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M i n i s t è r e de l ’E n s e i g n e m e n t S u p é r i e u r et de la R e c h e r c h e S c i e n t i f i q u e
______________________________________________________________________________________________________
MEMOIRE
Présenté à
L’ U N I V E R S I T É B A T N A 2
Faculté de Technologie
Département d'Electrotechnique
MASTER
EN ELECTROTECHNIQUE
Option –MAITRISE DES Energies
Par
SEBTI HAMZA
Licence en Electrotechnique - Université de Sétif
_____________________◊__________________________
Dr. S REBOUH
Hamza
Remerciements
Je remercie ALLAH le Tout-puissant de m’avoir donné le courage, la volonté et la
patience de mener à terme ce présent travail.
Je remercie également Pr Rachid Abdessamed, Mr Drid Saïd, pour leur aide, leur
soutien, et leur entière disponibilité.
J'adresse aussi mes vifs remerciements aux membres de jurés qui m’ont fait
l'honneur d'être les examinateurs de ce travail.
J’adresse mes vifs remerciements et ma profonde gratitude à tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce travail, je tiens vivement à leur dire
merci.
Chapitre 03
COMMANDE VECTORIELLE DE LA MACHINE ASYNCHRONE DOUBLE
ALIMENTATION (MADA) ............................................................................................................... 45
3.1. Introduction ...................................................................................................................................................45
3.2. Le principe de la commande vectorielle de la machine double alimentée ...........................45
3.3. Commande vectorielle de la MADA ......................................................................................................46
3.3.1. Commande vectorielle direct .................................................................................................................... 48
3.3.2. Commande vectorielle indirecte .............................................................................................................. 49
3.3.2.1 La commande en boucle fermée ............................................................................................................ 49
3.3.2.2. la commande en boucle ouvert ............................................................................................................. 50
3.3.3. Contrôle des courants rotoriques de la MADA ................................................................................... 51
3.3.4. les resultats de simulation .......................................................................................................................... 52
3.3.5. Interprétation des résultats ....................................................................................................................... 54
3.4. Convertisseur coté machine (C.C.M) ..................................................................................................................... 54
3.4.1. La Stratégie de commande par MLI ....................................................................................................... 55
3.4.2. Les résultats de simulation de la commande avec l’onduleur ..................................................... 56
3.5. Convertisseur coté réseaux (C.C.R) ......................................................................................................................... 60
3.5.1. Modélisation du convertisseur coté réseaux ...................................................................................... 60
3.5.2. Modélisation et régulation de la tension du bus continu ............................................................... 61
3.5.3. Les résultats de simulation ....................................................................................................................... 62
3.3. Conclusion .....................................................................................................................................................63
Chapitre 04
UNIVERSITE DE BATNA
LISTE DE FIGURE :
UNIVERSITE DE BATNA
LISTE DE FIGURE :
UNIVERSITE DE BATNA
LISTE DU TABLEAU
𝜔𝑠 : Vitesse Angulaire.
𝜔𝑟 : Le rotor tourne avec la vitesse.
𝐶𝑒𝑚 : Le couple électromagnétique.
𝐶𝑟 : Le couple résistant.
𝑓 : Le coefficient de frottement visqueux de la GADA.
𝑗 : L’inertie des parties tournantes.
Ω : La vitesse de rotation de l’axe de la GADA.
𝑓𝑟 : Fréquence des grandeurs rotorique.
𝑓𝑠 : Fréquence des grandeurs statorique.
𝜔𝑟 : Pulsations des grandeurs électriques rotoriques.
𝜔𝑠 : Pulsations des grandeurs électriques statoriques.
d, q : Indice des composantes orthogonales directs et en quadrature.
[𝑅𝑠 ] : Matrice résistance statorique.
[𝑙𝑠 ] : Inductance propre d’une phase statorique.
[𝑙𝑟 ] : Inductance propre d’une phase rotorique.
[𝑀𝑠 ] : Inductance mutuelle entre phases statoriques ;
[𝑀𝑟 ] : Inductance mutuelle entre phase statoriques.
Ф𝑎𝑏𝑐(𝑆) : Vecteur flux total statorique.
𝑉𝑎𝑏𝑐(𝑆) : Vecteur tension statorique applique aux trois phases.
𝐼𝑎𝑏𝑐(𝑆) : Vecteur courant traversant les enroulements statorique.
𝜑𝑠𝑞 , 𝜑𝑠𝑑 ∶Les flux statoriques direct et en quadrature
𝜑𝑟𝑞 , 𝜑𝑟𝑑 : Les flux rotoriques direct et en quadrature
𝐶𝑇 Et 𝐶𝑔 : Le couple éolien et le couple électromagnétique.
𝐽𝑇 Et 𝐽𝑔 : L’inertie de la turbine et celle du générateur.
𝑓𝑇 Et 𝑓𝑔 : Le coefficient des frottements visqueux de la turbine et celui du générateur
CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
CHAPITRE 01
1.1. INTRODUCTION
Aujourd’hui, on peut recenser deux types d’éoliennes raccordées sur les réseaux électriques :
les éoliennes à vitesse fixe constituées d’une machine asynchrone à cage d’écureuil et les
éoliennes à vitesse variable constituées d’une machine asynchrone à double alimentation ou
d’une machine synchrone à aimants permanentes. Ces dernières sont principalement installées
afin d’augmenter la puissance extraite du vent ainsi que leurs capacités de réglage, [26].
Dans ce chapitre, on présentera les différentes structures d’éoliennes existantes, les principes
de conversion des énergies à partir de la source primaire (le vent) et jusqu’à en arriver à une
forme finale (électricité) en présentant les principales stratégies utilisées, la modélisation des
différentes parties de la turbine fera aussi l’objet de ce chapitre en exposant la stratégie de
commande dans les différents zones de fonctionnements.
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Un aérogénérateur, plus communément appelé éolienne, est un dispositif qui transforme une
partie de l'énergie cinétique du vent en énergie mécanique disponible sur un arbre de transmission
puis en énergie électrique par l'intermédiaire d'une génératrice, figure. (1.1), [43].
1.2.1. Le vent
Le vent (en latin ventum, en sanscrit vâta = vent, de la racine vâ = souffler) est un
déplacement horizontal plus ou moins rapide d'une masse d'air, [27].
Du fait que la terre est ronde, le rayonnement solaire absorbé diffère aux pôles et à
l’équateur. En effet, l’énergie absorbée à l’équateur est supérieure à celle absorbée aux pôles.
Cette variation entraîne une différence de température en deux points qui induit des différences
de densité de masse d’air provoquant leur déplacement d’une altitude à une autre. Ces
déplacements sont influencés par la force de Coriolis qui s’exerce perpendiculairement à la
direction du mouvement vers l’est dans l’hémisphère nord et vers l’ouest dans l’hémisphère sud.
On pourrait aisément prévoir la direction des vents dominants si elles n’étaient pas perturbées par
les orages, les obstacles naturels ou les dépressions cycloniques, [28].
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
C’est la partie qui extrait l’énergie cinétique du vent disponible pour la convertir en énergie
mécanique. Il est formé par les pales assemblées dans leur moyeu. Pour les éoliennes destinées à
la production d'électricité, le nombre des pales varie classiquement de 1 à 3, le rotor tripale étant
de loin le plus répandu car il représente un bon compromis entre le coût, le comportement
vibratoire. Les pales se caractérisent principalement par leur géométrie dont dépendront les
performances aérodynamiques et les matériaux dont elles sont constituées, [29].
1.2.3. Le générateur
C’est la partie qui reçoit l’énergie mécanique et la convertit en énergie électrique, transmise
ensuite au réseau électrique.
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Il existe deux grandes catégories d'éoliennes selon la disposition géométrique de l'arbre sur
La conception la plus ancienne de cette turbine comporte des rotors avec un axe de rotation
vertical Ce type d’éoliennes est très peu répandu et assez mal connue. Elles peuvent avoir un
intérêt dans certains secteurs d’application. Il existe principalement trois technologies :
Les turbines Darrieus classiques ou à pales droites (H-type) et la turbine de type Savonius, [30]
[31], [29].
Ils sont de loin les structures les plus répandus dans le monde grâce à une faible emprise au
niveau du sol et une meilleure efficacité énergétique, en effet ces éoliennes peuvent atteindre des
hauteurs très importantes où l’impact du relief sur la vitesse du vent est minimal. Les
aérogénérateurs à axe horizontale utilisés généralement pour la production de l’énergie électrique
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
sont à trois pales, mais il existe d’autres structures à une ou deux pales. Nous orienterons par la
suite notre étude que sur ce type d’aérogénérateurs, [31].
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Sur le plan aérodynamique, on peut comparer les différents types de turbines selon leurs
coefficients aérodynamiques de puissance en fonction de la vitesse normalisée.
Dans ce tableau nous présentons les avantages et les inconvénients des deux types
d’éoliennes :
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
1.4.1. Le tour
Son rôle est d’une part de supporter l’ensemble (rotor plus nacelle) pour éviter que les pales
ne touchent le sol, mais aussi de placer le rotor à une hauteur suffisante, de manière à sortir autant
que possible le rotor du gradient de vent qui existe à proximité du sol, améliorant ainsi la
captation de l’énergie. Certains constructeurs proposent ainsi différentes hauteurs de tour pour un
même ensemble (rotor plus nacelle) de manière à s’adapter au mieux à différents sites
d’implantation, [29].
1.4.3. La nacelle
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Il existe essentiellement deux technologies d’éoliennes, celles dont la vitesse est constante
et celles dont la vitesse est variable. Les deux types des machines électriques les plus utilisées
dans l’industrie éolienne sont les machines synchrones et les machines asynchrones sous leurs
diverses variantes.
Ce système n'est plus utilisé par ce que ne pas nous permettre d'exploiter l'énergie vent
comme il se doit.
Pour optimiser la puissance débitée en fonction du vent, il est souhaitable de pouvoir régler
la vitesse de rotation de l’éolienne. L’idée est de réaliser un générateur à fréquence fixe et vitesse
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
variable. Le générateur à vitesse variable permet de fonctionner pour une large gamme de vent
donc de récupérer un maximum de puissance tout en réduisant les nuisances sonores lors d’un
fonctionnement à faible vitesse de vent, [33] [31].
On donne dans cette partie les différentes technologies utilisées dans la production de
l’énergie éolienne et les caractéristiques de chaque configuration et les capacités de réglages de
chaque configuration, [26] [1].
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Participation
limité au :
Convertisseur
électronique Pitch control Réglage de la
MADA Contrôle de P
AC/AC au rotor Couple fréquence.
vitesse Control de Q
(AC/AC puis génératrice Réglage de la
variable DC/AC)
tension tant qu’il
y a du vent
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Dans le tableau ci-dessous, on donne une étude récapitulative sur les avantages et les
inconvénients de chaque type de machine :
Type
Avantages Inconvénient
d’éolienne
Machine robuste. Puissance extraite non optimisé.
MAS
Faible cout. Maintenance de boite de vitesse.
A cage Pas de contrôle de l’énergie réactive.
Pas d’électronique de puissance.
Vitesse fixe Magnétisation de la machine imposée
par le réseau.
Fonctionnement à vitesse variable sur Prix de l’électronique de puissance.
toute la plage de vitesse. Machine spécifique.
Puissance extraite optimisée pour les Grand diamètre de machine.
MSAP
vents faibles. Electronique de puissance dimensionnée
Vitesse variable Connexion de la machine facile à pour la puissance nominale de la
gérer. génératrice.
Possibilité d’absence de boite de
vitesse
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Cette modélisation s’appuie sur des recoupements bibliographiques ou des informations extraites
de brochures des différents constructeurs, [31] [35].
Le vent est la variable d’entrée du système éolien. Les caractéristiques du vent vont
déterminer la quantité de l'énergie qui pourra être effectivement extraite du gisement éolien. Pour
connaître les propriétés d'un site, des mesures de la vitesse du vent ainsi que de sa direction, sur
une grande période du temps, sont nécessaires.
Le modèle du vent est donné par une représentation en série de Fourier qui le représente
comme un signal constitué par une superposition de plusieurs harmoniques, il est donné par
l’équation suivante :
𝑉(𝑡) = 𝑣0 + ∑𝑖𝑛=1 𝑎𝑛 sin(𝑏𝑛. 𝜔𝑛. 𝑡) (1.1)
Avec :
𝑣0 : La valeur moyenne de la vitesse du vent.
𝑎n : amplitude de l’harmonique d’ordre k.
𝜔n : pulsation de l’harmonique d’ordre k.
i : le rang du dernier harmonique retenu dans le calcul du profil du vent.
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
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vent non filtre
Vitesse du vent (m/s)
10 vent filtré
8
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
temps (s)
Le filtre est ainsi utilisé pour corriger l’information donnée par l’anémomètre. [34]
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
𝜋(𝜆+0.1)
𝐶𝑝 (𝜆, 𝛽) = (0.35 − 0.00167)(𝛽 − 2) sin [14.34−0.3(𝛽−2)] − 0.00184(𝜆 − 3)(𝛽 − 2)
Evolution du coefficient de puissance avec la variation de la vitesse relative de la turbine.
0.4
0.35
0.3
coefficient de puissance Cp
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 2 4 6 8 10 12
vitesse spécifique (lamda)
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Connaissant la vitesse de la turbine, le couple capté par la turbine est donc directement déterminé
par :
𝑃𝑇 𝜌. 𝑆. 𝑉 3 1
𝐶𝑇 = = 𝐶𝑃 (𝜆. 𝛽). . (1.6)
Ω𝑇 2 Ω𝑇
1.7.3 Le multiplicateur
CT
Cg = (1.7)
G
Ωmec
ΩT = (1.8)
G
Jturbine
J= + Jg (1.9)
G2
Il est à noter que l'inertie du rotor de la génératrice est très faible par rapport à l'inertie de
la turbine reportée par cet axe.
dΩmec
J = Cmec (1.10)
dt
𝑓turbine
𝑓= + 𝑓g (1.11)
G2
Par suite, le modèle qui caractérise le comportement mécanique de la chaîne éolienne est donné
par l’équation différentielle suivante :
𝐶𝑚𝑒𝑐 = 𝐶𝑔 − 𝐶𝑒𝑚 − 𝑓. Ω 𝑇 (1.12)
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Le schéma bloc correspondant à l'ensemble de ces modélisations se traduit sur la figure (I.13).
La courbe de puissance convertie d'une turbine, généralement fournie par les constructeurs,
qui permet de définir quatre zones de fonctionnement d’une l'éolienne suivant la vitesse du vent
est donnée sur la figure suivant :
Zone 1 (démarrage) : On considère que la vitesse de vent est suffisante pour démarrer
l’éolienne avec une puissance supérieure aux pertes fer et mécaniques. C’est la zone de
démarrage de l’éolienne avec un angle de calage des pales minimal ( 𝛽 ). Au démarrage, la
valeur de λ est faible mais va croître en même temps que la vitesse de rotation, [37] [36].
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Zone 2 (MPPT) : lorsque la vitesse de la génératrice attient une valeur seuil, un algorithme
de commande permettant l’extraction de la puissance maximale du vent est appliqué. Pour
extraire le maximum de la puissance, l’angle de la pale est maintenu constant à sa valeur
minimale (β=2°). ce processus continue jusqu’à atteindre une certaine valeur de la vitesse
mécanique, [36].
Zone 3 : Au-delà, l’éolienne fonctionne à vitesse constante. Dans cette zone la puissance de
la génératrice attient des valeurs plus important, jusqu’à 90% de la puissance nominale, [36].
Au-delà la vitesse Ω𝑐𝑢𝑡−𝑜𝑢𝑡 , un dispositif d’urgence est actionné de manière à éviter une
rupture mécanique, [36].
En régime permanent la variation de vitesse du vent est très faible. Pour extraire le
maximum de la puissance générée, il faut fixer le ratio de la vitesse à la valeur 𝜆𝑜𝑝𝑡 qui
correspond au maximum du coefficient de puissance 𝐶𝑝𝑚𝑎𝑥 à 𝛽 = 2°. A partir de la mesure de la
vitesse mécanique et la connaissance d’une estimation de la vitesse du vent, on obtient :
𝜌. 𝑆. 𝑉𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é 3 1
𝐶𝑇_𝑒𝑠𝑡 = 𝐶𝑃 . . (1.13)
2 Ω 𝑇 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é
Avec :
𝑅𝑇 .Ω𝑇 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é
𝑉𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é = (1.14)
𝜆
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Figure 1.15 : Schéma bloc du modèle de la turbine avec MPPT Sans asservissement.
Supposons que le couple électromagnétique développé par la machine est égal à sa valeur
de référence quel que soit la puissance générée.
𝑉.𝜆𝑜𝑝𝑡
Ω𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒_𝑟𝑒𝑓 = (1.16)
𝑅𝑇
Figure 1.16 : Schéma bloc du modèle de la turbine avec MPPT Avec asservissement.
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
Il existe divers types de systèmes de régulation de l’angle de calage des pales Le système
d’orientation des pales sert essentiellement à limiter la puissance générée (permet d’ajuster la
portance des pales à la vitesse du vent). Avec un tel système, la pale est tournée par un dispositif
de commande appelé (pitch control), [1] [29].
Pour un actionneur pas à pas, l’angle de calage est obtenu à partir d’une variation pas à
pas en fonction de la vitesse du vent.
Pour un actionneur linéaire, la variation de l’angle de calage est réalisée, selon une
fonction linéaire de vitesse du vent.
Le système de régulation de la puissance par orientation des pales possède les avantages
suivants, [29] :
Il offre une production d’énergie plus importante que les éoliennes à décrochage
STALL pour la plage de fonctionnement correspondant aux fortes vitesses de vent.
Il facilite le freinage de l’éolienne, en réduisant la prise du vent des pales, ce qui limite
l’utilisation de freins puissants.
Ce type de régulation réduit les efforts mécaniques lors des fonctionnements sous
puissance nominale et sous grandes vitesses.
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CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
2500
non assrv 6000
Avec assr P non assrv
2000 vitesse estimé 4000
P avec assrv
puissance extraite
vitesse (tr/ min)
2000
1500
0
1000
-2000
500 -4000
-6000
0 0 10 20 30 40 50
0 10 20 30 40 50 temps (s)
temps (s)
0.4
10
vitesse specifique (TSR)
coefficient de puissance
8 0.3
6
0.2 Cp max
4 Cp
0.1
2
0 0
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
Figure 1.19 : le coefficient de puissance et la vitesse spécifique.
UNIVERSITE DE BATNA 24
CHAPITRE 01 ETAT DE L’ART ET MODELISATION D’UNE EOLIENNE
1.10 CONCLUSION
A partir des avantages et des inconvénients des différentes structures utilisées pour la
conversion électromécanique et les différentes génératrices utilisées, on a opté par le choix de la
machine asynchrone à double alimentation qui va être étudiée en détail dans le chapitre suivant.
UNIVERSITE DE BATNA 25
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
Chapitre 02
2.1. INTRODUCTION
La machine asynchrone à double alimentation (MADA) est très utilisée puisqu’elle bénéficie
de certains avantages par rapport à tous les autres types de machine à vitesse variable,
principalement son utilisation dans la chaine de conversion électromécanique en tant
qu’aérogénérateur. En effet, le convertisseur d’énergie utilisé afin de redresser-onduler les courants
alternatifs du rotor a une puissance nominale fractionnaire de celle du générateur réduit son cout
par rapport aux topologies concurrentes.
A travers ce chapitre, on décrira la structure de cette machine en exposant ces différents modes
de fonctionnement et ces différentes structures d’alimentation, on abordera par la suite sa
modélisation dans le plan triphasé puis biphasé en utilisant la transformation de Park dans le but
de comprendre le comportement de cette machine dans ces différents régimes de fonctionnement.
Les résultats de cette modélisation seront réalisés par simulation numérique sur une machine de
4kW (voir annexe 3)
La machine asynchrone à double alimentation présente un stator analogue à celui des machines
triphasés classiques (asynchrone à cage ou synchrone), constitué le plus souvent de tôles
magnétiques empilées, munies d’encoches dans lesquelles viennent s’insérer les enroulements.
L’originalité de cette machine provient du fait que le rotor n’est plus une cage d’écureuil, mais il
est constitué de trois bobinages connectés en étoile dont les extrémités sont reliées à des bagues
conductrices sur lesquelles viennent frotter des balais lorsque la machine tourne, [16].
Sur la figure (2.1) l’enroulement statorique de la machine à double alimentation est connecté
directement au réseau, tandis que l’enrôlement rotorique triphasé est relie à un convertisseur de
puissance bidirectionnel à travers un système balais-bagues, [2].
UNIVERSITE DE BATNA 26
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
UNIVERSITE DE BATNA 27
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
Dans ce mode le stator est alimenté par le réseau et la puissance de glissement transite par le
rotor pour être réinjectée au réseau. On a donc un fonctionnement en mode moteur en dessous de
la vitesse de synchronisme.
La figure (2.4) montre que la puissance est fournie par le réseau au stator et la puissance de
glissement est également fournie par le réseau au rotor. On a alors un fonctionnement en mode
moteur en dessus de la vitesse de synchronisme.
La figure (2.5) montre que la puissance est fournie au réseau par le stator et la puissance de
glissement est réabsorbée par le rotor. On a dans ce cas un fonctionnement en mode génératrice
en dessous de la vitesse de synchronisme, fonctionnement en mode génératrice hypo synchrone.
UNIVERSITE DE BATNA 28
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
La figure (2.6) montre que la puissance est fournie par le stator au réseau et la puissance de
glissement transite par le rotor pour être réinjectée au réseau. On a alors un fonctionnement en
mode génératrice en dessus de la vitesse de synchronisme.
Cette configuration est représentée sur la figure (2.7), le stator est connecté directement au
réseau et le rotor est connecté à un redresseur. Une charge résistive est alors placée en sortie du
redresseur par l'intermédiaire d'un hacheur à IGBT ou GTO. Le contrôle de l’IGBT permet de
faire varier l'énergie dissipée par le bobinage rotorique et de fonctionner à vitesse variable en
restant dans la partie stable de la caractéristique couple/vitesse de la machine asynchrone. Le
glissement est ainsi modifié en fonction de la vitesse de rotation du moteur, [14].
UNIVERSITE DE BATNA 29
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
Dans cette configuration, l’échange d’énergie entre le rotor et le réseau est bidirectionnel.
Cela permet de doubler la plage de variation de vitesse par rapport à la structure de Kramer. En
UNIVERSITE DE BATNA 30
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
effet, la variation du glissement est inférieur à 30% peut être dans ce (fonctionnement hypo
synchrone) ou négative (fonctionnement hyper synchrone).
Une autre structure intéressante figure (2.10) utilise deux ponts triphasés d’IGBT
commandables à l’ouverture et à la fermeture et leur fréquence de commutation est plus élevée
que celle des GTO, [7].Le gain se répercute sur des perturbations moins importantes (rejet des
premiers harmoniques non nuls vers les fréquences élevées par la commande MLI). En plus la
bidirectionnalité du convertisseur rotorique autorise les fonctionnements hyper et hypo synchrone
et le contrôle du facteur de puissance côté réseau, [12].
UNIVERSITE DE BATNA 31
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
2.5. AVANTAGES ET INCONVENANTS DE LA MADA
L’accessibilité au stator et au rotor rend la mesure des courants possible. Ce qui offre une
grande flexibilité et précision au contrôle du flux et du couple électromagnétique.
La MADA présente une puissance massique légèrement plus élevée que les autres
machines à grandes puissances.
La MADA se comporte comme une machine synchrone et l’on peut pratiquer des rapports
de démagnétisation très importants (de l’ordre de 1 à 6), [22] [23].
La MADA est plus volumineuse que la machine à cage d’écureuil à cause du système
balais-bagues.
Le coût total de la machine est plus important par rapport aux autres machines
électriques, [2] [24].
UNIVERSITE DE BATNA 32
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
puissance constante et une grande plage de variation de la vitesse toutes ces caractéristiques
ont permis à la MADA d’être utilisée dans plusieurs applications industrielles telles que :
Grâce à sa capacité de fonctionner dans une large gamme de vitesses, la MADA est devenue
la solution adaptée pour l’énergie éolienne. L'alimentation du circuit rotorique à fréquence
variable permet d’avoir des tensions statoriques à fréquence et amplitude fixes quel que soit la
vitesse de rotation de son arbre. Ce fonctionnement présente la MADA comme une alternative
sérieuse aux machines synchrones classiques dans de nombreux systèmes de production d'énergie
décentralisée, [22] [20].
Les groupes électrogènes pour lesquels la réduction de vitesse pendant les périodes de
faible consommation permet de réduire sensiblement la consommation de carburant.
UNIVERSITE DE BATNA 33
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
On admet de plus que la f.m.m crée par chacun des phases des deux armatures est à
réparation sinusoïdale.
Au stator
d
V
sa R I
s sa ssa
dt
d (2.1)
Vsb Rs I sb sb
dt
d
Vsc Rs I sc dt sc
Au rotor
d
Vra R r I ra sra
dt
d (2.2)
Vrb Rr I rb rb
dt
d
Vrc Rr I rc rc
dt
UNIVERSITE DE BATNA 34
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
Avec:
𝐿𝑠 𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝐿𝑟 𝑀𝑟 𝑀𝑟
[𝐿𝑠𝑠 ] = [𝑀𝑠 𝐿𝑠 𝑀𝑠 ] et [𝐿𝑟𝑟 ] = [𝑀𝑟 𝐿𝑟 𝑀𝑟 ]
𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝐿𝑠 𝑀𝑟 𝑀𝑟 𝐿𝑟
𝑐𝑜𝑠(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃 + 2𝜋
3
) 𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 2𝜋
3
)
Et la mutuelle stator-rotor [𝑀𝑠𝑟 ] = [𝑀𝑟𝑠 ]𝑡 = 𝑀𝑠𝑟 [𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 2𝜋
3
) 𝑐𝑜𝑠(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃 + 2𝜋
3
)]
𝑐𝑜𝑠(𝜃 + 2𝜋
3
) 𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 2𝜋
3
) 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
2.7.4. Transformation de Park
𝑈𝑠𝑞
𝑈𝑟𝑞
𝑈𝑟𝑑
𝑈𝑠𝑑
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CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
2𝜋 2𝜋
𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠 (𝜃 − ) 𝑐𝑜𝑠 (𝜃 + )
3 3
2 2𝜋 2𝜋
[𝑃] = √ −𝑠𝑖𝑛𝜃 −𝑠𝑖𝑛 (𝜃 − ) −𝑠𝑖𝑛 (𝜃 + ) (2.5)
3 3 3
1 1 1
[ √2 √2 √2 ]
Son inverse est donnée par :
1
cosθ -sinθ
√2
2 2π 2π 1
[P]-1 =√3 cos (θ- 3 ) -sin (θ- 3 ) (2.6)
√2
2π 2π 1
[cos (θ+ 3 ) -sin (θ+ 3 )
√2]
En appliquant cette transformation sur chacun des vecteurs tensions, courants et flux, on
obtient les équations électriques et magnétiques suivantes :
𝑑𝜙𝑠𝑑
𝑈𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑑 + − 𝜔𝑎 𝜙𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑠𝑞
𝑈𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑞 + + 𝜔𝑎 𝜙𝑠𝑑
𝑑𝑡 (2.7)
𝑑𝜙𝑟𝑑
𝑈𝑟𝑑 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑑 + − ( 𝜔𝑎 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑞
{𝑈𝑟𝑞 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑞 +
𝑑𝑡
+ ( 𝜔𝑎 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑑
Avec :
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CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
[𝐿𝑠 ]: Inductance cyclique d’une phase statorique.
[𝐿𝑟 ]: Inductance cyclique d’une phase rotorique.
[𝑀𝑠𝑟 ]: Inductance mutuelle entre phases statoriques.
[𝑀𝑟𝑠 ]: Inductance mutuelle entre phase rotorique.
On considère 𝑀𝑠𝑟 = 𝑀𝑟𝑠 = 𝑀
En choisissant le repère lié au champ tournant (a = s), on obtient les équations générales de la
MADA.
𝑑𝜙𝑠𝑑
𝑈𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑑 + − 𝜔𝑠 𝜙𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑠𝑞
𝑈𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑞 + + 𝜔𝑠 𝜙𝑠𝑑
𝑑𝑡 (2.9)
𝑑𝜙𝑟𝑑
𝑈𝑟𝑑 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑑 + − ( 𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑞
{ 𝑈𝑟𝑞 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑞 +
𝑑𝑡
+ ( 𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑑
UNIVERSITE DE BATNA 37
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
2.7.6. Mise sous forme d’équation d’état
Avec : [𝑋] = [𝑖𝑠𝑑 𝑖𝑠𝑞 𝑖𝑟𝑑 𝑖𝑟𝑞] et [𝑈] = [𝑈𝑠𝑑 𝑈𝑠𝑞 𝑈𝑟𝑑 𝑈𝑟𝑞]
𝑅𝑠 0 0 0 0 𝐿𝑠 0 −𝑀 0 0 0 0
𝑅 0 𝐿
[𝐴1] = [ 0 𝑠 0 0 ] ; [𝐴2] = [ 𝑠 0 𝑀 0 ] ; [𝐴3] = [ 0 0 0 0 ]
0 0 𝑅𝑟 0 −𝑀 0 −𝐿𝑟 0 𝑀 0 𝐿𝑟
0 0 0 𝑅𝑟 𝑀 0 𝐿𝑟 0 −𝑀 0 −𝐿𝑟 0
𝐿𝑠 0 𝑀 0
𝐿 𝑀
[𝐵] = 𝑖𝑛𝑣 [ 0 𝑠 0 0 ]
𝑀 0 𝐿𝑟
0 𝑀 0 𝐿𝑟
Les figures (2.12), (2.13), 2.14) montrent respectivement la variation de la vitesse, du couple,
du flux et des courants statoriques et rotoriques, on remarque que toutes les grandeurs passent
par un régime transitoire puis se stabilise au régime permanent, l’application d’un couple de
charge se traduit par une augmentation du couple électromagnétique, une augmentation de
l’amplitude des courants statoriques et rotoriques et une diminution de la vitesse de rotation.
UNIVERSITE DE BATNA 38
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
100 100
0 0
-50 -50
-100
-100 0 1000 2000 3000 4000 5000
0 1000 2000 3000 4000 5000
temp (s)
temp (s)
Figure 2.12 : les courant statorique et rotorique.
150 200
150
vitesse (rad/s)
couple (N.m)
100
100
50
50
0
0 -50
0 1000 2000 3000 4000 5000 0 1000 2000 3000 4000 5000
temp (s) temp (s)
1 2
flux directe et quadrature (Wb)
phi sd
0.5 phi sq
flux resultante (Wb)
1.5
0
-0.5 1
-1
0.5
-1.5
-2 0
0 1000 2000 3000 4000 5000 0 1000 2000 3000 4000 5000
temp (s) temp (s)
UNIVERSITE DE BATNA 39
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
Les figures ci-dessous montrent les résultats de simulation de la GADA, entrainée à une
vitesse de 1440 tr/min, alimentée directement par deux sources de tension triphasée équilibrée,
l’une au stator avec une fréquence du réseau de 50 Hz et d’amplitude de 220V, l’autre au rotor
avec une amplitude de 12 V.
Les résultats de simulation montrent que le couple électromagnétique est négatif, il atteint
une valeur maximale de -150Nm au régime dynamique, on constate aussi l’importance des
courants statorique et rotorique au démarrage puis se stabilise et prennent leurs formes
sinusoïdales au régime permanent.
300 20
300 200
200 100
0
10
Tension (V)
100 -100
-200
Zoom
0 -300
0
0 50 100 150 200 250 300
-100
-200 -10
-300
-20
0 2000 4000 6000 8000 10000 0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (s) Temps (s)
100 10
Zoom
courant statorique (A)
50 5
courant statorique
0 0
-50
-5
-100
0 2000 4000 6000 8000 10000 -10
Temps (s) 8000 8500 9000 9500 10000
temps(s)
Figure 2.16 : les courant statorique.
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CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
100 4
0 0
-50 -2
-100 -4
0 2000 4000 6000 8000 10000 9000 9200 9400 9600 9800 10000
temps (s) temps (s)
1000 Qr ( VAR)
0
500
-0.5 phi sd 0
phi sq
-1 -500
-1000
-1.5
-1500
-2 -2000
0 2000 4000 6000 8000 10000 0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (s) temps (s)
Figure 2.18 : les flux statorique et les puissances active et réactive rotorique
4
puissance active et reactive statorique
x 10
4
20
Ps (W)
0
3 Qs ( VAR)
-20 5
2
couple (N.m)
-40 0 Zoom
-60
1 -5
-80
-10
0 -100
-15
-120
-1
-140 -20
0 2000 4000 6000 8000 10000
-2 -160
0 2000 4000 6000 8000 10000
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (s) temps (ms)
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CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
Les résultats montrés sur les figures ci-dessous sont ceux obtenus par le modèle d’une
génératrice asynchrone double alimentation alimentée directement par une source triphasé à
fréquence de 50 Hz et de Vs=220 V. Dans cette partie nous présentons le fonctionnement de la
génératrice asynchrone double alimentation à trois régimes de fonctionnement, et la variation du
glissement avec la vitesse d’entrainement dans les trois régimes, cette variation est entre
l’intervalle de ±30% 𝜔𝑠 .
450 100
400 50
vitesse (rad/s)
Synchrone
couple (N.m)
Synchrone Hypo Hyper
Hypo Hyper 0 Synchrone Synchrone
350
Synchrone Synchrone
-50
300
-100
250
-150
200
0 5 10 15 0 5 10 15
temps(s) temps (s)
1000
puissance statortique
2 Qs (Var) Qr (Var)
1 500
0 0
-1 -500
-2
0 5 10 15 -1000
temps (s) 0 5 10 15
temps (s)
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CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
0.4
1
0.2
facteur de puissance
glissement (g)
0.8
0 0.6
0.4
-0.2
0.2
-0.4 0
0 5 10 15 0 5 10 15
temps (s) temps (s)
40
0
20
-20 0
-20
-40
-40
-60 -60
-80
-80 0 5 10 15
0 5
temps (s)
10 15 temps (s)
80
60
60
40 40
20 20
0
0
-20
-20
-40
-40
0 5 10 15 -60
0 5 10 15
temps (s) temps (s)
phi sd
0.5 phi sq
flux statorique (Wb)
1.5
0
-0.5 1
-1 1.2 1.4
0.5 1.3
1.2
1
-1.5 4.98 5 5.02 5.04 5.06 9.99 10 10.01 10.02 10.03 10.04 10.05
-2 0
0 5 10 15
0 5 temps (s) 10 15
temps (s)
Figure 2.25 : les flux directe et quadrature statorique et le flux résultat.
UNIVERSITE DE BATNA 43
CHAPITRE2 MODELISATION DE LA MACHINE DOUBLE ALIMENTATE MADA
On remarque que toutes les grandeurs passent par un régime transitoire avant
l’établissement du régime permanent.
Pour un intervalle de temps variant de [0 à 5], la vitesse 𝜔𝑠𝑟 = 𝜔𝑚 = 220 rad/s, le
glissement est positive (hyposynchrone) dans ce cas le couple et positive, la GADA fonctionne
comme moteur. Et pour un temps variant de [5 à 10] la vitesse 𝜔𝑠𝑟 = 𝜔𝑠 = 314 rad/s, la
fréquence rotorique s’annule, et pour un temps variant de [10 à 15] la vitesse 𝜔𝑠𝑟 = 𝜔𝑚 = 408
rad/s, le glissement est négative, dans le premier régime la puissance statorique et rotorique sont
inversé, le couple et positive. Dans le deuxième régime 𝜔𝑠𝑟 = 𝜔𝑠 les courant rotorique sont
linéaire puisque𝑓𝑟 = 𝑔𝑓𝑠 = 0. Le courant statorique diminue. Le troisième régime la puissance
statorique et la puissance rotorique sont négative, le courant statorique augment.
2.9. CONCLUSION
On peut dire que le fonctionnement naturel de la MADA est donnée par la contribution
des deux armatures statorique et rotorique alimentées par des sources de courants alternatifs,
les résultats montrent bien le fonctionnement de la machine en mode moteur et en mode
génératrice.
UNIVERSITE DE BATNA 44
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
CHAPITRE 03
3.1. INTRODUCTION
La commande vectorielle est l’une des techniques les plus utilisées pour la commande des
machines électriques. Elle repose sur une loi de commande conduisant à une caractéristique de
réglage similaire à celle d’une machine à courant continu à excitation séparée. Pour la
commande vectorielle de la génératrice double alimentée, il sera question de maitriser les
échanges d’énergie et notamment les transferts de puissances active et réactive envoyées sur le
réseau, [18].
Ce chapitre, sera consacré à la commande vectorielle par orientation du flux statorique
appliqué à la génératrice asynchrone double alimenté, les relations obtenues vont permettre
d'agir sur les signaux rotoriques en vue de contrôler l'échange de puissance active et réactive
entre le stator de la machine et le réseau.
Le but de la commande vectorielle est d'arriver à commander la MADA comme une machine
à courant continu à excitation indépendante où il y a un découplage naturel entre la grandeur
commandant le flux (le courant d'excitation) et celle commandant le couple (le courant
d'induit). Ce découplage permet d'obtenir une réponse très rapide du couple, une grande plage
de commande de vitesse et une haute performance pour une grande plage de variation de la
charge en régime permanent.
𝑖𝑟 𝑖𝑠𝑑 Ou
𝑖𝑟𝑑 Bloc de
Induit Inducteur découplage
𝑖𝑠𝑞 Ou 𝑖𝑟𝑞
MCC
𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝑎 𝑖𝑎 𝑖𝑓 Composante du flux 𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝑖𝑠𝑑 𝑖𝑠𝑞
Composante du couple
Figure 3.1 : Analogie entre la MCC à excitation séparée et la MADA.
UNIVERSITE DE BATNA 45
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
3.3. COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Pour les machines de moyenne et forte puissance utilisées dans l'énergie éolienne, on
néglige la résistance du bobinage statorique (𝑅𝑠 = 0) alors les équations électriques s’écrivent:
𝑈𝑠𝑑 = 0
𝑈𝑠𝑞 = 𝜔𝑠 𝜙𝑠𝑑
𝑑𝜙𝑟𝑑 ( 3.2)
𝑈𝑟𝑑 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑑 + − ( 𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑞
{ 𝑈𝑟𝑞 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑞 +
𝑑𝑡
+ ( 𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑑
UNIVERSITE DE BATNA 46
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
A partir de l'équation magnétique nous pouvons alors écrire les équations liant les courants
statoriques aux courants rotoriques :
𝑀 𝜙𝑠
𝐼𝑠𝑑 = 𝐼𝑟𝑑 −
𝐿𝑠 𝐿𝑠
(3.4)
𝑀
𝐼𝑠𝑞 = 𝐼𝑟𝑞
{ 𝐿𝑠
Ces expressions sont ensuite remplacées dans les équations des flux rotoriques qui deviennent
alors :
𝑀 𝜙 𝑀 𝑀.𝑉
𝜙𝑟𝑑 = 𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑑 − 𝑀 (𝐿 𝐼𝑟𝑑 − 𝐿 𝑠 ) = 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑑 + 𝐿 . 𝜙𝑠 = 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑑 + 𝜔 𝐿𝑠
𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠
{ 𝑀
(3.5)
𝜙𝑟𝑞 = 𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑞 − 𝑀 (𝐿 𝐼𝑟𝑞 ) = 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑞
𝑠
Avec :
𝑀2
𝜎 =1−𝐿 : Le coefficient de dispersion.
𝑠 𝐿𝑟
Sous l’hypothèse d’un flux statorique orienté et 𝑈𝑠𝑑 = 0, en remplaçant les courants
statoriques direct et quadrature par leurs expressions dans les équations des puissances active et
réactive, on trouve :
𝑀
𝑃𝑠 = −𝑉𝑠 𝐿 𝐼𝑟𝑞
𝑠
{ 𝑉𝑠2 𝑀
(3.6)
𝑄𝑠 = 𝜔 𝐿 − 𝑉𝑠 𝐿 𝐼𝑟𝑑
𝑠 𝑠 𝑠
Il ressort de cette expression que le contrôle des puissances actives et réactives au stator
est découplé. La puissance active est proportionnelle au courant rotorique sur l’axe q. si la
tension et la fréquence sont imposées par le réseau, la puissance réactive est contrôlée par le
courant rotorique sur l’axe d et éventuellement contrôlée à zéro pour obtenir un facteur de
puissance égal 1.
UNIVERSITE DE BATNA 47
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
𝑉𝑟𝑑 = (𝑅𝑟 + 𝜎𝐿𝑟 𝑃)𝐼𝑟𝑑 − 𝑔𝜔𝑠 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑞
{ 𝑉𝑠 𝑀 (3.7)
𝑉𝑟𝑞 = (𝑅𝑟 + 𝜎𝐿𝑟 𝑃)𝐼𝑟𝑞 + 𝑔𝜔𝑠 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑑 + 𝑔
𝐿𝑠
D’après cette relation, la commande vectorielle de la GADA revient alors à contrôler les
deux puissances 𝑃𝑠 et 𝑄𝑠 par les composantes 𝑉𝑟𝑑 , 𝑉𝑟𝑞 . Ces dernières présentent un système non
linéaire à cause des termes de couplages 𝑔𝜔𝑠 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑞 et 𝑔𝜔𝑠 𝜎𝐿𝑟 𝐼𝑟𝑑 , ces termes sont considérés
comme des perturbations à compenser pour obtenir une commande découplée
.
Figure 3.3 : schéma bloc de la commande vectorielle de la GADA.
Cette méthode consiste à négliger les termes de couplage (à cause de glissement faible) et à
mettre en place un régulateur indépendant sur chaque axe pour contrôler indépendamment les
puissances actives et réactives. L’appellation commande directe vient du fait que les régulateurs
de puissance contrôlent directement les tensions rotorique de la machine [17] [20] [21].Le
schéma simplifié est représenté sur la figure (3.4).
UNIVERSITE DE BATNA 48
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Avec 𝑅𝑞 et 𝑅𝑑 sont les régulateurs, 𝐹𝑑 et 𝐹𝑞 sont des termes de compensation qui ont pour
expressions :
𝑉2𝑠
𝐹𝑑 =
𝜔 𝑠 𝐿𝑠
(3.8)
𝑉𝑠 𝑀
𝐹𝑞 = 𝑔
{ 𝐿𝑠
Cette méthode consiste à tenir compte des termes de couplage. Cette structure consiste à
contrôler les puissances indirectement par le réglage des deux composantes directe et en
quadratique du courant rotorique.
Cette méthode consiste à tenir compte des termes de couplage et à les compenser en
utilisant un système comportant deux boucles permettant de contrôler les puissances et les
courants rotoriques. En combinant les différentes équations des flux, des tensions rotoriques,
des courants et des puissances, nous pouvons exprimer les tensions en fonction des puissances
par l’équation :
𝐿 𝑉 𝐿
𝑉𝑟𝑑 = 𝑅𝑟 (− 𝑀.𝑉𝑠 . 𝑄𝑠−𝑟𝑒𝑓 + 𝑀.𝜔
𝑠
) − 𝑔𝜔𝑠 𝜎𝐿𝑟 (− 𝑀.𝑉𝑠 . 𝑃𝑠−𝑟𝑒𝑓 )
𝑠 𝑠 𝑠
{ 𝐿𝑠 𝐿𝑠 𝑉𝑠 𝑉𝑀
(3.9)
𝑉𝑟𝑞 = 𝑅𝑟 (− 𝑀.𝑉 . 𝑃𝑠−𝑟𝑒𝑓 ) + 𝑔𝜔𝑠 𝜎𝐿𝑟 (− 𝑀.𝑉 . 𝑄𝑠−𝑟𝑒𝑓 + 𝑀.𝜔 ) + 𝑔 𝐿𝑠
𝑠 𝑠 𝑠 𝑠
UNIVERSITE DE BATNA 49
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Le schéma bloc du contrôle de la MADA avec les deux boucles de régulation par régulateurs PI
est représenté sur la figure ci-dessous :
Avec 𝑅𝑞−𝑝 , 𝑅𝑑−𝑝 , 𝑅𝑞−𝑐 𝑒𝑡 𝑅𝑑−𝑝 sont les régulateurs, 𝐶𝑑 et 𝐶𝑞 sont des termes de compensation
qui ont pour expressions :
La commande en boucle ouverte est essentiellement basée sur l’hypothèse d’un réseau
stable en tension et en fréquence, elle consiste à asservir non plus les puissances mais plutôt
indirectement les courants rotoriques. [4]
𝐿 𝐿 𝜔
𝐼𝑟𝑞−𝑟𝑒𝑓 = − 𝑀.𝑉𝑠 . 𝑃𝑠−𝑟𝑒𝑓 = 𝑝𝑀𝑉
𝑠 𝑠
𝐶𝑒𝑚−𝑟𝑒𝑓
𝑠 𝑠
{ 𝐿𝑠 𝑉𝑠 (3.11)
𝐼𝑟𝑑−𝑟𝑒𝑓 = − 𝑀.𝑉 . 𝑄𝑠−𝑟𝑒𝑓 + 𝑀.𝜔
𝑠 𝑠
UNIVERSITE DE BATNA 50
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Les équations de la tension rotorique (3.7), apparaissent deux termes, dont l’un est dépendant
de(𝐼𝑟). Pour compenser ces termes, nous allons utiliser la méthode de compensation, en
considérant la dynamique de ces termes lente par rapport au système à réguler (Annexe 5), nous
posons :
𝑉𝑟𝑑
𝐼𝑟𝑑 =
𝑅𝑟 + 𝜎𝐿𝑟 𝑃
(3.12)
𝑉𝑟𝑞
𝐼𝑟𝑞 =
𝑅𝑟 + 𝜎𝐿𝑟 𝑃
UNIVERSITE DE BATNA 51
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
3.3.4. Résultats de simulation
4000 8000
Ps Q ref
Ps ref 6000
Q
4000
0 2000
0
-2000
-2000
-4000
-4000
-6000
-6000 -8000
0 1000 2000 3000 4000 5000 0 1000 2000 3000 4000 5000
temps (s) temps (s)
15
10
10
0
5
-10 0
-5
-20
-10
-30 -15
0 1000 2000 3000 4000 5000 0 1000 2000 3000 4000 5000
temps (s) temp (s)
Figure 3.9 : les courants statoriques directe et quadrature.
20
10
courant rotorique quadrature (A)
courant rotorique directe (A)
10
5
0
0
-10
-5
-20
-10
-30 -15
0 1000 2000 3000 4000 5000
0 1000 2000 3000 4000 5000
temp (s) temp (s)
Figure 3.10 : les courants rotorique directe et quadrature
UNIVERSITE DE BATNA 52
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Couple (N.m)
0 -20
-1 -40
-2 -60
-3 -80
0 1000 2000 3000 4000 5000 0 1000 2000 3000 4000 5000
temp (s) temp (s)
30 20
courant rotorique (A)
20
0 0
-10
-10
-20
-30 -20
0 1000 2000 3000 4000 5000 0 1000 2000 3000 4000 5000
temp (s) temp (s)
20 20
Zoom Zoom
courant statorique (A)
10 10
0 0
-10 -10
-20 -20
1000 1050 1100 1150 2950 3000 3050
temp (s) temp (s)
UNIVERSITE DE BATNA 53
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
D’après les résultats obtenus, on remarque un bon suivi pour les deux puissances active
et réactive. La composante quadrature du courant rotorique contrôle la puissance active, et la
composante directe contrôle la puissance réactive échangée entre le stator et le réseau. Nous
remarquons que les grandeurs de référence ont été suivies par la MADA.
On constate aussi que le flux statorique suit sa référence suivant l’axe (d) avec une
composante quadrature nulle, ce qui signifie que le découplage de la machine est réalisé.
La puissance active est négative entre les instants t = 1s et t = 3s, ce qui signifie que le
réseau est un récepteur de l’énergie fournie par la MADA.
La puissance réactive est nulle entre les instants t = 1s et t = 2s, c’est une condition de
fonctionnement de la MADA pour avoir un facteur de puissance unitaire.
La figure (3.12) montre les courants triphasés statoriques et rotoriques qui sont
parfaitement sinusoïdaux sans harmoniques
Les deux composantes du courant rotorique sont commandées par deux régulateur PI
donnant les références de la tension au rotor, cette dernière est ensuite commandée par MLI.
Sa commande peut être réalisée par une commande adjacente ou par la technique de
modulation de largeurs d’impulsion (MLI). L’onduleur est composée de deux paires de
branches indépendantes ou chacune est composée de deux paires d’interrupteurs supposés
parfaits et dont les commandes sont disjointes et complémentaires, chaque interrupteur est
présenté comme paire transistor-diode qui est modélisé par deux états définis par la fonction de
connexion logique suivant :
UNIVERSITE DE BATNA 54
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
𝑉𝑑𝑐
Les tensions composées à la sortie du convertisseur s’expriment par les équations suivantes :
Si on considère que les tensions sont équilibrées, on peut déduire les expressions des
tensions en lignes par rapport aux tensions composées. Ainsi l’onduleur est pris en compte dans
les simulations par l’intermédiaire de l’équation classique suivante :
𝑣𝐴
𝑉𝑑𝑐 2 −1 1 𝑆𝐴
𝑣
[ 𝐵] = [−1 2 −1] [𝑆𝐵 ] (3.15)
𝑣𝐶 3
−1 −1 2 𝑆𝐶
𝑓𝑝
𝑚= (3.16)
𝑓
𝑉𝑟𝑒𝑓
𝑟= (3.17)
𝑈𝑝
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CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
tension (V)
0
-1
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temp (s) 4
x 10
150 150
100 100
50
tension (V)
50
tension (V)
0 0
-50 -50
-100 -100
-150
0 1 2 3 4 5 -150
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temp (s) x 10
4
temp (s) 5
x 10
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CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Les résultats de simulation sur les figures suivant sont réalisés à vitesse fixe 1440
tr/min avec un convertisseur commandé par MLI. La tension de bus continu 𝑈𝐷𝐶 = 400 𝑉 et
la fréquence de porteuse 𝑓𝑝 = 1 𝐾𝐻𝑧 . Avec une application des variations sur la puissance
active et puissance réactive.
4 4
x 10 x 10
1.5 2
P mes Q mes
puissance ractive (VAr)
1 1.5 Q ref
puissance active (W)
P ref
0.5 1
0 0.5
-0.5 0
-0.5
-1
-1
-1.5 0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
temp (s) 4
temp(s) x 10
4 x 10
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CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
20
40
0 20
-20 0
-40 -20
-60 -40
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
temps (s) temps (s)
Figure 3.18 : les courants statoriques directe et quadrature.
40
20
20
0
0 -20
-20 -40
-40 -60
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
temps (s) temps (s)
2 2.5
flux statorique (Wb)
1 2
flux resultat (Wb)
0 1.5
-1 1
-2 0.5
-3 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
temps (s) temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 58
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
-50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (s)
60 10 10
courant statorique (A)
0 0 0 0
-20
-5 -5 -2
-40
-60
0 0.1 0.2 -10 -10
0.95 1 1.05 1.1 2.95 3 3.05 3.1 3.95 4 4.05
temps (s) temps (s) temps (s)
temps (s)
60
40
courant rotorique (A)
20
-20
-40
-60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (s)
60 20 20 20
40
courant rotorique (A)
10 10 10
20
0 0 0 0
-20
-10 -10 -10
-40
UNIVERSITE DE BATNA 59
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
3.5 Convertisseur côté réseau (CCR)
Le CCR est connecté entre le bus continu et le réseau électrique via un filtre 𝑅𝑓 𝐿𝑓 . Ce
convertisseur a deux rôles : maintenir la tension du bus continu constante, quelle que soit
l’amplitude et le sens de l’écoulement de la puissance rotorique de la MADA et maintenir un
facteur de puissance unitaire au point de connexion avec le réseau électrique. [19]. La
commande du CCR ce réalise donc en tenant en compte des deux fonctions suivantes :
Contrairement aux redresseurs classiques, les redresseurs MLI sont réalisés à l'aide de
semi-conducteurs commandés à l'ouverture et à la fermeture. Cette structure permet de passer le
courant dans les deux sens
𝑅𝑓 , 𝐿𝑓
𝑉𝑑𝑐
On suppose le réseau équilibré, avec les mêmes impédances dans les trois phases, les
tensions entre phase sont exprimées comme suit :
UNIVERSITE DE BATNA 60
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
𝑉𝐴 𝑉𝑑𝑐 2 −1 1
𝑆𝑎
[𝑉𝐵 ] = [−1 2 −1] [𝑆𝑏 ] (3.19)
𝑉𝐶 3
−1 −1 2 𝑆𝑐
𝑉𝑑𝑐
𝑐 = (𝑆𝐴 . 𝑖𝑆𝑎 + 𝑆𝐵 . 𝑖𝑆𝑏 + 𝑆𝐶 . 𝑖𝑆𝑐 ) − 𝑖𝑑𝑐 (3.20)
𝑑𝑡
Si l'on néglige l'ensemble des pertes Joule devant la puissance échangée entre le rotor de
la MADA et le réseau électrique (pertes dans le condensateur, le convertisseur et le filtre RL).
Alors, il est possible de contrôler la puissance Pc dans le condensateur et donc de réguler la
tension du bus continu :
A partir les équations (3.25) (3.26) et (3.27), le schéma bloc de régulation du bus continu avec
régulateur PI est donnée par la figure ci-dessous :
UNIVERSITE DE BATNA 61
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
Nous pressentons les résultats de simulation de redresseur MLI avec la boucle de régulation
de la tension.
1
Vref
Vp
0
-1
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
temps (s)
1
-1
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
temps (s)
Figure 3.24 : le principe de la commande MLI.
4000 600
Zoom
les tension abc (V)
400
les tension abc (V)
2000
200
0 0
-200
-2000
-400
-4000 -600
0 1 2 3 4 5 0.4 0.42 0.44 0.46 0.48 0.5
temps (s)
Figure 3.25 : les tensions 𝑉𝐴 , 𝑉𝐵 , 𝑉𝐶
UNIVERSITE DE BATNA 62
CHAPITRE 3 LA COMMANDE VECTORIELLE DE LA MADA
800
600 1200
400
200
0
0 1 2 3 4 5 1199.5
0 1 2 3 4 5
temps (s) temps (s)
3.6 CONCLUSION
Le choix de l’orientation du flux a été pris en orientant le flux statorique selon l’axe d, cette
dernière nous a permet de simplifier le modèle de la machine et de découpler la régulation du
couple de celle du flux.
UNIVERSITE DE BATNA 63
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
Chapitre 04
4.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, on s’intéresse essentiellement à l’association de la machine asynchrone
double alimentation (MADA) avec la turbine éolienne et la commande vectorielle.
UNIVERSITE DE BATNA 64
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
La figure (4.1), montre la chaine éolienne basée sur la GADA avec la technique de
commande vectorielle et la technique MPPT et les deux convertisseurs (CCM) et (CCR)
400 0
vitesse (rad/s)
couple (N.m)
-20
350 Synchrone
Hypo Hyper -40
300
Synchron Synchrone -60
250 e -80
200 -100
0 5 10 15 0 5 10 15
temps(s) temps (s)
Qs (VAR) 6000
Puissace rotorique
Qr (Var
0.5 Hypo
4000
Synchrone
Hyper
Synchrone Synchrone
0 2000
0
-0.5
-2000
-1 -4000
0 5 10 15 0 5 10 15
temps (s)
temps (s)
1
facteur de puissance
0.2
glissement (g)
0.8
0 0.6
0.4
-0.2
0.2
-0.4
0 5 10 15 0
0 5 10 15
temps (s) temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 65
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
20
10 15
10
0
5
-0.26
-10 Zoom
10.55 Zoom
0
10.5
-0.28
5 6 7 8 9 10 11 4 6 8 10 12
-20 -5
0 5 10 15 0 5 10 15
temps (s) temps (s)
10 0
-10 -10
-8.07
-10.8
Zoom
-8.08 -10.85
2.5
phi sd
phi sq
1 phi sd
phi sq
2
flux resultat (Wb)
0
1.5
-1
1 1.2538
-2 1.2536
0.5
1.2534 Zoom
1.2532
-3 1.253
0 5 10 15 0
5 6 7 8 9 10 11
temps (s) 0 5 10 15
temps (s)
Figure 4.7 : les flux directe et quadrature statorique et le flux résultat.
courant statorique (A)
20
10
-10
-20
0 5 10 15
temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 66
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
20 20
Zoom Zoom
10 10
0 0
-10 -10
-20
-20 9.8 9.85 9.9 9.95 10 10.05 10.1
4.8 4.85 4.9 4.95 5 5.05 5.1
20
courant rotorique (A)
10
-10
-20
0 5 10 15
temps (s)
courant rotorique (A)
20 Zoom
On remarque que toutes les grandeurs passent par un régime transitoire avant
l’établissement du régime permanent.
La puissance active et réactive suivi la commande, il y a un petit effet dans les résultats à
chaque variation de vitesse sur les flux et les courants, la puissance rotorique varie avec la
variation de glissement. Dans la troisième variation nous voir la récupération d’énergie rotorique
(Pr vers le réseau).
Dans cette partie nous présentant les résultats d’association de la turbine et la génératrice
asynchrone double alimentions couplée mécaniquement avec la turbine éolienne, elle est reliée
directement au niveau du stator avec un réseau triphasé de fréquence de 50Hz et une tension efficace de
220V, le rotor est alimenté par une tension efficace de 12 V.
UNIVERSITE DE BATNA 67
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
500
400
le vent (m/s)
Vitesse (rad/s)
10
300
5 200
100
0 0
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
Figure 4.10 : la vitesse du vent et la vitesse de la turbine
4
x 10 4
x 10
3 3
2
2
1
0
1
-1
-2 0
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
Figure 4.11 : les puissances actives et réactive statorique.
500
puissance active rotorique (W)
1500
0 1000
500
-500
0
-1000
-500
-1500 -1000
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 68
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
0.5 200
0
100
couple (N.m)
flux (Wb)
-0.5 isd
isq 0
-1
-100
-1.5
-2 -200
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
400 400
Zoom
tension statorique (V)
0 0
-200 -200
-400 -400
0 10 20 30 40 50 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
temps (s)
Figure 4.14 : les tensions statoriques.
20 20
Zoom
tension rotorique (V)
10 10
0 0
-10 -10
-20 -20
0 10 20 30 40 50 12 13 14 15 16 17 18
temps (s) temps(s)
50
-50
-100
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 69
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
100
75
12 2000
vitesse de la turbine (tr/min)
vitesse du vent (m/s)
10
1500
8
6
1000
4
2 500
0
0 10 20 30 40 50
temps (s) 0
0 10 20 30 40 50
temps
Figure 4.18 : la vitesse du vent et la vitesse de la turbine.
2000 3000
Puissance reactive (Var)
puissance statorique (W)
Ps mes Qs mes
2000 Qs ref
0 Ps ref
1000
-2000
0
-4000 -1000
-2000
-6000
-3000
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 70
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
1000
-2000
500
-3000
0
-500 -4000
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
Figure 4.20 : les puissances active et réactive rotorique
15
5 10
5
0
0
-5
-5
-10 -10
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
0
courant directe rotorique (A)
5
courant rotorique quadrature (A)
-2
0
-4
-5
-6
-10
-8
-15
-10 -20
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
phi sd
1 phi sq 1
0.8
0
0.6
-1
0.4
-2 0.2
-3 0
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
Figure 4.23 : les flux directe et quadrature statorique le facteur de puissance statorique.
UNIVERSITE DE BATNA 71
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
Dans cette partie nous présentant les résultats d’association de la turbine et la génératrice
asynchrone double alimentions couplée mécaniquement avec la turbine éolienne, elle est reliée
directement au niveau du stator avec un réseau triphasé de fréquence de 50Hz et une tension
efficace de 220V, la GADA associée à un onduleur de tension pour assurer son alimentation
au rotor a fréquence de 1 KHz La tension de bus continu 𝑈𝐷𝐶 =1040 V, le puissance active
imposé par la turbine et la Qs=0 pour une facteur de puissance unitaire.
4
x 10
2
puissance active (W)
Ps
1
Pref
0
-1
-2
-3
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
x 10
4
temps (s)
puissance reactive (var)
3
Qs
2
Qs ref
1
-1
-2
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
temps (s)
Figure 4.24 : les puissances active et réactive statorique.
courant statorique quadrature (A)
courant statorique directe (A)
40
50 20
0 -20
-40
-50 -60
-80
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 72
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
20 40
0 20
0
-20
-20
-40
-40
-60
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
0.5
-0.5 1
-1
0.5
-1.5
-2 0
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
temps (s) temps (s)
1200
La tension de la bus continu (V)
1200
Zoom
1000
1000
800 800
1040
600 600
1035
1 2 3 4 5
400 400
200 200
0 0
0 10 20 30 40 50 0 1 2 3 4 5
temps (s) temps (s)
Figure 4.28 : la tension du bus continu
1 100
facteur de puissance
50
0.5
couple (N.m)
0 -50
-100
-0.5
-150
-200
-1 0 10 20 30 40 50
0 10 20 30 40 50
temps (s)
temps (s)
UNIVERSITE DE BATNA 73
CHAPITRE 4 SIMULATION DE LA CHAINE DE PRODUCTION EOLIENNE GLOBALE
Dans ce test, nous avons obtenus des dynamiques appropriées pour les puissances active et
réactive de références afin de tester le découplage de ces puissances dans le cas de
fonctionnement à vitesse du vent variable. La puissance active débitée par le stator possède la
même allure que la puissance mécanique de la turbine (sa référence) qui varie suivant la variation
du vent grâce à la stratégie de commande MPPT pour permettre à l’éolienne de fonctionner dans
les conditions optimales. La puissance réactive est nulle puisque nous désirons un fonctionnement
avec un facteur de puissance unitaire cos (𝜙) 1Le courant du stator varie suivant la variation
du vent aussi car c’est l’image de la puissance, puisque nous avons considéré que le stator de la
MADA relié aux réseaux
4.3 CONCLUSION
UNIVERSITE DE BATNA 74
CONCLUSION GENERALE :
Le travail présenté dans cette thèse est consacré l’étude, la modélisation, la commande de la
puissance active et réactive par régulateur classique PI. Et l’intégration d’une génératrice
asynchrone à double alimentation (GADA) qui fonctionne à vitesse variable intégrée dans un
système éolien. Les convertisseurs de puissance, deux contrôleurs ont été étudiés à savoir la
commande vectorielle, on a étudié et modélisé la commande indirecte en boucle ouvert.
Dans le premier chapitre, nous avons présentés généralité sur l’énergie éolienne. Puis, nous
avons abordé le principe de fonctionnement et la constitution générale d’un système éolien.
Ensuite, un état de l’art sur les différents types de générateurs utilisés pour produire l’énergie
électrique ainsi une brève revue de la littérature technique concernant les stratégies de commande
est présentée. Enfin, la transformation de l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique a été
expliquée ainsi que la modélisation d’un aérogénérateur pour le quelle la maximisation de l’énergie
extraite du vent est effectuée. Cette opération est réalisée par deux commandes MPPT sans et avec
asservissement de vitesse et les résultats de simulation de la turbine avec les deux commande
MPPT.
Le quatrième chapitre, nous avons abordé les résultats de simulation du système globale de
conversion d’énergie éolienne basée sur une machine asynchrone à double alimentation grâce aux
stratégies de commande étudié précédemment, la stratégie de commande MPPT, la commande du
UNIVERSITE DE BATNA 75
CONCLUSION GENERALE :
convertisseur côté machine CCM (la régulation de la puissance réactive pour avoir un facteur de
puissance unitaire côté stator) et le convertisseur côté réseau CCR avec la commande de la tension
du bus continu
Suggestions et perspectives
Les perspectives envisagées pour la suite de ce travail dans cette thématique peuvent être
résumées comme suit :
UNIVERSITE DE BATNA 76
BIBLIOGRAPHIE :
UNIVERSITE DE BATNA 77
BIBLIOGRAPHIE :
UNIVERSITE DE BATNA 78
BIBLIOGRAPHIE :
[26] Arnaud Davigny, Participation aux services système services système de fermes
d’éoliennes à vitesse variable intégrant du stockage inertiel d’énergie, Thèse doctorat Lille
2007.
[27] http://www.cosmovisions.com/vent.htm
[28] Bennour Cherif, Simulation de la commande vectorielle par régulateurs à mode glissant
d’une chaîne éolienne à base d’une machine asynchrone à double alimentation, master
Université Mohamed Khider – Biskra 2014.
[29] KENDOULI FAIROUZ, centrale éolienne et qualité de l’énergie électrique, Doctorat
Université Mentouri de Constantine 2012.
[30] F. Manwell, J.G. McGowan et A.L. Rogers, Wind Energy explained theory, design and
application edition
[31] ROUABHI Riyadh, étude et commande d’une machine asynchrone à double
alimentation application : énergie éolienne, université Ferhat Abbas Magister 2012.
[32] Tifour Samy Imed, Commande Vectorielle d’une Génératrice Asynchrone à Double
Alimentation Couplée au Réseau (Implémentation sous une carte dSPACE 1104), Université
Constantine 1 Master 2014.
[33] Mme El Kbira El madjbeer, Modélisation et commande de la MADA pour l’utilisation
dans la production de l’énergie éolienne, Master SMTII université de Fès 2013.
[34] Nicolas Laverdure, Sur l’intégration des générateurs éoliens dans les réseaux faibles ou
insulaires, Doctorat INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE GRENOBLE 2005.
[35] Ammar Abdelkrim, Modélisation et Commande d’une génératrice asynchrone à double
alimentation application au système éolien, Université de Batna master 2013.
[36] Salma el Aimani, Modélisation de différentes technologies d’éoliennes intégrées dans
un réseau de moyenne tension, Doctorat université de Lille 2004.
[37] Pascal Krafczyk, Modélisation et mise en œuvre d’une chaine de production éolienne à
base de la MADA, Ingénieur C.N.A.M université de Nancy 2013.
[38] Toufik Zidelmal, modèle de prédiction et de commande de la machine synchrone à
aimants permanents : application dans les aérogénérateurs, ingénieur Université Du Québec
2015.
UNIVERSITE DE BATNA 79
BIBLIOGRAPHIE :
[39] Youcef Djeriri, Mohamed Allam, Redouane Adjoudj, Etude comparative entre la
commande vectorielle directe et indirecte de la Machine Asynchrone à Double Alimentation,
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[40] K. BEDOUD, R. LAKEL, M. ALI-RACHEDI, S. LEKHCHINE, T.BAHI. Modélisation
d’une chaine de conversion d’énergie éolienne Basée sur une machine asynchrone à double
alimentation. Article, Bordeaux, 26 au 30 août 2013.
[41] http://www.sonelgaz.dz/Media/upload/newsletter_no13_consacree_au_programme_nat
ional_des_energies_renouvelables_et_de_l_efficacite_energetique.pdf
[42] MAZOUZ FARIDA, Commande d’un système éolien à base d’un générateur synchrone
à aimants permanents, magister université Hadj Lakhdar Batna 2013.
[43] ZARROUKI MOHAMED BAHAA EDDINE, Modélisation et simulation d’un système
éolien basé sur une génératrice synchrone à aimants permanents, master université Hadj
Lakhdar Batna 2015.
[44] Youcef BEKAKRA, Contribution à l’Etude et à la Commande Robuste d’un
Aérogénérateur Asynchrone à Double Alimentation, Doctorat Université Mohamed Khider
Biskra 2014.
[45] Ait Ramadane Naima, Commande robuste d’une génératrice asynchrone à double
alimentation pour la conversion de l’énergie éolienne, Université moulod maamri tizi
ouzou,magister 2012.
[46] Rachid Abdessamed, M Kadjoudj modélisation des machines électriques, Presses de
l’université de Batna 1997.
[47] MELLOUL Ahmed, Simulation et diagnostic d’une machine asynchrone à double
alimentation d’une éolienne, magister université Ferhat Abbas Sétif 2011.
UNIVERSITE DE BATNA 80
ANNEXES
I. Annexe 1
La loi de Betz
UNIVERSITE DE BATNA 81
ANNEXES
Un vent théoriquement non perturbé traverserait cette même surface S sans diminution de
vitesse, soit à la vitesse 𝑣1 , la puissance 𝑃𝑣 correspondante serait alors :
1
𝑃𝑣 = 𝜌. 𝑆. 𝑣1 3 𝐴1.4
2
Le ratio entre la puissance extraite du vent et la puissance totale théoriquement disponible
est alors :
𝑃𝑇 1 𝑣1 𝑣1 2
= (1 + ) (1 − ( ) ) 𝐴1.5
𝑃𝑣 2 𝑣2 𝑣2
La relation devant exister entre 𝑣1 et 𝑣2 pour que cette puissance 𝑃𝑇 passe par un maximum
soit :
𝑑𝑃𝑇 𝑣1 𝑣1 2
= 0 ⇒ (1 + ) (1 − ( ) ) = 0 𝐴1.6
𝑑𝑣 𝑣2 𝑣2
𝑣1 𝑣1 1
𝑠𝑜𝑖𝑡 = 1 𝑜𝑢 =
𝑣2 𝑣2 3
𝑣1
= 1 Aucun sens physique.
𝑣2
𝑣1 1
= 3 Alors dans ces conditions la puissance maximale s’écrit :
𝑣2
8 16 1 16
𝑃𝑚𝑎𝑥 = ( ) . 𝜌. 𝑆. 𝑣1 3 = ( ) ( . 𝜌. 𝑆. 𝑣1 3 ) = 𝑃 𝐴1.7
27 27 2 27 𝑣
Ce qui signifie que la puissance maximale récupérable ne pourra jamais représenter plus de
16
× 100 = 59,26 % de la puissance disponible due au vent, c’est la limite de Betz qui fixe la
27
UNIVERSITE DE BATNA 82
ANNEXES
II. Annexe 2
Type de Cp Formes
1
Forme 1
0.44[125 (𝜆 + 0.002) − 6.94]𝑒 −16.5(𝜆+0.002)
exponentielle, 12.5
116 − 1 1 0.035
([65]), ([66]), 0.22[ 𝜆 − 0.4𝛽 − 5]𝑒 𝜆𝑖
avec : 𝜆 = 𝜆+0.08𝛽 − 𝛽3 +1
𝑖 𝑖
1 1 0.035
avec : = 𝜆+0.08(𝛽+2.5) − (𝛽+2.5)3 +1
𝜆𝑖
21
116 − 1 1 0.035
0.5[ 𝜆 − 0.4𝛽 − 5]𝑒 𝜆𝑖
avec : 𝜆 = 𝜆+0.08𝛽 − 𝛽3 +1
𝑖 𝑖
21
116 − 1 1 0.035
0.5176 [ 𝜆 − 0.4𝛽 − 5] 𝑒 𝜆𝑖
+ 0.0068 𝜆 avec : 𝜆 = 𝜆+0.08𝛽 − 𝛽3 +1
𝑖 𝑖
Forme 𝜋(𝜆+0.1)
(0.5 − 0.167)(𝛽 − 2) sin [ ] − 0.00184(𝜆 − 3)(𝛽 − 2)
18.9−0.3(𝛽−2)
sinusoïdale, ([60],
𝜋(𝜆 + 0.1)
[61], [63]), ([54], 0.5 − 0.00167(𝛽 − 2) sin [ ] − 0.00184(𝜆 − 3)(𝛽
18.9 − 0.3(𝛽 − 2)
[56]), ([53]),
− 2)
([64]). 𝜋(𝜆−3)
(0.44 − 0.0167β) sin [15−0.3𝛽] − 0.00184(𝜆 − 3)𝛽
𝜋(𝜆+0.1)
(0.35 − 0.00167)(𝛽 − 2) sin [ ] − 0.00184(𝜆 − 3)(𝛽 −
14.34−0.3(𝛽−2)
2)
Forme −0.2121𝜆3 + 0.0856𝜆2 + 0.2539𝜆
polynomiale 7.95633 × 10−5 λ5 − 17.375 × 10−4 λ4 + 9.86 × 10−3 λ3 − 9.4 ×
(linéaire), ([71], 10−3 λ2 + 6.38 × 10−2 λ + 0.001
[55]), ([58], [61]), ∑4 ∑4 𝛼 𝛽 𝑖 𝜆𝑗 avec : 2 < 𝜆 < 13
𝑖=0 𝑗=0 𝑖𝑗
([72]).
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ANNEXES
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ANNEXES
III. Annexe 3
1- Les paramètres de la turbine :
Nombre de la pale : Np=3
Diamètre d’une pale : R=3m
Gain du multiplicateur : G=5.4
Inertie : J=0.315 Kg.m²
Coefficient : f=0.0024N.m.s/rad
2- Les paramètres de la GADA :
Les valeurs nominales :
Puissance nominale : Pn=4Kw
Tension nominale : v/U=220/380V -50 Hz
Courant nominal : i/I=15/8.6A
La vitesse nominale : Ωn=1440tr/min
Les paramètres :
Résistance du stator : Rs=1.2Ω
Résistance du rotor : Rr=1.8Ω
Inductance du stator : Ls=0.1554H
Inductance du rotor : Lr=0.1568H
Inductance Mutuelle : M=0.15H
Les Constant mécanique :
Moment d’inertie : J=0.315 Kg.m²
Coefficient de frottement : f=0.0024N.m.s/rad
3- Paramètres du filtre :
4- Le bus continu :
La capacité : C=4400 𝞵F
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ANNEXES
IV. Annexe 4
Pour commander la GADA en puissance des régulateurs s’imposent, les plus répondus sont
régulateur de courant qui permette d’atteindre à la fois une bonne dynamique et une bonne
𝑌𝑟𝑒𝑓 𝐾𝑖 𝑎 Y
𝐾𝑝 +
𝑠 𝜏. 𝑠 + 1
Ou :
𝐾𝑖
𝐾𝑝 + : Est la fonction de transfère du régulateur proportionnel intégral.
𝑠
𝑎
: Est la fonction de transfère du système à régulier.
𝜏.𝑠+1
𝐾𝑝
.𝑠+1 𝑎
𝐾𝑖
𝐹𝑇𝐵𝑂 = 𝑠 × 𝜏.𝑠+1 𝐴4.1
𝐾𝑖
𝐾𝑝
On prend : 𝜏 = 𝐾𝑖
𝐾𝑖 . 𝑎
𝐹𝑇𝐵𝑂 = 𝐴4.2
𝑆
1
𝐹𝑇𝐵𝐹 = 𝐴4.3
𝜏𝑟 . 𝑆 + 1
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ANNEXES
1
𝜏𝑟 = 𝐴4.4
𝐾𝑖 . 𝑎
Avec le temps de repense du système corrigé qui doit être suffisamment rapide Ainsi, les gains du
régulateur peuvent être exprimés de la manière suivante :
𝑇 1
𝐾𝑃 = 𝜏 𝑒𝑡 𝐾𝑖 = 𝜏
𝑟 .𝑎 𝑟 .𝑎
𝐼𝑑𝑟𝑟𝑒𝑓 1 𝐼𝑑𝑟𝑚𝑒𝑠
𝐾𝑖
𝐾𝑝 + 𝑀2
𝐼𝑞𝑟𝑟𝑒𝑓 𝑠 (𝐿𝑟 − 𝐿 ). 𝑠 + 𝑅𝑟 𝐼𝑞𝑟𝑚𝑒𝑠
𝑠
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