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Cours Construction Mécanique 1
Cours Construction Mécanique 1
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DEPARTEMENT DE GENIE MECANQUE
SUPPORT DE COURS DE
CONSTRUCTION MECANIQUE 1
GM L1-S1
Elaboré par :
SALAH BEJAOUI
Construction mécanique 1
Chapitre 1
1 – INTRODUCTION
Le dessin est le langage de la communication technique entre les différents intervenants des secteurs
industriels.
Il permet de représenter graphiquement un système ou d’en faire un schéma.
A la naissance de l’automobile du fait de la nécessité de fabriquer de nombreuses pièces en série,
devant par la suite être usinées à des endroits différents et assemblées, il a été nécessaire de créer des
règles et des normes afin que tous les intervenants puissent parler et comprendre le même langage
technique. C’est essentiellement à partir de cette époque que le dessin industriel est né.
Celui-ci permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les impératifs
de fabrication qui lui sont liés. C’est pourquoi ce langage conventionnel est soumis à des règles ne
permettant aucune erreur d’interprétation et est définie par une normalisation.
Aujourd’hui de nombreuses façons sont utilisées pour visualiser une idée et la faire comprendre :
2 ISET Bizerte
Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
3 - LES FORMATS.
Par souci d’uniformisation et pour faciliter la reprographie, le dessinateur utilise des feuilles de
dimensions standards, ce sont les formats normalisés.
Nom du format A4 A3 A2 A1 A0
Dimensions en mm 210 x 297 297 x 420 420 x 594 594 x 841 841 x 1189
Afin d'obtenir les autres formats, on multiplie la plus petite des deux dimensions par 2 :
3 ISET Bizerte
Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
5 – LE CARTOUCHE
Le cartouche : Il comporte les informations nécessaires et suffisantes à l'identification et à
l'exploitation du document. L’emplacement du cartouche est défini. Cette position est invariable quel
que soit le sens du dessin (format A4 : en bas où à Droite – format A3 en bas à Droite).
1 - Echelle du dessin : 1cm sur le dessin représente 2 cm dans la réalité, le dessin est 2 fois
plus petit que dans la réalité.
2 : 1, le dessin est 2 fois plus grand
2 - Représentation européenne : Disposition des différentes vues
Représentation américaine
3 - 4 – 6 – 7 – 8 : sans commentaire se suffit à elle même
5 – Nom du projet
6 – LA NOMENCLATURE.
Liée à un dessin d’ensemble elle dresse l’inventaire de la totalité des pièces composant le mécanisme.
Chaque élément est répertorié. La présentation proposée en cinq colonnes est classique. La première
colonne reprend le numéro de la pièce sur le dessin d’ensemble par ordre croissant de bas en haut.
Chaque pièce ou élément dessiné doit avoir un numéro différent, sauf dans le cas des pièces identiques.
NOTA :
L’écriture utilisée sur un dessin technique est normalisée, le dessinateur forme ses lettres à main levée
ou utilise un trace-lettre.
4 ISET Bizerte
Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
7 LES DIFFERENTS TRAITS UTILISÉS EN DESSIN:
Trait continu fin ondulé ou Limites des vues partielles, limites des coupes et des
Rectiligne en ZIG - ZAG sections locales
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
8 PROJECTION ORTHOGONALE
Le dessin permet la communication entre différents intervenants, il doit donc respecter des
règles connues de tous.
1) La vue d’un objet.
Pour réaliser une vue, trois éléments interviennent :
L’observateur, l’objet à représenter et le plan où la vue sera dessinée.
2) Principe de projection :
L’observateur projette la face qu’il voit sur le plan.
6 ISET Bizerte
Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
9 -COUPE ET SECTION
En mode de représentation normal, les formes intérieures d'un objet simple peuvent être décrites à
partir des traits interrompus courts ("pointillés"), cependant la méthode devient vite complexe lorsque
les contours intérieurs sont nombreux. Dans le cas des dessins d'ensemble, les tracés deviennent vite
illisibles et l'identification des pièces impossible.
Pour de tels cas, les vues en coupe, également appelées "coupes", permettent une meilleure
définition et une compréhension plus aisée des formes intérieures ou des divers composants.
9.1 Principe d’une coupe simple
ETAPE 1 : CHOISIR UN PLAN DE COUPE (P) ETAPE 2 : COUPER LA PIECE SUIVANT (P)
voir
la pièce
l’intérieur
(P) (P)
Observateur Partie à supprimer
Les surfaces coupées sont représentées par des HACHURES (traits fins).
Les différents types de hachures :
Afin de faciliter la reconnaissance de la famille de matière d’une pièce, on peut employer des types
de hachures spécifiques. Ci-dessous les types de hachures des catégories de matières fréquemment
rencontrées en construction mécanique :
7 ISET Bizerte
Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
Représentation normalisée
a) Plan de coupe
• Il est indiqué sur une vue adjacente.
• Il est matérialisé par un trait mixte fin(ou trait d'axe) renforcé aux extrémités par deux traits forts
courts.
• Le sens d'observation est indiqué par deux flèches(en traits forts) orientées vers la partie à
conserver.
• Deux lettres majuscules (AA, BB...) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée
correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend plusieurs
vues coupées ; s'il n'y a pas d'ambiguïté possible, elles sont parfois omises.
b) Les hachures
- Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
- Elles sont tracées en trait continu finet sont de préférence inclinées à 45° (cas d'un seul objet
coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
- Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
- Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu court(ou contour caché).
- Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l'objet coupé.
- Cependant, en l'absence de nomenclature, les familles de matériaux (métaux ferreux,
plastiques, alliages légers...) peuvent être différenciées par les motifs d'emploi usuel.
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
Remarque :
L'intervalle entre les traits de hachure doit être choisi en fonction de la grandeur de la surface à
hachurer en tenant compte des prescriptions relatives à l'espacement minimal : environ 0,7 mm ou
deux fois la largeur du trait le plus large.
Lorsqu'il y a plusieurs vues en coupe du même objet:
Les différentes coupes d'une même pièce (parties, vues différentes...) doivent être hachurées d'une
manière identique: même motif, même inclinaison, même intervalle, etc.
Autrement dit, on conserve des hachures identiques d'une vue à l'autre.
9.3 Demi-coupe
9.3.1 Principe
Dans ce mode de représentation, afin de définir les formes intérieures, la moitié de la vue est dessinée
en coupe, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pour décrire les formes et les
contours extérieurs.
Remarque : ce mode de représentation est bien adapté aux objets ou ensembles symétriques.
9.3.2 Représentation normalisée
Elles sont les mêmes que pour les coupes usuelles, l'indication du plan de coupe est inchangée. Les
deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin (ou trait d'axe)
l'emportant sur tous les autres types de traits.
Eléments coupés longitudinalement (dans la longueur)
D’une manière générale on ne coupe pas un élément plein dans sa longueur si la coupe ne
donne pas une représentation plus détaillée.
ON NE COUPE JAMAIS LES PIECES PLEINES DANS LA LONGUEUR TELLES QUE :
Arbres pleins, vis, boulons, rivets
Billes, clavettes, goupilles
Exemple :
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
9.4 Exemple : coupes brisees a plans paralleles :
Pièce comportant 4 trous dans l’embase et un au centre de la pièce.
Objectif : Représenter sur une seule vue en coupe les formes vues de tous les trous.
Solution : Utiliser une coupe composée de plusieurs plans de coupe parallèles et décalés (3
plans dans notre cas).
Réalisation de la coupe brisée A-A à plans parallèles :
- Les tracés des plans de coupe sont renforcés à chaque changement de direction.
- La vue en coupe A-A représente les plans de coupe comme s’ils avaient été mis
dans le prolongement les uns des autres.
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
9.5 coupes brisees a plans secants :
Exemple : Pièce cylindrique comportant 3 trous à 120°.
Objectif : Représenter sur une seule vue en coupe les formes vues de tous les trous.
Solution : Utiliser une coupe composée de 2 demi-plans de coupe sécants
Réalisation de la coupe brisée A-A à plans sécants :
- Les tracés des plans de coupe sont renforcés au changement de direction des plans
de coupe.
- Le plan de coupe oblique est amené par rotation d’angle dans le prolongement de
l’autre.
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
Coupe partielle
9.7 Sections
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent comme
une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une forme, un
contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.
1) Principe
Dans une coupe normale toutes les parties au-delà du plan de coupe sont dessinées. Dans une section,
seule la partie coupée est dessinée, là où la matière est réellement coupée ou sciée.
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
ou dans une autre position avec éléments d'identification (plan de coupe, sens d'observation,
lettres).
2) Sections rabattues
Ce sont des sections particulières dessinées en trait continu fin directement sur la vue choisie.
Les indications (plan de coupe, sens d'observation, désignation) sont en général inutiles. Pour plus de
clarté, il est préférable d'éliminer ou "gommer" les formes de l'objet vues sous la section.
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
Conseil : Afin de simplifier les tracés, il faut placer les faces les plus complexes de l’objet (formes
cylindriques…) parallèles au plan de projection, afin d’avoir le moins d’ellipses à tracer.
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
Exemples de vues en perspective cavalière :
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Ch. 1 : Les normes de dessin technique et désignation L1GM
Exemples de vues en perspective isométrique:
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GM - L1 - S1
Construction mécanique 1
Chapitre 2
I. Introduction
Les liaisons mécaniques entre solides sont normalisées internationalement (ISO...), à la fois dans
leur désignation (pivot, hélicoïdale, etc.) et leur représentation schématique. Elles sont
régulièrement utilisées dans l'étude des systèmes mécaniques.
II. Notion de degré de liberté
- Lorsque deux solides sont liés complètement (ou sont en liaison fixe) et qu'il n'y a aucun
mouvement relatif possible, on dit qu'ils n'ont aucun degré de liberté ou qu'ils présentent six
degrés de liaison.
- Inversement, si les deux solides sont totalement indépendants l'un de l'autre, ou n'ont aucun
contact, on dit qu'ils présentent six degrés de liberté ou qu'ils n'ont aucun degré de liaison.
- Les liaisons usuelles sont situées entre ces deux cas extrêmes et présentent des degrés de liberté
variant de 1 à 5.
- Les six degrés de liberté possibles entre deux solides (il ne peut y en avoir plus) sont trois
rotations d'axes perpendiculaires (X, Y et Z) et trois translations suivant ces mêmes axes.
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
Représentation plane
IV.1.2. Modélisation
Liaison démontable par vis et Liaison démontable par goupille Liaison non démontable par soudure
clavette
3 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
IV.2.2. Modélisation
Représentation plane
IV.3.2. Modélisation
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
- Le système vis-écrou sous toutes ses formes, y compris les vis à billes, est la réalisation pratique
la plus fréquente de la liaison hélicoïdale.
IV.4.3. Modélisation
5 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
IV.5.2. Modélisation
Représentation plane
IV.6.2. Modélisation
6 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
Représentation plane
IV.7.2. Modélisation
Représentation plane
IV.8.2. Modélisation
7 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
Représentation plane
IV.9.2. Modélisation
0 0
Représentation plane
8 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
IV.10.2. Modélisation
Représentation plane
IV.11.2. Modélisation
9 ISET Bizerte
Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
Encastrement 0
Pivot (d’axe X)
1
Glissière (d’axe X)
1
Hélicoïdale (d’axe X)
1
Sphérique à doit
2
Sphérique ou Rotule
3
Appui plan (normale Y)
3
Linéaire rectiligne (d’axe X
et de normale Y)
4
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
V. Schéma cinématique
V.1. Principe
Le schéma cinématique a pour but de simplifier la lecture de fonctionnement d’un mécanisme. Il doit
présenter le plus fidèlement possible les relations entre les différents groupes de pièces. La démarche
concernant la réalisation d’un schéma cinématique peut se définir de la manière suivante :
1. Déterminer les classes d’équivalences (repérer les groupes cinématiques) :
a. Colorier les classes d’équivalence sur le plan d’ensemble
b. Recenser les pièces composant chaque groupe (les pièces élastiques à exclure)
2. Établir le Graphe des liaisons : Relier par un trait les groupes ayant des contacts quels qu’ils
soient.
3. Identifier les liaisons entre les groupes cinématiques :
a. Déterminer la nature du ou des contacts entre les classes d’équivalence et/ou observer les
degrés de liberté entre les groupes concernés.
b. Déduire la liaison normalisée correspondante (centre et axe).
4. Construire le schéma cinématique.
V.2. Classe d’équivalence
La classe d’équivalence, est nommée aussi groupe cinématique ou sous-ensemble cinématique, est
l’ensemble des pièces n’ayant pas de mouvement relatif entre elles c'est-à-dire l’ensemble des pièces
liées entre elles.
V.3. Graphe des liaisons
Lorsque plusieurs groupes cinématiques sont déterminés, nous devons analyser les liaisons qui relient
ceux-ci. Chaque groupe cinématique sera représenté par un cercle et chaque liaison par une ligne qui
rejoindra deux de ces cercles.
Condition d’existence d’une liaison :
Deux groupes cinématiques sont en liaison s’il y a contact entre l’une quelconque des pièces du
premier et l’une quelconque des pièces du second.
V.4. Schéma cinématique
Ce schéma nécessite le choix d’un repère de référence. Dans ce repère on positionne et on trace les
symboles normalisés de toutes les liaisons cinématiques du graphe des liaisons. On relie ces
symboles par des traits contenus. (Il est conseillé de garder les proportions du mécanisme). On
obtient un schéma cinématique minimum traduisant clairement les mouvements relatifs entre les
groupes cinématiques.
V.5. Exercice d’application : Schéma cinématique d’un étau
Pour déterminer le schéma cinématique, on commence par l’identification de différentes classes
cinématiques, on établit le graphe des liaisons, on détermine les liaisons mécaniques entre les
groupes cinématiques et enfin, on trace le schéma cinématique.
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
ÉTAPE 2: ÉTABLIR LE GRAPHE DES LIAISONS Relier par un trait les groupes ayant des
contacts quels qu’ils soient.
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
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Ch. 2 : Liaisons mécaniques et schéma cinématique GM-L1-S1
17 ISET Bizerte
GM - L1 - S1
Construction mécanique 1
Chapitre 3
Li aison complète
ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
I. DEFINITION :
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de LIER DES PIECES LES UNES AUX AUTRES, en
utilisant différents moyens d’assemblage : Par organes filetés, par collage, par soudages …
2 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
c) Représentation normalisée
3 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
b) Type de filet
Il existe différents types de profils :
Profil ISO ou « triangulaire » (Symbole M) qui est le plus répandu - visserie
courante du commerce (vis d’assemblage).
Profil Rond (Symbole Rd) - efforts importants et chocs (axe d’attache de wagons).
c) Pas
Le pas est la dimension axiale entre deux filets issus d'une même hélicoïde. C'est aussi la valeur de la
translation pour un tour de vissage (ou dévissage).
d) Sens de l’hélice
Pour savoir si une vis possède un filetage à droite ou à gauche, il faut la présenter devant soi, axe vertical.
Si le filetage monte vers la droite, il est dit « à droite », s’il monte vers la gauche, il est dit « à gauche ».
4 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
Le filetage à droite est le plus répandu, le vissage s’effectue en tournant dans le sens horaire.
Vis vertical : le filet monte Rapprochement Serrage Vis vertical : le filet monte Desserrage éloignement
de Gauche Droite de Droite Gauche
Désignations normalisées :
Vis à tête cylindrique à 6 pans creux NF EN ISO 4762 – M12 × 40 – 5.8
Vis CHC M 10 - 35 , 6.8
Type de tête Classe de qualité
Profil de filet Diamètre nominal Longueur sous tête
a) Types de tête
SYMBOLES DESIGNATION
REPRESENTATIONS Forme Forme Forme outil Ancienne désignation
générale complémentaire manœuvre Nouvelle désignation
Outils nécessaires à la l’utilisation d’une telle vis
Vis H M10 - 50 , 6.8 longueur filetée : 30 mm
H Vis à tête hexagonale
hexagonale NF EN ISO 4014 – M10 × 50 – 6.8
(ISO 4017 si entièrement filetée)
Q
carrée Vis Q M16 - 90 , 12.9 entièrement filetée
C S Vis CS M8 - 50 , 5.8
Cylindrique Fendue Vis à tête cylindrique fendue
NF EN ISO 1207 – M8 × 50 – 5.8
C L S Vis CLS M12 - 40 , 5.8
Cylindrique Large Fendue Vis à tête cylindrique large fendue
NF EN ISO 1580 – M12 × 40 – 5.8
F B S Vis FBS M4 - 20 , 4.8
Fraisée Bombée Fendue Vis à tête fraisée bombée fendue
NF EN ISO 2010 – M4 × 20 – 4.8
F B H Vis FBH M4 - 40 , 6.8
Fraisée Bombée Cruciforme Vis à tête fraisée bombée à empreinte cruciforme
type H
NF EN ISO 7047 – M4 × 40 – 6.8
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Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
F S Vis FS M6 - 30 , 5.8
Fraisée Fendue Vis à tête fraisée fendue NF EN ISO 2009 – M6 × 30
– 5.8
F Z Vis FZ M5 - 15 , 4.8
Fraisée Cruciforme Vis à tête fraisée à empreinte cruciforme type H
NF EN ISO 7046-1 – M5 × 15 – 4.8
c) Classe de qualité
La classe de qualité est parfois gravée sur la tête de la
vis, elle définit sa résistance à la traction.
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Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
Détail : Détail :
Rondelle frein
DERRIERE L’ECROU
Ecrou à encoches
Clé
7 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
1. LES GOUPILLES :
Goupille cylindrique : La goupille doit être montée serrée (Sans jeu entre la goupille
et le perçage). Cette goupille de précision est utilisée lorsque l’on veut un
positionnement précis des 2 pièces l’une par rapport à l’autre.
Goupille élastique (Mécanindus) : Elle est maintenue dans son logement par
expansion élastique. Elle se loge dans un trou brut de perçage beaucoup moins
onéreux.
Goupille « V »
Goupille cannelée : La réalisation de trois fentes à 120° provoque un
léger gonflement de la matière en périphérie qui assurent le maintien
en position par coincement dans le logement cylindrique.
8 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
2. ANNEAUX ELASTIQUES :
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique par rapport à une autre.
Anneaux élastiques à montage AXIAL (CIRCLIPS) Anneaux élastiques à montage RADIAL
(Anneaux d’arrêts)
Pour Arbres Pour Alésages
3. DENTELURES :
Les axes dentelés permettent transmission d’un couple et le calage angulaire d’un
organe de commande dans plusieurs positions.
L’immobilisation de l’organe est réalisée par ajustement serré (sans jeu) ou par
Dentelure
pincement (voir assemblage par adhérence). s
4. CANNELURES :
Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre arbre et Cannelures
moyeu. Elles sont plus performantes que les goupilles et les clavettes mais
réservées à des fabrication en série.
Moyeu
Arbre cannelé
CLAVETTES :
4. REALISATION DE L’ASSEMBLAGE :
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Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
y y
Jeu
z O O x
COMPOSANTS MOBILITES
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 0 1 0 0
1 Arbre + Moyeu
Repasser en bleu sur les vues en coupe, les surfaces de
mise en position du moyeu par rapport à l’arbre.
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Arbre + Moyeu 1 0 0 0 0 0
2
+ Clavette Repasser en rouge sur les vues en coupe, les surfaces
permettant l’arrêt en rotation du moyeu par rapport à
l’arbre.
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Arbre + Moyeu + Clavette
0 0 0 0 0 0
+ Arrêt en translation
3 (ex : vis + rondelle plate Repasser en vert sur les vues en coupe, les
ou surfaces permettant l’arrêt en translation
du moyeu par rapport à l’arbre.
Anneau élastique …)
10 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
PAR ADHERENCE :
Tampon
11 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
PAR COLLAGE :
La construction collée est un mode d’assemblage qui utilise les qualités d’adhérence de certaines matières
synthétiques. Principaux adhésifs : Polychloroprène « Néoprène », Polyamide, Epoxyde « Araldite »,
Silicone…
*Préparation des pièces : Le joint de colle doit travailler au « cisaillement » en évitant l’effet de « pelage ».
12 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
PAR SOUDAGE :
Soudage autogène (fig. 1) : Les pièces à assembler, de même nature ou de composition voisine, participent
à la constitution du cordon de soudure (fig. 2). L’assemblage est « homogène », c’est à dire « fait du même
métal ».
Exemple : Soudage au chalumeau oxyacéthylénique surtout employé pour souder des toles minces.
Brasage (fig. 1) : L’assemblage est hétérogène. La formation du cordon de soudure (fig. 2) est assurée par
la seule intervention du métal d’apport qui agit comme une colle (les pièces conservent leurs contours
primitifs).
Brasage tendre : Soudage à l’étain pour souder des fils éléctriques.
Brasage fort : Soudage à l’argent ou au cuivre pour souder des canalisations.
Soudage électrique par résitance : Aucun métal d’apport. Le passage du courant crée un échauffement
qui provoque une fusion locale et le soudage des pièces.
Soudage par point ou à la molette : Surtout employé pour les travaux de tôlerie.
Fig. 1
Représentation simplifiée (ex : soudure d’angle) (Fig. 2) Symbole
Cordon de Cordon de
soudure soudure
PAR SERTISSAGE :
Le sertissage consiste à rabattre ensemble les bords de deux pièces en tôle, ou le bord d’une pièce contre
celui d’une autre, afin de les assembler.
Exemple : Assemblage du couvercle et du corps d’un détendeur de gaz.
Couvercle
Couvercle
Le rebord du corps est
rabattu sur le couvercle
Corps
Corps
13 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
Mettre en place la vis 5 à tête fraisée à six pans creux M10, établissant la liaison complète entre le socle 1 et
la colonne 2 en acier.
Mettre en place la vis 6 à tête cylindrique à six pans creux M10, établissant la liaison complète entre le socle
1 et la table 3 en acier. Le trou taraudé ne doit pas déboucher. Prévoir un trou borgne taraudé réduit.
14 ISET Bizerte
Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
Mettre en place la vis CHc, M14 agissant sur les tampons tangents 3et 4, permettant ainsi de réaliser la
liaison complète entre 1et 2. Le tampon 4est en acier. Le trou taraudé est débouchant. Il vous est conseillé de
regarder la solution technique par tampon tangent déjà abordée dans le Dossier N°1 : « Butée à pompe ».
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Ch. 3 : Liaison Complète L1GM
16 ISET Bizerte
GM – L1 - S1
Construction mécanique 1
Chapitre 4
G uidage en translation
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
I. Définition
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre deux
pièces ou ensembles de pièces. Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou
ensembles de pièces est une translation rectiligne.
Schématisation cinématique normalisée de la liaison glissière Mouvements
y relatifsT
y y x R
Coulisseau
x 1 0
x z z
y 0 0
z 0 0
Glissière
La partie mobile est appelée coulisseau et la partie fixe (en général liée au bâti) est appelée
glissière (ou guide).
Il existe plusieurs types de guidages ayant des performances spécifiques :
Guidages par contact direct
Guidages avec interposition d’éléments roulants
b. Réalisations pratiques
2 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
c. Ajustements
a. Principe
Solution hyperstatique mais cependant classique,
nécessitant un parfait parallélisme et entraxe
précis entre les deux colonnes et entre les
alésages.
Des bagues de frottement en bronze, avec des
colonnes en acier trempé achetées toutes faites,
faciliteront le glissement à moindre frais.
3 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
b. Ajustement
b. Réalisations pratiques
Forme en T :
c. Ajustements
4 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
Il s'agit de remplacer le déplacement par glissement par un déplacement par roulement. Il suffit
d'intercaler entre le coulisseau et la glissière des éléments roulants (billes). Les caractéristiques de
cette solution :
Meilleur rendement mais coût plus élevé
Améliore les performances (cadences, vitesses…)
Aucune lubrification nécessaire sauf pour les éléments roulants.
5 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
b. Réalisations pratiques
Solution 1 :
Solution 2 :
Remarque :
Il est possible d’annuler le jeu dans la glissière, avec un ou plusieurs roulements montés par
exemple sur un excentrique de réglage, comme le montre la figure ci-dessous :
6 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
b. Exemple de montage :
Montage à deux glissières à aiguilles :
- Guidages linéaires sur patins utilisés dans la mécanique de précision (automation, dispositifs de
contrôle et de mesure…)
- Ils permettent une absence totale de jeu et ils possèdent un très faible coefficient de frottement
(0,0005 à 0,003).
- Vitesse de déplacement de 3 à 5 m/s
7 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
b. Réalisations pratiques
Exemple : Module de guidage linéaire (Schrader)
8 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
NB : Si le rapport de guidage L/D est inférieur à 1,5 la liaison devient une linéaire-annulaire.
Afin de limiter le jeu dans le guidage, il existe de nombreux systèmes de rattrapage de jeu.
9 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
V. Phénomène d’arc-boutement
Observation : l’action mécanique extérieure F,
excentrée par rapport à l’axe de la glissière,
tend à provoquer le basculement du chariot par
rapport au guide.
Définition : le phénomène d’arc-boutement se
traduit par une impossibilité du coulisseau par
rapport à la glissière et ceci quelle que soit
l’intensité de l’action F mécanique appliquée.
L’arc-boutement se produit lorsque la distance
∆ est suffisamment élevée.
10 ISET Bizerte
Ch. 4 : Guidage en translation L1GM
Interposition d’éléments
Contact direct
roulants
Moyenne
Précision Elevée
Dégradation par usure
Performances (vitesses,
Faibles Elevées
cadences, rendements)
Très faible :
Coefficient de frottement Elevé : 0,05 à 0,2 Broutage à faible
0,001 à 0,005
dans la liaison vitesse (stick slip)
Efforts de manœuvre réduits
Intensité des actions
Faibles Elevées
mécaniques supportées
Au montage (faible)
Lubrification Nécessaire (importante)
Inexistante (galet)
Coût Faible Elevé
Jeu mini nécessaire au
Jeu Fonctionnement sans jeu
fonctionnement
Les guidages par contact direct conviennent lorsque les vitesses de déplacements sont faibles ou
modérées.
Les guidages par éléments roulants sont utilisés dans les domaines suivants :
Machines-outils Matériels médicaux
Robots Appareils de contrôles
Machines automatisées Aéronautique
11 ISET Bizerte
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Chapitre 5
- Pour assurer le guidage en rotation d’un solide par rapport à un autre, il suffit de les positionner
l’une par rapport à l’autre par une liaison L12.
- La modélisation de cette liaison s’énonce comme suit :
SOLIDE 1 SOLIDE 2
FP1
FP2 MILIEU
FC1
LIAISON ENVIRONNANT
FC3 L12
Oreille de FC2 Œil de
l’opérateur l’opérateur
Fig 1
…………………
……………….
-La liaison L12 doit permettre :
FP1 : Permettre un mouvement relatif de rotation entre le solide 1 et solide 2.
FP2 : Transmettre et supporter les efforts entre les deux solides.
FC1 : S’adapter au milieu environnant : Encombrement.
Coût.
FC2 : Etre esthétiques. Condition de fonctionnement.
FC3 : Assurer un fonctionnement silencieux.
-La liaison L12 ne peut être qu’une liaison pivot.
V
Y Y
1 2 X 0
α 0
= 0 0 = Y M
X Z 1/2 1/2
0 0 Z N O
O O O
Fig 2 O est le centre de la liaison
Guidage en rotation 1
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
1èr Cas : Réalisation d’une liaison Pivot 2éme Cas : Réalisation d’une liaison Rotule
ou Pivot Glissante. ou Linéaire Annulaire.
ØD
ØD
L Fig 5 L L Fig 6
Condition de réalisation
-La liaison est réalisée à partir d’un seul -La liaison est réalisée à partir de deux
palier « long » paliers « courts »
L D L
> 1.5 J ≈ < 0.8
D 2000 D
Fig 7 Liaison pivot glissante ou pivot. Fig 8 Liaison pivot :(Montage isostatique)
BIZERTE
Guidage en rotation 2
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 9
f7
Guidage en rotation 3
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 17
Fig 18 Fig 19
Guidage en rotation 4
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 20
Fig 21
Fig 43
Fig 25
6 => (Rigide à billes) ; 3 ≡ 03 => (Série de largeur 0 et série de diamètre 3); 07 => d = 7x5 = 35mm
Le numéro complémentaire précise les particularités : Cages, flasques, joints, jeu interne,
tolérances, lubrifiant, exigence spéciales… 2ZNR => (2 flasque + rainure + segment d’arrêt)
BIZERTE
Guidage en rotation 5
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 26
Fig 27
Douille à aiguilles avec ou sans bague intérieure Roulement à aiguilles à auto alignement
Butée à billes à simple effet Butée à billes à double effet Roulements combinés à aiguilles et à billes
Fig 28
BIZERTE
Guidage en rotation 6
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
IV-5-3/- Comparaison
entre paliers à roulement
et paliers hydrodynamiques :
-Préférable si le couple de
démarrage est élevé.
-Lubrification plus facile à
réaliser.
-Moins encombrants
axialement.
-Peuvent supporter des
charges combinées.
-Facilement
interchangeables.
-Une avarie est signalée par
un bruit croissant du palier.
-Permettent un centrage
précis des arbres.
-Supportent mieux les
surcharges momentanées.
-Moins encombrant
radialement.
-Coût initial moins élevé.
-Moins sensible aux
poussières et aux corps
étrangers.
-Une durée de vie non
limitée par phénomène de
fatigue.
-Supportent mieux les chocs
et les vibrations.
Fig 29
BIZERTE
Guidage en rotation 7
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 31
Fig 32
BIZERTE
Guidage en rotation 8
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Remarques
Fig 33
BIZERTE
Guidage en rotation 9
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 34 Fig 35
d/ Exemples :
Solution n°…
Solution n°…
Fig 36 Fig 37
Solution n°…
Solution n°…
Fig 40 Fig 41
Solution n°…
Solution n°…
Fig 42 Fig 43
BIZERTE
Guidage en rotation 10
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 44 Fig 45
b/- Exemples :
Système de
rattrapage
du jeu
Fig 50
Guidage en rotation 11
Cours de : Construction Mécanique 1 L1GM
Fig 55 Fig 56
Fig 58
Guidage en rotation 12
Chapitre 6 – Liaison hélicoïdale
I. Introduction
Un système vis-écrou correspond à la solution technologique associée à la réalisation d’une
liaison hélicoïdale entre deux solides. Cette liaison est une liaison avec une unique mobilité, les
mouvements de translation et de rotation sont liés par le pas de la vis. Elle permet d’assurer la
transformation d’un mouvement de rotation en mouvement de translation.
a) Torseur cinématique
Deux solides S1 et S2 sont en liaison hélicoïdale de direction 𝑥⃗ si le torseur cinématique de S1 par
rapport à S2, s’écrit, en tout point de l’espace :
𝑃
Où v s’exprime en m.s-1, ω en rad.s-1 et p en mm.tour-1. Pour une hélice à droite 𝑣. 𝑥⃗ = 𝜔. 2.𝜋 . 𝑥⃗
𝑃
et pour une hélice à gauche 𝑣. 𝑥⃗ = −𝜔. 2.𝜋 . 𝑥⃗ .
b) Torseur statique
Si la liaison est parfaite, la puissance développée par les inter-efforts entre les deux solides est
nulle, le torseur des efforts transmissibles par la liaison glissière d’axe 𝑥⃗ entre les deux solides
S1 et S2 est, en tout point de l’espace, de la forme :
La pièce S1, le contenant, est appelé ECROU. La pièce S2, le contenu, est appelé VIS.
Tx 1 Rx 1
Ty 0 Ry 0 1
Tz 0 Rz 0
1
II. Fonctions assurées par la liaison hélicoïdale
transformer un mouvement Précision du guidage Jeu Jmax
Déformation des pièces
Assurer une
liaison Transmettre des efforts Résister au matage Pcontact< Pmatage
hélicoïdale Résister à l’usure Durée de vie
Limiter les pertes Rendement de liaison
2
Voici un tableau donnant les différents types de filet et leurs caractéristiques :
Dans le cas d’une liaison parfaite, nous avons vu que la relation entre l’effort axial exercé
𝑃
par l’écrou sur la vis et le moment autour de l’axe de la liaison est : 𝐿21 = ∓ . 𝑋21
2.𝜋
3
Dans le cas d’une liaison réelle avec FROTTEMENT, la relation n’est pas la même. Il faut
distinguer 2 cas :
a) Cas ou le moment est moteur et où l’effort axial est récepteur
Considérons le cas où l’écrou est moteur en rotation, la vis étant immobile par rapport au
bâti (boulon):
La vis est ici immobile par rapport au bâti. Notons le torseur cinématique
de l’écrou dans son mouvement par rapport à la vis.
Au point M, centre d’une surface ds, l’écrou exerce un effort de E/V ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 = −𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗.
1
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉
𝑆
{𝐹𝐸→𝑉 } =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫ 𝑂𝑀 𝑑𝐹𝐸→𝑉
{𝑆 }𝑂
On peut alors rechercher la relation entre les composantes suivant 𝑥⃗ :
𝑋𝐸→𝑉 = ∫𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 . 𝑥⃗ = ∫𝑆 (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗ = (−𝑐𝑜𝑠𝑖 + 𝑓. 𝑠𝑖𝑛𝑖). ∫𝑆 𝑝𝑑𝑠..
𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿𝐸→𝑉 = (∫𝑆 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = (∫𝑆 𝐻𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = ∫𝑆 𝐻𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗
𝑥1 + 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
4
(sin 𝑖+𝑓.cos 𝑖)
𝐿𝐸→𝑉 = 𝑋𝐸→𝑉 . 𝑟𝑚𝑜𝑦 (− cos 𝑖+𝑓.sin 𝑖) et f= tan
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉
𝑆
{𝐹𝐸→𝑉 } =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫ 𝑂𝑀 𝑑𝐹𝐸→𝑉
{𝑆 }𝑂
On peut alors rechercher la relation entre les composantes suivant 𝑥⃗ :
5
𝑋𝐸→𝑉 = ∫𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 . 𝑥⃗ = ∫𝑆 (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗ = (−𝑐𝑜𝑠𝑖 − 𝑓. 𝑠𝑖𝑛𝑖). ∫𝑆 𝑝𝑑𝑠..
𝑥1 − 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
𝑂𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿𝐸→𝑉 = (∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐻𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = (∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝐹𝐸→𝑉 ) . 𝑥⃗ = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀 ∧ (−𝑝𝑑𝑠. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ) . 𝑥⃗
𝑥1 − 𝑓. 𝑝𝑑𝑠. 𝑦
𝑆 𝑆 𝑆
6
- Les systèmes basés sur un contact avec glissement relatif et donc frottement,
- Les systèmes basés sur un contact avec roulement sans glissement.
a) Les systèmes vis/écrou standard
Ces systèmes sont bien moins onéreux que les systèmes à éléments roulants, ils sont simples de
conception. Cependant, leur faible rendement (η≅50%) limite leur utilisation industrielle.
Il est possible de réaliser les vis et les écrous par usinage ou par déformation plastique (forgeage,
roulage, etc.), la déformation plastique à froid permet d’obtenir des filets résistants (fibrage et
écrouissage). Un grand nombre de fournisseur propose des éléments standards en différents
matériaux et différentes dimensions.
Exemple de vis à filet trapézoïdal en acier et d’écrou en bronze CuSn8P (doc Gradel Baudin)
7
Cependant, ces systèmes sont plus couteux et plus délicats à mettre en œuvre que les vis/écrou
classique. De plus, la réversibilité est intervient pour un angle d’hélice plus faible (ils sont donc
« moins irréversibles »).
La vis est généralement montée sur deux paliers, l’un monté fixe et l’autre libre afin de limiter
l’hyperstatisme ainsi que les contraintes dans la vis.
Vis à 1 filet avec recirculation interne et vis à filets multiples avec recirculation externe (doc
INA)
Il existe un grand nombre de vis/écrous à billes différents dimensionnés par les constructeurs
pour des applications particulières :
Il existe aussi des vis à rouleaux, plus complexes au niveau de la réalisation mais permettant
d’atteindre de meilleures performances, grâce à l’augmentation des surfaces en contact :
- Vis à rouleaux satellites avec recirculation de rouleaux
8
- Vis différentielle
Le montage usuel d’un système de transformation de mouvement de type vis/écrou est basée sur
cette chaine de solide fermée composée de 3 liaisons : une glissière, une pivot et une hélicoïdale.
Ce montage est fortement hyperstatique (h=4),
Il faut donc lors de la conception :
- Imposer des tolérances serrées et des conditions géométriques,
- Mettre en place des jeux important (si possible), ce qui ira au détriment de la précision,
- Utiliser des montages de type écrou flottant limitant (ou supprimant) l’hyperstatisme.
9
Le jeu interne à l’écrou peut être réglé grâce à un montage comme donné ci-dessous :
Dans un grand nombre d’applications, il est nécessaire d’avoir un pas très faible pour la vis
(appareils de mesure, micromètres, etc.). On utilise pour cela une vis différentielle de Prony ou
vis micrométrique basée sur l’utilisation d’une vis munie de 2 parties filetées de pas p1 et p2
proches et de même sens d’hélice. Pour un tour de vis, l’écrou avancera d’un pas dit «
10
différentiel » égal à p1-p2. En choisissant de manière intelligente les pas de la vis, on peut obtenir
des déplacements très faibles.
11
Chapitre 7
E tanchéité
Ch. 7 : Etanchéité L1GM
I. FONCTION ETANCHEITE :
Soit deux solides S1 et S2 (voir schéma ci-contre) possédant
des surfaces de contact communes, séparant deux milieux S1 S2
2 ISET Bizerte
Ch. 7 : Etanchéité L1GM
Exemple : Vérin
Lèvre
3 ISET Bizerte
Ch. 7 : Etanchéité L1GM
On peut également dans certain cas, prévoir une étanchéité sans frottement avec les pièces,
exemples :
ou ou ou
4 ISET Bizerte