UNIVERSITÉ CHOUAÏB DOUKKALI

École Nationale de Commerce et de Gestion

El Jadida

Filière : Tronc commun

Semestre : 8

RAPPORT DE STAGE

Sous le thème :

La promotion des exportations

marocaines

des marchandises
Réalisé par

ABDELHAK ELBAKKALI

Encadré par : Hanaa Elbayed Sakalli (encadrant pédagogique)

Encadré par : M NAFIE ELHABABI (encadrant professionnel)

Année universitaire 2022-2023

 Remerciement

Je tiens tout d’abord à adresser mes remerciements à toute l’équipe

d’ELHABABI TRANSIT, pour leur soutien et leur collaboration durant
toute la période du stage.

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 SOMMAIRE
1. 0
Remerciement ........................................................................................................................................... 1
. 1
1. Chapitre I Traitement accordé aux marchandise à l’export ............................................................ 6
1.1 Section 1 : Environnement institutionnel et commercial ....................................................... 6
1.1.1 Les accords de libre échange ................................................................................................ 6
1.1.2 Environnement institutionnel .............................................................................................. 8
1.1.2.1 Structures intervenant dans le commerce extérieur .................................................. 8
1.2 Section 2 Les procédure de DEDOUANEMENT. ....................................................................11
1.2.1 Les procédures avant dédouanement à l’import ................................................................. 13
1.2.1.1 Enregistrement d’une déclaration. ............................................................................ 13
1.2.1.2 Formalité préalable à réaliser avec la douane ........................................................... 14
1.2.1.3 Formalité préalable à réaliser avec PortNet .............................................................. 14
1.2.2 Formalités et documentation préliminaires ........................................................................ 15
1.2.2.1 Formalités préliminaires de l’opération commerciale à l’international ................... 15
1.2.3 Point d’information et guichet unique ............................................................................... 20
1.2.3.1 Point d’information................................................................................................... 20
1.2.3.2 Procédures couvertes par le Guichet unique............................................................ 20
1.2.4 PROCESSUS D’IMPORTATION ET D’EXPORTATION DE BIENS COMMERCIAUX .......22
1.2.4.1 Décisions anticipées .................................................................................................. 22
1.2.4.2 Cadre juridique.......................................................................................................... 23
1.2.5 Évaluation des marchandises et droits de douane ..............................................................23
1.2.5.1 Définition et méthodes d’évaluation des marchandises .......................................... 23
1.2.6 Dédouanement à l’importation et à l’exportation .............................................................. 25
1.2.6.1 Circuit des procédures de dédouanement à l’importation ...................................... 26

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 1.2.6.2 Circuit des procédures de dédouanement à l’exportation ....................................... 29
2. LES EXPORTATIONS MAROCAINES FACE A DE NOUVAUX DEFIS ......................................... 31
1.1 Présentation de l’entreprise.................................................................................................... 31
1.2 SECTION 2. LES opérateurs économique (les exportateurs) et les défis actuels................. 32
1.2.1 Etudes méthodologique sur l’exportation marocaine .........................................................33
1.2.1.1 Exportation de produits agricoles et alimentaires ....................................................33
1.2.1.2 Exportation des produits artisanaux .........................................................................33
1.2.2 Les principaux barrières faces à l’exportation des marchandises .......................................35
1.2.2.1 Etudes et enquête sur les procédures de la douane ................................................ 35
1.2.3 Etudes et enquête sur les sociétés de transites ................................................................... 42
1.2.3.1 Les études et Enquêtes sur la performance des PME exportatrices dans le monde
des affaires................................................................................................................................... 45
1.2.3.2 Les nouvelles cibles à l'exportation mondiale ........................................................... 51
3. Les sociétés de transite comme nouvel axe de promotion des exportations marocaine .............. 52
1.1 section 1 ;Les stratégies et solution à mener par les sociétés de transite ............................. 53
1.1.1 Action marketing ................................................................................................................53
1.1.2 Action managériales .......................................................................................................... 60
1.2 Les nouvelles recommandations pour faciliter les procédures liées à la circulation de
marchandises locales .......................................................................................................................... 64
1.2.1 La dématérialisation des procédures.................................................................................. 64
1.2.2 Les nouvelles recommandations émises par l'Organisation mondiale des douanes (OMD)
68

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 Introduction

Le commerce international est un élément vital pour l'économie mondiale et le Maroc ne

fait pas exception. En effet, le pays s'est engagé dans une politique de libéralisation
économique et de promotion des exportations pour favoriser sa croissance économique.
Dans ce contexte, la promotion des exportations est devenue un enjeu stratégique pour le
développement économique et social du Maroc.
Le Maroc a une position géographique avantageuse, avec une façade maritime sur l'océan
Atlantique et la mer Méditerranée, ainsi qu'une proximité géographique avec l'Europe.
Cette position géographique permet au Maroc de bénéficier d'un accès facile aux
principaux marchés européens et africains, favorisant ainsi ses échanges commerciaux
internationaux, Cependant, malgré ces avantages, le Maroc doit relever des défis pour
augmenter ses exportations. Parmi ces défis, on peut citer la faible diversification de la
production, les coûts logistiques, les formalités administratives, les barrières tarifaires et
non-tarifaires, ainsi que la concurrence accrue des autres pays.
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L’élargissement récent du port Tanger Med certainement a contribué a une augmentation
rapide en matière des échange commerciaux dans la région, c’est un projet ambitieux qui
renforce la position du Maroc en tant que plateforme de commerce international. Cette
infrastructure moderne permettra d'augmenter la capacité du port, de stimuler les échanges
commerciaux internationaux et de créer des opportunités économiques pour la région,
alors les sociétés de transite sont parmi les premiers qui sont concernées par ce
changement et cela présente un vrais motifs pour qu’ils s’adapte avec cette nouvelle
situation à travers la mise en point de nouvelles stratégies et politique commerciale,
Cependant, la question qui se pose est de savoir dans quelles mesures les sociétés de
transite peuvent contribuer à promouvoir les exportations marocaines.
Ce rapport de stage a pour objectif d’étudier la contribution des sociétés de transite à la
promotion des exportations marocaines. Dans ce cadre, nous allons nous intéresser à
l’environnement institutionnel, aux procédures de dédouanement à l’export ainsi qu’aux
acteurs économiques impliqués dans le processus d’exportation. Nous allons également
présenter l’entreprise qui nous a accueillis ainsi que les principaux obstacles auxquels elle
fait face dans la promotion des exportations marocaines.
Dans un deuxième temps, nous allons nous pencher sur le rôle des sociétés de transit dans
la promotion des exportations marocaines. Nous allons étudier les stratégies et solutions
que ces entreprises peuvent mettre en place pour faciliter les échanges commerciaux. Nous
allons également proposer de nouvelles recommandations pour faciliter les procédures
liées à la circulation de marchandises locales.
Au final, ce rapport de stage permettra de mieux comprendre la contribution des sociétés
de transite à la promotion des exportations marocaines. Il permettra également d’apporter
des pistes de réflexion pour améliorer la promotion des exportations marocaines en se
basant sur le rôle joué par ces entreprises.

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1. Chapitre I Traitement accordé aux marchandise à l’export

SECTION 1 : ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL ET COMMERCIAL

Le Maroc est l'un des pays qui a notifié le plus d'accords de libre-échange (ALE) à
l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ont été signés avec des partenaires
développés, en développement ou émergents .

1.1.1 Les accords de libre échange

 Accord d’Agadir
La conclusion de cet accord est considérée comme un jalon important dans la réalisation de
la zone de libre-échange euro-méditerranéenne.

Pays signataires Maroc, Egypte, Tunisie et Jordanie

Entrée en vigueur 27/03/2007

Champs Agricoles, agro-alimentaires et

d’application industriels

 L'accord stipule une exemption totale des droits d'importation et des taxes ayant un
effet équivalent aux droits de douane. Il prévoit également l'adoption de règles
d'origine pan-euro-méditerranéennes qui permettent le cumul diagonal de l'origine
entre les membres.

 Avec la communauté européenne

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Pays signataires 28 pays membres de l’UE

Entrée en vigueur 01/03/2000

Champs Commerce des biens et des services Coopération financière,

d’application économique sociale et culturelle

Les produits agricoles marocains bénéficient d'une exonération totale des droits de douane
avec ou sans limite contingentaire, ainsi que des réductions de droits de douane pour les
produits agricoles de l'UE dans la limite de contingents. Pour les produits agro-industriels,
l'accord prévoit une séparation de l'élément agricole de l'élément industriel, avec un
démantèlement progressif de l'élément industriel. En ce qui concerne les produits
industriels, les produits industriels marocains bénéficient d'un accès libre dans les pays de
l'UE dès l'entrée en vigueur de l'accord. Pour les produits originaires de l'UE, l'accord
prévoit un démantèlement progressif sur 12 ans dans le cadre de trois listes, avec une liste
de produits exonérés dès l'entrée en vigueur de l'accord (biens d'équipement). Les
négociations sont en cours pour l'Accord sur la libéralisation du commerce des services et
de l'établissement et l'Accord sur le règlement des différends.
 Avec la Turquie
Entrée en vigueur 01/01/2006
Champs d’application Commerce des biens et certains produits agricoles
Produits industriels : en échange d’un accès libre immédiat pour les produits industriels
marocains, le Maroc a éliminé tous les droits et taxes d’effet équivalent qui ne sont pas
repris dans les listes annexées au Protocole I. Produits agricoles : un échange de
concessions dont les listes ont été annexées au Protocole II. Autres produits :
démantèlement annuel de 10% sur 10 ans à partir de la date d’entrée en vigueur (liste 1);
démantèlement annuel de 3% sur 3 ans à partir de la date d’entrée en vigueur (liste 2) ; Une
liste 3 relative aux produits usagés mais dont les dispositions sont réexaminées lors du
Comité mixte

 Avec les États-Unis

Entrée en vigueur 01/01/2006

Champs d’application Tous les secteurs de l’activité économique

En échange d'un accès quasi-total aux produits industriels marocains et aux produits de la
pêche (98%), les États-Unis bénéficient d'exonérations de droits de douane sur 58% des

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positions tarifaires. Les produits restants seront démantelés sur une période de 9 à 25 ans
pour les produits industriels et agricoles respectivement.
En ce qui concerne les produits textiles, il y a trois listes symétriques : une liste exonérée
immédiatement, une liste de 43 produits exonérés dans la limite d'un contingent (+25% sur
5 ans) et le reste des produits qui seront démantelés symétriquement sur 6 ans. Un
contingent dégressif de 30 millions de m² pour certains produits textiles bénéficie d'une
franchise de droits de douane dès l'entrée en vigueur et ce, pour une période de 10 ans.
Le Maroc avait pris des réserves pour certains secteurs sous monopole et avait limité l'accès
au marché pour certains secteurs sensibles tels que les services miniers, audiovisuels,
transport routier et maritime.

1.1.2 Environnement institutionnel

Plusieurs entités sont impliquées dans le processus d'exportation, notamment les
départements ministériels tels que le Ministère du Commerce, de l'Industrie et de
l'Économie Numérique, ainsi que son Secrétariat d'État chargé du commerce extérieur
(MCINET), les directions générales telles que la Direction générale de la douane et la
Direction générale du commerce, les Directions telles que la Direction des médicaments et
de la pharmacie, ainsi que les agences, les offices et les établissements qui sont sous la
tutelle des départements ministériels mais qui bénéficient d'une autonomie financière et de
gestion

1.1.2.1 Structures intervenant dans le commerce extérieur

Ministères en charge du Commerce extérieur et des Affaires étrangères
Le Ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Économie Numérique, ainsi que son
Département du Commerce Extérieur, sont chargés de l'élaboration de la politique
gouvernementale en matière de commerce extérieur, et de plusieurs missions essentielles,
notamment :
• Vérifier que les produits, les biens et les services mis sur le marché sont conformes à la
réglementation en vigueur.
• Coordination de la politique gouvernementale pour faciliter les échanges commerciaux et
simplifier les procédures du commerce extérieur.
• Vérifier que les normes techniques appliquées aux produits importés et exportés
respectent les règles et les pratiques internationalement reconnues.
• Élaborer et adapter l'application des textes législatifs et réglementaires sur le commerce
extérieur, en tenant compte des engagements du Maroc dans le cadre des conventions
commerciales bilatérales, régionales ou multilatérales.

PAGE 8
• Délivrer les licences d'importation et d'exportation pour les produits soumis à cette
exigence, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
• Proposer des mesures visant à faciliter et à améliorer les procédures en matière de
commerce extérieur, telles que la simplification et la facilitation des procédures de
commerce extérieur.
Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA)
L'ONSSA est un établissement public ayant une personnalité morale et une autonomie
financière. Sa création a été rendue possible par la loi n°25-08, et il est placé sous la
tutelle de l'État. L'ONSSA assure des missions essentielles pour le compte de l'État,
notamment en ce qui concerne la protection de la santé des animaux, des végétaux et
des consommateurs. À ce titre, il est responsable de l'application de la politique
gouvernementale en matière de sécurité sanitaire, depuis les matières premières
jusqu'au consommateur final, y compris les denrées destinées à l'alimentation des
animaux. Les missions de l'ONSSA comprennent notamment:
 Protéger la santé des végétaux et des animaux nationaux, en contrôlant les produits
végétaux et animaux, ainsi que les produits de la pêche, à l'importation, sur le
marché intérieur et à l'exportation.
 Assurer la surveillance sanitaire des animaux, en contrôlant leur identification et
leurs mouvements.
 Appliquer la réglementation en vigueur en matière de police sanitaire vétérinaire et
phytosanitaire.
 Évaluer les risques sanitaires liés aux produits alimentaires et aux denrées destinées
à l’alimentation des animaux, ainsi qu'aux agents pathogènes affectant la santé des
végétaux et des animaux ;
 Surveiller les maladies des végétaux et des animaux, ainsi que les produits issus de
ces derniers, les denrées destinées à l’alimentation des animaux, les médicaments
vétérinaires et les produits de médecine vétérinaire ;
 Émettre des avis sur la conformité sanitaire des établissements de pêche maritime
avant leur agrément ;
 Contrôler et enregistrer les médicaments vétérinaires et les établissements
pharmaceutiques vétérinaires.

Office des changes

Le Dahir du 22 Janvier 1958 a institué l'Office des changes en tant qu'établissement
public autonome doté de personnalité juridique et financière, sous la tutelle du
Ministère des Finances. Cette institution a pour rôle principal de réguler les échanges
financiers du Maroc avec l'étranger, en édictant des mesures relatives à la
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 réglementation des changes et en contrôlant les opérations financières pour préserver
les équilibres extérieurs de l'économie marocaine. Elle veille également à la restitution
des recettes d'exportation pour reconstituer les réserves en devises.
Administration des douanes et impôts indirects
L'Administration des douanes et impôts indirects est un organe central du Ministère des
Finances qui est chargé de mettre en place la politique douanière nationale. Les principales
missions de cette structure sont les suivantes :
• Proposer des idées et mener des études pour aider le gouvernement à faire des choix
stratégiques en matière de politique douanière.
• Concevoir et élaborer des projets de lois et de règlements relatifs aux douanes.
• Contribuer à l'élaboration de règles et de procédures douanières simplifiées visant à
promouvoir les investissements et les exportations.
• Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre de projets d'accords et de conventions
internationaux liés à l'activité douanière, ainsi qu'à l'exécution des dispositions
douanières nationales ou conventionnelles qu'ils contiennent.
• Mettre en place des mesures de prévention et de lutte contre les fraudes douanières,
ainsi que des mesures de protection des citoyens.
• Gérer les ressources humaines, matérielles et financières qui lui sont attribuées ou
déléguées, ainsi que concevoir et gérer des systèmes d'information conformément à la
politique de gestion des ressources et de l'information du ministère.
• Assumer les demandes de recours administratifs présentées par les usagers (fonction
d'arbitrage)
• Collaborer avec les ministères concernés pour élaborer et mettre en place des lois et
des règlements sur le commerce extérieur et le change.
• Collaborer avec d'autres organes pour élaborer des lois qui ne concernent pas les
douanes, mais qui sont liées à la protection des consommateurs et qui relèvent de la
responsabilité des services douaniers.
Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE)
L’EACCE est un organisme public qui dispose de la personnalité juridique et d'une
autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle de l'État et est dirigée par un conseil
composé de membres représentant à la fois l'administration et le secteur privé
d'exportation de produits alimentaires. Les principales missions de l'EACCE sont les
suivantes :
 Assurer que les produits alimentaires marocains destinés à l'exportation répondent
aux exigences réglementaires des marchés internationaux.
 Coordonner l'exportation des produits soumis au contrôle technique de l'EACCE
par une gestion concertée et valorisante de l'offre exportable.
 Accorder l'agrément aux unités de fabrication, de conditionnement et de stockage
dont les productions sont destinées à l'exportation .
PAGE 10
  Proposer et donner son avis sur les lois, règlements et normes concernant le
contrôle technique, l'hygiène, la salubrité et l'emballage à chaque étape de la
fabrication, du conditionnement et de l'exportation.
 Préparer et mettre en œuvre les règles de normalisation des produits
agroalimentaires destinés à l'exportation.
 Assurer que les produits marocains répondent aux exigences des marchés
internationaux.
 Contrôler la qualité des produits alimentaires pendant les phases de fabrication, de
conditionnement et d'exportation.
La société PortNet S.A.
PORTNET S.A. est chargé de mettre en place un Guichet unique du commerce extérieur
dans le but d'améliorer la compétitivité portuaire et économique au Maroc. Son objectif
ultime est d'atteindre une dématérialisation totale des procédures d'importation et
d'exportation, communément appelée "Zéro Papier". Afin d'y parvenir, PORTNET S.A. a
pour principales missions :
 Le but de PORTNET S.A. est de simplifier et d'optimiser les procédures du
commerce extérieur en créant un Guichet Unique du commerce extérieur. Cela
implique une dématérialisation complète des formalités à l'importation et à
l'exportation, ou le "Zéro Papier". Pour y parvenir, PORTNET S.A. s'acquitte de
missions telles que l'intégration des processus portuaires dans son système
d'adhésion au Guichet Unique National, la mise en place d'un réseau unique pour
que les acteurs du commerce extérieur puissent échanger des informations en
temps réel, et le maintien d'une conformité aux normes et aux standards
internationaux pour améliorer constamment la qualité de ses services et garantir
son efficacité.

SECTION 2 LES PROCEDURE DE DEDOUANEMENT.

Le Système harmonisé (SH) : qu’est-ce que c’est ?

Le système de classification et de codification internationale des produits, également connu
sous le nom de Système Harmonisé (SH) ou position tarifaire, regroupe les produits en 21
sections, 96 chapitres et 1241 positions à 4 chiffres. Cette structure logique prend en compte
la nature des produits, leur composition, leurs spécifications techniques, leur mode de
présentation, leur degré de transformation/fabrication, ainsi que leur fonction ou
utilisation. L'objectif de ce système est de fournir une méthode universelle pour classifier et
codifier les produits à des fins douanières et commerciales.
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 1. La classification tarifaire au Maroc
Il est important de noter que le Maroc utilise une classification tarifaire qui comprend plus
de 18 000 positions et sous-positions à 10 chiffres, prenant en compte toutes les révisions et
modifications tarifaires établies par l’Organisation mondiale des douanes.
La version actuelle de son tarif national est basée sur la classification des produits en 2017.
Cette classification revêt une importance capitale, car elle permet l'application correcte du
tarif douanier, garantit que les opérateurs économiques paient le montant exact des droits
et taxes, bénéficient de tous les avantages tarifaires offerts par les fabricants et contribuent
à l'exactitude des statistiques du commerce extérieur.
2. Régimes économiques en douane (RED)
Élément important dans la promotion des exportations, les régimes économiques en
douane couvrent quatre fonctions économiques principales
· Le stockage
· La transformation
· L'utilisation
· La circulation
Ils permettent notamment :
Les régimes économiques en douane sont importants pour la promotion des exportations
et remplissent quatre fonctions économiques principales :
l'entreposage des marchandises sous douane, la transformation des matières premières et
demi-produits pour produire des produits compensateurs destinés à l'exportation,
l'exportation des marchandises pour réparation, complément d'ouvraison, utilisation ou
exposition, ainsi que l'utilisation de matériels provenant de l'étranger pour la production de
biens destinés à l'exportation ou pour la réalisation des grands travaux, et enfin, le transit
des marchandises d'un bureau douanier à un autre. Ces régimes offrent à l'entreprise de
nombreux avantages, tels que la suspension des droits et taxes pour les marchandises, la
levée des prohibitions et restrictions commerciales (à l'exception des prohibitions
absolues), ainsi que l'octroi d'avantages liés à l'exportation.
 La suspension des droits et taxes dont sont passibles les marchandises ;
La levée des prohibitions et restrictions commerciales à l'exception des prohibitions
absolues (stupéfiants… etc.) ;
l'octroi d'avantages liés à l'exportation.
 Transformation sous douane
 Les entreprises peuvent importer des matières premières et des intrants nécessaires
à la production de divers produits, en bénéficiant d'une franchise totale ou partielle
PAGE 12
 des droits et taxes à l'importation directe, grâce à ce régime. Les produits
transformés peuvent être mis à la consommation comme s'ils étaient directement
importés de l'étranger. Ce régime est applicable à des produits tels que les articles
d'édition, les équipements de serres et d'irrigation, etc.
 Exportation temporaire pour perfectionnement passif
 Ce régime autorise l'exportation temporaire de produits et marchandises d'origine
marocaine, qui ont été nationalisés par le paiement des droits et taxes
d'importation, ou importés temporairement pour perfectionnement actif. Ces
produits peuvent être expédiés à l'étranger pour y subir des ouvrages ou des
transformations, en étant exemptés des droits et taxes, des interdictions ou des
restrictions de sortie applicables. Ils sont ensuite réimportés au Maroc.
 Entrepôt industriel franc
C'est un régime qui combine les fonctions de transformation et d'utilisation. 92 Il permet
dans le cadre d'une convention entre l'administration et l'entreprise bénéficiaire,
l'importation en suspension des droits et taxes, des matériels, équipements, parties et
pièces détachées ainsi que des marchandises destinées à être mises en œuvre en vue de
l'exportation des produits compensateurs obtenus.
 Drawback
Ce régime est applicable aux produits fabriqués au Maroc à partir d'intrants d'origine
étrangère admis en libre pratique. Il permet ensuite d'exporter certaines marchandises tout
en bénéficiant d'un remboursement, calculé selon un taux moyen, des droits et taxes
initialement acquittés sur les matières premières et les produits énergétiques utilisés
pendant le processus de fabrication.

1.2.1 Les procédures avant dédouanement à l’import

Avant le dédouanement, les procédures commencent par l'enregistrement de l'entreprise

en tant qu'opérateur économique, autorisant celle-ci à effectuer des activités commerciales
telles que l'importation et l'exportation de marchandises au Maroc. Bien que cette
démarche soit standard pour toutes les activités commerciales, certains secteurs tels que
l'artisanat, l'agriculture, les produits alimentaires, les médicaments et les dispositifs
médicaux requièrent des formalités supplémentaires telles que l'inscription dans des
registres spécifiques et l'obtention d'agréments auprès des autorités compétentes.

1.2.1.1 Enregistrement d’une déclaration.

1.2.1.1.1 Enregistrement en tant qu’opérateur économique

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 Le statut d’opérateur économique
En vertu du processus de simplification et de dématérialisation des documents du
commerce extérieur, les opérateurs économiques (exportateurs et importateurs) sont
désormais requis de s'inscrire au guichet unique du commerce extérieur "PortNet". Cette
inscription leur permet d'effectuer les formalités liées au commerce extérieur, notamment
la souscription électronique des titres d'importation (engagements d'importation et
licences) et d'exportation (licences d'exportation), la réception de l'avis d'arrivée de la
marchandise et les résultats du contrôle, entre autres

1.2.1.2 Formalité préalable à réaliser avec la douane

Les formalités de dédouanement des marchandises (importation ou exportation)

requièrent que l'entreprise s'identifie auprès de l'administration des douanes et insère son
numéro de Registre de Commerce (RC) préalablement obtenu sur le système BADR (Base
Automatisée des Douanes en Réseau). La douane procède ensuite à l'insertion du RC dans
son système douanier en présence de l'opérateur économique ou de son représentant afin
de lui permettre d'effectuer les formalités de dédouanement. Les transitaires, quant à eux,
sont dispensés de cette formalité car ils disposent déjà d'un agrément et bénéficient d'une
procédure simplifiée. Les documents nécessaires pour cette étape sont précisés dans
l'encadré 1.

1.2.1.3 Formalité préalable à réaliser avec PortNet

En vertu du processus de simplification et de dématérialisation des documents du

commerce extérieur, les opérateurs économiques (exportateurs et importateurs) sont
désormais requis de s'inscrire au guichet unique du commerce extérieur "PortNet". Cette
inscription leur permet d'effectuer les formalités liées au commerce extérieur, notamment
la souscription électronique des titres d'importation (engagements d'importation et
licences) et d'exportation (licences d'exportation), la réception de l'avis d'arrivée de la
marchandise et les résultats du contrôle, entre autres.

PAGE 14
1.2.2 Formalités et documentation préliminaires

Dans ce titre nous allons nous concentrer sur la phase préalable à l'importation ou à
l'exportation qui est effectuée par l'entreprise ou son représentant via le système
informatique "PortNet". Cette procédure s'applique à tout type de marchandises qui
peuvent être importées et/ou exportées.

L'étape de dédouanement est l'une des étapes les plus importantes dans le processus
d'importation ou d'exportation des marchandises. Elle implique la réalisation d'un acte
juridique envers la douane, qui comprend toutes les données nécessaires pour le
dédouanement des marchandises. Cette étape représente un engagement de la part de
l'opérateur économique envers l'administration douanière, en ce qui concerne les
informations contenues dans la déclaration. Elle permet également d'attribuer un régime
douanier à la marchandise. En effet, il existe trois types de régimes douaniers applicables
aux marchandises.
– Les régimes généraux :
Les régimes de mise à la consommation à l'intérieur du territoire impliquent le paiement
des droits et taxes tels que les droits d'importation, la TVA, la taxe intérieure de
consommation, la taxe à l'essieu, etc.
– Les régimes économiques en douane :
Les régimes économiques en douane (RED) ont pour objectif de favoriser les exportations
et les investissements. Ils englobent des régimes qui suspendent les droits de douane, ainsi
que des régimes de Drawback qui permettent le remboursement des droits d'importation
déjà payés pour les marchandises qui ne sont pas destinées à une consommation locale,
telles que les produits semi-finis et les matières à transformer.
– Les régimes particuliers :
Les régimes particuliers en douane sont un ensemble de règles réglementaires qui
permettent de déroger au régime douanier commun pour certaines marchandises. Ces
régimes s'appliquent à des produits qui bénéficient d'une franchise totale ou partielle des
droits et taxes en raison de leur destination ou de leur origine, tels que les produits de la
pêche hauturière, les matériels de pêche, les pièces détachées destinées à la réparation et à
la maintenance, ainsi que les marchandises destinées à la consommation en dehors du
territoire, comme les produits pétroliers destinés à l'avitaillement de navires ou d'aéronefs.

1.2.2.1 Formalités préliminaires de l’opération commerciale à l’international

Une opération commerciale : De manière générale, les opérations commerciales telles

que l'importation ou l'exportation de marchandises impliquent la signature d'un contrat
commercial entre le client et le fournisseur, ainsi que l'envoi d'une facture pro-forma basée
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sur les informations du contrat. Ces documents sont nécessaires pour entamer l'opération
commerciale, y compris les étapes liées au dédouanement comme l'obtention du titre
d'importation, du connaissement original, de la liste de colisage, etc.
Après la conclusion du contrat commercial entre le fournisseur et le client, le processus
d'importation ou d'exportation est lancé et peut varier en fonction de la nature des
marchandises échangées (marchandises libres à l'importation et à l'exportation ou
soumises à des autorisations). Par conséquent, il est recommandé que l'opérateur
économique vérifie le statut de la marchandise dès la signature du contrat commercial,
afin de déterminer si elle nécessite ou non des autorisations pour son importation
ou son exportation.
Pour assurer la conformité de la marchandise importée, le transitaire doit
contacter les établissements de contrôle technique, sanitaire et phytosanitaire en
fonction de la nature de la marchandise. Les organismes concernés peuvent inclure
:
 L'Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA), qui est
responsable du contrôle des produits alimentaires ;
 La DMP, qui supervise les médicaments et tous les dispositifs médicaux ;
 La DPCSMQ (Direction de la Protection du Consommateur, de la Surveillance du
Marché et de la qualité), qui vérifie la qualité des produits industriels ;
 Les délégations de l'artisanat, chargées du contrôle des produits artisanaux destinés
à l'exportation ;
 D'autres organismes de contrôle tels que l'ANRT, en fonction de la nature du
produit.
Les organismes mentionnés précédemment sont chargés de réaliser des contrôles
techniques sur les marchandises afin de garantir leur qualité et leur conformité avec les
règles et les normes en vigueur. En ce qui concerne les procédures et les documents
nécessaires pour dédouaner les marchandises, les opérateurs économiques doivent
soumettre des titres d'importation (ou engagements d'importation) pour les marchandises
qui sont libres à l'importation, et une licence d'importation et d'exportation pour les
marchandises qui nécessitent une licence.
Avant de procéder à l'importation ou l'exportation d'une marchandise, les opérateurs
économiques doivent remplir certaines formalités administratives. Pour les marchandises
libres à l'importation, il s'agit de saisir un engagement d'importation sur la plateforme
"PortNet". En revanche, pour les marchandises soumises à autorisation, une licence
d'importation doit être saisie sur cette même plateforme conformément à la loi 13-89 sur le
commerce extérieur et ses textes d'application.

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En outre, pour bénéficier de certains tarifs préférentiels prévus dans le cadre d'accords
commerciaux ou de contingents tarifaires, les importateurs doivent soumettre une
demande de franchise douanière au Ministère chargé du Commerce Extérieur.
Le tableau ci-dessous répertorie les principaux documents nécessaires à l'étape préliminaire
d'importation et d'exportation.

Documents Qui le fournit ? Information complémentaire

Facture pro-forma : Entreprises Aucun coût pour l’obtention de la facture

plusieurs modèles émise par l’entreprise.
existent selon
l’entreprise attestant
la valeur, le poids et
l’origine

Licence Ministère chargé Division de la réglementation et de la

d’exportation : c’est du commerce facilitation commerciale
un document exigé extérieur http://www.mcinet.gov.ma/ce/exportateurs/
pour le passage en DocExport/titre_exportation.pdf Inclut dans
douane des produits les frais d’adhésion à PortNet (3600Dhs/an)
soumis à licence
d’exportation
conformément à la
loi13-89 relative au
commerce extérieur
et ses textes
d’application
(Document gratuit
fourni par
l’administration).

Demande de Ministère chargé Division de la réglementation et de la

franchise douanière : du commerce facilitation commerciale
ce document permet extérieur http://www.mcinet.gov.ma/ce/importateurs/
de bénéficier des Avis Importateurs/FRANCH_1.pdf Aucun
avantages tarifaires coût pour l’obtention du document (Gratuit)
(réduction ou
exonération des
droits de douanes)
lors de l’importation
PAGE 17
 des marchandises
dans le cadre des
conventions et
accords
commerciaux et
tarifaires conclus
entre le Maroc et ses
partenaires
commerciaux et
aussi dans le cadre
de l’importation des
produits faisant
l’objet de
contingents
tarifaires prévus par
l’accord
d’association conclu
entre le Maroc et la
Communauté
Européenne ou
encore l’importation
des produits soumis
aux mesures de
sauvegarde.

Fiche technique Importateur C’est un document exigé pour les demandes

pour les produits de licence d’importation. (Gratuit)
certains produits
soumis à licence (ex :
drones et déchets
polyéthylènes)

Source ; https://fr.scribd.com/document/476660604/Guide-des-procedures-import-
export-pdf

Il convient de souligner que l'intérêt du titre d'importation réside dans sa capacité à

faciliter le passage en douane, le règlement financier des marchandises et, éventuellement,
à servir d'autorisation d'importation. Il est également important de noter que la plateforme
PortNet est gérée par la société PortNet SA, créée en vertu du Décret n° 2-10-146 du 26 avril
2010. Bien que la saisie des titres d'importation et d'exportation soit l'un de ses principaux
objectifs, la plateforme offre également aux opérateurs économiques un outil informatique
communautaire en facilitant l'exploitation et la gestion de la plateforme portuaire
PAGE 18
d'échange de données informatisées et des systèmes d'information entre les différents
acteurs et opérateurs portuaires impliqués dans le commerce extérieur. Documents prérequis
de l’étape de dédouanement
Selon la réglementation en vigueur au Maroc, le dédouanement d'une marchandise à
l'importation nécessite généralement la présentation de sept documents (en fonction de la
nature de la marchandise). Ces documents doivent être rassemblés dans un dossier et
déposés auprès de la société de transit qui en effectue la vérification avant de les saisir sur
le site web PortNet et de les soumettre aux services douaniers. Les documents requis sont
les suivants :
Facture commercial : Le document de facture commerciale est fourni par l'opérateur et
contient des informations sur la valeur, le poids, l'origine et les caractéristiques de la
marchandise. Il est généralement fourni par l'entreprise commerciale ou le fournisseur.
Liste de colisage Le document nommé "Bon de livraison" fourni par l'opérateur contient
des informations sur le nombre de colis, la classification et la quantité de la marchandise.
Titre d’importation Le document nécessaire pour manifester l'intention d'importer une
marchandise se présente sous deux formes : l'engagement d'importation pour les
marchandises libres à l'importation et la licence d'importation pour les marchandises
soumises à licence. Ce document est fourni par l'administration.
Certificat d’origine : ce document atteste l’origine de la marchandise ayant fait l’objet de
plusieurs transformations. (Document fourni par l’administration).
Contrat de transport : différent selon le mode de transport utilisé (connaissement
maritime, lettre de transport aérienne et lettre de voiture pour le transport terrestre.
(Document fourni par le fournisseur).
Certificats sanitaire et phytosanitaire (délivré par l’ONSSA): Les documents qui
attestent la conformité des produits à la réglementation en vigueur sont fournis par
l'administration et font partie des documents requis pour la déclaration d'importation. Lors
de la préparation de la DUM (Annexe 9), l'opérateur doit rassembler ces documents, ainsi
que les autres documents requis pour l'étape préliminaire d'importation, tels que
mentionnés précédemment. Chaque document a sa propre utilité et est régi par un
soubassement juridique différent, et doit être transmis selon une chronologie spécifique.
Dans le schéma de l'opération commerciale, le représentant transitaire des opérateurs
économiques doit interagir avec les administrations publiques telles que la douane,
l'Agence Nationale des Ports (ANP) et les organismes de contrôle (ONSSA ou DPCSMQ).
Les opérateurs économiques demeurent le maillon essentiel de la transmission des
documents entre tous les intervenants de la chaîne du commerce international, en tant que
donneurs d'ordre pour les opérations commerciales.

PAGE 19
1.2.3 Point d’information et guichet unique

Il convient d'aborder les mesures visant à faciliter l'accès à l'information sur les opérations
commerciales d'importation et d'exportation, ainsi que les questions relatives à la
réglementation en vigueur et à sa mise en œuvre pratique.

1.2.3.1 Point d’information

Il est essentiel de mettre en place un point focal d'information sur les formalités
d'importation et d'exportation pour répondre aux besoins des opérateurs économiques et
leur fournir une visibilité sur les procédures et les formalités liées au commerce
international. Cet engagement a été pris dans le cadre de l'accord sur la facilitation des
échanges de l'OMC. Les requêtes couvertes par le point d'information incluent toutes les
demandes relatives aux procédures douanières, aux droits de douane, aux contingents
tarifaires, aux mesures sanitaires et phytosanitaires, ainsi qu'aux informations sur l'accès
aux marchés et la résolution des problèmes de blocage des marchandises aux ports.

Le guichet unique "PortNet" a été mis en place au Maroc en 2010 pour optimiser la gestion
de la chaîne du commerce extérieur. Il permet la saisie des titres d'importation et
d'exportation, ainsi que la mise à disposition d'un outil informatique communautaire pour
les opérateurs. La société PortNet SA a été créée pour gérer la plateforme portuaire
d'échange de données informatisées et les systèmes d'information entre les différents
acteurs et opérateurs portuaires et du commerce extérieur.

1.2.3.2 Procédures couvertes par le Guichet unique

Procédures couvertes Courte description

Souscription de La saisie est une procédure

l’engagement d’importation nécessaire pour
l’importation des produits
libres à l’importation.

Souscription de la licence La saisie est une procédure

d’importation nécessaire pour
l’importation des produits
soumis à licence
d’importation

PAGE 20
Souscription de la licence La saisie est une procédure
d’exportation nécessaire pour l’exportation des
produits soumis à licence
d’exportation

Domiciliation bancaire des C’est l’opération réalisée

titres d’importation avec la banque de
l’opérateur pour engager la
sa banque dans l’opération
commerciale

Règlement financier de C’est la contrepartie logique

l’opération de l’importation ou
l’exportation de la
marchandise

Phase d’escale (arrivée de la marchandise

Avis d’arrivée de C’est le document adressé à

marchandise l’opérateur qui atteste de
l’arrivée de sa marchandise

Document de l’escale Document attestant l’escale

du navire au niveau d’un
terminal

Entrée/sortie de C’est l’opération de

marchandise vérification des
marchandises à l’entrée et à
la sortie du port

Pesage à l’export C’est l’opération qui

consiste à confirmer le
poids de la marchandise
avant embarquement et
après débarquement

Bon à Délivrer C’est le document délivre à

l’opérateur économique
avec la marchandise en
attestant le transfert de la
propriété de celle-ci.

PAGE 21
Le tableau ci-dessus présente l’état d’avancement du déploiement des services de Port Net
qui concerne principalement la phase préliminaire d’importation et la phase d’escale.

1.2.4 PROCESSUS D’IMPORTATION ET D’EXPORTATION DE BIENS COMMERCIAUX

La réussite des opérations commerciales d'importation et d'exportation dépend de la

maitrise de toutes les formalités nécessaires, depuis l'obtention du statut d'opérateur
économique jusqu'au dédouanement des marchandises. Parmi ces formalités, il est
important pour l'opérateur économique de savoir qu'il peut solliciter auprès de la douane la
décision anticipée et l'évaluation en douane, qui sont deux outils clés pour estimer les coûts
réels liés aux formalités d'importation et d'exportation.
Il convient de noter que la procédure de dédouanement ne peut être achevée que si la
marchandise a été soumise à un contrôle technique par les organismes de contrôle
sanitaire, phytosanitaire et normatif, d'où l'importance de présenter également les
formalités liées à ces contrôles non douaniers. Pour faciliter la compréhension de cette
section, des schémas, illustrations et encadrés ont été élaborés et commentés.

1.2.4.1 Décisions anticipées

Pour garantir la sécurité juridique de ses opérations commerciales, un opérateur

économique peut faire une demande de "décision anticipée" ou "renseignement
contraignant" auprès de la douane. Cette demande permet à l'opérateur d'obtenir
de manière anticipée et préalable la décision administrative définitive de la douane
concernant la classification, la valeur ou l'origine de la marchandise qu'il souhaite
importer ou exporter. Ainsi, l'opérateur économique dispose d'informations confirmées par
la douane sur le traitement de son opération commerciale et les formalités à effectuer avant
que la marchandise ne soit présentée au dédouanement.

Pour déclencher cette décision anticipée, l'opérateur économique doit remplir un

formulaire de demande en indiquant des informations générales telles que le nom, l'adresse
et le numéro d'immatriculation au registre du commerce, la dénomination commerciale ou
technique des marchandises, la description détaillée et la composition des marchandises. Il
doit également fournir une déclaration sur l'honneur certifiant que la demande n'a pas été
examinée par les bureaux de douane ni fait l'objet de litige.
PAGE 22
1.2.4.2 Cadre juridique

Les normes et lois qui font référence à la norme 9.9 sont des textes juridiques
internationaux et nationaux. La Convention de Kyoto révisée ainsi que la loi de finances n°
70-15 (2016), qui a amendé l'article 45 ter du Code des Douanes et Impôts Indirects (CDII),
sont deux exemples de ces textes.

Au Maroc, conformément à l'Arrêté du Ministre de l'Économie et des Finances n° 3176-16

du 12 juin 2017, les opérateurs économiques doivent remplir une demande de décision
anticipée (voir le modèle de demande en annexe 12) et fournir toutes les informations
nécessaires pour le dédouanement de leurs marchandises, que ce soit à l'importation ou à
l'exportation.

1.2.5 Évaluation des marchandises et droits de douane

La valeur en douane représente la valeur servant à établir le tarif des droits d'importation
ad valorem, c'est-à-dire la base utilisée pour calculer les droits de douane appliqués aux
transactions commerciales. En d'autres termes, elle est la base ou l'assiette sur laquelle sont
calculés les droits de douane.

1.2.5.1 Définition et méthodes d’évaluation des marchandises

L'opérateur économique est tenu de déclarer la valeur des marchandises énumère les
éléments d'assiette pour le calcul des droits d'importation et taxes assimilées. Ces éléments
comprennent des éléments qualitatifs tels que l'origine, la provenance et l'espèce, ainsi que
des éléments quantitatifs tels que la valeur transactionnelle, qui sert de base de taxation.
Cependant, il convient de noter que la définition de la valeur des marchandises varie selon
les processus d'importation et d'exportation.
Lors de l'exportation, la valeur des marchandises est déterminée au point de sortie
et doit correspondre au prix de vente en gros sur le marché local, déduction faite de
toutes les réductions accordées aux acheteurs étrangers. Elle doit également inclure
le prix de tous les services fournis jusqu'au point de sortie, y compris les frais de
chargement. Il existe plusieurs méthodes d'évaluation des marchandises importées,
mais la méthode principale est la valeur transactionnelle, qui correspond au prix
effectivement payé par l'opérateur économique pour l'achat des marchandises,
augmenté des coûts non inclus dans le prix facturé, tels que les coûts d'emballage,
de transport et d'assurance, ainsi que les frais de chargement, de déchargement et
PAGE 23
de manutention connexes au transport. La douane marocaine reconnaît six
méthodes d'évaluation douanière différentes dans sa relation avec l'opérateur
économique :
 La valeur de transaction (méthode 1)
 La valeur de transaction de biens identiques (méthode 2),
 La valeur de transaction de biens similaires (méthode 3),
 La valeur déductive (méthode 4),
 La valeur calculée (méthode 5)
 La valeur de repli (méthode 6).

Étape Information requise

Méthode 1: Méthode de la valeur la valeur des biens importés correspond au

transactionnelle montant réellement payé ou à payer pour
ces biens lors de leur vente à l'exportation
vers le Maroc, avec des ajustements
éventuels en accord avec l'article 20 du
CDII.

Méthode 2: Méthode des biens identiques
Ici, la valeur est calculée en utilisant la valeur
transactionnelle de biens identiques vendus
pour l'exportation vers le Maroc au même
niveau commercial. (gamme), en quantités
sensiblement égales.

Méthode 3: Méthode des marchandises Ici, on détermine la valeur en utilisant la

similaires valeur transactionnelle d'un produit
similaire vendu pour l'exportation vers le
Maroc au même niveau commercial et en
quantités sensiblement similaires (en
termes de qualité). Les "biens similaires"
désignent des produits qui, bien qu'étant
différents des produits évalués, sont
produits dans le même pays, peuvent
accomplir les mêmes tâches et sont
interchangeables sur le plan commercial.

Méthode 4: Méthode de la valeur déductive Si les méthodes 1 à 3 ne permettent pas de

déterminer la valeur transactionnelle des
biens importés, on peut recourir à une
quatrième méthode qui consiste à utiliser
PAGE 24
 le prix unitaire des biens identiques ou
similaires importés dans les 90 derniers
jours et vendus au Maroc dans leur état
d'origine en quantités globales maximales à
des acheteurs non liés au vendeur. Cette
méthode implique une réduction de
certains coûts.

Méthode 5: Méthode de la valeur calculée Si les méthodes 1 à 4 ne permettent pas de

déterminer la valeur transactionnelle des
biens importés, on peut utiliser une
cinquième méthode basée sur le coût de
production des biens.

1.2.6 Dédouanement à l’importation et à l’exportation

L’objectif final de cette partie consiste à élaborer une procédure complète des étapes de
dédouanement de marchandise t dans un ordre chronologique, que l’importateur ou
l’exportateur doit effectuer obligatoirement vis-à-vis de l’administration douanière. Selon la
nature de la marchandise importée ou exportée et selon le mode de transport utilisé, les
étapes de dédouanement peuvent être différentes. Dans cette méthodologie de
documentation, nous allons considérer que les procédures sont faites de plusieurs étapes et
formalités avec un événement déclencheur de l’étape et par conséquent de la procédure.
Deux types de procédure seront analysés dans le cadre de cette section à savoir la
procédure d’importation et celle d’exportation. Des précisions seront apportées s’il s’agit de
procédures standard ou spécifique à des types de marchandises particulières et encore si le
mode de transport retenu nécessite des étapes supplémentaires ou non.
L’événement déclencheur de l’opération de dédouanement consiste en la présentation des
marchandises à un bureau de douane et à l’affectation d’un régime douanier 32 à celles-ci.
Une fois que cette étape est franchie, l’opérateur économique devient responsable, en vertu
de la réglementation en vigueur, de l’ensemble des étapes/formalités à effectuer et des
actes à accomplir à l’égard de la douane qui joue le rôle central de contrôle et
d’administration concours aux autres organismes du commerce international en raison de
sa présence à la frontière.

PAGE 25
1.2.6.1 Circuit des procédures de dédouanement à l’importation

Le circuit de dédouanement de marchandise à l’importation est un aperçu d’une procédure

standard ou spécifique d’importation des marchandises incluant le contrôle douanier ainsi
que l’enlèvement de la marchandise, cette section devrait fournir, in fine, le cheminement
de la procédure complète depuis l’enregistrement de la déclaration en détail jusqu’à la
décision de mainlevée en passant par les contrôles technique, sanitaire, phytosanitaire et
normatif sur la marchandise.
L’événement déclencheur de l’opération de dédouanement consiste en la présentation des
marchandises à un bureau de douane et à l’affectation d’un régime douanier 32 à celles-ci.
Une fois que cette étape est franchie, l’opérateur économique devient responsable, en vertu
de la réglementation en vigueur, de l’ensemble des étapes/formalités à effectuer et des
actes à accomplir à l’égard de la douane qui joue le rôle central de contrôle et
d’administration concours aux autres organismes du commerce international en raison de
sa présence à la frontière.
De ce fait, les procédures de dédouanement font intervenir les services douaniers au moyen
d’un support déclaratif appelé déclaration en détail qui est présentée sur le formulaire
intitulé : « Document Unique de Marchandises » (DUM) 33. A ce titre, l’administration des
douanes n’admet que certaines personnes pour dédouaner la marchandise dont le
propriétaire de celle-ci, le transitaire agrée en douane qui est chargé d’accomplir les
formalités de dédouanement pour autrui et les autres déclarants titulaires d’une
autorisation de dédouaner.
Il convient de noter que l’opérateur économique (importateur ou son représentant) réalise
l’essentiel de ses formalités douanières à travers le système douanier « BADR » (Base
Automatisée de Douane en Réseau) qui couvre tous les métiers douaniers (déclarations
sommaire et en détail, analyse des risques, contrôle, liquidation, tarif intégré, paiement,
autorisation d’enlèvement, gestion des sorties des enceintes douanières, échange des
données, signature électronique, chargement des documents etc.) avec un taux
d’automatisation de 90%.

Formalités du contrôle douanier de la marchandise à l’importation

Selon la chronologie de l’opération de dédouanement, son déclenchement survient après
que le transporteur envoi au système de la douane de la Déclaration Sommaire (DS) appelé
aussi manifeste commerciale attestant que celle-ci a été déposée dans un lieu sûr (Magasin
sous douane ou entrepôt hors douane) et que l’opérateur peut commencer, dès à présent,
l’accomplissement de ses formalités de dédouanement.
Une fois cette étape de remise de la DS est franchie et l’envoi de l’avis d’arrivée de la
marchandise est effectué par le transporteur à l’égard de l’opérateur économique
(importateur ou son transitaire), commence les étapes engageant directement l’entreprise
PAGE 26
 qui se concrétise par le passage de la conduite en douane (formalités réalisées par le
transporteur ou le dépositaire) à la mise en douane (formalités réalisées par l’importateur
ou son transitaire). Ces étapes correspondent au transfert de la propriété sur la
marchandise du transporteur à la douane puis au propriétaire/destinataire finale de la
marchandise.

Figure 1. Circuit de dédouanement sur BADR d’une importation simple

L’enregistrement de la DUM par le transitaire et son traitement par la douane se fait de

façon partiellement électronique dans la mesure où le dépôt physique de cette Déclaration
au bureau douanier est exigé dans les 24h après son enregistrement électronique sur BADR.
Par la suite, les formalités relatives à la sélectivité, le contrôle immédiat et la gestion de la
fiche de liquidation se traitent sur le système informatique « BADR ». Après que l’opérateur
(l’importateur) procède au paiement des droits et taxes sur la base de la fiche de liquidation
reçue du service-recette de la douane, le système BADR procède, automatiquement, à
l’émission de la mainlevée qui autorise l’opérateur d’enlever sa marchandise de l’enceinte
portuaire ou aéroportuaire après avoir reçu l’attestation de conformité des marchandises -si
elle est exigible- de la part des organismes de contrôle (voir section b suivante).
Formalités pour les produits agricoles, agroalimentaires, pêches ou végétaux

preparation
Depot enregist des Docume
rement nts enlèvement de
transitaire de la de la
documents manqua
paiement
la marchandise
DS DUM annexes a la nts
DUM

depot controle liquidation

douane electroniqu
immediat
(immediate mainlevée
e sur BADR )

controle
technique
ONSSA sanitaire et
phytosanitare

PAGE 27
Les produits agroalimentaires sont soumis au contrôle, sanitaire, phytosanitaire ou
répression des fraudes, mené par l’ONSSA. Cette dernière procède aux différents types de
vérification sanitaires/phytosanitaires sur les animaux vivants ou en carcasse, les végétaux,
les produits agroalimentaires, en vue d’attester leur conformité avec la réglementation en
vigueur.
Enlèvement de la marchandise à l’importation
Dans le cas du transport maritime, la plateforme PortNet informe, via messagerie, le
transitaire que la mainlevée fournie par l’ADII est visée et que, dès lors, sa marchandise
peut faire l’objet d’enlèvement. Pour le cas du transport aérien, l’opérateur rentre en
contact avec la compagnie aérienne (au Maroc c’est la RAM) en vue d’effectuer cette
formalité qui suppose qu’il a déjà obtenu sa mainlevée auprès de la douane.
Une fois que le transitaire est informé que la mainlevée de sa marchandise a été émise, il
doit payer les frais portuaires tels que le magasinage et les surestaries au dépositaire. Ce
dernier émet alors un Bon de Sortie (BS) via la plateforme. Une fois que le BS est disponible
et que la mainlevée a été émise, la marchandise peut être enlevée (l'avis d'enlèvement est
alors acquis).
Il convient de noter que les charges payées par l'opérateur portuaire ou aéroportuaire
concernent la manutention (déchargement, acconage ou handling), qui doit être distinguée
du magasinage de la marchandise une fois qu'elle est arrivée. Les opérations de
déchargement, d'acconage et de magasinage sont effectuées par des sociétés telles que
Marsa Maroc ou SOMAPORT au Port de Casablanca ou par la RAM dans les aéroports du
pays. Ces opérations entraînent des frais portuaires ou aéroportuaires que l'importateur
doit payer, qui couvrent toutes les opérations à bord des navires et à quai, d'embarquement
et de débarquement.
Figure 2. Étapes du circuit enlèvement de marchandise

PAGE 28
 demand paiement
main des frais remise livraison enlèvem
levée e de
portuaire de la de la ent de la
transitaire obtenu
retirer la set mainlevé marcha marcha
marchan reception
e e ndise ndise
dise du bs

opérateure demande récue et paiement recu et

etablissement de transmission du
portuaire l'acture portuaire BS

controle
des remise
douane documen du BS
ts et des
colis
annoté

Ci-dessous, nous allons présenter les étapes de la procédure de dédouanement à l'exportation

des marchandises conformément à la réglementation douanière en vigueur. Il convient de
souligner que cette procédure est généralement moins complexe et plus fluide que celle de
l'importation, en raison de l'absence d'enjeu fiscal à l'exportation (la plupart des
marchandises exportées sont exonérées de droits et taxes pour favoriser la compétitivité) et
des mesures prises par les autorités pour faciliter et encourager les exportations, considérées
comme la principale source de devises.

1.2.6.2 Circuit des procédures de dédouanement à l’exportation

Tout comme pour l'importation, le processus de dédouanement pour les exportations est la
démarche normale pour expédier une marchandise, qui peut varier en fonction de la nature
de la marchandise (libre ou soumise à autorisation). Toutefois, le circuit pour les
exportations est généralement plus facile et plus rapide que pour les importations car
l'exportateur n'a pas à payer de droits de douane (ce qui est exonéré en vertu de la
réglementation douanière en vigueur) et la plupart des opérations logistiques (stockage,
déchargement et manutention) sont effectuées dans le pays de destination.
Circuit de dédouanement à l’exportation et les formalités correspondantes
Selon les règles douanières (Code des Douanes et Impôts Indirects), un opérateur
économique qui souhaite exporter des marchandises doit les amener à un bureau douanier
proche de son emplacement ou à un lieu désigné par la douane pour effectuer une
déclaration en détail, quelle que soit la nature de la marchandise ou le mode de transport
(maritime, aérien ou routier). Le processus de dédouanement pour l'exportation nécessite
que l'opérateur économique enregistre une déclaration en détail via le système douanier
BADR, suivi d'un dépôt physique dans les 24 heures au bureau douanier le plus proche.

PAGE 29
Cette formalité est en cours de transition vers l'envoi électronique de la DUM et des autres
documents annexes, similairement au processus d'importation mentionné précédemment.
Cependant, certaines marchandises sensibles telles que les explosifs, l'agar-agar, les
tableaux et les objets d'art ou de collection doivent être autorisées avant leur
dédouanement à l'exportation. En revanche, pour bénéficier des préférences commerciales
prévues par les accords et les conventions bilatéraux, commerciaux ou multilatéraux,
l'exportateur doit remplir la formalité d'origine correspondante :
Pour bénéficier des avantages offerts par les accords et les conventions commerciaux,
l'exportateur doit suivre une formalité d'origine qui implique les étapes suivantes : tout
d'abord, récupérer auprès du receveur de la douane un exemplaire du certificat d'origine.
Ensuite, le certificat doit être rempli en renseignant différentes informations telles que les
noms de l'expéditeur et du destinataire, le moyen de transport et l'itinéraire, l'usage du
produit et le critère d'origine. Enfin, le certificat doit être soumis au service compétent de
la douane habilitée à viser ce document.
Figure 3. Etape de contrôle douanier de la marchandise exportée

saisit de la conteneur
depot de mainlevée
transitaire dum sur
la dum
ou remorque
délivrée
badr plombé

valider le control des délivrer la

dépot documents plomb les
douane phisique de de la conteneurs
marchandis
la dum marchandise e

controle
controle technique
sanitaire

PAGE 30
2. LES EXPORTATIONS MAROCAINES FACE A DE
NOUVAUX DEFIS

Le présent chapitre se concentra sur des études quantitatives qui énumèrent les
défis qui freine le rôle des institutions marocaines dans la promotion des
exportations. Nous allons étudier les actions que ces institutions peuvent mettre en
place pour faciliter le commerce international, les opportunités auxquels elles sont
confrontées dans ce domaine. Le rapport se basera sur une étude approfondie des
politiques et des stratégies de promotion des exportations marocaines, ainsi que sur
une analyse des pratiques et des expériences de la société de transit où le stage a été
effectué.

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Lahbabi transite est une société a responsabilité limité (SARL) crée le 1992 dont le siège est
à Tanger et d’un capital social de 500000 dh elle s’occupe du transport de marchandises à
l’échelle nationale et internationale. Sur le plan commercial, il jongle entre transport
maritime, aérien, routier. Il s’occupe des formalités administratives et des attestations
nécessaires au transport des biens : déclaration en douane, description du chargement,
document d’expédition…

le capitale humaine joue un rôle cruciale dans ce métier de transite grâce à une meilleure
coordination des tache , partant de l'agent d'accueil a la direction générale en gros la
PAGE 31
société est divisé en deux grandes entités la première s'occupe de l'enregistrement et la
vérification la déclaration des dossiers clients auprès de la douane pendant que la deuxième
se préoccupe de la communication avec les client les agent de la douane ceux du port afin
d'assurer l'acheminement idéal de la marchandise de l'entrepôt passant du transport
jusqu'au la destination finale. Pendant la période de stage j'ai réussi à construire une image
aussi vaste sur le domaine de transport de douane et de toute les engagements nécessaires
pour réussir un acte d'exportation ou bien d'importation de marchandises

la tâche qu'il m'avaient confié dans cette période de stage était de la vérification des
dossiers client, ils sont deux dossier le premier concerne l'acte d'importation (dossier blanc
) constitué principalement dû la facture d'achat fiche de contrôle de marchandise élaboré
par l'ONSSA et l'engagement d'importation procuré par l'administration de douane et fiche
de transport et le document de liquidation qui englobe les cout de transport et les impôt lié
à la douane , le deuxième dossier(dossier bleu) est celui d'exportation qui comprend les
même document que J’ai présenté dans le premier dossier sauf l'engagement d'importation
qui est substitué ici par un certificat d'exportation qui est aussi procuré par l'administration
de douane, ces dossier présente le feu vert pour qu'une entreprise peuvent importer ou
exporter leur marchandises.

SECTION 2. LES OPERATEURS ECONOMIQUE (LES EXPORTATEURS) ET LES

DEFIS ACTUELS
Un opérateur économique désigne toute entité, qu'elle soit constituée de personnes
physiques ou morales, publique ou privée, ou même un regroupement sans personnalité
morale, qui propose sur le marché des travaux ou des ouvrages, la fourniture de produits ou
la prestation de services.

Sur l’échelle internationale ils présentent les personnes morales ou physique manifestant
un acte commerciale d’importation ou d’exportation destiné au marché mondiale.
PAGE 32
1.2.1 Etudes méthodologique sur l’exportation marocaine

En ce qui concerne les exportations marocaines j’ai constaté lors de la période de stage
qu’il se concentre principalement sur deux types de marchandise ;

1.2.1.1 Exportation de produits agricoles et alimentaires

Cette opération concerne les opérateurs qui fabriquent, transforment et conditionnent des
produits alimentaires et agricoles destinés à être exportés et qui sont soumis au contrôle de
l'EACCE.

Pour pouvoir exporter des produits alimentaires et agricoles d'origine animale ou végétale,
il est obligatoire pour les exportateurs, qu'ils soient une personne morale, une personne
physique, une coopérative ou un établissement, de s'inscrire sur le registre de l'EACCE,
l'Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations.

1.2.1.2 Exportation des produits artisanaux

Afin d'importer ou d'exporter des produits artisanaux, il est obligatoire pour toute
personne physique ou morale de s'inscrire sur le registre des exportateurs ou importateurs
de produits de l'artisanat. Cette inscription doit être demandée au Ministère en charge de
l'Artisanat, soit directement auprès de ses délégations présentes dans les différentes régions
du Maroc.

L'inscription assure aux autorités marocaines que le produit en question n'a pas été classé
ou rejeté lors d'une inspection antérieure.

Ces deux catégories de marchandises constituent le part majeur de l’exportation marocaine

pendant les dernières décennies pour la simple raison qu’elles sont très demandées dans le
PAGE 33
marché international et qu’il porte une valeur significative dans le monde extérieur
notamment celle de l’artisanat marocain qui présente le patrimoine marocain dans la scène
mondiale.

Mais l’exportation de ses bien n’est pas toujours commode pour les entreprises vues d’un
premier lieu que les procédures douanières qu’on a présentées dans le premier chapitre
sont complexes et coûteuses pour les entreprises, notamment ceux de petite taille qui se
sont récemment lancé leur offre sur le marché, ce qui peut réduire leur compétitivité à
l’échelle international. Ensuite, les procédures douanières peuvent être lentes et engendrer
des délais d'attente pour les produits à la frontière, ce qui peut causer des retards et des
pertes financières pour les entreprises. Enfin, les règlementations douanières peuvent
varier d'un pays à l'autre et les entreprises doivent souvent s'adapter à des exigences
différentes pour chaque marché, ce qui peut rendre les procédures douanières encore plus
complexes et difficiles à suivre.

Non seulement la complexité des procédures qui aggrave la situation face aux PME mais il
faut aussi considérer que le protectionnisme présente toujours un défi pour l’exportation
marocaine car il entraîne une hausse des prix pour les consommateurs, qui doivent payer
plus cher pour des produits importés ou qui sont confrontés à une offre nationale limitée.
Le protectionnisme peut également nuire à ces entreprises qui dépendent des importations
pour leur production, ainsi qu'aux entreprises étrangères qui sont exclues du marché
national. Enfin, le protectionnisme peut entraîner des représailles commerciales de la part
d'autres pays, qui peuvent également adopter des politiques protectionnistes, ce qui peut
conduire à une baisse du commerce international et à une détérioration des relations
économiques internationales au quelle ces PME sont confrontées.

PAGE 34
 EVOLUTION DES IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS
MAROCAINES (Millards MAD)
450 100.00%
400 90.00%

350 80.00%
70.00%
300
60.00%
250
50.00%
200
40.00%
150
30.00%
100 20.00%
50 10.00%
0 0.00%
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Exportations importation taux d'ouvertures de balance commerciale

Nous constatons ici selon le graph que le volume des exportations marocaine est en
évolution continue depuis 2003 cependant le volume des importations reste toujours
supérieur des exportations marocaines, le taux d’ouverture sera donc inferieur ce qui
montre que qu’il y a un déficit sur la balance commerciale marocaine. Pour cela nous allons
faire une étude quantitative pour trouver les obstacles qui freine les exportations
nationales.

1.2.2 Les principaux barrières faces à l’exportation des marchandises

1.2.2.1 Etudes et enquête sur les procédures de la douane

PAGE 35
 Les formalités douanières et les procédures liées aux droits de douane sont des aspects
importants à prendre en compte dans le commerce international. En effet, ces
procédures peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité et la compétitivité des
entreprises. Dans ce contexte, il est important de disposer d'informations fiables et
précises sur les formalités douanières et les droits de douane applicables dans les
différents pays avec lesquels on commerce, pour cela nous avons élaborer un
questionnaire pour savoir lesquels de ces éléments ci-dessous (voir le graph), qui
peuvent être comme un obstacle qui entrave l’exportation des marchandises, les
résultats de cette enquête sont présentés dans le graph suivant ;

Source ; https://forms.gle/McmxGWSA2yoZZHxL8

PAGE 36
Selon cette enquête les droits de douane et les taxes sont des obstacles au commerce
pour près de 17 %, des personnes interrogées, ils les considèrent comme une entrave
majeure.
Malgré les droits de douane, pour de nombreuses PME, les mesures non tarifaires
représentent des obstacles plus importants. Selon cette enquête que nous avons
élaborée, 68% des entreprises interrogées considèrent les formalités douanières comme
une entrave, et 22% comme des obstacles importants. De plus, 55% des personnes
sondées estiment que les procédures d'évaluation de la conformité, telles que les
vérifications, les inspections et les certifications, sont également un frein à
l'exportation. Si l'évaluation de la conformité n'est pas acceptée dans le pays cible, cela
ajoute une charge de travail supplémentaire à l'entreprise exportatrice. En outre, la
moitié des PME actives à l'exportation qualifient les activités nécessaires pour prouver
l'origine des marchandises comme une entrave au commerce. Pour bénéficier des
franchises de douanes et de taxes convenues dans le cadre d'un accord de libre-
échange, l'entreprise exportatrice doit prouver que les marchandises sont bien
originaires du Maroc. Cependant, les conditions pour obtenir la preuve d'origine
marocaine varient selon l'accord de libre-échange en question, ce qui rend la tâche
difficile. De plus, pour une grande partie des PME sondées, les différences dans les
exigences légales relatives aux produits, telles que la santé et l'étiquetage, constituent
également un obstacle au commerce.

D’autre part selon la même enquête présentée ci-dessus 16% des personne interrogé ont
considéré que le délai de livraison est un facteur qui décourage les PME à destiner leur
marchandise à l’export sur ce constat il y a deux explication majeures à propos les délai
de livraison.

 La première explication est que le temps nécessaire pour que la marchandise

arrive à sa destination dépend facteurs à savoir, de la distance à parcourir ainsi
que le moyen de transport utilisé, comme le montre le figure ci-dessous.

PAGE 37
 Le temps nécessaire pour la mainlevée (TRS+) – un état des lieux plus précis des
délais requis

PAGE 38
Par observation de ces illustration ci-dessus il est crucial de comprendre, avant de procéder
à une demande anticipée d’exportation, que les délais nécessaires pour que les
marchandises traversent les frontières, dépendent des exigences réglementaires préalables
à l'importation ou à l'exportation émis par le cadre légal le moyen de transport utilisé.

 La deuxièmes explication la longueur des délais est qu’Afin d'éviter d'être accusés
de pratiquer le protectionnisme qui est mal perçu, les politiciens ont adopté de
nouvelles stratégies pour servir les intérêts commerciaux des entreprises locales par
exemple le fait de changer brusquement et d’une manière imprévue, le lieu de
livraison de marchandise d’un port à l’autre ce qui génèrent des couts et des délais
supplémentaires, on parle ici d’un jeu commercial qui est difficile à éviter.

 La performance du Maroc dans le domaine de la facilitation des échanges ;

PAGE 39
PAGE 40
Selon le graphe ci-dessus concernant la performance du Maroc dans le domaine de la
facilitation des échanges on observe qu’il existe encore des points faibles en ce qui
concerne les formalités et procédure et cela est expliqué par la complexité des
procédures administratives et Lenteur des procédures de dédouanement de même on
peut aussi critiquer les implications des négociants ,qui jouent un rôle crucial dans la
facilitation des échanges en agissant comme des intermédiaires entre les producteurs et
les consommateurs, en facilitant la circulation des marchandises et en assurant la
conformité réglementaire.
PAGE 41
  Voici un tableau récapitulatif des principaux barrières face aux pme
marocaine

Barrières liées aux Barrières liées aux Barrières liées aux Barrières externes
connaissances ressources procédures

- manque de - coût des opérations - logistique de transport - concurrence

connaissance et financières et expédition des internationale
d’information produits
- manque de ressources - variations de taux de
- manque de personnel financières - procédures légales change -instabilités
interne politiques
- capacité de - différences
- manque de production insuffisante linguistiques
compréhension des
- distances culturelles
programmes et services
- tarifs douaniers
- ignorance des
avantages pécuniaires - barrières non tarifaires

Source ; © Nawal Cherief, 2012

1.2.3 Etudes et enquête sur les sociétés de transites

Les sociétés de transit interviennent à différents niveaux du processus de transport

international. Elles peuvent ainsi assurer la gestion des formalités douanières, la
coordination des différents modes de transport (terrestre, maritime, aérien), la gestion des
entrepôts, la négociation des contrats d'assurance et la gestion des risques liés au transport
de marchandises, ils jouent un rôle important dans la sécurisation des échanges
commerciaux internationaux en veillant au respect des réglementations douanières et en
assurant la traçabilité des marchandises transportées
En somme, les sociétés de transit sont des acteurs clés du commerce international en
offrant des services de qualité pour faciliter les échanges commerciaux entre les différents
pays du monde.
Alors comment peuvent-ils aider les PME marocain à optimiser leur offre sur
l’échelle international ?
PAGE 42
Dans ce contexte nous avons fait une étude qui tient compte des nouveaux politiques qui
peuvent être adopter par les sociétés de transite afin d’aider les entreprises à bien se lancer
à l’export.

Source ; https://forms.gle/McmxGWSA2yoZZHxL8

PAGE 43
Par interprétation des résultats, et sur la base d’un questionnaire que nous avons élaboré,
on a constaté que 75% des personnes interrogées ont considérées qu’ils mieux pour les
sociétés de transite d’améliorer leur système de communication on optant sur une
publication sur internet qui, selon eux va faciliter leur contacte avec leur transitaire, en
matière d’information et d’assistance, certes il est utile de bien exploiter l’internet, car ce
dernière, et dans le contexte actuel demeure comme outil indispensable pour faciliter le
contact avec les client de la société.

Les clients de l’entreprise peuvent grâce à une publication sur un site web du transitaire
d’avoir une vision claire sur la situation de leur marchandise ainsi que les services proposés,
les zones géographiques couvertes, les tarifs, les témoignages clients, ces derniers peuvent
aussi gérer leur situation sans avoir besoin de se déplacer pour visiter le transitaire ce qui va
minimiser les couts de déplacement et faciliter le travail nécessaire concernant les
procédures à régler.

Il est à noter que plusieurs des sociétés de transite ne disposant pas d’un site web,

Dans la même enquête, près de 17% des personne interrogé proposent aux sociétés de
transite de procéder à offrir à leur client des conseils non seulement en ce qui concerne
l’optimisation leur transport international de marchandises et la Préparation des
documents nécessaires sur les formalités douanières mais aussi d’offrir plus des
informations notamment sur :

 Les règles et les réglementations en vigueur dans les pays importateurs et

exportateurs.
 Trouver des partenaires commerciaux fiables.
 Adapter la stratégie de marketing à chaque marché.
 Favoriser l'innovation et la créativité.

PAGE 44
En effet les sociétés de transite disposent, grâce leur réseau de relation, d’un savoir-faire
spécifique en ce qui concerne le marché international et sa tendance en matières de l’offre
et la demandes des nouvelles exigences.

Enfin, 8% des participant à l’enquête ont suggéré La politique de communication

concernant la négociation sur les tarifs, les sociétés de transite jouent sur l’amélioration de
cette politique afin de les rendre plus attractifs ou transparents pour les clients.

1.2.3.1 Les études et Enquêtes sur la performance des PME exportatrices dans le monde des affaires

1.2.3.1.1 Etude sur la copmtétivité des PME marocaine

Un échantillon de 149 entreprises a été recueilli pour cette enquête, et une analyse des
résultats par secteur est présentée ci-dessous. Les entreprises interrogées sont situées dans
5 des 12 régions administratives du pays, mais principalement dans la région de Casablanca-
Settat (32%), suivie de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (28%) et de la région de
Souss-Massa (25%). Les secteurs d'activité les plus représentés parmi ces entreprises sont
l'agriculture (24%), l'industrie textile (20%), l'industrie alimentaire (17%) et les services
(14%).

PAGE 45
Source centre du commerce international, l’enquête de l’ITC

Il convient de souligner que l'échantillon étudié présente une forte concentration

d'entreprises agricoles et alimentaires dans la région de Souss-Massa, tandis que les
entreprises de la région de Tanger-Tétouan se concentrent principalement sur la
fabrication textile et le traitement du cuir.

En ce qui concerne la taille des entreprises interrogées, les micro-entreprises représentent

4% de l'échantillon, les petites entreprises représentent 16%, les entreprises de taille
PAGE 46
moyenne représentent 37% et les grandes entreprises représentent 43%. En outre, il
convient de noter que plus d'un tiers des employés des entreprises interrogées sont des
femmes, ce qui est supérieur à la proportion de femmes dans la population active et
souligne la dimension familiale ou inclusive des PME. Enfin, 30% des employés ont moins
de 25 ans.

Il convient de noter que les scores attribués aux entreprises varient de 0 à 100 étant le score
le plus élevé. Les petites et très petites entreprises sont celles qui emploient moins de 20
personnes, tandis que les entreprises de taille moyenne sont celles qui emploient entre 20
et 99 personnes. La capacité de l'entreprise est évaluée en fonction de sa capacité à gérer de
nouvelles ressources et à s'adapter à celles-ci. Par ailleurs, l'environnement des affaires
mesure si les institutions de soutien aux entreprises fournissent les infrastructures, les
ressources et les compétences nécessaires aux entreprises pour être compétitives.

1.2.3.1.2 La communication et le choix de la publicité pour les sociétés de transite

La publicité joue un rôle important dans le commerce international en aidant les

entreprises à promouvoir leurs produits ou services auprès d'un public plus large et à
renforcer leur image de marque à l'étranger.

Dans ce cadre, nous allons consacrer cette sous partie à présenter les résultat d’une enquête
que nous avons réalisé, à partir d’un questionnaire qui prendre compte des politiques de

PAGE 47
communication publicitaires adoptée les PME

Source ; https://forms.gle/McmxGWSA2yoZZHxL8

D’après un questionnaire que nous avons fait sur les types de canaux publicitaires les plus
utilisés Seulement 13% des entreprises interrogées sont engagées dans des activités
publicitaires traditionnelles telles que la distribution de prospectus, l'affichage publicitaire,
la publicité dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision, tandis que 83% utilisent les
réseaux sociaux pour leur promotion.

PAGE 48
Source ; https://forms.gle/McmxGWSA2yoZZHxL8

PAGE 49
Les données fournies indiquent que la majorité des personnes interrogées considèrent que
le coût de la publicité est soit moyen (41%), soit élevé (41,3%). Cela suggère que la publicité
peut être perçue comme un investissement important pour les entreprises qui cherchent à
promouvoir leurs produits ou services.

Le fait que seulement 8,2% des personnes interrogées considèrent que le coût de la
publicité est faible peut indiquer que les coûts de publicité sont élevés dans certains
secteurs d'activité ou dans certaines régions géographiques. Cependant, il est important de
noter que les coûts de publicité peuvent varier considérablement en fonction du marché,
du type de publicité utilisée et de la concurrence dans le secteur d'activité.

Le fait que le reste des personnes interrogées considèrent que le coût de la publicité est très
faible peut suggérer qu'elles ne sont pas familières avec les coûts de publicité ou qu'elles
n'ont pas d'expérience pratique de la publicité. Il est important de noter que le coût de la
publicité ne doit pas être le seul critère pris en compte lors de la planification d'une
campagne publicitaire, car la qualité et la portée de la publicité peuvent également avoir un
impact significatif sur les résultats de la campagne.

En résumé, les données fournies suggèrent que la publicité peut être perçue comme un
investissement important pour les entreprises, avec la majorité des personnes interrogées
considérant que le coût de la publicité est moyen ou élevé. Il est important de prendre en
compte une variété de facteurs lors de la planification d'une campagne publicitaire, en
tenant compte à la fois des coûts et de la qualité de la publicité.

PAGE 50
1.2.3.2 Les nouvelles cibles à l'exportation mondiale

En d'autres termes, cette analyse est basée sur les 20 principaux groupes de produits
exportés par le Maroc, classés selon la valeur moyenne des exportations de la période 2007-
2011, et compare la croissance de nos exportations avec la dynamique de la demande
mondiale.

Source : Elaboration à partir des données de la CNUCED) et de l’Office des Changes

PAGE 51
Deux catégories sont distinguées :

Les produits champions, qui sont caractérisés par une forte croissance du commerce
international et des gains de parts de marché pour le Maroc. Parmi eux, on trouve les
"équipements pour la distribution d'électricité", les "produits chimiques inorganiques" et
les "engrais", qui sont considérés comme des produits à moyenne et haute technologie
selon l'OCDE, et pour lesquels le Maroc a gagné des parts de marché importantes ces
dernières années.

Les produits non performants, qui se caractérisent par une forte croissance du
commerce international et des pertes de parts de marché pour le Maroc en raison de la
forte concurrence sur le marché international. Le Maroc a perdu des parts de marché pour
certains produits agricoles tels que les légumes et les fruits, ainsi que pour certains produits
de la mer tels que les poissons, malgré une demande mondiale croissante pour ces
produits.

3. Les sociétés de transite comme nouvel axe de promotion

des exportations marocaine

Le contexte économique actuel montre une forte concurrence internationale. Les

entreprises qui cherchent à se développer et à gagner des parts de marché doivent
chercher de nouveaux débouchés, notamment à l'exportation. Les exportations

PAGE 52
 permettent de diversifier les sources de revenus et de réduire la dépendance à un
marché local. Cependant, exporter n'est pas toujours facile, notamment en termes de
logistique, de formalités administratives et de gestion des risques.

SECTION 1 ;LES STRATEGIES ET SOLUTION A MENER PAR LES SOCIETES DE

TRANSITE

Avant de commencer à présenter les actions que les sociétés de transite peuvent
aborder pour aider les entreprises à faciliter leurs échanges internationaux, il est
à noter que le transitaire dispose d’un savoir-faire spécifique en ce qui concerne
les tendances du marché internationale et ses exigences en ce qui concerne
l’offre et la demande mondiale, et cela constitue un vrai atout, qui, s’il serait
bien exploité il mènera à acquérir un avantage concurrentiel,

1.1.1 Action marketing

Analyse et interprétation des donnés

Sur la base de notre étude entamée dans le deuxième chapitre on a abouti finalement a
quelque constats à propos des nouvelle politique à adopter par la société de transite selon
le premier graphe on a constaté que 75% des personne interrogé ont met le point sur la
nécessité d’une publication des information à propos de leurs situations par la société de
transite, qui leur donne un accès directe sur leurs information et la situation de leur
marchandises, certes, plusieurs société Mettre à jour régulièrement le contenu : Il est
important de mettre à jour régulièrement le contenu du site web pour maintenir l'intérêt
des visiteurs et pour fournir des informations à jour sur les services proposés par la société
de transit.

Il est à noter qu’une grande partie de sociétés transite ne disposent pas d’un site officiel qui
diffuse ces informations, donc il est important de travailler sur ce point.
PAGE 53
Le site doit proposer non seulement des informations sur la marchandise destinée à
l’exportation mai aussi les tarifs exacts qu’ils se soit celle adopté par la société elle-même ou
bien celle qui concerne l’administration de douane, généralement il est nécessaire de
prendre en considération de plusieurs élément a intégrer dans le site web à savoir ;

La présentation de la gamme des services :

Un site web permet à une société de transit de présenter ses services aux clients potentiels.
Les visiteurs peuvent consulter les différentes options de transport disponibles, les tarifs et
les délais de livraison.
Organiser les services : Il est important d'organiser les services de manière claire et facile à
comprendre. Cela peut être fait en créant des catégories pour les services tels que le transport
de marchandises, le transport de passagers, le transport express, etc. Il peut également être
utile d'ajouter des sous-catégories pour chaque type de service.
Décrire les services : Pour chaque service, il est important de fournir une description détaillée
qui explique les modalités de transport, les délais de livraison, les tarifs, les formalités
douanières et tout autre détail pertinent. Cela aidera les visiteurs à comprendre les services
proposés et à choisir celui qui correspond à leurs besoins.
Utiliser des visuels : Les images et les vidéos peuvent être utilisées pour illustrer les services
proposés et donner aux visiteurs une idée de ce à quoi ils peuvent s'attendre. Les visuels
peuvent également aider à rendre le site web plus attractif et plus engageant.
Mettre en avant les avantages : Il est important de mettre en avant les avantages de chaque
service pour inciter les visiteurs à choisir la société de transit en question. Par exemple, la
rapidité de livraison, les tarifs compétitifs, la fiabilité, le suivi en temps réel, etc.

Ajouter des témoignages : Les témoignages de clients satisfaits peuvent aider à renforcer la
crédibilité de la société de transit et donner aux visiteurs une idée de l'expérience client. Il
peut être utile d'ajouter des témoignages sur la page des services ou sur une page dédiée aux
témoignages

L’Amélioration de la communication :
un site web peut également être utilisé pour communiquer avec les partenaires
commerciaux, les fournisseurs et les clients. Des outils tels que les newsletters, les blogs, les

PAGE 54
forums et les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour maintenir une communication
régulière avec ces parties prenantes.

Utiliser un langage clair et simple : Le langage utilisé sur le site web doit être clair et simple
pour que les visiteurs puissent comprendre facilement les informations présentées.

Fournir des informations claires sur les services offerts : Il est important de fournir des
informations claires sur les services offerts par la société de transit, y compris les
destinations desservies, les types de transport proposés, les délais de livraison et les coûts.

Utiliser des visuels attractifs : Les visuels, tels que des images et des vidéos, peuvent aider à
renforcer la communication sur le site web de la société de transit. Ils peuvent aider à
présenter les services de manière attrayante et à donner aux visiteurs une idée de ce qu'ils
peuvent attendre de la société de transit.

Mettre en place un chatbot : Les chatbots peuvent être utilisés pour fournir des réponses
rapides aux questions fréquemment posées par les visiteurs. Ils peuvent aider à améliorer
l'expérience utilisateur et à renforcer la communication sur le site web.

Mettre à jour régulièrement le contenu : Il est important de mettre à jour régulièrement le

contenu du site web pour maintenir l'intérêt des visiteurs et pour fournir des informations
à jour sur les services proposés par la société de transit.

Répondre aux questions des clients :

PAGE 55
Le site web permet également aux clients de poser des questions sur les services proposés,
les modalités de transport, les formalités douanières, les coûts, etc. Les réponses peuvent
être fournies rapidement et facilement par email ou via un chat en direct.

Fournir des informations claires : Il est important de fournir des réponses claires et précises
aux questions des clients. Les réponses doivent être simples à comprendre et doivent
contenir des informations détaillées sur les sujets abordés.

Utiliser des FAQ : Les FAQ (Foire Aux Questions) sont un excellent moyen de répondre aux
questions fréquentes des clients. En créant une page FAQ, les visiteurs peuvent facilement
trouver les réponses à leurs questions les plus courantes.

Utiliser un chat en direct : Un chat en direct peut être un outil efficace pour répondre
rapidement aux questions des clients en temps réel. Les visiteurs peuvent facilement poser
des questions et obtenir des réponses immédiates.

Fournir des contacts : Il est important de fournir des contacts (e-mail, numéro de
téléphone, adresse) pour que les clients puissent contacter directement la société de transit
pour des questions plus spécifiques ou complexes.

Ajouter une section de commentaires : Ajouter une section de commentaires sur le site web
permet aux clients de partager leurs expériences et de poser des questions supplémentaires.
Cela peut aider la société de transit à comprendre les besoins des clients et à améliorer ses
services

Être disponible : Il est important d'être disponible pour répondre aux questions des clients.
Les visiteurs s'attendent à des réponses rapides et précises. Si la société de transit ne peut
pas répondre immédiatement, elle doit fournir une estimation du temps de réponse.

PAGE 56
Faciliter les transactions
Un site web permet aux clients de réserver des envois, de suivre les envois en temps réel,
de payer en ligne et de gérer leurs comptes. Cela facilite le processus de transaction et
permet aux clients de gagner du temps.

Proposer un système de suivi en ligne : Le suivi en ligne permet aux clients de suivre leurs
envois en temps réel. Les clients peuvent ainsi vérifier l'état de leur envoi à tout moment et
être informés des délais de livraison.

Offrir des devis en ligne : Les devis en ligne permettent aux clients d'obtenir rapidement et
facilement une estimation des coûts d'expédition. Les clients peuvent ainsi comparer les
tarifs et choisir le service qui correspond à leurs besoins.

Permettre les réservations en ligne : La réservation en ligne permet aux clients de réserver
leur envoi sans avoir à ne se déplacer en personne. Les clients peuvent facilement choisir
leur mode de transport et leur destination, ainsi que les dates de ramassage et de livraison.

Proposer des options de paiement en ligne : Les options de paiement en ligne permettent
aux clients de régler leurs factures en ligne, ce qui simplifie le processus de paiement. Les
clients peuvent ainsi payer en ligne à tout moment et en tout lieu.

Mettre en place des formulaires de demande en ligne : Les formulaires de demande en ligne
permettent aux clients de soumettre facilement des demandes spéciales, telles que des
demandes de livraison urgente ou des demandes de colis volumineux.

Fournir des documents en ligne : La fourniture de documents en ligne, tels que les
bordereaux d'expédition et les factures, facilite le processus d'expédition pour les clients.
Les clients peuvent ainsi télécharger et imprimer les documents dont ils ont besoin sans
avoir à ne se déplacer en personne.

Améliorer la visibilité en ligne

PAGE 57
Un site web permet à une société de transit de se faire connaître auprès d'un plus grand
nombre de clients potentiels. En ayant un site web, la société peut être référencée sur les
moteurs de recherche et améliorer sa visibilité en ligne.

Optimiser le référencement naturel (SEO) : Le référencement naturel permet d'optimiser la

visibilité d'un site web sur les moteurs de recherche. Il est important de choisir les bons
mots-clés et d'optimiser le contenu pour améliorer le classement dans les résultats de
recherche.

Créer du contenu de qualité : Le contenu de qualité est essentiel pour attirer les visiteurs
sur un site web. Il est important de créer des articles de blog, des vidéos ou des
infographies sur des sujets pertinents pour les clients de la société de transit.

Utiliser les réseaux sociaux : Les réseaux sociaux peuvent aider à améliorer la visibilité en
ligne de la société de transit. Il est important de créer des pages sur les réseaux sociaux
pertinents et de publier régulièrement du contenu pour engager les abonnés.

Utiliser Google My Business : Google My Business est un outil gratuit qui permet aux
entreprises de s'afficher sur Google Maps et dans les résultats de recherche locaux. Il est
important de créer une fiche Google My Business pour la société de transit et de la
maintenir à jour.Créer des campagnes publicitaires en ligne : Les campagnes publicitaires
en ligne peuvent aider à augmenter la visibilité en ligne de la société de transit. Il est
important de cibler les publicités en fonction des clients potentiels et de suivre les résultats
pour ajuster les campagnes si nécessaire.

Utiliser le marketing d'influence : Le marketing d'influence consiste à collaborer avec des

influenceurs pour promouvoir la société de transit. Il est important de trouver des
influenceurs pertinents pour le secteur et de créer des partenariats pour augmenter la
visibilité en ligne.

La participation à des événements professionnels :

PAGE 58
La participation des sociétés de transit à des événements professionnels peut être bénéfique
pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela peut aider à renforcer la visibilité de la société de
transit et à accroître la reconnaissance de la marque en lui permettant de se connecter
directement avec des professionnels du secteur. En outre, les événements professionnels
peuvent offrir des opportunités de réseautage précieuses, permettant aux représentants de
la société de transit de rencontrer des partenaires potentiels, des clients ou des
fournisseurs.

De plus, les événements professionnels peuvent être une occasion de présenter les services
de la société de transit de manière plus détaillée, en mettant en avant les avantages qu'elle
offre par rapport à la concurrence. Enfin, la participation à des événements professionnels
peut également aider à rester informé des dernières tendances du secteur et à se tenir au
courant des développements et des innovations récentes.

Cependant, il est important de choisir les événements professionnels pertinents pour la

société de transit et de s'assurer que les coûts liés à la participation, tels que les frais
d'inscription, les frais de voyage et de séjour, sont justifiés par les avantages potentiels.

 Participer à des événements professionnels : les salons professionnels sont des

événements importants pour les sociétés de transit, car ils permettent de rencontrer
des clients potentiels et de se faire connaître auprès d'un public cible. Il est
important de se préparer en amont pour être efficace lors de ces événements.

Les sociétés de transit doivent adopter des politiques de communication efficaces pour
se démarquer de la concurrence et attirer de nouveaux clients. Les actions à mettre en
place doivent être adaptées à leur public cible et doivent permettre de renforcer leur
visibilité et leur réputation sur le marché.

PAGE 59
1.1.2 Action managériales

Les solutions proposées par les entreprises de transit Les entreprises de transit peuvent
offrir des solutions logistiques et administratives pour faciliter les exportations. Voici
quelques exemples:

Planification stratégique :
La planification stratégique est un processus essentiel pour les sociétés de transit, car
elle leur permet de définir leur vision à long terme, d'élaborer des objectifs clairs et de
mettre en place des plans d'action pour atteindre ces objectifs. Voici les étapes clés de
la planification stratégique pour les sociétés de transit.

Analyse de la situation actuelle : La première étape de la planification stratégique

consiste à analyser la situation actuelle de la société de transit. Cela peut inclure une
analyse de la concurrence, des tendances du marché, des forces et des faiblesses de la
société de transit, ainsi que des opportunités et des menaces externes.

Définition de la vision et des objectifs : Une fois que la situation actuelle a été analysée,
la société de transit doit définir sa vision à long terme et élaborer des objectifs clairs
pour atteindre cette vision. Les objectifs doivent être spécifiques, mesurables,
réalisables, pertinents et temporels (SMART).

Élaboration de plans d'action : Une fois que les objectifs ont été définis, la société de
transit doit élaborer des plans d'action pour atteindre ces objectifs. Les plans d'action
doivent inclure des stratégies spécifiques, des échéances et des responsabilités claires
pour chaque étape du plan.

Mise en œuvre du plan d'action : La mise en œuvre du plan d'action est une étape clé de
la planification stratégique. La société de transit doit suivre de près la mise en œuvre du

PAGE 60
 plan d'action pour s'assurer que les étapes sont respectées et que les objectifs sont
atteints.

Évaluation des résultats : Une fois que le plan d'action a été mis en œuvre, la société de
transit doit évaluer les résultats pour s'assurer que les objectifs ont été atteints. Cette
évaluation peut inclure une analyse des indicateurs de performance clés et une
comparaison des résultats avec les objectifs initiaux.

Ajustement de la stratégie : En fonction des résultats de l'évaluation, la société de

transit peut avoir besoin d'ajuster sa stratégie pour mieux atteindre ses objectifs à long
terme

Les stratégies à mettre en place pour encourager les exportations Les entreprises de
transit peuvent également mettre en place des stratégies pour encourager les
exportations. Voici quelques exemples:

 Offrir des tarifs compétitifs pour les clients qui cherchent à exporter, en fonction
des volumes, des destinations et des modes de transport.

 Améliorer la visibilité et la communication de l'entreprise, en particulier sur les

réseaux sociaux et les plateformes de commerce électronique, pour attirer de
nouveaux clients et faciliter les échanges commerciaux.

Gestion des ressources humaines :

Les entreprises de transit doivent s'assurer qu'elles disposent du personnel compétent pour
mener à bien leurs activités. Cela implique d'embaucher des travailleurs qualifiés, de les
former régulièrement, de les motiver et de les récompenser pour leur travail, voici les
éléments clés de la gestion des ressources humaines pour les sociétés de transit :

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Recrutement et sélection : Le recrutement et la sélection des employés sont des étapes
essentielles pour les sociétés de transit. Les sociétés doivent être attentives à recruter des
employés ayant les compétences et les qualifications nécessaires pour les postes vacants.

Formation et développement : Les sociétés de transit doivent fournir une formation

continue à leurs employés afin de les aider à acquérir les compétences et les connaissances
nécessaires pour effectuer leur travail de manière efficace. Cela peut inclure des formations
sur les processus de transit, la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la
communication, la résolution de problèmes et la sécurité.

Gestion de la performance : La gestion de la performance est essentielle pour s'assurer que

les employés atteignent les objectifs de l'entreprise. Les sociétés de transit doivent établir
des objectifs clairs et mesurables pour les employés, ainsi que des processus pour suivre la
performance des employés et leur fournir des commentaires.

Communication interne : Les sociétés de transit doivent mettre en place des processus de
communication clairs pour assurer une communication efficace entre les employés, les
équipes et les départements.

Gestion de la rémunération et des avantages sociaux : Les sociétés de transit doivent offrir
des salaires et des avantages compétitifs pour attirer et retenir des employés talentueux.

Gestion de la chaîne d'approvisionnement :

Les entreprises de transit doivent être capables de gérer efficacement la chaîne
d'approvisionnement pour garantir que les marchandises sont livrées à temps et en bon
état. Cela implique de maintenir des relations de travail solides avec les fournisseurs, les
transporteurs, les clients et les partenaires commerciaux.
Planification de la chaîne d'approvisionnement : Les sociétés de transit doivent planifier la
chaîne d'approvisionnement en fonction des besoins de leurs clients et de leur propre
capacité à répondre à ces besoins. Cette planification doit prendre en compte les flux de
marchandises, les coûts de transport, les délais de livraison, les risques et les incertitudes.

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Gestion du transport : Les sociétés de transit doivent gérer efficacement le transport des
marchandises en utilisant des modes de transport adaptés, tels que le transport routier, le
transport ferroviaire, le transport maritime et le transport aérien. Cela implique de planifier
les itinéraires, de suivre les délais de livraison, de coordonner les mouvements de transport,
de gérer les documents de transport et de surveiller les coûts.

En appliquant une gestion efficace de la chaîne d'approvisionnement, les sociétés de transit

peuvent s'assurer que leurs clients sont satisfaits, que les coûts sont maîtrisés et que la
rentabilité est optimisée.

Gestion de la qualité :
Les entreprises de transit doivent mettre en place des processus de contrôle de la qualité
pour s'assurer que leurs services répondent aux normes de qualité requises. Cela implique
de suivre les processus de qualité, de surveiller les performances, de prendre des mesures
correctives en cas de problèmes et de continuellement améliorer les processus.

Gestion des risques :

Les entreprises de transit doivent être conscientes des risques associés à leurs activités et
mettre en place des mesures de gestion des risques pour les minimiser. Cela implique de
suivre les réglementations en matière de sécurité, d'assurer la sécurité des travailleurs, de
protéger les données sensibles et d'assurer la continuité des activités en cas de catastrophe.

Utilisation de la technologie :
Les entreprises de transit doivent utiliser la technologie pour améliorer l'efficacité de leurs
activités. Cela implique d'utiliser des systèmes de suivi des envois, des systèmes de gestion
des stocks, des systèmes de gestion des commandes et des systèmes de gestion de la chaîne
d'approvisionnement pour automatiser les processus et accroître la productivité.

Une assistance pour la gestion des formalités administratives liées à l'exportation

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Telles que les documents douaniers, les autorisations d'exportation, les normes sanitaires
et les réglementations en matière de commerce international.

 Une évaluation et une gestion des risques liés à l'exportation, tels que les risques de
change, les risques politiques et les risques liés à la sécurité des produits.

LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS POUR FACILITER LES PROCEDURES

LIEES A LA CIRCULATION DE MARCHANDISES LOCALES

1.2.1 La dématérialisation des procédures

La dématérialisation des procédures est une pratique de plus en plus courante dans
le monde des affaires. Elle consiste à utiliser des technologies de l'information pour
dématérialiser les documents et les processus administratifs liés aux échanges
commerciaux, notamment dans le domaine de l'exportation.

En ce qui concerne les sociétés de transite, la dématérialisation des procédures

permet de réduire les coûts et les délais associés aux formalités administratives liées
à l'exportation de marchandises. Elle permet également de simplifier les échanges
de données entre les différentes parties prenantes, telles que les exportateurs, les
transporteurs, les autorités portuaires et douanières, etc.

La plupart des organismes de réglementation des flux transfrontières exigent la

présentation de documents justificatifs, ce qui constitue l’une des principales causes
de retard dans les procédures. Dès lors, l’environnement de Guichet unique doit
apporter une solution globale à la thématique de la gestion des documents
justificatifs par l’établissement de documents numériques. La dématérialisation des
documents justificatifs devrait permettre de les soumettre et de les vérifier de
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manière électronique afin de faciliter les procédures de dédouanement
transfrontière. Pour atteindre cet objectif, il est conseillé de suivre les étapes
reprises ci-dessous :

1. Identifier tous les documents justificatifs requis au niveau national pour les
déclarations de réglementation en distinguant les entités commerciales, le
transport et le secteur public ;

2. Mettre en place un groupe de travail inter-agences en désignant de

commun accord une agence principale ;

3. Simplifier les processus opérationnels entre agences ;

4. Régler les problèmes d’ordre législatif / de réglementation ;

5. Mettre en route le processus de dématérialisation notamment pour les

conditions d’accès aux données contenues dans les documents justificatifs
du secteur privé ;

6. Ces informations pourraient être accessibles (pour des systèmes ou des

personnes) par le biais d’un service référentiel fourni par un organisme
public (chargé par exemple de l’agriculture, de la défense, de la culture, …)
ou par le secteur privé (par exemple des banques, des transitaires, des agents
en douane, des sociétés individuelles, des sociétés commerciales de stockage
sécurisé).

Les avantages de la dématérialisation des procédures

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La dématérialisation des procédures offre de nombreux avantages aux sociétés de
transite. En voici quelques-uns en détail :

1. Réduction des délais de traitement : La dématérialisation permet d'optimiser les

échanges de données et de documents entre les différents acteurs impliqués dans les
opérations d'exportation. Cela permet de réduire les délais de traitement des
formalités administratives, ce qui accélère les opérations et permet de gagner en
efficacité.

2. Réduction des coûts : En supprimant les coûts de traitement et de stockage de

documents papier, la dématérialisation des procédures permet de réduire les coûts
liés aux formalités administratives.

3. Sécurité des informations : La dématérialisation des procédures permet de sécuriser

les informations échangées entre les différents acteurs impliqués dans les opérations
d'exportation. Les documents sont stockés de manière sécurisée et l'accès à ces
documents est réglementé.

4. Traçabilité des opérations : La dématérialisation des procédures permet de suivre en

temps réel l'état d'avancement des opérations d'exportation. Cela facilite la traçabilité
des opérations et permet d'identifier rapidement les éventuels problèmes qui
pourraient survenir.

5. Amélioration de la qualité de service : En offrant une visibilité en temps réel sur l'état
d'avancement des opérations d'exportation, la dématérialisation des procédures
permet aux sociétés de transite de proposer des services plus performants à leurs
clients.

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Le patriotisme économique peut jouer un rôle important dans la promotion des exportations
marocaines en encourageant les entreprises à privilégier les produits et les services locaux.
Cela peut se faire de plusieurs façons, notamment

1. Sensibilisation des entreprises : Les entreprises peuvent être sensibilisées à

l'importance de privilégier les produits locaux dans leurs achats, de soutenir les
fournisseurs locaux et de contribuer à la création d'emplois locaux. Les campagnes
de sensibilisation peuvent être menées par les autorités gouvernementales, les
organisations professionnelles et les entreprises elles-mêmes.

2. Préférence donnée aux entreprises locales : Les entreprises peuvent être encouragées
à donner la priorité aux entreprises locales dans leurs achats et à privilégier les
produits locaux pour leurs besoins en matière de logistique et de transport. Cette
approche peut être encouragée par des politiques publiques telles que des
préférences d'achat locales, des subventions ou des avantages fiscaux pour les
entreprises locales.

3. Collaboration avec les entreprises locales : Les entreprises peuvent être encouragées
à collaborer avec les entreprises locales pour développer de nouveaux produits,
améliorer la qualité des produits locaux et développer de nouveaux marchés pour les
produits locaux. Cette collaboration peut être facilitée par des initiatives
gouvernementales telles que des programmes de soutien à la recherche et
développement, des incubateurs d'entreprises et des pôles de compétitivité.

4. Promotion des exportations : Les entreprises peuvent être encouragées à promouvoir

les exportations de produits locaux en développant des partenariats avec des
entreprises étrangères, en participant à des foires et des expositions internationales,
en utilisant des plateformes en ligne pour promouvoir leurs produits et en bénéficiant
de l'appui du gouvernement dans la recherche de nouveaux marchés à l'étranger.

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1.2.2 Les nouvelles recommandations émises par l'Organisation mondiale des douanes
(OMD)

Les nouvelles recommandations émises par l'Organisation mondiale des douanes (OMD) ont
pour objectif de faciliter les procédures liées à la circulation de marchandises locales en
proposant des mesures spécifiques pour améliorer la fluidité des opérations commerciales.

Ces recommandations comprennent des mesures telles que la mise en place de guichets
uniques pour les formalités douanières, la réduction des exigences de documentation pour
les petites entreprises et les envois à faible valeur, l'amélioration de la coordination entre les
autorités douanières et les autres organismes gouvernementaux impliqués dans les processus
d'importation et d'exportation, ainsi que l'adoption de technologies de pointe telles que la
blockchain pour accélérer les opérations de dédouanement et renforcer la transparence.

Ces recommandations sont destinées à être mises en œuvre par les administrations
douanières et les autres organismes gouvernementaux compétents, en collaboration avec les
parties prenantes du secteur privé. Elles visent à améliorer la facilitation du commerce et à
renforcer la compétitivité des entreprises, en particulier pour les petites et moyennes
entreprises qui sont souvent les plus touchées par les formalités administratives complexes
liées à la circulation de marchandises.

CONCLUSION

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En conclusion, ce stage a été une opportunité pour approfondir mes connaissances
dans le domaine de la promotion des exportations marocaines et de découvrir le
rôle important que jouent les sociétés de transite dans ce processus. Les
exportations marocaines sont confrontées à de nouveaux défis et les entreprises
doivent s'adapter pour répondre aux attentes des exportateurs.
La société de transite où j'ai effectué mon stage est consciente de ces défis et met en
place des solutions pour y faire face. Les stratégies marketing et de gestion sont des
éléments clés pour améliorer la visibilité et la notoriété de l'entreprise et faciliter les
procédures liées à la circulation de marchandises locales.
Les recommandations de la société de transit pour faciliter les procédures incluent
la dématérialisation des procédures et le patriotisme économique. La société de
transite encourage également une communication plus efficace entre les différents
acteurs économiques, tels que les exportateurs et les organismes institutionnels.
En somme, ce stage m'a permis d'acquérir des compétences professionnelles et
techniques dans le domaine de la promotion des exportations marocaines et de
découvrir le rôle essentiel des sociétés de transite dans ce processus. Je remercie
l'entreprise d'accueil pour cette opportunité et je recommande aux futurs stagiaires
de s'intéresser à ce domaine en pleine évolution.

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