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Lentilles convergentes

Situation
On peut enflammer une touffe d’herbes sèches à partir d’une loupe placée au soleil. Comment est-ce
possible ?

1- Les lentilles

Les lentilles sont des milieux transparents, limités par deux surfaces sphériques ou par une surface
sphérique et une surface plane ; qui modifient la marche des rayons lumineux.
On retrouve les lentilles dans les microscopes, les appareils photographiques, en pharmacie…
Il existe deux types de lentilles :
 Les lentilles convergentes
 Les lentilles divergentes

1-1- Les lentilles convergentes


Ce sont des lentilles à bord mince et à centre épais :

-Son symbole est

.
- Ces différentes formes sont

lentille
biconve
2-2- Les lentilles divergentes xe

Ce sont des lentilles à bord épais et à centre mince :

 Son symbole est


lentille
biconca
 Ces différentes formes sont ve
Remarque :
L’axe optique est l’axe de symétrie de la lentille et le centre optique est l’intersection de l’axe optique
avec la lentille.

2- Les caractéristiques d’ une lentille convergente


2 -1) Le foyer
a) Expérience et observations

 On observe un point lumineux sur le papier :c’est l’image du soleil.

b) Conclusion
Le point où se forme l’image du soleil est appelé foyer de la lentille.
Une lentille possède deux foyers symétriques par rapport au centre optique :
 Le foyer image : C’est le foyer situé du côté ou sort la lumière par rapport à la lentille noté
F’(ou Fi)
 Le foyer objet : C’est le foyer situé du côté ou entre la lumière par rapport à la lentille noté
F(ou Fo).
Remarque : F et F’ sont situés sur l’axe optique

2-2) Distance focale


C’est la distance qui sépare le centre optique de l’un des foyers. On la note f, elle s’exprime en mètre
(m)
f=OF=OF’

2-3) La vergence
C=
La vergence est l’inverse de la distance focale. On la note C et elle s’exprime en dioptrie( d ).
( d ). (m)
Remarque :
 Une lentille est plus convergente si sa vergence est grande et sa distance
focale petite
 La vergence d’une lentille convergente est positive et celle d’une lentille
divergente est négative
 La vergence de deux lentilles L1 et L2 accolées est égale à la somme des
vergences des deux lentilles : C = C1 + C2.

Activité d’application :
YAO dispose de deux lentilles convergentes, L1 de distance focale f1= 20cm et L2 de vergence C2= 2.
1- Calculer la vergence de la lentille L1.
2- Déterminer la distance focale de la lentille L2.
3- Des deux lentilles dire quelle est la plus convergente. Justifier votre réponse.
4- Calculer la vergence de ces deux lentilles accolées.

3- Image donnée par une lentille convergente


1-1- Marche des rayons particuliers

Tout rayon incident passant par le centre optique n’est jamais dévié
Tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge en passant par le foyer image
‚ Tout rayon incident qui passe par le foyer objet émerge parallèlement à l’axe optique.
ƒ
2-2- Construction géométrique d’une image
A 6 cm d’une lentille convergente de distance focale f=4cm, on place un objet droit AB =2cm
perpendiculairement à l’axe optique (A est sur l’axe et B au-dessus de l’axe)
Construisons à l’échelle ½ l’image de AB par le tracé des rayons particuliers puis mesurons AB,
A’B’, OA, et OA’.

Dimensions réelles Dimensions à l’échelle ½


AB=2cm AB=2x1/2 =1cm
OF=4cm OF=4x1/2 =2cm
OA=6cm OA=6x1/2 =3cm
Sur le dessin : AB=1cm, A’B’=2cm, OA’=6cm, OA=3cm
Calculons : = =2 = =2
Implique : =

3-3- Le grandissement

Le grandissement G ou est le rapport de la dimension de l’image par la dimension de l‘objet.


G= ou G=
Remarque :
- Le point objet, le point image et le centre optique sont toujours alignés
- L’image d’un objet est toujours renversée.

Activité d’application :
Une lentille convergente L donne d’un objet lumineux AB de hauteur 2cm, une image A‘B’. L’objet AB
est centré sur l’axe optique et situé à 4cm de la lentille ( A est au dessus l’axe et B en dessous).
1- Calculer la distance focale f de la lentille L, sachant que sa vergence C=10.
2- Construire l’image A’B’ de l’objet AB.
3- Calculer le grandissement G

Situation d’évaluation
La figure ci-dessous représente l’image A’B’ d’un objet lumineux AB à travers une lentille convergente
(L). L’objet AB à 9cm de hauteur. La figure est faite à l’échelle 1/3.
1- Compléter la figure en plaçant :
1-1- L’objet AB ;
1-2- Les foyers objet F et image F’ ;
1-3- Donner la caractéristique de l’objet AB.
2- Déterminer la distance focale de cette lentille.
3- Déterminer sa vergence.
4- Déterminer le grandissement G
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE L’ŒIL
ET DE L’APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE
Situation
Pour lire, certaines personnes éloignent le texte de leurs yeux. Par contre d’autres ne peuvent lire que de
très près. Donne une explication à ces attitudes.

1- Principe de fonctionnement de l’œil

1-1- Schéma simplifié de l’œil

L’œil se comporte comme une lentille convergente et la rétine joue le rôle d’écran

2-2- L’œil normal


L’œil normal simplifié est constitué d’une lentille convergente (le cristallin) et d’un écran (la rétine).
L’image d’un objet éloigné se forme exactement sur la rétine qui est au foyer image du cristallin
(lentille convergente) : On dit que l’œil est emmétrope.
Si l’objet se rapproche de l’œil, le cristallin se bombe pour devenir plus convergent et ramène ainsi l’image
sur la rétine : c’est l’accommodation.
Schéma simplifié de l’œil normal

2- Quelques défauts de l’œil


2-1) L’œil myope

Schéma de l’œil myope

L’image d’un objet éloigné se forme en avant de la rétine. L’œil myope est trop convergent. La vision est
parfaite de près mais est difficile de loin.
Pour corriger la myopie, un verre correcteur divergent est placé devant l’œil.
L’image d’un objet éloigné se forme maintenant sur la rétine.
Schéma de l’œil myope corrigé

2-2) L’œil hypermétrope

Schéma de l’œil hypermétrope

L’image d’un objet éloigné se forme en arrière de la rétine. L’œil hypermétrope n’est pas assez convergent.
La vision est parfaite de loin mais est difficile de près.
Pour corriger l’hypermétropie, un verre correcteur convergent est placé devant l’œil.
L’image d’un objet éloigné se forme maintenant sur la rétine.

Schéma de l’œil hypermétrope corrigé

Activité d’application :
Après une visite médicale, le docteur explique les défauts de l’œil de AWA et
de YAO par les schémas ci-dessous :

1-1- Donner la maladie de chacun à partir des schémas. Justifier.


1-2- Donner les verres que le médecin doit prescrire à chacun

3- Principe de fonctionnement de l’appareil photographique

3-1) Description

Pellicule

Schéma simplifié de l’appareil photographique

L’appareil photographique dérive de la chambre noire. il est constitué de deux parties principales :
 Le boîtier
 L’objectif
3-2) Fonctionnement
La lumière provenant de l’objet photographié traverse l’objectif (lentille convergente) et l’image de l’objet se
forme sur la pellicule (écran).
Pour une bonne prise de vue on joue sur l’objectif en modifiant la distance objectif écran afin d’amener
exactement l’image sur la pellicule : c’est la mise au point.

Situation d’évaluation
MASSE ET POIDS D’UN CORPS
Situation

Sur l’étiquette d’un produit acheté dans le commerce, on peut lire " Poids net 250 g ". Cette information est-
elle correcte ?

1. Masse et volume
1-1) Masse d’un corps

La masse d’un corps est la grandeur que mesure une balance, elle se note m.
L’unité légale de la masse est le kilogramme (Kg).

Remarque : la masse est invariable quelque soit le lieu.

1-2) Volume d’un corps

Le volume d’un corps est l’espace occupée par ce corps, il se note V.


L’unité légale de volume est le mètre cube (m3).

1-3) Masse volumique

La masse volumique d’un corps notée a ou ρ, est le quotient de la masse par le volume :
a=

L’unité légale de la masse volumique est le Kg/m3.


On note aussi d’autres unités de la masse volumique : g/cm3 ; Kg/dm3 ; t/m3.

Remarque: 1g/cm3=1Kg/dm3=1t/m3=1000Kg/m3

1-4) Densité d’un corps


La densité d’un corps par rapport à l’eau notée d, est le quotient de la masse volumique de ce corps par la
masse volumique de l’eau :
d=
La densité n’a pas d’unité.
Activité d’application :
1. Un objet homogène A de volume V= 125cm3 à une masse volumique a =7,8kg/dm3. Calculer sa masse m
en kg.
2. Un objet homogène B de masse m = 250g à une masse volumique a = 2700kg/m3.
Calculer son volume V en m3.
3. Un objet homogène C a une masse m =27,5t et un volume V = 1650m3.
Calculer sa masse volumique a en kg/dm3.

2. Poids d’un corps


2-1) Définition

Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps.

2-2) Mesure du poids

Le poids d’un corps se mesure à l’aide d’un dynamomètre.


Il se note P et s’exprime en newtons (N).

3. Relation entre masse et poids

3-1) Expérience et observation

Masse(Kg) 0,5 0,2 0,1 0,05

Poids(N) 5 2 1 0,5

10 10 10 10

On observe que est constant.


3-2) Conclusion
En un lieu donné, le poids d’un corps est proportionnel à sa masse.
Le coefficient de proportionnalité g est appelée l’intensité de pesanteur et s’exprime en newton par
kilogramme (N/Kg).
On a : g= Þ P = m.g

Remarque: g varie selon le lieu de même que le poids.


Exemples: g (Terre) = 10 N/kg ; g (Lune) = 1,6 N/kg; g (Mars) = 3,9 N/kg.

Activité d’application
Sur un camion de transport de marchandises, tu lis l’inscription « poids à vide » (PV) = 2450 kg.
1) Dire si cette inscription est correcte.
2) Si non proposer une correction.
3) Calculer le poids à vide du camion :
a) Sur la terre
b) Sur la lune.
Situation d'évaluation :
Un groupe d’élève réalise l’expérience ci-dessous :

1. Donner la valeur du poids du solide (S).


2. Déterminer :
2.1. le volume du solide (S).
2.2. la masse du solide (S).
2.3. la masse volumique du solide (S) en kg/dm3 (on donne g=10N/kg ).

LES FORCES
Situation

Une fillette affirme que le seau d’eau pendant le puisage semble moins lourd dans l’eau que hors de l’eau.
Explique cette affirmation.

1. Notion de force
1-1) Effets du poids d’un corps

Le poids est capable de :


- Mettre un corps en mouvement ou de modifier son mouvement (effet dynamique)
- Déformer un corps ou de participer à son équilibre (effet statique)
Le poids est donc une force.

1-2) Définition

 On appelle force toute action mécanique capable de mettre en mouvement, de modifier le mouvement,
de déformer ou de participer à l’équilibre d’un corps.
 Sa valeur se mesure à l’aide d’un dynamomètre. Elle s’exprime en newtons (N).

2. Caractéristiques d’une force


2-1) Caractéristiques du poids d’un corps

Le poids d’un corps est représenté par un vecteur poids ( ).


Comme toute force, il possède quatre caractéristiques :

 Point d’application : centre de gravité du solide


 Direction ou droite d’action : la verticale du lieu considéré
 Sens : du haut vers le bas ou descendant
 Intensité ou valeur : valeur du poids (en N).

2-2) Représentation
Représenter le poids d’un solide de valeur 4N, à l’échelle 1cm→2N
1cm 2N
x 4N
3. La poussée d’Archimède
3-1) Expérience et observations

 L’indication du dynamomètre est plus petite dans l’eau que dans l’air.

3-2) Conclusion
Un objet plongé dans un liquide parait plus léger que dans l’air. Cela s’explique par l’existence d’une force
dite poussée d’Archimède exercée par tout liquide sur un corps immergé. Elle se note PA et s’exprime en
N.

On note : PA = P – P’ (en N).

Remarque : Son point d’application est appelé centre de poussée (centre de gravité de la partie immergée
du solide).

Activité d’application :
Amenan réalise les expériences représentées ci-dessous.

1. Déterminer la poussée d’Archimède exercée par l’eau sur la boule.


2. Déterminer la poussée d’Archimède exercée par l’huile sur la boule.

3-3) Autre méthode de calcul de la poussée d’Archimède


a- Expérience et observations

On a : VS (volume du solide) = VL (volume du liquide déplacé) = 25cm3.


 Masse du liquide déplacé :
mL= a L× V L
mL=1× 25 = 25g = 0,025kg

 Poids du liquide déplacé:


PL= mL× g
PL= 0,025× 10 = 0,25N
 Poussée d’Archimède :
PA = P – P’
PA = 2 – 1,75 = 0,25N
c- Conclusion :
La poussée d’Archimède est égale au poids du liquide déplacé.

Activité d’application
On laisse tomber un corps homogène de masse 400g, de volume 250cm3 dans un liquide de densité dL=
0,8.
1) Déterminer le volume du liquide déplacé par le corps.
2) Calculer la masse du liquide déplacé par le corps.
3) Calculer le poids du liquide déplacé par le corps.
4) Déduire la valeur de la poussée d’Archimède.
3-4) Représentation de la poussée d’Archimède
La poussée d’Archimède est représentée par un vecteur ().
Ses caractéristiques sont :
Direction : la verticale
Sens : du bas vers le haut ou ascendant
Point d’application : centre de poussée
Intensité : sa valeur.

4. Autres exemples de forces


4-1) Représentation

tension d’un fil réaction d’un support

4-2) Caractéristiques des forces


La tension du fil :
Direction : le long du fil
Sens : du bas vers le haut ou ascendant
Point d’application : point d’attache du fil
Intensité : sa valeur T (en N).
La réaction du support :
Direction : perpendiculaire au support
Sens : du bas vers le haut ou ascendant
Point d’application : centre de la surface de contact
Intensité : sa valeur R (en N).

Situation d’évaluation :
Kobenan dispose d’un récipient gradué contenant un liquide et d’un solide (S), comme indiqué sur la figure 1

1. Par quelle méthode Kobenan détermine t-il le volume du solide ?


2. La masse volume du liquide utilisé est 1 g/cm3. De quel liquide s’agit-il ?
Après avoir plongé le solide (S) dans le liquide, Kobenan obtient la situation
représenté ci-dessous (figure 2).
1.1. L’expérience permet-elle de déterminer directement le volume du solide ?
1.2. Déduis-en le volume VI de la partie immergée du solide (S).
1.3. Détermine la poussée d’Archimède exercée par le liquide sur le solide (S).
1.4. Calculer le poids du solide sachant que la masse du solide est m=0,05kg
1.5. Représenter le poids et la poussée d’Archimède à l’échelle 1cm 0,25N
On donne g= 10N/kg
EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS A DEUX FORCES
Situation

Lorsqu’on immerge des corps dans l’eau, certains remontent à la surface. D’autres par contre se retrouvent
au fond. Explique ces observations.

1. Equilibre d’un corps soumis à deux forces


1-1) Expérience et observations

-Les forces et ont la même direction

-Les forces et sont de sens contraire

-Les forces et ont la même intensité

1-2) Conclusion

Un solide soumis à deux forces est en équilibre si :

 les deux forces sont colinéaires


 les deux forces sont de sens contraires
 les deux forces ont la même intensité
La condition d’équilibre s’écrie alors :

+ = Þ =−

Activité d’application
Un objet est suspendu à un fil d’intensité T= 40N.
1) Donner les forces qui s’exercent sur l’objet
2) Donner la condition d’équilibre du solide..
3) Donner les caractéristiques de ces forces.
4) Faire une figure et représenter les forces qui s’exercent sur le solide à l’échelle 1cm↔20N.

2 Condition de flottaison
2-1) Expérience et observations

 Le corps 1 coule
 Le corps 2 est flotte entre deux eaux
 Le corps 3 flotte en surface

2-2) Conclusion

 Un corps coule si :
P> PA et aS > aL
(PA = aL.VS.g car VL =VS : Volume du solide.)
 Un corps flotte entre deux eaux si :
P = PA et aS = aL
(PA = aL.VS.g car VL =VS : Volume du solide.)
 Un corps flotte en surface si :
P = PA et aS < aL
(PA = aL.Vi.g car VL = Vi : Volume immergé.)

Activité d’application :
On plonge un glaçon dans un récipient contenant de l’eau de robinet (voir figure ci-dessous).

1. La masse volumique du glaçon est ag = 0.9 g/cm3 et celle de l’eau de robinet ae =


1g/cm3.
Justifier la flottaison du glaçon sur l’eau.
2. Calculer la valeur PA de la poussée d’Archimède exercée par l’eau de robinet sur le
glaçon de masse m = 10g (g = 10N/kg).
Situation d’évaluation
Un objet en bois flotte à la surface d’un liquide comme indiqué sur la figure ci-dessous.

1- Faire l’inventaire des force qui s’exerce sur l’objet et écrire la relation qui les lie.
2- L’objet a la forme d’un pavé de dimension L=20cm, ?=10cm et h=5cm. La masse volumique du bois est =
0,6g/cm3.
Déterminer :
2.1 le volume (V) de l’objet ;
2.2 la masse (M) de l’objet ;
2.3 son poids (P) sachant que g = 10N/kg.
3- Déterminer la valeur de la poussée d’Archimède exercée par le liquide sur cet objet.
4- Reproduire la figure et représenter les forces qui s’exercent sur l’objet
( Echelle : 1 cm 3N).
5- L’objet étant immergé aux 2/3, déterminer le volume VL de la partie du solide immergé et en déduire la masse
volumique L du liquide.

TRAVAIL ET PUISSANCE MECANIQUES


Situation

Naly pousse un mur dans le but de le faire tomber. Quelques minutes après, le mur ne tombe toujours pas.

Tout en sueur et découragé, Naly affirme qu’il a travaillé en vain. Que pensez- vous de cette affirmation ?

1. Travail d’une force


1.1) Définition

On appelle travail d’une force dont le point d’application se déplace sur sa droite d’action, le produit de
l’intensité de cette force par la longueur du déplacement. Il se note W et s’exprime en joule.

On note

Il existe d’autres unités qui sont : le kilojoule (kJ), le mégajoule (MJ), le gigajoule (GJ)
1kJ = 10 3J ; 1MJ = 106J ; 1GJ = 109J.

Remarque : Une force ne travaille que lorsque son point d’application se déplace sur sa droite d’action. Le
travail d’une force est une énergie.

1.2) Travail moteur – travail résistant


 Un travail est moteur si la force qui travaille aide au déplacement (la force et le déplacement ont le
même sens).
 Un travail est résistant si la force qui travaille s’oppose au déplacement (la force et le déplacement
sont de sens opposé).
 Un travail est nul si la direction de la force est perpendiculaire au déplacement ( il n’y a pas de
déplacement)
Activité d’application :
Une voiture exerce une force de 500N pour déplacer un solide sur une distance de 10m.
1- Calculer le travail fournit par la voiture.
2- Donner la nature de ce travail

2. Puissance mécanique
2.1) Définition
On appelle puissance mécanique d’une force, le quotient du travail de cette force par le temps mis pour
l’accomplir. Elle se note Pm et s’exprime en watt (W)

On note

Il existe aussi le kilowatt (kW), le mégawatt (MW), le gigawatt (GW).


1kW = 10 3W ; 1MW = 106W ; 1GW = 109W
.
2.2) Autre expression de la puissance mécanique

On a:
Pm= Þ Pm= F. or v =
donc

Remarque : La puissance des moteurs de voitures est souvent exprimée en cheval vapeur (puissance
développée par un cheval).
1ch = 736W ; 1 moteur de puissance 380 kW peut être remplacé par 520 chevaux.
Activité d’application :
Un ouvrier fournit un travail de 100J pour déplacer un solide en 60s.
1- Calculer la puissance mécanique développée par l’ouvrier.
2- En déduire la vitesse de l’ouvrier pendant l’effort.

Situation d’évaluation
Un pont élévateur soulève en 150s un corps de 800 Kg à 2m de hauteur.
1) Déterminer le travail fournit par le pont élévateur.
2) Donner la nature de ce travail.
3) Calculer la puissance mécanique que nécessite ce travail.

ENERGIE MECANIQUE
Situation
En abordant une côte, le moteur d’un taxi urbain s’éteint. Après un parcours de quelques mètres sur la côte,
le véhicule s’immobilise. Le conducteur tire le frein à main et déclare une panne sèche. La réaction d’un
passager pas très convaincu du motif de la panne est la suivante: « Si l’essence est réellement finie,
comment le véhicule a-t-il pu monter la côte pour atteindre cette hauteur?».

1. Energie cinétique
1-1) Définition

L’énergie cinétique est l’énergie qu’un corps possède du fait de sa vitesse.


On la note EC et elle s’exprime en joule (J).

1-2) Expression

L’énergie cinétique que possède un corps de masse m se déplaçant à la vitesse v a pour expression :

Ec = mv2 m(en kg) ; v(en m/s) ; Ec(en J).

Activité d’application :

Une voiture de masse d’une tonne, roule à une vitesse de 70km/h.


Calculer son énergie cinétique
2. Energie potentielle de pesanteur
2-1) Définition

L’énergie potentielle est l’énergie qu’un corps possède du fait de sa hauteur par rapport au sol..
On la note EP et elle s’exprime en joule (J).

2-2) Expression

L’énergie potentielle de pesanteur que possède un corps de masse m situé à une hauteur h par rapport au
sol a pour expression :

: Ep = m.g.h m(en kg) ; g(en N/kg) ; h(en m).

Activité d’application :

Lors d’une expérience Mr Djoman lâche une bille de masse m=70g d’une position A à une position B comme l’indique
la figure ci-dessous.
A

h=2m
B

1- Donner la forme d’énergie mécanique que possède la bille au point A.


2- Donner l’expression mathématique de cette énergie, puis déterminer sa valeur. (on
donne g = 10N/kg)

3. Energie mécanique
L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle. On la note Em et elle
s’exprime en joule (J).

Em= EP+ EC

Remarque :
- En l’absence de frottements, l’énergie mécanique se conserve.
- Si les frottements existent, l’énergie mécanique diminue.

Activité d’application :

YAO laisse tomber une bille dans une calebasse comme l’indique la figure ci-dessous

C
h1
h2

B
La bille à une masse m = 100g. Elle passe au point B avec une vitesse V = 2,6m/s et s’arrête au point C avant de
B
redescendre. ( g = 10N/kg ;h1 = 40cm et h2 = 30cm).
1- Donner les différentes formes d’énergies que possède la boule aux points A, B et C
2- Donner les transformations d’énergies qui ont lieu de A à B puis de B à C ;
3- Calculer les énergies mécaniques en A, en B et en C.
4- L’énergie mécanique se conserve-t-elle ? Justifier.
Situation d’évaluation
Une voiture de masse 2,5t parcourt le trajet A, B, C, D avec une vitesse constante de 90Km /h pour se
ravitailler à une station situé en D.
1) Exprimer la vitesse en m/s.
2) Calculer l’énergie cinétique et l’énergie potentielle que possède la voiture au point C (la voiture ne
s’arrête pas en C).
3) En déduire l’énergie mécanique au point C.
4) Calculer la hauteur maximale atteinte en D si EC(D) = EP(D).

PUISSANCE ET ENERGIE
Situation

Sur une lampe électrique est inscrit ‘’40 W’’. Que représente cette grandeur? L’énergie électrique
consommée dépend-elle de cette grandeur ?

1. Puissance électrique
1.1) Expérience et observations

Tension Intensité Produit


U(V) I(A) U.I
Lampe 1 6 0,67 4,02
6V - 4W
Lampe 2 12 1,75 21
12V - 21W

 La lampe de 21W brille plus que celle de 4W.


 La valeur du produit U.I diffère peu de la valeur inscrite sur chaque lampe

1.2) Conclusion
La puissance électrique consommée par un appareil soumis à une tension continue est égale au produit de
la tension à ses bornes par l’intensité du courant qui le traverse.
P = U.I U en V ; i en A.
Elle s’exprime en watt (W).

Remarque :
 Cette expérience n’est valable en courant alternatif que pour les appareils utilisant l’effet thermique du
courant électrique (fer à repasser, lampe à incandescence...)
 Sur l’inscription (12V – 21W) : 12V est la tension nominale ou tension normale d’utilisation et 21W est la
puissance nominale.
Activité d’Application
Un fer à repasser est alimenté par une source de tension alternative de 220V il est traversé par un courant
d’intensité 4,5A. Calculer la puissance électrique consommée par le fer à repasser.
2. Energie électrique
2.1) Expression de l’énergie

L’énergie électrique consommée par un appareil est égale au produit de la puissance reçue par la durée de
son fonctionnement.

E = P. Δt = U.I.Δt P en W ; Δt en s.

L’unité légale d’énergie est le joule (J).


Les unités pratiques d’énergie sont le Wattheure (Wh) et Kilowattheure (kWh).

1Wh = 3600J 1kWh=1000Wh

Activité d’application

un four de puissance 750W fonctionne pendant 2heures.


Quelle énergie a-t-il consommée en wattheure, en kilowattheure et en joule ?

3. Transformation d’énergie
3.1) Transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique
a) Expérience et observations

U (V) I (A) m (kg) h (m) ∆t


3,4 0,32 0,2 1 5

 Le moteur reçois du courant et fait monter la charge

 L’énergie électrique reçue est Ee = U.i.Dt = 3,4 0,32 5 = 5,44J


 L’énergie mécanique fournie est Em = m.g.h = 0,2 10 1 = 2J

b) Conclusion

Le moteur transforme l’énergie électrique en énergie mécanique pour soulever la charge.


Toutes l’énergie électrique reçue n’est pas transformé en énergie mécanique. Une partie est perdue sous
forme de chaleur (énergie thermique)

3.2) Transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique

a) Expérience et résultats
m (kg) h (m) U (V) i (A) ∆t
0,5 1 3,1 0,18 3

 La génératrice reçoit de l’énergie mécanique et la lampe s’allume


 L’énergie mécanique reçue est Em = m.g.h = 0,5 10 1 = 5J
- L’énergie électrique fournie est Ee = U.i.Dt = 3,1 0,18 3 = 1,674J

b) Conclusion

La génératrice transforme l’énergie mécanique en énergie électrique qui allume la lampe.


Toute l’énergie mécanique reçue n’est pas transformé en énergie électrique. Une partie est perdue sous
forme de chaleur ( énergie thermique)

4. Rendement d’un dispositif


4.1) Définition
r= =
Le moteur et la génératrice sont des convertisseurs d’énergie.
Le rendement d’un convertisseur est le rapport de l’énergie fournie utilement par l’énergie reçue. Il est sans
unité et est toujours inférieur à 1.

4.2) Calcul de rendement


 Cas du moteur
r = = = 0,368 ou r = 36,8%  Cas de la génératrice
5. La facture d’électricité r = = = 0,335 ou r = 33,5%

Consommation enregistrée = nouveau index - ancien index

Montant de la consommation = Consommation enregistrée x P.U.


Montant de la facture = montant de la consommation + prime fixe + redevance RTI +
électrification rurale + Timbre d’Etat
Situation d’évaluation
Pour étudier le rendement d’un dispositif électrique, un groupe d’élève réalise une
expérience avec les éléments suivants :
1 moteur (9V) ; 1 interrupteur K ; 1 lampe L ; 1 générateur G (12V ; 1,5A) et des fils de
connexion.
1- Faire le schéma du montage en série des éléments.
2- Dire que représentent 12V et 9V ?
3- Déterminer la tension aux bornes de la lampe L ?
4- Les élèves introduisent deux voltmètres dans le montage pour mesurer les tensions
suivantes :
Umoteur =7,85V ; ULampe = 2,5V.
a) Calculer la puissance reçue par le moteur et la lampe.
b) Calculer la puissance consommée par le moteur et la lampe.
c) Calculer le rendement du dispositif.
CONDUCTEUR OHMIQUE
Situation

On trouve dans les postes de radio et dans de nombreux appareils électroniques, de petits cylindres avec
des anneaux de couleurs. Comment les appelle- t- on ? Quel est leur rôle ?

1. Rôle d’un conducteur ohmique dans un circuit


1.1) Présentation

Un conducteur ohmique se présente sous forme d’un petit cylindre sur lequel sont peints des anneaux de
différentes couleurs.
Son symbole est :

1.2) Influence d’un conducteur ohmique dans un circuit

a) Expérience et observation

L’éclat de la lampe faiblit lorsqu’on insère un conducteur ohmique dans le circuit.

b) Conclusion
Un conducteur ohmique diminue l’intensité du courant électrique dans un circuit électrique. Il est caractérisé
par sa résistance R qui s’exprime en ohm (Ω).

2. Détermination de la résistance d’un conducteur ohmique


2.1) L’ohmmètre

L’ohmmètre est un appareil qui permet de mesurer directement la valeur de la résistance. Son symbole est :

2.2) Le code de couleur


Un code de marquage par anneaux de couleurs permet de déterminer la valeur de chaque résistance.
Couleur Noir Marron Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc
Code 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Activité d’application
Reproduire et compléter le tableau ci-dessous.

1er anneau 2e anneau 3e anneau Valeur de la résistance en Ω


R1 Bleu vert Noir
R2 Orange Noir jaune
R3 noir rouge Marron

2.3) Méthode graphique

a) Expérience et observations

U(V) 0 0,52 1,00 2,01 3,04 4,05

I (mA) 0 1,2 2,3 4,7 7,1 9,4

b) Caractéristique U = f(I) d’un conducteur ohmique

Echelle: 1cm ¾¾® 1mA


1cm ¾¾® 0,5V
c) Interprétation
La caractéristique d’un conducteur ohmique est une droite qui passe par l’origine du repère : U et I
sont proportionnelles .
L’équation de cette caractéristique s’écrit :
U = a. I (a est le coefficient directeur de la droite).
Soit A (0,52V ; 1,2mA) et B (3,04V ; 7,1mA) deux points de la droite.

a = = 427W.

a est la valeur de la résistance R du conducteur ohmique.

2.4) Loi d’ohm

La tension aux bornes d’un conducteur ohmique est égale au produit de sa résistance par l’intensité du
courant qui le traverse.
U = R.I (Loi d’Ohm). U en V ; R en Ω ; i en A.

3. Association de conducteurs ohmiques


3.1) Associations de deux conducteurs ohmiques en série
a) Expérience et observation

On constate que : Re = R1 + R2.


b) Conclusion

L’association de deux résistances R1 et R2 en série est équivalente à une résistance unique de valeur : Re =
R 1 + R2 .

Activité d’application :
On associe deux conducteurs ohmiques en série dont R1=100Ω et R2=260Ω.
Déterminer la résistance équivalente de cette association

3.2) Associations de deux conducteurs ohmiques en dérivation


a) Expérience et résultats
R1= Ω
Re = Ω
Ω

Û
R2R2 R2
R2= Ω

= = =
On constate que : = + .

b) Conclusion

Deux résistances R1 et R2 associées en dérivation sont équivalentes à une résistance unique de valeur Re
telque: = + . Re=

Activité d’application :

On associe deux conducteurs ohmiques en dérivation dont R1=100Ω et R2=260Ω.


Déterminer la résistance équivalente de cette association

4) Montage diviseur de tension


4.1)Expérience et observation

Ue Us R1 R2

12V 7,2V 0,6 20Ω 30Ω 0,6

On constate que :

= Þ U s = Ue . .
Remarque : Si la tension de sortie US est prise aux bornes de R1 alors Us = Ue.
4.2) Conclusion
L’association de deux conducteurs ohmique en série est un diviseur de tension.

Exemple de diviseur de tension : Le potentiomètre

Situation d’évaluation
Atta, une élève brillante reçoit comme cadeau d’encouragement un livre et un baladeur (walkman). Le baladeur est
alimenté par deux petites piles de 1,5V chacune qu’il doit renouveler chaque jour, et cela lui pose problème.
Elle décide donc d’utiliser une batterie de 12V pour alimenter son appareil en réalisant un montage diviseur de tension
avec les conducteurs ohmiques R1 = 30kΩ et R2 = 10kΩ.
1- Faire le schéma de ce montage diviseur de tension.
2- Donner la tension d’alimentation du baladeur.
3- Reproduire le tableau ci-dessous et le-compléter.
( R1 + R2 ) en kΩ

Ue Ue

4- Aux bornes de quel dipôle doit-il brancher le baladeur ?

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