Vous êtes sur la page 1sur 2

La nanotechnologie dans le domaine médical

De nos jours, Le progrès scientifique joue un rôle prépondérant dans le changement et le


développement de la vie humaine, en particulier dans le domaine médical. Depuis le début du 21 -ème
siècle la médecine a connu une véritable révolution qui va en parallèle avec les découvertes dans les autres
branches de la science, notamment la science physique et chimique. Prenez l’exemple de l’IRM (imagerie
par résonance magnétique) ; cette nouvelle technologie qui fait partie des résultats de la découverte et
l’étude du comportement des protons (particules chargées positivement d’un atome) dans un champ
magnétique et ainsi de suite. Chaque fois que nous entendons parler des nouvelles études et théories nous
attendons avec impatience leur impacts dans le domaine de la médecine.

Cet article détaillera par la suite l’intégration et les perspectives de la nanotechnologie dans
l’évolution de la médecine contemporaine, illustrés par des exemples concrets et expliqués dans un langage
simple et compréhensible.

La nanotechnologie ou les nanosciences sont toute étude, manipulation ou fabrication de la


matière à l’échelle nanométrique (un milliardième de mètre), pour illustrer sa petitesse ; un cheveu humain
a généralement une épaisseur d'environ 80 000 à 100 000 nanomètres. Autrement dit, Il s'agit de
concevoir, produire et utiliser des matériaux et des dispositifs dont les dimensions vont d'environ 1 à 100
nanomètres. Ses premières utilisations dans le domaine médical remontent aux années 1990 spécialement
aux traitements des cancers.

En effet, le principe semble simple à concevoir, auparavant, le traitement des cancers reposait sur
la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Chacune de ses procédées avait des limitations et
surtout des effets secondaires néfastes. C’est le cas de la chimiothérapie où en utilisait des médicaments
administrés par voie intraveineuse, par voie orale ou par injection pour attaquer les cellules cancéreuses.
Cependant, ses médicaments détruisaient également des cellules saines ; parfois même des cellules non
régénérables. Une autre preuve à l’appuis, la chirurgie en tant que méthode la plus ancienne et la plus
efficace ; n’a pas réussi à préserver les organes cancéreux en particulier dans le cas des tumeurs cérébrales,
d’ailleurs, la plupart des opérations de résection des tumeurs sont vouées à l’échec car ils peuvent causer
des dommages collatéraux importants. C’est pourquoi il serait nécessaire de recourir à d’autres
alternatives et c’est là où les nanotechnologies interviennent.

Aujourd’hui, le principe du traitement des tumeurs a évolué dans la mesure où il permet désormais
d’encapsuler des nanoparticules (tel que les lipides, les métaux, etc. dont la taille n’excède pas quelques
dizaines de nanomètres) avec des médicaments spécifiques ou de les attacher à leur surface. Au moment
où on les injecte dans le sang grâce à leur taille minuscule, les nanoparticules font le rôle du transporteur
du traitement vers l’organe et les cellules concernées. Cette méthode s’avère plus efficace permettant à la
fois d’atteindre les objectifs du traitement et diminuer l’exposition des cellules saines aux effets
secondaires et intoxications des médicaments. Bien que cette approche soit encore au cours du
développement, ses résultats sont déjà satisfaisants notamment dans le traitement des cancers du sein.

Or, la nanotechnologie a envahi le domaine du diagnostic médical. La nouvelle imagerie utilise les
nanoparticules comme agents de contraste, ce qui permet une meilleure visualisation des vaisseaux
sanguins, des tissues et des organes facilitant le diagnostic précoce de certaines maladies. Comme
exemples, les nanoparticules d’oxyde de fer ou d’or dans les IRM, Nanoparticules fluorescentes pour
l'imagerie optique…etc. L’utilisation de telle technologie offre plusieurs avantages. D’une part, elle améliore
la sensibilité et la spécificité des examens d'imagerie. D’autre part, ses nanoparticules peuvent être
fonctionnalisées avec des molécules de ciblage spécifiques. Cependant, des études supplémentaires
doivent être menées pour évaluer pleinement leur sécurité et leur capacité. C’est là que résident les
perspectives d’avenir de la nanotechnologie.
En octobre 2016, une série télévisée de science-fiction canadienne intitulée « TRAVELERS » a été
diffusée ; dans laquelle des agents du future lointain sont envoyés au présent. Le producteur et le
scénariste Brad Wright a touché de prêt la vision future de la médecine moderne avancée. Dans leurs
missions, les voyageurs dans le temps font appel à la technologie moderne de leur époque, où la
nanotechnologie constitue le pilier de la médecine. Selon l’hypothèse du scénariste une intelligence
artificielle envoie des nanoparticules dans le sang de l’être humain capable de contrôler son cerveau,
manipuler la mémoire, quitte même à transporter sa conscience vers un autre corps ! Cette idée semble
étonnante et étrange au départ, mais avec les progrès et les recherches scientifiques actuels, tout devient
possible surtout en collaboration avec la mécanique quantique, une science qui nécessite davantage de
temps et d’articles pour être pleinement comprise.

Pour se rapprocher au domaine médical, une technologie est invoquée dans ladite série qui
explique comment les nano-rebots peuvent effectuer des opérations chirurgicales et des reconstructions
cellulaires sans la moindre incision et en un temps très limité. Actuellement, des études et recherches sont
menées pour l'élimination de caillots sanguins à l’aide des nano-rebots. Sans oublier l’importance de cette
technologie dans les thérapies génétiques étant donné que Les nano-vecteurs peuvent délivrer des gènes
thérapeutiques spécifiques aux cellules cibles. Cette approche offre de nouvelles perspectives pour le
traitement de maladies génétiques héréditaires et de troubles génétiques, en permettant la possibilité de
remplacer, de réparer ou de réguler spécifiquement des gènes défectueux.

En conclusion, bien que la nanotechnologie présente des perspectives prometteuses pour le


domaine médical, il convient de reconnaître qu'elle demeure une science complexe et difficile à étudier.
Son intégration totale dans la pratique médicale nécessitera un travail continu de recherche et de
développement pour surmonter les nombreux défis techniques, éthiques et juridiques qui l'accompagnent.

Vous aimerez peut-être aussi