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NORME BRITANNIQUE BS 1881­203 :

1986
Intégrant les
amendements nos
1 et 2

Tester le béton —
Partie 203 : Recommandations pour
la mesure de la vitesse des impulsions
ultrasonores dans le béton
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CDU 666.972.017:691.32:620.1
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Les commissions compétentes en la matière

Norme britannique

La préparation de cette norme britannique a été confiée par le Cement,

Comité des normes sur le gypse, les granulats et les produits de carrière (CAB/­) pour
Comité technique CAB/4 au sein duquel les organismes suivants étaient représentés :

Association des fabricants de granulats légers

Association des autorités métropolitaines
Industries britanniques des matériaux de construction en agrégats
Association britannique des fabricants d'équipements de test de génie civil
Fédération britannique du béton préfabriqué
Association britannique du béton prêt à l'emploi
Confédération des employeurs du bâtiment
Association des adjuvants pour ciment
Association Ciment et Béton
Fédération des Cimentiers
Société concrète
Société des géomètres du comté
Ministère de l'Environnement (Établissement de recherche en bâtiment)
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Département de l'Environnement (Agence des Services Immobiliers)

Ministère des Transports (Autoroutes)
Ministère des Transports (Laboratoire de recherche sur les transports et les routes)
Industrie de la fourniture d’électricité en Angleterre et au Pays de Galles
Fédération des entrepreneurs de génie civil
Conseil du Grand Londres
Institut de technologie du béton
Institution des ingénieurs civils
Institution des routes et des transports
Institution des ingénieurs en structures
Institution des ingénieurs et scientifiques de l'eau
Institut royal des architectes britanniques
Institution royale des géomètres agréés
Association du sable et du gravier
Société de l'industrie chimique

Les organismes suivants ont également été représentés lors de l’élaboration de la norme, par le
Cette norme britannique, ayant biais de sous­comités et de panels :
été préparée sous le
direction du Ciment, Combustibles nucléaires britanniques limités
Gypse, granulats et Autorité de l'énergie atomique du Royaume­Uni
Normes sur les produits de carrière
Comité, a été publié sous
l'autorité du
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Conseil d'administration du BSI et entre

en vigueur le Modifications émises depuis la publication
29 août 1986
Amd. N° Date d'émission Commentaires
© BSI 01­1999

6659 Février 1991

Les références BSI suivantes
concernent les travaux sur 6766 Août 1991 Indiqué par une ligne de touche dans la marge
cette norme :
Référence du Comité CAB/4
Projet pour commentaires 84/13382 DC

ISBN0 580 15216 2

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BS1881­203:1986

Contenu

Page
Commissions responsables Intérieur de la couverture
Avant­propos ii

1 Portée 1
2 Définitions 1
3 candidatures 1
4 Principe 1
5 Appareils de mesure 2
6 Détermination de la vitesse d'impulsion 3
7 Facteurs influençant les mesures de la vitesse d'impulsion 5
8 Détermination de l'uniformité du béton 9
9 Détection des défauts 11
10 Détermination des changements dans les propriétés du béton 12
11 Corrélation entre la vitesse et la force du pouls 14
12 Détermination du module d'élasticité et de dynamique
Coefficient de Poisson 15
13 Rapport 16

Annexe A Bibliographie 17
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Figure 1 — Méthodes de propagation et de réception d'impulsions ultrasonores 4

Figure 2 — Détermination de la vitesse d'impulsion par transmission
indirecte (de surface) 6
Figure 3 — Influence du renfort en acier sur la vitesse d'impulsion : barre
parallèle au trajet d'impulsion 9
Figure 4 — Influence du renforcement en acier sur la vitesse d'impulsion :
facteurs de correction pour les barres parallèles au trajet d'impulsion dix
Figure 5 — Influence du renforcement en acier sur la vitesse d'impulsion : barres
normales au trajet d'impulsion dix
Figure 6 — Disposition pour la détermination de la profondeur des fissures 13

Tableau 1 — Effet de la température sur la transmission des impulsions 6

Tableau 2 — Effet des dimensions de l'échantillon sur la transmission des impulsions 7
Tableau 3 — Valeurs du coefficient de Poisson dynamique 15
Tableau 4 — Relation empirique entre les modules d'élasticité statiques et
dynamiques et la vitesse d'impulsion 16
Publications mentionnées Intérieur de la couverture arrière
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Avant­propos

Cette partie de la norme BS 1881 a été préparée sous la direction du Comité des normes
sur le ciment, le gypse, les granulats et les produits de carrière. Elle remplace la BS
4408­5:1974, qui est retirée. Tous les aspects du test du béton sont inclus dans les parties
de la BS 1881, depuis l'échantillonnage du béton frais jusqu'à l'évaluation du béton dans les
structures. La partie 201 donne des conseils généraux sur le choix des méthodes d'essai non
destructifs et doit être consultée pour obtenir des conseils sur les méthodes qui peuvent être
utilisées pour compléter la mesure de la vitesse des impulsions ultrasonores.
Les tests de béton par ultrasons sont utilisés depuis de nombreuses années dans de nombreux
pays, en laboratoire, dans les usines de préfabrication et sur site.
La technique généralement utilisée est la mesure de la vitesse du groupe d'ondes
ultrasonores à partir du temps de transit d'une impulsion entre des transducteurs
d'émission et de réception séparés sur une distance de trajet connue dans le béton. Cela
fournit une mesure du rapport moyen entre la rigidité élastique et la densité le long du trajet et
s'est avéré être un indice utile de la qualité du béton.
La vitesse dépend de la composition, du degré de compactage, de la maturité et de la teneur
en eau libre inhérents aux produits et structures en béton. Dans certaines conditions et pour
des gammes de matériaux correctement définies, des corrélations utiles peuvent être établies
entre la vitesse et des propriétés telles que le module d'élasticité et de résistance.

Cette technique ultrasonore est complètement distincte de la technique d'écho pulsé

couramment utilisée pour la détection de défauts localisés dans les métaux. Les ondes haute
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fréquence nécessaires aux métaux ne peuvent pas traverser le béton car elles sont
rapidement diffusées et dispersées par les particules et les pores des agrégats.
Cependant, des défauts individuels peuvent être détectés s'ils sont suffisamment étendus
pour influencer les temps de transit des impulsions en augmentant la longueur effective du
trajet ou en supprimant complètement le signal.
Toutes les impulsions ultrasonores traversant le béton sont atténuées dans une mesure
qui dépend de leur fréquence et des propriétés du béton. Cette atténuation n'est pas facile à
mesurer et les techniques basées sur cet aspect de la propagation des impulsions n'ont pas
été largement utilisées, mais des informations supplémentaires utiles peuvent être obtenues
dans certaines circonstances. La littérature spécialisée doit être consultée.
Cette norme concerne la mesure de la vitesse de transmission des impulsions ultrasonores
longitudinales à travers le béton et on espère que son utilisation permettra une meilleure
compréhension de la technique de mesure. Il comprend quelques recommandations sur
l'interprétation des résultats d'essais et leur corrélation avec les essais de module élastique et
de résistance.
Cette norme britannique ne prétend pas inclure toutes les dispositions nécessaires d'un contrat.
Les utilisateurs des normes britanniques sont responsables de leur application
correcte.

Le respect d’une norme britannique ne confère pas en soi l’immunité des obligations légales.
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Résumé des pages

Ce document comprend une couverture avant, une couverture intérieure, les pages i et ii, les
pages 1 à 18, une couverture arrière intérieure et une couverture arrière.
Cette norme a été mise à jour (voir date de copyright) et peut avoir fait l'objet
d'amendements incorporés. Cela sera indiqué dans le tableau des modifications figurant à
l'intérieur de la couverture.

ii © BSI 01­1999
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1 Portée Lorsqu'une région de faible compactage, de vides ou de matériaux

endommagés est présente dans le béton testé, une réduction
Cette partie de la norme BS 1881 donne des recommandations sur
correspondante de la vitesse d'impulsion calculée se produit,
les essais non destructifs du béton sous forme d'éprouvettes
ce qui permet de déterminer l'étendue approximative des
simples, renforcées et précontraintes, de composants et de
imperfections (voir article 9). À mesure que le béton mûrit
structures préfabriqués par la mesure de la vitesse des
ou se détériore, les changements qui se produisent avec le temps
impulsions ultrasoniques [1,2].
dans sa structure se traduisent respectivement par une
NOTE 1 Les nombres entre crochets font référence aux références
augmentation ou une diminution de la vitesse d'impulsion. Cela
bibliographiques de l'annexe A.
NOTE 2 Les titres des publications mentionnées dans la présente permet de surveiller les modifications en effectuant des tests à
norme sont répertoriés à l'intérieur de la couverture arrière. intervalles de temps appropriés (voir article 10).

2 Définitions Les mesures de vitesse d'impulsion effectuées sur des

Aux fins de cette partie de la BS 1881, les définitions structures en béton peuvent être utilisées à des fins de contrôle qualité.
données dans la BS 3683­4 et la BS 6100­6 s'appliquent, ainsi que Par rapport aux essais mécaniques sur des échantillons
les éléments suivants. témoins tels que des cubes ou des cylindres, les mesures de
vitesse d'impulsion présentent l'avantage de concerner directement
2.1
le béton dans la structure plutôt que des échantillons qui ne sont
temps de transit
pas toujours véritablement représentatifs du béton en
temps nécessaire à une impulsion ultrasonore pour se déplacer du place.
transducteur émetteur au transducteur récepteur, en
Idéalement, la vitesse d'impulsion devrait être liée aux
passant à travers le béton interposé
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résultats des tests sur les composants structurels et, si une

2.2 corrélation peut être établie avec la résistance ou d'autres
début propriétés requises de ces composants, il est souhaitable de
l'utiliser. De telles corrélations peuvent souvent être facilement
front montant de l'impulsion détectée par l'appareil de mesure
établies directement pour les éléments préfabriqués et peuvent
également être trouvées pour les travaux in situ (voir
article 11).
3 candidatures
Des relations empiriques peuvent être établies entre la vitesse
La mesure de la vitesse des impulsions ultrasonores de vibrations
d'impulsion et les modules élastiques dynamiques et statiques
longitudinales traversant le béton peut être utilisée pour les
ainsi que la résistance du béton (voir article 12). Cette
applications suivantes, décrites en détail dans les
dernière relation est influencée par un certain nombre de facteurs,
articles 8 à 12 :
notamment le type de ciment, sa teneur en ciment, les adjuvants,
a) détermination de l'uniformité du béton dans ou entre les le type et la taille des granulats, les conditions de
éléments [3, 4, 5], article 8 durcissement et l'âge du béton.
b) détection de la présence et de l'étendue approximative Il convient d'être prudent lorsqu'on tente d'exprimer les résultats
des fissures, vides et autres défauts [6, 7, 8], article 9 des tests de vitesse d'impulsion en termes de résistances ou de
propriétés élastiques, en particulier à des résistances
c) mesure des changements se produisant avec le temps dans supérieures à 60 MPa.
les propriétés du béton [9, 10, 11], article 10
4 Principe
d) corrélation entre la vitesse d'impulsion et la résistance
comme mesure de la qualité du béton [12, 13, 14], article 11 Une impulsion de vibrations longitudinales est produite par un
transducteur électro­acoustique maintenu en contact avec
e) détermination du module d'élasticité et du coefficient de
une surface du béton testé.
Poisson dynamique du béton [15, 16], article 12
Après avoir parcouru une longueur de trajet connue L dans
le béton, l'impulsion de vibrations est convertie en signal électrique
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La vitesse d'une impulsion ultrasonore est influencée par les

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par un deuxième transducteur. Des circuits électroniques de

propriétés du béton qui déterminent sa rigidité élastique et sa
temporisation permettent de mesurer le temps de transit T de
résistance mécanique. Les variations obtenues dans un l'impulsion.
ensemble de mesures de vitesse d'impulsion effectuées
La vitesse d'impulsion v (en km/s ou m/s) est donnée par
le long de différents trajets dans une structure reflètent une
variation correspondante de l'état du béton (voir article 8).

(1)

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où 5.3 Transducteurs

L est la longueur du trajet ; 5.3.1 Type. Tout type approprié de transducteur

T est le temps mis par l'impulsion pour parcourir cette
longueur.
Une impulsion de vibrations de fréquence ultrasonique plutôt
que sonique est utilisée pour deux raisons :
fonctionnant dans la plage de fréquence indiquée en 5.3.2
peut être utilisé. Des transducteurs de type piézoélectrique et
magnétostrictif sont normalement utilisés, ces derniers étant
plus adaptés à la partie inférieure de la gamme de
fréquences.

a) pour donner à l'impulsion un front d'attaque net ; 5.3.2 Fréquence propre des transducteurs. La fréquence propre
des transducteurs doit normalement se situer dans la plage
b) générer un maximum d'énergie dans le sens de
de 20 kHz à 150 kHz, bien que des fréquences aussi basses
propagation de l'impulsion.
que 10 kHz puissent être utilisées pour des trajets très longs
Lorsque l'impulsion est couplée au béton à partir d'un et, à l'autre extrême, des fréquences allant jusqu'à 1
transducteur, elle subit de multiples réflexions aux limites des MHz pour les mortiers et coulis. .
différentes phases matérielles au sein du béton. Un système
Les impulsions à haute fréquence ont un début bien défini mais,
complexe d'ondes de contrainte est développé, comprenant
lorsqu'elles traversent le béton, elles s'atténuent plus
à la fois des ondes longitudinales et des ondes de
rapidement que les impulsions à basse fréquence. Il est donc
cisaillement se propageant dans le béton.
préférable d’utiliser des transducteurs haute fréquence
pour les trajets courts et des transducteurs basse
5 Appareils de mesure fréquence pour les trajets longs.
5.1 Général Les transducteurs avec une fréquence de 50 kHz à 60 kHz
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L'appareil se compose essentiellement d'un générateur
d'impulsions électriques, d'une paire de transducteurs, d'un
amplificateur et d'un dispositif de synchronisation électronique
pour mesurer l'intervalle de temps entre le début d'une impulsion
générée au niveau du transducteur émetteur et le début de
son arrivée au transducteur récepteur. Deux formes d'appareil
de chronométrage électronique et d'affichage sont
disponibles, l'une utilisant un tube cathodique sur lequel
l'impulsion reçue est affichée par rapport à une échelle de
temps appropriée, l'autre utilisant un minuteur à intervalles avec
un affichage numérique à lecture directe.
5.2 Caractéristiques de performance
L'appareil doit avoir les caractéristiques suivantes.
conviennent à la plupart des applications courantes.
5.4 Détermination de l'heure d'arrivée de l'impulsion
début
5.4.1 Général. Le but de la détermination est de mesurer le
temps nécessaire au début de la traversée du béton par
l'impulsion. Comme expliqué en 5.3.2, le début devient moins
bien défini à mesure que l'impulsion progresse dans le
béton. Il est donc nécessaire que l'appareil soit capable de
détecter l'arrivée de la première partie de l'impulsion. Bien qu'il
soit techniquement possible de séparer le signal du bruit de
fond si le rapport signal/bruit est inférieur à un, la précision
requise de 1 % du temps de transit mesuré ne sera atteinte
que si ce rapport est supérieur à un.

a) Il convient qu'il soit capable de mesurer le temps de

transit sur des longueurs de trajet allant de 100 mm à 3 m 5.4.2 Oscilloscope à rayons cathodiques. Dans le cas de
(voir 5.7), avec une précision de ± 1 %, comme déterminé dispositifs de chronométrage dans lesquels un affichage par
par la procédure décrite en 5.6. oscilloscope à rayons cathodiques est utilisé, l'impulsion reçue
doit être amplifiée au niveau maximum possible, limité
b) L'impulsion d'excitation électronique appliquée doit avoir
uniquement par l'apparition de « l'herbe » sur la trace de base
un temps de montée ne dépassant pas le quart de la période
de temps de l'affichage. Le début de l’impulsion doit être
naturelle du transducteur émetteur. Il s’agit
considéré comme le point de tangente de la courbe du
d’assurer un début brutal du pouls.
signal avec la ligne de base de temps horizontale initiale.
c) L'intervalle entre les impulsions doit être suffisamment Alternativement, une autre caractéristique bien définie de la
long pour garantir que l'apparition du signal reçu dans les courbe, telle que le premier croisement, peut être utilisée.
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petites éprouvettes de béton est exempte d'interférences

dues aux réverbérations produites au cours du cycle de
travail précédent.
d) L'appareil doit maintenir ses performances
dans les plages de température ambiante,
d'humidité et de tension d'alimentation indiquées par les
fournisseurs.
5.4.3 Instruments numériques. Pour les instruments
numériques, l'impulsion reçue doit être amplifiée et adaptée au
niveau et au temps de montée, respectivement, requis pour
déclencher la minuterie numérique.
Le temporisateur doit se déclencher à partir d'un point situé sur
le front montant de l'impulsion dans un délai correspondant à la
plage de précision spécifiée en 5.2. Cependant, la précision
absolue de l’instrument sera toujours limitée par le rapport
signal/bruit.

2 © BSI 01­1999
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Lors de l'utilisation d'un dispositif indicateur numérique, il peut arriver
que la deuxième vague d'impulsion, plutôt que la première,
déclenche l'instrument. L'évolution générale des résultats doit être
inspectée pour permettre d'éliminer les erreurs d'interprétation
résultant de cette cause.
5.5 Mise à zéro de l'équipement de chronométrage
Il est nécessaire d'établir la lecture correcte du zéro de l'appareil,
car la mesure indiquée est influencée par un retard dû à la fois à la
transmission de l'impulsion à travers le matériau du
transducteur et à la transmission du signal électrique le long des
câbles du transducteur. L'appareil doit incorporer un réglage de
temporisation approprié afin que les lectures indiquées puissent
être effectuées indépendamment de cet effet.
Le réglage du délai doit être effectué pendant que les transducteurs
sont couplés aux extrémités opposées d'une barre de référence
pour laquelle le temps de transit est connu avec précision.
Une barre ayant un temps de transit d'impulsion d'environ 25 µs
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Les deux barres de référence doivent avoir des temps de transit
d'impulsion d'environ 25 µs et 100 µs, respectivement, et ces
temps doivent être marqués sur les barres à 0,1 µs près. La
plus courte des barres de référence doit d’abord être utilisée
pour définir le zéro de l’équipement, comme expliqué
en 5.5. La plus longue des barres de référence doit ensuite être
utilisée pour vérifier l’exactitude de la mesure du temps de
transit des impulsions par l’équipement. Les mesures sont effectuées
sur ces barres de référence en plaçant un transducteur à
chaque extrémité et en prenant la lecture du temps de transit
comme décrit en 5.4. La mesure obtenue ne doit pas différer de
plus de ± 0,5 % de la valeur connue pour la barre de référence la
plus longue.
5.7 Précision de la mesure de la longueur du trajet
La précision de la mesure doit être meilleure que ± 1 %.
Lorsque la mesure directe de la longueur du trajet n'est
physiquement pas possible, la dimension nominale et sa
tolérance spécifiées par le concepteur doivent être utilisées et
ce fait doit être signalé.

convient (voir également 5.6). Il est important de toujours Lorsque des longueurs de trajet inférieures à 300 mm sont testées
utiliser la même technique pour placer les transducteurs sur la barre de cette manière, des erreurs inacceptables se produiront.
de référence. Une quantité minimale de couplant doit être utilisée
et le transducteur doit être fermement appuyé contre 6 Détermination de la vitesse d'impulsion
l'extrémité de la barre. Toute autre technique, telle que glisser 6.1 Disposition des transducteurs
les transducteurs sur la barre, peut donner une lecture du
Le transducteur de réception détecte l'arrivée de la composante de
zéro significativement différente et doit être évitée.
l'impulsion qui arrive en premier. Il s'agit généralement du bord
d'attaque de la vibration longitudinale.
Des ajustements du délai pour fournir un réglage correct du zéro
pour l'appareil doivent être effectués à chaque fois que l'équipement
Bien que la direction dans laquelle l'énergie maximale se
est utilisé, chaque fois que les transducteurs sont interchangés,
propage soit perpendiculaire à la face du transducteur émetteur, il
chaque fois que différents transducteurs sont utilisés et chaque
est possible de détecter des impulsions qui ont traversé le béton
fois que différentes longueurs de câbles sont utilisées. Il peut
dans une autre direction. Il est donc possible de réaliser des mesures
également être nécessaire d'effectuer des contrôles plus fréquents
de vitesse d'impulsion en plaçant les deux transducteurs soit
de la mise à zéro, en fonction de la stabilité des circuits
sur :
électroniques ou des câbles.
5.6 Vérification de l'exactitude des mesures du temps
a) faces opposées (transmission directe) ;
de transit
b) faces adjacentes (transmission semi­directe) ; ou
La précision de la mesure du temps de transit du pouls dépendra
c) la même face (transmission indirecte ou
de la précision du dispositif électronique utilisé pour mesurer les
superficielle).
intervalles de temps ainsi que de sa sensibilité dans la détection du
début du pouls. Ces trois dispositions sont représentées sur la figure 1 a), la figure
1 b) et la figure 1 c). La figure 1 a) montre les transducteurs
Les performances globales doivent être vérifiées en effectuant des
mesures sur deux barres de référence dans lesquelles les temps directement opposés les uns aux autres sur les faces
opposées du béton. Il est cependant parfois nécessaire de
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de transit des impulsions sont connus avec une précision

placer les transducteurs sur des faces opposées mais pas
de ± 0,2 µs. Ce contrôle des performances doit être effectué
directement en vis­à­vis.
à des intervalles ne dépassant pas 5 ans ou si l'instrument est
Une telle disposition doit être considérée comme une
endommagé ou présente un dysfonctionnement tel qu'il doit être
transmission semi­directe.
renvoyé au fabricant pour réparation. Dans tous les cas, le contrôle
des performances doit être effectué et certifié soit par le fabricant,
soit par un laboratoire accrédité, dans les deux cas
en utilisant des barres de référence dont les temps de transit
sont traçables par rapport à la norme nationale de temps.

© BSI 01­1999 3
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BS1881­203:1986

6.2 Détermination de la vitesse d'impulsion par transmission

directe

Dans la mesure du possible, le système de

transmission directe doit être utilisé puisque le transfert
d'énergie entre les transducteurs est à son maximum et que la
précision de la détermination de la vitesse est donc principalement
régie par la précision de la mesure de la longueur du trajet.
Le couplant utilisé doit être étalé aussi finement que possible
pour éviter tout effet final résultant des différentes vitesses du
couplant et du béton.

6.3 Détermination de la vitesse d'impulsion par

transmission semi­directe

Le dispositif de transmission semi­directe a une sensibilité

intermédiaire entre celles des deux autres dispositifs et, bien qu'il
puisse y avoir une certaine réduction de la précision de la mesure
de la longueur du trajet, il s'avère généralement suffisamment
précis pour prendre celle­ci comme distance mesurée. du centre
au centre des faces du transducteur. Cet arrangement est par
ailleurs similaire à la transmission directe.
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6.4 Détermination de la vitesse d'impulsion par transmission

indirecte ou superficielle

La transmission indirecte doit être utilisée lorsqu'une seule face

du béton est accessible, lorsque la profondeur d'une fissure
superficielle doit être déterminée ou lorsque la qualité du
béton superficiel par rapport à la qualité globale est intéressante
(voir article 9 ).
C'est le moins sensible des dispositifs et, pour une longueur de
trajet donnée, il produit au transducteur de réception un
signal qui a une amplitude d'environ 2 % ou 3 % seulement de
celle produite par transmission directe. De plus, cet
agencement donne des mesures de vitesse d'impulsion qui sont
généralement influencées par le béton proche de la surface.
Cette région est souvent de composition différente de celle du
béton dans le corps d'une unité et les résultats des tests peuvent
ne pas être représentatifs de ce béton.

La vitesse indirecte est invariablement inférieure à la vitesse

directe sur le même élément en béton. Cette différence peut
varier de 5 % à 20 % en fonction largement de la qualité du
béton testé.
Dans la mesure du possible, des mesures sur site doivent être
effectuées pour déterminer cette différence.
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Figure 1 — Méthodes de propagation et de réception

d'impulsions ultrasonores

4 © BSI 01­1999
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Avec la transmission indirecte, il existe une
certaine incertitude quant à la longueur exacte du
trajet de transmission en raison de la taille importante des
zones de contact entre les transducteurs et le béton. Il est
donc préférable d'effectuer une série de mesures avec
les transducteurs à des distances différentes pour
éliminer cette incertitude. Pour ce faire, le
transducteur émetteur doit être placé en contact avec la
surface du béton en un point fixe x et le transducteur
récepteur doit être placé à des incréments fixes xn le
long d'une ligne choisie sur la surface. Les temps de
transmission enregistrés doivent être portés sous forme de
points sur un graphique montrant leur relation avec la
distance séparant les transducteurs. Un exemple d’un tel
tracé est représenté par la ligne (b) de la figure 2.
La pente de la meilleure ligne droite tracée à travers les
points doit être mesurée et enregistrée comme vitesse
moyenne d'impulsion le long de la ligne choisie sur la
surface du béton. Lorsque les points mesurés et enregistrés
de cette manière indiquent une discontinuité, il est probable
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qu'une fissure superficielle ou une couche superficielle de
qualité inférieure soit présente (voir 9.4) et une vitesse
mesurée dans un tel cas n'est pas fiable.
6.5 Couplage du transducteur sur le béton
Pour garantir que les impulsions ultrasonores générées
au niveau du transducteur émetteur traversent le béton et
sont ensuite détectées par le transducteur récepteur, il est
essentiel qu'il y ait un couplage acoustique adéquat
entre le béton et la face de chaque transducteur. Pour de
nombreuses surfaces en béton, la finition est suffisamment
lisse pour assurer un bon contact acoustique grâce à
l'utilisation d'un agent de couplage et en pressant le
transducteur contre la surface en béton. Les
couplants typiques sont la vaseline, la graisse, le
savon doux et la pâte de kaolin/glycérol. Il est important
que seule une très fine couche de fluide de couplage
sépare la surface du béton de son transducteur en contact.
Pour cette raison, des lectures répétées du temps de transit
doivent être effectuées jusqu'à ce qu'une valeur minimale
soit obtenue afin de permettre à la couche de couplant de
s'étaler finement.
Dans la mesure du possible, les transducteurs
doivent être en contact avec des surfaces en béton coulées
contre un coffrage ou un moule. Les surfaces formées par
m
teaus:e
tnnoe,im qetriea
cn vp
osinh sn
fu oice'D
oe
ercé C
dsitl
d'autres moyens, par exemple à la truelle, peuvent avoir
des propriétés différentes de celles du corps principal du
matériau. S'il est nécessaire de travailler sur
une telle surface, les mesures doivent être effectuées sur
un trajet plus long que celui qui serait normalement utilisé.
Une longueur de trajet minimale de 150 mm est
recommandée pour une transmission directe impliquant une
surface non moulée et d'un minimum de 400 mm pour
une transmission indirecte le long d'une surface non moulée.
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BS1881­203:1986
Lorsque la surface du béton est très rugueuse et
inégale, la zone de la surface sur laquelle le
transducteur doit être appliqué doit être lissée et nivelée.
Alternativement, un agent de lissage tel qu'une résine époxy
à prise rapide ou du piastre peut être utilisé, mais une
bonne adhérence entre la surface du béton et l'agent de
lissage doit être assurée afin que l'impulsion se propage
correctement dans le béton testé. Il est important de veiller
à ce que la couche de produit de lissage soit la plus
fine possible. S'il est nécessaire de réaliser une
accumulation importante, il faut alors tenir compte de la
vitesse d'impulsion du produit de lissage.
Afin d'éviter les problèmes d'obtention d'un bon contact
acoustique entre les transducteurs et une surface qui n'est
pas suffisamment lisse pour permettre l'utilisation d'un
couplant fin, des transducteurs spéciaux ont été
développés qui transmettent ou captent l'impulsion
à travers des sondes intégrées de 6 mm de diamètre. conseils.
Un transducteur récepteur doté d'une pointe hémisphérique
s'est révélé très efficace, mais l'émetteur ne peut pas
transmettre suffisamment d'énergie à la surface du
béton pour assurer la transmission sur des trajets autres
que courts. D'autres configurations de transducteurs ont été
développées pour faire face à des circonstances particulières.
Il convient de noter qu'un réglage du zéro sera
presque certainement nécessaire lorsque des
transducteurs spéciaux sont utilisés. Un positionnement
insatisfaisant des transducteurs est souvent indiqué
par un degré excessif de « chasse » ; avec un degré de
couplage satisfaisant, la lecture numérique se stabilisera rapidement
7 Facteurs influençant les mesures de la
vitesse d'impulsion
7.1 Général
Afin de fournir une mesure de la vitesse d'impulsion qui soit
reproductible et qui dépend essentiellement des
propriétés du béton testé, il est nécessaire de considérer
les différents facteurs pouvant influencer la vitesse
d'impulsion et sa corrélation avec diverses
propriétés physiques du béton.
béton.
7.2 Teneur en humidité
La teneur en humidité a deux effets sur la vitesse
d'impulsion, l'un chimique, l'autre physique. Ces effets
sont importants dans la production de corrélations
pour l'estimation de la résistance du béton.
Entre un cube standard correctement durci et un
élément structurel fabriqué à partir du même béton, il peut
y avoir une différence significative de vitesse d'impulsion.
Une grande partie de la différence s'explique par l'effet des
différentes conditions de durcissement sur l'hydratation du
ciment, tandis qu'une partie de la différence est due à la
présence d'eau libre dans les vides. Il est important que
ces effets soient soigneusement pris en compte lors de
l’estimation de la résistance.
5
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LhfsrnlN
eqcrinot,ive
noiteasum 'C
u
cleeieS
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2

Figure 2 — Détermination de la vitesse d'impulsion par transmission indirecte (de surface)

7.3 Température du béton Tableau 1 — Effet de la température sur la

transmission des impulsions
Il a été constaté que les variations de température
du béton entre 10 °C et 30 °C ne provoquent aucun changement Correction de la vitesse d'impulsion
mesurée
significatif sans l'apparition de changements correspondants Température
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fu oice'D
oe
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dsitl

Béton Béton saturé d'eau

dans la résistance ou les propriétés élastiques. Les séché à l'air
corrections des mesures de vitesse d'impulsion °C % %
doivent être apportées uniquement pour les
60 +5 +4
températures en dehors de cette plage, comme indiqué
dans le tableau 1. 40 +2 + 1,7
20 0 0
0 – 0,5 ­1
–4 – 1,5 – 7,5

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6
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7.4 Longueur du trajet Tableau 2 — Effet des dimensions de l'échantillon sur la

transmission des impulsions
La longueur du trajet sur lequel la vitesse d'impulsion est mesurée
Fréquence du Vitesse d'impulsion dans le béton (en km/s)
doit être suffisamment longue pour ne pas être influencée
transducteur
de manière significative par la nature hétérogène du béton. Il Vc = 3,5 Vc = 4,0 vc = 4,5
est recommandé que, à l'exception des conditions indiquées en
Dimension latérale minimale admissible
7.5, la longueur minimale du trajet soit de 100 mm pour le béton dans de l'éprouvette
lequel la taille nominale maximale des granulats est de 20 mm ou
kHz mm mm mm
moins et de 150 mm pour le béton dans lequel la taille nominale
maximale des granulats est de 20 mm ou moins. entre 20 mm et 40 24 146 167 188
mm. La vitesse de l'impulsion n'est généralement pas 54 65 74 83
influencée par les changements de longueur du trajet, bien que
82 43 49 55
l'appareil de chronométrage électronique puisse indiquer une
tendance à la vitesse de diminuer légèrement avec 150 23 27 30
l'augmentation de la longueur du trajet. En effet, les
composantes de fréquence plus élevée de l'impulsion sont plus 7.6 Effet des barres d'armature
atténuées que les composantes de fréquence plus basse et la forme 7.6.1 Général. La vitesse d'impulsion mesurée dans le béton
du début de l'impulsion devient plus arrondie avec l'augmentation de armé à proximité des barres d'armature est généralement plus élevée
la distance parcourue. Ainsi, la réduction apparente de la que dans le béton ordinaire de même composition. En effet, la vitesse
vitesse du pouls provient de la difficulté de définir exactement le de l'impulsion dans l'acier peut être jusqu'à deux fois supérieure à
début du pouls et cela dépend de la méthode particulière utilisée pour celle du béton ordinaire et, dans certaines conditions, la
LhfsrnlN
eqcrinot,ive 'C
u
cleeieS
dtj
2

sa définition. Cette réduction apparente de la vitesse est

noiteasum

première impulsion arrivant au transducteur récepteur se propage

généralement faible et se situe bien dans la tolérance de précision en partie dans le béton et en partie dans l'acier.
de la mesure du temps donnée en 5.2.

L'augmentation apparente de la vitesse des impulsions dépend

7.5 Forme et taille de l'échantillon
La vitesse des courtes impulsions de vibrations est
indépendante de la taille et de la forme de l'échantillon dans lequel
elles se déplacent, à moins que sa plus petite dimension latérale ne
soit inférieure à une certaine valeur minimale. En dessous de cette
valeur, la vitesse d'impulsion peut être sensiblement
réduite. L'ampleur de cette réduction dépend principalement du
rapport entre la longueur d'onde des vibrations d'impulsion et la
plus petite dimension latérale de l'échantillon, mais elle est
insignifiante si le rapport est inférieur à l'unité. Le tableau 2 donne
la relation entre la vitesse d'impulsion dans le béton, la fréquence du
transducteur et la dimension latérale minimale admissible de
l'éprouvette.
Si la dimension latérale minimale est inférieure à la longueur d'onde
ou si le dispositif de transmission indirecte est utilisé, le
mode de propagation change et, par conséquent, la vitesse
mesurée sera différente. Ceci est particulièrement important dans
les cas où l'on compare des éléments en béton de tailles sensiblement
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a
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vp oice'D
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dsitl
de la proximité des mesures par rapport à la barre d'armature,
du diamètre et du nombre de barres et de leur orientation par
rapport au chemin de propagation [17]. La fréquence
de l'impulsion et l'état de la surface de la barre peuvent également
affecter le degré d'influence de l'acier sur les mesures de
vitesse. Les corrections apportées aux valeurs mesurées pour
permettre le renforcement réduiront la précision de la vitesse
d'impulsion estimée dans le béton de sorte que, dans la mesure
du possible, les mesures doivent être effectuées de telle manière que
l'acier ne se trouve pas dans ou à proximité du trajet direct entre les
transducteurs.
Des appareils de mesure de couverture électromagnétique
(voir BS 1881­2041)) doivent être utilisés pour faciliter la
localisation de l'acier.
7.6.2 Axe de la barre d'armature parallèle à la direction de
propagation. La position des trajets le long desquels se
propagent les impulsions doit être choisie, autant que possible, de
manière à éviter la proximité de barres d'armature parallèles à ces
trajets. Si cela ne peut être réalisé, les valeurs mesurées de
la vitesse d'impulsion doivent être corrigées pour tenir compte

différentes. de la présence d'acier. La correction dépendra de la

distance entre la ligne du chemin et le bord de la barre la plus proche,
du diamètre de la barre et de la vitesse d'impulsion dans le béton
environnant.

1) Révision de la BS 4408­1 en préparation.

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La vitesse d'impulsion dans le béton vc (en km/s) est où

donnée par
vm est la vitesse d'impulsion apparente mesurée
(L/T) (en km/s);
(2)
k est le facteur de correction donné par

à condition que vs > vc

où
vs est la vitesse d'impulsion dans la barre d'acier
(en km/s) ; dans lequel

a est le décalage, mesuré comme la distance entre la

surface de la barre et la ligne joignant le point le
plus proche des deux transducteurs (en
mm) (voir Figure 3) ; Les valeurs typiques de g sont tracées sur la figure 3
T est le temps de transit (en µs) ; pour une plage de valeurs courantes de vc et de diamètre
de barre pour une fréquence d'impulsion de l'ordre
L est la longueur du trajet direct entre les
de 54 kHz. La valeur de g obtenue à partir de cette figure,
transducteurs (en mm).
pour un vc supposé , peut ensuite être utilisée conjointement
L'influence de l'acier disparaît lorsque avec la figure 4 pour fournir une estimation de k à utiliser
dans l'équation 3. Une procédure itérative peut être
nécessaire pour obtenir une estimation fiable de vc .
LhfsrnlN
eqcrinot,ive
noiteasum 'C
u
cleeieS
dtj
2

Ces équations ne seront valables que pour les décalages a

qui dépassent environ le double de l'enveloppe d'extrémité de
et l'équation 2 n'est plus applicable. La zone dans laquelle la barre. Pour des décalages plus petits, l’impulsion est
l'acier peut influencer les mesures dépend donc des valeurs susceptible de traverser toute la longueur de la barre. Pour
relatives de la vitesse d'impulsion dans l'acier et le les barres directement alignées avec les transducteurs, le
béton, mais une limite supérieure de a/L d'environ 0,25 peut facteur de correction est donné par
être attendue pour des barres de grand diamètre dans du
béton de faible qualité. Pour le béton de haute qualité, il
est peu probable que la valeur limite de a/L soit supérieure à (4)
0,15, mais elle peut être considérablement inférieure pour
des diamètres de barres de 12 mm ou moins. Les barres de où
6 mm de diamètre ou moins seront pratiquement Ls est la longueur de la barre (en mm).
impossibles à détecter dans des situations pratiques et pourront être ignorées.
Une estimation de vc est susceptible d'être
La difficulté majeure dans l'application de l'équation 2 réside précise à ± 3 % près, à condition qu'il y ait une
dans le choix de la valeur de vs puisque celle­ci est influencée bonne liaison entre l'acier et le béton et qu'il n'y ait pas
à la fois par le diamètre de la barre et par la vitesse de fissuration du béton dans la zone d'essai.
d'impulsion dans le béton environnant. Une mesure de ceci
Les mesures corrigées de la vitesse d'impulsion doivent
peut généralement être obtenue en propageant une impulsion
être traitées avec prudence car elles concernent
le long de l'axe de la barre encastrée, en tenant dûment
uniquement le béton à proximité immédiate
compte de toute couverture de béton à chaque extrémité.
des transducteurs et de la barre d'armature, et ne
L’équation 2 peut commodément être modifiée pour donner représentent pas le béton le long de la ligne joignant
ce qui suit les centres des transducteurs.
vc = k vm (3) 7.6.3 Axe de la barre d'armature perpendiculaire
à la direction de propagation. L'influence maximale de la
m
teaus:e
tnnoe,im qetriea
cn vp
osinh sn
fu oice'D
oe
ercé C
dsitl

présence des barres de renfort peut

théoriquement être calculée en supposant que l'impulsion
parcourt tout le diamètre d de chaque barre lors de son
passage. Ceci est illustré sur la figure 5. L'effet des barres
sur l'impulsion est complexe et la vitesse apparente de
l'impulsion dans l'acier sera réduite en dessous de celle
attendue le long de l'axe de barres de taille similaire.

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Pour des raisons pratiques où des transducteurs de 54 kHz
sont utilisés, les barres d'un diamètre inférieur à 20 mm
peuvent être ignorées puisque leur influence sera
négligeable. Une estimation de l'influence moyenne peut être
obtenue pour des barres bien liées d'un diamètre compris entre
20 mm et 50 mm en les considérant comme des barres
longitudinales équivalentes de longueur totale de trajet L's.
(voir Figure 5). La méthode décrite en 7.6.2 pour les barres
situées directement dans l'alignement des transducteurs
(voir équation 4) peut être utilisée à cet effet en conjonction
avec la valeur de g déterminée à partir de la Figure 5 qui
tient compte de la vitesse réduite dans l'acier. L'influence de
l'acier transversal sera réduite par les défauts d'adhérence et est
difficile à évaluer avec un quelconque degré de précision si
les barres ne sont pas directement alignées avec le trajet entre
les transducteurs.
8 Détermination de l'uniformité
du béton
Les hétérogénéités du béton à l'intérieur ou entre les éléments
LhfsrnlN
eqcrinot,ive
noiteasum 'C
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cleeieS
dtj
2
Le nombre de points de test individuels dépend de la taille de la
structure, de la précision requise et de la variabilité du béton.
Dans une grande unité de béton assez uniforme, un essai
sur une grille de 1 m est généralement suffisant mais, sur
de petites unités ou sur du béton variable, une grille plus fine
peut être nécessaire. Il convient de noter que, dans les cas où la
longueur du trajet est la même tout au long du levé, le temps
mesuré peut être utilisé pour évaluer l'uniformité du béton
sans qu'il soit nécessaire de le convertir en vitesse. Cette
technique est particulièrement adaptée aux enquêtes où
toutes les mesures sont réalisées par transmission indirecte.
Il est possible d'exprimer l'homogénéité sous la forme d'un
paramètre statistique tel que l'écart type ou le coefficient
de variation des mesures de vitesse d'impulsion effectuées
sur la grille.
Cependant, ces paramètres ne peuvent être utilisés
correctement que pour comparer les variations d’unités de
béton de dimensions globalement similaires.
Les variations de la vitesse d'impulsion sont influencées

provoquent des variations de la vitesse d'impulsion qui, à leur par l'ampleur de la longueur du trajet, car celle­ci
tour, sont liées aux variations de qualité. détermine la taille effective de l'échantillon de béton examiné
Les mesures de vitesse d'impulsion permettent d'étudier lors de chaque mesure. L'importance des variations
l'homogénéité et, à cet effet, il faut choisir un système de points doit être jugée par rapport à l'effet qu'elles peuvent avoir sur les
de mesure couvrant uniformément le volume approprié de béton performances requises de l'élément structurel soumis à l'essai.
dans la structure. Cela signifie généralement que la tolérance autorisée pour la
répartition de la qualité au sein des éléments doit être liée
soit à la répartition des contraintes à l'intérieur de ceux­
ci dans des conditions de charge de travail critiques, soit
aux conditions d'exposition.
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Figure 3 — Influence du renfort en acier sur la vitesse d'impulsion : barre parallèle au trajet d'impulsion

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Figure 4 — Influence du renforcement en acier sur la vitesse d'impulsion : facteurs de correction pour les barres parallèles au trajet
d'impulsion (a > 2 b) [voir Figure 3 a)]
m
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tnnoe,im qetrieosinh
a
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Figure 5 — Influence du renforcement en acier sur la vitesse d'impulsion : barres normales au trajet d'impulsion

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9 Détection des défauts 9.2 Détection de grands vides ou cavités

REMARQUE Voir la référence [18].
9.1 Général
L'utilisation de la technique de vitesse d'impulsion ultrasonique
pour détecter et définir l'étendue des défauts internes doit
être réservée au personnel bien qualifié ayant une expérience
préalable dans l'interprétation des résultats d'enquête. Il est
important que les mesures de vitesse d'impulsion ultrasonique
soient effectuées et interprétées par des personnes
expérimentées et formées à la technique.
L'attention est attirée sur le risque potentiel de tirer des
conclusions à partir de résultats isolés.
Lorsqu’une impulsion ultrasonore traversant le béton
rencontre une interface béton­air, la transmission d’énergie
à travers cette interface est négligeable. Ainsi, toute
fissure ou vide rempli d'air situé immédiatement entre deux
transducteurs obstruera le faisceau ultrasonore direct lorsque la
longueur projetée du vide est supérieure à la largeur des
transducteurs et à la longueur d'onde du son utilisée.
LhfsrnlN
eqcrinot,ive
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2
Une grille doit être dessinée sur l'élément en béton avec ses
points d'intersection espacés pour correspondre à la taille du
vide qui affecterait considérablement ses performances. Une
étude des mesures aux points de la grille permet d'étudier une
grande cavité en mesurant les temps de transit des impulsions
passant entre les transducteurs lorsqu'ils sont placés de
telle sorte que la cavité se trouve sur le trajet direct entre eux.
La taille de ces cavités peut être estimée en supposant
que les impulsions suivent le chemin le plus court entre les
transducteurs et autour de la cavité. De telles estimations
ne sont valables que lorsque le béton autour de la cavité
est uniformément dense et que la vitesse d'impulsion peut être
mesurée dans ce béton.
9.3 Estimation de la profondeur d'une fissure superficielle
Une estimation de la profondeur d'une fissure visible à la
surface peut être obtenue en mesurant les temps de transit à
travers la fissure pour deux dispositions
différentes des transducteurs placés en surface. Un

Lorsque cela se produit, la première impulsion arrivant au agencement approprié est représenté sur la figure 6 a)
transducteur récepteur aura été diffractée autour de la dans lequel les transducteurs émetteurs et récepteurs sont
périphérie du défaut et le temps de transit sera plus long que placés à une distance x sur les côtés opposés de la fissure et
dans un béton similaire sans défaut. à égale distance de celle­ci. Deux valeurs de x sont
choisies et les temps de transit correspondant à
celles­ci sont mesurés ; les valeurs pratiques de x sont 150
Il est possible d'utiliser cet effet pour localiser des défauts, des mm et 300 mm. Si ces valeurs sont utilisées, la profondeur de
vides ou d'autres défauts d'une taille supérieure à
la fissure remplie d'air C (en mm) est donnée par :
environ 100 mm de diamètre ou de profondeur. Des
défauts relativement petits ont peu ou pas d’effet sur les temps
de transmission, mais ont également probablement
une importance technique mineure. Tracer des contours à (5)
vitesse égale donne souvent des informations
significatives sur la qualité d’une unité de béton.
où
Dans les éléments fissurés, où les faces brisées des éléments
sont maintenues étroitement ensemble et en contact étroit par t1 est le temps de transit lorsque x vaut 150 mm (en µs) ;
des forces de compression, l'énergie d'impulsion peut traverser
t2 est le temps de transit lorsque x vaut 300 mm (en µs).
la fissure sans entrave. À titre d’exemple, cela peut se
produire dans le cas de pieux porteurs verticaux fissurés. Si L'équation 5 est dérivée en supposant que le plan de la fissure
la fissure est remplie d'un liquide qui transmet l'énergie est perpendiculaire à la surface du béton et que le béton au
ultrasonore, par exemple dans les structures marines, la voisinage de la fissure est de qualité raisonnablement uniforme.
fissure est indétectable à l'aide d'un équipement de
lecture numérique. Les mesures d'atténuation peuvent fournir Une vérification peut être effectuée pour évaluer si la fissure
des informations précieuses dans ces cas. se trouve ou non dans un plan perpendiculaire à la surface en
Des recommandations sur l'interprétation des résultats plaçant les deux transducteurs à proximité de la fissure
[comme le montre la figure 6 b)] et en les éloignant tour à tour
m
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qetrie vp
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des essais effectués pour détecter les défauts sont données

tnnoe,im

en 9.2 à 9.4 mais il est fortement souligné que les hypothèses de la fissure. Si une diminution du temps de transit se produit
lorsqu'un transducteur est déplacé, cela indique que la fissure
formulées ont été simplifiées.
s'incline vers ce transducteur.

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Dans une disposition alternative, le transducteur émetteur
est placé à une distance de 2,5y du centre de la fissure et trois
lectures du temps de transit sont prises avec le transducteur
récepteur à des distances de y, 2y et 3y de l'émetteur
dans la direction du fissure. Les temps de transit sont tracés en
fonction de la distance comme sur la figure 6 c) dans laquelle y
est de 150 mm. Si la projection de la droite passant par
les points (y, T1) et (2y, T2) passe par 0 il n'y a pas de
fissure cachée et la profondeur de la fissure visible C (en mm)
est donnée par :
(6)
où
vd est la vitesse d'impulsion dans le béton
endommagé (en km/s) ;
vs est la vitesse d'impulsion dans le béton sonore sous­
jacent (en km/s) ;
xo est la distance de l'émetteur à laquelle la pente
change (en mm).
La méthode est applicable à des surfaces étendues dans
lesquelles le béton inférieur forme une couche distincte
d'épaisseur assez uniforme et lorsque vd est
sensiblement plus petit que vs .
Les zones localisées de béton endommagé ou alvéolé
sont plus difficiles à tester, mais il est possible de déduire une
épaisseur approximative de ce matériau localisé de mauvaise
qualité si des mesures de transmission directe et de
propagation en surface sont effectuées.

T2 est le temps de transit pour la distance 2y (en µs) ; 10 Détermination des changements
dans les propriétés du béton
T3 est le temps de transit pour la distance 3y (en µs).
Les changements intervenant dans le temps dans les
LhfsrnlN
eqcrinot,ive 'C
u
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dtj
2

La figure 6 c) montre la manière dont le temps de transit revient

noiteasum

propriétés du béton, provoqués par le processus

progressivement à la valeur attendue dans le béton
non fissuré à mesure que le récepteur s'éloigne de la fissure.
9.4 Estimation de l'épaisseur d'une couche de béton de
qualité inférieure
Le béton peut être suspecté d'avoir une couche superficielle de
mauvaise qualité. Cela peut se produire lors de la fabrication ou
résulter de dommages causés par un incendie, le gel, une
attaque de sulfate, etc. L'épaisseur d'une telle couche de béton
peut être estimée à partir de mesures ultrasoniques des temps
de transit le long de la surface. La procédure décrite à
l'article 10 doit être utilisée et les résultats tracés sur un
graphique comme dans la figure 2. À la distance de
séparation la plus courte des transducteurs, l'impulsion se
propage à travers la couche de surface et la pente de la ligne
expérimentale donne la vitesse de l'impulsion en cette
couche superficielle. Au­delà d'une certaine distance de
séparation, la première impulsion arrivée a parcouru la surface
du béton sous­jacent de meilleure qualité et la pente de ces
points expérimentaux donne la vitesse dans ce béton.
d'hydratation, par l'influence d'effets environnementaux ou
par une surcharge, peuvent être déterminés par des
mesures répétées de la vitesse d'impulsion à différents
moments avec les mêmes transducteurs dans la même
position. Les mesures des changements de vitesse
d'impulsion indiquent généralement des changements
d'intensité et présentent l'avantage de pouvoir être effectuées
sur des périodes de temps progressives sur la même éprouvette tout au long de l'i
Les mesures de vitesse d'impulsion sont particulièrement utiles
pour suivre le processus de durcissement, notamment
pendant les 36 premières heures. Ici, des changements
rapides de vitesse d'impulsion sont associés à des
changements physico­chimiques dans la structure de la
pâte de ciment et il est souhaitable d'effectuer des mesures à
des intervalles de 1 h ou 2 h si ces changements doivent être suivis de près.
À mesure que le béton durcit, ces intervalles peuvent être
prolongés jusqu'à 1 jour ou plus après l'écoulement de la
période initiale de 36 heures.

La distance xo à laquelle se produit le changement de pente

(voir Figure 2) ainsi que les vitesses d'impulsion mesurées
dans les deux différentes couches de béton, permettent
m
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d'estimer l'épaisseur t (en mm) de la couche superficielle comme

suit :

(7)

où

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qetrie LhfsrnlN
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2
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Figure 6 — Disposition pour la détermination de la profondeur des fissures

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11 Corrélation entre la vitesse et la force
du pouls
11.1 Général
La qualité du béton est généralement spécifiée en termes de
résistance et il est donc parfois utile d'utiliser des mesures de
vitesse d'impulsion ultrasonique pour donner une estimation de la
résistance.
La relation entre la vitesse des impulsions ultrasoniques et leur
résistance est affectée par un certain nombre de facteurs,
notamment l'âge, les conditions de durcissement, les
conditions d'humidité, les proportions du mélange, le type
d'agrégat et le type de ciment. Si une estimation de la résistance
est requise, il est donc nécessaire d'établir une corrélation entre
la résistance et la vitesse pour le type particulier de béton
étudié. Cette corrélation doit être établie
expérimentalement en testant un nombre suffisant d'éprouvettes
pour couvrir la gamme de résistances attendues et pour assurer
une fiabilité statistique. La confiance que l’on peut
attribuer aux résultats dépendra du nombre d’échantillons
testés. Il est possible d'établir une corrélation entre la vitesse et la
LhfsrnlN
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2
Les éprouvettes appropriées doivent être réalisées conformément
aux méthodes décrites dans BS 1881­108, BS
1881­109 et BS 1881­110. Au moins trois spécimens doivent
être extraits de chaque lot. La vitesse d'impulsion doit être
mesurée sur un échantillon entre les faces moulées. Dans le cas
des faisceaux, il est préférable de mesurer la vitesse des
impulsions sur leur longueur pour obtenir une plus grande
précision. Pour chaque échantillon, il doit y avoir au moins trois
mesures espacées entre le haut et le bas (voir le tableau
2 pour les distances aux bords). La variation entre les temps de
transit mesurés sur des éprouvettes uniques doit être
comprise dans une plage de ± 5 % de la valeur moyenne de ces
trois mesures, sinon l'éprouvette doit être rejetée comme anormale.
La résistance des échantillons doit ensuite être testée
selon les méthodes décrites dans BS 1881­116 et BS
1881­119.
La vitesse moyenne des impulsions et la force moyenne
obtenues à partir de chaque ensemble de trois éprouvettes

force des impulsions ultrasoniques, soit mesurées nominalement identiques fournissent les données permettant
conformément à l'une des méthodes de test décrites dans BS de construire une courbe de corrélation. Une courbe de
1881­116 et BS 1881­119, soit en effectuant des tests sur une corrélation ainsi réalisée ne concerne que les échantillons produits,
structure ou une unité complète. durcis et testés de manière similaire ; des courbes de corrélation
différentes seront obtenues pour les mêmes mélanges si le
durcissement à l'air est remplacé par le durcissement à l'eau.
La fiabilité de la corrélation dépendra de la mesure dans laquelle 11.3 Corrélation par tests sur carottes
les échantillons de corrélation représentent la structure à étudier.
Lors d'une corrélation à partir d'essais sur carottes, il n'est
La corrélation la plus appropriée sera obtenue à partir
généralement pas possible de faire varier délibérément la
d'essais dans lesquels la vitesse et la force des impulsions sont
résistance du béton. Les tests de vitesse d'impulsion
mesurées sur une structure ou une unité complète. Il est parfois
doivent donc être utilisés pour localiser des zones de qualité
plus pratique d'établir une corrélation à l'aide d'essais sur
différente et les carottes prélevées dans ces zones donneront une
éprouvettes moulées. Il convient de noter que l'expérience a
gamme de forces. La vitesse d'impulsion à travers le béton aux
montré que les corrélations basées sur des échantillons
emplacements de noyau proposés doit être utilisée pour préparer
moulés donnent généralement des estimations de résistance
la corrélation. Les vitesses d'impulsion prélevées sur les carottes
inférieures à celles qui seraient obtenues en découpant et en
après découpe et trempage seront généralement supérieures à
testant des noyaux.
celles de la structure et ne doivent pas être utilisées pour une
corrélation directe. Les noyaux doivent être coupés et testés
11.2 Corrélation à l'aide d'éprouvettes moulées pour leur résistance conformément à la méthode décrite dans
BS 1881­120 et une courbe de corrélation tracée comme décrit en
Les résistances d'un mélange particulier de ciment et de
granulats peuvent varier en modifiant soit : 11.2. La forme de la ligne de corrélation est sensiblement la même
pour tout béton donné, quelles que soient les conditions de
a) le rapport eau­ciment, ou
durcissement. Il est donc possible d'utiliser la courbe dérivée des
b) l'âge au moment du test. échantillons de référence pour extrapoler à partir de la plage
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limitée qui sera normalement obtenue à partir de carottes.

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La méthode utilisée pour faire varier la résistance des

échantillons influence la corrélation. Il est donc essentiel qu'une
seule méthode de variation de résistance soit utilisée pour une
corrélation particulière et qu'elle soit appropriée à l'application
requise. La corrélation entre la vitesse d’impulsion et la
résistance est moins fiable à mesure que la résistance du
béton augmente.
Une corrélation obtenue en faisant varier l'âge du béton est
appropriée pour surveiller le développement de la résistance,
mais à des fins de contrôle de la qualité, une corrélation
obtenue en faisant varier le rapport eau­ciment est préférable.

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11.4 Corrélation avec la résistance des éléments préfabriqués
Lorsque les composants préfabriqués doivent se conformer aux
exigences de résistance, il peut être possible d'établir des
corrélations entre les mesures de vitesse d'impulsion et les
types particuliers d'essais de résistance. Cela devrait être fait en
effectuant des mesures de vitesse d'impulsion sur les composants
dans les régions appropriées où le béton serait
susceptible de se briser dans les conditions de chargement
d'essai.
La procédure permettant d'obtenir une corrélation graphique dans
de tels cas doit être celle décrite en 11.2.
Si, par conséquent, les valeurs de r et v sont connues, il est
possible d'utiliser l'équation 8 pour déterminer la valeur de Ed
dans des échantillons de béton pour une large gamme de formes
ou de tailles. De même, v pourrait être déterminé si les valeurs
de r et Ed sont connues.
Pour les échantillons de laboratoire, le rapport Ed /r peut être
obtenu à partir des résultats d’un test de résonance
longitudinale tel que décrit dans BS 1881­5. Dans ce test, la
valeur de la fréquence fondamentale de vibration
longitudinale d'un prisme est déterminée.
Le rapport Ed /r est donné par

11.5 Combinaison de la vitesse d'impulsion avec d'autres mesures (9)

Une certaine amélioration de la précision des estimations de où

résistance peut être obtenue en combinant les mesures de vitesse
n est la fréquence de résonance (en Hz) ;
d'impulsion ultrasonique avec les mesures de marteau de rebond
comme décrit dans BS 1881­202 (voir [19], [20] et BS L est la longueur de l'éprouvette (en m).
1881­201). Une plus grande amélioration peut être
réalisée en combinant la vitesse des impulsions ultrasoniques En combinant les équations (8) et (9), nous obtenons
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2

avec des mesures de densité. Dans une structure, les

mesures de densité doivent idéalement être effectuées le long de
(dix)
la même ligne de visée que les mesures de vitesse d'impulsion.
La densité doit être mesurée soit par les méthodes décrites
dans la norme BS 1881­114, soit par une technique
d'atténuation des rayons gamma, à condition que La valeur de v peut être déterminée à partir du tableau 3.
l'influence de l'acier d'armature puisse être évitée. Une courbe de Tableau 3 — Valeurs du coefficient de Poisson dynamique
corrélation distincte peut ensuite être construite pour chaque
–3
valeur de densité dans la plage requise. nL10
­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ v
v

0,257 0,45
12 Détermination du module d'élasticité et
0,342 0,40
du coefficient de Poisson dynamique
0,395 0,35
La relation entre les constantes élastiques et la vitesse d'une
impulsion ultrasonore se déplaçant dans un milieu élastique 0,431 0,30
isotrope de dimensions infinies est donnée par l'équation 0,456 0,25
suivante :
0,474 0,20
0,487 0,15
(8)
0,494 0,10

0,499 0,05
où
Les valeurs du module d'élasticité (dynamique et statique), du
Ed est le module élastique dynamique (en MN/m2 ) ;
coefficient de Poisson et de la densité varient toutes d'un point à
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v est le coefficient de Poisson dynamique ; l'autre dans une structure en béton.

r est la densité (en kg/m3 );
v est la vitesse de l'impulsion (en km/s).

Comme indiqué en 7.5, la vitesse de l'impulsion n'est

pas affectée de manière significative par les dimensions de
l'éprouvette, sauf lorsqu'une ou plusieurs des dimensions
latérales sont petites par rapport à la longueur d'onde de
l'impulsion.

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Il n'est pas souvent possible d'effectuer des tests de résonance c) Composition nominale du béton, comprenant :
sur des éléments de structure afin de déterminer les valeurs
1) type de ciment ;
de ces propriétés. Il est cependant possible d'utiliser des relations
2) teneur en ciment ;
empiriques pour estimer les valeurs du module d'élasticité statique
et dynamique à partir de mesures de vitesse d'impulsion 3) rapport eau/ciment ;
effectuées en tout point d'une structure. Ces relations sont 4) type et taille des agrégats ;
données dans le tableau 4 et s'appliquent au béton fabriqué avec 5) tous les adjuvants utilisés.
les types d'agrégats naturels les plus couramment utilisés.
d) Conditions de durcissement, température et âge du
L'estimation du module d'élasticité obtenue à partir de ce
béton au moment de l'essai.
tableau aura une précision meilleure que ± 10 %.
e) Spécification de l'environnement pour lequel le béton a été
conçu.
Tableau 4 — Relation empirique entre les modules d'élasticité
statiques et dynamiques et la vitesse d'impulsion f) Croquis montrant l'emplacement de la position du transducteur
et les chemins de propagation des impulsions. Ce
croquis doit indiquer les détails de l'acier d'armature ou des
Vitesse d'impulsion Module d'élasticité
conduits à proximité des zones d'essai.
Dynamique Statique
g) Conditions de surface aux points de test (par exemple lisse,
km/s Mn/m2 Mn/m2 truellée, rugueuse, présence de fissures ou d'effritements de
3.6 24 000 13 000 surface résultant d'un incendie).
3.8 26 000 15 000 h) Conditions d'humidité interne estimées du béton au
moment de l'essai et conditions de durcissement à long
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2

4.0 29 000 18 000

terme, si connues, par exemple surface humide,
4.2 32 000 22 000 surface sèche (n'ayant pas été démoulée depuis peu) ou
4.4 36 000 27 000 séchée à l'air (démoulée dans des conditions de séchage
pendant un certain temps).
4.6 42 000 34 000
i) Type et marque de l'appareil, précision de lecture,
4.8 49 000 43 000 fréquence d'impulsion et toutes caractéristiques
particulières.
5.0 58 000 52 000
j) Longueurs des trajets, méthodes de mesure et précision
estimée des mesures.
13 Rapport
k) Valeurs mesurées de la vitesse d'impulsion.
Le rapport doit affirmer que la vitesse de l'impulsion ultrasonique
a été déterminée conformément aux recommandations l) Valeurs de vitesse d'impulsion corrigées pour tenir compte
données dans cette partie de la norme BS 1881 et doit inclure les de la présence de renforts en acier si nécessaire.
informations suivantes :
a) Date, heure et lieu de l'enquête
b) Description de la structure ou des spécimens testés.
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Annexe A Bibliographie
1. JONES, R. Essais non destructifs du béton, Londres : Cambridge University Press, 1962.
2. JONES, R. & FACAOARU, I. Recommandation pour tester le béton par la méthode des impulsions ultrasoniques.
Dans : RILEM Matériaux et Structures, Paris, 1969, 2, n° 10.
3. DRYSDALE, RC Variation de la résistance du béton dans les bâtiments existants. Dans : Mag. of Concrete Res.,
1973, 25, n° 85.
4. DAVIS, SG & MARTIN, SJ La qualité du béton et sa variation dans les structures. Publication C&CA n° 42.487, 1973.

5. DAVIS, SG Études plus approfondies sur la résistance du béton dans les structures. Publication C&CA n° 42.514, 1976.

6. KNAB, LI, BLESSING, GV & CLIFTON, JR Évaluation en laboratoire des ultrasons pour la détection des fissures dans le béton.
Dans : ACI Journal, janvier/février. 1983.
7. CHUNG, HW Une évaluation de la technique d'impulsion ultrasonique pour détecter les vides dans le béton.
Dans : Béton, 1978, 12, n° 11.
8. VOLD, RC & HOPE, BR Tests par ultrasons des fondations profondes. Dans : Brit. J. of Non­destructive Testing, 1978,
20, n° 5.
9. ELVERY, RH & IBRAHIM, LRM Évaluation par ultrasons du béton à des âges précoces. Dans : Mag. of Concrete Res., 1976, 28,
n° 97.
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2

10. LOGOTHETIS, L. & ECONOMOU, C. L'influence des températures élevées sur l'étalonnage des essais non
destructifs du béton. Dans : RILEM Matériaux et Structures, 1981, 14, n° 79.
11. ANDERSON, DA & SEALS, RK Vitesse du pouls comme prédicteur de la force à 28 et 90 jours. Dans : ACI Journal, mars/
avril 1981.
12. TOMSETT, HN L'utilisation pratique des mesures de vitesse d'impulsion ultrasonique dans l'évaluation de la qualité du
béton. Dans : Mag. of Concrete Res., 1980, 32, n° 110.
13. FACAOARU, I. Contrôles non destructifs du béton en Roumanie. Dans : Symp. sur les essais non destructifs du béton et du
bois, juin 1969, Londres : ICE, 1970.
14. ELVERY, RH & VALE, DW Développement de la mesure de la vitesse des impulsions ultrasoniques dans le béton.
Dans : Proc. Septième Int. Conf. Essais non destructifs, Varsovie, juin 1973.
15. NWOKOYE, DN Prédiction et évaluation des propriétés du béton à partir d'un test de vitesse d'impulsion. Dans : Mag. of
Concrete Res., 1973, 25, n° 82.
16. MULLER­ROCKHOLZ, J. Détermination des propriétés élastiques des granulats légers par mesure de la vitesse des
impulsions ultrasoniques. Dans : The International Journal of Lightweight Concrete, 1979, 1, n° 2.

17. BUNGEY, JH L'influence du renforcement sur les tests de vitesse d'impulsion ultrasonique. Dans : ACI In situ/
Essais non destructifs du béton, SP­82, 1984.
18. CHUNG, HW & LAW, KS Diagnostic du béton in situ par technique d'impulsion ultrasonique. Dans : Concrete International
Design and Construction, 1983, 5, n° 10.
19. REYNOLDS, WN, WILKINSON, SS & SPOONER, DC Vitesses des ondes ultrasoniques dans le béton. Dans : Mag. of
Concrete Res., 1978, 20, n° 104.
20. ROTHING, H. Mesure de l'atténuation ultrasonique dans le béton. Dans : Building Research and Practice, janvier/février.
1975.
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18
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vide
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Publications mentionnées

BS 1881, Test du béton.

BS 1881­5 , Méthodes de test du béton durci pour des raisons autres que la résistance.
BS 1881­108 , Procédé de fabrication de cubes d'essai à partir de béton frais.
BS 1881­109 , Procédé de fabrication de poutres d'essai à partir de béton frais.
BS 1881­110, Méthode de fabrication de cylindres d'essai à partir de béton frais.
BS 1881­114 , Méthodes de détermination de la densité du béton durci.
BS 1881­116, Méthode de détermination de la résistance à la compression des cubes de béton.
BS 1881­119 , Méthode de détermination de la résistance à la compression utilisant des portions de poutres brisées en flexion
(méthode du cube équivalent).
BS 1881­120, Méthode de détermination de la résistance à la compression des noyaux de béton.
BS 1881­201, Guide pour l'utilisation de méthodes d'essai non destructives pour le béton durci.
BS 1881­202 , Recommandations pour les essais de dureté de surface par marteau à rebond.
BS 1881­204, Recommandation pour l'utilisation d'appareils de mesure de couverture électromagnétique2) .
BS 1881­4, Détection des défauts par ultrasons Guide pour l'évaluation de la résistance du béton dans les structures existantes.
BS 3683, Glossaire des termes utilisés dans les tests non destructifs.
BS 3683­4, Détection de défauts par ultrasons.
BS 6089, Guide pour l'évaluation de la résistance du béton dans les structures existantes.
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2

BS 6100, Glossaire des termes du bâtiment et du génie civil.

BS 6100­6, Béton et plâtre.
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2) En préparation en tant que révision de BS 4408­1.

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