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l.

Merci

Fin 1891 (mille huit cent quatre-vingt-onze) je suis allé à Paris où j’ai habité avec ma
sœur et mon beau-frère dans le Quartier Latin et j'ai continué mes études de
physique, chimie et mathématiques à l'Université de Paris où j'ai dû faire un effort
pour me mettre au même niveau que mes camarades de classe puisque mon
connaissance était autodidacte parce que dans l‘université de Varsovie n'acceptait
pas les femmes.

Oui, comme je vous l'ai dit, je devais améliorer ma compréhension du français et je


subsistais avec peu de ressources, j'ai étudié le jour et enseigné la nuit, enfin, j'ai
financé mes études universitaires avec une bourse de la fondation Alexandrovitch et
avec l'aide de ma soeur.

Oui, l'un des membres de l'académie, le mathématicien Magnus Gösta Mittag-Leffler, a


informé Pierre de la situation et il a refusé de l'accepter si mon travail n'était pas aussi
reconnu.

Le prix Nobel de physique de 1903 a été partagé avec Henri Becquerel et Pierre Curie
pour les enquêtes sur les phénomènes de rayonnement découverts par Henri
Becquerel, alors que le prix Nobel de chimie était solitaire pour la découverte du
polonium et du radium, en plus des études sur ces éléments

Je suis fier que ma fille Irène Joliot-Curie et son mari aient reçu un prix Nobel de
chimie en 1935 pour des études sur la synthèse d'éléments radioactifs.

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