-
sitique, alt. c. 900 m, 1986/07/17, leg., det. et herb. J.-M. Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
Houmeau) ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; En danger d’extinction [en] — 06!, 66! — Saxicole, sur
565

parois verticales ou supraverticales de roches silicatées très Lecanora rupicola subsp. sulphurata (Ach.) Leuckert
cohérentes, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, méso- et Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux mor-
phile, modérément ou assez stégophile, de modérément photypes.
sciaphile à photophile mais non héliophile, peu ou pas Lecanora rupicola subsp. sulphurata (Nyl.) Leuckert
nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. et Poelt morpho. sulphurata — Syn. Lecanora flavescens
Ombroclimat hyperhumide — Leuckert et Poelt 1989 : (Bagl.) Bagl., Lecanora glaucoma var. sulphurata Ach.,
147-148 {e} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 68 Lecanora rimulosa Flagey, Lecanora rupicola var. rimulosa
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} — Rem. (Flagey) Flagey, Lecanora rupicola var. sulphurata (Ach.)
Ce morphotype présente en outre le caractère « bicincta ». Clauzade et Cl. Roux, Lecanora sordida var. flavescens Bagl.,
Lecanora rupicola subsp. subplanata (Nyl.) Leuckert et Lecanora sulphurata (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
Poelt — Syn. Lecanora rupicola var. subplanata (Nyl.) Clau- cole — Vosges, Massif central, Midi méditerranéen et sub-
zade et Cl. Roux, Lecanora subplanata Nyl., Lecanora subra- méditerranéen, Pyrénées-Orientales, Corse. Peu commun.
diosa Nyl. [non auct.] — Lichénisé, non lichénicole — Mas- Non menacé [lc] — 06!, 07!, 12!, 15!, 2a!, 2b!, 30!, 34!,
sif des Vosges, Seine-et-Marne, Massif armoricain, Alpes, 43!, 48!, 65c, 66!, 83!, 88a — Saxicole, sur des surfaces de
Massif central, Midi méditerranéen et subméditerranéen, roches silicatées de horizontales à verticales, calcifuge, aci-
Pyrénées et Corse. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 04!, dophile ou subneutrophile, xérophile, non ou modérément
06!, 07!, 12a, 15r, 2b!, 22!, 34a, 38!, 43a, 48!, 65!, 66!, 67!, stégophile, de moyennement à très héliophile, plus ther-
68!, 74a, 77!, 79!, 83a, 87a, 88! — Écologie : un peu plus mophile que le type, peu ou modérément nitrophile. De
xérophile que le type et non ou modérément stégophile. l’étage thermoméditerranéen à l’étage subalpin supérieur.
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombrocli- Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide —
mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et Clauzade et Roux 1985 : 405 {e} ; Leuckert et Poelt
1989 : 154-156 {e, 65} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 564
Roux 1985 : 405 {e} ; Leuckert et Poelt 1989 : 152-154
{f } ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clauzade
{e, 2B, 66} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 564 {f, (Savoie,
et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ;
Massif central), Midi, (Corse)} ; Bertrand et Roux 2018
Crozals 1924 : 99 {83} ; Flahault et Hue 1899 : lxxix
(Lauvitel) : 123 {38} ; Boissière 1979 : 99 {77} ; Boissière
{83} ; Gonnet et al. 2013 : 18, 21, 29, 33, 50 {2b} ; Guil-
1990 : 188 {77} ; Choisy 1950 : 61 {12, 15, 34, 43, 66, 74,
loux et al. 2000 : 39 {2a, 2b} ; Harmand 1897 : 213 {88} ;
87} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ; Crozals 1924 : 99 {83} ;
Harmand 1913 : 999-1000 {f, 66, 83} ; Maheu et Gillet
Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Gonnet et al. 2013 :
1914 : 76 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 41 {2b} ; Ménard
66 {2b} ; Harmand 1913 : 999 {f, 12, 15, 34, 43, 66, 74,
2009 : 152 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {83} ;
87} ; Hue 1887 : 381 {15} ; Maheu et Gillet 1914 : 76
Nylander 1873 : 286 {66} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
{2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 41 {2b} ; Nylander 1873 : 79 {15} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 17 {66} ; Roux et
273, 286 {66} ; Nylander 1891 : 8, 44, 58 {66} ; Parrique al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {(30), 34, (66)} ;
(Gasilien) 1898 : 79 {43} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, 48} ; Roux et al. 2007
Roussillon) : 133 {(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {(30), 34, 48,
{48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé- (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ;
ment) : 129 {48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013
43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
49, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll.
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 2013 (Catal. Corse) : 243 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 48 {20} ;
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 Vězda 1973 : Lich. sel. exsicc. n° 1165 {83} ; Vězda 1979 :
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 243 {2b} ; van Lich. sel. exsicc. n° 1631 {83} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Werner 1973 : 330 Werner et Deschâtres 1974 : 310 {2a, 2b} ; Zschacke
{20} ; Wirth 1974 : 384 {67, 68, 88} ; Zschacke 1927 : 1927 : 18 {2b}.
18 {2b} — Rem. Peut également présenter le morphotype Lecanora rupicola subsp. sulphurata (Ach.) Leuckert et
« bicincta » (Roux 2011, non publié). Le « Lecanora glau- Poelt morpho. sorediata — Lichénisé, non lichénicole —
coma var. pseudosubcarnea Harm. » de Maheu et Gillet Alpes-Maritimes (Tende : vallon de Valmasque, sommet
(1914 : 76, à pruine rosée) et le « Lecanora glaucoma var. d’une butte de gneiss peu élevée, alt. 1768 m). Extrême-
grumosa Mass. » de Maheu et Gillet (1926 : 41) sont, ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
d’après leur description, à rapporter à Lecanora rupicola nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
subsp. subplanata. Voir la remarque sous L. swartzii. [cr] — 06! — Saxicole, sur des surfaces de roches silicatées
566

de horizontales à verticales, calcifuge, acidophile ou sub- très acidophile, xérophile ou mésophile, peu ou pas stégo-
neutrophile, xérophile, non ou modérément stégophile, de phile, photophile ou surtout héliophile, non ou assez peu
moyennement à très héliophile, peu ou modérément nitro- nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin.
phile. Étage montagnard supérieur. Ombroclimats humide Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide —
et hyperhumide — Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 Clauzade et Roux 1985 : 424 {e} ; Ozenda et Clauzade
{06} — Rem. Diffère de la subsp. sulphurata type par son 1970 : 581 {f } ; van den Boom et Brand 2008 : 488-490
thalle sorédié. {e, 39, 88} ; Abbayes 1935 : 186-187 {35, 56} ; Agnello
Lecanora salicicola H. Magn. — Syn. Lecanora chla- 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ;
rona f. non-reagens Kofler nom. nud., Lecanora chlarona f. Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bekking,
rhododendri Harm., Lecanora migdina sensu Poelt et Vězda, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Boissière 1979 : 102
Lecanora pulicaris subsp. rhododendri (Harm.) Clauzade et {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ;
Cl. Roux, Lecanora subfuscata var. rhododendri (Harm.) Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de
Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Hautes- Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain
Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05a, 1910 : 167-168 {59} ; Bouly de Lesdain 1912 : 15 {78sl} ;
38!, 65! — Corticole, sur arbres à rhytidome lisse et surtout Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 96 {59} ; Bouly de
arbustes et arbrisseaux (en particulier Rhododendron), de Lesdain 1920 : 221-222 {62} ; Bouly de Lesdain 1948
fortement à moyennement acidophile, mésophile, asté- (Écologie) : 37, 38 {75sl} ; Chipon 1995 : 65 {54} ; Choisy
gophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. 1949 : 143 {25, 39, 70, 69, 71, 73} ; Companyo 1864 :
Étage subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Brodo 845 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Coste et
1984 : 156-158 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 411 {e} ; Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 1914 : 70 {34} ; Cro-
Kofler 1956 : 175 {05, 38} ; Florence 2019 (non publié, zals 1924 : 101 {83} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ;
65, Cauterets : plateau de Pouey Trénous, alt. 1941 m, sur Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Genty 1934 : 103 {21} ;
rhytidome lisse du tronc incliné d’un Betula, 2019/03/23, Graves 1857 : 181 {60} ; Harmand 1897 : 218-219 {54,
leg. et herb. É. Florence, det. et herb. C. Roux) ; Har- 57, 68, 88} ; Harmand 1913 : 1047-1049 {f, 61, Franche-
mand 1913 : 980 {f} — Rem. Diffère de L. pulicaris chémo. Comté, Lorraine} ; Hue 1889 : 234 {15} ; Hue 1896 : 254
P – par ses cristaux épithéciaux solubles dans N (concentré), {73} ; Hue 1896 : 90 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Les-
ses spores plus étroites et ses apothécies d’abord enfoncées dain] 1925 : 234 {47} ; Kieffer 1895 : 75 {57} ; Lamy
puis érumpantes ; diffère de L. hybocarpa par ses apothécies 1880 : 414 {79, 87} ; Lamy 1881 : 345 {87} ; Maheu et
plus claires, au début nettement enfoncées, ses granules épi- Gillet 1914 : 79 {2a} ; Marc 1908 : 402 {12} ; Martin
théciaux solubles dans N (concentré) et ses spores étroites et al. 2018 : 39 {39} ; Olivier 1897 : 298 {50, 79} ; Prin
(la plupart de 11-16 × 6-7 µm). Probablement répandu dans 1983 : 23 {10} ; Richard 1877 : 29 {79} ; Rondon 1958 :
les Alpes. Signalé à tort dans le Loir-et-Cher par Roux et 144 {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux et
al. (2001 : 176 ; confusion avec L. hybocarpa) et dans les al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
Pyrénées-Orientales (Roux et al. 2011 : 105 ; confusion guedoc-Roussillon) : 133 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
avec une forme de L. pulicaris à thalle P –). Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43
Lecanora saligna (Schrad.) Zahlbr. — Lichénisé, non {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 68 {66} ;
lichénicole — Rem. Deux variétés de valeur incertaine. Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013
Lecanora saligna (Schrad.) Zahlbr. var. saligna — Syn. (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
Lecanora effusa (Hoffm.) Ach., Lecanora effusa var. ravida Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll.
(Hoffm.) Th. Fr., Lecanora saligna var. ravida (Hoffm.) 2013 (Catal. Corse) : 243 {(20)} ; Vallade et Gardiennet
Zahlbr., Lecanora sarcopis var. ravida (Hoffm.) Nyl., Leca- 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 {01,
noropsis saligna (Schrad.) M. Choisy — Lichénisé, non 39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den
lichénicole — Présent dans une grande partie de la France, Broeck et al. 2009 : 20 {62} ; Van den Broeck et De Wit
surtout dans les montagnes, y compris en Corse. Assez peu 2016 : 28 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 138 {72} ;
commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 10r, 11!, Vivant 1988 : 56 {64} ; Werner 1962 : 68 {88} ; Werner
12a, 14!, 15!, 17!, 18!, 2aa, 21a, 25a, 31!, 34a, 35!, 36!, 38!, 1973 : 330 {20} ; Wirth 2019 : 81 {67}.
39!, 42!, 45a, 47a, 48!, 50r, 51r, 54!, 55!, 56!, 57r, 59a, 60a, Lecanora saligna var. sarcopis (Wahlenb. ex Ach.)
61!, 62r, 63!, 64r, 66!, 67!, 68a, 69a, 70!, 71a, 72!, 73!, 75sla, Tomin — Syn. Lecanora effusa var. sarcopis (Wahlenb. ex
77!, 78sl!, 79a, 80!, 83a, 84a, 87a, 88r, 89! — Lignicole (sur Ach.) Th. Fr., Lecanora sarcopis (Wahlenb. ex Ach.) Ach. —
bois non décomposé de conifères, plus rarement de feuillus) Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les montagnes,
ou corticole (sur tronc de conifères), de moyennement à y compris en Corse. Peu commun. Données insuffisantes
567

sur les menaces [dd] — 05r, 06!, 12a, 2ba, 25a, 29a, 30a, 1881 : 345 {63, 87} ; Lamy 1883 : 386 {65} ; Roux et al.
33!, 38!, 39a, 43a, 48!, 57a, 61a, 63a, 66!, 70a, 78sla, 88a — 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {(34)} ; Roux et al.
Corticole (sur tronc, plus rarement branches et branchettes 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
de feuillus isolés ou peu denses), rarement lignicole (sur Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59
bois de feuillus ou de conifères), moyennement ou assez {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al.
acidophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
photophile ou héliophile, nitrotolérant. De l’étage supramé- bie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 244
diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, {(20)} ; Stizenberger 1882-1883 : 116-117, 155 {01, 74} ;
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 423 Werner 1973 : 331 {20} — Rem. Voir la remarque sous
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 581 {f } ; Asta 1973 : 38 Lecanora albellula.
{38} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ; Lecanora scutellaris (Schaer.) A. Massal. — Syn. Aspicilia scutellaris
(Schaer.) A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Hérault (environs
Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Choisy
de Béziers, Masassy). Extrêmement rare : une seule station connue en
1949 : 143 {25, 39, 70} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 France — 34a — Saxicole, sur rochers de molasse, calcicole, basophile.
{05} ; Harmand 1897 : 218 {88} ; Harmand 1913 : 1048 Étage mésoméditerranéen inférieur — Bouly de Lesdain 1908 : 421
{f, 61} ; Kieffer 1895 : 75 {57} ; Maheu et Gillet 1914 : {34} ; Crozals 1909 : 278 {34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
79 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 44-45 {2b} ; Marc 1908 : sillon) : 133 {(34)} — Rem. Espèce douteuse, non mentionnée dans les
flores modernes.
402 {12, 30} ; Olivier 1897 : 297-298 {61} ; Parrique
Lecanora silvae-nigrae V. Wirth — Lichénisé, non
(Gasilien) 1898 : 80 {63} ; Picquenard 1904 : 56 {29} ;
lichénicole — Massif des Vosges, Alpes, Massif central et
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al.
Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt interna-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {(30), 48} ; Roux et al.
tional. Vulnérable [vu] — 04!, 05!, 06!, 07!, 15!, 38!, 43!,
2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 68 {66} ; Roux et al. 2013
48!, 63!, 66!, 68!, 88! — Saxicole, sur des surfaces de roches
(Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
silicatées de fortement inclinées à supraverticales, calcifuge,
243 {(20)} ; Werner 1973 : 330 {20} — Rem. Considéré
de moyennement à très acidophile, mésophile, astégophile
comme une espèce autonome par Nimis et Martellos
ou plus ou moins stégophile, héliophile, héminitrophile.
(2008), comme sans valeur taxonomique notamment par
Étages montagnard, subalpin, très rarement alpin. Ombro-
Santesson et al. (2004). Répartition mal connue (données
climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
surtout anciennes ; dans l’Ouest et le Nord-Ouest, Olivier
1985 : 422 {E, massif des Vosges} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ;
1897 et Harmand 1913 ne donnent pas de précision mis
à part l’Orne). Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bertrand 2009 (non publié,
Lecanora sarcopidoides (A. Massal.) A. L. Sm. — Syn. 05, Pelvoux :, Ailefroide, sous le refuge des Écrins, leg.,
Lecanora metaboliza Nyl., Lecanora metaboloides Nyl., Leca- herb. et det. M. Bertrand) ; Bertrand et Roux 2016 : 59
nora piniperda subsp. sarcopidoides (A. Massal.) Hedl., Leca- {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Hou-
nora pumilionis (Rehm) Arnold, Lecanora « sarcopisoides » meau et Roux 1982 : 279-280 {15} ; Houmeau et Roux
(A. Massal.) A. L. Sm., Lecidea sarcopidoides (A. Massal.) 1988 : 280, 282 {48} ; Poumarat et coll. 2014 : 28 {66} ;
Ohlert — Lichénisé, non lichénicole — Normandie, Yonne Roux 2014 (non publié, 04, Jausiers : rive droite du lac des
et surtout montagnes ; Corse. Assez rare. Potentiellement Sagnes, blocs de grès d’Annot, alt. 1912 m, 2014/07/21,
menacé [nt] — 01a, 04!, 05!, 06!, 15a, 20r, 34a, 46a, 61c, leg., det. C. Roux, herb. S. Poumarat) ; Roux et al. 2011
63a, 64r, 65a, 73a, 74a, 87a, 89! — Corticole ou lignicole, (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 68 {66} ; Roux et al. 2012
principalement sur conifères, de moyennement à très aci- (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
dophile, mésophile, peu ou pas stégophile, photophile ou {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; van
héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Wirth 1974 : 382
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et {68, 88}.
Lecanora sinuosa van Herk et Aptroot — Lichénisé, non lichéni-
Roux 1985 : 424 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 583 {f, cole — À rechercher en France — Connu notamment en Belgique et
Alpes, (S du Massif central, Pyrénées)} ; van den Boom et en Allemagne — Corticole, sur feuillus (Quercus caducifoliée et Ulmus),
Brand 2008 : 490-493 {e, 64} ; Carlier 2018 (non publié, subneutrophile ou modérément acidophile, photophile ou même hélio-
89, Villeneuve-sur-Yonne : les Cornes de Bœuf, pelouse phile, nitrotolérant. Étage collinéen — van Herk et Aptroot 1999 :
548-553 {e} ; Wirth et al. 2013 : 569, 611 {e} — Rem. Très proche
calcicole, alt. 10 m, sur Crataegus monogyna, 2018/03/05, de L. hybocarpa dont il diffère par son thalle plus épais, ses apothécies à
leg., herb. et det. G. Carlier) ; Choisy 1949 : 143 {73} ; rebord thallin plus épais, souvent incurvé et au contour plus irrégulier,
Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Harmand 1913 : son cortex du bord thallin plus mince et ses spores un peu plus grandes.
1041-1042 {f, 15, 34, 46, 63, 65, 73} ; Hue 1889 : 233 Lecanora soralifera (Suza) Räsänen [non H. Magn.] —
{15} ; Hue 1896 : 90 {73} ; Lamy 1880 : 413 {87} ; Lamy Syn. Lecanora intricata var. soralifera Suza — Lichénisé,
568

non lichénicole — Alsace, Lorraine, Finistère, Massif cen- pas nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin.
tral, Alpes-Maritimes et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’inté- Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade
rêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 07!, 09!, 12!, 29!, 57!, et Roux 1985 : 422 {e} ; LaGreca et Lumbsch 2001 :
63!, 66!, 67!, 68! — Saxicole, sur roches silicatées riches en 208, 209 {e} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20,
fer, principalement sur rochers peu élevés, blocs et pierres, 35, 49, 68, 109, 110 {04, 66} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ;
calcifuge, sidérophile, de très acidophile à subneutrophile, Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux
aérohygrophile ou mésophile, astégophile, photophile ou 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77
héliophile, sidérophile, non nitrophile. Étages montagnard, {90} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux
subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2014
Acarosporetum sinopicae — Clauzade et Roux 1985 : 403 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Probablement plus répandu,
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 580 {rf } ; Bauvet 2007 : mais confondu avec L. polytropa dont il est très proche.
92-93 {07} ; Bauvet 2016 (non publié, 63, Besse-et-Saint- Lecanora stenotropa Nyl. morpho. grandes apothé-
Anastaise : puy de Paillaret, partie NE, sur paroi verticale cies — Lichénisé, non lichénicole — Massif central, Alpes,
de roche volcanique litée horizontalement, alt. 1550 m, Pyrénées et Corse. Peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 06!,
2016/07/03, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 2a!, 30!, 38!, 47!, 48!, 63!, 65!, 66! — Saxicole, sur rochers,
100 {63} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 87-88 {09} ; blocs et pierres de roches silicatées, calcifuge, acidophile
Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Coste 1991 : 17 ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou pas
{09} ; Coste 1993 : 7 {09} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; stégophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitro-
Monnat 2014 (non publié, 29, La Feuillée : « rocher 346 phile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats
», 2014/10/07, leg. J.-Y. Monnat et R. Ragot, herb. et det. humide et hyperhumide — Bertrand et Roux 2016 : 59
J.-Y. Monnat) ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ; Roux {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Gavé-
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {66} ; Roux et riaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Poumarat et coll. 2014 : 17
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ; Roux et al. 2014 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et
(Tinée) : 37 {06} ; Signoret et Diederich 2003 : 217 {57} ; al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
Wirth 1974 : 382 {68}. nées-Orientales) : 110 {04, 30, 48, 66} ; Roux et al. 2012
Lecanora souliei Harm. — Syn. Lecanora hypoptoides (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40
var. caesionigricans B. de Lesd. — Lichénisé, non liché- {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
nicole — Aveyron (Saint-Bauzély : Verdalle, alt. 650 m, (Haute-Vésubie) : 44 {06}.
leg. Soulié, 1905). Extrêmement rare : une seule station Lecanora stenotropoides Cl. Roux, M. Bertrand et P.
connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- Uriac sp. nov. ad int. — Lichénisé, non lichénicole —
tique d’extinction [cr] — 12a — Sur un Castanea sativa. Alpes-de-Haute-Provence (Haute-Ubaye) — 04! — Sur
Étage collinéen. Ombroclimat humide — Bouly de Les- parois verticales ou supraverticales de grès d’Annot (à peine
dain 1906 : 582-583 {12} ; Harmand 1913 : 1023-1024 {f, calcaire) aux étages subalpin et alpin.
12} — Rem. Espèce mal connue qui, d’après sa description Lecanora straminescens Harm. — Lichénisé, non liché-
originale, diffère de L. hypopta par son thalle brunâtre (brun nicole — Moselle (environs de Bitche). Extrêmement rare :
verdâtre à l’état humide) et ses apothécies d’un noir plus ou une seule station connue en France — 57a — Saxicole,
moins bleuâtre, pruineuses. sur grès vosgien très cohérent, calcifuge, acidophile. Étage
Lecanora stenotropa Nyl. — Lichénisé, non lichéni- collinéen. Ombroclimat subhumide — Harmand 1913 :
cole — 66! — Roux et al. 2011 : 108-110 {04, 30, 48, 984 {f, 57} — Rem. Ne pas confondre avec Lecidea strami-
66} ; Poumarat et coll. 2014 : 8, 12, 13, 21, 24, 25 {66} — nescens Nyl. (nom actuel : Lecanora viridiatra) qui appar-
Rem. Deux morphotypes bien distincts ayant peut-être une tient au groupe de Lecanora marginata ; Lecanora stramines-
valeur taxonomique. cens Harm. s’en distingue par ses apothécies à disque brun
Lecanora stenotropa Nyl. morpho. stenotropa — Syn. rouge, à bord thallin persistant et à épithécium brunâtre.
Lecanora polytropa var. stenotropa (Nyl.) A. L. Sm. — Liché- Lecanora strobilina (Spreng.) Kieff. — Syn. Lecanora
nisé, non lichénicole — Nord, massif des Vosges, Alpes, conizaea auct. [non (Ach.) Nyl.] — Lichénisé, non lichéni-
Massif central, Pyrénées. Assez commun. Non menacé cole — Presque toute la France, y compris en Corse. Assez
[lc] — 04!, 06!, 11!, 38!, 59!, 63!, 64!, 65!, 66!, 90! — commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r,
Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roches silicatées, 10r, 11!, 12r, 13!, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!, 19!, 2a!, 21a, 22!,
exceptionnellement lignicole (sur bois ouvragé), calcifuge, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 36!,
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, 37!, 38!, 39a, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45r, 46r, 47!, 48!, 49a,
peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, peu ou 50!, 51a, 53a, 54a, 56!, 57a, 59a, 61!, 63!, 64r, 65!, 66!, 69r,
569

70!, 72!, 73!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, 81!, 83!, 84!, 85!, [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1977 : 90 {83} ;
86!, 87!, 88a, 89! — Corticole (sur feuillus et surtout coni- Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017
fères isolés ou dans des forêts claires, sur tronc, branches (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 137 {26} ;
et branchettes) ou lignicole, de moyennement à très acido- Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999
phile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
photophile ou héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 17, 18 {30} ;
mésoméditerranéen à l’étage montagnard, plus rarement Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al.
au subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et humide — 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {30, 34, 48} ; Roux
Clauzade et Roux 1985 : 401 {e} ; Ozenda et Clauzade et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
1970 : 581 {f } ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ;
Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43
Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2005 : 180-181
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49,
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 195, 203, 209 {07} ; Bertrand
68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux
et Roux 2016 : 59 {04} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) :
et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
12 {13} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière
1979 : 102 {77} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux
{70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 244 {2a} ; Roux et Coste
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 95 {59} ; Bricaud 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux
2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bri- et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Vallade et Gardiennet
caud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ;
{83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 140 van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Vivant 1988 : 57 {40,
{29} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; 64} — Rem. Jusque vers 1980, L. strobilina a été nommé L.
Choisy 1950 : 24 {01, 25, 39, 70} ; Clauzade 1969 : 4 conizaea par les auteurs français. Voir la remarque sous L.
{13} ; Clauzade 1969 : 93 {06} ; Collin 1999 (non publié, expallens. Le « Lecanora “conyzaea” Nyl. (et espèces affines) »
2A, forêt de Chiavari, leg. et herb. P. Collin, det. C. Van de Abbayes 1934 inclut essentiellement L. expallens, mais
Haluwyn) ; Coppins 1971 : 161 {29} ; Coste 1991 : 51 également, selon toute vraisemblance, L. compallens, L.
{09} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste 1997 : 135 {81} ; confusa et L. strobilina.
Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 Lecanora strobilinoides Giralt et Gómez-Bolea — Lichénisé, non
(Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne
2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 (Catalogne) et dans les îles Britanniques — Corticole, sur rhytidome lisse
ou rugueux de feuillus et de résineux, sur petites branches, branches et
{81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 1908 :
troncs, de moyennement à très acidophile, mésophile, photophile ou
524 {34} ; Crozals 1914 : 70 {34} ; Crozals 1924 : 101 héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-, méso-méditerranéen
{83} ; Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Derrien et al. 2019 : et collinéen (variante chaude). Lecanoretum strobilinae.
99 {28} ; Dominique 1884 : 330 {44} ; Du Colombier Lecanora subaurea Zahlbr. — Syn. Lecanora aurea
1901 : 93 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 206, 212, 234 Eitner [non (Schaer.) Schaer.], Lecanora hercynica Poelt et
{09, 13, 83} ; Fagot 1906 : 195 {31} ; Genty 1934 : 103 Ullrich — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes, Haut-
{21} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Harmand 1897 : Rhin, Haute-Savoie. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
215-216 {54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 1031-1032 {f, Vulnérable [vu] — 08!, 15!, 68!, 74! — Saxicole, sur rochers,
50, 54, 61, Île-de-France, Normandie} ; Hue 1889 : 233
blocs et pierres riches en métaux lourds (notamment en
{15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 233-234
fer et cuivre), calcifuge, acidophile, hygrophile, souvent
{47} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 :
drosophile, parfois légèrement ékréophile, astégophile,
74 {57} ; Lamy 1880 : 412-413 {63} ; Le Cœur 1992 : 20
photophile ou même héliophile, métallophile, sidérophile,
{83} ; Marc 1908 : 401 {12} ; Martin et al. 2018 : 34
{25} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombrocli-
Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ; Monnat et al. 2018 : mats humide et hyperhumide. Acarosporetum sinopicae —
190 {50} ; Nylander 1896 : 61 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier Clauzade et Roux 1985 : 402 {e} ; Earland-Bennett
1897 : 296 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 1975 : 162-167 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 579
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Poncet et al. in Collectif SBCO {rf } ; Poelt et Ullrich 1964 : 264-265 {l. hercynica} ;
2018 : 16 {45} ; Poncet et Prévitali in Collectif SBCO Boissière et al. 1989 : 9 {74} ; Houmeau 1986 (non publié,
2017 : 20 {63} ; Prin 1983 : 22 {10} ; Richard 1877 : 28 15, Saint-Urcize : roc de Notre-Dame de Saint-Urcize, sur
{79} ; Richard 1882 : 289 {77} ; Rondon 1951 : 73 {84} ; paroi de basalte compact, alt. c. 1150 m, 1986/07/15, leg.,
Rondon 1958 : 144 {84} ; Rondon 1973 : 60 {83} ; Rose det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Wirth 1974 : 382 {68}.
570

Lecanora subcarnea (Lilj.) Ach. — Lichénisé, non {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07, 30} ;
lichénicole — Rem. Deux morphotypes dont un seul Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133 {30, 34,
connu en France. 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {48} ; Roux
Lecanora subcarnea (Lilj.) Ach. morpho. subcarnea — et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 49 {66} ; Roux et
Syn. Lecanora pallescens A. Massal., Lecanora sordida var. coll. 2013 (Catal. Corse) : 244 {2a, 2b} ; Séguy 1952 : 31
subcarnea (Lilj.) Th. Fr., Lecanora subcarnea f. coerulescens {31} ; Signoret et Diederich 2003 : 217 {57} ; Sipman
Harm., Lecanora subcarnea f. hypopodioides B. de Lesd., 2000 : 48 {20} ; Stizenberger 1882-1883 : 113 {74} ; Val-
Lecanora subcarnea f. obscurior Harmand, Lecanora trevi- lade et Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom
siani A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Présent et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc.
dans une grande partie de la France, Corse comprise. Assez n° 389 {84} ; Vivant 1988 : 57 {64} ; Weddell 1873 : 150
commun au-dessous de 1500 m. Non menacé [lc] — 02a, {86} ; Weddell 1875 : 269 {85} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
06r, 07!, 12!, 14!, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 29!, 30!, 31a, Werner et Deschâtres 1974 : 310 {2b} ; Wirth 1974 :
34!, 35!, 38!, 42!, 43!, 44!, 47a, 48!, 49a, 51a, 53!, 57!, 60a, 382 {68, 67, 88} — Rem. Trois formes vraisemblablement
61!, 63!, 64r, 66!, 67!, 68!, 69a, 71!, 72!, 73a, 74a, 77!, 79!, sans valeur taxonomique ont été acceptées par Harmand
81r, 83a, 84!, 85a, 86a, 87!, 88! — Saxicole, sur parois (1913) : f. hypopodioides, caractérisée par des apothécies
de roches silicatées supraverticales ou protégées par des devenant rapidement convexes et subpédicellées (pédicelle
encorbellements, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, d’environ 0,6 mm de hauteur) ; f. obscurior à thalle obscurci
aérohygrophile, stégophile, photophile mais non ou peu par des algues s. l. épilichéniques ; f. coerulescens à thalle
héliophile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen cendré foncé et apothécies couvertes d’une pruine bleuâtre.
à l’étage montagnard supérieur. Ombroclimats subhumide Lecanora subcarpinea Szatala — Syn. Lecanora angu-
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 408 {e} ; Ozenda losa var. leptyrodes auct. [non Nyl.], Lecanora leptyrodes
et Clauzade 1970 : 567 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 11 auct. [non (Nyl.) Degel.], Lecanora nemoralis auct. [non
{19, 87} ; Asta 1973 : 38 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Makar.] — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une
Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; grande partie de la France, surtout dans les montagnes, mais
Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet non signalé en Corse. Commun dans les régions monta-
2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 197, 198, 201 {07} ; gneuses. Non menacé [lc] — 01!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 10r,
Boissière 1979 : 100 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; 11!, 12r, 13!, 14!, 15!, 18!, 21!, 25!, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!,
Boissière 1994 : 7 {63} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon- 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43!, 44!, 48!, 54!, 57!, 61!, 62!, 63!, 64r,
tainebleau) : 553 {77} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Brisson 65!, 66!, 70!, 72!, 75sl!, 77!, 78sla, 80!, 83!, 84!, 90! — Cor-
1880 : 201 {02} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ; Chipon et ticole, sur rhytidome lisse ou crevassé du tronc, branches
al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1950 : 61, 1953 : 180 ou branchettes de feuillus, acidophile ou subneutrophile,
{69, 73, 74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clau- aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, pho-
zade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Coste 1995 : 19 {81} ; tophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
Cozette 1906 : 255 {60} ; Crozals 1908 : 524 {34} ; Cro- supraméditerranéen et surtout collinéen à l’étage subalpin
zals 1914 : 69 {34} ; Crozals 1924 : 100 {83} ; Engler et inférieur. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu-
Lacoux 2012 : 4 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, mide — Clauzade et Roux 1985 : 406 {e} ; Lumbsch et
63} ; Genty 1934 : 102 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 18, 21, al. 1997 : 155-157 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 565-
26, 33 {2b} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a, 2b} ; Harmand 566 {f } ; Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ;
1897 : 212 {57, 67, 68, 88} ; Harmand 1913 : 1002-1004 Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet
{f, 34, 72, 88, Île-de-France, Normandie} ; Houmeau et 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ; Biache
Roux 1981 : 95 {15} ; Hue 1889 : 232-233 {15} ; Hue et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Boissière 1979 : 99 {77} ;
1896 : 89 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : Boissière 1994 : 13 {63} ; Boissière 1994 : 5, 7 {15, 63} ;
232 {47} ; Kieffer 1895 : 73 {57} ; Lamy 1880 : 410 {63, Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ; Boumier
87} ; Maheu et Gillet 1914 : 77 {2b} ; Marc 1908 : 400 et al. 2011 : 27 {44} ; Brackel et al. 2018 : 195 {70} ; Bri-
{12} ; Nylander 1873 : 287 {66} ; Nylander 1891 : 59 caud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
{66} ; Nylander 1896 : 59 {77} ; Olivier 1897 : 280-281 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ;
{14, 49, 61, 72, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 79 Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Ron-
{15, 48} ; Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; Picquenard don 1960 : 459 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8
1904 : 115 {29} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : {30} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 21
28 {79} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux et al. 2005 (mont {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ; Derrien et
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 15 al. 2018 : 285 {37} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54} ; Flo-
571

rence et coll. 2019 : 255 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : photique, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
67 {43, 63} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
162 {31} ; Harmand 1897 : 210-211 {54} ; Houmeau et Roux 1985 : 423 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 581
Roux 1991 : 550 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 129 {f } ; van den Boom et Brand 2008 : 493-494 {e, 05, 06,
{61} ; Martin et al. 2018 : 27, 34, 46 {25, 39} ; Monnat 64} ; Choisy 1949 : 143 {74} ; Gonnet et Gonnet 2014
2016 (non publié, 29, Quimper : allées de Locmaria, alt. (non publié, 2B, Corte : gorges de la Restonica, bergeries
5 m, sur rhytidome de feuillu planté, 2016/09/03, leg., de Grottelle, au-dessus du parking, alt. 1440 m, sur vieux
herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Nylander 1896 : 59 {75sl} ; tronc couché de Pinus laricio, 2014/10/09, leg., herb. et det.
Poumarat et coll. 2014 : 12, 13, 28 {66} ; Prin 1983 : 22 D. et O. Gonnet) ; Harmand 1897 : 216-217 {68, 88} ;
{10} ; Rondon 1948 : 69 {04} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; Harmand 1913 : 1045-1046 {f, 12, 74, 88} ; Lamy 1880 :
Rondon 1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1958 : 144 {84} ; 414-415 {63} ; Marc 1908 : 401 {12} ; Rondon 1958 :
Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1967 : 149 144 {84} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-
{30} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43
{90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ; Roux 2017 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al.
(Vercors) : 137 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Vivant
2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont 1988 : 57 {64} ; Werner 1962 : 61 {88}.
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 Lecanora subleptacinella Zahlbr. — Syn. Lecanora lep-
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 133-134 tacinella Harm. nom. illeg. [non Nyl.] — Lichénisé, non
{30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30, lichénicole — Vosges (Faucompierre : au-dessus du village,
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et sur mousses saxicoles, alt. c. 500 m). Extrêmement rare :
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
nées-Orientales) : 20, 35, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
(Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 88a — Sur mousses tapissant les rochers. Étage collinéen.
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 415
et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {e} ; Harmand 1913 : 1024-1025 {f, 88} ; Ozenda et
{83} ; Roux et Triebel 1994 : 533 {26, 42} ; Vallade et Clauzade 1970 : 574 {f, (88)} — Rem. L. leptacinella Nyl.
Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom et Brand est une espèce de Scandinavie qui s’établit sur des mousses
1991 : 29 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; du genre Polytrichum mortes ou mourantes. Harmand
Van Haluwyn 1983 : 117, 138 {61} ; Vivant 1988 : 55 (1913) a donné le même nom à une autre espèce musci-
{64} — Rem. Le L. leptyrodes auct., notamment Ozenda cole-calcicole, des Vosges, que Zahlbruckner (1928) a
et Clauzade (1970) et Clauzade et Roux (1985), est renommé L. subleptacinella.
en réalité L. subcarpinea. Il diffère de L. carpinea par ses Lecanora submetaboliza B. de Lesd. — Lichénisé, non
apothécies à pseudocortex non gélatineux riche en petits lichénicole — Nord-Pas-de-Calais. Très rare — 59a, 62a —
cristaux insolubles dans K. Il est très proche de L. leptyrodes Corticole (sur Salix, Carex, Senecio), lignicole ou sur tiges
(Nyl.) Degel. dont il diffère par ses apothécies plus grandes, d’herbes desséchées. Ombroclimat humide — Harmand
à bord thallin P + (jaune) contenant de l’acide psoromique. 1913 : 1043 {f } ; Bouly de Lesdain 1910 : 168-169 {59} ;
Voir la remarque sous Lecanora albella. Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 98 {59} ; Bouly de
Lecanora subintricans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Puy- Lesdain 1920 : 222 {62} — Rem. Selon Harmand (1913)
de-Dôme (monts Dore, près du parc de Mont-Dore, sur vieille souche de diffère de L. sarcopidoides (sub L. metaboliza), auquel il
Fagus). Extrêmement rare : une seule station connue — 63a — Lignicole.
Étage montagnard — Harmand 1913 : 1049 {f, 63} ; Lamy 1880 : 414-
ressemble, par ses spores un peu moins grandes et ses
415 {63} ; Nylander 1879 : 203 {63} — Rem. Espèce douteuse, non paraphyses à apex capité et pigmenté de brun. Espèce non
traitée dans les flores modernes. retrouvée depuis 1920.
Lecanora subintricata (Nyl.) Th. Fr. — Syn. Lecanora Lecanora subravida Nyl. — Syn. Lecanora varia var.
varia var. subintricata Nyl., Lecanoropsis subintricata (Nyl.) subravida (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
M. Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Haute-Savoie (sans précision) et Vaucluse (Bédoin : bas
Vosges, Alpes (y compris mont Ventoux), Massif central, du flanc S du mont Ventoux, 5 km à l’E de Bédoin, E de
Pyrénées-Atlantiques et Corse. Assez rare. Potentiellement Sainte-Colombe, sur souche dans une forêt de Quercus,
menacé [nt] — 04!, 05r, 06!, 12a, 2b!, 63a, 64r, 68a, 74a, alt. 475 m). Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
84a, 88r — Lignicole, plus rarement corticole, sur conifères En danger critique d’extinction [cr] — 74r, 84r — Cor-
(rarement sur feuillus), assez ou fortement acidophile, eury- ticole (sur conifères, rarement sur Quercus) ou lignicole
572

(sur souches, bois de clôtures), de moyennement à très (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7,
acidophile, mésophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage 11, 12, 14 {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
supraméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats 2007 : 70 {84} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Brisson 1875 :
subhumide et humide — Nylander 1872 : 250-251 {74} ; 138 {51} ; Brisson 1876 : 246 {51} ; Brisson 1880 : 202
van den Boom et Brand 2008 : 494-496 {e, 74, 84} — {02} ; Bugnon 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Chipon
Rem. Espèce ayant fait l’objet de confusions jusqu’à la et al. 2006 (non publié) {68} ; Choisy 1950 : 25 {01, 42,
révision de van den Boom et Brand 2008. Par exemple 69, 71, 74} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457, 459 {66} ;
Harmand 1913 (1027-1028) mentionne cette espèce seu- Coppins 1971 : 161 {22, 29, 56} ; Coste [coll. Simont]
lement dans la Manche et les Pyrénées-Orientales, donc ne 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ;
confirme pas sa présence en Lorraine qu’il admettait aupa- Coste 2014 : 8 {81} ; Cozette 1906 : 255 {60} ; Crozals
ravant (Harmand 1897 : 217 ; Moselle et Vosges) ; seules 1908 : 524 {34} ; Crozals 1914 : 71 {34} ; Crozals 1923 :
les mentions de van den Boom et Brand 2008 sont donc 32 {83} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ; Crozals 1924 : 101
prises en considération. {83} ; Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Dominique 1884 :
Lecanora subsaligna M. Brand et van den Boom — 330 {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 :
Lichénisé, non lichénicole — Cantal et Pyrénées-Atlan- 194 {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxx {83} ; Gavériaux
tiques. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 15r, et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 13,
64r — Lignicole (sur bois « dur ») ou corticole (sur tronc 18, 21, 33, 36, 56, 59 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174
ou branches de conifères plus rarement de feuillus), de très {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Guilloux et al.
acidophile à subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu 2000 : 39 {2a, 2b} ; Harmand 1897 : 219 {88} ; Harmand
ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. 1913 : 1039-1040 {f, 50, 61, 63, Franche-Comté, Lor-
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et raine} ; Houmeau 2001 : 525, 526 {85} ; Hue 1889 : 233
hyperhumide — van den Boom et Brand 2008 : 477-480 {15} ; Hue 1894 : 299, 311, 319 {14, 50} ; Kieffer 1895 :
{e, 15, 64}. 75 {57, 67} ; Lamy 1880 : 412 {63, 87} ; Lamy 1881 : 344
Lecanora sulphurea (Hoffm.) Ach. — Syn. Lecanora {87} ; Lamy 1883 : 385 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
sulphurea f. livida Grognot, Lecidea sulphurea (Hoffm.) 126, 137 {61} ; Maheu 1930 : 610 {13} ; Marc 1908 : 401
Wahlenb. — Lichénisé, lichénicole facultatif — À peu {12, 30} ; Massé 1966 : 881 {29} ; Ménard 2009 : 138,
près partout en France, Corse comprise. Commun. Non 144, 152, 160, 230 {13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 97
menacé [lc] — 01a, 02a, 06!, 07!, 08!, 12!, 13!, 14!, 15!, (tab. 1) {13, 83} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ;
16a, 17a, 19!, 2a!, 2b!, 21r, 22!, 23!, 27a, 29!, 30!, 31a, 34!, Moreau et Moreau 1930 : 484 {63} ; Moreau et Moreau
35!, 37!, 38!, 41!, 42a, 43!, 44!, 45a, 48!, 49a, 50!, 51a, 53a, 1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) :
56!, 57a, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65a, 66!, 67a, 68!, 69a, 51 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Moreau et
71a, 72a, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85!, Moreau 1934 (Menton) : 147 {06} ; Moreau et Moreau
86a, 87!, 88r, 90! — Saxicole, sur rochers ou gros blocs 1934 (r. granitiques) : 153 {63} ; Müller (Argoviensis)
de roches silicatées ou (surtout dans la région méditerra- 1862 : 44 {74} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander
néenne) parfois calcaires, surtout sur parois verticales ou 1873 : 262, 286, 306 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2b} ;
même supraverticales, calcifuge ou laticalcicole, acidophile, Nylander 1891 : 31, 58, 78 {66} ; Nylander 1896 : 60
neutrophile ou basophile, xérophile ou mésophile, de non à {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 290 {14, 16, 17, 22, 27,
assez fortement stégophile, photophile ou héliophile, hémi- 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier
nitrophile ; parfois parasite de Tephromela atra. De l’étage 1901 : 233 {66} ; Ozenda 1950 : 42 {(06)} ; Parrique
adlittoral à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide, (Gasilien) 1898 : 79 {15, 48, 63} ; Payot 1861 : 435 {74} ;
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 425 Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; Puget 1866 : lxxxix
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 583 {f } ; Abbayes 1924 : {74} ; Ranwell et James 1966 : 839 {83} ; Richard 1877 :
44 {44, 85} ; Abbayes 1934 : 129, 170 {29} ; AFL (collectif ) 29 {79} ; Richard 1882 : 274, 276 {85} ; Rose et al. 1979 :
1984 : 11 {19, 87} ; AFL (collectif) 2002 : 21 {74} ; Aptroot 96 {61} ; Roux 1982 : 218 {30, 83} ; Roux 2017 (T. Bel-
et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Bauvet 2005 : fort) : 77 {90} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ;
180-181 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134 {30, 34,
100 {63} ; Berner 1947 : 124 {13} ; Boissière 1979 : 102 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105
{77} ; Boissière 1986 : 206, 210 {77} ; Boissière 1990 : {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et
188 {77} ; Boissière 1994 : 8, 9 {63} ; Boissière 1995 : 50 coll. 2013 (Catal. Corse) : 244 {2a, 2b} ; Séguy 1950 : 46
{43} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 181 {62} ; Bouly {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sipman 2000 : 48 {20} ;
de Lesdain 1910 : 165 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 Vallade et Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; Vězda 1970 :
573

Lich. sel. exsicc. n° 891 {2a} ; Vivant 1988 : 57 {64} ; Wed- al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134 {30, 34, 48} ; Roux
dell 1873 : 150 {86} ; Weddell 1874 : 339 {34} ; Wed- et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 69 {66} ; Roux et al.
dell 1875 : 269 {85} ; Werner 1956 : 151 {50} ; Werner 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux
Deschâtres 1974 : 310 {2b} ; Wirth 1974 : 387-388 {68} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 244 {2b} ; Signoret et Die-
Zschacke 1927 : 18 {2b} — Rem. Lecanora biformis tend à derich 2003 : 217 {57} ; van den Boom et Breuss 2002 :
remplacer L. sulphurea à partir de l’étage montagnard. Les 14 {15} ; Vivant 1988 : 57 {64} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
spécimens de L. sulphurea mentionnés à l’étage subalpin Wirth 1974 : 384 {57, 67, 88} — Rem. Les mentions de ce
sont en réalité des L. biformis. C’est le cas en particulier de taxon dans le Calvados par Malbranche (1870 : 150) puis
ceux mentionnés par Agnello (2008) au mont Pilat, par par Hue (1894 : 299), non acceptées par Olivier (1887)
Roux et al. (2005 : 215) au mont Lozère, par Clauzade et par Harmand (1913) ont été récemment confirmées par
et Rondon (1955 : 40) en Haute-Loire (spécimens revus Lagrandie 2016 (non publié).
par C. Roux 2015, non publié) et très vraisemblablement Lecanora symmicta (Ach.) Ach. — Syn. Biatora maculi-
par Clauzade et Rondon (1961(iii) : 8) au mont Aigoual formis (Hoffm.) Beltr., Biatora symmicta (Ach.) A. Massal.,
(Gard) et par Asta et al. (1972 : 82, 102) en Vanoise. (?) Lecanora subsymmictera B. de Lesd., Lecanora symmicta
Lecanora swartzii (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché- var. symmictera (Nyl.) Zahlbr., Lecanora symmictera Nyl.,
nicole — Rem. Quatre sous-espèces, dont une seule connue Lecanora trabalis (Ach.) Nyl., Lecanora varia var. symmicta
en France. Ach., Lecidea symmicta (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché-
Lecanora swartzii (Ach.) Ach. subsp. swartzii — Syn. nicole — Presque toute la France, y compris en Corse.
Lecanora glaucoma var. swartzii (Ach.) Nyl., Lecanora subra- Commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!,
diosa auct. [non Nyl.], Lecanora subradiosa var. karelica 10r, 12!, 13!, 14a, 15!, 16r, 17!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22r, 24!,
Räsänen — Lichénisé, non lichénicole — Alsace, Lorraine, 25!, 27!, 28!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39r, 40!,
Massif armoricain, Alpes, Massif central, Provence, Pyré- 41!, 42!, 43!, 44a, 45!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51r, 53!, 54!, 55!,
nées et Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 56r, 57!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68!, 70r, 71a,
05!, 06!, 07!, 12a, 14!, 15r, 2b!, 22!, 30!, 34!, 38r, 43a, 48!, 72!, 73a, 74a, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 87a,
57!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 74!, 79c, 83!, 84!, 87a, 88! — 88!, 90! — Corticole (sur tronc, branches et branchettes
Saxicole, sur parois de roches silicatées supraverticales ou de feuillus, plus rarement de conifères), ou lignicole, de
protégées par des encorbellements, calcifuge, acidophile moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou méso-
ou subneutrophile, euryhygrique (surtout de modérément phile, peu ou pas stégophile, photophile ou modérément
aérohygrophile à modérément xérophile), modérément ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage mésoméditerra-
fortement stégophile, sciaphile ou photophile mais non ou néen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide
peu héliophile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 406, 408
et surtout montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats (n° 1501) {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 565, 566-567
subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et (n° 1501), 581 (n° 1566) {f } ; Abbayes 1926 : 42 {85} ; AFL
Roux 1985 : 405 {e} ; Leuckert et Poelt 1989 : 158-162 (collectif ) 1984 : 11 {19} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
{e, 79, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 564 {f, 38, (43, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1973 :
massif des Vosges)} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 38 {38} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2018 :
2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Boissière 1994 : 100 {63} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Bekking, van Dort et
6, 8, 9 {63} ; Boissière et al. 1989 : 17 {74} ; Crozals coll. 2019 : 36 {57} ; Berner 1947 : 125 {13} ; Biache et
1908 : 523 {34} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ; Crozals 1924 : Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 101-102 {77} ;
99 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Florence et Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 610 {78sl} ; Bouly
coll. 2019 : 255 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de Les-
Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ; Hafellner 1994 : 230 {2b} ; dain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ; Bouly de Lesdain
Harmand 1897 : 213-214 {88} ; Harmand 1913 : 999 {f, 1910 : 166-167 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 221 {62} ;
12, 15, 34, 43, 66, 87} ; Hue 1887 : 381 {15} ; Lagrandie Boumier et al. 2011 : 6 {85} ; Brackel et al. 2018 : 195
2016 (non publié, 14, Soumont-Saint-Quentin : la brèche {70} ; Bricaud 2004 : 80 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
au Diable, sur grès armoricain (grès quartzite), 2016/03/26, {83} ; Bricaud et Roux 1994 : 121 {84} ; Brisson 1875 :
leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lamy 1880 : 411 {87} ; 138 {51} ; Carpentier 1914 : 34 {44} ; Choisy 1950 : 24,
Maheu et Gillet 1914 : 76 {2b} ; Marc 1908 : 400 {12} ; 1953 : 179 {04, 25, 38, 39, 70, 71, 73, 74} ; Clauzade et
Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ; Richard 1877 : 28 Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391
{79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins
574

1971 : 161 {22, 29, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste calcifuge. De l’étage montagnard à l’étage alpin — Clauzade et Roux
1994 : 208 {81} ; Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2009 : 1985 : 427 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 584 {rf }.
39 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 Lecanora umbrosa Degel. — Syn. Lecanora neglecta
(Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; (Räsänen) Räsänen, Lecanora sorediifera (Th. Fr.) Räsä-
Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 1914 : 70 nen [non Fée], Lecanora subfusca var. sorediifera Th.
{34} ; Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Derrien et al. 2019 : Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif central
99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54, 55} ; Dominique et Hautes-Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé
1884 : 330 {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Du [nt] — 04!, 05!, 06!, 07!, 15!, 38!, 65!, 73!, 74! — Saxicole,
Colombier 1902 : 210 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : sur parois (subverticales, verticales ou supraverticales) et
206 {83} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 5 {01} ; Gon- surfaces inclinées de roches silicatées, minimécalcicole, neu-
net et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Gueidan et Roux 2003 : trophile, astégophile, aérohygrophile, chionophile, photo-
24 {07} ; Harmand 1897 : 216 {54, 57, 88} ; Harmand phile mais non héliophile, non nitrophile. Étages subalpin
1913 : 1028-1029, 1030, 1031 {f, 45, 50, 54, 61, 74, 79, et alpin. Association à Lecanora umbrosa. Ombroclimat
88, Normandie, Franche-Comté,} ; Houmeau 2001 : 527 hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 401-402 {e} ;
{85} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 233 {47} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 569 {f, 05} ; Asta [coll. Eyhe-
Kalb 1976 : 59 {2b} ; Kieffer 1895 : 74 {57} ; Lamy 1880 : ralde] 1975 : 124, 130 {74} ; Asta et Roux 1977 : tab. v
412 {87} ; Lamy 1883 : 385-386 {65} ; Le Cœur 1992 : {73, 74} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ;
20 {83} ; Marc 1908 : 401 {12} ; Martin et al. 2018 : 34 Boissière et al. 1989 : 15, 17 {74} ; Clauzade et Rondon
{25} ; Monnat et al. 2017 : 44 {(35)} ; Olivier 1897 : 295, 1959 : 391 {05} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Hou-
296-297 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, meau et Roux 1991 : 550 {65} ; Roux et al. 2011 (Haute-
61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 161 {62} ; Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06}.
Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; Poncet in Collectif Lecanora valesiaca (Müll. Arg.) Stizenb. — Syn. Pla-
SBCO 2017 : 18 {36} ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ; codium valesiacum Müll. Arg. — Lichénisé, non lichéni-
Prin 1983 : 23 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard cole — Savoie (Maurienne, Bramans : Arctal, alt. 1270 m,
1877 : 29 {79} ; Rondon 1948 : 69 {04} ; Rondon 1951 : Breuss 2013). Extrêmement rare : une seule station connue
73 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 {83} ; Ron- en France. Patrimonial d’intérêt national. Données insuffi-
don 1958 : 145 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 102 santes sur les menaces [dd] — 73r — Saxicole, calcifuge ou
{83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Rose et al. minimécalcicole, sur roches silicatées basiques ou à peine
1979 : 96 {61} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1984 : 87 calcaires, subneutrophile ou neutrophile, xérophile, ther-
{06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 1999 mophile, héliophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage
(Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : subalpin. Ombroclimat subhumide — Clauzade et Roux
176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux 1985 : 432-433 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 591 {rf } ;
et al. 2006 (AFL Lozère) : 20 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Breuss 2013 : 419 {73}.
Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- Lecanora varia (Hoffm.) Ach. — Syn. Lecanora sub-
lon) : 134 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : varia Nyl., Lecanora varia var. abbrevians Hedl., Lecanora
43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; varia var. subvaria (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé, non
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. lichénicole — Presque toute la France, Corse comprise.
2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Commun dans les montagnes. Non menacé [lc] — 01!,
Corse) : 244 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux 02a, 04!, 05!, 06!, 07!, 10r, 11!, 12!, 13a, 14!, 15!, 16a, 17!,
et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Signoret et Diederich 18!, 2aa, 2b!, 21a, 22a, 23!, 25a, 27a, 28a, 29a, 30r, 31a,
2003 : 217 {57} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Sparrius et al. 34a, 35a, 36!, 37!, 38!, 39!, 44!, 45a, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!,
2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; 51a, 53a, 54!, 56a, 57r, 59a, 60a, 61a, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!,
van den Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; van den Boom 67!, 68!, 69a, 70a, 71!, 72a, 73a, 74!, 76a, 77!, 79a, 83!, 84a,
et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et De Wit 85a, 88! — Lignicole ou corticole (sur feuillus et surtout
2016 : 28 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 128, 138 conifères), de moyennement à très acidophile, mésophile
{50, 72} ; Vivant 1988 : 57 {64} ; Werner 1962 : 61 {88} ; ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile ou sur-
Werner 1973 : 330 {20} ; Wirth 2019 : 81, 85, 88 {67, tout héliophile, xérophile ou mésophile, non ou assez peu
68} ; Zschacke 1927 : 18 {2b} — Rem. La var. symmictera nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage subal-
est sans valeur taxonomique selon les auteurs modernes. pin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide.
Lecanora torquata (Fr.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À Lecanorion variae — Clauzade et Roux 1985 : 423 {e} ;
rechercher en France — Connu notamment en Suisse — Saxicole, Ozenda et Clauzade 1970 : 582 {f } ; Abbayes 1926 :
575

42 {85} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta tiques. Rare. Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable
1973 : 38 {38} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2012 : [vu] — 04!, 05!, 64r, 83!, 84!, 88a — Corticole, sur troncs
65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bekking, van Dort et et branches de conifères ou de feuillus dispersés, de très aci-
coll. 2019 : 36 {57} ; Berner 1947 : 125 {13} ; Bertrand dophile à subneutrophile, xérophile et surtout mésophile,
et Roux 2016 : 59 {04} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; photophile ou modérément héliophile, peu ou modérément
Bick et al. 2019 : 110 {68} ; Boissière 1979 : 102 {77} ; nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 678 {70} ; Bouly de et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
Lesdain 1910 : 165 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. Clauzade et Roux 1985 : 402 {e} ; Lumbsch et al. 1997 :
1) : 95 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 221 {62} ; Boumier 157-158 {e} ; Malíček et al. 2017 : 449-450 {e, 64} ; Bia-
et al. 2011 : 27 {44} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Brisson che et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Harmand 1913 :
1880 : 201-202 {02} ; Chipon 1995 : 66 {54, 67, 68, 88} ; 975 {f, 88} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 2016 (non
Choisy 1950 : 57 {01, 25, 38, 39, 69, 70, 71, 73} ; Clau- publié, 04, Le Castellet : bois du château, alt. 530 m, sur
zade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Clauzade et Rondon branches de Juniperus oxycedrus, 2016/05/13, deux indivi-
1961(iii) : 8 {30} ; Companyo 1864 : 845 {66} ; Coste dus stériles, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 (non
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 publié, 83, Saint-Julien : oppidum de Gourdane, alt. c.
{66} ; Crozals 1914 : 70 {34} ; Derrien et al. 2018 : 285 560 m, sur branches de Juniperus oxycedrus, 2016/11/19, 2
{37} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 194 individus fertiles, une vingtaine stériles, leg., det. et herb.
{31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gavériaux et Roux 2015 : C. Roux) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127, 129-130 {04,
67 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 29, 33, 51 {2b} ; Graves 83, 84} ; Roux et coll. (Saint-Julien) : 27, 29 {83} — Rem.
1857 : 180 {60} ; Harmand 1897 : 214 {54, 88} ; Har- Contrairement à l’opinion de Lumbsch et al. 1997, cette
mand 1913 : 1040-1041 {f, 61, Lorraine} ; Hue 1896 : 90 espèce n’est pas très proche de Lecanora intumescens comme
{73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 234 {47} ; l’ont établi Malíček et al. (2017). Elle a été confondue avec
Kieffer 1895 : 74 {57} ; Lefèvre 1866 : 259 {28} ; Lottin d’autres lichens sorédiés jusqu’à la parution de cette dernière
et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu et Gillet 1914 : 79 publication, en particulier avec L. mugosphagneti par Roux
{2a} ; Maheu et Gillet 1926 : 44 {2b} ; Marc 1908 : 401 et coll. 2017 : 494 (voir Roux 2017 (Entrevennes)). L.
{12, 30} ; Olivier 1897 : 293-294 {14, 16, 17, 22, 27, 29, variolascens, qui peut présenter un thalle presque entière-
35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasi- ment sorédié comme L. mugosphagneti, s’en distingue par
lien) 1894 : 161 {62} ; Payot et Harmand 1901 : 83 {74} ; ses cristaux de la médulle du thalle et de l’amphithécium
Prin 1983 : 23 {10} ; Queva 1911-1916 (non publié, dépt de grande taille (cristaux petits chez L. mugosphagneti) et
21) ; Rastetter 1965 : 623 {68} ; Richard 1877 : 28 {79} ; par son chimisme.
Rondon 1958 : 145 {84} ; Rondon 1970 : 58 {05} ; Rose Lecanora vicaria (Th. Fr.) Vain. — Syn. Lecanora rhypariza subsp.
vicaria Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
[coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux et al. 2005 (mont
France — Muscicole, détriticole ou saxicole-calcifuge. Étages subalpin
Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- et alpin — Clauzade et Roux 1985 : 407 {e} ; Ozenda et Clauzade
lon) : 134 {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 1970 : 566 {rf } — Rem. La présence de cette espèce de Finlande et
{48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux Scandinavie est extrêmement douteuse en Corse (où elle a été signalée
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 par Maheu et Gillet 1914 : 80, mention reprise par Werner 1973 :
330), et d’ailleurs Ozenda et Clauzade (1970) ne l’ont pas retenue. Le
(Pyrénées-Orientales) : 35, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 Lecanora vicaria mentionné dans les Vosges (68 et 88) par Harmand
(Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : (1897: 235-236) est en fait Protoparmelia atriseda (Harmand 1913 :
40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 1056, sub var. cinerescens).
2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Lecanora viridiatra (Stenh.) Nyl. ex Zahlbr. — Syn.
Corse) : 245 {(2a), 2b} ; Séguy 1950 : 46 {65} ; Sparrius Biatora viridiatra Stenh., Lecidea luteoatra Nyl., Lecidea
et al. 2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 36 viridiatra (Stenh.) Schaer. [non Flörke] ; incl. Lecidea stra-
{(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; van den minescens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Haut-Rhin,
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn 1983 : Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse. Assez rare. Poten-
128, 138 {50} ; Vivant 1988 : 57 {64} ; Vuez 1868 : 184 tiellement menacé [nt] — 05r, 06!, 15r, 2b!, 30r, 65!, 66!,
{28} ; Werner 1962 : 65 {88} ; Werner 1973 : 330 {20} ; 68!, 74r — Saxicole, sur des surfaces inclinées ou verticales
Werner et Deschâtres 1974 : 310 {2b} — Rem. Peu de de roches silicatées très cohérentes à surface lisse (surtout
mentions récentes dans l’Ouest et le Nord-Ouest. sur quartzite), calcifuge ou minimécalcicole, acidophile
Lecanora variolascens Nyl. — Syn. Lecanora bavarica ou subneutrophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile,
Poelt, Lecanora subfusca var. variolosa Körb. — Lichénisé, héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et surtout alpin.
non lichénicole — Vosges, Provence et Pyrénées-Atlan- Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
576

474 {e} ; Fryday et Coppins 2012 : 731-732 {e} ; Ozenda en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
et Clauzade 1970 : 378 {f, Alpes, Cévennes, (Pyrénées)} ; critique d’extinction [cr] — 04! — Corticole ou lignicole
Bouly de Lesdain 1906 : 77-78 {65} ; Clauzade et Ron- (sur troncs d’arbres décortiqués en place), de moyennement
don 1959 : 387 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : à très acidophile, assez aérohygrophile ou mésophile, peu ou
6 {30} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 47 {2b} ; Houmeau et pas stégophile, photophile mais non ou peu héliophile, non
Roux 1991 : 550 {65} ; Lamy 1883 : 408 {65} ; Nylander nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat
1873 : 275 {66} ; Nylander 1891 : 46 {66} ; Pentecost humide — Clauzade et Roux 1985 : 444 {e} ; Ozenda
2016 : 16 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : et Clauzade 1970 : 355 {f } ; Roux et al. 2011 (Haute-
135 {(30, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Ubaye) : 43 {04} — Rem. N’appartient pas aux Lecidea ni
20 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux aux Biatora.
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 Lecidea alpestris Sommerf. — Syn. Lecidea stenotera (Nyl.) Nyl. —
Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Montagnes
(Catal. Corse) : 245 {2b} ; van den Boom et Breuss 2002 :
de l’hémisphère nord, notamment en Suisse, en Italie et en Écosse —
14 {15} ; Wirth 1980 : 319 {68} — Rem. Appartient au Terricole et sur mousses terricoles, calcifuge. Étages subalpin et alpin —
groupe de Lecanora marginata. Signalé à tort dans l’Ouest Clauzade et Roux 1985 : 451 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 362
par Olivier (1903 : 80-81). {ncf } — Rem. Appartient vraisemblablement au genre Protomicarea.
Lecanora viridicans Nyl. — Lichénisé, non lichéni- Lecidea areolata Schaer. — Incl. Lecidea areolata f.
cole — Massif des Vosges et Hérault. Très rare. Menaces depauperata Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-
non évaluées [ne] — 34a, 68a, 88a — Corticole (sur vieux Savoie (environs de Chamonix-Mont-Blanc). Extrêmement
rhytidomes) et lignicole (sur vieux bois), de moyennement rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
à très acidophile, aérohygrophile, photophile, non ou peu térêt international. Menaces non évaluées [ne] — 74a —
nitrophile. Étage montagnard — Crozals 1914 : 71 {34} ; Saxicole, calcifuge. Étage alpin — Payot 1861 : 441 {74} ;
Harmand 1913 : 1015-1016 {f, 68, 88} ; Harmand 1897 : Payot et Harmand 1901 : 88 {74} — Rem. Taxon très
221 {88} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134 mal connu, appartenant vraisemblablement au groupe de
{(34)} — Rem. Espèce mal connue, de valeur incertaine, Lecanora marginata. La f. depauperata Harm. (Harmand
non mentionnée dans les flores modernes. 1901 : 88) ne semble différer du type (Suisse) que par son
Lecanora zonata Bagl. — Lichénisé, non lichénicole — thalle réduit.
Corse-du-Sud (Sainte-Lucie-de-Tallano, sur trachyte). Lecidea atrobrunnea (DC.) Schaer. — Lichénisé, non
Extrêmement rare : une seule station connue en France. lichénicole — Rem. Espèce collective (voir notamment
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique Clauzade et Roux 1985 : 458 ; Hertel et Printzen 2004,
d’extinction [cr] — 2aa — Saxicole, sur roches silicatées Hertel et Leuckert 2008), mentionnée erronément dans
souvent riches en métaux lourds, calcifuge, acidophile, peu l’île Groix (Morbihan) par Olivier (1903 : 104). Souvent
ou pas nitrophile. Étage mésoméditerranéen. Ombroclimat parasite de Bellemerea spp. et de Lecidea silacea au début
humide — Baglietto 1871 : 237 {e} ; Maheu et Gillet de son développement. Plusieurs sous-espèces dont cinq
1914 : 78 {2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 245 connues en France.
{(20)} ; Werner 1973 : 330 {20}. Lecidea atrobrunnea (DC.) Schaer. subsp. atro-
Lecidea Ach. — Ascomycètes lichénisés, parfois liché- brunnea — Lichénisé, lichénicole facultatif — Hautes
nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 436-484 {e} ; Hertel montagnes, y compris en Corse. Commun. Non menacé
1995 : 137-180 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 350-390 [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 15r, 2a!, 2b!, 31!, 38!,
{f }. 42!, 43!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68a, 73!, 74!, 88a — Saxicole,
Lecidea albofuscescens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À sur rochers exposés ou parois ensoleillées, calcifuge, acido-
rechercher en France — Europe moyenne et septentrionale — Corticole, phile ou subneutrophile, xérophile, peu ou pas stégophile,
surtout sur rhytidome de conifères (Picea), rarement de feuillus (Betula, euryphotique mais surtout héliophile, héminitrophile ou
Sorbus), de moyennement à très acidophile, mésophile, photophile ou
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages montagnard ou subalpin —
nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide
Clauzade et Roux 1985 : 446 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 356 et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 458 {e} ;
{rf } — Rem. Proche des Lecidella (Printzen 1995). Ozenda et Clauzade 1970 : 365, 367 {f, montagnes,
Lecidea albohyalina (Nyl.) Th. Fr. — Syn. Biatora albo- au-dessus de 1500 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127
hyalina (Nyl.) Bagl. et Carestia — Lichénisé, non lichéni- {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ;
cole — Alpes-de-Haute-Provence (Haute-Ubaye, Uvernet- Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv,
Fours : Bayasse, au SO des Dauriers, dans une forêt de Larix vii, xvi, xviii, xx {05, 73} ; Bauvet 2005 : 180-181 {(07)} ;
decidua assez jeune, sur la base d’un tronc de Larix decidua, Bauvet 2018 : 100 {63} ; Berher 1887 : 359 {68, 88} ;
alt. 1870 m). Extrêmement rare : une seule station connue Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux
577

2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Boissière 1994 : 9, 13 {63} ; {e} — Rem. Acide porphyrilique seul. Déterminable seu-
Choisy 1950 : 161, 1953 : 181 {38} ; Clauzade et Ron- lement par ccm. À rechercher dans les Alpes.
don 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 Lecidea atrobrunnea subsp. saxosa Hertel et Leuckert —
{05} ; Companyo 1864 : 847 {66} ; Gavériaux et Roux Syn. Lecidea saxosa R. A. Anderson nom. inval., Lecidea
2015 : 67 {43, (63)} ; Gonnet et al. 2013 : 29, 33 {2b} ; syncarpa Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes
Houmeau et Roux 1991 : 550 {65, 66} ; Lamy 1880 : 459 et Hautes-Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter-
{63} ; Lamy 1883 : 321 {65} ; Lamy 1883 : 415 {65} ; Meyer national. En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 05r,
et al. 1982 : 54, 58-59 {73} ; Moreau et Moreau 1934 : 06!, 38!, 65! — Saxicole, sur rochers peu ou pas exposés,
497 {65} ; Nylander 1863 : 402 {05} ; Nylander 1873 : généralement sur parois non ensoleillées, calcifuge, acido-
278 {66} ; Nylander 1891 : 49 {66} ; Ozenda 1950 : 36 phile ou subneutrophile, mésophile, peu ou pas stégophile,
{(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Payot 1861 : photophile mais peu ou pas héliophile, héminitrophile.
441 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 88 {74} ; Pentecost Étages alpin et nival. Ombroclimat hyperhumide — Her-
2016 : 16 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 17 {66} ; tel et Printzen 2004 : 286-287 {m} ; Bertrand 2012
Ravaud 1860 : 767 {38} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et (non publié, 06, Entraunes : pointe de la côte de l’Âne, leg.,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134 {66} ; Roux et al. det. et herb. M. Bertrand) ; Bertrand et Roux 2016 :
2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 60 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ;
Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Florence 2016 (non publié, 65, Cauterets : Petite Fache,
20, 35, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; alt. 2917 m, sur petits blocs de roche granitique, près du
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 sol, 2016/08/15, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ;
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 Hertel et Leuckert 2008 : 228-229 {05} ; Roux et al.
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 245 {2a, 2b} ; 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Var) : 40 {06} — Rem. Acide norstictique majeur.
Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Sipman
Lecidea atrobrunnea subsp. stictica Hertel et Leuc-
2000 : 48 {2b} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ;
kert — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Hautes-
Vivant 1988 : 58 {64} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Werner
Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
et Deschâtres 1974 : 302 {2b} — Rem. Acide confluen-
[vu] — 04!, 05r, 06!, 38!, 65! — Saxicole, sur rochers
tique majeur.
exposés ou non, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
Lecidea atrobrunnea subsp. planaica Hertel et Leuc-
euryhygrique (mésophile ou xérophile), astégophile ou
kert — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Orientales
peu stégophile, euryphotique (de photophile à héliophile),
(mont Canigou, 2800 m, 1906, Parrique). Extrêmement
héminitrophile. Étages alpin et nival. Ombroclimat hype-
rare : une seule station connue en France — 66c — Saxi-
rhumide — Hertel et Printzen 2004 : 287 {m} ; Ber-
cole, sur rochers exposés, calcifuge, acidophile ou subneu- trand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux 2018
trophile, xérophile, astégophile, photophile ou héliophile, (Lauvitel) : 123 {38} ; Florence 2016 (non publié, 65,
héminitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat Arrens-Marsous : lac de Pouey-Laun, alt. 2340 m, sur Leci-
hyperhumide — Hertel et Leuckert 2008 : 226-227 {m, dea atrobrunnea sur bloc de roche plus ou moins calcaire,
66} — Rem. Acide planaïque majeur. décalcifiée en surface, 2016/07/13, leg. et herb. É. Flo-
Lecidea atrobrunnea subsp. porphyrilica Hertel et rence, det. C. Roux) ; Hertel et Leuckert 2008 : 229-
Leuckert — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-Pyré- 230 {06} ; Hertel et Schuhwerk 2010 : 184 {05} ; Roux
nées (Gavarnie-Gèdre : cirque de Troumouse, lac des et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011
Aires, alt. 2100 m, sur Bellemerea subcandida sur rocher de (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
schiste calcaire, 2018/07/18, leg., herb. et det. S. Pouma- 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al.
rat, ccm. P. Uriac). Une seule station connue en France. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
Patrimonial d’intérêt international. Données insuffisantes 44 {06} — Rem. Acide stictique majeur.
sur les menaces [dd] — 65! — Saxicole, sur rochers et Lecidea atrosanguinea (Hoffm.) Nyl. [non (Flörke)
blocs exposés ou parois ensoleillées, calcifuge, plus rare- Vain.] — Lichénisé, non lichénicole — Picardie, Marne,
ment parvocalcicole, acidophile ou subneutrophile, plus Seine-et-Marne, Cantal, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimo-
rarement neutrophile, peu ou pas stégophile, euryphotique nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 02a, 15a, 2a!,
mais surtout héliophile, héminitrophile ou nitrophile ; par- 43!, 51a, 60a, 63!, 65a, 66a, 77! — Saxicole, calcicole ou
fois parasite de Bellemerea subcandida (sur roches un peu calcifuge. Étages supraméditerranéen, collinéen et monta-
calcaires). Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
et hyperhumide — Hertel et Leuckert 2008 : 227-228 et Roux 1985 : 479 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
578

383 {f } ; Boissière 1979 : 87 {77} ; Brisson 1875 : 150 Lecidea auriculata subsp. brachyspora Th. Fr. — Syn.
{51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Cozette 1906 : 248 {60} ; Lecidea auriculata var. brachyspora (Th. Fr.) Lettau, Leci-
Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Hue 1887 : 470 dea brachyspora (Th. Fr.) Nyl., (?) Lecidea subauriculata
{15} ; Lamy 1883 : 399 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : M. Choisy [non Lynge] — Lichénisé, non lichénicole —
91 {2a} ; Nylander 1873 : 280 {66} ; Nylander 1891 : Massif central (Rhône), Alpes de Haute-Ubaye, Pyrénées
18, 51-52 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- et Haute-Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt national.
lon) : 134 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : En danger d’extinction [en] — 04!, 2ba, 64!, 66!, 69a —
105 {(66)} — Rem. N’appartient pas au genre Lecidea. Saxicole, sur des sommets rocheux et surfaces inclinées de
Répartition mal connue à cause de confusions avec Leci- roches silicatées, acidophile, mésophile ou xérophile, asté-
dea atrosanguinea (Flörke) Vain. qui est un Lecidella iden- gophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages
tique ou presque à Lecidella anomaloides (voir sous cette montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats
espèce). La mention de L. atrosanguinea (Hoffm.) Nyl. humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 463
dans les Bouches-du-Rhône (Aix-en-Provence) par Maheu {e} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Choisy 1950 :
(1931 : 80, sous « Lecidea lithophila Ach. var. atrosanguinea 162 {69} ; Daval 2019 (non publié, 64, Laruns : col de
Hoffm. »), sur paroi de roche calcaire très cohérente, cor- la Lie, alt. 2350 m, sur une surface verticale de roche non
respond peut-être à L. stigmatea. calcaire, O, 2019/10/29, leg. et herb. G. Daval, det. S.
Lecidea auriculata Th. Fr. — Lichénisé, non lichéni- Poumarat) ; Maheu et Gillet 1926 : 73-74 {2b} ; Pouma-
cole — Rem. Deux sous-espèces bien distinctes. rat 2014 (non publié, 04, Jausiers : un peu au S du lac des
Lecidea auriculata Th. Fr. subsp. auriculata — Syn. Eissaupres, alt. 2330 m, sur grosse pierre de grès d’Annot
Lecidea confoederans Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — à moitié immergée dans le torrent, au-dessus du niveau de
Alpes, Massif central, Pyrénées-Atlantiques et Corse. Rare. l’eau, 2014/07/24, leg., det. et herb. S. Poumarat) ; Roux
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 245 {(20)} ; Werner 1973 :
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 05!,
331 {20}.
06!, 12a, 2ba, 30r, 34r, 43a, 64r, 73!, 74! — Saxicole, sur
Lecidea berengeriana (A. Massal.) Th. Fr. — Syn. Leci-
rochers, blocs ou grosses pierres de roches silicatées, cal-
dea cuprea sensu Nyl. [non Sommerf.], Lecidea cupreiformis
cifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile ou méso-
(Nyl.) Nyl., Lecidea miscella Sommerf. [non Ach.], Mycobi-
phile, astégophile, photophile ou héliophile, non nitro-
limbia berengeriana (A. Massal.) Hafellner et V. Wirth —
phile. Étages montagnard supérieur (très rare), subalpin,
Lichénisé, non lichénicole — Seine-et-Marne, massif du
alpin et nival. Ombroclimats humide et surtout hyperhu-
Jura, Alpes, Var (massif de la Sainte-Baume), Massif central
mide — Clauzade et Roux 1985 : 460, 463 {e} ; Ozenda
et Pyrénées. Assez commun dans les Alpes. Non menacé
et Clauzade 1970 : 368, 369 {f, montagnes} ; Asta [coll.
[lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 11!, 12a, 30a, 38!, 48!, 63!, 64!,
Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; 65!, 73!, 74a, 77!, 83r — Muscicole (sur mousses plus ou
Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. v moins mourantes), détriticole, plus rarement terricole, sur
{73} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; Clauzade et Ron- sol ou sous-sol le plus souvent calcaire, neutrophile ou
don 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 basophile, mésophile, astégophile, photophile ou même
{30} ; Crozals 1914 : 135 {34} ; Crozals 1923 : 101 {2b} ; héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage montagnard
Hertel 2001 : 104 {05} ; Marc 1908 : 417 {12} ; Ozenda inférieur à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide
1950 : 36 {(06)} ; Payot et Harmand 1901 : 88 {74} ; Pen- et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 452 {e} ;
tecost 2016 : 16 {74} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al. Clauzade et Roux 1989 : 95 {e} ; Hafellner 1989 : 53-59
2006 (Languedoc-Roussillon) : 134 {(30), 34} ; Roux et al. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 362-363 {f, régions mon-
2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2015 (Haute- tagneuses} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Clauzade et Ron-
Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : don 1966 : 14 {05} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ;
245 {(20)} ; Vivant 1988 : 58 {64} ; Werner 1973 : 331 Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 38, Lans-en-Ver-
{20} — Rem. Souvent confondu par les anciens auteurs cors : route forestière de Servagnet, alt. 1220 m, leg., det.
avec d’autres Lecidea, plus particulièrement L. promiscens et herb. D. et O. Gonnet) ; Marc 1908 : 415 {12, 30} ;
qui est beaucoup plus répandu. La mention de ce lichen en Martin et al. 2018 : 22 {01} ; Rose [coll. Boissière] 1990 :
Côte-d’Or par Genty (1934 : 109) est douteuse ; celle de 206 {77} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2004 : 80 (tab. 1),
Crozals (1924 : 105), sur le littoral du Var, est erronée. La 82, 88 {04, 05} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
f. lignicola B. de Lesd. (Crozals 1914 : 135-136 ; La Salve- 134 {(30)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et
tat-sur-Agout, Espinouse, Hérault) à thalle I –, n’appartient al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {(30,
pas à L. auriculata. 48)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et
579

al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut- Lecidea collatula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Can-
Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et tal (Ruynes-en-Margeride : « point culminant des Margerides », sur
rochers granitiques, alt. 1400 m). Extrêmement rare : une seule station
al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Vězda 1968 : Lich. sel. connue — 15a — Saxicole, calcifuge. Étage montagnard supérieur —
exsicc. n° 677 {83} — Rem. Appartenance générique incer- Parrique (Gasilien) 1891 : 418 {15} — Rem. Espèce douteuse, non
taine (n’appartient pas aux genres Bilimbia, Mycobilimbia mentionnée dans les flores et publications modernes.
ou Lecidea), proche de Romjularia selon Fryday et al. 2014. Lecidea commaculans Nyl. — Syn. Lecidea intercalanda Arnold —
Lecidea betulicola (Kullh.) H. Magn. — Syn. Biatora Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu notam-
ment dans le val d’Aoste (Italie) et dans les îles Britanniques — Saxicole,
betulicola Kullh., Lecidea epiphaea Nyl., Lecidea lignaria sur rochers non calcaires humides, de subneutrophile à très acidophile,
(Körb.) Nyl. [non Ach.], Lecidea plusiospora Th. Fr. et Hul- substratohygrophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile.
ting ex Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Étages montagnard et subalpin — Hertel 1971 : 233-234 {m} ; Hertel
Vosges, Jura, Isère, Massif central et Pyrénées ariégeoises. 1975 : 64 {m}.
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction Lecidea confluens (Weber) Ach. — Syn. Lecidea confluens
[en] — 01r, 09!, 15r, 38!, 63a, 68a, 88r — Surtout corticole f. oxydata Körb., Lecidea confluens var. steriza (Ach.) Ach.,
(sur feuillus et conifères, surtout à la base des troncs), plus Lecidea leucitica (Schaer.) Arnold, Lecidea vapulata Anzi,
rarement lignicole ou détriticole, acidophile, aéro- et subs- Verrucaria confluens (Weber) Weber ex. F. H. Wigg. [non
trato-hygrophile, chionophile, astégophile, euryphotique, A. Massal.] — Lichénisé, non lichénicole — Hautes et
non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombro- moyennes montagnes, y compris en Corse. Commun. Non
climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 443 menacé [lc] — 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 12a, 15!, 2a!, 2bc,
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 354-355 {f, 63, massif 30!, 31!, 34r, 38!, 42a, 43!, 48!, 57a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!,
des Vosges} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 51 {38} ; 69a, 70!, 71a, 73!, 74!, 87a, 88!, 90a — Saxicole (sur rochers
Harmand 1898 : 53 {68, 88} ; Lamy 1881 : 347 {63} ; Pou- peu élevés et blocs), calcifuge, subneutrophile ou acidophile,
marat 2019 (non publié, 09, Quérigut : début du chemin aéro- et substrato-hygrophile, chionophile, astégophile,
de l’étang de Quérigut, alt. 1720 m, corticole, sur tronc assez héliophile, non nitrophile. De l’étage montagnard
d’Abies alba, 2019/09/02, leg., det. et herb. S. Poumarat) ; à l’étage nival. Ombroclimats humide et hyperhumide.
van den Boom et Brand 1991 : 29 {01} ; van den Boom Rhizocarpion alpicolae — Clauzade et Roux 1985 : 462,
et Breuss 2002 : 14 {15} ; Werner 1962 : 62 {88} — Rem. 464 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 369, 370 {f, régions
Appartenance générique incertaine. montagneuses} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll.
Lecidea castaneola (Dufour) Nyl. — Syn. Lecanora castaneola Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta
(Dufour) Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Vienne (Ligugé). et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1983 : 23 {70} ; Asta et
Extrêmement rare : une seule station connue — 86a — Saxicole, calci-
fuge — Weddell 1873 : 150 {86} — Rem. Espèce douteuse, non traitée Roux 1977 : tab. i, xviii, xx {05, 06, 73} ; Bauvet 2005 :
dans les flores modernes. 180-181 {07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100
Lecidea cerviniicola B. de Lesd. — Syn. Lecidea promis- {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 194, 195 {07} ; Bertrand et
cua var. cerviniicola (B. de Lesd.) Clauzade et Cl. Roux — Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) :
Lichénisé, non lichénicole — Alpes. Très rare. Patrimonial 123 {38} ; Bick et al. 2019 : 113 {68} ; Boissière 1994 : 8,
d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 04!, 9, 10, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 7, 8, 14, 15 {74} ;
05r, 06!, 38!, 73! — Saxicole, sur rochers (surtout parois), Brackel et al. 2018 : 195 {70, 88} ; Chipon 1994 : 57 {68,
blocs et pierres de roches silicatées, calcifuge, acidophile 70, 88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68, 88} ; Choisy
ou subneutrophile, mésophile, peu ou pas stégophile, 1950 : 161, 162 {04, 38, 42, 69, 71, 73, 74} ; Clauzade et
euryphotique (surtout héliophile), non nitrophile. Étages Rondon 1955 : 39 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387
subalpin supérieur et alpin. Ombroclimat hyperhumide — {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Clauzade
Clauzade et Roux 1985 : 463 {e} ; Bertrand 2012 (non et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coste 2011 : 105 {09, 31} ;
publié, 06, Entraunes : pointe de la côte de l’Âne, leg., det. Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ;
et herb. M. Bertrand) ; Bertrand et Roux 2018 (Lau- Coste et al. 2013 : 4 {34} ; Crozals 1914 : 132 {34} ; Cro-
vitel) : 123 {38} ; Gonnet et Gonnet 2011 (non publié, zals 1923 : 101 {2b} ; Florence et coll. 2019 : 241, 275
73, Val-Cenis : Lanslebourg-Mont-Cenis, sous l’ancien fort {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al.
Variselle, alt. 2050 m, sur rocher siliceux, 2011/08/04, leg., 2013 : 33 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Hertel 2001 : 106 {m, 168 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 85
05} ; Houmeau 1999 (non publié, 04, Allos : la Sestrière, {31} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a} ; Harmand 1898 :
col d’Allos, alt. c. 1900 m, 1989/07/17, leg., det. et herb. 81-82 {68, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Hou-
J.-M. Houmeau) ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 meau et Roux 1991 : 550 {65} ; Kieffer 1895 : 82 {57} ;
{04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06}. Lamy 1880 : 454-455 {63, 87} ; Lamy 1883 : 321 {65} ;
580

Lamy 1883 : 411 {65} ; Laronde 1901 : 216 {03} ; Lutz 73!, 74a — Saxicole (sur grès et schistes), calcifuge, acido-
et Maire 1901 : clxxviii {2a} ; Magnin 1876 : 125 {04} ; phile ou subneutrophile, sidérophile, héliophile, de non à
Maheu 1907 : 234, 237 {73} ; Maheu et Gillet 1926 : 47 modérément nitrophile. Étages montagnard et subalpin —
(sub « Ochrolechia parella var. plumbea ») {2b} ; Maheu et Ozenda et Clauzade 1970 : 375 {f, 05} ; Clauzade et
Werner 1933-1934 : 57, 60 {68, 88} ; Moreau et Moreau Rondon 1959 : 387 {05} ; Gonnet et Gonnet 2011 (non
1932 (monts Dore) : 56 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : publié, 73, Val-Cenis : Lanslebourg-Mont-Cenis, anciennes
497 {65} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 55 {74} ; Nylan- carrières sous le barrage, alt. 2000 m, sur schistes non cal-
der 1863 : 401 {05} ; Nylander 1873 : 276 {66} ; Olivier caires, 2011/08/04, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ;
1902 : 336 {66} ; Ozenda 1950 : 36 {(06)} ; Ozenda et Stizenberger 1882-1883 : 181 {74} — Rem. Diffère de
Séguy 1948 : 141, 143 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : L. fuscoatra par son thalle réduit (endolithique ou formé de
88 {15} ; Payot 1861 : 441 {74} ; Payot et Harmand petites aréoles plus ou moins dispersées) d’un gris brun pâle
1901 : 87 {74} ; Pentecost 2016 : 16 {74} ; Poumarat et ou gris blanchâtre, et par son adn (Arup 2004).
coll. 2014 : 17 {66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ravaud Lecidea confluescens Nyl. — Lichénisé, non liché-
1860 : 767 {38} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2005 nicole — Alpes, Massif central, Hautes-Pyrénées. Assez
(mont Lozère) : 215 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : commun dans les Alpes. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134-135 07!, 15!, 65!, 73! — Saxicole (sur parois, surfaces inclinées
{(30, 34), 48, 66} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, et blocs), généralement médiocalcicole et plus ou moins
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. basophile, plus rarement parvocalcicole et neutrophile ou
2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- légèrement basophile, mésophile, peu ou pas stégophile,
Orientales) : 20, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : non chionophile, euryphotique, non nitrophile. Étages
60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et subalpin, alpin et nival. Ombroclimats humide et surtout
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- hyperhumide. Lecideetum confluescentis — Clauzade et
bie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 245 {2a, Roux 1985 : 464 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 370
(2b)} ; Séguy 1950 : 46 {65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; van {f, (Alpes, Pyrénées)} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 58 et Roux 1977 : tab. iv, vii, xi, xvi, xviii, xx, xxi {04, 05,
{64} ; Werner 1962 : 62, 66 {68, 88} ; Werner 1973 : 331 06, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Clauzade
{20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 303 {2a} — Rem. et Roux 1974 : 36 {05} ; Florence et coll. 2019 : 269
La var. leucitica, à thalle blanchâtre, n’est qu’un simple {65} ; Houmeau 1986 (non publié, 07, Borée : roches de
phénotype sur roches silicatées basiques ; il en est de même Cuzet (ou roc de Cuzet), sur paroi de basalte vacuolaire,
de la f. oxydata sur roches riches en oxyde de fer ferrique. alt. c. 1480 m, 1986/07/19, leg., det. et herb. J.-M. Hou-
Les mentions anciennes dans des régions non montagneuses meau) ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Houmeau et
sont douteuses (confusion probable avec d’autres Lecidea Roux 1991 : 550 {65} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al.
s. l.), en particulier celles d’Olivier (1903 : 105-106) dans 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
l’Ouest et le Nord-Ouest (départements 44, 49, 56, 61, 72, Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ;
79, 85), de Brisson (1875 : 155) dans la Marne, de Wed- Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06}.
dell (1883 : 151) à Ligugé dans la Vienne, de Crozals Lecidea corsa Zschacke — Lichénisé, non lichénicole — Haute-
Corse (entre Corte et Venaco). Extrêmement rare : une seule station
(1924 : 106) dans le Var méridional, de Jeanjean [coll. B. connue — 2ba — Sur grès siliceux — Zschacke 1927 : 9 {2b} ; Roux
de Lesd.] (1925 : 244) dans le Lot-et-Garonne et celle de et coll. 2013 (Catal. Corse) : 245 {(20)} ; Werner 1973 : 331 {20} —
Maheu et Gillet (1914 : 75) en Haute-Corse, sur divers Rem. Espèce douteuse, dont les spores n’ont pas été observées par l’auteur
troncs d’arbres. Un spécimen des Côtes-d’Armor (herb. (Zschacke 1927), connue seulement par le matériel original.
Lecidea crisima Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-
ren-abb), déterminé par Abbayes comme L. confluens, est
Pyrénées (Cauterets : sommet du Pène-Nère, sur schiste lamelleux, alt.
en réalité un Porpidia tuberculosa fertile (C. Roux 2012, 2060 m) — 65a — Saxicole, calcifuge — Lamy 1883 : 407 {65} — Rem.
non publié) ; l’Ochrolechia parella var. plumbea (voir sous Espèce douteuse, non traitée dans les flores modernes, connue seulement
Aspicilia calcarea morpho. calcarea) mentionné en Corse dans la localité type.
orientale (près du lac de Nino, sur quartzite) par Maheu et Lecidea cyrtidia Tuck — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
en France — Connu notamment dans les Ardennes belges — Saxicole,
Gillet (1926 : 47) est en réalité Lecidea confluens (spécimen calcifuge — Coppins et Muhr 1997 : 45-49 {e} — Rem. N’appartient
de l’herbier di revu par C. Roux 2017, non publié). pas au genre Lecidea. Espèce distincte de Micarea lapillicola (Vain.)
Lecidea confluentula Müll. Arg. — Syn. Lecidea matil- Coppins et Muhr (Coppins et Muhr 1997), d’Europe septentrionale.
dae H. Magn., Lecidea rimiseda Nyl. — Lichénisé, non Lecidea diducens Nyl. — Syn. Lecidea auriculata var.
lichénicole — Alpes septentrionales. Très rare. Patrimonial diducens (Nyl.) Th. Fr., Lecidea sarcogyniza Nyl. — Liché-
d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 05r, nisé, non lichénicole — Loire et Alpes méridionales.
581

Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger 88! — Corticole, sur feuillus (surtout Acer, Betula, Car-
d’extinction [en] — 04!, 05!, 42a — Saxicole, sur rochers, pinus, Fraxinus, Sorbus) ou conifères (Pinus), surtout sur
blocs et pierres de roches silicatées, calcifuge, acidophile, petites branches, plus rarement sur troncs à rhytidome lisse,
xérophile, astégophile, héliophile, non nitrophile. Étages de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, peu ou
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et surtout pas stégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
hyperhumide — Hertel 1968 : 35 {m} ; Hertel 1970 : Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide
43 {m} ; Hertel 1975 : 65 {m} ; Rambold 1989 : 208- et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 448 {e} ;
210 {ne} ; Choisy 1950 : 163 {42} ; Houmeau 1991 (non Ozenda et Clauzade 1970 : 359 {f, (87, Normandie,
publié, 05, Molines-en-Queyras : entre le refuge Agnel Pyrénées)} ; Harmand 1898 : 54-55 {57, 68, 88} ; Kieffer
et le col Vieux, sur schistes non calcaires, alt. c. 2700 m, 1895 : 81 {57} ; Lamy 1880 : 435 {87} ; Lamy 1883 : 401
1991/07/10, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Houmeau {65} ; Monnat 2017 (non publié, 35, Lassy : le Ritoir,
1991 (non publié, 05, Saint-Véran : chapelle de Clauzis, alt. 55 m, sur tronc de Fraxinus, 2017/06/23, leg., herb.
sur schistes lustrés, alt. c. 2400 m, 1991/07/26, leg., det. et et det. J.-Y. Monnat, conf. C. Van Haluwyn) ; Roux et
herb. J.-M. Houmeau) ; Houmeau 1999 (non publié, 04, coll. 2013 (Catal. Corse) : 245 {(20)} ; Sipman 2000 : 48
Allos : entre N.-D. des Monts et le col de l’Encombrette, {2a} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn
sur rocher de grès micacé, alt. 2300-2500 m, 1999/04/14, 2013 (non publié, 88, Moussey : tête des Blanches roches,
leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Houmeau 1999 (non leg. B. Chipon, det. et herb. C. Van Haluwyn, conf. M.
publié, 04, Colmars : en descendant du col des Champs, sur Bertrand) ; Werner 1962 : 61 {88} ; Werner 1973 : 331
bloc de grès non calcaire, alt. 1800-1900 m, 1999/07/13, {20} — Rem. N’appartient pas au genre Lecidea. Réparti-
leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) — Rem. Très proche tion mal connue par suite de confusions avec Japewiella
de L. auriculata (considéré comme une var. de ce dernier tavaresiana auquel les spécimens de l’Ouest appartiennent
par Clauzade et Roux 1985 : 463) dont il se distingue par (voir sous cette espèce).
son excipulum C + (rouge) contenant de l’acide 2’-o-méthy- Lecidea exigua Chaub. — Syn. Biatora geographica A.
lanziaique. Massal., Lecidea decandollei (Hepp) Jatta, Lecidea elaeo-
Lecidea dodecamera Müll. Arg. — Lichénisé, non chroma var. exigua (Chaub.) Nyl., Lecidea parasema var.
lichénicole — Salève (Haute-Savoie). Extrêmement rare : exigua (Chaub.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Çà
une seule station connue. Patrimonial d’intérêt internatio- et là dans les régions suffisamment humides (y compris en
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 74a — Cor- Corse où il n’a toutefois pas été retrouvé). Assez peu rare.
ticole. Étage montagnard — Stizenberger 1882-1883 : Potentiellement menacé [nt] — 06!, 14a, 18!, 2aa, 23!,
153 {74} — Rem. Espèce mal connue, signalée seulement 24!, 25a, 28!, 29!, 32!, 33!, 36!, 38a, 40!, 46!, 47!, 49!, 50a,
dans la localité type. 56!, 61a, 64r, 65a, 66a, 72a, 76a, 77!, 79!, 82!, 85!, 87a —
Lecidea duplicella P. Crouan et H. Crouan — Lichénisé, non liché- Corticole (presque exclusivement sur rhytidome lisse des
nicole — Finistère. Extrêmement rare : une seule station connue —
29a — Sur tiges de Calluna — Crouan et Crouan 1867 : 91 {29} ;
branches et tronc de feuillus), moyennement acidophile,
Picquenard 1904 : 121 {29} — Rem. Espèce douteuse, non traitée dans aérohygrophile ou mésophile, astégophile, photophile ou
les flores et catalogues modernes. même héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et mon-
Lecidea enclitica Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — tagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et humide —
Vosges, Orne et Aveyron. Très rare. Patrimonial d’intérêt Clauzade et Roux 1985 : 443 {e} ; Ozenda et Clauzade
international. En danger critique d’extinction [cr] — 12a, 1970 : 353-354 {f } ; Bertrand 2017 (non publié, 06,
61a, 88a — Lignicole. Étages montagnard et subalpin — Antibes : bois de la Garoupe, alt. 53 m, sur arbuste feuillu
Clauzade et Roux 1985 : 446 {e} ; Ozenda et Clauzade à rhytidome lisse, 2017/10/03, leg., det. et herb. M. Ber-
1970 : 356-357 {f, (massif des Vosges)} ; Harmand 1898 : trand) ; Choisy 1949 : 150 {25} ; Choisy 1953 : 178 {38} ;
90 {88} ; Marc 1908 : 419 {12} ; Olivier 1900-1903 : 123 Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Farou 2014 (non publié,
{61} — Rem. A des affinités avec les Micarea (Printzen 46, Calès : le gouffre de Saint-Sauveur, 2014/06/03 leg.,
1995). Aucune mention récente. det. et herb. J.-L. Farou) ; Farou 2014 (non publié, 46,
Lecidea erythrophaea Flörke ex Sommerf. — Syn. Bia- Souillac : Bourzolles, 2014/06/04, leg., det. et herb. J.-L.
tora erythrophaea (Flörke ex Sommerf.) Fr., Lecidea hyali- Farou) ; Farou 2016 : 147 {46} ; Farou 2016 (non publié,
nella (Körb.) Jatta, Lecidea minuta auct. [non (Schaer.) A. 24, Monestier : terrain de golf du château des Vigiers, sur
Massal.], Lecidea tenebricosa (Ach.) H. Olivier — Lichénisé, branchette de jeune Populus, 2016/01/16, leg., herb. et det.
non lichénicole — Alsace, Lorraine, Ille-et-Vilaine, Massif J.-L. Farou) ; Houmeau 1998 : 621 {79} ; Jeanjean [coll.
central, Hautes-Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentiel- Bouly de Lesdain] 1925 : 243-244 {47} ; Lamy 1880 :
lement menacé [nt] — 2ar, 35!, 46r, 57a, 65a, 68a, 87a, 447 {87} ; Lamy 1883 : 406 {65} ; Maheu et Gillet 1914 :
582

98 {20} ; Monnat 2016 (non publié, 49, Liré : le Four- 21) ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49,
neau, alt. 18 m, sur branche de Populus, 2016/08/22, leg., Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10,
herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Nylander 1873 : 291 {66} ; leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon-
Nylander 1878 : 452 {2a} ; Nylander 1891 : 63 {66} ; nat) ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Crozals
Olivier 1900-1903 : 96 {14, 50, 61, 72, 76} ; Ragot 2016 1914 : 124 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ;
(non publié, 29, Pluguffan : Menez Boutin, sur troncs et Gonnet et al. 2013 : 26 {2b} ; Harmand 1898 : 75 {88} ;
branches de feuillus, 2016/02/21, leg. et det. R. Ragot, Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Houmeau et Roux
det. C. Roux) ; Richard 1877 : 33 {79} ; Roux 2015 (non 1982 : 274 {79} ; Hue 1887 : 471 {15} ; Jeanjean [coll.
publié, 82, Saint-Antonin-Noble-Val : un peu à l’E de Bouly de Lesdain] 1925 : 242 {47} ; Lagrandie 2014
l’extrémité S du roc d’Anglars, sur le plateau, sur branches (non publié, 14, Vire : NE des Vaux, alt. 120 m, leg., det. et
de Quercus pubescens, alt. 352 m, 2015/05/16, leg., det. herb. J. Lagrandie) ; Lamy 1880 : 446, 506 {87} ; Laronde
et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux et al. 1901 : 214 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ;
2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(66)} ; Roux et al. Maheu et Gillet 1914 : 67 {2b} ; Marc 1908 : 414 {12} ;
2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et coll. 2013 Massé 1964 : 125 (sub « Toninia subtabacina ») {35, 56} ;
(Catal. Corse) : 245 {(20)} ; van den Boom et al. 1995 : Ménard 2009 : 145 {83} ; Monnat 2016 (non publié, 22,
275-276 {64} ; Werner 1973 : 331 {20} — Rem. N’appar- Laniscat : landes de Lann Falc’h, alt. 235 m, sur schistes non
tient pas au genre Lecidea. Passe facilement inaperçu. calcaires, 2016/03/15, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
Lecidea fissuriseda Poelt — Syn. Mycobilimbia fissu- Monnat et al. 2017 : 20, 28, 38, 52 {35, 56} ; Nylander
riseda (Poelt) Poelt et Hafellner — Lichénisé, non liché- 1856 : 551 {63} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander
nicole — Pyrénées-Atlantiques (Larrau : 1 km au NO du 1896 : 80, 88 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 72-73
port de Larrau, sentier vers le pic d’Orhy, sur rochers de grès {14} ; Richard 1877 : 36 {79} ; Ripart 1876 : 263 {87} ;
[calcaires] exposés, alt. 1700 m et 1880 m). Extrêmement Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {07} ; Roux et al.
rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(30), 34} ; Roux et
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
64r — Saxicole, dans les fissures de rochers calcaires, Corse) : 245-246 {2b} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 36
médio-, valdé, plus rarement omnino-calcicole, basophile, {(21)} ; Vivant 1988 : 59 {64} ; Werner 1973 : 332 {20} ;
xérophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, photophile Wirth 1974 : 385 {68} — Rem. Le spécimen trouvé en
et surtout héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et Haute-Loire est un chémotype à acide stictique qui jusqu’ici
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- ne semble pas avoir été signalé dans la littérature (Saint-
zade et Roux 1987 : 199 {e} ; van den Boom et al. 1995 : Julien-d’Ance : plateau de Chaffois, éboulis de Bourrianne,
266, 277 {e} — Rem. N’appartient pas au genre Lecidea. alt. 921 m, sur orgues basaltiques, 2013/08/19, leg., det. et
Lecidea fuliginosa Taylor — Syn. Biatora conglome- herb. M. Bertrand).
rata A. Massal., Lecidea confusa Nyl., Psora confusa (Nyl.) Lecidea fuscoatra (L.) Ach. — Lichénisé, non lichéni-
Maheu et A. Gillet, Psora conglomerata (A. Massal.) Körb. cole — Rem. Deux variétés parfois considérées comme des
[non (Ach.) Körb.], Psora fuliginosa (Taylor) Stein, Psora espèces distinctes.
koerberi A. Massal., Toninia confusa (Nyl.) Boistel — Lecidea fuscoatra (L.) Ach. var. fuscoatra — Syn. Leci-
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là, surtout dans les dea badiopallens Nyl., Lecidea badiopallescens Nyl., Lecidea
régions montagneuses, y compris en Corse. Assez peu fumosa (Hoffm.) Ach., Lecidea fuscoatra f. squamulosa B. de
rare. Potentiellement menacé [nt] — 03a, 07!, 12a, 14!, Lesd., Lecidea prostratula Stirt., Lecidea psoroides Bagl. et
15!, 19!, 2b!, 21r, 22!, 23!, 30!, 34r, 35!, 43!, 47a, 49!, 56!, Carestia, Patellaria fumosa (Hoffm.) Hoffm. — Lichénisé,
61!, 63a, 64r, 68!, 75sla, 77!, 78sla, 79!, 83!, 87a, 88a — non lichénicole — Presque partout, y compris en Corse,
Saxicole, sur rochers de roches silicatées très cohérentes, surtout dans les régions montagneuses. Commun. Non
principalement fissurés ou à surface rugueuse, calcifuge, menacé [lc] — 04!, 05a, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 14!,
acidophile, astégophile, plutôt héliophile, non nitrophile. 15!, 17a, 19!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 23!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!,
Étages supraméditerranéen et surtout collinéen et mon- 31!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39a, 42!, 43!, 44!, 45a, 47!, 48!,
tagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- 49!, 50!, 51r, 53a, 54!, 55r, 56!, 57a, 58!, 60a, 61!, 63!, 64!,
mide — Clauzade et Roux 1985 : 472 {e} ; Ozenda et 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71a, 72!, 73a, 74!, 75sla, 76a, 77!,
Clauzade 1970 : 392 {f, 30, (88)} ; AFL (collectif ) 1984 : 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, 90! — Saxicole,
11 {19, 23} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : sur rochers, blocs et pierres (y compris de murs) de roches
92-93 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 195 {07} ; Boissière silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, méso-
1990 : 188 {77} ; Bugnon 1952-1963 (non publié, dépt phile ou xérophile, astégophile, héliophile, héminitrophile.
583

De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombrocli- 58 {68} ; Marc 1908 : 418 {12, 30} ; Massé 1964 : 124
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : {35, 56} ; Ménard 2009 : 130, 144, 153 {83} ; Monnat et
465 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 371 {f } ; Abbayes al. 2017 : 20, 38, 52 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 180,
1924 : 50 {44} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 23, 87} ; AFL 190 {50} ; Moreau et Moreau 1930 : 487 {63} ; Moreau
(collectif ) 1985 : 7 {19} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, et Moreau 1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 1934 (r.
47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1973 : granitiques) : 156 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
36 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi, xx {05} ; Bauvet 54 {74} ; Nylander 1856 : 552 {63} ; Nylander 1863 :
2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 402 {05} ; Nylander 1873 : 291 {66} ; Nylander 1891 :
2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet 2020 : 64 {66} ; Nylander 1896 : 92 {77} ; Olivier 1900-1903 :
56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195, 197, 198, 201 {07} ; 116-118 {14, 17, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (63,
Bick et al. 2019 : 110 {68} ; Boissière 1979 : 87 {77} ; 65, 66), 72, (75sl) 76, 79, 85} ; Olivier 1902 : 336 {66} ;
Boissière 1990 : 188 {77} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Bouly Parrique (Gasilien) 1891 : 415 {15} ; Parrique (Gasi-
de Lesdain 1905 (Versailles) : 616 {78sl} ; Bouly de Les- lien) 1898 : 88 {15, 43, 63} ; Payot et Harmand 1901 :
dain 1906 (Luxeuil) : 684 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 88 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 7 {66} ; Puget 1866 :
(Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 24, 26 lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Richard 1877 : 38
{44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 195 {88} ; Bricaud 2006 : {79} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Bricaud 2008 : {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2005
141 {29} ; Brisson 1876 : 244 {51} ; Cabanès 1900 : 42 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
{30} ; Caillet et al. 2012 : 128 {88} ; Carlier 2013 (non 2, 7, 12, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78
publié, Nièvre) ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non {07, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30,
2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al.
J.-Y. Monnat) ; Carpentier 1914 : 59, 62 {44} ; Chape- 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
rot 1998 : 29 {84} ; Chipon 1994 : 57 {54, 68} ; Choisy Orientales) : 20, 35 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
1950 : 163-164 {39, 42, 69, 71, 73, 74} ; Clauzade et 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux
Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Companyo Corse) : 246 {2a, 2b} ; Signoret et Diederich 2003 : 217
1864 : 838 {66} ; Coppins 1971 : 161 {22, 29, 56} ; Coste {57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vallade et Gardiennet
[coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste 1991 : 17 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14
{09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Van
2011 : 105 {11, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ; Coste Haluwyn 1983 : 117, 122, 138 {61, 72} ; Vilmorin 1948 :
2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; 144 {65} ; Vivant 1988 : 59 {64} ; Weddell 1873 : 151
Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : {86} ; Weddell 1875 : 284 {85} ; Werner 1962 : 69 {68,
69, 74 {50} ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals 1908 : 88} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres
537 {34} ; Crozals 1914 : 134 {34} ; Crozals 1923 : 101 1974 : 303 {2a} ; Wirth 1980 : 316 {88} ; Wirth 2019 :
{2b} ; Crozals 1923 : 35 {83} ; Crozals 1924 : 106 {83} ; 82, 86, 87 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 9 {2b} — Rem. Le
Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 type de L. badiopallescens, examiné par Clauzade et Roux
{28} ; Dominique 1884 : 333 {44} ; Du Colombier 1901 : (années 1980, non publié), est identique à L. fuscoatra (en
93 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 7 {34} ; Fagot 1906 : particulier thalle KC + rouge).
212 {31} ; Flon 1929 : 49 {77} ; Gavériaux et Roux 2015 : Lecidea fuscoatra var. grisella (Flörke ex Schaer.) Nyl. —
67 {43} ; Genty 1934 : 107 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 26, Syn. Biatora livescens (Leight.) Walt. Watson, (?) Lecidea
29, 33 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 67 {2a} ; Gourdon [coll. cinereopruinosa M. Choisy, Lecidea fuscoatra (L.) Ach. var.
Abbayes et Choisy] 1930 : 181 {31} ; Graves 1857 : 183 grisella f. pauperrima (Nyl.) Harm., Lecidea grisella Flörke ex
{60} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2b} ; Harmand 1898 : Schaer., Lecidea grisella f. immersopruinosa (Flagey) Zahlbr.,
91-93 {57, 67, 68, 71, 88, 90} ; Houmeau et Roux 1981 : Lecidea grisella f. mosigii (Ach.) Zahlbr., Lecidea livescens
95 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Hue 1887 : Leight., Lecidea pauperrima Nyl., (?) Lecidea segregula Nyl. ;
472 {15} ; Hue 1894 : 304 {14} ; Kieffer 1895 : 82 {57} ; incl. Lecidea gypsicola Llimona — Lichénisé, lichénicole
Lamy 1880 : 459-460 {63, 87} ; Lamy 1883 : 415-416 {65} ; facultatif — À peu près partout en France (y compris en
Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Lottin et Vaudoré Corse), surtout dans les régions montagneuses. Commun.
2014 : 120, 137 {61} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Non menacé [lc] — 01a, 02a, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 11!,
Gillet 1926 : 75 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 12!, 13!, 14!, 15!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 23!, 24!, 26!,
584

28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 36!, 37!, 42a, 43a, 44!, 47a, 48!, 49!, al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {30, 34, 48, (66)} ;
50r, 51a, 53!, 56!, 57a, 60a, 61!, 62r, 63!, 64!, 65a, 66!, 67!, Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et al. 2011
68!, 69a, 70a, 71a, 72!, 73a, 74!, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, (Pyrénées-Orientales) : 20, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012
86a, 87!, 88a — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres (y (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
compris de murs) de roches silicatées, également sur tuiles 246 {2a, 2b} ; Roux et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Vallade
et briques, parfois lichénicole (par exemple sur Diploschistes) et Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; Van den Broeck et
sur roches moyennement calcaires, calcifuge ou minimécal- al. 2009 : 20 {62} ; Van Haluwyn 1983 : 117, 120 {61,
cicole, neutrophile ou acidophile, xérophile, astégophile, 72} ; Vivant 1988 : 59 {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ;
héliophile, héminitrophile. De l’étage mésoméditerranéen Werner 1973 : 331 {20} ; Wirth 2019 : 80, 86, 87 {67,
à l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide 68} ; Zschacke 1927 : 10 {2b} — Rem. Bonne espèce selon
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 465 {e} ; Ozenda Aptroot et van Herk (2007 : 293-296), mais seulement
et Clauzade 1970 : 379 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 11 variété notamment selon Clauzade et Roux (1985), Her-
{19, 23} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23, 87} ; Aptroot et al. tel (1995), et autres. Dans les Bouches-du-Rhône, observé
2007 : 59 {29} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Boissière 1979 : sur Diploschistes diacapsis croissant sur grès calcaire (Roux
87 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Bouly de Lesdain et Poumarat 2015).
1906 (Luxeuil) : 684 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver- Lecidea fuscoatrata Nyl. — Syn. Psora atrobrunnea var.
sailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : subfumosa Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Bas-
690 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 Rhin, Savoie (Aix-les-Bains) et Corse. Très rare. Patrimo-
{77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2006 : nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Bricaud 2008 : [cr] — 2ba, 67!, 73a — Saxicole, calcifuge. De l’étage mon-
141 {29} ; Brisson 1876 : 244-245 {51} ; Brisson 1880 : tagnard à l’étage alpin. Ombroclimats humide et hyperhu-
205 {02} ; Choisy 1950 : 163 {01, 42, 69, 71, 73} ; Clau- mide — Hue 1896 : 149 {73} ; Nylander 1875 : 301 {2b} ;
zade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon Maheu et Gillet 1926 : 75-76 {2b} ; Roux et coll. 2013
1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; (Catal. Corse) : 246 {(20)} ; Wirth 2019 : 80, 81 {67} —
Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste Rem. Espèce très mal connue, non traitée par Ozenda et
1991 : 17 {09} ; Coste 2011 : 105 {11, 35, 50, 81} ; Coste Clauzade (1970) ni par Clauzade et Roux (1985).
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Cozette 1906 : 249 {60} ; Crozals Lecidea ghisleri (Hepp) Stizenb. — Syn. Biatora ghisleri
1914 : 134 {34} ; Crozals 1923 : 101-102 {2b} ; Crozals Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlan-
1924 : 106 {83} ; Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Der- tiques (Laruns : pic de Sesques, alt. 2000 m). Extrêmement
rien et al. 2019 : 99 {28} ; Dominique 1884 : 333 {44} ; rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
Flahault et Hue 1899 : lxxxii {83} ; Genty 1934 : 109 térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
{21} ; Gonnet et al. 2013 : 21, 29, 47 {2b} ; Guilloux et 64r — Corticole, sur Rhododendron, acidophile, aérohygro-
al. 2000 : 39 {2a} ; Harmand 1898 : 92-93 {57, 67, 88} ; phile, astégophile, photophile, non nitrophile. Étage subal-
Hue 1887 : 472 {15} ; Hue 1896 : 148 {73} ; Hue 1896 : pin. Ombroclimat hyperhumide — Kalb 1982 : 79 {64}.
257 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 244 Lecidea globulispora Nyl. — Syn. Biatora antiloga
{47} ; Kieffer 1895 : 82 {57} ; Lamy 1880 : 459-462, 507 (Stirt.) Walt. Watson, Lecidea antiloga Stirt., Lecidea infra-
{19, 63, 87} ; Lamy 1883 : 416 {65} ; Lottin et Vaudoré lapponica Vain., Lecidella antiloga (Stirt.) M. Choisy —
2014 : 115, 120 {61} ; Magnin 1882 : 313 {69} ; Maheu Lichénisé, non lichénicole — Vaucluse (mont Ventoux).
et Gillet 1914 : 80, 93 {2a} ; Marc 1908 : 418 {12, 30} ; Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Massé 1964 : 124 {35} ; Monnat et al. 2017 : 20, 38, 52 critique d’extinction [cr] — 84a — Lignicole (sur bois
{35, 56} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 56 « dur »), plus rarement corticole (sur rhytidome de coni-
{63} ; Moreau et Moreau 1934 (r. granitiques) : 156 {63} ; fères), de moyennement à très acidophile, assez aérohygro-
Müller (Argoviensis) 1862 : 54 {74} ; Nylander 1873 : phile ou mésophile, astégophile, de photophile à modé-
310 {66} ; Nylander 1878 : 452 {2a} ; Nylander 1891 : rément héliophile, non nitrophile. Étage montagnard.
10 {66} ; Nylander 1896 : 92 {77} ; Olivier 1900-1903 : Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 445
118 {72} ; Olivier 1902 : 336 {66} ; Parrique (Gasilien) {e} ; Dughi et Ducos 1938 : 215-217 {84} ; Fryday 2009 :
1898 : 88 {15, 43, 63} ; Prin 1983 : 14 {10} ; Puget 1866 : 57-60 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 355 {f, 84} ; Ron-
lxxxix {74} ; Richard 1877 : 38 {79} ; Roux 2018 (coll. don 1951 : 73 {84} ; Rondon 1958 : 143 {84} — Rem.
Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 Appartenance générique incertaine (Printzen 1995).
{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 15 {30, 48} ; Lecidea gymnomitrii Nyl. — Non lichénisé, non liché-
Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux et nicole — Puy-de-Dôme (monts Dore). Très rare. Patri-
585

monial d’intérêt international. En danger critique d’ex- de Lesdain 1907 (Versailles) : 688 {63, 78sl} ; Stizenber-
tinction [cr] — 63a — Parasite de mousses, surtout du ger 1882-1883 : 196 {74} — Rem. Espèce mal connue,
genre Gymnomitrium — Lamy 1880 : 480 {63} — Rem. seulement par des mentions anciennes, très proche de L.
N’appartient pas aux Lecidea (spores à 5-7 cloisons), mais fuscoatra.
probablement au genre Dactylospora. Sans rapport avec Lecidea laboriosa Müll. Arg. — Syn. Lecidea leptobo-
Bryomyces gymnomitrii Döbbeler qui a des périthèces et des loides Nyl., Lecidea lithophiloides Nyl. [non Müll. Arg.],
spores uniseptées. Lecidea lithophilopsis Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
Lecidea haerjedalica H. Magn. — Lichénisé, non liché- Alsace, Massif central, Drôme, Pyrénées-Orientales et
nicole — Alpes et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimo- Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, [vu] — 2a!, 26!, 34!, 63!, 66!, 67!, 68!, 69a, 87a — Saxi-
06!, 38!, 66! — Saxicole, sur rochers ou gros blocs de roches cole, sur parois ou surfaces fortement inclinées de roches
silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, xérophile silicatées, calcifuge, acidophile, mésophile, astégophile,
ou mésophile, plus ou moins stégophile, héliophile, non photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages monta-
nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide gnard, subalpin et alpin, rarement au supraméditerranéen.
et hyperhumide — Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : Ombroclimats humide et hyperhumide — Hertel 1995 :
123 {38} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux 161 {f } ; Choisy 1950 : 162 {69} ; Gavériaux et Roux
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et al. 2015 : 67 {63} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié,
2013 (Haut-Var) : 40 {06}. 2A, Ajaccio : campo dell’ Oro, au N de la route, alt. 5 m,
Lecidea homosema Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — sur gros rocher isolé de granite, 2018/10/09, leg., det. et
Pyrénées-Orientales (Prats-de-Mollo-la-Preste : pic de Cos- herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15
tabonne). Très rare : une seule localité connue en France. {2a} ; Hue 1887 : 455-456 {87} ; Martin et Martin 2010
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- (non publié, 34, Rosis : col de l’Ourtigas, sur rocher non
tinction [cr] — 66a — Saxicole, sur parois de roches sili- calcaire, alt. 990 m, 2010/09/06, leg., det. et herb. B. et L.
catées (notamment sous encorbellements), calcifuge, acido- Martin) ; Nylander 1878 : 452 {2a} ; Roux 2018 (coll.
phile plus ou moins stégophile. Étage subalpin — Nylan- Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
der 1873 : 275-276 {66} ; Nylander 1891 : 46-47 {66} ; 20, 35, 69 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 246
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(66)} ; {(20)} ; Wirth 1981 : 10 {68} — Rem. La mention de cette
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} — espèce par Lamy (1880 : 455-456, sub. L. leptoboloides) en
Rem. Non traité par Ozenda et Clauzade (1970) ni par Haute-Vienne, basée sur des spécimens stériles ne peut pas
Clauzade et Roux (1985). être prise en considération.
Lecidea laevigata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Manche
Lecidea ileiformis Fr. — Lichénisé, non lichénicole — et Ille-et-Vilaine — 35a, 50a — Saxicole, calcicole, sur rochers litto-
Haute-Savoie (« vallée du NE de la chaîne du mont Blanc ; raux — Nylander 1857 : 143 {m, 50} ; Olivier 1900-1903 : 86-87 {35,
sur la terre calcaire d’Essert (Schaer.) », Payot 1861). Extrê- 50} — Rem. Espèce douteuse, non mentionnée dans les flores modernes.
mement rare : une seule station connue en France. Patrimo- Lecidea lapicida (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché-
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction nicole — 43!, 63! — Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43,
[cr] — 74a — Terricole, calcicole. Étage montagnard — 63} — Rem. Plusieurs variétés dont 5 connues en France.
Fries 1874 : 537-538 {e} ; Payot 1861 : 439 {74} — Rem. Lecidea lapicida (Ach.) Ach. var. lapicida — Syn.
Espèce mal connue, qui n’appartient pas au genre Lecidea. Lecidea declinans Nyl., Lecidea declinascens Nyl., Lecidea
Lecidea inops Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher declinascens f. ochromeliza Nyl., Lecidea declinascens var.
en France — Connu notamment dans les îles Britanniques et en Alle- subterluens Nyl., Lecidea heterodoxa (Müll. Arg.) Stizenb.,
magne — Saxicole, calcifuge, métallophile — Smith et al. 2009 : 512
Lecidea lapicida f. ochromeliza (Nyl.) Harm., Lecidea sub-
{e} — Rem. Très proche de Lecidea auriculata. La mention de L. inops
en France (sans précision) par Purvis et al. (1992 : 330), reprise par planata Vain., Lecidea vestrogothica H. Magn., Rhizocar-
Hertel (2006 : 161), n’est pas retenue car non basée sur une citation pon heterodoxum (Müll. Arg.) Zahlbr. — Lichénisé, non
ou un spécimen précis (avec indication de localité). lichénicole — Régions montagneuses, y compris en Corse.
Lecidea inturgescens Nyl. — Lichénisé, non lichéni- Commun. Non menacé [lc] — 03a, 04!, 05!, 06!, 07!,
cole — Île-de-France, mont Salève et Puy-de-Dôme. Très 11!, 15!, 2b!, 21a, 29r, 30!, 31c, 34!, 38!, 42a, 43a, 44a, 48!,
rare. Patrimonial d’intérêt international. Données insuffi- 50a, 54r, 60a, 63!, 64r, 65!, 66!, 67a, 68!, 70r, 71!, 73!, 74!,
santes sur les menaces [dd] — 63a, 74a, 78sla — Saxicole, 87a, 88!, 90! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xéro- roches silicatées très cohérentes, calcifuge, de très acido-
phile, héliophile, héminitrophile. Étages collinéen et mon- phile à subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou
tagnard. Ombroclimats subhumide et humide — Bouly pas stégophile, euryphotique (de photophile à héliophile),
586

de non à modérément nitrophile. De l’étage montagnard Lecidea lapicida var. ecrustacea (Anzi ex Arnold) Lynge — Syn.
à l’étage nival. Ombroclimats humide et hyperhumide — Lecidea complicata H. Magn., Lecidea ecrustacea (Anzi ex Arnold) Arnold,
Lecidea pseudopilati (Vain.) Vain. — Lichénisé, non lichénicole — À
Clauzade et Roux 1985 : 461 {e} ; Clauzade et Roux rechercher en France — Connu notamment en Espagne, Italie, Suisse
1987 : 198 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 366, 367 et îles Britanniques — Saxicole, calcifuge, de moyennement à très acido-
{f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. phile, mésophile ou xérophile, héliophile, non nitrophile. Étages subal-
1993 : 34 {05} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bauvet 2012 : pin, alpin et nival. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade
et Roux 1985 : 459 {e}.
65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
Lecidea lapicida var. pantherina Ach. — Syn. Lecidea
194 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand
cyanea (Ach.) Th. Fr. [non (Flörke ex Duby) Rabenh.],
et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bick et al. 2019 :
Lecidea cyanescens Lynge, Lecidea lactea Flörke ex Schaer.,
113 {68} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Choisy
(?) Lecidea lactea var. sublactea Lamy, Lecidea lapicida var.
1950 : 161, 163 {38, 42, 71, 73} ; Clauzade et Rondon
lactea (Flörke ex Schaer.) V. Wirth, Lecidea pantherina
1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ;
(Ach.) Th. Fr., Lecidea peralbida (Th. Fr.) H. Olivier, Leci-
Coppins 1971 : 161 {29} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ;
dea polycarpa Flörke, Lecidea variegata Fr. — Lichénisé, non
Crozals 1923 : 101 {2b} ; Dominique 1884 : 334 {44} ;
lichénicole — Montagnes, y compris en Corse. Commun.
Genty 1934 : 109 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 50 {2b} ;
Non menacé [lc] — 04!, 05r, 06!, 07!, 09r, 11!, 12!, 15!, 2ar,
Gonnet et al. 2013 : 66 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes
2b!, 30!, 31!, 34!, 38!, 42a, 43!, 48!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67a,
et Choisy] 1930 : 168 {31} ; Graves 1857 : 185 {60} ;
68!, 71a, 73!, 74!, 81r, 83!, 88! — Saxicole, calcifuge, sur
Hafellner 1994 : 222 {2b} ; Harmand 1898 : 83-84 {68,
rochers, blocs et pierres de roches silicatées très cohérentes,
88, 90} ; Hertel et Schuhwerk 2010 : 189-190 {06} ;
de très acidophile à subneutrophile, peu ou pas stégophile,
Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Houmeau et Roux euryhygrique (d’aérohygrophile à xérophile), euryphotique
1991 : 550 {65} ; Lamy 1880 : 455 {63, 87} ; Lamy 1883 : (de photophile à très héliophile), non ou peu nitrophile. De
321 {65} ; Lamy 1883 : 411-412 {65} ; Laronde 1901 : 216 l’étage montagnard à l’étage alpin. Ombroclimats humide
{03} ; Laronde et Garnier 1901 : 44 {63} ; Maheu 1907 : et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 457 (n° 47),
234 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 92 {2b} ; Maheu et 459 (n° 53), 890 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 368
Werner 1933-1934 : 58 {67} ; Moreau et Moreau 1930 : (n° 855) {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 22 {74} ; Asta 1973 : 36
486 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Moreau {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ;
et Moreau 1934 (r. granitiques) : 156 {63} ; Nylander Bauvet 2018 : 100 {63} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvi-
1856 : 552 {63} ; Nylander 1891 : 47 {66} ; Olivier 1900- tel) : 123 {38} ; Bick et al. 2019 : 113 {68} ; Brackel et al.
1903 : 108-109 {29, 44, 50} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 2018 : 195 {68, 88} ; Choisy 1950 : 161, 1953 : 181 {38,
418 {15, 63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 88 {15, 43} ; 42, 71, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Clau-
Payot et Harmand 1901 : 87 {74} ; Pentecost 2016 : 16 zade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon
{74} ; Poumarat et coll. 2014 : 8, 12, 13, 24 {66} ; Prône 1961(iii) : 6 {30} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 2011 :
1966 : 15 {54} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et 105 {65, 81} ; Crozals 1914 : 132 {34} ; Crozals 1923 :
al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL 101 {2b} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Gavériaux et
Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : Roux 2015 : 67 {43} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 50 {2b} ;
78 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 Gonnet et al. 2013 : 66 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et
{30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, Choisy] 1932 : 85 {31} ; Harmand 1898 : 82-84 {67, 68,
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Lamy 1880 : 455,
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 456 {63} ; Lamy 1883 : 412, 414 {65} ; Maheu et Gillet
(Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49 {66} ; Roux et al. 2012 1914 : 91 {2a} ; Maheu et Gillet 1926 : 71-72 {2b} ;
(Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : Maheu et Werner 1933-1934 : 59, 61 {68, 88} ; Marc
40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 1908 : 418-419 {12, 30} ; Moreau et Moreau 1930 : 486
2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 56 {63} ;
Corse) : 246 {2b} ; Séguy 1950 : 47 {31, 65} ; Séguy 1952 : Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Moreau et Moreau
31 {31} ; Stizenberger 1882-1883 : 200 {74} ; Vallade et 1934 (r. granitiques) : 156 {63} ; Müller (Argoviensis)
Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom et Breuss 1862 : 54 {74} ; Nylander 1863 : 401 {05} ; Nylander
2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : 60 {64} ; Werner 1962 : 1873 : 276 {66} ; Nylander 1891 : 47 {66} ; Olivier 1902 :
63 {68, 88} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Werner et Des- 336 {66} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Parrique
châtres 1970 : 268 {2b} ; Werner et Deschâtres 1974 : (Gasilien) 1898 : 88 {43} ; Payot et Harmand 1901 :
304 {2b} ; Wirth 1980 : 319 {88}. 87 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Puget 1866 :
587

lxxxix {74} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2005 (mont Lecidea leprosolimbata (Arnold) Lettau ex Poelt éco.
Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; leprosolimbata — Syn. Psora atrobrunnea var. leprosolim-
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(30), 34, bata Arnold — Lichénisé, lichénicole — Alpes, Pyrénées
48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 05!, 2ba, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur parois et sur-
(Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, 69 {66} ; Roux et al. faces inclinées de roches de faiblement à moyennement
2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- calcaires, plus ou moins décalcifiées en surface, laticalcicole
Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux (surtout médio- ou parvo-calcicole), un peu basophile ou
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 neutrophile, mésophile, peu ou pas stégophile, photophile
(Catal. Corse) : 246 {(2a), 2b} ; Séguy 1950 : 47 {31, 65} ; ou héliophile, non ou peu nitrophile ; parasite de Belleme-
Séguy 1952 : 32 {31} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; van den rea subcandida. Ombroclimats humide et hyperhumide.
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vilmorin 1948 : 144 Étages subalpin et alpin. Lecideetum confluescentis — Asta
{65} ; Vivant 1988 : 60 {64} ; Werner 1962 : 63, 64 {68, et al. 1993 : 34 {05} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ;
88} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Werner et Deschâtres Clauzade et Roux 1974 : 36 {05} ; Clauzade et Roux
1974 : 303-304 {2b} ; Wirth 1980 : 319 {88}. 1974 : 42-43 {05, 73} ; Florence 2018 (non publié, 65,
Lecidea lapicida var. spilotica (Nyl.) Clauzade et Cl. Gèdre : cirque de Troumouse, alt. 2116 m, sur bloc ± cal-
Roux — Syn. Lecidea spilotica Nyl. — Lichénisé, non liché- caire décalcifié en surface, 2018/07/18, leg., det. et herb.
nicole — Alpes, mont Aigoual (Gard) et Pyrénées. Rare. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 :
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 264 {65} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {66} ; Meyer et
09!, 30r, 38!, 64r, 66!, 73! — Saxicole, sur rochers et blocs al. 1982 : 54, 58-59 {73} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acidophile, Roussillon) : 135 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
astégophile, euryhygrique, euryphotique, peu ou pas nitro-
42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux
phile. De l’étage montagnard à l’étage alpin. Ombroclimats
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ; Roux et coll.
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 459
2013 (Catal. Corse) : 246 {(20)} ; Werner 1973 : 331
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 368 {f, Cévennes, (Pyré-
{20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 302 {2b} — Rem. Le
nées)} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Boistel 1903 : 208 {Pyré-
Lecidea atrobrunnea var. leprosolimbata sensu Asta et Roux
nées} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Meyer et
1977 est en réalité L. atrobrunnea forma 2 (Clauzade et
al. 1982 : 54 {73} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Roux 1985).
lon) : 135 {(30)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Lecidea leprosolimbata (Arnold) Lettau ex Poelt éco.
49 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 :
rapax — Syn. Lecidea rapax Hertel — Lichénisé, lichéni-
60 {64} — Rem. Taxon de valeur incertaine.
Lecidea lapicida var. theiodes (Sommerf.) Cl. Roux cole — Alpes et Hautes-Pyrénées. Rare. Patrimonial d’inté-
comb. provis. — Syn. Lecidea pantherina var. theiodes rêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 65! — Saxicole, sur
(Sommerf.) Mig., Lecidea theiodes Sommerf. — Lichénisé, parois et surfaces inclinées de roches non calcaires basiques,
non lichénicole — Isère et Alpes-Maritimes. Très rare. calcifuge, subneutrophile ou neutrophile, mésophile, peu
Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinction ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou peu
[en] — 06!, 38! — Saxicole, calcifuge, sur rochers, blocs et nitrophile ; parasite de Bellemerea alpina, plus rarement de
pierres de roches silicatées très cohérentes, de moyennement B. cinereorufescens. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats
à très acidophile, peu ou pas stégophile, euryhygrique, eury- humide et hyperhumide. Rhizocarpetum alpicolae — Her-
photique, non ou peu nitrophile. Étage subalpin. Ombro- tel 1970 : 426-427 {e} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ;
climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 457 Florence 2018 (non publié, 65, Gavarnie-Gèdre : crête du
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 366 {rf } ; Bertrand Petit Vignemale, alt. 2732 m, sur un escarpement de schiste
et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Roux et al. 2014 non calcaire ferrugineux, 2018/08/10, leg. et herb. É. Flo-
(Tinée) : 37 {06} — Rem. Diffère de la var. pantherina, rence, det. C. Roux) ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al.
dont il est très proche, par son thalle jaune pâle ou jaune 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
clair (C –, contrairement à ce qui est indiqué dans les flores 37 {06} — Rem. Nous considérons L. rapax comme un
d’Ozenda et Clauzade (1970 : 366) et de Clauzade et écotype calcifuge de L. leprosolimbata, parasite de B. alpina,
Roux (1985 : 457)). plus rarement de B. cinereorufescens. Nous avons en effet
Lecidea leprosolimbata (Arnold) Lettau ex Poelt — observé des L. rapax à hypothécium brun clair ou même à
Lichénisé, lichénicole — Rem. Deux écotypes considérés bordure des aréoles bleu noir (hypothalle) produisant des
par Hertel (1970 : 426-427) comme deux espèces. thalloconidies comme chez L. leprosolimbata.
588

Lecidea leucothallina Arnold — Syn. Lecidea kujalae Räsänen — 114-115 {14, 61 (65), 70, (73, 75sl)} ; Parrique (Gasi-
Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec certitude en France — lien) 1898 : 88 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 87 {74} ;
Saxicole, surtout sur blocs et pierres de roches silicatées, calcifuge, de
moyennement à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, asté-
Picquenard 1904 : 121 {29} ; Poumarat et coll. 2014 : 17
gophile, chionophile, héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et {66} ; Prône 1966 : 13 {67} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77
alpin — Rem. La présence de cette espèce arctico-alpine, connue notam- {90} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et
ment en Suisse et en Italie, n’a pas été confirmée en France depuis la al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(30), 34, 48, (66)} ;
mention de Séguy (1952 : 31, reprise par Clauzade et Roux 1985 :
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux
481) dans les Pyrénées centrales (Haute-Garonne, Castillon-de-Lar-
boust : abords immédiats du lac Vert, vers 2000 m). et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Lecidea lithophila (Ach.) Ach. — Syn. Lecidea farinosa Corse) : 246 {(20)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14
H. Magn., Lecidea heteromorpha H. Magn., Lecidea lapicida {15} ; Van Haluwyn 1983 : 139 {61} ; Vivant 1988 : 60
var. lithophila Ach., Lecidea lithophila f. ochracea (Ach.) {64} ; Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1973 : 331
Nyl., Lecidea lithophiliza Nyl., Lecidea ochracea Fée [non {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 304 {2a} ; Wirth
(Hepp) Zwackh], Lecidea pruinosa auct., Lecidella pruinosa 1974 : 386 {68, 88, 90} — Rem. Signalé à tort dans les
Körb. — Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout Bouches-du-Rhône (environs d’Aix-en-Provence) par Ber-
dans les régions montagneuses suffisamment humides, y ner (1947 : 125).
Lecidea marcii B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Lacaune
compris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
(Tarn). Très rare — 81a — Saxicole, calcifuge, sur rochers granitiques
05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 14a, 15!, 19!, 2ar, 2ba, 23!, 29!, ombragés par des arbres en milieu forestier. Étage montagnard — Bouly
30r, 31r, 34!, 36!, 38!, 42a, 43!, 48!, 56!, 57r, 60a, 61!, 63!, de Lesdain 1905 : 550 {81} ; Crozals 1914 : 130 {81} — Rem. Espèce
64!, 65a, 66!, 67!, 68!, 70!, 71a, 73!, 74!, 75sla, 77a, 81r, douteuse, ne figurant pas dans les flores modernes.
87!, 88!, 90! — Saxicole, sur rochers peu élevés et blocs Lecidea microspora Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Hautes-
Pyrénées (près de Barèges, sur rochers calcaires) — 65a — Saxicole,
de roches silicatées, calcifuge, acidophile, aérohygrophile, calcicole — Lamy 1883 : 406 {65} — Rem. Espèce douteuse, non traitée
souvent drosophile, astégophile, photophile ou héliophile, dans les flores modernes, connue seulement dans la localité type où elle
peu ou pas nitrophile. De l’étage supraméditerranéen (rare) n’a pas été retrouvée.
à l’étage alpin. Ombroclimats humide et surtout hyperhu- Lecidea miscella Ach. [non Sommerf.] — Lichénisé, non lichéni-
mide. Lecideetum lithophilae — Clauzade et Roux 1985 : cole — Non connu avec certitude en France — Europe moyenne et sep-
tentrionale — Terricole ou muscicole (sur sols ou roches non calcaires),
480 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 383-384 {f } ; AFL de moyennement à très acidophile, mésophile, photophile ou moyenne-
(collectif ) 1984 : 11 {87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23} ; ment héliophile, non nitrophile. Étages subalpin et alpin. — Clauzade
Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] et Roux 1985 : 451 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 362 {ncf }.
1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2009 : 118 Lecidea montanvertiana Croz. — Syn. Biatora mon-
{07} ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 tanvertiana (Croz.) M. Choisy — Lichénisé, non liché-
{07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Bick nicole — Mont Blanc, près de l’hôtel du « montanvert »
et al. 2019 : 110 {68} ; Boissière et al. 1989 : 8, 15 {74} ; (Montenvers), c. 1910 m. Extrêmement rare : une seule sta-
Brackel et al. 2018 : 195 {68, 88} ; Chipon et al. 2006 tion connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger
(non publié) {67, 88} ; Choisy 1950 : 162 {38, 42, 71, 74} ; critique d’extinction [cr] — 74a — Sur mousses, à l’étage
Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Ron- subalpin — Crozals 1910 : 10 {74} ; Choisy 1949 : 149
don 1959 : 387 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {74} ; Choisy 1960 : 404 {74}.
{66} ; Coste 2011 : 105 {09, 31, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : Lecidea myriocarpoides Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Nord
11 {66} ; Crozals 1914 : 133 {34} ; Engler et Lacoux (environs de Dunkerque) et Hérault (massif de l’Espinouse). Très rare —
34a, 59a — Lignicole ou corticole (sur vieilles écorces). Étages collinéen
2012 : 4 {34} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : et montagnard — Crozals 1914 : 136 {34} ; Bouly de Lesdain 1914
168, 169, 170, 177 {31} ; Graves 1857 : 185 {60} ; Har- (Suppl. 1) : 114 {59} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135
mand 1898 : 84-85 {67, 68, 88, 90} ; Hue 1887 : 472 {(34)} — Rem. Espèce douteuse, non traitée dans les flores modernes.
{15} ; Hue 1894 : 303 {14} ; Kieffer 1895 : 82 {57} ; Lamy Lecidea obluridata Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
1880 : 455 {63, 87} ; Lamy 1883 : 412-413 {65} ; Maheu et cole — Ardennes, Loire-Atlantique, Alpes, Massif central,
Gillet 1914 : 91 {2a} ; Maheu et Gillet 1926 : 76 {2b} ; Drôme, Gard, Hérault, Var, Pyrénées et Corse. Peu com-
Maheu et Werner 1933-1934 : 58-59 {67, 68, 88} ; Marc mun. Non menacé [lc] — 05!, 06!, 08!, 09r, 2b!, 26!, 30!,
1908 : 417 {30} ; Moreau et Moreau 1930 : 487 {63} ; 34!, 38!, 42!, 43!, 44!, 64r, 65!, 66!, 74!, 83! — Saxicole, sur
Moreau et Moreau 1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau des surfaces inclinées ou horizontales de rochers, blocs et
1932 (monts Dore) : 55 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : pierres de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou subneu-
341 {63} ; Nylander 1873 : 277 {66} ; Nylander 1881 : trophile, mésophile et surtout xérophile, surtout héliophile,
xcvi {77} ; Nylander 1891 : 47 {66} ; Nylander 1896 : non ou peu nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
91 {77} ; Nylander 1897 : 7 {77} ; Olivier 1900-1903 : l’étage subalpin. Ombroclimat humide ou hyperhumide —
589

Clauzade et Roux 1985 : 473 {e} ; Ozenda et Clauzade Espèce douteuse, non acceptée par Ozenda et Clauzade, 1970), dont
1970 : 375 {f, Alpes, Cévennes, (Pyrénées)} ; Agnello on ne connaît que le spécimen original, sorédié, stérile, d’appartenance
générique incertaine.
2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta 1973 : 36 {38} ;
Lecidea phaeophysata Fryday, van den Boom et M.
Boissière 1995 : 50 {43} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ;
Brand — Lichénisé, non lichénicole — Morbihan (île de
Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 146 {34} ; Clauzade
Groix et Belle-Île) et Ille-et-Vilaine (Saint-Coulomb). Très
et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
rare (trois stations connues en France). Patrimonial d’inté-
Coste 1991 : 52 {09} ; Duvivier et Mora 2019 (non
rêt international. Données insuffisantes sur les menaces
publié, 08, Monthermé : ancienne carrière des Cerceaux,
[dd] — 35r, 56! — Saxicole, sur roches silicatées, calcifuge,
alt. 300 m, sur ardoise non calcaire riche en oxydes métal-
acidophile, mésophile ou aérohygrophile, astégophile ou
liques, 2019/09/04, leg. J.-P. Duvivier et B. Mora, det. et
stégophile, latiphotique (de photophile mais non héliophile
herb. S. Poumarat) ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ;
à sciaphile). Étage adlittoral ainsi que collinéen et méso-
Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Nylander 1873 : 310 {66} ;
méditerranéen proxilittoraux (rarement jusqu’à 2 km du
Nylander 1891 : 81 {66} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103
littoral) — Fryday et van den Boom 2019 : 193-204 {e,
{26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 12 {30} ; Roux et
35, 56} ; Brien 2019 (non publié, 56, Sauzon : Bordéry, le
al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006
Grip, étage adlittoral, alt. 25 m, sur pierre de tuf volcanique,
(Languedoc-Roussillon) : 135 {30, 34, (66)} ; Roux et al.
2019/07/04, leg. et herb. Y. Brien, det. J.-Y. Monnat) —
2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et al. 2014
Rem. N’appartient pas au genre Lecidea. Fryday et van
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 246
den Boom 2019 ont écrit erronément « meings » au lieu
{2b} ; Sussey 2011 : 46-47 {2b} ; Vivant 1988 : 60 {64}.
de Meinga (pointe du).
Lecidea paratropoides Müll. Arg. — Lichénisé, non
Lecidea phaeops Nyl. — Syn. Aspicilia phaeops (Nyl.)
lichénicole — Pyrénées-Orientales et Aude. Très rare.
Stein., Biatora phaeops (Nyl.) Arnold, Lecanora phaeops
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
(Nyl.) Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-
d’extinction [cr] — 11!, 66! — Saxicole, sur rochers et
Dôme (monts Dore, dans les bois du Capucin et près
blocs de roches silicatées, calcifuge, acidophile, xérophile, du Rigolet). Extrêmement rare : deux stations connues
astégophile, héliophile ou très héliophile, non nitrophile. en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats critique d’extinction [cr] — 63a — Saxicole, sur des sur-
humide et hyperhumide — Hertel 1971 : 242 {66} ; Roux faces de roches silicatées souvent près du sol, parfois sous
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(66)} ; Roux et surplomb, quelquefois inondées, calcifuge, subneutrophile,
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35 {66}. très aérohygrophile, non héliophile, non nitrophile. Étages
Lecidea paupercula Th. Fr. — Syn. Lecidea atroocar- collinéen et surtout montagnard. Ombroclimats humide
poides Vain., Lecidea kittilensis Vain. — Lichénisé, non et hyperhumide — Fletcher 1975 : 38 {e} ; Ozenda et
lichénicole — Alpes, Massif central (y compris mont Clauzade 1970 : 368 {f } ; Lamy 1880 : 432 {63} — Rem.
Aigoual et monts de l’Espinouse) et Corse. Rare. Patrimo- N’appartient pas au genre Lecidea.
nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 15!, 2b!, Lecidea plana (J. Lahm) Nyl. — Syn. Catillaria eximia
30r, 34!, 63a, 73r — Saxicole, sur rochers et blocs de roches Malme, Catillaria stromatoides H. Magn., Lecidea entero-
silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohy- morpha (Flot.) Vain., Lecidea latypea Ach. [non auct.], Leci-
grophile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages mon- dea plana f. subsuffusa Nyl., (?) Lecidea poucheti M. Choisy,
tagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype- Lecidella plana J. Lahm — Lichénisé, non lichénicole —
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 458 {e} ; Ozenda et Surtout dans les montagnes ; signalé à tort en Corse. Assez
Clauzade 1970 : 366-367 (sub « Lecidea aeneola ») {f, 30, peu rare. Potentiellement menacé [nt] — 05!, 06!, 11!,
(63), 73} ; Bertrand 2011 (non publié, 34, Saint-Gervais- 30r, 34r, 38!, 42a, 43a, 63!, 65a, 66!, 67r, 68r, 69a, 74a, 77!,
sur-Mare, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Clauzade et 87!, 88r, 90! — Saxicole, sur rochers peu élevés et blocs de
Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ; roches silicatées souvent riches en métaux lourds (notam-
Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Hue 1887 : 472 {15} ; ment fer), calcifuge, de très acidophile à subneutrophile,
Lamy 1880 : 460 {63} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- moyennement aérohygrophile, souvent drosophile, asté-
sillon) : 135-136 {(30)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : gophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages
42 {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et surtout
2013 (Catal. Corse) : 246 {2b}. hyperhumide. Lecideetum lithophilae — Clauzade et Roux
Lecidea percutiens Poelt — Lichénisé, lichénicole — Vaucluse
(Gignac, Fourjon, alt. 400 m, sur grès siliceux poreux). Extrêmement
1985 : 479 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 383 {f } ;
rare : une seule station connue — 84c — Saxicole, calcifuge, acidophile. AFL (collectif ) 1984 : 11 {87} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta
Parasite de Diploschistes scruposus — Poelt 1958 : 305 {e, 84} — Rem. et Roux 1977 : tab. xx {05} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ;
590

Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bertrand Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif cen-
M.-P. 1966 : 15 {67} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Brackel tral, Pyrénées et Corse. Assez commun dans les Alpes et
et al. 2018 : 195 {88} ; Choisy 1950 : 162, 162-163 {42, les Pyrénées. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 11!,
69} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et 2b!, 34!, 38!, 48!, 63!, 65a, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur
Rondon 1959 : 386 {05} ; Clauzade et Rondon 1959 : rochers (parois, plus rarement sommets), blocs ou pierres
387 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coste de roches silicatées, calcifuge, de très acidophile à subneu-
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 trophile, mésophile ou modérément xérophile, astégophile,
{63} ; Harmand 1898 : 85-86 {68, 88, 90} ; Lamy 1880 : photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage
456 {87} ; Lamy 1883 : 413 {65} ; Marc 1908 : 418 {30} ; montagnard à l’étage nival. Ombroclimats humide et hype-
Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 55 {63} ; Nylan- rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 463 {e} ; Hertel
der 1873 : 277 {66} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylan- 1971 : 244-248 {e, 05, 07, 65, 66} ; Ozenda et Clauzade
der 1891 : 10, 47-48 {66} ; Nylander 1896 : 91-92 {77} ; 1970 : 368 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Asta et al.
Parrique (Gasilien) 1891 : 418 {63} ; Parrique (Gasi- 1972 : 101 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xxi {05} ; Bau-
lien) 1898 : 88 {43} ; Payot et Harmand 1901 : 87 {74} ; vet 2009 : 118 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ;
Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 2006 (Lan- Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Bricaud
guedoc-Roussillon) : 136 {(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2011 et al. 1991 (CLLFM v) : 146 {34} ; Choisy 1950 : 161
(Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Werner 1962 : 62 {68, {38} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Gavériaux
88} ; Wirth 1980 : 321 {88} — Rem. La mention de cette et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 47, 50
espèce calcifuge et plutôt orophile par Werner et Des- {2b} ; Lamy 1880 : 456 {63} ; Maheu et Gillet 1914 : 91
châtres (1974 : 304, mention reprise par Werner 1973 : {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 76-77 {2b} ; Nylander
331) en Haute-Corse (Soveria, petit sommet au-dessus du 1873 : 277 {66} ; Nylander 1891 : 48, 81 {66} ; Olivier
village, sur calcaire gréseux, alt. 660 m) est vraisemblable- 1903 : 175 {66} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Roux
ment erronée ; il en est de même de celle de Dominique 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
(1884 : 342) sur le littoral de Loire-Atlantique ; celle de 136 {34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ;
Bouly de Lesdain (1906 (Luxeuil) : 684) en Haute-Saône Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) :
est erronée : d’après la description de l’auteur, la couleur de 129 {34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42
l’épithécium et la longueur des spores ne conviennent pas, {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et
et l’altitude de la localité est inférieure à 400 m. al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 69 {66} ; Roux et
Lecidea planula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de- al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Dôme (monts Dore : dans les bois situés entre la Grande-Cascade et celle 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux
du Serpent, sur rocher trachytique). Extrêmement rare : une seule station
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {2b} — Rem. Très proche
connue — 63a — Saxicole, calcifuge. Étage montagnard supérieur —
Lamy 1880 : 451 {63} ; Nylander 1877 : 224 {63} — Rem. Espèce de L. promiscua dont il diffère par son thalle réduit, peu
douteuse, non traitée dans les flores modernes, connue seulement dans ou pas visible, et par sa chimie (acide confluentique). La
la localité type, proche de L. instrata selon Nylander (1877). mention de cette espèce en Côte-d’Or par Genty (1934 :
Lecidea praenubila Nyl. — Syn. Lecidea aeneola (Arnold) 107, sous Lecidea contigua var. strepsodea), douteuse, n’a
Vain., Lecidea atrocervina Vain., Lecidea helsingforsiensis pas été acceptée.
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-de-Haute- Lecidea promiscua Nyl. — Syn. Lecidea gregalis Arnold,
Provence (Haute-Ubaye : Uvernet-Fours, col de la Cayolle, Lecidea speciosa Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole —
alt. 2330 m ; Jausiers : ONO du faux col de Restefond, Alpes, Pyrénées et Corse. Assez commun dans les Alpes.
sous le sommet du grand escarpement de grès d’Annot, Non menacé [lc] — 04!, 06!, 2b!, 38!, 65!, 66!, 73! —
alt. 2635 m). Extrêmement rare : deux stations connues en Saxicole, sur rochers (parois, plus rarement sommets),
France. Patrimonial d’intérêt national. En danger critique blocs ou pierres de roches silicatées, calcifuge, de fortement
d’extinction [cr] — 04! — Saxicole, sur rochers non ou à acidophile à subneutrophile, mésophile ou modérément
peine calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, acidophile ou xérophile, astégophile, photophile ou héliophile, peu ou
subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas pas nitrophile. Étages subalpin et alpin, plus rarement au
stégophile, photophile mais non ou peu héliophile, non montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide Hertel 1995 : 167 {e, 65} ; Bertrand et Roux 2018 (Lau-
et hyperhumide — Hertel 1995 : 146, 166 {e} ; Roux et vitel) : 123 {38} ; Choisy 1950 : 161 {38} ; Gonnet et al.
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04}. 2013 : 33, 47, 51 {2b} ; Lamy 1883 : 413 {65} ; Roux et al.
Lecidea promiscens Nyl. — Syn. Lecidea promiscua var. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
promiscens (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Lecidea strepsodea Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
591

20, 35, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; 58 (tab. xx) {05, 06} ; Roux 1976 : 21 {05} ; Roux 1984 :
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 87 {06}.
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 Lecidea rhododendri (Hepp) Zahlbr. — Syn. Biatora rhododen-
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {2b} — Rem. dri (Hepp) Arnold — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en
France — Connu dans les Alpes notamment en Italie, Suisse et Alle-
Diffère de L. promiscens par son thalle épilithique, blanc, magne — Sur tiges de Rhododendron, acidophile, aérohygrophile, pho-
bien visible et par sa chimie (acide 2’-o-méthylperlato- tophile ou modérément héliophile, non nitrophile. Étage subalpin —
lique). Clauzade et Roux 1985 : 448 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 359
Lecidea promixta Nyl. — Syn. Lecidea nigerrima H. {f }.
Magn. [non Nyl.], Lecidea pernigra Hertel — Lichénisé, Lecidea roseotincta Coppins et Tønsberg — Lichénisé,
non lichénicole — Finistère (près de Quimper, Ergué- non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Osse-en-Aspe :
Gabéric : Stangala, sur granite altéré, suintant en hiver, E du col de Labayas, forêt d’Issaux, alt. 1350 m). Extrême-
leg. et herb. R. Ragot 2012, det. C. Roux) et Lozère (Mar- ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
chastel : près du lac de St-Andéol, alt. 1250 m, sur roche nial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
non calcaire ; Houmeau 1986/07/10, non publié). Extrê- tion [cr] — 64r — Corticole (sur rhytidome lisse d’Alnus
mement rare : deux stations connues en France. Patrimo- incana, plus rarement de Betula, Salix, Sorbus et Abies), aci-
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction dophile ou subneutrophile, aérohygrophile, euryphotique,
[cr] — 29!, 48! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres peu ou pas nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimat
de roches silicatées non calcaires (notamment granite) très hyperhumide — Coppins et Tønsberg 1988 : 415-418
cohérentes, plus rarement altérées, acidophile, aéro- et subs- {e} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 276 {64}.
trato-hygrophile, parfois ékréophile, peu ou pas stégophile, Lecidea sarcogynoides Körb. — Syn. Lecidea squamata
non nitrophile. Étage collinéen, rarement au montagnard. Flagey — Lichénisé, non lichénicole — Bas-Rhin, Vosges,
Ombroclimat humide — Hertel 1995 : 151, 168 {e}. Massif armoricain, Salève (Haute-Savoie), Massif cen-
Lecidea pusilla B. de Lesd. — Lichénisé, non lichéni- tral, Midi, Pyrénées et Corse. Peu commun. Non menacé
cole — Nord (Dunkerque : Malo-Terminus, dunes, sur [lc] — 03a, 12!, 13r, 2a!, 2b!, 22!, 29!, 30!, 34!, 43a, 44c,
Populus). Extrêmement rare : une seule station connue — 48!, 50!, 56!, 63a, 64!, 65a, 66!, 67!, 68!, 74a, 84!, 85a, 87a,
59c — Corticole. Étage collinéen — Bouly de Lesdain 88a — Saxicole, surtout sur blocs et rochers peu élevés,
1912 : 209, 211 {59} — Rem. Espèce mal connue, qui parfois sur pierres au sol, de roches silicatées, calcifuge,
semble proche des Psilolechia selon Printzen 1995, jamais de moyennement à très acidophile, mésophile ou xéro-
retrouvée depuis sa découverte par Bouly de Lesdain. phile, astégophile, de moyennement à très héliophile, assez
Lecidea ramulosa Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — À recher- thermophile, non ou peu nitrophile. De l’étage mésomé-
cher en France — Europe moyenne et septentrionale — Terricole (sur
diterranéen à l’étage montagnard, rarement au subalpin,
terre nue), détriticole et muscicole — Clauzade et Roux 1985 : 453
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 364 {f } — Rem. N’appartient pas au en Bretagne parfois à l’adlittoral. Ombroclimats sec, sub-
genre Lecidea. humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 482-483
Lecidea rhagadiella (Nyl.) Th. Fr. — Lichénisé, non {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 386 {f } ; Aptroot et
lichénicole — Hautes-Alpes (L’Argentière-la-Bessée : entre al. 2007 : 59 {29} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 146
les rochers de la Balme, la Grande Cabane et la tête de {34} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Choisy 1950 : 163 {74} ;
Clausis, alt. 2400 m, sur schistes gréseux pauvres en cal- Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Coppins 1971 :
caire, Asta et Roux 1977, tab. xx, rel. n° 6) et Alpes-Mari- 161 {29} ; Dominique 1884 : 334 {44} ; Engler et Lacoux
times (Entraunes : ESE du col de la Cayolle, au-dessous du 2012 : 16 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 13, 33 {2b} ; Gonnet
sommet du Garret, alt. 2360 m, sur grès d’Annot à peine et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Harmand 1898 : 90 {67, 88} ;
calcaire, Asta et Roux 1977 : tab. 20, rel. n° 12). Extrê- Hertel 2001 : 114 {44} ; Lamy 1880 : 456-457 {03, 87} ;
mement rare : deux stations connues en France. Patrimo- Marc 1908 : 419 {12} ; Monnat et al. 2018 : 180, 206
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction {50} ; Nylander 1873 : 310 {66} ; Nylander 1878 : 452
[cr] — 05!, 06! — Saxicole, sur des surfaces inclinées, {2a} ; Nylander 1891 : 81 {66} ; Olivier 1900-1903 : 118-
verticales, supraverticales ou sous surplomb, sur des roches 119 {44, (63, 65), 85} ; Ripart 1876 : 263 {03} ; Rondon
silicatées très légèrement calcaires, minimécalcicole, neutro- 1963 (Crau) : 90 {13} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux et al.
phile, xérophile, d’astégophile à stégophile, très héliophile, 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
peu ou modérément nitrophile. Étage subalpin. Ombro- doc-Roussillon) : 136 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011
climats humide et hyperhumide. Lecanoretum albulae — (Pyrénées-Orientales) : 35 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Clauzade et Roux 1985 : 459 {e} ; Asta et Roux 1977 : Corse) : 247 {(2a), 2b} ; Stizenberger 1882-1883 : 192
592

{74} ; Weddell 1875 : 283 {85} ; Wirth 2019 : 86, 87 {67, La mention de cette espèce dans l’Ouest (Olivier 1903 :
68} ; Zschacke 1927 : 10 {2b}. 108-109 ; départements 50 et 61) est vraisemblablement
Lecidea sarcogynopsis Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Loire- erronée (confusion avec un autre Lecidea s. l. à thalle coloré
Atlantique et Vendée (île d’Yeu) — 44a, 85a — Saxicole, sur schistes,
par des oxydes ferriques).
calcifuge, parasite d’Aspicilia — Dominique 1884 : 341 {44} ; Weddell
1875 : 283 {85} — Rem. Espèce douteuse, non mentionnée dans les Lecidea speirodes Nyl. — Syn. Lecidea contigua var.
ouvrages et publications modernes. subcretacea Arnold, Lecidea decorosa Arnold, Lecidea subcre-
Lecidea siderolithica Müll. Arg. — Syn. Lecidea nigro- tacea (Arnold) P. Syd., Lecidea subumbonata sensu Arnold
grisea Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes, et Lettau [non Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Alpes
Haute-Savoie (mont Salève) et Hautes-Alpes. Très rare. (y compris mont Ventoux), Pyrénées. Assez rare. Poten-
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique tiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 64r, 65!, 66!, 73!,
d’extinction [cr] — 05r, 08!, 74a — Saxicole, sur parois de 74a, 84r — Saxicole, surtout sur parois et surfaces inclinées,
roches silicatées ordinairement riches en fer, calcifuge, de parfois sur blocs, généralement médiocalcicole et plus ou
moyennement à fortement acidophile, sidérophile, astégo- moins basophile, plus rarement parvocalcicole et subneu-
phile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et trophile ou légèrement basophile, mésophile, non chiono-
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — phile, peu ou pas stégophile, euryphotique, non nitrophile.
Hertel 1995 : 171 {e, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats humide et
387 {05} ; Sérusiaux et al. 2003 : 18 {08} ; Stizenberger hyperhumide. Lecideetum confluescentis — Clauzade et
1882-1883 : 181 {74} — Rem. Répartition mal connue par Roux 1985 : 464 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 370
suite de confusions avec L. fuscoatra. {f } ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et Roux 1977 :
Lecidea silacea (Ach.) Ach. — Syn. Lecidea subsilacea tab. iv, vii, xx {04, 05, 06, 73} ; Boissière et al. 1989 : 15
Nyl., Toninia tabacina (DC.) Flagey [non auct.] — Liché- {74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Coste 2012
nisé, non lichénicole — Essentiellement dans les mon- (Eyne) : 11 {66} ; Hertel 2001 : 114 {05} ; Houmeau et
tagnes, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé Roux 1991 : 550 {65} ; Hue 1897 : cclxliii {04} ; Roux
[lc] — 05r, 06!, 09!, 11!, 12a, 2aa, 30!, 31!, 34!, 38!, 43a, et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011
48!, 63a, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 77a, 81r, 88r — Saxicole, sur (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
rochers et blocs de roches silicatées riches en métaux lourds, Orientales) : 20 {66} ; van den Boom et al. 1995 : 276
notamment fer, calcifuge, sidérophile, de moyennement {64} ; Vivant 1988 : 60 {64}.
à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, astégo- Lecidea sphaerella Hedl. — Syn. Lecidea sylvana sensu
phile, euryphotique (surtout photophile ou héliophile), non Th. Fr. p. p. [non Körb.] — Lichénisé, non lichénicole —
nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage alpin. Ombro- Vosges, Seine-et-Marne, Manche, Haute-Vienne et Pyré-
climats humide et hyperhumide. Acarosporetum sinopicae — nées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt internatio-
Clauzade et Roux 1985 : 457 {e} ; Ozenda et Clauzade nal. En danger critique d’extinction [cr] — 50a, 66!, 77!,
1970 : 366 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 11 {74} ; Asta [coll. 87a, 88r — Corticole (sur feuillus (Salix, Sorbus, Alnus,
Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; etc.) et conifères (Pinus, Abies, Juniperus, etc.)) ou lignicole,
Choisy 1950 : 160, 161, 1953 : 181 {38, 43} ; Clauzade de très à modérément acidophile, mésophile, photophile
et Rondon 1959 : 387 {05} ; Coste 1993 : 7 {09} ; Coste ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
2011 : 105 {31, 34, 65, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ; collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Florence et coll. 2019 : humide — Clauzade et Roux 1985 : 448 {e} ; Ozenda et
247 {65} ; Harmand 1898 : 82 {88} ; Houmeau et Roux Clauzade 1970 : 358-359 {f, (massif des Vosges)} ; Bois-
1991 : 550 {65} ; Lamy 1883 : 321 {65} ; Maheu et Gillet sière 1979 : 87 {77} ; Harmand 1898 : 53-54 {88} ; Lamy
1914 : 92 {2a} ; Marc 1908 : 417 {12, 30} ; Moreau et 1880 : 435 {87} ; Nylander 1896 : 81 {77} ; Olivier 1900-
Moreau 1932 (monts Dore) : 56 {63} ; Nylander 1881 : 1903 : 91 {50} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
xcvii {77} ; Payot et Harmand 1901 : 87 {74} ; Pouma- 49 {66} ; Werner 1962 : 66 {88} — Rem. N’appartient pas
rat et coll. 2014 : 17, 24 {66} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; au genre Lecidea. La mention de cette espèce dans le Var
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {30, 34, (massif de la Sainte-Baume) par Dughi et Ducos 1938
(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et (sous L. sylvana) est douteuse car le nom de L. sylvana a été
al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 129 {30, utilisé pour plusieurs espèces (Clerc 2004, Santesson et
34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, al. 2004) ; en tout cas sa présence n’y a pas été confirmée.
69 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. Lecidea steineri Hertel — Lichénisé, non lichénicole —
2013 (Catal. Corse) : 247 {(20)} ; Vivant 1988 : 60 {64} ; Hautes-Alpes (environs du col du Lautaret, les Clochettes,
Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 331 {20} — Rem. alt. 2200 m, Hertel 1975) et Alpes-Maritimes (Entraunes :
593

Estenc, pointe de la côte de l’Âne, alt. 2787 m, base d’une Lecidea subspeirea Coppins, P. James et Hertel —
paroi rocheuse de grès d’Annot, 2012/07/26, leg., det. et Lichénisé, non lichénicole — Morbihan (Lanester : pont
herb. M. Bertrand). Extrêmement rare : deux stations du Bonhomme, ancien pont sur le Blavet, sur mortier entre
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En blocs de granite, surface horizontale, alt. 20 m, leg., det. et
danger critique d’extinction [cr] — 05r, 06! — Saxicole, herb. J.-Y. Monnat, 2013/02/07, conf. C. Roux). Extrê-
sur parois de roches silicatées, calcifuge, mésophile, non mement rare : une seule station connue en France. Patrimo-
héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages subalpin supérieur nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux [cr] — 56! — Saxicole, sur roches calcaires et sur mortier,
1985 : 461 {E, Alpes} ; Hertel 1975 : 72-73 {m, 05}. calcicole. Étage collinéen — Smith et al. 2009 : 518-519
Lecidea subcavatula B. de Lesd. — Lichénisé, non {e}.
lichénicole — Hérault (massif de l’Espinouse, Saint-Pons- Lecidea subtrullissata Müll. Arg. — Lichénisé, non
de-Thomières : vallée du Jaur, vers 200-300 m d’altitude). lichénicole — Haute-Savoie (mont Salève, sur bloc de grès
Extrêmement rare : une seule station connue. Patrimonial ferrugineux dans un pâturage). Extrêmement rare : une
d’intérêt international. En danger critique d’extinction seule station connue. Patrimonial d’intérêt international.
[cr] — 34a — Saxicole, omninocalcicole, sur blocs de En danger critique d’extinction [cr] — 74a — Saxicole,
marbre. Étage supraméditerranéen ou collinéen — Bouly calcifuge, sidérophile. Étage montagnard — Stizenberger
de Lesdain 1908 : 422 {34} ; Crozals 1914 : 131 {34} ; 1882-1883 : 187 {74}.
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {(34)} — Lecidea sudetica Körb. — Syn. Lecidea alboflava (Körb.) Arnold,
Rem. Espèce non mentionnée dans les flores modernes, Lecidea virescens Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Non connu
avec certitude en France — Saxicole, calcifuge. De l’étage collinéen à
qui, selon la description originale, semble voisine d’Eiglera
l’étage alpin — Rem. La présence de cette espèce, connue en Suisse et en
homalomorpha, mais en diffère par son caractère non oro- Allemagne, n’a pas été confirmée en France depuis sa mention par Séguy
phile et ses spores de seulement 9-10 × 5-6 µm. en Haute-Garonne (1950 : 47 ; 1952 : 32) et dans les Hautes-Pyrénées
Lecidea subcongrua sensu Vain. [non Nyl.] — Liché- (Séguy 1950 : 47).
nisé, non lichénicole — Cantal (C. Roux, non publié). Lecidea swartzioidea Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
Extrêmement rare : une seule station connue en France. cole — 12! — Rem. Deux variétés de valeur incertaine.
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- Lecidea swartzioidea Nyl. var. swartzioidea — Syn.
tinction [cr] — 15! — Saxicole, calcifuge, aérohygrophile, Lecidea arnoldiana Dalla Torre et Sarnth., Lecidea gneissacea
non nitrophile. Étage montagnard supérieur — Clauzade Zahlbr., Lecidea jemtlandensis H. Magn., Lecidea lapicida
et Roux 1985 : 476 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 381 var. swartzioidea (Nyl.) Nyl., Lecidea metamorpha Anzi,
{e}. Lecidea pantherina subsp. peralbida Th. Fr., Lecidea voge-
Lecidea subdeclinata Nyl. — Lichénisé, non lichéni- siaca Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Montagnes,
cole — Vosges (massif du Honeck) et Hautes-Pyrénées y compris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
(au-dessus de Barèges : locus classicus). Extrêmement rare : 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 15!, 2b!, 21r, 30!, 38!, 48!, 63!, 64!,
deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, calcifuge, sur rochers, blocs
international. En danger critique d’extinction [cr] — 65a, et pierres de roches silicatées très cohérentes, de très aci-
68a — Saxicole, laticalcicole. Étage subalpin. Ombrocli- dophile à subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu ou
mats humide et hyperhumide — Nylander 1872 : 357 pas stégophile, euryphotique (de photophile à fortement
{65} ; Werner 1962 : 62 {68}. héliophile), non ou peu nitrophile. De l’étage montagnard
Lecidea subducta Wedd. — Lichénisé, non lichénicole — Île d’Yeu supérieur à l’étage alpin. Ombroclimats humide et hype-
(Vendée) — 85a — Sur rocher ombragé non calcaire près du château —
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 459 {e} ; Ozenda
Olivier 1900-1903 : 119 {85} ; Weddell 1875 : 284 {85} — Rem.
Espèce douteuse, non signalée dans les publications modernes, peut-être et Clauzade 1970 : 367, 368 {f, montagnes, au-dessus de
un Lecidella déjà décrit. 1200 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta
Lecidea submersula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al.
Haute-Vienne (Le Palais-sur-Vienne : sur les pierres d’un 1993 : 34 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. i {73} ; Bauvet
mur baignées par le ruisseau du Palais, près d’une petite 2018 : 100 {63} ; Boissière 1994 : 8, 9 {63} ; Bugnon
cascade). Extrêmement rare : une seule station connue. 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Clauzade et Rondon
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 1961(iii) : 6 {30} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ;
d’extinction [cr] — 87a — Saxicole, sur roches plus ou Gonnet et al. 2013 : 33, 51 {2b} ; Houmeau et Roux
moins inondées, calcifuge, hydrophile. Étage collinéen — 1991 : 550 {65} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
Ozenda et Clauzade 1970 : 371 {f, (87)} ; Lamy 1880 : lon) : 136 {(30)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ;
438 {87}. Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) :
594

130 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Lecidea tessellata Flörke var. tessellata — Syn. Leci-
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. dea cyanea sensu Th. Fr. [non (Ach.) Th. Fr.], Lecidea
2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 69 {66} ; Roux et al. homalodes Nyl., Lecidea occidentalis Lynge, Lecidea spilota
2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Fr. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Hautes mon-
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux tagnes, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {2b} ; Vallade et Gar- [lc] — 04!, 05!, 06!, 09!, 12a, 15!, 2b!, 30r, 43a, 48!, 64!,
diennet 2016 : 36 {(21)} ; Vivant 1988 : 61 {64} — Rem. 66!, 68!, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches
Très proche de L. lapicida var. pantherina. silicatées basiques, calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
Lecidea swartzioidea var. lithophiloides (Müll. Arg.) mésophile ou xérophile, astégophile, photophile et surtout
Clauzade et Cl. Roux — Syn. Lecidea lithophiloides Müll. héliophile, non ou à peine nitrophile. Étages montagnard
Arg. [non Nyl.], Lecidea swartzioidea var. « lithophilioides » supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et
(Müll. Arg.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non liché- hyperhumide. Assez souvent parasite d’Aspicilia au début
nicole — Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse. Assez de son développement — Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!, 2ba, 30r, 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. 1993 : 34
34a, 48!, 63!, 64r, 66!, 73!, 74! — Saxicole, surtout sur des {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. xvi, xviii {05} ; Bertrand
sommets rocheux, calcifuge, de très acidophile à subneu- et Roux 2016 : 60 {04} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38
trophile, surtout xérophile, astégophile, héliophile, non ou {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Clauzade et
peu nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ;
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- Gonnet et al. 2013 : 32 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 :
zade et Roux 1985 : 459 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 70 {2b} ; Marc 1908 : 419 {12} ; Martin et Martin 2011
368 {f, 30, 66} ; Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 247 (non publié, 2B, Asco : sur roche non calcaire, 2011/10/04,
{f } ; Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2018 : 100 {63} ; leg., herb. et det. B. et J.-L. Martin) ; Müller (Argovien-
Bertrand 2012 (non publié, 66, Angoustrine-Villeneuve- sis) 1862 : 53-54 {74} ; Nylander 1873 : 276-277 {66} ;
des-Escaldes : site classé du Carlit, leg., det. et herb. M. Nylander 1891 : 47 {66} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 88
Bertrand) ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; {43} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Roux et al. 2005 (mont
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Maheu et Gil- Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ;
let 1914 : 98 {20} ; Poumarat et coll. 2014 : 8, 17 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {(30), 48,
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et al.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 135 {(30, 34), 48, (66)} ; 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 46 {04} ; Roux et al. Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al. 2014 20, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ;
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014
44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {(20)} ; (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247
Vivant 1988 : 61 {64}. {2b} ; Vivant 1988 : 61 {64} ; Wirth 1974 : 387 {68}.
Lecidea tenebrescens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Haute- Lecidea tessellata var. caesia (Anzi) Arnold — Syn.
Vienne (Beaumont-du-Lac : Puy-Laclide, sur un rocher, et bois de Crou- Lecidea azurea Kremp., Lecidea casimirii Müll. Arg., Lecidea
zat (actuellement bois de Crosas), sur une pierre baignée par un petit
ruisseau). Extrêmement rare : deux stations connues — 87a — Saxicole, injuncta Nyl. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes,
calcifuge — Lamy 1880 : 450 {87} ; Nylander 1879 : 207 {87} — Rem. Pyrénées et Corse. Commun dans les Alpes. Non menacé
Espèce douteuse, non mentionnée dans les flores modernes. [lc] — 04!, 05!, 06!, 2b!, 64!, 65!, 73!, 74! — Saxicole, sur
Lecidea terrenula (Nyl.) Cl. Roux comb. provis. — rochers et gros blocs de roches plus ou moins calcaires (grès
Syn. Lecidea conferenda subsp. terrenula Nyl. — Lichénisé, ou schistes plus ou moins calcaires, calcaire marneux ou
non lichénicole — Vendée (Île d’Yeu). Très rare. Menaces gréseux), laticalcicole (surtout de parvo- à médio-calcicole),
non évaluées [ne] — 85a — Terricole, calcifuge. Étage neutrophile ou un peu basophile, mésophile ou xérophile,
collinéen (variante chaude) — Olivier 1900-1903 : 125 astégophile, héliophile, non ou modérément nitrophile.
{85} — Rem. Espèce très mal connue, non signalée dans Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats
les publications modernes, en tout cas non conspécifique humide et hyperhumide. Assez souvent parasite d’Aspicilia
de Lecidea conferenda (nom actuel : Adelolecia kolaensis) par au début de son développement — Asta et al. 1972 : 101
son thalle, ses apothécies et son écologie. {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, vii, xi, xv, xvi, xviii,
Lecidea tessellata Flörke — Lichénisé, non lichéni- xx, xxi {04, 05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ;
cole — Rem. Deux variétés ayant probablement valeur Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Florence et coll.
d’écotype. 2019 : 264 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ; Houmeau
595

et Roux 1991 : 550 {65} ; Lamy 1883 : 413 {65} ; Roux Tarn-et-Garonne (Jeanjean [coll. B. de Lesd.] 1925 : 243)
1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 est vraisemblablement erronée.
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et Lecidea umbonata (Hepp) Mudd — Syn. Lecidea
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- acosmeta Lettau, Lecidea exornans (Arnold) Nyl., Lecidea
Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et omphaliza Lettau, Lecidea subumbonata Nyl. [non sensu
coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {2b} ; Vivant 1988 : 61 {64}. Arnold], Lecidea umboniza Nádv. — Lichénisé, non liché-
Lecidea tigrina Zschacke — Lichénisé, non lichéni- nicole — Alpes et Pyrénées. Commun dans les Alpes, assez
cole — Haute-Corse (entre Corte et Venaco) — 2ba — Sur commun dans les Pyrénées. Non menacé [lc] — 04!, 05!,
grès siliceux — Zschacke 1927 : 10-11 {2b} ; Roux et 06!, 09!, 31a, 38!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur
coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {(20)} — Rem. Espèce de parois, surfaces inclinées, blocs, etc. de roches silicatées
valeur incertaine, non considérée dans les flores et catalo- plus ou moins calcaires, calcaires marneux ou gréseux,
gues modernes, connue seulement par le matériel original. laticalcicole, neutrophile ou basophile, mésophile, peu ou
Lecidea turgidula Fr. — Syn. Biatora turgidula (Fr.) pas stégophile, non chionophile, euryphotique, non ou
Nyl., Lecidea subglomerella Nyl., Oedemocarpus turgidulus modérément nitrophile. De l’étage montagnard supérieur à
(Fr.) Trevis. ; incl. Lecidea mucosa Stirt., Lecidea turgidula f. l’étage nival — Clauzade et Roux 1985 : 464 {e} ; Ozenda
deminuta (Schrad. ex Körb.) Grummann, Lecidea turgidula et Clauzade 1970 : 369, 370 {f, montagnes, au-dessus de
f. endopella (Leight. ex Cromb.) Leight., Lecidea turgidula 1500 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta
f. pithyophila (erreur orthographique), Lecidea turgidula f. 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al.
pityophila (Sommerf.) Th. Fr. — Lichénisé, non lichéni- 1973 : 84 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv, vii, xi, xv,
xvi, xviii, xx {04, 05, 06,73} ; Bertrand et Roux 2016 :
cole — Çà et là dans les régions montagneuses ou froides,
60 {04} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 168
mais non signalé dans les Pyrénées et en Corse. Assez rare.
{31} ; Hertel 2001 : 116 {04, 05, 65} ; Houmeau et Roux
Potentiellement menacé [nt] — 01a, 12a, 15!, 19a, 27a, 34a,
1991 : 550 {65, 66} ; Hue 1897 : cclxliii {04} ; Lamy
35a, 38!, 45a, 50a, 51a, 57r, 68a, 74a, 77a, 83a, 84a, 87a, 88a,
1883 : 409 {65} ; Roux 1978 : 168 {73} ; Roux 1984 :
90a — Lignicole (sur bois altéré mais dur, en particulier
87 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136
sur troncs et souches décortiqués) ou corticole (sur vieux
{(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux
conifères, rarement sur feuillus), de moyennement à très
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011
acidophile, assez aérohygrophile, de non à moyennement
(Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
stégophile, non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ;
supérieur, montagnard et subalpin. Ombroclimats humide Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 61 {64}.
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 447 {e} ; Lecidea verruca Poelt — Lichénisé, lichénicole — À rechercher
Ozenda et Clauzade 1970 : 359 {f } ; Asta 1975 : 51 en France — Connu notamment en Suisse et en Italie — Saxicole, sur
{38} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Brisson roches silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile,
héliophile, héminitrophile ; parasite d’Aspicilia spp. Étages subalpin et
1875 : 150 {51} ; Choisy 1949 : 149 {01} ; Crozals 1914 : alpin. Espèce dioïque (chaque individu est soit à pycnides, soit à apo-
130, 131 {34} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi thécies) — Rem. Peut-être conspécifique de Lecidea tessellata Flörke.
et Ducos 1938 : 212 {83} ; Farou 2016 (non publié, 15, Lecidella Körb. — Syn. Diplophragmia Vain. —
Menet : au bord d’un chemin en milieu ouvert, alt. 834 m, Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Knoph 1990 :
sur rhytidome (arbre indéterminé), 2016/08/12, leg., herb. 1-183 {m}.
et det. J.-L. Farou) ; Harmand 1898 : 55-56, 58-59 {57, Lecidella albida Hafellner — Syn. Lecidea alba Schleich.
68, 88, 90} ; Kieffer 1895 : 81 {57} ; Lamy 1880 : 437, [non (Ach.) Flörke], Lecidella alba (Schleich.) Hertel nom.
439 {19, 87} ; Marc 1908 : 416 {12} ; Nylander 1897 : illeg. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie. Très
5 {77} ; Olivier 1900-1903 : 89-90 {27, 35,50} ; Payot rare. Menaces non évaluées [ne] — 74a — Corticole, sur
et Harmand 1901 : 86 {74} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; rhytidome lisse du tronc de feuillus (surtout Acer, Fagus,
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {(34)} ; Fraxinus, etc.), plus rarement sur conifères, isolés ou peu
Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; van den Boom et denses, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou
Breuss 2002 : 14 {15} ; Wirth 1980 : 323 {88} — Rem. mésophile, assez héliophile, non nitrophile. Étages colli-
N’appartient pas au genre Lecidea. Deux données récentes néen et montagnard. Ombroclimat humide. Graphidion
seulement ; en particulier non retrouvé depuis sa décou- scriptae — Puget 1866 : lxxxix {74}.
verte par Nylander (1897) dans la forêt de Fontainebleau Lecidella anomaloides (A. Massal.) Hertel et H. Kilias —
(Seine-et-Marne) qui a pourtant fait l’objet de prospections Syn. Biatora pungens Körb., Biatora umbrosa Bagl. ex A.
récentes approfondies. La mention de cette espèce dans le Massal., Biatorina anomaloides (A. Massal.) Jatta, Catillaria
596

anomaloides (A. Massal.) Lettau, Lecidea anomaloides A. {06} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Vallade et Gardiennet
Massal., (?) Lecidea atrosanguinea (Flörke) Vain. nom. illeg., 2016 : 36 {(21)} ; Vivant 1988 : 61 {64}.
Lecidea elaeochroma var. pungens (Körb.) Th. Fr., Lecidea Lecidella asema (Nyl.) Knoph et Hertel — Lichénisé,
enteroleuca auct. p. p. [non Ach.], Lecidea goniophila auct. non lichénicole — Rem. Deux variétés ayant probablement
p. p. [non Flörke], Lecidea pilularis (Ach.) Fr., Lecidea pun- valeur de chémotype.
gens (Körb.) Nyl., Lecidea umbrosa auct. [non (Bagl. ex A. Lecidella asema (Nyl.) Knoph et Hertel var. asema —
Massal.) Jatta], Lecidea vulgata var. atrosanguinea (Hoffm.) Syn. Lecidea latypea auct. p. p. [non Ach.], Lecidea subin-
Zahlbr., (?) Lecidella atrosanguinea (Flörke) R. Sant. comb. congrua Nyl., Lecidella distrata Arnold [non Nyl.], Lecidella
inval., Lecidella pungens (Körb.) Körb., Lecidella umbrosa distratula Zahlbr., (?) Lecidella latypea f. ochracea Hepp ex
auct. [non (Bagl. ex A. Massal.) Hertel] — Lichénisé, non H. Olivier, Lecidella subincongrua (Nyl.) Hertel et Leuc-
lichénicole — France surtout non méditerranéenne ; non kert var. subincongrua — Lichénisé, non lichénicole — Île-
signalé en Corse. Assez commun en dehors de la région de-France, Massif armoricain, Côte-d’Or, Massif central,
méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 05r, 06!, Alpes, Pyrénées et Corse. Assez commun. Non menacé
12a, 14a, 15a, 17!, 21a, 30!, 31!, 34!, 36!, 38!, 43a, 44a, [lc] — 05!, 06!, 09!, 11!, 12a, 19!, 2ar, 2b!, 21a, 22!, 29!,
48!, 49a, 51a, 54a, 57a, 63!, 64r, 65a, 66!, 68a, 69a, 71a, 30!, 31a, 34a, 35!, 50!, 56!, 64r, 65a, 66!, 75sla, 77!, 83!,
73a, 74a, 77!, 79a, 83!, 87a, 88a — Saxicole, sur parois 85a — Saxicole, sur rochers de roches silicatées basiques
verticales ou légèrement supraverticales ou sous surplomb ou très calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, subneu-
de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, subneutro- trophile, mésophile, astégophile, photophile mais non
phile ou acidophile, assez aérohygrophile ou mésophile, de ou peu héliophile, héminitrophile. De l’étage adlittoral à
non à modérément stégophile, euryphotique (surtout non l’étage montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide
héliophile), de non à moyennement nitrophile. Des étages et humide — Clauzade et Roux 1985 : 487 {e} ; Knoph
1990 : 66-75 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 377 {f } ;
supraméditerranéen et surtout collinéen à l’étage alpin, rare-
AFL (collectif ) 1984 : 11 {19} ; Aptroot et al. 2007 : 59
ment au mésoméditerranéen. Ombroclimats subhumide,
{29} ; Boissière 1979 : 87 {77} ; Boissière 1990 : 189
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 487
{77} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 141
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 383 {f } ; Asta 1973 :
{29} ; Coppins 1971 : 161 {29, 56} ; Crozals 1914 : 132
36 {38} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bertrand 2017 (non
{34} ; Crozals 1923 : 33 {83} ; Crozals 1924 : 105 {83} ;
publié, 06, Villeneuve-Loubet : la Fenouillère, alt. 55 m,
Fagot 1906 : 210 {31} ; Genty 1934 : 109 {21} ; Gonnet
sur rochers d’andésite, 2017/10/05, leg., det. et herb. M.
et al. 2013 : 59 {2b} ; Lamy 1883 : 406 {65} ; Marc 1908 :
Bertrand) ; Boissière 1979 : 87 {77} ; Boissière 1990 :
417 {12} ; Massé 1966 : 879 {29} ; Ménard 2009 : 152
188 {77} ; Brisson 1876 : 245 {51} ; Brisson 1880 : 204
{83} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Nylander
{02} ; Choisy 1950 : 18 {01, 69, 71, 74} ; Clauzade et 1873 : 264, 290-291, 310 {66} ; Nylander 1891 : 9, 63,
Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 80-81 {66} ; Nylander 1896 : 89 {75sl} ; Olivier 1900-
{05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Clauzade 1903 : 118 {85} ; Olivier 1902 : 56 {66} ; Poumarat et
et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Crozals 1908 : 536 {34} ; coll. 2014 : 26 {66} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux et al.
Crozals 1914 : 132 {34} ; Dominique 1884 : 334 {44} ; 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {30, (34, 66)} ; Roux
Genty 1934 : 109 {21} ; Harmand 1898 : 80-81 {54, 57, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 69 {66} ; Roux et al.
68, 88} ; Hue 1887 : 472 {15} ; Hue 1896 : 147 {73} ; Hue 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
1896 : 257 {73} ; Kieffer 1895 : 83 {57} ; Lamy 1880 : 448, Corse) : 247 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Vallade
507 {63, 87} ; Lamy 1881 : 349 {63, 87} ; Lamy 1883 : 407 et Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; Vivant 1988 : 62 {64} ;
{65} ; Marc 1908 : 417 {12} ; Ménard 2009 : 93, 132 {83} ; Weddell 1874 : 344 {34} ; Weddell 1875 : 283, 285
Müller (Argoviensis) 1862 : 52 {74} ; Nylander 1873 : {85} ; Werner 1973 : 331 {20} — Rem. Thalle blanchâtre
275, 291 {66} ; Nylander 1891 : 10 {66} ; Olivier 1900- ou gris blanchâtre, C – ou C +, toujours KC + (orange). Un
1903 : 102-103 {14, 49, 79} ; Ozenda 1950 : 37 {(06)} ; morphotype à thalle presque nul a été observé sur le littoral
Parrique (Gasilien) 1898 : 87 {63} ; Payot et Harmand rocheux du Finistère (Monnat 2014, non publié).
1901 : 87 {74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 : Lecidella asema var. elaeochromoides (Nyl.) Nimis et
36 {79} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 Tretiach — Syn. Lecidea elaeochromoides (Nyl.) Flagey,
{(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Lecidea parasema var. elaeochromoides Nyl., (?) Lecidea para-
Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : sema var. sulfurella Wedd., Lecidea subincongrua f. elaeochro-
130 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- moides (Nyl.) H. Magn., Lecidea subincongrua var. elaeochro-
tales) : 35 {66} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 moides (Nyl.) Poelt, Lecidella elaeochromoides (Nyl.) Knoph
597

et Hertel, Lecidella subincongrua var. elaeochromoides (Nyl.) 45!, 47!, 48!, 49a, 50r, 54a, 55!, 57a, 59a, 61a, 63!, 64!, 65!,
Hertel et Leuckert — Lichénisé, non lichénicole — Massif 66!, 67!, 68!, 70a, 72a, 73!, 74!, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!,
armoricain, Midi méditerranéen et Corse. Assez commun 84!, 85a, 86a, 87!, 88a, 90! — Saxicole, sur parois ou som-
sur le littoral méditerranéen, localement aussi sur celui de mets rocheux, plus rarement sur murs d’argile, calcifuge ou
l’Atlantique et de la Manche. Non menacé [lc] — 13!, calcicole (de minimécalcicole à médiocalcicole), rarement
2a!, 2b!, 22!, 29!, 50!, 56!, 66!, 83!, 84!, 85! — Saxicole, sur lignicole (sur bois ouvragé), de subneutrophile à basophile,
rochers de roches silicatées basiques ou faiblement calcaires, assez xérophile, astégophile, héliophile, nitrophile ; par-
calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile, mésophile fois lichénicole au début de son développement. De l’étage
ou modérément xérophile, de photophile à modérément mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec,
héliophile, héminitrophile. De l’étage thermoméditerra- subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade et
néen à l’étage collinéen (surtout variante chaude). Ombro- Roux 1985 : 487 {e} ; Knoph 1990 : 76-88 {m} ; Ozenda
climats sec, subhumide et humide — Clauzade et Roux et Clauzade 1970 : 380 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 11
1985 : 487 {e} ; Knoph 1990 : 103-107 {m} ; Ozenda et {87} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 20, 21 {74} ; Agnello
Clauzade 1970 : 377 {f } ; Boumier et al. 2011 : 11 {85} ; 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 :
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; 59 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta
Crozals 1924 : 105 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 66 {2b} ; 1972 : 139 {04} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 :
Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 100 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. v, xi, xv, xvi, xx {04,
17 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a} ; Ménard 2009 : 05, 06, 73} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2012 :
112, 138, 144, 160 {13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bertrand et Roux
(tab. 1) {13} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Nylan- 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123
der 1873 : 310 {66} ; Nylander 1891 : 81 {66} ; Olivier {38} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Boissière 1995 : 50
1902 : 56 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : {43} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 683-684 {70} ;
136 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 116 {59} ; Boumier
{(66)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247 {2a, 2b} ; et al. 2011 : 26 {44} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ;
Vězda 1966 : Lich. sel. exsicc. n° 488 {83} — Rem. Thalle Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {04,
jaune soufre ou jaune verdâtre, C + (orange). Plus thermo- 84} ; Bricaud 2008 : 141 {29} ; Choisy 1950 : 18 {01, 74} ;
phile que L. asema s. s. Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Ron-
Lecidella bullata Körb. — Syn. Lecidea bullata (Körb.) Th. Fr. don 1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) :
nom. illeg. [non Meyer et Flot.], Lecidea bullosa Zahlbr. — Lichénisé,
non lichénicole — Signalé à tort en France — Pologne (Sudètes) — Sur
5 {30} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ;
basalte — Knoph et Leuckert 2000 : 19-20 {e} — Rem. Longtemps Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste
confondu avec Lecanora formosa (voir la remarque sous cette espèce). 2005 : 587 {81} ; Coste 2011 : 105 {09, 11, 81} ; Coste
Lecidella carpathica Körb. — Lichénisé, non lichéni- 2011 (Eyne) : 8 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste
cole — Poumarat et coll. 2014 : 22 {66} — Rem. Deux 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ;
chémotypes : chémo. carpathica à épithécium et cortex de Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Crozals 1908 : 535
l’excipulum K – ; chémo. latypizella à épithécium et cortex {34} ; Crozals 1914 : 132 {34} ; Crozals 1924 : 105 {83} ;
de l’excipulum K + (violet), non connu en France. Derrien et al. 2018 : 285 {37} ; Diederich et al. 2006 : 59
Lecidella carpathica Körb. chémo. carpathica — Syn. {55} ; Engler et Lacoux 2012 : 15, 16, 20, 27 {34} ; Fagot
Blastenia rejecta Th. Fr., Lecidea advertens Nyl., Lecidea bas- 1906 : 211 {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxii {83} ;
kalensis Szatala, Lecidea carpathica (Körb.) Szatala, Lecidea Genty 1934 : 109 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 21, 47, 56
carpathica var. caucasica Szatala, Lecidea continuior Nyl., {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {2a} ; Guilloux et al. 2000 :
Lecidea diffractula H. Magn., Lecidea durietzii H. Magn., 39 {2b} ; Harmand 1898 : 81 {54, 57, 88} ; Houmeau et
Lecidea fennica Räsänen, Lecidea kotiluotensis Vain., Lecidea Roux 1981 : 95 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ;
latypea auct. p. p. [non Ach.], Lecidea latypea f. argillicola Hue 1887 : 472 {15} ; Hue 1896 : 146 {73} ; Hue 1896 :
H. Olivier, Lecidea latypiza Nyl., Lecidea latypiza f. subter- 257 {73} ; Kieffer 1895 : 83 {57} ; Lamy 1880 : 447 {63,
fusca Harm., Lecidea loudiana Zahlbr., Lecidea pertingens 87} ; Lamy 1883 : 406 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 92
Nyl., Lecidea subsmaragdula H. Magn., Lecidea suprasedens {2b} ; Marc 1908 : 417 {12} ; Ménard 2009 : 78, 99, 130,
Zahlbr., Nesolechia vainioana Räsänen — Lichénisé, liché- 145 {83} ; Moreau et Moreau 1930 : 486 {63} ; Moreau
nicole facultatif — Presque partout, y compris en Corse. et Moreau 1934 : 341 {63} ; Moreau et Moreau 1934
Commun. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, 07!, (Menton) : 149 {06} ; Moreau et Moreau 1934 (r. grani-
08!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14a, 15!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21a, tiques) : 156 {63} ; Nylander 1873 : 310 {66} ; Nylander
23!, 24!, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 37!, 38!, 42!, 43!, 44!, 1891 : 10 {66} ; Nylander 1896 : 90 {78sl} ; Olivier 1900-
598

1903 : 97-99 {14, 49, 50, 61, (63, 65), 72, 79, 85} ; Olivier Conspécifique de Lecidella scabra selon Knoph (1990 :
1902 : 335 {66} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 87 {15, 43} ; 132), mais distinct de celui-ci (Poelt 1972) par son thalle
Payot et Harmand 1901 : 87 {74} ; Picquenard 1904 : muni de sorédies maculiformes et par son écologie.
121 {29} ; Poumarat et coll. 2014 : 7, 13, 17, 21, 24, 25, Lecidella elaeochroma (Ach.) M. Choisy — Lichénisé,
26 {66} ; Prin 1983 : 13 {10} ; Richard 1877 : 36 {79} ; non lichénicole — Rem. Plusieurs chémotypes et mor-
Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Roux 1967 : 149 {30} ; photypes.
Roux 1978 : 134, 138 {04} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux Lecidella elaeochroma (Ach.) M. Choisy chémomor-
2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 pho. elaeochroma — Syn. Biatora ambigua A. Massal.,
{26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux Biatora enteroleuca auct. [non (Ach.) Nägeli], Biatora tabes-
et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 13, 14, 24 {30, 48} ; Roux et cens Körb., Lecidea achrista (Sommerf.) Britzelm., Lecidea
al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {07, 30} ; Roux et al. 2006 achristotera Nyl., Lecidea ambigua (A. Massal.) Jatta [non
(Languedoc-Roussillon) : 136 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et Ach.], Lecidea elaeochroma (Ach.) Ach., Lecidea elaeochroma
al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- f. limitata auct. [non (Scop.) H. Olivier], Lecidea entero-
Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 leuca auct. p. p. [non Ach.], Lecidea limitata auct. [non
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, Scop.], Lecidea olivacea (Hoffm.) A. Massal., Lecidea para-
69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux sema auct. [non (Ach.) Ach.], Lecidea parasema f. granulato-
et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : areolata Harm., Lecidea parasema f. leptothallina Harm.,
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux Lecidea parasema var. elaeochroma Ach., Lecidella achristo-
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 247-248 {2a, 2b} ; Roux et tera (Nyl.) Hertel et Leuckert, Lecidella parasema var. rugu-
Coste 2005 : 237 {48} ; Séguy 1950 : 47 {31} ; Séguy losa (Ach.) P. Syd. ; incl. Lecidella elaeochroma var. inspersa
1952 : 31 {31} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 36 {(21)} ; Degel — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : compris en Corse. Très commun. Non menacé [lc] — 01!,
61 {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ; Weddell 1874 : 344 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!,
{34} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Wirth 2019 : 79, 80, 81, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!,
82, 86, 88 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 10 {2b} — Rem. 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!,
La mention de « Lecidea sabuletorum Flk. = Lecidea laty- 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!,
pea Ach. » en Haute-Corse par Maheu et Gillet (1926 : 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!,
74), mention reprise par Werner (1973 : 331) sous Leci- 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!,
dea latypea, correspond vraisemblablement à un Lecidella, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Cor-
d’après sa description peut-être à Lecidella carpathica. Voir ticole (sur rhytidome lisse ou fissuré de feuillus, plus rare-
les remarques sous Lecidella stigmatea. ment de conifères, parfois sur petites branches), parfois
Lecidella carpathica Körb. chémo. latypizella — Syn. Lecidea lignicole, subneutrophile ou acidophile, astégophile,
latypizella Nádv., Lecidella carpathica var. latypizella (Nádv.) Hertel — euryhygrique, euryphotique, nitrotolérant. De l’étage méso-
Lichénisé, lichénicole facultatif — Signalé à tort en France — Rem. La
mention de ce chémo. dans les deux précédentes éditions du Catalogue méditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, sub-
(Roux et coll. 2014, 2017) est erronée : confusion avec le chémo. carpa- humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 485 {e} ;
thica (M. Bertrand, 2020, non publié). Ozenda et Clauzade 1970 : 353, 356 {f } ; Abbayes 1924 :
Lecidella dirumpens (Hertel et Poelt) Hertel et Poelt — 49 {44} ; Abbayes 1932 : 16 {66} ; Abbayes 1934 : 72, 82,
Syn. Lecidella goniophila var. dirumpens Hertel et Poelt — 101 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7, 8 {21} ;
Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme (Picherande : AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 :
lit du ruisseau de Chareire, sur roches inondables, tra- 6, 7, 19, 20, 21, 22, 29 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
chyte et basalte, alt. 1300 m, leg. et herb. J.-C. Boissière, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1972 :
1993/08/30, det. C. Roux ; Novacelles : près des ruines 136, 137, 138 {04} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 :
d’Issandolange, lit du ruisseau de la Dolore, sur roche non 100 {73} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. 2010 ;
calcaire inondée périodiquement, alt. c. 800 m, leg., det. et {06} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93
herb. S. Poumarat, 2013/08/23, conf. C. Roux). Extrême- {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ;
ment rare : deux stations connues en France — 63! — Saxi- Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203, 209,
cole, sur rochers ou blocs de roches silicatées non acides, 211 {07} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {21,
calcifuge, subneutrophile ou neutrophile, très aérohygro- 52} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57, 88} ;
phile ou faiblement hydrophile, photophile mais non hélio- Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 : 121, 125 {13} ;
phile, non nitrophile. Étage montagnard — Poelt 1972 : Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux
121 {e} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} — Rem. 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) :
599

13 {13} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière Genty 1934 : 108 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 18, 21, 26,
1979 : 86 {77} ; Boissière 1994 : 5, 7, 10 {15, 63} ; Bois- 44 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gourdon [coll.
sière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Boissière et Van Abbayes et Choisy] 1930 : 43, 47, 48, 53, 163, 165, 169,
Haluwyn 1987 : 6, 7 {10} ; Boulanger et al. 2010 170, 177, 178, 180 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et
(« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 {62} ; Boulay 1880 : 52 Choisy] 1932 : 81, 88 {31} ; Graves 1857 : 184 {60} ;
{59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 616 {78sl} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 :
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 683 {70} ; Bouly de 39 {2a} ; Harmand 1898 : 75-81 {54, 57, 67, 68, 70, 88,
Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 88, 90} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Houmeau et Roux
1910 : 190-191 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine- 1981 : 95 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65, 66} ;
bleau) : 551, 553 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 181 {59} ; Hue 1887 : 471 {15} ; Hue 1894 : 302 {14} ; Hue 1896 :
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 114 {59} ; Bouly de 257 {73} ; Hue 1896 : 98, 146-147 {73} ; Hue 1908 : 13,
Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Éco- 14 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 243
logie) : 37 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; {47} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187 {83} ; Kieffer
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 73 {06} ; Boumier et al. 1895 : 83 {57} ; Lamy 1880 : 446-447 {87} ; Lamy 1883 :
2011 : 11, 13, 18, 22, 27, 28 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 405-406 {65} ; Laronde 1901 : 216 {03} ; Laronde et
195 {68, 70, 88} ; Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud Garnier 1901 : 44 {63} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebre-
2004 : 28, 35, 53, 67, 74, 99, 110, 116, 120, 222 {30, 83, ton 2018 (annexe 3) : 1, 2 {75sl} ; Lefèvre 1866 : 260
84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 121, 123, 133, 137
{13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. {14, 61} ; Lutz et Maire 1901 : clxxviii {2a, 2b} ; Maheu
ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {04, 84} ; Bricaud 2008 : et Gillet 1914 : 90, 92 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 :
141 {29} ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {83} ; Bricaud et 74 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 58, 60 {67} ;
Roux 1994 : 121 {83, 84} ; Brisson 1875 : 154 {51} ; Bris- Marc 1908 : 416 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 18, 27,
son 1880 : 204 {02} ; Brisson 1881 : 193 {02} ; Cabanès 34, 39, 42 {01, 25, 39} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei
1900 : 42 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1976 : 61 {13} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric et al.
1914 : 34, 38, 43, 45, 46, 49, 53, 54, 55, 60 {44} ; Chape- 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35, 56} ;
rot 1998 : 30 {84} ; Chipon 1994 : 54 {54} ; Choisy 1950 : Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Morin et al. 2006 :
19 {01, 04, 05, 25, 39, 70, 69, 71, 73, 84} ; Clauzade 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 53 {74} ; Nylander
1969 : 105 {83} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade et 1856 : 551 {63} ; Nylander 1863 : 401 {05} ; Nylander
Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 1866 : 370 {75sl} ; Nylander 1873 : 264, 275, 290, 318
{05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Clauzade {66} ; Nylander 1878 : 452 {2a} ; Nylander 1881 : xcvii
et Rondon 1961(iii) : 6 {30} ; Companyo 1864 : 838-839 {77} ; Nylander 1891 : 34, 46, 63, 89 {66} ; Nylander
{66} ; Coppins 1971 : 161 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1896 : 7, 8, 89 {75sl, 77, 78sl} ; Nylander 1897 : 7 {Île-
1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 208 de-France} ; Olivier 1900-1903 : 94-97, 99-100 {14, 17,
{81} ; Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda
Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; 1950 : 37 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Par-
Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 rique (Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien)
{12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 1898 : 87 {15, 43, 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 87
(Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Prin 1983 : 14
Coste 2016 : 19 {2a} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71, 74 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Rastetter 1965 : 622
{50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la {67} ; Ravaud 1860 : 767 {38} ; Richard 1877 : 36 {79} ;
Clape) ; Cozette 1906 : 249 {60} ; Crozals 1908 : 534- Richard 1882 : 287, 287 {85} ; Richard 1882 : 289 {86} ;
535 {34} ; Crozals 1914 : 131-132 {34} ; Crozals 1923 : Rondon 1948 : 69 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Ron-
102 {2b} ; Crozals 1923 : 64-65 {83} ; Crozals 1924 : 105 don 1951 : 10 {84} ; Rondon 1951 : 73 {84} ; Rondon
{83} ; Derrien et al. 2018 : 285-286 {37} ; Derrien et al. 1953 (Marseille) : 23, 24 {13} ; Rondon 1953 (Sainte-
2019 : 99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Du Baume) : 31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ;
Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 204, Rondon 1963 (Crau) : 87 {13} ; Rondon 1973 : 59, 60
212, 221, 217, 232 {06, 09, 13, 83, 84} ; Engler et Lacoux {83} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 100 {83} ; Rose [coll.
2012 : 12, 20 {34} ; Fagot 1906 : 210 {31} ; Fiore-Donno Boissière] 1990 : 206 {77} ; Rose et al. 1979 : 96 {14, 50,
2003 (annexe 2) : 5 {01} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxi, 61} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux
lxxxii {83} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; Gattus et Biache 1984 : 87 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T.
2017 : 29 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {42, 43, 63} ; Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127 {04} ;
600

Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : mais moins héliophile et moins xérophile — AFL (collec-
103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; tif ) 1984 : 11 {19} ; Agnello 2014 : 19 {38} ; Aptroot
Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 et al. 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2020 : 56 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bia-
17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {07, 30, che et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Bouly de Lesdain
48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {11, 1905 (Versailles) : 616 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1949
30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, (Nice) : 73 {06} ; Bricaud 2004 : 35 {06, 83} ; Bricaud
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bri-
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- caud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
nées-Orientales) : 20, 35, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {04, 84} ; Brisson 1875 : 154
(Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {51} ; Brisson 1880 : 204 {02} ; Coste 1994 : 208 {81} ;
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ;
(Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Coste 2016 : 20 {2a} ; Cozette 1906 : 249 {60} ; Crozals
Corse) : 248 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; 1924 : 106 {83} ; Fagot 1906 : 211 {31} ; Farou 2016 : 147
Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux et Poumarat {46} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxii {83} ; Florence et
2015 : 19 {13} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Signoret et Die- coll. 2019 : 264, 268 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 29 {2b} ;
derich 2000 : 5 {57} ; Signoret et Diederich 2003 : 217 Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 21, Fleurey-sur-
{57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 70 Ouche : route des roches d’Orgères, alt. 280 m, sur Acer
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 36 {21} ; van den pseudoplatanus, 2014/06/05, leg., herb. et det. D. et O.
Boom et Brand 1991 : 29 {01, 39} ; van den Boom et Gonnet) ; Graves 1857 : 183, 184, 185 {60} ; Houmeau
Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 et Roux 1981 : 95 {15} ; Hue 1887 : 472 {15} ; Hue 1908 :
{02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; van 14 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 244
Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, {47} ; Kieffer 1895 : 83 {57} ; Lamy 1880 : 447-448 {87} ;
121, 122, 139 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 8 {62} ; Van Lamy 1881 : 349 {63, 87} ; Lamy 1883 : 406, 406-407
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 10, {65} ; Laronde 1901 : 217 {03} ; Maheu et Gillet 1914 :
21, 35, 37, 44, 45, 51, 54, 55, 57, 72, 78sl) ; Vivant 1988 : 92 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 74, 75 {2b} ; Martin
58-59, 62 {40, 64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ; Weddell et al. 2018 : 22, 34 {01, 25} ; Nylander 1878 : 454 {2b} ;
1873 : 369 {86} ; Werner 1933-1934 : 38 {67, 68} ; Wer- Nylander 1896 : 89 {75sl, 77, 78sl} ; Parrique (Gasilien)
ner 1962 : 60, 67, 68 {68, 88} ; Werner 1973 : 330, 331 1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 87 {15, 43} ;
{20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 268 {2a} ; Werner Poumarat et coll. 2014 : 7, 13 {66} ; Poumarat et coll.
et Deschâtres 1974 : 303 {20, 2b} ; Wirth 2019 : 79, 80, 2014 : 7, 22 {66} ; Prin 1983 : 14 {10} ; Richard 1877 : 36
81, 82, 83, 84 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 9 {2b} — Rem. {79} ; Roux 2015 (non publié, 82, Saint-Antonin-Noble-
Chémomorpho. caractérisé par l’absence de soralies et par Val : roc d’Anglars, sur le plateau, sur branches de Prunus
sa réaction C + ou au moins KC + (jaune ou orange) due à sp., alt. 365 m, 2015/05/16, leg., det. et herb. C. Roux) ;
la présence de xanthones. L. achristotera semble être un Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 127
simple stade de croissance de L. elaeochroma : Roux (1986, {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2001
non publié) a souvent observé que l’hyménium, inspergé au (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
début, perd ensuite ce caractère. 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux
Lecidella elaeochroma (Ach.) M. Choisy chémo. et coll. 2013 (Catal. Corse) : 248 {2b} ; Vallade et Gar-
euphorea — Syn. Biatorina dolosa (Ach.) A. L. Sm., Leci- diennet 2016 : 36-37 {(21)} ; Werner 1973 : 330, 331
dea dolosa Ach., Lecidea enteroleuca var. deusta (A. Massal.) {20} — Rem. Chémotype à thalle K + (jaune), C –, KC – ;
Trevis., Lecidea euphorea (Flörke) Nyl., Lecidea glomeru- formes de transition avec le chémomorpho. elaeochroma
losa (DC.) Steud., Lecidella dolosa (Ach.) Stein., Lecidella assez souvent observées. Pourrait toutefois être une espèce
euphorea (Flörke) Kremp., Lecidella glomerulosa (DC.) M. indépendante selon l’analyse phylogénétique de Zhao et
Choisy — Lichénisé, non lichénicole — À peu près par- al. 2015.
tout en France, y compris en Corse. Peu rare. Non menacé Lecidella elaeochroma (Ach.) M. Choisy chémo. flavi-
[lc] — 01!, 02a, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 10r, 11!, 13!, cans — Syn. Lecidea flavens (Nyl.) Nyl., Lecidea parasema
15!, 19r, 2ar, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 26!, 29!, 30r, 31a, 32!, var. flavens Nyl., Lecidea parasema subsp. flavens (Nyl.)
34!, 35!, 38!, 40a, 41!, 43a, 46!, 47a, 51a, 57a, 59!, 60a, 62!, Nyl., Lecidella elaeochroma f. flavicans (Ach.) Th. Fr. ; incl.
63!, 64!, 65!, 66!, 72!, 74!, 75sl!, 77!, 78sla, 79a, 80!, 81r, Lecidella elaeochroma (Ach.) M. Choisy var. inspersa f.
82!, 83!, 84!, 87a, 88!, 89! — Même écologie que le type, citrina Deschâtres et Werner — Lichénisé, non lichéni-
601

cole — Çà et là surtout dans les départements de la façade Salix caprea, 2019/06/30, leg., det. et herb. C. Bauvet) ;
de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord, le Bauvet 2020 : 56 {63} ; Coppins 1971 : 161 {29, 56} ;
Massif central, le Midi et la Corse. Peu commun. Non Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Diederich et al. 2006 :
menacé [lc] — 03a, 04!, 06a, 07r, 09r, 14!, 2a!, 2b!, 23r, 59 {55} ; Esnault 2016 (non publié, 35, Acigné : cimetière,
31a, 40!, 48a, 50!, 51a, 56!, 59a, 61!, 62a, 70a, 75sla, 77!, sur rhytidome de feuillu, 2016/09/21, leg., herb. et det. J.
78sla, 79a, 83!, 84!, 85!, 87a — Corticole (sur rhytidome Esnault) ; Monnat 2015 (non publié, 50, Jobourg : la
lisse ou fissuré de feuillus, surtout de Quercus ilex, plus Côte soufflée, alt. 18 m, sur un arbuste, 2015/09/27, leg.,
rarement de conifères, surtout de Pinus), parfois lignicole, herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 180,
acidophile, astégophile, euryhygrique (surtout aérohygro- 190 {50} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux
phile ou mésophile), euryphotique (surtout héliophile), 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ;
nitrotolérant. Étages thermoméditerranéen et collinéen, Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Signoret et
rarement plus haut, où il remplace en grande partie le ché- Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} —
momorpho. elaeochroma. Ombroclimats subhumide et Rem. Morphotype sorédié, absent de la région méditer-
humide — Clauzade et Roux 1985 : 485 {e} ; Ozenda et ranéenne, présent en même temps que le chémomorpho.
Clauzade 1970 : 353 {f } ; Werner et Deschâtres 1974 : elaeochroma dans les régions suffisamment humides.
303 {2b} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 616 {78sl} ; Lecidella flavosorediata (Vězda) Hertel et Leuckert —
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 683 {70} ; Bouly de Syn. Lecidea flavosorediata Vězda, Lecidella elaeochroma var.
Lesdain 1910 : 192 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. flavosorediata (Vězda) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé,
1) : 115-116 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 73 non lichénicole — Hauts-de-France, Lorraine, Seine-et-
{06} ; Boumier et al. 2011 : 6 {85} ; Brisson 1875 : 154 Marne, Haute-Saône, Alpes, Cantal, Haute-Provence, Pyré-
{51} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 nées-Orientales et Gironde. Assez peu rare. Non menacé
{07} ; Crozals 1923 : 102 {2b} ; Crozals 1924 : 105 {83} ; [lc] — 02r, 04!, 15r, 26!, 33!, 38!, 55!, 57!, 59a, 62!, 63!, 66!,
Fagot 1906 : 210 {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxxii 70r, 77!, 84!, 88! — Corticole (sur rhytidome de feuillus et
{83} ; Flon 1929 : 49 {77} ; Gonnet et Gonnet 2019 : d’Abies), plutôt acidophile, hygrophile, photophile, hémi-
15 {2a} ; Hue 1894 : 302 {14} ; Lamy 1880 : 447 {87} ; nitrophile. Étage montagnard, plus rarement au collinéen
Laronde 1901 : 217 {03} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; ou au subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
Mies 2015 : 478-479 {23} ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; Clauzade et Roux 1985 : 485 {e} ; Ozenda et Clauzade
Nylander 1896 : 89 {75sl, 77} ; Parrique (Gasilien) 1970 : 353 {f, 04} ; Asta 1973 : 34, 36 {38} ; Asta 1975 : 51
1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 87 {48} ; {38} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Boissière 1979 : 86 {77} ;
Richard 1877 : 36 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 Bouly de Lesdain 1910 : 192 {59} ; Brackel et al. 2018 :
{77} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 248 {2a, (2b)} ; 195 {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Diederich
Werner 1973 : 331 {20}. Rem. Diffère du chémomorpho. et al. 1991 : 29 {e, 38} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ;
elaeochroma par son thalle de couleur jaune et à forte réac- Roux 2011 (non publié, 26, Comps) ; Roux et al. 2011
tion C + (orange) en raison de l’abondance de xanthones. (Pyrénées-Orientales) : 49 {66} ; Signoret et Diederich
Lecidella elaeochroma (Ach.) M. Choisy morpho. sora- 2003 : 217 {57} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ;
lifera — Syn. Lecidea elaeochroma var. soralifera Erichsen, Van den Broeck et al. 2009 : 20 {62} ; Van den Broeck
Lecidea limitata var. soralifera (Erichsen) J. R. Laundon, et al. 2017 : 69 {02}.
Lecidella elaeochroma f. soralifera (Erichsen) D. Hawksw., Lecidella laureri (Hepp) Körb. — Syn. Biatora laureri Hepp, Lecidea
Lecidella elaeochroma var. soralifera (Erichsen) Clauzade et euphorea var. laureri (Hepp) Vain., Lecidea laureri (Hepp) Anzi — Liché-
nisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment
Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, en Suisse — Corticole (surtout sur feuillus, plus particulièrement Fraxi-
Lorraine, Île-de-France, Massif armoricain, Loir-et-Cher, nus et Populus), plus rarement lignicole, subneutrophile. De l’étage colli-
Puy-de-Dôme, Alpes, Aveyron. Assez rare. Potentiellement néen à l’étage subalpin — Rem. Ne pas confondre avec Megalaria laureri.
menacé [nt] — 04!, 06!, 12r, 14!, 29!, 35!, 41!, 50!, 55!, Lecidella leptoderma (Duby) Clauzade et Cl. Roux —
56!, 57!, 61!, 62r, 63!, 77! — Corticole (sur rhytidome lisse Syn. Lecidea leptoderma (Duby) Schaer. — Lichénisé,
ou fissuré de feuillus), parfois lignicole, subneutrophile non lichénicole — Marne, Normandie, Maine-et-Loire
ou acidophile, astégophile, aérohygrophile, astégophile, et Savoie. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
euryphotique, non ou peu nitrophile. Étages collinéen En danger critique d’extinction [cr] — 27a, 49a, 50a, 51a,
et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et 73!, 76a — Terricole (sur terre argileuse, notamment sur
humide — Clauzade et Roux 1985 : 485 {e} ; Aptroot les murs en torchis) ou saxicole, calcifuge, subneutrophile
et al. 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2019 (non publié, 63, Vol- ou modérément acidophile. Étages collinéen et monta-
vic : réserve des cheires et grottes de Volvic, alt. 605 m, sur gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
602

et Roux 1985 : 486 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 364 jaune, selon la quantité d’atranorine). Le chémomorpho-
{f, (Normandie)} ; Brisson 1875 : 154 {51} ; Gonnet et type patavina a un thalle épilithique K –.
Gonnet 2018 (non publié, 73, Lanslebourg-Mont-Cenis : Lecidella patavina (A. Massal.) Knoph et Leuckert éco.
plan de la Madeleine, sentier vers Pattacreuse, alt. 2100 m, endolithique, calcifuge — Lichénisé, non lichénicole —
sur vieux joints argileux d’un mur de schistes, 2018/08/27, Alpes, mont Aigoual et Aude. Assez peu rare. Non menacé
leg., det. et herb. D et O. Gonnet) ; Olivier 1900-1903 : [lc] — 04!, 06!, 11!, 30!, 74! — Saxicole, sur rochers
101-102 {27, 49, 50, 76} — Rem. Aucune mention récente. (sommets peu élevés, surfaces inclinées, parois) ou blocs
Lecidella meiococca (Nyl.) Leuckert et Hertel — Syn. Lecidella de roches silicatées, calcifuge, euryhygrique, peu ou pas
prasinula sensu auct. brit. p. max. p. — Lichénisé, non lichénicole — À stégophile, euryphotique, héminitrophile. Étages monta-
rechercher en France — Connu notamment dans les îles Britanniques gnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype-
(en particulier dans les îles Anglo-Normandes) — Saxicole (sur rochers et
blocs de roches silicatées), rarement lignicole (sur bois ou bases d’Arme-
rhumide — Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux
ria), acidophile ou subneutrophile, halophile. Étage adlittoral. Ombro- et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011
climats subhumide et humide. (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
Lecidella patavina (A. Massal.) Knoph et Leuckert — 60 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Éco-
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux chémotypes, un type calcifuge, à thalle endolithique.
écotype et un morphotype, certains considérés autrefois Lecidella patavina (A. Massal.) Knoph et Leuckert
comme des espèces. morpho. inamoena — Syn. Catillaria sordida A. Massal.,
Lecidella patavina (A. Massal.) Knoph et Leuckert Lecidea acrocyanea (Th. Fr.) H. Magn., Lecidea endolithea
chémo. patavina — Syn. Lecidea patavina A. Massal., Leci- Lynge, Lecidea inamoena Müll. Arg., Lecidella endolithea
dea portensis Nádv., Lecidea rolleana var. portensis (Nádv.) (Lynge) Hertel et Leuckert, Lecidella inamoena (Müll.
Hertel, Lecidella alaiensis (Vain.) Hertel, Lecidella spitsber- Arg.) Hertel — Lichénisé, non lichénicole — Montagnes
gensis f. portensis (Nádv.) Ozenda et Clauzade — Lichénisé, du Sud-Est, Aigoual et Pyrénées ; non signalé en Corse.
non lichénicole — Surtout dans les montagnes ; non signalé Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 11!,
en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 26!, 30!, 38!, 64r, 65!, 66!, 73!, 74!, 83!, 84! — Saxicole,
11!, 13r, 23!, 25!, 30!, 48!, 64r, 66!, 73!, 74!, 83! — Saxi- sur rochers et blocs de roches calcaires très cohérentes,
cole, sur rochers (sommets peu élevés, surfaces inclinées, valdé- ou omnino-calcicole, basophile, xérophile, peu ou
pas stégophile, euryphotique, non thermophile, non ou
parois) ou blocs de roches calcaires (calcaires purs, marneux
peu nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin.
ou dolomitiques), omnino- ou valdé-calcicole, basophile,
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile
Roux 1985 : 488 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 383
ou héliophile, héminitrophile. De l’étage montagnard à
{f, Alpes, mont Ventoux} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
l’étage nival, rarement plus bas (jusqu’au supraméditerra-
127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Asta
néen). Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 84, 93 {73} ; Asta
zade et Roux 1985 : 488 {e} ; Knoph 1990 : 116-129
et Roux 1977 : tab. i, iv, vii, xi, xvi, xx {04, 05, 06, 73} ;
{m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 381 {f, Sud-Est} ; Asta Boissière et al. 1989 : 13, 17 {74} ; Hertel 2001 : 117
[coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {04, 05} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Roux 1976 :
{73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xx {05, 06} ; Houmeau 21 {06} ; Roux 1978 : 98, 112 (xxix, xxx), 115, 119, 120
et Roux 1991 : 550 {66} ; Martin et al. 2018 : 34 {25} ; {06, 38, 73} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 (Vercors) :
Mattei 1972 : 64 {13} ; Roux 1978 : 134, 138 {04, 83} ; 138 {26} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et
Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24 al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 130 {30} ;
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 136 {30, Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al.
(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 nées-Orientales) : 20, 35, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012
(Pyrénées-Orientales) : 20, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41
(Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et Gueidan
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 2002 : 139 {83} ; Vivant 1988 : 62 {64} — Rem. Morpho-
(Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et Coste 2005 : 237 type à thalle endolithique, K –.
{48} ; Vivant 1988 : 61 {64} — Rem. Lecidella patavina Lecidella patavina (A. Massal.) Knoph et Leuckert chémo.
présente une grande variabilité du thalle d’un point de vue spitsbergensis — Syn. Lecidea acrocyanea var. lutescens
morphologique (d’endolithique à verruqueux-aréolé) et en Nádv., Lecidea rolleana H. Magn., Lecidea spitsbergensis
ce qui concerne la réaction avec K (réaction négative ou Lynge, Lecidella alaiensis var. spitsbergensis (Lynge) Clau-
603

zade et Cl. Roux, Lecidella spitsbergensis (Lynge) Hertel et B. de Lesd., Lecidea protrusa Fr., Lecidea scabra Taylor,
Leuckert — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Pyré- Lecidella aequata var. fatiscens Kremp., (?) Lecidella conspur-
nées. Commun dans les Alpes ; semble plus rare dans les catosorediosa (Harm.) Diederich, Lecidella parasema var.
Pyrénées. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 38!, 65!, 66!, prasinula Wedd., Lecidella parasema var. sulfurella Wedd.,
73! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches plus ou Lecidella prasinula (Wedd.) Hertel, Lithographa larbalestieri
moins calcaires, parvo- ou médio-calcicole, neutrophile Leight. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France,
ou basophile, euryhygrique, euryphotique, héminitrophile. mais non signalé en Corse. Assez peu rare. Potentiellement
Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype- menacé [nt] — 07!, 14!, 15!, 19!, 22!, 23!, 29!, 34a, 35!,
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 488 {e} ; Knoph 44!, 48a, 50!, 53!, 54a, 55!, 56!, 61!, 62!, 63a, 67a, 68!, 72!,
1990 : 116-129 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 381 {f, 77!, 79a, 80!, 81a, 83a, 85a, 87! — Saxicole (sur des parois
Alpes} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; et surfaces inclinées ou horizontales de roches non calcaires,
Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, vii, parfois sur murs d’argile, basiques ou neutres), plus rare-
xi, xv, xvi, xviii, xx {05, 73} ; Bertrand et Roux 2016 : ment corticole ou lignicole, subneutrophile ou acidophile,
60 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 123 {38} ; aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais non
Roux 1978 : 120 {38} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux et al. héliophile, non nitrophile. Étages méso-, supra-méditer-
2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- ranéen, collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats
Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 486
20 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} — Rem. {e} ; Knoph 1990 : 130-135 {m, 34} ; Ozenda et Clauzade
Chémotype à thalle K + (jaune), épilithique. 1970 : 376 {f, Limousin, Ouest} ; AFL (collectif ) 1984 :
Lecidella pulveracea (Flörke ex Schaer.) P. Syd. — Syn. 11 {19, 23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Boissière
Biatora pulveracea (Schaer.) Stein, Lecidea dubia Turner 1979 : 87 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Bricaud 2008 :
et Borrer [non Schaer.], Lecidea pulveracea (Schaer.) Th. 141 {29} ; Coppins 1971 : 161 {29, 56} ; Crozals 1908 :
Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les mon- 535, 536 {34} ; Crozals 1924 : 106 {83} ; Diederich et
tagnes ; non signalé en Corse. Peu commun. Menaces non al. 2006 : 60 {55} ; Harmand 1898 : 77, 79 {54} ; Lamy
évaluées [ne] — 01!, 04!, 05!, 06!, 12!, 13!, 15!, 29!, 34r, 1880 : 446 {79, 87} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 60
38!, 48!, 66!, 74a, 77!, 83r, 84! — Corticole (sur rhytidome {67} ; Monnat et al. 2017 : 20, 28 {(35)} ; Monnat et al.
de feuillus, surtout de Quercus et Fraxinus, ou de conifères 2018 : 180, 190 {50} ; Olivier 1900-1903 : 99, 103 {50,
(surtout de Pinus) ou lignicole (sur troncs de feuillus encore 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 87 {48} ; Richard
en place, plus rarement sur bois ouvragé), acidophile ou 1877 : 37 {79} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
subneutrophile, mésophile ou xérophile, assez héliophile, 137 {(34)} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; Van Haluwyn
relativement nitrophile. Étages supraméditerranéen et sur- 1983 : 122 {72} ; Weddell 1874 : 344 {34} ; Weddell
tout montagnard, rarement au subalpin. Ombroclimats 1875 : 285 {85} ; Wirth 1974 : 388 {68} — Rem. Voir la
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 485 remarque sous L. dirumpens.
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 353 {f } ; Asta 1973 : 36 Lecidella stigmatea (Ach.) Hertel et Leuckert — Liché-
{38} ; Asta 1975 : 51 {05, 38} ; Boissière 1979 : 86 {77} ; nisé, non lichénicole — 21a, 51r, 55r, 67!, 68!, 84! — Ber-
Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Man- trand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bick et al. 2019 : 109
tet) : 18 {66} ; Houmeau et Roux 1981 : 95 {15} ; Puget {68} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Genty 1934 :
1866 : lxxxix {74} ; Ragot 2015 (non publié, 29, Saint- 109 {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {(21)} ;
Goazec : Trévarez, alt. c. 190 m, sur branchettes d’un grand Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Wirth
Fagus récemment abattu, 2015/10/16, leg., det. et herb. 2019 : 79,80, 81, 82, 85, 86, 87 {67, 68} — Rem. Plusieurs
R. Ragot, conf. C. Roux) ; Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; chémo-, morpho- et éco-types pas toujours distingués.
Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 2017 (Entre- Lecidella stigmatea (Ach.) Hertel et Leuckert ché-
vennes) : 128 {04} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- momorpho. stigmatea — Syn. Bacidia arthoniza (Nyl.)
lon) : 136-137 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : Zahlbr., Bacidia biseptata H. Magn., Bacidia ostrogothica
42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49 {66} ; Malme, Biatora arctoides Hellb., Lecidea arthoniza Nyl.,
Roux et Coste 2005 : 237 {48} — Rem. La présence de Lecidea caesiocinerea H. Magn., Lecidea cinnamomea Flörke
cette espèce dans le Gard (gorges du Gardon) à seulement ex Hellb., Lecidea diasemoides Nyl., Lecidea elaeochroma
95 m d’altitude (Coste 2009 : 39) mérite confirmation. var. pilularis Th. Fr., Lecidea enteroleuca auct. p. p. [non
Lecidella scabra (Taylor) Hertel et Leuckert — Syn. Ach.], Lecidea glabra (Kremp.) Hellb., Lecidea goniophila
Lecidea alienata Nyl., Lecidea continuior var. subviridans auct. p. p. [non Flörke], Lecidea imitatrix Zahlbr., Leci-
Nyl., Lecidea enterochlora Taylor, Lecidea prasinula (Wedd.) dea incongrua Nyl., Lecidea latypea auct. p. p. [non Ach.],
604

Lecidea prominula Borrer, Lecidea restricta Stirt., Lecidea {01} ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; Moreau et Moreau
stigmatea Ach. [non (Körb.) Vain.], Lecidea subsequens Nyl., 1934 (Menton) : 149 {06} ; Nylander 1863 : 401 {05} ;
Lecidea vulgata Zahlbr., Lecidea vulgata f. granulosa (Flot.) Nylander 1891 : 18, 46, 63 {66} ; Nylander 1896 : 90
Zahlbr., Lecidella aequata (Flörke) Kremp., Lecidella gla- {77} ; Olivier 1900-1903 : 100-102 {14, 17, 22, 29, 35,
bra Kremp., Lecidella goniophila auct. p. p. [non (Flörke) 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasi-
Körb.], Lecidella incongrua (Nyl.) Arnold — Lichénisé, non lien) 1898 : 87 {43, 63} ; Prin 1983 : 14 {10} ; Richard
lichénicole — À peu près partout en France, y compris en 1877 : 36 {79} ; Rose et al. 1979 : 96 {61} ; Roux 1978 :
Corse, sauf sur le littoral. Commun. Non menacé [lc] — 120, 133, 139, 147 {30, 73, 83, 84} ; Roux 1984 : 87 {06} ;
01!, 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12a, 14!, 15!, 17a, Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al.
19!, 2b!, 22!, 25!, 29a, 30!, 31r, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 {34, (66)} ; Roux et al.
43a, 44!, 45a, 46a, 47a, 49!, 50!, 51a, 53a, 54!, 55!, 56r, 57!, 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
61!, 62!, 63a, 64!, 65!, 66!, 67!, 69a, 70a, 71!, 72a, 73!, 74!, Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
75sla, 76a, 77!, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 86a, 87!, 88r — 20, 36, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60
Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres de roches calcaires ou {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al.
non calcaires, subneutrophile ou basophile, euryhygrique, 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
astégophile, euryphotique, nitrophile. De l’étage supramé- bie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 248
diterranéen ou du collinéen à l’étage alpin, rarement au {2b!} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Signoret et
mésoméditerranéen. Ombroclimats subhumide, humide Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ;
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 488 {e} ; van den Boom et al. 1995 : 266 {64} ; van den Boom et
Ozenda et Clauzade 1970 : 381 {f } ; AFL (collectif ) Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69
1984 : 11 {19, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta {02} ; Vivant 1988 : 62 {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ;
[coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Weddell 1873 : 369 {86} ; Werner 1962 : 62 {88} —
Asta 1975 : 50 {05} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Asta et al. Rem. Lecidella stigmatea présente une grande variabilité du
1973 : 85 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, v, vii, x, xi, thalle d’un point de vue morphologique (d’endolithique à
xvi, xviii, 20 {04, 05, 06, 73} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; verruqueux-aréolé) et en ce qui concerne la réaction avec K
Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Bouly de Les- (réaction négative ou jaune, selon la quantité d’atranorine).
dain 1906 (Luxeuil) : 683 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 Le chémomorphotype stigmatea a un thalle épilithique
(Versailles) : 687 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Ver- K –. Le Lecidea latypiza mentionné par Bouly de Lesdain
sailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, dans la Haute-Saône (1906) n’est pas Lecidella carpathica
22, 26, 27, 32, 48, 63, 67 {75sl} ; Brisson 1875 : 156 {51} ; mais Lecidella stigmatea chémomorpho. stigmatea d’après
Brisson 1880 : 205 {02} ; Carlier, Esnault et Monnat la description de l’auteur lui-même.
2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Lecidella stigmatea (Ach.) Hertel et Leuckert ché-
Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, momorpho. egena — Syn. Lecidea goniophila auct. p. p.,
J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon et al. 2006 (non Lecidea stigmatea f. egena (Kremp.) H. Magn., Lecidella
publié) {67} ; Choisy 1950 : 18 {01, 25, 69, 71, 73, 74} ; stigmatea f. egena (Kremp.) Clauzade et Cl. Roux — Liché-
Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Ron- nisé, non lichénicole — Nord, Seine-et-Marne, Côte-d’Or,
don 1959 : 386 {05} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. massif du Jura, Alpes, Corrèze, Midi et Pyrénées. Assez
1) {84} ; Coppins 1971 : 161 {56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; commun dans les montagnes. Non menacé [lc] — 01!,
Coste 2011 : 105 {31, 81} ; Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ; 04!, 05!, 06!, 19!, 21!, 26!, 38!, 39!, 59a, 64r, 65!, 66!, 73!,
Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74!, 77!, 83!, 84! — Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de
74 {50} ; Crozals 1910 : 263 {34} ; Crozals 1924 : 106 roches calcaires très cohérentes, valdé- ou omnino-calcicole,
{83} ; Crozals 1931 : 50 {83} ; Daillant 1997 : 95 {71} ; basophile, euryhygrique, astégophile, euryphotique, peu
Derrien et al. 2018 : 286 {37} ; Diederich et al. 2006 : 60 nitrophile. De l’étage supraméditerranéen ou collinéen à
{54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 334 {44} ; Du Colombier l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 : 211 {31} ; Florence et coll. rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 488 {e} ; Ozenda et
2019 : 273 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ; Hou- Clauzade 1970 : 381 {f } ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
meau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 127 {74} ; Asta et al. 1973 : 85 {73} ; Asta et Roux 1977 :
550 {65} ; Hue 1887 : 472 {46} ; Hue 1894 : 303 {14} ; tab. xv, xvi, xviii, xx {04, 05, 73} ; Boissière 1990 : 188
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 244 {47} ; Lamy {77} ; Bouly de Lesdain 1910 : 192 {59} ; Choisy 1950 :
1880 : 448 {87} ; Lamy 1883 : 407 {65} ; Maheu 1907 : 18 {73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Clauzade
236 {73} ; Marc 1908 : 417 {12} ; Martin et al. 2018 : 22 et Roux 1975 : tab. 14 {83} ; Houmeau et Roux 1991 : 550
605

{65} ; Hue 1896 : 147 {73} ; Roux 1978 : 83, 98, 112 (xxx), {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et
115, 119, 120, 133 {06, 73, 84} ; Roux 1984 : 87 {06} ; al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2011 (Haut- 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; van
Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 den Boom et Brand 1991 : 29 {01, 39} — Rem. Chémo-
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 49, 69 morphotype à thalle épilithique K + (jaune). Le Lecidea
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et latypiza mentionné par Bouly de Lesdain dans le Nord
al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : (1910) n’est pas Lecidella carpathica mais Lecidella stigmatea
37 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Vallade et chémomorpho. micacea d’après la description de l’auteur
Gardiennet 2016 : 37 {21} ; Vivant 1988 : 62 {64} — lui-même. Mentions récentes seulement dans le Jura et le
Rem. Chémomorphotype à thalle endolithique, K –. Sud-Est, probablement en raison de la non-considération
Lecidella stigmatea (A. Massal.) Knoph et Leuckert éco. de ce chémomorphotype par beaucoup d’auteurs modernes.
endolithique, calcifuge — Lichénisé, non lichénicole — Lecidella viridans (Flot.) Körb. — Syn. Biatora viridans
Ardèche et Alpes-Maritimes. Semble très rare — 06!, 07! — (Flot.) Hepp, Lecidea elaeochromiza (Nyl.) H. Olivier, Leci-
Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roches silicatées dea viridans (Flot.) Lamy, Lecidella elaeochromiza (Nyl.) M.
très cohérentes, calcifuge, subneutrophile, euryhygrique, Choisy — Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain,
astégophile, euryphotique, peu nitrophile. Étage subalpin. Alpes, Massif central et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’inté-
Ombroclimats humide et hyperhumide — Houmeau 1986 rêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 23!, 50a, 61a, 63a, 64r,
(non publié, 07, Borée : roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), 65a, 66a, 73a, 74a, 79a, 87a — Saxicole, sur rochers (princi-
sur paroi de basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19, palement parois) de roches silicatées basiques (notamment
leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Roux et al. 2013 schistes), calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile,
(Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : astégophile, assez xérophile et thermophile, assez héliophile,
44 {06} — Rem. Écotype calcifuge, à thalle endolithique. peu ou modérément nitrophile. Étages supraméditerra-
Lecidella stigmatea (Ach.) Hertel et Leuckert chémo- néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et
morpho. micacea — Syn. Lecidea goniophila auct. p. p. hyperhumide — Knoph 1990 : 156-159 {m, 66} ; Choisy
[non Flörke], Lecidea micacea (Körb.) H. Olivier, Lecidella 1950 : 19 {73} ; Derrien 2019 (non publié, 23, Champ-
enteroleuca auct. p. p. [non (Ach.) Körb.], Lecidella gonio- sanglard : pont du diable, chemin de Jupille, alt. 289 m, sur
phila auct. p. p., Lecidella micacea Körb. — Lichénisé, non roche siliceuse, 2019/08/31, leg., det. et herb. M.-C. Der-
lichénicole — Çà et la en France, surtout dans les mon- rien) ; Hue 1896 : 147 {73} ; Lamy 1880 : 446, 506 {87} ;
tagnes, mais non signalé en Corse. Assez commun. Non Lamy 1883 : 405 {65} ; Olivier 1900-1903 : 101-102, 103
menacé [lc] — 01r, 04!, 05!, 06!, 07!, 14a, 15!, 17a, 22a, {50, 61, (63, 65), 79} ; Olivier 1902 : 335 {66} ; Parrique
28!, 29a, 35a, 38!, 39r, 44a, 49a, 50a, 53a, 56a, 59a, 61!, 62!, (Gasilien) 1898 : 87 {63} ; Richard 1877 : 36 {79} ; Roux
64!, 65!, 66!, 72a, 74!, 75sla, 76a, 77a, 78sla, 79a, 83a, 85a, et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 {(66)} ; Roux et
87a — Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres de roches al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al.
calcaires ou non calcaires, subneutrophile ou basophile, 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Stizenberger 1882-1883 :
euryhygrique, astégophile, euryphotique, nitrophile. De 177-1778 {74} ; van den Boom et al. 1995 : 276 {64}.
l’étage supraméditerranéen ou du collinéen à l’étage alpin. Lecidella wulfenii (Hepp) Körb. — Syn. Lecidea elaeo-
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — chroma var. muscorum Th. Fr., Lecidea glomerulosa var.
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et Roux muscorum (Th. Fr.) Vain., Lecidea heppii R. A. Anderson
1977 : tab. xx, xxi {05} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvi- et W. A. Weber, Lecidea muscorum (Th. Fr.) Dalla Torre et
tel) : 124 {38} ; Boissière et al. 1989 : 17 {74} ; Bouly de Sarnth. [non (Sw.) Ach.], Lecidea wulfeniana Grummann,
Lesdain 1905 (Versailles) : 616 {78sl} ; Bouly de Lesdain Lecidea wulfenii (Hepp) Arnold [non Ach.] — Lichénisé,
1908 (Versailles) : 690 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 non lichénicole — Vosges, Ain (le Reculet), Alpes, Mas-
(Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 192-193 sif central, Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
{59} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Crozals Vulnérable [vu] — 01a, 04!, 05!, 06!, 07!, 38!, 63!, 64r,
1923 : 33 {83} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Florence 65!, 73!, 74!, 88! — Terricole, muscicole ou détriticole,
et coll. 2019 : 235, 269 {65} ; Hue 1887 : 472 {15} ; Lamy principalement calcicole, de subneutrophile à moyenne-
1880 : 448 {87} ; Nylander 1896 : 90 {77, 75sl} ; Olivier ment basophile, mésophile ou xérophile, astégophile, assez
1900-1903 : 100-102 {14, 17, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, héliophile, anémophile, non ou modérément nitrophile.
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1902 : 335 {66} ; Pou- Étages montagnard et surtout subalpin et alpin, dans des
marat et coll. 2014 : 13 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut- pelouses rases exposées, notamment à Carex firma. Ombro-
Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 climats humide et surtout hyperhumide — Clauzade et
606

Roux 1985 : 486 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 360 {f, 275 {66} ; Nylander 1891 : 46 {66} ; Parrique (Gasi-
montagnes} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta lien) 1898 : 84 {15, 63} ; Payot 1861 : 438 {74} ; Payot
1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100, 101 {73} ; Asta et et Harmand 1901 : 85-86 {74} ; Poumarat et coll. 2014 :
al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 17 {66} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 83, 88 {04, 05} ; Roux et
101 {(63)} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Boissière al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
1994 : 9 {63} ; Choisy 1950 : 19 {01} ; Clauzade et Ron- Lozère) : 10 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
don 1959 : 386 {05} ; Florence 2017 (non publié, 65, lon) : 137 {48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) :
Arrens-Marsous : crête des Taillades Blanques, alt. 2660 m, 52 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 69
sur débris végétaux au ras du sol (calcaire), 2017/10/16, {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et
leg. et herb. É. Florence, det. É. Florence, conf. S. coll. 2013 (Catal. Corse) : 248 {(20)} ; Séguy 1950 : 46
Poumarat) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 73, {65} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant
Lanslebourg-Mont-Cenis : talus au bord de la route vers le 1988 : 62 {64} ; Werner 1973 : 332 {20} ; Werner et Des-
lac, alt. 2080 m, détriticole, muscicole, 2018/08/25, leg., châtres 1970 : 268 {2b} ; Wirth 1980 : 328 {88} — Rem.
det. et herb. D et O. Gonnet) ; Houmeau 1986 (non La mention de cette espèce dans l’Oise (Graves 1857 : 177,
publié, 07, Borée : roches de Cuzet (ou roc de Cuzet), sur sub Psora atrorufa) est vraisemblablement erronée ; celle de
paroi de basalte vacuolaire, alt. c. 1480 m, 1986/07/19, Roux et al. (2014 : 643) dans l’Aude correspond en réalité
leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Ravaud 1860 : 767 à Psorinia conglomerata (Poumarat 2018, non publié). Le
{38} ; Roux 1984 : 87 {04, 06} ; Roux et al. 2011 (Haute- Protomicarea limosa (P –) mentionné par Roux 2004 dans
Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes est en
Van Haluwyn 2013 (non publié, 88, Moussey : tête des réalité un Lecidoma demissum à thalle peu développé (Roux,
Blanches roches, alt. 916 m, leg., det. et herb. B. Chipon non publié).
et C. Van Haluwyn) ; Vivant 1988 : 62 {64}. Leimonis R. C. Harris — Ascomycètes lichénisés, non
Lecidoma Gotth. Schneid. et Hertel — Syn. Lepidoma lichénicoles — Harris 2009 : 151-152 {m}.
(Ach.) Gray nom. illeg. — Ascomycètes lichénisés, non Leimonis erratica (Körb.) R. C. Harris et Lendemer —
lichénicoles — Schneider 1979 : 88-92 {e}. Syn. Lecidea dispensa Nyl., Lecidea erratica Körb., Lecidea
Lecidoma demissum (Rutstr.) Gotth. Schneid. et expansa Nyl. ex Mudd, Micarea erratica (Körb.) Hertel,
Hertel — Syn. Biatora atrorufa (Dicks.) Körb., Biatora Rambold et Pietschm. — Lichénisé, non lichénicole —
demissa (Rutstr.) Fr., Lecidea atrorufa (Dicks.) Ach., Leci- Nord, Somme, Île-de-France, Massif armoricain, Massif
dea demissa (Rutstr.) Ach., Lepidoma demissum (Rutstr.) central, Hautes-Pyrénées et Corse. Peu rare. Potentielle-
M. Choisy, Psora atrorufa (Dicks.) Hook., Psora demissa ment menacé [nt] — 03a, 12a, 14a, 15a, 2ba, 29r, 50a, 56!,
(Rutstr.) Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, 59a, 61a, 63a, 65!, 72a, 75sla, 78sla, 80!, 87a — Saxicole, sur
Alpes, Massif central, Pyrénées, Corse. Assez commun. pierres, blocs ou surfaces rocheuses affleurantes de roches
Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 15r, 2br, 38a, 48!, silicatées, calcifuge, acidophile, aérohygrophile, astégo-
63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 88a — Terricole (sur terre nue de phile, drosophile, non ou peu héliophile, non nitrophile.
sablo-argileuse à humifère, parfois pierreux), généralement De l’étage collinéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
dans des tonsures de pelouses rases, quelquefois saxiterri- subhumide et humide. Porpidietum crustulatae — Clau-
cole ou même saxicole, calcifuge, de moyennement à très zade et Roux 1985 : 472 {e} ; Harris 2009 : 151-152 {m} ;
acidophile, mésophile ou assez aérohygrophile, substra- Ozenda et Clauzade 1970 : 375 {f, (Ouest)} ; Aptroot
tohygrophile, astégophile, chionophile, plutôt héliophile, et al. 2007 : 60 {29} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) :
non nitrophile. Étages subalpin, alpin et nival. Ombrocli- 688 {78sl} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Lamy
mat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 489 {e} ; 1880 : 436 {87} ; Lamy 1881 : 347 {87} ; Laronde 1901 :
Ozenda et Clauzade 1970 : 395 {f, montagnes, assez 217 {03} ; Maheu et Gillet 1926 : 78 {2b} ; Marc 1908 :
fréquent entre 1500 et 3000 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 419 {12} ; Olivier 1900-1903 : 123-124 {14, 50, 61, 72} ;
1975 : 128 {74} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Bauvet 2012 : Parrique (Gasilien) 1891 : 416 {15} ; Roux et coll. 2013
66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : (Catal. Corse) : 254 {(20)} ; Werner 1973 : 331 {20}.
194 {07} ; Boissière et al. 1989 : 13, 15, 16 {74} ; Choisy Leiorreuma Eschw. — Ascomycètes lichénisés, non
1950 : 11, 1953 : 178 {38} ; Clauzade et Rondon 1959 : lichénicoles — Staiger 2002 : 293-306 {m}.
387 {05} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Florence et coll. Leiorreuma lyellii (Sm.) Staiger — Syn. Phaeographis
2019 : 241, 275 {65} ; Lamy 1880 : 434 {63} ; Moreau et lyellii (Sm.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole —
Moreau 1932 (monts Dore) : 55 {63} ; Nylander 1856 : Somme, Massif armoricain, Aquitaine. Assez rare. Poten-
551 {63} ; Nylander 1863 : 400 {05} ; Nylander 1873 : tiellement menacé [nt] — 14!, 22!, 24!, 29!, 33!, 35!, 40!,
607

44!, 47!, 49!, 50a, 53!, 56!, 72!, 80! — Corticole, sur rhyti- Lempholemma botryosum (A. Massal.) Zahlbr. — Syn.
dome lisse de feuillus (principalement Fagus, Corylus, Quer- Omphalaria botryosa (A. Massal.) Nyl. — Lichénisé, non
cus, Castanea), surtout en milieu forestier, moyennement lichénicole — Ardennes, Haute-Savoie (mont Salève) et
acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, non Ardèche. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat [vu] — 07a, 08!, 74a — Saxicole, sur rochers ensoleillés,
humide — Clauzade et Roux 1985 : 590 {e} ; Ozenda et calcicole, basophile, substratohygrophile, parfois ékréo-
Clauzade 1970 : 236 {f, (Ouest, Sud-Ouest)} ; Abbayes phile, photophile ou héliophile, non ou peu nitrophile.
1924 : 51 {44} ; Abbayes 1926 : 47 {44} ; Abbayes 1934 : Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats
73, 82, 86, 90 {22, 29, 35, 44, 56} ; Aptroot et al. 2007 : subhumide et humide. Psorotichion schaereri — Clauzade
59 {29} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; Coppins 1971 : 165 et Roux 1985 : 490 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 315
{22, 29, 56} ; Esnault 2016 (non publié, 49, Angers : parc {rf } ; Bauvet 2005 : 180-181 {(07)} ; Eichler et al. 2010 :
Saint-Nicolas, sur rhytidome de feuillu, 2016/11/16, leg., 38 {08} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Stizenberger 1982-
herb. et det. J. Esnault) ; Esnault 2016 (non publié, 53, 1983 : 6 {74}.
Torcé-Viviers-en-Charnie : forêt au nord de la table des Lempholemma chalazanum (Ach.) B. de Lesd. — Syn.
Diables, sur rhytidome de feuillu, 2016/05/15, leg., herb. Collema chalazanum Ach., Lempholemma franconicum (A.
et det. J. Esnault) ; Farou 2018 (non publié, 24, Anl- Massal.) Zahlbr., Physma chalazanum (Ach.) Arnold —
hiac : près du gr646 qui longe l’Auvézère, alt. 148 m, sur Lichénisé, non lichénicole — Nord, Meurthe-et-Moselle,
rhytidome de feuillu, 2018/09/11, leg., herb. et det. J.-L. Manche, Sarthe, Centre, Vienne, Bourgogne, Rhône-Alpes,
Farou) ; Farou 2018 (non publié, 40, Hinx : presque à la Midi méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées. Assez
base du talweg, alt. 40 m, sur rhytidome de Castanea sativa rare. Potentiellement menacé [nt] — 01a, 06!, 12a, 21!, 30a,
2018/11/19, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Hue 1908 : 17 31a, 34r, 37!, 41!, 50a, 54a, 59a, 65a, 69a, 71a, 72a, 73a, 83a,
{40} ; Monnat et al. 2017 : 44 {(35)} ; Olivier 1900-1903 : 86a — Terricole (sur sol), saxiterricole (dans les fentes de
184-485 {29, 35, 50} ; Rose et al. 1979 : 97 {14} ; Séru- rochers ou de murs plus ou moins terreuses) ou muscicole
siaux et al. 2003 : 18 {80} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 141 (sur mousses terricoles ou saxicoles), calcicole, basophile,
{72} ; Vivant 1988 : 80 {40} — Rem. La mention de cette assez xérophile, astégophile, héliophile, non ou peu nitro-
espèce dans l’Allier par Laronde (1901 : 221) est erronée. phile. Étages collinéen et montagnard inférieur. Ombrocli-
Lemmopsis (Vain.) Zahlbr. — Ascomycètes lichénisés, mats subhumide et humide. Surtout dans le Thalloidimion
non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 490 {e} ; sedifoliae — Clauzade et Roux 1985 : 491 {e} ; Ozenda et
Ozenda et Clauzade 1970 : 315 {f }. Clauzade 1970 : 314 {f } ; Bouly de Lesdain 1910 : 261
Lemmopsis arnoldiana (Hepp) Zahlbr. — Syn. Lem- {59} ; Bugnon 1960 : 61 {21} ; Cabanès 1900 : 45-46 {30} ;
mopsis fulvida (Harm.) Lettau, Leptogium fulvidum Harm., Choisy 1949 : 139 {01, 69, 71, 73} ; Crozals 1912 : 262
Psorotichia arnoldiana (Hepp) Körb. — Lichénisé, non {34} ; Crozals 1923 : 24 {83} ; Crozals 1924 : 89 {83} ;
lichénicole — Haute-Savoie (mont Salève), Savoie et Can- Derrien et al. 2018 : 286 {37} ; Fagot 1906 : 231 {31} ;
tal. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — Harmand 1894 : 48-49 {54} ; Harmand 1894 : 90-91
15!, 73a, 74a — Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres de {54} ; Harmand 1905 : 74 {f, Est} ; Hue 1887 : 376 {54} ;
roches calcaires ou sur mortier, laticalcicole, basophile, Hue 1896 : 9 {73} ; Lamy 1883 : 335 {65} ; Marc 1908 :
aéro- et substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais 369 {12} ; Olivier 1900-1903 : 333-334 {50, 72} ; Ozenda
non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et mon- 1950 : 35 {(06)} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221
tagnard inférieur. Ombroclimat humide — Clauzade et {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 {(30,
Roux 1985 : 490 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 315 {f, 34)} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Vallade et
(73)} ; Choisy 1949 : 139 {73} ; Harmand 1905 : 120 {f, Gardiennet 2016 : 37 {(21)} ; Weddell 1873 : 147 {86} ;
73} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} — Rem. Harmand Weddell 1873 : 357 {86}.
Lempholemma cladodes (Tuck.) Zahlbr. — Syn. Lempholemma
(1905 : 120) indique que Leptogium fulvidum (trouvé une
albonigrum H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec
seule fois, sur mortier, en Savoie) est analogue à Lemmopsis certitude en France — Saxicole, sur rochers calcaires ou non calcaires
arnoldiana mais bien distinct de celui-ci ; la description peu élevés au-dessus du sol, d’acidophile à basophile, aérohygrophile,
du premier ne montre toutefois aucune différence avec le ékréophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages montagnard
second. et subalpin — Clauzade et Roux 1985 : 491 {e} ; Purvis et al. 1992 :
342-343 {e} — Rem. Cette espèce d’Écosse et de Scandinavie a été
Lempholemma Körb. — Syn. Arnoldia A. Massal., signalée probablement à tort dans le massif de la Vanoise (Savoie) par
Spilonemella Henssen et Tønsberg — Ascomycètes lichéni- Asta, Clauzade et Roux (1972 : 100).
sés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 490-491 Lempholemma elveloideum (Ach.) Zahlbr. — Syn. Col-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 314-315 {f }. lema cyathodes (A. Massal.) Nyl., (?) Collema cyathodes var.
608

subnummularium Nyl. ex Lamy, Collema elveloideum Ach., Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 491
Physma cyathodes (A. Massal.) Jatta, Plectopsora cyathodes (A. {e} ; Jørgensen 2007 : 58 {e} ; Martin et al. 2018 : 34
Massal.) Körb. — Lichénisé, non lichénicole — Vendée, {25} ; Poumarat 2019 (non publié, 83, Toulon : mont
Côte-d’Or, Ain, Ardèche, Provence, Hérault et Hautes- Faron, alt. 500 m, au pied d’une grande paroi calcaire sou-
Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En mise à de brefs écoulements, sous un léger encorbellement,
danger critique d’extinction [cr] — 01a, 06!, 07a, 21!, 34a, N, 2019/09/27, leg., det. et herb. S. Poumarat) ; Roux
65a, 83!, 85a — Saxicole, surtout sur les parois ensoleillées, et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2012
calcicole, basophile, ékréophile (soumis à des suintements (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41
temporaires), non héliophile, photophile, non nitrophile. {06} — Rem. Passe facilement inaperçu.
Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Lempholemma mauritianum (Harm.) Zahlbr. —
Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et Lichénisé, non lichénicole — Loiret (environs d’Orléans,
Roux 1985 : 490 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 315 {f, leg. M. Du Colombier ; Harmand 1905) et Indre-et-Loire
21, (Ouest, Midi)} ; Bertrand 2017 (non publié, 06, Ville- (Tours : île Simon, alt. 53 m, sur roche calcaire friable
neuve-Loubet : la tour de la Madone, alt. 50 m, sur rochers temporairement inondée par la Loire en hiver, 2018/08/24,
calcaires ombragés, 2017/10/05, leg., det. et herb. M. Ber- leg., et herb. C. Caugant, det. M Bertrand, non publié).
trand) ; Bugnon 1960 : 61 {21} ; Choisy 1949 : 139 {01} ; Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
Couderc et Harmand 1906 : 236 {07} ; Crozals 1910 : monial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les
241 {34} ; Crozals 1912 : 262 {34} ; Harmand 1905 : menaces [dd] — 37!, 45a — Terricole (sur terre nue) ou sur
72-73 {f, 65, 85} ; Lamy 1883 : 335 {65} ; Roux 1978 : roche friable, calcicole, temporairement inondé — Clau-
154 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 zade et Roux 1985 : 490 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
{(34)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {(21)} — Rem. 314 {f, (45)} ; Harmand 1905 : 73-74 {f, 45} — Rem. La
Deux mentions récentes seulement. valeur de cette espèce de la région Centre est confirmée
Lempholemma intricatum (Arnold) Zahlbr. — Syn. plus d’un siècle après sa découverte par Du Colombier et
Leciophysma fennicum Räsänen, (?) Lempholemma conden- sa description par Harmand (1905).
satum (Arnold) Zahlbr., Lempholemma fennicum (Räsänen) Lempholemma microgonimum (Hy) Zahlbr. — Syn. Collema micro-
gonimum Hy — Lichénisé, non lichénicole — Maine-et-Loire (environs
Degel., Synalissa intricata (Arnold) Nyl. — Lichénisé, non d’Angers). Extrêmement rare : une seule station connue — 49a — Sur un
lichénicole — Vosges (lac Altenweiher, sur roche granitique mur recouvert de terre — Harmand 1905 : 75 {f, 49} — Rem. Espèce
légèrement calcaire suintante, alt. 950 m, leg. V. Wirth) et douteuse, non mentionnée dans les flores modernes.
Puy-de-Dôme (Mazoires : rocher de la Jaquette, sur paroi Lempholemma paquyanum (Harm.) Zahlbr. — Syn.
verticale de gneiss soumise à des écoulements temporaires, Collema paquyanum Harm., Lempholemma « paquianum »
alt. 1050 m, leg. C. Bauvet, 2012). Extrêmement rare : auct. — Lichénisé, non lichénicole — Meuse (Lérouville).
deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt Extrêmement rare : une seule station connue. Patrimo-
international. En danger critique d’extinction [cr] — 63!, nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
88! — Saxicole, sur rochers calcaires ou silicatés basiques [cr] — 55a — Sur des mousses terricoles (vraisemblable-
soumis à des écoulements temporaires, laticalcicole ou calci- ment calcicoles). Étage collinéen — Clauzade et Roux
fuge, de subneutrophile à basophile, ékréophile, photophile 1985 : 491 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 314-315 {f,
mais non ou modérément héliophile, non nitrophile. Étage (Lorraine)} ; Harmand 1905 : 73 {f, 55}.
montagnard. Ombroclimat humide — Clauzade et Roux Lempholemma polyanthes (Bernh.) Malme — Syn.
1985 : 491 {e} ; Wirth 1974 : 388-389 {88}. Collema myriococcum (Ach.) Ach., Lempholemma chalaza-
Lempholemma isidiodes (Nyl. ex Arnold) H. Magn. — nellum (Nyl.) Zahlbr., Lempholemma chalazanodes (Nyl.)
Syn. Collema alpinum Th. Fr. pro max. parte, Collema isi- Zahlbr., Lempholemma compactum (Wallr.) Körb., (?) Lem-
diodes Nyl. ex Arnold, Collema « isidioides » Nyl. ex Arnold, pholemma condensatum (Arnold) Zahlbr. [au moins sensu
Lempholemma silicicola H. Magn. — Lichénisé, non liché- Harm.], (?) Lempholemma condensatum var. synalissiformis
nicole — Jura, Alpes méridionales et Var. Peu commun. Couderc, Lempholemma fasciculare (Wulfen) Zahlbr.,
Non menacé [lc] — 04!, 06!, 25!, 83! — Saxicole, sur des (?) Lempholemma muelleri (Hepp.) Zahlbr., Lempholemma
surfaces de supraverticales à horizontales de roches cal- myriococcum (Ach.) Th. Fr., Physma chalazanellum (Nyl.)
caires ou silicatées soumises à des écoulements temporaires, Erichsen, Physma chalazanodes (Nyl.) Arnold, (?) Physma
laticalcicole ou calcifuge, de subneutrophile à basophile, muelleri Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là
aéroxérophile, ékréophile, stégophile ou astégophile, pho- dans une grande partie de la France, Corse comprise. Assez
tophile et surtout héliophile, non nitrophile. Étages méso-, rare. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 06!, 07!,
supra-méditerranéen et surtout collinéen et montagnard. 09r, 15a, 2b!, 21r, 23!, 30!, 31r, 33!, 34a, 39r, 54a, 55!,
609

57!, 63a, 66!, 68a, 74a, 75sla, 81r, 83a, 86a, 87a, 88a — Lepra Scop. — Syn. Isidium (Ach.) Ach., Leproncus
Muscicole (sur mousses mortes ou mourantes, sur sol ou Vent., Marfloraea S. Y. Kondr., Lőkös et Hur — Asco-
rochers), plus rarement saxicole (sur rochers, parfois murs) mycètes lichénisés, non lichénicoles — Hafellner 2016 :
ou terricole, laticalcicole, basophile ou neutrophile, aéro- et 89-90 {e} ; Wei et al. 2017 : 1-14 {m} — Rem. Correspond
substrato-hygrophile, parfois faiblement ékréophile, eury- aux Pertusaria gr. Variolaria (voir la remarque sous le genre
photique (surtout photophile ou modérément héliophile), Pertusaria).
non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage alpin, rarement Lepra albescens (Huds.) Hafellner — Lichénisé, non
au supra-, très rarement au méso-méditerranéen. Ombro- lichénicole — 01r — Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 9
climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade {01} — Rem. Deux morphotypes.
et Roux 1985 : 490 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 491 Lepra albescens (Huds.) Hafellner morpho. albes-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 314 {f } ; Ozenda et cens — Syn. Marfloraea albescens (Huds.) S. Y. Kondr., L.
Clauzade 1970 : 315 {f } ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bri- Lőkös et J.-S. Hur, Pertusaria albescens (Huds.) M. Choisy
caud 2007 : 70 {04} ; Bugnon et Poinsot 1963 : 39 {21} ; et Werner morpho. albescens, Pertusaria albescens f. globu-
Choisy 1949 : 139 {74} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste lifera (Turner) Ozenda et Clauzade, Pertusaria albescens var.
2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : 105 {09, 31, 81} ; Couderc globulifera (Turner) Poelt, Pertusaria communis var. discoi-
et Harmand 1906 : 237 {07} ; Crozals 1908 : 505 {34} ; dea (Pers.) Garov., Pertusaria communis var. variolosa (Flot.)
Crozals 1909 : 265 {34} ; Crozals 1912 : 261-262, 264 Schaer, Pertusaria communis DC. var. variolosa f. scutellaris
{34} ; Crozals 1923 : 80 {2b} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; Schaer., Pertusaria discoidea (Pers.) Malme, Pertusaria glo-
Crozals 1931 : 39 {83} ; Derrien 2019 (non publié, 23, bulifera (Turner) A. Massal., Pertusaria orbiculata (Schreb.)
Anzême : route de Guéret, le long d’un chemin, alt. 310 m, Zahlbr., Pertusaria scutellaris Hue [non Müll. Arg.], Pertu-
sur mousses installées sur un muret, 2019/08/31, leg., det. saria scutellata Hue — Lichénisé, non lichénicole — Toute
et herb. M.-C. Derrien, conf. S. Poumarat) ; Diederich la France, Corse comprise. Commun. Non menacé [lc] —
et al. 2006 : 60 {55, 57} ; Farou 2016 (non publié, 33, 01!, 02r, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!,
Barsac : propriété viticole, sommet d’un mur de pierres 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!,
calcaires, recouvert de terre avec bryophytes mortes, alt. 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!,
11 m, 2016/04/09, leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Gonnet 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!,
et Gonnet 2017 (non publié, 01, Thoiry : sous le Reculet, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!,
alt. 1315 m, sur terre tassée sur roche calcaire, 2017/08/25, 66!, 67!, 68!, 69r, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!,
leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Harmand 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Cor-
1894 : 48-49, 94 {54, 88} ; Harmand 1905 : 74-75 {f, 54} ; ticole, surtout sur feuillus, plus rarement sur conifères
Hue 1887 : 376 {54} ; Lamy 1880 : 339 {87} ; Müller (Abies et Larix), rarement saxicole-calcifuge ou lignicole,
(Argoviensis) 1862 : 84-85 {74} ; Nylander 1891 : 3 pouvant envahir les mousses, acidophile ou subneutrophile,
{66} ; Nylander 1896 : 13 {75sl} ; Parrique (Gasilien) euryhygrique, peu ou pas stégophile, euryphotique, non ou
1898 : 39 {63} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Roux 1978 : peu nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage
161 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
{30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 588 {e} ; Ozenda
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et et Clauzade 1970 : 538-539 {f } ; Abbayes 1924 : 46, 47
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- {44} ; Abbayes 1934 : 71, 82, 101 {22, 29, 35, 56} ; AFL
Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 248 (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19,
{(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {(21)} ; van den 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {23, 87} ; AFL (collectif )
Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; Weddell 1873 : 147 {86} ; 2002 : 7, 19, 20, 21 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
Werner 1973 : 332 {20} — Rem. Lempholemma conden- 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta [coll.
satum (Arnold) Zahlbr. et sa var. synalissiformis Couderc Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta
(Couderc et Harmand 1905 : 233) semblent appartenir 1975 : 55 {38} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet
à L. polyanthes. 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 :
Lempholemma trivallense (Croz.) Zahlbr. — Syn. Collema tri- 101 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
vallense Croz., Collema « trivallensis » Croz. — Lichénisé, non lichéni- 189, 197, 212 {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Bégay 1998 :
cole — Hérault (environs de Mons-la-Trivalle) — 34a — Sur rochers de 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking, van Dort
micaschistes humides au bord du sentier forestier menant de Mons au
Caroux, vers 500 m d’altitude — Crozals 1912 : 262-264 {34} ; Roux et
et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Berner 1947 : 127 {13} ; Bia-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 117 {(34)} — Rem. Espèce douteuse, che et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Boissière 1979 : 98
non traitée dans les flores modernes. {77} ; Boissière 1994 : 5, 6, 10, 12 {15, 63} ; Boissière et
610

Van Haluwyn 1987 : 7, 11 {10} ; Boqueras 1997 : 19 {13, 97 {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {48} ; Hue 1889 :
2B, 67, 68, 88} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 614 239 {15} ; Hue 1894 : 301 {14} ; Hue 1896 : 255 {73} ; Hue
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 681 {70} ; 1896 : 92 {73} ; Hue 1908 : 11 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly
Bouly de Lesdain 1910 : 185 {59} ; Bouly de Lesdain de Lesdain] 1925 : 239, 240 {47} ; Kieffer 1895 : 78 {57} ;
1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : Lamy 1880 : 425 {15, 19, 63, 88} ; Lamy 1883 : 395 {65} ;
13 (sub « Ochrolechia parella var. turneri ») {78sl} ; Bouly Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1
de Lesdain 1948 (Écologie) : 37 {75sl} ; Bouly de Lesdain {75sl} ; Lefèvre 1866 : 259 {28} ; Lottin et Vaudoré
1949 (Nice) : 74 {06} ; Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; 2014 : 118, 129, 133 {61} ; Lutz et Maire 1901 : clxxviii
Brackel et al. 2018 : 195 {68, 88} ; Bricaud 2004 : 53, 57, {2b} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu 1931 : 77 {13} ;
159 {83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud Maheu et Gillet 1914 : 88 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; 1926 : 64 {2b} ; Marc 1908 : 406, 407 {12, 30} ; Martin
Bricaud 2007 : 74 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; et al. 2018 : 11, 22, 34 {01, 25, 39} ; Ménard 2009 : 98,
Brisson 1875 : 142 {51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Caba- 145, 152 {06,83} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric et
nès 1900 : 38 {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chaperot al. 2019 : 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat
1998 : 31 {84} ; Chipon 1995 : 60 {67, 70, 88} ; Chipon et al. 2017 : 44, 52 {35, 56} ; Nylander 1873 : 288 {66} ;
et al. 1989 : 114 {70} ; Chipon et al. 1993 : 122 {88} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 60 {66} ;
Choisy 1949 : 113-114 {01, (04), 69, 73, 74, (84)} ; Clau- Nylander 1896 : 70 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 323-
zade 1969 : 4 {13} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; 324 {29, 50, 76} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Parrique
Clauzade et Rondon 1955 : 90 {43} ; Clauzade et Ron- (Gasilien) 1894 : 161 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
don 1960 : 458 {66} ; Companyo 1864 : 849 {66} ; Cop- 91 {15, 63} ; Prin 1983 : 19 {10} ; Prône 1966 : 13 {67} ;
pins 1971 : 164 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste [coll. Simont] Puget 1866 : xc {74} ; Rondon 1948 : 69 {04} ; Rondon
2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; Rondon 1951 :
1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 210 {81} ; Coste 1997 : 136 73 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 31 {83} ; Ron-
{81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 don 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 1958 : 144 {84} ;
{12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 19 {66} ; Coste 2012 Rondon 1973 : 58, 61 {83} ; Rondon-Seidenbinder
(Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; 1983 : 101 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ;
Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 Rose et al. 1979 : 97 {50, 61} ; Roux 1967 : 150 {30} ;
{50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Roux 1982 : 219, 220 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux
Clape) ; Crozals 1908 : 529 {34} ; Crozals 1910 : 258 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 164
{34} ; Crozals 1914 : 116-117 {34} ; Crozals 1923 : 63 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entre-
{83} ; Crozals 1923 : 64 {83} ; Crozals 1923 : 97, 98 {2b} ; vennes) : 128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux
Crozals 1924 : 102, 103 {83} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001
et al. 1975 : tab. 1 {36} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. (Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
1979 : tab. 1 {59, 88} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 6, 18 {30, 48} ;
1976 : 8, tab. 1, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {30, 48} ; Roux et
Géhu 1978 : tab. 2 {07, 25, 35, 36, 40, 56, 59, 61} ; Der- al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 152 {11, 30, 34, 48,
rien et al. 2018 : 286 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et
Diederich et al. 2006 : 60 {08, 54, 55} ; Dughi et Ducos al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011
1938 : 194, 206, 212, 218 {13, 83} ; Engler et Lacoux (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
2012 : 8, 12 {34} ; Fagot 1906 : 200 {31} ; Galinou 1955 : Orientales) : 21, 37, 50, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
25 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 30 {57} ; Gavériaux et Bévéra) : 63 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ;
Roux 2015 : 68 {63} ; Genty 1934 : 105 {21} ; Gonnet et Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
al. 2013 : 21 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 67 {2a} ; Gourdon (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
[coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 45, 48, 49, 52, 54, 162, Corse) : 264 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ;
163, 165, 167, 168, 169, 179, 181 {31} ; Gourdon [coll. Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Signoret et Diede-
Abbayes et Choisy] 1932 : 79, 81, 88 {31} ; Graves 1857 : rich 2003 : 218 {57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Sparrius et
195 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2002 : 71 {62} ; Vadam et al. 1999 : 96, 99 {21} ; Val-
al. 2000 : 42 {2a, 2b} ; Happe in Collectif 2018 : 17 {69} ; lade et Gardiennet 2016 : 46 {21} ; van den Boom et
Harmand 1897 : 242 {54, 55, 57, 67, 68, 88} ; Harmand Brand 1991 : 31 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 :
1913 : 1112-1114, 1142-1143 {f, 50, 54, 78sl} ; Houmeau 15 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 70 {02} ; Van den
1998 : 624 {16, 16, 79, 85, 86} ; Houmeau et Roux 1981 : Broeck et De Wit 2016 : 29 {51, 55} ; van Dobben et al.
611

1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 129, 141 {50, {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et
53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 5, 8 {62} ; Van al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {30, 48} ; Roux et al. 2006
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 08, 10, 21, (Languedoc-Roussillon) : 152 {34, 48, (66)} ; Roux et al.
35, 37, 41, 45, 51, 55, 57, 72, 78sl, 80) ; Vězda 1965 : 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Langue-
Lich. sel. exsicc. n° 438 {84} ; Vivant 1988 : 77 {e} ; Wed- doc-Roussillon, complément) : 130 {30, 34, 48, (66)} ;
dell 1874 : 343 {34} ; Werner 1933-1934 : 40-41 {67, Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al.
68} ; Werner 1962 : 59 {68, 88} ; Werner 1969 : 194 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 37, 50, 70 {66} ; Roux et
{68,88} ; Werner 1973 : 335 {20} ; Werner et Des- al. 2012 (Roya-Bévéra) : 63 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
châtres 1968 : 202 {2a} ; Werner et Deschâtres 1970 : Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ;
274 {2a} ; Werner et Deschâtres 1974 : 307 {2b} ; Wirth Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Van Haluwyn 1983 :
2019 : 81, 82, 83, 84 {67} ; Zschacke 1927 : 15 {2b} — 116, 129, 141 {50, 53, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 5 {62} ;
Rem. La var. globulifera est sans valeur. Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08,
Lepra albescens (Huds.) Hafellner morpho. coral- 10, 28, 35, 37, 41, 51, 44, 55, 57, 61, 72, 78sl) ; Wattez
lina — Syn. Pertusaria albescens var. corallina auct. [non et Van Haluwyn 1985 : 90 {44} ; Wirth 1974 : 396 {67}.
(Zahlbr.) J. R. Laundon], Pertusaria globulifera f. isidiata Lepra amara (Ach.) Hafellner — Syn. Marfloraea amara
Høeg., Pertusaria henricii sensu Erichsen, Pertusaria lepra- (Ach.) S. Y. Kondr., L. Lőkös et J.-S. Hur — Lichénisé,
rioides Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — À peu lichénicole facultatif — 51r, 55r — Van den Broeck et De
près partout en France, y compris en Corse. Commun. Wit 2016 : 29 {51} — Rem. Plusieurs variétés dont trois
Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, connues en France, souvent non considérées par les auteurs
11!, 12!, 13!, 14!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2ar, 22!, 27!, 28!, 29!, modernes. Voir L. pulvinata et L. slesvicensis.
30!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 39!, 40!, 41!, 44!, 48!, 49!, Lepra amara (Ach.) Hafellner var. amara — Syn. Pertu-
50!, 51!, 53!, 55!, 56!, 57!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 66!, 67!, saria amara f. isidiata Harm., Pertusaria amara (Ach.) Nyl.
72!, 74!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, var. amara, Pertusaria faginea auct. [non (L.) Leight.] —
90! — Même écologie que le type, mais essentiellement sur Lichénisé, lichénicole facultatif — Toute la France, y com-
rhytidome de feuillus ou sur mousses corticoles — Clau- pris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!,
zade et Roux 1985 : 588 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!,
538 {f } ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 17 {83} ; AFL 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!,
(collectif ) 1984 : 13 {19} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!,
129 {74} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2020 : 56 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!,
{63} ; Boissière 1979 : 98 {77} ; Boulanger et al. 2010 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a,
(« 2009 ») : 180 {62} ; Bouly de Lesdain 1910 : 185 {59} ; 70!, 71!, 72!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!,
Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Boumier et al. 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole (envahit souvent
2011 : 22, 23 {85} ; Bricaud 2004 : 67 {06, 84} ; Bricaud le thalle d’autres lichens, y compris foliacés, qu’il détruit),
2004 (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud sur feuillus et résineux, de très acidophile à subneutrophile,
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; aérohygrophile ou mésophile, de moyennement astégophile
Bricaud 2007 : 74 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; à assez stégophile, euryphotique, non nitrophile. De l’étage
Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 mésoméditerranéen inférieur à l’étage subalpin. Ombrocli-
{66} ; Coppins 1971 : 164 {29, 50} ; Coste [coll. Simont] mats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; et Roux 1985 : 576 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 522
Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Delzenne-Van Haluwyn et {f } ; Abbayes 1924 : 47 {44} ; Abbayes 1934 : 71, 82, 101
al. 1975 : tab. 1 {36, 62} ; Delzenne-Van Haluwyn et {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL
Géhu 1978 : tab. 1 {02, 27, 35, 40, 56, 59, 62} ; Derrien (collectif ) 1984 : 13 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7
et al. 2018 : 286 {37} ; Houmeau 1998 : 624 {16, 16, 79, {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 15, 19, 20 {74} ; Agnello 2008
85, 86} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Ménard 2009 : 145, (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ;
152 {83} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52 {35} ; Prin 1983 : Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ; Asta 1972 : 137
19 {10} ; Rondon 1973 : 58 {83} ; Rose [coll. Boissière] {04} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1983 : 23, 24, 30,
1990 : 208 {77} ; Rose et al. 1979 : 97 {50} ; Roux 2012 36 {67, 68, 70, 88} ; Bailly et al. 2004 : 190 {39} ; Bauvet
(non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet
77 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet 2020 : 56
1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 201, 203 {07} ; Bégay 1997 :
bord) : 177 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 16 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ;
612

Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Beleze 1883 : 395 {65} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Lebreton 2018
1904 : 78 {78sl} ; Berner 1947 : 127 {13} ; Boissière (annexe 3) : 3 {(75sl)} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 :
1979 : 97 {77} ; Boissière 1994 : 5, 6, 10, 12 {15, 63} ; 92 {75sl} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 118, 129, 133, 136
Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6, 11 {10} ; Boqueras {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 88 {2a} ; Maheu et Werner
1997 : 20 {2a, 2B, 63, 67, 68} ; Boulanger et al. 2010 1933-1934 : 71 {68} ; Marc 1908 : 407 {12, 30} ; Martin
(« 2009 ») : 177 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : et al. 2018 : 13, 22 {01, 39} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ;
614 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 681 {70} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 44, 52
Bouly de Lesdain 1910 : 186 {59} ; Bouly de Lesdain {35, 56} ; Nylander 1873 : 288 {66} ; Nylander 1881 :
1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 xcvi {77} ; Nylander 1891 : 60 {66} ; Nylander 1896 :
(Suppl. 1) : 108 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 70 {75sl, 77, 78sl} ; Nylander in Feuilleaubois 1881 :
{06} ; Boumier et al. 2011 : 24, 27, 28 {44, 85} ; Brackel lxxviii {77} ; Olivier 1897 : 323 {14, 16, 17, 22, 27, 29,
et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bricaud 2004 : 88 {83} ; 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1900 :
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 29 ; Ozenda 1950 : 41 {06} ; Parrique (Gasilien) 1894 :
{83} ; Bricaud 2007 : 74 {84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; 161 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 91 {15, 43, 48,
Brisson 1875 : 142 {51} ; Brisson 1880 : 203 {02} ; Cail- 63} ; Payot et Harmand 1901 : 85 {74} ; Poumarat et
let et al. 2010 : 142 {88} ; Caillet et al. 2011 : 108, 113 coll. 2014 : 7 {66} ; Prin 1983 : 19 {10} ; Rastetter 1965 :
{68} ; Chipon 1995 : 58 {54, 67, 68, 88} ; Chipon 1997 : 622 {67} ; Richard 1877 : 30 {79} ; Rondon 1958 : 144
206 {88} ; Chipon et al. 1993 : 121 {88} ; Choisy 1949 : {84} ; Rondon 1973 : 58, 61 {83} ; Rondon-Seidenbin-
114 {25, 39, 69, 70} ; Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clau- der 1983 : 101 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 208
zade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon {77} ; Rose et al. 1979 : 91, 92, 97 {50, 61} ; Roux 1967 :
1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; 150 {30} ; Roux 1982 : 220 {83} ; Roux 2016 : 164 {82} ;
Coppins 1971 : 164 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 :
Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Vercors) :
52 {09} ; Coste 1994 : 210 {81} ; Coste 1997 : 136 {81} ;
138 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ;
Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 22
Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2005
{12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 19 {66} ; Coste 2012
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
(Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ;
6 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {48} ; Roux
Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Crozals 1908 : 528
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 152 {30, 34, 48, (66)} ;
{34} ; Crozals 1914 : 117 {34} ; Crozals 1923 : 97-98
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al.
{2b} ; Crozals 1924 : 102 {83} ; Delzenne-Van Haluwyn
2011 (Haut-Verdon) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
et al. 1975 : tab. 1 {36, 62} ; Delzenne-Van Haluwyn
Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
et al. 1979 : tab. 1 {08, 59} ; Delzenne-Van Haluwyn
et Géhu 1978 : tab. 1, 2 {02, 14, 25, 27, 36, 40, 56, 59, 21, 37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 63 {06} ;
61, 62, 76} ; Derrien et al. 2018 : 286 {37} ; Derrien et Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014
al. 2019 : 99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 61 {08, 55} ; (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46
Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : {06} ; Roux et Bricaud 1991 : 103 {83} ; Roux et coll.
194 {13} ; Engler et Lacoux 2012 : 8 {34} ; Farou 2016 : 2013 (Catal. Corse) : 264 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 :
147 {46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 9, 10 {01} ; 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Signoret
Flahault et Hue 1899 : lxxxi {83} ; Galinou 1955 : 25 et Diederich 2003 : 219 {57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ;
{53} ; Gattus et Biache 2017 : 30 {57} ; Gavériaux et Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vadam et al. 1999 : 95,
Roux 2015 : 68 {63} ; Genty 1934 : 105 {21} ; Gourdon 96, 99 {21} ; Vadam et al. 2001 : 181, 186 {71} ; Vadam et
[coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 45, 54, 162, 180 {31} ; Caillet 1994 : 92, 93, 94 {39} ; Vallade et Gardiennet
Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 79, 89 {31} ; 2016 : 46 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 31 {01,
Graves 1857 : 194 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 42 {2a} ; 39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Van den
Harmand 1897 : 243 {54, 57, 68, 88, 90} ; Harmand Broeck et al. 2017 : 70 {02} ; van Dobben et al. 1991 :
1913 : 1110-1111 {f, 34, 61, 79, 88, Normandie, Franche- 62 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 116, 118, 122, 141
Comté, Lorraine} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Houmeau {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Van
et Roux 1981 : 97 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 10,
{65} ; Hue 1889 : 239 {15} ; Hue 1894 : 301 {14} ; Hue 21, 28, 35, 37, 41, 45, 49, 51, 55, 61, 78sl, 80) ; Vězda
1908 : 11 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 1972 : Lich. sel. exsicc. n° 1109 {83} ; Vivant 1988 : 77
239 {47} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187 {83} ; Kief- {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ; Werner 1933-1934 :
fer 1895 : 78 {57} ; Lamy 1880 : 425 {63, 79, 87} ; Lamy 40 {67, 68} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1969 :
613

192 {88} ; Werner 1973 : 335 {20} ; Wirth 2019 : 80, cales ou surfaces fortement inclinées de roches silicatées,
81, 84 {67}. calcifuge, acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu
Lepra amara var. flotowiana (Flörke) Nimis comb. ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non nitro-
prov. — Syn. Pertusaria amara var. flotowiana (Flörke) phile. Étages supraméditerranéen et surtout collinéen et
Erichsen — Lichénisé, lichénicole facultatif — Présent dans montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
une grande partie de la France, y compris en Corse. Assez rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 586 {e} ; Ozenda
commun. Non menacé [lc] — 02!, 06!, 07!, 10r, 11!, 12!, et Clauzade 1970 : 536 {f } ; Abbayes 1934 : 130, 144
14!, 15!, 19!, 2b!, 22!, 26!, 29!, 30!, 32!, 34!, 35!, 36!, 37!, {22, 29} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19, 23, 87} ; Agnello
41!, 42!, 43!, 44!, 48!, 49!, 50!, 56!, 61!, 63!, 66!, 70a, 71!, 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ;
72!, 77!, 79!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86a, 88a, 89!, 90! — Saxicole, Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Boissière
sur rocher ou blocs de roches silicatées, calcifuge, acidophile 1979 : 98 {77} ; Boqueras 1997 : 20 {57} ; Brackel et al.
ou subneutrophile, euryhygrique, peu ou pas stégophile, 2018 : 195 {68} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Derrien et
euryphotique, non ou modérément nitrophile. De l’étages al. 2019 : 99 {28} ; Graves 1857 : 195 {60} ; Harmand
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats 1913 : 1116-1117 {f, 61, 66, 88} ; Hue 1889 : 240 {15} ;
subhumide et humide. Notamment dans le Pertusarietum Hue 1894 : 300, 312 {14, 50} ; Lamy 1880 : 426 {63,
rupicolae — Clauzade et Roux 1985 : 576 {e} ; Erichsen 87} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 132 {61} ; Marc 1908 :
1936 : 572-573 {e, 34, 88} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 407 {12} ; Monnat et al. 2017 : 38, 53 {56} ; Moreau
47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bauvet 2005 : et Moreau 1930 : 485-486 {63} ; Nylander 1873 : 275
184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet et coll. {66} ; Nylander 1891 : 46 {66} ; Parrique (Gasilien)
2009 : 197 {07} ; Boissière 1990 : 190 {77} ; Bouly de Les- 1898 : 92 {15, 43, 63, 87} ; Picquenard 1904 : 117 {29} ;
dain 1906 (Luxeuil) : 681 {70} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2006
9, 12, 26 {44, 85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud (Languedoc-Roussillon) : 152 {(66)} ; Roux et al. 2011
2007 : 74 {84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; Clauzade et (Pyrénées-Orientales) : 106 {66} ; Van Haluwyn 1983 :
Rondon 1955 : 40 {43} ; Coste 2002 : 31 {81} ; Crozals 114, 117, 122, 141 {61, 72} ; Werner 1962 : 64 {68, 88} ;
1924 : 102 {83} ; Derrien et al. 2018 : 286 {37} ; Engler Werner 1973 : 335 (sub P. dealbata) {20} — Rem. Voir la
et Lacoux 2012 : 15, 19 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : remarque sous L. leucosora. Dans l’herbier de G. Clauzade
68 {43} ; Gonnet et al. 2013 : 18, 21, 37, 56 {2b} ; Ménard plusieurs spécimens de L. aspergilla ont été erronément
2009 : 152 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {83} ; nommés Pertusaria leucosora. Les mentions de L. aspergilla
Monnat et al. 2017 : 20, 38, 52, 56 {35, 56} ; Monnat et par Crozals (1924 : 102, sous Pertusaria dealbata), dans
al. 2018 : 180, 190 {50} ; Olivier 1901 : 235 {66} ; Prin le Var méridional, et par Coste (2016 (« 2015 ») : 8), sur
1983 : 19 {10} ; Ranwell et James 1966 : 838 {83} ; Roux l’île Lavezzu (Corse-du-Sud) mériteraient confirmation.
2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 Lepra corallina (L.) Hafellner — Syn. Marfloraea coral-
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et lina (L.) S. Y. Kondr., Pertusaria corallina (L.) Arnold,
al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- Pertusaria dealbata sensu Maheu et A. Gillet, Pertusaria
doc-Roussillon) : 152 {30, 34} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : dealbata f. corallina (L.) Cromb., Pertusaria harmandii M.
119 {30} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 37, Choisy, Pertusaria subdubia Nyl., Pertusaria syncarpa var.
70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 63 {06} ; Roux corallina Mudd — Lichénisé, non lichénicole — À peu près
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 partout en France, Corse comprise. Assez commun. Non
(Catal. Corse) : 264 {2b} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. menacé [lc] — 03a, 05r, 06!, 07!, 09!, 11!, 12a, 14a, 15!,
n° 315 {84} ; Weddell 1873 : 151 {86}. 19!, 2a!, 2b!, 22!, 23!, 25!, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 36!, 38!, 42!,
Lepra aspergilla (Ach.) Hafellner — Syn. Marfloraea 43!, 44!, 48!, 49a, 50!, 53!, 56!, 57!, 58!, 60a, 61!, 63!, 64!,
aspergilla (Ach.) S. Y. Kondr., L. Lőkös et J.-S. Hur, Per- 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70r, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!, 78sl!, 79!,
tusaria aspergilla (Ach.) J. R. Laundon, Pertusaria dealbata 81r, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, 90a — Saxicole-calcifuge (surtout
auct. [non (Ach.) Nyl.], Pertusaria dealbescens Erichsen, sur parois rocheuses verticales ou subverticales de roches
Pertusaria leucosora auct. [non Nyl.] — Lichénisé, non silicatées), rarement corticole, acidophile, aérohygrophile
lichénicole — France (Corse comprise) surtout non médi- ou mésophile, astégophile, euryphotique (de sciaphile à
terranéenne. Assez commun, sauf dans la région méditer- héliophile), non nitrophile. De l’étage collinéen supérieur à
ranéenne. Non menacé [lc] — 07!, 08!, 12!, 14a, 15!, 19!, l’étage subalpin, plus rarement à l’alpin. Ombroclimats sub-
2a!, 2bc, 22!, 23!, 28!, 29!, 35!, 41!, 42!, 43c, 44!, 48!, 50!, humide, humide et hyperhumide. Lepretum corallinae —
53r, 56!, 57c, 60a, 61!, 63!, 64!, 66!, 68r, 70!, 71!, 72!, 77!, Clauzade et Roux 1985 : 583, 584 {e} ; Ozenda et Clau-
85!, 87!, 88r — Saxicole, sur parois verticales ou subverti- zade 1970 : 529 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19, 23, 87} ;
614

Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 152-153
1975 : 129 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 : {(30), 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
102 {73} ; Asta et al. 1983 : 33, 35 {68, 88} ; Bauvet 2005 : 21, 37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 63 {06} ;
184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet 2012 : Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll.
67 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 2013 (Catal. Corse) : 265 {2a, 2b} ; Signoret et Diede-
195, 198, 205 {07} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bertrand rich 2003 : 219 {57} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15
M.-P. 1966 : 16 {67} ; Bick et al. 2017 : 148 {68} ; Bick et {15} ; Van Haluwyn 1983 : 114, 117, 122, 127, 141 {50,
al. 2019 : 109 {68} ; Boissière 1979 : 97 {77} ; Boissière 61, 72} ; Vivant 1988 : 78 {64} ; Weddell 1873 : 151 {86} ;
1990 : 190 {77} ; Boissière 1994 : 7, 8, 9 {63} ; Boissière Werner 1962 : 63 {68, 88} — Rem. Pertusaria subdubia
et al. 1989 : 18 {74} ; Boqueras 1997 : 20 {20} ; Brackel et est un simple écotype corticole de L. corallina.
al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bri- Lepra dactylina (Ach.) Hafellner — Syn. Ochrolechia
caud 2007 : 74 {84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; Caillet et dactylina (Ach.) S. Y. Kondr., L. Lőkös et J.-S. Hur, Pertu-
al. 2011 : 96, 100, 113 {68} ; Caillet et al. 2012 : 128 {88} ; saria dactylina (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
Chipon 1995 : 59 {68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 122 {88} ; Sommet du Plomb du Cantal. Très rare. Patrimonial d’inté-
Chipon et al. 1998 : 85 {68} ; Chipon et al. 2006 (non rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
publié) {67, 68, 88} ; Choisy 1949 : 114-115 {38, 69, 71} ; 15a — Muscicole, détriticole, terricole, exceptionnellement
Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Ron- lignicole (à la base de troncs d’arbres en décomposition)
don 1959 : 390 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : ou saxicole-calcifuge, acidophile, aérohygrophile. Étages
7 {30} ; Companyo 1864 : 833 {66} ; Coppins 1971 : 164 subalpin et surtout alpin. Ombroclimat hyperhumide —
{22, 29, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Clauzade et Roux 1985 : 575 {e} ; Ozenda et Clauzade
Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2014 : 7 {81} ; Coste 1970 : 534 {f, (15)} ; Harmand 1913 : 1114-1115 {f, 15}.
et al. 2013 : 4, 5 {34} ; Crozals 1914 : 115-116 {34} ; Lepra erumpens (Erichsen) Hafellner — Syn. Pertusaria erumpens
Fagot 1906 : 200 {31} ; Flon 1929 : 49 {77} ; Florence et Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France —
Connu notamment en Ligurie — Saxicole, calcifuge, acidophile, hygro-
coll. 2019 : 241 {65} ; Gardiennet 2015 (non publié, 71, phile ou mésophile, héliophile, non nitrophile. Étages supraméditerra-
Roussillon-en-Morvan : les Viollots, alt. 405 m, sur rochers néen et collinéen — Erichsen 1936 : 633-634 {e} — Rem. Espèce mal
granitiques, 2015/05/15, leg. et herb. A. Gardiennet, det. connue, proche de L. aspergilla, dont elle se distingue par son thalle plus
A. Gardiennet et C. Roux) ; Gavériaux et Roux 2015 : épais et ses soralies souvent confluentes, à contour irrégulier.
68 {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 37 {2b} ; Gourdon [coll. Lepra excludens (Nyl.) Hafellner — Syn. Pertusaria
Abbayes et Choisy] 1930 : 46, 168 {31} ; Gourdon [coll. excludens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là
Abbayes et Choisy] 1932 : 83 {31} ; Graves 1857 : 189 dans une grande partie de la France, y compris en Corse.
{60} ; Graves 1857 : 195 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 42 Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!, 09!,
{2a} ; Hafellner 1994 : 229 {2b} ; Harmand 1897 : 240 12!, 19!, 2a!, 2b!, 22!, 23!, 24!, 29!, 30!, 31a, 34!, 36!, 43!,
{57, 67, 68, 88, 90} ; Harmand 1913 : 1117 {f, 61, 88, 44!, 49!, 50!, 53!, 56!, 61!, 63!, 64!, 66!, 68r, 74!, 77!, 79!, 81!,
Lorraine} ; Houmeau et Roux 1981 : 97 {15} ; Houmeau et 84!, 88r — Saxicole, sur parois verticales ou subverticales de
Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 1889 : 240 {15} ; Hue 1894 : roches silicatées, calcifuge, acidophile, aérohygrophile, peu
312 {50} ; Kieffer 1895 : 77 {57} ; Lamy 1880 : 426-427 ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
{63, 87} ; Lamy 1883 : 396 {65} ; Laronde 1901 : 193 De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombro-
{03} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 120, 129, 132, 136 {61} ; climats subhumide, humide et hyperhumide — Clauzade
Maheu et Gillet 1914 : 87 {2a} ; Maheu et Gillet 1926 : et Roux 1985 : 575 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
61-62 {2b} ; Marc 1908 : 407 {12, 30} ; Massé 1964 : 128 531 {f, (Sud-Est), Midi} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19,
{35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 21, 28, 38, 53, 55 {35, 56} ; 23} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; Aptroot et al.
Moreau et Moreau 1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 2007 : 61 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 129 {74} ;
1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Moreau et Moreau 1934 Asta et Roux 1977 : tab. v {74} ; Bauvet et coll. 2009 :
(r. granitiques) : 154 {63} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; 197 {07} ; Boissière 1979 : 97 {77} ; Boissière 1995 : 50
Nylander 1896 : 70 {77} ; Olivier 1897 : 327-328 {14, {43} ; Boissière et al. 1989 : 18 {74} ; Boqueras 1997 : 21
49, 50, 61, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 92 {15, 63} ; {2b} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68} ; Chaperot 1998 : 29
Payot 1861 : 436 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 85 {84} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade
{74} ; Pentecost 2016 : 16 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
13 {66} ; Prône 1966 : 13, 17, 19 {67, 88} ; Ravaud 1860 : Derrien 2014 (non publié, 36, Saint-Plantaire : rochers
766 {38} ; Richard 1877 : 30 {79} ; Roux et al. 2005 (mont de la Fileuse, alt. 253 m, 2014/06/30, leg., det. et herb.
Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 7 M.-C. Derrien) ; Farou 2018 (non publié, 24, Anlhiac :
615

près du gr646 qui longe l’Auvézère, alt. 159 m, sur surface 81!, 83!, 84!, 85!, 87a, 88!, 89!, 90! — Saxicole, sur rochers
subverticale de roche acide, 2018/09/05, leg., herb. et det. ou blocs de roches silicatées, calcifuge ou minimécalcicole,
J.-L. Farou) ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 63, acidophile, subneutrophile ou neutrophile, mésophile, asté-
Saint-Sauveur-la-Sagne : route d38, côté O du village, alt. gophile ou stégophile, photophile ou modérément hélio-
840 m, sur paroi vertical de roche non calcaire, 2015/06/09, phile, nitrotolérant. De l’étages adlittoral à l’étage monta-
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gourdon [coll. gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
Abbayes et Choisy] 1930 : 52 {31} ; Guilloux et al. 2000 : et Roux 1985 : 586 {e} ; Hanko 1983 : 164-166 {e, 49,
42 {2a, 2b} ; Harmand 1913 : 1117-1118 {f, 66, 88} ; 63, 66, 87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 536 {f } ; Wirth
Houmeau et Roux 1982 : 274 {79} ; Lagrandie 2014 et al. 2013 : 342 {e} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et Roux
(non publié, 53, Souprat : Pré-en-Pail, 2014/02, leg., det. et 1977 : tab. i, v {73} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bau-
herb. J. Lagrandie) ; Marc 1908 : 407 {f, 12, 30} ; Massé vet 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ;
1964 : 55-56 {29} ; Massé 1966 : 881 {29} ; Monnat 2017 Boissière 1979 : 98 {77} ; Boissière 1986 : 206, 211 {77} ;
(non publié, 81, Lacrouzette : la Peyro Clabado, alt. 600 m, Boissière 1990 : 184, 190 {77} ; Boissière 1990 : 190
sur bloc de granite, 2017/12/03, leg., herb. et det. J.-Y. {77} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Bouly de Lesdain 1911
Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 180 {50} ; Nylander (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ;
1891 : 9 {66} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 11, 15 {30} ; Bricaud 2007 : 74 {84} ; Carlier, Esnault et Monnat
Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {30} ; Roux et al. 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
2006 (Languedoc-Roussillon) : 153 {30, (66)} ; Roux et Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier,
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 37, 70 {66} ; Roux et al. J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Choisy 1949 : 114 {01,
2012 (Roya-Bévéra) : 63 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- 34, 43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Coste
Var) : 42 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 265 {2a, (2016 (« 2015 ») : 8 {2a} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste
2b} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vivant 1988 : 78, 79 {64} ; 1995 : 19 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2014 :
Werner 1962 : 62 {68, 88} ; Werner 1973 : 335 {20} ; 7 {81} ; Coste 2016 (Massane) : 37 {66} ; Coste et al.
Werner et Deschâtres 1974 : 307 {2b} — Rem. Très 2013 : 4 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 69, 75 {50} ;
proche de L. monogona dont il peut être considéré comme Crozals 1908 : 528 {34} ; Crozals 1914 : 116 {34} ; Cro-
une forme stérile sorédiée ; beaucoup de spécimens de L. zals 1923 : 98 {2b} ; Crozals 1924 : 102 {83} ; Crozals
excludens ont été autrefois nommés Pertusaria monogona 1924 : 103 {83} ; Derrien 2015 (non publié, 37, Chinon :
(voir la remarque sous cette espèce). la Colline, sur roche siliceuse, 2015/05/21, leg., herb. et
Lepra graeca (Erichsen) Hafellner — Syn. Pertusaria det. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 286-287 {37} ;
graeca Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — Haute- Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Harmand 1897 : 240-241
Corse (Vivario : monte d’Oro, près des bergeries de Tor- {88} ; Harmand 1913 : 1111-1112 {f, 34, 43} ; Harmand
teto, alt. c. 1400 m, sur tronc de Fagus mort ; forêt de Viz- 1913 : 1140-1141 {f, 63, 83, 88} ; Houmeau 2001 : 525
zavona, alt. 950 m, sur rhytidome de Fagus). Extrêmement {85} ; Hue 1887 : 384 {15} ; Hue 1889 : 239 {15} ; Hue
rare : deux stations connues en France (Corse). Patrimo- 1894 : 301 {14} ; Issler 1927-1928 : 89 {68} ; Lagrandie
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 2010 (non publié, 14, Falaise : le château, leg., det. et herb.
[cr] — 2br — Corticole, sur tronc de feuillus, acidophile, J. Lagrandie) ; Lamy 1880 : 426 {77, 87} ; Lamy 1883 :
aérohygrophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages 396 {65} ; Maheu et Gillet 1926 : 62 {2b} ; Marc 1908 :
thermo- et méso-méditerranéen. Ombroclimats humide et 407 {12} ; Ménard 2009 : 152 {83} ; Monnat et al. 2017 :
hyperhumide — Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 265 21, 29, 38, 53 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190
{(20)} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 814 {2b} ; Werner {50} ; Monnat et Roux 2014 (non publié, 13, La Ciotat :
1973 : 335 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 274 {2b}. anse de Figuerolles, alt. 30 m, 2014/09/09, leg. et det. J.-Y.
Lepra leucosora (Nyl.) Hafellner — Syn. Pertusaria Monnat et C. Roux, herb. C. Roux) ; Nylander 1881 :
digrediens (Nyl.) Zahlbr., Pertusaria digrediens f. inamylacea xcvii {77} ; Nylander 1891 : 9, 33 {66} ; Nylander 1896 :
Harm., Pertusaria leucosora Nyl., Pertusaria leucosora subsp. 70 {77} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 91-92 {15, 43, 63,
digrediens Nyl., Variolaria leucosora Nyl. — Lichénisé, non 87} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2018 (coll.
lichénicole — Présent dans une grande partie de la France Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216
(Corse comprise), surtout dans le Massif armoricain, le {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 15 {30, 48} ; Roux
Massif central et le Midi. Assez commun. Non menacé et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {30} ; Roux et al. 2006
[lc] — 01a, 02r, 06!, 07!, 09!, 12!, 13!, 14!, 15a, 18!, 2a!, (Languedoc-Roussillon) : 153 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et
2b!, 22!, 23!, 24!, 26!, 28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 43!, al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 37, 70 {66} ; Roux et al.
44!, 48!, 49!, 50!, 56!, 61!, 63a, 65a, 66!, 68!, 73!, 77!, 79!, 2012 (Roya-Bévéra) : 63 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
616

{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 265 {(20)} ; Roux calcifuge, sur parois verticales ou subverticales et surfaces
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 266 {(2a)} ; Van den Broeck rocheuses fortement inclinées, acidophile ou subneutro-
et al. 2017 : 63, 70 {02} ; Werner 1973 : 335 {20} ; Wirth phile, aérohygrophile, plus rarement mésophile, peu ou
1974 : 396 {68, 88} ; Wirth 2019 : 86, 89 {68} — Rem. Le pas stégophile, photophile mais non ou peu héliophile,
type et les quelques rares spécimens connus de Pertusaria non nitrophile. Étages méso- et supra-méditerranéen, plus
digrediens (voir Erichsen 1936 : 634-635 et Harmand rarement montagnard ou thermoméditerranéen. Ombro-
1913 : 1111-1112) se distinguent de L. leucosora par la pré- climats subhumide et humide. Pertusarietum rupicolae —
sence d’apothécies et par une médulle assez faiblement KC + Clauzade et Roux 1985 : 586 {e} ; Ozenda et Clau-
(rose) et parfois I + (violet), tandis que le type de L. leuco- zade 1970 : 536 {f, 06, 20, 83, Cévennes} ; AFL (collectif )
sora, stérile, est très faiblement KC + (jaunâtre) et I –. En 1984 : 13 {19} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ; Bricaud et al.
réalité, presque tous les spécimens récoltés présentent des 1991 (CLLFM v) : 147 {34} ; Clauzade 1963 : 37-38 {83,
caractères intermédiaires entre ceux des deux types : thalle Cévennes} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ;
stérile, à médulle I – et à soralies présentant une réaction Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2014 : 7 {81} ; Coste
avec KC variable, de KC – (rarement) à KC + (rose rouge), et al. 2013 : 4 {34} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 8 {34} ;
en passant par des thalles à soralies très faiblement KC + Gonnet et al. 2013 : 21, 26, 37, 56 {2b} ; Gonnet et al.
(jaunâtre ou brun plus ou moins rougeâtre). C’est pour- 2013 : 67 {2a} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Guilloux
quoi, après avoir suivi la conception de Clauzade et Roux et al. 2000 : 42 {2a} ; Harmand 1913 : 1141-1142 {f, 30,
(1985) dans la première édition de ce Catalogue (Roux et 34} ; Ménard 2009 : 144, 152 {06, 83} ; Roux et al. 2006
coll. 2014), mais ayant constaté à l’usage qu’elle n’était pas (AFL Lozère) : 2, 15 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses
satisfaisante, nous préférons revenir à l’opinion d’Ozenda Cévennes) : 79 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
et Clauzade (1970) et incluons Pertusaria digrediens dans sillon) : 153 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119
L. leucosora, le premier étant considéré comme une forme {30, 48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 266 {2a, 2b} ;
fertile exceptionnelle, le second comme un chémotype très Vězda 1964 : Lich. sel. exsicc. n° 289, 290 {30, 83} ; Vězda
pauvre en substance (encore inconnue) responsable de la 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 883 {2a} ; Werner 1973 : 335
réaction KC + (rougeâtre), la réaction avec I (aujourd’hui {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 307 {2a, 2b}.
non utilisée dans la taxonomie du genre Pertusaria s. l.) Lepra melanochlora (DC.) Hafellner — Syn. Pertusaria
étant considérée comme sans valeur. L. leucosora ainsi com- melanochlora (DC.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
pris est caractérisé par l’acide protocétrarique qui confère Oise, Île-de-France, Massif armoricain, Vienne, Saône-et-
au thalle (cortex et médulle) et aux soralies une réaction P + Loire, Rhône, Alpes-Maritimes, Massif central méridional,
(variant du jaune orangé au rouge plus ou moins orangé, Pyrénées et Corse. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 06!,
devenant parfois rouge mais assez lentement) et par ses sora- 12a, 2ar, 2b!, 22!, 29!, 30r, 34a, 35!, 49a, 50a, 53r, 56!, 60a,
lies convexes, arrondies, peu ou pas confluentes, se formant 65a, 66!, 69a, 71a, 72a, 77!, 78sl!, 79a, 85!, 86a — Saxicole,
dans des verrues thallines. L’espèce voisine, L. aspergilla, à calcifuge (sur roches très cohérentes), rarement corticole,
soralies également le plus souvent faiblement KC + (rou- modérément acidophile ou subneutrophile, aérohygro-
geâtre), en diffère par son thalle (cortex et médulle) et ses phile, photophile ou modérément héliophile, non nitro-
soralies contenant essentiellement de l’acide fumarprotocé- phile. Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen et
trarique qui leur confère une réaction P + (ordinairement collinéen, plus rarement montagnard et même au subalpin.
rapidement très rouge, rarement rouge orangé). À la suite Ombroclimats subhumide et humide. Pertusarietum rupico-
d’une erreur de Zahlbruckner (1928 : 147), les auteurs lae — Clauzade et Roux 1985 : 576 {e} ; Erichsen 1936 :
ont considéré le basionyme de Pertusaria digrediens comme 552-555 {e, 66} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 521-522 {f,
étant P. digrediens Nyl. alors que la description originale (Ouest), Midi} ; Abbayes 1932 : 25 {66} ; Abbayes 1934 :
(Nylander in Parrique 1898 : 91) indique sans ambiguïté 144, 151 {22} ; Abbayes 1935 : 187 {35} ; Boissière 1979 :
que c’est une sous-espèce : « 388. P. leucosora Nyl. […] 389. 97 {77} ; Boissière 1990 : 190 {77} ; Boqueras 1997 : 23
P. digrediens Nyl. subsp. nov. Cette nouvelle sous-espèce {2a} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Choisy 1949 : 115 {69,
[…] » (Esnault et Roux, non publié, 2017/01/02, conf. 71} ; Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade
P. Kirk). et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Crozals 1914 : 116 {34} ;
Lepra mammosa (Harm.) Hafellner — Syn. Pertusaria Graves 1857 : 189 {60} ; Harmand 1913 : 1108-1109
mammosa Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Corrèze {f, 12, 49, 50, 66, 72, 79, 86} ; Massé 1964 : 128 {35} ;
(station xérothermique), Midi méditerranéen et submédi- Monnat et al. 2017 : 21, 29, 37, 39 {(35), 56} ; Nylander
terranéen, Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 06r, 1873 : 289 {66} ; Nylander 1891 : 9, 61 {66} ; Olivier
07!, 12!, 19!, 2a!, 2b!, 30!, 34!, 48!, 66r, 81r, 83! — Saxicole, 1897 : 329 {49, 50, 72} ; Olivier 1901 : 235 {66} ; Roux et
617

al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 153 {(30, 34, 66)} ; Roux Wulfen], Variolaria multipuncta var. laevigata Turner et
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 37, 50, 70 {66} ; Borrer — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 47 {06} ; Roux et coll. grande partie de la France, y compris en Corse. Assez peu
2013 (Catal. Corse) : 266 {2a, 2b} ; Vilmorin 1948 : 144 commun. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
{65} ; Werner 1973 : 335 {20} ; Werner et Deschâtres 01a, 12a, 14!, 15r, 19!, 2b!, 22r, 23!, 25a, 27!, 29!, 31a, 35!,
1970 : 274 {2a, 2b} — Rem. La mention de cette espèce 37!, 39!, 40!, 50!, 53a, 54a, 56!, 57a, 60!, 61!, 62!, 63a, 64!,
dans les Hautes-Alpes (Ravaud 1860 : 766) n’a pas jusqu’ici 65a, 68a, 69a, 72!, 74a, 76a, 77!, 87a, 88r — Corticole, sur
été confirmée. rhytidome lisse de feuillus, acidophile, très aérohygrophile,
Lepra monogona (Nyl.) Hafellner — Syn. Pertusaria ceu- astégophile, assez sciaphile, non nitrophile. Étages mésomé-
thocarpa var. variolosa Mudd, Pertusaria monogona Nyl. — diterranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats sub-
Lichénisé, non lichénicole — Finistère, Midi méditerranéen humide, humide et hyperhumide — Ozenda et Clauzade
et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 1970 : 530, 537 {f, (Est, Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest)} ;
13!, 2ba, 29!, 34r, 66a, 83! — Saxicole, sur parois verticales Wirth et al. 2013 : 847, 853 {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 13
ou subverticales et surfaces fortement inclinées de roches {19, 23} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bailly et al. 2004 :
silicatées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, assez 191 {39} ; Choisy 1949 : 114 {01, (25, 39), 69} ; Coppins
aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais 1971 : 165 {22, 29, 35, 56} ; Delzenne-Van Haluwyn et
non héliophile, non nitrophile. Étages méso-, supra-médi- Géhu 1978 : tab. 2 {40} ; Derrien et al. 2018 : 287 {37} ;
terranéen et collinéen (variante chaude). Ombroclimats sec, Fagot 1906 : 199 {31} ; Galinou 1955 : 25 {53} ; Gonnet
subhumide et humide. Peuplements à Lepra monogona — et al. 2013 : 56 {2b} ; Harmand 1897 : 241-242 {54, 57, 68,
Clauzade et Roux 1985 : 575 {e} ; Ozenda et Clauzade 88} ; Harmand 1913 : 1107-1108 {f, 14, 50, 61, 72, Nor-
1970 : 530 {f, Cévennes, région méditerranéenne, Corse} ; mandie, Bretagne} ; Hue 1894 : 300 {14} ; Kieffer 1895 :
Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Clauzade et Rondon 78 {57} ; Lamy 1880 : 425 {87} ; Lamy 1883 : 395 (sub « P.
1960 : 439, 458 {66} ; Coppins 1971 : 165 {29} ; Cro- multipunctata ») {65} ; Marc 1908 : 407 {12} ; Monnat et
zals 1908 : 552 {34} ; Crozals 1914 : 117 {34} ; Crozals al. 2017 : 45 {(35)} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylan-
1923 : 97 {2b} ; Crozals 1924 : 102 {83} ; Flahault et der 1896 : 69 {77} ; Olivier 1897 : 322 {14, 22, 27, 29,
Hue 1899 : lxxxi {83} ; Harmand 1913 : 1109-1110 {f, 50, 56, 61, 76} ; Olivier 1900 : 29 ; Parrique (Gasilien)
34, 66, 83} ; Ménard 2009 : 138, 144, 152, 161, 191, 230 1898 : 91 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 85 {74} ; Rose
{06, 13, 83} ; Ménard et Roux 1991 : 97 (tab. 1) {13} ; [coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 97
Nylander 1873 : 289 {66} ; Nylander 1891 : 61 {66} ; {14, 50, 61} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 266 {2b} ;
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 153 {34, (66)} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; van den Boom et Breuss
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 106 {(66)} ; Roux 2002 : 15 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 119, 122, 130,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 266 {(20)} ; Vězda 1964 : 141 {61, 72} ; Werner 1962 : 61, 68 {88} — Rem. Réparti-
Lich. sel. exsicc. n° 291 {34} ; Werner 1973 : 335 {20} — tion incertaine, par suite de confusions avec L. ophthalmiza
Rem. L. monogona est une espèce fertile (avec apothécies (voir la remarque sous cette espèce), mais beaucoup plus
ou pycnides), non sorédiée, dont l’espèce paire sorédiée et répandu que celui-ci.
stérile est L. excludens. Le spécimen mentionné par Vivant Lepra ocellata (Wallr. ex Körb.) Hafellner — Syn. Pertusaria ocellata
(1988 : 79) dans les Pyrénées-Atlantiques est en réalité L. Wallr. ex Körb., Variolaria ocellata (Wallr. ex Körb.) Darb. — Lichénisé,
non lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en
excludens ; il en est de même de ceux mentionnés dans le Europe centrale et en Espagne — Saxicole, calcifuge, principalement
massif de l’Aigoual par Clauzade et Rondon 1961(ii) : sur grès — Clauzade et Roux 1985 : 587 {e} ; Ozenda et Clauzade
458 (Gard) et par Marc 1908 : 407 (Aveyron et Gard). Le 1970 : 536 {f }.
spécimen corticole mentionné par Clauzade et Rondon Lepra ophthalmiza (Nyl.) Hafellner — Syn. Pertusaria
(1960 : 452) à la Massane (Pyrénées-Orientales) n’appar- multipuncta auct. [non (Turner) Nyl.], Pertusaria multi-
tient pas à L. monogona mais à Pertusaria monogoniza (spé- puncta var. leptospora H. Olivier, Pertusaria multipuncta
cimen conservé dans l’herb. marssj observé par C. Roux). var. ophthalmiza Nyl., Pertusaria multipuncta var. tenues-
Lepra multipuncta (Turner) Hafellner — Syn. Pertu- cens Nyl., Pertusaria ophthalmiza (Nyl.) Nyl. — Liché-
saria brachyspora auct. [non Erichsen], Pertusaria globu- nisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Aube, Cantal.
lifera var. sorediata Mudd, Pertusaria leptospora Nitschke Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
ex J. Lahm, Pertusaria leptospora var. ophthalmiza sensu [en] — 10!, 15r, 68a, 88c — Corticole, sur feuillus (notam-
Harm. [non Pertusaria ophthalmiza (Nyl.) Nyl.], Pertusaria ment Fagus) et conifères (tronc, branches, branchettes,
multipuncta (Turner) Nyl., Pertusaria sorediata C. Knight, notamment d’Abies et de Picea), de moyennement à très
Variolaria alboflavescens DC. [non Lichen alboflavescens acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, astégo-
618

phile, non héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et Les Mayons : châtaigneraie le long du Mourrefrey, sur
subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Evernie- rhytidome du tronc d’un Castanea sativa, 2015/06/04, leg.
tum divaricatae — Purvis et al. 1992 : 457 {e} ; Boqueras et herb. M. Cartereau, det. C. Roux) ; Coppins 1971 :
1997 : 23 {88} ; Harmand 1897 : 242-243 {68, 88} ; van 164 {56} ; Harmand 1913 : 1110-1111 {f, 34, 79, 88} ;
den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} — Rem. Répartition Richard 1877 : 30 {79} ; Roux 1982 : 220 {83} ; Roux et
mal connue par suite de la confusion de cette espèce avec Gueidan 2002 : 141 {83}.
L. multipuncta jusqu’en 1980 (voir Dibben 1980 et Hanko Lepra stalactiza (Nyl.) Hafellner — Syn. Pertusaria
1983). L. ophthalmiza a un thalle P –, K –, KC –, tandis que stalactiza Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Cantal et
L. multipuncta a un thalle (médulle) P + (rouge orangé), K + Hautes-Alpes (Briançonnais). Rare. Patrimonial d’intérêt
(jaune), KC + (jaune) par la présence d’acide physodalique national. Vulnérable [vu] — 05r, 15r — Saxicole, calcifuge,
et plus ou moins d’acide protocétrarique. acidophile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombro-
Lepra pulvinata (Erichsen) Hafellner — Syn. Marflo- climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 584
raea pulvinata (Erichsen) S. Y. Kondr., L. Lőkös et J.-S. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 534 {f, 05} ; Clauzade
Hur, Pertusaria amara f. pulvinata (Erichsen) Almb., Per- et Rondon 1959 : 390 {05} ; van den Boom et Breuss
tusaria amara var. pulvinata (Erichsen) Oxner, Pertusaria 2002 : 15 {15}.
pulvinata Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — Finis- Lepra trachythallina (Erichsen) Lendemer et R. C.
tère, Vienne et Var. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter- Harris — Syn. Pertusaria laevigata (Nyl.) Arnold [non (Th.
national. En danger critique d’extinction [cr] — 29!, 83!, Fr.) Anzi], Pertusaria trachythallina Erichsen — Lichénisé,
86! — Corticole, sur feuillus, acidophile ou subneutrophile, non lichénicole — Lorraine, Aube, Seine-et-Marne, Ain,
aérohygrophile ou mésophile, euryphotique, non nitro- Limousin, Pyrénées-Atlantiques. Rare. Patrimonial d’in-
phile. Étages supraméditerranéen et collinéen. Ombrocli- térêt national. En danger d’extinction [en] — 01a, 10!,
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 19!, 54a, 57a, 64r, 77a, 87!, 88a — Corticole, sur tronc et
576 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 522 {rf } ; Monnat branches de feuillus, principalement sur rhytidome lisse,
2017 (non publié, 29, Crozon : Lesteven, alt. 25 m, sur acidophile, très aérohygrophile, astégophile, photophile
écorce de Fraxinus, 2017/04/08, leg., herb. et det. J.-Y. mais non ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages
Monnat) — Rem. Espèce autonome selon l’étude phylo- collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats subhu-
génétique de Kondratyuk et al. 2015 (Pertusariales). mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 573 {e} ;
Lepra schaereri (Hafellner) Hafellner — Syn. Pertusaria Ozenda et Clauzade 1970 : 530 {f, (77, Est, Ouest)} ;
isidioides (Schaer.) Arnold [non (Borrer) Hook. f.], Pertu- AFL (collectif ) 1984 : 13 {19} ; Boissière et Van Haluwyn
saria schaereri Hafellner — Lichénisé, non lichénicole — 1987 : 6 {10} ; Choisy 1949 : 115 {01} ; Harmand 1897 :
Alpes. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En 241 {57, 88} ; Harmand 1913 : 1118-1119 {f, 54, 57, 77,
danger critique d’extinction [cr] — 05r, 74a — Saxicole, 88} ; Nylander 1896 : 71 {77} ; Vivant 1988 : 80 {64}.
sur parois et blocs de roches silicatées, calcifuge ou mini- Leprantha Dufour ex Körb. — Ascomycètes lichéni-
mécalcicole, modérément acidophile ou subneutrophile, sés, non lichénicoles — Sundin et al. 2012 : 280-281 {m}.
aérohygrophile, astégophile, photophile ou héliophile, non Leprantha cinereopruinosa (Schaer.) Körb. — Syn.
nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et alpin. Arthonia cinereopruinosa Schaer. — Lichénisé, non lichéni-
Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : cole — Massif armoricain, massif des Vosges, Loir-et-Cher,
585 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 531 {rf } ; Clauzade Massif central, Midi méditerranéen et subméditerranéen,
et Rondon 1959 : 390 {05} ; Payot 1861 : 438 {74}. Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 03a, 12a,
Lepra slesvicensis (Erichsen) Hafellner — Syn. Per- 14!, 20r, 2a!, 34!, 35!, 41!, 46r, 50r, 61!, 66!, 68a, 70a, 79!,
tusaria amara f. slesvicensis (Erichsen) Almb., Pertusaria 81r — Corticole, sur feuillus (surtout Quercus) et conifères
amara var. slesvicensis Erichsen, Pertusaria slesvicensis Erich- (surtout Picea, Abies), acidophile, aérohygrophile, assez
sen — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Morbihan, stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages méso-, supra-
Deux-Sèvres, Hérault et Var. Rare. Patrimonial d’intérêt méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats
national. En danger d’extinction [en] — 34a, 56r, 79a, 83!, subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 167,
88a — Corticole, sur feuillus, acidophile, aérohygrophile, 886 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 222 {f, (Normandie,
peu ou pas stégophile, euryphotique, photophile, mais non Alsace, Franche-Comté)} ; Redinger 1938 : 87-90 {e, 61,
ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages supra- 70} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16, 20 {66} ; Coste et
méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats Dufrêne 2009 : 72 {50} ; Engler et Lacoux 2012 : 19
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 576 {34} ; Flagey 1883 : 532 {68} ; Gonnet et Gonnet 2014
{e} ; Cartereau 2015 (non publié, 83, massif des Maures, (non publié, 2A, Bonifacio : vers les ruines de Piantarella,
619

bord côtier, alt. 10 m, sur rhytidome de Pistacia lentiscus, S du lac d’Artouste, sentier d’Arrémoulit, alt. 2150 m, dans
2014/03/10, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet une tonsure d’une pelouse acidophile, 2019/10/28, leg.,
et Gonnet 2016 (non publié, 2A, Pietrosella : le long du det. et herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Florence
ruisseau de Zirione, pas très loin de la côte, sur rhytidome et coll. 2019 : 275 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 51 {2b} ;
de Quercus suber, 2016/03/21, leg., herb. et det. D. et O. Houmeau 1986 (non publié, 15, Saint-Urcize : roc Notre-
Gonnet) ; Houmeau 1998 : 616 {79} ; Lagrandie 2017 Dame, sur mousse, alt. 1150 m, 1986/07/15, leg., det. et
(non publié, 41, Averdon : réserve de la Grand-Pierre et de herb. J.-M. Houmeau) ; Kukwa et Diederich 2007 : 17
Vitain, sur un arbrisseau, 2017/04/12, leg., det. et herb. J. {e, 08, 65} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 {66} ; Roux 2004 :
Lagrandie) ; Laronde 1901 : 222 {03} ; Marc 1908 : 427 78-79 (tab. 1), 82, 83, 84, 85, 86, 88 {04, 05} ; Roux et al.
{12} ; Monnat et al. 2017 : 43 {(35)} ; Olivier 1900-1903 : 2003 : 277-278 {04, 05, 06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver-
213-214 {14} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 don) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ;
{66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 193 {2a, (20)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et
van Dobben et al. 1991 : 59 {46} ; Werner 1973 : 323 al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{20}. Corse) : 248 {2b}.
Lepraria Ach. — Syn. Crocynia auct. [non (Ach.) A. Lepraria atlantica Orange — Lichénisé, non lichéni-
Massal.], Leproloma Nyl. ex Cromb. — Ascomycètes liché- cole — Hautes-Pyrénées (Pierrefitte-Nestalas : colline de
nisés, non lichénicoles — Laundon 1989 : 1-22 {m} ; Len- la Côte, ancienne voie ferrée, alt. 560 m, sur paroi verti-
demer et Hodkinson 2013 : 994–1018 {m} ; Saag, Saag cale de schistes ferrugineux non calcaires, 2017/0/06, leg.,
et Randlane 2009 : 25-60 {m} — Rem. Selon Ekman et det. et herb. M. Bertrand). Une seule station signalée en
Tønsberg (2002 : 1262-1276) le genre Lepraria est proche France, mais probablement assez répandu en dehors de la
des Stereocaulon, et Leproloma doit être inclus dans Lepra- région méditerranéenne. Menaces non évaluées [ne] —
ria. La détermination de la plupart des espèces de Lepraria 65! — Saxicole-calcifuge ou muscicole (sur mousses saxi-
nécessitant le plus souvent la chromatographie sur couche coles), acidophile, de sciaphile à modérément héliophile,
mince, leur répartition est mal connue. non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombrocli-
Lepraria alpina (B. de Lesd.) Tretiach et Baruffo — mats humide et hyperhumide — Orange 2001 : 461-465
Syn. Crocynia alpina B. de Lesd., Crocynia antarctica Hue, {e} — Rem. Signalé à tort dans le Cantal par Roux et coll.
Crocynia caerulescens Hue, Crocynia candidissima Hue, Cro- (2017 : 553) par suite d’une erreur dans la citation d’une
cynia henricii B. de Lesd., Crocynia minima Hue, Lepraria mention d’Orange 2001 qui se rapporte à L. jackii et non
angardiana Øvstedal, Lepraria cacuminum « (A. Massal.) » pas à L. atlantica.
Loht. [non Diploicia cacuminum A. Massal.], Leproloma Lepraria bergensis Tønsberg — Lichénisé, non liché-
angardianum (Øvstedal) J. R. Laundon, Leproloma cacu- nicole — Ardennes (Deville : bord de la route au nord du
minum « (A. Massal.) » J. R. Laundon [non Diploicia village, sur la rive gauche de la Meuse, affleurements de
cacuminum A. Massal.] — Lichénisé, non lichénicole — schistes et quartzites noirs faiblement enrichis en pyrite,
Grand-Est, Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse. Assez Kukwa et Diederich 2007). Extrêmement rare : une seule
commun dans les Alpes au-dessus de 2400 m, assez rare ou station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
rare ailleurs. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 08!, 15!, nal. En danger critique d’extinction [cr] — 08! — Saxicole
2b!, 31!, 64!, 65!, 66!, 68r, 87c, 88r — Terricole, muscicole ou sur mousses saxicoles, sur parois de roches silicatées ver-
(sur mousses terricoles ou saxicoles), dans des tonsures de ticales ou supraverticales, souvent dans des anfractuosités,
pelouses rases longtemps enneigées, calcicole ou non, de calcifuge ou minimécalcicole, de moyennement acidophile
légèrement acidophile à basophile, substratohygrophile, à neutrophile, aérohygrophile, stégophile, photophile mais
astégophile, chionophile, photophile ou héliophile, non ou non héliophile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombro-
peu nitrophile. Étages subalpin et surtout alpin, plus rare- climat humide — Tønsberg 2002 : 47-48 {e} ; Vouaux
ment à l’étage montagnard. Ombroclimats humide et hype- 1912 : 2 {m} ; Kukwa et Diederich 2007 : 15-19 {e, 08}.
rhumide — Laundon 1989 : 19-20 {m} ; Laundon 1992 : Lepraria borealis Lohtander et Tønsberg — Lichénisé,
345-346 {m, 87} ; Leuckert et Kümmerling 1991 : 22-23 non lichénicole — Ardennes, Moselle, Bas-Rhin, Haute-
{e, 68} ; Leuckert, Kümmerling et Wirth 1995 : 252 {e} ; Savoie, Drôme et Alpes-Maritimes. Peu commun. Données
Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bossier 2019 (non insuffisantes sur les menaces [dd] — 06!, 08!, 26!, 57!, 67!,
publié, 31, Cazeaux-de-Larboust : vallée du Lys, dessous le 74r — Saxicole, sur roches schisteuses et substrats artificiels,
refuge du Maupas, alt. 2390 m, muscicole sur faciès siliceux, passant sur les mousses saxicoles, calcifuge, de fortement
2019/07/28, leg., det. et herb. X. Bossier) ; Brackel et al. acidophile à subneutrophile, aéro- et substrato-hygrophile,
2018 : 195 {68} ; Florence 2019 (non publié, 64, Laruns : d’astégophile à stégophile, photophile ou héliophile, non
620

ou modérément nitrophile. Étages collinéen, montagnard {15} — Rem. Très répandu, plus commun que L. neglecta,
et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — mais très souvent confondu avec ce dernier.
Kukwa 2006 : 294 {e} ; Kukwa et Diederich 2007 : 17 {e, Lepraria crassissima (Hue) Lettau [non auct.] — Syn.
08, 57} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Pentecost Crocynia crassissima Hue — Lichénisé, non lichénicole —
2016 : 16 {74} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux Lorraine, Massif armoricain, Alpes méridionales, Vaucluse
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. Probablement plus et Pyrénées-Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
répandu dans les régions montagneuses. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 26!, 29r, 54!, 57!, 66!, 72!, 79!,
Lepraria caesioalba (B. de Lesd.) J. R. Laundon — Syn. 84!, 88! — Saxicole (sur des surfaces verticales ou supra-
Crocynia caesioalba B. de Lesd. — Lichénisé, non liché- verticales de parois ou gros blocs, sur roches calcaires ou
nicole — Çà et là, y compris en Corse. Assez commun. non, fissurées, altérées ou poreuses), rarement corticole (sur
Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12!, 14!, 15r, tronc de vieux feuillus), calcicole et surtout calcifuge, de
2a!, 22!, 29!, 30!, 34r, 35!, 38!, 41!, 42!, 44!, 48!, 49!, 56!, fortement acidophile à moyennement basophile, stégophile,
57!, 58!, 61!, 63!, 66!, 68r, 69a, 70r, 71!, 74r, 77c, 81!, 83!, aéro- et substrato-hygrophile, de sciaphile à photophile,
84!, 85!, 88r — Saxicole (sur rochers ou blocs), musci- non ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditer-
cole (sur mousses saxicoles) ou terricole, sur ou parmi des ranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et
mousses, exceptionnellement corticole (base de troncs), sur humide — Baruffo et al. 2006 : 397-398, 420 {e} ; Kukwa
des surfaces de verticales à horizontales, calcifuge, de for- 2006 : 296 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Chipon
tement acidophile à subneutrophile, mésophile ou modé- et al. 2006 (non publié) {88} ; Diederich et al. 2006 : 60
rément aérohygrophile, astégophile, souvent chionophile, {54, 57} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 2017
parfois un peu ékréophile, photophile ou héliophile, non (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44
nitrophile. Étages collinéen, montagnard, plus rarement {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Signoret
et Diederich 2000 : 5 {57} ; Van Haluwyn 1983 : 122,
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu-
124, 139 {72} — Rem. Répartition mal connue par suite
mide — Kukwa et Diederich 2007 : 18 {e, 08} ; Laundon
de confusions nomenclaturales. Se distingue de L. nivalis,
1992 : 324-325 {e, 77} ; Leuckert, Kümmerling et Wirth
avec lequel il a été longtemps confondu, par son thalle C +
1995 : 252 {e} ; Agnello 2016 : 24 {38} ; Aptroot et al.
(rose vif ) contenant de l’acide nordivaricatique.
2007 : 59 {29} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet 2012 :
Lepraria diffusa (J. R. Laundon) Kukwa — Lichénisé,
66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
non lichénicole — Rem. Deux variétés distinctes par leur
194, 195, 204 {07} ; Brackel et al. 2018 : 195 {68, 70, 88} ;
chimisme, dont une seule est connue en France.
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ;
Lepraria diffusa (J. R. Laundon) Kukwa var. diffusa —
Bricaud 2008 : 141 {29} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM
Syn. Lepraria diffusa (J. R. Laundon) Kukwa, Leproloma dif-
viii) : 103 {84} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non fusum J. R. Laundon var. diffusum — Lichénisé, non liché-
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, nicole — Finistère (Landévennec : Loc’h, sur le sol). Une
2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et seule station connue, mais probablement plus répandu.
J.-Y. Monnat) ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Choisy 1950 : Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 29r —
12 {69} ; Coste et al. 2013 : 4 {34} ; Gonnet et Gonnet Saxicole (sur rochers et blocs calcaires ou dolomitiques),
2019 (non publié, 2A, Appietto : golfe de Lava, sentier terricole, muscicole (sur mousses saxicoles-calcicoles et
vers Portu Provenzale, alt. 5 m, sur rochers de monzogra- corticoles), détriticole, rarement corticole, calcicole ou cal-
nodiorite du littoral, 2019/10/04, leg., det. et herb. D. et cifuge, de subneutrophile à basophile, mésophile, stégo-
O. Gonnet) ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 136 {61} ; phile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De
Monnat et al. 2017 : 21, 29, 39, 53 {35, 56} ; Pentecost l’étage collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats humide
2016 : 16 {74} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; et hyperhumide — Laundon 1989 : 16-18 {m} ; Aptroot
Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 et al. 2007 : 59 {29}.
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Lepraria eburnea J. R. Laundon — Syn. Lepraria frigida
Roussillon) : 137 {48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 J. R. Laundon — Lichénisé, non lichénicole — Moselle,
{30} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complé- Territoire-de-Belfort, Yonne, Loir-et-Cher, Alpes, Mas-
ment) : 130 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : sif central et Pyrénées-Orientales. Peu commun. Données
42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux insuffisantes sur les menaces [dd] — 01!, 04!, 06!, 12r, 41!,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49 {66} ; Roux 48!, 57r, 66!, 73!, 89!, 90! — Corticole (sur feuillus et coni-
et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Signoret et Diede- fères), muscicole (sur bryophytes corticoles ou saxicoles),
rich 2003 : 217 {57} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 terricole, humicole, saxicole (calcicole ou calcifuge, sur
621

rochers et substrats artificiels), de modérément acidophile {2b} ; Marc 1908 : 433 {12} ; Nylander 1896 : 103 {75sl, 77, 78sl} ;
à modérément basophile, aérohygrophile, stégophile, eury- Parrique (Gasilien) 1894 : 163 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
101 {63} ; Picquenard 1904 : 131 {29} ; Roux et al. 2006 (Langue-
photique, non nitrophile, assez polluo-tolérant. De l’étage doc-Roussillon) : 137 {(34)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 248
supraméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhu- {(20)} — Rem. Espèce douteuse, mal connue, non mentionnée dans les
mide, humide et hyperhumide — Laundon 1992 : 331- ouvrages modernes, en particulier dans Ozenda et Clauzade (1970).
332 {e, 66} ; Leuckert, Kümmerling et Wirth 1995 : 248 Bouly de Lesdain (1910 : 269) nomme ainsi des individus de Diploicia
{e} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Coste canescens dont le cortex du thalle a été mangé par des insectes.
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 Lepraria finkii (B. de Lesd.) R. C. Harris — Syn. Crocy-
{66} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 2001 nia finkii B. de Lesd., Crocynia lobificans auct. [non (Nyl.)
(Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Hue], Crocynia sciatropha Hue, Lepra plumbeo-virescens
Roussillon) : 137 {48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute- Jatta, Lepraria aeruginosa auct. p. p. [non (Ach.) Ach. ex
Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Sm.], Lepraria lobificans auct. [non Nyl.], Lepraria pal-
36 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux lescens Marchand, Leproloma lobificans auct. [non (Nyl.)
et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute- Boistel] — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans
Vésubie) : 44 {06} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48}. une grande partie de la France, mais non signalé en Corse.
Lepraria ecorticata (J. R. Laundon) Kukwa — Syn. Commun. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 05!, 06!, 08!, 09!,
Lecanora ecorticata J. R. Laundon — Lichénisé, non lichéni- 12r, 13!, 14!, 17!, 29!, 30!, 34!, 38!, 41!, 44!, 48!, 50!, 51r,
cole — Finistère (Plonévez-Porzay : Sainte-Anne-la-Palud, 55!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 66!, 67!, 68!, 70r, 74!, 80!,
sur roche silicatée). Extrêmement rare : une seule station 81r, 82!, 83!, 84!, 88!, 89!, 90! — Corticole (sur feuillus et
connue en France — 29r — Saxicole, sur roches silica- conifères, plus particulièrement à la base du tronc), égale-
tées (surfaces sous surplomb, souvent dans des cavités ou ment lignicole, saxicole (calcifuge ou calcicole), muscicole
anfractuosités), calcifuge, subneutrophile ou acidophile, (sur mousses corticoles ou saxicoles), terricole, d’acidophile
aérohygrophile, stégophile, photophile mais non héliophile, à modérément basophile, aérohygrophile ou mésophile, sté-
non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat humide — gophile ou non, euryphotique, non ou modérément nitro-
Kukwa 2006 : 64 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29}. phile, assez polluo-tolérant. De l’étage mésoméditerranéen
Lepraria elobata Tønsberg — Lichénisé, non liché- à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide, plus
nicole — Grand-Est, Loir-et-Cher, Massif central, Midi. rarement hyperhumide — Diederich 1989 : 152 {e} ; Len-
Assez commun. Non menacé [lc] — 06!, 08!, 26!, 30!, 41!, demer 2013 : 60-67 {ne} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ;
48!, 66!, 70r — Corticole (sur feuillus et conifères, plus Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Boumier
particulièrement à la base du tronc), également lignicole, et al. 2011 : 26 {44} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70} ;
muscicole (sur mousses corticoles) ou saxicole-calcifuge, Bricaud 2004 : 49, 222 {83, 84} ; Bricaud 2008 : 141
de fortement acidophile à subneutrophile, aérohygrophile, {29} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 102-103 {30,
plus ou moins stégophile, parfois ékréophile, euryphotique, 83, 84} ; Caillet et al. 2008 : 89, 90, 92 {88} ; Chipon et
non ou peu nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à al. 2006 (non publié) {67} ; Coste 2001 : 219, 221 {81} ;
l’étage subalpin — Tønsberg 1992 : 197-198 {e} ; Brac- Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Man-
kel et al. 2018 : 196 {70} ; Roux 2014 (non publié, 26, tet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Crozals
Comps : col de Pertuis, alt. 611 m, sur tronc de Fraxinus 1914 : 266 {34} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08, 55} ;
excelsior, 2014/06/30, leg. det. et herb. C. Roux) ; Roux Hébrard et Roux 1991 : 426 {83} ; Le Cœur 1992 : 20
2014 (non publié, 26, Saou : forêt de Saou, alt. 470 m, sur {83} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 88 {05} ; Roux 2016 : 163
branches moussues de Buxus sempervirens, 2014/06/30, leg., {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 1999
det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ;
{48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et al. Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 15, 16, 17 {30} ; Roux
2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 130 {30, 48} ; et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al.
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et 2006 (Languedoc-Roussillon) : 137 {30, 34, 48} ; Roux et
al. 2014 (Tinée) : 37 {06}. al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Lepraria farinosa (Hoffm.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Massif central et Corse. Rare — 36, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ;
12a, 2ba, 29a, 34a, 62a, 63a, 75sla, 77a, 78sla — Corticole (sur feuillus
et conifères), acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, non ou peu
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014
nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Olivier 1900-1903 : 380 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44
{12, 75sl} ; Crozals 1914 : 266 {34} ; Maheu et Gillet 1926 : 103 {06} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan
622

2002 : 139 {83} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Chipon et al. 1989 : 114, 123 {70} ; Chipon et al. 1994 :
Signoret et Diederich 2003 : 217 {57} ; Sparrius et al. 113, 115 {88} ; Chipon et al. 1998 : 87 {68} ; Chipon et
2002 : 70 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van al. 2006 : 117 {71} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ;
den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Wirth 2019 : Companyo 1864 : 839 {66} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29,
83, 84 {67, 68} — Rem. Lendemer (2013 : 62) a montré 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ;
que, contrairement à l’opinion de Laundon (1992), L. Coste 2005 : 587 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ;
finkii n’est pas synonyme de L. lobificans et que L. lobificans Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21
Nyl. [non auct.] est identique à Lepraria santosii qui tombe {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012
ainsi dans la synonymie. Voir la remarque sous Lepraria (Grésigne) : 9 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ;
latebrarum auct. Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74
Lepraria incana (L.) Ach. — Syn. Crocynia maritima {50} ; Daillant 1997 : 95 {71} ; Derrien et al. 2018 : 287
B. de Lesd., Lecidea incana (L.) Ach., Lepra sulphurea (Schl- {37} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08, 55} ; Fiore-Donno
tdl.) Ehrh., Lepraria aeruginosa auct. p. p. [non (Weiss) 2003 (annexe 2) : 5 {01} ; Gattus et Biache 2017 : 29
Sm.], Lepraria glaucella (Flörke) Nyl., Lepraria sulphurea {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Graves 1857 :
Schltdl., Patellaria incana (L.) Spreng. — Lichénisé, non 185 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2b} ; Houmeau et
lichénicole — Toute la France, Corse comprise. Commun. Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {65} ;
Non menacé [lc] — 01r, 02r, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lecointe 1989 :
09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 2ar, 2b!, 21!, 8 {50, 61} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ;
22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 29!, 30!, 31!, 32!, 34!, 35!, 36!, Lottin et Vaudoré 2014 : 133 {61} ; Marc 1908 : 433
37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 44!, 45!, 46r, 48!, 49!, 50!, 51r, 52!, {12} ; Ménard 2009 : 69, 92, 99, 123, 146, 154 {13,83} ;
53!, 55r, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13} ; Méric et al.
67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 2019 : 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et
80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole al. 2017 : 21, 39, 44, 53 {35, 56} ; Morin et al. 2006 : 1
(sur rhytidome de conifères ou de feuillus), plus rarement {71} ; Prin 1983 : 33 {10} ; Puget 1866 : xci {74} ; Ron-
lignicole, saxicole, terricole, calcifuge, de moyennement à don 1948 : 69 {04} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206
très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, stégophile, {77} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux
euryphotique (surtout de sciaphile à peu héliophile), non 2004 : 78 (tab. 1), 88 {05} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux
ou modérément nitrophile, toxitolérant. De l’étage méso- 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128
méditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhu- {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 1999
mide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
1985 : 492 {e} ; Diederich 1989 : 150-151 {e} ; Ozenda 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux
et Clauzade 1970 : 757 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6,7 et al. 2006 (AFL Lozère) : 11, 15, 17 {30} ; Roux et al. 2006
{21} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {23, 87} ; AFL (collectif ) (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
2002 : 29 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; guedoc-Roussillon) : 137 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007
Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
1975 : 132 {74} ; Asta 1973 : 40 {38} ; Asta et al. 1983 : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux
23 {88} ; Bailly et al. 2004 : 183, 184, 190, 197 {39} ; et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 69 {66} ; Roux et
Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
coll. 2009 : 203 {07} ; Bégay 1997 : 16 {16} ; Bégay 1998 : et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013
12 {16} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; (Catal. Corse) : 248 {(2a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237
Berner 1947 : 125 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 24 {48} ; Signoret et Diederich 2003 : 217 {57} ; Sipman
{05} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1990 : 2000 : 48 {2a} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; Vadam
189 {77} ; Boissière 1994 : 5, 6, 10 {15, 63} ; Boissière et al. 1997 : 88, 92, 100, 102, 104 {58, 71} ; Vadam et al.
et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Bouly de Lesdain 1914 1999 : 94, 99 {21} ; Vadam et al. 2001 : 181, 182, 186 {71} ;
(Suppl. 1) : 153 {59} ; Boumier et al. 2011 : 16, 22, 27, 28 Vadam et Antony 1998 : 96, 105 {25} ; Vadam et Caillet
{44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Bretagne 1994 : 91, 94 {39} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 160,
1993 : 12 {53} ; Bricaud 2008 : 141 {29} ; Caillet et al. 162, 163, 165, 166, 167, 168, 171, 173 {25} ; Vadam et
2009 : 98 {21} ; Caillet et al. 2010 : 136 {88} ; Caillet et Caillet 2002 : 206, 212 {74} ; Vadam et Caillet 2004 :
al. 2011 : 95, 108, 112 {68} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; 92, 94, 95, 99 {74} ; Vadam et Caillet 2005 : 75, 80 {74} ;
Chipon 1995 : 87 {70, 88} ; Chipon 1997 : 206 {88} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {21} ; van den Boom
623

et Brand 1991 : 29 {01, 39} ; van den Boom et Breuss humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 492
2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 757 {f } ; AFL (collectif )
den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; van Dobben 1984 : 11 {23, 87} ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ; Asta [coll.
et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 124, 129, Eyheralde] 1975 : 132 {74} ; Asta 1973 : 40 {38} ; Asta
139 {50, 72} ; Vivant 1988 : 63 {64} ; Wirth 2019 : 83, et al. 1972 : 104 {73} ; Asta et al. 1983 : 24 {70} ; Bois-
84 {68} — Rem. Un chémotype à acide gyrophorique a été sière 1979 : 117 {77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 :
trouvé en Ardèche par C. Bauvet. L. aeruginosa auct. est en 8 {10} ; Chipon 1995 : 87 {70, 88} ; Clauzade et Roux
réalité L. incana. Lepraria aeruginosa (Weiss) Sm. non auct. 1975 : tab. 26 {84} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {65} ;
est une cyanobactérie du genre Scytonema. Hue 1896 : 259 {73} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Olivier
Lepraria isidiata (Llimona) Llimona et A. Crespo — 1900-1903 : 381-382 {75sl} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
Syn. Lepraria crassissima var. isidiata Llimona — Liché- 101 {15, 43} ; Payot 1861 : 448 {74} ; Picquenard 1904 :
nisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Nice : Drap- 131 {29} ; Prin 1983 : 33 {10} ; Rondon 1973 : 59 {83} ;
la-Condamine, Leuckert et al. 2004). Une seule station Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; Roux 1984 : 87 {06} — Rem.
connue, mais probablement peu rare non loin du littoral Lepraria latebrarum (Ach.) Ach. ex Sm. [non auct.] est en
méditerranéen. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable fait un Dendrographa (voir sous Dendrographa latebrarum).
[vu] — 06r — Terricole, saxiterricole, muscicole (sur Le Lepraria latebrarum sensu auct. (notamment Ozenda et
mousses terricoles et saxicoles), très rarement saxicole-cal- Clauzade 1970) semble correspondre au moins en partie à
cifuge, exceptionnellement saxicole-calcicole, de subneu- Lepraria finkii. Ce taxon est ici conservé, car les spécimens
trophile à basophile, xérophile, plus rarement mésophile, mentionnés dans la littérature française, jusqu’à une date
peu ou pas stégophile, euryphotique, non nitrophile. Étages relativement récente, n’ont pas été révisés.
thermo- et méso-méditerranéen. Ombroclimats sec et sub- Lepraria leuckertiana (Zedda) L. Saag — Lichénisé, non lichéni-
humide — Leuckert et al. 2004 : 399 {e, 06} ; Tretiach cole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne et
en Italie — Corticole, sur tronc de vieux arbres dans des forêts médi-
et al. 2009 : 1-15 {e} — Rem. Trois chémotypes distincts terranéennes peu denses, acidophile, aérohygrophile, stégophile, photo-
(Tretiach et al. 2009 : 13) ; en France : chémotype 3 (atra- phile ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages méso- et
norine, acide fumarprotocétrarique, acide protocétrarique supra-méditerranéen. Ombroclimats subhumide et humide — Saag et
et acide roccellique). al. 2009 : 41 {m}.
Lepraria jackii Tønsberg — Lichénisé, non lichéni- Lepraria lobificans Nyl. [non auct.] — Syn. Lepraria
cole — Finistère, Cantal et Pyrénées-Orientales. Rare. santosii Argüello et A. Crespo — Lichénisé, non lichéni-
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 15r, cole — Littoral méditerranéen et non loin de celui-ci. Rare.
29r, 66! — Corticole (sur tronc de feuillus et de conifères), Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 2ar,
plus rarement lignicole ou saxicole-calcifuge, de fortement 66c, 83! — Saxicole, terricole ou muscicole, sur parois non
acidophile à subneutrophile, aérohygrophile, stégophile, calcaires non protégées des pluies et écoulements, calcifuge,
euryphotique, non ou peu nitrophile. De l’étage mésomé- acidophile ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, asté-
diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide gophile, non nitrophile. Étages thermo- et méso-méditerra-
et humide — Tønsberg 1992 : 200-201 {e} ; Aptroot et néen. Ombroclimat subhumide — Tretiach et al. 2009 :
al. 2007 : 59 {29} ; Orange 2001 : 464 {15} ; Roux et al. 1-15 {e, 2A, 83} ; Roux 2017 (non publié, 06, Théoule-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} — Rem. Répartition sur-Mer : bord S du début du chemin vers la pointe de
mal connue par suite de confusion avec d’autres Lepraria. l’Aiguille, un peu à l’E du parking, alt. 8 m, sur une petite
Lepraria latebrarum auct. (i. a. Ozenda et Clauzade) — paroi de roche rhyolitique très cohérente, 2017/10/02, leg.,
Lichénisé, non lichénicole — Grand-Est, Île-de-France, det. et herb. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
Finistère, Poitou-Charentes, Massif central, Rhône-Alpes, 249 {(20)} — Rem. Sept chémotypes distincts (Tretiach
Provence, Hautes-Pyrénées. Assez commun. Non menacé et al. 2009 : 14). Voir la remarque sous L. finkii.
[lc] — 01!, 06!, 10!, 13r, 15a, 17!, 23!, 29a, 38!, 43a, 65!, Lepraria membranacea (Dicks.) Vain. — Syn. Amphi-
70!, 73!, 74!, 75sla, 77!, 79!, 83r, 84!, 87!, 88! — Corticole loma lanuginosum (Ach.) Nyl., (?) Crocynia brevieri B. de
(sur feuillus et conifères, plus particulièrement à la base Lesd., Crocynia lanuginosa (Ach.) Hue, Crocynia lanugi-
du tronc), lignicole, saxicole (calcifuge ou calcicole), mus- nosa f. imbricata Hue, Crocynia lanuginosa var. albescens
cicole (sur mousses corticoles ou saxicoles) ou terricole, B. de Lesd. ex Hue, Crocynia lanuginosa var. inactiva B.
d’acidophile à modérément basophile, aérohygrophile, de Lesd. ex Hue, Crocynia membranacea (Dicks.) Zahlbr.,
stégophile ou non, euryphotique, non ou modérément Crocynia membranacea var. albescens (B. de Lesd. ex Hue)
nitrophile, assez polluo-tolérant. De l’étage mésomédi- Zahlbr., Crocynia membranacea var. granulosa (Tuck.)
terranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, Zahlbr., Imbricaria lanuginosa DC., Leproloma lanuginosa
624

Nyl. ex Cromb. nom. illeg., Leproloma lanuginosum Nyl. ex 2013 : 36 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
Cromb., Leproloma membranaceum (Dicks.) Vain., Lepro- 44, 46, 48, 52, 167 {31} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a} ;
loma membranaceum var. inactiva (B. de Lesd. ex Hue) Harmand 1899 : 93-94 {54, 57, 88} ; Hue 1887 : 475 {15} ;
Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la Hue 1889 : 221 {15} ; Hue 1894 : 306, 316 {14, 50} ; Hue
France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé 1896 : 194 {73} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Hue 1897 : cclxliv
[lc] — 02r, 04a, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 14!, 15!, 16a, {04} ; Kieffer 1895 : 61 {57} ; Lamy 1880 : 391 {63, 87} ;
17a, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 27a, 28!, 29!, 30!, Lamy 1883 : 367-368 {65} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ;
31!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 42!, 43!, 44!, 46r, 48!, 49!, Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 129, 133 {61} ; Magnin
50!, 51r, 53!, 54a, 55r, 56!, 57!, 58!, 59a, 60!, 61!, 62a, 63!, 1876 : 121 {04} ; Maheu et Gillet 1926 : 103 {2b} ; Marc
64r, 65!, 66!, 68!, 69!, 70r, 71!, 72!, 73!, 75sla, 76a, 77!, 78sl!, 1908 : 433 {12, 30} ; Massé 1964 : 136 {35, 56} ; Monnat
79!, 81!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, 89!, 90! — Saxicole (sur et al. 2017 : 21, 39, 53 {35, 56} ; Nylander 1896 : 46, 103
parois de roches silicatées), parfois terricole ou sur mousses {77} ; Olivier 1900-1903 : 378-379 {14, 16, 17, 22, 27,
saxicoles ou terricoles, calcifuge, acidophile, rarement cor- 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda
ticole (à la base de troncs), acidophile, aéro- et substrato- 1950 : 34 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 101 {15} ;
hygrophile, de moyennement astégophile à modérément Poumarat et coll. 2014 : 24, 25 {66} ; Richard 1877 : 22
stégophile, parfois faiblement ékréophile (surtout par des {79} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 2001
infiltrations d’eaux), euryphotique (de sciaphile à un peu (Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
héliophile), non ou peu nitrophile. De l’étage collinéen 15 {30} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et
à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {07, 30} ; Roux et al. 2006
hyperhumide — Laundon 1989 : 8-13 {m, 77} ; Leuckert (Languedoc-Roussillon) : 137 {30, 34} ; Roux et al. 2011
et Kümmerling 1991 : 22-23 {m, 29, 50, 63, 68, 88, 72} ; (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 {66} ; Roux et al. 2012
AFL (collectif ) 1983 : 6, 8 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41
{19, 23, 87} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux
Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 249 {2a, 2b} ; Signoret et
Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Diederich 2003 : 217 {57} ; Vadam et al. 1997 : 84, 85,
Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet 104 {71} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {21} ; Van
et coll. 2009 : 197, 201 {07} ; Beleze 1904 : 79 {78sl} ; den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De
Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Boissière Wit 2016 : 28 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ;
1979 : 116 {77} ; Boissière 1986 : 211 {77} ; Boissière Van Haluwyn 1983 : 117, 120, 122, 127, 139 {50, 61,
1990 : 189 {77} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Boulay 1880 : 72} ; Vivant 1988 : 63 {64} ; Weddell 1873 : 149 {86} ;
51 {62} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 554, Werner 1973 : 327 {20} — Rem. Les spécimens de « Cro-
555 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 151-152 cynia lanuginosa » corticoles (Maheu et Gillet 1926 : 103,
{59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 23, 26, 35, 36, Haute-Corse ; Bouly de Lesdain 1949 : 79, Alpes-Mari-
42, 48, 51, 67, 72 {75sl} ; Boumier et al. 2011 : 24, 26 {44, times, environs de Nice) et saxicoles-calcicoles (Maheu
85} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Bricaud 2007 : 70 1931 : 86, Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence, mention
{84} ; Bricaud 2008 : 141 {29} ; Cabanès 1900 : 34 {30} ; reprise par Berner 1947 : 123 ; Bouly de Lesdain 1949 :
Caillet et al. 2011 : 96, 112 {68} ; Caillet et al. 2012 : 117 79, Alpes-Maritimes, environs de Nice) n’appartiennent pas
{88} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, à Lepraria membranacea.
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, Lepraria neglecta (Nyl.) Erichsen — Syn. Crocynia
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon- neglecta (Nyl.) Hue, Lecidea neglecta Nyl. — Lichénisé,
nat) ; Chipon et al. 1994 : 121, 124 {88} ; Chipon et al. non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la
2006 : 110, 112 {71} ; Chipon et al. 2006 (non publié) France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé
{88} ; Choisy 1950 : 11-12 {71, 73} ; Clauzade et Ron- [lc] — 04!, 05r, 06!, 07!, 09!, 19!, 2ar, 2b!, 22r, 23!, 29!,
don 1955 : 38 {43} ; Coppins 1971 : 162 {29, 56} ; Coste 30!, 34!, 35!, 38!, 41!, 43!, 44!, 48!, 57!, 61!, 63a, 65!, 66!,
1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 2005 : 587 72!, 73!, 74!, 77!, 79!, 81r, 84!, 85!, 86a, 87!, 88r — Mus-
{81} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste et Dufrêne cicole (sur bryophytes saxicoles-calcifuges), plus rarement
2009 : 74 {50} ; Crozals 1914 : 267 {34} ; Crozals 1923 : directement saxicole ou terricole, sur des rochers exposés
109 {2b} ; Derrien et al. 2018 : 287 {37} ; Derrien et al. (surfaces horizontales ou inclinées, rarement verticales),
2019 : 99 {28} ; Engler et Lacoux 2012 : 27 {34} ; Fagot calcifuge, de fortement acidophile à subneutrophile, aéro-
1906 : 235 {31} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Gavériaux et Roux et substrato-hygrophile, astégophile, héliophile, non ou
2015 : 67 {43, 63} ; Genty 1934 : 99 {21} ; Gonnet et al. modérément nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à
625

l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype- {73} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet et coll. 2009 :
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 492 {e} ; Ozenda 209, 211 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bertrand et Roux
et Clauzade 1970 : 757 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 11 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Bossier in Collectif SBCO
{19, 23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta [coll. 2017 : 17 {31} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 79 {06} ;
Eyheralde] 1975 : 132 {74} ; Asta 1973 : 40 {38} ; Asta Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht
et al. 1972 : 104 {73} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bau- 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
vet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; 70 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1990 : 136 {84} ; Bricaud
Boissière 1979 : 117 {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; et Roux 1991 : 85 {84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab.
Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Brackel et al. 2018 : 196 ; 7, 9, 14, 15, 25 {06, 13, 83, 84} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
Bricaud 2008 : 141 {29} ; Clauzade et Rondon 1959 : Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Madasse) :
386 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Clau- 21 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la
zade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coppins 1971 : 162 Clape) ; Engler et Lacoux 2012 : 12 {34} ; Farou 2016 :
{22} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 147 {46} ; Florence et coll. 2019 : 269 {65} ; Gavériaux
2014 : 8 {81} ; Crozals 1908 : 553 {34} ; Crozals 1914 : et Roux 2015 : 67 {43} ; Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ;
129 {34} ; Florence et coll. 2019 : 233 {65} ; Gonnet et al. Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Martin et al. 2018 :
2013 : 51 {2b} ; Lamy 1880 : 436-437, 348 {63, 87} ; Lamy 13, 22, 32 {01, 39} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Méric et al.
1883 : 401 {65} ; Nylander 1873 : 279 {66} ; Nylander 2019 : 34 {84} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Roux 1975 (non
1891 : 50 {66} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 90 {43, 48} ; publié, 12, Nant : Cantobre) ; Roux 1978 : 77, 79 (ix), 83,
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 85, 88, 161, 168 {04, 06, 12, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux
2006 (AFL Lozère) : 2, 7, 15 {48} ; Roux et al. 2006 (basses 1982 : 218 {83} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2016 : 163
Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 1999
sillon) : 138 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute- (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22, 25, 26 {48} ;
21 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 249 {(2a), Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 {11, 30,
2b} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Van Haluwyn 1983 : 117, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux
139 {61} ; Weddell 1873 : 151 {86} — Rem. Voir Lepra- et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011
ria caesioalba. Lendemer (2013), à la suite d’une analyse (Pyrénées-Orientales) : 36, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012
phylogénétique, comprend cette espèce dans un sens large (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
(inclusion de L. alpina, L. borealis, L. caesioalba en ce qui 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
concerne les espèces traitées dans le présent catalogue) que 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
nous n’acceptons pas dans l’attente d’autres publications Corse) : 249 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux
sur cette question. et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Vadam et al. 1999 : 93, 94,
Lepraria nivalis J. R. Laundon — Syn. Crocynia muro- 99 {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {21} — Rem.
rum B. de Lesd., Lepraria crassissima auct. p. p. [non (Hue) Voir L. crassissima.
Lettau] — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là en France Lepraria nylanderiana Kümmerl. et Leuckert —
calcaire (y compris en Corse), surtout dans les Alpes, le Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes (Moulinet :
Midi et les Pyrénées. Commun. Non menacé [lc] — 01!, N du village, dans sous un bois clair de Pinus sylvestris, sur
04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 11!, 12!, 13!, 16r, 2b!, 21!, 26!, 30!, paroi supraverticale de grès siliceux non ou à peine calcaire,
31!, 34!, 36!, 38!, 39!, 41!, 43!, 46!, 48!, 64!, 65!, 66!, 73!, alt. 1242 m). Extrêmement rare : une seule station connue
82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois de roches calcaires fis- en France. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
surées, altérées ou poreuses, de médio- à omnino-calcicole, 06! — Saxicole (sur roches silicatées basiques ou légèrement
plus rarement parvo- ou minimé-calcicole, basophile, plus calcaires, rarement sur briques), terricole, muscicole (sur
rarement neutrophile, aéro- et substrato-hygrophile, stégo- mousses terricoles ou corticoles), plus rarement corticole,
phile, légèrement ékréophile (mouillé par des infiltrations), subneutrophile ou neutrophile, mésophile, plus ou moins
de sciaphile à photophile, non ou modérément nitrophile. stégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. De
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombrocli- l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombro-
mats sec, subhumide, humide et hyperhumide. Leprarion climats subhumide et humide — Kümmerling et al. 1995 :
nivalis — Clauzade et Roux 1985 : 492 {e} ; Diederich 250 {e} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06}.
1989 : 150 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 757 (n° 2181) Lepraria obtusatica Tønsberg — Lichénisé, non liché-
{f } ; Agnello 2016 : 24 {38} ; Asta et al. 1972 : 104 {73} ; nicole — Alpes méridionales. Rare. Patrimonial d’intérêt
Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv national. En danger d’extinction [en] — 04!, 06! — Terri-
626

cole, muscicole (sur mousses terricoles), dans des tonsures Lepraria toensbergiana Slav.-Bay. et Kukwa — Liché-
de pelouses rases, calcicole ou non, ou bien corticole (sur nisé, non lichénicole — Ardennes (Fumay : S de la ville,
feuillus ou conifères), d’acidophile à basophile, mésophile sur schistes et quartzites noirs riches en pyrite). Extrême-
ou aérohygrophile, substratohygrophile, astégophile, eury- ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
photique (de sciaphile à héliophile), non ou peu nitrophile. nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Étages subalpin et surtout alpin. Ombroclimats humide [cr] — 08! — Saxicole (sur roches silicatées non calcaires),
et hyperhumide — Tønsberg 1992 : 204-205 {e} ; Roux corticole (sur feuillus et conifères), lignicole, détriticole,
2004 : 78 (tab. 1), 88 {04} ; Roux et al. 2003 : 278 {04, 06} ; humicole ou terricole, acidophile, aéro- et substrato-hygro-
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04} — Rem. Les phile, astégophile, parfois ékréophile, euryphotique, non
spécimens français diffèrent du type (corticole et saxicole) nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
par leur écologie et par leurs substances accessoires. subhumide et humide — Bayerová et al. 2005 : 131-138
Lepraria rigidula (B. de Lesd.) Tønsberg — Syn. {e} ; Diederich et al. 2012 : 103 {e, 08} — Rem. Voisin de
Crocynia rigidula B. de Lesd. — Lichénisé, non lichéni- L. jackii dont il se distingue par son chimisme.
cole — Hauts-de-France, Lorraine, Finistère, Bourgogne, Lepraria umbricola Tønsberg — Lichénisé, non liché-
Cantal, Alpes-Maritimes et Pyrénées. Assez rare. Potentiel- nicole — Ardennes et Finistère. Assez rare. Potentiellement
lement menacé [nt] — 02r, 06!, 15r, 21!, 29r, 54!, 57!, 62!, menacé [nt] — 08r, 29r — Corticole (sur tronc de feuillus,
64!, 66!, 88! — Corticole (sur troncs souvent moussus de plus rarement de conifères) ou lignicole, plus rarement
feuillus et conifères), lignicole, plus rarement saxicole (sur saxicole-calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro-
rochers moussus) ou terricole, calcifuge, subneutrophile hygrophile, stégophile, sciaphile, non ou peu nitrophile.
ou acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, stégophile ou Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
non, euryphotique, non ou modérément nitrophile, assez et humide — Laundon 1992 : 336, 337 {e} ; Tønsberg
polluo-tolérant. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage 1992 : 206-208 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Ertz
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- et al. 2008 : 44 {08}.
mide — Diederich 1989 : 152-153 {e, 62} ; Tønsberg Lepraria vouauxii (Hue) R. C. Harris — Syn. Crocy-
1992 : 205-206 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bek- nia arctica Lynge, Crocynia vouauxii Hue, Lepraria arctica
king, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Chipon et al. 2006 (Lynge) Wetmore, Leproloma vouauxii (Hue) J. R. Laun-
(non publié) {88} ; Diederich et al. 2006 : 60 {54} ; Roux don — Lichénisé, non lichénicole — Hauts-de-France,
2011 (non publié, 21, Barbirey-sur-Ouche : fossé latéral Grand-Est, Haute-Saône, Seine-et-Marne, Finistère, Loir-
de la rue le Vambon, alt. 307 m, sur rhytidome de feuillu, et-Cher, Midi. Assez commun en dehors de la région médi-
2011, leg. L. Chapuis, det. et herb. C. Roux) ; Roux et terranéenne. Non menacé [lc] — 06!, 07!, 08!, 29!, 39!,
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et al. 2012 41!, 54!, 55!, 59c, 62!, 67!, 68!, 70r, 77!, 80!, 82!, 83!, 84! —
(Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : Corticole (sur tronc de feuillus isolés ou peu denses), plus
41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. rarement saxicole (sur rochers et murs) ou terricole, calci-
2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Sparrius et al. 2002 : 70 fuge ou calcicole, de basophile à acidophile, aérohygrophile
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37 {(21)} ; van den ou mésophile, plus ou moins stégophile, euryphotique, non
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. ou modérément nitrophile, assez polluo-tolérant. De l’étage
2017 : 69 {02}. collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et
Lepraria sylvicola Orange — Lichénisé, non lichéni- humide — Laundon 1989 : 13-16 {m} ; Aptroot et al.
cole — Ardennes (Fumay : bord de route au S de la ville, 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Brackel
sur schistes et quartzites noirs ; leg. P. Diederich (1999), et al. 2018 : 196 {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ;
det. M. Kukwa (2006)). Extrêmement rare : une seule sta- Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ;
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. Bricaud 2008 : 141 {29} ; Diederich et al. 2006 : 60
En danger critique d’extinction [cr] — 08! — Corticole {54, 55} ; Martin et al. 2018 : 11, 13 {39} ; Rose [coll.
(sur tronc et grosses branches de feuillus), rarement saxi- Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux
cole (sur roches silicatées non ou légèrement calcaires), et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001
parmi des bryophytes, de neutrophile à acidophile, aéro- (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
et substrato-hygrophile, modérément stégophile, parfois 60 {06} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; Wirth 2019 : 81,
ékréophile, non héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. 84, 86 {67, 68}.
Ombroclimats subhumide et humide — Slavíková-Baye- Leprocaulon Nyl. — Ascomycètes lichénisés, non
rová et Orange 2006 : 507-508 {e} ; Diederich et al. lichénicoles — Smith et al. 2009 : 541 {e} ; Lendemer et
2012 : 103 {e, 08} ; Kukwa et Diederich 2007 : 18 {e, 08}. Hodkinson B. 2013 : 994–1018.
627

Leprocaulon quisquiliare (Leers) M. Choisy — Syn. 302 {66} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1891 :
Leprocaulon microscopicum (Vill.) Gams, Leprocaulon nanum 4, 25, 73 {66} ; Nylander 1896 : 27 {77} ; Olivier 1900-
(Ach.) Nyl. ex Lamy, Stereocaulon microscopicum (Vill.) 1903 : 377-378 {14, 27, 50, 61, 76, 79} ; Ozenda 1950 : 39
Frey, Stereocaulon nanum (Ach.) Ach., Stereocaulon quisqui- {06} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 392 {15, 63} ; Parrique
liare (Leers) Hoffm. — Lichénisé, non lichénicole — À peu (Gasilien) 1898 : 45 {15, 63} ; Payot 1861 : 444 {74} ;
près partout en France (Corse comprise). Commun. Non Picquenard 1904 : 131 {29} ; Poumarat et coll. 2014 :
menacé [lc] — 06!, 07!, 08!, 12!, 13!, 14!, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 26 {66} ; Rastetter 1965 : 623 {68} ; Richard 1877 : 7
21a, 22!, 23!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31a, 34!, 35!, 36!, 38a, 39r, {79} ; Rondon 1977 : 198 {83} ; Roux et al. 2005 (mont
42!, 43!, 44!, 48!, 49!, 50!, 53!, 56!, 57a, 58!, 61!, 63!, 64r, Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 15,
65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71a, 72!, 74a, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 17 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {07,
81!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88a — Saxicole ou saxiterricole 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 {30,
(dans les fentes de rochers avec parfois un peu de terre 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36,
ou de mousse ou directement sur la roche, généralement 49 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux
sur des surfaces protégées des pluies), exceptionnellement et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
corticole, calcifuge ou minimécalcicole, acidophile, sub- 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux
neutrophile ou neutrophile, mésophile ou modérément et coll. 2013 (Catal. Corse) : 249 {2a, 2b} ; Vadam et Cail-
xérophile, stégophile, photophile ou héliophile, peu ou let 1994 : 82, 94 {39} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 37
moyennement nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 120, 122, 139 {72} ; Vivant
à l’étage subalpin — Clauzade et Roux 1985 : 492 {e} ; 1988 : 63 {64} ; Weddell 1873 : 148 {86} ; Weddell
Ozenda et Clauzade 1970 : 470 {f } ; Abbayes 1924 : 34 1875 : 260 {85} ; Werner 1973 : 339 {20} ; Wirth 1974 :
{44} ; Abbayes 1934 : 121 {29} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 389 {67, 68}.
{19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19} ; Agnello 2008 Leptochidium M. Choisy — Ascomycètes lichénisés,
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 493 {e} ;
ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 319 {f }.
Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 197, 201 Leptochidium albociliatum (Desm.) M. Choisy — Syn.
{07} ; Boissière 1979 : 96 {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Collema albociliatum (Desm.) Nyl., Leptogium albociliatum
Boumier et al. 2011 : 11, 26 {44, 85} ; Bricaud 2005 : tab. Desm., Polychidium albociliatum (Desm.) Zahlbr. — Liché-
ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : nisé, non lichénicole — Calvados, Maine-et-Loire, Vienne,
70 {84} ; Bricaud 2008 : 141 {29} ; Carlier 2013 (non Massif central, Ain, Midi, Pyrénées et Corse. Peu commun.
publié, Nièvre) ; Chipon 1995 : 54 {67, 68} ; Chipon et Potentiellement menacé [nt] — 01a, 06!, 07!, 14!, 2a!, 2b!,
al. 1995 (non publié) {70} ; Choisy 1950 : 166, 1953 : 181 23a, 33!, 34!, 40!, 43!, 48!, 49a, 63!, 65!, 66!, 83!, 84!, 86a,
{38, 69, 71, 74} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 56} ; Coste 87a — Saxicole (sur rochers et murs), saxiterricole, plus
2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2014 : 8 {81} ; Coste 2016 rarement terricole, souvent parmi les mousses, calcifuge,
(Massane) : 35 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; acidophile et surtout subneutrophile, mésophile, substrato-
Crozals 1908 : 551 {34} ; Crozals 1913 : 157 {34} ; Cro- hygrophile, peu ou pas stégophile, de moyennement à très
zals 1923 : 26 {83} ; Crozals 1923 : 83 {2b} ; Crozals héliophile, non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen
1924 : 92 {83} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Dominique à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
1884 : 318 {44} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Fagot Clauzade et Roux 1985 : 493 {e} ; Ozenda et Clauzade
1906 : 234 {31} ; Florence et coll. 2019 : 246 {65} ; Gavé- 1970 : 319 {f } ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet
riaux et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Genty 1934 : 90 {21} ; 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll.
Gonnet et al. 2013 : 18, 21 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 2009 : 197, 201 {07} ; Bouly de Lesdain 1906 : 79 {63} ;
65 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Harmand Bricaud 2007 : 70 {84} ; Choisy 1952 : 165 {01, 07} ;
1899 : 93 {57, 67, 88} ; Harmand 1907 : 369-370 {f } ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Crozals 1908 : 506
Houmeau 2001 : 528 {85} ; Hue 1894 : 306 {14} ; Issler {34} ; Crozals 1912 : 270 {34} ; Crozals 1923 : 81 {2b} ;
1927-1928 : 89 {68} ; Kieffer 1895 : 14 {57} ; Lamy 1880 : Crozals 1924 : 90 {83} ; Harmand 1905 : 120-121 {f, 07,
352 {87} ; Lamy 1881 : 339 {63} ; Lamy 1883 : 342 {65} ; 23, 49, 63, 65} ; Kalb 1976 : 57 {2b} ; Lamy 1880 : 342
Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Lottin et Vaudoré {87} ; Lamy 1883 : 338 {65} ; Masson 2006 (non publié,
2014 : 115, 133, 137 {61} ; Maheu et Gillet 1914 : 58 2A, Piana, leg., herb. et det. D. Masson) ; Masson 2011
{2a} ; Marc 1908 : 378 {12, 30} ; Ménard 2009 : 123, (non publié, 2B, Corscia, leg., herb. et det. D. Masson) ;
153 {83} ; Monnat et al. 2017 : 21, 39, 53, 56 {35, 56} ; Olivier 1900-1903 : 361 {49} ; Parrique (Gasilien)
Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Nylander 1873 : 1891 : 391 {63} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
628

lon) : 138 {34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 138 {30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
{66} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et tales) : 105 {(66)} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60
coll. 2013 (Catal. Corse) : 249 {2a, 2b} ; Weddell 1873 : {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 249 {(20)} ; van
147 {86} ; Werner 1973 : 336 {20}. Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Vězda 1966 : Lich. sel.
Leptogium (Ach.) Gray — Syn. Epiphloea Trevis., exsicc. n° 456 {48} ; Vivant 1988 : 63 {64} ; Werner 1973 :
Pseudoleptogium Müll. Arg. — Ascomycètes lichénisés, 332 {20} ; Zschacke 1927 : 7-8 {2b} — Rem. L. bellopra-
non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 363, 493- tense est une forme saxicole mal développée de L. brebissonii
499 {e} ; Jørgensen 1994 : 1-29 {e} ; Jørgensen et James (Jørgensen 1994 : 3).
1983 : 109-125 {e} ; Otálora et al. 2014 : 287-288 {m} ; Leptogium britannicum P. M. Jørg. et P. James —
Ozenda et Clauzade 1970 : 315-321, 322 {f } — Rem. Lichénisé, non lichénicole — Bretagne. Outre les deux
Epiphloea appartient au genre Leptogium s. s. (Schultz et stations mentionnées par Jørgensen et James 1983 dans
al. 2015 : 369-378). le Finistère et le Morbihan, trois nouvelles stations fran-
Leptogium andegavense Hy — Lichénisé, non lichénicole — Angers çaises ont été observées dans des pelouses adlittorales de l’île
et environs — 49a — Sur le mortier des murs — Harmand 1905 : 106
d’Ouessant (Finistère) : Kernevez, alt. 15 m, sur le sol, près
{f, 49} — Rem. Espèce douteuse, non mentionnée dans les flores et
catalogues modernes. d’affleurements rocheux non calcaires, 2011/10/09, leg.,
Leptogium anomalum (Nyl.) Harm. — Lichénisé, non det. et herb. M.-C. Derrien, conf. C. Roux ; Parluc’hen,
lichénicole — Alpes-Maritimes (près de Cannes). Extrême- alt. 28 m, dans une pelouse adlittorale, 2013/10/07, leg.,
ment rare : une seule station connue. Patrimonial d’inté- det. et herb. M.-C. Derrien ; Creac’h Meur, alt. 20 m,
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — 2014/10/21, leg., det. et herb. M.-C. Derrien. Très rare.
06a — Sur terre sablonneuse — Harmand 1905 : 124 {f, Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
06} — Rem. Espèce mal connue, non mentionnée dans tinction [cr] — 29!, 56r — Saxicole et surtout saxiterricole
les flores modernes, d’appartenance générique incertaine. ou terricole, sur des dalles de roches calcaires ou non, dans
Leptogium brebissonii Mont. — Syn. Leptogium bel- des pelouses rases, de subneutrophile à basophile, hélio-
lopratense Hy, Leptogium chloromelum auct. [non (Ach.) phile, halophile, peu ou pas nitrophile. Étages adlittoral
Nyl.], Leptogium rubiginosum (Dufour ex Schaer.) Nyl., et, plus rarement (hors de France), collinéen non loin du
Leptogium ruginosum (Dufour) Nyl. — Lichénisé, non littoral. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
lichénicole — Massif armoricain, Midi et Corse. Peu rare, et Roux 1985 : 496 {e, 29} ; Jørgensen et James 1983 :
mais exceptionnellement fertile. Potentiellement menacé 110-113 {e, 29, 56} — Rem. La station mentionnée par
[nt] — 06!, 07!, 12a, 2a!, 2ba, 24!, 29a, 30!, 32!, 33!, 34!, Jørgensen et James 1983 dans le Finistère (anse du Loc’h,
40!, 46!, 48!, 49c, 50a, 64!, 66!, 79!, 83!, 84! — Corticole à la limite des communes de Plogoff et de Primelin ; spéci-
(sur troncs de feuillus), plus rarement saxicole (sur rochers men récolté en 1970) n’a pas été retrouvée et a semble-t-il
moussus, calcaires ou non), d’acidophile à neutrophile, rare- été détruite par le piétinement des touristes nombreux en
ment basophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, pho- ce lieu accessible aux véhicules (J.-Y. Monnat 2010-2012,
tophile ou modérément héliophile, peu ou pas nitrophile. non publié).
Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen, collinéen, Leptogium burgessii (L.) Mont. — Lichénisé, non lichénicole — À
plus rarement montagnard méditerranéen. Ombroclimats rechercher en France — En Europe, connu du Portugal jusqu’au NO
de la Norvège, mais non signalé en France où il est à rechercher sur
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 495 le littoral atlantique — Corticole, sur le rhytidome du tronc de vieux
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 318 {f, (Ouest), Midi} ; feuillus moussus, ou saxicole (sur rochers moussus), très aérohygrophile,
Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 197 non héliophile, non nitrophile. Étage collinéen — Clauzade et Roux
{07} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2005 : 1985 : 493 {e}.
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud Leptogium burnetiae C. W. Dodge — Syn. Leptogium
2007 : 70 {84} ; Crozals 1908 : 506 {34} ; Crozals 1910 : menziesii f. fuliginosum Müll. Arg. — Lichénisé, non liché-
244 {34} ; Crozals 1912 : 268 {34} ; Crozals 1923 : 48 nicole — Massif central, Provence, Pyrénées. Rare. Patri-
{83} ; Crozals 1923 : 81 {2b} ; Crozals 1924 : 89 {83} ; monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
Farou 2016 : 147 {24, 46} ; Harmand 1905 : 102 {f, 49} ; 04!, 06!, 09!, 15!, 19!, 31!, 46!, 48!, 64!, 65!, 66!, 83! —
Harmand 1905 : 102, 111-112 {f, 30, 34, 40, 49, 50} ; Corticole, sur troncs moussus de feuillus, modérément aci-
Houmeau 1998 : 621 {79} ; Hue 1908 : 6 {40} ; Marc dophile ou subneutrophile, aéro- et substrato-hygrophile,
1908 : 371 {12} ; Nylander 1891 : 3 {66} ; Olivier 1900- peu ou pas stégophile, héliophile, non nitrophile. Étages
1903 : 352-353 {50} ; Picquenard 1904 : 129 {29} ; Roux mésoméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli-
1967 : 149 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 mats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
{07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 495 {e} ; Jørgensen 1973 : 455-461 {m, 31} ; Houmeau
629

1979 (non publié, 15, Thiézac : cascade de Faillitoux, sur forestier, subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile,
tronc de Fraxinus, alt. c. 1020 m, 1979/08/07, leg., det. et peu ou pas stégophile, photophile mais non héliophile, non
herb. J.-M. Houmeau) ; Masson 2005 (non publié, 48, Le nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
Collet-de-Dèze et Saint-Andéol-de-Clerguemort, leg., det. humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 496
et herb. D. Masson) ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 318 {f } ; Fagot 1906 :
78 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 234 {31} ; Harmand 1894 : 106 {57, 68, 70, 88} ; Hue
{48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; 1894 : 307 {50} ; Masson 2001 : 193 {64, 65} ; Moreau
Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van den Boom et al. et Moreau 1934 : 493 {65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142
1995 : 276 {e} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46}. {(65)} ; Vivant 1988 : 63 {64}.
Leptogium byssinum (Hoffm.) Zwackh. ex Nyl. — Syn. Leptogium coralloideum (Meyen et Flot.) Vain. — Syn.
Collema byssinum Hoffm., Epiphloea byssina (Hoffm.) Hens- Leptogium corrugatomontuosum Couderc, Leptogium dia-
sen et P. M. Jørg., Leptogium amphineum Ach. ex Nyl., Lep- phanum var. coralloideum Meyen et Flot. — Lichénisé, non
togium anomalum (Nyl.) Harm. — Lichénisé, non lichéni- lichénicole — Midi, surtout méditerranéen, et Corse. Très
cole — Pas-de-Calais, Moselle, Massif armoricain, Indre-et- rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Loire, Provence (sans précision) et Hautes-Pyrénées. Rare. d’extinction [cr] — 06!, 07!, 2a!, 30c, 34!, 83! — Sur la base
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 14a, 29!, des troncs de feuillus, notamment Quercus ilex et Q. pubes-
37!, 49a, 50!, 57a, 61!, 62r, 65!, 72a — Terricole (sur sol cens, subneutrophile ou acidophile, aérohygrophile, peu ou
sableux ou argileux), rarement saxicole-calcicole (sur pierres pas stégophile, photophile, non ou faiblement nitrophile.
sur le sol), surtout calcicole, de subneutrophile à moyen- Étages mésoméditerranéen et collinéen. Ombroclimats sub-
nement basophile, aéro- et substrato-hygrophile, eurypho- humide et humide — Jørgensen 1994 : 5-7 {e, 30, 34} ;
tique (mais surtout non héliophile), non ou peu nitrophile. Masson 1998 : 13-15 {83} ; Masson 2006 (non publié,
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide 2A, Cargèse, leg., herb. et det. D. Masson) ; Roux et al.
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 499 {e} ; Jør- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 {(30), 34} ; Roux et al.
gensen 2007 : 43 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 321 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{f, (Est, Ouest), Provence} ; Schultz et al. 2015 : 370, Corse) : 249 {2a}.
373-376 {e} ; Derrien 2019 (non publié, 37, Savigny-en- Leptogium corticola (Taylor) Tuck. — Syn. Leptogium
Véron : les Hauts-de-Bertignolles, alt. 33 m, sur sol sableux, cimiciodorum A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole —
2019/12/29, leg., det. et herb. M.-C. Derrien, conf. S. Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger
Poumarat) ; Florence 2020 (non publié, 65, Cauterets : d’extinction [en] — 64!, 65! — Corticole et surtout sur
à l’ouest sous la grange de Pan, alt. 1290 m, sur sol sableux mousses corticoles, surtout forestier, acidophile ou subneu-
d’un talus, 2020/02/06, leg., det. et herb. É. Florence, trophile, aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas stégo-
conf. S. Poumarat) ; Harmand 1905 : 124 {f, Est, Ouest} ; phile, anémophobe, photophile mais non héliophile, non
Kieffer 1895 : 93 {57} ; Lagrandie 2016 (non publié, 61, nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat hyperhumide.
Sept-Forges : le bourg, sur un talus, 2016/04/16, leg., det. Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : 496
et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2017 (non publié, 50, {e} ; Masson 2001 : 188-190 {64, 65} — Rem. La mention
Brectouville : l’Angle, sur talus, 2017/02/14, leg., det. et de cette espèce par Bartoli et al. 2011 dans les Hautes-
herb. J. Lagrandie) ; Olivier 1900-1903 : 359-360 {14, Pyrénées est erronée selon D. Masson (2017, non publié) :
49, 50, 72} ; Picquenard 1904 : 130 {29} ; Ragot 2013 confusion avec L. cochleatum.
(non publié, 29, Pluguffan : église du bourg, sur mortier à Leptogium cretaceum (Sm.) Nyl. — Syn. Polychidium
la chaux, leg., herb. et det. R. Ragot, conf. M. Bertrand) ; cretaceum (Sm.) Trevis. — Lichénisé, non lichénicole —
Van den Broeck et al. 2009 : 18 {62} — Rem. Peut-être Nord, Île-de-France, Eure, Massif armoricain, Vienne,
plus répandu (espèce éphémère passant facilement inaper- Côte-d’Or, Alpes et Midi. Assez rare. Potentiellement
çue). menacé [nt] — 06!, 12a, 13a, 21r, 27a, 35a, 49a, 59a, 73a,
Leptogium cochleatum (Dicks.) P. M. Jørg. et P. James — 75sla, 78sla, 83a, 84!, 86a — Saxicole, sur rochers, blocs
Syn. Leptogium azureum auct. p. p., Leptogium tremelloides et pierres (parfois de murs) de roches calcaires poreuses
(L. f.) Gray. nom. illeg. — Lichénisé, non lichénicole — (souvent plus ou moins altérées), laticalcicole, basophile,
Alsace, Lorraine, Haute-Saône, Normandie, Bretagne (sans mésophile, substratohygrophile, héliophile, non ou
précision), Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. peu nitrophile. Étages supraméditerranéen et collinéen.
Vulnérable [vu] — 14!, 31a, 50a, 57a, 64!, 65!, 68a, 70a, Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
88a — Corticole, sur tronc d’arbres moussus, plus rarement Roux 1985 : 499 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 321
saxicole (sur rochers moussus), généralement en milieu {f, (Nord, Île-de-France, Ouest, Midi)} ; Asta et al. 1973 :
630

78 {73} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 694 {78sl} ; 128 {04} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ;
Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 3, 4 {78sl} ; Bouly Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 {30, 34, 48,
de Lesdain 1910 : 268 {59} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Bri- (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 69 {66} ;
caud et Roux 1991 : 85 {84} ; Bugnon 1962 : 13, 15 {21} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013
Crozals 1931 : 41 {83} ; Genty 1934 : 114 {21} ; Har- (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
mand 1905 : 123-124 {f, 27, 35, 49, 59, 75sl, 86} ; Marc 45 {06} ; Sérusiaux et al. 1999 : 39 {08} ; Vivant 1988 :
1908 : 372 {12} ; Nylander 1896 : 17 {78sl} ; Olivier 63 {64} ; Wirth 1974 : 390 {68, 88}.
1900-1903 : 361 {27, 49} ; Roux 1978 : 95 {84} ; Roux et Leptogium furfuraceum (Harm.) Sierk — Syn. Lepto-
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 60 {06} ; Vallade et Gardiennet gium hildenbrandii var. furfuraceum Harm., Leptogium sco-
2016 : 37-38 {(21)} — Rem. Peut-être conspécifique de tinum f. furfuraceum (Harm.) B. de Lesd. — Lichénisé, non
Scytinium biatorinum (Purvis et al. 1992). Signalé avec lichénicole — Midi et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
doute dans le département du Rhône (Choisy 1952 : 166). international. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 07!,
Leptogium cyanescens (Rabenh.) Körb. — Syn. Lep- 2a!, 47a, 83! — Corticole, sur tronc de feuillus (notamment
togium caesium (Ach.) Vain., Leptogium tremelloides auct. Quercus), surtout dans des bois ou forêts claires, subneutro-
[non Weiss] — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute phile ou modérément acidophile, aérohygrophile, peu ou
la France, sauf dans les régions trop sèches ou trop froides, pas stégophile, assez héliophile, héminitrophile. De l’étage
mais non signalé en Corse. Assez rare. Potentiellement mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12r, 14!, 15!, 19!, 22!, subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 495
24!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35a, 36!, 38!, 39!, 40!, 46!, 48!, {e} ; Jørgensen 1973 : 462-465 {m, 04} ; Ozenda et Clau-
49a, 50!, 56!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 71a, 75sla, 76a, 79!, 81r, zade 1970 : 316 {f } ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Crozals
82!, 83!, 84!, 88! — Saxicole (sur rochers souvent moussus, 1923 : 48 {83} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
rarement calcaires), corticole (sur troncs de feuillus géné- 266 {47} ; Masson 2011 (non publié, 2A, Olmeto : Pia-
ralement moussus) ou muscicole, plus rarement terricole tana, leg., herb. et det. D. Masson) ; Roux 2015 (non
(parmi les mousses), subneutrophile, aéro- et substrato- publié, 04, Entrevennes : Bas Vaudonnier et partie E des
hygrophile, peu ou pas stégophile, non héliophile, non Arnaves, alt. 553-639 m, sur tronc et grosses branches de
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage mon- feuillus, 2015/05/05, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux
tagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-
mide — Clauzade et Roux 1985 : 496 {e} ; Ozenda et Bévéra) : 60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ;
Clauzade 1970 : 318 {f } ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll.
Bauvet 2012 : 66 {63} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Bricaud 2013 (Catal. Corse) : 249 {2a} ; Vězda 1965 : Lich. sel.
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Bricaud exsicc. n° 405 {04}.
Leptogium granuliforme Harm. — Syn. (?) Leptogium tetrasporum
2008 : 141 {29} ; Choisy 1952 : 166, 1953 : 184 {71} ; Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Meuse (Pagny-la-Blanche-
Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Coste 2011 : Côte) — 55a — Sur terre calcaire — Harmand 1905 : 125-126 {f,
105 {09, 31, 81, 88} ; Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ; Coste 55} — Rem. Espèce douteuse, très mal connue, que Clauzade et Roux
2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 (1989 : 96) ont mise en synonymie avec Leptogium « tetramerum » (nom
actuel Scytinium tetrasporum (Th. Fr.) Otálora, P. M. Jørg. et Wedin),
{12} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne mais cette synonymie étant incertaine, nous préférons traiter cette espèce
2009 : 74 {50} ; Crozals 1923 : 25 {83} ; Crozals 1924 : sous L. granuliforme.
89 {83} ; Derrien 2014 (non publié, 36, Aigurande : ave- Leptogium hibernicum M. E. Mitch. ex P. M. Jørg. —
nue Georges Sand, sur rhytidome de feuillu, 2014/01/08, Lichénisé, non lichénicole — Finistère, Massif central,
leg., herb. et det. M.-C. Derrien) ; Farou 2016 : 147 Midi et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
{46} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 38, Villard- danger d’extinction [en] — 06!, 07!, 15!, 19!, 29!, 30!, 31!,
de-Lans : combe de Chaulange, alt. 1400 m, sur mousse et 34!, 40!, 46r, 48!, 64!, 65!, 66!, 83! — Corticole, sur de
terre à la base de troncs d’arbres, 2015/09/18, leg., herb. et vieux arbres feuillus couverts de mousses, subneutrophile
det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1905 : 113-114 {f, Est} ; ou acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas stégophile,
Houmeau 1998 : 621 {79} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages col-
{15} ; Hue 1908 : 6 {40} ; Monnat 2018 (non publié, 56, linéen, plus rarement supraméditerranéen et montagnard.
Le Faouët : Barrégan, rive de l’Ellé, alt. 128 m, sur blocs Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
granitiques moussus, 2018/10/04, leg., det. et herb. J.-Y. Roux 1985 : 495 {e} ; Mitchell 1962 : 119-121 {e, 29} ;
Monnat) ; Nylander 1891 : 3 {66} ; Nylander 1896 : 19 Ozenda et Clauzade 1970 : 316 {f } ; Florence 2015
{75sl} ; Olivier 1900-1903 : 353-357 {14, 29, 35, 49, 50, (non publié, 65, Saint-Pé-de-Bigorre : Peyre Hourcade, alt.
76} ; Richard 1877 : 3 {79} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 343 m, sur tronc moussu de Fraxinus, 2015/12/21, leg. et
631

herb. É. Florence, det. D. Masson et C. Roux) ; Roux 64! — Corticole, sur tronc de feuillus, le plus souvent parmi
et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. ou sur des bryophytes, dans des forêts de feuillus pas trop
2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 {30, 34, 48} ; Roux et denses (châtaigneraie, chênaie-frênaie), aéro- et substrato-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; van Dobben et hygrophile, moyennement sciaphile, non nitrophile. Étages
al. 1991 : 61 {46} ; Vivant 1988 : 63 {64}. supraméditerranéen et collinéen. Ombroclimat humide —
Leptogium hildenbrandii (Garov.) Nyl. — Syn. Col- Masson 2008 : 43-44 {f, 30, 64} ; Roux et al. 2006 (basses
lema hildenbrandii Garov., Leptogium saturninum var. Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
complicatum Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Sur- sillon) : 138-139 {30} — Rem. Le L. laceroides mentionné
tout dans la moitié sud de la France, mais manque sur le avec doute par Boissière (1994 : 3) dans la Haute-Loire est
littoral méditerranéen et en Corse ; rare et non retrouvé en réalité Scytinium corniculatum (Boissière, non publié).
dans la moitié nord de la France. Assez commun. Non Leptogium microphylloides Nyl. — Lichénisé, non
menacé [lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, 09!, 12a, 13!, 26!, 29a, lichénicole — Seine-Maritime, Massif armoricain, Vienne,
30a, 31!, 34r, 36a, 38!, 43a, 47a, 50a, 54a, 63a, 65!, 66!, Nièvre, Massif central, Midi et Corse. Rare. Patrimonial
71a, 73!, 74!, 83!, 84!, 88a — Corticole, sur tronc de feuil- d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 07!, 12a,
lus (Quercus caducifoliés, Fraxinus, Juglans, Populus, etc.), 2a!, 33!, 40r, 43a, 48!, 49a, 58a, 61a, 72a, 76a, 83!, 86a —
subneutrophile ou modérément acidophile, aérohygrophile Corticole, lignicole, plus rarement muscicole ou lichéni-
ou mésophile, astégophile, peu ou pas héliophile, peu ou cole, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, peu
pas nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et ou pas stégophile, photophile ou modérément héliophile,
montagnard inférieur. Ombroclimat humide. Association non nitrophile. Étages mésoméditerranéen, supraméditerra-
à Leptogium hildenbrandii — Clauzade et Roux 1985 : néen et collinéen. Ombroclimats subhumide et humide —
494 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 316 {f } ; Berner Clauzade et Roux 1985 : 498 {e} ; Harmand 1905 : 112
1947 : 125 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; {f, 12, 49, 58, 72, 76, 86} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; 319 {f, (Ouest), Centre, Midi} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ;
Cabanès 1900 : 46 {30} ; Choisy 1952 : 165, 1953 : 184 Bauvet et coll. 2009 : 212 {07} ; Clauzade et Rondon
{01, 38, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; 1955 : 38 {43} ; Crozals 1923 : 47 {83} ; Farou 2001 (non
Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Crozals 1912 : 269-270 publié, 33, Barsac : sur le bois et parmi la mousse à mi-
{34} ; Crozals 1924 : 90 {83} ; Gourdon [coll. Abbayes hauteur d’un cep de vigne presque mort, 2001/03/02, leg.,
et Choisy] 1930 : 43, 45 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes herb. et det. J.-L. Farou) ; Gonnet et al. 2013 : 67 {2a} ;
et Choisy] 1932 : 81 {31} ; Harmand 1894 : 112-113 {54, Marc 1908 : 371 {12} ; Olivier 1900-1903 : 357-358 {49,
88} ; Harmand 1905 : 118 {f, 36} ; Jeanjean [coll. Bouly 61, 72, 76} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {48} ;
de Lesdain] 1925 : 267 {47} ; Lamy 1883 : 338 {65} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 139 {48} ; Roux
Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc 1908 : 371 {12} ; Meyer et coll. 2013 (Catal. Corse) : 250 {2a} ; Vivant 1988 :
et al. 1982 : 54 {73} ; Nylander 1863 : 394 {38} ; Olivier 64 {40} — Rem. Espèce non traitée par Otálora et al.
1900-1903 : 352 {50} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 391 2013, appartenant vraisemblablement au genre Scytinium
{63} ; Payot et Harmand 1901 : 67 {74} ; Picquenard et dont le typus est de Nevers (Nièvre). Un autre Scytinium
1904 : 129 {29} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Rondon a été nommé L. microphylloides par certains auteurs (voir
1951 : 10 {84} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; Roux 1984 : Christensen 2014 : 219) mais n’a pas jusqu’ici été signalé
87 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. en France.
Leptogium praetervisum Couderc — Lichénisé, non lichénicole —
2006 (Languedoc-Roussillon) : 138 {(30), 34} ; Roux et al. Var, sur ou non loin du littoral. Rare — 83a — Corticole, sur tronc de
2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- feuillus (Olea, Morus), subneutrophile ou modérément acidophile, aéro-
Orientales) : 105 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : hygrophile, peu ou pas héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage méso-
méditerranéen — Crozals 1926 : 67 {83} ; Crozals 1923 : 48 {83} ;
60 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et
Crozals 1924 : 90 {83} — Rem. Espèce douteuse, différant (d’après sa
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vězda 1963 : Lich. sel. exsicc. description) de L. hildenbrandii par son thalle I + (rouge), à bord des
n° 183 {04}. lobes libres et par son caractère plus thermophile.
Leptogium laceroides B. de Lesd. — Syn. Leptogium Leptogium rivulare (Ach.) Mont. — Syn. Leptogium
americanum Degel. — Lichénisé, non lichénicole — Gard crenatellum Tuck., Leptogium sernanderi Du Rietz — Liché-
(Cévennes : Saint-André-de-Majencoules : valat de Bra- nisé, non lichénicole — Seine-Maritime (éteint), Indre-et-
gal, Roux et al. 2006) et Pyrénées-Atlantiques (Saint-Just- Loire, Alpes et Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt
Ibarre : vallon de la Bidouze, Masson 2008). Extrêmement international. En danger critique d’extinction [cr] — 05r,
rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt 06!, 37!, 64r, 65r, 66!, 76† — Saxicole-calcifuge (sur rochers
international. En danger critique d’extinction [cr] — 30!, moussus), plus rarement corticole (sur troncs), acidophile
632

ou subneutrophile, modérément hydrophile (périodi- 2015 : 67 {63} ; Genty 1934 : 114 {21} ; Gourdon [coll.
quement inondé), photophile mais non héliophile, non Abbayes et Choisy] 1930 : 48, 161, 162, 163, 178, 180
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 85, 88,
humide — Clauzade et Roux 1985 : 496 {e} ; Jørgensen 89 {31} ; Harmand 1894 : 112 {54, 88} ; Harmand 1905 :
1994 : 21 {76, e} ; Jørgensen et James 1983 : 120-122 117 {f } ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et
{e} ; Coste 2011 : 105 {64} ; Derrien et al. 2018 : 287 Roux 1991 : 551 {64} ; Hue 1889 : 215 {15} ; Hue 1896 :
{37} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; 13 {73} ; Hue 1896 : 223 {73} ; Lamy 1880 : 343 {63, 87} ;
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2015 Lamy 1883 : 338 {65} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc
(Haute-Vésubie) : 45 {06} — Rem. Leptogium rivulare, 1908 : 371 {12} ; Martin et al. 2018 : 46 {39} ; Ménard
une espèce surtout connue en Europe septentrionale, est 2009 : 77 {83} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Nylander
très rare en France où elle n’est connue avec certitude que 1863 : 394 {05} ; Ozenda 1950 : 35 {(06)} ; Parrique
dans la Seine-Maritime (spécimen ancien) ainsi que dans les (Gasilien) 1898 : 42 {15, 63} ; Payot 1861 : 449 {74} ;
Pyrénées, l’Indre-et-Loire et les Alpes. Elle a été signalée en Payot et Harmand 1901 : 67 {74} ; Poumarat et coll.
France également par Harmand (1905 : 107-108) dans le 2014 : 24 {66} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Ravaud 1860 :
Maine-et-Loire, mention reprise par Ozenda et Clauzade 768 {38} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; Roux 1982 : 218
(1970 : 318 ; « dans l’Ouest »), mais le cortex de ce lichen {83} ; Roux 1984 : 87 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128
(fide Harmand loc. cit.) est bien différent de celui de L. {04} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 16 {30} ; Roux et
rivulare ; Lathagrium dichotomum, qui présente un pseudo- al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006
cortex ayant par endroits l’aspect d’un paraplectenchyme, (Languedoc-Roussillon) : 139 {30, 34, 48} ; Roux et al.
diffère du lichen du Maine-et-Loire par son thalle plus épais 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
à lobes plus étroits. Ubaye) : 44 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
Leptogium saturninum (Dicks.) Nyl. — Syn. Collema 21, 36, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ;
saturninum (Dicks.) DC. et Lam., Leptogium myochroum Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014
(Bernh.) Nyl., Mallotium saturninum (Dicks.) A. Massal., (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45
Mallotium tomentosum (Hoffm.) Körb. — Lichénisé, non {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 250 {2a, 2b} ;
lichénicole — Surtout dans les montagnes, y compris en Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1950 : 47 {31} ;
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, Séguy 1952 : 31 {31} ; Stizenberger 1882-1883 : 15-16
06!, 07!, 09!, 12!, 13a, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 25!, 30!, 31!, 34!, {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 38 {21} ; van den
38!, 39!, 43a, 46!, 48!, 54!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69a, 71a, 73!, Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; van den Boom et Breuss
74!, 83!, 84!, 87a, 88!, 90! — Corticole (sur feuillus : Acer, 2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Vivant
Fagus, Fraxinus, Quercus caducifoliés, etc.) ou muscicole, 1988 : 64 {64} ; Werner 1973 : 332 {20} ; Werner et Des-
exceptionnellement lignicole ou saxicole, subneutrophile ou châtres 1970 : 266 {2b} ; Wirth 1974 : 389 {68, 88, 90}.
moyennement acidophile, astégophile, de mésophile à très Leptogium terrenum Nyl. — Syn. Amphidium terrenum
aérohygrophile, substratohygrophile, euryphotique, non ou (Nyl.) Nyl., Epiphloea terrena (Nyl.) Trevis., Leptogium cro-
peu nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage subalpin. zalsianum Harm. — Lichénisé, non lichénicole — Centre
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et et région méditerranéenne, y compris en Corse. Rare. Patri-
Roux 1985 : 495 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 316 {f, monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
montagnes} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 20 {74} ; Bauvet 11!, 13!, 2ba, 28!, 30!, 34!, 37!, 66c, 83r, 84! — Terricole,
2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet sur sol peu ou pas calcaire, sablo-argileux, tassé par piéti-
2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll. nement, dans des tonsures riches en cryptogames et petites
2009 : 212 {07} ; Berner 1947 : 125 {13} ; Bertrand et thérophytes, neutrophile ou subneutrophile, mésophile ou
Roux 2016 : 60 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 24 xérophile, astégophile, photophile ou surtout héliophile,
{05} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : non ou assez peu nitrophile. Étages mésoméditerranéen,
38 {84} ; Bricaud 2007 : 70 {04, 84} ; Bugnon 1956 : plus rarement collinéen inférieur. Ombroclimats sec et
12, 13, 14 {21} ; Cabanès 1900 : 46 {30} ; Chipon 1994 : subhumide. Surtout Crassuletum tillaeae — Clauzade et
50 {54} ; Choisy 1952 : 166, 1953 : 184 {01, 38, 69, 71, Roux 1985 : 363 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 322
73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Commerçon {f, région méditerranéenne} ; Schultz et al. 2015 : 372,
2003 : 17 {2a, 2b} ; Companyo 1864 : 823 {66} ; Coste 376-377 {66, 84} ; Clauzade 1963 : 37 {34} ; Clauzade
2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Crozals 1912 : 269 {34} ; 1969 : 106 {30} ; Clauzade et Roux 1973 : 45 {13, 84} ;
Crozals 1924 : 90 {83} ; Fagot 1906 : 233 {31} ; Fiore- Couderc et Harmand 1906 : 239 {34} ; Crozals 1908 :
Donno 2003 (annexe 2) : 5 {01} ; Gavériaux et Roux 506-507 {34} ; Crozals 1909 : 267 {34} ; Crozals 1924 :
633

90 {83} ; Derrien 2018 (non publié, 28, Châteaudun : 99-100 ; reprise par Werner 1973 : 323 et Roux et coll.
base aérienne, alt. 132 m, sur sol calcaire, 2018/06/20, leg. 2013 (Catal. Corse) : 318), douteuse, n’a pas été acceptée.
et herb. M.-C. Derrien, det. M. Bertrand et C. Roux) ; Leptorhaphis epidermidis (Ach.) Th. Fr. — Non liché-
Derrien et al. 2018 : 287 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 nisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés.
{28} ; Harmand 1905 : 127 {f, 66} ; Nylander 1873 : 301- Leptorhaphis epidermidis (Ach.) Th. Fr. var. epider-
302 {66} ; Nylander 1891 : 3, 25, 72 {66} ; Ragot 2017 midis — Syn. Arthopyrenia epidermidis (Ach.) A. Massal.,
(non publié, 11, Narbonne : Pradines, alt. c. 40 m, sur terre Arthopyrenia oxyspora (Nyl.) Mudd, Leptorhaphis oxyspora
calcaire décalcifiée en surface, 2017/04/19, leg., det. et herb. (Nyl.) Körb., Sagedia oxyspora (Nyl.) Tuck., Verrucaria epi-
R. Ragot, conf. C. Roux) ; Rieux et al. 1977 : 125 (tab. dermidis (Ach.) Ach., Verrucaria oxyspora Nyl. — Vraisem-
1), 133 (tab. 4) {13, 30, 84} ; Rondon 1977 : 193 {83} ; blablement non lichénisé, non lichénicole — France non
Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1982 : 216 {13} ; Roux et al. méditerranéenne ; non signalé en Corse. Assez commun.
2006 (Languedoc-Roussillon) : 122 {30, (34, 66)} ; Roux Non menacé [lc] — 02r, 03a, 08!, 10r, 12!, 14a, 15r, 16a,
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {(66)} ; Roux et coll. 17a, 21a, 22r, 25r, 27a, 28a, 29a, 30a, 31a, 33!, 34a, 35a, 38!,
2013 (Catal. Corse) : 228 {(20)} ; Vězda 1971 : Lich. sel. 41!, 44!, 45a, 47a, 49a, 50a, 51a, 53a, 54!, 56!, 57a, 59a, 60!,
exsicc. n° 987 {84} ; Werner 1973 : 328 {20} ; Zschacke 61a, 62!, 63!, 65a, 66r, 68r, 69a, 70a, 71a, 72a, 73a, 74a, 75sla,
1927 : 8 {2b}. 76a, 77!, 78sl!, 79a, 81r, 85a, 86a, 87a, 88r — Corticole, sur
Leptorhaphis Körb. — Ascomycètes rarement liché- rhytidome lisse de Betula, rarement d’autres feuillus, acido-
nisés, non lichénicoles — Aguirre-Hudson 1991 : 94-123 phile, mésophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
{M, Massif armoricain} ; Clauzade et Roux 1985 : 500 Étages collinéen et montagnard — Clauzade et Roux
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 196 {f }. 1985 : 500 {e} ; Giralt et Gómez-Bolea 1990 : 54-55 {e} ;
Leptorhaphis amygdali (A. Massal.) Zwackh — Non Ozenda et Clauzade 1970 : 197 {f } ; Abbayes 1924 : 53
lichénisé, non lichénicole — Var (Hyères) — 83a — Cor- {44} ; Abbayes 1934 : 73, 82 {22, 29, 35, 56} ; Asta 1973 :
ticole, sur Olea europaea, moyennement acidophile, méso- 34 {38} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ;
phile, photophile mais non héliophile, non nitrophile. Bauvet 2020 : 56 {63} ; Berher 1887 : 363 {88} ; Bouly
Étage mésoméditerranéen — Aguirre-Hudson 1991 : de Lesdain 1905 (Versailles) : 626, 627 {78sl} ; Bouly de
97-99 {m} ; Crozals 1924 : 114 {83} — Rem. Méconnu Lesdain 1906 (Luxeuil) : 687 {70} ; Bouly de Lesdain
et probablement plus répandu dans le S de la France. 1907 (Versailles) : 694 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 :
Leptorhaphis atomaria (Ach.) Szatala — Syn. Artho- 254 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551
pyrenia atomaria (Ach.) Müll. Arg., Arthopyrenia punctifor- {77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 143-144 {59} ;
mis var. atomaria (Ach.) Anzi, Didymella atomaria (Ach.) Brackel et al. 2018 : 199 {68} ; Brisson 1875 : 171 {51} ;
Szatala, Leptorhaphis tremulae auct. [non Körb.], Micro- Brisson 1880 : 208 {02} ; Cabanès 1900 : 45 {30} ; Car-
thelia adspersa Körb., Microthelia atomaria (Ach.) Keissl., lier 2008 : xiii {78sl} ; Carlier 2012 (non publié, 77, Fon-
Verrucaria atomaria (Ach.) DC., (?) Verrucaria populicola tainebleau : forêt domaniale de Fontainebleau, sur tronc
Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé, non lichéni- de feuillu, 2012/02/07, leg., herb. et det. G. Carlier) ;
cole — Oise, Seine-et-Marne, Vendée, Saône-et-Loire, Chipon 1994 : 40 {54} ; Choisy 1949 : 107 {70, 73} ;
Alpes septentrionales, Massif central, Midi. Peu commun. Choisy 1949 : 108 {69, 71} ; Companyo 1864 : 836 {66} ;
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 12a, 34a, 38!, Coppins 1971 : 162 {22, 56} ; Coste 2012 (Py et Mantet) :
47a, 60a, 66r, 69a, 71a, 73a, 74a, 77a, 85!, 87! — Corticole, 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Cozette 1906 :
sur Populus et Fraxinus, subneutrophile, mésophile, pho- 245, 246 {60} ; Crozals 1914 : 264 {34} ; Diederich et
tophile ou héliophile, non nitrophile. De l’étage mésomé- al. 2006 : 60 {54} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Fagot
diterranéen à l’étage montagnard — AFL (collectif ) 1984 : 1906 : 227 {31} ; Galinou 1955 : 20 {53} ; Gavériaux et
11 {87} ; Choisy 1949 : 108, 109 {69, 71, 73} ; Companyo Roux 2015 : 67 {63} ; Genty 1934 : 112 {21} ; Graves
1864 : 836-837 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18, 1857 : 193 {60} ; Harmand 1899 : 88-89-91 {54, 57, 88} ;
21 {66} ; Crozals 1910 : 274 {34} ; Graves 1857 : 193 Hue 1896 : 193 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
{60} ; Houmeau 1998 : 622 {85} ; Hue 1896 : 194 {73} ; 1925 : 261 {47} ; Kieffer 1895 : 92 {57} ; Lamy 1880 : 501
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 261 {47} ; Lamy {63, 87} ; Lamy 1880 : 503, 503 {87} ; Lamy 1883 : 446
1880 : 502 {87} ; Marc 1908 : 427 {12} ; Nylander 1896 : {65} ; Laronde 1901 : 224 {03} ; Lefèvre 1866 : 262 {28} ;
127 {77} ; Puget 1866 : xci {74} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Marc 1908 : 426, 427 {12, 30} ; Monnat et al. 2017 : 44,
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 108 {(66)} — 53 {35} ; Nylander 1856 : 552 {63} ; Nylander 1873 : 265
Rem. La mention de cette espèce en Haute-Corse (près du {66} ; Nylander 1891 : 37 {66} ; Nylander 1896 : 126-
lac de Nino, sur Castanea) par Maheu et Gillet (1926 : 127 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 262-263, 268
634

{14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, phile, photophile ou héliophile, non nitrophile. De l’étage
79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 163 {62} ; Parrique mésoméditerranéen à l’étage collinéen, plus rarement
(Gasilien) 1898 : 100 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 90 au montagnard — Clauzade et Roux 1985 : 500 {e} ;
{74} ; Prin 1983 : 8 {10} ; Puget 1866 : xci {74} ; Ravaud Ozenda et Clauzade 1970 : 197 {f, (74)} ; Bricaud et
1860 : 768 {38} ; Richard 1877 : 47, 48 {79} ; Roux et al. al. 1991 (CLLFM v) : 147 {06} ; Crozals 1914 : 264, 267
2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- {34} ; Crozals 1924 : 114 {83} ; Rondon-Seidenbinder
Orientales) : 108 {(66)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 1983 : 99 {83}.
38 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 {25} ; van Leptorhaphis quercus (Beltr.) Körb. — Syn. Verrucaria quercus
(Beltr.) Nyl. — Non lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck
France — Corticole, sur rhytidome lisse de Quercus. Étages collinéen et
et al. 2017 : 69 {02} ; Weddell 1873 : 372 {86} ; Werner montagnard inférieur — Rem. Migula (1931 : 242) attribue à L. quercus
1962 : 67 {88} ; Wirth 1980 : 336 {88}. un taxon du Finistère (environs de Brest), initialement décrit sous le
Leptorhaphis epidermidis var. faginella (Nyl.) Bois- nom de Verrucaria longispora P. Crouan et H. Crouan, sans en avoir vu
tel — Syn. Arthopyrenia faginella (Nyl.) Zahlbr., Verrucaria le type qu’Aguirre-Hudson (1991 : 179) a étudié : il n’appartient pas
au genre Leptorhaphis mais probablement à Porina borreri. La mention
faginella Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé, non de Leptorhaphis quercus (nom d’ailleurs d’application incertaine selon
lichénicole — Haute-Vienne et Rhône. Très rare. Patrimo- Aguirre-Hudson 1991 : 179-181) en France est donc erronée, de même
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction que celle d’Ozenda et Clauzade (1970 : 196) qui ont suivi Migula.
[cr] — 69a, 87a — Corticole, sur Fagus sylvatica — Nylan- Leptorhaphis tremulae Körb. — Syn. Arthopyrenia tre-
der 1876 : 577 {87} ; Choisy 1949 : 108 {69} ; Lamy 1880 : mulae (Körb.) Müll. Arg., Leptorhaphis sphenospora (Nyl.)
501 {87}. Arnold, Sagedia tremulae (Körb.) Anzi, Verrucaria sphe-
Leptorhaphis laricis (J. Lahm) M. B. Aguirre — Vrai- nospora Nyl., Verrucaria tremulae (Körb.) Harm. — Non
semblablement non lichénisé, non lichénicole — Ardennes lichénisé, non lichénicole — Seine-Maritime, Lorraine,
(Fumay : roche de l’Uf, sur rameaux de Calluna ; Diede- Savoie et Massif armoricain. Assez rare. Données insuf-
rich et al. 2019 : 85). Extrêmement rare : une seule sta- fisantes sur les menaces [dd] — 29a, 53a, 54a, 61a, 74a,
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. 76a, 85!, 88a — Corticole, sur rhytidome lisse de Populus
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 08! — Corti- (surtout P. tremula), plus rarement de Salix, modérément
cole, sur tronc et branches de Larix, de feuillus (notamment acidophile ou subneutrophile, mésophile, photophile ou
Betula, Fraxinus) et d’arbrisseaux (Calluna, Genista) — héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et monta-
Aguirre-Hudson et Earland-Bennett 2015 : 30-32 {e} ; gnard — Aguirre-Hudson 1991 : 121-123 {m} ; Clau-
Diederich et al. 2009 : 85 {e, 08}. zade et Roux 1985 : 500 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Leptorhaphis maggiana (A. Massal.) Körb. — Syn. 197 {f } ; Crouan et Crouan 1867 : 87 {29} ; Galinou
Verrucaria maggiana (A. Massal.) Stizenb. — Vraisembla- 1955 : 20 {53} ; Harmand 1899 : 91 {54, 88} ; Houmeau
blement non lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie 2001 : 527 {85} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 90 {74} ;
(mont Salève). Semble rare. Données insuffisantes sur les Olivier 1884 : 274 {(76)} ; Puget 1866 : xci {74} — Rem.
menaces [dd] — 74c — Corticole, sur rhytidome lisse de Longtemps confondu avec L. atomaria.
Carpinus, Corylus et Quercus, acidophile, mésophile, pho- Leptosillia Höhn. — Syn. Cresporhaphis M. B.
tophile ou héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et Aguirre, Harpostroma Höhn., Liberomyces Pažoutová, M.
montagnard — Aguirre-Hudson 1991 : 114-116 {m, 74}. Kolařík et Kubátová — Ascomycètes non lichénisés, non
Leptorhaphis michaudii B. de Lesd. — Non lichénisé, non liché- lichénicoles — Calatayud et Aguirre-Hudson 2002 :
nicole — Var, sur ou près du littoral. Très rare — 83a — Sur Olea
122-126 {m} ; Voglmayr et al. 2019 : 228-260 {e} — Rem.
europaea — Crozals 1923 : 73 {83} ; Crozals 1924 : 114 {83} — Rem.
Espèce douteuse, jamais retrouvée depuis sa découverte et dont le type Voglmayr et al. 2019 ont montré que Cresporhaphis est
a disparu. un synonyme de Leptosillia et que ses espèces ne sont pas
Leptorhaphis oleae (A. Massal.) Körb. — Syn. Sagedia oleae A. lichénisées.
Massal. — Non lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Leptosillia muelleri (Duby) Voglmayr et Jaklitsch —
Connu notamment en Espagne et en Italie — Corticole, sur feuillus,
principalement Olea, mésophile, photophile mais peu ou pas héliophile,
Syn. Cresporhaphis muelleri (Duby) M. B. Aguirre, Lep-
non nitrophile. Étages thermo- et méso-méditerranéen — Aguirre- torhaphis aggregata Eitner, Leptorhaphis aggregatus Eitner,
Hudson 1991 : 116-117 {m}. Leptosillia notha Höhn., Sphaeria muelleri Duby — Non
Leptorhaphis parameca (A. Massal.) Körb. — Non lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie (Les Conta-
lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie et Midi médi- mines-Montjoie). Extrêmement rare : une seule station
terranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, connue en France. Patrimonial d’intérêt international.
34a, 74!, 83r — Corticole, sur rhytidome lisse, surtout de Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 74c — Sur
Prunus (principalement de P. cerasus), acidophile, méso- rhytidome d’Acer pseudoplatanus — Aguirre-Hudson
635

1991 : 151-152 {m, 74} ; Voglmayr et al. 2019 : 247- 1970 : 640 {f, Alpes, (Pyrénées)} ; AFL (collectif ) 2002 :
250 {m, 74} — Rem. Jamais retrouvé en France depuis sa 25 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta
découverte en 1857. 1973 : 39 {38} ; Asta 1975 : 56 {05} ; Asta et al. 1993 : 34
Leptosillia wienkampii (J. Lahm ex Hazsl.) Voglmayr et Jaklitsch — {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bertrand et Roux 2016 :
Syn. Cresporhaphis wienkampii (J. Lahm ex Hazsl.) M. B. Aguirre —
60 {04} ; Boissière et al. 1989 : 16 {74} ; Bouly de Lesdain
Non lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu
notamment dans les îles Britanniques, en Allemagne et en Italie — 1949 : 80 {06} ; Choisy 1951 : 136, 1953 : 182 {04, 05,
Corticole (surtout sur Populus, Salix, Quercus, Robinia), subneutrophile 38, 42, 73, 74} ; Choisy 1960 : 406 {73, 74} ; Clauzade
ou acidophile, mésophile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. et Rondon 1959 : 392 {05} ; Companyo 1864 : 829-830
Étages supraméditerranéen et collinéen — Aguirre-Hudson 1991 : {66} ; Florence et coll. 2019 : 241 {65} ; Gueidan et Roux
154-156 {m} ; Voglmayr et al. 2019 : 253-255 {m}.
2002 : 35 {74} ; Harmand 1907 : 388-389 {f, 65, 74} ; Hue
Leptosphaeria Ces. et De Not. — Ascomycètes non 1896 : 226 {73} ; Hue 1897 : ccxcvi {04} ; Lamy 1883 :
lichénisés, lichénicoles ou non. 347 {65} ; Magnin 1876 : 118 {04, (05, 42)} ; Magnin
Leptosphaeria baeomycearia (Linds.) Sacc. et Trot- 1876 : 55 {04} ; Mangeot 2014 (non publié, 66, Olette :
ter — Syn. Leptosphaeria pycnostigma (Nyl.) Sacc. et D. environs du Gorg Negre, alt. 2270 m, sur bois des grosses
Sacc., Leptosphaeria sphyridiana (J. Lahm ex Arnold) G. branches d’un Pinus uncinata mort, 2014/10/11, leg. et
Winter, Microthelia baeomycearia Linds., Phaeospora baeo- herb. A. Mangeot, det. et herb. C. Roux) ; Meyer et al.
mycearia (Linds.) Arnold, Phaeospora pycnostigma (Nyl.) 1982 : 54 {73} ; Moreau et Moreau 1934 : 498 {65} ;
Arnold, Verrucaria pycnostigma Nyl. — Non lichénisé, Ozenda 1950 : 44-45 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142
lichénicole — Haut-Rhin et Massif armoricain. Très rare. {65} ; Payot 1861 : 424 {74} ; Payot et Harmand 1901 :
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- 73 {74} ; Pioli 2015 (non publié, 2B, Albertacce : forêt
tinction [cr] — 14a, 50!, 56!, 68r — Sur thalle de Baeomyces de Valdu Niellu, alt. 1508-1518 m, sur tronc de quatre
rufus — Clauzade et al. 1989 : 51 {m} ; Vouaux 1914 : individus de Pinus laricio morts, 2015/04/30, leg. S. Guy
74 {m, 14} ; Brackel et al. 2018 : 199 (sub « Pyrenidium et S. Lebre, herb. et det. A. Pioli, conf. O. Gonnet) ;
actinellum » sur Baeomyces rufus) ; Lagrandie 2015 (non Ravaud 1860 : 764 {38} ; Rondon 1970 : 58 {05} ; Roux
publié, 50, Lessay : la lande, sur Baeomyces rufus sur le sol, 1984 : 87 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ;
2015/08/25, leg., det. et herb. J. Lagrandie). Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al.
Leptosphaeria clarkii D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 72 {66} ; Roux et al. 2012
À rechercher en France — Connu en Angleterre — Sur thalle de Pelti-
gera — Clauzade et al. 1989 : 50 {m}. (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41
Leptosphaerulina McAlpine — Ascomycètes non lichénisés, {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
parfois lichénicoles. (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc.
Leptosphaerulina peltigerae (Fuckel) Riedl — Syn. Catharinia n° 750 {05} — Rem. Un très jeune individu a été trouvé
peltigerae (Fuckel) Sacc., Pleosphaerulina peltigerae (Fuckel) Vouaux, en 1980 par Hébrard et Schumacker dans le massif des
Pleospora peltigerae Fuckel, Sphaeria peltigerae Fuckel nom. illeg. — Non
Maures (Var), sur la base d’un châtaigner, à seulement
lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment
en Écosse et en Allemagne — Sur le thalle de Peltigera spp. — Clau- 470 m d’altitude (Collobrières : 900 m après le col de la
zade et al. 1989 : 51 {m} ; Hawksworth 1980 : 376-378 {m} — Rem. Fourche, sur la route d39, en direction de Collobrières ;
Appartenance au genre incertaine. herb. Schumacker, det. C. Roux).
Letharia (Th. Fr.) Zahlbr. — Ascomycètes lichénisés, Lethariella (Motyka) Krog — Ascomycètes lichéni-
non lichénicoles. sés, non lichénicoles — Krog 1976 : 83-106 {m}.
Letharia vulpina (L.) Hue — Syn. Chlorea vulpina (L.) Lethariella intricata (Moris) Krog — Syn. Letharia
Nyl., Evernia vulpina (L.) Ach., Rhytidocaulon vulpinum intricata (Moris) Du Rietz, Letharia soleirolii (Schaer.) Hue,
(L.) Elenkin — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif Usnea arboricola (Jatta) Jatta, Usnea intricata (Moris) Th.
central (Loire : mont Pilat), Pyrénées et Corse. Peu rare Fr. — Lichénisé, non lichénicole — S du Massif central,
dans les Alpes. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 2b!, 38!, Var (Estérel), Pyrénées-Atlantiques et Corse. Rare sauf en
42a, 65!, 66!, 73!, 74!, 83! — Corticole ou lignicole (presque Corse (assez commun) et dans les Pyrénées (assez rare).
exclusivement sur Larix decidua, très rarement sur Pinus Potentiellement menacé [nt] — 2a!, 2b!, 30r, 34!, 48!, 64!,
ou Abies, exceptionnellement sur Castanea), très rarement 83r — Saxicole, sur rochers ou gros blocs de roches silica-
saxicole (sur rocher), de moyennement à très acidophile, tées, plus rarement corticole, sur conifères, calcifuge, aci-
aérohygrophile ou mésophile, non ou peu nitrophile. Étage dophile, mésophile ou modérément xérophile, astégophile,
subalpin, beaucoup plus rarement au montagnard. Ombro- héliophile, non ou à peine nitrophile. Étages supraméditer-
climats humide et hyperhumide. Letharietum vulpinae — ranéen, collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats
Clauzade et Roux 1985 : 500 {e} ; Ozenda et Clauzade humide et hyperhumide — Bouly de Lesdain 1905 : 242
636

{34} ; Clauzade 1963 : 41 {(20), 30, 48, 83} ; Crozals 2018 : 180, 205 {50} ; Olivier 1897 : 175-176 {14, 35,
1913 : 158 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 36, 51, 56 {2b} ; 49, 50, 56, 76, 85} ; Olivier 1900 : 19 {29} ; Richard
Gonnet et al. 2013 : 67 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 39 1882 : 287 {56} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 232
{2a} ; Harmand 1907 : 340-342 {f, 2b} ; Maheu et Gillet {(20)} ; Werner 1973 : 323 {2b} — Rem. En régression.
1914 : 57-58 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 14-15 {2b} ; L’Anaptychia « leucomelaena » mentionné en Corse-du-Sud
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 139 {48} ; Roux par Werner et Deschâtres (1968 : 262) est en réalité
et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Anaptychia ciliaris d’après le rectificatif de Werner et Des-
Corse) : 250-251 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vězda châtres (1970 : 205).
1969 : Lich. sel. exsicc. n° 81 {2a} ; Vězda 1973 : Lich. sel. Libertiella Speg. et Roum. — Ascomycètes (« coelomycètes »)
exsicc. n° 1143 {64} ; Vivant 1988 : 64-65 {64} ; Werner non lichénisés, lichénicoles ou non — Hawksworth 1981 : 30-33
{m} — Rem. Libertiella (genre anamorphique inclus dans Scutula :
1973 : 340 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 204 {2a} ; Lawrey et Diederich 2018) est provisoirement conservé pour quelques
Zschacke 1927 : 22 {2b}. espèces dans l’attente d’une clarification taxonomique.
Leucocarpia Vězda — Ascomycètes lichénisés, non Libertiella leprariae Etayo et Diederich — Non lichénisé, liché-
lichénicoles. nicole — À rechercher en France — Connu dans les Pyrénées espa-
gnoles — Sur le thalle de Lepraria finkii — Etayo et Diederich 1995 :
Leucocarpia dictyospora (Orange) R. Sant. — Syn.
210-212 {e}.
Macentina dictyospora Orange — Lichénisé, non lichéni- Libertiella malmedyensis Speg. et Roum. — Syn. Zythia peltigerae
cole — Vendée (Les Sables-d’Olonne : dune du Corps- Lib. ex Cooke nom. illeg. — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher
de-Garde, entre la Chaume et les dunes de l’Aubraie, sur en France — Connu notamment en Belgique, au Luxembourg et dans
les îles Britanniques — Sur le thalle de Peltigera spp. — Hawksworth
parties mortes du thalle de Peltigera, Houmeau 1998 et
1981 : 30-33 {m} — Rem. Peut-être synonyme de Scutula epiblastematica
2001). Extrêmement rare : une seule station connue en selon Diederich (2018 : 372).
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- Lichenobactridium Diederich et Etayo — Ascomy-
tique d’extinction [cr] — 85! — Lignicole (notamment sur cètes (« hyphomycètes ») non lichénisés, lichénicoles —
bois de tronc de Betula) ou saprophyte sur parties altérées Etayo et Diederich 1995 : 212-213 {m}.
de polypores ou du thalle de Peltigera. Étages collinéen et Lichenobactridium pertusariae Diederich et Etayo —
montagnard. Ombroclimat humide — Orange 1991 : Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (S de
15-20 {e} ; Houmeau 1998 : 622 {85} ; Houmeau 2001 : Saint-Jean-Pied-de-Port : forêt d’Iraty, 0,5 km au S du cha-
527 {85}. let Pedro, alt. 1000 m). Extrêmement rare : une seule sta-
Leucodermia Kalb — Ascomycètes lichénisés, non tion connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger
lichénicoles — Mongkolsuk et al. 2015 : 33-38 {ne} — critique d’extinction [cr] — 64! — Sur Pertusaria pertusa
Rem. Voir la Rem. sous Heterodermia. (sur Fagus) — Etayo et Diederich 1995 : 212-213 {e, 64}.
Leucodermia leucomelos (L.) Kalb — Syn. Anaptychia Lichenochora Hafellner — Ascomycètes non liché-
leucomela (L.) A. Massal., Heterodermia « leucomelaena » nisés, lichénicoles — Etayo et Navarro-Rosinés 2008 :
auct., Heterodermia leucomelos (L.) Poelt, Physcia leucomela 27-44 {e} ; Hafellner 1989 : 358-359 {m}.
(L.) Michx. — Lichénisé, non lichénicole — Seine-Mari- Lichenochora aipoliae Etayo, Nav.-Ros. et Cop-
time, Massif armoricain, Indre et Corse. Rare. Patrimonial pins — Non lichénisé, lichénicole — Territoire-de-Bel-
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 14a, 2ba, 22!, 29!, fort (Belfort : la Miotte, sur Physcia aipolia croissant sur
35a, 36!, 49a, 50!, 56!, 76a, 85a — Corticole (sur feuillus ou des branches et petites branches de Quercus petraea, alt.
Abies), muscicole (sur mousses corticoles ou saxicoles), plus 430 m, 2016/08/08, leg., det. et herb. C. Roux) et Finis-
rarement saxicole-calcifuge, acidophile ou subneutrophile, tère (Berrien : Kernévez, alt. 245 m, sur branchettes de
très aérohygrophile, astégophile, photophile ou héliophile, Fraxinus, 2017/02/17, leg., J.-Y. Monnat, leg., det. et
non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats subhumide herb. J.-Y. Monnat, conf. A. Gardiennet, non publié).
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 382 {e} ; Mong- Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri-
kolsuk et al. 2015 : 35-37 {ne} ; Ozenda et Clauzade monial d’intérêt international. Données insuffisantes sur
1970 : 751 {f, (Nord-Ouest, Ouest)} ; Abbayes 1934 : les menaces [dd] — 29!, 90! — Sur le thalle de Physcia
69, 80, 90, 171, 173 {22, 29, 35, 56} ; Bricaud 2008 : aipolia — Etayo et Navarro-Rosinés 2008 : 31-33 {e} ;
139 {29} ; Coppins 1971 : 159 {29} ; Derrien 2016 (non Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} — Rem. Les spécimens
publié, 36, Saint-Michel-en-Brenne : réserve de Chérine, du Territoire-de-Belfort et du Finistère ne diffèrent du type
saulaie du bois de Las, alt. 94 m, sur Salix, 2016/04/14, leg., (asques tétrasporés) que par leurs asques octosporés.
herb. et det. M.-C. Derrien) ; Harmand 1907 : 448-449 Lichenochora aprica Hafellner et Nik. Hoffm. — Incl.
{f, 14, 29, 35, 49, 50, 56, 85} ; Maheu et Gillet 1914 : Pharcidia calcariae f. macrospora Vouaux — Non lichénisé,
68 {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 19 {2b} ; Monnat et al. lichénicole — Manche (Barneville-Carteret : N du cap de
637

Carteret, sous la vieille église, alt. 4 m, étage adlittoral infé- Lichenochora inconspicua Hafellner — Non lichénisé,
rieur, sur thalle d’Aspicilia leprosescens sur des rochers non lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Jausiers : entre le
calcaires, 2019/08/10, leg., det. et det. P. Pinault, conf. col de la Bonette et le faux col de Restefond, au NNO du
C. Roux). Extrêmement rare : une seule station connue en col de la Bonette, alt. 2600-2700 m). Extrêmement rare :
France — 50! — Sur thalle d’Aspicilia saxicoles, calcicoles une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
(A. calcarea, A. hoffmanniana) et calcifuges (notamment A. rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
leprosescens). De l’étage adlittoral à l’étage supraméditerra- 04! — Sur le thalle de Lecidea berengeriana — Hafellner
néen ou collinéen — Etayo et Navarro-Rosinés 2008 : 1989 : 362-363 {e} ; Navarro-Rosinés, Boqueras et
38 {e} ; Hoffmann et Hafellner 2000 : 50-52, 58 {e} — Roux 1998 : 119-120 {e, 04} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 88
Rem. Voir la remarque sous Zwackhiomyces calcariae. {04} ; Roux et al. 2003 : 282-283 {04} ; Roux et al. 2011
Lichenochora clauzadei Nav.-Ros., Cl. Roux et Lli- (Haute-Ubaye) : 53 {04}.
mona — Non lichénisé, lichénicole — Bouches-du-Rhône Lichenochora lecidellae Boqueras et Nav.-Ros. — Non lichénisé,
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Catalogne espa-
(Martigues : vallon de Bonnieux). Extrêmement rare : une
gnole — Sur le thalle de Lecidella elaeochroma — Navarro-Rosinés,
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- Boqueras et Roux 1998 : 111-112 {e}.
national. En danger critique d’extinction [cr] — 13! — Lichenochora lepidiotae (Anzi) Etayo et Nav.-Ros. — Syn. Sphae-
Sur thalle de Squamarina lentigera et S. concrescens subsp. rella lepidiotae Anzi, Sphaeria lepidiotae H. Olivier, Sphaerulina lepidiotae
cravensis — Navarro-Rosinés, Roux et Llimona 1994 : (Anzi) Vain. — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en France —
Connu notamment en Italie — Sur thalle de Pannariaceae — Clauzade
425-429 {e, 13}. et al. 1989 : 85 {m} ; Etayo et Navarro-Rosinés 2008 : 29-31 {e}.
Lichenochora coarctatae (B. de Lesd.) Hafellner et F. Lichenochora obscuroides (Linds.) Triebel et Ram-
Berger — Syn. Didymella coarctatae B. de Lesd., Pharcidia bold — Syn. Epicymatia thallina (Cooke) Sacc., Lecidea
coarctatae (B. de Lesd.) Keissl. — Non lichénisé, lichéni- obscuroides Linds., Lichenochora thallina (Cooke) Hafellner,
cole — Seine-et-Oise s. l. (environs de Versailles : bois de Pharcidia thallina (Cooke) Lettau, Pharcidia « thallophila »
Fausses-Reposes). Extrêmement rare : une seule station (Linds.) Triebel et Rambold, Sphaerella thallina Cooke —
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En Non lichénisé, lichénicole — Nord, Marne, Haute-Marne,
danger critique d’extinction [cr] — 78sla — Sur le thalle Côte-d’Or, Jura, Centre, Orne, Alpes-de-Haute-Provence.
de Trapelia spp. (en France, de T. coarctata) — Bouly de Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex-
Lesdain 1907 (Versailles) : 695 {78sl} ; Brackel 2015 : tinction [en] — 04!, 21!, 25!, 28!, 37!, 39!, 51r, 52!, 59!,
241 {e} ; Grube et Hafellner 1990 : 336 {m, 78sl} ; 61! — Parasite du thalle de divers Physcia et Phaeophyscia sur
Hafellner et Berger 2000 : 31-34 {m, 78sl} ; Bouly de lequel il produit des galles — Hafellner 1989 : 363-368
Lesdain 1912 : 16 {78sl}. {m} ; Rambold et Triebel 1992 : 165, 168 {m} ; Vouaux
Lichenochora constrictella (Müll. Arg.) Hafellner — Syn. Pharcidia
constrictella (Müll. Arg.) G. Winter, Sagedia constrictella Müll. Arg., 1912 : 244 {m} ; Derrien et al. 2016 (non publié, 28,
Verrucaria constrictella (Müll. Arg.) Stizenb. — Non lichénisé, lichéni- Marboué : le Croc-Marbot, au bord du Loir, sur rhytidome
cole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne et de Sambucus nigra, alt. 110 m, 2016/07/25, leg. M.-C.
en Suisse — Sur thalle de Fulgensia bracteata et F. sp. — Clauzade et Derrien et al., det. et herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et
al. 1989 : 88 {m} ; Hafellner 1989 : 359-362 {m} ; Navarro-Rosinés,
al. 2018 : 287 {37} ; Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Die-
Boqueras et Roux 1998 : 114, 120-121 {m} ; Vouaux 1912 : 246-247
{m}. derich 2010 in Roux et coll. 2014 : 669 (Sains-du-Nord :
Lichenochora elegantis Hafellner — Non lichénisé, bois de la fagne de Sains, sur Phaeophyscia orbicularis sur
lichénicole — Haute-Savoie (Saint-Sorlin-d’Arves : montée Populus, leg. et herb. van den Boom, det. P. Diederich)
au col de la Croix-de-Fer, alt. 1865 m, sur Xanthoria elegans {f, 59} ; Ferrez 2018 (non publié, 25, Saône : marais de
sur roche siliceuse, 2015/07/25, leg., herb. et det. A. Gar- Saône, alt. 385 m, sur Phaeophyscia orbicularis, 2018/07/29,
diennet, conf. C. Roux, non publié). Extrêmement rare : leg., et herb. Y. Ferrez, det. A. Gardiennet) ; Ferrez
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- 2019 (non publié, 39, Parcey : rrn de l’île du Girard, alt.
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — 200 m, sur Phaeophyscia orbicularis, 2019/06/05, leg., det.
73! — Parasite de Xanthoria elegans (thalle et apothécies), et herb. Y. Ferrez) ; Gardiennet 2013 (non publié, 52,
à l’étage subalpin — Hafellner et al. 2008 : 190-191 {e}. Pressigny : château d’eau, sur Phaeophyscia orbicularis sur
Lichenochora epimarmorata Nav.-Ros. — Non lichénisé, lichéni- le tronc d’un vieux pommier, 2013/08/27, leg., herb. et
cole — À rechercher en France — Connu en Catalogne — Sur le thalle det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2016 (non publié, 21,
de Caloplaca marmorata — Navarro-Rosinés, Boqueras et Roux Val-Suzon : combe de Renevey, sur Phaeophyscia orbicularis
1998 : 112-113 {e}.
Lichenochora heppiae Cl. Roux — Non lichénisé, lichénicole — À
sur piquet de Robinia pseudoacacia, 2016/03/31, leg., herb.
rechercher en France — Connu en Italie — Sur le thalle de Heppia et det. A. Gardiennet) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128
lutosa — Roux et Triebel 1994 : 533-534 {e}. {04} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21} ; Van den
638

Broeck et De Wit 2016 : 18, 28 {51} ; Vaudoré 2015 J.-Y. Monnat) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67 {21} ;
(non publié, 61, Chahains : sur Phaeophyscia orbicularis sur Vaudoré 2017 (non publié, 14, Soumont-Saint-Quentin :
feuillus, 2015/12/28, leg., det. et herb. D. Vaudoré, conf. un peu à l’E de la Brèche au diable, sur Physcia tenella sur
A. Gardiennet). branchette de feuillu tombée au sol, 2017/09/02, leg., det.
Lichenochora paucispora Etayo et Nav.-Ros. — Non lichénisé, et herb. D. Vaudoré).
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Angleterre et au
Lichenochora pyrenodesmiae Nav.-Ros. et Cl. Roux —
Luxembourg — Sur le thalle de Bilimbia sabuletorum — Etayo et
Navarro-Rosinés 2008 : 34-36 {e}. Non lichénisé, lichénicole — Vaucluse (Gordes : col de
Lichenochora physciicola (Ihlen et R. Sant.) Hafellner — Gordes, alt. 350 m). Extrêmement rare : une seule station
Syn. Telogalla physciicola Ihlen et R. Sant. — Non lichénisé, connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
lichénicole — Seine-et-Oise, Orne, Finistère, Loire-Atlan- tique d’extinction [cr] — 84! — Sur le thalle de Caloplaca
tique, Indre-et-Loire, Puy-de-Dôme et Franche-Comté. gr. variabilis — Navarro-Rosinés, Boqueras et Roux
Rare. Patrimonial d’intérêt international. Données insuf- 1998 : 115-117 {e, 84}.
fisantes sur les menaces [dd] — 25!, 29!, 37!, 39!, 44!, 61!, Lichenochora sinapispermae Etayo et Nav.-Ros. —
63!, 70!, 78sl! — Sur Physcia (P. adscendens, P. dubia et P. Non lichénisé, lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence
tenella) — Hafellner et Zimmermann 2012 : 47, 55, 56 (Jausiers : un peu au-dessus et à l’E de la caserne de Res-
{e} ; Ihlen et Wedin 2005 : 497-498 (sub Telogalla p.) {e} ; tefond, 2500 m). Extrêmement rare : une seule station
Derrien et Gardiennet 2018 (non publié, 37, Gizeux : connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En
le Bois brûlé, alt. 56 m, sur thalle de Physcia adscendens danger critique d’extinction [cr] — 04! — Sur thalle de
croissant sur Prunus spinosa, 2018/05/19, leg., M.-C. Der- Caloplaca sinapispermae — Navarro-Rosinés et Etayo
rien, det. et herb. A. Gardiennet) ; Ferrez 2018 (non 2001 : 151-154 {e, 04} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 88 {04} ;
publié, 25, Besançon : Chaudanne, alt. 380 m, sur Physcia Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 53 {04}.
adscendens sur branche morte de Rosa canina, 2018/12/01, Lichenochora verrucicola (Wedd.) Nik. Hoffm. et
leg., det. et herb. Y. Ferrez, conf. A. Gardiennet) ; Fer- Hafellner — Non lichénisé, lichénicole — Hérault (Agde :
rez 2018 (non publié, 70, Courcuire : les Baudiches, alt. Cessenon-sur-Orb – sub « Cassenon », Vouaux 1914 – et
340 m, sur Physcia gr. adscendens, 2018/05/08, leg., det. et Roquehaute –Crozals 1908). Très rare. Patrimonial d’inté-
herb. Y. Ferrez) ; Ferrez 2019 (non publié, 39, Parcey : rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
rrn de l’île du Girard, alt. 200 m, sur Physcia adscendens, 34a — Sur le thalle d’Aspicilia intermutans. Étages thermo- et
2019/06/05, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Monnat 2018 méso-méditerranéen — Hoffmann et Hafellner 2000 :
(non publié, 56, Locmaria : pointe de la Croix, étage adlit- 55-57 {m} ; Vouaux 1914 : 215-216 {m, 34} ; Weddell
toral, alt. 20 m, sur rhyolite, 2018/06/11, leg., det. et herb. 1874 : 346 {34} ; Crozals 1908 : 555 {34} ; Roux et al.
J.-Y. Monnat) ; Monnat 2018 (non publié, 78sl, Valpui- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189-190 {(34)}.
seaux : les Sablons, alt. 80 m, sur Physcia adscendens crois- Lichenochora weillii (Werner) Hafellner et R. Sant. —
sant sur branchette d’Ulmus, 2018/02/27, leg., herb. et det. Syn. Didymella weillii Werner — Non lichénisé, lichéni-
J.-Y. Monnat) ; Monnat 2019 (non publié, 44, Assérac : cole — Nord (Prisches : centre du village, sur Physconia
le Frostidié, alt. 3 m, étage adlittoral, sur Physcia adscendens grisea sur Liquidambar ; Diederich et al. 2012 ; Berthen :
sur Cytisus scoparius, 2019/08/29, leg., det. et herb. J.-Y. mont des Cats, sur Physconia grisea croissant sur un Popu-
Monnat) ; Pinault 2019 (non publié, 63, Blot-l’Église : la lus, 2017/04/22, leg., det. et herb. C. Van Haluwyn, non
Faye, alt. 606 m, sur Physcia adscendens sur une branchette publié) et Alpes-de-Haute-Provence (Puimichel : les Clots,
de feuillu dans une haie, 2020/02/16, leg., herb. et det. P. alt. 700 m, sur tronc de Quercus pubescens, 2016/05/13, leg.,
Pinault, conf. C. Roux). det. et herb. C. Roux). Extrêmement rare : deux stations
Lichenochora polycoccoides Hafellner et R. Sant. — connues en France. Données insuffisantes sur les menaces
Non lichénisé, lichénicole — Calvados, Finistère et Côte- [dd] — 04!, 59! — Sur le thalle de divers Physconia, plus
d’Or. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En dan- rarement sur Physcia spp. — Hafellner 1989 : 369 {m} ;
ger critique d’extinction [cr] — 14!, 21!, 29! — Parasite Diederich et al. 2012 : 103 {e, 59} ; Roux 2017 (Entre-
du thalle de Physcia sur lequel il produit des cécidies — vennes) : 128 {04}.
Brackel 2015 : 242 {e} ; Hafellner 1989 : 363 {m} ; Gar- Lichenochora xanthoriae Triebel et Rambold — Non
diennet 2011 (non publié, 21, Véronnes : chapelle Sainte- lichénisé, lichénicole — Loir-et-Cher (réserve de la Grand-
Anne, alt. 278 m, sur Physcia adscendens sur Berberis vulgaris, Pierre et de Vitain ; sur apothécies de Xanthoria polycarpa).
2011/01/15, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Monnat Extrêmement rare : une seule station connue en France.
2016 (non publié, 29, Cléden-Cap-Sizun : Lamboban, alt. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
6 m, sur Physcia adscendens, 2016/12/06, leg., det. et herb. d’extinction [cr] — 41! — Surtout sur Xanthoria et Telo-
639

schistes — Etayo 2008 : 79 {e} ; Triebel et al. 1991 : 277 Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223
{ne} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223 {41}. {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et
Lichenoconium Petr. et Syd. — Ascomycètes (« coe- al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
lomycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Hawksworth Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80
1977 : 159-198 {m} ; Hawksworth 1981 : 33-37 {m} ; {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190
Lawrey et al. 2011 : 176-187 {m}. {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30, 48} ;
Lichenoconium aeruginosum Diederich, M. Brand, Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39, 52, 73
van den Boom et Lawrey — Non lichénisé, lichénicole — {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 313 {(20)} ; Roux
Somme, Haute-Loire et Corse-du-Sud. Très rare. Patrimo- et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143
nial d’intérêt international. Données insuffisantes sur les {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 67-68 {21} ; van den
menaces [dd] — 2a!, 43!, 80! — Sur Cladonia terricoles (le Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et De
plus souvent sur squamules basales de C. pocillum, parfois Wit 2016 : 28 {51}.
sur les apothécies de C. furcata), de l’étage adlittoral au Lichenoconium lecanorae (Jaap) D. Hawksw. — Syn.
collinéen supérieur — Lawrey et al. 2011 : 182-183 {m, Coniosporium lecanorae Jaap, (?) Lichenoconium follmannii
80} ; Diederich 2001 (non publié, 80, Cayeux-sur-Mer : S. Y. Kondr. et D. J. Galloway, Lichenoconium lecanora-
pointe du Hourdel, sur C. pocillum, 2001, leg., det. et herb. ceum sensu Petr. et Syd., Lichenoconium parasiticum D.
P. Diederich) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Çà et là dans une
2A, Ajaccio : entre l’aéroport et l’embouchure du Prunelli, grande partie de la France, Corse comprise. Assez commun.
alt. 3 m, sur Cladonia furcata sur sol sableux non calcaire, Non menacé [lc] — 04!, 06!, 07r, 12r, 2b!, 26!, 30!, 32!, 34!,
2018/10/09, leg., et herb. D. et O. Gonnet, det. A. Gar- 37!, 38!, 41!, 42!, 48!, 50r, 57!, 59a, 61!, 62!, 64!, 65!, 66!, 69!,
diennet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Pinault 77!, 78sla, 80!, 81r, 83!, 84! — Sur le thalle ou les ascocarpes
in Collectif SBCO 2019 : 12 {43}. de nombreux lichens de l’ordre des Lecanorales. Étages
Lichenoconium cargillianum (Linds.) D. Hawksw. — supraméditerranéen, collinéen et montagnard — Clau-
Syn. Coniothyrium ramalinae Vouaux, Microthelia cargil- zade et al. 1989 : 100 {m} ; Etayo et Diederich 1996 : 99
liana Linds. — Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées. Très {e} ; Lawrey et al. 2011 : 185 {e} ; Bouly de Lesdain 1909
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique (Versailles) : 6 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 278 {59} ;
d’extinction [cr] — 64r, 66! — Sur le thalle de Cladonia, Bouly de Lesdain 1912 : 16 {78sl} ; Bouly de Lesdain
Evernia, Parmelia, Platismatia, Ramalina et Usnea — Clau- 1914 (Suppl. 1) : 168 {59} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM
zade et al. 1989 : 100 {m} ; Etayo et Diederich 1996 : vi) : 88 {83} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 103 {38,
418 {64} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23 {66}. 84} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Coste 1994 : 208 {81} ;
Lichenoconium erodens M. S. Christ. et D. Hawksw. — Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ;
Non lichénisé, lichénicole — Vraisemblablement dans Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 21
toute la France, Corse comprise, mais sous-mentionné. {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012
Commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 09!, 11!, 12r, (Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ;
13!, 15!, 2br, 21!, 24r, 26!, 29!, 30!, 34!, 37!, 38!, 41!, 43!, Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ; Derrien et al. 2018 :
46!, 48!, 51r, 52!, 59!, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 70r, 71!, 287 {37} ; Diederich et Roux 1991 : 24 {77} ; Florence
77!, 82!, 83!, 84!, 88r, 90! — Sur le thalle de divers lichens et coll. 2019 : 255 {65} ; Gardiennet 2013 (non publié,
crustacés, foliacés et fruticuleux corticoles, plus rarement 69, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, 2013/04/23, leg. D. et O.
saxicoles-calcifuges. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage Gonnet, det. et herb. A. Gardiennet) ; Gonnet et al.
montagnard — Hawksworth 1977 : 174-177 {m, 24} ; 2013 : 13 {2b} ; Hafellner 1994 : 225 {2b} ; Roux 2017
Hawksworth 1981 : 35-36 {m} ; Lawrey et al. 2011 : (Vercors) : 139 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223
185 {e} ; Brackel et al. 2018 : 199 {68, 70, 88} ; Bri- {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et al.
caud et al. 1992 (CLLFM vi) : 88 {13, 83, 84} ; Coste 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {34, 48} ; Roux et al.
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 2007 (Aigoual) : 121 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-
{66} ; Derrien et al. 2018 : 287 {37} ; Diederich et Roux Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
1991 : 24 {77} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Florence et coll. 23, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ;
2019 : 241, 251 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et coll.
Hafellner 1994 : 225 {2b} ; Le Cœur 1992 : 22 {83} ; 2013 (Catal. Corse) : 313-314 {2b} ; Roux et Coste 2005 :
Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux 238 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Signoret
2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 et Diederich 2003 : 217 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 70
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux 2018 (coll. {62} — Rem. Lichenoconium follmannii (« follmanii ») S. Y.
640

Kondr. et D. J. Galloway est peut-être identique à L. leca- mentions de Vouaux (1914 : 293) sur Parmelia, Evernia et
norae selon Etayo et Diederich (1996). La var. arthoniae Physconia n’ont pas été prises en considération.
Vouaux in B. de Lesd (Bouly de Lesdain 1910 : 278) est Lichenoconium reichlingii Diederich — Non lichénisé, liché-
nicole — À rechercher en France — Connu au Luxembourg et en
de valeur et de position systématique incertaines.
Autriche — Sur thalle de Ramalina fraxinea — Clauzade et al. 1989 :
Lichenoconium lichenicola (P. Karst.) Petr. et Syd. — 100 {m}.
Syn. Coniothyrium lichenicola P. Karst. — Non lichénisé, Lichenoconium usneae (Anzi) D. Hawksw. — Syn.
lichénicole — Nord, Meuse, Orne, Ille-et-Vilaine, Côte- Coniothyrium imbricariae Allesch., Coniothyrium jaapii
d’Or, Cher et Corse. Semble rare. Données insuffisantes (Anzi) Died., Coniothyrium lecanoracearum Vouaux, Epi-
sur les menaces [dd] — 18!, 2br, 21!, 35!, 55!, 59a, 61! — coccum usneae Anzi, Lichenoconium imbricariae (Allesch)
Sur thalle de Physcia spp. — Clauzade et al. 1989 : 100 Keissl., Lichenoconium jaapii (Died.) Petr. et Syd., Liche-
{m} ; Vouaux 1914 : 348 {m, 59} ; Carlier 2014 (non noconium lecanoracearum (Vouaux) Petr. et Syd. — Non
publié, 35, Paimpont : forêt de Paimpont, alt. 85-90 m, lichénisé, lichénicole — Nord, Île-de-France, Orne, Meuse,
sur branche de Quercus robur, 2014/05/14, leg., et herb. G. Haute-Marne, Haute-Saône, Côte-d’Or, Loir-et-Cher,
Carlier det. J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ; Diederich Maine-et-Loire, Vendée, Massif central, Midi, Ariège et
2013 (non publié, 55, Marville : cimetière de Saint-Hilaire, Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 09!, 2br, 21!,
sur Physcia tenella, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Gar- 34!, 41!, 43!, 49!, 52!, 55!, 59a, 61!, 63!, 70!, 78sla, 81!,
diennet 2012 (non publié, 21, Marcilly-sur-Tille : sur 84!, 85! — Sur thalle ou ascocarpes de nombreux lichens
Physcia tenella, 2012/01/11, leg., det. et herb. A. Gardien- de l’ordre des Lecanorales — Clauzade et al. 1989 : 100
net) ; Hafellner 1994 : 225 {2b} ; Monnat et al. 2017 : {m} ; Diederich 1986 : 23 {e, 55} ; Lawrey et al. 2011 :
42, 44, 53 {35} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 185-186 {e} ; Vouaux 1914 : 347-348 {m, 34, 59} ; Bouly
{(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 68 {21} ; Vaudoré de Lesdain 1912 : 16 {78sl} ; Brackel et al. 2018 : 199
2017 (non publié, 18, Saint-Satur : le bois de Charnes, sur {70} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 88 {09} ; Coste et
thalle de Physcia tenella, 2017/07/23, leg., det. et herb. D. Pinault 2018 : 12 {63, 81} ; Diederich 2013 (non publié,
Vaudoré) ; Vaudoré 2017 (non publié, 61, La Bellière : 55, Marville : cimetière de Saint-Hilaire, sur Pseudevernia
Gerrière, sur Physcia adscendens croissant sur une bran- furfuracea, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Hafellner
chette de Quercus robur, 2017/01/22, leg., det. et herb. D. 1994 : 225 {2b} ; Roux 2020 (non publié, 84, Mirabeau :
Vaudoré) — Rem. Les mentions de cette espèce dans le 200 m au NE de la Rara, alt. 325 m, sur thalle d’Evernia
Nord, par Vouaux 1914 : 348 et Bouly de Lesdain 1914 prunastri sur tronc de Quercus ilex, 2020/03/30, leg., herb.
(Suppl. 1) : 165, sur Xanthoria parietina, correspondent et det. C. C. Roux) ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179
vraisemblablement à Lichenoconium xanthoriae. {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {34} ;
Lichenoconium pyxidatae (Houdem.) Petr. et Syd. — Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {(20)} ; Vallade
Syn. Coniothyrium cladoniae (Ellis et Everh.) Sacc., Conio- et Gardiennet 2016 : 68 {21} — Rem. Probablement
thyrium pyxidatae Houdem., Lichenoconium cladoniae présent dans une grande partie de la France, mais difficile
(Ellis et Everh.) Petr. et Syd., Sphaeropsis cladoniae Ellis à distinguer de L. pyxidatae.
et Everh. — Non lichénisé, lichénicole — Nord, Île-de- Lichenoconium xanthoriae M. S. Christ. — Non liché-
France, Lorraine, Territoire-de-Belfort, Massif central, nisé, lichénicole — Nord, Somme, Meuse, Orne, Finistère,
Drôme, Tarn-et-Garonne. Assez rare. Patrimonial d’inté- Loire-Atlantique, Loir-et-Cher, Drôme. Rare. Patrimonial
rêt national. Vulnérable [vu] — 26!, 43!, 54c, 57!, 59a, 63!, d’intérêt international. En danger d’extinction [en] — 26!,
78sla, 81!, 82!, 90! — Sur thalle et podétions de Cladonia 29!, 41!, 44!, 55!, 59a, 61!, 80! — Sur thalle et apothécies de
spp. — Clauzade et al. 1989 : 100 {m} ; Hawksworth Xanthoria spp. et Teloschistes chrysophthalmus, ainsi que de
1977 : 184-185 {m, 54} ; Vouaux 1914 : 293 {m, 59} ; divers autres lichens foliacés ou fruticuleux, en particulier
Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 695 {78sl} ; Bouly Parmelia s. l. — Clauzade et al. 1989 : 100 {m} ; Bouly de
de Lesdain 1910 : 278 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 165 {59} ; Davoust 2011 (non
(Suppl. 1) : 165 {59} ; Coste et Pinault 2018 : 11-12 {63, publié, 29, Quimperlé, sur Teloschistes chrysophthalmus, leg.,
81} ; Diederich et al. 2009 : 86 {e, 57} ; Roux 2015 (non det. et herb. M. Davoust) ; Diederich 2013 (non publié,
publié, 82, Saint-Antonin-Noble-Val : roc d’Anglars, Mal- 55, Marville : cimetière de Saint-Hilaire, sur Xanthoria
braguet, sur le plateau, sur Cladonia foliacea sur sol calcaire parietina, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Diederich et
plus ou moins décalcifié en surface, alt. 357 m, 2015/05/16, al. 2020 : http://www.lichenology.info {e, 80} ; Monnat
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux 2018 (non publié, 44, Guérande : les Maisons Brûlées, alt.
2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 3 m, sur Teloschistes chrysophthalmus croissant sur Prunus
{26} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} — Rem. Les spinosa, 2018/02/03, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
641

Roux 2016 (non publié, 26, Omblèze : plateau d’Ambel, Lichenomphalia Redhead, Lutzoni, Moncalvo et Vil-
entre le pas de Bruisse et les Moutons, près de la Pouterle, galys — Syn. Botrydina Bréb. nom. rej., Coriscium Vain.
alt. 1447 m, sur poteau de bois d’une clôture, 2016/09/27, nom. rej., Phytoconis Bory nom. rej. — Basidiomycètes
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (Vercors) : 139 lichénisés — Redhead et al. 2002 : 36-44 {m} — Rem.
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 223, 225 {41} ; Correspond aux anciens Omphalina lichénisés.
Vaudoré 2016 (non publié, 61, Saint-Georges-d’Anne- Lichenomphalia alpina (Britzelm.) Redhead, Lutzoni,
becq : Annebecq, sur une apothécie de Xanthoria polycarpa Moncalvo et Vilgalys — Syn. Botrydina luteovitellina (Pilát
sur rhytidome de feuillu, 2016/08/09, leg. et herb. D. Vau- et Nannf.) Redhead et Kuyper, Botrydina vulgaris Bréb.
doré, conf. A. Gardiennet). p. p. (partie lichénisée), Cantharellus dovrefjeldiensis Henn.
Lichenodiplis Dyko et D. Hawksw. — Ascomycètes et Kirschst., Gerronema luteovitellinum (Pilát et Nannf.)
(« coelomycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Berger Singer, Omphalia flava (Cooke) F. H. Møller, Omphalia
et Diederich 1996 : 35-38 {e}. luteovitellina Pilát et Nannf., Omphalia umbellifera var.
Lichenodiplis lecanorae (Vouaux) Dyko et D. Hawksw. — citrina (Quél.) Sacc., Omphalia umbellifera var. flava
Syn. Ascochytula lecanorae (Vouaux) Keissl., Diplodina leca- (Cooke) Rea, Omphalina alpina (Britzelm.) Bresinsky et
norae Vouaux, (?) Diplodina vouauxii B. de Lesd., Micro- Stangl., Omphalina flava (Cooke) M. Lange, Omphalina
diplodia effusae Vouaux, Microdiplodia ferruginea Vouaux, luteovitellina (Pilát et Nannf.) M. Lange, Phytoconis luteo-
Microdiplodia lecanorae (Vouaux) Vouaux, (?) Sclerococcum vitellina (Pilát et Nannf.) Redhead et Kuyper — Lichénisé,
lecanorae Vouaux, Sirothecium lichenicola f. bispora Keissl., non lichénicole — Haute-Savoie. Rare. Patrimonial d’inté-
(?) Vouauxiella caloplacae Alstrup — Non lichénisé, lichéni- rêt national. En danger d’extinction [en] — 74! — Terri-
cole — Présent dans une grande partie de la France, y com- cole (en particulier sur sols riches en matière organique),
pris en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 02r, muscicole (sur bryophytes terricoles), lignicole (sur bois en
04!, 06!, 08!, 11!, 14!, 15r, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 28!, 29!, 31!, 34!, décomposition sur le sol), calcifuge, de moyennement à
35!, 37!, 41!, 47a, 48!, 50!, 56!, 59c, 61!, 62!, 65!, 66!, 70?, très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, astégophile,
72!, 75sl!, 78sl?, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 88! — Sur thalle ou euryphotique, non nitrophile. Étages montagnard supé-
ascocarpes de nombreux lichens de l’ordre des Lecanorales, rieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype-
surtout sur Lecanora s. l. spp. et Caloplaca spp. — Clau- rhumide — Redhead et al. 2002 : 36-37 {m} ; Smith et
zade et al. 1989 : 101 {m} ; Hawksworth 1981 : 38 {e, al. 2009 : 554 {e} ; Boissière 1988 : 238 {74} ; Boissière
29} ; Hawksworth et Dyko 1979 : 51-79 {m, 15?, 48?, et al. 1989 : 15 {74}.
59, 70?, 78sl?} ; Vouaux 1914 : 299-300 {m, 06, 59, 78sl} ; Lichenomphalia cinereispinula Neville et Fouchier —
Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 165-167 {59} ; Bri- Lichénisé, non lichénicole — Var (massif des Maures) et
caud et al. 1992 (CLLFM vi) : 88 {83} ; Chaperot 1998 : Bouches-du-Rhône (environs de Marseille). Très rare.
30 {84} ; Derrien et al. 2018 : 287 {37} ; Derrien et al. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
2019 : 102 {28} ; Diederich 1999 (non publié, 08, Chooz : d’extinction [cr] — 13r, 83r — Terricole, sur sol sablo-
rochers de Petit-Chooz, sur la rive droite de la Meuse, sur argileux, calcifuge, dans le maquis. Étage mésoméditer-
Caloplaca crenularia sur schiste argilo-calcaire, leg., det. ranéen. Ombroclimat humide — Neville et Fouchier
et herb. P. Diederich) ; Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ; 2009 : 15-25 {f }.
Gonnet et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Hafellner 1994 : Lichenomphalia hudsoniana (H. S. Jenn.) Redhead,
225-226 {2b} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : Lutzoni, Moncalvo et Vilgalys — Syn. Agaricus alpinus
268 {47} ; Monnat et al. 2018 : 190, 210 {50} ; Ozenda Britzelm., Botrydina viridis (Ach.) Redhead et Kuyper nom.
1950 : 48 {(06)} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 rej., Coriscium viride (Ach.) Vain. nom. rej., Gerronema
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et hudsonianum (H. S. Jenn.) Singer, Gerronema luteolila-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {48} ; Roux et al. cinum (Favre) Singer, Normandina laetevirens (Borrer)
2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- Nyl. nom. rej., Normandina viridis (Ach.) Nyl. nom. rej.,
Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Omphalia hudsoniana H. S. Jenn., Omphalia luteolilacina
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {2b} ; Sparrius Favre, « Omphalia umbellifera » auct. p. p. [non (L.) P.
et al. 2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 68 Kumm.], Omphalina coriscium Gams (non publ. valid.),
{21} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den « Omphalina ericetorum » auct. p. p., Omphalina hudsoniana
Broeck et al. 2017 : 69 {02}. (H. S. Jenn.) H. E. Bigelow, Omphalina luteolilacina (Favre)
Lichenodiplis opegraphae (D. Hawksw.) Diederich — Syn. Laevio-
myces opegraphae D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — À recher-
D. M. Hend., « Omphalina luteovitellina » auct. [non (Pilát
cher en France — Connu notamment dans les îles Britanniques — Sur et Nannf.) M. Lange], « Omphalina umbellifera » auct. p. p.
le thalle et les lirelles d’Opegrapha spp. s. l. [non (L. : Fr.) Redhead, Lutzoni, Moncalvo et Vilgalys],
642

Phytoconis viridis (Ach.) Redhead et Kuyper — Lichénisé, lina umbellifera (L. : Fr.) L. Quél., Phytoconis ericetorum
non lichénicole — Massif des Vosges, Basse-Normandie, (Pers. : Fr.) Redhead et Kuyper — Lichénisé, non lichéni-
Ille-et-Vilaine, Isère, Lozère, Hautes-Pyrénées. Rare. Patri- cole — Surtout dans les régions montagneuses, mais non
monial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 14!, 22!, 38!, signalé en Corse. Peu rare, mais passe inaperçu. Potentiel-
48!, 50!, 61!, 65!, 68!, 88a — Terricole (en particulier sur sol lement menacé [nt] — 06!, 07!, 08!, 14!, 15!, 25!, 29!, 35!,
tourbeux), muscicole (sur bryophytes terricoles), lignicole 36!, 37!, 38r, 39r, 42r, 43!, 50!, 56!, 57!, 64!, 65!, 66!, 68r,
(sur bois en décomposition) ou détriticole, calcifuge, saxi- 70!, 72!, 73r, 74!, 75sla, 77!, 83!, 84!, 88! — Terricole (en
cole-calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro- et particulier sur sols humiques ou sableux), lignicole (sur bois
substrato-hygrophile, astégophile, euryphotique, non nitro- en décomposition), muscicole (sur bryophytes terricoles et
phile. De l’étage collinéen à l’étage alpin. Ombroclimats saxicoles) ou détriticole, calcifuge, de moyennement à très
humide et hyperhumide — Ozenda et Clauzade 1970 : acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, eury-
754 (n° 2168), 755 (n° 2175) {f, (Ouest)} ; Redhead et photique, non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen
al. 2002 : 38 {m} ; Harmand 1899 : 69 {88} ; Lagrandie ou collinéen à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide et
2015 (non publié, 50, Saint-Georges-de-Rouelley : la fosse surtout humide et hyperhumide — Ozenda et Clauzade
Arthour, suintement rocheux à Sphagnum, 2015/03/14, 1970 : 754 (n° 2169) {f, régions montagneuses} ; Redhead
leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2018 (non et al. 2002 : 38-43 {m} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bek-
publié, 61, Saint-Nicolas-des-Bois : rochers du Vignage, king, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Boissière 1979 :
sur Sphagnum, 2018/02/16, leg., det. et herb. J. Lagran- 116 {77} ; Boissière 1988 : 237-238 {77} ; Boissière 1990 :
die) ; Olivier 1900-1903 : 228 {14, 61} ; Priou 2016 190 {77} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68} ; Bricaud 2006 :
(non publié, 22, Plélauff : près de l’abbaye de Bon-Repos, tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Bricaud et al.
alt. 53 m, sur sol acide d’un fossé, parmi Diplophyllum et 1993 (CLLFM viii) : 105 {84} ; Caillet et al. 2012 : 130,
Cephaloziella, 2016/03/27, leg. et herb. J.-P. Priou, det. 131 {88} ; Cavet 2016 : 14 {38, 42, 73} ; Chipon et al.
S. Poumarat) ; Ragot 2017 (non publié, 38, Autrans- 2006 (non publié) {88} ; Companyo 1864 : 850 {66} ; Der-
Méaudre : Trou-qui-souffle, alt. c. 1100 m, sur Dicranum rien et al. 2018 : 287 {37} ; Houmeau et Roux 1981 :
sp. croissant sur le sol, 2017/07/27, leg. M. Jaffrézic, det. 96 {15} ; Nylander 1896 : 103-104 {77} ; Roux et al.
et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2006 (AFL 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21 {66} ; Roux et al. 2012
Lozère) : 21 {48} ; Wirth 1974 : 392 {68}. (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu-
Lichenomphalia meridionalis (Contu et La Rocca) bie) : 45 {06} ; Signoret et Diederich 2003 : 218 {57} ;
P.-A. Moreau et Courtec. — Lichénisé, non lichénicole — van den Boom et al. 1995 : 278 {64} ; van den Boom et
Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En Brand 1991 : 30 {39} ; Van Haluwyn 1983 : 121 {50,
danger critique d’extinction [cr] — 20r, 2a! — Terricole, 72} ; Wirth 1974 : 392 {88} — Rem. Vraisemblablement
calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro- et subs- sous-mentionné.
trato-hygrophile, astégophile, photophile ou héliophile, peu Lichenomphalia velutina (Quél.) Redhead, Lutzoni,
ou pas nitrophile. Étages méso- et supra-méditerranéen — Moncalvo et Vilgalys s. l. — Syn. Botrydina velutina (Quél.)
Courtecuisse 2008 : 50 {e} ; Gonnet et al. 2013 : 71 Redhead et Kuyper, Botrydina vulgaris Bréb. p. p. (partie
{2a} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 251 {2a, (20)} — lichénisée), Lichenomphalia grisella (P. Karst.) Redhead,
Rem. Découvert en Corse (sans précision) en 2000 par P.-A. Lutzoni, Moncalvo et Vilgalys, Omphalia rustica sensu
Moreau (in litt. à C. Van Haluwyn, 2011) ; redécouvert Clémençon 1982 et Bon 1997 [non (F.) Quél.], Omphalia
en Corse en 2012 par D. et O. Gonnet sur le plateau velutina Quél., Omphalina grisella (P. Karst.) M. M. Moser,
du Cuscionu dans le massif de l’Alcudina (commune de Phytoconis velutina (Quél.) Redhead et Kuyper — Liché-
Quenza), alt. 1600 m. nisé, non lichénicole — Oise, Seine-et-Oise s. l., Basse-Nor-
Lichenomphalia umbellifera (L. : Fr.) Redhead, Lutzoni, mandie, Mayenne, Massif du Jura (sans précision), Rhône,
Moncalvo et Vilgalys — Syn. Agaricus pseudoandrosaceus Alpes, Corrèze, Var, Hérault, Haute-Garonne. Rare. Patri-
Bull., Botrydina botryoides (L.) Redhead et Kuyper, Botry- monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
dina vulgaris Bréb. p. p. (partie lichénisée), Byssus botryoides 14!, 19r, 31!, 34r, 38!, 50!, 60a, 61!, 65!, 69a, 73!, 78sla,
L., Clitocybe umbellifera (L.) H. E. Bigelow, Gerronema 83r — Terricole-calcifuge ou muscicole (sur bryophytes
ericetorum (Pers. : Fr.) Singer, Lepra botryoides (L.) F. H. terricoles), sur talus ou dans des ornières, souvent dans
Wigg., Omphalia ericetorum Pers. : Fr., Omphalia pseu- des clairières dans des forêts de Pinus, de moyennement à
doandrosacea (Bull.) J. Kickx f., Omphalina ericetorum très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, photophile
(Pers. : Fr.) M. Lange, Omphalina fulvopallens P. D. Orton, ou héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage mésomé-
Omphalina pseudoandrosacea (Bull.) M. M. Moser, Ompha- diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide,
643

humide et perhumide — Kühner 1943 : 153 {f, 60, 69, nivalis, Coste 2012). Extrêmement rare : une seule station
73, 78sl} ; Romagnesi 1943 : 86 {e, 14} ; Bon 1973 : 32 connue en France. Patrimonial d’intérêt national. Données
{34} ; Bossier in Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ; Bossier insuffisantes sur les menaces [dd] — 66r — Parasite de
2015 (non publié, 31, Cazeaux-de-Larboust : versant N de Cetraria islandica, C. delisei et de Nephromopsis nivalis —
la barre SE du pic de Céciré, alt. 1800 m, sur la terre non Hawksworth 1980 : 180 {e} ; Santesson 1989 : 99 {m} ;
calcaire d’un talus, 2015/09/25, leg. et herb. X. Bossier, Spooner et Kirk 1990 : 227-228 {m} ; Vouaux 1912 :
det. X. Bossier et J.-P. Gavériaux) ; Florence 2015 (non 213-214 {m} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66}.
publié, 65, Cauterets : pinède de la Pourtère, au bord du Lichenopeltella inconspicua (J. Lahm) Cl. Roux comb. nov. — Syn.
Arthopyrenia inconspicua J. Lahm, (?) Lichenopeltella coppinsii Earland-
sentier, alt. 1713 m, sur terre acide d’un talus de roche Bennett et D. Hawksw., (?) Lichenopeltella hydrophila R. Sant. — Non
granitique, 2015/10/12, leg. et herb. É. Florence, det. S. lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu en Allemagne
Poumarat) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 73, et probablement aussi au Luxembourg et en Grande-Bretagne — Sur
Bonneval-sur-Arc : pont de l’Oulietta, alt. 2495 m, sur sol thalle en mauvais état de Verrucaria muralis et probablement aussi
nu au bord d’un sentier, 2014/09/02, leg. et herb. D. et O. d’autres Verrucaria saxicoles-calcicoles. Étages collinéen et monta-
gnard — Clauzade et Roux 1985 : 169 {e} ; Earland-Bennett et
Gonnet, det. J.-P. Gavériaux) ; Gonnet et Gonnet 2018 Hawksworth D., 1999 : 575-578 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(non publié, 73, Val-Cenis : Bramans, col du Petit Mont- 195 {e} ; Roux 2009 : 138 {e} ; Santesson 2001 : 8 (n° 319) {e} — Rem.
Cenis, sentier vers le lac Savine, alt. 2200 m, sur le sol d’une Voir l’appendice taxonomique. L’Arthopyrenia inconspicua signalé dans
butte orientée vers le N, 2018/08/25, leg., det. et herb. la Drôme (Roux 1976 : 20) est en réalité Naetrocymbe saxicola (Roux
2009 : 138) ; il en est peut-être de même de celui mentionné dans les
D. et O. Gonnet) ; Hairie 2014 (non publié, 61, Saint- Pyrénées-Orientales par Nylander (1891 : 22) et de celui mentionné
Maurice-du-Désert : le mont Oiselet, sur sol nu d’un talus, en Haute-Savoie, dans le Salève (Clerc 2004 : 32).
2014/02/23, leg., det. et herb. J.-F. Hairie) ; Hermitte Lichenopeltella lobariae Etayo et Diederich — Non
2006 (non publié, 83, Pierrefeu-du-Var : sur un tertre au lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (vallée
bord d’un chemin, leg. J.-C. Hermitte, det. J.-C. Her- d’Aspe, environs d’Urdos, parking près du pic d’Aspe,
mitte et P. Neville) ; Jourde in Collectif SBCO 2017 : 16 hêtraie-sapinière, alt. 1350 m). Extrêmement rare : une
{19} ; Jourde in Collectif SBCO 2018 : 14 {19} ; Lagran- seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
die 2015 (non publié, 14, Culey-le-Patry : la Tuaudière, national. En danger critique d’extinction [cr] — 64! — Sur
sur talus, 2015/04/02, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; le thalle de Lobaria pulmonaria — Etayo et Diederich
Quélet 1886 : 445 {massif du Jura} — Rem. À la suite 1996 : 99-100 {e, 64}.
de Lutzoni (1997 : 381, 382 et 387) et de Redhead et al. Lichenopeltella maculans (Zopf ) Höhn. — Syn. Micro-
(2002 : 36-44), certains auteurs, notamment Clémençon thyrium maculans Zopf — Non lichénisé, lichénicole —
(1982) et Neville et Fouchier (2009 : 23), séparent L. Ardennes (Fépin : rochers surplombant le village, sur
grisella de L. velutina s. s. par ses spores plus petites (6-8 × Umbilicaria hirsuta, 1999, leg. A. Aptroot, det. et herb. P.
3-4,5 µm). Mais d’autres les réunissent, notamment Gul- Diederich). Extrêmement rare : une seule station connue
den et Jenssen (1988 : 36) qui ont observé une grande en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
variabilité dans la taille des spores d’une même sporée, point critique d’extinction [cr] — 08! — Sur thalle d’Umbilica-
de vue que nous acceptons. La mention de L. velutina par ria hirsuta — Clauzade et al. 1989 : 54 {m} ; Santesson
Romagnesi (1937 : 149) dans la Seine-et-Oise s. l., sans 1989 : 98-99 {m} ; Vouaux 1912 : 213 {m} ; Diederich et
description, mérite confirmation ; il en est de même de celle al. 2012 : 103 {e, 08}.
de Legué (1908 : 48) dans le Loir-et-Cher. Lichenopeltella peltigericola (D. Hawksw.) R. Sant. —
Lichenopeltella Höhn. — Syn. Micropeltopsis Vain., Syn. Actinopeltis peltigericola D. Hawksw., Micropeltopsis
Trichothyrina (Petr.) Petr. — Ascomycètes non lichénisés, peltigericola (D. Hawksw.) P. M. Kirk et Spooner — Non
lichénicoles — Aptroot et al. 1997 : 83-99 {ne} ; Etayo et lichénisé, lichénicole — Meurthe-et-Moselle (Hussigny-
Sancho 2008 : 109-114 {ne} ; Pérez-Ortega S. et Spri- Godbrange : carrière au NE du village ; Diederich, Ertz,
bille 2009 : 219-228 {ne} ; Santesson 1989 : 98-99 {m} ; Eichler et al. 2012). Extrêmement rare : une seule station
Spooner et Kirk 1990 : 223-230 {m}. connue en France. Patrimonial d’intérêt national. En dan-
Lichenopeltella cetrariicola (Nyl.) R. Sant. — Syn. ger critique d’extinction [cr] — 54! — Sur la face inférieure
Lichenopeltella cetrariae (Bres.) Höhn., Micropeltopsis cetra- du thalle de Peltigera spp. — Spooner et Kirk 1990 : 228
riicola (Nyl.) Vain., Microthyrium cetrariae Bres., Phrag- {m} ; Diederich et al. 2012 : 104 {e, 54}.
mothyrium cetrariicola (Nyl.) Keissl., Sphaeria cetrariicola Lichenopeltella ramalinae Etayo et Diederich — Non
(Nyl.) Nyl., Sphaerulina cetrariicola (Nyl.) P. Karst., Verru- lichénisé, lichénicole — Jura, Bourgogne et Finistère. Très
caria cetrariicola Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Pyré- rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
nées-Orientales (Eyne : réserve naturelle, sur Nephromopsis d’extinction [cr] — 21!, 29!, 39!, 71! — Parasite du thalle
644

de Ramalina spp. qu’il noircit puis détruit — Aptroot et (Linds.) D. Hawksw., Microthelia alcicorniaria Linds. —
al. 1997 : 99-100 {ne} ; Etayo 1996 : 101-102 {e} ; Ferrez Non lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais, Ardennes,
et Gardiennet 2018 (non publié, 71, La Châtelaine : le Moselle, Île-de-France, Orne, Finistère, Puy-de-Dôme et
pré des Noyers, alt. 550 m, sur thalle de Ramalina farinacea Savoie. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En dan-
morpho. farinacea, 2018/06/25, leg. Y. Ferrez, herb. et ger d’extinction [en] — 08!, 29!, 57!, 61!, 62!, 63!, 73!,
det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2015 (non publié, 71, 77!, 78sl! — Sur Cladonia spp. — Clauzade et al. 1989 :
Roussillon-en-Morvan : les Viollots, alt. 405 m, sur thalle 101 {m} ; Coste et Pinault 2018 : 12-13 {63} ; Derrien
de Ramalina farinacea, 2015/07/15, leg., herb. et det. A. 2013 (non publié, 29, Ouessant : Porz Doun, sur Clado-
Gardiennet) ; Monnat 2020 (non publié, 29, Esquibien : nia ramulosa, 2013/10/11, leg. M.-C. Derrien, herb. et
chemin de Men Glas, alt. 29 m, sur Ramalina farinacea sur det. A. Gardiennet) ; Diederich et al. 2020 : http://
Prunus spinosa, 2020/01/29, leg., det. et herb. J.-Y. Mon- www.lichenology.info {e, 08, 62} ; Gardiennet 2015 (non
nat) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 68 {21}. publié, 73, Saint-Sorlin-d’Arves : ruisseau des Choseaux,
Lichenopeltella santessonii (P. M. Kirk et Spooner) R. alt. 1670 m, sur Cladonia chlorophaea terricole, 2015/07/27,
Sant. — Syn. Micropeltopsis santessonii P. M. Kirk et Spoo- leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Lagrandie 2016 (non
ner — Non lichénisé, lichénicole — Moselle (Rédange : publié, 61, Tourouvre-au-Perche : Bresolettes, étang du
la Sprett, Diederich et al. 2006). Extrêmement rare : une Gré, forêt domaniale de la Trappe, sur Cladonia ochro-
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- chlora, 2016/10/19, leg., et herb. J. Lagrandie, det. P.
national. En danger critique d’extinction [cr] — 57! — Sur Diederich) ; Lorella 2013 (non publié, 78sl, Milly-la-
thalle de Peltigera membranacea et P. rufescens — Santes- Forêt, leg. et herb. B. Lorella, det. C. Roux) ; Sparrius
son 1984 : Fung. lich. exsicc. n° 4 {e} ; Spooner et Kirk et al. 2002 : 70 {62}.
1990 : 228-229 {m} ; Diederich et al. 2006 : 60 {57}. Lichenosticta lecanorae (Vouaux) Brackel et Zhurb. —
Lichenopeltella thelidii Diederich — Non lichénisé, lichénicole — Syn. Dendrophoma lecanorae Vouaux — Non lichénisé,
À rechercher en France — Connu au Luxembourg — Sur le thalle de
Thelidium minutulum — Molitor et Diederich 1997 : 73-74 {e}.
lichénicole — Nord (Dunkerque : Malo-Terminus), Île-de-
France (Versailles) et Lozère (Meyrueis). Très rare. Patri-
Lichenophoma Keissl. — Ascomycètes (« coelomy- monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
cètes ») non lichénisés, lichénicoles.
Lichenophoma haematommatis Keissl. — Non lichénisé, liché-
tion [cr] — 48a, 59a, 78sla — Sur les apothécies et le thalle
nicole — Oise. Très rare — 60a — Sur thalle de Loxospora elatina — de Lecanora et Lecania — Clauzade et al. 1989 : 98 {m} ;
Clauzade et al. 1989 : 101 {m} ; Vouaux 1914 : 284-285 {m, 60?} — Vouaux 1914 : 284 {m, 48, 59} ; Zhurbenko 2015 : 773-
Rem. Espèce douteuse. 774 {ne} ; Bouly de Lesdain 1912 : 16 {78sl} ; Bouly de
Lichenophoma opegraphae Vouaux — Non lichénisé, lichénicole —
Lesdain 1914 : 59 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
Nord (Merckeghem (près de Ghyvelde) : bois de Merckeghem). Deux
stations connues — 59a — Sur thalle d’Opegrapha — Clauzade et 1) : 164 {59} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
al. 1989 : 101 {m, 59} ; Vouaux 1914 : 285 {m, 59} — Rem. Espèce 189 {(48)} — Rem. Pas de mention récente.
douteuse. Lichenostigma Hafellner — Syn. Diederimyces Etayo
Lichenopuccinia D. Hawksw. et Hafellner — Asco- nom. inval., Phaeosporobolus D. Hawksw. et Hafellner —
mycètes (« hyphomycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles — Calatayud et
Hawksworth 1984 : 373-374 {e}. al. 2002 : 1230-1242 {m} ; Hawksworth et Hafellner
Lichenopuccinia poeltii D. Hawksw. et Hafellner — 1986 : 525-530 {m} — Rem. Ertz et al. (2013 : 1-25) ont
Non lichénisé, lichénicole — Vosges, Massif central, Pyré- montré que le genre Lichenostigma (type : L. maureri), qui
nées-Atlantiques. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna- est hétérogène, inclut les Phaeosporobolus (anamorphes de
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 15r, 48!, Lichenostigma s. s.) et les Diederimyces (téléomorphes), et
64!, 88! — Sur thalle de Parmelia s. s. — Clauzade et al. que L. rugosum appartient au genre Lichenothelia. L’adn de
1989 : 118 {m} ; Hawksworth 1984 : 373-376 {e} ; Etayo la plupart des autres espèces considérées jusqu’ici comme
et Diederich 1996 : 418-419 {64, 88} ; Roux et al. 2005 des Lichenostigma n’ayant pas été étudié, leur position
(mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- systématique reste incertaine, mais il est probable que la
Roussillon) : 190 {48} ; van den Boom et Breuss 2002 : plupart de ces espèces, y compris toutes les espèces appar-
14 {15}. tenant à Lichenostigma subgen. Lichenogramma Nav.-Ros.
Lichenosticta Zopf — Ascomycètes (« coelomycètes ») et Hafellner, soient apparentées à Lichenothelia. Faute de
non lichénisés, lichénicoles. certitude nous continuons cependant à traiter ces espèces
Lichenosticta alcicorniaria (Linds.) D. Hawksw. — sous leur nom actuel : Lichenostigma cosmopolites, L. elon-
Syn. Dendrophoma alcicorniaria (Linds.) Vouaux, Guignar- gatum, L. epipolinum, L. gracile, L. rouxii, L. rupicolae, L.
dia fimbriatae (Vain.) Keissl., Lichenosticta « alcicornaria » semi-immersum.
645

Lichenostigma alpinum (R. Sant., Alstrup et D. Hawksw.) plus répandu, mais passe facilement inaperçu. Ascomes
Ertz et Diederich — Syn. (?) Diederimyces fuscideae Etayo, extrêmement rares.
Phaeosporobolus alpinus R. Sant., Alstrup et D. Hawksw. — Lichenostigma cosmopolites Hafellner et Calat. — Non
Non lichénisé, lichénicole — Sans doute dans presque lichénisé, lichénicole — Grand-Est, Orne, Cher, Côte-
toute la France (Corse comprise), en particulier dans les d’Or, Alpes, Massif central, Midi, Pyrénées et Corse. Assez
montagnes, mais largement sous-mentionné car passant commun. Non menacé [lc] — 05!, 06!, 07!, 08!, 11!, 12!,
facilement inaperçu. Assez commun, mais passe facilement 18!, 19!, 2b!, 21!, 24!, 26!, 30!, 31!, 34!, 47!, 55r, 61!, 66!,
inaperçu. Non menacé [lc] — 02r, 04!, 05!, 08!, 14!, 2br, 68r, 83!, 84! — Sur le thalle de Xanthoparmelia à thalle
21!, 26!, 35!, 48!, 52!, 64r, 65!, 66!, 71!, 74!, 83!, 84! — Sur vert-jaune, notamment X. stenophylla, X. conspersa, X.
le thalle de diverses espèces de lichens fruticuleux (notam- sublaevis, X. tinctina — Calatayud et al. 2002 : 1231 {m} ;
ment Anaptychia, Sphaerophorus), foliacés (entre autres Hafellner et Calatayud 1999 : 107-114 {m, 2b} ; Bauvet
Coccotrema, Hypogymnia, Umbilicaria), crustacés (Ochro- et coll. 2009 : 197 {07} ; Brackel et al. 2018 : 199 {68} ;
lechia, Pertusaria s. l., Phaeographis, Fuscidea, Caloplaca, Chaperot 1998 : 28 {84} ; Engler et Lacoux 2012 : 16,
Lecanora s. l., etc.), terricoles et corticoles — Alstrup et 20 {34} ; Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ; Poumarat et coll.
Hawksworth 1990 : 51-53 {ne} ; Ertz et al. 2013 : 126- 2014 : 21, 28 {66} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ;
128 {e, 35} ; Etayo 1995 : 189-197 {e, 64} ; Gardien- Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 14 {30} ; Roux et al. 2006
net 2015 (non publié, 71, Roussillon-en-Morvan : les (basses Cévennes) : 80 {30} ; Roux et al. 2006 (Langue-
Viollots, alt. 450 m, sur Lepra corallina, 2015/05/15, leg., doc-Roussillon) : 190 {30} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) :
herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2017 (non 121 {30} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39,
publié, 52, Bricon : rue de la Gare, sur Pertusaria albescens, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ;
2017/06/04, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardien- Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52
net 2017 (non publié, 74, Samoëns : village de vacances les
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {2b} ; Val-
Becchi, alt. 700 m, sur Lepra albescens croissant sur Fagus
lade et Gardiennet 2016 : 68 {21} ; Van den Broeck et
sylvatica, 2017/01/29, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ;
De Wit 2016 : 28 {55} ; Vaudoré 2013 (non publié, 61,
Hafellner 1994 : 227 {2b} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ;
Les Rotours, sur Xanthoparmelia conspersa, leg., det. et herb.
Roux 2016 (non publié, 26, Léoncel : E de Chasseloup,
D. Vaudoré, conf. C. Roux).
alt. 974 m, sur tronc de Fagus sylvatica, 2016/09/28, leg.,
Lichenostigma diploiciae Calat., Nav.-Ros. et Hafellner —
det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 129
Non lichénisé, lichénicole — Corse-du-Sud (Bonifacio : île
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux 2018 (coll.
Lavezzu). Extrêmement rare : une seule station connue
Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218
en France. Patrimonial d’intérêt international. Données
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 191 {48} ; insuffisantes sur les menaces [dd] — 2ar — Sur le thalle
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {(20)} ; Vallade et les apothécies de Diploicia subcanescens. Étage thermo-
et Gardiennet 2016 : 68 {21} ; Van den Broeck et al. méditerranéen proxilittoral — Brackel 2015 : 246 {e} ;
2017 : 70 {02} — Rem. Espèce probablement hétérogène, Calatayud et al. 2002 : 1231-32, 1234 {m} ; Coste 2017 :
comprise dans un sens large (Ertz et al. 2013). 5-8 {2a}.
Lichenostigma chlaroterae (F. Berger et Brackel) Ertz Lichenostigma elongatum Nav.-Ros. et Hafellner —
et Diederich — Syn. Phaeosporobolus chlaroterae F. Berger Syn. Lichenostigma « elongata » Nav.-Ros. et Hafellner —
et Brackel — Non lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais, Non lichénisé, lichénicole — Çà et là dans une grande
Haute-Saône, Loir-et-Cher, Lozère, Provence, Pyrénées. partie de la France calcaire (y compris en Corse), mais
Semble assez commun — 41!, 48!, 62!, 64!, 66!, 70r, 83!, manque dans les régions trop froides ou trop humides.
84! — Sur thalle et apothécies de divers lichens crustacés, Commun dans le Midi. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
notamment de Lecanora corticoles (surtout Lecanora gr. 07!, 08!, 12r, 13!, 2b!, 21!, 26!, 30!, 34!, 41!, 48!, 66!, 70!,
chlarotera), plus rarement sur Buellia griseovirens, Fusci- 74!, 77!, 83!, 84! — Sur thalle et apothécies d’Aspicilia cal-
dea lightfootii, Graphis pulverulenta — Berger et Brac- carea et de Lobothallia radiosa. Étages supraméditerranéen
kel 2011 : 351-356 {e} ; Ertz et al. 2013 : 128-130 {m} ; et collinéen — Calatayud et al. 2002 : 1232-1233 {m} ;
Brackel et al. 2018 : 199 {70} ; Le Cœur 1992 : 22 {83} ; Navarro-Rosinés et Hafellner 1996 : 211-225 {m, 04,
Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et al. 06, 08, 2B, 30, 84} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012
2007 (Aigoual) : 121 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 (Madasse) : 21 {12} ; Diederich et Roux 1991 : 21 (« L.
{83} — Rem. Nommé Phaeosporobolus cf. usneae ou P. sp. sp. 1 ») {77} ; Gonnet et al. 2013 : 41 {2b} ; Gueidan et
par Roux et coll. avant 2012. Probablement beaucoup Roux 2002 : 37 {74} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric
646

et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 1978 : 124, 128, 130, 132, lichens corticoles foliacés et surtout fruticuleux (surtout
138, 140, 142, 184 {04, 06, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 224 Usnea et Pseudevernia). De l’étage mésoméditerranéen à
{83} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux et al. 1999 l’étage subalpin — Clauzade et al. 1989 : 118 {m} ; Clau-
(Grand-Pierre) : 223 {41} ; Roux et al. 2003 : 282 {74} ; zade et al. 1989 : 51 {m} ; Diederich 1990 : 315-316 {e} ;
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30, 34, Ertz et al. 2013 : 125-127 {e, 66} ; Hafellner 1982 : 299-
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux 308 {m} ; Hawksworth et Hafellner 1986 : 525-530 {e} ;
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 Brackel et al. 2018 : 199 {68} ; Coste 2015 : 20 {09, 11,
(Pyrénées-Orientales) : 39, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 33, 34, 40, 64, 65, 66} ; Diederich 2013 (non publié, 08,
(Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : Bogny-sur-Meuse, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Farou
47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2016 : 147 {46} ; Hafellner 1994 : 226 {2b} ; Hafellner
2013 (Catal. Corse) : 314 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 1994 : 227 {2b} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux
239 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Vallade et 2017 (Entrevennes) : 129 {04} ; Roux et al. 2005 (mont
Gardiennet 2016 : 68 {21} — Rem. Nommé champignon Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
stérile 1 par Roux (1978 : 184). sillon) : 191 {48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
Lichenostigma epipolinum Nav.-Ros., Calat. et tales) : 39, 52 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
Hafellner — Non lichénisé, lichénicole — Provence. Très 314 {(20)} — Rem. La mention de cette espèce par Roux
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex- et al. (2011 : 73, sub Phaeosporobolus usneae) sur Aspicilia
tinction [en] — 04!, 06!, 84! — Sur thalle de Diplotomma saxicoles spp. est erronée.
hedinii — Calatayud et al. 2002 : 1233-35 {m} ; Oïhé- Lichenostigma rouxii Nav.-Ros., Calat. et Hafellner —
nart 2017 (non publié, 84, Lioux : sommet de l’extrémité Non lichénisé, lichénicole — Bourgogne, Isère, Midi médi-
SO de la falaise de la Madeleine, sur une surface subhori- terranéen et subméditerranéen. Peu commun. Non menacé
zontale de calcaire très cohérent, alt. 377 m, 2017/05/23,
[lc] — 04!, 06!, 12!, 13!, 21!, 30!, 34!, 38!, 48!, 66!, 83!,
leg. et herb. M. Oïhénart, det. C. Roux) ; Roux et al.
84! — Sur le thalle de Squamarina (S. cartilaginea, S. gyp-
2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-
sacea, S. oleosa et S. stella-petraea). Étages méso-, supra-
Bévéra) : 70 {06}.
méditerranéen et collinéen — Calatayud et al. 2002 :
Lichenostigma gracile Calat., Nav.-Ros. et Hafellner —
1237-1238 {m, 38, 84} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ;
Non lichénisé, lichénicole — Connu en Ille-et-Vilaine,
Diederich 1995 (non publié, 13, Les Baux-de-Provence :
Territoire-de-Belfort, Massif central, Provence, Pyrénées,
1 km au nord du village, sur Squamarina cartilaginea sur
Corse, mais probablement plus répandu. Peu rare. Non
rocher calcaire, leg., det. et herb. P. Diederich) ; Engler
menacé [lc] — 04!, 06!, 13!, 2b!, 35!, 48!, 65!, 66!, 83!,
et Lacoux 2012 : 12 {34} ; Gardiennet 2012 (non publié,
90! — Sur thalle d’Acarospora à thalle brun, plus particu-
lièrement d’A. fuscata — Calatayud et al. 2002 : 1235-37 21, Selongey : combe de Vaussel, sur Squamarina cartilagi-
{m} ; Bertrand et Roux 2016 : 62 {04} ; Gonnet et al. nea, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Méric et al. 2019 :
2013 : 51 {2b} ; Monnat et al. 2017 : 21, 29, 53 {35} ; 34 {84} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 25 {48} ; Roux
Roux 2014 (non publié, 35, Lassy : vallée du Canut, sur et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30, 48} ; Roux
«schiste» rouge, 2014/05/13, leg., det. et herb. C. Roux) ; et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011
Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux et al. 2011 (Haute- (Pyrénées-Orientales) : 39 {66} ; Roux et al. 2015 (Haute-
Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Vésubie) : 52 {06} ; Roux et Coste 2005 : 239 {48} ; Roux
23, 39, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 et Gueidan 2002 : 144 (sub « Sphaerellothecium sp., sur
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. Squamarina spp. ») {13, 83} ; Roux et Poumarat 2015 : 20
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 68 {21}.
52 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {2b}. Lichenostigma rupicolae Fern.-Brime et Nav.-Ros. —
Lichenostigma maureri Hafellner — Syn. Phaeosporo- Non lichénisé, lichénicole — Ardèche, Provence, Pyrénées-
bolus usneae D. Hawksw. et Hafellner — Non lichénisé, Orientales et Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
lichénicole — Connu en Grand-Est, Calvados, Terri- 06!, 07!, 13!, 2ar, 66!, 83! — Sur le thalle de Pertusaria
toire-de-Belfort, Loir-et-Cher, Alpes, Massif central, Var, rupicola. Pertusarietum rupicolae — Fernández-Brime,
Pyrénées et Corse, mais vraisemblablement beaucoup plus Llimona et Navarro-Rosinés 2010 : 241-247 {e, 83} ;
répandu. Assez commun, surtout l’anamorphe autrefois Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Monnat et
nommé (Phaeosporobolus usneae). Non menacé [lc] — 04!, Roux 2014 (non publié, 13, La Ciotat : anse de Figuerolles,
05!, 08!, 09r, 11r, 14!, 2br, 33r, 34r, 40r, 41!, 46!, 48!, 63!, alt. 50 m, 2014/09/09, leg. et det. J.-Y. Monnat et C.
64!, 65r, 66!, 68r, 74!, 81r, 83!, 84!, 90! — Sur le thalle de Roux, herb. C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
647

tales) : 23, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014
70 {06}. (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52
Lichenostigma semi-immersum Hafellner — Syn. {06} ; Sérusiaux et al. 1999 : 46-47 {e, 08} — Rem. Le
Lichenostigma « semi-immersa » Hafellner, Lichenostigma Lichenostigma orbiculatum ad int. mentionné par Roux et
« semiimmersa » Hafellner — Non lichénisé, lichénicole — al. (2011 : 52) dans les Pyrénées-Orientales sur Aspicilia
Savoie, Bouches-du-Rhône et Hautes-Pyrénées. Rare. Patri- calcitrapa et observé surtout sur roches non calcaires (Roux,
monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — non publié) est identique à Lichenothelia convexa.
13!, 65!, 73! — Sur les thalles de Buellia terricoles (B. ele- Lichenothelia renobalesiana D. Hawksworth et V.
gans et B. patouillardii), de l’étage thermoméditerranéen Atienza — Syn. Polycoccum marmoratum auct. [non (Kremp.)
à l’étage subalpin supérieur — Calatayud et al. 2002 : D. Hawksw.], Polycoccum opulentum auct. [non (Th. Fr. et
1238-1239 {m} ; Hafellner 1999 : 511, 513-514 {m} ; Almq.) Arnold] — Non lichénisé, lichénicole — Connu
Florence 2019 (non publié, 65, Cauterets : sommet du dans l’Île-de-France, le Centre, la Côte-d’Or, les Alpes, le
pic de Leytugouse, alt. 2318 m, sur Buellia elegans terricole Massif central, le Midi et les Pyrénées-Orientales, mais vrai-
dans anfractuosité d’un escarpement calcaire, 2019/02/01, semblablement présent dans une grande partie de la France
leg., det. et herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Roux calcaire ; non signalé en Corse. Commun. Non menacé
1970 (non publié, 73, Peisey-Nancroix : au N du refuge du [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 13!, 18!, 21!, 26!, 30!, 34!,
col du Palet, alt. 2650 m, sur Buellia elegans, 1970/08/06, 41!, 48!, 63a, 66!, 73!, 74!, 77!, 82!, 83!, 84! — Sur Verruca-
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 1980 (non publié, 73, riaceae saxicoles-calcicoles à thalle endolithique (Bagliettoa,
Pralognan-la-Vanoise : entre Montaimont et le chalet de la surtout B. calciseda, Verrucaria, Thelidium et Polyblastia)
Motte, près du Doron de Chavière, alt. 1850 m, sur Buellia mort ou mourant, d’omnino- à médio-calcicole, basophile,
elegans, 1980/09/09, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et mésophile et surtout xérophile, photophile et surtout hélio-
Poumarat 2015 : 20 {13}. phile, de peu à modérément nitrophile. De l’étage méso-
Lichenothelia D. Hawksw. — Ascomycètes liché- méditerranéen à l’étage subalpin supérieur. Rinodinion
nisés ou non lichénisés, lichénicoles ou non — Ertz et al. immersae — Atienza et Hawksworth 2008 : 87-96 {e} ;
2013 : 113-137 {m} ; Muggia et al. 2016 : 1233–1253 {m}. Navarro-Rosinés et Roux 1990 : 143-150 {f, 04, 06, 13,
Lichenothelia convexa Henssen — Syn. Lichenostigma 30, 73, 77, 84} ; AFL (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Asta et al.
saxicola K. Knudsen et Kocourk. — Non lichénisé, liché- 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1973 : 93 {73} ; Asta et Roux
nicole facultatif — Signalé dans les Ardennes, l’Eure-et- 1977 : tab. xi, xx {05, 06} ; Bricaud et Roux 1990 : 133
Loir, le Territoire-de-Belfort, les Alpes, la Drôme, le Var, {26} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34} ; Clauzade 1969 :
les Pyrénées et la Corse, mais sans doute présent partout 104 {30, 34, 66} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 11, 15,
en France siliceuse. Assez commun, mais passe facilement 17, 18, 20 {13, 26, 84} ; Clauzade et Roux 1975 : tab.
inaperçu. Non menacé [lc] — 06!, 08!, 2a!, 26!, 28!, 65!, 17, 20 {26, 84} ; Crozals 1909 : 292 {34} ; Diederich et
66!, 83!, 90! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches Roux 1991 : 22 {77} ; Gardiennet 2013 (non publié, 21,
non ou à peine calcaires, neutrophile, subneutrophile ou Darois : Val-Suzon, en Neudry, leg., det. et herb. A. Gar-
acidophile, euryhygrique (en particulier xérotolérant), asté- diennet) ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; Gueidan
gophile, euryphotique (photophile ou héliophile), envahis- et Roux 2003 : 26 {07} ; Lorella 2013 (non publié, 18,
sant assez souvent divers lichens saxicoles-calcifuges qu’il Mehun-sur-Yèvre, leg. et herb. B. Lorella, det. C. Roux) ;
peut ou non altérer. Étages collinéen, montagnard et subal- Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander 1897 : 11 {77} ;
pin. Ombroclimats subhumide et humide — Knudsen Parrique (Gasilien) 1898 : 101 {63} ; Roux 1978 : 68, 76,
et Kocourková 2010 : 229-234 {ne} ; Kocourková et 85, 94, 98, 99, 100, 106, 109, 112 (xxix, xxx), 114, 118,
Knudsen 2011 : 345-351 {m} ; Muggia et al. 2016 : 1246- 120, 125, 132, 138, 142, 146 {06, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ;
1247 {m} ; Florence 2016 (non publié, 65, Cauterets : Roux 1982 : 224 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2016 :
Clot, alt. 1596 m, sur gros bloc de granite dans un éboulis, 166 {82} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 224 {41} ;
2016/02/08, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et al. 2006
Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, Ajaccio : pointe (AFL Lozère) : 22, 25, 28, 29 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
de la Parata, alt. 5 m, sur apothécies d’Acarospora veronensis guedoc-Roussillon) : 191 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
et directement sur le rocher de diorite, 2018/10/10, leg., 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Gonnet Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 39, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ;
{90} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014
2011(Pyrénées-Orientales) : 52 (sub L. orbiculatum) {66} ; (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52
648

{06} ; Roux et Coste 2005 : 239 {48} ; Roux et Gueidan 2009 : 197 {07} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
2002 : 144 {13, 83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70, 71-73 2007 : 70 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 127 {04, 84} ;
{13, 84} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 68 {21} — Rem. Crozals 1924 : 114-115 {83} ; Payot et Harmand 1901 :
Longtemps nommé à tort Polycoccum marmoratum (voir 90 {74} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al.
Navarro et Roux 1990), puis Polycoccum opulentum (voir 2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Atienza et Hawksworth 2008). Orientales) : 36, 49 {66} ; Vězda 1972 : Lich. sel. exsicc.
Lichenothelia rugosa (G. Thor) Ertz et Diederich — n° 1052 {88} ; Wirth 1974 : 390 {68, 88} ; Wirth 2019 :
Syn. Lichenostigma « rugosa » G. Thor, Lichenostigma rugo- 86 {68} — Rem. Statut biologique incertain : thalle noirâtre
sum G. Thor — Non lichénisé, lichénicole — Grand-Est, bien visible, associé à diverses algues, lichénisé selon les
Territoire-de-Belfort, Massif armoricain, Doubs, Saône-et- anciens auteurs, mais non lichénisé selon Henssen et Jahns
Loire, Alpes, Massif central, Midi méditerranéen et submé- (1974), observé comme saxicole (Vaucluse : Bricaud et
diterranéen, Pyrénées, Corse. Assez commun. Non menacé Roux 1990) ou comme lichénicole (Drôme, sur Aspicilia
[lc] — 04!, 06!, 08!, 12r, 13!, 2b!, 25!, 26!, 30!, 35!, 43!, 44!, intermutans : Roux 2018 ; Var, sur Buellia sardiniensis :
56!, 57!, 61!, 65!, 66!, 68r, 70!, 71!, 73!, 83!, 90! — Sur thalle Poumarat 2019, non publié).
et apothécies de Diploschistes spp. saxicoles (calcifuges ou Lichenotubeufia Etayo — Ascomycètes non lichéni-
calcicoles) ou muscicoles, de subneutrophiles à basophiles, sés, lichénicoles — Etayo 2017 : 255-256 {ne}.
d’aérohygrophile à xérophile, photophile ou héliophile, peu Lichenotubeufia heterodermiae Etayo — Syn. Tubeufia
ou pas nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage heterodermiae Etayo — Non lichénisé, lichénicole — Côte-
subalpin — Clauzade et al. 1989 : 51 {m} ; Ertz et al. d’Or (Til-Chatel : la Chalandrue, sur Physcia aipolia sur
2013 : 135 {e, 08} ; Boumier et al. 2011 : 26 {44} ; Brackel tronc de feuillu, 2016/02/25, leg., herb. et det. A. Gar-
et al. 2018 : 199 {68} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; diennet, non publié) et Ardèche (Saint-Jean-Roure : sous
Florence et coll. 2019 : 239 {65} ; Gavériaux et Roux le Clot, alt. 980 m, sur Physcia aipolia sur tronc d’Acer pseu-
2015 : 67 {43} ; Gonnet et al. 2013 : 21 {2b} ; Hafellner doplatanus, 2015/12/28, leg. det. et herb. A. Gardiennet,
1994 : 226 {2b} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 129 {61} ; non publié). Extrêmement rare : deux stations connues
Monnat et al. 2017 : 21, 29, 39, 53 {35, 56} ; Poumarat en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
et coll. 2014 : 8 {66} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; critique d’extinction [cr] — 07!, 21! — Sur thalle de Hete-
Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL rodermia obscurata, Physcia spp. — Etayo 2002 : 166-167
Lozère) : 14 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80 {e} ; Etayo 2017 : 259 {ne} ; Vallade et Gardiennet
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30} ; 2016 : 71 {21}.
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30} ; Roux et al. 2011 Lichina C. Agardh — Ascomycètes lichénisés, non
(Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 502 {e} ; Ozenda
Orientales) : 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : et Clauzade 1970 : 301 {f }.
70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. Lichina confinis (O. F. Müll.) C. Agardh — Syn. Lichina
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : transfuga Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Côtes de la
314 {2b} ; Roux et Poumarat 2015 : 20 {13} ; Signoret mer du Nord, de la Manche, de l’Atlantique et de la Médi-
et Diederich 2003 : 217 {57} — Rem. La ressemblance terranée, y compris en Corse. Assez commun (Atlantique,
de cette espèce avec Lichenostigma maureri est superficielle. Manche) ou très rare (Méditerranée). Potentiellement
Lichenothelia scopularia (Nyl.) D. Hawksw. — Syn. menacé [nt] — 13!, 14a, 17!, 2b!, 22!, 29!, 34a, 35!, 44!,
Microthelia anthracina (Anzi) Arnold, Microthelia aterrima 50!, 56!, 62!, 64!, 76a, 85! — Saxicole, sur rochers maritimes
(Kremp. ex Anzi) Zahlbr., Microthelia scopularia (Nyl.) calcaires ou non, d’acidophile à basophile, très aérohygro-
Blomb. et Forssell — Non lichénisé, lichénicole faculta- phile, euryphotique (surtout photophile ou héliophile),
tif — Massif des Vosges, Alpes, Midi méditerranéen et sub- halophile. Étage supralittoral supérieur, exceptionnellement
méditerranéen, Pyrénées-Orientales. Assez peu rare. Non dans l’adlittoral. Ombroclimats subhumide et humide —
menacé [lc] — 04!, 05!, 07!, 26!, 38!, 66!, 68!, 74a, 83!, 84!, Clauzade et Roux 1985 : 502 {e} ; Ozenda et Clauzade
88! — Saxicole, calcifuge (sur roches très cohérentes et com- 1970 : 301 {f } ; Abbayes 1924 : 32 {44} ; Abbayes 1934 :
pactes), acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou 184, 191 {22, 29} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Boulan-
xérophile, mésophile ou héliophile. De l’étage mésomédi- ger et al. 2010 (« 2009 ») : 172 {62} ; Boumier et al. 2011 :
terranéen à l’étage alpin — Clauzade et Roux 1985 : 502 4, 7 {85} ; Bricaud 2008 : 141 {29} ; Carpentier 1914 : 56
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 187 {e} ; Asta 1970 : 105 {(44)} ; Coppins 1971 : 162 {29, 56} ; Crozals 1908 : 502
{05} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ; Asta et al. {34} ; Dominique 1884 : 314-315 {44} ; Houmeau 2001 :
1993 : 34 {05} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Bauvet et coll. 524, 525 {85} ; Hue 1894 : 317 {50} ; Massé 1966 : 878
649

{29} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Monnat et al. 2018 : 180, Midi méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé
190 {50} ; Olivier 1900-1903 : 374 {14, 17, 22, 29, 35, [nt] — 06!, 30!, 34!, 66a, 83! — Saxicole, sur parois et
44, 50, 56, 76, 85} ; Richard 1882 : 276 {85} ; Roux et al. surfaces inclinées de roches silicatées, calcifuge ou minimé-
2006 (Languedoc-Roussillon) : 139 {(34)} ; Roux et coll. calcicole, d’acidophile à neutrophile, moyennement ékréo-
2013 (Catal. Corse) : 251 {2b} ; Sérusiaux et al. 2003 : 19 phile, aéroxérophile, thermophile, non nitrophile. Étages
{62} ; Sparrius et al. 2002 : 62, 70 {62} ; Sussey 2003 (non thermo- et méso-, plus rarement supra-méditerranéen.
publié, 12, Sisco : Marina-de-Sisco, leg., herb. et det. J.-M. Ombroclimat subhumide. Peltulion euplocae — Clauzade
Sussey) ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Weddell 1875 : et Roux 1985 : 372 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 292
257-258 {85} ; Werner 1956 : 148 {50}. {f, Midi} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Crozals 1908 :
Lichina pygmaea (Lightf.) C. Agardh — Lichénisé, non 505 {34} ; Crozals 1912 : 261 {34} ; Engler et Lacoux
lichénicole — Côtes de l’Atlantique, de la Manche et de la 2012 : 16, 20 {34} ; Harmand 1905 : 65 {f, 30, 66} ; Marc
Méditerranée. Commun (Atlantique et Manche), très rare 1908 : 369 {30} ; Ménard 2009 : 77, 90, 131, 191, 235
en Méditerranée. Non menacé [lc] — 14a, 17a, 22!, 29!, {83} ; Nylander 1891 : 2-3, 25 {66} ; Roux 1967 : 151
34a, 35!, 44!, 50!, 56!, 64!, 76a, 85c — Saxicole, sur rochers {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 139 {30,
maritimes, calcaires ou non, acidophile, de subneutrophile (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105
à basophile, euryphotique, halophile. Étage médiolittoral {(66)} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al.
supérieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clau- 2014 (Tinée) : 37 {06}.
zade et Roux 1985 : 502 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Lichinella heppii (Müll. Arg.) P. Clerc et Cl. Roux —
301 {f } ; Abbayes 1924 : 32 {44} ; Abbayes 1934 : 185, 188 Syn. Gonohymenia heppii (Müll. Arg.) Henssen, Ompha-
{22, 29, 44} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Boumier et laria heppii Müll. Arg., Thyrea heppii (Müll. Arg.) Let-
al. 2011 : 4, 7 {85} ; Bricaud 2008 : 141 {29} ; Carpentier tau — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie. Très
1914 : 56 {(44)} ; Coppins 1971 : 162 {29, 56} ; Domi- rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
nique 1884 : 314 {44} ; Houmeau 2001 : 524, 525 {85} ; tique d’extinction [cr] — 74a — Saxicole, sur blocs de grès
Hue 1894 : 317 {50} ; Massé 1966 : 878 {29} ; Monnat et calcaire, inondés dans un torrent (Arve) — Clauzade et
al. 2018 : 180, 190 {50} ; Olivier 1900-1903 : 373-374 {14, Roux 1985 : 747 {e} ; Henssen et Jørgensen 1990 : 140
17, 22, 29, 35, 44, 50, 56, 76, 85} ; Richard 1882 : 276 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 292 {f } ; Choisy 1949 :
{85} ; Vivant 1988 : 65 {64} ; Weddell 1875 : 257 {85} ; 138 {74} ; Harmand 1905 : 66-67 {f, 74} ; Puget 1866 :
Werner 1956 : 148 {50} ; Werner 1973 : 332 — Rem. Les lxxxvii {74} — Rem. La présence de cette espèce dans
mentions de Maheu et Gillet (1914 : 57) en Haute-Corse l’Hérault et le Var, où elle n’a jamais été retrouvée depuis
aux environs de Calvi, sur une roche maritime, et au som- Crozals (1911 : 239, 1912 : 261 ; Crozals 1924 : 89),
met du monte Cinto (2706 m !) sur une roche quartzeuse, mérite confirmation ; il en est de même de la mention de
ainsi que celle de Maheu et Gillet 1926 : 10 (sur roche Coste (2011 : 105) dans les Pyrénées-Orientales. L’un des
siliceuse, pas de localité indiquée), jamais confirmées, ne thalles du matériel type montre à la base un peu de terre
sont pas acceptées. Seul Lichina confinis (significativement fortement calcaire (Roux, non publié).
non signalé en Corse par Maheu et Gillet) a été correc- Lichinella iodopulchra (Couderc ex Croz.) P. P. Moreno
tement reporté en Haute-Corse (voir sous cette espèce) et et Egea — Syn. Gonohymenia iodopulchra (Couderc ex
en Italie (Nimis 1993). L’insistance de Maheu et Gillet Croz.) Henssen, Gonohymenia nummularia (Nyl.) Hens-
à maintenir la détermination de leur matériel du monte sen nom. inval. [non Anema nummularium (Dufour ex
Cinto (« Nous confirmons la station du monte Cinto pour Durieu et Mont.) Nyl. ex Forssell], Omphalaria iodopulchra
cette espèce que tous les auteurs s’accordent à indiquer Couderc. ex Croz., Omphalaria nummularia Nyl. nom.
comme un Collémacé marin ») en dit long sur leur mécon- illeg. [non Dufour ex Durieu et Mont.], Thyrea iodopulchra
naissance de Lichina pygmaea. (Couderc ex Croz.) Zahlbr., Thyrea nummularia (Nyl.)
Lichinella Nyl. — Syn. Gonohymenia J. Steiner — Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Meuse et Midi
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
Roux 1985 : 502 {e} ; Moreno et Egea 1992 : 237-260 07!, 13a, 30a, 34a, 55a, 66a, 83! — Saxicole, sur rochers
{m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 301 {f }. (calcaires ou de roches silicatées basiques) soumis à des
Lichinella cribellifera (Nyl.) P. P. Moreno et Egea — écoulements temporaires, calcicole, subneutrophile, neu-
Syn. Gonohymenia cribellifera (Nyl.) Henssen, Rechingeria trophile ou basophile, ékréophile, aéroxérophile, souvent
cribellifera (Nyl.) Servít, Thyrea cribellifera (Nyl.) Zahlbr. ; héliophile, non nitrophile. Étages mésoméditerranéen et
incl. Rechingeria cribellifera var. kastrensis Servít, Rechingeria collinéen. Ombroclimats sec et subhumide — Clauzade
granitica (Samp.) Poelt — Lichénisé, non lichénicole — et Roux 1985 : 372 {e} ; Henssen et Jørgensen 1990 :
650

140 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 292 {f, (Sud-Est, al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
région méditerranéenne)} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; Ber- Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
ner 1947 : 129 {13} ; Choisy 1949 : 138 {30} ; Crozals 140 {(34), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
1910 : 240 {34} ; Crozals 1912 : 261 {34} ; Crozals 1931 : tales) : 36 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ;
39 {83} ; Harmand 1894 : 90 {55} ; Harmand 1905 : 67 {f, Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013
30, 66} ; Maheu 1930 : 599 {13} ; Ménard 2009 : 84 {83} ; (Catal. Corse) : 251 {2b}.
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 139 {(30, 34, Lithographa Nyl. — Syn. Haplographa Anzi, Pla-
66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)}. cographa Th. Fr. — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
Lichinella myriospora (Zahlbr.) P. P. Moreno et Egea coles — Clauzade et Roux 1985 : 503 {e} ; Ozenda et
ex M. Schultz — Syn. Gonohymenia myriospora (Zahlbr.) Clauzade 1970 : 229-230 {f }.
Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Var (Le muy : Lithographa tesserata (DC.) Nyl. — Syn. Graphis
partie ouest du rocher de Roquebrune-sur-Argens, sur petraea (Ach.) Wallr., Haplographa tumida Anzi, Lithogra-
arkose conglomératique permienne, alt. 100 m). Extrême- pha petraea (Ach.) Nyl., Lithographa petrophila (Wedd.)
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- Boistel, Lithographa tesserata var. nivalis (Th. Fr.) Zahlbr.,
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Lithographa tumida (Anzi) Ozenda et Clauzade, Opegra-
[cr] — 83! — Saxicole, sur parois ou surfaces inclinées de pha petraea Ach., Placographa nivalis Th. Fr., Placographa
roches calcaires ou silicatées soumises à des écoulements tesserata var. nivalis (Th. Fr.) Th. Fr. — Lichénisé, non
peu prolongés, calcifuge ou calcicole, de subneutrophile lichénicole — Haute-Garonne (Melles : alt. 950 m, sur
à basophile, aéroxérophile, moyennement ékréophile, de pierre de schiste noir non calcaire d’un vieux mur). Extrê-
moyennement à très héliophile, thermophile, non ou peu mement rare : une seule station connue en France. Patri-
nitrophile. Étages thermo- et mésoméditerranéen. Ombro- monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
climat subhumide — Ménard 2009 : 92 {83} ; Roux et al. tion [cr] — 31! — Saxicole, sur rochers, blocs ou pierres
2003 (CLLFM 9) : 130 {83}. (notamment de murs) de roches silicatées, calcifuge ou
Lichinella robusta Henssen — Lichénisé, non lichéni- minimécalcicole, subneutrophile ou moyennement acido-
cole — Alpes-Maritimes (Villeneuve-Loubet : la Fenouil- phile, substrato- et aéro-hygrophile, drosophile ou faible-
lère, alt. 55 m, sur rocher d’andésite ensoleillé, soumis à ment ékréophile, non ou peu héliophile, non nitrophile.
de brefs écoulements, 2017/10/05, leg., det. et herb. M. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide
Bertrand, non publié). Extrêmement rare : une seule sta- et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 503, 817
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 229 {rf } ; Farou 2011 :
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 06! — Saxi- 146 {31} — Rem. La mention de cette espèce à l’île d’Yeu
cole, sur rochers de roches calcaires ou silicatées basiques, de (Vendée) par Weddell (1875 : 296-297, sous L. petrophila
neutrophile à basophile, aéroxérophile, modérément ékréo- Wedd.) et Olivier (1900-1903 : 173, sous L. petraea) est
phile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages thermo- et très douteuse : spores de seulement 4-6 × 1 µm et réaction
méso-méditerranéen. Ombroclimats sec et subhumide — avec K non mentionnée dans la description des auteurs ; il
Henssen 1963 : 73-74 {ne}. se peut que ce soit un Polysporina.
Lichinella stipatula Nyl. — Lichénisé, lichénicole Lithothelium Müll. Arg. — Syn. Plagiocarpa R. C.
facultatif — Massif central et région méditerranéenne, y Harris, Pleurotrema Müll. Arg., Pleurotrematomyces Cif.
compris en Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 06!, et Tomas. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles —
07!, 13!, 19!, 2b!, 34a, 43!, 48!, 66!, 83a, 84!, 87! — Saxi- Aptroot 1991 : 46-72 {m}.
cole, sur rochers de roches calcaires ou silicatées basiques, Lithothelium triseptatum (Nyl.) Aptroot — Syn. Acro-
de neutrophile à basophile, aéroxérophile, modérément cordia conoidea var. triseptata (Nyl.) Boistel, Acrocordia tri-
ékréophile, héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage septata (Nyl.) Vězda, Porina acrocordioides (Zahlbr.) Zah-
thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, lbr., Porina lilacina Zschacke, Spermatodium triseptatum
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 502 (Nyl.) Trevis., Verrucaria conoidea var. triseptata Nyl. —
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 301 {f, région méditer- Lichénisé, non lichénicole — Région méditerranéenne (y
ranéenne} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 87} ; Bauvet compris en Corse) et Dordogne. Rare. Patrimonial d’intérêt
2009 : 118 {07} ; Boissière 1995 : 50 {43} ; Bricaud 2007 : national. Vulnérable [vu] — 07!, 11!, 13!, 2ba, 24!, 30!, 34!,
70 {84} ; Crozals 1908 : 503 {34} ; Crozals 1912 : 256 66r, 83!, 84! — Saxicole, sur des surfaces supraverticales ou
{34} ; Crozals 1923 : 22 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 65 protégées par un encorbellement, de roches calcaires très
{2b} ; Nylander 1873 : 300-301 {66} ; Nylander 1891 : cohérentes, valdé- ou omnino-calcicole, basophile, assez
25, 71-72 {66} ; Poumarat et coll. 2014 : 26 {66} ; Roux et ou fortement sciaphile, aérohygrophile, non nitrophile. De
651

l’étage thermoméditerranéen à l’étage supraméditerranéen Llimoniella Hafellner et Nav.-Ros. — Ascomycètes


(optimum dans le mésoméditerranéen), exceptionnelle- non lichénisés, lichénicoles — Hafellner et Navarro-
ment au collinéen (variante chaude). Ombroclimats sec et Rosinés 1993 : 769-778 {m}.
subhumide. Encephalographetum elisae — Aptroot 1991 : Llimoniella adnata Hafellner et Nav.-Ros. — Non lichénisé, liché-
70-72 {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 630 {e} ; Ozenda et nicole — À rechercher en France — Connu en Espagne (Catalogne) —
Sur thalle de Placidium squamulosum — Hafellner et Navarro-Rosi-
Clauzade 1970 : 190, 193 {f, Provence, (Corse)} ; Bauvet nés 1993 : 773 {e}.
2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2007 : 84 {07} ; Bricaud Llimoniella phaeophysciae Diederich, Ertz et Etayo —
2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bricaud Non lichénisé, lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence
et al. 1991 (CLLFM v) : 142 {07, 34, 84} ; Bricaud et al. (Haute-Ubaye : Jausiers, l’Ubac, dans un vallon, sur Phaeo-
1992 (CLLFM vi) : 82 {30} ; Bricaud et Roux 1991 : 84, physcia poeltii sur Populus nigra, alt. 1430 m, Roux et al.
88 {34, 84} ; Clauzade 1969 : 105 {84} ; Clauzade et 2011 (Haute-Ubaye) ; Saint-Paul-sur-Ubaye : Maljasset,
Roux 1973 : 43 {13, 84} ; Clauzade et Roux 1974 : 41-42 sur Phaeophyscia poeltii sur tronc de Salix sp. dans une ripi-
{34, 83} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. viii, 7, 9, 11 {11, sylve, 2014/07/25, leg. D. et O. Gonnet, herb. et det. A.
13, 34, 84} ; Farou 2017 (non publié, 24, Villefranche- Gardiennet). Extrêmement rare : deux stations connues
de-Lonchat : le cimetière, alt. 87 m, un bloc de calcaire au en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
sol, abrité en partie par un édifice funéraire, 2017/11/09, critique d’extinction [cr] — 04! — Sur thalle et apothécies
leg., herb. et det. J.-L. Farou) ; Mattei 1976 : 61 {13} ; de Phaeophyscia spp. — Diederich, Ertz et Etayo 2010 :
Roux 1976 : 20-21 {13} ; Roux 1978 : 68 {84} ; Roux et 254-258 {m} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04}.
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140 {30, 34, 66} ; Roux Llimoniella scabridula (Müll. Arg.) Nav.-Ros. et Hafellner — Syn.
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ; Roux et coll. Lecidea scabridula Müll. Arg. — Non lichénisé, lichénicole — À recher-
2013 (Catal. Corse) : 251 {(20)} ; Vězda 1965 : Lich. sel. cher en France — Connu en Espagne et en Suisse — Sur thalle d’Acaros-
pora nodulosa et A. placodiiformis — Hafellner et Navarro-Rosinés
exsicc. n° 433 {84} ; Werner 1973 : 336 {20} ; Zschacke 1993 : 771-772 {e} ; Vouaux 1913 : 408 {m}.
1927 : 5 {2b}. Llimoniella terricola (Rehm ex Arnold) M. Schultz, Diederich et
Llimonaea Egea et Torrente — Ascomycètes lichéni- Ertz — Syn. Gelatinopsis leptogii Ertz et Diederich, Physma terricolum
Rehm ex Arnold, Psorotichia terricola (Rehm ex Arnold) Lettau — Non
sés, non lichénicoles — Torrente et Egea 1991 : 239-245 lichénisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment
{m}. en Belgique et en Allemagne — Sur Epiphloea byssina — Ertz et Die-
Llimonaea sorediata van den Boom, M. Brand et derich 2006 : 515-518 {m}.
Elix — Lichénisé, lichénicole facultatif — Départements Lobaria (Schreb.) Hoffm. — Ascomycètes lichénisés,
de la façade de l’Atlantique et de la Manche, surtout sur le non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 503, 55
littoral et au voisinage de celui-ci, et littoral de Corse-du- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 333-336 {f } — Rem.
Sud. Assez commun. Non menacé [lc] — 2ar, 22!, 29!, 35!, Dans une étude de phylogénie moléculaire, Moncada et
44!, 50!, 56!, 64!, 76!, 85! — Saxicole (sur parois de roches al. (2013 : 203-263) montrent que le genre Lobaria peut
non calcaires, supraverticales ou protégées par des encorbel- être subdivisé en plusieurs genres, ce que font Wirth et al.
lements, également sur murs), rarement corticole (sur feuil- 2013. Voir Lobarina et Ricasolia.
lus, notamment sur tronc de vieux Quercus et Hedera, où il Lobaria linita (Ach.) Rabenh. — Lichénisé, non liché-
peut s’établir sur Pachnolepia pruinata), subneutrophile ou nicole — Alpes, Massif central (Loire) et Corse. Rare.
modérément acidophile, aérohygrophile, stégophile, plutôt Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 05r,
thermophile, non nitrophile. Étages adlittoral, thermomé- 06!, 2ba, 38a, 42a, 73!, 74! — Terricole (sur sol humifère),
diterranéen et collinéen (variante chaude). Ombroclimats muscicole, souvent entre des blocs de roches silicatées, par-
subhumide et humide. Dirinetum massiliensis et associa- fois même saxicole, calcifuge, de moyennement à assez
tions voisines — van den Boom et Brand 2007 : 309-314 fortement acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, chio-
{e, 22, 29, 50} ; Boumier et al. 2011 : 11 {85} ; Bricaud nophile (principalement dans les combes à neige), assez
2008 : 141 {29} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : photophile ou modérément héliophile, non nitrophile.
9 {2a} ; Monnat et al. 2017 : 42, 44, 53 {56} ; Monnat Étages alpin et nival, plus rarement à la partie supérieure
et al. 2018 : 180, 190 {50} — Rem. Exceptionnellement du subalpin, exceptionnellement plus bas, jusqu’au monta-
fertile. Confondu avec Dirina massiliensis f. sorediata s. l. gnard. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux
jusqu’à une date récente, puis avec Dirina fallax morpho. 1985 : 503 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 334 {f, hautes
sorediata, il se distingue de ce dernier à l’état stérile par montagnes} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll.
des soralies nettement rosées sur le frais, son thalle C + Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ;
(rouge) très intense, presque toujours entouré d’une ligne Boissière et al. 1989 : 7, 15 {74} ; Bricaud et al. 1992
hypothalline noire. (CLLFM vi) : 88-89 {06} ; Choisy 1951 : 214 {38, 42, 74} ;
652

Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Gueidan et Roux al. 1998 : 87 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ;
2002 : 35 {74} ; Harmand 1909 : 712 {f, 74} ; Maheu et Choisy 1951 : 214, 1953 : 184 {01, 25, 38, 39, 42, 71,
Gillet 1914 : 64-65 {2b} ; Payot 1861 : 430 {74} ; Payot 73} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clauzade et
et Harmand 1901 : 77 {74} ; Roux et al. 2012 (Roya- Rondon 1961(iii) : 4 {30} ; Commerçon 2003 : 17 {2a,
Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 2b} ; Companyo 1864 : 817 {66} ; Coppins 1971 : 162
45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 251 {(20)} ; {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {30} ; Coste
Werner 1973 : 332 {20} ; Zschacke 1927 : 8 {2b}. 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18
Lobaria pulmonaria (L.) Hoffm. — Syn. Lobaria pul- {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Cozette 1906 :
monacea (Ach.) Shirley, Lobaria pulmonaria f. hypomela 258 {60} ; Crozals 1914 : 57 {34} ; Crozals 1923 : 90
(Delise) Cromb., Lobaria pulmonaria f. papillaris (Delise) {2b} ; Crozals 1924 : 96 {83} ; Darnis in Collectif SBCO
Hue, Sticta pulmonacea (Ach.) Ach., Sticta pulmonaria (L.) 2018 : 12 {15} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 :
Biroli — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France (y tab. 1 {88} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 :
compris en Corse, mais manque dans les régions trop sèches 8 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab. 2
ou polluées et dans les forêts trop jeunes ; tend à disparaître {40} ; Didier et Royer 2017 : 17 {52} ; Diederich et al.
lorsque le traitement forestier élimine systématiquement les 2006 : 56 {08} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08} ; Fiore-
vieux arbres. Assez commun dans les parties suffisamment Donno 2003 (annexe 2) : 5, 6 {01} ; Genty 1934 : 95
pluvieuses de la moitié S de la France. Potentiellement {21} ; Gonnet et al. 2013 : 26, 36 {2b} ; Gonnet et al.
menacé [nt] — 01!, 02r, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 2013 : 70 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
10r, 11!, 12!, 14a, 15!, 16r, 17r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23r, 45, 50, 52, 54, 55, 162, 163, 168, 169, 178, 179, 180
24!, 25!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 38!, {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 77 {31} ;
39!, 40!, 41a, 42a, 43a, 44!, 46!, 47!, 48!, 49a, 50a, 51a, 52!, Graves 1857 : 176 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a,
53a, 54!, 55!, 56!, 57!, 59r, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 2b} ; Hafellner 1994 : 226-227 {2b} ; Happe in Collectif
67!, 68!, 70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76!, 77!, 79a, 80r, SBCO 2018 : 14 {23} ; Harmand 1896 : 240-241 {54, 57,
81r, 83!, 84!, 85a, 87!, 88!, 90a — Surtout corticole (sur 68, 70, 88} ; Harmand 1909 : 710-712 {f, 29, 50, 61, 63} ;
tronc de vieux feuillus : Quercus, Fraxinus, Acer, Castanea, Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux
Fagus, etc., exceptionnellement sur Abies), mais également 1982 : 279 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {64} ; Hue
saxicole, souvent muscicole (sur mousses corticoles ou 1894 : 294 {14} ; Hue 1896 : 241 {38, 73} ; Hue 1908 : 9
saxicoles), très aérohygrophile, substratohygrophile, ané- {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 224 {47} ;
mophobe, moyennement acidophile ou subneutrophile, Kieffer 1895 : 48 {57} ; Lamy 1880 : 375-376 {63, 87} ;
euryphotique (surtout photophile mais non héliophile), Lamy 1883 : 356 {65} ; Laronde 1900 : 36 {03} ; Laronde
peu ou pas nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et Garnier 1901 : 42 {63} ; Lutz et Maire 1901 : clxxvi
et montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide. {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {2b} ; Maheu et
Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : 503 Gillet 1926 : 28 {2b} ; Marc 1908 : 389 {12, 30} ; Martin
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 333-334 {f } ; Abbayes et al. 2018 : 11, 13, 18 {01, 39} ; Meyer et al. 1982 : 54
1932 : 24 {66} ; Abbayes 1934 : 64, 78, 85, 102, 105, 129, {73} ; Monnat et al. 2017 : 44, 46, 53, 57 {35} ; Nicoli
143, 155 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander 1856 : 550 {63} ;
87} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Asta 1972 : 137 {04} ; Nylander 1873 : 284 {66} ; Nylander 1891 : 55 {66} ;
Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1983 : 36 {68} ; Bauvet Nylander 1896 : 39 {77} ; Olivier 1897 : 143-144 {14,
2005 : 182-183, 195, 196 {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79,
Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203, 204 85} ; Olivier 1900 : 18 {29} ; Ozenda 1950 : 36 {(06)} ;
{07} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {21, 52} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 66 {15, 43, 63} ; Payot 1861 :
Berner 1947 : 126 {83} ; Boissière 1994 : 6, 7, 10, 13 430 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 77 {74} ; Pitard
{63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly 1902 : cxxv {33} ; Prin 1983 : 12 {10} ; Puget 1866 :
de Lesdain 1920 : 220 {62} ; Brackel et al. 2018 : 196 lxxxviii {74} ; Rastetter 1965 : 624 {70, 88} ; Ravaud
{68, 70, 88} ; Bréret 2017 : 11-12 {17} ; Bréret 2017 : 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 16 {79} ; Rondon 1953
11-12 {17} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud (Sainte-Baume) : 32 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 :
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Bricaud 206 {77} ; Rose, Van Haluwyn et Lerond 1979 : 92, 96
2008 : 141 {29} ; Brisson 1875 : 114 {51} ; Brisson 1880 : {61} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux
194 {02} ; Bugnon 1956 : 11-12, 13 {21} ; Cabanès 1900 : 1985 (non publié, 2B, Galeria : forêt du Fango, sur Quercus
29 {30} ; Caillet et al. 2007 : 95 {70} ; Chaperot 1998 : ilex) ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2005
31 {84} ; Chipon 1994 : 52 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
653

6 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; {22, 29, 35, 44, 56, 85} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 23,
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140 {30, 34, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Asta et al. 1983 : 36
48, 66} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux {68} ; Bauvet 2005 : 182-183, 195 {07} ; Bauvet 2007 : 84
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 69 {66} ; Roux et al. {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ;
2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Béguinot
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux 2012 : 18 {21, 52} ; Boissière 1994 : 7, 10, 11 {63} ; Bouly
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 251 {2a, 2b} ; Roux et Guei- de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly de Lesdain
dan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 1911 (Fontainebleau) : 555 {77} ; Bricaud 2008 : 142
31 {31} ; Signoret 2004 : 1-39 {01, 02, 03, 09, 11, 19, 21, {29} ; Brisson 1876 : 244 {51} ; Bugnon 1956 : 13 {21} ;
23, 24, 25, 26, 31, 33, 40, 41, 43, 52, 54, 55, 57, 59, 60, Caillet et al. 2010 : 133, 142 {88} ; Caillet et al. 2011 :
65, 67, 68, 70, 71, 75sl, 77, 80, 81, 87, 88, 90} ; Sipman 108, 112 {68} ; Carlier 2018 (non publié, 32, Monlezun-
2000 : 48 {20} ; Sparrius et al. 2002 : 62, 70 {62} ; Vadam d’Armagnac : forêt communale de Monlezun-d’Armagnac,
et al. 1999 : 95, 99 {21} ; Vallade et Gardiennet 2016 : alt. 75 m, sur feuillu, 2018/07/24, leg., herb. et det. G.
38 {21} ; van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den Carlier) ; Chipon 1994 : 52 {54, 67, 68, 88} ; Chipon
Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; van den Boom et Breuss et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1951 : 214 {01, 25,
2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 19, 28 69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clau-
{55} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn zade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clauzade et Rondon
1983 : 126, 139 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 9 {62} ; Van 1961(iii) : 5 {30} ; Companyo 1864 : 817 {66} ; Coppins
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt 21) ; Vivant 1971 : 162 {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Madasse) : 21
1988 : 65 {64} ; Werner 1933-1934 : 37 {67} ; Werner {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012
1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1969 : 198 {68,88} ; Werner (Grésigne) : 10 {81} ; Crozals 1914 : 58 {34} ; Crozals
1973 : 332 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 198 {2b} ; 1923 : 90 {2b} ; Crozals 1924 : 96 {83} ; Darnis in Col-
Zschacke 1927 : 8 {2b} — Rem. A sensiblement régressé lectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Delhoume 2019 (non publié,
dans la moitié nord de la France (pollution, traitement 58, Gouloux : le Vernet Enragé, alt. 510 m, sur tronc de
forestier, récolte à but commercial, etc.). feuillu, 2019/02/06, leg., det. et herb. A. Delhoume, conf.
Lobarina Nyl. — Ascomycètes lichénisés, non liché- C. Roux) ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : tab.
nicoles. 2 {40} ; Derrien 2016 (non publié, 36, Saint-Michel-en-
Lobarina scrobiculata (Scop.) Nyl. ex Cromb. — Syn. Brenne : réserve de Chérine, saulaie du bois de Las, alt.
Lobaria scrobiculata (Scop.) DC., Lobaria verrucosa (Huds.) 94 m, sur Salix, 2016/04/14, leg., herb. et det. M.-C. Der-
Hoffm., Lobarina verrucosa (Huds.) Gyeln. ex Räsänen, rien) ; Fagot 1906 : 178 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ;
Sticta scrobiculata (Scop.) Ach., Stictina scrobiculata (Scop.) Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 6 {01} ; Flon 1929 : 47
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À peu près partout, y {77} ; Florence et coll. 2019 : 241 {65} ; Genty 1934 :
compris en Corse et dans le Midi ; manque dans les régions 95 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ; Gourdon [coll.
trop sèches ou polluées et disparaît lorsque le traitement Abbayes et Choisy] 1930 : 49, 50, 52, 54, 163, 178 {31} ;
forestier élimine systématiquement les vieux arbres. Assez Graves 1857 : 176 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a,
rare. Potentiellement menacé [nt] — 01r, 03a, 04!, 06!, 07!, 2b} ; Harmand 1896 : 238-239 {54, 57, 67, 68, 88, 90} ;
09!, 10r, 11!, 12r, 14a, 15!, 16r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22r, 23!, Harmand 1909 : 716-718 {f, 29,50, 61} ; Houmeau et
24!, 25a, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 39!, 40!, 43a, Roux 1981 : 96, 99 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279
44a, 46!, 47!, 48!, 50a, 51a, 52!, 54!, 56!, 57a, 58!, 60a, 61a, {15} ; Hue 1894 : 294 {14} ; Hue 1896 : 241 {73} ; Hue
63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70a, 71a, 72!, 73a, 74a, 77†, 1908 : 10 {40} ; Issler 1927-1928 : 89 {68} ; Jeanjean [coll.
79a, 81r, 83!, 85!, 87!, 88!, 90a — Surtout corticole (sur Bouly de Lesdain] 1925 : 224 {47} ; Kieffer 1895 : 48,
tronc de vieux feuillus : Quercus, Fraxinus, Acer, Castanea, 49 {57} ; Lamy 1880 : 375 {63, 87} ; Laronde 1900 : 37
Fagus, etc.), mais également saxicole, souvent muscicole {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Maheu 1907 :
(sur mousses corticoles, saxicoles ou terricoles), parfois ter- 234 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 65 {2b} ; Maheu et
ricole, très aérohygrophile, substratohygrophile, moyen- Gillet 1926 : 28-29 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 :
nement acidophile, euryphotique, non nitrophile. Étages 56 {68} ; Marc 1908 : 390 {12, 30} ; Massé 1964 : 123
supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli- {35} ; Monnat et al. 2017 : 21, 29, 44, 46, 56, 57 {(35)} ;
mats humide et hyperhumide. Lobarion pulmonariae — Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 284 {66} ;
Clauzade et Roux 1985 : 503 {e} ; Ozenda et Clauzade Nylander 1891 : 56 {66} ; Nylander 1896 : 39 {77} ;
1970 : 333 {f } ; Abbayes 1926 : 41 {44} ; Abbayes 1932 : 24 Olivier 1897 : 146-147 {14, 22, 35, 44, 50, 56, 61, 72,
{66} ; Abbayes 1934 : 64, 79, 86, 102, 129, 143, 150, 153 79, 85} ; Olivier 1900 : 18-19 {29, 72} ; Ozenda 1950 :
654

36 {06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 66 {15, 43, 63} ; Clauzade et Roux 1985 : 143 {e} ; Ozenda et Clauzade
Payot 1861 : 430 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 77 1970 : 591 {f, montagnes, au-dessus de 1000 m} ; Asta
{74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Poumarat 2019 (non [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta et Roux 1977 :
publié, 66, Estoher : chemin du mas Mallet à la Mouline, tab. xvi, xxi {05} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ;
alt. 1150 m, sur rochers moussus et troncs de Fagus mous- Choisy 1951 : 209, 1953 : 183 {04, 05, 15, 38, 48, 63, 74} ;
sus, 2019/11/01, leg. M.-J. Gomez, det. S. Poumarat) ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Ron-
Prin 1983 : 12 {10} ; Rastetter 1965 : 623 {68} ; Richard don 1959 : 390 {05} ; Coste 2011 : 105 {09} ; Florence
1877 : 16 {79} ; Richard 1882 : 286 {79} ; Rose [coll. et coll. 2019 : 273 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 33 {2b} ;
Boissière] 1990 : 206 {77†} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux Harmand 1913 : 941-943 {f, 05, 15, 48, 63} ; Houmeau
1985 (non publié, 2B, Galeria : forêt du Fango, sur Quercus et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1889 : 230 {15} ; Magnin
ilex) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et 1876 : 122 {04} ; Meyer et al. 1982 : 53 {73} ; Moreau
al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 et Moreau 1934 : 338 {63} ; Nylander 1863 : 398 {05} ;
(Languedoc-Roussillon) : 140 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et Parrique (Gasilien) 1891 : 416 {63} ; Parrique (Gasi-
al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- lien) 1898 : 81 {15, 63} ; Poumarat et coll. 2014 : 22 {66} ;
Orientales) : 36, 49 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {(48)} ; Roux et al.
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 251-252 {2a, 2b} ; 2006 (Languedoc-Roussillon) : 93 {(48, 66)} ; Roux et al.
Séguy 1950 : 46 {31} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vallade et 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Gardiennet 2016 : 38 {(21)} ; van den Boom et al. 1995 : Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
265 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 {39} ; van 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 116 {72} ; Vězda 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux
1969 : Lich. sel. exsicc. n° 832 {2b} ; Vivant 1988 : 65 {64} ; et coll. 2013 (Catal. Corse) : 252 {2b} ; Séguy 1950 : 46
Werner 1933-1934 : 38 {67} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ; {65} ; Sussey 2011 : 36-37 {2b} — Rem. La mention de
Werner 1969 : 195 {68,88} ; Werner 1973 : 332 {20} ; cette espèce sur « calcaires durs à Nîmes » (Gard) par Caba-
Werner et Deschâtres 1968 : 198 {2b} ; Wirth 1974 : nès (1900 : 34) est erronée.
390 {68, 88} ; Zschacke 1927 : 8 {2b} — Rem. A forte- Lobothallia alpina Cl. Roux et M. Bertrand sp. nov. ad
ment régressé dans la moitié nord de la France. int. — Lichénisé, non lichénicole — Savoie (Vanoise) et
Lobothallia (Clauzade et Cl. Roux) Hafellner — Alpes méridionales (incl. mont Ventoux), mais vraisembla-
Syn. Aspicilia subgen. Lobothallia Clauzade et Cl. Roux, blement plus répandu. Peu rare — 04!, 05!, 06!, 73!, 84! —
Aspicilia subgen. Pachyothallia Clauzade et Cl. Roux — Saxicole, sur des surfaces horizontales ou plus ou moins
Ascomycètes lichénisés, rarement lichénicoles — Clauzade inclinées de rochers et gros blocs de calcaires très cohérents,
et Roux 1984 : 140-141 {e} ; Nordin et al. 2010 : 1341 valdé- ou omnino-calcicole, basophile, xérophile, astégo-
{m} ; Paukov et al. 2019 : 301-322 {m} — Rem. Selon phile, plus ou moins héliophile, héminitrophile. Étages
la phylogénie moléculaire (Nordin et al. 2010), on doit montagnard supérieur et surtout subalpin. Ombroclimats
inclure les Aspicilia subgen. Pachyothallia dans le genre humide et hyperhumide — Asta et al. 1972 : 92, 102 (sub
Lobothallia ; ce point de vue est confirmé par l’analyse de « Aspicilia farinosa ») {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi
l’ADN d’autres Pachyothallia, en particulier le type du sous- (sub. « Aspicilia farinosa ») {05, 06} ; Bertrand et Roux
genre, Aspicilia cernohorskyana (Sohrabi in Roux 2012 : 2016 : 60 p. p. {04} ; Roux 1978 : 112 (xxix), 115 (sub
216). « Aspicilia farinosa ») {73} ; Roux et al. 2011 : 38 (sub « A.
Lobothallia alphoplaca (Wahlenb.) Hafellner — Syn. cheresinoides » ad int.) {04} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver-
Acarospora polycarpa Th. Fr., Aspicilia alphoplaca (Wah- don) : 42 (sub « Aspicilia farinosa » p. p.) {04, 06} ; Roux et
lenb.) Poelt et Leuckert, Lecanora alphoplaca (Wahlenb.) al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 (sub « Aspicilia farinosa » p. p.)
Ach., Lecanora melanaspis var. alphoplaca (Wahlenb.) Th. {04} — Rem. Voir l’appendice taxonomique. Longtemps
Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes, Massif cen- confondu avec Lobothallia controversa chémo. controversa
tral, Pyrénées et Corse. Assez peu commun. Non menacé qu’il semble remplacer dans les assez hautes montagnes et
[lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 15!, 2b!, 38a, 43!, 48!, 63a, dont il se distingue par son thalle dépourvu de terpénoïdes,
64!, 65!, 66!, 73!, 74! — Saxicole, sur rochers et blocs de épais, distinctement fendillé-aréolé ou aréolé, à aréoles
roches silicatées très cohérentes, calcifuge, de très acidophile devenant nettement convexes.
à subneutrophile, astégophile, xérophile, de moyennement Lobothallia cernohorskyana (Clauzade et Vězda) A.
à très héliophile, nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Nordin, Cl. Roux et Sohrabi — Syn. Aspicilia cernohors-
Ombroclimats humide, plus rarement hyperhumide — kyana (Clauzade et Vězda) Cl. Roux, Lecanora cernohors-
655

kyana Clauzade et Vězda — Lichénisé, non lichénicole — en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
Midi méditerranéen. Assez rare. Potentiellement menacé 13!, 2b!, 26!, 30!, 34!, 48!, 64!, 65!, 66!, 83!, 84! — Saxicole,
[nt] — 13!, 26!, 83!, 84! — Saxicole, sur blocs peu élevés sur rochers calcaires plus ou moins exposés, laticalcicole,
ou dalles de calcaires gréseux généralement assez tendres basophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro-
et fortement poreux, médio- ou valdé-calcicole, basophile, phile ; souvent parasite d’Aspicilia calcarea s. l. De l’étage
mésophile ou xérophile, substratohygrophile, astégophile, mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec,
photophile et surtout héliophile, héminitrophile. Étages subhumide et humide. Aspicilion calcareae — Clauzade
méso- et supra-méditerranéen inférieur. Ombroclimat et Roux 1973 : 47-50 {f } ; Clauzade et Roux 1985 : 185
subhumide. Aspicilietum calcareae lobothallietosum cerno- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 556 {f, région méditer-
horskyanae — Clauzade et Roux 1985 : 184 {e} ; Roux ranéenne} ; Roux 2012 : 216 {f } ; Asta et Roux 1977 :
2012 : 216 {f } ; Clauzade et Roux 1973 : 50 {13, 84} ; tab. xi, xv, xvi, xx {04, 05, 06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Clauzade et Vězda 1970 : 215-219 + 2 pl. ht {84} ; Roux 32 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
1977 : 88 {13, 26, 84} ; Roux 1978 : 132, 134, 140 (li) {26, 58 {84} ; Bricaud et Roux 1990 : 121 {2b} ; Clauzade et
84} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : Roux 1974 : 53-55 {04, 05} ; Clauzade et Vězda 1970 :
19 {13} — Rem. La mention de cette espèce par van den 218 (tab. 1) {84} ; Gonnet et al. 2013 : 41 {2b} ; Houmeau
Boom, Etayo et Breuss (1995) à 1760 m d’altitude, dans et Roux 1991 : 547 {65} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Méric
les Pyrénées-Atlantiques, mérite confirmation. et al. 2019 : 34 {84} ; Roux 1967 : 146bis {30} ; Roux 1977
Lobothallia chadefaudiana (Cl. Roux) A. Nordin, Cl. (non publié, 26, Buis-les-Baronnies) ; Roux 1978 : 69,
Roux et Sohrabi — Syn. Aspicilia cernohorskyana var. mace- 124, 128, 132, 138, 142 {04, 06, 83} ; Roux 1982 : 213
donica Vězda, Aspicilia chadefaudiana Cl. Roux — Liché- {13, 30, 83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2006 (AFL
nisé, non lichénicole — Alpes et Massif central méridio- Lozère) : 24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous-
nal. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 06!,
sillon) : 93 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42
07!, 12!, 30!, 48!, 73!, 83! — Saxicole, sur rochers presque
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et
toujours calcaréo-dolomitiques, médio- ou valdé-calci-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al.
cole, xérophile, astégophile, photophile ou modérément
2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
héliophile, non ou peu nitrophile. De l’étage supramé-
Corse) : 252 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux
diterranéen à l’étage montagnard, rarement au subalpin.
et Gueidan 2002 : 136 {83} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc.
Ombroclimat humide — Roux 1977 : 159-172 (57-70)
n° 811 {2b} ; Vivant 1988 : 14 {64} ; Werner 1973 : 329
{30} ; Roux 2012 : 216 {f } ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ;
{20} — Rem. Les « L. cheresina » orophiles et non parasites
Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Gueidan et Roux 2003 :
(Clauzade et Roux 1974 ; Asta et Roux 1977 ; Roux et
24 {07} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Roux 1980
(non publié, 73, Pralognan-la-Vanoise : sentier du mont al. 2011-2013 (Haute-Ubaye, Haut-Verdon, Roya-Bévéra))
Bochor au pont de Glière, sur la base d’une paroi calcaire, appartiennent en fait à L. cheresinoides.
alt. 1925 m, 1980/09/06, leg., det. et herb. C. Roux) ; Lobothallia cheresina (Müll. Arg.) A. Nordin, Cl. Roux
Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. et Sohrabi chémo. justii — Syn. Aspicilia cheresina var.
2006 (AFL Lozère) : 26 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- justii (Servít) Clauzade et Cl. Roux, Aspicilia justii (Servít)
doc-Roussillon) : 93 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute- Ozenda et Clauzade, Lecanora justii Servít — Lichénisé,
Ubaye) : 45 {04} ; Roux et Coste 2005 : 235 {48} ; Roux et lichénicole — Alpes méridionales et basses montagnes
Gueidan 2002 : 136 {83} — Rem. Diffère de L. controversa méditerranéennes et subméditerranéennes. Assez commun.
par la présence de papilles et l’absence de terpénoïdes. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 12r, 13!, 83!, 84! — Saxi-
Lobothallia cheresina (Müll. Arg.) A. Nordin, Cl. Roux cole, sur rochers calcaires plus ou moins exposés, laticalci-
et Sohrabi — Lichénisé, non lichénicole — Paukov et al. cole, basophile, xérophile, astégophile, héliophile, hémini-
2019 : 318 {m} — Rem. Trois chémotypes, autrefois consi- trophile ; souvent parasite d’Aspicilia calcarea s. l. De l’étage
dérés comme des espèces puis comme des variétés, dont le mésoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec,
statut mériterait d’être réévalué par des analyses d’adn. Voir subhumide et humide. Aspicilion calcareae — Clauzade
L. cheresinoides. et Roux 1973 : 47-50 {f } ; Roux 2012 : 216 {f } ; Asta et
Lobothallia cheresina (Müll. Arg.) A. Nordin, Cl. Roux Roux 1977 : tab. xi {04, 06} ; Clauzade et Roux 1974 :
et Sohrabi chémo. cheresina — Syn. Aspicilia cheresina 53-55 {05} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Mattei
(Müll. Arg.) Hue, Lecanora cheresina Müll. Arg. — Liché- 1976 : 59 {13} ; Roux 1978 : 124 {83} ; Roux 1982 : 213
nisé, lichénicole — Alpes méridionales, Pyrénées et surtout {83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver-
basses montagnes et collines méditerranéennes, y compris don) : 42 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ;
656

Roux et Gueidan 2002 : 136 {83} — Rem. Chémotype astégophile, non ou modérément héliophile, non nitro-
K + (jaune). phile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard
Lobothallia cheresina (Müll. Arg.) A. Nordin, Cl. Roux inférieur. Ombroclimats sec, subhumide et humide —
et Sohrabi chémo. microspora — Syn. Aspicilia calcarea Clauzade et Roux 1985 : 185 {e} ; Nordin et al. 2010 :
var. microspora Arnold, Aspicilia cheresina var. micros- 1346 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 556 {f } ; Roux
pora (Arnold) Clauzade et Cl. Roux, Aspicilia microspora et al. 2016 : 586-595 {m, 04, 06, 83, 89} ; AFL (collectif )
(Arnold) Hue, Lecanora microspora (Arnold) Zahlbr. — 1983 : 8 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; Asta 1973 :
Lichénisé, lichénicole — Alpes (principalement méridio- 38 {38} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet et coll.
nales) et surtout basses et moyennes montagnes méditer- 2009 : 188 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bertrand et Roux
ranéennes et subméditerranéennes. Assez peu rare. Poten- 2016 : 60 p. p. {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ;
tiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 13!, 38!, 66r, 83!, Bricaud 2007 : 58 {04, 84} ; Brisson 1875 : 135 {51} ;
84! — Saxicole, sur rochers calcaires plus ou moins exposés, Brisson 1876 : 244 {51} ; Cabanès 1900 : 39 {30} ; Choisy
laticalcicole, basophile, xérophile, astégophile, héliophile, 1949 : 116 {69} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 1, 14, 20
héminitrophile ; souvent parasite d’Aspicilia calcarea s. l. De {83, 84} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ;
l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin, rarement au Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Crozals 1914 : 111
mésoméditerranéen. Ombroclimats subhumide et humide. {34} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler et Lacoux
Aspicilion calcareae — Clauzade et Roux 1973 : 47-50 2012 : 11 {34} ; Fagot 1906 : 196 {31} ; Farou 2016 : 147
{f } ; Clauzade et Roux 1985 : 185 {e} ; Ozenda et Clau- {46} ; Genty 1934 : 104 {21} ; Harmand 1897 : 229 {54} ;
zade 1970 : 554 {f } ; Roux 2012 : 216-217 {f } ; Asta Maheu 1931 : 75 {13} ; Maheu et Gillet 1926 : 54 {2b} ;
1973 : 38 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04} ; Bricaud Marc 1908 : 403 {12} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 45
2004 (Aperçu) : 32 {84} ; Clauzade et Roux 1974 : 53-55 {74} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1896 : 66
{05} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 20 {83} ; Clauzade et {77} ; Nylander 1897 : 5 {77} ; Olivier 1901 : 234 {66} ;
Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Maheu 1930 : 608 {13} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 80 {48, 63} ; Poumarat et
Roux 1978 : 124, 128 {06} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux coll. 2014 : 21 {66} ; Prin 1983 : 21 {10} ; Puget 1866 :
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 93 {66} ; Roux et al. lxxxix {74} ; Roux 1978 : 99, 101 {06, 83} ; Roux 1982 :
2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; Roux et al. 2015 213 {13} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux et al. 1999 (Grand-
(Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 Pierre) : 219 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 28
{83} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 {13} — Rem. Chémo- {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 94 {30,
type à thalle K + (rouge), riche en acide norstictique. 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 p. p. {04} ;
Lobothallia controversa Cl. Roux et A. Nordin — Syn. Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 p. p. {04} ; Roux et al.
Lobothallia farinosa auct. [non (Flörke) A. Nordin, Savić et 2011 (Pyrénées-Orientales) : 47, 66 {66} ; Roux et al. 2012
Tibell] — Lichénisé, non lichénicole — Roux et al. 2016 : (Roya-Bévéra) : 61 p. p. {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
586-595 {m} — Rem. La seule espèce du genre Lobothallia 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
et semble-t-il de la famille des Megasporaceae (Paukov et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
2019 : 316-317) contenant des terpénoïdes. Deux chémo- Corse) : 252 {(20)} ; Roux et Coste 2005 : 236 {48} ; Roux
types. Voir sous L. chadefaudiana, L. alpina et L. lacteola. et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Vallade et Gardiennet
Lobothallia controversa Cl. Roux et A. Nordin chémo. 2016 : 38 {21} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 386 {84} ;
controversa — Syn. Aspicilia calcarea var. farinosa auct. Vivant 1988 : 15 {64} ; Werner 1973 : 329 {20} ; Werner
[non (Flörke.) Hazsl.], Aspicilia farinosa auct. [non (Flörke) et Deschâtres 1970 : 271 {2b} ; Werner et Deschâtres
Flagey], Lecanora farinosa Nyl. nom. inval. [non Flörke], 1974 : 309 {2b} — Rem. Chémo. à terpénoïdes seuls (thalle
Lobothallia farinosa auct. [non (Flörke) A. Nordin, Savić K –, dépourvu de complexe de l’acide stictique). Souvent
et Tibell] chémo. farinosa — Lichénisé, non lichénicole — confondu avec Aspicilia calcarea morpho. xérophile par les
Çà et là en France calcaire, y compris en Corse, surtout anciens auteurs. Olivier 1897 : 302 considère L. farinosa
dans les basses montagnes du Midi méditerranéen et sub- comme commun dans l’ouest et le nord-ouest de la France
méditerranéen. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, (dépts 14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61,
05!, 06!, 07!, 10r, 12r, 13!, 16r, 2br, 21!, 30!, 31a, 34!, 38!, 72, 76, 79, 85) « sur les pierres calcaires tendres des murs,
39!, 41!, 45a, 46!, 48!, 51a, 54a, 63a, 64r, 66!, 69!, 73!, 74!, les schistes, les ardoises » sans indiquer de localités ni de
77a, 83!, 84!, 89c — Saxicole, sur des surfaces verticales, département. Or cette espèce, strictement calcicole, n’a
plus ou moins inclinées ou horizontales (de rochers, gros jamais été signalée récemment dans le Massif armoricain,
blocs ou pierres de mur) de roches très cohérentes, valdé- où les roches calcaires sont presque inexistantes, et, parmi
ou omnino-calcicole, basophile, mésophile ou xérophile, les autres départements de l’Ouest et du Nord-Ouest, n’a
657

été récemment mentionnée qu’en Charente. Nous n’avons (jaune puis rouge sang), P + (jaune), contenant de l’acide
donc pas pris en considération ces informations d’Olivier, norstictique) et à rebord thallin bien développé, appartient
pas plus que celle de Cozette (1906 : 255) dans l’Oise. en réalité à Lobothallia lacteola. En effet, l’analyse par ccm
Voir l’appendice taxonomique et les remarques sous L. du seul spécimen connu en France (P. Uriac 2018/10/19,
alpina (avec lequel il a été confondu jusqu’en 2020) et sous non publié) y a montré l’absence de terpénoïdes, qui sont
L. chadefaudiana. présents chez L. controversa (voir sous cette espèce) alors
Lobothallia controversa Cl. Roux et A. Nordin chémo. que L. lacteola est caractérisé par l’absence de terpénoïdes
reagens — Syn. Aspicilia farinosa var. reagens Clauzade et la présence d’acide norstictique (outre un bord thallin
et Cl. Roux, Lobothallia farinosa auct. [non (Flörke) A. bien développé). La seule différence du spécimen français
Nordin, Savić et Tibell] chémo. reagens — Lichénisé, non avec les spécimens connus d’Asie (Russie et Kirghizistan :
lichénicole — Midi méditerranéen et subméditerranéen. Paukov et al. 2019 : 312-314) est la localisation de l’acide
Assez rare. Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable norstictique dans le rebord et la partie sous-hypothéciale de
[vu] — 04!, 26!, 84! — Saxicole, sur des surfaces verticales, l’apothécie chez le premier, alors qu’il est également présent
plus ou moins inclinées ou horizontales (de rochers, gros dans le thalle chez les seconds.
blocs ou pierres de mur) de roches très cohérentes, valdé- ou Lobothallia melanaspis (Ach.) Hafellner — Syn. Aspici-
omnino-calcicole, basophile, mésophile ou xérophile, asté- lia melanaspis (Ach.) Poelt et Leuckert, Lecanora melanaspis
gophile, non ou modérément héliophile, non nitrophile. (Ach.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Massif cen-
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard infé- tral (Haute-Loire), Alpes méridionales et Pyrénées. Rare.
rieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 06!,
et Roux 1984 : 137 {e, 26} ; Roux et al. 2016 : 590 {m, 04, 09!, 31!, 43a, 64r, 65r, 66! — Saxicole, sur roches non ou à
26, 84} ; Wirth 2016 : 12 {e} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; peine calcaires périodiquement inondées (surtout par des
Roux 1970 (non publié, 84, Gordes : les Grangiers, sur torrents), calcifuge ou minimécalcicole, moyennement aci-
pierre d’un mur (près du sommet), surface verticale calcaire dophile, subneutrophile ou neutrophile, hydrophile, asté-
burdigalienne, alt. 250 m, 1970/08/31, leg., det. et herb. C. gophile, non nitrophile. Étages montagnard et subalpin.
Roux) ; Roux 1978 (pub. Clauzade et Roux 1984, 26, Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
Buis-les-Baronnies : montagne de Bluye, alt. 1000 m, sur- Roux 1985 : 184 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 591-
face de calcaire très cohérent et compact, inclinée à 80° vers 592 {ncf } ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bossier in
le NO, 1978/05/10, leg., det. et herb. C. Roux) {26} — Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ; Bossier 2015 (non publié,
Rem. Chémotype à thalle K + (jaune puis orangé ou, très 31, Oô : fond du cirque d’Espingo, sur un rocher granitique
lentement, brun rouge), P + (rouge brique), à complexe de situé au milieu d’un ruisseau de montagne, alt. c. 2065 m,
l’acide stictique (y compris l’acide norstictique) outre des 2015/07/23, leg., det. et herb. X. Bossier, conf. J.-M. Sus-
terpénoïdes. sey) ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Coste 2011 :
Lobothallia lacteola (Oxner) Şenkardeşler, Paukov et 105 {31, 65, 66} ; Coste 2011 (Eyne) : 7 {66} ; Poumarat
Davydov — Syn. Lobothallia controversa Cl. Roux et A. et coll. 2014 : 13 {66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
Nordin chémo. acide norstictique, Lobothallia farinosa auct. tales) : 19, 69 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ;
[non (Flörke) A. Nordin, Savić et Tibell] chémo. acide Vivant 1988 : 15 {64}.
norstictique — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Mari- Lobothallia praeradiosa (Nyl.) Hafellner — Syn.
times (06, Entraunes : SE du col de la Cayolle, alt. 2180 m, Aspicilia praeradiosa (Nyl.) Poelt et Leuckert, Lecanora
surface de calcaire planctonique inclinée de 0-20° vers le praeradiosa Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Savoie
SSE, 1974/06/30, leg., det. et herb. C. Roux ; Asta et (Maurienne, Bramans : Arctal, alt. 1230-1360 m, Breuss
Roux 1977 : tab. xi, relevé n° 10, sous « Aspicilia farinosa à 2013). Extrêmement rare : une seule station connue en
bord thallin K+ (rouge) ». Extrêmement rare : une seule sta- France. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinc-
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. tion [en] — 73r — Saxicole, sur rochers et blocs de roches
Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 06! — Saxi- silicatées basiques ou plus ou moins calcaires (surtout calc-
cole, sur des roches calcaires très cohérentes, valdécalcicole, schistes), subneutrophile ou modérément basophile, xéro-
basophile, xérophile, astégophile, héliophile, héminitro- phile, héliophile, héminitrophile. Étages collinéen, monta-
phile. Étage subalpin. Ombroclimat humide. Seirophoretum gnard et subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
contortuplicati — Paukov et al. 2019 : 312-314 {m} — Clauzade et Roux 1985 : 184 {e} ; Paukov et al. 2019 :
Rem. Ce lichen, considéré par Roux et coll. 2017 : 586 314-316 {m} ; Breuss 2013 : 419 {73}.
comme un chémotype de L. controversa (à thalle K –, mais Lobothallia radiosa (Hoffm.) Hafellner — Lichénisé,
à rebord et à partie sous-hypothéciale de l’apothécie K + rarement lichénicole — 02r, 51r, 55r, 68! — Paukov et al.
658

2019 : 316 {m} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Van {71} ; Diederich et al. 2006 : 60 {54, 55} ; Du Colombier
den Broeck et al. 2017 : 67 {02} ; Van den Broeck et 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 16, 20 {34} ;
De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Wirth 2019 : 85, 86, 87, 88 Fagot 1906 : 184 {31} ; Florence et coll. 2019 : 264 {65} ;
{68} — Rem. Trois chémotypes. Genty 1934 : 100 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 13, 56, 59
Lobothallia radiosa (Hoffm.) Hafellner chémo. radiosa — {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 44 {31} ;
Syn. Aspicilia cinerea var. caesiocinerea B. de Lesd., Aspici- Graves 1857 : 178 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 34
lia radiosa (Hoffm.) Poelt et Leuckert, Lecanora circinata {74} ; Harmand 1897 : 225 {54, 55, 57, 88} ; Harmand
(Pers.) Ach., Lecanora radiosa (Hoffm.) Schaer., Placodium 1913 : 943-945 {f, 05, 12, 15, 43, 46, 54, 55, 65, 66, 73,
circinatum (Pers.) Gray, Placodium radiosum (Hoffm.) 77} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1887 : 380
Ach., Squamaria circinata var. farinosa Anzi ; incl. Leca- {15} ; Hue 1889 : 230 {15, 46, 63} ; Hue 1896 : 253 {73} ;
nora corsicana Deschâtres et Werner, Lecanora incanescens Hue 1896 : 88 {73} ; Lamy 1880 : 405 {87} ; Lamy 1883 :
Nyl., Lecanora subcandicans (Müll. Arg.) Stizenb., Lecanora 382 {65} ; Magnin 1876 : 122 {04} ; Magnin 1882 : 292
velebitica (Zahlbr.) Kušan — Lichénisé, rarement liché- {01, 69} ; Marc 1908 : 398 {12} ; Martin et al. 2018 : 27,
nicole — Presque toute la France, y compris en Corse. 39, 42 {39} ; Ménard 2009 : 124, 131 {13,83} ; Müller
Commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 04!, 05!, 06!, 07!, (Argoviensis) 1862 : 38 {74} ; Nylander 1863 : 398 {05} ;
09r, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r, 17a, 18!, 2b!, 21r, 26!, Nylander 1866 : 367 {75sl} ; Nylander 1891 : 17, 30,
29a, 30!, 31!, 34!, 35r, 36!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43a, 45!, 46a, 79 {66} ; Nylander 1896 : 6, 64 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier
48!, 50a, 51a, 54!, 55r, 57a, 58!, 60a, 61!, 63a, 64!, 65!, 66!, 1897 : 204-205 {14, 50, 61, 72, 79} ; Olivier 1901 : 38
68!, 69a, 71!, 72a, 73!, 74!, 75sl!, 77!, 78sl!, 79a, 81r, 83!, {66} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 81 {43, 63} ; Paukov et
84!, 85!, 86!, 87a, 88a, 89!, 90! — Saxicole, sur des surfaces al. 2019 : 316 {m, 66} ; Payot 1861 : 435 {74} ; Picque-
horizontales ou inclinées et surtout des sommets de blocs ou nard 1904 : 112 {29} ; Poumarat et coll. 2014 : 21, 28
de rochers, également sur murs, plus rarement sur béton ou {66} ; Prin 1983 : 21, 23 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ;
mortier, surtout calcifuge, basophile ou surtout neutrophile Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1882 : 292 {17} ; Roux
ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, 1967 : 149 {30} ; Roux 1978 : 154 {83} ; Roux 1982 :
photophile et surtout héliophile, héminitrophile ; parfois 213 {13, 30, 83, 84} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux 2017
(région méditerranéenne) lichénicole, plus particulièrement (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
sur Aspicilia spp. (surtout A. intermutans, A. viridescens). 219 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 94
De l’étage mésoméditerranéen à l’étage subalpin, plus rare- {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42
ment à l’alpin. Ombroclimats sec, subhumide et humide, {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et
plus rarement hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 49 {66} ; Roux et al.
184 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 591 {f } ; Werner 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
et Deschâtres 1970 : 272 {2b} ; AFL (collectif ) 2002 : Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
6, 22, 15, 19, 20, 21 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, et coll. 2013 (Catal. Corse) : 252 {2b} ; Roux et Coste
47-48 {42} ; Asta 1975 : 49, 50 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 2005 : 236 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 137 {83} ; Séguy
{73} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bauvet 2007 : 86-87 1950 : 46 {31} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ;
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 200 {07} ; Bégay 1997 : 18 Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {(21)} ; Vivant 1988 :
{16} ; Berner 1947 : 124 {13} ; Boissière 1979 : 102 {77} ; 15-16 {64} ; Weddell 1873 : 150 {86} ; Weddell 1873 :
Boissière 1986 : 207 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; 364 {86} ; Weddell 1874 : 340 {34} ; Werner 1973 : 330
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 611 {78sl} ; Bouly {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 311 {2b} ; Zschacke
de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 22, 26, 48, 67 {75sl} ; 1927 : 18 {2b} — Rem. Chémotype à thalle K – (traces
Boumier et al. 2011 : 20 {85} ; Bricaud 2005 : tab. ht d’acide norstictique ou sans acide).
2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Brisson 1875 : Lobothallia radiosa (Hoffm.) Hafellner chémo. para-
130 {51} ; Brisson 1880 : 198 {02} ; Bugnon 1952-1963 sitica — Syn. Aspicilia parasitica B. de Lesd., Lobothallia
(non publié, dépt 21) ; Chipon 1995 : 66 {54} ; Choisy parasitica (B. de Lesd.) Cl. Roux comb. inval. — Liché-
1951 : 209 {01, 05, 15, 43, 69, 71, 73} ; Clauzade et nisé, lichénicole facultatif — Alpes-Maritimes et Pyrénées-
Rondon 1959 : 390 {05} ; Companyo 1864 : 842 {66} ; Orientales. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En
Coste 1991 : 50 {09} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste danger d’extinction [en] — 06!, 66! — Saxicole, sur des
2011 : 105-106 {09, 35, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 surfaces horizontales ou inclinées et surtout des sommets
{66} ; Coste 2012 (Madasse) : 19 {12} ; Cozette 1906 : de blocs ou de rochers, calcifuge, subneutrophile, xérophile,
255 {02, 60} ; Crozals 1908 : 522 {34} ; Crozals 1923 : thermophile, astégophile, héliophile, héminitrophile ; assez
30-31 {83} ; Crozals 1924 : 98 {83} ; Daillant 1997 : 96 souvent parasite d’autres Aspicilia s. l. Étages supraméditer-
659

ranéen et collinéen xérothermique — Loppi et Mariotti dain 1911 (Fontainebleau) : 552 {77} ; Bouly de Lesdain
1995 : 557-560 {e} ; Paukov et al. 2019 : 316 {m, 06, 1949 (Nice) : 75 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 32 {84} ;
66} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 66 {66} ; Bricaud 2007 : 59 {04, 84} ; Brisson 1881 : 192 {02} ;
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 Cabanès 1900 : 34-35 {30} ; Carlier, Esnault et Mon-
(Haut-Var) : 41 {06} — Rem. Ce lichen, que nous avons nat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du
considéré provisoirement comme une espèce proche de L. Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J.
radiosa (Roux et coll., 2014), tout en précisant qu’il n’en est Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon et al. 2006 : 104 {71} ;
« peut-être qu’une sous-espèce ou même un simple chémo- Choisy 1951 : 209 {01, 73} ; Clauzade 1969 (Acarospora
type », est considéré ici comme un chémotype de L. radiosa laqueata) : 97 {30, 84} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390
à thalle K + (jaune) à acide stictique. En effet, même si son {05} ; Clauzade et Vězda 1970 : 218 (tab. 1) {84} ; Coste
parasitisme est assez fréquent, il n’est pas du tout constant 2009 : 37 {30} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11,
(en particulier dans les Alpes méridionales ou les individus massif de la Clape) ; Crozals 1908 : 522 {34} ; Crozals
libres dès le début ne sont pas du tout rares) et par ailleurs 1914 : 67 {34} ; Crozals 1931 : 45 {83} ; Derrien et al.
le chémo. radiosa peut, lui aussi, être parasite d’autres Aspi- 2018 : 287 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Déruelle
cilia s. l. (en particulier dans le Var et en Corse) ; Esnault et al. 1979 : 227, 228, 229 {51} ; Du Colombier 1901 : 92
(1985 : 115, tab. 15) a fait les mêmes observations en Algé- {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 12, 27 {34} ; Fagot 1906 :
rie. Le chémo. parasitica est toujours calcifuge, tandis que le 184 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Flagey 1886 : 218-219
chémo. radiosa est souvent calcifuge et le chémo. subcirci- {01, 25, 39, 69, 70, 90} ; Genty 1934 : 100 {21} ; Gonnet
nata presque toujours calcicole. Le chémo. parasitica a une et al. 2013 : 18, 36, 41, 44 {2b} ; Gueidan et Roux 2003 :
aire de distribution plus méridionale que celle du chémo. 24 {07} ; Harmand 1897 : 225 {54, 55, 57, 88} ; Harmand
radiosa, mais leurs aires se chevauchent largement. 1913 : 945-946 {f, 12, 54, 55, 73, 74} ; Hue 1887 : 375
Lobothallia radiosa (Hoffm.) Hafellner chémo. sub-
{44} ; Hue 1887 : 380 {15} ; Hue 1896 : 253 {73} ; Hue
circinata — Syn. Aspicilia squamulata Hue, Aspicilia sub-
1896 : 88 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
circinata (Nyl.) Coppins, Circinaria subcircinata (Nyl.) M.
230 {47} ; Kieffer 1895 : 63 {57} ; Lamy 1880 : 405-406
Choisy, Lecanora subcircinata Nyl., Lecanora subcircinata
{87} ; Lamy 1883 : 382 {65} ; Maheu 1907 : 237 {73} ;
var. subfarinosa Nyl., Lecanora subimbricata A. L. Sm., Leca-
Maheu 1930 : 607-608 {13} ; Martin et al. 2018 : 30 {39} ;
nora subimbricata f. subfarinosa Harm., Lobothallia subim-
Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Ménard
bricata A. L. Sm., Placodium subcircinatum (Nyl.) Arnold,
et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {83} ; Méric et al. 2018 : 40
Squamaria subcircinata (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé,
{04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Moreau et Moreau
rarement lichénicole — À peu près partout en France cal-
1934 : 338 {63} ; Nylander 1873 : 262, 306 {66} ; Nylan-
caire, y compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] —
01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 11!, 12!, 13!, 15a, 16!, 18!, der 1896 : 64 {78sl} ; Ozenda 1950 : 42 {06} ; Paukov et
2b!, 21!, 23!, 24!, 25!, 26!, 28!, 30!, 31a, 32!, 34!, 36!, 37!, al. 2019 : 316 {m, 04, 06} ; Poumarat et coll. 2014 : 7,
38!, 39!, 44a, 45a, 46!, 47!, 48!, 49!, 51!, 52!, 54a, 55!, 57!, 21 {66} ; Richard 1877 : 23 {79} ; Rieux et Roux 1969 :
58!, 63!, 64!, 65!, 66!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73a, 74!, 77!, 78sla, 40 {f, 30} ; Roux 1975 (non publié, 12, Nant : environs
79!, 82!, 83!, 84!, 87!, 88a, 90! — Saxicole, sur des sur- de la source du Durzon) ; Roux 1978 : 124, 127 (xxxix),
faces horizontales ou inclinées et surtout des sommets de 128, 130, 132, 138, 140 (li, lii), 142, 146, 153, 154 {04,
blocs ou de rochers, également sur murs, plus rarement 06, 13, 26, 30, 73, 83, 84} ; Roux 1984 : 83 {06} ; Roux
sur béton ou mortier, calcicole, basophile, mésophile ou 2016 : 164 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; Roux
xérophile, astégophile, photophile et surtout héliophile, 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) :
héminitrophile ; rarement lichénicole. De l’étage mésomé- 138 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3, 24, 27 {48} ;
diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhu- Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 94-95 {11, 30,
mide et humide, plus rarement hyperhumide. Aspicilion 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ;
calcareae — Clauzade et Roux 1985 : 184 {e} ; Ozenda Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al.
et Clauzade 1970 : 591 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 6, 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et al. 2012
7 {21} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta et Roux 1977 : tab. (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
xv, xx, xxi {04, 05} ; Bauvet 2005 : 170-171 {07} ; Bau- 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
vet 2007 : 86-87 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 188, 208 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{07} ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Corse) : 252 {2b} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Vallade et
Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 689 {70} ; Bouly de Gardiennet 2016 : 38-39 {21} ; van den Boom et Brand
Lesdain 1907 (Versailles) : 686 {78sl} ; Bouly de Les- 1991 : 25 {39} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 134 {72} ; Wer-
660

ner et Deschâtres 1970 : 273 {2b} — Rem. Chémotype à Corse) : 252-253 {(20)} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; van den
thalle K + (jaune puis rouge), à acide norstictique. Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den Boom et Breuss
Lobothallia recedens (Taylor) A. Nordin, Savić et 2002 : 14 {15}.
Tibell — Syn. Aspicilia bohemica Körb., Aspicilia recedens Lopadium pezizoideum (Ach.) Körb. — Syn. Bacidia
(Taylor) Arnold, Lecanora bohemica (Körb.) H. Magn., pezizoidea (Nägeli) Anzi, Lopadium muscicolum (Sommerf.)
Lecanora griseola Th. Fr., Lecanora recedens (Taylor) Nyl., Körb., Lopadium pezizoideum var. muscicola (Sommerf.)
Lecanora subcinerea Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Th. Fr. p. p. sensu Th. Fr. (1874), Sporopodium pezizoi-
Massif central, Alpes-Maritimes, Haute-Garonne et Corse. deum var. muscicola (Sommerf.) Vain. — Lichénisé, non
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 15!, 2ba, lichénicole — Massif des Vosges, Jura, Haute-Savoie, Mas-
23!, 31a, 43a, 48!, 63!, 87a — Saxicole, sur rochers exposés sif central, Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
de roches silicatées soumis à de brefs écoulements, calcifuge, Vulnérable [vu] — 07!, 12a, 15!, 30a, 39r, 63r, 64r, 65!,
acidophile, mésophile, astégophile, ékréophile, héliophile, 68a, 74a, 88a — Muscicole (sur mousses terricoles, saxi-
héminitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombro- coles ou corticoles), terricole, détriticole ou corticole (sur
climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux tronc de feuillus ou de conifères), de fortement acidophile
1985 : 184 {e} ; Nordin et al. 2010 : 1346 {m} ; Ozenda à neutrophile, aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas
et Clauzade 1970 : 558-559 {f } ; AFL (collectif ) 1984 :
stégophile, non héliophile, non nitrophile. Étages mon-
8 {23} ; Bauvet 2017 (non publié, 63, Chastreix : puy
tagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hyperhu-
Gros (partie E), alt. 1637 m, sur paroi verticale (de 2,5 m
mide — Clauzade et Roux 1985 : 504 {e} ; Ozenda et
de hauteur) de roche silicatée acide, 2017/09/20, leg., det.
Clauzade 1970 : 420 {88, 74 f } ; Bauvet 2007 : 81, 94-95
et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Clauzade
{07} ; Bauvet 2018 : 101 {(63)} ; Florence 2019 (non
et Rondon 1955 : 40 {43} ; Gourdon [coll. Abbayes et
publié, 65, Estaing : verrou du lac du Hourat, alt. 2300 m,
Choisy] 1930 : 167 {31} ; Hue 1889 : 237 {15} ; Lamy
1880 : 421 {87} ; Maheu et Gillet 1914 : 80 {2b} ; Roux sur bryophytes sur bloc de granite, 2019/09/20, leg., det. et
et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Harmand 1898 :
(Languedoc-Roussillon) : 95 {48} ; Roux et al. 2013 (Haut- 65 {68, 88} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Marc
Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux 1908 : 411 {12, 30} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ;
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 252 {(20)} ; Werner 1973 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140 {(30)} ;
329 {20} — Rem. La mention de cette espèce en Seine-et- Triebel 1989 : 184 {e, 63} ; van den Boom et Brand
Marne (Fontainebleau) par Boissière (1979 : 99 ; 1990 : 1991 : 29 {39} ; Vivant 1988 : 65 {64}.
183) est erronée (confusion avec Schaereria fuscocinerea : Loxospora A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non
spécimen examiné par C. Roux, 2013, non publié) ; il en lichénicoles — Smith et al. 2009 : 564 {e}.
est probablement de même de celle de Richard (1878 : Loxospora cismonica (Beltr.) Hafellner — Syn. Haema-
26, sub Lecanora subcinerea) dans les Deux-Sèvres, à basse tomma cismonicum Beltr. — Lichénisé, non lichénicole —
altitude. Vosges, Ain et Cantal. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
Lopadium Körb. — Ascomycètes lichénisés, non liché- En danger d’extinction [en] — 01a, 15r, 88! — Corticole,
nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 504 {e} ; Ozenda et sur troncs d’arbres (surtout Abies) en milieu forestier, de
Clauzade 1970 : 420-421 {f }. moyennement à très acidophile, très aérohygrophile, peu
Lopadium disciforme (Flot.) Kullh. — Syn. Lopadium ou pas stégophile, sciaphile ou modérément photophile,
pezizoideum var. disciforme (Flot.) Körb., Sporopodium non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombro-
pezizoideum var. disciforme (Flot.) Vain. — Lichénisé, climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 378 {e} ;
non lichénicole — Vosges, Cantal, Pyrénées-Atlantiques Ozenda et Clauzade 1970 : 603 {f, (massifs des Vosges
et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger et du Jura)} ; Harmand 1913 : 1095-1096 {f, 01, 88} ; van
d’extinction [en] — 15r, 2ar, 64!, 68r, 70r, 88! — Corti- den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Werner 1962 : 67
cole (sur conifères, rarement sur feuillus) et muscicole (sur {88} ; Wirth 1974 : 378 {88}.
mousses corticoles), en milieu forestier, de fortement à Loxospora cristinae Guzow-Krzem., Łubek, Kubiak et Kukwa —
moyennement acidophile, aérohygrophile ou mésophile, Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu notam-
peu ou pas stégophile, photophile mais non ou peu hélio- ment en Allemagne et dans les îles Britanniques — Corticole, sur tronc
de feuillus (Fagus, Carpinus, Corylus) en milieu forestier, acidophile ou
phile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen
subneutrophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, euryphotique
et surtout montagnard. Ombroclimats humide et hyperhu- (surtout sciaphile ou photophile), non nitrophile. Étages collinéen et
mide — Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70, 88} ; Chipon montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — Wirth et al.
et al. 2006 (non publié) {88} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 2018 : 995-999 {e}.
661

Loxospora elatina (Ach.) A. Massal. — Syn. Haema- divers lichens foliacés et crustacés, notamment Parmelia
tomma elatinum (Ach.) A. Massal., (?) Haematomma macu- s. l., Physcia, Lecanora s. l., Lepraria, Pertusaria, rarement
lata Erichsen, (?) Lecanora chloropolia (Erichsen) Almb., de fruticuleux (Ramalina siliquosa) — Diederich 1990 :
(?) Pertusaria chloropolia Erichsen, Pseudographis elatina 312-314 {e} ; Bauvet et coll. 2009 : 189 {07} ; Bossier in
(Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ; Bricaud 2008 : 150 {29} ;
Vosges, Oise, Massif armoricain, Poitou-Charentes, Massif Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2011 : 106 {09, 31, 35, 50,
du Jura, Isère, Massif central, Pyrénées. Assez rare. Poten- 65, 66, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2015
tiellement menacé [nt] — 01!, 07!, 15r, 17!, 22r, 25r, 29!, (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste 2016 (Massane) : 36 {66} ;
31!, 35!, 38!, 50!, 51a, 56r, 57!, 60a, 61!, 63a, 64!, 65!, 68!, Coste et al. 2013 : 4 {34} ; Derrien et al. 2018 : 287 {37} ;
72!, 79!, 86!, 88!, 90! — Corticole, sur feuillus et surtout Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Derrien et Demeulant
conifères, de moyennement à très acidophile, aérohygro- 2015 (non publié, 49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer
phile, peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout scia- rural, alt. 42 m, sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb.
phile ou photophile), non nitrophile. Étages supraméditer- et det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al.
ranéen supérieur, collinéen et montagnard. Ombroclimats 2006 : 60 {55} ; Etayo et Diederich 1996 : 422-423 {29,
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 379 64, 84} ; Ferrez et Schmitt 2013 (non publié, 70, Frotey-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 603 {rf } ; Brackel et al. lès-Vesoul, leg., det. et herb. Y. Ferrez et A. Schmitt) ;
2018 : 196 {68, 88} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Chipon et Gardiennet 2013 (non publié, 79, Villiers-en-Bois : Virol-
al. 2006 (non publié) {88} ; Coppins 1971 : 159 {22, 29, let, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2014
35, 56} ; Daval 2020 (non publié, 64, Osse-en-Aspe : forêt (non publié, 21, Darois : Val-Suzon, en Neudry, leg., det.
d’Issaux (mail de Cagoutas), alt. 1015 m, sur tronc de Fagus et herb. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2014 (non publié,
sylvatica, 2020/01/14, leg. et herb. G. Daval, det. S. Pou- 52, Pressigny : le Pâquis, sur Physcia sp., 2014/09/19, leg.,
marat) ; Ferrez, Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, det. et herb. A. Gardiennet) ; Hafellner 1994 : 226 {2b} ;
01, Chézery-Forens : le Reculet, alt. 1100 m, sur rhytidome Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Ménard 2009 :
de Fagus, 2018/09/08, leg., det. et herb. Y. Ferrez, D. 110, 139 {83} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et
Gonnet et O. Gonnet, ccm P. Uriac) ; Florence 2019 al. 2018 : 180, 190, 210 {50} ; Roux et al. 2011 (Haut-
(non publié, 65, Cauterets : bas vallée Marcadau, près du Verdon) : 48 {04} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314
départ du télésiège, alt. 1500 m, sur tronc de Pinus sylvestris, {(20)} ; Signoret et Diederich 2003 : 217 {57} ; Vallade
2019/05/10, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; et Gardiennet 2016 : 68 {21}.
Florence et coll. 2019 : 237 {65} ; Lamy 1881 : 344 {63} ; Maronea A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, non
Monnat et al. 2017 : 44 {(35)} ; Nylander 1856 : 552 lichénicoles.
{63} ; Picquenard 1904 : 115 {29} ; Quelen 2013 (non Maronea constans (Nyl.) Hepp — Syn. Acarospora
publié, 29, Quimperlé : forêt de Toulfoën, leg., det. et herb. constans (Nyl.) H. Olivier, Lecanora constans Nyl., Maronea
Y. Quelen) ; Ramond 2018 (non publié, 31, Cardeilhac : berica A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Hauts-
forêt domaniale (parcelle 16, placette 3), sur rhytidome de-France, Grand-Est, Île-de-France, Yonne, Franche-
de Fagus, 2018/14/05, leg., et herb. L. Ramond, det. C. Comté, Vienne, Limousin, Midi méditerranéen (parties
Roux) ; Rose et al. 1979 : 88, 96-97 {50, 61} ; Roux 2017 suffisamment humides), Gers et Corse. Assez peu commun.
(T. Belfort) : 77 {90} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 Non menacé [lc] — 02a, 04!, 06r, 07!, 19a, 2a!, 25!, 30!,
{01, 25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van 32!, 54a, 57a, 59a, 60a, 70a, 72a, 77a, 78sla, 83!, 84!, 86!,
Haluwyn 1983 : 119, 126, 129, 137 {61, 72} ; Wirth 87a, 88a, 89! — Corticole, sur tronc, branches et surtout
1974 : 378 {57, 68, 88}. petites branches de feuillus, plus rarement de conifères
Marchandiomyces Diederich et D. Hawksw — Syn. (Abies, Pinus halepensis) isolés ou dispersés, acidophile ou
Marchandiopsis Ghobad-Nejhad et Hallenb. — Basidiomy- subneutrophile, mésophile ou modérément aérohygrophile,
cètes non lichénisés, lichénicoles. astégophile, photophile ou surtout héliophile, non ou assez
Marchandiomyces corallinus (Roberge) Diederich et D. peu nitrophile. Étages mésoméditerranéen, supraméditer-
Hawksw. — Syn. Illosporium corallinum Roberge — Non ranéen, collinéen et montagnard inférieur. Ombroclimats
lichénisé, lichénicole — Présent dans une grande partie de subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 504
la France, y compris en Corse. Peu rare. Potentiellement {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 498 {f, (19), 83, (Lor-
menacé [nt] — 04!, 05!, 06r, 07!, 08!, 09r, 12!, 14!, 18!, 2br, raine, Île-de-France)} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) :
21!, 22!, 25!, 28!, 29!, 31!, 33!, 34r, 35!, 36!, 37!, 39!, 44!, 679 {70} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
47!, 49!, 50!, 52!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59r, 61!, 64!, 65r, 70 {84} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Clauzade 1969 :
66!, 69!, 70!, 75sl!, 77!, 79!, 81!, 83!, 84!, 89! — Parasite de 92, 93 {06, (19, 59, 77, 77sl), 83, (Lorraine)} ; Cozette
662

1906 : 255 {02, 60} ; Crozals 1924 : 101 {83} ; Gonnet {29} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140 {(30),
et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Coti-Chiavari : bocca di 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ; Roux et
Gradello, alt. 550 m, sur bois de branchette d’Erica arborea al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
et de rhytidome de branche de Quercus ilex, 2014/03/23, nées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
2014 (non publié, 2A, Olmeto : entre Miluccia et bocca 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Vivant 1988 : 65 {64} ;
di Feliciolu, alt. 800 m, sur rhytidome de Quercus ilex, Werner 1962 : 65 {68, 88} ; Wirth 1974 : 390 {67, 68}.
2014/03/24, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Har- Megalaria Hafellner — Syn. Catillochroma Kalb,
mand 1897 : 222 {54, 57, 88} ; Harmand 1913 : 1058- Lopezaria Kalb et Hafellner — Ascomycètes lichénisés,
1059 {f, 54, 57, 70, 72, 78sl, 77, 88} ; Kieffer 1895 : 71 non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 271-272
{57} ; Lamy 1880 : 415 {87} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; {e} ; Kistenich et al. 2018 : 893 {m} ; Smith et al. 2009 :
Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; 565-567 {e}.
Nylander 1896 : 68 {77, 78sl} ; Roux 1983 (non publié, Megalaria grossa (Pers. ex Nyl.) Hafellner — Syn.
86, Valdivienne : Saint-Martin-la-Rivière, sur tronc de Catillaria grossa (Pers. ex Nyl.) Körb., Catillaria leucoplaca
feuillus) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et auct. [non (DC.) A. Massal.], Catinaria grossa (Pers. ex
al. 2006 (AFL Lozère) : 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Nyl.) Vain., Catinaria leucoplaca auct. [non (DC.) Zah-
Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- lbr.], Megalospora grossa (Nyl.) Vězda — Lichénisé, non
lon) : 140 {30} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 840 {83}. lichénicole — Présent dans une grande partie de la France,
Massalongia Körb. — Ascomycètes lichénisés, non y compris en Corse. Peu commun. Non menacé [lc] —
lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 547 {e} ; Ozenda 02a, 04!, 06!, 12a, 14a, 15!, 17!, 19!, 2br, 21!, 22a, 28a, 29r,
et Clauzade 1970 : 352 {f }. 31!, 33!, 34r, 35c, 44a, 45a, 46r, 47!, 49a, 50a, 51a, 52!,
Massalongia carnosa (Dicks.) Körb. — Syn. Lecanora 53a, 54a, 56a, 57a, 60a, 61a, 62a, 63a, 64r, 69a, 71!, 72a,
muscorum Ach., Pannaria muscorum (Ach) Delise ex Duby, 75sla, 76a, 77!, 79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 87a — Corticole,
Pannaria muscorum var. determinata Nyl., Pannularia sur rhytidome lisse ou fissuré de feuillus (plus particuliè-
muscorum (Ach.) Stizenb. ; incl. Massalongia carnosa var. rement sur Fagus et Acer), rarement d’Abies, acidophile ou
determinata (Nyl.) A. L. Sm. — Lichénisé, non lichéni- subneutrophile, de moyennement à très aérohygrophile,
cole — Oise, Massif armoricain et régions montagneuses ; astégophile, photophile mais non héliophile, non nitro-
non signalé en Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard.
nal. Vulnérable [vu] — 04!, 06!, 12a, 14a, 15!, 19!, 22!, Ombroclimats humide et hyperhumide. Notamment dans
23!, 29!, 30a, 34r, 35a, 38!, 48!, 56!, 60a, 63!, 64r, 65!, 66!, le Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : 280
67!, 68!, 70a, 74r, 81a, 87!, 88r — Muscicole, sur mousses {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 402 {f } ; Abbayes 1926 :
saxicoles et terricoles, rarement directement terricole (sur 43 {44} ; Abbayes 1934 : 101 {Massif armoricain} ; AFL
sol humifère) ou saxicole, sur des surfaces de horizontales (collectif ) 1984 : 9 {19} ; Béguinot 2012 : 17 {21, 52} ;
à verticales, calcifuge, moyennement acidophile, aéro- et Boissière 1979 : 88 {77} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223
substrato-hygrophile, astégophile ou peu stégophile, eury- {62} ; Brisson 1875 : 158 {51} ; Brisson 1880 : 206 {02} ;
photique, peu nitrophile. De l’étage montagnard inférieur à Bugnon 1956 : 12, 13 {21} ; Choisy 1949 : 111 {69} ;
l’étage subalpin supérieur. Ombroclimats humide et hype- Coppins 1971 : 157 {29} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 547 {e} ; Ozenda {81} ; Cozette 1906 : 250 {60} ; Crozals 1914 : 125 {34} ;
et Clauzade 1970 : 332 {f } ; Abbayes 1934 : 162 {22, 35} ; Dominique 1884 : 335 {44} ; Du Colombier 1901 : 93
AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 23, 87} ; Asta 1973 : 36 {38} ; {45} ; Fagot 1906 : 214 {31} ; Harmand 1898 : 96 {54,
Bauvet 2012 : 66 {63} ; Coppins 1971 : 162 {22} ; Crozals 57} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 246 {47} ;
1914 : 59 {34} ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Graves Lamy 1880 : 476 {87} ; Lefèvre 1866 : 260 {28} ; Marc
1857 : 180 {60} ; Harmand 1897 : 166 {68, 70, 88} ; Lamy 1908 : 414 {12} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander
1880 : 390 {63, 87} ; Lamy 1883 : 367 {65} ; Marc 1908 : 1896 : 94 {75sl, 77} ; Olivier 1900-1903 : 138-139 {14,
390, 391 {12, 30} ; Massé 1963 (non publié, 22, Lanis- 17, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, (63), 72, 76, 79, 85} ;
cat : gorges du Daoulas, sur fissures humifères humides, Parrique (Gasilien) 1898 : 89 {15} ; Richard 1877 : 38
1963/08/31, leg. et det. L. J.-C. Massé, herb. ren-mas) ; {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1982 :
Massé 1964 : 123 {35} ; Monnat et al. 2017 : 21 {(35)} ; 215 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140
Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 46 {63} ; Oli- {34} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 253 {(20)} ; Roux
vier 1900-1903 : 326-327 {14, 29, 35} ; Payot 1861 : 434 et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Vallade et Gardiennet
{74} ; Pentecost 2016 : 16 {74} ; Picquenard 1904 : 111 2016 : 39 {21} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van
663

Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt 21) ; Vězda Haluwyn 1983 : 119, 135, 145 {61} — Rem. N’appartient
1970 : Lich. sel. exsicc. n° 857 {2b} ; Vivant 1988 : 65 {64} ; pas au genre Megalaria selon Printzen (1995).
Werner 1973 : 325 {20}. Megalospora Meyen — Ascomycètes lichénisés, non
Megalaria laureri (Hepp ex Th. Fr.) Hafellner — Syn. lichénicoles — Sipman 1983 : 93-169 {m}.
Catillaria intermixta auct. [non (Nyl.) Arnold ex Głow.], Megalospora tuberculosa (Fée) Sipman — Syn. Biatora
Catillaria laureri Hepp ex Th. Fr., Catinaria intermixta pachycarpa auct. [non (Delise ex Duby) Fr.], Bilimbia pachy-
auct. [non (Nyl.) P. James], Catinaria laureri (Hepp ex carpa auct. [non (Delise ex Duby) Boistel], Bombyliospora
Th. Fr.) Degel., Lecidea intermixta auct. [non Nyl.], Leci- incana A. L. Sm., Bombyliospora pachycarpa auct. [non
dea parasema var. leucoplacoides Nyl. — Lichénisé, non (Delise ex Duby) A. Massal.], Bombyliospora pachycarpa
lichénicole — Île-de-France, Aube, Midi et Corse. Rare. auct. [non (Delise ex Duby) A. Massal.], Lecidea tuber-
Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction culosa Fée, Megalospora pachycarpa auct. [non (Delise ex
[en] — 06!, 10r, 12a, 2ar, 31a, 59a, 64r, 75sla, 77a, 78sla, Duby) H. Olivier], Patellaria pachycarpa auct. [non Delise
83a — Corticole, sur rhytidome lisse ou fissuré du tronc ex Duby] — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Massif
de vieux feuillus (Fagus, Quercus), de moyennement à très armoricain, Pyrénées-Atlantiques et Corse. Rare. Patrimo-
acidophile, très aérohygrophile, astégophile, euryphotique nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 2aa,
(surtout photophile mais non héliophile), non nitrophile. 22a, 29a, 50a, 56a, 64!, 88a — Corticole (principalement
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats humide sur la base du tronc de vieux feuillus et d’Abies), parfois sur
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 280 {e} ; mousses corticoles, forestier, acidophile ou subneutrophile,
Ozenda et Clauzade 1970 : 397 {f } ; Bouly de Lesdain très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais
1905 (Versailles) : 616 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 non héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et monta-
(Suppl. 1) : 116 {59} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; gnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
Crozals 1924 : 105 {83} ; Fagot 1906 : 210 {31} ; Marc zade et Roux 1985 : 505 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
1908 : 416 {12} ; Nylander 1896 : 135 {75sl, 77, 78sl} ; 673 {f, massif des Vosges, Ouest} ; Abbayes 1934 : 72, 82
Prin 1983 : 13 {10} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : {22, 29, 56} ; Florence 2015 (non publié, 64, Osse-en-
253 {(20)} ; Sipman 2000 : 47 {2a} ; Vivant 1988 : 30 Aspe : pont de Gouat, alt. 662 m, sur tronc moussu de
{64} — Rem. Répartition mal connue par suite de confu- Fagus sylvatica, 2015/11/16, leg., det et herb. É. Florence,
sions avec Lecidella elaeochroma chémo. euphorea. La men- conf. C. Roux) ; Harmand 1898 : 64-65 {88} ; Maheu et
tion de Bouly de Lesdain (1910 : 192 ; Nord) est douteuse Gillet 1914 : 90 {2a} ; Olivier 1900-1903 : 41-42 {29,
selon Diederich et al. (1991). 50} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 253 {(20)} ; van
Megalaria pulverea (Borrer) Hafellner et E. Schrei- den Boom et al. 1995 : 277 {64} ; Vivant 1988 : 66 {64} ;
ner — Syn. Biatorina pulverea (Borrer) Mudd, Catilla- Werner 1973 : 323 {20} — Rem. Mentions récentes seu-
ria incana (Delise) H. Olivier, Catillaria pulverea (Borrer) lement dans les Pyrénées-Atlantiques.
Lettau, Catillochroma pulverea (Borrer) Kalb, Catinaria Melanelia Essl. — Ascomycètes lichénisés, non liché-
pulverea (Borrer) Vězda et Poelt, Pertusaria miniescens nicoles — Blanco et al. 2004 : 873-884 {m} ; Esslinger
Erichsen — Lichénisé, non lichénicole — Massif armori- 1977 : 1-211 {m} ; Ferencova 2012 : 81, 118.
cain, Vosges, Saône-et-Loire, Rhône, Pyrénées-Atlantiques. Melanelia agnata (Nyl.) A. Thell — Syn. Cetraria
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction agnata (Nyl.) Kristinsson — Lichénisé, non lichénicole —
[en] — 14a, 22a, 29!, 50!, 53a, 61!, 64!, 69a, 71a, 88a — Alpes-Maritimes (Tende : au-dessus et au S du lac Vert,
Corticole, sur feuillus, rarement sur Abies, acidophile, très sur un gros bloc rocheux de granite blanc, alt. 2315 m).
aérohygrophile, peu ou pas stégophile, non héliophile, non Extrêmement rare : une seule station connue en France.
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 280 d’extinction [cr] — 06! — Saxicole, sur rochers et blocs
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 398-399 {f, (massif des exposés de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, de
Vosges, Bourgogne, Lyonnais, Ouest)} ; Abbayes 1934 : 72, moyennement à très acidophile, mésophile ou modérément
82 {22, 29} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Choisy 1949 : xérophile, astégophile, anémophile, héliophile, thermo-
150 {71} ; Choisy 1950 : 17 {69, 71} ; Florence 2019 phobe, héminitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombro-
(non publié, 64, Laruns : bois de Sesques, au SE cabane de climats humide et surtout hyperhumide — Westberg et
Raziès, alt. 1040 m, sur tronc d’Abies pectinata, 2019/06/28, Thell in Thell et Moberg 2011 : 68 {e} ; Roux et al.
leg. Florence et G. Daval, herb. É. Florence, det. S. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06}.
Poumarat) ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Olivier 1900- Melanelia hepatizon (Ach.) A. Thell — Syn. Cetra-
1903 : 135 {14, 50} ; Rose et al. 1979 : 89, 95 {50, 61} ; Van ria fahlunensis auct. [non (L.) Schaer.], Cetraria hepatizon
664

(Ach.) Vain., Cetraria polyschiza (Nyl.) Jatta., Parmelia bau- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 627 {f, 77, montagnes} ;
mgartneri Zahlbr., Platysma hepatizon (Ach.) Vain., Pla- Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 38
tysma polyschizum Nyl., Tuckermannopsis hepatizon (Ach.) {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 33,35
Kurok., Tuckermanopsis hepatizon (Ach.) Kurok. — Liché- {68, 88} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2007 : 94-95
nisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Saône-et-Loire, {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ;
Alpes, Massif central, Pyrénées et Corse. Peu commun. Boissière 1979 : 107 {77} ; Boissière 1990 : 190 {77} ;
Non menacé [lc] — 05!, 09!, 15!, 2ba, 30r, 31!, 38!, 42a, Boissière 1994 : 8, 9, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 14,
48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 71a, 73!, 74!, 88! — Saxicole, 16 {74} ; Brackel et al. 2018 : 196 {88} ; Braun-Blanquet
sur rochers ou gros blocs exposés de roches silicatées très 1923 : 188 {(07, 30, 48, Alpes, Massif central, Pyrénées)} ;
cohérentes, calcifuge, de moyennement à très acidophile, Chipon 1995 : 71 {68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 122
mésophile ou modérément xérophile, astégophile, anémo- {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68, 88} ; Choisy
phile, héliophile, non ou modérément nitrophile. Étages 1952 : 177, 1953 : 184 {38, 42, 71, 73, 74} ; Clauzade et
montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats humide et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 :
hyperhumide. Umbilicarion cylindricae — AFL (collectif ) 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Com-
2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; panyo 1864 : 819-820 {66} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ;
Asta et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bau- Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al. 2013 :
vet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Boissière 29, 47 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {2a} ; Gourdon
1994 : 9 {63} ; Boissière et al. 1989 : 6, 14 {74} ; Brackel [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 170 {31} ; Guilloux et
et al. 2018 : 196 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) al. 2000 : 41 {2a} ; Harmand 1896 : 232-233 {67, 68, 88} ;
{88} ; Choisy 1952 : 174 {42, 71, 74} ; Clauzade et Ron- Harmand 1909 : 529-530 {f, 12, 15, 30, 31, 42, 48, 63,
don 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 65, 74, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau
9 {30} ; Florence et coll. 2019 : 241 {65} ; Gavériaux et Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Lamy
et Roux 2015 : 67 {63} ; Harmand 1909 : 599-600 {f, 1880 : 372 {63} ; Lamy 1883 : 354 {65} ; Maheu et Gillet
15, 31, 63, 65, 66, 74, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 1926 : 24 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 75 {68,
{15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ; Lamy 1880 : 88} ; Marc 1908 : 383 {12, 30} ; Moreau et Moreau 1932
363 {63} ; Lamy 1883 : 348 {65} ; Maheu et Gillet 1926 : (monts Dore) : 47 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
24-25 {2b} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 48 34 {74} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1863 :
{63} ; Nylander 1873 : 268 {66} ; Nylander 1891 : 39 395 {05} ; Nylander 1873 : 271 {66} ; Nylander 1891 :
{66} ; Payot 1861 : 433 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 42 {66} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ; Ozenda et Séguy
74 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ; Ravaud 1860 : 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 65 {15,
765 {38} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux 63} ; Payot 1861 : 433 {74} ; Payot et Harmand 1901 :
et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan- 76 {74} ; Pentecost 2016 : 16 {74} ; Poumarat et coll.
guedoc-Roussillon) : 109 {(30), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 2014 : 13, 17 {66} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Ravaud
(Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 1860 : 765 {38} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux et al. 2005
Corse) : 253 {(20)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
{15} ; Vivant 1988 : 31 {64} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} ; 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 149
Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth 1974 : 373 {88}. {(30), 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42
Melanelia stygia (L.) Essl. — Syn. Cetraria stygia (L.) {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux
Schaer., Cornicularia stygia (L.) Nyl., Parmelia reagens et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49, 69 {66} ;
(Servít) Gyeln., Parmelia stygia (L.) Ach., Parmelia stygia Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2014
var. septentrionalis Lynge — Lichénisé, non lichénicole — (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45
Essentiellement dans les hautes montagnes, y compris en {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 253 {2a, 2b} ;
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, Sipman 2000 : 48 {20} ; van den Boom et Breuss 2002 :
07!, 09!, 12a, 15!, 2a!, 2b!, 30r, 31!, 34a, 38!, 42a, 43!, 48!, 14 {15} ; Vivant 1988 : 75 {64} ; Werner 1962 : 64 {68,
63!, 64r, 65!, 66!, 67a, 68!, 71a, 73!, 74!, 77!, 88! — Saxi- 88} ; Werner 1969 : 197 {68} ; Werner 1973 : 334 {20} ;
cole, sur rochers exposés (sommets, surfaces horizontales ou Werner et Deschâtres 1974 : 313 {2b} — Rem. La var.
inclinées) de roches silicatées, calcifuge, de moyennement à septentrionalis, P –, qu’il ne faut pas confondre avec Mela-
très acidophile, mésophile ou xérophile, astégophile, hélio- nohalea septentrionalis, est sans valeur taxonomique selon
phile, anémophile, héminitrophile. De l’étage montagnard les auteurs modernes.
à l’étage nival. Ombroclimats humide et hyperhumide. Melanelixia O. Blanco, A. Crespo, Divakar, Essl., D.
Umbilicarion cylindricae — Clauzade et Roux 1985 : 561 Hawksw. et Lumbsch — Ascomycètes lichénisés, non liché-
665

nicoles — Ferencova 2012 : 79, 117 ; Thell et Moberg 121 {88} ; Choisy 1952 : 178 {01, 25, 39, 70, 71, 73} ;
2011 : 72-76 {e} — Rem. Dans une étude de phylogénie Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Ron-
moléculaire Leavitt et al. 2016 décrivent plusieurs espèces don 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : 163 {22, 29, 56} ;
cryptiques (non déterminables sans analyse d’adn) dans Coste 2011 : 106 {05, 09, 11, 31, 65, 81} ; Coste 2012
les genres Melanelixia, Melanohalea et Montanelia, mais (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste
aucune de ces nouvelles espèces n’est signalée en France 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10
et seulement trois d’entre-elles (Melanelixia hawksworthii, {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Crozals 1908 :
Melanelixia epilosa, Melanohalea davidii) mentionnées en 514 {34} ; Crozals 1913 : 166 {34} ; Crozals 1923 : 51-52
Europe (Écosse, Espagne centrale, du nord et du sud), {83} ; Crozals 1923 : 86-87 {2b} ; Crozals 1924 : 94
car l’échantillonnage analysé est trop réduit. Il en résulte {83} ; Derrien et al. 2018 : 287-288 {37} ; Derrien et al.
cependant que plusieurs espèces de ces genres doivent être 2019 : 99 {28} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Engler et
comprises dans un sens large. Lacoux 2012 : 8 {34} ; Fagot 1906 : 177 {31} ; Gavériaux
Melanelixia fuliginosa (Fr. ex Duby) O. Blanco, A. et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ;
Crespo, Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. — Syn. Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Harmand 1896 : 230-
Melanelia fuliginosa (Fr. ex Duby) Essl., Parmelia fuliginosa 231 {54, 57, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Hue
(Fr. ex Duby) Nyl. [non (Ach.) Schaer.], Parmelia fuliginosa 1894 : 294, 310 {14, 50} ; Hue 1896 : 28 {73} ; Jeanjean
var. aterrima Wedd., Parmelia fuliginosa (Fr. ex Duby) Nyl. [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 217 {47} ; Kieffer 1895 :
subsp. fuliginosa, Parmelia glabratula var. fuliginosa (Fr. ex 55 {57} ; Lamy 1883 : 353 {65} ; Laronde 1900 : 32 {03} ;
Duby) Grummann — Lichénisé, non lichénicole — Toute Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 120, 129, 136 {61} ; Lutz
la France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé et Maire 1901 : clxxvi {2b} ; Maheu 1930 : 603 {13} ;
[lc] — 01a, 03!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13a, 14!, Maheu et Gillet 1914 : 67 {2b} ; Marc 1908 : 382 {12,
15!, 16a, 17a, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25a, 26!, 30} ; Massé 1964 : 131 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 {29} ;
27!, 28!, 29!, 30!, 31r, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 42!, Monnat et al. 2017 : 21, 39, 53 {35, 56} ; Monnat et al.
43!, 44!, 45!, 47a, 48!, 49!, 50!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57a, 58!, 2018 : 180, 190 {50} ; Moreau et Moreau 1934 (r. grani-
59a, 60!, 61!, 62!, 63!, 64r, 65r, 66!, 67!, 68!, 70!, 71!, 72!, tiques) : 151 {63} ; Nylander 1873 : 283 {66} ; Nylander
73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83a, 85!, 86a, 87!, 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 55 {66} ; Nylander
88! — Surtout saxicole-calcifuge (sur rochers non calcaires, 1896 : 38 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 131 {14, 16,
tuiles, murs, monuments, etc.), rarement corticole ou ligni- 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ;
cole (sur feuillus ou conifères), de moyennement à très Parrique (Gasilien) 1898 : 64 {15, 43, 63} ; Prône 1966 :
acidophile, mésophile ou xérophile, astégophile, photophile 17 {54} ; Rastetter 1965 : 622 {67} ; Richard 1877 : 16
ou héliophile, non ou modérément nitrophile. De l’étage {79} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 2018 (coll. Uriac) :
supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub- 103 {26} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {48} ;
humide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 146-147 {30,
1985 : 562 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 630 {f } ; 34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux
Abbayes 1934 : 125 {29} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49, 69 {66} ;
23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 7, 19, 20, 21, 28, 29 {74} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et coll.
Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2013 (Catal. Corse) : 253 {2a, 2b} ; Séguy 1950 : 46 {31} ;
2007 : 60 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; ATBI + M. 2010 ; Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {21} ; Van Haluwyn
{06} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ; 1983 : 117, 140 {61} ; Vivant 1988 : 73, 74 {64} ; Wed-
Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Berner dell 1873 : 149 {86} ; Weddell 1875 : 265 {85} ; Werner
1947 : 126 {13, 83} ; Bertrand M.-P. 1966 : 16 {67} ; Bois- 1962 : 69 {68, 88} ; Werner 1969 : 189 {68,88} ; Werner
sière 1979 : 108 {77} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Boulan- 1973 : 334 {20} ; Wirth 2019 : 80, 81, 82 {67} ; Zschacke
ger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 {62} ; Bouly 1927 : 21 {2b}.
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly de Lesdain Melanelixia glabra (Schaer.) O. Blanco, A. Crespo,
1907 (Versailles) : 681 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. — Syn.
100 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 Melanelia glabra (Schaer.) Essl., Parmelia glabra (Schaer.)
{77} ; Bouly de Lesdain 1920 : 219 {62} ; Boumier et al. Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les
2011 : 11, 23, 26 {44, 85} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, basses montagnes non atlantiques, y compris en Corse.
70} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Cabanès 1900 : 31 {30} ; Commun dans le Midi. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 04!,
Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Carpentier 1914 : 59 05!, 06!, 07!, 09!, 11r, 12r, 13!, 2a!, 2b!, 25!, 26!, 28a, 30!,
{44} ; Chipon 1995 : 71 {67, 68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 31a, 34!, 38!, 39!, 42a, 43!, 48!, 51a, 63!, 64r, 65r, 66!, 73!,
666

74!, 81r, 83!, 84!, 88a — Corticole, sur feuillus (principale- M. glabra a été introduit en Indre-et-Loire, à Notre-Dame-
ment sur tronc et grosses branches), sur arbres isolés ou dans d’Oé (alt. 100 m), en 2012, sur des Olea europaea plantés,
des forêts claires, exceptionnellement lignicole, acidophile en même temps que Physconia venusta (C. Caugant 2015,
ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile, non publié), ainsi que dans le Pas-de-Calais, à Wimille
photophile ou héliophile, non ou modérément nitrophile. (faubourg N de Boulogne-sur-Mer), avenue de la Grande
Étages mésoméditerranéen supérieur, supraméditerranéen, Colonne, alt. 92,5 m), sur un Acer pseudoplatanus planté,
collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et en même temps que Melanelixia glabra (C. Van Haluwyn
humide. Pleurostictetum acetabuli — Clauzade et Roux 2016, non publié).
1985 : 562 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 629 {f } ; AFL Melanelixia glabratula (Lamy) Sandler et Arup s. l. —
(collectif ) 2002 : 6, 7, 19, 20, 21 {74} ; Asta 1972 : 136, Syn. Melanelia fuliginosa subsp. glabratula (Lamy) Coppins,
137 {04} ; Asta 1973 : 38 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Melanelia glabratula (Lamy) Essl., Melanelixia fuliginosa
Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; subsp. glabratula (Lamy) J. R. Laundon, Parmelia budae
Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux (Gyeln.) Gyeln., Parmelia ferruginascens (Zopf ex Rosend.)
2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : Gyeln., Parmelia flotowiana Gyeln., Parmelia fuliginosa var.
24 {05} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2007 : laetevirens (Flot.) Nyl., Parmelia glabratula (Lamy) Nyl.,
73 {04, 84} ; Brisson 1875 : 116 {51} ; Brisson 1880 : 194 Parmelia glabratula var. laetevirens (Flot.) Grummann,
{51} ; Cabanès 1900 : 31 {30} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Parmelia laetevirens (Flot.) F. Rosend. — Lichénisé, non
Choisy 1952 : 178 {01, 07, 25, 39, 42, 73} ; Clauzade et lichénicole — Toute la France (y compris en Corse), sur-
Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Commerçon 2003 : 17 {2a, tout dans les régions montagneuses. Commun dans les
2b} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : 106 {09, 11, 65, montagnes. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!,
81} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16a, 17a, 18!,
21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Crozals 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!,
1923 : 86 {2b} ; Descheemacker in Collectif SBCO 2019 : 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!,
12 {43} ; Dughi et Ducos 1938 : 196, 207 {13, 83} ; Gavé- 44!, 45!, 46r, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!,
riaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 51 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68r, 70!,
{2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 167 72!, 73a, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!,
{31} ; Harmand 1909 : 534-535 {f, 01, 07, 12, 25, 30, 31, 85!, 87!, 88!, 89! — Corticole (sur feuillus ou conifères, sur
39, 42, 48, 73, 88} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Hue 1896 : 28 des arbres isolés ou dans des forêts claires), plus rarement
{73} ; Lefèvre 1866 : 256 {28} ; Maheu et Gillet 1914 : lignicole ou saxicole-calcifuge, moyennement acidophile
67 {2b} ; Marc 1908 : 382 {12} ; Martin et al. 2018 : 34, ou subneutrophile, astégophile, mésophile ou xérophile,
46 {25, 39} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric et al. photophile ou héliophile, non ou modérément nitrophile.
2019 : 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Parrique De l’étage mésoméditerranéen supérieur à l’étage subalpin.
(Gasilien) 1898 : 64 {48} ; Payot et Harmand 1901 : 76 Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide —
{74} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 10 {84} ; Clauzade et Roux 1985 : 562 {e} ; Ozenda et Clauzade
Rondon 1951 : 72 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 1970 : 629 {f, régions montagneuses} ; Abbassi Maaf et
31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Roux 1984 : Roux 1985 : 199 {83} ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 17
88 {06} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. {83} ; AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 :
2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (basses 12 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 7, 19, 20, 21,
Cévennes) : 78 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- 28, 29 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ;
lon) : 147 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38
42 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux {38} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2012 : 66
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} ; Roux et {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ;
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- Bauvet et coll. 2009 : 203 {07} ; Bekking, van Dort et
Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) :
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 24 {05} ; Boissière 1979 : 108 {77} ; Boissière 1990 :
(Catal. Corse) : 253 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 189 {77} ; Boissière 1994 : 4, 5, 6, 7, 10, 12 {43, 63} ;
{48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; van den Boom Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6 {10} ; Boulay 1880 :
et Brand 1991 : 30 {39} ; Vivant 1988 : 73 {64} ; Wer- 52 {59} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ;
ner 1973 : 334 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 275 Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551, 554 {77} ;
{2b} ; Werner et Deschâtres 1974 : 312 {2b} ; Zschacke Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70, 88} ; Bricaud 2004
1927 : 21 {2b} — Rem. Voir la remarque sous M. olivacea. (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud
667

2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri- 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147 {30,
caud 2007 : 73 {04, 84} ; Bugnon 1952-1963 (non publié, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 {04} ;
dépt 21) ; Cabanès 1900 : 31 {30} ; Carlier 2008 : xiii Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al.
{78sl} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Chipon et al. 2006 (non 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49, 69 {66} ; Roux et
publié) {67} ; Choisy 1952 : 178 {01, 73, 74} ; Clauzade al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
459 {66} ; Commerçon 2003 : 16, 17 {2a, 2b} ; Coppins et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013
1971 : 163 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1990 : 48 {34} ; (Catal. Corse) : 253 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237
Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 209 {81} ; Coste {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Signoret et
1995 : 19 {81} ; Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : Diederich 2000 : 5 {57} ; Signoret et Diederich 2003 :
220 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : 106 {05, 217 {57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Sparrius et al. 2002 :
09, 11, 65, 81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {21} ; van
2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 den Boom et Brand 1991 : 30 {01, 39} ; van den Boom
{50} ; Crozals 1913 : 166 {34} ; Crozals 1923 : 52 {83} ; et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 :
Crozals 1923 : 87 {2b} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ;
1979 : tab. 1 {08, 59, 88} ; Delzenne-Van Haluwyn et van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn 1983 :
Géhu 1976 : tab. 1 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et 113, 116, 121, 122, 128, 129, 140 {50, 72} ; Van Haluwyn
Géhu 1978 : 121, tab. 1, 2 {02, 07, 14, 25, 27, 35, 36, 1990 : 6, 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
40, 44, 59, 61, 62, 76} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; publié, dépts 02, 08, 21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, 51, 55,
Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 57, 61, 72, 78sl, 80) ; Vivant 1988 : 73, 74 {64} ; Werner
{08, 54, 55} ; Dughi et Ducos 1938 : 207, 218, 234 {09, 1969 : 199 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Werner et
13, 83, 84} ; Fagot 1906 : 177 {31} ; Fiore-Donno 2003 Deschâtres 1970 : 275 {2b} ; Wirth 2019 : 81, 83, 84
(annexe 2) : 6 {01} ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; {67} — Rem. Espèce distincte de M. fuliginosa par son adn,
Galinou 1955 : 26 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 29 son habitat essentiellement corticole et son thalle plus pâle
{57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Gourdon [coll. (Arup et Sandler Berlin 2011).
Abbayes et Choisy] 1930 : 44, 46, 48, 52, 54, 55, 162, Melanelixia subargentifera (Nyl.) O. Blanco, A. Crespo,
163, 167, 178 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. — Syn. Melane-
1932 : 88, 89 {31} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Har- lia subargentifera (Nyl.) Essl., Parmelia conspurcata (Schaer.)
mand 1896 : 230-231 {54, 57, 67, 68, 88} ; Harmand Vain., Parmelia sorediomanes (Nyl.) Gyeln., Parmelia subar-
1909 : 548-549 {f, 12, 57} ; Houmeau 1998 : 623 {79} ; gentifera Nyl., Parmelia verruculifera auct. [non Nyl.] —
Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une grande par-
1982 : 279 {15} ; Hue 1896 : 28 {73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; tie de la France, mais non signalé en Corse. Assez commun.
Kieffer 1895 : 55 {57} ; Lamy 1880 : 371-372 {63, 87} ; Non menacé [lc] — 01!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 10r,
Lamy 1883 : 353-354 {65} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 11!, 13!, 15!, 18!, 19r, 21!, 23!, 25!, 26!, 30!, 31!, 34!, 38!,
{(75sl)} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et Vaudoré 39!, 40a, 42!, 43!, 48!, 52!, 54a, 57a, 58!, 63!, 65!, 66!, 74!,
2014 : 129 {61} ; Maheu 1930 : 603 {13} ; Marc 1908 : 81r, 83!, 84!, 86!, 88a — Corticole (surtout sur feuillus),
382 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 22, 27, 30, 39, 42 {01, plus rarement lignicole, muscicole ou saxicole-calcifuge,
39} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ; Monnat et al. de moyennement acidophile à neutrophile, mésophile ou
2018 : 180 {50} ; Nylander 1873 : 271 {66} ; Nylander xérophile, astégophile, photophile ou héliophile, hémini-
1891 : 5, 42 {66} ; Nylander 1896 : 38 {75sl, 77, 78sl} ; trophile. De l’étage mésoméditerranéen supérieur à l’étage
Olivier 1897 : 131 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : zade et Roux 1985 : 563 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
64 {15, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 76 {74} ; Pou- 630 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19} ; AFL (collectif )
marat et coll. 2014 : 25 {66} ; Rondon 1951 : 73 {84} ; 2002 : 7, 21 {74} ; Agnello 2016 : 25 {38} ; Bauvet 2005 :
Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon 1958 : 145 184-185 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Biache et al.
{84} ; Rondon 1973 : 58, 60 {83} ; Rose [coll. Boissière] 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Boissière 1994 : 4 {43} ; Bri-
1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 91, 96 {61} ; Roux 2017 caud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2
(Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; {06} ; Bricaud 2007 : 73 {04, 84} ; Chaperot 1998 : 30
Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2005 {84} ; Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Coste 1991 :
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 210 {81} ;
6, 15 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste
668

2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Asta [coll.
Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Gré- Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1972 : 136, 138 {04} ;
signe) : 10 {81} ; Dughi et Ducos 1938 : 218, 234 {09, Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 55, 56 {38} ; Asta et al.
84} ; Gavériaux et Roux 2015 : 67 {63} ; Genty 1934 : 1983 : 28, 30 {67, 70} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet
96 {21} ; Harmand 1896 : 231 {54, 57, 88} ; Hue 1908 : 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet
7 {40} ; Lamy 1883 : 353 {65} ; Martin et al. 2018 : 22, 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet 2020 :
39 {01, 39} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric et al. 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ; Bégay 1997 : 16
2019 : 34 {84} ; Prin 1983 : 26 {10} ; Rondon 1951 : 72, {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ;
73 {84} ; Rondon 1953 (Marseille) : 23-24 {13} ; Roux Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Berner 1947 :
1967 : 150 {30} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2011 (non 127 {13, 83} ; Biache et al. 2019 (Gardiole) : 13 {13} ;
publié, 26, Comps) ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 24 {05} ; Biache et Dar-
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 nis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 108 {77} ; Boissière
(basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Lan- 1994 : 6, 7 {63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168,
guedoc-Roussillon) : 149 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 176, 177, 180 {62} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) :
(Aigoual) : 119 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 42 681 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) :
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et 550 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 181, 183-184 {59} ;
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et al. 2012 Bouly de Lesdain 1914 : 56 {59} ; Bouly de Lesdain
(Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 1914 (Suppl. 1) : 74 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228
41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. {62} ; Boumier et al. 2011 : 14, 16, 24, 27, 28 {44, 85} ;
2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et Coste 2005 : Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 1996 : tab. 23 {84} ;
237 {48} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {(21)} ; van Bricaud 2004 : 28, 99, 151, 154, 159, 166, 170, 221, 265,
den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom et 269, 274, 279 {06, 30, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39
Breuss 2002 : 14 {15} — Rem. La mention de cette espèce {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2
dans la Manche (Coste et Dufrêne 2009 : 75) n’a pas été {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 73
confirmée (confusion vraisemblable avec M. subaurifera). {04, 84} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Cabanès 1900 : 31
Melanelixia subaurifera (Nyl.) O. Blanco, A. Crespo, {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34,
Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. — Syn. Mela- 39, 45, 46, 54, 59 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Chipon
nelia subaurifera (Nyl.) Essl., Parmelia protaurifera Gyeln., 1995 : 72 {70, 88} ; Choisy 1952 : 178 {01, 04, 25, 39, 69,
Parmelia subaurifera Nyl., Parmelia subaurifera f. isidioi- 70, 73} ; Clauzade 1969 : 5 {13} ; Clauzade et Rondon
dea H. Olivier — Lichénisé, non lichénicole — Toute la 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ;
France, y compris en Corse. Très commun. Non menacé Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clauzade et Ron-
[lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, don 1961(iii) : 9 {30} ; Coppins 1971 : 164 {29, 50, 56} ;
12!, 13!, 14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 21!, 22!, 23!, Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste
24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste
37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) :
50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Roux
63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1908 :
76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 514 {34} ; Crozals 1913 : 166 {34} ; Crozals 1924 : 94
89!, 90! — Corticole, surtout sur feuillus (troncs, branches, {83} ; Daillant 1997 : 95 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn
petites branches), sur arbres isolés ou dans des forêts claires, et Géhu 1978 : tab. 1 {59} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ;
plus rarement lignicole, saxicole-calcifuge ou muscicole, Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Derrien et Demeulant
acidophile ou subneutrophile, d’aérohygrophile à xérophile, 2015 (non publié, 49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer
astégophile, photophile ou héliophile, non ou peu nitro- rural, alt. 42 m, sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb.
phile. De l’étage thermoméditerranéen supérieur à l’étage et det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al.
subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- 2006 : 60 {08, 54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 323 {44} ;
mide — Clauzade et Roux 1985 : 563 {e} ; Ozenda et Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Dughi et Ducos 1938 :
Clauzade 1970 : 630 {f } ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 207, 234 {09, 13, 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 8 {34} ;
17 {83} ; Abbayes 1934 : 66, 79 {22, 29, 35, 56} ; AFL Fagot 1906 : 176 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gali-
(collectif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 15 {19, nou 1955 : 26 {53} ; Gattus et Biache 2017 : 29 {57} ;
23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; AFL (collectif ) Gavériaux et Roux 2015 : 67 {43, 63} ; Genty 1934 : 96
2002 : 6, 7, 19, 20 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, {21} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Gourdon [coll.
669

Abbayes et Choisy] 1930 : 163, 164 {31} ; Gueidan et 1990 : 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 : 41 {2a} ; Har- publié, dépts 02, 08, 10, 28, 35, 37, 41, 44, 51, 72, 80,
mand 1896 : 232 {54, 57, 88} ; Harmand 1909 : 551-552 91) ; Vivant 1988 : 75 {64} ; Wattez et Van Haluwyn
{f, 72, 88} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Hue 1894 : 294 1985 : 91 {44} ; Werner 1962 : 67 {68, 88} ; Werner
{14} ; Hue 1896 : 28 {73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; Jeanjean 1969 : 191 {68} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Wirth 1974 :
[coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 217 {47} ; Khalifé et 395 {67} ; Wirth 2019 : 83, 85 {67, 68} ; Zschacke 1927 :
Roux 1986 : 180-187 {83} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 21 {2b}.
{83} ; Kieffer 1895 : 55 {57} ; Lamy 1880 : 372 {63, 87} ; Melanohalea O. Blanco, A. Crespo, Divakar, Essl.,
Lamy 1883 : 354 {65} ; Laronde 1900 : 32 {03} ; Laronde D. Hawksw. et Lumbsch — Ascomycètes lichénisés, non
et Garnier 1901 : 42 {63} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ; lichénicoles — Ferencova 2012 : 79, 117 ; Thell et
Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Letrouit-Galinou Moberg 2011 : 76-81 {e} — Rem. Voir la remarque sous
et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, Melanelixia.
121, 132, 133 {14, 61} ; Maheu et Gillet 1926 : 22 {2b} ; Melanohalea elegantula (Zahlbr.) O. Blanco, A. Crespo,
Martin et al. 2018 : 27, 39 {39} ; Méric et al. 2018 : 40 Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. — Lichénisé,
{04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : non lichénicole — Rem. Deux écotypes.
45, 53 {35} ; Monnat et al. 2018 : 180, 190 {50} ; Morin Melanohalea elegantula (Zahlbr.) O. Blanco, A. Crespo,
et al. 2006 : 1 {71} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylan- Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. éco. elegan-
der 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1896 : 38-39 {75sl, 77} ; tula — Syn. Imbricaria exasperata (Ach.) Rabenh., Melane-
Nylander 1897 : 3 {77} ; Olivier 1897 : 128-129 {14, 16, lia elegantula (Zahlbr.) Essl., Melanelia incolorata (Parrique)
17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Essl., Parmelia aspidota var. elegantula Zahlbr., Parmelia
Parrique (Gasilien) 1894 : 127 {62} ; Parrique (Gasi- elegantula (Zahlbr.) Szatala, Parmelia exasperatula var. ele-
lien) 1898 : 63 {63} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 24 {66} ; gantula (Zahlbr.) Zahlbr., Parmelia exasperatula var. peri-
Prin 1983 : 26 {10} ; Richard 1877 : 15 {79} ; Rondon sidiata Harm., Parmelia fuliginosa f. incolorata Parrique,
1948 : 68 {04} ; Rondon 1951 : 72 {84} ; Rondon 1953 Parmelia incolorata (Parrique) Lettau nom. illeg., Parmelia
(Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Rondon jacquesii Werner — Lichénisé, non lichénicole — Présent
1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon 1973 : 58, 60 {83} ; Rose dans une grande partie de la France, Corse comprise. Assez
[coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 97 peu commun. Non menacé [lc] — 01r, 02!, 04!, 05!, 06!,
{14, 50, 61} ; Roux 1967 : 150 {30} ; Roux 1982 : 219 07!, 09r, 10!, 11!, 12a, 13!, 15!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 23!, 25!,
{83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2011 (non publié, 26, 30!, 34!, 35r, 36!, 38!, 42a, 43!, 45!, 50r, 52!, 55!, 57!, 59!,
Montbrison-sur-Lez) ; Roux 2016 : 164 {82} ; Roux 2017 62!, 63!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 77!, 78sl!, 80!, 81r, 84!,
(T. Belfort) : 77 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 88a — Corticole (sur tronc de feuillus ou de conifères,
{04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux 2018 (coll. généralement sur vieux arbres isolés), plus rarement ligni-
Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 cole ou saxicole, acidophile ou subneutrophile, mésophile
{41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et ou modérément xérophile, astégophile, photophile ou
al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan- surtout héliophile, héminitrophile. De l’étage supramé-
guedoc-Roussillon) : 149 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide,
al. 2007 (Aigoual) : 119 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut- humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 564 {e} ; Esslinger 1977 : 34, 61-65, 180 {m} ; Ozenda
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} ; et Clauzade 1970 : 632 {f, montagnes} ; Asta 1973 : 38
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 {38} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95
(Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; {07} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bertrand et Roux 2016 :
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 60 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Bois-
2013 (Catal. Corse) : 253-254 {2a, (2b)} ; Roux et Coste sière 1979 : 108 {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») :
2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Roux 181 {62} ; Cocquempot 2018 (non publié, 80, Amiens :
et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Signoret et Diederich parc de la Hotoie, sur Tilia, alt. c. 20 m, 2018/03/03, leg.
2003 : 217 {57} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Sparrius et al. J. Taisne et M. Cocquempot, herb. M. Cocquempot,
2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {21} ; det. M. Cocquempot, conf. C. Van Haluwyn) ; Coste
van den Boom et Brand 1991 : 30, 39 {01, 39} ; Van den 1997 : 136 {81} ; Coste 2011 : 106 {09, 35, 50, 81} ; Coste
Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 :
2016 : 28 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Van 75 {50} ; Diederich et al. 2006 : 60 {55} ; Fiore-Donno
Haluwyn 1983 : 116, 129, 140 {50, 72} ; Van Haluwyn 2003 (annexe 2) : 6 {01} ; Florence et coll. 2019 : 241
670

{65} ; Gattus et Biache 2017 : 29 {57} ; Gavériaux et 43!, 44!, 45!, 46!, 47a, 48!, 49a, 50a, 51a, 52!, 53!, 54a, 55!,
Roux 2015 : 67 {63} ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ; 56!, 57!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 71!, 72a,
Guilloux et al. 2000 : 40 {2b} ; Harmand 1909 : 545-546 73a, 74!, 76a, 77!, 78sl!, 79a, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!,
{f, 12, 30, 34, 42, 88} ; Kalb 1976 : 60 {2a, 2b} ; Mies 90! — Corticole, principalement sur feuillus (surtout sur
2015 : 479 {23} ; Poncet in Collectif SBCO 2017 : 18 petites branches, notamment de Prunus, Fraxinus, Quercus,
{36} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; Sorbus), sur arbres ou arbustes isolés ou dans des forêts
Poumarat et coll. 2014 : 28 {66} ; Roux et al. 2006 (basses claires, rarement lignicole, exceptionnellement saxicole-
Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- calcifuge, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou
lon) : 146 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 xérophile, astégophile, photophile et surtout héliophile,
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et non ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditer-
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et al. 2012 ranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats subhumide et
(Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : humide — Clauzade et Roux 1985 : 564 {e} ; Ozenda et
41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Clauzade 1970 : 632 {f } ; AFL (collectif ) 1983 : 7 {21} ;
2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. AFL (collectif ) 1984 : 12 {87} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ;
Corse) : 254 {2a, 2b} ; Roux et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ;
Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {21} ; Van Haluwyn Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Biache
1990 : 6, 8 {62} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Wirth 1974 : et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Bick et al. 2019 : 110
393 {67} ; Wirth 1991 (non publié, 68, Neuf-Brisach, leg., {68} ; Boissière 1979 : 108 {77} ; Boissière 1994 : 5, 6,
det. et herb. V. Wirth) ; Wirth 2019 : 79 {68}. 7 {15, 63} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168 {62} ;
Melanohalea elegantula (Zahlbr.) O. Blanco, A. Crespo, Bouly de Lesdain 1920 : 219 {62} ; Boumier et al. 2011 :
Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. éco. saxicole — 14 {85} ; Brackel et al. 2018 : 196 {70} ; Bricaud 2004
Syn. Melanelia infumata auct. [non (Nyl.) Essl.] — Liché- (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2007 : 72 {04, 84} ; Brisson
nisé, non lichénicole — Alpes, Massif central et Pyrénées. 1875 : 116 {51} ; Brisson 1880 : 194 {02} ; Cabanès 1900 :
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05c, 07!, 31 {30} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy
38!, 43!, 64r, 65r, 66!, 73! — Saxicole, sur rochers de roches 1952 : 178 {01, 04, 25, 39, 42, 70, 71, 73, 84} ; Clau-
silicatées, calcifuge, acidophile, mésophile, astégophile, zade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon
photophile ou héliophile, héminitrophile. Étages subalpin 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ;
et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Ess- Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coppins 1971 :
linger 1977 : 34, 75-77, 180 {m} ; Asta et al. 1972 : 102 163 {56} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 12
{73} ; Asta et Roux 1977 : tab. vii {73} ; Bertrand et {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py
Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : et Mantet) : 18 {66} ; Cozette 1906 : 256 {60} ; Crozals
124 {38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Coste 1913 : 166 {34} ; Crozals 1923 : 86 {2b} ; Crozals 1924 :
2011 : 104 {64, 65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43} ; 94 {83} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; Diederich et al.
Houmeau 1986 (non publié, 07, Borée : roches de Cuzet 2006 : 60 {08, 55} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Dughi
(ou roc de Cuzet), sur paroi de basalte vacuolaire, alt. c. et Ducos 1938 : 208, 213, 218 {13, 83, 84} ; Engler et
1480 m, 1986/07/19, leg., det. et herb. J.-M. Houmeau) ; Lacoux 2012 : 8 {34} ; Fagot 1906 : 176 {31} ; Fiore-
Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut- Donno 2003 (annexe 2) : 6 {01} ; Flagey 1882 : 454 {f, 01,
Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 25, 39, 70, 88} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {63} ; Genty
{04} — Rem. Écotype le plus souvent confondu avec M. 1934 : 96 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 26 {2b} ; Gourdon
infumata par les auteurs européens (voir la remarque sous [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 88 {31} ; Guilloux et al.
M. infumata). 2000 : 40 {2a} ; Harmand 1896 : 227-228 {54, 57, 68, 88} ;
Melanohalea exasperata (De Not.) O. Blanco, A. Harmand 1909 : 542-544 {f, 42, 54, 61, 65} ; Houmeau
Crespo, Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch s. l. — et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279
Syn. Melanelia exasperata (De Not.) Essl., Parmelia aspera {15} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Hue 1896 : 28 {73} ; Jeanjean
A. Massal., Parmelia aspidota (Ach.) Poetsch, Parmelia exas- [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 217 {47} ; Kieffer 1895 :
perata De Not., Parmelia olivacea var. exasperata (De Not.) 54, 55 {57} ; Lamy 1880 : 370 {63, 87} ; Lamy 1883 : 352
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, {65} ; Laronde 1900 : 32 {03} ; Lutz et Maire 1901 :
Corse comprise. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, clxxvi {2a} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {2a} ; Maheu et
02a, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, Gillet 1926 : 23 {2b} ; Marc 1908 : 382 {12} ; Martin
15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22a, 23!, 25!, 26!, 27!, et al. 2018 : 32 {39} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 34
29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35a, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, {74} ; Nylander 1873 : 283 {66} ; Nylander 1891 : 55
671

{66} ; Nylander 1896 : 38 {77} ; Nylander 1897 : 3 {77} ; {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 632 {f } ; AFL (collectif )
Olivier 1897 : 129-130 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 1983 : 7 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 7 {74} ; Agnello
49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1900 : 17 ; 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde]
Parrique (Gasilien) 1898 : 63 {15, 43, 63} ; Payot et 1975 : 130 {74} ; Asta 1972 : 136, 138 {04} ; Asta 1973 :
Harmand 1901 : 76 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 38 {38} ; Asta 1975 : 56 {05} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ;
22 {66} ; Prin 1983 : 25 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet
Richard 1877 : 15 {79} ; Rondon 1948 : 68 {04} ; Ron- 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet
don 1951 : 72, 73 {84} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll.
31 {83} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Rose [coll. Boissière] 2009 : 192, 194 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Ber-
1990 : 207 {77} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 1984 : 88 trand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et Roux 2018
{06} ; Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur-Lez) ; (Lauvitel) : 124 {38} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25
Roux 2016 : 164 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 77 {90} ; {05} ; Bick et al. 2019 : 110 {68} ; Boissière 1979 : 108
Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2018 (coll. {77} ; Boissière 1994 : 5, 6, 7, 12 {15, 63} ; Boulanger
Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 et al. 2010 (« 2009 ») : 177, 181 {62} ; Bouly de Lesdain
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Ver-
al. 2006 (AFL Lozère) : 6, 18, 20 {30, 48} ; Roux et al. 2006 sailles) : 681 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) :
(basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 74-75 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Brackel
Roussillon) : 146 {30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 2011 (Haut- et al. 2018 : 196 {70, 88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39
Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {84} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chipon 1997 : 206 {88} ;
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 Choisy 1952 : 178 {01, 25, 39, 42, 63, 70, 71} ; Clauzade
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 :
2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Coste
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Crozals 1913 : 166 {34} ;
coll. 2013 (Catal. Corse) : 254 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99
2002 : 140 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 39 {(21)} ; {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08, 54, 55, 57} ; Fagot
van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom 1906 : 177 {31} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 6 {01} ;
et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Gattus et Biache
(non publié, dépt 21) ; Vivant 1988 : 73 {64} ; Werner 2017 : 29 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {63} ; Genty
1933-1934 : 42 {68} ; Werner 1962 : 59 {68, 88} ; Werner 1934 : 96 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 :
1969 : 189 {68} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Werner et 81 {31} ; Harmand 1896 : 228 {54, 88} ; Harmand 1909 :
Deschâtres 1974 : 311 {2b} ; Wirth 2019 : 85, 88 {68} ; 544-546 {f, 12, 19, 25, 30, 34, 42, 43, 54, 55, 61, 63, 65,
Zschacke 1927 : 21 {2b}. 71, 73, 74, 76, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ;
Melanohalea exasperatula (Nyl.) O. Blanco, A. Crespo, Hue 1896 : 28 {73} ; Lamy 1880 : 370 {19, 63} ; Lamy
Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch — Syn. Melanelia 1883 : 352 {65} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ;
exasperatula (Nyl.) Essl., Parmelia exasperatula Nyl., Parme- Maheu et Gillet 1926 : 23 {2b} ; Martin et al. 2018 :
lia exasperatula f. laevigatula Nyl., Parmelia papulosa (Anzi) 32 {39} ; Olivier 1897 : 130-131 {61} ; Ozenda 1950 : 44
Vain. [non Mont.] — Lichénisé, non lichénicole — À peu {06} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 414 {15, 63} ; Parrique
près partout en France, y compris en Corse, surtout dans (Gasilien) 1898 : 63 {15, 43, 63} ; Payot et Harmand
les régions montagneuses. Assez commun. Non menacé 1901 : 76 {74} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 :
[lc] — 01!, 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12!, 14!, 15!, 16 {45} ; Poumarat et coll. 2014 : 12, 13, 28 {66} ; Ron-
18!, 19!, 2ba, 21!, 23!, 25!, 26!, 28!, 30!, 31!, 34!, 35!, 36!, don 1951 : 72 {84} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Rondon
37!, 38!, 39!, 42!, 43!, 45!, 48!, 50!, 51r, 52!, 54!, 55!, 56!, 1970 : 58 {05} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ;
57!, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 70!, 71!, Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2017
72!, 73!, 74!, 76!, 77!, 78sl!, 80!, 83!, 84!, 87!, 88!, 90! — (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ;
Corticole, sur feuillus ou conifères (sur tronc, branches ou Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al.
petites branches), sur arbres isolés ou dans des forêts claires, 2006 (Languedoc-Roussillon) : 146 {(30), 34, 48} ; Roux
plus rarement lignicole ou saxicole-calcifuge, de fortement et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-
acidophile à subneutrophile, mésophile, astégophile, pho- Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45
tophile ou héliophile, nitrotolérant. De l’étage supramédi- {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 69 {66} ;
terranéen ou du collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al.
subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 564 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
672

{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux Donno 2003 (annexe 2) : 6 {01} ; Guilloux et al. 2000 :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 254 {(20)} ; Roux et Gueidan 40 {2a, 2b} ; Harmand 1909 : 546-547 {f, 07, 25, 34, 42,
2002 : 140 {83} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; Vallade 63, 88} ; Marc 1908 : 382 {12} ; Mies 2015 : 479 {23} ;
et Gardiennet 2016 : 39 {(21)} ; van den Boom et Brand Parrique (Gasilien) 1891 : 414 {63} ; Roux 2017 (T.
1991 : 30 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Belfort) : 78 {90} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216
Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147 {34,
et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Van Haluwyn 1990 : 6 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et
{62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
21) ; Werner 1933-1934 : 42 {68} ; Werner 1962 : 62 Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 254
{68} ; Werner 1969 : 189 {68, 88} ; Werner 1973 : 334 {2a, 2b} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 39-40 {(21)} ;
{20} ; Wirth 2019 : 81, 85 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 21 van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn
{2b} — Rem. Mentionné dans le Finistère par Aptroot et 1983 : 124, 140 {53} ; Van Haluwyn 1990 : 6, 8 {62} ;
al. (2007 : 60) qui par contre ne signalent pas M. exasperata Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 21, 54,
qui y est bien connu ; lapsus ? 57) ; Werner 1962 : 68 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ;
Melanohalea infumata (Nyl.) O. Blanco, A. Crespo, Divakar, Werner et Deschâtres 1974 : 312 {20} ; Wirth 1974 :
Essl., D. Hawksw. et Lumbsch — Syn. Melanelia infumata (Nyl.) Essl.,
Parmelia elegantula subsp. infumata (Nyl.) Clauzade et C. Roux, Par-
393 {67, 68}.
Melanohalea olivacea (L.) O. Blanco, A. Crespo, Divakar, Essl.,
melia infumata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
D. Hawksw. et Lumbsch — Syn. Melanelia olivacea (L.) Essl., Parmelia
France — Selon Esslinger (1977), en Europe, cette espèce est limitée à
olivacea (L.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec
la Finlande et la Scandinavie du nord — Saxicole, sur rochers de roches
silicatées, calcifuge, acidophile, mésophile, astégophile, photophile certitude en France — Alpes ? Connu dans les Ardennes belges où il est
ou héliophile, héminitrophile. Étages subalpin et alpin — Esslinger très rare — Corticole, sur feuillus (principalement sur Betula), parfois
1977 : 34, 75-77, 180 {m} — Rem. Espèce distincte de M. elegantula, aussi sur conifères (notamment Larix), de très acidophile à subneu-
mais qui a fait l’objet de nombreuses confusions avec celui-ci par suite trophile, mésophile, héliophile quoique thermophobe, non nitrophile.
de l’utilisation de caractères distinctifs incorrects par les flores usuelles Étages montagnard supérieur et subalpin — Clauzade et Roux 1985 :
(Clauzade et Roux 1985, Ozenda et Clauzade 1970 : 560, Poelt 561 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 630 {f } ; Truong et al. 2009 :
1969, Poelt et Vězda 1970). Seuls les critères de détermination d’Ess- 649–661 {e} ; Choisy 1952 : 178 {04 ?, 05 ?, 73 ?, 74 ?} ; Harmand 1909 :
linger (1977), basés sur l’ontogénie et la morphologie des isidies, nous 533-534 {f, 05 ?, 73 ?, 74 ?} ; Hue 1896 : 240 {73 ?} ; Hue 1896 : 28
semblent valables, bien qu’il n’aient pas été acceptés par Santesson et {73 ?} ; Magnin 1876 : 120 {04 ?} ; Nylander 1863 : 395 {05 ?} ; Payot
al. (2004). Tous les spécimens de « m. infumata » de France de l’herbier 1861 : 433 {74 ?} ; Payot et Harmand 1901 : 76 {74 ?} ; Puget 1866 :
marssj appartiennent en réalité à l’écotype saxicole de M. elegantula. Les lxxxviii {74 ?} ; Ravaud 1860 : 765 {38 ?} — Rem. Confondu avec divers
mentions de M. infumata par Coste (2011 : 106) dans les Pyrénées- Parmelia s. l. bruns par les anciens auteurs, à basse ou assez basse alti-
Orientales et les Hautes-Pyrénées n’ont pas été acceptées. tude, surtout semble-t-il avec les espèces mentionnées ci-après : (1) sur
arbres, avec M. glabra, par exemple dans le massif de la Sainte-Baume
Melanohalea laciniatula (Flagey ex H. Olivier) O. Blanco, (Bouches-du-Rhône et surtout Var) par Dughi et Ducos (1938 : 213)
A. Crespo, Divakar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch — Syn. et Berner (1947 : 126), dans les environs de Nîmes, sur Olea europaea,
Melanelia laciniatula (Flagey ex H. Olivier) Essl., Parmelia par Cabanès in Harmand (1909 : 534), ainsi qu’en Corse orientale par
laciniatula (Flagey ex H. Olivier) Zahlbr. — Lichénisé, Maheu et Gillet (1926 : 21 : matériel de l’herbier de Zschacke à di
non lichénicole — Surtout dans les montagnes, y compris examiné par C. Roux, 2015, non publié) ; avec Melanelixia glabratula,
par exemple dans le Nord par Boulay (1880 : 52) ; (2) sur roches, avec
en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — Xanthoparmelia pulla s. l., par exemple par Graves 1857 : 177. La men-
01r, 04!, 06!, 07!, 12a, 14!, 15!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 23r, 25a, tion de cette espèce dans l’Hérault (monts de l’Espinouse) par Coste (in
28!, 34r, 37!, 42a, 48!, 50!, 53!, 54!, 55!, 57!, 59!, 61!, 62!, Roux, Coste, Bricaud et Masson 2006 : 147) n’a pas été confirmée. Sa
63!, 64r, 65!, 67!, 68!, 71a, 80!, 84!, 88r, 90! — Corticole, présence en Corse (2B : Werner et Deschâtres 1970 : 275 ; Werner
1973 : 333 ; Maheu et Gillet 1926 : 21 ; Zschacke 1927 : 21), sur
sur tronc de feuillus (notamment Betula, Fagus, Quercus),
feuillus, étant très douteuse n’a pas été acceptée. L’espèce pouvant être
parfois aussi de conifères, rarement lignicole ou saxicole- éventuellement présente dans les Alpes, nous avons conservé, à titre
calcifuge, dans des forêts claires, de moyennement à très d’information, les données bibliographiques concernant les départements
acidophile, aérohygrophile, astégophile, photophile, non alpins (04?, 05?, 38?, 73?, 74?) dont le matériel correspondant devra être
ou modérément nitrophile. Étages supraméditerranéen, revu, d’autant plus que la distinction entre M. olivacea et M. septentrio-
nalis est délicate (Truong et al. 2009).
collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et hype- Melanohalea septentrionalis (Lynge) O. Blanco, A. Crespo, Diva-
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 565 {e} ; Ozenda kar, Essl., D. Hawksw. et Lumbsch — Syn. Melanelia septentrionalis
et Clauzade 1970 : 632 {f, 06, 88} ; Bauvet 2005 : 184- (Lynge) Essl., Parmelia olivacea var. septentrionalis Lynge, Parmelia sep-
185 {07} ; Boissière 1994 : 5, 6 {15, 63} ; Bricaud 2004 tentrionalis (Lynge) Ahti — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher
(Aperçu) : 39 {84} ; Choisy 1952 : 178 {07, 25, 34, 42, 63, en France — Connu notamment en Suisse et en Allemagne — Corticole,
sur feuillus (surtout sur petites branches), subneutrophile ou surtout
71} ; Commerçon 2003 : 16, 17 {2a, 2b} ; Crozals 1913 : acidophile, photophile ou héliophile, thermophobe, non nitrophile.
166 {34} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; Derrien et al. Étages montagnard et subalpin — Ahti 1966 : 22-33 {m} ; Clauzade
2019 : 99 {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {55} ; Fiore- et Roux 1985 : 561 {e} — Rem. Ne pas confondre avec Melanelia sty-
673

gia var. septentrionalis Lynge ! Melanohalea septentrionalis a souvent été 1891 : 419-420 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 100
confondu avec M. olivacea. {63}.
Melanolecia Hertel — Ascomycètes lichénisés, non Melaspilea Nyl. — Syn. Eremithallus Lücking, Lumbsch
lichénicoles — Hertel 1983 : 442-443 {e}. et L. Umaña — Ascomycètes lichénisés ou non lichénisés,
Melanolecia transitoria (Arnold) Hertel — Syn. Leci- lichénicoles ou non — Clauzade et Roux 1985 : 506-508
dea henricii Zahlbr. [non Larbal. ex Nyl.], Lecidea subcaeru- {e} ; Ertz et Diederich 2015 : 149-152 {m} ; Ozenda et
lescens Arnold, Lecidea transitoria Arnold, Lecidea transitoria Clauzade 1970 : 231-234 {f } — Rem. Genre compris
var. subcaerulescens (Arnold) Arnold, Tremolecia transitoria dans un sens trop large jusqu’à une date récente selon l’étude
(Arnold) Hertel — Lichénisé, non lichénicole — Alpes (y phylogénétique d’Ertz et Diederich (2015 : 149-152) :
compris mont Ventoux) et Pyrénées. Assez rare. Poten- voir les genres Hazslinszkya, Melaspileella, Stictographa. Une
tiellement menacé [nt] — 04!, 05r, 06!, 38!, 65!, 66!, 73!, seule espèce française, M. enteroleuca, appartient avec certi-
84! — Saxicole, sur parois rocheuses calcaires, valdé- ou tude aux Melaspilea s. s., mais nous plaçons provisoirement
omnino-calcicole, basophile, mésophile ou xérophile, de dans le genre d’autres espèces d’affinités incertaines dont
non à modérément stégophile, basophile, photophile mais l’adn n’a pas été étudié.
non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages subalpin, Melaspilea bagliettoana Zahlbr. — Syn. Melaspilea opegraphoides
alpin et nival. Ombroclimats humide et hyperhumide — Bagl. [non Nyl.] — Douteusement lichénisé, non lichénicole — À
Clauzade et Roux 1985 : 506 {e} ; Ozenda et Clau- rechercher en France — Connu notamment en Italie et au Luxem-
zade 1970 : 385-386 {f, Alpes, mont Ventoux} ; Asta et bourg — Corticole, sur rhytidome lisse d’arbres et arbustes feuillus,
subneutrophile, mésophile, peu ou pas stégophile, photophile mais peu
al. 1973 : 93 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv, vii, xi {04, ou pas héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen
73} ; Bertrand 2012 (non publié, 66, Angoustrine-Ville- à l’étage collinéen — Diederich et al. 2012 : 104 {e}.
neuve-des-Escaldes : site classé du Carlit, leg., det. et herb. Melaspilea deviella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Corrèze
M. Bertrand) ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 (Millevaches) — 19a — Sur tronc de Quercus — Lamy 1880 : 490-491
{19} ; Nylander 1879 : 222 {19} — Rem. Espèce douteuse, non signalée
{38} ; Clauzade et Rondon 1966 : 14 {05} ; Roux 1978 :
dans les flores modernes, connue seulement dans la localité type.
112 (xxx), 119, 120 {73} ; Roux et al. 2011 (Haut-Ver- Melaspilea dimorpha Nyl. — Syn. Hysterium dimorphum (Nyl.)
don) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04}. Dufour — Non lichénisé, non lichénicole — Var (îles d’Hyères). Extrê-
Melanopsamma Niessl — Ascomycètes non lichéni- mement rare : une seule station connue en France. Données insuffisantes
sur les menaces [dd] — 83a — Sur branche décortiquée de Juniperus
sés, parfois lichénicoles. phoenicea — Nylander 1857 : 144-145 {83} — Rem. Espèce douteuse,
Melanopsamma lettauiana Vouaux — Non lichénisé, non traitée dans les flores modernes, d’appartenance générique incer-
lichénicole — Hautes-Alpes (La Condamine-Châtelard : taine, connue seulement par le matériel type.
cabane du Grand Parpaillon, alt. 2100 m, sur Xanthoria Melaspilea enteroleuca (Ach.) Almb. — Syn. Lecidea
elegans, Roux 1976). Extrêmement rare : une seule station enteroleuca Ach. [non Nyl.], Lecidea sparsa Dufour, Melas-
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En pilea arthonioides auct. [non (Fée) Nyl.], Melaspilea urceo-
danger critique d’extinction [cr] — 04! — Sur thalle de lata auct. [non (Fr.) Almb. comb. inval.] — Lichénisé,
lichens crustacés saxicoles calcifuges, plus rarement calci- non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la
coles — Clauzade et al. 1989 : 51 {m} ; Vouaux 1912 : France, mais non signalé en Corse. Assez peu rare. Non
209-210 {m} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04} ; Roux menacé [lc] — 02a, 03a, 04!, 06!, 07!, 12a, 14a, 21c, 24!,
1976 : 27 {04} — Rem. Mentionné à tort en Savoie (Clau- 25a, 26!, 29!, 30a, 31a, 32!, 34!, 37!, 39r, 45a, 46!, 47a, 49a,
zade et al. 1989) et dans les Haute-Alpes (Roux 1976 ; 50a, 51!, 60a, 62!, 74a, 75sla, 77!, 79!, 81!, 83!, 84!, 86a, 87a,
Asta et Roux 1977) : le spécimen provient en réalité des 88a — Corticole, sur feuillus (Fraxinus, Ulmus, Quercus
Alpes-de-Haute-Provence. caducifoliés, Acer, Populus, Castanea, Corylus, etc.), acido-
Melanotheca Fée — Ascomycètes lichénisés, non phile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégophile,
lichénicoles — Rem. Genre actuellement considéré comme photophile mais non héliophile, non ou à peine nitrophile.
un synonyme de Thelidium mais conservé ici pour M. Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen, collinéen
arverna dont la position systématique est incertaine. et montagnard inférieur. Ombroclimats subhumide et
Melanotheca arverna (Nyl.) Boistel — Syn. Verruca- humide — Clauzade et Roux 1985 : 508 {e} ; Ertz et
ria arverna Nyl., Verrucaria « arvernica » Nyl. — Liché- Diederich 2015 : 151 {m, 81} ; Ozenda et Clauzade
nisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme (Ambert : Paneton, 1970 : 233 {f, (Ouest, Midi)} ; Abbayes 1924 : 52 {49} ;
sur tronc de Fagus). Extrêmement rare : une seule station Bauvet 2005 : 182-183, 195, 197 {07} ; Bricaud 2004 :
connue. Patrimonial d’intérêt international. En danger 53, 80, 83 {34, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ;
critique d’extinction [cr] — 63a — Corticole. Étage mon- Bricaud 2007 : 70 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1994 : 120
tagnard. Ombroclimat humide — Parrique (Gasilien) {34, 84} ; Brisson 1875 : 164 {51} ; Brisson 1880 : 207
674

{02} ; Cabanès 1900 : 44 {30} ; Choisy 1950 : 10 {25, 74} ; Melaspilea olbiensis B. de Lesd. — Non lichénisé, non lichéni-
Coste 2002 : 30 {81} ; Cozette 1906 : 247 {60} ; Cro- cole — Var (Hyères : mont des Oiseaux) — 83a — Sur roche calcaire —
Bouly de Lesdain 1909 : 476 {83} ; Crozals 1924 : 112 {83} — Rem.
zals 1909 : 285 {34} ; Crozals 1914 : 257 {34} ; Derrien Espèce douteuse, non considérée dans les flores et catalogues modernes.
et al. 2018 : 288 {37} ; Du Colombier 1901 : 94 {45} ; Melaspilea poetarum (De Not. et Bagl.) Nyl. — Lichénisé, non
Fagot 1906 : 224 {31} ; Genty 1934 : 111 {21} ; Graves lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Ligu-
1857 : 183 {60} ; Harmand 1899 : 92 {88} ; Jeanjean [coll. rie — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Fraxinus ornus, Lau-
Bouly de Lesdain] 1925 : 258 {47} ; Lamy 1880 : 490 rus nobilis), subneutrophile, mésophile, astégophile, photophile mais
peu ou pas héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages thermo-, méso- et
{87} ; Laronde 1901 : 223 {03} ; Marc 1908 : 424 {12} ; supra-méditerranéen — Clauzade et Roux 1985 : 507 {e} ; Ozenda et
Nylander 1896 : 114 {75sl} ; Olivier 1900-1903 : 223 Clauzade 1970 : 232 {rf }.
{14, 29, 50, 79} ; Richard 1877 : 44 {79} ; Roux 1982 : Melaspilea rhododendri (Arnold et Rehm) Almq. — Syn. Arthonia
218 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140 rhododendri Arnold et Rehm — Non lichénisé, lichénicole facultatif — À
rechercher en France — Connu dans les Alpes de Bavière, d’Autriche,
{(30), 34} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux
d’Italie et de Suisse — Corticole, sur petites branches ou branchettes de
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et Gueidan Rhododendron, Salix gr. retusa et Acer, acidophile ou subneutrophile,
2002 : 140 {83} ; Stizenberger 1882-1883 : 226 {74} ; aérohygrophile, astégophile, sciaphile ou photophile mais non ou peu
Vallade et Gardiennet 2016 : 40 {21} ; van den Boom héliophile, non nitrophile ; peut envahir le thalle de Lecidella elaeo-
et Brand 1991 : 29 {39} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. chroma. De l’étage montagnard ou montagnard-méditerranéen à l’étage
alpin — Clauzade et al. 1989 : 52 {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 507
n° 331 {84} ; Weddell 1873 : 371 {86} — Rem. Nommé {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 233 {e}.
Melaspilea urceolata ou M. arthonioides avant 2015. M.
urceolata (Fr.) Ertz et Diederich s. s. est une espèce d’Amé-
Melaspileella (P. Karst.) Vain. — Syn. Banhegyia
L. Zeller et Tóth — Ascomycètes lichénisés, non lichéni-
rique.
Melaspilea furtiva Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé, non coles — Ertz et Diederich 2015 : 161-162 {m}.
lichénicole — Pyrénées-Orientales — 66a — Corticole, sur feuillus à Melaspileella proximella (Nyl.) Ertz et Diederich —
rhytidome lisse (Cerasus, Olea). Étages méso- et supra-méditerranéen — Non lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux sous-espèces,
Nylander 1873 : 292-293, 313 {66} ; Nylander 1891 : 66, 85 {66} ; dont une seule connue en France.
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 108 {(66)} — Rem. Espèce
douteuse, peut-être conspécifique de Melaspileella proximella. Melaspileella proximella (Th. Fr.) Ertz et Diederich
Melaspilea leciographoides Vouaux — Syn. Mycome- subsp. proximella — Syn. Arthopyrenia furfuracea A. Mas-
laspilea leciographoides (Vouaux) Keissl. — Non lichénisé, sal., Buellia mughorum Anzi, Melaspilea fugax Müll. Arg.,
lichénicole — Lozère, Hérault et Vaucluse. Très rare. Patri- Melaspilea proximella (Th. Fr.) Nyl. — Non lichénisé, non
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- lichénicole — Île-de-France, Franche-Comté, Deux-Sèvres,
tion [cr] — 34a, 48!, 84! — Saxicole, calcicole, sur thalles Lot-et-Garonne, Massif central méridional et Var. Rare-
endolithiques morts ou mourants, notamment de Verru- ment récolté, mais passe facilement inaperçu. Patrimonial
cariaceae. Étages méso-, supra-méditerranéen et collinéen. d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
Ombroclimat subhumide — Clauzade et al. 1989 : 52 {m, [dd] — 12a, 25a, 34!, 47a, 48!, 78sla, 79!, 83a, 90! — Cor-
34} ; Clauzade et Roux 1985 : 506 {e} ; Hawksworth ticole, sur feuillus (Fagus, Olea, Populus, Prunus, Casta-
1983 : 17 {e} ; Keissler 1930 : 219 {e, 34} ; Vouaux 1913 : nea, Nerium, etc.) ou conifères (Abies, Larix, Juniperus,
472 {m, 34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : Pinus, Cupressus, etc.), de très acidophile à subneutrophile,
190 {(34), 48} ; Roux et Coste 2005 : 239 {48}. aérohygrophile ou mésophile, photophile ou héliophile,
Melaspilea ochrothalamia Nyl. — Vraisemblablement peu ou pas nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen
non lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain et à l’étage subalpin — Clauzade et Roux 1985 : 508 {e} ;
Pyrénées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter- Ozenda et Clauzade 1970 : 233 {f, (25, 47)} ; Bouly de
national. En danger critique d’extinction [cr] — 14!, 29r, Lesdain 1912 : 13, 14 {78sl} ; Choisy 1950 : 11 {25} ; Cro-
66!, 79a — Corticole (sur rhytidome lisse de feuillus, plus zals 1914 : 257 {34} ; Crozals 1923 : 71 {83} ; Crozals
rarement de conifères) ou lignicole, de fortement acidophile 1924 : 112 {83} ; Houmeau 1998 : 622 {79} ; Jeanjean
à subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 258 {47} ; Marc 1908 :
stégophile, euryphotique, non nitrophile. Étages collinéen, 424 {12} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90}.
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- Menegazzia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés,
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 508 {e} ; Ozenda et non lichénicoles — Smith et al. 2009 : 579-580 {e}.
Clauzade 1970 : 233 {f, (29)} ; Coppins 1971 : 162 {29} ; Menegazzia subsimilis (H. Magn.) R. Sant. — Syn.
Olivier 1900-1903 : 223-224 {29, 79} ; Richard 1877 : 45 Menegazzia dissecta (Rass.) Hafellner, Menegazzia pertusa f.
{79} ; Rose et al. 1979 : 90, 93, 96 {14} ; Roux et al. 2011 dissecta Rass., Menegazzia pertusa var. dissecta (Rass.) Rass.,
(Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66}. Parmelia subsimilis H. Magn. — Lichénisé, non lichéni-
675

cole — Seine-et-Marne, Normandie, Finistère et Aquitaine. et Garnier 1901 : 42 {63} ; Nylander 1873 : 258 {66} ;
Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — Nylander 1896 : 39 {77} ; Olivier 1897 : 135-136 {14,
14c, 29!, 40!, 50c, 64!, 77c — Muscicole (sur mousses cor- 29, 50, 56, 61} ; Olivier 1900 : 17 {29, 72} ; Roux et al.
ticoles ou saxicoles) ou corticole (sur troncs et branches 2006 (Languedoc-Roussillon) : 140-141 {(66)} ; Roux et
de feuillus et de Pinus pinaster), rarement saxicole-calci- al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Séguy 1950 : 46
fuge, acidophile, très aérohygrophile, photophile mais non {31} ; Stizenberger 1882-1883 : 61 {74} ; van den Boom
héliophile, non nitrophile ; semble plus océanique que M. et Brand 1991 : 29 {25} ; Van Haluwyn 1983 : 126, 139
terebrata. Étages collinéen (y compris variante chaude) et {72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts
montagnard inférieur. Ombroclimats humide et hyperhu- 55, 61) ; Vivant 1988 : 66 {64} ; Werner 1933-1934 : 41
mide — Clerc 2004 : 18 {m, 14, 50, 77} ; Citoleux 2017 {68} ; Wirth 1974 : 390 {88} — Rem. Se rencontre sur
(non publié, 29, Argol : sur grès armoricain, 2017/12/18, roches silicatées, régulièrement dans les falaises maritimes
leg., herb. et det. J. Citoleux, conf. D. Masson et P. du Finistère (J.-Y. Monnat, non publié) et çà et là sur
Clerc) ; Daval 2020 (non publié, 64, Osse-en-Aspe : forêt parois ombragées et humides dans les Pyrénées-Orientales
d’Issaux, mail de Cagoutas, alt. 1015 m, sur tronc de Fagus (Roux et al. 2011, réserve naturelle de Nyer).
sylvatica, 2020/01/14, leg., det. et herb. G. Daval, conf. Merismatium Zopf — Syn. Heterophracta (Sacc. et D.
S. Poumarat). Sacc.) Theiss. et Syd., Phaeocyrtis Vain. — Ascomycètes non
Menegazzia terebrata (Hoffm.) A. Massal. — Syn. lichénisés, lichénicoles — Roux, Gueidan et Navarro-
Menegazzia pertusa (Schrank) J. Stein., Parmelia pertusa Rosinés 2002 : 1-20 {e} ; Triebel 1989 : 177-179 {m} —
(Schrank) Schaer., Parmelia terebrata (Hoffm.) Mart., Rem. Voir Halospora.
Physcia diatrypa (Ach.) Gray — Lichénisé, non lichéni- Merismatium decolorans (Rehm ex Arnold) Triebel —
cole — Çà et là dans les régions humides, mais non signalé Syn. Phaeospora decolorans Rehm ex Arnold, Tichothecium
en Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable decolorans (Rehm ex Arnold) Rehm — Non lichénisé,
[vu] — 09!, 14a, 15!, 19!, 22!, 25!, 29!, 31!, 33!, 40!, 42a, lichénicole — Puy-de-Dôme (puy de Sancy, versant N,
43a, 46!, 47!, 50!, 54a, 55!, 56a, 57a, 60a, 61!, 63a, 64!, 65!, alt. 1820 m, sur Lopadium pezizoideum, Triebel 1989).
66!, 67a, 68a, 69a, 70a, 71a, 72!, 74a, 77!, 88!, 90a — Cor- Extrêmement rare : une seule station connue en France.
ticole, sur rhytidome lisse de feuillus (principalement de Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Fagus) et d’Abies, plus rarement lignicole, parfois saxicole d’extinction [cr] — 63r — Sur le thalle de divers lichens
(sur rochers moussus), généralement en milieu forestier, crustacés terricoles (Lopadium pezizoideum, Lecidea beren-
acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, eury- geriana, Placynthiella uliginosa et Trapeliopsis granulosa) —
photique, anémophobe, non nitrophile. Étages collinéen et Clauzade et al. 1989 : 69-70 {m} ; Triebel 1989 : 182-185
montagnard. Ombroclimats humide et surtout hyperhu- {m, 63} ; Bauvet 2018 : 107 {(63)} — Rem. Voir Sphaeru-
mide — Clauzade et Roux 1985 : 508-509 {e} ; Ozenda lina intermedia.
et Clauzade 1970 : 611-612 {f } ; Abbayes 1934 : 67, 79, Merismatium heterophractum (Nyl.) Vouaux — Syn.
125, 139, 141, 149, 152, 155 {22, 29, 56, (72)} ; Bartoli et Arthopyrenia consocians (Nyl.) H. Olivier, Endococcus hete-
al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; Boissière 1979 : 105 {77} ; rophractus Nyl., Leptosphaeria consocians (Nyl.) Sac. et D.
Boissière 1990 : 189 {77} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fon- Sacc., Leptosphaerulina heterophracta (Nyl.) Sacc. et D.
tainebleau) : 555 {77} ; Boussereau 2013 (non publié, 33, Sacc., Mycoporum consocians Nyl., Phaeocyrtis consocians
Belin-Béliet, alt. 75 m, sur feuillus, 2013/10, leg., et phot. (Nyl.) Vain., Phaeospora consocians (Nyl.) Vouaux, Polyblas-
J.-Y. Boussereau, det. A. Royaud) ; Boussereau 2014 tia heterophracta (Nyl.) Arnold, Xenosphaeria heterophracta
(non publié, 47, Allons, alt. 130 m, sur conifère, 2014/05, (Nyl.) Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Grand-Est,
leg., phot. et det. J.-Y. Boussereau) ; Bricaud 2008 : 142 Côte-d’Or et Drôme (Vercors). Très rare. Patrimonial d’in-
{29} ; Caillet et al. 2008 : 93 {88} ; Chipon 1995 : 69 térêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
{88} ; Chipon et al. 1992 : 123 {88} ; Choisy 1951 : 137 21!, 26!, 52!, 55! — Sur le thalle et les vieilles apothécies
{25, 42, 69, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; de Biatora vernalis, Diploschistes muscorum, Lopadium dis-
Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Coppins 1971 : ciforme, Bilimbia sabuletorum, Cladonia spp. (muscicoles,
162 {29} ; Flon 1929 : 48 {77} ; Florence et coll. 2019 : terricoles, corticoles et lignicoles) — Brackel 2015 : 249
255 {65} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 163, {e} ; Triebel 1989 : 187-189 {m} ; Diederich et al. 1991 :
164 {31} ; Graves 1857 : 177 {60} ; Harmand 1896 : 236 31 {e, 55} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux et al.
{54, 57, 70, 88} ; Harmand 1909 : 499-501 {f, 14, 25, 29, 2020 (sous presse) {21, 52}.
42, 50, 54, 56, 61, 63, 65, 67, 72, 77, 88, 90} ; Houmeau Merismatium lecanorae (H. Olivier) Vouaux — Syn.
et Roux 1981 : 96 {15} ; Kieffer 1895 : 56 {57} ; Laronde Polyblastia lecanorae H. Olivier — Non lichénisé, lichéni-
676

cole — Hérault (Agde : à côté de la caserne; Béziers : plateau écoulements temporaires, 2017/06/02, leg. et herb. É. Flo-
de la Madeleine). Extrêmement rare : deux stations connues rence, det. et herb. C. Roux, non publié). Extrêmement
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’inté-
critique d’extinction [cr] — 34a — Sur thalle et apothécies rêt international. Données insuffisantes sur les menaces
d’Ochrolechia parella éco. parella — Clauzade et al. 1989 : [dd] — 08!, 65! — Saxicole, sur rochers calcaires soumis à
53 {m} ; Vouaux 1913 : 77-78 {m, 34} ; Crozals 1908 : des écoulements temporaires, ékréophile, héliophile, non
555 {34} ; Crozals 1909 : 292 {34} ; Roux et al. 2006 nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
(Languedoc-Roussillon) : 190 {(34)} — Rem. Inclus à tort subhumide et humide — Henssen et Jørgensen 1990 :
dans M. nigritellum par Clauzade et al. (1989). 141-142 {m} ; Diederich et al. 2020 : http://www.liche-
Merismatium nigritellum (Nyl.) Vouaux — Syn. Artho- nology.info {e, 08}.
nia lopadii (Anzi) Jatta, Celidium lopadii Anzi, Dactylospora Metasphaeria Sacc. — Ascomycètes non lichénisés,
lopadii (Anzi) Arnold, Leciographa urceolata var. lopadii parfois lichénicoles — Rem. Genre conservé provisoire-
(Anzi) Sacc. et D. Sacc., Merismatium lopadii (Anzi) Zopf, ment pour une espèce d’affinités incertaines.
Polyblastia lopadii (Anzi) H. Olivier, Polyblastia nigritella Metasphaeria pluriseptata (Nyl.) Sacc. et D. Sacc. —
(Nyl.) Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Ardennes, Non lichénisé, lichénicole — Pyrénées-Orientales. Très
Savoie et Var. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
En danger d’extinction [en] — 08!, 73!, 83! — Sur thalle d’extinction [cr] — 66a — Sur thalle de Lecanora spp. —
de nombreux lichens crustacés et squamuleux, terricoles Clauzade et al. 1989 : 54 {m, 66} ; Nylander 1873 : 280,
ou plus rarement saxicoles (Catapyrenium, Lepraria, Lepto- 294 {66} ; Nylander 1891 : 51, 67-68 {66} ; Roux et al.
gium, Lopadium, Micarea, « mycobilimbia », Lichenompha- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {(66)} ; Roux et al.
lia, Porocyphus, Pyrenopsis) — Clauzade et al. 1989 : 53 2011 (Pyrénées-Orientales) : 107 {(66)} — Rem. Très mal
{m} ; Triebel 1989 : 189-191 {m} ; Eichler et al. 2010 : connu. Peut-être voisin de Cercidospora punctillata (Nyl.)
39 {08} ; Gardiennet 2014 (non publié, 73, Saint-Sor- R. Sant. Nommé à tort « plurisepta » par Clauzade et al.
lin-d’Arves : col des lacs, alt. 2530 m, sur sol non calcaire, (1989).
2014/08/05, leg. A. Gardiennet, det. et herb. C. Roux) ; Micarea Fr. — Ascomycètes généralement lichénisés,
Gardiennet 2018 (non publié, 73, Saint-Sorlin-d’Arves : rarement lichénicoles non lichénisés — Coppins 1983 :
les Tufs, sur Solorina bispora, 2018/07/15, leg., herb. et det. 17-214 {e}.
A. Gardiennet) ; Ménard 2009 : 69, 79 {83} — Rem. Micarea adnata Coppins — Lichénisé, non lichéni-
Polyblastia gothica est un autre synonyme probable selon cole — Alsace, Eure-et-Loir, Ardèche et Pyrénées. Très
Hafellner 2010. rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
Merismatium peregrinum (Flot.) Triebel — Syn. Endococcus tique d’extinction [cr] — 07!, 28!, 64r, 67! — Lignicole,
triphractus Nyl., Verrucaria peregrina Flot. — Non lichénisé, lichéni-
plus rarement corticole, muscicole, détriticole, de forte-
cole — Signalé à tort en France — Connu notamment en Italie, Alle-
magne et Autriche — Sur thalle de Rimularia gibbosa et R. badioatra ment à moyennement acidophile, de moyennement à très
(saxicoles-calcifuges) — Hertel et Rambold 1990 : 166 {m} — Rem. aérohygrophile, astégophile, non héliophile, peu ou pas
La mention de cette espèce par Roux (1978 : 77, 106, 108, 112, 114 ; nitrophile. Étages mésoméditerranéen, collinéen et mon-
sub Phaeospora peregrina) sur lichens calcicoles (Protoblastenia rupestris tagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
et P. calva), est erronée (confusion avec Halospora. discrepans). Il en est
de même des mentions de Lamy dans la Haute-Vienne (1880 : 504),
zade et Roux 1985 : 518 {e} ; Bauvet 2017 (non publié,
sur Rhizocarpon umbilicatum (sub Phaeospora rimosicola ?) et Tephromela 07, Mayres : réserve biologique intégrale des sources de
atra, et dans les Hautes-Pyrénées (1883 : 447) sur Rhizocarpon petraeum l’Ardèche, Fautouras, alt. 1300 m, sur bois d’Abies alba
(sub Phaeospora rimosicola), ainsi que de celle de Parrique (Gasilien) mort dressé, 2017/07/05, leg., det. et herb. C. Bauvet) ;
(1898 : 101) dans le Puy-de-Dôme. Derrien 2018 (non publié, 28, Montreuil : partie basse
Metamelanea Henssen — Ascomycètes lichénisés, du vallon de la Louetterie, alt. 80 m, sur tronc d’Acer cam-
non lichénicoles — Henssen 1989 : 102-111 {m}. pestre, 2018/01/19, leg. P. Boudier, herb. M.-C. Derrien,
Metamelanea caesiella (Th. Fr.) Henssen — Syn. Pyre- det. C. Van Haluwyn) ; van den Boom et al. 1995 : 277
nopsis caesiella Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — {64} ; Wirth 1990 (non publié, 67, Drusenheim : bois de
Ardennes (Givet : rive gauche de la Meuse, à la sortie amont Soufflenheim, sur une vieille souche, 1990/10/19, leg., det.
de la ville, sous le fort de Charlemont, sur des affleurements et herb. W. Wirth) ; Wirth 2019 : 84 {67}.
de calcaire très cohérent, ensoleillés, soumis à des suinte- Micarea alabastrites (Nyl.) Coppins — Syn. Lecidea
ments temporaires) et Hautes-Pyrénées (Arrens-Marsous : alabastrites Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Finistère,
sous col du Pourtet, alt. 1661 m, à la base d’une paroi de Eure-et-Loir, Puy-de-Dôme, Ardèche. Très rare. Patrimo-
calcaire très cohérent et compact, ensoleillée, soumise à des nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
677

[cr] — 07!, 28!, 29!, 63! — Corticole, parfois lignicole ou d’extinction [en] — 08!, 11!, 14!, 15r, 29!, 48!, 50!, 53!, 57!,
muscicole (sur mousses corticoles ou lignicoles), rarement 61!, 68r, 70r, 72!, 81! — Sur les substrats les plus divers,
saxicole-calcifuge, acidophile, de moyennement à très aéro- notamment sols, écorces de conifères, bois, bryophytes,
hygrophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, débris végétaux, roches siliceuses, de moyennement à
non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombro- très acidophile, de moyennement à très aérohygrophile,
climat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 512 {e} ; de faiblement à fortement stégophile, de très sciaphile à
Bauvet 2008 (non publié, 07, Borne : forêt des Cham- photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
bons, bois du Bouquet, alt. 1400 m, sur vieil Abies pectinata, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
2008/09/22, leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Bauvet 2009 : humide — Clauzade et Roux 1985 : 514 {e} ; Coppins
118 {07} ; Bauvet 2016 (non publié, 63, Chastreix : réserve 1983 : 118-121 {e} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 :
nationale de nature de Chastreix-Sancy, bois de la Masse, 36 {57} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Bricaud et
alt. 1200 m, sur mousse sur Abies alba, 2016/07/21, leg., al. 1993 (CLLFM vii) : 311, 315 {11, 48, 81} ; Davoust
herb. et det. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 101 {63} ; Der- et Quelen 2014 (non publié, 29, Quimperlé : centre de
rien 2016 (non publié, 28, La Ferté-Vidame : les Mous- la ville, sur rhytidome du tronc de Thuya, 2014/03/20,
seuses, rond Victoire, alt. 250 m, parmi des Frullania, sur leg. et herb. M. Davoust et Y. Quelen, det. C. Roux) ;
rhytidome de Salix, 2016/08/08, leg., det. et herb. M.-C. Diederich et al. 1988 : 25 {e, 08} ; Lagrandie 2014 :
Derrien) ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Lorella 2010 144 {14} ; Lagrandie 2014 (non publié, 61, La Lande-
(non publié, 29, Huelgoat : près de la rivière, non loin de-Goult : près de la d754, talus du chemin, 2014/11/18 ;
du gouffre, sur Pinus, 2010/03/06, leg. det. et herb. B. 72, Saint-Léonard-des-Bois : la vallée de Misère, ancienne
Lorella). ardoisière, 2014/05/26 ; leg., det. et herb. J. Lagrandie) ;
Micarea anterior (Nyl.) Hedl. — Syn. Catillaria ante- Lagrandie 2015 (non publié, 14, Bricquebec : bois de la
rior (Nyl.) Malme — Lichénisé, non lichénicole — Orne, Roquette, sur talus moussu, 2015/05/29, leg., det. et herb.
Sarthe et Pyrénées-Atlantiques. Rare. Patrimonial d’intérêt J. Lagrandie) ; Lagrandie 2019 (non publié, 53, Ville-
international. En danger critique d’extinction [cr] — 61!, pail : les Égoutelles, sur tronc de Betula, 2019/08, leg., det.
64r, 72! — Lignicole, sur troncs décortiqués de conifères et herb. J. Lagrandie) ; Signoret et Diederich 2003 :
ou de vieux feuillus, de moyennement à très acidophile, 217 {57} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15}.
aérohygrophile, astégophile, non héliophile, peu ou pas Micarea byssacea (Th. Fr.) Czarnota, Guzow-Krzem. et
nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombrocli- Coppins — Syn. Catillaria prasina var. byssacea Th. Fr. —
mat humide — Clauzade et Roux 1985 : 519 {e} ; Van Lichénisé, non lichénicole — Finistère (Plogoff : pointe
Haluwyn 1983 : 113, 130, 139 {61, 72} ; Vivant 1988 : du Raz, versant nord, étage adlittoral, alt. 24 m, sur touffe
66 {64}. d’Armeria maritima morte, 2014/09/26, leg., det. et herb.
Micarea assimilata (Nyl.) Coppins — Syn. Lecidea J.-Y. Monnat, clhp P. Uriac, 2019). Extrêmement rare :
assimilata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, une seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt
Hautes-Alpes, et Hautes-Pyrénées. Rare. Patrimonial d’in- national. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
térêt national. En danger d’extinction [en] — 05r, 65a, 29! — Corticole (sur troncs d’arbres feuillus ou conifères,
88a — Terricole, plus rarement humicole ou muscicole plus rarement sur arbustes ou branchettes), parfois aussi
(sur mousses mortes) dans des tonsures de pelouses ou sur bois de conifères, de moyennement à très acidophile,
entre des rochers, acidophile, chionophile, astégophile, non aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, ané-
nitrophile. Étages montagnard, subalpin et alpin. Ombro- mophobe, euryphotique, non nitrophile. Étages collinéen
climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux et montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
1985 : 452-453 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 364 {f, Czarnota et Guzow-Krzemińska 2010 : 17-19 {e} —
(massif des Vosges), Alpes} ; Clauzade et Rondon 1959 : Rem. Voir M. prasina s. l. Caractérisé par l’acide méthoxy-
386 {05} ; Harmand 1898 : 90-91 {88} ; Séguy 1950 : 46 micaréique, ses spores (0)1-septées, et ses apothécies (0,1-
{65} — Rem. Le spécimen signalé dans les Pyrénées-Orien- 0,7 mm) souvent adnées.
tales par Houmeau et Roux (1991 : 550) n’appartient pas Micarea cinerea (Schaer.) Hedl. — Syn. Bacidia cine-
à cette espèce, mais à un Micarea qui n’a pu être déterminé rea (Schaer.) Trevis., Biatora delicatula Körb., Bilimbia
(Houmeau in litt.). cinerea (Schaer.) Körb., Bilimbia delicatula (Körb.) Körb.,
Micarea botryoides (Nyl.) Coppins — Syn. Lecidea Lecidea cinerea Schaer., Lecidea sphaeroides var. albella
botryoides (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Schaer. — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Haute-
Grand-Est, Haute-Saône, Massif armoricain, Massif central Savoie, Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Potentiellement
et Aude. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger menacé [nt] — 64r, 74a, 88a — Corticole (sur feuillus et
678

conifères, envahissant parfois les mousses), plus rarement Clauzade 1969 : 92 {83} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29,
lignicole, exceptionnellement saxicole-calcifuge, en milieu 56} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste et Dufrêne
forestier, d’assez à fortement acidophile, sciaphile, aérohy- 2009 : 75 {50} ; Cozette 1906 : 251 {60} ; Crozals 1914 :
grophile, astégophile, non nitrophile. Étages montagnard 126 {34} ; Crozals 1924 : 106 {83} ; Dughi et Ducos
et subalpin, rarement au collinéen. Ombroclimats humide 1938 : 212 {83} ; Graves 1857 : 184 {60} ; Harmand
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 512 {e} ; 1898 : 57-58 {54, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 93 {15} ;
Ozenda et Clauzade 1970 : 405 {f, 88} ; Puget 1866 : Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 246 {47} ; Kief-
lxxxix {74} ; van den Boom et al. 1995 : 265, 277 {64}. fer 1895 : 83 {57} ; Lamy 1880 : 439, 440, 517 {63, 87} ;
Micarea coppinsii Tønsberg — Lichénisé, non lichéni- Lamy 1883 : 402 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 89-90
cole — Finistère. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna- {2a} ; Marc 1908 : 413 {12} ; Nylander 1896 : 81 {77} ;
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 29r — Cor- Olivier 1900-1903 : 80, 134-135 {14, 27, 50, 61, (63, 65),
ticole (sur arbres, arbustes ou arbrisseaux, surtout feuillus, 72, (75sl), 76, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 85 {43} ;
sur rameaux, plus rarement sur tronc), parfois lignicole Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 : 33 {79} ; Roux
ou rarement saxicole-calcifuge, mésophile, astégophile, 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2006 (Langue-
photophile ou même héliophile, non nitrophile. Étages doc-Roussillon) : 141 {(34)} ; Roux et al. 2012 (Roya-
collinéen et montagnard. Ombroclimat humide — Smith Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45
et al. 2009 : 590 {e} ; van den Boom et Brand 2008 : {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 254 {(20)} ; Roux
98-99 {29}. et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Spar-
Micarea denigrata (Fr.) Hedl. — Syn. Biatora deni- rius et al. 2002 : 70 {62} ; van den Boom et Brand 1991 :
grata Fr., Biatorina praeviridans (Nyl.) Boistel, Catillaria 29 {25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van
denigrata (Fr.) Vain., Catillaria hemipoliella (Nyl.) Blomb. den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Van Haluwyn
et Forssell, Catillaria praeviridans (Nyl.) Zahlbr., Catilla- 1983 : 139 {61} ; Vivant 1988 : 66 {64} ; Werner 1962 :
ria spodiza (Nyl.) Zahlbr., Catillaria synothea auct. [non 69 {68, 88} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Wirth 2019 : 79,
Lecidea synothea Ach., nom. rej.], Lecidea aniptiza Stirt., 80 {67, 68} — Rem. Signalé dans les Bouches-du-Rhône
Lecidea denigrata (Fr.) Nyl., Lecidea fungicola Ach., Lecidea par Berner (1947 : 122, sous Catillaria synothea), mais n’y
hemipoliella Nyl., Lecidea parissima Nyl., Lecidea praeviri- a pas été trouvé depuis (confusion avec une autre espèce ?).
dans Nyl., Lecidea spodiza Nyl., Micarea andesitica Vězda Micarea doliiformis (Coppins et P. James) Coppins et
nom. nud., Micarea denigrata var. friesiana Hedl., Micarea Sérus. — Syn. Lecidea doliiformis Coppins et P. James —
hemipoliella (Nyl.) Vězda — Lichénisé, non lichénicole — Lichénisé, non lichénicole — Basse-Normandie, Bretagne,
Présent dans une grande partie de la France, y compris en Seine-et-Marne, Alpes-Maritimes et Corse. Rare. Patrimo-
Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 06!, 07!, 10!, nial d’intérêt international. En danger d’extinction [en] —
12a, 14!, 15!, 2aa, 22r, 25r, 26!, 27a, 29r, 31a, 34a, 38!, 39a, 06!, 14!, 2a!, 22!, 29!, 35!, 50!, 56!, 61!, 77! — Corticole (sur
43!, 47a, 49!, 50!, 51r, 53!, 54a, 55r, 56!, 57r, 59a, 60a, 61!, rhytidome rugueux de feuillus ou de conifères) ou lignicole
62!, 63a, 64r, 65a, 67!, 68!, 71a, 72!, 74a, 75sla, 76a, 77!, (sur arbres en place), acidophile, aérohygrophile ou méso-
78sla, 79a, 81r, 83a, 87a, 88r — Lignicole (sur conifères phile, stégophile ou non stégophile, photophile mais non
ou feuillus, parfois sur poteaux, barrières), plus rarement ou peu héliophile, non nitrophile. De l’étage thermomédi-
corticole (sur tronc de conifères), de moyennement à très terranéen au collinéen. Ombroclimat humide — Coppins
acidophile, euryhygrique, astégophile, euryphotique, non et al. 1992 : 361-363 {e} ; Sérusiaux et al. 2010 : 339, 342
ou modérément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen {e, 29, 35, 56} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Bertrand
à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et 2017 (non publié, 06, Théoule-sur-Mer : chemin d’accès à la
hyperhumide. Lecanorion variae — Clauzade et Roux pointe de l’Aiguille, alt. 30 m, bas du tronc d’un gros Pinus
1985 : 511 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 402 (n° 998) pinaster ombragé, 2017/10/02, leg., et herb. M. Bertrand,
{f, 83, (Lorraine, Normandie, Massif central)} ; Aptroot det. B. Coppins) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié,
et al. 2007 : 60 {29} ; Asta 1975 : 51 {38} ; Bekking, van 06, Théoule-sur-Mer, chemin du débarcadère, alt. 8 m, sur
Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Boissière 1979 : 88 {77} ; rhytidome de Pinus halepensis, 2017/10/02, leg., et herb. D.
Boissière et Van Haluwyn 1987 : 8 {10} ; Bouly de Les- et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2017
dain 1905 (Versailles) : 616-617 {78sl} ; Bouly de Lesdain (non publié, 2A, Coti-Chiavari : près de la mer, alt. 5 m,
1907 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : sur rhytidome de Pinus pinaster, 2017/10/17, leg., herb. et
197 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 554 det. D. et O. Gonnet) ; Lagrandie 2014 (non publié, 61,
{77} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 117-118 {59} ; Bagnoles-de-l’Orne : Roc au chien, sur Pinus, 2014/01/24,
Brisson 1875 : 150 {51} ; Choisy 1949 : 149 {39, 71} ; leg., det. et herb. J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; Lagran-
679

die 2016 (non publié, 22, Mûr-de-Bretagne : barrage de de l’hyménium, excipulum et hypothécium, en partie verdâtre pâle et
Guerlédan, sur tronc de Pinus, 2016/08/16, leg., det. et N + (rose) sur coupe assez épaisse).
herb. J. Lagrandie) ; Lecron 2019 (non publié, 77, Fon- Micarea flavoleprosa Launis, Malíček et Sérus. — Liché-
tainebleau : forêt de Fontainebleau, alt. c. 130 m, sur rhyti- nisé, non lichénicole — Haut-Rhin (massif du Hohneck,
dome crevassé de Pinus sylvestris, 2019/02/14, leg. et herb. Stosswihr : réserve naturelle de Frankenthal, sous le col de
J.-M. Lecron, det. C. Van Haluwyn). Falimont, alt. 1100 m, sur feuillu mort dans un couloir
Micarea elachista (Körb.) Coppins et R. Sant. — Syn. d’avalanche ; Launis et al. 2019 : 583). Extrêmement rare :
Bacidia sororians (Nyl.) H. Olivier, Biatora elachista Körb., une seule station connue en France — 68! — Corticole (sur
Catillaria elachista (Körb.) Vain., Catillaria glomerella rhytidomes acides) et lignicole (sur bois en décomposition),
(Nyl.) Th. Fr., Lecidea poliococca Nyl., Lecidea sororians sur feuillus (principalement Fagus) et conifères (principa-
Nyl., Micarea glomerella (Nyl.) Hedl. — Lichénisé, non lement Picea) en milieu forestier, de moyennement à très
lichénicole — Moselle, Indre-et-Loire, Massif central, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas stégo-
Tarn et Pyrénées. Peu rare, mais passe facilement ina- phile, anémophobe, non héliophile, non nitrophile. Étage
perçu. Potentiellement menacé [nt] — 12a, 34r, 37!, 48!, montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
57a, 63!, 64r, 66r, 81!, 87a — Lignicole, rarement corti- Launis et al. 2019 : 580, 581-583 {e, 68} — Rem. Voir
cole, principalement sur Castanea, Quercus caducifoliés et M. prasina s. l.
Pinus, exceptionnellement saxicole-calcifuge, de moyenne- Micarea globulosella (Nyl.) Coppins — Syn. Baci-
ment à fortement acidophile, euryhygrique (de xérophile à dia globulosella (Nyl.) Zahlbr., Lecidea globulosella Nyl.,
moyennement hygrophile), stégophile ou non stégophile, Micarea bacidiella sensu Vězda et V. Wirth [non Lecidea
photophile mais non ou peu héliophile, non nitrophile. denigrata var. bacidiella Vain.] — Lichénisé, non lichéni-
Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide, cole — Cantal, Gard (basses Cévennes) et Var. Très rare.
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
d’extinction [cr] — 15r, 30!, 83! — Corticole, sur tronc
519 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 401 {f, (63, 87)} ;
de conifères (surtout Pinus) et de feuillus (surtout Quercus),
Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM
de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, peu
viii) : 104 {81} ; Coste 1994 : 208-209 {81} ; Coste 2012
ou pas stégophile, sciaphile ou non héliophile, non nitro-
(Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ;
phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard.
Crozals 1914 : 126 {34} ; Kieffer 1895 : 84 {57} ; Lamy
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
1880 : 439 {63, 87} ; Marc 1908 : 414 {12} ; Roux et al.
Roux 1985 : 512 {e} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan-
18 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ;
guedoc-Roussillon) : 141 {34, 48} ; Vězda 1973 : Lich. sel.
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 {30} ; Roux
exsicc. n° 1134 {64} ; Vivant 1988 : 66 {64}.
et Gueidan 2002 : 140 {83} ; van den Boom et Breuss
Micarea eximia Hedl. — Syn. Catillaria malmeana
2002 : 14 {15}.
Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlan-
Micarea hedlundii Coppins — Lichénisé, non liché-
tiques (Orthez : Bonnut, sur troncs décortiqués de Quercus
nicole — Seine-et-Marne, Calvados, Côtes-d’Armor et
couchés sur le sol d’une vieille scierie). Extrêmement rare :
Cévennes (Gard, Lozère). Très rare. Patrimonial d’intérêt
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté-
international. En danger critique d’extinction [cr] — 14!,
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
22c, 30!, 48!, 77! — Corticole, sur souches et racines pour-
64r — Lignicole, sur troncs décortiqués de conifères, plus
rissantes de conifères et feuillus, plus ou moins forestier,
rarement de feuillus, de moyennement à très acidophile,
de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, sté-
mésophile, euryphotique, peu ou pas nitrophile. Étages
gophile, sciaphile, non nitrophile. Étages supraméditerra-
collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et hype-
néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 518 {e} ; Vivant
et humide — Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 311-
1988 : 66 {64} — Rem. Non Catillaria eximia Malme.
Micarea farinosa Coppins — Lichénisé, non lichénicole — Signalé
312 {30, 48} ; Lagrandie 2015 (non publié, 14, Grim-
à tort en France — Saxicole, terricole (sur sol durci), plus rarement bosq : le chêne Guillot, dans un bois de pente, sur souche
muscicole (sur bryophytes mourantes) ou corticole (sur bases de racines) 2015/10/03, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Palice
sous des encorbellements, acidophile, aérohygrophile, stégophile, scia- 1999 : 312 {22} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ;
phile, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 {48}.
humide et hyperhumide — Rem. La mention de cette espèce (des îles
Britanniques) en Haute-Vienne par Mies (2015 : 479) est erronée : le
Micarea incrassata Hedl. — Syn. Lecidea assimilata var.
spécimen (Mies 16259) examiné par C. Roux (2016, non publié) est une infuscata Th. Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-
forme d’ombre de Brianaria bauschiana (épithécium, partie supérieure Dôme (Chambon-sur-Lac : puy de la Perdrix, alt. 1814 m,
680

dans une lande à callune peu dense avec des parties érodées, Micarea isidioprasina Brand, van den Boom, Guzow-
sur sol non calcaire, 2016/08/23, leg., det. et herb. C. Bau- Krzem., Sérus. et Kukwa — Lichénisé, non lichénicole —
vet, conf. C. Roux). Extrêmement rare : une seule station Haut-Rhin (massif du Hohneck, Stosswihr : réserve natu-
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En relle de Frankenthal, alt. 1100 m, sur Fagus mort dans une
danger critique d’extinction [cr] — 63! — Muscicole, forêt ; Guzow-Krzemińska et al. 2019 : 18). Extrêmement
détriticole et surtout terricole, calcifuge, de moyennement rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’in-
à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, photophile térêt international. Données insuffisantes sur les menaces
ou héliophile, astégophile, peu ou pas nitrophile. Étages [dd] — 68! — Corticole (sur rhytidomes acides) ou ligni-
subalpin et alpin — Clauzade et Roux 1985 : 514 {e} ; cole (sur bois en décomposition)sur feuillus et conifères en
Bauvet 2018 : 101 {63}. milieu forestier, de moyennement à très acidophile, aéro- et
Micarea inquinans (Tul.) Coppins — Syn. Abrothal- substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, anémophobe,
lus inquinans Tul., Lecidea inquinans (Tul.) Nyl., Nesole- non héliophile, non nitrophile. Étage montagnard. Ombro-
chia inquinans (Tul.) A. Massal. — Non lichénisé, liché- climats humide et hyperhumide — Guzow-Krzemińska
nicole — Signalé dans le Grand-Est, l’Île-de-France, la et al. 2019 : 18-19 {68} — Rem. Thalle isidié, contenant
Seine-Maritime et les Deux-Sèvres, mais probablement plus de l’acide micaréique et (dans la partie externe des isidies)
répandu en particulier dans les Alpes où il n’a pas encore du gris de sedifolia.
été trouvé. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 51a, Micarea kemmleri Brackel — Non lichénisé, lichéni-
76a, 78sla, 79a, 88r — Parasite du thalle de Dibaeis baeo- cole — Puy-de-Dôme (Chapdes-Beaufort : S des Barras, alt.
myces, terricole, de moyennement à très acidophile, aéro- 630 m, sur Micarea kemmleri m, sur podétions de Cladonia
hygrophile, substratohygrophile, photophile ou héliophile. squamosa, 2019/10/19, det. et herb. P. Pinault, conf. C.
Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats Roux). Extrêmement rare : une seule station connue en
subhumide et humide — Clauzade et al. 1989 : 60 {m} ; France. Patrimonial d’intérêt international. Données insuf-
Vouaux 1913 : 411-412 {m, 51, 78sl, 76, 79} ; Bouly fisantes sur les menaces [dd] — 63! — Sur podétions de
de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Brackel et al. Cladonia squamosa — Brackel 2016 : 5-9 {e}.
2018 : 199 {88} ; Richard 1877 : 42 {79} — Rem. Une Micarea leprosula (Th. Fr.) Coppins et A. Fletcher —
seule donnée récente. Syn. Bacidia leprosula (Th. Fr.) Lettau, Bilimbia leprosula
Micarea intrusa (Th. Fr.) Coppins et H. Kilias — Syn. (Th. Fr.) H. Olivier, Bilimbia lignaria var. leprosula (Th.
Carbonea intrusa (Th. Fr.) Rambold et Triebel, Catillaria Fr.) Oxner — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes,
intrusa (Th. Fr.) Th. Fr., Conida intrusa (Th. Fr.) Sacc., massif des Vosges, Bretagne et Massif central. Très rare.
Lecidea aphanoides Nyl., Lecidea contrusa Vain. nom. illeg., Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Lecidea intrudens H. Magn., Lecidea intrusa Th. Fr., Leci- d’extinction [cr] — 07!, 08!, 15!, 29r, 35!, 63!, 68r — Mus-
dea melaphana Nyl., Scoliciosporum intrusum (Th. Fr.) cicole, sur mousses saxicoles souvent en mauvais état, plus
Hafellner — Lichénisé, lichénicole — Massif des Vosges, rarement terricole, calcifuge, acidophile, aéro- et substrato-
Massif central et Alpes-de-Haute-Provence. Rare. Patrimo- hygrophile, astégophile, drosophile, photophile, peu ou pas
nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 04!, 30r, 68!, 87!, nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats
88! — Saxicole, sur rochers ou blocs de roches silicatées, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 510
calcifuge, de moyennement à très acidophile, mésophile {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 403-404 {f, (massif des
ou aérohygrophile, souvent substrato-hygrophile, peu ou Vosges)} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bauvet 2009 :
pas stégophile, photophile ou héliophile, assez anémophile, 118 {07} ; Bauvet 2017 (non publié, 63, Chastreix : au SO
non ou à peine nitrophile ; parasite de Rhizocarpon gr. geo- de puy Gros, alt. 1610 m, sur mousse dans une lande à Cal-
graphicum, Lecidea spp. et autres lichens crustacés. Étages luna vulgaris, 2017/09/20, leg., det. et herb. C. Bauvet) ;
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- Bauvet 2018 : 101 {63} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68} ;
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 518 {e} ; Hafellner Houmeau et Roux 1981 : 101 {15} ; Houmeau et Roux
2004 : 31-32 {e} ; Hafellner et Sancho 1990 : 365-366 1981 : 96 {15} ; Monnat et al. 2017 : 45 {(35)} ; van den
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 398 {f, (88)} ; Vouaux, Boom et Breuss 2002 : 14 {15}.
1913 : 354-355 {m} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {87} ; Clau- Micarea lignaria (Ach.) Hedl. — Lichénisé, non liché-
zade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Harmand 1898 : nicole — Rem. Deux variétés.
97 {88} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 108 Micarea lignaria (Ach.) Hedl. var. lignaria — Syn.
{(30)} ; Wirth 1974 : 373 {68, 88} — Rem. Selon Miad- Bacidia arceutina var. hypnaea (Nyl.) Arnold, Bacidia gom-
likowska et al. (2014 : 155) n’appartient pas au genre phillacea (Nyl.) Zahlbr., Bacidia granulans sensu H. Magn.,
Scoliciosporum, mais doit être placé dans les Micarea. Bacidia lignaria (Ach.) Lettau, Bacidia meizospora (Nyl.)
681

Zahlbr., Bacidia milliaria (Fr.) Körb., Biatora lignaria var. {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45
saxigena Hepp, Bilimbia lignaria (Ach.) A. Massal., Bilim- {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ;
bia meizospora (Nyl.) H. Olivier, Bilimbia milliaria (Fr.) Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Signoret et Diederich
Th. Fr., Bilimbia triseptata (Nyl.) Arnold, Lecidea geomaea 2003 : 217 {57} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14
Taylor, Lecidea lignaria Ach. [non (Körb.) Nyl.], Lecidea {15} ; Van Haluwyn 1983 : 128, 139 {50, 61} ; Vivant
lignaria var. triseptata Nyl., Lecidea meizospora Nyl., Lecidea 1988 : 66 {64} — Rem. Les spécimens nommés « Bilimbia
miliaria Fr., Micarea gomphillacea (Nyl.) Vězda, Micarea milliaria var. ternaria Nyl. » par Olivier (1903 : 36-38)
lignaria f. gomphillacea (Nyl.) Hellb. — Lichénisé, non appartiennent à M. lignaria.
lichénicole — Présent dans une grande partie de la France, Micarea lignaria var. endoleuca (Leight.) Coppins —
mais non signalé en Corse. Assez commun. Non menacé Lichénisé, non lichénicole — Finistère (Botmeur : Botca-
[lc] — 01!, 04!, 05r, 07!, 09r, 11r, 12r, 14!, 15!, 22!, 23!, 29!, dor, alt. 318 m, sur sol riche en débris ligneux, 2014/10/11,
30!, 31!, 34!, 38!, 44a, 47a, 48!, 49a, 50!, 51a, 53!, 57!, 58!, leg. et herb. M. Davoust et Y. Quelen, det. C. Roux).
60a, 61!, 62a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68r, 70!, 71a, 72a, 74a, Extrêmement rare : une seule station connue en France.
77!, 79a, 81r, 85a, 87a, 88! — Sur les substrats les plus variés Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex-
(bois en décomposition, débris végétaux, mousses, rarement tinction [cr] — 29! — Lignicole, muscicole (sur rochers)
sur sol nu, humus, rhytidome ou roches non calcaires), de ou terricole (sur sol riche en débris ligneux), acidophile,
moyennement à très acidophile, assez aérohygrophile ou aérohygrophile, non héliophile, non nitrophile. Étages col-
mésophile, substratohygrophile, astégophile, sciaphile, peu linéen et montagnard. Ombroclimats humide et hyperhu-
ou pas nitrophile. Étages collinéen et surtout montagnard mide — Clauzade et Roux 1985 : 511 {e}.
et subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype- Micarea lithinella (Nyl.) Hedl. — Syn. Lecidea lithi-
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 511 {e} ; Ozenda nella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Saône,
et Clauzade 1970 : 405 {f } ; Abbayes 1926 : 46 {85} ; AFL Orne, Bretagne, Deux-Sèvres, Cantal. Très rare. Patrimo-
(collectif ) 1984 : 12 {23} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; [cr] — 15r, 29r, 35!, 61!, 70r, 79! — Saxicole, sur rochers,
Bauvet 2018 : 101 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 194, 203 blocs et pierres de roches silicatées très cohérentes (sur-
{07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Bois- tout grès siliceux), calcifuge, acidophile, aérohygrophile,
sière 1979 : 88 {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Brackel d’astégophile à plus ou moins stégophile, euryphotique,
et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Bris- peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et montagnard.
son 1875 : 151 {51} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Ombroclimat humide — Clauzade et Roux 1985 : 518
Chipon et al. 2006 (non publié) {67, 88} ; Choisy 1949 : {e} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Brackel et al. 2018 :
147 {04, 71} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 2011 : 106 196 {70} ; Esnault 2016 (non publié, 35, Châteaubourg :
{05, 09, 11, 65, 81} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste forêt de Corbière, 2016/03, leg., herb. et det. J. Esnault) ;
2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 Houmeau et Roux 1982 : 274 (sub « Lecidea modesta Müll.
{66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste et Dufrêne Arg. ») {79} ; Lagrandie 2016 (non publié, 61, La Ferrière-
2009 : 75 {50} ; Cozette 1906 : 252 {60} ; Crozals 1914 : aux-Étangs : la cité de la Haie, sur petite pierre siliceuse sur
121 {34} ; Fagot 1906 : 206 {31} ; Harmand 1898 : 62-63 sol ferreux (ancienne mine), 2016/05/25, leg., det. et herb.
{57, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et J. Lagrandie, conf. C. Roux) ; van den Boom et Breuss
Roux 1991 : 551 {66} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 2002 : 14 {15} — Rem. Voir la remarque sous Catillaria
1925 : 246 {47} ; Kieffer 1895 : 85 {57} ; Lamy 1880 : 440- modesta.
441 {63, 87} ; Lamy 1883 : 402 {65} ; Magnin 1876 : 124 Micarea lynceola (Th. Fr.) Palice — Syn. Lecidea lynceola
{04} ; Marc 1908 : 410 {12} ; Moreau et Moreau 1932 Th. Fr., Micarea excipulata Coppins — Lichénisé, non
(monts Dore) : 57 {63} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; lichénicole — Finistère (forêt d’Huelgoat, alt. 120-150 m,
Nylander 1896 : 82 {77} ; Olivier 1900-1903 : 36-38 Palice 1999) et Ille-et-Vilaine (Châteaubourg : forêt de la
{44, 49, 72, 79} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Corbière, sur petits cailloux sur une paroi verticale ombra-
Parrique (Gasilien) 1898 : 86 {63} ; Picquenard 1904 : gée de terre et roche très altérée d’une ancienne carrière
119 {29} ; Poumarat et coll. 2014 : 24 {66} ; Puget 1866 : dans la forêt, 2016/03/19, leg., det. et herb. R. Ragot,
lxxxix {74} ; Richard 1877 : 34 {79} ; Roux et al. 2005 conf. C. Roux). Extrêmement rare : deux stations connues
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
10 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 critique d’extinction [cr] — 29r, 35! — Saxicole, sur pierres
{34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {30} ; Roux et petits blocs de roches silicatées peu cohérentes, acido-
et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 130 phile, aérohygrophile, astégophile, drosophile, photophile
682

ou assez peu héliophile, peu nitrophile ou héminitrophile. Richard 1877 : 34 {79} ; Rieux et al. 1977 : 125 (tab.
Étage collinéen. Ombroclimat hyperhumide — Coppins 1) {13, 30} ; Roux 1982 : 215 {13, 30} ; Roux et al. 2006
1988 : 161-164 {e} ; Palice 1999 : 314 {29} — Rem. (Languedoc-Roussillon) : 141 {30, (34)} ; Roux et coll.
Appartient très vraisemblablement au genre Brianaria. 2013 (Catal. Corse) : 254 {2a} ; Vězda 1967 : Lich. sel.
Micarea melaena (Nyl.) Hedl. — Syn. Bacidia melaena exsicc. n° 537 {30} — Rem. Holotype (herb. h ; récolté par
(Nyl.) Zahlbr., Biatora stizenbergeri Hepp, Bilimbia melaena Lenormand à Perrières, Calvados) examiné par C. Roux
(Nyl.) Arnold, Lecidea ilyophora Stirt., Lecidea melaena dans les années 1980.
Nyl. ; incl. Lecidea relicta Nyl. [non Stirt.] — Lichénisé, Micarea melanobola (Nyl.) Coppins — Syn. Catillaria melanobola
non lichénicole — Alsace, Lorraine, Île-de-France, Eure, (Nyl.) B. de Lesd., Lecidea melanobola Nyl., Lecidea prasinella Müll.
Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en France — Sur
Massif armoricain, Doubs, Savoie, Massif central, Pyré- rhytidome de Picea — Clauzade et Roux 1985 : 517 {e} ; Launis et al.
nées. Assez commun. Non menacé [lc] — 03a, 12a, 14a, 2019 : 584-585 {e} — Rem. Appartient au groupe de Micarea prasina.
15a, 25r, 27a, 29a, 31a, 48!, 49a, 50!, 54a, 56!, 61!, 64r, 68!, Les mentions de ce lichen en Corse (Crozals 1923 : 104, mention
73!, 74a, 77!, 79a, 87a, 88r — Surtout lignicole (sur bois reprise par Werner 1973 : 325), Hérault (Crozals 1914 : 127), Landes
(Vivant 1988 : 67) et Nord (Bouly de Lesdain 1906 : 78, 1910 : 198-
en décomposition), mais également détriticole, terricole,
199 et 1914 : 119, Ozenda et Clauzade 1970 : 560), sont erronées
humicole ou saxicole-calcifuge, de moyennement à forte- puisque ce lichen n’est connu avec certitude que dans les forêts boréales
ment acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, de la Finlande et, par un spécimen ancien, en Suisse (Coppins 1983 :
euryphotique, non nitrophile. Étages montagnard et subal- 156-157 ; Launis et al. 2019 : 5-12)) : confusion vraisemblable avec M.
pin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade prasina s. l.
et Roux 1985 : 511 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 404 Micarea micrococca (Körb.) Gams ex Coppins — Incl.
{f, (Est, Ouest)} ; Wirth et al. 2013 : 198, 200, 747, 751 Biatora micrococca Körb., Catillaria micrococca (Körb.) Th.
{e} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Choisy 1949 : 148 {74} ; Fr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé dans le Pas-de-
Fagot 1906 : 206 {31} ; Harmand 1898 : 63-64 {54, 88} ; Calais, le Finistère et le Haut-Rhin, mais certainement plus
Lamy 1880 : 441 {87} ; Laronde 1901 : 214 {03} ; Marc répandu. Semble assez commun, mais sous-mentionné.
1908 : 410 {12} ; Olivier 1900-1903 : 38, 137 {14, 27, Non menacé [lc] — 29r, 62r, 68! — Principalement cor-
29, 49, 50, 61, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 86 {15} ; ticole, sur troncs d’arbres, plus rarement sur arbustes ou
Richard 1877 : 34 {79} ; Roux 1978 : 112 {73} ; van den branchettes, sur nombreux feuillus et conifères, souvent
Boom et Brand 1991 : 29 {25} ; Vivant 1988 : 66-67 parmi les mousses, également muscicole, détriticole, ter-
{64} ; Werner 1962 : 68 {88} — Rem. Le Lecidea melaena ricole, lignicole ou saxicole-calcifuge, de moyennement à
mentionné par Crozals (1908 : 531 ; 1909 : 280) dans très acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas
l’Hérault (Vias, Roquehaute ; Béziers, Ribaute et Tourbes) stégophile, anémophobe, euryphotique, non nitrophile. De
est en réalité Micarea melaenida. l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard, plus rare-
Micarea melaenida (Nyl.) Coppins — Syn. Catillaria ment au subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
melaenida (Nyl.) Arnold, Catillaria schumannii Körb. ex Smith et al. 2009 : 598 {e} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ;
Stein, Catillaria schumannii var. meridionalis Cl. Roux et Guzow-Krzemińska et al. 2019 : 1-30 {68} ; van den
Vězda, Lecidea melaenida Nyl. — Lichénisé, non lichéni- Broeck et al. 2009 : 20 {62} — Rem. Voir Micarea prasina
cole — Massif armoricain, Vienne, Cantal, Haute-Garonne s. l. Contient de l’acide méthoxymicaréique et a des spores
et surtout région méditerranéenne (y compris en Corse). 0-1(3)-septées.
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinc- Micarea misella (Nyl.) Hedl. — Syn. Lecidea asser-
tion [en] — 13!, 14c, 15!, 2a!, 30!, 31a, 34a, 44r, 79a, 84!, culorum sensu Th. Fr. [non Ach.], Lecidea asserculorum
86r — Terricole, sur sol sableux-argileux non calcaire, dans var. intermedia B. de Lesd., Lecidea globularis (Nyl.) Lamy,
des tonsures à cryptogames, plus particulièrement dans le Lecidea melanochroza Leight. ex Cromb., Lecidea misella
Crassuletum tillaeae, subneutrophile, xérophile ou méso- (Nyl.) Nyl., Micarea globularis (Nyl.) Hedl. — Lichénisé,
phile, astégophile, héliophile, non ou peu nitrophile. Étages non lichénicole — Surtout dans les montagnes, y compris
mésoméditerranéen et collinéen. Ombroclimats sec et sub- en Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 04!,
humide — Clauzade et Roux 1985 : 278 {e} ; Coppins 05r, 06r, 07!, 09a, 10r, 12r, 15r, 20r, 29r, 33!, 34r, 38!,
1983 : 154-155 {e, 30, 44, 86} ; Ozenda et Clauzade 39!, 41!, 47!, 57r, 61!, 63a, 66!, 70r, 72!, 74a, 75sla, 78sla,
1970 : 397 {f, 30, (Ouest)} ; Bricaud et Roux 1990 : 122- 81r, 83a, 84!, 88r — Lignicole (sur souches plus ou moins
123 {2a} ; Clauzade 1969 : 10 {30, 84} ; Clauzade et en décomposition, bases de troncs décortiquées), rare-
Roux 1973 : 45 {13} ; Crozals 1908 : 531 {34} ; Crozals ment corticole (essentiellement sur conifères), muscicole
1909 : 280 {34} ; Fagot 1906 : 213 {31} ; Houmeau et ou détriticole, de moyennement à très acidophile, aéro-
Roux 1982 : 278 {15} ; Olivier 1900-1903 : 137 {79} ; et substrato-hygrophile, astégophile, euryphotique, non
683

nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage subal- racines), saxicole (sur pierres non calcaires), lignicole ou
pin. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade muscicole, de moyennement à très acidophile, de moyen-
et Roux 1985 : 511 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 359 nement à très aérohygrophile, stégophile, de très sciaphile
{f } ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; à photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Bouly de collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et
Lesdain 1907 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Lesdain humide — Clauzade et Roux 1985 : 514 {e} ; Coste 2012
1908 (Versailles) : 690-691 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Madasse) : 22 {12} ; Lagrandie 2015 (non publié, 14, Le
(Versailles) : 4 {78sl} ; Brackel et al. 2018 : 196 {70} ; Plessis-Grimoult : mont Pinçon, sur des petites pierres et
Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 312 {84} ; Choisy des racines sous une souche retournée, 2015/06/01, leg.,
1949 : 149 {74} ; Choisy 1953 : 177 {38} ; Clauzade et det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2015 (non publié,
Rondon 1959 : 386 {05} ; Coppins 1971 : 162 {29} ; Cop- 61, La Haute-Chapelle : la Trappe, dans une cavité dans
pins 1983 : 158-160 {20} ; Coste 1993 : 7 {81} ; Coste un talus, sur des petites pierres et de la terre, 2015/05/02,
2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : leg., det. et herb. J. Lagrandie).
18 {66} ; Crozals 1914 : 128 {34} ; Crozals 1924 : 105 Micarea nigella Coppins — Lichénisé, non lichéni-
{83} ; Dughi et Ducos 1938 : 232 {09} ; Farou 2018 (non cole — Vosges (La Bresse : lac de Blanchemer, S du Grand
publié, 33, Pessac : écosite du Bourgailh, alt. 58 m, sur Artimont, sur Acer au bord du lac, alt. 985 m). Extrême-
tronc de Pinus sp. en décomposition, 2018/04/24, leg., ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
herb. et det. J.-L. Farou) ; Farou 2018 (non publié, 47, nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Caubeyres : dans une lande à Ericaceae, alt. 158 m, sur [cr] — 88! — Lignicole (sur bois en décomposition) ou
souche de Pinus pinaster, 2018/04/05, leg., herb. et det. corticole à la base des troncs. Étage montagnard. Ombrocli-
J.-L. Farou) ; Ferrez 2017 (non publié, 39, Septmoncel : mats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
sur les Grès, sur piquet de clôture, 2017/07/17, leg., det. 513 {e} ; Sérusiaux et al. 1999 : 49 {88}.
et herb. Y. Ferrez, conf. C. Van Haluwyn) ; Gonnet et Micarea nitschkeana (J. Lahm ex Rabenh.) Harm. —
Gonnet 2018 (non publié, 38, Lans-en-Vercors : sous la Syn. Bacidia nitschkeana (J. Lahm ex Rabenh.) Zahlbr.,
Cordelière, dans un bois, alt. 1100 m, sur souche de Picea Bacidia spododes (Nyl.) Zahlbr., Bilimbia nitschkeana J.
abies, 2018/03/25, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Lahm ex Rabenh., Bilimbia spododes (Nyl.) Arnold, Lecidea
Harmand 1898 : 58 {88} ; Lagrandie 2016 (non publié, nitschkeana (J. Lahm ex Rabenh.) Stizenb., Lecidea spododes
61, La Lande-de-Goult : la Sauvagine, sur bois de Pinus en Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là, surtout
décomposition, 2016/08, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; dans les régions montagneuses, mais non signalé dans les
Lagrandie 2017 (non publié, 41, Averdon : réserve de Alpes et en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé
la Grand-Pierre et de Vitain, sur bois mort de conifère, [nt] — 09a, 12r, 13a, 25!, 29a, 33!, 34a, 38!, 41!, 43a, 44!,
2017/04/13, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lamy 1880 : 45a, 46r, 47a, 48!, 50!, 56!, 59a, 61a, 62a, 64!, 72!, 77!,
435-436 {63} ; Nylander 1896 : 81 {75sl} ; Prin 1983 : 78sla, 79!, 83!, 84a, 87a, 88a — Corticole, sur rhytidome
13 {10} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 de feuillus et surtout de conifères (principalement Picea et
{34} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux Pinus), arbres, arbustes ou arbrisseaux (notamment Cra-
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et al. taegus et Calluna), fréquemment sur les branchettes, plus
2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. rarement lignicole ou détriticole, de moyennement à très
Corse) : 254 {(20)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 acidophile, mésophile, astégophile, euryphotique (surtout
{15} ; Wirth 1980 : 345 {88} — Rem. La présence de cette photophile mais non héliophile), non nitrophile. Étages
espèce dans le Gard (gorges du Gardon), à seulement 120 m supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli-
d’altitude (Coste 2009 : 39), est douteuse. La mention de mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
Bouly de Lesdain (1910 : 188) dans le département du 512 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 405 {f } ; Aptroot
Nord est vraisemblablement erronée (l’auteur décrit des et al. 2007 : 60 {29} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Bouly
pycnides blanches alors qu’elles sont noires chez Micarea de Lesdain 1907 (Versailles) : 689 {78sl} ; Bouly de Les-
misella). La diagnose originale de Lecidea asserculorum var. dain 1910 : 200 {59} ; Bouly de Lesdain 1912 : 17 {78sl} ;
intermedia B. de Lesd. (Bouly de Lesdain 1908 (Ver- Bouly de Lesdain 1920 : 223 {62} ; Clauzade et Ron-
sailles) : 690-691) correspond tout à fait à M. misella. don 1953 : 89 {43} ; Coppins 1971 : 162 {56} ; Coste
Micarea myriocarpa V. Wirth et Vězda ex Coppins — 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Crozals 1914 : 121 {34} ; Du
Lichénisé, non lichénicole — Basse-Normandie et Avey- Colombier 1902 : 210 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 193,
ron. Très rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger 233 {09, 13} ; Harmand 1898 : 64 {88} ; Houmeau 1998 :
critique d’extinction [cr] — 12r, 14!, 61! — Corticole (sur 622 {79} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 246
684

{47} ; Lamy 1881 : 349 {87} ; Martin et al. 2018 : 34 {25} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Crozals 1914 : 121
Olivier 1900-1903 : 36 {61, 72} ; Rondon 1958 : 143 {34} ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Harmand 1898 :
{84} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et 62, 63, 64 {54, 57, 88} ; Marc 1908 : 410 {12} ; Monnat
al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont et al. 2017 : 45, 46, 53 {35} ; Olivier 1900-1903 : 32
Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- {29} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1967 :
lon) : 141 {(34), 48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; 146bis {30} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ;
van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 {30, (34)} ;
122, 139 {72} ; Wirth 1980 : 345 {88}. Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et al. 2012
Micarea paratropa (Nyl.) Alstrup — Syn. Lecidea paratropa Nyl., (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 41
Lecidea subviolascens H. Magn., Lecidella paratropa (Nyl.) M. Choisy, {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux
Micarea subviolascens (H. Magn.) Coppins — Lichénisé, non liché-
nicole — Signalé à tort en France — Saxicole, calcifuge — Rem. La et coll. 2013 (Catal. Corse) : 254-255 {(20)} ; Signoret et
mention de cette espèce de Norvège et d’Écosse dans le massif du mont Diederich 2003 : 218 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ;
Blanc par Crozals (1910 : 12) est erronée (la description donnée ne van den Boom et al. 1995 : 265 {64} ; van den Boom et
convient pas). Brand 1991 : 29 {25} ; van den Boom et Breuss 2002 :
Micarea parva Coppins — Lichénisé, non lichénicole — À recher-
14 {15} ; Vivant 1988 : 67 {64} ; Werner 1973 : 323 {20} ;
cher en France — Connu notamment dans les Ardennes belges, tout
près de la frontière française — Saxicole, sur parois verticales ou murs Werner et Deschâtres 1974 : 305 {2b}.
de roches non calcaires, acidophile, aérohygrophile, sciaphile. Étages Micarea perparvula (Nyl.) Coppins et Printzen — Syn.
collinéen et montagnard — Smith et al. 2009 : 600 {e}. Lecidea perparvula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
Micarea peliocarpa (Anzi) Coppins et R. Sant. — Syn. Puy-de-Dôme (mont Dore, sur bois de sapin). Extrême-
Bacidia albidolivens (Nyl.) Zahlbr., Bacidia hemipolioides ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
(Nyl.) Zahlbr., Bacidia peliocarpa (Anzi) Lettau, Bacidia nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
trisepta (Nägeli) Zahlbr., Bacidia triseptatuloides (Harm.) [cr] — 63a — Lignicole. Étage montagnard. Ombroclimat
Zahlbr., Bilimbia albicans Arnold, Bilimbia hemipolioides hyperhumide — Coppins 2008 : 23-24 {m, 63} ; Lamy
(Nyl.) A. L. Sm., Bilimbia peliocarpa Anzi, Bilimbia trisepta 1881 : 348 {63}.
(Nägeli) Hellb., Bilimbia violacea (P. Crouan et H. Crouan Micarea prasina Fr. s. l. — Syn. (?) Catillaria melano-
ex Nyl.) Th. Fr. [non (Arnold) Arnold], Lecidea albidolivens bola f. biseptata B. de Lesd., (?) Catillaria melanobola f. nigra
Nyl., Lecidea dufourii Ach., Lecidea fraterculans Nyl., Leci- B. de Lesd., Catillaria prasiniza var. prasinoleuca (Nyl.)
dea hemipolioides Nyl., Lecidea triseptatula Nyl., Lecidea B. de Lesd., Lecidea declivitatum Erichsen, Micarea poly-
triseptatuloides Harm., Lecidea violacea P. Crouan et H. trichi Poelt et Döbbeler — Lichénisé, non lichénicole —
Crouan ex Nyl. nom. illeg. [non Lecidea violacea A. Mas- Presque toute la France, Corse comprise. Assez commun.
sal.], Micarea trisepta (Nägeli) Wetmore, Micarea violacea Non menacé [lc] — 01!, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09a,
(P. Crouan et H. Crouan ex Nyl.) Hedl. — Lichénisé, non 10!, 12r, 13!, 14!, 15r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!,
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 40r, 41!, 42!,
y compris en Corse. Peu commun. Potentiellement menacé 43!, 44!, 45a, 46r, 48!, 50!, 53a, 55!, 56!, 57!, 59!, 61!, 62!,
[nt] — 06!, 07!, 12a, 13r, 14!, 15r, 17!, 2br, 22!, 24!, 25r, 29!, 63!, 64r, 66!, 67!, 68!, 70a, 72!, 74a, 76!, 77!, 79!, 80!, 81r,
30!, 33!, 34a, 35!, 37!, 38!, 40!, 43a, 47!, 48!, 50!, 53!, 54a, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88r, 90! — Principalement corticole,
56!, 57!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 68r, 70a, 72!, 74a, 77!, sur troncs d’arbres, plus rarement sur arbustes ou bran-
78sla, 80!, 83!, 84!, 88a — Sur les substrats les plus divers, chettes, sur nombreux feuillus et conifères, souvent parmi
principalement corticole et lignicole, de moyennement à les mousses, également muscicole, détriticole, lignicole ou
très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas saxicole-calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro-
stégophile, photophile mais non héliophile, peu ou pas et substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, anémo-
nitrophile. De l’étage supraméditerranéen ou du collinéen phobe, euryphotique, non nitrophile. De l’étage mésomé-
à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hype- diterranéen à l’étage montagnard, plus rarement au subal-
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 512 {e} ; Ozenda pin. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et
et Clauzade 1970 : 405 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 60 Roux 1985 : 517 {e} ; Czarnota et Guzow-Krzemińska
{29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bau- 2010 : 574-592 {e} ; Guzow-Krzemińska et al. 2019 :
vet 2018 : 101 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 1-30 {e, 68} ; Launis et al. 2019 : 574-592 {e} ; Ozenda
36 {57} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 682 {70} ; et Clauzade 1970 : 399 (n° 986, 987) {f, Massif central} ;
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 70 {84} ; Smith et al. 2009 : 598, 601, 603 {e} ; AFL (collectif )
Clauzade 1969 : 4 {13} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 1984 : 12 {19, 23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ;
{43} ; Clerc 1988 : 119 {74} ; Coppins 1971 : 162 {29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta 1975 : 51 {38} ; Bauvet 2005 :
685

182-183 {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 101 rius et al. 2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
{63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 203, 40 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 {25} ; van den
205 {07} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et De
Biache et al. 2019 (Gardiole) : 13 {13} ; Biache et al. 2019 Wit 2016 : 28 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ;
(Revuaire) : 25 {05} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 11 Van Haluwyn 1983 : 113, 117, 130, 139 {61, 72} ; Van
{10} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 682 {70} ; Bouly Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 28, 55, 57,
de Lesdain 1910 : 198 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 61, 72) ; Vivant 1988 : 67 {64} ; Wirth 1980 : 345-346
(Suppl. 1) : 118-119 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 223 {88} ; Wirth 2019 : 83, 84 {67} — Rem. Espèce collective
{62} ; Brackel et al. 2018 {68, 88} ; Brackel et al. 2018 : dans laquelle on distingue aujourd’hui 14 espèces (ccm ou
196 {68, 88} ; Bricaud 2004 : 67, 81, 99, 116, 171, 265 analyse d’adn indispensable pour une détermination) que
{30, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud nous incluons ici sous M. prasina s. l. en raison du manque
2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud de données fiables concernant la France. Voir également :
2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud Micarea prasina s. s. (acide prasinique) et les espèces sui-
2008 : 142 {29} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 89 vantes qui sont connues en France ou à rechercher en
{83, 84} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 312 {84} ; France : Micarea byssacea (acide méthoxymicaréique, spores
Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 104 {30} ; Choisy (0)1-septées, apothécies (0,1-0,7 mm) souvent adnées), M.
1953 : 177 {38} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 35, 56} ; micrococca (acide méthoxymicaréique, spores uniseptées,
Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 apothécies (0,1-0,4 mm) rarement adnées), M. subvirides-
(Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste cens (acide prasinique), M. flavoleprosa (acide micaréique,
2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : apothécies généralement absentes), M. isidioprasina (acide
18 {66} ; Crozals 1914 : 127 {34} ; Crozals 1923 : 104 micaréique, thalle granuleux-isidié grisâtre clair). Les men-
(sub Catillaria melanobola) {2b} ; Crozals 1924 : 106 {83} ; tions de Lecidea prasiniza (synonyme de M. prasina s. s.)
Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; Diederich et al. 2006 : 60 dans le Pas-de-Calais par Parrique (Gasilien) 1898 : 85
{08} ; Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Dughi et Ducos (sur tronc de Quercus) et de Bouly de Lesdain 1920 :
1938 : 233 {09} ; Galinou 1955 : 23 {53} ; Gonnet et 223 (dans un saule creux) se rapportent peut-être à M.
Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Harmand 1898 : 52-53 {57} ; micrococca. Pour l’ensemble des espèces, voir Czarnota et
Houmeau 1998 : 622 {79, 85} ; Houmeau 2001 : 527 Guzow-Krzemińska 2010, Launis et al. 2019 et Guzow-
{85} ; Kieffer 1895 : 81, 84 {57} ; Lamy 1880 : 439-440, Krzemińska et al. 2009.
Micarea prasina Fr. s. s. — Syn. Biatora prasina (Fr.) Trevis., Catil-
517 {87} ; Lamy 1881 : 348-349 {87} ; Laronde 1901 : 217 laria prasina (Fr.) Th. Fr., Catillaria prasiniza (Nyl.) B. de Lesd., Catil-
{03} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Marc 1908 : 413 {12} ; laria sordidescens (Nyl.) Vain., Lecidea prasiniza Nyl. — Lichénisé, non
Martin et al. 2018 : 39 {39} ; Monnat et al. 2018 : 181 lichénicole — Non connu avec certitude en France — Espèce commune
{50} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 69 {74} ; Olivier dans les forêts de Fennoscandie et peut-être d’Europe centrale, qui existe
peut-être en France, mais ne semble pas y avoir été signalée correc-
1900-1903 : 131-132 {14, 35, 76, 79} ; Parrique (Gasi-
tement (par ccm ou analyse d’adn) — Principalement corticole, sur
lien) 1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 84, 85 troncs d’arbres, plus rarement sur arbustes ou branchettes, sur feuillus et
{15, 63} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 33 {79} ; conifères, souvent parmi les mousses, également muscicole, détriticole,
Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Rose et al. 1979 : lignicole ou saxicole-calcifuge, de moyennement à très acidophile, aéro-
95 {50, 61} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux et al. et substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, anémophobe, eurypho-
tique, non nitrophile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats
1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Cham- subhumide et humide — Launis et al. 2019 : 585-587 {e} ; Smith et al.
bord) : 176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 2009 : 601 {e} — Rem. Souvent confondu avec M. micrococca.
{48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 18 {30, 48} ; Roux Micarea pycnidiophora Coppins et P. James — Liché-
et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. nisé, non lichénicole — Vosges, Seine-et-Marne, Massif
2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 {30, 34, 48} ; Roux et armoricain. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger
al. 2007 (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- d’extinction [en] — 29!, 50!, 61!, 77!, 88! — Corticole,
Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 sur rhytidome lisse ou fendillé de vieux feuillus (Fagus,
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 49, 69 Ilex, Acer, Alnus, etc.), acidophile, aérohygrophile, non
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et héliophile, non nitrophile. Étages collinéen et monta-
al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Smith et
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux al. 2009 : 602 {e} ; Coppins 1971 : 156 (« Bacidia sp. 2 »)
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 255 {(20)} ; Roux et Coste {29} ; Lagrandie 2015 (non publié, 50, Saint-Georges-
2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Roux de-Rouelley : la fosse Arthour, sur Betula et Ilex, 2015/03,
et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Sipman 2000 : 48 {2a} ; Spar- leg., herb. et det. J. Lagrandie) ; Lagrandie 2018 (non
686

publié, 61, Saint-Aignan : la butte de Malvran, sur Ilex et hyperhumide. Surtout dans le Lecideetum lithophilae —
aquifolium parmi des rochers, 2018/08/15, leg., det. et Clauzade et Roux 1985 : 518 {e} ; Ozenda et Clauzade
herb. J. Lagrandie) ; Ragot 2016 (non publié, 29, Loquef- 1970 : 398 {ncf } ; Kilias 1981 : 391 {e} ; Sérusiaux et al.
fret : Saint-Herbot, alt. c. 140 m, sur tronc d’un vieil Ilex 1999 : 49-50 {88} ; Wirth 1990 : 324 {88}.
aquifolium, 2016/04/01, leg. Ragot et J.-Y. Monnat, det. Micarea subviridescens (Nyl.) Hedl. — Syn. Bacidia subviridescens
(Nyl.) Zahlbr., Bilimbia subviridescens (Nyl.) H. Olivier, Lecidea sordides-
et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ; Rose [coll. Boissière]
cens Nyl., Lecidea subviridescens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À
1990 : 207 {77}. rechercher en France — Connu notamment dans les îles Britanniques
Micarea sambuci van den Boom, M. Brand, Coppins et Sérus. — et en Allemagne — Terricole (sur talus boisés) ou saxiterricole (rochers
Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu notam- côtiers), plus rarement sur tronc de vieux Quercus — Smith et al. 2009 :
ment dans le Benelux et les îles Britanniques — Corticole, sur rhyti- 603 {e} — Rem. Voir M. prasina s. l. Caractérisé par l’acide prasinique,
dome de feuillus (notamment Sambucus, Populus, Salix, Ulmus, Quercus, ses spores (0)1-3-septées, son thalle légèrement bleuté, son hyménium
Fagus), arbres, arbustes ou arbrisseaux (Ulex), moyennement acidophile plus haut (45-70 µm) que celui de M. prasina et M. micrococca et par son
ou subneutrophile, mésophile, astégophile, euryphotique, non nitro- écologie (espèce surtout terricole).
phile. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhumide et Micarea synotheoides (Nyl.) Coppins — Syn. Lecidea synotheoides
humide — van den Boom et al. 2018 : 389-389 {e} — Rem. Proche Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu
de M. nitschkeana dont il diffère par spores un peu plus courtes (9,5 notamment en Espagne et dans les îles Britanniques — Corticole (sur
–12 × 3 µm) et surtout par la production de mésopycnides contenant tronc de feuillus et de conifères) ou muscicole (sur mousses corticoles),
des mésoconidies (de 2,5-4 × 1-1,5 µm). de moyennement à très acidophile, très aérohygrophile, peu ou pas
Micarea stipitata Coppins et P. James — Lichénisé, non stégophile, photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages col-
lichénicole — NO de la France (sans précision, Purvis et linéen et montagnard. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et
al. 1992). Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En Roux 1985 : 516 {e}.
danger critique d’extinction [cr] — Corticole (sur feuillus, Micarea ternaria (Nyl.) Vězda — Syn. Bacidia terna-
parfois conifères) ou muscicole (sur mousses corticoles), ria (Nyl.) Lettau, Lecidea ternaria (Nyl.) Nyl. — Liché-
exceptionnellement saxicole-calcifuge (sur rochers mous- nisé, non lichénicole — Vosges, Alpes de Savoie, Massif
sus), de moyennement à très acidophile, peu ou pas stégo- central et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
phile, photophile mais non héliophile, non thermophile, Vulnérable [vu] — 12a, 15!, 63a, 65a, 66!, 73!, 87a, 88a —
non nitrophile. Ombroclimats humide et surtout hype- Détriticole ou saxicole (sur pierres, blocs et rochers de
rhumide. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimat roches calcaires ou non), d’acidophile à basophile, aéro-
humide. Hypotrachynetum laevigatae — Clauzade et Roux hygrophile, astégophile, euryphotique (surtout sciaphile),
1985 : 515 {e} ; Purvis et al. 1992 : 380 {E, Nord-Ouest}. peu ou pas nitrophile. Étages collinéen, montagnard et
Micarea subcinerea M. Brand et van den Boom — subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Cop-
Lichénisé, non lichénicole — Finistère (2 km à l’O de pins 1983 : 190-192 {f } ; Harmand 1898 : 63 {88} ; Hou-
Huelgoat, ancienne mine d’argent et zinc, dans une vallée meau et Roux 1981 : 96 {15} ; Lamy 1880 : 441 {63, 87} ;
entourée d’une forêt, alt. 170-180 m). Extrêmement rare : Lamy 1883 : 402 {65} ; Marc 1908 : 410 {12} ; Roux et al.
une seule station connue en France. Patrimonial d’inté- 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} — Rem. Espèce
rêt international. En danger critique d’extinction [cr] — essentiellement arctique, de répartition incertaine par suite
29r — Terricole, détriticole ou muscicole, rarement saxicole de confusions avec M. lignaria. Seuls les spécimens des
(sur roches acides de monuments mégalithiques), ou cor- hautes montagnes sont retenus ici, par exemple celui trouvé
ticole (sur rhytidome de racines de Betula ou sur branches à Lanslebourg-Mont-Cenis (Savoie) vers 2300 m par M.
de Salix au sol). Ombroclimat hyperhumide — van den Meyer (det. C. Roux, non publié). Dans le Finistère (Plu-
Boom et Brand 2004 : 125-129 {e, 29}. guffan : Menez Boutin, leg. R. Ragot, 2015 et 2016) se
Micarea subnigrata (Nyl.) Coppins et H. Kilias — rencontre, sur granite altéré, un Micarea qui diffère de M.
Syn. Catillaria subnigrata (Nyl.) Herre, Lecidea confusula ternaria essentiellement par son thalle réduit à des granules
Nyl., Lecidea subnigrata Nyl. — Lichénisé, non lichéni- dispersés et ses spores un peu plus courtes (10-18 × 3-5 µm)
cole — Ardennes (Château-Regnault-Bogny : rochers et qui semble correspondre au Micarea cf. ternaria de Smith
des quatre fils Aymon, Sérusiaux et al. 1999) et Vosges et al. (2009 : 604).
Micarea turfosa (A. Massal.) Du Rietz — Syn. Lecidea turfosa (A.
(Munster : mittlach, chemin vers Altenweiher, alt. 640 m, Massal.) Jatta, Lecidea verrucula (Norman) Th. Fr., Micarea verrucula
Wirth 1973). Extrêmement rare : deux stations connues en (Norman) Hedl. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- France — Scandinavie, Écosse, Carpathes et probablement Alpes —
tique d’extinction [cr] — 08!, 88! — Saxicole, sur rochers Muscicole (sur mousses terricoles), terricole ou détriticole, calcifuge, de
moyennement à très acidophile, aérohygrophile, sciaphile, non nitro-
et blocs de roches silicatées très cohérentes, calcifuge, acido- phile. Étages montagnard, subalpin et alpin — Rem. La mention (sous
phile, aérohygrophile, astégophile, drosophile, photophile, Lecidea verruca) de cette espèce arctico-alpine dans le massif de l’Espi-
non nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats humide nouse par Crozals (1914 : 136 ; à côté de l’école de la Resclauze, près
687

de La Salvetat, muscicole sur rocher de granite, à l’étage montagnard) d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 12!, 14!, 30!, 35!, 50!,
est erronée (la couleur de l’hypothécium et les dimensions des spores ne 56!, 57r, 68!, 87a, 88a — Lichénicole, parasite de Psilolechia
concordent pas).
lucida (saxicole, calcifuge, rarement corticole), algicole (sur
Micarea viridileprosa Coppins et van den Boom —
des colonies algales), plus rarement sur des racines d’arbres,
Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, Grand-Est,
généralement en milieu forestier, de moyennement à très
Manche, Finistère, Franche-Comté, Saône-et-Loire,
acidophile, aérohygrophile, stégophile, plus ou moins scia-
Gironde, Haute-Garonne, Alpes-Maritimes, Pyrénées-
phile, non nitrophile. Étages mésoméditerranéen, supra-
Orientales. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!,
méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats
08!, 25!, 29!, 31!, 33r, 39!, 50!, 51r, 55r, 62r, 66!, 71! — Cor-
subhumide et humide. Psilolechietum lucidae — Clauzade
ticole (sur la base du tronc de conifères, plus rarement de
et Roux 1985 : 519 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 208
feuillus), lignicole, terricole, détriticole ou saxicole, calci-
{f } ; Tibell 1975 : 51-52 {ne} ; Tibell 1978 : 237 {m} ;
fuge, acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, astégophile, Tibell 1985 : 199-200 {e} ; Tibell 1987 (Australasia) :
photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étage colli- 173-174 {ne} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ;
néen. Ombroclimats humide et hyperhumide — van den Harmand 1895 : 317-318 {f, 88} ; Harmand 1905 : 185-
Boom et Coppins 2001 : 87-91 {e, 33} ; Aptroot et al. 186 {f, Est} ; Lagrandie 2014 : 144 {14} ; Lamy 1880 :
2007 : 60 {29} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Ferrez 2016 345 {87} ; Monnat 2015 (non publié, 12, Prévinquières :
(non publié, 25, Baume-les-Dames : Châtard, alt. 420 m, sur Psilolechia lucida, 2015/10/31, leg., det. et herb. J.-Y.
sur une vieille souche altérée, 2016/04/19, leg. et herb. Y. Monnat) ; Monnat 2018 (non publié, 29, Sixt-sur-Aff :
Ferrez, det. C. Van Haluwyn) ; Martin et al. 2018 : 46 rochers de Bézyl, alt. 67 m, sur Psilolechia lucida croissant
{39} ; Ramond 2018 (non publié, 31, Cardeilhac : forêt sur schistes rouges, 2018/03/23, leg., herb. et det. J.-Y.
domaniale (parcelle 14), alt. 480 m, sur rhytidome de Pinus Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 39 {56} ; Roux et al.
laricio, 2018/05/15, leg., et herb. L. Ramond, det. C. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30} ; Wirth 1974 :
Roux) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49 {66} ; 374 {68}.
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2014 Microcalicium disseminatum (Ach.) Vain. — Syn.
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 Calicium atomarium (Ach.) Fr., Calicium dissemina-
{06} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; Van den Broeck et tum (Ach.) Fr., Calicium microcephalum var. patelliforme
De Wit 2016 : 28 {51, 55}. Schaer., Calicium subpedicellatum (Ach.) Schaer., Cali-
Micarea xanthonica Coppins et Tønsberg — Liché- cium viridulum (Ach.) Fr., Cyphelium atomarium Ach.,
nisé, non lichénicole — Ille-et-Vilaine (Paimpont : forêt Cyphelium disseminatum Ach., Cyphelium viridulum Ach.,
de Paimpont, les Forges, au bord du lac, sur écorce mous- Microcalicium disseminatum f. pedicellata Vain., Microcali-
sue, alt. 95 m, leg. et herb. F. Guilloux, det. C. Roux). cium disseminatum var. aeruginosa Räsänen, Microcalicium
Extrêmement rare : une seule station connue en France. subpedicellatum (Ach.) Tibell, Strongylopsis commixta Vain.,
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- Strongylopsis discreta Nádv., Strongylopsis leucopus Vain.,
tinction [cr] — 35! — Corticole (sur feuillus ou conifères) Strongylopsis leucopus var. pallidior Vain., Strongylopsis sti-
ou muscicole (sur bryophytes corticoles). Étage collinéen. chococci Vain. — Non lichénisé, lichénicole facultatif —
Ombroclimat humide — Coppins et Tønsberg 2001 : Oise, Seine-et-Marne, Vosges, Haute-Vienne, Alpes méri-
93-96 {m}. dionales. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
Microcalicium Vain. — Syn. Coniocybopsis Vain., danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 60a, 77!, 87a, 88a —
Strongylopsis Vain. — Ascomycètes non lichénisés, lichéni- Parasite de caliciales lichénisées (Calicium, Chaenotheca) ou
coles ou non — Tibell 1984 : 669-671 {m} ; Tibell 1987 de colonies d’algues vertes, ou saprophyte sur bois et écorce
(Australasia) : 172-173 {ne} — Rem. Toutes les espèces d’arbres (Abies, Picea, rarement vieux Quercus caducifoliés),
sont non lichénisées, parasites de lichens, de colonies d’al- de moyennement à très acidophile, aérohygrophile, stégo-
gues ou saprophytes (Tibell 1984 : 611, 671). phile, sciaphile ou photophile mais peu ou pas héliophile,
Microcalicium arenarium (Hampe ex A. Massal.) non nitrophile. Étages montagnard et subalpin, rarement
Tibell — Syn. Calicium arenarium (Hampe ex A. Mas- au collinéen. Ombroclimats subhumide et surtout humide
sal.) Hampe ex Körb., Calicium citrinum (Leight.) Nyl., et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 519 {e} ;
Calicium gneissicum Nyl., Calicium pulverariae Auersw., Ozenda et Clauzade 1970 : 207 {f } ; Tibell 1975 : 56
Coniocybopsis arenaria (Hampe ex A. Massal.) Vain., Cyphe- {ne} ; Tibell 1987 (Typification) : 259, 264, 278-279 {e} ;
lium arenarium Hampe ex A. Massal. — Non lichénisé, Cozette 1906 : 243 {60} ; Harmand 1905 : 170-171 {f,
lichénicole — Massif des Vosges, Basse-Normandie, Bre- 77, 88} ; Lamy 1880 : 345 {87} ; Nylander 1896 : 21 {77} ;
tagne, Haute-Vienne, Aveyron et Gard. Rare. Patrimonial Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al.
688

2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : Minimedusa Weresub et P. M. LeClair — Basidiomy-
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06}. cètes non lichénisés, lichénicoles ou non — Weresub et
Milospium D. Hawksw. — Ascomycètes (« hyphomy- LeClair 1971 : 2203-2213 {m}.
cètes ») parfois lichénisés — Hawksworth 1975 : 227-231 Minimedusa pubescens Diederich, Lawrey et Heylen —
{m}. Non lichénisé, lichénicole facultatif — Aisne (Œuilly, val-
Milospium deslooveri Diederich et Sérus. — Lichénisé, lée de l’Aisne, sur arbre feuillu ; Van den Broeck et al.
non lichénicole — Ardennes (Monthermé : 2 km au N 2017). Une seule station connue en France, mais peut-être
du village, ancienne carrière de la Chitte Collet, sur une plus répandu (passe facilement inaperçu) — 02r — Sur
surface verticale de rochers siliceux, 2013/08/31, leg., det. lichens corticoles (Bacidina spp., Physcia tenella, Scoliciospo-
et herb. P. Diederich). Extrêmement rare : une seule sta- rum chlorococcum) ou parfois corticole — Diederich et
tion connue en France. Patrimonial d’intérêt international. Lawrey 2007 : 71-73 {e} ; Van den Broeck et al. 2017 :
En danger critique d’extinction [cr] — 08! — Saxicole, 61-62, 69 {02}.
sur parois verticales ou supraverticales de roches silicatées, Minutoexcipula V. Atienza et D. Hawksw. — Ascomycètes
calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, (« coelomycètes ») non lichénisés, lichénicoles — Atienza et Hawk-
sworth 1994 : 587-592 {ne}.
astégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages collinéen et Minutoexcipula mariana V. Atienza — Non lichénisé, non lichéni-
montagnard — Sérusiaux et al. 1999 : 50-51 {e} — Rem. cole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne, Italie
Lichénisé (à Trentepohlia) et non lichénicole (Diederich, et Allemagne — Sur Pertusaria s. l. spp. — Atienza 2002 : 142-145 {m}.
comm. pers.). Minutoexcipula tephromelae V. Atienza, Etayo et Pérez-Ortega —
Non lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu
Milospium graphideorum (Nyl.) D. Hawksw. — Syn.
notamment dans le nord de l’Espagne, en Belgique et au Luxembourg —
(?) Chromosporium olivaceum (DC.) Vouaux, Coniothecium Sur Tephromela atra — Atienza et al. 2009 : 226-229 {e}.
graphideorum (Nyl.) Keissl., Coniothecium nigrum Vouaux,
Miriquidica Hertel et Rambold — Ascomycètes liché-
Spiloma variolosum Sm., Spilomium graphideorum Nyl., nisés, non lichénicoles — Hertel et Rambold 1987 : 378-
Spilomium olivaceum H. Olivier [sub « (Ach.) Oliv. »], 382 {m} ; Rambold 1989 : 120 {e}.
Thrombium sordidum Wallr. p. p. — Non lichénisé, liché- Miriquidica atrofulva (Sommerf.) A. J. Schwab et
nicole — Nord, Île-de-France, Massif armoricain, Centre, Rambold — Syn. Lecidea atriuscula H. Magn., Lecidea atro-
Saône-et-Loire, Midi et Corse. Assez peu commun. Non fulva Sommerf. — Lichénisé, non lichénicole — Ardennes
menacé [lc] — 04!, 06!, 13!, 14!, 2ar, 22!, 29!, 32!, 34!, 37!, (Fumay : S de la ville, sur schistes et quartzites noirs riches
41!, 46!, 50!, 56!, 59c, 61!, 64!, 65!, 66r, 71a, 75slc, 77!, 79a, en pyrite) et Haut-Rhin (Rimbach-près-Masevaux : lac des
82!, 83!, 84!, 85! — Sur le thalle de divers lichens corticoles Perches, sur rochers non calcaires, alt. 1180 m). Extrême-
ou saxicoles à Trentepohlia (notamment Arthonia atra, Den- ment rare : deux stations connues en France. Patrimonial
drographa, Dirina, Lecanographa, Opegrapha, Pachnolepia, d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Sporodophoron) — Hawksworth 1975 : 228-233 {m, 50, [cr] — 08!, 68! — Saxicole, sur rochers non calcaires riches
59, 75sl, 77} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bouly de en métaux lourds, de moyennement à très acidophile, chal-
Lesdain 1910 : 280 {59} ; Boumier et al. 2011 : 22 {85} ; cophile, aérohygrophile ou mésophile, de non à moyenne-
Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud 2004 : 36 {06} ; ment stégophile, parfois faiblement ékréophile, photophile
Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 312 {64, 83} ; Choisy ou héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal-
1949 : 151 {71} ; Companyo 1864 : 850 {66} ; Derrien et pin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade
al. 2018 : 288 {37} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Monnat et al. et Roux 1985 : 456 {e} ; Diederich et al. 2012 : 104 {e,
2018 : 181, 210 {50} ; Nylander in Feuilleaubois 1881 : 08} ; Wirth 1981 : 10 {68}.
lxxviii {77} ; Richard 1877 : 44 {79} ; Roux 2016 : 166 Miriquidica complanata (Körb.) Hertel et Rambold —
{82} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 224 {41} ; Roux Syn. Aspicilia complanata (Körb.) Stein, Aspicilia microlepis
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {66} ; Roux et al. Körb., Aspicilia superiuscula (Nyl.) Hue, Lecanora compla-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 107 {66} ; Roux et coll. 2013 nata Körb., Lecanora microlepis (Körb.) Lettau, Lecanora
(Catal. Corse) : 314 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 superiuscula Nyl., Lecidea vezdai V. Wirth — Lichénisé,
{83} ; Roux et Poumarat 2015 : 20 {13} ; Sipman 2000 : lichénicole facultatif — Massif des Vosges, Haute-Savoie,
48 {2a} — Rem. Considéré comme pouvant parfois devenir Vienne, Massif central et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt
un lichen indépendant par Aptroot et Sipman 2001. national. Vulnérable [vu] — 15r, 2b!, 63!, 68!, 74a, 86!,
Milospium lacoizquetae Etayo et Diederich — Non lichénisé, liché-
nicole — À rechercher en France — Connu en Allemagne, Italie et
88a — Saxicole, sur parois ensoleillées de roches silicatées,
Espagne — Sur Cladonia spp. — Etayo et Diederich 1996 : 424-425 calcifuge, de moyennement à très acidophile, modérément
{e}. ékréophile, héliophile, non ou peu nitrophile ; souvent para-
689

site de Rhizocarpon geographicum s. l. lorsque jeune. Étages Étages montagnard, subalpin, alpin et nival. Ombroclimats
montagnard et subalpin, plus rarement au collinéen et à humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 :
l’alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- 470 {e} ; Hertel et Rambold 1987 : 384 {m} ; Ozenda et
zade et Roux 1985 : 427 {e} ; Hertel et Rambold 1987 : Clauzade 1970 : 373 {f, montagnes, au-dessus de 1200 m} ;
382-383 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 584 {f, (massif Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1993 : 35 {05} ; Asta
des Vosges)} ; Wirth 1974 : 388, 389 {e, 68} ; Wirth et al. et Roux 1977 : tab. xx {05, 06} ; Bauvet 2009 : 118 {07} ;
2013 : 757 {e, 68} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195 {07} ;
101 {63} ; Gonnet et al. 2013 : 51 {2b} ; Harmand 1894 : Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Choisy
312 {88} ; Harmand 1897 : 227 {88} ; Houmeau et Roux 1950 : 20, 1953 : 179 {38, 74} ; Clauzade et Rondon
1982 : 273-274 {86} ; Payot et Harmand 1901 : 84 {74} ; 1961(iii) : 5 {30} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Flo-
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 255 {2b} ; van den rence et coll. 2019 : 241, 275 {65} ; Gonnet et al. 2013 :
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Wirth 2016 : 12 {68}. 33, 47 {2b} ; Hertel 2001 : 120 {74} ; Houmeau et Roux
Miriquidica deusta (Stenh.) Hertel et Rambold — 1981 : 95 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {65} ; Lamy
Syn. Lecanora deusta (Stenh.) Nyl., Lecidea deusta (Stenh.) 1883 : 321 {65} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) :
Nyl., Lecidea deustata Zahlbr., Lecidea fuscoatra var. deusta 55 {63} ; Nylander 1863 : 402 {05} ; Poumarat et coll.
Stenh., (?) Lecidea secernens H. Magn. — Lichénisé, lichéni- 2014 : 17 {66} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
cole facultatif — Massif des Vosges, Seine-et-Marne, Massif 141 {(30)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et
armoricain, Cévennes, Midi méditerranéen et Corse. Assez al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 130 {30,
commun. Non menacé [lc] — 11!, 14!, 2a!, 2br, 34!, 48!, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et
50!, 56!, 61!, 66!, 68r, 72!, 77!, 79!, 84!, 88r — Saxicole, al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21 {66} ; Roux et al. 2012
calcifuge, sur rochers (surfaces horizontales, inclinées ou (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
parois) et gros blocs rocheux de roches silicatées, acido- {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et
phile ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, astégo- coll. 2013 (Catal. Corse) : 255 {2b} ; Séguy 1950 : 46 {65} ;
phile, photophile et surtout héliophile, peu nitrophile ; Séguy 1952 : 31 {31} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14
quelquefois lichénicole. De l’étage mésoméditerranéen à {15} ; Vivant 1988 : 59 {64} ; Wirth 1974 : 381, 384 {68}.
l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Miriquidica griseoatra (Flot.) Hertel et Rambold [non
Hertel et Rambold 1987 : 383 {m} ; Boissière 1990 : auct.] — Syn. Lecidea griseoatra (Flot.) Schaer., Lecidea
188 {77} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 88} ; Bricaud et leucophaea var. griseoatra (Flot.) Th. Fr., Miriquidica leu-
Roux 1990 : 127 {84} ; Guilloux et al. 2000 : 39 {2a} ; cophaea var. griseoatra (Flot.) V. Wirth — Lichénisé, non
Hafellner et al. 2014 : 305-306 {2b} ; Lottin et Vaudoré lichénicole — Alpes-de-Haute-Provence (Uvernet‐Fours :
2014 : 121, 129 {14, 61} ; Massé 1973 : 175-177 {61, 72, col de la Cayolle, sur gros blocs rocheux de grès d’Annot
79} ; Nylander 1896 : 88 {77} ; Roux et al. 2005 (mont dans une pelouse, alt. 2326 m, 2014/07/22, leg., det. et
Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7 {48} ; herb. M. Bertrand ; Bertrand et Roux 2016). Extrême-
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 141 {34, 48} ; ment rare : une seule station connue en France. Patrimonial
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux d’intérêt national. Données insuffisantes sur les menaces
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 255 {2a, (2b)} — Rem. Sans [dd] — 04! — Saxicole, calcifuge, acidophile, aéro- ou subs-
doute beaucoup plus répandu, mais passe inaperçu car sou- trato-hygrophile, astégophile, héliophile, héminitrophile.
vent stérile ; manque dans les régions trop sèches. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide
Miriquidica garovaglii (Schaer.) Hertel et Rambold — et perhumide — Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} —
Syn. Lecidea aenea (Fr) Nyl., Lecidea aenea var. garovaglii Rem. Hafellner et al. 2014 ont montré que le matériel
(Schaer.) Jatta, Lecidea atrobrunnea var. garovaglii (Schaer.) type de cette espèce est bien distinct du lichen jusqu’alors
Jatta, Lecidea garovaglii Schaer., Lecidea obscura Ramond, nommé M. griseoatra, lichen qui doit être attribué à M.
Miriquidica « garovaglioi » (Schaer.) Hertel et Rambold, subplumbea. M. griseoatra (non sensu auct.) avait jusqu’ici
Parmelia aenea Fr., Psora aenea (Fr) Anzi, Psora garovaglii été signalé avec certitude seulement en Europe centrale et
(Schaer.) Anzi — Lichénisé, non lichénicole — Hautes septentrionale et dans les îles Britanniques (Hafellner et
montagnes, y compris en Corse. Assez commun. Non al. 2014 : 306-309).
menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 15!, 2b!, 30r, 31!, 34!, Miriquidica instrata (Nyl.) Hertel et Rambold — Syn.
38!, 43!, 48!, 63!, 64r, 65!, 66!, 68!, 73!, 74a — Saxicole, Biatora instrata (Nyl.) Arnold, Lecidea instrata Nyl., Lecidea
sur rochers non ou à peine calcaires exposés, calcifuge ou instrata var. eminescens Nyl. ex Lamy, Lecidea subobscura
minimécalcicole, d’acidophile à neutrophile, assez xéro- H. Magn. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Savoie,
phile, astégophile, anémophile, héliophile, non nitrophile. Massif central et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt natio-
690

nal. Vulnérable [vu] — 15!, 2br, 63a, 73a — Saxicole, sur acide stictique outre l’acide miriquidique (seul présent chez
rochers de roches silicatées, calcifuge, de très acidophile M. subplumbea).
à subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, astégo- Miriquidica leucophaea (Flörke ex Rabenh.) Hertel
phile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile ; et Rambold — Syn. Biatora consanguinea Anzi, Biatora
souvent parasite d’Aspicilia. Étages montagnard et subal- leucophaea Flörke ex Rabenh., Lecidea leucophaea (Flörke
pin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux ex Rabenh.) Nyl., Lecidea nodulosa (Körb.) H. Olivier,
1985 : 469 {e} ; Hertel et Rambold 1987 : 385-386 {m} ; Lecidella nodulosa Körb. — Lichénisé, lichénicole facul-
Ozenda et Clauzade 1970 : 373 {f, (Auvergne)} ; Choisy tatif — Massif des Vosges, Île-de-France, Morbihan,
1950 : 18 {73} ; Hafellner et al. 2014 : 305 {2b} ; Hou- Alpes septentrionales, Massif central, Pyrénées. Assez rare.
meau et Roux 1981 : 95 {15} ; Lamy 1880 : 450-451 {63} ; Potentiellement menacé [nt] — 15r, 30!, 34a, 43a, 48!,
Maheu 1907 : 234 {73}. 56r, 63!, 65a, 66!, 68!, 73a, 74r, 77a, 78sla, 88! — Saxi-
Miriquidica intrudens (H. Magn.) Hertel et Ram- cole, sur rochers et blocs de roches silicatées souvent riches
bold — Syn. Lecanora intrudens H. Magn. — Lichénisé, en métaux lourds, calcifuge, acidophile, aérohygrophile,
lichénicole — Haut-Rhin (Mittlach : sur schiste carboni- astégophile, chionotolérant, photophile ou héliophile, non
fère, alt. 630 m ; Masevaux : Rossberg, sur schiste carboni- nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage alpin ; parfois
fère, alt. 1150 m, Wirth 1974 ; Soultzeren : lac des Truites ; parasite de Rhizocarpon spp. selon Nimis et Martellos
Wirth 2002 in Bick et al. 2019). Très rare : trois stations (2008). Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En zade et Roux 1985 : 480 {e} ; Hertel et Rambold 1987 :
danger critique d’extinction [cr] — 68! — Saxicole, sur 386-387 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 385 {f, Massif
rochers et blocs de roches silicatées, calcifuge, acidophile ou central} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Clauzade et Rondon
subneutrophile, mésophile ou xérophile, astégophile, hélio- 1955 : 38 {43} ; Coppins 1971 : 161 {56} ; Crozals 1914 :
132 {34} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43} ; Hafellner
phile, peu ou pas nitrophile. Parasite sur divers lichens crus-
et al. 2014 : 305 {15, 74} ; Hue 1896 : 97 {73} ; Lamy 1880 :
tacés (des genres Aspicilia, Diploschistes, Lecidea, Porpidia,
450 {63} ; Lamy 1883 : 403 {65} ; Nylander 1873 : 264,
Protoparmelia, Rhizocarpon). Étages montagnard et surtout
290, 309 {66} ; Nylander 1891 : 34, 63, 80 {66} ; Nylan-
subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide — Andreev
der 1896 : 86 {77, 78sl} ; Nylander 1897 : 6 {77} ; Roux et
2004 : 15-42 {ne} ; Hertel et Rambold 1987 : 386 {m} ;
al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
Owe-Larsson et Rambold 1987 : 335-364 {m} ; Bick et
Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
al. 2019 : 113 {68} ; Wirth 1974 : 381 {68}.
142 {(34), 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ;
Miriquidica invadens Hafellner, Obermayer et Tre-
Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) :
tiach — Lichénisé, lichénicole — Alpes et Pyrénées-Orien-
130 {30, (34), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien-
tales. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable tales) : 36 {66} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ;
[vu] — 04!, 05c, 06!, 38!, 66! — Saxicole, sur parois et Wirth 1974 : 386 {68, 88} — Rem. Les mentions de cette
surfaces fortement inclinées de roches silicatées, calcifuge, espèce en Loire-Atlantique (par Dominique 1884 : 333,
acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou méso- reprise par Olivier 1903 : 87) et dans les environs d’Agde
phile, peu ou pas stégophile, non héliophile, peu ou pas (Hérault) par Crozals (1908 : 533) sont erronées et ne
nitrophile ; parasite de Sporastatia polyspora (rarement sont pas acceptées par Ozenda et Clauzade (1970).
de S. testudinea) au début de son développement. Étages Miriquidica lulensis (Hellb.) Hertel et Rambold —
subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide. Sporasta- Syn. Lecidea circumnigrata var. reagens H. Magn., Lecidea
tietum polysporae — Hafellner et al. 2014 : 309-316 {e, demonum H. Magn., Lecidea lulensis Hellb., (?) Lecidea
05} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bertrand et recessa H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Massif
Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Roux 2014 (non publié, central, Gard, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence (Ubaye)
04, Uvernet-Fours : col de la Cayolle 2014/07/23 ; Jau- et Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
siers : entre Restefond et le col de la Bonette, 2014/07/22 ; danger critique d’extinction [cr] — 04r, 2b!, 30!, 48!, 63a,
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2014 (non publié, 06, 84a — Saxicole, sur rochers exposés de roches silicatées sou-
Entraunes : col de la Cayolle, 2014/07/23, leg., det. et herb. vent riches en fer, calcifuge, subneutrophile, plutôt xéro-
C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21 phile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
{66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2014 supraméditerranéen, collinéen, montagnard et subalpin.
(Tinée) : 44 {06} — Rem. Diffère de M. subplumbea par Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide —
son parasitisme sur Sporastatia polyspora et sa médulle K + Bouly de Lesdain 1952 (Lichens rares) : 275 {84} ; Clau-
(nettement jaune), P + (rouge brique, parfois faiblement) : zade et Roux 1985 : 475 {e} ; Hertel et Rambold 1987 :
691

387-388 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 380 {f, 04, 30, phile, mésophile, plus ou moins stégophile, photophile ou
(Auvergne)} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Lamy 1880 : héliophile, peu ou modérément nitrophile ; envahit par-
449-450 {63} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux et coll. 2013 fois le thalle d’autres lichens crustacés. Étages subalpin et
(Catal. Corse) : 255 {2b} — Rem. Les mentions de cette alpin. Ombroclimats humide et surtout hyperhumide —
espèce dans le S de la France continentale et en Corse cor- Hafellner et al. 2014 : 318-322 {e} ; Hertel et Rambold
respondent peut-être à un taxon voisin (voir Nimis 1993). 1987 : 387 {m} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem.
Miriquidica nigroleprosa (Vain.) Hertel et Rambold — Station proche de la frontière de l’Italie, pays où l’espèce
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés différant était déjà connue.
essentiellement par leur chimisme. Miriquidica plumbeoatra (Vain.) A. J. Schwab et Rambold — Syn.
Lecidea griseonigricans Vain., Lecidea plumbeoatra Vain. — Lichénisé,
Miriquidica nigroleprosa (Vain.) Hertel et Rambold
non lichénicole — Signalé à tort en France — Hafellner et al. 2014 :
var. nigroleprosa — Syn. Lecidea nigroleprosa (Vain.) H. 322 {e} — Rem. Espèce de Finlande et Suède, signalée par erreur dans le
Magn. — Lichénisé, lichénicole facultatif — Massif des département du Rhône par Choisy (1950 : 164) sous le nom de Lecidea
Vosges, Alpes, Massif central et Pyrénées-Atlantiques. Rare. « grisonigricans ».
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 07!, 15!, Miriquidica pycnocarpa (Körb.) M. P. Andreev — Syn. Biatorina
microbotrys Th. Fr. et Hellb., Lecidea amphotera Leight. ex Cromb.,
38!, 43!, 48!, 63!, 64r, 67!, 68!, 74!, 88! — Saxicole, sur Lecidea pycnocarpa (Körb.) Ohlert, Lecidea segregans Nyl., Lecidea sym-
blocs ou rochers exposés de roches silicatées, calcifuge, aci- phorella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec certitude
dophile, mésophile ou xérophile, astégophile, héliophile, en France — Saxicole, sur rochers siliceux à grain grossier, notamment
non nitrophile ; souvent parasite (au moins au début) de granite, acidophile, non nitrophile. Étage montagnard — Clauzade et
Rhizocarpon gr. geographicum. Étages montagnard (rare- Roux 1985 : 476 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 380 {rf } — Rem.
La présence de cette espèce, surtout boréale, n’a pas été confirmée en
ment plus bas), subalpin et alpin. Ombroclimats humide France depuis sa mention par Séguy (1953 : 32, sub Lecidea pycnocarpa)
et hyperhumide — Hertel et Rambold 1987 : 388-389 en Haute-Garonne (Castillon-de-Larboust : abords immédiats du lac
{m} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bertrand et Roux 2018 Vert, vers 2000 m).
(Lauvitel) : 124 {38} ; Bick et al. 2019 : 113 {68} ; Bois- Miriquidica subplumbea (Anzi) Cl. Roux — Syn. Leci-
sière 1994 : 10 {63} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; Kalb dea inserena Nyl., Lecidea inserena f. subplumbea (Anzi)
1982 : 80 {64} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Arnold, Lecidea subplumbea Anzi, Lecidella subplumbea
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 7, 21 {48} ; Roux et al. (Anzi) Arnold, Miriquidica griseoatra auct. [non (Flot.)
2006 (Languedoc-Roussillon) : 142 {48} ; van den Boom Hertel et Rambold] — Lichénisé, lichénicole facultatif —
et Breuss 2002 : 14 {15} ; Wirth 1974 : 386 {67, 68, 88}. Massif des Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées-Orien-
Miriquidica nigroleprosa var. liljenstroemii (Du Rietz) tales et Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
Owe-Larss. et Rambold — Syn. Lecidea liljenstroemii Du 04!, 06!, 07!, 15!, 20r, 31a, 34!, 43a, 48!, 63c, 66!, 68!, 73!,
Rietz, Miriquidica liljenstroemii (Du Rietz) R. Sant. — 87a, 88! — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées de
Lichénisé, non lichénicole — Ille-et-Vilaine (Saint-Just : roches silicatées, calcifuge, acidophile, aérohygrophile ou
moulin de Bas, alt. 35 m, sur une surface horizontale de mésophile, peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile,
schistes non calcaires, 2013/02/03, leg. Y. Quelen, det. et peu ou pas nitrophile ; envahissant parfois le thalle de divers
herb. C. Roux ; station exceptionnellement basse). Extrê- lichens crustacés, notamment Acarospora fuscata, Lecanora
mement rare : une seule station connue en France. Patrimo- gr. polytropa, Rhizocarpon geographicum s. l. et Lecidea spp.
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide
[cr] — 35! — Même écologie que le type — Smith et al. et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 488 {e} ;
2009 : 611 {e}. Hafellner et al. 2014 : 322-327 {e, 15, 63} ; Hertel et
Miriquidica plumbea (Garov. ex A. Massal.) Hafellner, Rambold 1987 : 385 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Obermayer et Tretiach — Syn. Lecanora plumbea (Garov. 373 {f, (63, 87)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
ex A. Massal.) Lettau, Miriquidica limitata Hertel et Ram- 21, 49, 69, 108 {66} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Bauvet
bold — Lichénisé, lichénicole facultatif — Alpes-Maritimes 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 195, 203 {07} ;
(Haute-Tinée, Isola : 200 m à l’E du col de la Lombarde, alt. Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Clauzade et Ron-
2341 m, sur petite paroi verticale ou supraverticale d’ana- don 1955 : 39 {43} ; Farou 2006 (non publié, 88, Le Tholy
texite, 2013/06/24, leg., det. et herb. C. Roux ; idem M. ou Réhaupal : trou de l’Enfer, alt. 670 m, 2006/08/22,
Bertrand). Extrêmement rare : une seule station connue leg. et herb. J.-C. Farou, det. C. Roux) ; Gourdon [coll.
en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger Abbayes et Choisy] 1930 : 167 {31} ; Houmeau et Roux
critique d’extinction [cr] — 06! — Saxicole, sur parois 1981 : 95 {15} ; Lamy 1880 : 449 {87} ; Lamy 1881 : 349-
verticales, supraverticales ou sous surplomb, de roches sili- 350 {63} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 61 {68} ; Roux
catées parfois riches en métaux lourds, calcifuge, acido- et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006
692

(AFL Lozère) : 7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- lichénicole — Massif armoricain, Franche-Comté et Loire.
sillon) : 141 {34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex-
{04} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et tinction [en] — 14!, 22!, 25r, 29a, 35!, 39c, 42!, 50!, 56!,
coll. 2013 (Catal. Corse) : 255 {(20)} ; Werner 1962 : 62 61! — Muscicole (parasite d’hépatiques à feuilles) sur sols,
{68} ; Werner 1973 : 331 {20} ; Wirth 1980 : 317 {88} — rochers, murs ou souches de conifères décomposées, en
Rem. Un spécimen des Pyrénées-Orientales nommé M. milieu forestier ; espèce printanière, de moyennement à très
subplumbea par Roux et al. (2011) appartient en réalité à acidophile, aéro- et substrato-hygrophile, sciaphile ou pho-
M. invadens. Voir la remarque sous cette espèce. tophile mais peu ou pas héliophile, non nitrophile. Étages
Mniaecia Boud. — Ascomycètes non lichénisés, non collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et hype-
lichénicoles — Smith et al. 2009 : 611 {e} — Rem. Parasite rhumide. Diplophylletum albicantis — Crouan et Crouan
d’hépatiques à feuilles. 1867 : 92 {29} ; De Sloover 2001 : 1-13 {e} ; Caillet 2013
Mniaecia gloeocapsae (Boud.) van Vooren — Syn. Epi- (non publié, 25, Gilley : bois de la Joux-Dessous ; Frasne :
glia gloeocapsae Boud. — Non lichénisé, non lichénicole — périphérie de la tourbière ; leg., det. et herb. M. Caillet) ;
Seine-et-Oise s. l., Basse-Normandie, Bretagne et Loire- Caillet et Vadam 2004 : 25-42 {25} ; Lagrandie 2013
Atlantique. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. (non publié, 50, Vengeons : la Basse Mignonnerie, alt.
En danger critique d’extinction [cr] — 14!, 29c, 35!, 44!, 212 m, sur talus acide sec et ensoleillé, 2013/12/25, leg.,
56!, 61!, 78slc — Sur diverses bryophytes (Dicranella hete- det. et herb. J. Lagrandie, conf. J.-P. Priou) ; Lagrandie
romalla et Diplophyllum) en milieu forestier ; espèce prin- 2014 (non publié, 14, Vire : les vaux de Vire, sur la terre
tanière, de moyennement à très acidophile, aéro- et subs- d’un rocher sur talus frais, 2014/01/11, leg., det. et herb.
trato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais peu ou pas J. Lagrandie, conf. J.-P. Priou) ; Picquenard 1904 : 120
héliophile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimats {29} ; Priou 2003-2013 (non publié, 35, Bains-sur-Oust :
humide. Diplophylletum albicantis — Lagrandie 2016 la Guichardaie et maison Roche ; Sixt-sur-Aff : D 255 ; sur
(non publié, 14, Soumont-Saint-Quentin : la Brèche au Diplophyllum et Cephalozia, leg., herb. et det. J.-P. Priou) ;
Diable, sur le sol, parmi des hépatiques, 2016/03/26, leg., Priou 2003-2013 (non publié, 56, Cournon : le Mottay ;
det. et herb. J. Lagrandie) ; Priou 2006 (non publié, 35, Crac’h : Men Braz ; La Gacilly : étang Roquenerie et la
Sixt-sur-Aff : d255, alt. 70 m, sur Dicranella heteromalla, Ville-Orion ; Saint-Nicolas-du-Tertre : étang de la Jette ;
2006/03/03, leg., herb. et det. J.-P. Priou) ; Priou 2006- sur diverses hépatiques, leg., herb. et det. J.-P. Priou) ;
2011 (non publié, 56, Cournon : Pinguily ; La Gacilly : Priou 2010 (non publié, 42, Saint-Jean-la-Vêtre : Cham-
la Naveterie ; Pleucadeuc : voie Verte ; sur Diplophyllum, pitière, sur Diplophyllum, 2010/05/05, leg., herb. et det.
leg., herb. et det. J.-P. Priou) ; Priou 2015 (non publié, J.-P. Priou) ; Priou 2014 (non publié, 22, Penvénan, alt.
44, Avessac : four à chaux, 2015/02/20, leg., herb. et det. 38 m, sur Calypogeia et Cephaloziella, 2014/02/23, leg.,
J.-P. Priou). herb. et det. J.-P. Priou) — Rem. Sans doute plus répandu
Mniaecia jungermanniae (Nees ex Fr.) Boud. — Non en France, mais passe facilement inaperçu.
lichénisé, non lichénicole — Normandie, Bretagne et Moelleropsis Gyeln. — Ascomycètes lichénisés, non
Franche-Comté. Peu rare. Potentiellement menacé [nt] — lichénicoles — Jørgensen 2007 : 104-105 {e}.
14!, 22!, 25r, 29!, 35!, 39r, 50!, 56!, 61!, 70r, 76r — Mus- Moelleropsis nebulosa (Hoffm.) Gyeln. — Syn. Pan-
cicole (parasite d’hépatiques à feuilles), sur talus forestiers ; naria brunnea var. coronata (Hoffm.) A. Massal., Pannaria
espèce printanière, de moyennement à très acidophile, nebulosa (Hoffm.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
aéro- et substrato-hygrophile, sciaphile ou photophile mais Présent dans une grande partie de la France, y compris
peu ou pas héliophile, non nitrophile. Étages collinéen en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, 02!,
et montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide. 03a, 05r, 06!, 12a, 14!, 15a, 16a, 17a, 2a!, 2ba, 21a, 22a,
Diplophylletum albicantis — De Sloover 2001 : 1-13 {e, 27a, 28a, 29!, 30!, 31a, 34a, 35a, 44a, 47a, 48a, 49a, 50a,
25, 50, 76} ; Caillet et Vadam 2004 : 25-42 {25, 39, 51a, 53a, 56!, 57a, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 69a, 70a,
70} ; Lagrandie 2013 (non publié, 14, Jurques : landes 72a, 74a, 76a, 77a, 78sla, 79a, 83!, 84!, 85!, 87a, 88a —
de Jurques, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie Terricole (surtout sur sol sablo-argileux), humicole, plus
2016 : 6 {50} — Rem. Sans doute plus répandu en France, rarement muscicole, saxicole-calcifuge (sur roches tendres
mais passe facilement inaperçu. ou altérées), corticole (sur troncs d’arbre) ou lignicole (sur
Mniaecia nivea (P. Crouan et H. Crouan) Boud. — bois en décomposition), subneutrophile ou moyennement
Syn. Biatorina nivea (P. Crouan et H. Crouan) Boistel, acidophile, substratohygrophile, astégophile, sciaphile,
Catillaria nivea (P. Crouan et H. Crouan) Zahlbr., Leci- non nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen, plus
dea nivea P. Crouan et H. Crouan — Non lichénisé, non rarement montagnard et subalpin. Ombroclimats subhu-
693

mide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 545 {e} ; Lecidea whakatipae C. Knight. ; incl. Buellia glomelliferae
Ozenda et Clauzade 1970 : 326 {f } ; Abbayes 1926 : (Harm.) H. Olivier, Buellia sandstedei (Zwackh) Sandst. —
41 {44} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Bouly de Lesdain Lichénisé, lichénicole facultatif — Présent dans une grande
1906 (Luxeuil) : 675 {70} ; Boumier et al. 2011 : 11 {85} ; partie de la France (y compris en Corse), surtout dans
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; les régions montagneuses. Assez commun. Non menacé
Brisson 1881 : 197 {51} ; Choisy 1951 : 211-212 {01, [lc] — 05!, 06!, 07!, 08!, 12!, 13!, 14!, 15!, 19!, 2a!, 2br,
69} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Crozals 23!, 26!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 37!, 38a, 42!, 43!, 44!,
1908 : 516 {34} ; Crozals 1914 : 60 {34} ; Crozals 1924 : 47!, 48!, 53!, 56!, 57!, 61a, 63!, 66!, 67!, 68!, 70a, 72!, 73!,
96 {83} ; Dominique 1884 : 325 {44} ; Fagot 1906 : 231 74a, 75sla, 77!, 79!, 83!, 84!, 85!, 86a, 88!, 89! — D’abord
{31} ; Genty 1934 : 99 {21} ; Harmand 1897 : 163-164 lichénicole (sur lichens crustacés et foliacés, surtout Par-
{57, 67, 88} ; Harmand 1913 : 777-778 {f, 61, 77, 78sl} ; melia s. l.), plus rarement muscicole (sur mousses acro-
Hue 1889 : 224 {15} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] carpes, surtout Grimmiaceae), puis libre, sur rochers non
1925 : 225 {47} ; Kieffer 1895 : 62 {57} ; Lamy 1880 : 389 calcaires, calcifuge, exceptionnellement sur bois, acidophile
{87} ; Lamy 1883 : 366 {65} ; Laronde 1901 : 185 {03} ; ou subneutrophile, xérophile ou mésophile, astégophile,
Lefèvre 1866 : 257-258 {28} ; Maheu et Gillet 1914 : photophile ou héliophile, héminitrophile. De l’étage méso-
98 {20} ; Marc 1908 : 390 {12, 48} ; Nylander 1873 : 285 méditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhu-
{66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 6, 57 mide, humide et hyperhumide — Clauzade et Roux
{66} ; Nylander 1896 : 44 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 1985 : 211 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 711-712 {f,
323-324 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, régions montagneuses} ; Scheidegger 1987 (thèse) : 112
61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 73 {15} ; {e} ; Scheidegger 1993 : 345-346 {e} ; AFL (collectif )
Payot 1861 : 439 {74} ; Richard 1877 : 21 {79} ; Rondon 1984 : 8 {19, 23} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48
1977 : 194 {83} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {42} ; Asta et al. 1993 : 32 {05} ; Bauvet 2005 : 172-173
{30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 142 {30, {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 200 {07} ; Boissière 1979 :
(34, 48, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 114 {77} ; Boissière 1990 : 183 {77} ; Boissière 1994 : 13
49 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. {63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 685 {70} ; Bouly
2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier
Corse) : 255 {2a, (2b)} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; et al. 2011 : 23, 24, 26 {44, 85} ; Bricaud 2006 : tab. ht
Stizenberger 1882-1883 : 81 {74} ; Vallade et Gardien- 2 {83} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Choisy 1950 : 158,
net 2016 : 40 {(21)} ; Vivant 1988 : 72 {64} ; Vuez 1868 : 1953 : 182 {73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 42 {43} ;
184 {28} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Zschacke 1927 : 8 Coste 2012 (Cévennes) : 7 {07} ; Crozals 1908 : 538 {34} ;
{2b} — Rem. Appartient vraisemblablement au genre Fus- Crozals 1914 : 138 {34} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ;
copannaria (Jørgensen 2007). Gavériaux et Roux 2015 : 68 {63} ; Gonnet et al. 2018 :
Mollisia (Fr.) P. Karst. — Ascomycètes non lichéni- 174 {2a} ; Hafellner 1994 : 221 {2b} ; Harmand 1898 :
sés, parfois lichénicoles — Rem. Genre non lichénicole, 107, 115 {88} ; Hue 1896 : 150 {73} ; Kalb 1976 : 56 {2a} ;
conservé provisoirement pour une espèce d’affinités incer- Lamy 1880 : 474 {63} ; Lamy 1880 : 475 {e} ; Maheu et
taines. Gillet 1926 : 21, 66-67 {2b} ; Marc 1908 : 419 {12, 30} ;
Mollisia collematis Boud. — Syn. Pezizella collematis Ménard 2009 : 109, 124, 132, 153 {06,83} ; Monnat
(Boud.) Keissl., Pyrenopeziza collematis (Boud.) Boud. — et al. 2017 : 21, 29, 53, 56 {35} ; Nylander 1881 : xcvii
Non lichénisé, lichénicole — Seine s. l. (près de Mont- {77} ; Nylander 1891 : 35, 84 {66} ; Nylander 1896 :
morency). Extrêmement rare : une seule station connue. 97-98, 100 {77} ; Olivier 1900-1903 : 143 {61, (63, 75sl),
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique 79, 85} ; Olivier 1903 : 176 {66} ; Payot et Harmand
d’extinction [cr] — 75sla — Sur thalle de Collema s. l. — 1901 : 89 {74} ; Richard 1877 : 40 {79} ; Roux 1982 :
Clauzade et al. 1989 : 55 {m, 75sl} ; Vouaux 1914 : 179 213 {13} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et
{m, 75sl} — Rem. N’appartient pas au genre Mollisia. al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
Monerolechia Trevis. — Ascomycètes lichénisés, Lozère) : 6 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
lichénicoles facultatifs — Kalb 2004 : 312 {m}. 76 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 97
Monerolechia badia (Fr.) Kalb — Syn. Buellia badia {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ;
(Fr.) A. Massal., Buellia bayrhofferi (Schaer.) H. Olivier, Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33, 47, 66 {66} ;
Buellia conioptiza (Nyl.) B. de Lesd., Buellia duebenii (Fr.) Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 53 {06} ; Roux et al. 2013
Hellb., Buellia pernigrans (Nyl.) Sandst., Buellia schisti- (Haut-Var) : 36 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
cola H. Magn., Lecidea badia Fr., Lecidea conioptiza Nyl., 200 {(20)} ; Signoret et Diederich 2003 : 213 {57} ; Sip-
694

man 2000 : 47 {20} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 illeg., Parmelia granulosula Oxner, Parmelia sorediata var.
{15} ; Van Haluwyn 1983 : 134 {72} ; Weddell 1873 : coralloidea Lynge — Lichénisé, non lichénicole — Grand-
152 {86} ; Weddell 1874 : 345 {34} ; Werner 1962 : 63 Est, Haute-Saône, Finistère, Massif central, Alpes-Mari-
{88} ; Wirth 1974 : 369 {67, 68} ; Wirth 2019 : 85 {68}. times et Pyrénées. Très rare. Patrimonial d’intérêt natio-
Monodictys S. Hughes — Ascomycètes (« hypho- nal. En danger d’extinction [en] — 06!, 07!, 08!, 11!, 15!,
mycètes ») non lichénisés, lichénicoles ou non — Hawk- 29!, 31!, 43!, 57!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 70! — Saxicole,
sworth 1979 (Hyphomycetes) : 241-244 {m}. sur parois rocheuses verticales ou fortement inclinées de
Monodictys anaptychiae (Lindau) D. Hawksw. — Syn. roches silicatées, calcifuge, modérément acidophile, méso-
Coniosporium anaptychiae (Lindau) Jaap, Coniothecium phile, peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile,
anaptychiae Lindau — Non lichénisé, lichénicole — Nord héminitrophile ou nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage
et mont Aigoual. Rare. Patrimonial d’intérêt international. subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
En danger d’extinction [en] — 30a, 59a — Sur le thalle de zade et Roux 1985 : 564 {e} ; Divakar, Del-Prado et al.
diverses espèces de lichens, notamment Anaptychia cilia- 2012 : 2022-2023 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 631
ris — Clauzade et al. 1989 : 118 {m} ; Vouaux 1914 : 312- {f, régions montagneuses} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ;
313 {m, 30} ; Bouly de Lesdain 1910 : 280 {59} — Rem. ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ;
Pas de mention récente. Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 195 {07} ;
Monodictys cellulosa S. Hughes — Syn. Monodictys Brackel et al. 2018 : 196 {68} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ;
lepraria (Berk.) M. B. Ellis, Sporidesmium lepraria Berk. — Daval 2020 (non publié, 64, Sainte-Engrâce : pic d’Issarbe,
Non lichénisé, lichénicole — Signalé dans le Centre, le alt. 1550 m, sur grès rouge non calcaire, face verticale, S,
Vaucluse et les Pyrénées-Orientales, mais sans doute plus 2020/02/19, leg., det. et herb. G. Daval, conf. S. Pouma-
répandu. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 41!, rat) ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43} ; Poumarat 2013
66!, 84! — Sur divers lichens crustacés corticoles ou ligni- (non publié, 43, Saint-Julien-d’Ance, leg., det. et herb. S.
coles — Clauzade et al. 1989 : 118 {m} ; Hawksworth Poumarat) ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Roux et al.
1979 (Hyphomycetes) : 241-244 {m} ; Bricaud 2004 : 116 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 69 {66} ; Roux et al. 2012
{84} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Roux et al. (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Signo-
Orientales) : 52, 73 {66}. ret et Diederich 2003 : 217 {57}.
Monodictys cladoniae Brackel et Kukwa — Lichénisé, non lichéni- Montanelia panniformis (Nyl.) Divakar, A. Crespo,
cole — À rechercher en France — Connu notamment en Allemagne et Wedin et Essl. s. l. — Syn. Melanelia panniformis (Nyl.)
Italie — Sur Cladonia spp. — Brackel 2019 : 112-114 {e}. Essl., Parmelia crustificans Hilitzer, Parmelia pannariiformis
Monodictys epilepraria Kukwa et Diederich — Non (Arnold) Vain., Parmelia panniformis (Nyl.) Vain. — Liché-
lichénisé, lichénicole — Ardennes (Monthermé : 1 km au nisé, non lichénicole — Massif des Vosges, Haute-Saône,
NE du village, route forestière de la Lyre, ancienne carrière Doubs, Bretagne, Alpes septentrionales, Massif central et
des Cerceaux, sur Lepraria finkii sur Betula, 2013/09/01, Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
leg., det. et herb P. Diederich). Extrêmement rare : une [vu] — 07!, 12a, 23!, 25!, 34a, 35!, 42!, 43c, 56!, 63!, 65!,
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt natio- 66!, 68!, 70r, 73a, 74a, 88r — Saxicole, sur parois rocheuses
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 08! — Sur verticales ou fortement inclinées de roches silicatées, calci-
thalle de Lepraria spp. — Kukwa et Diederich 2005 : fuge, acidophile, mésophile, peu ou pas stégophile, photo-
217-220 {e}. phile ou peu héliophile, non ou modérément nitrophile.
Monodictys fuliginosa Etayo — Non lichénisé, lichéni- Étages collinéen, montagnard et subalpin. Ombroclimats
cole — Pyrénées-Atlantiques. Assez rare. Potentiellement humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 565
menacé [nt] — 64! — Sur le thalle de Lobaria pulmonaria, {e} ; Divakar, Del-Prado et al. 2012 : 2023 {m} ; Ozenda
rarement de Lobarina scrobiculata et de Ricasolia amplis- et Clauzade 1970 : 631 {f } ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bau-
sima — Etayo et Diederich 1996 : 101-102 {e}. vet 2017 (non publié, 07, Mayres : N du cros d’Obon, alt.
Montanelia Divakar, A. Crespo, Wedin et Essl. — 1140 m, sur une barre rocheuse de granite sur une arête,
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Divakar, 2017/12/14, leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Brackel et al.
Del-Prado et al. 2012 : 2014-2026 {m} — Rem. Voir la 2018 : 196 {68, 70, 88} ; Clauzade 1953 (non publié, 43,
remarque sous Melanelixia. Saint-Privas-d’Allier : Saint-Didier-d’Allier, versant O du
Montanelia disjuncta (Erichsen) Divakar, A. Crespo, suc des Martres, sur gneiss orientés vers l’O, 1953/09/09,
Wedin et Essl. — Syn. Melanelia disjuncta (Erichsen) Essl., leg. et det. G. Clauzade, herb. Bouly de Lesdain, conf.
Parmelia disjuncta Erichsen, Parmelia granulosa Lynge nom. C. Roux, ccm P. Uriac) ; Clauzade et Rondon 1955 :
695

41 {43} ; Crozals 1913 : 165 {34} ; Florence 2017 (non et Gillet 1914 : 67 {2a} ; Moreau et Moreau 1934 (r.
publié, 65, Cauterets : Porcabarra, alt. 1685 m, sur roche granitiques) : 151-152 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
acide, 2017/01/06, forme à thalle pruineux, leg. et herb. 65 {43, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 76 {74} ; Roux et
É. Florence, det. S. Poumarat) ; Harmand 1896 : 229- al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 149 {34} ; Roux et al.
230 {88} ; Harmand 1909 : 537-538 {f, 74} ; Hue 1896 : 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
240 {73} ; Marc 1908 : 383 {12} ; Martin et al. 2018 : 34 nées-Orientales) : 21, 36 {66} ; Roux et al. 2015 (Haute-
{25} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Müller (Argoviensis) Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 255
1862 : 32-33 {74} ; Parrique (Gasilien) 1891 : 414 {63} ; {(20)} ; Stizenberger 1882-1883 : 57-58 {74} ; Vallade
Payot et Harmand 1901 : 76 {74} ; Poumarat 2013 (non et Gardiennet 2016 : 40 {(21)} ; Werner 1962 : 65 {68,
publié, 66, Bolquère, leg., det et herb. S. Poumarat, conf. 88} ; Werner 1973 : 334 {20}.
C. Roux) ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Roux et al. 2006 Montanelia tominii (Oxner) Divakar, A. Crespo, Wedin
(Languedoc-Roussillon) : 147 {(34)} ; Vilks 2016 (non et Essl. s. l. — Syn. Melanelia substygia (Räsänen) Essl.,
publié, 23, Royère-de-Vassivière : vallée du Taurion, rigole Melanelia tominii (Oxner) Essl., Parmelia saximontana
du Diable, alt. c. 600 m, sur un rocher non calcaire au R. A. Anderson et W. A. Weber, Parmelia substygia Räsä-
bord du Taurion, 2016/09/19, leg., herb. A. Vilks, det. nen, Parmelia tominii Oxner — Lichénisé, non lichéni-
C. Roux) ; Vilmorin 1948 : 144 {65} ; Wirth 1974 : 394 cole — Alpes-Maritimes et Pyrénées-Orientales. Très rare.
{68} — Rem. La mention de cette espèce en Corse par Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
Maheu et Gillet (1914 : 67 ; sous Parmelia prolixa var. d’extinction [cr] — 06r, 66! — Saxicole, plus rarement
pannariiformis), douteuse, n’a pas été reprise ni confirmée saxiterricole, sur des surfaces rocheuses horizontales ou
par d’autres auteurs. inclinées, calcifuge, acidophile, ou subneutrophile, xéro-
Montanelia sorediata (Ach.) Divakar, A. Crespo, Wedin phile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages
et Essl. — Syn. Melanelia sorediata (Ach.) Goward et Ahti, montagnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats
Melanelia sorediosa (Almb.) Essl., Parmelia prolixa var. humide et hyperhumide — Divakar, Del-Prado et al.
sorediata (Ach.) Nyl., Parmelia sorediata (Ach.) Th. Fr., 2012 : 2023 {m} ; Esslinger 1977 : 56 {m, 66} ; ATBI + M.
Parmelia sorediifera R. Sant., Parmelia sorediosa Almb., Par- 2010 ; {06} ; Poumarat et coll. 2014 : 12 {66} ; Roux et al.
melia sprengelii Flörke, Parmelia stygia var. sorediata Ach. — 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 49, 69 {66} ; Roux et al.
Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans les régions 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06}.
montagneuses, y compris en Corse. Assez rare. Potentielle- Muellerella Hepp ex Müll. Arg. — Syn. Pluris-
ment menacé [nt] — 03a, 04!, 05r, 06!, 07!, 12a, 2aa, 21r, perma Sivan., Sychnogonia Trevis. nom. illeg. [non Körb.],
34r, 42a, 43a, 57a, 63a, 65!, 66!, 67a, 68r, 69a, 73a, 74!, 87a, Tichothecium auct. [non Flot.] — Ascomycètes non liché-
88! — Saxicole, surtout sur parois verticales soumises à de nisés, lichénicoles — Triebel 1989 : 150-155 {m}.
brefs écoulements, calcifuge, de moyennement à très acido- Muellerella erratica (A. Massal.) Hafellner et V. John —
phile, mésophile ou aéroxérophile, faiblement ékréophile, Syn. Endococcus erraticus (A. Massal.) Nyl., Microthelia
peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou collemaria Linds., Microthelia ecatonospora var. athallina
peu nitrophile. Étages collinéen, montagnard et subalpin. Müll. Arg., Muellerella pygmaea var. athallina (Müll. Arg.)
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et Triebel, Mycoporum erraticum (A. Massal.) Jatta, Sych-
Roux 1985 : 564 {e} ; Divakar, Del-Prado et al. 2012 : nogonia erratica (A. Massal.) Trevis., Tichothecium colle-
2023 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 631 {f, régions marium (Linds.) Zopf, Tichothecium erraticum A. Mas-
montagneuses} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Bugnon sal., Tichothecium pygmaeum var. erraticum (A. Massal.)
1965 (non publié) selon J. Vallade 2015 (non publié) ; Vouaux, Verrucaria erratica (A. Massal.) Leight. — Non
Chipon 1995 : 72 {88} ; Chipon et al. 1993 : 122 {88} ; lichénisé, lichénicole — Surtout dans les régions mon-
Choisy 1952 : 177-178 {42, 63, 69, 73, 74} ; Clauzade tagneuses, y compris en Corse. Commun. Non menacé
et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : [lc] — 04!, 05!, 06!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13!, 2a!, 2b!, 21!,
392 {05} ; Crozals 1908 : 513 {34} ; Crozals 1913 : 165 26!, 28!, 29!, 30!, 33!, 34a, 35!, 38!, 43a, 48!, 55r, 56!, 57!,
{34} ; Florence 2013 (non publié, 65, Cauterets : montée 63a, 64!, 65!, 66!, 73!, 75sla, 77!, 78sla, 79a, 80!, 81r, 83!,
de la Pourtère, alt. 1618 m, sur escarpement granitique, 84!, 87a, 88! — Sur thalle de très nombreux lichens crusta-
2013/03/01, leg., det et herb. É. Florence, conf. S. Pou- cés, très rarement fruticuleux (Aspicilia hispida), saxicoles,
marat et C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; plus rarement terricoles, calcicoles ou calcifuges (Aspicilia,
Harmand 1909 : 540-541 {f, 12, 34, 42, 63, 65, 67, 74, Amygdalaria, Caloplaca, Carbonea, Farnoldia, Fulgensia,
87, 88} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Kieffer 1895 : 55 {57} ; Fuscidea, Immersaria, Lecanora s. l., Lecidea, Lecidella, Orph-
Lamy 1883 : 353 {65} ; Laronde 1900 : 32 {03} ; Maheu niospora, Placocarpus, Porpidia, Protoblastenia, Rhizocar-
696

pon, Rinodina, Sarcogyne, Schaereria, Tremolecia). De l’étage Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
supraméditerranéen à l’étage subalpin — Clauzade et al. danger d’extinction [en] — 13!, 2a!, 29!, 37!, 58!, 61!, 65!,
1989 : 55 {m} ; Matzer 1993 : 203-210 {m} ; Triebel 84! — Dans les apothécies de Bacidia gr. rubella) et de Bia-
1989 : 166-173 {m} ; Asta et Roux 1977 : tab. i, iv, v, tora corticoles — Clauzade et al. 1989 : 55 {m} ; Bricaud
vii, xi, xv, xvi, xviii, xx, xxi {04, 05, 06, 73} ; Bertrand et al. 1993 (CLLFM viii) : 104 {13} ; Bricaud et Roux
et Roux 2016 : 62 {04} ; Bertrand et Roux 2018 (Lau- 1990 : 127 {84} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Der-
vitel) : 126 {38} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : rien et al. 2018 : 288 {37} ; Florence 2016 (non publié,
695 {78sl} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Coste 65, Arrens-Marsous : chapelle de Pouey-Laun, alt. 898 m,
2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2014 : 9 {81} ; Crozals sur apothécies de Bacidia rubella sur rhytidome rugueux
1908 : 556 {34} ; Crozals 1909 : 292 {34} ; Derrien et al. de feuillu, 2016/04/21, leg. et herb. É. Florence, det.
2019 : 102 {28} ; Dibaeis baeomyces {88} ; Diederich et C. Roux) ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Lagrandie
al. 2006 : 60 {55} ; Diederich et Roux 1991 : 21-22 {77} ; 2016 (non publié, 61, La Courbe : la Boissière, sur Bacidia
Florence et coll. 2019 : 273 {65} ; Gonnet et al. 2013 : fraxinea sur tronc de feuillu, 2016/03/08, leg., det. et herb.
51 {2b} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 180 {2a} ; Gonnet et J. Lagrandie) ; Quelen 2016 (non publié, 29, Moëlan-
Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo, sur-Mer : bord de la plage de Kerfany, dans les apothé-
alt. 29 m, 2014/03/15, leg., det et herb. D. et O. Gonnet, cies de Bacidia rubella récolté sur Cupressus macrocarpa,
conf. A. Gardiennet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 17 2016/07/21, leg. et herb. Y. Quelen, det. C. Roux).
{2a} ; Lamy 1880 : 503 {63, 87} ; Lamy 1883 : 447 {65} ; Muellerella lecanactidis Diederich et van den Boom —
Moreau et Moreau 1934 : 497 {65} ; Nylander 1896 : Non lichénisé, lichénicole — Bretagne (Finistère et Morbi-
128 {75sl, 77, 78sl} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 101 {63, han). Rare. Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable
87} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 17 {66} ; Richard 1877 : [vu] — 29!, 56! — Sur le thalle et les apothécies de lichens
49 {79} ; Roux 1978 : 83, 89, 95, 98, 109, 112 (xxx), 115, crustacés corticoles (aux USA : Sigridea californica, lichen
119, 120, 127 (xxxix), 128, 133, 139 (li), 140 (li), 143, à Trentepohlia ; en France : Lecanora confusa, Lecania cyr-
147 (sub « Tichothecium pygmaeum ») {04, 06, 12, 26, 30, tella, Caloplaca skii) ad- ou proxi-littoraux — Diederich
38, 73, 83, 84} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux 2003 : 65-66 {ne} ; Derrien 2012 (non publié, 29, Oues-
2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 2005 (mont sant : Kernic, alt. c. 25 m, sur Pinus, 2012/10/16, leg., herb.
Lozère) : 218 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 8, 11, M.-C. Derrien, det. C. Roux ; trois autres stations obser-
25 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80 {30} ; vées dans l’île d’Ouessant) ; Monnat 2013 (non publié, 56,
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30, (34), Séné : la Garenne, prés salés, alt. 2 m, sur des apothécies de
48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30, 48} ; Roux et al. Lecania cyrtella (sur des rameaux de Sarcocornia fruticosa),
2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 2013/03/19, leg. et herb. J.-Y. Monnat, det. C. Roux) —
Ubaye) : 51 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Rem. La morphologie et l’anatomie des spécimens français
23, 39, 52, 73 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 sont en tous points conformes à la diagnose originale basée
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. sur le matériel type de Californie ; la seule différence est
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : l’hôte, mais, en raison de la faible spécificité parasitaire
52 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {2a, 2b} ; chez plusieurs espèces de Muellerella, l’appartenance des
Roux et Coste 2005 : 239 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : spécimens de France à M. lecanactidis ne nous semble pas
143 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 20 {13} ; Signoret et faire de doute.
Diederich 2000 : 6 {57} ; Signoret et Diederich 2003 : Muellerella lichenicola (Sommerf.) D. Hawksw. — Syn.
218 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 68 {21} — Rem. Endococcus atricola (Linds.) H. Olivier, Endococcus « atri-
Hôte-type : Aspicilia calcarea. Espèce hétérogène au moins colus », Endococcus microphorus Nyl., Endococcus pygmaeus
par l’ornementation des spores (Matzer 1993 : 203-210) : var. microcarpus (Arnold) Vain., Microthelia atricola Linds.,
(1) spores à paroi lisse : spécimens sur Aspicilia contorta, Microthelia cookei Linds., (?) Microthelia romeana Müll.
Lecidella patavina (inamoena), Protoblastenia incrustans, P. Arg., Muellerella atricola (Linds.) Sacc. et D. Sacc., Mycos-
rupestris, Rhizocarpon alpicola, R. lavatum (2) spores à paroi phaerella cookei (Linds.) Sacc. et D. Sacc., Sphaeria licheni-
finement ornée : spécimens sur Lecanora dispersoareolata, cola Sommerf., Tichothecium erraticum subsp. microphorum
Lecidea umbonata. (Nyl.) A. L. Sm., Tichothecium lichenicola (Sommerf. : Fr.)
Muellerella hospitans Stizenb. — Syn. Muellerella polys- R. Sant., Tichothecium « microcarpon », Tichothecium pyg-
pora var. hospitans (Stizenb.) Keissl., Muellerella polyspora maeum f. microcarpum Arnold, Tichothecium pygmaeum
var. microspora Ferraris — Non lichénisé, lichénicole — var. microcarpum (Arnold) Arnold, Verrucaria microphora
Orne, Finistère, Nièvre, Indre-et-Loire, Provence, Hautes- Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Çà et là dans une
697

grande partie de la France (Corse comprise), surtout dans Muellerella polyspora Hepp ex Müll. Arg. — Syn.
les montagnes. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, Endococcus haplotellus Nyl., Muellerella haplotella (Nyl.)
06!, 07!, 08!, 09r, 11r, 12!, 13!, 14!, 15!, 18!, 2a!, 21!, 26!, 28!, Arnold, Muellerella opegraphicola Zopf, Spolverinia polys-
29!, 30!, 34!, 37!, 38!, 39a, 41!, 44!, 48!, 50!, 51r, 55r, 56!, pora (Hepp ex Müll. Arg.) Müll. Arg., Tichothecium haplo-
57!, 61!, 62!, 65r, 66!, 72!, 73!, 74!, 75sla, 79a, 81r, 82!, 83!, tellum (Nyl.) Arnold, Verrucaria haplotella (Nyl.) Leight.,
84!, 85! — Sur thalle et ascocarpes de divers lichens crus- Verrucaria polyspora (Hepp ex Müll. Arg.) Stizenb. — Non
tacés saxicoles-calcicoles, très rarement corticoles (surtout lichénisé, lichénicole — Massif central. Très rare. Patrimo-
Aspicilia calcarea, Caloplaca, Lecania, Lecanora s. l., Opegra- nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
pha s. l., Protoblastenia, Rinodina, Solenopsora, Tephromela, [cr] — 15!, 87a — Sur le thalle de divers lichens crustacés,
Verrucaria), plus rarement foliacés (Physcia, Physconia, Xan- notamment Arthonia radiata et Miriquidica subplumbea —
thoria elegans et très rarement X. parietina) — Clauzade Clauzade et al. 1989 : 55 {m} ; Houmeau et Roux 1981 :
et al. 1989 : 55 {m} ; Triebel 1989 : 155-159 {m} ; Asta et 99 {15} ; Lamy 1880 : 489, 504 {87}.
al. 1993 : 34 {05} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : Muellerella pygmaea (Körb.) D. Hawksw. — Syn.
126 {38} ; Boumier et al. 2011 : 18 {85} ; Coste 2011 : Endococcus pygmaeus (Körb.) Th. Fr., Microthelia ecato-
106 {09, 11, 65, 81} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; nospora Anzi, Mycoporum grandiusculum (Arnold) Jatta,
Crozals 1908 : 556 {34} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; Mycoporum pygmaeum (Körb.) Jatta, (?) Spilomium galac-
Derrien et al. 2019 : 102 {28} ; Gonnet et al. 2013 : 72 tinae B. de Lesd., Sychnogonia pygmaea (Körb.) Trevis.,
{2a} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 180-181 {2a} ; Gonnet et (?) Thelidium caloplacae C. W. Dodge et G. E. Baker,
Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo, (?) Tichothecium fuscoatrae J. Steiner, Tichothecium pyg-
alt. 29 m, 2014/03/15, leg., det et herb. D. et O. Gonnet, maeum Körb., Tichothecium pygmaeum f. ecatonosporum
conf. A. Gardiennet) ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; (Anzi) Arnold, Tichothecium pygmaeum var. fuscoatrae (J.
Steiner) Vouaux, Tichothecium pygmaeum var. grandiuscu-
Houmeau et Roux 1981 : 99 {15} ; Houmeau et Roux
lum Arnold, Tichothecium rehmii A. Massal. ex G. Win-
1982 : 279 {15} ; Ménard 2009 : 99 {83} ; Monnat et al.
ter — Non lichénisé, lichénicole — Çà et là dans une
2018 : 190, 210 {50} ; Nylander 1896 : 128 {75sl} ; Oli-
grande partie de la France, y compris en Corse, surtout
vier 1901 : 135 {66} ; Payot et Harmand 1901 : 91 {74} ;
dans les montagnes. Commun. Non menacé [lc] — 04!,
Quelen 2013 (non publié, 29, Scaër : Coadry (chapelle
05!, 06!, 07!, 08!, 09r, 11!, 13!, 15!, 2a!, 2b!, 26!, 30!, 34!, 35!,
de), alt. 238 m, sur mur, sur apothécies de Lecanora campes-
44!, 48!, 49!, 50!, 56!, 57!, 59a, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 78sla,
tris, 2013/04/28, leg. et herb. Y. Quelen, det. C. Roux) ;
81r, 83!, 84!, 88r — Sur thalle ou ascocarpes de nombreux
Richard 1877 : 49 {79} ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux
lichens saxicoles, calcifuges et calcicoles, crustacés (Aca-
2017 (Vercors) : 139 {26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 rospora, Aspicilia, Bellemerea, Caloplaca, Lecidea, Porpidia,
{26} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et Rhizocarpon, Rhizoplaca), plus rarement foliacés (Xanthoria
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 {30, 34, 48} ; Roux elegans) — Clauzade et al. 1989 : 55 {m} ; Triebel 1989 :
et al. 2007 (Aigoual) : 121 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut- 159-166 {m, 15, 65} ; Asta et al. 1973 : 85 {73} ; Asta et
Verdon) : 48 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 al. 1993 : 34 {05} ; Boissière et al. 1989 : 17 {74} ; Bouly
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 52, 73 de Lesdain 1905 (Versailles) : 627-628 {78sl} ; Bouly de
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et Lesdain 1910 : 275 {59} ; Bouly de Lesdain 1912 : 16
al. 2013 (Haut-Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : {78sl} ; Brackel et al. 2018 : 199 {88} ; Carlier, Esnault
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 314 {2a} ; Roux et Coste coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
2005 : 239 {48} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Coste 2011 :
Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 106 {09, 11, 65, 81, 88} ; Coste 2011 (Eyne) : 8 {66} ;
2016 : 68 {21} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 :
{51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 125 {72} ; Vaudoré 2014 75 {50} ; Gueidan et Roux 2002 : 37 {74} ; Hafellner
(non publié, 61, Sentilly : carrière des monts, sur Caloplaca 1994 : 226 {2b} ; Massé 1964 : 137 {35, 56} ; Ménard
cerinella sur rhytidome de Sambucus nigra, 2014/09/29, 2009 : 60, 79, 110, 132, 154, 162 {83} ; Monnat et al.
leg. et herb. D. Vaudoré, det. C. Roux) ; Vaudoré 2015 2017 : 21, 29, 53 {35} ; Monnat et al. 2018 : 181, 210
(non publié, 14, Rapilly : l’église, sur Caloplaca cerinella {50} ; Poumarat et coll. 2014 : 22 {66} ; Roux 1982 : 224
sur rhytidome de Sambucus nigra, 2015/01/11, leg., herb. {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 104
et det. D. Vaudoré, conf. C. Roux) — Rem. Hôte-type : {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 218 {48} ; Roux et
Caloplaca flavovirescens. al. 2006 (AFL Lozère) : 8, 11, 14 {30, 48} ; Roux et al. 2006
698

(basses Cévennes) : 80 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Lan- dima sedifolium sur terre de murs). Extrêmement rare : une
guedoc-Roussillon) : 190 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
(Aigoual) : 121 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 national. En danger critique d’extinction [cr] — 79a — Sur
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 51 {04} ; Roux et thalle de Thalloidima spp. (T. rosulatum, T. sedifolium) —
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39 {66} ; Roux et al. Clauzade et al. 1989 : 56 {m} ; Olivier 1900-1903 : 397
2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- {79} ; Richard 1877 : 48 {79} — Rem. Jamais retrouvé en
Var) : 47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux France depuis la découverte de Richard (1877).
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et coll. 2013 Multiclavula R. H. Petersen — Basidiomycètes
(Catal. Corse) : 314-315 {2a, 2b} ; Roux et Rieux 1980 : lichénisés — Petersen 1967 : 205-221 {m}.
69, 70 {84} ; Signoret et Diederich 2003 : 218 {57} ; van Multiclavula mucida (Pers.) R. H. Petersen — Liché-
den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Weddell 1874 : 347 nisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une seule
{34} ; Werner et Deschâtres 1970 : 282 {2b} ; Werner connue en France.
et Deschâtres 1974 : 318 {2b} — Rem. Hôte-type : Leci- Multiclavula mucida (Pers.) R. H. Petersen var.
dea lapicida. Spores à paroi finement ornée (vérifiées par mucida — Syn. Clavaria mucida Pers., Clavaria mucida
Matzer 1993 : 206, 207 chez les spécimens sur Bellemerea var. rosea Bres., Lentaria mucida (Pers.) Corner, Pistillaria
subcandida, Caloplaca proteus, Lecidea spp. (calcifuges ou mucida Pers. — Parfois lichénisé, non lichénicole — Forêts
calcicoles), Xanthoria elegans). humides des régions montagneuses ; connu avec certitude
Muellerella stictinae (H. Olivier) Vouaux — Non dans l’Île-de-France, l’Ain, le Massif central et les Pyrénées.
lichénisé, lichénicole — Hérault (Saint-Gervais-sur-Mare). Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
Extrêmement rare : une seule station connue. Patrimo- [en] — 01!, 11!, 15!, 19r, 25r, 49r, 54!, 63r, 64!, 65!, 68!,
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 75sla, 77! — Lignicole, sur bois en décomposition sur le sol,
[cr] — 34a — Sur le thalle de Sticta sylvatica — Vouaux en milieu forestier, très acidophile, aéro- et substrato-hygro-
1914 : 43 {m, 34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil- phile, astégophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
lon) : 190 {(34)}. Étages collinéen et montagnard. Ombroclimats subhu-
Muellerella ventosicola (Mudd) D. Hawksw. — Syn. mide et humide — Ozenda et Clauzade 1970 : 754 {f } ;
Microthelia ventosicola Mudd, Muellerella pygmaea var. Boissière 1988 : 236-237 {77} ; Corriol in Faune, flore,
ventosicola (Mudd) Triebel, Mycoporum pygmaeum var. Massif central (site internet très récemment abandonné)
ventosicolum (Mudd) Jatta, Tichothecium pygmaeum var. {19, 63} ; Darnis in Collectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Flo-
ventosicolum (Mudd) Arnold, Verrucaria ventosicola (Mudd) rence 2017 (non publié, 65, Arrens-Marsous : Tucoy, alt.
Leight — Non lichénisé, lichénicole — Ardennes, Massif 1511 m, sur bois de tronc d’Abies pectinata en décomposi-
central et Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé tion au sol, 2017/04/14, leg. et herb. É. Florence, det. S.
[nt] — 08!, 30!, 34!, 48!, 64!, 66! — Sur le thalle de divers Poumarat) ; Florence et coll. 2019 : 235 {65} ; Gonnet
lichens crustacés saxicoles-calcifuges (notamment Dime- et Gonnet 2019 (non publié, 01, Divonne-les-Bains : la
laena, Ophioparma et Protoparmelia) — Triebel 1989 : Pillarde, alt. 1300 m, sur souche pourrissante de conifère
173-176 {m} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Daval 2018 en milieu humide, 2019/09/14, leg., det. et herb. D et O.
(non publié, 64, Laruns : Gabardères, alt. 1950 m, sur thalle Gonnet) ; Grobelny 2006 (non publié, 68, Storcken-
blanc stérile, 2018/04/24 croissant sur schistes gréso-cal- sohn : alt. 600 m, sur une vieille souche de Pinus sylvestris,
caires, leg., herb. et det. G. Daval, conf. S. Poumarat et 2006/10/09, leg., herb. et det. A. Grobelny) ; Grobelny
C. Roux) ; Diederich 2013 (non publié, 08, Monthermé, 2018 (non publié, 54, Saint-Sauveur : alt. 400 m, sur tronc
leg., det. et herb. P. Diederich) ; Roux et al. 2006 (AFL moussu d’Abies alba au sol, 2018/11/10, leg., herb. et det.
Lozère) : 14 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : A. Grobelny) ; Jourde in Collectif SBCO 2017 : 16 {19} ;
80 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190 Moingeon J.-M., Pharmanatur {25} ; Mornand J. 1991 in
{30, 34} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 121 {48} ; Roux et Base de données mycologique {49} ; Rose [coll. Boissière]
al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 132 {30, 1990 : 207 {77} — Rem. Lichénisation facultative mise en
34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 23, 39, évidence par Boissière (1988).
73 {66} — Rem. Hôte-type : Ophioparma ventosa. Spores Multiclavula vernalis (Schwein.) R. H. Petersen —
à paroi lisse (Matzer 1993 : 207, 208). Syn. Clavaria clavata Peck, Clavaria paludicola Lib., Cla-
Muellerella vesicularia (Linds.) D. Hawksw. — Syn. varia phycophila Leathers, Clavaria vernalis Schwein., Cla-
Microthelia vesicularia Linds., Phaeospora vesicularia vulinopsis vernalis (Schwein.) Corner — Lichénisé, non
(Linds.) Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Deux- lichénicole — Ardennes (lieux humides) où il semble avoir
Sèvres (La Mothe-Saint-Héray : la Provence, sur Thalloi- disparu, et Savoie (Bonneval-sur-Arc : pont de l’Oulietta,
699

alt. 2495 m, sur sol nu au bord du sentier, 2014/09/02, 48!, 63!, 65!, 66!, 68r, 83! — Corticole (sur troncs de feuil-
leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. J.-P. Gavériaux, non lus souvent moussus), plus rarement saxicole (sur rochers
publié). Extrêmement rare : une seule station connue en moussus), de moyennement à très acidophile, aérohygro-
France. Patrimonial d’intérêt international. En danger cri- phile, peu ou pas stégophile, sciaphile ou photophile mais
tique d’extinction [cr] — 08†, 73! — Terricole, sur sol non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages méso-, supra-
humique ou tourbeux, calcifuge, très acidophile, aéro- et méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats
substrato-hygrophile, astégophile, photophile ou modé- subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 189
rément héliophile, non nitrophile. De l’étage collinéen à {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 405 {rf } ; Bauvet 2005 :
l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — 182-183, 195 {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 :
Ozenda et Clauzade 1970 : 755 {f } — Rem. Jamais 102 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 205 {07} ; Brackel et al.
retrouvé dans les Ardennes depuis sa mention par Quélet 2018 : 196 {68} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud
1888 : 459. 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Derrien
Mycobilimbia Rehm — Syn. Bilimbia De Not. [non et al. 2018 : 288 {37} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08} ;
Rchb.], Weitenwebera Opiz [non Körb.] — Ascomycètes Florence et coll. 2019 : 251 {65} ; Gonnet et Gonnet
lichénisés, non lichénicoles — Hafellner 1989 : 53-59 2014 (non publié, 2A, Coti-Chiavari : bocca di Gradello,
{m}. alt. 550 m, sur branchette d’Erica arborea, 2014/03/23,
Mycobilimbia carneoalbida (Müll. Arg.) S. Ekman et leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Poumarat 2018
Printzen — Syn. Bacidia carneoalbida (Müll. Arg.) Cop- (non publié, 65, Lourdes : forêt de Lourdes, alt. 410 m, sur
pins, Bacidia « carneopallida » lapsus in Coppins, Bacidia tronc de Fagus sylvatica, 2018/07/21, leg., herb. et det. S.
sphaeroides auct. [non (Dicks.) Zahlbr.], Biatora carneoal- Poumarat) ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux
bida (Müll. Arg.) Coppins, Bilimbia sphaeroides f. carneoal- et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 130
bida (Müll. Arg.) Vain., Catillaria sphaeroides auct. [non {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux
(Dicks.) Schuler], Mycobilimbia sphaeroides D. D. Awasthi, et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011
Patellaria carneoalbida Müll. Arg. — Lichénisé, non liché- (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 {66} ; Roux et al. 2012
nicole — Massif du Jura, Alpes et Aude. Rare. Patrimonial (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 01!, 05r, 11!, 73!, 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
74a — Corticole (surtout sur troncs, principalement de 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; van den Boom et Breuss
vieux feuillus) ou muscicole (sur mousses corticoles, terri- 2002 : 14 {15} — Rem. Appartient bien au genre Mycobi-
coles ou saxicoles), rarement saxicole-calcifuge, subneutro- limbia (Printzen 1995).
phile ou acidophile, très aéro- et substrato-hygrophile, peu Mycobilimbia olivacea Aragón, Sarrión et Hafellner — Lichénisé,
non lichénicole — À rechercher en France — Connu en Espagne et
ou pas stégophile, photophile mais non ou peu héliophile,
en Italie — Corticole (sur la base du tronc de Pinus) et lignicole (sur
non nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombro- bois de Quercus), de moyennement à très acidophile, aérohygrophile
climats humide et surtout hyperhumide — Gilbert et al. ou mésophile, photophile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage
1988 : 237 {e} ; Asta et al. 1972 : 101 {73} ; Clauzade et montagnard — Sarrión et al. 2003 : 3-6 {e}.
Rondon 1959 : 388 {05} ; Ferrez 2018 (non publié, 01, Mycobilimbia pilularis (Körb.) Hafellner et Türk —
Thoiry : le Reculet, sur mousse terricole, 2018/09/08, leg., Syn. Bacidia sphaeroides (Dicks.) Zahlbr., Biatora pilula-
det. et herb. Y. Ferrez) ; Payot 1861 : 443 {74} ; Pouma- ris (Körb.) Hepp, Biatora sphaeroides (Dicks.) Hornem.,
rat 2016 (non publié, 11, Le Bousquet : sous le sommet du Biatorina pilularis Körb., Biatorina sphaeroides A. Massal.,
Madres, face N, sur des crêtes très ventées, alt. 2373 m, sur Bilimbia sphaeroides (Dicks.) Körb., Catillaria rhodosphaera
des parties mortes de Dryas, 2016/09/24, leg., herb. et det. Th. Fr. et Hulting ex Th. Fr., Catillaria sphaeroides (A.
S. Poumarat) ; Stizenberger 1882-1883 : 161 {74} — Massal.) Schuler — Lichénisé, non lichénicole — Présent
Rem. Appartient bien au genre Mycobilimbia (Printzen dans une grande partie de la France, Corse comprise. Peu
1995, Ekman 2004). rare. Menaces non évaluées [ne] — 03a, 05r, 06!, 07!, 09!,
Mycobilimbia epixanthoides (Nyl.) Vitik., Ahti, 12!, 13a, 15!, 17!, 2br, 24!, 28a, 29!, 30!, 31a, 33!, 35a, 38!,
Kuusinen, Lommi et T. Ulvinen ex Hafellner et Türk — 39r, 43!, 47a, 48!, 50!, 51a, 52!, 54a, 56!, 60a, 61!, 63!, 64!,
Syn. Bacidia epixanthoides (Nyl.) Lettau, Biatora epixan- 65!, 66!, 68!, 69a, 71!, 72a, 74a, 77!, 79a, 85a, 88! — Mus-
thoides (Nyl.) Diederich — Lichénisé, non lichénicole — cicole et corticole, sur base de tronc et souches de feuillus
Ardennes, Haut-Rhin, Finistère, Indre-et-Loire, Massif (notamment Fagus, Quercus et Castanea), plus rarement
central, Lot-et-Garonne, Alpes méridionales, Midi médi- d’Abies, ou même détriticole au pied des arbres, excep-
terranéen, Pyrénées et Corse. Assez rare. Potentiellement tionnellement saxicole-calcifuge, acidophile ou subneu-
menacé [nt] — 04!, 06!, 07!, 08!, 15r, 2a!, 29!, 37!, 47!, trophile, très aérohygrophile, substratohygrophile, peu
700

ou pas stégophile, photophile mais non héliophile, non du collinéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide,
nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen et humide et hyperhumide — Clauzade et al. 1989 : 32
surtout montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et (n° 5) {m} ; Clauzade et Roux 1985 : 190 {e} ; Gilbert
hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 278-279 {e} ; et al. 1988 : 237 {e} ; Hafellner 1989 : 53-59 {e, 64} ;
Clauzade et Roux 1989 : 84 {e} ; Ozenda et Clauzade Ozenda et Clauzade 1970 : 406–407 {f } ; Wirth et al.
1970 : 406 (n° 1016) {f } ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2013 : 199, 202, 766 {e} ; Asta 1973 : 36 {38} ; ATBI + M.
2009 : 119 {07} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bauvet 2018 : 2010 ; {06} ; Bauvet 2012 : 66 {63} ; Bertrand et Roux
102 {63} ; Béguinot 2012 : 17 {52} ; Berner 1947 : 121 2016 : 60 {04} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; Bricaud
{13} ; Boissière 1979 : 88, 88-89 {77} ; Boissière 1994 : 10 2004 (Aperçu) : 33 {84} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Bri-
{63} ; Bricaud 2004 : 116 {30} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 caud et al. 1993 (CLLFM viii) : 104-105 {04, 13, 84} ;
{06} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Brisson 1875 : 151 {51} ; Choisy 1949 : 148 {71, 74} ; Clauzade et Rondon 1966 :
Choisy 1949 : 147 {69, 71, 74} ; Clauzade et Rondon 14 {05} ; Fagot 1906 : 205 {31} ; Müller (Argoviensis)
1959 : 388 {05} ; Coppins 1971 : 157 {29} ; Descheemac- 1862 : 59 {74} ; Olivier 1900-1903 : 33-34 {14, 61, 85} ;
ker in Collectif SBCO 2018 : 15 {43} ; Dughi et Ducos Payot et Harmand 1901 : 86 {74} ; Puget 1866 : lxxxix
1938 : 193 {13} ; Fagot 1906 : 205 {31} ; Flon 1929 : 49 {74} ; Richard 1882 : 292 {79} ; Roux et al. 2005 (mont
{77} ; Florence et coll. 2019 : 275 {65} ; Graves 1857 : Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
184-185 {60} ; Harmand 1898 : 62 {54} ; Jeanjean [coll. lon) : 142 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ;
Bouly de Lesdain] 1925 : 246 {47} ; Laronde 1901 : Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al.
214 {03} ; Lefèvre 1866 : 259 {28} ; Monnat et al. 2018 : 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
181 {50} ; Nylander 1863 : 400 {05} ; Olivier 1900- 37 {06} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Vallade et
1903 : 31-32 {29, 35, 61, 72, 79, 85} ; Richard 1877 : Gardiennet 2016 : 40 {(21)} ; van den Boom et al. 1995 :
33 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux et 266, 269 {64} ; Vězda 1975 : Lich. sel. exsicc. n° 1369 {64}.
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 142 {30} ; Roux et al. Mycoblastus Norman — Ascomycètes lichénisés,
2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc- non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 523 {e} ;
Roussillon, complément) : 130 {30, 48} ; Roux et al. 2011 Ozenda et Clauzade 1970 : 395 {f }.
(Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya- Mycoblastus affinis (Schaer.) T. Schauer — Syn. Lecidea
Bévéra) : 61 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 affinis Schaer., Mycoblastus alpinus (Fr.) Th. Fr. ex Hellb.,
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256 {(20)} ; van Mycoblastus melinus (Kremp. ex Nyl.) Hellb., Mycoblas-
den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Vivant 1988 : 30 tus sanguinarius var. alpinus (Fr.) Stein ; incl. Mycoblastus
{64} ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner et Deschâtres duplicellus (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole —
1970 : 268 {2b} ; Wirth 1974 : 404 {68, 88} — Rem. Bretagne (sans précision) et Vosges. Très rare. Patrimonial
Appartient bien au genre Mycobilimbia (Printzen 1995). d’intérêt international. En danger critique d’extinction
Mycobilimbia tetramera (De Not.) Vitik., Ahti, Kuu- [cr] — 88! — Corticole (surtout sur vieux Abies et Picea),
sinen, Lommi et T. Ulvinen ex Hafellner et Türk — Syn. rarement lignicole ou saxicole-calcifuge, de moyennement
Bacidia fusca (A. Massal.) Du Rietz, Bacidia obscurata à très acidophile, très aérohygrophile, astégophile, sciaphile
(Sommerf.) Zahlbr., Bacidia tetramera (De Not.) Coppins, ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étage
Bilimbia fusca A. Massal., Bilimbia obscurata (Sommerf.) montagnard. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et
Th. Fr., Bilimbia tetramera De Not., Bilimbia triplicans Roux 1985 : 523 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 395
(Nyl.) Elenkin, Mycobilimbia fusca (A. Massal.) Hafellner {f, Bretagne} ; Wirth 2010 (non publié, 88, La Bresse : au-
et V. Wirth, Mycobilimbia obscurata (Sommerf.) Rehm — dessus du lac de Lispach, O du col des Faignes, alt. 950 m,
Lichénisé, lichénicole facultatif — Massif armoricain, sur Abies, leg., det. et herb. V. Wirth).
Bourgogne, Alpes, Massif central, Midi, Pyrénées. Peu Mycoblastus caesius (Coppins et P. James) Tønsberg —
commun. Potentiellement menacé [nt] — 04!, 05r, 06!, Syn. Haematomma caesium Coppins et P. James — Liché-
07!, 13!, 14a, 21a, 29!, 31a, 38!, 48!, 61a, 63!, 64!, 65!, 71a, nisé, non lichénicole — Basse-Normandie et Finistère.
73!, 74!, 79a, 83!, 84!, 85a — Détriticole ou muscicole Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinc-
(au-dessus de sols ou rochers), également lichénicole (sur tion [en] — 14!, 29r, 50!, 61! — Corticole, sur feuillus,
thalles de divers lichens, notamment Peltigera), rarement parfois lignicole, rarement sur parois ombragées de roches
corticole (base du tronc d’arbres ou arbustes ainsi que sur non calcaires, généralement forestier, acidophile, aérohy-
arbrisseaux), de subneutrophile à modérément basophile, grophile, peu ou pas stégophile, sciaphile ou modérément
aérohygrophile ou mésophile, photophile ou héliophile, photophile, non nitrophile. Étages collinéen et monta-
peu ou pas nitrophile. De l’étage supraméditerranéen ou gnard. Ombroclimat humide — Coppins et James 1978 :
701

200-203 {e} ; Tønsberg 1992 : 222-224 {e} ; Aptroot et Mycocalicium subtile (Pers.) Szatala var. subtile — Syn.
al. 2007 : 60 {29} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75, 77 {50} ; Calicium pallescens Nyl., Calicium parietinum Ach., Cali-
Lagrandie 2014 (non publié, 50, Gathemo : tourbière du cium parietinum var. leucothallum Ach., Calicium parvulum
Pré-Maudit, 2014/02, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; F. Wilson, Calicium subtile Pers., Mycocalicium pallescens
Rose et al. 1979 : 91, 92, 93, 95 {14, 61} ; Van Haluwyn (Nyl.) Vain., Mycocalicium parietinum (Ach.) D. Hawksw.,
1983 : 118, 119, 129, 137 {61}. Mycocalicium subtile var. parietinum (Ach.) Vain. — Non
Mycoblastus sanguinarius (L.) Norman — Syn. Lecidea lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une grande partie
didymospora Stirt., Lecidea sanguinaria (L.) Ach., Megalos- de la France, mais non signalé en Corse. Assez commun,
pora sanguinaria (L.) A. Massal., Mycoblastus sanguinarius sauf dans la région méditerranéenne. Non menacé [lc] —
f. leprosa Nádv., Mycoblastus sanguinarius var. endorhodus 04!, 06!, 07!, 10r, 12a, 13a, 15r, 25r, 27a, 31a, 33!, 34a,
(Th. Fr.) Stein — Lichénisé, non lichénicole — Manche, 37!, 47!, 54a, 57a, 58!, 60a, 66!, 68a, 71a, 74a, 77!, 78sla,
Marne, Massif des Vosges, massif du Jura, Saône-et-Loire, 79a, 83a, 88r — Lignicole, rarement corticole (sur vieux
Isère, Massif central, Pyrénées. Assez rare. Potentiellement arbres, surtout résineux), acidophile, aérohygrophile, assez
menacé [nt] — 01!, 19!, 23!, 34a, 38!, 39!, 50!, 51a, 64!, 65!, stégophile, euryphotique, non nitrophile. Étage monta-
68!, 71a, 88! — Corticole, généralement à la base du tronc gnard, rarement au supraméditerranéen. Ombroclimats
de vieux arbres (principalement Larix, Picea et Abies), rare- subhumide et humide. Tend à former des peuplements
ment lignicole, saxicole-calcifuge ou muscicole, de moyen- monospécifiques — Clauzade et Roux 1987 : 192 (sub
nement à très acidophile, très aérohygrophile, astégophile, parietinum) {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 207 {f } ;
assez sciaphile, non nitrophile. Étages montagnard et subal- Schmidt 1970 : 140 {e} ; Tibell 1973 : 6-8 {e} ; Tibell
pin. Ombroclimats humide et surtout hyperhumide — 1975 : 56-57 {ne} ; Tibell 1987 (Australasia) : 189-194
Clauzade et Roux 1985 : 523 {e} ; Ozenda et Clauzade {ne, 15} ; Tibell 1987 (Typification) : 269-270, 271 {e} ;
1970 : 395 {f } ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1983 : Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Berner
33, 36 {68, 88} ; Brackel et al. 2018 : 196 {88} ; Brisson 1947 : 121 {13} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Cau-
1875 : 159 {51} ; Caillet et Vadam [coll. Chipon] 2003 : gant 2017 (non publié, 37, La Ville-aux-Dames : île de la
172 {68} ; Chipon 1994 : 59 {68, 88} ; Chipon et al. 1998 : Métairie, alt. 49 m, sur Ulmus mort, 2017/12/10, leg. et
82 {68} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy herb. C. Caugant, det. C. Van Haluwyn) ; Choisy 1950 :
1949 : 111-112 {(34), 71} ; Crozals 1914 : 136 {34} ; 63 {71} ; Cozette 1906 : 244 {60} ; Crozals 1912 : 271
Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 : tab. 1 {39} ; {34} ; Crozals 1924 : 90 {83} ; Ducos, Dughi et Gand
Florence 2013 (non publié, 65, Cauterets : Gaube, sur 1935 : 76-77 {13} ; Fagot 1906 : 230 {31} ; Graves 1857 :
bois de la base d’un tronc d’Abies, alt. 1666 m, 2013/05/25, 188 {60} ; Harmand 1895 : 316-317 {f, 54, 57, 68, 88} ;
leg., det. et herb. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence Harmand 1905 : 171-173 {f, Est, Île-de-France} ; Jeanjean
et coll. 2019 : 235 {65} ; Gonnet et Gonnet 2019 (non [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 200 {47} ; Kieffer 1895 :
publié, 01, Divonne-les-Bains : la Petite Grand, alt. 1400 m, 8 {57} ; Marc 1908 : 372 {12} ; Nylander 1881 : xcvi
sur vieux tronc d’Acer pseudoplatanus, 2019/09/13, leg., det. {77} ; Nylander 1896 : 22 {77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 :
et herb. D et O. Gonnet) ; Harmand 1898 : 96 {68, 88} ; 310-311 {27, 79} ; Prin 1983 : 9 {10} ; Richard 1877 : 4
Lamy 1883 : 426 {65} ; Lencroz 2016 (non publié, 23, {79} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux
Le Monteil-au-Vicomte : la rigole du Diable, sur la rive et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2011
droite du Taurion, sur mousses, 2016/08/08, leg., det. et (Pyrénées-Orientales) : 74 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
herb. M. Lencroz) ; Maheu et Werner 1933-1934 : 62 Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; van
{68} ; Martin et al. 2018 : 11, 13 {39} ; Olivier 1900- den Boom et Brand 1991 : 29 {25} ; van den Boom et
1903 : 40-41 {50} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- Breuss 2002 : 14 {15} ; Werner 1962 : 66 {88}.
sillon) : 142 {(34)} ; Van Haluwyn 1983 : 128, 139 {50} ; Mycocalicium subtile var. minutellum (Ach.) Szatala —
Vivant 1988 : 67 {64} ; Werner 1962 : 68 {88} — Rem. Syn. Mycocalicium minutellum (Ach.) Nádv. — Non liché-
La f. leprosa, qui correspond à des thalles sorédiés (observés nisé, non lichénicole — Alsace, Lorraine, Eure, Loir-et-
notamment dans les Hautes-Pyrénées), est sans valeur selon Cher, Massif central, Midi (surtout dans les montagnes)
la plupart des auteurs modernes. et Haute-Garonne. Assez rare. Potentiellement menacé
Mycocalicium Vain. — Syn. Sphinctrinella Nádv. — [nt] — 04!, 07!, 27a, 30!, 31!, 41!, 57a, 63!, 65!, 66!, 68!,
Ascomycètes non lichénisés, non lichénicoles — Tibell 70!, 83!, 84!, 88! — Lignicole, sur bois mort très cohérent,
1984 : 671-672 {m}. surtout de conifères, de moyennement à très acidophile,
Mycocalicium subtile (Pers.) Szatala — Non lichénisé, mésophile ou xérophile, peu ou modérément stégophile,
non lichénicole — Rem. Deux variétés. héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et subal-
702

pin, rarement au collinéen et au supraméditerranéen — Haringzelles, sur Quercus, Sparrius et al. 2002) et Manche
Schmidt 1970 : 139-140 {e} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; (Mortain : cascades de Mortain, sur tronc de Tilia, Coste
Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Florence 2019 (non et Dufrêne 2009). Extrêmement rare : deux stations
publié, 65, Cauterets : Pourtère, alt. 1719 m, sur bois de connues en France. Patrimonial d’intérêt international. En
tronc mort dressé de Pinus sylvestris, 2019/02/15, leg. et danger critique d’extinction [cr] — 50r, 62! — Corticole,
herb. É. Florence, det. et herb. C. Roux) ; Olivier 1900- sur rhytidome surtout lisse de feuillus, principalement
1903 : 310 {27} ; Ramond 2017 (non publié, 31, Car- sur Corylus, mais aussi sur Betula, Fraxinus, Ilex, Quercus,
deilhac : forêt domaniale de Cardeilhac, alt. 480 m, sur Sorbus, acidophile ou subneutrophile, de moyennement
bois d’une partie écorcée de Castanea crenata dépérissant, à très aérohygrophile, sciaphile ou photophile mais non
2017/11/30, leg., herb. et det. L. Ramond, conf. D. et O. héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage collinéen. Ombro-
Gonnet) ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux climats subhumide et humide — Hawksworth 1985 :
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 53 {66} ; Sugny 2019 76-80 {e} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Sparrius et
(non publié, 70, Plancher-les-Mines : forêt domaniale de al. 2002 : 63, 70 {62} — Rem. La présence de cette espèce
Saint-Antoine, alt. 970 m, sur fût mort décortiqué tombé dans la Haute-Vienne (Mies 2015 : 479) n’a pu être confir-
au sol d’Abies alba, 2019/05/29, leg. D. Sugny, det. et herb. mée : le spécimen n’a pu être retrouvé par l’auteur (litt. de
C. Roux) ; Wirth 1974 : 391 {68, 88}. B. Mies à C. Roux, 2016).
Mycoglaena Höhn. — Ascomycètes non lichénisés, Mycomicrothelia inaequalis (Fabre) D. Hawksw. —
non lichénicoles. Syn. Amphisphaeria inaequalis Fabre — Non lichénisé, non
Mycoglaena betularia (Nyl.) Vain. — Syn. Polyblas- lichénicole — Vaucluse (sans précision). Semble rare. Don-
tiopsis betularia (Nyl.) Zahlbr., Verrucaria betularia Nyl. — nées insuffisantes sur les menaces [dd] — 84c — Corticole,
Non lichénisé, non lichénicole — Oise et Seine-et-Marne. sur Olea europaea — Hawksworth 1985 : 90 {e}.
Semble rare — 60a, 77a — Corticole, sur rhytidome de Mycomicrothelia macularis (Hampe ex A. Massal.)
Betula — Nylander 1880 : 392 {77} ; Cozette 1906 : 246 Keissl. — Syn. Microthelia analeptoides Bagl. et Carestia,
{60} — Rem. Pas de mention récente. Microthelia macularis Hampe ex A. Massal., Verrucaria
Mycoglaena myricae (Nyl.) R. C. Harris — Syn. Artho- analeptoides (Bagl. et Carestia) Hue — Non lichénisé, non
pyrenia aeruginella (Nyl.) Arnold, Arthopyrenia myricae lichénicole — Massif du Jura et Hautes-Alpes. Rare. Patri-
(Nyl.) Zahlbr., Verrucaria aeruginella (Nyl.) Nyl., Verru- monial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] —
caria epidermidis var. aeruginella Nyl., Verrucaria myricae 01a, 05c, 39a — Corticole, sur Daphne et Ribes, acidophile,
Nyl. — Non lichénisé, non lichénicole — Massif armori- mésophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages
cain — 29!, 50!, 56! — Sur rameaux lignifiés, principale- montagnard et subalpin — Clauzade et Roux 1987 : 201
ment de Myrica — Harris 1973 : 29-30 {m} ; Lagrandie {e} ; Hawksworth 1985 : 92-95 {m, (05)} ; Ozenda et
2014 : 144 {50} ; Nylander 1869 : 297 {29} — Rem. Clauzade 1970 : 187 {rf } ; Choisy 1949 : 108 {01}.
Probablement plus répandu, dans le Massif armoricain, Mycomicrothelia melanospora (Hepp.) D. Hawksw. —
mais passe facilement inaperçu. Syn. Arthopyrenia cinerella (Flot. ex Zwackh) H. Olivier,
Mycomicrothelia Keissl. — Ascomycètes lichénisés Didymosphaeria melanospora (Hepp) Vain., (?) Didymos-
ou non lichénisés, non lichénicoles. phaeria verrucariiformis (Fuckel) G. Winter, (?) Epicymatia
Mycomicrothelia apposita (Nyl.) D. Hawksw. — Syn. Arthopyrenia verrucariiformis Fuckel, Microthelia atomaria auct. [non
apposita (Nyl.) H. Olivier, Microthelia apposita (Nyl.) Boistel, Verrucaria
apposita Nyl. — Vraisemblablement non lichénisé, non lichénicole — (Ach.) Körb.], Microthelia koerberi Trevis., Mycomicrothelia
Signalé à tort en France — Corticole — Hawksworth 1985 : 68-70 atomaria auct. [non (Ach.) Keissl.], Pyrenula melanospora
{e} — Rem. Cette espèce, incluse dans « microthelia micula » (= Peridio- Hepp, Verrucaria cinerella Flot. ex Zwackh nom. inval. —
thelia fuliguncta) par Ozenda et Clauzade (1970) et signalée sous le Non lichénisé, non lichénicole — Oise et Île-de-France
nom d’Arthopyrenia apposita par Olivier (1900-1903 : 258-259) dans
l’Ouest (selon Crouan, sans précision) et par Clauzade et Rondon
(sans précision) — 60a — Corticole, sur feuillus à rhyti-
(1953 : 89) dans la Haute-Loire, n’est connue en réalité qu’en Colombie. dome lisse, surtout Mespilus germanicus, acidophile, méso-
D’après la brève description d’Olivier, les spécimens français corres- phile, astégophile, photophile mais non ou peu héliophile,
pondent peut-être à Peridiothelia grandiuscula. non nitrophile. Étages collinéen et montagnard — Clau-
Mycomicrothelia atlantica D. Hawksw. — Vraisemblablement non
zade et Roux 1987 : 201 {e} ; Hawksworth 1985 : 95-99
lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu en
Europe occidentale, notamment dans les îles Britanniques — Corticole, {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 186 {f, (Île-de-France)} ;
sur rhytidome de Corylus, sciaphile — Hawksworth 1985 : 70-73 {e}. Cozette 1906 : 246 {60} ; Mérat 1821 : 160 {Île-de-
Mycomicrothelia confusa D. Hawksw. — Parfois liché- France} — Rem. Traité par Ozenda et Clauzade sous le
nisé, non lichénicole — Pas-de-Calais (Audinghen : bois de nom de Microthelia atomaria.
703

Mycomicrothelia pachnea (Körb.) D. Hawksw. — Syn. Amphisphae- 1970 : 194 {f } ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Asta 1973 :
ria pachnea (Körb.) Rehm, Microthelia pachnea Körb. — Douteusement 34 {38} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière
lichénisé, non lichénicole — À rechercher en France — Connu en
Espagne (Pays basque) et en Autriche — Corticole, sur feuillus (Quercus) 1979 : 80 {77} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 687
et conifères (Abies, Picea) — Clauzade et Roux 1987 : 201 {e} ; Hawk- {70} ; Bricaud 2004 : 54 {83} ; Bricaud 2008 : 150 {29} ;
sworth 1985 : 108-110 {m} — Rem. Lichénisation douteuse. Coppins 1971 : 155 {29, 35, 56} ; Cozette 1906 : 246
Mycomicrothelia wallrothii (Hepp) D. Hawksw. — {60} ; Derrien et al. 2018 : 288 {37} ; Gonnet et Gonnet
Syn. Microthelia betulina J. Lahm, Microthelia oblongata 2014 (non publié, 2A, Quenza : pont de Fiumicelli sur la
Müll. Arg., Microthelia wallrothii (Hepp) Grummann, route d268, alt. 158 m, sur rhytidome d’Alnus glutinosa,
Pyrenula oblongata (Müll. Arg.) Willey, Pyrenula wallro- 2014/03/28, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Har-
thii Hepp, Verrucaria betulina (J. Lahm) Nyl., Verrucaria mand 1899 : 89-90 {57, 88} ; Houmeau 1998 : 616 {17,
wallrothii (Hepp) Norrlin — Non lichénisé, non lichéni- 79} ; Kieffer 1895 : 92 {57} ; Lamy 1880 : 501 {87} ; Marc
cole — Oise et Meurthe-et-Moselle. Semble rare. Données 1908 : 427 {30} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ; Nylan-
insuffisantes sur les menaces [dd] — 54a, 60a — Corti- der 1873 : 294 {66} ; Nylander 1891 : 67 {66} ; Nylander
cole, sur Betula, exceptionnellement Populus. Étage mon- 1896 : 125 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 264 {61,
tagnard ? — Clauzade et Roux 1987 : 201 {e} ; Hawk- 72} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et al.
sworth 1985 : 115-118 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 1979 : 86, 92, 93 {14, 50, 61} ; Roux et al. 2001 (Cham-
187 {f, (Lorraine)} ; Cozette 1906 : 246 {60} ; Harmand bord) : 179 {41} ; van den Boom et al. 1995 : 267 {64} ;
1899 : 91 {54}. Van Haluwyn 1983 : 117, 118, 122, 134 {61, 72} ; Vivant
Mycoporellum Müll. Arg. — Ascomycètes non liché- 1988 : 12 {40, 64}.
nisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 526 Mycoporum elabens Flot. ex Nyl. — Syn. Dermatina
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 200 {f } — Rem. Doit elabens (Flot. ex Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé, non liché-
être vraisemblablement inclus dans Tomasellia A. Massal. nicole — Lorraine et Pyrénées (sans précision). Semble
Mycoporellum microscopicum (Müll. Arg.) Zahlbr. — rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 57a,
Non lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie (pied du 88a — Corticole, sur feuillus (surtout Betula) et conifères
Salève) — 74a — Corticole, sur rhytidome lisse de jeunes (surtout Pinus), acidophile, aérohygrophile, de sciaphile à
rameaux de feuillus (Populus tremula, Quercus caducifoliés, modérément héliophile, non nitrophile. Étages collinéen
Juglans). Étage collinéen — Clauzade et Roux 1985 : 525 et montagnard. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 200 {f, (74)} — Rem. et Roux 1985 : 526 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 201
Espèce peu connue. {f, Est} ; Harmand 1899 : 66 {57, 88}.
Mycoporellum sacromontanum (Strasser) Redinger — Syn. Artho- Mycoporum fuscocinereum (Körb.) Nyl. — Syn. Der-
nia sacromontana Strasser — Vraisemblablement non lichénisé, non
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Autriche, Belgique,
matina fuscocinerea (Körb.) Zahlbr. — Non lichénisé, non
Luxembourg et Catalogne — Saxicole, sur roches non calcaires très cohé- lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Aussurucq : karst des
rentes — Clauzade et Roux 1985 : 526 {e} ; Strasser 1897 : 69 {e}. Arbailles, au-dessus d’Aussurucq, alt. 800 m, sur Fraxinus
Mycoporum Flot. ex Nyl. — Ascomycètes non liché- dans une hêtraie sur lapiaz, 1990/02/04, leg. Vivant, det.
nisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 526- et herb. C. Roux, non publié). Extrêmement rare : une
527 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 200-201 {f }. seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter-
Mycoporum antecellens (Nyl.) R. C. Harris — Syn. national. En danger critique d’extinction [cr] — 64! —
Arthopyrenia antecellens (Nyl.) Arnold, Arthopyrenia stig- Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Fagus, Carpinus),
matella sensu A. L. Sm. [non (Ach.) A. Massal.], Mycopo- acidophile, aérohygrophile, de sciaphile à photophile mais
rum « antecellans » (Nyl.) R. C. Harris — Non lichénisé, non ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages
non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la collinéen et montagnard inférieur — Clauzade et Roux
France, y compris en Corse. Assez peu commun. Données 1985 : 527 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 201 {rf }.
insuffisantes sur les menaces [dd] — 07!, 12!, 14!, 17!, 2a!, Mycoporum melacoccum Nyl. — Non lichénisé,
23!, 24!, 27!, 29!, 30a, 32!, 33!, 35!, 37!, 38!, 40r, 41!, 47!, lichénicole — Vienne (Mouterre-Silly : le Clos-Gallet).
50!, 56!, 57a, 60a, 61!, 64r, 66a, 70a, 72!, 75sla, 77!, 78sla, Extrêmement rare : une seule station connue. Patrimo-
79!, 83!, 87a, 88a — Corticole, sur feuillus à rhytidome nial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
lisse, rarement sur conifères, acidophile ou subneutrophile, tion [cr] — 86a — Sur thalle blanchâtre, stérile, sorédié,
mésophile, photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages C + (rougeâtre), sur tuf calcaire — Nylander 1876 : 238
supraméditerranéen, collinéen et montagnard — Clau- {86} ; Richard 1877 : 49 {86} — Rem. Jamais retrouvé
zade et Roux 1989 : 76 {e} ; Clauzade et Roux 1989 : depuis la découverte de Richard en 1876. Pourrait-être
77 {e} ; Coppins 1988 : 311 {e} ; Ozenda et Clauzade un Endococcus.
704

Mycoporum obscurum (Pers.) Almq. — Syn. Myco- Myriolecis agardhiana (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et
porellum obscurum (Pers.) A. L. Sm., Opegrapha obscura Lumbsch — Syn. Lecanora agardhiana Ach. — Lichénisé,
Pers. — Non lichénisé, non lichénicole — Alpes-Maritimes non lichénicole — Clauzade et Roux 1977 : 15-19 {e} ;
(Aspremont : vallon de Donaréo, Bricaud 2005). Extrême- Clauzade et Roux 1985 : 417-418 {e} — Rem. Trois sous-
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- espèces différant par leur écologie et quelques caractères
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction morpho-anatomiques mineurs.
[cr] — 06! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus, Myriolecis agardhiana (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch
principalement sur Fraxinus — Clauzade et Roux 1985 : subsp. agardhiana — Syn. Lecanora agardhiana Ach.
526 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 200 {e} ; Bricaud subsp. agardhiana, Lecanora agardhiana Ach. subsp. agard-
2005 : tab. ht 2 {06}. hiana f. viridis Clauzade et Cl. Roux, Lecanora agardhia-
Myochroidea Printzen, T. Sprib. et Tønsberg — Ascomycètes noides A. Massal., Lecanora omblensis Zahlbr. — Liché-
lichénisés, non lichénicoles — Printzen, Spribille et Tønsberg 2008 : nisé, non lichénicole — Montagnes calcaires, Côte-d’Or
195-207 {e}.
Myochroidea porphyrospoda (Anzi) Printzen, T. Sprib. et Tøns- et Midi ; non signalé en Corse. Assez commun en région
berg — Syn. Biatora « amaurospoda » Anzi, lapsus in Nyl., Biatora por- méditerranéenne. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!,
phyrospoda Anzi, Lecidea porphyrospoda (Anzi) Th. Fr. — Lichénisé, non 07!, 09r, 12r, 13!, 17!, 21!, 25!, 26!, 30!, 34!, 38!, 39a, 48!,
lichénicole — À rechercher en France — Connu en Europe moyenne, 64!, 66!, 73!, 74!, 81r, 82!, 83!, 84! — Saxicole, le plus sou-
notamment en Allemagne, Suisse et Italie — Corticole (sur feuillus, sur-
tout base du tronc de Betula), parfois lignicole ; de moyennement à très
vent sur parois, mais également sur des surfaces inclinées
acidophile, aérohygrophile ou mésophile, non héliophile, non nitrophile. ou horizontales de roches calcaires très cohérentes et com-
Étages montagnard et subalpin — Clauzade et Roux 1985 : 447 {e} ; pactes, omninocalcicole, basophile, assez xérophile, astégo-
Ozenda et Clauzade 1970 : 358 {e}. phile, photophile ou modérément héliophile, peu ou pas
Myochroidea rufofusca (Anzi) Printzen, T. Sprib. et Tønsberg —
nitrophile. Optimum à l’étage supraméditerranéen, mais se
Syn. Biatora porphyroplaca Hinter. et Poelt, Biatora rufofusca Anzi, Leci-
dea rufofusca (Anzi) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — À rechercher rencontrant du mésoméditerranéen au subalpin. Ombro-
en France — Europe moyenne (montagnes) et septentrionale — Mus- climats subhumide et humide. Bagliettoetum marmoreae,
cicole (sur mousses terricoles) et détriticole (sur sols non calcaires), dans principalement dans la f. à Myriolecis agardhiana — Clau-
des pelouses et landes à éricacées, très ou moyennement acidophile,
zade et Roux 1977 : 15-19 {e} ; Clauzade et Roux 1985 :
aéro- et substrato-hygrophile, photophile ou héliophile, non nitrophile.
Étages alpin et nival — Clauzade et Roux 1985 : 449-450 {e} ; Ozenda 418 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 15, 22 {74} ; Asta 1973 :
et Clauzade 1970 : 361 {rf }. 38 {38} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bricaud 2004
Myriolecis Clem. — Ascomycètes lichénisés, non (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bri-
lichénicoles — Zhao et al. 2016 : 300-301 {m} — Rem. caud 2007 : 68 {04, 84} ; Choisy 1950 : 62 {01, 25, 39} ;
Genre ressuscité par Zhao et al. (2016), incluant l’an- Clauzade 1969 (Acarospora laqueata) : 97 {30} ; Clauzade
cien groupe de Lecanora dispersa s. l. (à thalle crustacé) et et Roux 1973 : 40 {26} ; Clauzade et Roux 1975 : tab.
quelques espèces placodiomorphes (notamment M. prui- 7, 13, 17, 20, 22 {13, 26, 83, 84} ; Coste 1991 : 16 {09} ;
nosa et M. reuteri) apparentées à ce groupe par leur phylo- Coste 1994 : 207 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste
génie et la présence de chloroxanthones. 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Crozals 1914 : 71-72 {34} ;
Myriolecis actophila (Wedd.) M. Bertrand et C. Roux — Crozals 1931 : 46 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 23
Syn. Lecanora actophila Wedd., Lecanora halogenia (Th. Fr.) {34} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Harmand 1913 :
Nyl., Lecanora quartzina Nyl. — Lichénisé, non lichéni- 1020 {f } ; Martin et al. 2018 : 22, 38 {01, 25} ; Méric et
cole — Littoral de l’Atlantique et de la Manche. Commun. al. 2019 : 34 {84} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1976 : 23
Non menacé [lc] — 22!, 29!, 35!, 44!, 50!, 56!, 62!, 85! — {06} ; Roux 1978 : 68, 76, 94, 98, 99, 100, 102, 109, 125,
Saxicole, sur rochers maritimes de roches non calcaires très 142 {06, 26, 83, 84} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 :
cohérentes, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, surtout 86 {06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (Vercors) : 138
héliophile, halophile. Étage supralittoral supérieur, mais {26} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {30,
remonte régulièrement à l’adlittoral inférieur sur les côtes 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux
très exposées. Ombroclimats subhumide et humide — et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2012
Clauzade et Roux 1985 : 416 {e} ; Ozenda et Clauzade (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
1970 : 575 {f, (Ouest)} ; Abbayes 1934 : 183, 191 {22} ; 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux et Coste 2005 :
12, 14, 19 {85} ; Bricaud 2008 : 140 {29} ; Coppins 1971 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Vallade et
160 {29, 56} ; Harmand 1913 : 1035-1036 {f, 85} ; Massé Gardiennet 2016 : 40 {21} ; van den Boom et al. 1995 :
1966 : 881 {29} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; 266 {64} ; van den Boom et Brand 1991 : 28 {01} ; Vivant
Olivier 1897 : 293 {85} ; Weddell 1875 : 268-269 {85}. 1988 : 52-53 {64} — Rem. Lecanora agardhiana f. viridis
705

(Clauzade et Roux 1977) correspond aux individus bien et le Vaucluse, à basse altitude (Bricaud 2007 : 68, sous
développés, à thalle plus ou moins teinté de vert. Lecanora Lecanora agardhiana subsp. « sapotica ») sont vraisembla-
omblensis (de Dubrovnik, Croatie) est un morphotype de blement erronées.
Myriolecis agardhiana subsp. agardhiana à thalle entière- Myriolecis agardhiana subsp. sapaudica var. lecidella
ment blanchâtre hormis une partie verdâtre (holotypus (Poelt) Cl. Roux comb. nov. provis. — Syn. Lecanora
étudié par C. Roux en 1986). agardhiana subsp. sapaudica var. lecidella (Poelt) Cl. Roux
Myriolecis agardhiana subsp. catalaunica (Clauzade comb. nov. — Lichénisé, non lichénicole — Alpes méridio-
et Cl. Roux ex Cl. Roux) Nimis et Cl. Roux — Syn. Leca- nales (y compris la montagne de Lure) et Pyrénées. Assez
nora agardhiana subsp. catalaunica Clauzade et Cl. Roux commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 26!, 64!, 65!,
ex Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole — Littoral des 66! — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées ou hori-
Bouches-du-Rhône et de Charente-Maritime. Très rare. zontales de roches calcaires très cohérentes et compactes,
Patrimonial d’intérêt international. En danger critique d’ex- omninocalcicole, basophile, assez xérophile, photophile ou
tinction [cr] — 13!, 17! — Saxicole, sur parois ou surfaces modérément héliophile, astégophile, non ou peu nitrophile.
inclinées de roches calcaires très cohérentes et compactes, Étages montagnard supérieur et surtout subalpin et alpin.
omninocalcicole, basophile, mésophile ou assez xérophile, Ombroclimats humide et hyperhumide — Poelt, Leuc-
photophile ou modérément héliophile, astégophile, peu ou kert et Roux 1995 : 311, 312 {e} ; Asta et Roux 1977 :
pas nitrophile. Étages thermoméditerranéen et collinéen tab. xi {04} ; Florence et coll. 2019 : 264 {65} ; Martin
(variante chaude). Ombroclimat sec. Caloplacetum subo- et al. 2018 : 22 {01} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ;
chraceae — Clauzade et Roux 1977 : 18 {e} ; Clauzade Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al.
et Roux 1985 : 418 {e} ; Roux 2003 : 120 {e} ; Houmeau 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré-
et Roux 1982 : 273 {17} ; Roux 1978 : 68 {13}. nées-Orientales) : 48, 68, 108 {04, 66} ; Roux et al. 2012
Myriolecis agardhiana subsp. sapaudica (Clauzade et (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 39
Cl. Roux ex Cl. Roux) Nimis et Cl. Roux — Lichénisé, {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015
non lichénicole — Rem. Deux variétés de faible valeur (Haute-Vésubie) : 43 {06}.
(nombreuses formes de transition observées). Myriolecis albescens (Hoffm.) Śliwa, Zhao Xin et
Myriolecis agardhiana subsp. sapaudica (Clauzade et Lumbsch — Syn. Lecanora albescens (Hoffm.) Branth
Cl. Roux ex Cl. Roux) Nimis et Cl. Roux var. sapau- et Rostr. — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Espèce
dica — Syn. Lecanora agardhiana Ach. subsp. sapaudica variable, peut-être hétérogène, dans laquelle nous distin-
Clauzade et Cl. Roux ex Cl. Roux var. sapaudica — Liché- guons deux morphotypes.
nisé, non lichénicole — Alpes (y compris Ventoux) et Pyré- Myriolecis albescens (Hoffm.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch
nées. Assez commun dans les Alpes, peu commun ailleurs. morpho. albescens — Syn. Lecanora albescens (Hoffm.)
Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 26!, 38!, 64r, 66!, 73!, Branth et Rostr. morpho. albescens, Lecanora albescens f.
84! — Saxicole, sur parois et surfaces inclinées ou hori- lignaria Nyl., Lecanora albescens f. monstrosula (Lamy) Zah-
zontales de roches calcaires très cohérentes et compactes, lbr., (?) Lecanora albescens var. dissipata (Nyl.) Zahlbr., Leca-
omninocalcicole, basophile, assez xérophile, photophile ou nora dispersa f. albescens (Hoffm.) J. R. Laundon, Lecanora
modérément héliophile, astégophile, non ou peu nitrophile. dispersa f. verrucosa (Leight.) J. R. Laundon, (?) Lecanora
Étages montagnard supérieur et surtout subalpin et alpin. dissipata Nyl., Lecanora galactina (Ach.) Ach., Lecanora
Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et galactina f. galactinella (Nyl.) Harm., Lecanora galactina f.
Roux 1977 : 17 {f } ; Poelt, Leuckert et Roux 1995 : ligniaria (Nyl.) B. de Lesd., Lecanora galactina f. verrucosa
309-310 {e} ; Roux 2003 : 120 {e, 73} ; Bertrand et Roux Leight., Lecanora galactina var. muralis Hepp, Lecanora sub-
2016 : 59 {04} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Clau- fusca var. muralis Nyl., Lecanora urbana Nyl. [non auct.],
zade et Roux 1975 : tab. 19 {84} ; Clauzade et Roux Placodium albescens (Hoffm.) DC. ; incl. Lecanora galacti-
1985 : 418 {e, 84} ; Houmeau et Roux 1991 : 549 {66} ; nella Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France,
Roux 1978 : 98, 112 (xxx), 115, 119, 120 {06, 38, 73} ; Corse comprise. Très commun. Non menacé [lc] — 01a,
Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2006 (Lan- 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16a,
guedoc-Roussillon) : 128 {66} ; Roux et al. 2011 (Haut- 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23a, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!,
Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!,
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 108 {04, 66, 43a, 44!, 45a, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51!, 53!, 54!, 55!, 56!,
73} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et al. 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 65r, 66!, 67!, 68!, 69!,
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Vivant 1988 : 53 {64} — Rem. 70a, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77a, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!,
Les mentions de ce taxon dans les Alpes-de-Haute-Provence 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88!, 89!, 90! — Saxicole, sur rochers,
706

blocs, pierres, supports artificiels (murs, tuiles, mortier, {51} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54, 55, 57} ; Dominique
béton, etc.) calcaires, plus rarement de roches silicatées 1884 : 328 {44} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Fagot
basiques, rarement lignicole (bois ouvragé ou non), lati- 1906 : 193 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Genty 1934 :
calcicole, basophile ou neutrophile, euryhygrique (surtout 103 {21} ; Gombert 1999 : 82, 86, 103, 108, 263 {38} ;
mésophile ou xérophile), euryphotique (surtout photophile Gonnet et al. 2013 : 17, 40 {2b} ; Gonnet et Gonnet
ou héliophile), nitrophile, conio- et polluo-tolérant. De 2019 : 17 {2a} ; Graves 1857 : 178 {60} ; Guilloux et al.
l’étage thermoméditerranéen à l’étage subalpin. Ombro- 2000 : 38 {2a} ; Harmand 1897 : 203 {54, 55, 57, 88} ;
climats sec, subhumide et humide — Abbayes 1924 : 44 Harmand 1913 : 1004-1008 {f, 59, 34, 61, 66, 75sl, 78sl} ;
{44} ; AFL (collectif ) 1984 : 10 {19, 87} ; AFL (collectif ) Houmeau 2001 : 524, 525 {85} ; Houmeau et Roux 1981 :
2002 : 21 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 58 {29} ; Asta et al. 94 {15} ; Hue 1889 : 230 {15} ; Hue 1894 : 298, 319 {14,
1972 : 102 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. xi {04, 73} ; 50} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 232 {47} ;
Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Beleze 1904 : 78 {78sl} ; Ber- Jourdan 1862 : 164 {23} ; Kieffer 1895 : 71 {57} ; Lamy
ner 1947 : 124 {13} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; 1880 : 406-407 {87} ; Lamy 1883 : 382 {65} ; Lebreton
Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Boissière 2018 (annexe 3) : 3 {75sl} ; Maheu 1930 : 610-611 {13} ;
1986 : 210, 213 {77} ; Boissière 1994 : 11 {63} ; Bois- Maheu et Gillet 1926 : 43 {2b} ; Marc 1908 : 400 {12} ;
sière et Van Haluwyn 1987 : 5, 7 {10} ; Boulanger et al. Massé 1966 : 881 {29} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei
2010 (« 2009 ») : 172, 180, 181 {62} ; Bouly de Lesdain 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 :
1905 (Versailles) : 609 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 60 {13} ; Ménard et Roux 1991 : 98 (tab. 1) {83} ; Méric
(Luxeuil) : 677 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : et al. 2018 : 40 {04} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ;
684 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 689 Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Moreau et Moreau
{78sl} ; Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; 1934 (Menton) : 147 {06} ; Nylander 1866 : 367-368
Bouly de Lesdain 1910 : 142-147 {59} ; Bouly de Les-
{75sl} ; Nylander 1873 : 306 {66} ; Nylander 1878 : 450
dain 1914 : 57 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) :
{2a} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 78
91-92 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 220-221, 228 {62} ;
{66} ; Nylander 1896 : 6, 9, 54 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7, 22, 26, 32, 62, 63,
1897 : 281-283 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53,
64, 66, 72, 78 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) :
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 42 {(06)} ; Par-
74 {06} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) :
rique (Gasilien) 1894 : 161 {62} ; Parrique (Gasilien)
313, 314, 315 {59} ; Boumier et al. 2011 : 6, 18, 22 {85} ;
1898 : 79 {63} ; Prin 1983 : 21 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii
Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ;
{74} ; Richard 1877 : 28 {79} ; Richard 1882 : 260, 263,
Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht
2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Brisson 1875 : 128 267, 269, 275, 279, 280 {17, 44, 85, 86} ; Rondon 1963
{51} ; Brisson 1880 : 201 {02} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ; (Crau) : 90 {13} ; Roux 1967 : 148 {30} ; Roux 1978 : 83,
Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chipon 1995 : 64 {67, 68, 124, 132, 152, 153 {04, 06, 12, 30, 84} ; Roux 1982 : 217
88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1950 : {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2011 (non publié, 26,
61-62 {01, 25, 38, 39, 70, 69, 71, 73} ; Clauzade 1969 : 3 Comps) ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ;
{13} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ;
Rondon 1959 : 391 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. 2001
459 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Clau- (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24
zade et Roux 1975 : tab. 11, 22, 26 {13, 84} ; Clauzade et {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {11,
Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; Clauzade et Vězda 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ;
1973 : 8 {84} ; Companyo 1864 : 842 {66} ; Coste 1991 : Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20 {66} ; Roux et
16 {09} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste 1994 : 207 {81} ; al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Coste 1995 : 19 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : Corse) : 236 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ;
104 {09, 65} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012 Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux et Poumarat
(Madasse) : 21 {12} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, 2015 : 18 {13} ; Roux et Rieux 1980 : 71-73 {13} ; Signo-
massif de la Clape) ; Cozette 1906 : 254 {60} ; Crozals ret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 69
1908 : 522 {34} ; Crozals 1914 : 67 {34} ; Crozals 1923 : {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 40 {21} ; Van den
32 {83} ; Crozals 1923 : 95 {2b} ; Crozals 1924 : 100 Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit
{83} ; Crozals 1931 : 46 {83} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; 2016 : 27 {51, 55} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 138 {72} ;
Derrien et al. 2018 : 289 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 Vivant 1988 : 53 {64} ; Vuez 1868 : 184 {28} ; Weddell
{28} ; Déruelle et al. 1979 : 224, 225, 226, 227, 228, 230 1873 : 150 {86} ; Weddell 1873 : 365 {86} ; Werner
707

1962 : 62 {68} ; Werner 1973 : 329 {20} ; Wirth 2019 : (non publié, 06, Théoule-sur-Mer : extrémité E de la plage
79, 80, 81, 85, 86, 87 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 17 {2b}. de la pointe de l’Aiguille, alt. 2 m, sur une petite paroi de
Myriolecis albescens (Hoffm.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch roche siliceuse assez friable, 2017/10/02, leg., herb. et det.
morpho. apothécies brun sombre — Syn. Lecanora albes- J.-M. Sussey, conf. M. Bertrand).
cens (Hoffm.) Branth et Rostr. morpho. apothécies brun Myriolecis antiqua (J. R. Laundon) Śliwa, Zhao Xin et
sombre, Lecanora effigurascens Nyl., Lecanora urbana auct. Lumbsch — Syn. Lecanora antiqua J. R. Laundon, Leca-
[non Nyl.] — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans nora conferta auct. [non (Duby ex Fr.) Grognot], Lecanora
une grande partie de la France, mais non signalé en Corse ; conferta f. terricola H. Olivier — Lichénisé, non lichéni-
sous-mentionné. Assez commun. Non menacé [lc] — 06!, cole — Lorraine, Picardie, Île-de-France, Eure, Massif
09r, 10!, 14!, 18!, 26!, 30!, 31!, 37!, 41!, 48!, 59a, 61!, 62a, armoricain, Indre, Saône-et-Loire, Massif central et Pyré-
66a, 74!, 77!, 78sla, 81r, 83!, 84!, 86a — Saxicole, sur rochers nées-Atlantiques. Peu rare dans l’ensemble et même com-
et blocs généralement calcaires, rarement non calcaires, neu- mun en Bretagne, mais rare dans les Alpes et les Pyrénées
trophile ou laticalcicole, basophile, euryhygrique (surtout françaises et non signalé dans le Midi et en Corse. Non
xérophile), peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout menacé [lc] — 02a, 12!, 14!, 22!, 23!, 27a, 29!, 35!, 36!,
héliophile), nitrophile, coniophile. De l’étage thermomédi- 44!, 50!, 56!, 57a, 60a, 61!, 64!, 71a, 72a, 77!, 78sla, 79a,
terranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide 87a, 88a — Saxicole, sur parois de roches calcaires ou sili-
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 429 {e} ; Clau- catées basiques, également sur substrats artificiels (pierres
zade et Roux 1985 : 432 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : de murs, mortier), neutrophile ou basophile, xérophile,
591 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 21 {74} ; Boissière 1979 : héliophile, nitrophile. Étages collinéen, montagnard et
102 {77} ; Boissière 1986 : 210, 213 {77} ; Boissière et subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
Van Haluwyn 1987 : 7 {10} ; Bouly de Lesdain 1905 zade et Roux 1985 : 404 {e} ; Laundon 2010 : 632 {e, 27} ;
(Versailles) : 609-610 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1920 : 221 Ozenda et Clauzade 1970 : 564 {f } ; Boissière 1979 :
{62} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 314 99 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Bouly de Lesdain
{59} ; Coste 1990 : 46 {48} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1907 (Versailles) : 685 {78sl} ; Brisson 1881 : 193 {02} ;
1994 : 208 {81} ; Derrien et al. 2018 : 289 {37} ; Fagot Choisy 1950 : 62 {71} ; Daval 2020 (non publié, 64,
1906 : 193 {31} ; Nylander 1873 : 306 {66} ; Ozenda Sainte-Engrâce : Hilague, alt. 400 m, sur une face verticale
1950 : 41 {(06)} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 de poudingue calcaire orientée au S, 2020/03/11, leg. et
{41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130 {48, herb. G. Daval, det. S. Poumarat) ; Derrien 2013 (non
(66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; publié, 36, Aigurande, leg., det. et herb. M.-C. Derrien) ;
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 58 {06} ; Weddell 1873 : Derrien 2014 (non publié, 23, Le Bourg-d’Hem ; La Celle-
366 {86} — Rem. Morphotype à disque des apothécies Dunoise ; Bussière-Dunoise ; sur mur d’église ; leg., det.
brun sombre (brun clair chez le morpho. albescens) et à et herb. M.-C. Derrien) ; Dominique 1884 : 330 {44} ;
thalle parfois effiguré. Graves 1857 : 179 {60} ; Harmand 1913 : 1011-1013 {f,
Myriolecis andrewii (B. de Lesd.) Śliwa, Zhao Xin et 27, 35, 50, 57, 72, 79, 87} ; Lamy 1880 : 411 {87} ; Mon-
Lumbsch — Syn. Lecanora andrewii B. de Lesd. — Liché- nat 2019 (non publié, 12, Rignac : Mirabel, alt. 496 m, sur
nisé, non lichénicole — Littoral (plus rarement à proximité moellons non calcaires, 2019/12/10/11, leg., det. et herb.
du littoral) de la Manche, de Bretagne et des Alpes-Mari- J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2017 : 45, 50, 53 {35} ;
times. Rare. Patrimonial d’intérêt international. En dan- Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Monnat et Esnault
ger d’extinction [en] — 06!, 29!, 35!, 50! — Saxicole, sur 2013 (non publié, 35, Paimpont, leg. J.-Y. Monnat et J.
rochers maritimes, calcicole (parvo- ou médio-calcicole) et Esnault, det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Olivier 1897 : 287
surtout calcifuge, de modérément basophile à acidophile, {27, 35, 50, 79} ; Richard 1877 : 28 {79} ; Sussey 2018
halophile. Étage adlittoral, occasionnellement au collinéen (non publié, 74, Mont-Saxonnex : Morsulaz d’en Haut,
proxilittoral — Monnat 2014 (non publié, 29, Cléden- alt. 1240 m, sur bloc de rocher calcaire, 2018/07/27, leg.
Cap-Sizun : pointe du Van, sur rocher de trondhjémite, F. Drouard et A. Millet, det. et herb. J.-M. Sussey) —
2014/03/20, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. M. Rem. La mention de cette espèce dans le Haut-Rhin par
Bertrand) ; Monnat 2014 (non publié, 35, Cancale : Wirth (1974 : 381, sous Lecanora conferta) correspond
pointe de la Roche Froide, sur rocher de granodiorite, en fait à un autre Myriolecis du gr. dispersa, peut-être à M.
2014/05/17, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat, conf. M. semipallida (Wirth 2014, in litt.).
Bertrand) ; Monnat 2015 (non publié, 50, Vauville : Myriolecis bandolensis (B. de Lesd.) Bertrand, Cl.
le bourg, 2015/05/29, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Roux et Nimis — Syn. Lecanora albescens var. bandolensis
Monnat et al. 2018 : 181, 190, 206 {50} ; Sussey 2017 (B. de Lesd.) Clauzade et Cl. Roux, Lecanora bandolensis
708

B. de Lesd. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral de l’Aiguille, à l’étage adlittoral, alt. 2 m, sur blocs de calcaire
la mer du Nord, de la Manche, de l’Atlantique et de la très cohérent (éocène) d’un mur, 2017/10/03, leg., det. et
Méditerranée (y compris en Corse). Assez commun sur le herb. C. Roux) — Rem. Ne pas confondre avec M. congesta
littoral méditerranéen. Non menacé [lc] — 06!, 13!, 2a!, Lynge nom. illeg.
2b!, 22!, 29!, 33!, 34!, 50!, 56!, 62!, 64!, 83!, 85! — Saxi- Myriolecis crenulata (Hook.) Śliwa, Zhao Xin et
cole, sur rochers, blocs ou pierres calcaires ou dolomitiques, Lumbsch — Syn. Lecanora caesioalba (Flörke) Körb., Leca-
plus rarement de roches silicatées, exceptionnellement sur nora crenulata Hook., Lecanora exomila Stirt. — Lichénisé,
bois ouvragé et anciennement peint, surtout calcicole, de non lichénicole — Presque toute la France calcaire ; non
basophile à modérément acidophile, astégophile, plus ou signalé en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] —
moins halophile, euryphotique, nitrophile. Étage adlitto- 01!, 02r, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09r, 12!, 13!, 14!, 15a, 16r,
ral et même parfois au thermo-, au méso-méditerranéen 17a, 21!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 30!, 32!, 33!, 34!, 37!, 38!,
ou au collinéen (dans les parties les plus proches du litto- 39!, 40!, 41!, 45a, 46!, 47!, 48!, 50!, 51!, 55!, 56!, 57a, 59a,
ral). Ombroclimats sec, subhumide et humide. Lecanorion 60a, 61!, 62!, 63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71a, 72!,
bandolensis — Bertrand, Roux et Barbero 2010 : 1-16 73!, 74!, 75sla, 77!, 78sl!, 79a, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!,
{e, 13, 34, 62, 83, 85} ; Bouly de Lesdain 1954 : 223 86!, 88a, 90! — Saxicole, surtout sur parois et murs par-
{83} ; Clauzade et Roux 1985 : 417-418 {e} ; Ozenda et tiellement protégés des pluies, plus rarement sur rochers
Clauzade 1970 : 577 {f, Provence} ; Beudin 2019 (non plus ou moins exposés, calcicole (de omnino- à médio-
publié, 33, Audenge : sur une digue calcaire soumise à des calcicole), basophile, mésophile ou xérophile, de non à
embruns, alt. 1 m, 2019/08/14, leg. T. Beudin et J.-Y. assez fortement stégophile, euryphotique (de sciaphile à
Boutet, det. et herb. T. Beudin, conf. M. Bertrand et héliophile), nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
C. Roux) ; Boulanger et al. 2010 : 98 {62} ; Boumier et l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide et parfois
al. 2011 : 12, 13 {85} ; Bricaud 2005 : 42 {13} ; Clauzade hyperhumide. Caloplacion arnoldii — Clauzade et Roux
1969 : 110 {13, 83} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. xiii, 22 1985 : 416 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 576 {f } ; AFL
{13} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab. ht) {13} ; (collectif ) 1983 : 8 {21} ; AFL (collectif ) 2002 : 8, 21 {74} ;
Engler et Lacoux 2012 : 24 {34} ; Gonnet et al. 2013 : Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38
12, 40, 59 {2b} ; Guilloux et al. 2000 : 38 {2a} ; Mattei {38} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ;
1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : Bertrand M.-P. 1966 : 15 {67} ; Boissière 1979 : 101
64 {13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Monnat et al. 2018 : {77} ; Boissière 1986 : 210, 213 {77} ; Boissière 1990 :
181 {50} ; Roux 1978 : 69 {13} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 188 {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 181 {62} ;
Corse) : 237 {2a, 2b} ; Van Haluwyn 1990 : 4 {62} ; Vězda Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ; Bouly
1966 : Lich. sel. exsicc. n° 471 {83} — Rem. Espèce proche de Lesdain 1910 : 149-150 {59} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
mais distincte de M. albescens. 37 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 :
Myriolecis congesta (Clauzade et Vězda) M. Bertrand et 68 {04, 84} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Brisson 1880 : 201
Cl. Roux — Syn. Lecanora congesta Clauzade et Vězda — {02} ; Bugnon 1962 : 13 {21} ; Cabanès 1900 : 38 {30} ;
Lichénisé, non lichénicole — Bouches-du-Rhône (Îlots Choisy 1950 : 62 {25, 39, 69, 70, 71, 73} ; Clauzade
et littoral des environs de Marseille) et Alpes-Maritimes et Rondon 1959 : 391 {05} ; Clauzade et Roux 1975 :
(Antibes). Rare. Patrimonial d’intérêt international. En tab. 7, 11, 14, 23, 25, 26 {04, 26, 30, 84} ; Clauzade et
danger d’extinction [en] — 06!, 13! — Saxicole, sur des Vězda 1973 : 8 {84} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 :
surfaces inclinées et parois de roches calcaires très cohé- 208 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 8 {07} ; Coste 2012
rentes mouillées par les embruns, calcicole (omnino- ou (Madasse) : 21 {12} ; Cozette 1906 : 254 {60} ; Crozals
valdé-calcicole), basophile, xérophile, astégophile, hélio- 1914 : 68 {34} ; Crozals 1931 : 46 {83} ; Derrien et al.
phile, nitrophile, halophile. Étage adlittoral. Ombroclimat 2018 : 289 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Déruelle
sec. Lecanoretum congestae — Clauzade et Roux 1985 : et al. 1979 : 224, 226 {51} ; Diederich et al. 2006 : 59
428 {e, 13} ; Clauzade et Vězda 1969 : 331-337 + 2 pl. {55} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Engler et Lacoux
ht {13} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 585 {f, 13} ; Clau- 2012 : 16 {34} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Genty 1934 : 103
zade et Roux 1975 : tab. 22, 23 {13} ; Mattei 1972 : 64 {21} ; Graves 1857 : 179, 181 {60} ; Gueidan et Roux
{13} ; Mattei 1976 : 60 {13} ; Poumarat et Roux 2017 2002 : 35 {74} ; Harmand 1897 : 204 {57, 88} ; Harmand
(non publié, 06, Antibes : plage de la Garoupe, alt. 5 m, 1913 : 1010-1011 {f, 61, Île-de-France} ; Jeanjean [coll.
sur calcaire très cohérent, 2017/10/03, leg., herb. et det. Bouly de Lesdain] 1925 : 233 {47} ; Lamy 1883 : 382-
S. Poumarat et C. Roux) ; Roux 2017 (non publié, 06, 383 {65} ; Laronde 1901 : 191 {03} ; Lottin et Vaudoré
Théoule-sur-Mer : bord du chemin menant à la pointe de 2014 : 126 {61} ; Marc 1908 : 400 {12} ; Martin et al.
709

2018 : 22, 38, 42 {01, 25, 39} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; photique (surtout photophile ou héliophile), nitrophile,
Mattei 1976 : 60 {13} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Mon- conio- et polluo-tolérant. De l’étage thermoméditerranéen
nat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Moreau et Moreau 1934 à l’étage montagnard inférieur, très rarement plus haut
(Menton) : 147 {06} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 44 (jusqu’au subalpin) ; remplacé par L. invadens et L. semipal-
{74} ; Nylander 1896 : 55 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : lida, partiellement dès l’étage montagnard, complètement
282-283 {61, 79} ; Ozenda 1950 : 42 {(06)} ; Parrique ou presque complètement plus haut ; par la f. pruinosa aux
(Gasilien) 1898 : 79 {15} ; Poumarat et coll. 2014 : 17 étages subalpin et alpin. Ombroclimats sec, subhumide et
{66} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Richard 1877 : 27 {79} ; humide — Clauzade et Roux 1985 : 417 {e} ; Ozenda
Richard 1882 : 260, 267 {17, 79, 85} ; Roux 1975 (non et Clauzade 1970 : 576 {f } ; Abbayes 1924 : 44 {44} ;
publié, 12, Nant : Cantobre) ; Roux 1977 (non publié, 26, Abbayes 1934 : 170 {Massif armoricain} ; AFL (collectif )
Luc-en-Diois) ; Roux 1978 : 77, 124, 132, 138, 147 {04, 1983 : 7, 8 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 11 {19, 87} ; AFL
83, 84} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2012 (non publié, 12, (collectif ) 1985 : 7 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 7, 8,
St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. 15, 22 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ;
Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta [coll. Eyheralde]
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 50 {05} ;
(Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1973 : 85, 93 {73} ;
26 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 130 Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ;
{30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bégay 1997 : 18 {16} ; Bekking,
Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. van Dort et coll. 2019 : 35 {57} ; Bertrand et Roux
2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 68 {66} ; Roux et al. 2012 2016 : 59 {04} ; Bick et al. 2019 : 109 {68} ; Boissière
(Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 1979 : 101 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Boissière
{06} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 1994 : 11 {63} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; Boissière
2002 : 139 {83} ; Sérusiaux et al. 2003 : 16 {80} ; Sparrius et Van Haluwyn 1987 : 5, 7 {10} ; Boulanger et al. 2010
et al. 2002 : 69 {62} ; Vadam et Antony 1998 : 95, 105 (« 2009 ») : 180, 181 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver-
{25} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 40 {21} ; van den sailles) : 610 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) :
Boom et Brand 1991 : 28 {39} ; Van den Broeck et al. 677 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 684 {78sl} ;
2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 27 Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 4 {78sl} ; Bouly de
{51, 57} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 138 {72} ; Vivant Lesdain 1910 : 147-149 {59} ; Bouly de Lesdain 1911
1988 : 54 {64} ; Weddell 1873 : 367 {86} ; Wirth 2019 : (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 12,
85, 86 {68} — Rem. Voir M. hagenii morpho. dispersella, 14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1920 : 228 {62} ; Bouly
M. invadens morpho. crenulatoides et M. percrenata. de Lesdain 1948 (Écologie) : 19-20 {75sl} ; Bouly de
Myriolecis dispersa (Pers.) Śliwa, Zhao Xin et Lesdain 1948 (Écologie) : 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 16, 17,
Lumbsch — Syn. Lecanora dispersa (Pers.) Sommerf. — 18, 22, 23, 25, 26, 27, 28, 31, 32, 33, 34, 35, 37, 47, 48,
Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux formes très dif- 49, 50, 51, 62, 63, 66, 67, 72, 77, 78 {75sl} ; Bouly de
férentes (espèces distinctes ?). Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bouly de Lesdain 1953
Myriolecis dispersa (Pers.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch (Caloplaca maritima) : 314, 315 {59} ; Boumier et al. 2011 :
f. dispersa — Syn. Lecanora dispersa (Pers.) Sommerf. f. 11, 12, 17, 18, 19, 20, 22 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
dispersa, Lecanora subluta var. perspersa Nyl. — Lichénisé, 37 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab.
lichénicole facultatif — Toute la France, Corse comprise. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Bricaud 2008 :
Très commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03a, 04!, 140 {29} ; Brisson 1880 : 201 {02} ; Brisson 1881 : 195
05!, 06!, 07!, 09r, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15r, 16r, 17a, 18!, {02} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chipon et al. 2006 (non
19!, 2b!, 21!, 22!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 31a, 32!, 33!, 34!, publié) {67} ; Clauzade 1969 : 3 {13} ; Clauzade et Ron-
35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 43a, 44!, 45a, 46a, 47!, 48!, don 1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391
49a, 50!, 51!, 53a, 54!, 55!, 56!, 57!, 59a, 60a, 61!, 62!, 63!, {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Clauzade et
64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 70a, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Clauzade et Roux 1975 : tab.
78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88r, 89!, 90! — 1, 11, 14, 19, 20 {13, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1970 :
Saxicole, sur rochers, blocs, petites pierres surtout calcaires, 218 (tab. 1) {84} ; Companyo 1864 : 847 {66} ; Coppins
supports artificiels (murs, tuiles, mortier, béton, etc.), plus 1971 : 160 {22, 29, 35, 56} ; Coste 1991 : 51 {09} ; Coste
rarement sur bois recouvert de poussière, rarement sur sol 1994 : 208 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2011 : 104
calcaire, laticalcicole, basophile ou neutrophile, euryhy- {09, 68, 88} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012
grique (surtout xérophile), peu ou pas stégophile, eury- (Madasse) : 21 {12} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74 {50} ;
710

Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; {84} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Signoret et
Cozette 1906 : 254 {60} ; Crozals 1908 : 522 {34} ; Cro- Diederich 2003 : 216 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {62} ;
zals 1914 : 68 {34} ; Crozals 1923 : 32 {83} ; Crozals Vallade et Gardiennet 2016 : 40 {21} ; van den Boom
1931 : 46 {83} ; Daillant 1997 : 94 {71} ; Derrien et al. et Brand 1991 : 28 {01} ; van den Boom et Breuss 2002 :
2018 : 289 {37} ; Derrien et al. 2019 : 99 {28} ; Déruelle 14 {15} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van den
et al. 1979 : 225, 227 {51} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54, Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Van Haluwyn
55, 57} ; Dominique 1884 : 329 {44} ; Du Colombier 1983 : 138 {72} ; Vivant 1988 : 54 {64} ; Weddell 1873 :
1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 23, 27 {34} ; 150 {86} ; Weddell 1873 : 365-366 {86} ; Weddell 1875 :
Fagot 1906 : 193 {31} ; Genty 1934 : 103 {21} ; Gonnet 268 {85} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Wirth 2019 : 79,
et al. 2013 : 13, 18, 19, 36, 40 {2b} ; Graves 1857 : 178, 80, 81, 82, 85, 86, 87, 88 {67, 68} ; Zschacke 1927 : 17
181 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 35 {74} ; Harmand {2b} — Rem. Sur roche semble toujours parasite d’autres
1897 : 203-204 {54, 57} ; Harmand 1913 : 1008-1009 {f, lichens crustacés (dont il empêche souvent le développe-
34, 61} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Hue 1887 : ment des ascocarpes), mais non dans les milieux fortement
380 {15} ; Hue 1889 : 230 {46} ; Hue 1894 : 319 {50} ; Hue influencés par l’homme, par exemple sur béton. Avant 1985
1896 : 88 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : souvent confondu avec M. invadens et M. semipallida. Dans
233 {47} ; Lamy 1881 : 344 {87} ; Lamy 1883 : 382 {65} ; l’île Cavallo (Bonifacio, Corse-du-Sud) se rencontre un
Laronde 1901 : 190 {03} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : chémotype à bord thallin P + (jaune) (Gonnet et al., 2017,
1 {75sl} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 121 {14} ; Maheu sous presse).
1930 : 611 {13} ; Marc 1908 : 400 {12} ; Martin et al. Myriolecis dispersa f. pruinosa (Anzi) Cl. Roux comb.
2018 : 22 {01} ; Massé 1966 : 881 {29} ; Massé 1972 : provis. — Syn. Lecanora dispersa f. pruinosa Anzi — Liché-
41 {29} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; nisé, lichénicole facultatif — Lorraine, Jura, Alpes et Pyré-
Mattei 1976 : 60 {13} ; Ménard 2009 : 64, 92, 99, 123, nées. Peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!,
131, 230 {83} ; Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {83} ; 31a, 38!, 39!, 54a, 57a, 65!, 73!, 74a, 88a — Saxicole, sur
Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2018 : 181, rochers et blocs ou sur sol calcaire, laticalcicole, basophile,
190 {50} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Moreau euryhygrique, astégophile, euryphotique, nitro-tolérant.
et Moreau 1934 : 495 {65} ; Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Étages subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hype-
Nylander 1873 : 286 {66} ; Nylander 1891 : 8, 17, 59 rhumide — Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta
{66} ; Nylander 1896 : 55 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : et al. 1973 : 85 {73} ; Asta et Roux 1977 : tab. iv, vii, xi,
283-284 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, xv, xvi, xx {04, 05, 73} ; Clauzade et Rondon 1959 :
72, 76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 233 {66} ; Ozenda 1950 : 391 {05} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
42 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 79 {63} ; Payot 168 {31} ; Harmand 1897 : 204 {54, 57, 88} ; Harmand
et Harmand 1901 : 82 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 1913 : 1009 {f, 65} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ;
21 {66} ; Prin 1983 : 22 {10} ; Richard 1882 : 260, 263, Lamy 1883 : 381 {65} ; Martin et al. 2018 : 32 {39} ; Roux
276 {17, 85} ; Rieux et Roux 1969 : 39 {f, 30} ; Rondon 1978 : 127 (xxxix) {73} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
1963 (Crau) : 90 {13} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 59 {06} — Rem. La mention de ce lichen à Paris (Seine s. l.)
{77} ; Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 1978 : 125, 128, 130, par Bouly de Lesdain (1948 : 67), à l’étage collinéen, est
133, 139, 140 (li, lii), 143, 153, 154 {04, 26, 30, 83, vraisemblablement erronée.
84} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux Myriolecis fugiens (Nyl.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch —
2004 : 80 (tab. 1), 88 {05} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 Syn. Lecanora fugiens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
{90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2017 Littoral du Massif armoricain, de Provence et de Corse.
(Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : Rare. Patrimonial d’intérêt international. Vulnérable [vu] —
221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux 06!, 13!, 2a!, 22!, 29!, 50!, 56!, 83! — Saxicole, sur rochers
et al. 2006 (AFL Lozère) : 3, 24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 maritimes de roches cohérentes mais plus ou moins gré-
(basses Cévennes) : 77 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- seuses, calcifuge, subneutrophile, mésophile, astégophile,
Roussillon) : 130 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 héliophile, peu ou modérément nitrophile, halophile. Étage
(Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 adlittoral. Ombroclimats sec et subhumide — Clauzade
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, et Roux 1985 : 405 {e} ; Gonnet et Gonnet 2016 (non
68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux publié, 2A, Conca : vers Favone, route t10, après bocca di a
et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Guardia, alt. 5 m, saxicole, calcifuge, adlittoral, 2016/10/24,
Corse) : 239 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. M. Bertrand) ; Gon-
et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Roux et Rieux 1980 : 69, 70 net et Gonnet 2019 (non publié, 2A, Appietto : golfe de
711

Lava, sentier Portu Provenzale, alt. 40 m, sur des rochers du Corticole (sur tronc, branches et branchettes de feuillus,
littoral de gneiss et amphibolites, 2019/10/04, leg., det. et rarement de conifères, sur arbres isolés ou peu denses),
herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet et Gonnet lignicole, plus rarement foliicole ou saxicole (sur roche
2016 (non publié, 2A, Figari : pointe de Ventilègne, alt. plus ou moins calcaire), de subneutrophile à basophile,
3 m, sur un rocher de granite adlittoral, 2016/10/23, leg. mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile
et herb. D. et O. Gonnet, det. M. Bertrand) ; Ménard ou surtout héliophile, nitrotolérant. De l’étage mésomédi-
2009 : 112, 124, 146 {13, 83} ; Ménard et Roux 1991 : terranéen à l’étage alpin. Ombroclimats sec, subhumide,
99 (tab. 1) {13} ; Monnat 2015 (non publié, 50, Auder- humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 417
ville : rochers de Laye, 2015/09/28, leg. J.-Y. Monnat et R. {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 577 {f } ; AFL (collectif )
Ragot, det. J.-Y. Monnat, conf. et herb. M. Bertrand) ; 2002 : 8 {74} ; Agnello 2004 : 15-16 {07} ; Agnello 2008
Monnat 2015 (non publié, 50, Herqueville : les Mouli- (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ;
nets, 2015/09/26, leg. J.-Y. Monnat et R. Ragot, det. Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ;
J.-Y. Monnat, conf. et herb. M. Bertrand) ; Monnat Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Boissière 1979 :
2015 (non publié, 50, Saint-Germain-des-Vaux : havre de 101 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 611 {78sl} ;
Bombec, 2015/09/28, leg. J.-Y. Monnat et R. Ragot, det. Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 677 {70} ; Bouly de
J.-Y. Monnat, conf. et herb. M. Bertrand) ; Monnat Lesdain 1910 : 154 {59} ; Bouly de Lesdain 1948 (Éco-
2015 (non publié, 56, Séné : le Badel, alt. 2 m, sur blocs logie) : 5, 18, 23, 26, 27, 28, 29, 36, 37, 48, 50, 51, 63, 67,
granitiques d’enrochement, 2015/10/21, leg., herb. et det. 78, 79 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 {06} ; Bouly de
J.-Y. Monnat, conf. M. Bertrand) ; Monnat 2017 (non Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Bouly de Lesdain 1953
publié, 22, Trébeurden : le Castel, alt. 11 m, sur bloc de (Caloplaca maritima) : 315 {59} ; Boumier et al. 2011 :
granite rose à l’étage l’adlittoral, 2017/12/05, leg., herb. 13, 18, 23 {85} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud
et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2017 (non publié, 29, 2007 : 68 {84} ; Brisson 1875 : 137 {51} ; Brisson 1880 :
Cléden-Cap-Sizun : falaise à l’O de Trouguer, alt. 20 m, 201 {02} ; Brisson 1881 : 193 {02} ; Chipon 1995 : 65
sur petite pierre non calcaire au sol, à l’étage l’adlittoral, {54} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Choisy 1950 :
2017/11/12, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat 62 {25, 39, 70, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1953 :
et al. 2018 : 181, 190, 206 {50} ; Poumarat et Roux 2017 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459 {66} ; Com-
(non publié, 06, Théoule-sur-Mer : bord du chemin vers panyo 1864 : 847 {66} ; Coste 1994 : 208 {81} ; Coste
la pointe de l’Aiguille, alt. 5 m, une petite paroi de roche 1997 : 135 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 11 {66} ; Coste 2012
rhyolitique assez friable, mais sur un morceau cohérent, (Madasse) : 21 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 17 {66} ;
2017/10/02, leg., herb. et det. C. Roux) — Rem. Espèce Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Roux 1995
comprise ici dans un sens strict. La mention d’Aptroot (non publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1908 : 524
et al. (2007 : 59), dans le Finistère, 20 km à l’intérieur des {34} ; Crozals 1914 : 71 {34} ; Crozals 1924 : 100 {83} ;
terres, est erronée (confusion avec M. antiqua d’après les Derrien et al. 2018 : 289 {37} ; Déruelle et al. 1979 : 225
observations sur le terrain de J.-Y. Monnat, 2016, non {51} ; Diederich et al. 2006 : 59 {55} ; Dominique 1884 :
publiées) ; celles de Coppins (1971 : 160) se rapportent 330 {44} ; Du Colombier 1901 : 93 {45} ; Fagot 1906 :
peut-être à M. massei. 193 {31} ; Genty 1934 : 103 {21} ; Gonnet et Gonnet
Myriolecis hagenii (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch — 2012 (non publié, 2A, Tonnara, leg. et herb. D. et O. Gon-
Syn. Lecanora hagenii (Ach.) Ach. — Lichénisé, non liché- net, det. C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15 {2a} ;
nicole — Rem. Plusieurs morphotypes. Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 162, 167 {31} ;
Myriolecis hagenii (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch Graves 1857 : 181 {60} ; Harmand 1897 : 220 {54, 55,
morpho. hagenii — Syn. Lecanora coerulescens (K. G. 57, 88} ; Harmand 1913 : 1014-1015 {f, 61} ; Hue 1887 :
Hagen) Arnold [non auct.], Lecanora « hageni » (Ach.) 381 {63} ; Hue 1889 : 233 {15} ; Hue 1896 : 90 {73} ;
Ach., Lecanora hagenii (Ach.) Ach. var. hagenii morpho. Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 233 {47} ; Kief-
hagenii — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, fer 1895 : 73 {57} ; Lamy 1880 : 412 {87} ; Lamy 1883 :
Corse comprise. Assez commun. Non menacé [lc] — 02r, 385 {65} ; Laronde 1901 : 190 {03} ; Laronde et Garnier
03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 10r, 11!, 12!, 13!, 14!, 15r, 16a, 17!, 1901 : 43 {63} ; Le Cœur 1992 : 20 {83} ; Lebreton 2018
18!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 24!, 25!, 26!, 27a, 29!, 30!, 31a, 32!, (annexe 3) : 1 {75sl} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92
33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 39!, 41!, 42!, 43a, 44!, 45a, 46a, 47a, (sub « L. dispersa ») {75sl} ; Marc 1908 : 400 {12} ; Martin
48!, 49a, 50!, 51!, 53a, 54!, 55!, 56!, 57!, 59!, 60a, 61!, 62!, et al. 2018 : 38, 42 {25, 39} ; Mattei 1972 : 64 {13} ; Méric
63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, 75sl!, 76a, et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ;
77!, 78sla, 79a, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87a, 88r, 90! — Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Nylander 1896 : 55
712

{75sl, 77} ; Olivier 1897 : 284-285 {14, 16, 17, 22, 27, 29, sailles) : 610 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 7,
35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 79 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 {06} ; Clau-
42 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 80 {15, 63} ; Prin zade et Roux 1975 : tab. 19 {84} ; Coste 1994 : 208 {81} ;
1983 : 22 {10} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Quelen 2013 Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Déruelle et al. 1979 :
(non publié, 56, Erdeven : Kerminihy, dune, sur branche 227 {51} ; Diederich et al. 2006 : 59 {54, 55} ; Farou
morte d’Atriplex halimus, 2013/03/09, leg. et herb. Y. Que- 2016 : 147 {46} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Harmand
len, det. C. Roux) ; Richard 1882 : 260, 263, 282, 285, 1913 : 1014-1015 {f, 18, Normandie} ; Monnat 2013
288, 290, 291 {85} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; (non publié, 29, Crozon : Rosan, leg. J.-Y. Monnat, det.
Rondon 1958 : 144 {84} ; Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; et herb. C. Roux) ; Richard 1877 : 27 {79} ; Roux 1978 :
Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux 1978 : 133, 69, 83 {13, 30} ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-
143 {30, 84} ; Roux 1984 : 86 {06} ; Roux 2004 : 78 (tab. d’Alcas) ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) :
1), 88 {05} ; Roux 2011 (non publié, 26, Montbrison-sur- 78 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et
Lez) ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL
2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux Lozère) : 21 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussil-
2017 (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 lon) : 130 {30} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ;
{26} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999 Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2014
(Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43
176 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 215 {48} ; Roux {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 240 {2b} ; Roux
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 131 {11, 30, 34, 48, et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139
(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et al. {83} ; Sérusiaux et al. 2003 : 16-17 {62} — Rem. Souvent
2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- confondu avec M. crenulata, mais bien distinct de celui-ci.
Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Myriolecis hagenii (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch
35 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et morpho. gregata — Syn. Lecanora hagenii (Ach.) Ach. var.
al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : hagenii f. gregata, Lecanora hagenii var. marina (Sommerf.)
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux Th. Fr., Lecanora umbrina f. gregata Harm. — Lichénisé,
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 240 {2a, (2b)} ; Roux et Coste non lichénicole — Nord, Pas-de-Calais, Meuse, Yonne,
2005 : 237 {48} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Sparrius et al. Rhône, Alpes méridionales, Gers, Pyrénées et Corse. Semble
2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 40-41 assez rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
{(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 29 {25} ; van den 04!, 05!, 06!, 2a!, 32!, 55a, 59a, 62a, 65!, 69!, 89! — Corti-
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. cole ou lignicole. Étages collinéen, montagnard et subalpin.
2017 : 69 {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 Ombroclimats subhumide et humide — Harmand 1913 :
{51, 55} ; Vivant 1988 : 55 {64} ; Weddell 1873 : 367 1016 {f, 55, 59} ; Bouly de Lesdain 1910 : 155 {59} ;
{86} ; Werner 1956 : 151 {50} ; Werner 1962 : 65 {88} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 92-93 {59} ; Bouly
Werner 1973 : 330 {20} ; Wirth 2019 : 79,80, 83 {67, de Lesdain 1920 : 221 {62} ; Carlier 2018 (non publié,
68} ; Zschacke 1927 : 18 {2b} — Rem. Voir M. hagenii f. 32, Villecomtal-sur-Arros : un peu à l’O du puntous de
coerulescens auct. sous var. fallax. Laguian, dans un bois de feuillus, alt. 240 m, sur Quercus
Myriolecis hagenii (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch caducifolié, 2018/07/23, leg., herb. et det. G. Carlier) ;
morpho. dispersella — Syn. Lecanora crenulata auct. [non Carlier 2018 (non publié, 44, Villeneuve-sur-Yonne : les
Hook.], Lecanora dispersella sensu Poelt [non Steiner], Leca- Cornes de Bœuf, pelouse calcicole, alt. 110 m, sur Cra-
nora hagenii (Ach.) Ach. morpho. dispersella — Lichénisé, taegus monogyna, 2018/03/05, leg., herb. et det. G. Car-
non lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la lier) ; Florence 2018 (non publié, 65, Cauterets : côtes
France, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé de Pouey Laou, vallon Arratille, alt. 2260 m, sur branchette
[lc] — 04!, 06!, 12!, 13!, 18!, 2b!, 21!, 29!, 30!, 37!, 41!, 44!, de Juniperus rampant, 2018/04/22, leg. É. Florence, det.
46!, 48!, 51!, 54!, 55!, 59!, 61!, 62!, 75sla, 78sla, 79a, 80!, S. Poumarat et C. Roux, herb. É. Florence) ; Gonnet
81r, 82!, 83!, 84!, 90! — Saxicole, sur rochers, blocs, petites et Gonnet 2014 (non publié, 04, Saint-Paul-sur-Ubaye :
pierres calcaires, supports artificiels (murs, tuiles, mortier, Maljasset, ripisylve le long de l’Ubaye, alt. 1920 m, sur
béton, etc.), laticalcicole, basophile, euryhygrique (surtout branche de Salix sp., 2014/07/25, leg., det. et herb. D.
xérophile), peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié,
photophile ou héliophile), héminitrophile. De l’étage ther- 06, Caussols, plateau de Caussols, sous la Glacière, alt.
moméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, 1110 m, sur branchette de Rosa canina, 2017/10/06, leg.,
subhumide et humide — Bouly de Lesdain 1905 (Ver- det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2018
713

(non publié, 05, Névache : environs (SO) de la chapelle Crozals 1914 : 71 {34} ; Crozals 1931 : 46 {83} ; Der-
Saint-Benoît, alt. 1630 m, sur rhytidome en lambeaux de rien et al. 2018 : 289 {37} ; Dominique 1884 : 341 {44} ;
Juniperus communis, 2018/08/25, leg., det. et herb. D. et Fagot 1906 : 193 {31} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ;
O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, Harmand 1897 : 221 {54, 57} ; Harmand 1913 : 1016,
Ajaccio : campo dell’ Oro, dune du Ricantu, alt. 3 m, sur 1019 {f } ; Hue 1896 : 90 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de
le rhytidome d’une ganivelle de Castanea, 2018/10/08, leg., Lesdain] 1925 : 233 {47} ; Kieffer 1895 : 74 {57} ; Lamy
et herb. D. et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Rondon 1970 : 1880 : 412 {87} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 {75sl} ;
58 {05} — Rem. Caractérisé par ses apothécies agglomérées Marc 1908 : 400 {12} ; Ménard 2009 : 60, 99, 112, 124
ou subimbriquées, à rebord très mince, peu saillant, parfois {13,83} ; Ménard et Roux 1991 : 99 (tab. 1) {13} ; Nylan-
concolore au disque (brun rougeâtre, rarement brunâtre der 1866 : 369 {75sl} ; Nylander 1896 : 7, 55 {75sl, 77,
clair). Voir la remarque sous M. persimilis avec lequel il 78sl} ; Olivier 1897 : 284-285 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35,
semble avoir été souvent confondu. 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 42
Myriolecis hagenii (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch {(06)} ; Pitard 1902 : cxxv (sub Lecanora hagenii « var.
morpho. umbrina — Syn. Lecanora hagenii (Ach.) Ach. nigra ») {33} ; Prône 1966 : 13 {67} ; Richard 1882 : 272
var. hagenii f. umbrina, Lecanora hagenii var. umbrina Ach., {85} ; Ripart 1876 : 267 {18} ; Rondon 1963 (Crau) :
Lecanora umbrina (Ach.) A. Massal. f. umbrina — Liché- 90 {13} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017
nisé, non lichénicole — À peu près partout en France, (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Corse comprise. Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, Roussillon) : 134 {34, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) :
02a, 04!, 05!, 06!, 07!, 11!, 12a, 13!, 14!, 16a, 17!, 18a, 19!, 118 {48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, com-
2b!, 22a, 25a, 27a, 29!, 31a, 33a, 34!, 35a, 37!, 38!, 39a, 43a, plément) : 129 {34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
44a, 47a, 48!, 49a, 50a, 51a, 53a, 54a, 55!, 56a, 57a, 59a, 60a, Orientales) : 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
61a, 62a, 63!, 66!, 67r, 70a, 71a, 72a, 73!, 74a, 75sla, 76a, 59 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll.
77!, 78sla, 79a, 83!, 85!, 86a, 87a, 88!, 89!, 90! — Saxicole 2013 (Catal. Corse) : 240 {2b} ; Roux et Gueidan 2002 :
(sur roches silicatées ou calcaires, également sur murs, crépis 139 {83} ; Weddell 1873 : 150 {86} ; Weddell 1873 : 367
inclus), corticole ou plus rarement lignicole, surtout calci- {86} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Zschacke 1927 : 18 {2b}.
fuge, de subneutrophile à faiblement basophile, mésophile Myriolecis invadens (H. Magn.) Śliwa, Zhao Xin et
ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile ou hélio- Lumbsch — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux
phile, nitrophile, polluo-tolérant. De l’étage mésoméditer- morphotypes.
ranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sec, subhumide et Myriolecis invadens (H. Magn.) Śliwa, Zhao Xin et
humide — Clauzade et Roux 1985 : 416 {e} ; Ozenda Lumbsch morpho. invadens — Syn. (?) Lecanora dispersa
et Clauzade 1970 : 577 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 11 f. coniotropa (Fr.) Arnold, (?) Lecanora dispersa f. parasitans
{19} ; Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; (Wedd.) Harm., Lecanora flotowiana sensu Poelt, Leuckert
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; et Roux 1995 [non Spreng.], Lecanora invadens H. Magn.,
Bauvet 2012 : 65 {63} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bois- Lecanora meolansii B. de Lesd. — Lichénisé, lichénicole —
sière 1979 : 101 {77} ; Boissière 1990 : 188 {77} ; Bois- Montagnes et collines calcaires, y compris dans la région
sière 1994 : 7 {63} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : méditerranéenne. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!,
611 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 677 {70} ; 05!, 06!, 07!, 11!, 12!, 15!, 18!, 21!, 25!, 26!, 28!, 30!, 34!,
Bouly de Lesdain 1909 (Versailles) : 3, 4, 5 {78sl} ; Bouly 38!, 39!, 48!, 56!, 57a, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 75sla, 83!,
de Lesdain 1910 : 157, 158 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 84! — Saxicole, sur parois et surtout surfaces horizontales
(Fontainebleau) : 550 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 12, ou inclinées, sommets rocheux et blocs de roches calcaires,
14 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 : 57 {59} ; Bouly de laticalcicole (surtout d’omnino- à médio-calcicole, rarement
Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 92 {59} ; Bouly de Lesdain minimécalcicole) ou rarement sur roches silicatées basiques,
1920 : 221, 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : basophile ou neutrophile, euryhygrique (surtout mésophile
22, 28, 29 {75sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 74 ou xérophile), peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout
{06} ; Bouly de Lesdain 1953 (Caloplaca maritima) : 314 héliophile), nitrophile ; parasite de lichens crustacés. De
{59} ; Boumier et al. 2011 : 17 {85} ; Brisson 1875 : 137 l’étage supraméditerranéen à l’étage l’alpin. Ombroclimats
{51} ; Brisson 1880 : 201 {02} ; Chipon 1995 : 65 {88} ; subhumide, humide et hyperhumide — Bouly de Lesdain
Choisy 1950 : 62 {01, 25, 39, 70, 71, 73} ; Clauzade et 1952 (Lichens rares) : 275 {04} ; Clauzade et Roux 1985 :
Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 417 {e} ; Śliwa 2007 : 39-41 {m} ; Asta et al. 1972 : 102
{43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; Clauzade {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Asta et Roux 1977 : tab.
et Rondon 1960 : 459 {66} ; Cozette 1906 : 254 {60} ; i, iv, v, vii, xi, xv, xvi, xvii, xx, xxi {04, 05, 73} ; Asta et
714

Roux 1977 : tab. xx, xxi {05} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Myriolecis juniperina (Śliwa) Śliwa, Zhao Xin et
Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Bertrand et Roux Lumbsch — Syn. Lecanora juniperina Śliwa — Lichénisé,
2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; non lichénicole — Savoie (Maurienne, Bramans : Arctal,
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 48 {75sl} ; Bricaud alt. 1270 m, sur Juniperus, station xérothermique Breuss
2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Clau- 2013). Extrêmement rare : une seule station connue en
zade et Roux 1974 : 55-56 {04, 05} ; Derrien et al. 2019 : France. Patrimonial d’intérêt national. Données insuf-
99 {28} ; Florence et coll. 2019 : 264 {65} ; Gueidan et fisantes sur les menaces [dd] — 73r — Corticole, sur
Roux 2002 : 35 {74} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Juniperus et Quercus. Étage montagnard. Ombroclimat
Kieffer 1895 : 71, 72 {57} ; Martin et al. 2018 : 22, 38 humide — Śliwa 2007 : 41-42 {ne} ; Breuss 2013 : 418
{01, 25} ; Ménard 2009 : 131 {83} ; Méric et al. 2019 : {73}.
34 {84} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux 1978 : Myriolecis liguriensis (B. de Lesd.) Cl. Roux — Syn.
89, 98, 112 (xxx), 115, 119, 120, 127 (xxxix), 140 (lii) Lecanora liguriensis B. de Lesd. — Lichénisé, non lichéni-
{06, 12, 73} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 86 {06} ; cole — Littoral de Provence et de Corse. Peu rare. Non
Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2017 menacé [lc] — 06!, 13!, 2a!, 83! — Saxicole, sur roches
(Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3, silicatées, acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xéro-
24, 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : phile, peu ou pas stégophile, photophile et surtout hélio-
131 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 phile, halophile, nitrophile. Étage adlittoral. Ombroclimats
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux sec et subhumide — Bouly de Lesdain 1949 : 175 {e} ;
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 20, 35, 49, 68 {66} ; Bouly de Lesdain 1956 : 271 {83} ; Bricaud 2005 : 43
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. {13} ; Gonnet et Gonnet 2015 (non publié, 2A, Figari :
2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 pointe de Ventilègne, alt. 5 m, sur rochers côtiers grani-
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 43 {06} ; Roux tiques, 2015/10/12, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C.
et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 Roux) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 15, 17 {2a} ; Ménard
{83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 40 {21} ; van den 2009 : 98, 139 (sous L. salina) {83} ; Roux 2017 (non
Boom et Brand 1991 : 28 {01, 25} ; Weddell 1874 : 339 publié, 06, Théoule-sur-Mer : bord S du début du chemin
{34} — Rem. Très proche de M. semipallida. Lecanora. vers la pointe de l’Aiguille, un peu à l’E du parking, alt. 8 m,
invadens (1940) est antérieur à L. meolansii (1952). Le « L. sur une petite paroi de roche rhyolitique très cohérente,
dispersa à couronne parathéciale bleue » d’Asta et Roux 2017/10/02, leg., det. et herb. C. Roux) — Rem. Espèce
(1977) est M. invadens. mal connue, très proche de M. albescens, incluse à tort dans
Myriolecis invadens (H. Magn.) Śliwa, Zhao Xin et Lecanora salina par Clauzade et Roux (1985 : 417), dont
Lumbsch morpho. crenulatoides — Lichénisé, non liché- elle diffère notamment par l’absence d’acide gyrophorique.
nicole — Drôme (Omblèze : un peu à l’O du col de la Myriolecis massei M. Bertrand et Monnat — Lichénisé,
Bataille, 180 m au SO de l’ouverture O du tunnel rou- non lichénicole — Littoral de Manche et de Bretagne. Assez
tier, alt. 1276 m, sur petites parois de calcaire urgonien, rare. Patrimonial d’intérêt international. Potentiellement
2016/09/25, leg, herb. et det. C. Roux ; Omblèze, plateau menacé [nt] — 22!, 29!, 50!, 56! — Saxicole, sur rochers
d’Ambel, 180 m au SSE de la tête de la Dame, alt. 1492 m, maritimes de roches très cohérentes et assez compactes
sur rochers de calcaire très cohérent affleurant en très petites (non gréseuses), calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
parois un peu au-dessous de la crête, 2016/09/25, leg, herb. mésophile, astégophile, héliophile, peu ou modérément
et det. C. Roux). Seulement deux stations connues, mais nitrophile, halophile. Étage supralittoral. Ombroclimats
probablement plus répandu dans les Alpes calcaires — subhumide et humide — Bertrand et al. 2018 : 253-263
26! — Saxicole, sur des surfaces horizontales ou inclinées, {22, 29, 50, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190, 206 {50}.
souvent sur des sommets rocheux, valdé- ou omnino-cal- Myriolecis oyensis (M. Bertrand et Cl. Roux) M. Ber-
cicole, basophile, mésophile ou xérophile, astégophile, trand et Cl. Roux — Syn. Lecanora oyensis M. Bertrand et
euryphotique (surtout héliophile), nitrophile ; parasite de Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole — Littoral du Mas-
lichens crustacés à thalle endolithique. Étage montagnard. sif armoricain, de Provence et de Corse. Peu rare, mais passe
Ombroclimats humide et hyperhumide — Roux 2017 facilement inaperçu. Potentiellement menacé [nt] — 06!,
(Vercors) : 138 {26} — Rem. Diffère de M. invadens par 2b!, 22!, 29!, 35!, 44!, 56!, 83!, 85! — Saxicole, sur rochers
son rebord thallin crénelé comme chez M. crenulata et par maritimes de roches silicatées très cohérentes, calcifuge,
ses apothécies toujours entièrement bleu-vert ; diffère de acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile,
M. percrenata par ses apothécies un peu plus petites et ses astégophile, euryphotique, halophile. Étage supralittoral
cristaux épithéciaux solubles dans K. supérieur. Ombroclimat subhumide — Bertrand et Roux
715

2011 : 107-117 {85} ; Bertrand 2010 (non publié, 83, Six- de lichens crustacés. Étages montagnard, subalpin et alpin.
Four-les-Plages : île du Grand Gaou, leg., det. et herb. M. Ombroclimats humide et hyperhumide — Śliwa 2007 :
Bertrand) ; Gonnet et al. 2013 : 13, 63 {2b} ; Monnat 44-45 {m} ; Daval 2017 (non publié, 4, Eaux-Bonnes :
et Esnault 2014 (non publié, 35, Cancale : pointe de la sommet du pic d’Amoulat, alt. 2594 m, sur rocher calcaire
Roche froide, leg. J.-Y. Monnat et J. Esnault, det. et herb. exposé, 2017/11, leg. et herb. G. Daval, det. S. Pouma-
J.-Y. Monnat) ; Roux 2012 (non publié, 29, Plogoff : rat, conf. C. Roux) ; Florence et coll. 2019 : 264, 273
pointe du Raz, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2017 {65} ; Poumarat 2018 (non publié, 65, Estaing : sous le
(non publié, 06, Théoule-sur-Mer : pointe de l’aiguille, alt. col d’Ilhéou, alt. c. 2250 m, sur rocher à parties calcaires
4 m, sur rochers adlittoraux de rhyolite, 2017/10/02, leg., et non calcaires, 2018/07/17, leg. et herb. S. Poumarat,
det. et herb. C. Roux) ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : det. C. Roux) ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ;
242 {2b} ; Uriac 2019 (non publié, 44, Batz-sur-Mer : baie Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al.
du Carbonet, étage supralittoral supérieur, sur rocher non 2012 (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
calcaire, 2019/12/28, leg., det. et herb. P. Uriac, conf. J. Var) : 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem.
Esnault et J.-Y. Monnat). Probablement beaucoup plus répandu dans les Alpes, mais
Myriolecis percrenata (H. Magn.) Śliwa, Zhao Xin confondu avec d’autres Myriolecis.
et Lumbsch — Syn. Lecanora percrenata H. Magn. — Myriolecis persimilis (Th. Fr.) Śliwa, Zhao Xin et
Lichénisé, non lichénicole — Provence (Alpes-de-Haute- Lumbsch — Syn. Lecanora hagenii subsp. persimilis Th.
Provence, Vaucluse et Alpes-Maritimes). Quatre stations Fr., Lecanora persimilis (Th. Fr.) Nyl. — Lichénisé, non
connues en France, mais probablement plus répandu lichénicole — Somme, Grand-Est, Haute-Saône, Rhône et
(confondu avec L. crenulata). Patrimonial d’intérêt natio- Provence. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 13!,
nal. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 04!, 06!, 57!, 68!, 69!, 70r, 80!, 83! — Corticole, sur feuillus (sur-
84! — Saxicole, sur parois et surtout surfaces horizontales tout branches et petites branches), subneutrophile, méso-
ou inclinées, sommets rocheux et blocs de roches calcaires, phile, astégophile, héliophile, héminitrophile. De l’étage
d’omnino- à médio-calcicole, basophile, euryhygrique (sur- mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats
tout mésophile ou xérophile), astégophile, euryphotique subhumide et humide — De la Rosa et al. 2012 : 103,
(surtout héliophile), nitrophile. De l’étage mésoméditerra- 104, 108-109 {ne} ; Diederich 1989 : 129-130 {e} ; Śliwa
néen au subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — 2007 : 46-47 {ne} ; Brackel et al. 2018 : 196 {70} ; Roux
Śliwa 2007 : 42-44 {m} ; Bertrand 2009 (non publié, 04, et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Signoret et Diederich
Cruis : montagne de Lure, 100 m à l’E du pas de la Graille, 2003 : 216 {57} ; Wirth 2019 : 79, 87 {68} — Rem. Diffère
alt. 1600 m, sur une surface subhorizontale de calcaire très de M. sambuci essentiellement par ses asques octosporés,
cohérent et compact, 2009/11/21, leg., det. et herb. M. mais également par ses apothécies à rebord brun, plus ou
Bertrand) ; Bertrand 2017 (non publié, 04, Vachères : moins concolore au disque. Ne doit pas être confondu avec
colline Saint-Laurent, alt. 801 m, sur roches (grès cénoma- M. hagenii morpho. gregata dont il diffère par ses apothé-
nien) au sol en terrain dénudé, 2017/10/23, leg., det. et cies non denses, nettement plus saillantes, plus sombres, à
herb. M. Bertrand) ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Roux rebord non crénelé. Répartition mal connue par suite de
2017 (non publié, 06, Caussols : plateau de Calern, alt. confusions notamment avec ces deux lichens.
1260 m, sur petit sommet rocheux de calcaire très cohérent, Myriolecis poeltiana (Clauzade et Cl. Roux) Śliwa, Zhao
2017/10/06, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2018 (non Xin et Lumbsch — Syn. Lecanora lactea sensu Ozenda et
publié, 84, Mirabeau : massif du Saint-Sépulcre, partie Clauzade [non (A. Massal.) Leight.], Lecanora poeltiana
ENE de Lescaran, alt. 514 m, sur paroi verticale de calcaire Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non lichénicole —
protégée par un encorbellement, 2018/10/13, leg., det. Littoral des Bouches-du-Rhône. Rare. Patrimonial d’inté-
et herb. C. Roux) — Rem. Voir M. invadens morpho. rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
crenulatoides. 13! — Saxicole, sur rochers (parois, surfaces inclinées ou
Myriolecis perpruinosa (Fröberg) Śliwa, Zhao Xin et horizontales) de roches calcaires très cohérentes, omnino-
Lumbsch — Syn. Lecanora perpruinosa Fröberg — Liché- ou valdé-calcicole, basophile, mésophile ou xérophile, asté-
nisé, lichénicole facultatif — Alpes méridionales et Pyré- gophile, modérément halophile, photophile ou modéré-
nées. Peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 06!, 64!, 65! — ment héliophile, héminitrophile. Étage adlittoral. Ombro-
Saxicole, sur blocs ou rochers de roches calcaires, laticalci- climat sec. Lecanoretum poeltianae — Clauzade et Roux
cole, neutrophile et surtout basophile, xérophile ou plus 1984 : 188-194 {e, 13} ; Clauzade et Roux 1985 : 418 {E,
rarement mésophile, astégophile, photophile et surtout Provence} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 577 (sub « Leca-
héliophile, héminitrophile ou nitrophile ; souvent parasite nora lactea ») {f, 13} ; Clauzade 1969 : 93-94 {13} ; Clau-
716

zade et Roux 1973 : 50 {13} ; Clauzade et Vězda 1969 : 1949 (Nice) : 75 {06} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ;
336-337 (tab. ht) {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 68 {04,
1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Vězda 1969 : Lich. 84} ; Brisson 1880 : 202 {02} ; Bugnon 1962 : 13, 15 {21} ;
sel. exsicc. n° 838 {13} — Rem. Lecanora lactea (A. Massal.) Choisy 1950 : 23-24 {12, 13, 15, 34, 48, 66, 74} ; Clau-
Leight. est un Lecania sp. (Clauzade et Roux 1984 : 188). zade et Roux 1975 : tab. 1, 3, 7, 11, 14, 23, 25, 26 {04,
Myriolecis prominens (Clauzade et Vězda) Cl. Roux et 13, 30, 83, 84} ; Clauzade et Vězda 1969 : 336-337 (tab.
Nimis — Syn. Lecanora prominens Clauzade et Vězda — ht) {13} ; Clauzade et Vězda 1973 : 8 {84} ; Coste 1991 :
Lichénisé, non lichénicole — Aveyron, Provence et Corse. 17 {09} ; Coste 2009 : 39 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) :
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 12!, 13!, 2b!, 8 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste et Roux
83!, 84! — Saxicole, sur des surfaces inclinées et parois 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Crozals 1910 :
rocheuses, omnino- ou valdé-calcicole, basophile, xéro- 254 {34} ; Crozals 1914 : 68 {34} ; Crozals 1923 : 31
phile, astégophile, photophile ou héliophile, non ou peu {83} ; Crozals 1931 : 45 {83} ; Crozals 1931 : 45-46 {83} ;
nitrophile. Étages méso-, supra- et montagnard-méditerra- Farou 2016 : 147 {46} ; Genty 1934 : 103 {21} ; Gonnet
néen. Ombroclimats sec, subhumide et humide — Clau- et al. 2013 : 18, 40 {2b} ; Harmand 1913 : 941, 946-948
zade et Roux 1985 : 415 {e} ; Clauzade et Vězda 1966 : {f, 12, 13, 14, 15, 27, 34, 46, 48, 61, 66, 74, 78sl, 85, 86} ;
45-50 + 2 pl. ht {13} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 574 {f, Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Hue 1887 : 378 {15} ;
Provence} ; Clauzade 1969 : 110 {13, 83} ; Clauzade et Hue 1889 : 225 {46} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
Roux 1975 : tab. 18 {13, 83} ; Clauzade et Vězda 1970 : 1925 : 230 {47} ; Marc 1908 : 392 {12} ; Mattei 1970 :
218 (tab. 1) {84} ; Gonnet et al. 2013 : 40 {2b} ; Houmeau 64 {13} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1972 : 64 {13} ;
et Roux 1988 : 280, 282 {12} ; Mattei 1972 : 193 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric
Mattei 1972 : 64 {13} ; Mattei 1976 : 61 {13} ; Roux et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander 1891 : 8 {66} ; Nylander
1982 : 217 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 242 1896 : 54 {78sl} ; Olivier 1897 : 203 {14, 27, 61} ; Olivier
{2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Vězda 1966 : 1900 : 20 ; Ozenda 1950 : 42 {(06)} ; Parrique (Gasilien)
Lich. sel. exsicc. n° 490 {13} — Rem. Proche de Myriolecis 1898 : 76 {48} ; Richard 1877 : 28 {79} ; Roux 1967 : 149
agardhiana. {30} ; Roux 1976 : 24 {06,26} ; Roux 1977 (non publié,
Myriolecis pruinosa (Chaub.) Śliwa, Zhao Xin et 26, Luc-en-Diois) ; Roux 1978 : 124, 130, 132, 142, 152,
Lumbsch — Syn. Lecanora adriatica Zahlbr., Lecanora 154, 161, 169 {13, 26, 30, 83, 84} ; Roux 1982 : 217 {83} ;
cretacea (Müll. Arg.) Stizenb., Lecanora lagostana Zahlbr., Roux 2016 : 163 {82} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Lecanora pruinifera Nyl., Lecanora pruinosa Chaub. [non Roussillon) : 132-133 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
(Körb.) Nyl.], Lecanora « sulfurascens » auct., Lecanora sul- 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Roux et al. 2012
phurascens Nyl., Lecanora teichotea Nyl., Placodium teicho- (Roya-Bévéra) : 59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
teum (Nyl.) Boistel, Squamaria pruinosa (Chaub.) Duby, 40 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et
Squamaria sulphurascens (Nyl.) H. Olivier — Lichénisé, al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013
non lichénicole — Çà et là en France calcaire (y compris (Catal. Corse) : 242 {(2a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237
en Corse), surtout dans les basses et moyennes montagnes {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139 {83} ; Vallade et Gar-
et le Midi. Commun dans la région méditerranéenne, assez diennet 2016 : 41 {(21)} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc.
rare ou rare ailleurs. Non menacé [lc] — 02a, 04!, 05!, 06!, n° 387 {84} ; Vivant 1988 : 56 {64} ; Weddell 1873 : 365
07!, 09r, 11!, 12!, 13!, 14a, 15a, 2ar, 2b!, 21r, 24!, 26!, 27a, {86} ; Werner 1973 : 330 {20} ; Werner et Deschâtres
30!, 34!, 38!, 46!, 47a, 48!, 61a, 64!, 66a, 74!, 78sla, 79a, 1970 : 273 {2a} ; Werner et Deschâtres 1974 : 311 {2b} ;
82!, 83!, 84!, 85a, 86! — Saxicole, sur des surfaces hori- Zschacke 1927 : 19 {2b}.
zontales, inclinées, verticales ou supraverticales de roches Myriolecis reuteri (Schaer.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch —
calcaires, rarement silicatées basiques, parfois sur le crépi Syn. Lecanora reuteri Schaer., Placodium reuteri (Schaer.)
de murs, laticalcicole (surtout omnino-, valdé- ou médio- A. Massal. — Lichénisé, non lichénicole — Ain, Salève,
calcicole), basophile, rarement neutrophile, mésophile ou Alpes, Midi méditerranéen et subméditerranéen, Pyrénées.
surtout xérophile, de non à assez fortement stégophile, pho- Peu commun. Non menacé [lc] — 01a, 04!, 06!, 12a, 26!,
tophile ou héliophile, nitrophile. De l’étage mésoméditerra- 64!, 65!, 74!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois rocheuses en
néen à l’étage montagnard. Ombroclimats sec, subhumide grande partie protégées des pluies et écoulements, calcicole
et humide. Caloplacion arnoldii — Clauzade et Roux (omnino- ou valdé-calcicole), basophile, mésophile, stégo-
1985 : 429 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 585 {f } ; AFL phile, photophile mais non héliophile, nitrophile. De l’étage
(collectif ) 2002 : 21 {74} ; Bauvet 2005 : 180-181 {07} ; supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub-
Bauvet et coll. 2009 : 209, 211 {07} ; Bouly de Lesdain humide et humide. Caloplacetum arnoldii — Clauzade et
717

Roux 1985 : 429 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 585 Choisy 1950 : 62 {74} ; Clauzade 1969 : 7 {13} ; Coppins
{f, 84, (massif du Jura, Alpes)} ; AFL (collectif ) 2002 : 21 1971 : 161 {29} ; Coste 2012 (Madasse) : 21 {12} ; Coste
{74} ; Bouly de Lesdain 1922 : 767 {12} ; Bricaud 2004 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 74
(Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2007 : 68 {04, 84} ; Choisy {50} ; Crozals 1908 : 524 {34} ; Crozals 1914 : 72 {34} ;
1950 : 23 {01} ; Clauzade 1969 : 110 {04, 84} ; Clauzade Crozals 1923 : 60-61 {83} ; Crozals 1924 : 100 {83} ;
et Roux 1975 : tab. 26 {04, 26, 84} ; Harmand 1913 : 939- Derrien et al. 2018 : 289 {37} ; Derrien et al. 2019 :
940 {f, 01} ; Houmeau et Roux 1991 : 550 {65} ; Ozenda 99 {28} ; Du Colombier 1902 : 210 {45} ; Florence et
1950 : 42 {06} ; Roux 1976 : 24 {06, 26} ; Roux et al. 2011 coll. 2019 : 268 {65} ; Harmand 1897 : 221-222 {54, 57,
(Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 88} ; Harmand 1913 : 1022-1023 {f } ; Houmeau 1998 :
59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et al. 621 {79} ; Hue 1896 : 90 {73} ; Kieffer 1895 : 71 {57} ;
2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Sussey 2018 (non publié, Lamy 1880 : 415 {87} ; Maheu et Gillet 1914 : 78 {2b} ;
74, Mont-Saxonnex : Morsulaz d’en Haut, alt. 1240 m, sur Monnat 2016 (non publié, 56, Séné : le Badel, bord d’en
bloc de rocher calcaire, 2018/07/27, leg. F. Drouard et A. sentier côtier, alt. 2-3 m, sur Sambucus nigra, 2016/06/26,
Millet, det. et herb. J.-M. Sussey) ; Vězda 1969 : Lich. leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Nylander 1896 : 61
sel. exsicc. n° 741 {84} ; Vivant 1988 : 56 {64} — Rem. {75sl} ; Olivier 1897 : 285-286 {14, 16, 17, 22, 27, 29,
Observé au Salève par Clerc et Roux en juin 2002 (non 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Puget 1866 :
publié). lxxxix {74} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 206 {77} ; Roux
Myriolecis salina (H. Magn.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch — Syn. 1967 : 149 {30} ; Roux 1982 : 217 {83} ; Roux 1984 : 87
Lecanora salina H. Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort
{06} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) :
en France — Saxicole, sur roches silicatées, acidophile ou subneutro-
phile, mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, de moyennement 128 {04} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ;
à très héliophile, halophile, nitrophile. Étage adlittoral — Clauzade Roux et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006
et Roux 1985 : 417 {e} ; Śliwa 2007 : 47-49 {m} — Rem. Le lichen (Languedoc-Roussillon) : 133 {30, 34, 48} ; Roux et al.
mentionné sous Lecanora salina (espèce du littoral de l’Europe septen- 2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
trionale) par Ménard (2004) et Bricaud (2005) est en réalité Myriolecis
liguriensis, espèce du littoral méditerranéen non calcaire, dépourvue
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 44 {06} ; Roux
d’acide gyrophorique, et dont les apothécies sont plus petites et à bord et coll. 2013 (Catal. Corse) : 243-244 {(20)} ; Roux et
thallin dépourvu de cristaux ; voir sous cette dernière espèce. Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 139
Myriolecis sambuci (Pers.) Clem. — Syn. Lecanora sam- {83} ; Vadam et al. 1999 : 99 {21} ; Vallade et Gardien-
buci (Pers.) Nyl., Lecanora sambucioides H. Magn. — Liché- net 2016 : 36 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 29
nisé, non lichénicole — À peu près partout en France, y {39} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 330 {20} ;
compris en Corse. Peu commun. Non menacé [lc] — 02!, Werner et Deschâtres 1968 : 203 {2a}.
04!, 06!, 12!, 13!, 14a, 15!, 16a, 17!, 18!, 2aa, 2ba, 21!, 22!, Myriolecis semipallida (H. Magn.) Śliwa, Zhao Xin
25!, 27a, 28!, 29!, 30!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, et Lumbsch — Syn. Lecanora conferta auct. [non (Duby)
44!, 45a, 46!, 48!, 49a, 50r, 53a, 54a, 56!, 57a, 58!, 59!, 61a, Grognot], Lecanora flotoviana auct. [non Spreng.], Lecanora
62c, 63!, 65!, 70!, 72!, 73a, 74a, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79!, semipallida H. Magn., Lecanora xanthostoma Wedd. ex Cl.
81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 87a, 88r, 89! — Corticole, sur tronc, Roux, Lecanora xanthostoma Cl. Roux ex Fröberg nom.
branches et branchettes de feuillus isolés ou peu denses superfl. — Lichénisé, lichénicole — Çà et là dans une
(arbres ou arbustes, surtout Sambucus, mais également grande partie de la France, y compris en Corse. Commun.
Fraxinus, Populus, Sorbus, etc.), subneutrophile ou neu- Non menacé [lc] — 02r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!,
trophile, mésophile ou modérément aérohygrophile, peu 12r, 13!, 2b!, 21!, 25!, 26!, 29r, 30!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!,
ou pas stégophile, photophile ou surtout héliophile, hémi- 48!, 49!, 51r, 54!, 55!, 57!, 62!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 73!,
nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen 74!, 75sl!, 77!, 78sla, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 88a — Saxicole,
et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide — sur rochers, blocs, petites pierres, laticalcicole, basophile,
Clauzade et Roux 1985 : 415 {e} ; Ozenda et Clauzade euryhygrique (surtout xérophile), astégophile, euryphotique
1970 : 574 {f } ; Agnello 2014 : 19 {38} ; Bauvet 2018 : (surtout héliophile), nitrophile, coniotolérant ; parasite de
102 {63} ; Boissière 1979 : 101 {77} ; Boissière 1994 : 5 lichens crustacés. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage
{15} ; Bossier in Collectif SBCO 2018 : 17 {65} ; Bouly alpin. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu-
de Lesdain 1907 (Versailles) : 686 {78sl} ; Bouly de Les- mide — Fröberg 1997 : 33 {e} ; Roux 1976 : 24-25. {86,
dain 1910 : 161 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 221 {62} ; 06, 13, 84} ; Śliwa 2007 : 51-55 {m} ; Śliwa 2007 : 75-78
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 37 {75sl} ; Brackel et {ne} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot
al. 2018 : 196 {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bri- et al. 2007 : 59 {29} ; Bauvet 2005 : 180-181 {(07)} ; Ber-
caud 2005 : 43 {13} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Bick et al.
718

2019 : 109 {68} ; Boissière 1979 : 101 {77} ; Boissière Aptroot et al. 2007 : 59 {29} ; Boumier et al. 2011 : 11, 16
1986 : 210, 213 {77} ; Boissière et al. 1989 : 13 {74} ; {85} ; Harmand 1913 : 1016-1017, 1019 {f, 85} ; Monnat
Boumier et al. 2011 : 20 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 2015 (non publié, 50, Digulleville : Jardeheu, 2015/05/30,
37 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 70 leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 :
{04} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, 181, 206 {50} ; Sérusiaux et al. 2003 : 17 {62} ; Van den
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, Broeck et al. 2009 : 20 {62} — Rem. Caractérisé par ses
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon- apothécies non pruineuses et sa répartition adlittorale sur
nat) ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ; Coste 2012 les côtes de l’Atlantique et de la mer du Nord. Ne se ren-
(Madasse) : 21 {12} ; Diederich et al. 2006 : 56, 59 {54, contre pas sur Zostera, contrairement à ce qu’indique son
55, 57} ; Florence et coll. 2019 : 269 {65} ; Gonnet et al. épithète spécifique.
2013 : 18 {2b} ; Harmand 1897 : 221 {57, 88} ; Houmeau Myriolecis zosterae subsp. palanderi (Vain.) Cl. Roux
et Roux 1991 : 550 {65} ; Martin et al. 2018 : 38 {25} ; comb. provis. — Syn. Lecanora fallax (Hepp) T.-P. Brisson,
Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Nylander 1896 : 55-56 Lecanora hagenii f. coerulescens auct. [non (K. G. Hagen)
{78sl} ; Richard 1882 : 260 (sub « L. flotowiana ») {85} ; Arnold], Lecanora hagenii f. saxifragae Anzi, Lecanora
Roux 1976 : 24-25 {06, 13, 84} ; Roux 1977 (non publié, hagenii var. fallax Hepp, Lecanora zosterae var. palanderi
26, Buis-les-Baronnies) ; Roux 1978 : 79 (viii), 125, 133 (Vain.) Śliwa — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et
{06, 83} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 2016 : 163 {82} ; Pyrénées. Peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 05!, 11!,
Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 1999 (Grand- 64!, 73!, 74! — Muscicole ou détriticole. Étages monta-
Pierre) : 221 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 24, 27 gnard supérieur, subalpin et alpin. Ombroclimats humide
{48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 134 {30, et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 417 {e} ;
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 41 {04} ; Roux et al. Ozenda et Clauzade 1970 : 577 {f, montagnes} ; Asta
2011 (Haute-Ubaye) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta et al. 1972 : 102
Orientales) : 20, 68 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; Clauzade et Rondon
59 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 40 {06} ; Roux et 1959 : 391 {05} ; Poumarat 2016 (non publié, 11, Le
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- Bousquet : sous le sommet du Madres, alt. 2373 m, sur
bie) : 44 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 244 {2b} ; tige de Dryas octopetala, 2016/09/24, leg., herb. et det. S.
Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : Poumarat) — Rem. Le lichen nommé jusqu’ici Lecanora.
139 {83} ; Signoret et Diederich 2000 : 5 {57} ; Vallade hagenii var. fallax (Roux et coll. 2014) ou L. hagenii f. coe-
et Gardiennet 2016 : 41 {21} ; Van den Broeck et al. rulescens (Clauzade et Roux 1985, Ozenda et Clauzade
2009 : 20 {62} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; 1970 et autres auteurs français modernes) n’appartient pas
Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Wirth à Myriolecis hagenii par ses apothécies plus grandes et res-
2019 : 79, 86 {68} — Rem. Longtemps confondu avec M. serrées à la base. Il correspond tout à fait à la description de
dispersa dont il est pourtant bien distinct par sa chimie et Lecanora zosterae var. palanderi (Śliwa 2007 : 62-63), un
ses cristaux épithéciaux solubles dans K. taxon bien différent de la variété nominale (voir Laundon
Myriolecis zosterae (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch — 2003 : 97-102) par ses apothécies pruineuses et sa réparti-
Syn. Lecanora zosterae (Ach.) Nyl. — Lichénisé, non lichéni- tion arctico-alpine. Nous lui attribuons provisoirement le
cole — Rem. Diffère de M. hagenii, dont il est très proche, par statut de sous-espèce.
ses apothécies plus grandes, nettement saillantes et resserrées à Myriospora Nägeli ex Uloth [non Nägeli ex Hue] —
la base Trois sous-espèces (traitées comme des variétés par Syn. Silobia M. Westb. et Wedin — Ascomycètes lichéni-
Śliwa 2007), dont deux connues en France. sés, non lichénicoles — Arcadia et Knudsen 2012 : 19-25
Myriolecis zosterae (Ach.) Śliwa, Zhao Xin et Lumbsch {m} ; Roux et al. 2019 : 117, 136-137, 146-147, 148-153
subsp. zosterae — Syn. Lecanora zosterae (Ach.) Nyl. var. {e} ; Westberg et al. 2011 : 7-25 {e}.
zosterae — Lichénisé, non lichénicole — Littoral du Pas- Myriospora hassei (Herre) K. Knudsen et L. Arcadia —
de-Calais, de Basse-Normandie, de Bretagne, Loire-Atlan- Syn. Acarospora hassei Herre, Acarospora smaragdula var. les-
tique et de Vendée. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En dainii auct. [non (Harm. ex A. L. Sm.) H. Magn.], Acaros-
danger d’extinction [en] — 29!, 44!, 50!, 56!, 62!, 85! — pora smaragdula subsp. lesdainii auct. [non (Harm. ex A. L.
Surtout sur feuilles mortes coriaces de sous-arbrisseaux Sm.) Clauzade et Cl. Roux], Silobia hassei (Herre) K. Knud-
(notamment d’Armeria et Plantago sur sol ou rocher), plus sen, Trimmatothelopsis hassei (Herre) Cl. Roux et Nav.–
rarement sur branches et rameaux d’arbustes ou sur bois. Ros. — Lichénisé, non lichénicole — Nord, Ardennes,
Étage adlittoral. Ombroclimats subhumide et humide — Vosges, Massif central, Pyrénées-Orientales. Peu commun.
Laundon 2003 : 97-102 {e} ; Śliwa 2007 : 58-60 {e} ; Potentiellement menacé [nt] — 07!, 08!, 15!, 30!, 34a, 42a,
719

43a, 59a, 63a, 66!, 87a, 88a — Saxicole, sur parois de roches (non publié, 29, Plogoff : Kerudavel, sur pierre de roche
silicatées riches en métaux lourds (surtout fer et cuivre), granitique altérée, sur le sol, alt. 20 m, 2013/04/17, leg.
le plus souvent sur des parois verticales ou protégées par J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat 2014
des encorbellements, subneutrophile ou acidophile, méso- (non publié, 29, Cléden-Cap-Sizun : Ar Van, sur roche
phile ou aérohygrophile, stégophile, non héliophile, non granitique, 2014/05/07, leg. et det. J.-Y. Monnat, conf. et
ou modérément nitrophile. De l’étage montagnard à l’étage herb. C. Roux) ; Monnat 2014 (non publié, 50, Siouville :
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Lecanoretum le Fort, sur bloc d’enrochement sur la plage, 2014/12/01,
epanorae — Arcadia et Knudsen 2012 : 21-22 {m} ; Clau- leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat 2016
zade et Roux 1982 : 67 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : (non publié, 56, Houat : Porz Carnaquiz, alt. 15 m, sur
136 {e} ; Magnusson 1929 : 144-145 {m, 34, 59, 63, 66, granite, 2016/05/06, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ;
87, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 510 {f, montagnes, Monnat et al. 2018 : 181, 207 {50} — Rem. Très proche
assez fréquent entre 1000 et 2000 m} ; Roux et Navarro- de M. rufescens. Signalé à tort dans le Cantal (Houmeau
Rosinés 2011 : 176 {m, 63} ; Bauvet 2007 : 86-87 {07} ; et Roux 1981 : 92, 99, sub. Acarospora smaragdula var.
Bauvet et coll. 2009 : 198 {07} ; Choisy 1949 : 144 {42} ; scyphulifera) : le spécimen est un jeune M. scabrida. Voir la
Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ; Houmeau et Roux remarque sous Trimmatothelopsis versipellis.
1981 : 92 {15} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : Myriospora rufescens (Turner ex Ach.) Hepp ex Uloth —
90 {30, (34, 66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 {30} ; Syn. (?) Acarospora fusca B. de Lesd., Acarospora rufescens
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 65 {66} — Rem. (Turner ex Ach.) Kremp., Acarospora smaragdula var. rufes-
Voir la remarque sous M. smaragdula. cens (Turner ex Ach.) Clauzade et Cl. Roux, (?) Acarospora
Myriospora myochroa (M. Westb.) K. Knudsen et L. smaragdula subsp. smaragdula var. fusca (B. de Lesd.) Clau-
Arcadia — Syn. Silobia myochroa M. Westb., Trimmato- zade et Cl. Roux, Lecanora rufescens (Turner ex Ach.) Nyl.,
thelopsis myochroa (M. Westb.) Cl. Roux et Nav.-Ros. —
Sagedia rufescens Turner ex Ach., Silobia rufescens (Turner
Lichénisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme (puy de Dôme,
ex Ach.) M. Westb. et Wedin, Trimmatothelopsis rufescens
près du sommet, alt. 1450 m, sur une surface inclinée de
(Turner ex Ach.) Cl. Roux et Nav.–Ros. — Lichénisé, non
domite, orientée vers le S, 1957/04/16, leg. et herb. G.
lichénicole — Hauts-de-France, Marne et Manche. Rare.
Clauzade, det. C. Roux). Extrêmement rare : une seule
Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 02r, 50!,
station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio-
51r, 59! — Saxicole, calcifuge, sur roches non calcaires,
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 63c — Saxicole,
pierres de murs, acidophile. Étages adlittoral et collinéen —
calcifuge, astégophile, héliophile. Étage montagnard supé-
Arcadia et Knudsen 2012 : 23 {m} ; Clauzade et Roux
rieur. Ombroclimat hyperhumide — Arcadia et Knud-
sen 2012 : 22 {m} ; Roux et al. 2019 : 137 {e} ; Roux et 1982 : 69 {e, 59} ; Clauzade et Roux 1985 : 137 {e} ;
Navarro-Rosinés 2011 : 176 {e} ; Westberg et al. 2011 : Magnusson 1935 : 152-153 {e} ; Ozenda et Clauzade
14-17 {e}. 1970 : 508 {f } ; Roux et Navarro-Rosinés 2011 : 176
Myriospora rhagadiza (Nyl.) K. Knudsen et L. Arca- {e} ; Westberg et al. 2011 : 18-19 {e} ; Bouly de Lesdain
dia — Syn. Acarospora scyphulifera Vain., Acarospora 1914 (Suppl. 1) : 100 {59} ; Monnat et al. 2018 : 181 {50} ;
smaragdula var. rhagadiza (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Toussaint 2019 (non publié, 59, Willies : barrage du Val-
Acarospora smaragdula var. scyphulifera (Vain.) Clauzade Joly, alt. 180 m, sur schiste famennien, 2019/07, leg., det.
et Cl. Roux, Lecanora rhagadiza Nyl., Silobia rhaghadiza et herb. B. Toussaint) ; Van den Broeck et al. 2017 : 69
(Nyl.) M. Westb. — Lichénisé, non lichénicole — Manche {02} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 25 {51} — Rem.
et Bretagne. Peu rare sur le littoral. Patrimonial d’intérêt La mention de cette espèce (sub « Lecanora rufescens (Ach.)
national. Potentiellement menacé [nt] — 29!, 50!, 56! — Nyl. ») par Harmand (1901 : 85) sur roche schisteuse en
Saxicole, sur rochers, blocs et pierres de roches silicatées Haute-Savoie est probablement erronée ; celle Parrique
basiques, en particulier sur les digues, exceptionnellement (1898) dans le Puy-de-Dôme est douteuse, de même que
sur bois ouvragé, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, celles de Séguy (1950 : 46 ; 1952 : 31) en Haute-Garonne.
astégophile, halotolérant, héliophile. Étages adlittoral et Nous incluons provisoirement dans cette espèce un lichen
collinéen (non loin du littoral). Ombroclimats subhumide différant de M. rufescens seulement par son hyménium net-
et humide — Arcadia et Knudsen 2012 : 22 {m} ; West- tement moins haut (60-80 µm) et connu, comme le type (à
berg et al. 2011 : 17-25 {e} ; Monnat 2013 (non publié, hyménium de 100-160 µm), dans le département du Nord.
29, Le Conquet : île Béniguet, Penn Biliog, sur galet partiel- Myriospora scabrida (Hedl. ex H. Magn.) K. Knudsen
lement ensablé de roche granitique, alt. 2 m, 2013/04/17, et L. Arcadia — Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux
leg. J.-Y. Monnat, det. et herb. C. Roux) ; Monnat 2013 morphotypes.
720

Myriospora scabrida (Hedl. ex H. Magn.) K. Knud- Massal. var. lesdainii f. fulvoviridula Harm. ex H. Magn.,
sen et L. Arcadia morpho. scabrida — Syn. Acarospora Myriospora fulvoviridula (Harm.) Cl. Roux comb. inval. —
scabrida Hedl. ex H. Magn., Acarospora smaragdula var. Lichénisé, non lichénicole — Hérault (monts de l’Espi-
verruciformis (H. Magn.) Clauzade et Cl. Roux, Acaros- nouse, environs de Lamalou-les-Bains, Magnusson 1929)
pora verruciformis H. Magn., Silobia scabrida (Hedl. ex et Pyrénées-Orientales (Nyer : réserve naturelle, SE de la
H. Magn.) M. Westb., Trimmatothelopsis scabrida (Hedl. chapelle de la Roque, Roux, Masson et al. 2011). Extrê-
ex H. Magn.) Cl. Roux et Nav.–Ros. — Lichénisé, non mement rare : deux stations connues en France. Patrimo-
lichénicole — Haute-Savoie, Massif central, Pyrénées et nial d’intérêt international. En danger critique d’extinc-
Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 03a, tion [cr] — 34c, 66! — Saxicole, sur rochers non calcaires
15!, 2a!, 2b!, 30r, 34!, 42!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 74r — riches en métaux lourds, notamment en cuivre, calcifuge,
Saxicole, sur rochers de roches silicatées peu cohérentes chalcophile, acidophile ou subneutrophile, astégophile,
ou altérées, parfois saxiterricole ou terricole (sur terre et faiblement ékréophile. Étage montagnard. Ombroclimats
mousses mortes dans des anfractuosités de rochers), souvent subhumide et humide — Clauzade et Roux 1982 : 74
sur des parois verticales ou supraverticales, mais également {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 140 {e} ; Knudsen et al.
sur des surfaces inclinées ou horizontales, calcifuge, aci- 2017 : 312-316 {f, 34} ; Magnusson 1929 : 145 {m, 34} ;
dophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 88 {(34)} ; Roux
d’astégophile à stégophile, euryphotique, non ou modéré- et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 33 {66} — Rem. Face
ment nitrophile. Étages montagnard et subalpin, rarement supérieure du thalle d’un brun clair ou très clair, au moins
plus bas (jusqu’au thermoméditerranéen). Ombroclimats çà et là très pruineuse (pruine à aspect de sucre glacé).
humide et hyperhumide — Arcadia et Knudsen 2012 : Myriospora smaragdula (Wahlenb. ex Ach.) Nägeli ex
23-24 {m} ; Clauzade et Roux 1982 : 81 {e} ; Clauzade Uloth — Syn. Acarospora amphibola Wedd., Acarospora fla-
et Roux 1985 : 145, 146 {e} ; Magnusson 1929 : 164-166 vorubens Bagl. et Carestia, Acarospora isotorquensis Alstrup,
{m, 03, 66} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 509 {f, (03, Acarospora lesdainii A. L. Sm., Acarospora murina Sandst.,
66), Massif central} ; Roux et Navarro-Rosinés 2011 : Acarospora smaragdula (Wahlenb. ex Ach.) A. Massal., Aca-
176 {e} ; Westberg et al. 2011 : 20-21 {e} ; Bricaud et rospora smaragdula var. lesdainii (A. L. Sm.) H. Magn.,
al. 1991 (CLLFM v) : 142 {34} ; Clauzade et Rondon Acarospora smaragdula var. murina (Sandst.) H. Magn.,
1961(iii) : 7 {30} ; Engler et Lacoux 2012 : 3, 15 {34} ; Acarospora undata Clauzade, Roux et V. Wirth, Silobia
Florence 2019 (non publié, 65, Cauterets : S du lac de smaragdula (Wahlenb. ex Ach.) M. Westb. et Wedin, The-
Gaube, E de la cabane du Pinet, alt. 1886 m, à la base d’un locarpon robustum Eitner, Trimmatothelopsis smaragdula
escarpement granitique ensoleillé, 2019/04/29, leg. et herb. (Wahlenb. ex Ach.) Cl. Roux et Nav.–Ros. — Lichénisé,
É. Florence, det. C. Roux) ; Gavériaux et Roux 2015 : non lichénicole — Surtout dans les montagnes et les régions
68 {42, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Gonnet et froides, mais parfois sur le littoral du Massif armoricain ;
al. 2018 : 174, 178 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non Corse. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 04!, 05!,
publié, 2A, Bonifacio : île Cavallo, alt. 29 m, sur rocher 08!, 15!, 2ba, 22!, 29!, 30!, 42!, 44a, 45a, 48!, 50!, 54a, 56!,
siliceux, 2014/03/14, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det. C. 57r, 59a, 61!, 62r, 63!, 65!, 66!, 73!, 74!, 79a, 85†, 88r —
Roux) ; Houmeau 1986 (non publié, 43, Polignac : brèche Saxicole, sur rochers, blocs et même pierres de roches sili-
basaltique de Cheyrac, alt. 800 m, 1986/07/23, leg., det. et catées basiques, non ou (rarement) à peine calcaires, plus
herb. J.-M. Houmeau) ; Houmeau et Roux 1981 : 92, 99 ou moins riches en métaux lourds, exceptionnellement sur
{15} ; Pentecost 2016 : 17 {74} ; Roux et al. 2006 (Lan- bois ouvragé, calcifuge ou minimécalcicole, subneutrophile
guedoc-Roussillon) : 89 {(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2007 ou neutrophile, mésophile ou xérophile, d’astégophile à sté-
(Aigoual) : 115 {48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orien- gophile, euryphotique, non ou modérément nitrophile. De
tales) : 18, 33 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : l’étage adlittoral à l’étage alpin (optimum au montagnard
256 {2b} — Rem. Morphotype (nominal) à face supérieure et au subalpin). Ombroclimats subhumide (rare), humide
du thalle de brun clair à brun noirâtre, généralement non et hyperhumide — Arcadia et Knudsen 2012 : 24 {m} ;
pruineuse, très rarement çà et là finement pruineuse. M. Clauzade et Roux 1982 : 66-68 {e} ; Clauzade et Roux
verruciformis n’est qu’une forme mal développée de M. sca- 1985 : 124, 129-130, 136, 137 {e} ; Clauzade, Roux et
brida morpho. scabrida (Westberg et al. 2011, confirmé Wirth 1982 : 35-39 {e} ; Magnusson 1929 : 139-142
par Roux et Navarro-Rosinés 2011). {m, 2B, 29, 44, 50, 59, 63} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
Myriospora scabrida K. Knudsen et L. Arcadia mor- 507, 510 {f } ; Roux et Navarro-Rosinés 2011 : 176 {m,
pho. fulvoviridula — Syn. Acarospora fulvoviridula Harm. 63} ; Westberg et al. 2011 : 21-22 {e} ; AFL (collectif )
nom. inval., Acarospora smaragdula (Wahlenb. ex Ach.) A. 2002 : 6 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Asta et al.
721

1993 : 32 {05} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : très acidophile, euryhygrique (surtout mésophile ou modé-
102 {63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; rément xérophile), astégophile ou plus ou moins stégophile,
Bertrand et Roux 2016 : 57 {04} ; Boumier et al. 2011 : parfois faiblement ékréophile, photophile ou héliophile,
19 {85} ; Coppins 1971 : 155 {29} ; Crozals 1923 : 100 non nitrophile. Étages subalpin et alpin, rarement au mon-
{2b} ; Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Florence et coll. tagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide. Acaros-
2019 : 255 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {42} ; porion sinopicae — Arcadia et Knudsen 2012 : 24 {m} ;
Harmand 1897 : 231 {54} ; Houmeau et Roux 1981 : 92 Westberg et al. 2011 : 22-23 {e} ; Florence et coll. 2019 :
{15} ; Kieffer 1895 : 70 {57} ; Maheu 1907 : 237 {73} ; 247 {65} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06}.
Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Müller (Argovien- Myxophora Poelt — Ascomycètes non lichénisés, lichénicoles ou
sis) 1862 : 39 {74} ; Nylander 1873 : 263 {66} ; Nylander non — Hoffmann et Hafellner 2000 : 60-79 {m}.
1891 : 32 {66} ; Olivier 1897 : 213-214 {85} ; Parrique Myxophora leptogiophila (Minks ex G. Winter) Nik. Hoffm. et
Hafellner — Syn. Leptorhaphis leptogiophila Minks ex G. Winter, Phy-
(Gasilien) 1898 : 82 {48, 63} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; salospora leptogiophila (Minks ex G. Winter) Vouaux — Non liché-
Richard 1877 : 25 {79} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- nisé, lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en
Roussillon) : 90 {(66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 115 Espagne, Suisse et Allemagne — Sur thalle de Collemataceae — Clau-
{48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 18 {66} ; zade et al. 1989 : 71 {m} ; Hoffmann et Hafellner 2000 : 65-70 {m} ;
Vouaux 1913 : 82 {m}.
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256 {(20)} ; Roux et
Florence 2017 (non publié, 65, Cauterets : E du plateau Naetrocymbe Körb. — Ascomycètes lichénisés ou
de Puntas, au bord du gave du Marcadau, alt. 1456 m, non lichénisés, non lichénicoles — Harris 1995 : 61-64
sur paroi de roche granitique, 2017/07/07, leg. et herb. {m} ; Roux 2009 : 127-142 {e} — Rem. Deux espèces saxi-
E. Florence, det. C. Roux et É. Florence) ; Sparrius et coles distinctement lichénisées (dont une française) ; les
al. 2002 : 66 {62} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 espèces corticoles sont douteusement (c’est-à-dire peu ou
{15} ; Weddell 1875 : 279-280 {85} ; Werner 1956 : 150, pas distinctement) lichénisées.
151 {50} ; Werner 1962 : 63 {88} ; Werner 1973 : 322 Naetrocymbe fraxini (A. Massal.) R. C. Harris — Syn.
{20} — Rem. Compris ici dans un sens moins large que Arthopyrenia fraxini A. Massal., Arthopyrenia fraxini f.
par Clauzade et Roux (1982, 1985) : voir Roux 2008 et orbicularis A. Massal., Arthopyrenia fraxini f. rufidula A.
Roux et Navarro-Rosinés 2011. Espèce souvent confon- Massal. — Douteusement lichénisé, non lichénicole —
due avec d’autres Acarospora s. l. par les anciens auteurs, Finistère (Saint-Goazec : Ar Rik, alt. 75 m, sur rhytidome
par exemple Olivier (1897 : 212-213) qui mentionne des de Betula, 2017/02/14, leg., det. et herb. R. Ragot, conf.
« paraphyses épaisses, articulées », ce qui est incompatible C. Van Haluwyn, non publié) et Landes (Soustons : 300 m
avec M. smaragdula. Acarospora isotorquensis et A. undata au SE du bord du lac de Soustons, un peu au N de Piquère,
correspondent à un morphotype de M. smaragdula de teinte alt. 9 m, sur tronc d’Ilex aquifolium, 2010/05/22, leg. J.-L.
jaune plus ou moins verdâtre, par suite de la présence de Farou, det. et herb. C. Roux ; Farou 2011). Extrêmement
cuivre dans le substrat (Purvis et al. 1985) ; A. amphibola rare : deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt
à un morphotype à thalle de teinte sombre. international. En danger critique d’extinction [cr] — 29!,
Myriospora tangerina (M. Westb. et Wedin) K. Knud- 40! — Corticole, sur rhytidome lisse de feuillus (Fraxinus,
sen et L. Arcadia — Syn. Silobia tangerina M. Westb. et Alnus, Betula, Corylus, Ilex, Quercus), acidophile ou subneu-
Wedin, Trimmatothelopsis tangerina (M. Westb. et Wedin) trophile, mésophile, photophile ou modérément héliophile,
Cl. Roux et Nav.–Ros. — Lichénisé, non lichénicole — peu ou pas nitrophile. Étages collinéen et montagnard —
Alpes-Maritimes (Roquebillière : vallée de la Gordolasque, Clauzade et Roux 1989 : 76 {e} ; Coppins 1988 : 316-317
chemin de remontée au refuge de Nice, au-dessus des cas- {e} ; Farou 2011 : 146 {40} — Rem. La mention de cette
cades, mur des Italiens, alt. 2020 m, bas d’une paroi de espèce dans la Haute-Vienne par Mies (2015 : 479) est
gneiss fracturée humide, 2013/07/23, leg., det. et herb. erronée : confusion avec Arthopyrenia analepta (spécimen de
M. Bertrand, Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45) et Mies (n° 16258) examiné par C. Roux (2016, non publié).
Hautes-Pyrénées (Cauterets : bord de la cascade de Meya- Naetrocymbe laburni (Leight. ex Arnold) Hafellner et
bat, alt. 700 m, au pied d’une paroi de schistes oxydés, Türk ined. — Syn. Arthopyrenia laburni Leight. ex Arnold —
2017/11/21, leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux). Douteusement lichénisé, non lichénicole — Alpes-de-Haute-
Extrêmement rare : deux stations connues en France. Patri- Provence (Ubaye). Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- danger d’extinction [en] — 04! — Corticole, sur rhytidome
tion [cr] — 06!, 65! — Saxicole, sur des rochers et blocs lisse, surtout de Laburnum. Étages collinéen et monta-
de roches silicatées riches en métaux lourds (notamment gnard — Clauzade et Roux 1989 : 78 {e} ; Ozenda et
oxydes de fer), calcifuge, sidérophile, de moyennement à Clauzade 1970 : 194 {ncf} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM
722

v) : 143 {04} — Rem. Synonyme de N. punctiformis selon Guilloux 1997 (non publié, 35, Paimpont : les Forges, sur
Wirth et al. (2013), espèce autonome selon Hafellner tronc de feuillu, dans un ruisseau, ombragé par la végéta-
et Türk (2000). tion, alt. c. 95 m, 1997/08/28, leg., det. et herb. F. Guil-
Naetrocymbe punctiformis (Pers.) R. C. Harris — Syn. loux) ; Harmand 1899 : 89 {54, 67, 68, 88} ; Hue 1896 :
Arthopyrenia analepta auct. [non Lichen analeptus Ach.], 194 {73} ; Hue 1896 : 259 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de
Arthopyrenia atomaria sensu Müll. Arg. [non Ach.], Artho- Lesdain] 1925 : 261 {47} ; Khalifé et Roux 1987 : 251
pyrenia cembrina (Anzi) Grummann ex D. Hawksw., Artho- {83} ; Kieffer 1895 : 92 {57} ; Lamy 1880 : 502 {87} ; Lamy
pyrenia padi Rabenh., Arthopyrenia punctiformis (Pers.) A. 1883 : 446 {65} ; Le Cœur 1992 : 22 {83} ; Marc 1908 :
Massal., Arthopyrenia pyrenastrella (Nyl.) Norman, Didy- 427 {12, 30} ; Monnat et al. 2017 : 45 {(35)} ; Nylander
mella pyrenastrella (Nyl.) Vain., Leiophloea punctiformis 1873 : 318 {66} ; Nylander 1878 : 453 {2a} ; Nylander
(Pers.) Trevis., Verrucaria punctiformis Pers. — Douteuse- 1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 13, 90 {66} ; Nylander
ment lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France, 1896 : 126 {75sl} ; Olivier 1900-1903 : 263-264, 266 {14,
y compris en Corse. Commun en dehors de la région médi- 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79,
terranéenne. Non menacé [lc] — 01!, 02a, 04!, 05!, 06!, 85} ; Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Prin 1983 : 8 {10} ; Puget
07!, 10r, 12!, 13!, 14a, 16a, 17!, 2aa, 2ba, 21a, 22r, 25!, 26!, 1866 : xci {74} ; Ravaud 1860 : 768 {38} ; Richard 1877 :
27a, 28!, 29!, 30a, 31a, 34a, 35!, 37!, 38!, 41!, 42!, 43a, 44!, 47 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Roux
45c, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51r, 53a, 54!, 55!, 56!, 57r, 59a, 2009 : 137 {77, 84} ; Roux 2017 (Vercors) : 139 {26} ;
60a, 61c, 62!, 63!, 64!, 65a, 66!, 67a, 68!, 70a, 71a, 72a, Roux 2018 (coll. Uriac) : 104 {26} ; Roux et al. 1999
73a, 74!, 75sla, 76a, 77!, 78sla, 79a, 81r, 83!, 84!, 85c, 86a, (Grand-Pierre) : 224 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
87!, 88r — Corticole, sur rhytidome lisse de nombreux 179 {41} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 80 {48} ;
feuillus, principalement sur les petites branches, acidophile Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al.
ou subneutrophile, mésophile, franchement photophile ou 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
héliophile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, humide et 74 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 61 {06} ; Roux et
hyperhumide. Naetrocymbetum punctiformis — Clauzade al. 2013 (Haut-Var) : 41 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
et Roux 1989 : 78 {e} ; Coppins 1988 : 312 {e} ; Ozenda 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux
et Clauzade 1970 : 195 {f } ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256 {(20)} ; Sparrius et al.
47-48 {42} ; Agnello 2011 : 4-6 {01} ; Aptroot et al. 2002 : 70 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 41 {(21)} ;
2007 : 55 {29} ; Asta 1973 : 34 {38} ; Bauvet 2018 : 102 van den Boom et Brand 1991 : 25 {25} ; Van den Broeck
{63} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Biache et De Wit 2016 : 28 {51} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 134
et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Bick et al. 2019 : 110 {68} ; {72} ; Vivant 1978 : 13 {64} ; Weddell 1873 : 372 {86} ;
Boissière 1979 : 80 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver- Werner 1973 : 323 {20}.
sailles) : 627 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : Naetrocymbe rhyponta (Ach.) R. C. Harris — Syn.
687 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 254 {59} ; Bouly de Artho­pyrenia rhyponta (Ach.) A. Massal., Verrucaria rhyponta
Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Brackel et al. 2018 : 199 Ach. — Douteusement lichénisé, non lichénicole — Oise,
{68, 88} ; Bricaud 2004 : 53, 67, 75, 99, 111, 190, 295 Orne, Bourgogne, Savoie, Massif central, Haute-Garonne.
{30, 84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : Peu commun. Données insuffisantes sur les menaces [dd] —
tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 58 {84} ; Bricaud 2008 : 12a, 21a, 30a, 31a, 34a, 60a, 61a, 63a, 71a, 73a — Corticole,
150 {29} ; Bricaud et Roux 1990 : 119 {83} ; Bricaud et sur rhytidome lisse de divers feuillus (Populus, Alnus, Car-
Roux 1994 : 122 {84} ; Brisson 1875 : 170 {51} ; Brisson pinus, Celtis, Quercus, Acer, Juglans, Populus, Salix, etc.),
1880 : 208 {02} ; Cabanès 1900 : 45 {30} ; Chipon 1994 : acidophile ou subneutrophile, mésophile, photophile mais
39 {54} ; Choisy 1949 : 108 {71, 73} ; Clauzade et Ron- non héliophile, non ou peu nitrophile. Étages collinéen et
don 1953 : 89 {43} ; Coppins 1971 : 155 {22, 29, 35, 50, montagnard — Clauzade et Roux 1989 : 76 {e} ; Coppins
56} ; Coste 1994 : 202 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 7 1988 : 310 {e} ; Harris 1995 : 63 {e} ; Ozenda et Clau-
{07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Cozette 1906 : zade 1970 : 194 {f } ; Cabanès 1900 : 44 {30} ; Choisy
245 {60} ; Crozals 1914 : 264 {34} ; Crozals 1923 : 109 1949 : 108 {71, 73} ; Crozals 1908 : 549 {34} ; Fagot
{2b} ; Crozals 1923 : 72-73 {83} ; Crozals 1924 : 114 1906 : 228 {31} ; Genty 1934 : 112 {21} ; Graves 1857 :
{83} ; Derrien et al. 2018 : 289 {37} ; Derrien et al. 2019 : 193 {60} ; Hue 1896 : 194 {73} ; Lamy 1880 : 502 {63} ;
102 {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {55} ; Du Colombier Marc 1908 : 427 {12} ; Olivier 1900-1903 : 266-267
1901 : 94 {45} ; Fagot 1906 : 227 {31} ; Galinou 1955 : {61} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 41 {(21)} — Rem.
20 {53} ; Genty 1934 : 112 {21} ; Graves 1857 : 193 {60} ; Connu seulement par des mentions anciennes.
723

Naetrocymbe saxicola (A. Massal.) R. C. Harris — Syn. [cr] — 64! — Sur le thalle de Lobaria pulmonaria — Etayo
Arthopyrenia saxicola A. Massal., Leiophloea saxicola (A. et Diederich 1996 : 102-107 {e}.
Massal.) Riedl, Naetrocymbe massalongiana (Hepp) R. C. Nectriopsis Maire — Ascomycètes non lichénisés,
Harris, Pyrenocollema saxicola (A. Massal.) Coppins, Sagedia lichénicoles ou non — Rossman et al. 1999 : 1-248 {m} ;
massalongiana Hepp — Lichénisé, non lichénicole — Côte- Samuels 1988 : 1-78 {m}.
d’Or, massif du Jura, Haute-Savoie (Salève), Alpes, Rhône, Nectriopsis hirta Etayo — Non lichénisé, lichénicole —
Midi et Pyrénées. Peu commun. Non menacé [lc] — 01!, Haute-Saône (Plancher-les-Mines : 2 km au S du ballon de
04!, 06!, 13!, 21r, 25!, 26!, 31a, 39!, 64!, 65!, 66!, 69!, 73a, Servance, alt. 990 m ; Haut-du-Them-Château-Lambert :
74!, 82!, 83!, 84! — Saxicole, sur parois ou surfaces incli- ballon de Servance, alt. 1200 m ; sur Porina leptalea ; Brac-
nées de roches calcaires, non loin des sommets et se dessé- kel et al. 2018). Extrêmement rare : deux stations connues
chant rapidement après les pluies, omninocalcicole, baso- en France — 70r — Sur divers lichens crustacés ou folia-
phile, modérément xérophile ou mésophile, astégophile, cés (Parmelia sulcata, Pertusaria s. l. spp., Phlyctis argena,
peu héliophile, non nitrophile. Étages supraméditerranéen Physconia venusta, Porina leptalea) — Brackel 2015 : 250
supérieur et surtout montagnard, plus rarement au subalpin {e} ; Etayo 2010 : 136-138 {e} ; Brackel et al. 2018 : 199,
inférieur. Ombroclimats subhumide et humide. Naetro- 203 {70}.
cymbetum saxicolae — Clauzade et Roux 1989 : 76 {e} ; Nectriopsis indigens (Arnold) Diederich et Schroers —
Harris 1995 : 62 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 195 {f, Syn. Nectria indigens (Arnold) Rehm, Secoliga indigens
montagnes} ; Roux 2009 : 127-142 {e, 01, 13, 26, 83, 84, Arnold — Non lichénisé, lichénicole — Calvados, Moselle,
66, 74} ; AFL (collectif ) 2002 : 22 {74} ; Bugnon 1962 : 13, Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable
14, 15 {21} ; Bugnon et Poinsot 1963 : 39 {21} ; Choisy [vu] — 06!, 14!, 57!, 73! — Parasite de lichens crusta-
1949 : 108 {73} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 17, 18, 20 cés saxicoles-calcicoles — Clauzade et al. 1989 : 57 {m} ;
{26} ; Houmeau et Roux 1991 : 547 {65} ; Hue 1896 : 193 Diederich et al. 2020 : http://www.lichenology.info {m,
{73} ; Martin et al. 2018 : 22, 39, 42 {01, 39} ; Müller 57} ; Sérusiaux et al. 1999 : 56 {e} ; Lagrandie 2014 (non
(Argoviensis) 1862 : 77 {74} ; Puget 1866 : xci {74} ; publié, 14, La Rivière-Saint-Sauveur : pied du pont de
Roux 1976 : 20 {06, 26} ; Roux 1978 : 106, 108 {06, 13, Normandie, sur Scutula circumspecta sur Sambucus nigra,
26, 83, 84} ; Roux 1982 : 213 {83} ; Roux 1984 : 83 {06} ; 2014/08/15, leg. et herb. J. Lagrandie, det. A. Gardien-
Roux 2014 (non publié, 04, Rougon : les Traverses, alt. net) ; Roux 1976 : 26 {06} ; Roux 1978 : 79 (viii), 119
1060 m, sur paroi N d’une crête de calcaire très cohérent {06} ; Signoret et Diederich 2000 : 6 {57}.
et compact (jurassique supérieur), 2014/10/24, leg., det. Nectriopsis micareae Diederich, van den Boom et
et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 164 {82} ; Roux et al. G. Ernst — Non lichénisé, lichénicole — Pas-de-Calais
2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Saint-Étienne-au-Mont : forêt domaniale d’Écault, près
(Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 du parking à l’O de la route d119, sur Pinus sylvestris, alt.
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et 65 m, 2000/08/12, leg. P. Diederich et J. Signoret, det. P.
Gueidan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Vallade Diederich). Extrêmement rare : une seule station connue
et Gardiennet 2016 : 41 {(21)} ; van den Boom et Brand en France. Patrimonial d’intérêt international. En danger
1991 : 25 {39} ; Vivant 1978 : 13 {64} — Rem. Non sensu critique d’extinction [cr] — 62! — Sur le thalle de Micarea
Diederich et Sérusiaux 2000. Naetrocymbe massalongiana viridileprosa — Sérusiaux et al. 1999 : 57-58 {e} ; Sparrius
n’est pas distinct de N. saxicola (Roux 2009). Le lichen et al. 2002 : 70 {62}.
signalé comme Arthopyrenia inconspicua dans la Drôme Nectriopsis physciicola D. Hawksw. et Earl.-Benn —
(Roux 1976 : 20) est en réalité N. saxicola (Roux 2009 : Non lichénisé, lichénicole — Côte-d’Or, Ardèche et
138) ; il en est peut-être de même de celui mentionné dans Lozère. Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En
les Pyrénées-Orientales par Nylander (1891 : 22) et de danger critique d’extinction [cr] — 07!, 21!, 48! — Sur
celui mentionné en Haute-Savoie, dans le Salève (Clerc Physcia aipolia et P. stellaris, exceptionnellement et par
2004 : 32). Voir également sous Verrucaria pinguicula. accessibilité sur Melanohalea exasperata — Earland-Ben-
Nanostictis M. S. Christ. — Ascomycètes non liché- nett et al. 2006 : 245 {e} ; Gardiennet (non publié, 07,
nisés, lichénicoles — Christiansen 1954 : 59-65 {e}. Saint-Jean-Roure : Grange-de-Sagne, sur Physcia aipolia
Nanostictis christiansenii Etayo — Non lichénisé, et Melanohalea exasperata sur branche de Sorbus aucuparia
lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Mendive : forêt dans un pré, alt. 1000 m, 2013/04/15, leg., herb. et det.
d’Iraty, 500 m au S du chalet Pedro, alt. 1000 m). Extrê- A. Gardiennet) ; Gardiennet 2015 (non publié, 48, Le
mement rare : une seule station connue en France. Patrimo- Massegros, sur Xanthoria parietina, 2015/08/10, leg. Y.
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Mourgues, herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardiennet
724

2017 (non publié, 21, Val-Suzon : en Neudry, sur Physcia méso-, supra-méditerranéen et collinéen. Ombroclimats
aipolia croissant sur le rhytidome d’un feuillu, 2017/01/26, subhumide et humide. Neocolero bouteillei–Fellhaneretum
leg., herb. et det. A. Gardiennet). bouteillei — Roux, Bricaud, Sérusiaux et Coste 1994 :
Neocatapyrenium H. Harada — Ascomycètes liché- 459-474 {e, 12, 30, 64, 78sl, 84} ; Bricaud 1996 : tab. 24
nisés, non lichénicoles — Breuss 1990 : 127-132 {m} ; {84} ; Bricaud 2004 : 133, 137, 138, 139, 140, 141, 158,
Breuss 1996 : 41 {m}. 166, 170, 175 {06, 30, 84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
Neocatapyrenium radicescens (Nyl.) Breuss — Syn. Bricaud et al. 1993 (CLLFM vii) : 316-318 {30, 64} ;
Catapyrenium radicescens (Nyl.) Breuss, Verrucaria radices- Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 101 {30} ; Coste 2012
cens Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Savoie (Mau- (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ;
rienne), Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes. Très rare. Patri- Farou 2016 : 147 {24, 46} ; Ferrez 2013 (non publié, 70,
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- Frotey-lès-Vesoul, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Gonnet
tion [cr] — 05c, 06!, 73! — Saxicole (sur roche plus ou et Gonnet 2015 (non publié, 24, Salignac-Eyvigues : route
moins fissurée), saxiterricole ou terricole (sur croûtes gyp- vers Barbeyroux, près de Bourzolles, alt. 200 m, sur Fell-
seuses), calcifuge, subneutrophile ou acidophile, mésophile hanera bouteillei sur Buxus sempervirens, 2015/05/18, leg.,
ou xérophile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile. herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2015
De l’étage supraméditerranéen à l’étage alpin. Ombrocli- (non publié, 46, Mayrac, alt. 250 m ; Lachapelle-Auzac,
mats humide et hyperhumide — Breuss 1990 : 129-130 alt. 120 m ; sur Fellhanera bouteillei sur feuilles de Buxus
{e, 05} ; Choisy 1953 : 180 {(05)} ; Nylander 1863 : 403- sempervirens, 2015/05/17-18, leg., herb. et det. D. et O.
404 {05} ; Roux 2015 (non publié, 73, Bramans : pont Gonnet) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 190
des Guniers, alt. 1230 m, station hélioxérothermique, sur {30, 34} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux
affleurement de gypse pulvérulent, 2015/04/03, leg. J.-L. et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Valance 2019 (non
Garraud, herb. et det. C. Roux) ; Roux et al. 2012 (Roya- publié, 06, Vins-sur-Caramy : dans la ripisylve du Caramy,
Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 alt. 190 m, sur feuilles de Buxus sempervirens, 2019/04/19,
{06}. leg., det. et herb. J. Valance).
Neocoleroa Petr. — Ascomycètes non lichénisés, Neolamya Theiss. et Syd. — Ascomycètes non liché-
lichénicoles ou non. nisés, lichénicoles.
Neocoleroa inundata (Vain.) Diederich — Syn. Artho- Neolamya peltigerae (Mont.) Theiss. et Syd. — Syn.
nia exilis f. inundata Vain. — Non lichénisé, lichénicole — Ophiobolus thallicola (Ces. et De Not.) Sacc. ; incl. Ophiobo-
Nord (sans localité) et Jura (Saint-Claude : cascade du lus peltigerarum (Arnold) Berl. et Voglino — Non lichénisé,
Flumen, sur Fellhanera subtilis sur feuilles de Buxus, le long lichénicole — Haute-Vienne (près de Limoges). Extrême-
d’un ruisseau, Diederich et al. 2014). Extrêmement rare : ment rare : une seule station connue en France. Patrimo-
deux stations connues en France. Patrimonial d’intérêt nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction
international. En danger critique d’extinction [cr] — 39!, [cr] — 87a — Sur thalle de Peltigera spp. — Clauzade et
59a — Sur le thalle de Bacidina arnoldiana, B. caligans, al. 1989 : 58, 67 {m} ; Clauzade et Roux 1976 : 32 {m, 87}.
B. inundata et de Fellhanera subtilis — Diederich et al. Nephroma Ach. — Ascomycètes lichénisés, non liché-
2020 : http://www.lichenology.info {m, 39} ; Sérusiaux nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 527-528 {e} ; Clau-
et al. 1999 : 58-61 {m, (59?)} ; Bouly de Lesdain 1914 zade et Roux 1989 : 98 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Suppl. 1) : 158 {59} — Rem. Le spécimen mentionné par 347-348 {f }.
Bouly de Lesdain (1914 : 158) dans le Nord, sous le nom Nephroma bellum (Spreng.) Tuck. — Syn. Nephroma
de Pharcidia frigida sur Bacidina inundata est certainement laevigatum auct. [non Ach.], Nephromium subtomentellum
Neocoleroa inundata selon Sérusiaux et al. (1999). (Nyl.) Cromb. — Lichénisé, non lichénicole — Vosges,
Neocoleroa lichenicola (Hansf.) M. E. Barr — Non Côte-d’Or, massif du Jura, Alpes, Massif central, Vaucluse
lichénisé, lichénicole — Rem. Deux sous-espèces, dont une (mont-Ventoux), Pyrénées et Corse. Peu commun. Poten-
seule connue en France. tiellement menacé [nt] — 01r, 04!, 15!, 19!, 2a!, 2br, 21!, 25!,
Neocoleroa lichenicola subsp. bouteillei (Bricaud, Cl. 38!, 39!, 63a, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 84!, 88! — Corticole, sur
Roux et Sérus.) M. E. Barr — Syn. Wentiomyces lichenicola feuillus (Acer, Fagus, Fraxinus, Salix), principalement sur la
subsp. bouteillei Bricaud, Cl. Roux et Sérus. — Non liché- base moussue du tronc, plus rarement lignicole ou saxicole-
nisé, lichénicole — Île-de-France, Haute-Saône et Midi. calcifuge, subneutrophile ou modérément acidophile, aéro-
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinc- et substrato-hygrophile, euryphotique (surtout photophile
tion [en] — 06!, 12!, 24!, 30!, 34!, 46!, 64!, 70!, 78sl!, 81r, mais non héliophile), non nitrophile. Étages montagnard et
83!, 84! — Sur le thalle de Fellhanera bouteillei. Étages subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Nephro-
725

metum belli — Ozenda et Clauzade 1970 : 348 {f } ; Asta subhumide, humide et hyperhumide. Nephrometum laevi-
[coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1972 : 100 gati — Abbayes 1926 : 40 {85} ; Abbayes 1932 : 24 {66} ;
{73} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Darnis in Col- Abbayes 1934 : 71, 81, 90, 103, 127, 141, 150 {22, 29,
lectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Delzenne-Van Haluwyn et 35, 56, 85} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 23} ; Aptroot
Géhu 1976 : 8 {39} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 6 et al. 2007 : 60 {29} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bauvet 2005 :
{01} ; Gonnet et Gonnet 2013 (non publié, 2A, Bastelica : 182-183 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102
boucle de la route d27 avant Bastelica, alt. 900 m, leg., det. {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ; Bégay 1998 : 11
et herb. D. et O. Gonnet) ; Lamy 1880 : 377 {63} ; Martin {16} ; Béguinot 2012 : 18 {21, 52} ; Berner 1947 : 126
et al. 2018 : 11 {39} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Rous- {13, 83} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Bouly de Lesdain 1906
sillon) : 142 {66} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ;
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256 {2a, 2b} ; Vallade {83} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ;
et Gardiennet 2016 : 41 {21} ; van den Boom et Brand Bugnon 1956 : 12, 13 {21} ; Choisy 1951 : 213, 1953 :
1991 : 30 {01, 25} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non 184 {01, 07, 30, 34, 42, 63, 71, 74, 83} ; Clauzade et Ron-
publié, dépt 21) ; Werner 1973 : 332 {20} ; Werner et don 1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5
Deschâtres 1968 : 199 {2a} ; Werner et Deschâtres {30} ; Commerçon 2003 : 17 {2a, 2b} ; Coppins 1971 :
1970 : 267 {2b} — Rem. La mention de cette espèce par 162 {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {30} ;
Bartoli et al. 2011 dans les Hautes-Pyrénées est erronée Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Crozals 1908 : 516
selon D. Masson (2017, non publié) : confusion avec N. {34} ; Crozals 1913 : 175 {34} ; Crozals 1923 : 89 {2b} ;
laevigatum à médulle peu colorée. Crozals 1924 : 96 {83} ; Derrien et al. 2018 : 289 {37} ;
Nephroma helveticum Ach. — Lichénisé, non lichéni- Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Fagot 1906 : 178 {31} ;
cole — Auvergne et Hautes-Pyrénées. Très rare. Patrimo- Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 6, 7 {01} ; Flahault et
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Hue 1899 : lxxviii {83} ; Gonnet et al. 2013 : 21, 26, 56
[cr] — 15a, 63a, 65a — Corticole, sur tronc, branches ou {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 67, 70, 71 {2a} ; Gourdon
branchettes de feuillus (Fagus) ou de conifères (Abies, Picea), [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 179 {31} ; Guilloux et
acidophile, très aérohygrophile, euryphotique (surtout pho- al. 2000 : 39-40 {2a, 2b} ; Harmand 1896 : 242-243 {68,
tophile ou modérément héliophile), non nitrophile. Étages 88, 90} ; Harmand 1909 : 680-683 {f, 07, 12, 14, 30, 34,
montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype- 39, 54, 63, 65, 66, 72, 85, 86, 88} ; Houmeau 2001 : 527
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 527 {e} ; Ozenda {85} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {64} ; Hue 1889 : 221
et Clauzade 1970 : 348 {f, (63, 65)} ; Harmand 1909 : {15} ; Hue 1894 : 295 {14} ; Hue 1896 : 241 {73} ; Hue
679-680 {f, 63, 65} ; Hue 1889 : 221 {15} ; Lamy 1880 : 1908 : 9 {40} ; Lamy 1880 : 376 {63, 87} ; Lamy 1883 : 356
377 {63} ; Lamy 1883 : 357 {65} — Rem. Pas de mention {65} ; Lutz et Maire 1901 : clxxvi {2a} ; Maheu 1907 :
récente. 234 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 63 {2a, 2b} ; Maheu
Nephroma laevigatum Ach. — Syn. Nephroma laeviga- et Gillet 1926 : 28 {2b} ; Marc 1908 : 388 {12, 30} ;
tum f. normannum (Hue) Grummann, Nephroma lusitani- Martin et al. 2018 : 11 {39} ; Massé 1966 : 878 {29} ;
cum Schaer., Nephroma lusitanicum var. subreagens Gyeln., Mies 2015 : 479 {87} ; Monnat et al. 2017 : 45 {(35)} ;
Nephroma sublusitanicum Gyeln., Nephroma subpubescens Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 284 {66} ;
Gyeln., Nephromium laevigatum (Ach.) Nyl., Nephromium Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 5, 56 {66} ;
lusitanicum (Schaer.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Olivier 1897 : 151-152, 152-153 {14, 35, 50, 61, 85} ;
À peu près partout en France, y compris en Corse, surtout Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Parrique (Gasilien)
dans les basses montagnes. Assez commun. Non menacé 1898 : 67 {15, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 77 {74} ;
[lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 11!, 12!, 13!, 14a, 15!, 16r, 19!, Picquenard 1904 : 110-111 {29} ; Puget 1866 : lxxxviii
2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 26!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, {74} ; Richard 1877 : 18 {79} ; Rondon 1949 : 18 {83} ;
36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 42a, 46!, 47!, 48!, 50a, 52!, 54a, 56!, Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 32 {83} ; Rondon 1977 :
61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70a, 71!, 72a, 73a, 74a, 79a, 81r, 194 {83} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux
83!, 84!, 85!, 86a, 87r, 88r, 90a — Corticole ou sur mousses et al. 2006 (AFL Lozère) : 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses
corticoles, sur tronc de feuillus (Acer, Fagus, Quercus), plus Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118
rarement sur rochers moussus, de subneutrophile à modé- {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux
rément acidophile, aérohygrophile, euryphotique (surtout et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et al.
photophile), non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
inférieur à l’étage montagnard supérieur. Ombroclimats 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux
726

et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256 {2a, 2b} ; Roux et Guei- Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43, 63} ; Gueidan et Roux
dan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Sipman 2000 : 2002 : 36 {74} ; Harmand 1896 : 243 {57, 67, 68, 70,
48 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 41 {21} ; van den 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Hue 1889 : 221
Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom et Breuss {15} ; Hue 1894 : 296, 310 {14, 50} ; Hue 1896 : 241 {73} ;
2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Kieffer 1895 : 46 {57} ; Lamy 1880 : 376 {63, 87} ; Marc
Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt 21) ; Vězda 1908 : 388 {12} ; Martin et al. 2018 : 11 {39} ; Moreau et
1965 : Lich. sel. exsicc. n° 354 {83} ; Werner 1962 : 67 Moreau 1932 : 9 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 493
{88} ; Werner 1973 : 332 {20} ; Werner et Deschâtres {65} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 30 {74} ; Nylander
1970 : 267 {2b} ; Wirth 1974 : 391 {68} ; Zschacke 1927 : 1856 : 550 {63} ; Nylander 1896 : 40 {77} ; Olivier 1897 :
9 {2b}. 152 {14, 35, 49, 50, 61, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
Nephroma parile (Ach.) Ach. — Syn. Nephroma laevi- 67 {15, 63} ; Picquenard 1904 : 111 {29} ; Puget 1866 :
gatum f. reagens (B. de Lesd.) Zahlbr., Nephroma laevigatum lxxxviii {74} ; Richard 1877 : 18 {79} ; Rondon 1958 :
f. sorediatum Schaer., Nephroma parile f. reagens (B. de 143 {84} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux
Lesd.) Grummann, Nephroma reagens (B. de Lesd.) Gyeln., et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006
Nephromium parile f. reagens B. de Lesd. — Lichénisé, non (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
lichénicole — À peu près partout en France, y compris en doc-Roussillon) : 142 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007
Corse, surtout dans les régions montagneuses. Assez com- (Aigoual) : 118 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) :
mun. Non menacé [lc] — 01r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 12!, 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux
14a, 15!, 16r, 19!, 2a!, 2ba, 21!, 22r, 23!, 24!, 25r, 29!, 30!, et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 {66} ; Roux et
31!, 33!, 34!, 35a, 38!, 39!, 40!, 43!, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 52!, al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
53a, 56!, 57a, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 70r, 71a, 72!, Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
73!, 74!, 77!, 79a, 83!, 84!, 85a, 87!, 88r — Surtout corticole et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 45 {06} ; Roux et coll. 2013
et sur mousses corticoles, principalement sur feuillus, plus (Catal. Corse) : 256 {2a, (2b)} ; Vallade et Gardiennet
rarement saxicole-calcifuge ou sur mousses saxicoles-calci- 2016 : 41-42 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 :
fuges, moyennement acidophile ou subneutrophile, aéro- et 30 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; van
substrato-hygrophile, astégophile, euryphotique (surtout Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 120,
photophile), non ou peu nitrophile. De l’étage collinéen à 139 {72} ; Vivant 1988 : 68 {64} ; Werner 1962 : 69 {68,
l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. 88} ; Werner 1973 : 332 {20} ; Werner et Deschâtres
Lobarion pulmonariae — Bouly de Lesdain 1922 : 766 1968 : 199 {2a} ; Zschacke 1927 : 9 {2b} — Rem. La f.
{65} ; Clauzade et Roux 1985 : 528 {e} ; Ozenda et Clau- reagens est sans valeur : même chimisme que la f. nominale,
zade 1970 : 348 {f } ; Abbayes 1932 : 24 {66} ; Abbayes mais substances (triterpénoïdes) en plus grande quantité,
1934 : 127, 141, 150 {22, 29, 85} ; AFL (collectif ) 1984 : donc réaction K + (jaune) bien visible.
12 {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Nephroma resupinatum (L.) Ach. — Syn. Nephroma
Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et filarszkyanum Gyeln., Nephroma laevigatum var. papyra-
al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : ceum (Hoffm.) Nyl., Nephroma papyraceum (Hoffm.) Th.
182-183 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2012 : Fr., Nephroma rameum (Schaer.) A. Massal., Nephroma
67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : resupinatum f. rameum (Schaer.) Harm., Nephroma tomen-
205 {07} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Béguinot 2012 : 18 {21, tosum (Hoffm.) Flot., Nephromium tomentosum (Hoffm.)
52} ; Boissière 1979 : 86 {77} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Nyl., Nephromium tomentosum f. papilluliferum Harm. —
Boissière et al. 1989 : 7, 8 {74} ; Bouly de Lesdain 1906 Lichénisé, non lichénicole — Çà et là, surtout dans les
(Luxeuil) : 673 {70} ; Brackel et al. 2018 : 196 {70, 88} ; montagnes, y compris en Corse. Assez commun. Non
Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2008 : 142 menacé [lc] — 01!, 04!, 05a, 06!, 07!, 09!, 12a, 15!, 2br,
{29} ; Bugnon 1956 : 12, 13, 14 {21} ; Caillet et al. 2011 : 21a, 25a, 26!, 29a, 30!, 31!, 34!, 38!, 39!, 42a, 48!, 50a, 53a,
100, 112, 113 {68} ; Choisy 1951 : 213 {01, 71, 73, 74} ; 60a, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 71a, 72a, 73!, 74!, 84!, 88! —
Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Ron- Corticole (sur rhytidome altéré, principalement sur le tronc
don 1959 : 386 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 de vieux feuillus : Fagus, Acer, Castanea, plus rarement sur
{66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Coppins branches) ou muscicole (sur mousses corticoles ou saxi-
1971 : 162 {22, 29, 56} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 coles-calcifuges), plus rarement saxicole ou même terricole,
{66} ; Crozals 1913 : 175 {34} ; Delzenne-Van Haluwyn calcifuge, moyennement acidophile, très aérohygrophile,
et Géhu 1976 : 8 {39} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Fiore- peu ou pas stégophile, substratohygrophile, sciaphile ou
Donno 2003 (annexe 2) : 7 {01} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; photophile mais non héliophile, non ou peu nitrophile.
727

Surtout à l’étage montagnard, plus rarement au collinéen louteux) ou corticole (à la base de troncs), acidophile ou
ou au subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. subneutrophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas
Nephrometum belli — Clauzade et Roux 1985 : 527 {e} ; stégophile, euryphotique, non nitrophile. Étages thermo-,
Ozenda et Clauzade 1970 : 348 {f } ; Abbayes 1934 : 155 méso-, supra-méditerranéen et collinéen. Ombroclimats
{Massif armoricain} ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Asta subhumide et humide — James et White 1987 : 261-263
1973 : 36 {38} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet {m, 20, 84} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2007 :
2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 94-95 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 197 {07} ; Bricaud
102 {63} ; Boissière 1994 : 7, 12 {63} ; Brackel et al. 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud
2018 : 196 {88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Caba- et al. 1991 (CLLFM v) : 147 {83} ; Bricaud et al. 1993
nès 1900 : 29 {30} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; (CLLFM vii) : 312 {30} ; Gonnet et al. 2013 : 56 {2b} ;
Choisy 1951 : 212-213, 1953 : 184 {01, 05, 30, 38, 42, Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ; Monnat 2012 (non publié,
71, 73, 74} ; Choisy 1960 : 404 {74} ; Companyo 1864 : 29, Querrien, leg. et det. J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ;
816 {66} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 7 {01} ; Genty Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 16 {30} ; Roux et al. 2006
1934 : 94 {21} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
45, 179 {31} ; Graves 1857 : 174 {60} ; Harmand 1896 : doc-Roussillon) : 142 {30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 2011
242-243 {68, 88} ; Harmand 1909 : 677-680 {f, 12, 25, (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
30, 31, 39, 50, 53, 61, 63, 65, 68, 72, 74, 88} ; Houmeau Corse) : 257 {2a, 2b} — Rem. Probablement plus répandu
et Roux 1981 : 96 {15} ; Hue 1889 : 221 {15} ; Hue 1896 : dans l’Ouest où il a pu être confondu avec N. laevigatum.
241 {38} ; Lamy 1880 : 377 {63} ; Lamy 1883 : 356 {65} ; Nephromopsis Müll. Arg. — Syn. Flavocetraria Kär-
Lutz et Maire 1901 : clxxvi {2b} ; Maheu et Gillet nefelt et A. Thell, Tuckermannopsis Gyeln., Tuckermanopsis
1914 : 63 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 57 {68} ; Gyeln., Tuckneraria Randlane et A. Thell — Ascomycètes
Marc 1908 : 388 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11, 13, 22 lichénisés, non lichénicoles — Ahti et Thell in Thell
{01, 39} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Moreau et Moreau et Moberg 2011 : 105-106 {e} ; Randlane et Thell in
1932 (monts Dore) : 46 {63} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; Thell et Moberg 2011 : 52-55 {e} — Rem. À la suite
Nylander 1878 : 454 {2b} ; Olivier 1897 : 153-154 {50, de Divakar et al. (2017) et de Thell et al. (2018 : 131-
53, 61, 72} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique 132), nous incluons Flavocetraria et Tuckermannopsis dans
(Gasilien) 1898 : 67 {15, 63} ; Payot 1861 : 427 {74} ; le genre Nephromopsis.
Payot et Harmand 1901 : 77 {74} ; Puget 1866 : lxxxviii Nephromopsis chlorophylla (Willd.) Divakar, Crespo
{74} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; et Lumbsch — Syn. Cetraria chlorophylla (Willd.) Vain.,
Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. Cetraria scutata auct. [non (Wulfen) Poetsch], Cetraria
2006 (Languedoc-Roussillon) : 142 {(30), 34, 48} ; Roux sepincola var. ulophylla Ach., Cetraria ulophylla (Ach.)
et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 Rebent., Platysma chlorophyllum (Willd.) Vain., Platysma
(Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- sepincola var. ulophylla (Ach.) Nyl., Platysma ulophyllum
Orientales) : 21 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; (Ach.) Nyl., Tuckermannopsis chlorophylla (Willd.) Hale,
Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 256-257 {(20)} ; Séguy Tuckermanopsis chlorophylla (Willd.) Hale — Liché-
1950 : 45 {31} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 {(21)} ; nisé, non lichénicole — Régions humides et surtout très
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : humides, y compris en Corse. Peu rare sauf dans la région
68 {64} ; Vouaux 1912 : 205 {m, 29} ; Werner 1962 : 68 méditerranéenne où il est très rare. Potentiellement menacé
{88} ; Werner 1973 : 332 {20} ; Werner et Deschâtres [nt] — 01r, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 12a, 15a, 17!, 19!,
1968 : 199 {2b} ; Werner et Deschâtres 1970 : 267 {2b} ; 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35!, 38!, 39r,
Wirth 1974 : 391 {68, 88} ; Zschacke 1927 : 9 {2b} — 40!, 47!, 50!, 54a, 56a, 57a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 71a,
Rem. Pas d’observation récente dans l’Oise et le Massif 73!, 74!, 84a, 85a, 87!, 88! — Corticole, sur conifères ou
armoricain. La mention de cette espèce par Berner (1947 : plus rarement sur feuillus, isolés ou peu denses, de moyen-
126) dans le massif de la Sainte-Baume (Bouches-du-Rhône nement à très acidophile, mésophile ou aérohygrophile,
et surtout Var) est vraisemblablement erronée. peu ou pas stégophile, euryphotique (surtout photophile
Nephroma tangeriense (Maheu et A. Gillet) Zahlbr. — ou héliophile), thermophobe, non ou peu nitrophile.
Syn. Nephromium tangeriense Maheu et A. Gillet — Liché- Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et
nisé, non lichénicole — Bretagne, Midi méditerranéen et hyperhumide. Pseudevernietum furfuraceae — Clauzade
Corse. Peu commun. Potentiellement menacé [nt] — 04!, et Roux 1985 : 284 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
06!, 07!, 2a!, 2b!, 29!, 30!, 34!, 48!, 56!, 66!, 83!, 84! — 634 {f } ; Abbayes 1934 : 123, 138, 149, 152, 155 {22,
Saxicole, plus rarement terricole (sur talus de sol cail- 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 9 {19} ; AFL (collectif )
728

1985 : 6 {19, 23} ; Aptroot et al. 2007 : 63 {29} ; Asta et Clauzade 1970 : 635-636 {f, montagnes, assez fréquent
[coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; au-dessus de 1200 m} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131,
Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2007 : 90-91 {07} ; 140 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta et al. 1972 : 102
Bauvet 2012 : 70 {63} ; Brackel et al. 2018 : 198 {88} ; {73} ; Bauvet 2005 : 174-175 {07} ; Bauvet 2012 : 64
Bricaud 2008 : 135 {29} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {63} ; Bauvet 2018 : 99 {63} ; Bertrand et Roux 2016 :
{68, 88} ; Choisy 1952 : 174 {07, 71, 74} ; Crozals 1913 : 59 {04} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière et al. 1989 :
170 {34} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 14 {74} ; Braun-Blanquet 1923 : 195 {(15, 63, massif des
{88} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 1 {01} ; Florence Vosges)} ; Choisy 1952 : 172, 1953 : 184 {01, 05, 15, 63,
et coll. 2019 : 255 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 70 65, 73, 74, 88} ; Choisy 1960 : 407 {63, 73, 74, 88} ; Clau-
{63} ; Guilloux et al. 2000 : 36 {2a} ; Harmand 1896 : 202 zade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Gavériaux et Roux
{57, 88} ; Harmand 1909 : 598-599 {f, 07, 12, 15, 29, 30, 2015 : 66 {63} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
33, 35, 54, 56, 57, 74, 85, 87, 88} ; Hue 1889 : 219 {15} ; 171, 173 {31} ; Harmand 1896 : 201 {68, 88} ; Harmand
Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 214 {47} ; Kief- 1907 : 429-430 {f, 15, 63, 65, 73, 74, 88} ; Houmeau
fer 1895 : 45 {57} ; Lamy 1880 : 363 {87} ; Massé 1964 : et Roux 1981 : 93 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 548
133 {35, 56} ; Monnat et al. 2017 : 22, 35, 56 {(35)} ; {66} ; Hue 1889 : 219 {15} ; Hue 1896 : 227 {73} ; Lamy
Olivier 1900 : 12-13 {29, 35, 56, 85} ; Ozenda 1950 : 44 1880 : 363 {63} ; Lamy 1883 : 348 {65} ; Maheu 1907 : 234
{06} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 1958 : {73} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 49 {63} ;
146 {84} ; Rose et al. 1979 : 92, 95 {61} ; Roux 1984 : 85 Moreau et Moreau 1934 : 494 {65} ; Nylander 1856 :
{06} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 76 {30} ; Roux 550 {63} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Ozenda 1950 :
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 109 {30, 34} ; Roux 44 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 {65} ; Ozenda
et al. 2007 (Aigoual) : 116 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut- et Séguy 1948 : 143 {31} ; Payot 1861 : 426 {74} ; Payot
Verdon) : 47 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 49 et Harmand 1901 : 74 {74} ; Poumarat et coll. 2014 : 17
{04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 48, 67 {66} ; {66} ; Prost 1827 : 60 {48} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 68 {06} ; Roux et al. 2013 et al. 2005 (mont Lozère) : 214 {48} ; Roux et al. 2006
(Haut-Var) : 45 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : (Languedoc-Roussillon) : 109 {34, (48, 66)} ; Roux et al.
50 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 300 {2a, (2b)} ; 2011 (Haut-Verdon) : 40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
Signoret et Diederich 2003 : 220 {57} ; Sipman 2000 : Ubaye) : 42 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
47 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 61 {(21)} ; van 19, 67 {66} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Séguy
den Boom et Brand 1991 : 26 {39} ; Van Haluwyn 1983 : 1950 : 45 {31} ; van den Boom et Breuss 2002 : 13 {15} ;
118, 128, 135 {50, 61} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 Vivant 1988 : 31 {64} ; Werner 1962 : 65 {68, 88} —
(non publié, dépt 21) ; Werner 1973 : 325 {20} ; Werner Rem. Voir la remarque sous Nephromopsis.
Nephromopsis laureri (Kremp.) Kurok. — Syn. Cetraria compli-
et Deschâtres 1970 : 262, 276 {2a, 2b} ; Zschacke 1927 : cata Laurer, Cetraria laureri Kremp., Platysma laureri (Kremp.) Nyl.,
22 {2b} — Rem. La mention de cette espèce par Dughi et Tuckneraria laureri (Kremp.) Randlane et A. Thell — Lichénisé, non
Ducos (1938 : 208, sub Cetraria ulophylla) dans la forêt lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en Italie
de la Sainte-Baume (Var) n’a pas été confirmée. Voir la et en Suisse — Corticole, sur tronc de conifères et feuillus, acidophile,
très aérohygrophile, astégophile, photophile mais non ou peu héliophile,
remarque sous Nephromopsis. thermophobe, forestier (principalement dans des forêts mixtes de Fagus
Nephromopsis cucullata (Bell.) Divakar, Crespo et et Abies, mais également sur Larix). Étages montagnard et subalpin.
Lumbsch — Syn. Allocetraria cucullata (Bellardi) Randlane Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 283 {e} ;
et Saag, Cetraria cucullata (Bellardi) Ach., Flavocetraria Ozenda et Clauzade 1970 : 634 {rf } — Rem. Bien que cette espèce
n’ait pas été signalée en France, trois spécimens récoltés par J. Vivant
cucullata (Bell.) Kärnefelt et A. Thell — Lichénisé, non dans les Pyrénées ont été déterminés par lui sous le nom de Cetraria
lichénicole — Massif des Vosges, Ain, Alpes, Massif cen- laureri : le premier récolté dans les Pyrénées-Atlantiques (Banca : vallée
tral, Pyrénées. Assez commun dans les Alpes. Non menacé des Aldudes, alt. 500 m, 1972/04/20, herb. marssj) est en réalité une
[lc] — 01a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 15!, 23r, 31a, 34a, forme de Platismatia glauca ; les deux autres, conservés dans l’herbier
de D. Masson (ex herb. J. Vivant), ont été trouvés dans les Hautes-
38!, 43!, 48a, 63!, 64!, 65a, 66!, 68r, 73!, 74!, 88r — Ter-
Pyrénées (Saint-Pé-de-Bigorre : vallée de la Génie Longue (alt. 700 m,
ricole (sur sol calcaire ou non) ou détriticole, dans des 1995/06/08) et vallée de la Génie Braque (alt. 900 m, 1995/06/15) sont
tonsures de pelouses ou de landes rapidement déneigées, en fait des Cetrelia olivetorum. Voir la remarque sous Nephromopsis.
de très acidophile à modérément basophile, xérophile, asté- Nephromopsis nivalis (L.) Divakar, Crespo et Lumbsch —
gophile, héliophile, anémophile, non ou peu nitrophile. Syn. Allocetraria nivalis (L.) Randlane et Saag, Cetraria
Étages montagnard supérieur (rare), subalpin et alpin. nivalis (L.) Ach., Flavocetraria nivalis (L.) Kärnefelt et A.
Ombroclimats humide et hyperhumide. Thamnolietum ver- Thell — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Ain, Saône-
micularis — Clauzade et Roux 1985 : 286 {e} ; Ozenda et-Loire, Alpes, Massif central et Pyrénées. Assez commun
729

dans les Alpes. Non menacé [lc] — 01r, 04!, 05!, 06!, 09!, Nesolechia oxyspora (Tul.) A. Massal. — Non lichénisé,
15a, 31!, 38!, 42a, 63!, 64!, 65!, 66!, 71a, 73!, 74!, 88! — lichénicole.
Terricole (sur sol calcaire ou non) ou détriticole, dans des Nesolechia oxyspora (Tul.) A. Massal. var. oxyspora —
tonsures de pelouses ou de landes rapidement déneigées, Syn. Biatora oxyspora (Tul.) Tuck., Lecidea oxyspora (Tul.)
de très acidophile à modérément basophile, mésophile Nyl., Phacopsis menegazziae Triebel et Rambold, Phacop-
ou modérément xérophile, astégophile, anémophile, non sis oxyspora (Tul.) Triebel et Rambold, Phacopsis oxyspora
ou peu nitrophile. Étages montagnard supérieur (rare), var. defecta Triebel et Rambold, Scutula oxyspora (Tul.) P.
subalpin et alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide. Karst. — Non lichénisé, lichénicole — Alsace, Lorraine,
Thamnolietum vermicularis — Clauzade et Roux 1985 : Franche-Comté, Massif armoricain, Massif central, Pyré-
285 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 635-636 {f, mon- nées-Atlantiques et Corse. Assez peu rare. Non menacé
tagnes, assez fréquent au-dessus de 1000 m} ; Asta [coll. [lc] — 12a, 15r, 2a!, 2br, 32!, 39!, 50c, 63a, 64!, 67a, 68c,
Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 39 {38} ; Asta 70!, 72!, 87a, 88c — Sur thalle de nombreuses Parmelia-
et al. 1972 : 103 {73} ; Asta et al. 1993 : 33 {05} ; ATBI + ceae (notamment Parmelia s. s., Punctelia, Platismatia), sur
M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2012 : 64 {63} ; Bauvet 2018 : lequel il forme souvent des galles — Clauzade et al. 1989 :
99 {63} ; Bertrand et Roux 2016 : 59 {04} ; Boissière 59 {m} ; Triebel et Rambold 1988 : 300-304 {m, 50, 68,
1994 : 9 {63} ; Boissière et al. 1989 : 14 {74} ; Choisy 72, 88} ; Hafellner 1994 : 227 {2b} ; Harmand 1898 :
1952 : 172 {01, 04, 05, 38, 42, 73, 74} ; Choisy 1960 : 407 113-114 {68, 88} ; Lamy 1880 : 481 {63, 87} ; Marc 1908 :
{73, 74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Coste 434 {12} ; Nylander 1856 : 550, 552 {63} ; Parrique
2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 16 (Gasilien) 1898 : 100 {15, 63} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{66} ; Harmand 1907 : 428-429 {f, 04, 31, 65, 66, 73, Corse) : 315 {(20)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15
74} ; Houmeau et Roux 1991 : 548 {66} ; Hue 1896 : 227 {15} ; Van Haluwyn 1983 : 122, 145 {72} ; Werner 1933-
{73} ; Hue 1897 : cclxxxvii {04} ; Lamy 1883 : 348 {65} ; 1934 : 47 {67} — Rem. Voir la remarque sous N. oxyspora
Magnin 1876 : 120 {04, (15, 38), 42, (65, 71)} ; Magnin var. fusca.
1876 : 55 {04} ; Maheu 1907 : 234, 236 {73} ; Moreau Nesolechia oxyspora var. fusca (Triebel et Rambold)
et Moreau 1934 : 494 {65} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Diederich — Syn. Nesolechia fusca (Triebel et Rambold)
Nylander 1873 : 268 {66} ; Nylander 1891 : 39 {66} ; Pérez-Ortega, Phacopsis fusca (Triebel et Rambold) Die-
Ozenda 1950 : 44 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 142 derich, Phacopsis oxyspora var. fusca Triebel et Rambold —
{65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Payot 1861 : Non lichénisé, lichénicole — Finistère, Massif central, Alpes
425-426 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 73-74 {74} ; méridionales, Midi méditerranéen, Pyrénées-Orientales et
Poumarat et coll. 2014 : 17, 21 {66} ; Ravaud 1860 : 765 Corse. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 04!, 07!, 15r,
{38} ; Roux 1984 : 85 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 2br, 29!, 34!, 66!, 83!, 84! — Principalement sur Xanthopar-
Roussillon) : 109 {(66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : melia, rarement sur d’autres Parmeliaceae parmélioïdes —
40 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 42 {04} ; Roux Diederich 2003 : 70-71 {e} ; Bauvet et coll. 2009 : 201
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 19, 67 {66} ; Roux et {07} ; Chaperot 1998 : 28 {84} ; Crozals 1908 : 554 {34} ;
al. 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- Hafellner 1994 : 227 {2b} ; Quelen 2016 (non publié,
Var) : 39 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Séguy 29, Moëlan-sur-Mer : anse de Merrien, fort du Douanier,
1950 : 45 {31} ; van den Boom et Brand 1991 : 27 {01} — sur Xanthoparmelia conspersa sur rocher non calcaire côtier,
Rem. Voir la remarque sous Nephromopsis. 2016/02/25, leg. et herb. Y. Quelen, det. C. Roux) ; Roux
Nesolechia A. Massal. — Ascomycètes non lichénisés, et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 191 (« P. oxyspora »)
lichénicoles ou non — Alstrup et Hawksworth 1990 : 49 {(34)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 48 {04} ; Roux
{ne} ; Triebel et al. 1995 : 71-83 {m} — Rem. Genre dis- et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 39, 52, 73 {66} ; van
tinct de Phacopsis selon Alstrup et Hawksworth (1990 : den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} — Rem. Taxon très
49), opinion confirmée par Peršoh et Rambold (2002 : proche et longtemps non distingué de Nesolechia oxyspora.
43-55). Divakar et al. 2017 considèrent Nesolechia comme Les mentions de N. oxyspora dans le Midi et les Pyrénées-
un synonyme de Punctelia, mais nous préférons conserver Orientales (Roux et al., 2006, 2011) correspondent en
un point de vue plus traditionnel qui est également celui réalité à N. oxyspora var. fusca ; celles de Hafellner 1994,
de Thell et al. (2018 : 133). en Haute-Corse, correspondent très vraisemblablement à
Nesolechia diversispora Grélet — Non lichénisé, liché- la var. fusca (spécimens sur Xanthoparmelia) et à la var.
nicole — France (sans précision) — Sur thalle de Leca- oxyspora (spécimens sur Parmelia saxatilis).
nora — Clauzade et al. 1989 : 59 {m} — Rem. N’appar- Nesolechia oxysporiza J. Steiner — Non lichénisé,
tient vraisemblablement pas au genre Nesolechia. lichénicole — Hautes-Alpes (S du Pelvoux, O de L’Argen-
730

tière-la-Bessée, vallée de la Salce). Extrêmement rare : une cluse et Bouches-du-Rhône. Rare. Patrimonial d’intérêt
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- international. En danger d’extinction [en] — 13!, 21!,
national. En danger critique d’extinction [cr] — 05! — Sur 63!, 84! — Sur podétions âgés de Cladonia rangiformis —
thalle de Lecanora polytropa — Clauzade et al. 1989 : 59 Hawksworth 1975 : 194-196 {m} ; Santesson 1984 :
{m} ; Roux 1976 : 27 {05} — Rem. Appartient probable- Fung. lich. exsicc. n° 10 {m} ; Coste et Pinault 2018 :
ment au genre Carbonea. 13-14 {63} ; Diederich 1995 (non publié, 84, 4 km à l’O
Nevesia P. M. Jørg., L. Lindblom, Wedin et S. de la Fontaine de Vaucluse, leg., det. et herb. P. Diede-
Ekman — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — rich) ; Gardiennet 2011 (non publié, 21, Plombières-lès-
Ekman et al. 2014 : 640 {m}. Dijon : combe Vaux-Marcots, leg., det. et herb. A. Gar-
Nevesia sampaiana (Tav.) P. M. Jørg., L. Lindblom, diennet) ; Poumarat 2012 (non publié, 13, Marseille :
Wedin et S. Ekman — Syn. Fuscopannaria sampaiana Roy d’Espagne, montagne de l’Aigle, alt. 100 m, leg., det.
(Tav.) P. M. Jørg., Pannaria craspedia var. isidiata Harm., et herb. S. Poumarat, conf. C. Roux) ; Vallade et Gar-
Pannaria sampaiana Tav. — Lichénisé, non lichénicole — diennet 2016 : 68 {21}.
Manche, Finistère, Massif central, Lot, Aquitaine, Pyré- Niesslia lobariae Etayo et Diederich — Non lichénisé,
nées-Orientales, Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- lichénicole — Côte-d’Or et Pyrénées-Atlantiques. Rare.
nal. Vulnérable [vu] — 07!, 19!, 2a!, 2b!, 29!, 30!, 33!, 34c, Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
40!, 46!, 48!, 50c, 64!, 66!, 87c — Corticole, sur feuillus [en] — 21!, 64! — Sur le thalle de Lobaria pulmonaria —
(Castanea, Fagus, Quercus, Fraxinus, Acer, Alnus, Arbutus, Etayo et Diederich 1996 : 107-109 {e, 64} ; Gardiennet
Corylus, Olea, Pyrus, Salix, Tilia, Ulmus), principalement 2011 (non publié, 21, Saint-Matin-du-Mont : combe Rat,
sur rhytidome lisse, plus rarement saxicole-calcifuge, acido- partie SE, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Vallade et
phile ou subneutrophile, de moyennement à très aérohygro- Gardiennet 2016 : 69 {21}.
phile, peu ou pas stégophile, sciaphile ou photophile mais Niesslia peltigericola (D. Hawksw.) Etayo — Syn. Raciborskiomyces
peltigericola (D. Hawksw.) M. E. Barr, Wentiomyces peltigericola D.
non héliophile, peu ou pas nitrophile. De l’étage mésomé- Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — À rechercher en France —
diterranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats humide Connu notamment dans les îles Britanniques et en Italie — Sur thalles
et hyperhumide. Lobarion pulmonariae — Clauzade et mourants de diverses espèces de Peltigera — Brackel 2015 : 251 {e} ;
Roux 1985 : 549 {e} ; Jørgensen 1978 : 64-66 {e, 07, 20, Clauzade et al. 1989 : 93 {m} ; Hawksworth 1980 : 384-385 {m}.
2A, 29, 34, 48, 50, 64, 87} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Normandina Nyl. — Syn. Lauderlindsaya J. C. David
330 {f, Midi} ; Bauvet 2017 (non publié, 07, Saint-André- et D. Hawksw., Lenormandia Delise — Ascomycètes liché-
Lachamp : sentier du pont de la Brousse, alt. 450-480 m, nisés, non lichénicoles — Aptroot 1991 : 263-267 {e} ;
sur Quercus ilex et Castanea sativa, 2017/01/03, leg., det. David et Hawksworth 1989 : 108-121 {m}.
et herb. C. Bauvet) ; Bricaud 2008 : 138 {29} ; Clauzade Normandina acroglypta (Norman) Aptroot — Syn.
1969 : 107 {48, (Bretagne)} ; Coppins 1971 : 163 {29} ; Arthopyrenia chlorococca (Leight.) A. L. Sm., Lauderlind-
Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Quenza : pont saya acroglypta (Norman) R. Sant., Lauderlindsaya chloro-
de Fiumicelli sur la route d268, alt. 158 m, sur rhytidome cocca (Leight.) Diederich et Sérus., Lauderlindsaya erichse-
de Quercus ilex, 2014/03/28, leg., herb. et det. D. et O. nii (Keissl.) Diederich et Sérus., Normandina erichsenii
Gonnet) ; Massé 1967 : 156-157 {29} ; Masson 2006 (Keissl.) Aptroot, Polyblastia armericola Walt. Watson,
(non publié, 2A, Cristinacce, leg., herb. et det. D. Mas- Sphaerulina chlorococca (Leight.) R. Sant., Thelidium acro-
son) ; Masson 2011 (non publié, 2A, Guitera-les-Bains, glyptum Norman, Thelidium chlorococcum (Leight.) Keissl.,
leg., herb. et det. D. Masson) ; Masson 2012 (non publié, Thelidium erichsenii Keissl., Thelidium sorbinum (Nyl.) Hul-
2B, Calenzana, leg., herb. et det. D. Masson) ; Ragot 2014 ting, Verrucaria chlorococca Leight., Verrucaria contribulans
(non publié, 46, Cabrerets : sentier du bourg à la grotte de Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de-Calais, Massif
Pech-Merle, 2014/06/08, leg., det. et herb. R. Ragot) ; armoricain septentrional, Centre, Côte-d’Or, Jura, Massif
Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30, 48} ; Roux et central, Pyrénées-Atlantiques. Rare. Patrimonial d’intérêt
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 123-124 {(30, 34), 48} ; international. En danger d’extinction [en] — 14!, 21!, 22!,
Roux et al. 2007 (Aigoual) : 117 {30} ; Roux et coll. 2013 29!, 30!, 35!, 37!, 39!, 41!, 50!, 61!, 62!, 63!, 64r — Corticole
(Catal. Corse) : 230-231 {2a, 2b} ; Vězda 1966 : Lich. sel. et surtout muscicole (sur bryophytes corticoles), rarement
exsicc. n° 458 {48} ; Vivant 1988 : 72 {64}. saxicole-calcifuge, terricole (sur sol tassé) ou détriticole,
Niesslia Auersw. — Ascomycètes non lichénisés, liché- acidophile ou subneutrophile, aéro- et substrato-hygro-
nicoles ou non. phile, photophile, non ou peu nitrophile. Étages supra-
Niesslia cladoniicola D. Hawksw. et W. Gams — Non méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats
lichénisé, lichénicole — Côte-d’Or, Puy-de-Dôme, Vau- subhumide et humide. Normandino pulchellae-Frullanietum
731

dilatatae — David et Hawksworth 1989 : 108-121 {m} ; {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ;
Diederich et al. 1991 : 21-22 {e, 30} ; Bauvet 2012 (non Bauvet et coll. 2009 : 189, 192, 197, 198, 212 {07} ; Bégay
publié, 63, Mazoires : rn du rocher de la Jaquette, alt. 1997 : 16 {16} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Bekking, van Dort
929 m, sur tronc d’un Acer sp., 2012/09/04, leg., det. et et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Boissière 1979 : 83 {77} ; Bois-
herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2017 (non publié, 63, Chas- sière et Van Haluwyn 1987 : 11 {10} ; Boulanger et al.
treix : cirque de la Fontaine salée, dans une hêtraie, alt. 2010 (« 2009 ») : 168, 177 {62} ; Bouly de Lesdain 1906
1475 m, sur tronc de Fagus sylvatica, 2017/09/20, leg., (Luxeuil) : 686 {70} ; Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) :
det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Der- 681, 693 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ;
rien et al. 2018 : 289 {37} ; Lagrandie 2014 : 145 {14} ; Boumier et al. 2011 : 28 {44} ; Brackel et al. 2018 : 196
Lagrandie 2015 (non publié, 61, Montmerrei : la Pierre {68, 70} ; Bricaud 2004 : 74, 110, 154, 170, 175, 185, 284
Tournoire (dolmen), 2015/09/04, leg., det. et herb. J. {12, 30, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud
Lagrandie) ; Martin et al. 2018 : 46 {39} ; Monnat 2016 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
(non publié, 50, Jobourg : la Côte soufflée, alt. 20 m, sur caud 2007 : 72 {84} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Bricaud
mousses, 2016/05/19, leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; et Roux 1990 : 120 {84} ; Choisy 1950 : 66 {01, 71, 73} ;
Monnat 2017 (non publié, 35, Lassy : le Ritoir, alt. 65 m, Choisy 1960 : 411 {73} ; Clauzade et Rondon 1960 :
sur hépatiques croissant sur Fraxinus excelsior, 2017/06/26, 456 {66} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 35, 56} ; Coste
leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 1991 : 17 {09} ; Coste 1994 : 209 {81} ; Coste 1997 :
181 {50} ; Quelen 2015 (non publié, 29, Arzano : moulin 135 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2009 : 39 {30} ;
du Roch, sur branche de Fraxinus, à 8 m au-dessus du sol, Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Madasse) :
2015/09/20, leg. et herb. Y. Quelen, det. C. Roux) ; Roux 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste
et al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (Lan- 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62
guedoc-Roussillon) : 142 {(30)} ; Sparrius et al. 2002 : 70 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Crozals 1908 :
{62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 53-54 {21} ; van den 553 {34} ; Crozals 1914 : 257 {34} ; Crozals 1924 : 113
Boom et al. 1995 : 264, 274 {e} ; van den Boom et Brand {83} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 {36, 37,
1991 : 32 {39} ; Van Haluwyn 1990 : 10 {62} — Rem. 40, 44, 61, 62, 80, 81, 85} ; Delzenne-Van Haluwyn et
Voir la remarque sous Psoroglaena halmaturina. Géhu 1976 : 8 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
Normandina pulchella (Borrer) Nyl. — Syn. Lauder- 1978 : tab. 2 {40, 61} ; Derrien et al. 2018 : 289-290
lindsaya borreri (Tul.) J. C. David et D. Hawksw., Norman- {37} ; Derrien et al. 2019 : 100 {28} ; Descheemacker in
dina jungermanniae Nyl., Sphaeria borreri Tul. — Liché- Collectif SBCO 2018 : 15 {43} ; Diederich et al. 2006 :
nisé, lichénicole facultatif — Toute la France, y compris 60 {08, 55} ; Engler et Lacoux 2012 : 8 {34} ; Fiore-
sur le littoral et en Corse, mais manque dans les hautes Donno 2003 (annexe 2) : 7 {01} ; Galinou 1955 : 20 {53} ;
montagnes. Commun, surtout dans le domaine atlantique. Genty 1934 : 111 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 21, 26 {2b} ;
Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 12!, Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 40
14!, 15!, 16!, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, {2a} ; Happe in Collectif SBCO 2017 : 19 {63} ; Harmand
27a, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 1899 : 69 {88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Hue
40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 1894 : 305, 315 {14, 50} ; Hue 1896 : 153-154 {73} ; Hue
55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 69!, 70!, 1896 : 258 {73} ; Hue 1908 : 18 {40} ; Kalb 1976 : 59
71!, 72!, 73a, 74a, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, {20} ; Lamy 1880 : 491 {77, 87} ; Lamy 1883 : 433 {65} ;
84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89! — Corticole et surtout sur bryo- Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3
phytes corticoles (le plus souvent sur Frullania), plus rare- {(75sl)} ; Letrouit-Galinou et al. 1999 : 92 {75sl} ; Lot-
ment lichénicole (par exemple sur Parmeliella triptophylla), tin et Vaudoré 2014 : 136 {61} ; Marc 1908 : 426 {12,
rarement saxicole-calcifuge, aérohygrophile ou mésophile, 30} ; Martin et al. 2018 : 27, 39, 46 {39} ; Masson 1998 :
photophile mais non ou peu héliophile, non ou assez peu 13 {83} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ; Monnat et
nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen, collinéen et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
montagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Nor- 72 {74} ; Nylander 1891 : 12 {66} ; Nylander 1896 :
mandino pulchellae-Frullanietum dilatatae — Clauzade et 115-116 {75sl, 77} ; Olivier 1900-1903 : 227-228 {14,
Roux 1985 : 528 {e} ; Abbassi Maaf et Roux 1985 : 198 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76,
{83} ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 16 {83} ; Abbayes 79, 85} ; Ozenda 1950 : 32 {(06)} ; Parrique (Gasilien)
1934 : 73, 82 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1983 : 8 {21} ; 1898 : 97 {15, 87} ; Payot 1861 : 431 {74} ; Puget 1866 :
AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 87} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; xc {74} ; Richard 1877 : 45 {79} ; Rose [coll. Boissière]
Bailly et al. 2004 : 197 {39} ; Bauvet 2005 : 182-183 1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 89, 92, 96 {50, 61} ;
732

Roux 2016 : 164 {82} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 2016/03/11, leg. J. Vallade, herb. et det. A. Gardien-
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 221 {41} ; Roux et net) ; Vallade et Gardiennet 2016 : 69 {21}.
al. 2001 (Chambord) : 176 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Ocellomma Ertz et Tehler — Ascomycètes lichénisés,
Lozère) : 16, 17 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : non lichénicoles — Ertz et al. 2014 : 15 {m}.
78 {07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : Ocellomma picconianum (Bagl.) Ertz et Tehler — Syn.
142 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 Lecanactis saltelii B. de Lesd., Lecania picconiana Bagl.,
{48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 49, 69 Schismatomma picconianum (Bagl.) J. Steiner, Schisma-
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et tomma saltelii f. ecrustacea B. de Lesd. — Lichénisé, liché-
al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : nicole facultatif — Région méditerranéenne (y compris en
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux Corse), très rarement en Gironde, souvent sur le littoral ou
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 257 {2a, 2b} ; Roux et Coste non loin de celui-ci. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Spar- En danger d’extinction [en] — 06!, 07!, 13!, 2a!, 33c, 34!,
rius et al. 2002 : 71 {62} ; Vadam et al. 1999 : 85, 96, 99 83!, 84! — Corticole, sur les parties peu ou pas mouillées
{21} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 170 {25} ; Vallade par les pluies du tronc et des branches de feuillus (Quer-
et Gardiennet 2016 : 42 {21} ; van den Boom et Brand cus pubescens, Q. ilex, Q. suber, Acer, Olea, Populus alba,
1991 : 30 {39} ; Van den Broeck et al. 2017 : 69 {02} ; Van Pistacia, Ceratonia, Ficus, Rhamnus, Phillyrea, etc.) et de
den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; van Dobben conifères (Pinus, Cupressus, etc.), acidophile ou subneutro-
et al. 1991 : 61 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 113, 117, 120, phile, mésophile ou hygrophile, assez stégophile, photo-
124, 126, 128, 139 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : phile, non ou peu nitrophile. Étages thermoméditerranéen,
8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, mésoméditerranéen inférieur, rarement collinéen (variante
dépts 10, 21, 35, 37, 41, 49, 61, 72, 78sl) ; Vivant 1988 : chaude). Ombroclimats sec et subhumide. Dirinetum cera-
68 {64} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 80, 81, 92 {44} ; toniae — Clauzade et Roux 1985 : 706 {e} ; Ozenda et
Weddell 1873 : 152 {86} ; Wirth 1974 : 391 {68, 88} ; Clauzade 1970 : 367-268 {f, région méditerranéenne} ;
Wirth 2019 : 83 {68}. Poelt et Vězda 1977 : 242 {e} ; Torrente et Egea 1989 :
Norrlinia Theiss. et Syd. — Ascomycètes non liché- 214-219, 225-226 {ne} ; Bauvet 2013 (non publié, 07,
Labastide-de-Virac, leg., herb. et det. C. Bauvet) ; Bauvet
nisés, lichénicoles.
2013 (non publié, 07, Saint-Remèze, leg., herb. et det. C.
Norrlinia peltigericola (Nyl.) Theiss. et Syd. — Syn.
Bauvet) ; Bertrand 2017 (non publié, 06, Cannes : île
Pleosphaeriopsis peltigericola (Nyl.) Vain., Pleosphaerulina
Sainte-Marguerite, bois au dessus du débarcadère, alt. 15 m,
peltigericola (Nyl.) Vouaux, Pleospora peltigericola (Nyl.)
sur tronc de Pistacia lentiscus, 2017/10/04, leg., det. et herb.
Zopf., Polyblastia peltigericola (Nyl.) H. Olivier, Verrucaria
M. Bertrand) ; Bouly de Lesdain 1905 (non publié,
peltigericola Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Ardèche
34, Vias [sur Pinus halepensis], leg. A. de Crozals, herb.
(Saint-Jean-Roure : chemin devant la grange de Sagne, alt.
M. Bouly de Lesdain, det. G. Clauzade, rev. C. Roux
990 m, sur Peltigera canina, 2018/12/29 ; leg., det. et herb.
2014 ; sub « Lecania crozalsiana Oliv. » Bouly de Lesdain) ;
A. Gardiennet). Extrêmement rare : une seule station
Bouly de Lesdain 1930 (non publié, 33, Gradignan, sur
connue en France — 07! — Sur thalle de Peltigera spp. —
Populus, leg. Plomb, herb. M. Bouly de Lesdain, det. G.
Santesson 1989 : 97 {m}. Clauzade, rev. C. Roux 2014) ; Bouly de Lesdain 1949
Obryzum Wallr. — Ascomycètes non lichénisés, liché- (Nice) : 72-73 {06} ; Bricaud 2005 : 44 {13} ; Bricaud
nicoles ou non — Hoffmann et Hafellner 2000 : 80-90 2007 : 76 {84} ; Coste 2016 : 20 {2a} ; Crozals 1908 :
{e}. 532-533 {34} ; Crozals 1923 : 69-70 {83} ; Crozals 1924 :
Obryzum corniculatum (Hoffm.) Wallr. — Syn. Sphae- 112 {83} ; Gonnet et al. 2018 : 174, 176 {2a} ; Gonnet et
rulina corniculata (Hoffm.) Vouaux — Non lichénisé, Gonnet 2014 (non publié, 2A, Bonifacio : île de Cavallo,
lichénicole — Finistère (sur Scytinium palmatum, herb. alt. 29 m, 2014/03/15, leg. et herb. D. et O. Gonnet, det.
Picquenard) et Côte-d’Or. Extrêmement rare : une seule C. Roux) ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 34,
station connue en France. Patrimonial d’intérêt internatio- Vias : canal du Midi, ouvrage du Libron, sur rhytidome
nal. En danger critique d’extinction [cr] — 21!, 29a — Sur de Cupressus, alt. 6 m, 2014/05/18, leg., det. et herb. D. et
thalle de Leptogium s. l. spp. — Clauzade et al. 1989 : 47 O. Gonnet) ; Maheu et Gillet 1914 : 98 {20} ; Nylan-
{m} ; Hawksworth 1983 : 10 et 38 {e} ; Vouaux 1913 : der 1878 : 452 {2a} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Rondon
36-37 {m, 29} ; Gardiennet et Vallade 2016 (non publié, 1963 (Crau) : 85, 90 {13} ; Rondon-Seidenbinder 1983 :
21, Baulme-la-Roche : début du sentier des falaises, alt. c. 100 {83} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 291-292
440 m, sur Scytinium teretiusculum sur petit caillou au sol, {2a} ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 330 {13} ; Werner
733

1973 : 338 {20} — Rem. Schismatomma dirinellum (Nyl.) les régions montagneuses. Assez commun. Non menacé
Zahlbr., jusqu’ici considéré comme conspécifique d’Ocel- [lc] — 01!, 04!, 05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 12a, 15!, 19!, 2ar,
lomma picconianum, est en réalité une espèce d’un genre 2ba, 21!, 22!, 23!, 25!, 27!, 29!, 30r, 31!, 34!, 35!, 36!, 37!,
différent, Diromma dirinellum (Nyl.) Ertz et Tehler (Ertz 38!, 39!, 43a, 44!, 48!, 49!, 50!, 53r, 54a, 55!, 56!, 57!, 58!,
et al. 2014). 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 69a, 70!, 71a, 72!,
Ochrolechia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, 73!, 74a, 77!, 80!, 85!, 87a, 88!, 89! — Corticole (sur feuillus
non lichénicoles — Boqueras et al. 1999 : 303-308 {e} ; et conifères), moins souvent saxicole-calcifuge ou sur bryo-
Kukwa 2011 : 1-309 {e}. phytes saxicoles et terricoles, calcifuge, de moyennement à
Ochrolechia alboflavescens (Wulfen) Zahlbr. — Syn. très acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, eury-
Lecanora parella var. alboflavescens (Wulfen) Rabenh., photique (surtout photophile ou modérément héliophile),
Ochrolechia papillata (Räsänen) Verseghy, Ochrolechia tar- non nitrophile. Étages collinéen et surtout montagnard et
tarea var. alboflavescens (Wulfen) A. Massal. — Lichénisé, subalpin, mais pouvant pénétrer dans l’adlittoral en Bre-
non lichénicole — Bourgogne, Massif du Jura, Alpes (y tagne. Ombroclimats humide et hyperhumide. Ochrole-
compris mont Ventoux), Massif central, Pyrénées. Assez chio androgynae – Platismatietum glaucae — Kukwa 2011 :
commun. Non menacé [lc] — 01r, 04!, 05!, 06!, 12a, 15r, 39-74 {e, 29, 61, 63, 64, 68, 74} ; Abbayes 1934 : 71, 82,
19r, 21!, 25r, 38!, 39!, 43a, 65!, 66!, 71a, 73!, 74!, 84a — 130, 144, 151 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 12
Corticole, lignicole, généralement sur conifères, rarement {23} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Asta 1973 : 37 {38} ;
sur feuillus, exceptionnellement saxicole-calcifuge ou sur Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ; Bau-
bryophytes saxicoles-calcifuges, de moyennement à très aci- vet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bekking,
dophile, aérohygrophile ou mésophile, photophile mais peu van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Boissière 1979 : 98
ou pas héliophile, non nitrophile. Étages montagnard et {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Boissière 1994 : 10 {63} ;
subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- Boqueras 1997 : 18 {68, 88} ; Bouly de Lesdain 1914
zade et Roux 1985 : 532 {e} ; Kukwa 2011 : 37-49 {e, (Suppl. 1) : 108 {59} ; Boumier et al. 2011 : 4, 7, 14 {85} ;
65} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 545 {f } ; AFL (collectif ) Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 :
1984 : 12 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 15 {74} ; Asta [coll. 11 {53} ; Bricaud 2008 : 142 {29} ; Carlier, Esnault
Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1972 : 136, 137 {04} ; et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
Asta 1973 : 37 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Choisy coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb. G.
1949 : 116 {71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 90 {43} ; Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chipon 1995 : 61
Harmand 1913 : 1063-1064 {f, Franche-Comté} ; Hou- {68, 88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy
meau et Roux 1991 : 551 {66} ; Marc 1908 : 398 {12} ; 1949 : 115 {69, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 :
Rondon 1958 : 145 {84} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux et 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ; Clau-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 142-143 {(66)} ; Roux et zade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon
al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 1961(iii) : 7 {30} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 35, 56} ;
Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Crozals 1914 : 72 {34} ;
21, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Crozals 1923 : 96 {2b} ; Delhoume 2019 (non publié,
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 58, Dun-les-Places : roche du Chien, alt. 535 m, sur tronc
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 de feuillu, 2019/02/06, leg. et herb. A. Delhoume, det.
{06} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 {(21)} ; van den et ccm P. Uriac) ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 :
Boom et Brand 1991 : 30 {01, 25} ; van den Boom et tab. 1 {08, 59, 88} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
Breuss 2002 : 14 {15} — Rem. La mention de cette espèce 1976 : 2, 3, tab. 1, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et
par Zschacke 1927 : 20 (sub Ochrolechia parella var. albo- Géhu 1978 : 122, tab. 1 {59} ; Derrien et al. 2018 : 290
flavescens, mention reprise par Werner 1973 : 333) dans {37} ; Florence et coll. 2019 : 233 {65} ; Gavériaux et
le jardin du monastère de Corbara (Haute-Corse), à 325 m Roux 2015 : 68 {63} ; Harmand 1897 : 223-224 {54, 57,
d’altitude seulement (étage mésoméditerranéen) est très 67, 68, 88} ; Harmand 1913 : 1061-1062 {f, Franche-
vraisemblablement erronée. Comté, Lorraine} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ;
Ochrolechia androgyna (Hoffm.) Arnold — Syn. Leca- Houmeau et Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 1896 : 255
nora tartarea subsp. subtartarea Nyl., Ochrolechia androgyna {73} ; Kieffer 1895 : 70 {57} ; Lamy 1880 : 417 {87} ;
var. saxorum auct. [non (Oeder) Verseghy], Ochrolechia Lottin et Vaudoré 2014 : 120 {61} ; Maheu et Gillet
subtartarea (Nyl.) A. Massal., Ochrolechia tartarea var. arbo- 1926 : 46-47 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 73
rea (DC.) Körb. — Lichénisé, non lichénicole — À peu {68} ; Marc 1908 : 398 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11,
près partout en France, y compris en Corse, surtout dans 13 {01, 39} ; Massé 1964 : 130 {35, 56} ; Massé 1966 :
734

882 {29} ; Monnat et al. 2017 : 21, 29, 39, 45, 53, 55 1200 m, sur Abies alba, 2016/07/21, leg., herb. et det. C.
{35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Moreau et Bauvet) ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Chipon et al. 2006
Moreau 1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Nylander 1896 : (non publié) {88} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7
67 {77} ; Olivier 1897 : 264 {50} ; Ozenda 1950 : 43 {30} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab. 1 {08} ;
{06} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Rose et Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 : 2, 3, tab. 1
al. 1979 : 92, 96 {61} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : {39} ; Ferrez 2018 (non publié, 25, Saône : marais de
216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 142 Saône, alt. 380 m, sur rhytidome de feuillu, 2018/08/11,
{(30), 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Ferrez 2018 (non publié,
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et 70, Courcuire : les Baudiches, alt. 350 m, sur rhytidome de
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Roux et al. 2012 feuillu, 2018/09/02, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Har-
(Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : mand 1913 : 1063 {f, 63} ; Lutz et Maire 1901 : clxxvii
42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. {2a} ; Maheu et Gillet 1914 : 99 {2b} ; Maheu et Gillet
2013 (Catal. Corse) : 257 {(20)} ; Signoret et Diederich 1926 : 47 {2b} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
2003 : 218 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade 143 {(30)} ; Roux et al. 2008 (P. N. Cévennes) : 249 {07} ;
et Gardiennet 2016 : 42 {21} ; van den Boom et Brand Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al.
1991 : 30 {01, 25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 2012 (Roya-Bévéra) : 71 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
{15} ; Van Haluwyn 1983 : 115, 116, 117, 118, 130, 139 Corse) : 257 {(20)} ; Sussey 2017 (non publié, 74, Étaux :
{61, 72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, crête Bonjean, au bord d’un chemin, sur tronc d’un vieux
dépt 55) ; Vivant 1988 : 68 {64} ; Werner 1962 : 70 {68, Malus domestica (pommier) isolé, alt. 865 m, 2017/02/12,
88} ; Werner 1969 : 197 {68,88} ; Werner 1973 : 333 leg., det. et herb. J.-M. Sussey, conf. C. Van Haluwyn) ;
{20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 202 {2b} ; Werner et van Dobben et al. 1991 : 61 {46}.
Deschâtres 1974 : 308 {2a} ; Zschacke 1927 : 19 {2b} — Ochrolechia bahusiensis H. Magn. — Syn. Ochrolechia
Rem. Espèce longtemps considérée dans un sens trop large androgyna C sensu Tønsberg — Lichénisé, non lichéni-
(Tønsberg 1992, Kukwa 2011 : 53) : voir O. bahusiensis cole — Une seule station connue avec certitude en France
et O. mahluensis. La mention de cette espèce par Bouly : Moselle (Entre Neunhoffen et Sturzelbronn, le long de la
de Lesdain (1910 : 185) dans les environs de Dunkerque route d87, au sud du Grosser Hundskopf, alt. 235 m, sur
semble correspondre à O. subviridis d’après la description Tilia, 2001/07/25, leg. P. Diederich et J. Signoret, herb.
de l’auteur ; celle de Sipman (2000 : 48) en Corse-du-Sud P. Diederich, det. M. Kukwa 2009) — 57! — Corticole
est erronée : confusion avec Varicellaria hemisphaerica et (sur rhytidome de feuillus, plus rarement de conifères) ou
Ochrolechia subviridis selon Sipman (2013, non publié) qui très rarement lignicole, subneutrophile ou acidophile, aéro-
a révisé les deux spécimens disponibles dans son herbier. hygrophile, euryphotique, non nitrophile. Étages collinéen,
Voir la remarque sous O. tartarea. plus rarement montagnard. Ombroclimats humide et hype-
Ochrolechia arborea (Kreyer) Almb. — Syn. Pertusa- rhumide — Kukwa 2011 : 90 {e, 57} — Rem. Répartition
ria arborea (Kreyer) Zahlbr., Pertusaria myriosora Erich- mal connue, car confondu jusqu’en 2009 avec O. androgyna
sen, Pertusaria sordidogrisea Erichsen — Lichénisé, non et O. subviridis : probablement plus répandu dans le Nord-
lichénicole — Ardennes, Vosges, massif du Jura, Alpes, Est et présent peut-être aussi dans le Nord.
Massif central, Hautes-Pyrénées et Corse. Rare. Patrimo- Ochrolechia balcanica Verseghy — Lichénisé, non
nial d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 04!, lichénicole — Pyrénées-Atlantiques, Var et Corse. Rare.
06r, 07!, 08!, 2aa, 2ba, 23!, 25!, 30r, 38!, 39!, 46r, 48!, 63!, Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction
65!, 70!, 74!, 87!, 88! — Corticole, sur rhytidome lisse ou [en] — 2a!, 2b!, 64!, 83! — Corticole, sur feuillus (sur-
crevassé de feuillus isolés ou peu denses, plus rarement tout sur tronc), acidophile ou subneutrophile, assez aéro-
de conifères, rarement sur bois, de moyennement à très hygrophile, photophile mais peu ou pas héliophile, non
acidophile, mésophile, photophile ou même héliophile, nitrophile. Étages méso-, supra-méditerranéen et monta-
nitrotolérant. Étages supraméditerranéen, collinéen et gnard surtout méditerranéen. Ombroclimats subhumide
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — et humide — Clauzade et Roux 1985 : 529 {e} ; Kukwa
Clauzade et Roux 1985 : 530 {e} ; Kukwa 2011 : 74-84 2011 : 97-100 {e, 2B, 83} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
{e, 65} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 549 {f } ; AFL (col- 547 {f } ; Boqueras 1997 : 18 {2b} ; Clauzade 1963 :
lectif ) 1984 : 12 {23} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 38-39 {83} ; Collin 2003 (non publié, 2B, Albertacce,
54 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ; leg. et herb. P. Collin, det. C. Van Haluwyn) ; Daval
Bauvet 2016 (non publié, 63, Chastreix : réserve natio- 2019 (non publié, 64, Osse-en-Aspe : col de Labays, alt.
nale de nature de Chastreix-Sancy, bois de la Masse, alt. 1355 m, sur tronc de Fagus sylvatica, 2019/12/07, leg. det.
735

et herb. G. Daval, conf. S. Poumarat) ; Flahault et Hue mais, selon Clauzade et Roux (1985), Pertusaria tumidula
1899 : lxxx {83} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, (nom actuel, Ochrolechia erichsenii) est considéré comme
2A, Casalabriva : Laronu, épingle à cheveu de la route synonyme d’O. crozalsiana, tandis que, d’après Hanko et
d302, alt. 800 m sur rhytidome de vieux Quercus suber, al. (1985), O. crozalsiana serait synonyme d’Ochrolechia
2014/03/29, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet tartarea, synonymies inexactes selon Clauzade (comm.
et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Coti-Chiavari : bocca orale), Nimis et Poelt (1987), Kukwa (2011) et le présent
di Gradello, alt. 550 m, sur rhytidome de Quercus ilex, catalogue (voir Ochrolechia erichsenii).
2014/03/23, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet Ochrolechia dalmatica (Erichsen) Boqueras — Syn.
et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Olmeto : entre Miluccia Pertusaria dalmatica Erichsen — Lichénisé, non lichéni-
et bocca di Feliciolu, alt. 800 m, sur rhytidome de Quercus cole — Lorraine (Meuse : Saint-Mihiel, forêt de la Soupe)
ilex, 2014/03/23, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; et sud de la France (sans précision). Extrêmement rare.
Kalb 1976 : 59 {2b} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
257 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Vězda d’extinction [cr] — 55c — Corticole, sur feuillus et coni-
1964 : Lich. sel. exsicc. n° 241 {83} — Rem. Très proche fères, de moyennement à très acidophile, aérohygrophile
d’O. tartarea. ou mésophile, peu ou pas stégophile, héliophile, peu ou
Ochrolechia corsicana Zschacke — Lichénisé, non pas nitrophile. Étages thermo-, méso-, et surtout supra-
lichénicole — Corse (« monte Angelo ») — 2ba — Saxi- méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats
cole, sur granite — Zschacke 1927 : 19 {2b} ; Roux et coll. humide et hyperhumide — Boqueras et al. 1999 : 313-
2013 (Catal. Corse) : 257 {(20)} — Rem. Espèce proche 315 {e, (55)} ; Clauzade et Roux 1985 : 577 {E, Midi} ;
d’O. pallescens selon son auteur (mais à thalle C + rouge), Erichsen 1936 : 540-541 {e, 55} ; Hanko 1983 : 265-266
connue seulement par le type qui a probablement disparu {e, 55} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 524 {f, (Lorraine)}.
(Kukwa 2011 : 229), signalée, également en Corse-du- Ochrolechia erichsenii Hafellner et Türk — Syn. Pertusaria tumi-
dula Erichsen, Pertusaria tumidula var. perpityrea Erichsen — Lichénisé,
Sud (forêt d’Aitone), mais avec doute, par Guilloux et al. non lichénicole — À rechercher en France — Connu notamment en
2000 : 40. Suisse — Saxicole, calcifuge. Étages montagnard, subalpin et alpin.
Ochrolechia crozalsiana Clauzade et Vězda — Syn. Ochrolechia frigida (Sw.) Lynge — Lichénisé, non
Ochrolechia erichsenii auct. [non Hafellner et Türk.], Per- lichénicole — Rem. Deux morphotypes.
tusaria tumidula auct. [non Erichsen] — Lichénisé, non Ochrolechia frigida (Sw.) Lynge morpho. frigida —
lichénicole — Isère, Massif central, Midi méditerranéen Syn. Ochrolechia elisabethae-kolae Verseghy, Ochrolechia
et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable gonatodes (Ach.) Räsänen, Ochrolechia pterulina (Nyl.)
[vu] — 07!, 2br, 23!, 30r, 34r, 38!, 48!, 63!, 83r — Saxicole, G. E. Howard, Ochrolechia tartarea var. grandinosa (Ach.)
sur rochers ou gros blocs de roches silicatées, calcifuge, de Arnold, Ochrolechia tartarea var. telephoroides (Th. Fr.)
moyennement à très acidophile, aérohygrophile, peu ou pas Arnold — Lichénisé, non lichénicole — Massif des Vosges,
stégophile, plus ou moins héliophile, non nitrophile. De Alpes et Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé
l’étage mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombrocli- [nt] — 04!, 05r, 06!, 38a, 64!, 65!, 68a, 73!, 74a, 88a —
mats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : Surtout muscicole et détriticole, plus rarement corticole,
530 {e} ; Kukwa 2011 : 102-104 {e} ; AFL (collectif ) 1985 : saxicole, lignicole, sur racines, etc., de moyennement à très
7 {23} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 53 {38} ; Bauvet acidophile, mésophile ou assez aérohygrophile, astégophile,
2007 : 81, 94-95 {07} ; Bauvet 2017 (non publié, 63, Chas- photophile ou héliophile, non nitrophile. Étages subalpin
treix : le Mas (partie NE), dans un éboulis, alt. 1125 m, supérieur, alpin et nival. Ombroclimat hyperhumide —
sur roche silicatée acide, 2017/09/19, leg., det. et herb. Clauzade et Roux 1985 : 529 {e} ; Kukwa 2011 : 106-
C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Clauzade 1963 : 126 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 547-548 {f, régions
38 {30, 34, 83} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, alpines et subalpines} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Choisy
2B, Rospigliani : forêt de Padula, près de l’ancien stade, 1952 : 180 {38} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ;
alt. 940 m, sur rocher siliceux, 2018/10/07, leg., det. et Florence 2018 (non publié, 65, Gèdre-Gavarnie : crête du
herb. D. et O. Gonnet, conf. C. Roux) ; Roux et al. 2005 petit Vignemale, alt. 2739 m, sur débris végétaux dans une
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- pelouse rocailleuse, 2018/08/10, leg., det. et herb. É. Flo-
Roussillon) : 143 {(30, 34), 48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. rence, conf. C. Roux) ; Florence 2019 (non publié, 64,
Corse) : 257 {(20)} ; Vězda 1970 : Lich. sel. exsicc. n° 893 Laruns : en bordure du sentier d’Arrémoulit, alt. 2130 m,
{2b} ; Werner 1973 : 333 {20} — Rem. Espèce ayant fait sur débris végétaux au sol, dans une tonsure d’une pelouse
l’objet d’interprétations contradictoires : elle figure sous acidophile, 2019/09/28, leg., det. et herb. É. Florence,
Pertusaria tumidula dans Ozenda et Clauzade (1970), conf. S. Poumarat) ; Harmand 1897 : 223 {68, 88} ; Har-
736

mand 1913 : 1060-1061 {f } ; Payot 1861 : 436-437 {74} ; semblablement par la présence d’acide olivétorique. Le bord thallin des
Payot et Harmand 1901 : 83-84 {74} ; Ravaud 1860 : 765 apothécies d’O. szatalaensis peut être également KC + (rouge), mais C –
ou C + (jaune), et c’est son cortex et non pas sa médulle qui réagit ; par
{05} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et ailleurs, le disque de ses apothécies est C – ou C + (jaune) alors qu’il est
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2012 (Roya- C + (rouge) chez O. incarnata.
Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 Ochrolechia mahluensis Räsänen — Lichénisé, non
{06} — Rem. Morphotype non sorédié. La mention de ce lichénicole — Vosges, Orne et Corse. Trois stations signa-
lichen dans l’Ouest, à basse altitude (Olivier 1897 : 264), lées en France seulement, mais probablement plus répandu.
est erronée, de même que celle de Crozals 1924 : 111 dans Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 2br, 61r,
le Var méridional ; il en est vraisemblablement de même 88r — Corticole, sur feuillus (surtout sur Betula) et coni-
de celle de Choisy (1949 : 115) en Saône-et-Loire (près fères, rarement sur bois, dans des forêts peu denses, acido-
d’Autun). L’O. tartarea var. frigida f. corticicola Zschacke phile, hygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais
(Zschacke 1927 : 19) de Haute-Corse (forêt de Vizzavona, non ou peu héliophile, non nitrophile. Étage montagnard.
à la base d’un Pinus laricio) n’appartient vraisemblablement Ombroclimat hyperhumide — Kukwa 2011 : 133-140 {e,
pas à O. frigida d’après sa description (thalle granuleux, 2B, 61, 88} — Rem. Correspond à l’« O. androgyna A » de
excroissances spinuleuses non mentionnées) et son écologie. Tønsberg (1992).
Ochrolechia frigida (Sw.) Lynge morpho. lapuensis — Ochrolechia microstictoides Räsänen — Syn. Ochrole-
Syn. Ochrolechia lapuensis (Vain.) Räsänen — Lichénisé, chia turneri auct. [non (Sm.) Hasselrot], Pertusaria lepra-
non lichénicole — Alpes. Rare. Patrimonial d’intérêt natio- rioides auct. p. p. [non Erichsen] — Lichénisé, non liché-
nal. En danger d’extinction [en] — 04!, 06!, 74r — Même nicole — Grand-Est, Alpes, Massif central, Pyrénées et
écologie que le type — Ozenda et Clauzade 1970 : 548 Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 02r,
{f, 74} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et 04!, 15r, 2bc, 30r, 38!, 43a, 51r, 57r, 63!, 65!, 66!, 68!, 88!,
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut- 90! — Corticole, principalement sur tronc de conifères,
Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} — Rem. ou lignicole, rarement saxicole-calcifuge, de moyenne-
Morphotype sorédié. ment à très acidophile, assez aérohygrophile, sciaphile ou
Ochrolechia inaequatula (Nyl.) Zahlbr. — Syn. Leca- photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages
nora inaequatula Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et hype-
Alpes (y compris mont Ventoux) et Pyrénées. Assez rare. rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 512 {e} ; Kukwa
Potentiellement menacé [nt] — 05r, 38!, 65!, 66r, 73!, 74!, 2008 : 13-17 {e, 2B, 88} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Bekking,
84! — Humicole, détriticole, muscicole, principalement sur van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Bertrand et Roux 2018
des croupes ventées, par exemple à Loiseleuria procumbens, (Lauvitel) : 124 {38} ; Clauzade et Rondon 1955 : 89
acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, non chiono- {43} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 7 {30} ; Florence
phile, photophile ou héliophile, anémophile, non ou peu 2018 (non publié, 65, Cauterets : au S du tuc d’Auribareille,
nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombroclimat hype- alt. 1910 m, sur bois d’un tronc dressé de Pinus sylvestris ×
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 530 {e} ; Ozenda
P. uncinata, 2018/12/10, leg. É. Florence, det et herb. S.
et Clauzade 1970 : 549 {f, 05} ; Asta [coll. Eyheralde]
Poumarat, ccm P. Uriac) ; Gavériaux et Roux 2015 :
1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 53 {38,
68 {63} ; Poumarat 2013 (non publié, 66, Font-Romeu :
74} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Tarters del coll del Pam, alt. 2100 m, sur tronc de Pinus
38 {84} ; Clauzade et Rondon 1966 : 14-15 {05} ; Flo-
uncinata, 2013/07/10, leg., herb. et det. S. Poumarat,
rence 2019 (non publié, 65, Cauterets : au pied de l’éperon
conf. C. Roux) ; Poumarat 2016 (non publié, 66, Osséja :
de la Badète de Labassa, alt. 2400 m, sur mousses terricoles,
en haut de la route forestière, un peu au-dessous de la borne
dans une tonsure d’une pelouse acidophile, 2019/09/27,
504, alt. 2100 m, sur e rhytidome d’un tronc mort de Pinus
leg., det. et herb. É. Florence, conf. S. Poumarat) ; Roux
uncinata, 2016/07/06, leg., herb. et det. S. Poumarat.) ;
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 143 {66} ; Roux et al.
Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux et al. 2006 (Lan-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {66} — Rem. N’est qu’un
guedoc-Roussillon) : 143 {(30)} ; Roux et al. 2011 (Haute-
morphotype sorédié d’O. frigida selon Kukwa 2011.
Ochrolechia incarnata (Leight.) Kukwa, Schmitt et Ertz — Liché- Ubaye) : 45 {04} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 257
nisé, non lichénicole — À rechercher en France — Existe peut-être dans {(20)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den
le Finistère (connu en Irlande et en Suède) — Saxicole, sur roches silica- Broeck et al. 2017 : 70 {02} ; Van den Broeck et De Wit
tées, calcifuge, acidophile ou subneutrophile, plus ou moins xérophile, 2016 : 20, 28 {51} ; Wirth 1974 : 391 {68, 88} — Rem.
héliophile, non nitrophile. Étage collinéen (en Europe). Ombroclimat
humide ou hyperhumide — Kukwa et al. 2018 : 122-124 {m} — Rem.
Répartition mal connue par suite de confusions avec O.
Espèce, surtout fréquente en Macaronésie, différant d’O. parella s. l. turneri qui en diffère surtout par sa chimie (acide variola-
par ses apothécies à médulle du bord thallin C + et KC + (rouge) vrai- rique seul, tandis que O. microstictoides contient en outre
737

de l’acide lichenestérique) et son écologie (subneutrophile, Ochrolechia parella (L.) Ach. s. l. éco. parella — Syn.
nitrophile, associé aux espèces du Xanthorion parietinae). Lecanora parella (L.) Ach., Lichen parellus L., Ochrole-
Ochrolechia pallescens auct. [non (L.) A. Massal.] s. s. — Lichénisé, chia pallescens var. parella (L.) Körb., Ochrolechia parella
non lichénicole — Non connu avec certitude en France — Existe proba- f. angulosa Verseghy, Ochrolechia parella var. albissima
blement à proximité du littoral atlantique, mais seules des analyses d’adn
permettront de le confirmer ou l’infirmer — Rem. Non connu avec
Zschacke — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute
certitude en France. Voir sous O. parella éco. corticole et la remarque la France, y compris en Corse. Commun. Non menacé
sous O. parella s. l. Jusqu’ici signalé seulement comme corticole. [lc] — 01a, 02a, 03a, 05a, 06!, 07!, 08r, 12r, 13!, 14!, 15!,
Ochrolechia parella A. Massal. s. s. — Syn. Ochrolechia 16a, 17a, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21a, 22!, 23!, 24!, 26!, 27a, 28!,
pallescens A. Massal. [non auct.] — Lichénisé, non lichéni- 29!, 30!, 31a, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38a, 40!, 41!, 42!, 43!,
cole — Toute la France y compris en Corse — Rem. Inclut 44!, 45a, 47a, 48!, 49!, 50!, 51a, 53!, 54!, 56!, 57a, 60a,
la totalité des individus saxicoles-calcifuges (voir O. parella 61!, 62a, 63r, 64r, 65a, 66!, 68a, 69a, 71!, 72!, 73a, 74a,
s. l. éco. parella) et la majorité des individus corticoles d’O. 76a, 77!, 78sl!, 79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, 88r,
parella s. l. de France (voir O. parella s. l. éco. corticole selon 89! — Saxicole, sur rochers et blocs de roches silicatées ou
M. Kukwa (2020, courriel à C. Roux). Voir également la à peine calcaires, calcifuge ou minimécalcicole, d’acidophile
remarque sous O. parella s. l. à neutrophile, mésophile ou aérohygrophile, non ou peu
Ochrolechia parella (L.) Ach. s. l. — Lichénisé, non stégophile, photophile ou héliophile, non ou modérément
lichénicole — Rem. Caractérisé par ses apothécies à médulle nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage mon-
du rebord thallin C –, KC – et à disque (épithécium, à tagnard, également à l’adlittoral. Ombroclimats sec, sub-
l’exclusion de la pruine) C + et KC + (rouge) par la présence humide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 531 {e} ;
d’acide gyrophorique. Schmitt, Yamamoto et Lumbsch Kukwa 2011 : 163-175 {e, 06, 08, 2B, 22, 29, 63, 72, 83} ;
(2006), dans une étude phylogénétique basée sur des espèces Ozenda et Clauzade 1970 : 547 {f } ; Abbayes 1924 : 45
d’Europe occidentale (dont deux spécimens d’O. pallescens {44, 85} ; Abbayes 1934 : 129, 170 {29} ; AFL (collectif )
1984 : 12 {19, 23, 87} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
d’Espagne), ont conclu qu’O. parella est une espèce distincte
47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bauvet 2005 :
d’O. pallescens, mais une publication ultérieure de Kukwa et
182-183 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet et coll.
al. (2018 : 121), incluant des spécimens d’Europe centrale
2009 : 201 {07} ; Béguinot 1982 : 14 {71} ; Beleze 1904 :
et orientale, a montré que la situation est plus complexe
78 {78sl} ; Boissière 1979 : 98 {77} ; Boissière 1990 : 189
puisqu’une partie des spécimens corticoles (Scandinavie,
{77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Bouly de Lesdain 1911
Europe occidentale et Méditerranée occidentale) appartient
(Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 4, 6, 7,
à O. parella tandis que l’autre (Europe centrale, Méditerra-
9, 11, 12, 14, 17 {85} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud
née orientale, Balkans et Géorgie) appartient à O. pallescens.
2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud
Malheureusement, complication supplémentaire, le type 2008 : 142 {29} ; Brisson 1875 : 136 {51} ; Brisson 1876 :
d’O. pallescens étant de Suède, il doit être rapporté à un O. 246 {51} ; Brisson 1880 : 200 {02} ; Carpentier 1914 :
parella s. s. corticole, donc O. pallescens devient synonyme 48, 59, 62 {44, 85} ; Chaperot 1998 : 29 {84} ; Chipon
d’O. parella A. Massal. [non auct.]. Dans l’attente d’un nom 1995 : 61 {54} ; Choisy 1949 : 115, 1952 : 180 {01, 05,
nouveau, nous désignerons le matériel corticole d’Europe 38, 42, 43, 69, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 40 {43} ;
centrale et orientale sous O. pallescens auct. Par conséquent, Clauzade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Companyo 1864 :
O. parella est une espèce cryptique, actuellement impossible 846 {66} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 56} ; Coste [coll.
à distinguer avec certitude d’O. pallescens auct. sans analyse Simont] 2016 (« 2015 ») : 9 {2a} ; Coste 2012 (Madasse) :
d’adn. En France, où les deux espèces se rencontrent pro- 22 {12} ; Cozette 1906 : 255 {60} ; Crozals 1908 : 525
bablement, mais où aucun spécimen n’a fait l’objet d’une {34} ; Crozals 1914 : 72 {34} ; Crozals 1923 : 32 {83} ;
analyse d’adn, la distinction chorologique indiquée plus Crozals 1923 : 95-96 {2b} ; Crozals 1924 : 101 {83} ;
haut, peu précise, nous semble d’application incertaine. Derrien et al. 2018 : 290 {37} ; Derrien et al. 2019 :
C’est pourquoi, dans le présent catalogue, nous réunissons 100 {28} ; Dominique 1884 : 328 {44} ; Du Colombier
O. parella et O. pallescens auct. sous O. parella s. l. et dis- 1901 : 92 {45} ; Engler et Lacoux 2012 : 8 {34} ; Fagot
tinguons dans ce dernier deux écotypes, l’un saxicole (éco. 1906 : 190 {31} ; Flahault et Hue 1899 : lxxx {83} ;
parella), l’autre corticole (éco. corticole). Selon M. Kukwa Genty 1934 : 103 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 37, 59 {2b} ;
(2020, courriel à C. Roux), on peut attribuer à O. parella Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 :
s. s. la totalité des spécimens saxicoles et la majorité des 15, 17 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
spécimens corticoles de France. Voir également Ochrolechia 181 {31} ; Graves 1857 : 180 {60} ; Guilloux et al. 2000 :
incarnata et la remarque sous O. szatalaensis. 40 {2a} ; Happe in Collectif SBCO 2018 : 16 {63} ; Har-
738

mand 1897 : 224 {54, 57, 68, 88} ; Harmand 1913 : 1062- L., Ochrolechia pallescens (L.) A. Massal., Ochrolechia parella
1064 {f, 61, Alsace, Lorraine, Normandie, Île-de-France, var. corticola (A. Massal.) Kieff., Ochrolechia parella var.
Franche-Comté} ; Houmeau 2001 : 525, 526 {85} ; Hue tumidula auct. [non (Pers.) Arnold], Ochrolechia parella
1887 : 382 {15} ; Hue 1889 : 235-236 {15} ; Hue 1894 : subsp. pallescens (L.) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé,
300, 320 {14, 50} ; Hue 1896 : 255 {73} ; Jeanjean [coll. non lichénicole — Présent dans une grande partie de la
Bouly de Lesdain] 1925 : 238 {47} ; Jourdan 1862 : 168 France (Corse comprise). Assez commun. Non menacé
{23} ; Kieffer 1895 : 70 {57} ; Lamy 1880 : 417-418 {63, [lc] — 02a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 12r, 15!, 19!, 2a!,
87} ; Lamy 1883 : 388-389 {65} ; Laronde 1901 : 189 {03} ; 2b!, 22!, 25!, 29!, 31a, 34!, 37!, 38!, 39a, 43a, 44!, 48!, 49!,
Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Lecointe 1989 : 8 50!, 53!, 56!, 57a, 58!, 59a, 60a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!,
{50, 61} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 115, 118, 123, 137 70!, 71a, 73!, 74a, 79a, 83!, 84!, 85!, 87a, 88r — Corticole,
{14, 61} ; Magnin 1882 : 313 {69} ; Maheu et Gillet sur feuillus (Acer, Quercus, Fagus, etc.), exceptionnellement
1914 : 75-76 {2a, 2b} ; Marc 1908 : 398 {12, 30} ; Massé sur conifère (Cupressus), de subneutrophile à moyenne-
1964 : 130 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 {29} ; Ménard ment acidophile, aérohygrophile ou mésophile, astégo-
2009 : 138, 144, 152, 191, 230 {13,83} ; Ménard et Roux phile, photophile mais non ou modérément héliophile,
1991 : 97 (tab. 1) {13, 83} ; Monnat et al. 2017 : 21, 39, non nitrophile. Étages mésoméditerranéen (peu fréquent),
45, 53 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli-
Moreau et Moreau 1930 : 484 {63} ; Moreau et Moreau mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 :
1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 531 {e} ; Kukwa 2011 : 152-163 {e, 04, 53} ; Ozenda et
52 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 339 {63} ; Moreau Clauzade 1970 : 547 {f } ; Abbayes 1934 : 71, 82 {29,
et Moreau 1934 (r. granitiques) : 153 {63} ; Nylander 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19} ; AFL (collectif ) 2002 :
1856 : 551 {63} ; Nylander 1873 : 262, 274, 286, 306 16 {74} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Bauvet 2005 : 182-183
{66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 8, {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ;
30, 45, 79 {66} ; Nylander 1896 : 67 {77, 78sl} ; Olivier Berner 1947 : 126 {83} ; Boissière 1994 : 7, 10 {63} ;
1897 : 264-266 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 679 {70} ; Bouly de
53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier 1901 : 134 {66} ; Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 108 {59} ; Boumier et al. 2011 :
Ozenda 1950 : 43 {06} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 161 6 {85} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud 2008 :
{62} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 82 {15, 43, 48, 63} ; 142 {29} ; Brisson 1880 : 200 {02} ; Carlier 2013 (non
Payot et Harmand 1901 : 84 {74} ; Puget 1866 : lxxx- publié, Nièvre) ; Choisy 1949 : 115, 1952 : 180 {25, 39,
viii {74} ; Ranwell et James 1966 : 839 {83} ; Richard 71, 88} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Coste
1877 : 26 {79} ; Richard 1882 : 260, 273, 274, 276 {44, 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18
85} ; Rondon 1958 : 145 {84} ; Rose et al. 1979 : 96 {61} ; {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Crozals 1908 :
Roux 1967 : 149 {30} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 525 {34} ; Crozals 1914 : 72 {34} ; Crozals 1923 : 60-61
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux {83} ; Crozals 1923 : 96 {2b} ; Crozals 1924 : 101 {83} ;
et al. 2006 (AFL Lozère) : 4 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Derrien et al. 2018 : 290 {37} ; Dughi et Ducos 1938 :
Cévennes) : 78 {07, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 206 {83} ; Gonnet et al. 2013 : 36 {2b} ; Gonnet et al.
Roussillon) : 143 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyré- 2018 : 174 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy]
nées-Orientales) : 21, 36 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 1930 : 167, 179 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy]
Corse) : 257 {2a, 2b} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vallade 1932 : 88 {31} ; Graves 1857 : 180 {60} ; Guilloux et al.
et Gardiennet 2016 : 42 {(21)} ; Van Haluwyn 1983 : 2000 : 40 {2a} ; Harmand 1897 : 224 {88} ; Harmand
120, 122, 139 {72} ; Vivant 1988 : 68 {64} ; Weddell 1913 : 1063-1064 {f, Alsace} ; Houmeau et Roux 1981 :
1873 : 150 {86} ; Weddell 1874 : 339 {34} ; Weddell 96 {15} ; Hue 1887 : 382 {15} ; Hue 1889 : 235 {15} ; Hue
1875 : 270 {85} ; Werner 1956 : 151 {50} ; Werner 1962 : 1896 : 90 {73} ; Kieffer 1895 : 70 {57} ; Lamy 1880 : 417
68 {88} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Zschacke 1927 : 19 {87} ; Lamy 1883 : 388 {65} ; Maheu et Gillet 1914 : 76
{2b} — Rem. Écotype saxicole-calcifuge qui inclut tous {2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 47 {2b} ; Marc 1908 : 398
les spécimens saxicoles d’O. parella s. s. selon M. Kukwa {12} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et al. 2018 :
(2020, courriel à C. Roux). Le spécimen mentionné par 181 {50} ; Olivier 1897 : 266 {61, 79} ; Ozenda 1950 :
Kukwa (2011 : 170) sous « Provence, Golf St Jonan, on 43 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique
rock 23/12/1873 » provient vraisemblablement du golfe de (Gasilien) 1898 : 82 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 436
Saint-Jean[-Cap-Ferrat] dans les Alpes-Maritimes. {74} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Richard 1877 : 27 {79} ;
Ochrolechia parella (L.) Ach. s. l. éco. corticole — Syn. Rondon 1958 : 145 {84} ; Rondon-Seidenbinder 1983 :
Lecanora pallescens var. corticola A. Massal., Lichen pallescens 101 {83} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ;
739

Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 143 {34} ; Roux Bricaud 2007 : 72 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ;
et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : 130 {34, Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Clauzade 1969 :
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 93 {83} ; Clauzade et Rondon 1955 : 89 {43} ; Clau-
2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36 {66} ; Roux et al. 2012 zade et Rondon 1960 : 458 {66} ; Clauzade et Rondon
(Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 1961(iii) : 7 {30} ; Coppins 1971 : 162 {22, 29, 35, 50, 56} ;
42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Crozals 1914 : 116 {34} ; Delzenne-Van Haluwyn et
2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. al. 1979 : tab. 1 {59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
Corse) : 257 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; 1978 : tab. 1 {02, 59, 61, 62} ; Delzenne-Van Haluwyn et
Séguy 1950 : 46 {31} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; van den Delzenne-Van Haluwyn et Lerond 1983-1986 {77} ; Der-
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn 1983 : rien et al. 2018 : 290 {37} ; Derrien et al. 2019 : 100 {28} ;
124, 139 {53} ; Vivant 1988 : 68 {64} ; Werner 1956 : Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 161, 163 {31} ;
151 {50} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 333 Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Harmand 1913 : 1106-
{20} ; Werner et Deschâtres 1970 : 274 {2b} ; Werner 1107 {f, 12, 54, 78sl, 88} ; Houmeau 1998 : 622 {17, 79} ;
et Deschâtres 1974 : 308 {2b} ; Wirth 1974 : 391 {67} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Kieffer 1895 : 78
Zschacke 1927 : 20 {2b} — Rem. Inclut, outre les indivi- (sub « Pertusaria velata ») {57} ; Lottin et Vaudoré 2014 :
dus d’Ochrolechia parella s. s. corticoles, les individus d’O. 120 {61} ; Marc 1908 : 407 {12} ; Monnat et al. 2017 :
pallescens auct. s. s. L’Ochrolechia parella corticole, stérile, 45, 53 {35} ; Monnat et al. 2018 : 190 {50} ; Parrique
mentionné par Bouly de Lesdain (1910 : 184-185) dans (Gasilien) 1898 : 93 {48} ; Prin 1983 : 21 {10} ; Rondon
les environs de Dunkerque (Nord), d’après la description de 1973 : 59, 60 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ;
l’auteur n’appartient certainement pas à O. parella s. l. et son Rose et al. 1979 : 96 {50} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux
O. parella var. turneri semble être Lepra albescens var. coral- et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006
lina ; il en est probablement de même de la mention de ces (Languedoc-Roussillon) : 143 {(30), 34, 48, (66)} ; Roux
mêmes lichens à Versailles (Bouly de Lesdain 1912 : 13). et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Ochrolechia subviridis (Høeg) Erichsen — Syn. Ochro- Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
lechia gallica Verseghy, Ochrolechia yasudae auct. [non 21, 36, 49 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ;
Vain.], Pertusaria subviridis Høeg, Pertusaria velata auct. Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014
[non (Turner) Nyl. p. p.] — Lichénisé, non lichénicole — (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46
À peu près partout en France, Corse comprise. Commun. {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 258 {2a} ; Roux et
Non menacé [lc] — 02!, 03!, 04!, 06!, 07!, 10!, 12a, 13!, 14!, Gueidan 2002 : 140 {83} ; Sipman 1999 (non publié, 2A,
15!, 17!, 19!, 2a!, 21!, 22!, 23!, 24!, 27!, 28!, 29!, 30r, 31a, Tolla, leg., herb. et det. H. Sipman) ; Sparrius et al. 2002 :
32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 41!, 43a, 44!, 45!, 48!, 50!, 51!, 71 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 {(21)} ; Van
52!, 53!, 54a, 55!, 56!, 57a, 58!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 66!, den Broeck et De Wit 2016 : 28 {55} ; Van Haluwyn
68r, 70a, 72!, 74!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 83!, 84!, 88r — 1983 : 115, 116, 117, 124, 129, 139 {50, 53, 61, 72} ; Van
Corticole et sur mousses corticoles, sur feuillus et conifères, Haluwyn 1990 : 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986
acidophile, aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photo- (non publié, dépts 10, 21, 28, 41, 51, 55, 72, 78sl) ; Vivant
phile ou modérément héliophile, non nitrophile. Étages 1988 : 68 {64} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 87 {44} ;
méso-, supra-méditerranéen, collinéen et montagnard Werner 1962 : 59 {68, 88} — Rem. Voir la remarque sous
inférieur. Ombroclimats subhumide, humide et hyperhu- Varicellaria velata.
mide — Clauzade et Roux 1985 : 530 {e} ; Kukwa 2011 : Ochrolechia szatalaensis (Harm.) Verseghy — Syn.
176-184 {e, 34, 35, 62, 72} ; Ozenda et Clauzade 1970 : (?) Lecanora parella f. anomala Harm., (?) Ochrolechia ano-
548 (n° 1414, 1415) {f, Normandie} ; Aptroot et al. 2007 : mala (Harm.) Verseghy, (?) Ochrolechia pallescens subsp.
60 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta anomala (Harm.) Cl. Roux comb. provis., (?) Ochrolechia
1973 : 37 {38} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2012 : parella subsp. anomala (Harm.) Clauzade et Cl. Roux —
67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Béguinot 2012 : 18 Lichénisé, non lichénicole — Grand-Est, Franche-Comté,
{52} ; Boissière 1979 : 98 {77} ; Boqueras 1997 : 19 {72} ; Ain, Cantal, Alpes-Maritimes, Pyrénées et Corse. Assez
Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177, 180 {62} ; Bouly rare. Patrimonial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 01!,
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 681 {70} ; Bouly de Lesdain 06!, 15r, 2a!, 2bc, 25!, 65!, 66!, 68r, 70r, 88a — Corticole
1908 (Versailles) : 690 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : ou lignicole, sur feuillus et conifères, de moyennement à
185 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 554, très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas
555 {77} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 38 {84} ; Bricaud stégophile, photophile mais non ou peu héliophile, non
2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimats
740

humide et surtout hyperhumide — Clauzade et Roux 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
1985 : 531 {e} ; Kukwa 2011 : 184-194 {e, 2A} ; Boque- J.-Y. Monnat) ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68} ;
ras 1997 : 18 {2b} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Choisy 1949 : 115 {42, 71, 73} ; Coppins 1971 : 162 {29,
Ferrez 2019 (non publié, 01, Gex : versant dominant le 56} ; Crozals 1914 : 72 {34} ; Guilloux et al. 2000 : 40
torrent du Journans, alt. 1130 m, sur rhytidome de Fraxi- {2a} ; Harmand 1913 : 1060-1061 {f, 50} ; Houmeau et
nus, 2019/08/03, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Florence Roux 1981 : 96 {15} ; Hue 1889 : 235 {15} ; Hue 1894 :
2017 (non publié, 65, Arrens-Marsous : bois des Masseys 311 {50} ; Hue 1896 : 254 {73} ; Hue 1896 : 90 {73} ; Lamy
(Aste), alt. 1572 m, sur bois d’Abies alba dans un chablis, 1880 : 417 {63, 87} ; Lamy 1883 : 388 {65} ; Laronde et
2017/08/09, leg. et herb. É. Florence, det. S. Poumarat Garnier 1901 : 43 {63} ; Marc 1908 : 398 {12, 30} ; Massé
et C. Roux) ; Florence 2017 (non publié, 65, Cauterets : 1964 : 130 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 {29} ; Monnat et al.
tuque de la Courbe, alt. 1822 m, sur bois de Juniperus en 2017 : 21, 29, 39, 53, 55, 56 {35, 56} ; Moreau et Moreau
place, 2017/08/09, leg. et herb. É. Florence, det. S. Pou- 1932 : 7 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) :
marat et C. Roux) ; Frachon et Offerhaus 2005 (non 51 {63} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Olivier 1897 : 263-
publié, 2A, Évisa : forêt domaniale d’Aitone, en face de la 264 {35, 49, 50, 53, 61, 85} ; Ozenda et Séguy 1948 :
maison forestière d’Aitone, alt. 1045 m, sur tronc de Pinus 142 {65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique
laricio, 2005/05/18, leg., herb. et det. C. Frachon et B. (Gasilien) 1898 : 82 {63} ; Payot et Harmand 1901 : 83
Offerhaus) ; Harmand 1913 : 1065 {f, 88} ; Martin et {74} ; Picquenard 1904 : 114 {29} ; Ravaud 1860 : 765
al. 2018 : 38 {25} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : {38} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et
69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 143 {(30), 34, 48} ; Roux
coll. 2013 (Catal. Corse) : 258 {2a, (2b)} ; van den Boom et coll. 2013 (Catal. Corse) : 258 {2a, (2b)} ; Sipman 2000 :
et Brand 1991 : 30 {25} ; van den Boom et Breuss 2002 : 48 {20} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vězda
14 {15} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 842 {2b} ; Wer-
1970 : Lich. sel. exsicc. n° 894 {2a} ; Vivant 1988 : 68 {64} ;
ner 1973 : 333 {20} — Rem. Selon Kukwa (courriel du
Weddell 1875 : 270 {85} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ;
2020/04/07 à C. Roux), O. anomala est, d’après la descrip-
Werner 1973 : 333 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 :
tion de Harmand (1913 : 1065), un synonyme probable
202 {2b} ; Wirth 1974 : 391-392 {68, 88} — Rem. Très
d’O. szatalaensis notamment par son thalle C+ (un peu
proche d’O. androgyna s. s. (en particulier même chimie),
jaune), KC – et par ses apothécies à disque (pruine et sous
mais non sorédié, régulièrement apothécié et ordinairement
la pruine) KC – et à rebord thallin KC + (rouge). L’examen
saxicole. Signalé à tort dans le massif de la Sainte-Baume
du type sera toutefois nécessaire pour en avoir la certitude.
(Bouches-du-Rhône et surtout Var) par Berner (1947 :
Voir la remarque sous O. upsaliensis.
126) : confusion avec O. pallescens ? D’une manière générale
Ochrolechia tartarea (L.) A. Massal. — Syn. Lecanora
tartarea (L.) Ach., Ochrolechia androgyna var. saxorum les anciens auteurs ont désigné sous O. tartarea plusieurs
(Oeder) [Verseghy non auct.], Pertusaria gyrocheila Nyl. — Ochrolechia qu’il est souvent difficile ou impossible d’attri-
Lichénisé, non lichénicole — Montagnes, y compris en buer aux espèces actuellement reconnues ; les spécimens
Corse, et Massif armoricain où il semble avoir régressé. corticoles, par exemple les « O. tartarea » mentionnés en
Assez commun. Non menacé [lc] — 06a, 07!, 12a, 15!, 2a!, Haute-Corse sur rhytidome de Castanea par Maheu et
2br, 22c, 29!, 30a, 31a, 34!, 35!, 38!, 42a, 44!, 48!, 49!, 50a, Gillet (1926 : 46-47) et sur Prunus amygdaliformis par
53r, 56!, 61a, 63!, 64!, 65a, 68!, 71a, 73a, 74a, 85!, 87a, 88! — Zschacke (1927 : 19) peuvent cependant être rapportés
Saxicole (sur rochers et blocs de roches silicatées), plus à O. androgyna. J. Lagrandie, J.-Y. Monnat et C. Roux
rarement corticole (sur feuillus ou conifères), calcifuge, aci- ont examiné les spécimens de l’herb. ren provenant de
dophile, aérohygrophile, astégophile, euryphotique (surtout Bretagne : ceux d’Abbayes (dépts 22, 29, 35) et de Massé
photophile ou héliophile), non ou peu nitrophile. Étages (dépts 29, 35) sont correctement déterminés, tandis que
montagnard, subalpin et alpin, plus rarement au collinéen. ceux de Picquenard appartiennent à trois taxons : O. tar-
Ombroclimats humide et hyperhumide. Ochrolechion tarta- tarea (dépt 29) ; O. androgyna (dépt 35) et O. parella éco.
reae — Clauzade et Roux 1985 : 531 {e} ; Kukwa 2011 : parella (dépts 35, 56).
194-201 {e, 2A, 2B, 64, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : Ochrolechia tenuissima Verseghy — Lichénisé, non
547 {f, (montagnes)} ; Abbayes 1934 : 130, 144, 151, 170, lichénicole — Isère. Très rare. Patrimonial d’intérêt inter-
173 {22, 29, 35} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bauvet national. En danger critique d’extinction [cr] — 38! —
2012 : 67 {63} ; Boqueras 1997 : 19 {68, 88} ; Bretagne Corticole, surtout sur conifères (Abies, Picea), acidophile,
1993 : 11 {53} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non aérohygrophile, non héliophile, non nitrophile. Étage mon-
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, tagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau-
741

zade et Roux 1985 : 532 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
545 {rf } ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta 1975 : 46-48 {38}. Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
Ochrolechia turneri (Sm.) Hasselrot — Syn. Lecanora et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013
parella var. turneri (Sm.) Nyl., Lecanora turneri (Sm.) Ach., (Catal. Corse) : 258 {(20)} ; Signoret et Diederich 2003 :
Ochrolechia alboflavescens var. turneri (Sm.) Verseghy, 218 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; van den Boom
Ochrolechia pallescens var. turneri (Sm.) Körb., Ochrolechia et Brand 1991 : 30 {25} ; van den Boom et Breuss 2002 :
parella var. turneri (Sm.) Arnold, Pertusaria henrici Harm. 14 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51} ; Van
ex Erichsen, Pertusaria henrici var. pallescens Erichsen, Per- Haluwyn 1983 : 117, 118, 121, 122, 124, 139 {53, 61,
tusaria leprarioides auct. p. p. [non Erichsen] — Lichénisé, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 10 {62} ; Wirth 1974 : 396
non lichénicole — Présent dans une grande partie de la {e} ; Wirth 2019 : 82 {67} — Rem. Autrefois confondu
France, y compris en Corse. Peu commun. Données insuf- avec O. microstictoides (la chromatographie est nécessaire
fisantes sur les menaces [dd] — 04!, 05!, 06!, 10!, 12a, 14!, pour une distinction certaine des deux espèces). L’Ochrole-
15!, 16!, 17!, 18!, 2br, 22r, 23!, 24!, 25r, 29!, 33!, 35!, 36!, chia parella var. turneri mentionné par Bouly de Lesdain
37!, 38!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51r, 53!, 54c, 55!, 56!, 57!, 58!, (1910 : 184-185) dans le Nord semble être Lepra albescens
59a, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68a, 72!, 75sla, morpho. corallina.
77!, 79!, 83!, 84!, 86!, 88a — Corticole, sur arbres isolés Ochrolechia upsaliensis (L.) A. Massal. — Lichénisé,
ou peu denses, principalement sur feuillus, plus rarement non lichénicole — Massifs des Vosges et du Jura, Saône-
saxicole-calcifuge, de modérément acidophile à neutrophile, et-Loire, Alpes, Massif central, Vaucluse (Ventoux) et
aérohygrophile, astégophile, photophile ou même modéré- Pyrénées. Assez rare dans l’ensemble, extrêmement rare
ment héliophile, héminitrophile ou nitrophile. Étages col- dans le Massif central méridional. Potentiellement menacé
linéen et montagnard. Ombroclimats subhumide, humide [nt] — 01!, 05r, 06!, 15a, 30a, 31c, 34a, 38!, 48a, 63a, 64!,
et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 532 {e} ; 66!, 68r, 71a, 73!, 74!, 84!, 88! — Terricole, muscicole,
Kukwa 2008 : 18-21 {e, 88} ; Kukwa 2011 : 206-215 {e, détriticole, calcicole, rarement corticole ou lignicole, baso-
50, 55, 57, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 545 {f } ; phile ou neutrophile, mésophile, astégophile, photophile
Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Asta 1973 : 37 {38} ; Asta ou héliophile, non ou peu nitrophile. Étages montagnard
1975 : 46 {38} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2012 : et surtout subalpin, alpin et nival. Ombroclimats humide et
67 {63} ; Boissière 1994 : 5, 7, 12 {15, 63} ; Boissière et surtout hyperhumide. Aspicilion verrucosae — Clauzade et
Van Haluwyn 1987 : 11 {10} ; Boulanger et al. 2010 Roux 1985 : 531 {e} ; Kukwa 2011 : 215-222 {e, 31, 73} ;
(« 2009 ») : 180 {62} ; Bouly de Lesdain 1910 : 185 {59} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 546 {f, hautes montagnes} ;
Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) : 28 {75sl, 59} ; Bri- Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta 1973 : 38
caud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {38} ; Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
{06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2008 : 143 39 {84} ; Chipon 1995 : 61 {88} ; Chipon et al. 1993 :
{29} ; Choisy 1952 : 180 {38} ; Clauzade 1969 : 93 {83} ; 122 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68} ; Choisy
Coppins 1971 : 162 {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Py et 1949 : 115 {01, 71, 74} ; Choisy 1949 : 115-116 {01, 48,
Mantet) : 18, 21 {66} ; Crozals 1923 : 60 {83} ; Derrien 74, 88, Cévennes} ; Clauzade et Rondon 1959 : 390 {05} ;
et al. 2018 : 290 {37} ; Derrien et Demeulant 2015 (non Crozals 1914 : 109 {34} ; Florence 2019 (non publié, 64,
publié, 49, Courléon : Aizé, bord de la d206, alt. 75 m, sur Laruns : bord du sentier d’Arrémoulit, S du lac d’Artouste,
tronc de Tilia, 2015/08/04, leg., herb. et det. M.-C. Der- alt. 2135 m, détriticole, dans une tonsure avec affleurement
rien et J. Demeulant) ; Diederich et al. 2006 : 60 {55} ; calcaire, 2019/10/28, leg. et det. É. Florence, conf. et
Gavériaux et Roux 2015 : 68 {63} ; Graves 1857 : 181 herb. S. Poumarat) ; Gonnet et Gonnet 2016 (non publié,
{60} ; Harmand 1897 : 224 {54, 57, 68, 88} ; Harmand 01, Mijoux : Montrond, 50 m sous le sommet, alt. 1580 m,
1913 : 1064 {f } ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : sur mousses et débris végétaux sur rochers, 2016/08/23,
238 {47} ; Kalb 1976 : 59 {2b} ; Marc 1908 : 398 {12} ; leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; Harmand 1897 :
Monnat et al. 2017 : 45 {(35)} ; Monnat et al. 2018 : 225 {68, 88} ; Harmand 1913 : 1065-1066 {f, 01, 30, 48,
181 {50} ; Ozenda 1950 : 41 {(06)} ; Prost 1827 : 52 68, 74, 88} ; Lamy 1880 : 417 {15} ; Martin et al. 2018 :
{48} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 27 {79} ; 22 {01} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 82 {63} ; Payot et
Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux et al. 2005 Harmand 1901 : 84 {74} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Roussillon) : 143 {(34, 48)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Roussillon) : 143 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : Orientales) : 21 {66} ; Vivant 1988 : 68 {64} ; Werner
43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux 1962 : 65 {68, 88} — Rem. La mention de cette espèce
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 69 {66} ; Roux et dans la forêt de Vizzavona (Haute-Corse), sur Pinus laricio,
742

par Maheu et Gillet (1914 : 75, sous Lecanora parella var. 50! — Terricole sur sol sableux tassé ou consolidé, parfois
upsaliensis), reprise par Werner (1973 : 333), est erronée : pierreux, ou bien saxicole (sur roches poreuses), calcifuge
confusion avec O. szatalaensis selon Boqueras (1997 : 19). ou calcicole, de subneutrophile à basophile, plus ou moins
Ochrolechia xanthostoma (Sommerf.) K. Schmitz et stégophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile,
Lumbsch — Syn. Aspicilia poriniformis (Nyl.) Arnold, peu ou pas nitrophile. Sur ou non loin du littoral, étages
Pertusaria poriniformis (Nyl.) Clauzade et Cl. Roux, Per- adlittoral, mésoméditerranéen ou collinéen. Ombroclimats
tusaria xanthostoma (Sommerf.) Th. Fr. — Lichénisé, non subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : 540
lichénicole — Haute-Loire (Blesle : le Chausse, alt. 680 m, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 247 {e} ; Aptroot et
sur paroi verticale de basalte ombragée, 2013/08/18, leg., al. 2007 : 60 {29} ; Carlier et al. 2017 (non publié, 29,
det. et herb. S. Poumarat, conf. C. Roux). Extrêmement Plouguerneau : S de Kreac’h Ledan, alt. 5 m, sur les parois
rare : une seule station connue en France. Patrimonial d’un sentier en creux, terre non calcaire, 2017/08/06, leg.,
d’intérêt national. En danger critique d’extinction [cr] — herb. et det. G. Carlier, conf. C. Roux) ; Gonnet et al.
43! — Saxicole-calcifuge (sur rochers et murs de roches non 2013 : 56 {2b} ; Gueidan 2011 (non publié, 2B, Calvi : SE
calcaires), muscicole (sur mousses saxicoles-calcifuges) ou de la chapelle de Notre-Dame de la Serra, alt. 220 m, sur
corticole (sur rameaux de Calluna, rhytidome de Betula), sol non calcaire, tassé et pierreux d’un talus, 2011/10/07,
de subneutrophile à fortement acidophile, non nitrophile. leg., det. et herb. C. Gueidan) ; Monnat et al. 2018 : 181,
Étage montagnard. Ombroclimats humide et hyperhu- 207 {50} ; Ragot 2016 (non publié, 50, Gréville-Hague :
mide — Clauzade et Roux 1985 : 575 {e} ; Kukwa 2011 : bord du sentier menant au belvédère après le hameau de
222-227 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 533 {ncf } — Gruchy, en direction de Castel-Vendon, sur caillou non
Rem. Espèce essentiellement d’Europe septentrionale, dont calcaire enfoncé sur le flanc d’un talus, 2016/05/18, leg.,
la mention par Maheu et Gillet (1926 : 63) en Corse est det. et herb. R. Ragot) ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
erronée (Erichsen 1936 : 460). Par ses asques et sa com- 258 {2b} — Rem. Aptroot et al. 2007 indiquent que la
position chimique (acide alectoronique), elle appartient au chapelle Saint-Gildas se trouve à Châteaulin, alors qu’elle
genre Ochrolechia. se situe en réalité dans la commune voisine de Cast.
Opegrapha Ach. — Syn. Hysterina (Ach.) Gray, Opegrapha celtidicola (Jatta) Jatta — Syn. Opegrapha
Kalaallia Alstrup et D. Hawksw., Leciographa A. Massal., betulinoides B. de Lesd., Opegrapha thallincola B. de Lesd.,
Sclerographa (Vain.) Zahlbr. — Ascomycètes lichénisés ou Opegrapha xylographoides J. Steiner — Lichénisé, non liché-
non lichénisés, lichénicoles ou non — Clauzade et Roux nicole — Littoral méditerranéen (Alpes-Maritimes, Var,
1985 : 532-543 {e} ; Ertz et al. 2014 : 1-23 {m} ; Ertz et Bouches-du-Rhône, Hérault, Corse). Rare. Patrimonial
Tehler 2011 : 56 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 237- d’intérêt national. En danger d’extinction [en] — 06!, 13!,
248 {f } ; Torrente et Egea 1989 : 1-282 {ne} — Rem. 2a!, 34!, 83! — Corticole ou lignicole, sur feuillus (Quercus
Voir également Alyxoria, Arthonia (A. atra, A. calcarea, A. coccifera, Q. ilex, Olea, Fraxinus ornus, Ceratonia, Pistacia,
trifurcata), Diromma, Gyrographa, Ocellomma, Pseudoschis- Phillyrea, Myrtus, etc.) ou conifères (Pinus halepensis, Juni-
matomma, Psoronactis et Zwackhia qui ont été récemment perus phoenicea, etc.), de très acidophile à subneutrophile,
séparés d’Opegrapha. aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas stégophile, pho-
Opegrapha anomea Nyl. — Syn. Leciographa pertusariae tophile ou surtout héliophile, peu ou pas nitrophile. Étage
Vouaux, Opegrapha pertusariae (Vouaux) Hafellner, Ope- thermo- ou méso-méditerranéen inférieur. Ombroclimats
grapha quaternella Nyl., Opegrapha wetmorei M. S. Cole et subhumide et humide. Alyxorietum ochrocinctae — Clau-
D. Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Massif central zade et Roux 1985 : 536 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Puy-de-Dôme, Haute-Vienne) et Pyrénées-Atlantiques. 248 {f, 34} ; Torrente et Egea 1989 : 80-84 {ne} ; Biache
Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger et al. 2019 (Gardiole) : 13 {13} ; Bouly de Lesdain 1949
critique d’extinction [cr] — 63c, 64!, 87a — Sur thalle de (Nice) : 72 {06} ; Bricaud 2004 : 49, 88 {83} ; Bricaud
Pertusaria s. l. spp. et d’Ochrolechia spp. — Clauzade et 2005 : 43 {13} ; Clauzade 1969 : 105 {83} ; Clauzade
al. 1989 : 63 {m} ; Etayo et Diederich 1998 : 109-110, 1969 : 3 {13} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; Gon-
110-111 {e, 64} ; Hafellner 1994 : 17 {m} ; Hafellner net et Gonnet 2017 (non publié, 2A, Ajaccio : pointe de
2009 : 99-100 {m, 63} ; Vouaux 1913 : 440 {m, 63} ; Lamy la Parata, alt. 2200 m, sur rhytidome de Pistacia lentiscus,
1880 : 483-484 {87} ; Nylander 1856 : 552 {63}. 2017/10/13, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet, conf. C.
Opegrapha areniseda Nyl. — Syn. Opegrapha actophila Roux) ; Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 2A, Coti-
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Manche, Finistère Chiavari : bord de la plage de Mare e Sole, alt. 5 m, sur
et Haute-Corse. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna- rhytidome de Juniperus phoenicea, 2017/10/09, leg., herb.
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 2b!, 29!, et det. D. et O. Gonnet) ; Gonnet et Gonnet 2019 : 17
743

{2a} ; Ozenda 1950 : 34 {(06)} ; Rondon-Seidenbinder 2013 (non publié, 44, Piriac-sur-Mer : île Dumet, leg., det.
1983 : 99 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 181, 190
143 {34}. {50} ; Nylander 1881 : xcvii {77} ; Nylander 1891 : 12
Opegrapha cesareensis Nyl. — Incl. Opegrapha atrula {66} ; Nylander 1896 : 106, 107 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier
var. hysteriiformis (Nyl.) Cromb., Opegrapha hysteriiformis 1900-1903 : 200-201 {14, 85} ; Roux et al. 2006 (Langue-
Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Littoral du Massif doc-Roussillon) : 143 {(30), 34, (66)} ; Roux et al. 2011
armoricain. Peu rare. Patrimonial d’intérêt national. Poten- (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} ; Vivant 1988 : 69 {64} ;
tiellement menacé [nt] — 22!, 29!, 44!, 50!, 56! — Saxicole, Weddell 1875 : 295-296 {85} — Rem. Les mentions de
sur parois verticales, supraverticales ou sous surplomb de cette espèce sur roches calcaires sont très vraisemblablement
roches silicatées, calcifuge, plus ou moins acidophile, aéro- erronées (confusion probable avec Arthonia trifurcata) : en
hygrophile, stégophile, sciaphile, halophile. Étage adlitto- Haute-Corse (à Saint-Florent), par Zschacke (1927 : 5,
ral. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade et sous O. confluens), mention reprise par Werner (1973 :
Roux 1985 : 542 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 247 {e} ; 333) ; en Haute-Garonne, par Fagot 1906 : 221.
Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Coppins 1971 : 163 {29, Opegrapha confertoides Torrente et Egea — Lichénisé, non liché-
nicole — À rechercher en France — Connu notamment en Espagne et
56} ; Monnat 2013 (non publié, 44, Piriac-sur-Mer : île au Portugal — Corticole (sur arbres et arbustes), aérohygrophile. Étage
Dumet, leg., det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2014 mésoméditerranéen — Torrente et Egea 1992 : 83-85 {m}.
(non publié, 44, île d’Houat, sur roche granitique, leg., Opegrapha corticola Coppins et P. James — Liché-
det. et herb. J.-Y. Monnat) ; Monnat 2014 (non publié, nisé, non lichénicole — Seine-et-Marne, Massif armori-
50, Barneville-Carteret : cap de Carteret, 2014/11/30, leg. cain, Midi et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
J.-Y. Monnat, R. Ragot et J. Esnault, det. et herb. J.-Y. En danger d’extinction [en] — 06!, 12r, 13!, 2a!, 29!, 30!,
Monnat) ; Monnat et al. 2018 : 181, 207 {50} — Rem. 34!, 35!, 56!, 64r, 66!, 77!, 81r, 83!, 84!, 85! — Corticole,
La mention de cette espèce dans le Tarn (Coste 2014 : 8), sur rhytidome altéré de vieux feuillus, surtout à la base
douteuse, n’a pas été acceptée. du tronc, moyennement acidophile, mésophile, aéro- et
Opegrapha conferta Anzi — Syn. Opegrapha confluens substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, moyennement
(Ach.) Stizenb., Opegrapha lithyrga var. confluens Ach. — sciaphile, non nitrophile. Étages thermo- et méso-méditer-
Lichénisé, non lichénicole — Haut-de-France, Île-de- ranéen, rarement au supraméditerranéen ou au collinéen.
France, Massif armoricain, Massif central méridional, Ombroclimats subhumide et humide. Agonimion octospo-
Pyrénées et Corse. Commun sur le littoral de Bretagne et rae, surtout dans le Wayneetum stoechadianae — Smith
de Loire-Atlantique, assez rare ou rare ailleurs. Patrimo- et al. 2009 : 637-638 {64} ; Boumier et al. 2011 : 6 {85} ;
nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 06!, 12a, 14a, Bricaud 2004 : 49, 60, 93, 99 {30, 83, 84} ; Bricaud
2a!, 22!, 29!, 30a, 34!, 44!, 50!, 56!, 60a, 62!, 64r, 65a, 66a, 2004 : 60 {30} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud
75sla, 77a, 78sla, 85! — Saxicole, sur rochers ombragés, 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud
parfois sur roche désagrégée ou même franchement terri- 2007 : 72 {84} ; Bricaud et al. 1991 (CLLFM v) : 147
cole, calcifuge, de très acidophile à subneutrophile, aéro- {83} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM vi) : 86 {06, 30, 84} ;
hygrophile, plus ou moins stégophile, sciaphile ou non Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Grésigne) :
héliophile, non nitrophile. Étages adlittoral, collinéen, 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Esnault 2019
plus rarement montagnard. Ombroclimats subhumide et (non publié, 35, Acigné : Vernay, sur rhytidome de Cupres-
humide — Clauzade et Roux 1985 : 542 {e} ; Torrente sus, alt. c. 40 m, 2019/02/15, leg., det. et herb. J. Esnault,
et Egea 1989 : 88 {e} ; Abbayes 1924 : 51 {44} ; Abbayes conf. J.-Y. Monnat) ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ;
1934 : 174 {44} ; Aptroot et al. 2007 : 60 {29} ; Bouly Monnat 2017 (non publié, 56, Séné : Saint-Léonard, alt.
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bricaud 3 m, sur rhytidome de vieux Quercus robur, 2017/01/02,
2008 : 143 {29} ; Coppins 1971 : 163 {29, 56} ; Cozette leg., herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Ragot 2014 (non publié,
1906 : 248 {60} ; Crozals 1914 : 254 {34} ; Farou 2016 29, La Martyre : le bourg, sur un vieux Quercus caducifolié,
(non publié, 34, Rosis : gorges de Colombières, à c. 10 m 2014/01/11, leg., det. et herb. R. Ragot, conf. C. Roux) ;
du torrent, alt. c. 760 m, sur une surface rocheuse non Ragot 2015 (non publié, 29, Saint-Goazec : Trévarez,
calcaire à demi-ombragée, 2016/09/27, leg., herb. et det. sur un vieux Quercus caducifolié, 2015/11/28, leg., det. et
J.-L. Farou) ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, 2A, herb. R. Ragot et J.-Y. Monnat, conf. C. Roux) ; Rose
Ajaccio : pointe de la Parata, alt. 5 m, sur rochers de diorite, [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux 1993 (non publié,
2018/10/10, leg., det. et herb. D. et O. Gonnet) ; Gonnet 83, Hyères : île de Port-Cros, pointe de Marma, Arisaro-
et Gonnet 2019 : 17 {2a} ; Lamy 1883 : 431 {65} ; Marc Quercetum ilicis, alt. 5 m, sur la base d’un tronc de Quercus
1908 : 423 {12, 30} ; Massé 1966 : 877 {29} ; Monnat ilex, 1993/02/26, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al.
744

2006 (Languedoc-Roussillon) : 143-144 {30, 34} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ;
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49 {66} ; Roux et al. Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {30, (34),
2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} ;
Corse) : 258 {2a} — Rem. Ascocarpes inconnus, donc Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et Coste
appartenance au genre incertaine en l’absence d’analyse 2005 : 237 {48} — Rem. L’autorité correcte est (Arnold)
d’adn. La possibilité qu’il s’agisse d’une forme sorédiée de Körb. (Clerc 2004) et non (Arnold) Clauzade et Cl. Roux
Thelopsis rubella avait été évoquée d’emblée lors de la des- ex Torrente et Egea.
cription (Coppins et James 1979 : 163) puis reprise par Opegrapha dolomitica subsp. omninocalcicola Cl.
Smith et al. (2009 : 638) ; la découverte de thalles sorédiés Roux — Syn. Opegrapha decandollei sensu H. Olivier
mais fertiles en Angleterre en 2013, puis dans le Finistère [non (Stizenb.) Arnold], Opegrapha saxicola auct. [non
(Monnat 2020, non publié) confirme qu’il s’agit bien d’un Ach. p. p.] — Lichénisé, non lichénicole — Massif du
Thelopsis, mais les spores nettement plus petites que celles Jura, Alpes, Deux-Sèvres, Midi méditerranéen, Pyrénées et
de T. rubella laissent envisager l’hypothèse d’une espèce Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!,
différente. 06!, 13!, 2ba, 25!, 34a, 38!, 39!, 64!, 65!, 66!, 73a, 74a, 79a,
Opegrapha demutata Nyl. — Lichénisé, non lichéni- 83!, 84! — Saxicole, sur parois de calcaires très cohérents et
cole — Nord (environs de Dunkerque) et Aisne (Pouilly, compacts, omninocalcicole, basophile, se desséchant rapi-
vallée de l’Aisne). Très rare. Patrimonial d’intérêt interna- dement après les pluies, peu ou pas stégophile, photophile
tional. En danger critique d’extinction [cr] — 02r, 59a — mais non ou peu héliophile, non nitrophile. Étages supra-
Saxicole, sur rochers de grès calcaire et surtout mortier méditerranéen, collinéen et surtout montagnard, rarement
et briques, laticalcicole (de médio- à minimé-calcicole), au subalpin. Ombroclimats subhumide et humide. Nae-
basophile ou neutrophile, aérohygrophile, sciaphile, peu trocymbetum saxicolae — Clauzade et Roux 1985 : 542
ou pas nitrophile. Étage collinéen. Ombroclimat subhu- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 245 (sub « O. saxatilis »,
mide — Bouly de Lesdain 1910 : 222-223 {59} ; Clau- n° 498) {f, régions montagneuses} ; Roux et coll. 2014 :
zade et Roux 1985 : 541 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 1314 {f } ; Asta 1973 : 36 {38} ; Bricaud 2007 : 72 {04,
245-246 {f, (59)} ; Bouly de Lesdain 1923(note xxi) : 847 84} ; Choisy 1949 : 152 {38, 39, 73} ; Crozals 1914 : 254
{59} ; Van den Broeck et al. 2017 : 62, 70 {02}. {34} ; Florence 2015 (non publié, 64, Borce : Maspêtres,
Opegrapha dolomitica (Arnold) Körb. — Lichénisé, alt. 1463 m, sur paroi de calcaire très cohérent, 2015/05/20,
non lichénicole — Rem. Deux sous-espèces, dont l’une n’a leg. et herb. É. Florence, det. C. Roux) ; Houmeau et
pu jusqu’ici être rapportée à un taxon déjà nommé. Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 1896 : 152 {73} ; Lamy 1883 :
Opegrapha dolomitica (Arnold) Körb. subsp. dolomi- 432 (sub « O. saxicola ») {65} ; Martin et al. 2018 : 11, 22,
tica — Syn. Opegrapha rupestris var. dolomitica Arnold, 32 {01, 39} ; Ozenda 1950 : 33 {(06)} ; Richard 1877 : 43
Opegrapha saxicola auct. p. p., Opegrapha saxicola var. dolo- {79} ; Roux 1978 : 108 {84} ; Roux 1982 : 218 {83} ; Roux
mitica (Arnold) V. Wirth., Opegrapha saxicola subsp. dolo- et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {(34)} ; Roux et
mitica (Arnold) Clauzade et Cl. Roux — Lichénisé, non al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {66} ; Roux et coll.
lichénicole — Île-de-France, Vienne, Jura, Alpes, Massif 2013 (Catal. Corse) : 258 {(20)} ; Roux et Gueidan 2002 :
central méridional, Provence et Pyrénées-Orientales. Peu 140 {13, 83} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ;
commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 12!, 26!, 30!, Zschacke 1927 : 6 {2b}.
34!, 38!, 39!, 48!, 66!, 74!, 78sla, 84!, 86! — Saxicole, médio- Opegrapha durieui Mont. — Syn. Opegrapha polymor-
ou valdé-calcicole, principalement sur parois verticales, pha (Müll. Arg.) Müll. Arg. — Lichénisé, non lichéni-
supraverticales et sous surplomb de calcaires plus ou moins cole — Littoral de Provence et de Corse-du-Sud. Rare.
poreux, souvent dolomitiques, basophile, aérohygrophile, Patrimonial d’intérêt international. En danger d’extinc-
assez stégophile, sciaphile, non nitrophile. Étages supra- tion [en] — 06!, 13!, 2a! — Saxicole, sur parois de roches
méditerranéen, collinéen et montagnard. Ombroclimats calcaires généralement supraverticales ou sous surplomb,
subhumide et humide. Acrocordion conoideae — Clauzade calcicole (omnino-, valdé- ou médio-calcicole), de moyen-
et Roux 1985 : 541-542 {e} ; Torrente et Egea 1989 : 146 nement à très aérohygrophile, de faiblement à fortement
{ne} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 621 {78sl} ; stégophile, non héliophile, non nitrophile. Ombroclimats
Bricaud 2007 : 72 {04} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 sec et surtout subhumide. Opegraphetum durieui — Clau-
{84} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Engler et Lacoux zade et Roux 1985 : 541 {e} ; Roux et Egea 1992 : 105-
2012 : 12 {34} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {12} ; Roux 115 {m} ; Bricaud et Roux 1990 : 128-129 {2a} ; Coste
1977 : 85 {06, 12, 48} ; Roux 1977 (non publié, 26, Luc- 2016 : 20 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Roux 2017
en-Diois) ; Roux 1978 : 82, 88, 168 {06, 12, 30, 84} ; Roux (non publié, 06, Théoule-sur-Mer : en contrebas du chemin
745

du débarcadère, alt. 4 m, sur rochers adlittoraux de rhyolite, {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Crozals 1914 :
2017/10/02, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2003 254 {34} ; Dominique 1884 : 337 {44} ; Farou 2016 (non
(CLLFM 9) : 130 {13} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : publié, 15, Menet : Brocq, dans une forêt dense, alt. 785 m,
258 {2a} ; Sipman 2000 : 48 {2a} — Rem. N’appartient sur paroi verticale de roche acide, 2016/08/10, leg., herb. et
probablement pas au genre Opegrapha. Signalé à tort à det. J.-L. Farou) ; Farou 2019 (non publié, 64, Itxassou :
Ajaccio par Bricaud et Roux (190 : 128-129) par suite pas de Roland, près de la Nive, alt. 65 m, sur paroi ombra-
d’une confusion de localités ; le lieu correct est Bonifacio : gée de roche acide, 2019/03/12, leg., herb. et det. J.-L.
chemin du Pertusato. Les spécimens de Provence sont rare- Farou) ; Graves 1857 : 186 {60} ; Harmand 1899 : 60
ment fertiles. {54, 67} ; Houmeau 1998 : 623 {79} ; Hue 1887 : 474 {15} ;
Opegrapha endoleuca Nyl. — Lichénisé, non lichéni- Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 254 {47} ; Lamy
cole — Hérault (environs d’Agde). Extrêmement rare : une 1880 : 485 {87} ; Olivier 1900-1903 : 200-201 {61, 76} ;
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- Parrique (Gasilien) 1891 : 419 {63} ; Parrique (Gasi-
national. En danger critique d’extinction [cr] — 34a — lien) 1898 : 96 {15, 63} ; Picquenard 1904 : 125 {29} ;
Saxicole, sur pierres de murs et parois rocheuses, latical- Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {(34)} ;
cicole (de minimé- à omninocalcicole), photophile mais Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Vivant
non héliophile. Étage thermoméditerranéen. Ombroclimat 1988 : 69 {64} ; Wirth 1974 : 392 {68} — Rem. O. lithyrga
subhumide — Crozals 1908 : 542-543 {34} ; Ozenda et est une espèce autonome selon Clerc (2004), Nimis et
Clauzade 1970 : 248 {f, (34)} ; Roux et al. 2006 (Langue- Martellos (2008), etc., mais une simple forme calcifuge
doc-Roussillon) : 144 {(34)}. d’O. vulgata selon Santesson et al. (2004). Leur réparti-
Opegrapha lamyi (Rich. ex Nyl.) Triebel — Syn. Dac- tion et leur écologie étant bien différentes, ils doivent être
tylospora lamyi (O. J. Richard ex Nyl.) Zopf, Lecidea lamyi à notre avis distingués au moins au niveau sous-spécifique.
O. J. Richard ex Nyl., Leciographa lamyi (O. J. Richard ex Opegrapha lutulenta Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
Nyl.) Sacc. et D. Sacc. — Non lichénisé, lichénicole — cole — Midi. Assez commun dans le Midi méditerranéen.
Isère, Puy-de-Dôme, Charente-Maritime et Corse. Très Non menacé [lc] — 09r, 30!, 31r, 34!, 64r, 65r, 66!, 81r,
rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex- 83! — Saxicole, sur parois de roches silicatées, calcifuge,
tinction [en] — 17a, 2a!, 38!, 63a — Sur le thalle de Leca- modérément acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile,
nora spp. (Lecanora corticoles du gr. argentata et L. rupi- de modérément à fortement stégophile, faiblement ékréo-
cola) — Clauzade et al. 1989 : 35 {m} ; Hafellner 1994 : phile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non
17 {m} ; Triebel 1989 : 139 {m} ; Vouaux 1913 : 483 {m, nitrophile. Étages mésoméditerranéen et collinéen (variante
17, 63} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) : 126 {38} ; chaude). Ombroclimats subhumide et humide — Bricaud
Richard 1877 : 41 {17}. et al. 1993 (CLLFM vii) : 313-314 {30, (34, 83)} ; Clau-
Opegrapha lithyrga Ach. — Syn. Opegrapha lithyr- zade et Roux 1985 : 541 {e, 83} ; Bricaud et al. 1991
godes Nyl. ex Leight. ; incl. Opegrapha lithyrga var. ochracea (CLLFM v) : 147 {83} ; Bricaud et al. 1992 (CLLFM
Körb., Opegrapha lithyrga var. vestita Redinger — Liché- vi) : 89 {83} ; Coste 2002 : 31 {81} ; Coste 2005 : 587
nisé, non lichénicole — Alsace, Lorraine, Oise, Seine-Mari- {81} ; Coste 2011 : 106 {09, 31, 65} ; Crozals 1908 : 543
time, Massif armoricain, massif du Jura, Massif central, {34} ; Crozals 1914 : 254 {34} ; Crozals 1924 : 111 {83} ;
Pyrénées, Lot-et-Garonne. Assez rare. Potentiellement Ménard 2009 : 167 {83} ; Nylander 1873 : 313 {66} ;
menacé [nt] — 01a, 14!, 15!, 25a, 29!, 34a, 42!, 44a, 47a, Nylander 1891 : 84 {66} ; Olivier 1903 : 177-178 {66} ;
50!, 53!, 54a, 56!, 60a, 61a, 63!, 64!, 66!, 67a, 68!, 76a, 79!, Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 11, 15 {30} ; Roux et al.
81r, 87a, 88a — Saxicole, sur parois de roches silicatées très 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan-
cohérentes, verticales, supraverticales ou sous surplomb, de guedoc-Roussillon) : 144 {30, 34, (66)} ; Roux et al. 2011
très acidophile à subneutrophile, de moyennement à très (Pyrénées-Orientales) : 36 {66} ; Weddell 1874 : 346 {34}.
aérohygrophile, de modérément à fortement stégophile, Opegrapha niveoatra (Borrer) J. R. Laundon — Syn.
légèrement ékréophile, de moyennement à très sciaphile Opegrapha amphotera Nyl., Opegrapha dubia Leight. ex
ou photophile mais non héliophile, non nitrophile. Étages Arnold, Opegrapha reticulata DC., Opegrapha subsiderella
supraméditerranéen, collinéen et montagnard. Ombrocli- (Nyl.) Arnold, Opegrapha subsiderella f. rubella B. de Lesd.,
mats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : Opegrapha vulgata var. subsiderella Nyl. — Lichénisé, non
543 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 247 {f } ; Bauvet lichénicole — À peu près partout en France (y compris en
2020 : 56 {63} ; Berher 1887 : 361 {88} ; Choisy 1949 : Corse). Assez commun. Non menacé [lc] — 01a, 02a, 04!,
152 {25} ; Coppins 1971 : 163 {29} ; Coste 1995 : 19 06!, 07r, 12r, 13!, 14!, 17!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 27!,
{81} ; Coste 2002 : 30 {81} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 28!, 29r, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42!, 46!,
746

47a, 48!, 49!, 50!, 51r, 54a, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Signoret et Diederich
63!, 64r, 65!, 66!, 67!, 70r, 75sla, 76!, 77!, 78sla, 79!, 80!, 2003 : 218 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade
81r, 83a, 84!, 85!, 86!, 87!, 88! — Corticole, sur feuillus et Gardiennet 2016 : 42 {21} ; Van den Broeck et De
(Quercus caducifoliés, Q. ilex, Q. suber, Ulmus, Acer, Ilex, Wit 2016 : 28 {51} ; Van Haluwyn 1990 : 5 {62}.
Fagus, Fraxinus, Populus, Crataegus, Platanus, Ceratonia, Opegrapha parasitica (A. Massal.) H. Olivier — Syn.
Olea, Ficus, etc.) ou conifères (Abies, Picea, Pinus halepensis, Leciographa parasitica A. Massal., Opegrapha centrifuga
etc.), acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, peu ou A. Massal. — Non lichénisé, lichénicole — Haut-Rhin,
pas stégophile, euryphotique, non ou peu nitrophile. De Savoie, Seine-et-Marne, Midi et Pyrénées. Assez commun.
l’étage thermoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombro- Non menacé [lc] — 06!, 12r, 13a, 26!, 30!, 34!, 48!, 65a,
climats subhumide, humide et hyperhumide. Notamment 66!, 68!, 73a, 77!, 82!, 83!, 84! — Sur le thalle d’Aspicilia gr.
dans l’Arthonietum spadiceae — Clauzade et Roux 1985 : calcarea à thalle épilithique. Étages supraméditerranéen et
538 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 241 {f, (Nord, Île- collinéen — Clauzade et Roux 1976 : 63 {m} ; Boissière
de-France)} ; Torrente et Egea 1989 : 105-108 {ne} ; 1986 : 212 {77} ; Choisy 1950 : 9 {73} ; Coste 2009 : 39
AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 87} ; Aptroot et al. 2007 : {30} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Crozals 1924 :
60 {29} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; Bekking, van Dort et 111 {83} ; Lamy 1883 : 430 {65} ; Maheu 1931 : 83 {13} ;
coll. 2019 : 36 {57} ; Boissière 1979 : 82 {77} ; Bouly de Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Olivier 1903 : 178 {66} ;
Lesdain 1905 (Versailles) : 621 {78sl} ; Bouly de Les- Roux 1978 : 128, 132, 138, 140 (li), 142 {26, 30, 84} ;
dain 1907 (Versailles) : 692 {78sl} ; Bouly de Lesdain Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux et al.
1910 : 225 {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 2006 (AFL Lozère) : 27 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
551 {77} ; Bouly de Lesdain 1923 (note xx) : 282 {47} ; doc-Roussillon) : 191 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
Boumier et al. 2011 : 6 {85} ; Brackel et al. 2018 : 196 Orientales) : 52, 73 {66} ; Roux et Coste 2005 : 239 {48} ;
{70} ; Bricaud 1996 : tab. 2 {06} ; Bricaud 2004 : 36 Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Roux et Rieux 1980 :
{06} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 69, 70 {84} ; Wirth 2019 : 85 {68} — Rem. L’O. parasitica
2 {06} ; Bricaud 2007 : 72 {04, 84} ; Bricaud et Roux mentionné par Crozals (1908 : 555) à Agde sur Ochrole-
1990 : 129 {84} ; Brisson 1875 : 162, 163 {51} ; Brisson chia parella éco. parella n’appartient pas à cette espèce (du
1880 : 206, 207 {02} ; Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; moins au sens strict) ; les spécimens mentionnés sur Verru-
Chipon 1994 : 45 {88} ; Choisy 1949 : 152 {39} ; Choisy caria s. l. par divers auteurs sont à rapporter à O. rupestris.
1950 : 9 {01} ; Coste 1994 : 209 {81} ; Coste 1997 : 135 Opegrapha phegospila Nyl. — Lichénisé, non lichéni-
{81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 cole — Hérault (Espinouse) et Pyrénées-Orientales. Très
{07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; d’extinction [cr] — 34a, 66a — Corticole, sur rhytidome
Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : lisse (de Fagus et Ilex), acidophile, aérohygrophile, non
75 {50} ; Cozette 1906 : 247 {60} ; Crozals 1908 : 541 nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et monta-
{34} ; Crozals 1914 : 255 {34} ; Crozals 1924 : 111 {83} ; gnard. Ombroclimats subhumide et humide — Clauzade
Derrien et al. 2018 : 290 {37} ; Derrien et al. 2019 : et Roux 1985 : 537 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
100 {28} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gonnet et al. 2018 : 239 {f, (34, 66)} ; Crozals 1914 : 256 {34} ; Nylander
174, 176 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 1873 : 293 {66} ; Nylander 1891 : 66 {66} ; Roux et al.
2A, Bonifacio : île Cavallo, alt. 29 m, sur rhytidome de sur 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {(34, 66)} ; Roux et
Pistacia lentiscus, 2014/03/15, leg., herb. et det. D. et O. al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 105 {(66)} — Rem. Pas de
Gonnet) ; Harmand 1899 : 61 {54, 88} ; Jeanjean [coll. mention récente.
Bouly de Lesdain] 1925 : 255-256 {47} ; Lamy 1880 : Opegrapha prostii Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Bernay
(Eure) — 27a — Corticole, sur pommier. Étage collinéen — Olivier
485-486 {87} ; Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Marc 1908 : 423 1900-1903 : 190 {27} ; Saccardo 1883 : 746 {f } — Rem. Espèce dou-
{12} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ; Monnat et al. teuse, non signalée dans les flores et monographies modernes, peut-être
2018 : 190 {50} ; Nylander 1896 : 108 {75sl, 77, 78sl} ; identique à Alyxoria culmigena.
Olivier 1900-1903 : 200 {50, 61} ; Richard 1877 : 43 Opegrapha pulvinata Rehm — Syn. Leciographa pul-
{79} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 99 {83} ; Rose [coll. vinata (Rehm) Arnold, (?) Opegraphoidea staurothelicola
Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux et al. 1999 (Grand- Fink — Non lichénisé, lichénicole — Alpes, Cantal, Pyré-
Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 nées-Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux tional. En danger critique d’extinction [cr] — 06!, 15!,
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 144 {34, 48} ; Roux 66!, 74! — Sur le thalle de Dermatocarpon miniatum et
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ; Roux et al. de D. complicatum (hors de France signalé également sur
747

Endocarpon pusillum et Staurothele ambrosiana ou S. frus- Opegrapha rupestris Pers. — Syn. Leciographa mons-
tulenta, mais selon Hafellner et John (2006 : 167), ne se peliensis (Nyl.) Müll. Arg., (?) Leciographa monspeliensis
rencontre que sur Dermatocarpon), neutrophile ou moyen- var. conglobata B. de Lesd., Opegrapha monspeliensis Nyl.,
nement basophile, mésophile, photophile ou héliophile, Opegrapha « monspelliensis », Opegrapha opaca Nyl., Ope-
peu ou pas nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage subal- grapha persoonii (Ach.) Chevall., Opegrapha saxatilis DC.
pin — Clauzade et al. 1989 : 167 {m} ; Roux 1980 (non [non auct.], Opegrapha saxicola Ach. [non auct.] — Non
publié, 15, sur les pentes du puy Mary, vers 1500 m d’alt., lichénisé, lichénicole — Présent dans une grande partie
leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 1987 (non publié, 66, de la France, mais non signalé en Corse. Assez commun.
Espousouille : val de Galbe, leg., det. et herb. J.-M. Hou- Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09r, 12r, 13!, 16r,
meau) ; Roux 2001 (non publié, 74, Chamonix-Mont- 21!, 22!, 24!, 26!, 30!, 31a, 33!, 34!, 39!, 40!, 41!, 46!, 47!,
Blanc : environs du village, leg., det. et herb. C. Roux) ; 48!, 50!, 51a, 54!, 55!, 57!, 59a, 60a, 61a, 64r, 65a, 66!, 72a,
Roux 2013 (non publié, 66, Fontrabiouse : Espousouille, 73!, 74a, 76a, 77!, 78sla, 79a, 82!, 83!, 84!, 88a, 90! — Sur le
val de Galbe, leg., det. et herb. S. Poumarat) ; Roux et al. thalle de Verrucaria s. l. spp., saxicole, calcicole (de médio
2013 (Haut-Var) : 47 {06}. à omnino-calcicole), euryhygrique, euryphotique, de non
Opegrapha quadriseptata Nyl. — Lichénisé, non liché- à modérément nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à
nicole — Meudon (près de Paris). Extrêmement rare : une l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide et humide —
seule station connue. Patrimonial d’intérêt international. Clauzade et Roux 1973 : 43-44 {e} ; Clauzade et Roux
En danger critique d’extinction [cr] — 75sla — Corticole, 1976 : 63 {m} ; AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Asta et Roux
sur Castanea. Ombroclimat subhumide — Clauzade et 1977 : tab. xi {06} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bau-
Roux 1985 : 539 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 241 vet et coll. 2009 : 192, 212 {07} ; Bégay 1997 : 18 {16} ;
{f, (75sl)} ; Nylander 1896 : 106-107 {75sl}. Berher 1887 : 361 {88} ; Bouly de Lesdain 1910 : 271
Opegrapha reactiva (Alstrup et D. Hawksw.) Etayo {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Bricaud
et Diederich — Syn. Kalaallia reactiva Alstrup et D. 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
Hawksw. — Non lichénisé, lichénicole — Territoire de Brisson 1875 : 163 {51} ; Choisy 1950 : 9 {73, 74} ; Clau-
Belfort, Morvan, Loire-Atlantique, massif de l’Aigoual, zade et Roux 1975 : tab. ht 9 (sub « O. saxicola ») {13} ;
montagne Noire et Pyrénées. Rare. Patrimonial d’intérêt Clauzade et Roux 1975 : 173 et tab. 1, 3, 5, 7, 9, 11, 17,
international. En danger d’extinction [en] — 11r, 30!, 44!, 18, 20 {13, 26, 84} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 2012
65r, 66!, 71!, 90! — Sur le thalle d’Ionaspis lacustris qu’il (Madasse) : 22 {12} ; Cozette 1906 : 248 {60} ; Crozals
décolore légèrement — Alstrup et Hawksworth 1990 : 1914 : 268 {34} ; Diederich et al. 2006 : 60 {54, 55} ; Die-
39-40 {ne} ; Etayo et Sancho 2008 : 159-160 {ne} ; Coste derich et Roux 1991 : 21 {77} ; Fagot 1906 : 220 {31} ;
2011 : 106 {65, 66} ; Coste 2014 : 1-2 {11, 30, 65, 66} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Genty 1934 : 110 {21} ; Gueidan
Gardiennet 2015 (non publié, 71, Roussillon-en-Mor- et Roux 2003 : 26 {07} ; Harmand 1899 : 58 {54} ; Hue
van : gorges de la Canche, alt. 500-600 m, sur rochers de 1887 : 375 {78sl} ; Hue 1896 : 153 {73} ; Lamy 1883 : 432
granite temporairement inondés, 2015/07/15, leg., herb. {65} ; Maheu 1931 : 83 {13} ; Marc 1908 : 422-423 {12} ;
et det. A. Gardiennet, conf. C. Roux) ; Monnat 2019 Martin et al. 2018 : 27 {39} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ;
(non publié, 29, Lopérec : le Nivot, alt. 100 m, sur Ionaspis Müller (Argoviensis) 1862 : 67 {74} ; Nylander 1896 :
lacustris sur grès non calcaire, 2019/09/10, leg., det. et herb. 106 {78sl} ; Olivier 1900-1903 : 195-196 {50, 61, 72,
J.-Y. Monnat) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux 76, 79} ; Puget 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 43 {79} ;
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 {30} ; Roux et Roux 1978 : 76, 82, 94, 98, 99, 100, 106, 109, 112 (xxx),
al. 2007 (Aigoual) : 121 {30} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- 118, 124, 138, 142, 146 {04, 06, 12, 13, 26, 30, 73, 83,
Orientales) : 107 {66}. 84} ; Roux 1982 : 224 {83} ; Roux 2016 : 166 {82} ; Roux
Opegrapha rotunda Hafellner — Non lichénisé, liché- 2017 (T. Belfort) : 81 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 129
nicole — Var (route de Draguignan vers Comps, berge de {04} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 179 {41} ; Roux et
l’Artuby, alt. 765 m, sur Physconia sur Malus, 1984/09/09, al. 2006 (AFL Lozère) : 22, 25, 28 {48} ; Roux et al. 2006
leg., herb. et det. P. Diederich). Extrêmement rare : une (Languedoc-Roussillon) : 191 {30, 34, 48} ; Roux et al.
seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt inter- 2011 (Pyrénées-Orientales) : 39, 52 {66} ; Roux et al. 2012
national. En danger critique d’extinction [cr] — 83! — Sur (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
thalle de Physconia — Hafellner 1994 : 14-15, 16 {e}. 47 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
Opegrapha rouxiana Nav.-Ros. et Hladun — Non lichénisé, liché-
nicole — À rechercher en France — Catalogne espagnole (Pyrénées, val
2015 (Haute-Vésubie) : 52 {06} ; Roux et Coste 2005 :
de Nuria) — Sur le thalle de Polyblastia spp. — Navarro-Rosinés et 239 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 143 {83} ; Roux et
Hladun 1995 : 85-90 {e}. Rieux 1980 : 71-73 {13} ; Signoret et Diederich 2000 :
748

6 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 69 {21} ; van den 177 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 145
Boom et Brand 1991 : 33 {01, 39} ; Vivant 1988 : 70 {30, 34} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 69 {66} ;
{64} — Rem. Les O. parasitica mentionnés par Clauzade Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade et Gardiennet
et Roux (1973 : 43-44) sur des Verrucaria s. l., y compris le 2016 : 42 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ;
synonyme O. opaca, sont à rapporter à O. rupestris ; il en est Van den Broeck et al. 2017 : 70 {02} ; Van den Broeck
de même de l’O. parasitica mentionné par Boom et Brand et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 :
(1991 : 33) dans le Jura. 61 {46} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépt
Opegrapha vermicellifera (Kunze) J. R. Laundon — 21) ; Vivant 1988 : 70-71 {64} ; Vuez 1868 : 185 {28} ;
Syn. Opegrapha fuscella (Fr.) Almb., Opegrapha hapaleoides Wirth 2019 : 83, 84 {67, 68}.
Nyl., Opegrapha leptospora Werner et M. Choisy, Opegra- Opegrapha vulgata (Ach.) Ach. — Syn. Hysterina vul-
pha mehdiensis Werner, Pyrenotea vermicellifera Kunze — gata (Ach.) Gray, Opegrapha cinerea Chevall., Opegrapha
Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la France, mais cinerea var. intermedia B. de Lesd., Opegrapha devulgata
non signalé en Corse. Assez peu commun. Non menacé Nyl. ; incl. Opegrapha danica Erichsen, Opegrapha vulgata
[lc] — 02r, 06!, 07!, 08!, 09r, 10!, 12!, 14!, 18!, 21!, 22!, f. stenocarpa (Ach.) Leight. — Lichénisé, non lichénicole —
23!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 32!, 33!, 34r, 35r, 36!, 37!, Presque toute la France (y compris en Corse), mais manque
38!, 39r, 40!, 41!, 42!, 44!, 46!, 47!, 50!, 51r, 52c, 55!, 56!, dans les régions trop sèches ou trop froides. Assez commun.
57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, Non menacé [lc] — 01!, 02r, 03a, 04!, 06!, 07!, 08!, 10r,
70!, 71!, 72!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 12r, 13!, 14!, 15r, 16!, 17!, 18!, 2a!, 21!, 22!, 24!, 25!, 27!,
84!, 86!, 87!, 89! — Corticole, sur feuillus (Fraxinus, Quer- 28!, 29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!,
cus caducifoliés, Acer, Ulmus, Carpinus, etc.) ou conifères 41!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 53!, 56!, 58!, 59!, 60!,
(Cupressus, Pinus, etc.), principalement sur le tronc, sub- 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68a, 70!, 71a, 72!, 74!, 75slr,
neutrophile ou moyennement acidophile, aérohygrophile, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!,
d’assez stégophile à moyennement astégophile, non nitro- 88r, 89! — Corticole, sur feuillus (Quercus ilex, Q. suber,
phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et plus rare- Fraxinus, Ulmus, Alnus, Platanus, Ceratonia, Tamarix, Lau-
ment montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et rus, Ficus, etc.) ou conifères (Abies, Picea, Pinus, Cupressus,
hyperhumide. Opegraphetum vermicelliferae — Clauzade etc.), acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, peu
et Roux 1985 : 538 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 241 ou pas stégophile, photophile mais non héliophile, non
{f, (61, 86, 87)} ; Torrente et Egea 1989 : 135-138 {ne, nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage mon-
52} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {87} ; AFL (collectif ) 2002 : tagnard. Ombroclimats subhumide et humide. Surtout
28 {74} ; Agnello 2014 : 19 {38} ; Aptroot et al. 2007 : 61 dans le Pyrenuletum nitidae et le Zamenhofietum coralloi-
{29} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2020 : 56 {63} ; deae — Clauzade et Roux 1985 : 539 {e} ; Ozenda et
Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; Boissière Clauzade 1970 : 241 (n° 477, 478, 479) {f, 25, 77, 83,
1979 : 82 {77} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 11 (Normandie)} ; Torrente et Egea 1989 : 97-99, 141-144
{10} ; Bouly de Lesdain 1910 : 269 {59} ; Brackel et al. {ne} ; Abbayes 1924 : 52 {44} ; AFL (collectif ) 1984 : 12
2018 : 196 {68} ; Bricaud 2004 : 120 {30} ; Bricaud 2005 : {87} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta 1973 : 36 {38} ;
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud 2008 : Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet
143 {29} ; Bricaud et al. 1993 (CLLFM viii) : 100 {83} ; et coll. 2009 : 203 {07} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ;
Carlier 2013 (non publié, Nièvre) ; Choisy 1949 : 152 Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177 {62} ; Bouly de
{25} ; Coppins 1971 : 163 {22, 35, 56} ; Coste 1991 : 52 Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ; Bouly de Lesdain
{09} ; Coste 2001 : 219, 221 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 1905 (Versailles) : 621 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1907
62 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71, 75 {50} ; Derrien (Versailles) : 692 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 225-226
et al. 2018 : 290 {37} ; Derrien et al. 2019 : 100 {28} ; {59} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ;
Diederich 1987 : 133-134 {57} ; Diederich et al. 2006 : Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 135 {59} ; Bouly
60 {08, 55} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Gattus et Biache de Lesdain 1949 (Nice) : 72 {06} ; Boumier et al. 2011 :
2017 : 29 {57} ; Lamy 1880 : 484-485 {87} ; Lebreton 27 {44} ; Bricaud 1996 : tab. 1, 2, 3, 10 {06} ; Bricaud
2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 2004 : 28, 35, 45, 49, 53, 66, 74, 88, 93, 94, 120, 175, 254
120 {61} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Rose {06, 30, 34, 83, 84} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ;
et al. 1979 : 96 {50} ; Roux 2014 (non publié, 26, Saou : Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ;
forêt de Saou, alt. 471 m, sur tronc de Cedrus atlantica, Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 72 {04,
2014/06/30, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 1999 84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Bricaud et Roux 1994 :
(Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 121 {34, 83, 84} ; Choisy 1949 : 152 {25, 39, 71, 74} ;
749

Clauzade 1969 : 105 {83} ; Clauzade et Rondon 1960 : Opegrapha vulpina Vondrák, Kocourk. et Tretiach —
456 {66} ; Coppins 1971 : 163 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste Non lichénisé, lichénicole — Alpes-Maritimes et Pyrénées-
1994 : 209 {81} ; Coste 1997 : 135 {81} ; Coste 2001 : 220 Orientales. Très rare. Patrimonial d’intérêt international.
{81} ; Coste 2009 : 40 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 En danger critique d’extinction [cr] — 04!, 06!, 66! — Sur
{07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py le thalle de Caloplaca spp. (surtout C. erodens, C. flavescens,
et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; C. cirrochroa), plus rarement de Protoblastenia incrustans,
Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste 2016 : 20 {2a} ; saxicole, calcicole (de valdé- à omnino-calcicole), méso-
Coste et Dufrêne 2009 : 70, 75 {50} ; Cozette 1906 : phile ou xérophile, de photophile à très héliophile, de non
247 {60} ; Crozals 1914 : 254 {34} ; Crozals 1924 : 111 à moyennement nitrophile. Étages montagnard et subal-
{83} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 {36} ; pin. Ombroclimats subhumide et humide — Vondrák
Derrien et al. 2018 : 290 {37} ; Derrien et al. 2019 : 100 et Kocourková 2008 : 177-181 {e} ; Bertrand et Roux
{28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08} ; Du Colombier 2016 : 60 {04} ; Poumarat et coll. 2014 : 21 {66} ; Roux
1901 : 94 {45} ; Fagot 1906 : 221 {31} ; Farou 2016 : 147 et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 73 {66} ; Roux et al.
{46} ; Galinou 1955 : 21 {53} ; Gavériaux et Roux 2015 : 2012 (Roya-Bévéra) : 70 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
68 {63} ; Genty 1934 : 110 {21} ; Gonnet et al. 2018 : 174, Vésubie) : 52 {06}.
176 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Boni- Ophiobolus Riess — Ascomycètes non lichénisés,
facio : île de Cavallo, alt. 29 m, 2014/03/15, leg. et herb. D. lichénicoles ou non.
et O. Gonnet, det. C. Roux) ; Graves 1857 : 186 {60} ; Ophiobolus aspiciliae (H. Olivier) Vouaux — Non
Harmand 1899 : 60-61 {67, 68, 70, 88} ; Hue 1908 : 18 lichénisé, lichénicole — Hérault (Mons-la-Trivalle). Extrê-
{40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 255 {47} ; mement rare : une seule station connue. Patrimonial d’inté-
Lamy 1880 : 485 {87} ; Lamy 1883 : 431 {65} ; Laronde rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
1901 : 222 {03} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 3 {(75sl)} ; 34a — Sur le thalle d’Aspicilia caesiocinerea — Vouaux
1914 : 152-153 {m, 34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Lefèvre 1866 : 261 {28} ; Marc 1908 : 423 {12} ; Martin
Roussillon) : 191 {(34)}.
et al. 2018 : 46 {39} ; Monnat et al. 2017 : 45 {(35)} ;
Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Müller (Argovien- Ophioparma Norman — Syn. Lepadolemma Tre-
sis) 1862 : 68 {74} ; Nylander 1873 : 293 {66} ; Nylander vis. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Rogers
1881 : xcvi {77} ; Nylander 1891 : 67 {66} ; Nylander et Hafellner 1988 : 167-174 {m}.
1896 : 108 {75sl, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 199-200, Ophioparma lapponica (Räsänen) Hafellner et R. W.
Rogers — Syn. Haematomma lapponicum Räsänen, Hae-
201-202 {50, 61, 72} ; Ozenda 1950 : 33 {06} ; Parrique
matomma ventosum var. lapponicum (Räsänen) Lynge —
(Gasilien) 1894 : 162 {62} ; Parrique (Gasilien) 1898 :
Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie et Massif cen-
96 {63, 87} ; Prin 1983 : 10 {10} ; Puget 1866 : xc {74} ;
tral. Très rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger
Richard 1877 : 43 {79} ; Richard 1882 : 289 {79} ; Ron-
critique d’extinction [cr] — 23!, 63!, 74! — Saxicole, sur
don-Seidenbinder 1983 : 99 {83} ; Rose [coll. Boissière]
parois verticales et surfaces inclinées de rochers non calcaires
1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 96 {14, 50, 61} ; Roux
exposés, calcifuge, acidophile, mésophile ou aérohygro-
et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001
phile, astégophile, photophile ou héliophile, anémophile,
(Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : non ou modérément nitrophile. De l’étage montagnard
216 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 145 supérieur à l’étage nival. Ombroclimats humide et hype-
{34, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 378 {e} — Rem.
69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et Diffère d’O. ventosa par ses spores plus petites, son cortex
al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésu- K – et sa médulle K –, P –, dépourvue d’acide thamnolique.
bie) : 46 {06} ; Roux et Bricaud 1991 : 102 {83} ; Sparrius Ophioparma ventosa (L.) Norman — Syn. Haema-
et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 tomma ventosum (L.) A. Massal., Haematomma ventosum
{21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den var. subfestivum (Nyl. ex Cromb.) Zahlbr., Lecanora ventosa
Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van den Broeck et al. (L.) Ach., Lepadolemma ventosum (L.) Trevis. — Lichénisé,
2017 : 70 {02} ; van Dobben et al. 1991 : 61 {46} ; Van non lichénicole — Essentiellement dans les hautes mon-
Haluwyn 1983 : 122, 140 {72} ; Van Haluwyn 1990 : 8 tagnes, y compris en Corse. Assez commun. Non menacé
{62} ; Vivant 1988 : 71 {40, 64} ; Werner 1962 : 66, 67 [lc] — 05r, 06!, 07!, 09!, 15!, 19!, 2a!, 2ba, 23!, 30r, 31a,
{88} — Rem. Voir sous O. lithyrga. O. actophila n’est pas 34!, 38!, 42a, 43!, 48!, 54a, 57a, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!,
synonyme de O. vulgata mais de O. areniseda (Smith et al. 69a, 73!, 74!, 81r, 87a, 88! — Saxicole, sur des surfaces
2009 : 636). verticales ou inclinées de rochers non calcaires exposés,
750

calcifuge, exceptionnellement lignicole, de moyennement merf.) Fr.] — Non lichénisé, non lichénicole — Clauzade
à très acidophile, mésophile ou aérohygrophile, astégophile, et al. 1989 : 68 {m} ; Priou 2005 : 56, 59 {f } — Rem.
photophile ou héliophile, anémophile, non ou modérément Espèce croissant sur bois, souvent aérien, bien connue en
nitrophile. De l’étage montagnard (exceptionnellement au France comme saprophyte, mais n’y ayant jamais été signa-
collinéen) à l’étage nival. Ombroclimats humide et hype- lée comme lichénicole. Vouaux (1914 : 186) indique :
rhumide — Clauzade et Roux 1985 : 378 {e} ; Ozenda « souvent, d’après Rehm, sur des lichens crustacés », mais
et Clauzade 1970 : 603 {f, montagnes} ; AFL (collectif ) ne l’a jamais lui-même observé comme lichénicole.
1984 : 10 {23} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Orbilia peltigerae (Fuckel) Sacc. — Non lichénisé,
Asta et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 33, 35 {68, lichénicole — Hérault. Très rare. Patrimonial d’intérêt
88} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; international. En danger critique d’extinction [cr] —
Bauvet 2018 : 102 {63} ; Boissière 1994 : 9, 13 {63} ; 34a — Sur thalle de Peltigera — Clauzade et al. 1989 :
Boissière et al. 1989 : 14, 15 {74} ; Bricaud et al. 1991 67-68 {m, 34} ; Vouaux 1914 : 185 {m}.
(CLLFM v) : 147 {34} ; Caillet et al. 2012 : 128 {88} ; Orphniospora Körb. — Ascomycètes lichénisés, non
Chipon 1995 : 67 {68, 88} ; Chipon et al. 1993 : 122 lichénicoles — Hertel et Rambold 1988 : 118-123 {m}.
{88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {68, 88} ; Choisy Orphniospora moriopsis (A. Massal.) D. Hawksw. —
1949 : 110 {38, 42, 43, 69, 73} ; Choisy 1952 : 179 {(42, Lichénisé, non lichénicole — Rem. Deux variétés, dont une
63)} ; Choisy 1960 : 409 {73, 74} ; Clauzade et Rondon seule connue en France. Deux des quatre variétés mention-
1955 : 40 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 391 {05} ; nées par Clauzade et Roux (1985 : 544), var. bahusiensis
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ; Coste 1995 : (Degel. ex Poelt) et var. subtenebrosa (Malme), invalides,
19 {81} ; Florence et coll. 2019 : 237 {65} ; Gavériaux et sont sans valeur taxonomique notamment selon Santesson
Roux 2015 : 68 {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 71 {2a} ; et al. 2004.
Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 170 {31} ; Orphniospora moriopsis (A. Massal.) D. Hawksw. var.
Harmand 1897 : 235 {57, 68} ; Harmand 1913 : 1098- moriopsis — Syn. Buellia atrata (Sm.) Anzi, bas. illeg.,
1099 {f, 63, 88, Alsace, Franche-Comté, Lorraine} ; Hou- Buellia bahusiensis Degel. nom. nud., Buellia coracina
meau et Roux 1981 : 94 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : Körb., Buellia moriopsis (A. Massal.) Th. Fr., Buellia sub-
551 {65} ; Hue 1896 : 255 {73} ; Lamy 1880 : 416 {63, 87} ; tenebrosa Malme, (?) Lecidea venantii Harm., Orphniospora
Lamy 1883 : 388 {65} ; Lutz et Maire 1901 : clxxvii {2a} ; atrata (Sm.) Poelt — Lichénisé, non lichénicole — Massif
Maheu 1907 : 234, 237 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 85 des Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées-Orientales et
{2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 73 {54} ; Moreau Corse. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 06!, 07!,
et Moreau 1932 (monts Dore) : 52 {63} ; Moreau et 2ba, 38!, 42!, 63!, 66!, 68c, 74!, 88c — Saxicole, sur parois
Moreau 1934 : 496 {65} ; Müller (Argoviensis) 1862 : et surfaces inclinées de roches silicatées très cohérentes,
47 {74} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Nylander 1863 : calcifuge, acidophile, mésophile, héliophile, non nitrophile.
398 {05} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {(65)} ; Ozenda Étages subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide —
et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasilien) 1898 : Clauzade et Roux 1985 : 544 {e} ; Hertel et Rambold
81 {15, 63} ; Payot 1861 : 437 {74} ; Payot et Harmand 1988 : 117-118 {m, 68, 88} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
1901 : 85 {74} ; Puget 1866 : lxxxix {74} ; Ravaud 1860 : 717 {f, (montagnes)} ; Bauvet 2009 : 119 {07} ; Bauvet et
765 {38} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; coll. 2009 : 195 {07} ; Bertrand et Roux 2018 (Lauvitel) :
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 21 {48} ; Roux et al. 2006 124 {38} ; Boissière et al. 1989 : 15 {74} ; Gavériaux et
(Languedoc-Roussillon) : 145 {(30), 34, 48} ; Roux et al. Roux 2015 : 69 {42, 63} ; Harmand 1898 : 111 {68, 88} ;
2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 {66} ; Roux et al. Maheu et Gillet 1914 : 95 {2b} ; Payot et Harmand
2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 1901 : 89-90 {74} ; Roux 2013 (non publié, 63, Job, Pierre-
37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 258-259 {2a, sur-Haute, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux et al. 2011
(2b)} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; (Pyrénées-Orientales) : 21 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-
van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Vivant 1988 : Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
49 {64} ; Werner 1933-1934 : 41 {67, 88} ; Werner 1962 : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 259 {(20)} ;
64 {68, 88} ; Werner 1973 : 328 {20} ; Werner et Des- Werner 1973 : 324 {20}.
châtres 1968 : 203 {2b} ; Wirth 1974 : 379 {68, 88}. Orphniospora mosigii (Körb.) Hertel et Rambold —
Orbilia Fr. — Ascomycètes non lichénisés, non liché- Syn. Aspicilia obscurissima (Nyl.) Maheu et A. Gillet,
nicoles. Lecidea mosigii (Hepp.) Anzi [non (Ach.) Röhl.], Lecidea
Orbilia eucalypti (W. Phillips et Harkn.) Sacc. — Syn. obscurissima Nyl., Lecidella mosigii Körb. — Lichénisé,
Orbilia alnea Velen., Orbilia coccinella auct. [non (Som- non lichénicole — Alpes, Massif central, Pyrénées, Corse.
751

Commun. Non menacé [lc] — 04!, 05r, 06!, 07!, 09!, sière 1979 : 81 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) :
2b!, 30r, 31a, 34!, 38!, 42!, 43!, 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 621 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1908 (Versailles) : 692
74! — Saxicole, sur parois de roches silicatées verticales, {78sl} ; Bouly de Lesdain 1910 : 227 {59} ; Bouly de
supraverticales ou sous surplomb, calcifuge, de moyenne- Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 551 {77} ; Bouly de Les-
ment à très acidophile, xérophile, non ou peu stégophile, dain 1914 (Suppl. 1) : 136 {59} ; Boumier et al. 2011 : 16
anémophile, euryphotique (surtout photophile ou hélio- {85} ; Bricaud 2008 : 133 {29} ; Choisy 1950 : 9 {39, 71} ;
phile), non nitrophile. Étages subalpin et alpin. Ombro- Coppins 1971 : 155 {56} ; Coste 2001 : 219, 221 {81} ;
climats humide et surtout hyperhumide. Orphniosporetum Coste 2012 (Grésigne) : 9 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 :
mosigii (syn. Lecideetum obscurissimae) — Clauzade et 71, 72 {50} ; Cozette 1906 : 248 {60} ; Derrien et al.
Roux 1985 : 469 {e} ; Hertel et Rambold 1988 : 111-123 2018 : 290-291 {37} ; Derrien et Demeulant 2015 (non
{m, (05, 66)} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 372 {f, Alpes, publié, 49, Brain-sur-Allonne : Vauzelles, bord de la d85,
(Pyrénées)} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta alt. 55 m, sur tronc de Castanea, 2015/08/04, leg., herb.
1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Bauvet 2009 : et det. M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Du Colom-
119 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; bier 1902 : 210 {45} ; Graves 1857 : 188 {60} ; Harmand
Bauvet et coll. 2009 : 195 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 1899 : 65-66 {54, 67, 68, 88} ; Houmeau 1998 : 615 {17,
60 {04} ; Boissière 1994 : 9 {63} ; Boissière et al. 1989 : 79, 85} ; Houmeau 2001 : 527, 528 {85} ; Houmeau et
15, 16, 17 {74} ; Clauzade et Rondon 1959 : 387 {05} ; Roux 1982 : 273 {79} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain]
Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Gavériaux et 1925 : 257 {47} ; Lamy 1880 : 488 {87} ; Lottin et Vau-
Roux 2015 : 68 {42, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 33, 47, 51 doré 2014 : 132 {61} ; Monnat et al. 2017 : 45, 53 {35} ;
{2b} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {65} ; Lamy 1883 : 418 Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Nylander 1896 :
{65} ; Maheu et Gillet 1926 : 51 {2b} ; Nylander 1863 : 110 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1900-1903 : 212-213 {14,
399 {05} ; Nylander 1873 : 277 {66} ; Nylander 1891 : 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79,
48-49 {66} ; Pentecost 2016 : 16 {74} ; Roux et al. 2005 85} ; Ragot 2017 (non publié, 56, Hœdic : alt. 15 m, sur
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : rhytidome de Cupressus, 2017/05/07, leg., det. et herb. R.
7 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 145 Ragot, conf. J-Y. Monnat et C. Roux) ; Richard 1877 :
{(30), 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; 44 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 204 {77} ; Rose et
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 {66} ; al. 1979 : 94 {50} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 219
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 174 {41} ; Roux et
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 92 {11, 34, 66} ; Roux
{06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 259 {2b} ; Séguy et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 103 {66} ; Vivant 1988 :
1952 : 31 {31} ; Werner 1973 : 331 {20}. 12 {64} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 79-80 {44, 85}.
Pachnolepia A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, Palicella Rodr. Flakus et Printzen — Ascomycètes
non lichénicoles — Frisch et al. 2014 : 740 {m}. lichénisés, non lichénicoles — Rodriguez Flakus et
Pachnolepia pruinata (Pers.) Frisch et G. Thor — Syn. Printzen 2014 : 548-553 {e}.
Arthonia impolita (Hoffm.) Borrer, Arthonia pruinata (Pers.) Palicella filamentosa (Stirt.) Elix et Palice — Syn. Leca-
Steud. ex A. L. Sm., Arthonia pruinosa Ach. — Lichénisé, nora filamentosa (Stirt.) Elix et Palice, Lecanora ramulicola
non lichénicole — Présent dans une grande partie de la (H. Magn.) Printzen et P. F. May, Lecidea dalecarlica Hedl.,
France non méditerranéenne ; absent des hautes montagnes Lecidea « dalekarlica » Hedl., Lecidea filamentosa Stirt., Leci-
et de Corse. Peu rare, commun sur la façade atlantique et de dea hercynica M. Hauck et Schmull, Lecidea ramulicola H.
la Manche. Potentiellement menacé [nt] — 08!, 11!, 14!, Magn. — Lichénisé, non lichénicole — Lozère (Trélans :
16a, 17!, 18!, 19!, 22!, 23!, 24!, 27a, 29!, 31!, 32!, 33!, 34r, signal de Mailhebiau, alt. 1469 m, sur vieux bois, leg. Abbé
35!, 36!, 37!, 39a, 40!, 41!, 44!, 45a, 47!, 49!, 50!, 53a, 54a, Soulié, 1903) et Hautes-Pyrénées (Cauterets : sur un vieux
56!, 59a, 60a, 61!, 64r, 66r, 67a, 68a, 71a, 72a, 75sla, 76a, 77!, tronc de pin, leg. F. Marc, 1904). Extrêmement rare : deux
78sl!, 79!, 80!, 81!, 85!, 87a, 88a — Corticole, sur rhytidome stations connues en France. Patrimonial d’intérêt interna-
crevassé de feuillus, surtout sur troncs de vieux Quercus tional. En danger critique d’extinction [cr] — 48a, 65a —
caducifoliés, plus rarement sur Tilia, Populus, Pinus, stro- Corticole (sur conifères, surtout Pinus et Abies) ou lignicole,
biles de Pinus etc., acidophile, aérohygrophile, stégophile, en milieu forestier, aérohygrophile, peu ou pas stégophile,
assez sciaphile, non nitrophile. Étage collinéen. Ombrocli- photophile mais non ou modérément héliophile, non ou
mats subhumide et humide — Clauzade et Roux 1985 : peu nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
163 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 222 {f } ; AFL (col- montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hype-
lectif ) 1984 : 8 {19} ; Aptroot et al. 2007 : 55 {29} ; Bois- rhumide. Lecanorion variae — Palice et al. 2011 : 1-7 {m} ;
752

Pérez-Ortega et Printzen 2007 : 27-30 {e} ; Rodriguez in Collectif SBCO : 14 {23} ; Harmand 1897 : 163 {88} ;
Flakus et Printzen 2014 : 540, 542 {m} ; Bouly de Les- Harmand 1913 : 771-773 {f, 01, 07, 12, 15, 29, 30, 35,
dain 1905 : 242-243 {48, 65} ; Olivier 1915 : 101, 137 38, 39, 40, 50, 63, 65, 66, 72, 73, 74, 77, 79, 88, 90} ;
{48, 65}. Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Hue 1889 : 223 {15} ;
Pannaria Delise — Ascomycètes lichénisés, non liché- Hue 1894 : 297 {14} ; Hue 1896 : 244 {73} ; Jeanjean [coll.
nicoles — Clauzade et Roux 1985 : 545-549 {e} ; Jør- Bouly de Lesdain] 1925 : 225 {47} ; Jourde in Collectif
gensen 1978 : 1-123 {e} ; Jørgensen 1994 : 199-202 {m} ; SBCO 2017 : 15 {15} ; Jourde in Collectif SBCO 2018 :
Ozenda et Clauzade 1970 : 326-330 {f }. 14 {19} ; Kalb 1976 : 59 {2a} ; Lamy 1880 : 388 {63, 87} ;
Pannaria conoplea (Ach.) Bory — Syn. Pachyphiale Lencroz 2017 (non publié, 23, Faux-la-Montagne : sur
rubiginosa var. conoplea (Ach.) Körb., Pannaria caeruleo- bois mort moussu de Quercus caducifolié, 2017/04/14,
badia (Schleich. ex Lam.) A. Massal., Pannaria lanuginosa leg., herb. et det. M. Lencroz, conf. C. Roux) ; Marc
sensu Szatala et al. auct., Pannaria pityrea sensu Degel. [non 1908 : 390 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 11, 46 {39} ;
(DC.) Degel.], Pannaria rubiginosa var. lanuginosa auct. Nylander 1873 : 285 {66} ; Nylander 1891 : 6, 57 {66} ;
[non (Hoffm.) Zahlbr.] — Lichénisé, non lichénicole — Nylander 1896 : 44 {77} ; Olivier 1900-1903 : 321-323
À peu près partout en France, y compris en Corse. Peu {50, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 73 {15, 63} ; Payot
commun. Potentiellement menacé [nt] — 01r, 04!, 05a, et Harmand 1901 : 80 {74} ; Peyrissat in Collectif SBCO
06!, 07!, 09!, 12a, 14a, 15!, 16r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22r, 23!, 2019 : 11 {19} ; Picquenard 1904 : 111 {29} ; Richard
24!, 25!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35r, 36!, 38!, 39!, 40!, 42!, 1877 : 21 {79} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ;
43a, 46!, 47!, 48!, 50!, 52!, 53a, 56!, 60a, 63!, 64!, 65!, 66!, Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux
68!, 69a, 71a, 72!, 73a, 74!, 77!, 78sla, 79!, 81r, 83!, 84!, 87!, et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 145 {30, 34, 48} ;
88r, 90a — Corticole (sur troncs, généralement de feuillus, Roux et al. 2007 (Aigoual) : 118 {48} ; Roux et al. 2011
surtout de Quercus, Populus tremula, Fraxinus, Corylus, Cas- (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49 {66} ; Roux et al. 2012
tanea, Fagus, Olea, plus rarement de conifères, par exemple (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37
Abies, Picea, Juniperus, Cupressus, Pinus), saxicole-calcifuge, {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux
généralement parmi les mousses, parfois muscicole, acido- et coll. 2013 (Catal. Corse) : 259 {2a, 2b} ; Sipman 2000 :
phile ou subneutrophile, aérohygrophile, peu ou pas stégo- 48 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 {(21)s} ; van
phile, non héliophile ou même sciaphile, non nitrophile. den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom
Étages collinéen, montagnard, plus rarement supraméditer- et Breuss 2002 : 14 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 61
ranéen. Ombroclimats humide et hyperhumide. Lobarie- {46} ; Van Haluwyn 1983 : 126 {72} ; Vivant 1988 : 72
tum pulmonariae et Nephrometum laevigati — Clauzade {64} ; Werner 1962 : 67 {88} ; Werner 1973 : 333 {20} ;
et Roux 1985 : 548 {e} ; Jørgensen 1978 : 21-23 {e} ; Wirth 1974 : 392 {68} — Rem. Voir la remarque sous P.
Ozenda et Clauzade 1970 : 330 {f } ; Abbayes 1932 : 24 rubiginosa.
{66} ; Abbayes 1934 : 71, 81, 144 {22, 29, 35, 56} ; AFL Pannaria hookeri (Borrer ex Sm.) Nyl. — Syn. Pan-
(collectif ) 1984 : 12 {19} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, naria glacialis Anzi, Pannaria hookeri var. macrior Th. Fr.,
47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta 1973 : 36 Pannaria leucolepis (Wahlenb.) Nyl. — Lichénisé, non
{38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 182-183 {07} ; lichénicole — Haute-Savoie (aiguille de l’Aveugle, au-des-
Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {(63)} ; Bauvet sus de Contamine, Jørgensen 1978). Extrêmement rare :
et coll. 2009 : 197 {07} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Béguinot une seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt
2012 : 18 {21, 52} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : national. En danger critique d’extinction [cr] — 74c —
603 {78sl} ; Bricaud 2007 : 72 {84} ; Bricaud 2008 : 143 Saxicole, sur roches silicatées, calcifuge ou minimécalcicole,
{29} ; Choisy 1951 : 212 {01, 05, 07, 69, 71, 73, 74} ; subneutrophile ou neutrophile, aéro- et substrato-hygro-
Choisy 1960 : 410 {73, 74} ; Clauzade 1969 : 107 {48} ; phile, astégophile, souvent modérément ékréophile, de
Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Ron- sciaphile à modérément héliophile, non nitrophile. Étages
don 1960 : 438 {66} ; Companyo 1864 : 823 {66} ; Cop- subalpin, alpin et nival. Ombroclimat hyperhumide. Calo-
pins 1971 : 163 {22, 29, 35, 56} ; Coste 2012 (Cévennes) : placetum nivalis — Clauzade et Roux 1985 : 547 {e} ;
9 {30} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 Jørgensen 1978 : 23-26 {e, 74} ; Ozenda et Clauzade
(Grésigne) : 10 {81} ; Crozals 1914 : 59 {34} ; Crozals 1970 : 329 {rf }.
1923 : 57 {83} ; Crozals 1923 : 90 {2b} ; Florence et coll. Pannaria rubiginosa (Ach.) Bory — Lichénisé, non
2019 : 251, 255 {65} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; Gourdon lichénicole — Rem. En régression, en particulier dans le
[coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 53 {31} ; Graves 1857 : Massif armoricain et les Alpes. Les mentions de cette espèce
176 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Happe 2018 très océanique dans des régions sèches, notamment dans
753

les Pyrénées-Orientales (Abbayes 1932 : 24 ; Clauzade et 1970 : 267 {2b} ; Werner et Deschâtres 1974 : 302 {2b} ;
Rondon 1960 : 438 ; Nylander 1873 : 285 ; Nylander Zschacke 1927 : 8 {2b} — Rem. Chémotype P + (orange
1891 : 6, 57), l’Île-de-France (Harmand 1913 : 770-773, ou rouge orangé), contenant de la pannarine.
Nylander 1896 : 44) et au mont Ventoux (Rondon 1958 : Pannaria rubiginosa (Ach.) Bory chémo. P – — Liché-
143) sont à rapporter à P. conoplea. Deux chémotypes. nisé, non lichénicole — Pyrénées-Atlantiques (Laruns :
Pannaria rubiginosa (Ach.) Bory chémo. rubiginosa — Bitet, alt. 1020 m, sur tronc de Salix sp., 2019/08/06, leg.
Lichénisé, non lichénicole — Massif armoricain, Alpes, et herbier G. Daval, det. S. Poumarat). Semble très rare.
Massif central, Midi, Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial Patrimonial d’intérêt international. En danger critique
d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 12a, 15!, 19r, 2a!, d’extinction [cr] — 64! — Même écologie que le type —
2b!, 22!, 29!, 30a, 33!, 34!, 35a, 38!, 40!, 42!, 46!, 47!, 48!, Rem. Chémotype P – (sans pannarine) qui ne doit pas être
50a, 56!, 63r, 64!, 65!, 73a, 74a, 79a, 81r, 83a, 87a — Cor- confondu avec Fuscopannaria leucosticta (D. Masson in
ticole (sur rhytidome poreux de divers feuillus, souvent litt., 2012).
parmi les mousses), rarement saxicole-calcifuge ou musci- Pannaria tetraspora Maheu et A. Gillet — Lichénisé,
cole, moyennement acidophile ou subneutrophile, aéro- et non lichénicole — E de la Corse (sans précision). Extrême-
substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, non héliophile, ment rare : une seule station connue. Patrimonial d’inté-
non nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage montagnard. rêt international. En danger critique d’extinction [cr] —
Ombroclimats humide et hyperhumide. Lobarion pulmo- 2ba — Sur terre humide — Jørgensen 1978 : 113 {e} ;
nariae — Clauzade et Roux 1985 : 548 {e} ; Jørgensen Maheu et Gillet 1926 : 31 {2b} ; Roux et coll. 2013
1978 : 62-64 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 330 {f } ; (Catal. Corse) : 259 {(20)} ; Werner 1973 : 333 {2b} —
Abbayes 1934 : 71, 81, 90, 102, 129 {22, 29, 35, 56} ; Bri- Rem. N’appartient pas au genre Pannaria, mais au genre
caud 2008 : 143 {29} ; Choisy 1951 : 212 {15, 30, 38, 63, Caloplaca (gr. cerina), mais, étant différent de C. tetraspora
73} ; Choisy 1960 : 410 {38, 73, 74} ; Coppins 1971 : 163 (H. Olivier) Nyl., une nouvelle combinaison n’est pas pos-
{29} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Crozals 1914 : 58 sible (Jørgensen 1978 : 113).
{34} ; Crozals 1923 : 90 {2b} ; Crozals 1924 : 96 {83} ; Pannaria triptophylliza Nyl. — Syn. Pterygium tripto-
Darnis in Collectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Florence et phyllizum (Nyl.) Hue — Lichénisé, non lichénicole — Puy-
coll. 2019 : 255 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 21 {2b} ; Gon- de-Dôme (mont Dore, près de la cascade du Queureuilh,
net et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Quenza : pont de sur rocher trachytique au ras du sol, vers 1100 m d’altitude).
Fiumicelli, alt. 158 m, sur bryophytes croissant sur Quercus Extrêmement rare : une seule station connue en France —
ilex, 2014/03/28, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; 63a — Saxicole (sur rocher de trachyte), calcifuge, subneu-
chémo. P – ; Happe in Collectif SBCO 2018 : 16 {63} ; trophile. Étages montagnard — Clauzade et Roux 1985 :
Harmand 1913 : 770-773 {f, 12, 15, 29, 30, 35, 38, 40, 329 {e} ; Jørgensen 1978 : 111 {e} ; Ozenda et Clauzade
50, 63, 73, 79} ; Hue 1908 : 10 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly 1970 : 329 {f, (63)} ; Harmand 1905 : 19 {f, 63} ; Lamy
de Lesdain] 1925 : 225 {47} ; Jourde in Collectif SBCO 1880 : 390 {63} — Rem. Espèce mal connue, dont le type
2018 : 14 {19} ; Lamy 1880 : 388 {63, 87} ; Lamy 1883 : a disparu, et qui d’après sa description serait plutôt un
366 {65} ; Maheu 1907 : 234 {73} ; Marc 1908 : 390 {12, Placynthium (Jørgensen, in litt. 2015). Sa mention dans
30} ; Massé 1963 (non publié, 22, Lanrivain : chaos de la Côte-d’Or, attribuée à Bugnon 1952-1963 (non publié,
Toul Goulic, alt. c. 200 m, sur blocs granitiques ombragés dépt 21) in Roux et al. (2014 : 775), est erronée : confusion
et moussus, 1963/09/01, leg., herb. et det. L. J.-C. Massé) ; avec Parmeliella triptophylla (J. Vallade 2016, non publié).
Nylander 1878 : 454 {2b} ; Olivier 1900-1903 : 322-323 Parabagliettoa Gueidan et Cl. Roux — Syn. Verru-
{29, 35, 50, 79} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 73 {15} ; cariomyces E. A. Thomas ex Cif. et Tomas. nom. illeg. —
Payot 1861 : 431 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Quelen Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Gueidan et al.
2017 (non publié, 56, Plouay : environs du moulin du 2009 : 194-195 {e}.
Roc’h, alt. c. 15 m, sur Fraxinus, 2017/03/30, leg., herb. et Parabagliettoa cyanea (A. Massal.) Gueidan et Cl.
det. Y. Quelen) ; Richard 1877 : 21 {79} ; Rondon 1953 Roux — Syn. Involucrothele limitata (Kremp.) Servít,
(Sainte-Baume) : 32 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- Thelidium limitatum (Kremp.) Servít, Verrucaria cyanea
Roussillon) : 145 {(30), 34} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : A. Massal., Verrucaria decussata Garov., Verrucaria limi-
118 {48} ; Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, com- tata Kremp., (?) Verrucaria pulicaris A. Massal. — Liché-
plément) : 130 {(30), 34, 48} ; Roux et coll. 2013 (Catal. nisé, non lichénicole — Meurthe-et-Moselle, Bourgogne,
Corse) : 259 {2b} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Vienne, Ain, Alpes, Massif central, Midi, Pyrénées et Corse.
Vivant 1988 : 72 {64} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Werner Assez commun dans le Midi. Non menacé [lc] — 01a, 04!,
et Deschâtres 1968 : 198 {2b} ; Werner et Deschâtres 06!, 07!, 09r, 11!, 12r, 13!, 15a, 2b!, 21!, 30!, 34!, 47!, 48!,
754

54a, 64r, 65a, 66!, 69!, 71!, 73a, 74!, 81r, 82!, 83!, 84!, 86! — xérophile, peu ou pas stégophile, photophile mais non ou
Saxicole, sur parois ombragées, verticales ou un peu supra- modérément héliophile, non nitrophile. De l’étage méso-
verticales ou sous surplomb, de roches calcaires très cohé- méditerranéen à l’étage subalpin supérieur. Ombroclimats
rentes, omnino- ou valdé-calcicole, basophile, assez aéro- subhumide, humide et hyperhumide — Breuss et Berger
hygrophile ou mésophile, peu ou modérément stégophile, 2010 : 93 {e} ; Clauzade et Roux 1985 : 790 {e} ; Ozenda
sciaphile, non nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à et Clauzade 1970 : 149 {f, (Jura), Sud-Est, Ouest, Midi)} ;
l’étage montagnard inférieur, rarement plus haut. Ombro- Agnello 2016 : 19 {38} ; Asta et al. 1972 : 99 {73} ; Bau-
climats sec, subhumide et humide. Acrocordion conoideae — vet 2007 : 100-101 {07} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 192,
Clauzade et Roux 1985 : 790 {e} ; Ozenda et Clauzade 212 {07} ; Berher 1887 : 363 {88} ; Berner 1947 : 129
1970 : 149 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Bauvet {13} ; Boulay 1880 : 51 {62} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 44
2005 : 192-193 {07} ; Bauvet 2007 : 100-101 {07} ; Bau- {84} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 78
vet et coll. 2009 : 189, 192, 212 {07} ; Berner 1947 : 129 {04, 84} ; Bricaud et Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Chipon
{13} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 43 {84} ; Bricaud 2005 : et al. 2001 : 167 {25} ; Choisy 1950 : 69, 1953 : 180 {38,
tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 78 {04, 84} ; Bricaud et 73} ; Clauzade et Roux 1975 : tab. 5, 15, 18 {26, 83, 84} ;
Roux 1991 : 84 {34, 84} ; Bugnon 1962 : 14, 15 {21} ; Coste 2009 : 40 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ;
Bugnon et al. 1959 : 91 {21} ; Choisy 1950 : 69 {01, 73} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Crozals 1914 : 263
Clauzade 1970 : 31 {13} ; Clauzade et Roux 1975 : 173 {34} ; Crozals 1931 : 56 {83} ; Engler et Lacoux 2012 :
et tab. 1, 5, 7, 9, 17, 20 {04, 13, 83, 84} ; Coste 1991 : 17 23 {34} ; Fagot 1906 : 229 {31} ; Farou 2016 : 147 {24} ;
{09} ; Coste 1994 : 212 {81} ; Coste 2009 : 40 {30} ; Coste Genty 1934 : 113 {21} ; Graves 1857 : 192 {60} ; Gueidan
2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; et Roux 2002 : 37 {74} ; Harmand 1899 : 84 {54} ; Hue
Crozals 1909 : 289 {34} ; Crozals 1914 : 263 {34} ; Cro- 1896 : 175 {73} ; Josien 1965 : 135 {64} ; Lamy 1883 : 438
zals 1931 : 56 {83} ; Engler et Lacoux 2012 : 23 {34} ; {65} ; Lefèvre 1866 : 262 {28} ; Maheu 1931 : 85 {13} ;
Gonnet et al. 2013 : 41 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 : 37 Marc 1908 : 430 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 22, 32
{74} ; Gueidan et Roux 2003 : 25 {07} ; Harmand 1899 : {01, 39} ; Moreau et Moreau 1934 (Menton) : 150 {06} ;
84-85 {54} ; Hue 1896 : 175 {73} ; Lamy 1883 : 438 {65} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 76 {74} ; Olivier 1900-
Maheu 1931 : 85 {13} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 76 1903 : 289-290 {76, 79} ; Ozenda 1950 : 31 {(06)} ; Puget
{74} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 99 {15} ; Puget 1866 : 1866 : xc {74} ; Richard 1877 : 47 {79} ; Roux 1976 : 23,
xc {74} ; Roux 1967 : 151 {30} ; Roux 1978 : 76, 88, 168 24 {06, 26} ; Roux 1978 : 76, 78, 79 (viii), 88, 101, 106,
{04, 84} ; Roux 1982 : 223 {83} ; Roux 2016 : 164 {82} ; 108, 112 (xxx), 114, 168 {06, 12, 26, 73, 83, 84} ; Roux
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 183 {11, 30, 1982 : 223 {83} ; Roux 1984 : 91 {06} ; Roux 2016 : 164
34, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 49, 69 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017 (Ver-
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. cors) : 138 {26} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 178 {41} ;
2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 183 {30, 34} ;
Corse) : 259 {2b} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 49, 69 {66} ;
et Gueidan 2002 : 142 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014
19 {13} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 {21} ; Vivant (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46
1988 : 114 {64}. {06} ; Roux et Coste 2005 : 238 {48} ; Roux et Gueidan
Parabagliettoa dufourii (DC.) Gueidan et Cl. Roux — 2002 : 142 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 42 {21} ;
Syn. (?) Involucrothele concinna (Borrer) Servít, Involucrothele van Dobben et al. 1991 : 63 {46} ; Vivant 1988 : 114 {64}.
dufourii (DC.) Servít, (?) Verrucaria concinna Borrer, Ver- Parabagliettoa glauconephela (Nyl.) Cl. Roux comb.
rucaria dufourei auct., Verrucaria dufourii DC., Verrucaria nov. provis. — Syn. Verrucaria glauconephela Nyl. — Liché-
malhamensis Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — Pas-de- nisé, non lichénicole — Midi. Rare — 06!, 46!, 82!, 83a —
Calais, Hauts-de-France, Grand-Est, Centre, Bourgogne, Saxicole, sur parois de roche calcaires cohérentes, omnino-
massif du Jura, Alpes, Massif central méridional, Midi et ou valdé-calcicole, basophile, mésophile, sciaphile, non
Pyrénées. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 04!, nitrophile. Ombroclimat humide. Étages collinéen et mon-
06!, 07!, 08!, 11!, 12!, 13a, 18!, 21!, 24!, 25!, 26!, 28a, 30!, tagnard — Clauzade et Roux 1985 : 791 {e} ; Zschacke
31a, 34!, 38!, 39!, 41!, 46r, 47!, 48!, 54a, 60a, 62a, 64!, 65a, 1933-1934 : 122 {e, 06} ; Crozals 1931 : 56 {83} ; Farou
66!, 73!, 74!, 76a, 79a, 82!, 83!, 84!, 88a, 90! — Saxicole, sur 2016 : 149 {46} ; Ozenda 1950 : 31 {(06)} ; Roux 1984 :
rochers (le plus souvent parois, parfois surfaces inclinées) de 91 {06} ; Roux 2015 (non publié, 46, Gramat : un peu à
roches calcaires très cohérentes, omnino- ou valdé-calcicole, l’ESE du moulin du Saut, sur paroi ombragée et humide de
basophile, de modérément aérohygrophile à modérément calcaire très cohérent et compact, alt. 233 m, 2015/05/21,
755

leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2015 (non publié, 82, de roches calcaires ou silicatées, valdé- ou omnino-calcicole
Saint-Antonin-Noble-Val : roc d’Anglars, un peu au SO ou calcifuge), plus rarement corticole, de basophile à modé-
de Malbraguet, sur paroi calcaire ombragée, alt. c. 333 m, rément acidophile, de moyennement à très aérohygrophile,
2015/05/16, leg., det. et herb. C. Roux) ; Roux 2016 : 165 substratoxérophile, stégophile, sciaphile ou photophile mais
{82} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 72 {06} ; Roux et non ou peu héliophile, peu ou pas nitrophile. Parasite de
al. 2015 (Haute-Vésubie) : 51 {06} — Rem. Très proche Dirina ou de Roccella. De l’étage thermoméditerranéen à
de P. cyanea et de valeur incertaine (Breuss 2008 : 128). l’étage supraméditerranéen ou collinéen (variante chaude).
Paracollema Otálora et Wedin — Ascomycètes liché- Ombroclimats sec, subhumide et humide. Dirinetum mas-
nisés, non lichénicoles — Otálora et al. 2014 : 288 {e} — siliensis — Clauzade et Roux 1985 : 390, 391 {e} ; Egea
Rem. Genre correspondant au groupe de Collema italicum et Torrente 1994 : 134-138 {m} ; Ertz et Tehler 2011 :
de Degelius (1974). 57 {m} ; Feige et Lumbsch 1993 : 381-387 {e} ; Feige,
Paracollema italicum (B. de Lesd.) Otálora, P. M. Jørg. Lumbsch et Mie 1993 : 101-107, 245 {m} ; Ozenda et
et Wedin — Syn. Collema italicum B. de Lesd. — Liché- Clauzade 1970 : 243, 244-245, 264 {f, (Ouest), Midi} ;
nisé, non lichénicole — Midi méditerranéen et Corse. Torrente et Egea 1989 : 159-167 {m, 2A} ; Aptroot et
Rare. Patrimonial d’intérêt national. En danger d’extinction al. 2007 : 58 {29} ; Bauvet 2007 : 92-93 {07} ; Bricaud
[en] — 06!, 07!, 2a!, 30!, 34!, 83a — Corticole, sur feuillus 2004 (Aperçu) : 37 {84} ; Bricaud 2007 : 68 {84} ; Bricaud
(Quercus ilex, Q. pubescens, Olea, Ulmus, Fraxinus, Casta- 2008 : 140 {29} ; Clauzade 1963 : 35 {Provence} ; Clau-
nea), généralement sur le tronc (parfois moussu), acidophile zade et Roux 1975 : tab. 23, 25 {13, 84, 86} ; Coppins
ou subneutrophile, mésophile ou aérohygrophile, peu ou 1971 : 159 {29} ; Coste [coll. Simont] 2016 (« 2015 ») : 9
pas stégophile, photophile, non ou peu nitrophile. Étage {2a} ; Coste 1995 : 19 {81} ; Coste 2016 : 20 {2a} ; Cro-
mésoméditerranéen. Ombroclimat humide — Clauzade zals 1908 : 543 {34} ; Crozals 1914 : 256 {34} ; Crozals
et Roux 1985 : 343 {e} ; Degelius 1954 : 277-280 {e, 1924 : 111 {83} ; Crozals 1931 : 53 {83} ; Farou 2016 :
06, 83} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 311 {f, (06, 83)} ; 147 {46} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Hafellner
Bauvet 2005 : 176-177, 194, 196 {07} ; Bauvet 2007 : 83 1994 : 224 {2b} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 :
{07} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 211 {07} ; Masson 2012 254 {47} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 137 {61} ; Mattei
(non publié, 2A, Olmeto : Piatana, leg., herb. et det. D. 1976 : 61 {13} ; Ménard 2009 : 174 {13,83} ; Ménard et
Masson) ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 116 Roux 1991 : 97 (tab. 1) {13} ; Monnat et al. 2018 : 181,
{34} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 221 {2a}. 190 {50} ; Olivier 1900-1903 : 189 {14, 50, 76} ; Roux
Paralecanographa Ertz et Tehler — Ascomycètes 1976 : 21 {13} ; Roux et al. 2003 (CLLFM 9) : 130 {2a} ;
lichénisés, non lichénicoles — Ertz et Tehler 2011 : Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 128 {30, (34)} ;
47-49 {m}. Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 315 {2a, 2b} ; Sipman
Paralecanographa grumulosa (Dufour) Ertz et Teh- 2000 : 47 {20} ; Vězda 1966 : Lich. sel. exsicc. n° 452 {84} ;
ler — Syn. Chiodecton spilocarpum Nyl., Ingaderia troglo- Vivant 1988 : 51 {64} ; Werner 1973 : 333 {20} ; Werner
dytica Feige et Lumbsch, Lecanactis doerfleri Zahlbr., Leca- et Deschâtres 1970 : 265 {2a} — Rem. Lecanactis mons-
nactis grumulosa (Dufour) Fr., Lecanactis grumulosa var. trosa, qui n’est qu’une forme calcifuge de P. grumulosa, a été
monstrosa (Bagl.) Egea et Torrente, Lecanactis hemisphaerica trouvé dans le Var (île de Port-Cros) par Bricaud et Roux
J. R. Laundon, Lecanactis monstrosa Bagl., Lecanactis nothiza (non publié). P. grumulosa est un champignon lichénicole
(Nyl.) P. James, Lecanactis pictonica (Nyl.) H. Olivier, Leca- lichénisé selon Egea et Torrente (1994), non lichénisé
nographa grumulosa (Dufour) Egea et Torrente, Lecano- selon Feige et al. (1993 : 101-107) et selon Ertz et Tehler
grapha hemisphaerica (J. R. Laundon) Egea et Torrente, (2011 : 57). Concernant le synonyme Ingaderia troglodytica,
(?) Opegrapha cavernicola Llimona et Werner, Opegrapha voir Ertz et Tehler 2011.
diaphoroides Nyl. [non auct.], Opegrapha dirinaria (Nyl.) Paralecanographa thelopsisocia (B. de Lesd.) Cl. Roux
Nyl., Opegrapha grumulosa Dufour, Opegrapha grumulosa f. comb. provis. — Syn. Opegrapha dilatata Harm. [nom.
rosea Clauzade et Cl. Roux, Opegrapha grumulosa var. pla- inval. ?], Opegrapha grumulosa var. thelopsisocia B. de Lesd.,
tycarpa Nyl., Opegrapha nothiza Nyl., Opegrapha platycarpa Opegrapha thelopsisocia (B. de Lesd.) B. de Lesd. — Liché-
(Nyl.) Nyl. — Non lichénisé, lichénicole — Normandie, nisé, lichénicole — Hérault (environs d’Agde et de Béziers).
Massif armoricain, Charente-Maritime, Vienne, Nièvre, Très rare : trois stations connues en France. Patrimonial
Midi et Corse. Commun dans le Midi. Non menacé d’intérêt international. En danger critique d’extinction
[lc] — 04!, 06!, 07!, 13!, 14!, 17!, 2a!, 2b!, 27!, 29!, 30!, 34a, [cr] — 34a — Sur le thalle de Thelopsis isiaca sur feuil-
35!, 46!, 47a, 50!, 56!, 58!, 61!, 64r, 76a, 79!, 81r, 83!, 84!, lus (Populus, Morus). Étages mésoméditerranéen inférieur
86! — Saxicole (sur parois supraverticales ou sous surplomb et thermoméditerranéen supérieur. Ombroclimat sec —
756

Bouly de Lesdain 1906 : 78 {34} ; Bouly de Lesdain Vaudoré 2015 (non publié, 14, Rapilly : le Château, près
1909 : 476 {34} ; Crozals 1908 : 541-542 {34} ; Crozals de l’église, sur Phaeophyscia orbicularis sur rhytidome de
1909 : 283 {34} ; Harmand 1908 : Lichenes rariores n° 43 feuillu, 2015/01/05, leg. et herb. D. Vaudoré, det. A. Gar-
{f, 34} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 189 diennet) ; Vaudoré 2015 (non publié, 61, Chahains : la
{(34)} — Rem. Selon la description originale, diffère de Tonnelière, sur Physcia adscendens sur branchette de Malus
P. grumulosa par des spores plus larges (15-19 × 6-6,5 µm communis, 2015/12/28, leg., herb. et det. D. Vaudoré) ;
contre 12-19 × 3-4 µm), des conidies plus courtes et un Werner 1928-1929 : 248 {68} — Rem. Semble en exten-
peu plus larges (7-9 × 1,5-2 µm contre 8-12 × 1 µm), un sion. Trouvé dans plusieurs localités du Gard (Bessèges,
épithécium et un hypothécium olivâtres et son parasitisme Mialet, Peyregrosse), sur divers lichens sur tronc de Quercus
sur Thelopsis isiaca. ilex, par M. Glenn, A. Gómez-Bolea et Roux C. (1993,
Paranectria Sacc. — Syn. Ciliomyces Höhn. — Asco- non publié).
mycètes non lichénisés, lichénicoles ou non — Rossman et Parmelia Ach. — Ascomycètes lichénisés, non liché-
al. 1999 : 54-55 {m}. nicoles — Ferencova 2012 : 78, 139 ; Thell, Thor et
Paranectria affinis (Grev.) Sacc. — Non lichénisé, Ahti in Thell et Moberg 2011 : 83-90 {e} — Rem. Genre
lichénicole — Seine-et-Marne (Fontainebleau). Extrême- compris ici au sens strict (P. sulcata et espèces voisines) alors
ment rare : une seule station connue en France. Patrimo- qu’il a été longtemps considéré dans un sens large, incluant
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction Allantoparmelia, Arctoparmelia, Brodoa, Cetrelia, Flavopar-
[cr] — 77a — Sur thalle d’Ephebe lanata — Clauzade et melia, Hypogymnia, Hypotrachyna, Melanelia, Melanelixia,
al. 1989 : 68 {m} ; Vouaux 1912 : 188, 192 {m, 77}. Melanohalea, Montanelia, Parmelina, Parmotrema, Pleuros-
Paranectria oropensis (Ces.) D. Hawksw. et Piroz. — ticta, Punctelia, Xanthoparmelia pour ne considérer que les
Syn. Ciliomyces oropensis (Ces.) Höhn., Cucurbitaria oropen- genres traités dans le présent travail.
sis (Ces.) Kuntze, (?) Nectria lichenicola Crouan et Crouan, Parmelia barrenoae Divakar, M. C. Molina et A.
Nectria oropensis (Ces.) Tul. et C. Tul., (?) Pleonectria liche- Crespo — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Saône,
nicola (Crouan et Crouan) Saccardo, Sphaeria oropensis Alpes méridionales, Ardèche, Pyrénées ariégeoises et Corse.
Ces. ; incl. Paranectria oropensis subsp. parviseptata M. S. Semble assez rare. Données insuffisantes sur les menaces
Cole et D. Hawksw., Pleonectria appendiculata Vouaux — [dd] — 04!, 05!, 07!, 09!, 2b!, 70r — Corticole, sur feuil-
Non lichénisé, lichénicole — Hauts-de-France, massif des lus ou conifères (surtout sur troncs et grosses branches),
Vosges, Côte-d’Or, Massif armoricain, Rhône et Gard rarement saxicole-calcifuge, acidophile ou subneutrophile,
(basses Cévennes). Assez rare. Données insuffisantes sur mésophile ou modérément xérophile, astégophile, photo-
les menaces [dd] — 02r, 14!, 21!, 29a, 30!, 50!, 56!, 59!, 61!, phile ou héliophile, peu ou pas nitrophile. Étages méso-,
62!, 68a, 69!, 70r, 79!, 88a — Sur le thalle de lichens crusta- supra-méditerranéen et surtout montagnard-méditerranéen
cés ou foliacés — Clauzade et al. 1989 : 68 {m} ; Diede- et montagnard. Ombroclimats subhumide et humide —
rich 2003 : 69 {e} ; Vouaux 1912 : 193 {m, 88} ; Brackel Divakar et al. 2005 : 37-46 {e} ; Bauvet 2017 (non publié,
et al. 2018 : 199 {70} ; Crouan et Crouan 1867 : 256 07, Mayres : le Vernas, alt. 1000 m, sur tronc de Betula,
{29} ; Gardiennet 2013 (non publié, 79, Villiers-en-Bois : 2017/10/17, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Brackel et al.
Virollet, leg., det. et herb. A. Gardiennet) ; Gardien- 2018 : 196 {70} ; Masson 2013 (non publié, 09, Goulier,
net 2016 (non publié, 59, Nieurlet, et 62, Saint-Omer : alt. 1420 m, leg., herb. et det. D. Masson) ; Masson 2013
étangs du Romelaëre, sur parmeliacées, 2016/10/28, leg., (non publié, 2B, San-Lorenzo : monte San-Petrone, sur
herb. et det. A. Gardiennet) ; Gardiennet 2019 (non branches de Fagus sylvatica, leg., herb. et det. D. Mas-
publié, 69, Les Chères : aire a6, alt. 190 m, sur Physconia son) ; Rémy 2013 (non publié, 05, Villar-Saint-Pancrace,
grisea et Xanthoria parietina croissant sur Carpinus betulus, leg., det. et herb. C. Rémy, conf. C. Roux) ; Roux et al.
2019/04/27, leg., herb. et det. A. Gardiennet) ; Lagran- 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
die 2016 (non publié, 50, Saint-Clément-Rancoudray : la Ubaye) : 45 {04} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 259-
lande Laurent, sur Melanohalea laciniatula sur branche de 260 {2b} — Rem. Très proche de P. sulcata s. l. dont il
feuillus au sol, 2016/01/09, leg., det. et herb. J. Lagrandie, diffère par ses rhizines simples et ses lobes révolutés. Non
conf. A. Gardiennet) ; Priou 2011 (non publié, 56, Les distingué de ce dernier jusqu’à une date récente et peut-être
Fougerêts : le Patis-Sébillet, alt. 65 m, sur Parmotrema reti- plus répandu en France.
culatum, 2011/02/09, leg., herb. et det. J.-P. Priou) ; Roux Parmelia comparata Nyl. — Lichénisé, non lichénicole — France
(sans précision) — Harmand 1913 : 528 {f } ; Nylander 1869 : 290
et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 191 {30} ; Roux et al. {f } — Rem. Espèce douteuse (peut-être Hypotrachyna endochlora pauvre
2008 (P. N. Cévennes) : 249 {30} ; Vallade et Gardiennet en acide sécalonique a), mentionnée en France, sans précision par
2016 : 69 {21} ; Van den Broeck et al. 2017 : 70 {02} ; Nylander (1869).
757

Parmelia discordans Nyl. — Syn. Parmelia insensitiva Beaucens : bois d’Isaby, alt. 1466 m, sur la base d’un tronc
(H. Magn.) Hilitzer, Parmelia insensitiva f. caesiopruinosa de Fagus, 2014/06/08, leg., det. et herb. É. Florence, conf.
(Nyl.) Anders, Parmelia omphalodes var. discordans (Nyl.) C. Roux) ; Lagrandie 2017 (non publié, 61, Bresolettes :
H. Magn., Parmelia omphalodes var. fallax H. Olivier, forêt domaniale de la Trappe, sur Quercus caducifolié,
Parmelia omphalodes var. insensitiva H. Magn., Parmelia 2017/03/28, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Masson
omphalodes subsp. discordans (Nyl.) Skult — Lichénisé, 2006 (non publié, 2A, Coti-Chiavari, leg., herb. et det. D.
non lichénicole — Ardennes, Massif armoricain, Nièvre, Masson) ; Masson 2006 (non publié, 2A, Cristinacce, leg.,
Massif central, Haute-Garonne et Corse. Assez rare. Poten- herb. et det. D. Masson) ; Masson 2006 (non publié, 2A,
tiellement menacé [nt] — 08!, 14!, 15a, 2ba, 29!, 31a, 34a, Piana, leg., herb. et det. D. Masson) ; Masson 2006 (non
48!, 50!, 53!, 58!, 61!, 63a, 72a, 79! — Saxicole, sur rochers publié, 2A, Tasso, leg., herb. et det. D. Masson) ; Roux
non calcaires exposés, calcifuge, acidophile, aérohygrophile, 2016 (non publié, 90, Lepuix : 150 m à l’OSO de l’auberge
peu ou pas stégophile, photophile, non ou peu nitrophile. du ballon d’Alsace, sur tronc et branches d’Acer aucuparia
Étages montagnard, subalpin et alpin, rarement plus bas. et de Fagus sylvatica, alt. 1153 m, 2016/08/28, leg., det. et
Ombroclimats humide et surtout hyperhumide — Clau- herb. C. Roux) ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux
zade et Roux 1985 : 553 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : et coll. 2013 (Catal. Corse) : 260 {2a} ; Sérusiaux et al.
622 {f } ; Skult 1984 : 139 {e} ; Skult 1987 : 371-383 {e} ; 2003 : 20-22 {08, 29, 57, 64, 88} — Rem. Diffère de P.
Delhoume 2019 (non publié, 58, Dun-les-Places : roche saxatilis par son thalle très pruineux et ses isidies devenant
du Chien, alt. 530 m, sur rocher granitique, 2019/02/06, fréquemment foliacées (phyllidies).
leg., det. et herb. A. Delhoume, conf. C. Roux) ; Har- Parmelia fraudans (Nyl.) Nyl. — Lichénisé, non lichénicole —
mand 1909 : 565 {f, 15, 31, 34, 63, 72} ; Lagrandie 2014 Signalé à tort en France — Rem. Lichen boréal, signalé à tort en Corse
(en Haute-Corse par Maheu et Gillet 1914 : 66, mention reprise
(non publié, 50, Saint-Jean-du-Corail : les rochers Blancs, par Werner 1973 : 334 ; en Corse-du-Sud par Lutz et Maire 1901 :
2014/01/27, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Lagrandie clxxvi) et en Savoie par Maheu (1907 : 233 ; mention reprise par
2014 (non publié, 53, Lignières-Orgères : Saut-de-la-Biche, Choisy 1952 : 176).
2014/08/07, leg. herb. et det. J. Lagrandie) ; Lottin et Parmelia omphalodes (L.) Ach. — Syn. Imbricaria
Vaudoré 2014 : 129 {61} ; Monnat 2014 (non publié, 29, adusta (Gaertn., Meyer et Scherb.) DC., Imbricaria saxatilis
Brasparts : Roc’h Cléguer, alt. 295 m, 2014/10/07, leg. J.-Y. var. omphalodes (L.) Körb., Lobaria adusta Gaertn., Meyer
Monnat et R. Ragot, herb. et det. J.-Y. Monnat) ; Roux et Scherb., Parmelia omphalodes f. cinereoalbida (Harm.)
et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 Zahlbr., Parmelia omphalodes f. corticola Koskinen, Par-
(Languedoc-Roussillon) : 147 {(34), 48} ; Roux et coll. melia omphalodes f. nigrescens (Harm.) Zahlbr., Parmelia
2013 (Catal. Corse) : 260 {(20)} ; Van Haluwyn 1983 : omphalodes var. alpestris Lamy, Parmelia omphalodes var.
117, 140 {50, 61} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Werner et caesia (Nyl. ex Arnold) Lynge, Parmelia omphalodes var.
Deschâtres 1974 : 312 {2b} — Rem. Considéré parfois leucodes Nyl., Parmelia omphalodes (L.) Ach. var. panni-
comme un taxon infraspécifique de P. omphalodes. formis f. subalbicans Nyl. ex Räsänen nom. superfl. illeg.,
Parmelia ernstiae Feuerer et A. Thell — Lichénisé, Parmelia saxatilis var. fusco-olivacea Koltz, Parmelia saxatilis
non lichénicole — Grand-Est, Territoire-de-Belfort, Orne, var. omphalodes (L.) Fr., Parmelia saxatilis (L.) Ach. var.
Finistère, Massif central, Hautes-Alpes, Pyrénées et Corse. omphalodes f. alpestris (Lamy) Harm., Parmelia saxatilis (L.)
Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 05!, 07!, 08!, Ach. var. panniformis f. brunnea Harm., Parmelia saxatilis
2a!, 29!, 31!, 57!, 61!, 63!, 64!, 65!, 88!, 90! — Corticole (L.) Ach. var. panniformis f. cinereoalbida Harm., Parmelia
(sur feuillus, surtout Quercus et conifères, surtout Pinus) ou saxatilis (L.) Ach. subsp. omphalodes f. caesiopruinosa Nyl. ex
saxicole-calcifuge (sur rochers), de moyennement à très aci- Cromb. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une
dophile, mésophile, peu ou pas stégophile, non héliophile, grande partie de la France (Corse comprise), surtout dans
non nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage les régions montagneuses. Assez commun. Non menacé
montagnard. Ombroclimat humide — Feuerer et Thell [lc] — 02!, 05r, 06!, 07!, 08!, 09!, 12!, 14!, 15!, 19!, 2a!,
2002 : 49-60 {e} ; Bauvet 2017 (non publié, 07, Mayres : 2b!, 22!, 23!, 27a, 29!, 30!, 31!, 34!, 35!, 36!, 38!, 42!, 43!,
cros de Conge, alt. 1425 m, sur tronc de Fagus sylvatica, 44!, 48!, 49!, 50!, 53!, 56!, 57a, 58!, 60!, 61!, 63!, 64!, 65!,
2017/09/05, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2017 66!, 67!, 68!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sla, 77!, 78sl!, 79!, 85!, 87!,
(non publié, 63, Chastreix : cirque de la Fontaine salée, 88!, 89! — Saxicole (sur rochers non calcaires), plus rare-
dans une hêtraie, alt. 1475 m, sur tronc de Fagus sylvatica, ment corticole (surtout sur Larix), muscicole (sur mousses
2017/09/20, leg., det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : saxicoles) ou terricole, calcifuge, de moyennement à très
102 {63} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Bri- acidophile, peu ou pas stégophile, aérohygrophile, photo-
caud 2008 : 143 {29} ; Florence 2014 (non publié, 65, phile ou héliophile, non ou peu nitrophile. Étages collinéen
758

supérieur, montagnard, subalpin et alpin. Ombroclimats Pentecost 2016 : 16 {74} ; Picquenard 1904 : 47 {29} ;
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 553 Richard 1877 : 15 {79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) :
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 622 {f, régions monta- 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 7, 21 {48} ;
gneuses} ; Skult 1984 : 136-138 {e} ; Skult 1987 : 371-383 Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147 {30, 34, 48,
{e} ; Abbayes 1932 : 23 {66} ; Abbayes 1934 : 126, 139, 140 (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {48} ; Roux et al.
{22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {87} ; AFL (collectif ) 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49 {66} ; Roux et al.
1985 : 7 {23} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta [coll. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-
Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1973 : 38 {38} ; Asta Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 260
et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 33, 35 {68, 88} ; {2a, 2b} ; Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ;
Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; van den Boom et Breuss 2002 : 14 {15} ; Van Haluwyn
Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bau- 1983 : 114, 117, 119, 122, 127, 140 {50, 61, 72} ; Vivant
vet et coll. 2009 : 203 {07} ; Bick et al. 2019 : 112 {68} ; 1988 : 74 {64} ; Weddell 1875 : 264 {85} ; Werner 1933-
Boissière 1979 : 106 {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; 1934 : 43 {68, 88} ; Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner
Boissière 1994 : 7, 8, 10, 13 {63} ; Boissière et al. 1989 : 1973 : 333 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 203 {2b} ;
7 {74} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553, Zschacke 1927 : 21 {2b} — Rem. Voir P. discordans.
555 {77} ; Boumier et al. 2011 : 23 {85} ; Bretagne 1993 : Parmelia pinnatifida Kurok. — Syn. Parmelia
11 {53} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Caillet et al. 2011 : omphalodes var. panniformis Ach., Parmelia omphalodes (L.)
96, 112 {68} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non Ach. var. panniformis f. grisea Räsänen, Parmelia omphalodes
publié, 49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, subsp. pinnatifida (Kurok.) Skult — Lichénisé, non lichéni-
2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault cole — Alsace, Lorraine, Alpes septentrionales, Massif cen-
et J.-Y. Monnat) ; Chipon 1995 : 70 {68, 88} ; Chipon tral et Pyrénées. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] —
et al. 1993 : 122 {88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) 15a, 19!, 23!, 31a, 34a, 43a, 57a, 63a, 65a, 66!, 67a, 68r, 73a,
{67, 68, 88} ; Choisy 1952 : 176 {42, 71} ; Clauzade et 74a, 88a — Saxicole, sur rochers non calcaires, calcifuge,
Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : acidophile, aérohygrophile, stégophile, photophile, non ou
392 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 456 {66} ; Clau- peu nitrophile. Étages montagnard supérieur, subalpin et
zade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Companyo 1864 : alpin. Ombroclimats humide et surtout hyperhumide —
818-819 {66} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29, 56} ; Coste Harmand 1905 : 564 {f, 15, 31, 34, 63} ; Skult 1984 :
et al. 2013 : 5 {34} ; Crozals 1913 : 168 {34} ; Crozals 138-139 {e} ; Skult 1987 : 371-383 {e} ; Choisy 1952 :
1923 : 87 {2b} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 8 {34} ; Flon 176 {73, 74} ; Harmand 1896 : 226-227 {57, 67, 68, 88} ;
1929 : 48 {77} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {42, 63} ; Kieffer 1895 : 54 {57, 67} ; Lamy 1880 : 370 {63} ; Lamy
Gonnet et al. 2013 : 37 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 66, 1883 : 352 {65} ; Lencroz et Vilks 2016 (non publié, 19,
71 {2a, 2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : Peyrelevade : lande de Giat, alt. c. 800 m, sur un rocher non
45, 53 {31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : calcaire, 2016/10/18, leg. et det. M. Lencroz et A. Vilks,
83, 91 {31} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ; Harmand conf. C. Roux) ; Lencroz et Vilks 2016 (non publié,
1896 : 226-227 {67, 68, 88} ; Harmand 1909 : 564-565 23, Royère-de-Vassivière : vallée du Taurion, rigole du
{f, 65} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Diable, alt. c. 600 m, sur un rocher non calcaire au bord
Roux 1982 : 279 {15} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 du Taurion, 2016/09/19, leg. et det. M. Lencroz et A.
{65, 66} ; Hue 1887 : 377 {15} ; Hue 1894 : 309 {50} ; Vilks, conf. C. Roux) ; Maheu et Werner 1933-1934 :
Kieffer 1895 : 54 {57} ; Lamy 1880 : 370 {63, 87} ; Lamy 75 {68, 88} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 47
1883 : 352 {65} ; Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 63 {15, 43, 63} ; Payot
Vaudoré 2014 : 120, 123, 129 {14, 61} ; Maheu et Gillet 1861 : 432 {74} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
1914 : 67 {2b} ; Malbranche 1870 : 107-108 {14, 27} ; 36 {66} ; Werner 1969 : 196 {68} — Rem. Bonne espèce
Marc 1908 : 382 {12, 30} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; selon Thell et Moberg (2009) et Ossowska et al. (2019 :
Massé 1966 : 882 {29} ; Monnat et al. 2017 : 21, 39, 53 39-74). Sa mention près de Nant (Aveyron), sur quartz, à
{35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Moreau basse altitude (Marc 1908 : 382), est vraisemblablement
et Moreau 1932 (monts Dore) : 47 {63} ; Nylander erronée ; il en est de même de celle de Lamy (1880 : 370)
1873 : 271 {66} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander dans la Haute-Vienne (celle du Mont-Dore étant cepen-
1891 : 42 {66} ; Nylander 1896 : 37-38, 101 {75sl, 77, dant vraisemblable).
78sl} ; Olivier 1897 : 125-126 {14, 27, 61, 79} ; Ozenda Parmelia saxatilis (L.) Ach. s. l. — Syn. Parmelia saxa-
et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasilien) 1898 : tilis f. furfuracea (Schaer.) Linds., Parmelia saxatilis var.
62 {15, 43, 48, 63} ; Payot et Harmand 1901 : 76 {74} ; aizonii Delise ex Duby, Parmelia saxatilis var. leucochroa
759

Wallr., Parmelia saxatilis var. retiruga Th. Fr. ; incl. Parme- 2016/09/10, leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et
lia serrana A. Crespo, M. C. Molina et D. Hawksw. — J.-Y. Monnat) ; Carpentier 1914 : 49, 59 {44} ; Chape-
Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y compris rot 1998 : 31 {84} ; Chipon 1995 : 70 {54, 67, 68, 88} ;
en Corse. Très commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, Chipon 1997 : 206 {88} ; Chipon et al. 1988 : 114 {88} ;
04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13a, 14!, 15!, 16a, 17!, Chipon et al. 1993 : 121 {88} ; Chipon et al. 1994 :
18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!, 114,115 {88} ; Chipon et al. 1998 : 82, 89 {68} ; Chipon
31!, 33!, 34!, 35!, 36!, 38!, 39!, 40!, 42!, 43!, 44!, 45r, 47a, et al. 2006 (non publié) {67, 88} ; Choisy 1952 : 175-176
48!, 49!, 50!, 51r, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, {04, 01, 05, 42, 69, 71, 73, 84} ; Clauzade et Rondon
61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a, 70!, 71!, 72!, 73!, 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ;
74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 83!, 84!, 85!, 86a, 87!, Clauzade et Rondon 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Ron-
88!, 90! — Saxicole-calcifuge (sur rochers non calcaires), don 1960 : 459 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9
corticole (sur feuillus et conifères) ou muscicole, moyenne- {30} ; Commerçon 2003 : 15, 16, 17 {2a, 2b} ; Companyo
ment ou fortement acidophile, de très aérohygrophile à 1864 : 818 {66} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29, 35, 56} ;
mésophile, astégophile, photophile ou héliophile, non ou Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 2012
modérément nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste
supérieur à l’étage alpin. Ombroclimats subhumide, humide 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2014 : 9 {81} ; Coste
et hyperhumide. Pseudevernion furfuraceae — Clauzade et et al. 2013 : 5 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ;
Roux 1985 : 552 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 622 Cozette 1906 : 256 {60} ; Crozals 1908 : 513 {34} ; Cro-
{f } ; Abbayes 1924 : 39 {44} ; Abbayes 1932 : 23 {66} ; zals 1913 : 167 {34} ; Crozals 1923 : 87 {2b} ; Crozals
Abbayes 1934 : 66, 79, 125, 140, 152, 155 {22, 29, 35, 56} ; 1924 : 94 {83} ; Delzenne-Van Haluwyn et al. 1979 : tab.
AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1 {08, 59, 88} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1976 :
1985 : 7 {23} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 20, 21 {74} ; 2, 3, tab. 1, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 1978 : 121, 122, tab. 1 {08, 25, 27, 35, 59, 76} ; Derrien
2007 : 61 {29} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 131 {74} ; et al. 2019 : 100 {28} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08, 54,
Asta 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 56 {38} ; Asta et al. 55} ; Dominique 1884 : 322 {44} ; Dughi et Ducos 1938 :
1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 21, 23, 33, 36 {68, 70, 218, 234 {09, 84} ; Engler et Lacoux 2012 : 4 {34} ; Fagot
88} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; 1906 : 175 {31} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 7 {01} ;
Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bau- Flon 1929 : 48 {77} ; Galinou 1955 : 27 {53} ; Gattus et
vet 2018 : 102 {63} ; Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet et Biache 2017 : 29 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43,
coll. 2009 : 194, 195, 197, 198, 201, 203, 205 {07} ; Bégui- 63} ; Genty 1934 : 95 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 18, 21,
not 1982 : 14 {71} ; Béguinot 2009 : 3 {71} ; Bekking, 26, 33, 37, 56, 59 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 67, 71 {2a} ;
van Dort et coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Beleze 1904 : 77 Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 55, 162, 163,
{78sl} ; Berner 1947 : 127 {13} ; Bertrand et Roux 2018 164, 166, 168, 169, 170, 176, 177, 179, 180 {31} ; Gour-
(Lauvitel) : 124 {38} ; Bertrand M.-P. 1966 : 16 {67} ; don [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 79, 83, 85 {31} ;
Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bick et al. 2017 : 141, Graves 1857 : 177 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 41 {2a,
143, 144 {68} ; Boissière 1979 : 106 {77} ; Boissière 2b} ; Hafellner 1994 : 227 {2b} ; Harmand 1896 : 225-
1986 : 206, 211 {77} ; Boissière 1990 : 189 {77} ; Bois- 226 {54, 57, 67, 68, 88, 90} ; Houmeau 2001 : 525, 526
sière 1994 : 3, 6, 7, 8, 10, 12 {43, 63} ; Boissière et al. {85} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et
1989 : 14 {74} ; Boulay 1880 : 50, 52 {59} ; Bouly de Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 1887 : 377 {15} ; Hue 1894 :
Lesdain 1905 (Versailles) : 605 {78sl} ; Bouly de Lesdain 293, 309 {14, 50} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Hue 1896 : 27
1906 (Luxeuil) : 672, 689 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 {73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; Issler 1927-1928 : 89 {68} ;
(Fontainebleau) : 553 {77} ; Bouly de Lesdain 1949 : 81 Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 218 {47} ; Kief-
{06} ; Boumier et al. 2011 : 12, 24, 26 {44, 85} ; Brackel fer 1895 : 54 {57} ; Lamy 1880 : 369 {63, 87} ; Lamy 1883 :
et al. 2018 : 196 {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 : 11 {53} ; 321 {65} ; Lamy 1883 : 352 {65} ; Laronde 1900 : 30 {03} ;
Bricaud 2004 : 88 {83} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Lecointe 1989 : 8
Bricaud 2007 : 73 {84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Bris- {50, 61} ; Lefèvre 1866 : 256 {28} ; Lottin et Vaudoré
son 1875 : 116 {51} ; Caillet et al. 2011 : 96, 113 {68} ; 2014 : 123, 129, 136 {14, 61} ; Lutz et Maire 1901 :
Caillet et al. 2012 : 128 {88} ; Caillet et Vadam [coll. clxxvi {2a} ; Magnin 1876 : 120 {04} ; Maheu et Gillet
Chipon] 2003 : 169 {68} ; Carlier 2013 (non publié, 1914 : 66, 95 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 20-21
Nièvre) ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 75-76 {68, 88} ;
49, Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, Marc 1908 : 382 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 13, 22
760

{01, 39} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 Werner 1933-1934 : 43 {67, 68} ; Werner 1962 : 59 {68,
{29} ; Ménard 2009 : 139, 154 {83} ; Monnat et al. 2017 : 88} ; Werner 1969 : 198 {68, 88} ; Werner 1973 : 334
21, 39, 45, 53 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 203 {2a} ; Werner
{50} ; Moreau et Moreau 1930 : 481 {63} ; Moreau et et Deschâtres 1970 : 276 {2a} ; Werner et Deschâtres
Moreau 1932 : 8 {63} ; Moreau et Moreau 1932 (monts 1974 : 312 {2b} ; Wirth 2019 : 81, 82 {67} ; Zschacke
Dore) : 47 {63} ; Moreau et Moreau 1934 (r. granitiques) : 1927 : 21 {2b} — Rem. Espèce hétérogène selon les don-
150 {63} ; Müller (Argoviensis) 1862 : 32 {74} ; Nylan- nées de la phylogénie moléculaire (Divakar et al. 2005 :
der 1856 : 550 {63} ; Nylander 1863 : 395 {05} ; Nylan- 37-46), comprise ici dans un sens large pour inclure les
der 1873 : 283 {66} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylan- données de la littérature n’ayant pas fait l’objet d’une ana-
der 1891 : 54 {66} ; Nylander 1896 : 37, 101 {75sl, 77, lyse d’adn qui seule permet une distinction sérieuse de
78sl} ; Olivier 1897 : 123-124 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, l’espèce cryptique P. serrana ; la distinction de celle-ci, basée
44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 44 sur des critères morphologiques et chimiques, comme pro-
{(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique posée par exemple par Thell et al. in Thell et Moberg
(Gasilien) 1898 : 62 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 432 2011 (suivis par Wirth et al. 2013), nous semble en effet
{74} ; Payot et Harmand 1901 : 75 {74} ; Pitard 1902 : peu fiable, ce que confirment Corsie et al. 2019. Voir P.
cxxv {33} ; Poncet et al. in Collectif SBCO 2018 : 16 {45} ; ernstiae.
Poumarat et coll. 2014 : 25 {66} ; Prône 1966 : 12, 14, Parmelia submontana Nádv. ex Hale — Syn. Parmelia
15, 16, 17, 18, 19, 20 {54, 67, 88} ; Puget 1866 : lxxxviii bohemica Nádv., Parmelia contorta Bory [non (Hoffm.)
{74} ; Rastetter 1965 : 623, 624 {68} ; Ravaud 1860 : 765 Spreng.], Parmelia saxatilis var. contorta (Bory) Zahlbr.,
{38} ; Richard 1877 : 14 {79} ; Richard 1882 : 283 {44, Parmelia submontana Nádv. nom. illeg. — Lichénisé,
85} ; Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon 1951 : 73 {84} ; non lichénicole — Montagnes, y compris dans le Midi
Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 1958 : 146 et en Corse. Assez commun. Non menacé [lc] — 01!,
{84} ; Rondon 1973 : 58, 60 {83} ; Rondon-Seidenbin- 04!, 06!, 07!, 15!, 2a!, 2b!, 26!, 30!, 31a, 34!, 38!, 39!, 48!,
der 1983 : 103 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 57!, 58!, 63!, 64!, 66r, 67!, 70r, 71!, 74a, 81r, 83!, 84!, 88!,
{77} ; Rose et al. 1979 : 86, 90, 97 {14, 50} ; Roux 1982 : 90! — Corticole (sur tronc de feuillus, moussus ou non, sur
219 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : arbres isolés ou dans des forêts claires), rarement lignicole
78 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al. 2005 ou saxicole-calcifuge, acidophile, de moyennement à très
(mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : aérohygrophile, photophile ou héliophile, non ou modé-
2, 6, 7, 20 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 rément nitrophile. Étages supraméditerranéen supérieur,
{07, 30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 148 collinéen supérieur et surtout montagnard. Ombroclimats
{30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, humide et hyperhumide. Association à Parmelina pastilli-
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et fera et Parmelia submontana — Clauzade et Roux 1985 :
al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyré- 552 {e} ; Hale 1987 : 44-45 {m} ; Ozenda et Clauzade
nées-Orientales) : 21, 36, 49, 69 {66} ; Roux et al. 2012 1970 : 621 {f } ; AFL (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Asta et al.
(Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 2012 : 24-25, 29-32 {38} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ;
{06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet
(Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 2018 : 102 {63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672-
Corse) : 260 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; 673 {70} ; Brackel et al. 2018 : 196 {70} ; Bricaud 2004
Séguy 1950 : 46 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Signoret (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Chipon et
et Diederich 2003 : 218 {57} ; Sipman 2000 : 48 {20?} ; al. 2006 (non publié) {67, 88} ; Choisy 1952 : 175 {07} ;
Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vadam et al. 1997 : 84, 86, Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Commerçon
87, 102, 103, 104 {71} ; Vadam et al. 1999 : 96, 99 {21} ; 2003 : 17 {2a, 2b} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste
Vadam et al. 2001 : 180, 181, 182, 186 {71} ; Vadam et 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2016 (Massane) : 36
Caillet 1994 : 91, 94 {39} ; Vallade et Gardiennet {66} ; Coste et al. 2013 : 5 {34} ; Diederich et al. 2006 : 60
2016 : 42-43 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {01, {57} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 53 {31} ;
39} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 28 {51, 55} ; Van Guilloux et al. 2000 : 40 {2a, 2b} ; Harmand 1909 : 568
Haluwyn 1983 : 116, 117, 122, 124, 127, 129, 140 {50, {f, 07, 30, 63, 70} ; Houmeau et Roux 1988 : 280 {48} ;
53, 61, 72} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, Martin et al. 2018 : 30, 46 {39} ; Roux 1982 : 219 {83} ;
dépts 02, 08, 21, 35, 54, 55, 57, 78sl) ; Van Haluwyn et Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017 (Vercors) :
Schumacker 1988 : 150 {08, 59} ; Vuez 1868 : 184 {28} ; 138 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ;
Weddell 1873 : 148 {86} ; Weddell 1875 : 264 {85} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 {30} ; Roux et al.
761

2006 (Languedoc-Roussillon) : 149 {30, 34, 48} ; Roux et 2019 (Gardiole) : 13 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) :
al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut- 25 {05} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bick et al.
Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 2017 : 141, 144, 148 {68} ; Bick et al. 2019 : 110 {68} ;
{04} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux Boissière 1979 : 106 {77} ; Boissière 1994 : 3, 5, 6, 7, 10,
et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 12 {43, 63} ; Boissière et Van Haluwyn 1987 : 6, 7 {10} ;
Corse) : 260 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Boulanger et al. 2010 : 98 {62} ; Boulanger et al. 2010
Sipman 2000 : 48 {20} ; van den Boom et Breuss 2002 : (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 {62} ; Bouly de Lesdain
14-15 {15} ; Vězda 1969 : Lich. sel. exsicc. n° 845 {2a} ; 1905 (Versailles) : 605 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906
Vivant 1988 : 73 {64} ; Werner 1962 : 67 {88} ; Werner (Luxeuil) : 672 {70} ; Bouly de Lesdain 1911 (Fontaine-
1969 : 188 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Wirth 1974 : bleau) : 550, 551 {77} ; Bouly de Lesdain 1912 : 181, 183
393 {67}. {59} ; Bouly de Lesdain 1914 : 56 {59} ; Bouly de Les-
Parmelia sulcata Taylor s. l. — Syn. Parmelia « rosae- dain 1914 (Suppl. 1) : 69-70 {59} ; Bouly de Lesdain
formis » (Ach.) Röhl., Parmelia rosiformis (Ach.) Röhl., 1920 : 219, 228 {62} ; Bouly de Lesdain 1948 (Écologie) :
Parmelia saxatilis var. sulcata (Taylor) Nyl., Parmelia sulcata 6, 37 {75sl} ; Boumier et al. 2011 : 16, 18, 27 {44, 85} ;
f. munda H. Olivier, Parmelia sulcata var. laevis Nyl., Par- Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70, 88} ; Bretagne 1993 :
melia sulcata var. leucochroa (Flot.) Mudd ; incl. Parmelia 11 {53} ; Bricaud 1996 : tab. 23 {84} ; Bricaud 2004 : 28,
encryptata A. Crespo, Divakar et M. C. Molina — Liché- 67, 88, 110, 154, 159, 166, 170, 265, 269 {30, 83, 84} ;
nisé, non lichénicole — Toute la France, y compris en Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ;
Corse. Très commun. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2
04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15!, 16!, {83} ; Bricaud 2007 : 73 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 143
17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, {29} ; Brisson 1875 : 116 {51} ; Brisson 1880 : 194 {02} ;
29!, 30!, 31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, Brisson 1881 : 192 {02} ; Brisson 1881 : 197 {51} ; Caba-
42!, 43!, 44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, nès 1900 : 31 {30} ; Caillet et al. 2007 : 96 {70} ; Caillet
55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, et al. 2008 : 93 {88} ; Caillet et al. 2012 : 117 {88} ; Car-
68!, 69!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, lier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34, 38, 39, 45,
81!, 82!, 83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole (sur 46, 49, 50, 55, 60 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ; Chipon
tronc et branches de feuillus, plus rarement de conifères), 1995 : 70 {54, 67, 68, 88} ; Chipon 1997 : 206 {88} ;
parfois lignicole, rarement saxicole-calcifuge, de subneutro- Chipon et al. 1989 : 114 {70} ; Chipon et al. 1993 : 121,
phile à très acidophile, euryhygrique (surtout aérohygro- 122, 123 {88} ; Chipon et al. 1994 : 114, 115 {88} ; Chipon
phile ou mésophile), peu ou pas stégophile, euryphotique et al. 1998 : 82 {68} ; Choisy 1952 : 175 {01, 04, 25, 39,
(surtout photophile ou héliophile), non ou modérément 69, 70, 73, 90} ; Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ;
nitrophile, assez polluo-tolérant. De l’étage thermomédi- Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Ron-
terranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide, don 1959 : 392 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 459
humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 553 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Commer-
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 622 {f } ; Abbayes 1924 : çon 2003 : 16, 17 {2a, 2b} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29,
39 {44} ; Abbayes 1926 : 45 {44} ; Abbayes 1932 : 15 {66} ; 35, 50, 56} ; Coste 1990 : 48 {34} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
Abbayes 1934 : 66, 79, 125 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collec- Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 210 {81} ; Coste
tif ) 1983 : 6, 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 23, 87} ; 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2009 : 40
AFL (collectif ) 1985 : 7 {19, 23} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) :
7, 19, 20, 21, 29 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012
{42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta [coll. Eyhe- (Grésigne) : 10 {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ;
ralde] 1975 : 131 {74} ; Asta 1972 : 136 {04} ; Asta 1973 : Coste et al. 2013 : 6 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71,
38 {38} ; Asta 1975 : 55 {38} ; Asta et al. 1983 : 21, 23, 24, 75 {50} ; Coste et Roux 1995 (non publié, 11, massif de
28, 35 {68, 70, 88} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. la Clape) ; Crozals 1908 : 513 {34} ; Crozals 1910 : 247
2010 ; {06} ; Bailly et al. 2004 : 184, 188 {39} ; Bailly et {34} ; Crozals 1913 : 168 {34} ; Crozals 1923 : 53 {83} ;
al. 2012 : 203 {25} ; Bailly et al. 2013 : 97 {70} ; Bauvet Crozals 1923 : 87 {2b} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Dail-
2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet lant 1997 : 94, 95 {71} ; Delzenne-Van Haluwyn et al.
2018 : 102 {63} ; Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet et coll. 1975 : tab. 1 {36, 62, 80} ; Delzenne-Van Haluwyn et al.
2009 : 189, 192, 194, 201 {07} ; Béguinot 1982 : 14 {71} ; 1979 : tab. 1 {08, 59} ; Delzenne-Van Haluwyn et Géhu
Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bekking, van Dort et coll. 1976 : tab. 1, 2, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et
2019 : 36 {57, 88} ; Beleze 1904 : 77 {78sl} ; Biache et al. Géhu 1978 : tab. 1, 2 {02, 07, 14, 25, 27, 35, 36, 44, 59,
762

61, 62, 80} ; Derrien et al. 2018 : 291 {37} ; Derrien et 90 {13} ; Rondon 1971 : 111 {83} ; Rondon 1972 : 71
al. 2019 : 100 {28} ; Derrien et Demeulant 2015 (non {83} ; Rondon 1973 : 58, 60 {83} ; Rondon-Seidenbin-
publié, 49, Brain-sur-Allonnes : place du foyer rural, alt. der 1983 : 103 {83} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207
42 m, sur tronc de feuillu, 2015/08/04, leg., herb. et det. {77} ; Rose et al. 1979 : 91, 97 {14, 50, 61} ; Roux 1967 :
M.-C. Derrien et J. Demeulant) ; Diederich et al. 150 {30} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ;
2006 : 60 {08, 54, 55, 57} ; Dominique 1884 : 322 {44} ; Roux 2012 (non publié, 12, St-Jean-d’Alcas) ; Roux 2016 :
Du Colombier 1901 : 92 {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 164 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017
208, 213, 234 {09 13, 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 4, 8, (Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ;
12 {34} ; Fagot 1906 : 175 {31} ; Farou 2016 : 147 {24, Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 1999
46} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 7, 8 {01} ; Florence (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
et coll. 2019 : 246, 255 {65} ; Galinou 1955 : 26 {53} ; 177 {41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux
Gattus et Biache 2017 : 29 {57} ; Gavériaux et Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 6, 18, 20 {48} ; Roux et al. 2006
2015 : 68 {43, 63} ; Genty 1934 : 95 {21} ; Gonnet et (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Langue-
Gonnet 2019 : 15 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et doc-Roussillon) : 149 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al.
Choisy] 1930 : 43, 45, 47, 48, 49, 52, 163, 180 {31} ; 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-
Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 87 {31} ; Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45
Graves 1857 : 177 {60} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49,
Guilloux et al. 2000 : 41 {2a} ; Harmand 1896 : 226 {54, 69 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux
57, 88} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Houmeau et Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Hue 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux
1894 : 293 {14} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Hue 1896 : 27 et coll. 2013 (Catal. Corse) : 260-261 {2a, 2b} ; Roux et
{73} ; Hue 1908 : 7 {40} ; Jeanjean [coll. Bouly de Les- Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ;
dain] 1925 : 218 {47} ; Khalifé et Roux 1986 : 180-187 Signoret et Diederich 2000 : 6 {57} ; Signoret et Die-
{83} ; Khalifé et Roux 1987 : 251 {83} ; Kieffer 1895 : derich 2003 : 218 {57} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Sparrius
54 {57} ; Lamy 1880 : 369 {63, 87} ; Laronde 1900 : 30 et al. 2002 : 71 {62} ; Vadam et al. 1997 : 100, 104 {58} ;
{03} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Le Cœur Vadam et al. 1999 : 96, 99 {21} ; Vadam et al. 2001 : 183,
1992 : 21 {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 1 {75sl} ; 186 {71} ; Vadam et Caillet 1994 : 80, 92, 94 {39} ;
Lecointe 1989 : 8 {50, 61} ; Lottin et Vaudoré 2014 : Vadam et Caillet 2002 : 190, 191 {01} ; Vallade et Gar-
129, 133, 136 {61} ; Maheu 1907 : 233 {73} ; Maheu et diennet 2016 : 43 {21} ; van den Boom et Brand 1991 :
Gillet 1914 : 66 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 21 30 {01, 39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Van
{2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 76 {68} ; Marc den Broeck et al. 2017 : 70 {02} ; Van den Broeck et De
1908 : 382 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 22, 27, 30, 38, Wit 2016 : 29 {51, 55} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ;
39, 42, 46 {01, 25, 39} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Massé Van Haluwyn 1983 : 118, 121, 122, 124, 128, 129, 140
1966 : 882 {29} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ; Méric et al. {50, 61, 72} ; Van Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Van
2019 : 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 10,
al. 2017 : 21, 45, 53 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 21, 28, 35, 37, 44, 45, 49, 51, 54, 55, 57, 61, 72, 78sl, 80) ;
190 {50} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 47 Van Haluwyn et Schumacker 1988 : 150 {08, 59, 76} ;
{63} ; Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Müller (Argoviensis) Vivant 1988 : 75 {64} ; Weddell 1873 : 148 {86} ; Wed-
1862 : 32 {74} ; Nylander 1873 : 283 {66} ; Nylander dell 1875 : 264 {85} ; Werner 1933-1934 : 43 {67, 68} ;
1878 : 454 {2b} ; Nylander 1881 : xcvi {77} ; Nylander Werner 1956 : 151 {50} ; Werner 1962 : 59 {68, 88} ;
1896 : 37, 39 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 124, 125 {14, Werner 1969 : 191, 192 {68,88} ; Werner 1973 : 334
16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 313 {2b} ; Wirth
85} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 127 {62} ; Parrique 2019 : 80, 81, 82, 83, 84, 85, 88 {67, 68} ; Zschacke 1927 :
(Gasilien) 1898 : 62 {15, 43, 48, 63} ; Payot 1861 : 432 21 {2b} — Rem. Espèce comprise ici dans un sens large,
{74} ; Payot et Harmand 1901 : 76 {74} ; Prin 1983 : 26 incluant Parmelia encryptata (Molina et al. 2011), d’Es-
{10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Rastetter 1965 : 622, pagne, indéterminable sans analyse d’adn. Voir P. barre-
623 {67, 68} ; Richard 1877 : 14 {79} ; Rondon 1948 : 68 noae.
{04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 72 {84} ; Parmeliella Müll. Arg. — Ascomycètes lichénisés,
Rondon 1953 (Marseille) : 23, 24 {13} ; Rondon 1953 non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 545-549
(Sainte-Baume) : 31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {e} ; Jørgensen 1978 : 1-123 {e} ; Ozenda et Clauzade
{84} ; Rondon 1958 : 146 {84} ; Rondon 1963 (Crau) : 1970 : 331-332 {f }.
763

Parmeliella parvula P. M. Jørg. — Syn. Parmeliella tagnes et le Midi. Lobarion pulmonariae. Assez commun.
jamesii Ahlner et P. M. Jørg. — Lichénisé, non lichéni- Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09!, 12a, 15!, 19!, 2b!,
cole — Finistère, Sarthe et Aquitaine. Très rare. Patrimo- 21!, 25!, 26!, 28a, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 38!, 39!, 40!, 46!,
nial d’intérêt international. En danger critique d’extinction 47a, 48!, 54a, 57a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 71a, 73!, 74!,
[cr] — 29!, 33!, 40!, 64!, 72! — Corticole (surtout sur tronc 77a, 79a, 84!, 87a, 88! — Surtout corticole, principalement
de vieux feuillus) ou muscicole (sur bryophytes saxicoles), à la base du tronc de feuillus (surtout Fagus, Acer, Castanea,
acidophile ou subneutrophile, de moyennement à très aéro- Quercus caducifoliés, Betula, Corylus, Fraxinus, Populus,
hygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais peu etc.), plus rarement de conifères (surtout Abies, Juniperus,
ou pas héliophile, non nitrophile. Étage collinéen (surtout Picea, Pinus), mais également terricole ou détriticole (au-
variante chaude), hors de France également au méso- et au dessus de la limite des arbres) ou encore saxicole ou sur
supra-méditerranéen. Ombroclimats humide et hyperhu- mousses saxicoles, moyennement acidophile ou subneutro-
mide — Clauzade et Roux 1985 : 549 {e} ; Aptroot et phile, aéro- et surtout substrato-hygrophile, peu ou pas sté-
al. 2007 : 61 {29} ; Van Haluwyn 1983 : 120, 141 {72}. gophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non
Parmeliella testacea P. M. Jørg. — Lichénisé, non liché- nitrophile. Étages collinéen, montagnard, subalpin et alpin.
nicole — Basse-Normandie, Finistère, Massif central méri- Ombroclimats humide et surtout hyperhumide — Clau-
dional, Midi et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. zade et Roux 1985 : 547 {e} ; Jørgensen 1978 : 72-76
Vulnérable [vu] — 06!, 12!, 14c, 2a!, 29!, 30!, 33!, 34!, 40!, {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 331 {f, montagnes} ;
46!, 47!, 48!, 50c, 64!, 65!, 83! — Corticole (sur tronc de AFL (collectif ) 1984 : 12 {19} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ;
feuillus : Quercus, Castanea, Alnus, etc.), exceptionnelle- Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet
ment saxicole-calcifuge, acidophile, de moyennement à et coll. 2009 : 197, 203 {07} ; Bouly de Lesdain 1911
très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais (Fontainebleau) : 555 {77} ; Brackel et al. 2018 : 196 {70,
non héliophile, anémophobe, non nitrophile. De l’étage 88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2008 :
mésoméditerranéen à l’étage montagnard. Ombroclimats 143 {29} ; Bugnon 1956 : 12, 13, 14 {21} ; Bugnon 1963
humide et hyperhumide. Lobarion pulmonariae — Clau- (non publié, 21, à proximité de Francheville : sur arbre
zade et Roux 1985 : 549 {e} ; Jørgensen 1978 : 70-72 {e, déraciné en fond de combe, 1963/03/24, leg., det et herb.
14, 34, 50, 65} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {06} ; Gonnet F. Bugnon, conf. J. Vallade, 2016/03/02) ; Chipon et
et Gonnet 2014 (non publié, 2A, Olmeto : entre Miluccia al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1951 : 211 {01, 71,
et bocca di Feliciolu, alt. 800 m, sur rhytidome de Quercus 73} ; Coppins 1971 : 164 {29} ; Crozals 1914 : 59-60
ilex, 2014/03/24, leg., herb. et det. D. et O. Gonnet) ; {34} ; Crozals 1923 : 91 {2b} ; Delzenne-Van Haluwyn
Lorella 2005 (non publié, 29, Hanvec : forêt du Cranou, et Géhu 1976 : 8 {39} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) :
sur tronc de Fagus, 2005/05/, leg. et herb. B. Lorella, det. 8 {01} ; Flagey 1882 : 212-213 {01} ; Florence et coll.
D. Masson) ; Lorella 2005 (non publié, 29, Hanvec : 2019 : 241 {65} ; Harmand 1897 : 166 {54, 68, 70, 88} ;
forêt du Cranou, sur tronc de Fraxinus, 2005/08/, leg. Hue 1889 : 224 {15} ; Hue 1896 : 30 {73} ; Jeanjean [coll.
et herb. B. Lorella, det. D. Masson) ; Roux et al. 2006 Bouly de Lesdain] 1925 : 225 {47} ; Kieffer 1895 : 63
(basses Cévennes) : 79 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Langue- {57} ; Lamy 1880 : 389 {63, 87} ; Lamy 1883 : 367 {65} ;
doc-Roussillon) : 150 {30, 34, 48}. Lefèvre 1866 : 257 {28} ; Maheu et Gillet 1926 : 30
Parmeliella triptophylla (Ach.) Müll. Arg. — Syn. {2b} ; Marc 1908 : 390 {12} ; Martin et al. 2018 : 11, 13,
Lecidea microphylla var. schraderi Schaer., Pannaria lasiella 18, 22, 38, 46 {01, 25, 39} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
Stirt., Pannaria triptophylla f. incrassata Nyl., Pannaria 36 {74} ; Nylander 1878 : 454 {2b} ; Olivier 1900-1903 :
triptophylla var. oryctogena Anzi, Pannaria triptophylla 327-328 {79} ; Payot 1861 : 439 {74} ; Puget 1866 : lxxx-
var. xamia A. Massal., Parmeliella corallinoides auct. [non viii, lxxxix {74} ; Richard 1877 : 21, 22 {79} ; Roux et al.
(Hoffm.) Zahlbr.], Parmeliella corallinoides f. subincrassata 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (basses
Gyeln., Parmeliella corallinoides var. borberekensis Gyeln., Cévennes) : 79 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-
Parmeliella corallinoides var. nigra Gyeln., Parmeliella coral- Roussillon) : 150 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) :
linoides var. nigrocarpa Gyeln., Parmeliella corallinoides var. 119 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ;
onegensis Räsänen, Parmeliella corallinoides var. pulvinata Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 69 {66} ;
H. Magn., Parmeliella triptophylla f. luxurians Vain., Par- Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013
meliella triptophylla f. nigricans Vain. ; incl. Parmeliella trip- (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
tophylla var. incrassata (Nyl.) A. L. Sm. — Lichénisé, non 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 261 {2b} ;
lichénicole — Çà et là dans une grande partie de la France Vallade et Gardiennet 2016 : 43 {21} ; van den Boom
(y compris en Corse), plus particulièrement dans les mon- et Brand 1991 : 30 {29} ; van den Boom et Breuss 2002 :
764

15 {15} ; Vivant 1988 : 76 {64} ; Vuez 1868 : 184 {28} ; tabuli parmelinetosum carporrhizantis — Abbayes 1932 :
Werner 1962 : 70 {68, 88} ; Werner 1973 : 334 {20} — 13-15 {66} ; Clauzade et Roux 1985 : 555 {e} ; Ozenda et
Rem. Signalé à tort dans les Bouches-du-Rhône (environs Clauzade 1970 : 623, 624 {f, 66, (Centre, Ouest), Midi} ;
de Marseille) par Berner (1947 : 127) : confusion probable Roux 2012 : 218-219 {f, (66)} ; Abbayes 1932 : 13 {66} ;
avec Fuscopannaria mediterranea. Voir la remarque sous Abbayes 1934 : 104, 105 {44, 49, 85} ; Asta 1973 : 38 {38} ;
Pannaria triptophylliza. ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet et coll. 2009 : 189 {07} ;
Parmelina Hale — Ascomycètes lichénisés, non liché- Bégay 1997 : 16 {16} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25
nicoles — Clerc et Truong 2008 : 175-194 {suisse} ; {05} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bricaud 2004
Ferencova 2012 : 71 ; Hale 1976 : 1-60 {m}. (Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2007 : 73 {04, 84} ; Car-
Parmelina atricha (Nyl.) P. Clerc. — Syn. Parmelia pentier 1914 : 43, 47 {44} ; Chaperot 1998 : 30 {84} ;
atricha Nyl., Parmelia tiliacea f. saxicola (Körb.) Zahlbr., Choisy 1952 : 179 {07, 15, 30, 63, 73} ; Clauzade et
Parmelia tiliacea var. convoluta (Schaer.) Zahlbr. — Liché- Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 :
nisé, non lichénicole — Puy-de-Dôme, Alpes-Maritimes, 469 {66} ; Coste 1994 : 209 {81} ; Coste 2012 (Madasse) :
Tarn et surtout Pyrénées. Assez commun dans les Pyrénées- 22 {12} ; Crozals 1908 : 552 {34} ; Crozals 1913 : 167
Orientales. Non menacé [lc] — 06!, 09r, 11r, 63!, 65!, 66!, {34} ; Crozals 1923 : 53 {83} ; Crozals 1923 : 87 {2b} ;
81r — Saxicole, sur rochers souvent moussus, calcifuge, de Crozals 1924 : 94 {83} ; Derrien et al. 2018 : 291 {37} ;
très acidophile à subneutrophile, mésophile ou xérophile, Dominique 1884 : 322 {44} ; Engler et Lacoux 2012 :
peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou 8, 12, 27 {34} ; Flahault et Hue 1899 : lxxv {83} ; Gon-
modérément nitrophile. Étages collinéen et montagnard. net et al. 2013 : 26 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ;
Ombroclimat humide — Nylander 1873 : 270-271, 283 Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 48, 163 {31} ;
{66} ; Nylander 1891 : 41 {66} ; Coste 2011 : 106 {09, Guilloux et al. 2000 : 41 {2a, 2b} ; Hafellner 1994 : 222,
11, 65, 81} ; Florence 2016 (non publié, 65, Cauterets : 225 {2b} ; Harmand 1909 : 561-562 {f, 07, 15, 30, 63, 79,
Soula, alt. 2010 m, sur un escarpement de roche non cal- 86, 87} ; Hue 1896 : 240 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly de
caire, 2016/05/05, leg., det. et herb. É. Florence, conf. Lesdain] 1925 : 217-218 {47} ; Lamy 1880 : 368 {87} ; Le
S. Poumarat) ; Harmand 1909 : 562 {f, 66} ; Hurtado Cœur 1992 : 21 {83} ; Maheu et Gillet 1914 : 66 {2a,
2017 (non publié, 63, Saurier : 1 km au S du village, sur la 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 20 {2b} ; Méric et al. 2018 :
route d26, en direction de Lagouzoux, sur des rochers non 40 {04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Mies 2015 : 479 {23,
calcaires, alt. 580-590 m, 2017/02/11, leg., det. et herb. C. 87} ; Nylander 1873 : 258 {66} ; Nylander 1891 : 4, 26,
Hurtado) ; Poumarat et coll. 2014 : 8, 13, 28 {66} ; Roux 55 {66} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ; Parrique (Gasilien)
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49, 69 {66} ; 1898 : 62 {15, 63} ; Richard 1877 : 14 {79} ; Ripart 1876 :
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 261 {87} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Rondon 1951 : 10
(Tinée) : 37 {06} — Rem. Signalé par Zschacke (1927 : {84} ; Rondon 1953 (Marseille) : 23 {13} ; Rondon 1953
21) en Corse (sans précision ni indication de substrat) où (Sainte-Baume) : 31, 33 {83} ; Rondon 1958 : 146 {84} ;
il n’a pas été retrouvé. Rondon 1972 (83, Hyères : île de Port-Cros, ENE de la
Parmelina carporrhizans (Taylor) Poelt et Vězda — Sardinière, vers la mer, sur un petit bloc de rocher non
Syn. Parmelia carporrhizans Taylor, Parmelia duboscqii calcaire, non moussu, sous Erica arborea, 1972/09/30, leg.
Abbayes, Parmelia quercina var. carporrhizans (Taylor) V. Y. Rondon (sub P. quercina), det. et herb. C. Roux) {83} ;
Wirth — Lichénisé, non lichénicole — Moitié S de la Rondon 1973 : 59, 60 {83} ; Rondon-Seidenbinder
France (surtout dans le Midi), Centre, Pays-de-la-Loire, 1983 : 103 (sub « Parmelia quercina ») {83} ; Roux 1967 :
Morbihan et Corse. Commun dans le Midi. Non menacé 149 {30} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ;
[lc] — 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 12r, 13!, 15a, 16r, 17!, Roux 2016 : 164 {82} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128
18!, 2a!, 2b!, 23r, 24!, 26!, 30!, 31!, 33!, 34!, 36!, 37!, 38!, {04} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et
40!, 41!, 43a, 44c, 46!, 47!, 48!, 49a, 63a, 64!, 65!, 66!, 73a, al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
79!, 81!, 82!, 83!, 84!, 85c, 86a, 87r — Corticole, sur feuillus Lozère) : 6 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78
(sur tronc, branches, branchettes), sur arbres isolés ou dans {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 146,
des forêts claires, exceptionnellement saxicole-calcifuge, 148 (sub P. quercina) {30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 2011
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, peu (Pyrénées-Orientales) : 105, 106 {66} ; Roux et al. 2012
ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou modé- (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
rément nitrophile. Étages mésoméditerranéen, supramédi- 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
terranéen (où il a son optimum), collinéen et montagnard. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
Ombroclimats subhumide et humide. Pleurostictetum ace- Corse) : 261 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ;
765

Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Roux et Poumarat Coste et Dufrêne 2009 : 71, 75 {50} ; Crozals 1913 :
2015 : 19 (sub « P. quercina ») {13} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; 167 {34} ; Derrien et al. 2019 : 100 {28} ; Descheemaker
van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Vězda 1964 : Lich. sel. in Collectif SBCO 2019 : 12 {43} ; Diederich et al. 2006 :
exsicc. n° 268 {83} ; Vivant 1988 : 75 {64} ; Wattez et Van 60 {54, 55} ; Engler et Lacoux 2012 : 8 {34} ; Harmand
Haluwyn 1985 : 81-82 {44} ; Werner et Deschâtres 1909 : 558, 560 {f, 34, 54} ; Houmeau et Roux 1982 :
1970 : 276 {2b} ; Zschacke 1927 : 21 {2b} — Rem. Voir 279 {15} ; Kalb 1976 : 60 {2a} ; Martin et al. 2018 : 27,
Parmelina tiliacea et P. quercina. Parmelia duboscqii est un 32, 38, 39, 46 {25, 39} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 207
morphotype de Parmelina carporrhizans à thalle plissé et {77} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 2011 (non publié, 26,
fovéolé (résultat établi par Masson et Roux in Roux 2012). Comps) ; Roux 2016 : 164 {82} ; Roux 2017 (T. Belfort) :
P. carporrhizans a été introduit sur des feuillus plantés en 78 {90} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux et al.
alignement : (1) dans le Pas-de-Calais, à Wimille (au N 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL
de Boulogne-sur-Mer), avenue de la Grande Colonne, alt. Lozère) : 6 {48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78
92,5 m), sur des Acer pseudoplatanus en même temps que {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147-
Melanelixia glabra (C. Van Haluwyn 2016, non publié) ; 148 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30,
(2) dans le Morbihan, à Lorient, dans la zac de Keryado, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al.
sur un parking, alt. 40 m, sur le tronc d’Acer platanoides (Y. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36 {66} ; Roux et al. 2012
Quelen, 2018/04/08, conf. C. Roux). (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42
Parmelina pastillifera (Harm.) Hale — Syn. Parmelia {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux
pastillifera (Harm.) R. Schub. et Klem., Parmelia scortea f. et coll. 2013 (Catal. Corse) : 261 {2a, 2b} ; Roux et Coste
borealis Norman ex Lynge, Parmelia scortea var. pastillifera 2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Val-
Harm., Parmelia tiliacea var. pastillifera (Harm.) Grum- lade et Gardiennet 2016 : 43 {(21)} ; van den Boom et
mann — Lichénisé, non lichénicole — Presque toute la Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 :
France, surtout dans les régions montagneuses, y compris 15 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 29 {51, 55} ;
en Corse. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 01!, Van Haluwyn 1983 : 121, 122, 124, 140 {53, 72} ; Van
02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 14!, 15!, 16!, Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 02, 08, 21,
18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 51, 54, 55) ; Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 363 {52} ;
34!, 36!, 37!, 39!, 42!, 43!, 46!, 47!, 48!, 50!, 51!, 52!, 53!, Wirth 1974 : 394 {67, 68, 88}.
54!, 55!, 59!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 70r, 72!, Parmelina quercina (Willd.) Hale — Syn. Parme-
73!, 74!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 84!, 85!, 87!, lia quercina (Willd.) Vain., Parmelia tiliacea auct. [non
88!, 90! — Corticole, sur feuillus isolés ou dans des forêts (Hoffm.) Ach.] — Lichénisé, non lichénicole — Surtout
claires, acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile ou en France non méditerranéenne, y compris en Corse. Assez
mésophile, astégophile, photophile ou héliophile, non ou commun en dehors de la région méditerranéenne. Non
moyennement nitrophile. Étages supraméditerranéen, col- menacé [lc] — 01a, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!,
linéen et surtout montagnard. Ombroclimats humide et 15a, 17!, 18!, 2a!, 2b!, 21!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 32!,
hyperhumide. Association à Parmelina pastillifera et Par- 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 41!, 42a, 43!, 44!, 48!, 51!,
melia submontana — Clauzade et Roux 1985 : 557 {e} ; 52!, 54!, 56!, 57a, 58!, 63!, 65!, 66!, 68r, 69a, 70!, 71a, 73c,
AFL (collectif ) 1983 : 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 74!, 78sl!, 79a, 81r, 84!, 85a, 86!, 87a, 88r — Corticole, sur
{87} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 20 {74} ; Agnello 2008 feuillus (sur tronc, branches, branchettes), sur arbres isolés
(Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; ou dans des forêts claires, acidophile ou subneutrophile,
Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 94-95 {07} ; mésophile ou xérophile, peu ou pas stégophile, photophile
Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet ou héliophile, non ou modérément nitrophile. Étages mon-
et coll. 2009 : 201, 203 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; tagnard, plus rarement collinéen ou supraméditerranéen,
Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Boissière 1979 : exceptionnellement mésoméditerranéen, rarement subalpin
106 {77} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 180 inférieur. Ombroclimats subhumide et humide — Clau-
{62} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Bricaud 2004 zade et Roux 1985 : 553 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Aperçu) : 39 {84} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Bugnon 624 {f } ; Abbayes 1926 : 45 {85} ; Abbayes 1932 : 23 {66} ;
1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Carlier 2008 : xiii AFL (collectif ) 2002 : 6 {74} ; Agnello 2016 : 26 {38} ;
{78sl} ; Commerçon 2003 : 16, 17 {2a, 2b} ; Coste 2011 : Asta 1972 : 136, 137 {04} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bau-
106 {09, 11, 12, 64, 65, 81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 vet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet
{07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py et coll. 2009 : 201 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Ber-
et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; trand et Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Biache et al.
766

2019 (Revuaire) : 25 {05} ; Boissière 1994 : 7 {63} ; Bouly Clauzade et Roux 1985 : 557 {e} ; Núñez-Zapata et al.
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672 {70} ; Brisson 1875 : 117 2011 : 603-616 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 624 {f } ;
{51} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Chipon 1995 : 70 {54} ; Abbayes 1924 : 39 {44} ; Abbayes 1926 : 45 {44} ; Abbayes
Choisy 1952 : 179 {01, 25, 39, 42, 69, 70, 71, 73, 74} ; 1932 : 13, 18 {66} ; Abbayes 1934 : 139, 140, 149, 152
Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade et Ron- {35} ; AFL (collectif ) 1983 : 7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 :
don 1960 : 469 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 12 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 6, 7, 19, 20, 21 {74} ;
{30} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1997 : 136 {81} ; Coste Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 {42} ; Aptroot et al.
2001 : 220 {81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {30} ; Coste 2007 : 61 {29} ; Asta 1972 : 137, 138 {04} ; Asta 1973 :
2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 38 {38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bailly et al. 2004 : 191
10 {81} ; Derrien et al. 2018 : 291 {37} ; Descheemaker {39} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 96-97
in Collectif SBCO 2019 : 12 {43} ; Genty 1934 : 95 {21} ; {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ;
Gonnet et al. 2013 : 21 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet et coll. 2009 : 189, 197,
Choisy] 1930 : 49, 52, 53, 166, 168, 176, 178, 180 {31} ; 198, 201, 209 {07} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Berner
Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 81, 86, 87 1947 : 127 {13} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) : 25 {05} ;
{31} ; Harmand 1896 : 219-220 {54, 57, 88} ; Harmand Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 106
1909 : 556-557 {f, 54, 63, 73, 87, 88} ; Lamy 1880 : 368 {77} ; Boissière 1994 : 3, 4, 7, 10 {43, 63} ; Boissière
{63, 87} ; Lamy 1883 : 351 {65} ; Laronde 1900 : 30 {03} ; 1995 : 50 {43} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 180
Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Martin et al. 2018 : {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ;
32, 38, 46 {25, 39} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Nylan- Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672 {70} ; Bouly de
der 1856 : 550 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 62 {15, Lesdain 1912 : 11 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl.
63} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Prin 1983 : 26 1) : 69 {59} ; Bouly de Lesdain 1949 (Nice) : 75 {06} ;
{10} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux 2018 (coll. Brackel et al. 2018 : 196 {68} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, 39 {84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht
48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et 2 {06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 :
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 49, 70 {66} ; Roux 73 {04, 84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Cabanès 1900 : 30
et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : {30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34,
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux 45, 55 {(44)} ; Chaperot 1998 : 31 {84} ; Chipon 1995 :
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 261 {2a, 2b} ; Vallade et 71 {67, 68, 88} ; Chipon et al. 2006 (non publié) {67} ;
Gardiennet 2016 : 43 {(21)} ; Werner 1933-1934 : 42-43 Choisy 1952 : 179 {01, 04, 69, 71, 73} ; Clauzade 1969 :
{68} ; Werner 1962 : 66, 67 {68, 88} ; Werner 1973 : 334 5 {13} ; Clauzade et Rondon 1953 : 90 {43} ; Clauzade
{20} — Rem. Voir sous P. atricha et P. carporrhizans qui ont et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 :
été très souvent confondus avec P. quercina. 459 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 9 {30} ; Coste
Parmelina tiliacea (Hoffm.) Hale s. l. — Syn. Parmelia 1994 : 210 {81} ; Coste 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : 220
scortea (Ach.) Ach., Parmelia tiliacea (Hoffm.) Ach., Parme- {81} ; Coste 2009 : 40 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ;
lia tiliacea var. scortea Ach. ; incl. Parmelina cryptotiliacea A. Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py et Man-
Crespo et Núñez-Zapata — Lichénisé, non lichénicole — tet) : 18 {66} ; Cozette 1906 : 257 {60} ; Crozals 1908 :
Toute la France, Corse comprise. Commun. Non menacé 512 {34} ; Crozals 1913 : 167 {34} ; Crozals 1923 : 87
[lc] — 01!, 02!, 03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, {2b} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Delzenne-Van Haluwyn
13!, 14a, 15!, 16a, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 25!, et al. 1975 : tab. 1 {62} ; Delzenne-Van Haluwyn et
26!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31a, 33a, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, Géhu 1976 : 8, tab. 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn et
40!, 42!, 43!, 44a, 46!, 47a, 48!, 49a, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, Géhu 1978 : tab. 2 {07, 25} ; Derrien et al. 2018 : 291
55!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60a, 61a, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, {37} ; Diederich et al. 2006 : 60 {54, 55} ; Dominique
68!, 69!, 70!, 71!, 72a, 73!, 74!, 75sl!, 76a, 77!, 78sl!, 79!, 1884 : 322 {44} ; Dughi et Ducos 1938 : 208, 213 {13,
81r, 83!, 84!, 85!, 87!, 88!, 89!, 90! — Corticole (surtout 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 8, 15 {34} ; Fagot 1906 :
sur feuillus, sur arbres isolés ou dans des forêts claires), plus 175 {31} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 8 {01} ; Fla-
rarement saxicole-calcifuge (sur rochers et blocs), acidophile hault et Hue 1899 : lxxv {83} ; Genty 1934 : 95 {21} ;
ou subneutrophile, mésophile ou modérément xérophile, Gillot 1878 : 134 {2b} ; Gonnet et al. 2013 : 21 {2b} ;
peu ou pas stégophile, photophile ou héliophile, non ou Gonnet et al. 2013 : 37 {2b} ; Gonnet et Gonnet 2019 :
moyennement nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen 15 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 90
à l’étage montagnard supérieur. Ombroclimats subhu- {31} ; Gueidan et Roux 2003 : 24 {07} ; Harmand 1896 :
mide, humide et hyperhumide. Pleurostiction acetabuli — 219-220 {54, 57, 88} ; Harmand 1909 : 556-557 {f, 42, 54,
767

73, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Hue 1896 : 55} ; Van Haluwyn 1983 : 124, 141 {53} ; Van Haluwyn
240 {73} ; Hue 1896 : 27 {73} ; Jeanjean [coll. Bouly 1990 : 5, 6 {62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non
de Lesdain] 1925 : 218 {47} ; Jourdan 1862 : 171 {23} ; publié, dépts 02, 08, 10, 21, 28, 37, 51, 55, 57) ; Vězda
Khalifé et Roux 1986 : 180-187 {83} ; Kieffer 1895 : 53 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 440 {83} ; Vivant 1988 : 76 {64} ;
{57} ; Lamy 1880 : 368 {63, 87} ; Lamy 1883 : 351 {65} ; Weddell 1874 : 337 {34} ; Weddell 1875 : 264 {85} ;
Laronde 1900 : 30 {03} ; Le Cœur 1992 : 21 {83} ; Lutz Werner 1933-1934 : 43 {67, 68} ; Werner 1969 : 189
et Maire 1901 : clxxvi {2b} ; Maheu 1907 : 233 {73} ; {68} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Werner et Deschâtres
Maheu 1930 : 603 {13} ; Maheu et Gillet 1914 : 65 {2a, 1970 : 276 {2b} ; Wirth 2019 : 79, 83 {67, 68} ; Zschacke
2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 20 {2b} ; Marc 1908 : 381 1927 : 21 {2b} — Rem. Espèce comprise ici dans un sens
{12, 30} ; Martin et al. 2018 : 39 {39} ; Massé 1964 : 133 large, incluant P. cryptotiliacea (Núñez-Zapata et al. 2011),
{35, 56} ; Mattei 1970 : 64 {13} ; Méric et al. 2018 : 40 d’Espagne, indéterminable sans analyse d’adn. En France,
{04} ; Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 P. tiliacea s. s. est connu avec certitude dans le Var (Saint-
{73} ; Monnat et al. 2017 : 21, 29, 56 {(35)} ; Moreau et Tropez) et le Puy-de-Dôme (Orcival, château de Cordès)
Moreau 1934 (r. granitiques) : 150 {63} ; Müller (Argo- (Núñez-Zapata et al. 2015 : tab. s1).
viensis) 1862 : 32 {74} ; Nylander 1873 : 258, 283, 303 Parmeliopsis Nyl. — Syn. Foraminella S. F. L.
{66} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander 1891 : 4, Mey. — Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Ahti,
26, 55 {66} ; Nylander 1896 : 36, 101 {75sl, 77, 78sl} ; Moberg et Thell in Thell et Moberg 2011 : 92-94 {e} ;
Olivier 1897 : 119-120 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, Ferencova 2012 : 75, 115.
49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 44 Parmeliopsis ambigua (Wulfen) Nyl. — Syn. Forami-
{06} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 62 {15, 43, 48, 63} ; nella ambigua (Wulfen) S. F. L. Mey., Parmelia subsoredians
Payot 1861 : 432 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 75 Nyl., Parmeliopsis diffusa auct., Parmeliopsis subsoredians
{74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Puget 1866 : lxxxviii (Nyl.) Nyl., Squamaria ambigua Hoffm. — Lichénisé,
{74} ; Ravaud 1860 : 765 {38} ; Richard 1877 : 13 {79} ; non lichénicole — Essentiellement dans les régions mon-
Rondon 1948 : 68 {04} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Ron- tagneuses, y compris en Corse. Commun. Non menacé
don 1951 : 10 {84} ; Rondon 1951 : 72 {84} ; Rondon [lc] — 01!, 02!, 04!, 05!, 06!, 07!, 08!, 09!, 11!, 12!, 13!,
1953 (Marseille) : 23 {13} ; Rondon 1953 (Sainte-Baume) : 14!, 15!, 2b!, 21!, 23r, 24!, 25!, 26!, 30!, 31!, 37!, 38!, 39!,
31 {83} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 14 {84} ; Rondon 41!, 42!, 43!, 47!, 48!, 50!, 52!, 53!, 57!, 59!, 60a, 61!, 62!,
1958 : 146 {84} ; Rondon 1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, 76!, 77!, 78sl!,
1971 : 111 {83} ; Rondon 1972 : 71 {83} ; Rondon 1973 : 80!, 83!, 84!, 88!, 90! — Corticole (sur la base du tronc de
58, 60 {83} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 103 {83} ; conifères, plus rarement de feuillus) ou lignicole, beaucoup
Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Roux 1967 : 149 plus rarement saxicole-calcifuge ou muscicole, de moyenne-
{30} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux ment à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu
2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : ou pas stégophile, chionophile, de sciaphile à photophile,
128 {04} ; Roux 2017 (Vercors) : 138 {26} ; Roux 2018 non nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen et
(coll. Uriac) : 103 {26} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : surtout montagnard et subalpin. Ombroclimats humide et
216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 6, 14, 16 {30, hyperhumide. Parmeliopsidetum ambiguae — Clauzade et
48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {07, 30, 48} ; Roux 1985 : 565 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 606-
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 149 {30, 34, 48, 607 {f } ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {23} ; AFL (collectif )
66} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al. 2002 : 15, 16, 25 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39,
2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 47-48 {42} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 130 {74} ; Asta
Ubaye) : 45 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 1973 : 38 {38} ; Asta 1975 : 51, 55 {05, 38, 73, 74} ; Asta
21, 36, 49, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 et al. 1972 : 102 {73} ; Asta et al. 1983 : 36 {68} ; Asta
{06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. et al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet
2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet
261 {(2a), 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Roux et 2018 : 102 {63} ; Béguinot 2012 : 18 {52} ; Bertrand
Gueidan 2002 : 140 {83} ; Roux et Poumarat 2015 : 19 et Roux 2016 : 60 {04} ; Biache et al. 2019 (Revuaire) :
{13} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Signo- 25 {05} ; Boissière 1979 : 104 {77} ; Boissière 1994 : 6,
ret et Diederich 2003 : 218 {57} ; Sparrius et al. 2002 : 10, 12, 13 {63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673
71 {62} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 43 {21} ; van den {70} ; Brackel et al. 2018 : 196 {68, 88} ; Bricaud 2004
Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom et Breuss (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Bricaud
2002 : 15 {15} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 29 {51, et al. 1992 (CLLFM vi) : 89-90 {13} ; Bricaud et Roux
768

1990 : 124 {84} ; Chipon 1995 : 68 {68, 88} ; Chipon et Werner 1969 : 194 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Wer-
al. 1993 : 121 {88} ; Chipon et al. 1998 : 82 {68} ; Chipon ner et Deschâtres 1970 : 275 {2b} — Rem. La présence
et al. 2006 (non publié) {88} ; Choisy 1950 : 20, 1953 : de cette espèce, à basse altitude, dans le Pas-de-Calais et la
179 {01, 05, 38, 39, 42, 43, 71, 74} ; Clauzade et Ron- Seine-Maritime par exemple, s’explique par le fait qu’elle
don 1953 : 89 {43} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 a été observée dans les années 1980, quand les abondantes
{30} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; pluies acides ont acidifié le rhytidome des arbres.
Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Cozette 1906 : 257 Parmeliopsis hyperopta (Ach.) Arnold — Lichénisé,
{60} ; Crozals 1923 : 88 {2b} ; Delzenne-Van Haluwyn non lichénicole — Rem. Deux morphotypes dont un seul
et al. 1979 : tab. 1 {08, 59} ; Delzenne-Van Haluwyn et connu en France.
Géhu 1976 : 3, tab. 1, 3 {39} ; Delzenne-Van Haluwyn Parmeliopsis hyperopta (Ach.) Arnold morpho. hype-
et Géhu 1978 : tab. 1 {59} ; Derrien et al. 2018 : 291 ropta — Syn. Foraminella hyperopta (Ach.) S. F. L. Mey.,
{37} ; Deschâtres 1972 : 110 {74} ; Dughi et Ducos Parmelia aleurites anciens auteurs fr., Parmelia hyperopta
1938 : 207, 212 {83} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 3 Ach., Parmeliopsis aleurites sensu Abbayes [in Gourdon
{01} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43, 63} ; Gonnet et 1932] — Lichénisé, non lichénicole — Surtout dans les
al. 2013 : 29 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] montagnes, y compris en Corse, mais présent également
1932 : 79, 85, 87 {31} ; Harmand 1896 : 237-238 {57, 68, dans le Nord, le Massif armoricain, la Seine-et-Marne et le
88} ; Harmand 1909 : 585-587 {f, 12, 15, 31, 39, 43, 57, Midi. Assez peu commun. Non menacé [lc] — 01!, 04!,
61, 63, 65, 72, 74, 88} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; 05!, 06!, 07!, 09!, 11!, 14a, 15!, 18!, 19!, 2br, 21a, 24!, 25!,
Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Houmeau et Roux 26!, 29r, 30r, 31!, 32!, 33!, 35!, 38!, 39!, 40!, 43!, 46!, 47!,
1991 : 551 {66} ; Kieffer 1895 : 57 {57} ; Lamy 1880 : 48!, 53a, 56a, 57!, 59!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 73!, 74!,
374 {63} ; Lamy 1883 : 355 {65} ; Marc 1908 : 383 {12, 77!, 83!, 84!, 88! — Corticole (sur la base du tronc de coni-
30} ; Martin et al. 2018 : 13 {39} ; Moreau et Moreau fères, plus rarement de feuillus) ou lignicole, beaucoup plus
1934 : 494 {65} ; Nylander 1856 : 551 {63} ; Olivier rarement saxicole-calcifuge ou muscicole, de moyennement
1897 : 137-138 {61} ; Ozenda 1950 : 43 {06} ; Ozenda à très acidophile, aérohygrophile ou mésophile, peu ou pas
et Séguy 1948 : 142 {65} ; Parrique (Gasilien) 1891 : stégophile, chionophile, de sciaphile à photophile, non
414-415 {63} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 66 {15, 43, nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen (y compris
63} ; Payot 1861 : 433 {74} ; Payot et Harmand 1901 : 77 sur le littoral atlantique) et surtout montagnard et subalpin.
{74} ; Poumarat et coll. 2014 : 13 {66} ; Rondon 1951 : Ombroclimats humide et hyperhumide. Parmeliopsidetum
72 {84} ; Rondon 1953 (Ventoux) : 13 {84} ; Rondon ambiguae — Clauzade et Roux 1985 : 565 {e} ; Ozenda
1958 : 145 {84} ; Rondon 1970 : 58 {05} ; Rose [coll. et Clauzade 1970 : 606-607 {f } ; Abbayes 1934 : 96 {35,
Boissière] 1990 : 208 {77} ; Rose et al. 1979 : 92, 97 {61} ; 56} ; AFL (collectif ) 2002 : 16, 25 {74} ; Asta 1973 : 38
Roux 1982 : 218 {83} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2017 {38} ; Asta 1975 : 51, 55 {38} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ;
(T. Belfort) : 78 {90} ; Roux 2017 (Entrevennes) : 128 ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet
{04} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et 2018 : 102 {63} ; Boissière 1979 : 104 {77} ; Boissière
al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (Lan- 1994 : 12 {63} ; Boissière et al. 1989 : 6 {74} ; Bricaud
guedoc-Roussillon) : 150 {30, 48, 66} ; Roux et al. 2007 2005 : tab. ht 2 {06} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Chipon
(Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 1995 : 68 {68} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 8 {30} ;
43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45 {04} ; Roux Coppins 1971 : 164 {29} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ;
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 50, 70 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Delzenne-Van
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 Haluwyn et Géhu 1976 : tab. 1, 2 {39} ; Deschâtres
(Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; 1972 : 110 {74} ; Descheemaker in Collectif SBCO 2019 :
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 12 {43} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 3 {01} ; Galinou
2013 (Catal. Corse) : 261 {2b} ; Roux et Gueidan 2002 : 1955 : 26 {53} ; Genty 1934 : 96 {21} ; Harmand 1896 :
140 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; 237 {57, 67, 68, 88} ; Harmand 1909 : 587-588 {f, 14,
Signoret et Diederich 2000 : 6 {57} ; Signoret et Die- 25, 29, 35, 39, 57, 63, 65, 67, 74 88} ; Houmeau et Roux
derich 2003 : 218 {57} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 1981 : 96, 99 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ;
43 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {01, 39} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {66} ; Kalb 1976 : 60 {2b} ;
Van Haluwyn 1983 : 118 {61} ; Van Haluwyn 1990 : 8 Martin et al. 2018 : 11, 18 {01, 39} ; Méric et al. 2019 :
{62} ; Van Haluwyn et Lerond 1986 (non publié, dépts 34 {84} ; Meyer et al. 1982 : 54 {73} ; Monnat et al. 2017 :
21, 57) ; Van Haluwyn et Schumacker 1988 : 128, 150 45, 53 {35} ; Moreau et Moreau 1932 (monts Dore) : 48
{02, 08, 59, 76, 77, 78sl} ; Werner 1962 : 69 {68, 88} ; {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 494 {65} ; Olivier 1897 :
769

138-139 {14, 35} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {(65)} ; {61} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 261 {2a, 2b} ; Van
Parrique (Gasilien) 1891 : 415 {63} ; Rondon 1970 : Haluwyn 1983 : 130, 140 {61} ; Werner 1962 : 66 {88} ;
58 {05} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ; Roux Werner 1973 : 333 {20} ; Zschacke 1927 : 22 {2b} —
1984 : 88 {06} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : Rem. P. arnoldii n’étant guère différenciable sur le terrain de
150 {(30, 66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {48} ; P. perlatum sans l’usage des réactifs K et C, et (D. Masson
Roux et al. 2007 (Languedoc-Roussillon, complément) : non publié) les deux espèces pouvant cohabiter dans la
130 {30, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 même station, dans les Landes par exemple, la fréquence et
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 45-46 {04} ; Roux la répartition P. arnoldii restent d’appréciation incertaine.
et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 36, 50, 70 {66} ; Parmotrema carneopruinatum (Zahlbr.) D. Hawksw. — Syn.
Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. Canoparmelia carneopruinata (Zahlbr.) Elix et Hale, Parmelia carneo-
pruinata Zahlbr. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort en
2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 France — Rem. Espèce tropicale (le type est du Brésil) signalée en France
{06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux (et en Italie) par Hawksworth (2011) par suite de sa mise en synonymie
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 261 {(20)} ; Séguy 1952 : 31 avec Parmelia sbarbaronis (type de Ligurie) qui nous semble très douteuse
{31} ; Signoret et Diederich 2003 : 200 {57} ; Signoret (voir la remarque sous Parmotrema crozalsianum).
et Diederich 2003 : 218 {57} ; Vallade et Gardiennet Parmotrema crinitum (Ach.) M. Choisy — Syn. Par-
2016 : 43 {(21)} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {01, melia crinita Ach., Parmelia excrescens (Arnold) Hav., Par-
39} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn et melia excrescens var. pilosella (Hue) Lynge, Parmelia pilosella
Schumacker 1988 : 129 {35, 59, 77} ; Vivant 1988 : 76 Hue, Parmelia proboscidea Taylor, Parmotrema pilosella f.
{64} ; Werner 1962 : 62 {88} ; Werner 1969 : 195, 196 excrescens Hue — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là
{88} — Rem. Nommé Parmelia aleurites Nyl. par Har- dans les régions tempérées suffisamment humides, y com-
mand (1909), qui traite Imshaugia aleurites sous le nom de pris en Corse. Peu commun ; très rare dans la région médi-
Platysma diffusum ; également nommé Parmeliopsis aleu- terranéenne. Potentiellement menacé [nt] — 03a, 06!, 07!,
rites [« alurides »] par Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 09!, 12!, 14!, 15!, 17!, 19!, 2a!, 21r, 22!, 23!, 24!, 29!, 30!,
(1932 : 85). 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 40!, 43a, 44a, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!,
Parmotrema A. Massal. — Ascomycètes lichénisés, 53r, 56!, 57a, 58!, 61!, 64!, 65!, 66!, 70a, 72a, 75sla, 77!,
non lichénicoles — Elix et Thell in Thell et Moberg 78sla, 79!, 81r, 83r, 85a, 86!, 87!, 88a, 89! — Corticole,
2011 : 94-97 {e} ; Ferencova 2012 : 64 ; Hale 1965 : sur feuillus plus ou moins moussus, ou saxicole-calcifuge,
193-358 {m}. acidophile, de moyennement à très aérohygrophile, peu ou
Parmotrema arnoldii (Du Rietz) Hale — Syn. Par- pas stégophile, photophile, non nitrophile. Étages collinéen
melia arnoldii Du Rietz, Parmelia nilgherrensis Nyl., Par- et montagnard, rarement méso- ou supra-méditerranéen.
melia subarnoldii Abbayes, Parmotrema nilgherrense (Nyl.) Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
Hale — Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Haute- Roux 1985 : 550 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 618
Saône, Massif armoricain, Aquitaine, Pyrénées et Corse. {f } ; Abbayes 1932 : 23 {66} ; Abbayes 1934 : 66, 79, 86,
Semble rare. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 90, 94, 125 {22, 29, 35, 44, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 12
2a!, 2b!, 22!, 29!, 31!, 33!, 35a, 40!, 44a, 56a, 61!, 64!, 65!, {19, 23, 87} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bauvet 2005 :
70!, 85!, 88r — Corticole (sur feuillus ou conifères), plus 182-183 {07} ; Beleze 1904 : 77 {78sl} ; Boissière 1979 :
rarement saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), surtout 106 {77} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672 {70} ;
dans des forêts claires, acidophile, très aérohygrophile, peu Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 555 {77} ; Bre-
ou pas stégophile, photophile, non nitrophile. Étages col- tagne 1993 : 11 {53} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Bugnon
linéen et montagnard, plus rarement subalpin. Ombro- 1952-1963 (non publié, dépt 21) ; Choisy 1952 : 175 {07} ;
climats humide et hyperhumide — Clauzade et Roux Clauzade et Rondon 1955 : 41 {43} ; Clauzade et Ron-
1985 : 551 {e, 29} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 620 {f, don 1960 : 460 {66} ; Coppins 1971 : 163 {22, 29, 35,
(massif des Vosges, Massif armoricain)} ; Abbayes 1934 : 56} ; Coste 2009 : 40 {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9
66, 80, 86, 126, 140, 155 {22, 29, 35, 44, 56} ; Boumier {07} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste 2012 (Py
et al. 2011 : 6 {85} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Coppins et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ;
1971 : 163 {29} ; Ferrez 2018 (non publié, 70, Sainte- Coste et Dufrêne 2009 : 71, 75 {50} ; Crozals 1913 : 169
Marie-en-Chanois : chapelle Saint-Colomban, alt. 500 m, {34} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Galinou 1955 : 27 {53} ;
sur paroi de roche silicatée non calcaire, 2018/08/16, leg., Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes
det. et herb. Y. Ferrez) ; Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; et Choisy] 1930 : 52 {31} ; Harmand 1909 : 583-584 {f,
Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ; Harmand 1909 : 578 {f, 29, 07, 12, 29, 34, 35, 44, 49, 57, 70, 72, 75sl, 77, 85, 87,
88} ; Olivier 1900 : 15 {56} ; Rose et al. 1979 : 91, 93, 96 88} ; Kieffer 1895 : 52 {57} ; Laronde 1900 : 29 {03} ;
770

Lottin et Vaudoré 2014 : 115 {61} ; Marc 1908 : 381 cette espèce n’a été mentionnée avec précision dans cette
{12, 30} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 province (Crozals 1914) que dans l’Hérault (Agde, bois
{29} ; Monnat et al. 2017 : 21, 29, 45, 50, 56 {(35)} ; de Baldy).
Monnat et al. 2018 : 181 {50} ; Olivier 1900 : 15 {29, Parmotrema hypoleucinum (J. Steiner) Hale — Syn.
35, 44, 49, 72, 85} ; Richard 1877 : 13 {79} ; Rondon- Parmelia hypoleucina J. Steiner, Parmelia hypotropa auct.
Seidenbinder 1983 : 102 {83} ; Rose [coll. Boissière] [non Nyl.], Parmelia subincana (Maheu et A. Gillet) Maheu
1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 92, 93, 96 {14, 61} ; et A. Gillet, Parmotrema werneri M. Choisy — Liché-
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. nisé, non lichénicole — Hérault (près d’Agde), Var (îles
2006 (basses Cévennes) : 78 {30, 48} ; Roux et al. 2006 d’Hyères) et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national. En
(Languedoc-Roussillon) : 146 {30, 34, 48, 66} ; Roux et danger d’extinction [en] — 2a!, 2b!, 34!, 83! — Corticole,
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 70 {66} ; Roux et al. sur arbustes (principalement Erica arborea, Arbutus unedo)
2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. et arbres (Quercus ilex, Q. suber, plus rarement Pinus) dans
Corse) : 261-262 {2a} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 43 le maquis élevé, dans des formations intermédiaires entre
{(21)} ; Vivant 1988 : 73 {64}. le maquis et la chênaie verte et dans la chênaie-liège, de
Parmotrema crozalsianum (B. de Lesd. ex Harm.) D. moyennement à très acidophile, aérohygrophile, astégo-
Hawksw. — Syn. Canoparmelia crozalsiana (B. de Lesd.) phile, photophile ou héliophile, non ou peu nitrophile.
Elix et Hale, Parmelia crozalsiana B. de Lesd., Parmelia Étages thermoméditerranéen supérieur et mésoméditerra-
sbarbaronis B. de Lesd., Pseudoparmelia crozalsiana (B. de néen inférieur. Ombroclimat subhumide, non loin du lit-
Lesd.) Hale — Lichénisé, non lichénicole — Alpes-Mari- toral. Parmotremetum crozalsiano-hypoleucini — Clauzade
times, Var, Hérault et Pyrénées-Orientales. Très rare. Patri- et Roux 1985 : 550 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 618
monial d’intérêt international. En danger critique d’extinc- {f, 34, 83} ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 19 {83} ; Abbassi
tion [cr] — 06!, 34a, 66!, 83! — Corticole (sur feuillus), Maaf et Roux 1987 : 231-233 {83} ; Bricaud 2004 : 254
plus rarement saxicole-calcifuge (sur rochers ombragés), {83} ; Clauzade 1963 : 41 {34} ; Clauzade 1969 : 110
acidophile ou subneutrophile, aérohygrophile, peu ou pas {83} ; Gonnet et Gonnet 2014 (non publié, 2B, Venzo-
stégophile, photophile mais peu ou pas héliophile, thermo- lasca : Mucchiatana, sur dune littorale fixée, alt. 5 m, sur
phile, non ou peu nitrophile. Étages thermoméditerranéen Juniperus oxycedrus subsp. macrocarpa 2014/10/10, leg., det.
supérieur et mésoméditerranéen inférieur, non loin du litto- et herb. D. et O. Gonnet) ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ;
ral. Ombroclimat subhumide. Parmotremetum crozalsiano- Rondon 1971 : 111 {83} ; Rondon-Seidenbinder 1983 :
hypoleucini — Clauzade et Roux 1985 : 553 {e} ; Ozenda 103 {83} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 147
et Clauzade 1970 : 622 {f, Languedoc} ; Crozals 1914 : {34} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 262 {2a, 2b} ;
267 {34} ; Darnis, Frbezar et Frachon 2016 (non publié, Vězda 1965 : Lich. sel. exsicc. n° 419 {83} ; Vězda 1971 :
06, Cannes : île Sainte-Marguerite, au carrefour des allées Lich. sel. exsicc. n° 963 {83} — Rem. P. subincana corres-
Faure et Sainte-Marguerite, sur tronc de Quercus pubes- pond à de jeunes spécimens sans soralies.
Parmotrema perforatum (Jacq.) A. Massal. — Syn. Parmelia per-
cens, 2016/09/16, leg., det. et herb. C. Frachon, conf. C. forata (Wulfen) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Signalé à tort
Roux) ; Harmand 1909 : 555 {f, 34} ; Masson 2008 (non en France — Rem. Le P. perforatum signalé par Nylander (1872 :
publié, 66, Argelès-sur-Mer ; 83, Roquebrune-sur-Argens) ; 283, 303) dans les Pyrénées-Orientales n’appartient pas à cette espèce
Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 146 {(34), 66} ; et reste indéterminé ; celui mentionné par Olivier (1897 : 118-119)
est Cetrelia olivetorum (correction dans Olivier 1900 : 16). La plupart
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 104 {66} — Rem. des autres mentions anciennes correspondent à P. reticulatum (voir sous
Cette espèce n’appartient pas au genre Canoparmelia (où cette espèce).
elle a été placée par Elix et al. 1986), mais au genre Par- Parmotrema perlatum (Huds.) M. Choisy — Syn. Par-
motrema, sous-genre Crespoa, selon Hawksworth 2011 melia coniocarpa Laurer, Parmelia perlata (Huds.) Ach.,
(sous-genre que Lendemer et Hodkinson 2012 ont élevé Parmelia perlata var. ciliata (DC.) Duby, Parmelia perlata
au rang de genre : Crespoa (D. Hawksw.) Lendemer et var. innocua Wallr., Parmelia perlata var. munda Harm.,
Hodkinson). Parmotrema carneopruinatum est une espèce Parmelia perlata var. sorediata Schaer., Parmelia trichotera
très proche de P. crozalsianum selon Hawksworth 2011 Hue, Parmotrema chinense (Osbeck) Hale et Ahti, Parmo-
qui inclut Parmelia sbarbaronis B. de Lesd. dans P. carneo- trema perlatum var. ciliata (DC.) Duby, Parmotrema tricho-
pruinatum, ce qui nous semble très douteux si l’on en croit terum (Hue) M. Choisy — Lichénisé, non lichénicole —
la description de Bouly de Lesdain 1923 qui mentionne Toute la France, Corse comprise. Commun, sauf dans les
des lobes de 3-4 mm de largeur, correspondant plutôt à hautes montagnes. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03!, 04!,
ceux de Parmotrema crozalsianum. Ozenda et Clauzade 06!, 07!, 08!, 09!, 10!, 11!, 12!, 13!, 14!, 15a, 16!, 17!, 18!,
(1970) signalent P. crozalsianum dans le Languedoc, mais 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 26!, 27!, 28!, 29!, 30!,
771

31!, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 1971 : 164 {22, 29, 35, 50, 56} ; Coste 1991 : 17 {09} ;
44!, 45!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 51!, 52!, 53!, 54!, 55!, 56!, Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 1994 : 209 {81} ; Coste
57!, 58!, 59!, 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67a, 68!, 69!, 1997 : 136 {81} ; Coste 2001 : 220 {81} ; Coste 2009 : 40
70!, 71!, 72!, 73!, 74a, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 82!, {30} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {07} ; Coste 2012
83!, 84!, 85!, 86!, 87!, 88!, 89! — Corticole (sur feuillus, plus (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste
rarement conifères), parfois aussi lignicole, saxicole-calci- 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10
fuge ou muscicole, dans des forêts de feuillus peu denses, {81} ; Coste 2015 (« 2014 ») : 62 {81} ; Coste et al. 2013 :
de fortement acidophile à subneutrophile, aérohygrophile 6 {34} ; Coste et Dufrêne 2009 : 71, 75 {50} ; Coste et
ou mésophile, peu ou pas stégophile, photophile, non Roux 1995 (non publié, 11, massif de la Clape) ; Cozette
nitrophile. De l’étage thermoméditerranéen supérieur aux 1906 : 257 {60} ; Crozals 1908 : 512 {34} ; Crozals 1913 :
étages supraméditerranéen et collinéen, plus rarement au 168-169 {34} ; Crozals 1923 : 54 {83} ; Crozals 1923 :
montagnard. Ombroclimats subhumide, humide et hype- 88 {2b} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Delzenne-Van
rhumide. Flavoparmelio caperatae-Parmotremetum per- Haluwyn et al. 1975 : tab. 1 {36, 40, 44, 61, 62, 85} ;
lati — Clauzade et Roux 1985 : 550 {e} ; Hawksworth Delzenne-Van Haluwyn et Géhu 1978 : 118, 122, tab.
2004 : 37-44 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 618-619 1, 2 {02, 07, 14, 25, 27, 35, 36, 37, 40, 44, 56, 59, 61, 62,
{f } ; Abbassi Maaf et Roux 1987 : 212-213, 214, 228-229, 76, 80} ; Derrien et al. 2018 : 291 {37} ; Diederich 1987 :
232 {83} ; Abbayes 1924 : 39 {44} ; Abbayes 1926 : 45 {85} ; 133-134 {57} ; Diederich et al. 2006 : 60 {08, 54, 55} ;
Abbayes 1932 : 15, 23 {66} ; Abbayes 1934 : 66, 79, 103, Dominique 1884 : 322 {44} ; Du Colombier 1901 : 92
125, 140, 152, 170 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1983 : {45} ; Dughi et Ducos 1938 : 197, 208, 234-235 {09, 13,
7 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 12 {19, 23, 87} ; AFL (col- 83} ; Engler et Lacoux 2012 : 8, 12, 20 {34} ; Fagot
lectif ) 2002 : 29 {74} ; Agnello 2008 (Pilat) : 36-39, 47-48 1906 : 174, 176 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Flahault
{42} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta 1973 : 38 {38} ; et Hue 1899 : lxxvi {83} ; Florence et coll. 2019 : 250
Asta 1975 : 56 {01} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet {65} ; Galinou 1955 : 27 {53} ; Genty 1934 : 96 {21} ;
2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet et Gonnet et al. 2013 : 67 {2a} ; Gonnet et Gonnet 2019 :
coll. 2009 : 189, 192, 197, 201, 209, 212 {07} ; Bégay 15 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 45,
1997 : 16 {16} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Béguinot 2012 : 46, 52, 53, 168 {31} ; Graves 1857 : 176 {60} ; Gueidan
18 {21, 52} ; Bekking, van Dort et coll. 2019 : 36 {57} ; et Roux 2003 : 24 {07} ; Guilloux et al. 2000 : 40 {2a} ;
Beleze 1904 : 77 {78sl} ; Berner 1947 : 126, 127 {13} ; Harmand 1896 : 221-222 {54, 57, 67, 88} ; Harmand
Biache et al. 2019 (Gardiole) : 13 {13} ; Biache et Darnis 1909 : 581-583 {f, 07, 29, 34, 59, 61, 66, 85} ; Houmeau
2019 : 32 {17} ; Boissière 1979 : 106 {77} ; Boissière 2001 : 526, 527 {85} ; Hue 1894 : 292 {14} ; Hue 1896 :
1990 : 189 {77} ; Boissière 1994 : 4, 11 {43, 63} ; Boulan- 239-240 {73} ; Hue 1896 : 27 {73} ; Hue 1908 : 8 {40} ;
ger et al. 2010 (« 2009 ») : 168, 176, 177, 180 {62} ; Bou- Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 219 {47} ; Kha-
lay 1880 : 52 {59} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : lifé et Roux 1986 : 180-187 {83} ; Khalifé et Roux 1987 :
605 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 672 {70} ; 251 {83} ; Kieffer 1895 : 52 {57} ; Lamy 1880 : 367 {63,
Bouly de Lesdain 1907 (Versailles) : 681 {78sl} ; Bouly 87} ; Lamy 1883 : 351 {65} ; Laronde 1900 : 29 {03} ;
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 550, 553, 555 {77} ; Laronde et Garnier 1901 : 42 {63} ; Le Cœur 1992 : 21
Bouly de Lesdain 1912 : 11 {78sl} ; Bouly de Lesdain {83} ; Lebreton 2018 (annexe 3) : 2 {75sl} ; Lecointe
1912 : 182 {59} ; Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 1989 : 8 {50, 61} ; Lefèvre 1866 : 256 {28} ; Lottin et
72-73 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 218-219, 228 {62} ; Vaudoré 2014 : 115, 118, 120, 129, 133, 136 {61} ;
Boumier et al. 2011 : 6, 14, 18, 24, 27 {44, 85} ; Bricaud Maheu 1907 : 234 {73} ; Maheu et Gillet 1914 : 65 {2a,
2004 : 88, 175, 254 {30, 83} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 39 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 21 {2b} ; Marc 1908 : 381
{84} ; Bricaud 2005 : 43 {13} ; Bricaud 2005 : tab. ht 2 {12, 30} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Massé 1966 : 883
{06} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 73 {29} ; Masson 1998 : 13 {83} ; Méric et al. 2018 : 40 {04} ;
{04, 84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; Brisson 1875 : 117 Méric et al. 2019 : 34 {84} ; Monnat et al. 2017 : 21, 39,
{51} ; Brisson 1880 : 195 {02} ; Cabanès 1900 : 30-31 45, 53 {35, 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ;
{30} ; Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 34, Morin et al. 2006 : 1 {71} ; Müller (Argoviensis) 1862 :
36, 39, 43, 45, 48, 49, 54, 59, 60, 62 {44, (85)} ; Chaperot 32 {74} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander
1998 : 30 {84} ; Chipon 1995 : 70 {54} ; Choisy 1952 : 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 258, 283, 303 {66} ;
174-175 {01, 07, 42, 69, 71, 73} ; Clauzade 1969 : 105 Nylander 1891 : 4, 55, 73 {66} ; Nylander 1896 : 35
{83} ; Clauzade 1969 : 5 {13} ; Clauzade et Rondon {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 115-116 {14, 16, 17, 22,
1960 : 460 {66} ; Companyo 1864 : 818 {66} ; Coppins 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Olivier
772

1900 : 13-14 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, thermoméditerranéen — Rem. Distinct de P. reticulatum selon les don-
56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 44 {(06)} ; Par- nées de la phylogénie moléculaire (Divakar et al. 2005 : 55-65). Selon
ces auteurs, l’espèce n’existerait en Europe que dans le SO du Portugal
rique (Gasilien) 1894 : 126 {62} ; Parrique (Gasilien) et le SO de l’Espagne. Les spécimens de P. pseudoreticulatum mentionnés
1898 : 61 {15, 63} ; Payot 1861 : 430 {74} ; Pitard 1902 : à Port-Cros par Rondon-Seidenbinder (1983 : 103) et ceux distribués
cxxv {33} ; Prin 1983 : 25 {10} ; Puget 1866 : lxxxviii par Vězda 1971 (Lich. sel. exsicc. n° 1020) sont donc à réviser ; nous
{74} ; Ranwell et James 1966 : 839 {83} ; Ravaud 1860 : les nommons provisoirement P. reticulatum que nous comprenons dans
un sens large dans l’attente d’une révision du complexe P. reticulatum–
765 {38} ; Richard 1877 : 13 {79} ; Richard 1882 : 266,
P. pseudoreticulatum. Les mentions de P. pseudoreticulatum en Europe
283, 286, 290 {44, 85, 86} ; Rondon 1949 : 18 {83} ; Ron- moyenne et centrale (notamment Diederich et al. 2017 : http://www.
don 1953 (Marseille) : 23 {13} ; Rondon 1953 (Sainte- lichenology.info ; Wirth et al. 2013) nous semblent douteuses.
Baume) : 31, 33 {83} ; Rondon 1958 : 146 {84} ; Rondon Parmotrema reticulatum (Taylor) M. Choisy — Syn.
1963 (Crau) : 90 {13} ; Rondon 1971 : 111 {83} ; Rondon Parmelia amphigymnoides Gyeln., Parmelia cetrata sensu
1972 : 71 {83} ; Rondon 1973 : 58, 60 {83} ; Rondon- Harm. [non Ach.], Parmelia ciliata (Lam. et DC.) Nyl.,
Seidenbinder 1983 : 103 {83} ; Rose [coll. Boissière] Parmelia concors Kremp., Parmelia decorata (Hue) C. W.
1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 : 86, 89, 97 {50} ; Roux Dodge, Parmelia diffusoides Gyeln., Parmelia foliosa C. W.
1967 : 150 {30} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux 2011 (non Dodge, Parmelia livido-tessellata Hue, Parmelia odontata
publié, 26, Comps) ; Roux 2016 : 164 {82} ; Roux 2017 var. rubiginosa Sambo, Parmelia ornata (Hue) C. W. Dodge,
(Entrevennes) : 128 {04} ; Roux 2018 (coll. Uriac) : 103 Parmelia perforata auct. [non (Wulfen) Ach.], Parmelia
{26} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et perforata var. incrassata Wedd., Parmelia praeperlata Nyl.,
al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux et al. 2006 (AFL Parmelia reterimulosa J. Steiner et Zahlbr., Parmelia reticu-
Lozère) : 18 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 78 lata Taylor, Parmelia sanctae-helenae C. W. Dodge, Rime-
{07, 30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : lia reticulata (Taylor) Hale et A. Fletcher ; incl. Parmelia
148 {11, 30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 olivaria (Ach.) Th. Fr., Parmelia perlata var. olivaria (Ach.)
{48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36, 50, 70 Gyeln., Parmelia perlata var. olivetorum Ach. [non Nyl.],
{66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et Rimelia olivaria (Ach.) Hale et Fletcher — Lichénisé, non
al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : lichénicole — Présent dans une grande partie de la France
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux (Corse comprise), sauf dans les régions trop sèches ou trop
et coll. 2013 (Catal. Corse) : 262 {2a, 2b} ; Roux et Coste froides. Assez peu rare. Non menacé [lc] — 06a, 09!, 11!,
2005 : 237 {48} ; Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Roux 13!, 14!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2ba, 22!, 24!, 27!, 29!, 30a,
et Poumarat 2015 : 19 {13} ; Séguy 1950 : 46 {31} ; Séguy 31a, 32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 40!, 41!, 44!, 45!, 46!, 47!,
1952 : 31 {31} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Vallade et 49!, 50!, 53!, 56!, 57a, 59a, 60a, 61!, 62!, 64!, 65!, 66!, 72!,
Gardiennet 2016 : 43-44 {21} ; van den Boom et Brand 74!, 76a, 77!, 78sla, 79!, 80!, 81r, 82!, 83!, 85!, 86!, 87!,
1991 : 30 {39} ; Van den Broeck et De Wit 2016 : 29 {51, 88a — Corticole, essentiellement sur feuillus (dans des
55} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn forêts claires, le maquis élevé ou sur des arbres isolés), plus
1983 : 113, 116, 120, 122, 128, 129, 140 {50, 72} ; Van rarement saxicole-calcifuge (sur rochers) ou muscicole, de
Haluwyn 1990 : 8, 10 {62} ; Van Haluwyn et Lerond très acidophile à subneutrophile, aérohygrophile, astégo-
1986 (non publié, dépts 02, 10, 21, 28, 35, 37, 41, 44, 45, phile, thermophile, photophile, non ou peu nitrophile.
49, 51, 55, 61, 72, 78sl) ; Vivant 1988 : 74 {64} ; Wattez Étages thermo-, méso-, supraméditerranéen et collinéen
et Van Haluwyn 1985 : 90, 92 {44} ; Weddell 1873 : 148 (surtout variante chaude). Ombroclimats subhumide,
{86} ; Weddell 1874 : 337 {34} ; Weddell 1875 : 263 humide et hyperhumide. Parmotremion perlati — Clau-
{85} ; Werner 1933-1934 : 43 {68} ; Werner 1956 : 150 zade et Roux 1985 : 550 {e} ; Hale et Fletcher 1990 :
{50} ; Werner 1962 : 66 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; 23-29 {m} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 620 (n° 1689,
Werner et Deschâtres 1968 : 203 {2b} ; Zschacke 1694) {f } ; Abbassi-Maaf et Roux 1987 : 229, 232 {83} ;
1927 : 22 {2b} — Rem. À la suite de Hue (1908), Har- Abbayes 1932 : 15 {66} ; Abbayes 1934 : 66, 79, 86, 90,
mand a nommé Parmotrema perlatum « Parmelia tricho- 94, 125 {22, 29, 35, 44, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : 12
tera » et Parmotrema robustum « Parmelia perlata ». Voir la {87} ; Aptroot et al. 2007 : 63 {29} ; Bégay 1997 : 16 {16} ;
remarque sous Parmotrema robustum. Biache et al. 2019 (Gardiole) : 13 {13} ; Boissière 1979 :
Parmotrema pseudoreticulatum (Tav.) Hale — Syn. Parmelia pseu- 106 {77} ; Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 603 {78sl} ;
doreticulata Tav. — Lichénisé, non lichénicole — Non connu avec Bouly de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 555 {77} ; Bouly
certitude en France — Connu dans le SO de l’Espagne et le SO du
Portugal — Corticole, essentiellement sur feuillus (dans des forêts claires,
de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 70 {59} ; Bouly de Lesdain
le maquis élevé ou sur des arbres isolés) ou sur rochers, acidophile, 1949 (Nice) : 75 {06} ; Boumier et al. 2011 : 12, 14, 22, 28
aérohygrophile, thermophile, photophile, non ou peu nitrophile. Étage {44, 85} ; Bricaud 2004 : 254 {83} ; Bricaud 2008 : 143
773

{29} ; Carlier, Esnault et Monnat 2016 (non publié, 49, Clauzade 1970 : 620 {f, Massif armoricain et Landes} ;
Beaulieu-sur-Layon : coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, Abbayes 1934 : 67, 126, 140, 149, 152, 155, 173 {22, 29,
leg., det. et herb. G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Mon- 35, 56} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bricaud 2008 :
nat) ; Carpentier 1914 : 50, 51 {44, 56, 85} ; Clauzade 143 {29} ; Clauzade 1963 : 41 {40} ; Coppins 1971 : 163
1969 : 105, 110 {20, 66, 83} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29, {29} ; Harmand 1909 : 577-578 {f, 29, 56, 85} ; Lagran-
35, 56} ; Coste 2011 : 106 {09, 81} ; Cozette 1906 : 257 die 2015 (non publié, 50, Rocheville : la Petite Roche,
{60} ; Crozals 1908 : 512 {34} ; Crozals 1910 : 247 {34} ; 2015/05/29, leg., det. et herb. J. Lagrandie) ; Massé
Crozals 1913 : 168 {34} ; Crozals 1923 : 53-54 {83} ; 1964 : 133 {35} ; Monnat et al. 2017 : 21, 29, 55 {(35)} ;
Crozals 1923 : 87 {2b} ; Crozals 1924 : 94 {83} ; Der- Vivant 1988 : 75 {64} — Rem. Nommé Parmelia perlata
rien et al. 2018 : 291 {37} ; Dominique 1884 : 322 {44} ; par Harmand (1909). Le Parmotrema robustum mentionné
Fagot 1906 : 176 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Galinou en Seine-et-Marne (Fontainebleau et environs) par Bois-
1955 : 26 {53} ; Gonnet et al. 2018 : 174 {2a} ; Guilloux sière (1979 : 106), est en réalité un Parmotrema perlatum
et al. 2000 : 41 {2a} ; Harmand 1896 : 223-224 {57} ; par sa morphologie générale et sa chimie (D. Masson 2014,
Harmand 1909 : 568-570 {f, 14, 17, 20, 29, 30, 34, 35, non publié).
44, 50, 56, 61, 66, 72, 83, 85, 88} ; Houmeau 2001 : 527, Parmotrema stuppeum (Taylor) Hale — Syn. Parmelia
528 {85} ; Hue 1894 : 292, 309 {14, 50} ; Jeanjean [coll. claudelii (Harm.) Vain., Parmelia maxima Hue, Parmelia
Bouly de Lesdain] 1925 : 218 {47} ; Kieffer 1895 : 52, perforata var. claudelii Harm., Parmelia stuppea Taylor, Par-
53 {57} ; Lamy 1880 : 367-368 {87} ; Le Cœur 1992 : 21 melia trichotera var. claudelii (Harm.) Du Rietz — Lichénisé,
{83} ; Massé 1964 : 133 {35, 56} ; Massé 1966 : 882 {29} ; non lichénicole — Connu avec certitude seulement dans
Monnat et al. 2017 : 21, 39, 45, 53 {35, 56} ; Monnat et les Pyrénées-Atlantiques (massif des Arbailles, alt. 450 m,
al. 2018 : 181, 190 {50} ; Olivier 1897 : 118 (sub « Parme- 2007, leg., herb. et det. D. Masson, non publié). Très rare :
lia perforata ») {85} ; Ozenda 1950 : 44 {06} ; Ranwell et
une seule localité connue avec certitude en France. Patrimo-
James 1966 : 838 {83} ; Richard 1877 : 13 {79} ; Richard
nial d’intérêt national. Vulnérable [vu] — 64! — Corticole,
1882 : 283 {85} ; Rondon-Seidenbinder 1983 : 103 {83} ;
sur feuillus (principalement sur vieux arbres), plus rarement
Rose [coll. Boissière] 1990 : 207 {77} ; Rose et al. 1979 :
sur mousses saxicoles, dans des forêts claires, acidophile,
86, 88, 97 {50} ; Roux 2016 : 164 {82} ; Roux et al. 1999
très aérohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile, non
(Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) :
nitrophile. Étages supraméditerranéen (rare), collinéen et
177 {41} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 148
montagnard. Ombroclimats humide et hyperhumide —
{30, (34, 66)} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 36
Clauzade et Roux 1985 : 550 {e} ; Ozenda et Clauzade
{66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 262 {(2a, 2B)} ;
1970 : 619 {f } — Rem. Signalé à tort à Port-Cros (Var) par
Sipman 2000 : 49 {2a} ; Van Haluwyn 1983 : 118, 124,
126, 130, 140 {50, 53, 61, 72} ; Van Haluwyn et Lerond Rondon (1971 : 111) et Rondon-Seidenbinder (1983 :
1986 (non publié, dépts 35, 37, 41, 44, 45, 72) ; Vivant 103), par suite d’une confusion avec P. reticulatum et mal-
1988 : 75 {64} ; Wattez et Van Haluwyn 1985 : 81, 92 gré la mise au point de Clauzade (1969 : 110) à ce sujet.
{44} ; Weddell 1875 : 263-264 {85} ; Werner 1973 : 333 Les mentions de P. stuppeum (sub Parmelia claudelii, P.
{20} ; Zschacke 1927 : 21 {2b} — Rem. Compris dans un perforata et var. claudelii) par Harmand (1896 : 223-224 ;
sens large (voir les remarques sous P. pseudoreticulatum et 1909 : 575-576) et Werner (1962 : 67) dans les Vosges
P. stuppeum). sont erronées ; celle d’Abbayes (1934 : 67, 76) en Basse-Bre-
Parmotrema robustum (Degel.) Hale — Syn. Parmelia tagne n’a pas été confirmée, pas plus que celle de Zschacke
dilatata auct. [non Vain.], Parmelia perlata sensu Hue [non (1927 : 22, mention reprise par Werner 1973 : 333) en
(Huds.) Ach.], Parmelia robusta Degel. — Lichénisé, non Haute-Corse (jardin du monastère de Corbara, sur Olea
lichénicole — Départements de la façade de l’Atlantique europaea). La présence de cette espèce en Charente (Bégay
et de la Manche, Lot. Rare. Patrimonial d’intérêt national. 1997 : 10) est très douteuse car des spécimens de Charente-
Vulnérable [vu] — 22!, 29!, 33!, 35!, 40!, 46!, 50!, 56!, 64!, Maritime récoltés par J.-C. Boissière et déterminés par lui
85a — Corticole (sur arbres et arbustes feuillus, plus rare- comme Parmotrema stuppeum n’appartiennent pas à cette
ment conifères) ou saxicole-calcifuge (sur rochers souvent espèce mais à un taxon indéterminé à rapporter peut-être
moussus), acidophile, de moyennement à très aérohygro- au complexe Parmotrema reticulatum/pseudoreticulatum (D.
phile, peu ou pas stégophile, photophile ou modérément Masson 2014, non publié) ; les mentions de cette espèce
héliophile, non ou peu nitrophile. Étage collinéen (sur- en Ardèche (Choisy 1952 : 175 ; Bauvet 2007 : 94-95)
tout variante chaude). Ombroclimats humide et hyperhu- et en Haute-Garonne (Harmand 1909 : 575-576) nous
mide — Clauzade et Roux 1985 : 550 {e} ; Ozenda et paraissant également douteuses, seule la mention de cette
774

espèce dans les Pyrénées-Atlantiques (Masson, non publié) 2007 : 73 {84} ; Bugnon 1962 : 15 {21} ; Bugnon et al.
est acceptée dans le présent travail. 1959 : 91 {21} ; Choisy 1949 : 137 {39, 73} ; Coste 1994 :
Paulia Fée — Ascomycètes lichénisés, non lichéni- 210 {81} ; Coste 2009 : 40 {30} ; Coste 2012 (Madasse) :
coles — Schultz et Büdel 2002 : 21-26 {m}. 22 {12} ; Crozals 1910 : 236-237 {34} ; Crozals 1912 :
Paulia salevensis (Müll. Arg.) M. Schultz — Syn. Pec- 260 {34} ; Crozals 1931 : 38 {83} ; Genty 1934 : 115 {21} ;
cania salevensis (Müll. Arg.) Forssell, Synalissa salevensis Harmand 1905 : 57-58 {f, 36, 39, 73, 79} ; Hue 1896 :
Müll. Arg. — Lichénisé, non lichénicole — Haute-Savoie 6 {73} ; Marc 1908 : 368 {30} ; Ménard 2009 : 77 {83} ;
(Salève). Très rare. Patrimonial d’intérêt international. En Olivier 1900-1903 : 369 {79} ; Roux 1978 : 85, 139 {04,
danger critique d’extinction [cr] — 74a — Saxicole, sur 30} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 22 {48} ; Roux et al.
parois calcaires plus ou moins humides, calcicole, baso- 2006 (Languedoc-Roussillon) : 150 {30, 34, 48} ; Roux et
phile, ékréophile, non nitrophile — Clauzade et Roux al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2013 (Haut-
1985 : 566 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 294 {f, (74)} ; Var) : 42 {06} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; Vallade
Choisy 1949 : 137-138 {(74)} ; Choisy 1960 : 403 {(74)} ; et Gardiennet 2016 : 44 {(21)}.
Harmand 1905 : 58 {f, 74} ; Puget 1866 : lxxxvii {74} ; Peccania omphalariformis Couderc — Lichénisé, non
Stizenberger 1882-1883 : 5 {74}. lichénicole — Hérault (au-dessous de Mons-la-Trivalle).
Peccania A. Massal. ex Arnold — Ascomycètes liché- Extrêmement rare : deux stations connues. Patrimonial
nisés, non lichénicoles — Clauzade et Roux 1985 : 566 d’intérêt international. En danger critique d’extinction
{e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 294 {f }. [cr] — 34a — Sur rochers calcaires humides. Étage méso-
Peccania cernohorskyi (Servít) Schiman-Czeika et Gut- méditerranéen — Crozals 1910 : 237 {34} ; Choisy 1949 :
tová — Syn. Anema cernohorskyi (Servít) Henssen, Thyrea 137 {34} ; Crozals 1912 : 260 {34} ; Roux et al. 2006
cernohorskyi Servít — Lichénisé, non lichénicole — Alpes (Languedoc-Roussillon) : 150 {(34)} — Rem. Espèce mal
méridionales. Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — connue, non mentionnée dans les flores modernes.
04!, 06! — Saxicole (sur parois ou surfaces inclinées) ou Peccania synalliza (Ach.) Forssell — Lichénisé, non
saxiterricole (sur terre des fentes de rochers plus ou moins lichénicole — Midi, sans autre précision. Extrêmement rare
moussues), calcicole, basophile, faiblement ékréophile, asté- en France : jamais retrouvé depuis la mention de Harmand
gophile, photophile ou même héliophile, non nitrophile. (1905). Patrimonial d’intérêt international. En danger cri-
Étage montagnard. Ombroclimat humide — Czeika et tique d’extinction [cr] — Saxicole, dans les anfractuosités
al. 2004 : 187-189 {e} ; Henssen et Jørgensen 1990 : de rochers calcaires plus ou moins moussus et soumis à des
137-138 {m} ; Servít et Černohorský 1935 (« 1934 ») : écoulements temporaires, calcicole, basophile, ékréophile,
6-8 {e} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux non nitrophile. Étage mésoméditerranéen — Clauzade
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2013 et Roux 1985 : 566 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
(Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; 294 {f, (Midi)} ; Choisy 1949 : 137 {(Midi)} ; Harmand
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} — Rem. Vrai- 1905 : 58 {Midi} — Rem. La mention de cette espèce
semblablement plus répandu dans les Alpes calcaires, mais dans l’Hérault (environs de Béziers) par Crozals (1909 :
passe facilement inaperçu. 264) correspond en fait, d’après la description de l’auteur,
Peccania coralloides (A. Massal.) A. Massal. — Syn. à P. tiruncula (voir la remarque sous cette espèce) ; celle de
Omphalaria coralloides (A. Massal.) Hepp — Lichénisé, Werner et Deschâtres (1974 : 301) en Haute-Corse est
non lichénicole — Deux-Sèvres, Indre, Côte-d’Or, Jura, erronée (confusion avec Synalissa symphorea – nom actuel
Alpes, Massif central méridional et Midi. Assez peu rare. S. ramulosa – d’après Moreno et Egea 1990 : 21) ; il en est
Non menacé [lc] — 04!, 05!, 06!, 12!, 21r, 30!, 34!, 36a, probablement de même de celle de Zschacke (1927 : 5),
39a, 48!, 73a, 74a, 79a, 81r, 83!, 84! — Saxicole, surtout également en Haute-Corse.
sur parois et surfaces inclinées de roches plus ou moins Peccania tiruncula (Nyl.) Henssen — Syn. Omphalaria
calcaires fissurées, plus rarement saxiterricole (sur la terre tiruncula Nyl., Thyrea tiruncula (Nyl.) Zahlbr. — Lichénisé,
des fissures de rochers), laticalcicole (de minimé- à omnino- non lichénicole — Aveyron (près de Nant) et Hérault (près
calcicole), basophile ou neutrophile, aéroxérophile, de fai- de Béziers). Extrêmement rare : deux stations seulement
blement à moyennement ékréophile, non nitrophile. De connues en France. Patrimonial d’intérêt international.
l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin, rarement au En danger critique d’extinction [cr] — 12a, 34a — Saxi-
mésoméditerranéen et à l’alpin. Ombroclimats subhumide cole, sur des surfaces et dans des anfractuosités de rochers
et humide — Clauzade et Roux 1985 : 566 {e} ; Ozenda calcaires soumises à des écoulements assez brefs, calcicole
et Clauzade 1970 : 294 {f, (massif du Jura, Savoie, Centre, (omnino- ou valdé-calcicole), basophile, aéroxérophile,
Ouest), Midi} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud peu ou modérément ékréophile, héliophile, non ou peu
775

nitrophile. Étages thermo-, méso- et supra-méditerranéen. très stables d’un point de vue microclimatique. Étages col-
Ombroclimat subhumide — Harmand 1905 : 61 {ne} ; linéen. Ombroclimat humide ou hyperhumide. Lobarion
Crozals 1909 : 264 {34} ; Marc 1908 : 369 {12} ; Roux et pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : 548 {e} ; Dege-
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 150 {(34)} — Rem. Non lius 1935 : 131-133 {e} ; Jørgensen 1978 : 18-21 {e} ;
considéré par Ozenda et Clauzade (1970). La description Jørgensen et James 1990 : 264 {m} — Rem. La mention
du « P. synaliza » de Crozals (1909 : 264) concorde tout à de cette espèce par Aptroot et al. (2007 : 57, mention
fait avec celle de P. tiruncula (en particulier, thalle pelté et reprise par Bricaud 2008 : 137) dans le village d’Huelgoat
non fruticuleux). Pas de mention récente. (Finistère), sur des arbres d’ornement, douteuse (confusion
Pectenia P. M. Jørg., L. Lindblom, Wedin et S. Ekman — probable avec P. plumbea), n’a pas été retenue.
Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Ekman et al. Pectenia atlantica (Degel.) P. M. Jørg., L. Lindblom,
2014 : 641-642, 652 {e} ; Otálora et al. 2016 : 1-12 {m} — Wedin et S. Ekman morpho. cyanoloma — Syn. Degelia
Rem. Les espèces du groupe de Degelia plumbea doivent cyanoloma (Schaer.) H. H. Blom et L. Lindblom, Pannaria
être exclues du genre Degelia Arv. et D. J. Galloway s. s. et plumbea var. cyanoloma (Schaer.) Malbr., Parmelia plumbea
placées dans le nouveau genre Pectenia (Ekman et al. 2014). var. cyanoloma Schaer., Parmeliella plumbea var. cyanoloma
Toutefois, l’étude d’Otálora et al. (2016 : 1-12) montre (Schaer.) Zahlbr., Pectenia cyanoloma (Schaer.) P. M. Jørg.,
que les caractères morphologiques utilisés par Ekman et L. Lindblom, Wedin et S. Ekman — Lichénisé, non liché-
al. 2014, leur permettant de distinguer quatre espèces, nicole — Manche (forêt de Briquebec), où il semble avoir
ne coïncident pas avec les résultats phylogénétiques basés disparu, et Landes. Très rare. Patrimonial d’intérêt interna-
sur l’ADN qui permettent de distinguer seulement deux tional. En danger critique d’extinction [cr] — 40!, 50† —
espèces : P. atlantica à lobes concaves formés de segments Corticole (généralement sur arbres caducifoliés : Populus,
radiaires à extrémité distale courbe (transversalement) et à Corylus, Fraxinus, Quercus, etc.) ou saxicole (généralement
surface de finement à fortement striée longitudinalement ; sur rochers moussus), acidophile ou subneutrophile, très
P. plumbea à lobes ne montrant pas une telle segmentation aérohygrophile, de modérément sciaphile à photophile mais
et à surface présentant un réseau irrégulier de lignes blan- non héliophile, non ou peu stégophile, non nitrophile, dans
châtres ; chacune de ces deux espèces peut produire ou non des stations très stables d’un point de vue microclimatique.
des isidies (autrefois considérées comme caractéristiques Étage collinéen. Ombroclimat humide ou hyperhumide.
de P. atlantica, alors que les isidies sont seulement plus Lobarion pulmonariae — Blom et Lindblom 2010 : 23-27
fréquentes chez cette dernière espèce) ou bien des ligules {e, (50)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 223 — Rem.
(schizidies spatuliformes autrefois considérées comme À rechercher dans le Finistère. La mention de ce lichen
caractéristiques de P. ligulata, inconnu en France, le type (sub Coccocarpia plumbea var. cyanoloma) en Corse-du-Sud
de P. ligulata appartenant à l’espèce P. plumbea). (Ajaccio : îles Sanguinaires, sur rochers siliceux, mention
Pectenia atlantica (Degel.) P. M. Jørg., L. Lindblom, citée par Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 223) est vrai-
Wedin et S. Ekman — Lichénisé, non lichénicole — Rem. semblablement erronée (confusion probable avec P. plum-
Trois morphotypes, dont deux connus en France : morpho bea morpho. plumbea).
atlantica, isidié ; morpho. cyanoloma, non isidié. Pectenia plumbea (Lightf.) P. M. Jørg., L. Lindblom,
Pectenia atlantica (Degel.) P. M. Jørg., L. Lindblom, Wedin et S. Ekman — Lichénisé, non lichénicole —
Wedin et S. Ekman morpho. atlantica — Syn. Degelia Monnat et al. 2017 : 45, 57 {(35)} — Rem. Outre le
atlantica (Degel.) P. M. Jørg. et P. James, Parmeliella atlan- morphotype nominal, deux morphotypes correspondant
tica Degel. — Lichénisé, non lichénicole — Morbihan à l’ancienne espèce P. ligulata (inconnue en France) et au
(Bangor : Baluden, alt. 30 m, sur rocher de tuf vulcano-sédi- P. « atlantica morphotype méditerranéen » de Jørgensen
mentaire, 2019/11/16, leg., det. et herb. Y. Brien, conf. D. 1978 qui est un morphotype isidié de P. plumbea, bien
Masson et C. Roux). Extrêmement rare : une seule station connu en France méditerranéenne et subméditerranéenne
connue en France. Patrimonial d’intérêt international. En (jusqu’ici sous le nom de P. atlantica). L’espèce a fortement
danger critique d’extinction [cr] — 56! — Corticole, géné- régressé dans la moitié nord de la France.
ralement sur arbres caducifoliés (Quercus, Fraxinus, Corylus, Pectenia plumbea (Lightf.) P. M. Jørg., L. Lindblom,
Populus, etc.), quelquefois, mais pas en France, sur conifères Wedin et S. Ekman morpho. plumbea — Syn. Coccocarpia
(Abies, Cupressus, Picea, Pinus), plus rarement saxicole (sur- plumbea (Lightf.) Müll. Stuttg., Degelia plumbea (Lightf.)
tout sur rochers non calcaires moussus ou non), acidophile P. M. Jørg. et P. James, Pannaria delisei Bory, Pannaria
ou subneutrophile, très aéro- et substrato-hygrophile, de plumbea (Lightf.) Bory, Pannaria plumbea var. myriocarpa
modérément sciaphile à photophile mais non héliophile, Delise, Parmelia plumbea var. vetustior Del Amo, Parme-
non ou peu stégophile, non nitrophile, dans des stations liella lojaconi Müll. Arg., Parmeliella plumbea (Lightf.)
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Vain., Parmeliella plumbea var. myriocarpa (Duby) Zah- détruite il y a une vingtaine d’années et aucun autre spéci-
lbr. — Lichénisé, non lichénicole — Çà et là dans une men n’a pu être trouvé dans les environs (J. Esnault 2017,
grande partie de la France (y compris en Corse), dans les non publié).
régions tempérées-humides. Peu commun. Potentiellement Pectenia plumbea (Lightf.) P. M. Jørg., L. Lindblom,
menacé [nt] — 05!, 06!, 07!, 12r, 14a, 15!, 16r, 19!, 2a!, Wedin et S. Ekman morpho. isidié — Syn. Pectenia atlan-
2b!, 21!, 22!, 23!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 35†, 39!, 40!, 44a, tica auct. [non (Degel.) P. M. Jørg., L. Lindblom, Wedin et
46!, 47a, 48!, 50a, 56!, 64!, 65!, 66!, 67a, 71a, 72a, 73a, 83!, S. Ekman] — Lichénisé, non lichénicole — Midi et Corse.
84!, 87a — Corticole ou muscicole (sur mousses corticoles), Rare. Patrimonial d’intérêt international. En danger d’ex-
sur feuillus (Quercus, Castanea, Fraxinus, Olea, Populus, tinction [en] — 06!, 07!, 12r, 2a!, 2b!, 30r, 34!, 48!, 65r, 66!,
Sorbus, etc.) à rhytidome lisse ou peu crevassé, plus rare- 83!, 84a — Corticole ou muscicole (sur mousses corticoles),
ment saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), acidophile sur feuillus (Quercus, Castanea, Fraxinus, Olea, Populus,
ou subneutrophile, de moyennement à très aérohygrophile, Sorbus, etc.) à rhytidome lisse ou peu crevassé, plus rare-
substratohygrophile, peu ou pas stégophile, de modéré- ment saxicole-calcifuge (sur rochers moussus), acidophile
ment sciaphile à photophile mais non héliophile, non nitro- ou subneutrophile, de moyennement à très aérohygrophile,
phile. Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard substratohygrophile, peu ou pas stégophile, de modérément
inférieur. Ombroclimats subhumide et surtout humide. sciaphile à photophile mais non héliophile, non nitrophile.
Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux 1985 : 548 Étages supraméditerranéen, collinéen et montagnard infé-
{e} ; Jørgensen 1978 : 54-55 {e} ; Jørgensen et James rieur. Ombroclimats subhumide et surtout humide. Loba-
1990 : 264 {m} ; Otálora et al. 2016 : 71 {50} ; Ozenda rion pulmonariae — Ozenda et Clauzade 1970 : 332 {f,
et Clauzade 1970 : 332 {f } ; Abbayes 1934 : 71, 81, 90, 06, 83, (20 ?)} ; Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ;
102, 103, 105, 129 {22, 29, 35, 56} ; AFL (collectif ) 1984 : Bauvet 2005 : 176-177, 194, 196 {07} ; Clauzade 1963 :
12 {19} ; Bauvet 2005 : 176-177 {07} ; Bégay 1998 : 11 37 {06, 83} ; Commerçon 2003 : 17 {2a, 2b} ; Coste 2012
{16} ; Béguinot 2012 : 18 {21} ; Berner 1947 : 126 {83} ; (Cévennes) : 8 {30} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste
Bugnon 1956 : 12, 13, 14 {21} ; Choisy 1951 : 211 {07, 2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) :
71, 73} ; Choisy 1960 : 410 {73} ; Coppins 1971 : 162 17, 21 {66} ; Masson 1998 : 14 {83} ; Rondon 1958 : 143
{56, 29} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29, 56} ; Coste 2012 {84} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {48} ; Roux
(Cévennes) : 7 {07} ; Coste 2012 (Eyne) : 10 {66} ; Coste et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 {34, 48} ; Roux
2012 (Madasse) : 20 {12} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et coll.
17, 21 {66} ; Crozals 1914 : 60 {34} ; Crozals 1923 : 91 2013 (Catal. Corse) : 223 {2a, 2b} ; Werner 1973 : 334
{2b} ; Crozals 1924 : 96 {83} ; Florence et coll. 2019 : {20} ; Werner et Deschâtres 1968 : 198 {2a} — Rem.
255 {65} ; Gonnet et al. 2013 : 17 {2b} ; Gonnet et al. Ce morphotype, typique dans les régions méditerranéenne
2013 : 70 {2a} ; Guilloux et al. 2000 : 41 {2a} ; Harmand et subméditerranéenne, présente des formes de transition
1897 : 166-167 {67} ; Harmand 1913 : 782-785 {f, 07, 12, avec le morpho. plumbea dans le SO de la France où, dans
15, 30, 67, 72, 73, 87} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, se rencontrent
1925 : 225 {47} ; Lamy 1880 : 390-391 {87} ; Maheu et des thalles subisidiés (granules très adhérents au thalle),
Gillet 1914 : 72 {2a, 2b} ; Maheu et Gillet 1926 : 30 que nous intégrons au morpho. plumbea dans l’attente
{2b} ; Marc 1908 : 391 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 46 d’une étude plus approfondie de cet ensemble. Coccocarpia
{39} ; Masson 1998 : 13-15 {83} ; Nylander 1873 : 285 plumbea var. granulifera Maheu et Gillet (Corse-du-Sud)
{66} ; Nylander 1891 : 57 {66} ; Olivier 1900-1903 : 324- appartient très vraisemblablement au morpho. isidié. La
325 {14, 29, 35, 44, 50} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 74 mention de ce morphotype (sub Degelia atlantica) dans
{15, 30} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Roux 1982 : 218 {83} ; les Hautes-Pyrénées, par Bartoli et al. 2011, est proba-
Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 77 {30, 48} ; Roux et blement erronée selon D. Masson (2017, non publié) :
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 118 {30, 34, 48, (66)} ; confusion vraisemblable avec P. plumbea morpho. plumbea.
Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 34 {66} ; Roux et Voir la remarque sous Pectenia atlantica morpho. atlantica.
coll. 2013 (Catal. Corse) : 223 {2a, 2b} ; Roux et Gueidan Peltigera Willd. — Syn. Peltidea (Ach.) Ach. —
2002 : 138 {83} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 44 {21} ; Ascomycètes lichénisés, non lichénicoles — Clauzade et
van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van Dobben et Roux 1985 : 566-571 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 :
al. 1991 : 62 {46} ; Vězda 1966 : Lich. sel. exsicc. n° 485 341-346 {f } ; Vitikainen 1994 : 1-96 {m}.
{2b} ; Vivant 1988 : 76 {64} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Peltigera aphthosa (L.) Willd. — Syn. Peltidea aph-
Werner et Deschâtres 1970 : 267 {2b} — Rem. La sta- thosa (L.) Ach. — Lichénisé, non lichénicole — Surtout
tion de ce lichen en Ille-et-Vilaine (Esnault 1981) a été dans les régions montagneuses (principalement dans les
777

hautes montagnes), y compris en Corse. Assez commun. 1897 : 163-164, Richard 1877 : 17) se rapportent peut-
Non menacé [lc] — 01!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 15!, 19!, être à P. britannica.
2ba, 25!, 26!, 30!, 31!, 38!, 39!, 42!, 43!, 57a, 60a, 63!, 64!, Peltigera britannica (Gyeln.) Holt.-Hartw. et Tøns-
65!, 66!, 67a, 68r, 70a, 71a, 73!, 74!, 79a, 88a — Muscicole, berg — Syn. Peltigera variolosa f. britannica Gyeln. —
détriticole ou terricole (sur sol humifère), calcifuge, de très Lichénisé, non lichénicole — Vosges, Massif central, Pyré-
acidophile à subneutrophile, aéro- et substrato-hygrophile, nées et Corse. Peu commun. Données insuffisantes sur les
peu ou pas stégophile, photophile, non ou peu nitrophile. menaces [dd] — 07!, 09!, 12a, 15!, 2ar, 30!, 31!, 34!, 48!,
Étages montagnard (assez rare), subalpin, plus rarement 63!, 66!, 88r — Muscicole, détriticole ou terricole (sur sol
alpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Clau- humifère ou rochers non calcaires, bases de troncs d’arbres,
zade et Roux 1985 : 566 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : souches), calcifuge, acidophile ou subneutrophile, aéro- et
341 {f } ; Vitikainen 1994 : 25-27 {e, 31, 63, 66} ; Abbayes substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile, photophile,
1932 : 24 {66} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19} ; AFL (col- non ou peu nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimat
lectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 humide — Vitikainen 1994 : 27-29 {e, 2A} ; Bauvet
{74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ; 2009 : 119 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet et coll.
Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; 2009 : 205 {07} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ;
Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bois- Crozals 1913 : 174 (sub P. aphthosa) {34} ; Happe in Col-
sière 1994 : 6, 8, 9 {63} ; Boissière et al. 1989 : 16 {74} ; lectif SBCO 2017 : 19 {63} ; Klesczewski 2003 : 472
Choisy 1949 : 118, 1952 : 180 {01, 05, 25, 39, 38, 70, {30, 48, 63, (88)} ; Marc 1908 : 387 (sub P. aphthosa) {12,
71, 73} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Compa- 30} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux
nyo 1864 : 816-817 {66} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste et al. 2006 (AFL Lozère) : 11, 16 {30} ; Roux et al. 2006
2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : 18 (Languedoc-Roussillon) : 150 {30, 34, 48} ; Roux et al.
{66} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 54, 178 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
{31} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 85 {31} ; Orientales) : 37 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) :
Graves 1857 : 175 {60} ; Gueidan et Roux 2002 : 36 {74} ; 262 {(20)} — Rem. Longtemps confondu avec P. leucoph-
Harmand 1896 : 250-251 {57, 67, 68, 88} ; Hue 1889 : lebia et surtout P. aphthosa dont il est très proche (Voir la
221 {15} ; Hue 1896 : 242 {73} ; Hue 1896 : 29 {73} ; Hue remarque sous cette espèce).
1897 : ccxcvi {04} ; Kieffer 1895 : 47 {57} ; Klesczewski Peltigera canina (L.) Willd. — Syn. Antilyssa cinerea
2003 : 471-472 {15, 63, 66} ; Lamy 1880 : 377 {63} ; Lamy (Weiss) M. Choisy comb. inval., Peltidea leucorrhiza Flörke
1883 : 357 {65} ; Maheu 1907 : 233, 234 {73} ; Maheu et ex Hepp, Peltigera canina var. cinerea (Weiss) Gyeln., Pel-
Gillet 1914 : 64 {2b} ; Moreau et Moreau 1932 (monts tigera canina (L.) Willd. var. membranacea f. leucorrhiza
Dore) : 46 {63} ; Moreau et Moreau 1934 : 493 {65} ; (Flörke ex Hepp) H. Olivier, Peltigera leucorrhiza (Hepp)
Nylander 1856 : 550 {63} ; Nylander 1863 : 394 {05} ; Flörke, Peltigera spongiosa (Tuck.) M. Choisy, Peltigera
Nylander 1873 : 284 {66} ; Nylander 1891 : 6, 56 {66} ; suomensis Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la
Ozenda 1950 : 36 {06} ; Ozenda et Séguy 1948 : 141 France (y compris en Corse), surtout dans les régions mon-
{65} ; Ozenda et Séguy 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasi- tagneuses, sauf dans les régions sèches, en particulier dans la
lien) 1898 : 68 {15, 43, 63} ; Payot 1861 : 427 {74} ; Payot région méditerranéenne où il est rare et limité aux parties les
et Harmand 1901 : 78 {74} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; plus humides. Assez commun dans les hautes montagnes.
Ravaud 1860 : 766 {38} ; Richard 1877 : 17 {79} ; Roux et Non menacé [lc] — 01!, 02a, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!,
al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 150 {(66)} ; Roux et al. 10r, 12a, 14!, 15!, 16a, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!,
2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 24!, 25!, 27!, 28!, 29!, 30r, 31!, 33!, 35!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!,
Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 43!, 44a, 45!, 46r, 47a, 48!, 49!, 50!, 51a, 52!, 53r, 54!, 56!,
37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; 57!, 58!, 59!, 60a, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69a,
Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, 75sla, 76!, 77!, 78sla, 79!, 80!, 81!, 83!,
2013 (Catal. Corse) : 262 {(20)} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; 84!, 85!, 86!, 87!, 88! — Muscicole, terricole ou humicole
Séguy 1952 : 31 {31} ; Vadam et Caillet 2002 : 206, 209, (sur sol ou rochers généralement non calcaires, bases de
212 {74} ; Vadam et Caillet 2005 : 78, 80 {74} ; van den troncs d’arbres, souches), acidophile ou subneutrophile,
Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Vivant 1988 : 76 {64} ; aérohygrophile, astégophile, non ou peu héliophile, non
Werner 1933-1934 : 38 {68} ; Werner 1962 : 63 {68} ; ou peu nitrophile. De l’étage collinéen à l’étage subalpin.
Werner 1973 : 334 {20} — Rem. Longtemps confondu Ombroclimats humide et hyperhumide — Clauzade et
avec P. britannica. Les mentions de P. aphthosa à basse alti- Roux 1985 : 571 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 344
tude, notamment dans l’Ouest et le Nord-Ouest (Olivier {f } ; Vitikainen 1994 : 29-32 {e} ; Abbayes 1924 : 37 {44} ;
778

Abbayes 1934 : 70, 81, 115, 127, 141 {22, 29, 35, 56} ; 28 {2b} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 57 {68} ; Marc
AFL (collectif ) 1983 : 6 {21} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 1908 : 387 {12, 30} ; Martin et al. 2018 : 22 {01} ; Massé
{19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 1985 : 7 {19} ; AFL (collectif ) 1964 : 123 {35, 56} ; Massé 1966 : 878 {29} ; Monnat et al.
2002 : 25 {74} ; Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Asta [coll. 2017 : 21 {(35)} ; Monnat et al. 2018 : 190 {50} ; Moreau
Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et Moreau 1932 : 9 {63} ; Moreau et Moreau 1934 :
et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1983 : 28 {70} ; Asta et 493 {65} ; Nicoli et Rondon 1959 : 475 {2a} ; Nylander
al. 1993 : 34 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bailly et al. 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 272 {66} ; Nylander
2004 : 194 {39} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 1878 : 454 {2b} ; Nylander 1891 : 5, 42 {66} ; Nylander
2007 : 96-97 {07} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Béguinot 1896 : 39-40 {75sl, 77, 78sl} ; Olivier 1897 : 155-157 {14,
2012 : 18 {52} ; Beleze 1904 : 76 {78sl} ; Bertrand et 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79,
Roux 2016 : 60 {04} ; Boissière 1979 : 85 {77} ; Boissière 85} ; Ozenda 1950 : 36 {(06)} ; Ozenda et Séguy 1948 :
1990 : 190 {77} ; Boissière 1994 : 3 {43} ; Boulanger et al. 141 {65} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 67 {15, 43, 48,
2010 (« 2009 ») : 177 {62} ; Bouly de Lesdain 1905 (Ver- 63} ; Payot 1861 : 427 {74} ; Payot et Harmand 1901 :
sailles) : 605 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 77 {74} ; Peyrissat in Collectif SBCO 2019 : 11 {03} ; Pey-
673 {70} ; Bouly de Lesdain 1910 : 115 {59} ; Bouly rissat in Collectif SBCO 2019 : 11 {03} ; Pitard 1902 :
de Lesdain 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bretagne cxxv {33} ; Poumarat et coll. 2014 : 25 {66} ; Prin 1983 :
1993 : 9 {53} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud 12 {10} ; Prône 1966 : 16, 17 {54, 88} ; Puget 1866 :
2006 : tab. ht 2 {83} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Bricaud lxxxviii {74} ; Rastetter 1965 : 622 {67} ; Ravaud 1860 :
2008 : 143 {29} ; Brisson 1875 : 113 {51} ; Brisson 1880 : 766 {38} ; Richard 1877 : 17 {79} ; Rondon 1958 : 143
194 {02} ; Bugnon 1953 : 82 {21} ; Cabanès 1900 : 29 {84} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 77,
{30} ; Caillet et al. 2011 : 100, 113 {68} ; Carlier 2013 88 {04, 05} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ;
(non publié, Nièvre) ; Carpentier 1914 : 54 {44} ; Chipon Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et al. 2006
1994 : 53 {54, 67, 68, 88} ; Chipon et al. 1989 : 123 {70} ; (Languedoc-Roussillon) : 150-151 {(30, 66)} ; Roux et al.
Chipon et al. 1995 (non publié) {70} ; Chipon et al. 1998 : 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
87 {68} ; Choisy 1949 : 119 {04, 25, 38, 39, 69, 70, 71, Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
73} ; Clauzade et Rondon 1953 : 89 {43} ; Clauzade et 21, 37, 50, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62
Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al.
457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Com- 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
panyo 1864 : 817 {66} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29, 35, 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 262 {2a, 2b} ;
56} ; Coste 1991 : 17 {09} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste Séguy 1950 : 45 {31, 65} ; Séguy 1952 : 31 {31} ; Vadam
1994 : 210 {81} ; Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste et et al. 1999 : 93, 99 {21} ; Vadam et al. 2010 : 199 {39} ;
Dufrêne 2009 : 72, 75 {50} ; Cozette 1906 : 258 {60} ; Vadam et Caillet 1994 : 84, 94 {39} ; Vadam et Caillet
Crozals 1923 : 89 {2b} ; Derrien et al. 2018 : 292 {37} ; 2000 : 150, 167, 168, 170, 172, 173, 176 {25} ; Vadam et
Derrien et al. 2019 : 100 {28} ; Diederich et al. 2006 : Caillet 2002 : 206 {74} ; Vadam et Caillet 2004 : 94,
60 {54, 57} ; Dominique 1884 : 321 {44} ; Du Colombier 99 {74} ; Vadam et Caillet 2005 : 70, 80 {74} ; Vallade
1901 : 92 {45} ; Fagot 1906 : 178 {31} ; Florence et coll. et Gardiennet 2016 : 44 {21} ; van den Boom et Breuss
2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; Gavériaux et 2002 : 15 {15} ; Van den Broeck et al. 2009 : 20 {62} ;
Roux 2015 : 68 {43, 63} ; Genty 1934 : 94 {21} ; Gonnet van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Vivant 1988 : 76 {64} ;
et al. 2013 : 18 {2b} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] Vuez 1868 : 184 {28} ; Weddell 1873 : 148 {86} ; Wed-
1930 : 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 52, 53, 54, 55, 161, dell 1873 : 359 {86} ; Werner 1933-1934 : 38 {68} ; Wer-
162, 163, 165, 167, 168, 170, 177, 178, 180 {31} ; Gour- ner 1962 : 59 {68, 88} ; Werner 1969 : 198 {88} ; Werner
don [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 79, 81, 85, 87, 88, 1973 : 334 {20} ; Werner et Deschâtres 1974 : 302 {2b} ;
89, 90 {31} ; Graves 1857 : 175 {60} ; Harmand 1896 : Zschacke 1927 : 9 {2b} — Rem. Les anciens auteurs ont
244-247 {54, 57, 67, 68, 88} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; désigné sous le nom de P. canina d’autres espèces voisines,
Hue 1894 : 294, 310 {14, 50} ; Hue 1896 : 241 {73} ; Hue en particulier P. membranacea et P. praetextata. Presque
1896 : 28 {73} ; Issler 1927-1928 : 89 {68} ; Jeanjean [coll. toutes les mentions de P. canina dans le Midi méditerranéen
Bouly de Lesdain] 1925 : 223 {47} ; Kieffer 1895 : 46 sont erronées, par exemple dans les Bouches-du-Rhône et
{57} ; Lamy 1880 : 378 {63, 87} ; Lamy 1883 : 357 {65} ; dans le Var (environs d’Aix-en-Provence et massif de la
Laronde 1901 : 182 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : Sainte-Baume) par Berner (1947 : 127) et par Maheu
43 {63} ; Lefèvre 1866 : 255 {28} ; Magnin 1876 : 120 (1930 : 605), ainsi que dans l’Hérault par Crozals (1908 :
{04} ; Maheu 1907 : 233 {73} ; Maheu et Gillet 1926 : 516 ; 1909 : 272 ; 1913 : 174) et l’île de Port-Cros (Var) par
779

Rondon (1977 : 194) ; il en est probablement de même de {39} ; Moreau et Moreau 1934 : 493 {65} ; Olivier 1897 :
celle de Nylander (1878 : 450) en Corse-du-Sud, dans les 162 {14, 35, 49, 50, 61, 76} ; Olivier 1900 : 19 {29} ;
environs d’Ajaccio. Parrique (Gasilien) 1898 : 68 {43} ; Payot et Harmand
Peltigera collina (Ach.) Schrad. — Syn. Peltidea collina 1901 : 78 {74} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; Rondon 1977 :
(Ach.) Röhl., Peltigera limbata Delise ex Hepp, Peltigera 194 {83} ; Roux 1982 : 219 {83} ; Roux et al. 2005 (mont
molesta Delise, Peltigera perfida Gyeln., Peltigera propaguli- Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 3 {48} ;
fera (Flot. ex Körb.) Stein, Peltigera scutata (Dicks.) Duby, Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 {30, 48} ; Roux et
Peltigera scutata var. limbata Delise ex Hepp, Peltigera scu- al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 {30, 34, 48, (66)} ;
tata var. propagulifera Flot. ex Körb., Peltigera subscutata Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30, 48} ; Roux et al.
Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — Présent dans une 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
grande partie de la France, y compris en Corse. Assez com- Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
mun. Non menacé [lc] — 01!, 04!, 06!, 07!, 09!, 12a, 14a, 21, 37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ;
15!, 16r, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 24!, 25!, 29!, 30!, 31!, 33!, Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014
34!, 35r, 38!, 39!, 40!, 43!, 46!, 47!, 48!, 49a, 50r, 52!, 54a, (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46
56!, 61a, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 70r, 73!, 74!, 76a, 79!, 83!, {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 262 {2a, 2b} ;
84!, 87!, 88! — Corticole (sur troncs moussus de feuillus : Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1950 : 46 {31} ;
Fagus, Acer, Castanea, Quercus caducifoliés, etc.), muscicole Sipman 2000 : 48 {20} ; Vallade et Gardiennet 2016 :
(sur troncs ou rochers non calcaires), acidophile ou subneu- 44-45 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ;
trophile, de moyennement à très aérohygrophile, substra- van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; van Dobben
tohygrophile, peu ou pas stégophile, photophile mais non et al. 1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn et Lerond 1986
héliophile, non ou peu nitrophile. Étages supraméditerra- (non publié, dépt 21) ; Werner 1956 : 149 {50} ; Werner
néen, collinéen et montagnard. Ombroclimats humide et 1962 : 68 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Werner et
hyperhumide. Lobarion pulmonariae — Clauzade et Roux Deschâtres 1968 : 199 {2b} ; Werner et Deschâtres
1985 : 567 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 342-343 {f } ; 1974 : 302 {2b} ; Wirth 1974 : 395 {88}.
Vitikainen 1994 : 32-35 {e, 14, 20, 50} ; Abbayes 1932 : Peltigera degenii Gyeln. — Syn. Peltigera nitens (Anders)
24 {66} ; Abbayes 1934 : 71, 90, 127, 141 {22, 29, 35} ; Gyeln., (?) Peltigera tronchetii M. Choisy — Lichénisé, non
AFL (collectif ) 1984 : 13 {19, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : lichénicole — Çà et là, surtout dans les régions monta-
19 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; ATBI + gneuses ; inconnu en Corse. Peu commun. Potentiellement
M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet menacé [nt] — 01a, 05r, 07!, 09!, 15c, 19!, 29!, 30!, 38!, 43!,
2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet et coll. 48!, 56!, 59c, 61!, 63!, 66!, 68r, 70!, 72!, 73!, 74!, 84r, 88r —
2009 : 203, 205 {07} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Béguinot Terricole (sur sol humifère, souvent parmi les mousses) ou
2012 : 18 {21, 52} ; Boissière 1994 : 6, 7, 10 {63} ; Brac- muscicole (sur sols, roches non calcaires ou à la base de
kel et al. 2018 : 196 {68, 70} ; Bricaud 2004 (Aperçu) : 40 troncs d’arbres), moyennement acidophile ou subneutro-
{84} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Bricaud 2008 : 143 {29} ; phile, aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile,
Bugnon 1956 : 12, 13, 14 {21} ; Caillet et al. 2011 : 101, sciaphile, non ou peu nitrophile. Étages montagnard et
113 {68} ; Chipon 1994 : 53 {54, 68} ; Chipon et al. 2006 subalpin. Ombroclimat hyperhumide — Clauzade et
(non publié) {88} ; Choisy 1949 : 120 {73, 74} ; Clauzade Roux 1985 : 567 {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 346
et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1960 : {f } ; Vitikainen 1994 : 35-37 {e, 15, 88} ; AFL (collectif )
457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ; Cop- 1985 : 7 {19} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100
pins 1971 : 164 {29, 35} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {30} ; {73} ; Asta et al. 1983 : 28 {70} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ;
Coste 2012 (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Py et Mantet) : Bauvet 2018 : 102 {63} ; Boissière 1994 : 11, 12 {63} ;
18 {66} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72, 75 {50} ; Crozals Boissière et al. 1989 : 6, 7 {74} ; Brackel et al. 2018 :
1913 : 174 {34} ; Engler et Lacoux 2012 : 12 {34} ; Farou 197 {68, 88} ; Chipon 1994 : 53 {70} ; Choisy 1949 : 119
2016 : 147 {24} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 8 {01} ; {01, 73} ; Choisy 1960 : 404 {73} ; Clauzade 1969 : 91
Florence et coll. 2019 : 255 {65} ; Gavériaux et Roux {84} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {63} ; Klesczewski
2015 : 68 {63} ; Genty 1934 : 94 {21} ; Guilloux et al. 2003 : 472-473 {30, 48, 63, 66, 88} ; Lagrandie 2014 : 145
2000 : 41 {2a, 2b} ; Harmand 1896 : 249 {54, 68, 88} ; {61} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux
Harmand 1909 : 672 {f, 29, 61} ; Houmeau et Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 {(30), 48, (66)} ;
1981 : 96 {15} ; Hue 1894 : 295 {14} ; Hue 1896 : 242 Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {48} ; Roux et al. 2011
{73} ; Lamy 1880 : 379 {63, 87} ; Lamy 1883 : 358 {65} ; (Pyrénées-Orientales) : 106 {66} ; Van Haluwyn 1983 :
Marc 1908 : 387 {12} ; Martin et al. 2018 : 32, 42, 46 113, 141 {72}.
780

Peltigera didactyla (With.) J. R. Laundon — Syn. Pelti- 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Parrique (Gasilien)
gera erumpens (Taylor) Lange, Peltigera hazslinszkyi Gyeln., 1891 : 415 {63} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 127 {62} ;
Peltigera leptoderma auct., Peltigera sorediata (H. Olivier) Parrique (Gasilien) 1898 : 67 {63} ; Payot et Harmand
Fink, Peltigera spuria (Ach.) DC. — Lichénisé, non liché- 1901 : 78 {74} ; Rastetter 1965 : 623 {68} ; Richard
nicole — Presque toute la France (y compris en Corse). Peu 1877 : 18 {79} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ;
rare. Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03r, 04!, 05!, 06!, 07!, Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 {(34), 48,
09!, 12!, 14!, 15!, 16a, 17a, 19!, 2ar, 21a, 22a, 23!, 26!, 27!, 66} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux
28!, 29!, 31!, 33!, 34a, 35a, 36!, 37!, 38!, 40!, 42!, 43!, 44!, et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011
45r, 48!, 49a, 50!, 51a, 52!, 53!, 54!, 56!, 57!, 58!, 59!, 60!, (Pyrénées-Orientales) : 37, 50, 70 {66} ; Roux et al. 2012
61!, 62!, 63!, 65!, 66!, 67!, 68a, 69a, 70!, 71a, 72a, 73!, 74!, (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) :
76a, 77!, 78sl!, 79!, 80!, 81!, 83!, 84!, 85!, 87r, 88r, 89! — 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al.
Terricole (sur sol peu ou pas humifère, sableux ou argileux, 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal.
souvent pierreux), ou muscicole (sur rochers moussus), Corse) : 263 {(20)} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 45
calcifuge ou plus rarement calcicole, d’acidophile à modé- {(21)} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Van
rément basophile, mésophile ou xérophile, astégophile, plus Haluwyn et al. 1995 : 460 {59} ; Werner 1962 : 61 {88} ;
ou moins héliophile, héminitrophile, tolérant aux métaux Werner 1973 : 334 {20} ; Werner et Deschâtres 1970 :
lourds et aux milieux anthropisés. De l’étage collinéen ou 267 {2a} ; Wirth 1980 : 391 {88} — Rem. Signalé avec
supraméditerranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats sub- doute en Côte-d’Or (Genty 1934 : 94, sous P. sorediata).
humide, humide et hyperhumide. Éphémère. Cladonietum Peltigera elisabethae Gyeln. — Lichénisé, non lichéni-
rei — Clauzade et Roux 1985 : 569 {e} ; Ozenda et cole — Massif du Jura, Alpes, Massif central et Pyrénées.
Clauzade 1970 : 344 {f } ; Vitikainen 1994 : 37-41 {m} ; Assez rare. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 06!,
AFL (collectif ) 1984 : 13 {87} ; Agnello 2016 : 26 {38} ; 07!, 09!, 11!, 15!, 25!, 30!, 31!, 34!, 38!, 39!, 42!, 43!, 46!,
Asta [coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta et al. 1993 : 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 84! — Terricole (parmi les
34 {05} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2005 : 184-185 mousses) ou muscicole (sur mousses terricoles, corticoles,
{07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; à la base de troncs, et saxicoles, sur rochers), calcifuge ou
Bauvet et coll. 2009 : 194 {07} ; Béguinot 2012 : 18 plus rarement calcicole, d’acidophile à modérément baso-
{52} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Boissière 1979 : phile, aéro- et substrato-hygrophile, peu ou pas stégophile,
85 {77} ; Boissière 1990 : 190 {77} ; Boissière 1994 : 11 photophile mais non héliophile, non nitrophile. De l’étage
{63} ; Bouly de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly mésoméditerranéen à l’étage alpin. Ombroclimats humide
de Lesdain 1908 (Versailles) : 688 {78sl} ; Bouly de Les- et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 567 {e} ;
dain 1909 (Versailles) : 6 {78sl} ; Bouly de Lesdain 1914 Ozenda et Clauzade 1970 : 346 {f } ; Vitikainen 1994 :
(Suppl. 1) : 86 {59} ; Bouly de Lesdain 1920 : 220 {62} ; 42-44 {e} ; Agnello 2016 : 26 {38} ; Bauvet 2007 : 96-97
Brackel et al. 2018 : 197 {88} ; Bricaud 2007 : 74 {84} ; {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2015 (non publié,
Brisson 1875 : 113 (sub « P. pusilla ») {51} ; Brisson 1876 : 42, Saint-Étienne : rnr des gorges de la Loire, sur talus
246 (sub « P. pusilla ») {51} ; Brisson 1881 : 192 {02} ; moussu au bord d’un chemin, alt. 458 m, 2015/04/14, leg.,
Carlier 2008 : xiii {78sl} ; Carpentier 1914 : 59 {44} ; det. et herb. C. Bauvet) ; Bauvet 2018 : 102 {63} ; Bauvet
Chipon 1994 : 53 {67} ; Chipon et al. 2006 (non publié) et coll. 2009 : 201 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 60
{67} ; Choisy 1949 : 120 {01, 69, 71, 73, 74} ; Clauzade et {04} ; Boissière 1994 : 6 {63} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1966 : 14 40 {84} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; Coste 2012 (Py et
{05} ; Coppins 1971 : 164 {56} ; Crozals 1908 : 516 {34} ; Mantet) : 18 {66} ; Daval 2018 (non publié, 64, Béost :
Derrien et al. 2018 : 292 {37} ; Derrien et al. 2019 : 100 vallon de Larue, alt. 1600 m, sur mousse près de rochers
{28} ; Deschâtres 1962 : 19 {03} ; Diederich et al. 2006 : calcaires, 2018/04/24, leg., herb. et det. G. Daval, conf.
60 {54, 57} ; Fagot 1906 : 179 {31} ; Fiore-Donno 2003 S. Poumarat et C. Roux) ; Descheemacker in Collec-
(annexe 2) : 8 {01} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43} ; tif SBCO 2018 : 15 {xx} ; Ferrez 2013 (non publié, 25,
Harmand 1896 : 247-248 {54, 57, 68, 88} ; Harmand Jougne : Mont d’Or, leg., det. et herb. Y. Ferrez) ; Fiore-
1909 : 675-677 {f, 61} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 Donno 2003 (annexe 2) : 8 {01} ; Gavériaux et Roux
{15} ; Hue 1896 : 242 {73} ; Hue 1896 : 29 {73} ; Kieffer 2015 : 68 {63} ; Happe in Collectif SBCO 2017 : 19 {63} ;
1895 : 46, 47 {57} ; Lamy 1880 : 379 {87} ; Laronde 1901 : Hurtado 2019 (non publié, 43, Arlempdes : pied du châ-
182 {03} ; Laronde et Garnier 1901 : 43 {63} ; Maheu teau, alt. 640 m, sur rocher non calcaire, moussu, vertical,
1907 : 234 {73} ; Maheu et Werner 1933-1934 : 57 {68} ; 2019/01/19, leg., det. et herb. C. Hurtado) ; Klesczewski
Olivier 1897 : 157-158 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 2003 : 473-474 {30, 48, 63, 66} ; Leprince 2016 (non
781

publié, 46, Concorès : au SE du château de Clermont, 46!, 47!, 48!, 49a, 50!, 51a, 52!, 53!, 54!, 56!, 57!, 58!, 60!,
alt. 300 m, sur mousses à la base d’un tronc de Quercus 61!, 62c, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 68!, 69!, 70!, 71a, 72!, 73!,
pubescens, 2016/02/07, leg., det. et herb. J.-H. Leprince, 74!, 75sl!, 76!, 77!, 78sl!, 79!, 81!, 83!, 84!, 85!, 86a, 87a, 88!,
conf. C. Van Haluwyn et J. Asta) ; Martin et al. 2018 : 89!, 90! — Terricole (sur sol humifère), muscicole (sur sols,
13, 38, 42 {25, 39} ; Poumarat et coll. 2014 : 13, 25 {66} ; rochers, etc.), saxicole, base de troncs d’arbres moussus, etc.,
Roux 2019 (non publié, 34, Avène : le long de la route acidophile ou subneutrophile, plus rarement neutrophile
d8e13, partie basse du cours de l’Avenette, alt. 390 m, sur ou modérément basophile, aérohygrophile ou mésophile,
paroi de roche non calcaire, 2019/09/12, leg., det. et herb. euryphotique, non ou peu nitrophile. De l’étage mésomé-
C. Roux) ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; diterranéen à l’étage subalpin. Ombroclimats subhumide,
Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 16 {48} ; Roux et al. humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 567
2006 (basses Cévennes) : 79 {30} ; Roux et al. 2006 (Lan- {e} ; Ozenda et Clauzade 1970 : 346 {f } ; Vitikainen
guedoc-Roussillon) : 151 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 1994 : 45-47 {m} ; Abbayes 1926 : 40 {44} ; Abbayes 1932 :
2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute- 24 {66} ; Abbayes 1934 : 71, 81, 127, 141, 150 {22, 29,
Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 35, 44, 56, 85} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19, 23} ; AFL
37, 50, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; (collectif ) 2002 : 19 {74} ; Asta [coll. Eyheralde] 1975 :
Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta et al. 1972 : 100 {73} ;
(Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ;
{06} ; van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15}. Bauvet 2018 : 103 {63} ; Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet
Peltigera extenuata (Nyl. ex Vain.) Lojka — Syn. Pelti- et coll. 2009 : 201 {07} ; Bégay 1998 : 11 {16} ; Béguinot
gera didactyla var. extenuata (Nyl. ex Vain.) Goffinet et Has- 2012 : 18 {52} ; Berner 1947 : 127 {83} ; Bertrand et
tings — Lichénisé, non lichénicole — Meurthe-et-Moselle, Roux 2018 (Lauvitel) : 124 {38} ; Boissière 1979 : 85 {77} ;
Ain et Haute-Loire. Rare. Patrimonial d’intérêt national. Boissière 1990 : 190 {77} ; Boissière 1994 : 3, 6, 8, 10,
En danger d’extinction [en] — 01!, 43!, 54! — Terricole 11 {43, 63} ; Boissière et al. 1989 : 8, 17 {74} ; Bouly de
(sur sol peu ou pas humifère, sableux ou argileux, souvent Lesdain 1905 (Versailles) : 605 {78sl} ; Bouly de Lesdain
pierreux), ou muscicole (sur rochers moussus), calcifuge, 1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Boumier et al. 2011 : 24
acidophile ou subneutrophile, mésophile ou xérophile, asté- {85} ; Brackel et al. 2018 : 197 {68, 70} ; Bricaud 2004
gophile, photophile ou plus ou moins héliophile, peu ou (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud 2006 : tab. ht 2 {83} ; Bri-
modérément nitrophile. Étage montagnard. Ombroclimats caud 2007 : 73 {84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; Brisson
humide et hyperhumide — Descheemacker in Collectif 1875 : 113 {51} ; Cabanès 1900 : 29 {30} ; Caillet et al.
SBCO 2018 : 15 {43} ; Descheemacker 2017 (non publié, 2011 : 100, 113 {68} ; Caillet et al. 2012 : 121, 122 {88} ;
43, Saint-Christophe-sur-Dolaison : gorges du Dolaizon, Chaperot 1998 : 31 {84} ; Chipon 1994 : 53 {54, 68} ;
O d’Eycenac, S du pont de la Roche, alt. 820 m, sur bloc Chipon et al. 2001 : 166 {25} ; Chipon et al. 2006 (non
de basalte moussu dans un ruisseau, 2017/09/08, leg., det. publié) {67} ; Choisy 1949 : 120 {01, 05, 25, 39, 42, 69,
et herb. A. Descheemacker) ; Diederich et al. 2006 : 60 70, 71, 73} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clau-
{54} ; Ferrez, Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 01, zade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Clauzade et Rondon
Crozet : rn du Haut-Jura, du col de Crozet à Treumont, 1960 : 457 {66} ; Clauzade et Rondon 1961(iii) : 5 {30} ;
alt. 1500 m, sur sol et mousses, 2017/08/27, leg., det. et Companyo 1864 : 816 {66} ; Coppins 1971 : 164 {29,
herb. Y. Ferrez, D. Gonnet et O. Gonnet) ; Gavériaux 35} ; Coste 1991 : 52 {09} ; Coste 2011 : 106-105 {09,
et Roux 2015 : 68 {43} ; Martin et Martin 2011 (non 11, 81} ; Coste 2012 (Cévennes) : 9 {30} ; Coste 2012
publié, 43, Saint-Julien-d’Ance : le Rodier, leg., det. et herb. (Eyne) : 12 {66} ; Coste 2012 (Madasse) : 22 {12} ; Coste
B. et J.-L. Martin) — Rem. Répartition mal connue, car 2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) :
taxon longtemps inclus dans P. didactyla dont il diffère par 10 {81} ; Coste et Dufrêne 2009 : 72, 75 {50} ; Cozette
ses rhizines très ramifiées et ses jeunes soralies C + (rouge). 1906 : 258 {60} ; Crozals 1913 : 174 {34} ; Crozals
Peltigera horizontalis (Huds.) Baumg. — Syn. Antilyssa 1923 : 89 {2b} ; Crozals 1924 : 96 {83} ; Derrien et al.
horizontalis (Huds.) M. Choisy, (?) Peltigera horizontalis 2018 : 292 {37} ; Diederich et al. 2006 : 60 {57} ; Fagot
var. gandogeriana (M. Choisy) M. Choisy, Peltigera zopfii 1906 : 179 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ; Fiore-Donno
Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — Toute la France, y 2003 (annexe 2) : 8 {01} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Gattus et
compris en Corse. Commun. Non menacé [lc] — 01!, 02a, Biache 2017 : 29 {57} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43,
03!, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!, 10r, 11!, 12!, 14!, 15!, 16r, 17a, 63} ; Genty 1934 : 94 {21} ; Gonnet et al. 2013 : 66 {2b} ;
18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!, 23!, 24!, 25!, 27a, 28!, 29!, 30!, 31!, Gonnet et al. 2013 : 70 {2a} ; Gourdon [coll. Abbayes et
32!, 33!, 34!, 35!, 36!, 37!, 38!, 39!, 40!, 41!, 42!, 43!, 44!, 45!, Choisy] 1930 : 43, 45, 47, 48, 49, 54, 55, 163, 165 {31} ;
782

Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1932 : 86, 89 {31} ; dans une grande partie de la France, sauf dans la région
Graves 1857 : 175 {60} ; Guilloux et al. 2000 : 42 {2a, méditerranéenne où il est remplacé par P. neckeri ; non
2b} ; Happe in Collectif SBCO 2018 : 17 {69} ; Harmand signalé en Corse. Peu commun, sauf en Basse-Bretagne où
1896 : 249-250 {54, 57, 67, 68, 88} ; Harmand 1909 : 669- il est commun. Potentiellement menacé [nt] — 02!, 06!,
670 {f, 50, 61, 75sl} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; 09!, 10!, 14!, 17!, 19!, 22!, 28r, 29!, 30!, 31a, 34r, 35!, 36!,
Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Houmeau et Roux 37!, 38!, 41r, 43!, 46r, 48r, 50!, 54a, 56!, 57!, 59a, 60!, 61!,
1988 : 280 {12} ; Houmeau et Roux 1991 : 551 {65} ; Hue 62!, 63!, 64r, 65r, 66!, 68!, 71a, 73!, 74!, 77!, 80!, 84!, 85!,
1889 : 221 {15} ; Hue 1894 : 295 {14} ; Hue 1896 : 242 87! — Terricole (sur sol pierreux), muscicole ou saxicole
{73} ; Jeanjean [coll. Bouly de Lesdain] 1925 : 223 {47} ; (sur rochers moussus), modérément acidophile, neutrophile
Kieffer 1895 : 47 {57} ; Lamy 1880 : 380 {63, 87} ; Lamy ou modérément basophile, aérohygrophile, peu ou pas sté-
1883 : 322 {65} ; Lamy 1883 : 358 {65} ; Laronde 1901 : gophile, euryphotique, non ou peu nitrophile. De l’étage
183 {03} ; Lefèvre 1866 : 255 {28} ; Maheu 1907 : 233 collinéen à l’étage montagnard. Ombroclimats humide
{73} ; Marc 1908 : 387 {12} ; Nylander 1856 : 550 {63} ; et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 569 {e} ;
Nylander 1863 : 395 {05} ; Nylander 1873 : 284 {66} ; Vitikainen 1994 : 47-50 {e} ; Agnello 2016 : 26 {38} ;
Nylander 1891 : 5, 56 {66} ; Nylander 1896 : 40 {75sl, Aptroot et al. 2007 : 61 {29} ; Bartoli et al. 2011 : 213,
77} ; Olivier 1897 : 162-163 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, annexe 11 {65} ; Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Bick
44, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : et al. 2017 : 143 {68} ; Bouly de Lesdain 1910 : 116 {59} ;
36 {(06)} ; Parrique (Gasilien) 1898 : 68 {15, 43, 48, Bouly de Lesdain 1914 (Suppl. 1) : 85 {59} ; Boumier et
63} ; Payot 1861 : 428 {74} ; Payot et Harmand 1901 : al. 2011 : 19 {85} ; Brackel et al. 2018 : 197 {68} ; Bricaud
78 {74} ; Pitard 1902 : cxxv {33} ; Prin 1983 : 12 {10} ; 2007 : 73 {84} ; Bricaud 2008 : 144 {29} ; Choisy 1949 :
Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; 120 {71, 74} ; Derrien 2014 (non publié, 36, Aigurande :
Richard 1877 : 18 {79} ; Rondon 1958 : 143 {84} ; Rose avenue de l’Europe, alt. 424 m, 2014/08/18, leg., det. et
[coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ; Roux 1982 : 219 {83} ; herb. M.-C. Derrien) ; Derrien et al. 2018 : 292 {37} ;
Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2017 (T. Belfort) : 78 {90} ; Diederich et al. 2006 : 60 {57} ; Gavériaux et Roux
Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 {41} ; Roux et al. 2015 : 68 {43} ; Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 :
2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006 (AFL 172, 173 {31} ; Graves 1857 : 175 {60} ; Harmand 1896 :
Lozère) : 16 {30} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) : 79 248-249 {54} ; Houmeau 2001 : 527 {85} ; Hue 1894 : 295,
{30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 311 {14, 50} ; Hue 1896 : 242 {73} ; Klesczewski 2003 :
{30, 34, 48, 66} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30} ; 474-475 {19, 30, 34, 48, 63, 64, 66} ; Lottin et Vaudoré
Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2014 : 118 {61} ; Monnat et al. 2017 : 21, 31, 45, 53 {35,
2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées- 56} ; Monnat et al. 2018 : 181, 190 {50} ; Picquenard
Orientales) : 37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 1904 : 50 {29} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ;
62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 {(30, 34,
2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 48, 66)} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {30} ; Roux et
Corse) : 263 {2a, 2b} ; Roux et Coste 2005 : 237 {48} ; al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 37 {66} ; Roux et al.
Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) :
Séguy 1952 : 31 {31} ; Sipman 2000 : 48 {20} ; Vadam et 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Spar-
al. 2010 : 199 {39} ; Vadam et Caillet 2000 : 150, 160, rius et al. 2002 : 71 {62} ; van Dobben et al. 1991 : 62
168, 170, 173, 176 {25} ; Vadam et Caillet 2004 : 95, 99 {46}.
{74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 45 {21} ; van den Peltigera kristinssonii Vitik. — Syn. Peltigera occiden-
Boom et Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom et Breuss talis sensu Kristinsson [non P. scabrosa var. occidentalis Å. E.
2002 : 15 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Van Dahl.] — Lichénisé, non lichénicole — Alpes et Pyrénées
Haluwyn 1983 : 120, 141 {72} ; Vivant 1988 : 76 {64} ; (sans précision : Vitikainen 1994). Peu commun. Poten-
Vuez 1868 : 184 {28} ; Weddell 1873 : 148 {86} ; Werner tiellement menacé [nt] — 04!, 05!, 06!, 74! — Terricole
1962 : 60 {68, 88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Werner et (sur sol non calcaire ou calcaire) ou muscicole, dans des
Deschâtres 1970 : 267 {2b} ; Werner et Deschâtres pelouses rases, de subneutrophile à modérément basophile,
1974 : 302 {2b} ; Zschacke 1927 : 9 {2b}. mésophile, astégophile, héliophile, peu ou pas nitrophile.
Peltigera hymenina (Ach.) Delise — Syn. Peltigera lac- Étages subalpin et alpin. Ombroclimat hyperhumide —
tucifolia auct. [non (With.) J. R. Laundon], Peltigera poly- Vitikainen 1985 : 291-298 {m} ; Vitikainen 1994 : 50
dactylon f. hymenina (Ach.) Flot., Peltigera polydactylon var. {m} ; Asta et al. 1993 : 34 {05 ?} ; Bertrand et Roux 2016 :
crassoides Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — Présent 60 {04} ; Boissière et al. 1989 : 16 {74} ; Roux 2004 : 80
783

(tab. 1), 82, 83, 88 {04, 05} ; Roux et al. 2003 : 279 {04, 06!, 07!, 09!, 11!, 15!, 19!, 21!, 25!, 26!, 30!, 31!, 38!, 39!, 43!,
05} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 48!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68!, 73!, 74!, 83!, 84!, 88! — Terricole
2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : (souvent parmi les mousses) ou sur mousses terricoles ou
37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06}. saxicoles, moyennement acidophile ou subneutrophile, plus
Peltigera lepidophora (Nyl. ex Vain.) Bitter — Liché- rarement neutrophile ou modérément basophile, aéro- et
nisé, non lichénicole — Ain, Alpes, Massif central, Pyré- substrato-hygrophile, astégophile, parfois ékréophile, eury-
nées et Corse. Peu commun dans les Alpes, rare ailleurs. photique (de sciaphile à modérément héliophile), non ou
Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 05!, 2a!, 30r, 31!, peu nitrophile. De l’étage supraméditerranéen à l’étage
38a, 48!, 64!, 65!, 66!, 73!, 74!, 84! — Terricole (souvent subalpin, plus rarement à l’alpin. Ombroclimats humide
parmi les mousses ou les herbes), sur sol non ou faiblement et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 566 {e} ;
calcaire, de moyennement acidophile à neutrophile, aéro- Ozenda et Clauzade 1970 : 341 {f } ; Vitikainen 1994 :
et substrato-hygrophile, astégophile, non ou peu nitro- 53-56 {e} ; AFL (collectif ) 2002 : 15, 25 {74} ; Asta [coll.
phile. De l’étage montagnard à l’étage alpin, rarement au Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; Asta
supraméditerranéen. Ombroclimats humide et hyperhu- et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; ATBI +
mide — Clauzade et Roux 1985 : 569 {e} ; Ozenda et M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ; Bauvet 2012 :
Clauzade 1970 : 769 {f, Pyrénées centrales} ; Vitikainen 67 {63} ; Bauvet 2018 : 103 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
1994 : 51-53 {m} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; 197 {07} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Bricaud
Bossier 2016 (non publié, 31, Cazarilh-Laspènes : au N 2007 : 73 {84} ; Bugnon 1953 : 81-82 {21} ; Chaperot
du village, au bord du chemin, alt. 1080 m, sur le sol à 1998 : 30 {84} ; Choisy 1949 : 118 {39, 73} ; Clauzade et
la base d’un rocher silico-calcaire, 2016/04/25, leg., herb. Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386
et det. L. Belhacène, conf. X. Bossier) ; Bricaud 2004 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : 457 {66} ; Darnis in
(Aperçu) : 40 {84} ; Clauzade 1969 : 91 {31} ; Ferrez, Collectif SBCO 2018 : 12 {15} ; Florence et coll. 2019 :
Gonnet et Gonnet 2017 (non publié, 01, Crozet : rn du 275 {65} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {63} ; Happe in
Haut-Jura, du col de Crozet à Treumont, alt. 1500 m, sur Collectif SBCO 2017 : 19 {63} ; Houmeau et Roux 1981 :
sol et mousses, 2017/08/27, leg., det. et herb. Y. Ferrez, 96 {15} ; Klesczewski 2003 : 476 {30} ; Martin et al.
D. Gonnet et O. Gonnet) ; Ferrez, Gonnet et Gonnet 2018 : 11, 13, 18, 22, 46 {01, 39} ; Peyrissat in Collectif
2017 (non publié, 01, Thoiry : rn du Haut-Jura, canyon SBCO 2019 : 12 {63} ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) :
du crêt de la Neige, alt. 1670 m, sur sol, 2017/08/26, leg., 2, 11, 16 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (basses Cévennes) :
det. et herb. Y. Ferrez, D. Gonnet et O. Gonnet) ; Flo- 79 {30, 48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) :
rence 2018 (non publié, 65, Gèdre : cirque de Troumouse, 151 {30, 48, (66)} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43
en amont des lacs des Aires, alt. 2119 m, sur terre de fente {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et
d’un escarpement rocheux calcaire, 2018/07/18, leg., det. al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 21, 37, 70 {66} ; Roux et
et herb. É. Florence, conf. C. Roux) ; Florence et coll. al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-
2019 : 264 {65} ; Gonnet et Gonnet 2018 (non publié, Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux
73, Val-Cenis : Bramans, col du Petit Mont-Cenis, sentier et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et Gueidan
vers le lac Savine, alt. 2200 m, sur sol dans un rocher schis- 2002 : 140 {83} ; Vadam et al. 1999 : 98, 99 {21} ; Vadam
teux non calcaire, 2018/08/25, leg., det. et herb. D. et O. et Caillet 2000 : 150, 160 {25} ; Vallade et Gardiennet
Gonnet) ; Klesczewski 2003 : 475 {30, 66} ; Martin et 2016 : 45 {21} ; van den Boom et Brand 1991 : 30 {39} ;
Martin 2011 (non publié, 2A, Vizzavona, leg. herb. et det. van den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Werner 1962 :
B. et J.-L. Martin) ; Roux 2004 : 80 (tab. 1), 88 {04, 05} ; 63 {68} ; Werner 1969 : 196 {68} ; Wirth 1974 : 395 {68,
Roux et al. 2003 : 279 {04} ; Roux et al. 2006 (Langue- 88} — Rem. Autrefois non distingué de P. britannica qui
doc-Roussillon) : 151 {(30, 66)} ; Roux et al. 2011 (Haute- est certainement plus commun dans les montagnes que P.
Ubaye) : 52 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : leucophlebia.
37 {66} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 263 {2a}. Peltigera malacea (Ach.) Funck — Syn. Peltidea mala-
Peltigera leucophlebia (Nyl.) Gyeln. — Syn. Peltigera cea Ach., Peltigera canina var. malacea (Ach.) Branth et
aphthosa f. variolosa A. Massal., Peltigera aphthosa var. vario- Rostr., Peltigera malacea var. microloba Lamy — Lichénisé,
losa (A. Massal.) J. W. Thomson, Peltigera variolosa (A. Mas- non lichénicole — Présent dans une grande partie de la
sal.) Gyeln., Peltigera vrangiana Gyeln. — Lichénisé, non France, y compris en Corse. Peu commun. Potentiellement
lichénicole — Massifs des Vosges et du Jura, Côte-d’Or, menacé [nt] — 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 14!, 15!, 19!, 2aa,
Alpes, Massif central, Midi méditerranéen et Pyrénées. Peu 2ba, 21†, 25a, 26!, 27a, 28a, 29!, 30!, 31!, 34!, 38!, 39a, 43!,
commun. Potentiellement menacé [nt] — 01!, 04!, 05!, 48!, 49a, 50!, 53!, 56!, 57a, 61!, 63!, 64!, 65!, 66!, 68r, 70a,
784

71a, 74!, 77a, 79a, 81r, 83!, 84!, 85a, 86a, 87a, 88! — Terri- Peltigera membranacea (Ach.) Nyl. — Syn. Peltigera
cole (sur sol humifère ou non), saxicole, souvent parmi les canina var. membranacea (Ach.) Duby — Lichénisé, non
mousses, de fortement acidophile à subneutrophile, plus lichénicole — Presque partout France (y compris en Corse),
rarement neutrophile ou modérément basophile, assez mais manque dans les régions trop sèches. Assez commun.
aérohygrophile, astégophile, euryphotique, non ou peu Non menacé [lc] — 01!, 02!, 03a, 04!, 05!, 06!, 07!, 09!,
nitrophile. De l’étage mésoméditerranéen à l’étage alpin. 10!, 11!, 12!, 14!, 15!, 16r, 17!, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 21!, 22!,
Ombroclimats subhumide, humide et hyperhumide — 23r, 24!, 25!, 26!, 28!, 29!, 30!, 31!, 33!, 34!, 37!, 38!, 39!,
Clauzade et Roux 1985 : 569 {e} ; Ozenda et Clauzade 40!, 41!, 43!, 46!, 47!, 48!, 49!, 50!, 52!, 53!, 56!, 57!, 58!, 59!,
1970 : 346 {f } ; Vitikainen 1994 : 57-60 {e} ; AFL (col- 60!, 61!, 62!, 63!, 64!, 65!, 66!, 67!, 70!, 71!, 72!, 73!, 74!, 77!,
lectif ) 1985 : 7 {19} ; AFL (collectif ) 2002 : 25 {74} ; Asta 79!, 80!, 81r, 83a, 84!, 85!, 87!, 88!, 89!, 90! — Muscicole,
[coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; terricole ou humicole, acidophile ou subneutrophile, aéro-
Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; hygrophile, peu ou pas stégophile, non ou peu héliophile,
Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ; Boissière 1994 : 3, non ou peu nitrophile. Étages supraméditerranéen, colli-
6, 11 {43, 63} ; Boissière et al. 1989 : 6 {74} ; Bossier in néen, montagnard et subalpin. Ombroclimats subhumide,
Collectif SBCO 2017 : 17 {31} ; Bricaud 2007 : 73 {84} ; humide et hyperhumide — Clauzade et Roux 1985 : 571
Chaperot 1998 : 30 {84} ; Choisy 1949 : 120, 1952 : {e} ; AFL (collectif ) 1984 : 13 {19, 87} ; AFL (collectif )
180 {25, 38, 39, 70, 71} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 2002 : 6, 19, 25 {74} ; Agnello 2014 : 19 {38} ; Aptroot
{43} ; Clauzade et Rondon 1959 : 386 {05} ; Clauzade et al. 2007 : 61 {29} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; Bauvet
et Rondon 1960 : 457 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : 2009 : 119 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 :
10 {81} ; Crozals 1913 : 174 {34} ; Descheemacker in 103 {63} ; Bauvet 2020 : 57 {63} ; Bauvet et coll. 2009 :
Collectif SBCO 2018 : 15 {xx} ; Fagot 1906 : 179 {31} ; 201 {07} ; Bégay 1998 : 12 {16} ; Bekking, van Dort et
Genty 1934 : 93 {21†} ; Harmand 1896 : 244 {57, 88} ; coll. 2019 : 36 {57, 88} ; Bertrand et Roux 2016 : 60 {04} ;
Harmand 1909 : 667-669 {f, 03, 04, 14, 15, 27, 30, 39, Biache et Darnis 2019 : 32 {17} ; Boissière 1990 : 190
49, 50, 53, 57, 61, 63, 65, 77, 79, 87, 88} ; Houmeau {77} ; Boissière 1994 : 7, 8, 10, 11, 13 {63} ; Boissière et
et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 al. 1989 : 7, 17 {74} ; Boumier et al. 2011 : 14, 17 {85} ;
{15} ; Hue 1889 : 221 {15} ; Hue 1897 : cclxxxviii {04} ; Brackel et al. 2018 : 197 {88} ; Bricaud 2004 (Aperçu) :
Kieffer 1895 : 47 {57} ; Lamy 1880 : 377-378 {87} ; Lamy 40 {84} ; Bricaud 2007 : 73 {04, 84} ; Bricaud 2008 :
1883 : 357 {65} ; Laronde 1901 : 183 {03} ; Lefèvre 1866 : 144 {29} ; Cabanès 1900 : 29 {30} ; Carlier, Esnault
255 {28} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 123 {14} ; Maheu et et Monnat 2016 (non publié, 49, Beaulieu-sur-Layon :
Gillet 1914 : 98 {20} ; Massé 1966 : 878 {29} ; Nylander coteaux du Pont-Barré, 2016/09/10, leg., det. et herb.
1863 : 395 {05} ; Nylander 1878 : 450 {2a} ; Nylander G. Carlier, J. Esnault et J.-Y. Monnat) ; Chaperot
1896 : 40 {77} ; Olivier 1897 : 160 {14, 49, 50, 53, 61, 1998 : 31 {84} ; Coste 2012 (Grésigne) : 10 {81} ; Coste et
79} ; Olivier 1900 : 19 {85} ; Ozenda 1950 : 36 {06} ; Par- Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Derrien et al. 2018 : 292 {37} ;
rique (Gasilien) 1891 : 415 {15} ; Parrique (Gasilien) Derrien et al. 2019 : 100 {28} ; Engler et Lacoux 2012 :
1898 : 67 {15, 63} ; Payot 1861 : 427 {74} ; Peyrissat in 15 {34} ; Fagot 1906 : 178 {31} ; Farou 2016 : 147 {46} ;
Collectif SBCO 2019 : 12 {43} ; Ravaud 1860 : 766 {38} ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 8, 9 {01} ; Flahault et
Richard 1877 : 18 {79} ; Roux 2004 : 78 (tab. 1), 82, 88 Hue 1899 : lxxviii {83} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68
{04} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et {43, 63} ; Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ; Gourdon [coll.
al. 2006 (AFL Lozère) : 2 {48} ; Roux et al. 2006 (Langue- Abbayes et Choisy] 1930 : 49 {31} ; Gueidan et Roux
doc-Roussillon) : 151 {30, 34, 48, (66)} ; Roux et al. 2007 2002 : 36 {74} ; Guilloux et al. 2000 : 42 {2b} ; Houmeau
(Aigoual) : 119 {48} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et Roux 1988 : 280
{04} ; Roux et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et {12} ; Hue 1894 : 295 {14} ; Hue 1896 : 241 {73} ; Hue
al. 2011 (Pyrénées-Orientales) : 37, 70 {66} ; Roux et al. 1896 : 29 {73} ; Kieffer 1895 : 46 {57} ; Lamy 1883 : 357
2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut- {65} ; Laronde 1901 : 182 {03} ; Marc 1908 : 387 {12} ;
Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux Martin et al. 2018 : 11, 13, 22, 30 {01, 39} ; Mies 2015 :
et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 479-480 {23} ; Nylander 1896 : 39 {77} ; Olivier 1897 :
(Catal. Corse) : 263 {(20)} ; Vadam et al. 1997 : 80, 104 156 {61} ; Paradis et al. in Collectif SBCO 2018 : 13
{71} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 45 {(21†)} ; Wed- {18} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 127 {62} ; Parrique
dell 1873 : 148 {86} ; Werner 1962 : 67 {68, 88} ; Wer- (Gasilien) 1898 : 67 {15} ; Poumarat et coll. 2014 : 13
ner 1969 : 196 {88} ; Werner 1973 : 334 {20} ; Wirth {66} ; Rose [coll. Boissière] 1990 : 208 {77} ; Rose et al.
1974 : 395 {68} ; Zschacke 1927 : 9 {2b}. 1979 : 97 {50} ; Roux 1984 : 88 {06} ; Roux 2017 (T.
785

Belfort) : 78 {90} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) : 222 Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 9 {01} ; Flahault et Hue
{41} ; Roux et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et 1899 : lxxviii {83} ; Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43} ;
al. 2006 (AFL Lozère) : 2, 16 {30, 48} ; Roux et al. 2006 Gonnet et al. 2013 : 18 {2b} ; Gueidan et Roux 2002 :
(basses Cévennes) : 79 {30} ; Roux et al. 2006 (Languedoc- 36 {74} ; Houmeau et Roux 1981 : 96 {15} ; Houmeau et
Roussillon) : 151 {30, 34, 48} ; Roux et al. 2007 (Aigoual) : Roux 1982 : 279 {15} ; Lottin et Vaudoré 2014 : 126
119 {30} ; Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux {14} ; Martin et al. 2018 : 13 {39} ; Müller (Argovien-
et al. 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 sis) 1862 : 29 {74} ; Poncet in Collectif SBCO 2017 : 19
(Pyrénées-Orientales) : 21, 37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 {45} ; Poumarat et coll. 2014 : 25 {66} ; Prin 1983 : 13
(Roya-Bévéra) : 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : {10} ; Puget 1866 : lxxxviii {74} ; Roux 1967 : 150 {30} ;
42 {06} ; Roux et al. 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. Roux 1982 : 219 {83} ; Roux et al. 1999 (Grand-Pierre) :
2015 (Haute-Vésubie) : 46 {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. 222 {41} ; Roux et al. 2001 (Chambord) : 177 {41} ; Roux
Corse) : 263 {2a, 2b} ; Sparrius et al. 2002 : 71 {62} ; Val- et al. 2005 (mont Lozère) : 216 {48} ; Roux et al. 2006
lade et Gardiennet 2016 : 45 {21} ; van den Boom et (Languedoc-Roussillon) : 151 {30, 34, 48} ; Roux et al.
Brand 1991 : 30 {39} ; van den Boom et Breuss 2002 : 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al. 2011 (Haute-
15 {15} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-Orientales) :
1983 : 120, 141 {72}. 21, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) : 62 {06} ;
Peltigera monticola Vitik. — Lichénisé, non lichéni- Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al. 2014
cole — Savoie (Petit mont Cenis, Bramans : vallon d’Am- (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) : 46
bin, alt. 2000–2200 m, Breuss 2013). Extrêmement rare : {06} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 263 {2a, 2b} ;
une seule station connue en France. Patrimonial d’intérêt Roux et Gueidan 2002 : 140 {83} ; Sparrius et al. 2002 :
national. Données insuffisantes sur les menaces [dd] — 71 {62} ; van den Boom et Brand 1991 : 31 {01, 25} ; van
73r — Terricole (souvent parmi des mousses) ou muscicole, den Boom et Breuss 2002 : 15 {15} ; Van den Broeck et
calcicole, basophile, xérophile, astégophile, de moyenne- De Wit 2016 : 55 {55} ; van Dobben et al. 1991 : 62 {46}.
ment à très héliophile, non nitrophile. Étages montagnard Peltigera neopolydactyla (Gyeln.) Gyeln. — Syn. Pelti-
et subalpin. Ombroclimat humide — Vitikainen 1994 : gera dolichorrhiza auct. eur. [non (Nyl.) Nyl.] — Lichénisé,
64-65 {e} ; Breuss 2013 : 419 {73}. non lichénicole — Mayenne, Ain, Alpes, Massif central,
Peltigera neckeri Hepp ex Müll. Arg. — Syn. Pelti- Pyrénées et Corse. Rare. Patrimonial d’intérêt national.
gera polydactyloides auct. p. p. [non Nyl.] — Lichénisé, non Vulnérable [vu] — 01r, 2a!, 30r, 31!, 34!, 38!, 43!, 48r,
lichénicole — Présent dans une grande partie de la France, 53!, 64!, 66r, 74c — Terricole (principalement sur talus,
y compris en Corse. Assez commun, sauf sous climat océa- généralement parmi les mousses), saxicole (sur rochers sili-
nique. Non menacé [lc] — 01!, 03c, 04!, 06!, 07!, 09!, 10r, ceux humides) et à la base du tronc de vieux arbres cadu-
11!, 13!, 14!, 15!, 17c, 18!, 19!, 2a!, 2b!, 22!, 23!, 25!, 28!, cifoliés, principalement en milieu forestier, acidophile ou
30!, 31!, 33!, 34!, 37!, 38!, 39!, 41!, 43!, 45!, 46r, 48!, 50!, subneutrophile, très ou assez hygrophile, peu ou pas sté-
54!, 55r, 56!, 57!, 59!, 62!, 63!, 65!, 66!, 74!, 77!, 79!, 80!, gophile, sciaphile ou photophile mais non héliophile, non
81!, 83!, 84!, 85!, 87! — Terricole, muscicole (sur mousses nitrophile. Étages montagnard et subalpin. Ombroclimat
saxicoles, rarement lignicoles) ou saxicole (sur rochers hyperhumide — Vitikainen 1994 : 67-69 {e, 74} ; Ber-
moussus), moyennement acidophile ou subneutrophile, trand 2011 (non publié, 38, Méaudre : forêt de Guiney,
plus rarement neutrophile ou modérément basophile, assez alt. 1242 m, leg., det. et herb. M. Bertrand) ; Coste 2012
aérohygrophile, astégophile, euryphotique, non ou peu (Py et Mantet) : 18, 21 {66} ; Daval 2018 (non publié,
nitrophile. Étages supraméditerranéen, collinéen, monta- 64, Laruns : pont de Goua, alt. 950 m, une petite paroi
gnard et subalpin. Ombroclimats subhumide et humide — de roche rhyolitique assez friable, sous un petit encorbel-
Clauzade et Roux 1985 : 569 {e} ; Vitikainen 1994 : lement, 2018/04/01, leg., det. et herb. G. Daval, conf.
65-67 {m, 17, 2A, 62, 74} ; AFL (collectif ) 2002 : 15, 19, S. Poumarat) ; Fiore-Donno 2003 (annexe 2) : 9 {01} ;
25 {74} ; Agnello 2012 : 19-20 {77} ; Agnello 2016 : 26 Gavériaux et Roux 2015 : 68 {43} ; Goffinet, Sérusiaux
{38} ; ATBI + M. 2010 ; {06} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ; et Diederich 1994 : 196 {f, 64} ; Guilloux et al. 2000 :
Bauvet et coll. 2009 : 201 {07} ; Boissière et al. 1989 : 42 {2a} ; Humbert 2020 (non publié, 31, Melles : route
8 {74} ; Boulanger et al. 2010 (« 2009 ») : 177 {62} ; forestière d’Artigascou, bois Épais, alt. 1000 m, sur sol non
Boumier et al. 2011 : 17 {85} ; Bricaud 2007 : 74 {84} ; calcaires, 2020/02/07, leg. L. Belhacène, det. et herb. R.
Coste et Dufrêne 2009 : 75 {50} ; Derrien et al. 2018 : Humbert) ; Klesczewski 2003 : 476 {30, 48, (64)} ; Le
292 {37} ; Derrien et al. 2019 : 100 {28} ; Diederich et al. Bail 2019 (non publié, 53, Ménil : près du château de
2006 : 60 {54, 57} ; Engler et Lacoux 2012 : 8, 12 {34} ; Magnanne, au bord de la Mayenne, alt. 30 m, sur rochers
786

moussus de grauwacke, 2019/03/16, leg., det. et herb. J. Le 2003 (annexe 2) : 9 {01} ; Flon 1929 : 47 {77} ; Florence
bail, conf. M. Bertrand) ; Roux et al. 2006 (AFL Lozère) : et coll. 2019 : 255 {65} ; Galinou 1955 : 22 {53} ; Gavé-
21 {48} ; Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 riaux et Roux 2015 : 68 {43, 63} ; Genty 1934 : 94 {21} ;
{(30), 34, (48)} ; Roux et coll. 2013 (Catal. Corse) : 263 Gourdon [coll. Abbayes et Choisy] 1930 : 55, 180 {31} ;
{2a}. Graves 1857 : 175 {60} ; Harmand 1896 : 248-249 {54,
Peltigera polydactylon (Neck.) Hoffm. — Syn. Pelti- 57, 67, 68, 88} ; Houmeau et Roux 1982 : 279 {15} ; Hue
gera « polydactyla » (Neck.) Hoffm., Peltigera polydactyla 1894 : 295 {14} ; Hue 1896 : 29 {73} ; Jeanjean [coll.
var. microcarpa (Ach.) Schaer. — Lichénisé, non lichéni- Bouly de Lesdain] 1925 : 223 {47} ; Kieffer 1895 : 47
cole — Presque toute la France (mais non signalé en Corse), {57} ; Lamy 1880 : 379-380 {63, 87} ; Lamy 1883 : 358
surtout dans les régions montagneuses ; rare dans la région {65} ; Laronde 1901 : 183 {03} ; Laronde et Garnier
méditerranéenne, où il est en grande partie remplacé par 1901 : 43 {63} ; Lefèvre 1866 : 255 {28} ; Maheu 1907 :
P. neckeri, et dans le domaine atlantique où il est remplacé 233 {73} ; Marc 1908 : 387 {12} ; Martin et al. 2018 : 18,
essentiellement par P. hymenina. Assez peu commun. Non 46 {39} ; Massé 1964 : 123 {35, 56} ; Massé 1966 : 878
menacé [lc] — 01r, 02!, 03a, 04!, 05r, 06!, 07!, 10r, 12!, {29} ; Moreau et Moreau 1934 : 493 {65} ; Nylander
14a, 15!, 16a, 17!, 19!, 21!, 22r, 23!, 25r, 27a, 28a, 29r, 31!, 1856 : 550 {63} ; Nylander 1873 : 284 {66} ; Nylander
34!, 35!, 37!, 38!, 39!, 42a, 43!, 44a, 45a, 46r, 47a, 48!, 49a, 1891 : 5 {66} ; Nylander 1896 : 40 {75sl, 77, 78sl} ; Oli-
50!, 51a, 53r, 54!, 56r, 57a, 59a, 60a, 61!, 62a, 63!, 64r, 65!, vier 1897 : 161-162 {14, 16, 17, 22, 27, 29, 35, 44, 49,
66!, 67a, 68!, 70!, 71a, 72!, 73!, 74!, 75sla, 76!, 77!, 78sla, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 79, 85} ; Ozenda 1950 : 36 {06} ;
79!, 81r, 84!, 85!, 87!, 88! — Terricole (sur sol sableux-argi- Ozenda et Séguy 1948 : 141 {65} ; Ozenda et Séguy
leux, souvent pierreux), muscicole ou saxicole (sur rochers 1948 : 143 {31} ; Parrique (Gasilien) 1894 : 127 {62} ;
moussus et base de troncs moussus), acidophile ou sub- Payot 1861 : 427-428 {74} ; Payot et Harmand 1901 :
neutrophile, assez aérohygrophile, peu ou pas stégophile, 78 {74} ; Prin 1983 : 12-13 {10} ; Ravaud 1860 : 766
euryphotique, non ou peu nitrophile. De l’étage collinéen à {38} ; Richard 1877 : 18 {79} ; Rose et al. 1979 : 97 {50} ;
l’étage subalpin. Ombroclimats humide et hyperhumide — Roux et al. 2006 (Languedoc-Roussillon) : 151 {34, (66)} ;
Clauzade et Roux 1985 : 569 {e} ; Ozenda et Clauzade Roux et al. 2007 (Aigoual) : 119 {48} ; Roux et al. 2007
1970 : 346 {f } ; Vitikainen 1994 : 69-72 {m} ; Abbayes (Languedoc-Roussillon, complément) : 130 {34, 48, (66)} ;
1924 : 37 {44, 49} ; Abbayes 1926 : 44 {44} ; Abbayes Roux et al. 2011 (Haut-Verdon) : 43 {04} ; Roux et al.
1934 : 115, 127, 141 {22, 29, 35} ; AFL (collectif ) 1984 : 2011 (Haute-Ubaye) : 46 {04} ; Roux et al. 2011 (Pyrénées-
13 {19, 23, 87} ; AFL (collectif ) 2002 : 19, 25 {74} ; Asta Orientales) : 37, 70 {66} ; Roux et al. 2012 (Roya-Bévéra) :
[coll. Eyheralde] 1975 : 127 {74} ; Asta 1973 : 36 {38} ; 62 {06} ; Roux et al. 2013 (Haut-Var) : 42 {06} ; Roux et al.
Asta et al. 1972 : 100 {73} ; Asta et al. 1993 : 34 {05} ; 2014 (Tinée) : 37 {06} ; Roux et al. 2015 (Haute-Vésubie) :
Bartoli et al. 2011 : 213, annexe 11 {65} ; Bauvet 2005 : 46 {06} ; Séguy 1950 : 45 {31} ; Vadam et Caillet 2002 :
184-185 {07} ; Bauvet 2012 : 67 {63} ; Bauvet 2018 : 103 206, 212 {74} ; Vallade et Gardiennet 2016 : 45 {21} ;
{63} ; Boissière 1979 : 85 {77} ; Boissière 1990 : 190 {77} ; van den Boom et Brand 1991 : 31 {25} ; van Dobben et
Boissière et al. 1989 : 17 {74} ; Boulay 1880 : 49 {59} ; al. 1991 : 62 {46} ; Van Haluwyn 1983 : 141 {61, 72} ;
Bouly de Lesdain 1905 (Versailles) : 605 {78sl} ; Bouly Vivant 1988 : 76 {64} ; Werner 1962 : 63 {68, 88} —
de Lesdain 1906 (Luxeuil) : 673 {70} ; Bouly de Lesdain Rem. Compris dans un sens large par les anciens auteurs,
1911 (Fontainebleau) : 553 {77} ; Bouly de Lesdain 1914 d’où une répartition incertaine : les mentions anciennes
(Suppl. 1) : 85 {59} ; Bretagne 1993 : 9 {53} ; Bricaud relatives à la région méditerranéenne et au domaine atlan-
2004 (Aperçu) : 40 {84} ; Bricaud 2007 : 74 {84} ; Brisson tique appartiennent vraisemblablement en partie respecti-
1875 : 113 {51} ; Brisson 1876 : 246 {51} ; Brisson 1880 : vement à P. neckeri et à P. hymenina. Signalé à tort dans le
194 {02} ; Caillet et Vadam [coll. Chipon] 2003 : 169 massif de la Sainte-Baume (Bouches-du-Rhône et surtout
{68} ; Chipon 1994 : 53 {54, 68, 88} ; Chipon et al. 2006 Var) par Berner (1947 : 127), dans l’île de Port-Cros (Var)
(non publié) {88} ; Choisy 1949 : 120 {01, 38, 42, 71, 73, par Rondon (1977 : 194) et dans le Gard occidental à basse
74} ; Clauzade et Rondon 1955 : 38 {43} ; Clauzade et altitude (Roux 1967 : 150) : confusion avec P. neckeri.
Rondon 1959 : 386 {05} ; Clauzade et Rondon 1960 : Peltigera ponojensis Gyeln. — Syn. Peltigera plitii
457 {66} ; Coppins 1971 : 164 {22, 29, 35, 56} ; Coste Gyeln. — Lichénisé, non lichénicole — Lorraine, Finis-
2012 (Py et Mantet) : 18 {66} ; Coste 2012 (Grésigne) : tère, Centre, Doubs, Alpes, Massif central, Vaucluse (monts
10 {81} ; Cozette 1906 : 258 {60} ; Derrien et al. 2018 : de Vaucluse), Pyrénées-Orientales. Assez rare. Potentielle-
292 {37} ; Dominique 1884 : 321 {44} ; Du Colombier ment menacé [nt] — 01!, 04!, 05!, 06!, 15r, 18!, 25r, 29!,
1901 : 92 {45} ; Fagot 1906 : 179 {31} ; Fiore-Donno 30r, 41!, 43!, 48!, 54!, 57!, 63!, 66!, 74!, 84! — Terricole et
787

sur mousses terricoles, de subneutrophile à modérément Bauvet 2005 : 184-185 {07} ; Bauvet 2007 : 96-97 {07} ;
basophile, mésophile,

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