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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un peuple – Un but – Une foi

MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DE

L`APPRENTISSAGE ET DE L`ARTISANAT

Centre Européen de Formation en Energie Renouvelable


21 Rue Ziguinchor Point E – BP 14659 Dakar

M. DIA Mawdo Malick


Formateur en Electrotechnique
Electr
Tel : 77 441 24 70 Mail :
diamaodomalick@hotmail.com
diamaodomalick@g
diamaodomalick@gmail.com

Module d`Electrocinétique : LOIS


FONDAMENTALES DE L’ELECTRICITE EN
COURANT CONTINU

Année Scolaire : 2014/2015


M. DIA Mawdo Malick Formateur en Electrotechnique au CEFER Dakar /diamaodomalick@hotmail.com

CHAPITRE 1 : LE COURANT ELECTRIQUE


L’électrocinétique est l’étude des courants électriques
1. Notion de courant électrique :
! Expérience :
En réunissant un corps A chargé positivement et un corps B chargé négativement par un conducteur C contenant
des électrons (charges électriques négatives mobiles), le corps A va attirer les électrons tandis que le corps B les
repousse. Ce mouvement d’électrons est appelé courant électrique dont la durée est très brève.

Le courant électrique est un flux d’électrons.

2. Les effets du courant électrique :


Le courant électrique présente trois(3) effets :
" L’effet joule (thermique) :
Le passage du courant dans un récepteur s’accompagne d’un dégagement de chaleur. Exemple lampe à
incandescence, fer à repasser.
" L’effet chimique :
Cet effet du courant électrique est utilisé pour la décomposition de solutions et la purification de métaux tels que
l’or et l’argent.
" L’effet magnétique :
Il est employé dans la conception des moteurs électriques, des appareils de mesure analogiques.
Le passage du courant électrique entraine le mouvement d’un élément : l’aiguille d’un appareil qui dévie, l’arbre
d’un moteur qui tourne. L’effet magnétique et l’effet chimique sont dits effets polarisés, ils varient lorsque le
courant électrique change de sens de circulation. L’effet joule est non polarisé : une lampe à incandescence
s’allume de la même façon si l’on change le sens de circulation du courant.
3. Constitution d’un circuit électrique :

Dans un circuit électrique on distingue trois groupes d’élément : générateur, récepteur et des fils de liaison ou la
ligne.

" Générateur :

On appelle générateur tout dispositif qui transforme l’énergie non électrique en une énergie électrique.
On distingue deux types de générateurs :
Type continu : le sens de déplacement des électrons va toujours dans la même direction.
Type alternatif : le sens du courant est orienté dans une direction et l’instant d’après dans la direction opposée.
" Le récepteur :
C’est un dispositif qui transforme l’énergie électrique, en une énergie non électrique : thermique (lampe à
incandescence), mécanique (moteur), chimique (électrolyseur).
" Les fils de liaisons ou la ligne :
Ils transportent l’énergie électrique du générateur au récepteur.

Fig.1. Circuit électrique

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4. Sens du courant électrique :


Le courant est un déplacement de charges électriques : dans un conducteur métallique le courant correspond à
un déplacement d'électrons.. Chargés négativement, ils se déplacent de la borne (-) du générateur vers la borne
(+).

Sens de circulation des électrons

Fig. 2 Sens conventionnel du courant électrique.

Le sens CONVENTIONNEL du courant est le sens inverse de celui des électrons : le courant « sort » de la borne
(+) du générateur.
5. Intensité du courant :
5.1. Définition :

L’intensité du courant électrique est la quantité de charge électrique qui parcourt un fil en une seconde.

De manière simple, on compte le nombre d'électrons qui passent à un endroit donné du fil en un temps donné. Le
nombre d'électrons représente une quantité de charge Q. Q. On divise cette quantité par le temps. C'est le débit de
charges électriques (un débit est une quantité par unité de temps).
temps)
#: %&'(&)%'é (& +,-é.( /011
Q
I= !": " 234&'%'é 5 ′ é6(7'.%7%'é (& 89369,: /;1>
t
<: '(,-) (& )(79&5( /=1
Une charge électrique (ou quantité d'électricité)
d'électricité) est l’ensemble de toutes les charges électriques portées par un
corps, c’est une grandeur algébrique.
La quantité d’électricité se définit par :
Q = nombre de charge x valeur d’une charge élémentaire.
élémentaire. Une charge élémentaire est la plus petite charge
électrique existante :
- proton : e = 1.6.10-19 C,
- électron : -e = 1.6.10-19 C
Application :
La capacité de la batterie d’une calculatrice électronique est de 3000C.. Lorsque cette machine fonctionne,
l’intensité débitée est de 200mA.
Calculer le temps de fonctionnement de la machine en h et mn.
5.2. Représentation/ Mesure du courant électrique :

Le courant électrique est une grandeur algébrique.


algébrique. Il est représenté sur les schémas par une flèche placée sur le
conducteur qui n'indique pas forcément le sens conventionnel.

Sa valeur est :
- positive lorsque le courant circule réellement dans le sens de la flèche.
- négative dans le cas contraire.
A B A B
I=3mA I=-3mA

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Le courant électrique se mesure par son intensité avec un ampèremètre. Il se place en série dans le montage. La
borne qui reçoit le courant est la borne positive, la borne de sortie étant la borne négative (ampèremètre
polarisé).
6. Différentes forme de Circuits :
6.1. Montage série :
Dans un circuit série tout les éléments sont reliés les uns après les autres. On trouve un seul trajet du courant, le
circuit est parcouru par une même intensité.

+ I1 R1 + - I2 R2
A - A

IG = I1 = I2 =I3 = I
+
G
-

- A +
I R3 I3
Fig. 3 Circuit série

6.2. Montage parallèle :


Dans un montage en dérivation, il existe au moins deux trajets possibles du courant; entre deux points du circuit.

+ I1 R1
A1 -
I I2 R2
+ A - + - + A -
A2
C B
+ I3 R3
A3 -
+ I
-

Fig. 4 Circuit parallèle

Loi des nœuds (1ére loi de Kirchhoff) : un nœud est une connexion ou se rencontre plusieurs branches, nous avons
le nœud A et B dans le circuit précédent. Une branche est une portion de circuit comprise entre deux nœuds
consécutifs. Le circuit de la figure ci-dessus comporte trois branches entre les nœuds A et B.
La loi des nœuds stipule que la somme des intensités qui arrivent à un nœud est égale à la somme des
intensités des courants qui y partent : Somme I arrivant = Somme I partant.

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7. Complément :

Une unité de mesure a des multiples et des sous-multiples. Le tableau ci-après nous donne quelques uns avec
leurs symboles et leurs valeurs correspondantes.
Multiples Sous-multiples
Préfixe Symbole Facteur Préfixe Symbole Facteur
exa E 1018 atto a 10-18
15
peta P 10 femto f 10-15
téra T 1012 Pico p 10-12
giga G 109 nano n 10-9
6
méga M 10 micro µ 10-6
Kilo K 103 milli m 10-3
2
hecto H 10 centi c 10-2
déca da 101 déci d 10-1

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CHAPITRE 2 : Différence de potentiel : Tension électrique


1. Notion de différence de potentiel :
1.1. Expérience :

Les électrons partis du pole Négatif (-) du générateur devront pour parvenir au pole Positif (+) traverser la lampe
L et abandonner une partie de leur énergie à celle-ci
celle qui la transforme en effet joule (dégagement de chaleur).
L’aiguille du voltmètre V dévie. Nous disons donc qu’il a différence d’état entre le Positif(+) et le Négatif(-). C’est
une différence de potentiel en abrégé : d. d. p appelée tension électrique.

1.2. Définition :
La tension (ou d.d.p)) U, entre 2 points A et B, définie la différence de concentration d’électrons entre ces deux
points.

U (V): Tension en volt (V).

2. Sens conventionnel de la tension continue


c :
Un générateur ou récepteur possédant 2 bornes chacun est un dipôle représenté comme suit :
A A
I I
+
G UG UR
- R

B B

A est considéré comme potentiel (+) et B (-).


( La d.d.p entre les 2 points A et B sera représentée par une flèche
dont la pointe est au potentiel le plus élevé (+) et le talon au potentiel le plus bas (-)).
Pour un générateur le courant et la tension sont dans le même sens,, par contre pour un récepteur c’est le cas
contraire.
La circulation d’un courant électrique entre deux points d’un circuit est due à une différence de potentiel,
représentée sur les figures par une flèche entre ces 2 points. La tension entre 2 points A et B quelconque d’un
circuit
ircuit électrique peut être écrite de deux façons :
- UAB, dont la flèche est orientée vers le point A ;
- UBA, dont la flèche orientée vers le point B.B

UAB = VA – VB VA : potentiel du point A en Volts


UBA = VB – VA VB : potentiel du point B en volts.
La tension est une grandeur algébrique, si UAB est positive cela implique UBA négative et vis versa
Remarque :
Le potentiel d’un point caractérise son niveau électrique, il dépend du point choisi comme potentiel de référence
référ
ou référence Zéro

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3. Mesure d'une tension continue:


La d.d.p se mesure à l'aide d'un voltmètre que l'on place en parallèle (ou en dérivation) avec un dipôle (G ou R).

+ +
G- R V
-

Tout comme l’ampèremètre, le voltmètre peut être numérique ou analogique.

4. Différentes formes de circuits :


4.1. Le circuit série :

Les récepteurs étant montés en série, le voltmètre placé en dérivation aux bornes de chacun d'eux donne : la d.d.p
(ou la tension).
+ -
A R1
I

V1
+ -
U +
+ +
U1
V
U3 U2 R2
- - V2
- + -
V3

R3
I

Le voltmètre V1 donne la tension U1, V2 → U2, V3 → U3.

On notera que: U = U1 +U2 + U3

4.2. Circuit parallèle :

Le voltmètre placé en dérivation aux bornes de chaque récepteur donne la d.d.p ou tension.

V1
+ -
U1
R1
I1

V2
+ -
+
U2
U
- R2
I2

V3
+ -
U3
R3
I3

On notera que: U = U1 = U2 = U3

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4.3. Le circuit mixte ou réseau :

Un circuit mixte est composé d’éléments en série et d’éléments en parallèles.

+ V1 - +
V2
-
U1 U2
R1 R2

V3
+ -
+ U3
V
- R3 +
U I3
U5 R5 V5
V4 -
+ -
U4
I
R4
I4 I

U2 = U3 = U4
R6
U = U1 + U2 + U5 + U6
U6
V6
- +

4.4. Loi des mailles :

Dans une maille (circuit électrique fermé) la somme algébrique des d.d.p est nulle.

Méthodologie :

! Choisir un sens de parcours de la maille arbitraire,


! Flécher les tensions aux bornes des dipôles,
! Ecrire l’équation somme des tensions est nulle (Ʃ U= O),
! Toutes les tensions qui suivent le sens de parcours seront comptées positivement et négativement dans le
cas contraire.

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CHAPITRE 3: LES RESISTORS


1. Définition :

Un résistor est un dipôle qui reçoit une énergie électrique pour la transformer en une énergie thermique. Par
abus de langage on l’appelle résistance qui désigne la valeur du résistor. Son unité est l’ohm (Ω).

C’est un dipôle non polarisé et linéaire car sa caractéristique courant tension est une droite qui passe par
l’origine.

Montage Caractéristique courant tension


U
A
(V)
+
G U V R Symbole du résistor
-

I
!
On appelle conductance G l’inverse de la résistance ! = " et a pour unité le siemens (Ω$! '.

2. Calcul de la résistance d’un conducteur :

La résistivité ρ (rhô) d’un conducteur est donnée par la relation :


"%& ρ%'
ρ= on peut en déduire que la résistance du conducteur vaut: " =
' &
Quelques valeurs de ρ en (Ω. 9) :
Argent 16 x 10-9 (à 20 °C)
Cuivre 17 x 10-9 (à 20 °C)
Aluminium 28 x 10-9 (à 20 °C)

3. Loi d’Ohm :
La différence de potentiel (d.d.p) entre les bornes d’un récepteur purement thermique (résistor) est égale au
produit de la résistance par l’intensité du courant qui le traverse.
I U= RxI
R

U
4. Groupement de résistances :
4.1.Groupement série :
4.1.1. Résistance équivalente (Re) :
R1 R2 R3 B
A I

U1 U2 U3

U
Les résistances R1, R2 et R3 étant montées en série sont donc traversées par un même courant I.

Il nous faut déterminer l'expression de la résistance équivalente à l'ensemble des 3 éléments en série :

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R B
A I

On a ⇒ U = U1 + U2 + U3
⇒ R I = R1 I + R2 I + R3 I
R I = (R1 + R2 + R3) I
D’où: R = R1 + R2 + R3

Lorsque des résistances sont associées en série, elles peuvent être remplacées par une résistance unique
équivalente qui est égale à la somme des résistances se trouvant dans le circuit.

4.1.2. Loi du pont diviseur de tension :

R1 R2 R3 B
A I

U1 U2 U3

:;<=>?< C?CAD; %" E?<E;B<é;


:;<=>?< @ABC>;DD; (U1; U2; U3) =
&?99; F;= "

C'est-à-dire :
"! "H "I
U1 = Ux U2 = Ux U3 = Ux
"! G "H G "I "! G "H G "I "! G "H G "I

4.2.Groupement parallele:
4.2.1. Résistance equivalente:
Les résistances étant associées en parallèle, la tension à leurs bornes est la même. Il nous faut déterminer
l’expression de la résistance R unique entre A et B, équivalente à l’ensemble des 3 résistances en parallèle :

R1
I1

R2 I A R
I A B B
I2
U U

I3
R3

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I = I1 + I2 + I3
U U U U
I= I1 = I2 = I3 =
R R1 R2 R3

U U U U
= + +
R R1 R2 R3

1 1 1 1
Ux =Ux + Ux +U x
R R1 R2 R3

1 1 1 1
Ux =U( + + )
R R1 R2 R3

1 1 1 1
=( + + )
R R1 R2 R3

1 1 1 1
=( + + )
R R1 R2 R3

4.2.2. Cas de deux(2) résistances en parallèle:


R1
I

R2

U
La résistance équivalente de 2 résistances en parallèle sera :
1 1 1
= +
R R1 R 2

1 R 2 + R1 R1 R 2
= ⇒ R=
R1 + R 2
R R1 R 2

Cas où ces 2 résistances en parallèle sont égales


R1 R 2 R 12 R1 R1
R= et comme R1 = R2 ⇒ R= = ⇒ R=
R1 + R 2 2R1 2 2

4.2.3. Loi du pont diviseur de courant :

J?KBA<C @B><E>@AD %" <?< E?<E;B<é;


E?<E;B<
J?KBA<C FéB>Lé 'I1; I2) =
&?99; F;= "

"H "
"!
I1 = I x I2 = I x
"! G "H "! G "H

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5. Loi de Joule :
L’énergie dissipée dans un dipôle par un courant d’intensité I avec une tension U à ses bornes pendant le temps t
est exprimée par W = U I t.

Si le dipôle est un élément résistif, d’après la loi d’Ohm U = R I, on obtiendra :


W= RI2t

W en joule (J), R enΩ


Ω, I en A et t en s.

6. Effet Joule :

L’effet de joule est l’apparition d’énergie thermique dans un dipôle parcouru par un courant électrique.
Exemples :
! chauffage électrique,
! lampe à incandescence,
! coupe-circuit à fusibles,
! soudure électrique.

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CHAPITRE 4: LES ELECTROMOTEURS


Un électromoteur est souvent soit générateur (pile, accumulateur) soit récepteur.. Quand le même électromoteur
peut assumer les deux fonctions, il est dit réversible (exemple : accumulateur de voiture)

Un électromoteur est un dipôle actif dissymétrique :

- actif : il produit de l’énergie à partir d’autre


d’a formes d’énergie.

- dissymétrique : il est polarisé (borne positif : + et une borne négatif : -).


). Ses deux bornes ne jouent pas le même
rôle.

FONCTIONNEMENT EN GENERATEUR
1. Définition :
C’est un dipôle actif qui transforme une autre énergie en une énergie électrique.

Générateur
Autre énergie Energie électrique

Pertes
Symbole :

2. Grandeurs électriques :
2.1. Force électromotrice :
C’est la tension à vide du générateur c.à.d. la tension mesurée entre les bornes du générateur lorsqu’il ne fournie
fourni
aucun courant. La force électromotrice abrégée par f.é.m. est noté E et s’exprime en volt.
volt
2.2. Tension :
En employant le modèle équivalent de Thévenin, le générateur est équivalent à une source de tension égale à sa
f.é.m. E en série avec sa résistance interne r.

(E, r)

Dans un générateur réel,, la tension varie en fonction de l’intensité du courant qu’il débite. Elle est inférieure à la
force électromotrice E (tension de départ ou à vide), r.I est la tension aux bornes de sa résistance interne (chute
(
de tension ou perte ohmique)

U = E – rI : Cette relation est l’expression de la loi d’ohm pour un générateur

Remarque : un générateur qui maintient entre ses bornes une tension constante (U=E
U=E) est appelé générateur
parfait. Il ne possède pas de résistance interne.
interne

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Quelque soit le courant I débité, le générateur


énérateur parfait appelé encore source de tension maintient entre ses bornes
une tension constante U = E

3. Puissances électriques mises en jeu dans un générateur :

3.1. Puissance utile (Pu) : C’est la puissance que fournit le générateur à la charge, elle est purement électrique.

Pu = UI

3.2. Puissance perdue (Pj) : C’est la puissance dissipée par effet joule à l’intérieur du générateur.

Pj = rI2

3.3. Puissance électrique totale engendrée (Pet) : La puissance électrique totale est la somme de la puissance utile
et de la puissance perdue par effet joule:

Pet = Pu + Pj On peut conclure que : Pet = EI

3.4. Rendement :

•Rendement
Rendement électrique d’un générateur :

C’est le quotient de la puissance utile par sa puissance électrique totale.

η = Pu / Pet = UI/EI = U/E

•Rendement réel d’un générateur (rendement industriel)

η = Pu / Pa avec : Pa = Pu + pertes

4. Groupement de générateurs :
4.1. Groupement en série :
Deux générateurs sont en série lorsque le pole positif de l’un est relié au pole négatif du suivant.
Les schémas ci-dessous
dessous nous montrent le principe de groupement de deux générateurs en série et de son modèle
équivalent.

Dans un groupement série tout se passe comme si nous avions un seul générateur de f.é.m
f équivalente Eeq = E1 +
E2 et de résistance interne équivalente req = r1 + r2

Quand n générateurs sont groupés en série on a :


Eeq = E1 + E2 + E3 +……. + En req = r1 + r2 + r3 +……..+ rn

NB : Le groupement série est utilisé pour pouvoir disposer d’une tension supérieure à celle que peut fournir un
seul générateur.

Dans la pratique on ne groupe en série que des générateurs identiques. Dans ce cas : Eeq = nE et req = nr

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4.2. Groupement en parallèle :


Des générateurs sont en parallèle lorsque toutes les bornes positives sont reliées au même point P, toutes les
bornes négatives au même point N.
Les schémas ci-dessous
dessous nous montrent le principe de groupement de deux générateurs en parallèle et de son
modèle équivalent.
NB : En pratique, on associe en parallèle que des générateurs identiques.

Dans ce montage parallèle la f.é.m équivalente Eeq = E et la résistance équivalente req = r/2
Dans le cas du groupement en parallèle de n générateurs identiques on a:

Eeq = E req = r/n

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FONCTIONNEMENT EN RECEPTEUR
1. Définition :
Un Electromoteur récepteur est un récepteur actif convertit une partie de l’énergie électrique qu’il reçoit en
énergie une autre (exemple en énergie mécanique, chimique)

Récepteur
Energie électrique Autres Energies

Pertes
Symbole :

2. Grandeurs électriques :
2.1. Force contre électromotrice :
C’est la tension à vide du récepteur c.à.d. la tension mesurée entree ses bornes lorsqu’il n`absorbe aucun courant.
La force contre électromotrice abrégée par f.c.é.m. est noté E et s’exprime en volt.
2.2. Tension :
En employant le modèle équivalent de Thévenin, le récepteur est équivalent à une source de tension égale à sa
f.c.é.m. E en série avec sa résistance interne r.

(E, r)

Dans un récepteur réel, la tension varie en fonction de l’intensité du courant qu’il reçoit. Elle est supérieure à la
force contre électromotrice E (tension de départ ou à vide), r.I est la tension aux bornes de sa résistance interne
(chute de tension ou perte ohmique)

U = E + rI Cette relation est l’expression de la loi d’ohm pour un récepteur

3. Puissances électriques mises en jeu dans un récepteur :


3.1. Puissance absorbée (Pa) :

Pa= UI C’est la puissance que reçoit le récepteur, elle est purement électrique.

3.2. Puissance perdue (Pj) :

Pj = rI2
C’est la puissance dissipée par effet joule à l’intérieur du générateur.

3.3. Puissance électrique utile (Peu) :

C`est
est la différence de la puissance absorbée et de la puissance perdue :
Peu = Pa - Pj
On peut conclure que : Peu = EI

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4. Rendement :
•Rendement électrique d’un récepteur :

C’est le quotient de la puissance électrique utile par sa puissance absorbée.

η = Peu / Pa = EI/UI = E/U

•Rendement réel d’un récepteur :

η = Pu / Pa avec : Pu = Pa - pertes

5. Groupement de récepteurs :
5.1. Groupement en série :
Le principe du groupement série des générateurs est valable.

5.2. Groupement en parallèle :


Le principe du groupement parallèle des générateurs est valable.

Dans les installations électriques les récepteurs sont montés en parallèle.

6. Loi de Pouillet :

(E`1, r`1)
I
R1

∑ N$∑ N`
(E1, r1) (E`2, r`2) I= ∑P

R2

(E2, r2)

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CHAPITRE 5: LES THEOREMES FONDAMENTAUX


THEOREME DE THEVENIN

L`objectif recherché avec ce théorème est de transformer un circuit électrique en un modèle équivalent de
Thévenin (MET) constitué par une source de tension de f.é.m ETH en série avec sa résistance interne RTH alimentant
une charge. I I

RTH
(ETH, RTH)
ETH

ETH est la tension vue entre les deux bornes du dipôle lorsqu’il est à vide (c`est à dire charge déconnectée).

RTH est la résistance équivalente du circuit (mis à part la résistance de charge) lorsque toutes les sources
indépendantes du circuit sont rendues passives.

Application :

R1 R2 I3 On veut exprimer I3 en fonction de : E1, E2, R1, R2, et R3


R3
E1 E2 E1 =10V, E2 = 5V, R1 = 15Ω, R2 = 10Ω et R3 = 5Ω

Méthodologie : Recherche du modèle équivalent de Thévenin (MET)

On déconnecte la charge R3 et la tension UAB représente ETH


A
ETH = E1 – R1I1 ou bien ETH = E2 – R2I2
R1 R2
UAB = ETH
N!$NH NH$N!
E1 E2 I1 = I2 =
P!GPH Ou bien P!GPH
B

Pour RTH on rend passive toutes les sources puis on calcule la résistance équivalente du circuit :
A

"!."H
R2 R2 RTH =
"!G"H

B
Connaissant ETH et RTH on peut calculer I3
I3 A

RTH Q:R
R3 I 3=
":RG"I
ETH

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THEOREME DE NORTON

L`objectif recherché avec ce théorème est de transformer un circuit électrique en un modèle équivalent de Norton
(MEN) constitué par une source de courant ICC en parallèle avec sa résistance interne RN alimentant une charge.

Transformation du MET en MEN


I ICC

RTH
RN
ETH

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