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UNIVERSITÉ HASSAN II DE CASABLANCA

FACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE


MOHAMMEDIA
DEPARTEMENT : GÉNIE DES PROCÉDÉS ET
ENVIRONNEMENT

Projet de Fin d’étude


Filière d’Ingénieur :

Génie des Procédés et Environnement


Spécialité : Génie des procédés industriels

Etude de la performance de la station d’épuration


des eaux usée de Lydec-Médiouna
Présenté par :
Manfalouti Raja

Soutenu le 19 Juin 2023 devant les membres de jury :

Pr. Bejjany Bouchra FST-Mohammedia Président

Pr. Jamil Said FST-Mohammedia Encadrante FSTM

Pr. Mohammadi Hasna FST-Mohammedia Examinateur

Année universitaire 2022-2023


Dédicace

Je dédie travail ...

A mes parents,

Ce travail est le vôtre. C’est le résultat de tout l’amour et la tendresse que vous m’avez
prodiguée, de l’éducation que vous m’avez donnée et des grands sacrifices que vous n’avez
jamais hésité à faire.

Vos conseils et votre bénédiction m’ont toujours accompagnée. Vous m’avez comblée d’amour et
d’affection, et vous m’avez bien préparée à affronter la vie d’adulte.

Acceptez ce travail comme un modeste témoignage de ma profonde reconnaissance pour vos


années de persévérance, pour votre soutien, et vos prières.

A mes sœurs et mes frères,

Merci d’avoir été toujours là pour moi, votre joie de vivre et votre humour remplissent

Mes quotidiens de bonheur et de joie. Votre présence dans ma vie m’aide à surmonter

Les moments difficiles et me redonne le sourire.

A mes très chers amis

Pour tous les moments magnifiques et inoubliables que j’ai passés avec vous. Pour tout l’amour,
le soutien que vous avez m’offert, de votre affection je ne peux me surpasser, je vous remercie
très fort.

Je dédie aussi ce travail à ...


Mes professeurs et tout le personnel de la FST MOHAMMEDIA

Tous ceux qui me sont chers et que j’ai omis de citer

Et à tous ceux qui ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce projet.

Raja
Remerciement

Avant d’entamer mon travail j’ai le plaisir d’exprimer toute ma gratitude à M. DIGUA,
coordonnateur de filière ainsi à tout le corps enseignant de la filière génie des procédés et
d’environnement pour la qualité de l’enseignement qu’ils m’ont assuré.

J’ai eu l’immense plaisir d’être parmi les stagiaires qui ont eu l’honneur de passer leur stage au
sein de la station d’épuration des eaux usées de Médiouna de la LYDEC. A cette occasion qu’il
me soit permis d’exprimer mes profondes reconnaissances dévouées à M. Jean PASCAL-
DARRIET Administrateur Directeur Général de m’avoir admis comme stagiaire au sein de cette
entreprise.

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à mon encadrant industriel M. HAJRAOUI


Mohammed responsable de la station d’épuration des eaux usées de Médiouna, qui m’a fait
bénéficier de son savoir-faire, un très spécial remerciement pour votre sérieux, votre modestie et
vos qualités professionnelles et personnelles.

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance envers mon encadrant M. JAMIL D’être mon
encadrant pédagogique du stage, pour ses conseils inestimables et pour son entière disponibilité
tout au long de mon stage.

Je souhaite exprimer ma sincère gratitude envers M. CHAAIR pour sa disponibilité et son soutien
précieux. Je suis reconnaissante de pouvoir compter sur lui et de bénéficier de son aide précieuse.

A l’ensemble du personnel de la STEP de Médiouna à qui je dois beaucoup d’estime et de respect,


merci pour l’aide précieux que vous m’avez apporté durant toute la période de mon stage.

Enfin, à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ce travail, merci du fond
du cœur.
Liste des abréviations

Lydec : Lyonnaise des Eaux de Casablanca

STEP : Station d’épuration des eaux usées de Médiouna

IMME : Industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques

HCP : Haut-Commissariat du plan

AEP : Alimentation en eau potable

MBR : Bioréacteur à membrane

MO : Matière organique

DBO5 : Demande Biochimique en Oxygène pendant 5 jours

DCO : La demande chimique en oxygène

MES : Les matières en suspension

MVS : La matière volatile sèche

MO : La matière organique

IM : Indice De Molhman

PH : Le potentiel hydrogène

NGL : Azote global

N : Azote

NO3 : Nitrate

NO2 : Dioxyde d'azote

NH4 : Ammonium

Ptot : Phosphore total

MBR : Les bioréacteurs à membrane

SBR : Sequencing Batch Reactor


Table des matières
Dédicace .......................................................................................................................................... 2
Remerciement.................................................................................................................................. 3
Liste des abréviations ...................................................................................................................... 4
Liste des tableaux....................................................................................................................... 8
Liste des figures ......................................................................................................................... 9
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil ......................................................................... 2
Introduction .......................................................................................................................... 3
Présentation de la LYDEC ............................................................................................... 3
Dates clés ...................................................................................................................... 3
Activités sur la Région du Grand Casablanca ............................................................... 3
La distribution de l'eau potable.............................................................................. 3
La distribution de l'électricité ................................................................................ 3
La gestion de l'éclairage public ............................................................................. 4
La gestion de l'assainissement liquide (eaux usées et eaux pluviales) .................. 4
Organigramme .............................................................................................................. 4
Fiche d’identité ............................................................................................................. 4
Présentation générale de la STEP de Médiouna ............................................................... 4
L’aspect de l’eau à traiter au niveau de la STEP de Médiouna .................................... 5
Cahier de charge ............................................................................................................... 6
Les acteurs du projet ..................................................................................................... 6
Objectif d’étude ............................................................................................................ 6
Chapitre 2 : Etude Bibliographique ................................................................................................. 7
Les eaux usées ...................................................................................................................... 8
Définition ...................................................................................................................... 8
Catégories des eaux usées ............................................................................................. 8
Les eaux usées domestiques .................................................................................. 8
Eaux usées industrielles ......................................................................................... 8
Les eaux pluviales ................................................................................................. 8
Paramètres de pollution de l’eau ................................................................................... 8
Paramètres Physiques ............................................................................................ 9
Matières en suspension ...................................................................................... 9
La température ................................................................................................... 9
Couleur ............................................................................................................... 9
Odeur.................................................................................................................. 9
Paramètres chimiques ............................................................................................ 9
Demande biologique en oxygène ....................................................................... 9
Demande chimique en oxygène (DCO) ............................................................. 9
L’azote ............................................................................................................. 10
Les différents procédés de traitement ............................................................................. 10
La technologie bioréacteur à membranes ................................................................... 10
Présentation de la technologie bioréacteur à membranes .................................... 10
Principe de fonctionnement du Bioréacteur a Membranes Externes .............. 10
Principe de fonctionnement les bioréacteurs à membranes immergées .......... 11
Chapitre 3 : Description et dimensionnement du procédé de traitement des eaux usées de la ..... 12
‘STEP Médiouna’ .......................................................................................................................... 12
Introduction ........................................................................................................................ 13
Description du procédé de traitement des eaux usées issues de la ville de Médiouna ... 14
Ligne eau ..................................................................................................................... 14
Traitement biologique dans un bassin à 3 zones ................................................. 14
Filtration membranaire sur 4 lignes ..................................................................... 15
Ligne boue .................................................................................................................. 15
Ligne air ...................................................................................................................... 15
Dimensionnement du procédé de traitement des eaux usées issues de la ville de
Médiouna ................................................................................................................................... 15
Dimensionnement de la ligne eau ............................................................................... 15
Le prétraitement ................................................................................................... 15
La fosse à bâtard ............................................................................................ 15
Les dégrilleurs grossiers ................................................................................ 17
Poste de relevage............................................................................................ 21
Dimensionnement des dégrilleurs fins ........................................................... 26
Dimensionnement du dégrilleur moyen ......................................................... 27
Dimensionnement du dessablage et dégraissage ........................................... 27
Le traitement biologique ...................................................................................... 32
Dimensionnement du bassin biologique ........................................................ 32
Dimensionnement de l’unité d’ultrafiltration ................................................ 37
Dimensionnement de la ligne air ................................................................................ 41
Choix du procédé de traitement de l’air vicié...................................................... 42
Choix du réacteur d’absorption ........................................................................... 43
Choix du garnissage............................................................................................. 45
Choix du solvant .................................................................................................. 45
Cahier de charge .................................................................................................. 46
Dimensionnement des colonnes de la désodorisation ......................................... 47
Tour de lavage acide ...................................................................................... 47
Tour de lavage basique .................................................................................. 53
Dimensionnement File boue ....................................................................................... 57
Préparation du polymère ...................................................................................... 57
Description du groupe de préparation automatique ....................................... 57
Dimensionnement du groupe de préparation automatique ............................ 58
Epaississement des boues biologiques ................................................................ 58
Déshydratation par centrifugation et chaulage .................................................... 59
Description ..................................................................................................... 59
Dimensionnement .......................................................................................... 59
Conclusion ...................................................................................................................... 60
Chapitre 4 : Etude statistique des performances de la STEP de Médiouna .................................. 61
Méthodologie de travail ..................................................................................................... 62
Validation des modèles ................................................................................................... 64
Conclusion ...................................................................................................................... 66
Conclusion générale ...................................................................................................................... 67
Référence Bibliographique ............................................................................................................ 74
Liste des tableaux

Tableau 1 : Fiche d’identité de STEP Médiouna ....................................................................... 4


Tableau 2 : Normes de rejets des eaux traitées ........................................................................ 13
Tableau 3 : Charges hydrauliques des eaux brutes ................................................................. 13
Tableau 4 : Charges polluantes des eaux brutes ...................................................................... 13
Tableau 5 : Dimensionnement de la fosse à bâtard .................................................................. 17
Tableau 6 : Données de Calcul du dégrilleur............................................................................ 17
Tableau 7 : Valeur de tirant d'eau ............................................................................................. 19
Tableau 8 : Résultats de calcul du dégrilleur grossier ............................................................. 21
Tableau 9 : Données de Calcul du poste de relevage ............................................................... 21
Tableau 10 : Coefficient des pertes de charges singulières...................................................... 24
Tableau 11 : Dimensionnement du poste de relevage .............................................................. 25
Tableau 12 : Dimensionnement du dégrilleur fin ..................................................................... 26
Tableau 13 : Dimensionnement du dégrilleur moyen .............................................................. 27
Tableau 14 : Donnée de conception du dessableur-dégraisseur ............................................. 28
Tableau 15 : Dimensionnement du dessableur-dégraisseur .................................................... 31
Tableau 16 : Abattement du dessableur-dégraisseur............................................................... 31
Tableau 17 : Données de dimensionnement du bassin biologique .......................................... 33
Tableau 18 : Coefficient a' et b' ................................................................................................. 35
Tableau 19 : Valeur d’ASB et CGT ........................................................................................... 36
Tableau 20 : Abattement du bassin biologique ........................................................................ 37
Tableau 21 : Résultats de dimensionnement du bassin biologique......................................... 37
Tableau 22 : données de dimensionnement du réacteur biologique ....................................... 38
Tableau 23 : Donnée relative à la membrane ........................................................................... 40
Tableau 24 : Résultats de dimensionnement de l'unité de l'ultra filtration ........................... 41
Tableau 25 : les différentes techniques de traitement de l’air vicié........................................ 42
Tableau 26 : Caractéristiques du garnissage ............................................................................ 45
Tableau 27 : Données de la phase liquide (H2SO4) ................................................................. 47
Tableau 28 : Données de la phase gazeuse (NH3) .................................................................... 47
Tableau 29 : Données de la phase liquide (NaClO) .................................................................. 53
Tableau 30 : Données de la phase gazeuse (H2S) ..................................................................... 53
Tableau 31 : Résultats de dimensionnement des deux colonnes d'absorption ...................... 57
Tableau 32 : Dimensions de l'unité d'égouttage direct ............................................................ 59
Tableau 33 : Dimensionnement de la centrifugeuse ................................................................. 59
Tableau 34 : Données expérimentale prises à l'amant et à l'aval du traitement biologique 63
Liste des figures

Figure 1 : Effluant d’entrée domestique ..................................................................................... 5


Figure 2 : Effluant d'entrée industriel......................................................................................... 5
Figure 3 : Configurations du bioréacteur à membranes ......................................................... 10
Figure 4 : Principe du bioréacteur à membrane boucle externe ............................................ 11
Figure 5 : Principe bioréacteur à membranes immergées ....................................................... 11
Figure 6 : Procédé de traitement des eaux usées dans la STEP de Médiouna....................... 14
Figure 7: Fosse à bâtard ............................................................................................................. 16
Figure 8 : Dégrilleurs grossiers .................................................................................................. 17
Figure 9 : Représentation schématique du tirant ..................................................................... 19
Figure 10 : Les dégrilleurs fins................................................................................................... 26
Figure 11 : Dessableur-déshuileur ............................................................................................. 28
Figure 12 : Zones du bassin biologique .................................................................................... 32
Figure 13 : Module de l'ultrafiltration membranaire .............................................................. 38
Figure 14 : Unité de la Désodorisation ...................................................................................... 41
Figure 15 : Contacteurs gaz-liquide .......................................................................................... 43
Figure 16 : Schéma de l’unité de la Désodorisation ................................................................. 46
Figure 17 : Bilan des débits des deux phases gaz-liquide dans la colonne de désodorisation
....................................................................................................................................................... 48
Figure 18: Courbe opératoire et d’équilibre pour l’absorption de NH3 par l’acide
sulfurique ..................................................................................................................................... 49
Figure 19 : Diagramme de LOBO pour la colonne acide ........................................................ 50
Figure 20 : courbe d’équilibre et opératoire pour l’absorption de H2S par NaClO ............ 54
Figure 21 : Diagramme de LOBO pour la colonne basique .................................................... 55
Figure 22 : Bac de préparation automatique de polymère en poudre.................................... 57
Figure 23 : Schéma de principe de la grille d’épaississement GDD ....................................... 58
Figure 24 : Principe de fonctionnement d'une centrifugeuse .................................................. 59
Figure 25 : Influence de l’ensemble des paramètres d'entrée sur la DBO5P.......................... 64
Figure 26 : Influence de l’ensemble des paramètres d'entrée sur la DCOP .......................... 64
Figure 27 : Influence des paramètres d'entrée sur la MESP ................................................... 64
Figure 28 : Présentation graphique de la DBO5 en fonction de la prédiction ....................... 65
Figure 29 : Présentation graphique de la DCO en fonction de la prédiction ........................ 65
Figure 30 : Présentation graphique de la MES en fonction de la prédiction ........................ 65
INTRODUCTION

Les eaux usées issues des industries et des collectivités ne devraient pas être directement rejetées
dans le milieu naturel. En effet, pour lutter contre la pollution, éviter les maladies d’origine hydrique
et protéger le milieu récepteur, il existe une solution fiable telle que : la construction des stations
d’épuration qui permettent de concentrer la pollution contenue dans les eaux usées sous forme d’un
résidu, et de rejeter une eau épurée répondant aux normes admises, et cela grâce à des procédés
physico-chimiques et biologiques.

Le procédé à boues activées est la technologie la plus répandue dans le domaine du traitement d’eau,
mais à mesure que les exigences augmentent en termes de qualité des effluents, de réutilisation d’eau
et de limitation des productions de boue, les procédés à boues activées doivent être complétés ou
remplacés par de nouvelles technologies.

Dans ce contexte, la LYDEC a pris l’initiative de créer une station d’épuration des eaux usées dans
la ville de Médiouna dont le but de traiter les déchets aqueux urbains et industriels avant leur
déversement dans le milieu récepteur.

C’est dans cette optique que mon projet de fin d’études est la synthèse d’un stage de 4 mois au sein
de la station d’épuration de Médiouna, et qui consiste en un projet ‘Dimensionnement et Diagnostic
de la station de traitement des eaux usées de Médiouna’.

L’objectif de ce travail dans un premier axe aborde une étude bibliographique liée au phénomène
de traitement des eaux usée.

Le deuxième axe repose sur le redimensionnement d’une station d’épuration des eaux usées
permettant d’aboutir à une eau épurée qui répond aux exigences des normes de rejets prenant en
considération les trois ligne de traitement à savoir; eau, air et boue.

Le troisième axe consiste à la modélisation des paramètres de pollution des eaux usées de sortie en
fonction des paramètres d’entrer.

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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme
d’accueil

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Introduction

Pour mettre en situation la problématique de notre projet, nous commencerons par une présentation
de la Lydec et la STEP de Médiouna, puis nous présenterons une description de projet en question
et les outils avec lesquels sera traitée la problématique. Présentation de la société

Présentation de la LYDEC

Dates clés

Nous mentionnons ci-dessous des dates clés concernant la filiale LYDEC :

 1995 : Création de LYDEC, filiale du groupe Suez Environnement.


 1997 : Signature en avril du contrat de gestion déléguée par l'Autorité Délégante, l'Autorité
de Tutelle (Ministère de l'Intérieur) et Lydec (le Délégataire). Début des activités en août.
 2003 : Le périmètre de la gestion déléguée inclut les Communes urbaines de Casablanca,
Mohammedia et Ain Harrouda, ainsi que 12 communes périphériques.
 2005 : Introduction en bourse.
 2009 : Signature d'un avenant au contrat de gestion déléguée par l'Autorité Délégante,
l'Autorité de Tutelle (Ministère de l'Intérieur) et LYDEC (le Délégataire), qui concrétise et
finalise la première révision du contrat (2006-2009). Intégration de la gestion de l'éclairage
public, qui devient le 4eme métier de LYDEC.
 2010 : Emprunt obligataire d'un montant de 1,2 milliard de dirhams pour le financement du
programme d'investissement. [1]

Activités sur la Région du Grand Casablanca

LYDEC, Lyonnaise des eaux de Casablanca, est une filiale marocaine du groupe Suez
Environnement. Elle a comme objectif principal de fournir en continu un service de qualité et
satisfaire les 5millions d'habitants de la région du grand Casablanca. Afin d’assurer ceci la LYDEC
a structuré ses activités autour de quatre principaux métiers :

La distribution de l'eau potable

La LYDEC assure la distribution d’une eau potable de qualité conforme aux normes sanitaires
marocaines en vigueur. Cette eau est fournie par deux producteurs nationaux : l'ONEP (Office
National de l'Eau Potable) et la SEOER (Société des Eaux d'Oum Erbiaa).

La distribution de l'électricité

Le renforcer et sécuriser le réseau d'électricité composé de plus de 2260 km (2012) pour la Moyenne
Tension uniquement, pour répondre aux besoins croissants de l'agglomération en énergie. L'énergie
distribuée provient de l'ONE (Office National d'Électricité).
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La gestion de l'éclairage public

La gestion de l'éclairage public (112 000 points lumineux) (2012) avec l'objectif d'augmenter le taux
d'éclairement, tout en veillant à économiser l'énergie.

La gestion de l'assainissement liquide (eaux usées et eaux pluviales)

La gestion de 4130 km (2012) de collecteurs et le développement du réseau d'assainissement pour


offrir aux habitants un environnement sain. [1]

Organigramme

La LYDEC est hiérarchisée en directions. Les Directions sont subdivisées en Départements, et les
Départements sont structurés en services qui ont la compétence dans la gestion des réseaux primaires
de distribution de (eau, électricité et assainissement) ainsi que celle des grands ouvrages et usines.
[1]

Fiche d’identité

Le tableau suivant montre la fiche technique de la STEP Médiouna.[1]

Tableau 1 : Fiche d’identité de STEP Médiouna

Lyonnaise des Eaux de Casablanca –


Dénomination sociale
LYDEC
48, rue Mohamed Diouri – 20.000
Siège social
Casablanca
Société anonyme régie par les dispositions
de la Loi n°17-95 promulguée par le Dahir
Forme juridique
n°1-96-124 du 30 août 1996 relative aux
sociétés anonymes.
Capitale 800.000.000 MAD

N° du Registre de Commerce 80.61 7 – Casablanca

Date de création 4 octobre 1995

Société mère Suez Environnement

Site Internet www.lydec.ma

Présentation générale de la STEP de Médiouna

La station d’épuration des eaux usées de Médiouna s’intègre dans le cadre de lutter contre la
pollution du Casablanca, le démarrage des travaux étaient en mai 2010 mais le fonctionnement de
la station était en Avril 2013 après que sa majesté le roi Mohammed 6 l’a inauguré.

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Cette station d’épuration (STEP) a pour but de traiter les eaux usées de Médiouna afin de protéger
l’Oued Hassar et la nappe phréatique. Le projet vise également de protéger l’environnement et
contribuer à la préservation des ressources hydriques par la réutilisation en agriculture.

La STEP de Médiouna a une superficie de 3.5 ha en considérant également le bassin d’orage, elle
est dimensionnée pour une capacité de 40.000 Equivalent habitants ce qui correspond à un débit
journalier de 3800 m3/j avec une extension future de 80.000 Eq Hab et un débit horaire de pointe
de 300 m3/h. [1]

L’aspect de l’eau à traiter au niveau de la STEP de Médiouna

À l’entrée de la STEP deux aspects d’effluant sont remarqués :

Un aspect purement domestique : de couleur brunâtre (figure 1) avec un faible débit.


Un aspect à dominance industriel : étalé sur toute la journée de couleur bleu foncé (figure
2).

Le réseau raccordé à la STEP de Médiouna achemine entre autres les eaux des industries de lavage
de jean, ce qui est claire par la couleur bleu remarqué au niveau de leurs effluents, mais aucune
toxicité sur le traitement biologique n’est observée par ces colorants.

Figure 1 : Effluant d’entrée domestique

Figure 2 : Effluant d'entrée industriel

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Cahier de charge

Le cahier de charge est un élément essentiel de la planification du projet, en effet est un document
qui décrit le projet dans son intégralité, y compris les objectifs, la manier de résolution ainsi que ses
parties prenantes.

Les acteurs du projet

 Maître d’ouvrage :
La société LYDEC-STEP de Médiouna qui est destinée pour le traitement des eaux usées
domestiques et industrielles issues de la ville de Médiouna représenté par : M. SAKHRAOUI
Noureddine : Responsable de la STEP de Médiouna.

 Maître d’œuvre :
Faculté des sciences et techniques (FSTM), Département Génie de procédé et d’environnement,
représentée par : l’élève ingénieur MANFALOUTI Raja sous l’encadrement académique : JAMIL
SAAID, professeur à la FSTM.

Objectif d’étude

Redimensionnement de la STEP de Médiouna et modéliser ses paramètres de sortie en fonction des


paramètres d’entrée, ce qui permet de prédire les différents paramètres influent sur les performances
de la STEP et de déterminer les ajustements nécessaires pour améliorer son fonctionnement.

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Chapitre 2 : Etude Bibliographique

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Les eaux usées

En parlant de l’eau usée il semble important d’avoir une idée sur sa définition, son origine et ses
caractéristiques, ainsi que les différentes méthodes utilisées pour son épuration.

Définition

Les eaux usées sont des eaux altérées par les activités humaines à la suite d’un usage domestique,
industriel, artisanal, agricole ou autre. Elles sont considérées comme polluées et doivent être épurées
avant d’être réintroduites vers le milieu récepteur (La mer, nappe, rivière).

Catégories des eaux usées

On distingue quatre grandes catégories d’eaux dites « usées » (appelée également effluent) :

Les eaux usées domestiques

Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement porteuses
de pollutions organiques. Elles se répartissent en eau ménagère qui a pour origine les salles de bain
et les cuisines, elles sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, et de débris
organiques. Il s'agit aussi des rejets des toilettes, chargées de diverses matières organiques azotées
et de germes fécaux. [3]

Eaux usées industrielles

Ce sont les eaux usées qui proviennent de locaux utilisés à des fins industriels, commerciales,
artisanales ou de services, leurs eaux de refroidissement de pompes à chaleur et de climatisation.
Les eaux usées industrielles doivent faire l’objet, avant rejet vers le réseau public, d’un traitement
adapté à leur nature afin d’assurer la protection du milieu récepteur. La composition de ces eaux est
liée à l’activité industrielle. [3]

Les eaux pluviales

Elles peuvent constituer une cause de dégradations importantes des cours d'eau, notamment pendant
les périodes orageuses. Les eaux de pluie ne sont pas exemptes de pollutions : au contact de l'air,
elles se chargent d'impuretés (fumées industrielles, résidus de pesticides...), puis, en ruisselant, des
résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, carburants, résidus de
pneus, métaux lourds...). Les eaux pluviales peuvent être collectées en même temps que les eaux
usées domestiques ou bien séparément, on parle alors de réseau unitaire ou séparatif. Lorsque le
système d'assainissement est dit unitaire, les eaux pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques.
En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations de dépollution
peuvent imposer un déversement de ce mélange très pollué dans le milieu naturel. [3]

Paramètres de pollution de l’eau


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Les eaux usées contiennent des matières minérales et organiques à l'état solide, liquide et gazeux
sous forme de débris grossiers et de molécules dissoutes ou ionisées en passant par les particules
grossières, fines et colloïdales ainsi qu'un certain nombre de déchets divers (plastique et autres), de
nombreux micro-organismes pathogènes et éventuellement des éléments toxiques. Les
caractéristiques physiques, chimiques et biologiques peuvent être expliquées comme suit :

Paramètres Physiques
Matières en suspension
Représente l’ensemble des matières solides de diverse nature isolée, en suspension dans les eaux
usées susceptibles d’être séparées de l’eau du fait de leur dimension ou de leur poids spécifique (par
décantation ou filtration). [3]

La température
Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision. En effet, celle-ci joue
un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des sels dissous donc sur la
conductivité électrique, dans la détermination du pH. [3]

Couleur
Une eau usée domestique devrait normalement paraître d’une couleur grisâtre. Mais par contre, plus
cette eau vieillit dans le réseau d’égout, plus elle tend vers le noir. Ce changement de couleur est dû
à l’activité bactérienne, qui consomme tout l’oxygène pour produire des sulfures d’hydrogène
(H2S), qui rend l'effluent septique et entraîne une production d'odeurs nauséabondes. [3]

Odeur
Les eaux usées se caractérisent généralement par une odeur légèrement nauséabonde. Cette odeur
est due principalement à la présence de sulfure d’hydrogène (H2S). [3]

Paramètres chimiques

Demande biologique en oxygène


Demande Biochimique ou Biologique en Oxygène (mg/l), correspond à la quantité d'oxygène,
nécessaire aux micro-organismes présents dans un milieu, pour oxyder (dégrader) les substances
organiques contenues dans un échantillon d'eau maintenu à 20°C et dans l'obscurité, pendant 5 jours.
[3]

Demande chimique en oxygène (DCO)


La DCO est la concentration, exprimée en mg d’O2/l, équivalente à la quantité d’oxygène nécessaire
pour oxyder les matières oxydables dans certaines conditions (fixées par la méthode). Ces matières
oxydables sont en très grande majorité des matières organiques. La DCO est la mesure de la totalité
des matières organiques contenues dans une eau. [3]

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L’azote
Dans l’eau usée domestique, l’azote est essentiellement à l’état soluble et il se trouve sous les deux
formes suivantes : l’azote organique, qui provient surtout des déjections animales et humaines et
des rejets d’industries agro-alimentaires ; l’azote ammoniacal, qui peut provenir des rejets
industriels ou de la transformation de l’azote organique par ammonification. Habituellement, les
effluents domestiques ne contiennent que de très faibles, voire négligeables, quantités de nitrite
(NO2-) et de nitrate (NO3-). [3]

Les différents procédés de traitement

Parmi les diffèrent procédés de traitement conventionnel, on peut citer : boues activées, lagunage,
disque biologique et d’autres procédés classiques. Mais dans notre cas c’est la technologie innovante
: MBR (bioréacteur à membranes) qu’est installé dans la STEP Médiouna.

La technologie bioréacteur à membranes

Présentation de la technologie bioréacteur à membranes

Le bioréacteur à membranes a été développé par Dorr Oliver (USA) et Rhône Poulenc (France) à la
fin des années 1960. Le bassin de décantation réalisant la séparation physique de la biomasse dans
les Boues activées est remplacé par un module membranaire. Configuration (a) représente le
Bioréacteur a Membranes Externes ou BAME, et la configuration (b) représente le bioréacteurs à
membranes immergées (figure 3).

Figure 3 : Configurations du bioréacteur à membranes

Principe de fonctionnement du Bioréacteur a Membranes Externes

Dans les BAME (figure 4), la liqueur mixte est pompée vers le module de filtration placé à
l’extérieur du bassin. Le concentrât qui contient les particules retenues est renvoyé vers le bassin
d’aération ou vers la zone anoxie.la filtration est de type tangentiel, avec une vitesse de circulation
à l’entrée de module est de l’ordre de 2 à 7 m.s-1 .Ces vitesses intenses de recirculation génèrent des
contraintes de cisaillement élevées au voisinage de la membrane et permettent de limiter

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l’accumulation des espèces retenues et de réduire la fréquence de nettoyage chimique, au prix d’une
consommation énergétique importante [3]

Figure 4 : Principe du bioréacteur à membrane boucle externe

Principe de fonctionnement les bioréacteurs à membranes immergées

Le principe de base des BAMI (figure 5) est d’immerger les membranes dans la liqueur mixte et
d’assurer une filtration de l’extérieur des membranes vers l’intérieur quand il s’agit de fibre
creuses.la biomasse est donc à l’extérieur des fibres et le perméat s’échappe à l’intérieur. La vitesse
du liquide est faible au voisinage de la membrane en conséquence la filtration mise en œuvre dans
les BAMI est dite frontale. [3]

Figure 5 : Principe bioréacteur à membranes immergées

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Chapitre 3 : Description et
dimensionnement du procédé de traitement
des eaux usées de la
‘STEP Médiouna’

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Introduction

La station d’épuration des eaux usées de Médiouna est la première station nord-africaine à être dotée
d’un processus combinant deux technologies, en l’occurrence le procédé des boues activées et la
technologie membranaire. Ceci a pour but de rejeter une eau conforme aux exigences imposées par
les normes de rejets marocaines qui sont regroupés dans le tableau 2. []

Tableau 2 : Normes de rejets des eaux traitées

Norme de rejets (mg/l)


DBO5 120
DCO 250
MES 150

Afin de respecter la performance et les normes de rejets des eaux traitées, chaque unité de la STEP
de Médiouna doit être bien dimensionnée, c’est l’objectif du présent chapitre.

Les données utilisées pour la conception de la station d'épuration des eaux usées de Médiouna sont
les suivantes :

 Les charges hydrauliques

Les charges hydrauliques des eaux brutes issues de la ville de Médiouna sont présentées dans le
tableau 3.

Tableau 3 : Charges hydrauliques des eaux brutes

Désignation Unité Valeur


Volume journalier des eaux usées m3/j 3800
Débit moyen m3/h 160
Débit de pointe m3/h 600

 Les charges polluantes

Les charges polluantes des eaux brutes issues de la ville de Médiouna sont présentées dans le tableau
4.

Tableau 4 : Charges polluantes des eaux brutes

Désignation Unité valeur


DCO kg/j 3564
DBO5 kg/j 1960
MES kg/j 1713

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Les données du tableau 4 montrent que les eaux brutes sont caractérisées par une charge polluante
qui dépasse les normes de rejet. La STEP de Médiouna a été construite afin de traiter ces eaux
résiduaires grâce à la technologie de boues activées à filtration membranaire.

Description du procédé de traitement des eaux usées issues de la ville de


Médiouna

La STEP de Médiouna est composé de trois files (figure 6) afin de traiter les eaux usées résiduaires
urbaines et industrielles et assurer une bonne qualité de l’eau traitée.

Figure 6 : Procédé de traitement des eaux usées dans la STEP de Médiouna

Ligne eau

Cette étape primordiale a pour objectif l’élimination des éléments les plus grossiers, qui sont
susceptibles de gêner les traitements ultérieurs et d'endommager les équipements. Il comprend trois
principaux modes de traitement des eaux usées :

 Le dégrillage pour retenir les déchets volumineux ;


 Le dessablage qui élimine le sable et permet d’obtenir une meilleure décantation et éviter
l’abrasion des équipements ;
 Le dégraissage pour éviter l’encrassement de la station par des corps gras.
 Traitement biologique membranaire pour éliminer la pollution dissoute et les matières en
suspension contenues dans les eaux usées et prétraitées. Le traitement se fait par bioréacteur
à membranes organiques et s’effectue en deux étapes :

Traitement biologique dans un bassin à 3 zones

Les eaux prétraitées sont envoyées vers un réacteur biologique circulaire formé de 3 zones : Pré-
anoxie, Anaérobie et Aérobie. Chacune de ces zones est responsable d’un traitement spécifique à

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savoir le carbone, l’azote et le phosphore grâce à l’activité des microorganismes qui utilisent cette
pollution pour leur développement.

Filtration membranaire sur 4 lignes

Chaque cassette comporte 29 modules qui reçoivent les eaux traitées dans le bassin biologique. Le
procédé membranaire utilisé est du type ULTRAFOR. L’eau filtrée est envoyée vers une citerne
d’eau traitée tandis que les boues récupérées lors de ce processus sont renvoyées vers le bassin de
traitement biologique pour être recerclées avec la liqueur mixte présente dans le bassin.

Ligne boue

Les boues extraites du bassin biologique subissent un traitement par centrifugation. Ce traitement a
pour principal objectif d'en réduire le volume pour limiter les quantités à stocker, et de les stabiliser
pour en améliorer les caractéristiques physiques et arrêter la biodégradation. Le traitement des boues
dans la STEP ce fait en deux étapes : Epaississement par GDD et déshydratation par centrifugation.

Ligne air

Les premières phases du traitement des eaux usées sont généralement confinées dans des bâtiments
plus ou moins étanches afin que les mauvaises odeurs ne se répandent pas dans l'environnement de
la station. Il s’en suit des nuisances olfactives inacceptables par les riverains. Cet air nauséabond est
collecté et traité. Il passe par deux tours de lavage : un 1er lavage à l'acide sulfurique (H2SO4) et un
2ème à l’eau de Javel.

Dimensionnement du procédé de traitement des eaux usées issues de la ville


de Médiouna

Dimensionnement de la ligne eau

Le prétraitement

La fosse à bâtard

A l’arrivée de l’effluent à traiter au sein du bâtiment de prétraitement, il passe en premier lieu par
la fosse à bâtard, qui a pour but de l’homogénéisation de l’effluent en limitant ainsi la vitesse
d’approche sur les dégrilleurs grossiers pour piéger les corps solides lourds et protéger les
équipements électromécaniques placés en aval (figure 7). Les refus décantés dans la fosse sont
récupérés par un grappin mécanique et stockés ensuite dans une benne avant leur évacuation dans
le site d’enfouissement (la décharge publique).

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Figure 7: Fosse à bâtard

 Volume total de la fosse à bâtards

Le temps de séjour pour le dimensionnement de la fosse à bâtard est de l’ordre de 5 min. [4]

V = QP ∗ t s

Avec :

 t s : Le temps de séjour des eaux usées dans la fosse (5 min).


 QP : Le débit de pointe de 600 m3/h.

D’où :

𝑽 = 𝟓𝟎 𝒎𝟑

La surface horizontale de la fosse à bâtards : En prenons une hauteur de 4 m, nous pouvons déduire
la surface plane de l’eau :

𝑉
𝑆=
𝐻

Avec :

 V : le volume total de la fosse calculé préalablement.


 H : la hauteur de la fosse (4m).

D’où :

𝐒 = 𝟏𝟐. 𝟓 𝒎𝟐

Les résultats de dimensionnement de la fosse à bâtards en comparant avec les dimensions actuelles
de la STEP de Médiouna sont récapitulés dans le tableau 5.

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Tableau 5 : Dimensionnement de la fosse à bâtard

Désignation Abréviation Unité Valeur calculées Valeurs réels


Volume total V m3 50 50
Surface horizontale S m2 12,5 12,5

D’après le tableau 5, nous constatons que la fosse à bâtards a été bien dimensionnée.

Les dégrilleurs grossiers


Le dégrillage représente généralement le premier dispositif de prétraitement. Il est considéré comme
obligatoire, à partir de 200 équivalents habitants. Il a pour rôle de séparer et d’évacuer les matières
volumineuses telles que pierres, chiffons, morceaux de bois, d’emballage...etc. susceptibles de nuire
à l’efficacité des systèmes de pompage ou de traitement. Ces déchets sont par la suite évacués pour
être incinérés ou déposés dans un site d’enfouissement. Parmi Les types de dégrilleurs on distingue
:

 Un dégrillage grossier : espacement 30 à 100mm


 Un dégrillage moyen : espacement 10 à 25mm
 Un dégrillage fin : espacement 3 à 10mm

Notre unité de dégrillage reposera alors sur un dégrillage grossier (figure 8) puis fin permettant le
bon traitement des eaux brutes. Notre débit de traitement (600 m3/h) nous a conduits à choisir deux
dégrilleurs grossiers verticaux avec des grilles droites chacun reçoit la moitié du débit de pointe.
[4]

Figure 8 : Dégrilleurs grossiers

Les données de calcul du dégrilleur sont regroupées dans le tableau 6.


Tableau 6 : Données de Calcul du dégrilleur

Paramètres Valeurs
La forme des barreaux rectangulaire
V : La Vitesse de passage m/s 1,2
ß : Le Coefficient de forme des barreaux 2,42
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T : Tirant d'eau 0,4
θ : L'angle d'inclinaison (°) 90
S : diamètre des barreaux (mm) 10
E : Espacement entre les barreaux (mm) 40
C : Coefficient de colmatage 0,5

Dans les installations de dégrillage, la vitesse de passage à travers les barreaux doit être suffisante
pour obtenir l’application des matières sur la grille, sans pour autant provoquer une perte de charge
trop importante ni entrainer un colmatage en profondeur des barreaux, ou faire passer des matières
avec le flux d’eau. Elle est communément comprise entre 0,6 et 1,2 m/s, on prendra une vitesse de
0,6 pour le débit des eaux usée provenant d’un réseau séparatif, et 1,2 m/s si le réseau reçoit en plus
des eaux pluviales (réseau unitaire). [4]

 Coefficient de vide

e
A =
e+s

• e : Espacement entre les barreaux (40 mm)


• s : épaisseur des barreaux (10 mm)

D’où :
𝐀 = 𝟎, 𝟖

 Section verticale de la grille

La section verticale de la grille est calculée à l’aide de la formule suivante :

Q
𝑆𝑣 =
V𝑒 ∗ A ∗ C

• Qp : débit de pointe (300 m3/h)


• Ve : vitesse de passage (1,2 m/s)
• C : le coefficient de colmatage (0,5)
 Si la grille est automatique 0,4 < C < 0.5
 Si la grille est manuelle 0,1 < C < 0,3

D’où :

𝑺𝒗 = 𝟎, 𝟏𝟕𝟒 𝐦𝟐

 Section inclinée

𝑆𝑣
Sincliné =
sin(θ)

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• Ɵ : angle d’inclinaison (90°)
D’où :

𝐒𝐢𝐧𝐜𝐥𝐢𝐧é = 𝟎, 𝟏𝟗𝟒 𝐦𝟐

 Largeur mouillée

Pour le calcul de la largeur mouillée, nous sommes parties de la notion de tirant d'eau noté t.

Le tirant d'eau représente la hauteur d'eau de la partie immergée de la grille (figure 9).

Figure 9 : Représentation schématique du tirant

La largeur mouillée s’exprime par la formule suivante :

𝑡
L0 =
sin(α)

• α : l'angle entre le fond du caniveau (90°)


• t : le tirant (0,4 < 100 000 eq hab).
A défaut de calcul hydraulique précis, prendre comme valeur indicative les valeurs de t
représenté dans le tableau 7. [4]
Tableau 7 : Valeur de tirant d'eau

Tirant t Eq.hab
0.10 < 1000
0.15 < 5000
0.2 < 20000
0.3 < 50000
0.4 < 100000

D’où :

𝐋𝟎 = 𝟎, 𝟒𝟓 𝐦

 Largeur de grille

La largeur mouillée s’exprime par la formule suivante :

𝑆𝑣
l=
𝐿0
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D’où :

𝐥 = 𝟎, 𝟑𝟗 𝐦

 Nombre des barres

Le nombre des barres est déterminé à partir de la longueur de la grille :

l−E
Nb =
S+E
• l : largeur de la grille
• E : espacement entre les barreaux
• S : épaisseur des barreaux

D’où :
𝐍𝐛 = 𝟖, 𝟓𝟔 ≅ 𝟗

 Nombre d’espacement

Le nombre d’espacement est donné par la formule suivante :

Ne = Nb − 1

D’où :

𝐍𝐞 = 𝟕, 𝟓𝟔 ≅ 𝟖

 Perte de charge

La perte de charge à travers la grille lorsqu’elle n’est pas colmatée est donnée par la formule de
KIRSHMER :

𝑉2 S 4
∆H = β × × ( )3 × sinθ
2g e

• ∆H : la perte de charge en m
• S : épaisseur des barreaux
• e : espacement entre les barreaux
• Ve : vitesse de passage de l’eau
• g : constante de gravité
• θ : angle d’inclinaison de la grille par rapport à la verticale (90°)
• β : coefficient de la forme des barreaux
 Si les barreaux sont circulaires : β=1,79
 Si les barreaux sont rectangulaires : β=2,42

Dans notre cas nous avons choisi β=2,42 car les barreaux sont rectangulaires
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∆𝐇 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟖 𝐦

Les résultats de dimensionnement du dégrilleur grossier automatique sont récupérés dans le


tableau 8.

Tableau 8 : Résultats de calcul du dégrilleur grossier

Paramètres Valeurs Valeurs réels


A : Coefficient de passage libre 0,8 -
Sv : Section verticale de la grille (m²) 0,174 -
Sinc : Section inclinée de la grille (m²) 0,194 -
l0 : La largeur mouillée (m) 0,45 -
L : La largeur de la grille (m) 0,39 0.4
Nb : Nombre des barres de la grille 9 9
Ne : Nombre d'espacement entre les barres 8 8
ΔH : Les pertes de charges (m) 0,028 -

D’après le tableau 8, nous constatons qu’il n’existe pas un écart entre les dimensions calculées et
celles existantes. Ce qui montre que le dégrilleur grossier a été bien dimensionné.

Poste de relevage
Nous supposons que les pompes à choisir ont le même débit maximal de pointe (600 m3/h), de ce
fait, nous choisissons quatre pompes dont une de secours chacune débite 200 m3/h et qui démarrent
en alternance. Les données de calcul du sont regroupées dans le tableau 9. [4]

Tableau 9 : Données de Calcul du poste de relevage

Paramètres Valeur
Hg : Hauteur géométrique (m) 15
Qu : Débit unitaire pompé par une pompe (m3/h) 200
d : Diamètre de la conduite de refoulement (m) 0,15
rugosité de la conduite (mm) 0,0015
L : Longueur des conduites (m) 20
g : Constante de pesanteur (m/s2) 9,81
υ : Viscosité cinématique (m2/s) 0,00000131
ρ : La masse volumique (kg/m3) 1000
N : Nombre de pompe 3
F : Nombre de démarrage /heure 1
Hdec : Hauteur de déclenchement (m) 1,4
Hen : Hauteur d'enclenchement (m) 2,4

 Section de la conduite

La surface de la conduite de refoulement est donnée par la formule suivante :

𝜋 ∗ 𝑑2
S=
4
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• d : Diamètre de la conduite de refoulement (m).

D’où :

𝐒 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟖 𝒎𝟐

 vitesse refoulement

La vitesse refoulement est donnée par la formule suivante :

𝑄𝑢
𝑉𝑟 =
S

• 𝑄𝑢 : Débit unitaire pompé par une pompe (m3/h).


• S : La surface de la conduite de refoulement (m2).

D’où :

𝑽𝒓 = 𝟐, 𝟗𝟖 𝐦/𝐬

 La hauteur manométrique totale

La hauteur manométrique totale s’obtient par la formule suivante :

HMT = 𝐻𝑔 + ∑ 𝑃𝑑𝑐

• 𝐻𝑔 : Hauteur géométrique entre cote d’arrivée et cote de départ.


• Pdc : Pertes de charges totales.

∑ 𝑃𝑑𝑐 = 𝑃𝑑𝑐𝐿 + ∑ 𝑃𝑑𝑐𝑠

• 𝑃𝑑𝑐𝐿 : Pertes de charges linéaires


• 𝑃𝑑𝑐𝑠 : Pertes de charges singulières (Coudes, vannes, clapets, entrées et sorties de l’eau).
Calcul des pertes de charges linéaires

Les pertes de charges linéaires s’expriment par la formule suivante :

𝑃𝑑𝑐𝐿 = J ∗ L

• J : les pertes de charges linéaires en m/m.


• L : la longueur de la conduite en m.

A l’aide de la formule de Colebrook, nous pouvons calculer J :


ʎ 𝑉𝑟
J= ∗
𝑑 2∗𝑔

Et donc les pertes de charges linéaires deviennent :


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ʎ 𝑉𝑟
𝑃𝑑𝑐𝐿 = ∗ ∗𝐿
𝑑 2∗𝑔

• d : diamètre de la canalisation en (m).


• 𝑉𝑟 : vitesse du fluide dans la canalisation en (m/s).
• g : constante de gravité (m/s2).
• L : longueur de la conduite en (m).
• ʎ : coefficient de pertes de charges.

On emploie la courbe de MOODY pour trouver ʎ à partir de la rugosité relative de tuyauterie et le


nombre de Reynolds.

ɛ = 0,1*10-3 m pour une conduite en inox ou polypropylène

ɛ = 0,15*10-3 m pour une conduite en acier galvanisé

ɛ = 0,2*10-3 m pour une conduite en fonte

Nous avons choisi une conduite en inox donc ɛ = 0,1*10-3 m.

Nombre de Reynolds

𝑑
𝑅𝑒 = 𝑉𝑟 ∗
υ

υ : La viscosité cinématique (m²/s).

𝑹𝒆 = 𝟑𝟓𝟎𝟔𝟐𝟕, 𝟏𝟗𝟒
D’après le diagramme de MOODY on trouve :

ʎ = 𝟎, 𝟎𝟐
Ce qui nous donne :

𝑷𝒅𝒄𝑳 = 𝟏, 𝟐𝟗𝟓 𝐦

Calcul des pertes de charges singulières

La formule permettant de calculer les pertes de charges singulières est la suivante :

𝑉𝑟 2
∑ 𝑃𝑑𝑐𝑠 = ∑ 𝐾𝑖 ∗
2∗𝑔

• V : vitesse de la conduite (m/s).


• g : la constante de gravité (m/s2).
• Ki : coefficient des pertes de charges singulières
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Considérons dans notre cas que nous avons : Entrée et sortie de la conduite, 4 coudes à 90°, un
clapet anti-retour et une vanne (tableau 10).

Tableau 10 : Coefficient des pertes de charges singulières

Singularité K Nombre
Entrer de la conduite 0,5 1
Sortie de la conduite 1 1
Coude 90° 1,5 4
Vanne 0,5 1
Clapet antiretour 0,8 1

D’où :

∑ 𝑷𝒅𝒄𝒔 = 𝟑. 𝟗𝟗 𝒎

Nous pouvons donc déduire la valeur de la hauteur géométrique totale :

𝐇𝐌𝐓 = 𝟐𝟎, 𝟐𝟖 𝐦

 La puissance de la pompe
Puissance sur arbre moteur

La puissance sur arbre moteur est donnée par la formule suivante :

𝑄𝑢
𝑃𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 = 𝐻𝑀𝑇 ∗ 𝑔 ∗ 𝜌 ∗
ƞ 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒

• P : Puissance absorbée sur arbre moteur en Kw.


• g : constante de gravité (m/s2).
• HMT : hauteur manométrique totale en m.
• 𝑄𝑢 : Débit véhiculé en (m3/s)
• ƞ 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 : Rendement total de la pompe (hydraulique et électrique).

D’où :
𝑷𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆 = 𝟏𝟖, 𝟒𝟐 𝐤𝐰

Puissance absorbée aux bornes du moteur

La puissance absorbée aux bornes du moteur est donnée par la formule suivante :

𝑃𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒
𝑃𝑎𝑏𝑠 =
ƞ 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟

• ƞ 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 : Rendement moteur.

D’où :
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𝑷𝒂𝒃𝒔 = 𝟐𝟏, 𝟔𝟕 𝐤𝐰

 Volume utile du poste de relevage

Le volume utile du poste de relevage représente le volume compris entre les niveaux bas et haut
d’enclenchement de la pompe, il doit être assez grand pour éviter le réchauffement de moteur dû au
démarrage excessif et assez petit pour que l'eau n’ait pas le temps de stagner et de puer. Le volume
utile de la bâche est donné par la formule suivante :

Q
𝑉𝑢 =
4∗F∗ n

• Vu : Volume utile de la cuve de relèvement en m3.


• Q : débit maximum à pomper (600 m3/h).
• n : nombre des pompes identiques (3 pompes).
• f : nombre de démarrages ou d’enclenchement par heure (1 fois/h).

D’où : 𝐕𝐮 = 𝟑𝟕, 𝟓𝟖 𝐦𝟑

 Surface du poste

La surface de la bâche est donnée par la formule suivante :

𝑉𝑢
𝑆=
𝐻𝑒𝑛𝑐 − 𝐻𝑑𝑒𝑐

• 𝐻𝑒𝑛𝑐 : Hauteur d'enclenchement (m).


• 𝐻𝑑𝑒𝑐 : Hauteur de déclenchement (m).

D’où : 𝐒 = 𝟑𝟕. 𝟓𝟖 𝐦𝟐

Le calcul du poste de relevage est récapitulé dans le tableau 11

Tableau 11 : Dimensionnement du poste de relevage

Paramètres Valeurs Valeurs réels


Surface de la conduite de refoulement 0.018 -
Vitesse refoulement (m/s) 2,89 -
Nombre de Reynolds 350627,1947 -
Pertes de charges linéaires (m) 1,295 -
pertes de charges singulières (m) 3,99 -
Hauteur manométrique totale (m) 20.28 20
Puissance arbre moteur (kw) 18,42 17
Puissance absorbée (kw) 21,67 20
Volume utile de la bâche m3 37,58
Surface de la bâche m2 37,58 -

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D’après le tableau 11, nous pouvons conclure que le poste de relevage a été bien dimensionné
puisque les écarts entre les valeurs calculées et les valeurs actuelles sont négligeables.

Dimensionnement des dégrilleurs fins


Afin de dimensionner les deux dégrilleurs fins automatiques (figure 10), nous avons suivi la même
démarche que celle des dégrilleurs grossiers en utilisant la même démarche de dimensionnement
des dégrilleurs grossiers .sachant que :

• L’espacement entre les barreaux est 6 mm


• L'angle d'inclinaison est de 70°
• L’épaisseur de 4 mm
• La vitesse de refoulement 3 m/s.
• Le débit maximal est conservé égal à 300 m3/h.
• Le tirant d'eau dans le canal d’alimentation est de l’ordre de 0,4 m.

Figure 10 : Les dégrilleurs fins

Les résultats de dimensionnement du dégrilleur fin automatique sont récupérés dans le tableau 12

Tableau 12 : Dimensionnement du dégrilleur fin

Paramètres Valeurs Valeurs réels


A : Coefficient de passage libre 0,6 -
Sv : Section verticale de la grille (m²) 0,095 -
Sinc : Section inclinée de la grille (m²) 0,123 -
l0 : La largeur mouillée (m) 0,516 -
L : La largeur de la grille (m) 0,185 0.40
Nb : Nombre des barres de la grille 20 20
Ne : Nombre d'espacement entre les barres 19 19
ΔH : Les pertes de charges (m) 0,567 -

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D’après les résultats de calcul et de dimensionnent du dégrilleur fin, nous constatons que cet ouvrage
a été bien dimensionné.

Dimensionnement du dégrilleur moyen

Ce dégrilleur sera employé lorsque le système de dégrilleurs fins sont colmaté ou un problème au
niveau de la charge des eaux brutes. Dans notre cas, nous avons choisi de dimensionner la grille
manuelle en considérant que les deux grilles automatiques sont totalement obturées et que l’eau usée
passe à travers le dégrilleur moyen. [4]

Le dimensionnement du dégrilleur moyen repose sur les hypothèses suivantes :

• L'angle d'inclinaison est de 70°


• Espacement entre les barreaux est de 15 mm
• Epaisseur des barreaux est de 8 mm
• Le coefficient de colmatage est fixé à 0,3
• Le débit maximal est conservé égal à 600 m3/h.
• Le tirant d'eau est mis égal à 0,4 m.
• La vitesse est également fixée à 2.9 m/s

Les résultats de dimensionnement du dégrilleur moyen manuel sont récupérés dans le tableau 13

Tableau 13 : Dimensionnement du dégrilleur moyen

Paramètres Valeurs Valeurs réels


A : Coefficient de passage libre 0,65 -
Sv : Section verticale de la grille (m²) 0,294 -
Sinc : Section inclinée de la grille (m²) 0,379 -
l0 : La largeur mouillée (m) 0,516 -
L : La largeur de la grille (m) 0,568 0.50
Nb : Nombre des barres de la grille 25 24
Ne : Nombre d'espacement entre les barres 24 23
ΔH : Les pertes de charges (m) 0,421 -

D’après le tableau 13, nous constatons qu’il n’y a pas un écart entre les valeurs actuelles et les
valeurs calculées, donc nous pouvons conclure que le dégrilleur moyen a été bien dimensionné.

Dimensionnement du dessablage et dégraissage


Les dessableur-dégraisseur peuvent être de différentes formes, on les trouve souvent sous la forme
cylindro-conique car cette forme correspond à un optimum d’utilisation des volumes disponibles.
Le stockage des sables se fait dans la partie conique du bassin.

Comme ils sont les plus couramment utilisés, nous avons choisi de mettre en œuvre un ouvrage de
de forme cylindro-conique (figure 11). [4]

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Figure 11 : Dessableur-déshuileur

Le dimensionnement de l'ouvrage repose sur la charge hydraulique (V0), encore appelée vitesse
ascensionnelle exprimée en m3/m2/h soit des m/h. Le temps de séjour (TS) est un paramètre
important qui nous permettra de déterminer le volume du dessableur/dégraisseur.

Nous admettons les hypothèses de calcul suivantes :

• Le débit des eaux usées à traiter par la STEP de Médiouna est 600 m3/h
• Installer deux ouvrages chacun traite la moitié du débit de pointe des eaux usées de
300 m3/h. Les deux opérations sont réalisées simultanément dans un ouvrage combiné
• La vitesse ascensionnelle sur le débit de pointe est de 23,9 m/h.
• Le temps de séjour nécessaire à l’ascension des graisses (de l’ordre de 6,4 min) étant
supérieur au temps de séjour nécessaire à la décantation des sables (de l’ordre de 3 à
5 minutes).

Les valeurs considérées pour le dimensionnement de notre dessableur/dégraisseur pour le débit de


pointe sont regroupés dans le tableau 14.

Tableau 14 : Donnée de conception du dessableur-dégraisseur

Désignation Valeur
Vitesse ascensionnelle (m/h) 23.9
Temps de séjour (min) 6.4

 Surface Cylindrique

Connaissant la vitesse ascensionnelle et le débit, nous pouvons déduire la surface nécessaire aux
processus de dessablage et de dégraissage.

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On a :

𝑄𝑝
𝑆𝑐𝑦𝑙 =
𝑉0

• Qp : Débit de pointe (300 m3 /h) pour chaque ouvrage.


• V0 : Vitesse ascensionnelle en m/h.

D’où : 𝑺𝒄𝒚𝒍 = 𝟏𝟐, 𝟓 𝒎𝟐

 Calcul du diamètre utile du dessableur-dégraisseur

On a :

4 × 𝑆𝑐𝑦𝑙
𝐷=√
𝜋

• Scyl : Surface cylindrique en m2

D’où : 𝑫 = 𝟒, 𝟎𝟕 𝒎

 Volume total du dessableur-dégraisseur

On a : Vt = Qp × TS

• Qp : Débit de pointe (300 m3 /h)


• Ts : temps de séjour en h

D’où :

𝐕𝐭 = 𝟑𝟐 𝒎𝟑

Ce Volume représente le volume total de l’ouvrage y compris la partie conique.

Donc nous pouvons déduire les dimensions de la partie conique ainsi que celle cylindrique.

 Hauteur de la partie conique

On a:

𝐷
𝐻𝑐𝑜𝑛 =
2 × tan(30°)

• Hcône : hauteur de la partie conique en m.


• D : Diamètre de l’ouvrage préalablement calculé en m.

D’où : 𝐇𝐜𝐨𝐧 = 𝟑, 𝟓𝟐 𝐦

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 Le volume de la partie conique

Le volume de la partie conique s’exprime avec la formule suivante :

𝜋 × 𝐷2 × 𝐻𝑐𝑜𝑛
𝑉𝑐𝑜𝑛 =
12

• Hcône : hauteur de la partie conique en m.


• D : Diamètre de l’ouvrage préalablement calculé.

D’où :

𝑽𝒄𝒐𝒏 = 𝟏𝟓, 𝟑𝟒𝟒 𝒎𝟑

 Le Volume de la partie cylindrique

Nous pouvons déduire le volume de la partie cylindrique, sachant que :

𝑉𝑐𝑦𝑙 = 𝑉𝑡 − 𝑉𝑐𝑜𝑛

• Vcôn: Volume de la partie conique


• Vcyl : Volume de la partie cylindrique

𝐕𝐜𝐲𝐥 = 𝟏𝟔, 𝟔𝟓𝟓 𝐦𝟑

 La hauteur de la partie cylindrique

Nous pouvons facilement déduire la hauteur de la partie cylindrique en utilisant la formule suivante

Vcyl
Hcyl =
Scyl

• Vcyl : Le volume de la partie cylindrique m3.


• Scyl : Surface cylindrique en m2.

𝐇𝐜𝐲𝐥 = 𝟏, 𝟐𝟕 𝒎

 Le débit volumique d’air à injecter

La quantité d’air à injecter est donnée par la relation suivante :

𝑄𝐴𝑖𝑟 = 𝑉𝑎𝑖𝑟 × 𝑄𝑝

• Qp : Débit de pointe en m3/h


• Vair : Volume d’air à injecter (m3/m3)

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La quantité d’air à injecter est estimée de 1 à 1,5 m3 par m3 d’eau usée. Nous avons choisi une
moyenne de 1,25 m3/m3.

𝐐𝐀𝐢𝐫 = 𝟑𝟕𝟓 𝐦𝟑 /𝐡

Les résultats de dimensionnement du dessableur-dégraisseur sont regroupés dans le tableau 15 :

Tableau 15 : Dimensionnement du dessableur-dégraisseur

Désignation Valeur calculées Valeur réelle


Scyl : Surface cylindrique (m2) 12,5 -
D : Diamètre utile (m) 4,07 4
Vt : Volume total (m) 32 32
Hcon : Hauteur conique (m) 3,52 2.12
Vcon : Volume conique (m3) 15,344 -
Vcyl : Volume cylindrique (m3) 16,655 -
Hcyl : Hauteur cylindrique (m) 1,27 2.42
Qair : Débit d’air à injecter (m3/h) 375 -

 Abattement du déssableur-dégraisseur

Le dessableur élimine 80% de la matière minérale (MM) existant dans les eaux usées. La matière
minérale représente 20% de la charge en matière en suspension (MES), les 80% restants,
représentent les matières volatiles en suspension (MVS).

Les résultats trouvés concernant les charges de la matière polluante d’entrée et de sortie du
dessableur-dégraisseur sont regroupés dans le tableau 16. [4]

Tableau 16 : Abattement du dessableur-dégraisseur

Abattement du dessableur-dégraisseur
Paramètres (mg/L) Valeur entrée Valeur sortie Abattement

MES 315,7 252,56 20%

DBO5 464,4 464,4 0%

DCO 938 938 0%

Charge polluantes (kg/j) Valeur entrée Valeur sortie

MES 1199,66 959,728

DBO5 1764,72 1764,72

DCO 375,2 375,2

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Le traitement biologique

Le procédé le plus employé, car le plus universel et la plupart du temps le plus économique, pour
épurer biologiquement l’eau résiduaire est celui des boues activées. Il utilise les micro-organismes
ou les bactéries naturellement présentes dans l’eau pour transformer et dégrader les matières
organiques. Moins dangereux pour l’homme et la nature, que les procédés nécessitant l’adjonction
de produits chimiques, il permet de rejeter les eaux traitées directement dans le milieu naturel ou de
réutiliser l’eau en irrigation.

Figure 12 : Zones du bassin biologique

La STEP de Médiouna a disposée d’un bassin biologique de forme circulaire (figure 12), alimenté
par une tuyauterie enterrée jusqu’au centre de l’ouvrage où l’eau prétraitée passe par trois zones :

Zone pré-anoxie :
 La consommation de l’oxygène libre et de l’oxygène lié issu des recirculations afin de s’assurer
que la zone anaérobie fonctionne réellement en anaérobie.
 Inhiber le développement de bactéries filamenteuses.
 Assurer la dénitrification du N-NO3 présent dans le débit de recirculation des boues.
Zone anaérobie :
 Cette étape permet le traitement biologique du phosphore de l’eau qui surverse de la zone pré-
anoxie (principe de relargage et assimilation biologique du phosphore).
Zone aérée
 l'oxydation de la pollution carbonée et la transformation de l'azote NTK pendant les périodes
d'aération en nitrate.
 La transformation des nitrates en azote gazeux pendant les périodes non aérées.

Dimensionnement du bassin biologique

Les hypothèses de travail :

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• Le débit d’alimentation du bassin biologique est le débit journalier de 3800 m3/j.
• Par une analyse expérimentale des résultats d’analyses de laboratoire de la DBO5 et la MVS,
la nature de charge de la STEP de Médiouna est faible.
Les valeurs considérées pour le dimensionnement de notre dessableur/dégraisseur pour le débit de
pointe sont regroupés dans le tableau 17. [4]

Tableau 17 : Données de dimensionnement du bassin biologique

Paramètre Valeur
L0 : La charge en DBO5 à l’entrée du bassin (kg/j) 1764,72
H : Hauteur du bassin (m) 5
Cm : La charge massique (kg DBO5/kg MVS/j) 0,1
ts : Temps de séjour (h) 24
Ta : Temps d’aération maximum (h) 24

 La charge en DBO5 éliminée :

La charge polluante est calculée à partir de la concentration et le débit journalier par l’équation :

𝐿 = 𝑆 ∗ 𝑄𝑗

Avec :

• L : la charge polluante en kg/j.


• S : la concentration de la pollution organique en mg/L.
• Qj : le débit journalier en m3/j.

Et donc la charge éliminée n’est que la différence entre la charge d’entrée et celle de sortie.

𝐿𝑒 = 𝐿0 − 𝐿𝑠

Avec :

• 𝐿0 : La charge en DBO5 à l’entrée du bassin biologique (1764.72 kg/j).


• 𝐿𝑠 : La charge en DBO5 à la sortie du bassin biologique (88.236 kg/j).

D’où :

𝐋𝐞 = 𝟏𝟓𝟖𝟖, 𝟐𝟒𝟖 𝐤𝐠 𝐃𝐁𝐎𝟓 /𝐣

 Le rendement d’élimination

Appelé également le rendement épuratoire, elle peut être calculé par la formule suivante :

L0 − LS
E= ∗ 100
L0

Page | 33
D’où :

𝐄 = 𝟗𝟎%

 Volume total du bassin biologique

La formule permettant de calculer le volume du bassin biologique est la suivante :

Vtot = Qj ∗ t s

Avec :

• Qj : le débit journalier (3800 m3/j)


• Ts : le temps de séjour de l’effluent dans le bassin biologique (24 h).

D’où :

𝐕𝐭𝐨𝐭 = 𝟑𝟖𝟎𝟎 𝒎𝟑
 La surface horizontale du bassin biologique

La surface horizontale se calcule à partir du volume total du bassin biologique et sa hauteur qui est
généralement fixée en 5 m.

Vtot
S=
H

D’où :

𝐒 = 𝟕𝟔𝟎 𝒎𝟐

 Le diamètre total du bassin biologique

La formule suivante permettant de calculer le diamètre total du bassin biologique

4×𝑆
𝐷=√
𝜋

D’où :

𝐃 = 𝟑𝟏. 𝟏𝟎 𝐦

 Masse totale de la boue dans le bassin biologique

La masse totale des boues dans le bassin est déduite de la charge massique :

L0
Xa =
Cm

Page | 34
Avec :

• Xa : Masse totale de la boue dans le bassin biologique en kg.


• L0 : la charge de la DBO5 entrante dans le bassin biologique en kg/j.
• Cm : la charge massique en kg DBO5/kg MVS/j.

D’où :

𝐗 𝐚 = 𝟏𝟕𝟔𝟒𝟕. 𝟐 𝐊𝐠
 La concentration des boues dans le bassin biologique

La concentration des boues dans le bassin est donnée par la formule suivante :

Xa
[Xa ] =
V

• 𝑋𝑎 : La masse totale des boues dans le bassin kg.


• V : Le volume du bassin biologique en m3.

D’où : [𝐗 𝐚 ] = 𝟒. 𝟔𝟒𝟒 𝐊𝐠/𝐦𝟑

 Besoins journaliers en oxygène

Pour favoriser la réaction aérobie qui est plus rapide que la fermentation anaérobie, il faut que le
milieu contienne une quantité suffisante en oxygène.

Q O2
= (a′ ∗ Le ) + (b′ ∗ Xa )
𝑗

• Q𝑂2: Besoin en oxygène (kg/j)


• 𝐿𝑒 : Charges-en DBO à éliminer (kg DBO/j)
• 𝑋𝑎: La masse totale des boues dans le bassin (kg)

a’ et b’ (Tableau 18) sont des coefficients déterminés expérimentalement sous une température de
20°C et dépendent de type de traitement.
Tableau 18 : Coefficient a' et b'

Type de traitement a’ b’
Faible charge 0.65 0.065
Moyenne charge 0.6 0.08
Forte charge 0.55 0.12
D’où :

𝐐𝐎𝟐
= 𝟐𝟏𝟕𝟗. 𝟒𝟐𝟗 𝒌𝒈/𝒋
𝒋

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 Besoins horaires en oxygène

Nous choisissons comme temps d’aération maximum de Ta = 12h, et donc les besoins horaires en
oxygènes sont :

Q O2 Q O2 1
= ∗
ℎ 𝑗 𝑇𝑎

D’où :

𝐐𝐎𝟐
= 𝟗𝟎. 𝟖𝟎𝟗 𝑲𝒈/𝒉
𝒉

 Besoin en air
𝑄𝑂2
𝑄𝑎𝑖𝑟 =
1.3 ∗ 0.3 ∗ 24 ∗ 𝑅

• R : efficacité des diffuseurs par mètre d ′ immersion (0,1)


• 1,3 : masse volumique d’oxygène
• 0,3 ; teneur en oxygène.(littérature)
𝐐𝐚𝐢𝐫 = 𝟐𝟒𝟎𝟖. 𝟕𝟒𝟏 𝐦𝟑 𝐝′𝐚𝐢𝐫/𝐡

 La puissance absorbée par les aérateurs

La puissance absorbée par les aérateurs s’exprime comme suit :

𝑄𝑂2⁄
𝑃𝑎 = ℎ
𝐶𝐺𝑇 ∗ 𝐴𝑆𝐵

• QO2/h : Besoin horaire en oxygène


• ASB : apport spécifique brut mesuré dans les conditions standards
• CGT : coefficient global de transfert.

Nous choisissons des aérateurs d’insufflation des fines bulles (tableau 19) [4]

Tableau 19 : Valeur d’ASB et CGT

Type d’aérateur ASB (kg O2/kW) CGT


Insufflation fines bulles 2-3,4 0,55

D’où : 𝐏𝐚 = 𝟓𝟓. 𝟎𝟑𝟔 𝐊𝐰

 Abattement du bassin biologique

Le bassin Biologique élimine 95% de la DCO et 90% de la MES et de la DBO5 (tableau 20)

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Tableau 20 : Abattement du bassin biologique

Abattement du bassin biologique


Paramètres (mg/L) Valeur entrée Valeur sortie Abattement
MES 252,56 25,256 90%
DBO5 464,4 46,44 90%
DCO 938 46,9 95%
charge polluantes (kg/j) Valeur entrée Valeur sortie
MES 959,728 95,9728
DBO5 1764,72 176,472
DCO 375,2 18,76

Les résultats de dimensionnement du bassin biologique sont récapitulés dans le tableau 21 :

Tableau 21 : Résultats de dimensionnement du bassin biologique

Paramètres Valeurs Valeur réel


Le : La charge en DBO5 éliminée (kg DBO5/j) 1588.24 -
Le rendement d’élimination (%) 90 -
V : Volume total du bassin biologique (m3) 3800 3800
Xa : la masse totale des boues (kg) 17647,2 -
[Xa] : La concentration des boues dans le bassin (kg/m3) 4,64 -
S : Surface horizontale du bassin biologique (m2) 760 744
D : diamètre total du bassin biologique (m) 31,10 30.61
𝑄𝑂2
⁄𝑗: besoin en oxygène (kg/j) 2236,78 -
Qair : besoin en air (m3 d'air/h) 2472,12
𝑄𝑂2⁄ 93,19
ℎ: Besoins horaires en oxygène (kg/h)
Pa : La puissance absorbée par les aérateurs (Kw) 56,48

D’après le tableau 21, nous constatons que les dimensions actuelles et les dimensions calculées sont
presque égales, donc nous pouvons conclure que le bassin biologique existant est bien dimensionné.

Dimensionnement de l’unité d’ultrafiltration

C’est le compartiment où a lieu la filtration membranaire et au même moment, les eaux subissent
une clarification et une désinfection.
Le but de cette étape est de séparer la biomasse épuratrice du bassin d'aération de l'eau traitée dite
perméat.
Seule l’eau traitée traverse les membranes (figure 13). La boue ne traverse pas la membrane et reste
dans la cuve de filtration. La recirculation de la boue vers le réacteur biologique permet de maîtriser
la concentration des boues et d’éviter l’accumulation de déchets fibreux au niveau des membranes.
[5]

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Figure 13 : Module de l'ultrafiltration membranaire

Les données de dimensionnement du réacteur biologique sont récapitulées dans le tableau 22


Tableau 22 : données de dimensionnement du réacteur biologique

Paramètre Valeur

Kd : coefficient de respiration endogène (j-1) 0,06

Yh : coefficient de rendement de production cellulaire (gMVS/gDCO) 0,45

X : concentration de biomasse (g MES /L) 8

Tb : temps de séjour des boues (h) 24

S : concentration de DCO a la sortie (g/l) 0,93

L0 charge DBO a l'entrée (kg/j) 670,593

Ls : charge en DBO à la sortie (kg/j) 33,529

Le : charge en DBO à éliminer (kg/j) 637,063

 Calcul du volume de réacteur

V = QP ∗ t b

• t b : Temps de séjour des boues


• QP : Débit de purge (𝑚3 /𝑗)
𝐕 = 𝟏𝟔. 𝟖𝟏 𝒎𝟑

 Le débit de purge est calculé par la relation :

QP Y ∗ (se − s)
=
Q X

• Q : Débit moyen journalier (𝑚3 /𝑗)


• Y : rendement de production des boues (gMVS/gDCO)
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• X : concentration de biomasse (gMES/L). Généralement pour les bioréacteurs à
membranes varie entre 8 et 15 gMES/L, dans notre application c’est choisi 8 gMES/L.
• Se : Concentration de DCO à l’entrée de la station (g/L)
• S : Concentration de DCO à la sortie de la station (g/L)
 Le rendement de production des boues est calculé par l’équation suivante : [5]
𝑌𝐻
𝑌=
(1 + 𝑇𝑏 + 𝐾𝑑 )

D’après la littérature :
𝑌𝐻 : varie entre 0.3 et 0.5, dans notre application nous choisissons une valeur de 0.45.
𝐾𝑑 : varie entre 0.06 et 0.2 dans notre application nous choisissons une valeur de 0.06.
D’où : 𝐘 = 𝟎. 𝟏𝟖

Donc :

𝐐𝐏 = 𝟎. 𝟕𝟎 𝒎𝟑 /𝒋

 Besoin en oxygène

QO2 = (a′ ∗ Le ) + (b′ ∗ Xa )

• Q𝑂2: Besoin en oxygène (kg/j)


• 𝐿𝑒 : Charges-en DBO à éliminer (kg DBO/j)
• 𝑋𝑎: La masse totale des boues dans le bassin (kg)

𝑋𝑎 = 𝑋 ∗ 𝑉
‘a’ et b’ sont des coefficients déterminées expérimentalement sous une température de 20°C et
dépendent de type de traitement (tableau 18). [5]
D’où :

𝐗 𝐚 = 𝟏𝟑𝟒. 𝟓𝟓 𝐤𝐠
Donc :
𝐐𝐎𝟐 = 𝟒𝟐𝟐. 𝟖𝟑 𝐤𝐠/𝐣

 Besoin en air

𝑄𝑂2
𝑄𝑎𝑖𝑟 =
1.3 ∗ 0.3 ∗ 24 ∗ 𝑅

• R : efficacité des diffuseurs par mètre d ′ immersion (0,1)


• 1,3 : masse volumique d’oxygène
• 0,3 ; teneur en oxygène.

D’où :

𝐐𝐚𝐢𝐫 = 𝟕𝟗𝟏. 𝟕𝟖 𝐦𝟑 𝐝′𝐚𝐢𝐫/𝐡


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L’unité de filtration membranaire utilisée dans ce réacteur est de type ultrafiltration (zeeweed 500)
avec des pores de 0,04 μm. [6]

Donnée relative à la membrane est regroupé dans le tableau 23 :

Tableau 23 : Donnée relative à la membrane

Paramètre Valeurs de conception


Su : Surface unitaire (m²) 31.6
J : Flux brut de production par module (L/h.m²) 41
PRL : Pression de retro-lavage (bar) 0.55
tf : Temps de filtration (min) 10
tRL : Temps de retro-lavage (min) 0.5
3/
QPerméat : Débit du perméat (m h) 100
3/
q : Débit d'aération par module (m h) 120

 Débit brut produit par module membranaire

Le débit brut produit par module est donnée par la formule suivante : [6]

𝑄𝑏𝑟𝑢𝑡 = 𝐽 ∗ 𝑆𝑈

• J : Flux brut de production par module (L.h-1.m-2).


• 𝑆𝑈 : Surface unitaire (m2).

D’où :

𝐐𝐛𝐫𝐮𝐭 = 𝟏𝟐𝟗𝟓. 𝟔 𝐋/𝐡

 Débit net produit par module membranaire

𝑄𝑏𝑟𝑢𝑡 ∗ 𝑡𝑓 − 𝑃𝑅𝐿 ∗ 𝑆𝑈 ∗ 𝑡𝑅𝐿


𝑄𝑛𝑒𝑡 =
𝑡𝑓 + 𝑡𝑅𝐿

• t𝑓 : temps de filtration (h).


• 𝑡𝑅𝐿 : temps de retro lavage (h).
• 𝑆𝑢 : Surface membranaire par module (m2).
• 𝑃𝑅𝐿 : Pression de retro lavage (bar).
• 𝐿𝑝 : perméabilité de la membrane (h-1.m-2.bar-1).
• 𝑄𝑏𝑟𝑢t : débit brut produit par module membranaire (L/h).

D’où :

𝑄𝑛𝑒𝑡 = 19.73 L/h

 Le nombre des modules membranaires nécessaire pour la filtration

Le nombre des modules membranaires nécessaire pour la filtration des eaux est donné par la
formule suivante : [6]
Page | 40
Qperméat
N=E( + 1)
Qnet

• N : Nombre des modules membranaires.


• E : La partie entière.
• Qperméat : débit du perméat (L/h).
• Qnet : débit net produit par module membranaire (L/h).
D’où :

𝐍 = 𝟒 𝐦𝐨𝐝𝐮𝐥𝐞

 Abattement de la membrane

Les résultats de dimensionnement du l’unité d’ultra filtration sont récapitulés dans le tableau 24 :

Tableau 24 : Résultats de dimensionnement de l'unité de l'ultra filtration

Paramètre Résultat Valeur réel


Nombre de module membranaire 4 4
Débit net produit par module membranaire (L/h) 7798,59 -
Débit brut produit par module (L/h) 8400 -
3
Débit d'air d'aération de la membrane (m /h) 360 -

D’après le tableau 24, nous constatons que le nombre de module membranaire calculé est égale au
nombre de module réel.

Dimensionnement de la ligne air

L’objectif de la désodorisation est de faire débarrasser l’air vicié extrait des différents ouvrages de
la station des produits malodorants avant d’être rejeté dans l’atmosphère. L’air vicié des différents
postes de la station est aspiré et refoulé vers les tours de désodorisation (figure 14).

Figure 14 : Unité de la Désodorisation


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Choix du procédé de traitement de l’air vicié

Il existe une multitude des procédés permettant de débarrasser des mauvaises odeurs. Le tableau 25
présente quelques avantages et inconvénients des différents procédés.

Tableau 25 : les différentes techniques de traitement de l’air vicié

Technique Avantages Inconvénients


- Vitesse d’air importante
- Équipements importants
- Adaptable à toutes les stations
- Accepte de brusques variations de - Utilisation de produits
Absorption charge chimiques
- Flexibilité et régularité de traitement
chimique - Exploitation et maintenance
- Mise en route immédiate
- Pas de sensibilité à la température nécessitant des compétences
Grande de surface d’échange spécifiques
(garnissage)
- Procédé non sélectif
- Un des procédés les moins onéreux - Non adapté au traitement des
Absorption
- Possibilité de régénérer plusieurs fois effluents chargés (saturation)
avec charbon la même charge de charbon
- Performances très variables,
actif - Nombreux types de charbon
disponibles sur le marché fortement dépendantes des
autres polluants présents
-Taux de dépollution particulièrement
élevé - Cout d’exploitation et
Séparation
- Méthode précise et sélective d’entretien relativement élevé
membranaire
- Très répandue dans le domaine de - Efficacité dépend fortement de
et absorption
traitement des fumées de combustion la charge en effluent entrant
(Captation de CO2).
- Durée de vie du support de
- Cout faible d’exploitation et de
biomasse a une durée de vie très
maintenance
Bio- limité même dans les meilleures
- Méthode écologique
désodorisation conditions d’entretien.
- Processus naturel ne nécessitant pas
- Le support de biomasse n’est
de régulation
pas régénérable

D’après le tableau de comparaison, on remarque que la technique de désodorisation membranaire,


bien qu’elle soit sélective et présente un rendement élevé, elle nécessite une énergie importante pour
permettre le passage des solutés de la phase gazeuse vers la phase liquide. L’adsorption, quant à
elle, possède un taux d’élimination faible par rapport au deux premières et possède un coût de
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régénération élevé du fait que le procédé n’est pas sélectif. Pour un rendement similaire, il est clair
que l’absorption dans les tours de lavages est la technique adaptée pour une multitude d’effluents
gazeux et a l’avantage d’être compacte et d’offrir peu de perte de charge. Notre choix se porte donc
sur l’absorption chimique dans des tours de lavage (colonne d’absorption).

Choix du réacteur d’absorption

Le choix des solvants chimiques est fait selon les recommandations de la littérature, alors que le
choix de réacteur de l’absorption (figure 15) se fait en se basant sur le nombre adimensionnel Hatta
(Ha) qui représente le rapport entre le transfert de matière d'un réactif au travers d'une interface et
la vitesse d'une réaction consommant ce même réactif. Donc il donne une information sur la
compétition entre la vitesse de la réaction et la vitesse de diffusion à l’intérieur du film liquide.

Figure 15 : Contacteurs gaz-liquide

Le traitement se fera dans deux contacteurs gaz-liquide en série : Le premier est un contacteur acide
qui permet d’éliminer les composés azotés grâce à l’acide sulfurique. La réaction chimique mise en
jeu est :

NH3 + H2 SO4 ⟶ (NH4 )2 SO4

Le second est un contacteur basique qui permet d’éliminer les composés soufrés à l’aide de
l’hypochlorite de sodium et la soude. La réaction mise en jeu est :

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H2 S + 4NaClO ⟶ H2 SO4 + 4NaCl

Donc après la détermination des réactions qui se font dans chaque contacteur il faut calculer le
nombre de Hatta qui égale à : [7]

√K r ∗ CBS ∗ DAL
Ha =
KL

Avec :

• kr : Constante de la réaction de soluté avec le solvant (l.mol-1 .s-1)


• CBS : Concentration de solvant (mol.l-1)
• DAL : Coefficient de diffusivité de soluté dans le solvant (m2 .s-1)
• kL : Coefficient de transfert de matière en phase liquide (m.s–1)

Pour déterminer le type de contacteur le plus adéquat à notre traitement, nous allons calculer le
nombre de Hatta pour les deux tours. Les tableaux suivant montrent la valeur du nombre de Hatta :

 Nombre Ha de la tour acide :

kr (l.mol-1 .s-1) CBS (mol.l-1) DAL (m2 .s-1) kL (m.s–1) Ha


208*10-5 18 2*10-3 8*10-3 3.5

 Nombre Ha de la tour basique :

kr (l.mol-1 .s-1) CBS (mol.l-1) DAL (m2 .s-1) kL (m.s–1) Ha


87*10-5 2 1.43*10-2 1.03*10-3 4.86

Les calculs ont abouti à un nombre de Ha >3 pour les deux colonnes, nous pouvons donc utiliser
une absorption chimique dans des colonnes à garnissages.

Pour décrire le fonctionnement des deux colonnes nous allons considérer les hypothèses
simplificatrices suivantes :

• Les solubilités du diluant dans le solvant et du solvant dans le diluant sont négligeables et
seul le soluté (NH3-colonne 1 ou H2S-colonne 2) est transféré d’une phase à l’autre.
• Les régimes permanents d’écoulement et de transfert de matière sont établis.
• L’opération de transfert est isotherme
• Les solutions sont très diluées et donc la masse volumique de chaque phase peut être
considérée comme constante.
• Le flux molaire du soluté Φ entre les deux phases se traduit par une variation continue des
fractions molaires en soluté (x, y) dans chaque phase tout au long de la colonne. On
considérera néanmoins que l’on est en présence de phases suffisamment diluées et tout au
long de la colonne.
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L0 = LS = L
G0 = GS = G
L’absorption chimique dépend de certains paramètres qui influencent sur ce phénomène, à savoir:

• Température
• Pression
• Débits liquide/gaz
• L’aire interfaciale (garnissage)
• Hauteur et diamètre de la colonne
• Perte de charges

Ces paramètres sont considérés comme étant les éléments clés de dimensionnement d’une colonne
d’absorption à garnissage, sur lesquels nous allons nous baser pour le calcul de notre unité de
désodorisation.

Choix du garnissage

Pour une absorption dans une colonne, le meilleur garnissage est celui qui :

• Résiste aux réactifs corrosifs.


• Possède la plus grande aire interfaciale.
• Génère le moins de pertes de charge.
• Un coût faible.

Outre la géométrie et la nature du garnissage, il intervient le facteur de superposition du garnissage


dans la colonne. Nous pouvons placer les garnissages les uns sur les autres en vrac ou de manière
structurée sous forme de nid d’abeille. Ce dernier est utilisé principalement pour des colonnes avec
des hauteurs particulièrement grandes.
Pour notre cas, nous avons choisi les anneaux Rashig plastiques empilés en vrac vu qu’ils résistent
à la corrosion et ayant les caractéristiques regroupée dans le tableau 26 : [7]

Tableau 26 : Caractéristiques du garnissage

Facteur de vide ɛ 0.75


Surface spécifique (cm) 0.506
Diamètre de garnissage (m) 0.071

Choix du solvant

D’après la littérature le solvant chimique le plus efficace pour éliminer les composés azotés NH3
est l’acide sulfurique H2SO4, tandis que le traitement des composés soufrés se fait souvent par

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l’hypochlorite de sodium (eau de javel NaClO). [7]

Cahier de charge

Le mélange gazeux de débit de 32 000 m3 /h contient :

• 5 % de NH3, nous souhaitons ramener cette teneur à 0.03 % en lavant à contre-courant ce


gaz par une solution aqueuse d’acide sulfurique (98%) dans une colonne d’absorption à
garnissage. L’opération a lieu à 20 °C et à la pression atmosphérique.
• 3 % d’H2S, nous souhaitons ramener cette teneur à 0.03 % en lavant à contre-courant ce gaz
par une solution aqueuse d’hypochlorite de sodium (15%) dans une colonne d’absorption à
garnissage.

Nous considérerons que les débits des phases gazeuse et liquide sont constants. La figure 16
représente un schéma simplifié de notre unité de désodorisation avec les débits et les concentrations
des deux phases gaz – liquide.

Figure 16 : Schéma de l’unité de la Désodorisation

• Xe= Teneur de NH3 dans le solvant H2SO4 à l’entrée de la première colonne.


• Xs = Teneur de NH3 dans le solvant H2SO4 à la sortie de la première colonne.
• Ye = Teneur de NH3 dans le gaz à l’entrée de la première colonne.
• Ys = Teneur de NH3 dans le gaz à la sortie de la première colonne.
• X’e= Teneur de H2S dans le solvant NaClO à l’entrée de la deuxième colonne.
• X’s = Teneur de H2 dans le solvant NaClO à la sortie de la deuxième colonne.
• Y’e = Teneur de H2S dans le gaz à l’entrée de la deuxième colonne.
• Y’s = Teneur de H2S dans le gaz à la sortie de la deuxième colonne.
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Dimensionnement des colonnes de la désodorisation

Tour de lavage acide

Données de la phase liquide (H2SO4) regroupé dans le tableau 27:

Tableau 27 : Données de la phase liquide (H2SO4)

Désignation Unité Valeur


Solution aqueuse en poids de H2SO4 % 98
Masse Molaire moyenne (g/mol) 98
Viscosité Dynamique l’acide sulfurique H2SO4 (Pa.s) 0.024
Masse Volumique de l’acide sulfurique H2SO4 98% (Kg/m³) 1804

Données de la phase gazeuse (NH3) regroupé dans le tableau 28 :

Tableau 28 : Données de la phase gazeuse (NH3)

Désignation Unité Valeur


Teneur de NH3 dans le gaz % 5
Masse Volumique de NH3 (Kg/m³) 0.73
Masse molaire de NH3 (g/mol) 17.03
Masse Volumique de l’air (Kg/m³) 1.2
Viscosité Dynamique moyenne de gaz (Pa.s) 0.0000172
Masse molaire moyenne de gaz (g/mol) 29.35
Masse Volumique moyenne de gaz
(Kg/m³) 1.1765
bbb
Coefficient de diffusion de NH3 dans la phase gazeuse DG (m2 .s-1) 0.0000216
Coefficient de diffusion de NH3 dans la phase liquide DL (m2 .s-1) 0.021

 Calcul des débits massiques du gaz et du solvant


 Débit Gaz :
Le débit volumique de la phase gazeuse selon notre cahier de charge est de 32000 N m 3 .h-1, son
équivalent en masse est : [7]
𝐺𝑚 = 𝑄𝑔 ∗ 𝜌𝑔
D’où :
𝐆𝐦 = 𝟑𝟖𝟒𝟎𝟎 𝐤𝐠/𝐡
 Débit Liquide :
Bilan de la colonne en régime permanent :

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Figure 17 : Bilan des débits des deux phases gaz-liquide dans la colonne de désodorisation

Le débit de gaz G, entre dans la colonne avec un titre massique ye , en ressort avec le titre ys .
La phase aqueuse entre avec le titre xe = 0, et ressort avec le titre xs.
A une hauteur Z de colonne, les phases qui se croisent ont comme titre x et y.
Nous pourrons admettre que le transfert s’effectue sans changement de masses des débits Lm et Gm.
Dans ces conditions, la conservation de NH3 dans le domaine délimité par une courbe pointillée
s’écrira : [7]
𝐺. 𝑦𝑆 + 𝐿. 𝑥 = 𝐺. 𝑦 + 𝐿. 𝑥𝑒
Soit :
𝐿
𝑦 = 𝑦𝑆 + 𝑥
𝐺

Nous obtenons donc l’équation d’une droite opératoire, qui passe par le point de coordonnées x=0,
y = 0,03 et qui a comme pente la valeur 𝐿/𝐺. Par ailleurs, le taux minimum de solvant sera donné
par la pente de la droite opératoire qui coupera la courbe d’équilibre au point d’ordonnée y = 5%.
Les deux courbes sont présentées dans la figure 18.

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Figure 18: Courbe opératoire et d’équilibre pour l’absorption de NH3 par l’acide sulfurique

𝐿
D’après la figure 18, (𝐺) min est obtenu en joignant les points (x0, ys) = (0; 0,03) avec (xs, y0) = (6
𝐿
; 5). Nous obtenons par la pente (𝐺) min = 0,83.

Nous choisirons, pour les conditions de fractionnement, un taux de solvant égal à 1,5 :
𝐿 𝐿
( ) = 1.5 ∗ ( ) 𝑚𝑖𝑛 = 1.25
𝐺 𝐺

Et donc le débit massique du liquide est de :


𝐿𝑚 = 1.25 ∗ 𝐺𝑚

D’où :
𝑳𝒎 = 𝟒𝟖𝟎𝟎𝟎 𝒌𝒈/𝒉
 Calcul du rapport des débits

𝐿 𝜌𝐺
𝐵= ∗√
𝐺 𝜌𝐿

D’où :
𝑩 = 𝟎. 𝟎𝟑𝟐
 Calcul de la vitesse réelle du gaz à travers la colonne
La vitesse réelle du gaz UGréel dans la colonne à garnissage est déterminée en prenant : [7]

• 60% de la vitesse d’engorgement maximale pour le garnissage en vrac


• 80% de la vitesse d’engorgement maximale pour le garnissage structure

𝑈Gréel=𝑈𝑒𝑛𝑔 ∗ 0.8

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Avec :

• 𝑈𝑒𝑛𝑔 : vitesse d’engorgement maximale de la phase gazeuse (m/s)

La projection de la valeur de B du rapport des débits sur la courbe limite d’engorgement dans le
diagramme de LOBO (figure 19) nous donne directement la valeur de A

Figure 19 : Diagramme de LOBO pour la colonne acide

Le paramètre des ordonnées noté A, s’exprime par la formule suivante : [7]


𝑈 2 ∗ 𝑎𝑝 ∗ 𝜌𝑔 ∗ 𝜌𝑒𝑎𝑢 ∗ 𝜇 0.2 𝐿
𝐴=
𝑔 ∗ 𝜀 3 ∗ 𝜌𝐿 2

• U : Vitesse du gaz à l'engorgement dans la colonne supposée vide (cm.s-1)


• ap : Surface spécifique du garnissage (cm-1)
• g : Accélération de la pesanteur (cm.s-2)
• 𝜀 : Fraction de vide du garnissage
• Lm : Débit massique de liquide (kg.s-1)
• Gm: Débit massique de gaz (kg.s-1)
• μL : Viscosité du liquide (cPo)

D’où :
𝑨 = 𝟎. 𝟐
On déduit donc la vitesse d’engorgement :

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𝐴 ∗ 𝑔 ∗ 𝜀 3 ∗ 𝜌𝐿 2
𝑈𝑒𝑛𝑔 = √
𝑎𝑝 ∗ 𝜌𝑔 ∗ 𝜌𝑒𝑎𝑢 ∗ 𝜇 0.2 𝐿

D’où :
𝑼𝒆𝒏𝒈 = 𝟐. 𝟗𝟑 𝒎/𝒔

Nous trouvons donc une vitesse du gaz réel de :


𝑼𝑮 𝒓é𝒆𝒍 = 𝟎. 𝟔 ∗ 𝑼𝒆𝒏𝒈
D’où :
𝐔𝐆 𝐫é𝐞𝐥 = 𝟐. 𝟗𝟑 𝐦/𝐬
 Diamètre de la colonne
Le diamètre de la colonne s’exprime par la formule suivante : [7]

𝑄𝑔
𝐷=√
𝜋 ∗ UG réel

Avec :

• QG : Le débit volumique de gaz à traiter (m3 /s)


• UGréel : La vitesse réelle du gaz en (m/s)

D’où :
𝐃 = 𝟏. 𝟗𝟕 𝐦
 Calcul de la section droite de la colonne d’absorption acide
La section droite est calculée par la formule suivante : [7]
π ∗ D2
S=
4
D’où :
𝐒 = 𝟑. 𝟎𝟒𝟖 𝒎𝟐
 Calcul de la hauteur d’une unité de transfert HUTG
Il existe une corrélation dite formule de Pratt qui permet de calculer HUTG :

𝟎.𝟐𝟓
𝜺 𝒅𝒆 ∗ 𝑮′ 𝝁𝑮 𝟎.𝟔𝟕
𝑯𝑼𝑻𝑮 = ∗( ) ∗( )
𝑪 ∗ 𝒂𝑷 𝝁𝑮 ∗ 𝜺 𝑫𝑮 ∗ 𝝆𝑮
Avec :

• ε : Fraction de vide du garnissage (---)


• ap : Surface spécifique du garnissage (cm-1)
• de : Diamètre équivalent du garnissage de = 4 ε / ap (cm)

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• G’ : Débit massique de gaz par unité de section droite de la colonne (g.s-1 .cm-2) (Gm’=
G/S) Gm : Débit massique du gaz (g.s-1)
• S : Section de la colonne (cm2)
• μG : Viscosité dynamique du gaz en Poise (g.cm-1 .s-1)
• ρG : Masse volumique du gaz (g.cm-3)
• DG : Coefficient de diffusion du soluté dans la phase gazeuse (cm2 .s-1)
• C : constante sans dimension valant 0.105 pour les anneaux Rashig empilés en vrac.

D’où :
𝐇𝐔𝐓𝐆 = 𝟏. 𝟏𝟎𝟒 𝐦
 Calcul du nombre d’unités de transfert NUTG :
Le NUT coté gaz se calcule à l’aide de la formule suivante : [7]
k ye
NUTG = ∗ ln ( )
k−K ys
Avec :

• k : pente de la droite opératoire L/G et qu’on déjà calculé l’aide de la courbe d’équilibre.
k=1,25
• K : pente de la courbe d’équilibre assimilée à une droite en dessous de y = 5%. On prend
K= 0,1
• ye : titre massique du soluté de la phase gazeuse à l’entrée.
• ys : titre massique du soluté de la phase gazeuse à la sortie.

D’où :
𝐍𝐔𝐓𝐆 = 𝟓. 𝟏𝟓
 Calcul de la hauteur utile de la colonne Z
La hauteur utile de la colonne peut-être calculé par la formule suivante : [7]

𝑍 = HUTG ∗ NUTG
D’où :
𝒁 = 𝟓. 𝟕 𝒎
Cette hauteur permettra donc de réduire la concentration de l’ammoniac de l’effluant gazeux à la
valeur spécifiée.

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Tour de lavage basique

Données de la phase liquide (NaClO) regroupé dans le tableau 29 :


Tableau 29 : Données de la phase liquide (NaClO)

Désignation Unité Valeur


Concentration de NaClO (g/L) (mol/L) 150
Masse Molaire moyenne (g/mol) 74.44
Viscosité Dynamique (Pa.s) 0.0066
Masse Volumique (Kg/m³) 1210

Données de la phase gazeuse (H2S) regroupé dans le tableau 30 :

Tableau 30 : Données de la phase gazeuse (H2S)

Désignation Unité Valeur


Teneur de H2S dans le gaz % 3
Masse Volumique (Kg/m³) 0.73
Masse molaire (g/mol) 34.08
Masse Volumique de l’air (Kg/m³) 1.2
Viscosité Dynamique moyenne de gaz (Pa.s) 0.0000172
Masse molaire moyenne de gaz (g/mol) 29.3515
Masse Volumique moyenne de gaz (Kg/m³) 1.1765
Coefficient de diffusion de NH3 dans la phase gazeuse DG (m2 .s-1) 0.0000159
Coefficient de diffusion de NH3 dans la phase liquide DL (m2 .s-1) 0.0143

 Calcul des débits massiques du gaz et du solvant


 Débit Gaz :
Le débit volumique de la phase gazeuse selon notre cahier de charge est de 32000 m 3 .h-1, son
équivalent en masse est :
𝐺𝑚 = 𝑄𝑔 ∗ 𝜌𝑔
D’où :
𝐆𝐦 = 𝟑𝟖𝟒𝟎𝟎 𝐤𝐠/𝐡
 Débit Liquide :
On procède de même que la première colonne, le débit de gaz G, entre dans la colonne avec le titre
y’e, en ressort avec le titre y’s. La phase aqueuse entre avec le titre x’e = 0, et ressort avec le titre x’s.
A une hauteur Z de colonne, les phases qui se croisent ont comme titre x et y. Les solutions étant
diluées en H2S, on pourra admettre que le transfert s’effectue sans changement de masses des débits

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Lm et Gm.
Dans ces conditions, la conservation de H2S dans le domaine délimité par une courbe pointillée
s’écrira :
𝐺. 𝑦𝑆 + 𝐿. 𝑥 = 𝐺. 𝑦 + 𝐿. 𝑥𝑒
Soit :
𝐿
𝑦 = 𝑦′𝑆 + 𝑥
𝐺
Nous obtenons l’équation d’une droite opératoire, qui passe par le point de coordonnées x=0, y=0,03
et qui a pour pente la valeur 𝐿/𝐺 (avec les débits exprimés en masse /unité de temps). Dans ces
conditions, le taux minimum de solvant sera donné par la pente de la droite opératoire qui coupera
la courbe d’équilibre au point d’ordonnée y = 3%. La courbe opératoire et celle d’équilibre pour
l’absorption de H2S par hypochlorite de sodium sont présentées dans la figure 20 :

Figure 20 : courbe d’équilibre et opératoire pour l’absorption de H2S par NaClO

D’après la figure 20, (𝐿 /𝐺) min est obtenu en joignant les points (x0 ,ys) = (0 ; 0,03) avec (xs ,y0) =
(2,54 ; 3). On obtient par la pente (𝐿 /𝐺) min = 1,17 .On choisira, pour les conditions de
fractionnement, un taux de solvant égal à 1,5 :
𝐿 𝐿
( ) = 1.5 ∗ ( ) 𝑚𝑖𝑛 = 1.75
𝐺 𝐺

Et donc le débit massique du liquide est de :


𝐿𝑚 = 1.75 ∗ 𝐺𝑚

D’où :
𝑳𝒎 = 𝟓𝟔𝟎𝟎𝟎 𝒌𝒈/𝒉

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 Calcul du rapport des débits

𝐿 𝜌𝐺
𝐵= ∗√
𝐺 𝜌𝐿

D’où :
𝑩 = 𝟎. 𝟎𝟓𝟒
 Calcul de la vitesse réelle du gaz à travers la colonne
La projection de la valeur du rapport des débits sur la courbe limite d’engorgement dans le
diagramme de LOBO (figure 21), nous donne directement la valeur de A :

Figure 21 : Diagramme de LOBO pour la colonne basique

Le paramètre des ordonnées noté A, s’exprime par la formule suivante :


𝑈 2 ∗ 𝑎𝑝 ∗ 𝜌𝑔 ∗ 𝜌𝑒𝑎𝑢 ∗ 𝜇 0.2 𝐿
𝐴=
𝑔 ∗ 𝜀 3 ∗ 𝜌𝐿 2
D’où :
𝑨 = 𝟎. 𝟐
On déduit donc la vitesse d’engorgement :

𝐴 ∗ 𝑔 ∗ 𝜀 3 ∗ 𝜌𝐿 2
𝑈𝑒𝑛𝑔 = √
𝑎𝑝 ∗ 𝜌𝑔 ∗ 𝜌𝑒𝑎𝑢 ∗ 𝜇 0.2 𝐿

D’où :
𝑼𝒆𝒏𝒈 = 𝟑. 𝟑𝟒 𝒎/𝒔

Nous trouvons donc une vitesse du gaz réel de :


𝑼𝑮 𝒓é𝒆𝒍 = 𝟎. 𝟔 ∗ 𝑼𝒆𝒏𝒈

Page | 55
D’où :
𝐔𝐆 𝐫é𝐞𝐥 = 𝟐 𝐦/𝐬

 Diamètre de la colonne
Le diamètre de la colonne s’exprime par la formule suivante :

𝑄𝑔
𝐷=√
𝜋 ∗ UG réel

D’où :
𝐃 = 𝟐. 𝟑𝟖 𝐦
 Calcul de la section droite de la colonne d’absorption acide
La section droite est calculée par la formule suivante :
π ∗ D2
S=
4
D’où :
𝐒 = 𝟒. 𝟒𝟒 𝒎𝟐
 Calcul de la hauteur d’une unité de transfert HUTG
Il existe une corrélation dite formule de Pratt qui permet de calculer HUTG :
𝟎.𝟐𝟓
𝜺 𝒅𝒆 ∗ 𝑮′ 𝝁𝑮 𝟎.𝟔𝟕
𝑯𝑼𝑻𝑮 = ∗( ) ∗( )
𝑪 ∗ 𝒂𝑷 𝝁𝑮 ∗ 𝜺 𝑫𝑮 ∗ 𝝆𝑮

D’où : 𝐇𝐔𝐓𝐆 = 𝟏. 𝟐𝟒 𝐦

 Calcul du nombre d’unités de transfert NUTG :


Le NUT coté gaz se calcule à l’aide de la formule suivante :
k ye
NUTG = ∗ ln ( )
k−K ys
D’où :
𝐍𝐔𝐓𝐆 = 𝟒. 𝟔𝟑
 Calcul de la hauteur utile de la colonne Z
𝑍 = HUTG ∗ NUTG
D’où :
𝒁 = 𝟓. 𝟕𝟏 𝒎
Les résultats de dimensionnement des deux colonnes acide et basique sont regroupés dans le tableau
31

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Tableau 31 : Résultats de dimensionnement des deux colonnes d'absorption

Diamètre de Diamètre de Section droite Hauteur de


Type du
garnissage la colonne de la colonne la colonne
garnissage
(m) (m) (m2) (m)
Tour acide Rashig 1.97 3.048 5.7
0.071
Tour basique plastique 2.38 4.44 5.71

Dimensionnement File boue

Préparation du polymère

Description du groupe de préparation automatique


Les polyacrylamides sont des polymères de très haute masse molaire utilisés comme floculant. On
trouve essentiellement ces polymères sous forme de poudre ou d’émulsion. Une station (figure 22)
se compose d’une cuve principale cloisonnée en trois bacs successifs avec transvasement par
débordement. [8]

Figure 22 : Bac de préparation automatique de polymère en poudre

• Un premier bac A, dit de préparation, reçoit l’eau régulée en pression et débit, ainsi que la
poudre dosée au moyen d’un doseur à vis assurant une chute régulière du produit sur le
disperseur ; le polymère commence à gonfler et à se dissoudre, puis s’écoule dans le bac
suivant ;
• Un deuxième bac B, dit de maturation, souvent muni d’une agitation, assure un temps de
séjour nécessaire au « gonflement » des chaînes moléculaires du floculant et à la dissolution
du produit ;
• Un troisième bac C, dit d’alimentation ou de stockage, est muni d’une régulation permettant
d’automatiser le dosage

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Dimensionnement du groupe de préparation automatique
La solution préparée grâce au groupe de préparation automatique à une concentration de 2 à 5 g/l.

Le temps de préparation : 30 à 60 minutes, correspondant au temps nécessaire à la maturation du


polymère.

Sachant que le débit de l’eau potable nécessaire à la préparation du polymère est de 2,6 m3 /h, ainsi
que le débit du polymère est de 1,2 m3 /h, nous pouvons donc déduire le volume total du groupe de
préparation du polymère :

𝑉 = 𝑄 ∗ 𝑡𝑆

D’où : 𝐕 = 𝟑. 𝟖 𝐦𝟑

Epaississement des boues biologiques

L’épaississement est la première étape, souvent incontournable, de la réduction de volume des boues
extraites de la filière eau.

Pour les petites et moyennes stations d’épuration, les techniques d’épaississement par égouttage
(figure 23) sont souvent préférées. Ce sont des appareils compacts, d’exploitation simple. Les
concentrations obtenues sont supérieures à celles d’un flotteur et les consommations d’énergie
moindres.

La boue (1), préalablement floculée est déposée sur un champ horizontal de grille fine (2). La forme
particulière des barreaux de grille et des espacements adaptés (350 à 800 mm) va permettre un
drainage rapide de l’eau interstitielle libérée. Les flocs restent sur la grille où ils sont
progressivement épaissis et dirigés vers la sortie (6) au moyen de lames racleuses (4) en caoutchouc,
tractées par un entraînement à chaînes (3).

Figure 23 : Schéma de principe de la grille d’épaississement GDD

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La quantité de boues extraites par jour est de l’ordre de 2650 kg MS/j.

Nous avons consulté un fournisseur afin de dimensionner notre unité d’égouttage directe, il nous a
proposé les dimensions qui sont regroupées dans le tableau 32 :

Tableau 32 : Dimensions de l'unité d'égouttage direct

Débit
Temps de Débit Longueur Largeur Hauteur
Nombre massique Largeur
fonctionnement volumique de de de Maille de la
de par de la
de la machine par machine coulissage coulissage coulissage grille (µm)
machines machine grille (m)
(h) (m3/h) (m) (m) (m)
(kg MS/h)
2 5.3 216 27 2.57 1.57 1.70 1 350/600

Déshydratation par centrifugation et chaulage

Description
La déshydratation a pour objectif d’obtenir une siccité des boues d’environ 18 à 20%.

Le principe de fonctionnement (figure24) d'une décanteuse centrifugeuse est d'introduire à


l'intérieur du rotor le mélange à déshydrater. Ce mélange est réparti entre le bol de décantation et la
vis convoyeuse de sédiment où il est soumis à la force centrifugeuse.

Figure 24 : Principe de fonctionnement d'une centrifugeuse

Dimensionnement
Afin de dimensionner notre centrifugeuse en continue, nous avons consulté un fournisseur qui nous
a proposé une centrifugeuse série D2 qui correspond à notre débit de boues (52,7 m3/j).

Les dimensions des centrifugeuses continues sont regroupées dans le tableau 33.

Tableau 33 : Dimensionnement de la centrifugeuse

Désignation Valeur
Nombre de machines 2
Débit unitaire (m3 /h) 4.2
Débit unitaire massique (kg MS/h) 165
Longueur de coulissage (m) 2.385
Largeur de coulissage (m) 0.751

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Hauteur de coulissage (m) 1.04
Diamètre nominale d’entrée des boues (m) 0.04
Diamètre du bol (m) 0.26
Longueur du bol(m) 1.253

Conclusion

Afin d’assurer une eau traitée conforme aux rejets, nous étions amenés à dimensionner une station
d’épuration avec les trois files (eau, air et boue). Le chapitre suivant aura comme but de
diagnostiquer l’état de la STEP de Médiouna et révéler les problèmes qui influencent sur la qualité
de rejet.

Page | 60
Chapitre 4 : Etude statistique des
performances de la STEP de Médiouna

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Dans le but d'évaluer l'efficacité de la station d'épuration des eaux usées de Médiouna, nous avons
entrepris une étude visant à analyser l'influence des paramètres d'entrée sur les paramètres de sortie.
Pour cela, nous avons utilisé le logiciel RapidMiner [9] afin de développer des modèles
mathématiques des paramètres de pollution des eaux usées de sortie (DBO5S, DCOS, MESS) en
fonction des paramètres de l'entrée (DBO5E, DCOE, MESE), afin de prédire le bon fonctionnement
de la station
Nous ne disposant pas d’autres paramètres qui sont important pour la modélisation du phénomène

de traitement des eaux usées tel que la quantité d’oxygène (paramètre clés de traitement biologique),

la température et le dénombrement des bactéries.

La STEP de Médiouna utilise un procédé de traitement des eaux usées combinant un traitement
biologique par boues activés suivi d'un procédé membranaire (MBR). Cependant, afin de protéger
les membranes, plusieurs précautions doivent être prises en considération à savoir les niveaux élevés
de DBO5 (il favorise la croissance bactérienne et la formation de biofilms), les matières en
suspension (l'obstruction des pores des membranes), ainsi que la présence de produits chimiques
donc, il est crucial de garantir un bon fonctionnement du traitement biologique. Pour cela tous les
paramètres d’entrée doit être maitrisé afin de soutenir la vie des bactéries. Ainsi la modélisation
des paramètres de sortie du bassin biologique en fonction des paramètres d’entrée, est nécessaire.

Méthodologie de travail

La méthodologie suivie est basée sur la régression polynomiale. Cette dernière est une technique
d'analyse statistique qui permet de modéliser des relations entre les variables étudié. Dans notre cas,
elle nous a permet d'estimer la relation entre les paramètres d'entrée du bassin biologique (DBO5E,
DCOE, MESE) et les paramètres de sortie (DBO5S, DCOS, MESS), il est essentielle d'examiner
individuellement chaque paramètre de sortie afin de vérifier leur relation avec l'ensemble des
paramètres d'entrée. [10]

Les données d’exploitation (tableau 34) prises à l’amant et à l’aval du traitement biologique pendant
la période de 2017 à 2022, sont réalisées suivant des méthodes normalisées au niveau du laboratoire
de Labelma.

La suite des données est citée dans l’annexe 1.

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Tableau 34 : Données expérimentale prises à l'amant et à l'aval du traitement biologique

DCOE DBOE MESE MESP DBOP DCOP


611.2 260.8 148.4 14.84 26.08 30.560
508 239.2 155.12 15.512 23.92 25.4
840.8 347.2 216.72 21.672 34.72 42.040
688 281.6 198.8 19.88 28.16 34.4
1324.8 588.8 262.64 26.264 58.88 66.24
458.4 182.4 128.8 12.88 18.24 22.92
1030.4 323.2 346.08 34.608 32.32 51.5200
897.6 332 284.48 28.448 33.2 44.88
894.4 373.6 253.12 25.312 37.36 44.72
798.4 274.4 226.24 22.624 27.44 39.920
1045.6 393.6 295.68 29.568 39.36 52.280
817.6 317.6 237.44 23.744 31.76 40.88
605.6 268.8 154.56 15.456 26.88 30.28
1222.4 502.4 326.48 32.648 50.24 61.120
855.2 308.8 258.16 25.816 30.88 42.76
968.8 430.4 316.4 31.64 43.04 48.440
1069.6 499.2 296.8 29.68 49.92 53.48
913.6 329.6 352.8 35.28 32.96 45.680
1056 401.6 369.6 36.96 40.16 52.800
1068 316 357.28 35.728 31.6 53.400
1154.4 407.2 380.8 38.08 40.72 57.72
840 364.8 193.2 19.32 36.48 42
840 364.8 193.2 19.32 36.48 42
540 220.8 323.68 32.368 22.08 27
1000 435.2 350 35 43.52 50
1019.2 368 207.2 20.72 36.8 50.96

Les modèles développé des réponses étudier est données par les équations suivant :
Modèle de la 𝑫𝑩𝑶𝟓𝑷
𝐷𝐵𝑂5𝑃 = 0.052 ∗ 𝐷𝐶𝑂𝐸 + 0.142 ∗ 𝐷𝐵𝑂5𝐸 + 0.042 ∗ 𝑀𝐸𝑆𝐸 − 75.84
Modèle de la 𝑫𝑪𝑶𝑷

𝐷𝐶𝑂𝑃 = 0.102 ∗ 𝐷𝐶𝑂𝐸 + 0.042 ∗ 𝐷𝐵𝑂5𝐸 + 0.043 ∗ 𝑀𝐸𝑆𝐸 − 76.413


Modèle de la 𝑴𝑬𝑺𝑷

𝑀𝐸𝑆𝑃 = 0.053 ∗ 𝐷𝐶𝑂𝐸 + 0.042 ∗ 𝐷𝐵𝑂5𝐸 + 0.143 ∗ 𝑀𝐸𝑆𝐸 − 76.791

On constate que chaque réponse dépond principalement de son paramètre d’entrée.

La représentation graphique de la réponse prédite avec chaque paramètre d’entrée est représentée
dans les figures 25,26 et 27

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Figure 25 : Influence de l’ensemble des paramètres d'entrée sur la DBO 5P

Figure 26 : Influence de l’ensemble des paramètres d'entrée sur la DCOP

Figure 27 : Influence des paramètres d'entrée sur la MESP

Dans les trois cas de figure, on observe un alignement entre chaque réponse et son paramètre d'entrée
correspondant, ce qui confirme que chaque réponse est effectivement influencée par son paramètre
d'entrée.

Validation des modèles

La représentation graphique de chaque réponse avec la réponse expérimentale est représentée dans
les figures 28,29 et 30

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Figure 28 : Présentation graphique de la DBO5 en fonction de la prédiction

Figure 29 : Présentation graphique de la DCO en fonction de la prédiction

Figure 30 : Présentation graphique de la MES en fonction de la prédiction

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L’alignement entre les données réelles et les prédictions, sans dispersion des points loin de la droite
x = y, confirme la validité du modèle. Cela indique que le modèle est capable de fournir des
prédictions précises.

Conclusion

Avec les informations présentées, il est possible de conclure qu'une modélisation des paramètres de
sortie du bassin biologique a été réalisée en fonction des paramètres d'entrée. Cette approche a
permis de développer un modèle mathématique pour prédire les paramètres d'entrée du procédé
membranaire. Toutefois, il convient de noter que le modèle présenté dans ce rapport reste moins
significatif en raison d'un manque de données expérimentales, notamment en ce qui concerne
l'oxygène dissous et la température.

Page | 66
Conclusion générale
Ce stage de fin d’études a constitué, pour moi, une occasion enrichissante qui m’a permis de se
confronter à la réalité de la gestion et de l’exploitation quotidiennes d’une station d’épuration à
boues activées.

En effet, le sujet abordé est d’une grande importance puisqu’il s’intéresse, d’une façon détaillée à
des étapes importantes du processus d’épuration des eaux usées. Le présent travail a porté sur le
dimensionnement et l’étude de performance de la station d’épuration des eaux usées issues de la
ville de Médiouna.

Afin d’accomplir un travail rigoureux et complet, nous avons établi un planning dans lequel nous
avons présenté les différentes parties à traiter, en l’occurrence :

Dans un premier lieu, une étude bibliographique est mise en place afin d’encadrer notre projet et la
problématique en question.

Dans un second lieu, nous avons consacré une grande partie pour dimensionner les différents unités
de traitement des trois files afin d’assurer une bonne qualité de rejet de l’eau, l’air et la boue.

Finalement nous avons entrepris la modélisation des paramètres de pollution des eaux usées (DBO5,
DCO et MES) en sortie du bassin biologique en fonction des paramètres d'entrée. Cette approche
nous permet d’ajuster les paramètres d'entrée des procédés d’ultrafiltration en fonction des
prédictions du modèle. Dons ce cas nous pouvons minimiser les risques d'obstruction ou de
dégradation des membranes, assurant ainsi une performance optimale et une durabilité accrue du
système de traitement des eaux usées.

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Annexe
Les données expérimentales des paramètres de pollution des eaux usée de STEP de Médiouna.

DCO (mg/l) DBO (mg/l) MES (mg/l) MESP (mg/l) DCOP (mg/l) DBOP (mg/l)
611.2 260.8 148.4 14.84 30.560 26.08
508 239.2 155.12 15.512 25.4 23.92
840.8 347.2 216.72 21.672 42.0400 34.72
688 281.6 198.8 19.88 34.4 28.16
1324.8 588.8 262.64 26.264 66.24 58.88
458.4 182.4 128.8 12.88 22.92 18.24
1030.4 323.2 346.08 34.608 51.520 32.32
897.6 332 284.48 28.448 44.88 33.2
894.4 373.6 253.12 25.312 44.72 37.36
798.4 274.4 226.24 22.624 39.920 27.44
1045.6 393.6 295.68 29.568 52.280 39.36
817.6 317.6 237.44 23.744 40.88 31.76
605.6 268.8 154.56 15.456 30.28 26.88
1222.4 502.4 326.48 32.648 61.120 50.24
855.2 308.8 258.16 25.816 42.76 30.88
968.8 430.4 316.4 31.64 48.440 43.04
1069.6 499.2 296.8 29.68 53.48 49.92
913.6 329.6 352.8 35.28 45.680 32.96
1056 401.6 369.6 36.96 52.800 40.16
1068 316 357.28 35.728 53.400 31.6
1154.4 407.2 380.8 38.08 57.72 40.72
840 364.8 193.2 19.32 42 36.48
840 364.8 193.2 19.32 42 36.48
540 220.8 323.68 32.368 27 22.08
1000 435.2 350 35 50 43.52
1019.2 368 207.2 20.72 50.96 36.8
323.2 100 193.2 19.32 16.16 10
726.4 275.2 201.04 20.104 36.3200 27.52
732 274.4 235.2 23.52 36.6 27.44
623.2 288.8 158.48 15.848 31.160 28.88
974.4 395.2 182 18.2 48.72 39.52
945.6 293.6 254.24 25.424 47.280 29.36
824 341.6 306.88 30.688 41.2 34.16
917.6 423.2 263.76 26.376 45.88 42.32
974.4 384 301.28 30.128 48.72 38.4
726.4 236 201.6 20.16 36.3200 23.6
1852.8 773.6 420 42 92.640 77.36
947.2 394.4 315.28 31.528 47.36 39.44
1407.2 628 435.12 43.512 70.360 62.8
1375.2 478.4 361.2 36.12 68.76 47.84
1872 705.6 271.04 27.104 93.600 70.559
748.8 332 197.12 19.712 37.440 33.2
Page | 68
695.2 409.6 166.32 16.632 34.76 40.96
1248.8 535.2 324.8 32.48 62.440 53.52
3026.4 1164 693.84 69.384 151.32 116.4
1192 473.6 376.32 37.632 59.600 47.36
862.4 293.6 240.8 24.08 43.12 29.36
1528 692 397.6 39.76 76.400 69.199
802.4 336.8 208.88 20.888 40.12 33.68
927.2 330.4 239.68 23.968 46.36 33.04
931.2 370.4 2.632 0.2632 46.5600 37.04
1033.6 243.2 323.12 32.312 51.6800 24.32
1180 471.2 244.72 24.472 59 47.12
996.8 466.4 243.04 24.304 49.84 46.64
1171.2 512.8 479.92 47.992 58.5599 51.28
860 329.6 246.4 24.64 43 32.96
1088 499.2 291.2 29.12 54.400 49.92
491.2 231.2 130.48 13.048 24.56 23.12
1054.4 403.2 364 36.4 52.72 40.32
830.4 363.2 156.8 15.68 41.52 36.32
1229.6 382.4 165.76 16.576 61.48 38.24
828 255.2 266 26.6 41.400 25.52
865.6 341.6 407.68 40.768 43.280 34.16
824 367.2 313.6 31.36 41.2 36.72
727.2 345.6 172.48 17.248 36.36 34.56
552 202.4 120.96 12.096 27.6 20.24
745.6 331.2 194.88 19.488 37.2800 33.12
745.6 256.8 229.6 22.96 37.280 25.68
559.2 253.6 152.32 15.232 27.96 25.36
1882.4 1035.2 515.2 51.52 94.1200 103.52
631.2 288.8 225.68 22.568 31.560 28.88
865.6 297.6 240.8 24.08 43.280 29.76
794.4 377.6 227.92 22.792 39.72 37.76
916.8 386.4 274.4 27.44 45.84 38.64
744.8 281.6 221.76 22.176 37.24 28.16
1384.8 687.2 324.8 32.48 69.24 68.72
1044 471.2 250.88 25.088 52.2 47.12
1047.2 484 250.88 25.088 52.36 48.4
924.8 341.6 255.92 25.592 46.24 34.16
619.2 196.8 201.6 20.16 30.96 19.68
748.8 284.8 208.88 20.888 37.440 28.48
552.8 228.8 142.24 14.224 27.64 22.88
46.08 311.2 141.12 14.112 2.304 31.12
512 283.2 118.72 11.872 25.6 28.32
647.2 383.2 196.56 19.656 32.36 38.32
1292.8 792.8 328.72 32.872 64.640 79.28
896 398.4 238 23.8 44.800 39.84
764.8 310.4 217.28 21.728 38.24 31.04
971.2 409.6 217.28 21.728 48.560 40.96
963.2 360 226.8 22.68 48.160 36

Page | 69
901.6 390.4 231.84 23.184 45.08 39.04
924.8 341.6 2.2064 0.22064 46.24 34.16
764.8 310.4 217.28 21.728 38.24 31.04
855.2 308.8 258.16 25.816 42.76 30.88
950.4 404 248.64 24.864 47.520 40.4
784.8 274.4 189.28 18.928 39.24 27.44
586.4 280.8 169.68 16.968 29.320 28.08
648 303.2 181.44 18.144 32.4 30.32
772 328.8 127.68 12.768 38.6 32.88
748.8 404 173.04 17.304 37.440 40.4
924.8 348 292.32 29.232 46.24 34.8
1026.4 509.6 350 35 51.320 50.96
775.2 324.8 238 23.8 38.76 32.48
521.6 308 142.8 14.28 26.08 30.8
820 320 224 22.4 41 32
708 343.2 394.8 39.48 35.4 34.32
1342.4 396.8 344.4 34.44 67.120 39.68
595.2 264.8 136.64 13.664 29.76 26.48
616 196.8 161.28 16.128 30.800 19.68
828.8 333.6 222.32 22.232 41.440 33.36
791.2 351.2 183.68 18.368 39.560 35.12
920 392.8 205.52 20.552 46 39.28
532 232.8 115.92 11.592 26.6 23.28
580 248 128.8 12.88 29 24.8
820 324.8 210 21 41 32.48
1170.4 482.4 385.28 38.528 58.52 48.24
738.4 336 272.72 27.272 36.920 33.6
717.6 388.8 188.16 18.816 35.88 38.88
841.6 461.6 257.6 25.76 42.08 46.16
916.8 281.6 227.92 22.792 45.84 28.16
1047.2 526.4 409.92 40.992 52.36 52.64
695.2 325.6 208.88 20.888 34.76 32.56
1011.2 465.6 230.16 23.016 50.560 46.56
874.4 308 207.2 20.72 43.72 30.8
840.8 385.6 257.6 25.76 42.040 38.56
657.6 371.2 166.32 16.632 32.88 37.12
507.2 209.6 118.72 11.872 25.36 20.96
596 273.6 140.56 14.056 29.800 27.36
507.2 354.4 193.76 19.376 25.36 35.44
798.4 284.8 230.72 23.072 39.920 28.48
859.2 404 273.84 27.384 42.96 40.4
737.6 354.4 220.64 22.064 36.88 35.44
700 302.4 194.32 19.432 35 30.24
1041.6 487.2 302.4 30.24 52.08 48.72
760 339.2 216.16 21.616 38 33.92
912.8 455.2 275.52 27.552 45.64 45.52
616 358.4 137.2 13.72 30.800 35.84
1080 459.2 371.84 37.184 54 45.92

Page | 70
836.8 396.8 235.2 23.52 41.84 39.68
988.8 496 293.44 29.344 49.440 49.6
704 293.6 183.12 18.312 35.2 29.36
861.6 433.6 250.32 25.032 43.08 43.36
760.8 368.8 211.12 21.112 38.040 36.88
631.2 340.8 156.8 15.68 31.5600 34.08
744.8 397.6 174.16 17.416 37.24 39.76
912.8 460.8 277.76 27.776 45.64 46.08
1013.6 464.8 257.6 25.76 50.680 46.48
516.8 208.8 131.04 13.104 25.84 20.88
600.8 281.6 164.64 16.464 30.0400 28.16
752.8 353.6 221.76 22.176 37.64 35.36
668.8 241.6 181.44 18.144 33.440 24.16
494.4 169.6 116.48 11.648 24.72 16.96
783.2 323.2 201.6 20.16 39.1600 32.32
699.2 323.2 199.92 19.992 34.96 32.32
676.8 336.8 214.48 21.448 33.84 33.68
562.4 311.2 153.44 15.344 28.12 31.12
516.8 280 201.6 20.16 25.84 28
490.4 200.8 123.2 12.32 24.52 20.08
821.6 335.2 187.04 18.704 41.08 33.52
882.4 404 235.2 23.52 44.12 40.4
1026.4 556 292.88 29.288 51.320 55.6
730.4 317.6 197.68 19.768 36.52 31.76
836.8 474.4 190.4 19.04 41.84 47.44
714.4 272.8 162.4 16.24 35.72 27.28
1184 496.8 378 37.8 59.2 49.68
955.2 391.2 318.64 31.864 47.76 39.12
1003.2 417.6 250.88 25.088 50.160 41.76
901.6 367.2 253.68 25.368 45.08 36.72
726.4 237.6 192.64 19.264 36.320 23.76
840 374.4 214.48 21.448 42 37.44
923.2 502.4 255.92 25.592 46.160 50.24
862.4 308.8 205.52 20.552 43.12 30.88
772 425.6 143.92 14.392 38.6 42.56
650.4 286.4 116.48 11.648 32.52 28.64
862.4 392.8 258.16 25.816 43.12 39.28
756.8 388.8 177.52 17.752 37.84 38.88
673.6 332 152.88 15.288 33.680 33.2
756.8 291.2 160.72 16.072 37.84 29.12
309.6 257.6 108.08 10.808 15.48 25.76
676 344 137.76 13.776 33.800 34.4
783.2 365.6 190.4 19.04 39.1600 36.56
814.4 365.6 217.28 21.728 40.72 36.56
596 213.6 155.68 15.568 29.800 21.36
722.4 377.6 185.36 18.536 36.12 37.76
748.8 362.4 226.24 22.624 37.440 36.24
912.8 406.4 272.72 27.272 45.64 40.64

Page | 71
783.2 351.2 217.28 21.728 39.1600 35.12
707.2 324.8 145.6 14.56 35.36 32.48
874.4 450.4 190.4 19.04 43.72 45.04
692 257.6 145.6 14.56 34.6 25.76
996 507.2 257.6 25.76 49.80 50.72
791.2 287.2 179.2 17.92 39.560 28.72
828.8 384 199.92 19.992 41.440 38.4
707.2 288.8 127.68 12.768 35.36 28.88
776 351.2 217.84 21.784 38.80 35.12
821.6 359.2 217.84 21.784 41.08 35.92
651.2 297.6 180.88 18.088 32.560 29.76
768 356.8 220.08 22.008 38.400 35.68
1011.2 440 273.28 27.328 50.560 44
935.2 488 230.72 23.072 46.76 48.8
1087.2 528 327.04 32.704 54.360 52.8
1034.4 492.8 301.84 30.184 51.72 49.28
1064.8 487.2 354.48 35.448 53.24 48.72
760 356 210.56 21.056 38 35.6
907.2 438.4 320.88 32.088 45.36 43.84
820 418.4 261.52 26.152 41 41.84
716.8 371.2 192.08 19.208 35.84 37.12
647.2 257.6 173.6 17.36 32.36 25.76
915.2 550.4 229.04 22.904 45.76 55.04
809.6 449.6 255.36 25.536 40.48 44.96
964.8 400.8 150.08 15.008 48.24 40.08
1165.6 605.6 256.48 25.648 58.28 60.559
784.8 356 166.88 16.688 39.24 35.6
1892 820 362.88 36.288 94.600 82
593.6 280.8 132.16 13.216 29.680 28.08
992 467.2 253.12 25.312 49.6 46.72
960 398.4 253.12 25.312 48 39.84
840.8 314.4 177.52 17.752 42.040 31.44
1064 412.8 228.48 22.848 53.2 41.28
1028 388.8 239.68 23.968 51.400 38.88
870.4 359.2 176.4 17.64 43.52 35.92
979.2 452 238 23.8 48.96 45.2
790.4 321.6 171.36 17.136 39.52 32.16
914.4 389.6 199.36 19.936 45.72 38.96
828.8 355.2 184.8 18.48 41.440 35.52
936 401.6 275.52 27.552 46.800 40.16
968 417.6 234.08 23.408 48.400 41.76
472 128 156.8 15.68 23.6 12.8
584.8 96 397.6 39.76 29.24 9.599
1120 280 952 95.199 56 28
801.6 334.4 268.8 26.88 40.08 33.44
736 333.6 213.92 21.392 36.800 33.36
554.4 96 280 28 27.72 9.599
434.4 168 95.2 9.52 21.72 16.8

Page | 72
390.4 120 156.8 15.68 19.52 12
787.2 336 174.72 17.472 39.36 33.6
791.2 208 268.8 26.88 39.560 20.8
672 304 156.8 15.68 33.6 30.4
457.6 136 246.4 24.64 22.88 13.6
599.2 200 207.2 20.72 29.96 20
390.4 132 42.56 4.256 19.52 13.2
515.2 260 208.88 20.888 25.76 26
609.6 304.8 112 11.2 30.48 30.48
627.2 237.6 136.64 13.664 31.36 23.76
732 340 187.04 18.704 36.6 34
298.4 141.6 40.88 4.088 14.92 14.16
548 122.4 112 11.2 27.4 12.24
898.4 395.2 244.16 24.416 44.920 39.52
786.4 273.6 159.04 15.904 39.320 27.36
721.6 302.4 62.72 6.272 36.08 30.24
1291.2 420 562.8 56.28 64.560 42
1052 559.2 435.12 43.512 52.6 55.92
460 136.8 91.84 9.184 23 13.68
1009.6 430.4 562.8 56.28 50.48 43.04
603.2 258.4 148.4 14.84 30.1600 25.84
1156 446.4 365.12 36.512 57.8 44.64
564.8 216 190.96 19.096 28.24 21.6
519.2 312.8 136.08 13.608 25.96 31.28
802.4 268.8 230.16 23.016 40.12 26.88
328.8 84.8 68.88 6.888 16.44 8.48
869.6 328.8 256.48 25.648 43.48 32.88
677.6 341.6 235.2 23.52 33.88 34.16
691.2 320.8 159.04 15.904 34.560 32.08
468.8 265.6 109.76 10.976 23.44 26.56
593.6 147.2 186.48 18.648 29.680 14.72
764.8 346.4 199.36 19.936 38.24 34.64
568.8 249.6 112 11.2 28.440 24.96
907.2 556.8 327.6 32.76 45.36 55.68
918.4 525.6 257.6 25.76 45.920 52.56
1309.6 667.2 533.68 53.368 65.48 66.72
606.4 232.8 203.28 20.328 30.320 23.28
418.4 89.6 128.8 12.88 20.92 8.959
801.6 396 248.08 24.808 40.08 39.6

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Référence Bibliographique
[1] : Maroc, Lyonnaise des Eaux de Casablanca. Direction d’exploitation de l’eau et de
l’assainissement. 2011, présentation de la Station d’épuration des eaux usées de Médiouna, Un
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[2] : Aide au diagnostic des stations d'épuration par l'observation microscopique des boues activées
De Jean-Pierre Canler, Jean-Marc Perret, Philippe Duchène, Eric Cotteux.
[3] : The MBR Book, Principles and Applications of Membrane Bioreactors for Water and
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[4] : Methode de calcule d’une filiere de traitement ‘‘ Boues activées-trées faible charge –
Nitrification et dénitrification traitement du phosphore’’, A.G. Sadowski ? responsable du
laboratoire SHU-ENGEES, Mars 2002.
[5] : Projet de fin d’études pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’Etat, Diagnostic et
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LENNTECH.(https://www.lenntech.com/Data-sheets/GE-Osmonics-ZeeWeed-500D-Module-
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[7] : Mémoire présenté en vue de l’obtention Du diplôme de Master en sciences en : génie des
procédés Option : Génie Chimique, Université Mohamed Khider – Biskra, Calcul d’une colonne
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[8] : mise en œuvre des polymères « polyélectrolytes » en traitement des eaux - Degremont®.

[9] : Fouille d’images georeferences avec RapidMiner Thomas Guyet, Herv´e Nicolas, Boussad
Ghedamsi, Elise Athane.
[10] : Etude statistique des performances de la STEP de Bouregreg, Rabat, Maroc, Imane KOHEN1
, Abderrazak KHADMAOUI2 , A. Soulaymani2 , Mustapha MAHI3 , and Azzedine
ELMIDAOUI1, Laboratoire de génétique et biométrie, faculté des sciences, université Ibn Tofail,
Kenitra, Maroc.

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MANFALOUTI Raja (2023). Etude de la performance
de la station d’épuration des eaux usée de Lydec-
Médiouna.

Université Hassan II Mohammedia-Casablanca Faculté des


Sciences et Techniques de Mohammedia

RESUME.

Afin de résoudre les problèmes liés aux rejets de liquides domestiques et industriels provenant de la
ville de Médiouna, nous avons entrepris une étude complète de dimensionnement et de diagnostic
des différentes étapes de traitement au sein de la station d'épuration des eaux usées de Médiouna.

Dans le but d'évaluer les performances et la qualité de l'eau traitée, nous avons utilisé une approche
statistique pour obtenir des modèles mathématiques des paramètres de sortie du bassin biologique
en fonction des paramètres d'entrée. Ces modèles nous permettent de prédire les paramètres d'entrée
requis pour le procédé membranaire.
MOTS-CLES : Station d’épuration des eaux usées, dimensionnement, diagnostic, non-conformité.

…………………………………
ABSTRACT :

In order to address the issues related to the discharge of liquid and industrial waste from the city of
Médiouna, we conducted a comprehensive study to design and diagnose the different treatment
stages within the Médiouna wastewater treatment plant. To assess the performance and quality of
the treated water, we employed a statistical approach to obtain mathematical models of the output
parameters of the biological basin based on the input parameters. This allows us to predict the
required input parameters for the membrane process.
KEYWORDS : Wastewater treatment plant, sizing , diagnostic, nonconformity.

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