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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

SVTEEHB
Tle D
Nouveau programme
conforme à l’APC
FOGHA ZABOUE Valince Jovial (PLEG—SVT, Msc)
POUOFO NGUIAM Michel (PLEG—SVT, Msc)

Corrigés détaillés et
commentés de toutes les
épreuves d’intégration

Collection Le Facilitateur
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

CORRIGÉS MODULE I : LE MONDE VIVANT


Catégorie d’action 1 Limitation des conséquences liés aux échanges d’eau, de substances
dissoutes et de particules entre la cellule et le milieu ambiant

ÉCHANGES CELLULAIRES
A- Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponses C D B B C B D C B D
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Confère lexique en annexe du document
2) La membrane est dite à perméabilité sélective, car elle laisse passer certaines substances dissoutes et bloque d’autres.
3) Le transport des substances dissoutes à travers la membrane plasmique peut se faire par :
Diffusion simple : Passage direct des substances à travers la bicouche lipidique ou par les canaux membranaires.
Diffusion facilité : ici, un transporteur membranaire se charge de la substance et la déverse dans l’autre compartiment.
Ces deux premiers modes de transport se font suivants le gradient de concentration et sans consommation d’énergie : il
s’agit donc de diffusion passive.
Transport actif : ici la substance est transportée contre son gradient de concentration, avec consommation de grandes
quantités d’énergie sous forme d’ATP.
4) L’osmose et le passage de l’eau à travers une membrane semi-perméable du milieu hypotonique vers le milieu
hypertonique. Ce mécanisme vise à établir un équilibre de concentration entre les deux milieux. Pour mettre en évidence
le phénomène d’osmose, on peut réaliser l’expérience de Dutrochet ou de Pfeiffer (description, voir cours).
5) a) la feuille de salade étant placée dans une solution de vinaigrette hypertonique, elle perd de l’eau par osmose, d’où son
changement d’état.
b) l’eau perdue par la feuille de salade passe dans la vinaigrette, d’où l’augmentation du volume de cette dernière.
c) il s’agit des cellules plasmolysées. Le nom du phénomène observé ici est l’osmose.
d)
2e cas Caractéristiques Types de cellules obtenues
Milieu hypotonique Absorption de l’eau Cellule turgescentes
6) a) la membrane plasmique
b) a = phagocytose; b = pinocytose
𝑪
c) Le calcul de la pression osmotique se fait suivant la formule Po = 𝑹. 𝑴 𝒊. 𝑻
PO = Pression osmotique (en atm) Déterminons la masse molaire du saccharose
M = Masse molaire (g/mol) M = 12X12 + 22x1 + 16x11 = 342 g/mol
R = Constante des gaz parfaits (0,082) Température en kelvin = 273 + 25 = 298 °K
T = Température absolue en (° kelvin)
C = Concentration massique (g/L) Po = 0,082 x (40/342) x 1 x 298 = 2,858 Atm
i = facteur d’ionisation
7) Affirmations correctes : a, b, c,
Correction des affirmations fausses :
d) la perméabilité est différentielle si la vitesse avec laquelle les substances traversent la membrane est différente.
e) la membrane cellulosique peut résister à une entrée excessive d’eau dans la cellule.
f) Le passage des gouttelettes lipidiques lors de l’absorption intestinale est un exemple de pinocytose.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
1) Voir schéma ci-contre (figure 1) :
2) a) Voir graphe figure 2.

(mol/L)
FIGURE 1 FIGURE 2

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b) A la concentration de 0,2 mol/L, le nombre de cellules plasmolysées est très faible, car cette concentration est très
faiblement au-dessus de la concentration isotonique. Ainsi les pertes en eau au niveau des cellules végétales sont assez faibles.
3) Parce que certaines cellules ont un suc vacuolaire très concentrée en solutés, ce qui entraine une rétention d’eau. De plus
toutes les cellules ne sont pas en contact direct avec la solution de saccarose. Ainsi, les premières à perdre de l’eau sont celles
en contact direct avec la solution de saccharose.
4) S’il y’a équilibre, ceci signifie que la pression osmotique des cellules est égale à celle de la solution de saccharose dans
laquelle les cellules baignent.
Ainsi, la 1ère chose à faire est de déterminer la concentration de saccharose pour laquelle il y a équilibre. Pour cela, projetons
à partir de la courbe de la figure 2. Ainsi, cette concentration M est environ de 0,35 mol/L.
Calculons ensuite la pression osmotique de cette solution de saccharose qui est égale à la pression osmotique de la cellule.
𝐶 PO = Pression osmotique (en atmosphère)
Po = 𝑅. 𝑖. 𝑇 Po = 𝑅. 𝑛. 𝑖. 𝑇 R = Constante des gaz parfaits (0,082)
𝑀
M = Masse molaire (g/mol)
Po = 0,082 x 0,35 x 1 x 300 = 8,61 Atm T = Température absolue en (° kelvin = 273 + Température en °C)
C = Concentration massique (g/L)
n = Concentration molaire (mol/L
EXERCICE 2
1) Voir graphe ci-contre
2) Le graphe montre que les morceaux de pommes de terre plongée dans une
solution de saccharose de concentration inférieur à 0,2 mol/L ont une
épaisseur qui augmente, alors que les morceaux plongés dans une solution
de concentration > à 0,2 mol/L diminuent en épaisseur.
3) Quand la concentration est < à 0,2 mol/L, le milieu extracellulaire est
hypotonique et les cellules tendent à absorber de l’eau par osmose, ce qui
augmente la longueur des pommes de terre.
Quand la concentration est > à 0,2 mol/L, le milieu extracellulaire est
hypertonique et les cellules tendent à perdre de l’eau par osmose, ce qui
réduit la longueur des pommes de terre.
4) Classification des solutions

Concentration en 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7


saccharose (en mol/L)
Type de solution Hypotonique Isotonique Hypertonique
EXERCICE 3
1) Avant l’ajout de la substance N, la pression osmotique interne de la cellule est égale à la pression osmotique externe, et
le flux net d’eau au travers la membrane est nul.
Après l’ajout de la substance N, on note une augmentation de la pression osmotique extérieure, alors que la pression
osmotique interne reste stable. Par ailleurs, on note une augmentation du flux sortant d’eau au travers de la membrane.
Après l’ajout de la substance P, la pression osmotique extérieure augmente brusquement, puis se stabilise. La pression
osmotique interne quant à elle croit lentement et progressivement. Concernant le flux d’eau, la substance P entraine tout
d’abords une augmentation de l’entrée d’eau, puis une sortie de l’eau jusqu’à T4.
2) Après l’ajout de la substance N, l’augmentation de la pression osmotique externe entraine une sortie d’eau de la cellule
par osmose.
3) Après l’ajout de la substance P, on observe tout d’abord une augmentation de la pression osmotique externe entrainant la
sortie d’eau par osmose de la cellule. Au même moment, l’entrée de la cellule P par dialyse dans le cytoplasme augmente
la pression osmotique de ce dernier, ce qui attire à nouveau l’eau par osmose dans le cytoplasme.
4) En T1, la cellule est en état de turgescence normale. En T2, la cellule est en état de plasmolyse. En T3, l’aspect de la
cellule est identique à celui de T1. En T4 enfin, la cellule est en état de turgescence extrême.

T1 et T3 T2 T4

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EXERCICE 4
1) Que ce soit le mannitol ou le glucose, le flux membranaire augmente avec la concentration de l’élément. Cependant, quel
que soit la concentration, le flux de glucose est toujours supérieur à celui du mannitol.
2) La propriété est la perméabilité différentielle de la membrane.
3) La perméabilité de la membrane à une substance dépend de sa masse : elle est plus élevée quand la substance à une petite
masse.
EXERCICE 5
1) Au niveau du cortex : la pression osmotique du liquide vacuolaire augmente lorsqu’on se dirige vers la partie interne du
cylindre central (elle passe de 0.7 x 105 Pa au niveau des poils absorbants à 3 x 105 Pa près de l’endoderme). Au niveau
du cylindre central : la pression osmotique du liquide vacuolaire diminue et passe de 1.7 x 10 5 Pa dans les cellules de
l’endoderme à 0.9 105 Pa dans le xylème.
2) Les cellules du parenchyme cortical ont une pression osmotique croissante lorsqu’on se dirige vers le centre de la racine.
Donc l’eau va passer, grâce à l’osmose, des poils absorbants (qui ont une faible pression osmotique) vers le centre du
parenchyme (où les cellules ont une pression osmotique plus élevée).
3) Puisque la pression osmotique diminue au niveau du cylindre central, on ne peut pas expliquer le passage de l’eau
grâce à l’osmose car cette dernière se fait du milieu hypotonique vers le milieu hypertonique.
4) Le mode de transport de l’eau du cortex vers le cylindre central se ferait par transport actif contre le gradient de
concentration, avec consommation d’énergie (ATP) produit grâce à la respiration.
B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
EXERCICE 1
1) a = cellule plasmolysée ; b = Cellule plasmilysée extrêmement ; c = cellules turgescentes
2) Le phénomène responsable de ces états est l’osmose. Il s’agit du déplacement de l’eau à travers une membrane semi
perméable des zones hypotoniques vers les zones hypertoniques. Ainsi, dans les clichés a et b, les cellules perdent de
l’eau, alors que pour le cliché c, elles en absorbent.
3) a) Annotations
1 Paroi squelettique 4 Cytoplasme
2 Noyau 5 Membrane cytoplasmique
3 Vacuole 6 Plasmodesme ou tractus cytoplasmique
b) Schéma I = cliché a ; Schéma II = cliché c ; Schéma III = cliché b.
𝑪 a) Po = 0,082 x (150/342) x 1 x 298 = 10,71 atm
4) Po = 𝑹. 𝑴 𝒊. 𝑻 b) Po = 0,082 x (25/58,5) x 2 x 298 = 20,88 atm
c) La solution de NaCl, car elle développe la plus grande pression osmotique.
5) Cliché a = expérience 2, Cliché b = expérience 3, Cliché c = expérience 1.
Plus la pression est élevée, plus il y a déshydratation de la cellule.
EXERCICE 2
1) les membranes cellulaires sont dites semiperméables parce qu’elles laissent passer l’eau et certaines substances dissoutes,
mais empêche le passage d’autres substances.
2) a) La dénivellation « h » s’explique par le fait que la solution sucrée étant hypertonique, elle attire l’eau du cristallisoir
par osmose.
b) Dans l’expérience 2, c’est l’inverse qui se produit. La solution de NaCl dans le cristallisoir étant hypertonique, elle
attire l’eau du vase par osmose.
3) Le phénomène illustré ici est l’osmose : il s’agit du passage de l’eau au travers une membrane semiperméable des zones
les moins concentrés (hypotoniques) vers les zones les plus concentrés (hypertoniques).
4) La pression osmotique est la force qui attire l'eau au travers d’une membrane semi-perméable qui sépare deux milieux
liquides. En effet, plus la pression osmotique d’une solution est forte plus celle-ci attire l’eau.
EXERCICE 3
1) Entre t1 et t2, On observe dans l’entonnoir, une montée du niveau de la solution de CuSO4 de n1 à n2, et dans le
cristallisoir, une baisse du niveau de h1 à h2.
2) Cette variation s’explique par le fait que la solution de CuSO4 dans l’entonnoir attire l’eau du cristallisoir par osmose à
travers la membrane.
3) Entre t2 et t3, le niveau de solution dans l’entonnoir descend et se stabilise à n3, alors que le niveau d’eau dans le
cristallisoir passe de h2 à h3 et se stabilise en changeant de couleur.
4) Cette variation s’explique par le fait que les molécules de CuSO4 vont également de l’entonnoir vers le cristallisoir :
C’est la dialyse. Elles attirent par la suite l’eau de l’entonnoir vers le cristallisoir, grâce à l’osmose.
5) La stabilisation du niveau de liquide dans le dispositif est liée à l’atteinte d’un équilibre, car les deux solutions sont
devenues isotoniques.

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6) Membrane plasmique = Membrane


Cytoplasme = Espace interne de l’entonnoir
Espace extracellulaire = Contenu du cristallisoir
EXERCICE 4
Milieu 2 Cellule plasmolysée Milieu 4 Turgescence
1) Milieu 3 Cellule normale (biconcave)
2) Dans le milieu 2, les cellules dans un milieu hypertonique perdent de l’eau et prennent un aspect crénélé.
3) Dans le milieu M1, toutes les cellules auront un aspect normal comme les cellules du milieu 3, car la concentration du
sang en NaCl est de 0,9 %, c’est-à-dire 9 g/L.
II - Évaluation des compétences
Situation problème 1
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Cohérence, Cher petit frère, à travers une membrane cellulaire, l’eau se déplace toujours par
pertinence et osmose des zones les moins concentrés vers les zones les plus concentrés. Ainsi,
maîtrise des l’eau de mer étant très salée, elle va attirer l’eau des cellules entraînant leur
connaissances déshydratation. Par contre, eau douce, les cellules constituent le compartiment le
plus concentré qui attire l’eau entraînant le « gonflement » de l’organisme.
Consigne 2 Organiser ses Au choix, l’élève pourra représenter soit le protocole de l’expérience de Dutrochet
connaissances et ou de l’expérience de Pfeiffer. (Se référer au cours pour voir la représentation).
faire une synthèse
sur
Consigne 3 Cohérence, Le schéma montre que la peau est formée d’une couche cornée de cellules mortes
pertinence, analyse très imperméables. Ces cellules n’obéissent plus aux lois de l’osmose. C’est ainsi
et interprétation. que grâce à elles, on peut se baigner dans l’eau de mer ou l’eau douce sans crainte.
Situation problème 2
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Cohérence, Cher Raphaël, le rein se comporte comme un filtre selectif, exactement comme
pertinence et une membrane cellulaire. Il laisse passer les substances comme l’urée qui le
maîtrise des traverse par dialyse, ainsi que l’eau qui le traverse par osmose. Tous ces
connaissances mouvements se font suivant le gradient de concentration de ces substances. En cas
d’insuffisance rénale, ces échanges n’ont plus lieu, d’où l’accumulation des
substances dans le sang.
Consigne 2 Organiser ses Du point de vue de la concentration, le liquide de dialyse doit être moins concentré
connaissances et par rapport au sang, afin de permettre le passage des solutés (déchets) du sang vers
faire une synthèse le dialyseur, suivant leur gradient de concentration.
sur Le dialyseur est donc considéré comme un rein artificiel, car il filtre également le
sang de manière sélective grâce a une membrane semiperméable en son sein.
Consigne 3 Cohérence, Au cours de la phase de réabsorption, les substances quittent le tubule du néphron
pertinence, analyse et retournent dans le sang en traversant les membranes cellulaires. Pour de
et interprétation. nombreuses substances, elles partent d’un milieu où leur concentration est faible
vers un lieu où leur concentration est élevée. Contrairement au mode de transport
précédent, ce mode de transport contre le gradient de concentration consomme de
grandes quantités d’énergie (ATP) au niveau des pompes membranaires : on parle
alors de transport actif.

Catégorie d’action 2 Sensibilisation sur la nécessité du renouvellement de l’ATP lors des


exercices musculaires

Quelques aspects du métabolisme énergétique chez l’Homme


A- Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponses D C B A D B D C D B
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) affirmations exactes : C,

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Affirmations fausses corrigées :


a) Le dioxygène intervient dans la production d’énergie pour les muscles (mais n’est pas une source énergétique).
b) Pendant le sport, une partie de l’énergie consommée par les muscles est convertie en mouvement ;( l’autre = chaleur).
c) L’organisme contient des réserves d’O2 très faibles dans le sang ;
d) Les réserves d’ATP et de phosphocréatine peuvent maintenir la contraction sur quelques secondes.
2) La mesure du VO2 max chez un athlète permet d’évaluer ses performances au cours d’un effort d’intensité maximale.
3) L’âge, le sexe et l’entrainement.
4) Au cours de la contraction musculaire, l’ATP et le calcium permettent la liaison (ponts) entre les filaments d’actines et
de myosines. Puis, grâce à l’hydrolyse de l’ATP, ces filaments glissent les uns contre les autres entraînant un
raccourcissement du sarcomère.
5) Exercices brefs et « explosifs = voie anaérobie alactique ; Exercices « continus de durée intermédiaire » =
Voie anaérobie lactique ; exercices continus de longue durée = voie aerobie.
Fibres de type I Fibres de type II
6) Couleur rouges blanches
Vitesse de contraction faible Elevée
Resistance à la fatigue Très resistantes Moins resistantes
Métabolisme préponderant aérobie anaérobie
Quantité de Phosphocréatine faible Elevée
Présence mitochondries Très abondant Très peu
Glycogène Moins riches Très riches
Vascularisation Importante Moins importante
Myoglobine Abondante Presque absente
Diamètre faible Élévé
7) Le pH d’un muscle en fonctionnement baisse sensiblement à cause de la production d’acide lactique liée à la fermentation
du glucose. Cette baisse du pH inhibe les enzymes et ralentit l’activité musculaire.
8) Dans les fibres à contraction rapide, le métabolisme prépondérant et la voie anaérobie, alors que dans les les fibres à
contraction lente, le métabolisme prépondérant à la voie aérobie.
9) Au cours d’un effort musculaire, on observe une accélération du rythme cardiaque et une augmentation de la
consommation en O2, ce dans le but d’approvisionner les muscles en activité en métabolique et en oxygène.
10) a) Un sarcomère contracté est racoursi, avec des bandes I claires reduites par raport au sarcomère relaché.
b) Les bandes A sombres gardent la même longueur que le sarcomère soit contracté ou relâché, ainsi que la longueur
des myofilaments (actines et myosines).
c) Au cours de la contraction musculaire, le calcium permet la fixation de l’actine sur les têtes de myosines pour la
formation des ponts en prélude du glissement (contraction proprement dite).

Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement


EXERCICE 1
1) L’acide lactique est le produit de la fermentation lactique du glucose dans le muscle ;
2) C6H12O6 2(CH3-CH(OH)-COOH)
3) Pour un muscle en activité normalement oxygéné, la voie métabolique prépondérante est aérobie et n’entraîne pas la
production d’acide lactique. Cependant, avec l’accroissement de l’intensité de l’activité, cette voie aérobie atteint son
efficacité maximale (VO2 max) et le muscle fait intervenir la voie anaérobie pour maintenir son activité, d’où la production
de l’acide lactique en fin d’exercice.
4) Dans le cas d’un exercice modéré, la voie aérobie assure la production de la totalité de l’énergie nécessaire pour le muscle,
et la production d’acide lactique est négligeable.
5) Il s’agit des réserves de phosphocréatine et d’ATP.
EXERCICE 2
1) Le dégagement de chaleur peut être dû à la synthèse de l’ATP ou à son hydrolyse (consommation de l’ATP).
2) Pendant la contraction musculaire, l’ATP fournit l’énergie nécessaire au glissement des filaments d’actine et de myosines.
3) Consommation des métabolites et accroissement de la quantité d’ATP.
4) En milieu aérobie, la régénération de l’ATP se fait par la respiration alors qu’en milieu anaérobie elle se fait par la
fermentation.
5) La chaleur initiale est libérée à la suite de l’hydrolyse de l’ATP qui fournit l’énergie pour la contraction.
La chaleur retardée provient de la régénération de l’ATP en fin d’exercice, d’où la consommation des métabolites.
6) L’énergie libérée lors de la dégradation des métabolites ne peut être directement utilisée par la cellule. Elle est convertie
en ATP stocké dans le muscle. L’hydrolyse de cet ATP libérera par la suite l’énergie pour le fonctionnement cellulaire.
EXERCICE 3
1) La consommation en O2 reste élevée, car à la fin de l’exercice, il faut restaurer les réserves musculaires de composés
phosphagènes (ATP et phosphocréatine) grâce à la respiration : on parle de remboursement de dettes de dioxygène.

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2) Elle correspond aux besoins énergétiques réels du muscle au cours de l’exercice : on parle de dette en O2.
3) L’équivalence entre l’aire de ces deux zones montre qu’à la fin de l’exercice, le remboursement de la dette en O2 se fait
sans diminution, ni augmentation.

EXERCICE 4
1) Les fibres musculaires de l’athlète sont très riches en mitochondries comparées à celles du sédentaire.
2) Le doc. 2 montre une baisse de la teneur en O2, une augmentation de la teneur en CO2 et en acide lactique dans le sang
veineux qui part du muscle. Ainsi, les voies métaboliques permettant la régénération de l’ATP dans le muscle sont : la
voie aérobie et la voie anaérobie lactique.
3) Le doc. 3 montre une production en acide lactique accrue chez le sédentaire au cours de l’effort, preuve que la voie
anaérobie est prépondérante.
4) Je l’individu entraîné, la voie métabolique prépondérante est la voie aérobie.
5) La structure des fibres musculaires de l’athlète montre qu’elles sont très riches en mitochondries, preuve d’une activité
respiratoire intense. C’est pourquoi la voie aérobie est prépondérante dans ses fibres.

B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être


EXERCICE 1
1) La voie anaérobie alactique qui permet la synthèse de l’ATP à partir de l’hydrolyse de la phosphocréatine.
La voie anaérobie lactique : qui permet la synthèse de l’ATP à partir de la fermentation lactique du glucose.
La voie aérobie qui permet la synthèse de l’ATP à partir des oxydations respiratoires.
2) Muscle 1 : après la contraction, le taux d’ATP et de phosphocréatine ne change pas, car ces composés sont régénérés.
Muscle 2 : après la contraction, le taux d’ATP reste stable alors qu’il y a diminution du taux de phosphocréatine.
Muscle 3 : après la contraction, le taux d’ATP s’annule, alors que le taux de phosphocréatine reste inchangé.
3) L’ATP et la phosphocréatine sont des réserves énergétiques du muscle ; l’ATP est directement utilisable par le muscle
alors que la phosphocréatine permet de régénérer l’ATP.
4) Pour le muscle 1, la contraction est prolongée car la régénération de l’ATP est permanente, le muscle n’ayant subi
aucun traitement.
Pour le muscle 2, le blocage de la glycolyse inhibe aussi bien la fermentation de la respiration ; la seule voie de
régénération de l’ATP restante elle a phosphocréatine dont le taux musculaire est assez faible : c’est pourquoi la
contraction ici est de moyenne durée.
Dans le muscle 3, toutes les voies de régénération de l’ATP sont bloquées ; ainsi, le muscle se contracte en utilisant ses
réserves d’ATP (qui sont très faibles), et après épuisement de ces réserves la contraction cesse.
5) Pour le muscle 1, toutes les trois voies de régénération de l’ATP sont actives : la voie anaérobie alactique, la voie
anaérobie lactique et la voie aérobie.
Pour le muscle 2, seule la voie anaérobie alactique est active ;
Pour le muscle 3, aucune des voies de régénération de l’ATP n’est active.

EXERCICE 2
1) Les fibres de type I sont de couleur rouge alors que les fibres de type II sont de couleur blanche.
2) Pour les fibres de type 1, la voie métabolique prépondérant est la voie aérobie, car ces fibres sont riches en myoglobine
et en mitochondries avec une irrigation sanguine importante, preuve de la nécessité d’un apport permanent en O2.
Pour les fibres de type 2, la voie métabolique prépondérante est la voie anaérobie, car ces fibres sont pauvres en
myoglobine et en mitochondries, avec une faible irrigation ; Leur contenu en glycogène est assez élevé, preuve d’un
besoin de grandes quantité de carburant pour produire l’énergie suffisante.
3) Les fibres de type I renferment essentiellement des métabolites intervenant dans la respiration et sont par conséquent à
contraction lente.
Les fibres de type II par contre renferment essentiellement les métabolites intervenant dans la fermentation, et sont par
conséquent à contraction rapide.
4) Le document 3 illustre le mécanisme de la Bande H Myosine
contraction musculaire. Au cours de ce Ligne Z Actine Ligne M Ligne Z
phénomène, l’actine se fixe sur les têtes de
myosines grâce à l’action du calcium et de l’ATP.
L’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP permet Fibre
au
ensuite le glissement de ces filaments les uns par repos
rapport aux autres ce qui entraîne le
raccourcissement du sarcomère.
Schéma : voir ci-contre. Fibre
contractée

Sarcomère

404
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

EXERCICE 3
1) les paramètres enregistrés sont : la vitesse, le pH musculaire, le taux sanguin en acide lactique, le taux d’ATP et de
phosphocréatine (PC) musculaire.
2) La courbe de la vitesse croît rapidement puis se stabilise à la valeur imposée par l’expérimentateur (15 km/h).
La courbe de la phosphocréatine chute rapidement jusqu’à atteindre une valeur minimale (passant de 22 à environ 5
mmol/kg), car ce composé et hydrolysé pour régénérer l’ATP.
La courbe du lactate (acide lactique) croît rapidement tout au long de l’expérience (passant de 1,5 à environ 8,5
mmol/L), car le muscle en activité fermente le glucose pour régénérer l’ATP.
La courbe du pH baisse progressivement passant de 7,5 à environ 7,25, car l’acide lactique produit par la fermentation
acidifie les muscles en activité.
Le taux d’ATP reste à peu près constant tout au long de l’activité, car bien que consommée par le muscle, cette molécule
est régénérée en permanence.
3) Les voies de régénération de l’ATP mis en évidence : la voie anaérobie alactique et la voie anaérobie lactique.
4) Si l’activité était modérée, la production d’ATP et la baisse du pH seraient moins prononcées, car le muscle utiliserait
surtout la voie aérobie pour régénérer l’ATP. De plus, la baisse du taux de phosphocréatine serait moins prononcée.
5) Le document 2 montre que la consommation en O2 augmente avec la puissance de l’effort imposée jusqu’à atteindre un
plateau (valeur maximale). Ceci s’explique par le fait qu’avec l’augmentation de la puissance de l’effort les besoins
énergétiques du muscle sont de plus en plus accrus, d’où l’augmentation de la consommation en O2. Le plateau est atteint
quand les capacités d’absorption et le transport du dioxygène par les hématies sont saturées.
6) Valeur du VO2 max = environ 80 mL/min/kg ; Valeur de la puissance maximale aérobie = 400 W

EXERCICE 4
1) Le test de détermination du VO2 max permet d’évaluer les performances physiques d’un individu au cours d’un effort.
2) Ce test est réalisé dans des centres spécialisés car, sa réalisation nécessite un matériel sophistiqué. De plus, le sujet peut
entrer en choc au cours de sa mesure, ce qui nécessite une intervention médicale rapide et efficace.
3) Un exercice sous-maximal est un exercice physique avec une intensité inférieure à la puissance maximale qu’un individu
peut atteindre.
La mesure du VO2 max par un exercice sous-maximal est une méthode indirecte car, elle permet d’évaluer le paramètre
(VO2 max) à travers une extrapolation.
4) a) Au cours d’un effort, la fréquence cardiaque est
proportionnelle à la consommation en O2, elle-même
proportionnelle à l’intensité de l’effort.
b) Il faudra prolonger les droites correspondant à chaque
sujet jusqu’à la valeur de 180 battements/min, puis, lire les
valeurs correspondant à la consommation en O2.
VO2 max sujet 1 = 2,5 L/min
VO2 max sujet 2 = 4,25 L/min
5) Sachant que la valeur du VO2 max est proportionnelle aux
performances physiques, La dame sportive professionnelle
est le sujet N° 2, car elle a le VO2 max le plus élevé.

II - Évaluation des compétences


Situation problème
Consignes Capaciter à Indicateurs de reussite
évaluer en
situation
Consigne 1 Cohérence, Cher Monsieur, en tant que sportif, vous devez savoir que la contraction musculaire
pertinence et nécessite un carburant qui est le glucose. Ce dernier peut provenir de la circulation
maîtrise des sanguine ou de l’hydrolyse du glycogène au sein du muscle.
connaissances Ce carburant peut être oxydé suivant des voies métaboliques pour produire l’énergie
nécessaire à la régénération de l’ATP :
la voie anaérobie lactique qui fait intervenir la fermentation lactique du glucose et qui
s’accompagne de la production d’un déchet toxique : l’acide lactique ;
la voie aérobie qui fait intervenir les oxydantions respiratoires dans la mitochondrie ;
les muscles disposent également un autre composé énergétique : la phosphocréatine qui
permet de régénérer l’ATP en début d’exercice (voie anaerobie alactique). Cependant
les réserves de phosphocréatine sont très faibles.
si ce carburant venait à manquer, l’activité musculaire serait entravée.

405
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Consigne 2 Organiser ses Cher Monsieur, comme vous pouvez l’observer sur le document 3, le surentraînement
connaissances entraîne une baisse des réserves en « carburant » dans le muscle, ce qui engendre une
et faire une fatigue précoce au cours de l’effort.
synthèse sur En effet, il est important après chaque entraînement de donner un certain temps au
muscle pour qu’il régénère ses réserves énergétiques de glycogène.
De plus, un entraînement excessif baisse les performances pulmonaires (voir doc. 2).
Consigne 3 Cohérence, Pour les marathons à venir, je vous conseille de commencer votre entraînement plus tôt
pertinence, et de maintenir un rythme modéré afin que le jour J, vos réserves de glycogène
analyse et musculaire soient maximales ainsi que votre capacité pulmonaire. Éviter le
interprétation. surentraînement et pratiquer un entraînement modéré et régulier. Enfin, vous pouvez
également consulter un médecin du sport dans un centre spécialisé pour évaluer votre
VO2 max et mettre sur pied des stratégies pour l’améliorer.

Catégorie d’action Sensibilisation sur la nécessité de deux phénomènes biologiques


3 complémentaires (méiose et fécondation) pour la pérennité des
caractéristiques de l’espèce

Mécanismes fondamentaux de la reproduction sexuée chez les mammifères


et chez les spermaphytes
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Réponses D A D C C C B D C B A B D C
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition : (confère lexique)
2) La spermatogénèse et continue, car elle débute à la puberté et se poursuit sans interruption jusqu’à la mort de l’individu
(cependant son ampleur baisse dans la vieillesse). L’ovogenèse par contre est marqué par des interruptions ; elle débute
pendant la vie embryonnaire, puis subi une première interruption chez le fœtus. Elle reprend ensuite à la puberté pour
s’arrêter à la ménopause : c’est donc un processus discontinu.
3) a) La métaphase
b) En A, la cellule est observée de profil et les chromosomes se présentent sous forme de plaque équatoriale ;
En B, la cellule est observée par l’un de ses pôles, et les chromosomes sont disposés en couronne.
4) a
a = Tube pollinique d = Oosphère g = Noyaux polaires J = Nucelle
b = Anthérozoïdes e= Synergides h = Antipodes
c = Noyau végétatif f= Téguments i= Cytoplasme du sac
4) b le gamète mâle est produit par le grain de pollen
c) au cours de la double fécondation chez les angiospermes, l’un des anthérozoïdes fusionne avec l’oosphère pour donner
un œuf diploïde à l’origine de la plantule, l’autre anthérozoïde fusionne avec les deux noyaux polaires pour donner un œuf
albumen triploïde qui formera un tissu nourricier.
5) (1 – g) ; (2 – d) ; (3 – f) ; (4 – a) ; (5 – b) ; (6 – c) ; (7 – e)
6) a) il s’agit de l’anaphase, car on observe une ascension polaire du matériel chromosomique.
b) il faut commencer par comprendre que la cellule mère de départ avait 2n = 4 chromosomes.
1 = anaphase 2e division méiotique ; 2 = anaphase de mitose ; 3 = anaphase 1ère division méiotique
c) 2, 3 et 1 Correspondant aux phases de multiplication, et de maturation.
7) Éléments de comparaison Gamète mâle Gamète
Taille du gamète faible élevée
Présence de réserves nutritives Réserves absentes Réserves abondantes
Mobilité mobile immobile
Durée de vie longue Éphémère
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
Ploïdie Nombre de chromosomes
1) Femelle Diploïde 32
Mâle haploïde 16
2) Phénotype des femelles : [AC] ou [BC] ; Phénotypes des mâles : [A] et [B]
EXERCICE 2
1) Les deux caryotypes possèdent chacun 23 chromosomes ; cependant, le caryotype document 1a présente un chromosome
Y à la 23e paire, alors que le caryotype du document 1b montre une chromosome X au niveau de cette même paire.

406
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

2) Ces cellules ont été observées en métaphase de 2e division de méiose, car elles sont déjà haploïdes, mais les chromosomes
possèdent encore chacun deux chromatides.
3) Il s’agit des spermatocytes II
4) Les proportions obtenues correspondent à (1 : 1), car au cours de la spermatogénèse, la production des spermatozoïdes
de types X et Y est équiprobable.
EXERCICE 3
1) Confère schéma ci-contre : Cellules folliculaires
2) Au cours de la fécondation chez les mammifères, de la Corona radiata
les granules corticaux libèrent leur contenu dans Espace péri ovocytaire
la zone pellucide après l’entrée d’un
spermatozoïde. Ils bloquent ainsi la polyspermie Cytoplasme
en empêchant la fixation de tout autre 1er globule polaire
spermatozoïde.
Noyau
3) a) on peut conclure que les spermatozoïdes
possèdent à la surface de leur tête des sites de Granule corticaux
reconnaissance de de fixation de la ZP3.
b) Au cours de la fécondation, les Zone pellucide
glycoprotéines ZP3 représenteraient le site de
fixation des spermatozoïdes sur la zone
pellucide.
c) on peut donc penser que chez les souris, les
granules corticaux libèrent leur contenu pour
masquer les molécules ZP3 de la zone pellucide, empêchant ainsi toute fixation de nouveaux spermatozoïdes
4) a) Expérience 1 : ici il y a fécondation, car les spermatozoïdes se fixent sur la zone pellucide, la digèrent et un parvient
dans le cytoplasme pour la fécondation.
Expérience 2 : les extraits de zone pellucide renferment des molécules ZP3 ; Quand les spermatozoïdes capacités sont
au préalable mis en présence de ces extraits, les molécules ZP3 se fixent sur leur tête et de telles spermatozoïdes ne sont plus
capables de se fixer sur un autre ovocyte, car leurs sites de reconnaissance sont déjà occupés. Ceci explique l’absence de
fécondation.
Expérience 3 : lorsque l’œuf est fécondé, les molécules ZP3 de la zone pellucide sont déjà masquées par le contenu
des granules corticaux. Ainsi si les spermatozoïdes sont mis en présence d’extraits issus de tels œufs fécondés, ils ne peuvent
se fixer sur des ZP3 qui sont déjà « occupées » ; ils restent alors libres. C’est pourquoi quand ils sont mis en présence d’un
ovocyte, il y a fécondation.
4) b) ces résultats sont en accord avec les hypothèses émises à la question 2, car ils montrent que pour qu’il y ait
fécondation, les spermatozoïdes doivent au préalable se fixer sur les molécules ZP3 de la zone pellucide.
EXERCICE 4
1) Une spermatide
2) Allongement du flagelle à partir du centriole distal, Réduction du cytoplasme par élimination, formation de l’acrosome.
3) La spermiogénèse.
4) L’acrosome se forme à partir des vésicules golgiennes et intervient dans la digestion de l’enveloppe ovocytaire au
moment de la fécondation, assurant ainsi la pénétration du spermatozoïde.
5) Tout comme la cellule (a), la cellule (f) à une garniture chromosomique de n = 23 chromosomes.
Mi D Me
B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
EXERCICE 1
1) L’élève devra respecter l’échelle telle que prescrit.
2) Les différents phénomènes présentés par cette courbe sont :
la mitose (Mi), la méiose (Me), la duplication (D). Les
différentes phases de la spermatogénèse ainsi mis en
évidence sont : la phase de multiplication (1), la phase de
croissance (2), la phase de maturation (3) et la phase de
différentiation (4).
3) Les gonosomes (X et Y) sont morphologiquement différents
Ainsi, il suffit de repérer sur la figure les chromosomes
morphologiquement différents.

Paire de gonosomes 1 2 3 4

407
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

T1 = 8 jrs T1 = 12 jrs T1 = 49,5 jrs T1 = 50,8 jrs T1 = 50,81 jrs


La cellule est La cellule est La cellule est La cellule est La cellule est
diploïde et les diploïde et les diploïde et les haploïde et les haploïde et les
chromosomes ont chromosomes ont chromosomes ont chromosomes ont chromosomes ont
chacun 2 chromatides chacun 1 chromatides chacun 2 chromatides chacun 2 chromatides chacun 1 chromatides

EXERCICE 2
1)
1= Cellule folliculaire 5= Pronucléus mâle 9= Noyau métaphasique 13 = Membrane ovocytaire
2= Spermatozoïde 6= Pronucléus femelle 10 = Noyau anaphasique 14 = Entrée du spermatozoïde
3= 1er globule polaire 7= Aster 11 = Espace péri-ovocytaire 15 = 1ère division de l’œuf
4= 2e globule polaire 8= Centriole proximal 12 = Zone pellucide 16 = Blastomères
2) Classification : F, A, B, E, D et C
3)
Éléments de comparaison Gamète mâle Gamète
Taille du gamète faible élevée
Présence de réserves nutritives Réserves absentes Réserves abondantes
Mobilité mobile immobile
Durée de vie longue Éphémère
4) De T0 à T1, la quantité d’ADN est stable (2Q/2), car l’ovocyte a achevé sa première division méiotique et est bloqué en
métaphase de 2e division en attente du spermatozoïde.
En T1, le taux d’ADN passe de 2Q/2 à 3Q/2 grâce à l’entrée du spermatozoïde qui apporte une quantité d’ADN de Q/2.
En T2, la quantité d’ADN chute de 3Q/2 à 2Q/2, car l’entrée du spermatozoïde entraîne la finalisation de la méiose et
l’expulsion du 2e globule polaire qui part avec une quantité d’ADN de Q/2.
Entre T3 et T4, la quantité d’ADN double de 2Q/2 à 4Q/2, car après la caryogamie, l’œuf formé prépare sa première
mitose en passant par une duplication de l’ADN.
EXERCICE 3
1) Combinaison pour l’œuf embryon = A6 ou B6 ; Pour l’œuf albumen = 45C
2) Du point de vue chromosomique, l’œuf embryon est diploïde alors que l’œuf albumen est triploïde.
Du point de vue du développement, l’œuf embryon donnera la plantule dans la graine alors que l’œuf albumen donnera
un tissu triploïde avec un rôle nourricier pour la plantule.
3) Il s’agit de l’œuf embryon qui est diploïde tout comme la plantule.
4) Phénomène de la double fécondation chez les angiospermes.
EXERCICE 4
1) Il faudra dans un premier temps mesurer à la règle graduée la barre de l’échelle graphique. Dans notre cas par exemple,
on obtient 1 cm qui correspond à 50 µm (cette valeur pourra varier en fonction de la résolution de l’image sur le papier).
Mesurer ensuite la longueur de l’élément A ; dans notre cas, l’élément A a 0,7 cm. Par une règle de proportionnalité, on
peut déduire la taille réelle de l’élément A :
1cm 50 µm
L = (0,7 x 50)/1 = 35 µm
0,7 cm L
2) A = Follicule primaire C = Follicule tertiaire E = Corps jaune
B= Follicule secondaire D= Follicule de De graaff
3) a) Non, on ne peut retrouver plusieurs structures E, car le corps jaune se forme à la suite d’une ponte ovulaire qui est
unique dans un ovaire humain.
b) On ne peut retrouver simultanément les deux structures, car E provient de la transformation de D après la ponte ovulaire.
4) Pour passer de la structure A à la structure D, il y a multiplication progressive des cellules folliculaires pour former une
masse appelée granulosa, en même temps que la formation d’une cavité appelée antrum.
5) 1 = Thèque externe 3 = Ovocyte 5= Thèque interne
2 = granulosa 4 = Antrum
6) L’ovulation
7) Dans le cas de l’espèce humaine, l’ovule n’a pas achevé son développement car elle est bloquée en métaphase de la
deuxième division de méiose. Elle ne terminera son développement que s’il y a pénétration d’un spermatozoïde.

408
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

EXERCICE 5
1) Garniture chromosomique de la cellule mère de départ : 2n = 8 chromosomes
2) la division du document 1 est une méiose car : on observe un appariement des chromosomes homologues (cliché C), lieu
de réalisation des crossing-over (cependant il n’y a pas appariement des chromosomes X et Y). De plus, dans le cliché
B, on constate que la cellule est déjà haploïde et ne contient plus de chromosomes X (n = 3A + X), chacun des
chromosomes ayant encore 2 chromatides.
3) Sur le cliché A : On peut penser qu’on est en métaphase de 1ère division méiotique, car tous les chromosomes sont
encore présents dans la même cellule (les chromosomes X et Y sont encore localisés dans la même cellule, preuve qu’il
n’y a pas encore une séparation). De plus les chromosomes sont disposés en couronne (plaque équatoriale en vue polaire).
Sur le cliché B : les chromatides sont visibles, et on voit qu’il y en a deux pas chromosomes. On peut donc penser qu’on
est en métaphase de 2e division méiotique car il n’y a plus qu’un seul type de chromosomes sexuels (chromosomes X).
Sur le cliché C : on constate ici que hormis les chromosomes X et Y, tous les autres chromosomes sont appariés pour
former des tétrades : il s’agirait donc de la prophase 1 de la méiose.
Sur le cliché D : ici les chromosomes ne possèdent plus qu’un seul chromatide, et ils sont répartis en deux lots
équivalents de chromatides dans les cellules : il s’agit donc de l’anaphase 2 de la méiose.
4) C, A, B et D
5) Entre T0 et T1, C’est la phase G1 (quantité d’ADN constante à 2Q) ; 4Q
C et A
De T1 à T2, on note une duplication de l’ADN ;
De T2 à T3, on a la phase G2 (quantité d’ADN constant à 4Q) ;
De T3 à T4, on a les deux divisions méiotiques qui réduisent la 2Q
quantité d’ADN par 4. B et D
6) Voir schéma ci-contre. Q
7) Dans les anthères (sacs et loges pollinique), dans l’ovule (plus
précisément au niveau du nucelle).
T0 T1 T2 T3 T4 Temps
EXERCICE 6
1) Quand on observe les résultats chez monsieur F, on constante que le nombre de spermatocyte II est très élevé alors que
le nombre des spermatides est assez faible, contrairement à Monsieur G qui est fertile. On peut donc admettre que
l’infertilité de Monsieur F est liée à l’inefficacité de la deuxième division méiotique qui permet le passage des
spermatocytes II aux spermatides.
2) Lorsqu’on passe de la population 1 (spermatocytes I) à la population 3 (spermatides), la quantité d’ADN est divisée par
quatre, ceci grâce aux deux divisions de la méiose. D2
3) a) Les proportions obtenues (1 : 1), sont liées aux fait que les cellules X et Y inefficace
sont équiprobables au cours de la méiose. D1
b) ces caryotypes correspondent aux cellules de la population 2 (spermatocytes normale
II), car ils sont haploïdes (preuve que la 1ère division de méiose a déjà eu lieu) et
les chromosomes ont encore 2 chromatides.
c) Confère schéma ci-contre.
d) oui, le schéma est en accord avec la raison de la stérilité évoquée en 1.
4) Ces caryotypes sont chacun formé de 23 chromosomes ayant un seul chromatide.
Il s’agirait donc des spermatides ou des spermatozoïdes.
5) Oui, ces données permettent de confirmer notre hypothèse car, le traitement a Spermatogénèse de
entraîné la finalisation de la méiose et la formation de spermatides. Monsieur F
II - Évaluation des compétences
Situation problème
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Cohérence, Cher Camarade, la fleur de manguier est une fleur bisexuée, c’est-à-dire possédant à
pertinence et la fois les organes mâle et femelle en son sein. Pour qu’une telle fleur puisse engendrer
maîtrise des un fruit, du pollen provenant de la même fleur ou d’une autre fleur doit se déposer sur
connaissances le stigmate du pistil. Ce pollen doit ensuite germer en émettant un tube pollinique qui
se dirigera jusqu’à l’ovule. Dans ce tube, le noyau végétatif du grain de pollen
s’engagera le premier, suivi du noyau reproducteur qui donnera 2 anthérozoïdes. L’un
de ces anthérozoïde va fusionner avec l’oosphère du sac embryonnaire pour engendrer
l’œuf embryon à l’origine de la plantule, l’autre va fusionner avec les deux noyaux du
sac pour donner un œuf triploïde à l’origine de l’albumen.
Consigne Organiser ses Deux hypothèses possibles pourraient expliquer la stérilité du manguier dont il est
2 connaissances et question :
faire une synthèse  soit la plante aurait subi une mutation qui affecte la forme des fleurs et entrave ainsi
sur la germination du grain de pollen et la fécondation,

409
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

 soit il y a un décalage dans le moment de la maturité des organes mâles et femelles,


ce qui ne permet pas l’autopollinisation. Ainsi, si aucun autre pied de manguier ne se
trouve dans l’environnement proche, il est possible que les fleurs ne puissent être
fécondées.
Consigne Cohérence, L’existence de solution pour résoudre ce problème dépend de l’origine de la stérilité
3 pertinence, analyse du manguier.
et interprétation. Si la cause est une mutation, à l’état des connaissances actuelles, aucune solution
n’existe.
Si par contre la cause est un décalage du moment de maturité les organes sexuels,
alors le problème peut être résolu à travers une pollinisation artificielle, ou en plantant
un autre manguier tout près du précédent.
Catégorie Sensibilisation sur le rôle de la méiose et de la fécondation dans le
d’action 4 maintien de la diversité génétique des individus au sein d’une espèce

Catégorie Éradication des préjugés autour de l’apparition des anomalies et/ou


d’action 5 des caractères nouveaux au sein des familles
Brassage génétique au cours de la reproduction sexuée et unicité génétique des
individus
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Réponses B B A D C D B D C B D B
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définitions : confère lexique
2) pour le faire, il suffit de réaliser un test-cross en croisant cet individu avec un individu double récessif.
Si la descendance est homogène, en conclure alors que l’individu de la F2 est de génotype homozygote ;
si par contre la descendance est hétérogène, en conclut que l’individu F2 est de génotype hétérozygote.
3) Le nombre de gamètes différents produits par l’hétérozygote est : n = 22 = 4 gamètes.
4) Pour s’assurer qu’une lignée est pure, il suffit de croiser les individus de cette lignée entre eux, sur plusieurs générations.
Si la descendance est toujours homogène et identique aux parents, alors la lignée est pure.
5) Selon la théorie chromosomique de l’hérédité, l’information génétique de chaque individu est portée par ses
chromosomes et transmise à sa descendance lors de la reproduction. Cette théorie a été émise par Sutton et Boveri
6) Dans le cas d’un linkage complet, les gènes sont tellement rapprochés sur le chromosome au point de ne pouvoir se
séparer. Pour un linkage incomplet, les gènes sont éloignés sur le chromosome et peuvent être séparés par le phénomène
de crossing-over.
7) Mutation par délétion : correspond à la perte d’un nucléotide dans une séquence d’ADN ;
Mutation par substitution : correspond au remplacement d’un nucléotide par un autre dans une séquence d’ADN.
Mutation par insertion : correspond à l’ajout d’un nucléotide dans une séquence d’ADN.
Mutation par inversion : correspond à la permutation de deux nucléotides dans une séquence d’ADN.
8) Parmi les mutations chromosomiques, on distingue celles qui affectent le nombre de chromosomes (monosomies,
trisomies, nullosomie) et celles qui affectent la structure des chromosomes (translocation, duplication, délétion)
9) Certaines mutations n’ont aucune conséquence sur la protéine, d’autres entraînent la synthèse d’une protéine différente
inactive, d’autres bloquent complètement la synthèse de la protéine
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
1) Pour s’assurer qu’une lignée est pure, il suffit de croiser les individus de cette lignée entre eux, sur plusieurs générations.
Si la descendance est toujours homogène et identique aux parents, alors la lignée est pure.
2) Il s’agit ici d’un monohybridisme ; les résultats de la F1 révèlent que l’allèle gris est dominant (G) alors que l’allèle blanc
est récessif (b).
3) Tous les deux parents de la F1 croisés entre eux sont des hétérozygotes gris (G)
Échiquier de croisement : Résultats statistiques
F1 Génotypes Phénotypes proportions
Phénotypes : [G] x [G]
F1 G
G G b 3/4
Génotypes : [Gris]
b b G
G
1 1
Gamètes : G b b 1/4
2 2 [Blanc]
b

410
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

4) Non, on n’a pas besoin de s’assurer de la pureté de la lignée de rats blancs car, les individus au phénotype récessif sont
forcements homozygotes (donc de race pure).
5) a) Phénotypes : Échiquier de croisement : Résultats statistiques
[F1] x [b]
F1 Génotypes Phénotypes proportions
Génotypes : G b [b] G [Gris] 1/2
b
b b
b 1/2
Gamètes : 1 G 1
b
G [Blanc]
2 2 b b

b) Échiquier de croisement : Résultats statistiques


Phénotypes : [F1] x [G]
F1 Génotypes Phénotypes proportions
Génotypes : G G [G] G
b G b [Gris] 100%
G
Gamètes : 1 G 1
b G
2 2 G
6) Pour déterminer s’il est ou pas de race pure, il suffit de réaliser un test cross en croisant ce rat errant gris avec un animal
au phénotype récessif : si la descendance est homogène alors il est de race pure. Dans le cas contraire, il ne l’est pas.

EXERCICE 2
 On constate que la descendance des canaris huppés est hétérogène, preuve que les parents huppés ne sont pas de race pure
(ils sont donc hétérozygotes).
 De plus, dans la descendance des canaris huppés, on observe l’apparition d’un nouveau caractère (canaris normal) qui
était masqué. Ainsi on peut conclure que l’allèle « canaris huppé » est dominant (H) alors que l’allèle « canaris sont
normale » est récessif (n).
 Dans un croisement entre deux individus hétérozygotes (F1 X F1 par exemple), les résultats statistiques attendus
dans la descendance sont ¾ de phénotypes dominants et ¼ de phénotypes récessifs. Or dans le cadre de ce
croisement, les résultats statistiques obtenus pour les deux croisements correspondent à ½ (canaris huppés), ¼
(canaris normaux) et ¼ des œufs sans éclosions. Tout laisse donc à croire que les œufs sans éclosions sont liés à la
présence d’un allèle létal qui entraîne la mort des embryons à l’état homozygote avant l’éclosion. Il s’agit de l’allèle
huppé, car les proportions statistiques illustrent l’absence de ¼ des individus appartenant au phénotype huppé.
Illustration chromosomique Échiquier de croisement : Résultats statistiques
[H] Génotypes Phénotypes proportions
Phénotypes : [H] x [H]
[H] H [huppé] ½ (= 2/4)
H H
Génotypes :
n n
X n
H Décès : pas 1/4
Gamètes : 1 1 d’éclosion
H n H
2 2 1/4
n [normaux]
EXERCICE 3 n
1) Dans le croisement n° 3, on constate que le croisement d’un taureau avec une vache, tous 2 sans cornes donnent un veau
avec cornes. Tout se passe comme si le caractère « avec cornes » était masqué par le caractère « sans cornes » des parents :
on peut donc conclure que l’allèle « sans cornes » est dominant (S) alors que l’allèle « avec cornes » est récessif (c).
2) Génotypes des géniteurs : les individus à cornes étant récessifs, ils sont tous homozygotes. Les deux géniteurs du
croisement n° 3 sont hétérozygotes. Vache c Vache c Vache S
3) Proportions attendues : Taureau S
1 2 3
c c c c
Échiquier de croisement : Résultats statistiques attendues
Phénotypes : [S] x [S] [S] Génotypes Phénotypes proportions
S S [S] S
Génotypes :
c c
S [Sans cornes] ¾
S
Gamètes : 1 ; 1
S c c
2 2 c ¼
[à corne]
c

EXERCICE 4
1) La présence des femelles aux yeux réniformes dans la descendance F1 peut s’expliquer par le fait que, les allèles « yeux
normaux » et « yeux bar » soient présente ensemble chez la femelle et qu’ils soient codominants. Nomenclature
adoptée : « yeux normaux » : (N) et « yeux bar » : (B).

411
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

2) La première loi de Mendel n’est pas justifiée car, bien que les parents soient des races pures, on obtient une descendance
hétérogène.
3) Les gènes qui déterminent le caractère étudié ici sont localisés sur le chromosome sexuel X car, dans la descendance on
observe un phénomène de criss cross (répartition liée au sexe).
4) Pour obtenir des femelles aux « yeux
bar », il suffira de réaliser un back Backcross (F1 x Ø [B]):
Croisement entre les parents Ø[B] XB Y
cross entre une femelle aux « yeux
réniformes » de la FI avec son parent Phénotypes : Ϙ [N] x Ø [B] Ϙ[F1]
aux « yeux bar ». (Ϙ = femelle ; Ø Génotypes : XNXN XBY XN XNXB XNY
= mâle).
5) On ne peut obtenir des drosophiles Gamètes : XN XB ; Y XB XBXB XBY
mâles aux yeux réniformes car, le
chromosome Y ne porte pas d’allèle. F1 : XNXB XNY Femelle recherchée aux « yeux bar »

EXERCICE 5
 Une lecture attentive de cet exercice permet de constater que les allèles Bleu (B) et ronde (R) sont dominants alors que
les allèles blanc (b) et ovale (r) sont récessifs.
 La distance séparant les deux gènes étant de 10 CM, cela signifie que le pourcentage de recombinaison entre ces deux
gènes et de 10 %. Ainsi, chaque gamète recombiné chez l’hybride est produit avec une probabilité de 5 %. Par déduction,
la proportion des phénotypes parentaux est de 90 % ce qui prouve que chaque gamète parental est produit avec une
probabilité de 45 %.
 Le deuxième croisement entre individus hybride de la F1 et plantes doubles récessives [b ; r] est un test cross. Ici l’hybride
produit quatre gamètes différents, dont deux à la suite d’une recombinaison par crossing-over. Chacun des gamètes issus
de ce crossing-over à une probabilité de 5%. Réalisons les croisements pour déterminer les proportions phénotypiques
de la descendance. En Échiquier de croisement :
Croisement entre les parents Croisement test [b ; r] Propor-
[FI] tions
Phénotypes : [B ; r] x [b ; R] Phénotypes : [F1] x [b ; r]
45%
45% [B ; r]
Génotypes : Génotypes :
45%
45% [b ; R]
Gamètes : Gamètes : 45%
5%
45% 5% [b ; r]
F1 : (100% [B ; R]) 5%
5%
5% 5% [B ; R]
Nombres attendus
Phénotypes Proportions Nombres
[B ; r] (Bleue et ovale) Types 45% 450 descendants
[b ; R] (blanche et Ronde) parentaux 45% 450 descendants
[b ; r] (blanche et ovale) Types 5% 50 descendants
[B ; R] (Bleue et Ronde) recombinés 5% 50 descendants

B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être


EXERCICE 2
Savoir-faire et/ou être Identifier les types de mutations et leurs conséquences
1) Pour déterminer la séquence polypeptidique il faut transcrire et traduire le gène.
Gène …ACA GGC CCT ACG AAA GGT… Transcription
ARNm …UGU CCG GGA UGC UUU CCA…
Chaine …Cys Pro Gly Cys Phe Pro… Traduction
polypeptidique
2) Pour parvenir à cette association, il faut d’abord transcrire et traduire les différents allèles de ce gène.
Forme 1 …ACA GGA CCT ACG AAA GGT… Forme 2 …ACA GGC ACT ACG AAA GGT…
…UGU CCU GGA UGC UUU CCA… …UGU CCG UGA UGC UUU CCA…
Polypep …Cys Pro Gly Cys Phe Pro… Polypep …Cys Pro

412
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Forme 3 …ACA GCC CTA CGA AAG GT… Forme 4 …ACC GGC CCT ACG AAA GGT…
…UGU CGG GAU GCU UUC CA… …UGG CCG GGA UGC UUU CCA…
Polypep …Cys Arg Asp Ala Phe … Polypep …Trp Pro Gly Cys Phe Pro…
Ainsi, les associations possibles sont : (Forme 1 = a) (Forme 2 = d) (Forme 3 = c) (Forme 4 = b).
3) a) les chromosomes sont classés suivants leur forme et leur taille.
b) L’individu est masculin car, à la 23e paire on observe un chromosome plus grand (X) et un autre plus petit (Y).
c) Sur le caryotype, on dénombre 45 chromosomes.
d) Cet individu a un phénotype normal malgré son nombre anormal de chromosomes car, il n’a perdu aucune partie de
son génome : il y a juste eu déplacement de certains gènes sur un autre chromosome au cours de la translocation.
4) Deux paires de chromosomes ont été affectées par cette translocation : la paire N° 14 (qui présente un chromosome plus
grand que l’autre) et la paire N° 21 (qui ne compte qu’un seul chromosome).
Pour les trois paires concernés, le nombre de gamètes sera : 23 = 8 gamètes différents.
5) Pour y parvenir, il faudra d’abord déterminer la proportion des gamètes avec un caryotype anormal chez cet individu.
Pour la paire N° 14, cette proportion est de ½. Pour la paire N° 21, elle est également de 1/2. Ainsi, pour
l’individu la proportion des gamètes anormaux sera ½ x ½ = ¼.
Puisque le caryotype est normal chez sa conjointe, la proportion des enfants anormaux sera ¼ x 1 = ¼.
EXERCICE 1
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats d’expérience sur le dihybridisme
Déterminer le pourcentage de recombinaison des gènes
établir la carte génétique des chromosomes à partir d’un exercice de croisement
1) Les deux croisements réalisés ici sont des tests cross, car on croise des hybrides avec des individus doubles récessives.
2) Aux termes du premier croisement, la proportion des phénotypes recombinés [gris ; tordues] et [noir ; normales] est
nettement inférieure à celle des phénotypes parentaux [gris normales] et [noir ; tordues]. Ceci s’explique par le fait que
les couples 1 et 2 liés sur le même chromosome ont été séparés au cours d’un crossing-over chez la femelle hybride.
3) Au terme du deuxième croisement, on constate que les phénotypes parentaux ont la même proportion que les phénotypes
recombinés. Ceci s’explique par le fait que les deux couples de gène 2 et 3 sont indépendants.
4) Si l’on admet que les couples 1 et 2 sont liés sur le même chromosome et que le couple 3 est indépendant du couple 2,
alors on peut en déduire que le couple 3 est également indépendant du couple 1.
b  c r
5) Le génotype pour ces trois couples d’allèle et dont le suivant :
b c r b+ c+
6) La carte factorielle sera représentée pour les couples de gène 1 et 2 ; il faut
commencer par déterminer le pourcentage de recombinaison qui correspond à 27 CM
la distance entre les loci des gènes 1 et 2.
% recombinaison = 13,5 + 13,5 = 27% Distance entre les loci est de b c
27 CM, d’où la carte factorielle. Carte factorielle du chromosome
7) Les couples 1 et 3 sont indépendants ; ainsi Échiquier de croisement
les proportions attendues au terme de ce P1
croisement seront : 9/16, 3/16, 3/16 et 1/16. P2
Réalisons l’échiquier de croisement :
Croisement entre les parents
Phénotypes : [b+ ; r+] x [b+ ; r+]

b r  b r 
Génotypes :
b r b r

Gamètes : Chaque parent hybride produit


4 gamètes équiprobables à la suite de la
disjonction indépendante des allèles en
anaphase 1 (voir échiquier ci-contre).

Génotypes Phénotypes Proportions Génotypes Phénotypes Proportions


         
b r b r b r b r b r b r
; ; ; [b+ ; r+] 9/16 , [b+ ; r] 3/16
b r  b r b r b r b r b r

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Génotypes Phénotypes Proportions Génotypes Phénotypes Proportions


 
b r b r b r [b ; r] 1/16
; [b ; r+] 3/16
b r b r b r

EXERCICE 3
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats d’expérience sur le monohybridisme
1) Le caractère et l’aspect (coloration) du plumage chez les poules.
2) Il s’agit d’un monohybridisme
3) Le phénotype dominant est le phénotype plumage barré (B), alors que plumage noir est récessif (n).
4) le gène est porté par des gonosomes car, dans le croisement n° 1, on observe un phénomène de criss cross : les femelles
de la descendance ressemblant à leur parent mâle et les mâles à leur parent femelle.
5) La difficulté dans cet exercice réside dans le fait que l’élève doit savoir que chez les oiseaux le mâle est homogamétique
(XX) et la femelle hétérogamétique (XY). (Ϙ = femelle et Ø = mâle)
Echiquier de croisement
Croisement 1
Ø[F1] ½ XB ½ Xn
Phénotypes : Ϙ [B] x Ø [n] Ϙ[F1]
Génotypes : XBY XnXn ½ Xn ¼ XBXn ¼ XnXn
Gamètes : XB ; Y Xn ½Y ¼ XBY ¼ XnY

F1 : XnY XBXn Proportions phénotypiques :


F1 X F1 : Les Ϙ sont [n] X Les Ø sont [B]  Une moitié des mâles (XBXn) ont un plumage Barré, alors que l’autre
moitié (XnXn) a un plumage noir.
Gamètes : ½ Xn ; ½ Y ½ XB ; ½ Xn  Une moitié des femelles (XBY) a un plumage Barré, alors que l’autre
moitié (XnY ) à un plumage noir
Echiquier de croisement
Croisement 2
Ø[F1] ½ XB ½ Xn
Phénotypes : Ϙ [n] x Ø [B] Ϙ[F1]
Génotypes : XnY XBXB ½ XB ¼ XBXB ¼ XBXn
Gamètes : Xn ; Y XB ½Y ¼ XBY ¼ XnY

F1 : XBY XBXn Proportions phénotypiques :


F1 X F1 : Les Ϙ sont [B] X Les Ø sont [B]  Les mâles XBXB et XBXn sont tous au plumage Barré
 Une moitié des femelles (XBY) a un plumage Barré, alors que
Gamètes : ½ XB ; ½ Y ½ XB ; ½ Xn l’autre moitié (XnY ) à un plumage noir.

6) Pour conclure, on peut affirmer que les proportions obtenues sont liées d’une part à la localisation chromosomique du
gène sur les gonosomes, d’autre part au déterminisme sexuel chez la poule qui est liée à la femelle.

EXERCICE 4
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats d’expérience sur le dihybridisme

1) Les caractères étudiés ici sont l’aspect de la soie et le l’aspect des yeaux : Il s’agit donc d’un dihybridisme.
2) Dans le premier croisement, les résultats obtenus en F1 nous permettent de dire que les caractères soies courtes (C) et
yeux lisses (L) sont dominants alors que les caractères soies bouclés (b) et yeux rugeux (r) sont récessifs.
Dans le cas du deuxième croisement, on observe un phénomène de criss cross dans la descendance, preuve que les gènes
en question sont portés par le chromosome sexuel X.
Croisement 1 Croisement 2
Phénotypes : Ϙ [C ; L] x Ø [b ; r] Phénotypes : Ϙ [b ; r] x Ø [C ; L]

Génotypes : Génotypes :

Gamètes : ½ ½ Gamètes : ½ ½

F1 : Ϙ [C ; L] Ø [C ; L] F1 : Ϙ [C ; L] Ø [b ; r]

414
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

3) Calcul des proportions phénotypiques : Le nombre total de descendant est (205 + 100 + 94 + 6 + 5 + 1) = 411
Femelle [C ; L] : (205/411) x 100 = 50% Mâle [C ; L] : (100/411) x 100 = 24,32%
Mâle [b ; r] : (94/411) x 100 = 22, 87% Mâle [C ; r] : (6/411) x 100 = 1,45%
Mâle [b ; L] : (5/411) x 100 = 1,21% Mâle [s ; L] : (1/411) x 100 = 0,24%
4) Dans la descendance, on constate que la proportion des phénotypes mâles de type parentaux est largement supérieure à
celle des phénotypes recombinés. Ceci peut s’expliquer par l’intervention d’un crossing-over chez la femelle ayant séparé
les gènes qui étaient liés sur le même chromosome.
C b Cb
Croisement F1 X F1
L r r L
Phénotypes : Ϙ [C ; L] X Ø [C ; L]
Déroulement du crossing-over
chez la femelle.
Génotypes : X LC X rb X LCY
La femelle produit 4 ECHIQUIER DE CROISEMENT
gamètes différents dont Ϙ
Gamètes :  Deux de type parentaux ; ½ X LC ½Y Ø
 Deux de type recombiné
par crossing-over (voir
schéma ci-contre)
b b
X LC X r X rC X L

X LsY
5) Le mâle sans soies et aux yeux lisses a pour génotype . L’apparition d’un tel mâle est liée à une mutation ayant
affecté le gène qui code pour l’aspect de la soie, ce qui a conduit à un nouvel allèle qui est « s ».

EXERCICE 5
Savoir-faire et/ou être Identifier les types de mutations et leurs conséquences
1) La mutation ayant conduit à l’allèle R2 et une substitution de la cytosine par la thymine au niveau du codon N° 33.
La mutation ayant conduit à l’allèle R3 est un ensemble de substitutions. Au niveau du codon N° 355, on a le
remplacement de (A) par (G), puis de (C) par (G) ; Au niveau du codon N° 356, (ACC) est remplacé par (TGA) ; Pour
le codon N° 357, (TGC) est remplacé par (CAC) ; Pour le codon N° 360, (CTC) est remplacé par (CCA).
2) Déterminons tout dabors la séquence des polypeptides ; pour cela, réalisons la transcription et la traduction.
29 33 355 356 357 360
R1 …AGA AAC GAG TTC CAG TGC CAA … GAT CCC GAC ACC TGC AGC CAG CTC …
ARNm …AGA AAC GAG UUC CAG UGC CAA … GAU CCC GAC ACC UGC AGC CAG CUC …
Polyp …Arg – Asn – Glu – Phe – Gln – Cys – Gln … Asp – Pro – Asp – Thr – Cys – Ser – Gln – Leu …

R2 …AGA AAC GAG TTC TAG TGC CAA … GAT CCC GAC ACC TGC AGC CAG CTC …
Polyp …Arg – Asn – Glu – Phe – Stop

R3 …AGA AAC GAG TTC CAG TGC CAA … GAT CCC GGG TGA CAC AGC CAG CCA …
Polyp …Arg – Asn – Glu – Phe – Gln – Cys – Gln … Asp – Pro – Gly – Stop
Dans les deux cas, les polypeptides R2 et R3 sont incomplets à cause d’une mutation qui crée un codon stop. Ainsi, au lieu
des 860 acides aminés que comporte la protéine normale R1, la protéine R2 ne possède plus que 32 acides aminés, alors que
la protéine R3 possède 355 acides aminés.
3) Les allèles morbides sont R2 et R3.
4) Les individus atteints par la forme moins grave de la maladie HFA possèdent un allèle normal et un allèle muté ; chez
ces individus, les deux allèles expriment simultanement. Ceux atteints par la forme grave de la maladie (HFB) possèdent
les deux allèles mutés morbides. Il y a alors codominance.
EXERCICE 6
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats d’expérience de polygénie
1) Le type d’interaction qui gouverne ce caractère est la polygénie (acepter aussi épistasis).
2) Génotype des différents parents : le parent noir produit le pigment gris (A) qui est ensuite transformé en noir (B). Il est
de race pure, c’est-à-dire double homozygote. Le parent blanc ne produit aucun pigment ; il est donc double recessif.
A B a b A B
Parents noirs : Parent Blanc : Descendants F1 :
A B a b a b

415
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Échiquier de croisement
Croisement 1
F1
Phénotypes : F1 X F1 F1

Génotypes :

Gamètes :
Chaque hybride de la F1
produira 4 gamètes à la suite
de la disjonction
indépendante des allèles.

Proportions phénotypiques
Génotypes Phénotypes Proportions
A B A B A B A B
; ; ;
A B A b a B a b NOIR 9/16
A b A b
;
A b a b GRIS 3/16
a B a B a b
; ;
a B a b a b BLANC 4/16

EXERCICE 7
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats d’expérience de polygénie
1) Déterminons les proportions phénotypiques Échiquier de croisement
Croisement 1 [noix]
[noix]
Phénotypes : [noix] X [noix]

Génotypes :

Gamètes :
Chaque hybride produit 4
gamètes à la suite de la
disjonction indépendante des
allèles.

Proportions phénotypiques
Génotypes Phénotypes Proportions
B R ; B R ; B R ; B R Crête noix 9/16
B R B r b R b r
B r ; B r Crête pois 3/16
B r b r
b R ;b R ; Crête rose 3/16
b R b r
b r Crête simple 1/16
b r
2) Le brassage ainsi mis en évidence est le brassage interchromosomique
3) les phénotypes obtenus dans la descendance correspondent à une proportion de 1 :1 :1 :1. Ainsi, on peut admettre que le
coq a crête noix a produit quatre gamètes équiprobables (1/4). Ce coq est donc un double hybride pour les deux gènes.
B R b r
Son génotype est donc : , alors que la poule a pour genotype
b r b r

416
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

EXERCICE 8
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats d’expérience de pléiotrope
1) Une mutation est une modification brusque, aléatoire et héréditaire de l’information génétique dans la molécule d’ADN.
Dans le 2e croisement, on note l’apparition de chatons pourvus de queue dans la descendance de deux chats sans queue,
comme si le caractère avec queue était masqué chez les parents sans queue. On peut donc conclure que le caractère
sans queue est dominant (Q) alors que le caractère avec queue avec récessif (q).
2) Dans le croisement n° 1, on obtient dans la descendance ½ [sans queue] et ½ [avec queue]. Ceci s’explique par le fait
que les individus aux phénotypes dominants (sans queue) sont hétérozygotes et produisent des types de gamètes.
Dans le 2e croisement, On obtient des proportions de 2/3 et 1/3. Les deux parents étant hétérozygotes, on s’attendait à
des proportions 3/4 sans queue et 1/4 avec queue (monohybridisme avec dominance). Pour expliquer cette différence, on
peut admettre l’existence d’un gène létal qui entraîne la mort de ¼ des individus aux phénotypes dominants. Ce gène
létal serait l’allèle Q sans queue.
Croisement 1 Croisement 2
Phénotypes : [Sans queue] x [sans queue]
Phénotypes : [Sans queue] x [à queue]
Q q Génotypes :
Génotypes :
q q

1 1 Gamètes : ; ;
Gamètes : Q; q q
2 2 Résultats statistiques
Échiquier de croisement :
P1 Phénotypes proportions
Q q P2 [Sans queue]
Descendance : ½ ½
q q Q 2/3
½ [Sans queue] ½ [à queue] q
[à queue]
q 1/3
q
3) On constate donc qu’en plus de contrôler la présence ou l’absence de la queue, le gène
Q intervient aussi dans la détermination de la viabilité des chats. Ce gène contrôle donc simultanément deux caractères :
on parle de pléiotropie
II - Évaluation des compétences
Situation problème
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Cohérence, Chers ami, comme je le constate tu ai intéressé par deux caractères sur le cochon
pertinence et d’Inde : la couleur du poil (noir ou blanc) et son aspect (lisse ou hirsutes). Les
maîtrise des croisements que tu réalises sont donc des dihybridismes. À partir des résultats des
connaissances expériences obtenues en laboratoire, tu dois comprendre que les caractères
dominants sont noir (N) et hirsutes (H), alors que les caractères recessifs sont blanc
(b) et lisse (l). De plus, les proportions de la F2 (9 : 3 : 3 : 1) montre que les deux
gènes en question sont indépendants et portés par des autosomes.
Consigne 2 Organiser ses La descendance de la 1ère cage étant hétérogène, on peut admettre que les parents
connaissances et n’étaient pas de race pure : ils étaient tous deux hybrides
faire une synthèse N H N H
sur Génotypes des parents : P1 : ; P2 :
n h n h
Pour la deuxième cage, la descendance est homogène ce qui nous amène à dire que
les deux parents étaient de race pure.
N H N H
Génotypes des parents : P1 : ; P2 :
N H N H
A partir de ces génotypes, l’élève devra par la suite réaliser des échiquiers de
croisement.
Consigne 3 Cohérence, Pour se rassurer que les cochons d’Inde noirs et hirsutes sont de race pure, on
pertinence, pourrait croiser entre eux des individus avec ce phénotype et étudier leur
analyse et descendance sur plusieurs générations. Si les descendants sont toujours semblables
interprétation. à leurs parents, alors ces derniers sont de race pure.

417
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Catégorie d’actions 6 Limitation de la fréquence de certaines maladies géniques et/ou


chromosomiques au sein des familles

Prévision en génétique humaine


I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Reponses c b d c b a d c d d d a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition des termes (voir lexique) :
2) a) Filiation ; b) myopathie de Duchene ; c) hémophilie.
3) Obstacles de la génétique humaine présente quelques à savoir :
 les mariages expérimentaux (test-cross, back-cross) sont impossibles pour des raisons de morale et d’éthique ;
 l’espèce humaine présente un temps de génération assez long (25 ans environ) et une faible fécondité ; ce qui ne
permet pas de suivre la transmission d'un caractère d'une génération à l’autre ;
 les familles sont très réduites et le passage d'une génération à l’autre n’est pas toujours automatique ;
 l’impossibilité d’appliquer les lois statistiques à cause des IVG (Interruptions Volontaires de Grossesse);
 la complexité de la garniture chromosomique (23 paires de chromosomes soit environ 75 000 gènes)…
4) En médecine, les techniques utilisées en génétique humaine permettent de :
 prévenir l’apparition de certaines maladies (médecine préventive) ;
 prévoir c'est-à-dire identifier les sujets à risque (médecine prédictive).
5) Le diagnostic prénatal repose sur des examens faits :
- sur une cellule de l’embryon si la fécondation est réalisée in vitro : dans ce cas, on a affaire à un DPI ou Diagnostic
Préimplantatoire ;
- sur des tissus embryonnaires prélevées le plus tôt possible :
o prélèvement de liquide amniotique (amniocentèse) ou du sang fœtal dans le cordon ombilical (cordocentèse)
à partir de la dix-septième semaine de grossesse ;
o prélèvement des villosités choriales (choriocentèse) dès la huitième semaine de grossesse.
Les recherches effectuées sur ces prélèvements sont très variées :
- examens des caryotypes des cellules fœtales en vue de dépister les anomalies chromosomiques ;
- examens biochimiques et sondages de la molécule d’ADN en vue de dépister les anomalies géniques.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1 a) L’individu III1 est albinos alors qu’aucun de ses deux parents ne l’ait. Il a reçu l’allèle responsable de l’albinisme de
chacun de ses parents. Cet allèle est donc récessif et on le note « a » ; l’allèle ne codant pas pour l’albinisme est normal, on
le note « N ».
b) Le gène n’est pas situé sur la partie spécifique au chromosome Y car les pères (I1 et II4) ne sont pas albinos.
Si le gène était situé sur la partie spécifique de X, l’individu I1, non albinos, serait XNY et sa femme, albinos, serait XaXa.
Leur fille II2 devrait alors être non albinos, de génotype X NXa ayant reçu Xa de sa mère I2 et XN de son père : ce n'est pas le
cas, II2 est albinos ; cette hypothèse est à rejeter.
La transmission du gène de la pigmentation des cellules épidermiques est autosomique.
c) Les individus II4 et II5 sont de phénotype [N] et de génotype N//a. Leurs enfants ont respectivement pour génotype : III1 :
a//a, III2 et III3 : N//a ou N//N
2- a) L’analyse de ce deuxième arbre généalogique ne confirme absolument pas les résultats précédents puisque deux
individus albinos II3 et II4, donc de génotype a//a, ont deux de leurs trois enfants non albinos.
b) Ceci ne peut s’expliquer que si on admet que l’albinisme est un
cas de polygynie (caractère gouverné par plusieurs gènes).
3 a) La réaction chimique qui conduit du précurseur P à la
mélanine est la suivante :
L‘individu II3 possède l'enzyme E2 puisque la racine de ces cheveux est capable de transformer la tyrosine en mélanine.
Mais comme il est albinos. Il lui manque E1.
L’individu II4 ne possède pas l’enzyme E2 puisque Ia racine de ses cheveux n’est pas capable de transformer la tyrosine en
mélanine. Étant donné que cette racine est naturellement riche en tyrosine, on admet qu’il possède l'enzyme E1.
b) Les deux individus albinos du couple II3 et II4 ont deux enfants non albinos. Les deux enfants non albinos Ill2 et III3 ont
donc reçu un allèle E1 et un allèle E2. L'individu II3 a transmis l’allèle E2 et l'individu II4 a transmis l’allèle E1.
Le génotype des enfants III2 et III3 ont donc pour génotype El//el et E2//e2 écriture obligatoire car les deux gènes ne sont
pas liés.

418
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

L’un des parents a donné les allèles E1 et e2 et l’autre parent a donné les allèles e1et E2.
Les parents II3 et ll4 peuvent donc être :
• homozygotes pour les deux gènes c’est-à-dire respectivement : E1//E1 e2//e2 et e1//e1 E2//E2 ;
• hétérozygotes c’est-à-dire respectivement E1//e1 e2//e2 et e1//e1 E2//E2.
Exercice 2
1. On peut admettre que les deux formes d'hémoglobine sont codées par deux allèles (A et B par exemple) d'un même gène
A et que ces allèles sont codominants, car ils s'expriment tous les deux chez l’individu hétérozygote.
2. génotype des individus atteints de la forme mineure : A//B,
génotype des individus atteints de la forme majeure ; B//B.
3. Les individus ll.3 et II.11 sont hétérozygotes. Ils auraient pu avoir des enfants normaux, la probabilité étant de 1/4.
4. La probabilité est de :
5.
6. Si l’homme (ou la femme) a un frère (ou une sœur) atteint de la maladie de Cooley cela signifie que les parents étaient
hétérozygotes ; il (ou elle) étant normal(e) et atteint(e) d'une forme discrète, a 2 risques sur
3 d'être également hétérozygote. Le risque pour l’enfant à naître devient donc :
7. Les risques (0.09/4 et 1/20) sont considérables d’autant plus que Ia maladie affectant l‘enfant homozygote est
mortelle. (Test pourquoi on réalise dans ces régions un dépistage systématique des individus hétérozygotes.
Exercice 3
1) Le gène M se localise sur un autosome car :
- si il était localisé sur le chromosome X, toute fille née d’un homme malade serait malade ; ce qui n’est pas le cas par
exemple de la fille II4.
- si il était localisé sur le chromosome Y, tous les garçons d’un homme malade allaient être malades et il n’y aurait pas
de fille malade.
2) a) Entre les allèles A et B il y a une codominance car chez la fille IV4, les allèles A et B se sont exprimés. Les allèles A
et B dominent l’allèle O qui est donc récessif car dans la descendance du couple IV4-IV5 aucun des dix enfants n’est du
groupe O bien qu’ayant reçu cet allèle O de leur père.
b) La comparaison de la transmission des groupes sanguins et de l’ostéo-arthroonychodysplasie dans cette famille montre :
- les individus sains sont du groupe B ;
- les malades sont du groupe A.
c) Les allèles M et n sont localisés sur la même paire de chromosome que les allèles responsables du groupe sanguin.
Ce qui justifie cette hypothèse est le fait que la maladie soit répartie selon le groupe sanguin, c’est à dire que les sains sont
du groupe B et les malades du groupe A. Donc l’allèle M est sur le même chromosome que l’allèle A et l’allèle n sur le
même chromosome que l’allèle B ou l’allèle O.
d) Les génotypes sont :
- pour IV4 Mn AB, en effet il est de phénotype AB et M ; et a donné à certains de ses descendants l’allèle n ;
- pour IV5 nn oo, de phénotype sain et de groupe O, est double récessif ;
- les individus sains V 1, 3, 6, 9 sont du groupe B et ont reçu l’allèle O de leur père, donc ils ont pour génotype : nnBO ;
- pour V 2, 4, 8, 10 : Mn AO car tout enfant malade est de phénotype M et de groupe A, ayant reçu de leur père les allèles
n et O ; ils sont hétérozygotes.
2) La fille V7 est du groupe B et est malade. M et A étant portés par le même chromosome différent de celui qui porte l’allèle
B, cela a dû être possible suite à un crossing-over lors de la formation des gamètes chez la mère IV4. Ainsi la mère a produit
un gamète portant les allèles M et B qu’il a transmis à sa fille V7.
Exercice 4
1. Monsieur Dubois (III-4) est malade mais ses parents sont sains. Si l’allèle responsable de la surdimutité était dominant, il
aurait au moins eu un de ses parents malades. Comme ce n’est pas le cas, c’est donc que l’allèle est récessif et que ses parents
sont tous deux des porteurs sains N/s en posant N pour l’allèle normal et s pour l’allèle responsable de la surdi-mutité. Par
conséquent, Monsieur Dubois est de génotype s/s.
2. Le père de Madame Dubois (II-7) est malade. Il est donc porteur du gène du daltonisme. Si l’allèle était dominant, sa fille
(III-9) serait également atteinte puisque nous savons que la maladie est liée à l’X et qu’elle a obligatoirement hérité du
chromosome X de son père. Comme elle ne l’est pas, c’est donc que l’allèle responsable est récessif. Nous pouvons donc en
déduire que son génotype est XN/Xd en posant N pour l’allèle normal et d pour l’allèle responsable du daltonisme.
3. Nous savons que le patrimoine héréditaire de chacun des conjoints
est absolument exempt de l’anomalie de l’autre famille. Cela implique
donc que :
- Monsieur Dubois est s/s et XN/Y ;
- Madame Dubois est N/N et XN/Xd.
Chacun des deux pourra donc faire deux types de gamètes ce qui
aboutira à quatre génotypes possibles pour les enfants comme le
montre l’échiquier de croisement suivant.

419
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Il est donc :
- possible que l’enfant à naître soit daltonien (si c’est un garçon) ;
- impossible qu’il soit sourd-muet (s est récessif) ;
- impossible qu’il soit les deux (puisqu’il ne peut pas être sourd-muet) ;
- possible qu’il ne présente aucune anomalie (trois cas sur quatre).
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Construire un arbre généalogique

Pedigree

Exercice 2
Exploiter des pédigrées ou des textes scientifiques correspondant à un cas autosomal ou
Savoir-faire et/ou savoir-être gonosomal , récessif ,dominant ou codominant
1. L’allèle responsable de la maladie est récessif. Si l’allèle était dominant, au moins un des deux parents (n°1-2) de la fille
n°4 aurait également cet allèle. Par conséquent, il serait également malade. Or, ni 1, ni 2, n’est malade. Seule un mode
de transmission récessif est donc possible. Justification également possible avec (9,10,16) ou (11,12,18,19,20).
2. Le gène est situé sur un autosome. Si ce gène était situé sur le chromosome X. Alors la fille n°4 aurait le génotype
XmXm (on sait l’allèle récessif). L’un de ces chromosomes venant nécessairement de son père (n°2). Celui-ci aurait
donc le génotype XmY, donc le phénotype malade. Or, il ne l’est pas. De même, les garçons de cette femme n°4, aurait
reçu un des Xm de leur mère, et un Y de leur père (n°3). Ils auraient alors tous le génotype XmY, donc un phénotype
malade. Or le n° 11 ne l’est pas. Par conséquent, le gène causant la maladie n’est pas situé sur le chromosome X.
3. Ils sont cousins (germains).Je leur aurais conseillé de faire un test génétique (en tout cas pour n°12), afin de connaitre
s’il existe un risque qu’ils aient un enfant atteint de la maladie.
4. Les parents d’enfants malades sont hétérozygotes : 1, 2, 9, 10, 11, 12. Les enfants sains d’un parent malade sont
hétérozygotes : 8, 9, 11. Pour que 12 soit porteur il faut que 5 ou (/et) 6 le soit également. Mais on ignore lequel l’est.
Exercice 3
Identifier une hérédité autosomale ou gonosomale à partir d’un arbre généalogique.
Savoir-faire et/ou savoir-être Calculer un risque génétique à partir des pédigrées ou des textes scientifiques.
1) L’allèle responsable de la maladie est récessif. S’il était dominant, au moins un des parents (3,4) d’enfants malades (7,8)
serait malade.
2) Non, il est situé sur un autosome. S’il était situé sur le chromosome X, le père 4 de la fille 8, serait obligatoirement malade.
3) Oui, mais à l’unique condition que le père (n°10) soit également hétérozygote.
4) a) La probabilité qu’un couple d’hétérozygote ait un enfant malade est de 25% (1/4). La probabilité que n°10 soit
hétérozygote est donc de 1/30. Par conséquent, il y a statistiquement (1/30) x (1/4) = (1/120) que l’enfant attendu soit malade ;
b) Les parents sains d’enfants malades : 3, 4. Les enfants sains de parents malades : 11, 12.
Exercice 4
Identifier une hérédité autosomale ou gonosomale à partir d’un arbre généalogique.
Savoir-faire et/ou savoir-être Calculer un risque génétique à partir des pédigrées ou des textes scientifiques.
1. Le gène est représenté par deux allèles chez les filles et un seul chez les garçons : il est porté par X.
2. Sachant que le gène responsable de la maladie est porté par X, s’il était récessif la femme I2 serait de génotype Xm// Xm
et ne pourrait donner que des garçons atteints, ce qui n’est pas le cas : donc le gène est dominant : M domine n.
3. Les génotypes : I1 : Xn//Y ; I2 : XM//Xn ; II4 : XM//Y ; II5 : Xn//Xn ; III2 : XM//Xn.
4. Parents : XM//Y x Xn//Xn
Gamètes : XM ; Y x Xn
Gamètes mâles XM Y
Gamètes mâles
Xn XM//Xn Xn//Y
Ils ont une probabilité de 1/2 de donner un enfant malade et qui doit être une fille.
5. Non, car il y a un garçon malade.
6. Hypothèses : - l’enfant a un caryotype anormal. - il y a eu une mutation.
7. 2n= 47 (44 autosomes + XXY) : il est atteint du syndrome de Klinefelter.
8. Au cours de l’anaphase I chez le père, la disjonction des chromosomes sexuels ne s’est pas faite. Ainsi, le gamète paternel
a apporté XMY alors que celui de la mère a apporté Xn : l’enfant sera : XnXMY.
9. cette anomalie est due à une méiose anormale.

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II - Évaluation des Compétences


Compétence ciblée Utiliser un arbre généalogique pour expliquer les mécanismes de transmission de certains
caractères chez l’Homme.
Consigne 1
- Les parents ont des enfants sourds-muets. Ils ont transmis l’allèle responsable de la surdité à ces enfants mais sont eux-
mêmes saints. Cet allèle est donc masqué chez les parents par l’allèle normal ; il est récessif.
- Le gène ne peut être porté par le chromosome Y car l’individu serait atteint et aucune fille ne devrait l’être. Il n’est pas
non plus porté par le chromosome X car la fille aurait comme génotype et son père qui lui aura donné serait de génotype
et donc sourd-muet ; or il est normal. Le gène est donc porté par un autosome.
Consigne 2
Le daltonisme étant lié au sexe, l’allèle responsable est porté
par un chromosome sexuel : le chromosome X. L’allèle d à
l’origine du daltonisme est récessif car le couple I’1-I’2 sain a
un fils atteint. Tout garçon daltonien a comme génotype Xdy.
Le génotype d’un enfant sourd-muet est : mm ; celui de
l’enfant présentant les deux (sourdmuet et daltonien) est mm
Xdy.
M. et Mme A sont hétérozygotes pour l’allèle de la surdité : ils
sont de génotype Sm.
M. A n’étant pas daltonien, son génotype est Xsy. Mme A est
saine mais a donné X d à son fils ;
elle est donc hétérozygote et de génotype XsXd.
En considérant les deux gènes, M. et Mme A ont
respectivement les génotypes suivants :
SmX sY et SmX sX d
L’échiquier de croisement permet de connaître la probabilité
pour ce couple d’avoir un enfant
sourd-muet et daltonien.

Consigne 3 :
Exemple de slogan
« Pratiquons les examens prénuptiaux pour éviter les souffrances futures de nos progéniture ».
Sensibilisation sur les causes de certaines maladies liées aux
Catégorie d’actions 7
mouvements reflexes
Activités reflexes
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Réponses c b a b a c c d a b a a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définitions (voir lexique)
2- Idées importantes sur les réflexes
a) L’influx nerveux centripète chemine le long du neurone sensitif dont le corps cellulaire est situé dans la racine
dorsale du nerf rechidien.
b) le reflexe myotatique est une contraction musculaire à la suite d’un étirement du tendon rattaché à ce muscle.
c) Dans la substance grise de la moelle épinière, on trouve des interneurones et le corps cellulaire des motoneurones
relié à l’effecteur.
3- Réaction reflexe : elles sont automatiques, inéluctables et involontaires.
4- a : L’encéphale, b : La moelle épinière, c : rachidien, d : l'axe cérébro-spinale, e : 12, f : crâniens, g : 31, h : rachidiens.
5- Caractéristiques morphologiques qui distinguent les axones des dendrites.
Les dendrites :
- sont des prolongements courts et très ramifiés du corps cellulaire, ils sont généralement très nombreux ;
- sont toujours dépourvus de myéline ;
- ne sont jamais entourées par la gaine des cellules de Schwann ;

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- présente de ribosomes et corps de Nissl.


L'axone :
- est un prolongement long et unique du corps cellulaire, il est souvent de longueur considérable ;
- est parfois pourvus de myéline ;
- est parfois entouré par la gaine des cellules de Schwann ;
- n’a pas de ribosomes et corps de Nissl.
6- La moelle épinière fait partie du système nerveux central dans lequel l’axone du neurone est entouré d’une gaine de
myéline de nature lipidique
- Les nefs rachidiens font partie du système nerveux périphérique dans lequel l’axone du neurone est entouré d’une gaine de
myéline de nature lipidique et d’une gaine de Schwann constituée de plusieurs cellules nucléées.
7- Expliquons comment les circuits nerveux mis en jeu permettent une action coordonnée des muscles antagonistes.
Introduction
Le réflexe achilléen décrit correspond à la contraction d’un muscle extenseur, le triceps sural, en réponse à son propre
étirement tandis que le muscle antagoniste (fléchisseur) est relâché. C’est un réflexe myotatique. L’activité des muscles
impliqués dans le réflexe myotatique est commandée par des circuits nerveux formant un arc réflexe. Nous examinerons
comment les différentes structures nerveuses impliquées permettent de rendre compte de ce type de réflexe. Pour cela, nous
verrons d’abord quels sont les circuits nerveux impliqués avant de nous intéresser plus précisément aux mécanismes
d’intégration rendant possible la coordination des muscles antagonistes.
I- Le trajet des messages nerveux
Tout réflexe met en jeu cinq éléments : un récepteur, un conducteur sensitif, un centre intégrateur, un conducteur moteur et
des effecteurs.
1) Récepteurs
Dans le réflexe achilléen, le muscle extenseur répond à son propre étirement car les récepteurs à l’origine du réflexe, les
fuseaux neuromusculaires, sont situés dans le muscle lui-même. Lorsque le muscle est artificiellement étiré par le choc sur
son tendon, ces récepteurs donnent naissance à des messages nerveux conduits vers la moelle épinière.
2) Conduction du message vers la moelle épinière
Les fuseaux neuromusculaires se prolongent par les dendrites de neurones sensoriels. Les corps cellulaires de ces neurones
sont situés dans un ganglion rachidien de la racine dorsale de la moelle épinière. Les axones de ces neurones se terminent
dans la moelle épinière.
3) Traitement des informations par la moelle épinière
Dans la moelle épinière, les messages sensoriels afférents vont déterminer deux types de réponses selon qu’ils atteignent les
neurones moteurs de l’extenseur, à l’origine du message, ou ceux du muscle fléchisseur antagoniste : dans le premier cas,
ils provoquent la contraction et donc la réponse réflexe, dans le second le relâchement, empêchant ainsi le muscle antagoniste
de s’opposer au mouvement. Les mécanismes expliquant cette coordination seront expliqués au niveau synaptique dans la
deuxième partie.
4) Conduction des messages efférents
Les fibres constituant le nerf moteur de l’extenseur sont constituées par les axones des neurones moteurs de ce muscle. Ces
axones conduisent des messages moteurs vers le muscle dont ils déclenchent la contraction. En revanche, les axones des
neurones moteurs du fléchisseur antagoniste sont mis au repos et le muscle reste donc relâché.
5) Réaction des effecteurs
La contraction de l’extenseur provoque un raccourcissement du muscle ce qui corrige la perturbation à l’origine de la mise
en jeu du système : le muscle reprend sa longueur initiale.
Il s’y ajoute un mécanisme de coordination puisque le muscle antagoniste en étant mis au repos permet au mouvement de
l’extenseur d’avoir lieu.
C’est au niveau du centre nerveux, la moelle épinière, que se réalise l’intégration des messages rendant possible la réalisation
du réflexe, plus précisément au niveau des synapses entre les divers neurones impliqués.
II- Mécanismes à l’origine de la coordination des muscles antagonistes.
1) Les neurones impliqués
Dans la moelle épinière, les axones des neurones sensoriels établissent des synapses dans la substance grise, d’une part, avec
les neurones moteurs commandant le muscle extenseur et, d’autre part, par une branche collatérale, avec des interneurones
(synapses neuroneuroniques). Les axones de ces derniers forment des synapses avec les neurones moteurs commandant le
muscle fléchisseur antagoniste. Enfin, les axones des neurones moteurs forment des synapses neuro-musculaires,
excitatrices, avec les muscles qu’ils innervent.
2) Les mécanismes synaptiques
La synapse entre le neurone sensoriel et neurone moteur est excitatrice : le neurone moteur répond à la libération du
neurotransmetteur par une augmentation de son activité. La synapse entre le neurone sensoriel et l’interneurone est également
excitatrice mais la mise en activité de l’interneurone a un effet opposé sur le fléchisseur. En effet, la synapse entre la
terminaison axonale de l’interneurone et le motoneurone du fléchisseur est inhibitrice provoquant une diminution d’activité
du motoneurone. Il en résulte un relâchement du fléchisseur. Ainsi, c’est le fonctionnement des synapses médullaires entre
axones des neurones sensoriels et neurones moteurs de l’extenseur, d’une part, et axones des interneurones et neurones
moteurs du fléchisseur, d’autre part, qui explique le comportement des muscles antagonistes.

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Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement


Exercice 1
a) Un neurone est une cellule du système nerveux spécialisée dans la communication et le traitement d'informations.
b) Les types de neurone et les compartiments où on les trouve dans l'organisme.
A : neurone multipolaire corne antérieure de la moelle épinière ;
B : neurone de Pyramidal situé dans le cortex cérébral ou cérébelleux.
C : neurone bipolaire situé dans la rétine ;
D : neurone unipolaire ou en T situé dans le ganglion spinal.
c) Neurone multipolaire
d) 2= cytoplasme ; 3= noyau ; 6= neurofibrille ; 7= dendrite ; 9(7et8) =
prolongement cytoplasmiques ; 10= corps cellulaire ; 11= gaine de myéline ;
12= noyau de la gaine de Schwann ; 13= gaine de Schwann ; 14=
étranglement de Ranvier ; 16= arborisation terminales ; 17= cône axonique.
f) Dessin détaillé et annoté d'un nerf en coupe transversale.

Dessin d'un nerf en coupe transversale


Exercice 2
1- Partie A : corps cellulaire observable dans la substance grise des centres nerveux
Partie B : axone observable dans la substance blanche
Partie C : arborisation terminale observable dans une synapse
2- Titre du document 1 : un neurone (multipolaire)
Légende : 1/ dendrite ; 2/ noyau ; 3/ nœud de Ranvier ; 4/ bouton terminal ; 5/ gaine de myéline ; 6/ axone.
3- Les corps cellulaires de la substance grise et les fibres nerveuses de la substance blanche et des nerfs sont des structures
nerveuses. Le rapport structural entre elle a été mis en évidence par :
- Expérience de dégénérescence wallérienne : La section d’un nerf rachidien entraîne la dégénérescence de l’axone (ou
cylindraxe) et de la gaine de myéline des fibres nerveuses du bout périphérique (éloigné de la moelle épinière), la gaine
de Schwann restant intacte. Les fibres nerveuses du bout central restent intactes et repoussent au bout de quelques
semaines : l’axone repousse et s’enfile dans la gaine de Schwann qui régénère la gaine de myéline (régénération). On
compare cette observation avec la section d’une amibe, organisme unicellulaire, en 2 parties. Le fragment sans noyau
dégénère alors que la partie qui porte le noyau régénère la partie manquante. → Le bout central qui régénère est en
relation avec le noyau de la cellule ; on peut penser que l’axone est le prolongement cytoplasmique d’une cellule dont
le noyau est dans la moelle épinière (corps cellulaire).
- Observation clinique : La poliomyélite est une maladie virale qui entraîne une paralysie de certaines parties du corps
(tronc et membres). L’examen histologique montre la destruction des corps cellulaires et au même niveau la
dégénérescence de fibres nerveuses.
- Cultures de tissu nerveux : On assiste à la différenciation de cellules nerveuses embryonnaires mises en culture : elles
émettent de nombreux prolongements qui se ramifient, les dendrites, l’un des prolongements évolue en un long
prolongement qui ne se ramifie qu’à son extrémité, l’axone.
4- La chaîne Y est la chaîne neuronique fonctionnelle (exacte) car elle met en contact l’arborisation terminale du neurone
présynaptique avec les dendrites du neurone postsynaptique.
Exercice 3
1) On constate que suite à la stimulation, la tension mécanique du fléchisseur (le biceps crural) augmente alors que celle
de l'extenseur (le quadriceps fémoral) diminue. C'est donc que les motoneurones du premier ont été activés et que les
motoneurones du second ont été inhibés, conformément au principe d'inhibition réciproque décrit par Sherrington, de
manière à permettre la flexion de la jambe.
2) Le fait que le membre contralatéral réagisse par une extension permet à l'animal de mieux conserver sa position debout
alors que l'autre membre est fléchi et qu'il ne participe donc plus au maintien du corps.
3) Les circuits neuroniques mobilisés sont les suivants : à leur arrivée dans la moelle, les messages afférents issus des
récepteurs stimulés se distribuent à la fois aux motoneurones de la corne ventrale ipsilatérale par l'intermédiaire
d'interneurones excitateurs pour ceux qui commandent les fléchisseurs et inhibiteurs pour ceux qui commandent les
extenseurs et aux motoneurones de la corne ventrale contralatérale par l'intermédiaire d'interneurones excitateurs pour
ceux qui commandent les extenseurs et inhibiteurs pour ceux qui commandent les fléchisseurs.
Exercice 4
1.1 Cette réaction correspond à une réaction réflexe myotatique simple. En effet c’est une réaction involontaire observée à
la suite d’une stimulation.
1.2. La région médullaire lombo-sacrée et le nerf sciatique sont indispensables à la réalisation de ce réflexe. La partie
supérieure du névraxe n’intervient pas dans ce réflexe.
La région lombo-sacrée de la moelle épinière est donc le centre nerveux de ce réflexe et que le nerf sciatique est le conducteur
du message nerveux de ce réflexe.

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2.1/ Le document 3 montre que :


• Avant l’allongement, la tension développée par le muscle est presque nulle.
• Plus l’étirement du muscle est fort, plus la tension est développée par ce dernier est importante.
• Cette tension reste maintenue tant que l’allongement persiste. C’est donc l’étirement du muscle qui est responsable
de l’augmentation de la tension qu’il a développée.
2.2/ La percussion du tendon provoque un étirement du muscle triceps sural. De cette stimulation naît un message nerveux
sensitif, conduit par les fibres sensitives du nerf sciatique jusqu’à la moelle épinière (région lombo-sacrée).Ce centre nerveux
transforme ce message nerveux sensitif en un message nerveux moteur véhiculé également par les fibres motrices de ce
même nerf sciatique jusqu’au même muscle étiré (triceps sural) qui répond par une contraction.
3) Le document 4 montre que l’étirement du muscle à l’aide des charges qui y sont accrochées, entraîne la naissance d’un
message nerveux à partir de son fuseau neuromusculaire et qui se propage le long des fibres nerveuses qui en sont issues.
Ce message nerveux est formé de PA de même amplitude (aspect qualitatif) mais dont la fréquence augmente au fur et à
mesure que la charge accrochée augmente ; c’est à dire que l’étirement est important.
De ce qui précède, nous pouvons déduire que c’est le fuseau neuromusculaire qui transforme la stimulation mécanique en
un phénomène bioélectrique correspondant au PA : C’est donc un récepteur sensoriel.
4) Le document 5 représente la réponse électrique enregistrée au niveau des points A et B.
Le message nerveux arrive au point A après un temps tA et au niveau du point B après un temps tB. Calculons tA et tB :
tA =1,9cm X 1ms : 0,9cm = 2,11ms
tB = 2,6cm X 1ms : 0,9cm = 2 ,88 ms
tB – tA = 2,88 ms – 2,11 ms = 0, 77 ms
0,77ms correspond au temps mis par le message nerveux pour passer du point A au point B.
Puisque le délai synaptique est d’environ 0,5 ms, ce résultat montre donc qu’entre A et B, le message nerveux n’a franchi
qu’une seule synapse. En effet s’il y avait plus d’une synapse au niveau du circuit nerveux intra médullaire, le message
nerveux aurait mis au minimum 0,5 ms x 2 = 1 ms pour passer de A à B.
Exercice 5
A) a/ Rôle de chacun des éléments anatomiques mis en jeu.
- Le document 1 montre qu’a 31°C la fréquence des potentiels d’action est 1 PA/seconde. Au cours de la baisse de
température de 32 à 27°C la fréquence augmente 5PA/seconde. À 27°C la fréquence se stabilise à 4 PA/seconde. Ces
fibres qui augmentent leur activité électrique lorsqu’on on refroidit la peau jouent le rôle de conducteur sensitif.
- La section accidentelle de la moelle épinière qui fait perdre la possibilité de frissonner à tous les muscles situés en
dessous de la section, montre qu’elle joue un rôle de centre de relais.
- La destruction de
l’hypothalamus supprime
totalement la possibilité de
frissonner, alors que la
destruction du cortex
cérébral ne la supprime
pas, cela montre que
l’hypothalamus en est le
centre nerveux.
b/ Schéma des relations
fonctionnelles entre ces
structures.

B°) Comprendre le déclenchement du frisson chez le sujet dont la moelle épinière est sectionnée.
a)
1. Refroidissement du pied après section de la moelle
épinière, le patient frisonne dans la région située au-dessus
de la section. La communication nerveuse ayant disparu
entre le récepteur et l’hypothalamus, on peut envisager
l’intervention d’une autre voie de communication.
2. Le refroidissement de hypothalamus provoque le frisson,
donc il est directement sensible à la hausse de température.
3. Le document II montre que la baisse de température
augmente l’activité électrique des neurones
hypothalamiques.
En résumé, on peut retenir de toutes ces observations que le
refroidissement du sang, refroidit l’hypothalamus, qui
augmente son activité électrique et ainsi par le biais de la
moelle épinière, alerte les muscles qui frissonnent.

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Exercice 6
1. a. Vrai. b. Faux. c. Faux. d. Vrai. Le muscle extenseur se contracte, le muscle fléchisseur se relâche. e. Vrai. f. Vrai.
Un circuit de neurones implique la transmission d’un message entre au moins deux catégories différentes de neurones.
2. a. Faux. Une catégorie de neurones ne correspond pas à un circuit neuronal mais à une population de neurones ayant les
mêmes caractéristiques et impliquée dans les mêmes circuits. b. Faux. L’inhibition de ces motoneurones n’est pas
schématisée (c’est l’inhibition des muscles antagonistes qui l’est). c. vrai. d. Vrai. e. Vrai. f. Faux. C’est l’inverse.
3. a. Vrai. b. Faux. c. Vrai. Ils peuvent être inhibés par d’autres interneurones non représentés. d. Faux. Mais vrai si la volonté
intervient (mise en jeu d’interneurones inhibiteurs activés par des neurones corticaux). e. Faux. Si les motoneurones sont
inhibés par les interneurones, ils n’activeront pas leurs fibres musculaires. f. Vrai.
4. a. Faux. Ils sont stimulés par les neurones en T du muscle extenseur. b. Vrai.
5. a. Vrai. b. Faux. c. Vrai. Ils peuvent être activés directement par des neurones en T issus du muscle fléchisseur, non
représentés. d. Vrai également (neurones non représentés).
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Interpréter les résultats de la mise en évidence des éléments intervenant dans un acte
Savoir-faire et/ou savoir-être
reflexe médullaire.
1) Le ganglion céphalique ayant été détruit, seule la chaîne ganglionnaire sous-œsophagienne peut être impliquée dans le
comportement de retrait de l'animal. Par ailleurs, le fait que le tentacule se retire toujours de la même manière, à la suite
d'une stimulation identique, évoque un comportement réflexe. La chaîne ganglionnaire sous-œsophagienne est ici
l'équivalent de la moelle épinière chez les Mammifères.
2) Chaque expérience apporte une information sur les différents éléments mis en jeu dans le comportement de retrait.
a) L'anesthésie empêche les récepteurs de réagir à la stimulation. Comme aucun message sensoriel ne parvient à la
chaîne ganglionnaire, il est donc normal que le réflexe n'apparaisse pas.
b) Cette fois les récepteurs ont réagi à la piqûre, un message sensoriel a été élaboré mais, l'afférence étant sectionnée,
il ne peut parvenir à la chaîne ganglionnaire et donc déclencher le réflexe de retrait.
c) Comme précédemment, les récepteurs anesthésiés n'ont pu élaborer de message sensoriel. Toutefois la stimulation
du nerf qui relie le tentacule à la chaîne ganglionnaire revient à déclencher artificiellement le réflexe et donc à
permettre le retrait. En revanche, le nerf étant mixte, il est impossible avec cette seule expérience de savoir si on a
stimulé les afférences, de manière à simuler un message sensoriel en provenance des récepteurs, ou les efférences,
de manière à simuler un message moteur à destination des muscles permettant le retrait du tentacule.
d) Le tentacule étant curarisé, les messages nerveux qui parviennent aux muscles ne peuvent être efficaces. Cela
revient à paralyser les effecteurs qui ne peuvent donc accomplir la phase finale du réflexe.
e) Cette fois le centre réflexe étant détruit, le message sensoriel élaboré par les récepteurs ne peut plus arriver à
destination. Il ne peut donc plus y avoir de réflexe puisque l'arc est interrompu entre les voies afférente et efférente.
En conclusion, cette série d'expériences illustre la nécessité de respecter l'intégrité des cinq éléments indispensables au
bon accomplissement du réflexe. À savoir : les récepteurs, les afférences, le centre, les efférences et les effecteurs.
Exercice 2
Savoir-faire et/ou Réaliser le schéma d’un arc reflexe
savoir-être myotatique.
Schéma d’un arc reflexe monosynaptique.

Exercice 3
Savoir-faire et/ou savoir-être Interpréter les expériences de Bell et Magendie
En coupant les racines postérieures (dorsales) d'un seul côté, Magendie empêche les messages sensoriels en provenance du
membre ipsilatéral de pénétrer dans la moelle épinière. Il obtient donc une insensibilité du territoire concerné sans que la
motricité du membre soit en apparence altérée (elle l'est en réalité car la section des racines postérieures ne permet plus aux
muscles de réguler leur tonus par voie réflexe). En revanche, lorsqu'il sectionne les racines antérieures (ventrales), il
interrompt la voie efférente et empêche donc les axones des motoneurones d'atteindre leurs cibles. Il obtient donc une
paralysie du membre concerné qui conserve ici sa sensibilité. Enfin, la section des racines antérieures et postérieures
provoquant l'interruption des voies afférentes (sensitives) et efférentes (motrices), il est normal que Magendie observe une
« perte absolue de sentiment et de mouvement ».
Exercice 4
Savoir-faire et/ou savoir-être Mettre en évidence les éléments ou structures intervenant dans un acte reflexe
myotatique ( rotulien ou Achilléen)

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1. La nature de la réaction : il s’agit d’un réflexe myotatique


Justification : c’est une réponse suite à l’étirement du muscle lui-même.
2. Les caractéristiques du réflexe sont : la réaction est automatique, inéluctable, prévisible, involontaire, spécifique,
stéréotypée et adaptée.
3. MA : muscle extenseur ; MP : muscle fléchisseur.
4. Le récepteur stimulé est le fuseau neuromusculaire, c’est un mécanorécepteur interne ou propriocepteur sensible à
l’étirement.
Rôles :
- il fait la transduction : naissance d’un message
nerveux ; transformation de l’énergie mécanique en
énergie électrique ;
- il est sensible à l’étirement des fibres ;
- il envoie un message au centre nerveux pour
l’informer de l’état du muscle.
5. Complétons le schéma (voir ci-contre)
6. Explication : La percussion du tendon du muscle antérieur
de la cuisse MA provoque l’étirement de ce muscle. Le fuseau
neuromusculaire sensible à l’étirement est stimulé d’où la
naissance d’un influx sensitif qui passe par la fibre vers la
moelle épinière. Ce centre nerveux a un rôle intégrateur. Il met
en jeu son innervation réciproque. Des synapses excitatrices activent le motoneurone du muscle MA (circuit
monosynaptique).
Le PA passe vers MA pour faire la contraction. Des synapses inhibitrices agissent sur le motoneurone alpha du muscle
postérieur de la cuisse MP. L’envoi de l’influx nerveux vers
MP s’arrête et ce muscle se relâche. La contraction de MA et le relâchement de MP font le mouvement d’extension de la
jambe.
II - Évaluation des Compétences
Sensibilisation sur les dysfonctionnements des organes ou structures intervenant dans les
Compétence ciblée
mouvements reflexes
Consigne 1 : Le stimulus du reflexe pupillaire est la lumière. Le type de récepteur est un photorécepteur et l’effecteur est
la pupille ou les muscles pupillaires. Le rôle du reflexe pupillaire est de protéger les photorécepteurs de l’œil.
Consigne 2 : L’atropine agirait de par inhibition compétitive de l’action de l’acétylcholine. En effet, on constate que
l’ajout de l’atropine collyre au document 2 entraîne un relâchement du muscle pupillaire malgré la présence d’un bain
d’acétylcholine.
Consigne 3 : L’arc reflexe du réflexe pupillaire est inhibé à l’étape de l’effecteur. En effet, c’est l’effecteur du reflexe
pupillaire (muscle pupillaire) qui est inhibé.

Catégorie Sensibilisation sur la nécessité de préserver le fonctionnement des neurones


d’actions 8 et 9 Sensibilisation sur les effets de certaines substances sur la transmission
synaptique
Fonctionnement des neurones
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Réponses c d d a c c a a c d a a b a d a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1. Définitions des termes (voir lexique)
2. Le site transducteur sur lequel agit le stimulus spécifique et qui déclenche un potentiel de récepteur.
- Le site générateur au niveau duquel naissent les potentiels d’action.
3. a) Schéma annoté du dispositif expérimental (confère cours page 122)
b) Illustration 3.
4. Une fibre nerveuse myélinisée est une fibre entourée de feuillets de myéline (jusqu’à une centaine), constitués par des
replis de la membrane plasmique de la cellule de Schwann. Son rôle est d’isoler électriquement la fibre nerveuse, ce qui
modifie profondément ses propriétés électriques. Cette gaine de myéline est régulièrement interrompue (tous les 1 à 2
mm en moyenne). Les zones d’interruption sont appelées nœud de Ranvier.
5. Au niveau du nœud de Ranvier, la dépolarisation engendre un potentiel d’action, dont la dépolarisation va se transmettre
électroniquement jusqu’au nœud de Ranvier suivant. En absence de nœud de Ranvier, l’influx nerveux s’éteindrait
rapidement, car la conduction électronique décroît de manière exponentielle

426
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement


Exercice 1
1) Courbe représentant l'amplitude du
deuxième potentiel d'action en fonction de Δt.
2) On constate que pour un intervalle entre les
deux chocs de stimulation inférieur à 2 ms, il
est impossible d'obtenir un second potentiel
d'action. Le nerf est donc en période
réfractaire absolue (PRA) et la deuxième
stimulation, qui intervient pendant sa
dépolarisation, reste inefficace. Puis, pour un
Δt compris entre 2 et 11 ms, le deuxième
potentiel d'action apparaît et son amplitude ne
cesse de croître. Le nerf est donc passé en
période réfractaire relative (PRR) mais
n'ayant pas encore pleinement restauré son
équilibre ionique, le potentiel d'action n'atteint pas son amplitude maximale. Ce n'est qu'au-delà de 11 ms que le nerf retrouve
son excitabilité normale et qu'un nouveau potentiel d'action, vraisemblablement identique au premier, peut être émis.
3) Le sodium et le potassium. Pour que le nerf retrouve son excitabilité normale, il faut que le sodium entré lors de la
dépolarisation ressorte des cellules et que le potassium sorti lors de la repolarisation réintègre les cellules de manière à ce
que les concentrations initiales extracellulaire et intracellulaire soient restaurées.
La même observation aurait-elle pu être faite sur une fibre isolée ?
4) Oui. Les périodes réfractaires étant une des caractéristiques de l'excitabilité nerveuse, on aurait pu les observer sur une
fibre isolée. Elles auraient simplement été plus courtes que pour le nerf entier.
Exercice 2
1) À la suite de la stimulation, on constate à la fois une rapide augmentation de la concentration axoplasmique de sodium
pendant 2,5 ms et une diminution un peu plus tardive de celle en potassium, de moindre amplitude et plus étalée dans le
temps. Le retour à la normale pour les deux concentrations s'effectue au bout de 6 ms. La stimulation a donc déclenché deux
flux temporaires : un flux entrant de sodium, presque immédiat, de forte amplitude et de courte durée, suivi d'un flux sortant
de potassium de plus faible amplitude mais de plus longue durée.
2) Oui, les nouvelles mesures permettent de préciser l'usage de ces drogues. Avec la TTX, la stimulation reste sans effet et
ne déclenche aucun flux. On peut donc en déduire que la TTX agit au niveau des canaux au sodium en empêchant leur entrée
dans la cellule. Comme il n'y a pas d'entrée de cations dans le milieu intracellulaire, la membrane ne se dépolarise pas. On
ne peut donc observer aucun flux puisque le flux entrant de sodium étant inexistant, celui, sortant, de potassium n'a pas de
raison d'être. Inversement, avec le TEA, le flux entrant de sodium est normal mais le flux sortant de potassium n'apparaît
pas. On peut donc en déduire que le TEA est sans effet sur les canaux au sodium et qu'il agit exclusivement sur ceux au
potassium.
3) La TTX bloquant sélectivement les canaux au sodium et le TEA ceux au potassium, on peut en conclure que ces canaux
sont distincts.
Exercice 3
1) Tout simplement pour pouvoir le détecter et donc savoir ce qu'il devient une fois introduit dans l'axone.
2) Au début de l'expérience, on s'aperçoit que le flux sortant de sodium radioactif diminue régulièrement avec le temps. Cela
montre que le 24Na+ introduit dans l'axone est progressivement évacué de la cellule de sorte que plus le temps passe, moins
il en reste dans la cellule et moins le flux sortant est important. En revanche, après ajout de DNP, on constate une nette
diminution de ce flux qui n'est que temporaire puisqu'une fois la préparation rincée et le DNP retiré du milieu, le flux sortant
de sodium retrouve sa pente initiale. C'est donc qu'en conditions normales du sodium sort de la cellule et que cette sortie
nécessite de l'ATP puisqu'elle est bloquée par un inhibiteur du métabolisme.
3) La sortie de sodium nécessitant de l'ATP, il s'agit d'un mécanisme de transport actif et on peut penser qu'il s'agit de la
pompe Na-K.
4) Le cyanure, un autre inhibiteur du métabolisme, aurait exactement le même effet que le DNP en bloquant la production
d'ATP. Par contre, l'ouabaïne, un inhibiteur spécifique de la pompe Na-K, bloquerait également le flux sortant de sodium
mais sans empêcher la production d'ATP.
Exercice 4
1) D’après le tableau, les fibres myélinisées conduisent plus rapidement l’influx que les fibres sans myéline.
Pour les fibres myélinisées, la vitesse est d’autant plus grande que le diamètre de la fibre est important. Conclusion : la
vitesse de l’influx dépend de la myélinisation et du diamètre des fibres.
2) Pour les fibres myélinisées, le rapport entre vitesse et diamètre est constant :120/20 = 60/10 = 30/5 = 12/2 = 6

427
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Pour les fibres amyéliniques :


3) La stimulation donne une réponse à 2 pics ; cela signifie que les influx partent en même temps mais sont conduits à des
vitesses différentes. Il ya dans cette branche du nerf sciatique deux groupe de fibres : le premier groupe est constitué de
fibres à grande vitesse :
t = 0,5 ms ; d=3 cm donc
Le deuxième groupe est formé de fibres à faible vitesse :

4) L’amplitude du premier pic étant beaucoup plus importante, la branche cutanée du nerf sciatique est constituée de
nombreuses fibres myélinisées de 10 µm de diamètre et de quelques fibres de 2 µm de diamètre.
Exercice 6
1- I1 et I2 stimulations éfficaces car il y a enrégistrement de potentiels synaptiques.
2- Identification des tracés
• Le tracé a est une légère dépolarisation d’amplitude 10 mv qui rapproche le neurone postsynaptique de la valeur
seuil (-50mV) : c’est un PPSE.
• L’enrégistrement b est une hyperpolarisation d’amplitude 8mV faisant éloigner le neurone post synaptique de la
valeur seuil : c’est un PPSI.
3- nature des synapses :
• La synapse A-M : synapse excitatrice ;
• La synapse B-M : synapse inhibitrice.
4- Quelques soit la stimulation efficace I1 et I2 portée sur la terminaison nerveuse A ou B, on enrégistre au niveau du cône
axonique (O3) un PPS qui n’arrive pas à O4.
5-a Une seule stimulation I1 entraîne PPSE d’amplitude 10mV, incaple d’engendrer un PA au niveau du cône axonique.
D’où l’absence de PA au niveau de O4.
• Deux stimulation I1 efficaces, successives et rapprochées au niveau de A par sommation temporelle entraîne le
PPSE global d’amplitude 20 mV atteint le seuil et déclenche la naissance d’un PA au niveau du code axonique du
neurone M. ce PA se propage jusqu’à O4.
b- on stimule simultanément les neurones A et B de la manière suivante :
• 3 stimulations efficaces et rapprochées de A
• une seule stimulation efficace de B.
Resultat : le PPS global serait d’amplitude +30-8 = 22mv entraîne le dépolarisation obtenue par sommation spatio-temporelle
de deux PPSE et d’un PPSI permettant l’atteinte de la valeur seuil -70+22 = -48 mV entraînant la naissance d’un PA au
niveau de O3 qui se propage jusqu’à O4.
c- enrégistrements :

6- Le neurone postsynaptique M a la capacité d’intégrer les informations qui lui parviennent des neurones présynaptiques
par sommation temporelle et spatiale des PPS. Si la somme algébrique des PPS obtenue atteint le seuil au niveau du cône
axonique, il y a naissance et propagation d’un message nerveux. Dans le cas contraire, aucun message ne prend naissance.
Exercice 7
1. Potentiel d’action diphasique
1= artéfact de stimulation ;
1-2 = Temps de latence ;

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2-3 = Phase de dépolarisation sous R3 ;


3-4 = Phase de repolarisation sous R3 ;
4-5 = Phase de dépolarisation sous R4 ;
5-6 = Phase de repolarisation sous R4.

2.1. Les deux tracés représentent les enregistrements des réponses électriques du nerf à l’excitation.
Chaque tracé montre deux déviations en sens inverse dissymétriques (les deux électrodes réceptrices étant à la surface du
nerf et suffisamment rapprochées entre elles) : ce sont deux potentiels d’action diphasiques approximativement de même
amplitude. On constate une différence à propos du temps perdu qui sépare l’artéfact du début du potentiel d’action : cette
durée qui correspond au temps de latence est plus longue sur le document 5. Par conséquent, la durée totale du potentiel est
plus longue sur le document 5 que sur le document 4.
Evaluation des temps de latence : t1= 0,4ms ; t2= 10ms : ∆t = 6ms.
Evaluation de la distance : d1= 9mm ; d2= 27mm : ∆d= 18mm.

La vitesse de l’influx nerveux :


2.2.
- 5 et 6 au stimulateur, 3 et 4 à l’oscilloscope :
- 3 et 4 au stimulateur, 9 et 10 à l’oscilloscope :

3. Le Na+ est responsable de la dépolarisation : lors de la dépolarisation, il y a ouverture des canaux voltage-dépendants à
Na+.
4. Document 6 :
• l’intensité d’excitation est minimale au niveau des nœuds de Ranvier. Elle augmente au fur et à mesure qu’on s’éloigne
du nœud. Elle est maximale à mi-chemin entre les deux nœuds consécutifs ;
• l’excitabilité de la fibre myélinisée est maximale au niveau des nœuds de Ranvier et diminue au fur et à mesure qu’on
s’en éloigne pour devenir maximale à mi-chemin entre deux nœuds consécutifs.
Exercice 8
1- Expérience 1 :
a- Nature de chacune des synapses N1
– M, N2 – M et N3 – M et justification

b- L’amplitude du phénomène électrique diminue en passant des oscilloscopes O1, O2 ou O3 à l’oscilloscope O4 (cône
axonique).
 Les PPSE et les PPSI se propagent sur une courte distance en s’amortissant lorsqu’ils s’éloignent
de la synapse à cause de la diminution de l’intensité du champ électrique créé par la simulation.
2- Expérience 2 :
- Le PPSI engendré par la synapse N1 – M est d’amplitude 8 mV au niveau du cône
axonique. |−78 − (−70)| = |−8| ;
- Le PPSE engendré par la synapse N2 – M est d’amplitude 12 mV au niveau du cône
axonique. |−58 − (−70)| = |+12| ;
- Le PPSE engendré par la synapse N3 – M est d’amplitude 9 mV au niveau du cône
axonique. |−61 − (−70)| = |+9| ;
- Le PPSE global = 12 + 9 + (- 8) = 13 mV. Schéma à l’échelle ci-contre.
 Le neurone M a joué un rôle intégrateur en effectuant une sommation spatiale.
3- Expérience 3 :
a- L’enregistrement montre un PA postsynaptique précédé d’un PPSE global formé de 2 vagues, la première d’amplitude 12
mV |−58 − (−70)| = |+12| et la deuxième atteint le seuil.
b- Ce PA postsynaptique est obtenu suite à 2 stimulations successives et rapprochées sur un neurone présynaptique excitateur
qui doit être le N2.
c- Dans cette expérience, le neurone M a joué un rôle intégrateur en effectuant une sommation temporelle.

4- Expérience 4 :

429
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

a- Sachant que le
neurone N1 est un
neurone inhibiteur,
le neurone N4 est
alors un neurone
excitateur puisque
la somme algébrique des PPS engendrés par N1 et N4 à donner un PR.
b- Suite aux stimulations simultanées de N1, N2, N3 et N4, seuls N2 et N3 transmettent le message nerveux : 9 + 12 = 21
mV. La somme algébrique des PPS engendrés par N2 et N3 est égale à -49 mV (−70 + 21 = −49 𝑚𝑉), elle a légèrement
dépassé le seuil de -50 mV d’où le PA.
Exercice 8
Partie A
1- Analyse et explication des enregistrements obtenus :
Tracés 1 : Les deux stimulations électriques successives et efficaces de la terminaison nerveuse du neurone A, sont
suffisamment espacées dans le temps de sorte que leur effet ne peut pas s’additionner. Elles entraînent chacune au niveau
du cône axonique du motoneurone D, un PPSE (tracé 1 sur O1) qui ne suffit pas pour déclencher un PA (tracé 1 sur O2). On
déduit que le neurone A est excitateur du motoneurone D.
Tracés 2 : Les deux stimulations électriques successives et efficaces de la terminaison nerveuse du neurone A, sont très
rapprochées dans le temps de sorte que leur effet s’additionne. En effet, les molécules de neurotransmetteur libérées au cours
de la première stimulation sont encore présentes quand la libération correspondante à la deuxième stimulation survient.
L'amplitude du PPS résultant est égale à la somme algébrique des PPS successifs provenant de la même synapse, elle atteint
le seuil de -50 mV au niveau du cône axonique du motoneurone D, créant un PA (tracé 2 sur O1) qui se propage le long de
l’axone du motoneurone D (tracé 2 sur O2) : c’est une sommation temporelle des PPS.
Tracés 3 : La première stimulation électrique isolé et efficace de la terminaison nerveuse du neurone B est suffisamment
espacées dans le temps de sorte que son effet ne peut pas s’additionner aux deuxièmes stimulations, en plus, elle a entraîné
au niveau du cône axonique du motoneurone D, un PPSE qui ne suffit pas pour déclencher un PA. On déduit que le neurone
B est aussi excitateur du motoneurone D.
Les deuxièmes stimulations électriques simultanés et efficaces de la terminaison nerveuse des neurones A et B ont créés un
PPS résultant égal à la somme algébrique des PPS simultanés provenant des deux synapses (PPSE + PPSE), ce qui entraîne
sur la membrane postsynaptique une libération de molécules de neurotransmetteur suffisante pour que le PPS résultant atteint
le seuil de -50 mV au niveau du cône axonique du motoneurone D, créant un PA (tracé 3 sur O1) qui se propage le long de
l’axone du motoneurone D (tracé 3 sur O2) : c’est une sommation spatiale des PPS.
Tracés 4 : La première stimulation électrique isolé et efficace de la terminaison nerveuse du neurone C a entraîné au niveau
du cône axonique du motoneurone D, un PPSI. On déduit que le neurone C est inhibiteur du motoneurone D.
Les deuxièmes stimulations électriques simultanées et efficaces de la terminaison nerveuse des neurones A, B et C, ont créés
un PPS résultant égal à la somme algébrique des PPS simultanés provenant des trois synapses (2 x PPSE + PPSI). L'amplitude
du PPS résultant n’a pas atteint l’amplitude seuil de -50 mV au niveau du cône axonique du motoneurone D, ce qui engendre
un PPS résultant (tracé 4 sur O1) qui ne suffit pas pour déclencher un PA (tracé 4 sur O2).
2- De cette interprétation, on peut déduire que lorsqu’un neurone reçoit plusieurs messages à la fois (des PPSE et des PPSI),
il intègre tous ces messages, les traite et les additionne algébriquement. La propriété du fonctionnement du motoneurone D
(postsynaptique) est donc son capacité d’intégrer à tout instant les informations qui lui parviennent des neurones
présynaptiques par sommation temporelle et spatiale.
Partie B
3- Analyse de l’enregistrement 𝐼 et problèmes scientifiques :
Enregistrement 𝑰 : La synapse étant plongée dans le liquide physiologique riche en calcium. Suite à la stimulation efficace
du motoneurone D, les deux oscilloscopes O3 et O4 enregistrent le même PA mais avec un décalage de temps qui représente
le délai synaptique. Ainsi l’influx nerveux se transmet de la fibre nerveuse à la fibre musculaire à travers la jonction
neuromusculaire ou plaque motrice, cet influx nerveux est responsable de la contraction musculaire.
- Problème scientifique 1 : Par quel mécanisme se fait la transmission de l’influx nerveux à travers la synapse ?
- Problème scientifique 2 : Comment se fait la contraction de la fibre musculaire ?
4- Analyse de l’enregistrement 𝐼𝐼 et 𝐼𝐼𝐼 et hypothèses :
Enregistrement 𝑰𝑰 : La synapse est plongée dans le liquide physiologique dépourvue de calcium. Suite à la stimulation
efficace du motoneurone D, seul l’oscilloscope O3 permet d’enregistrer un PA. Ainsi, il n’y a pas eu transmission d’influx
nerveux à travers la synapse, ce qui explique la non contraction de la fibre musculaire.
Hypothèse 1 : Les ions Ca++ sont indispensables pour la transmission de l’influx nerveux à travers la synapse.
Enregistrement 𝑰𝑰𝑰 : La synapse étant toujours maintenue dans le liquide physiologique sans calcium.
L’injection d’ions Ca++ directement dans le bouton synaptique et la fibre musculaire, permet d’enregistrer un PA
uniquement sur l’oscilloscope O4, ce qui explique la contraction de la fibre musculaire en l'absence de toute stimulation.
Hypothèse 2 : Les ions Ca++ sont aussi directement indispensables pour la contraction de la fibre musculaire.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être

430
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Interpréter les courbes montrant la variation de la perméabilité membranaire des
neurones stimulés aux ions Na+ et K+.
1- Origine du PR : Le PR (ddp transmembranaire de -70mV) est dû à la différence de concentration
des ions Na+ et K+ entre le milieu intracellulaire (MI) et le milieu extracellulaire (ME). La face
externe est chargée positivement, la face interne est chargée négativement.
Le mécanisme qui maintient de PR à sa valeur constante :
C’est surtout la pompe à Na+/K+ : c’est un mécanisme qui assure le transport des ions Na+ du
milieu intracellulaire vers l’extérieur et des ions K+ du milieu extracellulaire vers l’intérieur. Il
s’agit d’une enzyme : l’ATPase Na+ /K+ dépendante, capable d’hydrolyser l’ATP et d’utiliser
l’énergie ainsi libérée pour transférer les ions Na+ et K+ contre leur gradient de concentration.
Modèle de la pompe à Na+/K+
2- Mécanisme de la naissance de l’influx nerveux :
Si l’excitation est ≥ au seuil, les canaux membranaires voltage-dépendants à Na+ s’ouvrent et un courant de Na+ entre à
l’intérieur de la fibre ce qui fait augmenter le potentiel électrique et dépolarise la membrane. Puis après un léger retard les
canaux voltage dépendants K+ s’ouvrent et font sortir les ions K+, ce qui diminue le potentiel et repolarise la membrane.
Une fois le potentiel de repos est atteint, les ions K+ continuent à sortir entraînant une hyperpolarisation.
Enfin la pompe à Na+/K+ rétablit l’état initial.
3- Analyse de la courbe du PA
OA = phase de latence due à la distance entre les électrodes stimulatrices et l’électrode réceptrice.
AB= phase de dépolarisation, durée : 0,5ms.
Cette phase correspond à l’augmentation de la perméabilité membranaire au Na+ qui entre dans la
fibre, d’où accumulation des charges + à l’intérieur de la fibre.
BC= phase de repolarisation, durée : 0,5ms :
Cette phase correspond à une chute de la perméabilité au Na+ et une augmentation de la perméabilité
au K+ qui sort alors de la fibre, d’où diminution du potentiel à l’intérieur de la fibre et repolarisation.
CD= phase d’hyperpolarisation, durée ≈ 2ms.
Au cours de cette phase, la perméabilité au K+ n’est pas complètement abolie, des ions continuent
à sortir après la repolarisation d’où augmentation de la négativité à l’intérieur de la fibre =
hyperpolarisation.
Exercice 2
Savoir-faire et/ou savoir-être Faire une interprétation ionique du potentiel de repos.
A. 1) Le potentiel transmembranaire correspond à la différence de potentiel entre l’extérieur et l’intérieur d’une cellule
vivante.
Analyse du document 1 :
Le document 1 montre les concentrations extracellulaires et intracellulaires en Na+ et K+. On constate que le milieu
extracellulaire est plus concentré en ions Na+ que le milieu intracellulaire.
L’inverse est constaté chez l’ion K+.
Analyse du document 2 :
Ce document montre la variation du potentiel de repos pour deux valeurs de la concentration en ions K+ du milieu
extracellulaire. On constate que lorsque la concentration des ions en K+ du milieu extracellulaire augmente de 5 nmol/l à 30
nmol/l, le potentiel de repos passe de -60 mv à -30mv.
2) Nous pouvons déduire des analyses précédentes que c’est l’inégal répartition des ions Na+ et K+ de part et d’autre de
l’axolèmme qui est à l’origine du potentiel de repos ou potentiel membranaire.
3) Le maintien du potentiel de repos est dû à une perméabilité de l’axolèmme aux ions Na+ et K+ ; à des échanges
compensateurs de ces ions après leur diffusion à travers celle-ci.
B. 1) Le document 3 montre que le flux entrant de K+ est relativement important. L’ajout de dinitrophénol est suivi d’une
chutte de ce flux.
Ce cation est donc échangé à travers la membrane plasmique contre son gradient de concentration car sa concentration est
plus élevée dans le milieu intracellulaire. Cet échange tendant à s’annuler en présence d’un poison respiratoire, c’est qu’il
nécessite de l’énergie : c’est un échange actif.
2) Il y a donc en plus de la sortie des ions K+ par diffusion simple, une entrée de ce cation par un transport actif. Ce sont ces
échanges en sens opposé qui participent au maintien du potentiel de repos.
NB : il en sera de même pour la diffusion simple de Na+ vers l’axoplasme et sa sortie par transport actif.
Exercice 3
Savoir-faire et/ou savoir-être Interpréter les expériences de LOEWI.
1- a ; 2- b ; 3- c ; 4b.
Exercice 4
Savoir-faire et/ou savoir-être Expliquer le codage du potentiel de récepteur

431
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Expliquer le passage du potentiel de récepteur au potentiel d’action


1- Au niveau du site transducteur (extrémité de la fibre au niveau du point A’), toute pression quel que soit son intensité
donne une légère dépolarisation d’amplitude proportionnelle à l’intensité de la pression sans donner de potentiel d’action.
Cela revient à l’absence de CVD à ce niveau. On parle, alors, d’un potentiel de récepteur (PRc) dont l’amplitude diminue
quand il s’éloigne de son lieu de naissance.
Atteignant le site générateur (1er nœud de Ranvier au niveau du point B’) à une amplitude égale ou supérieure au seuil, le
PRc entraîne l’ouverture des CVD pour faire naître un train de potentiel d’action qui se propage le long de la fibre. Le
corpuscule de Pacini a donc converti une stimulation mécanique en une énergie électrique (potentiel d’action) : c’est la
transduction.
À une pression de 0,2 g le tracé enregistré en B’, par l’électrode réceptrice traduit la valeur du potentiel de repos. La pression
de 0,2 g est donc une stimulation infraliminaire (inférieure au seuil). À partir de la pression de 0,6 g on obtient un train de
potentiel d’action dont la fréquence est proportionnelle à l’intensité de la pression. La pression de 0,6 g est donc une
stimulation supraliminaire (supérieure au seuil).
Ainsi on comprend que, le corpuscule de Pacini traduit l’intensité de la stimulation supraliminaire en une fréquence
proportionnelle de potentiels d’action : c’est un codage en modulation de fréquence.
2- Le corpuscule de Pacini et le fuseau neuromusculaire ont les points communs suivants :
- ce sont des récepteurs sensoriels.
- ce sont des mécanorécepteurs, sensibles à une stimulation mécanique. Le FNM est sensible à l’étirement du muscle
extenseur et le corpuscule de Pacini est sensible à la pression.
- ils convertissent l’énergie mécanique en énergie électrique sous forme d’un message nerveux.
- ils codent le message nerveux en modulation de fréquence.
- ils envoient le message nerveux sensitif afférent aux centres nerveux.
Exercice 5
Savoir-faire et/ou savoir-être Identifier les types de sommation sur des électronographies.
1- Analyse des phénomènes électriques enregistrés de l'étape 1 à 8 :
Etape 1, 2 et 3 : Les stimulations électriques efficaces et isolées des neurones A, B et C, entraînent au niveau du neurone
postsynaptique M une légère dépolarisation enregistrée au niveau du cône axonique qui n’a pas engendré un potentiel
d’action. On déduit que cette dépolarisation est un PPSE et que les synapses des neurones A, B et C sont des synapses
excitatrices.
Etape 4 : La stimulation électrique efficace du neurone D, entraîne au niveau du neurone postsynaptique M une légère
hyperpolarisation enregistrée au niveau du cône axonique. On déduit que cette hyperpolarisation est un PPSI et que la
synapse du neurone D, est une synapse inhibitrice.
Etape 5 : Les deux stimulations successives du neurone A (SASA), donnent un PPS global égal à la somme algébrique des
PPS successifs provenant de la même synapse. On déduit que le motoneurone M réalise une sommation temporelle des PPS.
Le PPS global n’a pas déclenché un potentiel d’action au niveau du cône axonique donc le potentiel seuil n’est pas atteint.
Etape 6 : Les trois stimulations successives du neurone A (SASASA), donnent un PPS global égal à la somme algébrique
des PPS successifs provenant de la même synapse. On déduit que le motoneurone M réalise une sommation temporelle des
PPS. Le PPS global a déclenché un potentiel d’action au niveau du cône axonique donc le potentiel seuil de -50 mV est
atteint.
Etape 7 : Les stimulations simultanées des neurones A, B et C (S(A+B+C)), donnent un PPS global égal à la somme
algébrique des PPS simultanés provenant des trois synapses (3 PPSE). On déduit que le motoneurone M réalise une
sommation spatiale des PPS. Le PPS global a déclenché un potentiel d’action au niveau du cône axonique donc le potentiel
seuil de -50 mV est atteint.
Etape 8 : Les stimulations simultanées des neurones A, B et D (S(A+B+D)), donnent un PPS global égal à la somme
algébrique des PPS simultanés provenant des trois synapses (2 PPSE + PPSI). On déduit que le motoneurone M réalise une
sommation spatiale des PPS. Le PPS global n’a pas déclenché un potentiel d’action au niveau du cône axonique donc le
potentiel seuil de -50 mV n’est pas atteint.
Conclusion : Le motoneurone M intègre à tout instant les informations reçues des neurones présynaptiques sous forme de
PPSE et de PPSI, par sommation temporelle et spatiale des dépolarisations et des hyperpolarisations. Un PPS n’apparait au
niveau du cône axonique du motoneurone M que si la résultante des PPS atteint le seuil de - 50 mV.
2- Le rôle physiologique du GABA et de l’acétylcholine :
L’injection de GABA au niveau de la fente synaptique de la synapse C-M ne modifie pas le potentiel de la membrane
postsynaptique car il n’y a pas de récepteurs spécifiques au GABA au niveau des synapses excitatrices, par contre elle le
modifie au niveau de la fente synaptique de la synapse D-M, engendrant un PPSI au niveau du cône axonique du
motoneurone M. On déduit que le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur, sa fixation sur les récepteurs spécifiques de
la membrane postsynaptique, provoque l’ouverture des CCD à Cl- et l’entrée d’ions Cl- ou l’ouverture des CCD à K+ et la
sortie d’ions K+. L’injection d’ACh au niveau de la fente synaptique de la synapse D-M ne modifie pas le potentiel de la
membrane postsynaptique car il n’y a pas de récepteurs spécifiques à l’ACh au niveau des synapses inhibitrices, par contre
elle le modifie au niveau de la fente synaptique de la synapse C-M, engendrant un PPSE au niveau du cône axonique du

432
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

motoneurone M. On déduit que l’ACh est un neurotransmetteur excitateur, sa fixation sur les récepteurs spécifiques de la
membrane postsynaptique, provoque l’ouverture des CCD à Na+ et l’entrée massive d’ions Na+ à travers ces CCD.
Exercice 6
Savoir-faire et/ou savoir-être Sensibiliser sur les effets de certaines substances sur la transmission synaptique..
1) Expérience 1 : le choc a engendré au niveau de la fibre nerveuse la naissance d’un potentiel d’action qui a franchi la
synapse et a créé une dépolarisation suivi d’un potentiel d’action musculaire (enregistrement O1) qui s’est propagé entre O1
et O2 (enregistrement O2).
L’enregistrement en O1 débute par le potentiel de repos (-90mv) puis il y a naissance d’une lente dépolarisation faisant
passer le potentiel de (-90mv) à (-50mv), c’est le potentiel postsynaptique ou potentiel de plaque qui ayant atteint le seuil
potentiel (-50mv), déclenche un potentiel d’action musculaire d’amplitude totale 130mv (valeur absolue). Le retour au
potentiel de repos se fait progressivement.
L’enregistrement en O2 montre que seul le PA s’est propagé avec la même amplitude. Tandis que le potentiel de plaque ne
s’est pas propagé, il est à décrément spatial.
Expérience 2 : On voit en O1 que le potentiel de plaque est réduit et le PA musculaire est absent donc la dépolarisation
initiale due au potentiel d’action de la fibre nerveuse était insuffisante pour ouvrir les canaux ioniques et engendrer un PA
musculaire. On remarque qu’en O2, il y a absence de PA musculaire confirmé par l’absence de contraction musculaire.
2) Le curare empêche la création de PA musculaire. En effet, les récepteurs spécifiques de l’acétylcholine sont occupés par
le curare d’où l’absence d’une dépolarisation suffisante pour engendrer un PA. La faible dépolarisation en O1 (document 3)
s’explique par le fait que le curare ne s’est pas fixé sur tous les récepteurs du sarcolemme, certains restent disponibles pour
fixer l’acétylcholine, ce qui donne un potentiel de plaque de faible amplitude.
3) L’acétylcholine est le neurotransmetteur de l’information au niveau de la plaque motrice.
4) Fonctionnement d’une synapse : arrivée du PA nerveux (présynaptique), entrée de Ca2+ dans le bouton synaptique,
libération du neurotransmetteur par exocytose au niveau de la fente synaptique, fixation du neurotransmetteur sur les
récepteurs postsynaptiques, ouverture des canaux chimio-dépendants à Na+, entrée de Na+ dans la cellule postsynaptique,
naissance d’un PPSE.
II - Évaluation des Compétences
Compétence ciblée Sensibiliser sur les effets de certaines substances sur la transmission synaptique
Consigne 1
Le document 1 montre :
- qu'une stimulation en S1 provoque une hyperpolarisation d'environ -80mV au niveau du motoneurone, il n'y a pas de
potentiels d'action au niveau de l'axone de motoneurone, et pas de contraction de la fibre musculaire ;
- qu'une stimulation en S2 provoque une dépolarisation d'environ -30mV au niveau du motoneurone, il n'y a des potentiels
d'action au niveau de l'axone de motoneurone, et contraction de la fibre musculaire ;
- qu'une stimulation en S1 et S2 provoque une dépolarisation d'environ -60mV au niveau du motoneurone, il n'y a pas de
potentiels d'action au niveau de l'axone de motoneurone, et pas de contraction de la fibre musculaire.
Les informations reçues par le motoneurone au niveau des synapses F1 et F2 perturbent donc son potentiel de repos qui est
de -70mV. Si ces perturbations dépassent le seuil de -40 mV il y a naissance de potentiels d'action et contraction de la fibre
musculaire.
Le document 2 nous montre que :
- l'injection de GABA au niveau de la synapse F1 produit une hyperpolarisation tout comme la stimulation en S1, nous
pouvons donc en conclure que le médiateur chimique de cette synapse est vraisemblablement le GABA ;
- l'injection d'acétylcholine au niveau de la synapse F2 produit une dépolarisation tout comme la stimulation en S2, nous
pouvons donc en conclure que le médiateur chimique de cette synapseF2 est vraisemblablement l'acétylcholine.
Le document 3 montre que l'injection de picrotoxine au niveau de F1 ne permet plus de modifier le potentiel de repos du
motoneurone à la suite de la stimulation en S1. Or la picrotoxine est capable de se fixer sur les récepteurs membranaires au
GABA du motoneurone.
On peut donc penser que le GABA ne peut donc plus se fixer sur ses récepteurs et l'hyperpolarisation n'est plus possible.
L'anxiété se traduirait donc par un dysfonctionnement au niveau de ces synapses à GABA. Le GABA ne se fixe plus ou se
fixe mal. Le motoneurone ne serait donc plus soumis qu’à l'influence des synapses à acétylcholines qui provoquent des
dépolarisations. Ces dépolarisations provoqueraient des contractions brusques et inopinées lorsqu'elles dépassent le seuil de
dépolarisation du motoneurone.
Les dépolarisations qui ne sont plus annulées par les hyperpolarisations des synapses à GABA dépasseraient souvent le seuil
d'où la fréquence de ces contractions.
Consigne 2
L’objectif visé par le traitement à base de benzodiazépine est de tranquilliser le malade qui présente les crises d’anxiété.
Le document 4 montre qu'en présence de benzodiazépines, les hyperpolarisations provoquées par le GABA sont plus fortes
- 140 mV au lieu de -90 mV
Les benzodiazépines se fixent au récepteurs membranaires et amplifient donc l'action du GABA.
Ces hyperpolarisations permettent de neutraliser les dépolarisations dues aux synapses à acétylcholine, le potentiel de repos
ne dépasse plus le seuil et il n'y a donc pas de contraction des fibres musculaires.

433
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Consigne 3
Grace aux benzodiazépines, qui amplifient l'action du GABA, les hyperpolarisations qui sont moins fréquentes mais plus
intenses permettent d'annuler les dépolarisations dues aux synapses à acétylcholine, il n'y a donc plus de contractions
musculaires. Ainsi on peut dire que les benzodiazépines reproduisent une situation naturelle.

Sensibilisation dans le cadre des dysfonctionnements des structures


Catégorie d’actions 10
responsables du contrôle de la motricité

Activités cérébrales et motricité volontaire

A - Évaluation des savoirs


Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Réponses d b a a d d b a d a b b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
6. Définitions des termes :
Méninges : membrane qui entoure le système nerveux central, composé par le cerveau et la moelle épinière.
Electroencéphalogramme : (ou EEG) est un examen qui permet de mesurer l'activité électrique du cerveau.
Substance grise : partie des tissus du système nerveux central composée essentiellement des corps cellulaires et de l'arbre
dendritique des neurones ainsi que de certaines cellules gliales.
Aire de projection : région du cortex cérébral où se trouvent les neurones moteurs primaires
Aire motrice : Ensemble des différentes zones du cortex cérébral qui entrent en jeu lors de la planification et du contrôle de
la mise en mouvement ou de la mise en mouvement des muscles du corps en elle-même.
Homoncule moteur : organisation de la commande motrice des muscles du corps humain à la surface du cerveau.
Fibres nerveuses décussées : passage à travers le plan médian des fibres nerveuses connectant un hémisphère cérébral à la
moitié controlatérale du corps.
7. 1= hémisphères cérébraux ; 2= l’encéphale ; 3= volontaires ; 4=reflexes ; 5= paralysie ; 6= hémiplégie ; 7= lésions
partielles ; 8= fibres nerveuses motrices ; 9= cortex cérébral.
8.
Les deux voies Voies directes ou pyramidales Voies indirectes ou extrapyramidales
motrices
Organisation Fibres nerveuses des neurones pyramidaux dont Fibre nerveuses provenant de diverses aires
anatomique les corps cellulaires sont localisés dans l’aire de cérébrales et surtout de l’aire pré-motrice
projection motrice. Elles changent de côté au (aire psychomotrice). Elles changent de côté
niveau de a moelle épinière ou du bulbe au niveau du bulbe rachidien
rachidien
Cheminement de Aire e projection motrice – bulbe rachidien – Aire pré-motrice – plusieurs centres nerveux
l’influx nerveux motoneurone – moelle épinière – muscles. de relais(noyaux gris) – bulbe rachidien –
moteur motoneurones (moelle épinière) - muscles
Types de Commande les mouvements rapides et précis Commande les mouvements d’ensemble et
mouvements les postures
commandés
9.
a) Cette maladie est due à une déficience en un neurotransmetteur appelé dopamine. En effet, certaines zones du corps strié,
après la dégénérescence de leurs neurones ne sont plus en mesure de le produire.
b) A=5 ; B=4= C=7 ; D=1 ; E=2= F=3 ; G=6.
c) Pour chacun des organes sensoriels externes (œil nez, oreille …) et internes, tous les influx sensitifs parviennent dans une
zone appelée aire de projection. Ensuite, l’air d’association relie l’aire de projection à d’autres régions du cortex cérébral
pour un bon traitement de l’information en vue d’élaborer une motricité dirigée.
d) Le cervelet joue un rôle dans la coordination des mouvements et dans l’équilibre de l’individu debout. C’est par lui que
transitent d’une part les informations de la périphérie vers le cerveau et d’autres part du cerveau vers la périphérie.
e) Parce que c’est dans le cortex que se trouve toutes les différentes aires et non dans la substance blanche. C’est là que sont
projetées toutes les différentes informations venant de l’extérieur et c’est encore là que sont prises les décisions.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1. a) 1= lobe frontal ; 2= lobe temporal ; 3= lobe pariétal ; lobe occipital.
b) L’aire auditive= lobe pariétal ; l’aire de sensibilité générale= lobe pariétal ; l'aire visuelle= lobe occipital ; l'aire de
motricité volontaire= lobe frontal.

434
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

c) On peut conclure que c’est dans cette zone du cerveau qui commande tous les muscles du corps.
d) C’est dans ce lobe que ce trouve l’aire visuelle vers laquelle converge tous les messages provenant des yeux.
e) Les centres de l’écriture et du langage articulés se trouvent dans le lobe frontal. Car c’est là que sont commandés les
mouvements de tous les muscles, y compris ceux des doigts et de la langue.
2. a) Elles sont de deux sortes : la boîte crânienne (qui est la plus externe, de nature osseuse et rigide) ; les méninges qui
sont de trois sortes et de l’intérieur vers l’extérieur, on a : la pie-mère, l’arachnoïde, et la dure-mère.
b) La barrière hémato-encéphalique consiste en des capillaires dont la paroi est constituée de cellules jointives
empêchant de ce fait la diffusion de certaines substances du sang vers les centres nerveux.
c) Les drogues, les alcools et la nicotine de la cigarette ne sont stockées nulle part dans l’organisme. De par leur
propriété volatile, elles diffusent aisément dans le sang et franchissent facilement la barrière hémato-encéphalique
pour perturber directement le fonctionnement des neurones au niveau des synapses.
d) Les nombreuses circonvolutions que l'on observe sur la substance grise ont pour but d’augmenter la surface du
cortex cérébral.
e) Le corps calleux est un faisceau de fibre nerveuses disposées transversalement et qui reunit les hémisphères
cérébraux gauche et droite.
f) Les noyaux gris encore appelés ganglions de la base, sont un ensemble de de plusieurs amas de substance grise,
loin du cortex cérébral.
g) Le tronc cérébral est la partie de l’encéphale située juste au-dessus de la moelle épinière et qui comprend le bulbe
rachidien, le pont de varole et le mésencéphale.
h) La présence d’un serpent génère au niveau de l’œil un message qui est transmis à l’aire de sensibilité générale.
Cette dernière transmet à son tour le message à l’aire d’association qui identifie le danger et entre en contact avec
l’aire de motricité volontaire. Cette dernière va produire un ordre destiné aux muscles qui en se contractant vont
générer le mouvement de recul.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1 - La barre de fer a traversé (et donc détruite) des zones précises du cerveau de Phineas. L’absence de toute paralysie montre
qu’aucune des zones détruites n’était impliquée dans la réalisation de mouvements. Vu l’illustration, ces zones ne se trouvent
donc pas à l’avant droit du cerveau ...
2 - Les changements qui ont affecté la personnalité de Phinéas peuvent s’expliquer si l’on fait l’hypothèse que la zone
détruite de son cerveau est impliquée dans la définition du caractère et de la personnalité d’un individu. Toutefois, on peut
aussi supposer que la violence de l’accident et la perte d’un œil ont aussi pu jouer un rôle dans les changements de caractère
qui ont affecté Phinéas
Exercice 2
1. Les chercheurs ont pu mettre en évidence le rôle de chacune de ces différentes zones à travers les observations cliniques
(lésions à différents endroits du cortex cérébral), la stimulation des différents points du cortex cérébral, les techniques
d’imagerie du cerveau (électroencéphalogramme, IRM, …).
2. Deux parties du corps très actives du corps : doigts, lèvres … Deux parties du corps moins mouvementée : tronc, jambe
Exercice 3
1) En effet, dans leur parcours toutes les fibres sensitives ou motrices changent de côtés au niveau du bulbe rachidien.
Ainsi, grâce à cette déviation encore appelé décussation, l’hémisphère gauche est responsable du côté droit et
l’hémisphère droit responsable du côté gauche du corps.
2) Les voies directes sont les fibres des neurones cérébraux de l’aire corticale motrice principale, encore appelées voies
pyramidales parce qu’elles sont issues des cellules pyramidales. Elles descendent en faisceaux dans l’axe nerveux par
le tronc cérébral et change de côté dans le bulbe avant de faire synapse avec le motoneurone du nerf rachidien
correspondant. Elles sont donc monosynaptiques.
Les voies indirectes ou extra-pyramidales sont les fibres des autres neurones de l’aire pré-motrices. Elles sont
polysynaptique car elles n’atteignent les motoneurones du nerf rachidien de la moelle épinière qu’après relais synaptique
dans le corps strié et dans le noyau gris du tronc cérébral.
3) La voie finale est l’ensemble des motoneurones du nerf rachidien de la moelle épinière. C’est une voie commune à tous
les messages nerveux réflexes ou de la motricité volontaire. Ces motoneurones intègrent à tout moment les messages
qu’ils viennent des recepteurs périphériques ou qu’il descende de l’encéphale.
Exercice 4
1) Oui, on peut mettre en relation les tracés et les symptômes observés.
2) Il y a un « retard à l’initiation » du mouvement car d’après le texte « les gestes sont rares, peu amples ; ils s’effectuent
difficilement et avec lenteur » ; d’après la tracés, les retard s’observent pendant environ 1s chez les malades,
contrairement à environ 0,5 s chez les sujets sains.
Exercice 5
1. Il s’agit du cerveau et des localisations des aires cérébrales motrices et sensorielles.
A= aire de projection motrice ; B= aire prémotrice ; C= aire de la sensibilité générale ; D= aire d’association ; E= aire
visuelle.

435
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

2. a) Le document 2 représente les structures qui interviennent dans le trajet de l’influx nerveux lors de l’exécution d’un
mouvement volontaire.
b) F = voie indirecte (extrapyramidale) et G = voie directe (voie pyramidale)
Justification : pour F le neurone qui part du cortex fait synapse avec les neurones des centres sous-corticaux, puis
les neurones des noyaux du tronc cérébral. Tandis que pour G le neurone qui part du cortex fait synapse uniquement
avec le motoneurone qui innerve le muscle.
c) Le trajet du message nerveux va du cortex cérébral vers le l’effecteur qui est le muscle.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice
Expliquer à l’aide d’un schéma fonctionnel l’ensemble de parcours du message
Savoir-faire et/ou savoir-être nerveux dans le cadre de la motricité volontaire
1. L’œil, récepteur sensoriel, transforme la lumière (l’image de la balle 1) en un message nerveux qui est envoyé par le
nerf optique (2) jusqu’au cerveau (3). Le cerveau décode ce message, et la « décision » de l’intercepter est prise : il
fabrique plusieurs messages nerveux moteurs transmis par la moelle épinière et les nerfs (4) jusqu’aux muscles de la
jambe et de la main (5) dont les contractions permettront l’interception de la balle.
2. Le schéma présenté ici est très simplifié, car pour réaliser un mouvement, il y a bien plus de deux muscles et de deux
nerfs qui sont sollicités. Tout un ensemble de messages moteurs est produit, qui passent par la moelle épinière et
empruntent ensuite des nerfs divers vers tout un ensemble de muscles, le tout étant coordonné.
II - Évaluation des Compétences
Sensibilisation dans le cadre des dysfonctionnements des structures responsables du
Compétence ciblée
contrôle de la motricité
Consigne 1
Pour un individu témoin non amputé, la commande volontaire d’un mouvement du bras commence par la pensée du
mouvement au niveau du cortex cérébral. L’influx nerveux (sous forme de trains de PA codés en fréquence) est transmis,
via le bulbe rachidien à la partie haute de la moelle épinière et emprunte les nerfs moteurs (motoneurones) jusqu’aux muscles
du bras utile au mouvement. Ce sont les centres nerveux (cortex cérébral et moelle) et les relais synaptiques qui intègrent les
informations (reçoivent et traitent) et permettent une réponse musculaire adaptée à la volonté initiale.
Pour C..Mittchell : quand elle pense à bouger son bras gauche, les électrodes placées sur les muscles thoraciques, en lien
avec les terminaisons nerveuses des nerfs moteurs détectent l’influx nerveux venant du cortex moteur. Un ordinateur (inséré
dans le bras prothèse) intègre les signaux bioélectriques transmis et les moteurs actionnent la prothèse pour effectuer le geste
pensé.
Consigne 2 : S’inspirer du cours pour le schéma chez un individu normal et du texte de la consigne 1 chez Claudia Mitchell.
Consigne 3
La comparaison des cartes motrices (ensemble des régions du cortex moteur activées lors d’un mouvement volontaire)
montre que la représentation du corps est inversée au niveau du cerveau : l’hémisphère droit régit le côté gauche du corps et
l’hémisphère gauche s’occupe du côté droit du corps. Pour un individu gaucher : la carte motrice côté droit est beaucoup
plus étendue que celle du côté gauche : c’est le cas de Claudia avant son accident. Juste après l’amputation, c’est la carte
motrice côté gauche qui devient plus étendue.
Après la mise en place de la prothèse, la carte motrice du côté droit reprend sa taille initiale. Ces remaniements transitoires
et réversibles ici, caractérisent la plasticité cérébrale (réorganisation et mise en place de nouvelles synapses) qui est liée à
l’apprentissage et l’entraînement.
Catégorie d’actions 11 Lutte contre les perturbations du système immunitaire
Les bases de l’immunocompétence
Le déroulement de la réponse immunitaire
Les dysfonctionnements du système immunitaire
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponses c a b a c d a b b c
Questions 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Réponses c c c b c c b d a c
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1. Définition des termes (voir lexique)
2. Les anticorps membranaires reconnaissent directement l’antigène (Ag). Tandis que les anticorps circulants ont un
triple rôle à savoir :

436
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

- la neutralisation par la formation du complexe immun ;


- l’opsonisation, phagocytose du complexe immun par le macrophage ;
- activation du complément et lyse de l’antigène.
3. 1= leucocytes ; 2= moelle rouge de l’os ; 3= thymus ; 4= ganglions lymphatiques ; 5= lymphocyte B ; 6= antigène 7=
Lymphocyte T.
4. 1. f et h ; 2. c et f ; 3. B ; 4. A ; 5. d et f ; 6. a ; 7. g ; 9. e et f
5. a) Un lymphocyte B activé par un antigène se différencie en plasmocyte, cellule productrice d’anticorps.
b) Le lymphocyte T4 produit des interleukines qui stimulent la multiplication d’un lymphocyte B activé par un antigène.
c) Un monocyte sanguin se différencie en macrophage qui élimine les bactéries par phagocytose.
d) La fixation d’un anticorps sur un antigène forme un complexe immun.
e) Un anticorps est spécifique à un antigène.
6. a) Le phénomène décrit par cette expérience est le phénomène d’allergie.
b) L’ovalbumine joue le rôle de l’allergène.
c) Pour aboutir aux symptômes décrits dans cette expérience, cela se déroule en deux phases :
- lors du premier contact avec l’allergène, des lymphocytes B impliqués dans la réaction, se transforment en
plasmocytes qui sécrètent des immunoglobulines de la classe E (IgE). Dès leur apparition, les IgE sont captées par
les mastocytes qui possèdent des récepteurs membranaires spécifiques aux IgE. Les mastocytes seront alors
sensibilisés ;
- lors du deuxième contact avec l'allergène, il se produit une liaison entre l’allergène et deux IgE voisines portées par
un mastocyte. La fixation de plusieurs molécules crée une modification de la perméabilité des mastocytes : il se
produit une libération d'histamine dans la minute qui suit. Cette libération d'histamine induit la réaction allergique.
7. Confère le cours
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1- Une RIMH : c’est une réponse immunitaire spécifique qui fait intervenir comme effecteurs des anticorps sécrétés par des
plasmocytes issus de la différenciation des LB activés par un antigène.
- Une RIMC : c’est une réponse immunitaire spécifique impliquée dans les rejets de greffes et dans la lyse des cellules
infectées et fait intervenir comme effecteurs les
2- Comparaison de la phase effectrice des deux types de réactions immunitaires

Exercice 2
1- a- Le plasmocyte provient de la différenciation d’un LB activé par l’antigène.
b- Caractéristiques du plasmocyte :
- Un noyau volumineux indiquant une transcription active du gène de l’anticorps à synthétiser.
- Un réticulum endoplasmique rugueux développé assurant la synthèse de l’anticorps.
- De nombreuses mitochondries fournissant l’énergie nécessaire à la biosynthèse.
- Une membrane montrant des figures d’exocytose qui indiquent la libération de l’anticorps
synthétisé.
2- 1ère série d’expériences :
a- Le document 2 montre que les LB, bien qu’ayant reconnu l’antigène (virus), ne se transforment en plasmocytes qu’en
présence des macrophages et des LT4. Leur différenciation nécessite une coopération cellulaire dont le mécanisme est le
suivant : Ingestion du virus par le macrophage.
- Présentation des déterminants antigéniques associés aux CMHII aux LT4 spécifiques de ce virus.
- Activation des LT4 sélectionnés par une interleukine (IL1) libérée par le macrophage.
- Ces LT4 secrètent à leur tour une IL2 : autostimulés par leur IL2, les LT4 prolifèrent.
- Les LB qui ont reconnu l’antigène (soit sous forme libre, soit présenté par le macrophage) se multiplient sous
l’action de IL2 libérée par le LT4 puis se différencient en LB mémoire et en plasmocytes sécréteurs d’anticorps.
b- Transformation lymphoblastique des LB.
2ème série d’expériences :
Expérience 1 : Chez la souris sans thymus le virus se multiplie. Les lymphocytes issus du thymus sont indispensables pour
arrêter la multiplication virale.
Expérience 2 : Les anticorps présents dans le sérum d’une souris immunisée contre le virus V neutralisent la multiplication
de ce virus par formation du complexe immun (c’est une RIMH)
Expérience 3 : En absence des LB, il n’y a pas de production d’anticorps. Donc ce ne sont pas les LB qui éliminent le virus
V. La disparition du virus est donc assurée par les LTc qui détruisent les cellules infecteés par le virus grâce aux perforines.
3- Voir schéma global de synthèse qui récapitule les différentes phases du déroulement d’une réponse immunitaire.

437
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Exercice 3
1) Courbe d’évolution du taux plasmatique (TP) d’anticorps anti-A et
d’anticorps anti-B en fonction du temps.
2) Comparons l’évolution du taux d’anticorps anti-A au cours des deux
injections.
1ère injection
Un taux faible les dix premiers jours ; puis augmente et atteint en 30 jours 4
UA, pour ensuite baisser jusqu’à 0,1 UA au 50e jour.
2ème injection
On constate une hausse immédiate, rapide et importante qui atteint 11 UA au
80ème jour, puis commence à baisser. On retient ainsi qu’avec la 2ème injection,
la production d’anticorps est plus rapide, ample et durable.
3) Expliquons les différences constatées.
Après la 1ère injection l’Ag a été mémorisé par les LBm.
C’est ainsi que lors de la 2ème injection du même Ag les LBm se sont très vite
différenciés en plasmocytes qui sont devenus plus nombreux, d’où une
production d’anticorps plus importante et plus durable.
4) Comparaison évolution du taux d’AC anti-A et celle du taux d’AC anti-B
- 1ère injection (Antigène A seul) Seuls les anticorps anti-A sont produits ;
- 2ème injection (Ag A + Ag B) au 50ème jour.
Les deux types d’anticorps anti-A et ant-B sont produits mais la production des anticorps anti-A est prompte, plus rapide,
plus importante et plus durable.
5) Expliquer les différences constatées
- 1ère injection : la réponse immunitaire est spécifique.
- 2ème injection : la mémoire immunitaire accélère et amplifie la réponse.
Exercice 4
1) Annotation de la figure 1 document I
1 – membrane plasmique ; 2 – cytoplasme ; 3 – noyau ; 5 – dictyosome ; 4 – ergastoplasme ; 6 – mitochondrie
Titre : Un lymphocyte B
2) Analyse des observations :
La présence d’extraits de paroi de bactérie dans une culture de Lymphocytes de souris a induit les modifications suivantes :
- le milieu s’enrichit en anticorps, ce qui indique qu’il y a production.
- la masse d’ADN augmente pour préparer les cellules à la multiplication.
- la masse d’ ARN augmente dans certains lymphocytes, ce qui indique une activité de synthèse qui s’accroît.
- La structure des lymphocytes se modifie par un enrichissement en ergastoplasme, en mitochondries, en dictyosomes et
en vésicules. Le lymphocyte B est en train de se différencier en plasmocyte.
3) Le type de réponse immunitaire dont il s’agit :
La production d’anticorps indique qu’il s’agit d’une réponse immunitaire à médiation humorale.
Le mécanisme de cette réponse
- Les lymphocytes B (LB) ayant des récepteurs spécifiques identifient directement l’antigène.
- Ainsi avec la coopération des macrophages et des lymphocytes T4 (LT4), ils sont activés et vont se différencier en LBm
et en Plasmocytes qui vont produire des anticorps circulants.
- Les anticorps de par leur structure particulière joueront trois fonctions dans cette réponse : La neutralisation de
l’antigène (Ag) ; La phagocytose du complexe immun : l’opsonisation ; l’activation du complément qui va entraîner la
destruction de la bactérie par le complexe lytique.
Exercice 5
1) Interprétation des expériences :
- fibroblastes d’A au contact des virus V sont détruits, parce que les lymphocytes ont reconnu le soi modifié (CMH-Ag) ;
- fibroblastes de A infectés par les virus G ne sont pas détruits, les lymphocytes n’ayant pas reconnu le soi modifié par un
autre antigène. La réponse est spécifique : les lymphocytes d’A ne reconnaissent que les cellules infectées par le virus V ;
- fibroblastes de B au contact des virus V ne sont pas détruits parce que les lymphocytes n’ont pas reconnu l’antigène
associé au non-soi.
En résumé : les lymphocytes d’A ne reconnaissent que les cellules de A infectées par le virus V.
2) Lymphocytes mis en cause sont les lymphocytes T .
3) Condition de leur activité : il faut que l’antigène soit associé aux molécules du soi (CMH), et il y ait reconnaissance du
CMH de la souris A et de l’antigène du virus V. C’est la double reconnaissance.
Exercice 6
1. Vrai. La souris A ne reçoit aucune injection avant, seules les toxines injectées vont agir.
2. Vrai. La souris B a reçu une injection d’anatoxine tétanique, forme atténuée de la toxine tétanique.
3. Faux. L’anatoxine tétanique est une forme atténuée de la toxine tétanique.

438
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

4. Faux. La souris B a produit des anticorps spécifiques, antitétaniques.


5. Faux. Une vaccination est une injection d’antigène sous une forme atténuée. Ici, on injecte du sérum, il contient des
anticorps antitétaniques.
6. Vrai. 7. Vrai. 8. Vrai.
Exercice 7
1) Être séropositif pour le VIH signifie que l’on possède des anticorps spécifiques dirigés contre le VIH.
2) Les mères M1 et M2 sont infectées par le VIH comme le témoignent leurs charges virales. Elles ont dont des anticorps
anti-VIH dirigés contre le VIH pour le neutraliser et l’éliminer.
3) Les anticorps présents dans le sang des enfants E1 et E2 à la naissance proviennent de leur maman respective. Ces
anticorps ont traversé le placenta.
4) Anticorps anti-VIH chez E1
Analyse : Chez E1, le taux d’anticorps est élevé à la naissance, puis ce taux diminue pour devenir nul vers 10 mois.
L’évolution de ce taux d’anticorps chez E1 ressemble à l’évolution des anticorps maternels présentés par le document.
Interprétation : E1 possède à la naissance les anticorps produits par sa mère M1 qui ont traversé le placenta. Ces anticorps
disparaissent ensuite. E1 n’est pas infecté par le VIH.
Anticorps anti-VIH chez E2
Analyse :
- Au cours des 10 premiers mois, le taux d’anticorps, élevé à la naissance, diminue pour devenir faible vers 10 mois.
L’évolution de ce taux d’anticorps chez E1 ressemble à l’évolution des anticorps maternels présentés par le document 3 ;
- Après 10 mois, le taux des anticorps augmente régulièrement. Cette évolution des anticorps ressemble à celle des
anticorps produits par l’enfant présenté par le document 3.
Interprétation : E2 possède lui aussi à la naissance les anticorps anti-VIH de sa mère infectée. Ces anticorps disparaissent
pendant les 10 premiers mois. Puis, E2 produit lui-même des anticorps pour lutter contre le VIH. E2 est infecté par le VIH.
Exercice 8
1) Les deux étapes du document1 résument le processus de pénétration du VIH dans une cellule immunitaire. Ainsi on peut
constater à l’étape 1 de ce document 1que le VIH se fixe d’abord, grâce à ses protéines gp120 sur des protéines, CD4 et
CCR5, de la membrane cytoplasmique de cette cellule, pour pouvoir y entrer. En effet il existe une forte affinité entre les
protéines gp120 du VIH et celles de la membrane cytoplasmique de certaines cellules, notamment les protéines
CD4 et CCR5. C’est pourquoi, seules les cellules possédant ces protéines CD4 et CCR5 sont infectées par le VIH.
2) Les résultats regroupés dans le tableau du
document 2 montrent que certains sujets
notamment ceux du génotype RR résistent au
VIH. En effet aucun sujet ayant ce génotype
n’est séropositif.
Le document 1 montre que le VIH pénètre ses
cellules hôtes à la faveur des protéines
membranaires CD4 CCR5 de ces cellules.
L’allèle R ne codant que pour une protéine
CCR5 plus courte que celle obtenue de l’allèle
S, nous pouvons envisager l’hypothèse ci-
dessous pour expliquer la résistance de
certains sujets au VIH : « Les sujets de
génotype RR sont résistants au VIH car leur
protéines membranaires CCR5, des cellules
hôtes de ce virus, sont plus courtes que celles
normales ».
3) Proportion de personnes séropositives
ayant développé le sida (en %).
4) Ces courbes révèlent que la proportion de personnes séropositives ayant développé le sida augmente au cours du temps
pour les deux types de génotypes. Cette augmentation est cependant plus rapide chez les personnes de génotype SS. Les
séropositifs de génotype SR résistent donc mieux au développement du sida que les séropositifs de génotypes SS donc plus
vulnérables.
5) Oui ces informations sont en accord avec notre hypothèse. En effet, les hybrides SR manifestent une certaine résistance
au VIH car la présence de l’allèle R (muté) dans leur génotype, implique que leurs cellules immunitaires ont au niveau de
leur membrane cytoplasmique les protéines CCR5 normales et anormales (courtes). Il est donc plus difficile pour le VIH de
pénétrer dans les cellules cibles des personnes hybrides SR, que dans celles de personnes homozygotes SS.
6) L’analyse du document 4 révèle les informations ci-dessous :
 quelque soit le génotype de la personne, pour les allèles en présence, ses cellules immunitaires ont le même récepteur CD4 ;
 les personnes de génotype SS n’ont que les récepteurs CCR5 normaux au niveau de ces cellules immunitaires alors que les
hybrides SR ont 50 % de récepteurs CCRS normaux et 50 % des mêmes récepteurs mais mutés. Les personnes de génotype

439
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

RR n’ont que les récepteurs CCR5 mutés. Ceci confirme que c’est le couple d’allèle R/S qui code pour la synthèse de la
protéine CCR5 et non plus pour la protéine CD4, au niveau de ces cellules. En outre, ces résultats montrent que l’allèle S
code pour la synthèse de la protéine CCR5 et non pour la protéine CD4, au niveau de ces cellules. En outre, ces résultats
montrent que l’allèle S code pour la protéine CCR5 normal, alors que l’allèle R code pour la protéine CCR4 mutée. Ainsi,
les personnes de génotype SS n’ont que des protéines CCR5 mutées, d’où leur résistance à l’infection au VIH.
7) La résistance au VIH que certains sujets exposés présentent s’explique par la présence dans leur génome, au moins de
l’allèle R qui code pour les protéines CCR5 mutées et donc non favorable à la fixation de ce virus sur ses cellules hôtes.
Cette capacité de résistance étant d’autant plus importante que la personne possède les deux allèles R. C’est pourquoi les
homozygotes RR ne sont pas séropositifs car n’ont pas la protéine CCR5 normal, et les hybrides RS ayant 50 % de CCR5
normal et 50 % CCR5 muté et qui sont séropositifs sont néanmoins plus résistants au sida que les individus séropositifs de
génotypes SS.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Mettre en évidence les différents types de réponses immunitaires spécifiques
1. C’est une RIMC car le transfert de l’immunité est assuré par les lymphocytes T.
2. Lot 1 et 2 : pas de réaction immunitaire car pas de formation d’anticorps.
Lot 3 et 4 : il y a réaction immunitaire car il y a formation d’anticorps anti-GRM.
Déductions : Pour avoir une réaction immunitaire anti-GRM, il faut la présence de LT et LB (lot 3) ou au moins
les LB (lot 4).
Le lot 3 montre l’importance de la coopération cellulaire entre les LB et les LT.
3.1. Dans la culture 1 il y a absence de LT alors que dans la culture 2, il ya présence de LB et LT. Ainsi, il ya réaction
immunitaire dans la culture 2 seulement.
3.2. Les LT stimulent les LB grâce aux interleukines pour se différencier en plasmocytes producteurs d’anticorps.
4.1. Expérience 1 : Pas de réaction immunitaire, pas de rejet de greffon.
Expérience 2 : Pas de réaction immunitaire, pas de rejet de greffon
Expérience 3 : En présence de thymus, il ya réaction immunitaire, et rejet de greffon.
Déduction : Dans le rejet de greffe, il y a intervention de lymphocytes T.
4.2. Expérience 1 : C’est une RIMC.
4.3. Le Thymus favorise l’action des LT (LTc).
Exercice 2
Savoir-faire et/ou savoir-être Identifier les cellules intervenant dans la réponse immunitaire spécifique.
a. Macrophage, avec vésicules d’endocytose de bactéries. Cellule de grande taille.
b. Plasmocyte avec réticulum endoplasmique développé, siège de la synthèse des protéines sécrétées, ici, synthèse des
anticorps.
c. Lymphocyte cytotoxique à gauche et cellule lysée à droite : son noyau est détruit, la membrane lésée permet au
cytoplasme de sortir.
d. Lymphocyte naïf, T ou B.
Exercice 3
- Analyser et interpréter les courbes montrant la variation de certains paramètres (taux de
LT4, taux d’anticorps anti-VIH, taux de LT C, charge virale) en fonction du temps chez
Savoir-faire et/ou savoir-être
un sujet infecté par le VIH.
- Concevoir des outils de la sensibilisation sur le VIH/Sida.
1.1. Le processus de pénétration du VIH dans une cellule immunitaire peut se résumer ainsi :
le VIH se fixe d’abord, grâce à ses protéines gp120 sur des protéines, CD4 et CCR5, de la membrane cytoplasmique de cette
cellule, pour pouvoir y entrer. En effet il existe une forte affinité entre les protéines gp120 du VIH et celles de la membrane
cytoplasmique de certaines cellules, notamment les protéines CD4 et CCR5. C’est pourquoi, seules les cellules possédant
ces protéines CD4 et CCR5 sont infectées par le VIH.
1.2. Document 5 :
- Fixation du VIH sur LT4 ;
- Libération de l’ARN viral et de l’enzyme (transcriptase inverse) dans le cytoplasme du LT4 ;
- Transcription inverse de l’ARN viral en ADN viral ;
- Intégration de l’ADN viral dans le génome du LT4 ;
- Expression de l’ADN viral et production des particules virales.
2. Les anticorps sont produits par les lymphocytes B, avec la coopération des LT4. Après une période d’induction, en (1),
pendant laquelle les réponses immunitaires se mettent en place, les anticorps sont sécrétés mais le nombre du virus continue
à augmenter : phase 2. Deux mois plus tard, sous l’effet des anticorps, encore plus abondants, la quantité du virus diminue
rapidement : phase 3. Ensuite il y a destruction des LT4 dans lesquels les virus du SIDA pénètrent et se multiplient (phase
4) ; d’où une cascade d’événements : inefficacité des LB, baisse de la production d’anticorps, augmentation des virus,
aggravation de la maladie, apparition de maladies opportunistes…

440
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

3. La présence du virus VIH dans un organisme déclenche la formation d’anticorps spécifiques du virus. On peut détecter la
présence de ces anticorps en les faisant réagir avecn des constituants du virus VIH. On révèle ainsi, chez les individus
séropositifs (individu B du document 7), les complexes formés (complexe immun)
II - Évaluation des Compétences
Compétence ciblée Lutte contre les perturbations du système immunitaire
Consigne 1 : une fois dans l’organisme, le VIH
attaque les lymphocytes T4 en se fixant sur leur
récepteur CD4.
Ces lymphocytes constituent des pivots de la
réponse immunitaire spécifiques car ils sont au
centre des différentes étapes de la réponse
spécifique à travers la sécrétion des messagers
chimiques notamment l’interleukine qui activent
les autres cellules immunitaires. Ainsi la
destruction des cellules immunitaires spécifiques
conduit à un effondrement de la réponse
immunitaire spécifique.
Consigne 2 : confère le cours.

Consigne 3 : confère le cours.

Catégorie d’actions 12 Lutte contre les troubles liés à la régulation du taux d’hormones
sexuelles chez l’Homme
La santé de la reproduction : la régulation du taux d’hormones sexuelles
I - Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponses a c a b b c b d b a
Questions 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Réponses A b a c d d d b a d
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définition des mots (voir lexique)
2. Le mode d’action de l’antéhypophyse sur le fonctionnement testiculaire :
- l’injection de LH à l’animal impubère entraine l’activation des cellules de Leydig et le développement des caractères
sexuels secondaires, mais elle n’a pas d’effet sur les cellules de Sertoli ni sur les cellules germinales donc la LH agit
spécifiquement sur les cellules de Leydig qui secrètent la testostérone responsable du développement des caractères
sexuels secondaires ;
- l’injection de FSH à des animaux impubères, active les cellules germinales et permet le développement des cellules de
Sertoli, mais elle n’a pas d’effet sur les cellules de Leydig. Donc la FSH agit spécifiquement sur les cellules de Sertoli
pour activer indirectement la spermatogenèse.
3-
Nom de Justifications Cellules sécrétrices Cellules cibles de l’hormone
l’hormone
Hormone Œstrogène Présente tout au long du cycle 2 pics : - cellule de la thèque - Cellules de l’endomètre et du
X - un pic important avant le 14ème jour ; interne ; myomètre de l’utérus ;
- pic moins important le 21ème jour. - granulosa des follicules - toute autres cellules cibles
cavitaires et mûr ; assurant l’apparition et le maintien
- cellule de la thèque des CSI et CSII.
interne du corps jaune.

441
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Hormone LH Présente à taux faible tout au long du cycle Cellules de l’hypophyse Cellules folliculaires du follicule mûr
Y avec un pic juste avant le 14ème jour. antérieure (ovulation).
Cellules lutéales du corps jaune.
Hormone Progestérone - Presque nulle pendant la phase - cellules lutéales du corps - Cellules de l’endomètre de l’utérus ;
Z folliculaire ; jaune. - Cellules du CHH.
- Sécrétée pendant la phase lutéale avec
un pic le 21ème jour.
4
a) But et utilité du traitement réalisé au sperme pour la FIVETE :
- Le but : Le traitement réalisé au sperme permet la capacitation des spermatozoïdes et leur sélection. Les
spermatozoïdes capacités, ont un grand pouvoir fécondant qui consiste à l’acquisition des antigènes membranaires
(glycoprotéines membranaires) sur la membrane plasmique de leur tête.
- L’utilité : La capacitation permet la reconnaissance des gamètes au moment de la fécondation. En effet, l’antigène
membranaire du spermatozoïde se lie à son récepteur membranaire de reconnaissance au niveau de la zone pellucide
de l’ovocyte.
b) Les autres étapes de la FIVETE :
- Induction de l’ovulation par injection de substances analogues à la FSH ou GnRH afin d’obtenir un grand nombre
d’ovocytes.
- Prélèvement de plusieurs ovocytes par ponction des follicules.
- Fécondation In Vitro (FIV) : Mise en contact des gamètes dans un milieu de culture à 37°C.
- Maintien en culture des œufs pendant 48 heures.
- Transfert des embryons, ayant atteints les stades 2 et 4 cellules, dans la cavité utérine de la femme.
c) Deux cas de stérilité qui peuvent être remédiés par la FIVETE :
- Chez la femme : Stérilité due à une obstruction bilatérale des trompes.
- Chez l’homme : Infertilité due à une oligospermie.
5- I. Le ou les schéma(s) fonctionnel(s) de la régulation doivent contenir :
• les organes clé : hypothalamus, hypophyse, ovaires ;
• les hormones : GnRH, FSH, LH, œstrogènes, progestérone ;
• les quatre étapes suivantes : - (1) Phase folliculaire : développement du follicule
dominant et rétroaction négative par l’œstradiol sur le CHH. – (2) Fin de phase
folliculaire jusqu’à l’ovulation : rétroaction positive sur le CHH par l’œstradiol
en forte concentration, pic de LH et libération d’un ovocyte par le follicule mûr.
– (3) Phase lutéale : évolution du follicule en corps jaune et rétroaction négative
exercée par le couple œstradiol / progestérone sur le CHH. – (4) Fin de cycle :
disparition du corps jaune et diminution de la rétroaction négative due à la chute
des concentrations en œstrogènes et progestérone, à l’origine d’un nouveau
cycle ovarien.
• le tout doit être titré, légendé (signification des flèches, des symboles +, - etc…),
lisible et soigné.
II. Les modifications liées à hCG.
• l’hormone hCG (gonadotrophine chorionique humaine) permet la poursuite de
l’activité du corps jaune dans l’ovaire, ce qui favorise la sécrétion de
progestérone ;
• la forte concentration de progestérone permet le maintien de la grossesse et
s’oppose au démarrage d’un nouveau cycle ovarien.
III. Les modifications liées à la pilule.
La pilule contraceptive oestro-progestative prise oralement et régulièrement bloque
l’ovulation en agissant sur la régulation du cycle ovarien :
• au niveau du CHH, les concentrations en hormones œstrogènes et progestérone,
constantes et inférieures au seuil, diminuent la production de GnRH, de FSH et
de LH (rétrocontrôle négatif permanent) ;
• au niveau de l’ovaire, la faible concentration en FSH empêche la croissance folliculaire et donc la production d’une
forte quantité d’œstrogènes : le rétrocontrôle positif ne peut survenir ;
• en l’absence de rétrocontrôle positif, le pic de LH ne se produit pas et l’ovulation n’a pas lieu. Durant la période de la
prise orale de la pilule, les étapes du cycle ovarien n’ont plus lieu.
(Non demandé dans l’énoncé : plus faible croissance de la muqueuse utérine, impropre à la nidation, modification de la
glaire cervicale).
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1- Mise en relation de la variation du taux plasmatique des hormones ovariennes avec les différentes phases du cycle ovarien
:

442
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

- de J0 à J14 : Le taux plasmatique de l’œstradiol augmente progressivement et atteint son maximum (pic) deux à trois
jours avant l’ovulation. Cette période est synchrone avec le développement du follicule cavitaire en follicule de De
Graaf. L’œstradiol est donc synthétisé et sécrété par la thèque interne et la granulosa des follicules cavitaires et mûr.
C’est la phase folliculaire du cycle ovarien ;
- de J14 à J28 : Le taux plasmatique de progestérone augmente brusquement, accompagné d’une légère augmentation du
taux d’œstradiol. Cette période est synchrone avec le développement du corps jaune qui se forme à partir du follicule
mûr rompu. Ce follicule conservera sa thèque interne qui continuera à synthétiser et sécréter l’œstradiol, tandis que la
granulosa se transformera en cellules lutéales qui synthétiseront et sécréteront la progestérone. C’est la phase lutéale du
cycle ovarien.
2- Mise en relation de la variation du taux plasmatique des hormones ovariennes avec l’évolution de l’épaisseur de
l’endomètre :
- de J0 à J5 : Le taux plasmatique des hormones ovariennes est sensiblement nul, suite à la régression du corps jaune, ceci
provoque la destruction de la dentelle utérine entraînant des saignements d’où la diminution brusque de l’épaisseur de
la muqueuse utérine. C’est la menstruation ;
- de J5 à J14 : Le taux plasmatique de l’œstradiol augmente régulièrement et stimule l’augmentation progressive de
l’épaisseur de la muqueuse utérine avec prolifération des vaisseaux sanguins et développement des glandes en tube.
C’est la phase postmenstruelle du cycle utérin ;
- de J14 à J28 : Le taux plasmatique des hormones ovariennes augmente considérablement plus précisément la
progestérone et stimule d’avantage le développement de l’épaisseur de la muqueuse utérine. Les glandes en tube
deviennent plus longues, plus sinueuses et se remplissent de sécrétions donnant à la muqueuse un aspect de dentelle et
les artérioles se spiralisent. C’est la phase prémenstruelle du cycle utérin.
Exercice 2
A) 1- Comparons l’évolution de la sécrétion des 3 hormones H1, H2 et H3 chez la femme F1.

2- Expliquons le profil de sécrétion hormonale chez la femme F2.


Hypothèse : La femme F2 est sous pilule combinée.
Justification : - on observe une menstruation tous les 28 jours : ce sont des hémorragies de privation.
- la sécrétion de LH est très faible, avec absence de pic : ceci peut résulter d’un RC (-) permanent sur le CHH causé par les
œstro-progestatifs de synthèse.
- la sécrétion de progestérone est presque nulle : pas de cycle ovarien pas d’ovulation n’entraîne pas de corps jaune et donc
pas de progestérone.
3- Comparons l’état de développement de l’endomètre chez les deux femmes.

B) 1- Identification des structures A et B.


- La structure A : Un ovule fécondé juste avant la caryogamie ;
- La structure B : Un blastocyste.
2- Les jours du cycle où on peut observer les structures A et B.
- La structure A peut-être observable au J15 environ du cycle (24 h après le début de la fécondation qui a lieu au J14) ;
- La structure B peut être observable au J21 du cycle (jour de la nidation).
Justification : L’ovule fécondé (structure A) devient un zygote par la fusion des 2 pronuclei. Ce zygote entame sa 1ère
mitose et donne un embryon à deux cellules. Les mitoses se succèdent et l’embryon progresse dans la trompe en direction
de l’utérus. Vers le 4ème jour environ, l’embryon atteint l’utérus sous forme d’une morula. Celle-ci se différencie dans la
cavité utérine, pendant 3 jours environ, en blastocyste (structure B) prêt à la nidation.
3- Déterminons le rôle de certaines cellules de la structure B.
Analyse de la courbe : Le taux de l’hormone H2 (progestérone) croit à partir du J-10 et atteint un pic au
J-3 puis commence à chuter.
Suite à l’injection du filtrat purifié du broyat des structures B à J0, le taux de progestérone augmente de nouveau et atteint
un pic au J6 puis diminue.
Explication du tracé à partir de J0 : L’augmentation de la progestérone s’explique par l’existence d’un facteur hormonal
dans le filtrat injecté : il s’agit de la HCG, hormone secrétée par le trophoblaste du blastocyste (structure B). Cette hormone
agit sur le corps jaune et stimule son activité (sécrétion de progestérone). La chute de la progestérone après J6 s’explique
par l’épuisement de la HCG.

443
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Exercice 3
a) La production ou la libération (il est impossible de trancher par cette expérience) de testostérone est dépendante de la
glande hypophyse. Toutefois, seule l'antéhypophyse est concernée puisque l'ablation du lobe postérieur
(neurohypophyse) ne se traduit par aucune variation du taux de testostérone circulante.
b) Cette production (ou cette libération) est liée à l'action de LH et non de FSH puisque seule l'injection de LH à un animal
hypophysectomisé entraîne une remontée temporaire du taux de testostérone. On peut donc en déduire qu'en conditions
normales l'antéhypophyse agit par l'intermédiaire de LH.
c) L'hypophyse semble devoir être connectée à l'hypothalamus pour pouvoir agir. En effet, la rupture de la tige pituitaire
qui unit les deux structures provoque une chute du taux de testostérone circulante et ce malgré l'intégrité de la glande.
d) La destruction du noyau arqué (aire hypophysiotrope) se traduit également par une diminution du taux de testostérone
circulante. On peut donc supposer que l'hypothalamus agit sur l'antéhypophyse par l'intermédiaire des neurones du
noyau arqué dont les axones empruntent la tige pituitaire.
e) Cette hypothèse est vérifiée par la stimulation électrique du noyau arqué. Toutefois l'hypothalamus ne peut agir seul
puisque la stimulation se révèle inefficace sur un animal hypophysectomisé. On peut donc en conclure que ce n'est pas
l'hypothalamus qui produit LH mais bien l'antéhypophyse lorsqu'elle est stimulée par l'hypothalamus.
f) L'électrocoagulation du système porte bloquant les effets de la stimulation électrique du noyau arqué, cela montre que
la relation neurone hypothalamique – cellule antéhypophysaire se fait par voie sanguine et non par articulation
synaptique directe des neurones sur les cellules glandulaires. En conséquence, l'hypothalamus agit sur l'antéhypophyse
par l'intermédiaire d'une substance qu'il déverse dans le système porte, en l'occurrence la GnRH.
Exercice 4
1- Analyse comparative des graphiques :
- Analyse comparative des courbes de températures : Le document 1, permet de suivre la variation de la température
corporelle de Madame X et d’une femme témoin non stérile pendant un cycle de 28 jours.
La température corporelle de Madame X fluctue entre 36,6°C et 36,8°C et ne dépasse jamais 37°C.
Contrairement à la femme témoin, sa température corporelle augmente brusquement vers le 14 ème jour et reste relativement
élevée aux alentours de 37,2°C pendant toute la phase lutéale. Puisque l’élévation de température est un indicateur de
l’ovulation.
La stérilité de Madame X est due à un blocage de l’ovulation.
- Analyse comparative des résultats du dosage de LH : Le document 2, permet de suivre la variation du taux de LH
plasmatique de Madame X et de la même femme témoin pendant un cycle de 28 jours.
Le taux de LH plasmatique de Madame X est faible, plus ou moins constant et varie entre 5 et 8 mUI.mL -1 valeurs
correspondant à la sécrétion basale de LH. En particulier, il n'y a pas de pic préovulatoire de LH. Or, dans le profil hormonal
de la femme fertile, si le taux de LH est faible pendant la majeure partie du cycle, il augmente brusquement pour atteindre
un pic de 26 mUI.mL-1 aux alentours du 14ème jour du cycle. C’est le pic préovulatoire de LH qui est responsable de
l’ovulation.
La stérilité de Madame X est due à l’absence du pic préovulatoire de LH qui est responsable de l’ovulation.
La stérilité de Madame X peut avoir plusieurs origines :
- Hypothèse 1 : La stérilité de Madame X est due à un disfonctionnement hypothalamique.
L’hypothalamus contrôle les sécrétions de l’hypophyse antérieure par l’intermédiaire de la GnRH.
Un disfonctionnement hypothalamique entraine une perturbation au niveau des sécrétions hypophysaires (taux de LH et de
FSH faible ou nul), pas de pic préovulatoire de LH d’où l’absence de l’ovulation. Cette hypothèse peut être conservée
conformément aux résultats du document 1 et 2.
- Hypothèse 2 : La stérilité de Madame X est due à un disfonctionnement hypophysaire.
Le déterminisme du cycle ovarien est sous le contrôle direct des gonadostimulines sécrétées par l’antéhypophyse (FSH et
LH). Un disfonctionnement hypophysaire entraine une perturbation au niveau du cycle ovarien et en particulier l’absence de
l’ovulation. Cette hypothèse peut aussi être conservée conformément aux résultats du document 1 et 2.
- Hypothèse 3 : La stérilité de Madame X est due à un disfonctionnement des ovaires.
Les hormones ovariennes contrôlent l’activité hormonale du complexe hypothalamo-hypophysaire
(CHH) par rétrocontrôle négatif et positif. Un disfonctionnement ovarien entraine une levée du rétrocontrôle sur le CHH
d’où un taux de LH plasmatique élevé largement supérieur à celui d’une femme témoin (hyperactivité hypophysaire). Cette
hypothèse est rejetée étant donné qu’elle n’est pas conforme aux résultats du document 2.
2- Suite à ces résultats, le médecin prescrit à de Madame X le Clomiphène pour provoquer l'ovulation et corriger sa stérilité.
- Analyse des résultats : Le document 3, présente l’évolution de la concentration des gonadostimulines (FSH et LH) et des
hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) pendant un cycle de 28 jours chez Madame X ayant suivi un traitement
au Clomiphène.
Le Clomiphène est administré pendant la première semaine du cycle (du 3ème au 8ème jour de la phase folliculaire). Un
jour après le début du traitement, la sécrétion des gonadostimulines augmente rapidement et leur concentration atteint 31
mUI.mL-1 pour la LH et 19 mUI.mL-1 pour la FSH, ce qui a pour conséquence une forte augmentation de la sécrétion
d'œstrogènes, qui passe de 35 µg/24h le dernier jour du traitement à 185 µg/24h quatre jours après. On constate en outre un
second pic sécrétoire des gonadostimulines encore plus élevé que le premier qui est suivi d'un profil de sécrétion d’hormones
ovariennes (œstrogènes et progestérone) analogue à celui observé dans la phase post ovulatoire normale.

444
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Le Clomiphène a donc permis de déclencher l'ovulation puisque la sécrétion de progestérone montre qu'un corps jaune s'est
formé.
- L’hypothèse à retenir : La stérilité de Madame X, semble avoir pour origine une insuffisance de la sécrétion de GnRH
par l'hypothalamus (hypothèse 1 est retenue).
Justification : Le Clomiphène est un analogue structural des œstrogènes. En se fixant sur les récepteurs hypothalamiques à
la place des œstrogènes, il les empêche d’agir, ce qui entraine une levée du rétrocontrôle négatif exercé par les œstrogènes
sur le CHH en début de la phase folliculaire, permettant aux neurones hypothalamiques de sécréter suffisamment de GnRH.
Le traitement par le Clomiphène a restauré le pic de LH préovulatoire et a provoqué l’ovulation chez Madame X.
3- Le tableau du document 4, montre le résultat du dosage urinaire de HCG chez Madame X après traitement au Clomiphène.
a)
- Déduction : Ce résultat montre un taux de HCG égal à 15 UI.L-1. Comparé à des valeurs de référence (en UI.L-1), ce taux
nous permet de déduire que Madame X est dans sa 3ème ou 4ème semaine de grossesse.
- Origine de la HCG : La HCG (Hormone Gonadotrophique Chorionique), est une hormone secrétée dans le sang maternel
dès la nidation par les cellules du trophoblaste du jeune embryon (blastocyste). Elle peut se trouver dans les urines par
excrétion rénale.
b) Rôle de la HCG dans la grossesse : La HCG a une action comparable à la LH, elle maintien l’activité du corps jaune
(corps jaune de gestation) et empêche sa régression jusqu’à la 11ème semaine de grossesse. Celui-ci continue à produire des
doses croissantes d'œstrogènes et de progestérone qui inhibent l’activité du CHH par rétrocontrôle négatif et empêchent la
destruction de la dentelle utérine pour assurer une grossesse normale.
Exercice 5
a- Au début de la phase folliculaire (du jour -14 jour - 8), l’augmentation du taux plasmatique de FSH (qui passe de 3,5
mui.ml-1 à 4,7 mui.ml-1) et de LH (qui passe de 2 mui.ml-1 à 3 mui.ml-1) est accompagné d’une augmentation du taux
plasmatique d’oestradiol (qui passe de 75 pg.ml-1 à 85 pg.ml-1). On en déduit que les hormones hypophysaires stimulent
les sécrétions d’oestradiol.
• Vers la fin de la phase folliculaire (du jour - 1 jour 0), les taux élevés (ou pics) de FSH et surtout de LH sont suivis
d’ovulation. On en déduit que la FSH et surtout LH sont responsables de l’ovulation
• Vers la fin de la phase lutéinique (du jour +7 jour +14), la baisse du taux de FSH et de LH qui deviennent relativement
faibles est accompagnée d’une baisse du taux des hormones ovariennes.
On en déduit que les concentrations des hormones hypophysaires ne sont pas suffisantes pour entretenir la sécrétion des
hormones ovariennes : l’hypophyse stimule la sécrétion des hormones ovariennes par l’intermédiaire de FSH et de LH
b- Les rétroactions entre les ovaires et l’hypophyse sont des actions en retour ou rétrocontrôles des ovaires sur l’hypophyse.
Ces rétrocontrôles peuvent être positifs ou négatifs selon le taux des hormones ovariennes.
• 1er rétrocontrôle (du jour - 8 jour - 6) : il y a une baisse du taux de FSH et de LH qui survient suite à une légère
augmentation du taux d’oestradiol. On en déduit qu’avec un taux relativement faible, l’oestradiol exerce un rétrocontrôle
négatif sur les sécrétions hypophysaires.
• 2ème rétrocontrôle (du jour - 6 jour - 2) : il y a une croissance importante et rapide du taux d’oestradiol (qui passe de
80 pg.ml-1 à 290 pg.ml-1), qui est suivie d’un pic de FSH et surtout de LH. On en déduit qu’un taux suffisamment élevé
d’oestradiol exerce un rétrocontrôle positif sur la sécrétion des hormones hypophysaires.
• 3ème rétrocontrôle : (du jour 0 jour +7), il y a démarrage de la sécrétion de progestérone avec un taux croissant et
augmentation du taux d’oestradiol qui sont suivis d’une diminution du taux de FSH et de LH. Vers la fin du cycle, suite
à la régression du corps jaune, il y a chute du taux des hormones ovariennes suivie d’une reprise de la sécrétion
hypophysaire. On en déduit que les hormones ovariennes et surtout la progestérone exercent un rétrocontrôle négatif
sur la sécrétion des hormones hypophysaires.
c- Voir le cours.
Exercice 6
1. Analyse des tracés a et b
 le tracé a présente des pics de sécrétion de GnRH
 le tracé b présente des augmentations de la sécrétion de LH qui se
produisent après un temps de latence par rapport aux pics de la Gn RH
du tracé a.
Cela nous permet de déduire une relation fonctionnelle entre l'hypothalamus et
l’hypophyse :
Le fonctionnement de l'hypophyse est sous la commande directe de
l'hypothalamus:
 les neurones de la zone l de l'hypothalamus sécrètent la Gn RH d'une
manière pulsatile.
 la GnRH stimule l'hypophyse qui sécrète la LH d'une manière
pulsatile aussi
2- Explication :

445
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Expérience 2 : la sécrétion de la testostérone par les cellules interstitielles est sous le contrôle de l'hypophyse par
l'intermédiaire de la LH.
Expérience 3 : la castration de l'animal entraîne la diminution de la testostérone du sang, ce qui provoque une augmentation
de la sécrétion de LH. L'injection d'une dose de testostérone rétablit la sécrétion normale de LH. Cela s'explique par le fait
que la testostérone contrôle la sécrétion de la LH.
Déduction : la testostérone est sécrétée sous l'action de l'hormone hypophysaire LH et elle exerce un rétrocontrôle négatif
sur la sécrétion de LH.
Exercice 7
Expérience 1 : après ablation des ovaires, on constate que le taux de sécrétion de LH devient élevé par rapport au taux
normal (figurant au début de la courbe du document 2) ceci laisse penser à un rétrocontrôle négatif exercé normalement par
l’ovaire sur l’activité sécrétrice de l’hypophyse. Cette activité inhibitrice est levée suite à l’ablation des ovaires. Ce
rétrocontrôle négatif est confirmé par l’injection d’œstrogènes à faible dose pendant une longue période qui détermine une
chute notable de la sécrétion de LH qui passe de 40 à 10 unités. Le rétrocontrôle négatif cesse dès l’arrêt des injections
d’œstrogènes.
Expérience 2 : les injections de fortes doses d’œstrogènes pendant une courte période provoquent une décharge de LH (pic
de LH). Ceci correspond à un rétrocontrôle positif exercé par l’ovaire sur l’hypophyse.
Ainsi, dans le cas d’un cycle normal de 28 jours par exemple, c’est la production accrue d’œstrogènes pendant la phase
préovulatoire par le follicule mûr qui déclenche la sécrétion d’un pic LH (par rétrocontrôle positif) responsable de l’ovulation
qui se produit vers le 14ème jour du cycle.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
- Interpréter les résultats d’expériences de castration et d’injection d’extraits testiculaires
chez les mâles des mammifères.
Savoir-faire et/ou savoir-être
- Identifier les caractéristiques du système de régulation de la testostéronémie.
- Réaliser un schéma fonctionnel de la régulation du taux de testostérone.
Saisie des données Interprétation
Document 1 : - Donc l'hypophyse intervient dans la production de LH.
- Expérience 1 : (témoin) concentration en LH constante (3ng.ml-1) - Donc l'hypothalamus intervient dans la production de LH.
- Expérience 2 : chute de la concentration en LH qui passe de 2,9 ng.ml-1 à 0.5 ng.ml-1 - Rétablissement de la sécrétion, ce qui confirme le rôle de
en 20 jours après hypophysectomie. l’hypophyse dans la sécrétion de LH.
- Expérience 3 : résultat identique à l’expérience 2 après lésion de l'hypothalamus. - Donc il existe une information circulant localement par la
- Expérience 4 : chute modérée de la concentration en LH (2,9 ng.ml-1 à 2,3 ng.ml-1) puis voie sanguine reliant l'hypothalamus à l'hypophyse
au 5eme jour retour à la concentration initiale suite à la greffe au contact du système porte permettant la sécrétion de la LH par l'hypophyse.
HH.
- Expérience 5 : chute de la concentration identique à l’expérience 2 : la greffe de
l'hypophyse dans la chambre antérieure de l'œil ne permet pas un retour à la concentration
initiale.
Document 2 :
- Rats témoins : sécrétion pulsatile de la LH.
- Amplitude des pulses : 10 ng.ml-1, 1 pulse toutes les 3 heures.
- Rats castrés : augmentation de la fréquence des pulses par rapport au témoin : pulses
trois fois plus fréquents.
- Augmentation de la sécrétion : variation de 20 à 45 ng.ml-1, pics à 40 ou 45 ng.ml-1
(l’amplitude des pulses s’accroît) - Donc le testicule diminue la concentration en LH
- Rats castrés, perfusés par la testostérone : la concentration en LH, la fréquence et plasmatique, la fréquence et l’amplitude des pulses
l’amplitude des pulses redeviennent identiques au témoin. - La testostérone exerce un frein sur la sécrétion de LH,
comme le testicule.
Synthèse.
- La LH, hormone sécrétée par l'hypophyse de façon pulsatile.
- sous l'influence (ou le contrôle) d'une substance libérée par l'hypothalamus dans la circulation sanguine porte hypophysaire
(GnRH non abordée alors que l’action locale l’est).
- La testostérone fabriquée par le testicule exerce à son tour un frein à sa sécrétion : rétrocontrôle négatif
Schéma : récapitulant les seules conclusions apportées par les documents.
- Organes concernés : hypothalamus, hypophyse, testicule (rectangles ou autre)
- Relation hypothalamus hypophyse : (flèche)
- Relation hypophyse – testicule. Sécrétion pulsatile de LH par l'hypophyse.
- Sécrétion de testostérone par le testicule et rétrocontrôle négatif sur le CHH.
Exercice 2
- Identifier les caractéristiques du système de régulation de la concentration plasmatique
Savoir-faire et/ou savoir-être des hormones ovariennes.
- Réaliser un schéma fonctionnel sur la régulation du taux des hormones ovariennes.

446
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

a) Donnons la conclusion qui se dégage de chaque expérience :


1) L’antéhypophyse est responsable du maintien des caractères sexuels secondaires par
l’intermédiaire des hormones que sont la FSH et la LH.
2) La FSH et la LH ont pour organes cibles les gonades.
3) L’hypophyse est sous la commande directe d’un autre organe.
4) A : La section de la tige pituitaire entraîne une atrophie hypophysaire ; l’hypothalamus
agit donc sur l’hypophyse par le biais de cette tige pituitaire.
B : La destruction de l’hypothalamus entraîne une chute du taux sanguin de LH et de
FSH. Une injection de GnRH ramène le taux de ces hormones hypophysaires à des
valeurs habituelles. L’hypothalamus commande l’hypophyse grâce à une neuro
hormone appelée GnRH.
5) L’hypothalamus agit donc sur l’antéhypophyse par la GnRH sécrétée de façon
pulsatile à raison de 6 µg toutes les heures.
6) Il existe un rétrocontrôle ou feed-back des gonades sur l’hypophyse.
b) Schématisons le mécanisme :

Exercice 3
Identifier les caractéristiques du système de régulation de la concentration plasmatique
Savoir-faire et/ou savoir-être des hormones ovariennes.
1) Du 10ème au 14ème jour, le taux d’œstrogènes est demeuré élevé ; ce qui entraîne un feed back positif sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire, d’où une hypersécrétion de LH. Ce bond de LH entraîne l’ovulation.
2) Au 14 è jour il apparaît la progestérone dont l’effet est d’inhiber le feed back positif exercé par les œstrogènes sur le
complexe hypothalamo-hypophysaire ; ce qui explique une chute de LH du 14 è au 20 è jour.
3) Le graphique B montre des taux hormonaux constants dans l’ensemble ; des taux hormonaux ovariens quasi nuls et
inversement le taux de LH très élevé.
4) La femme B étant quadragénaire, sa situation hormonale serait le signe d’une ménopause prononcée ; ses ovaires au
repos n’ont qu’une très faible activité endocrine, ce qui exerce un feed-back positif permanent sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire et ce dernier sécrètent abondamment de la LH.
II - Évaluation des Compétences
Lutte contre les troubles liés à la régulation du taux d’hormones sexuelles chez l’homme et
Compétence ciblée
chez la femme
Consigne 1 ; L’infection à chlamydias de Justine a effectivement laissé des séquelles, car l’examen radiologique montre
l’obstruction d’une seule trompe. Dans la photo b du document 2, on voit clairement que le liquide radioopaque — qui
apparait en BLANC — n’est pas passé dans la trompe jusqu’à l’ovaire, comme il a pu le faire à droite.
Consigne 2 : Justine est stérile, car les séquelles dues à l’IST qu’elle a contracté il y a quelques années empêchent : La
rencontre des spermatozoïdes et de l’ovule. En général, la fécondation a lieu dans les premiers millimètres des trompes, au
voisinage du pavillon.
Consigne 3 : L’infection à chlamydias (une bactérie) passant la plupart du temps inaperçue, les individus infectés ne se
soignent pas par antibiothérapie puisqu’ils ne perçoivent pas les symptômes de la chlamydiose. Le germe se développe dans
les voies génitales. Il sera transmis lors d’un rapport sexuel non protégé au partenaire chez lequel il passera également
inaperçu. Il pourra y avoir ensuite transmission sexuelle à une autre personne qui sera à son tour infectée. Ceci explique
l’augmentation du nombre de cas d’infection à chlamydias. Il s’agit de l’IST la plus fréquente en Europe.
Catégorie d’actions 13 Lutte contre les complications possible d’une grossesse
Grossesse
I - Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Réponses c b b a b d c b d
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définition des termes (voir lexique)
1) Confère le cours : vous diviserez ses étapes de la grossesse en trois trimestres.
2) Pré-éclampsie, diabète gestationnel, fausse couches, hémorragies …
3) Confère le cours.
4) des mesures à adopter pour prévenir le diabète gestationnel
- surveillance étroite de la mère et du fœtus ;
- régime, activité physique et parfois médicaments pour contrôler la glycémie ;
- une trousse de glucagon (à utiliser si le taux de sucre dans le sang devient trop faible).

447
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement


Exercice 1
1) A = ovulation ; B = nidation
2) schémas

3) Rétrocontrôle positif induit par les œstrogènes sur le LH


4) les étapes de la Fécondation In Vitro avec Transfert d’Embryon (FIVETE). La première étape est la stimulation hormonale
de la femme afin de lui faire produire simultanément plusieurs ovocytes. Ces ovocytes sont ensuite aspirés au niveau des
ovaires puis mis dans un tube. Ils sont alors mis en contact avec les spermatozoïdes du donneur afin de réaliser une ou
plusieurs fécondations in vitro. La dernière étape consiste à transférer le ou les embryons dans l’utérus de la mère. L’injection
intracytoplasmique d’un spermatozoïde (IICS) est utilisée quand les spermatozoïdes sont peu mobiles, peu nombreux (moins
de 20 millions par millilitre d’éjaculat), voire absents ; dans ce type de fécondation in vitro, on aspire la tête d’une spermatide
ou d’un spermatozoïde dans une seringue et on l’injecte directement dans un ovocyte pour le féconder.
Exercice 2
1- a) Ordre chronologique : 2 – 6 – 4 – 1 – 5 – 3
b) Justification : A= 2 : Début de la fécondation : pénétration d’un spermatozoïde dans la zone pellucide.
B= 6 : Formation des 2 pronucléï
C= 4 : Anaphase de la 1ère mitose de l’œuf.
D= 1 : Fin de la 1ère mitose de l’œuf (stade à 2 cellules)
E= 5 : Stade morula (zygote à plusieurs cellules)
F= 3 : Stade blastula ou blastocyste (apparition d’une cavité).
2- a) A : 2 globules polaires ; B : une cellule fille ; C : ovocyte II ; D : spermatozoïde ; E : cellule folliculaire ; F : blastocyste
; G : 1ère mitose du zygote ; H : morula.
b) C = A : n = 22A + X = 23 ; F= G = H = B: 2n = 46 = 44A + XX ou 44A + XY ; D = 23 = 22A + X ou 22A + Y ;
E = 2n = 46 = 44A + XX ;
3- la fécondation (a lieu dans la trompe) est la rencontre et l’union de 2 gamètes, mâle et femelle pour donner une cellule
œuf ou zygote. Elle se déroule en 3 étapes :
- la nidation est la fixation de la blastula dans la muqueuse utérine 7 jours après la fécondation
4- Deux mécanismes complémentaires empêchent la polyspermie :
- un blocage précoce dû à une modification de la polarisation membranaire ;
- un blocage tardif dû à la libération dans l’espace périovocytaire du contenu des granules corticaux situés sous la
membrane de l’ovocyte II pour la formation de la membrane de fécondation.
Exercice 3
1- les causes qui peuvent expliquer la stérilité chez ce couple sont :
- troubles de réceptivité du sperme : glaire cervicale absente, infectée ou hostile aux spermatozoïdes ;
- cause mécanique : obstruction bilatérale des trompes.
2- Annotations du schéma :
a) aspiration des ovocytes au niveau des ovaires ;
b) mise en contact des ovocytes avec les spermatozoïdes du donneur afin de réaliser une ou plusieurs fécondations in vitro ;
c) transfert de ou des embryons dans l’utérus de la mère.
3- Les principales étapes de la FIVETE sont :
- Induction de l’ovulation chez une patiente par injection de substances analogues à la FSH ou à la GnRH afin d’obtenir
un grand nombre d’ovocytes.
- Prélèvement des ovocytes par ponction des follicules sous contrôle échographique ou par cœlioscopie (visualisation de
le cavité abdominale)
- Traitement du sperme : capacitation et sélection des spermatozoïdes.
- Mise en contact des gamètes dans un milieu de culture à 37°C.
- Maintien en culture des œufs pendant 48 heures.
- Sélection des embryons ayant atteints les stades 2 et 4 cellules.
- Transfert de (ou des) l’embryon(s), à l’aide d’un cathéter, dans la cavité utérine de la femme disponible pour la nidation.
Exercice 4
1- Ces résultats justifient l’absence de règles, puisqu’en absence des hormones ovariennes l’utérus ne subit pas de
transformations et la menstruation n’a pas lieu.

448
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

- Il ne s’agit pas d’un cas de grossesse car dans ce cas les hormones ovariennes se maintiennent à des taux élevés et constants.
2- Pour la femme A : les taux élévés de FSH et de LH s’expliquent par la levée de l’inhibition ou recontrôle négatif du taux
très faible des hormones ovariennes. Chez cette femmes les ovaires ne réagissent pas aux gonadostimulines (FSH et LH).
- Pour la femme B : elle a un problème au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire : chez cette femme l’hypophyse ne
produit pas de gonadostimulines suite au recontrôle négatif des hormones ovariennes sur l’axe hypothalamo-hypophysaires,
ce qui peut s’expliquer par une anomalie au niveau de l’hypothalamus (qui ne secrète pas la GnRH) ou au niveau de
l’hypophyse.
3- injection de GnRH ou de gonadostimulines hypophysaires.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Décrire les techniques de procréation médicalement assistée
1) La technique la plus indiquer est la FIVETE
2) les étapes de la Fécondation In Vitro avec Transfert d’Embryon (FIVETE). La première étape est la stimulation hormonale
de la femme afin de lui faire produire simultanément plusieurs ovocytes. Ces ovocytes sont ensuite aspirés au niveau des
ovaires puis mis dans un tube. Ils sont alors mis en contact avec les spermatozoïdes du donneur afin de réaliser une ou
plusieurs fécondations in vitro. La dernière étape consiste à transférer le ou les embryons dans l’utérus de la mère. L’injection
intracytoplasmique d’un spermatozoïde (IICS) est utilisée quand les spermatozoïdes sont peu mobiles, peu nombreux (moins
de 20 millions par millilitre d’éjaculat), voire absents ; dans ce type de fécondation in vitro, on aspire la tête d’une spermatide
ou d’un spermatozoïde dans une seringue et on l’injecte directement dans un ovocyte pour le féconder.
Exercice 2
Eclairer l’opinion sur les avantages et les inconvénients de la procréation
Savoir-faire et/ou savoir-être
médicalement assistée
a) les avantages
Les avantages de la fécondation in vitro (FIV) sont multiples. La FIV permet une grossesse lorsque les trompes de la femme
sont bouchées ou lorsque la qualité du sperme est insuffisante pour une grossesse spontanée. Si la FIV est combinée au don
d’ovule, elle permet à des femmes avec des ménopauses précoces de porter une grossesse à terme. Dans le cas de maladies
génétiques héréditaires graves, et dans les pays où cela est permis, la FIV permet d’avoir accès à une cellule embryonnaire, de
l’analyser pour voir si l’embryon est atteint par la maladie, et de ne transférer dans l’utérus de la mère que des embryons sains.
b) les inconvénients
Les inconvénients de la FIV sont également nombreux. La FIV est un traitement onéreux, dont le succès dépend des centres
qui la pratiquent, les taux de succès variant entre 20 et 60 %. Il arrive que les traitements aient des effets secondaires. La
plupart du temps, ils sont tout à fait supportables. Mais dans quelques rares cas, ils nécessitent une hospitalisation (du fait
de l’hyper stimulation). En outre, la FIV augmente les taux de grossesses multiples et les grossesses extra-utérines.
Finalement, il faut rappeler que la FIV n’empêchera pas la transmission à la descendance des anomalies génétiques qui
peuvent expliquer l’impossibilité de procréer naturellement.
Exercice 3
Savoir-faire et/ou savoir-être Interpréter les résultats d’analyse de spermogramme.

1- Il est difficile de définir avec précision le sperme normal. Mais, le sperme est d'autant plus fécondant s’il présente certains
caractères :
 un volume entre 3 et 4 mL par éjaculation ;
 un pH alcalin et une viscosité facilitant la mobilité des spermatozoïdes ;
 une numération supérieure à 60 millions par millilitre ;
 un taux de tératospermie (spermatozoïdes de forme atypique) inférieur à 40 %.
2- causes de stérilité :
Pour le sperme1, les causes de la stérilité sont : faible volume de l’éjaculat ;
- la faible quantité de spermatozoïdes ;
- la faible mobilité des spermatozoïdes.
Pour le sperme 2, les causes de la stérilité sont :
- faible volume de l’éjaculat ;
- l’absence de mobilité des spermatozoïdes ;
- taux élevé de spermatozoïdes atypiques.
Exercice 4
Savoir-faire et/ou savoir-être Concevoir des outils de la sensibilisation sur l’infertilité

« L’infertilité est rarement un choix, soyons indulgent ! »


« Soyons compatissant, car nul n’est à l’abri de l’infertilité »

449
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

II - Évaluation des Compétences


Compétence ciblée Lutte contre les complications possible d’une grossesse
Situation problème
Belga est une jeune mariée de 26 ans. Au cours de sa première grossesse, son gynécologue diagnostique chez elle un diabète.
Belga est surprise car, avant la grossesse, elle n’était pas diabétique ; en plus elle ne consomme que très rarement des produits
sucrés depuis le début de sa grossesse. Elle n’a d’ailleurs aucun antécédent familial concernant cette maladie. Perplexe, elle
aimerait qu’on lui explique ce qui se passe.
Son médecin se tourne vers toi élève en classe de Terminale pour que tu apportes des explications à Belga.
Consigne 1 : La plupart des femmes atteintes de diabète gestationnel le développent parce qu’elles ne peuvent pas produire
suffisamment d’insuline. L’insuline aide à contrôler le taux de sucre (glucose) dans le sang. Durant la grossesse, le corps a
besoin de plus d’insuline, car le placenta produit une hormone qui rend le corps moins réceptif à l’insuline (affection appelée
insulino-résistance). Cet effet est plus particulièrement perceptible tard dans la grossesse, lorsque le placenta augmente de
volume. Le taux de sucre dans le sang tend alors à augmenter. Il faut ensuite plus d’insuline.
Consigne 2 : Les principaux facteurs pouvant conduire au diabète gestationnel sont :
- l’obésité de la femme enceinte ;
- les antécédents familiaux de diabète ;
- l’appartenance à certains groupes ethniques.
Lorsqu’il est mal contrôlé, le diabète gestationnel est plus susceptible de provoquer des problèmes tels que :
- malformations congénitales majeures chez le bébé ;
- fausse couche ; poids supérieur à 4 kg à la naissance ;
- pré-éclampsie ; recours à une césarienne ;
- mortinatalité.
Consigne 3 :

Il est conseillé aux femmes qui ont du diabète et qui envisagent une grossesse de commencer immédiatement à prendre
des mesures afin de contrôler leur glycémie si elles ne l’ont pas encore fait. Ces mesures comprennent l’adoption d’un
régime alimentaire approprié, la pratique d’une activité physique et, si nécessaire, la prise d’insuline. Les aliments
riches en sucre sont éliminés de l’alimentation et la femme doit manger de façon à ne pas prendre de poids en excès
durant la grossesse.

Catégorie d’action 14 Lutte contre les problèmes liés à la régulation de la glycémie


La glycémie et ses troubles
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Réponses D B B C C D D B C D A
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Confère lexique
2) La glycémie doit être mesurée à jeun pour limiter les interférences liées à la prise alimentaire qui entraîne une élévation.
Chez un individu en bonne santé, sa valeur doit être comprise entre 0,8 et 1 g/L.
3) Le pancréas est une glande mixte, car il assure une fonction endocrine (sécrétion des hormones) et une fonction exocrine
(sécrétion du suc digestif).
4) L’insuline est une hormone protéique ; ainsi sa prise par voie orale entraînerait sa destruction par les enzymes digestives
(protéases). C’est donc pourquoi il est prescrit de l’administrer uniquement par voie parentérale.
5) La fonction endocrine du pancréas est assurée par les îlots de Langerhans et la fonction exocrine par les acini.
6) Sous l’influence de l’insuline, les cellules adipeuses sont capables de capter le glucose et de le convertir en triglycérides
: c’est la lipogenèse.
7) L’adrénaline est une hormone hyperglycémiante qui agit au niveau du foie en stimulant rapidement la glycogénogenèse.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
a) Vrai : Car chez les animaux recevant la metformine, on observe une réduction de la libération du glucose par le foie.
b) Faux : car en baissant la glycémie, la metformine est plutôt antidiabétique.
c) Faux : car la metformine est hypoglycémiante alors que l’adrénaline est hyperglycémiante.
d) Faux : Car la glycogénolyse entraine une élévation de la glycémie alors que la metformine baisse la glycémie.
e) Vrai : car en réduisant la glycémie, la metformine lutte effectivement contre le diabète.
f) Faux : car la metformine est hypoglycémiante alors que le glucagon est hyperglycémiant.

450
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

EXERCICE 2
1) L’analyse du tableau montre que le diabète juvénile est lié à une déficience de la sécrétion d’insuline causée par la
destruction des cellules β des îlots de Langerhans. Ceci explique donc pourquoi il est possible de traiter ce diabète avec
des injections d’insuline.
2) Dans le cas du diabète gras, ce traitement est inefficace car, ce type de diabète n’est pas lié à l’absence d’insuline mais
plutôt à l’insensibilité des cellules cibles.
3) On peut le qualifier de diabète insulinodépendant.
4) Il s’agit d’une forme de diabète causé par une insuffisance de la sécrétion de l’insuline et dont le traitement passe
absolument par des injections d’insuline.

EXERCICE 3
1) Construction du graphe : voir ci-contre. Glycogène hépatique
2) Avant l’ablation du pancréas, la glycémie est constante (entre
0,85 et 1g/L), et la glycosurie est nulle. Le taux de glycogène
est constant à environ 2,6 UA.
Après ablation du pancréas, on note une élévation
progressive de la glycémie qui passe de 0,85 à 3,40 g/L à la
Glycémie
10e heure. De même le glucose apparaît dans les urines et
Glycosurie
augmente progressivement pour atteindre une valeur de
6,80g/L à la 10e heure. En même temps, le taux de glycogène
hépatique baisse passant de 2,60 à 2,10 UA.
Tous ces résultats montrent que le pancréas intervient dans le métabolisme du glucose.
3) Les résultats des expériences 2 et 3 confirment que le pancréas intervient dans la régulation de la glycémie grâce à la voie
hormonale ; c’est pourquoi une fois greffé sur une artère, le pancréas produit des hormones pour résoudre les troubles
causés par la pancréatectomie. De plus, les extraits pancréatiques contiennent des hormones hypoglycémiantes
synthétisées par le pancréas, d’où leur efficacité dans la résolution des troubles liés à la pancréatectomie.
EXERCICE 4
1) Pour qu’il y ait sécrétion de l’insuline, le glucose doit tout d’abord être oxydé au cours de la respiration cellulaire dans
les cellules β du pancréas peut produire de l’ATP. Ce dernier fournira ensuite l’énergie nécessaire pour la sécrétion du
glucose dans la circulation sanguine. La production d’ATP fait intervenir une enzyme capitale : la glucokinase.
2) La sécrétion d’insuline est plus faible chez un individu atteint de diabète Mody-2 par rapport à un sujet non diabétique.
3) Chez un sujet atteint du diabète Mody-2, la glucokinase est très peu efficace comparée à un sujet non diabétique.
4) L’hyperglycémie chez un sujet atteint de diabète Mody-2 est causé par une inefficacité de la glucokinase qui limite la
production de l’ATP au sein des cellules β du pancréas. Le déficit en ATP entrave la libération de l’insuline par ces
cellules. L’insuline (hormone hypoglycémiante) n’étant plus sécrétée, il y a accumulation du glucose dans le sang.
5) Le diabète Mody-2 étant causé par un trouble de la sécrétion en insuline, il peut effectivement être traité par des injections
d’insuline.
B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
EXERCICE 1
Savoir-faire Analyser les données et les courbes illustrant les variations du taux de glucose dans le sang avant
et/ou être et après un repas ;
1) La glycémie est le taux de glucose dans le sang.
La glycosurie et la présence du sucre dans les urines
2) la hausse de la glycémie observée chez les deux individus après l’ingestion de la solution de glucose s’explique par
l’absorption intestinale qui permet le passage du glucose ingéré de l’intestin vers la circulation sanguine.
3) Chez le sujet normal, on observe pas de glycosurie, car l’élévation de la glycémie après l’ingestion de la solution sucrée
est relativement faible. Chez le sujet diabétique par contre, l’augmentation de la glycémie est assez importante et dépasse
d’ailleurs le seuil de filtration des reins qui est de 1,7g/L. Comme conséquence, l’excédent de glucose et éliminer dans
les urines à travers les reins.
4) La glycosurie peut être considérée comme un mécanisme de défense de l’organisme, car elle vise à empêcher une
élévation excessive de la glycémie qui pourrait entraîner un coma.

EXERCICE 2
Savoir-faire Expliquer les techniques de mesure de la glycémie ;
et/ou être Analyser les données et les courbes illustrant les variations du taux de glucose dans le sang avant et après un repas ;
1) Pour mesurer la glycémie, on pique légèrement l’extrémité d’un doigt avec une aiguille stérile afin de prélever quelques
gouttes de sang qu’on dépose sur une bandelette de glucomètre. Ce dernier affiche le résultat après quelques instants.

451
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

2) Avant le repas, la glycémie est constante à sa valeur de référence de 0,8 g/L. Après le repas, on observe une élévation
rapide de la glycémie qui atteint une valeur de 1,1g/L, car après l’absorption intestinale, le glucose des aliments passe
dans la circulation sanguine.
3) Avant le repas, le taux d’insuline dans le sang est assez faible (environ 5 µUI/mL), puis après le repas, ce taux augmente
rapidement pour atteindre une valeur de 80 µUI/mL.
4) Quand la glycémie est à sa valeur de référence, la sécrétion d’insuline est faible ; avec l’augmentation de la glycémie
suite au repas, les glucorécepteurs sont stimulés ce qui déclenche la sécrétion de l’insuline. Cette insuline entraînera le
stockage du glucose au niveau hépatique et musculaire, ainsi que la consommation du glucose par les autres cellules.
Comme conséquence, la glycémie retournera à sa valeur normale : il s’agit donc d’un mécanisme de régulation.

EXERCICE 3
Savoir-faire et/ou être Analyser et interpréter les résultats expérimentaux portant sur le foie et le pancréas ;
1) Fonctions Sécrétions Cellules sécrétrices
Fonction exocrine Sucs digestifs Acini
Insuline Cellules β
Fonction endocrine Glucagon Cellules α
2) Le glucagon entraîne une baisse du taux de glycogène hépatique (par glycogénolyse) et une élévation de la glycémie.
3) La baisse de la glycémie malgré le maintien des injections de glucagon s’explique par le fait que l’animal étant à jeun
depuis longtemps, les réserves de glycogène hépatique sont très faibles et s’épuisent rapidement, d’où l’incapacité du
foie à continuer de libérer le glucose.
4) Les réserves de glycogène hépatiques sont inversement proportionnelles au taux de glucose sanguin. En d’autre terme,
la baisse du glycogène hépatique par glycogénolyse entraine une élévation de la glycémie.
5) L’insuline entraine une baisse de la glycémie.
6) Le pancréas est constitué d’un système hyperglycémiant (Cellules α) et d’un système hypoglycémiant (cellules β). Lors
d’une ablation du pancréas les deux systèmes sont supprimés d’où l’élévation relativement lente de la glycémie liée aux
autre composantes extra-pancréatiques du système hyperglycémiant (adrénaline, cortisol…). Avec l’alloxane, seules les
cellules β sont détruites alors que tout le système hyperglycémiant, y compris le glucagon reste actif. C’est pourquoi
l’élévation de la glycémie dans ce cas est plus prononcée.
7) Après l’ablation du foie, la glycémie chute rapidement ; Comme conséquence, les cellules glucodépendantes comme les
neurones commencent à manquer du carburant, d’où la survenu du coma et la mort qui suit.
La valeur minimale de la glycémie tolérée par l’animal est d’environ de 0,5 g/L (correspondant à la valeur où l’animal
entre dans le coma.
EXERCICE 4
1) Pour mesurer la glycémie, on pique légèrement l’extrémité d’un doigt avec une aiguille stérile afin de prélever quelques
gouttes de sang qu’on dépose sur une bandelette de glucomètre. Ce dernier affiche le résultat après quelques instants.
2) Le patient non diabétique est le patient n° 1, car chez ce patient, la glycémie s’élève très peu après l’ingestion de la
solution glucosée, puis revient à sa valeur normale après 3 heures, preuve que le système de régulation est efficace.
3) On distingue le diabète de type I caractérisé par une déficience de la sécrétion de l’insuline ; il est dit insulinodépendant.
Le diabète de type II caractérisée par une résistance des cellules cibles à l’insuline qui est sécrétée normalement.
4) Les deux patients diabétiques sont les patients 2 et 3, car leur glycémie reste élevée plusieurs heures après l’ingestion de
la solution glucosée. Le patient 2 est atteint de diabète de type I, car son taux d’insuline reste faible malgré l’élévation
de sa glycémie. Le patient 3 par contre est atteint du diabète de type II, car bien que son taux d’insuline soit supérieur
à celui d’un sujet normal, sa glycémie reste élevée.
5) Pour le patient 2 il doit suivre un traitement avec des injections quotidiennes d’insuline.
Pour le patient 3, il doit modifier son régime alimentaire en limitant la consommation des corps gras et du sucre, et en
pratiquant régulièrement de l’exercice physique.
6) Le diabète qui peut être évité est le diabète de type II ; pour y parvenir, le sujet doit avoir une hygiène de vie saine en
pratiquant régulièrement l’exercice physique et en réduisant la proportion des graisses et sucres dans son alimentation.

EXERCICE 5
1) L’expérience de Claude Bernard a pour but de montrer la capacité du foie à libérer du glucose dans la circulation sanguine.
2) a) Le glucose
b) la glycogénolyse
c) (C6H10O6)n + n H2O n C6H12O6
d) La glucose-6-phosphatase
3) a) le glycogène
b) Glycogénogénèse
c) n C6H12O6 (glycogène synthétase) (C6H10O6)n + n H2O
4) L’expression foie lavé utilisé par Claude Bernard s’explique par le fait que dans cette expérience, il a soumis le foie à un
courant d’eau de la veine porte à la veine sus-hépatique.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

II - Évaluation des compétences


Situation problème
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Organiser ses Pour la réalisation du schéma, vous pouvez vous inspirer du schéma
connaissances et récapitulatif en fin de la séance 1.
faire une synthèse Le système de régulation de la glycémie est formé d’un ensemble d’organes qui
interagissent en permanence pour maintenir la glycémie à sa valeur de référence. Ce
système est formé d’effecteurs comme le foie et les muscles, ainsi qu’un centre
réglant qui est le pancréas.
En cas de baisse de la glycémie, le pancréas produit le glucagon qui agit au niveau
du foie pour stimuler l’hydrolyse du glycogène et la libération du glucose dans le
sang. En cas de hausse de la glycémie, le pancréas produit l’insuline pour stimuler
le stockage du glucose sous forme de glycogène au niveau des muscles et du foie.
Consigne 2 Cohérence, Le diabète induit ici est de type I car il est causé par un défaut de sécrétion de
pertinence et l’insuline.
maîtrise des On constate que tout comme les animaux traités à l’insuline, ceux traités au feuilles
connaissances de Ndolè présentent une baisse considérable de la glycémie. Cependant cette baisse
est inférieur à celle produite par l’insuline. On peut donc affirmer que les feuilles
de Ndolè présente une efficacité contre le diabète, mais une efficacité en dessous de
celle de l’insuline.
Consigne 3 Cohérence, Le glucose est l’unique « carburant » des cellules nerveuses. Lorsque la glycémie
pertinence, est en dessous d’une valeur seuil de 0,5g/L, ces cellules ne peuvent plus fonctionner
analyse et normalement, d’où l’installation du coma. C’est ce qui s’est passé chez les animaux
interprétation. du groupe 3 traités avec une forte dose d’insuline. En effet cette dose a entrainé une
baisse de la glycémie en dessous du seuil de tolérance des neurones, d’où la survenue
du coma et la mort. L’insuline peut donc être dangereuse si la dose n’est pas
respectée.
Consigne 4 Oui, je pourrai conseiller des feuilles de Ndolè à un diabétique, car comme prouvé
par le résultat des expériences ci-dessus, ces feuilles sont capable de faire baisser la
glycémie pour la ramener à une valeur normale.

Catégorie d’action 15 Lutte contre les problèmes liés à la régulation de la pression artérielle
Santé nutritionnelle : La pression artérielle
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponses C C A D C B C B, D B (A-3) ; B-1 ; C-4 ; D-5 ; E-2
11) A-2 ; B-5 ; C-4 ; D-1 ; E-3 12) A-4 ; B- 5 ; C-2 ; D-3 ; E-1
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) La méthode directe de mesure de la pression artérielle qui consiste à introduire un Cathéter dans une artère pour mesurer
la pression artérielle de façon continue.
La méthode indirecte qui est basée sur l’utilisation d’un brassard gonflable qui développe une pression pour
contrebalancer la pression exercée par le sang dans les artères.
2) Les facteurs susceptibles de faire varier la pression artérielle au cours d’une journée sont : La position du corps (couchée
ou debout), l’activité physique, le stress.
3) La pression artérielle est directement proportionnelle au débit cardiaque et à la volémie. En d’autres termes, toute
augmentation du débit cardiaque ou de la volémie entraîne une élévation de la pression artérielle.
4) La vasomotricité est la capacité des vaisseaux sanguins à faire varier leur diamètre ; toute réduction du diamètre des
vaisseaux (vasoconstriction) entraîne une élévation de la pression artérielle, alors que toute augmentation (vasodilatation)
entraîne une baisse de la pression artérielle.
5) L’ADH est considérée comme une neurohormone car elle est synthétisée par des neurones puis déverser dans le sang.
6) Pratiquer régulièrement l’activité physique ; arrêter le tabac et l’excès d’alcool ; maintenir son poids à une valeur idéale
; ne pas manger trop saler, ni trop sucré.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
1) L’excitation du nerf splanchnique entraine une augmentation de la fréquence et de l’amplitude des contractions
cardiaques.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

2) L’augmentation de la fréquence cardiaque (enregistrement 1) entraine une élévation de la pression artérielle. En effet, la
pression artérielle est directement proportionnelle à la fréquence cardiaque.
3) L’excitation un nerf splanchnique, entraine une libération de catécholamines par la médullosurrénale dans le sang au
niveau de cette glande. Ces hormones ont une action cardioaccélératrice et vasoconstrictrices. Ainsi, le prélèvement et
l’injection de ce sang chez un autre chien « normal » entrainera les modifications observées.
EXERCICE 2
1) L’injection de l’acétylcholine dans le sang d’un chien a pour effet de faire baisser la pression artérielle de 11 à 7 cmHg
environ pour une dose de 0,5 µg/kg. Cette baisse est encore plus importante quand la dose d’acétylcholine est élevée.
L’acétylcholine a donc un effet hypotenseur.
2) La stimulation du nerf pneumogastrique (doc. 2) provoque la baisse de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle.
Ce nerf est donc cardio-modérateur et hypotenseur.
3) L’excitation du nerf pneumogastrique entraine au niveau du cœur la libération d’un neurotransmetteur qui est
l’acétylcholine. En se fixant sur ses récepteurs cardiaques elle ralentir la fréquence des contractions cardiaques.
4) L’injection de l’adrénaline dans le sang d’un chien entraine une augmentation de la pression artérielle de 11 à 16 cmHg.
L’acétylcholine a donc un effet hypertenseur.
5) L’injection de l’adrénaline seul entraine une augmentation de la pression artérielle qui passe de 13 à 20 cmHg environ.
Lorsque l’injection de l’adrénaline est précédée d’une injection de propanolol, on observe un résultat similaire à celui
décrit précédemment. Par contre, si l’injection de l’adrénaline est précédée par une injection de régitine, on observe
plutôt une baisse de la pression artérielle.
6) Quand l’injection de l’adrénaline est précédée par celle du propanolol, les récepteurs β sont inhibés et seuls les récepteurs
α peuvent être stimulés. Ceci montre que ces derniers récepteurs (α) déterminer une élévation de la pression artérielle
par vasoconstriction.
Par contre, quand l’injection de l’adrénaline est précédée par celle de la régitine, les récepteurs α sont inhibés et seuls les
récepteurs β peuvent être stimulés : Ceci montre que ces derniers récepteurs (β) déterminer une baisse de la pression
artérielle par vasodilatation.
EXERCICE 3
1) L’augmentation de la pression dans le sinus provoque une augmentation de la fréquence des potentiels d’action.
2) L’élévation de la pression dans le sinus stimule les barorécepteurs d’où la naissance de potentiels d’action qui cheminent
par le nerf de Hering et créent au niveau bulbaire une stimulation du centre cardio-modérateur et une inhibition du centre
cardio-accélérateur. Ainsi, par l’intermédiaire du nerf parasympathique (nerf X), le cœur est ainsi freiné. Une baisse de
la pression artérielle dans le sinus diminue l’activité électrique du Héring ; ce qui inhibe le centre parasympathique et
libère le centre orthosympathique d’où une accélération du coeur.
3) Le nerf de Héring est un nerf afférant car conduisant l’influx vers le centre nerveux
EXERCICE 4
1) L’hémorragie entraîne une baisse de la pression artérielle qui est la conséquence d’une baisse de la volémie liée à la perte
de sang.
2) Au niveau du rein, le débit urinaire baisse considérablement, limitant ainsi les pertes en eau et entraînant une
augmentation de la volémie, et par conséquent le retour de la pression artérielle à sa valeur normale.
3) Le résultat obtenu s’explique par le fait que l’hypothalamus et la posthypophyse interviennent dans la production du
facteur responsable de la baisse du débit urinaire. Ce facteur agit par voie sanguine : il s’agit donc d’une hormone.
4) La concentration d’ADH est inversement proportionnelle au volume sanguin (en d’autres termes, plus il y a diminution
du volume sanguin, plus la production d’ADH est importante. Ainsi en cas d’hémorragie (baisse du volume sanguin),
l’hypothalamus produit l’ADH qui est libéré dans le sang au niveau de la posthypophyse. Cette hormone agit au niveau
du rein pour stimuler la réabsorption d’eau, réduisant ainsi le volume urinaire.
EXERCICE 5
1) Après la stimulation du nerf vago-sympathique, on observe immédiatement une diminution de la fréquence et de
l’amplitude des contractions cardiaques du cœur A. Quelques instants après la stimulation, les mêmes modifications
apparaissent dans le cœur B.
2) Il s’agit des fibres parasympathiques, car elles ont une action cardio-modératrice.
3) La même activité observée au niveau du cœur B peut s’expliquer par le fait que les fibres stimulées produisent au niveau
du cœur A une substance (acétylcholine) qui est véhiculé par la solution jusqu’au cœur B où elle stimule la baisse de la
fréquence et de l’amplitude des contractions.
4) Lorsque les fibres parasympathiques sont bloquées, la stimulation du nerf vago-sympathique entraîne une entrée en
activité des fibres sympathiques qui stimulent l’augmentation de la fréquence et de l’amplitude des contractions
cardiaques.
5) La noradrénaline est le neurotransmetteur du système sympathique. La stimulation de ces fibres entraîne la libération de
ce neurotransmetteur au niveau du cœur A. Il est ensuite véhiculé par la solution jusqu’au cœur B.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être


EXERCICE 1
Savoir-faire et/ou être Analyser les données et les courbes illustrant la variation de la pression artérielle
1) La fréquence cardiaque normale est d’environ 80 bat/min. La stimulation des nerfs parasympathiques l’abaisse à 30
bat/min alors que l’excitation des nerfs sympathique l’élève à 120 bat/min. La section des nerfs parasympathiques
augmente la fréquence cardiaque alors que la section des nerfs sympathiques diminue la fréquence cardiaque.
Les nerfs parasympathiques sont donc cardiomodérateurs et hypotenseur, alors que les nerfs sympathiques sont
cardio-accélérateurs et hypertenseurs
2) Au cours de l’exercice, la fréquence cardiaque du sujet témoin augmente plus rapidement et plus fortement que celle du
sujet greffé. Durant la récupération, le rythme cardiaque du sujet témoin diminue plus rapidement.
3) Hypothèses : L’adaptation rapide du rythme cardiaque du sujet témoin s’effectuerait par un mécanisme nerveux qui sont
absents chez le greffé. L’adaptation lente du rythme cardiaque du sujet greffé s’effectue par un mécanisme hormonal,
car les connections nerveuses son encore absentes.
4) Au repos la concentration plasmatique de catécholamines des deux sujets est faible et voisine de 300pg/l.
Durant l’exercice, celle du sujet greffé augmente plus rapidement et plus fortement que celle du sujet témoin.
Au cours de la phase de récupération, le retour aux valeurs de la période de repos s’effectue au bout de 45min.
5) Hypothèse : le cœur du greffé est donc plus sensible aux catécholamines que le cœur témoin.

Nerf de Hering Exercice physique


Centre nerveux
Capteur (augmentation du taux
bulbaire
plasmatique de CO2)

Fibre sympathique
cardiaque
Centre nerveux
Cœur Tachycardie
médullaire
(augmentation du
rythme cardiaque)
Fibre Médullo Catécholamine
sympathique surrénale

Mécanisme d’adaptation du cœur à l’effort chez le sujet témoin


Nerf de Hering Exercice physique
Centre nerveux
Capteur (augmentation du taux
bulbaire
plasmatique de CO2)

Centre nerveux Tachycardie


Cœur
médullaire (augmentation du
Médullo rythme cardiaque)
Fibre
surrénale Catécholamine
sympathique
Mécanisme d’adaptation du cœur à l’effort chez le sujet greffé
6) La greffe supprime le mécanisme nerveux de l’adaptation du cœur à l’effort. Il subsiste un mécanisme hormonal basé
sur la sécrétion de catécholamines par la glande médullosurrénale.

EXERCICE 2
1) L’analyse du tableau montre une surproduction de rénine chez le malade. 12 UA chez le malade contre 5 UA chez le
sujet sain. On en déduit que la surcharge de rénine dans le sang est à l’origine de cette hypertension rénovasculaire, car
la rénine est une enzyme prohypertensive.
2) Avant la perfusion. La production de rénine est nulle et la production d’aldostérone normale (0,4 g/mn), ainsi que
l’élimination du Na+ dans les urines (35.10-3g/L).
Au cours de la perfusion. La rénine apparait et sa production augmente progressivement. Il en est de même de la
production d’aldostérone dont la concentration passe d’environ 0,4 à 0,6 ng/mn. Par contre, l’élimination urinaire de Na+
diminue de 3,5 à 2,5.10-3g/l. Après la perfusion. Les paramètres reviennent à leurs valeurs de départ.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

3) D’après cette analyse nous constatons que


Production du NaCl Perfusion d’une solution de
la perfusion d’une solution hypotonique de et de l’eau
NaCl dilue le milieu intérieur, créant un flux NaCl hypotonique
d’eau vers les milieux intracellulaires. Ceci
aura pour conséquence une hypovolémie Réabsorption
du Na+ Milieu intérieur hypotonique
qui au niveau rénal déclenchera une Angiotensi-
production de rénine. La rénine convertit nogène
l’angiotensinogène en angiotensine, un Flux d’eau vers les cellules
Production de
puissant vasoconstricteur. De plus rénine
l’angiotensine stimule les corticosurrénales Glande Baisse de la
qui produisent l’aldostérone, une hormone surrénale volémie et de la
qui agira sur les reins pour stimuler la Angiotensine pression artérielle
réabsorption de Na+ qui s’accompagne
d’un appel d’eau, relevant ainsi la volémie.
4) Schéma récapitulatif (schéma ci-contre). Vasoconstriction
5) En cas de tumeurs corticales, il y a Artériole
surproduction d’aldostérone accentuant la
réabsorption rénale du Na+, donc un appel d’eau vers le milieu intérieur. Ainsi la volémie augmentant, élève la pression
artérielle ce qui inhibe la production de rénine.
EXERCICE 3
1) a) L’hémorragie entraîne une baisse de la volémie.
b) L’hémorragie entraîne une élévation du taux d’ADH
2) a) L’injection d’ADH entraîne une baisse rapide de la diurèse.
b) Cette baisse de la diurèse aura comme conséquence une augmentation de la volémie et par voie des ricochets
une élévation de la pression artérielle ;
3) L’ADH est produite par des neurones de l’hypothalamus à une baisse de la volémie (pression artérielle).
4) Compte tenu de son lieu de fabrication, l’ADH est une neuro-hormone

EXERCICE 4
1) Lorsque le volume de sang arrivant aux oreillettes est élevé, les récepteurs de la paroi auriculaire sont très actifs et
émettent des potentiels d’action à haute fréquence. Par contre, lorsque ce volume de sang diminue, ces récepteurs
sont de moins en moins actif. On peut donc conclure que ces récepteurs sont sensibles à toute variation de la volémie
(c’est-à-dire indirectement à la pression artérielle).
2) Il s’agit des volorécepteurs
3) L’analyse du document 2 montre que le volume d’urine émise est inversement proportionnel au taux d’ADH. Ainsi,
l’ADH est une hormone qui inhibe la production d’urine.
4) Le document 3 montre que plus la pression transmurale auriculaire augmente, plus le taux plasmatique d’ADH est
réduit. On peut donc conclure que les messages nerveux émis par les volorécepteurs de l’oreillette visent à inhiber
la production d’ADH.
5) En cas d’une hausse de la volémie, les volorécepteurs de l’oreillette sont stimulés et émettent des potentiels d’action
à haute fréquence en direction de l’hypothalamus. Ces potentiels d’action inhibent la sécrétion d’ADH, ce qui limite
la réabsorption d’eau au niveau du rein, d’où l’augmentation de la diérèse.

Neurones Inhibition de Rein :


Volorécepteurs sécréteurs la sécrétion Pas de réabsorption
de oreillettes - hypothalamiques d’ADH d’eau de l’urine
+
Augmentation
Augmentation de la diurèse
de la volémie
EXERCICE 5
1) La pression la plus élevée sera dans les artères, car celles-ci reçoivent le sang à haute pression émis par le cœur.
2) a) L’artériole « c » ont un large diamètre, suivi de l’artériole « a » et de l’artériole « b » qui possède la constriction la
plus importante
b) La vasoconstriction augmente une résistance des vaisseaux à l’écoulement et élève la pression artérielle ; ainsi, le
système sympathique en provoquant une vasoconstriction entraîne une élévation de la pression artérielle
3) a) L’effet immédiat de l’hémorragie est une baisse du débit sanguin et de la pression artérielle.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

b) Cinq minutes après le début de l’hémorragie, le débit cardiaque et la pression artérielle sont ramenés à des valeurs
proches de la norme (avant hémorragie). Ce retour peut s’expliquer par la mise en jeu des mécanismes de régulation.
c) L’hémorragie entraîne une perte de sang et par conséquent une baisse de la pression artérielle. Face à cette baisse,
l’organisme réagit en stimulant une vasoconstriction générale des artérioles, ce qui contribue à élever la pression
artérielle périphérique
4) L’élévation de la pression artérielle entraîne l’augmentation de la fréquence des potentiels d’action dans les fibres du
nerf sinuso-carotidien (en d’autres termes les potentiels d’action dans les fibres sinuso-carotidiennes sont proportionnels
à la pression artérielle). Ainsi, ces nerfs sont activés en cas d’élévation de la pression artérielle, et transmettent les influx
nerveux cardiomodérateurs des barorécepteurs carotidiens vers le centre nerveux (bulbe rachidien) pour baisser la
pression et la ramener à sa valeur normale.
 Les potentiels d’action dans les fibres parasympathiques sont également proportionnels à la pression artérielle. Ainsi,
ces nerfs sont activés en cas d’élévation de la pression artérielle, suite à l’arrivée des influx nerveux afférents au
niveau du centre nerveux. Ils transmettent les influx nerveux efférents vers le cœur pour ralentir la fréquence
cardiaque et réduire la pression artérielle.
 Concernant les fibres sympathiques, elles transmettent les potentiels d’action à une fréquence inversement
proportionnelle à la pression artérielle. En effet, ces fibres sont activées en cas de baisse de la pression artérielle et
transmettent les potentiels cardioaccélérateurs et vasoconstricteurs respectivement en direction du cœur et des
artérioles pour produire à terme élévation de la pression artérielle et un retour à la normale.

Catégorie Pratique du secourisme pour la prévention des accidents


d’action 16 cardiovasculaires

Le secourisme
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Réponses C C A, B D B C C C B
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) C, E, D, A et B.
2) (1-f) ; (2-c) ; (3-b) ; (4-a) ; (5-a) ; (6-d)
3) Définition : confère lexique
4) Douleur intense dans la poitrine, sensation d'écrasement et d’oppression, Douleur qui irradie dans le bras gauche et qui
s'étend dans le cou, Essoufflement, Sueurs froides …
5) Écoulements saccadés de sang en grande quantité.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
a) humanitaire ; b) bénévole ; c) universellement ; d) impartiale ; e) neutre ; f) indépendance ; g) une
EXERCICE 2
A) Vrai, car ce sont les équipes de secours qui donnent les 1ers soins ;
B) Faux, car les secours médicaux sont plus spécialisés pour détecter tout éventuel mal que le secoureur initial n’a pas mis en
évidence.
C) Vrai, car les 1ers secours contribuent à l’amélioration de l’état de l’accidenté.
D) Vrai, Car il a déjà reçu des soins rapides.

B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être


EXERCICE 1
Savoir-faire et/ou être Éduquer et informer sur la pratique du secourisme en cas d’accidents cardiovasculaires
1) Ventilation artificielle par insufflation et compressions thoraciques.
2) La ventilation pulmonaire a pour but de faire entrer l’air dans les poumons afin qu’ils redémarrent.
Les compressions thoraciques ont pour but de faire redémarrer le cœur.
3) A, D, E, B, C et F
4) A) une victime, connue ou inconnue est allongée sur le sol, totalement inerte.
D) Il faut commencer par vérifier l’état de conscience de la victime, en la secouant un peu par l’épaule et en l’interpelant.
E) Vérifier la présence de tout mouvement respiratoire est plaçant l’oreille près de la bouche ouverte ou du nez de la victime.
B) Pratiquer une insufflation bouche à bouche ou bouche à nez pour introduire l’air dans les poumons de la victime.
C) Se rassurer de l’expiration de l’air introduit dans les poumons
F) Pratiquer 15 compressions thoraciques afin de redémarrer le cœur
Alterner les compressions thoraciques et les insufflations buccales.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

EXERCICE 2
Savoir-faire et/ou être Éduquer et informer sur la pratique du secourisme en cas d’étouffement
1) Monsieur Michel serait victime d’un étouffement, suite au fait que la nourriture soit avalée de travers.
2) Si rien n’est fait, cette situation pourrait conduire à une incapacité totale à respirer entrainant la mort par asphyxie.
3) Application de 5 claques sur le dos de la victime ; Réalisation des compressions abdominale (manœuvre de Heimlich).
4) Ces techniques visent à expulser le corps étranger des voies respiratoires.
5) Si l’accident intervenait chez un nourrisson, il faudrait suivre les étapes suivantes :
 Coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l’avant-bras, de façon à ce que sa tête soit plus basse
que le thorax et facilite la sortie du corps étranger ;
 Réaliser 5 claques dans le dos entre les deux omoplates
 Si le corps n’est pas expulsé, allonger le nourrisson tête basse sur votre avant-bras et votre cuisse,
 Puis effectuer 5 compressions sur le devant du thorax, avec 2 doigts, au milieu de la poitrine, sur la moitié inférieure
du sternum
II - Évaluation des compétences
Situation problème
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Organiser ses Devant un cas pareil, je commencerai tout d’abord par stopper l’hémorragie, car la
connaissances et victime pourrait se vider de son sang, ce qui entrainera rapidement sa mort, même
faire une synthèse si son cœur redémarre. De plus en commençant par la réanimation cardiaque, le
redémarrage du cœur pourrait propulser d’avantage le sang et aggraver
l’hémorragie. Cependant la réaction pour stopper l’hémorragie doit être rapide, car
plus le temps passe, plus les chances de faire redémarrer le cœur son faibles.
Consigne 2 Cohérence, Pour stopper l’hémorragie, il faut respecter la suite des évènements suivant :
pertinence et 1) Écarter les vêtements de la plait pour mieux voir le lieu d’écoulement du sang ;
maîtrise des 2) Réaliser un pansement compressif avec un tissu pour arrêter le saignement ;
connaissances 3) Cependant, on pourra demander à une personne aux alentours d’effectuer la
compression sur la blessure pendant qu’on commence directement la
réanimation cardiaque.
4) Toutes les manipulations doivent de faire en utilisant un gant ou un plastique
pour limiter les contacts avec le sang de la victime, qui pourrait constituer des
sources de contamination
Consigne 3 Cohérence, Pour la réanimation cardiorespiratoire, il faut suivre les étapes suivantes :
pertinence, 1) Assurer immédiatement la liberté des voies aérienne en vérifiant la présence de
analyse et tous corps étranger dans la bouche.
interprétation. 2) Pratiquer immédiatement deux insufflations pour assurer une ventilation
artificielle des poumons.
3) Pratiquer les compressions thoraciques associées à une ventilation artificielle
(pour cela, il faudra réaliser 15 compressions de la moitié inférieure du sternum,
en alternant avec des ventilations artificielles).
4) Poursuivre les manœuvres de réanimation jusqu’à ce que la victime présente de
nouveau des battements cardiaques
5) si les battements cardiaques réapparaissent, retourner la victime et la placer en
position de sécurité latérale en attendant les secours.

Catégorie d’actions 17 Réduction des risques liés aux catastrophes naturelles


Les mouvements de la lithosphère et leurs conséquences sur l’environnement
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Reponses b a c a a b a d b c
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
Définitions : voir lexique
1) Construction des phrases exprimant une idée importante présentée en cours
a) L’axe d’une dorsale est souvent marqué par un fossé d'effondrement ou rift qui résulte d’un étirement de la croûte
océanique
b) L’accrétion de lithosphère dans l’axe de la dorsale est à l’origine de l'expansion du plancher océanique.
c) La fusion partielle de la péridotite produit un jus magmatique qui, en se refroidissant assez rapidement donne un basalte.

458
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

d) L’augmentation progressive de la densité de la lithosphère océanique finit par provoquer son prolongement dans
l’asthénosphère.
e) Le volcanisme explosif est lié a la richesse du magma en silice et en fluides dissous.
f) La cristallisation des minéraux dans une chambre magmatique provoque une différenciation du magma d'origine.
g) Au niveau d'une zone de subduction, les séismes se localisent sur le plan de Bénioff qui correspond à la zone
d’affrontement de la plaque chevauchante et de la plaque chevauchée.
2) Au niveau mondial, les séismes et les volcans se répartissent le long d’alignements correspondant aux limites des
plaques tectoniques. Il existe toutefois quelques volcans isolés.
3) Une dorsale est une chaîne de montagnes au niveau de laquelle une remontée de l’asthénosphère permet la formation
de lithosphère océanique.
4) Une frontière convergente est la limite entre deux plaques se dirigeant en sens opposés. Le relief qui en est
caractéristique est une fosse océanique lorsqu’on a affaire à une subduction.
5) Lors de la collision de deux continents, le relief formé est une chaîne de montagnes.
6) L’ordre de grandeur de la vitesse de déplacement des plaques tectoniques est le centimètre par an.
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1
1) Mise en place (ou formation) de la Légendes Numéro
croûte océanique au niveau d’une Basalte en coussins 5
dorsale. Gabbro 7
2) Remplissage du tableau : Divergence 14
3. a) La courbe du solidus sépare le
Fusion partielle 2
domaine où la péridotite est entièrement
Péridotites asthénosphériques 9
solide du domaine où elle est
partiellement fondue ; Chambre magmatique 3
b) La courbe du liquidus sépare le Montée par convection de l’asthénosphère 1
domaine de fusion partielle du domaine Magma à composition basaltique avec des cristaux en formation 4
où la péridotite est entièrement fondue. Basaltes en filons 6
Manteau lithosphérique : péridotites résiduelles 8
4. a) Etat solide ;
b) Etat partiellement liquide.
5. La température minimale d’un magma présent à l’aplomb d’une dorsale est d’environ 1250°C.
Exercice 2
1) Les rifts sont les endroits de l’écorce terrestre soumis à une extension (étirement). D’où la présence des failles normales.
2) 1= basalte en coussin ; 2= basalte en filons ; 3= gabbro ; 4= péridotites.
3) La mise en place des roches de la croûte (ou plancher) océanique se fait par injection du magma provenant de la fusion
du manteau situé à l’aplomb de l’axe de la dorsale. En fonction du mode de refroidissement que subit le magma, il y
aura formation soit du basalte, soit du gabbro.
4) Ces roches sont issues du même magma, cependant, tandis que la roche 3 se refroidit lentement en profondeur pour
former les gros cristaux (structure grenue), la roche 2 se refroidit rapidement au contact de l’eau de mer pour former les
microlites (structure microlitique).
Exercice 3
1. Sur la carte, les volcans sont alignés selon une direction nord-sud, le long d’une ligne pointillée. On peut tirer de cette
chaîne de volcans la conclusion que l’on doit se trouver au niveau de la frontière d’une plaque
2. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer l’ensemble des phénomènes se déroulant dans cette région, mais une seule les
explique tous. « Tout d’abord, l’alignement des volcans et les séismes peuvent faire penser à une zone de subduction.
Toutefois, deux phénomènes ne s’expliqueraient pas dans ce cas: le fait que l’on soit à l'intérieur d’un continent (et non
en bordure), et le grand nombre de grands lacs comme le Tanganika ou le Malawi.» Les lacs peuvent nous mettre sur
la voie: ils occupent des «creux» du terrain, emplis par les pluies. La seule situation où l’on a à la fois séisme, volcanisme
et formation de creux dans l’intérieur d’un continent est lorsque ce dernier est étiré, au début de la formation d’un océan.
On peut donc faire l’hypothèse que l’on se trouve ici au niveau d’un océan en train de « s’ouvrir ».
3. Dans quelques millions d’années, cette région ressemblera à la mer Rouge (située plus au nord) : deux continents,
l'Afrique et l’actuelle partie est de ce continent, devenue « indépendante » de la plaque africaine, seront séparés par une
mer étroite (situation du premier schéma de la p. 13).
II - Évaluation des savoir-faire et des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou être Analyser les données topographiques des fonds océaniques et reconnaître les structures y
afférentes.
La topographie des fonds marins (par les navires équipés de sonars) a révélé l’existence des reliefs suivants :
 les plateaux continentaux : ce sont les bordures immergées des continents ;
 les talus continentaux : ce sont des pentes abruptes qui marquent la transition entre le continent et l’océan proprement
dit ;

459
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

 les plaines abyssales : elles sont à peu près planes et représentent plus de la moitié de la surface des fonds océaniques ;
 les dorsales océaniques : ce sont de véritable chaînes de montagne sous-marines à pentes symétriques et dont l’axe
médian est occupé par un rift (ou fossé d’effondrement). De nombreuses failles transformantes découpent les dorsales
en segments ;
 les fosses océaniques : elles peuvent atteindre une profondeur de 11 km et longent certains continents (entre le plateau
continental et la plaine abyssale) ainsi que certains arcs insulaires et arcs volcaniques.
 les îles volcaniques : elles sont situées soit en bordure des océans, soit le long des dorsales, soit au milieu des plaines
abyssales.
Exercice 2
Savoir-faire et/ou être Utiliser les données expérimentales de fusion de la péridotite pour expliquer la naissance du
magma des zones d’accrétion.
1) Le solidus est la courbe représentant la pression de la température, et qui délimite le domaine Solide du domaine
partiellement fondu.
Le liquidus est la courbe représentant la pression de la
température, et qui délimite le domaine partiellement tondu du
domaine entièrement fondu.
2) Dans la partie A, à gauche du solidus, le manteau est solide. Dans
la partie B, entre le solidus et le liquidus, Ie manteau est
partiellement fondu. Dans la partie C, à droite du liquidus, le
manteau est entièrement fondu.
3) Les conditions de pression et de température doivent évoluer pour
que le matériel mantellique passe du domaine A au domaine B ;
il peut s'agir d'une augmentation de la température et/ou d'une
diminution de la pression.
4) Le géotherme océanique est entièrement dans le domaine A et ne
coupe pas le solidus. Cela montre que le matériel mantellique
situé sous la plaine abyssale est solide et ne peut pas subir de
fusion partielle.
5) Sous une dorsale océanique, le manteau est solide (dans le domaine A) jusqu'à environ 80 Km de profondeur. On sait
que les péridotites subissent une remontée convective : lorsqu'elles atteignent 80 Km et 14 (v) °C, elles fondent
partiellement. La fusion n'est que partielle puisque le géotherme ne coupe pas le liquidus.
On obtient alors un résidu de fusion solide et du magma par décompression. Ces deux composants continuent à montrer et
formeront la lithosphère. En effet, le magma monte jusqu'à une chambre magmatique. S'il refroidit lentement en profondeur,
il devient une roche grenue appelée gabbro, et s'il refroidit rapidement en surface, il devient une roche à structure
microlithique appelée basalte.
Basaltes et gabbros constituent la croûte océanique. Le résidu de fusion solide est intégré au manteau lithosphérique.
III - Évaluation des compétences
Compétence visée Réduction des risques liés aux catastrophes naturelles
Consigne 1 : Chère Zita, l’aléa volcanique est représenté par la possibilité de survenue de lahars, nuées ardentes ou
retombées de projections. Cet aléa est variable selon les zones autour du volcan : par exemple, il existe un aléa fort lié aux
lahars à Limbé. Les enjeux sont en relation avec les populations, les biens et les équipements. À Limbé, la zone où l’aléa lié
aux lahars est fort est densément peuplée : l’enjeu y est donc important. De plus, certains bâtiments sont plus vulnérables
que d’autres. La combinaison du fort aléa volcanique et des enjeux permet de dire que le risque est fort à Limbé.
Consigne 2 : Pour limiter les risques de la région où habite Zita, on peut surveiller le volcan pour prévoir une éruption. On
peut également diminuer la vulnérabilité des enjeux en éduquant la population et en construisant des abris. Pour diminuer
l’aléa, on peut construire des barrages anti-lahar autour du volcan.
Consigne 3 : « un volcan actif est une bombe à retardement qu’il ne faut pas côtoyer de près.

Catégorie d’actions 18 Recherche de nouvelles sources d’énergie


Les énergies renouvelables
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Reponses c a b a b a b c a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définitions (voir lexique)
2- Les différents types d’énergie renouvelables

460
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

- l’énergie éolienne (obtenue à partir du vent) ;


- l’énergie solaire (obtenue à partir du soleil) ;
- l’énergie hydraulique (obtenue à partir de l’eau) ;
- l’énergie de la biomasse (obtenue à partir de la végétation notamment le bois, la paille, les rafles de maïs, le biogaz et
les biocarburants) ;
- l’énergie géothermique (obtenue à partir de la chaleur du sous-sol).
3- les énergies renouvelables peuvent produire d'importants effets sur négatifs sur l'environnement. Par exemple,
l’installation des projets hydroélectriques de grande ampleur conduit généralement à des déplacements de population, des
pertes d'habitations, des effets sur la nappe phréatique, etc. Certaines des matières utilisées dans la production de cellules
photovoltaïques sont toxiques et dangereuses. Les systèmes géothermiques peuvent libérer des métaux lourds qui risquent
de gagner les eaux souterraines. La production d'électricité au moyen de cultures énergétiques exige plus de 100 fois la
superficie requise pour produire la même électricité à l'aide de charbon. Les fermes éoliennes sont un impact visuel
indésirable pour certains, peuvent produire un bruit agaçant et interférer avec les communications électromagnétiques.
4- Voici les raisons pour lesquelles l’énergie renouvelable est préférable aux combustibles fossiles et à l’uranium :
- Elle est renouvelable et ne peut pas s’épuiser.
- Elle est propre et non polluante, à la différence de combustibles fossiles qui émettent des hydrocarbures et du CO2 dans
l’air une fois qu’ils sont brûlés.
- Elle peut être disponible localement, contrairement aux combustibles fossiles qui ne sont disponibles que dans certains
pays, qui ont des réserves pétrolières. Ainsi, le coût de l’énergie n’est pas contrôlé par la situation économique et
politique des autres pays qui sont impliqués dans l’approvionnement en pétrole.
- Une fois la production d’énergie renouvelable mise en place et les investissements réalisés, le coût de l’énergie sera
moins cher que le coût des combustibles fossiles, parce que les sources sont abondantes et gratuites.
5- Le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) assure aujourd’hui environ 80 % de la production mondiale
d’électricité, mais celles-ci présentent des limites :
- elles ne sont pas inépuisables. Certes, les réserves actuelles sont régulièrement réévaluées à la hausse du fait de la
recherche de nouveaux gisements et de techniques d’exploitation de plus en plus performantes ; mais elles seront à
terme insuffisantes pour satisfaire la demande énergétique mondiale croissante. ;
- elles émettent des gaz à effet de serre lors de leur utilisation. ;
- elles sont inégalement réparties sur la planète, ce qui nécessite d’assurer leur transport (train, bateau, oléoduc ou
gazoduc) vers les lieux de consommation, parfois sur de longues distances, et peut générer des tensions internationales
causées par la volonté de maîtriser leur accès.
6- L’énergie solaire photovoltaïque est une des voies d’avenir pour la production d’électricité :
- elle est abondante, inépuisable et largement répandue sur la planète, certes à des degrés variables selon la
localisation géographique. Chaque jour, le soleil émet l’équivalent de 27 ans de la consommation électrique mondiale.
- elle n’émet pas de gaz à effet de serre lors de son utilisation ;
- elle offre une grande flexibilité car elle peut être injectée dans le réseau électrique ou être consommée sur place… ou
bien les deux !
- elle est accessible même dans les zones éloignées des réseaux électriques, car elle peut être produite et consommée sur
place ;
- elle offre un potentiel d’utilisation varié pour satisfaire des besoins privés ou collectifs. Toits ou murs des maisons, des
bâtiments collectifs… ou au sol dans des centrales solaires. Et demain, sur des sacs, des vêtements ;
- enfin, la production de panneaux photovoltaïques est entrée dans une phase industrielle, ce qui devrait permettre
d’améliorer les rendements et de réduire les coûts pour en faire une énergie compétitive à terme.
7- Le charbon, le gaz, le pétrole et l’uranium …
Exercice 1 :
Sachant que : 20 m2 1850kWh par an
x m2 4625kWh par an
En faisant la règle de trois, j’obtiens : x = 20 x 4625 : 1850
La surface x de panneaux nécessaire est de : x = 50 m2
Exercice 2 :
1- Sachant que : 1m2 de panneaux photovoltaïques permet d’obtenir 192 kWh par an d’électricité et que le ménage a besoin
de 3600 kWh par an pour satisfaire ses besoins.
X = 360 :192. La surface x de panneaux nécessaire est de : X = 18,75 m2
2- Sachant que : 1 m2 de panneaux photovoltaïques permet d’économiser l’émission de 91 kg de CO2 par an et que la surface
de panneaux est de 18,75 m2.
La quantité de CO2 que cette installation économise par an est : 18,75 x 91 soit : 1706,25 kg
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1. Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent pour produire de l’électricité.
2. A= pâle ; B= multiplicateur ; C= frein ; D= anémomètre ; E= générateur ; F= nacelle ; G= système d’orientation ; H=
échelle ; I= mat ; J= armoire de couplage au réseau électrique ; K= fondation ; L= moyeu.

461
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

3. Actionnées par le vent, les pales fixées sur le rotor entraînent une génératrice électrique installée dans la nacelle.
4. les éoliennes ne sont pas complètement propre si on prend en compte le bilan carbone de son cycle de vie qui s’élève à
environ 12,7g CO2eq/kWh.
5. . Les fermes éoliennes sont un impact visuel indésirable pour certains, peuvent produire un bruit agaçant et interférer
avec les communications électromagnétiques.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Expliquer les techniques de production, des plaques solaires
Confère le cours
Exercice 2
Savoir-faire et/ou savoir-être Expliquer les techniques de production l’énergie éolienne.
Confère le cours
II - Évaluation des Compétences
Compétence ciblée Recherche de nouvelles sources d’énergie
Consigne 1 : Chers oncle, votre neveu vous signifie que bien que disposant d’un smartphone, ce dernier ne lui sert à rien
s’il n’y a pas d’électricité pour le faire fonctionner. Pour résoudre ce problème, vous voudriez bien lui faire parvenir un
chargeur de téléphone qui fonctionne à l’énergie solaire pour lui permettre de profiter de son smartphone.
Consigne 2 : les sources d’énergie renouvelables disponibles dans ce village sont : le soleil, le vent, l’eau, la biomasse ou
biogaz ... Ces énergies peuvent être transformé en électricité en acquérant le matériel nécessaire (plaque photovoltaïque,
éolienne, mini barrage électrique, biodigesteur …).
Consigne 3 : il s’agit ici de présenter le principe de fonctionnement d’un panneau photovoltaïque (confère le cours). Une
telle alternative est non polluante car ne produit pas de déchets dans l’environnement.
Catégorie d’actions 19 Reconstitution de la lignée humaine
Évolution de la Terre et de l’Homme.
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Reponses c a a c a c c d d c a c d b

Questions 15 16 17 18 19 20 21
réponses b a b b c b a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définitions (voir lexique)
2- a Australopithèques, homo habilis, homo erectus, homo sapiens.
b- Les primates sont caractérisés par le pouce opposable aux autres doigts de la main et les yeux situés dans le même plan.
c- Les caractères du squelette liés à une bipédie permanente sont :
– une colonne vertébrale à 4 courbures ; – un bassin large et court ;
– un fémur oblique ; – un trou occipital avancé et centré sous le crâne ;
– une voute plantaire présente.
d- On s'aperçoit qu'au cours de l'évolution le volume crânien est de plus en plus élevé. Le volume du cerveau a triplé en 3
millions d’années, passant de 400 cm3 chez les Australopithèques à 1400 cm3 chez l’Homme moderne.
e- Chez l’Homme, la position basse du larynx a augmenté l’espace disponible pour le pharynx qui constitue alors une
véritable caisse de résonance qui module et amplifie les sons émis.
3) Le transfert horizontal de gène se produit quand des gènes des individus d’une espèce A sont transmis à des individus
d’une espèce B, ce qui peut conduire à l’apparition de nouveau caractères chez ces derniers. Le transfert vertical de ces
nouveaux gènes dans la descendance peut au fil du temps conduire à la naissance d’une nouvelle espèce.
4) La présence de la matière organiques (acides aminés) dans de nombreuses météorites extraterrestres, ainsi que dans les
nuages interstellaires. Ces matières organiques sont parvenues sur Terre grâce à des météorites, et par un processus
évolutif, elles ont engendré les premières cellules.
5) La spéciation est le processus de création de nouvelles espèces à partir d’espèces ancestrales. Elle est dite allopatrique
quand les deux populations qui évoluent pour engendrer les nouvelles espèces sont géographiquement isolés. Elle est
dites sympatriques si les deux populations de départ évoluent dans le même espace géographique pour engendrer deux
espèces différentes.
6) La notion présentée par ce dessin est le processus de sélection naturelle. En effet, par leur couleur, les papillons blancs
sont facilement repérables par les oiseaux qui les consommes comme source alimentaire. Les papillons noirs par contre
ont une meilleure survie et donc un meilleur succès reproducteur. Dans la population, la fréquence de l’allèle qui
détermine cette couleur noire augmente au fil du temps.

462
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

7) L’évolution de l’atmosphère terrestre au cours des temps géologiques est caractérisée par un enrichissement en O2, ce
qui a permis le développement de la vie aérobie. De plus, l’oxygène atmosphérique a permis la formation de la couche
d’ozone qui protège contre les rayons UV du soleil permettant ainsi l’expansion de la vie sur la terre ferme.
8) Les gènes homéotiques sont des gènes dont l’expression permet la mise en place des organes et la morphologie de
l’espèce au cours du développement embryonnaire. Si nous prenons l’exemple de la classe des vertébrés, la modification
de la forme du bras qui détermine les grands groupes (poisson, amphibiens, reptile, oiseau et mammifère) est lié à une
modification de l’expression des gènes homéotiques au cours du développement.
9) (1) = Mutation ; (2) = Dérive génétique ; (3) = Sélection naturelle ; (4) = Sélection sexuelle.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1. Le caryotype humain se distingue de celui du Chimpanzé par le nombre de chromosomes (2n = 46 chez l'Homme et 2n
= 48 chez le Chimpanzé). Si l'on observe les caractéristiques des chromosomes, on peut faire l'hypothèse d'une fusion
de deux chromosomes distincts chez le chimpanzé pour constituer le chromosome 2 humain
2. 13 paires de chromosomes sont identiques morphologiquement chez l'homme et le chimpanzé
3. On peut faire l'hypothèse d'une fusion de deux chromosomes distincts chez le chimpanzé pour constituer le chromosome
2 humain.
4. la comparaison des chromosomes de certaines paires permet de mettre en évidence différentes modalités d'évolution
génétique: inversion d'un fragment de chromosome dans la région voisine du centromère (chromosomes 4, 5, 12, 17,
18); délétion d'un fragment chromosomique (chromosomes 1, 13).
5. La grande similitude entre le caryotype du chimpanzé et celui de l’homme indique une parenté entre ces deux espèces :
elles ont un ancêtre commun récent.
Exercice 2
1. Vrai : Dans l’arbre 1 la ramification qui représente l’ancêtre commun de l’Homme et du chimpanzé est la plus récente
car la plus vers le haut de l’arbre. Le haut représente l’époque actuelle. L’Homme et le chimpanzé sont les espèces les
plus proches.
2. Faux : Dans l’arbre 2, ce sont le chimpanzé et le gorille qui sont les espèces les plus proches car leur ancêtre commun
est le plus récent.
3. Vrai : Le document 2 présente le résultat de la comparaison d’une partie des génomes des trois espèces au niveau du
gène de la NADH déshydrogénase uniquement. Ce sont les séquences du même gène comparées pour les trois espèces.
4. Faux : D’après le document 2 Homme et chimpanzé ont 89 % de ressemblances entre les séquences de leur gène de la
NADH déshydrogénase.
5. Vrai : Les séquences de l’Homme et du gorille du gène de la NADH déshydrogénase du document 2 sont homologues,
car leurs séquences sont celles d’un seul gène.
6. Vrai : Le document 2 montre que l’ancêtre commun au chimpanzé et à l’Homme est plus récent que celui du chimpanzé
et du gorille. Il existe plus de ressemblances (89 %) entre le chimpanzé et l’Homme, qu’entre le chimpanzé et le gorille
(87,8 %). Leur ancêtre commun est donc plus proche car il y a plus de ressemblances.
7. Faux : Des chimpanzés utilisent des outils (des marteaux en bois) pour casser des noix afin de pouvoir s’en nourrir.
8. Ceci les rapproche de l’Homme et de ses ancêtres de la lignée humaine, comme sur l’arbre 1. Le document 3 valide
l’arbre 1, car il rapproche les chimpanzés des hommes et non des gorilles.
9. Vrai : La séquence du gène de la NADH déshydrogénase chez l’Homme est à 89 % identique à celle du chimpanzé,
contre 86,5 % avec le Gorille. Les séquences du gorille et du chimpanzé ont 87,8 % de similitudes. La comparaison des
ces molécules homologues montre que l’Homme et le chimpanzé seraient donc les plus proches comme cela est présenté
sur l’arbre 1. Le document 3 valide l’arbre 1, car il rapproche les chimpanzés des hommes et non des gorilles. Donc les
documents 2 et 3 mis en relation concordent pour valider l’arbre 1.
Exercice 3
1. Les cinq espèces d’Homo sont Homo habilis, Homo ergaster, Homo erectus, Homo sapiens neanderthalensis, Homo
sapiens sapiens.
2. Les caractères morpho-anatomiques dérivés propres au genre Homo sont ceux qui sont présents chez l’Homme de
Néanderthal et Cromagnon et pas chez les autres. C’est-à-dire : un gros orteil rapproché, une absence de prognathisme
et un trou occipital avancé.
3. Le document 2 est un tableau donnant le nombre de différences entre des séquences de nucléotides d’un fragment
d’ADN homologue (même rôle) pour l’Homme de Néanderthal, l’Homme de Cromagnon, l’Homme actuel et le
chimpanzé. L’Homme européen actuel a une seule différence avec l’Homme de Cromagnon, ce sont donc les plus
proches dans l’évolution. L’Homme de Néanderthal a pratiquement autant de différences avec l’Homme européen actuel
et l’Homme de Cromagnon (23 et 22) et beaucoup plus avec le chimpanzé (59). Il est donc plus proche des deux Hommes
que du chimpanzé.
C’est donc l’arbre A qui est plus exact car l’Homme européen actuel et l’Homme de Cromagnon constituent un
embranchement et sont les plus proches. Avec les données anatomiques on a en plus la position de l’australopithèque des
Afars qui a plus d’états dérivés en commun avec les Homo qu’avec le chimpanzé : émail des dents épais et os iliaque court.
Cette position est respectée pour les deux arbres.

463
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

Exercice 4
Étude des documents 1 et 2 en parallèle
 États dérivés qui rapprochent LB1 de l’australopithèque :
- la boîte crânienne est épaisse, mais celle d’Homo erectus aussi ;
- le volume crânien de 380 à 530 cm3 est plus proche de celui de l’Australopithecus (450 à 530 cm3) ;
- la taille entre 1,06 et 1,20 m est plus proche de celle de l’Australopithecus (1,05 à 1,30 m).
 États dérivés qui rapprochent LB1 du genre Homo :
- la forme du crâne avec une face aplatie comme Homo erectus et Homo sapiens ;
- les outils fabriqués impliquent le fait que cela soit un Homo, leur variété et leur tranchant sont plus proches de ceux
d’Homo sapiens.
- la maîtrise du feu et d’un langage articulé.
Conclusion. La taille et le volume crânien de LB1 l’apparentent à l’Australopithecus, mais ses innovations sont celles des
Homo. LB1 est donc placé dans le genre Homo car il fabriquait des outils, qu’il a une face aplatie, qu’il maîtrise le feu et
qu’il a un langage articulé. La sophistication de ses outils l’apparente à l’Homo sapiens, mais sa boîte crânienne épaisse le
rapproche d’Homo erectus.
L’Homo floresiensis serait donc un descendant d’Homo erectus implanté en Asie et ayant évolué au niveau de son industrie.
Exercice 5
1. On a rangé ce fossile dans la lignée humaine car il a des fémurs obliques, un bassin court et large, des bras plus courts
que les jambes, caractéristiques de la bipédie.
2. Les particularités qui révèlent que ce fossile est un Homo sont son volume crânien trop important pour être celui d’un
australopithèque. La présence d’outils pourrait prouver cette hypothèse.
Exercice 6
1. Arguments pour l’appartenance au genre Homo (doc. 1)
L’Homme de Néanderthal appartient au genre Homo car ce primate fossile est bipède permanent et surtout il fabrique des
outils (biface et pointe denticulée).
2. Arguments pour une espèce différente de l’Homme actuel (doc. 1 et 2)
En comparant les données morphologiques et culturelles du document 19 et les données génétiques du document 20 on peut
mettre en évidence des différences entre l’Homme de Néanderthal et l’Homme moderne. Au niveau de la capacité crânienne,
le volume est plus élevé chez le néanderthalien avec 1600 cm3 que chez l’Homme moderne avec 1400 cm3. La fosse canine
présente chez Homo erectus et l’Homme moderne a disparu chez l’Homme de Néanderthal. L’Homme de Néanderthal est
plus petit, plus trapu et plus massif que l’Homme moderne, il a des avant-bras et des jambes plus courtes. Les outils de
l’Homme de Néanderthal sont moins sophistiqués car leur tranchant est plus petit, ils sont plus grossiers et moins variés. Si
on compare les séquences de nucléotides de l’Homme moderne et celles de néanderthaliens du document 19, on note des
différences : en position 4 (un C pour l’Homme actuel au lieu d’un T pour tous les néanderthaliens), en position 14 (un G au
lieu d’un A), en position 25 (un C au lieu d’un A).
Attention, les différences entre séquences des néanderthaliens montrent leur diversité et non leur différence avec l’Homme
moderne.
3. Arguments en faveur du caractère buissonnant des Homo (doc. 3)
Les fossiles de l’Homme de Néanderthal sont européens et d’Asie occidentale, ils sont datés de – 200 000 ans à – 30 000
ans. Les hommes modernes il y a 200 000 ans étaient présents en Afrique de l’Est, puis se sont répandus sur tout le globe.
C’est le cas en Europe, il y a 35 000 ans. D’après les cartes, il y a 40 000 ans, il n’y avait que des hommes de Néanderthal
en Europe. Les hommes modernes colonisent l’Europe vers – 35 000 ans alors que la répartition des néanderthaliens diminue.
5 000 ans plus tard les hommes modernes ont supplanté les néandertaliens partout en Europe. Il en reste un peu dans le sud
de la France et au sud du Portugal. Même ceux-ci vont disparaître.
Cette diminution est due principalement à la période glaciaire et le climat trop rude qui empêche leur extension vers le nord
et les montagnes (Alpes et Pyrénées).
Il existait donc entre – 35 000 et – 30 000 ans au moins deux espèces d’homininés cohabitant en Europe, ce qui montre le
caractère buissonnant du genre Homo.
Exercice 7
1) La diversité d’ornementation des coquilles d’escargots est liée à des mutations du gène qui code pour l’ornementation
de ces coquilles, ce qui entraîne la mise en place de nouveaux allèles.
2) Dans la forêt, le taux de prédation des escargots aux coquilles ornementées est de 45% alors que celui des escargots à
coquilles uniformes est de 38%.
Dans la prairie, le taux de prédation des escargots aux coquilles ornementées est de 34% alors que celui des escargots à
coquilles uniformes est de 45%.
3) En forêt, l’environnement étant uniformément sombre, il est plus facile pour escargots à coquille uniforme de se
camoufler afin d’être à l’abri des prédateurs, d’où son taux élevé de survie. Pour les escargots à coquilles ornementées
par contre, ils développeront des contrastes avec l’environnement et seront facilement repérés par les prédateurs, d’où
leur taux de survie relativement faible.

464
COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

4) Le mécanisme évolutif à l’origine de ces observations et la sélection naturelle qui stipule que dans leur environnement,
les êtres vivants sont soumis à l’action de l’environnement qui élimine les individus portants des caractères (allèles)
défavorables, alors que ceux qui ont des caractères favorables survive avec un bon succès reproducteur.
Exercice 8
1) Le milieu 3 (CH4/N2/H2O) et le milieu 4 (CH3/NH3/H2O/(H2)
2) L’atmosphère terrestre primitive était constituée de méthyl (CH3), d’ammoniaque (NH3), d’eau (H2O) et de dihydrogène (H2).
3) Les éclairs des orages et les rayons lumineux importants
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Construire l’arbre phylogénétique des hominidés
1) La comparaison du squelette de l’Homme et du chimpanzé permet de dégager les caractères propres à l’Homme.
 Caractères dérivés, en relation avec la bipédie exclusive de l’espèce humaine. :
- Courbure de la colonne vertébrale marquant une position droite
- Position du trou occipital centré chez l’Homme = innovation de la lignée humaine en relation avec la stature droite.
- Forme du bassin large et court chez l’Homme, étroit et allongé chez le chimpanzé
- Obliquité du fémur chez l’Homme afin que le pied se trouve au-dessous du centre de gravité du corps en position bipède
 Caractères dérivés, en relation avec le développement de l’encéphale :
- Boite crânienne de grand volume
- Face réduite ne faisant pas saillie en avant du front qui est présent.
 Caractères dérivés, en rapport avec les mâchoires et les dents :
- Mâchoire supérieure en V chez l’Homme, en U chez le chimpanzé,
- Réduction de la taille des canines chez l’Homme.
2) Informations fournies par les ossements fossiles.
 Ossement de l’espèce A :
- Bassin large et court = caractère dérivé de la lignée humaine,
- Trou occipital centré= caractère dérivé de la lignée humaine
Ces caractères dérivés sont en relation avec une démarche bipède, ils témoignent que cette espèce est plus étroitement
apparentée à l’Homme que ne l’est le chimpanzé et donc qu’elle fait partie des Homininés
Cependant, l’obliquité du fémur peu marquée et la face encore projetée vers l’avant, peu différente de celle des grands singes,
sont des caractères ancestraux.
 Ossement de l’espèce B :
- Bassin large et court,
- Trou occipital centré,
- Réduction de la face et volume crânien de 850 cm3 à 1100 cm3
Sont des caractères dérivés propres aux Homininés, cette espèce est
donc bien un Homininé.
Remarque : Un seul de ces critères aurait suffit à classer ces espèces
parmi les homininés.
3) Les deux espèces A et B, présentant des caractères dérivés
d’Homininés liés à la bipédie sont plus étroitement apparentés à
l’Homme que ne l’est le chimpanzé. D’autre part, l’espèce B
partage avec l’Homme plus de caractères dérivés que l’espèce A,
elle est donc plus étroitement apparentée à l’espèce humaine que A.
4) On peut alors traduire ces liens de parenté par un arbre
phylogénétique ou les espèces A et B ne seraient pas placées au
même niveau que le chimpanzé et l’Homme puisqu’elles ont
aujourd’hui disparues (espèces fossiles).
On pourrait penser que l’espèce A est du genre Australopithèque tandis
que l’espèce B serait du genre Homo
Exercice 2
Savoir-faire et/ou être Expliquer le mécanisme de la spéciation
1) L’une des espèces est diploïde (Hyla chrysoscelis) alors que l’autre est tétraploïde (Hyla versicolor). De plus, le
croisement entre les deux espèces donne une descendance stérile. Les deux populations ont des chants différents.
2) La diversification du chant de ces deux espèces serait due à une mutation génique ayant entraîné la formation d’un nouvel
allèle qui détermine un chant différent.
3) En situation sympatrique, la séparation de ces deux espèces pourrait être due à la non reconnaissance du chant de certains
mâles par les femelles, tous cohabitant dans le même environnement.
4) Voyant que les deux populations cohabitent ensemble dans le même environnement, on ne saurait parler de spéciation
allopatrique car la divergence des espèces a eu lieu alors qu’elles étaient dans le même milieu. Cependant, vu qu’il y a

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

des zones où seule l’espèce Hyla chrysoscelis est présente, on peut également admettre un processus de spéciation
allopatrique.
Exercice 3
Savoir-faire et/ou être Expliquer le mécanisme de la spéciation
1) Ces plantes sont d’espèces différentes car, elles sont incapables de se croiser naturellement.
2) Elles sont apparentées car, elles ont une grande ressemblance et peuvent donner une descendance fertile suite à une
pollinisation artificielle.
3) Ces deux espèces seraient le résultat d’un processus de mutation ayant affecté la structure des fleurs. Comme
conséquence, les potentiels pollinisateurs qui interviennent dans l’une des fleurs ne peut intervenir d’en autre fleur. En
absence de croisement, le pool génique des deux populations évoluent différemment produisant avec le temps une
nouvelle espèce.
4) Il s’agit d’une spéciation sympatrique car, la séparation des deux espèces est produite alors qu’elles étaient dans le même
milieu.
II - Évaluation des Compétences
Compétence ciblée Reconstitution de la lignée humaine
Consigne 1 : I. Différences Homme - chimpanzé : critères d’appartenance à la lignée humaine
Même s’il existe de nombreuses différences, certaines d’entre elles sont particulièrement importantes car elles ont dû
conditionner l’évolution ultérieure de la lignée. C’est notamment le cas de la station bipède.
- Différences dues à la station bipède. Le chimpanzé se déplace sur le sol par marche quadrupède, et dans les arbres avec
principalement ses bras (brachiation). Il est capable de se tenir debout, mais pas de manière permanente. Au contraire,
l’Homme présente une station debout et une marche bipède permanente. Ceci est dû à des différences de squelette :
colonne vertébrale (4 courbures chez l’Homme, 1 courbure chez le chimpanzé), structure du bassin (plus large et court
chez l’Homme) et de l’articulation du fémur (position oblique chez l’Homme), position du trou occipital (plus central
chez l’Homme permettant à la boîte crânienne d’être posée sur la colonne vertébrale), pouce du pied non opposable et
voûte plantaire uniquement chez l’Homme.
- Volume cérébral et conséquences. L’Homme est caractérisé aussi par un cerveau beaucoup plus gros que celui du
chimpanzé (1500 cm3 contre 450 cm3). Cet accroissement est dû à un allongement de la période embryonnaire qui
permet une multiplication accrue des neurones. Ce cerveau plus gros a sans doute permis un apprentissage plus long, la
capacité à fabriquer des outils et à transmettre le savoir-faire au cours des générations.
- De cette manière, les techniques se sont perfectionnées sans cesse, ce qui n’est pas le cas pour les quelques outils utilisés
par les chimpanzés. Cette évolution n’a été possible que parce que la main était libérée de la locomotion et, probablement
aussi, en raison du développement d’un langage articulé.
- Autres différences. Chez l’Homme, la face est courte et redressée, l’arcade dentaire est parabolique (en U chez les
singes), il y a régression des canines et épaississement de l’émail avec un régime alimentaire de plus en plus omnivore.
Consigne 2 : Toumaï n’est pas un représentant proche des humains à cause de son âge, de sa taille et du volume de son
crâne proche de celui des chimpanzés. En effet, on trouve encore chez lui des caractéristiques, que l’on trouve encore chez
les singes.
Consigne 3 : L’étude des fossiles permet de mettre en exergue les liens de parenté avec l’homme. Toute chose qui montre
que l’Homme en tant qu’espèce est apparu sur la Terre en s’inscrivant dans le processus de l’évolution. Or le processus
d’évolution étant toujours en cours, l’Homme ne saurait être l’aboutissement de ce processus qui suit son cours.

Catégorie d’actions 20 Amélioration de la conservation des produits de saison


Transformation et conservation des produits de saison
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Reponses a c a b c a c d c
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définition des termes (voir lexique)
2- C’est écologique. On ne gaspille rien de la production du potager ou du verger, souvent très généreuse sur un temps
court ;
- C’est économique. Même sans potager, on profite de la haute saison chez les producteurs pour faire le plein de fruits et
légumes bio à bon prix et les transformer pour en manger toute l’année. On évite ainsi l’achat de conserves et surgelés
en magasin.
3- Confère le cours
4- Confère le cours
5- Pour conserver de la tomate, on peut : préparer des bocaux de tomates pelées, des bouteilles de pulpe de tomate et des
tomates séchées

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

6- La patate peut être transformée en farine, en chips, en confiture…


7- On peut aussi conserver les tubercules en fosse. Pour ce faire, creuser un trou dans un sol bien sec et le couvrir de paille
sèche :
- brûler au préalable une grande quantité de paille dans le trou, de façon à avoir des cendres qui protègent les tubercules
contre les dégâts, car elles forment un « matelas de protection » que l’on appelle « cushion » en anglais ;
- les tubercules sont disposés sur la paille et, quand le trou est plein, recouvrir de paille sèche puis de terre. La paille
absorbe l’humidité ce qui évite les excès d’eau et préserve les tubercules contre la pourriture.
8- Pour obtenir de la farine à partir des tubercules de la patate douce, il faut procéder comme suit :
1) laver soigneusement les tubercules et les éplucher ;
2) les découper en lamelles (fines tranches) appelées « chips » pour permettre un séchage rapide ;
3) les sécher au soleil jusqu’à ce que les chips soient complètement secs ;
4) les concasser pour en réduire la grosseur ;
5) les faire moudre (écraser) dans un moulin à marteau pour obtenir la farine blanche.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Décrire les techniques de transformation et de conservation de quelques produits de
Savoir-faire et/ou savoir-être
consommation
Confère le cours
Exercice 2
Savoir-faire et/ou savoir-être Décrire la technique d’extraction d’une huile.
Confère le cours
II - Évaluation des Compétences
Compétence ciblée Amélioration de la conservation des produits de saison
Consigne 1 : ici il sera question de décrire une technique de conservation de la mangue par le séchage (confère le cours).
NB : les tranches de mangue séchées sont ensuite broyées et la farine obtenu est utilisée pour fabriquer les jus de fruit
naturelle de mangue.
Consigne 2 : La tomate prévient les carences en micronutriments. Riche en vitamine C (de 10 à 30 mg par 100 g), la tomate
contribue à une meilleure assimilation du fer et du calcium. La tomate diminue l'hypertension grâce à sa richesse en
potassium. Les surplus de production de ces fruits doivent donc être conservés.
Consigne 3 : Les produits agricoles de saison doivent être transformés et/ou conservés dans les pays en développement car,
ils ont une forte teneur en éléments nutritifs et occupent une place importante dans le régime alimentaire des ménages des
pays en développement dans lesquels ils sont culturellement acceptés.

Catégorie d’action 21 Amélioration de la production animale par l’exploitation des insectes

Entomophagie
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponses B A B B C B A B B B
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition : (voir lexique).
2) L’Entomophages peut constituer une solution pour lutter contre la famine car, les insectes sont prolifiques (leur élevage
est caractérisé par un bon rendement). De plus la valeur nutritive de ces insectes est très élevée.
3) Importance environnementale : les insectes assurent la pollinisation des plantes dans l’écosystème ; ils constituent un
maillon important de nombreuses chaines alimentaires. Bref, ils assurent l’équilibre écologique des écosystèmes.
Importance Médicale : Les insectes sont des sources d’antibiotiques comme le propolis (chez les abeilles). Le miel sert
de base dans la fabrication de nombreux médicaments traditionnels.
Importance alimentaire : Les insectes sont très riches en nutriments.
4) Un élevage d’insectes consomme moins d’eau et d’aliments, et produit très peu de CO2 et des déchets organiques comparé
aux élevages classiques (Bœuf, porc et volaille).
5) La lutte biologique consiste à utiliser les êtres vivants pour détruire les ravageurs des cultures. Avec cette pratique,
l’utilisation des pesticides et des insecticides n’est plus indispensable. Il s’agit donc d’une alternative à l’utilisation des
pesticides et des insecticides.
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
EXERCICE 1
1) Le document 1 montre que la surface du sol nécessaire pour l’élevage des insectes est très faible comparée à celle des
autres animaux. Ainsi, pour élever les insectes, il faut très peu de moyens financiers pour se procurer un petit terrain.

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

2) Le CO2 dégagé dans un élevage d’insectes est très inférieur à celui des élevages classiques.
3) L’impact écologique de l’élevage d’insectes est très faible car celui-ci ne produit pas beaucoup de déchets.
4) Cet élevage demande un faible investissement, il est très rentable, les insectes sont riches en substances nutritives, leur
élevage émet très peu de déchets.
5) L’élevage d’insectes pourrait être une alternative à l’élevage traditionnel, car l’élevage est plus rentable et ne nécessite
pas de grandes ressources ; de plus, cet élevage respecte l’environnement car produit moins des déchets.
EXERCICE 2
1) Les pesticides sont des produits chimiques déversés sur les plantes pour tuer les larves qui détruisent les cultures.
Malheureusement, les insectes (abeilles) qui butinent sur ses plantes sont également tués.
2) Sachant que les abeilles sont responsables de la pollinisation de plantes, la baisse du nombre de ces insectes pourrait
réduire le nombre de plantes pollinisées, réduisant ainsi le rendement agricole.
Le pollen, utilisé comme supplément alimentaire et comme fortifiant.
La gelée royale, très riche en substances nutritives, permet de renforcer les défenses immunitaires et réduit la fatigue.
La propolis est un antiseptique et un antibiotique utilisé dans la fabrication de nombreux médicaments.
Le miel, employé en pharmacie, en pâtisserie, en crèmerie, en brasserie, en biscuiterie, en fromagerie…
La cire, utilisée dans la fabrication des bougies et des produits cosmétiques.
3) La piqûre des abeilles est très dangereuse et peut être mortelle dans le cas de piqûres multiples
4) Après la construction de la ruche, on n’y introduit quelques gouttes de miel et on la place dans un endroit aéré pour
attendre un essaimage d’abeilles qui s’introduira dans la nouvelle ruche.
B - Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
EXERCICE 1
1) l’Entomophagie est la consommation des insectes comme source alimentaire.
2) Les insectes sont bons pour la santé : ils sont riches en substances nutritives est très appétissants.
3) L’Entomophagie est avantageux pour l’environnement car, à la différence des élevages classiques qui sont polluants,
l’élévage des insectes produits très peu de déchets et consomme très peu de ressources.
4) Le peu d’engouement des populations pour l’entomophagie peut s’expliquer par l’absence de vulgarisation de ce type
d’alimentation, la non disponibilité des insectes comestibles pendant de longues périodes de l’année…
5) Elevage des insectes.
 Mettre des tiges fraiches de raphia découpées dans un récipient plastique troué
 Introduire des couples d’insectes adultes dans ces boites pour une durée de 48 heures pour permettre l’accouplement.
 Transférer ces couples dans de nouvelles boites plus grandes (trois couples par boite) pour la ponte et le
développement des larves. La nourriture (tige découpées de raphia doit être renouvelée tous les 48 heures.
 Au bout de 30 jours, on peut récolter les larves comestibles.
EXERCICE 2
1) Pour avoir des larves à toutes les périodes de l’année, il suffit de pratiquer l’élevage des hannetons.
2) Le meilleur aliment serait le bois du palmier ou du raphia, car c’est l’aliment naturel des hannetons et de leurs laves.
3) S’assurer de l’accouplement préalable des hannetons adultes dans des box d’élevage renfermant des tiges fraîches de
raphia ou du palmier ;
- après l’accouplement, introduire environ trois couples par boîte d’élevage pour permettre la ponte des œufs ;
- toujours se rassurer de la présence de nourriture fraîche dans les boîtes (renouvellement tous les 48 heurts) ;
- au bout de 30 jours, on peut récolter les larves comestibles.
4) Cette technique permet d’avoir des larves comestibles à toutes les périodes de l’année et en grande quantité.
II - Évaluation des compétences
Situation problème
Consignes Capaciter à évaluer Indicateurs de reussite
en situation
Consigne 1 Organiser ses La lutte biologique consiste à utiliser les êtres vivants pour détruire les ravageurs
connaissances et des cultures. Avec cette pratique, l’utilisation des pesticides et des insecticides n’est
faire une synthèse plus indispensable. Il s’agit donc d’une alternative à l’utilisation des pesticides et
des insecticides. Dans le cas de la lutte contre la pyrale du maïs, On peut utiliser un
insecte qui est le Trichogramme. Cet insecte pond ses œufs dans ceux de la pyrale.
En se développant, ces œufs détruisent ceux de la pyrale, assurant ainsi une
protection au maïs. Une autre alternative dans cette lutte est l’utilisation d’un
champignon appelé Beauveria bassiana, dont les spores produisent une substance
toxique pour la larve de pyrale.

Consigne 2 Cohérence, Si nous prenons le cas de la lutte biologique contre la pyrale à partir de l’utilisation
pertinence et des insectes comme les Trichogrammes, il est possible que ces derniers se
multiplient à un rythme effréné au point de commencer à manquer de sources

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COLLECTION LE FACILLITATEUR TLE D

maîtrise des alimentaires (pyrales). Dans de telles conditions, ces insectes peuvent commencer à
connaissances exploiter une nouvelle source alimentaire susceptible de déséquilibrer l’écosystème.
Dans une telle situation, il faut rapidement agir en réduisant la population de
l’insecte prédateur.
Consigne 3 Cohérence, Ici, vous devez concevoir une affiche dans un cadre, sur laquelle on retrouvera les
pertinence, informations suivantes :
analyse et Lutte chimique :
interprétation. Avantages : action rapide, mode d’emploi relativement facile,
Inconvénients : pollution de la phréatique ; pollution des cultures (légumes),
installation d’un déséquilibre dans l’écosystème ;
Lutte biologique :
Avantages : préservation de l’environnement et de la qualité des récoltes ; faible
coût financier.
Inconvénients : action lente ; nécessité d’une bonne maîtrise technologique ; risque
d’envahissement de l’environnement par l’espèce prédatrice.

Catégorie d’actions 22 Amélioration de la conservation des produits de saison


Transformation et conservation des produits de saison
I- Évaluation des ressources
A - Évaluation des savoirs
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Reponses b b b c a d a d b d
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1- Définition des termes (voir lexique)
2- Le recyclage du papier et du carton permet non seulement de limiter la déforestation mais aussi de réaliser des économies
considérables de temps, d’énergie et d’argent (comparativement à la fabrication du papier à partir de fibres de bois).
3- En recyclant les déchets plastiques :
- on réduit l’impact de notre consommation sur l’environnement ;
- on prélève moins de ressources naturelles ;
- on assure aux industriels du recyclage les approvisionnements nécessaires à leurs usines ;
- on contribue à créer des emplois durables.
4- Ils sont : moins coûteux que des pavés classiques ;
- plus résistants que les pavés classiques : d'après des résultats du laboratoire du génie civil camerounais, ces pavés
sont trois fois plus résistants que ceux qui sont faits à base de ciment;
- une alternative pour lutter contre la pollution ;
- une source de revenu.
5- consommer moins d'énergie et moins d'eau ;
- diminue la quantité de déchets à éliminer ; protéger la forêt et la biodiversité ;
- réduire le volume des déchets ; limiter l'impact sur les populations ;
- économiser l'énergie ; limiter l'utilisation de produits chimiques
Partie C : Exploitation des documents et /ou explication des mécanismes de fonctionnement
Exercice 1
1- Le recyclage du papier s’effectue en trois phases principales :
Le pulpage et le défibrage :
Les produits papiers-cartons usagés sont d’abord placés dans un pulpeur. Ce brassage dans de l’eau permet de rompre les
liaisons entre les fibres de cellulose et de les séparer des produits résiduels qu’ils pourraient contenir.
L’épuration
L’épuration sépare les fibres des éléments qui leur sont associés : colles, vernis, agrafes
Le désencrage
Il est nécessaire simplement pour la fabrication de pâte blanche, et le procédé est essentiellement utilisé dans le cas du
recyclage des journaux-magazines.
Les fibres rejoignent alors le procédé habituel de fabrication du papier-carton. Elles sont déposées sur une toile en
mouvement où elles s’égouttent pour former une feuille qui sera pressée et séchée sur des cylindres chauffés à la
vapeur. Une nouvelle feuille de papier ou de carton est ainsi fabriquée.
2- Ce recyclage permet de réutiliser plusieurs fois les fibres de cellulose constituant du papier ou du carton et de réduire les
déchets. La fabrication de papier recyclé consomme moins d'énergie et moins d'eau que la fabrication de papier à partir de
fibres vierges. La récupération des vieux papiers, c'est autant de déchets en moins à éliminer. Cela permet de réduire les
coûts de la collecte classique des déchets ménagers.

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3- les ministères, les établissement scolaires centre d’examen, les imprimeries…


Exercice 2
1) Confère le cours
2) Confère le cours
3) les déchets organiques, les papiers et cartons, les métaux, les déchets de constructions (granulats) …
Exercice 3
1) Les bouteilles utilisées sont collectées dans les cours d’eau et dans la mer.
2) En plus d’être écologiques, ils sont faciles à manipuler, légers, faciles à entretenir et fabriqués à partir de matériaux locaux
et durables. Ils sont également moins chers que les canoës conventionnels.
3) Au restaurant, refusez les pailles en plastique.
- Utilisez des sacs réutilisables pour faire les courses.
- Renoncez au chewing-gum.
- Préférez les emballages en carton.
- Achetez vos aliments en vrac.
B- Évaluation des savoir-faire et/ou des savoir-être
Exercice 1
Savoir-faire et/ou savoir-être Produire du papier recyclé.
Suivre la consigne présentée dans le document.
Exercice 2
Savoir-faire et/ou savoir-être Produire des pavés
1) Cette activité ne nécessite pas un gros capital ; la matière première est à portée de main et moins chère ; sa production
est rentable ; le principe de fabrication est simple.
2) confère le cours.
3) le port des matériels de protection doit être exigé à tous les personnels de travail ;
- la mise en place d’un système de contrôle de température de l’unité ;
- l’adoption d’un système de prévention d’éventuel incendie ;
- le contrôle des accès et l’interdiction à toute personne non autorisée comme les enfants ;
On a constaté que sous une température élevée (non identifiée car le personnel de travail ne possède pas de thermomètre) il
se passe une combustion des plastiques dans le malaxeur qui entraine un éclatement soudaine et dangereux de celui-ci. Donc
nous recommandons à la structure la mise en place de ses mesures de sécurité pour la protection du personnel.
Exercice 3
Savoir-faire et/ou savoir-être Expliquer la technique de production de l’énergie à partir du papier
Confère le cours du la fabrication du charbon à partir des déchets
Exercice 4
Savoir-faire et/ou savoir-être Expliquer la technique de production de l’énergie à partir du papier
Confère le cours du la fabrication du charbon à partir des déchets
II - Évaluation des Compétences
Compétence ciblée Transformation et/ou recyclage les déchets
Consigne 1 :Il faudra présenter les arguments suivant :
L’incinération du plastique libère les dioxines qui sont parmi les substances les plus dangereuses connues dont l’effet touche
pratiquement toutes les fonctions (immunité, développement, système, nerveux, thyroïde, respiration, métabolisme) et sont
cancérigènes.
• Les conditions de forte proximité humaine (ouvriers, familles), d’habitat, de culture, d’élevage et d’alimentation en eau
constituent des facteurs aggravant des risques encourus.
• Beaucoup d’autres substances polluantes sont émises lors de ce type de combustion : monoxyde de carbone, dérivés nitrés,
sulfates, acide chlorhydrique, métaux, hydrocarbures aromatiques et poussières…
• Les pollutions produites affectent tous les secteurs naturels : atmosphère, terre, eaux de surface et profondes, des secteurs
proches à très éloignés.
Consigne 2 : Quelques précautions sont cependant à prendre durant cette activité notamment :
- le port des matériels de protection doit être exigé à tous les personnels de travail ;
- la mise en place d’un système de contrôle de température de l’unité ;
- l’adoption d’un système de prévention d’éventuel incendie ;
- le contrôle des accès et l’interdiction à toute personne non autorisée comme les enfants.
On a constaté que sous une température élevée (non identifiée car le personnel de travail ne possède pas de thermomètre) il
se passe une combustion des plastiques dans le malaxeur qui entraine un éclatement soudaine et dangereux de celui-ci. Donc
nous recommandons à la structure la mise en place de ses mesures de sécurité pour la protection du personnel.
Consigne 3 :
Il appartient à l’apprenant de présenter son point de vue en s’appuyant sur les ressources acquises tout au long de la
séquence.

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