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Cours + Exos
Bernard Augé
Maître de conférences en sciences de gestion
à l’université Montpellier 1
Gérald Naro
Professeur en sciences de gestion
à l’université Montpellier 1
Alexandre Vernhet
Professeur agrégé en économie et gestion
à l’université Montpellier 1
© Dunod, Paris, 2013
ISBN 978-2-10-058911-1
Comment utiliser ce Mini-Manuel
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Bernard Augé et Gérald Naro sont également auteurs
du Mini Manuel de Contrôle de gestion (Dunod, 2011).
Table des matières
Introduction 1
Index 215
Introduction
D’une manière générale, elle doit fournir tous les éléments de nature à
éclairer les prises de décision. Elle apporte son concours dans l’applica-
tion de méthodes mathématiques telles que la recherche opérationnelle.
L’objet central de la comptabilité de gestion demeure donc, à l’ori-
gine, l’étude des consommations de ressources de l’entreprise, ou en
d’autres termes, l’analyse des coûts. Bien plus qu’une constatation a
posteriori, loin de se limiter uniquement à un calcul de coût, c’est la
maîtrise des coûts que vise désormais la comptabilité de gestion. Sa
problématique réside dans la modélisation des chaînes de causalité au
sein des processus de l’entreprise, entre les actions et les coûts : iden-
tifier des causalités pour pouvoir mieux comprendre la formation des
coûts afin d’agir dès leur source et de la sorte, les réduire.
Par ailleurs, au-delà des coûts, les méthodes les plus récentes, telles
que la méthode ABC par exemple, fortement inspirées par l’approche
en termes de chaîne de valeur développée en stratégie par M. Porter
(1986), élargissent l’objet de la comptabilité de gestion à la maîtrise
de la relation valeur-coût. La valeur créée pour le client nécessite de
mettre en œuvre un certain nombre d’activités consommatrices de res-
sources. Dès lors, comment optimiser au mieux cette relation entre la
valeur créée et les coûts encourus ? Toute la problématique se résume
à maximiser la marge entre la valeur créée, c’est-à-dire la somme
qu’est prêt à payer le client pour acquérir le produit ou le service offert,
et la somme des coûts des activités engagées. L’on se rapproche ici de
la problématique plus générale du management des performances.
Plus que de comptabilité de gestion, certains auteurs estiment que
l’on pourrait employer le terme de « comptabilité managériale ».
Le terme de gestion traduirait de façon restrictive, ce qui relève de
l’opérationnel, alors que le terme management ferait davantage réfé-
rence à la stratégie. Par ailleurs, pour reprendre la célèbre formule
de Peter Drucker : « Management is personnel ». En effet, l’idée de
management fait référence à des activités d’animation des hommes.
Or précisément, si l’on désire intervenir directement sur la chaîne de
causalité entre les actions et les coûts (ou de la création de valeur), il
convient de se préoccuper du comportement des acteurs. Car, si ces
activités qui créent de la valeur et les consommations de ressources
qu’elles génèrent sont à l’origine des coûts, ce sont bien les hommes
qui réalisent ces activités. Il devient dès lors impérieux de s’intéresser
à leurs comportements, mais aussi à leur implication dans la réduction
des coûts et la création de valeur.
1 Le système
d’information de la
comptabilité de gestion
INTRODUCTION
L’objectif de la comptabilité de gestion est de fournir aux décideurs
une information économique, de gestion, pour l’aide à la prise de déci-
sion. Pour ce faire, il convient préalablement d’établir le périmètre des
informations comptables retenues, de présenter les différents modes
de reclassement des charges, conduisant au travers de regroupements
à définir les principales catégories de coûts, ainsi que d’appréhender la
valorisation des éléments en stock.
■ Charges supplétives
Ce sont les charges qui n’existent pas en comptabilité générale dont
l’intégration permet, d’une part, d’effectuer des comparaisons entre
organisations qui n’ont pas le même statut juridique ou la même struc-
ture financière, et d’autre part, d’approcher le coût réel des produits et
prestations réalisés. Deux types de charges supplétives :
➤ Rémunération conventionnelle du travail de l’exploitant qui
n’est pas considéré en tant que tel. Dans le cadre de l’exploitation
individuelle, l’entrepreneur est rémunéré par un prélèvement sur les
bénéfices et non par un salaire. Aucune charge n’étant enregistrée
en comptabilité générale, il convient d’intégrer une rémunération
fictive correspondant à son travail effectif.
➤ Rémunération conventionnelle des capitaux propres. La
comptabilité générale ne prend pas en compte la rémunération des
capitaux propres alors qu’elle constitue une charge économique au
même titre que les capitaux empruntés. Ainsi, pour les entreprises,
cette rémunération peut être calculée comme un intérêt fictif à un
taux moyen sur la base des capitaux empruntés.
■ Charges de substitution
Ce sont les charges qui existent en comptabilité générale mais éva-
luées de manière différente en comptabilité de gestion :
➤ Valeur remplacement matière. Concernant les matières pre-
mières, la valeur de remplacement se substitue à la valeur normale.
C’est le cas au cours d’une période de calcul où l’entreprise béné-
ficie d’une remise exceptionnelle importante sur une matière
première, la valeur retenue pour le calcul sera la valeur habituelle
permettant ainsi d’apprécier la performance de l’activité.
➤ Charges d’usage. Calculé selon la réglementation fiscale, l’amor-
tissement pratiqué en comptabilité générale ne reflète pas souvent la
dépréciation économique de l’investissement. Il convient de subs-
tituer à la dotation aux amortissements enregistrée en comptabilité
générale une charge d’usage représentant ainsi l’amortissement
économique. Pour ce faire, le calcul de la charge d’usage prend
en compte la valeur actuelle de l’investissement et se définit par le
rapport suivant :
Valeur d’usage de l’immobilisation
Durée d’usage
Direction
Charges Affectation C
directes O
Û
Charges Centres T
indirectes d’analyse Imputation S
Répartition
■ Par variabilité
L’analyse des charges par degré de variabilité permet de distinguer
trois types de charges : les charges variables, les charges fixes et les
charges semi-variables.
Activité Activité
Du point de vue global Du point de vue unitaire
a) Le champ d’application
Le champ d’application permet de s’interroger sur les différents types
d’objets de coût.