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INSTITUT SUPERIEUR DES ETUDES TECHNOLOGIQUES DE BIZERTE

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DEPARTEMENT DE GENIE MECANQUE

SUPPORT DE COURS DE

CONSTRUCTION MECANIQUE 1

GM L1-S1

Elaboré par :
SALAH BEJAOUI

MOHAMED FAOUZI KAROUI


MOHAMED SAMI MAHMOUDI

Année universitaire : 2020 / 2021


GM - L1 – S1

Construction mécanique 1
Chapitre 1

L es normes de dessin technique et désignation


Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM

LES NORMES DE DESSIN TECHNIQUE ET DESIGNATION

1 – INTRODUCTION
Le dessin est le langage de la communication technique entre les différents intervenants des secteurs
industriels.
Il permet de représenter graphiquement un système ou d’en faire un schéma.
A la naissance de l’automobile du fait de la nécessité de fabriquer de nombreuses pièces en série,
devant par la suite être usinées à des endroits différents et assemblées, il a été nécessaire de créer des
règles et des normes afin que tous les intervenants puissent parler et comprendre le même langage
technique. C’est essentiellement à partir de cette époque que le dessin industriel est né.
Celui-ci permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les impératifs
de fabrication qui lui sont liés. C’est pourquoi ce langage conventionnel est soumis à des règles ne
permettant aucune erreur d’interprétation et est définie par une normalisation.
Aujourd’hui de nombreuses façons sont utilisées pour visualiser une idée et la faire comprendre :

Croquis schéma cinématique perspective éclatée

Dessin d’ensemble Dessin de définition Modèle numérique 3D

2 - PRINCIPAUX TYPES DE DESSIN.


2.1 - le dessin d’ensemble.
Les dessins d’ensemble permettent la représentation plus ou moins détaillées, de machines, de
systèmes techniques variés. Ceux-ci sont constitués de divers éléments de base (Roulements, éléments
de visserie, etc. …) représenté à une certaine échelle. On les trouve sous forme de plans sur papier ou
et de plus en plus sous forme de fichiers informatiques (Modeleur 3D).
2.2 - les dessins de définition.
Les dessins de définition sont les compléments des précédents, ils permettent de définir la forme, les
dimensions exactes des pièces et les exigences auxquelles elles doivent satisfaire. Ils servent souvent à
établir des contrats entre concepteurs et réalisateurs (cahier des charges).

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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
3 - LES FORMATS.
Par souci d’uniformisation et pour faciliter la reprographie, le dessinateur utilise des feuilles de
dimensions standards, ce sont les formats normalisés.

Nom du format A4 A3 A2 A1 A0

Dimensions en mm 210 x 297 297 x 420 420 x 594 594 x 841 841 x 1189

Remarque : (210-297) Egal à 2 A3 Egal à 2 A2


Egal à 2 A4 1m2
Surface mm² soit 4 A4 soit 4 A3

Afin d'obtenir les autres formats, on multiplie la plus petite des deux dimensions par 2 :

4 – ÉLEMENTS GRAPHIQUES PERMANANTS


Les éléments graphiques permanents permettent de cadrer le dessin, repérer certains détails, manipuler,
plier et découper les formats. Ils facilitent également la reprographie ou la localisation de détails,
exemple : détail localisé en D3.
Le cadre : Chaque format doit posséder un cadre qui se situe à 10 mm du bord de la feuille pour les
formats A2, A3 et A4 et à 20 mm pour les formats A1 et A0.
Les repères d'orientation : quelle que soit la position du format, il doit être dirigé vers le dessinateur.
Il indique le sens de lecture des écritures.

Graduations centimétriques : Elles permettent de repérer rapidement un détail du dessin, mais


également de retrouver dans le cas d'une reproduction le coefficient de réduction ou d'agrandissement.

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5 – LE CARTOUCHE
Le cartouche : Il comporte les informations nécessaires et suffisantes à l'identification et à
l'exploitation du document. L’emplacement du cartouche est défini. Cette position est invariable quel
que soit le sens du dessin (format A4 : en bas où à Droite – format A3 en bas à Droite).

INSTITUT SUPERIEUR DES ETUDES TECHNOLOGIQUES


BIZERTE

1 - Echelle du dessin : 1cm sur le dessin représente 2 cm dans la réalité, le dessin est 2 fois
plus petit que dans la réalité.
2 : 1, le dessin est 2 fois plus grand
2 - Représentation européenne : Disposition des différentes vues

Représentation américaine
3 - 4 – 6 – 7 – 8 : sans commentaire se suffit à elle même
5 – Nom du projet

6 – LA NOMENCLATURE.
Liée à un dessin d’ensemble elle dresse l’inventaire de la totalité des pièces composant le mécanisme.
Chaque élément est répertorié. La présentation proposée en cinq colonnes est classique. La première
colonne reprend le numéro de la pièce sur le dessin d’ensemble par ordre croissant de bas en haut.
Chaque pièce ou élément dessiné doit avoir un numéro différent, sauf dans le cas des pièces identiques.

NOTA :
L’écriture utilisée sur un dessin technique est normalisée, le dessinateur forme ses lettres à main levée
ou utilise un trace-lettre.

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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
7 LES DIFFERENTS TRAITS UTILISÉS EN DESSIN:

Pour la lisibilité des dessins on utilise des traits de natures différentes.


Un trait est caractérisé par :
- Sa nature : CONTINU – INTERROMPU – MIXTE
- Son épaisseur : FORT – FIN

Type de trait Désignation application

Arêtes visibles, contours vus, flèches de sens


Trait continu fort
d’observation
Arêtes cachées, contours cachés, fonds de filets
Trait interrompu fin (ou pointillés)
cachés
Lignes d’attache et de cote, hachures, fonds de filets
Trait continu fin vus, cercles de pieds des roues dentées, contours de
sections rabattues
Axes de révolution, Axes de symétrie, cercle
Trait mixte fin (ou trait d’axe)
primitif des engrenages

Trait continu fin ondulé ou Limites des vues partielles, limites des coupes et des
Rectiligne en ZIG - ZAG sections locales

Indication de plan de coupe et de section, indication


Trait mixte fort des surfaces à spécifications particulières, traitement
de surface
Contours de pièces voisines, Position de pièces
Trait mixte fin à deux points
mobiles, contours primitifs, ligne de centre de
et un tiret
gravité

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8 PROJECTION ORTHOGONALE
Le dessin permet la communication entre différents intervenants, il doit donc respecter des
règles connues de tous.
1) La vue d’un objet.
Pour réaliser une vue, trois éléments interviennent :
L’observateur, l’objet à représenter et le plan où la vue sera dessinée.

L’Observateur L’Objet Le Plan


Ces trois éléments sont disposés selon la méthode européenne.
A RETENIR :
L’objet à représenter est placé entre l’observateur et le plan.

2) Principe de projection :
L’observateur projette la face qu’il voit sur le plan.

L’Observateur L’Objet Le Plan

3) Nom des vues principales.


Dans la plupart des cas une seule vue ne permet pas de définir complètement l’objet.
Pour exécuter les autres vues nécessaires, l’observateur doit se déplacer autour de l’objet pour en voir une autre
face. Ensuite il respectera la règle d’obtention des vues.
Le nom donné à la vue est celui de la position de l’observateur.
Exemple 1

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9 -COUPE ET SECTION
En mode de représentation normal, les formes intérieures d'un objet simple peuvent être décrites à
partir des traits interrompus courts ("pointillés"), cependant la méthode devient vite complexe lorsque
les contours intérieurs sont nombreux. Dans le cas des dessins d'ensemble, les tracés deviennent vite
illisibles et l'identification des pièces impossible.
Pour de tels cas, les vues en coupe, également appelées "coupes", permettent une meilleure
définition et une compréhension plus aisée des formes intérieures ou des divers composants.
9.1 Principe d’une coupe simple
ETAPE 1 : CHOISIR UN PLAN DE COUPE (P) ETAPE 2 : COUPER LA PIECE SUIVANT (P)

Je ne vois pas Cette partie


l’intérieur de Created using UNREGISTERED Top Draw 11/26/100 7:55:05 PM
m’empêche de Created using UNREGISTERED Top Draw 11/26/100 7:55:05 PM

voir
la pièce
l’intérieur

(P) (P)
Observateur Partie à supprimer

ETAPE 3:SUPPRIMER LA PARTIE DE LA PIECE ETAPE 4 : PROJETER LA PARTIE OBSERVEE


ENTRE L’OBSERVATEUR ET (P) SUR LE PLAN (P)

Je peux observer La matière


l’intérieur de la coupée est
pièce hachurée

Matière coupée Hachures

9.2 Représentation des surfaces coupées :

Les surfaces coupées sont représentées par des HACHURES (traits fins).
 Les différents types de hachures :
Afin de faciliter la reconnaissance de la famille de matière d’une pièce, on peut employer des types
de hachures spécifiques. Ci-dessous les types de hachures des catégories de matières fréquemment
rencontrées en construction mécanique :

Métaux ferreux (Aciers, fontes) Aluminium et alliages d’Aluminium

Cuivre et alliages de Cuivre Matières plastiques et isolantes

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Représentation normalisée

a) Plan de coupe
• Il est indiqué sur une vue adjacente.
• Il est matérialisé par un trait mixte fin(ou trait d'axe) renforcé aux extrémités par deux traits forts
courts.
• Le sens d'observation est indiqué par deux flèches(en traits forts) orientées vers la partie à
conserver.
• Deux lettres majuscules (AA, BB...) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée
correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend plusieurs
vues coupées ; s'il n'y a pas d'ambiguïté possible, elles sont parfois omises.
b) Les hachures
- Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
- Elles sont tracées en trait continu finet sont de préférence inclinées à 45° (cas d'un seul objet
coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
- Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
- Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu court(ou contour caché).
- Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l'objet coupé.
- Cependant, en l'absence de nomenclature, les familles de matériaux (métaux ferreux,
plastiques, alliages légers...) peuvent être différenciées par les motifs d'emploi usuel.

Hachures : motifs usuels (NF E 04 – 520)

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Remarque :
L'intervalle entre les traits de hachure doit être choisi en fonction de la grandeur de la surface à
hachurer en tenant compte des prescriptions relatives à l'espacement minimal : environ 0,7 mm ou
deux fois la largeur du trait le plus large.
Lorsqu'il y a plusieurs vues en coupe du même objet:
Les différentes coupes d'une même pièce (parties, vues différentes...) doivent être hachurées d'une
manière identique: même motif, même inclinaison, même intervalle, etc.
Autrement dit, on conserve des hachures identiques d'une vue à l'autre.

9.3 Demi-coupe
9.3.1 Principe
Dans ce mode de représentation, afin de définir les formes intérieures, la moitié de la vue est dessinée
en coupe, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pour décrire les formes et les
contours extérieurs.
Remarque : ce mode de représentation est bien adapté aux objets ou ensembles symétriques.
9.3.2 Représentation normalisée
Elles sont les mêmes que pour les coupes usuelles, l'indication du plan de coupe est inchangée. Les
deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin (ou trait d'axe)
l'emportant sur tous les autres types de traits.
Eléments coupés longitudinalement (dans la longueur)
D’une manière générale on ne coupe pas un élément plein dans sa longueur si la coupe ne
donne pas une représentation plus détaillée.
ON NE COUPE JAMAIS LES PIECES PLEINES DANS LA LONGUEUR TELLES QUE :
 Arbres pleins, vis, boulons, rivets
 Billes, clavettes, goupilles

Exemple :

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9.4 Exemple : coupes brisees a plans paralleles :
 Pièce comportant 4 trous dans l’embase et un au centre de la pièce.
 Objectif : Représenter sur une seule vue en coupe les formes vues de tous les trous.
 Solution : Utiliser une coupe composée de plusieurs plans de coupe parallèles et décalés (3
plans dans notre cas).
 Réalisation de la coupe brisée A-A à plans parallèles :
- Les tracés des plans de coupe sont renforcés à chaque changement de direction.
- La vue en coupe A-A représente les plans de coupe comme s’ils avaient été mis
dans le prolongement les uns des autres.

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9.5 coupes brisees a plans secants :
 Exemple : Pièce cylindrique comportant 3 trous à 120°.
 Objectif : Représenter sur une seule vue en coupe les formes vues de tous les trous.
 Solution : Utiliser une coupe composée de 2 demi-plans de coupe sécants
 Réalisation de la coupe brisée A-A à plans sécants :
- Les tracés des plans de coupe sont renforcés au changement de direction des plans
de coupe.
- Le plan de coupe oblique est amené par rotation d’angle  dans le prolongement de
l’autre.

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9.6 Coupes partielles


Elles permettent de définir uniquement quelques détails du contour intérieur d'un objet.
Elles évitent les nombreux tracés inutiles qui seraient engendrés par le choix d'une coupe complète.
L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas.
Remarque : un trait fin sert de limite aux hachures.
Exemple : rainure de clavette usinée dans un arbre.

Coupe partielle

9.7 Sections
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent comme
une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une forme, un
contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.
1) Principe
Dans une coupe normale toutes les parties au-delà du plan de coupe sont dessinées. Dans une section,
seule la partie coupée est dessinée, là où la matière est réellement coupée ou sciée.

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9.8 Sections sorties et sections rabattues


1) Sections sorties
Ce sont des sections particulières. Les contours sont dessinés en trait continu fort.
Elles peuvent être placées :
 près de la vue et reliées à celle-ci au moyen d'un trait mixte fin ("trait d'axe").

 ou dans une autre position avec éléments d'identification (plan de coupe, sens d'observation,
lettres).

2) Sections rabattues
Ce sont des sections particulières dessinées en trait continu fin directement sur la vue choisie.
Les indications (plan de coupe, sens d'observation, désignation) sont en général inutiles. Pour plus de
clarté, il est préférable d'éliminer ou "gommer" les formes de l'objet vues sous la section.

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10. LES PERSPECTIVES


Les vues en perspectives sont utilisées pour illustrer ou visualiser les objets dans leurs 3 dimensions.
En une seule vue, elles montrent un grand nombre de faces, et le maximum de renseignements.
Leurs applications sont souvent la publicité, l’illustration de catalogues, vue complémentaire à
des projections orthogonales…
Il existe principalement deux types de perspectives : la perspective cavalière et la perspective
isométrique.

10.1. La perspective cavalière


 Principe :
La face principale de l’objet, parallèle au plan de projection, est projetée en vraie grandeur.
Les autres faces sont déformées. L’angle de fuite est de 45°, et les fuyantes sont dessinées
en demi grandeurs (0,5.L).

 Méthode de tracé des ellipses:


Obtention de 8 points supplémentaires.
Exercice : Reproduire, en utilisant cette méthode, l’ellipse n°1 sur le cube de droite.

Conseil : Afin de simplifier les tracés, il faut placer les faces les plus complexes de l’objet (formes
cylindriques…) parallèles au plan de projection, afin d’avoir le moins d’ellipses à tracer.

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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
 Exemples de vues en perspective cavalière :

10.2. La perspective isométrique


 Principe :
C’est une représentation de l’objet technique suivant 3 directions principales (une verticale et
deux obliques). Toutes les arêtes de l’objet réel sont projetées suivant des droites faisant entre elles
des angles de 120°.
Toutes les dimensions parallèles aux trois axes principaux sont multipliées par le coefficient de
réduction 0,82 (soit environ 82% de la dimension initiale).

a = hauteur réelle de l’objet x 0,82


b = profondeur réelle de l’objet x 0,82
c = longueur réelle de l’objet x 0,82

 Méthodes de tracé des ellipses:


- La méthode d’obtention des 8 points supplémentaires vue pour la perspective cavalière reste
valable.
- Il existe une deuxième méthode nécessitant un compas :

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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
 Exemples de vues en perspective isométrique:

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GM - L1 - S1
Construction mécanique 1
Chapitre 2

L iaisons mécaniques et Schéma cinématique


Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

I. Introduction
Les liaisons mécaniques entre solides sont normalisées internationalement (ISO...), à la fois dans
leur désignation (pivot, hélicoïdale, etc.) et leur représentation schématique. Elles sont
régulièrement utilisées dans l'étude des systèmes mécaniques.
II. Notion de degré de liberté
- Lorsque deux solides sont liés complètement (ou sont en liaison fixe) et qu'il n'y a aucun
mouvement relatif possible, on dit qu'ils n'ont aucun degré de liberté ou qu'ils présentent six
degrés de liaison.
- Inversement, si les deux solides sont totalement indépendants l'un de l'autre, ou n'ont aucun
contact, on dit qu'ils présentent six degrés de liberté ou qu'ils n'ont aucun degré de liaison.
- Les liaisons usuelles sont situées entre ces deux cas extrêmes et présentent des degrés de liberté
variant de 1 à 5.
- Les six degrés de liberté possibles entre deux solides (il ne peut y en avoir plus) sont trois
rotations d'axes perpendiculaires (X, Y et Z) et trois translations suivant ces mêmes axes.

III. Symbolisation des mouvements relatifs

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV. Les liaisons mécaniques


IV.1. Liaison encastrement
IV.1.1. Schématisation
- La liaison entre les deux solides est complète ou totale. Il n'y a aucun mouvement relatif
possible ou aucun degré de liberté.

Représentation plane

IV.1.2. Modélisation

Remarque : Il existe deux types d’encastrement :


- Un encastrement démontable (Vis, boulons, goujons, goupille, etc.)
- Un encastrement non démontable (rivetage, soudage, collage, etc.)

IV.1.3. Solutions constructives

Liaison démontable par vis et Liaison démontable par goupille Liaison non démontable par soudure
clavette

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV.2. Liaison pivot


IV.2.1. Schématisation
La liaison pivot est probablement la liaison mécanique la plus répandue (liaisons par roulements,
coussinets...). Elle est caractérisée par un seul degré de liberté, une rotation dont l'axe est aussi l'axe
de la liaison.
Représentation plane

IV.2.2. Modélisation

IV.3. Liaison glissière


IV.3.1. Schématisation
La liaison glissière est une liaison à un seul degré de liberté dont le mouvement relatif possible
entre les deux solides est une translation dont l'axe ou la direction est aussi l'axe de la liaison.

Représentation plane

IV.3.2. Modélisation

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV.4. Liaison hélicoïdale


IV.4.1. Schématisation

- La liaison est caractérisée par


un seul degré de liberté (et non
pas deux) ayant la particularité
d'être une rotation et une
translation combinée de même
axe.

- Les mouvements, non


indépendants l'un de l'autre,
sont liés par la valeur du pas de
l'hélice.

- Le système vis-écrou sous toutes ses formes, y compris les vis à billes, est la réalisation pratique
la plus fréquente de la liaison hélicoïdale.

IV.4.2. Filetage gauche et filetage droite

IV.4.3. Modélisation

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV.5. Liaison pivot glissant


IV.5.1. Schématisation
La liaison pivot est une liaison à deux degrés de liberté, une rotation et une translation dont l'axe
commun est aussi l'axe de la liaison.

Vérin pneumatique double effet Représentation plane

IV.5.2. Modélisation

IV.6. Liaison rotule


IV.6.1. Schématisation
La liaison sphérique est une liaison dont les trois degrés de liberté sont les trois rotations
fondamentales possibles de l'espace (3 axes perpendiculaires entre eux). Il n'y a pas de translation
possible entre les solides liés.

Représentation plane

IV.6.2. Modélisation

6 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV.7. Liaison rotule à doit


IV.7.1. Schématisation
- On peut la considérer comme une liaison sphérique ayant un degré de liberté supprimé par
l'ajout d'un doigt complémentaire.
- La liaison est caractérisée par deux degrés de liberté, deux rotations dont les axes,
perpendiculaires entre eux, sont également perpendiculaires à l'axe ou la direction du doigt.

Représentation plane

IV.7.2. Modélisation

IV.8. Liaison appui plan


IV.8.1. Schématisation
La liaison correspond à un plan appuyant sur un autre plan. L'appui plan a trois degrés de liberté :
une rotation dont l'axe est perpendiculaire au plan de contact et deux translations dont les directions,
perpendiculaires entre elles, appartiennent à ce même plan.

Représentation plane

IV.8.2. Modélisation

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV.9. Liaison linéaire rectiligne


IV.9.1. Schématisation
- On peut la considérer comme un appui plan avec un degré de liberté supplémentaire (une
rotation dont l'axe appartient au plan de contact).
- Dans le cas d'une liaison linéaire rectiligne, les solides liés sont en contact suivant une ligne, ou
au minimum suivant deux points de celle-ci. La liaison possède quatre degrés de liberté, deux
rotations et deux translations.

Représentation plane

IV.9.2. Modélisation

0 0

IV.10. Liaison linéaire annulaire (Sphère - cylindre)


IV.10.1. Schématisation
- On peut la considérer comme une liaison sphérique avec un degré de liberté supplémentaire
(une translation).
- La liaison sphère cylindre présente quatre degrés de liberté, les trois rotations fondamentales de
l'espace, plus une translation dont l'axe passe par le centre de la liaison.

Représentation plane

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

IV.10.2. Modélisation

IV.11. Liaison ponctuelle (Sphère - plan)


IV.11.1. Schématisation
- C'est la liaison la plus élémentaire et celle présentant le plus de degrés de liberté (5 degrés de
liberté : 3 rotations et 2 translations).
- La liaison sphère - plan est caractérisée par un seul point de contact. Seul le mouvement de
translation suivant la direction perpendiculaire au plan tangent au contact est impossible.

Représentation plane

IV.11.2. Modélisation

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IV.12. Tableau récapitulatif


Degré de
Liaison Schéma plan Perspective
liberté

Encastrement 0
Pivot (d’axe X)

1
Glissière (d’axe X)

1
Hélicoïdale (d’axe X)
1

Pivot glissant (d’axe X)

Sphérique à doit
2
Sphérique ou Rotule
3
Appui plan (normale Y)

3
Linéaire rectiligne (d’axe X
et de normale Y)
4

Sphère Cylindre ou Linéaire


annulaire (d’axe X)
4

Sphère Plan ou Ponctuelle


(de normale Y)
5

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

V. Schéma cinématique
V.1. Principe
Le schéma cinématique a pour but de simplifier la lecture de fonctionnement d’un mécanisme. Il doit
présenter le plus fidèlement possible les relations entre les différents groupes de pièces. La démarche
concernant la réalisation d’un schéma cinématique peut se définir de la manière suivante :
1. Déterminer les classes d’équivalences (repérer les groupes cinématiques) :
a. Colorier les classes d’équivalence sur le plan d’ensemble
b. Recenser les pièces composant chaque groupe (les pièces élastiques à exclure)
2. Établir le Graphe des liaisons : Relier par un trait les groupes ayant des contacts quels qu’ils
soient.
3. Identifier les liaisons entre les groupes cinématiques :
a. Déterminer la nature du ou des contacts entre les classes d’équivalence et/ou observer les
degrés de liberté entre les groupes concernés.
b. Déduire la liaison normalisée correspondante (centre et axe).
4. Construire le schéma cinématique.
V.2. Classe d’équivalence
La classe d’équivalence, est nommée aussi groupe cinématique ou sous-ensemble cinématique, est
l’ensemble des pièces n’ayant pas de mouvement relatif entre elles c'est-à-dire l’ensemble des pièces
liées entre elles.
V.3. Graphe des liaisons
Lorsque plusieurs groupes cinématiques sont déterminés, nous devons analyser les liaisons qui relient
ceux-ci. Chaque groupe cinématique sera représenté par un cercle et chaque liaison par une ligne qui
rejoindra deux de ces cercles.
 Condition d’existence d’une liaison :
Deux groupes cinématiques sont en liaison s’il y a contact entre l’une quelconque des pièces du
premier et l’une quelconque des pièces du second.
V.4. Schéma cinématique
Ce schéma nécessite le choix d’un repère de référence. Dans ce repère on positionne et on trace les
symboles normalisés de toutes les liaisons cinématiques du graphe des liaisons. On relie ces
symboles par des traits contenus. (Il est conseillé de garder les proportions du mécanisme). On
obtient un schéma cinématique minimum traduisant clairement les mouvements relatifs entre les
groupes cinématiques.
V.5. Exercice d’application : Schéma cinématique d’un étau
Pour déterminer le schéma cinématique, on commence par l’identification de différentes classes
cinématiques, on établit le graphe des liaisons, on détermine les liaisons mécaniques entre les
groupes cinématiques et enfin, on trace le schéma cinématique.

11 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

 ÉTAPE 1: REPÉRER LES GROUPES CINÉMATIQUES


Recenser les pièces composant chaque groupe (les pièces élastiques à exclure)
- Groupe 1: {……………………..}
- Groupe 2: {……………………..}
- Groupe 3: {……………………..}
- Groupe 4: {……………………..}
Colorier les classes d’équivalence sur le plan d’ensemble

12 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

 ÉTAPE 2: ÉTABLIR LE GRAPHE DES LIAISONS


Relier par un trait les groupes ayant des contacts quels qu’ils soient.

 ÉTAPE 3: IDENTIFIER LES LIAISONS ENTRE LES GROUPES CINEMATIQUES


- Déterminer la nature du ou des contacts entre les classes d’équivalence et/ou observer les
degrés de liberté entre les groupes concernés.
- Déduire la liaison normalisée correspondante (centre et axe).
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….

 ÉTAPE 4 : CONSTRUIRE LE SCHÉMA CINÉMATIQUE MINIMAL


- Choisir un point de vue de représentation (plan x,y).
- Repérer la position relative des liaisons (au centre du contact réel).

- Tracer le schéma cinématique.

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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

V.6. Exercice d’application : Bride hydraulique


Fonctionnement de la bride : La bride hydraulique se monte sur une table de machine-outil afin de
serrer une pièce lors de son usinage : perçage, rainurage…. Elle est alimentée en fluide sur l’arrière
via le raccord. Le fluide pousse le vérin rouge jusqu’à ce que l’on vienne en butée sur la pièce à
serrer. Le retour s’effectue grâce à un empilage de rondelle Belleville (modélisé par un ressort
+poussoir) lorsqu’il n’y a plus de fluide.

 ÉTAPE 1: REPÉRER LES GROUPES CINÉMATIQUES


Recenser les pièces composant chaque groupe (les pièces élastiques à exclure)
- Groupe 1: {……………………..}
- Groupe 2: {……………………..}
- Groupe 3: {……………………..}
- Groupe 4: {……………………..}
- Groupe 5: {……………………..}
Colorier les classes d’équivalence sur le plan d’ensemble

14 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

 ÉTAPE 2: ÉTABLIR LE GRAPHE DES LIAISONS Relier par un trait les groupes ayant des
contacts quels qu’ils soient.

 ÉTAPE 3: IDENTIFIER LES LIAISONS ENTRE LES GROUPES CINEMATIQUES


- Déterminer la nature du ou des contacts entre les classes d’équivalence et/ou observer les
degrés de liberté entre les groupes concernés.
- Déduire la liaison normalisée correspondante (centre et axe).
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….

 ÉTAPE 4 : CONSTRUIRE LE SCHÉMA CINÉMATIQUE MINIMAL


- Choisir un point de vue de représentation (plan X,Y).
- Repérer la position relative des liaisons (au centre du contact réel).
- Tracer le schéma cinématique.

15 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

V.7. Exercice d’application : Échelle de Pompier

 ÉTAPE 1: REPÉRER LES GROUPES CINÉMATIQUES


Recenser les pièces composant chaque groupe (les pièces élastiques à exclure)
- Groupe 1: {……………………..}
- Groupe 2: {……………………..}
- Groupe 3: {……………………..}
- Groupe 4: {……………………..}
- Groupe 5: {……………………..}
Colorier les classes d’équivalence sur le plan d’ensemble

16 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1

 ÉTAPE 2: ÉTABLIR LE GRAPHE DES LIAISONS

 ÉTAPE 3: IDENTIFIER LES LIAISONS ENTRE LES GROUPES CINEMATIQUES


……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….

 ÉTAPE 4 : CONSTRUIRE LE SCHÉMA CINÉMATIQUE MINIMAL


- Choisir un point de vue de représentation (plan X,Y).
- Repérer la position relative des liaisons (au centre du contact réel).
- Tracer le schéma cinématique.

17 ISET Bizerte
GM - L1 - S1
Construction mécanique 1
Chapitre 3

Li aison complète

ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

I. DEFINITION :
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de LIER DES PIECES LES UNES AUX AUTRES, en
utilisant différents moyens d’assemblage : Par organes filetés, par collage, par soudages …

II. TYPES D’ASSEMBLAGE :


Chaque moyen d’assemblage peut être défini par cinq critères :

1. ASSEMBLAGE COMPLET OU PARTIEL :


Assemblage COMPLET : Aucun mouvement possible entre les pièces assemblées.

Assemblage PARTIEL : Mouvement(s) possible(s) entre les pièces assemblées.

2. ASSEMBLAGE DEMONTABLE OU NON DEMONTABLE (PERMANENT) :


Assemblage DEMONTABLE : Il est possible de supprimer la liaison sans détériorer les pièces ou
les éléments liés.

Assemblage NON DEMONTABLE (PERMANENT) : Impossible de supprimer la liaison sans


provoquer la détérioration des pièces ou des éléments liés.

3. ASSEMBLAGE ELASTIQUE OU RIGIDE :


Assemblage ELASTIQUE : Un déplacement d’une pièce provoque la déformation d’un élément
élastique (ressort, caoutchouc).

Assemblage RIGIDE : L’assemblage n’est élastique dans aucune direction de déplacement.

4. ASSEMBLAGE PAR OBSTACLE OU PAR ADHERENCE :


Assemblage PAR OBSTACLE : Un élément fait obstacle au mouvement entre deux pièces.

Assemblage PAR ADHERENCE : L’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au


frottement entre les pièces.

5. ASSEMBLAGE DIRECT OU INDIRECT :


Assemblage DIRECT : La forme des pièces liées sont directement en contact. Il n’y a pas
d’élément intermédiaire.

Assemblage INDIRECT : L’assemblage nécessite un ou des éléments intermédiaires.

* Remarque : Les moyens d’assemblages qui suivent sont complets et rigides.

2 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

III. MOYENS D’ASSEMBLAGE DEMONTABLES :


III.1. PAR ELEMENTS FILETES :
L’assemblage est considéré obtenu par adhérence indirecte.
La liaison complète entre A et B se fait par adhérence, par serrage énergique des éléments d'assemblage

Goujon Vis Vis + Ecrou = Boulon


a) Définitions

Filetage : Un filetage est obtenu à partir d’un arbre sur


lequel ont été réalisées une ou plusieurs rainures
hélicoïdales.

Taraudage : Un taraudage est obtenu à partir d’un perçage


ou alésage dans lequel ont été réalisées une ou plusieurs
rainures hélicoïdales.

b) Obtention des éléments filetés

 Dans le cas d’éléments standards comme les vis, les goujons,


ils sont le plus souvent obtenus par roulage.
Ils peuvent aussi être obtenus par usinage sur machine à
commande numériques.
 Manuellement, la réalisation d’un filetage se fait à l’aide
d’une filière, et celle d’un taraudage à l’aide de tarauds.

Roulage d’une tige filetée

c) Représentation normalisée

Règle : La limite de la matière


est représentée en trait fort et
le creux des dents en trait fin.

3 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

Règle : La représentation de la pièce mâle l’emporte sur celle de la pièce femelle.

d) Caractéristiques principales des éléments filetés


L’assemblage d’une vis et d’un écrou nécessite qu’ils aient les mêmes caractéristiques principales, à
savoir : diamètre nominal, profil du filet, nombre de filets, pas, et sens de l’hélice.
a) Diamètre nominal (∅d)
Il correspond au ∅ mesuré sur le sommet du filet de la vis et le fond de filet de l'écrou.

b) Type de filet
Il existe différents types de profils :
Profil ISO ou « triangulaire » (Symbole M) qui est le plus répandu - visserie
courante du commerce (vis d’assemblage).

Profil Trapézoïdal (Symbole Tr) - transformation du mouvement avec efforts


importants (étau).

Profil Gaz conique ou cylindre (respectivement Symboles Rc et Rp) – bonne


étanchéité (robinetterie, tuyauterie).

Profil Dissymétrique ou « dents de scie » - transmission d’efforts importants


dans un seul sens.

Profil Rond (Symbole Rd) - efforts importants et chocs (axe d’attache de wagons).

c) Pas
Le pas est la dimension axiale entre deux filets issus d'une même hélicoïde. C'est aussi la valeur de la
translation pour un tour de vissage (ou dévissage).

d) Sens de l’hélice
Pour savoir si une vis possède un filetage à droite ou à gauche, il faut la présenter devant soi, axe vertical.
Si le filetage monte vers la droite, il est dit « à droite », s’il monte vers la gauche, il est dit « à gauche ».
4 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

Le filetage à droite est le plus répandu, le vissage s’effectue en tournant dans le sens horaire.

Vis vertical : le filet monte Rapprochement Serrage Vis vertical : le filet monte Desserrage éloignement
de Gauche  Droite de Droite  Gauche

Filetage à droite Filetage à gauche

2. Les éléments standards du commerce


2.1. Les Vis d’assemblage

Désignations normalisées :
Vis à tête cylindrique à 6 pans creux NF EN ISO 4762 – M12 × 40 – 5.8
Vis CHC M 10 - 35 , 6.8
Type de tête Classe de qualité
Profil de filet Diamètre nominal Longueur sous tête
a) Types de tête
SYMBOLES DESIGNATION
REPRESENTATIONS Forme Forme Forme outil Ancienne désignation
générale complémentaire manœuvre Nouvelle désignation
Outils nécessaires à la l’utilisation d’une telle vis
Vis H M10 - 50 , 6.8 longueur filetée : 30 mm
H Vis à tête hexagonale
hexagonale NF EN ISO 4014 – M10 × 50 – 6.8
(ISO 4017 si entièrement filetée)
Q
carrée Vis Q M16 - 90 , 12.9 entièrement filetée

C HC Vis CHC M12 - 40 , 5.8


cylindrique Hexagonale Vis à tête cylindrique à 6 pans creux
creux NF EN ISO 4762 – M12 × 40 – 5.8
C X Vis CX M10 - 60 , 5.8
cylindrique 6 lobes Vis à tête cylindrique basse, 6 lobes internes
NF EN ISO 14580 – M10 × 60 – 5.8

C S Vis CS M8 - 50 , 5.8
Cylindrique Fendue Vis à tête cylindrique fendue
NF EN ISO 1207 – M8 × 50 – 5.8
C L S Vis CLS M12 - 40 , 5.8
Cylindrique Large Fendue Vis à tête cylindrique large fendue
NF EN ISO 1580 – M12 × 40 – 5.8
F B S Vis FBS M4 - 20 , 4.8
Fraisée Bombée Fendue Vis à tête fraisée bombée fendue
NF EN ISO 2010 – M4 × 20 – 4.8
F B H Vis FBH M4 - 40 , 6.8
Fraisée Bombée Cruciforme Vis à tête fraisée bombée à empreinte cruciforme
type H
NF EN ISO 7047 – M4 × 40 – 6.8

5 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

F S Vis FS M6 - 30 , 5.8
Fraisée Fendue Vis à tête fraisée fendue NF EN ISO 2009 – M6 × 30
– 5.8
F Z Vis FZ M5 - 15 , 4.8
Fraisée Cruciforme Vis à tête fraisée à empreinte cruciforme type H
NF EN ISO 7046-1 – M5 × 15 – 4.8

F HC Vis FHC M8 - 25 , 8.8


Fraisée Hexagonale Vis à tête fraisée à 6 pans creux
creux NF EN ISO 10642 – M8 × 25 – 8.8

b) Longueur sous tête


La longueur sous tête est normalisée, et en général
appelée " l ", elle peut être entièrement ou
partiellement filetée. La longueur filetée est
normalisée elle aussi, voir le guide du dessinateur.

c) Classe de qualité
La classe de qualité est parfois gravée sur la tête de la
vis, elle définit sa résistance à la traction.

Exemple : Classe de qualité 6.8


1er chiffre × 100 = 6 × 100 = 600 MPa de résistance à la rupture en traction.
2ème chiffre × 1er chiffre × 10 = 6 × 8 × 10 = 480 Mpa de résistance élastique en
traction.
(Rappel : 1 MPa = 10 bars = 1 N/mm²)

2.2. Les vis de pression


Les vis de pressions
sont utilisées pour
réaliser un guidage, un
réglage ou un arrêt.

6 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

III.2. PAR FREINAGE DES VIS ET ECROU :

FONCTION DU FREINAGE DES VIS ET ECROU


S’OPPOSER AU DESSERAGE DES VIS ET DES ECROUS SOUMIS AUX CHOCS, VIBRATIONS,
DIFFERENCES DE TEMPERATURES ….

1. FREINAGE PAR ADHERENCE (sécurité relative) :


Rondelle à dents (éventails) Rondelle élastique (Grower) Rondelle conique lisse (Belleville)

Détail : Détail :

Contre-écrou Ecrou auto-freiné (Nylstop)

2. FREINAGE PAR OBSTACLE (sécurité absolue) :


Rondelle frein
Plaquettes, arrêtoir à ailerons Goupille « V » (Utilisée avec un écrou à encoches pour le
serrage des roulements)
A TRAVERS L’ECROU Languette de la rondelle rabattue
(écrou a créneaux)
dans une encoche de l’écrou

Rondelle frein

DERRIERE L’ECROU

Ecrou à encoches

Clé

7 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

III.3. PAR OBSTACLE :


Les pièces qui ont une fonction d’obstacle sont souvent des pièces standards.

1. LES GOUPILLES :
Goupille cylindrique : La goupille doit être montée serrée (Sans jeu entre la goupille
et le perçage). Cette goupille de précision est utilisée lorsque l’on veut un
positionnement précis des 2 pièces l’une par rapport à l’autre.

Goupille élastique (Mécanindus) : Elle est maintenue dans son logement par
expansion élastique. Elle se loge dans un trou brut de perçage beaucoup moins
onéreux.

Goupille fendue (symbole « V ») et goupille cavalier : Elles servent


Goupille
à freiner ou à arrêter des axes, tiges, écrous … cavalier

Goupille « V »
Goupille cannelée : La réalisation de trois fentes à 120° provoque un
léger gonflement de la matière en périphérie qui assurent le maintien
en position par coincement dans le logement cylindrique.

8 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

2. ANNEAUX ELASTIQUES :
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique par rapport à une autre.
Anneaux élastiques à montage AXIAL (CIRCLIPS) Anneaux élastiques à montage RADIAL
(Anneaux d’arrêts)
Pour Arbres Pour Alésages

3. DENTELURES :
Les axes dentelés permettent transmission d’un couple et le calage angulaire d’un
organe de commande dans plusieurs positions.

L’immobilisation de l’organe est réalisée par ajustement serré (sans jeu) ou par
Dentelure
pincement (voir assemblage par adhérence). s

4. CANNELURES :
Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre arbre et Cannelures

moyeu. Elles sont plus performantes que les goupilles et les clavettes mais
réservées à des fabrication en série.
Moyeu
Arbre cannelé
CLAVETTES :

Un clavetage se réalise entre un arbre (1) et un moyeu (2) 3 - Clavette

s’assemblant par l’intermédiaire de formes cylindriques ou coniques.


ELEMENTS CONSTITUTIFS : 2

1. Rainure de clavette dans l’arbre


2. Rainure de clavette dans le moyeu
3. Clavette 1

4. REALISATION DE L’ASSEMBLAGE :

9 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

y y

Jeu

z O O x

COMPOSANTS MOBILITES
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 0 1 0 0
1 Arbre + Moyeu
 Repasser en bleu sur les vues en coupe, les surfaces de
mise en position du moyeu par rapport à l’arbre.

Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Arbre + Moyeu 1 0 0 0 0 0
2
+ Clavette  Repasser en rouge sur les vues en coupe, les surfaces
permettant l’arrêt en rotation du moyeu par rapport à
l’arbre.
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Arbre + Moyeu + Clavette
0 0 0 0 0 0
+ Arrêt en translation
3 (ex : vis + rondelle plate  Repasser en vert sur les vues en coupe, les
ou surfaces permettant l’arrêt en translation
du moyeu par rapport à l’arbre.
Anneau élastique …)

FONCTION D’UNE CLAVETTE


Bloquer la rotation de l’arbre par rapport au moyeu (autour de Ox dans notre cas).

DIFFERENTS TYPES DE CLAVETTES :


Clavette parallèle Clavette parallèle Clavette parallèle
Clavette disque
forme A forme B forme C

10 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

PAR ADHERENCE :
Tampon

Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3

11 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

1. PAR DEFORMATION OU PINCEMENT (Fig. 1) :


La liaison est assurée par déformation d’une des deux pièces à lier.

2. PAR TAMPONS TANGENTS (Fig. 2) :


Le rapprochement des deux tampons assure le MAintien en Position (MAP) des pièces à lier.

3. PAR COÏNCEMENT (Fig. 3) :


La conicité des pièces à lier est telle que l’adhérence entre les matériaux maintient les pièces liées.

IV. MOYENS D’ASSEMBLAGE NON DEMONTABLES (PERMANENTS) :


PAR RIVETAGE :
La liaison entre deux pièces minces (toles) est réalisée par déformation de l’extrémité d’un rivet. Cette
déformation est appelée « rivure »

PAR COLLAGE :
La construction collée est un mode d’assemblage qui utilise les qualités d’adhérence de certaines matières
synthétiques. Principaux adhésifs : Polychloroprène « Néoprène », Polyamide, Epoxyde « Araldite »,
Silicone…

*Préparation des pièces : Le joint de colle doit travailler au « cisaillement » en évitant l’effet de « pelage ».

A éviter : Risque de A préférer !!!


PAR EMMANCHEMENT FORCE :
pelage
Avant le montage, la cote effective de l’arbre (d2) est légèrement
supérieure à la cote effective de l’alésage (d1).
On oblige l’arbre à pénétrer dans l’alésage avec un maillet ou une
presse

12 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

PAR SOUDAGE :
Soudage autogène (fig. 1) : Les pièces à assembler, de même nature ou de composition voisine, participent
à la constitution du cordon de soudure (fig. 2). L’assemblage est « homogène », c’est à dire « fait du même
métal ».
Exemple : Soudage au chalumeau oxyacéthylénique surtout employé pour souder des toles minces.
Brasage (fig. 1) : L’assemblage est hétérogène. La formation du cordon de soudure (fig. 2) est assurée par
la seule intervention du métal d’apport qui agit comme une colle (les pièces conservent leurs contours
primitifs).
Brasage tendre : Soudage à l’étain pour souder des fils éléctriques.
Brasage fort : Soudage à l’argent ou au cuivre pour souder des canalisations.
Soudage électrique par résitance : Aucun métal d’apport. Le passage du courant crée un échauffement
qui provoque une fusion locale et le soudage des pièces.
Soudage par point ou à la molette : Surtout employé pour les travaux de tôlerie.
Fig. 1
Représentation simplifiée (ex : soudure d’angle) (Fig. 2) Symbole

Cordon de Cordon de
soudure soudure

PAR SERTISSAGE :
Le sertissage consiste à rabattre ensemble les bords de deux pièces en tôle, ou le bord d’une pièce contre
celui d’une autre, afin de les assembler.
Exemple : Assemblage du couvercle et du corps d’un détendeur de gaz.
Couvercle

Couvercle
Le rebord du corps est
rabattu sur le couvercle

Corps
Corps

PAR INSERTION AU MOULAGE :


Une pièce est emprisonnée au moulage dans la matière constitutive d’une autre pièce.
Exemple : Moulage du manche plastique sur la lame d’un tournevis en acier.

13 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

Travail à réaliser : SUPPORT DE COMPARATEUR

Mettre en place la vis 5 à tête fraisée à six pans creux M10, établissant la liaison complète entre le socle 1 et
la colonne 2 en acier.

Mettre en place la vis 6 à tête cylindrique à six pans creux M10, établissant la liaison complète entre le socle
1 et la table 3 en acier. Le trou taraudé ne doit pas déboucher. Prévoir un trou borgne taraudé réduit.

Désignation de la vis 5 :…………………………… Désignation de la vis 6 :………………………..

14 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

Travail à réaliser : TAMPONS TANGENTS

Mettre en place la vis CHc, M14 agissant sur les tampons tangents 3et 4, permettant ainsi de réaliser la
liaison complète entre 1et 2. Le tampon 4est en acier. Le trou taraudé est débouchant. Il vous est conseillé de
regarder la solution technique par tampon tangent déjà abordée dans le Dossier N°1 : « Butée à pompe ».

Désignation de la vis : ……………………………

15 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM

16 ISET Bizerte
GM – L1 - S1

Construction mécanique 1

Chapitre 4

G uidage en translation
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

I. Définition
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre deux
pièces ou ensembles de pièces. Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou
ensembles de pièces est une translation rectiligne.
Schématisation cinématique normalisée de la liaison glissière Mouvements

  y  relatifsT
y y x R
Coulisseau
   x 1 0
x z z
y 0 0

z 0 0
Glissière

La partie mobile est appelée coulisseau et la partie fixe (en général liée au bâti) est appelée
glissière (ou guide).
Il existe plusieurs types de guidages ayant des performances spécifiques :
 Guidages par contact direct
 Guidages avec interposition d’éléments roulants

II. Guidage par contact direct (ou par glissement)


II.1. Guidage de type cylindrique
Le guidage de type cylindrique est une solution de construction qui associe une surface de contact
cylindrique et un arrêt en rotation autour de l’axe de cette surface cylindrique.

II.1.1. Association pivot glissant + ponctuelle


a. Principe
Solution isostatique réalisée par une
association de 2 liaisons élémentaires

b. Réalisations pratiques

Arbre rainuré + vis à téton Arbre rainuré + ergot

2 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

c. Ajustements

II.1.2. Association pivot glissant + linéaire rectiligne


a. Principe
Solution hyperstatique, qui impose un
parallélisme rigoureux entre l’axe du pivot et
la droite de contact de l’autre liaison.
b. Réalisations pratiques

Pivot glissant + clavette Cannelures

II.1.3. Association de deux pivots glissants

a. Principe
Solution hyperstatique mais cependant classique,
nécessitant un parfait parallélisme et entraxe
précis entre les deux colonnes et entre les
alésages.
Des bagues de frottement en bronze, avec des
colonnes en acier trempé achetées toutes faites,
faciliteront le glissement à moindre frais.

3 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

b. Ajustement

II.2. Guidage de type prismatique


II.2.1. Section rectangulaire
a. Principe
Cette solution qui parait une des plus logiques pour
réaliser une glissière n’est pas forcément la plus
facile à fabriquer.
La pièce femelle doit être en plusieurs parties pour
être usinable facilement (figure ci-dessous) :

b. Réalisations pratiques
Forme en T :

c. Ajustements

4 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

II.2.2. Glissières en queue d’aronde


Forme très utilisée, en particulier pour guider les
chariots mobiles de machines-outils.
Souvent équipée de systèmes de rattrapage de jeu,
par des cales d’épaisseurs ajustable, ou par des vis
de pression comme l’exemple ci-dessous :

II.2.3. Glissières dites « ouvertes »


D’une façon générale, une glissière est dite « ouverte » si elle nécessite l’application d’efforts dans
un sens particulier pour que les contacts s’effectuent normalement.
Il s’agit souvent d’utiliser la pesanteur pour assurer les mises en contact, comme sure l’exemple ci-
dessous :

III. Guidage par roulement

Il s'agit de remplacer le déplacement par glissement par un déplacement par roulement. Il suffit
d'intercaler entre le coulisseau et la glissière des éléments roulants (billes). Les caractéristiques de
cette solution :
 Meilleur rendement mais coût plus élevé
 Améliore les performances (cadences, vitesses…)
 Aucune lubrification nécessaire sauf pour les éléments roulants.

5 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

III.1. Systèmes de guidage à galets


a. Principe
Ces galets peuvent être constitués à partir de roulements classiques, mais il existe des roulements
dont la bague extérieure présente un profil spécial pour ce genre d’utilisation.
Il existe plusieurs dispositions possibles pour les roulements, avec des rails présentant des surfaces
de roulement circulaires ou planes.

b. Réalisations pratiques

Solution 1 :

Solution 2 :

Remarque :
Il est possible d’annuler le jeu dans la glissière, avec un ou plusieurs roulements montés par
exemple sur un excentrique de réglage, comme le montre la figure ci-dessous :

6 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

III.2. Interposition de cages linéaires


a. Principe
Ces cages comprennent des éléments roulants qui
sont des billes, des aiguilles ou des rouleaux.
Elles pourraient être intégrées à différentes
solutions vues précédemment : queue d’aronde,
glissière ouverte …
On leur associe le plus souvent un système de
rattrapage de jeu de fonctionnement

b. Exemple de montage :
Montage à deux glissières à aiguilles :

III.3. Système de guidage à recirculation


a. Principe
Les éléments roulants forment une sorte de chaîne, et passe à tour de rôle de la phase utile où ils
roulent sous la charge, à la phase dite de « recirculation », comme une chenille.
b. Réalisations pratiques

Guidage par systèmes complets Guidage par patins à recirculation

- Guidages linéaires sur patins utilisés dans la mécanique de précision (automation, dispositifs de
contrôle et de mesure…)
- Ils permettent une absence totale de jeu et ils possèdent un très faible coefficient de frottement
(0,0005 à 0,003).
- Vitesse de déplacement de 3 à 5 m/s

7 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

III.4. Douille à billes


a. Principe
Elles sont basées sur le même principe que les patins : un système de billes avec recirculation assure
le roulement sur des rails de section circulaire.
- Permettent des fonctionnements sans jeux, améliorent la précision et les performances. Valeur
du coefficient de frottement de 0,001 à 0,005.
- Utilisées sur les machines-outils, robots, systèmes automatisés…
- Vitesse de déplacement : 5 m/s.
- Economiques pour arbres lisses, ne supportent que des charges radiales.

b. Réalisations pratiques
Exemple : Module de guidage linéaire (Schrader)

IV. Précision du guidage


La liaison glissière est la liaison qui laisse subsister un degré de liberté en translation entre le
coulisseau et la glissière.
Ceci c’est la théorie. En réalité, les autres degrés de liberté subsistent toujours (à un degré moindre)
car un jeu fonctionnel entre les deux pièces à guider, si faible soit-il, est inévitable voire même
nécessaire.
La précision du guidage dépend principalement :
 De la valeur du jeu interne du guidage j (jeu radial)
 De la longueur du guidage L

8 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

IV.1. Ajustements usuels

NB : Les cases colorées correspondent aux valeurs à privilégier

IV.2. Déviation angulaire


 Le jeu interne permet au coulisseau des déplacements transversaux et angulaires.
 Le jeu radial dépend de l’ajustement entre le coulisseau et le guide.
 La déviation angulaire est minimisée en augmentant le rapport de guidage L/D (en pratique
2 ≤ L/D ≤ 5 pour les ajustements usuels H8e8 et H8f7 : jeu moyen, H7g6 : jeu faible)

NB : Si le rapport de guidage L/D est inférieur à 1,5 la liaison devient une linéaire-annulaire.

IV.3. Systèmes de rattrapage de jeu

Afin de limiter le jeu dans le guidage, il existe de nombreux systèmes de rattrapage de jeu.

9 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

V. Phénomène d’arc-boutement
Observation : l’action mécanique extérieure F,
excentrée par rapport à l’axe de la glissière,
tend à provoquer le basculement du chariot par
rapport au guide.
Définition : le phénomène d’arc-boutement se
traduit par une impossibilité du coulisseau par
rapport à la glissière et ceci quelle que soit
l’intensité de l’action F mécanique appliquée.
L’arc-boutement se produit lorsque la distance
∆ est suffisamment élevée.

Pour éviter ce phénomène, il faut choisir une longueur de guidage L suffisante.


Condition de non arc-boutement pour un jeu j donné est :
𝐿
∆≤
2f
f : coefficient d’adhérence entre les surfaces de contact
L : longueur du guidage
∆ : distance entre la direction de l’action mécanique et l’axe de la liaison
La tendance à l’arc-boutement entraîne un déplacement saccadé du coulisseau. Ce phénomène de
broutage est appelé stick slip.

VI. Critères de choix d’une solution


Le choix d’une solution constructive repose sur son aptitude à satisfaire le cahier des charges de
l’application, en mettant en jeu le minimum de ressources.
Les principaux indicateurs de qualité sont les suivants :
 Précision du guidage
 Vitesse de déplacement maximale
 Intensité des actions mécaniques transmissibles
 Fiabilité (probabilité de bon fonctionnement)
 Maintenabilité
 Encombrement
 Esthétique
 Coût

10 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM

Caractéristiques de chaque famille de solutions

Interposition d’éléments
Contact direct
roulants
Moyenne
Précision Elevée
Dégradation par usure
Performances (vitesses,
Faibles Elevées
cadences, rendements)
Très faible :
Coefficient de frottement Elevé : 0,05 à 0,2 Broutage à faible
0,001 à 0,005
dans la liaison vitesse (stick slip)
Efforts de manœuvre réduits
Intensité des actions
Faibles Elevées
mécaniques supportées
Au montage (faible)
Lubrification Nécessaire (importante)
Inexistante (galet)
Coût Faible Elevé
Jeu mini nécessaire au
Jeu Fonctionnement sans jeu
fonctionnement

Domaines d’utilisation industriels

Les guidages par contact direct conviennent lorsque les vitesses de déplacements sont faibles ou
modérées.
Les guidages par éléments roulants sont utilisés dans les domaines suivants :
 Machines-outils  Matériels médicaux
 Robots  Appareils de contrôles
 Machines automatisées  Aéronautique

11 ISET Bizerte
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

Chapitre 5

- Identifier la liaison pivot.


Objectifs - Etablir les solutions constructives d’une liaison pivot.

I/- Mise en situation :

- Pour assurer le guidage en rotation d’un solide par rapport à un autre, il suffit de les positionner
l’une par rapport à l’autre par une liaison L12.
- La modélisation de cette liaison s’énonce comme suit :

SOLIDE 1 SOLIDE 2
FP1
FP2 MILIEU
FC1
LIAISON ENVIRONNANT
FC3 L12
Oreille de FC2 Œil de
l’opérateur l’opérateur
Fig 1
…………………
……………….
-La liaison L12 doit permettre :
 FP1 : Permettre un mouvement relatif de rotation entre le solide 1 et solide 2.
 FP2 : Transmettre et supporter les efforts entre les deux solides.
 FC1 : S’adapter au milieu environnant :  Encombrement.
 Coût.
 FC2 : Etre esthétiques.  Condition de fonctionnement.
 FC3 : Assurer un fonctionnement silencieux.
-La liaison L12 ne peut être qu’une liaison pivot.

II/- Identification de la liaison pivot :

II-1/- Schématisation et Modélisation :


Sémantisation Torseur cinématique Torseur statique

V
Y Y


1 2 X 0
α 0
= 0 0 = Y M
X Z 1/2 1/2
0 0 Z N O
O O O
Fig 2 O est le centre de la liaison

II-2/- Indicateurs de qualité :

Précision du guidage ; Maintenabilité ;


Vitesse de déplacement maximale ; Encombrement ;
Intensité des actions mécaniques transmissibles ; Esthétique ;
Fiabilité ; Coût ;
BIZERTE

Guidage en rotation 1
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

II-3/- Nature du guidage (diagramme FAST):


Assurer le guidage en rotation
Assurer le FP1
par frottement de glissement
FP guidage en
rotation Assurer le guidage en rotation
FP2
par frottement de roulement
Fig 3

III/- Guidage en rotation par frottement de glissement:


III-1/- Définitions :
- Un palier lisse est un organe mécanique dont le rôle est double :
 Supporter les charges appliquées à un arbre.
 Assurer la rotation de l’arbre autour d’un axe fixe.
- Les coussinets sont des bagues cylindriques, de forme tubulaire, avec ou sans collecte, interposés
entre un arbre et son logement pour faciliter le mouvement de rotation.
- Ils sont construits à partir de métaux présentant de bonnes qualités frottantes (bronze, étain,
plomb, graphite, téflon, PTFE, polyamide).
J2
III-2/- Paramètres géométriques : 2 1

D=2R Diamètre de l’alésage 2j1


ØD

d=2r Diamètre de l’arbre


Ød
Fig 4
Jeu radial entre la
J1 = R – r
bague et l’arbre
III-3/- Architecture de la liaison : L

1èr Cas : Réalisation d’une liaison Pivot 2éme Cas : Réalisation d’une liaison Rotule
ou Pivot Glissante. ou Linéaire Annulaire.
ØD

ØD

L Fig 5 L L Fig 6

Condition de réalisation
-La liaison est réalisée à partir d’un seul -La liaison est réalisée à partir de deux
palier « long » paliers « courts »

L D L
> 1.5 J ≈ < 0.8
D 2000 D

Fig 7 Liaison pivot glissante ou pivot. Fig 8 Liaison pivot :(Montage isostatique)
BIZERTE

Guidage en rotation 2
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

III-4/- Extrait de dimensions normalisées des coussinets :


III -4-1/- Coussinet frittés : NF E 22-510 – ISO 2795

Fig 9

III -4-2/- Autres exemples de coussinets :

Bague en tôle roulée Bague en tôle roulée Articulation Articulation


Fig 10 Fig 11 Fig 12 Fig 13
à collerette d x D x L cylindrique d x D x L élastique sphérique

III -5/- Exemples de montage des coussinets :


H7

f7

Fig 14 Fig 15 Fig 16


BIZERTE

Guidage en rotation 3
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

Fig 17

III-6/- Palier hydrodynamique.

Fig 18 Fig 19

III -6-1/- Principe de montage :


- Les coussinets sont montés avec serrage dans les alésages. L’ajustement (arbre / coussinet) doit
être avec jeu. Au moment du fonctionnement, l’arbre monté dans le palier n’est pas en contact avec
le métal. Il est suspendu dans un champ de pressions.

III -6-2/- Exemple d’avantage :


- Sur rectifieuses, le palier fluide ne transmet pas à la meule les vibrations qui donnent naissance à
des défauts d’état de surface. (0.002  f  0.01) Coefficient de frottement très faible.
BIZERTE

Guidage en rotation 4
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV/- Guidage en rotation par frottement de roulement:


IV-1/- Constitution des roulements :
- La bague extérieure : qui se positionne dans le logement.
- La bague intérieure : qui s’ajuste sur l’arbre.
- Les éléments roulants : billes ou rouleaux de forme
diverse qui roulent sur les chemins des deux bagues.
- La cage : qui maintient les éléments roulants à intervalles
réguliers.

Fig 20

Fig 21

IV-2/- Charges supportées par les roulements :


IV-2-1/- Charges radiale (Fr) :
- Sa direction est perpendiculaire à l’axe de rotation, passe par le centre géométrique du roulement.
Fr est toujours porté par un rayon, d’où le non de charge radiale.
IV-2-2/- Charges axiale (Fa) :
- Sa direction est celui de l’axe de rotation du roulement.
IV-2-3/- Charges combinée (F) :
- C’est la combinaison des deux cas précédents.

Fig 43

Fig 22 Fig 23 Fig 24

IV-3/- Normalisation internationale des roulements :


IV-3-1/-Désignation:

Fig 25

6 => (Rigide à billes) ; 3 ≡ 03 => (Série de largeur 0 et série de diamètre 3); 07 => d = 7x5 = 35mm
Le numéro complémentaire précise les particularités : Cages, flasques, joints, jeu interne,
tolérances, lubrifiant, exigence spéciales… 2ZNR => (2 flasque + rainure + segment d’arrêt)
BIZERTE

Guidage en rotation 5
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV-3-2/-Normalisation des dimensions :


- A un même diamètre d’arbre correspond plusieurs diamètre extérieur D, et inversement.

Fig 26

Fig 27

Série de diamètre et série de largeurs


IV-4/- Différents type de roulements:

Roulement à une rangée de billes à contact radial

Roulement à 2 rangées de billes à rotule dans


Roulement à 2 rangées de billes à contact oblique Roulement à une rangée de billes à contact oblique
la bague extérieur

Roulement à 2 rangées de rouleaux à rotule dans


Roulement à rouleaux cylindrique Roulement à rouleaux conique
la bague extérieur

Roulement à aiguilles Cage à aiguilles

Douille à aiguilles avec ou sans bague intérieure Roulement à aiguilles à auto alignement

Butée à billes à simple effet Butée à billes à double effet Roulements combinés à aiguilles et à billes
Fig 28
BIZERTE

Guidage en rotation 6
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV-5/- Choix d’un type de roulement:


IV-5-1/- Les critères de choix d’un roulement :
 Nature des charges (axiale, radiale ou combinée.)
 Importance des charges (intensité)
 Vitesse de rotation.
 Perturbations (chocs, vibrations, niveau sonore…)
 Montage et démontage (mise en place, accessibilité, réglage…)
 Précision exigée (coaxialité, faux rond, désalignement des paliers…)
 Encombrement, place disponible, dimension des roulements.
 Longévité, durée de vie souhaitée.
 Conditions ambiantes (pollution, températures, lubrification, prix et disponibilité…)
IV-5-2/- Guide comparatif des principaux roulements de base :

IV-5-3/- Comparaison
entre paliers à roulement
et paliers hydrodynamiques :

Avantages des paliers à


roulements

-Préférable si le couple de
démarrage est élevé.
-Lubrification plus facile à
réaliser.
-Moins encombrants
axialement.
-Peuvent supporter des
charges combinées.
-Facilement
interchangeables.
-Une avarie est signalée par
un bruit croissant du palier.
-Permettent un centrage
précis des arbres.
-Supportent mieux les
surcharges momentanées.

Avantages des paliers


hydrodynamiques :

-Moins encombrant
radialement.
-Coût initial moins élevé.
-Moins sensible aux
poussières et aux corps
étrangers.
-Une durée de vie non
limitée par phénomène de
fatigue.
-Supportent mieux les chocs
et les vibrations.
Fig 29
BIZERTE

Guidage en rotation 7
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV-6/- Montage des roulements:


IV-6-1/-Choix des ajustements :
a/- Règle :
- Si une bague tourne par rapport à la
direction de la charge exercée sur le
roulement, elle doit être ajustée avec
serrage.
- Si elle est fixe, ou non tournante,
par rapport à la direction de la
charge, elle doit être montée avec
jeu.
b/- Normalisation :
- Les diamètres dr et Dr du roulement
et leurs tolérances sont normalisés.
Seuls les diamètres da (arbre) et
DL (logement) sont à choisir par le
concepteur. (Voir tableau des
ajustements usuels). Fig 30

c/- Ajustements usuels des roulements :

Fig 31

Fig 32
BIZERTE

Guidage en rotation 8
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV-6-2/- Fixation latérale des bagues de roulements :


a/ Règles Générales :
 Les bagues, tournantes par rapport à la direction de la charges et ajustées serrées,
doivent être fixées latéralement ou épaulées des deux côtés.
 La fixation latérale des bagues ajustées avec jeu, ou montées glissantes, doit tenir
compte des points suivants :
Eliminer toutes les translations possibles de l’arbre par rapport au logement ;
Eviter les oppositions mutuelles entre roulement (éviter une fixation latérale surabondante).
Eliminer les mouvements internes parasites (translation d’une bague séparable sous l’action
des charges).
Supporter au mieux les charges axiales à partir du plus gros roulement.
b/ Combinaisons usuelles des épaulements :

Remarques

souvent utilisé, n’exige pas un jeu


axial de fonctionnement.
montage facile avec des roulements
différents.

Fig 33
BIZERTE

Guidage en rotation 9
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

c/ Solutions usuelles pour réaliser les épaulements :

Fig 34 Fig 35

d/ Exemples :
Solution n°…

Solution n°…
Fig 36 Fig 37
Solution n°…

Fig 38 Solution n°…


Fig 39
Solution n°…

Solution n°…

Fig 40 Fig 41
Solution n°…

Solution n°…

Fig 42 Fig 43
BIZERTE

Guidage en rotation 10
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV-6-3/ Montage des roulements à contacts obliques :


a/- Règles :

Fig 44 Fig 45

b/- Exemples :

Fig 46 Montage en … / Solution … Fig 47 Montage en … / Solution …

Fig 48 Montage en … / Solution … Fig 49 Montage en … / Solution …

Système de
rattrapage
du jeu
Fig 50

IV-6-4/ Montage des roulements à aiguilles :

Fig 51 β=dureté minimum 58 HRc Fig 52 β=dureté minimum 58 HRc

Fig 53 β=dureté minimum 58 HRc Fig 54


BIZERTE

Guidage en rotation 11
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM

IV-7/- Exemple de cotation des portées cylindriques :

Fig 55 Fig 56

IV-8/- Lubrification des roulements :


IV-8-1/ Lubrification à la graisse :
- Elle protège le roulement contre la corrosion, y compris à l’arrêt.
- Elle assure une certaine étanchéité en s’opposant à l’entrée des impuretés.
- Elle convient à une large gamme de vitesses. Fig 57
- Elle permet un démarrage doux.
- Elle s’utilise en faible quantité.
- Elle offre un fonctionnement sans entretien pendant des longs périodes.

Fig 58

IV-8-2/ Lubrification à l’huile :


- Elle est utilisée dans les cas suivants.
 Vitesses très élevées. Effet de pompage
 Plier très chargés. Fig 59
 Températures élevées nécessitant une évacuation des calories.
 Machine déjà lubrifiée à l’huile.
Remarques :
- Plus la vitesse est élevée, plus la viscosité doit être faible.
- Une viscosité trop élevée amène une élévation de la température de fonctionnement des paliers.
- Un excès d’huile peut être plus néfaste qu’une insuffisance car il crée un brassage provoquant un
échauffement anormal des paliers.

Fig 60 Fig 61 Fig 62


BIZERTE

Guidage en rotation 12
Chapitre 6 – Liaison hélicoïdale

I. Introduction
Un système vis-écrou correspond à la solution technologique associée à la réalisation d’une
liaison hélicoïdale entre deux solides. Cette liaison est une liaison avec une unique mobilité, les
mouvements de translation et de rotation sont liés par le pas de la vis. Elle permet d’assurer la
transformation d’un mouvement de rotation en mouvement de translation.

I.1 Ecriture torsorielle

a) Torseur cinématique
Deux solides S1 et S2 sont en liaison hélicoïdale de direction 𝑥⃗ si le torseur cinématique de S1 par
rapport à S2, s’écrit, en tout point de l’espace :

𝑃
Où v s’exprime en m.s-1, ω en rad.s-1 et p en mm.tour-1. Pour une hélice à droite 𝑣. 𝑥⃗ = 𝜔. 2.𝜋 . 𝑥⃗
𝑃
et pour une hélice à gauche 𝑣. 𝑥⃗ = −𝜔. 2.𝜋 . 𝑥⃗ .

b) Torseur statique
Si la liaison est parfaite, la puissance développée par les inter-efforts entre les deux solides est
nulle, le torseur des efforts transmissibles par la liaison glissière d’axe 𝑥⃗ entre les deux solides
S1 et S2 est, en tout point de l’espace, de la forme :

I.2 Symbole de la liaison

La pièce S1, le contenant, est appelé ECROU. La pièce S2, le contenu, est appelé VIS.

mouvements d.d.l. schéma 2D schéma 3D

Tx 1 Rx 1

Ty 0 Ry 0 1

Tz 0 Rz 0

1
II. Fonctions assurées par la liaison hélicoïdale
transformer un mouvement Précision du guidage Jeu  Jmax
Déformation des pièces
Assurer une
liaison Transmettre des efforts Résister au matage Pcontact< Pmatage
hélicoïdale Résister à l’usure Durée de vie
Limiter les pertes Rendement de liaison

II.1 Fonction transformer un mouvement


Il s’agit de transformer un mouvement de rotation en mouvement de translation ou
inversement. Cette fonction est caractérisée par :
- La précision du déplacement, La stabilité du positionnement.
Ces facteurs sont liés :
- Au jeu dans la liaison, a la précision géométrique et dimensionnelle des élément et
à la rigidité des composants.

II.2 Fonction transmettre des efforts


Cette fonction dépend des caractéristiques mécaniques des matériaux et de la
morphologie des pièces. L’étude du comportement de la liaison doit prendre en compte :
- La résistance mécanique des filets et du noyau de la vis, les déformations, les
pressions de contact, le frottement, l’usure et la corrosion.

5.3. Fonction limiter les pertes


Cette fonction est relative à la perte d’énergie dans la liaison. Elle dépend du coefficient de
frottement et de la précision des éléments.

III. Choix d’une liaison vis-écrou / différents filets


Dans une vis à friction, une grande partie de l’énergie transmise est dissipée sous forme de
chaleur (jusqu’à 70%), ce qui peut provoquer une dilatation irrégulière et le grippage de
l’écrou sur la vis.
Les vis à friction conviennent pour des utilisations peu fréquentes sous charges statiques
(réglage). Le faible rendement peut-être un avantage pour rendre le système irréversible.
Dès que les vitesses de rotation, la précision ou la fréquence d’utilisation deviennent
importante, on utilisera une vis à billes.
Les caractéristiques à choisir sont : la géométrie, le diamètre nominal, le pas, les
matériaux. Les données sont : l’effort axial ou le couple.

2
Voici un tableau donnant les différents types de filet et leurs caractéristiques :

IV. Effort réel dans la liaison par frottement


Considérons une liaison hélicoïdale entre un écrou et une vis frottant l’un contre l’autre, le
profil étant CARRE.

Dans le cas d’une liaison parfaite, nous avons vu que la relation entre l’effort axial exercé
𝑃
par l’écrou sur la vis et le moment autour de l’axe de la liaison est : 𝐿21 = ∓ . 𝑋21
2.𝜋

3
Dans le cas d’une liaison réelle avec FROTTEMENT, la relation n’est pas la même. Il faut
distinguer 2 cas :
a) Cas ou le moment est moteur et où l’effort axial est récepteur
Considérons le cas où l’écrou est moteur en rotation, la vis étant immobile par rapport au
bâti (boulon):

La vis est ici immobile par rapport au bâti. Notons le torseur cinématique
de l’écrou dans son mouvement par rapport à la vis.
Au point M, centre d’une surface ds, l’écrou exerce un effort de E/V ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 = −𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗.
1

Le torseur de l’action mécanique de l’écrou sur la vis est :

∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉
𝑆
{𝐹𝐸→𝑉 } =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫ 𝑂𝑀 𝑑𝐹𝐸→𝑉
{𝑆 }𝑂
On peut alors rechercher la relation entre les composantes suivant 𝑥⃗ :

𝑋𝐸→𝑉 = ∫𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 . 𝑥⃗ = ∫𝑆 (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗ = (−𝑐𝑜𝑠𝑖 + 𝑓. 𝑠𝑖𝑛𝑖). ∫𝑆 𝑝𝑑𝑠..
𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿𝐸→𝑉 = (∫𝑆 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = (∫𝑆 𝐻𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = ∫𝑆 𝐻𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗
𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦

𝐿𝐸→𝑉 = ∫𝑆 −𝑟𝑚𝑜𝑦 . 𝑧⃗⃗⃗⃗1 ∧ (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗ = ∫𝑆 (𝑟𝑚𝑜𝑦 . 𝑝𝑑𝑠. 𝑦


𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦 ⃗⃗⃗⃗⃗1 + 𝑟𝑚𝑜𝑦 . 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗)
𝑥1 . 𝑥⃗

𝐿𝐸→𝑉 = 𝑟𝑚𝑜𝑦 (sin 𝑖 + 𝑓. 𝑐𝑜𝑠𝑖) ∫ 𝑝𝑑𝑠


𝑆

On peut déduire la relation suivante entre les composantes 𝑋𝐸→𝑉 𝑒𝑡 𝐿𝐸→𝑉 :

4
(sin 𝑖+𝑓.cos 𝑖)
𝐿𝐸→𝑉 = 𝑋𝐸→𝑉 . 𝑟𝑚𝑜𝑦 (− cos 𝑖+𝑓.sin 𝑖) et f= tan 

On trouve alors : 𝐿𝐸→𝑉 = −𝑋𝐸→𝑉 . 𝑟𝑚𝑜𝑦 . tan(𝑖 + 


Dans le cas d’une liaison parfaite, on retrouve la relation définie dans la première partie. Si la vis
est motrice en rotation, le résultat est le même.

b) Cas ou le moment est récepteur et où l’effort axial est moteur


Si l’on considère à présent le cas où l’écrou est moteur en translation. La vis peut tourner par
rapport au bâti, mais ne peut pas translater.

Le torseur cinématique de l’écrou dans son mouvement par rapport au bâti :

Le torseur cinématique de la vis dans son mouvement par rapport au bâti :

Au point M, centre d’une surface ds, l’écrou exerce un effort de E/V ;


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 = −𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑥1 − 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗.
1

Le torseur de l’action mécanique de l’écrou sur la vis est :

∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉
𝑆
{𝐹𝐸→𝑉 } =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫ 𝑂𝑀 𝑑𝐹𝐸→𝑉
{𝑆 }𝑂
On peut alors rechercher la relation entre les composantes suivant 𝑥⃗ :

5
𝑋𝐸→𝑉 = ∫𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 . 𝑥⃗ = ∫𝑆 (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗ = (−𝑐𝑜𝑠𝑖 − 𝑓. 𝑠𝑖𝑛𝑖). ∫𝑆 𝑝𝑑𝑠..
𝑥1 − 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦

𝑂𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿𝐸→𝑉 = (∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐻𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = (∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀 ∧ (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗
𝑥1 − 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
𝑆 𝑆 𝑆

𝐿𝐸→𝑉 = ∫ −𝑟𝑚𝑜𝑦 . 𝑧⃗⃗⃗⃗1 ∧ (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗ = ∫ (𝑟𝑚𝑜𝑦 . 𝑝𝑑𝑠. 𝑦


𝑥1 − 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦 ⃗⃗⃗⃗⃗1 − 𝑟𝑚𝑜𝑦 . 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗)
𝑥1 . 𝑥⃗
𝑆 𝑆

𝐿𝐸→𝑉 = 𝑟𝑚𝑜𝑦 (sin 𝑖 − 𝑓. 𝑐𝑜𝑠𝑖) ∫ 𝑝𝑑𝑠


𝑆

On peut déduire la relation suivante entre les composantes 𝑋𝐸→𝑉 𝑒𝑡 𝐿𝐸→𝑉 :


(sin 𝑖−𝑓.cos 𝑖)
𝐿𝐸→𝑉 = 𝑋𝐸→𝑉 . 𝑟𝑚𝑜𝑦 (− cos 𝑖−𝑓.sin 𝑖) et f= tan 

On trouve alors : 𝐿𝐸→𝑉 = −𝑋𝐸→𝑉 . 𝑟𝑚𝑜𝑦 . tan(𝑖 − )


Dans le cas d’une liaison parfaite, on retrouve la relation définie dans la première partie. Si la vis
est motrice en rotation, le résultat est le même.
V. Rendement de la liaison hélicoïdale
a) Moment moteur / effort axial récepteur
On prend par exemple le couple sur l’écrou moteur et l’effort axial devient récepteur, on écrit :
𝑡𝑎𝑛𝑖
𝜂=
tan(𝑖 + 𝜙)
b) Effort axial moteur /moment récepteur
On prend par exemple l’effort axial sur l’écrou moteur et le couple devient récepteur, on écrit :
tan(𝑖 − 𝜙)
𝜂=
𝑡𝑎𝑛𝑖
c) Notion de réversibilité
Le système vis-écrou est dit réversible si un effort axial moteur sur l’un des deux composants
entraîne une rotation de ce dernier. Si le système est bloqué, on dit que le système est
irréversible.
Dans le cas d’un effort axial moteur, le rendement est égal à :
tan(𝑖 − 𝜙)
𝜂=
𝑡𝑎𝑛𝑖
Si i  𝜙, alors tan (i -𝜙  0.
Or η ≥ 0. Donc la condition de réversibilité s’écrit :
Système vis/écrou réversible ⇔ i > 𝜙
VI. Éléments standards
Il existe deux grandes familles de systèmes vis/écrou :

6
- Les systèmes basés sur un contact avec glissement relatif et donc frottement,
- Les systèmes basés sur un contact avec roulement sans glissement.
a) Les systèmes vis/écrou standard
Ces systèmes sont bien moins onéreux que les systèmes à éléments roulants, ils sont simples de
conception. Cependant, leur faible rendement (η≅50%) limite leur utilisation industrielle.
Il est possible de réaliser les vis et les écrous par usinage ou par déformation plastique (forgeage,
roulage, etc.), la déformation plastique à froid permet d’obtenir des filets résistants (fibrage et
écrouissage). Un grand nombre de fournisseur propose des éléments standards en différents
matériaux et différentes dimensions.

Exemple de vis à filet trapézoïdal en acier et d’écrou en bronze CuSn8P (doc Gradel Baudin)

Système vis/écrou monofilet et multifilet (doc INA)

b) B. Les systèmes vis/écrou à éléments roulants


Ces systèmes à billes ou à rouleaux sont utilisés pour commander des déplacements de
coulisseaux avec un très faible frottement par rapport aux systèmes vis/écrou classiques. Le
rendement passe alors de 50% à un rendement compris entre 90% et 98 %. D’autre part, les
vitesses d’avance peuvent être beaucoup plus importantes, les systèmes de rattrapage de jeu sont
inutiles et les déplacements sont plus précis.

7
Cependant, ces systèmes sont plus couteux et plus délicats à mettre en œuvre que les vis/écrou
classique. De plus, la réversibilité est intervient pour un angle d’hélice plus faible (ils sont donc
« moins irréversibles »).
La vis est généralement montée sur deux paliers, l’un monté fixe et l’autre libre afin de limiter
l’hyperstatisme ainsi que les contraintes dans la vis.

Vis à 1 filet avec recirculation interne et vis à filets multiples avec recirculation externe (doc
INA)

Il existe un grand nombre de vis/écrous à billes différents dimensionnés par les constructeurs
pour des applications particulières :

Il existe aussi des vis à rouleaux, plus complexes au niveau de la réalisation mais permettant
d’atteindre de meilleures performances, grâce à l’augmentation des surfaces en contact :
- Vis à rouleaux satellites avec recirculation de rouleaux

8
- Vis différentielle

VII. Montages usuels

Le montage usuel d’un système de transformation de mouvement de type vis/écrou est basée sur
cette chaine de solide fermée composée de 3 liaisons : une glissière, une pivot et une hélicoïdale.
Ce montage est fortement hyperstatique (h=4),
Il faut donc lors de la conception :
- Imposer des tolérances serrées et des conditions géométriques,
- Mettre en place des jeux important (si possible), ce qui ira au détriment de la précision,
- Utiliser des montages de type écrou flottant limitant (ou supprimant) l’hyperstatisme.

9
Le jeu interne à l’écrou peut être réglé grâce à un montage comme donné ci-dessous :

VIII. Vis de précision, vis différentielle usuels

Dans un grand nombre d’applications, il est nécessaire d’avoir un pas très faible pour la vis
(appareils de mesure, micromètres, etc.). On utilise pour cela une vis différentielle de Prony ou
vis micrométrique basée sur l’utilisation d’une vis munie de 2 parties filetées de pas p1 et p2
proches et de même sens d’hélice. Pour un tour de vis, l’écrou avancera d’un pas dit «

10
différentiel » égal à p1-p2. En choisissant de manière intelligente les pas de la vis, on peut obtenir
des déplacements très faibles.

11
Chapitre 7

E tanchéité
Ch. 7 : Etanchéité L1GM

I. FONCTION ETANCHEITE :
Soit deux solides S1 et S2 (voir schéma ci-contre) possédant
des surfaces de contact communes, séparant deux milieux S1 S2

contenant des fluides distincts et/ou ayant des pressions


différentes. Pression p

Le dispositif d’étanchéité doit :


Milieu ext. pression
 Empêcher les impuretés du milieu extérieur d’accéder atmosphérique pa
aux surfaces à protéger. Zone à étancher

 Empêcher le fluide de s’échapper vers le milieu


extérieur.

( Les flèches symbolisent ces deux types de fuites )

II. TYPES D’ETANCHEITE :


Selon la liaison (fixe ou mobile) entre les deux solides S1 et S2, on distingue les types d’étanchéités
suivantes :
Mouvement relatif S1/S2 Type d’étanchéité à réaliser
Fixe Etanchéité STATIQUE
Mobile en rotation Etanchéité DYNAMIQUE
Mobile en translation Etanchéité DYNAMIQUE

III. ETANCHEITE STATIQUE :

III.1. Par CONTACT DIRECT :


Etanchéité assurée uniquement par l’état des surfaces en contact entre S1 et S2, sans élément
d’étanchéité supplémentaire (sans joint). Cette étanchéité peut être réalisée soit :
 En rodant les surfaces de contact à lier l’une sur l’autre afin d’obtenir des états de surfaces
parfaits. Exemple : Raccord à joint cônique
 En utilisant un produit de collage et d’étanchéité (cette solution est onéreuse).

2 ISET Bizerte
Ch. 7 : Etanchéité L1GM

III.2. Par INTERPOSITION D’UN JOINT (étanchéité indirecte) :


Etanchéité réalisée en interposant entre les deux surfaces à étancher un joint. Il peut s’agir :
 D’un JOINT PLAT :

Exemple : Vis de vidange

 D’un JOINT TORIQUE :

IV. ETANCHEITE DYNAMIQUE :


Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements relatifs entre les deux pièces.

IV.1. Cas d’une TRANSLATION :


Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section sensiblement carrée :
 Joint torique à section circulaire :
 Joint quadrilobes (section « carrée ») :
Joint torique Joint quadrilobes

Exemple : Vérin

IV.2. Cas d’une ROTATION :


On peut utiliser un joint torique lorsque la vitesse de rotation reste faible.
Lorsque la vitesse de rotation est importante, on utilise un joint à lèvre :
 Joint à lèvre à frottement radial :

Lèvre

 Joint à lèvre à frottement axial (Joint V. RING) :

3 ISET Bizerte
Ch. 7 : Etanchéité L1GM

On peut également dans certain cas, prévoir une étanchéité sans frottement avec les pièces,
exemples :

 Par chicanes Par rondelles « Z » :

V. SYMBOLISATION DES JOINTS A LEVRES :

V.1. Représentation générale :


Dans TOUS LES CAS, le contour exact du joint est représenté par un rectangle.
La croix centrale, peut être complétée par une flèche indiquant l’étanchéité principale assurée :

V.2. Représentation particulière :


Joint d’étanchéité à lèvre Joint d’étanchéité à lèvre Joint d’étanchéité à lèvre
à frottement radial à frottement radial + lèvre à frottement axial (V. RING)
Symbole Rep. réelle Symbole Rep. réelle
antipoussiere Symbole Rep. réelle

ou ou ou

4 ISET Bizerte

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