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LES ELEMENTS
PROJETS
DEs
DE CONSTRUCTION
((L'homme, mesure de toutes choses"
7e ÉDITION
entièrement revue et augmentée
ERNST NEUFERT
Traduction et adaptation
sous la direction de P-F. etC. Walbaum
Traduction
C.Bacheré, M .Bartl et U.Benderitter
DUNOD
SOMMAIRE
5
TABLE DES MATIÈRES
7
TABLE DES MATIÈRES
Chambres à coucher · Types de lits .. 0 • • • • • • • • • • • 218 Verrières ... . . . .. . ......... . .. . ... 314 0 ••• •• •••
Laveries Entrepôts
Blanchisserie · Laverie 228 Stockage en hauteur ...... 0 • •• • •• •• • •• • ••• 0 • • 323
Techniques de stockage 1 Logistique ..... 0 • • • • • • • 324
Balcons
Balcons 230 Ateliers . Usines
Ateliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
Pavages Menuiseries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
Bordures et pavages 231 Ateliers de charpente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
Habitat de loisirs Ateliers . . . . 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 330
Habitat de loisirs . 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 232 Ateliers de réparation automobile . . . . . . . . . . . . . . . . 333
Garages automobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
Types de logements Boulangeries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337
Orientation de la maison . . . . . . . . . . . . ..... .. .... 234 Exemples d'ateliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
Types de logements . . . . . . . . . . . . . . . ..... .. .... 236 Usines .. . ....... .. .. ... . . ........ . ...... . . 339
Maisons sur terrain en pente . . . . . . . . ..... .. .... 239 Techniques de transport et de stockage . . . . . . . . . . . 342
Maisons importantes . . . . . . . . . . . . . . ..... .. .... 240 Construction de halls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
Formes d'immeubles à étages . . . . . . . ..... .. .... 242 Bâtiments à étages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344
Logements desservis par coursives . . . ..... .. .... 244 WC - Sanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 345
Immeubles en terrasses . . . . . . . . . . . . ..... .. .... 245 Salles d'eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Abris de protection .. . . . .. .. ..... 0 •• • ••••• •• 0 • 246 Installations sanitaires ......... . .. . .. . .. .. .... 347
Vestiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348
Réhabilitation
Réhabilitation de bâtiments anciens . . . . . . . . . . . . . . 248 Transformations
Entretien et rénovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 Transformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
Établissements scolaires Exploitations agricoles
Établissements scolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 Installations pour petits animaux ...... . .... . . ... . 351
Établissements scolaires • Espaces modulables . . . . . 263 Élevage de volailles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354
Porcheries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Enseignement supérieur
Élevage de porcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
Enseignement supérieur · Amphitéâtres . . . . . . . . . . . 265
Écuries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
Ateliers de dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
Étables pour bovins .... . . .... .. .. . . . .. . ...... 360
Laboratoires Exploitations agricoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362
Laboratoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 Fermes . . .... . ........ . .... . .. . .......... . 367
Jeunesse Transports en commun
Garderies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275 Voies ferrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
Jeux pour enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276 Expédition des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Auberges de la jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277 Gares pour voyageurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
8
TABLE DES MATIÈRES
9
AVANT-PROPOS
L'auteur, mon très vénéré père Ernst Neulert, m'avait préparé C'est pourquoi nous nous sommes aussitôt décidés à réno-
de son vivant à perpétuer son œuvre littéraire. ve r intégralement cet ouvrage, à embrasser, développer et
C'est pourquoi Peter Mittmann et Peter Graf mes associés, dessiner tout ce qu'un architecte et un acteur du domaine de la
Ludwig Neff architecte-ing., un ancien du bureau paternel, mes construction doit absolument savoir aujourd'hui pour concevoir
collaborateurs et moi-même, étions organisés pour commencer le un projet. Tout ce qu'on doit savoir, mais dans l'esprit d'Ernst
travail des nouveaux éléments des projets de construction, Neufert : pas plus.
lorsque le mandat paternel reçut toute légitimité avec la mort Ce travail nous a coûté quatre ans de travail intensif. Nous
d'Ernst Neufert en février 1986. souhaitons que le résultat soit au bénéfice des acquéreurs qui
Le haut développement actuel du domaine de la construction cherchent un livre moderne sur la construction.
présente aux bâtisseurs des exigences techniques et scientifiques
autres que voici 55 ans, lorsque les éléments des projets de
construction étaient les "mesures des objets". Il fallait donc, pour Cologne, septembre 1991 Peter Neufert
de vraiment "nouveaux" éléments des projets de construction,
conserver la forme géniale du livre, mais en développer le conte-
nu en fonction de l'actualité.
11
AVANT-PROPOS
Voici plus d'un demi-siècle, le jeune architecte Ernst Neufert ticipa à cette édition, d'en assurer durant plusieurs années la
eut non seulement l'idée mais aussi l'énergie de créer les élé- refonte complète.
ments des projets de construction, qui sont devenus une aide L'éditeur est fier de pouvoir perpétuer les éléments des pro-
indispensable pour le travail des architectes et des projeteurs. Il a jets de construction, entre-temps traduits dans treize langues,
toujours maintenu son œuvre jeune en l'adaptant aux exigences dans une nouvelle configuration, mais toujours selon le concept
des époques. La dernière adaptation parut en 1979 (trentième d'Ernst Neufert.
édition allemande) avant sa mort en 1986.
Ce fut le devoir de son fils Peter Neufert et de ses collabo-
rateurs, que de poursuivre le suivi de l'œuvre. Il nous appartient,
notamment avec Ludwig Neff qui déjà du vivant de l'auteur par- Wiesbaden, septembre 1991
12
PROLÉGOMÈNES
Ce manuel est issu des cours que j'ai donnés à la Les formes architectoniques contemporaines naissent de la
Bauhochschule de Weimar. Il se fonde sur des dimensions, des même manière que les magnifiques temples, cathédrales. châ-
expériences et des connaissances, fruits du métier et de la teaux, jardins de nos ancêtres, pour lesquels ils n'avaient pas de
recherche concernant l'environnement de l'homme et nécessaires modèles, mais qui correspondaient à leurs rêves et à leurs désirs,
a l'élaboration des projets de construction. Il reste cependant aux idées et aux idéaux les plus proches de leurs aspirations.
ouvert sur de nouvelles possibilités ou de nouvelles exigences.
Une commande éveille des idées qui se concrétisent, selon
En effet. si d'une part les générations passées nous servent les possibilités techniques du mornant et les conditions locales, en
de référence . d'autre part tout évolue. Nous sommes enfants de des formes ne présentant qu'un faible degré de similitude avec
notre temps, nous regardons vers l'avenir et nos points de vue tout ce qui a été réalisé auparavant. Ces nouvelles constructions
souvent divergent : variété de notre instructior:~. de nos propres peuvent être de loin techniquement mieux réussies et plus ren-
impulsions de l'influence de notre entourage, de notre sensibilité. tables que les précédentes. Mais elles peuvent aussi, du point de
vue artistique, surpasser les constructions correspondantes du
11 reste à savoir si notre jugement, actuellement si sûr, se révé- passé.
lera définitivement exact. L'expérience nous montre que les juge-
ments futurs seront plus justes que les nôtres qui n'ont pas enco- Si l'on compare une usine actuelle, claire, spacieuse, bien
re le recul nécessaire à une vue d'ensemble. Ceci nous montre de proportionnée, d'une construction élégante et légère, à une manu-
quelles précautions on doit entourer l'élaboration d'une doctrine facture du 18e siècle ou à un atelier d'artisan du 158 siècle, la
pour que cette dernière ne devienne pas, à terme , erronée. supériorité de nos nouvelles constructions apparaît à l'historien le
Malgré tout effort de vérité et d'objectivité, malgré tout effort d'ana- plus borné. Partout où des problèmes de construction correspon-
lyse cntique. chaque théorie reste subjective et dépend de dent à un véritable besoin de notre époque, on peut attendre de
l'époque et son environnement. la part des architectes inventifs et ouverts à leur temps, des
exploits qui peuvent se comparer à ceux des plus audacieux des
Aussr une doctrine ne doit-elle pas être définitivement figée, anciens, et même les éclipsent.
mais. au contraire , rester au service des choses vivantes, en
épousant leurs transformations et leurs développements. On peut C'est pour cette raison que, dans une bonne école, on doit se
évoquer Nietzsche lorsqu'il écrit : "Seul me restera proche celui consacrer tout d'abord à l'étude des temps modernes et à venir, et
qui change". ne se livrer aux rétrospectives que dans la mesure où cela est
indispensable. C'est aussi un conseil de l'un de nos plus grands
Une telle doctrine, fondée sur une évolution perpétuelle au professeurs, Fritz Schumacher, lorsqu'il fait remarquer que le
service du progrès, se reconnaît précisément dans le fait qu'elle jeune étudiant architecte, dans ses études sur le passé, a trop ten-
ne donne pas de recettes toutes faites, pas de "savoir préfabriqué dance à se perdre dans des réflexions sur l'histoire de l'art, et que
en boites". mais seulement des éléments. des pierres d'angle, les diplômes le poussent à s'égarer sur des chemins scientifiques
avec la méthode pour les combiner, les construire, les composer détournés, aux dépens des forces nécessaires au développement
et les harmonrser. Confucius a dit voici plus de 2 500 ans : de la créativité.
•J'indique un coin à mon élève et il doit trouver lui-même les trois
autres". Un architecte-né ou un passionné de la construction se Il vaut mieux ne donner à l'étudiant que des bases, comme
bouche les oreilles et ferme les yeux lorsqu'on lui donne la solu- dans cet ouvrage où j'ai essayé de réduire jusqu'à l'essentiel les
tion toute faite d'un problème. Car il est plein d'idées et, lorsqu'on éléments des projets, de les schématiser, de les abstraire. pour en
lui confie la réalisation d'un ensemble, il lui faut seulement des rendre plus difficile la copie au lecteur et le forcer à donner de lui-
éléments pour s'atteler au travail. même aux choses forme et contenance.
Celur qur a trouvé la foi en lui-même. qui a entrevu les rapports De toutes façons, les différentes réalisations, à un même
entre les choses, le Jeu des forces, des matières, des couleurs, moment, sont conduites à présenter une certaine similitude.
des proportions, celui qui est capable de sentir la réalité, de per- L'étrange désir d'uniformisation, qui canalise l'aspiration des
cevoir l'allure des constructions. celui qui étudie, examine et cri- hommes à un même moment dans une même direction, trouve
tique leur effet, celui qui les modifie dans son esprit, celui-là seul dans le style d'une époque son expression apparente et durable.
est sur le véritable chemin des plus grandes jouissances de l'es-
prit, que seul peut ressentir un créateur actif. Une telle intelligen-
ce de la vie aidera à les atteindre. Elle doit libérer de tout savoir
pour condurre vers une création personnelle. Il n'est besoin que
d'un tremplin. Chacun doit s'élancer et bâtir soi-même. Ernst Neufert
13
COMMENT CONSULTER CET OUVRAGE
Le présent ouvrage offre le grand avantage de fournir au lecteur, COMMENT DONC CONSULTER CET OUVRAGE ?
en un seul volume . et sous une forme concise, l'essentiel des Prenons comme exemple l'établissement du projet ou de l'avant-
technique. des proJets et de la science des bâtiments. projet d'un foyer universitaire.
Les sujet apparentés sont groupés, à moins qu'une autre affinité Lire avec soin le questionnaire des pages 44 et 45, et répondre
plus importante n'exige un classement différent. Tous les élé- en détail aux questions posées, ainsi qu'à celles que soulève
ments d'une construction, valables pour un grand nombre de notre cas particulier. Calculer, suivant les dernières réglementa-
types de bâtiments. sinon pour tous, sont traités séparément. tions en vigueur, la surface à construire en mètres carrés ou le
11 en est de même pour les directives générales et règles fonda- volume construit en mètres cubes. Modifier les dimensions des
mentales à sutvre dans la préparation et l'établissement des pro- locaux selon les capitaux disponibles pour la construction. Établir
jets et des plans. D'où une division en uune quarantaine de le projet du bâtiment selon les pages 42 à 58.
groupes. Coter, disposer et meubler, d'après les indications données pour
La table des matières . . . . . . . . . . . pages 7 et suivantes les restaurants pages 397 à 402, ou pour les hôtels pages 405 à
Elle donne une division plus détaillée de ces groupes et indique 409. Si l'on projette une salle de spectacle avec une scène, on se
le contenu de chaque page. reporte aux théâtres pages 414 à 423, pour l'acoustique pages
122 à 124, pour l'installation d'un projecteur et d'un écran de
L'index alphabétique des mots clés . pages 555 et suivantes cinéma pages 424 à 425, les dimensions de salles de cours selon
Il indique. après chaque mot. la ou les pages donnant l'essentiel les données sur les établissements d'enseignement supérieur
en ce qut concerne ce mot. pages 265 à 267, celles d'une bibliothèque selon les précisions
Explication des abréviations page 17 des pages 279 à 283 : pour l'aménagement des bureaux, les
pages 284 à 306 ; pour les garages et parkings, les pages 382 à
Les abrévtations sont tndispensables pour gagner de la place et
388. Pour les logements nécessaires au gérant, à l'économe, au
pour rendre plus aisées les vues d'ensemble.
concierge, etc., consulter les pages 235 à 245, et pour la forme.
Quand il n'a pas été possible de recourir à des abréviations la grandeur et l'aménagement des pièces, les pages 207 à 225.
connues. on en a choisi de nouvelles, mais telles que tout lecteur
Voir les pages 186 à 191 pour les chemins et clôtures, les pages
attentif puisse reconnaître leur signification, même sans consul-
198 à 205 pour l'aménagement des jardins etc. En ce qui concer-
ter la page 17
ne les ascenseurs, consulter les pages 175 à 185, les portes et
Les plans. les coupes , les formes, ne sont que des exemples et fenêtres les pages 160 à 170 ; les fondations et leurs étanche-
des supports pour les cotes. Ils contiennent des valeurs limites ments les pages 59 à 63, les murs et leurs épaisseurs les pages
prenant les dimenstons de l'homme comme base de tout ce qui 64 à 67, les toits les pages 72 à 83. Enfin, pour le chauffage et la
l'entoure. ventilation se reporter aux pages 93 à 97, l'éclairage et l'éclaire-
ment aux pages 128 à 136.
Les processus d'une opération de construction (conception et
réalisation) figurant page 42 et suivantes. décrit par Georges Sur ces bases multiples et diverses, le constructeur pourra éta-
Delgutte . architecte DPLG. diplômé ICH (Institut d'études écono- blir son projet avec sûreté et rapidité, en tenant compte des exi-
miques juridiques appliquées à la Construction et à l'Habitation), gences particulières de son programme et des conditions du
résume l'essentiel de la méthodologie et des acteurs d'un projet site, et en s'inspirant de la conception de la vie et des mœurs de
de construction en France, en 1996. son temps .
15
EXPLICATION DES SYMBOLES ET ABRÉVIATIONS
17
Grandeurs de base Nom de l'unné Symbole Définition Urilés SI conteooes NORMES DE RÉFERENCE
de base dans C81te défr1ition
UNITÉS DU SYSTÈME INTERNATIONAL
!longueur le mètre m Longueur donde d'une
radia tion du ki)PIOn
2 masse le kilogramme kg Etaion international
Les préfixes et leurs symboles sont :
3 temps la seconde Péfiode dune rare du
spectre du cesium T (téra) : t012 unités (bHiion) (centi) : 11100 unité
G (giga) : 10' unités (milliard) m (mllli) = 10-.3 (millième)
• lntensllé de rampére A Force électrodynamrque kg, m, s
6 :10-<;
courant electrique entre deux conductet.rs M (méga) :11 10 unités (million) m (micro) (millionième)
5 lempéralure le kelvin K Poim t~e de l'eau k (kilo) • 103 un~és (millier) (nano) =10-' (milliardième)
(température (hecto) : tOO un~és p (pico) :a 10- 12 (biition)
thermodynamiQue) da (déca) : 10 unités (lemto) :r 10-IS (billiard)
6 tntensité lumineuse le candela Intensité rayonnée par kg, s d (déci) : 1/10 unité a (a no) = 10-18 (tralion)
le platine à sa tempéra·
ture de solidification Pour désigner un rrulriple décimal, on ne doo pas utüiser plus d'un préfixe.
7 quam1te de matièfe la mole mol Masse de la molécule kg @ Multiples 01 sous·muluples des unités aonSt que leurs abréviations.
G) Unrtés de base (SI) Dimension à mesur&r Unité dans le système ..temationaJ de Facteur de conversion
mesure (SI), obftgatore depuis 1978
Longueur m Mètre
Symbole Unité Signiftearion Suriace m2 Mètre carré
a) Isolation thermique Volume m3 Mètre cube
Masse kg Kaogramme
("C, K) Tempéra lUre
Force N Newton : t kgm's2 tkgl= 9,8 N
.11 (K) Différence de température
Pression Pa Pascal • t N/m2 1 mm~ • 1,333 mbar
(Wh) Quantité de chaleur bar Bar • 100000 Pa • 100000 N/m2 1 kgUcm • 0,98 b8l
(W/mK) ConductibiUté thermique Température •c Degré Celsius (seulement comme
~· (W/mK) Conductibitité thermoque équivalente échelle de te~aturt)
K Kelvin· o ·c = 273.15 K
A (W/m2K) Coefficient de conductibilité thermique
Travail
2
a (W/m K) CoeffiCient de transm1ss10n de chaleur entre matériau et ail (Energoe, Ws, J Watt-seconde • Joule • NeW1on·mêtre 1 kcal = 4186 J
quan lité Nm Watt-lieure = 3,6 kJ
(W/m2K) Coefficient global de transmission de chaleur
de chaleur) Wh kilowatt-heure : 1al Wh : 3,6 MJ
liA (m2KIW) Résistance à la conductibilité thermique kWh 1 therrrne = 1.163 kWh
1/a (m 2KIW) Résistance à la transrrission de chaleur entre matériau et air Puissance w Watt t ch: 736 w
(électrique
111< (m2KIW) Résistance totale à la transmission de chaleur ou calonlique) W Watt t thlh = 1,163 kW
o· (m 2K/Wcm) Coellicient de rés1stance thermique
• Obligaton dfll)uis 1975
(WhlkgK) Capacité thermique spécifiQue
s (Wtv'm~) Facteur d'accumulation de chaleur
@ Conversion des unités de référence.
~ (1/K) Coellicient de dilatation ünéaire
lm , lm ::1m2 1 m 1 s-' : 1 m . s-• (: t m / s)
(mK) Coefficoent de distance
1 m. 1 s-2 : 1 m. s-2 (= 1 m/s2j
(Pa) Pression 1 kg • 1 m . 1 s-2 a l kg m . s~ (•1kgm / s2j
(Pa) Presston de vapeur 1 kg . 1 m-J = 1 kg m"" (= 1 kg 1m3)
(g) Ouanoté de vapeur 1 m . 1 m . l s-• =1m2 s-1 (: 1 m2 /s)
(g) Quantité d'eau condensée
@ Exemples d'unités dérivées SI à partir des un1tés de base.
(%) Humtdité relative de l'atr
H Coefficient de résistance à la diffusion
tc : 1 As Ohm 1 0 = 1 VIA
Coulomb
11.d (cm) Ép8lsseur d'atr équtvalente Farad IF•IAsN Pascal tPa:1N/m2
2
ho (g/m hPa) CoeffiCient de perméabilité à ta vapeur d'eau Henry IH•1Vs/a Siemens t S= lin
1/A0 (m2hPa/g) Résistance à la perméabilité à la vapeur d'eau Herz t Hz : 1 s-• (= Ils) Tesla 1 Ta i Wblm2
11À (W/mK) Facteur de pasittOn Joule 1 J = 1 Nm •1 Ws Volt 1 V•l W/A
~~~· (W/mK) Facteur de position pour une couche d'air Lumen 1 Lm= t cd sr Watt IW+IJ/s
(Î) Symboles des unités phys~ques (SI) @ Conversion dans le système SI de certaines valeurs contenues dans les tableaux.
18
NORMES DE RÉFÉRENCES
Unités de mesure dans les bâtiments UNITÉS SI
L'introduction légale des unités SI s'est laite progressivement entre 1974 et 1977.
Le système de mesure international avec unités S I (SI =Système In ternationa l d'Unités) p révaut à partir d u 1er janvier 1978.
Grandeur Symbole Unité SI Unité légale Unité ancienne Relation entre unités
(dans les
Nom Symbole Nom Symbole Nom Symbole
relations)
Temps. t Seconde s
intervalle, Mrnute min lmln•SOs
durée Heure h 1 h•60min•3600s
Jour j 1 j • 24 h • 86 400 s
An a 1 a • 8765,8 h • 31,557 • 10" s
19
Abréviations
Normes de
base
FORMATS NORMALISÉS
,-
l l.
,, Les formats normalisés constituent aujourd'hui une base pour la
," réalisation du mobilier de bureau. Ceux-ci, à leur tour, condition-
' nent la réalisation des vues en plan.
y/2
''
~
f- X/2 -
-----,------1
1
1
r
~
r ''
', ;.
' ',:L~ . La connaissance exacte de ces formats normalisés prend alors
son importance pour le concepteur. Le Professeur Porstmann a
développé des formats normalisés à partir d'une surface de 1 m 2
j ,---!--
1 'i ' '' dont les côtés x et y satisfont les conditions :
,____ '.__,
1 1
1 ,_____ • --------1
'''
' x : y = 1 : .J2 (fig.3) ; longueur du côté x = 0,841 ;
x . y= 1: longueur du côté y = 1, 189.
Le format de base (rectangle de surface égale à 1 m 2 et dimen-
G) - @ Formats de basa sions des côtés comme ci-dessus) est à l'origine des différentes
séries de formats.
Fonnat S.rieA S.neB S.no C
Classe On obtient la série des formats A en multipliant ou en divisant par
0 841xl189 100011 4 14 91711297
2 les dimensions du format d'origine (fig.1 et 2).
Les séries supplémentaires B, C et D ont été prévues pour les
1 5941 841 70711000 8481 917
dimensions concernant les papiers, par exemple enveloppes.
z 4201 594 5001 707 4581 848 classeurs, chemises (fig.4).
3 297x 420 3531 500 324x 458 Chaque format de la série B a une surface égale à la moyenne
des surfaces des formats de la série A qui l'encadrent.
4 210x 297 250• 353 229x 324
Chaque dimension de la série C est égale à la moyenne des
5 148x 210 176• 250 162x 229
dimensions correspondantes de même classe .de la série A et de
6 1051 146 125x 176 114x 162 la série B.
7 74x 105 sax 125 81 x 114 On obtient certains formats en divisant par 2, 4 ou 8 les formats
principaux (enveloppes. étiquettes ou dessins par exemple)
8 52 x 74 62x 88 57 a 81
(flg.5 et 6).
9 371 52 «x 62 Les fiches sans onglets de tabulation correspondent exactement
10 26x 37 31 x 44 au format normalisé.
11 18x 26 22K 31
L'onglet des fiches avec onglets dépasse du format ; pour le clas-
sement, la dimension concernée passe a lors au format directe-
12 13r 18 15• 22 ment supérieur.
Les différents classeurs et chemises possédant un système d'at-
G) Sérles supplementaores de formats
tache des feuilles et ont de ce fait une largeur plus importante que
Fonna1
Oem ...largeur A4
---
bon
1/2 A4
mm
105r297
les formats normalisés correspondants.
Pour la largeur on choisit plutôt les dimensions des trois séries A,
B etC (fig .?).
Les bloc-notes sont exactement aux formats normalisés. S'ils pos-
Quart de lafgeur
A4 114A4 52x297 sèdent des perforations en bordure, la partie disponible est dimi-
Huitt6me de nuée de la zone perforée par rapport au format normalisé (fig.8).
largeur A7 118A7 9x 105
Oem~largeur
112C4 114x 324
Les livres brochés massicotés et les revues sont exactement au
C4
format normalisé.
Etc
Si une coupe supplémentaire est nécessaire au moment de la
@ Fa<mats deriYés reliure. les feuilles deviennent plus petites que le format normalisé.
En revanche la couverture déborde. La hauteur de la couverture
doit correspondre exactement au format normalisé (fig.9).
----;;;------.....1 La largeur de la couverture dépend du procédé de reliure.
Fa<mats der"'es du tonnat A4
f - - -- - 210 - - -- -i
En cicero (en douze) En mm
(j) Clas~r
~=·-
lllll'g• "-At .......
v -·- o~!
Largeur de la surface cfmpreuion 37 138 187 171
81 Hauteur de la surface d"impreuion
. (sans litre de colonne) 55 1 55112 247 250
/
""',.,...
WV"" lnteliigne 1 5
~ Plus g"'nde largeur d'Impression
37 167
sur une colonne
~
® Bloc-notes et cahiers
avec papoer autocoplant
Plus g"'nde largeur d'Impression
par colonne (sur deuxd colonnes) 18 81
5
i _ PM gronde "''Fe'r
ls
l:i
Marge Interieure (valeur theorique) 16 14
~~
~ cf\'nPrtuion 1 7 -
Marge extèrieuro (valeur th6orique) 27 25
! Marge haute (valeur th6orique) 20 19
20
NORMES DE BASE
- -
DESSINS
~1
sus, le pliage d'une feuille de n'importe quelle dimension est pos-
sible. Après déduction du pliage de 21 cm de large, si la dimen-
sion du dessin n'est pas divisible par 2, 4, 6, etc. , alors le surplus
1
L!::- - -~ est à plier par le milieu.
@ Dimensions l>fJ
1 Dvtsk>n Nombre de zones êgaW!s par format
selon N:l 1 Al 1 A2 1A3 1M
1
._ _ :!:!j •
•
te
12 1
2
~ 1: 1: 1:
® Drnens10ns A4 (Ï) SubdivisiOns (2ones de plan)
A1
A3
(){;;;;
® O.menstons et schêmas
de pilage
21
Normes
de base
DESSINER
Le dessin est le langage du pro-
jeteur.
Sa dextérité graphique lui permet
d'exposer clairement ses idées
personnelles et les intentions de
son client. Le dessin de cons-
truction est un moyen pour attein-
dre un but et non un but en soi
comme pour un peintre.
Pour tracer à l'échelle un projet à
main levée, les blocs à esquisses
A4 avec papier quadrillé (carrés de
1/2 cm) sont bien adaptés. Pour
CD Papier pour IISQUisses.
Réalisation d'une esquissa (qua-
drillage international).- @ Manière de couper le papier. des esquisses pius précises, il faut
prendre du papier millimétrique
,__, avec des traits épais tous les centi-
mètres, des traits moins épais tous
/__] ! les 1/2 centimètres et des traits
1
/ \ fins tous les millimètres (fig. 1).
1 Pour dessiner conformément aux
' normes et réaliser des esquisses
suivant la trame mondiale de
construction (fig. 2). Pour réaliser
des esquisses avec des crayons
tendres, on utilise du papier calque
\ mince.
~;..:_--;,;· On peut aussi couper à partir d'un
•1 ~ iV' \ rouleau des feuilles dans les di-
Pose d'une bon:ilre avec un appareil
à molettes. ® Planche à dessin. @ Machine à dessiner. mensions désirées. Les feuilles
sont détachées avec un guide ou
coupées avec le guide côté inté-
rieur (fig. 3). Les dessins de cons-
truction avec crayon dur sur du
papier à dessin clair, transparent,
difficilement déchirabie sont proté-
gés par une bordure (fig. 4) et
conservés dans un tiroir.
Fixer le papier à dessin sur une
si mple table à dessin (planche à
dessin) en bois de tilleul ou de
peuplier, avec des punaises à
pointes régulières (fig. 5). Plier
d'abord une-marge (bande) de
2 cm de large à partir du bord de
(J) Règle (lé) graduée. ® lnslrumeniS de dessin. ® Équerres. la feuille, ce qui constituera une
marge pour le brochage. Lors-
qu'on dessine, soulever un peu le
té pour éviter les bavures ou
rettacement du dessin (pour cette
même raison, dessiner du haut
vers le bas).
Il est possible aussi de fixer le
papier à dessin par des bandes de
papier adhésif, à la place des
punaises (fig . 6) (la planche à
dessin peut être aussi dans ce cas
en matière synthétique lisse).
Les "soi-disant• machines à des-
siner, d'usage courant chez les
@ Accessoires de fortune. @ GabaniS pour courbes. @ AsiUces pour dessiner. ingénieurs, ont été peu à peu
utilisées dans les bureaux d'archi-
tectes (fig. 6). En dehors de la
... ,., règle en T ordinaire, il existe une
règle spéciale qui permet de cons-
a truire différents angles (procédé
breveté). Elle est équipée de divi-
sions octamétriques et centimé-
triques (fig. 7) . Règle graduée
pliante, règle graduée parallèle
pour faire des hachures, règle pour
b diviser en segments (fig. 8).
Équerre à 45" avec divisions en
millimètres et en grades (fig. 9).
Accessoires "de fortune· pour des-
siner des courbes (fig. 10). Pisto-
@ Autre astuce pour dess ner. @ As1UC8s pour haChurer. @ PoSition correcte des doigiS.
lets à dessin (fig. 11 ).
22
Gotrrne syn#leuque
DESSINER
+
Les représentations graphiques
rendent compréhensibles les in-
tentions du projeteur, elles sont
plus persuasives que des mots. La
représentation graphique doit être
construite de telle façon qu'elle
corresponde à la réalité future.
Des dessins isométriques peuvent
remplacer des perspectives vues
d'en haut quand elles sont dessi-
&]_
AB CL_
et aussi lame de rasoir pour ef-
facer l'encre de Chine, gommes
ne tachant pas pour effacer les
traits à la mine de plomb. Des
ABCDF.....__ grilles pour gomme à effacer sont
A a<:D~ utilisées dans le cas de dessins
avec beaucoup de lignes (fig. 1).
Les dmensions des caractères sont Machine pour écrire les légendes On utilise les gabarits avec plu-
Q) Lenres autocollantes. ® mesurées en points. ® des dessins. mes à tube capillaire calibré,
les stylos Graphos, lsograph, Rapi-
dograph, etc. ou des pinceaux à
bout plat pour tamponner les
caractères dans les réservations
des pochoirs (fig. 2) (bon pour ceux
qui écrivent mal). On utilise des
grilles normalisées pour caractères
italiques ou verticaux (fig. 2 et 3).
Appareil à !rois bras pour dessiner Planche à deSSin ronde pour des-
en perspective. ® siner en perspective. Gabarit à place< sous le calque pour
® dessiner en perspective.
23
L'HOMME, BASE DE TOUTE MESURE
Mesures
de base
Proportions
L:homme crée les objets qui lui sont utiles. Les dimensions de ces problèmes fondamentaux y sont étudiés, développés, et pour la
objets sont donc conformes à l'échelle humaine. Ainsi , autrefois, première fois, mis en rapport les uns avec les autres.
les membres de l'homme servaient de base à toutes les unités de
On a eu égard, le plus souvent, aux possibilités techniques
mesure. Aujourd'hui encore, nous concevons mieux les dimen-
actuelles.
sions d'un objet en comparant sa hauteur à celle de l'homme, en
mesurant sa longueur sur une coudée, en disant qu'elle dépasse La description est limitée au strict nécessaire et remplacée par
de tant de doigts, ou d'une tête une longueur donnée. Ce sont là l'image partout où cela a été possible.
des idées innées et des dimensions que nous avons, pour ainsi
dire, dans le sang. Ainsi le créateur de fonmes architecturales trouvera ici, réunies sous
une fonme rationnelle et frappante, les indications nécessaires pour
Le système métrique a mis fin à tout cela, mais nous devons les projets de construction qu'il devait jusqu'ici rechercher laborieu-
pourtant essayer de nous faire une représentation aussi exacte et sement dans d'innombrables ouvrages, ou retrouver en mesurant
aussi vivante que possible des unités de ce système. minutieusement les édifices construits par ses aînés.
C'est ce que font les maîtres d'œuvre lorsqu'ils mesurent les pièces J'ai en l'occurrence attaché du prix à ne donner que l'essentiel :
d'une demeure, afin d'avoir une base pour les dimensions de leurs les données et l'expérience fondamentales, et à ne présenter des
plans de construction. Quiconque étudie l'art de bâtir devrait com- constructions réalisées que dans la mesure où elles semblent
mencer par se représenter, par intuition si possible, les dimensions nécessaires à titre d'exemple général.
des pièces et des objets qui s'y trouvent, et s'y exercer lon-
guement : alors chaque trait, chaque indication de dimensions Dans l'ensemble, en dehors de normes déterminées, chaque prob-
évoquera pour lui l'image du mobilier, de la pièce ou de la cons- lème est différent et chaque architecte devrait l'étudier, le prendre
truction à réaliser. et le façonner différemment. Ce n'est qu'ainsi qu'il est possible de
réaliser des progrès constants dans l'esprit de l'époque actuelle.
Nous concevons exactement la grandeur d'une chose lorsque nous
voyons à côté d'elle un homme, en image ou en réalité. Il faut Les ensembles exécutés, en revanche, amènent beaucoup trop
remarquer que, même aujourd'hui, nos revues techniques repré- facilement à copier ou constituent, pour le moins, des points d'im-
sentent les bâtiments ou les intérieurs sans personnages. On se fait mobilisme dont l'architecte travaillant sur des questions semblables
souvent, d'après le dessin, une idée tout à fait fausse de la grandeur peut généralement se libérer difficilement. Mais, si l'on ne met dans
de ces bâtiments, et l'on est tout étonné de les voir, une fois réalisés, les mains de l'architecte créateur, comme nous en avons l'intention
généralement beaucoup plus petits. C'est là une raison du manque ici, que les éléments, il est obligé de tisser le ruban intellectuel qui
de proportion fréquent entre les divers éléments des constructions : réunira tous les impératifs de chaque problème en une unité égale-
on est parti d'échelles différentes, au hasard, au lieu de prendre pour ment intellectuelle.
Point de départ une échelle correcte. Enfin, ces éléments ne sont pas puisés au hasard dans n'importe
Pour qu'il en soit autrement, il faut que l'on précise à celui qui fait quels périodiques mais extraits systématiquement de la littérature,
le projet l'échelle humaine, et comment se sont développées les spécialisée en vue de présenter les données nécessaires aux
dimensions qu'on a pris l'habitude de copier servilement. différents problèmes de construction, ils ont été vérifiés sur des
réalisations connues. Lorsque cela est nécessaire, ils ont été déter-
Il devra connaître d'après les membres de l'homme normal, quel minés expérimentalement et sur modèles, toujours dans le but
est l'espace utile occupé par l'homme dans ses différentes positions d'éviter au praticien toutes ces recherches de base. De la sorte,
et en mouvement. celui-ci pourra se consacrer avec suffisamment de temps et à loisir
au côté architectural si important de son problème.
Il devra connaître les dimensions des outils, des vêtements, etc.,
dont l'homme se sert, afin de pouvoir déterminer par là les dimen-
sions convenables des meubles.
Il devra savoir quel place est nécessaire à l'homme entre ses
meubles, dans la cuisine, dans la salle à manger, dans les biblio-
thèques, etc., pour disposer convenablement les objets qui doivent
être à portée de sa main, sans gaspiller l'espace. Il devra connaître
l'emplacement des meubles qui permettent à l'homme d'accomplir
commodément ses fonctions dans le ménage, dans les affaires, à
l'usine, ou encore de se reposer.
Enfin, il devra savoir quelles sont les dimensions minimales des
espaces où il circule quotidiennement, tels que : chemin de fer,
tramway, camion, etc. Il possède de ces espaces types une repré-
sentation précise. C'est à partir d'eux qu'il déduit, souvent incon-
sciemment, les dimensions d'autres lieux.
Mais l'homme n'est pas seulement un corps qui a besoin d'espace,
le côté esthétique n'est pas moins important. De la manière dont
un espace a été mesuré, partagé, peint, éclairé, rendu accessible
et orienté, dépendra la façon dont il sera ressenti.
Me fondant sur toutes ces considérations, j'avais commencé à ras-
sembler les données pouvant servir d'enseignement et de docu·
mentation. !.:ouvrage qu'on va lire est bâti sur ces données. Il part
de l'homme et donne les bases permettant de déterminer les dimen-
sions des constructions et de leurs différentes parties. De nombreux
CD léonard de Vinci : canons de la proportion.
24
L'HOMME, MESURE DE TOUTES CHOSES
Mesures
de base
Proportions
Division géométrique
d'une longueur a
selon la section d'or
E
E
E
1
Proportions de l'homme
sur la base des calculs de A. Zeising 1/4 h • longueur des jambes depuis la cheville jusqu'au genou,
longueur du corps depuis le menton )Jsqu'au nombril.
Le canon le plus anciennement connu d(ls proportions de l'homme 1/6 h • longueur des pieds.
a été trouvé dans un tombeau des pyramides près de Memphis (env. 1/8 h .. longueur de la tête depuis le sommet jusqu'à la pointe
3000 ans avant J.-C.). Depuis cette époque au moins, savants et du menton, distance entre pectoraux.
artistes s'efforcent de rechercher les proportions du corps humain. 1/10 h .. hauteur et largeur (y compris les oreilles) du visage,
Nous connaissons le canon de l'empire des pharaons, celui de l'épo- longueur des mains jusqu'au poignet.
que de Ptolémée, des Grecs et des Romains, le canon de Polyclète 1/12 h = largeur du visage à la hauteur de la base du nez,
qui fut considéré comme norme pendant longtemps, les indications largeur des jambes (au-dessus de la cheville), etc.
d'Alberti, de Léonard de Vinci, de Michel-Ange et l'œuvre universel- Les subdivisions vont jusqu'à 1/40 h.
lement connue de Dürer. Les auteurs de tous ces travaux mesurent
le corps humain en se servant des longueurs de la tête, du visage Au cours du siècle dernier, c'est surtout A. Zeising qui, par ses
ou du pied, prises comme unités. Ces longueurs furent ensuite rechèrches sur les proportions de l'homme fondées sur la section
subdivisées et ramenées les unes aux autres, si bien qu'elles purent d'or, par ses mesures d'une grande précision et par ses compa-
servir d'unité même dans la vie quotidienne : ainsi le pied et la raisons, a contribué le plus à éclaircir la question. Son œuvre n'eut
coudée ont été employés comme unités de mesure jusqu'à notre pas malheureusement tout le retentissement qu'elle méritait ; ce
époque. n'est qu'au début de ce siécle que le technicien le plus compétent
dans ce domaine, E. Moessel, démontra son importance et con-
Les directives de Dürer furent généralement adoptées. Il partit de sacra définitivement par son système, les travaux de Zeising.
la hauteur de l'homme et établit les subdivisions à l'aide des frac-
tions suivantes : Le Corbusier utilisa à partir de 1945, pour tous ses projets, les propor-
tions fondées sur la section d'or, sous la dénomination " Le
112 h = tout le haut du corps depuis la naissance des jambes. Modulor "· Ses dimensions sont : hauteur de l'homme = 1,829 m;
hauteur du nombril = 1,130 m, etc. (p. 37).
25
L'HOMME
Mesures DIMENSIONS DU CORPS DIMENSIONS ET PLACE NÉCESSAIRE
de base
Proportions selon les mesures normalisées et les efforts fournis
t - - 8 7 5 ------i f-----700------1
1---=--ll®
1
1
1
1
® ® @) @ @
Dimensions sur une chaise normaie Dimensions sur un siège surbaissé Dimensions sur un fauteuil rem·
@ Dimensions à la labie de uavail. @ el à table. @ devant une table à thé. bourré.
l - -710----i
1 1
1 1
1
1
@ Position de ttavrul debout @ Position de ttavail à genoux. @ Position de travail assise. @ Position de uavail accroupie.
26
L'HOMME
PLACE NÉCESSAIRE ENTRE LES MURS DIMENSIONS ET PLACE
pour les hommes en mouvement, marge de 10% en plus pour les largeurs selon les mesures normalisées et les efforts fournis
1:,.175 -1 h•u -l ~ 175 ---1 j.......,.... 1000 --l 1-- 1150 ---1 ® 1700 ---l
CD ~ ® 0 ®
PLACE NÉCESSAIRE À DES GROUPES
t-- 1UO ---1 1---- 1875 ~ 1---- 2000 ---i 1---- 21U ~
@ Fottement serrés. ® Place normele. @ Groupe de chanteurs. @ Pour longue attente.
1- 750 -4-- 750 -+- 750 -1 1--- 175 -+- 175 -+- 175 ---1 ~ 1UO ~ Î- 615 -l
'Î6'
2000
Nombre de places maximal au
@ AlJ pas de route. @ AlJ pas cadencé. @ En promenade. \!.!!/ m' • 6 personnes (par ex. télé-
phériques).
PLACE NÉCESSAIRE POUR DIFFÉRENTES POSITIONS DU CORPS
1 """'1
n - r-
r-
.
f-- 11U ----1 f-- 1000 --i t-- 1125 ---1 1- 875 ---4 J-.,.. 875 ---1 1-- 1000 --1 J- - 1750 ~
® @ @) ® @ @ ®
PLACE NÉCESSAIRE AVEC CANNE OU PARAPLUIE
® @
27
Mesures
de base
Proporltons
DIMENSIONS CONCERNANT LES TRAINS
lUI
:
5 :....
50 S4 ~
<9>/4s
4S 72 1
1
1
i
!
,-a \7,
L'HOMME ET LES VÉHICULES
~
-
Wagons anciens et
nouveaux comme
, r- exemple d'espace
E -~ ~ -·. -
... r--
+
0
....
+
!;
- ~ t'
T
k .'::-:-_
.. r-,......
~ - k:1
~1
1 8.
m1nimal nécessaire
pour le transport
des personnes.
~L r--- 92
;-
.,.....
+
8. ILJ~ 1
1
m:::::::l ...
.... J
-lf lf
: 1.12. /
! l
1- 1.S4 -< o- 1.62 2,1!0 -i
Wagon de voyageurs. plan cfensemble. 68 places assises. 0.45 m par place. Longueur totale 19,66 m, longueur Coupe transversale (fig. 1).
CD
1 du compartiment 12,75 m. longueur d'un fourgon à bagages 12,62 m. hauteur de marche 28-30 cm.
... 1,00 .. .... 1.20 ....
T
~
.1. l
t- 1,97 -1 .... 2,10
2~e0asse 1Me~
Coupe transwrsate (rog. 2).
l--1050 - - t
Niveau supérieur ()
28
L'HOMME ET L'HABITATION
!.:habitation doit protéger l'homme contre les intempéries et En chauffant la pièce, on doit commencer par chauffer les 50 82.63
lui procurer une ambiance dont dépendent non seulement cOtés les plus froids. Lorsque la température dépasse 70- 49 78,86
-48 75,22
son bien-être, mais aussi le rendement de son activité. 8o •c , Il se produit une décomposition dont les produits irritent 47 71,73
Ce qui exige l'absence de courants d'air, une atmosphère les muqueuses, la bouche et le larynx, et qui provoque la 46 68,36
45 65,14
riche en oxygène , une bonne ventilation, une chaleur sensation d'air trop sec. C'est pourquoi le chauffage par la
vapeur et les poêles en fonte avec leurs surfaces fortement
.... 62,05
agréable, une humidité convenable de l'air et un éclairage 43 59,09
adéquat. chauffées sont contre-indiqués pour les maisons d'habitation. 42 56,25
41 53,52
Les facteurs les plus importants sont : la situation de l'habi- Hygrométrie 40 50,91
tation dans le paysage environnant, la disposition des pièces g fm' .-----.--"-T--T--"""T'-- L'a ir d'une pièce 39 -48,40
est agréable quand 38 46,00
dans la maison et le type exact de construction. 37 43,71
25 la teneur relative 36 41 ,51
Une maison bien isolée du froid par la nature de sa construc-
en humidité est de 35 39,41
tion, avec des fenêtres suffisamment grandes, placées aux 34 37,40
50 à 60 %, eUe ne
endroits convenables dans les pièces, permettant un ameu- 20 33 35,-48
doit pas descen- 32 33,64
blement pratique, une maison bien chauffée, bien aérée
dre en dessous de 31 31,89
(sans courant d'air), voilà les premières conditions d'un bien- 15 30 30.21
40 % ni dépasser
être durable. 29 28,62
70 %. La trop gran- 28 27,09
Aération 10 de humidité de l'air 27 25,64
L:homme consomme de l'oxygène et rejette du gaz carbo- favorise les ger- 26 24,24
25 22,93
nique et de la vapeur d'eau. Les proportions diffèrent selon mes de maladies, !M 21 ,68
le poids, la nourriture, l'activité et l'ambiance ou se trouve moisissures, pour- 23 20,-48
l'individu (fig. 1 à 3). On compte en moyenne une produc- riture, suintements 22 19,33
21 18,25
tion de 0,020 m3/heure de gaz carbonique et de 40 g/h de (fig. 5). 20 17,22
vapeur d 'eau par personne (fig. 1 à 3). 19 16,25
La production de vapeur d 'eau varie chez l'homme suivant 18 15,31
Bien que la teneur en gaz carbonique de 1 a 3 %. ne soit per- 17 14,43
les conditions (fig. 1 à 3). Elle crée une déperdition Importante
ceptible que lorsque l'on respire profondément, l'air d'une 16 13,59
chambre d'habitation ne doit contenir au maximum que 1 %. de chaleur chez l'homme et augmente avec l'élévation de la 1S 12,82
température de la pièce, surtout lorsque celle-ci dépasse 37•c 14 12,03
de ce gaz. Cela nécessite, dans les conditions normales, un 13 11,32
volume d'air de 32 m 3 pour un adulte et de 15 m' pour un (température du sang) . 12 10,64
enfant. Mais comme, même les fenêtres fermées, la circu- 11 10,01
10 9,39
lation normale de l'air dans les bâtiments isolés est jusqu'à 9 8,82
deux fois plus importante, les volumes d'air suivants sont 8 8,28
Supportable Supponable Danger 7 7,76
suffisants : 16 a 24 m' pour les adultes (selon le genre de pendant plus. pendant irnm"'iat
6 7,28
construction), 8 a 12 m3 pour les enfants ; ou encore, la hau- heures 112 h. 1 h
1~
6,82
teur de la pièce étant <>: 2,5 m, la surface de la pièce sera de ~) ~) ~)
8 ,39
6,4 à 9,6 m2 par adulte et de 3,2 à 4,8 mz par enfant Si la Vapeurs d'Iode 0,0005 0,003 5,98
circulation d'air est encore plus importante (fenêtres ouver- Vapeurs de chlore 0.001 0.004 0,05 5,60
+ 1 5,23
tes, ventilation par conduits d'air), le volume peut être réduit Vapeur de b<ome 0,001 0.004 0.05
0 4,89
Acide chlorhydrique 0,01 0,05 1,5
à 7,5 m' par personne dans les chambres, à 10 m' par lit - 1 4,55
Acide 1111ureux 0.05 0,5
!~
dans les chambres à coucher. Lorsque l'air est vicié par des 4,22
Acide IUI!hydrique 0.2 0.6 3,92
lampes brûlant à l'air libre ou par des émanations malodo- Ammonleque 0,1 0,3 3.5 3.64
rantes, dans les hôpitaux ou dans les usines par exemple, Oxyde de eatbone 0.2 0.5 2.0 5 3,37
ou lorsque l'espace est clos (comme dans une salle de Sulfln de cart>one 1,5' 10.0' 6 3,13
Acide caltlonique tO 80 300 7 2,90
théâtre) (p. 1 06-1 09), la ventilation artificielle doit suppléer 8 2,69
à l'insuffisance d'oxygène et remédier à la surabondance de • mg par lhre, ailleurs cm' par litre 9 2,49
gaz carbonique. 10 2,31
lA\ Accumulation nuisible des gaz d'usine les plus imponants, d'après 11 2,14
Chaleur \:!.1 lehmann. 12 1.98
13 1,83
La température la plus agréable est comprise entre 18 et la chaleur déperde 14 1,70
2o•c pour l'homme au repos, entre 15 et18•c pour l'homme se répartit comme ault :
au travail, selon son activité. L:homme peut être comparé à Nourrisson
Enlant de 2 ans 112
..... .a
erw.
15 env. 1,9 ,. travai (matChe)
env. 1.5 % cllauftage des aimeras
15
16
17
1,58
1,46
un poêle qui, chauffé par l'alimentation, produit environ 1,35
Ad!Jte au repos erw. 96 env. 20,7% évaporation de l'eau 18 1,25
1~5 kcallhlkg de son propre poids. Un adulte pesant 70 kg Adulte travail moyen ...... 118 19 1.15
(ftg. 1 à 3) produit ainsi toutes les heures 105 kcal, soit Aduhe travail dur '"'· 140 env. 1,3 % respiration 20 1,05
2 520 kcal en une journée, ce qui serait suffisant pour AdUhe Age erw 90 env. 30.8 % conductlbllité 21 0,95
env. 43,7 % rayomemeru 22 0,86
chauffer 25 litres d 'eau . La production de la chaleur varie 23 0,78
selo~ la posit.ion (fig. 1 à 3). Elle croît lorsque la température env. 75,8 % se rapponent ainsi 24 0,71
ambtante batsse et aussi lorsque l'homme est en mouve· au chauff~ de rair amblant 25 0,64
ment. Teneur max. en eau
Dépense de chaleur chez l'homme, en kilocalories par heure. d'après
® Rubener.
d'un m'd'air (en g).
29
CLIMAT INTÉRIEUR
Mesures Commentaires sur l 'ambiance cllmetlque dans un espace clos
de base De même qu'il règne un climat à rextérieur, il existe un climat à l'Intérieur des locaux
Proporttons avec des valeurs mesurables concernant la pression atmosphérique, la température
de l'air, la vitesse aérodynamique de rair alnsl que • l'ensoleillement interne • , c'est·
à-d~e la température de rayonnement Il en résulte un climat Intérieur agréable lorsqu'a
existe une harmonie entre ces factoors, ce qui profite à la capacité d'effort et à la
santé de rhomme.
Le bie~e thermique s'insta.lle quand une économie régulière de la chaleur cor·
porelle trouve son équilibre, c'est-à-dire quand le corps arrive à régulariser la tempé-
rature avec un minimum d'efforts physiques (le bien-être s'installe). On se sent bien
lorsque la diminution de chaleur du corps concorde effectivement avec la déperdition
de chaleur de son environnement Le flux thermique se produit de la surface chaude
vers la surface froide.
Mesures de régulation de température prises par le cCH"ps
Production de chaleur : irrigation sanguine de la peau, accélération de la circulation
® Murs dégageant de ta chaleur.
sanguine, dilatation des vaisseaux sanguins, tremblements musculaires.
Diminution de chaleur : sécrétion de sueur.
100
Flux thermique entre le corps et son environnement
1 90 -··~ Flux thermique interne : du centre du mrps vers la peau selon la circulation sanguine.
~ /
80
ir !'--... Flux thermique externe : transmission thermique par les pieds, convection thermique
" [$,~ / ~~
' (vitesse de l'air, air de la pièce et différence de température entre les surfaces couwrtes
' l ··. / ~
Température basse de rayonnement. Racommendatlons pour l'aménagement
de l'ambiance climatique dans un espace clos.
12 14 16 18 20 22 24 28 28 Température de rair et des surfaces environnantes.
T~aue de r.. de .. ptkrt"' en -c - Le centre de chaleur du corps Des températures de 20 à 24 •c sont agréables en été et de 21 •c (:1: 1'C) en hiver.
@ Domaine de bcen·èlt8. ® 30
humain La tempérarure des surfaces environnantes ne devrait pas s'écarter de plus de 2 à
3' C de la température de l'air. Une modifteation de la température de l'air peut, dans
40
38
~ 1
28
une oertalne mesure, êlt8 équiiixée par une modification des températures de surface
(diminution de ta température de l'air · augmentation de la température des surfaces).
~-- ~-,-- " Diagamme 1 Une trop grande différence de tempérarure entraîne une circulation
38
3<4
:\e.-..- :-,
26
24 " '' 1
1
d'air trop Importante. Il existe des surfaces critiques (limites) pour toutes les fenêtres.
Il faut éviter les circulations importan19S de chaleur au niveau du sol sur les pieds
132
\ 1
~ 22
1 (tempérarure au sol supérieure à 17 ' C). La sensation d'avoir chaud ou froid aux
~
130
" 1\
\
~
li.20
.r
1t8
t-......
"'"' pieds est propre aux humains et n'est pas une qualité du sol. Un pied nu ressent la
chaleur et le froid uniquement en fonction du revêtement du sol et de son épaisseur,
un pied couvert les ressent en fonctlon du revêtement et de la tempérarure au sol.
La température de surface du plafond dépend de la hauteur de la pièce. La tempé·
128
ii28
!,6 !'--... t--
' rature ressentie par l'homme résulte approximativement de la moyenne enlt8 la
\ i température de l'air de la pièce et celle des surfaces environnantes.
1:
1"7\
12 14
Ft<>id
d6NQ-
rNI>Io
18 18 20 22 24 26 28
r~ecH r•d•IIIMke"en-c-.
j ;;
J 10
12 14 18 18
r . . - i .. ruclolo_, .. oc~
20 ~ 24 28'C28
Air et cln:ulatlon d'air. La circulation d'air sera ressentie comme un courant d'air
qui provoque dans ce cas un refroidissement local du corps.
Température de l' air et humidité relative de l'air. Une humidité relative de l'air de
40 à 50% est agréable. Des particules de poussière commencent à voler pour les
\V Domaine de bien·êlt8. ® Domaine de blen·être. faibles humidité (Inférieures à 30 %).
Air trais et changement d'air. Une ventilation contrôlée est optimale. Elle est moins
Teneur en eau de Qualité de l'air respiré Sensation à la bonne quand elle est fortuite et (ou) permanente. La teneur en co, de r air doit être
l'air en g/kg respiration remplacée par de roxygêne. Il ne faut pas dépasser une teneur volumique en co,
de 0,10% . Pour cela il faut renouve'er r air 2 à 3 fois par heure dans les pièces
Oà5 Très bon Léger, fraJS d'habitation et les chambres. Le besoin en air frais de l'homme s'élève à environ
5à8 Bon NoonaJ 32m' / h.
8 à 10 SstistaJsant Encore supponable Renouvellement d'air dans les pièces d'habit: 0,8 fols le volume par pers. par heure.
IOà 20 De plus en plus mauvals Pesanl lourd
20à25 Déjà dangereux Chaud et humide Teneur en Humidité Température Description
Supéneur à 25 Inapte lnsupponable eau absolue relative de l'au
41 Teneur en eau de l'air respiré à 37"C (l OO %)
Supérieur à 41 Eau condensée dans les alvéoles pulmonaires
2g/kg 50% o·c Beau jour d'h1ver
Cimat pr soins des poumons
O'apr.. les formules recommandées par le Comrté intemanonal des Polœ et Mesures, la 5 g/l<g 100 % •·c Bef automne tarait
YaiOUI' num«ique de la denoitti de ratt
humide est domtie pat rtiquatJon 5g/kg 40 % 18'C Très bon climat pr les pièces
p • ( 3.4853 + 0,0144 ("oc,· 0.04)) x 100 Z ~ T (1 • 0.378 x) 8 g/l<g 50% 21"C Bon climat pour les pièces
10 g.1<g 70 % 20' C Climat des pièces trop humide
Cene équatton peut auss1se monte sous ta lorme p • !P. • opA)(1 + 0.041 (x..,. 0,04)) 28 g/l<g 100'!'. 3Q•C Forêt tropicale pluvieuse
® Taux d'humtd1té de l'atr pour l'a" respiré. @ Quelques valeurs d'humidité relative pour comparaison.
30
L'ŒIL
Un c:erde nou
apparait. vu
d'une çenalne >~----=---<
dls1ance.
anwon un
onqUime
pluope!JI
( )
qu'un c:atde
,.,..,.
blanc do
A E D
dlmentiOO.
@-@ La structure architectonique (vert., horiz. ou mixte) mise à pan (fig. 10), le rapport des échelles se trouve déjâ modifié par celui des ouvertures des lenétres aux surfaces
de mur restantes, bien que la grandeur des bâtiments et la hauteur des étages soient les mêmes (la disposition des petits bois peut y contribuer d'une manière décisive).
..
;;141216 150
31
L'ŒIL
Mesures MESURE DES OBJETS
de base TELS QU'ILS APPARAISSENT
Proporttons
T
3,0 On divise l'activité de l'œil en vision et en appréciation. La vision
sert d'abord à notre sécurité corporelle, l'appréciation commence
où la vision cesse : elle conduit à la jouissance des .. images "
~ 3,0 ~ f-- 3,0 ---;
trouvées par la vision. Suivant que l'œil reste immobile sur l'objet
CD Dans les pièces basses. l'impression
de l'espace est ressentie d'un seul ® Dans les pièces hautes, l'impression
de l'espace est ressentie par l'œil ou le parcourt, on distingue l'image embrassée (d'un coup d'œil)
coupe d'œil Omage embrassée). en parcourant cet espace de bas en
haut (image parcourue). et l'image parcourue. L'image embrassée se présente dans une
surface sensiblement circulaire dont le diamètre est égal à la
1 distance de l'œil à l'objet. À l'intérieur de ce «champ visuel» les
objets apparaissent à l'œil «d'un seul coup d'œil .. (fig. 3).
c\:
lf&n._.~ . l .
Hauteu" nécessaire pou-
lvoirlamtme
Impression qu·• une
distance de 8,50 m
dont nous reconnaissons la limite supérieure (plafond) dans l'image
embrassée donne une sensation de sûreté, mais aussi, dans les
pièces en longueur, une impression d'oppression. Pour les plafonds
Meulllesd'l/13~__---' hauts que l'œil ne perçoit qu'après un mouvement vers le haut, la
....-
....-- Grands meubiOS 4,0
L:œil ne voit exactement les dirtérences que dans une circonlérence de 0"1' •
pièce semble illimitée et grandiose, sous réserve que les distances
des murs, et par conséquent les proportions générales, aillent de
® champ de lecture. ce qui conditionne l'éloignement limite du détail à discerner. Cet
éloignement E doit être intérieur au détail(d) 1 tan 001 ' • dl 0.000 291 soit la gandeur pair.
du détail d ~ Ex tan 001 '.
Il faut remarquer en l'occurrence que l'œi l subit des illusions
d'optique. Il évalue mieux les largeurs que les profondeurs ou les
d • 1 dMsion
T hauteurs: ces dernières semblent toujours plus grandes qu'en
réalité. C'est ainsi que, comme l'on sait, une tour apparaît toujours
h • 5dlvll.. ~1 beaucoup plus élevée vue d'en haut que vue d'en bas (p.31, figures
1~ .· -~ ~-. 10 et 18). Les arêtes verticales donnent l'impression de surplomber
et les arêtes horizontales, celle d'être incurvées au milieu (p. 31
figure 10 et p.31 , figures 1 et 9).
Il faut en tenir compte, sans tomber pourtant dans l'excès inverse
;,4 -E · IfO"t· - ~ (style baroque), p. ex. en augmentant l'illusion de perspective par
"E -3450· 4 la fuite oblique des fenêtres et des chambranles (cathédrale de SI-
Si une inscription doit encore être La dimension des détails de bât~ Pierre à Rome), ou même par des chambranles , voûtes, etc.,
® ijsible à une (jstance de 700 m par
exemple, la largeur des caractères
ments discernables se calcule racr-
lement d'après (fig. 6). une lois que peintes en perspective. Le facteur principal pour le calcul des
(d'après fig. 5) doit être ~ 700 x la distance normale des structures dimensions est la grandeur du champ visuel (fig. 3), éventuellement
0,000 291 • 0,203 m; la hauteur à l'œil est calcUée par trigonoméltle.
nonnale h est en général cinq lois plus du champ de vision distancée (fig. 4), et, pour le discernement
gand& que d • 5 x 0.203 • 1,015. exact des détails, la grandeur du champ de lecture (fig. 5 et 6).
32
L'HOMME ET LA COULEUR
Les couleurs sont des forces qui agissent sur l'homme et engen-
drent la sensation de bien-être ou de malaise, l'activité ou la passi-
vité. Dans les entreprises, bureaux ou écoles, la coloration peut
augmenter ou réduire le rendement, dans les cliniques, elle peut
hâter la convalescence des malades. !.:influence de la couleur est
Indirecte par son action physiologique propre à élargir ou à rétrécir
le pièces et ainsi, par l'intermédiaire de l'action d'espace, d'op-
V.t Passif
Couleurs foncées et claires et leur
presser ou de libérer (figures 5 et 7). Elle est également directe
Le cercle naturel des couleurs
(j) (d'après Gœthe) : triangle rouge, action sur l'homme. par les forces actives (impulsions) émises par les diverses couleurs
bleu, J8Une : couleurs fondamentales dont (figures 2 et 3). L:orange a la plus grande force d'impulsion ; elle
le mélange donne théoriquement toutes les
couleurs : tnangle opposé : vert, orange. est suivie par le jaune, le rouge, le vert et le pourpre. Le bleu, le
voolet • couleurs mélangées de première bleu vert et le violet (couleurs froides et passives) ont la plus faible
classe résultant du mélange des couleurs
fondamentales. force d'impulsion. ·
Carmin Les couleurs riches en impulsions ne conviennent que pour les
petites surfaces et les couleurs pauvres en impulsions au contraire
pour les grandes surfaces. Les couleurs chaudes augmentent
l'activité, stimulent et, dans certaines circonstances, excitent. Les
couleurs froides rendent passif, calment ou modifient l'intimité. Le
vert détend les nerfs. !.:action des couleurs dépend en outre de la
clarté et du lieu où elle s'exerce.
Les couleurs chaudes et claires, agissant du haut, stimulent
l'esprit ; de côté, réchauffent et rapprochent ; du bas, allègent et
Ven \lori bleu
soulèvent.
Couleurs légères et couleurs lourdes
(à ne pas conlondre avec les cou- (!} le cercle des douze couleurs. Les couleurs chaudes et sombres, agissant du haut, isolent,
leurs foncées et les couleurs claires
(fig. 2). car à c6té de l'élément foncé, donnent de la majesté ; du côté, enveloppent ; du bas, assurent la
l'élément rouge naturel est aussi marche et la préhension.
décis~ sur le senbment de lourdeur).
Les couleurs froides et claires, agissant du haut, illuminent et
détendent ; du côté, dirigent ; du bas, rendent lisse et incitent à courir.
Les couleurs froides et sombres , agissant du haut, donnent une
sensation de menace; de côté, une sensation de froid et de
tristesse; du bas, une sensation de lourdeur et d'attirance. Le blanc
est la couleur de la pureté, de la propreté et de l'ordre absolus.
Dans la structure colorée des pièces, le blanc joue un rôle impor-
tant pour séparer les autres groupes de couleurs les uns des autres
pour les neutraliser et, de ce fait, en éclairant, animer et subdiviser.
Les couleurs foncées donnent une Les couleurs claires donnent une En tant que couleur d'ordre, le blanc est utilisé pour signarer les
® tmpressoon de lourdeur. les pièces ® impression de légèreté. Les pièces
semblent plus hautes lorsque les
surfaces, délimiter les magasins et dépôts, tracer les lignes de
ont un aspect plus bas lorsque les
plafondS sont foncés. murs foncés se détachent sur les démarcation et de signalisation routière (fig. 8).
plus clairs.
Les pièces longues semblent plus Le blanc en tant que couleur Les éléments foncés se détachant Les éléments clairs se détachant sur
courtes quand les murs trans-
versaux les l imitant res sortent
® directrice, par exemple dans les
entrepriSes. laboratoires, etc.
® devant des murs plus clairs donnent
une impression de force.
un fond foncé donnent une im-
pression plus légère, sunout lors-
fonement. qu'ils sont apparemment surdimen-
sionnés.
ËE~~:~~:~:~: : : : : : : : : : : : · :~: ~~
Brun moyen .................... env. 15 Ven tilleul, pastel ................. env. 50 Asphane sec ...................... env. 20
Rose saumon ................... env. 40 Gris argent .......................... env. 35 Asphalte mouillé ................ env. 5
Rouge écarlate ........................ 16 Gris crépi à la chaux ........... env. 42 Chêne foncé ...................... env. 18
Jaune or, pur ............................ 60 Vermillon ................................. 20 Gris béton sec ..................... env. 32 Chéne clair ........................ env. 33
Jaune paille .............................. 60 Carmin .................................... 10 Bois de construction ........... env. 38 Noyer ................................. env. 18
Ocre clair ........................... env. 60 Violet profond .................... env. 5 Brique jaune ....................... env. 32 Pin clair .............................. env. 50
Jaune de chrome pur ............... 50 Bleu clair ............................ 40-50 Brique rouge ....................... env. 18 Feuille d'aluminium .................... 83
Orangé pur .......................... 2 5-30 Bleu ciel profond ..................... 30 Brique hollandaise foncée ... env. 10 Tôle d'acier galvanisé ................ 16
33
Ouart 31•
PROPORTIONS
Mesure Octave 112 nen:e 415
MESURES DE BASE
de base
Proportions Il existe depuis l'antiquité des conventions concernant les dimen-
sions pour la construction. Des indications précises et essentielles
remontent au temps de Pythagore. Pythagore partait du principe
que les rapports numériques relatifs à l'acoustique devaient être
aussi visuellement harmonieux. De là est issu le rectangle de
Pythagore (fig. 1) qui implique toutes les proportions d'intervalles
harmonieuses (rapports harmonieux) et qui exclut aussi les deux
rapports non harmonieux : seconde et septième.
Tierce mineure 516 Prlme 111
Les dimensions des pièces doivent être déduites de ces proportions
de nombres. Les équations de Pythagore, ou selon le cas de
Le rectangle de Pythagore Inclut
CD toutes les proportions d'in1ervalle et
exclut les disharmonieuses : deu·
Triangle de Pythagore. Diophante, donnent des groupes de nombres (figures 2, 3 et 4) qui
doivent être utilisés pour la largeur, la hauteur et la longueur des
xième et septième.
pièces. Ces groupes de nombres peuvent être calculés avec la
relation a2 + b2 = c2 :
a a b c 16 m xl y
36"87' 3 4 5 53" 13' 1 1 2
a2 + b2 = c2
22"62' 5 12 13 67"38' 1 2 3 a= m (y2. x2)
~
16"26' 7 24 25 73" 74' 1 3 4 b =m. 2. x. y
28"07' 8 15 17 61"93' 0,5 3 5 c = m {y 2 + x2 )
12"68' 940 41 77"32' 1 4 5
18"92' 12 35 37 71"08' 05 5 7
De là, on tire : x et y : chiffres entiers
12 . x plus petit que y
43"60' 20 21 29 46"40' 0,5 3 7
31"89' 28 45 53 58" 11' 0,5 5 9 m : tact. de multiplication, ou selon le cas, de division
Come•r
A
Nonagone approximatif.
L:arc de cerde de rayon AB à partir de
Pentagone. Heptagone approximatif. BC coupe A coupe AC en D et donne AD • c1.
Bissection du rayon • B,
arc depuis B avec AB a C,
® Pentadécagone BC • ~-i •fs . ® perpendiculairement AM en D en le
divisant en deux. BD est approxima-
@) L:arc de œn::le de rayon CA/2 à par1ir
de C coupe BC eo E et dome CE • a
A - C • c6té du pentagone. 1---M m---1 tivement le 1fT de la circonféreoce. La distance DE correspond approxi·
f......-M~rn---4 mativement au 1/9 de la circon·
1---M- + - -m---; térence • d.
1--m--+-M-+m-t-M-!
1
S•2 · r · sin6
h -~ • eotang6
1---m----1
r-------M------~
@ Pentagone et • section d'or •. @ Décagone et • section d'or •. tf3' Calcul de la dimension d'une ligne
\!21 polygonale (p. 36).
r.A'I FOt'mules de calcul (fig. l3).
~
34
PROPORTIONS
MESURES DE BASE
20
28
40
28
1 1 J--11 1
35
PROPORTIONS
Mesures APPLICATIONS
de base
Proportions
Vitruve décrit l'application des relations géométriques et dimension-
nelles en tenant compte des indications précédentes. D'après ses
re-cherches, le théâtre romain, par exemple est construit à partir d'un
triangle qui a été tourné quatre fois {fig. 1), le théâtre grec d'un carré
tourné trois fois (fig. 2). Les deux constructions donnent un dodéca-
gone. Cela se remarque à la montée des escaliers. Moessel prouvera
la proportion à partir de la " Section d'or " (fig. 3), bien que cela soit
improbable. Le seul théâtre grec dont le plan soit basé sur un
pentagone, se trouve à Epidaure (fig. 4).
(}) Théâtre romain d'après Vitruve. ® Théâtre grec d'après Vitruve.
Un site d'habitation récemment découvert dans la ville antique
d'Ostie, ancien port de Rome, est connu comme un principe de plan
selon la " Section sacrée " · Ce principe repose sur la division par
deux de la diagonale d'un carré. Lorsque l'on relie les points où les
arcs de cercle de longueur ..J212 recoupent les côtés du carré, on
obtient une grille comportant neuf parties. Le carré au milieu s'appelle
le carré de la " Section sacrée "· t.:arc AB possède, à 0,6 % près, la
même longueur que la diagonale CD du demi carré de base. Ainsi
1 Cavea pius récente
2 Cavea andenne
la " Section sacrée ...constitue une méthode approchée pour une
3 Orchestre quadrature de cercle (figures 5 à 8). t.:ensemble du complexe de
4 Scène
s Passago lat6ral construction a été construit avec ces proportions depuis le plan de
6 Mur de renfort situation jusqu'aux détails d'aménagement.
Proportions d'un fronton de temple
dorique construit à partir de la sec· Théâtre à Epidaure.
tion d'or. seron Moessel.
Palladio donne dans ses quatre livres sur l'arc hitecture une clé
géométrique qui repose sur les indications de Pythagore. Il utilise
les mêmes relations d'espace (cercle, triangle, carré etc.) et les
mêmes harmonies pour ses constructions (figures 9 et 10).
l'A ltlff"'·
n ~::: "'L
'I
leur méthode " Kiwariho " • ont créé des systèmes de construction
qui garantissent une évolution traditionnelle et offrent d'énormes
àvantages économiques.
1
Sectio n sacrée. Bâtiments d ans
® l'antique Ostie. ® Pri ncipe géométrique.
t
~~ r~ ~: H
l.Ià§i~Et:U ..y,
~
Système de cootdinauon octogonal
pour soutènemen t des carrés sec-
Maison des corporations ROgen à
@ Pavillon du trésor japonais. ® Zurich. @ Plan d'ensemble du bàtiment BMW
à Munich. @ tionnés en six éléments de façade.
Polygone à 48 côtés construit à partir
d'un tria ngle.
36
PROPORTIONS
PROPORTIONS : LE MODULOR
95280,7 952,80
58886,7 588,86 117773,5 11n,73
36394,0 363,94 72788,0 727,88
22492,7 224,92 44965,5 449,85
13901,3 139,01 27802,5 278,02
8591,4 85,91 17182,9 171 ,83
5309,8 53,10 10619,6 106,19
3281 ,6
2028,2
32,81
20,28
6563,3
4056,3
65,63
® (f) Le Modulor.
40,56
1253,5 12,53 2506,9 25,07
n4,7 7,74 1549,4 15,49
478,8 4,79 957,6 9,57
295,9 2,96 591 ,8 5,92
182,9 1.83 365,8 3,66
113,0 1,13 226,0 2,26
69,8 0,70 139,7 1,40
43,2 0,43 86,3 0,66
26,7 0,26 53,4 0,53
16,5 0,16 33,0 0.33
10,2 0,10 20,4 0.20
6,3 0,06 7,8 0,08
2,4 0,02 4,8 0,04
1,5 0,01 3,0 0,03
0 ,9 1,8 0,01
0,6 1,1
® Séries des valeurs numériques illimitées, selon le Modulor de Le Corbusier. ® Mesures ranachées à la stature humaine, selon le Modulor de Le Cortlus1er
37
ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION
EN FONCTION D'UNE MISE EN ŒUVRE RATIONNELLE
38
FORMES DE BATIMENTS
VOÛTES EN FONCTION DE LA CONSTRUCTION
MaJSOO
d'hiver
•IQioo•
1
\ .....
------------------em......
,:<_......_,...
/
Le primitif constn.it sa hutte ronde !:Esquimau bâtit sa maison d'été Les Romains bâtirent les premières En Perse, les (Vi" siècle)
avec des matériaux trouvés sur d'une manière analogue avec coupoles de pierre au Panthéon, partirent de plans carrés pour cons-
place, pierres et lianes ; ilia revêt de des peaux tendues par des fanons sous la lorme la pius pure, sur un truire leurs premières coupoles. Le
feuilles. de pallie, de joncs, de peaux de baleines ; fenêtres en boyaux plan circulaire. passage du carré au cercle, s'el·
de bêtes, etc. de chiens de mer. souvenir des lectUait par des • trompes•.
• wogwams • de leur pays d'origine.
La maison d'hiver •Igloo • est
semblable à celle-ci.
Il y a 1 400 ans des architectes Outre la forme circulaire, on trouve ... en pierre tout d'abord du temps Partant de la voOte croisée Qnter-
® byzantins ont élevé à partir d'un
schéma rectangulaire le dôme de
® dans plusieurs pays une couverttxe
en forme de tonneau, réalisée avec
des Romains, puis plus tard dans
l'architecture romane (exemple :
® pénétration de deux voOtes en plein
cintre), on constn.isit dans la période
Sainte-Sophie. Sa construction, vue des poutres en faisceaux de joncs église de Sibenik en 'rbugœlavie). gothique en utilisant des arcs en
de l'extérieur, es1 Clairement compré- recouvertes de nattes de jonc og1ve. d'audacieuses voOtes en
hensible, mais vue de l'Intérieur elle (Mésopotamie). étoile et voOtes réticulées dont les
est masquée (dématérialisée) par dispositifs d'équilibrage des cont·
des effets d'optiques. raintes constituent la caractéristique
(contreforts et arcs-boutants).
BOIS
Les chalets dans lous les pays Dans des régions plus pauvres en En opposition avec la précédente. Cette construction en panneaux tire
® riches en bots, ont la même forme, @ bois s'est développé un genre de
construction à poteaux (poteaux
® cette construction comporte des
pans en biais avec des fe nêtres
® sa forme des panneaux qui, préparés
en atelier, s'assemblent rapidement
conditionnée par leur construction
même. isolés, fenêtres entre les po-teaux isolées, renforts dans les angles, et à peu de frais. En Suède, de tels
et étrésillonnement dans les allèges remptissagé en clayonnage d'osier panneaux ont cieux niveaux.
des fenêtres). et d'argUe.
PIERRE
1
/ ~----- ...
1
Les constructions en pierre ordinaire Les moellons taillés permettent des Plus tard, on encadre les ouvertures Le désir d'avoir des fenêtres toujours
sans mortier ne permettent qu'un
soubassement peu élevé ; c'est
® murs plus hauts. l'utilisation du et on maçonne les angles en pierre @) plus grandes dans les bâtiments
mortier rend possible le pignon en de taille soigneusement travaillée; urbains condu~ aux constructions à
pourquoi la première maison de pierre avec ouve11ures contrées. on remplit les murs restants avec de piliers, qui correspondent aux cons·
pierre consistait presque unique- la maçonnerie en moellons irré- tructions à supports en bois (fig. 10).
ment en un toit avec une entrée guliers que l'on enduit.
basse.
Au début, la manière de construire conditionne toujours la forme de On en trouve de nombreux exemples depuis les sépultures lycien-
la construction; ensuite, lorsque le mode de construction a évolué, nes en pierre, souvenir de constructions en bois, jusqu'aux auto-
on conserve cene forme rigoureuse, bien qu'elle n'ait plus de raison mobiles de la fin du XIX• siècle, copiées sur les fiacres à chevaux
d 'être. (y compris l'emplacement du fouet).
39
FORMES DE BATIMENTS
ACIER NOUVELLES CONSTRUCTIONS
Conception
M1se en œuvre
BÉTON ARMÉ
TOITS MONOCOQUES
Arch. .
® l'aut~.
La distribution des contraintes en tous sens dans le béton anné des coupole avec arêtes (fig. 9), de coque de forme longitudinale (fig.
surfaces, permet les constructions monocoques sous forme de 10), de voûte transversale étagée rythmiquement (fig. 11 ) ou d'une
série de voûtelettes avec supports obliques au point neutre (fig. 12).
TOITS SUSPENDUS
Notre époque recommença a développer les formes à partir de la La différence décisive réside id dans la recherche de la forme issue
construction en les configurant, non seulement matériellement par de la construction, contrairement au dix-neuvième siècle qui utilisait
ses connaissances statiques, mais en s'inspirant de l'essence les formes précédentes comme " décoration " en soi, comme de
profonde des nouveaux modes de construction, tout en cherchant à en simples attributs sans âme dans n'importe quelle construction, qu'il
déduire une expression formelle appliquée aux problèmes posés. s'agisse de pierre, de bois ou de plâtre.
40
FORMES DE LA MAISON
LES ABORDS EXPRESSION DES TEMPS ET DES MŒURS
Vers 1500, la maoson ou la ville Vers 1700, le mur et la porte deve- Vers 1900, la maoson se trouve à fiJ.J début du xx• soécle les clôtures
CD étaient entourées de murs avec de
lourdes portes.
naient une clôture à l'aspect accuei~
la nt.
11ntérieur d'un espace clos par des
grilles peu élevées.
ont tendance à disparai tre (surtout
en Amérique); la maison est située
dans un vaste terrain, librement
implantée entre les arbres.
Vers ran 1000, Il y allllit des portes Vers 1500, portes lourdes à heur- Vers 1700, portes à meneaux Au XX' siècle, un passage abroté
basses à seuols hauts dans des
maisons en rondns (pas de fenêtres,
® toirs, fenêtres grillagées. attrayants et vitres transparentes,
sonnette.
® mène de l'automobile à la porte en
verre armé qu'un œil électrique fait
la lumière venant par le toit ouvert). coulisser en annonçant simulta-
nément le vis~eur.
COMMUNICATIONS ENTRE LOCAUX
Vers 1500, des portes lourdes, des Vers 1700, larges portes à doubles
@ Vers 1900, portes escamotables, Au xx• siècle, pièces modulables,
® cellules que le jour éclaire parei mo· vantaux, salles en enfilade, par·
quelS.
linoléums, fenêtres à glissières,
slores à tringles.
® cloosons à glissières électriques et
fenêtres coulissantes, marquises
nieusement, sol couvert de plan-
ches larges et courtes. mobiles pour protéger du soleil.
.J,:;::;:;;;;;;;IC6thval
La maison vers l'an 2000 : ossature fine en acier, murs et cloisons ondépendants
@ La maison en bOis vers 1500 dépend
du paysage, du mode de construc· @ Maison en pierre vers 1500. Les
murs épais (proteclion contre l'enne- @) des poonts d'appui, non Chargés, avec assemblages garantissant une meilleure
tion (maison en rondins) et du genre mi et contre le froid) prennent autant protectiOn contre les intempéries, la transmission du son et le froid. Entre les
de voe (petites fenêtres). de place que les pièces elles- Chambres, salle à manger et entrée, pas ou peu de portes, mais seulement des
mêmes. séparations. ArCh. · Mies v.d. Rohe
Depuis le XV• siècle, époque des procès de sorcellerie, de super- éléments. Le cadre est conçu différemment suivant les individus;
stition et des forteresses, un essor technique et économique ainsi chacun peut exprimer, selon sa puissance créatrice, ce qu'il voit et
qu'une évolution intellectuelle ne cessent de se développer jusqu'à ce qu'il sent, mais il doit le faire au moyen de formes et par une mise
l'époque contemporaine. En examinant les maisons et leurs diffé- en œuvre judicieuse. Les idées de ceux qui projettent une construc-
rentes parties, et les objets qui expriment les coutumes des siècles tion sont donc essentielles.
intermédiaires, il est facile de se représenter l'évolution des hommes Beaucoup de maîtres d'ouvrage et d'architectes pensent et sentent
vers la conscience et la liberté, et des constructions vers la clarté selon des formules anciennes; d'autres, en minorité, adoptent
et la légèreté. Pour l'homme de notre temps, la maison n'est plus d'emblée des formules modernes. Par la fusion de ces deux ten-
une forteresse, un abri contre des ennemis, des brigands ou des dances, les maîtres d'ouvrage et les architectes trouveront en-
diables, mais un cadre harmonieux où s'insèrent la vie et les choses, semble des solutions heureuses.
cadre ouvert librement sur la nature et cependant protégé des
41
PROJET DE CONSTRUCTION
PROGRAMME • MÉTHODOLOGIE (EN FRANCE)
Conceptron
Mrse en œuvre
ffi 1
1
d'acquisition, coût de construction, coût des branchements de la
voirie et des réseaux divers, équipements particuliers, aména-
gements paysagers, honoraires, taxes fiscales et parafiscales.
S. Délais de réalisation
1
1
Méthodologie d'une opération de construction
1
1
En général, une opération de construction répond aux besoins en
1
! locaux (travail,logement ou loisirs) d'un maître d'ouvrage, qui en confie
1 fa réalisation à un tiers. Même ainsi simplifié à l'extrême, ce schéma
1
1 pose cinq questions essentielles :
1
1. Expression des besoins et des possibilités de financement en
Quarre projeiS d'omplanralion sur un Dans ce prorel, la décSvilé est
terrain de 3 000 m• orienté au N-E. Située correctement au S·.E devant fonction du site : c'est le programme.
Le projet 4 ava.t été prévu par le la m8lSCn, les communs à I'OuesL 2. Définition des ouvrages : c'est la conception.
proprféraire. Le projet1 a été adopté l'accès des personnes et des voi·
(fig. 2). tures sur la rue au Nord. 3. Choix des constructeurs : ce sont les marchés de travaux.
4. Réalisation conformément aux prévisions : c'est la direction des
travaux.
5. Livraison des ouvrages et du règlement des litiges éventuels : c'est
la réception des ouvrages.
Ce schéma théorique, dans la réalité se complexifie du fait de
l'environnement législatif et réglementaire, de l'insertion technique et
paysagère dans le site, de l'évolution technologique des équipements
et des méthodes de construction.
En France, deux régimes juridiques organisent les opérations de con-
struction selon la personnalité du maître d'ouvrag.e : la Maîtrise
d'ouvrage publique et la Maîtrise d 'ouvrage privée. Malgré des
différences de forme, le processus est généralement celui représenté
au schéma ci-dessous.
1
• MisE AU POIHT OU PAOGIIA-
• Cttoex DE L'ARCHrTECTE
Éruœs O'ESOUISSE
• CMCMX DE I.A soumoN
ÉruœS O'AVANT·PAOJET
z
Q • OUIGNAnON ou COOROONNATI!UR
w
b: • ACCORD SURLE PROJET
AVANT-f'AOJET SI~ (APS)
~ AvANT-f'AOJET DÉFINITF (APO)
8 DosSIER DE PERMIS DE CONSTRUIRE
• !lUoT DE 1.A OEMAHOE DE PEJIMIS DE CONSTRUIRE
1
rrop grands. salle de bam et office raison de la pente du terrain, les ExAMEN DES PAOf'OSITlONS
trop petiiS, marches dangereuses chambres à coucher sont à 2,5 m
CHoix DES EHTREPRISES
dans le couloir, cuisine sans vue sur au dessus du sol tandis que le MISE AIJ POM' DES ~S
l'entrée. garage est de plain-pied.
Arch. : E. Neufert • SIGNATURE DES IUoRCHEs
• NoTlfiCATlON OU ORDRE DE SERVICE tt'
le programme de construction 2
<
Cl)
• Df:CI.ARAnON D"OUVERTVRE DE CHAHllER
~CIJTIOtl DES TRAVAUX
C'est l'expression des besoins du futur utilisateur, aussi reste·t·il de la
....a:~
PERIOOE OE PREPt4R.IiTION
responsabilité du maitre d'ouvrage même si, compte tenu de PERJOOE o'EXR:unoN
l'Importance des éléments techniques, il lui est recommandé d'être fltcunON DES TRAVAUX 1
assisté d'un architecte s'il ne possède pas les services ou les
compétences nécessaires.
Le programme tient compte de cinq points essentiels :
1. Besoins
Recensement des surfaces et volumes nécessaires, tracé du ®
l • Df:CI.ARAnON D' ACHÈVEYEHT
1 CERTlflCAT DE CONfORYnt
42
PROJET DE CONSTRUCTION
LES ACTEURS D'UNE OPÉRATION DE CONSTRUCTION (EN FRANCE)
Le coordonnateur SPS
Il doit coordonner les mesures de sécurité et de protection de la
santé. Il a un contrat distinct avec le maitre d'ouvrage.
ROLE : • Stade conception :
- élaborer le plan général de coordination (s'il est requis),
(}) Schéma des relations entre les intervenants. - constituer le dossier d'interventions ultérieures,
- ouvrir le registre journal de la coordination,
- définir les sujétions de protection.
• Stade exécution :
Le maître d'ouvrage - organiser les activités simultanées ou successives,
C'est la personne pour le compte de qui les travaux sont effectués. - veiller à l'application des mesures définies,
Lorsqu'il s'agit de constructions publiques, c'est la personne mo- - tenir à jour le plan général de coordination,
rale pour laquelle l'ouvrage est construit. - compléter le dossier d'interventions ultérieures,
ROLE : • définir le programme et le financement, - communiquer les consignes de sécurité,
• choisir les participants à l'opération, - présider le C.I.S.S.C.T. (Collège inter-entreprises de
• définir les conditions administratives de la réalisation, sécurité, santé et conditions de travail) et en établir le
• recevoir les ouvrages. règlement (lorsque le C.I.S.S.C.T. est requis).
Le maitre d'ouvrage peut se faire assister pour ces tâches par un Le coordonnateur doit avoir une qualification (niveau 1, 2 ou 3)
mandataire en droit privé et (pour les personnes publiques) dans suivant l'effectif global du chantier.
certaines conditions (loi M.O.P. n• 85.704 du 12 juille1 1985) par
Le contrôleur technique
un mandataire ou par un conducteur d'opération.La personnalité
(publique ou privée) du maitre d'ouvrage détermine le formalisme Son intervention est obligatoire dans les cas énumérés aux articles
à respecter. L 111-23 à L 111-26 et R 111-29 à R 111-42 du Code de la Construction
et de l'Habitation.
L'architecte ou l'équi pe de maîtrise d'œuvre ROLE : contribuer à la prévention des aléas techniques.
Il est responsable de la conception du projet et peut effectuer Il est lié au maitre d'ouvrage par un contrat spécifique.
d'autres missions pour le compte du maitre d'ouvrage en fonction
du contrat. Les entrepreneurs
ROLE : • Maîtrise d'ouvrage privée : au minimum dossier de permis Ils ont passé un marché avec le maitre d'ouvrage. Ils sont chargés
de construire, de la réalisation matérielle du projet, soit pour l'ensemble de la
• Maîtrise d'ouvrage publique : au minimum missions de construction (entreprise générale), soit pour les corps d'état dans
base définies au décret n• 93.1268 du 29 novembre 1993 lesquels ils sont spécialisés. Responsable de ses ouvrages,
l'entrepreneur agit sous la direction générale de l'architecte
Pour ces missions, l'architecte peut se faire assister par des (également chargé de vérifier la conformité de la réalisation aux
techniciens (B.E.T., ingénieurs conseils, économistes, etc.) avec documents du marché), mais également du coordonnateur et du
lesquels il forme une équipe de maîtrise d'œuvre. contrôleur technique. L.:entrepreneur peut également se faire aider
Pour éviter des confusions fréquentes, nous désignerons par par des sous-traitants.
" architecte " les responsables de la conception. • Le sous-traitant réalise pour le compte de l'entrepreneur
principal une partie des travaux (interdiction de sous-traiter
la totalité). Il n'est en principe lié qu'à l'entrepreneur mais
doit être agrée par le maitre d'ouvrage. Il peut demander
à être payé directement par le maitre d'ouvrage des travaux
DEFINmON DES CONTRAINTES qu'il a exécutés.
1Archlecte ou 1
Programme 1 Règles d'urbaniSme l concep!Jon
6qutpe de
Les spécialistes éventuels
1 Manre Stte R6gles de construction
d'ouvrage Delais R6gles techniques
Financement COnditions SPS 1-- Bureaux d'études techniques, ingénieurs conseils, économistes de
la construction, architectes d'intérieur, spécialistes divers selon la
Rtponse arcMecturale - COnception
spécificité de la construction, coordinateur, pilote, etc., peuvent être
i ndifféremment liés au maitre d'ouvrage, à l'architecte ou à
Approbation - Permis de construire I l COordonnateur 1 l'entrepreneur.
43
ÉTUDES PRÉLIMINAIRES
QUESTIONNAIRE PRÉALABLE
Les études préliminaires sont un préalable indispensable à une réalisation satisfaisante. Elles nécessitent une connaissance parfaite
des besoins et de leur évolution probable compte-tenu de la pérennité des ouvrages. Les modifications en cours d'études -et encore
plus au stade de la réalisation -sont toujours très coûteuses et rarement satisfaisantes.
Bien que les chantiers soient rarement comparables, ils posent tous les mêmes types de problèmes. Aussi des questionnaires et imprimés
complétés dès le début des études permettent-ils de gagner du temps et de n'omettre aucune des informations nécessaires.
Les questionnaires proposés ci-après, éventuellement complétés ou modifiés, peuvent être utiles, ne serait-ce qu'à titre indicatif.
Questionnaire pour le dossier de commande 7. Un conducteur de travaux est-il nécessaire? Souhaité ? Agé ou
Dossier de commande n• : jeune? Pour le temps de la construction ou temporairement ?
Donneur d'ordre (commettant) : 8. Le maître d'ouvrage est-il d'accord avec nos définitions sur la
Commande : situation juridique du conducteur de travaux ?
Auteur du dossier : 9. Le maître d'ouvrage met-il à disposition des locaux comme
Copie pour : locaux de chantier ? Aménagements, téléphone ?
1. Renseignements sur le maÎtre d'ouvrage IV. Divers
1. Quelle est l'importance de l'établissement ? Situation 1. Le terrain est-il clôturé ? Doit-on commander une clôture de
financière ? Taux d'emploi ? Capital global ? } Conti- chantier ? Peut-elle être louée comme support pour des publi-
Où peut-on obtenir des renseignements ? den- cités ? Où doit-on afficher le panneau de construction ? Quelles
2. Comment se passe sa gestion des affaires ? tiel inscriptions y apposer J
3. Qui est pour nous le responsable? Qui est son représentant ? 2. Adresse exacte de la nouvelle construction ? Son nom ultérieur ?
Qui décide ? . 3. Adresse de la gare la plus commode (la plus proche) ?
4. Quels sont les désirs particuliers du maître diouvrage dans le 4. Adresse de la poste la plus accessible (la plus pr.oche) ?
domaine artistique ? 5. y a-t-il le téléphone sur le chantier ? Quand et comment peut-
5. Quelle est sa position à l'égard de l'architecture en général ? on l'utiliser ? Y-a-t'il un téléphone à proximité ?
A l'égard de notre manière de construire en particulier ? 6. Quelles sont les horaires de travail des ouvriers ?
6. Quelles sont les particularités personnelles du maître d'ouvrage
à respecter ? V. Données de construction
7. Qui est susceptible de créer des difficultés ? Pourquoi ? Quelle 1. Qui a établi le programme de construction ? Est-il complet ?
importance peuvent-elles avoir ? Doit-il être complété par nous ou par quelqu'un d'autre ? Doit-
8. L~ maître d'ouvrage envisage-t-il la publication ultérieure des il être approuvé à nouveau par le maître d'ouvrage avant le
plans de son bâtiment ? commencement du projet ?
9. Les dessins doivent-ils être compréhensibles par les profanes ? 2. Quelles sont les constructions déjà existantes ou à bâtir qui
1O. Qui a été auparavant le conseiller en architecture du client ? seront en rapport avec notre construction ?
11. Pour quelle raison l'architecte précédent n'a-t-il pas obtenu la 3. A quels règ lements locaux ou d'État est-elle soumise ?
commande? Urbanisme?
12. Le maître d'ouvrage projette-t-il de construire d'autres bâtiments 4. Quels sont les ouvrages spécialisés sur ce type de construc-
plus tard ? Lesquels ? De quelle importance ? Quand ? Les tion ? Que trouve-t-on à ce sujet dans notre documentation ?
projets sont-ils établis ? Y a-t-il des chances d'obtenir la pro- 5. Où a été réalisé un édifice semblable pouvant servir de modèle ?
chaine commande ? Quelles sont les démarches déjà entre- 6. A qui s'adresser pour le visiter ? Est-on déjà en relation avec
prises à ce sujet ? Avec quel résultat ? cette personne ?
44
VI/. Bases techniques ÉTUDES PRÉLIMINAIRES
1. Quel est le type de sous-sol dans la région ? QUESTIONNAIRE PRÉALABLE
2. A-t-on entrepris des recherches sur le sous-sol du chantier ?
Dans quel endroit précis ? Avec quels résultats? 25. Vide-ordures et vidoirs ? Où ? Dimensions ? Pour quelles
3. Quel est le degré de résistance du sous-sol ? ordures ? Déchets à incinérer ? Papiers ?
4. Niveau de la nappe phréatique ? Niveau haut ? Niveau le plus 26. Divers. Conception
haut? M1se en œuvre
VIII. Eléments pour l'établissement des plans
5. Le terrain a-t-il déjà été bâti ? Avec quoi ? Combien de niveaux ?
1. A-t-on consulté le cadastre ? A-t-on pris copie ? Qu'y a-t-il de
Profondeur du sous-sol ?
remarquable pour l'établissement des plans ?
6. Quel type de fondations recommander ?
7. Quel procédé de construction doit-on employer ? 2. Existe-t-il un plan de la localité ? Est-il commandé ? Avec
indications concernant la circulation ?
En particulier :
Sol du sous-sol : type de construction, charge, par quoi, revête- 3. Existe-t-il un plan de situation ? Est-il commandé ? Est-il agréé
ment, peinture de protec~ion , protection envers les eaux par l'administration ?
souterraines ? 4. Existe-t-il un relevé de géomètre ? Est-il commandé ?
Plafond du sous-sol : type de construction, charge, par quoi, 5. Le plan d'adduction d'eau est-il clairement établi ?
revêtement ? 6. Le plan d'évacuation d'eau est-il clairement établi ?
Plafond du rez-de-chaussée : matériau, charge, par quoi, 7. Les conduites de gaz sont-elles bien indiquées sur le plan ?
revêtement ? 8. Les canalisations électriques sont-elles bien indiquées sur le
Couverture : type de construction, charge, par quoi, revêtement, plan ? Certifié par la société responsable ?
peinture de protection, quelle couverture, gouttières, tuyaux de Câble souterrain ou aérien ?
descente à l'intérieur ou à l'eX1érieur ? 9. Le plan des façades des maisons voisines est-il relevé ? Leur
8. Quelle isolation prévoir ? Contre le bruit ? Horizontalement ? type de construction indiqué (plan d'urbanisation) ?
Verticalement ? Contre les vibrations ? Contre la chaleur ? 1O. Y a-t-il un point repère pour le plan coté, établi de façon incon-
Horizontalement ? Verticalement ? testable et indiqué comme définitif ?
9. Comment sont construits les supports ? Les murs extérieurs ? 11 . Un plan d'installation du chantier est-il exigé ?
les murs intérieurs ? 12. Où faut-il faire la demande pour le permis de construire ? En
1O. Quel type d'escalier ? Charge ? combien d'exemplaires faut-ille préparer ? Sous quelle forme?
11 . Quelles fenêtres ? Acier ? Bois ? Plastique ? Bois/aluminium ? Dimensions du papier ? Copies ? Comment doivent être mis
Nature du vitrage ? Battement à l'eX1érieur ou à l'intérieur ? en couleur les plans (prescription pour les dessins de plans) ?
Simple ? A survitrage ? A vitrage double ? 13. Quels sont les exigences pour la présentation des évaluations
12. Quelles portes ? En bois ? À huisserie en acier ? Contre- fixées ? Qui est admis comme bureau de contrôle ? Qui
plaqué ? Acier ? Avec butoir en caoutchouc ? Ignifugées ? intervient (quel service désigne cette personne) ?
Résistantes au feu ? Avec fermeture ? IX.Eiéments de base pour l'attribution des travaux
13. Quel type de chauffage ? Combustible ? Durée de réserve ? 1. Éloignement du terrain à bâtir de la gare de marchandises ?
Chauffage au mazout ? Chauffage électrique ? Chauffage au 2. Existe-t-il un embranchement vers le terrain à bâtir ? Voie nor-
gaz ? Réservoir d'eau de pluie pour remplissage ? male, étroite ? Quelles sont les possibilités de déchargement ?
14. Quelle système de production d'eau chaude ? Quantité requise ? 3. Comment sont les voies d'accès ? Nécessité de chemir:~ en
À quelle époque ? À quels endroits ? Constitution chimique de rondins, en madriers ? Voie d'accès provisoire ?
l'eau potable ? Prévoir une installation d'adoucissement d'eau ? 4. Existence d'emplacements pour le dépôt de matériaux ? ... m2
15. Quel type d'aération ? Circulation d'air ? dans quelles pièces ? en terrain découvert ? ... m2 en terrain couvert ? Hauteur par
EX1raction des gaz ? Ventilation mécanique ? rapport au terrain ? Possibilité pour plusieurs entrepreneurs de
16. Quel type de refroidissement ? Système à glace ? travailler ensemble ?
17. Quelle adduction d'eau ? 0 de la conduite d'amenée ? 0 des tuyaux 5. Le maître d'ouvrage se charge-t-il lui-même de certaines fourni-
des pompes à incendie locales ? Pression de la canalisation tures et de certains travaux ? Lesquels ? Nettoyage ? Surveil-
d'eau ? Est-elle soumise à de fortes variations ? Lesquelles ? Prix lance ? Travaux concernant le jardin ?
de l'eau au mètre cube ? Y a-t-il des robinets à reX1érieur? 6. Peut-on envisager de payer d'avance, un paiement comptant?
18. Quelle évacuation d'eau? Raccordement aux conduites loca-
Ou quels délais de paiement et quels montants prévoir ?
les ? Où ? 0 de la conduite principale ? Profondeur sous terre?
7. Quels sont les matériaux utilisés localement ? Matériaux parti-
Où vont les eaux usées ? L:écoulement par infiltration est-elle
culièrement bon marché sur place ? Prix ?
possible ? Opportun ? Permis ? Filtre individuel ? Rltre méca-
nique et aussi biologique à prévoir ? X. Délais pour l'achèvement de(s) :
19. Quel 0 a la canalisation de raccordement du gaz ? Rende- 1. Esquisses pour discussion avec les collaborateurs ?
ment ? Prix au mètre cube ? Réduction de prix pour consom- 2. Esquisses pour discussion avec le maître d'ouvrage ?
mation élevée ? Existe-t-il des règlements particuliers pour les 3. Avant-projet (échelle) avec devis estimatif ?
déplacements ? Aération ? 4. Projet (échelle) ?
20. Quel éclairage ? Type de courant ? Tension ? Possibilités de 5. Devis?
raccordement ? Limite de consommation ? Prix du kW au tarif 6. Dépôt des plans pour permis de construire avec calculs et
d'éclairage ? Tarif force ? Tarif de nuit de ... à ... ? Prix réduits informations ordinairement exigées ?
pour grosse consommation ? Transformateur ? Station haute- 7. Durée probable de la demande de permis de construire ? Voie
tension ? Source propre d'énergie ? Diesel, turbine à vapeur, hiérarchique ? Possibilités d'accélérer les démarches ?
éolienne? 8. Plans de construction viables ?
21. Où faire le branchement pour le téléphone ? 9. Lancement des consultations ?
22. Quel dispositif d'appel ? Sonnette ? Lumière ? Dispositif de 1O. Remise des offres ?
commande? 11. Contrats ? Calendrier des travaux ?
23. Quel type d'ascenseur ? Charge importante ? Déchargement 12. Commencement des travaux ?
par le fond ou latéral ? Vitesse ? Machinerie en haut ou en bas ? 13. Réception du gros œuvre ?
24. Autres moyens de transports ? Dimensions ? Parcours ? 14. Réception des travaux ?
Puissance ? Poste pneumatique ? 15. Règlement définitif ?
45
PHASE 1. CONCEPTION DES OUVRAGES
Selon qu'il s'agit d'un maitre d'ouvrage public ou privé, la termi- Cette première réponse est le résultat d'un processus itératif
nologie des diverses étapes peut différer. Néanmoins, elles sont propre à chaque architecte qui, à partir du programme, déter-
sensiblement les mêmes et l'organisation des opérations privées mine un ou des volumes à construire et des relations entre les
tend à se rapprocher de celle des opérations publiques. divers éléments qui se mettent en scène réciproquement. Ce
processus consiste à sélectionner les solutions répondant aux
Le choix de J'architecte exigences urbanistiques et constructives les mieux adaptées à
• En matière de travaux privés, il n'est pas réglementé . Toutefois l'environnement, aux critères de choix du maitre d'ouvrage et
les règles professionnelles fixées par le Décret n• 80-217 du de l'architecte, au caractère à donner à la construction, à
20/3/80 font obligation de passer un contrat préalable librement l'orientation, aux vues, aux possibilités d'accès et de raccorde-
discuté et fixant les missions de l'architecte. Des contrats-types ment aux équipements publics, etc.
existent.
B. Les études d'avant-projet : après approbation de l'esquisse,
• En matière de travaux publics, le choix de l'architecte obéit aux l'architecte, au stade de l'avant-projet sommaire (APS), précise
règles fixées par le Code des marchés publics et notamment du
la conception générale en plans et en volumes, vérifie la com-
Décret n• 93-1269. Ce choix peut être:
patibilité de l'esquisse avec les diverses contraintes, propose
- non réglementé pour les marchés inférieurs à 300 000 F, des dispositions techniques, établit un calendrier sommaire des
- basé sur l'examen des compétences et moyens entre 300 et travaux et une estimation provisoire de leur coût.
450 000 F,
- basé sur l'examen des compétences, moyens et références L'avant-projet définitif (APD) : après approbation de I'APS, l'ar-
entre 450 et 900 000 F, chitecte dresse les plans, coupes et façades de l'ouvrage, éta-
- négocié après concours au-dessus de 900 000 F. blit une notice descriptive précisant les matériaux utilisés, déter-
Noter que certains maîtres d'ouvrage de statut privé (S.E.M., mine les surfaces détaillées de tous les éléments du
HLM) ont une marge plus importante ne comprenant qu'un seuil programme, arrête certains choix d'équipements et établit une
de 700 000 F. estimation définitive à 10 % près. Le niveau de définition des
plans correspond à des documents graphiques à l'échelle
Enfin, compte tenu des conditions d'examen, le contenu du dos-
1/100e, avec détails significatifs au 1/50e.
sier candidature, sa présentation et sa pertinence, sont essentiels
pour être retenu. C. Le dossier de demande de permis de construire (voir l'imprimé
n• PC 158 distribué en Mairie) : établi en principe en quatre
A. L'esquisse (ou le diagnostic en cas de réhabilitation) commen-
exemplaires (cinq si consultation des services) sur un formulai-
ce par l'analyse du programme, l'examen des données juri-
re type, auquel sont joints des dossiers constitués de :
diques et financières, la reconnaissance du site et, pour le dia-
gnostic, l'établissement d'un état des lieux architectural et • plan de situation du terrain, plan de masse avec indication des
technique. En possession de tous ces éléments, l'architecte raccordements aux réseaux, plan des plantations maintenues
donne une première réponse au moyen de croquis exprimant la ou supprimées ;
volumétrie d'ensemble, les plans des niveaux significatifs et, • plans et façades des ouvrages. coupe avec indication du ter-
éventuellement, des détails caractéristiques. rain naturel et traitement des espaces extérieurs ;
46
PHASE 1 . CONCEPTION DES OUVRAGES
~-------------------------------L ~ OOcm------------------------------~
NOM DU BÉNÉFICIAIRE
PERMIS DE CONSTRUIRE No [ ... ] DU [ ... ]
HAUTEUR DE LA CONSTRUCTION
PERMIS VISIBLE EN MAIRIE DE[ ... ]
Le projet de conception générale , le plan administratif et financier. Pour cela, quel que soit le régime
Le dossier de permis de construire définit de façon précise l'en- juridique sous lequel les travaux sont réalisés, les éléments à pré-
veloppe construite et l'aspect extérieur du bâtiment et de ses ciser sont les suivants :
abords. Toutefois c'est un document administratif destiné à vérifier
1. Des éléments généraux techniques ou administratifs appelés
le respect des règles générales d'urbanisme, mais qui est insuffi-
"cahier des clauses"
sant techniquement. A ce stade il reste à préciser les formes des
différents éléments de la construction : DROIT Pueuc : CCAG ou cahier des clauses administratives
• déterminer l'implantation et l'encombrement de tous les élé- générales ;
ments de structure et de tous les équipements techniques, CCTG ou cahier des clauses techniques géné-
• indiquer les tracés des alimentations et évacuations des rales.
fluides, DROIT PRtvé : CCAG ou cahier des clauses administratives
• coordonner ces ouvrages. générales (Norme AFNOR PO 3001) ;
• décrire en détail les ouvrages et les repérer, CCT ou cahier des clauses techniques.
• établir un coüt prévisionnel par corps d'état, Ces documents :
• déterminer le délai global de réalisation. • fixent l'organisation des relations entre les intervenants,
Les documents graphiques nécessaires sont généralement éta- • déterminent les documents à établir,
blis au 1/50 9 et au 1/20e à 1/2 pour les détails. • organisent la vie du chantier, les paiements, le règlement
L'assistance pour passation du marché de travaux (AMT) des contestations, les conditions générales de règlement et
Le projet de conception générale (PCG) ainsi établi servira de de résiliation des marchés.
base pour les études des entrepreneurs sur le plan technique. 2. Des éléments particuliers propres à chaque chantier, ce sont
Toutefois les prix dépendent ausst des conditions du marché sur les CCAP et CCTP, clauses administratives et techniques parti-
47
PHASE 1 . CONCEPTION DES OUVRAGES
culières, qui peuvent être réunies en un seul document, le • Les marchés en groupement d'entreprises dans lequel plu-
Cahier des Clauses Particulières (CCP). Ces documents : sieurs entreprises se regroupent pour faire une offre commune,
- donnent une description précise des prestations à réaliser, présentée par un mandataire commun. Ce type de marché est
Conception
Mise en œuvre - précisent les articles des Cahiers des Clauses Générales aussi appelé co-traitance. Cependant, chacune des entreprises
auxquels il est dérogé, du groupement est elle-même titulaire d'un marché (et doit donc
- contiennent les stipulations particulières que les docments être en mesure de répondre aux critères et aux obligations défi-
généraux ne peuvent préciser : nis dans les documents de consultation).
contractants , lieu des travaux, Ces entreprises groupées peuvent être :
propriété du terrain ou des constructions, conjointes,
énumérations des documents annexes au marché,
ou
engagements réciproques de l'Entrepreneur et du Maitre
solidaires si chacune d'elles est engagée par la totalité du
d'Ouvrage, •
marché.
modalités de paiement, clauses de révision de prix, modi-
fications , Elles doivent être liées entre elles par une "convention inter·
délais d'exécution et pénalités de retard, entreprises".
fréquence des rendez-vous de chantier, Réalisation pratique de la consultation
échantillons et essais,
dispositions d'hygiène et de sécurité du chantier, A. Sélection des entreprises
conventions inter-entreprises, a) Maitre d'ouvrage privé
assurances, interventions de spécialistes, Dans ce cas, il n'y a pas de règles précises. Le maitre d'ou-
clauses d'arbitrage, vrage, conseillé par l'architecte, peut demander une proposi-
conditions de réalisation des études d'exécution, tion aux entrepreneurs de son choix sous formes particu-
etc. lières. Il est cependant recommandé de :
3. Des documents permettant de comparer les offres des entre- -s'assurer de la qualification de l'entreprise (certificats
prises délivrés par les groupements professionnels), examen
- cadre de décomposition des offres des entreprises des moyens et des références ;
4. La possibilité de présenter en variante des techniques ou maté- -vérifier la réalité et l'étendue des risques couverts par
riaux différents. l'assurance professionnelle ;
- recueillir toutes les informations utiles sur l'organisation,
5. Les conditions dans lesquelles seront appréciées les offres des
les méthodes de travail, le respect habituel des délais,
entreprises et les critères de jugement.
les partenaires habituels des entreprises pressenties.
Modalités des prix b) Maitre d'ouvrage public
le prix d'un ouvrage peut être arrêté selon plusieurs modalités : Les maîtres d'ouvrages publics obéissent en principe aux
-au forfait si un chiffre global a été arrêté "ne varietur", dans ce règles édictées par le CMP (Code des Marchés Publics) .
cas, les prix détaillés fournis sont donnés à litre indicatif pour, en Celui-ci définit de façon précise les règles de passation des
particulier, la vérification des situations de travaux ; marchés et de consultation des entreprises.
- sur devis si un devis détaillé avec indication des prix unitaires a En ce qui concerne la consultation des entreprises, le for-
été fourni et accepté ;
malisme est différent selon le montant du marché. En parti-
- sur bordereau de prix ou sur série de prix avec ou sans rabais culier, les marchés de travaux dont le montant est inférieur à
lorsque les quantités à mettre en œuvre ne peuvent être fixées
300 000 F sont passés librement. Les autres doivent faire
à l'avance ;
l'objet d'une publicité (voir CMP) qui doit contenir :
-sur dépenses contrôlées (surtout en marchés publics) : les pres-
-l'identification de l'administration concernée,
tations exécutées sont réglées en appliquant aux dépenses
-l'objet et les caractéristiques principales du marché,
effectivement constatées une marge définie par contrat.
-la procédure de passation,
Dévolution des marchés - le nombre limité éventuel de candidats admis,
Les ouvrages nécessaires à l'édification d'un bâtiment mettent en - les justifications de qualité et de capacité à produire,
œuvre des techniques diverses. Ces techniques sont générale- -la date limite de réception des candidatures ,
ment appliquées par des entreprises spécialisées (plomberie, ser- - le lieu, jour et heure de l'adjudication ou de l'appel
rurene, couverture, charpente, chauffage, etc.). Par ailleurs, les d'offre,
devis descriptifs et estimatifs sont presque toujours rédigés par - le lieu où retirer le dossier de consultation et le montant
corps d'état. du cautionnement éventuel,
Il peut être plus avantageux, en fonction de la taille et de la tech- - le délai de validité des offres,
nicité du chantier ainsi que de l'importance relative des différents -la date d'envoi à la publication.
corps d'état, de fractionner le marché en différents lots. Il existe Les supports de publication sont également déterminés en
donc plusieurs types de marchés
fonction du montant du marché.
• Les marchés par lots séparés dans lesquels les entreprises
seront chacune titulaire d'un marché et travailleront en même B. Dossier de consultation
temps que d'autres entreprises sur le chantier. Il comprend:
Dans ce cas. une coordination entre les entreprises devra être • le règlement de consultation (facultatif en marché privé ou
prévue. de moins de 300 000 F),
Noter que, selon l'importance des travaux, des spécialités diffé- • l'acte d'engagement (ou soumission),
rentes, mais en général de même nature, peuvent figurer dans • les cahiers des charges,
le même lot (par exemple plomberie, chauffage, charpente, • les documents graphiques (PCG),
menuiserie). • les devis descriptifs et/ou estimatifs,
• Les marchés en entreprise générale dans laquelle il y a un seul • le délai global des travaux,
titulaire qui pourra éventuellement sous-traiter (avec l'agrément • les informations techniques disponibles (sondages,
du maitre d'ouvrage) une partie des travaux. ouvrages enterrés, etc.).
48
PHASE 1 . CONCEPTION DES OUVRAGES
r-::---C:===;-
2 enveloppes
<= Offre
Ré<:eption des offres
Commission d'adj ud ocation
ou d'appel d'offre (CMP)
Entreprises 611mln6es, pou r raisons Enregistrement
motivées et communiquées.
Offres non ouvertes.
lntonnations des
candttats non retenus
49
PHASE Il . EXÉCUTION DES TRAVAUX
A compter de la notification du marché (marchés publics) Généralement, les Cahiers des Clauses Administratives Géné-
Conception
Mise en œuvre ou de l'Ordre de Service n•1 (marchés privés) rales prévoient à l'intérieur du délai global d'exécution une pério-
de de préparation et une période d'exécution.
Période de préparation
Durée : 2 mois en marchés publics (CCAG Travaux) Organisation relationnelle du chan tier
3 mois en marchés privés (NFP 03.001) - Le bureau de chantier devra être suffisamment vaste pour rece-
Contenu : Préparation administrative. voir tous les participants aux réunions, être chauffé, équipé
Désignation du coordonnateur (si différente de la d'une grande table, de sièges. du téléphone, de placards ou
conception). d'armoires pour ranger les différents documents de chantier, de
Mesures de coordination, d'hygiène et de sécurité. panneaux d'affichage (à prévoir largement).
Préparation matérielle du chantier. - Les documents à afficher :
Schéma d'organisation du chantier. • les plannings,
Organisation relationnelle. • les plans tenus à jour,
Etudes et plans spécifiques d'exécution. • le damier compte rendu de chantier,
Examen de cohérence et visa éventuel. • la liste des entreprises avec n• de téléphone,
Mise en place du compte inter-entreprises (compte pro- • un graphe mentionnant les personnes à informer avec leur
rata). rôle sur le chantier:
Calendrier d'exécution.
- Le règlement de chantier définit l'organisation du chantier : pré·
Préparation administrative sentation des participants, fonctionnement de l'organisation
Préalablement au début des travaux, il est nécessaire (responsable, clés des différents locaux, etel
- d'adresser en Mairie la déclaration d'ouverture du chantier ; Etudes et plans spécifiques d 'exécution
- d'adresser aux organismes de prévention (Inspection du Ils doivent définir de façon précise :
Travail, CRAM, OPPBTP) l'avis d'ouverture du chantier et,
pour certains chantiers, la déclaration préalable obligatoire ; - les caractéristiques générales des matériels : poids et sur-
-d'adresser les demandes particulières pour occupation du charges à prévoir, types de fixation, réservations éventuelles,
domaine public, travaux à proximité d'ouvrages de transport suggestions de mise en place et d'accès pour entretien ;
et de distribution ; - les dispositions particulières, en particulier les raccordements
- d'ouvrir les différents registres obligatoires : registre unique avec les ouvrages dépendants d'autres lots, les alimentations
du personnel , registre des mises en demeure, registre unique éventuelles avec leurs caractéristiques, les protections ;
d'hygiène et de sécurité ; - l'indication affichée des mises à jour des plans et le "bon pour
- de consulter les différents services pour les raccordements de exécution éventuel" ;
voirie et des réseaux divers. -le planning d'exécution et de pose, les délais de livraison des
Désignation du coordinateur différents matériels.
Si celui-ci est différent du coordonateur du stade conception, il Examen de cohérence et visa
devra effectuer les opérations énumérées (p. 43). Il est destiné à vérifier la cohérence et la possibilité de juxtaposi-
Préparation matérielle du chantier tion des différents ouvrages tant sur le plan des risques éventuels
- Mise en place de la clôture et du panneau de chantier. que de l'encombrement, des suggestions d'intervention et d'en-
tretien, de l'aspect architectural.
- Exécution des travaux de voirie provisoire de chantier et de rac-
cordements aux réseaux. Il peut être effectué successivement par plusieurs personnes
- Vérifier l'obtention du permis de démolir éventuel avant de pro- (technicien de l'entreprise, B.E.T., bureau de contrôle), mais l'exa-
céder aux démolitions nécessaires. men de cohérence final doit être effectué par l'architecte qui appo-
- Le cas échéant, faire établir un état des lieux préalables des sera son visa.
constructions voisines pour éviter toute contestation ultérieure. Il ne faudra jamais perdre de vue l'enchaînement des opérations
- Procéder au montage des installations de chantier (bureaux, de mise en place, les épreuves et essais, la pose de protections
vestiaires, dépôts, etc.). et leur enlèvement.
Schéma d 'organisation du chantier ou plan d 'installation du Le compte inter-entreprises
chantier Les installations de chantier (bureaux, vestiaires et locaux de per-
Tracé du plan d'installation avec indication : sonnel, échaufaudages et moyens lourds de manutention) consti-
• des voiries et réseaux de chantier, tuent une source de dépenses d'intérêt général qui doit donc être
• des zones de stockage des matériaux, prise en compte par l'ensemble des entreprises.
• des installations fixes de chantier (bureaux, vestiaires, sani- Traditionnellement, ce compte était alimenté par les entreprises
taires), au prorata du montant de leur marché (d'où son nom de compte
• des emplacements du matériel (grues, bétonnières, silo à prorata). Il est toujours la source de nombreuses difficultés au
ciment, agrégats, ferraillage), moment du règlement définitif des comptes. Il est donc nécessai-
• prévoir les dispositifs de sécurité et de protection de la santé re de le prévoir dès la mise en place des marchés. Des docu-
sur le chantier, ments types existent mais pour qu'ils soient applicables, il est
• des emplacements de stationnement (personnel de chantier, nécessaire de les imposer dans le Cahier des Clauses
des entreprises, des participants aux rendez-vous de chantier) Administratives Particulières.
et cheminements pour accès aux différents ouvrages. - Mise en place : pendant le délai de préparation du marché, Il
Ce plan devra tenir compte des phases successives d'aménage- faudra cependant prévoir qui fait les premières avances et met
ment en fonction du plan : en place les installations de chantier.
• désignation des arbres à protéger, marquage des fûts à - Dépenses à prévoir :
abattre. • les installations permanentes de chantier,
• clôture de chantier. • les frais de chauffage et d'entretien de ces installations,
50
PHASE Il . EXÉCUTION DES TRAVAUX
• les prestations de service, gardiennage de chantier, frais • que les règles de fonctionnement soient clairement définies
d'électricité, de téléphone , les taxes de voirie. le nettoiement. ainsi que les attributions des gestionnaires de ce compte, les
• les provisions pour imprévus : aléas climatiques, dégâts d'ori- règles comptables, l'inscription au compte des dépenses et
Conception
les conditions de répartition ainsi qu'une clause d'arbitrage. Mise en œuvre
gine inconnue.
- Dispositions du compte inter-entreprise : La mise en place du calendrier détaillé d'exécution
• il est souhaitable qu'une convention soit signée par toutes les Elle a pour but la planification du déroulement des travaux.
entreprises participant au chantier,
Elle vise deux points critiques : Une mauvaise surveillance de la construction, un manque de
- contrôle, métré et décomptés des travaux, contrôle, peut conduire à une réalisation insatisfaisante, des
défauts (visibles 1 cachés), des décomptes incorrects, des sur-
- planification du déroulement des travaux à l'aide de méthodes
coûts. des risques pour les hommes (accidents) et le matériel. Un
de management (disponibilité des hommes, des machines et du
management peu satisfaisant du projet, un manque de coordina-
matériel au bon moment, en quantité adéquate et au bon
tion entraîne des retards de construction 1 coûts supplémentaires.
endroit).
Principales ressources : techniques de planification des tra-
vaux, techniques de planification du temps, adaptées à ces dif-
férentes méthodes.
Les missions du maitre d'œuvre définies dans le marché de maîtri- sentées à la suite les unes des autres. Les listes de travaux (=
se d'œuvre se répercutent sur les plans (plans d'exécution, plans de listes pour la description du déroulement des travaux = liste
détail, dessins particuliers) et les pièces constitutives des marchés. d'investigation) aident à la mise en place des plannings en
barres et rendent possible les comparaisons entre la prévision
Les techniques de planification des travaux 1 planification du
et la réalité.
temps utilisent différents modes de représentation :
Avantages des plannings en barres : vision globale, clarté,
- Diagrammes en barres (planning à barres) représentent en lisibilité facile (représentation proportionnelle au temps).
coordonnées rectangulaires le déroulement des travaux (axe Inconvénients des plannings en barres : prise en compte
Y = axe des ordonnées) en fonction du temps de construction globale, non différenciation des étapes d'un processus, repré-
correspondant (axe X = axe des abscisses). La durée (détermi- sentation difficile des enchaînements 1 relations de dépendance
nation à partir de valeurs issues de l'expérience 1 des évalua- des étapes des travaux (le planning en barres ne permet pas
tions) des différentes opérations est déterminée par la longueur d'apprécier si le déroulement critique 1 non critique modifiant la
des barres correspondantes (tracées horizontalement). durée d'une étape, entraîne la modification de la durée de la
Les étapes successives de construction devraient être repré- somme des étapes).
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51
PHASE Il. EXÉCUTION DES TRAVAUX
•
fication de certains processus de fabrication (programme de
construction), planning d'emploi (programme pour le personnel
1programme pour les appareils) (fig.5).
- Diagrammes en lignes (diagrammes de vitesse, de trajet;
quantité par rapport au temps) représentent en coordonnées
rectangulaires, sur un axe (dépendant de la tâche) les unités de
temps (selon choix) et dans l'autre direction les unités de lon·
gueur (plus rarement des quantités de travaux). La vitesse de
production (angle résultant quantité 1 temps), les écarts en
temps et en espace par rapport au déroulement optimal, sont
perceptibles.
Avantage: concrétisation de la vitesse et de la distance critique.
Inconvénient : confusion dans le cas de superposition de diffé·
rents processus de travail (spatial et temporel pour des dérou-
lements de travaux sans spécification de fabrication particuliè-
re). Domaine d'application : représentation du déroulement d'un
travail avec des spécifications particulières de fabrication (lon-
gueur, hauteur ; par exemple routes, galeries etc., tours, che-
minées etc.) (fig.6).
- Réseaux : Résultat de la méthode de planification, par réseaux
(branche de l'Operation Research (fig.?) servant à ranalyse, la
représentation, la planification, la conduite et le contrôle des
tâches. En tenant compte au maximum des différents para-
mètres dont l'influence est importante (temps, coût moyens uti·
lisés, etc.), on montre la dépendance des différentes tâches les
unes par rapport aux autres.
Le calcul de ces réseaux se fait à partir du moment de départ
du projet et permet d'établir la date au plus tôt du début et de la
fin pour le départ de toutes les étapes (D = durée, intervalle de
temps début/fin de la tâche). Résultat = parcours/temps le plus
JT • Jowniel dt traVU
long (parcours critique)/ date de la fin du projet. Des marges de
Jours
temps prévues en avance et incorporées donnent (par addition)
Déroulement des travaux: la date prédéfinie de la fin du projet, la date au plus tard (date
Installation et rangement du chantier
Travaux de terrassement et défrichage d au plus tard du début. date au plus tard de la fin) pour le départ
Construction du profil de la route tan a.av'Z ~
Travaux de p avage et de bordure
de toutes les étapes (calcul à l'envers), la date au plus tard du
début du projet, selon le cas la marge de temps globale des dif-
férentes étapes/tâches (GP = date au plus tard SZ- début au
plus tard, date de la fin SAZ 1 SEZ moins date au plus tôt ; date
@ Planmng des délaiS de construction.
du début au plus tôt, date de la fin FAZ/FEZ (fig.S).
Programmation lineaire Des orientations différentes de réseaux (tâches/étapes) et des
représentations différentes (flèches, nœuds) conduisent à trois
Simulation
Opération Research types fondamentaux de réseaux (fig.9).
{ ~ par
,
M-do~:--•00.~
réseaux
d' 1
1. Méthodes de planification par réseau à flèches - tâches
Réseau . Autres (Critical Path Method, CPM).
Elle classe les flèches (bords) des tâches. Les nœuds repré-
sentent les étapes du début et de la fin de la tâche. La rela-
tion fondamentale concernant l'ordre ( = dépendance quan-
tifiable entre étapes/tâches) dans la méthode CPM est la
suite normale (relation concernant l'ordre de la fin d'une
tâche au début de la tâche suivante ; fin d'étape A = début
d'étape/tâche 8). Le modèle de temps est déterminé (c'est-
à-dire qu'on attribue à la tâche une évaluation concrète de
temps). Les tâches se développant en parallèle et dépendant
les unes des autres, les dépendances mutuelles de tâches
® Calcul en réseau
partielles comme condition d'une tâche ultérieure seront
représentées au moyen de tâches fictives (lien zéro, dummy,
relation d'ordre dans le réseau de flèches des tâches avec
écart de temps nul) (fig.10 et 11 ).
Réseau
Les contenus des plans de réseaux de flèches de tâches
livrent en retour la liste des processus (liste des activités indi-
viduelles avec indications de temps correspondantes)
(fig.12).
® OnentaUon par réseau
52
PHASE Il . EXÉCUTION DES TRAVAUX
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" c Env jeu d• la chaine
@LiSte do processus (CPM) voir fogure 10
.R ~ . 0
~ -0-+
peuvent conduire à des représentations mixtes (tâches
comme flèche, étape comme nœud).
En théorie, un réseau par flèches d'étapes est envisageable,
mais il n'existe aucune méthode pratique.
·~
.R .
... Avantages 1 inconvénients 1 domaines d'application des
Z • O, diverses méthod.~s de planification par réseau :
1 ~ --GJ--- oi(jJ-+ Des réseaux préconçus avec des modèles de temps déter-
i ministes (CPM/MPM) conviennent le mieux à la direction 1
-... contrôle de la réalisation de travaux (point difficile des tâches
'~ ~ .- ~
i
~
~
déroulement et planification du temps) mais donnent en
retour un plus grand nombre de conditions que les réseaux
j de flèches de tâches (CPM) ; néanmoins en pratique la
méthode CPM est plus utilisée ; plus ancienne, plus large-
'~ ~ i ~ ~
ment développée, 70 à 80 % des relations d'ordre apparais·
sant dans les plans de réseau.
~
~ ~ 1
Les réseaux sont en général très détaillés mais peu concrets
(de là : représentation supplémentaire des résultats sous
forme de diagrammes 1 planning-barres, voir ci-avant).
'~ .- ~
h ~
Co:l.~
r;p~
L'informatique est spécialement prédestinée pour les
réseaux importants (pour l'établissement des réseaux, intro-
~
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1 '
cm 1 ~" 1 Za 0 • 2 duction pure et simple des données correspondantes de la
r«. liste des tâches). Des logiciels appropriés sont disponibles
\!..!.1 Compal"'.son des formes de représentaton des dtftrentes techntques de processus (principalement : CPM).
53
PHASE Il . EXÉCUTION DES TRAVAUX
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Conception FA 1 FE 1 SA 1 SE ltP
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Mise en œuvre FE F'ttaupb:tOI Au plus t6t
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203 Fond. sur pieux 17 103 2 19 11 28 9
Période d"exécution
C'est pendant cette période que sera effectivement réalisé l'ou- • des visites régulières avec l'entrepreneur,
vrage projeté. Elle s'articulera autour d e cinq préoccupations prin- • des visites inopinées.
cipales : Au cours de ces visites, il faudra contrôler les détails et le mode
-réaliser l'ouvrage dans les délais prévus : c'est la gestion des d'exécution des ouvrages et noter ces observations,
délais ; il faudra également vérifier la conformité des travaux par rap-
- réaliser l'ouvrage de façon techniquement irréprochable : ges- port aux documents du marché et par référence aux plans et
tion de la qualité ; devis.
- réaliser l'ouvrage conformément aux dispositions prévues ; Vérifier en particulier les cotes, les niveaux, les états de surface.
- réaliser l'ouvrage pour la dépense prévue ;
- réaliser l'ouvrage dans de bonnes conditions de sécurité. Aides à la Gestion de la Qualité
Dans ce but, un certain nombre d'outils et de méthodes ont été La référence constante au sujet de la qualité est celle aux
mis au point. "Règles de l'Art". Toutefois, cette notion est floue car non codi-
fiée. Pour avoir une définition plus précise de ces règles, on a
Gestion des delais établi un certain nombre de normes et de règles qu'il est recom-
L'enchaînement des tâches en fonction des temps d'exécution mandé de rendre obligatoires dans les documents du marché
conditionne les interventions successives des entreprises. Tout lorsque celui-ci est privé.
retard a des conséquences sur les tâches suivantes et peut désor- Ces normes définissent :
ganiser totalement le travail des autres entreprises. Il faudra
• les caractéristiques des différents matériaux de construction ;
donc :
• les conditions techniques d'exécution des travaux ou Cahiers
• contrôler fréquemment le planning pour pointer l'état d'avan- des Clauses Techniques (CCT) appelés égalem ent D.T.U.
cement, (Documents Techniques Unifiés) ;
• prendre des mesures correctives dès qu'un retard est constaté, • des Règles de Calcul permettant de dimensionner les
• procéder aux recalages nécessaires au cas où le rattrappage ouvrages ;
serait impossible. • des Cahiers des Clauses Spéciales (CCS) fixant des clauses
• relancer les entreprises défaillantes de façon ferme, technico-administratives destinées en particulier à définir les
• tenir le compte des intempéries, après avoir défini dès le limites normales des prestations et les obligations vis-à-vis
départ les conditions dans lesquelles le travail sera impos- des autres corps d'État.
sible,
Ce dernier point est primordial, les litiges à résoudre dans ce
• tenir à jour dans le bureau de chantier le pointage hebdoma-
domaine en cours de chantier étant presque toujours dus aux
daire de l'avancement du chantier et le noter dans le journal
points de raccordement entre corps d 'état différents.
de chantier de façon à déterminer les responsabilités éven-
tuelles. Ces documents peuvent être commandés à l'AFNOR (Tour
Europe 92049 PARIS LA DEFENSE CEDEX).
Gestion de la qualité On peut également consulter le catalogue CSTB (4, avenue du
C'est une des attributions principales de l'architecte, éventuelle- Recteur Poincarré 75782 Paris Cedex 16).
ment après avoir pris connaissance des remarques du Contrôleur
• 11 existe également pour les produits moins traditionnels des
Technique. Elle est inséparable de l'obligation de visiter le chan-
règles de mise en œuvre, ainsi que des recommandations du
tier.
fabricant conditionnant l'application des garanties.
Visites de chantier La normalisation s'étend et il existe des documents Normatifs
Elles devront revêtir deux aspects : Européens (EN) et Mondiaux (ISO) .
54
PHASE Il. EXÉCUTION DES TRAVAUX
Les réunions de chantier - Visite de chantier : elle se fait en général à l'issue de la réunion,
- But : informer et prendre toutes les décisions nécessaires mais ce n'est pas obligatoire. Il est possible qu'elle ait lieu avant
notamment en cas de difficulté imprévisible, examiner le~ la réunion. Ceci est fonction des points à traiter, éventuellement
ouvrages exécutés pour en vérifier la conformité aux pièces du des conditions météorologiques. Une pratique fréquente et effi-
r:narché et leurs conditions techniques d'exécution, suivre cace est de procéder à une visite des points critiques avant de
1avancement des travaux et décider des mesures nécessaires traiter en commun des points délicats, puis de procéder ensui-
au respect du délai global d'exécution, organiser le travail des te à la visite en présence des entrepreneurs concernés.
différents corps d'état et leurs interventions successives.
- Comptes rendus : les comptes rendus des réunions de chantier
- Fréquence: elle dépend de l'avancement du chantier et de l'ur- doivent être établis immédiatement et diffusés le plus rapide-
gence des situations à traiter. En général, elle est hebdomadai- ment possible à toutes les personnes concernées par la
re et peut être plus fréquente en début et en fin de travaux. construction, même s'ils ne l'ont pas été par la réunion.
55
PHASE Il . EXÉCUTION DES TRAVAUX
L'achèvement du chantier
Conception La réception des travaux 3. elle exonère l'entrepreneur des vices de constructions et des
Mise en œuvre L'achèvement des travaux et la livraison du bâtiment est l'un des défauts de conformité apparents qui n'ont pas fait l'objet de
points les plus critiques du processus de construction. réserves,
Concrétisée par la réception des travaux, acte unilatéral du maitre 4. elle permet la libération des garanties financières,
d'ouvrage, elle est prononcée contradictoirement et a de nom- 5. elle permet de vérifier le délai global de construction dont le
breuses conséquences : dépassement est sanctionné par des pénalités de retard.
1. elle transfère la garde de l'ouvrage au maitre d'ouvrage (assu- Pour ces raisons, le formalisme aux cahiers des Clauses
rances). Administratives et Particulières doit être respecté .
2. elle est le point de départ des diverses garanties légales,
Mécanisme de la réception
1. L'entrepreneur avise l'architecte de la date de l'achève- 1. L'entrepreneur avise l'architecte et le maitre d'ouvrage
ment. de la date d'achèvement.
2. Dans les 20 jours, l'architecte convoque l'entrepreneur. 2. Dans les 15 jours, le maitre d'ouvrage fixe , après avis
3. 0'1 procède contradictoirement : de l'architecte, 4ne date située au maximum 20 jours
a) à la vérification de la conformité des ouvrages réali- après la demande de l'entrepreneur.
sés. ! 3. On procède contradictoirement aux mêmes opérations
b) aux épreuves éventuellement prévues au C.C.A.P., qu'en marché public, et on en dresse procès-verbal,
signé du maitre d'ouvrage et visé par l'aréf:litecte.
c) à la constatation éventuelle des imperfections par
corps d'état. L'entrepreneur dispose alors de 20 jours pour éventuelle-
ment contester. S'il y a des réserves, il devra faire en sorte
d) à la constatation éventuelle du repli du chantier,
qu'elles puissent être levées dans les 90 jours. En cas de
e) à la constatation de l'achèvement des travaux. non-exécution, elles pourront être exécutées à ses
On en dresse immédiatement un P.V. risques et périls par une autre entreprise après mise en
4. Dans les 5 jours, l'architecte avise l'entrepreneur s'il demeure infructueuse.
propose ou non la réception, la date de réception pro-
posée. ainsi que les réserves éventuelles.
5. Le maitre d'ouvrage a alors 45 jours pour notifier sa
décision. En l'absence de notification, la réception est
réputée prononcée.
Au moment de la réception. il faudra veiller tout particulièrement ponsabilité à l'encontre des constructeurs pendant 10 ans à
aux problèmes posés par les nettoyages et la gestion des clés compter de la date de réception qui couvre les dommages
ainsi qu'aux raccordements, aux services publics (eau, gaz, élec- affectant la solidité de l'immmeuble ou le rendant impropre à
tricité, téléphone, télévision). sa destination, ainsi que les équipements indissociablement
La réception pourra être refusée ou acceptée, sans réserves ou liés. On ne peut s'en exonérer. Elle ne couvre que les vices
avec réserves. Dans ce cas, l'entrepreneur a, sauf dispositions non apparents à la réception (v. art. 1792 et 2.270 du Code
contraires, 90 jours pour réparer les imperfections signalées. Elle Civil et Loi du 4 janvier 1978).
peut également être acceptée sous réserve d'épreuves (ce peut
- Remise du Dossier des Ouvrages Exécutés
être le cas pour le chauffage ou le conditionnement d'air, par
exemple). Ce dossier doit comprendre toutes les notices, plans, recom-
mandations d'entretien. P.V. d'essais et certificats, les schémas
Si l'entrepreneur conteste la décision prise, il dispose en principe
renseignés de toutes les canalisations, câbles et gaines.
de 20 jours pour le faire.
Il est en général réuni par l'architecte à partir des documents
Conséquences de la réception remis par les entrepreneurs.
- Transfert de la garde de l'ouvrage : à partir de la réception, le - Décompte définitif des travaux et libération des garanties finan-
maitre d'ouvrage a la garde de l'ouvrage. Il devra donc prendre cières
à partir de ce jour toutes précautions, en matière de gardienna- Le décompte définitif des travaux reprend l'ensemble des
ge et d'assurance.
sommes dues aux entreprises (marché et avenants, primes
- Point de départ des garanties légales : ces garanties sont au éventuelles, déduction faite des pénalités ou retenues) révisées
nombre de trois : selon les conditions fixées au marché. Le projet de décompte
1. Garantie de parfait achèvement : elle couvre tous les de chaque lot établi par l'entrepreneur est remis à l'architecte
désordres. qu'ils soient signalés lors de la réception ou noti- qui le vérifie et le transmet au maitre d'ouvrage (fig.15 et 16).
fiés ensuite pendant 1 an. Cette garantie n'est due que par Les garanties financières (cautionnement ou retenues de
l'entrepreneur. garantie) sont libérées à l'issue du délai de garantie (sauf oppo-
2. Garantie de bon fonctionnement (ancienne garantie bienna- sition) dans les conditions suivantes :
le) : elle couvre pendant au moins 2 ans les éléments d'équi- • Marchés publics :
pement non indissociablement liés au gros-œuvre. Le délai a) cautionnements : restitution après main levée,
de 2 ans constitue un délai minimal pouvant être augmenté b) retenue de garantie : mandatée dans les 30 jours :
contractuellement. • Marchés privés : restitution un an après la date de la réception
3. Responsabilité décennale : c'est une présomption de res- par le consignataire.
56
PHASE Il. EXÉCUTION DES TRAVAUX
L'après-réception
45 ,ours ou 15 jour~, - - -- - -- - - - - Mtn en demeure ai retatd .
5I d61al cfo11acution ~ 3 mcxs Dans les 30 jours de l'achèvement
+ des travaux, la déclaration d'achè-
T,.n$mtSIÎOn du l J ARCI-ITECTE vement de travaux devra être dépo-
P'otet de dec:ompt• fine! 1 sée en mairie par le bénéficiaire des
1 1
~
travaux. L'architecte attestera de la
VERIFICATlON
conformité au Permis de Construire.
~ R~otion La mairie délivrera (ou refusera)
1 1 alors dans les 3 mois le certificat de
30 #QUf$ conformité après récolement éven-
clos-
45 JOUfS OU
lt dtllat d'executàot\ 't 3 mo.s ~final tuel.
+ E<du sotôe
Mise en ct.meufe + R..,...,_..., monsuols otdu ooldo De même, il peut être procédé en
s. retArd · • DECOMPTE GENERAL
cours de construction ou dans les
deux ans qui suivent le dépôt de la
!_ déclaration d'achèvement à un
1
Mollo d'ownogo
J contrôle du respect du Règlement
de Construction .
~
•
Signoturo
J - Opposition à la libération des
garanties
r--
1
30 jours
Meftre d'ouvrage' Notifications • rentreprise du décompte définitif
jours préférable. Les marchés pri-
vés prévoient très souvent une
clause d'arbitrage, mais il existe
aussi des solutions judiciai res
r-
40 jours
Entreprise Acceptations ou observations •ventuelles
(réception judiciai re, résiliation
judiciaire, etc.). En marchés
publics, il existe un Comité
Consultatif de Règlement amiable
L Martre d'owrage
Acceptations ou relus des observations
(acceptation si pas de réponse).
1
si l'on veut éviter de saisir le
Tribunal Administratif.
Rappelons également qu'il ne
Condrbons et d 61ars de vénficabons
peut y avoir conflit que s'il y a
des mémoues déhnttlfs contrat. Un architecte ne pourra
CAS DES MARCHES PRIVES (NF P 03.001) que saisir le maitre d'ouvrage s'il
ne peut obtenir d'un entrepreneur
des travaux conformes aux docu-
@ Marchés privés ments du marché.
AVERTISSEMENT
Les méthodes et procédures exposées ci-avant à partir de la page 42, ont pour but de décrire les pratiques actuelles les
plus courantes. Elles ne sauraient être utilisées comme guide et considérées comme prévalant sur les textes officiels, les
contrats et pièces des marchés, dont le contenu peut différer de celui décrit dans ces pages.
57
TYPES DE SOL ET FONDATIONS
FONDATIONS, FOUI LLES, TRANCHÉES
Swhce du terTV~
y
RepriSe en sous-oeuvre,
(ng . ~. coupe).
@ Fondations en coupe (fig. 7 ). Les résultats des analyses et les expertises relatives aux fonda-
tions sont à porter intégralement à la connaissance du respon-
sable des travaux :
Description du sol (de la roche), classification des travaux de ter-
rassement, valeurs caractéristiques concernant la conception des
fondations, formations géologiques avec suite des couches et leur
1 matériau, rapports avec l'eau souterraine, profondeur des fonda-
1)
""'
tions et des fouilles. dimensions des fouilles.
Forme de protection des bords de fouille, protection des ouvrages
l ,,"'"'
ul:ênewe
enterrés, etc.
1)
PNset
® Vue de dessus d e ta
figure • (j) Vue de dessus de la
figure 6.
Ra longe bois nri ct 10
1-;,;0.6 ~ Suppon bols-·
16cmx11Sem
~
ou 15 cm$ (si nêcassalra)
t-<:0.61
__vo.o~
·. . . :.., "'0 Ceint~.nge bois
S: 45' N T
L__ rrn. 12 cm x 115 cm
T Etal
"'"'
" "
1 SuspeMIOn (phc:e)
@ Fossé avec bords taluth @ Fossé partiellement bloqué @ Fossé avec pla nches d'étaiement @ Coflrag e vertical
58
TYPES DE SOL ET FONDATIONS
3.0m O.Sm
,....._..
Les analyses de sol doivent préparer les données pour une concep-
tion et une exécution de la construction techniquement et économi-
quement irréprochable. Selon le type d'ouvrage, le sol est à considé-
rer comme base de construction (fondation) ou comme matétiau de
\:~ ··-/ ~
construction (terrassement). Agencer les constructions selon les rap-
ports de sol (quand cela est possible suivant la législation du bâtiment
If ella réglementation architecturale de la ville) (contournement d'un ilot
. \ marécageux par exemple). Fonction également du type de bâtiment,
'·'~0
G) L'hypoeese des Pflhaens selon ta~le -@ Les fondations targes
configuration des fondations : plots (fig.7), semelles filantes (fig.8),
la prtss•on se repanit dans oo ano'e de 45• produisent des contraintes radier (fig.9), pieux (fig.10). La répartition de la compression dans les
est fausse Selon KOgler-Scheidong (81 supplementalr!S plus fondations ne doit pas dépasser un angle de 45• pour un ouvrage de
tes lignes d'eg•le press•on (Isobares ) Importantes que les fonda..
maçonnetie et un angle de 60• pour un ouvrage en béton. Les fon-
sonl sensibJemert c•rcule•res tlons etroites pour une
m6me pressionsur le sol.
dations en maçonnetie sont plus rares à cause de leur coût plus
important. Les fondations en béton non anné sont utilisées pour de
petits bâtiments. Les fondations en béton anné sont employées dans
le cas d'encorbellements plus importants et de pression sur le sol plus
forte. Pour absorber les efforts de pression, les fondations reçoivent
une annature. Le béton anné, comparativement au béton comprimé,
pennet une économie en hauteur, en poids et en profondeur de
fouille. Configuration des fondations au niveau des joints de dilatation,
des constructions déjà existantes ou des limites (fig.13).
G) Le chevauche ment @ La rondation sur un lit de @ Fondation à ftanc Coupe sur dalle de fondation (fig.14) pour des charges admissibles
des zones d'tnfluence sable de 0,80 à t ,20 m de coteau peu importantes du sol à bâtir quand les fondations par plots ou
des fondatons entraine de hauteur, rapporté en Lignes de répartition
couches de 15 cm et
semelles filantes ne sont pas suffisantes. Fondations hors gel <!:
un danger de tassement de pression = pente
a·1ec fiSsuration. damë, répartit la charge d u sol de fondation 0,80 m et fonction des régions.
Important pour les sur une surface plus
noweaux batiments Important e Amélioration de la charge admissible des terrains à bâtir :
construits â proxlmit~
- système par pression à secousses, avec un appareil oscillant
d 'anciens bâtiments
(vibreur) ; compactage dans un cercle de 2,3 à 3 m ; distance des
centres de secousses environ 1 ,5 m. Le sol sera rempli. L'amélioration
dépend de la granulométrie et de la stratification initiale ;
- pieux de compactage, bouchons remplis de granulats de d iffé·
rentes granulométries sans liant ;
- consolidation et densification du sol : injection de ciment (non appli-
cable dans le cas de sols cohérents et attaquant le ciment), de produits
chimiques (solutions d'acide silicique, chlorure de calcium), péttification
immédiate et durable mais applicable seulement à des sous-sols quart-
zeux (graviers, sables ainsi que roches peu cohérentes).
J~~
\.!_) lëgë:res sans sous-sol
Wzz»zzzzz9J
1 ) Olle d"\l1e Mlie fpltlSttl'
a) Fondations b) Fondations
~bl:thn
! '~
e) Ri.akatlon awc
dale d'assise
sfpdt
d) Fondation ccwcre
LN eonatNCtion
t»Stantt (sernele
exc:ettrH).
® Rad ~er généra l en beton anmé @ Fondation sur pieux et pub forcés. @ Configuration d~ fondations avec
joint de rupture ou de dilatation.
@ Coupes sur dalles de fondation
@ Simple fond atiOn en béton maigre @ Fondation élargie en gradins de @ Fondation biseautée en
® Fondation plus large en
béton non armé. béton non armé. béton anmé
59
TYPES DE SOL ET FONDATIONS
LJ
~S·;- 1
1
dont est transmise la pression dépend du sol et de l'état des pieux.
Fondations sur pieux ,à pointe portante : la transmission de la charge
T .. 1.5·D
;o6m s'effectue sur le terrain résistant à l'écrasement par les pointes des
t. • 1 pieux et en plus par frottement de le surface du pieu.
• Oêlermnant de pliS pndes
1 Fondations sur pieux flottants : les extrémités des pieux n'arrivent pas
l)(ofondetss de forages
'1
,' L
(;;'\ _j _ jusqu'au sol résistant à l'écrasement. Les couches à faible portance
0 Profondeurs moyennes pour les forages de construcbon sont rendues plus compactes par battage des pieux.
Maniéra de transmettre la charge : les pieux à frottement qui trans-
-, mettent leur charge essentiellement par frottement de leur surface
1 ''11 avec les couches périphériques, les pieux à pointe portante qui trans·
1 1 mettent leur charge au sol de construction surtout par la pression de
1 1 leur pointe (dans ce dernier cas le frottement avec la surface du pieu
_ · .. 3d ~ est sans importance). La pression admissible sur la pointe est aug-
i11 . 10m mentée en élargissant la base de quelques pieux bétonnés sur place.
@ Distance requiSe entre pieux pour les p~eux forés Position des pieux dans le sol : pieux de fondation qui sont debout sur
toute leur longueur dans le sol, pieux longs, pieux libres dont la partie
inférieure seule est enterrée et dont l'extrémité supérieure est libre, ce
qui les expose à des phénomènes de flambage.
~
Matériaux : bois, acier, béton, béton armé et béton précontraint.
i Implantation des pieux dans le sol : enfoncement par battage, par
H pression, introduction dans un trou de forage, enfoncement par vissa-
ge et par moyens hydrauliques. On fait la différence entre les pieux qui
~ ~t ~~
- ~~~~
~~ .. rendent le sol plus compact, ceux qui exercent une poussée dans le
J·. ~ .,·:
.
.:-;:~·.
d . sol ou ceux qui allègent le sol. Manière dont l'effort est exercé sur les
pieux : les pieux soumis à des efforts axiaux, pieux à tension, qui,
soumis à une tension, transmettent la pression dans la terre par frot-
e a 'e
-·-
8 ilt 3d ilt ,rn +d
Distance requiSe enue p~eux pour les pieux battus
tement de leur surface. Les pieux à pression qui, soumis à une pres-
sion, transmettent la charge dans le sol de la construction par la pres-
sion de leur pointe et le frottement de leur surface. Les pieux soumis
à des efforts de ceinturage comme par exemple les grands pieux forés
qui sont chargés horizontalement.
Fabrication et installation : Les pieux préfabriqués, en éléments pré·
D fabriqués ou à l'état fini sont livrés sur le lieu d'utilisation et sont enfon-
_____. ..
. !il cés dans le sous-sol par battage, par lançage (injection d'eau) par
.
:~ vibration, par pression, par vissage ou installés dans des trous de
forage préparés d'avance. Les pieux bétonnés sur place sont fabri-
qués dans une cavité faite dans le sol : pieux forés, pieux battus,
@ Profondeur requase des terrains porteurs sous des pteux torês. pieux tubulaires sous pression
et pieux vibrés. Les pieux de
fondation mixtes sont assem-
blés à partir d'éléments préfa-
briqués et d'éléments fabri-
qués sur place.
Les pieux fabriqués sur place
ont l'avantage que leur lon-
gueur peut être déterminée
8•ton seulement pendant leur
construction, selon les résul-
tats concernant l'enfonce-
ment, observés au cours des
travaux de forage par examen
C)
" 0)
des couches de sol recoupées
@ P.eux forês i béton précontraint (Système Brech tel ).
par forage.
60
ÉTANCHEMENT DES PARTIES ENTERRÉES
Fa~ade verdl:t
Couche de protec:tkln
en p&lque ont.Mfe de
Elondlül fibfocimenl ou ...,..
Protection en EtanehéU
briques perfories
Eau M.agnante- - 0
-
OQ~.,.~=~~i~~~~~~~~
dt eouebe
Disp.odif flllrant
c~.~ --~~~~~~~~
Réstlu..-'i'IZ:!!<Io..l.:.:.l Risnu - """'1&"-..o.J
ch~ge •NOO Rernoncée e•pa. .. de drlhlge ct. draNge
@ Oratna ge et étanchement @ Mur de protecton en br~ques @ Etanchement par natte @ couche de protection en plaques
perlorées de fibrociment ou Slmll.
61
ÉTANCHEMENT DES PARTIES ENTERRÉES
~
CG]
----·
-
Couche
filtrante
Mattnau
Sable
G6oteldio
~
-·
Couche GtavW (-
stpam)
tloeecptaqoe
draNnrs (Mem.
compodu)
Natte cranant•
c::=:J
- --
==
Et•ncMI'
Conduit do
'""
O..pe
~
cnNgo
_,
Tuyliu ( Mn at
EcOI.Rmenl 0 en IJt ~
-·-
- - Tupu tltnnt en beton - - -
Regwd (nett et en mabire S)"f1ttMtique
contr61e)
62
ÉTANCHEMENT DES PARTIES ENTERRÉES
Quand le sol de fondation n'absorbe pas et ne laisse pas filtrer les pré-
cipitations aussi vite que les remblais, alors il y a retenue d'eau, l'eau
se met en charge et l'étanchement est soumis à la pression de l'eau. Il
faut prévoir en conséquence des drainages pour l'évacuation de l'eau
(fig.1 à 3) ou un étanchement pour eau sous pression (fig .4 à 13).
B~
:A ::~_.
EpAisseur de tl bride J. 1.5 em 1 L.arQN" • 12 cm
~.
b) a a - - . d e o w .
Oillance IICrl boUoM t 15 cm au rW" couche _ .ntt
- . . .. 20 avec brides
Ang&e arrond
Etanchement d'une cuve contre
~· .......
Etanchement d'une CU\'t! contre Etanchement contre tes eaux r.;;... Etanchement de r extréml é d"un appu1
r eau sous press.on reau sous pressiOn @ souterranes, rtaiiSê posttneuremenl \!!Y par un mur avec remblayage.
à ta construction.
63
MAÇONNERIE
EN PIERRES NATURELLES
Les murs de pierres naturelles sont appelés, selon la manière dont ils
sont façonnés, murs de mœllons, murs cyclopéens, murs à lits de
pierres, murs en pierre de taille, murs composites (fig.1 à 10).
Les pierres d'origine sédimentaire doivent être posées à plat dans
leur position d'origine (fig. 1, 3 et 4). Cela est plus joli et paraît plus
naturel. C'est aussi plus logique du point de vue statique, car le plus
Détails de
souvent le poids agit verticalement. Les pierres d'origine volcanique
construction
conviennent pour des ouvrages cyclopéens (fig.2). La longueur des
pierres ne devrait pas dépasser le quart ou le cinquième de leur hau-
teur. La détermination des dimensions des pierres est d'une impor-
tance déterminante pour les plans à l'échelle. Il faut veiller à ce que
les appareils de pierre soient corrects de tous les côtés. L'appareil
CD Mur en pierres sèches. ® Mur cyclopéen . constitué uniquement de pierres naturelles doit avoir un aspect arti-
sanal dans toute sa section.
Il faut absolument,
a) qu'il n'y ait jamais plus de trois joints à la fois qui se croisent en un
point sur la face avant et sur la face arrière,
b) qu'un joint vif ne traverse pas plus de deux lits,
c) qu'il y ait au moins une pierre d'assise pour deux pierres de pare-
ment ou bien que les pierres d'assise et de parement alternent,
d) que l'épaisseur (profondeur) des pierres d'assise soit égale à envi-
ron une fois et demi la hauteur du lit, mais au moins égale à 30 cm,
e) que l'épaisseur (profondeur) des pierres de parement soit à peu
près égale à la hauteur du lit,
f) que le décalage des joints soit ;,: 10 cm pour un ouvrage composé de
lits de pierre et de 15 cm pour un ouvrage en pierre dé taille (fig.S, 6 et 7),
@ Mur en moellons. Mur a lits de pierres dressées
g) que les pierres les plus grosses soient disposées aux angles (fig.1 à
au marteau. 6). Les surfaces visibles (non fonctionnelles sont à jointoyer par la suite.
Arasement pour l'équilibre statique tous les 1,5 à 2 m (hauteur de
l'échafaudage). Joints d'épaisseur s 3 cm selon la rugosité et selon
l'ouvrage. Utiliser du mortier de chaux ou du mortier de ciment bâtard
car le mortier de ciment pur teint certaines pierres. Pour des ouvrages
composites, inclure les pierres de taille de l'appareil de façade dans la
section porteuse si l'épaisseur de celle-ci est s 12 cm (fig.9). Le revê-
tement en dalles de 2,5 à 5 cm d'épaisseur (travertin, calcaire
coquillier, granit, etc.) ne doit pas être inclus dans la section porteuse)
et les dalles doivent être tenues par des ancrages inoxydables fixés
dans le mur de support avec un écartement de 2 cm (fig.1 0).
Resrstanee mu:i. i ta
Groupe Type de p!.I'Te c:ompresskln en
daN/cm' ( MN/m')
B
Pierres ca~k:ai"es. t~vertin. tufs YOkariques 200(20)
300(30)
Gtes !endre (avec laiV: Mgilewc.)
6(0.81
15(1,5)
10(1.0) 14 (1,4) 22 (2.2) 30(3.0)
•
5
16
18
3(0.3) 3(0 .3) 4 (0,4)
3 (0.3)
8(0.6)
4(0,4)
7 (0.7)
5(0.5)
10(1 .0)
7(0.1)
1.f(1 ,4 )
10(1,01
22(2.2)
14(1.4)
6 20 3 10.31 5 (0.5) 7(0 .7) 10(1.0)
64
MAÇONNERIE
BLOCS MANUFACTURÉS ARTIFICIELS
15 15
tt-2~ -l !
@ Hauteurs des bnques et dependances des unes par rapport aux autres
65
MAÇONNERIE
EN BLOCS MANUFACTURÉS
1)
......
El.. longut<n
en m
Us HILI:N'I tn m pM i"pl;issew des bkM:s en mm
'
10
11
1,1 15
1,240
1,365
l , t3S
1,2<0
1,365
1, 125
1,250
1,375
10
11
' 0,5«25
0.6240
0 ,5175
0.7500
0.11333
O,D175
1, 125
1,250
1.375
1,5000
1.-
1,0334
1.11875
1,1750
2.0625
2,25
2.50
2.75
12 t.490 1,510 1.500 12 0 ,7500 1,0000 1.500 2.0000 2.2500 3.00
13 1,615 1,635 1.625 13 0,8125 1.0833 1.825 2, 1868 2.~75 3,25
1. 1,740 1,760 1,750 1. 0.8750 1.1M7 1.750 2,3334 2.5250 3. 50
15 1,16.5 1,885 1,175 15 0 ,8:175 1.2500 1.875 2.5000 2.8125 3,75
..
19
20
18
17
I,IKIO
2,115
2.240
2.365
2.1110
2.010
2. 135
2.zeo
2.385
2.510
2.000
2.125
2.250
2.375
16
17
18
ID
20
1,0000
1,0525
1. 12:50
1.1175
1,2500
1,3333
1,4167
1,5000
1,5133
1,8667
2.000
2, 125
2.250
2.375
2.-
2.833ot
3.0000
3.1611
3.3334
3.0000
3 .1875
3.3750
3.5&25
3,7500
1,00
•.25
•.so
4,75
2.500 2.500 5.00
t) A • Oirnlnllont hono-to..c. 0 • ~ owert~.rt. V • dimtMion sa•
Maçonneno en blocs de béton léger
(blocs creux) avec hnteau de porte
en béton ponce arrn6
® Maçonnerie on parpallgs creux avec
linteau en parpaing on forme d'auge. @ Tabltau dt dlmensiOtls pou r 0\M'Igu e n maçonnene
... ...
Fonnlt
blocs
-·
Fonna
L
cm......
''"'"
1 H
-· ,...
delits
-do
holo.c.,
EpiÎIH\r
du mur
on cm
- ..- ..- -
Parrrfdenv
de blocs
L<r••
Pofm>
....çomene
-.
Lires
de
1i
36.5 198 109 Sll 300
.
Blocs avec coucne ~ante de 5 cm
--
Bloc
..........
Bloc
ou
croux
49,Sx 17.SJC23,8
49,51t 24 ... 23.8
49,Sx30x%1,8
37x2,h23,8
37 x 30Jt23,8
24.S~J6.Sx23.8
••
4
4
•
•
17.5
2•
30
21
30
31.5
8
8
1
12
12
16
16
22
26
26
32
36
33
27
50
•2
•s
81
81
81
110
105
100
66
MAÇONNERIE
Disque en mttiere plntque EN BLOCS MANUFACTURÉS
CnLHment pour maçonnent
1 ~ pa roi avec vide d'air)
_r:_Plafond i i Maçonnerie apparente. C'est une maçonnerie de parement réa-
lisée en association avec le remplissage. Chaque couche doit
)( )( )1 )( x
. F""'
avoir plus de 2 rangées de blocs entre lesquels est disposé un
~ EJ .•
>-< Jim
:r: . . .
• ., joint longitudinal, continu, de 2 cm d'épaisseur, décalé par couche
' et réalisé au mortier, sans vides.
"
' >75 < J(
" .x Jfi x )( )f x Les parements font partie des sections transversales por-
teuses (p.65).
L Joinl: de dlatl hOfl Maçonnerie à double paroi sans vide d'air. L'épaisseur de la
partie intérieure seule conceme les tensions ; l'épaisseur de la
partie intérieure plus la demi-épaisseur de la paroi extérieure
conceme l'élancement et la distance de re11forcement.
Ancrage mét:atuque pour mur extérieur Ancrage de la paroi ext~ rieure
en maçonnerte â double paroi. (p 65 et 66) Maçonnerie à double paroi avec isolation centrale. La couche
d'air peut être complètement remplacée par un matériau d'isola-
Epa iSse ur du mur en cm t7.5 j t 1,5 tion spécialement adaptée.
Hauteur de l' étage e n m :i 3.25
Maçonnerie à double paroi avec vide d'air. Épaisseur minimale
Charge mobUe en daNim, compns supptt. p. ck>isons ~~~ res :; 275 de la paroi intérieure (fig.6). L'épaisseur de la paroi extérieure doit
Nombre d'étages entiers • '12) 1 2" être supérieure à 11 ,5 cm et l'épaisseur du vide d'air égale à 6 cm.
Seuleme nt au tons~ comme support continu entre p tanchers de portée~ 4,50 m, oU fa plus Connexion des parois par ancrages (fig.1 et 2). La paroi extérieu-
petite ponée est détermtnante pour les planchers survant deux axes 11 Une seule ouverture re doit s'appuyer sur toute sa surface et être étançonnée au mini-
de la rgeur < 1,25 m est autonsée e nt re les murs de refend ratdisseurs mum tous les 12 m.
1 Y compns éventue llement les nrveaux avec des murs de 11,5 cm d' épaisseur.
11Si les planchers cont tnus d an s deux d irections axiales sont exëcutés suivant deux axes , Le vide d'air doit commencer à partir de 10 cm au-dessus du sol
alors les valeurs survant les directions d'axes, caractèris•es pa r la plus petite charge de et continuer sans interruption jusqu'au toit.
plancher, seront augmentée s d'un coerf~elent 2
Les parois extérieures doivent être pourvues, en haut et en bas,
\I l es charges panculières ce ntra les lors de la construction du toit sont autonsées quand
la transmiSsiOn de la charge dans le mur est prouvée. Ces charges doNent f tre s 3000 daN d'ouvertures d'aération d'une surface de 150 cm2 chacune.
pouf des murs de 11,5 cm d'épaisseur et s 5000 daN pour des murs de 17,5 cm d'épalsseuf. Prévoir des joints de dilatation verticaux pour la couche de pare-
G) Mufs 1nténeurs porteurs avec epaiSseur de moins de 24 cm; condlions d'utjlsation. ment, au moins dans les angles de la construction , et des joints
horizontaux aux endroits où elle repose (fig.2).
EpaiSSeUr Va leur autorisée de la surface à reco uvrir en mêtres ca rrés pour une Maçonnerie armée. Épaisseur de mur de plus de 11 ,5 cm, classe
d e mur hauteur au d essus d u sol de:
e n cm Oâ8m 8 >1 20m 20A 100m
de résistance mécanique du matériau ;e: 12, mortier Ill. Joints avec
armature s 2 cm. Acier 0 s 8 mm aux joints de croisement s 5 mm.
t • t,O ti:: 2.0 •- 1,0 •i:: 2,0 .~ 1,0 t i::2,0
Types de murs. Épaisseurs de murs. Il faut justifier l'épaisseur
11 ,5 11 12 8 5 5 6 4 requise des murs du point de vue statique.
On peut s'en passer si l'épaisseur du mur choisie est évidemment
t7,5 20 t• 13 9 9 6
suffisante.
i:: 24 36 25 23 16 16 12 Les paramètres concernant la protection des murs contre la cha-
leur, le bruit, l'incendie et l'humidité sont à prendre en considéra-
@ Surface de recouvrement des murs e xtérie urs no n porteurs (seulement mortter Ua ou Ill).
tion pour le choix de l'épaisseur du mur.
Il faut prévoir un enduit extérieur ou tout autre protection contre les
Désignation Dens~é Murs Murs sépar intempéries dans le cas de murs extérieurs en blocs non résis-
kg/m 3 extéfleurs logements tants au gel.
et ca ge
d'escalier Les murs extérieurs sont principalement soumis à la pression ; les
éléments de construction en forme de plaques sont indiqués pour
Blocs creux en béton léger 1000 300 300 recevoir des charges verticales, par exemple le poids des planchers,
é deux et troiS alVéoles 1200 365 240
' 1400 •eo 240 et des sollicitations horizontales, par exemple la force du vent.
~ton-gaz d u rci sous pression 800 175 312,5 1) Plus gra nde charge verticale mobile autorisée, y compris Ep • 275 daN/m'
majoration pouf cloisons légères
EpaiSseur min1male des murs exténe urs, d es clotSons d'habitatons et des murs de
cages d'escaUers avec un e nd uit des d eux cotés. (Ï) Epaisseurs et distances pouf les murs raidlsseufs.
67
APPAREILLAGE DE BRIQUES
Appareil de panneresses avec déca- Appareil de panneresses avec déca· Appareil de panneresses avec déca-
® Appareil de panneresses ave<: déca·
lage médian. ® lage de 114. (j) lage montant de 1/4. ® lage de 1/4 montant à droite et à
gauche.
1iiZ ~
~~
~~
~??i:l
--
IM'I '-tJr armé syslème Pruss (épaass. 114
13 bnque) avec panneaux de 8 bnques.
@4 Comme @ avec panneaux de tf2\s Comme @ , avec panneaux de tFS
Ill 111
~ 3 briques. \!:li 4 briques et 1/2 brique. ~
Revêtement sur champ ancré au M.Jr creux composé de 2 cloisons de t.i>\ Mur de briques ornemental avec Mur creux composé de 2 cloisons
® mur Intérieur avec Interposition d'un
@ 1/4 de brique reliées par des assises 'el creux décalés. de 1/4 de brique reliées par des
matelas d'air. de boutisses (séparal11e matelas (Jair) briques d'ancrage sur champ.
el anaage par briQues SU' champ.
DaHage en briques et 112 briques (ou Comme@, mals autre disposition Sol fortement sollicité en briques sur Comme @ , avec 1/4 de briques
briques recu1tes). (nombreuses variantes possibles). champ (disposition en arêtes de (treinis).
poisson comme pour les parquets).
68
CHEMINÉES
FOYERS OUVERTS
Chaque foyer de cheminée doit avoir son propre conduit de fumée (fig. 1
à 4 ). la dimension et la section du conduit d'un foyer de cheminée doivent
être proportionnels l'un à l'autre (fig. 8). Foyer de cheminée et conduit
doivent être construits à proximité immédiate l'un de l'autre (fig. 1 à 4).
la hauteur efficace d'un conduit, prise depuis l'embouchure du conduit
jusqu'au chapeau de cheminée, doit être supérieure ou égale à 4,5 m.
Jonction de l'élément de raccordement au conduit de cheminée 45° (fig. 9 Deta1ls de
et 10). Ouverture d'appel d'air de l'extérieur. Disposer des ouvertures construction
appropriées d'appel d'air dans le socle de la cheminée, sur le côté ou
devant (fig. 7, 9 à 11). Utiliser seulement des bois pauvres en résine et
des bois de hêtre, de chêne, de bouleau ou d'arbres fruitiers ayant peu
de nœuds. les foyers ouverts ne doivent pas être installés dans des
pièces ayant une surface au sol inférieure à 12 m2. Ils doivent recevoir
de l'air de combustion de l'extérieur par les entrées d'air sur les fenêtres
et le jeu bas sous les portes. les conduits d'air sont préférables car ils
amènent l'air de combustion jusqu'à proximité de l'ouverture du foyer
(fig. 7). Une distance supérieure ou égale à 80 cm doit être respectée vers
l'avant, le haut et les côtés entre l'ouverture du foyer et les éléments et
matériaux de construction inflammables (fig. 6 et 7). les loyers ouverts
doivent être construits de façon stable et en matériau non inflammable.
le sol, les parois, l'âtre et le collecteur de fumée doivent être en pierres
ou en dalles réfractaires. les briques et les pierres pour la construction
du conduit de cheminée doivent être appropriées. On utilise aussi du
béton résistant au feu ou de la fonte grise. le collecteur de fumée peut
être en tôle d'acier, en laiton ou en cuivre de 2 mm.
~,~~~ ~=~-
<:::1 <::1
Off EJ
.•.•:::........................................~I.................
~o -
1 2 3 • 5 e 7 e 8 10 11
Slliace opprox. dt lo Peote 18- 22- 3D- SI- 25- 35- > 35- 45- >
pièce (m') pièce 22 30 35 40 35 45 48 45 55 55
VOILmooppraomatll Petto 40- eo- 80- 105- eo-
105- > 105- 150- >
(m') po6ct eo 80 105 120 105 150 150 150 150 200
Dom. dt i'OUYOttiA't du 2750 3850 4550 5750 7100 5000 1100 8500 7200 11100 13500
loyer (cm')
® Formes de surface de rayonnement Oim. .... de l'ouYtllUft fiJI
du loyer (cm)
701 fiJI fiJI 1001
71
46 52 58 84
0 (cm) du conduit 20 22 25 30 30 25 30 35 25 30 35
carospondant
Dimensions A 22.5 z• 25,5 21 30 30 30 30 30 30 30
mpectrves
on cm 8 U,5 15 15 21 21 - - - - - -
c 52 58 84 71 71 50 58 85 50 58 85
0 72 84 84 105 115 n 100 n 80 ,.
E 50 eo 85 75 113 n 80 100 n 80 ,.
F 18,5 tU 22.5 2111 2111 27,5 30 32.5 27.5 30 32,5
0 42 .7 51 55 58 84 71 82 84 71 82
H ee 87 104,5 120 121 80 ee 85 80 ee 85
®
Distances entre l'ouverture cie I'Atre
et les éléments de construction en
matériauK inftammables.
Sol protégé elu leu eleVant fOUY8rtUf8
de l'âlre. Entrée d'air.
Poicls (kQ)
@
1 e
185
e
eo
e 7
310 385 • 70
69
CONDUITS DE FUMÉE
Les cheminées domestiques doivent posséder des conduits à
l'intérieur ou à l'extérieur des bâtiments, exclusivement destin,és
à conduire les gaz brûlés de l'âtre à travers le toit vers l'air libre. 11
faut raccorder à une cheminée les foyers avec une puissance
calorifique nominale de plus de 20 kW et les foyers à gaz de plus
de 30 kW, chaque foyer dans des bâtiments de plus de 5 étages
complets, chaque foyer ouvert, feu de forge, foyer avec âtre ouvert,
chaque foyer avec brûleur et soufflerie.
Les cheminées doivent avoir une section libre circulaire ou
rectangulaire. Section ~ 100 cm 2 et plus petit côté 10 cm. Pour les
cheminées en pierres ~ 13,5 cm, le côté le plus long ne doit pas
lnftuence du vent sur le tirage des lnftuence de la souche d'une cham~
CD cheminées. ® née et de sa section sur le tirage. dépasser 1,5 fois le côté le plus court. La plus petite hauteur
efficace de cheminée est 4 m. Pour les combustibles gazeux, hau-
teur :2: 4 m. Sortie du conduit à ~ 40 cm au-dessus de l'arête la plus
haute du toit pour les toitures avec pente supérieure à 20°. Pour
les toits avec pente inférieure à 20°, cette dimension doit être
~ 1,00 m (fig. 6). Les cheminées qui se trouvent à proximité d'autres
·:.w:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::.
structures du toit, à une distance de 1 à 3 fois la hauteur de ces
structures au-dessus du toit, doivent dépasser d'une hauteur ~ 1 m
le haut de ces structures. Les sorties de conduits au-dessus de toits
possédant un ,parapet non fermé sur tous les côtés doivent
dépasser ce parapet d'une hauteur ~ 1 m. Chaque cheminée doit
avoir une ouverture de nettoyage de largeur ~ 10 cm et de hau-
teur ~ 18cm. Cette ouverture doit se trouver à une distance :2: 20 cm
:::::::::::::::::::::.~::::::.·:::.~.·::::::::::::.·:.
plus bas que le raccordement du foyer le 'plus bas. Les cheminées
Hauteur de cheminée au-dessus
® des toits et des structures annexes. qui ne peuvent pas être nettoyées à partir de la sortie du conduit,
~ 12/12 013,5 doivent avoir une autre ouverture de nettoyage dans le comble ou
14114 18
1&'16 18 sur le toit. Les matériaux de construction suivants peuvent être
18118 20
22,5
employés pour les cheminées à une seule paroi : éléments préfa-
20120
25/25 25 briqués de béton léger, briques, briques pleines silico-calcaire,
30130 30
briques pleines de laitier granulé.
Cheminées à trois parois avec couche d'isolation et parement
CZ) Montage de cheminée. ® interne mobile. Pour le parement interne, éléments préfabriqués de
~ 10110 p 14114 béton léger ou argile réfractaire. Pour l'enveloppe extérieure, élé-
12/12 18118
14114 18118 ments préfabriqués en béton léger, briques, briques perforées,
18116 20120 briques silico-calcaire, briques de laitier granulé. Crépir sur une
18118 22122
20120 25125 épaisseur~ 5 à 10 mm les surfaces extérieures libres des chemi-
30130 30130
nées se trouvant dans les combles jusqu'à la couverture du toit.
Ne pas faire supporter des charges aux parois des cheminées. Les
® Montage de cheminée (aérée).
Montage de cheminée (aérée) avec
ventilation. revêtements des souches de cheminées en dalles d'ardoise, en
bardeaux d'ardoise, en plaques de fibrociment, en tôle de zinc ou
T de cuivre peuvent être fixés à la cheminée sur l'infrastructure au
s80
moyen de chevilles (pas de chevilles en bois). Les revêtements pré-
1
fabriqués sont conseillés.
Aération de 0
la cllauffarle
(AF +VH)
::
::
1081 =·
0 :: ~":"'ornent du
0 0 :: OJvlfiiJres polK
·: nettoyage
p:·:-:-:-:-:-:·:·:·:~
Longueur et fixation des marches en La fixation des marches est plus Cheminée-~--~é~~ts préfabriQués
@ planches épaisses. @ solide sur les chevrons que sur les @) Montage d'une cheminée. (élément de la hauteur d'un étage).
lanes.
70
CONDUITS DE VENTILATION
Pour les besoins d'aération des locaux sanitaires dans les immeubles
d'habitation ou autres tels que écoles, hôtels, restaurants et construc-
tions semblables, les installations d'aération comme les systèmes de
ventilation pour une pièce et pour plusieurs pièces avec un seul conduit
de ventilation {fig. 1 et 2), doivent être calculées pour un renouvellement
d'air d'au moins 4 fois par heure dans les pièces à aérer. Débit d'air
suffisant pour salle de bain avec siège de WC, 60 m'hl et pour WC, 30
m3hl par siège. Chaque pièce intérieure à aérer doit avoir une amenée
d'air non cloturée. La dimension de la surface traversée par l'air doit
s'élever à 10 cmz par mètre cube de volume de pièce. Une valeur de
25 cm• est autorisée en prenant en considération la non-étanchéité de
la porte. La température ne doit pas descendre en dessous de 22 •c dans
Système d'aératiOn pour une seule Système d'aération pour deux
(i) p!èoe, installanon encasuée. pièoes, tnstallation encastrée. les salles de bain compte-tenu de l'aération.
Vitesse de circulation d'air dans les zones de séjour ~ 0,2 mis. J.:air
d'évacuation doit être rejeté à l'air libre. Il peut être guidé, dans le cas
~~ d'installations d'aération individuelles, vers un comble non aménagé et
constamment bien aéré. Chaque installation d'aération individuelle doit
::=J ~
avoir son propre conduit principal (fig. 3 et 5).
Les installations centrales d'aération ont un conduit principal commun
pour plusieurs zones de séjour (fig. 4 et 6).
~~~
Le fonctionnement des aérations avec conduit collectif et mouvement
ascendant thermique dépend essentiellement de la superficie du con-
duit par raccordements disponibles (fig. 9). Dispositifs avec conduit
Individuel statique (fig. 7) pour salle de bain et WC sans fenêtres vers
l'extérieur jusqu'à 8 étages. Conduit d'aération de 150 cm• de section
par pièce.
t! R ~
(;;\ Système central d'aération avec
~ évacuation de l'air rejeté sur le toit
Système central d'aération avec
conduit principal et conduits secon-
daires.
Doern6cre-
ducondlit
-éecondUts_.....,..
PGU''""'hai.IIIU'IQJeolliclolnarmolo
Omer11'on int6neure
principal en cm' CoOOuit principal C<>odutsooond.
Juequ·••om 1Q-15m > 15m en an onan
340 5 a 7 20x17 8 )( 17
400
500
340
a
•
5
7
8
5
•
10
7
20 X20
2$ X20
20 x t7
12 X20
12X20
2x W17
400
500
340
••
5
7
1
6
•
10
7
20x20
2Sx 20
2x20f17
2x 12120
2x12x20
8 x1 7
400 a 7 a 2x2MO 12x20
500 a 8 10 2 x 25120 12X20
H
~~
~!
Con'tlle '
Prtvoir .:::'
dans les
Ëtage "'4*ieur
.1
...
DeuXIème
~
- Promler61age
~ ~--~
=-
Premier
61ago
~: foe-
-
Air rojet6 Ouvenu
l\gpO<I d'olr par la
prMlo ........
Secbonltl<ed'ou
moons t 50c:m'
Rez-d.<:hauso6e
J-1'•10
~. Art . . . .
Surlaceoe
MparOIIOrt
.....
=..:-
condun. Largouf lnoeta._cro-400
1- Surl1C41de molno •.
separation de
de pa
-=~~ .....
~
Rez-
- .,.,., Surlaceoe
Mp&ratron
Cave 0.50
Salede~
n+ ;~;~
ooo,;::
wc +·-:-
Système d'aèratton par condu1ts Système d'aération de Cologne (Ail Système d'aération à conduit COl- Exemple de réalisa !lOn avec un con-
tndlviduels. Système d'aératJon de ® rejeté et appon d'atr). @ lectif avec un conduit principal et un @ du~ principal et deux conduits secoll-
Hantxx..g (Aération Berlinoise) conduit secondatre (statique). daires (statiques).
71
CHARPENTES
50"
35'
A 45° ne constituent jamais la meilleure solution économique,
mais ils sont avantageux pour les toits à grande portée.
Détails de Les toits à simple poinçon sont toujours plus chers que
construction les toits à chevrons, d'où leur emploi limité.
Les toits à deux jambettes représentent dans la plupart
25'
des cas le système de construction le plus économique.
Les toits à poinçon + jambettes n'intéressent que les
7 8 g 10 Il 12 13 15m constructions très large.
CD limite de rentab~it.6 enue les toits ol chevron• et les tCHts
avec entrait supêrieur
.... ....
c<>
4>C
o...
.: E
3i
O....J
...
S'ii
::o~
J:"O.<:
tante et une couverture.
La partie portante dépend du matériau (bois, acier, béton armé),
de la pente du toit, de la nature et du poids de la couverture, de la
® To~ ~ chevrons 30-eo 10-20 h-~ · S charge, etc. Pour déterminer la charpente , il faut tenir compte des
hypothèses de charge (poids propre, charge mobile, charge due
au vent et à la neige).
Il faut faire la distinction entre toits à pannes et toits à chevrons
'· (fermettes). Les deux systèmes peuvent ëtte combinés. Ils sont
15-<10 10-20 h-8-s caractérisés par leur fonction respective d'élé'ment porteur et par
leur mode de répartition des charges, lequel a des conséquences
@ TM avec entra~ superieur (taux-entrak). pour la répartition dans le plan horizontal.
® Ton:s a entrart suP'neur avec amenagement de combles ® Toit • entra~ sup6rleur avec pannes
72
CHARPENTES
2H.f I
H
7.5-1 2.5
~'~~=IF
Enfou~~:hement Panne !altière
~~Ait
~
12-14
*
Systeme tteret•H onc:Utes
A•Elomt!cporteurA'I1>io
1 • E1itnwi portN' dof.t:lll:
C•EJtmert-.pont\l'ataason
rtn=========:::jflfl
17\ Tort ~ cnevrons en structure poneuse de bols coU~ et entretoises ondul6fl
'-:v Ropport entre la hauteur du profil et la po<tH· 1/15. 1120.
~ ~ ·~·. ·-~
(Î) Jcint abouté avec éclisse
~~
~~~
lob. cttuxwrntts. pence r . 15' et 2S"
P&aque ckM.IH "Gang-Nar Tob • un wnanl: Pfnl• e•. 10" el ts•
.~
--- --- ----- ----
~ --
~.
----
b) Diagonales ascendantes
-- _,
:
~ -- -- - -- - --- -- -- ------ - ---~
c) Diagonales ascendantes
avec montants verticaux et descendantes
73
COUVERTURES
Toits de chaume : gerbes en paille de seigle ou de roseaux battus à
la main , en longueur de 1,2 à 1,4 m , disposées sur des lattes dis-
tantes de 30 cm, la tête des tiges vers le haut, jusqu'à une épaisseur
de 18 à 20 cm. La durée de vie est de 60 à 70 ans dans les régions
ensoleillées, à peine la moitié dans les régions humides (fig.10).
Toits de bardeaux (fig.11 ) en chêne, mélèze, pin et plus rarement
Il.
épicéa. Ardoises : sur un voligeage d'épaisseur ~ 2,5 cm de
planches de largeur~ 16 cm , protégé avec du carton 200 contre la
pluie et le vent. Recouvrement 8 cm ou encore mieux 10 cm .
La • couverture allemande " a un aspect plus naturel (fig.12). Par
contre les couvertures à éléments calibrés sont appropriés pour les
ardoises reconstituées (plaques en fibrociment) (fig.13). Tuiles : tuiles
plates, tuiles à emboîtement à double encoche, tuiles flamandes
Ci) Tott à un versant ® To~ à deux ""rsants
(fig.14, 16 et 17). Tuiles en béton avec étanchement faite et arête
(fig.15). Fonnes spéciales adaptées aux tuiles normalisées (fig.9).
Tuiles moulées (fig.9).
POR - Tulle d e bordure de nve pour to~ OL - Tune de bordure de rrve, ;1 g auche
~ un versant avec angle, ~ drdite TO L - Tulle d'égout et de bordure d e
T - Tulle cf6govt nve, a gauche
p -Tulle pour toit a un versant FOL -Tulle d'angle pour raccordement entrt
W - TuHe de raccordement a un mur fartage et bordure de rNe, a gauche
TSR -Tude d'égout pour raccordement GR - TuRe de fllttage et de début d'aréte,
latéral avec angle, à dro~e à d rotte
SR - Tuile da rive lat,rale, FOR • Tuile d'angle pour raccordement entr.-
à drotte fllttage et bordu re de rt.le , à drotte
SL - Tuile de rt.le latérale, F • Tu8e de raccordement au fartage
a gauche .a
OR - Tuie de bordure de rive, .d rotte
PSL - Tuile de rrve latérale avec TOR -Tu Be d'égout et de bordure' de
angle, a gauche pour toit a 1 versant me. à drotte
- El*ment de laitage, à g auche F - Tu lle moulée pour milieu de toit
@ Tek en croupe
GL
G -Tuile de fartage et d'a r~tier GZ - Tu Re de verre
74
COUVERTURES
Toits en plaques ondulées de fibre-ciment avec distance entre les
pannes de 0,70 à 1,45 m pour des plaques de 1,6 m de long, de 1,175
75" à 2,50 m pour des plaques de 2,50 m de long. Recouvrement respecti-
vement de 150 et 200 mm (fig.1 et 2).
Toits en tôles de zinc, d'alliage de zinc et de titane, de cuivre, d'aluminium,
d'acier galvanisé, etc. (fig.5 à 7). Avec tous éléments façonnés pour faite,
gouttière, rive de pignon, etc., tôles de cuivre, formats commerciaux (fig.9).
Le cuivre possède le plus grand allongement à la rupture de toutes les cou-
vertures métalliques. Pour cette raison il est avantageux pour les travaux
de repoussage, pour la compression, l'étirage et l'écrasement. La patine
10" caractéristique du cuivre est très appréciée. Les assemblages avec l'alu-
7"
minium, l'alliage de zinc-titane et l'acier galvanisé sont à éviter. Par contre
~~==========~ aucun inconvénient avec le plomb et l'acier inoxydable. Les toits en cuivre
sont imperméables à la vapeur d'eau. Pour cette raison ils conviennent
17\ Toit en fibre-c tment ondulé avec particulièrement aux toitures froides à double paroi (p.77 à 79).
\.!) ~léments moulés pour l aitage et
gout!Jére, 0.20 kNrm• Charge d'une toiture (calcul du poids en kN par m2 de surface de
. ~20 -- -- i toit).Couverture de toit pour 1 m2 de surface de toit en pente sans che-
vrons, pannes ni poutres.
~·------~ Couverture de tuiles en terre cuite et tuiles en béton. Le poids s'entend
Prol 177151
.__
1 1- --
,~=·~rt
- largew utle 873
~=r:· ~
sans mortier mais avec les lattes. Pour le mortier, ajouter 0,1 kN/m 2 .
Tuile plate en terre cune et tuile plate en béton
pour toit à éclisse compris éclisses ... . . . . . . .. •. •.• . •• . . . . 0 ,60
pour comble à tuiles plates ou lon double ... . .. . . .•. . .. . . . 0,80
Tulle mécanique ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . • . . . . . . . . . . . • . 0,60
Tu lle à emboîtement à double encoche. tu ile reformée, tuile à emboîtement
à une encoche, tuile de ton plat... . . . • . . . . . . . . . . . . . . • . . • . 0,55
Tuile mécanique... . . . . • . . . . • . • • . • • . •.. . •. . . .. . . .. . . . .. . . . .. .. . 0,55
Tuile plate recourbée , tuile creuse... . • . . . . . • . . • . • • • • . • . . . . . . . . . • . . . . 0,50
Tuile.......... . ........ . ..... . ......... . . . ..•....... • ... . ..•. 0,50
Tuile de grand format (jusqu'à 10 au m 2) ... • . • . . • . • • • • . • 0,50
Tuile à emboitement avec mortier (sans mortier 0,70) ... . . • . . . . . . . . . . . . . . 0,90
Recouvrement métallique en aluminium (aluminium 0, 7 mm d'épaisseur),
(!) Plaques ondul-ées en fibrociment @ Modes de rocatlon voligeage compris ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . • . . . . . . . . . • . • . . . 0,25
Toiture en cuivre avec double agrafage (feuille en cuivre de 0.6 mm d'épaisseur).
1: RecCMMemtnl ôlvte asnmbllge voligeage compris ... . . • . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . • . • . . . • . . . . . . . . • . . . 0,30
par a~phlge w- borôS re$eW:s Toiture à assemblage par double agrafage sur bords relevés en tôle pliée
2. T6't pto1Nc, pllcp.~~s 111 t~ (0,63 mm d'épaisseur), sous-couche en canon et voligeage compris ... 0,30
d'ader, tOie Of'ld!Me npU:oTdale
Toiture en ardoises avec recouvremenl en ardoise à l'allemande sur voligeage,
sous-couche en carton et voligeage compris
avec de grands éléments (360 x 280 mm) ... • . . . . . . . . . • • . . . . . . . . . . 0,50
avec de patns éléments (env. 200 x 150 mm) ... . . . . . . . . . • • • • . • . . . 0,45
Tonure en ardoises à l'anglaise, lattage compris
sur lattage avec double recouvrement ... . . . . . . . • • . . . . . . . . . . . . . • . . . 0,45
sur voligeage et carton, voligeage compris ... . . . . . . . . . . . . . 0,55
Toiture en cuivre de style Allemagne ancienne sur voligeage et carton ... . . . . . • 0,50
avec double recouvremenl ... . . . . . . . . . . 0,60
Toiture en tuiles d'acier (tôle die tuile galvanisée)
sur lattage, lattes comprises .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 ,15
sur voligeage, sous-couche en carton et voligeage compris ... . . . . . . . . . . 0 ,30
Tonure en !Ole ondulée (fOie d'acier galvanisé), matériel de fixation compris ... . . 0,25
Tonure en zinc avec baguette de recouvrement de tOie de zinc numéro 13,
Tort en tOie avec recouvrement par Pentes minimales de tot pour
pliure 0,25 kNim' ® recouvrement avec différent types
de tôle d'acier.
voligeage compris ... . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,30
~ ~~~~i!
5
t-- l argew \dt 91 --; pklsdt 15m 17'(29.2%1 12"(20,8%1
Oireehon dts
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- lnlempéries . -i
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j 1 150"'" uns )oln: de rteow.
~- --~..1"\..___Jr. --
10-15• 1
•,. _ ,/ 1 1 '-.l
' ' Dimensions eommercla~s et coupe 1plot dt 15" 1 100 mm sans joire de recouv.
des rouleaux de feuilles de cuivre COuverture en tOie onduiH: pour
(j) Couverture de plaques en tôl e
d'ac~er 0, 15 kN/m' ® Grands éléments préfab<iq~s
pour toi et murs . ® pour recot.Mement par bandes et
par panneaux_
pente minimale de toit avec
recouvrement lat6ral
pc<Jr_..,..
..
Gouttières Semee de toi omentlon largtur de S&.l"flee de tok Cimenoion LltQtil"de
v LJ
TOie de zinc, 0 ,7 mm mini. (Zn)
.~
( on m')
r~~eommandée
dolo
IIOiillô<e
(t)onmml
caupe pcor
goultittw tn
16le
(ln mm)
pour tuyaU)!
ronds de due
dego&.itièfes
(en m')
Kon'WTIIIndét
<li tuyau dt
dneeru
ctlenmm)
...... pcor
un tuyau en
16le
(tnf'l'l'r.)
75
TOITS AMÉNAGÉS
Dans les vieilles fermes, les combles non aménagés servaient d'en-
trepOt. Pour conserver les produitS des récoltes (loin, paille et
autres), les combles étaient ouverts au niveau des gouttières de telle
sorte qu'ils étaient traversés par l'air froid extérieur. La température
sous les toits était, en conséquence, à peine différente de celle de
l'air extérieur (fig.1). Ainsi la neige restait répartie régulièrement sur
Détails de toute la surface du toit. Les pièces habitées en dessous des combles
construction étaient protégées du froid par les produits entreposés dans les
. A
combles. Si on chauffe des combles sans isolation thermique suffi-
sante, la neige fond et il se forme des encorbellements de glace
(Î) Coupe sur une maiSOn paysaMe ® SChéma d'un bouchon de ne~ge (fig.2). On peut y remédier en posant des matériaux thermiquement
.-·~~:·-
isolants sous la couverture du toit. Dans les combles aérés, il faut
aménager des ouvertures sur des côtés opposés, ayant au moins
/~0
une surface égale à 2% de la surface de toit à aérer pour que l'hu-
midité puisse être évacuée.
Cela correspond en moyenne à
une hauteur de fente de 2 cmlm
(fig.6 à 11).
@
"An Exemples de combles aérh avec une pente de toit 2 Hl" (schéma).
@ Type de toit dimenstannements
pour un to~ ~ deux versants.
~ Aménagement d'un
•2---+8-f--42-
100-----
toit Isolation entre
~ les chevrol)s. On prendra en
considêratioD la section des passages
de raération entre riSOiabon thermique
et les feuilles tendues SI.K les cheYrOns.
~-----
~~ ~ c.u
Conclffioos :
Conclifions :
Section lbre minimale d'aéralion At • 200 cm'.
~ a. de 1a surface du loo A, ou A, mais mini· Hauteur lt>re mirlmala 2 cm
rrun de 200 cm'/ m
ProcJdure de caJcvl · AL- seclion d'aération Procédure de calcul:
Ha~... du YOiume d'aéra1Klf1 ·
o\-.1 ...!__ , 9,0-0.018m'/m - tll:lcm'lm
ltm A,_,.1[100-{8+8l]= : - 2.4cm
MalS puisque 180 art 1m es1 inhiriet.r à la sec· Cependall 1 faU! prendre en compte fa place
lion mirlmala exigée de 200 cm' 1m. i lau1 occupée par fa feuile tendue SI.< las chevrons,
p<ench au mcxns 200 cm'/ m.
c'est·il-dire ~pour une place~ de 2 cm,
Aération des combles è travers les Oimens10r1116ment ·
joonts du voligeage en boio (j) Aménogoment d'une gouttière pour
un toit froid a deux couches avec o\...,_ 1200 cnflm.
la haUietr entre la face supétîeure de risofation
et fa face supérieure du chevron doit faire au
contr•latt.age et feUilles tendues. App/i:BDOII . moins 4,4 cm.
Étabissement de la ha~eur de la lenla d'aera·
lion continue de l'espace a aérer inlégralement,
en 1enar1 compte d'une lafieur de chevron dt
8 cm pour At moins 200 cm" 1m
Hauteur
Fente d'aération
l\ • o\- i[Ul0 - (8+8)j=: 12.4cm
CcnditiOfiS ·
Po<.r un 10il a2 ve153r15 avec une longUeUr de che· a • longueur des chevrons,
won lrlérieur a 1o m, 1 es1 acœpeabla de Pfendre •• • épaisseur de la couche d'ar avec diftusion
JlOU' la gounlére At-. ~ 200 cm' 1m. éQuivalente,
Poor un loil à 2 ViHS8rls avec une longUeUr de che· a s 10m : s,~2m,
wons ~ à 10 m. la valeur acceptable est a s 1Sm : s.~sm.
- ' - l..!..•A,wl•"' l ..!..•A,wlm a>15m ; s.~10m,
IIXX) IIXX) avec s.,= ~.s (m)
® Torture en ~ton
® Tocture en bois ~ • vapeut d'eau.
Coefficient de résistance à la diffusion .
s • IÎpalsseu' de malenau (m)
Application '
a} Mousse <iJre pol)véchanne (PUR} de 8 cm
d'épaisseur,
s • 8 cm soil 0.08 m.
~ • 30/100,
~ 0,5 ~dt fa surface du !Ott A, + A, •• • 30 x 0,08 • 2,4 m- ••·
Procédure de calcul · At section d'aciral<>n sd exigé= 2 m.
~(9.0+9.0) -0,00lmllm-
b) Natte isolanle en fibre monérala avec fauile
"'-•• • 90anll m d'all.miniJm incorpooéa (sur demande du labli:art)
!lXX)
s • 8 cm,
•• • 100 m supérieur à sd eooge • 2 m
En ~disant une isolation appropi1H rexlgence
App/lcallOt! de 5o = 2 m est remplie sans Pfoblème.
ltolabon lhtfTNqul Les é""-ts de laitage avec sectiOfl d'aeratx>n Il va~ rnoeux demander au fabncll1l répalsseor
correspondent aux llldications du labncant de la couche d'a• équivalenle 5o de chaque sy>·
lème d'isolalion
'ÎO'
~
ToitUre en boos avec plalond suspendu. @1 ToitUre trooc:te • double paroo
Ventilation des deux couches d'air~ @ Exemple
Calcul oe la secnon craeratiC:.n pour un toit~ deux versants
travers ln fentes de ta cormcne
76
Pente TOITS PLATS
TCMlure en panneaux accessèles 2" ••• Toiture froide (double paroi) (p.79) : Procédé avec couverture aérée
a
Toilure en pâle bols à la magnésile 2.5" à ••
par le dessous ; le cas des pentes inférieures à 10 % est critique en ce
Toilure en canon llnumé avec gravoer 3" a30"
Toilure en canon llotumé double 4' â srr qui conceme l'aération. Il est résolu de nos jours au moyen d'un écran
TCMlure en Mc: à double agraphage sur bords relevés (bandes de zncl 3" à 90" pare-vapeur .
Toilure en car10n lloturne ~ 5" à t5"
TCMlure plane en IOle d'acoer 12" à 18" Toiture chaude (simple paroi) de forme conventionnelle (fig.4) :
a
ToiiiKt en tuiles à ent>oilemenl 4 encoches . . . ... •• 18" à 50" Construction avec pare-vapeur ; à partir du bas : plancher, pare-
Toilure en bardeaux (écran en bardeaux 90"1 . 18" . 21"
vapeur, isolation thermique, étanchéité, couche de protection.
TOI!ure en Iules à ent>oilemenl à double encoche • 20"à33" Détails de
Toilure en l6le ondulée de UlC el d'acie< 18" à 35" Toiture chaude (simple paroi) de type inversé (p. 79): Construction construction
Toilure fibre-cmenl ondulee 5" à 90"
TCMIIKe en ardotse anrlocoele 20" à 90"
à partir du bas : plancher, étanchéité, isolation thermique avec maté-
Toilure en ardotse double recouvrerner'lt 25' à 90" riau isolant éprouvé, couche de protection formant surcharge.
Toilure en ardoise normale 30"à90"
T~ure en verre 30" à 45" Toiture chaude (simple paroi) avec béton étanche (p.79) :
Toilure en tuiles. mure dotble 30" à 60" Construction à partir du bas : Isolation thermique, plaque en béton assu-
T011ure on tuiles. combles a tuiles plates 35" à 60" rantl'étancheité et utilisée comme recouvrement - risqué 1 Construction
TCMlure en Illies IOIIUie en tuiles Ramandes 40" à 60"
en plaques massives. À cause de la dilatation, elles doivent reposer sur
TOII i éclisse 45" a so-
Toilure en roseaux el en chaume 45" . 80' des surfaces qui leur permettent de coulisser. Poser en conséquence un
joint de glissement sur les murs porteurs tout le long de la dalle (p.78, fig.5
(D Pentes des to4s -> p 75 à 8). Construire aussi en conséquence les murs intérieurs (coller avant au
Mer.nce de temperlture .,.,.. rnnw ., plafond des bandes de polystyrène). Ce sont des conditions a respecter
rutnetx pow dts te~turH
t- respect~cM•20"'et·,.5· -t pour une réalisation parfaite. Il faut prévoir dans la construction. si on veut
, _ __ y
eviter ~es flaques d'eau, une pente de 1,5 % ou mieux de 3 % .
Pare-vapeur : Si possible en lés, avec une feuille d'aluminium de 0 ,2
mm d'épaisseur sur la couche de glissement constituée d'une bande
perforée en fibre de verre (auparavant appliquer en couche d'apprêt
d'une solution de bitume pour supprimer la poussière). Le pare-vapeur
doit être situé assez bas pour que la condensation puisse se faire (fig.2
et 3). En dessous, couche de séparation et d'égalisation.
Couche d'Isolation thermique : Utiliser de préférence des matières
résistant aux dégradations (plastiques alvéolaires). Pour les caracté-
- :>0 - •o ~ o • 10 • :>0 • 30 r-.....
ristiques (tableau fig.4) ; pose de deux couches ou fixation par rainures
1 L'atr hurntde se oonclet'lsê en eau lorsqu'~ eSl refroidi on dessous de son point de rosée. La dl-
® térence entre l'atr dans Uloe pièce el son point de rosée -qui dépend de la quanlié de vapeur et languettes : les assemblages en trait de Jupiter sont les meilleurs
(sur tous les bords) .
dans la Pièce- peUl être définie petr le pourcercage. x. de la différence de 18fl'!)étll1ure entre rin-
léroeur el rexténeur (ftg 31
2 La dillérence de lempêralure entre rinténeur el rextérie<K se repartl sur les cMérentes couches Couverture : Se fait au-dessus de la couche d'égalisation du pare-
de la a>ns1ruaton e1 rar OOII'espondant à eeae distrllu1Jon suiYalt risolalion lhelmlqoe. vapeur (carton nervuré ou couche isolante contre le cloquage), consti·
3 Si la QUantlé • x et y· QUI reptésente la ~ a riSOiement ll1ennque des oouches sïuées du tuée de trois couches posées par coulée ou au rouleau : deux couches
c:6le intérieur du pare-vapeur reste irléroeure au pourcercage • x", la l~ure du système délan-
~é à la condensation resle au-dessus du point de rosée. 1 ne peUl pas se produire de cxn:lensalion. en bandes de tissu treillissé de verre textile et une couche intermédiaire
en bandes de fibres de verre ; ou constituée de deux couches de
Pi6ces d'habbtion Hall de ptSCtne bandes épaisses en bitume (d ~ 5 mm) posées suivant le procédé
20"C, 60"C humiditi relatl;e 30"C, 70"C humid•~ relawe
suisse de soudage. L'étanchement au moyen d'une seule couche est
Ttmp6rature extfiieure
- 12 1 - 15 1-18 -12 admis mais offre des risques à cause de la faible épaisseur du recou-
1 -15 1-18
(%) 25 23 21 15 14 13 vrement (usure mécanique possible) et des défauts possibles dans les
joints (la deuxième couche apporte une sécurité supplémentaire).
Quantite maxm ale Y relatt>oe *riSOiation thermtque d'une
G) :wotr,les couches du cOté tnténeur du pare-vapeur, y compns la couche crat
construction que dOIIIent
lmle Couche de protection : Étaler si possible une épaisseur de 5 cm de
POUr Mer la condensatiOn gravier de remblai de calibre 7 à 15 mm sur la double couche encore
Exempte :
chaude de bitume de façon à empêcher la formation de cloques, d'évi-
Piéce d'hab4atton 20" 160 "4 d'humidilé relative 0,215 s 23""'. 100""' . 0,94 rr?- K/W ter les variations brutales de la température extérieure ainsi que les
Te""*'atute extenet.Je ' r 15•, x z 23% contraintes mécaniques et les dégâts des rayons UV. On obtient une
Dalle de boMon 20 cm 1 / A = o.œ:; rr?- KJW 1 n'y a pes de condensatiOn sur le pere-vapeur sécurité supplémentaire ~n plaçant des plaques de caoutchouc broyé
Couette d'a~r linne a l1nleneur 1/a = 0,120 rr?- KJW avec une couclle isolalte de polyslyréne de 8 mm d'épaisseur en dessous du remblai en gravier (ceci est a pré-
Couches jusqu'au pare-vapeur = 0,215 m2 KJW d'épaisseur ~ 0,94-0,215 ~ 0,725 ~ 3 cm. voir par principe pour toutes les terrasses et les jardins-terrasses).
S cm de gnW.r lllvt de caliibtt 7/Sl et doubM: c~ Détails essentiels : Assurer une double isolation thermique des pas-
·~··ehlud
sages à travers les toits (p.78, fig.1 à 4) au niveau du raccordement et
~
!!~!!!~~~ T•a.u .,....,,de -...re. c111on t*rnt a fiJSOn dt 3 ko'n'f au niveau du pare-vapeur ; les tuyaux d'écoulements isolés du point de
BandH do ftbro do - • n•s fllrQ/m'l ~do bi...,.
(poùe pw cOI.iëe et au roLM1u) vue calorifique avec un système de pare-vapeur (p.78, fig.4) empê-
Fet.lrt ôt ~· 500. canon bluml PQLW" lois à r~ison dt 1,5 kghn', chent les dégâts provoqués par la condensation ; une pente ~ 3% vers
-8512~ les tuyaux d'écoulement est absolument nécessaire.
Il est inutile de pratiquer des orifices d'aération au niveau de la couche
c..... d'W................ (20 kg/ln . ......, d'égalisation du pare-vapeur. Il faut réaliser avec soin des joints de
glissement ~u bord du toit (p.78, fig.5 à 8). Les raccords latéraux en
!iië~:iiipipiÇ~-- ;.."':;.:.~::: ~~~:::~.k~=--· éléments préfabriqués d'aluminium ou de béton doivent être exécutés
pos" par cO&Me et au ro.M1u
en conséquence (p.78, fig.5 à 8) ; les raccordements latéraux en zinc
S.nct. J*fcrje en fùt dt ...n-e(..,..,.,...,_.. pot't)
sont contraires à la réglementation technique (ils déchirent les couver-
Couc:ne crapprtt .,.. blt\r'nt (0.3 kg/m')
~ncher bna. Mntueletnenll>teon.., perie tures). Les raccordements de mur doivent être faits à une hauteur ~
Réallsatton partarte d' un tOit chaud (toK i simple paroi) 15 cm au-dessus de la surface d'écoulement ; fixer mécaniquement .
ne pas coller seulement (règle absolument obligatoire). Un plafond por-
Poids du tort Rhistance à la conductlbll4~ thermique 1/A teur en tôles à ondulations trapézoïdales peut déchirer la couverture du
toit sous l'action des vibrations ; prévoir des mesures pour augmenter
100kgtm> 0,80m'· KIW
50 kg/m' I ,IOm'· KIW la rigidité (tôle plus épaisse) pour diminuer les vibrations (remblai de
20kgtm• 1,40m'· KIW gravier) et prévoir un recouvrement très résistant aux déchirures.
Le système pare-vapeur doit être toujours soudé sur place (à cause de
RésiStance i la conductibüfté thermique liA pour
loris plats la dissipation de la chaleur dans les tôles).
77
TOITS PLATS
DÉTAILS POUR LES TOITS CHAUDS
L'6coutement des eaux du tort de-- Condule d'eau pluviale pour IDit plat
Conduite d'eau plUVIale en deux
parties avec collerette d'6bnchèltà
1 -~-· : ,.=T~isde
mande au motns deux descentes
d'eau plUVIale Pente 3 'Ill.
fn\ en polyester renrotc6 de nbres de verre
\Y avec isolation tllorrnlqoe prërabriquëe,
(.:;'\ et élément ISOlant en verre mousse
\V dont la partie int61ieure est prise 0 Avec tuyau de descente isolé
ou mieux double isolation (ftg. 3), dans le t>éton
Echelle : 1/10.
Profli6 dt rebonl de toit MS (aklrirlum)
Element préfabrique en beton 16oer
lsoloüon lhennque
EtllllCMit6
-
glosement hbre glissement cach6 (pro!II MS)
1
...
Joint ., mutiç
c:ron.on
Comin en ic»ti de DnC:
Soin T
lsdad<'n lhetmque
Et-6dutoll ,.
.L
Moçomori• (ù 1~T ~
a...,;•· i~
CoO<Jtchouc ,_,.,. l ::.
Co<elco1 do mastic 0 10
Couche de p<oteètion constituée d'un Raccordement a1.1 mur par comi6re Raccordement bridé au mur avec Raccoroement au mur avec: baguette
d®blt lit de graVIer ou m~aux encore en tOlo do zinc et soltn @ corn lire d'ancrage et cornlêre de
® d'étancntlt FD (rtsistlnt aux coups
d'un grovelage rix>tlon en U de pieds).
78
TOITS PLATS
TOITURES FROIDES VARIANTES
1
drainage, de remblais d'argile expansée ou de graviers recouverts d'un
filtre en fibres (p.78, fig. 20).
~;::!n Toits sur piscine couverte, etc. : Aérer par l'arrière les plafonds sus-
~.:,.- pendus ou chauffer l'espace vide. Utiliser le tableau (fig.3) au lieu du
tableau (p.77, fig. 2). Usuellement la part de la résistance à la trans-
mission de chaleur 1/k de toutes les couches jusqu'au pare-vapeur,
couche d'air limite comprise, est au maximum de t 3,5%.
Torture terrasse. en ~ton
6tanche ~ l'eau Tot plat avec etanc:hekt par Toits en bois : Solution simple et peu coûteuse, Point important : l'iso-
feurtle metalloque
lation thermique au-dessus de la couche de protection contre la
condensation doit être plus épaisse que pour un toit massif, non seu-
bok lament à cause du faible poids de cette couche, mais aussi parce que
d'habitude la part des couches jusqu'au pare-vapeur ( couche d'air
limite + bois) est trop importante.
Toit Inversé : Solution moins traditionnelle employée depuis ces der-
nières décennies Uusqu'à ce jour réalisable avant tout avec les diffé-
rents produits alvéolaires à base de polystyrène seulement). La char-
ge obtenue avec du gravier peut ne pas être suffisante dans nombre
de régions dites "très froides". il vaut mieux poser des dalles.
Avantage : étanchéité rapide à la pluie, dépistage facile des désordres,
aucune limite d 'emploi. L'isolation thermique est de 10 à 20 % plus
épaisse que pour un toit chaud normal.
Toit en béton : Par suite de la "fausse position" de l'isolation ther-
Toit plat rnverse Toiture froide pour mique, il y a une certalne descente de condensation qui ne sèche tou-
construction en bols
jours qu'en été. Ces toits sont déconseillés pour les zones humides.
.. ar ..,
-RetouWeft'lelt en bok
EranchéU ra. toi,_ 3 - Les risques dépendent fortement du soin apporté par le constructeur
contre les fissures et des problèmes de fuites aux raccordements.
Toits froid s : Toits froids sur toute leur surface, seulement avec pare-
vapeur : résistance à la diffusion de la chaleur de la paroi intérieure <! 10
m. (p.11 0 à 116). La couche d'alr est utilisée ici uniquement pour la com-
pensation de pression de vapeur, comme pour les toits chauds, parce
qu'elle est susceptible de fonctionner d'abord comme aération pour des
pentes à partir de 10%. Ordre des couches (fig.6 et 8).
Important : la paroi intérieure doit être hermétique à l'air. Les couver-
tures à rainures et languettes ne le sont pas. Isolation thermique (p.77).
17\ TOtture chaude avec pouues en e te.
\V ments colles Plancher on madriers Toiture froide en contrucllon lourde Étanchéité comme pour les toits chauds (p.78).
rabotes sur la face .nfèrreure Pente <! 1 ,5% , ou encore mieux 3% , important pour l'écoulement. Les
descentes d'eaux pluviales doivent être aussi Isolées à la traversée
des couches d'air. Utiliser des tuyaux de descente isolés (fig. 9).
Il est nécessaire d'assurer la continuité du pare-vapeur (fixation par
clous inévitable à travers l'épais recouvrement et le raccord au mur,
surtout dans le cas de piscine couverte).
Il faut améliorer, au-dessous de la couche d'isolation thermique, le rap-
port température/ amplitude des variations thermiques pour les
Mrat10n supplémentaire pour toa
constructions légères au moyens de couches supplémentalres (accu-
trok:J de tres grande surface et pour mulation de chaleur).
atraton d~ pat'tles se raceotdant
i des 'lêments sttués plus haut
Dans le cas où cé rapport est défavorable, le retour à des fluctuations
importantes de la température extérieure entraine un climat à l'intérieur
désagréable. La possibilité d'amélioration ne dépend pas seulement de
l'isolation thermique.
Lorsque les pièces sous une toiture froide sont ventilées mécanique-
® Passage d'une condu(e d'eau pour
un toit froid et plat â travers un
espace vide Isole
ment, il faut toujours une sous-pression sinon l'air dans les espaces
vides du toit sera comprimé.
M•~•
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79
PLANTATIONS EN TOITURE-TERRASSE
/
Historique
L.:implantation des végétaux et les jardins sur les toits existaient déjà
six siècles avant J.C. chez les Babyloniens. Vers 1890, les toits des
fermes près de Berlin étaient, pour des raisons de protection contre
les incendies, recouverts d'une couche d'humus sur laquelle étaient
installées des plantes. Le Corbusier a redécouvert le " toit vert ..
presque oublié.
Qualités d'une implantation de végétaux sur un toit
1. Isolation par la couche d'air entre les herbes et à travers la couche
Jardins-terrasses sur maisons de Jardin-terrasses comme accumu- de terre par l'intermédiaire du tissu racinaire avec les mécanismes
(}) rapport : • Programme pour une lation de plantes en pots sur balcons
nouvelle architecture • . et teiTasses. • vivants microbiens (processus thermiques).
--,-:<, 2. Insonorisation et possibilité d'accumulation thermique.
7 3. Amélioration de la qualité de l'air dans les zones d'accumulation
de population.
4. Amélioration des micro-climats.
5. Amélioration du drainage urbain et du régime de l'eau dans la
nature.
6. Avantages pour la physique de la construction. La couche protec-
trice d'herbe et de terre freine le rayonnement UV et les fortes
variations de température. '
7. Fixation des poussières.
8. Élément de décoration et amélioration de la qualité de vie.
9. Production de nouvelles surfaces vertes.
Les jardins suspendus de Sémi- Les espaces verts perdus sont récu-
ramis à Babylone (au VI' siècle pérés par ta plantation de végétaux
avant J.C.). sur les toits.
~v~
.~tg~;.·! i; ; : !:iH! i:U:H!:( ···:: ·
.. .
80
PLANTATIONS EN TOITURE-TERRASSE
Pentes des toits : Pour les toits à deux versants, la pente ne devrait pas
dépasser 2s•. Pour les toits plats, elle devrait avoir au moins 2 à 3•.
Types de jardins en toitures-terrasses : Plantation intensive. Le toit
devient un jardin-séjour avec des équipements constitués d'éléments
de décoration comme des pergolas ou des loggias. Cela demande une
attention et des soins constants.
Végétation :gazon, arbustes, boqueteau, arbres.
Plantation extensive : Elle repose sur une structure de sol composée
d'une fine couche et demande un minimum de soin.
Végétation : mousse, herbe, plantes herbacées, plantes vivaces,
bosquets.
(j) Plantabon IntenSive. ® Plantation extensive.
Plantations mobiles : Les plantes en pots et autres récipients servent
à garnir de verdure les terrasses de toits, les balustrades et balcons.
Irrigation naturelle par eau de pluie :!.:eau sera retenue dans la couche
de drainage et dans la couche de végétation.
Irrigation par emmagasinement : !.:eau de pluie est retenue dans la
couche de drainage et complétée mécaniquement si l'irrigation natu-
relle ne suffit pas.
Irrigation goutte à goutte : Des tuyaux goutte à goutte enterrés dans
la couche de végétation ou la couche de drainage irriguent les plantes
par temps de sécheresse.
Coouc:M dra.nan.. Arrosage : Système d'arrosage au dessus de la couche de végétation.
CoucMd•PRMCtion
(:ouc:M d• proMCbon c:on&r• ... fiOnN Fertilisation : Les engrais peuvent être éparpillés sur la couche de
végétation ou additionnés à l'eau dans le cas d'une irrigation artificielle.
OrganisabOn des couelles poiX un Nom botanique Nom commun HaUteiX Flofais.
,ardin-terrasse. (couleurs de neurs)
Fntuca gtauca
' (pas tout à lait résistant à l'hille<)
Fétuque (bleu) 25cm VI
FMtuca ovina Fétuque de b<ebis (ven) 25cm VI
Koeleria gtauca lsolame (ven argenté) 25cm VI
MeriCia ciliatx Mélisse (ven clair) 30cm V-VI
Haut de etO&SSance > 250 an .,.,_., 250 cm 5i2San 5i20an 5i20an 5l10cm
Hout ~ée JUS. 35 cm 19i35cm 1•an 12an 12an tOan
~=::!:'\~~~~ 1,9 U .7 kNim' t.• kN / rn' 1,1 kNhn' 1,t5 kNim'
<IO Vrn'
0.9kNhn'
80it7011m' 60Vm' •stlm' 30Vm'
Couche <1'6oo<œ • cm · an · cm lan · cm t an
IA6Iange oe to<ro 23 an 7i23an San •an 7an •cm
Couche dro~t~ame 12 cm 12cm 9an 7an San San
Anosage ~nuot ou ,...,.,. ou monuel ou monuel
automauque IUComltJque outomauque """""' """""'
0 Différents typeS d'Implantation végétale sur les toits.
81
PLANTATIONS EN TOITURE·TERRASSE
PRÉPARATION DE LA TOITURE
Couche de végétation : On utilise l'argile expansée et la terre allégée.
Elles offrent : stabilité de construction, capacité d'aération du sol, d'em-
magasinement de l'eau et de modelage du sol. Fonctions : rés8Ml de sub-
stances nutritives, réaction du sol (valeur de PH), aération, réserve d'eau.
Couche filtrante : Elle est constituée de matériau filtrant et empêche
le colmatage de la couche de drainage.
Deta1ls de Couche de drainage : Elle empêche l'excès d'irrigation pour les plantes.
construction
Matériau : nappes en fibres de textile, bandes en mousse alvéolaire,
dalles en matière plastique, matériaux de protection.
Ccuche de protection : Elle protège pendant la phase de construction
et contre les charges ponctuelles.
CD Toiture chaude (f~g. 2). ® Toilure chaude avec plantatJons. Couche de protection contre les racines : t.:action des racines sera
maintenue par des feuilles de PVC/ECB et de EPDM.
Couche de séparation : Elle sépare la construction porteuse de l'implan-
tation végétale.
Exemples (fig. 1 à 8) : Ils montrent des structures de toitures plates
avec des plantations en variante. Avant plantation, il faut s'assurer que
la toiture est dans un parlait état et que les différentes couches peuvent
remplir leur fonction. Contrôler soigneusement les surfaces de toiture
du point de vue de leur état technique. Faire attention aux points
suivants: préparation des couches (état), constitution des pentes, iné-
galités et fléchissement, de la couverture. Étanchéité du toit (cloques,
fissures), joints de dilatation, raccordement des bords, traversées
(prises de lumière, coupoles transparentes, tuyaux), écoulements.
On peut aussi implanter des végétaux sur des toits. à deux pentes. Les
toits en pente (fig. 8 à 12) exigent, avant toute implantation végétale,
(Î) Toiture froide (fig . 4). @ Toiture froide avec plantations. un ouvrage préliminaire coûteux (risque de glissement, déshydratation).
ProoNde
botdt.<o do 1011
@ Toiture inllllfSée (fig. 6). @ Toiture ln~ avec plantations. ® Détail d"une gouttière pour toiture
Inclinée avec végétation.
@2 Détail de gouttière (fig. 11 ).
Végétal i c n -
Terrt C. de~bon _ _ ~
..
·~._
....
~- Coucl>e - ·- -
C. de~--
ïl=-~.JF
L _ Ëtancl1«!6
................................
................................ ·:·:·:·:::·:·::·.·.·:·:·::·: ::· . :::: ...........
Toiture
__J
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:·:·:·:·:·:·:-:-:-:-:-:-:·:·:·:· :- r- :' :;::::::::: : ::::::::::::::::
_.1_
;.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;::::::::.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;
Plantation après construction (pos-
f l =l
A\ Plantations après construction et à
\.!..) moindre frais. ® sible du point de vue construction
et du point de vue statique). @3 Regard de contrOle de l"écoulement
de l'eau. @ Racoordement mural avec bande de
sécurité en graviers.
TooturOiJOk>use
(prllrie)
r....
Nappe de
...,._..
cWU\Iget 1--300--;
Plantation sur un tooture en pente P8/tle Intermédiaire entre la zone de Partie intermédaore entre un Chemin
® Plantation pour toiture en pente. raide. végétation intenSive et la vooe de @ piétonnier et une zone de végétation
corculabon. intensive ou extensive
82
Définitions des termes PLANTATIONS EN TOITURE-TERRASSE
1. Par implantation végétale extensive sur les toits, on entend des
EXTRAITS DES DIRECTIVES DE
couches de protection qui demandent un certain entretien et qui
remplacent par exemple les couches habituelles en gravier.
L'ASSOCIATION POUR LES JARDINS-TERRASSE
2. La surface de plantation doit se suffire largement à elle-même et 4. La couche de protection contre les racines doit protéger dura-
les soins se rapportant à l'entretien doivent être réduits au minimum. blement l'étanchéité du toit.
Domaine d'application 5. !.:étanchéité du toit (bandes de hauts polymères, par exemple)
Les directives sont valables pour des surfaces de végétation qui doit assurer pour des raisons de physique de construction, la fonc-
n'ont pas de contact naturel avec la surface du sol, spécialement tion de protection contre les racines.
Details de
pour les toits, les garages en sous-sol, les abris ou autres. 6. Dans le cas d'un toit étanché avec du bitume, utiliser des couches construction
de protection contre les racines compatibles avec le bitume.
Règles fondamentales pour la planification et la réalisation des 7. Avant dégradation mécanique, la couche de protection contre les
constructions racines doit être protégée par un recouvrement; utiliser des fibres
1. Dans le cas de plantation extensive, la constitution de la planta· non dégradables car elles peuvent mettre en réserve l'eau et des
tion assure la même fonction qu'une couche de protection dans le
substances nutritives.
sens des directives concernant les toits plats. 8. La couche de végétation doit présenter une stabilité de structure
2. La construction du toit, la statique, les intérêts physiques de la importante, une bonne capacité d'amortissement et une stabilité vis-
construction et les exigences techniques de la végétation doivent à-vis de la décomposition.
être accordés avec soin. 9. Le pH ne dort pas dépasser, dans le domaine acide, la valeur de 6.
3. Comme charge pour assurer l'étanchéité du toit, il faut prendre 1O. La construction des couches doit être conçue pour absorber une
le poids minimal par unité de surface selon le tableau ci-dessous quantité journalière d'eau de 30 Vm2.
issu des directives concernant les toits plats. tt . Le volume d'air dans les couches aménagées doit s'élever au
4. moins à 20% en milieu saturé d'eau.
Hauteur de gouttière Charge Charge
Surface de plantation et entretien
au-dessus du sol en bordure au centre
1. Les plantes sauvages et les herbes de la catégorie des herbes
(enm) (en kg/rn") (en kg/m2)
de dunes, des herbes de savane et des herbes de rocaille devraient
Jusqu'à 8 Au moins 80 40 être disposées en touffes en plantant bien entendu des pieds de
De 8à20 Au moins 130 65 végétaux qui se régénèrent d'eux-mêmes.
Au-dessus de 20 Au moins 160 80 2. Les plantes seront réparties après avoir été précultivées, semées
ou réparties en tant que boutures.
5. Tributaire de la force du vent, le type de réalisation et le poids 3. Entretien : au moins une inspection par an, au cours de laquelle
de la charge doivent s'adapter à la hauteur du bâtiment et à la sur- on contrôle les ouvertures des toits, les bandes de sécurité, les
face du toit. raccordements et les finitions du toit et éventuellement on les nettoie.
6. Dans les angles et au bord du toit, il faut tenir compte d'une 4. Mousses et lichens ne sont pas comptés comme indésirables.
charge d'aspiration plus importante suivant une largeur b/8 ~ 1m 5. Éliminer les plantes indésirables.
et s 2m. 6. Les plantes indésirables sont les pousses conduisant à des boque-
teaux, surtout les saules, bouleaux, peupliers, érables et autres.
7. Il faut prévoir de tondre et de mettre de l'engrais régulièrement.
7. 8.
8. Suite à un changement d'environnement, un changement de
b
!
végétation peut avoir lieu.
1----- b - - -
Zone de bc<dure Zone intérieure Protection contre le feu
,__minao~ min 40 leglm' ---' 1. Respecter les régies concernant la protection préventive contre le feu.
2. Les conditions sont rempties quand l'aménagement sur le tort est diffi·
cilement inflammable (catégorie Mt pour les matériaux de construction).
Toutes les plantations végétales ayant les caractéristiques
requises conduisent à la succession de couches suivante :
Niveau végétal extensif: plantations, semailles, repiquage (plantes
en container, en bandes et en plaques).
9. En principe toute plantation végétale devrait être réalisée de telle Couche souterraine de végétation : elle assure la stabilité de la
façon qu'on puisse l'entretenir facilement, c'est-à-dire que les en- plante et constitue une réserve d'eau et de substances nutritives ;
droits qui nécessitent des contrôles réguliers comme les accès sur elle permet l'échange des sels minéraux et des gaz et le maintien
le toit, les traversées, les joints de dilatation, les raccordements de l'eau. La couche de végétation doit avoir un volume de pores
muraux, etc. doivent être facilement accessibles. important pour échanger des gaz et retenir l'eau.
10. Dans ces zones, il doit exister une couche de protection en Couche filtrante : elle empêche l'entraînement des substances
matériau non organique, de gravier par exemple, d'une largeur mini- nutritives et les petites particules en dehors de la couche de
male de 50 cm. végétation et le colmatage de la couche de drainage ; elle participe
11 . Les zones doivent être reliées aux sorties de toits et peuvent à l'équilibrage du flux d'eau.
ainsi recevoir l'écoulement continu provenant de l'excès d'eau issu Couche de drainage : elle sert à évacuer l'excès d'eau et permet
de la surface de plantation. l'aération de la couche de végétation ; elle accumule l'eau et
12. Subdiviser les surfaces importantes de toit en zones d'écoule- éventuellement la restitue.
ment d'eau séparées. Protection contre les racines : protection de la surface du toit contre
Exigences, fonctions et mesures constructives l'érosion chimique et l'attaque mécanique des racines qui peuvent
1. Réaliser l'étanchéité du toit suivant les directives relatives aux développer de très grandes forces destructrices pour aller chercher
toits plats. de l'eau et des substances nutritives.
2. L:aménagement relatif à l'implantation végétale ne doit pas Aménagement du toit : la surface et les raccords doivent être
empiéter sur les fonctions d'ét~chéité du toit. imperméables de façon durable.
3. La séparation entre l'étanchement du toit et l'implantation végé- La formation d'eau de condensation doit être empêchée et évitée
tale postérieure devrait être possible. Le contrôle de l'étanchéité du de façon efficace et durable.
toit doit rester possible.
83
CONSTRUCTIONS TEXTILES
:t
"'0'"
1--- - -11,50- - - - - i Utilisation : couloirs de liaison, pavillons d'attente, abris de pro-
tection solaire, etc.
-
.· grâce à une enveloppe interne (matelas d'air}. Largeur = 45 m,
longueur illimitée.
Utilisation : hall d'exposition, de stockage, industriel et sportif de
même que couverture de piscine et de chantier de construction
1------ 6 ,5(}-----1
(chantier d'hiver).
Construction en coupole. @ Couverture d'une surface.
Structures tendues (fig. 5} :
La toile est tendue par points et en ligne le long des bords à l'aide
de câbles et de mâts. Pour une meilleure isolation, les toiles peuvent
comporter plusieurs couches. Portée jusqu'à plus de 100 m.
Utilisation : halls d'exposition, industriels et sportifs, lieux de
réunion, de rencontres sportives et abris de protection solaire.
~ ' " . . ·
lilalt.45m~
®
®-®
Constructions temporaires avec treillis
porteur en bois, acier ou aluminium. Portée
, ...~::..~:·..-:;!"·:·.. .. ' ~~· max. 40 m. Préfabrication - montage
® Structure tendue, construcbon textile spéciale. -.. · .'···· ·•. .>.:.. rapide et faible ecOt de construction.
84
STRUCTURES EN FILETS
Hd~~
La transmission des forces des câbles tendus s'effectue princi-
palement sur des pièces en fonte - axes d'ancrage, cosses de
scellement, ancres de câbles, etc. La fixation des câbles peut être
réalisée avec des écrous indesserrables ou avec des serre-câbles.
® Montréal 1976. @ Parc olympoque de Munich 1972.
r;. :If· ~
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0 .. tr
ICoo.r:ho~'*-1001
TiNu., ~ reco.Nett~ PVC
2 o--BST 3.1MM 4dc:m
4 AucftiJOf'!CbOtl 5..Lac:•6x6cm
a o.poa. Pf ma.n,_. l diu LI !Olt tynl'l. h • 2.5 cm
1 . Ae.- • 30tWO • a e. SM..cabte
Patonorre du parc olympoque de e.c.ble 11.smm tO. Boc..*M'I
Munich. Arch : Kurt Acl<ermann @ Coupes de la lig<J"e 10. @ Serre-câble avec montage du toit. @ Fixation d'un câble de rive
et associés, 1983
85
STRUCTURES HAUBANÉES
~~
r~:f~
Usine Aeetguard à Quimper/France. Bâtiment d'enregistrement de l'aéro- Salle de concert du champ de foire
® Arch. : Richard Rogers et (j) Coupe sur façade. @ port de Paderborn/Uppstadt. @ de Dortmund.
associés. Londres. Projet : Stratmann. Klaus. Projet de concours : Portmann,
EchterhoN. Hugo, Panzer.
associés, Londres.
86
STRUCTURES TRIDIMENSIONNELLES
PRINCIPES DE BASE
Cinq corps platoniques
Les structures tridimensionnelles sont réalisées de la manière la plus
Tétraèdre 4 faces parfaite si les éléments sont composés de triangles équilatéraux
Hexaèdre 6 faces et/ou isocèles rectangles de sorte qu'il en résulte des multiples régu-
Octaèdre 8 faces liers (polyèdres). Pour des réseaux plats infinis, il y a exactement trois
Dodécaèdre = 12 faces structures géométriques, pour les réseaux finis sphériques exac-
Icosaèdre 20 faces tement cinq réseaux polyédriques réguliers composés de nœuds d'un
seul type, de barres et de surfaces. Les réseaux réguliers et plans des
- Réseau sphérique réseaux triangulaires, carrés et hexagonaux.
Appliqués aux cinq corps platoniques, il résulte des formules concer-
Pour obtenir une stabilité cinéma· nant les ouvrages en éléments, que seuls sont cinématiquement
CD Corps platoniques. tique, la formule de Fôppl con- stables parmi les ouvrages porteurs tridimensionnels à nœud et à
barres, ceux dont les barres dessinent un réseau triangulaire fermé
cernant les structures tridimen-
sionnelles doit être satisfaite : le et aussi un réseau tétraédrique, octaédrique ou icosaèdrique.
nombre de barres= 3 fois le nom· !.:hexaèdre a besoin de 6 barres supplémentaires et le dodécaèdre
bre de nœuds moins 6 , car cha· de 24 barres pour former une figure stable. Si un réseau sphérique à
que nœud dans un espace à trois base de triangles n'est pas fermé sur toute sa surface, le polygone
dimensions doit être fixé par trois de base doit être, à titre de compensation, positionné de façon qu 'il
barres. soit non translatable.
Pour monter une structure tridi- La longueur des barres d'une structure tridimensionnelle fo rme une
mensionnelle non translatable, si suite géométrique de facteur 2 . Pour la construction d'un ouvrage
1 + 2 + 3 barres de soutien sont régulier en éléments répartis dans l'espace, il suffit d 'un nœud avec
nécessaires, alors le nombre de un maximum de 18 raccordements avec des angles de 45°, 60° et 90°.
barres = 3 fois le nombre de Comme pour un treillis plat, il faut partir du principe que les barres se
® Formule d'ouvrage en éléments. nœuds moins (1 + 2 + 3). referment aux nœuds.
. . 7.1X
.x
IX ·'X
. · XIX
l'X' I',(X' ' .
. x . xx .
. rx:
. IX' , I:X , X
Nappe tridimensionnelle à partir Nappe tridimensionnelle à partir Nappe tridimensionnelle à partir de Nappe tridimensionnelle à partir de
d'octaèdres el de tétraèdres avec d'octaèdres et de tétraèdres avec ® d emi-octaèdres et tétraèdres à
bords parallèles.
® demi-octaèdres et tétraèdres en
position pivotée (45•).
des évidements régulièrs dans la une hauteur de construction com·
membrure inférieure. primée.
8,0 ---
®
EJs7
Sutte géométrique de lor1gueurs de
barres avec un facteur ..J2 et exem·
pie naturel de suite géométrique :
coqutlle d'ammonite.
@ Coupole sphérique en une couche
composée d'icosaèdres. @r
/SZ\Z\ZSZ\Z\ZSZSZ\2\
87
STRUCTURES TRIDIMENSIONNELLES
APPLICATIONS
La structure dimensionnelle type est composée de nœuds et de barres
0 (fig. 1 à 3). En outre, s'applique le principe fondamental selon lequel,
Lenœudcour011t, fabtiqué la
suivant la charge à transmettre, les nœuds appropriés (ou selon les
®
plupart du t&fT!>S avec 1o faces,
rec;oot seulement le nombre de
trous nécessate â la constnJC1ion cas les types de barres) sont choisis à partir d 'un système par blocs-
de l'édifice en 6têments éléments. Dans ce système d'éléments de construction, les raccords
identiques et toujours récurrents. 0 0
réparos dans l'aspace. entre les barres et les nœuds ne se comportent pas comme des
Detarls de «articulations idéales•, mais relativement aux forces normales dans les
0
constructron Les nœuds sptdaux ont une
conliqu<ation tout·à-fait fibre en barres, transmettent les faibles moments de torsion (fig. 4 à 7). Dans
:lf~~=ageque les combinaisons tridimension-nelles, il existe la possibilité de concevoir
l'angle entre dtux Jaraudages.
des constructions à partir de barres suivant l'unité de la grille de base
à choisir librement et à partir des valeurs multipliées par -./2 ou selon
G) Nœuds. ® Assemblage de barres et de nœuds. le cas par ..f3 de cette longueur de barre qui peut être adaptée à
n'Importe quelle surface portante (fig. 12, 14 et 15). La souplesse
illimitée conduit au fait qu'il est possible aussi de réaliser des nappes
cintrées. Actuellement l'ouvrage le plus important du monde de forme
semi-hémispérique est le Globe-Arena de Stockholm (fig. 13). Les
procédés de montage sont le montage en porte-à-faux, le montage par
tranches ou le procédé par levage des plaques. Tous les éléments sont
galvanisés contre la corrosion. Par suite de l'importante incertitude sta-
tique des structures tridimensionnelles, la défaillance accidentelle de
quelques barres ne conduit pas à la défaillance de l'ouvrage porteur.
!-, - Longueur de la barre fabnquêe En partant d'un nœud sphérique avec 18 possibilités de raccordement
~: ~~~=~~~~i':rre t.; • Longueur nette du lUbe pour des barres en tubes ronds, la réalisation conduit à une multiplicité
1 Profllé rood aeux KHP 3 Boulon filMé
~ ~~~~~eotde l'eau de systèmes nœuds-tubes complémentaires qui permettent une opti-
~)
2 5='=:~·booi:>êe 8 Trou de mise on place de l'axe misation de la structure porteuse et de sa couve~ure (fig. 8 à 11 ).
i ! ~
~----- '
(D Appui. ® Appui sur panne. ® Raccordements constructifs : rac-
cordement à une couverture.
Raccordements constructifs : gout-
tière centrale.
Système à nœudS en cuvette. Appui Système à nœudS en forme de dis- Système à nœuds en forme de cylin- Système à nœuds en blocs. Appu•
direct de la couverture du toit sur la que. Appui direct de la couverture dre. Appui direct de la couverture du direct de la couverture du toit. struc·
barre de membrure supérieure, du toit. structure en une seule to~. structure en une seule couche, ture à une et plusieurs couches, un
® structure porteuse en deux couches, ® couche, raccords filetés sans rigidité aussi en géométrie de surfaces @ et plusieurs raccords filetés, objectif
raccords filetés sans rigidité à la à la flexion, jonction mécanique de trapézoldales, nombreux raccords d'Intégration des nœuds dans les
flexion, jonction mécanique de la la barre au nœud. filetés ave<: rigidité à la flexion, jonc- barres.
barre au nœud dans la membrure tion mécanique de la barre au nœud
supérieure du treillis, membrure
inférieure en système adapté.
88
STRUCTURES TRIDIMENSIONNELLES
APPLICATIONS
@ Appui mobile dans tous les sens. (J) Tête de support Support encastré. ® Fixation d'une panne.
~
~·
1 l':tancn. dela ooovertute 2 IJ<)Iation lhetmoQue 3 TOlé acie< à proli trap. <Entr.....
5 Pièce de centrage 6 Epaulement pour cale 7 Cale 8Panne. traY8rS8
98ague 10 Goupille cannelée 11 Porte-cale 12 Tube honzon1al
13 Tube"" diagonale
89
OSSATURES PORTEUSES
H=H
mixtes possibles.
Nœuds rigides :Facilement réalisables en béton armé ou béton coulé
sur place, le plus souvent constructions préfabriquées en béton armé
avec nœuds articulés. Avec des noyaux rigides.
H=H
o n n n
Construction : Ossature avec des supports d'un seul tenant (fig. 1 et 2),
traverse sur console ou sur console masquée.
Ossature avec supports en plusieurs éléments (fig. 3 à 5) : Support
simple avec traverse (posée directement sur une console ou sur une
:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:
console masquée (fig . 2). Hauteur de support possible aussi sur deux
l'ë'\ Supports en plusieurs éléments et
\::!.J traverses sur consoles. ® Cadres à étage en forme de H. étages. !.:empilement des supports peut être décalé d'un étage à l'autre.
Support pendulaire avec zone renforcée.
n=n
Ossature avec des éléments de bâti (fig. 6 à 8) : Éléments de bâti en
forme de H, le cas échéant dans la zone médiane avec des traverses
n=n
Bâti bi-articulé posé librement sur deux appuis dans la zone médiane
ou avec des traverses liées rigidement au bâti (bâtis multiples articulés).
n=n
des plaques en porte à faux sur les quatre côtés (plaque et pilier
assemblés l'un à l'autre de façon rigide, raccordement rigide de la dalle
:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:
r=rr=~
:.:.:.:.:.:.:.:-:-:-:-:-:-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:~:-:·:·:·!·:·:·!·!·!·:-:.:.:.:.:.:.:.:.:-:.:.:
en console dans la zone médiane).
Ossature porteuse de plafond : Reçoit directement les charges
verticales et les reporte horizontalement vers les points d'appui. Dalles
massives en béton, sans longerons, plafonds creux, plafonds à
(f) Cadres bi-artiCUlés. ® Supports en for me de T et de L nervures ou plafonds à caissons , très lourds pour des portées
importantes, procé-dure de montage difficile, le plus souvent grille de
base carrée (fig. 10 à 12).
TTT
TTT Dalle maSSIVe en béton
®
TTT
:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:-:-:-!·:·!·!·!·:-:.:.:.:.:-:-:-:-:·:-:.:-:-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:
Ossature en champognon
Ossature porteuse de plancher avec
une seule poutraison : la poutre @
Ossature porteuse de plancher avec
deux poutraisons : la charge du plan- @
Ossature porteuse de plancher avec
trois poutraisons : pour très grandes
porteuse repose d rectement sur les cher porteur est transmise jusqu'aux portées. La charge des traverses est
supports. supportS par des traverses. transmise parl'intermédia"e de pou-
tres mattresses.
90
PLANCHERS
91
REVÊTEMENTS DE SOL
Y~ ~ ~lilili 11111
1
1
m:J s
~p= ,~ ~
1
1 1
l i=
"
® Carreaux avec pièces intercalaires
en natte.
Carreaux avec pièces intercalaires
1001100 et 50150.
tf3\
\.!21
Parquet mosaïque. @ Parquet mosaïque.
.,..,' - - - - IsolatiOn
' - - - - - Support de !>OIS Couche intermédlaire
Anaen revêt (p. ex. PVC)
L~==== Bande
Sol brutIsolante Chape tlottante
'-----~ation
Pavage en bols
Colle à pavage
Pavage en bois Canon
CollospédaJe Colle
Chape dO C<JrT'IlOr1SllbOO Couche d"aPP<êl
ouc:llapolloltanto
Parquet en éléments préfabriqués Parquet en éléments préfabriqués Pavage en bois posé sous pression Pavage en bois posé sous presston
sur sot chauffant. sur un ancien parquet. avec traitement de surface (espace sur un support en béton aplani et
habitable). rtbbé.
92
CHAUFFAGE
131JWim' 385m' 27oo'
On distingue les installations de chauffage selon leur source d'énergie
90Wim1 550m' 3900m1 et les types de surfaces de chauffe.
Chauffage au mazout. Il est, avec le gaz et l'électricité, t'un des types
5JJW/m' 1000m' 7000m' de chauffage tes plus répandus encore actuellement. Il utilise du fuel
-
léger.
0 100 200 3IJO 400 500kW Avantages et inconvénients d'un chauffage au mazout. Plus faible coOl
50kW ) 35JJkW de combustible (comparé au gaz environ 10 à 25 %). Indépendant du
Chlutl•oa ~ réseau d'approvisionnement public. Facilement réglable. Coût impor-
l' tant pour le stockage et l'installation d'une cuve. Dans les maisons de
Chauftoriea:?
deoxpottea rapport, il en résulte une perte des intérêts locatifs due à l'espace de
v stockage du combustible. Possible seulement en respectant les direc·
Les foyers avec une puissance calorifiQUe de plus de 50 kW nécessitent une
CD chaufferie individuelle.
lives strictes dans les zones de protection contre tes eaux et dans les
zones dangereuses à hautes eaux. Soumis à des consignes d'implan·
t • Cheminee
talion pour la cuve.
Chauffage au gaz. Utilisation du gaz naturel pour le chauffage de plus
en plus Importante.
Avantages et inconvénients d'un chauffage au gaz. Pas de frais de stoc·
kage. Plus faible dépenses d'entretien. Paiement après consommation.
·::::·:·:::::::. ·::.·::::::::::::::: Utilisable dans les zones de protection contre les eaux. Facilité de
réglage. Plus important rendement annuel. Utilisable pour le chauffage
d'appartements individuels ou de pièces individuelles (chaudière à gaz).
Faible charge sur l'environnement Dépendant du réseau d'approvision·
nemenl Plus haut coût d'énergie. Peur d'explosion du gaz. Une réno-
vation de la cheminée est nécessaire lors du passage du mazout au gaz.
~ J-JJ
Combustibles solides. Le chauffage des immeubles à partir de la
houille, de la lignite ou du bois est rarement utilisé. Les centrales de
.,31J0mm chauffage constituent une exception parce que ce type de chauffage
Chaufferie (\Oiume minlrrom 8 m') nécessaire à panir<fune puissance de chauffage trouve une utilisation économiquement raisonnable seulement à partir
de 50 kW.
. Cl1elnnêe d'une certaine puissance. Puisque selon les combustibles, une grande
quantité de produits nuisibles est libérée, des taxes très élevées sont
imposées (protection de la nature).
Avantages et inconvénients des combustibles solides. Indépendance
vis-à-vis des importations d'énergie. Faible coOl de combustible.
Dépenses de fonctionnement plus élévées. Grand espace de stockage
nécessaire. Echappement de produits toxiques important. Réglage
difficile.
Formes d'énergies renouvelables. En font partie : rayonnement du
soleil, force du vent, énergie hydraulique, biomasse (plantes), déchets
(biogaz). La demande est relativement faible car l'amortissement.n'est
pas atteint pendant la durée de vie des installations.
Chauffage à distance. Contrairement aux porteurs d'énergie primaires,
il s'agit de porteurs d'énergie indirects. La chaleur est produite dans des
centrales de chauffage ou dans des usines avec un couplage chaleur/
force motrice.
Avantages et inconvénients du
chauffage à distance. Chaufferies
et cheminées ne sont pas néces·
saires. Pas de frais de stockage.
...........
Paiement après consommation.
Utilisable dans les zones de pro-
tection contre les eaux. En combi·
nant production de chaleur et pro·
\\le tn plan
duction d'énergie motrice, l'envi·
~rouœnocsf
ronnement est préservé. Plus
grand coOl de l'énergie. Dépen-
dance vis-à-vis du réseau de distri·
Pone de cave comme Issue de secours bution. Un changement de type de
Chauflerie avec deux portes (wlume minimal22 m') nécessaire pour une puissance chauffage nécessite une cheminée. ill! ii i
Système à distribution bitube par le Système à distribution bltube par le Système monotube avec vannes Système bltube avec distribution
bas (• en chandelle •) avec réseaux
venicaux.
® haut (• en parapluie •) avec réseaux
venicaux.
® spéciales at distribution horizontale. horizontale (constnuctlon standard
pour immeubles de bureaux).
93
CHAUFFAGE
/
-·
en fonte. en fonte.
dissimulés de différentes manières. La perte de rendement est parfois
Hauteur Oistarce Prolondlur Surf....
hors tout en... hors tout considérable. Tenir compte des commodités de nettoyage. Avec un
h,
en mm
:::o-
en mm
c
on mm
pot .....
(m')
recouvrement métallique, la part de chaleur par rayonnement est pres-
que totalement transmise à l'air de la pièce. Pour des recouvrements
300 200 250 0. 11 en matériaux de plus faible conductivité thermique, la chaleur rayon-
nante est considérablement absorbée (p.95, fig. 2). Le mouvement de
<50 350 180 0.15'
220 0.21 l'air est représenté à l'intérieur d'une pièce chauffée. t.:air se chauffe
au contact de l'élément chauffant, monte le long de la fenêtre vers le
600 soo 110 0. 1..
160 0,20' plafond et se refroidit au contact des murs extérieurs et intérieurs. L'air
220 0.211' refroidi s'écoule sur le plancher et retourne à nouveau vers l'élément
1000 900 110 0.2• chauffant. Il en est autre-ment si l'élément chauffant est installé sur le
160 0,34' mur opposé à la fenêtre. t.:air se refroidit au contact de la fenêtre,
220 O.o48
s'écoule en étant alors froid sur le p lancher vers le radiateur et
s'échauffe seulement à cet endroit. Voir p.95.
Dimensions hors tout des radiateurs
® Dimens•ons hOrs tout des radiateurs
en acier. ® en acier.
[ ,,
T
E
E ~
§ §
1 1
~ ~
[i] ï
.L l.
35H 82~ 661-1
g; Hm
• 1Hoftt. 1 lace b) Hon1_ 2 f~et~~ c)H.11 . • ..,....
·-
82~ 35H tOOt-i
d ) Horit. 2IICOS •)V~bC:III r) VMICal 2 laces
11...
Différents habillages des tubes pour Coupe à travers un élément chauf· ~ Vue du dessus de différents radia·
Rad1ateurs à tubulures (3 tubes). ® radiateurs à tubulures. ® fant plat. ~ teurs plats.
94
CHAUFFAGE
~ ~rr~~~~rrm
stocker une quantité s; 5 m 3 dans la chaufferie. Le réservoir doit être
placé dans un bac qui peut contenir la quantité totale de mazout. Les
réservoirs enterrés doivent être équipés de dispositifs d'étanchéité
contre les fuites, par exemple citerne à double paroi ou avec une gar-
a-, Chauffage par le plancher (transfert ] niture intérieure en plastique. Dans les zones de protection contre les
\V humide). eaux, les quantités maximales et des mesures de sécurité supplémen-
CornpoallbOn dU planehet td• h.ut .n bal):
· Can"•IIUx 1S mm coMs
l taires sont imposées. A l'intérieur des Immeubles, on emploie soit des
·Chape (tKOUYr~tm•nl des IU)'.ux •~ mm minm.HTI) 1 batteries de cuves en matière plastique, de 500 à 2000 litres pour
. Naa• ~ IIJA)Oft pour •rmatur• (JE 3.~ mm)
• Feuille de pot)'Mhy'lne 0.2 mm r chaque cuve, ou des réservoirs en acier assemblés par soudure sur
· ~110n PST 33J30
Les tubes de chauffage par le
place et dont la dimension est choisie librement. Le local où se trouve
(j) plafond sont posés plus près les uns le réservoir doit être accessible.
des autres à prox. des gwrs ext. !.:étanchéité du réservoir doit être testée régulièrement. La même règle
iiiili
est applicable ici : la pièce contenant le réservoir doit pouvoir contenir
la quantité totale de combustible en cas d'urgence. Les installations
de stockage doivent être équipées de dispositifs pour le remplissage
par te plancher (tr~nsfert
et pour la sécurité. En outre, il est imposé des dispositifs de sécurité
(1) Chauffage par le plancher. ® ' êha.uffage
sec). contre les débordements et, suivant le type de stockage, un système
Con1;1oiiCion du ~ncher (de haut .n bu) :
-carr..... t$mm
Compoollion '*'
plol>chorldo hout ... bu) .
• Carreaux 10 mm c:oMs ou tnOqUitle
d'alarme (par exemple pour les réservoirs enterrés).
• LÀ de mort..- 30 mm : ~-r.:~-;th=~9= Chauffage par surfaces étendues. Comprend l'ensemble des sur-
· FUfle de glils.-n.nt 0,3 mm
-CMpe45mm · Lamelles de tr.,.misabn en •Um'"Un faces importantes qui entourent une pièce. Avec des températures
- Naa• de auppon pour le& ~yaux de chauf1aQe · E"'"-nts de poce .., polystyrol aviC enc:oeMt
- F_..M~0.2mm pour tuy.,x de~ relativement faibles.
-lsolobon PST33t.lO - Naa. en fibfe mlft6fale 13/IOeomme isol• lion
.,x bNb d'mp.c:t. Il . . . . . . . . Types de chauffage par surfaces étendues : chauffage par le sol, par
le plafond et par les murs.
Chauffage par le sol. Dans le chauffage par le sol , la chaleu r est
transmise à partir de la surface du plancher aussi bien à l'air de la pièce
qu'aux murs et au plafond. Le transfert de la chaleur vers l'air s'effectue
par convection, c'est-à-dire par circulation d'air à la surface du plancher.
La transmission de chaleur vers les murs et vers le plafond se fait en
Compotjbon du pCanc:hef (de haut en bu) :
• Partie sup. du ,.,.ttem.nc avec coucht porteu.. revanche par rayonnement. La puissance calorifique peut, selon le
(l\alt. \l•t)
• Ftultle de poiy6Chy'lne recouvrement de sol, atteindre de 70 à 110 W/m2 • Comme recouvrement
· ModuMI chalwr avec 15d•tion
de sol, à peu près tous les revêtements usuels de céramique, de bois
ou de textile sont appropriés. La résistance au passage de la chaleur
ne devrait cependant pas dépasser 0,15 m• K 1W. Voir p.96.
A..,._ ~
lemeol
5 :G
~
moral
s lj
l
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1.... ~
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conique.
~
2
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2
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2 2
j
(,) (,) (,) (.) (.) :i
@ Plaque rayonnante. @ Diffuseur d'air à plaques. @ Courbes de température dans une pièce pour évaluation du comportement
plhysiotogiQue à la chaleur dans le cas de différents systèmes de chauffage.
95
CHAUFFAGE
-tm-r
lement un chauffage respectant ces conditions est possible puisque la
demande de chaleur dépasse rarement 90 W/m 2 • Dans quelques cas
seulement, par exemple, dans le cas de surfaces de fenêtres impor-
tantes ou pour des pièces ayant plus que deux murs donnant sur
§e
_e l'extérieur, la demande de chaleur est plus importante. Dans ces cas,
d'autres surfaces chauffantes statiques ou un chauffage à air chaud
1 doivent être installés en plus du chauffage par le sol.
:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:~~-=~-::M~-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:
~1870mm--1
mm mm rrvn
CopaciM nominale v Dimensions maxi. en mm Masse
en lru-es(dm'l (avec accessoires)
Batterie de cuves en matière plas· Longueur Profondeur en kg
Batterie de cuves en matière plas- tique (f1Q.3) (dimension maxl. d'une
tique (polyamide). \\Je latèrale. 1000 1100) 1100 1100) 720 - 30-50kg
batterie : 5 réservoirs). 1650 (1720) 720 - 40-60kg
1500 11600)
2000 2150 720 - 50 eokg
...., -.•
8 en m' J2p;;~;
B
d, 1
...., ., de visite
....
3 1250 1 27411 s
s ~- -~
<.! 7( 7 9(
"""' liA< 980
1( l '<.'l!!ll 5 500 120C 12! 1300
16 "'""
,.M 1 • • ..,-
~· """ ltAIY 1A! 1900
-..- --.
1 RQRQ 1230<
-.
2000 A ~ AM 124l 2450
-800 1275( 2900
-"""" 1ilt0il
""" l:>.'lm 3450
2500 8800
'oid"'n ~de
1i..J 2,1 2,26
B
135C
sc ;1 4
BïOO
958!
96
STOCKAGE DU CARBURANT
•~~
ne doivent pas être stockés avec les carburants des classes Al, Ali ou
B. Les zones d'influence en surface et les séparateurs ne doivent pas
. non plus s'entrecouper (fig. 4).
Toutès les cuves nécessitent :
Aération et évacuation d'air, agissant à l'air libre sur un minimum de
50 cm au-dessus du sas ou du sol pour les cuves enterrées, qui doivent
être protégées des pénétrations d'eau. Dispositifs pour vérifier le niveau
de remplissage. Ouverture d'accès avec un diamètre intérieur minimal
de 60 cm ou bien ouverture de visite avec diamètre minimal de 120 mm.
Sécurité contre la foudre et les charges électrostatiques. Résistance
à l'action des flammes, aux corrosions internes et externes et équi-
pement d'extincteurs appropriés. Les cuves pour carburant diesel ou
fuel EL de contenance supérieure à 1 000 litres possèdent un indicateur
de valeur limite et une sécurité de trop-plein.
@ Poste de ravttaillement en carburant
97
CENTRALES
Centrales avec combustion par couche fluidisée turbulente.
La caractéristique des centrales est de produire du courant électrique. de la
vapeur ou de l'eau chaude d'une manière sûre et non polluante. Dans les
centrales à charbon, à côté des techniques comme la combustion de charbon
pulvérisé ou la combustion avec grilles, la combustion par lit fluidisé turbulent
s'affirme de manière massive dans les années 80. Différents concepts et diffé·
rentes réalisations, allant de systèmes stationnaires à des systèmes avec
circulation, ont été développés. Ou fait de la demande croissante de protection
de l'environnement, la tendance va en direction de la combustion à couches
fluîdisées avec circulation. Il faut s'attendre à de nouveaux développements
à partir de la technique atmosphérique actuelle vers des couches fluîdisées
chargées sous pression.
Sur la figure 1, les parties essentielles d'une installation et les flux de matières
les plus importants sont représentés schématiquement. Une partie importante
Q) Schéma de construction d'une centrale. de l'installation conceme la production de vapeur. Elle est composée du bâti-
ment des chaudières avec plusieurs chaudières, de la trémie à charbon et de
petits réservoirs de stockage. à proximité desquels on trouve les installations
annexes, l'électrofiltre, le système de tirage du conduit de cheminée et les che-
minées. Un second ensemble d'installations sera affecté à la produc-tion de
courant électrique. Il comprend le bâtiment des turbines avec turbines, distri·
bution de vapeur ainsi que l'installation de distribution avec transformateurs,
distribution de courant et systèmes techniques de mesure et de régulation.
Surveillance et commande de l'ensemble se font à partir d'un poste central.
Les matières essentielles sont :
a) les matières participant au flux d'entrée comme le charbon, le fuel ou le
gaz, le sable et les condensais,
b) les matières participant au flux de sortie comme le courant électrique, la
ill
vapeur industrielle, les cendres et le gaz de combustion,
c) les matières participant au flux interne comme l'eau froide.
La préparation et le stockage des matiènes solides et liquides sont centralisés
Condf•- dans les installations annexes ; les consommateurs individuels à l'intérieur de
Schéma de fonctionnement d'une centrale avec couplage la centrale sont servis à partir de ces installations.
chaleur-force (centrale binaire).
r
Le schéma de fonctionnement d'une centrale avec combustion par couche flui-
1 disée et couplage chaleur/lorce est représenté sur la figure 2. Une telle appli·
.2!!'wun 60 m i cation a lieu dans les centrales de chauffage et dans les centrales industrielles.
Le charbon combustible est apporté par tapis mécaniques sur les cendres
chaudes dans les résidus d'incinération et parvient ainsi dans la partie en
dessous du foyer; pour les sortes de charbons secs, on préfère un chargement
pneumatique directement dans le foyer. Une combustion complète a lieu pour
des températures entre 800 et 900"C. l:air nécessaire à la combustion est
aspiré à partir du bâtiment des chaudières ou de l'extérieur par un ventilateur.
Il est échauffé en passant à travers un réchauffeur d'air. Il est introduit dans
le foyer non seulement par une buse haute pression à travers le corps de ta
tuyère comme air primaine, mais aussi par le côté à plusieurs niveaux comme
air secondaire. Il y a production de gaz brûlé chaud pendant la combustion ;
les cendres présentes dans le foyer recueillent, grâce à un tourbillonnement
intensif, une partie de la chaleur de combustion, sont entraînés avec les gaz
21,00 45.00
brûlés et apportent de la chaleur sur les surfaces chauffantes dans le foyer
jusqu'à l'entrée dans le cyclone.
Dans le cyclone, la matière solide est essentiellement séparée du mélange
Coupe d'une centrale (fig. 4) vue d'en haul
gaz brûlé/particules solides et arrive de nouveau dans le foyer sur les résidus
119,20
d'incinération. Il y a ainsi une circulation des particules solides. Les gaz brûlés
chauds sont relroîdis dans les surfaces chauffan!es intercalées à la suite.
Selon les conditions de température, la vapeur à haute pression ou la vapeur
lt1stallalionsamexos à moyenne pression est surchauffée. Le condensai et l'air de combustion sont
chauffés. Les gaz de combustion sont dépoussiérés à environ 140"C dans
un électrofiltre - alternativement dans un filtre en textile • et sont évacués grâce
à un tirage par aspiration dans une cheminée indivîduelle ou alternativement
dans une cheminée collective.
De la chaux en quantité dosée est ajoutée dans le foyer pour respecter le taux
d'émission de soufre. Du sable, entre autres, est inséré aux matières solides
qui circulent au moment du premier remplissage et pour complément ultérieur.
La vapeur haute pression produite est détendue partiellement dans une turbine
à vapeur et après surchauffe intermédiaire est détendue en tant que vapeur
à moyenne pnession jusqu'à l'état de vapeur industrielle. l:énergie produisant
le courant est transformée en force dans la turbine et celle-ci à son tour en
courant électrique dans le générateur. La vapeur industrielle est utilisée, entre
autres, pour produire de l'eau chaude pour chauffage à distance, ainsi que
pour des réactions chimiques et pour des opérations de séchage. La vapeur
cède la chaleur essentiellement par condensation. Le condensai est collecté
et le cas échéant purifié, puis remis dans la chaudière pour l'alimenter en eau.
La section transversale (fig. 3) et le plan d'ensemble (fig. 4) d'une centrale
avec les dimensions des parties essentielles sont montrés ci-contre. Les di·
mansions correspondent à une centrale industrielle de dimension moyenne,
composée de trois chaudières avec une production de vapeur de 200 tlh
chacune et une possibilité d'extension pour une chaudière.
Une construction par tranches est la plupart du temps nécessaire pour intégrer
une nouvelle unité dans une centrale ; les concepts relatifs aux constructions
nouvelles doivent tenir compte aussi des possibilités d'extension tout en
garantissant le fonctionnement continu de l'installation existante ; des surfaces
nécessaires doivent être réservées à cet effet.
98
INSTALLATIONS HYDRO-ÉLECTRIQUES
~
7) SoRe del
Les pompes des centrales à accumulation par pompage accumulant l'éner-
--
Ttlod'emont machines
3 Galerie, puill
~
Roiotd'oau gie hydraulique avec le courant en excès, sont des pompes centrifuges
• l Cllernin'- 9 Galene de tune
d'équllb. conformes aux turbines Francis. Elles peuvent toutefois fonctionner suivant
sl6 Sud'antl
AlimentaDOn d'eau
1 )Consvuetiono de
plusieurs paliers pour surmonter les hauteurs manométriques importantes.
Les turbines à pompage sont des machines réversibles fonctionnant en
C61é oau en amont
pompage et en turbinage.
Carter de turbine (biche). L:eau est en général amenée dans les turbines
Longue.. des condtJrtos d'eau Kaplan et les turbines Francis par une bâche en spirale. Pour les petites
puissances et les petites dénivellations, le rotor peut être alimenté par une
Centrale avec retenue en hauteur et longue conduite d'amenée d'eau (centrale
souterraine). conduite. La turbine bulbe à été adoptée pour les turbines Kaplan de petite
. et Cie moyenne puissance ; le rotor en lomne d'hélice de bateau est placé dans
un conduit. Pour les turbines à jet libre. la bâche sert de protection contre
les projections d'eau utilisée. Position des axes des machines : verticale,
horizontale et aussi usuellement inclinée pour les turbines bulbe.
Nombre de machines. La puissance d'une centrale est répartie sur un nom-
bre optimal de machines de même dimensions. Chaque groupe hydroélec-
trique est installé dans un bloc dont les dimensions en volume dépendent
directement du type et du diamètre du rotor de la turbine. Une position en
hauteur appropriée de la turbine est déterminante pour le coût de construc-
tion ainsi que pour un fonctionnement sans problèmes ; elle dépend du type
de turbine et du niveau de la mer par rapport au lieu d'implantation.
8 L:ensemble du bâtiment de ta centrale se compose d'un ensemble c;1e bloc-
machines, de blocs de montage ayant des dimensions en plan à peu près
identiques et de salles annexes qui sont groupées autour des blocs pré~ités
Vue on plan
avec des frais de construction et de déplacement les plus faibles possible.
Centrale basse-pression avec turbine en spirale et axe vertical. Construction en Construction des bâtiments de centrale hydraulique. Les dimensions et
hauteur. la configuration de l'espace au dessus des machines, mises à part les
centrales enterrées, suivent deux tendances : ou bien type de construction à
bâtiment élevé se basant sur un hall avec grue-portique disposée pour
déplacer les éléments de machine importants, ou bien type de construction à
l'air libre où les éléments de machine les plus importants sont déplacés par
exemple à travers le toit de la centrale situé à une distance importante en
dessous et à travers les vides de montage au moyen d'une grue-portique
circulant à l'air libre ou d'une grue mobile. L:installation de machines en
4 ....
Aval
T
1
ou à des constructions en puits (machines verticales). Pour les constructions
enterrées, les machines produisant le courant sont installées dans un espace
vide conçu de façon minière dans une roche la plus stable possible et
aménagé avec une construction demandant un minimum de béton.
Centrale avec turbine bulbe Inclinée Centrale avec turbine Kaplan verti·
et béquille. ® cale. Construction à l'air libre.
99
ARCHITECTURE SOLAIRE
Au départ, ce furent des réflexions économiques qui ont conduit les
architectes et les propriétaires à rechercher des énergies alternatives aux
sources d'énergie fossiles traditionnelles.
Les nécessités écologiques pèsent aujourd'hui d'un même poids.
Le besoin en énergie d'une maison d'habitation construite en tenant
compte des problèmes d'énergie peut être réduit d 'environ 50% par
rapport aux anciennes constructions.
Bilan énergétique dans les bâtiments
Gain d'énergie : La source d'énergie solaire est disponible gratuitement
pour chaque bâtiment. Le rayonnement solaire est cependant si faible
Chauffage dans notre zone climatique que des sources d'énergie supplémentaires
Venttlation sont nécessaires pour le chauffage des pièces, pour la production d'eau
chaude, pour l'éclairage et pour le fonctionnement des appareils
électriques.
Déficit d'énergie : Les pertes importantes d'énergie pour un bâtiment
proviennent de la transmission de la chaleur à travers les fenêtres, les
murs, les plafonds et les toits.
Considérations pour une construction prenant en compte les
Légende questions d'énergie
H....os
2750 Il y a trois points fondamentaux qui conduisent à une réduction
2500 considérable des besoins en énergie d'une maison d'habitation :
m
2250
2000 1. réduction des pertes de chaleur,
1750 2. renforcement de la production d'énergie par le rayonnement solaire,
3. comportement conscient des utilisateurs pour améliorer le bilan
énergétique.
Déjà au moment du choix du site du bâtiment, on peut (ltablir des bases
pour diminuer les pertes de chaleur.
CD Durée d'insolation, moyenne annuelle (d'après documents de Météo-France). A l'intérieur d'une petite zone d'une région, il y a déjà des différences,
par exemple des variations dans les conditions concernant la tempé-
rature et le vent en fonction de l'altitude du terrain.
On trouve des conditions microclimatiques relativement favorables sur
des versants orientés au sud quand le terrain se trouve dans le tiers
supérieur en dehors de la zone sommitale.
La forme du bâtiment joue un rôle important dans les questions d'énergie.
La surface enveloppante de la construction est en contact direct avec le
climat extérieur et cède à l'air ambiant une énergie précieuse.
Le projet de construction devrait prévoir une surface enveloppante aussi
faible que possible par rapport au volume construit.
La lomne doit tendre vers celle d'un cube ou vers le modèle idéal de la
demi-sphère. Cette assertion théorique ne vaut que .pour les types de
orLF_IN...,.O....Lr...,.Mo
OILJa/1111-...J .,...-ro.i.....,
/lfl_ri,-J--:-
Moi
,-:•....L....U,-:-n.i.....,
.U -::1-
etJ.....,
AoOt
....,.-J--::-
Sopl
_,..Oc
::-:--.,-J-e_,_,.........
. '-Ok=-:-'
. maisons individuelles.
Variation. annuelle de l'Irradiation solaire globale moyenne quotidienne reçue sur
une surface plane orientée au sud selon certaines inclinaisons a des capteurs
(d'après documents de Météo-France).
i~
"-
:!'ii
~~ 40'
"'-8
60'
50'
30'
v
!"
1
~
.1-+-1-+-4.
0.00-14.00
"'9.00-15.00
rs.oo-:;t.
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l'~
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1 1 /1 1
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r,...1'/_./
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f-7.00-17 .
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a
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f; _,/
il.. •
-..L-G 100%
j lb • a· coul
Angle d'incidence~ du rayonnement solaire. Hauteur du soleil pour une lati1ude de
so• Nord au cours de l'année pour différentes heures. Chaque facteur d'influe'nce est à Dépendance de la quantité de
® considérer individuellement avec
soin, pour obtenir un rayonnement
® rayonnement Incident sur une
surface en fonction de l'angle du
Incident aussi faible que possible. rayonnement.
1---.
r--.....::
1
,..--:::1--- -
"l""K
Parts
l//
'\._~ _LV
Marsell~ ['.., / /
!"" v
~
Les deux facteurs, vartadons de hauteur et variation d'azimut, agissent en même
Variation annuelle de l'angle optimal d'inclinaison a. temps dans les deux dimensions.
100
ARCHITECTURE SOLAIRE
Ventilation
(}) Utilisation de l'énergie SOla ~re en fonction de l'angle d'indonalson. t _Élargissement de la surface habitable. 2. Exploitation de l'énergie
solaire. 3. Zone thermique tampon.
L
f~.
-
100% À
.1
r-~
w
r!l 70% )\
Dans le domaine des maisons individuelles, ces installations ne
fonctionnent pas de façon économiquement rentable.
Utilisation passive de l'énergie solaire :
!.:utilisation passive de l'énergie solaire signifie l'usage de certains
éléments de construction comme accumulateurs de chaleur, par
exemple les murs, les plafonds et les surfaces vitrées.
Le degré d'efficacité de ces systèmes dépend de certains facteurs.
1. Conditions climatiques
température moyenne mensuelle, géométrie solaire, c'est-à-dire
Les surfaces planes inclinées et En revanChe les fenêtres verticales
obliques sont appropriées à l'inter- reçoivent par ciel couvert jusqu'à rayonnement incident solaire, durée d'ensoleillement, énergie de
ception du rayonnement diHus. 50% seulement du rayonnement rayonnement
diffus.
2. Type d'utilisation de l'énergie solaire
utilisation indirecte ou utilisation directe
3. Choix des matériaux
capacité d'absorption de la surface extérieure et capacité d'accu-
mulation de chaleur des matériaux.
Coupe d 'une maison planifiée pour Coupe d'une maison planifiée pour
® la récupération du rayonnement
direct seulement (ciel sans nuages).
@ la récupération du rayonnement
diffus seulement (ciel couvert).
Q ,~CJ-:.1:....
- -~-~-~- . 0..~.~-- - - ~ ~ 4/:»:::::::::::::::.
Utilisation indirecte de l'énergie
(V Perte de Chaleur ~i·-~-i~~;;;;;~--~·.-température en fonclion de la position sur le
® Utilisation directe de l'énergie solaire
à travers une s~aoa vitrée.
SOlaire au moyen d'un mur trombe
terram. (mur capteur à stockage thermique).
:::-
:·. -
::·-
Hemosplo6re Cylindre :::-
·:·-
::: -
~~A~
:;:-
:·:-
:. -
'0J \[J~
~
17
Jour d'hiver. Le rayonnement solaire Nl.it d'hiver. Le rmK chauHé sur toute
Semcubtque avec
4 cOtés COO!l>acta
.
. Alignés
;·
Séparés @ Incident chauffe l'air entre la vitre et
le mur trombe. L:air de la pièce est
® sa surface agit vis-à·vis de la pièce
comme une surface chauHante. La
® Solutoon optimale pour les surfaces extérieures. Les pertes de chaleur sont
proportiOnnelles à la réduction de la surface.
brassé et réchauffé grâce à des
clapets ouverts en bas et en haut.
couche d'air entre la vitre à rexténeur
et le mur trombe participe à 1a dirri-
r>.Jiion des penas de chaleur en tanl
que couche d'air au repos, les clapeiS
étant fermés.
101
ARCHITECTURE SOLAIRE
Serre :
Végétation sob!ropicalo,
hurndité relative
nonnale de l'air 40 l 65%,
~~-r-t!t.~r·
environ 300 JOU'* par an
Est n
: 1
Chauffage De grandes ouvertures d'aération
Venttlatton constituent une condition primorciale
CD pour la régularisation du dlmat dans
une construction vitrée pendant les
mois d'été.
~~~-~ ~
~~~
®
QJ~~
Possibilités d'agrandissement ave<: des éléments de construction vitrés pour des
bâtiments existants.
A Maison lndiv. avec YOiu~ vitré.
\!.J Arch.: Béla Bambeck, Aichwald. ® Fonctionnement du chau"age de
type hypocauste par les murs de
pignon.
®-®
1 s.nodooO,our 5 Invités 9 Chalrb<o 13 Invités
2 S.NoAmangar 6 Travaux menagers 10 Vestial<o 14 Charrore ontants
3 Annexolll•ét 7 Cuisine , Bains 15 Balcon
4 En•éo 8 01emnét 12 Dolbarros
Plan du rez-de-chaussée.
® Arch. : Bemdt. @ Plan du niveau supérieur. @ Coupe (ftg 12 à 14).
Plan
1 CouiO<
2 Local tecl1noque
3 o.batru
4Covt
5C.vthul'r>d<l
6 Garage double
7 Coopo vent
8 Enb"ét
9 Salle do H!our
10 SaUo à manger
11 Cuisine
12 Office
13 Enfants
14 Serreaolalfl
15 S<Mioco
d'accut!OJiation
3 16 Chalrb<o
17 Balcon
@ Sous-sol (fig 11) @ Rez-<18-chaussée. @ Nrveau supéneur. Arch. : Équipe de planrllcation LOG
102
RÉFRIGÉRATION DES LOCAUX
Chambre froide
Lorsqu'on détermine les besoins en froid pour le refroidissement d'un
espace, il faut tenir compte du fait que les différents produits à réfrigérer
exigent des températures, un taux d'humidité, un changement d 'air, une
durée de réfrigération ou de congélation, un type de stockage, etc. bien
déterminés (p.1 04, fig. 1). En outre il faut prêter attention à la chaleur
spécifique des marchandises à réfrigérer, aux conditions climatiques,
à l'état du bâtiment, au site, à la chaleur due à l'éclairage ainsi qu'à la
circulation à l'Intérieur de la chambre froide. Le calcul des besoins en
froid comprend :
1. refroidissement des produits à réfrigérer ou à congeler (refroi-
dissement jusqu'au point de congélation - congélation - surcon-
gélation) (Q =m x cp x t.t); si un produit doit être congelé, la quantité
de chaleur nécessaire pour solidification au point de congélation doit
être enlevée, à la suite de quoi la chaleur spécifique du produit
congelé sera plus petite. La quantité d'humidité enlevée est d'environ
5%;
2. refroidissement et de l'assèchement de l'air en circulation ;
Légende 3. influence de la chaleur à travers les murs, le plafond et le sol;
4 . perte due à la circulation (ouverture de la porte), à l'exposition à la
lumière (fenêtres), à la chaleur due à l'éclairage de même qu'au
fonctionnement des pompes et de la ventilation ;
rooe des """'ts ondique
, fr6quence des direc:tiona dea wn\1 5. condensation de la vapeur d'eau sur les murs (p.11 0 à 117).
pour 1 000 observatiON.
Réfrigération de la viande
Chaque cercle reprUent•
20 S. à compter du cere~ centrlll. La viande fraîchement abattue est refroidie en 8 à 10 heures de
303,15 K à 288,15 K dans la salle de préréfrigération ayant une tempé-
Fréquence moyenne des vents (direction et vitesse). rature de 280, 15 à 281,15 K et une humidité relative de 85 à 90%, puis
(d'après documents de Météo-France).
dans la chambre frigorifique en 28 à 30 heures jusqu'à 275,15 K à
281 ,15 K avec une humidité relative de 75%. Refroidissement et
~.de construction Coelficlem maximum ~loseur moyenne stockage sont fait séparément La perte de poids en 7 jours est de 4 à
de lranStT'ISSO'lde d-tl'oom'jquo
chaleur w 1 (m'K) .. tligM 5 %. La viande est amenée de la température d'abattage de 303,15 K
1011$juoiJftcotJOn .
à la température de stockage de 274 ,15 K au moyen d 'un renou-
Mlnm'"-s 0.60 50 mm vellement d'air à raison de 60 à 80 fois par heure avec une humidité
Ftnttr" Vlhge ~~ ou vouoge dclui:Ae relative de l'air de 90 à 95%.
Platonos """" combles non amenagés et 0,<5 eomm
!Unc:h«s (poutres comprises). les espaces
Yet's ~ haut ou vers te bas
Hparant de l'air extéfleur
Planchtfa sur aous·SO et P'anchefs 0,70 4Cmm
&ur terr.-pleln, murs et plafonds Ovr6el114l<Jmaio de
liMant des espaces non chauff<ls stod<age pour
c!iK6rontes
tomp6ratures, Hlon
ledegréd'hurridité
(0 K • 273,15-c)
103
Produit réfrigéré Température Circulation Humidité Stocké;ge CHAMBRES FROIDES
enK de l'atr rela~ve
M. • Moyen en% RÉFRIGÉRATION ET CONGÉLATION
F. • FMe
o.• Obscur
Brasserie Réfrigération de la viande
Cave de stock. de la b1é<e 274,15 - 274,65 M. 90
Local do stcx:k. du houblon 273,t 5 - 27t ,65 M. 75 6 mois Le procédé de congélation change l'état et la répartition de l'eau
Viande contenue dans la viande, mais la composition de la viande n'est
Boeuf 272,65 - 273,65 M. 80-85 t5 jours
271,65 - 272.15 M. 80 . 85 t5 jours
pas modifiée.
Port:
Mouton et veau 274, t5 - 272,15 M. 80 - 85 t5 jours Congélation de la viande de boeuf à 261,15 K, de la viande de porc
Abats 273,15 - 274.15 M. 75 - 80 3 joun à 258,15 K pour une humidité relative de 90%.
Viande congelée 258,15 - 255,15 o. 85 - 90 10 mOÏ$
Vl8flde1umëe, S8UCIS50n 283.15 - 274.15 M. 75 - 80 6moio Durée de congélation. Moutons, veaux et porcs : 2 à 4 jours. Quart
Gibiet et volaille arrière de boeuf : 4 jours. Quart avant de boeuf : 3 jours.
G•bler congelé 265,15 - 263,15 M. 85 - 90 9 moio
Volaile fraiche 272,15 - 273,65 M. 80-85 8jours Décongélation appropriée. 3 à 5 jours entre 278,15 et 281,15 K font
VolaiOe congelée 258,15 - 255,15 M. O. 85 · 90 4à10mois revenir la viande à l'état frais.
selorHeneur
en graisse
Récemment et surtout aux Etats-Unis, apparition d'un nouveau
Poisson procédé de congélation rapide entre 248,15 et 243,15 K avec
ConsiHVé dano ta glace 273.15- 274.15 100 5 à 10 jours changement d'air de 120 à 150 volumes par heure.
Poisson gras congelé 250.15 - 245,15 o. 90-95 8mOÏ$
Poisson maigre congelé 253,15 o. 90 - 95 12 moio Avantages : perte de poids faible, viande plus tendre, substitut des
Poisson salé 271,15 M. 85 - 95 10 mois procédés de maturation, perte de jus réduite, bonne consistance et
Oeufs
Oeufs en chambre ftOide 272.65 . 273.65 F. 75 - 85 8 à 10 moio bonne conservation après décongélation.
SUI'I. embal La durée de stockage dépend de la température de stockage. Par
Beurre, lait, ~amage exemple, pour la viande de boeuf, la durée de stockage est de
Beurre (stockage coun) 272,15 - 277,15 F. 75 - 80 Jusq.Ssem.
Beurre (stockage long) 263, t 5 - 259.15 M. O. 80 · 85 12 mois 15 mois pour une tempéré!ture de stockage de 255,15 K, de 4 mois
Fromage, pâte mollo 275,15 - 277,15 M. 80 - 85 2à6motS pour une température de 261 ,15 K et de 3 mois pour 263,65 K.
Fromage en ch. froide,
pate dure 274.65- 2n. 15 M. 70 4 à t2moia Dans une chambre froide de 1 m3 , on peut entreposer 400 à 500 kg
LégurMS de mouton, 350 à 500 kg de porc, 400 à 500 kg de !Joeuf pour une
Choux-fleurs 272.15 - 273.15 M. 90 4 semaines
Haricots sees 278,15 . 280,15 70 - 75 9à 12 mois hauteur normale de stockage de 2,5 m.
Petits poiS à écosser 273,15 85 - 90 t à2 sem.
Concombres atocl<és ouv. 273,15 - 2n,15 85 1à2som. Nature des produits Température de Durée de stockage en
Pommes de larre 276,15 - 279,15 M. 85 - 90 6à9mois at~an'C mois
Choucroule 276,15 6à9ITI!is
85 - 90 4SOtll8fiOS Viande de boeuf ................ ·18 15
Asperges 273,65 - 274,15
·12 4
Épinards 272,15 - 272.65 90 8à 10 jours • 9,5 3
Tomates mures 273.15 - 274.15 M. 80 - 90 10 à 14 joun
Viande de port: .................. · 18 12
Oignons 271 ' 15 - 270,65 F. 75 - 80 6à8ITI!is 2H
· 12
Légumes surgelés 250,15.255,15 6à12mola 1
- 9.5
Fruhs Basse eble de port: ........... ·18 5\4
Anànas 277,15 85 2 à4 som. 4
· 10
Pommes. selon var<uéa 272.15 . 276,15 M 90 - 95 3à10sem.
Poulets ............................ .. -22 Jusqu'à 18
Oranges 273,15.275,15 M. 5 1 à 2ITI!ia - 18 Jusqu'à 10
Bananes 284,65 M. 85 3 semanea · 12 4
POitOS 271,15 - 275,15 M. 90 - 95 1à8mois • 9,5 2
Fraises 272,15 - 274.15 M. 90 2à3som. Dinde ................................. -35 Plus de 12
Censes. groseilles 273,15 - 274,15 M. 90 2â4som. -23 12
Prunes 273,15 - 275.15 M. 85 5à6som. - 18 6
Grosoines à maquereaux 273,15 - 274.15 M 85 - 90 2à6 som. - 12 3
RatSin 272,65 - 275,15 M. 80-85 3à 6ITI!is
Citrons 275,15. 278.15 M. 80 - 85 1à2mois
Fruits e1 jus de fruil aurg.
Fruits secs
250,15 - 255,15
272,15 - 2n,15 70 - 75
6à 12mois
9à12mois
® Tempér.llure et durée de stockage.
Plantes et neura
Ulas et muguet 269,15 . 266,15 M. 80
Roses 272.15-270,15 90 Réfrigération du poisson
Fleurs coupées 275,15 M. 85 Le poisson frais peut être conservé dans de la glace à 272,15 K
Fourrures et lainages
Cocons de ver â soie (tués) 258,15 - 253,15 - avec une humidité relative de 90 à 100% pendant 7 jours. On peut
Fourrures 275.15 - 271,15 90 atteindre une plus longue durée de stockage en utilisant de la glace
Lainages 275,15 - 278,15 80
Peaux 274,15 - 275.15 95 bactéricide (hypochlorite de calcium).
Patn. farine et autres Pour un stockage plus long, congélation rapide entre 248,15 et
Pain, pâtes 281,15-283,15
Farine 275,15 - 277,15
233, 15 K, le cas échéant, glaçage à l'eau douce afin d'écarter l'air
Pâtisseries prêtes à cons. 279,15 - 281 ,15 et afin d'éviter le dessèchement.
Local stock. pour chocolat 2n,15 - 279, t5 Caisse de poisson : 90 x 50 x 34 cm = environ 150 kg.
Cé<éales sèches 260,15
Vins et jus
Vins blancs Réfrigération du beurre
et de champagne 279,15 . 283.15
Vins rouges 283,15 . 284,15 La durée de stockage du beurre réfrigéré à 265,15 K est de 3 à
Cidre, vin doux 273,15 - 274,15 4 mois. Elle est de 6 à 8 mois pour une température de 258,15 à
Eau de vie 276,15
Divers
252,15 K et de 12 mois à température plus basse que 252,15 K.
Chambre lrolde Humidité relative de l'air 85 à 90 %.
pour restaurant 275,15 . 2n.15 80 - 85 Récipient pour beurre : hauteur 600 mm, 0 350 à 450 mm, poids
Vitnnes 279,15 . 281. t5
Pelletene - chambre froide 50 à 60 kg.
(peaux) 273,15 - 271 ,15
Crème glacée •
conservation 265.15 . 261 , t5 Conservation au froid des fruits et légumes
Salle de patinoire anlficielle 288,15 Point important : préréfrigération immédiate car une diminution de
Patinoire artificielle,
glocese<Jiemen< 268.15 température à 281 ,15 K entraine un retard de maturation de 50%.
Morgue 268,15 Durée de stockage : très variable en fonction de l'état de l'air
LNres dans blblio!Mque 291.15 - 297.15 M. O. 55 - 65
(température, humidité relative, mouvement), de la sorte de produit,
de la maturité, de la nature des terrains, des engrais, du conditions
CD Concilions ta110rabfes pour la conservaoon des proruts rélngérés (273,15 K. o' C}. climatiques, du transport, du prérefroidissement, etc.
104
CHAMBRES FROIDES
105
Le mouvement de l'air résult e de différences de pression et de VENTILATION
ruptures d 'équilibre par suite de :
«Aération naturelle" par fenêtres,
1. Différences de température ) portes et conduits d'aération Directives générales pour la planification d 'installations clima-
2 . Vent naturel tiques et d' aération
«Aération forcée" par installations
Humidité de l'air dans une pièce : pour se sentir bien, la limite supérieure
3. Ventilateurs d'apport et d'évacuation d'air et
du taux d'humidité de l'air doit être de 11 ,5 g d'eau par kilogramme d'air
de climatisation.
sec. Ne pas dépasser 65% d'humidité relative.
Le minimum d'apport d'air extérieur par personne pour les cinémas, les
salles des fêtes, les salles de lecture, les halls d'exposition, les locaux
de vente, les musées, les salles de gymnastique et les salles de sport
est de 20 m3/h ; pour les bureaux individuels, les cantines, les salles
de conférence, les salles de repos et de pause, les amphithéâtres et
les chambres d'hôtel 30 m3/h ; pour les restaurants 40 m 3/h; pour les
grands bureaux communs 50 m3/h.
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déshydratation.
d) Maintien de la pression de protection : maintien de la pression dans
les bâtiments comme protection contre un changement d'air non ~ :Il I<T ::: ·:::· ç ,;n';{ 'L I"'U H> v
!U':: :;:: 1> ·::::. Y/ '':'' H
':H H[!9v
voulu. p
La plupart des problèmes de a) sont habituellement résolus par un f-- Il
..
renouvellement continu de l'air (aération) eUou par un traitement
adéquat de l'air (filtrage). Les conditions de b) et c) sont remplies en 20 .__
général par un traitement thermodynamique approprié de l'air et aussi,
1120 21 22 23 24 25 28 27 28 29 30 "C 32
Tempérarure extérieure -
dans une certaine limite, par un renouvellement d'air. Les problèmes @ Zone de bien-être par rappon à la température de l'air dans une pièce.
de d) sont résorbés par différents dispositifs amenant et évacuant les 0,4 ~~:at~r, :
masses d'air. t mis ~aiUt":'f:',.,. • ~ pm
: :_
1. Aération naturelle 1 .................
~·-~-awtecM
Plus que les murs, les joints des fenêtres, des portes et les coffres de ....... ~~-=:.ir .wc~ ccxnnl
volets roulants apportent une aération irrégulière sous l'effet des coups __...--- v - ~Ub.ilenl ~~
..-.. œ ~·T~·enOol pencWI unt
de vent.
" ... en raison de la meilleure isolation thermique des bâtiments, une
aération due à la non-étanchéité des portes et des fenêtres ne suffit plus ~ -
~
.... ,_
4ft. de nw. . . dYt "**'un de 200t
- ~~dtYMaMwtcUMCOf'll •
,.,. dllempt INJIWn.lm de 2 ' • "'"'
~C:,.,.cosftlspour-.dlua
106
Les stades suivants de traitement sont courants pour les installa- VENTILATION
tion d'aération et de climatisation.
1. Filtrage
Extraction des grosses particules de poussière (grains de 5 à 50 mm) directe du produit de refroidissement dans le registre de refroidis-
a) Plaques métalliques huilées de tm rage dans un cadre de filtre à sement de l'installation de climatisation. les produits contenant
air ou filtres à circulation automatiques. Spécialement pour ven- des CFC (chloro-fluoro-carbures) sont interdits depuis 1995 !
tilation des locaux industriels. Inconvénient : entrainement d'huile c) Pour des installations plus importantes, refroidissement de l'eau
en suspension dans l'air. ou du sol en circuit fermé avec distribution par pompes.
b) Nattes filtrantes à couches sèches en fibres textiles ou fibres de Avantages : centrale de refroidissement à un seul endroit là où
verre dans un cadre métallique, non régénérables. Ou bien Imre les bruits et les vibrations ne dérangent pas. Fonctionnement très
à bande enroulée à nettoyage automatique. fiable. De nos jours les installations de refroidissement complètes
•
et les ensembles à eau froide compacts sont courants.
Epuration poussée ou extraction de la suie
c) Filtre à air électrostatique. la poussière est ionisée et captée sur
des plaques métalliques chargées négativement. Très faible
Pour les grosses centrales de refroidissement
d) Compression de produits de refroidissement dans un turbocom-
.
résistance au passage de l'air. Inconvénients : encombrement im- presseur hermétique (groupe complet avec compresseur, réfri-
portant, nettoyage à l'eau chaude. gérant à eau et condenseur). Peu de vibrations et très faible bruit.
d) Filtrage fin au moyen d'un milieu filtrant en papier ou en fibre de e) Installation de refroidissement par absorption avec le couple de
verre. Avantages :faible coût d'achat, pas de corrosion quand l'air composants bromure de lithium et eau. la vaporisation de l'eau
est corrosif, plus grande sécurité de fonctionnement. enlève de la chaleur à l'eau qui se refroidit ainsi. La vapeur d'eau
Inconvénients : Plus grande résistance au passage de l'air que est absorbée par la solution de bromure de lithium puis est éva-
les électrofiltres, cette résistance augmentant avec l'encras- porée dans la phase suivante du cycle. Ensuite elle est à nouveau
sement et entrainant en conséquence des perturbations dans condensée et ramenée à la phase Initiale de vaporisation. Très
l'aération de la maison. faible bruit, installation sans vibrations nécessitant peu de place.
e) lavage de l'air enlevant la poussière ou les aérosols et les f) Refroidissement par jet de vapeur. Un jet de vapeur à grande
vapeurs acides mais pas la suie et donc ne convenant pas dans vitesse crée une dépression dans un réservoir. t..:eau de refroidis-
des régions avec beaucoup de chauffage au mazout. sement circulant autour est transformée en brouillard et vaporisée
tout en se refroidissant. t..:eau froide est dirigée vers le radiateur
Classe de fi~re Degré de sépa~alion moyen A. Deg<é d"etficacilé moyen E d'air du dispositif de climatisation. Ce type de refroidissement se
pour des poussièrN pour~ières •
fait de plus en plus rare dans le domaine industriel.
synthétiques on % atm riques en %
EUt A.< 65 Dans toutes les installations mécaniques de refroidissement, la
EU2 65 s A. < 80 chaleur du condensateur doit être éliminée. On dispose pour cela
EU3 80s A.< 90
de condenseurs refroidis par eau provenant d'un puits ou d'un cir-
EU4 90 s A.
EUS 40 s e. < 80 cuit d'eau ou de condenseurs refroidis par air. Pour les condenseurs
EU6 80 s e. < eo refroidis à l'eau, l'installation d'un puits nécessite une autorisation
EU7 80 s e. < 90 de l'administration chargée des eaux souterraines. Ensuite il faut
EUS 90sE.< 95
EU9'' 95s e. vérifier avec soin que l'eau du puits ne contienne pas, le cas
échéant, des éléments corrosifs qui puissent endommager le
•= "3.,•,::.";;:, ~~!:~"'-tant povvttO déjt corrosponch t des condenseur du dispositif de refroidissement. Eventuellemènt il faut
choisir des condenseurs prévus pour l'eau de mer (facteur de coût).
(j) Filtres à air répanis en classes de filtres.
Dans le cas d'eau en circuit fermé, un dispositif de refroidissement
est nécessaire (tour de refroidissement). Dans une tour de refroi-
2. Réchauffage de l'air dissement, l'eau en circulation est pulvérisée et s'écoule sur des
a) Pour les installations simples de chauffage par gravité à circuit couches à corps de remplissage à travers lesquelles de l'air est
fermé alimentés par combustible solide, les possibilités de injecté (refroidissement par évaporation). les tours de réfrigération
réglage sont limitées. doivent être éloignées des bâtiments ou encore mieux doivent être
b) les appareils de chauffage commandés électriquement et situées sur le toit des bâtiments à cause de la nuisance sonore qu'il
alimentés par gaz naturel et par fuel offrent de bonnes possibi- faudra chercher à abaisser par des capotages adaptés. Cela est
lités de réglage. également valable pour les condenseurs refroidis par air.
c) Réchauffage à la vapeur basse pression, à l'eau chaude et à l'eau
bouillante. Registre de chauffage à tuyaux à nervures en acier 4. Lavage, humidification, refroidissement par évaporation
galvanisé ou tubes de cuivre avec ailettes en cuivre ou en alu- les dispositifs de lavage d'air bien réglés humidifient l'air trop sec.
minium. Bonne possibilité et simplicité de réglage , indépen- Ils peuvent aussi provoquer le nettoyage de l'air jusqu'à un certain
damment de la cheminée. degré. Avec la saturation, c'est-à-dire l'augmentation de la teneur ab-
solue en eau de l'air, il se produit simu~anément dans le dispositif de
3. Refroidissement de l'air lavage un .. refroidissement par évaporation .. (possibilité de refroidis-
En principe pour l'industrie quand on doit maintenir tout le long de sement bon marché pour les dispositifs de climatisation industriels
l'année une température et une humidité constantes. Également dans les régions où l'air extérieur a une faible teneur en eau).
pour les immeubles à usage commercial et administratif, les Dans les dispositifs de lavage d'air, l'eau est pulvérisée finement à
théâtres et les cinémas en été.
l'aide de pompes et de gicleurs. Réalisation en tôle d'acier galvanisé
a) Refroidissement de l'air avec l'eau de la ville ou l'eau provenant ou en maçonnerie ou béton étanche à l'eau. Des déflecteurs d'air
oc
d'un puits quand cette eau à la température de 13 peut retourner ou des séparateurs d'eau en tôle empêchent l'eau d'envahir la
à la nappe phréatique. le refroidissement à reau de ville est interdit chambre de climatisation.
dans la plupart des villes car il n'est pas rentable à cause du prix
élevé de l'eau. les installations à l'eau de puits nécessitent une Autres dispositifs d'humidification
autorisation de l'administration chargée de l'eau souterraine. a) Récipients d'évaporation sur les éléments chauffants ou pulvé-
b) Installations de refroidissement par co mpression (technique risateurs.
d'aération des pièces par installation de refroidissement UVV- b) Installation centrale avec vapeur ou réservoir d'évaporation
VBG-20) utilisant des produits de refroidissement non nocifs (F12, chauffé électriquement. Inconvénient : entartrage.
F22), etc. lorsque les appareils de refroidissement se trouvent c) Pulvérisateurs répartis (appareils à aérosols) utilisables unique-
immédiatement à côté de la centrale de climatisation, vaporisation ment pour les petites quantités d'air.
107
S. Ven tilateurs VENTILATION
Ventilateurs radiaux et axiaux. Degré d'efficacité des bons ventilateurs
80 à 90% selon leur application. Jusqu'à une pression de refoulement
totale d'environ 40 mm sur colonne d'eau, les deux modèles ont la du côté du couloir. Injection d'air sous les sièges pour les théâtres, les
cinémas et les salles de conférence. Aspiration par le plafond. Le
même intensité de bruit. Au dessus les radiateurs axiaux sont plus
mouvement de l'air dépend de la forme de la pièce et de son utilisation.
bruyants. Utilisation surtout dans les bâtiments industriels. On utilise
des fondations spéciales avec éléments amortisseurs pour l'isolation 8. Locaux techniques pour les appareils
contre les vibrations. Exigences du point de vue de la construction et des techniques de
sécurité. Tenir compte de la planification des installations d'aération et
de climatisation déjà dans l'avant-projet car elles interviennent de façon
importante dans le projet et la construction.
! ! l \li Il\ Disposer les locaux pour les appareils si possible à proximité des pièces
à climatiser quand cela est compatible du point de vue de l'acoustique;
Q) Grille d'entrée d'air avec nux dlngé. bonne accessibilité. Murs maçonnés, crépis, peinture intérieure lavable,
carrelage de préférence.
Evacuation de l'eau au niveau du sol pour tout le local avec siphon ou
. couvercle étanche à l'air et démontable. Plancher étanche à l'eau pour
les installations situées au dessus d'autres pièces. Isolation et écran à
[JJ
la vapeur d'eau sur les murs extérieurs pour éviter les dommages dus
~
à l'eau de condensation. Disposition du type « boîte dans la boîte • pour
de très grandes exigences sur l'absence de bruits et de vibrations.
Surcharge au sol dûe aux appareils des centrales 750 à 1 500 kgtm• +
poids des murs de l'enceinte d'aération.
ti"""" ci""""
Besoins en locaux pour les centrales de climatisation. Ils dépendent
fortement des exigences ç:oncernant le filtrage de l'air et l'isolation
Ouvertures de ventilation : a • à ouverture automatique : b. c, d. e • fixe : d • pour acoustique. Les éléments peuvent être assemblés logiquement les uns
chambre noire : f • manœuvrable à la main.
à la suite des autres sur des surfaces longues et étroites.
Longueur prune inst. industrielle simple de climatisation . env. 12m
prune inst. de dimatisation avec tt le confort env.16à22m.
pour un bloc d'aération env. 4 à Sm.
Largeur et hauteur (dimensions intérieures) des blocs d'aération et des
installations de climatisation industrielles et avec tout le confort :
débit d'air Largeur x hauteur
(D Grilles d'entrée et de sortie d'air. s 20 000 m'lh 3,0 m 3,0 m
de 20 000 à 40 000 m'lh 4,0 m 3,5 m Bloc-centrale
de 40 000 à 70 000 m>lh 4,75 m 4,0 m
6. Amortisseurs de bruit
Ajouter un couloir de service de 1,5 à 2 m pour le montage et les répara-
Les amortisseurs de bruit dans les conduits d'aération évitent la
tions. Pour les grandes installations, centrale de climatisation et local
transmission des bruits de la centrale dans les locaux climatisés. Lon-
de répartition de chauffage avec couloir commun de service et salle
gueur dans le sens de l'écoulement de l'air 1,5 à 3 m selon l'atténuation
de commande centralisée.
voulue. Exécution en pièces coulissantes de matériau incombustible
Installations de climatisation pour grands bureaux
par exemple en panneau de fibre dure ou en tôle avec remplissage de
Les grands locaux sont climatisés de façon appropriée avec plusieurs
fibre minérale. Isolation acoustique à respecter dans les bâtiments de
installations. Zone de climatisation séparée dans la partie façade
grande hauteur.
(dispositif à grande vitesse) et zone séparée pour l'intérieur (dispositif
7. Conduits, sorties et entrées d' air à grande vitesse ou basse pression).
En tôle galvanisée, acier spécial, panneaux de fibres ignifuges ou maté-
riau semblable. Section de préférence carrée ou ronde, mais également
rectangulaire jusqu'à un rapport des côtés de 1/3. Pièces d'angle avec
chicane. Nécessité d'une maintenance régulière. Respecter les exigen- A<!!~~-- Eau cl1aude (Ille<)
ces relatives à la protecllon contre les incendies dans les installations ~~!Jt~7't--- Eau cl1aude (rOiour)
Montlnl porteur
d'aération. 1 Ploque d'appui
Les conduits en maçonnerie ou en béton sont plus économiques que Revêlemenl
la tôle pour les conduits de grandes dimensions au sol ou verticaux.
Les conduits maçonnés amortissent mieux les bruits que les conduits
bétonnés. Crépi intérieur lisse avec couche d'apprêt lavable. Conduits
d' arrivée d ' air. Isolation avec peu de matériau. !.:accumulation de
chaleur doit être évitée. Section du conduit suffisante pour le nettoyage
(l'encrassement fausse la proportion d'air). C'est pourquoi les conduits
d'évacuation d'air au sol doivent être équipés de dispositifs d'écou-
lement pour l'assèchement se vissant hermétiquement. Prévoir aussi
dans les conduits d'air suffisamment d'ouvertures de nettoyage.
Les conduits en fibrociment (sans amiante) sont appropriés à un air
humide ne contenant pas d'acide et les conduits en matière synthé-
tiques pour les milieux gazeux agressifs. Les grilles d'entrée et de sortie
d'air ne doivent pas se trouver sur le sol dans des parties se prêtant à
circulation (exception pour les bâtiments industriels et les locaux pour
le traitement de l'information). !.:orifice de sortie de l'air est déterminant
pour la répartition de l'air dans une pièce. Il dirige les filets d'air horizon-
talement et verticalement. Les plafonds perforés sont techniquement
parfaits en ce qui concerne l'arrivée et l'évacuation de l'air. Ils doivent
être cependant faciles à nettoyer. La tôle avec vernis thermodurcissable
offre la solution idéale (fig. 1 à 3).
Arrivée d' air dans les pièces à usage de bureau, de préférence au
niveau des fenêtres (plus forte arrivée de froid ou de chaleur). Aspiration Exemple d'exécution d'une tnstallat1on de cJ1matisalion à haute press1on.
Bâtiment administratif de la S. A. des Ciments OyckerhOff
108
Installations de c limatisation à haute pression
VENTILATION
Les sections importantes de conduit dans les installations de clima-
tisation à basse pression sont adapté seulement à la demande d'air
pour le transport de chaleur en hiver ou le transport de froid en été Installations en étage pour le chauffage et la climatisation. Par exem-
mais pas aux besoins d 'aération en général. Les installations de condi- ple, pour 14 étages, 1 centrale dans le sous-sol et 1 centrale sur le
tionnement d'air à haute pression ne nécessitent qu'environ 1/3 de la toit ou 1 installation en étage intermédiaire.
quantité d 'air nécessaire à l'aération avec air extérieur pur. En revan- Disposition coûteuse avec conduit d'air principal et répartition hori-
che, il s'en suit un transport de froid et de chaleur par un système de zontale à chaque étage dans le couloir avec des conduits secondaires
tuyaux d'eau comme pour le chauffage central. 1 ml d'eau peut trans- vers l'extérieur ou directement derrière la façade au dessus des fenê-
porter environ 3 450 fois plus de chaleur que 1 ml d'air. tres, chaque lois vers l'étage placé au dessous avec percement du
Un convecteur de climatisation (appareil à injection) est placé sous plancher vers le bas (isolation acoustique à renforcer).
chaque fenêtre avec des buses de diffusion d'air spéciales et un Profondeur maximale des bureaux pour installations de climatisation
à ~aute pression environ 6 m, sinon un système interne supplémen-
Il.
échangeur de chaleur qui est alimenté en air climatisé et en eau refroi-
die ou réchauffée par la centrale. La régulation ne peut se faire qu'au tarre pour refroidissement de l'air est nécessaire. Profondeur maximale
niveau de l'échangeur de chaleur. La plus faible quantité d'air permet d'un bâtiment sans système interne 2 x 6 = 12 m +couloir. Aspiration
de prévoir de plus petites centrales tout en garantissant une bonne ~e l'air au dessus des éléments muraux vers le couloir ou respec-
épuration de l'air. L.:air extérieur est purifié dans un premier filtre puis tivement dans un conduit d'évacuation au dessus du couloir et par les
dans un filtre pour particules ultra-fines. L.:ensemble de l'immeuble est WC. Pour les Installations à haute pression, pas de mise en circula-
maintenu sous une faible surpression, ce qui rend les fuites prati- tion d'air car la quantité d'air est déjà réduite à la valeur nécessaire
quement sans effets. pour des conditions parfaites. En service réduit, diminuer la quantité
d'air primaire dans la centrale.
Convecteurs de climatisations. Exigences générales
1. Intensité de bruit s 30 à 33 dB. Dispositifs d ' aération dans les cuisines
2. Filtre à air pour nettoyage de l'air secondaire (air de circulation). Grandes cuisines. Hauteur 3 à 5 m. Revêtir la partie supérieure des
3. Echangeur de chaleur devant assurer le chauffage complet à la tempé- murs et le plafond d'un crépi poreux (pas de peinture à l'huile). Renou-
rature de la pièce et par tous temps, même sans le système d'aération. vellement de l'air environ 15 à 30 fols. Prévoir une dépression. L.:air
4. Température de l'eau froide en été supérieure à 15 à 16 •c, sinon vient des autres pièces et, en conséquence, les radiateurs de ces
le système de refroidissement n'est pas rentable et il y a formation p~èoes dotvent être prévus plus grands. Regrouper marmites, cuisi-
d'eau de conde nsation sur les appareils sous les fenêtres (les sur- mères et friteuses sous une évacuation d'air avec filtre à graisse.
faces froides se salissent). Nettoyer les conduits chaque année, filtrer l'arrivée d'air et la réchauffer
Les conduits d'air à haute pression doivent être si possible ronds, en hiver. Pas de système en circuit fermé. Chauffage local et vitrage
présenter des conditions idéales d'écoulement et ne pas vibrer. Pour isolant sont nécessaires.
des dimensions entre axes des fenêtres de 1 ,5 à 2 m, disposition avec
des conduits de distribution d'air verticaux en alternant les éléments
porteurs avec les colonnes contenant les tuyaux des réseaux d'eau
et d'air. Conduits d'air montants pour bâtiments de 7 étages 0 175 à
255 mm . Pour les bâtiments hauts, approximativement tous les 7 à
10 étages.
=
=
=
=
u f ;:::
Cl\luftage
·1: .§.~ i •~ il
e
~j
~ d:"' jh d:i
"'
..~>"
!! i~ ~~ J
CD Installation de conditionnement d'aor a haute presSion (système LTG)
0 ® Venlilaleur.
compresseur
~®
@ Conduit d'air
S.lendeux
D @ Dispositif de réglage
0 ® Pompe à Ouides
0® Filtre
/ ® Clapai tJ ® Générateur de vapeur
[><] @ Robinetterie
[2J<D Con-bsseur.
réchauffeur d'air g @ Dispositif de réglage du
volume d'air
0 @ Chaudière
[X] @ Soupape de réglage de
passage (vanne papillon
de passage)
~ ~
Saturateur en retour
(humidificateur) ® Mélangeur d'air
@ Transformateur
eau· vapeur
[><tl ® Robinetterie avec
iJ)® Séparateur
0 @ Passage d'arrivée d'aor
[j] @ Echangeur de chaleur
avec croisement des
[)I(J ®
fonction de sécurité
Robinetterie avec
~®
flux de substances
Echangeur de chaleur
commande manuelle
0
d'air sens croisemenr des
nux de substances @ Réser.oir.
Convecteur ventilateur
[]® Chambre de
dislribution
6@ Sonde, point de mesure
Q @) Tour de
refroidissement
-B @ Appareil à induction
109
ISOLATION THERMIQUE
NOTIONS ET MECANISMES
J .. -10'
Transmission calorifique à travers un élément de construction. Une quantité
de chaleurfranchn la couche interne limite d'air et passe ainsi de l'air intérieur vers
la surface - côté interne- d'un élément de construction. Elle traverse l'isolation due
à l'élément de construction et atteint la surface - côté extérieur- de cet élément.
Elle dépasse la couche externe limne d'air et arrive ainsi dans l'air extérieur (fig. 1).
a1 cr• 1. Exemple : 1/a, + 1/l+ 1/a, = 0,13 + 0,83 + 0,04 = 1,00
.............._a,- 1/a,:1/l : 1/a, = 13%:83%: 4%.
La baisse de t~arure
CO<Tespond à til< Variation de la température comme Pour une différence de température de 11S = 40 K entre l'extérieur et l'intérieur,
Variation de la température à travers figure 2, mais avec une représen- ona : 1/a, 13"1ox40 ~ 5,2K
® un élémentde construction compre-
nant plusieurs couches.
® tation modifiée de l'élément de cons-
truction (selon son degré d'isolation
1/!1. 83 "1ox 40 = 33,2K
th erotique). La variation de tempéra- 1/a, 4"1ox40 • 1,6K
ture à travers tout l'élémenl de cons- 2. Exemple avec une valeur de 1/A égale à 0,33 ; on aurait alors :
truction est linéaire. 0,13:0,33:0,04 = 26% : 66%:8%.
On aurait pour la couche d'air limite côté interne une différence de température
de 26% x 40 = 10,4 K, c'est-à-dire que la surface du mur serait plus froide de
10,4 K que l'air dans la piéce !
Plus faible est 11solation thermique d'un élément de construction, plus basse est
la température de la surface interne de cet élément (fig. 7) et plus facilement se
prcduira la condensation de l'eau sur le mur.
Puisque la variation de la température est une fonction de l'isolation calorifique de
chaque couche, on peut représenter la variation totale par une droite, à condition
k- 1.42 k•1,08 k•0.48 k- 4,6 k. 2.6 de faire figurer chaque couche de l'élément de construction en fonction non pjus
24cm ETM 36 cm ETM 24 cm ETM Verre Verre isolanl de son épaisseur mais de son isolation thermique (fig. 5 et 6). Il est plus facile de
+ Sem de polystyrène de6mm 2x6mm
voir de cette manière si la construction est conforme aux règles. Le gradient de
Variation de température pour des éléments de construction correspondant à température, en dehors des questions de condensation, est important pour la dila-
(j) différentes Isolations avec une température intérieures,- 28' C et une température lation thermique des éléments de construction. Voir p.112.
extérieure s.= 12'C. La température de la face intérieure s, du mur augmente
avec l'efficacité de l'isolation. ETM • épaisseur totale maçonnerie.
110
ISOLATION THERMIQUE
Directives 2. Indications sur le coefficient de transmission de chaleur pour différents
Elles fixent les mesures relatives à risolation thermique et la protection contre éléments de construction extérieurs
l'humidité. !.:isolation thermique répond aux besoins : Dans le cas des pièces chauffées, on considère les indications sur la limitation des
• de bien-être - protection contre un excès ou un manque de chaleur, pertes calorifiques de transmission comme respectées tant que les valeurs maxi-
- la protection de la construction contre les dégâts provoqués par l'humidité, males du cœHiclent de transmission de chaleur indiquées pour les éléments de
construction extérieurs ne sonl pas dépassées.
- d'économie d'énergie relative aux chauffage et refroidissement,
- de limitation du coOt de construction et d'entretien. Tableau 2 : CoeffiCients de transmission de chaleur pour éléments de construction
extérieurs
!.:isolation thermique d'une pièce dépend :
- de la résistance à la transmission de la chaleur ou le cœHicient de transmission Num Éléments Coefficient de lrans·
de la chaleur des éléments de construction (murs, plafonds, fenêtres, portes) de construction mission de la chaleur
ainsi que leur part dans la superficie extérieure de la pièce, max. en W(m'K)
- le cas échéant de la disposition des différentes couches des éléments de cons-
1 2 3 4
truction ainsi que leur capacité de retenir la chaleur (condensation, protection
thermique l'été, chauffage non-permanent), t.1 Murs extérieurs Constructions dont la
- de la transmission calorifique, la taNia et l'orientation des fenêtres en respectant compris fenêtres section horizontale''
les mesures de t'isolation thermique, et portes-fenêtres est inférieure à un carré
- de la transmission de l'air de tous les éléments de cons1ructlon extérieurs (joints, de15mx15m
fentes), (fig.1 et flg.2)
- de l'aération.
1.2 Constructions dont la
Indications sur la réduction de la transmission calorifique (pertes calorifiQues par section horizontale est
transmission) dans des constructions à températures intérieures normales. supérieure à un carré k,.,...,s 1,50
La réduction de cas pertes don étre prouvée par les procédés 1 ou 2. de 15m x15 m
(fig.3)
t ,OO
''' ainsi que plançhers et murs touchanlla terre.
' ' .... ... ... _..... __ ., '' Le crhtlre pour les oomércc 1.1 et 1.2 es! la plua pelile valeur de 1<,.., pour un élage entier.
Les 6tagea à piano horizontaox différents peuvent 61ro calculés étage par 61age.
~ Le même procédé pour ce qu i est des fenèlres de toit.
0,80
dtpulaie111m 1
0,80 1
- 1 5,o o -
f
(rapport entre la superficie extérieure transmettant la chaleur et le volume
de la construction)
Les valeurs moyennes maximales du coeffiCient de transmission de la chaleur
indiquées dans le tableau 1 ne doivent pas être dépassées. Ag. 1 Ftg. 2 Fig. 3
1.1 Calcul de la superfiCie extérieure d'une construction transmettBnt la chaleur A 2 Fenêtres Double vitrage ou vitres isolantes
Elle se calcule de la façon suivante : A• A., • A. • Aç • Aç • A,.
dont les termes sont définis comme sun : 3 Plancher sous combles
A., superficie des murs extérieurs en contact a\19C rair extérieur, dans les combles non am~ el planchers
aménagés également la superficie des murs au contact de combles non isolés. - (compris versants) séparant 0,45 80mm
vers le haut et vers le bas
Les dimensions extérieures de la construction sont à prendre en compte. Les
de l'air extérieur
calculs se font à partir du bord supérieur du terrain ou • si le plancher le pius
bas dépasse le bord supérieur du terrain - à partir du bord supérieur de ce
plancher jusqu'au bord supérieur du plancher le pius élevé ou jusqu'au bord
supérieur de la couche isolante.
• Planchers de cave et
planchers touchant la terre,
A, superficie des fenêtres (fenêtres, portes-fenêtres, fenêtres de to~); ele se calcule mtXS et planchers sépalant 0,70 40mm
sur la base des cotes des murs intérieurs. de pièoes non chauffées
Aa superficie isolée du ton.
A, surface de base de la construction n'ayant pas de contact avec l'air extérieur, 1) Le coeffiCient de transmission de chaleur sa calcule en tenant compte dea différornes couches
elle se calcule sur la base de l'encombrement de la construction, à savoir la dea 616ments de cona1Tuction.
superficie du plancher recouvrant le terrain ou en cas de sous-sol non chauffé 2) la •61érence pour 1'6paiaaeur est la conductibilité de chaleur 1. • 0,04 W/(mK). Pour des
le plancher de celui-ci. Pour le sous-sol chauffé, on tient également compte de matériaux ayant une conductibllilé différente de la prkédente, Il convient de recalculer
l'ép&lssour de la couche Isolante. la c:onduetibllhé d'une isolation en fobre mlnè<ale ou en
la partie des murs en contact avec la terre. matère plastique rllOUS$8 existanle est de 0,04 WhnK.
A,. la superficie de plancher de la construction en contact avec l'air extérieur.
111
ISOLATION THERMIQUE
DIFFUSION DE LA VAPEUR D'EAU
La vapeur d'eau, forme g22euse de l'eau, se forme par vaporisation (au point
d'ébulltion) et par évaporation (à n'impone quelle température). La chaleur (envinon
700 Wh) nécessaire à la transformation à l'état gazeux est tirée de l'environnement.
La vapeur d'eau dans rair n'est pas visible. (Les • nuages de vapeur d'eau . sont
formés de gouttelettes d'eau qui flottent dans l'air).
J.:air peut contenir seulement une certaine quantité de vapeur d'eau : plus chaud est
rair, plus grande est la teneur de vapeur d'eau possible. Le degré relatif d'humidité
de rair donne Je pourcentage par rapport à cene quanthé maximale de vapeur d'eau
contenue effectillement dans rair. Lorsque la température d'air diminue, le degé
La COl.r1le de ra teneox maximale de
vapeiX d'eau de l'al' dllusant à tra\4WS
nelatH d'h001idHé de rair augmenta alors que la teneur en vapeur d'eau reste 1a
l'élément de OOnstrualon résUte de la même.
variation de la tempérall.re dans cel Exemple : Pression de vapeur d'eau de l'air 12,3 mbar.
Teneur en wpeur d'eau de l'ar pclU' élément - coutle de pression partielle
CD dfférentes valeurs d'humidité relati~~e. àsallr.ltion.
Airà20"C;12,3mbar / 23,4mbar • 52%.
Air à 15"C; 12,3 mbar / 17,5 mbar • 72%.
...... ......
o o o o o~
;;,: o o o o o o •••••••••••
•••••••••• Air à 10"C; 12,3 mbar / 12,3 mbar •100%.
• • • • • • .'· 0 0000 •••••••••••
••••••••••• SI, dans cet exemple, on diminuait encore la température de l'air, la vapeur d'eau se
••••• 000000 •••••••••••
••••••••••• condenserait en eau liquide :c'est ainsi que se forme la • rosée •, élément très décoratH
, 0000000000
00000000000 sur les pétales de nases. C'est pourquoi on appelle la température panlculière pour
laquele le degré relatif d'humldhé de l'air atteint 100%, le • point de nosée. du
Différence relative de press1on de Différence absolue de pression de
(";\ vapeiK (différence de pression par- vapeur (différence de pression d'air) mélange vapeur d'eau-air.
0 tielle de vapeiX) de part et d'autre de part et d'autre d'un élément de La pression atmosphérique de l'air est de 1bar ou 1000 mbar (appelé aussi
d'un élément de constructiOn. construclion. hectopascaf) ;dans le cas d'un mélange vapeur d'eau-air, une partie de cene pnasslon
Temp. Pr-part.IT\&ll.
est produite par la vapeur d'eau- c'est la pression panielle de vapeur d'eau ou, en
('C) (kplm')
Humiditt reiaave de ru
abrégé, la pression partielle de vapeur. On emploie par conwntion ce paramètre
TOtnll
Ol<l. pour caractériser la teneur en vâpeur d'eau de l'air (voir tableau 5), ce qui penmet
- 1()" 25.11
- s• 40,8 ('C) 50 60 70 par ce moyen de présenter de façon plus concrète les considérations sur la diffusion
~.3 (0,6 / mbar • 1 g eau 1kg air). Les différences de pression partielle de vapeur (fig. 3)
"• 1005 88,8 - 12' 33,5% 25% 17.8%
"+ 125,2 - 1s·
- ur
30.8%
28.• %
23%
21%
115,2%
15
correspondent donc seulement à des teneurs différentes en molécules de vapeur
d'eau pour une même pression (d'air) atmosphérique (au contraire de la différence
15
•20
173,8
238,1
323.0
" de pression absolue, comme pour les chaudières à vapeur (fig. 4), et qui se produit
•25
par exemple pour rair au niveau de la toiture, voir p.n et suivantes).
f'ë"\ Press1on partielle de vapeur d'eau Pourcentage maximal de la couche Les différences de pression partielle de vapeur tendent à s'égaliser grâce à la diffusion
\V del'air. ® d'air limite, le cas échéant jusqu'à la
surface lirlllte de la vapeur.
par passage de rair à travers les éléments de construction et leurs couches. Les
couches des éléments de construction opposent à cela leur résistance à la diffusion
E.xténeur 1 lnteneot E.xténoor 11 x d (cm, m) qui correspond à répaisseur de la couche d'air ayant la même résistance
mbar
1 mbar à la diffusion. Le paramètre est calculé à partir du produh de répaisseur de la couche
1 25 par Je coefficient de la résistance à la diffusion 11 (p. 115 et 11 6).
25
Dans le cas d'une diffusion à rlntérieur des éléments de constr uction, il se produit
20 20 une chute de la pression partielle de vapeur. Cene chute. analogue à celle de la
15 15 température dans ..., élément de construction, se répanit entre les différentes couches
selon leur contribution par rappon à la résistance à la diffusion de l'ensemble de
10 10 rélément On peut cependant négliger les couches d'air limite à cause de leur laible
épaisseur (à l'extérieur 0,5 cm, à rintérieur 2 an).
5 5
Exempte : Intérieur 20" / 50%" 11,70 mbar
Extérieur - 15' / 80% " t ,3 mbal
La pression partielle de vapeur d'eau PoiXcentage de couChe d'air limite Différence 11,70-1 ,30 • 10,4 mbar
reste en dessous de la valeur ® trop élevé (Isolation thermique trop
faible) : condensation à !"Intérieur et
Mur 24 cm ETM; ~x d 4,5 x 24 • t08 cm 94,7% x 10,5 • 9,8 mbar
maximale possible, Il n'y a pas de Endu1t inténeur 1,5 cm ; ~x d 6 x 1,0 • 6 cm 5,3% x 10,5 • 0,6 mbal
condensation. à t'extérieur de l'élément de cons- 100%
truction. x • pourcentage max. tt4cm
admissible dela couche d'air limite. Exemples concernant la diffusion
1 1
Il faut empêcher la fonmation de condensation dans les éléments de construction,
mbar mbat 1 1
25 25 1 1 afin d'évher des dégâts. La condensation slKVient là où la teneur en vapeur d'eau
risque de devenir plus irnponante que celle pouvant provenir de la température.
20 20 Dans les exemples (fig. 7 à 12), rélément de construction y compris ses couches
d'air limite est représenté avec une échelle graduée en Isolation thermique (à
15 15
comparer avec p.102). La ligne courbe qui se distingue par son allure de la ligne
10 10 dnoite relative à la température, doMe la pression partielle maximale possible de
vapeur. Pour éviter les dégàts, Il est imponant d'avoir :
• Une Isolation thennlque suffisante
JI n'y a pas de oondensation dans l'exemple (fig. 7) relatif à un élément de construction
à simple paroi, alors que la condensation se forme dans (fog. 8) à l'intérieur de l'élé-
Le facteur de position (pente de la Mauvaise configuration des cou-
® courbe) décrolt du coté de l'ex-
térieiX : bon 1
ches isolantes : le facteur de posi-
tion (pente de la courbe) croit vers
ment parce que la contribution de la couche d'air Hmite est apparemment trop grande.
La pan d'une couche d'air limite à la résistance totale à la transmission de la chaleur
l'extérieur : oondensation dans l'élé- tA<. ne doit pas dépasser une cenaine valeur (fig. 6).
ment de construction 1
• Une disposition adéquate des couches
La pente de la courbe de diffusion doit être la plus lone possible du côté inténeur, et
rnl>8l
la plus faible du rote extérieur (fog. 9) : sinon, la condensation apparait (fig. t 0).
25 Cene pente est donnée par Je facteur de position fJÀ : à l'intérieur, un coefficient
élevé de résistance à la diffusion entraîne une bonne conduction de la chaleur qui
20 se traduit par un facteur de poshion fJÀ élevé : à l'extérieur, un faible coefficient de
15 15 résistance à la diffusion entraîne une mauvaise conduction de la chaleur qui se
traduit par un facteur de position fJÀ faible.
10 10 ·Une couche d'étanchéité à la vapeur d'eau bien placée
Si la couche d'étanchéité à la vapeur d'eau est placée à rextérieur, toute la chute de
la pression de vapeur va se produire à œt endroit, et il en résultera la formation de
oondensation (fig. tt). Pour éviter cela, on doit prévoir du roté intér ieur une couche
La couche supplémentaore d'étan-
chéité à la vapeur posée du côté d'étanchéité à la vapeur, de telle façon que la pan de la résistance à la transmission
chaud empêche la formation de con- de la chaleur des couches jusqu'à la couche de protection ne dépasse pas une
Ètanchéité à la vapeur d'eau du côté densauon. x • ISolation lherm. max. valeur X par rapport à la résisJance totale à la transmission de la chaleur 1 fl( (fig. 6)!
® froid . condensation dans l'élément @ sur le côté Intérieur de la couche
de construction 1 d'étanchéité à la vapeur d'eau.
11 2
Ëtarc;Mit6du tort ISOLATION THERMIQUE
rzJF ZZZJ I$01.Jtion theriTIIQUO
~cran par,.vapeur DIFFÉRENTS TYPES DE CONSTRUCTIONS
IZZZ/UZd- Enduit
E2Ji i~
suHisante, facteur de position diminuant de l'intérieur vers l'extérieur (p.101 ,
•
Extérieur lnt6neut 80con (2200 kQ/m'} 10 Construction avec pare-vapeur (fig. 2)
.
0057 800
+80'
~ +60' Endùl
•
PotyteyrW ryp. •
1.5
1.144
o.ozo
200
15
- Les constructions plus récentes ( • toiture chaude •, • façade chaude • ) sont
ccr.w~c.w. - -0,1<0 faites avec des pare-vapeur placés à l'extérieur et en conséquence avec des
~ + 40"
.; + 20' - \'\-.i~
Totol 1/y•1,<11 815
f pare-vapeur à l'intérieur (p.101, fig. 8 et 10). Le système est diHicilement ap-
i :t 0'
~ - 20"
1
R6sistance ila diffusion ,
t..e de rii. de cmsu.
- a plicable aux éléments de construction verticaux. Il vaut mieux choisir dans
ce cas des constructions avec couverture extérieure et couche d'air inter-
e.Mt. lnt«ieor - 2 .. calaire (exception pour les murs préfabriqués).
a Point essentiel: l'isolation thermique des couches jusqu'au pare-vapeur et
f
l 250
~;:~ Presslon de vapeur d'eau
prHenle 1 !"ont. pour une
tun reJ. de ru y COrll>ris la couche d'air limite doit être caractérisée par une résistance totale
-100% à la transmission de chaleur ne dépassant pas une certaine valeur (p.101 ,
1 200
;,
/ / / - 80% ftg. 8 et 10). Il faut prévoir pour les bâtiments en dur une couche d'égalisation
j 150
J V /// 1-
80%
l- 1 afin de préserver le pare-vapeur des dégâts mécaniques (p. 80 et suivantes).
li Puisque du côté intérieur du pare-vapeur il n'y a pas de pression de vapeur
~ 100
/ ~- vap
V/'/ / f-
40% d'eau dans le sens de celle produite par une chaudière à vapeur mais qu'il
/ d'uu /// 1/ f--
j 50
v
t-.tll
a ren* / /
1 0
existe seulement une pression partielle de vapeur ( p.101 ), la • compensa-
tion de pression • , dont on parte si souvent, est sans signifiCStion au niveau
de cene couche (contrairement à la couche de compensation en dessous
1 ï 'ITIII
100 200 300 1000 de la couwrture d'un toit (voir • Toit plat•, p.80 et suivantes).
R-ance a la diffusion Io x t (cm)
Construction avec couverture extérieure et couche d'air Intercalaire (fig. 4)
Paruet P111102 P111103
Il est nécessaire que l'épaisseur de la couche d'air intercalaire soit ~ 2 cm
Analyse de la formation d'eau de condensation dans le cas d'un toit. partout. !.:aération fonctionne grâce à des diHérences de hauteur (au mini-
mum une pente de 10 %) entre l'entrée et la sortie de l'air.
Une couche de protection contre la vapeur d'eau avec une résistance à la
diHusion de la partie intérieure ~ 10 m (pour une piscine couwrte ~1 00 m)
est nécessaire lorsque la pente est faible pour sa disposition, voir • Cons-
truction avec pare-vapeur •. Pour la disposition des couches internes, voir
le paragraphe concernant la construction sans pare-vapeur.
La surface côté intérieur doit toujours être hermétique à l'air.
Ponts thermiques
Les ponts thermiques sont des zones d'une construction ou l'isolation ther-
mique est moins grande que celle des zones voisinantes. En conséquence,
17\ Mur massif avec écran pare-vapeur Mur massif avec peau extérieure et
\:!1 exténeur. ® couche d'air intercalée.
la contribution de la couche d'air limite à la résistance totale à la transmis·
sion de la chaleur augmente de telle sorte que la température de la surface
du pont thermique baisse du côté intérieur et que la condensation se forme
à cet endroit (p.1 01, fig. 8). !.:augmentation des frais de chauHage due aux
ponts thermiques est en revanche insignifiante, étant donné que le pont
thennique reste relativement petit sauf pour les tenêtres simples que l'on peul
considérer aussi comme des ponts thermiques (p.11 0, fig. 7).
Afin d'éviter la condensation sur les surfaces des éléments de construction
ainsi que les conséquences désagréables qui en découlent (moisissures,
etc.), la température de la surface intérieure des ponts thermiques doi! être
augmentée. Cela est possible par :
Diminution des pertes de chaleur lW niveau du pont thermique au moyen
d'une couche d'isolation contre le froid extérieur (l'augmentation de l'isolation
calorifique produit une diminution de la contribution de la couche d'air limite
!.:eau se condense sur la surface !.:eau ne se condense pas sur la à la résistance totale à la transmission de la chaleur 1/k).
® intérieure de l'encoignure dont la
concavité est tournée ve<s l'tnlérieur
surface inlérieure de l'encoignure
dont la concavité est tournée vers
Augmentation des apports de chaleur vers le pont thermique, en agran-
l'extérieur. dissant la surface intérieure de ce pont ; en choisissant des matériaux con-
duisant bien la chaleur à proximité de ce pont ; en soufflant de l'air chaud.
Mut en béton en
Err prenant ces précautions, la résistance à la transmission de la chaleur
1/a, , relative au pont thermique, est eHectivement diminuée ainsi que la
contribution de ta couche d'air limite à la résistance totale à la transmission
de la chaleur 1/k.
Des exemples types sont montrés sur la figure 8. Une encoignure norma.le
dans un bâtiment avec une concavité toumée vers l'intérieur (ftg. 6) constitue
aussi un pont thermique puisque, contrairement à ce qui est montré à la ftgu-
re 9, une petite surface intérieure apportant de la chaleur est opposée à une
plus grande surface extérieure rayonnant de la chaleur. Il faut en outre ajouter
que l'isolation thermique de la couche d'air limite est beaucoup plus impor-
Interieur Mur en Wton int6neur tante dans les encoignures que sur les surfaces planes. C'est pour cene
!.:eau se condense à cause de la La fuite de chaleur par un•té de raison qu'on a souvent de la condensation et des moisissures dans les
surf. ext. importante du pont thernll· surface est beaucoup plus faible à encoignures des bâtiments dont les murs ont une isolation thermique réduite.
® que qut conduit la chaleur de l'int.
vers l'ext. (fuite de chaleur impor·
® cause de la surface intérieure impor·
tante du pont thermique.
tante par unité de surface)
113
ISOLATION THERMIQUE DÉTAILS : MUAS EXTÉRIEURS
Oësignation et repr~sentation Epais- COefliclents de
seur r~sistance à la
conductibl~é
s thermique Généralités : Pour une isolation thermique extérieure, pas d'enduit
1 Béton armé
mm
:l:
11101'-
enne dtf:vont~t~
le •
minéral mais un habillage ventilé (fig.S). ou enduit à la truelle (ren-
forcé avec tissu de verre), éventl. avec enduit minéral de finition.
Points de détail critiques : Joint glissant en raccordement de toit
plat (p.80 et suivantes) ; niche pour radiateur (fig.6) : isolation ther-
mique absolument nécessaire pour économies de chauffage (paroi
Plancher à nervures en béton armé ( sans endutt) 120 0.20 o.œ mince, température plus élevée) ; raccordement de fenêtre (fig.6).
1<10 0.21 0.07
160 o.n o.ce Cas des locaux humides (par exemple piscine couverte) :
::>_] ~==
== = =!<: r1c: sr 180
200
0,23
0.24
0,09
0. 10
Isolation thermique plus importante ; plus faible part des couches
internes (couche d'air limite, couches jusqu'au pare-vapeur, p.113).
220 0,25 0,11
- (62~5tJ)- l-(&25""15tJ)- r-,ez~StJI- - 250 0.26 0.12
Ici enduit à la truelle trop étanche à vapeur d'eau, mieux vaut
Plancher en poutrelles do béton armé (sans endul) 120 o. us o.œ habillage ventilé (fig.S) ou construction avec pare-vapeur (fig.4).
1<10 0 , 1$ 0;07
160 0,20 o.œ
) roo~ roo~ ~00 ~( si 180
200
0.22
0.24
0,09
0. 10
220 0,26 0.11
J DO DO DO DO DO 01 si Emitlon
debit~
(JOO kg/m')
300 300 300 300 300
Briques pour Joints verticaux partiellement remplis do mortier 115 0. 1.5 0,06
140 0.18 0,07
II~H1II
1615 0.21 0,01
-n
~=;_;__: ~:Gl
0000 -
(jol
o •o - 190 0,24 0.09
...~ si
1<10
165
190
225
240
0, 16
0, 19
0.22
0.25
0,28
0,07
o.œ
0,09
0,10
® Mur compos~e
sans pare-vapeur.
..
·::.~~ ~·:::::.
Béton-gaz, mousse. 400 0.89"' 1.34''' 1,711" 2.23 ' ' 2.68"
~é?ae~~~ir soo 0.78' '' 1.1 ?'' 1,54'' 1,95' 2,34' Toiturt d'un hall • n bois Toiture d'un hall en acier avec un•
eoo 0,66"'
0,54"
0,!19'' 1.32 ' 1,s.l' 1,97 (j) (toiture frOide) ® couverture en aluminium (toiture frc»de)
800 0.82' 1,09 I,Je 1,63
Béton armé allégé par 800 o.• , .. 0,63' 0,83' 1,04 1,29
granulat léger (argile 1000 0.33" 0.49' 0.66 0.82 0.99
expansée, ardoise 1200 0,25 O.Je 0,50 0.63 0,711
expansée, etc. sans 1400 0,20 0,30 0,<10 0.50 0,60
sable Siliceux) 1600 0.77 0.26 0,34 0,43 0.51
114
Numéro Malénau liasse Coel!œnr l'aleur appro- ISOLATION THERMIQUE
wolumque de xmatNedu
ou classe condc.c!Mié coelfcierl
de masse t!ermque de résislanœ
vok.mi:!ue 1 ~ dilusion
enk~3
"'
en W~m.K) de Yapelt ~
1 Enduit5, chapes et autres couehu dt morllff. N~méro Matériau Masse Coefficient l'aleuralllliO"
YOiumque de xrnatiYe du
!\ Moruer de chaux . morMr de tamem et de ou classe condt.diYilé coellicienl
chaux. mortier dt thaux ~~ il 800) 0,87 !5135 de masse lhenn[jue de résislarce
Mortier de anent (2000) 1.4 15135
woium[jue ~ à la diltuslon
12
en kghn3 enW/(m.K) de vapeur~
13 Morûer de ptitre . mortier pl.ttrt-d\aux, monier
cfanhydnt.t, mon.er de ch&ur·anhydn!e (1<400) 0,70 10
(1 200) 0.35 10 4 MaçonntM comprit joints de morti«.
Erd.lit en plàlre sans granulat
"
1.5 Chapeena~e (2100) 1.2 4.1 ~nt en briques
1.6 Chape en plâtre (2000) 1,4 15135 4.1.1 Briqut retractùe, réftldlirt perkwèt , r..!adaire 1800 0,81
eé!Omique 2000 0.96 SC/100
1.7 Chape en magltStt
2200 1.2
Ill.
1.71 SoU5.-couche pour sol en dtux coudws (1400) 0,47
.4,1.2 lkique pleine, brique perlorie 1200 0.50
1.7.2 Sols rdatriels et COI.Jthe d'usure (2300) 0.70
... Chape en asphltte coulé <t " rTVTI (2300) o.oo
1400
1000
1800
0,58
0,60
0,81
$/10
115
ISOLATION THERMIQUE
Numero Matériaux Mane Coefftdenl: Valeu'
~·
de c:on<b> approximative
ou classes IM16 du coatftclenl:
de masse themique de r6~stance
vo~<.m~GU• ~,o• •t• di!Mion
1) 2)
kgtm' Wl(m·K) ...
de vapew
4.5 .2.4 Blocs creux et blocs en béton normal 500 0.22 8.2.2.1 Panneau de particules disposées ~ plat
600 0.24 (700) 0,13 501100
100 0,27 ~10
800 0,31 6 .2.2.2 Panneau de fibre extrudé
(plein sans bordage} ( 700) 0,17 20
6.2.3 Panneau en fibre de bols
6.2.3.1 Panneau en fibre de bois dur
(1000) 0,17 70
8.2.3.2 Panneau en fibre de bois poreux et 200 0,045
panneau en fibre de bois bitumineux 300 0,058 5
7 Revêtements, matériaux d'Isolation, bandes Isolantes
7.1 Revetement d u sol
7.1.1 Linoléum (1000) 0,17
7.1.2 Linoléum-liège (700) 0.081
7.1 3 Linoléum com~ke (100) 0,12
.
7.1 .4 Matières piast ues, aussi PVC (1 500) 0.23
7.2 Mat6riaux dlsolation, bandes Isolantes
7.2.1 Mastic d'asphele, êpaissetS ~ 7 mm (2000) 0.70
7.2.2 Bih.me ( 11001 0.17
7.2.3 Fet.ire d'étancfleité de cOt.Neftlle
7..2.3. 1 Fetkebitu'ne (1200) 0.17 10000180000
7.2.3.2 Fet.irobiluméoo
(12001 0 , 17 2000120000
7.2.3.3 Voile de verre bit\rnê
4.5.3 Blocs creux et blocs creux en béton 20000'60000
normal 7.2.4 MaHères plastiQUe POU" cowerllns
7.2.4. 1 PIIC souple 10000125000
7.2.4.2 PIB 4000001
4 5.3. 1 à 2 alVéoles, largeur ~ 240 mm
1750000
a 3 alVéoles, largeur ~ 300 mm 7.2.4.3
(sl eoo) 0,92 ECB 2.0K 50000175000
à 4 alvéoles, largeur s 365 mm 7.2.4. 4 ECB 2 ,0
4.5.3.2 a 2 atvéoles, largeur •300 mm 7.2.5 FeUles
a 3 alVéoles, largeur= 365 mm (s leoo) 1,3 7.2.5.1 En PVC, épalssar ~ 0.1 nYn 20000.'50000
7.2.5.2 En polyéll1ylène, épaJSSOIJ" 2: 0.1 nvn ~,00000
5 Matértaux Isolants thermiques 7.2.5.3 En akl'rinh.m, ëpaissetX ~ 0,005 mm
5.1 Panneaux légers en laine de bois
épaisseur· <!:: 25 mm (360-<80) 0.093
7.2.5.4 Autres feUles !Mtal~s. 6pa1SSe\.r ~ 0,1 rTm
"
•15mm (570) 0,15 21$ 8 Autres matériaux usuels 11)
8 .1 Remblai meuble 121 . recolM!rt
5.2 Panneaux U,gers composites en pfa~s de
matlêre p&astique ce1Ua1te recouvertes de 8 . 1.1 En matériaux poreux ·
laine de bois avec la~ minëral Pe~~e expansée (S100) 0,060
Ptaques en mati~e plastique cekiln Mica expansé (S 100) 0 ,010
Plaques de laine de bois (cO<IChe s<mple J (;> 151 0,040 Granulé de liège expansé (S 200) o,oso
2()(1() (S 600) 0, 13
EpaiSseur~ 10 â < 25 mm (460-6SO) 0, 15 Ponce de laitier (S400) 0,16
~ 25 nvn (360 -4601 0,083 Argile expansée. ardoiSe expansée (" 1000) 0, 19
POU" 1e caletA de la res< stance thenrique 1//\ (800) Gravier de ponce S1200 0.22
on ne lient pas compte des couches de Lave en mousse '51500 0 .27
laine de bois (cO<IChe s<mple) d'une 8. 1.2 En particules de polystyrène (15) 0 ,045
~alsscor < 10 mm
8.1.3 En sable, gravier, gravillon (sec} (18001 0,70
53 Matières plastiques cellulaires
fabriQuées sur le chantier. 8.2 Carreaux de c6ramique (2000) 1,0
S.3 .1 Mousse de polyuréthannelabriquée 8.3 Verre (2500) 0 ,80
sur le chantier. ('"37) 0.000 301100
8.• P;erres naturi!Ues
5.3.2 Mousse en résile d'urée-formaldéhyde 8 .4.1 Roches cristallines, métamorphiques
fabriquée sur le chantier. ("10) 0,041 1/3
(granit, basalte, marbre} (2800) 3.5
5.4 Liège 8.4.2 Roches sédimentaires (grés, calca~e
Plaques de liège ccoquillier} (2800) 2.3
Catégorie de conductivité thermoque 045 0.045
050 (80-5001 o.oso 5110 8.4.3 Roches volcaniQUeS po<eUSos Cl600) 0.55
055 o.oss 8.5 Sols, teneur en humk:lîté naturelle
5.5 Matl6res plastiques cellulaires 8.5.1 1.4
Sable, gravier
5.5. 1 Mousse de polystyr6ne dure 8.5.2 Sols cohérents 2.1
Catégorie de conductivité thermoque 025 0.025
030 0.030 8.8 Céramique et mosarque en verre (20001 1.2 1001300
035 0.035
8.7 (600) 0.20 5120
040 0.040 End urt isolant thermique
8.8 End u~ en résine synthétique (1100) 0.10 50o'200
Polystyrène en particules (1015) 20150
(10 20) 3070 8.9 Métaux
("' 30) "'"100 U .1 60
(>:2S) Ader
Polystyrène extrudé 80/301)
8.9.2 Cuivre 380
5.5.2 Mousse de polyurêthanne dure
catégorie de conduct!v~é thermique 020 O.o20 8.9.3 Aluminium 200
025 0,025
(1000)
8.10 caoutchouc (compact} 0.20
030 (2<30) 0.000 301100
035 0.035 1) Les valei.I'S eroe pareÂhèses ne serv~ QU'au cak:U de la masse en fonction de ta sOOace.
par exemple la prewe dune isolation lhermique en 6t6.
5.5.3 Mousse dure de résine phénollque 2) Les masses vokmiCJ,~es donn6es pot1 Jes perres sont des ~slgnations de catégories
catégorie de conductiVité thermique g~ 0.030 confoones aux normes des mat~aux en questton.
0.035 3) L<n de 1\tilsation de mortiers lnd.Jstriets 16gers • O"Bnutal: poreux sans sat>Je snenceux ~
040 (;>JO) 0,040 30150 d'une masse voluriQUO s 1000 kghn P"'-'" le mortier <Uci- les coefficients de conc>.x:tMiê
116
y.Wtcm'
ISOLATION ACOUSTIQUE
l'Il 1000
../
120
110
1001-
Seuil de ooultut. j-1
11
1-... v 100
10
On apelle ains1 l'ensemble des procédés utilisés pour diminuer la transmis-
sion d'un bru~ provenant d'une source de son jusqu'à un récepteur. Il est im-
1 t- l--'_,
100
possible de faire une insonorisation complète. Lorsque la source du son et le
90
101-
90 t- / 0,1 récepteur sont dans la même pièce, l'insonorisation se fait par absorption du
soi 1- v
80
1- 13::1::: =-
!:--.. t-
t-
'
70~ t- v 0,01 1 son (p. 120). Lorsqu'ils sont dans deux pièces différentes, elle se fait par iso-
0.001§ lation acoustique.
../ 10_. ~ On distingue, suivant la catégorie de bruits, l'insonorisation contre les bruits
- " t'-..""
0 t'--
'
'
601
50§
~
<IO;j
. / 10-· 1 transmis par l'air (lorsque la source de bruit ag~ d'abord sur l'air environnant)
l../ 10"1 i de l'insonorisation contre les bruits de structure (lorsque la source de bruit agit
- ['.,~ .....
30
20
10 0 .001
0,01
-
~
'
- 301!
20
r--.
10
/
/
/
1o·• I
10-·
10" 1
sur un élément de construction).
Exemples pour bruits transmis par l'air : radio, cris, sons provenant d'instru-
ment à vent ; pour les bruits de structure : bruits de pas, bruits des installa-
0
o.oocn -20 30 40 50 70 100
' "" 0
l"--
IO" "
10- n
200 3(1) 500 700 1(10() 2000 3000 4000 7000 10000 tt!
tions, sons provenant d'un piano (aussi transmis par l'air).
Les valeurs à atteindre par l'insonorisation sont indiquées dans la régle-
mentation acoustique (p. 118) pour les bruits transmis par l'air et pour les bruits
Fr6quenc:e f - provenant de chocs (p. 119). Le son se propage par des vibrations mécaniques
et par des ondes de surpression qui provoquent de très minimes augmenta-
Rapport entre la hauteur du son (phone). la pression du son (~b), l'intensité du son
CD (dB) et la force du son (~W/cm'). tions ou diminutions de la pression vis-à-vis da la pression atmosphérique
(• 1,0333 kg/cm'). La différence de pression lorsqu'on parle avec une voix
élevée est égale environ à un millionième d'atmosphère. Les ondes acous-
tiques que nous pouvons entendre se situent dans la gamme de fréquence
().10 Début de la sensibilité auditive 20 Hz-20 000 Hz ; 1 Hz (hertz) 1 vibration par seconde.
E
20 Léger bruissement de feuilles Mais pour les constructions, c'est la gamme de 100 a 3 200 Hz qui est impor-
30 Limite mférieure des brurts habituels de la maison. tante, là où l'oreille humaine est surtout sensible. Les pressions d'ondes sonores
40 Bruits moyens de la maison. Conversation à mi·voix. audibles pour l'homme sont comprises entre le seuil auditH et le seuil de la
Rue calme
Conversation à voix haute. Radio à Intensité normale dans douleur (fig. 1). Ce champ auditif est partagé en douze parties • 12 B (d'après
50
une ptèce fermée A.G.Ben, inventeur du téléphone). 1/10 B • 1 décibel (dB) est encore tout juste
60 Aspirateur silencieux. Bruits usuels dans une rue audible pour une fréquence normale de 1000 Hz comme seuil différentiel, c'est
commerçante pourquoi le décibel est considéré comme unité de mesure pour l'inte~é sonore
70 Machine à écrire isolée. Sonnerie de téléphone à 1m de en fonction de l'unM de surface (fig. 1). On indique le plus souvent le niveau
distance sonore en décibels (A) ou au-<Jessus de 60 dB en décibels (8).
80 Rue à très grand trafic. Salle de machines à écrire.
90 Hall d'uSine bruyant La différence de niveau sonore sert à caractériser l'insonorisation des bruits
100 Son du cor à 7m de distance. Motocyclette transmis par l'air. C'est la différence entre le niveau du son à la source et celui
100.130 Usine particulièrement bruyante. qui subsiste après insonorisation. (Pour les bruits de structure, on considère
en revanche le niveau sonore maximal restant d'un bruit standard). La matière
® Échelle des hauteurs de sons. elle-même, donc les éléments de construction lourds et épais, vont servir par
principe pour l'Insonorisation. L.:énergie du son est amortie d'abord au moment
du passage du son de l'air dans l'élément, ensuite par la vibration de la matière
de l'élément de construction et ensuite de nouveau par le passage du son de
l'élément dans l'air extérieur. Lorsque l'élément de construction est directement
sollicité (bruit d'impact). l'insonorisation est naturellement moins importante.
On utilise pour les constructions légères insonorisées (fig. 6) les propriétés de
ce passage multiple air-élém. de constnuction-air-élém. de construction-air, pour
l'isolation acoustique. Mais on obtient, comparativement à ce que la matière
de l'élément de construction laisse espérer, une meilleure insonorisation au-
dessus de ce que l'on appelle • la fréquence de résonance • , qui doit se trouver
pour cette raison en dessous de 100 Hz. La fréquence de résonance est com-
parable aux battements d'une porte à va-et-vient qui se met à osciller à la
a) Fwx b) Elcac:t
moindre impulsion. Pour que la porte bouge moins vite, il suffit de la freiner,
Représentation graphique d'ondes Sensibilité â l'intensité sonore La mais il est plus diffiCile de la faire battre plus vite et cela demande un effort.
courtes se propageant à travers une pu1558nce du bruit doit en général
être multipliée par dtx pour Que L.:espace entre les doubles parois doit être rempli avec un matériau absorbant
paroi à des fréquences normales. La
paroi ne flécnh pas d'un seul tenant l'oreille enregistre un bruit deux lois afin d'éviter des réflexions multiples.
(a) mats ses différentes parus plus fort Les ondes correspondant à la propagation du son à travers l'air sont des ondes
oscillent rune à c6té de l'autre (b) longues tandis que dans le cas de matériaux compacts, ce sont des ondes
beaucoup plus càurtes (fig. 3). La vitesse de propagation des ondes longues
Hz
est de 340 mis. Elle est variable selon le matériau, l'épaisseur de la couche
10000 et la fréquence. On appelle fréquence limite la fréquence d'une onde se
propageant dans un matériau de construction dont la vitesse est de 340 mis.
..... ,, " "' Pour cette fréquence. le passage du son venant de l'air et entrant dans
5000 1"- "" '"
- -" " ...... l'élément de construction et vice-versa se fait tres facilement.
<4000
~' r"-..'-
·"
""~ ~ 1'0 l' ~ "" ' "'
Peu résistant • la flexion 19,1 db
3000
70
2000
1000
""'~~"~ ~ ~
60
~
v
,'
~
t~~\~~~ ~ . 50
li ' ,,'
~~~,~~"( ,_ '
500
400
Rés:stant•lo x01., n'ince
"""-~
-~ N'\~
1\.: ~~~
r- "'·. /
·~~
300
200
~
f'
~
20
Revêtement en laine de boos avec 100 200 <400 800 1600 3200 Hz
R-an~• to floxoon. ~ crépi : plaque de construction légère Frtquenc:e f
de 1,5 cm ; maçonnerie en béton de
6 8 10 lnsononsation d'un mur contre les
~~u
1 20 30 <40 50 11,5 cm : plaque de polystyrène de
Epaisseur du on cm 1,6 cm ; plaque de construction sons transmis par l'air. Mesures de
légère de 2.5 cm de laine de bols l'insonorlsallon contre des sons
® FréQuence limite pour plaques en d1ftèrents matériaux de construction. ® clouée (distance entre clous assez
grande): enduit en plâtre avec du
transmis par l'air, sans revêtement
- 7 dB, avec revêtement + 2 dB.
sable de 2 cm.
117
ISOLATION AUX BRUITS AÉRIENS
L:insonorisation due à l'élément de conSitUction est particulièrement mauvaise, moins
bonne que ne le laisse espérer le poids du mur, car la fréquence limite se trouve au-dessus
de la gamme de fréquence intéressante pour les éléments de construction lourds et peu
..............
.............. flexibles, contrairement aux éléments de œnsltUclion minces et flexibles. Les éléments
..............
..............
..............
..............
peu flexibles ont leur fréquence limite au miieu de la gamme de fréquence intéressante.
.............. C'est pour cela que l'on obtient avec eux une insonorisation moins efficace (fig. 5).
Insonorisation contre les bruits transmis par l'air
Lorsqu'il s'agit de sons transmis par l'air, l'onde agit tout d'abord sur l'élément de
construction (fig. 1). En conséquence, l'influence de la fréquence limite sur l'insonorisation
augmente {fiQ. 5). La courbe théorique indique quelle doit être la valeur minimale de la
dfférence de ni~.eau sonore à chacune des fréquences. ce qui permet de calculer la valeur
d'insonorisation pour les bruits transmis par l'air {fig. 2). Épaisseur requise pour le mur
(fiQ. 7). L1nHuence des • voies latérales • est gênante pour l'insonorisation des bruits
transmis par l'air, plus que pour l'insonorisation des bruits produits par les chocs. Pour
Fréquence (Hz) cette raison, les certificats de conltôle concernant les murs insonorisés devraient être
donnés toujours avec des réserves sur les • voies latérales •. Comme • voies latérales •.
Propagation du son ltansmis par Courbe lhéorique pour les sons
Q) l'air. !tans mis par l'air.
il faut surtout considérer les revêtements résistant à la nexion avec des poids compris
entre 10 et160 kg/mZ ; voilà la raison pour laquelle les cloisons dans les habitations qui
touchent ces revêtements à angle droit doivent peser au moins 400 kg/m' (pour des
cloisons avec des poids supérieurs à 250 kg/mZ, seulement 350 kg/m").
les portes et les fenêltes avec leur faible isolation acoustique (fig. 6) sont néfastes vis·
à-vis de l'insonorisation des bruits lfansmis par l'air. Même si la surface de l'ouverture
représente seulement une petite partie de la surface totale, la valeur résultante de
l'Insonorisation se trouve bien souvent intérieure à la valeur moyenne arithmétique des
valeurs d'Insonorisation du mur et de l'ouverture. En conséquence, il taut toujours
commencer par améliorer l'insonorisation des portes et des fenêtres. Les murs ayant une
insonorisation insuffisante peuven t être améliorés en ajoutant un revêtem ent
supplémentaire caractérisé par une faible résistance à la flexion (p. 11 7, fiQ. 6). Les parois
doubles fournissent une très bonne insonorisation lorsqu'elles reposent sur des matériaux
Isolants élastiques et souples à la flexion {p. 11 7, fig. 6) ou lorsqu'elles sont posées
séparément sur toute la surface. Les revêtements peu résistants à la flexion sont relati-
Parcours détourné à travers un vement peu sensibles aux petits ponts sonores (contrairement aux revêtements peu
élément de consltUclion à une seule résistants à la flexion).
couche dans le cas de murs et de
plafonds ayant un poids supérieur à @ Transmission en diagonale.
Il faut toujours employer le procédé de construction qui convient pour les parois doubles
utilisées pour l'Insonorisation 1Les revêtements supplémentaires en enduit posés sur des
250 kg/mZ.
matériaux Isolants normalement durs (polystyrène normal par exemple) diminuent consi·
~=~d3~61::'~~u:nC"1 Béton lourd" 12200 kg/m') (&.25 l12.s 1 125
dé<ablement l'insonorisation.
d-dessous
Brlquepleine.brlque smco·<:alcalte"(1800kglm~ ( 5,25 lt1,5 1 (24 Nlm!ro Oésignadon du matériau Poids Poids du mur Poids du mur
spédNque > 400 lqJ!m1 > 350 kg/m'
Bttque pe<forée" (1400 kglm~ 15.25
kg/m' < 400 kg/m'
(11 ,5 1 (24 136.5
"Muss avec crépi d<IS deux Béton l6ger" (800kglm') 1&.25 112,5 1 J25 P7.tl mm kplm' mm kplm'
<XItés (dimensions de la
construction brute)
IAaçonneôe en briques pleines ou pe<foréee, patpalngs creu• avec une couche d'enduit de t 5 mm
desdeu•<XIt6s
t t 365 450 300 360
2 Brlquea perlorées, br. pleines 1,2 300 445 240 360
3 1,4 240 405
4 Briques pleones 1,8 240 485
5 Br. recu~es pour supersvuc. 1,9 240 505
0,3(
6 300 360
7 Parpaings creu• sifico.ealc. 1.2 300 440 240 360
8 1,2 300 445 240 360
9 Parpaings perlorés silfco.<:alc. 1,4 240 405
y 10
11
1,6
1,6
240
240
440
440
/ t2 Parpalngs pleins silic»<:aJc. t.8 240 485
~
- ±0
...~
li
Cloisons minces et
r6slstantes à la flexi
/
v 13
14
15
Briques de laitier granulé
Briques de laJtier granulé dUt
2
t,8
t,9
240
240
240
530
485
505
~
vv
10 t6 Parpaings creux IAaçonnés t 300 420
t7 à 2ou3 uenv... 1,2 300 460
~ 18 compartiments avec espace VIde 1,4 240 410
0 19 rempli de sable t ,B 240 440
~
;
~
20
,...
v 20
21
22
Zl
Sans remplissoge
de sable
t
t ,2
1,4
t ,6
365
300
400
430
300
240
355
360
§
.§ ,// 24 0,8 365 405
1! 30 v 25
26 Béton légO< •
1
t ,2
365
300
450
445
300
240
360
360
!1 v 27
ze
parpaings pleins t ,4
1,8
240
240
405
440
Insonorisation conlte les bruits transmis par l'air, en fonction du poids et de 31 0,6 500 350
l'épaisseur de l'élément de construction. 32 Béton-guet 0,8 437.5 400 375 350
33 béton c:ehulalre 0,8 437.5 400 375 350
34 Béton ponce, sconess 1 375 425 3 12,5 360
1 Porte simple avec seuil sans raccords spéciaux jusqu'à 20dB 35 do houillo, do déllns de briques t.2 312,5 425 250
2 Porte lourde avec seuil et bons raccords jusqu'à 30dB 36 ac autres 1,4 250 400 350
37 Béton poreux de débtaîs t ,6 250 450 187,5 350
3 Porte double avec seuil sans raccords spéciaux jusqu'à 30dB 38 avec agrégats non poreux t .7 250 475 167,5 370
4 Double porte lourde avec seuil et raccords jusqu'à 40dB 39 (graviers p.ex.) 1,5 250 425
5 Fenèlfe simple sans étanchéité supplémentaire jusqu'à 40 1,7 250 475 187,5 370
15dB
4t t ,9 187,5 405
6 Fenélfe simple avec étanchéité normale jusqu'à 25dB
7 Fenêlte double sans étanchéité spéciale jusqu'à 25dB 42 Béton de grav;er ou béton de 2.2 t87.5 460 150 360
8 Fenêtre double avec une bonne étanchéité jusqu'à 30dB gravilons Atextura dense
Épaisseur minimale des cloisons à une seule paroi avec valeur d'insonorisation
@ InsonorisatiOn de portes et fenêtres. contre les bruits transmis par l'air supérieurs à 0 dB.
11 8
ISOLATION AUX BRUITS AÉRIENS ET AUX BRUITS DE CHOCS
Il
10
:::::::
§.,j~:::x:::~~,=~f~lFl 0 5 10 15 20 25
Dm6ronce entre les diwii'S ooelficients d'amor1l$S81T1811 d • Dl - 02
30 35dB
®
~ de l'enduit jusqu'au bord supér.
Pose de l'endu~ après la dane pour @ Représentation graphique de la dimiB.Jtion du coefficient d'amortissement du son.
du plancller brut avant la pose de la
dale. Prescrit poiX les m i..IS poreux.
® les murs compacts.
Mode de Qlcul :
1 061ermlnodon des dltt6ronces -•les vll.IJtlltalres du coelf. d'omor11s5<11'nenl d • 01-02, oü 01>02
11~3:--
2. Calcul du , _ . desiUtf..... isolanleS.
3 u diminution du coollioenl d '............,. s'oblient en pronont l'întersecloon de la coutbe des
, _ . de 11.11ace CO<tespondante 11 de la vonicale d'lbsasse d.
~ ~ ~ :{o~'7?";,.,1r.1"7"7T7'7'7'7"7"T
bruits de chocs (fig. 3). La courbe théorique (fig. 4) indique le niveau
sonore normal , c'est-à-dire le niveau maximal qu'il est admissible
d'entendre dans une pièce lorsqu'on met en mouvement un appareil
illj~:lll::j@' ~r'!S~t:'
standard simulant les bruits de pas dans la pièce située au-dessus.
La valeur obtenue aussitôt après l'achèvement des travaux doit être de
3 dB en dessous de la valeur prévue, pour tenir compte de l'influence
PLancher brut du vieillissement des constructions.
!.:utilisation d'une chape flottante est le procédé le plus couramment
Composition d'un sol avec étanchéité
Sol carrelé flottant (salles de bains). ® pour salles de bains avec douches.
employé pour l'insonorisation contre les bruits d'impacts : couche iso-
lante élastique et sans joints, recouverte d'une couche protectrice sur
laquelle on coule une chape en béton de ciment, anhydrite et asphalte
coulé. Le procédé apporte en même temps une insonorisation contre
les bruits transmis par l'air et, pour cette raison, son utilisation est
autorisée pour toutes les catégories de planchers. Les côtés de la chape
doivent être toujours libres, bordés à la rigueur avec un mastic d'une
élasticité relativement permanente, de même que pour les sols carrelés
(fig. 7), puisque la chape est mince et résistante à la flexion, et donc
extrêmement sensible aux ponts phoniques.
On peut réaliser, pour les planchers dont l'insonorisation contre les bru~s
transmis par l'air est suffisante, une insonorisation contre les bruits d'im·
pact en appliquant un revêtement de sol élastique (p.115, fig. 8). On peut
aussi installer un faux plafond peu résistant à la flexion (fig. 9). On cons-
tate d'après les valeurs d'amélioration (dB), combien une dalle flottante ou
® Couche sous le plafond peu résis·
tante à la nexlon.
Possibilné d'insororisation contre les
bruits d'Impacts pour un plancher en
un revêtement de sol élastique améliore ramortissement des bruits d'impact.
bois.
119
Con$INCIJOn
Ekllon 825 ..,.12cm ISOLATION AUX BRUITS AÉRIENS ET AUX
Carton bitumé 500glm'
Plaque de liège .... 5cm BRUITS DE CHOCS
DO Carton bitumé
B6too 825
500glm>
..,. 12cm
1 1 Bruits provenant des Installations
DO On distingue :
1 1 f-12-+-----90-----1 Bruits de robinetterie. La solution consiste à utiliser des robinetteries
DD tt homologuées pour l'insonorisation. Les robinetteries de la catégorie 1avec
~
~.
un niveau sonore s; 20 dB (A) peuvent être utilisées partout. Celles de la
catégorie Il avec un niveau s; 30 dB (A) sont seulement admises sur les
DO cloisons à l'intérieur d'un appartement. ainsi que sur les murs des pièces
1 1 voisines comportant des installations. Il faut aussi améliorer toutes les
DO tuyauteries, notamment avec des dispositifs d'amortissement phonique.
1 1 ,, Bruits de canalisations provenant de la formation de tourbillons dans les
r-ïr-ï
tuyaux. La solution consiste à poser des coudes dans les angles des
CD Etrier de fixation avec insonolisatlon. ® Socle insonorisé sous ch<\udère. canalisations de dimensions suffisantes, avec des attaches amortissant
le bruit( fig. 1) .
• Bruits de remplissage provenant du choc de l'eau sur la paroi de la
Isolation baignoire, etc. La solution consiste à prévoir l'amortissement sonore des
Protection A objets et les bruits d'air dans les tuyauteries. Poser les baignoires sur
•
A
B des pieds amortissant les sons (raccorder alors les bords avec un
. matériau élastique).
li:
B Bruits d'évacuation (bruits de gargouillement). La solution consiste en un
B juste dimensionnement des conduites d'évacuation et une élimination de
l'air dans ces conduites.
Le niveau sonore maximal autorisé concernant les bruits dus à des instal-
lations dans les locaux voisins est de 35 dB (A). Il est interdit d'encastrer
des éléments d'installations techniques ménagères provoquant du bruit
(tuyaux d'eau, tuyaux d'écoulement d'eau usée, tuyaux de gaz, vide-ordures,
~ :=.::=~~.'l"w":f"dP.;,":·
contre les bruite de strvet\Ke
~ ascenseur) dans les murs de pièces de détente (salles de' séjour. chambres).
l'A\ Canalisation garnie de matière ab- Insonorisation des chaudières grâce à un support isolant (socle séparé
@ èémenl en métal et caoutchouc. I:V ~te son (atrl011ssel.1' phorique). (fig. 2). socle de chaudière absorbant les bruits) un capot de brûleur amor-
tissant les bruits, un raccordement aux conduits de fumée avec des em-
bouts insonorisés, un raccordement avec le circuit de chauffage au moyen
de compensateurs de dilatation en caoutchouc.
La transmission des sons dans les conduits d'air (installations de ventilation
et de climatisation) est diminuée grâce à des • amortisseurs phoniques ~
constitués par une garniture absorbant les bruits et à travers laquelle s'écoule
l'air. Plus la garniture est dense, plus les fréquences graves sont captées.
Absorption des bruits
Contrairement à l'insonorisation. l'absorption des bruits n'empêche pas. le
plus souvent, la diffusion des bruits d'impact à travers un élément de con-
struction. Elle n'influence pas non pkls les sons venant d'une source sonore
et atteignant directement l'oreille. Elle diminue seulement les sons réfléchis.
Puisque le son direct diminue lorsqu'on s'éloigne de la source sonore, le
son réfléchi est aussi fort, sinon plus, que le son direct à partir d'une certaine
distance de la source sonore appelée • rayon de réverbération ~ (fig. 5).
Le niveau SOil()(e des sons rélléchis Rayon de révertJéfation et capacité Lorsque la réflexion du son est atténuée, le niveau sonore du son réfléchi
® peut être réduit par des mesures ® d'absorption acoustique d'une pièce. baisse au-(jelà du rayon de réverbération initial. Rien ne change à l'intérieur
d'insonorisation. En oonséquence.
le rayon de réverbération augmente du rayon de réverbération initial. La capacité d'absorption acoustique d'une
e~ en même temps, te niveau sonore pièce s'exprime en mètres carrés de surface équivalente d'absorption de
des bruits en dehors du rayon de bruit. C'est la surface absorbante idéale qui aurait la même capacité
révertlétation initial diminue.
d'absorption acoustique que la pièce elle-même . Pour un temps de
réverbération de 1,5 s. idéal pour les piscines couvertes privées, etc.. la
surface d'absorption correspondante est de 0,1 m'l m' de volume de la
pièce (le rayon de réverbération serait seulement de 1,1 m pour une pièce
de 6 x 10 x 2,5 met, pour un temps de réverbération moitié, il serait deux
d8 fois plus grand).
Exemple d'une piscine : 40 rn> eau x 0,05 = 2,00 rn>
100 rn> mur et sol x 0,03 = 3,00 rn>
60 rn> plafond acoustique x 0 4 = 24,00 rn>
29,00 rn>
A= 29 / 150 ""0,2 V; donc réverbération de 0,75 s.
1.
Protection contre les bruits extérieurs
Les possibilités de protection contre les bruits venant de l'extérieur (bruits
de circulation, etc.) sont les suivantes :
a) Étude exacte du projet de construction : éloigner les salles de séjour des
sources sonores extérieures.
0,2 0,5 5 10 20- M.
b) Construction du mur extérieur avec isolation acoustique, surtout en ce
qui concerne les fenêtres et les portes donnant sur extérieur; vitrages
Effet d'isolation aooustique dO à des Croquis pour (fig. 7)
obstacles en plein air. En ordonnée,
effet de l'écran en fonction de l'angle
® S • Source sonore
R • Récepteur aooustique.
fixes avec dispositifs d'aération.
c) Installation d'un écran acoustique dans la façade.
a (hg. 8). En abscisse, rapport d) Protection contre le bruit par un aménagement habile du terrain, par
hauteur h ~ong. d'onde À en métres.
Exemple: a • 30", h • 2.50m : pou- exemple avec des haies, des murs ou des plantations.
500Hz (milieu de ta gamme de fr(t. L:eHet d'isolation acoustique donné par les haies. les murs ou autres écrans
quence), longueur d'onde 340/350 • est indiqué sur le diagramme (fig. 7) en fonction des différentes longueurs
0,68Hz : M.. - 2.510,68 a 3.68: relfet
de récran est de 11 dB. d'ondes (longueur d'onde ~ environ au rapport 340 mètres par fréquence).
Il montre combien la hauteur h, fonction de l'angle a. est importante.
120
ISOLATION ANTIVIBRATILE
TRANSMISSION DES SONS
'III'"' ' ' ' ' ' ' '""'' ' ' ' ' '""II Lors de l'installation de l'eau n'utiliser que des garnitures
homologuées groupe 1 ou Il. Limiter la pression de l'eau le plus
possible. Le débit ne joue qu'un rôle secondaire. Fixer les
conduites sur des murs ayant un rapport masse/superficie
supérieure à 250 kg/m2 (fig.2).
Poser les baignoires sur des dalles flottantes et les séparer des
111 li' murs. Prévoir des joints entre les cloisons et les murs. Les
éléments de salle de bains suspendus provoquent des bruits de
(;;'\ Gain~ d' ascenseur ISOlée
\V Fibre minérale ! 3 cm @ T6to do game sur n6opr•n•. structure par incitation directe. Une fixation rigide semble
cependant inévitable. On pourrait interposer des couches
~3
isolantes. Les conduites d'eaux et d'eaux usagées doivent être
fixées avec des matériaux élastiques ; éviter tout contact avec les
parties de l'ouvrage.
Poed de machin~ Construire des ascenseurs avec des gaines isolées (fig.3) et
Loalaon caoutchouc- "GMT"
mt121 ·eontr remplir les joints avec au moins 3 cm de fibre minérale ou faire
reposer le haut de la gaine sur du néoprène (fig.4).
Poser les pompes et appareils sur socles isolés contre les bruits
solidiens et choisir un branchement élastique.
Les compensateurs comportent des réducteurs de tension car la
pression interne agit aussi dans le sens de la longueur des
······················· ........................
Ressort on acier nlckok! conduites (fig.5).
lnstallat;on d' appare ils
a Insertion élastique dans le socle ® Exemples d'éléments amortisseurs.
Les panneaux en caoutchouc granulé assurent une parfaite
isolation grâce à leur excellente résistance à la compression.
- 20
On peut aussi envisager la pose d'une isolation contre les bruits
-10 d'impacts en fibre minérale ou en mousse de polystyrène dure.
0
) • 0.1
Etant donné leur rigidité, l'u1ilisation de liège, caoutchouc plein et
autres est déconseillée. Plus un matériau d'isolation est comprimé
sous la charge, sans pour autant dépasser la charge maximale,
1\ plus il est efficace. Pour une disposition en nappe de matériaux
~t d'isolation, la charge doit être supérieure à 0,5 N/mm2. Autrement,
jR.-..-
. ,~J. il est préférable d'utiliser des éléments individuels en néoprène ou
en acier adaptés au poids de l'appareil. Dans ce cas aussi,
0.1 0 .3 10 20 so 10
\12- 1.41 l'isolation est maximale lorsque la charge des éléments est
maximale : éviter la surcharge (fig.6).
Otsposlbon des ressorts
sur le centre de gravrt.ë @ Effet d'un apput tlastlque Grâce à leur souplesse, les ressorts en acier assurent la meilleu-
re isolation contre les bruits solidiens. Dans des cas particuliers on
se sert d'éléments pneumatiques. Monter les ressorts individuels
en fonction du centre de gravité pour assurer une charge
équilibrée (fig. 7).
Dans le cas d'une incitation périodique (des masses vibrantes ou
tournantes) la fréquence incitatrice ne doit pas correspondre à la
fréquence propre du système fixé de façon souple. La résonance
provoque de tels mouvements que des éléments peu isolés ris-
quent de casser (fig.B).
Une isolation particulièrement efficace est obtenue quand l'appa-
reil repose sur une double isolation élastique (fig.9).
Une mauvaise adaptation, par exemple des fondations sur une
(';;'\ Vent~ateur reposant sur Exempte d'elem~nt d~ pta lond avec
'\;!) une ljouble solat10n êlastique haason caoutchouc-métal dalle flottante, peut entraîner une dégradation.
121
ACOUSTIQUE
Cf"!'~~~ ~<JP'
1-
,..
15 !-..'
i ;:
/
v~~~
8 ,.. Application aux salles
i • L
6
,.. ,..
,..
'V
/
/,..
/ <:~ft' ~~·
~..--v ,...,... V.~
,..
,...
- ,..
1. Durée de réverbération : Sa valeur optimale est fonction de
l'utilisation et du volume de la salle (fig.3).
i 1. 2 /
,
/
. . _v
/
~--'v
Elle est aussi fonction de la fréquence, plus longue pour les fré-
1.0 ~
/ quences basses, plus courte pour les aiguës. Pour f = 500 Hz
,.. _y
- des sondages ont fourni comme valeur optimale approximative
~
0.9
0.8 celle représentée sur la figure 4.
0 10' 2 3 5 10' 2 3 5 10
Durée de réverbér.~tion, tolérance ± 20%
2 3 5 10' 2
Volume V
3 5 10'
2. Netteté phonique : Elle sert à définir l'intelligibilité de la parole.
,____
100
80
,. v- v /
v Fon<! lon
d"'A'IsaUon
Coet'llcieni
~~. m'
V<>Une
maximal en
Elle n'est pas normalisée, raison pour laquelle on emploie des
termes différents comme intelligibilité de la phrase, de la
1 /v Sale de rlknon,
!heit"' palle
3 . .5 5000
syllabe, évaluation par logatomes.
>
~ 60
1il Polyvalence
~role et rTJJslque
... . .7 8000
Lors de l'utilisation de logatomes, la netteté phonique est consi-
dérée comme excellente au dessus de 70%. Ce procédé
Musiq.Je de thUtre s.. e
Il analyse la bonne réalisation par écrit de syllabes non porteuses
15000
(opéra. os>oireHe)
20 Sale s de musique 6 . . 10 10000 de signification (des logatomes) dictées à un groupe d'audi-
1/ de chlrmte
Sa.J~s de concert 8. . 12 25000
teurs. Des procédés plus récents peu compliqués (RASTI)
donnent des résultats significatifs.
20 40 60 80%100 ~=-que
Nettete des sylilbes sales pou-
~~Vs oratorios et 3. Perception de l'espace : Sensation des réflexions de temps et
musique d'orgue
mawals 1j~ 1 bien 1 très bien 1
10 .14 30000 de direction provenant d'un espace (volume) donné. Pour la
musique on préférera une réflexion diffuse propice à la
® lntell~glbiiM de la parole
(netteté phonque) @ Tableau volume sp6<:ifiquo V • t (Art)
musicalité, tandis que les réflexions précoces avec un retarde-
ment allant jusqu'à 80 ms (correspondant à une différence de
Réverbérations
propagation de 27 m) par rapport au son direct améliorent la
défavora bles (éVII écho) netteté (fig.6). La parole demande un retardement moindre
allant jusqu'à 50 ms pour ne pas nuire à l'intelligibilité.
122
ACOUSTIQUE
Structure secondaire
Foy..- Des dispositifs de réflexion peuvent largement compenser les
inconvénients d'une structure primaire, par exemple le pliage des
surfaces de murs convergents {fig.8), la pose de voiles pour des
• • plafonds inadaptés {p. 124, fig.1) ou d'éléments de restitution
acoustique {p. 124, fig.2).
123
ACOUSTIQUE
Il ~~==-~~-~~~~-~_·~_~_··
Absorpoon de frequences basses par surface de cc>-lllbration. sensible du volume spécifique (p. 122, fig.6). Si le volume de la salle
et les fauteuils sont correctement définis, on n'aura généralement
qu'à corriger la durée de réverbération pour les fréquences basses.
La durée de réverbération peut être corrigée par une combinaison
____ de surfaces ayant des caractéristiques différentes, lesquelles sont
fonction de leur structure :
Fr•~· - - les surfaces co-vibrantes absorbent les fréquences basses.
® Comportement de t'absorptiOn par cal/liés Leurs dimensions, distances et compositions jouent un rôle impor-
tant lors du réglage final (fig.S) ;
-les surfaces avec des cavités devant un espace creux absorbent
souvent des fréquences de la gamme moyenne (résonateur de
Helmholz) ; le nombre de trous, le volume de l'espace creux et le
matériau isolant dans l'espace creux sont autant de facteurs qui
déterminent fréquence, degré et forme de la quantité maximale
d'absorption (fig.6) ;
- les matériaux poreux absorbent les fréquences aiguês.
Fr•~•
L'épaisseur du matériau et l'impédance acoustique influent sur
(Ï) Absa<ptoon par matMoux pa<eux l'évolution vers les fréquences basses {fig.?).
124
PROTECTION CONTRE LA FOUDRE
0
-
Dispositif courant de protection contre la foudre. .../\.,- El~ment de dlatatlon -1-1-1- Grille 4 neige
Point de raccordement aux
Tige de captation l.~ ~~~~~~·eic~.eu~s. descentes
, __ ...g.. Descente de surtension
s. Barre ou tube de mise à la terre
1
1
1 ~ Béton armé avec raccordement
~ MISe é ta terre
1 ~@] W compteur d'eau ,
1 Angle de t>anment G G compteur de gaz
1
1
1
..!..:!.!. Construction en acier -e- Potele! pour lignes êlectnques
1 Sarre de captation ~
1
1
<CD Cuve en acier
•<~> lance de drapeau
1
Œ>- Lampe 0 Conduites metalliques
125
PROTECTION CONTRE LA FOUDRE
Nature du
.f~
terrain
J " !! ~
.,-e» ~
:=:$ •
<>:2
:ë E
.. l~
.. e
.,_
:B... -~_.,:1
"
~
:>
:>
.Q
Résistance
de diffusion
!l
~g ;~~ ""
1/).<;
- :>
(!).<: ~'5
Long. ruban
"'"'"'
de terre en m 12 4() 80 200 400 12ÔO.
Les principaux é léments d'une Toit en aluminium comme Prof. piquet
protection contre la foudre. dispositJ! de captation. de terre en m 6 20 40 100 200 600 s
Long. ruban
deterre en m 6 20 40 100 200 600
Prot. piquet
deterre en m 3 10 20 50 100 300 10
Long. ruban
deterre en m 4 13 27 67 133 400
Prof. piquet
de terre en m 2 7 14 34 70 200 1S
Long. ruban
deterre en m 2 7 13 33 67 200
Prof. piquet
de terre en m 1 3 7 17 33 100 30
~ ~
rentable non rentable
Che m•nées en talta ge avec diSpoSitif Che minée avec tJge de captation
(j) de captatk:ln en cornière d'acier ® reliée a la ligne de laitage. @ Mise â la terre dans fondation
en béton non armé @ Mise â la terre dans fondation
e n béton armé
126
ANTENNES
Les antennes de radio et de télévision enlaidissent les paysages urbains. Les
antennes collectives peuvent être un rernêde à cet inconvénient De plus, de
nombreuses antennes installées trop prés les unes des autres se gênent énor-
mément quant à leur orientation vers l'émetteur. Mals un tel projet d'installation
d'antenne colective demande d'être pris en ~e au stade du gros-œuvre (f!Q. 6)
avec des disposims d'amplification pour remédier aux pertes dans les câbles, etc.
Rkepclon lolnll-"" due
â uner•lra~on
(fig. 5 et 6). Il est essentiel aussi d'en tenir compte pour les prises de terre. Il faut
respecter les courts-circuits sur les tuyaux pour le raccordement aux canafisations
pr6cléfinN: ·- ·~ d'eau (fiQ. 6). 11 faut prévoir déjà au stade du gros-œuvre une prise de terre appro-
La propagation des ondes électromagnétiques est conforme aux lois de l'optique
CD ondulatoire. priée pour la défense contre la foudre (p. t26). Il ne faut pas installer d'antennes
sur les toits en chaume ou en matériaux facilement inflammables 1Dans ce cas,
prévoir des antennes sur pylônes ou des antennes sur les fenêtres.
La puissance des antennes dépend fortement de la topographie (fig. 1) ainsi que
de la présence de lignes à haute tension. La meilleure position d'une antenne
est en vue directe de l'émetteur. Une bonne réception demande en plus une
orientation vers l'émetteur le plus proche, c'est-à-dire une • polarisation • cor-
recte. Les ondes courtes ne suivent pas la courbure de la terre. Une partie des
ondes métriques suit cene courbure, t'autre s'échappe dans la troposphère et
s'y réfléchit, c'est pourquoi la réception des ondes de télévision est possible dans
certains cas en des endroits ou normalement l'onde directe de l'émetteur ne
parvient pas. Il est conseillé de faire réaliser l'installation par un radioélectricien
ayant de t'expérience dans la région qui tiendra compte de toutes les circons-
tances. Il y a un grand choix de formes pour les antennes, la technique est en
constante évolution; c'est pourquoi elles ne sont pas représentées ici.
Il y a des règles fondamentales à respecter (fig. 3). ~emplacement et t'installation
dans la maison d'appareils supplémentaires pour une mise à la terre contre l'effet
de la foudre à proximM de la maison est aussi importante (fig. 6). Les très grands
® Propagation des ondes radio.
Éviter les zones parasitées en chol·
sissant bien l'emplacement de arbres, surtout ceux à feuilles persistantes dont la cime dépasse le sommet de
l'antenne. l'antenne, peuvent perturber considérablement le passage des ondes venant de
t'émetteur. La réception à l'aide d'antennes sous le toit est nettement moins bonne
~- Momonldtla
dans la gamme des ondes UHF. Elle est moitié moins bonne comparativement
hor5 forceduuu aux antennes extérieures dans la gamme VHF. La puissance des antennes
IOUI ....,.MRBO
lm) MR110(1<G~
placées à l'intérieur d'une pièce est 4 fois plus faible (antennes supplémentaires).
Une antenne devrait capter les grandes ondes, les ondes moyennes, les ondes
4,15 41,4 57.0
4,0 :18,4
courtes,les ondes ultracourtes ainsi que plusieurs gammes d'ondes de télévision.
53.0
11
L-
0
3,75 SS,7
3,5
3.25
3,0
28,4
25,3
21,8
44.4
40,5
34,1
21.7
Ces antennes doivent être réalisées dans une matière durable et protégées
contre la rouille. Établir la preuve que l'installation du mât est conforme à la
réglementation (fg. 4). On prévoit en général d'encastrer la partie inférieure du
2,75 18,1 24,i
mât dans la charpente de la toiture sur une longueur ~ 1 m ou de t'immobiliser
2,5 15,1 20,8 entre deux points de fixation distants d'une longueur ~ 1 m. Cette distance est ~
2.25 12,1 18.7 0, 75 m dans le cas d'une maçonnerie. Une fixation sur une cheminée en
2.0 8,8 13,4 utilisation est défavorable à cause du grand danger de corrosion. Il convient
d'eMectuer une fixation sur un mur extérieur dans le cas des toits plats. Quand
le foyer est branché sur le réseau câblé, l'utilisation d'une antenne devient
caduque. Prévoir l'endroit de branchement et de la place pour t'amplificateur
branchè sur le secteur.
l'A\ Moment de la force due au vent MA pour
\:!1 un tuyau d'acier de 50 mm 0 .
1 AtltennM pour Support d'.....,..
ondes iongUM, peu' 2 anamoo UHF
moyenn8$, counes
7 Passage "' 6xalion
et u11ra<:ourtes è clJ IN! dt rnemo à
mettre dans la taversle10il
dinoc1ionde
récepllon la plus 8 Descente d'an1eme,
favorable cêble coaxial 60 W
2 Anlenna VHF 9 AmpjifiealelK pour
(canaiS) ondes lortgues.
moyennes, courtes,
3 Atltenne VHF ul1racour1es, et de
(canal10) télévision
4 An1enne UHF
10 IJgne de mise à la
(canal 35)
terre
5 Atltenne UHF 11 Raccord de cible
(canal 56) avec douüle de teel
12 Ugn. principales
10 cable coaxial 60 w
13 Bo!tier de
distribu1lon pour
embranc:homeru sur
v la ligne principale
14 Prises d'amemee
racio et TV
15 Câble de raccor·
10 demenl poor la radio
16 Câble de raccor-
12 demenl polK télé
@ Schéma pour installation d'une antenne collecbve. ® Schéma d'une mise à la terre contre la foudre (Siemens).
127
ÉCLAIRAGE
HMR~
P(W). 80-125
A ô P(W): 60-200
Lampe standard
PAR38
(QR122)~
A Lampe i réflecteur
paraboliq~.e
P(W): 75 -250
Lampe à vapeur de
mercure a ,.,lecteur
P(W): 250
T
P(W): 18
38
sa
HIR~
P(W): 250 Tu be nuorescent
Lampes à incandescence halogènes
PAR~
P(W). 60-120
Lampe halcrgêne à
Lampe à vapeur métallique à
reneeteur rénect:eur
f'iW): 20-100
P(W)· 70-250
P(W)
~ wpeur
Lampe halogène à 7
~ P(W). 300 1'31 9
OT HIT-OE métallique 11
~Lampeà T
réflecteur P(W): 3S-150
~
PAR 58
P(W): 60 - 150
GR·4a
.& P(W): 20
Lampe a rénecteur
HIT ~=~·~~~~." TC·O
c:J[E3 P(W): 10 26
13
18
Lampe à
~
A
ê
réflecteur P(W): 75-400
PiWJ· 20- 75 P(W): 18
Lampes ~ ncandescence
OR·C8
Rèllecteur lumiëre
froide HIE ~=~·~~~e· ill!
TC·L
2.
36
P(W): 35-100
A P(W)· 7 40
~
f'iW) 75 250 P(W)· 35-100 Il 55
lampe a rënecteur 15
Lampe â vapeur
TC-SB'OIT
OA·III 20
de SOdium Avec ballast
~
P(W): 50-250
~ P(W). 200- 500
Lampes fluorescentes compactes
Lampe a vapeur
OT·OE P(W). 50-•oo HSE de sodium
P(W) 300
500 Lampe àvapeur
750 de mercure Lampes â décharge a haute p<ess<>n
1000
OT
® Tableau des lampes
128
ÉCLAIRAGE
~~
Parafumes
Moyens d'eclalf3ge A
0 ~
8
~
~ ·'t:
A Lampe standard
Protecteur ~ Spot Eclairage tndirect Eclairage direct Carré Rectangulaire
ô !PAR A
60-200W
Lampe a renecteur
0 0
~
parabolique
Lampe a réflecteur 0 0
6().300 w
OT Lampe halogene à
0 OT - DE
•ncandescence
75-250W
Lampe halogene a
0 0 0 0
•ncandescence
~
double culot 0 0
100-500W
b
a
OT
LV
OR -
LV
T
Lampe halogène
basse tensk>n
20-100W
Lampe halogène
basse tensK:In
a reileC1eur
20-100 w
Tube tluorescem
0
0
0
0
Il
111-58 W
===- 0 0 0 0
'
TC Lampe iluorescente
i ii'è-o
HME
C-L
compacte
7-55 W
Lampe a vapeur
0 0 0 0 0 0
ô IHSEI
de mercure
50-400W
Lampe halogone
0
~
HST de sodiUm
50-250W 0
HIT
18 ~=::,a~~~~ea
23l HIT·OE 35-250W 0 0 0 0
Q)
=~~60'
.
RelatiOns entre lampes et lumlnaores
~ 1
1
Ecla1ra e direct
parabo~que
',..
' 30"
f;~sooccVK~
1
60':
30"'
Luminalfe
suspendu
'
•
•
'30"
300cô1dm
30"
~· 1
Paralume i mlrou
encastré, 1 lampe
.
a 30"
750œ1c.lm
30"
_
-~~-~-:!- decharge
Eclairage d•ect
1
Reflecteur mural
_,.;.;~
encastré, 2 lampes
500 -
~
~ =~=m~· ·~~~6(1'
Ec!ange direC1 avec
évacuation d'air
160 m~ pour 35 dB (A)
60' • ? 200 m 1h pour ~dB (A)
1 ;;/ •
~ \
&oooc:<l/lttiT._..../1
•
* i3(t 3Cr
t?~
1 • • •
Eclairage direct Eclatage 30" 2000 - 30" Paralume moroor J50<:dii<Jm
double réflexkm directionnel renecteur murat Ectmge dlreC1avec
apport et évacuation d'a~
0
~
160 m'lh pour 35 dB (A)
l1 200 m'lh pour ~dB (A)
~ ~ Ectatrage dlreC1 decoratll
ouverture partiellement
aJustée par
• Elément métalloque
- Verre turne
· Lentllle de Fresnel
• Anneau acrylique
J rnL UJ
1
Eclairage dorect carr6,
réflecteur 300 x 300 mm
129
ÉCLAIRAGE
130
ÉCLAIRAGE
;:::;::.·::-,.:-:-:-:-:-:·:·:·:·:·:-:-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·;·:·:·:·:·:·:·:·:·:·: :::::·:·:·:·:·:·:·:·:·:-:.a.:-:-:·:·:·:::::::.·.:·:·:·::.;::-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·::::: Types d'éc lairage p o ur l' intérieur
~
v 1 v Il
Éclairage symétrique d irect (fig.1)_ Utilisé de préférence pour
l'éclairage général de lieux de travail , salles de réunions, bureaux
ouverts au public et zones de circulation. Une puissance électrique
relativement faible suffit pour atteindre le niveau d'éclairage exigé.
Valeurs indicatives pour la puissance électrique spécifique (p. 134,
fig.1)_ L'angle anti-éblouissement des lampes dans des lieux de tra-
vail et salles de réunion est de 30° et de 40° ou plus en cas de très
VJ y
:: .:. .................... o•• ; ... ;:;o a::s ..... ..
.·:::.·:.·::.·.·.·.·::::.·.·.·::::.·.·:.·.·::::::::::::::::::. !I.....,.........,.,,,..,,.,,.,.,,.,.,.,J
grand confort visuel. Lors d'un projet d'éclairage, prévoir un angle de
rayonnement entre 70° et goo _
Lèche-mur direct ou à paralume (fig.2). Utilisé pour obtenir un
éclairage uniforme du mur, il donne l'impression d'un éclairage direct
(";;'\ Lkh&-mur et
(j) Eclairage d1rect
Sym~tnque \V klairage d11ect
vers l'intérieur de la pièce_
Lèche-mur sur rail de contact (fig.3). Éclairage uniforme du mur
:·:·:..·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:···:·:·:·::.;:.;.:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:· :·:-;:.·::::::::.·::::::::.·::::::.·:::::::.;:.;::.;.:·:·:·:·: et d'une partie de la pièce. Selon la distance entre les lampes, on
obtient un éclairement jusq u'à 500 lx_ Possibilité d'utiliser des
lampes halogènes à incandescence et des lampes fluorescentes.
Lèche-mur encastré (fig.4). Uniquement pour l'éclairage du mur.
Utilisation de lampes halogènes à incandescence et de lampes fluo-
rescentes.
Éclairage direct par spots directionnels (fig.S). Une disposition
régulière de spots en plafond permet d'obtenir un éclairage différen-
cié de la pièce. Le réflecteur à faisceau relativement compact s'incline
jusqu'à 40° et s'oriente à 360°_ Utilisation de lampes halogènes à
incandescence, particulièrement lampes halogènes basse tension.
:-:-:·: :::::.·::·:·::·:·:·:·:·::·:·:·::::::::::::::.·:::::::.·:: :-:·:·::::::::::::.·::::::::::.·::::.·::::::::::::·:·::.· Éc lairage indirect (fig_6)_ Une sensation de clarté même par faible
éclairage et l'absence d'ombre caractérisent cette conception
@) Lkhe-mur sur r.ul husceau ela rgi @ Lkhe-mur
d'éclairage_ Condition indispensable : hauteur suffisante de la pièce_
Une harmonisation minutieuse de l'éclairage et de l'architecture du
plafond est nécessaire. Pour l'éclairage d'un poste de travail ne pas
dépasser 400 cdlm2 pour la luminance du plafond. Consommation
d'énergie jusqu'au triple de celle d'un éclairage direct.
Éclairage direct-indirect (fig.7)_ Étant donné la sensation de clarté
et sa consommation d'énergie acceptable (70 % direct, 30 %
indirect), o n préfère en cas d'une hauteur suffisante de la pièce
(h ~ 3 m) un éclairage d irect-indirect. Utilisation principale de lampes
fluorescentes, combinables avec des lampes à incandescence_
Projecteur vers le plafond et le sol (lig.8 et 9). Pour l'éclairage
partiel ou total de la surface du plafond et du sol. Utilisalion de
lampes halogènes à incandescence ou de lampes fluorescentes ;
possibilité de lampes à décharge à haute pression.
Appliques (fig.10). Utilisées dans la plupart des cas comme éclai-
@ Spots directiOnnels @ Eclatrage indirect
rage décoratif (avec des effets de lumière par filtres de couleur et
prismes par exemple). Utilisation limitée pour l'éclairage du plafond
et du sol.
Projecteur sur rail de contact (fig.11). Sans éclairage de la pièce,
utilisé avant tout dans des zones d'exposition ou dans des musées.
On satisfait ainsi aux exigences habituelles en matière de niveau
d'éclairement vertical (50, 150 et 300 lx) pour ce type de salle_
Utilisation principale de lampes à incandescence et de lampes fluo-
rescentes.
Spot sur rail de contact (fig-12)_ Angle de rayonnement préféré :
1oo (spot), 30° (flood), goo (projecteur) Modification du cône de
lumière à l'aide de lentilles (lentille de Fresnel) ; modification du
spectre à l'aide d'écrans (UV et IR pour musées, expositions, vente)
:.:.:.:.:.:.:-:-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·!·:·:·:·:·:·:·: :·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:-:-:-:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:-:-:·:·:·:·:·:·:·:-:-:·:·:·:-:-: et de filtres de couleurs. Protection contre l'éblouissement par para-
lumes et clapets
(Ù Eclairage dlre<:t-lndlrect ® ProJecteur vers le plafond
::::·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:·:-::
f '"'"'"''"'""'"'"' "''''''''"''"'"''
\!.V
Applique.
Eclairage duect-ndllect
@ Prosecteur sur 1111 de contact @ Spot sur raK de contact
131
ÉCLAIRAGE
permanence.
2000 lx 2000 D: sont ressenties comme I'OCialrement optimal pour postes de trava il.
___1p
100 150 200 Postes de trava1l non utilisés de façon permanente
2A 80>Aa>70 Industrie
2B 70>Aa>60
3 60>Ra>40 Industrie et autres secteu rs avec fa1ble exigence
concerant le rendu des couleurs
132
1
r·:·:·:·:·:·:··..·:··.-.................................................................................... ..................................................................................
Critères qualificat ifs de l'éclairage
ÉCLAIRAGE
~-
Une bonne solution d'éclairage doit, en tenant compte de l'écono-
mie, satisfaire à des exigences fonctionnelles et ergonomiques.
S'ajoutent à ces critères quantitatifs des critères qualitatifs, avant
tout architectoniques.
Critères quantitatifs
Niveau d'éclairement : Valeur moyenne exigée pour lieux de tra-
vail entre 300 lux (bureau individuel avec lumière du jour) et
750 lux (grand bureau collectif). Pour un même éclairement
général, un niveau d'éclairement supérieur peut être atteint par un
éclairement supplémentaire du poste de travail.
CD Bonne disposltK>n des luminatres pa r rappon â la place de travail
angle d'tncldence latéral
Incidence de la lumière (fig.1) : De préférence latéralement au
@ Plans de travail, ecrans. clav.ers , pap~er dorvent avoir une surface mate.
Limitation de l'éblouissement par reflet sur des écrans, grâce à
une bonne position de l'écran. Les lampes provoquant malgré
tout ce type d'éblouissement doivent, dans ces zones, avoir une
luminance inférieure à 200 cd/m 2 (utilisation de réflecteurs
\!
c:::::::' L < 400 cdlm'
extra-brillants).
pour plafond et murs Distribution de la luminance : La distribution harmonieuse de la
luminance résulte d'une harmonisation minutieuse de tous les fac-
teurs de réflexion dans la pièce (fig. 7). La luminance pour un éclai-
rage indirect ne doit pas dépasser 400 cd/m 2 .
Couleur et rendu de la lumière (p. 132, fig.4) : Le choix de la
lampe détermine la couleur de la lumière. On distingue trois caté-
gories : blanc à tons chauds (température de la couleur en-
Les lumtnaires qui produisent dessous de 3300 K), blanc neutre (3300 K à 5000 K) et blanc
(';;\ des reflets doivent présenter de
\V faibles lumtnances dans ta zone @ Luminance d'un ~clairage Indirect lumière du jour (au-dessus de 5000 K). Pour le bureau, on choisit
de rayonnement critique
normalement des sources lumineuses dans les catégories blanc
chaud et blanc neutre. Pour le rendu de la couleur, qui est fonc-
tion de la composition spectrale de la lumière, il est conseillé de
rechercher toujours le niveau 1 (très bon rendu).
Calcul de l'éclairement ponctuel (fig.6) : L'éclairement (horizontal
Eh et vertical Ev) produit par des sources lumineuses ponc-
tuelles pourrait être calculé à l'aide du principe de distance
photométrique par le biais de l'intensité lumineuse et la
géométrie de la pièce (hauteur h, distance d et angle d'inciden-
ce de la lumière a).
R•flectance Réllectance
~ 87
"'
Mortier clair, enduit de chaux 40 a •s
Aluminium anodisê, mat 80 ~ 85 Mortier fonc6 t5 a 25
AluminiUm, poli 65 a 75 Grès 20 * 40
Aluminium, mat 55 a 76 Contreplaquë. brut 25 a 40
Peinture-aluminium, mat ss a 65 Ciment, ~ton, brut
Brique, rouge, neL.Ne
20i30
10 a 15
Chrome, poli 80 <1 70
EmaM, blanc 65 ~ 75 Couleurs
Laque , blanc pur 80. 85 Blanc 75 i 85
CuMe. extra-poli 60 <1 70 Grls clair 40<160
Laiton, extra-poli 70 i 75 Grès moyen 25 ~ 35
Nlet<el. extra-poli 50i60 Gris fonc6 10 i 15
Papier, blanc 70 ~ 80 Bleu clair 40i50
Miroir i fond argenté 80 i 88 Bleu foncé 15 <1 20
Argent, extra-poli 90 a 92 Vert clair •s • 55
Matériaux Verttoncè 15 • 20
Ch~ne, clair, poli Jaune clair 60 i 70
® E, - ~cos'~ Chêne, foncé. poli
25 i 35
10 ~ 15 Marron 20i30
Gran~ 20 <1 25 Rouge clair 45 <1 55
Rouge foncé 15 i 20
@ E\1 a ~ cos' (90-00") Calcaire
Marbre. poli
35 ~ 55
30 ~ 70
133
ÉCLAIRAGE
Puossance conne<:th specifique Coetrlclent de correction k
~ H ~ -'f1:- 10Wim' il: 100 1,00 0,90 0,85 Dans la pratique se pose souvent le problème d 'un calcul approxi-
matif d 'éclairement moyen (E0 ) pour une puissance électrique
C>t.jE -f:1:- SWim' 3-Sm 20
50
0,55
0,75
0,45
0,85
0,40
D.60
donnée (P) des lampes ou inversement le calcul de la puissance
~FC --& swtm' il; 100 0,90 0,110 0,75 électrique des lampes pour un éclairement exigé. A l'aide de la
~CL
-=-
El3 4Wim'
S- 7m 50 0,55 0,45 0,40 formule (fig.B), on peut obtenir les valeurs approximatives souhai-
tées. La puissance spécifique p• dépend du type de lampe utilisé
-
il; 100 0,75 0,85 0,!50
~I .
(RjlloJoonofùol
~
E (objets dans un entourage très clair).
250m P' • 3Wtm'
8 P - 4 · 90W•360W
E. - ::~·90 . 0.75
1
-- - - -
x e. - 3751><
100 p
E. s ~- k
p E, ·A · P" 1
- --;QO'j('
E, Eclanment nom10al (lux)
P Pulsunce connectée (W)
T26 2K36 W P' Puissance connectee spécifique (Wim') Flg. 1
A Surfll<e do la pièce
® Paralumes encastres (ERCO) k Facteur de corroctlon. Flg 2
a~r
E
...8 x
FOfmule du ca~ul <J) • Flux tum10eux nkenaare
~
du nux Jumn eux L • Lumnance moyenne (edlrW}
Jt · L · A
T 2656W
<l> • --- A • Surface écla~rêe
~.-o 'le • Rondement de reclalrage
® Structure lumineuse (ERCO) Luminance pour eclairage par projecteurs
Objet (cd/m') L
e • F•ete...- de r•ftexaon du mat.mtu d• comtr.
Facteur de r6t1extan par lllum•natlon
Mat6nau de constructiOn 0
Isolt 3 - 0.5
6,00m ~ Enlo<lrage sombre 6.5-1 0 Bnquo vttrfiee blanche 0,85
~ '·~· i!] E
...., w ... Entourage tr~s cla ir 13 - t6 Enduft de mortier cl air
Enduit de mortier foncé
0,3 -0..5
0,2 - 0.3
~
Rondement de l'eclairage 0,3 - 0,4
Grés clair
8 Objet ~. 0,1- 0.2
• Grande surface 0,4
Gr.. ronce
Brique claw 0.3 - 0,4
- -$-·- -ffl
~
Petite sul'faee Bnque foncee 0,1- 0,2
Grande distance 0.3 Bois claw 0,3-0.5
TC-L 2x2<W Tours 0.2 GraM 0,1-0.2
(Î) Paralumes encasues (ERCO) ® Flux lum.,eux nkessa&re pour projecteurs d'amb&ance
134 ...
•,>
ÉCLAIRAGE
•
Expedllon 200 Installations de production Montage d'appareil de Magasll"' de modes 750
Clntones 2500 avec lf'ltervent:Jons Fabl1cotoon de modes 1000
100 prèCISa:>n, reglage, contrOle 1000
Autres salles de détente 100 Postes de traval occupés McO\toge d'6..ments minuscules. ContrOle des ortJCies,
Salles de gymnasbque 300 en permanence dans de la couleur
composants 6tec:tronlques 1500 1000
VestlarH 100 nstallations de production 200 Stoppage 1~
Salles d'eau 100 Postes d'obServation 300
Tolettes 100 Industries de bijoux Industrie alimentaire, pro-
Postes de Contr61e ~
lntirmenes ~ et horlogerie duits de consommation
Salles de machtne-s 100
Usinage Fabllcation de
Postes de travaH
Appr011is10nnement en énergie 100
des métaux bijoux 1000
Bureau de poste 500 en general 200
Façonnage de
Centrale té16pnonoque 300 M61ange, condkkmnement 300
Forgeage de pierres pr6cleuses \SOO
Abbatolrs, ta~erte,
petites pl6ces 200 Atelier d'opi!Coen
Circulation dans Soudage 300 et d'horloge r ~~
moulin 300
Coupage, dèsossage 300
des bâtiments Travaux gross•rs et
300
..
Usinage et transformation
Production de comestibles
moyens sur macnlnes 500
Pour personnes 50 et de cgarettes
Pour venlcutes 100
Tr1IVIUX de prkiSion du bols ContrOle des produits,
sur machines ~
Escoloers 100 déCoration. tn 500
Postes de contrOle 750 Bassins de vapeur 100
Ouais de chargement 100
Lomlnolr a tro!d 200 Scie o ~emotlve *cadre 200
Salles de lat:>or11tore 1000
135
ÉCLAIRAGE
TUBES FLUORESCENTS POUR INSTALLATIONS
PUBLICITAIRES
Ces lampes permettent toutes sortes de tracés, d 'écritures,
d'ornements et de figures. Comme elles sont facilement réglables
0 b- (le réglage s'effectue par l'intermédiaire d'une résistance ou d'un
transformateur de réglage), elles sont courantes en cinéma et au
théâtre.
Les plafonds éclairants pour bureaux et bâtiments commerciaux
sont constitués par des lampes fllorescentes basse tension derrière
un paralume qui laisse passer la umière directe vers le bas et légère-
ment vers le côté et ne prend que peu la poussière (fig. 1 à 5).
Les bandes lumineuses constituées de luminaires à flux longi-
® tudinal assurent un éclairage d'ambiance régulier avec un effet
d'ombres douces semblable à celui de la lumière du jour.
:::::::::::a ::::::::::::=a =::::::::::::ey:::::::::: Exécution des paralumes
(!) Paralume parallèle Les lampes à vapeur de mercure à haute pression en ampoules
rt_d__î_.-l ®
®
Paralume paraffèle oblique
Paralume diagonal
fluorescentes sont utilisées non seulement pour l'éclairage des
fabriques et halls d'ateliers mais surtout pour l'éclairage extérieur.
'""''"'""' " " " " " " " " " " ' if lill' @ Paralume diagonal oblique
136
,·.
Caractéristiques physiques du verrë'de bâtiment
Poids : 1 m2 en 1 mm d'épaisseur 2,5 kg/mm m2. E
VERRE
Résistance à la compression : 8 800 à 9 300 kg/cm2, résistance
caractéristique 800 kg/cm2.
Résistance à la traction : 300 à 900 kg/cm 2, résistance carac-
téristique 300 kg/cm2
Résistance à la flexion : 900 kglcm 2 (valeur physique)
Dureté échelle Mohs (dureté sclérométrique): 6 (feldspath) à 7 (quartz).
Coefficient d'extension thermo-linéaire: 9 x 10-6 cm/mK.
Coefficient d'élasticité : E = 7,5 x 1()5 kg/cm2.
CoeffiCient de conductibitité thermique : d • w/m degré ou 0,601 w/mK.
OéolgNIIJOn
~-
nom
Tolhrct
nom
Plus gtarodel dom
de !Maison
mm
lierre t vrtres minces 0,6 -1 .2 600 . 1260
Verre normal clair, 8 mm.
® Verre de protect1on contre le soleil
couleur bronze. 8 mm.
1,2 -1.8 800 x 1600
1,75-2,0 600 x 1880
Ve:rretvrtres + 0.2
~ISSeUr fnOI"!MM 2,8 - 0,1 1200 x 1880
Ëpalsseur- 3,8 :0,2 1400 x 2160
Il
6.5 : 0,3 3000 x 5000
te
8 ' 0,5 2600 . 5040
"' 6% 36%
10 :0,7 2600 x 3960
16% Oi
12 : 0,8 2600 x 3600 15%
15 50% 49% 51%
' 1,0 2600 x 3000 G
19 : 1,0 2600 x 3000
21 : 1,0 2600 x 3000 ® Gris. 8 mm. (j) Ven, Smm.
~~~ 1-u
8 0,3 3180 x 7500
10 0,3 3180 x 9000
12 0, 3 3180 x 9000
15 0,3 31 80 x 6000
19 1,0 2820 x 4500
21 1,0 2760 x 4500
•• Verte - r
Dhignation ~laaeur Tol6tance Plus grandes cllm. Lame Oomenslona maxl. Epaisseur
nom mm de livraison Catégorie Oe verre d'air Lar;eur Hauteur Surloco de ré~ent
mm rM1 cm cm m• mm
Vetre de p<otocuon
oontrt lo IOioil
4 0.2 2\'Otre é YI!IO tp, moyenne 12 75 150 1.13 18,5
Bronze•or• 5 0,2 2 Yert8 i VIU't tp, doui:Nt 12 141 240 3,36 20.5
12 0.3 2\'0tfO «>oia 8-10.12 rM1 12 500 260 8,00 28,5- 36,5
137
VERRE
Les dimensions standard de vitrage isolant tout verre tiennent
:: compte des dimensions nominales pour ouvertures de fenêtres et
de portes avec et sans feuillure destinées à l'habitation.
11
::..
..
•!
O!monoiona : vitrage Isolant tout verre 2 x verre moyen 2 x verre double
•
10
•
10
12
12
170 )( 210
2110 x 050
• •78
i ,OO
2&.5
32.5
10 10 12 2AO x 303 8.23 32.5
12 12 12· 190X OSQ 8,515 311,5
12 12 12 2AO x 303 8.23 311.5
15 15 12 180 x 240 3,&4 <12.5
___ _,
T
Caœgorio do veno Conlre-Yitro
Varra épals
mm
Lame
d'lit
mm
Dimension max. Épalsseur tot
Largeur an x
Hauteur an
du vi1rago
mm
t â 2 VIITII
__{_2 x 316 mm (2 x verre moyen) 4,5 12 140 X 244 23
f (3.+ •17 mm (verre moyon+ épals)
( 2 x 4) 8 mm (2 x verre moyen)
5 12 140 x 244 24
l (2 x 4,5) 10mm
5
5
12
12
160 X 300
160 X 350
26
28
(2 x5,5) 12 mm 5 12 160 x 350 30
{]) Vitrages isola nts : formes commercialisées.
à troiavenoo
11 nvn 5 12 140 x 240 29
ColwtnJc11on normale ConotnJc11on du IYP8 tour 14 nvn 5 12 160 x 300 32
(facteut de cotTOCtion e • 1.2) (f;JCIBIM" de eon-oction e • 1,6)
Haut..- du vitrage
au-dooaus d u sol Poussée du vert . Poussée du vert (j) Verre isolant armélllerre de sécurité feuilleté.
W• q x e Facteur w - q xc Facteur
m kNJm2 kNim•
Verres de protection contre le soleil :
0-8 80 1,00 ' 80 1,16
Verres absorbants dans les coloris gris, bronze et vert en verre plat
8-20 96 1,27 1,28 1,46
ou en glace cristal (p.137). Ils accumulent la chaleur et subissent
20-100 132 1,46 1,76 1,72
certaines tensions. C'est pourquoi il faut utiliser des verres précon-
pkJsde 100 156 1,81 2,08 1,8 7 traints. Les cadres sombres sont conseillés. Le trempage de leur
TIPO tour : bltrnent dont la pl,. petiO dmenoicn honzoniile estlnf«<oure eu 1/Sde A noutiUr surface les rend réfléchissants. Leur utilisation la plus efficace
consiste à les employer comme écran protecteur contre le soleil,
@ Poussée du vent Exemple : Détermination de l'épais·
sous la forme de verres précontraints aérés sur l'arrière. Trans-
sour minimale de la vitro
oxrérietxe d iMI ensemt:le de parence de 32 à 65% selon la couleur. Selon le type de revêtement,
--
300 verres Isolants. Type do on peut adapter l'impression visuelle du coloris aux caractéristiques
·~ ...... ......-:..
340 vomi : ..,.. à miroir ais!al,
:no latll8l' de la vitre : 180 cm.
1 ~ v.:::: 300 180 an. c:6té élr0i1 du bâli-
280 mere aupériour à 115 de la
fonctionnelles. Di mensions maximales : 350 x 250 cm.
~
9 240
-
~ l.all1ll' Il haut811 de la Ylre
~ 200
180 selon le dagrammo de la
dùedechai-
Ytii'S nn.,...,.
~--
~
...
160 poussée du - - . On obtienl G • Enorgoo t<Ulo
:::;.- ;.....-: 140
ee qu'en appele la valou' de
base pour l'épalssetl du ""'""
120
1oo
VOI\'8. ExerT1lle : valelx de
4,2 mm, multiplié avee le
,.,...,.
RE • Rayonnomont
138 ..,,
.. r
10
12
10
12
12
12
220
220
343
343
7,66
7,66
32,5
36,5
CD Proteclion ami-projectiles.
Lame d'air aussi en 6. 7, 9 el 10,5 mm EJ<emples d'IJ!ilisation Catégorie de Composi1ion Epaiss. Poids
résistance vi ttage mm (kg/m')
==-~~
16 G 30 2,7 46 5 3000x 2000
20 G 34 2.7 46 5 3000x2000
20 G 37 2,7 46 5 3000X2000
24 G 41 2,6 50 6 3000 x2000
@ Montage avec cadte de serrage en acier
@ Profil en u. noxydable
20 G 42 2,3 52 6 3000X2000
cm ô rn
dans l'isolation acoustique. Des joints et des raccords défectueux
~ ~~---rn
diminuent la valeur de cette isolation (p. 166).
Verre dispersant la lumière. Il est fabriqué à partir de verre feuil-
leté de sécurité, de verre à vitres, de verre épais, de verre coulé
ou de glace armée. Il est constitué d'une lame de fibre de verre
entre deux feuilles de verre. Les bords sont étanches à l'air.
Propriétés : protection contre le rayonnement thermique, production
de lumière diffuse à partir d'un éclairage uniforme, protection contre
les bruits. Dimensions maximales : 141 x 240 cm, 32 dB - 33 dB.
rn rn rn ffiJ œHm
[ffi rn rm ffinrm ffi
Verres de sécurité feuilletés. Ils sont constitués par un assem-
blage de feuilles très élastiques intercalées entre les feuilles de
verre. En une seule couche, ils protègent des agressions, en verre
isolant, ils assurent une isolation phonique et thermique. Ils sont
139
Verre de sécurité en une épaisseur pour salles de sport. Le verre VERRE
de sécurité pour le vitrage de salles de sport est obligatoire.
Dimensions max. Épaisseurs
~~:. ~~---
du verre, soit 15,4 mm. ,. .........
~ VOtTO à glace
-·~
Vetroàvitra Ëpaisseur Ëpa.lssaut
mm cm IM1 cm mm cm Tubo..,acw
2 80 x 160 4,5 122<1 88 5 120 x 230
4'\ &luminiool
Plaqueode
3 122 x 216 5,5 122 x 188 6 120 X 230 . plluecanonnil
F30
• • PF30
il
li--.....
Pyrootop F60
F90
F30
• •
•
PF 60
PF90
CF30
1 Con!Tallam FSO CFSO
~ca..,..SH tO 1 F90
• CF90
Verre i gtaoo amlé
Verre i glace limé on deux
• • • OSG90
•• •• •
Pyran
SPG60
SPG90
@ Ensemble verre·métal suspendu. ® Suspension. ® Fenêtre en béton avec verre résistant au feu (fig. 7).
140
··'"·
Verre façonné. Des profilés en U sù~rtènt des charges importantes VERRE
et offrent beaucoup de possibilités d'utilisation. Utilisés en double
vitrage pour l'isolation thermique et la protection contre les bruits.
A à simple paroi, fond vers l'extérieur
Nécessitent peu de soin. Employés aussi pour les cages d'ascenseurs
8 à simple paroi, fond vers l'intérieur
ou comme vitrages pour les toits. Répondent aux exigences pour les
C à simple paroi, fond vers l'extérieur/vers l'intérieur
gymnases et les salles de sport en ce qui concerne les jets de balles
0 à simple paroi , fond en alternance
et la sécurité relative aux coups. Les éléments les plus longs qui seront
soumis à la poussée du vent doivent être armés avec des fils d'acier
E-1 à double paroi, différentes formes
sur toute leur longueur ou avec un treillis en fils métalliques. Aucun
renfort n'est nécessaire. Hauteur totale jusqu'à 6,80 m. Les surfaces
1~
,n,,
ornementées suppriment les causes d'éblouissement dans les pièces. If !T' Il 741 Tr~
na
~tf\~
rn rn ri
·- ·-
HautOUt ConstrUCIIOtllermH Construc:lionowene
.,.,. ....
au-dessus
Fond vers
Dimenllcns
Proliâ en vono
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Fond Fond
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3,50
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4.25 5,00
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3,00
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4,25
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rL -:!!J • 1'iL_ '"lJ
1r
1
ll nn~
8-20 3,00 3.50 4.00 2,50 3,25
20-100 2.50 3,00 3,50 2,00 2.75 ~E ~e
0-ll 5,00 5 ,75 7,00 4,50 6.00
1
1 2~ ·~
1
8-20
20-100
4,25
3,50
4,75
4,00
5,50
4,75
3,75
3.25
4,75
4,00
0 Possibilités de pose.
! !m !~ 8-20
20-:100
4,00
3.25
4,50
3,75
5.25
4,50
3,50
3,00
4,50
3,75
A • dmon-.. ncfiW\Iles
0- 8 3 .00 3,75 4,00 2,50 3,25 • )Oinl
l1 8-20 2,50 3,00 2,00 8 • la!QOU< Ol<Mnout _ ..
•::r; 3.25 2.50
11rr~
ITh==:::"~"=ll
20-100 2.00 2,50 2,75 1,50 2.00 ooronwnble
H • hlu1eUt txt.,.ttut lOti le
1)-8 4.50 5,25 6 .00 3.75 5.00 do rensen'blo
·-paroi L • longueur du verre •
! !U !~ 8- 20
20-100
3.75
3,00
4.25
3.50
4,75
4,00
3,00
2,50
4,00
3,25
x 25cm
n • nontwe de pfaques
~
L. 1 0-8 2.50 3,00 3.25 2,25 3.00 cotcut da ta largeur 01 do ta
8 - 20 2,00 2,50 2.50 1, 75 2,25 hauteur :
L.
1
'M ~}; 20-100 1,75 2,00 2,25 1,50 1,75 i poroi oimcllo
Largaut B •nx A + Scm
Hltlttuf H • L • 4 cm
Own.ntlone en mm
-·
Koll'n'
Gat'; ct. vetre @ Formes de cintrage.
·-- ·--
Fril.re, y comPN r~•
1 d 1 h
==---
---
248 7 262 60 26 52
dit
6
6
498
498
41
41
•2=====+ld
17,5
17.5
- - 35
35
T0/6fanœsSlKios 1. 2
d t 0 ,1 mm
mm 1:~~· 1
(D
1 1Ih
Formes disponibles de profilés en verre façonné (p.70).
h 1 1 mm
1:::·1
141
Briques de verre VERRE
Briques de verre pour murs intérieurs et extérieurs. La fabrication par
estampage permet d'obtenir des effets décoratifs, diffusants et dirac·
tionnels. Les briques de verre creuses de format 190 x 190 x 80 mm
n
sont admises pour les vitrages des ouvertures dans les murs coupe-
feu des catégories G 60 et G 120. Ces briques en verre sont fabriquées
en différentes dimensions sans trempage. Leur surface intérieure est
u
teintée. Leur surface extérieure est aussi teintée en couleur bronze
comme protection contre le soleil. Elles assurent une bonne isolation
contre la chaleur et le bruit. Elles ont une transparence allant jusqu'à
75%. ENes procurent une protection contre les effractions et les chocs.
Réalisation possible de surfaces courbées une ou plusieurs fois.
Rayon mini. 65 cm dim. intérieure de la brique de verre : 11,5 cm
Rayon mini. 180 cm dim. intérieure de la brique de verre : 19 cm
Rayon mini. 370 cm dim. intérieure de la brique de verre : 24 cm
® llnques de verre : déla~s de montage.
2AO
l.oniluN
%2 mm
115mm
1110
1110
largeu'
% 2mm
115mm
190
1110
115
e__..
%2mm
eomm
~
eo
eo
-•oe
bnquapar~
64
2:5
2:5
32
-~oe..,.
Rouge
Blou
Verre armê
Faible
(J)
Verre armé omemenlal
Fone
VerrebM
Cannelé
Fone
Suffisammen11o<1e
Jouno
2AO 157 eo 27 Oéoignaoon Epuseurmm Oim. maxmales an
2AO 2AO llO 18 Ver1 lle<rolt""bllllc 7 252 )( 450
300 300 100 10 lle<rtll... bllllc 9 186 X 450
tl
Dimensions des briques de verre (nombre de briques par m•. jolniS compris).
Verra 11""1açonn6 bllllc 7 252 x 450
- · ........ , _ , . JIUM bllllc 7 186x 450
lle<rttrmtlaçonM 9 150 x 360
Fotmatsoes Marge d'loci. Isoladon ColdoPfO(IOI. R,.
briques de vene c:onue!eS phOf"''UOR. lle<ro brut"""'"'' btonc 5.7, 9 186 )( 450
contr•'-~
---
sens aériens
mm
a .............. ,_,.,.ou Verre bruc manel6 JAUM 6 186 x 450
....... _
il:~d8 . , . , . P»'
IIIO X 190X 80 - 12d8 o40d8
lle<rtbnJica_,..bllllc 6 186 x 450
2<40 x 2<40 x 80 -1 9d8 42d8
....... _
5 45-48d8 ~POli .-ai•- 1/ettebrut-bllllc 4 150>< 210
t-.tl-·
l
2o40x 115 x 80 - 7d8 45d8
300 x 300 )( 100 - 11d8 42d8 4 40-44d8 tndQutpow~..,
lle<reondul6 6 168 x 450
lle<rt coulé ~ypaanoqua JIUM gns 4 126X210
*double par01 3 35-311d8
2<40 x 2<40 x 80 -2d8 50 dB 2 30-34dll 4 126 x 210
1 2:5-29d8 - · c:aulélypa . _ ...
SUNant les normes en YIIQUeut 0 il:311d8 Verre caltMdra.le mi·ICimbfl ec somore 4 126 X210
lle<re dl_..,! la lumitre 6 126 X308
l'A\ Calégories de prolection conlte le
@ Éléments en briques de verre. \:!J brui!. directives VOl 2719. lle<rt dt 1YP1 • Ll8lrtl • blanc 4 165 x 308
lle<rt Ct 1YP1 • Usnl • bllllc 6 150 >< 360
Détermination du cœfficient d'Isolation phonique R'w' 1 : R'w • LSM + 52 <13
lle<rO dtlypa • 1.JsVat • Mlln6 4 126X 180
(LSM = marge d'isolation des sons aériens). Les briques de verre repré-
Verra de 1ypa • Uatral • salin6 6 126 x 210
sentent une solution idéale pour toute construction nécessitant une protection
\lette loçonn41
importante contre les bruits aériens. Les constructions en briques de verre 4 150 X 210
à une seule paroi répondent aux exigences allant jusqu'à la catégorie 5 de lle<rtfoçom6 6 150 x 360
la protection contre les bruits aériens. Les constructions en briques de verre Awoaonesdemooto 150 x 210
à double paroi avec un écartement d'au moins 50 cm répondent aux exigen- ® Dimensions des verres coulés.
ces de la catégorie 6. Veiller à ce que les éléments de construction avoisi-
nantes présentent le même coefficient de protection contre les bruits aériens. Êpaisaeur mm Oimenaions Slandard cm
• t:irdœ Rw, délini par la norme '"'amalionale ISO 717. n'es! pas réglemenlaifo en~ 3 30 x 144 46 x 144 48 x 120
142 ......
MATIÈRES SYNTHÉTIQUES
Les matières synthétlques bruies se présentent sous tonne liquide, sous foone de
poudre ou en granulés. On distngue les matériaux thermodurcissables (qui durcissent
sous radion de la chalel.r), les matériaux thennoplas1ique (qli sedéfonnent sous radion
de la chaleur) elles élas!omères (élasti:ité permanente). Ils sont traités mustrielement
avec des additifs chimiques, des produits de remplissage, de la fibre de verre et des
G) FO<mes planes. produils colorants P<liX oblenir des produits semi·flllÎS, des matériaux de eortstruction et
des éléments préfabriqués.
Ils possèdent des qualités exœpôonneles poiX la eorts!n.ction. Ils sont i:nperméa.bles,
résistants à la corrosion, d'un entretien nul et d'Lfl poids minime. Ils sont de différentes
Matériaux oouleurs et colorés dans la masse. Ils ont une grande stabilfté à la lumière. Ils sont utilisés
synthéliQues selon les cas comme endoh coloré durable sur d'autres matériaux de eortstruclion ou
en placage. comme pelicute SIX racief. le contre-plaqué (fiQ. 4), etc. On peut les ITlOde4er elles trans·
bmer dans de larges limiles. Ils sont laci1es à travailer. Leur conductibili!é thermique
est fai>le. Fonnes possilles (fiQ. 1 à 6).
® F l'né · @ Plaque double avec Plaquedoubleavecâmeen 16 mmd'épaisselXet 1 200 mm de largeur. Longueurs 1,60,
u-~~_:_. ~à
2.00, 2,50, 3,00, 3,30 m el aussi en plus grandes kmgueurs.
Plaque double avec âme en 40 mm d'épaisselX et lorgueu- de 2,5 m P<liX vitrage de
1011 et de 3,5 m P<liX vitrage veltical (fr;j. 3).
Le gand nombre d'QWelarons commerdales déconœl1e Je projeteur. li doit tenir compte
~~~~
des désignations chimiques Internationales et des ablévlarons des malériaux synthé-
tiques. Les caracléristiques de ces matériaux sont souvent déjà détenninées par des
normes de spécifocations d'essais e1 des d'reclives.
Les principaux matériaux synthétiques pour ta constnJCiion, ir;jjqués par leurs initiales,
® Pièces préfO<mées. @ Éléments préfabriqués {p.139). sont les suivants:
ABS • aaytMrle-butadiène- styrène GF·UP • polyester renforoé de fbes
CR • chloroprène de lierre
EP • réshe epoxyde UR • buthytcaoutc:ho
EPS • polystyrène expansé MF • mélaminé formakléhyde
GFK • matériau synthétique PA • polyamide
asmé de fbes de ll9ml PC • polycatbonate
PE • pojyéthylène PS •polystyrène
Éléments porteurs en nid d'abeille PIB • polyisobutytène PVC dur • chlorure de polyvinyle dlX
(j) Plaques à trois couches. ® recouverts des 2 côtés de plaques PMMA • polyméthaaylate de , PVC mou • chlorure de polyvinyle mou
de matériaux synthétiQu_
es. méthyle (Plexiglas) UP • polyester non saturé
pp • polypropylène
Les produits sem~finis, les matériaux de construction et les éléments préfabriqués
élaborés à partir de matériaux synthétiques contiennent en général jusqu'à 50% d'arma·
tlX85, de produits de remplissage et d'autres produits additifs. Les matériaux synthétiques
déperdert bea~ de la tempéra!Ure en ce qLi oonœme leur façonnage el leur emploi.
La te~ure timhe d'utlisalion se situe entre 80 et 120•c. Un échauffement durable
supérieur à ao-c est ranement atleint dans les bâtiments (sauf pour les tuyaux d'eau
Poutres recouvertes de plaques Éléments porteurs recouverts de
® synthétiques. plaques en matérleux synthétiques.
chaude et en cas d'Incendie).
Tenue au tao des matériaux aynth6tiquea : en tant que matériaux cwganiques. ils sont
combuslllles. Certains peuvent être classés dans le groupe de matériaux de constnJC-
Iion • cifficiement inftammabfe • . La plupart appartiennent au groupe • normalement in-
ftammable •. Mais quelques-IXlS font par1îe du QrOI4l8 • faciement inflammable •. Les
presctlllions correspondantes se trouvent dans les règlements relatifs à la construction
et dans les directM!s P<liX remploi des matériaux oombustilles dans 1a oonstruction.
Classlflcatlon des produits synthétiques pour la construction (cLassification
:,_ ·~ : ··- iltematlonale des matériaux de construction).
AméliO<ation d'un mur. @3 Amélioration d'un 1. Matériaux de construction, produits seml-flnls. 1.1 Panneaux muraux normaux
plafond. et panneaux muraux allongés. 1.2 Matériaux avec une couche médiane en mousse
~
rigide. 1.3 Matériaux en mousse avec additifs minéraux (béton léger HS). 1.4 Feuilles,
panneaux allongés, bâches, tissus, fibres. 1.5 Revêtements de sols, revêtements
pour terrasses de sport. 1.6 Profilés (sans fenêtres). 1.7 Tuyaux rigides, tuyaux
souples. 1.8 Matières d'étanchement. colles, liants pour mortier, etc.
~.
lanterneaux. 6.2 Fabrication de pneus et de tentes. 6.3 Réservoirs de fuel, citernes,
silos. 6.4 Bassins de piscines. 6.5 Tours, cheminées, escaliers. 6.6 Cellules
habitables. 6.7 Maisons en matière plastique.
Il vaut mieux ne pas utiliser comme formes de construction pour les ossatures por·
Coupole en béton de la société Coupole sandWich. Hanovre (1970) teuses des formes linéaires mais des formes arrondies (en forme de coque). Les
Schott à Iéna (1925) 450 kglm>. 33 kglm>. 3 points d'appui.
supports en matière synthétique ont ravantage de ne pas peser lourd et en consé·
quenœ de n'Imposer qu'une faible charge sur la construction sous-jacente. Ils peu·
vent être préfabriqués (fr;j. 14 et 15). Les construclions porteuses en matières synthé-
tiques (sans autres matières premières) sont actuellement capables de supporter
seulement leur propre charge, le poids de la neige et la poussée du vent ainsi que
des surcharges légères (dans les phares par exemple). Les matières synthétiques
suivantes sont appropriées : Plexiglas ijusqu'à des portées de 10 m), polyester
rentOICé de filres de verre (jusqu'à 40 m), mousse à peau intégrée de polyuréthanne,
t--40m ~ couche de mousse intercalée entre des plaques métanlques ijusqu'à 45 m). envelop-
'Î1' Église St·Pierre de Rome (1585) Hall sous pression d'air de FO<ossa, pes sous pression d'air ijusqu'à un diamètre de 74 m) (fig. 19 et 20).
\81 2600 kglm>. Finlande (1972) 1,65 kg/m'.
143
LUMIÈRE DU JOUR
Longueur d'onde Frtquence
en En hertz
En métre nanomètres
(nm) (Hz)
Exigences générales d'éclairage naturel des pièces
100000 to' lOO ~*ln
10' Toute pièce destinée à un séjour prolongé doit être éclairée par
10000 10' 10 ..... une quantité suffisante de lumière du jour. De plus, une vue suffi-
10' Codes longues
sante sur l'extérieur doit être assurée.
1000 to' ,..., 10'
.,.,..,.,.,
Oodeo
lo' 1
100 100-dt 10 OftôeSc:OIA'tH
Lumière, longueur d'ondes, couleur de la lumière
T-
....."
10 10 IO~rds 10' Oodeo- Dans le spectre des ondes électromagnétiques (fig.1), la lumière
perceptible n'occupe qu'une place relativement faible, à savoir
·-
1 1
ro-•
l ~rd
100 . . - .
lo'
10 ..
1
~
entre 380-780 nm de longueur d'ondes. La lumière (du jour ou arti-
ficielle) est la partie du rayomement électromagnétique percep-
tible par l'œil qui se situe entre l'ultraviolet et l'infrarouge. Aux cou-
1 Ctnlliml •o·• IO ~s
·-
1011
·-
Ondes rad.lr
leurs spectrales de cette partie on attribue des longueurs d'ondes.
If -
10_,
10'1 ainsi le violet par exemple correspond aux ondes les plus courtes,
.... .-.. 1o·• 100000
""""' le rouge aux ondes les plus longues. La lumière du jour contient
-
10" R..,.... relativement plus de rayonnement à ondes courtes que la lampe à
1 .... 1o· • 10000 infrlrouges
10'4
cnllgO incandescence qui a une plus grande proportion de rayons longs,
JIIN
10_, et par conséquent une plus grande proportion de lumière rouge.
--
1- 1000
1 . ... to·• 10
10'.
--·
Ro)'<lno cher du Soleil, à l'auro!e et pour l'arc-en-ciel. L'unité de mesure de
l'éclairement est le lux (lx). La lumière du jour à l'intérieur d'un
1\ --
1011 local est donnée en % (cf. plus loin).
--
1 rriliardtme 1o-• 1
·-
-- to·" tc:.,.,.,_ 10'' Bases astronomiques : Soleil, position du Soleil.
lb. . . .mt
....
_.....
10* 11 1
10*''
,..mt
1 elle,....,..
lo"'
lo'' - i
Royon>
~
Les sources rayonnantes et lumineuses produisant la lumière du
jour ne sont pas constantes. La "source primaire" de production de
la lumière du jour est le Soleil, indépendamment de la composition
-·-
1<... 10* 1"
........
1 C:tnl
to"
du ciel. L'inclinaison de 23,5° de l'axe de la terre, sa rotation jour-
nalière autour de son axe propre et sa rotation annuelle autour du
- 10* 1' 1 ~
lo"
10"
IOZ!
Soleil donnent en tout point de la terre une position spécifique du
Soleil, dépendant de la saison et de l'heure (fig.2). Deux angles
indiquent la position du soleil : l'azimut a 9 et la hauteur du
Soleil Ys· Azimut : la projection sur plan horizontal de la position du
Soleil, indique la déclinaison horizontale de o•; o· = nord, 90° =
Spectre ènergMJQue du r.~yonnement électomagnlttque
(1 nanométre • 1 ml llont6me de millmètre)
est. 180° =sud, 270° =ouest (fig.3), depuis le point de vue de l'ob·
servateur (fig.4).
21 miiR Eq&a'IOD
23.S'
144
·~ .. Ouest LUMIÈRE DU JOUR
S~d-Sud-Ouest Sud--Ouest
® Oegr• de
lat•ude et ang le d'ascenson y,
-
'JO"
I l" 1, -::r-..
L f<: i',..lSS• '
Avec les projections stéréophoniques on peut déterminer pour
>Y- k""" ::J..=o I:JO- re:-::: 'k t-... ~oo-
16
v ""V< / bk- •tt- 1-c. ~ k- "\-.,. - ns• chaque degré de latitude (fig.9) la trajectoire solaire, le 21 du mois
14
v /"'-""'
Y--,.
....,
/ ~
.... u....
r- r--- l"-.
"""-... ~'
~
."'1
~-
' t-.. 210•
195°
concerné, en fonction de la saison et de l'heure diurne.
- 7 -.
10 -~ .......... -/· 1 50" La position du Soleil détermine les conditions de la lumière du jour
~ - ./ ;::r--
-..... "
......
l-V"""
be-' "-..,
-<
-
r--
-- / "'-
-<
i 1 Js• en fonction de l'heure et de la saison. L'heure solaire vraie est l'in·
dication usuelle de l'heure dans les diagrammes de la position du
""'<:. ...... - r-;:::
t'-- _......
/ >-rio-
---
<" _?'.os• 1 Soleil lorsque l'on détermine l'heure en fonction de la lumière du
" .......... :;::... [....JI 90" 1 1
k- - -, tZ- 75°
1 1
jour. A tout lieu est attribué un fuseau horaire dont tous les points
ont la même heure légale. Quand il est important de connaître
Jan Fev Mars Avrl Ma t Jurt JuN Aofr. Sept Ocl Nov Oec
239
l'heure légale d'un fuseau horaire, il convient de convertir l'heure
Azwnut du SoCe ll et 1\auteur du Sote1l ys 51 • 1at N
e n foncton de la satSOn et theure solaire vraie en heure du fuseau horaire.
N
s
® O..gramme de la pou ton du SoleN pour 49'52' lat N , 8°39' long E , m•ridMtn
d'ong1ne pou r l'heure 15' 00' long E ®
ys. 39°. 12h00.
145
LUMIÈRE DU JOUR
Masque panoramique :
Il existe pour l'Allemagne du Nord, du Centre et du Sud des tra-
@ Masquo panoramoq ue (courW) en posltlon.
çés de la trajectoire du soleil (A4), en élévation (orientée vers le
Sud), avec indication des angles d'azimut et de hauteur, des jours
1 1 1 1 1 1,.. 1 1 1
et des saisons. Ces tracés reportés sur transparent sont, selon le
I !M ..,. N J- site étudié, courbés et placés en direction du rayonnement solai-
'..
1 1
1 l /
re éventuel. On peut alors observer à travers le transparent
iii iii~ .... ~· 1
'\
l YJ lw
1
1l '
chaque incidence de l'environnement, de méme que l'ombre por-
1 1 1 ~n,J 1
~~ ~~- " \,.
\
1 ...
10"
1
1 ~ .............. 1 . tée au-dessus de la tête, et les reporter à l'échelle 1/1 sur l'abaque
recopiée (fig.12). On pourra alors consulter le transparent pour
......
·-·'..
l'
v!"!- fr. ~~· analyser les ombres et l'ensoleillement de la façade ou du bâti-
~" ~~ -
l"
o•
Y' ~
1- . ..... 1
<1
ment à la véritable échelle.
1 1 7', Jl'
1--!-w - 1
125' .
j :R
lX
~-lo• Horizontoscope :
!
~·~- -~
-· l'
..
1l '
C'est un appareil qui sert à déterminer sur place les proportions
lU 1 • . 1
1 réelles d'ensoleillement ou d'ombre sur le bâtiment et à l'intérieur.
Il est constitué d'une coupole transparente, d'une boussole, d'un
support et des feuilles de diagrammes qui y seront posées et qui
EST SUO.EST SUD SlJO.Ol.EST varient selon ce qui est recherché, par ex. éclairement, rayonne-
@ Trad poe11blo do rombro sur transparent t ment de chaleur, etc.
Voute c61este h 3 cm
Le principe de l'horizontoscope est basé sur la représentation de
(transparent) l'ensoleillement et de l'ombre réels dans une pièce à construire
/ ' (fig.13). A un point donné de la pièce on pourra relever, au moyen
Feu1lles de diagrammes , FtMtte
Interchangeables pour de la projection de l'ouverture de la fenêtre sur le dôme et en
sole•l, ch1teur. rtyons '' même temps sur la feuille posée en dessous, la valeur réelle de
,'
Su pport <1> 14 cm ,, l'ouverture pour le flux de lumière. On peut ainsi déterminer, en
avec boussole fonction de l'orientation du bâtiment, les conditions d'ensoleille-
L Boust~
1 # 1
ment et d'éclairage pour tout point dans la pièce, pour toute heure
et toute saison (fig.13).
Simulation sur maquette :
1 ae 1 :::::
:il;
"f. .!J ....,..........~: ::
Pour simuler ou déterminer l'ensoleillement ou l'ombre sur ou
dans un bâtiment, il est conseillé de tester une maquette à l'échel-
..__
1 1 :::.·:::.·:.·:.·:.·:.·::::
lt_.- le sous un soleil artificiel (lumière parallèle) (fig .14).
1
Plan sch6matoque
146
" - ,~ .....
LUMIÈRE DU JOUR
Conditions météorologiques
Le rayonnement thermique et l'intensité de la lumière du jour à la
surface de la Terre au cours d'une année sont fonction de la lati-
tude, du temps et des différents états du ciel (clair, couvert,
sombre, partiellement nuageux, etc.).
À propos de la lumière du jour et de la fraction d'insolation carac-
téristiques de nos latitudes, il faut savoir que :
Une année a 8 760 heures ;
la durée moyenne de "journées de ciel clair" est d'environ 4 300
heures ;
le nombre d'heures ensoleillées varie entre 1300 et 1900 heures
par an (fig.14), dont au moins les trois quarts pendant le semestre
d'été.
La majeure partie de l'année, c'est-à-dire pour les deux tiers des
Ltgtnot
Heures
heures de lumière du jour, c'est une lumière du soleil plus ou
~
2750 moins diffuse, en fonction des conditions météorologiques locales,
2500
22SO qui atteint la Terre.
2000
17SO
Le rayonnement solaire atteignant la surface de la Terre par voie
directe ou indirecte (rayonnement global) crée ainsi à la surface
de la Terre et dans un environnement proche un climat local spé-
cifique (fig.15). "Les temps d'insolation indiqués sont comptés en
Durée moyenne d'1nsotattan annuelle en heures dixièmes d'heure. Les données ne tiennent compte que du macro-
(d'apt~document de la M~têorologte française )
climat, les variations du microclimat sont négligées•.
Pour obtenir les données climatiques (température, fraction d'in-
solation, composition du ciel, etc.) pour un endroit précis, on
consultera les Serviées Météorologiques.
Dans la période des "journées de ciel clair", on constate ainsi à la
surface de la Terre une intensité variable du rayonnement solaire
due à la latitude et au temps, ainsi qu'une qualité variable de la
lumière du jour (fig.16).
~
IWI\hn2/J
4,2
3.8 Cette diminution se fait essentiellement par des facteurs de
3.4
3.0 trouble tels que la dispersion, la réflexion et l'absorption du rayon-
nement, par des particules de poussiére ou de brume (cause
d'une lumière du jour diffuse) ainsi que par la teneur de t'air en
vapeur d'eau, gaz carbonique et ozone.
La totalité de l'énergie du rayonnement solaire atteignant la Terre
@ Irradiation sola 1re globale quotldtenne en France (d'aprts document de la est transmise dans une gamme de longueurs d'ondes de 0,2 à
M"torologoe française).
0,3 mm.
~ ..
...... _. ~o
Etot '*'dot
.... (;?, Distribution de la totalité de l'énergie à la surface de la Terre :
~ex. 51'
r /
~- ~· ,_ . eoviron 3 % de rayons ultraviolets dans une gamme de longueurs
'·5 Hil-w-H++H++-H~
r....,.
....
o..
t'l.llgrtl ,
llrumoux.
nu.geux
tote~ per-
Oeil-
"'""'
cow.n ,
I,O ~~t:l::tt::ttt:tt~
d'ondes de 0,2 à 0,38 mm, environ 44% de rayonnement visible
dans une gamme de longueurs d'ondes de 0,38 à 0,78 mm, envi-
c.al b&tu ceptlble t ornbrt o.sH '"'ï"'-ti-'
' !W&+H++-H-i
......... .....
... dotqoe ron 53 % de rayons infrarouges dans une gamme de longueurs
d'ondes de 0,78 à 3,0 mm.
-
0 0.5 1,0 1.5 2.0 2.5 l.O~
d'"nlltiltiOn 100- 1100 200- <00 50- ISO
llonz.Wirn' 0 ~~~~.~==:,::~ La zone 2 (fig.17) indique le rayonnement solaire atteignant la
Ectanmtn1 60000- 111000-
de Il ..._...d'oncle (go • IICr)
100000 <0000
5 000
20000
la pertJIIIIclvec ildlqUe los Pf'lts cliH 1 lo Terre, elle est appelée constante solaire et atteint sous nos lati-
Lux rtlt.xion. 1 la ckperstOn et • hblotption Gl
..,_ nyomtft'Mf'll par 11 tent\1' M rar en....,... tudes env. 1000 watVm 2 sur une surface perpendiculaire au
Part de cift'
cllciol
10 - 20"- 20 - 30"-
100%
d'eeu, en gaz ca~ et en OlOf'lt..,..que
par il prtsençe de particuMs de poun..re tt rayonnement.
de-
. ,.,.
<D ....... Jœ. .._ ........ llltognonl
Son intensité tombe par temps presque couvert à environ
Ecla~ement en fonctoon de la qualrté
~ de la lumlëre du JOUr et des
(Î) Zono de..,.,.- 200 W/m2 , et à 50 à 200 W/m2 par rayonnement diffus (ciel cou-
\!21 cond~oons m~ttorologlques ® vert avec soleil entièrement caché) (fig.16).
147
LUMIÈRE DU JOUR
Rayonnement global
Le rayonnement solaire agissant sur un bâtiment (partiellement
transformé en rayonnement thermique sur la surtace du bâtiment)
est le rayonnement global E . Il est la somme de l'insolation
89
"directe" et "indirecte" (à cause de l'atmosphère terrestre et la par-
G) Surtaces Intérieures d'une constructiOn
pouvant étre èclauées par ensoleillement
® Inclinaison optimale do COllecteurs
pour l'exploitation du rayonnement
Ue diffuse du rayonnement due à la composition du ciel), mesurée
direct de l'hiver à r6t6 global annuel. en Watt par mètre carré ou également en Watt-heures par mètre
carré par mois, par jour ou par an. Pour le rayonnement diffus et
@ Angle d'inclinaiSOn opomal pour surlaces onentéos ~ le Sud direct il faut également tenir compte de la part du rayonnement
Eu pout réfléchi par des bâtiments avoisinants, rues ou surfaces atte-
1200 ! Tl=
nantes (surtout en cas de forte réflexion).
~:: ~~~---+--·~--~r
On peut directement tirer profit du rayonnement global comme
source thennique pour "l'utilisation passive· par des dispositions
constructives (surtaces en verre afin d'utiliser l'effet de serre,
parois intérieures à haut pouvoir d'accumulation de chaleur, etc.)
800 r----;-- f---t------7'1--/ (fig.18) ou indirectement comme "utilisation active" pour suffire aux
1
' besoins énergétiques du bâtiment (installation de capteurs, cel-
lules solaires, etc.) (fig.18). Inversement, le rayonnement global
l : -~ -
~
f-- -'--l- 1'-+--'1--,
Systèmes solaires passifs et actifs
~'ii 400 ·
}i 200t--ih"'-= r~H--*""T""' Le besoin en énergie d'un bâtiment sous nos latitudes est plus
:!:'6 0'-"":I:.....J"""'~
important pendant la période de chauffage de 7 mois que pendant
les mois de mai à août. Bien que la part du rayonnement global ne
soit pas très intense pendant les mois de septembre - avril, il est
néanmoins possible de couvrir une partie de la consommation
400
énergétique (chauffage, eau chaude et aération, etc.) par l'exploi-
2001rlo:::t::t==l=4::.D
0 tation thermique de l'énergie environnante (fig.22) ; le problème
•
Fenftrt lU Nord Htwt t.Oiltt W'lie primordial étant ici l'accumulation de l'énergie à long terme. La
Exemoles d'antensd du rayonnement sur sur1aces vertcates en fonction de leur mise en œuvre de l'énergie solaire s'effectue selon deux sys-
onentabon. par temps d'sage en h,.,Of (Déc) eton'" (Juin) tèmes caractérisés par leur mode d'action : actif ou passif.
148
•.>
LUMIÈRE DU JOUR
'1 1. Production de chaleur On parle de systèmes actifs lorsque les processus de récupéra-
ouantht
p ex capteur tion et de dégagement de chaleur se font par un ensemble d'ap-
f+ C•cu~ - + Milieu 1
fermé ~ pareils installés dans le bâtiment. On les appelle aussi systèmes
indirects car le dégagement de la chaleur n'a lieu qu'après des
~
gazeux
Echangeur thermrque ou
liquide processus de transformation. La figure 23 représente, sous forme
-!-- Clrcu«
_) de cascade thermique, le principe de fonctionnement du système
fermé Mlloeu
actif. La récupération de chaleur peut se faire ici au moyen de
~ 3 Emission de chaleur capteurs solaires.
Les systèmes passifs exploitent "directemenr l'énergie solaire en
Beso•ns en cnateur . Fraeton
d'onsola!JOn @ cascade thermique. systeme octrl transformant celle qui atteint le bâtiment grâce à la forme de celui-
ci, aux matériaux utilisés pour sa construction et à ses éléments, et
en l'accumulant et en la dégageant directement dans le bâtiment.
Il faut mentionner ici 4 processus physiques importants pour la
récupération, la transformation et le dégagement de la chaleur.
1. Conduction thermique (fig.24/1J :
Lors de l'absorption du rayonnement du soleil par un matériau,
Conduction thermique G) l'énergie solaire est transformée en énergie calorifique. Le flux
thermique naît de la différence de température et il est également
fonction de la capacité calorifique du matériau. Si la température
ambiante est inférieure p. ex. à un mur réchauffé. l'énergie "accu·
mulée" est dégagée vers l'entourage.
2. Convection (fig.24/2J:
Un mur ou un matériau réchauffé par le rayonnement du soleil ,
Rayonnement thermtque @ finit par dégager son énergie, selon la différence de température
avec son entourage. Plùs, la différence de température entre le
@ Systemes passns (puncrpes)
mur et l'entourage est importante, plus il dégage de chaleur. L'air
VI!Jage g Oisposltrl antisolake z ainsi réchauffé remonte:
Double VItrage en Yerre cla1r 0,8 Pas de dlspostij 1.0
anblolan: 3. Rayonnement thermique (fig .24j3J:
Tnple VItrage en verre clatr 0.7
A r~nt6neur ou entre
Les ondes courtes du rayonnement solaire se transforment à la
Bnques de verre 0.6 les vteres suriace du matériau en ondes longues (infrarouge). Le dégage-
VItrage muttiple, verres spklaux 0,2-
(protectiOn thermque , protectiOn 0,8 Tissu ou feuille o.~-0.1 ment s'effectue dans toutes les directions et dépend de la tempé-
contre le soleH) Jalousies 0,5 rature de suriace du matériau.
4
~Taux globaux de transmissbn cr~nergte
A l'extérieur 4. Captage (fig.24/ ':
'€/ g (transparen ce) pour Vl!tlges Jatousaes, lames onentlbles 0.25 La lumière du soleil pénètre par les vitrages orientés vers le sud.
avec tame d'air
c......,. 1 2 3 Le rayonnement transformé à l'intérieur (ondes longues) ne peut
Jalousies, 0,3
Valeurs maximales ~ets roulants, plus traverser la vitre, l'intérieur s'échauffe (effet de serre) (fig.24).
conseillées (gt x f) YOiets, rames fixes
01..1 orientables L'utilisation de ces systèmes demande une analyse préalable
Ligne Constr Sans Avec
Inter aératJon aeration des possibilités d'accumulation, de régulation et de distribution
naturel~ naturelle Auvents, loggias 0,3
mponante mportante
dans le bâtiment.
Stores -enliés en haut o.~
et sur ~~ cOlts Protection contre l'irradiation en été
f l tgere 0 , 12 0,17 Stores en g6n6rat 0.5 Pour éviter une éventuelle surchauffe, il est conseillé de prévoir
2 Lourde 0 ,14 0,25 une protection thermique d'été avec aération naturelle pour tout
bâtiment équipé de façades transparentes. Le produit des taux
~ Valeurs maximale s conseHiëes (gf x f) r.;:;., Coèttlclent de minoration z pour
1€!1 en tonctron des possrbllhès d'aération t.e) dlsposlt!ls antisolo~osllh au globaux de transmission d'énergie (g) (fig.25) x coefficient de pro-
naturelle vitrage
tection contre le soleil (z) (fig.27) x part des fenêtres dans la laça·
de (f) - donc g x z x f - doit être : pour bâtiments lourds = 0.14·
i·~ ~·~
0,25 ; pour bâtiments légers = 0,12- 0,17 (fig.26). Les protections
~ - ~· antisolaires de grand format dépassant largement le plan de la
~~~
Plan
façade doivent être évaluées de façon critique, car leurs consé·
quences optiques considérables sur la vue peuvent la léser de
façon permanente
Dlsposlllon d'auvents. logg10s Sud Est/OtJest
stores ou srnilaires Coupes L'harmonie entre les caractéristiques du milieu naturel (fig.28), les
lois de la physique et leur incidence logique sur la spécification
des rpatériaux et la forme qui en résulte, demande une analyse
approfondie cas par cas (fig.29).
ErpUcatlona pour figure 29 : fspece l!t1Îi16ur et façade cr> ·
f~ t.t!kieclet taçaM <D . - Plantes êvenluelement
- Orrbrage 04 aération par la v6gélaton (arbres. - Revttement de sol clar ou mr-clar
bussons, etc.). - Chauftage nvxte (ok chaud 04 eau chaude)
- Revtttmert du sol clair (largeur envwon t m) - Rrdeau clar comme pro4edl0n COnt re
par ufn1llo calloux, gelets deYant le bAt~ réblouissement, translormant le rayonnement
ment soleh'e drrect en rayonnement dinus (sunout
-Protection fixe cconre le soleil el réblouisse· pendant les périodes de translion).
ment, sallie d'env. 90 cm. - Coule.n clares et mates (pestels el nelu·
- Matériaux de laçade clairs et rallèchlssants relies pour les meubles) pour toùes surlaces
(c:OOetrs pestels) 04 SUIIOI.I au ptalond.
- Dimensions de tritres apprcpnées (avec verre - Aâratron transversale par lenêlres oscilo-bal·
@ Réduction du réChauffement par protectiOn contre rmdla!JOn et slmunanement par ISOle") l'OU' laciiter la pénélrabon de le iufrière lan! es
- Eventuelement ventilalion mècanoQUe s1!'4)1e
moyens de retrokhssement passlts (p ex bureaux sans dimansatlon) et de Il c:teku. cMssis blanc è rrdr-
149
LUMIÈRE OU JOUR
"'""'J
175
150
Mesurage et évaluation de la lumière du jour à l'intérieur avec
éclairage latéral ou zénithal
La lumière du jour à l'intérieur d'une pièce peut être évaluée selon
les critères suivants :
roo~ r
- éclairement et luminosité,
- uniformité,
E 75 _ E - éblouissement,
• 1 •
-ombrage.
50 ..,
Bases : pour l'évaluation de la lumière du jour à l'intérieur
25~ on prend toujours pour base l'éclairement d'un ciel couvert (donc
rayonnement diffus). Le quotient de lumière du jour D(dayfight-fac-
oJ Jan tot') s'applique à la lumière du jour entrant par une fenêtre latéra-
Eclairement honzonlal Ea par ciel couvert pour 51" labtudo Nord on !onction de
le. Il détermine le rapport entre l'éclairement intérieur (Ei) et l'éclai-
la saison et de l'heure, Eo • Intensité d'lrrlldlatJon horizontale. rement extérieur (Ee) au même moment. D = EI/Ee x 100% . La
lumière du jour à l'intérieur est toujours donnée en pourcentage.
Pour un éclairement extérieur de 5 000 lux et un éclairement inté-
rieur de 500 lux, D = 10%. Le quotient de lumière du jour reste tou-
jours constant. L'éclairement intérieur ne varie qu'en fonction de
l'éclairement extérieur au même moment. L'éclairement extérieur
d'un ciel couvert varie en fonction de l'heure et de la saison, allant,
par exemple, de 5000 lux en hiver jusqu'à 20 000 lux en été
(fig.30).
Le quotient de lumière du jour pour le point P se compose de plu-
sieurs facteurs d'influence (fig.31 ).
D = ( OC + DV + DR) 1: k1 k2 k3
Signification :
OC part de la lumière du ciel,
DV part de la construction voisine,
@ luml6ro du jour ot klo•ement de rlntér\our d'une pl6co pour ,. poont p DR part de la réflexion intérieure,
Coefficients de minoration :
t degré de transmission de lumière du vitrage,
k 1 petits bois et menuiserie des fenêtres,
f<:! petits bois du vitrage,
k3 angle d'incidence de la lumière du jour.
Niveau de référence pour l'éclairement horizontal de l'intérieur
(fig.32). Sa hauteur virtuelle est de 0,85 cm. La distance par rap-
port aux murs de la pièce est de 1 m. Sur ce plan de référence, on
fixe les points de relevés des mesurages (EP) pour l'éclairement
horizontal. Les quotients de la lumière du jour à calculer de cette
façon seront ensuite représentés sous forme de courbe des quo-
tients de la lumière du jour. L'évolution de cette courbe en coupe
fournit des renseignements concernant l'éclairement horizontal
pour le plan de référence (aux points définis) (fig.32) ; de plus elle
détermine ainsi Dmin et Dmax (voir aussi uniformité). Le quotient de
Quotient de luml6ro du jour par luml6re laté rale avoè nMtau do réteronce et la lumière du jour fournit donc des renseignements concernant la
évolution de la lumière d u jour à rintérieur d'une plke.
variation de la lumière du jour à l'intérieur.
Quotients de la lumière du jour 0 % nécessaires :
Les directives s'appliquant à ce domaine figurent dans la régle-
0% mentation sur l'éclairage naturel des locaux et les lieux de travail
(lumière du jour à l'intérieur). En l'absence d'autres données dans
ce domaine, on peut cependant obtenir par le biais de l'uniformité
(voir ci-après) la valeur de la variation de lumière naturelle recher-
chée.
À condition que les lieux de travail et les pièces d'habitation aient
Ouotienl de k.miëre ciJ jou' necessaire des dimensions comparables. on devrait s'efforcer de respecter
dans pièces d'hlbotation et do lnlllll
les valeurs suivantes pour le quotient de la lumière du jour dans
~ OUotJent de lumWtre du JOUr n6cessa1re les lieux de travail:
~ dans pieces crhabitatton et de travail. Dmin ~ 1% pour pièces d'habitation, point de référence au milieu
de la pièce (fig.33).
Dans les lieux de travail : point de référence : le point le plus pro-
fond de la pièce (fig.33).
Eclairement Eclairement exttneur El/lux Eclairement Eclairement
1nténeur E ext6rieur int6tieur Dmln 2: 2% pour les lieux de travail à vitrage sur deux côtés .
E{lux 5000 100001ux EV!ux EVIux Dmin 2: 2% pour les lieux de travail à éclairage zénithal , pour
200 4,0% 2,0% 5000 50 Dm 2: 4%.
500 10,0% 10000 100
5,0% N.B · Pour un virage latéral, le quolient maXJmel spéalquo de te lumière du jour devrai être 61ois plus
700 14% 7,0% Eclairement escomp~ de élevé que les &XJQêllC&S moromales et pout un olcteirage zénithal des lieux du travail, le quotleot moyen
rint6neur d'une pike au de te klrrH<o du jour (O.,) 2 lois plus élevé quo o_
OuotJent de lumière du JOUr point EP, pour dilf•ronts
nêc.essatre pour ecla1r8-'nenr âclairements par ciel couvert si Quelques exemples de différents éclairements souhaitables à
0 • t'llo (Eo • 0 X Eo/100'11.)
souha ~ê à rlntérlour d'une plke, l'intérieur en fonction de l'éclairement extérieur sont donnés sur
avec r éeta1rement van~ ':)le cr un
t1el couvert. la figure 34.
150
LUMIÈRE DU JOUR
@ 0~1nition pour le calcul de la largeur de fen~tre necessire. Les vues sur l'extérieur requièrent également certaines dimen-
Larpew- de fenftre (IF} m sions des fenêtres pour les pièces d'habitation et lieux de travail
Hauteu- de la !)ieee (hl (fig.38 et 39).
HatAfl.l' d8 .. f•nitrr: ChF) -
P<ofonde..- de lo pjôeo (0) - f--"T.;;.:_---4 La réglementation en Allemagne stipule que :
largew de la pièce (1) - des distances sont à respecter par rapport aux limites du terrain,
~ ffi
ConstnJÇt;on masquarte
- pour toute pièce de séjour une vue sur l'extérieur est exigée,
a -rr - pour les fenêtres dans les pièces d'habitation on prévoit géné-
ralement 1/Se jusqu'à 1/108 de la surface utile.
a= 20" ffi ,_ ffi Il fa1:1t aussi tenir compte de l'incidence de la lumière, de la
<.r. 30" ffil 3 ,69
5,07 lffil 2,75 13,83
3.85 : 5,18
distance avec d'autres constructions , de la constitution de la
surface des constructions avoisinantes et des dimensions des
Déterminatk:>n de la largeur de fenêtre (IF) pour dtttérentes dlmensk:>ns
® de la pièce et en fonction de constructions masquantes (extrait)
fenêtres. Par exemple, une distance entre bâtiments B = 2h
(~ 27°) est souhaitable. On obtiendrait ainsi un angle d'ouvertu-
re vers le ciel ~ 4° (limité par le linteau et les constructions avoi-
1l
sinantes) assurant la part minimale d'éclairage naturel à l'inté-
rieur (fig .40).
Les projets d'urbanisme doivent être regardés d'un œil critique
quant à leurs caractéristiques concernant la lumière à l'intérieur ;
-+----''--+- car les règlements sur la construction et les normes en vigueur
Pla n Coupe n'indiquent, en général, que les exigences minimales.
Pièces d'habitatoon LMiux de travail Il est conseillé de procéder à un contrôle visuel des volumes
c ~ 2 20m comme pour pliee potr h c 3.50 m POLI' h > 3,50 m intérieurs et extérieurs sur maquette, sous soleil artificiel ou avec
hA$090m d'habitation si ~cetenttre t . hA i: 1,30m
IF i: 0.5~m 1 h :i 2,50m > 30% de tif< :i O,IIOm un appareil d'endoscopie.
Exigoencu t :i 6,00m 1 Xh IF i: 0,55 1
n'lllnimalu A;5,5o m~
151
LUMIÈRE DU JOUR
Couleurs selon Matériaux sans Revêtement du sol Éclairement, facteur de réflexion, rendu des couleurs et
Type de Lumière
leur clarté préparation en lés et dalles
trava11 dU JOUr éblouissement
[)% (de sombre i clair) (de sombre i ctair) (de sombre i clafr)
152
LUMIÈRE DU JOUR
~ Ete Hrver
:::: JalOUSieS
:::: extërieures
::::
Briques de verre Musee des Offices. Florence Musée Diodsain, Padefbom Musee Guvgerilelm.
NewYOtt<.
153
LUMIÈRE DU JOUR
Il
l! ! l l l l l l ll du jour à l'intérieur, au point P, est donc de 10%. Cette méthode
}~ permet de déterminer la variation de lumière du jour dans la
maquette (fig.57).
La variation de la lumière du jour, l'éclairement, l'effet de couleur,
les dimensions de la pièce et autres paramètres peuvent être
influencés par les matériaux. Il faut veiller à ce que les critères de
qualité concernant la lumière du jour soient respectés. Les
'
... ... ... matériaux essentiels pour les expériences avec la lumière à
' '' l'intérieur de la maquette sont les suivants : cartons ou papier de
couleurs différentes, de préférence pastels ; papier transparent
~~u~~iJ~~:Iumlnrum Support de maquette ContrOle visuel pour la protection contre l'éblouissement et pour le rayonnement
@ Expénences avec la lumière du JOUr pour la maquette diffus ; papier aluminium ou autres matériaux brillants pour la
sous le d el arttflctel 1()()% z~nlth
réflexion (fig.58).
....~~
==. ,... . .J
distance de la fenêtre latérale que de l'ouverture dans le plafond
154
·!.-.
'"<·
LUMIÈRE DU JOUR
Rapp:)rt
Omin:Omax Recommandation ~~~ 0- hke
Ouvertures d'éclairage zénithal
= Il
c Pr*sde 1.1 Recherchee {
< 1 ... 1,1
Les entrées de lumière isolées dans le toit provoquent sur la sur-
rn
c --==., 1.2 1,3 1,4 face utile des zones de clarté minimale et maximale caractéris-
1:1.5
~ Admissible 1,4 1,5 1,7 tiques. On tient compte de la moyenne arithmétique de ces zones
1:2
"clair/sombre" ; elle est appelée quotient moyen de la lumière du
~ CritiQUe 1.6 1.8 2.0
1:2 .5 jour, Dm.
~ A tviter 1,7 2.0 2.2
Dm est donc la moyenne arithmétique entre Dmin et Dmax , pour la
Ecartement des lanterneaux, hauteur de la p~e et r~ularité recherchée en tenant compte surface utile ou le niveau de référence (sol + 0,85 m ). Pour
de ta forme des owertures dans l'épaisseur du toit (coeM'Iclent ke).
G ~ 1 : 2, la référence n'est donc pas Dmax mais Dm, car les
@ Valeurs conseillées pour le n1pport Dmin/Dmax
variations de la lumière du jour arrivant d'en haut sont, sur le plan
physiologique, ressenties comme "plus que constratées". Pour
Ouantité LJ cette uniformité (Dmin = 1 et Dm = 2) on exige Dmin ~ 2% (fig.61).
Au niveau de l'orientation de la lumière zénithale, les critères de
K~.o.
20
qualité à atteindre sont également en fonction de la hauteur de la
15 0,8
pièce et de la forme de l'ouverture (facteur ke)-
25
~ 10
0.6 Une uniformité idéale peut être obtenue si les distances entre les
10 0.4 ouvertures lumineuses (0) correspondent à la hauteur (h) de la
5
pièce, c'est à dire pour un rapport de 1 : 1.
lm) o- 3(1' 600 90'
y En pratique, on préconise un rapport de 1 : 1,5 à 1 : 2 entre
~ Compara~on entre t·~votution de rc:i\ l'entraxe des lanterneaux et la hauteur de la pièce (fig .62).
Coelflclent de réduction ky en
@; a la lumière du jOur avec éclairage @; b fonction de ta pente d'un toit en Le tableau (fig.62) indique ces rapports et leurs effets, de même
latéral et celle d'un éclairage zé-
nithàt , en fonction de 4 entrées
sheds. que des recommandations pour les puits de lumière à créer sous
de lumière présentant des incH· les lanterneaux.
narsons diff~rentes.
Type d'ouverture et .construction : La pente des ouvertures
lumineuses détermine le pourcentage de lumière par rapport au
firmament lumineux· ainsi sélectionné. La comparaison entre la
quantité de lumière' entrant par une fenêtre latérale et celle entrant
par une ouverture dans le toit, selon différentes inclinaisons, est
donnée sur la figure 63 a. Une ouverture horizontale permet le
passage de la plus grande quantité de lumière.
En revanche, on constate pour la fenêtre latérale que sa
h ~ 0 1 POIX une entree de lumiere sans coslieres h c 0 ( - l luminance maximale n'est atteinte qu'à proximité de la fenêtre. Et
- -- - h ., a 2 . POIX t.ne entrte de lumitre avec costi.,-es P'OU' h :: a ( - )
- - - h .. 2a 3 Pour une entree de ll.l"niêre avec costli!Nes pour n " 2a ( - ) à un vitrage vertical d'ouverture dans le toit correspond la
luminance la plus faible enregistrée sur le niveau de référence. Il
existe donc un facteur de minoration (ky) pour la quantité de
lumière en fonction de l'inclinaison de l'ouverture. Ces facteurs
pour les toits en sheds sont donnés sur la figure 63 b. Le rayon-
nement diffus arrivant sur la fenêtre horizontale subit les
B.
Réduction de ta quantité de tum~re Eclairage regulier de r!nt~rleur e~ par conséquences relatives à la profondeur de son encastrement et à
du jour pour un eclairage zénithal conséquent. une amélioration de la son type de construction, avant d'éclairer la pièce. Les valeurs de
avec costières hautes ou avec une lumtère du jour pour un éclairage
construction massive au plafond zénithal avec , au plafond, construc- la variation de la quantité de lumière, passant par l'ouverture en
tion légère • bon pouvoir de réflexion fonction des hauteurs des costières sous la coupole du lanterneau
Eclau·age latéral +
en fac• .
sont représentées sur la figure 64. Il faut donc éviter des relevés
tteta~r·age zenithal trop hauts et massifs ou un encastrement trop profond (fig.55 A).
On recommande ainsi une construction légère à bon pouvoir de
réflexion (fig.65 8 ).
Cependant la qualité de la lumière du jour par lanterneaux ne
!''s 2
2t•o 5
0
0 ,5
dépend pas uniquement des paramètres précédents, mais aussi
du rapport de la surface totale des lanterneaux à la surface de la
pièce (facteur kF)- La figure 66 compare les paramètres en
question pour des fenêtres latérales et un éclairage zénithal.
Pour porter à Dmin = 5 % le quotient de lumière du jour avec des
fenêtres latérales plus un éclairage zénithal, il faut considérable-
~ 10 ment augmenter le nombre de fenêtres latérales, le rapport
~ 50.6 o.• pouvant aller jusqu'à 1 : 1,5. En revanche, on peut obtenir le
même résultat, surtout sous des toits en sheds inclinés, en
-10 10 -:
~ 1
augmentant légèrement la surface de l'éclairage zénithal. Un
5
0 &:: . . . . <:::::> c::::::: rapport d'environ 1 : 4 à 1,5 s'avère suffisant (rapport surface de
0.35 0.25 l'éclairage zénithal : surface du sol).
~
.J"'-"1-.. 10 10 1 :
Les autres facteurs de minoration pour l'éclairage zénithal sont :
~50.6
s• .-.. ....... 1 't = degré de transmission du vitrage,
Ol
0.2 k 1 = petits bois ou construction,
@ Influence de l'entree de lumière sur l'évoluUon du quotient de lumiere du JOUr - pour k2 =salissure du vitrage,
des dmentions pnnclpales de la pièce identiques: kF = surface des fenétres/surface
=
du sol 1 6 Est également Indiquée la valeur necessaire de kF pou r Dmin 5%. = k3 = éclairage diffus.
155
LUMIÈRE DU JOUR
~
Dans les pays scandinaves (part élevée de lumière diffuse), Alvar
Aalto a réalisé quelques édifices exemplaires.
~?
Zénith
156 ....
·-·
ENSOLEILLEMENT
CALCUL DE L'ENSOLEILLEMENT DES BÂTIMENTS
Marche à suivre
Au moyen des figures ci-contre, il est pos-
sible de trouver rapidement l'ensoleillement
d'un bâtiment projeté ; il suffit pour cela de
superposer le plan du bâtiment dessiné sur
du papier transparent à la figure représen-
tant la trajectoire du soleil conformément à
son orientation réelle ou inversement. Les
indications ci-après concernant la trajectoi-
re du soleil se rapportent à la région située
à environ 51 °30' latitude Nord (Anvers).
Pour la France, la Belgique, le Luxembourg
et la Suisse, on ajoutera 1o à la hauteur du
soleil par degré de latitude au fur et à
mesure qu'on descendra vers le Sud. Par
exemple, à Amiens (49°50' lat. Nord) on
ajoutera 1°40', à Paris (48° 55') on ajoutera
2° 50', à Marsei lle (43° 15') on ajoutera
8° 15'.
Les degrés indiqués sur le second cercle
extérieur se rapportent à l'azimut. c'est-à-
dire à l'angle sous lequel on mesure la
course du soleil d'Est en Ouest dans sa pro-
jection sur un plan de référence horizontal.
Les heures locales données dans le cercle
extérieur sont les heures solaires. L:heure
solaire locale s'obtient en retranchant une
s • heure de l'heure légale d'hiver ou deux
Trajectoire du soleil au solstice d 'été (vers le 21 juin), jour le plus long de l'a Mée. heures de l'heure légale d'été, et en ajou-
51' 30'1atilllde Nord (Anvers) tant 4 min par degré de longitude Est, ou
en retranchant 4 min par degré de longi-
tude Ouest. On obtiendra ainsi un retard
N
de 31 min à Strasbourg, Seme ou Menton
(7°40' Est), de 50 min à Paris, Dunkerque
ou Carcassonne (2°20' Est) et de 1h 18. min
à Brest W30' Ouest).
Durée d'ensoleillement
!.:ensoleillement a une durée à peu près
constante (par jour), d'une part du 21 mai
au 21 juillet (16 h à 16h45), d'autre part du
21 novembre au 21 janvier (8 h 15 à 7 h 30).
Dans les périodes intermédiaires, la durée
d'ensoleillement change d'environ 2 heures
par mois. Mais l'ensoleillement réel, du fait
du brouillard et des nuages, est à peine de
40% de ces durées théoriques. Le rende-
ment est d'ailleurs très différent suivant les
E endroits. À Paris, la proportion est particu-
lièrement bonne (presque 55% en juillet,
tandis qu'à Valenciennes, elle n'est que de
35%). Les renseignements précis pour
chaque localité sont à demander au x
observatoires officiels.
Soleil et chaleur
La chaleur naturelle en plein air dépend du
soleil et de la capacité de réflexion calori-
fique du terrain. C'est pourquoi la courbe
de la chaleur est en retard sur celle des
hauteurs du soleil d'environ un mois. Le
jour le plus chaud n'est pas le 21 juin, mais
un des derniers jours de juillet ; Je jour le
plus froid n'est pas le 21 décembre, mais
® s
un des derniers jours de janvier. Naturel-
Trajectoire du soleil à l'équinoxe de printemps (vers le 21 mars) lement, ce retard est très variable d'une
et à rêqulnoxe d 'au1omne (vers le 21 septembre).
localité à l'autre.
157
ENSOLEILLEMENT
0 E .
. '
Ensoleillé de 14h45
Hauteur du Soleil à midi aux jours de
l'année marquant les changements de ® l18 hsolt3h1Smin
\ ..
[\ 1
1
Pour détermtner l'ensoleillement ou les parties ombragées d'une construction à une époque déterminée
de l'année et à une heure déterminée du )Our (par exemple à l'équonoxe à 11 h) on porte sur le plan, à
l'angle intéressé, l'angle azimutal. Il détermine en plan la limite de l'ombre sur la<J!elle on rabat la hauteur Solstice d'hiver.
dJ Soleil (rayons lumineux réels). Le segment x obtenu, perpendlculaore sur l'ombre en plan, rappelé Le côté Nord-Est est ensolellé à peine 1 heure, le
dans l'élévation, donne en liaison avec l'arête supéneure du bâtimen~ la hmite d'ombtB sur la façade. c6té Sud-Est se trouve à l'ombre peu après 15 h.
158
•.
ÉCLAIRAGE ZÉNITHAL
LANTERNEAUX
L:édalrage, l'aération et l'évacuation des fumées dans les pièces, les halls,
les cages d'escalier, etc. peuvent être réalisés au moyen de coupoles, trap-
pes d'évacuation, châssis de désenfumage ou d'aération fixes ou mobiles.
On évite le rayonnement du soleil et l'éblouissement en orientant la coupole
eoxeo 1,20 x 2,40
1.25X 2,SO
1.80X 2,40
1,110 x 2,70 50 x 1,00 1,00 X 1,00 1,20 )( 1,50 vers le nord (fig. 4). On réduit l'éblouissement lorsqu'on se trouve dans un
llO x llO
80x80 1,50xUO f,IIOX3,00
sox 1,50 1,00x 1,50 1,20 )( 2.40
cas où l'angle d'incidence des rayons du soleil est aigü grâce à des costières
1,00x 1,00 1,50 x 1,110 2,20x 2.20
1,00 x 2.00 1,50 x2,40 2,50X2,50 hautes (fig. 1). Les coupoles utilisées comme ouvertures d'aération doivent
1,20X 1,20 1,80X 1,8(1 60x60 1,00 x 2,00 1,5())( 1,50
1,20X 1,110 être placées à l'opposé de la direction des vents dominants afin d'utiliser
60 X 90 1,00 )( 2,50 1,50x3,00 l'appel d'air produit par le vent.
Coupolesrondes060. 80, 100, 120, 15(), 180,
220, 250 90x90 1,00X 3,00 1,80X2,70 !:ouverture d'arrivée d'air do~ être de 20% plus petite que l'ouverture d'éva-
cuation d'air. On obtient une plus forte aération en installant des ventilateurs
(D Coupole à costière élevée. @ Coupole à costière élevée. dans la costière avec un débit d'air de 150 à 1 000 m'lh (fig. 2).
On place les coupoles à bords plats dans les endroits où il y a peu de ris-
que de condensation.
Il faut faire attention à l'aérodynamisme de la sortie d'air pour les dispositifs
d'évacuation de fumées. Une rotation de oo• selon le cas du condu~ d'éva-
cuation permet de tenir compte de n'importe quelle variation de direction
du vent. On utilise un dispositif · lee-Luv • quand les deux aérateurs sont
placés dans la direction ou contre la direction des vents dominants
B 1 - - - -- 8 - - - - ; Des dispositifs d'évacuation de fumées sont exigés pour les cages
d'escaliers qui dépassent quatre étages complets. La largeur des baies est
A 8 A 8 A• Passage 8• Ow"'""' variable et peut atteindre 5 met même 7,50 men fabrication spéciale sans
de la luml.,o dana la dalle
40 eoxao 1,80 1,80X1,80 dispositifs supplémentaires.
70 80x80 1,70 2,00x2,00
110 1,00x 1,00 2,20 2.00 x 2,20 nx1,20x1,oa 1.25 x 1,25 Les systèmes d'éclairage par lanterneaux assurent une lumière diffuse et
1,00 1,20X 1,20 2,30 2,50x 2,50 72 x 2.~ x 2.30 1,25X2,50 anti-ébloulssante (fig. 14). Les lanterneaux à redans avec une couche de
1.30 1,50X 1.5() 2,40 2.70x2,70 75 X 1,16 X 76 1,50x 1,50
fibre de verre garantissent tous les avantages techniques et climatiques d'un
Coupole à redans orientée vers le hall à redans (fig. 13). Une transformation des toits plats traditionnels en
@ Coupole pyramide. Nord. toits à redans est possible en ajoutant des lanterneaux (fig. 14).
1---2.oo-•.oo~ ~---5,00~
® Lanterneaux à ouvertures inclinées. @ Lanterneaux verllcaux. @ ShedS 60' , shedS Inclinés. @ Sheds 90', shedS verticaux.
159
FENÊTRES
1 t
Hauteur be de l'ouverture
pour la ,.,...e
Pour des pièces avec des dimensions correspondant à des pièces
d'habitation, on demande :
Hauteur minimale de la surface 1,3 m (fig. 3).
Hauteur d'allège s 0,9 m.
s 90AIIège
Fenetres
La hauteur totale de toutes les
Portes
fenêtres doit équivaloir à 50%
de la largeur du lieu de travail
@ Coupe sur la façade. @ Larg. de l'ouverture llitrèe Oit 0,5 R. a o.s
= A (fig. 4).
a) Dimensions nécessaires des
Exemple (fig. 5).
fenêtres d 'une pièce habi-
A Appartement, angle d'incidence de la table en fonction de la sur-
lumière 18" • 30". face de base : la surface des
fenêtres, en m2, doit équi-
·1 B Dimensions nèœssaires des fenêtres du
sêjoiJ'.
C 17% de la surface de base sont suffi.
valoir à 14% de la surface de
sants pour les dimensiOns des fenêtres. base de la pièce habitable.
La pente du toit est connue. Un lanter· Pour une pièce de séjour de
neau de penteo• ne nêœssite QUe 20% 20 rn2, la surface de la fenêtre
èJ=-.tÇ)Ao ---- de la surface d'une fenêtre verticale pour
un éclairement identique de la pièce · doit être de l'ordre de 20 m2
1 mais Il manque la vue. Les fenêtres sont x 0,14 -2,8 m2.
5 10
Tl1 15
1
l. 20 :!$llo
le point névralgique de l'isolation ther·
mique. Pour cette raison Il est avan·
tageux d'obtenir l'éclairage d'une pièce
b) Dime nsio ns nécessaires
pour fenêtres de cuisine.
t> Dirnonslons dela foo6tre eo% dela aurlace dela pf6ce avec la plus petite surface vitrée pos· c) Dimensions nécessaires des
sible, à condition de négliger l'apport autres pièces.
@ Oimens.ons des fenêtres dans les maisons d'habitation. calOrifique par le soleil.
d) Angle d'i ncidence de la lu-
Outre les dimensions des fenêtres et
11ncllnalson de la surface vitrée, l'empla· mière. Plus l'ang le d'inci-
cement de la maison joue un rOie lm· dence est important, plus les
portant. A dimensions de fenêtres
identiques, une maison isolée laissera fenêtres doivent être gran-
pénétrer plus de lumière qu'une maison des. Raison : Plus les cons-
en centre ville. tructions avoisinantes sont
Exemple (fig. 6 et 7). proches et plus elles so nt
A Inclinaison d'une fenêtre de toit de 40' .
hautes, plus l'angle d'inci-
B La maison n'est pas isolée mais pas très
ombragée non plus. dence augmente et plus la
C Il suffit d'une fenêtre de 10% de la quantité de lumière pénétrant
surface de la pièce. dans la maison diminue. Une
surface vitrée plus impo r-
tan te peut compenser un
éclairement faible. Pour cette
raison, les directives hol-
landaises déterminent les
dimensions des fenêtres en
fonction de l'angle d 'inci-
dence de la lumière.
.. .. ·.·...':
,, , , ,, •,•,• •.•,•·, •.•,•,•.·
160
FENÊTRES
DISPOSITION
LARGEUR
o·o'D
1 • •
:_ -- J.:..-.
, , 1
_!_!..-- ~
HAUTEUR
T
1,00
T
75
.l 1
T T
1,50
1
T 1
1 T
Édairage par le haut (par ex. salle
@) @ @
® Cuisine.
Bureau (avec archives). Vestiaire. de dessin).
CHAUFFAGE
AÉRATION
\
chaud s'échappe : courant d'air. la ventilation.
..
B :
.
'
161
PROTECTION CONTRE LE SOLEIL FENÊTRES
Éaan en bois. Êaan Éctan dou· r.:;-. JalouSies : à gauche lumière Store à Brise-soleil à la·
® Balcon ou
saiRie. @ aluminium ou @ double. @2 13 diffuse, à droite ombre.
ble Incliné. ~ @ lamelles. @ mes orientables.
aoer.
@)
6 Écran anb·soleil. @7 Store à projec·
tion partielle @ Store indi·
néille<tJcal. @ Éaan saillant @ Store à bras articulés.
162 ....
•,
t
Vanwl prvotant
(IUSSI exconu6)
FORMES DE TABLEAUX
"'
Feuillure Intérieure avec fenêtre à Feuillure extérieure avec fenêtre à Tableau sans feuillure, aii9C fenêtre
® dormant ® dormant. à huisserie. ® Fenêtre neurie.
Fenêtres i 2 vam~ . F_,esi3vllltlux Fen6tres l 4 vanttux
Fenêtras à t vantail
-
!t
375 500 62S 750 875
~
1250 1375 1500 1625 ., li
~
HHHHH
$XS 4X3 5XS lxS 7X3
f-- 1-- r---
AAAH~ a:
a:
Il Il Il t
3x4 • •• sx• ••• 7x4 •• •
1:8:: Les chiffres au-dessus des ligures sont des
"' .
num<lfos indlcalits de dtmenslo.-.. ls son1
4xs s xs l 7x5 axs
compooéa d'un multiple de runoté de mesure.
!:Il l Ill 1 125 mm pour la latgeur et la hauteur :
4 )\6 Sx 6 e x& 7x6 8x 6 Par ex.: lenétre 9 x 11 • (9 x 125) x (11 x 125) •
1125x 1375. . ......................
~1 UlJ[]lJ~ ( ';'.'.'.'::::::.
4X7 5X7 6X7 7X7 8X7 9X7 12X7 : 13X7
AR
~1 ML Il~ 5
l4x8 s x s 7x8 a x a laxs 10X8 l 12x8 13X8 I14X8 16x8 @ Tableau 1 aii9C feuillure intérieure.
SI H!oJ 1 ~J']
"'a::!J~
j4 x 9 5 x9 7x_~ 8x 9 le x e ho xl l12x 9 13x9 1 14x9 16X9 17X9
~1 HH r [f]
osxto . 7x1 8X10 lex 1C lox11 h2x10 l13x10 114X10 16x10 17X10
.
~' ~ l J~ "'=
lsx11 8X1 1 !axt l 10x1: luxn lt4X11 17X11
~ ~
~:ii.@~
lo
ltx12 I10X1l
~1 ~ u
5
AR
5
@ Tableau 2 avec feuillure extérieure.
~l
ltxtl ltoxll Légende
ra
~
Dimensions recommandées
0 Dimensions
ltxt7 !toxl i 8 Dimensions recommandées pour fenêtras
~1 H Oomens10ns recommandées pour pones·fenêtres
Cii:l DimeriSIOnO recommandées pour fen61res sous·eol de
txll hoxtl
Ea Dimensions recomm. pour fenêtres de buanderie
~1 8
1 1 Il 1 Il 5
AR
5
® Domensions usuelles en tableau des fenêtres (maçonnerie brute). @ Tableau 3 sans feuillure.
163
FENÊTRES
m
(fig. 12) et peuvent être juxtaposées ou superposées (fig. 12 et 13).
Êlémem supplémenlalre
cinvé . .? - \....T":..."C\. . . T~
[_ tJ
_ .. . . .
L ,llg. 12)
FenA!re
~..~ -~, ~
'' ~. g:s·~
..
\
...... e
,' .. -
...
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''\ ...
...
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, ..
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..
...
', /
, .
.. ' '
.. , '
.. .
, , .....
.......
bas<:\Aantes ... .. ·:: :::::::::: ...
Fenêlre à projection avec élément
@
. . . . . . . ... . . . .. . . E:]... . . . . . . . . .
Fenêlre coulissante e1 battante. vertical.
~ ~
Auvas
fenêtres
basculantes
r:J .............. ' ' , 1 ................. ' ..... ,'
.................
#
.................... ..
.. .... . ................ ..
...
·····························
tu
ss-
2,05 Fenitrea
bascufaniH et
'projection
"[QI"
.. - - .
••
'1
\' ,, ••.
\
'"
\ '
~l'
1
90-
110
Fenêlres d'accès
à la toitwe
. . . . . . . . . . . . . .J
®
. . . . . . . . . . . . . . ~!
Disposttion d'une fenêtre de toit.
Êlément supplémentaire
vortical
4 cr;g. t2l
@ Dimensions de fenêtres.
,.'·u-
J ri.O',20O Oim.doo-..
Surtoce d'6dal·
rementenm'
Oimonslonl des
pltces on m"
-
0,21
2
541103 54/1 03 7ol/103
0.28
2-3
0,3&
~
0.44
~
7ol/123 741144
0 ,55
11-7
0,611
Il
11ol/1 23 11<t/1 44
0,113
11
1,12
13m'
1$411 44
1,3&
+-1 - - ·1
~-1s• 19 19 19 19
164
.....
FENÊTRES
_j·~ A 8 c 0 E F G H
~
1
Drnensocn Ok! ductllssc
Oomension gt<»-Q~~Mt
uu Llj WJJ : ld ~
Fen61ro
moxte
Fenhe à
caisson
Fen61re
douOie
·:·:=:·:=
Fen61re
à bAd
Fen61rt à
huisserie
Fenhe à
cntssls
1:!:!::::::1
Ftntot à
g.-Jne
dormant
@ Formes de fenêtres.
® Fenêlre en acier.
~
Otsctiption du vib'~e V'otrage•> Fenélres et portes-fenêtres
K.,W / huisserie comprise K, pour
(m'.K) catégorie de matériau ••
W / (m'.K)
5,2
2 Votrage Isolant de >6 à <8 mm 3,4 2,9 3,2 3,3 3.6 4,1
3 Vitrage Isolant de >8 à <1 0 mm 3,2 2,8 3,0 3,2 3,4 4,0
4 V'otrage Isolant de >10 à <16 mm 3,0 2,6 2.9 3.1 3,3 3.8
5 Vitrage isolant deux fois de >6 à <8 mm 2.4 2.2 2,5 2,6 2.8 3,4
6 Vitrage Isolant deux fois de >8 à < 10 mm 2,2 2,1 2,3 2,5 2,7 3,3
7 Votrage isolant deux lois de >10 à <16 mm 2,1 2,0 2,3 2,4 2,7 3,2
2,6 2,7 2,9 3.2 3,7
(D Fenêtre en profilés d'ader. 8 Double vib'age, écartement des
vitrages 20 à 100 mm.
2,8
m
9 Double vitrage en verre simple et verre 2.0 1,9 2.2 2,4 2,6 3.1
isolant (lame d'air de 10 à t 6 mm),
écartement des vib'ages
20 à 100 mm.
10 Double vib'age avec deux verres isolants 1,4 1,5 1,8 1,9 2.2 2.7
(tamed'airde 10àl5mm).
écartement des vib'eges de
20 à 100 mm.
Il Mur en briques de verre avec 3,5
briquee de verre creuses.
'' pour les fenêtres dontla part du chêssis ne dépasse pas 5% (vitrines de magasins). on
peut remplacer le coelficient de transmission thermique de la fenêtre K, par celui du
vitrage K.,..
œ
. mixtes (par exemple bâtis en bois avec revêtement en aluminium) sans
justificatif paniculier ou si le coelfocient de transmission thermique du
bâti K, < 2,0 W 1 (m'x K) est prouvé par certificat.
Remarques : on ne classe les profilés pour fenêlres en matière plastique
que quand c'est la matière plastique qui détermine les profilés et quand
les éléments métalliques éventuellement utilisés ne servent qu'à rigidifier
---- la fenêtre.
® Fenêtre en aluminoum.
Coeffiaent de transmiSSion thermique pour vitrage (Ky), et potX tenêtres el portes-
fenêtres huisserie comprise (K,).
165