Module : Analyse 3

Élément : Analyse vectorielle

Chapitre N°1 : Courbes paramétrées

Mohamed EL AZZOUZI

Ecole Nationale des Sciences Appliquées-El Jadida.

26 octobre 2020

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Module : Analyse 3
Élément 1 : Analyse vectorielle

1 Chapitre 1 : Courbes paramétrées planes

2 Chapitre 2 : Intégrales doubles et triples

3 Chapitre 3 : Champs de vecteurs

4 Chapitre 4 : Intégrales curvilignes-Théorème de Green-Riemann

5 Chapitre 5 : Intégrales de surface et formule de stokes

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Module : Analyse 3
Élément 2 : Distributions

1 Chapitre 1 : Introductions aux distributions

2 Chapitre 2 : Produit de convolution

3 Chapitre 3 : Transformation de Fourier

4 Chapitre 4 : Transformation de Laplace

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 I-Courbes paramétrées Planes

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Définition
Soit I ⊂ R un intervalle ou réunion finie d’intervalles
 non vides. 2
f : I −→ R
Une courbe paramétrée plane est une application .
 t 7−→ f (t)
f : I −→ R2
On peut aussi la noter ou écrire en abrégé t 7−→ M (t) ou
  t 7−→ M (t)
x(t)
t 7−→ .
y(t)

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Définition
→
− →−
Le plan étant rapporté à un repère (O, i , j ), on note M (t) le point dont les
coordonnées sont f (t) = (x(t), y(t)). Lorsque le paramétre t parcourt I, le
point M (t) décrit Im(f ).

x = x(t)
Le système d’équations est appelé une représentation
y = y(t)
paramétrique de la courbe qu’on la note (C).

Exemple

x(t) = cos(t),
(t ∈ [0, 2π[) est une courbe paramétrée de classe C ∞ . C’est
y(t) = sin(t),
une paramétrisation du cercle trigonométrique.

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Exemple

x(t) = 2t − 1
t ∈ R : une paramétrisation de la droite passant par le point
y(t) = t − 1
A(−1, −1) et de vecteur directeur →
−
u (2, 1).

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Exemple

x(t) = (1 − t)xA + txB
t ∈ [0, 1] : une paramétrisation du segment [AB].
y(t) = (1 − t)yA + tyB

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Exemple
Si f est une fonction d’un domaine D de R à valeurs dans R, une paramétrisation
du graphe de f , c’est-à-dire de la courbe d’équation y = f (x), est

x(t) = t,
(t ∈ D).
y(t) = f (t),

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Remarque
1 La courbe (C) n’est pas nécessairement le graphe d’une fonction, c’est
pourquoi on parle de courbe paramétrée et non pas de fonction paramétrée.
2 Interprétation cinématique : La cinématique est l’étude des mouvements.
Le paramétre t s’interprète comme le temps et le support de cette courbe
porte le nom de trajectoire. Dans ce cas, on peut dire que M (t) est la
position du point M à l’instant t.

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II-1-Réduction du domaine d’étude

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Rappelons tout d’abord l’effet de quelques transformations géométriques
usuelles sur le point M (x, y) (x et y désignent les coordonnées de M dans un
→
− → −
repère orthonormé (O, i , j )).
Translation de vecteur → −
u (a, b) : t−
u (M ) = (x + a, y + b).
→

Réflexion d’axe (Ox) : s(Ox) (M ) = (x, −y).

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Réflexion d’axe (Oy) : s(Oy) (M ) = (−x, y).
Symétrie centrale de centre O : sO (M ) = (−x, −y).

Symétrie centrale de centre I(a, b) : sI (M ) = (2a − x, 2b − y).

Réflexion d’axe la droite (D) d’équation y = x : s(D) (M ) = (y, x).

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Réflexion d’axe la droite (D) d’équation y = −x : s(D) (M ) = (−y, −x).
Rotation d’angle π2 autour de O : rot(O, π2 )(M ) = (−y, x).

−π
Rotation d’angle 2
autour de O : rot(O, −π
2
)(M ) = (y, −x).

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On utilise ces transformations pour réduire le domaine d’étude d’une courbe
paramétrée.

Cas où I = R et f est T -périodiques pour un certain T > 0 :

Alors il suffit d’etudier la courbe paramétrée sur un intervalle de

longueur T

Cas où I est symétrique par rapport à 0 et où x et y sont paires : Alors pour

tout t ∈ I, le point f (−t) coincide avec le point f (t).

Dans ce cas on étudie la courbe paramétrée sur I ∩ R+

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Cas où I est symétrique par rapport à 0 et où x et y sont impaires : Alors
pour tout t ∈ I, le point f (−t) est le symétrique du point f (t) par rapport à O.

On fait l’étude sur I ∩ R+ plus le symétrie par rapport à O

Cas où I est symétrique par rapport à 0 et où x est paire et y impaire : Alors

pour tout t ∈ I, le point f (−t) est le symétrique du point f (t) par rapport à
(Ox). Étude sur I ∩ R+ plus le Symétrie par rapport à (Ox)

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Cas où I est symétrique par rapport à 0 et où x est impaire et y paire : Alors
pour tout t ∈ I, le point f (−t) est le symétrique du point f (t) par rapport à
(Oy).

Étude sur I ∩ R+ plus symétrie par rapport à (Oy)

Cas où I est symétrique par rapport à 0 et où x(−t) = y(t) et y(−t) = x(t) :

Alors pour tout t ∈ I, le point f (−t) est le symétrique du point f (t) par
rapport à la droite d’équation y = x.

Étude sur I ∩ R+ plus symétrie par rapport à y = x

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Cas où I est symétrique par rapport à 0 et où x(−t) = −y(t) et
y(−t) = −x(t) : Alors pour tout t ∈ I, le point f (−t) est le symétrique du point
f (t) par rapport à la droite d’équation y = −x.

Étude sur I ∩ R+ plus symétrie par rapport à y = −x

α
Cas où I est symétrique par rapport à pour un certain α ∈ R et où
2
x(α − t) = x(t) et y(α − t) = y(t) : Alors pour tout t ∈ I, le point f (α − t)
coincide avec le point f (t). Or l’application t 7−→ α − t est géométriquement
α α
la symétrie de R par rapport à . Lorsque t décrit [ , +∞[, a − t décrit
2 2
α α
] − ∞, ]. Étude sur [ , +∞[
2 2

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Exemples
Déterminer un domaine d’étude le plus simple possible d’une courbe de
x(t) = sin(2t)
Lissajous
y(t) = sin(3t)

Pour t ∈ R, M (t + 2π) = M (t) et on obtient la courbe complète quand t décrit

[−π, π]. Pour t ∈ [−π, π], M (−t) = (− sin(2t), − sin(3t)) = sO (M (t)). On étudie
et on construit la courbe pour t ∈ [0, π]
puis on obtient la courbe complète par symétrie centrale de centre O. Pour
t ∈ [0, π], M (π − t) = (sin(2π − 2t), sin(3π − 3t)) = (sin(−2t), sin(π − 3t)) =
(− sin(2t), sin(3t)) = s(Oy) (M (t)).

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On étudie et on construit la courbe pour t ∈ 0, π2 (première figure), on effectue la
 

réflexion d’axe (Oy) (deuxième figure), puis on obtient la courbe complète par
symétrie centrale de centre O (troisième figure).

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II-2-Points simples, points multiples

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Définition
Soit f : t 7−→ M (t) une courbe paramétrée et soit A un point du plan.
Si A est atteint une et une seule fois on dit que le point A est un point simple
de la courbe.
Si A est atteint pour deux valeurs distinctes du paramétre et deux seulement,
on dit que A est un point double de la courbe.
Une courbe dont tous les points sont simples est une courbe paramétrée
simple. Il revient au même de dire que l’application t 7−→ M (t) est injective.

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Comment trouve-t-on les points multiples ?
Remarque
Pour trouver les points
 multiples d’une courbe, on cherche les couples (t, u) ∈ I 2
x(t) = x(u),
tels que t > u et On se limite au couple (t, u) avec t > u afin de
y(t) = y(u).
ne pas compter la solution redondante (u, t) en plus de (t, u).

Exercice
Déterminer les points multiples de la courbe paramétrée définie par :
(
x(t) = 2t + t2 ,
y(t) = 2t − t12 .

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 II-3-Tangente à une courbe
paramétrée

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II-3-a-Tangente en un point régulier

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Définition
Soit (C) = (I, f ) une courbe paramétrée de classe C k et soit a ∈ I.
1) Le point M (a) de (C) est dit : régulier si et seulement si f 0 (a) 6= 0.
2) Le point M (a) de (C) est dit : stationnaire (ou singulier) si et seulement si
f 0 (a) = 0.
3) Une courbe dont tous les points sont réguliers est appelée courbe réguliére.

Exercice
Déterminer les points réguliers et les points singuliers de la courbe paramétrée
suivante : (
x(t) = t3 ,
y(t) = t2 .

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Soit M (t0 ) un point régulier. Alors, le vecteur

1 −−−−−−−→ x(t) − x(t0 )~ y(t) − y(t0 )~

M (t0 )M (t) = i+ j
t − t0 t − t0 t − t0
est un vecteur directeur de la droite (M (t0 )M (t)).
Donc, lorsque t → t0 , cette droite tend vers la droite passante par M (t0 ) et dirigée
par f 0 (t0 ).

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Définition
Si M (a) est régulier. La droite passante par M (a) et dirigée par f 0 (a) est appelée
la tangente à la courbe paramétrée (C) au point M (a).

Si f 0 (a) 6= 0, une équation de la tangente (T ) en M (a) est donc fournie par :

x − x(a) x0 (a)
M (x, y) ∈ (T ) ⇐⇒ = 0.
y − y(a) y 0 (a)

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Exemple
Trouver
 les points où la tangente à la courbe de Lissajous
x(t) = sin(2t),
t ∈ [−π, π], est verticale, puis horizontale.
y(t) = 2 sin(3t),

Exercice

x(t) = t5 − 4t3 ,
Soit la courbe paramétrée définie par
y(t) = t2 .
1 Calculer le vecteur dérivé en chaque point.
2 Déterminer le point singulier.
3 Calculer une équation de la tangente au point (3, 1).
4 Calculer les équations de deux tangentes au point (0, 4).

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II-3-b-Tangente en un point singulier

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Rappelons qu’un point M (a) d’une courbe paramétrée M (t) = (x(t), y(t)) est dit
point singulier si le vecteur dérivé en ce point est nul, c’est-à-dire si f 0 (a) = 0, ou
autrement dit si (x0 (a), y 0 (a)) = (0, 0). Lorsque le vecteur dérivé est nul, il n’est
d’aucune utilité pour la recherche d’une tangente. Pour obtenir une éventuelle
tangente en un point singulier, le plus immédiat est de revenir à la définition en
étudiant la direction limite de la droite (M (a)M (t)), par exemple en étudiant la
limite du coefficient directeur de cette droite dans le cas où cette droite n’est pas
parallèle à (Oy). En supposant que c’est le cas : En un point M (a) singulier, on
étudie
y(t) − y(a)
lim .
t→a x(t) − x(a)

Si cette limite est un réel l, la tangente en M (a) existe et a pour coefficient

directeur l. Si cette limite existe mais est infinie, la tangente en M (a) existe et est
verticale.

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Exemple

x(t) = 3t2 ,
Trouver les points singuliers de la courbe
y(t) = 2t3 .
Donner une équation cartésienne de la tangente en tout point de la courbe.

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 II-3-c-Position d’une courbe par
rapport à sa tangente

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Quand la courbe arrive en M (a), le long de sa tangente, on a plusieurs
possibilités :
la courbe continue dans le même sens, sans traverser la tangente : c’est un
point ordinaire,

la courbe continue dans le même sens, en traversant la tangente : c’est un

point d’inflexion,

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la courbe rebrousse chemin le long de cette tangente en la traversant, c’est
un point de rebroussement de première espèce,

la courbe rebrousse chemin le long de cette tangente sans la traverser, c’est

un point de rebroussement de seconde espèce.

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 II-4-Allure d’une courbe au
voisinage d’un point singulier
Intuitivement, on ne peut rencontrer des points de rebroussement qu’en un point
stationnaire, car en un point où la vitesse est non nulle, on continue son chemin
dans le même sens. Pour déterminer de façon systématique la position de la
courbe par rapport à sa tangente en un point singulier M (a), on effectue un
développement limité des coordonnées de M (t) = (x(t), y(t)) au voisinage de a.

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Soit p le plus petit entier de N∗ tel que f (p) (a) 6= 0 et soit q le plus petit entier tel
que (f (p) (a), f (q) (a)) soit libre.
Ecrivons la formule de Taylor-Young à l’ordre q, c’est-à-dire le DLq (a) :

(t − a)p (p) (t − a)q (q)

x(t) = x(a) + x (a) + · · · + x (a) + (t − a)q ε1 (t).
p! q!
(t − a)p (p) (t − a)q (q)
y(t) = y(a) + y (a) + · · · + y (a) + (t − a)q ε2 (t).
p! q!
avec
lim ε1 (t) = 0 et lim ε2 (t) = 0.
t→a t→a
En écrivons les deux égalités sous formes vectorielle, il vient :
(t − a)p (p) (t − a)q (q)
f (t) = f (a) + f (a) + · · · + f (a) + (t − a)q ε(t).
p! q!
avec ε(t) = (ε1 (t), ε2 (t)).
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Or f (p+1) (a), · · · , f (q−1) (a) sont colinéaires a f (p) (a) :

f (p+1) (a) = λp+1 f (p) (a)

..
.
f (q−1) (a) = λq−1 f (p) (a)

donc
q−1
!
X λi (t − a)q (q)
f (t) = f (a) + (t − a)p (t − a)i−p f (p) (a) + f (a) + (t − a)q ε(t).
i=p
i! q!

−−−−−−−→
Etudions le vecteur M (a)M (t) dans le repère (M (a), f (p) (a), f (q) (a)). Si x1 (t) et
y1 (t) designent ses composantes dans cette base, on a les équivalences (au
p q
voisinage de a). x1 (t) ∼ (t−a)
p!
et y1 (t) ∼ (t−a)
q!
.
Selon la parité de p et de q, on a les résultats suivants :
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1 p pair et q impair : au voisinage de a, x1 (t) ≥ 0 et y1 (t) a le signe de t − a :
(C) traverse la tangente (T ) en M (a), qui est un point de rebroussement de
1 ère espèce.

2 p pair et q pair : au voisinage de a, x1 (t) ≥ 0 et y1 (t) ≥ 0 : (C) ne traverse

pas la tangente (T ) en M (a), qui est un point de rebroussement de 2 ème
espèce.

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1 p impair et q pair : au voisinage de a, x1 (t) change de signe et y1 (t) ≥ 0 : (C)
touche la tangente (T ). M (a) est appelé point ordinaire.

2 p impair et q impair : au voisinage de a, x1 (t) et y1 (t) changent de signe :

(C) traverse la tangente (T ) en M (a), qui est un point d’inflexion.

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Exemple
étudier le point singulier à l’origine de
(
x(t) = t5 ,
y(t) = t3 .

Exemple
étudier le point singulier à l’origine de
(
x(t) = 2t2 ,
y(t) = t2 − t3 .

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Exemple
étudier le point singulier en (1, 0) de
(
x(t) = 1 + t2 + 12 t3 ,
y(t) = t2 + 12 t3 + 2t4 .

Exemple
étudier le point singulier à l’origine de
(
x(t) = t2 ln(1 + t),
2
y(t) = t2 (et − 1).

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 II-5-Branches infinies

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Définition
¯ On dit que la courbe (C) admet une branche infinie en a lorsque :
Soit a ∈ I.
lim x(t) = ∞ ou lim y(t) = ∞.
t→a t→a

a désigne l’une des bornes de I et n’est pas dans I (a est soit un réel, soit −∞,
soit +∞).

Si lim x(t) = ∞ et lim y(t) = y0 , alors on dit qu’il y a une asymptote

t→a t→a
horizontale d’équation y = y0 .
Si lim x(t) = x0 et lim y(t) = ∞, alors on dit qu’il y a une asymptote
t→a t→a
verticale d’équation x = x0 .
y(t)
Si lim x(t) = ∞ et lim y(t) = ∞, alors on étudie la limite en a du rapport :
t→a t→a x(t)

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 y(t)
Si lim = 0, on dit qu’il y a une branche parabolique dans la direction
t→a x(t)
de l’axe (Ox).
y(t)
Si lim = ∞, on dit qu’il y a une branche parabolique dans la direction
t→a x(t)
de l’axe (Oy).
y(t)
Si lim = m ∈ R∗ , on étudie la limite en a de y(t) − mx(t) :
t→a x(t)
i) Si lim y(t) − mx(t) = p ∈ R, on dit qu’il y a une asymptote d’équation
t→a
y = mt + p.
ii) Si : lim y(t) − mx(t) = ∞ alors on dit qu’il y a une branche parabolique dans la
t→a
direction asymptotique y = mx.

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Exemple
t

x(t) =

Etudier les branches infinies de la courbe t−1
3t
y(t) =
 .
t2 − 1

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 II-6- Plan d’étude d’une courbe
paramétrée

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Pour étudier une courbe paramétrée, on procède par étapes. Soit (I, f ) une
courbe paramétrée tel que f (t) = (x(t), y(t)).
1 On commence par réduire l’ensemble I de définition de f .
2 On étudie ensuite les variations de x et y simultanément ainsi que leurs
limites. Il est pratique de présenter tout cela sous la forme d’un unique
tableau de variations. Les tangentes horizontales et verticales (pour y 0 (t) = 0
et x0 (t) = 0 respectivement), ainsi que les asymptotes horizontales et
verticales, s’y lisent aisément. On en déduit (au brouillon) l’allure grossière
de la courbe paramétrée étudiée.
3 On étudie enfin les branches infinies.
4 On peut éventuellement déterminer les points multiples de f.
5 Pour le tracé définitif, on commence toujours par positionner les points
importants, leurs tangentes, les asymptotes et les directions des branches
paraboliques. Déterminer les coordonnées des points d’intersection de la
courbe avec les axes (Ox) et (Oy).
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Etude d’un exemple
Exemple
Étude de la courbe (C) : 
x(t) = t2 + 2 ,

t
2 1
y(t) = t + .

t2

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